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FR2893757
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA FIABILISATION D'UN CONTACTEUR D'ETAT D'OUVRANT DE VEHICULE
20,070,525
5 10 La présente invention concerne un procédé et un dispositif de fiabilisation d'un contacteur d'état d'ouvrant de véhicule. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à la détection de la position d'un ouvrant de véhicule. 15 D'une façon générale, les ouvrants de véhicule, tels les portières avant et arrière, les portes latérales ou haillons, les capots coffre et moteur, les toits ouvrants, etc., doivent faire l'objet d'une connaissance rigoureuse de leur état, à savoir "état ouvert" ou "état fermé", pour des raisons évidentes de sécurité. 20 L'intégration de dispositifs permettant de connaître l'état des ouvrants dans un véhicule a permis d'améliorer la sécurité dans la conduite du véhicule en associant à l'observation physique de l'état de l'ouvrant par le conducteur, des informations visuelles et/ou sonores destinées audit conducteur. 25 Ces informations sont de nature visuelle (voyant lumineux, affichage sur écran), ou de nature sonore ("buzzer", synthèse vocale), ou éventuellement de nature opérationnelle (impossibilité de mise en route du moteur). D'une manière générale, ces informations sont issues préalablement de 30 capteurs d'état de l'ouvrant ; traditionnellement, ces capteurs d'état sont des contacteurs fermant un contact entre un pôle dit "commun" et un pôle dit "contact travail", ce contact étant fermé dans la position ouverte de l'ouvrant. En d'autres termes, lorsque l'ouvrant est en position ouverte, le contacteur est en position fermée, c'est-à-dire en position dite "normalement ouvert". Cette position dite "normalement ouvert", fermant un contact électrique, permet d'alimenter un voyant lumineux par l'intermédiaire d'une source électrique, ou de mettre à la masse du circuit électrique, une entrée logique d'une unité de contrôle électronique, laquelle unité de contrôle électronique commande à son tour, un afficheur, ou un "buzzer", ou une phrase prononcée par synthèse vocale. Ainsi, ces informations participent à la gestion du véhicule, et permettent aux occupants dudit véhicule de connaître à tout instant l'état réel des ouvrants. 15 D'une manière générale, on utilise pour des raisons d'exploitation de pièces catalogues, des contacteurs à 3 contacts : un contact dit "travail" NO, un contact dit "repos" NC et un contact dit "commun", pour lesquels on utilise uniquement les contacts NO et C. Cela suppose que le contact entre ces deux 20 pôles soit toujours parfaitement réalisé lorsque l'ouvrant est réellement ouvert, c'est-à-dire en position totalement ouverte ou en position partiellement ouverte. Ainsi, en cas de "pollution interne" du contacteur, c'est-à-dire en cas de 25 défaillance de la lame de contact due à un éventuel blocage, à une oxydation d'un des deux contacts, à une déformation accidentelle du contacteur, etc., l'information issue du contacteur ne sera pas fiable, pouvant entraîner ainsi des conséquences évidentes quant à la conduite du véhicule. 30 Par ailleurs, les contacteurs traditionnels présentent généralement, lors de la fermeture d'un contact, un effet dit de rebond, dû à l'élasticité de la lame de 2893757 -3- contact sous l'effet de la pression exercée sur elle ; cet effet de rebond provoque une pluralité d'informations contradictoires durant un court instant. Ce phénomène nécessite une validation de l'état après un nombre de 5 scrutations défini, généralement effectuée par l'unité de contrôle électronique. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. 10 Elle propose à cet effet d'associer à un contacteur bipolaire une fonction logique dite "OU EXCLUSIF", permettant ainsi de définir l'information complémentaire entre l'état ouvert de l'ouvrant et l'état fermé de l'ouvrant. De ce fait, l'invention autorise : - une redondance de l'information permettant de s'affranchir d'une défaillance d'un des contacts, une détection des courts-circuits, - une détection des circuits ouverts. Grâce à ces dispositions, l'invention permet la connaissance fiable de l'état des ouvrants d'un véhicule en associant une fonction logique simple aux contacteurs d'ouvrant. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels l'unique figure représente un schéma électrique d'un contacteur bipolaire associé à une unité de contrôle électronique, selon l'invention. Dans l'exemple illustré sur l'unique figure, l'ouvrant du véhicule est représenté par un bloc contacteur d'ouvrant CPO, associé à la serrure dudit ouvrant, non représentée, lequel contacteur d'ouvrant bipolaire comprend trois contacts : un contact dit "travail" NO, un contact dit "repos" NC et un contact dit "commun" C. Ainsi, lorsque l'ouvrant est en position ouvert, le contact commun C est relié 5 au contact travail NO ; réciproquement, lorsque l'ouvrant est en position fermé, le contact commun C est relié au contact repos NC. Une unité de contrôle électronique est représentée par un bloc UCH, alimentée entre une source de tension +Vc (généralement la batterie du véhicule), et la 10 masse électrique M du véhicule, au travers d'un relais RE, lequel relais RE est commandé par la clé de contact du véhicule. L'unité de contrôle électronique UCH comprend au moins deux entrées logiques E1, E2, lesquelles entrées logiques sont portées au potentiel + Vc au 15 travers respectivement de résistances R1, R2. Les susdites entrées logiques E1, E2, de l'unité de contrôle électronique UCH sont reliées respectivement aux contacts NO, NC ; le contact C est par ailleurs relié à la masse électrique M du véhicule. 20 Ainsi, lorsque l'ouvrant est en position ouvert, le contact C est relié au contact NO, ce qui a pour conséquence de mettre l'entrée logique E1 au potentiel de la masse M, la valeur de la variable logique à l'entrée E1 est donc 0 ; par ailleurs, le contact C n'étant pas relié au contact NC, l'entrée logique E2 est au 25 potentiel +Vc, la variable logique de l'entrée E2 est donc 1. Réciproquement, lorsque l'ouvrant est en position fermé, le contact C n'est pas relié au contact NO, ce qui a pour conséquence de mettre l'entrée logique E1 au potentiel +Vc, la valeur de la variable logique à l'entrée E1 est donc 1 ; 30 par ailleurs, le contact C étant relié au contact NC, l'entrée logique E2 est au potentiel de la masse M, la variable logique de l'entrée E2 est donc O. L'unité de contrôle électronique UCH comprend au moins une fonction logique "OU EXCLUSIF", bien connue par ailleurs, et non représentée, laquelle fonction "OU EXCLUSIF" comprend les susdites entrées logiques E1, E2. La table dite "de vérité" de la fonction logique "OU EXCLUSIF" associée au contacteur d'ouvrant CPO est donc la suivante : NO NC 0 0 0 1 1 0 1 1 état de l'ouvrant du véhicule défaillance du contacteur (ou court-circuit), ouvrant réellement ouvert, ouvrant réellement fermé, défaillance du contacteur (ou circuit ouvert). Ainsi, la fonction logique "OU EXCLUSIF" associée au contacteur d'ouvrant CPO permet notamment de détecter une éventuelle défaillance dudit contacteur, lorsque les deux entrées E1, E2, respectivement associées aux contacts NO, NC, sont simultanément au même potentiel, à savoir : - au potentiel de la masse M (NO = 0 et NC = 0), au potentiel + Vc (NO = 1 et NC = 1). Dans le premier cas, soit les deux contacts repos et travail sont en court-circuit avec la masse électrique du véhicule, soit la liaison au contacteur est en court-25 circuit. Dans le second cas, soit les deux contacts repos et travail sont oxydés, ou font l'objet du phénomène de rebond (état intermédiaire), soit font l'objet d'une rupture de liaison électrique avec l'unité de contrôle électronique. 30 Avantageusement, l'unité de contrôle électronique pourra comprendre une fonctionnalité d'analyse de défaillance permettant de discriminer : un état correspondant au phénomène de rebond, un état de défaillance du contacteur par court-circuit permanent, 5 un état de défaillance du contacteur par circuit ouvert permanent. Ainsi, cette fonctionnalité d'analyse permettra soit d'inhiber le phénomène de rebond, soit d'avertir le conducteur de véhicule d'une défaillance du contacteur de l'ouvrant, ou de la liaison électrique jusqu'à ce contacteur. 10 En conclusion, le procédé de fiabilisation du contacteur d'état d'ouvrant de véhicule, tels les portières avant et arrière, les portes latérales ou haillons, les capots coffre et moteur, les toits ouvrants, etc., permettra une connaissance rigoureuse de son état, à savoir "état réellement ouvert" ou "état réellement 15 fermé", pour des raisons évidentes de sécurité. La présente invention se rapporte également à un contacteur bipolaire utilisé en tant que capteur de l'état d'un ouvrant, comportant trois pattes, à savoir un contact dit commun , un contact Normalement Ouvert NO, ou contact dit "travail", et un 20 contact Normalement Fermé NC, également dénommé contact dit "repos", caractérisé en ce que l'information C-NO donne une information logique El et l'information C-NC donne une information logique E2. Enfin, le contacteur bipolaire de l'invention pourra être utilisé en particulier dans une 25 serrure d'ouvrant de véhicule
La présente invention concerne un procédé de fiabilisation d'un contacteur d'état d'ouvrant de véhicule, sachant qu'il comprend l'association d'un contacteur bipolaire (CPO), à une fonction logique dite "OU EXCLUSIF", permettant de définir l'information complémentaire entre l'état ouvert dudit ouvrant et l'état fermé dudit ouvrant.
Revendications 1. Contacteur bipolaire utilisé en tant que capteur de l'état d'un ouvrant, comportant trois pattes, à savoir un contact dit commun (C), un contact Normalement Ouvert (NO), ou contact dit "travail", et un contact Normalement Fermé (NC), également dénommé contact dit "repos", caractérisé en ce que ledit contacteur est associé à une fonction logique dite "OU EXCLUSIF", permettant de définir l'information complémentaire entre l'état ouvert dudit ouvrant et l'état fermé dudit ouvrant. 2. Contacteur selon la 1, caractérisé en ce que ledit contacteur bipolaire (CPO) est connecté à une unité de contrôle électronique (UCH). 3. Contacteur selon les 1 et 2, caractérisé en ce que la susdite unité de contrôle électronique (UCH) comprend au moins deux entrées logiques (E1, E2) associées à la susdite fonction logique "OU EXCLUSIF". 4. Contacteur selon les 1 et 2, caractérisé en ce que la susdite unité de contrôle électronique (UCH) comprend au moins une fonction de validation de l'état du susdit contacteur après un nombre de scrutations préalablement défini. 25 5. Contacteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'information C-NO donne une information logique (E1) et l'information C-NC donne une information logique (E2). 20 -2-2893757 6. Serrure d'ouvrant de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un contacteur bipolaire selon l'une quelconque des précédentes.
H,E
H01,E05,H03
H01H,E05B,H03K
H01H 9,E05B 65,H01H 13,H03K 19
H01H 9/54,E05B 65/12,H01H 9/16,H01H 13/18,H03K 19/21
FR2896495
A1
DISTILLATEUR D'EAU DE MER A PLAQUES CONTINUES ET ETAGEMENT DE PRESSION
20,070,727
Le brevet français N 0304802 de l'auteur décrit un distillateur comportant en alternance, avec un faible écart, des plaques tubulaires verticales, dont les canaux internes sont pa rcourus par de l'eau salée neuve fournie froide à la base, et des plaques revêtues de tissus sur lesquels descend une eau salée fournie chaude au sommet, émettant de la vapeur qui se condense et forme sur les plaques tubulaires un écoulement d'eau douce, tout en chauffant l'eau montante. Celle-ci reçoit en haut un supplément de chauffe, notamment dans un capteur solaire, puis s'écoule sur les tissus. Pour intensifier le transfert de vapeur, on cherche à rester en vapeur pure dans les écarts entre plaques. L'air est donc extrait à la base et la pression décroît vers le bas comme la température, des réglettes interposées formant obstacle aux descentes de vapeur, sauf pour un faible débit mélangé o d'air, et maintenant séparés les écoulements d'eau salée d'un côté et d'eau douce d; l'autre. Celle-ci est collectée à la base. Les réglettes calent les plaques entre elles, vis-à-vis de la force transversale exercée par la pression atmosphérique. Les plaques tubulaires, en plastique extrudé, reçoivent cependant au contact des réglettes des pressions qui pourraient les déformer, et la chute thermique, à travers leur parois en plastique, n'est pas négligeable. 15 Selon la présente invention, on améliore de tels distillateurs : - en remplaçant les plaques de condensation creuses en matière plastique par des plaques 10 plus résistantes et plus conductrices de la chaleur, constituées d'une ârne en grillage et de deux parois planes minces en métal, - en disposant, entre les plaques 10 et des plaques 11 guidant la descente de l'eau salée, des 2c panneaux 20 formés d'un entrecroisement de réglettes 21 horizontales, à profil en toit à double pente empêchant le mélange des deux écoulements d'eau, et de montants plans verticaux 22, chaque croisement entre réglette et montant s'effectuant avec interpénétration le long d'échancrures ajustées 23, 24 en regard, pour remplir la largeur de panneau, le quadrillage rectangle de réglettes et de montants devant résister à l'appui des plaques, 25' - en revêtant les faces des panneaux 20 de tissus perméables 27, 28 qui, pressés par les bords des réglettes contre les plaques, contrôlent les écoulements vers le bas de l'eau salée et de l'eau douce, sous l'effet de la chute de pression d'une réglette à l'autre, tout en laissant passer un faible débit de vapeur et d'air vers le bas, extrayant l'air introduit avec l'eau neuve ou par dea fuites. On décrira l'invention à l'aide des figures suivantes : 30 - Fig 1. Schéma général d'un distillateur avec panneau solaire, - Fig 2. Coupe verticale pour deux plaques de condensation et trois plaques d'évaporation, avec les collecteurs en haut et en bas, les réglettes et les montants, - Fig 3. Coupe horizontale pour deux plaques de condensation et une plaque d'évaporation, - Fig 4. Elévation de la plaque d'évaporation en partie basse. - Fig 5. Perspective pour un entrecroisement de réglette et montant. - Fig 6. Perspective d'un collecteur en partie débordante. Dans les Figures, l'eau salée est notée "s", l'eau douce "d", l'eau sursalée "ss", la vapeur "v". La Figure 1 montre la vue latérale 1 d'un distillateur, l'alimentation 2 en eau salée, les serties 3 d'eau sursalée et 4 d'eau douce, la sortie 5 au sommet d'eau préchauffée, le panneau solaire 6, la rentrée 7 d'eau chaude. Le distillateur peut recevoir une enveloppe étanche souple 8 d'où émergent les alimentations et les sorties. La Figure 2 montre en coupe verticale agrandie les parties haute et basse de doux plaques de condensation 10 et de deux plaques planes d'évaporation 11 en matière plastique. La Figure 3 est une coupe horizontale pour deux plaques 10 et une plaque 11. Les plaques 10 sont constituées d'un grillage tissé 12 en matière plastique serré entre deux parois planes 13 et 13', prévues en alliage d'aluminium sans cuivre, résistant bien à la corrosion par l'eau de mer. Un maint en du pH aux environs de 6,5 par un léger ajout d'acide phosphorique peut être bénéfique contre le dépôt de 1C tartre. L'écoulement interne d'eau salée à travers le grillage, relativement lent, ne pr)voque pas de pertes de charge importantes, mais des changements de direction qui améliorent le transfert de chaleur de la paroi à l'eau. Ces plaques 10 de condensation sont munies de collecteu-s inférieurs 14 fournissant l'eau salée neuve, constitués par un conduit 15 en U formé d'une plaque courbée avec des rebords internes 16 collés se refermant sur les deux faces de l'extrémité de la plaque 10, et se 6- prolongeant par des lèvres 17 côté plaque, pour former deux gouttières 18, 18' recueillant l'eau douce. La plaque 15 est isolante pour limiter sur cette hauteur des échanges thermiques sans transfert de vapeur : on a figuré une plaque tubulaire en polypropylène, facilement courbée. Les plaques 10 sont également pourvus de collecteurs supérieurs 19 pour l'eau salée neuve réchauffée, analogues aux précédents mais sans lèvres 17. Entre les plaques sont interposés des panneaux plans 20 constitués de réglettes t-orizontales 21 à section en toit à double pente pour assurer le maintien contre les plaques des écoulements d'eau, et de montants plans 22 entrecroisés, le tout en matériau peu mouillable et isolant tel que le polypropylène qui résiste convenablement jusqu'à 100 . Les réglettes et les montants portent les échancrures 24 et 25 qui permettent leur croisement dans la largeur du panneau. 2 Sur chaque face des panneaux 20 sont étendus des tissus minces perméables 27 et 28, destinés, pour la face évaporation à assurer un étalement régulier de l'eau salée sur toute la surface de plaque 11, et pour les deux faces à permettre des débits d'eau réguliers aux passages de réglettes, accompagnés d'un léger débit de vapeur et d'air résiduel. Ces passages s'effectuent sous l'action de la différence de pression, la température et la pression de vapeur décroissait vers le bas. `'^C La condensation ne nécessiterait pas elle-même l'étalement d'un film d'eau. Côté eau salée on peut denteler les bords de réglettes pour accroître la section de passage en gardant un tissu relativement mince, limitant l'épaisseur d'eau à traverser par le flux thermique. Un voile tissé de polyamide est mouillable et répartit bien l'eau sur sa surface. Un grand nombre de réglettes donne lieu à une faible chute de pression et de tampérature à .? ^ chaque passage, donnant lieu à un échange presque "méthodique" favorable au rendement, et évitant des projections de gouttelettes, les deux débits d'eau restant adhérents aux tissus. Des - 3 -- ordres de grandeur peuvent être : hauteur de plaques 2 m, températures 70 en haut (pression de vapeur 34300 Pa), 30 en bas (pression air+vapeur 8000 Pa), réglettes espacées de 7 mm soit au nombre de 285, perte de charge d'environ 100 Pa par réglette, largeur de panneau 6 mm, montants espacés de 20 mm, épaisseur des réglettes et montants 0,5 mm, épaisseurs de :issus 0,2 mm, épaisseur des plaques 12 en aluminium 0,25 mm ( répartissant en élasticité sur le grillage l'appui des montants), épaisseur du grillage en plastique 1 mm. Des machines automatiques simples permettent d'obtenir les bandes pour réglettes et montants, avec leurs échancrures, celles sur les montants comportant des entrées élargies, les réglettes et montants étant coupés aux longueurs voulues. Pour chaque panneau 20, par exemple de largeur 0,5 m, les 25 montant sont d'abord placés sur un cadre de montage, échancrures en haut, tenus par des dents entre les échancrures. Chaque réglette est saisie dans toute sa longueur par une pince à dents multiples également en dehors des échancrures, et enfoncée en place. Au début de l'enfoncement, la flexibilité de la réglette facilite l'insertion des bords de montants dans les échancrures de réglette avec une tolérance de présentation ; les fonds de ce:; échancrures qs- retrouvent ensuite les entrées larges des échancrures des montants. Ce montage peut être réalisé automatiquement, le cas échéant par groupes de réglettes. Les tissu 27 et 28 sont ensuite collés par points sur les faces du panneau et le renforcent en flexion, vis-à-vis d'une déchirure sur un trajet d'échancrure. On empile ensuite les plaques et les panneaux. Les collecteurs 14 du bas et les collecteurs 19 du haut ( Fig 4) s'appuient sur les prolongements des plaques d'évaporation 11, échancrés en peignes pour les passages d'eau salée venant de la boîte supérieure 30 et aboutissant à la boîte inférieure 31. Les prolongements des collecteurs sont conformés en blocs rectangulaires fermés pour quitter l'enceinte étanche 8. La Figure 6 représente la sortie des collecteurs bas 14. Des plaquettes 33 remplacent les rebords 16, des couvercles 34 recouvrent les lèvres 17, des gouttières 35 profilent le bas des conduits 15 en U, et les espaces entre ces conduits sont bloqués par des plaques 36, ce qui fournit des appuis plans pour les collecteurs généraux 2 amenant l'eau salée et 4 Évacuant l'eau douce. La disposition sera analogue pour les collecteurs 19 en haut. Le distillateur fonctionnera pour les températures de l'ordre de 70 obtenues dans cles panneaux solaires plans en plaques tubulaires, décrits ailleurs, ou au condenseur de machiner thermiques. 3e L'eau salée peut être amenée à 25 et chauffée à 65 dans le distillateur puis à 70 dans le panneau, les eaux sursalée et douce étant extraites à 30 . L'écart de 5 dans l'appareil correspond à un écart de 0,6 dû à la différence des pressions de vapeur entre eau salée Et eau douce (pression osmotique), à la conduction dans les parois et les films d'eau, à la diffusion de la vapeur dans l'air résiduel, et aux parcours verticaux de vapeur. L'efficacité, rapport de l'énergie 3`> d'évaporation de l'eau produite à l'énergie thermique fournie par le soleil, atteindrait alors 40/5= 8. On pourra ainsi obtenir des distillateurs à faible consommation d'énergie et utilisant des matériaux peu onéreux, la circulation d'eau s'effectuant sous l'effet de l'aspiration d'air en bas de l' appareil
The sea water distillation device comprises vertical hollow plates in which the water is traversed upwards and introduced for heating at a base, and plates in which the water is passed from top to bottom, heated and flowed at a first plate. Horizontal plates are interposed between the plates with double slope roof. The slides are interconnected by flat poles, which are intersected by interpenetration of panel forming elements. The panels are supported against the plates by permeable fabrics. The hollow plates have grid and two metal plane walls. The sea water distillation device comprises vertical hollow plates in which the water is traversed upwards and introduced for heating at a base, and plates in which the water is passed from top to bottom, heated and flowed at a first plate. Horizontal plates are interposed between the plates with double slope roof. The slides are interconnected by flat poles, which are intersected by interpenetration of panel forming elements. The panels are supported against the plates by permeable fabrics. The hollow plates have grid and two metal plane walls. The hollow plates are equipped with top collectors having an outlet for heated water, and bottom collectors having an inlet for cold water. The bottom collector is surmounted on each side by an opening forming a reception trough of condensed fresh water. The collectors and plates are fixed together via prolongations of plates provided with vertical notches forming channels for the water on the top plates. The top and bottom collectors of the hollow plates are prolonged towards external collectors while remaining fixed each other by packing or filling. A unit is surrounded by a tight envelope.
1. Distillateur du type comportant des plaques verticales en regard, alternativement des plaques creuses 10, parcourues de bas en haut par de l'eau salée neuve introduite froide à la base, et des plaques 11, conduisant de haut en bas de l'eau salée obtenue par un chauffage supplémentaire de l'eau arrivant au sommet des premières plaques, caractérisé en ce que sont interposées entre fes plaques des réglettes horizontales 21 â section en toit â double pente. 2. Distillateur selon RI, caractérisé en ce que les réglettes 21 sont reliées entre elles par des montants 22 plans entrecroisés par interpénétration d'échancrures dans ces éléments, formant des panneaux 20. 3. Distillateur selon R2, caractérisé en ce que les panneaux 20 sont appuyés contre les plaques par l'intermédiaire de tissus perméables. 4 Distillateur selon R1, R2 ou R3, caractérisé en ce que les plaques creuses 10 sont constituées d'une âme en grillage et de deux parois planes métalliques. 5. Distillateur selon RI ou R4, caractérisé en ce que les plaques creuses 10 sont munies en haut de collecteurs 19 de sortie pour l'eau salée chauffée et en bas de collecteurs d'entrée 14 pour l'eau salée froide, chaque collecteur bas 14 étant surmonté de chaque côté par une lèvre formant une gouttière de réception de l'eau douce condensée. 6. Distillateur selon R5, caractérisé en ce que les collecteurs 19 et 14 des plaques 10 sont calés entre eux par l'intermédiaire de prolongements des plaques 11, munis d'échancrures verticales formant des canaux pour la descente de l'eau salée sur les plaques 11, en haut depuis une boîte 30 dans laquelle elle arrive chaude, en bas vers une boîte 31 d'où elle sort refroidie sursalée. 7. Distillateur selon R5 ou R6, caractérisé en ce que les collecteurs hauts et bas des plaques creuses 10 sont prolongés vers leurs collecteurs externes en restant calés entre eux par des garnissages rapportés, l'ensemble étant entouré d'une enveloppe étanche.
C
C02
C02F
C02F 1,C02F 103
C02F 1/08,C02F 103/08
FR2893524
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETOURAGE D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE POUR USINER LE CHANT DE LA LENTILLE SUIVANT UNE COURBE VOULUE
20,070,525
La présente invention concerne de manière générale le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur ou dans une monture et vise plus particulièrement un procédé et un dispositif de détourage d'une lentille ophtalmique d'une paire de lunettes. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour les lentilles ophtalmiques présentant une face avant fortement cambrée. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Une monture comporte habituellement des cercles présentant un drageoir intérieur formant une rainure. Le détourage d'une lentille en vue de son montage dans la monture choisie par le futur porteur consiste alors à modifier le contour de la lentille pour l'adapter à cette monture. Le détourage comporte le débordage pour la mise en forme de la périphérie de la lentille et le biseautage approprié du chant de la lentille. Le débordage consiste à éliminer la partie périphérique superflue de la lentille ophtalmique concernée, pour en ramener le contour, qui est le plus souvent initialement circulaire, à celui souhaité de l'entourage de la monture de lunettes concerné. Cette opération de débordage est usuellement suivie d'une opération de chanfreinage qui consiste à abattre ou chanfreiner les deux arêtes vives du bord de la lentille débordée. Ce chanfreinage est accompagné ou précédé d'un biseautage consistant à assurer la formation d'une nervure usuellement appelée biseau, en général de section transversale triangulaire, sur le chant de la lentille ophtalmique. Ce biseau est destiné à être engagé dans le drageoir ménagé dans l'entourage de la monture de lunettes dans lequel la lentille doit être montée. Classiquement, ces moyens de détourage sont constitués par une machine à meuler, appelée meuleuse, qui possède un train de meules principales et des moyens de blocage et d'entraînement en rotation de la lentille constitués par deux arbres rotatifs coaxiaux montés mobiles l'un par rapport à l'autre axialement pour serrer la lentille suivant l'axe de celle-ci à la façon d'une pince. Pour permettre le rapprochement ou l'écartement de la lentille par rapport aux meules en cours d'usinage, les arbres de serrage et d'entraînement sont portés par une bascule mobile (en pivotement ou translation) transversalement aux arbres. Le plus souvent, les opérations de débordage, chanfreinage et biseautage sont successivement conduites sur une même meuleuse, équipée d'un train de meules appropriées. Actuellement, il est connu d'effectuer le détourage de la périphérie d'une lentille ophtalmique en deux étapes. On effectue d'abord une étape d'ébauche de la périphérie de la lentille sur une meule d'ébauche cylindrique présente sur le train de meules. Durant cette étape d'ébauche, la lentille est dégrossie de façon à s'approcher de la forme que l'on souhaite donner à la lentille. Puis, sur une meule de finition cylindrique, présente également sur le train de meules, de même diamètre et de même axe que la meule d'ébauche, mais possédant un grain plus fin que le grain employé pour la meule d'ébauche, on effectue une étape de finition de la périphérie de la lentille. Lors cette étape de finition, on enlève ainsi moins de matière sur la périphérie de la lentille et la forme souhaitée est atteinte avec une meilleure précision que celle que l'on obtiendrait avec une meule d'ébauche. La meule de finition présentant sur sa face de débordage une gorge de biseautage, le biseautage est réalisé lors de l'étape de finition. Cependant, on observe pour les lentilles fortement cambrées un phénomène d'amincissement du biseau sur les parties fortement cambrées du chant de la lentille. Ce phénomène d'amincissement du biseau pénalise la qualité et la précision du montage de la lentille dans sa monture. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau procédé et un nouveau dispositif permettant, lors de la réalisation d'un biseau sur le chant de la lentille, de limiter le rognage du biseau. À cet effet, on propose selon l'invention un procédé de détourage d'une lentille ophtalmique comportant la rotation de la lentille autour d'un premier axe de rotation et le travail du chant de la lentille au moyen d'une meule ou fraise de biseautage pourvue d'une gorge ou d'un chanfrein de biseautage et montée en rotation autour d'un deuxième axe de rotation, dans lequel, pendant l'usinage du chant de la lentille par la meule ou la fraise de biseautage, le deuxième axe de rotation est dynamiquement déplacé par rapport au premier axe de rotation, en fonction de l'angle de rotation de la lentille autour dudit premier axe de rotation, de telle sorte que, pour chaque portion en cours d'usinage du chant de la lentille, la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge ou du chanfrein de biseautage soit sensiblement parallèle à la tangente à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant. L'invention concerne également un dispositif de détourage d'une lentille ophtalmique comprenant un support pour la lentille monté pour tourner autour d'un premier axe de rotation et une meule ou fraise de biseautage pour le travail du chant de la lentille montée pour tourner autour d'un deuxième axe de rotation, dans lequel ledit deuxième axe de rotation possède une mobilité commandée et en ce que ledit dispositif comporte une unité de pilotage programmée pour le pilotage de ladite mobilité conformément à un procédé de détourage selon l'une des revendications précédentes. On comprend que l'arc engagé de la meule de finition avec la matière de la périphérie de la lentille est étendu. On observe alors que lorsque le biseau à réaliser présente une forte courbure dans le plan du chant de la lentille, la gorge de biseautage de la meule de finition interfère avec la portion de biseau déjà réalisée. Grâce à l'invention, le pilotage du déplacement de l'axe de rotation de la meule ou fraise de biseautage par rapport à l'axe de rotation de la lentille en fonction de l'angle de rotation de la lentille permet de réaliser un biseau sur le chant de la lentille suivant une courbe voulue en contrôlant la direction de la tangente à la courbe du biseau à réaliser en chaque point du chant. En particulier, la portion de travail de la gorge ou du chanfrein de biseautage enveloppe le biseau à réaliser. Le biseau ainsi réalisé sur le chant de la lentille garde sensiblement sa grandeur nominale, c'est-à-dire, en positif, la profondeur et la largeur de la gorge de biseautage. Un tel biseau non rogné est communément appelé "biseau en vraie grandeur". Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, le deuxième axe de rotation est incliné par rapport au premier axe de rotation d'un angle non nul. Préférentiellement, l'angle formé entre le premier axe et le deuxième axe de rotation est d'une dizaine de degrés. Grâce à l'angle non nul formé entre l'axe de rotation de l'outil de meulage et l'axe de rotation de la lentille, on peut en faisant varier la position de l'axe de rotation de l'outil de meulage faire varier l'orientation de la portion de travail de l'outil de meulage par rapport au chant de la lentille à usiner. Selon un mode d'exécution de l'invention, le déplacement du deuxième axe de rotation est obtenu par une mobilité de translation dans le plan transversal au premier axe de rotation. Préférentiellement, l'axe de rotation de la lentille possédant une mobilité de déplacement, appelée restitution, dans une direction sensiblement transversale à son axe de rotation, la direction de déplacement du deuxième axe de rotation de la meule ou fraise de biseautage est transversale à ladite direction de restitution. Selon un deuxième mode d'exécution de l'invention, le déplacement du deuxième axe de rotation est obtenu par une première mobilité de pivotement autour d'un premier axe de pivotement parallèle au deuxième axe de rotation. Selon un troisième mode d'exécution de l'invention, le déplacement du deuxième axe de rotation est obtenu par une deuxième mobilité de pivotement autour d'un axe d'escamotage parallèle au premier axe de rotation. L'axe d'escamotage de l'outil est initialement prévu pour approcher l'outil de travail en vis-à-vis du chant de la lentille afin de l'usiner. Avantageusement, lors du pivotement de l'axe de rotation de l'outil autour de l'axe d'escamotage et grâce à l'angle non nul formé entre l'axe de rotation de la meule de finition et l'axe d'escamotage, la position de l'axe de rotation et donc de la portion de travail de l'outil de meulage varie par rapport au chant de la lentille à usiner. Il est ainsi possible de faire varier la position de l'axe de rotation de l'outil en utilisant la première mobilité de pivotement de l'outil, déjà existante, en évitant d'introduire une motorisation supplémentaire qui coûte cher et qui est encombrante. Selon un quatrième mode d'exécution de l'invention, le déplacement du deuxième axe de rotation est obtenu par une troisième mobilité de pivotement autour d'un deuxième axe de pivotement situé dans un plan transversal au premier axe de rotation et sensiblement normal au plan tangent à la portion du chant en cours d'usinage. Cet axe de pivotement supplémentaire permet d'obtenir une large plage d'orientation de l'axe de rotation de l'outil de travail par rapport à l'axe de rotation de la lentille. Il permet aussi d'orienter l'axe de rotation de l'outil de travail indépendamment de sa position par rapport à la lentille ce qui permet d'améliorer la précision d'usinage du chant de la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la meule ou fraise de biseautage possède un diamètre maximum d'au plus 35 mm, de préférence 25 mm. Un petit diamètre permet d'enlever peu de matières à la fois et ainsi réduit l'interférence entre la portion de travail de la gorge de biseautage et la portion de biseau déjà réalisée. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la meule ou fraise de biseautage présente, outre la gorge ou le chanfrein de biseautage, une face de débordage conique. Préférentiellement, l'angle de conicité de la face de débordage de la meule ou fraise de biseautage est sensiblement égal à l'angle que forme le deuxième axe de rotation avec le premier axe de rotation. La meule ou fraise de biseautage conique d'axe de rotation incliné par rapport à l'axe de rotation de la lentille forme, grâce à la développée de sa gorge de biseautage qui travaille le chant de la lentille, une portion de biseau possédant une certaine courbure dans le plan du chant de la lentille. Cette courbure permet d'envelopper la portion du biseau lors de sa réalisation ce qui diminue l'interférence entre la portion de la gorge de biseautage qui travaille et la portion de biseau déjà réalisée. Le rognage du biseau est ainsi limité. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de travail du chant de la lentille avec la meule ou fraise de biseautage étant une étape de finition de débordage, il est prévu, avant l'étape de finition de débordage, une étape d'ébauche de débordage du chant de la lentille au moyen d'une meule d'ébauche de débordage, montée rotative autour d'un troisième axe de rotation parallèle au premier axe. L'étape d'ébauche de débordage du chant de la lentille avec la meule d'ébauche de débordage permet de diminuer le temps d'usinage en dégrossissant la périphérie de la lentille. La précision d'usinage du chant de la lentille est obtenue lors de l'étape de finition avec une meule de finition de débordage et/ou l'outil de travail. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique générale en perspective d'un dispositif de détourage équipé d'un outil de travail de la périphérie de la lentille ophtalmique ; - la figure 2 reprend, sous un autre angle et à plus grande échelle, le détail de la figure 1 repéré par un encart Il sur cette figure 1, montrant l'outil de travail de la périphérie de la lentille ophtalmique avec une meule de finition et un disque de rainage de la périphérie de la lentille ; - la figure 3 est une vue schématique en perspective d'une meuleuse avec son dispositif de basculement ; - la figure 4 est une vue schématique en perspective de la meule de finition et de la lentille avec trois orientations différentes de l'axe de rotation de la meule de finition par rapport à l'axe de rotation de la lentille ; - la figure 5 est une vue schématique de dessus de la lentille avec plusieurs points de la partie inférieure du chant de la lentille à usiner ; - la figure 6 est une vue schématique de dessus de la lentille avec la meule de finition en cours d'usinage dans le plan tangent au chant de la lentille en un premier point d'usinage ; - la figure 7 est une vue schématique de dessus de la lentille avec la meule de finition en cours d'usinage dans le plan tangent au chant de la lentille en un deuxième point d'usinage ; - la figure 8 est une vue schématique de dessus de la lentille avec la meule de finition en cours d'usinage dans le plan tangent au chant de la lentille en un troisième point d'usinage ; - la figure 9 est une vue en perspective de l'outil de travail et de la lentille ophtalmique avec une mobilité de pivotement de l'axe de rotation de l'outil de travail ; - la figure 10 est une vue en perspective de l'outil de travail et de la lentille ophtalmique en cours de réalisation d'une portion de biseau sur le chant de la lentille ; - la figure 11A est une vue de face de la lentille ophtalmique et de l'outil de travail, en cours de réalisation d'une portion de biseau faiblement cambrée sur le chant de la lentille selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 11B est une vue de coté de la lentille ophtalmique et de l'outil de travail de la figure 11A ; - la figure 11C est une vue de face de la lentille ophtalmique et de l'outil de travail de la figure 11A, en cours de réalisation d'une portion de biseau cambrée sur le chant de la lentille selon le deuxième mode de réalisation ; - la figure 11D est une vue de coté de la lentille ophtalmique et de l'outil de travail de la figure 11 C ; - la figure 12 est une vue de côté de la lentille ophtalmique et de l'outil de travail, en cours de réalisation d'une portion de biseau faiblement cambrée sur le chant de la lentille, selon un troisième mode de réalisation. Sur la figure 1 on a représenté un dispositif 10 de détourage pour la mise en oeuvre d'un procédé de travail de la périphérie d'une lentille 31 ophtalmique de lunette. Le dispositif 10 de détourage selon l'invention peut être réalisé sous la forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille 31 ophtalmique pour l'adapter à celui du cadre ou "cercle" d'une monture sélectionnée. Une telle machine peut consister par exemple en une meuleuse, comme dans l'exemple décrit ci-dessous, mais également en une machine de fraisage ou de découpage au laser ou par jet d'eau, etc. Dans l'exemple schématisé sur la figure 1, le dispositif 10 de détourage comporte, de manière connue en soi, une meuleuse automatique, communément dite numérique. Cette meuleuse comporte, en l'espèce, une bascule 11, qui est montée librement pivotante autour d'un axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis 1. Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille 31 ophtalmique à usiner, la meuleuse est équipée de deux arbres de serrage et d'entraînement en rotation 12, 13. Ces deux arbres sont alignés l'un avec l'autre suivant un axe A2, appelé axe de blocage, parallèle à l'axe Al. Les deux arbres 12, 13 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 11. Ce mécanisme commun d'entraînement synchrone en rotation est de type courant, connu en lui-même. En variante, on pourra aussi prévoir d'entraîner les deux arbres par deux moteurs distincts synchronisés mécaniquement ou électroniquement. La rotation ROT des arbres 12, 13 est pilotée par un système électronique et informatique central (non représenté) tel qu'un microordinateur intégré ou un ensemble de circuits intégrés dédiés. Chacun des arbres 12, 13 possède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est équipée d'un nez de blocage 62, 63. Les deux nez de blocage 62, 63 sont globalement de révolution autour de l'axe A2 et présentent chacun une face d'application (non représentée) globalement transversale, agencée pour prendre appui contre la face correspondante de la lentille 31 ophtalmique. Dans l'exemple illustré, le nez 62 est monobloc et est fixé sans aucun degré de mobilité, ni en coulissement ni en rotation, sur l'extrémité libre de l'arbre 12. Le nez 63 comporte quant à lui deux parties : une pastille d'application 66 destinée à coopérer avec la lentille 31 et portant à cet effet une face utile (non représentée) et une queue (non représentée) agencée pour coopérer avec l'extrémité libre de l'arbre 13, comme nous le verrons plus en détail par la suite. La pastille 66 se rattache à la queue par une liaison cardan 68 transmettant la rotation autour de l'axe A2 mais autorisant l'orientation de la pastille 66 autour de tout axe perpendiculaire à l'axe A2. Les faces utiles (non représentées) des nez sont de préférence recouvertes d'une garniture mince en matière plastique ou matériau élastomère. L'épaisseur de cette garniture est de l'ordre de 1 à 2 mm. II s'agit par exemple d'un P. V. C. souple ou d'un néoprène. L'arbre 13 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 12, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille 31 entre les deux nez de blocage 62, 63. L'arbre 13 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représenté) piloté par le système électronique et informatique central. L'autre arbre 12 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif 10 comporte un train de meules principales 14 montées coaxialement sur le troisième axe A3, pour un ébauchage et une finition du débordage de la lentille 31 ophtalmique à usiner. Le train de meules principales 14 est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures, est commandé en rotation par le moteur électrique 20 piloté par le système électronique et informatique. Le train de meules principales 14 est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisation pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules principales 14, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 21 qui est lui-même monté sur des glissières 22 solidaires du bâti 1 pour coulisser suivant le troisième axe A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 21 est appelé transfert et est noté TRA. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère, piloté par le système électronique et informatique central. Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 des meules 14 et l'axe A2 de la lentille 31 lors du débordage, on utilise la capacité de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al. Ce pivotement provoque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille 31 enserrée entre les arbres 12, 13 qui rapproche ou éloigne la lentille 31 des meules 14. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de débordage voulue et programmée dans le système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES sur les figures. Cette mobilité de restitution RES est pilotée par le système électronique et informatique central. Dans l'exemple schématiquement illustré par la figure 3, la meuleuse 10 comporte, pour cette restitution, une biellette 16, qui, articulée au châssis 1 autour du même premier axe Al que la bascule 11 à l'une de ses extrémités, est articulée, à l'autre de ses extrémités, suivant un axe A6 parallèle au premier axe Al, à une noix 17 montée mobile suivant un cinquième axe A5, communément dit axe de restitution, perpendiculaire au premier axe Al, avec, intervenant entre cette biellette 16 et la bascule 11, un capteur de contact 18. Ce capteur de contact 18 est, par exemple, constitué par une cellule à effet Hall ou un simple contact électrique. Tel que schématisé sur la figure 3, la noix 17 est une noix taraudée en prise à vissage avec une tige filetée 15 qui, alignée suivant le cinquième axe A5, est entraînée en rotation par un moteur de restitution 19. Ce moteur 19 est piloté par le système électronique et informatique central. On a noté B l'angle de pivotement de la bascule 11 autour de l'axe Al par rapport à l'horizontale. Cet angle T est associé à la translation verticale, notée R, de la noix 17 suivant l'axe A5. Lorsque, dûment enserrée entre les deux arbres 12, 13, la lentille ophtalmique 31 à usiner est amenée au contact de la meule 14, elle est l'objet d'un enlèvement effectif de matière jusqu'à ce que la bascule 11 vienne buter contre la biellette 16 suivant un appui qui, se faisant au niveau du capteur de contact 18, est dûment détecté par celui-ci. En variante, comme illustré par la figure 1, on prévoit que la bascule 11 est directement articulée à la noix 17 montée mobile suivant l'axe de restitution A5. Une jauge de contrainte est associée à la bascule pour mesurer l'effort d'avance d'usinage appliqué à la lentille. On mesure ainsi en permanence, pendant l'usinage, l'effort d'avance de meulage appliqué à la lentille et on pilote la progression de la noix 17, et donc de la bascule 11, pour que cet effort reste en deçà d'une valeur de consigne maximum. Cette valeur de consigne est, pour chaque lentille, adapté au matériau et à la forme de cette lentille. Quoi qu'il en soit, pour l'usinage de la lentille ophtalmique 31 suivant un contour donné, il suffit, donc, d'une part, de déplacer en conséquence la noix 17 le long du cinquième axe A5, sous le contrôle du moteur 19, pour commander le mouvement de restitution et, d'autre part, de faire pivoter conjointement les arbres de support 12, 13 autour du deuxième axe A2, en pratique sous le contrôle du moteur qui les commande. Le mouvement de restitution transversale RES de la bascule 11 et le mouvement de rotation ROT des arbres 12, 13 de la lentille sont pilotés en coordination par un système électronique et informatique (non représenté), dûment programmée à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique 31 soient successivement ramenés au bon diamètre. La meuleuse comporte de plus un module de finition 25 qui est mobile selon un degré de mobilité, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe A2 des arbres 12, 13 de maintien de la lentille 31 ainsi qu'à l'axe A5 de la restitution RES. Ce degré de mobilité est appelé escamotage et est noté ESC sur les figures. En l'espèce, cet escamotage consiste en un pivotement du module de finition 25 autour de l'axe A3. Concrètement, le module 25 est porté par un levier 26 solidaire d'un manchon tubulaire 27 monté sur le chariot 21 pour pivoter autour de l'axe A3. Pour la commande de son pivotement, le manchon 27 est pourvu, à son extrémité opposée au levier 26, d'une roue dentée 28 qui engrène avec un pignon (non visible aux figures) équipant l'arbre d'un moteur électrique 29 solidaire du chariot 21. On observe, en résumé, que les degrés de mobilité disponibles sur une telle meuleuse de détourage sont : - la rotation de la lentille 31 permettant de faire tourner la lentille 31 autour de son axe de maintien, qui est globalement normal au plan général de la lentille 31, - la restitution consistant en une mobilité relative transversale de la lentille 31 (c'est-à-dire dans le plan général de la lentille 31), par rapport aux meules de travail, permettant de reproduire les différents rayons décrivant le contour de la forme souhaitée de la lentille 31, - le transfert, consistant en une mobilité relative axiale de la lentille 31 (c'est-à-dire perpendiculairement au plan général de la lentille 31) par rapport au train de meules principales 14, permettant de positionner en vis-à-vis la lentille 31 et la meule de détourage choisie, et, lors de l'usinage de suivre la trajectoire du biseau, de la rainure ou du chanfrein. - l'escamotage, consistant en une mobilité relative transversale, suivant une direction distincte de celle de la restitution, du module de finition 25 par rapport à la lentille 31, permettant de mettre en position d'utilisation et de ranger le module de finition 25. Tel que schématisé sur la figure 1, le train de meules principales 14 comprend des meules cylindriques qui possèdent toutes un diamètre de l'ordre de 155 mm. Le train de meules principales 14 comprend une meule d'ébauche 50 qui présente une face de débordage de révolution autour de son axe de rotation A3. La taille des grains de la face de débordage de cette meule d'ébauche est de l'ordre de 150 microns. À côté de la meule d'ébauche 50, il est prévu, une meule de finition 51 comprenant une gorge de biseautage. La taille des grains de la meule de finition 51 est de l'ordre de 55 microns. Le module de finition 25 du dispositif 10 de détourage comprend un outil 30 de travail de la périphérie de la lentille 31 ophtalmique. L'outil 30 comporte un support 38 qui intègre un arbre d'entraînement en rotation 37 d'axe A4. Cet outil 30 est monté sur le module de finition 25 du dispositif 10 de détourage et possède donc, comme le module de finition 25, une mobilité d'escamotage ESC par pivotement autour de l'axe A3 d'escamotage. L'outil 30 de travail est entraîné en rotation autour de son axe A4 de rotation par un moteur (non représenté). L'axe A4 de l'outil 30 de travail, monté sur le module de finition 25, est coplanaire avec l'axe A3 et forme avec l'axe A3 un angle K d'une dizaine de degrés (voir figure 4). L'axe A3 est parallèle à l'axe A2 et l'axe A4 forme donc avec l'axe A2 l'angle K d'une dizaine de degrés. L'outil 30 de travail comprend une meule de finition, appelée meulette de finition 34, d'axe A4 (voir figure 2) possédant un diamètre inférieur aux diamètres des meules d'ébauche 50 et de finition 51 du train de meules 14. Préférentiellement la meulette de finition 34 possède un diamètre de 18 mm. La meulette de finition 34 comprend une face de débordage 94 de révolution autour de l'axe A4 et une gorge de biseautage 92. La face de débordage 94 comprend des grains de diamant dont les caractéristiques sont sensiblement les mêmes que celles des grains de la meule de finition 51. L'outil 30 de travail comprend aussi une troisième meule, ou disque, de diamètre 18. 8 mm, appelée meulette, ou disque, de rainage 35. La meulette de finition 34 comporte une face de débordage conique 94 qui s'étend de part et d'autre de la gorge de biseautage 92. Plus précisément, l'angle de conicité correspond sensiblement à l'angle K d'inclinaison de l'axe A4 de rotation de l'outil 30 par rapport à l'axe A3 d'escamotage. Enfin, il est prévu une unité de pilotage (non représentée) programmée pour piloter la position relative de l'axe A4 de rotation de l'outil 30 par rapport à l'axe A2 de rotation de la lentille 31 en fonction de l'angle de rotation T de la lentille autour dudit axe A2 de rotation de la lentille 31. La direction de déplacement de cet axe A4 est principalement transversale àl'axe A2 de rotation de la lentille 31 et à la direction verticale Z' de restitution, c'est-à-dire sensiblement suivant Y' (figure 4). Ici, ce déplacement de l'axe A4 est obtenu par la commande de la mobilité d'escamotage de l'axe A4 par pivotement autour de l'axe A3 d'escamotage. Cette mobilité d'escamotage de l'axe A4 permet de piloter l'orientation du plan contenant les axes A3 et A4 par rapport à l'axe A2 de rotation de la lentille 31. Le dispositif de détourage décrit ci-dessus permet la mise en oeuvre d'un procédé de détourage de la lentille 31 ophtalmique. On réalise tout d'abord une étape d'ébauche de débordage du chant 300 de la lentille 31 au moyen de la meule d'ébauche 50 du train de meules principales 14. Au cours de cette étape d'ébauche, le chant 300 de la lentille 31 est usiné à plat sans biseau. En variante, on peut prévoir d'utiliser, à la place de la meule d'ébauche 50, une meule d'ébauche comportant une gorge de biseautage pour réaliser une ébauche du biseau sur le chant de la lentille pendant l'étape d'ébauche de débordage. Puis, on procède à l'étape de finition de débordage du chant de la lentille 31. Compte tenu de la forme du biseau à réaliser, une unité de traitement électronique (non représentée) calcule l'interférence du biseau à réaliser avec la gorge de biseautage de la meule de finition 51. Si cette interférence est trop importante, c'est-à-dire si le biseau est rogné au-delà d'un seuil fixé, l'unité de traitement électronique avertit l'utilisateur et préconise d'utiliser la meulette de finition 34 pour réaliser l'étape de finition. Sinon, l'étape de finition est réalisée avec la meule de finition 51 du train de meules principales 14. En variante, la quantification de l'interférence entre la portion de biseau à réaliser et la gorge de biseautage de la meule de finition peut être laissée à l'appréciation de l'opérateur. Lorsque l'étape de finition nécessite l'utilisation de la meulette de finition 34 l'unité de pilotage pilote cette meulette de finition 34. On peut prévoir que l'unité de pilotage de la meulette de finition 34 soit confondue avec l'unité de traitement électronique. L'axe A4 de rotation de la meulette de finition 34 est alors déplacé et orienté par rapport à l'axe A2 de rotation de la lentille en fonction de l'angle de rotation T de la lentille 31 autour de l'axe A2 de rotation. Sur les figures 4, 5, 6, 7 et 8 les dimensions de la lentille sont disproportionnées, en particulier la largeur du chant 300 de la lentille 31, pour mettre en évidence les phénomènes mis en jeu lors de son usinage On définit la courbe du biseau ou de la gorge de biseautage par la ligne moyenne ou la ligne de sommet dudit biseau ou de ladite gorge de biseautage. Lorsque la face de débordage 94 de la meulette de finition 34 pourvue de la gorge de biseautage 92 usine le chant 300 de la lentille 31, on définit la génératrice de travail de la meulette de finition 34 comme étant la génératrice de la meulette de finition 34 qui est en contact avec le chant 300 de la lentille 31. Cette génératrice de travail comporte ici une partie brisée en V qui correspond à la gorge de biseautage. De même, on définit la portion de travail de la gorge de biseautage comme étant la portion de la gorge de biseautage qui pénètre dans le chant de la lentille. En pratique, le déplacement de l'arbre 37 d'axe A4, sur lequel est montée la meulette de finition 34, est pilotée suivant les mobilités d'escamotage ESC et de transfert TRA de cet arbre 37, conjointement avec les mobilités de restitution RES et de rotation ROT de la lentille 31, de telle sorte que, pour chaque portion en cours d'usinage du chant de la lentille, la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge de biseautage 92 de la meulette de finition 34 soit sensiblement parallèle à la tangente à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant 300. Sur la figure 4, on a représenté dans un repère local XY'Z' la meulette de finition 34 dans trois positions différentes 34, 34', 34", correspondant à trois positions d'escamotage différentes, adaptées à l'orientation de la courbe du biseau à réaliser sur la partie inférieure 310 du chant 300 de la lentille à usiner. Bien entendu le procédé de détourage s'applique aussi aux parties latérales et supérieure du chant de la lentille. Le repère local XY'Z' résulte d'une rotation du repère XYZ autour de l'axe X de telle sorte que, lorsque la meulette de finition 34 est escamotée dans une configuration où sa génératrice de travail 341, son axe A3 et l'axe A2, sont parallèles et coplanaires, l'axe Z' appartienne au plan comprenant cette génératrice 341 et ces deux axes A2 et A3. Sur la figure 5 on a représenté la courbe d'un biseau à réaliser comportant trois portions principales sur la partie inférieure 310 du chant 300 de la lentille 31 : une portion centrale 311, une portion 312 située du côté temporal gauche TG dans la configuration du porteur et une portion 313 située du côté temporal droit TD dans la configuration du porteur. Les parties du chant de la lentille situées à proximité du côté temporal gauche TG et du côté temporal droit TD sont cambrées tandis que la partie centrale du chant est sensiblement droite (faiblement cambrée). On définit le plan P comme étant le plan transversal à l'axe A2 de rotation de la lentille 31. La description qui suit présente l'usinage de certains points de ces portions 311, 312, 313 suivant le procédé de détourage selon l'invention. Bien entendu l'usinage du chant 300 de la lentille est réalisé de façon continue par pilotage dynamique de la position de la lentille 31 et de la position de la meulette de finition 34, l'une par rapport à l'autre. Sur la figure 6 on a représenté l'agencement de la meulette de finition 34 avec la lentille L pour réaliser la portion centrale 311 du biseau sur la partie inférieure 310 du chant 300. La tangente Ti à la courbe de la portion centrale 311 au point MO est sensiblement parallèle au plan P. Pour usiner la portion centrale 311 au point MO, l'arbre 37 d'axe A4 de la meulette de finition 34 est escamoté de telle sorte que la génératrice de travail 341 (voir figure 4) de la meulette de finition 34 en regard du chant 300 de la lentille 31 soit parallèle à l'axe A2 de rotation de la lentille 31. Autrement dit, la tangente à la portion de travail de la gorge de biseautage 92 est sensiblement parallèle au plan P. Ainsi, au point MO, la tangente à la courbe de la portion de biseau obtenue est sensiblement confondue avec la tangente Ti à la courbe de la portion centrale 311 souhaitée en ce point MO. Lorsque la portion de travail de la gorge de biseautage pénètre dans la lentille, ladite portion de travail s'enveloppe autour du biseau à réaliser suivant une certaine courbure déterminée par l'angle de conicité de la meulette de finition 34, le diamètre de la meulette de finition 34, et l'angle K formé par l'axe A4 de rotation et l'axe A3 d'escamotage du chant à usiner. Ainsi, on obtient une portion de biseau définie par un arc M1MOM2 qui épouse la courbe du biseau souhaitée en ces points du chant. Cet arc M1MOM2 résulte du fait que les points M2 et M1 de la portion centrale 311 sont en contact avec la gorge de biseautage de la meulette de finition 34 conique selon une génératrice de travail qui n'est plus parallèle à l'axe A2 de rotation de la lentille. Comme représenté sur la figure 7, la tangente T3 au point M3 à la courbe de la portion 312 du biseau à réaliser forme un angle D3 avec le plan P. A la faveur d'un premier escamotage ESC" de la meulette de finition 34 en direction de sa position référencée 34" sur la figure 4, l'axe A4 de rotation de la meule de finition est transformé en un axe A4" de rotation d'orientation différente permettant d'utiliser une génératrice de travail 343. La lentille 31 est approchée de la meulette de finition, au moyen de sa mobilité de restitution RES par un pivotement d'angle B autour de son axe de bascule Al. La portion 313 du chant de la lentille 31 à usiner est alors positionnée en vis-à-vis de la génératrice de travail 343 par rotation d'un angle T autour de l'axe A2 de rotation de la lentille 31. Cette génératrice de travail 343 située en vis-à-vis du chant à usiner forme un angle avec l'axe A2 de rotation de la lentille encore plus important que la génératrice de travail qui a servie à usiner la portion 311 au point M2 (ou Ml). L'angle formé par cette génératrice de travail 343 et l'axe A2 de rotation permet d'obtenir une portion de biseau dont la tangente à la courbe au point M3 est sensiblement inclinée de l'angle D3 par rapport au plan P comme souhaité. Comme précédemment, la portion de travail de la gorge de biseautage s'enveloppe autour du biseau à réaliser suivant une certaine courbure qui épouse la courbe souhaitée de cette portion 312 du biseau. On procède de manière similaire pour l'usinage de la portion 313 située du côté de la tempe droite TD (voir figure 8). La tangente T2 au point M4 à la courbe de la portion 312 du biseau à réaliser forme un angle D2 avec le plan P. A la faveur d'un deuxième escamotage ESC' de la meulette de finition 34 en direction de sa position référencée 34' sur la figure 4, l'axe A4 de rotation de la meule de finition est transformé en un axe A4' de rotation d'orientation différente permettant d'utiliser une génératrice de travail 342. L'angle formé par cette génératrice de travail 342 et l'axe A2 de rotation permet d'obtenir une portion de biseau dont la tangente à la courbe au point M4 est sensiblement inclinée de l'angle D2 par rapport au plan P comme souhaité. Comme représenté sur la figure 10 et comme précédemment, lorsque la portion de travail de la gorge de biseautage pénètre dans la lentille, ladite portion de travail s'enveloppe autour du biseau à réaliser suivant une certaine courbure qui épouse la courbe souhaitée de cette portion 313 du biseau (figure 8). On utilise durant tout le pilotage la mobilité de transfert TRA de la rneulette de finition 34, via le module de finition 25, pour positionner correctement le chant 300 de la lentille par rapport à la meulette de finition 34, conjointement au pilotage de la mobilité d'escamotage ESC de la meule de finition 34, et des mobilités de restitution RES et de rotation ROT de la lentille 31. Comme précisé ci-dessus, l'usinage des points du chant 300 de la lentille est réalisé par un pilotage dynamique en continu de la lentille et de la meulette de finition, interdépendant de : la mobilité de restitution RES de la lentille, la mobilité de transfert TRA de la meulette de finition, la mobilité de rotation ROT de la lentille et la mobilité d'escamotage ESC de la meule de finition. Selon une variante du dispositif et du procédé selon l'invention représentée sur la figure 9, on peut prévoir d'utiliser une mobilité de pivotement PIV2 supplémentaire pour déplacer et orienter l'axe A4 de rotation. Cette mobilité de pivotement permet de faire pivoter l'axe A4 de rotation autour d'un axe, ici l'axe Z, situé dans un plan transversal au deuxième axe A4 de rotation et sensiblement normal au plan tangent à la portion du chant en cours d'usinage. L'utilisation de cette mobilité de pivotement supplémentaire PIV2, peut être combinée ou non, avec l'utilisation de la mobilité d'escamotage autour de l'axe A3 qui permet d'escamoter l'outil de finition. En outre, pour réaliser correctement la finition du chant 300 de la lentille 31 avec la meulette de finition 34, le référentiel de la lentille 31 est conservé entre l'étape d'ébauche et l'étape de finition de sorte que le chant 300 de la lentille 31 à usiner soit bien parallèle à la génératrice de travail de la meulette de finition 34. Préférentiellement, la lentille 31 reste serrée, sans desserrage ni resserrage, sur les arbres de serrage et d'entraînement en rotation 12, 13, entre l'étape d'ébauche et l'étape de finition. Cependant, si au cours du détourage il est prévu que la lentille 31 doit être désolidarisée puis resolidarisée aux arbres de serrage 12, 13 de la meuleuse 10, on applique avant l'usinage dans la meuleuse 10 un gland de centrage sur la lentille 31 qui lui fournit un référentiel facilement récupérable, ce gland étant positionné avec la lentille 31 sur les nez 62, 63 des arbres de serrage et d'entraînement en rotation 12, 13 de la lentille 31. En variante, on peut envisager d'utiliser une meulette de finition telle que décrite ci-dessus, mais cylindrique. La meulette de finition peut aussi à la place de la gorge de biseautage comprendre un chanfrein de biseautage. Enfin, on peut prévoir, à la place d'une meule ou d'une fraise, d'utiliser un outil de travail de type couteau tel que proposé dans les machines commercialisées par National Optronics, Charlottesville Etats-Unis d'Amérique, et décrit dans le brevet US 5158422. Sur les figures 11A,11 B,11 C,11 D on a représenté un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de détourage selon ce deuxième mode de réalisation est modifié comme expliqué ci-dessous par rapport au dispositif de détourage du premier mode de réalisation représenté sur les figure 1 à 10. L'axe A4 du support 38 sur lequel est monté une meulette de finition 341 cylindrique est incliné par rapport à l'axe A2 de rotation de la lentille 31. Ici, l'axe A4 est incliné par rapport à l'axe A2 sensiblement dans le plan PR comprenant l'axe A2 et la direction de restitution RES, c'est-à-dire dans le plan XZ' du repère de la figure 3. L'angle d'inclinaison est fixe, d'une dizaine degrés. Selon ce deuxième mode de réalisation, l'axe A4 de la meule de finition 341 est ici mobile par translation, au moyen d'une motorisation adaptée, dans un plan P transversal à l'axe A2. L'axe A4 de la meulette de finition 341 est dynamiquement déplacé dans le plan P par rapport au chant 300 de la lentille 31, ou encore par rapport au premier axe A2 de rotation, en fonction de l'angle de rotation T de la lentille 31 autour dudit premier axe A2 de rotation, de telle sorte que, pour chaque portion en cours d'usinage du chant de la lentille 31, la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge de biseautage soit sensiblement parallèle à la tangente à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant. Ici, pour obtenir la portion de biseau 311, on positionne l'axe A4 de la meulette de finition 341, par translation dans le plan transversal P de telle sorte que l'axe A4 soit situé dans le plan PR passant par l'axe A2 et la direction de restitution RES (figures 11A et 11B). Pour réaliser les courbes des portions 312 et 313 cambrées du biseau, la meulette de finition 341 est décalée dans le plan P par rapport au plan PR, comme représenté sur les figures 11C et 11D, afin que la tangente à la génératrice de travail de la meule de biseautage soit sensiblement parallèle à la tangente aux courbes des portions 312 et 313 du biseau que l'on souhaite obtenir. Il est alors possible, par exemple dans le cas de la portion 312, de même que pour ie premier mode de réalisation représenté sur la figure 5, d'usiner le chant de la lentille au point M3 suivant la tangente souhaitée à la courbe du biseau en ce point (figure 11 D). L'axe A4 de la meulette de finition 341 est principalement déplacé suivant la direction Y' dans le plan transversal P, c'est-à-dire suivant la direction transversale au plan PR. La meulette de finition peut être aussi déplacée suivant la direction Z', c'est-à-dire la direction perpendiculaire à la direction Y' dans le plan transversal P, pour la mise en contact de la génératrice de travail de la meulette de finition avec le chant de la lentille au niveau de la portion en travail souhaitée du chant de la lentille. Alternativement on peut prévoir de déplacer l'axe A4 de la meulette de finition 341 suivant la direction Y' et d'utiliser uniquement la mobilité de restitution RES de la lentille pour assurer le contact entre la meulette de finition et le chant de la lentille à travailler. Bien entendu, comme précédemment, le pilotage du déplacement de l'axe A4 de la meulette de finition 341 dans le plan transversal P à l'axe A2 de la lentille est réalisé conjointement au pilotage de la mobilité de transfert TRA de la meulette de finition 341. La meulette de finition 341 est cylindrique. En variante on peut prévoir d'utiliser une meulette conique d'angle de cône égal à l'angle d'inclinaison de l'axe A4 par rapport à l'axe A2 dans le plan PR. Sur la figure 12 on a représenté un troisième mode de réalisation qui est une variante du deuxième mode de réalisation. Le dispositif de détourage selon ce troisième mode de réalisation est modifié comme expliqué ci-dessous par rapport au deuxième mode de réalisation. Au lieu d'utiliser une motorisation qui permet de déplacer l'axe A4 de la meulette de finition 341 dans le plan P transversal à l'axe A2 comme dans le deuxième mode de réalisation, la meulette de finition est montée sur un arbre 381 d'axe A42 incliné dans le plan PR par rapport à l'axe A2 d'une dizaine de degré. Cet arbre 381 est solidaire d'un dispositif de pivotement 250 adapté à faire pivoter l'arbre 381 d'axe A42, sur lequel est monté la meulette de finition 341, autour d'un axe de pivotement A41 parallèle à l'axe A42. L'axe de pivotement A41 est de préférence situé dans le plan PR passant par l'axe A2 et la direction de restitution de telle sorte que l'axe A4 de la meulette de finition 34 puisse pivoter de manière symétrique de part et d'autre de l'axe A2 de la lentille. La mobilité de pivotement de la meulette de finition 341 est utilisée conjointement avec sa mobilité de transfert le long de l'axe A2 pour positionner la portion de travail de la gorge de biseautage et la portion du chant de la lentille à travailler en vis-à- vis l'une de l'autre et de telle sorte que, comme précédemment, la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge de biseautage soit sensiblement parallèle à la tangente à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant. Le dispositif de pivotement 250 est ici solidaire du module de finition 25 et l'axe A42 peut être confondu avec l'axe A4, de même que le support 38 peut constituer une partie du dispositif de pivotement 250. Comme pour le deuxième mode de réalisation, la meulette de finition 341 est ici cylindrique, et, en variante, on peut prévoir d'utiliser une meule conique
La présente invention concerne un procédé de détourage d'une lentille ophtalmique comportant la rotation de la lentille autour d'un premier axe (A2) de rotation et le travail du chant de la lentille au moyen d'une meule ou fraise de biseautage pourvue d'une gorge ou d'un chanfrein de biseautage et montée en rotation autour d'un deuxième axe de rotation. L'invention concerne également un dispositif de détourage pour la mise en oeuvre d'un tel procédé de détourage.Selon l'invention, pendant l'usinage du chant de la lentille par la meule ou la fraise de biseautage, le deuxième axe de rotation est dynamiquement déplacé par rapport au premier axe de rotation, en fonction de l'angle de rotation de la lentille autour dudit premier axe de rotation, de telle sorte que, pour chaque portion en cours d'usinage du chant de la lentille, la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge ou du chanfrein de biseautage soit sensiblement parallèle à la tangente à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant.
1. Procédé de détourage d'une lentille (31) ophtalmique comportant la rotation de la lentille (31) autour d'un premier axe (A2) de rotation et le travail du chant de la lentille (31) au moyen d'une meule ou fraise de biseautage (34 ; 341) pourvue d'une gorge ou d'un chanfrein de biseautage (92) et montée en rotation autour d'un deuxième axe (A4 ; A42) de rotation, caractérisé en ce que, pendant l'usinage du chant (300) de la lentille par la meule ou la fraise de biseautage (34), le deuxième axe (A4 ; A42) de rotation est dynamiquement déplacé par rapport au premier axe (A2) de rotation, en fonction de l'angle de rotation (T) de la lentille (31) autour dudit premier axe (A2) de rotation, de telle sorte que, pour chaque portion en cours d'usinage du chant de la lentille (31), la tangente à la courbe de la portion de travail de la gorge ou du chanfrein de biseautage (92) soit sensiblement parallèle à la tangente (Ti, T2, T3) à la courbe du biseau voulue sur ladite portion du chant (300). 2. Procédé de détourage selon la précédente, caractérisé en ce que le deuxième axe (A4 ; A42) de rotation est incliné par rapport au premier axe (A2) de rotation d'un angle (K) non nul. 3. Procédé de détourage selon la précédente, caractérisé 20 en ce que l'angle (K) formé entre le premier axe (A2) et le deuxième axe (A4 ; A42) de rotation est d'une dizaine de degrés. 4. Procédé de détourage selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le déplacement du deuxième axe (A42) de rotation est obtenu par une première mobilité de pivotement (PIVI) autour d'un premier axe de pivotement 25 (A41) parallèle au deuxième axe (A42) de rotation. 5. Procédé de détourage selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le déplacement du deuxième axe (A4) de rotation est obtenu par une mobilité de translation dans le plan (P) transversal au premier axe (A2) de rotation. 6. Procédé de détourage selon la précédente, caractérisé 30 en ce que l'axe (A2) de rotation de la lentille (31) possédant une mobilité de déplacement, appelée restitution (RES), dans une direction sensiblement transversale à son axe (A2) de rotation, la direction de déplacement du deuxièmeaxe (A4) de rotation de la meule ou fraise de biseautage (341) est transversale à ladite direction de restitution (RES). 7. Procédé de détourage selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que le déplacement du deuxième axe (A4) de rotation est obtenu par une deuxième mobilité de pivotement (ESC) autour d'un axe (A3) d'escamotage parallèle au premier axe (A2) de rotation. 8. Procédé de détourage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le déplacement du deuxième axe (A4) de rotation est obtenu par une troisième mobilité de pivotement (PIV2) autour d'un deuxième axe de pivotement (Z) situé dans un plan transversal au premier axe (A2) de rotation et sensiblement normal au plan tangent à la portion du chant (300) en cours d'usinage. 9. Procédé de détourage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la meule ou fraise de biseautage (34) présente, outre la gorge ou le chanfrein de biseautage (92), une face de débordage (94) conique. 10. Procédé de détourage selon la précédente prise en dépendance de la 2, caractérisé en ce que l'angle de conicité de la face de débordage (94) de la meule ou fraise de biseautage (34 ; 341) est sensiblement égal à l'angle (K) que forme le deuxième axe (A4) de rotation avec le premier axe (A2) de rotation. 11. Procédé de détourage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la meule ou fraise de biseautage (34) possède un diamètre maximum d'au plus 35 mm. 12. Procédé de détourage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, l'étape de travail du chant de la lentille avec la meule ou fraise de biseautage (34 ; 341) étant une étape de finition de débordage, il est prévu, avant l'étape de finition de débordage, une étape d'ébauche de débordage du chant (300) de la lentille (31) au moyen d'une meule d'ébauche (50) de débordage, montée rotative autour d'un troisième axe de rotation (A3) parallèle au premier axe (A2). 13. Dispositif de détourage (10) d'une lentille (31) ophtalmique comprenant un support (12, 13) pour la lentille (31) monté pour tourner autour d'un premier axe (A2) de rotation et une meule ou fraise de biseautage (34 ; 341) pour le travail du chant (300) de la lentille (31) montée pour tourner autour d'un deuxième axe (A4 ;A42) de rotation, caractérisé en ce que ledit deuxième axe (A4) de rotation possède une mobilité (ESC ; PIV1 ; PIV2) commandée et en ce que ledit dispositif (10) comporte une unité de pilotage programmée pour le pilotage de ladite mobilité (ESC ; PIV1 ; PIV2) conformément à un procédé de détourage selon l'une des précédentes.
B,G
B24,G02
B24B,G02C
B24B 9,G02C 13
B24B 9/14,G02C 13/00
FR2900322
A1
PRESENTOIR POUR ARTICLES DISPOSES SUR DES CINTRES COMPORTANT DES TRAVERSES DE SUSPENSION EN ESCALIER
20,071,102
La présente invention concerne un présentoir pour articles, notamment textiles, disposés sur des cintres. Elle concerne notamment un présentoir préhensible par un transpalette ou similaire, destiné à être utilisé non seulement pour la présentation des articles sur le 10 lieu de vente mais également pour le transport de ceux-ci. On a déjà proposé par le document FR-2.841.219 un présentoir de réalisation simple, d'un prix de revient peu élevé, sur lequel les articles, encartés sur cintres, peuvent être transportés sans risque d'être endommagés et qui, de plus, peut servir à la présentation desdits articles sur le lieu de vente. 15 Selon le document FR-2.841.219, il s'agit d'une palette présentoir constitué, d'une part, d'une palette en bois traditionnel comprenant une plateforme fixée sur au moins quatre plots de coin et, d'autre part, une armature métallique comprenant : un jeu de deux plaques de base, de même longueur que la plateforme, aux extrémités desquelles sont fixés rigidement deux tubes métalliques creux 20 formant montants verticaux, lesquelles plaques sont fixées sur la palette, de préférence, au niveau des quatre plots de coin ; - au moins deux tubes métalliques formant longerons dont les extrémités sont équipées d'un épaulement coudé apte à s'emboîter dans l'évidement intérieur des montants verticaux et, 25 - au moins un tube métallique, formant traverse de suspension, dont les extrémités sont équipées d'un prolongement en U apte à s'emboîter par recouvrement sur les longerons. Le montage de la palette présentoir qui fait l'objet de ce document FR- 2.841.219 se fait par un simple assemblage des deux longerons par emboîtement sur 30 les montants verticaux et de la ou des traverses de suspension par emboîtement sur les longerons. La stabilité de l'ensemble est en particulier obtenue grâce à la traverse de suspension et au poids des articles qui reposent sur ladite traverse. Une fois l'ensemble des articles suspendu sur la ou les traverses, la palette présentoir est enveloppée par un film, en laissant libre les espaces nécessaires au passage des bras du chariot élévateur ou transpalette. On obtient ainsi une protection des articles lors de la manipulation de la palette présentoir, son transport et son stockage éventuel. Lors de la mise en place sur le lieu de vente, il suffit de retirer le film d'enveloppe pour que les articles soient immédiatement présentables. S'agissant de la présentation elle-même des articles, la palette présentoir du document FR-2.841.219 présente un inconvénient majeur. Sur une même traverse horizontale, tous les articles suspendus sont juxtaposés clans un alignement compact. Ceci ne pose pas de difficultés lorsque tous les articles, dans cet alignement, sont identiques, de même coloris et/ou de même taille. Par contre, si dans cet alignement, les articles sont classés par coloris et/ou par taille et/ou par type d'article de structure différente, cette présentation est rédhibitoire dans la mesure où elle ne permet pas aux clients de visualiser directement chaque type d'articles, sans être obligé d'extraire celui-ci de l'alignement. Le présentoir de la présente invention permet de pallier cet inconvénient. Il s'agit d'un présentoir pour articles, notamment textiles, disposés sur des cintres et qui comprend, de manière connue par le document FR-2.841.219, une armature composée : d'une embase, d'au moins quatre premiers tubes formant montants verticaux, implantés au moins aux quatre coins de l'embase, d'au moins deux tubes parallèles formant longerons horizontaux s'étendant entre les extrémités supérieures des montants verticaux, et d'au moins une traverse de suspension s'étendant entre les deux longerons. De manière caractéristique, selon la présente invention, les deux longerons sont à des hauteurs différentes par rapport à l'embase et la traverse de suspension comprend une succession de sections horizontales de suspension, selon un profil en escalier. Ainsi, selon la disposition particulière de la présente invention, sur la même traverse de suspension, les articles sont regroupés par lots de moindre importance, chaque lot étant suspendu sur une section horizontale et étant décalé en hauteur par rapport au lot adjacent, grâce au profil en escalier de la traverse de suspension. Dans une variante de réalisation, la traverse de suspension est composée, d'une part, d'un tube rectiligne de renfort, dont les extrémités sont pourvues de moyens de fixation amovibles pour la solidarisation sur les deux longerons et, d'autre part, d'une tige qui est fixée sur ledit tube rectiligne de renfort et qui comporte une succession de coudes délimitant le profil en escalier avec d'un côté les marches, constituant les sections horizontales de suspension et, de l'autre côté, les contremarches reliant deux sections horizontales adjacentes. Grâce à la présence des tubes rectilignes de renfort, la traverse de suspension peut efficacement servir à la rigidification de l'ensemble du présentoir. Ce tube rectiligne de renfort ne constitue pas une gêne pour la mise en place des articles sur la tige. Par contre, suivant sa largeur, elle peut améliorer la présentation des articles sur un plan esthétique du fait qu'elle occulte au moins partiellement la tête des cintres en forme de crochets, pour un client se trouvant face au présentoir. Dans un mode de réalisation de la variante précédente, les moyens de fixation amovibles disposés aux extrémités du tube rectiligne de renfort consistent en des prolongements transversaux en U dont la base fait un angle a avec la direction générale du tube rectiligne, ledit angle a étant égal à l'angle formé entre le plan passant par les deux longerons et le plan horizontal. Cet angle a est en fait l'angle d'inclinaison du tube rectiligne du fait de la différence de hauteur entre les deux longerons. Si on considère OH la différence de hauteur entre les deux longerons et D la distance entre les deux montants verticaux supportant les deux longerons, on a la relation AH = D.sin a On comprend qu'il est possible de faire varier les différents paramètres de la structure de ce présentoir en fonction notamment du type d'articles et des lots que 30 l'on veut constituer par section horizontale de suspension. Par exemple, s'agissant de tapis encartés sur cintres, l'angle a formé entre le plan passant par les deux longerons et le plan horizontal est de l'ordre de 40 à 50 et la longueur d d'une section de suspension est de l'ordre de 15 à 25 cm. Par exemple, la longueur L de l'embase, et donc la longueur des longerons, est de l'ordre de 120 cm et le présentoir comporte deux traverses de suspension. Dans une variante préférée de réalisation, le présentoir de la présente invention est composé d'éléments solidarisables les uns aux autres par simple emboîtement. Dans un mode de réalisation de cette variante, le présentoir est composé : a) d'un premier cadre rectangulaire grillagé, formant l'embase, comportant quatre pieds constitués de quatre tubes creux, b) d'un deuxième et d'un troisième cadres rectangulaires, de même longueur mais de hauteur différente, comportant en hauteur deux prolongements tubulaires aptes à s'emmancher dans les pieds de l'embase, les côtés desdits deuxième et troisième cadres formant les longerons et, c) d'au moins une traverse de suspension. Dans ce mode de réalisation, la hauteur des quatre tubes creux constituant les quatre pieds de l'embase, est déterminée en sorte que le présentoir soit préhensible, sous son embase, par un transpalette ou un chariot transporteur. La présente invention sera mieux comprise à la lecture d,e la description qui va être faite de deux exemples de réalisation d'un présentoir dont les traverses de suspension ont un profil en escalier, le présentoir étant, dans le second exemple, composé d'éléments solidarisables les uns aux autres par simple emboîtement et est préhensible par un transpalette, illustré par le dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une représentation schématique du premier exemple de présentoir vu de côté ; la figure 2 est une représentation schématique partielle de face du présentoir de la figure 1 et, la figure 3 est une représentation en perspective des éléments indépendants, composant le second exemple de présentoir, avant leur assemblage par emboîtement. Le présentoir qui va être décrit dans les deux exemples ci-après est destiné à des articles textiles 2, encartés sur cintres 3, tels que des tapis rectangulaires. Bien sûr, ceci n'est pas exclusif de la présente invention. Tout autre type d'articles, du domaine de l'habillement, de l'ameublement, voire d'autres articles substantiellement plans peuvent être utilisés pour leur présentation sur le lieu de vente, et éventuellement leur transport et leur stockage. Le présentoir 1, selon le premier exemple illustré aux figures 1 et 2, se compose d'une embase 4, de configuration carrée ou rectangulaire, surmontée selon ses quatre coins 4a de quatre montants verticaux, à savoir deux montants avant 5, de hauteur H, et deux montants arrière 5' de hauteur H' supérieure à H. On considère comme étant l'avant du présentoir la partie de celui-ci qui fait immédiatement face aux clients se trouvant dans l'allée 17. Les deux montants verticaux avant ont leurs extrémités supérieures qui sont reliées par un longeron horizontal avant 6. De même, les deux montants verticaux arrière 5' ont leurs extrémités supérieures qui sont reliées par un longeron horizontal arrière 6'. Les deux longerons avant 6 et arrière 6' sont reliés par au moins une traverse de suspension 7. Cette traverse de suspension 7 a un profil en escalier dont les marches constituent autant de section horizontale de suspension 8 et dont les contremarches assurent la continuité, d'une part, entre les marches et, d'autre part, jusqu'au longeron arrière 6'. Dans l'exemple qui est illustré à la figure 1, la traverse de suspension 7 comporte cinq sections horizontales de suspension 8a,8b,8c,8d,8e sur lesquelles peuvent être suspendus cinq lots d'articles 2 se différenciant par leurs coloris, leurs tailles, voire leur structure. Du fait de l'inclinaison de la traverse de suspension 7 due à la différence de hauteur AH entre les deux longerons 6,6', il existe un décalage de hauteur entre chacune des sections horizontales de suspension 8 adjacentes, décalage de hauteur correspondant à la hauteur des contremarches 13. Ceci permet aux clients de visualiser la partie haute 2a de chaque lot d'articles 2, comme cela apparaît clairement sur la figure 2. Dans l'exemple illustré, tous les articles 2 ont la même structure. Par contre, si les articles des lots successifs se différenciaient par leur taille, on comprend à l'examen de la figure 1 que les articles pourraient être classés par ordre croissant de taille de la première section horizontale avant 8a jusqu'à la dernière section horizontale arrière 8e. La traverse de suspension 7 comporte de préférence un tube rectiligne de renfort 9 dont les deux extrémités sont pourvues de moyens de solidarisation avec les deux longerons 6,6' et en dessous duquel tube 9 est fixée une tige qui comporte une succession de plis coudés formant le profil en escalier. Les coudes 12 correspondant à l'avant de chaque marche 8a à 8e sont fixés, notamment, par soudage, sous le tube de renfort 9. Dans l'exemple de la figure 1, l'angle a entre le plan horizontal PP' et le plan passant par les longerons 6,6' est égal à 45 , de sorte que les sections horizontales de suspension 8 ont la même longueur d que les contremarches 13. Ceci n'est bien entendu pas exclusif, l'angle ci étant choisi selon le type d'articles et notamment, selon le décalage en hauteur qui est recherché pour permettre de visualiser de manière adéquate la partie supérieure 2a de chaque lot d'articles 2. Dans un exemple précis de réalisation, donné à titre non exclusif, l'embase 4 est de forme rectangulaire, de longueur 120 cm et de largeur 80 cm, ladite largeur correspondant à la distance D entre les deux montants verticaux avant 5 et les deux montants verticaux arrière 5'. La hauteur H des deux montants verticaux avant 5 est de 95 cm et la hauteur H' des deux montants verticaux arrière 5' de 175 cm. La longueur d de chaque section horizontale de suspension 8 est de 16 cm. L'angle a est de 45 . L'assemblage des différents éléments constituant le présentoir 1 tel que décrit ci-dessus peut être réalisé par tout moyen approprié, éventuellement par soudage. Néanmoins, de préférence, le présentoir est composé d'éléments indépendants les uns des autres et solidarisables par un simple emboîtement, ce qui facilite son montage et son transport sur le lieu où ledit présentoir doit être chargé avec les articles. Le second exemple de présentoir 20, illustré à la figure 3, est composé de 30 trois cadres métalliques et de deux traverses de suspension. Le premier cadre métallique 21 constitue l'embase du présentoir 20. Il s'agit d'un cadre 21 dont l'intérieur est grillagé et qui est équipé de quatre pieds 14 formés de quatre tubes creux, présentant une ouverture supérieure 14a. Le deuxième 15 et troisième 16 cadres métalliques sont tous deux de forme rectangulaire, de même longueur L, mais de hauteur différente H,H', les tubes correspondant auxdites hauteurs H,H' faisant office de montants verticaux 28,28'. Ces montants verticaux 28,28' présentent des prolongements 15a destinés à venir s'emmancher dans les ouvertures 14a des pieds 14 du premier cadre 21 formant l'embase du présentoir 20. Les côtés horizontaux 22 des deuxième 15 et troisième 16 cadres, à l'opposé des prolongements 15a et 16a, font office de longerons 22,22'. Le présentoir 20 comporte deux traverses de suspension 23 qui ont la même structure que celle qui est prévue dans le premier exemple, à savoir avec un tube de renfort 24 et une tige 25, pliée selon un profil en escalier, constituant une succession de sections 26 horizontales de suspension. Le tube de renfort 24 est équipé, à chacune de ses extrémités, d'un moyen de solidarisation, par emboîtement avec les longerons 22,22'. Ces moyens de solidarisation consistent en des prolongements transversaux 27,27' en forme de U, la base 27a du U faisant un angle a avec la direction générale du tube rectiligne 24. Ainsi, lors de l'emboîtement des prolongements 27,27' sur les longerons 22,22', les bases 27a,27'a viennent en application sur les faces supérieures horizontales 22a,22'a des longerons 22,22' correspondant, lesdits longerons 22,22' étant dans l'exemple illustré de section carrée. La structure en éléments indépendants et solidarisables les uns aux autres permet une grande souplesse en terme de production, de transport, et de montage. Les présentoirs 20 sont montés sur le lieu même où ils vont être garnis des articles 2 à suspendre. Pour cela, il suffit de disposer le premier cadre, formant embase 21, sur le sol, d'emmancher les prolongements 15a,16a des deuxième 15 et troisième 16 cadres, dans les ouvertures 14a des quatre pieds 14 du premier cadre 21. Il suffit enfin d'emboîter les prolongements en U 27, 27' des deux traverses 23 sur les longerons 22,22'. Une fois garni avec les articles 2 rangés par lots, en suspension par leurs cintres 3 sur les sections horizontales de suspension 26, le présentoir 20 est enveloppé dans un film pour son transport sur le lieu de vente. Lors de son transport, la manipulation du présentoir garni est réalisée par un transpalette ou un chariot élévateur à fourches, lesdites fourches venant s'insérer dans l'espace 29 sous le premier cadre métallique 21 délimité par les pieds 14. Le fait que le premier cadre métallique 21 soit grillagé permet de rigidifier celui-ci et également de former une surface d'appui pour la présentation éventuelle d'un autre type d'article qui n'a pas besoin d'être suspendu, par exemple des articles se présentant sous la forme de rouleaux, par exemple de papiers peints
Le présentoir (1) pour articles (2), notamment textiles, disposés sur des cintres (3) comprend une armature composée de :- une embase (4),- au moins quatre premiers tubes formant montants verticaux (5,5'), aux coins de l'embase (4),- au moins deux tubes parallèles formant longerons horizontaux (6,6') entre les extrémités supérieures des montants verticaux, et- au moins une traverse de suspension entre les longerons (6,6').Les deux longerons (6,6') sont à des hauteurs différentes (H,H') par rapport à l'embase (4). La traverse de suspension (7) comprend une succession de sections horizontales (8) de suspension, selon un profil en escalier.De préférence la traverse de suspension (7) est composée d'un tube rectiligne de renfort (9) et d'une tige (10) fixée en-dessous dudit tube de renfort (10) et comportant une succession de coudes (12) délimitant le profil en escalier avec les marches, constituant les sections horizontales (8) de suspension.
1. Présentoir (1) pour articles (2), notamment textiles, disposés sur des cintres (3) comprenant une armature composée : - d'une embase (4), - d'au moins quatre premiers tubes formant montants verticaux (5,5'), implantés au moins aux quatre coins de l'embase (4) - d'au moins deux tubes parallèles formant longerons horizontaux (6,6') s'étendant entre les extrémités supérieures des montants verticaux, et - d'au moins une traverse de suspension s'étendant entre les deux longerons (6,6'), caractérisé en ce que les deux longerons (6,6') sont à des hauteurs différentes (H,H') par rapport à l'embase (4) et la traverse de suspension (7) comprend une succession de sections horizontales (8) de suspension, selon un profil en escalier. 2. Présentoir selon la 1, caractérisé en ce que la traverse de suspension (7) est composée, d'une part, d'un tube rectiligne de renfort (9), et, d'autre part, d'une tige (10) qui est fixée en- dessous dudit tube rectiligne de renfort (10) et qui comporte une succession de coudes (12) délimitant le profil en escalier avec d'un côté les marches, constituant les sections horizontales (8) de suspension et, de l'autre côté, les contremarches (13). 3. Présentoir selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'angle a formé entre le plan passant par les deux longerons (6,6') et le plan horizontal est compris entre 40 et 50 . 4. Présentoir selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la longueur (d) d'une section de suspension est de l'ordre de 15 à 25 cm. 5. Présentoir selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la longueur (L) de l'embase (4), et donc la longueur des longerons (6,6'), est de l'ordre de 120 cm et le présentoir comporte deux traverses de suspension (7). 6. Présentoir (20) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est composé d'éléments solidarisables les uns aux autres par simple emboîtement. 7. Présentoir (20) selon la 6, caractérisé en ce qu'il est composé :a) d'un premier cadre rectangulaire, de longueur L et de largeur D, notamment grillagé (21), formant l'embase, comportant quatre pieds (14) constitués de quatre tubes creux, b) d'un deuxième (15) et d'un troisième (16) cadres rectangulaires, de même longueur L mais de hauteur différente (H,H'), comportant selon les côtés formant montants verticaux (26,26') deux prolongements tubulaires (15a, 16a) aptes à s'emmancher dans les ouvertures (14a) des pieds (14) de l'embase (4), deux côtés desdits deuxième (15) et troisième (16) cadres formant les longerons (22,22') et, c) d'au moins une traverse de suspension (23) dont les extrémités sont pourvues de moyens de solidarisation, par emboîtement, sur les longerons (6,6'). 8. Présentoir selon la 7 caractérisé en ce que les moyens de solidarisation de la traverse de suspension sont des prolongements en U (27,27'), dont les bases (27a,27'a) forment un angle avec: la direction générale de la traverse dont le sinus est égal à [H' ù H]/D.
A
A47
A47F
A47F 7
A47F 7/19
FR2893954
A1
ACIER POUR OUTILLAGE A CHAUD, ET PIECE REALISEE EN CET ACIER ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,601
L'invention concerne le domaine des aciers pour outillage de mise en forme à chaud, utilisables en fonderie et moulage, forgeage, filage ou extrusion. Un domaine d'application privilégié mais non exclusif de l'invention est la production de moules de grandes dimensions pour la fonderie sous pression d'alliages légers à base aluminium ou magnésium ou d'alliages cuivreux. Au cours de leur emploi, les outillages de mise en forme à chaud sont soumis à des sollicitations cycliques qui les endommagent. Ces sollicitations sont d'origine : - mécanique du fait d'efforts directs appliqués par les machines telles lo que les presses ; -thermique : les variations brutales de température dues aux contacts alternés avec la matière chaude à transformer, et aux refroidissements par les projections de lubrifiants ou de poteyages, provoquent des gradients de dilatations, qui sont sources de contraintes mécaniques locales. 15 L'endommagement se produit, dans certains cas, par des ruptures brutales qui détruisent instantanément l'outillage lorsque la ténacité de son matériau n'est pas suffisante. Il se produit, en général, par une fissuration qui s'initie lors des premières centaines de cycles d'utilisation et se développe progressivement jusqu'à la ruine effective après quelques dizaines ou centaines 20 de milliers de cycles. Ce processus est désigné par le terme générique de fatigue thermique . La résistance à l'endommagement par fatigue thermique requiert une ténacité suffisante à la température correspondant au point le plus froid du cycle thermique. Cette qualité est conventionnellement mesurée par l'énergie de 25 flexion par choc d'éprouvettes normalisées, éprouvettes testées à des températures comprises entre l'ambiante et 150 C. Elle requiert aussi des propriétés suffisantes de dureté et de résistance à l'adoucissement en service aux températures les plus chaudes du cycle. La fabrication de moules ou d'outillages de taille importante (par 30 exemple d'épaisseur supérieure à 200mm) impose des propriétés encore améliorées de l'acier qui les constitue. Lors de la trempe, la vitesse de refroidissement étant naturellement modérée par des flux thermiques limités aux surfaces et le souci de l'industriel de ne pas déformer ou rompre les pièces, les aciers de référence ne génèrent pas de structures de trempe à dominante martensitique qui seraient favorables à des propriétés d'emploi optimales. Les diagrammes TRC (trempe en refroidissement continu) décrivent pour chaque composition la nature des phases formées selon les vitesses de refroidissement, mais sont notoirement insuffisants pour rendre compte de la perte de ténacité à l'état trempé-revenu causée par la réduction de la vitesse de trempe. Parmi les aciers connus pour cet usage on peut citer : - l'acier AISI H11 qui contient environ C = 0,40%, Si = 0,90%, Mn = to 0,40%, Cr = 5%, Mo = 1,30%, V = 0,5% ; - l'acier AISI H13 identique au précédent, à ceci près qu'il contient V = 0,95% ; - l'acier W û 1.2367 qui contient environ C = 0,40%, Si = 0,30%, Mn = 0,40%, Cr = 5%, Mo = 2,9%, V = 0,65% ; '5 - un acier qui est comparable au AISI H11 mais contient Si = 0,3% et accepte Ni = 0,2% (voir le document EP-B1-0 663 018) ; sa composition nominale est C = 0,3-0,4%, Si De préférence, traces Zr 0,02%. De préférence, traces Nb < 0,01%. De préférence, traces N De préférence, traces < O _< 15ppm. De préférence, ù 0,35 Il peut s'agir d'un moule ou d'une matrice pour la fonderie sous pression d'alliages légers ou cuivreux. Ladite pièce peut être un outil de forge. Ladite pièce peut être une matrice de forge. Ladite pièce peut être un outil de perçage ou de laminage de tubes d'acier. Ladite pièce peut être un outil de formage du verre. Ladite pièce peut être un outil de formage des matières plastiques. Comme on l'aura compris, par rapport aux aciers connus que l'on a lo précédemment cités, notamment celui décrit dans EP-B1-0 663 018, l'invention repose en particulier sur une adaptation simultanée des éléments durcissants et stabilisants que sont Mo et V, et du Ni qui neutralise leurs effets fragilisants. Le couplage de l'ensemble produit une amélioration de la trempabilité, donc améliore la capacité de reproduire sur des pièces de grande taille les propriétés 15 qui n'étaient, jusque là, accessibles que sur des outillages plus petits. L'optimisation selon l'invention de la composition de l'acier a été possible, car les inventeurs se sont d'abord attachés à mesurer de façon effective les flux de chaleur instantanés qui traversent la surface des outillages de mise en forme à chaud au cours de leur utilisation. Ils en ont ensuite déduit 20 par le calcul les contraintes mécaniques transitoires induites par les chocs thermiques qui développent les fissures. Cela a permis de mieux comprendre le comportement mécanique du matériau en service. Ils ont pu établir, grâce à des mesures expérimentales reconstituant sur des échantillons-tests les vitesses de trempe industrielles, et grâce à des simulations thermodynamiques, les liens 25 existant entre la composition de l'acier, les paramètres du traitement thermique préalable à sa mise en oeuvre et la microstructure ainsi obtenue. En particulier, ils ont mis en évidence l'importance décisive de l'interdépendance entre la composition et la température de trempe pour l'obtention du compromis recherché entre les diverses propriétés mécaniques importantes dans les aciers 30 pour outillage à chaud. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée en référence aux dessins annexés - la figure 1 qui montre l'évolution de la fraction de carbures non dissous selon la température d'autorisation pour les compositions de référence (fig. la) à 1 e)) a une composition selon l'invention (fig.lb)), - la figure 2 qui montre les courbes TRC d'un acier de référence 5 (fig.2a)) et d'un acier selon l'invention (fig. 2b)). - la figure 3 qui montre la comparaison, pour divers échantillons de référence et échantillons selon l'invention, entre les énergies de rupture après une trempe réalisée dans des conditions de laboratoire et une trempe réalisée dans des conditions industrielles. ~o Les essais auxquels on se référera dans la suite de la description ont été effectués sur des échantillons dont les compositions sont exposées dans le tableau 1. Dans ce tableau, les coefficients K2, K1 et K correspondent aux grandeurs suivantes où les teneurs sont exprimées en % pondéraux : K2 = 0,75 x (Ni ù 0,60) 15 K1 = 1,43 x (V ù 0,40) + 0,63 x [(Mo + 0,65W) ù 1,20] K=K2ùK1 Natu- Re- C% Si% Mn Ni% Cr% Mo V% W% Co S P Al O As Sb Sn K2 K1 K re de père % % % ppm ppm ppm ppm ppm ppm ppm cou-cou- lée lée 1 0,35 0,28 0,35 0,06 5,11 1,21 0,47 0,01 0,00 10 40 165 12 32 8 35 -0.41 0,11 -0.52 R 2 0,36 0,32 0,30 0,11 5,02 1,27 0,49 0,03 0,05 8 53 220 11 27 11 42 -0,37 0,18 -0,55 E 3 0,36 0,21 0,37 0,16 5,19 1,74 0,49 0,01 0,05 17 44 145 14 18 13 32 -0,33 0,47 -0,80 F 4 _ 0,33 0, 28 0,36 0,09 5,10 1,83 0,46 0,01 0,00 11 57 175 10 16 6 12 -0,38 0,49 -0,87 E 5 0,38 0,31 0,30 0,17 5,04 2,74 0,48 0,02 0,02 <1 130 245 13 69 7 42 -0,32 1,09 -1,42 R 6 0,36 0,27 0,38 0,11 5,05 2,24 0,54 0,01 0,06 28 44 150 8 22 9 39 -0,37 0,86 -1,23 E 7 0,36 0,15 0,51 0,08 5,17 2,29 0,57 0, 01 0,01 3 93 295 13 55 12 43 -0,39 0,93 -1,32 N 8 0,36 0,32 0,42 0,15 4,98 1,62 0,64 0,02 0,01 7 52 290 11 23 11 38 -0,34 0,62 -0,95 C 9 0,35 0,29 0,43 0,25 5,01 1,59 0,66 0,02 0,01 11 50 55 9 20 4 32 -0,26 0,63 -0,89 E 10 0,34 0,29 0,35 0,02 5,11 1,23 0,84 0,01 0,00 11 47 260 7 7 14 8 -0,44 0,65 -1,09 11 0,35 0,17 0,35 0,33 5,00 1,13 0,69 0,01 0,05 15 37 255 12 15 11 35 -0,20 0,37 -0,58 12 0,35 0,28 0,35 1,42 5,13 1,21 0,46 0,01 0,00 9 37 180 8 8 13 15 0,62 0,10 0,52 13 0,36 0,30 0,34 2,93 5,27 1,23 0,47 0, 01 0,01 10 36 140 9 12 12 9 1,75 0,12 1,62 14 0,33 0,28 0,35 1,83 5,18 1,83 0,47 0,01 0,00 10 39 120 10 16 9 14 0,92 0,50 0,42 15 0,36 0,29 0,36 1,82 5,19 1,22 0,72 0,01 0,00 10 40 115 10 12 14 13 0,92 0,47 0,44 16 0,41 0, 21 0,38 1,62 5,21 1,76 0,69 0,01 0,04 19 47 1150 1 10 26 8 31 0,77 1 0,77 1 -0,01 1 17 0,35 0,27 0,35 0,07 5,24 1,23 0,47 0,01 2,72 10 36 45 6 9 9 9 -0,40 0,12 -0,52 18 0,35 0,20 0,33 0,06 5,05 1,22 0,45 1,21 0,01 <1 52 160 10 26 4 36 -0,41 0,58 -0,98 19 0,36 0,29 0,36 1,85 5,25 1,23 0,47 1, 65 0,01 11 40 140 9 20 5 9 0,94 0,79 0,14 20 0,34 0,18 0,61 0,59 5,17 2,14 0,77 0,03 0,56 3 62 290 14 30 11 16 -0,01 1,13 -1,14 21 0,37 0,32 0,41 1,64 4,95 1,76 0,67 0,02 0,01 11 39 205 11 23 12 39 0,78 0,75 0,03 N 22 0,35 0,25 0,44 1,63 5,03 1,82 0,71 0,01 0,01 48 195 12 29 11 45 0,77 0,84 -0,07 V 23 0,35 0,24 0,34 1,05 5,15 1,78 0,70 0,01 0,01 11 24 85 7 15 6 40 0,34 0,80 -0,46 E 24 0,37 0,26 0,36 1,68 5,05 2,26 0,71 0,01 0,01 10 21 90 9 18 12 44 0,81 1,12 0,31 N 25 0,37 0,31 0,41 2,20 4,98 1,79 0,71 0,02 0,01 8 20 75 10 16 13 44 1,20 0,82 0,38 T 26 0,37 0,31 0,40 2,19 4,99 2, 28 0,70 0,02 0,01 7 22 80 11 19 14 45 1,19 1,12 0,07 1 27 0,35 0,32 0,42 1, 66 5,12 1,83 0,66 0,03 2,07 12 42 180 10 21 7 42 0,80 0,78 0,01 O N Tableau 1 : Compositions des échantillons testés. oo L'invention repose essentiellement sur l'étude des actions et interactions des éléments Carbone, Chrome, Molybdène, Vanadium et Nickel et de l'influence de la température d'austénisation avant trempe sur les propriétés mécaniques des aciers étudiés. Influence de la température d'austénisation : La température d'austénisation arbitre le partage des éléments d'alliage entre les carbures non dissous et la matrice. La dissolution des carbures est d'autant plus avancée que la température s'élève. Les carbures non dissous doivent subsister en quantité adéquate sur ~o le produit final pour maitriser la taille de grain. Un grain fin est nécessaire pour garantir les propriétés de ténacité et de résistance à la fatigue. Les éléments d'alliages dissous dans la matrice gouvernent la trempabilité, la résistance au revenu et d'une manière générale l'ensemble des propriétés mécaniques. 15 Le tableau 2 illustre, pour l'une des compositions étudiées (coulée de référence 10), l'effet de la température de trempe sur la microstructure et les propriétés. Température d'austénisation 1000 C 1030 C 1060 C 1075 C A la température d'austénisation : Pourcentage molaire de 0.81 % 0.52% 0.20% 0.03% carbures VC Pourcentage de Vanadium 0.51 % 0.62% 0.75% 0.82% dans la matrice Pourcentage de Carbone 0.26% 0.28% 0.32% 0.33% dans la matrice A l'état Trempé-Revenu : Température de revenu 605 C 616 C 622 C 624 C (durée 2h) pour obtenir 47 HRC Energie de flexion par choc à 38,7 J 26,9 J 16,4 J 11,6 J 20 C pour une dureté de 47 HRC (éprouvette Charpy V) 2893954 io Perte de dureté par un 6,5 HRC 4,4 HRC 2,8 HRC 1,7 HRC maintien de 80 heures à 560 C (dureté initiale de 47 HRC) Tableau 2 û Coulée expérimentale Référence 10 : Effet de la température d'austénisation sur la microstructure (distribution des éléments C et V) et les propriétés mécaniques. 5 Dans un contexte où les carbures de vanadium se dissolvent très progressivement, l'augmentation de la température d'austénisation provoque, dans ce cas, à la fois une amélioration de la résistance à l'adoucissement à chaud et une perte de ténacité. to II apparaît que la définition d'un matériau optimal pour les applications envisagées doit associer impérativement la composition et les conditions d'austénisation. La simulation thermodynamique, par la description des équilibres de phase avec le code de calcul THERMOCALC couramment utilisé par les métallurgistes, apporte des éléments d'information concrets sur le taux de 15 carbures non dissous pour chacun des types VC, M2306 et, éventuellement, M6C, Fe3C, M2C... La figure 1 a été réalisée à l'aide d'une telle simulation. Elle montre l'évolution de la fraction de carbures non dissous selon la température d'austénisation pour cinq compositions de référence (fig. 1 a) à 1 e)) et une composition selon l'invention (fig. 1f)). 20 La compétition entre les éléments Mo et V pour fixer le carbone selon leurs types de carbures préférentiels est bien établie. Le nickel éventuellement ajouté n'a qu'un effet de deuxième ordre sur ces mécanismes. Les observations microstructurales expérimentales sur l'état brut de trempe confirment les tendances prédites par la simulation. Les températures 25 d'austénisation sont optimisées selon les principes suivants : - à une température convenable, les carbures de types M6C et M23C6, peu efficaces pour le contrôle de taille de grain, doivent être dissous pour que les éléments métalliques M et le carbone libérés apportent un maximum de potentiel de trempabilité à la matrice. - un pourcentage minimal de l'ordre de 0,20% de fraction molaire en carbures de vanadium non dissous selon l'estimation thermodynamique est nécessaire pour garantir l'homogénéité et la finesse du grain ; la temperature d'austénisation doit rester inférieure au seuil correspondant. - la température de consigne doit prendre en compte une tolérance de plus ou moins 10 à 15 degrés par rapport à cette référence, correspondant à la dispersion habituelle de température dans la charge des fournées industrielles. Io Les températures d'austénisation des diverses compositions ainsi définies sont récapitulées dans le tableau 3 Cou- 1, 3 4 5 6, 8, 10 11 12 13 14 15 lée 2 7 9 Tem- 990 1005 1005 1020 1025 1030 1030 1030 1000 1000 1005 1025 Péra- ture ( C) Cou- 16 17 18 19 20 ' 21, 1 23 ! 24 ; 25 26 1 27 lée 22 Tem- 1025 1000'1010 10101030 1030 1030 1030 1030 1030 1030 péra- ' ture Tableau 3 : Définition des températures idéales d'austénisation pour 15 les diverses coulées expérimentées. Définition des compositions optimisées et mesure des propriétés-clés : Comme on l'a dit, un enjeu essentiel de l'invention consiste à définir un équilibrage entre : - d'une part, les éléments Molybdène, Vanadium et optionnellement Tungstène, favorables au durcissement et à la résistance à l'adoucissement en service mais fragilisants, - d'autre part, le Nickel, favorable à la ténacité mais néfaste à la dureté 5 à chaud. Sachant que les aciers du domaine de l'invention doivent présenter une dureté à chaud suffisante pour éviter les enfoncements et résister à la fatigue, et qu'en première approximation, ils montrent la même relation entre dureté à 20 C et dureté à chaud, ils ont été comparés dans des états thermiques lo trempés et revenus leur conférant la même dureté à 20 C. Les niveaux présélectionnés sont 47, 45, 42 HRC. Selon une démarche originale et innovante, les mesures ont été réalisées systématiquement et en parallèle à la fois sur des barreaux-éprouvettes de laboratoire susceptibles d'être trempés à une vitesse élevée, et sur des is éprouvettes trempées dans un dispositif expérimental reconstituant une vitesse de trempe représentative du traitement de pièces industrielles et choisie comme égale à 22 C par minute en moyenne dans l'intervalle 900/400 C. Ces mesures incluent : - la description de l'évolution de la dureté selon la température de 20 revenu pour un double revenu de 2 heures afin de définir les revenus à appliquer pour atteindre les duretés visées ; - la résistance à l'adoucissement mesurée par la perte de dureté provoquée par un maintien de 80 heures à 560 C sur un état initial de dureté 47 HRC ; 25 - la ténacité mesurée par l'énergie de flexion par choc sur des éprouvettes Charpy V, rompues à des températures échelonnées entre +20 et 200 C. Point de ré-austénisation Act : En service, ce point ne doit pas être dépassé car les modifications 30 structurales du matériau de la pièce qui en résulteraient provoqueraient une altération notable des propriétés mécaniques. Selon le tableau 4 qui regroupe les résultats les plus représentatifs obtenus sur divers échantillons, il se confirme que les éléments Mo et V n'ont pas d'influence nette ; en revanche le point Act s'abaisse d'autant plus que la teneur en Nickel est élevée. En conséquence, les compositions à haut Nickel doivent être évitées pour les applications où la température de surface en service est très élevée (cas de certains outils de forge), mais elles restent compatibles avec de multiples applications, comme les moules de fonderie d'alliages légers qui sont soumis à des températures de surface plus modérées. Coulée Nickel Molybdène Vanadium Point Act (%) (%) (%) ( C) 1 0.06 1.21 0.47 825 7 0.08 2.29 0.57 820 8 0.15 1.62 0.64 805 12 1.42 1.21 0.46 770 13 2.93 1.23 0. 47 680 20 0.59 2.14 0.77 800 22 (inv.) 1.63 1.82 0.71 755 23 (inv.) 1.05 ' 1.78 0.70 785 26 (inv.) 2.19 2.28 0.70 710 Tableau 4 û Evolution du point de ré-austénisation Act selon la composition. Résistance au revenu et à l'adoucissement en service : 1s Le tableau 5 illustre l'effet des éléments d'alliage sur la résistance à l'abaissement de dureté lors de maintiens à haute température. Les duretés de 47 et 42 HRC sont obtenues après deux revenus de chacun deux heures, le premier à 550 C, le second à la température caractéristique figurant dans le tableau. 20 La perte de dureté est mesurée sur un état initial de 47 HRC.10 14 Le tableau 5A présente les résultats obtenus sur un échantillon de référence 1 et sur deux échantillons 12, 13 présentant une teneur en nickel plus élevée que la sienne. Le tableau 5B présente les résultats obtenus sur l'échantillon 1 et sur des échantillons 3, 5, 6, 8 présentant des teneurs en Mo et, éventuellement, V, plus élevées que les siennes. Le tableau 5C présente les résultats obtenus sur des échantillons 8 et 22 d'une part, 6 et 26 d'autre part, qui présentent des teneurs en N, Mo et V plus élevées que l'échantillon 1. Trempe rapide Trempe industrielle Cou- % % % V Revenu Revenu Perte Revenu Revenu Perte lée Ni Mo pour 47 pour 42 de pour 47 pour 42 de HRC HRC dureté HRC HRC dureté en 1 en 80h à 80h à 560 C 1 560 C C C AHRC C C AHRC 5 - A : Effet d'une addition de Nickel sur la composition de référence 1 0.06 1.21 0.47 603 625 7.0 605 619 8.0 12 1.42 1.21 0.46 593 618 7.5 597 623 8.0 13 2.93 1.23 0.47 588 611 8.5 592 613 9.0 5 - B : Effet d'additions de Molybdène et Vanadium sur la composition de référence 1 0.06 1.21 0.47 603 625 7.0 605 619 8.0 3 0.16 1.74 0.49 605 630 5.0 608 624 6.0 5 0.17 2.74 0.48 622 648 5.0 620 637 6. 5 6 0.11 2.24 0.54 617 640 5.0 617 638 6.0 8 0.15 1.62 0.64 610 638 4.5 612 631 6.5 ù C : Effet d'additions combinées de Nickel, Molybdène et Vanadium, échantillons hors invention (coulées 6,8) et échantillons selon l'invention (coulées 22, 26) 6 0.11 2.24 0.54 617 640 5.0 617 638 6.0 8 0.15 1.62 0.64 610 638 4.5 612 631 6.5 22 1.63 1.82 0.71 608 632 6.0 609 632 6.5 (inv.) 26 2.19 2.28 0.70 612 635 5.5 615 635 5.5 (inv.) Tableau 5 ù Effet des éléments d'alliages sur la visée de température de revenu et sur l'adoucissement en maintien prolongé s Le tableau 5-A met en évidence l'effet néfaste d'une simple addition de nickel qui abaisse trop nettement la température de revenu pour une visée de dureté et augmente la perte de dureté en maintien prolongé à chaud. Un abaissement de la température de revenu est dommageable en ce que l'acier doit offrir la plus haute température de service possible, située au moins entre 600 et 630 C, sous peine de l'adoucir de façon excessive. Comme les températures de surface des pièces sont souvent proches de 520-560 C en injection d'aluminium et encore plus élevées en forge, ce critère va être important à considérer pour déterminer si une composition donnée est apte ou non à être utilisée pour une application donnée. Le tableau 5-B montre l'effet bénéfique des simples additions de Molybdène et Vanadium pour augmenter la résistance au revenu et à l'adoucissement en service. En revanche, l'abaissement de la vitesse de trempe entre les conditions de laboratoire et les conditions industrielles est néfaste pour ces caractéristiques, ce qui est dû à une trempabilité insuffisante du matériau. La comparaison des couples de composition (8, 22) et (6, 26) au tableau 5-C illustre qu'en conditions de laboratoire, les coulées au nickel offrent une moindre résistance à l'abaissement de la dureté que les coulées à faible teneur en nickel correspondantes, mais qu'avec une trempe industrielle, leurs propriétés deviennent très proches. En résumé, dans les conditions d'un traitement thermique industriel, l'addition combinée et équilibrée de Nickel, Molybdène et Vanadium confère des propriétés de résistance au revenu et à l'adoucissement par maintien prolongé équivalentes à celle des nuances sans nickel. Ces résultats favorables s'expliquent par le gain significatif de trempabilité illustré selon la figure 2 en annexe qui compare les diagrammes en lo refroidissement continu TRC de la composition de référence 1 (fig.2a) ayant subi une austénisation à 990 C pendant 30 minutes et de la composition 22 selon l'invention (fig.2b) ayant subi une austénisation à 1030 C pendant 30 minutes. La composition selon l'invention présente des zones perlitique et bainitique nettement décalées vers les basses vitesses de refroidissement par 15 rapport à la composition de référence. En conséquence, sachant que les trempes industrielles usuelles (dont les chemins sont portés en gras sur les fig.2a et 2b) permettent d'atteindre, sur les outillages à traiter, une température de 400 C en 1000 à 5000 secondes selon les tailles de pièces et la situation dans la pièce, la composition selon l'invention permet une transformation martensitique exclusive. 20 Au contraire, la composition de référence impose la formation d'une proportion significative de bainite, ce qui est peu favorable à l'obtention des propriétés visées. Ténacité : L'effet défavorable de la diminution de la vitesse de trempe entre les 25 conditions du laboratoire et les conditions industrielles se manifeste de façon encore plus accentuée sur l'énergie de rupture d'éprouvettes de flexion par choc Charpy V. Le tableau 6 illustre les tendances représentatives sur une sélection de résultats ; l'addition combinée de Ni, Mo, V pratiquée sur la coulée 21 selon 30 l'invention est favorable à la fois pour obtenir les valeurs de résilience les plus élevées après traitement dans les conditions industrielles et l'abattement le plus faible provoqué par le ralentissement de la vitesse de trempe. Coulée Ni Mo V Energie de rupture d'éprouvettes Charpy V % % % (Joules) Dureté 45 HRC Dureté 47 HRC à 20 C à 100 C à 20 C à 100 C R L R L R L R L 1 0.06 1.21 0.47 141.0 26.5 59.0 33.5 31.0 20.5 53.5 29.0 0.17 2.74 0.48 19.0 12.0 35.0 17.5 18.0 11.0 27.0 13.0 6 0.11 2.24 0.54 24.0 16.0 50.0 28.0 21.0 15.0 37.0 20.0 8 0.15 1.62 0.64 31.0 20.0 49.5 26.0 26.0 17.0 42.0 22.0 20 0.59 2.14 0.77 125.5 17.5 50.5 30.5 23.0 16.0 38.5 19.5 21 1.64 1.76 0.67 40.5 31.0 65.5 54.0 31.5 24.5 54.5 40.0 (inv.) Tableau 6 -Enerqie de rupture par choc en périphérie sur éprouvettes Charpy V mesurée pour quelques coulées représentatives avec : 5 R : vitesse de trempe rapide (trempe huile du barreau) L : vitesse lente (vitesse industrielle reconstituée en laboratoire). La figure 3 en annexe compare, pour l'ensemble des coulées les valeurs obtenues avec une trempe selon la vitesse industrielle et celles issues d'une trempe rapide pour une même composition du métal, les couples de lots d'éprouvettes subissant ensuite des revenus pour viser des duretés de 42, 45 et 47 HRC et les éprouvettes étant rompues à 20 C et 100 C. Chaque point est représentatif d'une dureté et d'une température de rupture de l'éprouvette. Les résultats démontrent que la perte de dureté due à l'abaissement de la vitesse de trempe est très généralement plus limitée pour les compositions selon l'invention. Les tendances exprimées par les essais en laboratoire sont confirmées par des essais sur blocs-outillages traités selon les conditions suivantes : Blocs de dimension 570 x 450 x 228 mm Positionnement identique dans le four Trempe dans le même four industriel sous pression de gaz de 5 bars, avec le même débit de gaz Double revenu avec ajustement individuel des températures pour obtention du niveau de dureté de 46 +1- 0.5 HRC. -Prélèvement d'éprouvettes de flexion par choc Charpy V selon le sens travers : au centre de la grande face près de la peau et au coeur du bloc. Les valeurs moyennes des énergies de flexion par choc regroupées dans le tableau 7 confirment que l'acier 22 selon l'invention présente des topropriétés supérieures, en particulier en position coeur de bloc, position représentative d'encore plus fortes tailles de pièces. Coulée Ni Mo V Energie de Energie de 0/0 % % Rupture en Rupture à périphérie coeur KV KV (Joules) (Joules) 2 0.11 1.27 0.49 32 16 5 0.17 2.74 0.48 18 14 7 0.08 2.29 0.57 23 20 9 0.25 1.59 0.66 24 19 22 (inv.) 1.63 1.82 0.71 28 26 15 Tableau 7 û Résultats d'Essais de flexion par choc sur des blocs-outils traités dans des conditions industrielles Tous ces résultats d'essais mécaniques illustrent les effets néfastes de l'abaissement de la vitesse de trempe, notamment : 20 - l'abaissement de l'énergie de flexion par choc à dureté égale l'augmentation de la perte de dureté par un maintien prolongé à 560 C Néanmoins, l'amplitude de ces altérations n'est pas identique pour toutes les compositions, et il se vérifie que l'addition simultanée et équilibrée des éléments d'alliage selon les règles précisées ci-après la réduit significativement. Effets des éléments d'alliages : Les effets des divers éléments d'alliages et leurs interactions ont pu être évalués par l'étude expérimentale comparative des propriétés des coulées expérimentales et être interprétés par la simulation thermodynamique. Moyennant le respect des principes énoncés ci-dessus concernant les conditions Io de trempe, les tendances suivantes ont été confirmées Le Carbone favorise la trempabilité, augmente la température idéale d'austénisation et détermine la dureté maximale obtenue après revenu vers 550 C. Mais il a un effet néfaste sur la ténacité. Associé à des teneurs élevées en Molybdène ou Vanadium, il peut conduire à la formation de carbures 15 eutectiques néfastes à la microstructure et à la ténacité. Son niveau doit être dans l'intervalle situé entre une valeur d'au moins 0,30%, nécessaire à l'obtention d'une dureté suffisante et de 0,39% au plus, afin d'éviter une fragilité irrémédiable. La gamme optimale est de 0,33-0,38%. Le chrome présente un effet favorable pour la trempabilité. Il participe 20 au durcissement par revenu. Cependant les carbures qu'il génère évoluent rapidement vers des formes plus stables et se révèlent peu efficaces pour la résistance à l'abaissement de dureté à température élevée. La teneur en cet élément doit rester limitée entre un minimum de 0,4% nécessaire à la trempabilité et un maximum de 6,0% au-delà duquel son action inhibe partiellement celle du 25 Vanadium et du Molybdène. Le Molybdène améliore la trempabilité. Il s'associe au Chrome dans les mêmes carbures à base Chrome, ce qui contribue à augmenter leur nombre. A de fortes teneurs, il forme des espèces spécifiques M2C, M6C. Vis-à-vis des propriétés macroscopiques, il augmente la dureté et la résistance au revenu et 30 diminue la ténacité. Sa teneur est comprise entre 1,50 et 2,60%. On doit aussi tenir compte de la possible présence de tungstène comme il sera dit plus loin. De préférence, on a Mo compris entre 1,60 et 2,00 % avec Mo + 0,65W compris entre 1,60 et 2,20%. Le Vanadium forme des carbures spécifiques de type VC qui, dans le domaine couvert par les coulées expérimentales, sont prédominants parmi les précipités non dissous à la température d'austénisation et assurent ainsi le non-grossissement du grain. Au cours du revenu pratiqué après trempe, de nouvelles générations de carbures micro et nanométriques précipitent et, par leur interaction avec les défauts cristallins de la martensite, participent activement au durcissement secondaire et à la résistance à l'adoucissement en service sous l'effet de la température et des efforts cycliques. Un excès de ces carbures formés au revenu provoque, en revanche, une fragilisation marquée. Dans le cadre des compositions étudiées, et en respectant les principes édictés pour le choix de la température d'austénisation, la teneur en vanadium doit être impérativement comprise entre 0,55% et 0,75%. Le Nickel a un effet négatif sur la dureté à l'état traité ; il diminue la température de revenu à appliquer pour obtenir une dureté visée, et la résistance à l'adoucissement lors de maintiens aux températures de service. Par ailleurs une teneur excessive de l'ordre de 3% abaisse de manière trop marquée le point de ré-austénisation dans le domaine des températures d'emploi, ce qui doit être impérativement évité. En revanche, le Nickel augmente la trempabilité, en particulier pour des teneurs de 1 à 3% et améliore significativement la ténacité. On considère que dans le cadre de l'invention, la teneur en Ni est comprise entre 0,80 et 2,80%. Le tungstène peut constituer un élément d'addition optionnel, dans la limite de 1,45% maximum et dans des conditions telles que Mo + 0,65W est compris entre 1,50 et 3,20 % avec Mo compris entre 1,50 et 2,60%, de préférence entre 1,60 et 2,20% avec Mo compris entre 1,60 et 2,00%. En effet, le tungstène complète l'action du Molybdène avec un rapport d'équivalence de 1% pour 0,65% de Mo. Cet ajout de tungstène provoque des effets négatifs limités sur la ténacité et la trempabilité, et positifs sur la résistance à l'adoucissement à chaud, en particulier pour des températures d'essai supérieures à 560 C, par exemple 600 C. Le Cobalt peut être ajouté jusqu'à une limite supérieure de 2,75%. Il présente un effet favorable pour la résistance à l'adoucissement, en particulier pour des températures de séjour de l'ordre de 600 C, mais son action est néfaste pour la trempabilité. Compte tenu du prix élevé de cet élément d'addition, son usage ne parait pas devoir être particulièrement recommandé. Par ailleurs, l'obtention d'un compromis idéal de propriétés d'emploi exige que les additions simultanées de Molybdène, Vanadium, Nickel, et éventuellement Tungstène soient équilibrées et respectent les relations suivantes : K compris entre ù 0,65 et +0,65, de préférence entre -0,35 et +0,35, optimalement aussi proche de zéro que possible, avec : K=K2ùK1 K2 = 0.75 x ( %Ni ù 0.60) K1 = 1.43 x ( %V ù 0.40) + 0.63 x [ %Mo + (0.65 x %W)ù1.20] 1s On a vu que le tableau 1 regroupe les valeurs des coefficients K1, K2, K pour l'ensemble des coulées. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsqu'on a simultanément les conditions suivantes : 0,335% C < 0,375% ; 20 1,50% Un niveau de qualité supérieur est atteint lorsque tous les éléments se situent dans les gammes de teneurs optimales définies plus haut. Dans ces conditions, en plus de la trempabilité améliorée, on obtient une ténacité élevée qui procure, en conjonction avec la dureté élevée, une grande résistance à la fatigue thermique et à la rupture brutale. Pour obtenir de tels résultats, il faut avoir recours à une élaboration incluant, après l'affinage primaire au four électrique et en poche, une refusion d'électrode consommable par les procédés de refusion à l'arc sous vide (VAR) ou de refusion sous laitier électroconducteur (ESR), rendant notamment accessibles les très basses teneurs en O visées. Egalement, comme il est habituel sur ces types d'acier, il faut prévoir sur l'acier coulé un processus thermomécanique de corroyage et de recuit conférant à l'acier une structure compacte, coalescée, fine to et homogène, en conjonction avec des conditions de solidification générant des dendrites petites et peu ségrégées. Parmi les pièces que l'on peut fabriquer à partir de l'acier selon l'invention élaboré comme on l'a décrit figurent notamment les pièces pour outillage de mise en forme à chaud en général, et notamment, 15 - les moules ou matrices pour fonderie sous pression d'alliage légers ou d'alliages cuivreux ; - les matrices de forge ; - les outils de perçage et le laminage des tubes d'acier ; - les outils de formage du verre et des matières plastiques. 20 L'invention trouve une application privilégiée dans la fabrication de telles pièces dont l'épaisseur est de 200 mm et davantage
Acier pour outillage à chaud, de composition en pourcentages pondéraux : 0,30% <= C <= 0,39%, 4,00% <= Cr <= 6,00%, traces <= Si <= 0,50%, traces <= Mn <= 0,80%, traces <= W <= 1,45%, traces <= Co <= 2,75%, 0,80% <= Ni <= 2,80%, 1,50% <= Mo <= 2,60% avec 1,50% <= Mo + 0,65W <= 3,20%, 0,55% <= V <= 0,80%, avec -0,65 <= K <= 0,65, où K = K2 - K1 et K2 = 0,75 x (Ni - 0,60), K1 = 1,43 x (V - 0,40) + 0,63 x [(Mo + 0,65W) - 1,20], traces <= Al <= 0,080%, traces <= S <= 0,0040%, traces <= P <= 0,0200%, traces <= Ti <= 0,05%, traces <= Zr <= 0,05%, traces <= Nb <= 0,08%, traces <= N <= 0,040%, 10 P + As + 5 Sb + 4 Sn <= 0,21 %, traces <= O <= 30ppm, le reste étant du fer et des impuretés inévitables.Pièce réalisée en cet acier et son procédé de fabrication.
1. Acier pour outillage à chaud, de composition en pourcentages pondéraux : - 0,30% C 0,39% - 4,00% Cr 2. Acier selon la 1, caractérisé en ce que 0,33% s C 0,38%. 3. Acier selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que traces 3o Si 0,40%. 4. Acier selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que traces 5. Acier selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que 1,60%Mo _<2,00% et 1,60 % s Mo + 0,65 W 2,20%. 6. Acier selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que traces Al 0,030%. 7. Acier selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que traces S 0,0010%. 8. Acier selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que io traces 9. Acier selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que traces < Ti 0,01 /o. 10. Acier selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que traces Zr 11. Acier selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que traces Nb 0,01 /o. 12. Acier selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que traces N 0,01%. 13. Acier selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que 20 10P+As+5Sb+4Sn0,10%. 14. Acier selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que traces s O 5 15ppm. 15. Acier selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que -0,35 16. Acier selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que -0,335% C 0,375% - 1,50% ≤. Ni 2,10% - 1,60% Mo + 0,65 W S 2, 20% avec 1,60% ≤ Mo 2,00% - 0,62% 17. Acier selon l'une des 1 à 16, caractérisé en ce que :0,335% C 0,375%, 4,00% Cr 18. Procédé de fabrication d'une pièce en acier, caractérisé en ce qu'on prépare ladite pièce en un acier selon l'une des 1 à 17 et en ce qu'on lui fait subir une austénisation dans l'intervalle de température 1000- 1050 C, suivie d'une trempe. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que l'austénisation a lieu dans l'intervalle 1015-1040 C. 20. Procédé selon la 18 ou 19, caractérisé en ce qu'après la trempe, on fait subir à la pièce au moins deux revenus dans l'intervalle de température 550-650 C, conférant à ladite pièce une dureté de 42 à 52HRC. 21. Pièce en acier obtenue par le procédé selon l'une des 18 à 20, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une pièce pour outillage de mise en forme à chaud. 22. Pièce selon la 21, caractérisée en ce que ladite pièce a une épaisseur supérieure ou égale à 200mm. 23. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un moule ou d'une matrice pour la fonderie sous pression d'alliages légers ou cuivreux. 24. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un outil de forge. 25. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une matrice de forge. 26. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il 30 s'agit d'un outil de perçage ou de laminage de tubes d'acier. 27. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un outil de formage du verre. 28. Pièce selon la 21 ou 22, caractérisée en ce qu'il s'agit d'un outil de formage des matières plastiques.
C
C22
C22C
C22C 38
C22C 38/22,C22C 38/40
FR2891610
A1
CHEMINEE MULTIFONCTIONS DE JARDIN: BRULEUR A DECHETS DU JARDIN, FOUR A PIZZAS, BARBECUE, FUMOIR-SECHOIR.
20,070,406
La présente invention concerne un système constructif adapté à la foi à divers usages de jardinage et de préparations culinaires d'aliments. Le dispositif répond à une démarche d'aménagement extérieur des maisons individuelles et des jardins. Habituellement, le brûlage des déchets et des végétaux du jardin est réalisé à même le sol sans sécurisation périphérique, ce qui risque d'occasionner des brûlures ou de générer des incendies. Les préparations culinaires de pizzas, de grillades, d'aliments destinés à être fumés ou séchés ne peuvent ce faire que traditionnellement dans un appareil indépendant et adapté à chaque type de préparation culinaire. Le système constructif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients car il 10 réunit en un seul appareil toutes ces fonctions. Il comporte en effet, au premier niveau, un socle recouvert d'une plaque en fonte ou en acier inox sur laquelle peut être introduit par une ouverture en façade, des déchets du jardin destinés à être brûlés, du bois ou tout autre combustible pour constituer après brûlage suffisamment de braises et permettre ainsi le mode de cuisine choisi: - En repoussant les braises sur les cotés du socle, de cuisiner des pizzas ou tout autres aliments en fonction four. - En fonction barbecue, de griller les aliments sur la grille de cuisson prévue à cet effet à la base du second niveau. Ces aliments étant introduits par l'ouverture de ce deuxième niveau. - En fonction fumoir-séchoir, de fumer ou sécher les aliments sur la grille prévue à cet effet à la base du troisième niveau. Ces aliments étant introduits par l'ouverture de ce niveau. Selon des modes particuliers de conception et d'utilisation, il peut être prévu: - Une porte amovible obturant l'ouverture du premier niveau pour optimiser la fonction 25 four et la fonction barbecue. - Une porte amovible obturant l'ouverture du second niveau pour optimiser la fonction barbecue et la fonction fumoir-séchoir. Les dessins annexés illustrent l'invention: - La figure 1 représente en vue de face l'aspect général du système constructif avec les 30 ouvertures des trois différents niveaux. - La figure 2 représente en coupe suivant A-A les divers éléments de ce système constructif. En référence à ces dessins, le système constructif comporte à sa base un socle (1) recouvert par une plaque en fonte ou en acier inox (2). Le socle et les parois de ce premier niveau (3) sont d'épaisseurs suffisantes pour autoriser le brûlage sécurisé de toutes sortes de combustibles et pour en minorer les déperditions de chaleur. La paroi de la face avant est évidée (4) pour permettre l'introduction des combustibles et des plats destinés à être cuisinés en fonction four. Selon une variante, non représentée sur les dessins, une porte amovible ou montée sur charnière peut être installée. Les parois du second niveau (5) prennent appui sur le haut des parois du premier niveau. Une grille de cuisson en acier inox (6) prend également appui sur le débord des parois du premier niveau. Pour alléger la structure et compte tenu d'un besoin amoindri d'isolation thermique, les parois de ce deuxième niveau sont d'une épaisseur plus petite que celles du niveau inférieur. La paroi de la face avant est évidée (7) pour permettre l'introduction des aliments destinés à être grillés. Selon une variante, une porte, non représentée sur les dessins, amovible ou montée sur charnière peut être installée. Les parois du troisième niveau (8) prennent appui sur le haut des parois du second niveau. Une grille de cuisson en acier inox (9) prend également appui sur le débord des parois du second niveau. Pour alléger la structure et compte tenu d'un besoin encore amoindri d'isolation thermique, les parois de ce troisième niveau sont d'une épaisseur plus petite que celles du niveau inférieur. La paroi de la face avant est évidée (10) pour permettre l'introduction des aliments destinés à être fumés ou séchés et sert de sortie vers l'extérieur des fumées. Une plaque de couverture (11) repose sur l'ensemble. A titre d'exemple non limitatif, le système constructif proposé aura des dimensions de l'ordre de 110 cm x 72 cm à la base et une hauteur de l'ordre de 160 cm. L'épaisseur des parois du premier niveau est de l'ordre de 10 cm, celle du second de 7 cm et enfin celle du troisième de 5 cm. Le matériau à utiliser de préférence, pour la présente invention, est le béton cellulaire car il garanti un fonctionnement sécurisé par une très bonne résistance au feu, ne produit ni fumées ni gaz toxiques, procure un rendement thermique optimal et une inertie thermique élevée. En rapport de sa masse volumique faible, l'utilisation du béton cellulaire pour ce système constructif simplifie les conditions de manipulation et de mise en oeuvre industrielle, d'expédition et d'assemblage par l'utilisateur final, par rapport aux techniques actuelles de fabrication industrielle des cheminées, des fours, des barbecues qui font appel à des matériaux lourds tel que la pierre, le béton, la brique pleine, la fonte ou l'acier. La mise en oeuvre industrielle de la fabrication des différents éléments de chaque niveau du système constructif peut se faire par découpage des formes voulues dans de grandes plaques de béton cellulaire puis par assemblage collé ou emboîté de ces formes ainsi obtenues. Le montage définitif du système constructif, par l'utilisateur final, peut se faire par la superposition collée de chaque niveau ainsi assemblé. L'habillage extérieur final du système constructif peut se faire après montage définitif, par l'application d'un enduit adapté décoratif ou par la pose de carreaux ou de 75 faïences
On sait que le brûlage des déchets du jardin s'effectue généralement à même le sol et sans aucun moyen de protection environnant.On sait que certains modes de préparations culinaires nécessitent à chaque fois un appareillage spécifique, notamment pour la cuisine en four, en grillade ou en fumoir. L'invention concerne un système constructif permettant de remédier à ces inconvénients en proposant un seul appareil adapté aux fonctions de brûlage sécurisé et à différentes activités culinaires.Ce système homogène est formé de plusieurs niveaux ou corps de chauffe (1), (2), (3), (4), superposés et complémentaires, dont la structure des différentes parties garantit un fonctionnement sécurisé.Ce système constructif répond à une démarche d'aménagement extérieur des maisons individuelles et des jardins.
1/ Dispositif constructif permettant de réunir en un seul appareil homogène différentes fonctions de brûlage et de cuisson d'aliments, caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs niveaux ou corps de chauffe (1), (3), (5), (8), superposés et complémentaires ayant chacun une fonction appropriée. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisé par l'emploi de béton cellulaire constituant la structure des différentes parties formant l'invention. 3/ En rattachement à la 1, dispositif caractérisé par l'emploi de tous matériaux constituant la structure des différents niveaux ou corps de chauffe (1), (3), (5), (8) et garantissant un fonctionnement suffisamment sécurisé pour une bonne résistance 1Q au feu et par l'absence d'émission de fumées ou de gaz toxiques.
F,A
F24,A47,F23
F24B,A47J,F23G
F24B 1,A47J 37,F23G 7
F24B 1/20,A47J 37/07,F23G 7/10
FR2894142
A1
UTILISATION DE L'ASSOCIATION DU DIPEPTIDE TYROSINE-ARGININE ET DE LA NIACIMANIDE EN TANT QU'ANTAGONISTE DE SUBSTANCE P
20,070,608
La présente invention a pour domaine technique le traitement cosmétique ou dermatologique des peaux et/ou des muqueuses et/ou des cuirs chevelus. L'invention a pour objet l'utilisation de l'association synergique du dipeptide tyrosine- arginine ou de ses dérivés et de la niacinamide en tant qu'antagoniste de substance P, en particulier pour traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P. L'invention a également pour objet l'utilisation de l'association du dipeptide tyrosinearginine ou de ses dérivés et de la niacinamide pour traiter les peaux sensibles ainsi qu'un procédé cosmétique de traitement des peaux sensibles. Il existe chez les mammifères des polypeptides appartenant à la famille des tachykinines qui induisent sur les fibres musculaires lisses des contractions rapides. Parmi les composés de cette famille, on peut citer la neurokinine 13, neurokinine a et la substance P. La substance P est un élément chimique polypeptidique (undécapeptide), élaboré et libéré par une terminaison nerveuse. La localisation de la substance P est spécifique des neurones, tant dans le système nerveux central que dans les organes à la périphérie. Ainsi, de très nombreux organes ou tissus reçoivent des afférences de neurones à substance P, il s'agit notamment des glandes salivaires, de l'estomac, du pancréas, de l'intestin (dans celui-ci, la distribution de la substance P est superposée au plexus nerveux intrinsèque de Meissner et d'Auerbach), du système cardio-vasculaire, de la glande thyroïde, de la peau, de l'iris et des corps ciliaires, de la vessie et bien évidemment des systèmes nerveux central et périphérique. De par la distribution ubiquitaire de la substance P, de nombreux désordres sont associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P. La substance P intervient notamment dans la transmission de la douleur et dans des maladies du système nerveux central (par exemple l'anxiété, les psychoses, les neuropathies, les troubles neurodégénératifs de type démence sénile d'Alzheimer, démence des sidéens, maladie de Parkinson, syndrome de Down, syndrome de Korsakoff, scléroses multiples, schizophrénie), dans des maladies respiratoires (telles que par exemple les broncho-pneumonie) et inflammatoires (telles que par exemple la polyarthrite rhumatoïde), dans des syndromes allergiques (tels que par exemple l'asthme, les rhinites allergiques, les pharyngites allergiques, l'urticaire, les dermatites eczémateuses), dans des maladies gastro-intestinales (telles que par exemple les ulcères, les colites, la maladie de Crohn), dans des désordres cutanés (tels que par exemple la rosacée, le psoriasis, les maladies prurigineuses, l'herpès, les photodermatoses, les dermatites atopiques, les dermatites de contact, les lichens, les prurits, les prurigos, les érythèmes en particulier solaire, les piqûres d'insectes), dans des fibroses et autres troubles de la maturation des collagènes (tels que par exemple la sclérodermie), dans des troubles cardio-vasculaires, des troubles vasospastiques (tels que par exemple les migraines, la maladie de Reynaud), dans des désordres immunologiques, dans des troubles du tractus urinaire (tels que par exemple l'incontinence, la cystite), dans des maladies rhumatismales, dans certaines maladies dermatologiques (telles que l'eczéma) et dans les affections ophtalmologiques (telles que par exemple les conjonctivites, les uvéites, les prurits oculaires, les douleurs oculaires, les irritations). Plus spécifiquement, lorsqu'elle est libérée au niveau de la peau, la substance P exerce une vasodilatation et une extravasation plasmatique pouvant induire rougeur cutanée et œdème. L'utilisation d'antagoniste de substance P est un moyen efficace de prévenir et/ou atténuer et/ou traiter les manifestations citées ci-dessus. Par antagoniste de substance P, on entend tout composé susceptible d'inhiber partiellement, voire totalement, l'effet biologique de la substance P. Particulièrement, pour qu'une substance soit reconnue comme un antagoniste de substance P elle doit induire une réponse pharmacologique cohérente (incluant ou non sa fixation au récepteur de la substance P) par exemple dans l'un des tests suivants : - la substance antagoniste doit diminuer l'extravasation du plasma au travers de la paroi vasculaire induite par la capsaïcine ou par une stimulation nerveuse antidromique, ou bien - la substance antagoniste doit provoquer une inhibition de la contraction des muscles lisses induite par l'administration de substance P. Il a également été mis en évidence que la substance P pouvait être responsable de 35 manifestations cutanées caractérisant les peaux sensibles, par peau, on entend toute surface cutanée du corps incluant le cuir chevelu. D'une manière générale, les peaux sensibles se définissent par une réactivité particulière de la peau. Cette réactivité cutanée se traduit classiquement par la manifestation de signes d'inconfort en réponse à la mise en contact du sujet avec un élément déclenchant qui peut avoir diverses origines. Il peut s'agir de l'application d'un produit cosmétique en surface de la peau sensible, de la prise d'aliments, de l'exposition à des variations brutales de températures, à la pollution atmosphérique et/ou à des rayons aux ultra-violets ou infrarouges. Il existe également des facteurs associés comme l'âge et le type de peau. Ainsi les peaux sensibles sont plus fréquentes parmi les peaux sèches ou grasses que parmi les peaux normales. L'apparition de ces signes d'inconfort, qui apparaissent dans les minutes qui suivent la mise en contact du sujet avec l'élément déclenchant, est une des caractéristiques essentielles des peaux sensibles. Il s'agit principalement de sensations dysesthésiques. On entend par sensations dysesthésiques, des sensations plus ou moins douloureuses ressenties dans une zone cutanée comme les picotements, fourmillements, démangeaisons, brûlures, échauffements, inconforts, tiraillements, etc. Ces signes subjectifs existent le plus souvent en l'absence de signes cliniques visibles tels que la rougeur et les desquamations. On sait aujourd'hui que ces réactions d'irritation et d'intolérance cutanée sont notamment liées à une libération de neuropeptides par les terminaisons nerveuses de l'épiderme et du derme. Par opposition aux peaux qualifiées d'allergiques, la réactivité d'une peau sensible ne relève pas d'un processus immunologique. Son mécanisme de réponse est dit "aspécifique". Elle est, à ce titre, à distinguer des peaux manifestant des réactions inflammatoires et allergiques de type dermatose, eczéma, et/ou ichtyose, et vis-à-vis desquelles un certain nombre de traitements ont déjà été proposés. Pour des raisons évidentes, l'absence de signes visibles rend difficile le diagnostic de peau sensible. Le plus souvent ce diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient. Cette symptomatologie a en outre pour intérêt de permettre de différencier la peau sensible, de l'irritation ou de l'allergie de contact pour lesquelles il existe en revanche des signes inflammatoires visibles. En conséquence, la mise au point de produits "peaux sensibles" a nécessité de disposer d'outils d'évaluation de la réaction sensorielle de la peau. Les premiers outils se sont inspirés dès leur conception de la caractéristique essentielle des peaux sensibles à savoir la présence de signes d'inconfort induits par une application topique. Ainsi, le "stinging test" à l'acide lactique a été le premier test proposé. Il est réalisé par relevé des sensations de picotements rapportées par un volontaire après application d'une solution d'acide lactique à 10 % sur les ailes du nez. Les sujets rapportant des sensations modérées ou fortes de picotements sont appelées "stingers" et considérés comme étant à peau sensible. En raison de cette sensibilité cutanée à l'application topique de produit, ces sujets sont alors sélectionnés pour tester des produits dits peaux sensibles. Plus récemment, pour activer spécifiquement les terminaisons nerveuses périphériques, impliquées dans l'inconfort et appelées nocicepteurs, récemment identifiées comme étant impliquées dans la peau sensible, de nouveaux tests ont été proposés qui utilisent précisément d'autres inducteurs d'inconfort comme la capsaïcine. Ce second type de test, décrit dans la demande EP 1 374 913, constitue également un autre moyen particulièrement utile pour le diagnostic de peaux sensibles. Au sens de la présente invention, les peaux sensibles couvrent les peaux irritables et les peaux intolérantes. Une peau intolérante est une peau qui réagit par des sensations d'échauffement, de tiraillements, de fourmillements et/ou de rougeurs, à différents facteurs tels que l'application de produits cosmétiques ou dermatologiques ou de savon. En général, ces signes sont associés à un érythème et à une peau hyper-séborrhéique ou acnéique, voire même rosacéiforme, avec ou sans dartres. Une peau irritable est une peau qui réagit par un prurit, c'est-à-dire par des démangeaisons ou par des picotements, à différents facteurs tels que l'environnement, les émotions, les aliments, le vent, les frottements, le rasoir, l'eau dure à forte concentration de calcaire, les variations de température, l'humidité ou la laine. Les cuirs chevelus "sensibles" ont une sémiologie clinique plus univoque : les sensations de démangeaisons et/ou de picotements et/ou d'échauffements sont essentiellement déclenchés par des facteurs locaux tels que frottements, savon, tensioactifs, eau dure à forte concentration de calcaire, shampooings ou lotions. Ces sensations sont aussi parfois déclenchées par des facteurs tels que l'environnement, les émotions et/ou les aliments. Un érythème et une hyperséborrhée du cuir chevelu ainsi qu'un état pelliculaire sont fréquemment associés aux signes précédents. La demanderesse a mis en évidence que l'association du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés et de la niacinamide présente une activité significativement améliorée en tant qu'antagoniste de substance P, par rapport à l'activité de chacun de ces actifs pris séparément. Il est donc apparu comme avantageux d'utiliser l'association niacinamide et dipeptide pour le traitement des désordres liés à une libération excessive de substance P. L'invention a ainsi pour objet l'utilisation, dans une composition cosmétique ou pharmaceutique, en quantité efficace du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés et de niacinamide en tant qu'antagoniste de substance P. Le dipeptide tyrosine-arginine est connu pour ses propriétés antalgiques et apaisantes (WO 98/07744), il a également été décrit comme myorelaxant. Le dipeptide correspond à la formule générale suivante : R1-L-Tyr-L-Arg-R2 avec - R1 est un atome d'hydrogène ou un groupe -R3-C=0 et R3 est une chaîne alkyle de 1 à 20 atomes de carbones, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, éventuellement hydroxylée, ou un groupe aryle, un groupe aryle-alkyle, un groupe alkyloxy ou un groupe arylalkyloxy et - R2 est une fonction hydroxyle ; un groupe ûO-R4 avec R4 est une chaîne alkyle de 1 à 20 atomes de carbones ; un groupe ûNH2 ou -NHX avec X est une chaîne alkyle de 1 à 20 4 atomes de carbones. Il se peut que pour des questions de résistance à la dégradation, il soit avantageux d'utiliser une forme protégée du peptide. La forme de la protection doit être une forme biologiquement compatible. De nombreuses formes de protection biologiquement 25 compatibles peuvent être envisagées comme par exemple l'acylation ou l'acétylation de l'extrémité amino-terminale ou l'amidation de l'extrémité carboxy-terminale. De préférence, on utilisera le N-acétyl-Tyrosine-Arginine-O-hexadecyl ester qui présente des propriétés de lipophilie, de stabilité et de bio-disponibilité avantageuses. La synthèse du dipeptide et de ses formes modifiées est décrite dans le WO 98/07744. On désignera par la suite indifféremment par dipeptide ou dipeptide tyrosinearginine ou dipeptide tyr-arg , le dipeptide tyrosine-arginine et ses dérivés 35 éventuellement modifiés sous réserve de présenter une activité biologique équivalente. 30 La niacinamide aussi appelée acide nicotinique, nicotinamide ou encore vitamine B3, est la pyridinecarboxamide-3, membre de la famille des 8 vitamines B hydrosolubles. La vitamine B3 est nécessaire à la respiration cellulaire, aide au métabolisme énergétique et des glucides, lipides et protéines, à la circulation sanguine. Cette vitamine est également connue pour présenter des propriétés anti-inflammatoires. Les symptômes d'une carence en vitamine B3 comprennent indigestion, fatigue, voire même vomissements et dépression. Plus particulièrement, l'association niacinamide et dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés peut être utilisée pour embellir l'aspect de la peau et/ou des muqueuses, prévenir et/ou atténuer l'intensité des rougeurs cutanées et/ou les oedèmes cutanés légers, éclaircir et/ou uniformiser le teint et/ou masquer les rougeurs de surface et/ou d'estomper les signes de la microcirculation cutanée, c'est-à-dire rendre moins visibles les microvaisseaux sanguins apparents notamment sur le visage. L'association niacinamide et dipeptide ou ses dérivés pourra encore être utilisée pour éviter un aspect gonflé de la peau provoqué par des oedèmes légers et, par exemple, être formulée dans des soins pour affiner la silhouette, le cou et/ou l'ovale du visage, diminuer les poches sous les yeux, traiter les chevilles et les jambes gonflées... L'excès de substance P dans le cuir chevelu peut aussi conduire à des désordres capillaires et/ou avoir pour conséquence une modification de la couleur des follicules pileux, une modification de la densité, de la quantité ou de la qualité des cheveux, conséquence par exemple d'un ralentissement, d'un arrêt de la croissance, d'une chute des follicules pileux ou d'une pousse exacerbée des follicules pileux. Ainsi, une autre utilisation de l'association niacinamide et dipeptide ou ses dérivés se rapporte aux compositions de traitement capillaire (shampooing, lotion, masques...) pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux et ainsi traiter l'alopécie de quelque nature qu'elle soit et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. L'utilisation de l'association niacinamide et dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés pourra aussi être destinée au traitement des peaux sensibles, notamment, les peaux intolérantes ou irritables, pour prévenir et/ou diminuer les sensations dysesthésiques, pour prévenir et/ou diminuer les picotements et/ou les fourmillements et/ou les démangeaisons et/ou les échauffements et/ou l'inconfort cutané et/ou les tiraillements de la peau. 5 Un autre objet de la présente invention se rapporte à l'utilisation d'une quantité efficace de niacinamide et du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés pour la préparation d'une composition destinée à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P, en particulier, les désordres cutanés. Les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P sont tels que décrits précédemment. Selon un aspect préféré de l'invention, on utilise une quantité efficace de niacinamide et 10 du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés pour la préparation d'une composition destinée à traiter les désordres cutanés, notamment choisis parmi l'urticaire, les dermatites eczémateuses, la rosacée, le psoriasis, l'herpes, les photodermatoses, la dermatite atopique, la dermatite de contact, le lichen, les prurigos, les maladies prurigineuses, les fibroses, les troubles de la maturation du collagène, la sclérodermie, 15 l'eczéma. L'association de niacinamide et de dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés est particulièrement adaptée au traitement des signes de la rosacée, notamment de son premier stade. 20 La rosacée est une dermatose inflammatoire commune chronique et progressive liée à une relaxation vasculaire. Elle affecte principalement la partie centrale du visage et se caractérise par le rougissement du visage ou les bouffées de chaleur, l'érythème facial, les papules, les pustules, et la télangiectasie. Dans les cas graves, particulièrement chez l'homme, le tissu mou du nez peut enfler et produire un gonflement bulbeux appelé 25 rhinophyma. La rosacée évolue généralement en 4 stades : - stade 1 des relaxations vasculaires (vers 20 ans). Les patients ont des poussées soudaines de rougeur paroxystique du visage et du cou, avec sensation de chaleur, mais sans signes systémiques. Après les crises, la peau du visage redevient normale. 30 Ces flushes sont déclenchés par les changements de température (entraînant parfois une thermophobie), l'absorption de boissons chaudes ou d'alcool. - stade 2 érythémato-télangiectasique (vers 30 ans). Les zones malaires sont diffusément rouges. On y observe des capillaires dilatés constituant la classique couperose. A la différence du stade 1, la rougeur est permanente. Outre les joues, le 35 menton et la partie médiane du front peuvent être touchés. - stade 3 des papulo-pustules (vers 40 ans). Sur un fond d'érythème se développent des papules et des pustules de quelques millimètres de diamètre, sans comédons associés. Cette dermatose peut être très étendue, parfois à la partie glabre du cuir chevelu chez l'homme, mais respecte le pourtour de la bouche et des yeux. Les patients se plaignent d'une peau sensible, avec intolérance subjective à la plupart des topiques et des cosmétiques gras. - stade 4 du rhinophyma (vers 50 ans ou plus tard). Cette phase tardive touche principalement les hommes, contrairement aux autres stades. Le nez est augmenté de volume, diffusément rouge et les orifices folliculaires sont dilatés. La peau s'épaissit progressivement. io La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de l'association dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés et niacinamide sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les muqueuses des zones cutanées. 15 En particulier, il pourra s'agir d'un procédé cosmétique pour prévenir et/ou estomper les rougeurs et/ou les signes de la microcirculation cutanée et/ou les oedèmes cutanés et/ou limiter et/ou éviter la chute des cheveux et/ou favoriser la pousse de cheveu sain, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de l'association niacinamide et dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les 20 muqueuses. La présente invention se rapporte également à un procédé cosmétique de traitement des peaux sensibles caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de l'association niacinamide et dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés sur la peau, sur le cuir chevelu 25 et/ou sur les muqueuses. On a vu précédemment ce qu'est une peau irritable. L'irritation cutanée peut avoir de multiples causes. Ce peut être des causes intrinsèques, liés au dérèglement des mécanismes physiologiques conduisant à une peau normale. Mais ce peut être 30 également des causes extrinsèques comme des composés irritants qui viendraient en contact avec la peau. Ainsi, la présente invention a encore pour objet un procédé cosmétique en vue de diminuer l'irritation cutanée, caractérisé par le fait que l'on utilise par application sur la 35 peau, sur les cheveux, et/ou sur les muqueuses, l'association de niacinamide et de dipeptide ou ses dérivés. Les procédés cosmétiques de l'invention peuvent être mis en oeuvre notamment en appliquant les compositions hygiéniques ou cosmétiques telles que définies ci-dessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions. Par exemple : application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de sticks, de laits de démaquillage ou de compositions anti-solaires sur la peau ou sur les cheveux secs, application d'une lotion pour cheveux sur cheveux mouillés, de shampooings, ou encore application de dentifrice sur les gencives. Les quantités efficaces de niacinamide et de dipeptide ou de ses dérivés correspondent à la quantité nécessaire de chacun des deux composés pour présenter un effet amélioré. Les tests mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention (voir les exemples 1 et 2) ont permis de mettre en évidence de façon surprenante que l'association niacinamide et dipeptide conduit à une activité antagoniste de substance P bien supérieure que l'activité de ces actifs pris séparément. Plus particulièrement, dans les compositions selon l'invention comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, le dipeptide ou ses dérivés est présent dans des concentrations comprises entre 0,001% à 20%, de préférence, entre 0,01 % à 10 % et la niacinamide est présente dans des concentrations comprises entre 0,01 % à 20 %, de préférence, entre 0,1 % à 10 %. De façon avantageuse, la composition selon l'invention comprendra en outre au moins un agent apaisant. Comme exemples 'd'agents apaisants' utilisables dans les compositions de l'invention, on peut citer: • l'acide bêta-glycyrrhétinique, les extraits en contenant comme par exemple l'extrait de Glycyrrhiza Glabra (réglisse) et les complexes en contenant comme le complexe allantolne/acide glycyrrhétinique ; • les planctons, lyophilisés ou non, leurs extraits et leurs complexes ; • l'escine et les extraits végétaux en contenant comme l'extrait de marron dinde ; 30 • les dérivés de xanthine comme le chlorhydrate de di-éthylaminoéthyl théophylline et la caféine ; • les eaux et extraits (par exemple aqueux, hydroalcooliques ou hydroglycoliques) de fleurs et de plantes, comme l'eau de bleuet, l'eau de camomille, l'eau de menthe, l'eau de tilleul, l'eau de rose, les extraits de Rosacées (ex : Rosa gallica), les extraits 35 de pivoine, les extraits d'aubépine, les extraits de millefeuille, les extraits de mauve, les extraits de souci, les extraits de melilot, les extraits de sauge, l'eau de sureau, les extraits de ginkgo biloba, les extraits d'arnica, les extraits d'origan, les extraits de thé vert, les extraits de fleurs de nénuphar, les extraits d'Iris, les extraits d'écorce de bouleau, les extraits d'Aloe vera ; • l'acide asiatique et les extraits végétaux en contenant comme la Centella Asiatica ; • les extraits de fruits, comme l'extrait d'ananas, l'extrait de papaye ; de goyave ; • les algues notamment du type Laminaria (par exemple rouges ou brunes) ; • les pyrrolidone carboxylates et notamment de zinc (Zn-PCA) ou de cuivre (Cu-PCA) ; • les huiles d'origine végétale, comme l'huile de graine de canola et l'huile de karité ; • les huiles essentielles, par exemple de coriandre, de mélisse, de lavande, de menthe, de camomille et leurs mélanges ; • l'acide acexamique et l'acide transexamique (acide trans-4, aminométhylcyclohexane carboxylique) ; • l'acide ursolique et les extraits en contenant comme l'extrait de feuille de romarin ; • les polysaccharides contenant du fucose, comme le FUCOGEL 1000, vendu par Solabia (solution aqueuse comprenant 1% de matière sèche de polysaccharide comprenant du fucose, du galactose et de l'acide galacturonique) ; • les électrolytes et en particulier un mélange aqueux comprenant de 30 à 35 % du chlorure de magnésium, de 20 à 28 % de chlorure de potassium, de 3 à 10 % de chlorure de sodium, de 0,2 à 1 % de chlorure de calcium, de 0,1 à 0,6 % de bromure de magnésium et de 0,1 à 0,5 % d'insolubles, le dit mélange étant ici appelé "mélange des sels de la mer Morte" ( Dead Sea Bath Salts ) car il correspond aux principaux sels contenus dans la mer Morte ; • les galactolipides par exemple issus d'avoine, tels que par exemple le digalactosyl diglycéride ou le monogalactosyl diglycéride ; • les acides aminés, leurs dérivés et leurs sels, tels que le sel de sodium d'aminoacides greffés sur des chaînes cocoyle, commercialisé sous forme d'un mélange sous la dénomination SEPICALM S par la société SEPPIC, le capryloylglycine commercialisé sous la dénomination LIPACIDE C8G par la société SEPPIC et le mélange de capryloylglycine, de cannelle et de sarcosine commercialisé sous la dénomination SEPICONTROL A5 par la société SEPPIC ; • les antagonistes de TNF-alpha tels que la lisophylline, l'A802715, la sulfasalazine, le CDP-571 (anticorps anti-TNF-alpha), le MDL-201112 ; • les antagonistes de substance P tels que le sendide, le spantide Il, et les peptides décrits dans la demande EP-A-680749, les extraits de bactérie filamenteuse décrits dans la demande EP-A-761204 ; • les antagonistes de CGRP, tels que le CGRP 8-37, les anticorps anti-CGRP, ou des extraits végétaux à activité antagoniste du CGRP (ex : Iris pallida). • les sels divalents de strontium, de zinc, de manganèse, de magnésium, de calcium, tels que ceux décrits dans les documents WO-A-96/19184, WO-A-96/19182 et WO- A-96/19228 ; et leurs mélanges. De préférence, l'agent apaisant pourra être choisi parmi les extraits de rose, le bisabolol, le D-panthenol, l'allantoïne, le madecassoside, les extraits de centella asiatica, le glycyrrhizinate de potassium ou la caféine. La quantité d'agent(s) apaisant(s) peut aller par exemple de 0,001 à 20 % en poids et de préférence de 0,01 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon la destination de la composition selon l'invention, elle pourra également comprendre des actifs qui seront choisis par l'homme du métier de telle sorte qu'ils ne nuisent pas à l'effet de l'association niacinamide et dipeptide ou ses dérivés. Parmi ces actifs, on peut citer : - les aqents desquamants et hydratants ; Par agent desquamant , on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les 13-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol et certains dérivés d'acide jasmonique ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les agents chélatant des sels minéraux : I'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N' éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP-0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M ; le miel ; les dérivés de sucre tels que l'O-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine. Par agent hydratant , on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, R-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; - soit un composéaugmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; - soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéro'idiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés. Ces composés peuvent représenter de 0,001% à 30%, et de préférence de 0,01 à 20%, du poids total de la composition selon l'invention. La composition selon la présente invention comprenant les agents desquamants et hydratants cités ci-dessus est avantageusement destinée à la prévention ou au traitement du dessèchement de la peau et notamment des xéroses. - les agents dépigmentants, anti-pigmentants ou pro-pigmentants ; Les agents dépigmentants ou anti-pigmentants susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique ; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonylpara-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande WO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Comme agent pro-pigmentant, on peut citer l'extrait de pimprenelle (Sanguisorba officinalis) commercialisé par MARUZEN et les extraits de chrysanthème (Chrysanthemum morifolium). - les aqents anti-qlycation ; Par agent anti-glycation , on entend un composé prévenant et/ou diminuant la glycation des protéines de la peau, en particulier des protéines du derme telles que le collagène. Des exemples d'agents anti-glycation sont les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, tels qu'un extrait de myrtille (Vaccinium angusfifollium) ; l'ergothionéine et ses dérivés ; et les hydroxystilbènes et leurs dérivés, tels que le resvératrol et le 3,3', 5,5'-tétrahydroxystilbène. Ces agents anti-glycation sont décrits dans les demandes FR 2 802 425, FR 2 810 548, FR 2 796 278 et FR 2 802 420, respectivement. Le resvératrol est particulièrement préféré pour une utilisation dans cette invention. La composition selon l'invention comprenant un agent anti-glycation tel que défini ci- dessus peut avantageusement être utilisée pour prévenir ou traiter les signes du vieillissement cutané, en particulier pour prévenir ou traiter la perte de tonicité et/ou d'élasticité de la peau. - les inhibiteurs de NO-svnthase Des exemples d'inhibiteurs de NO-synthase convenant à une utilisation dans la présente invention comprennent notamment un extrait de végétal de l'espèce Vitis vinifera qui est notamment commercialisé par Euromed sous la dénomination Leucocyanidines de raisins extra, ou encore par Indena sous la dénomination Leucoselect , ou enfin par Hansen sous la dénomination Extrait de marc de raisin ; un extrait de végétal de l'espèce Olea europaea qui est de préférence obtenu à partir de feuilles d'olivier et est notamment commercialisé par VINYALS sous forme d'extrait sec, ou par Biologia & Technologia sous la dénomination commerciale Eurol BT ; et un extrait d'un végétal de l'espèce Gingko biloba qui est de préférence un extrait aqueux sec de ce végétal vendu par Beaufour sous le nom commercial Ginkgo biloba extrait standard. La composition selon l'invention comprenant un inhibiteur de NO-synthase tel que défini ci-dessus peut avantageusement être utilisée pour prévenir ou traiter les signes du vieillissement cutané et/ou les peaux sensibles. - les agents anti-séborrhéiaues Lorsque la composition selon l'invention comprend un agent anti-séborrhéique tel qu'un inhibiteur de 5a-réductase, celui-ci peut notamment être choisi parmi : - les rétinoldes, et en particulier le rétinol ; le soufre et les dérivés soufrés ; - les sels de zinc tels que le lactate, le gluconate, le pidolate, le carboxylate, le salicylate et/ou le cystéate de zinc ; - le chlorure de sélénium ; - la vitamine B6 ou pyridoxine ; - le mélange de capryloyl glycine, de sarcosine et d'extrait de cinnamomum zeylanicum commercialisé notamment par SEPPIC sous la dénomination commerciale Sepicontrol A5 ; - un extrait de Laminaria saccharina commercialisé notamment par SECMA sous la dénomination commerciale Phlorogine ; - un extrait de Spiraea ulmaria commercialisé notamment par SILAB sous la dénomination commerciale Sebonormine ; - des extraits de végétaux des espèces Arnica montana, Cinchona succirubra, Eugenia caryophyllata, Humulus lupulus, Hypericum perforatum, Mentha piperita, Rosmarinus officinalis, Salvia oficinalis et Thymus vulgaris, tous commercialisés par exemple par MARUZEN ; - un extrait de Serenoa repens commercialisé notamment par EUROMED ; - des extraits de plantes du genre Silybum ; et - des extraits d'Eugenia caryophyllata contenant de l'eugénol et du glucoside d'eugényle. L'inhibiteur de 5a-réductase représente par exemple de 0,001% à 10%, et de préférence de 0,01 à 5%, du poids total de la composition selon l'invention. Lorsque celle-ci renferme un tel composé, elle est particulièrement bien adaptée à prévenir ou traiter la séborrhée et/ou l'hirsutisme et/ou l'alopécie androgéno-dépendante. - les Inhibiteurs de lysyl et/ou prolyl hydroxylase Des exemples préférés d'inhibiteurs de lysyl et/ou propyl hydroxylase utilisables dans la composition selon la présente invention sont le 2,4-diamino-pyrimidine 3-oxyde ou 2,4-DPO décrit dans la demande de brevet WO 96/09048 et le 2,4-diamino-6-pipéridino pyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US-4,139,619 et US-4,596,812. Ces composés sont par exemple présents dans la composition selon l'invention à hauteur de 0,001 à 5% en poids et, mieux, à hauteur de 0,01 à 5% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition renfermant l'inhibiteur de lysyl et/ou prolyl hydroxylase et le dérivé de DHEA selon l'invention est avantageusement utilisée pour la prévention ou le traitement de l'alopécie. - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur déqradation ; Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que I'hydrolysat de soja commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; et les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes. - soit sur la synthèse d'élastine, tels que l'extrait de Saccharomyces cerivisiae commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; -soit sur la synthèse des glycosaminoglycanes, tels que le produit de fermentation du lait par lactobacillus vulgaris, commercialisé par la société BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; et l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift ou auprès de LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; - soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil ; - soit sur l'inhibition des métalloprotéinases (MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9. On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; - soit sur l'inhibition des sérine protéases telles que l'élastase leucocytaire ou la cathepsine G. On peut citer : l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparino'ides ; et les pseudodipeptides tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhylphényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. Parmi les actifs stimulant les macromolécules épidermiques, telles que la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline ; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G . La composition selon l'invention renfermant un ou plusieurs des composés ci-dessus convient particulièrement bien à une utilisation dans la prévention ou le traitement des signes cutanés du vieillissement, en particulier de la perte de fermeté et/ou d'élasticité de la peau. - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment les rétino'ides tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par SEDERMA. Les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium ; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol. La composition selon l'invention comprenant ces composés est préférentiellement destinée à être utilisée pour prévenir ou traiter les signes cutanés du vieillissement. - les agents myorelaxants ou dermo-décontractants ti Les agents myorelaxants ou dermo-décontractants utilisables dans la composition selon l'invention comprennent l'alvérine et ses sels, le gluconate de manganèse, le Diazepam, l'hexapeptide Argireline R commercialisé par LIPOTEC, certaines amines secondaires et tertiaires carbonylées, l'adénosine, ainsi que les sapogénines et les extraits naturels, en particulier de Wild Yom, en contenant, ainsi que les extraits de Boswellia serrata. La composition selon l'invention comprenant ces composés est préférentiellement destinée à être utilisée pour prévenir ou traiter les signes cutanés du vieillissement et en particulier les rides. - les agents anti-microbiens Les agents antimicrobiens susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention peuvent notamment être choisis parmi le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorobanilide, le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, I'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopiroxe, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide 4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, l'acide N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, le 2,4,4'-trichloro-2'- hydroxy diphényl éther, le 3,4,4'-trichlorocarbanalide, l'octopirox, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans le brevet WO9318743, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. Les agents antimicrobiens préférés sont le triclosan, le phénoxyéthanol, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, l'acide 10-hydroxy-2-décanoïque, le caprylyl glycol, le farnesol et l'acide azélaïque. A titre d'exemple, l'agent antimicrobien peut être utilisé dans la composition selon l'invention en une quantité représentant de 0,1 à 20%, et de préférence de 0,1 à 10%, du poids total de la composition. La composition renfermant l'agent anti-microbien convient particulièrement bien à une utilisation dans le traitement des peaux grasses à tendance acnéique, l'acné, ou les pellicules du cuir chevelu. - les agents tenseurs ti Par "agent tenseur", on entend un composé capable d'exercer une traction sur la peau, qui a pour effet d'estomper temporairement les irrégularités de la surface de la peau, telles que les rides et ridules. Parmi les agents tenseurs utilisables dans la composition selon la présente invention, on peut citer notamment : (1) les polymères synthétiques, tels que les latex de polyuréthanne ou les latex acrylique-silicone, en particulier ceux décrits dans la demande de brevet EP-1038519, tels qu'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique), ou encore un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique). De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou L021, (2) les polymères d'origine naturelle, notamment (a) les polyholosides, par exemple (i) sous forme d'amidon issu notamment de riz, de maïs, de pomme de terre, de manioc, de pois, de froment, d'avoine, etc... ou (ii) sous forme de carraghénanes, alginates, agars, gellanes, polymères cellulosiques et pectines, avantageusement en dispersion aqueuse de microparticules de gel, et (b) les latex constitués par la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les démis, les copals, les dérivés cellulosiques, et leurs mélanges, (3) les protéines et hydrolysats de protéines végétales, en particulier de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin, (3) les silicates mixtes, notamment les phyllosilicates et en particulier les Laponites, (4) les microparticules de cire, choisies par exemple parmi les cires de Carnauba, de Candelila ou d'Alfa, (5) les particules colloïdales de charge inorganique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm, et choisies par exemple parmi : la silice, les composites silice-alumine, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane. Les compositions selon l'invention comprenant les agents tenseurs ci-dessus sont avantageusement destinées au traitement des signes cutanés du vieillissement, en particulier des rides et ridules. -les agents anti-pollution ou anti-radicalaire Par l'expression "agent anti-pollution", on entend tout composé capable de piéger l'ozone, les composés aromatiques mono- ou polycycliques tels que le benzopyrène et/ou les métaux lourds tels que le cobalt, le mercure, le cadmium et/ou le nickel. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres. Comme agents piégeurs d'ozone utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier la vitamine C et ses dérivés dont le glucoside d'ascorbyle ; les phénols et polyphénols, en particulier les tannins, l'acide ellagique et l'acide tannique l'épigallocatéchine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de feuille d'olivier les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les anthocyanes ; les extraits de romarin les acides phénols, en particulier l'acide chorogénique ; les stilbènes, en particulier le resvératrol ; les dérivés d'acides aminés soufrés, en particulier la S-carboxyméthylcystéine ; l'ergothionéine ; la N-acétylcystéine ; des chélatants comme la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; des caroténoïdes tels que la crocétine ; et des matières premières diverses comme le mélange d'arginine, ribonucléate d'histidine, mannitol, adénosinetriphosphate, pyridoxine, phénylalanine, tyrosine et ARN hydrolysé commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale CPP LS 2633-12F , la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl , le mélange d'extrait de fumeterre et d'extrait de citron commercialisé sous la dénomination Unicotrozon C-49 par Induchem, et le mélange d'extraits de ginseng, de pomme, de pêche, de blé et d'orge vendu par PROVITAL sous la dénomination commerciale Pronalen Bioprotect . Comme agents piégeurs de composés aromatiques mono- ou polycycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les tannins tels que l'acide ellagique ; les dérivés indoles, en particulier l'indol-3-carbinol ; les extraits de thé en particulier de thé vert, les extraits de Jacinthe d'eau ou eichornia crassipes ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Enfin, comme agents piégeurs de métaux lourds utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les agents chélatants tels que I'EDTA, le sel pentasodique d'éthylènediamine tétraméthylène phosphonique, et la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; l'acide phytique ; les dérivés de chitosan ; les extraits de thé, en particulier de thé vert les tannins tels que l'acide ellagique ; les acides aminés soufrés tels que la cystéine ; les extraits de Jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl . Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones ; les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine. - les actifs lipolytiques ou ayant une activité favorable, directe ou indirecte, sur la diminution du tissu adipeux ; Parmi les dérivés susceptibles de favoriser la lipolyse on peut trouver : 1) les inhibiteurs de phosphodiestérase, tels que : - les dérivés xanthiques comme la caféine et ses dérivés, notamment les 1-hydroxyalkylxanthines décrites dans le document FR-A-2,617,401, la caféine citrate, la théophylline et ses dérivés, la théobromine, l'acéfylline, l'aminophylline, le chloroéthylthéophylline, le diprofylline, le diniprophylline, l'étamiphylline et ses dérivés, l'étofylline, la proxyphylline ; - les associations contenant des dérivés xanthiques, comme l'association de caféine et de silanol (dérivé méthylsilanetriol de caféine), et par exemple le produit commercialisé par Exsymol sous la dénomination caféisilane C ; - les composés d'origine naturelle contenant des bases xanthiques et notamment de la caféine, tels que les extraits de thé, de café, de guarana, de maté, de cola (Cola Nitida) et notamment l'extrait sec de fruit de guarana (Paulina sorbilis) contenant 8 à 10 % de caféine ; - l'éphédrine et ses dérivés qui peuvent notamment se retrouver à l'état naturel dans les plantes telles que le Ma Huang (Ephedra plant) 2) les extraits végétaux et les extraits d'origine marine, qui sont soit actifs sur les récepteurs à inhiber, tels que les 13-2-bloqueurs, les NPY-bloqueurs (décrits dans le brevet EP 838217), soit inhibent la synthèse des récepteurs aux LDL ou VLDL, soit actifs pour stimuler les récepteurs 13 et les protéines G, conduisant à l'activation de l'adénylcyclase. Comme extraits végétaux de ce type, on peut citer par exemple : - le Garcinia Cambogia, - les extraits de Bupleurum chinensis, -les extraits de lierre grimpant (Hedera Helix), d'arnica (Arnica Montana L), de romarin (Rosmarinus officinalis L), de souci (Calendula officinalis), de sauge (Salvia officinalis L), de ginseng (Panax ginseng), de millepertuis (Hyperycum Perforatum), de fragon (Ruscus aculeatus L), d'ulmaire (Filipendula ulmaria L), d'orthosiphon (Orthosiphon Stamincus Benth), de bouleau (Betula alba), de cécropia et d'arganier. - les extraits de ginkgo biloba, - les extraits de prêle, - les extraits d'escine, - les extraits de cangzhu, - les extraits de chrysanthellum indicum, - les extraits de dioscorés riches en diosgénine ou la diosgénine ou hécogénine pure et leurs dérivés. - les extraits des plantes du genre Armeniacea, Atractylodis Platicodon, Sinom-menum, Pharbitidis, Flemingia, - les extraits de Coleus tels que C. Forskohlii, C. blumei, C. esquirolii, C. scutellaroïdes , C. xanthantus et C. Barbatus, tel que l'extrait de racine de Coleus Barbatus contenant 60 % de forskoline, - les extraits de Ballote, - les extraits de Guioa, de Davallia, de Terminalia, de Barringtonia, de Trema, d'Antirobia. Comme extrait d'origine marine on peut citer les extraits d'algues ou de phytopancton, tels que le rhodystérol ou l'extrait de Laminaria Digitata commercialisé sous la dénomination PHYCOX75 par Secma, l'algue skeletonema décrite dans le brevet FR 2 782 921 ou les diatomées décrites dans le brevet FR 2774292. 3) les peptides ou protéines - les peptides dérivés de l'hormone parathyroidienne tels que décrits dans les brevets FR 2 788058 et FR 2781231 de Séderma ou les peptides décrits dans le document FR 2 786 693 voire tout autre peptide ayant des propriétés lipolytiques, - les protamines et leurs dérivés tels que ceux décrits dans le document FR-A-2,758,724. La quantité d'actif(s) lipolytique(s) peut varier dans une large mesure et dépend de la nature de ou des actifs utilisés. De manière générale, le ou les actifs amincissants sont présents en une concentration allant de 0,001 à 20 % et de préférence de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. - les agents agissant sur la microcirculation ; Les actifs agissant sur la microcirculation (vasoprotecteur ou vasodilatateur) peuvent être choisis parmi les flavonoïdes, les ruscogénines, les esculosides, l'escine extraite du marron d'Inde, les nicotinates, l'héperidine méthyl chalcone, les huiles essentielles de lavande ou de romarin, les extraits de Ammi Visnaga. La quantité de ces actifs peut varier dans une large mesure. De manière générale, ces actifs sont présents en une concentration allant de 0,01 à 15 % et de préférence de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. - et les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; Les actifs concernés sont ceux qui agissent sur le métabolisme énergétique cutané tel que, par exemple, et de façon non limitative, la synthèse d'ATP, ceux qui sont interviennent sur la chaîne respiratoire de la cellule ou sur les réserves énergétiques. On peut citer le Coenzyme Q10 (ubiquinone), le cytochrome C, la créatine ou encore la phosphocréatine. Des composés topiques dont l'utilisation peut, dans des circonstances particulières telles qu'une peau réactive, une peau atteinte de rosacée, des concentrations élevées desdits composés..., conduire à l'apparition de rougeurs cutanées sont utilisés dans des compositions cosmétiques ou dermatologiques, bien entendu pour d'autres effets. Ainsi, on utilise des compositions cosmétiques contenant des actifs kératolytiques, pour lutter contre le vieillissement, et notamment des actifs exfoliants ou des actifs favorisant le renouvellement cellulaire, tels que les a-hydroxy-acides (notamment acides lactique, glycolique, citrique), les 13-hydroxy-acides (notamment acides salicylique, n-octanoyl-5-salicylique) et les rétinoïdes (notamment acide rétinoïque tout trans ou 13-cis, rétinol). Malheureusement, si ces actifs sont utilisés en des quantités trop importantes, ils peuvent provoquer des rougeurs cutanées et leur utilisation peut donc devoir être limitée. II peut également s'agir de conservateurs, de tensioactifs, de parfums, de solvants ou de propulseurs. La présence d'un antagoniste de substance P sous la forme de l'association de niacinamide et du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés dans une composition comprenant un produit susceptible de présenter un effet irritant permet d'atténuer fortement, voire de supprimer cet effet irritant. Cela permet en outre d'augmenter la quantité de principe actif susceptible de présenter un effet irritant par rapport à la quantité de principe actif normalement utilisée, en vue d'une efficacité améliorée. L'emploi d'antagoniste de substance P permet notamment de multiplier de 2 à 10 fois la quantité de principe actif à effet irritant par rapport à l'état de la technique, en atténuant tout ou partie des inconforts mentionnés ci-dessus. Que leur application relève du domaine cosmétique ou thérapeutique, les compositions selon l'invention peuvent être administrées par voie orale, entérale ou encore par voie topique, on préférera l'administration par voie topique. Dans le cas d'une administration par voie orale, les compositions selon l'invention 35 peuvent se présenter sous toute forme adaptée telle qu'une solution buvable, des gélules, dragée, capsule molle ou dure, comprimés àavaler ou à croquer, granulés à dissoudre, sirop, aliment solide ou liquide... Par milieu physiologiquement acceptable selon l'invention, on entend un milieu compatible avec la peau, les muqueuses et/ou le cuir chevelu et ses phanères. La composition selon l'invention peut se présenter sous les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de nanoémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Elle peut également se présenter sous la forme d'un système transdermique permettant une libération active ou passive du(des) actif(s) par transdermie, par exemple de type patch ou gel patch (hydrogel). Lorsque la composition est sous forme d'émulsion, la proportion de la phase huileuse de l'émulsion peut aller par exemple de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les co-émulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique ou dermatologique. Les compositions sous forme d'émulsion peuvent être exemptes d'émulsionnant, dans le cas où la composition comprend émulsionnant et/ou co-émulsionnant, ces derniers sont généralement présents dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut ainsi constituer une composition de traitement ou de soin de la peau (y compris le cuir chevelu), des fibres kératiniques (cheveux, cils, sourcils), des ongles ou des lèvres, ou une composition de protection solaire ou de bronzage artificiel, ou encore un produit nettoyant ou démaquillant de la peau, des cheveux, des sourcils ou des cils, un produit déodorant ou encore un composé parfumant. Elle est alors généralement non colorée ou faiblement colorée, et elle peut contenir éventuellement des actifs cosmétiques ou dermatologiques. Elle peut alors être utilisée comme base de soin pour la peau ou les lèvres (baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent), comme crème de soin de jour ou de nuit pour la peau du visage et/ou du corps. Elle peut, en outre, se présenter sous forme de shampooing traitant ou non, colorant ou non, et d'après-shampooing. La composition selon l'invention peut également constituer une composition cosmétique colorée et notamment une composition de maquillage de la peau, des fibres kératiniques (cheveux ou cils) et/ou des muqueuses, en particulier un fond de teint, un blush, un fard à joues ou à paupières, un composé anti-cernes en stick, un rouge à lèvres ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. De préférence, il pourra s'agir d'une composition de maquillage colorée (beige ou verte) destinée à corriger la couleur du teint. L'invention sera illustrée par les exemples non limitatifs suivants. Exemple 1 : Évaluation histoloqique de la surface moyenne des capillaires Les essais des exemples 1 et 2 ci-après ont été réalisés avec la niacinamide à une concentration finale de 0,5% et le N-acetyl-Tyrosine-Arginine-decahexyl ester fourni par la société Sederma à une concentration finale de 0,1%, sa structure chimique est la suivante : L'activité de chacun des actifs et de leur association est évaluée dans un modèle de peau humaine maintenue en survie. Après plusieurs heures de rééquilibrage de la peau avec du milieu de culture (antibiotique + SVF), le milieu de culture est renouvelé et la substance P à 10 M, avec ou sans chacun des actifs ou leur association, sont ajoutés au milieu de culture. Qu'ils soient seuls ou en association, les actifs sont utilisés aux concentrations finales de 0,1% pour la niacinamide et de 0,5% pour le dipeptide. L'analyse morphométrique de la surface ( m2) occupée par la lumière des vaisseaux est réalisée par observation microscopique sur des coupes : les fragments de peaux sont fixés dans le liquide de Bouin et inclus en paraffine puis colorés par l'hémalun-éosine. La 5 dilatation vasculaire est évaluée par un comptage du nombre de vaisseau dilaté sur l'ensemble de la coupe histologique (16 champs au grossissement 40). Cette analyse permet de déterminer la surface moyenne ( m2) occupée par les vaisseaux dans le derme. Le traitement avec la substance P à 10 M conduit à une augmentation de la surface de 63% par rapport à la peau saine (161,6+/-56,6 m2 contre 99+/-57,6 m2 pour la peau saine). Traitement Pourcentage de capillaires dermiques dilatés Peau témoin 99+/-57.5 Peau + substance P 161,6+/-56.6 Peau + substance P + niacinamide 108+/-27.6 Peau + substance P + dipeptide 103,16+/-34 Peau + substance P + niacinamide + 69,1+/-14.8 dipeptide 10 La surface des capillaires dilatés est significativement diminuée par rapport aux peaux traitées par la substance P, après application de chacun des deux actifs (pour chacun p<0,05). L'association des deux actifs induit une diminution significative de la surface moyenne 15 des capillaires par rapport aux peaux soumises à la substance P mais aussi par rapport à la peau témoin. Exemple 2 : Évaluation histoloqique de l'cedème dermique 20 A partir des coupes réalisées dans l'exemple 1, l'évaluation de l'cedème est réalisée à l'aide de scores semi-quantitatifs : - score 0 : pas d'oedème - score 1 : œdème très léger - score 2 : œdème modéré 25 - score 3 : œdème important Le score de la peau témoin est de 0,86+/-0,7. Le traitement avec la substance P conduit à une augmentation du score de l'cedème de 121% (1,9+/-0,64). Traitement Pourcentage de capillaires dermiques dilatés Peau témoin 0,86+/-0.7 Peau + substance P 1,9+/-0.7 Peau + substance P + niacinamide 1,03+/-0,64 Peau + substance P + dipeptide 1+/-0,6 Peau + substance P + niacinamide + 0,78+/-0.3 dipeptide Le traitement par chacun des actifs permet de diminuer l'oedème de façon significative par rapport aux peaux stimulées par la substance P (p<0,05). L'association des deux actifs induit également une diminution de l'oedème dermique par 5 rapport aux peaux soumise à la substance P et par rapport à la peau témoin. Pour chacun de ces deux exemples, l'application de l'un ou l'autre des actifs niacinamide et dipeptide permettent de ramener le paramètre mesuré à un état correspondant au témoin. 10 L'association de niacinamide et de dipeptide permet quant à elle de diminuer significativement le diamètre de dilatation des vaisseaux sanguins et conduit également à une diminution des oedèmes cutanés et ce avec une activité supérieure par rapport à chacun des actifs pris séparément. En conclusion, l'effet de l'association niacinamide et dipeptide est significativement 15 amélioré par rapport à l'effet de chacun des actifs pris séparément et démontre bien les avantages découlant de l'association de ces deux actifs. Exemple 3 : Compositions 20 Emulsion huile dans eau A - Eau QSP 100 Conservateurs 0.5 Glycérine 5 25 Niacinamide 2,5 Dipeptide 2,5 Caféine 0.3 0/0 Dipeptide 1% B - Glyceryl stearate et PEG-100 stearate 3 0/0 Acide stérarique 1 0/0 Alcool cétylique 2 0/0 Isononyl isononanoate 10 0/0 Acrylate copolymer 0. 3 0/0 C - Cyclohexasiloxane 5 % Carbomer 0.3 % Gomme de xanthane 0.2 % Mode opératoire La phase A est chauffée à 85 C sous agitation jusqu'à obtention d'une phase limpide puis est ramenée à 70 C. La phase B est chauffée à 70 C et homogénéisée sous agitation puis ajoutée à la phase A pour la mise en émulsion sous agitation. Le tout est ramené à 30 C. La gomme de xanthane et le carbomer sont dispersés dans le cyclohexacyloxane à température ambiante jusqu'à obtention d'une phase homogène puis ajoutée au mélange A+B. Le tout est ramené à température ambiante. On obtient une émulsion homogène destinée traiter les problèmes de rougeur cutanée. Lotion capillaire antichute - dextran sulfate 500kD - Aminexil - Acide salicylique - dipeptide - niacinamide - Propylène glycol 30 - alcool éthylique - eau Composition de peeling - dextran sulfate 1000kD 35 - Acide glycolique - Acide lactique - dipeptide 0,5% 1,5% 0,2% 2% 3% 30% 40,5% qsp 100% - niacinamide 2% - Calcium-D-pantéthéine sulfonate 1% - Eau 15% - Ethanol qsp 100% 5 Patch dépiqmentant On prépare un gel de composition suivante : - vitamine C 2 0/0 - acide salycilique 0,2 0/0 10 niacinamide 4 0/0 -dipeptide 4 % - Méthyl sulfonyl méthane 5 % - Glycérine 5 % - Alginate de sodium 10 0/0 15 - Alcool polyvinylique 10 0/0 - Polyacrylate de sodium 5 % (Aronvis S de NIHON JUNYAKU) - Conservateurs - Eau 20 Après mélange des composants, le gel ainsi obtenu est enduit sur un support en non-tissé puis découpé pour former un patch. 1 /0 qsp 100% 35
L'invention a pour objet l'utilisation de l'association du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés et de la niacinamide en tant qu'antagoniste de substance P pour traiter les rougeurs cutanées, les oedèmes cutanés et les peaux sensibles.L'invention a en outre pour objet l'utilisation de cette association pour la préparation d'une composition destinée à traiter les désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P.
1. Utilisation de l'association de niacinamide et du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés pour prévenir et/ou diminuer les rougeurs et/ou gonflements cutanés. 2. Utilisation selon la 1, pour prévenir et/ou atténuer l'intensité des rougeurs cutanées, éclaircir et/ou uniformiser le teint et/ou masquer les rougeurs de surface et/ou estomper la microcirculation apparente. 10 3. Utilisation selon la 1, pour éviter un aspect gonflé de la peau et/ou affiner la silhouette, le cou et/ou l'ovale du visage et/ou diminuer les poches sous les yeux et/ou traiter les chevilles et les jambes gonflées. 4. Utilisation selon la 1 ou pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux 15 et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. 5. Utilisation selon la l'association de niacinamide et du dipeptide tyrosinearginine ou de ses dérivés pour traiter les peaux et/ou les cuirs chevelus sensibles. 20 6. Utilisation selon la 5, pour traiter les peaux intolérantes ou irritables. 7. Utilisation selon la 5 ou 6, pour prévenir et/ou diminuer les sensations dysesthésiques. 25 8. Utilisation selon l'une quelconque des 5 à 7, pour prévenir et/ou diminuer les picotements et/ou les fourmillements et/ou les démangeaisons et/ou les échauffements et/ou l'inconfort cutané et/ou les tiraillements de la peau. 9. Utilisation de niacinamide et du dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés pour la 30 préparation d'une composition destinée au traitement des désordres associés à un excès de synthèse et/ou de libération de substance P. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que lesdits désordres sont cutanés. 11. Utilisation selon la 10, caractérisée en ce que les désordres cutanés5sont choisis parmi l'urticaire, les dermatites eczémateuses, la rosacée, le psoriasis, l'herpes, les photodermatoses, la dermatite atopique, la dermatite de contact, le lichen, les prurigos, les maladies prurigineuses, les fibroses, les troubles de la maturation du collagène, la sclérodermie, l'eczéma. 12. Utilisation selon la 10 ou 11, caractérisée en ce que le désordre cutané est le premier stade de la rosacée. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce 10 que le dipeptide est le N-acetyl-Tyrosine-Arginine-O-hexadecyl ester. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la concentration en dipeptide ou en ses dérivés est comprise entre 0,001% et 20%. 15 15. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la concentration en niacinamide est comprise entre 0,01% et 20%. 16. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'association de niacinamide et de dipeptide tyrosine-arginine ou ses dérivés est 20 formulée dans une composition comprenant en outre un agent apaisant choisi parmi les extraits de rose, le bisabolol, le D-panthenol, l'allanto'ine, le madecassoside, les extraits de centella asiatica, le glycyrrhizinate de potassium ou la caféine. 17. Procédé cosmétique pour prévenir et/ou estomper les rougeurs et/ou les signes de la 25 microcirculation cutanée et/ou les gonflements cutanés et/ou les peaux sensibles et/ou les irritation cutanées et/ou diminuer la chute des cheveux et/ou favoriser la pousse de cheveu sain, caractérisé en ce que l'on applique une quantité efficace de niacinamide et de dipeptide tyrosine-arginine ou de ses dérivés sur la peau, sur le cuir chevelu et/ou sur les muqueuses.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 38,A61P 17,A61Q 5,A61Q 19
A61K 31/455,A61K 38/05,A61P 17/00,A61Q 5/00,A61Q 19/00
FR2897607
A1
DISPOSITIF DE REMPLISSAGE DE RECIPIENTS A DEBIT DE LIQUIDE VARIABLE
20,070,824
"" L'invention concerne un dispositif de remplissage de récipients avec un liquide. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de remplissage de récipients avec un liquide, comportant un corps globalement tubulaire qui comprend, dans un tronçon supérieur, une chambre d'alimentation en liquide, et qui est pourvu, à son extrémité axiale inférieure, d'une buse pour l'écoulement du io liquide depuis la chambre d'alimentation vers un récipient, du type dans lequel un conduit d'alimentation en liquide débouche dans la chambre d'alimentation à travers un orifice d'alimentation, et du type comportant un obturateur qui est commandé en coulissement axial à l'intérieur du corps tubulaire, entre une position axiale is ouverte et une position axiale fermée, et qui comporte une portée annulaire qui vient en appui axial contre un siège complémentaire aménagé entre la chambre d'alimentation et la buse, en position fermée. Ce type de dispositif est utilisé, notamment, dans des 20 installations automatiques de remplissage de bouteilles en polyéthylène téréphtalate (PET). Lors du remplissage d'un récipient avec un liquide, on est généralement confronté au problème de la formation de mousse à la surface du liquide. La plupart des liquides ont une propension 25 plus ou moins importante à mousser lors de leur introduction dans un récipient. Pour un liquide donné, l'ampleur du phénomène de moussage dépend du débit de remplissage et de la forme du récipient. Pour un même récipient, plus le débit est élevé, plus la formation de mousse est importante. 30 Lorsque la mousse se résorbe, le récipient contient moins de liquide qu'il ne devrait, d'où une imprécision de dosage. De plus, le volume laissé libre dans le récipient, après résorption de la mousse, contient de l'air, donc de l'oxygène, qui 2 peut nuire à la bonne conservation du liquide : plus le volume libre est réduit, meilleure est la conservation. La formation de mousse constitue donc une contrainte qui conduit à diminuer le débit de remplissage, ce qui est pénalisant en terme de cadence de remplissage, ou qui conduit à provoquer un débordement du liquide, ce qui n'est pas une solution satisfaisante. Pour résoudre ces problèmes, le document WO-A-00/27743 propose un dispositif de remplissage susceptible de fonctionner lo avec deux débits de remplissage discrets. Le dispositif de remplissage comporte un obturateur comportant deux positions ouvertes distinctes correspondant aux deux débits de remplissage, ce qui permet de diminuer la valeur du débit à la fin de l'opération de remplissage pour réduire la formation de 15 mousse. Bien que ce dispositif de remplissage ait donné satisfaction, il ne permet pas de minimiser le volume libre dans le récipient dans toutes les configurations, par exemple pour des récipients de formes différentes. 20 L'invention propose de résoudre ces problèmes au moyen d'un dispositif de remplissage comportant des moyens pour faire varier le débit de remplissage de manière continue. Dans ce but, l'invention propose un dispositif de remplissage du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il 25 comporte un boisseau coaxial à l'obturateur qui est agencé dans le tronçon supérieur du corps tubulaire, en ce que le boisseau comporte une paroi périphérique d'obturation qui est susceptible d'obturer partiellement l'orifice d'alimentation, lorsque l'obturateur occupe sa position ouverte, l'aire d'obturation de la paroi 30 périphérique étant fonction de la position angulaire du boisseau, et en ce que le boisseau est commandé en pivotement autour de son axe de manière à réguler la valeur du débit d'alimentation en modifiant l'aire d'obturation de la paroi périphérique. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 3 - le boisseau comporte un tronçon tubulaire coaxial à l'obturateur et de diamètre externe sensiblement égal au diamètre interne du tronçon supérieur du corps tubulaire, qui est fermé vers le haut et qui est ouvert vers le bas, l'orifice d'alimentation débouche radialement dans le tronçon supérieur du corps tubulaire, la paroi périphérique d'obturation est constituée par la paroi axiale externe du tronçon tubulaire, et le tronçon tubulaire comporte une lumière radiale qui est positionnée globalement en regard de l'orifice d'alimentation lorsque l'obturateur occupe sa io position ouverte, de manière à faire communiquer le conduit d'alimentation avec la chambre d'alimentation à travers le conduit central du tronçon tubulaire ; - le boisseau comporte un tronçon tubulaire coaxial à l'obturateur comportant un doigt d'obturation de diamètre externe is sensiblement égal au diamètre interne du tronçon supérieur du corps tubulaire, en ce que la paroi périphérique d'obturation est constituée par la paroi axiale externe du doigt, et en ce que le conduit d'alimentation est fermé lorsque, l'obturateur occupant sa position fermée, le doigt du tronçon tubulaire est positionné 20 angulairement globalement en regard de l'orifice d'alimentation de manière à interrompre la communication avec la chambre d'alimentation ; - le boisseau est lié en déplacement axial avec l'obturateur ; 25 - le boisseau est lié en pivotement avec l'obturateur de manière que le pivotement angulaire du boisseau soit commandé par le pivotement angulaire de l'obturateur ; - l'obturateur comporte un noyau plongeur qui s'étend axialement vers le bas, à partir de la portée, dans la buse ; 30 - le tronçon d'extrémité inférieur de la buse comporte une paroi tronconique concave dont le diamètre interne est décroissant vers le bas, le noyau plongeur comporte, à son extrémité axiale inférieure, une surface tronconique convexe sensiblement parallèle à la paroi tronconique concave, l'extrémité 4 axiale inférieure de la surface tronconique convexe est sensiblement alignée radialement avec l'extrémité axiale inférieure de la paroi tronconique concave lorsque l'obturateur occupe sa position fermée, et le diamètre de l'extrémité axiale inférieure de la surface tronconique convexe est inférieur au diamètre de l'extrémité axiale inférieure de la paroi tronconique concave de manière à ménager un espace annulaire de dimension radiale juste suffisante pour provoquer une remontée du liquide par capillarité, au moment où l'obturateur se ferme ; io - la portée est aménagée sur un anneau en matériau élastomère qui est rapporté sur le corps de l'obturateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés is dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale selon le plan 1-1 qui représente le dispositif de remplissage selon l'invention lorsque son obturateur occupe une position axiale fermée et lorsque son boisseau occupe une position angulaire d'obturation 20 partielle ; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 selon le plan de coupe 2-2 qui représente le dispositif de remplissage de la figure 1 lorsque l'obturateur occupe une position axiale ouverte et lorsque le boisseau occupe une position 25 angulaire dans laquelle sa lumière est alignée avec une canalisation d'alimentation en liquide ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale selon le plan 3-3 qui représente le dispositif de remplissage de la figure 1 dans la configuration de la figure 2 ; 30 - la figure 4 est une vue similaire à celle de la figure 3 qui représente le dispositif de remplissage de la figure 1 lorsque le boisseau occupe une position angulaire d'obturation partielle ; - la figure 5 est une vue en coupe axiale analogue à la figure 1 qui illustre une variante de réalisation du boisseau et qui représente le dispositif de remplissage selon l'invention lorsque son obturateur occupe une position axiale fermée et lorsque son boisseau occupe une position angulaire d'obturation totale ; - la figure 6 est une vue en coupe transversale selon le s plan 6-6 qui représente le dispositif de remplissage dans la configuration de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe transversale analogue à la figure 6 qui représente le dispositif de remplissage de la figure 5 lorsque son boisseau occupe une position angulaire d'ouverture io totale. Dans la suite de la description, des éléments similaires ou identiques seront désignés par les mêmes références. On a représenté sur les figures 1 à 4, un dispositif 10 de remplissage de récipients avec un liquide qui est réalisé 15 conformément aux enseignements de l'invention. Le dispositif 10 de remplissage comporte un corps 12 globalement tubulaire qui s'étend ici suivant un axe Al vertical et qui comprend, dans un tronçon supérieur 14, un alésage 16 globalement cylindrique. 20 Dans la suite de la description, à titre non limitatif, on utilisera une orientation axiale verticale suivant l'axe Al du corps 12 tubulaire. L'alésage 16 est fermé, à son extrémité axiale supérieure, par un capot transversal 19 qui est fixé sur le corps 12 tubulaire. 25 Le corps 12 tubulaire comporte, à son extrémité axiale inférieure, un tronçon globalement tubulaire formant buse 20 pour l'écoulement du liquide, depuis une chambre 18 d'alimentation vers un récipient (non représenté) prévu pour être agencé sous le dispositif 10 de remplissage. 30 Un conduit 22 d'alimentation en liquide débouche dans la chambre 18 d'alimentation, ici à travers un orifice 24 radial d'alimentation qui est percé dans la paroi axiale externe du tronçon supérieur 14 du corps 12 tubulaire. 6 Le dispositif 10 de remplissage comporte un obturateur 26, ou clapet, qui est commandé en coulissement axial à l'intérieur du corps 12 tubulaire. L'obturateur 26 a ici globalement une forme de révolution 5 autour de son axe Al . L'obturateur 26 coulisse entre deux positions axiales extrêmes : une position supérieure ouverte, qui est représentée sur la figure 2, et une position inférieure fermée, qui est représentée sur la figure 1. io L'obturateur 26 comporte une portée 28 annulaire qui est prévue pour venir en appui axial contre un siège 30 complémentaire, lorsque l'obturateur 26 occupe sa position fermée, de manière à clore hermétiquement le passage annulaire 32 permettant au liquide de circuler vers la buse 20. 15 Le siège 30 est aménagé dans un tronçon intermédiaire 34 du corps 12 tubulaire qui est situé entre la chambre 18 d'alimentation et la buse 20. Le siège 30 a globalement une forme tronconique concave, de diamètre interne décroissant vers le bas. 20 La portée 28 est ici réalisée dans un anneau 36 en matériau élastomère qui est rapporté sur le corps 38 de l'obturateur 26. L'anneau 36 forme un bourrelet externe qui vient s'écraser contre le siège 30, par déformation élastique, en position fermée, ce qui assure l'étanchéité de la fermeture. 25 Le corps 38 de l'obturateur 26 est ici fixé sur l'extrémité axiale inférieure d'une tige 40 de commande qui s'étend axialement vers le haut, à travers le capot 19. La tige 40 est liée à des moyens de commande (non représentés), par exemple à un vérin pneumatique qui est 30 susceptible de provoquer le coulissement de la tige 40 vers le haut et vers le bas. Conformément aux enseignements de l'invention, le dispositif 10 de remplissage comporte un boisseau 42, coaxial à l'obturateur 26, qui est agencé dans la chambre 18 d'alimentation. 7 Le boisseau 42 comporte une paroi 44 périphérique d'obturation qui est susceptible d'obturer partiellement l'orifice 24 d'alimentation, lorsque l'obturateur 26 occupe sa position ouverte. L'aire d'obturation de la paroi 44 est fonction de la position angulaire du boisseau 42. Le boisseau 42 est commandé en pivotement autour de son axe Al de manière à réguler la valeur du débit d'alimentation en modifiant l'aire d'obturation de la paroi 44 périphérique. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 4, io le boisseau 42 comporte un tronçon 46 tubulaire coaxial à l'obturateur 26 et de diamètre externe sensiblement égal au diamètre interne de la chambre 18 d'alimentation. Le tronçon 46 tubulaire du boisseau 42 est fermé, à son extrémité axiale supérieure, par une paroi transversale 48 et il est is ouvert vers le bas, c'est-à-dire vers la buse 20. Le tronçon 46 tubulaire du boisseau 42 comporte une lumière 50 radiale qui est positionnée globalement en regard de l'orifice d'alimentation 24, lorsque l'obturateur 26 occupe sa position ouverte, de manière à faire communiquer le conduit 20 d'alimentation 22 avec la chambre d'alimentation 18 à travers le conduit central 52 du tronçon 46 tubulaire. Avantageusement, la lumière 50 radiale a une section de passage circulaire et son diamètre est sensiblement égal au diamètre de l'orifice d'alimentation 24. 25 La paroi 44 périphérique d'obturation est constituée par la paroi axiale externe du tronçon tubulaire 46, autour de la lumière 50. Avantageusement, le boisseau 42 est fixé sur la tige 40 de commande, de sorte qu'il est lié à l'obturateur 26, à la fois en 30 déplacement axial et en pivotement. Ainsi, l'obturateur 26 et le boisseau 42 peuvent être commandés simultanément dans la position axiale et angulaire adéquate. 8 On constate que le boisseau 42 coulisse axialement dans l'alésage 16 avec l'obturateur 26. Selon un mode de réalisation avantageux, le tronçon supérieur de la buse 20 comporte une paroi 54 cylindrique concave et le tronçon d'extrémité inférieur de la buse 20 comporte une paroi 56 tronconique concave dont le diamètre interne est décroissant vers le bas L'obturateur 26 comporte un noyau 58 plongeur qui s'étend axialement vers le bas, à partir de la portée 28, à l'intérieur de la io buse 20. Le noyau 58 plongeur comporte, à son extrémité axiale inférieure, une surface 60 tronconique convexe sensiblement parallèle à la paroi 56 tronconique concave de la buse 20. La longueur axiale de la surface 60 tronconique convexe is est inférieure à la longueur axiale de la paroi 56 tronconique concave. L'extrémité axiale inférieure 62 de la surface 60 tronconique convexe est sensiblement alignée radialement avec l'extrémité axiale inférieure 64 de la paroi 56 tronconique 20 concave, lorsque l'obturateur 26 occupe sa position fermée. Le diamètre de l'extrémité axiale inférieure 62 de la surface 60 tronconique convexe est inférieur au diamètre de l'extrémité axiale inférieure 64 de la paroi 56 tronconique concave, ce qui ménage un espace annulaire 66 de dimension 25 radiale juste suffisante pour provoquer une remontée du liquide par capillarité, au moment où l'obturateur 26 se ferme. Avantageusement, le noyau 58 plongeur comporte un tronçon intermédiaire 68 tronconique convexe, de diamètre croissant vers le bas. 30 On décrit maintenant le fonctionnement du dispositif 10 de remplissage selon l'invention. Avant le remplissage, l'obturateur 26 occupe sa position fermée (figure 1). 9 Lorsqu'une bouteille est mise en place axialement sous la buse 20, l'obturateur 26 est commandé en position ouverte (figure 2) au moyen de la tige 40, de sorte que le liquide situé au-dessus du siège 30, dans la chambre 18 d'alimentation et dans le conduit 22 d'alimentation, descend dans la buse 20. Le liquide s'écoule le long et autour du noyau 58. On note que le noyau 58 guide le flux de liquide de manière à produire un écoulement du type laminaire, ce qui minimise la production de mousse et accélère le remplissage de io la bouteille. Avantageusement, au début du remplissage, le boisseau 42 est commandé dans la position angulaire de pleine ouverture, qui est représentée sur les figures 2 et 3, c'est-àdire que la lumière 50 est alignée avec l'orifice d'alimentation 24. 15 Vers la fin du remplissage, le boisseau 42 est commandé en pivotement autour de son axe Al, jusqu'à une position angulaire finale telle que celle qui est représentée sur la figure 4. Pendant le pivotement du boisseau 42, l'aire de la section de passage du liquide entre le conduit 22 d'alimentation et la 20 lumière 50 diminue progressivement, car la paroi 44 périphérique du boisseau 42 obture de plus en plus l'orifice d'alimentation 24, de sorte que le débit de remplissage en liquide diminue progressivement. On note que la diminution sensiblement en continu du débit 25 de remplissage permet de minimiser les turbulences dans le flux de liquide, ce qui minimise la production de mousse. A la fin du remplissage, l'obturateur 26 est commandé en position fermée, ce qui arrête l'écoulement du liquide vers la buse 20 de manière presque instantanée. 30 Grâce à la structure du tronçon d'extrémité inférieur du noyau 58 et à la structure du tronçon d'extrémité inférieur de la buse 20, l'arrêt du remplissage est complet puisque le liquide qui atteint l'extrémité inférieure de la buse 20 tend à remonter par capillarité dans l'espace annulaire 66. i0 On décrira ci-après, par comparaison avec le mode de réalisation représenté aux figures 1 à 4, une variante de réalisation du boisseau 142 que comporte le dispositif 10 de remplissage selon l'invention. Avantageusement, le boisseau 142 est coaxial à l'obturateur 26 et il est agencé dans la chambre 18 d'alimentation. Ainsi, le boisseau 142 comporte une paroi 144 périphérique d'obturation qui est susceptible d'obturer partielle-ment l'orifice 24 d'alimentation, lorsque l'obturateur 26 occupe sa io position ouverte. L'aire d'obturation de la paroi 144 est fonction de la position angulaire du boisseau 142. Le boisseau 142 est commandé en pivotement autour de son axe Al de manière à réguler la valeur du débit d'alimentation en modifiant l'aire d'obturation de la paroi 144 périphérique. 15 Selon la variante de réalisation représentée aux figures 5 à 7, le boisseau 142 comporte un tronçon tubulaire 146 à partir duquel s'étend radialement un doigt d'obturation 143. Le tronçon tubulaire 146 est coaxial à l'obturateur 26 et il est de préférence centré sur l'axe Al de l'obturateur 26. 20 Le tronçon tubulaire 146 comporte une surface cylindrique externe 145 déterminant son diamètre externe qui est inférieur au diamètre interne de la chambre 18 d'alimentation que détermine avec l'alésage cylindrique 16 du tronçon supérieur 14 du corps 12. 25 La partie supérieure de la chambre 18 d'alimentation de forme annulaire est délimitée radialement par la surface cylindrique externe 145 et l'alésage 16 et est ouverte vers le bas, c'est-à-dire vers la buse 20. La paroi périphérique 144 d'obturation est constituée par la 30 face axiale externe du doigt d'obturation 143 s'étendant verticalement et dont le diamètre externe est sensiblement égal au diamètre interne de la chambre 18 d'alimentation. Comme on peut le voir sur les figures 5 et 6, le boisseau 142 est en position angulaire d'obturation totale qui correspond à 2897607 Il une position du boisseau 142 dans laquelle le doigt d'obturation 143 est positionné angulairement globalement en regard de l'orifice d'alimentation 24 du conduit d'alimentation 22. L'orifice d'alimentation 24 est alors obturé par la paroi 5 périphérique 144 du doigt 143 dont la largeur est au moins égale au diamètre de l'orifice d'alimentation 24. Lorsque l'obturateur 26 occupe sa position ouverte, le déplacement angulaire du tronçon tubulaire 146 du boisseau 142 et du doigt 143 provoque une ouverture totale ou partielle de io l'orifice d'alimentation 24, de manière à faire communiquer le conduit d'alimentation 22 avec la partie supérieure de la chambre d'alimentation 18 entourant le tronçon 146. Avantageusement, le boisseau 142 est fixé sur la tige 40 de commande, de sorte qu'il est lié à l'obturateur 26, à la fois en is déplacement axial et en pivotement et qu'il coulisse axialement dans l'alésage 16 avec l'obturateur 26. Ainsi, l'obturateur 26 et le boisseau 142 peuvent être commandés simultanément dans la position axiale et angulaire adéquate. 20 Le fonctionnement du dispositif 10 de remplissage avec le boisseau 142 est par conséquent analogue à celui décrit précédemment. Avant le remplissage, l'obturateur 26 occupe sa position fermée représentée à la figure 5. 25 Lorsqu'une bouteille est mise en place axialement sous la buse 20, l'obturateur 26 est commandé en position ouverte (non représentée qui est similaire à celle représentée à la figure 2) au moyen de la tige 40, de sorte que le liquide situé au-dessus du siège 30, dans la chambre 18 d'alimentation et dans le conduit 22 30 d'alimentation, descend dans la buse 20. Le liquide s'écoule le long et autour du noyau 58 qui guide le flux de liquide de manière à produire un écoulement du type laminaire pour minimiser la production de mousse et accélérer le remplissage de la bouteille. 12 Avantageusement, au début du remplissage, le boisseau 142 est commandé dans la position angulaire de pleine ouverture, qui est représentée sur la figure 7, c'est-à-dire que la position dans laquelle le doigt 143 est décalé angulairement pour que, la paroi d'obturation 144 étant en vis-à-vis de l'alésage 16, l'orifice d'alimentation 24 communique complètement avec la chambre 18. Vers la fin du remplissage, le boisseau 142 est commandé en pivotement autour de son axe Al de manière à revenir à la position d'obturation totale précédente qui, représentée sur la lo figure 6, constitue sa position angulaire finale. Pendant le pivotement du boisseau 142, l'aire de la section de passage du liquide entre le conduit 22 d'alimentation et la chambre 18 diminue progressivement, car la paroi 144 périphérique du doigt 143 du boisseau 42 obture de plus en plus is l'orifice d'alimentation 24, de sorte que le débit de remplissage en liquide diminue progressivement. A la fin du remplissage, l'obturateur 26 est commandé en position fermée, ce qui arrête l'écoulement du liquide vers la buse 20 de manière presque instantanée. 20
L'invention propose un dispositif (10) de remplissage comportant un corps (12) tubulaire qui comprend, dans un tronçon supérieur (14), une chambre (18) d'alimentation, et qui est pourvu d'une buse (20) pour l'écoulement du liquide, du type dans lequel un conduit (22) d'alimentation en liquide débouche dans la chambre (18) d'alimentation à travers un orifice d'alimentation (24), et du type comportant un obturateur (26) qui est commandé en coulissement axial à l'intérieur du corps tubulaire (12), entre une position ouverte et une position fermée, caractérisé en ce qu'il comporte un boisseau (42, 142) coaxial à l'obturateur (26) qui est agencé dans le tronçon supérieur (14) du corps (12) tubulaire, en ce que le boisseau (42, 142) comporte une paroi (44, 144) qui obture partiellement l'orifice d'alimentation (24), et en ce que le boisseau (42, 142) est commandé en pivotement autour de son axe (A1) de manière à réguler la valeur du débit d'alimentation en modifiant l'aire d'obturation de la paroi (44, 144).
1. Dispositif (10) de remplissage de récipients avec un liquide, comportant un corps (12) globalement tubulaire qui comprend, dans un tronçon supérieur (14), une chambre (18) d'alimentation en liquide, et qui est pourvu, à son extrémité axiale inférieure, d'une buse (20) pour l'écoulement du liquide depuis la chambre (18) d'alimentation vers un récipient, du type dans lequel un conduit (22) d'alimentation en liquide débouche dans la chambre (18) d'alimentation à travers un orifice d'alimentation (24), et du type comportant un obturateur (26) qui est commandé en coulissement axial à l'intérieur du corps tubulaire (12), entre une position axiale ouverte et une position axiale fermée, et qui comporte une portée (28) annulaire qui vient en appui axial contre un siège (30) complémentaire aménagé entre la chambre (18) 1s d'alimentation et la buse (20), en position fermée, caractérisé en ce qu'il comporte un boisseau (42, 142) coaxial à l'obturateur (26) qui est agencé dans le tronçon supérieur (14) du corps (12) tubulaire, en ce que le boisseau (42, 142) comporte une paroi (44, 144) périphérique d'obturation qui 20 est susceptible d'obturer partiellement l'orifice d'alimentation (24), lorsque l'obturateur (26) occupe sa position ouverte, l'aire d'obturation de la paroi (44, 144) périphérique étant fonction de la position angulaire du boisseau (42), et en ce que le boisseau (42, 142) est commandé en pivotement autour de son axe (Al) de 25 manière à réguler la valeur du débit d'alimentation en modifiant l'aire d'obturation de la paroi (44, 144) périphérique. 2. Dispositif (10) selon la 1, caractérisé en ce que le boisseau (42) comporte un tronçon (46) tubulaire coaxial à l'obturateur (26) et de diamètre externe sensiblement 30 égal au diamètre interne du tronçon supérieur (14) du corps (12) tubulaire, qui est fermé vers le haut et qui est ouvert vers le bas, en ce que l'orifice d'alimentation (24) débouche radialement dans le tronçon supérieur (14) du corps (12) tubulaire, en ce que la paroi (44) périphérique d'obturation est constituée par la paroi 14 axiale externe du tronçon (46) tubulaire, et en ce que le tronçon (46) tubulaire comporte une lumière radiale (50) qui est positionnée globalement en regard de l'orifice d'alimentation (24) lorsque l'obturateur (26) occupe sa position ouverte, de manière à faire communiquer le conduit (22) d'alimentation avec la chambre (18) d'alimentation à travers le conduit central (52) du tronçon (46) tubulaire. 3. Dispositif (10) selon la 1, caractérisé en ce que le boisseau (142) comporte un tronçon (146) tubulaire coaxial à l'obturateur (26) comportant un doigt d'obturation (143) de diamètre externe sensiblement égal au diamètre interne du tronçon supérieur (14) du corps (12) tubulaire, en ce que la paroi (144) périphérique d'obturation est constituée par la paroi axiale externe du doigt (143), et en ce que le conduit (22) d'alimentation 1s est fermé lorsque, l'obturateur (26) occupant sa position fermée, le doigt (143) du tronçon (146) tubulaire est positionné angulairement globalement en regard de l'orifice d'alimentation (24) de manière à interrompre la communication avec la chambre (18) d'alimentation. 20 4. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boisseau (42, 142) est lié en déplacement axial avec l'obturateur (26). 5. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boisseau 25 (42) est lié en pivotement avec l'obturateur (26) de manière que le pivotement angulaire du boisseau (42, 142) soit commandé par le pivotement angulaire de l'obturateur (26). 6. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'obturateur 30 (26) comporte un noyau (58) plongeur qui s'étend axialement vers le bas, à partir de la portée (28), dans la buse (20). 7. Dispositif (10) selon la précédente, caractérisé en ce que le tronçon d'extrémité inférieur de la buse (20) comporte une paroi (56) tronconique concave dont le15 diamètre interne est décroissant vers le bas, en ce que le noyau (58) plongeur comporte, à son extrémité axiale inférieure, une surface (60) tronconique convexe sensiblement parallèle à la paroi (56) tronconique concave, en ce que l'extrémité (62) axiale s inférieure de la surface (60) tronconique convexe est sensiblement alignée radialement avec l'extrémité (64) axiale inférieure de la paroi (56) tronconique concave lorsque l'obturateur (26) occupe sa position fermée, et en ce que le diamètre de l'extrémité (62) axiale inférieure de la surface (60) lo tronconique convexe est inférieur au diamètre de l'extrémité (64) axiale inférieure de la paroi (56) tronconique concave de manière à ménager un espace annulaire (66) de dimension radiale juste suffisante pour provoquer une remontée du liquide par capillarité, au moment où l'obturateur (26) se ferme. 15 8. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la portée (28) est aménagée sur un anneau (36) en matériau élastomère qui est rapporté sur le corps (38) de l'obturateur (26).
B
B67
B67C
B67C 3
B67C 3/28,B67C 3/02,B67C 3/20
FR2892408
A1
UTILISATION D'UN SUBSTRAT ANTI-SALISSURES
20,070,427
LT2 2005096 FR La présente invention se rapporte au domaine des matériaux, en particulier vitrages, anti-salissures ou autonettoyants. L'oxyde de titane est connu pour présenter des propriétés photocatalytiques. En présence de lumière, et notamment de rayonnement ultraviolet de type UV-A (dont la longueur d'ondes est comprise entre 320 et 400 nm), l'oxyde de titane présente la particularité de catalyser les réactions de io dégradation radicalaire de composés organiques. Il est connu des documents EP-A-850 204 et EP-A-816 466 que l'oxyde de titane présente également des propriétés d'hydrophilie extrêmement prononcées induites par le même type de rayonnement. Cette hydrophilie, parfois qualifiée de super-hydrophilie se caractérise par un très faible angle de contact à l'eau, inférieur à 5 , voire à 10. 15 Ces deux propriétés, la photocatalyse d'une part et la super-hydrophilie d'autre part, confèrent aux matériaux contenant de l'oxyde de titane des propriétés particulièrement intéressantes. Des matériaux, en particulier du type céramique, verre ou vitrocéramique, revêtus d'une couche mince d'oxyde de titane présentent en effet des propriétés anti-salissures ou auto-nettoyantes ou 20 encore de facilité de nettoyage. Un vitrage recouvert d'une couche d'oxyde de titane photocatalytique dégrade sous l'action de la lumière du soleil les salissures organiques qui s'y déposent. Les salissures minérales sont quant à elles en partie empêchées de se déposer et en partie éliminées grâce à la super-hydrophilie photo-induite de l'oxyde de titane. Les salissures minérales, 25 pour certaines d'entre elles, sont en effet amenées à se déposer sur les vitrages sous forme dissoute dans les gouttes de pluie, et précipitent lors de l'évaporation desdites gouttes. Grâce aux propriétés de super-hydrophilie, l'eau nappe et lessive le vitrage au lieu de s'y déposer sous forme de gouttes, ce qui évite donc le dépôt des salissures minérales par ce mécanisme de 30 dépôt/évaporation de gouttes d'eau. Pour ce qui est des salissures minérales LT2 2005096 FR telles que des poussières qui se déposent sans l'aide de la pluie, par exemple sous l'action du vent, elles sont tout simplement éliminées par le ruissellement d'eau de pluie. Les matériaux obtenus permettent donc l'élimination des salissures organiques et minérales sous l'effet conjoint du rayonnement solaire et du ruissellement d'eau, en particulier de pluie. Les matériaux précédemment décrits présentent toutefois un inconvénient lorsqu'il sont placés dans un endroit protégé de la pluie ou dans une zone géographique connaissant de très rares précipitations. Il a en effet été observé que, placés dans une atmosphère riche en salissures minérales et à io l'abri de la pluie, des vitrages recouverts d'oxyde de titane photocatalytique et super-hydrophiles se recouvrent progressivement de salissures minérales, en particulier sous forme de poussières très adhérentes. Après exposition de longue durée, notamment de plus de 2 mois, voire 4 mois, de tels vitrages présentent une surface aussi sale que celle d'un vitrage dépourvu de couche 15 d'oxyde de titane. En l'absence de ruissellement d'eau, la surface super-hydrophile d'oxyde de titane n'empêche donc pas le dépôt et l'adhésion de salissures minérales. L'invention a donc pour but de pallier ces inconvénients en proposant un matériau empêchant le dépôt des salissures minérales sur sa surface, y 20 compris en l'absence de ruissellement d'eau. L'invention a également pour but de proposer un matériau capable de ne pas se salir après plusieurs mois d'exposition dans des endroits protégés de la pluie ou des zones géographiques connaissant de très rares précipitations. Les inventeurs ont découvert que des substrats recouverts d'une 25 couche d'oxyde de titane, elle-même surmontée d'une couche mince d'un autre matériau hydrophile, en particulier du type comprenant du silicium et de l'oxygène, présentaient de manière totalement inattendue l'effet technique consistant à empêcher le dépôt de salissures minérales sur sa surface en l'absence de ruissellement d'eau. 30 Certains de ces matériaux sont connus et décrits dans plusieurs documents. La demande WO 2005/040056 décrit par exemple un vitrage recouvert d'une couche d'oxyde de titane surmontée d'une fine couche de silice dopée aluminium à pouvoir couvrant et de 2 nm d'épaisseur. Les deux couches sont déposées par un procédé de pulvérisation cathodique puis recuites ensemble afin de conférer une activité photocatalytique importante à l'oxyde de titane. La couche de silice supérieure a pour effet d'améliorer la résistance mécanique, en particulier à l'abrasion, de l'empilement. Le brevet US 6 379 776 décrit également un empilement de couches sur verre comprenant en particulier une couche d'oxyde de titane photocatalytique sur laquelle est disposée une monocouche de SiOX, x valant 1 ou 2. Cette dernière couche est décrite comme io ayant l'effet d'éviter le dépôt de salissures organiques sur la surface de l'empilement, mais un effet possible sur le dépôt de salissures minérales en l'absence de ruissellement d'eau n'est pas divulgué. Ce brevet décrit en outre des tests réalisés en extérieur et démontrant une absence de dépôt de salissures après 6 mois d'exposition, étant précisé que la surface des 15 échantillons était soumise au ruissellement de l'eau de pluie. La demande EPA-1 074 525 décrit quant à elle une structure du même type, présentant sur sa surface externe une couche mince de SiO2 de 10nm ou moins, permettant d'améliorer l'hydrophilie du matériau sans dégrader trop nettement les performances en terme de photocatalyse. Aucun effet de cette surcouche 20 relativement au dépôt de salissures minérales en l'absence de ruissellement d'eau n'est décrit. L'effet technique présenté par ce type de matériau et nouvellement découvert, qui consiste à empêcher le dépôt de salissures minérales sur sa surface en l'absence de ruissellement d'eau n'avait donc jamais été entrevu. II 25 est également surprenant car il ne peut en rien être relié aux propriétés déjà décrites dans l'art antérieur. La faible adhésion des salissures organiques est en effet une propriété de faible affinité chimique avec les composés organiques, liée au caractère hydrophile de la couche et décorrélée de l'adhésion des salissures minérales. Or le seul caractère hydrophile d'une surface n'empêche 30 pas l'adhésion des salissures minérales en l'absence de ruissellement d'eau, comme le cas de l'oxyde de titane le démontre. LT2 2005096 FR L'invention a donc pour objet l'utilisation d'un matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, comme matériau empêchant le dépôt de salissures minérales sur ladite surface externe en l'absence de ruissellement d'eau. Par surface externe il faut comprendre au sens de la présente invention une surface en contact avec l'air ambiant. La couche mince hydrophile agit en synergie avec l'oxyde de titane, io puisque aucune de ces couches seules ne produit l'effet technique découvert. Afin que cet effet de synergie se manifeste efficacement à la surface du matériau, la couche mince hydrophile doit de préférence présenter de faibles épaisseurs, des épaisseurs de moins de 10 nm, voire 5 nm et en particulier de 1 à 2 nm étant préférées. 15 Cet effet synergétique est maximisé et les meilleures performances sont obtenues lorsque les couches minces hydrophiles sont susceptibles de créer, en présence d'humidité ambiante et grâce à la présence sous-jacente de l'oxyde de titane, une couche d'hydratation peu dense, en particulier moins dense que l'eau liquide, cette couche d'hydratation étant en outre 20 particulièrement durable, même en l'absence d'illumination. Cette couche d'hydratation particulière aurait alors pour effet de diminuer considérablement le coefficient de friction entre la surface de la couche mince hydrophile et les salissures minérales. Ces dernières glisseraient ainsi beaucoup plus aisément sur la surface externe du matériau au lieu de s'y déposer et d'y adhérer. Cette 25 caractéristique préférée ne se retrouvant pas dans les matériaux préalablement décrits, les matériaux possédant cette caractéristique sont également un objet de la présente invention. La couche mince hydrophile ne doit pas être constituée d'oxyde de titane. Elle peut en contenir, avantageusement en une teneur inférieure à 20%, LT2 2005096 FR voire 10% en pourcentages molaires. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, elle est toutefois dépourvue d'oxyde de titane. Une autre caractéristique des couches minces hydrophiles utilisées selon l'invention réside dans la densité élevée de groupements hydroxyles (OH) à leur surface. Il semble que plus cette densité est élevée, plus prononcé est l'effet technique découvert dans le cadre de la présente invention. Ainsi, des couches minces hydrophiles préférées sont à base de silicium et d'oxygène et comprennent notamment la silice (SiO2), en particulier dopée par des atomes tels que l'aluminium (Al) ou le zirconium (Zr), ces io derniers augmentant la densité de groupements hydroxyles de surface. Des taux de dopage allant de 3 à 15% atomiques et préférentiellement de 5 à 10% sont particulièrement avantageux. D'autres couches minces hydrophiles à base de silicium et d'oxygène, telles que SiOC, SiON ou SiOX, avec x < 2 peuvent également être utilisées 15 selon l'invention mais ne sont pas préférées car le nombre de groupements hydroxyles généré en surface est moins élevé que dans le cas de la silice (SiO2). Il en est de même pour des couches comprenant du silicium et de l'oxygène telles que des silicates d'ions alcalins ou alcalino-terreux. Des couches minces hydrophiles à base d'alumine (AI2O3) sont également 20 possibles. Les couches minces hydrophiles, notamment à base de silice éventuellement dopée, ne sont de préférence pas recuites, c'est-à-dire ne sont pas soumises à un traitement thermique à plus de 500 C, voire 200 C, l'effet du traitement thermique étant justement de diminuer la densité de groupements 25 hydroxyles en surface de la couche. En particulier les couches minces hydrophiles sont de préférence obtenues par un procédé choisi parmi la pulvérisation cathodique et le procédé sol-gel, ces procédés étant conduits à basse température. Les couches minces hydrophiles peuvent être couvrantes (continues) et 30 forment dans ce cas la totalité de la surface externe du matériau. Elles peuvent LT2 2005096 FR alternativement ne pas être totalement couvrantes, une couche discontinue, par exemple sous forme d'îlots isolés ou reliés entre eux, permettant d'obtenir une activité photocatalytique particulièrement élevée. Dans ce cas, la surface externe du matériau comprend l'oxyde de titane sous-jacent dans les parties non recouvertes par la couche hydrophile. Le revêtement à base d'oxyde de titane peut être constitué exclusivement d'oxyde de titane (à l'exception d'impuretés inévitables). L'oxyde de titane peut être amorphe ou présenter une structure au moins partiellement cristalline, notamment sous forme anatase ou rutile. L'effet technique découvert io ne semble a priori pas avoir de lien avec l'activité photocatalytique puisque des revêtements d'oxyde de titane amorphe, dont l'activité photocatalytique est faible, empêchent également le dépôt et l'adhésion des salissures minérales en l'absence de ruissellement d'eau. D'autres revêtements peu actifs peuvent donc également être employés, tels que des revêtements d'oxyde de titane très 15 minces, par exemple de 1 à 5 nm d'épaisseur. Une couche d'oxyde de titane cristallisé sous forme anatase, en particulier d'épaisseur supérieure à 5 nm est toutefois préférée afin de conférer au matériau une activité photocatalytique suffisante pour dégrader efficacement les salissures organiques. Des épaisseurs préférées sont alors de 5 à 20 nm, les épaisseurs plus fortes 20 pouvant générer une coloration indésirable et induisant des temps de dépôt plus longs. La présence de la couche mince hydrophile, dans la mesure où son épaisseur n'est pas supérieure à quelques nanomètres, en particulier 5 nm et notamment 2 nm, ne diminue pas l'activité photocatalytique du matériau, et semble même parfois l'augmenter. Des exemples de revêtements d'oxyde de 25 titane particulièrement avantageux dans le cadre de la présente invention sont par exemple décrits dans la demande de brevet EP-A-850 204. Le revêtement à base d'oxyde de titane peut également comprendre de l'oxyde de titane mélangé à un autre composé, notamment un autre oxyde. Des oxydes mixtes de titane et d'un ou plusieurs oxydes choisis parmi les oxydes de 30 silicium, d'aluminium, de magnésium ou d'étain constituent des modes de réalisation possibles de l'invention. LT2 2005096 FR L'oxyde de titane peut en particulier être présent sous forme de particules discernables et au moins partiellement cristallisées dispersées dans un liant de préférence minéral ou inorganique. Ce liant est avantageusement à base de silice, par exemple sous forme de silicate alcalin ou de silice obtenue par le procédé sol-gel. Les revêtements à base d'oxyde de titane décrits dans les demandes WO 97/10185 ou WO 99/44954 constituent des revêtements de ce type applicables à la présente invention. Des revêtements à base de particules d'oxyde de titane de taille nanométrique dispersées dans un liant du type mésoporeux tels que décrits dans la demande WO 03/87002 sont io particulièrement avantageux lorsqu'une très forte activité photocatalytique est recherchée, notamment pour des applications à l'intérieur des bâtiments. Dans ce dernier cas, où le revêtement à base d'oxyde de titane comprend de l'oxyde de titane mélangé à un autre composé, la couche mince hydrophile dépourvue d'oxyde de titane peut faire partie intégrante du 15 revêtement à base d'oxyde de titane et en constituer l'extrême surface. Une seule étape de dépôt est alors suffisante pour déposer le revêtement à base d'oxyde de titane et la couche mince hydrophile qui le surmonte. Il peut s'agir à titre d'exemple d'un revêtement comprenant des particules d'oxydes de titane dispersées dans un liant siliceux, l'extrême surface (c'est-à-dire quelques 20 nanomètres) n'étant constituée que de silice et étant donc dépourvue d'oxyde de titane. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'oxyde de titane du revêtement à base d'oxyde de titane est majoritairement voire entièrement amorphe. Dans ce cas le matériau constitué d'un substrat ainsi revêtu est 25 nouveau et constitue un objet de la présente invention. Il peut s'agir en particulier d'un substrat revêtu par une couche d'oxyde de titane puis par une couche de silice, les deux couches étant obtenues successivement par le procédé de pulvérisation cathodique et ne subissant pas de recuit postérieur au dépôt, c'est-à-dire pas de traitement thermique à plus de 500 C, notamment 30 200 C. L'invention a donc également pour objet un procédé d'obtention d'un tel matériau, comprenant des étapes successives de dépôt par pulvérisation LT2 2005096 FR cathodique d'un revêtement à base d'oxyde de titane et d'une couche mince à base de silicium et d'oxygène, mais ne comprenant pas d'étape de recuit postérieure au dépôt. Les revêtements à base d'oxyde de titane peuvent être formés par différents procédés de dépôt, par exemple par le procédé de dépôt en phase vapeur (CVD, tel que décrit dans la demande EP 850 204 susmentionnée), par le procédé de pulvérisation cathodique (la demande FR 2 814 094 en présente une méthode particulière), ou par des procédés de type sol-gel . Les substrats employés dans le cadre de la présente invention peuvent io être de nature minérale, notamment à base de verre, de céramique ou de vitrocéramique, ou encore de nature organique. Dans ce dernier cas, différentes matières plastiques rigides ou souples peuvent être employées telles que polyméthacrylate de méthyle (PMMA), polycarbonate (PC), polypropylène, polyuréthane, polyvinylbutyral, poly(téréphtalate 15 d'éthylèneglycol), poly(téréphtalate de butylèneglycol), résine ionomère telle que copolymère éthylène/acide (méth)acrylique neutralisé par une polyamine, copolymère cyclooléfinique tel qu'éthylène/norbornène ou éthylène/cyclopentadiène, copolymère polycarbonate/polyester, copolymère éthylène/acétate de vinyle et similaires, seuls ou en mélanges. Peuvent être 20 également employés des substrats obtenus par polymérisation du bis(allylcarbonate) de diéthylèneglycol (commercialisé sous la marque CR39 par la société PPG Industries Inc.), ou des substrats à base de polymère (méth)allylique ou (méth)acrylique, (plus particulièrement ceux obtenus à partir de monomères ou prépolymères dérivés du bisphénol-A, utilisés seuls ou en 25 mélange avec d'autres monomères copolymérisables), à base de poly(thio)uréthane, ou encore à base de résine polystyrène ou diallylphtalate. Lorsque le substrat contient des éléments susceptibles de migrer à l'intérieur de la couche à base d'oxyde de titane et de perturber ses propriétés, il est préférable d'interposer entre ledit substrat et ladite couche à base d'oxyde 30 de titane une couche faisant barrière à la migration de ces éléments. C'est le cas en particulier lorsque le substrat, par exemple lorsqu'il s'agit d'une feuille de LT2 2005096 FR verre silico-sodo-calcique ou d'une céramique revêtue par une glaçure, contient des ions alcalins tels que le lithium, le potassium ou le sodium. Une couche barrière à la migration des alcalins telle que par exemple une couche de SiO2 ou SiOC est particulièrement adaptée pour préserver l'activité photocatalytique de l'oxyde de titane. Le matériau selon l'invention présente l'avantage d'empêcher le dépôt de salissures minérales et donc de ne pas se salir en l'absence de ruissellement d'eau, en particulier en exposition extérieure mais sous abri de la pluie, donc lorsqu'il est soumis à un cycle caractérisé par l'alternance io d'illumination solaire pendant le jour et d'absence d'illumination pendant la nuit. C'est au cours d'un cycle de plusieurs alternances, notamment après plusieurs mois d'exposition (2, voire 4 mois ou plus), que l'avantage par rapport à un substrat muni d'un revêtement photocatalytique non revêtu se révèle. De telles situations sont fréquentes en particulier dans le cas de bâtiments présentant 15 des corniches, surplombs ou pare-soleil devant ou au-dessus des parois vitrées, ces dernières ne subissant donc pas de ruissellement d'eau de pluie. Une utilisation du matériau dans des zones extérieures protégées de la pluie ou dans des zones géographiques connaissant de très rares précipitations est donc particulièrement avantageuse. 20 L'invention a donc également pour objet l'utilisation d'un matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, comme matériau ayant la propriété de ne pas se salir lorsqu'il est placé en 25 exposition extérieure dans des zones protégées de la pluie ou dans des zones géographiques connaissant de très rares précipitations. L'effet technique nouvellement découvert permet également une utilisation du matériau à l'intérieur d'un bâtiment, par exemple sous forme de vitrage intérieur ou d'écran de visualisation tel qu'un écran du type LCD 30 (Liquid Crystal Display), plasma ou à tube cathodique, pour éviter l'empoussièrement de l'écran. LT2 2005096 FR i0 L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation suivants, qui illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Un vitrage, commercialisé par la société Saint-Gobain Glass sous le nom de SGG Bioclean , et constitué d'un substrat de verre silico-sodo- calcique muni sur une des ses surfaces d'une couche mince de SiOC faisant office de barrière à la migration des alcalins recouverte par un revêtement d'oxyde de titane d'épaisseur 15nm, cristallisé sous forme anatase et obtenu par le procédé de dépôt chimique en phase vapeur CVD, fait office d'exemple comparatif Cl. Ce vitrage est du type auto-nettoyant en présence de io rayonnement solaire et de ruissellement d'eau de pluie grâce aux propriétés photocatalytiques et super-hydrophiles de l'oxyde de titane, qui lui permettent de dégrader les salissures organiques et d'éliminer les salissures minérales sous ruissellement d'eau, notamment de pluie. Un deuxième exemple comparatif (C2) est constitué par un vitrage en 15 verre silico-sodo-calcique non-revêtu. Pour réaliser l'exemple selon l'invention (exemple 3), le vitrage de l'exemple comparatif Cl est à son tour revêtu d'une très fine couche de silice dopée à raison de 8% atomiques en aluminium, déposée par le procédé de pulvérisation cathodique assisté par champ magnétique, parfois appelé procédé 20 magnétron . L'épaisseur de cette couche mince hydrophile non-recuite est d'environ 2 nm. Ces trois vitrages ont été exposés pendant 4 mois en conditions extérieures sous un auvent transparent, par conséquent à l'abri de la pluie, mais pas du rayonnement solaire. Ils ont subi un cycle caractérisé par 25 l'alternance d'illumination solaire pendant le jour et d'absence d'illumination pendant la nuit. Après exposition, les trois vitrages ont été observés. Les deux échantillons comparatifs Cl et C2 présentent tous deux sur la surface exposée une très grande quantité de poussières minérales extrêmement adhérentes. Le LT2 2005096 FR Il vitrage selon l'invention ne présente quant à lui aucun empoussièrement notable. La description qui précède permet d'illustrer quelques modes possibles de réalisation de l'invention. Il est bien entendu que cette description n'est cependant pas limitative et que l'homme du métier est à même de réaliser d'autres variantes de l'invention sans pour autant sortir de son cadre. LT2 2005096 FR
L'invention a pour objet l'utilisation d'un matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, comme matériau empêchant le dépôt de salissures minérales sur ladite surface externe en l'absence de ruissellement d'eau.
1. Utilisation d'un matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, comme matériau empêchant le dépôt de salissures minérales sur ladite surface externe en l'absence de ruissellement d'eau. 2. Utilisation selon la 1, telle que la couche mince hydrophile présente une épaisseur de moins de 10 nm, de préférence comprise entre 1 et 2 nm. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, telle que la couche mince hydrophile est susceptible de créer, en présence d'humidité ambiante et grâce à la présence sous-jacente de l'oxyde de titane, une couche d'hydratation moins dense que l'eau liquide. 4. Utilisation selon l'une des précédentes, telle que la couche mince hydrophile est dépourvue d'oxyde de titane. 5. Utilisation selon l'une des précédentes, telle que la couche mince hydrophile est à base de silicium et d'oxygène. 6. Utilisation selon la précédente, telle que la couche mince hydrophile est en silice (SiO2), éventuellement dopée par des atomes tels que l'aluminium (Al) ou le zirconium (Zr). 7. Utilisation selon l'une des précédentes, telle que la couche mince hydrophile n'est pas recuite. 8. Utilisation selon l'une des précédentes, telle que le revêtement à base d'oxyde de titane est constitué exclusivement d'oxyde de titane amorphe ou présentant une structure au moins partiellement cristalline, notamment sous forme anatase ou rutile. LT2 2005096 FR 9. Utilisation selon l'une des 1 à 7, telle que le revêtement à base d'oxyde de titane comprend des particules discernables d'oxyde de titane au moins partiellement cristallisées et dispersées dans un liant. 10. Utilisation selon la précédente, telle que la couche mince hydrophile fait partie intégrante du revêtement à base d'oxyde de titane et en constitue l'extrême surface. 11. Utilisation d'un matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, comme matériau ayant la propriété de ne pas se salir lorsqu'il est placé en exposition extérieure dans des zones protégées de la pluie ou dans des zones géographiques connaissant de très rares précipitations. 12. Matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane, caractérisé en ce que ladite couche mince hydrophile est susceptible de créer, en présence d'humidité ambiante et grâce à la présence sous-jacente de l'oxyde de titane, une couche d'hydratation moins dense que l'eau liquide. 13. Matériau constitué d'un substrat muni d'un revêtement à base d'oxyde de titane surmonté d'une couche mince hydrophile formant au moins une partie de la surface externe dudit matériau et n'étant pas constituée d'oxyde de titane caractérisé en ce que l'oxyde de titane est majoritairement amorphe.
C,B
C03,B08
C03C,B08B
C03C 17,B08B 17
C03C 17/34,B08B 17/02
FR2892600
A1
DISPOSITIF DE CUISSON DE PRODUITS DE BOULANGERIE DE TYPE FOUR VERTICAL
20,070,504
La présente invention entre dans le domaine des dispositifs de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, de type four vertical, comprenant une enceinte à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement des plaques support desdits produits, et de part et d'autre de cette enceinte étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage et des buses d'aspiration, à au moins une buse de soufflage d'un côté de l'enceinte correspondant au moins une buse d'aspiration de l'autre côté de l'enceinte. Un tel dispositif de cuisson consiste en un four automatique de type vertical . Ce four comprend une enceinte de cuisson au sein de laquelle des plaques sont manutentionnées automatiquement et verticalement. Ces plaques servent de support de cuisson auxdits produits de boulangerie. Ladite enceinte comprend au moins une entrée pour l'insertion des plaques chargées desdits produits et au moins une sortie après cuisson de ces derniers, formant ainsi un chemin de cuisson desdits produits. Les plaques étant disposées en déplacement vertical, ce four peut comprendre au moins une pile de plaques montantes ou au moins une pile de plaques descendantes ou encore au moins deux piles de plaques montantes et descendantes. De plus, un tel four peut être composé de plusieurs cellules munies de plusieurs enceintes jouxtées comprenant des piles de plaques montantes, descendantes ou les deux, la sortie d'une enceinte d'une cellule donnant sur l'entrée de l'enceinte de la cellule contiguë. L'état de la technique comprend des dispositifs de type four vertical à cuisson par soufflage par convection d'air chaud ou par soufflage laminaire. Dans ce dernier cas, au sein d'un dispositif connu, lors du parcours au sein du chemin de cuisson, les plaques se déplacent verticalement pas à pas d'un étage de cuisson à un autre. A chaque étage, les plaques sont arrêtées pendant une période de temps donnée. Des buses soufflent alors un flux d'air chaud de manière sensiblement horizontal. Selon les différents dispositifs existants, lesdites buses soufflent un flux parallèlement à la sole de la plaque ou selon un angle d'incidence de quelques degrés orientant l'air laminaire vers le dessous de la plaque. L'équilibrage de la cuisson sur la largeur de la plaque est obtenu au travers de l'alternance du sens de soufflage laminaire d'un étage à l'autre. Un inconvénient de ce type d'un tel four réside dans le fait que l'air chaud soufflé par lesdites buses ne chauffe pas la sole de la plaque de manière uniforme. En effet, l'air étant soufflé latéralement en dessous de ladite plaque, certaines zones sont moins exposées que d'autres, notamment l'extrémité de la plaque située à l'opposée de la buse de soufflage. En moyenne d'un étage à l'autre, par l'alternance du sens de soufflage, la zone qui reçoit le moins de calorie se situe au centre de la plaque. Une solution a consisté à pourvoir un four de buses orientables d'un étage à l'autre, permettant ainsi de choisir une zone de la plaque à chauffer en fonction du type de produit de boulangerie à cuir. Toutefois, ce type de dispositif n'apporte pas entière satisfaction. De plus, en fonction des différents types de produits de boulangerie, la sole emmagasine et restitue plus ou moins de calorie au produit engendrant une cuisson différente des différentes parties d'un même produit. Enfin, il est nécessaire d'arrêter la plaque à chaque étage, le temps du soufflage, généralement de six à huit secondes. Un autre inconvénient provient d'un soufflage parallèle à la sole de la plaque de cuisson. L'air chaud, destiné à chauffer la plaque, est trop élevé pour la cuisson du dessus des produits de boulangerie. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif de cuisson, de type four vertical, à soufflage laminaire orienté vers la sole des plaques et dont le déplacement desdites plaques est effectué de manière à chauffer plus ou moins tout ou partie de leur sole. Pour ce faire, les buses de soufflages sont prévues fixes, orientées vers le dessous desdites plaques, et le chauffage privilégié d'une zone d'une plaque est obtenu par accélération ou ralentissement du déplacement de ladite plaque, soit le contrôle de la vitesse de déplacement vertical de chaque plaque. La présente invention concerne donc un dispositif de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, de type four vertical, comprenant une enceinte à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement des plaques support desdits produits, et de part et d'autre de cette enceinte étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage et des buses d'aspiration, à au moins une buse de soufflage d'un côté de l'enceinte correspondant au moins une buse d'aspiration de l'autre côté de l'enceinte. Un tel dispositif de cuisson se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de commande du déplacement vertical des plaques support au devant des buses de soufflage, dont au moins une desdites buses de soufflage définit un angle d'inclinaison déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous de ladite plaque à un flux d'air chaud incident se déplaçant transversalement sous cette plaque sous l'influence du déplacement vertical de cette dernière. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de commande contrôlent l'accélération, le ralentissement ou l'arrêt desdites plaques support. L'invention concerne aussi un four destiné à la cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacun d'un dispositif de cuisson selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente le dispositif de cuisson selon 35 l'invention. - la figure 2 est une vue partielle du dispositif de cuisson. La présente invention concerne un dispositif 1 de cuisson de produits 2 de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, en particulier du pain. Ce dispositif de cuisson 1 est un four de type vertical de sorte que les produits 2 circulent verticalement au sein de celui-ci de bas en haut et/ou de haut en bas. Un tel four vertical comprend une enceinte 3 à l'intérieur se déplacent verticalement des plaques 4 servant de support auxdits produits 2. Ces plaques 4 circulent au travers de moyens d'entraînement, non représentés, par exemple une chaîne solidaire de moyens de fixation desdites plaques 2 ou analogue. Lesdites plaques 4 traversent l'enceinte 3 à partir d'une entrée 5 vers une sortie 6. Selon le mode de réalisation de la figure 1, les plaques forment une pile en déplacement vertical de bas en haut. Selon d'autres modes de réalisation, le dispositif de cuisson 1 selon l'invention peut comprendre une pile de déplacement du haut vers le bas ou plusieurs piles de déplacement des plaques 4 ascendantes ou descendantes. De part et d'autre de ladite enceinte 3 sont réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage 7 et des buses d'aspiration 8. Les buses de soufflage 7 produisent un flux d'air chaud, modélisé sur les figures par des flèches, tandis que les buses d'aspiration recyclent ce flux d'air. A au moins une buse de soufflage 7 d'un côté de l'enceinte 3 correspond au moins une buse d'aspiration 8 située de l'autre côté de ladite enceinte 3. En particulier, un couple de buses de soufflage 7 et d'aspiration 8 peuvent être disposés en vis-à-vis de sur deux côté opposés de ladite enceinte 3. Avantageusement, le dispositif de cuisson 1 comprend des moyens de commande du déplacement vertical des plaques 4 au devant des buses de soufflage 7. De manière particulière, au moins une desdites buses de soufflage 7 définit un angle 9 d'inclinaison de manière à produire un flux d'air ascendant. Cet angle d'inclinaison 9 est déterminé par rapport à l'horizontale de manière à soumettre le dessous 10 d'une plaque 4 au flux 4 d'air chaud incident. Ce flux d'air se déplace alors transversalement sous cette plaque 4 sous l'influence du déplacement vertical de cette dernière. Ainsi, le flux d'air chaud vient réchauffer le dessous 10 de la plaque 4, évitant le contact direct avec le dessus des produits 2. De plus, le déplacement transversal relatif du flux d'air par rapport à la plaque 4 permet de balayer et chauffer tout ou partie du dessous 10 de cette dernière. Les buses d'aspiration 8 peuvent être situées en face des buses de soufflage 7, sensiblement à la même hauteur. Elles se présentent sous la forme d'une ouverture orthogonale à la paroi intérieure 11 de l'enceinte 3. Selon un autre mode de réalisation, les buses d'aspiration 8 comprennent une ouverture inclinée par rapport à ladite paroi intérieure 11. De plus, les buses de soufflage 7 et d'aspiration 8 sont disposées verticalement et alternativement de sorte que le flux d'air entrant par d'une buse d'aspiration 8 peut être recyclé de manière à être injecté par la buse de soufflage 7 située au-dessus ou en dessous, notamment après réchauffement dudit flux. A ce propos, des moyens, non représentés, de production du flux d'air caloporteur peuvent être disposés à l'intérieur ou à l'extérieur de ladite enceinte 3. De manière particulière, les moyens de commande contrôle l'accélération, le ralentissement ou l'arrêt desdites plaques support 4, de sorte qu'au cours du déplacement vertical de ces dernières, des zones de moindre chauffage ou de chauffage plus important peuvent être crées réciproquement par accélération ou ralentissement de la vitesse de défilement des plaques 4, voir leur arrêt momentané. Dans le cas particulier de plaques 4 dites réversibles, ces dernières comprennent une face plane pour la cuisson d'un produit 2, tel un pain, tandis que leur face opposée est alvéolée pour la cuisson d'un autre type de produit 2, par exemple des baguettes. Ainsi, il est possible de chauffer davantage les parties de la plaque 4 d'épaisseur plus importante par ralentissement de ladite plaque 4 lorsque ces parties reçoivent le flux d'air soufflé. Dans un autre cas, le dispositif de cuisson 1 permet l'uniformisation d'un cycle de cuisson lorsque l'enceinte est à moitié chargée, soit quand une plaque 4 sur deux est introduite dans le four et chargé de produits 2. Le dispositif de cuisson 1 selon l'invention permet de contrôler parfaitement la régularité de la cuisson des produits 2 sur toute la largeur de la plaque 4. Il permet aussi de privilégier à volonté la cuisson en sole, à un endroit de la plaque 4 choisit. L'invention concerne aussi un four destiné à la cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacun d'un dispositif de cuisson 1 comme précédemment décrit. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif de cuisson de produits (2) de boulangerie, de type four vertical, comprenant une enceinte (3) à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement des plaques (4) support desdits produits (2), et de part et d'autre de cette enceinte (3) étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage (7) et des buses d'aspiration (8), caractérisé par le fait que ledit dispositif de cuisson comprend des moyens de commande du déplacement vertical des plaques support (4) au devant des buses de soufflage (7), dont au moins une desdites buses de soufflage (7) définit un angle d'inclinaison déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous (10) de ladite plaque (4) à un flux d'air chaud incident se déplaçant transversalement sous cette plaque (4) sous l'influence du déplacement vertical de cette dernière.
1. Dispositif de cuisson (1) de produits (2) de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, de type four vertical, comprenant une enceinte (3) à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement des plaques (4) support desdits produits (2), et de part et d'autre de cette enceinte (3) étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage (7) et des buses d'aspiration (8), à au moins une buse de soufflage (7) d'un côté de l'enceinte (3) correspondant au moins une buse d'aspiration (8) de l'autre côté de l'enceinte (3), caractérisé par le fait que ledit dispositif de cuisson (1) comprend des moyens de commande du déplacement vertical des plaques support (4) au devant des buses de soufflage (7), dont au moins une desdites buses de soufflage (7) définit un angle d'inclinaison déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous (10) de ladite plaque (4) à un flux d'air chaud incident se déplaçant transversalement sous cette plaque (4) sous l'influence du déplacement vertical de cette dernière. 2. Dispositif de cuisson (1) selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de commande contrôlent l'accélération, le ralentissement ou l'arrêt desdites plaques support (4). 3. Four destiné à la cuisson de produits (2) de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacune d'un dispositif de cuisson (1) selon l'une quelconque des précédentes. 7
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A21
A21B
A21B 1
A21B 1/26,A21B 1/42
FR2889476
A1
CLE POUR LA TRANSMISSION D'UN COUPLE DE SERRAGE OU DE DESSERRAGE A UN DISPOSITIF DE VIS ANTIVOL
20,070,209
La présente invention a pour objet une , en particulier de roues de véhicules, du type où l'accouplement est réalisé au travers d'empreintes concordantes dont les caractéristiques de forme, de dimensions et de disposition sont aptes à constituer un code. De manière classique, la roue d'un véhicule automobile est fixée au moyen de vis dont la tête, qui permet la transmission du couple de serrage ou de desserrage, est de forme hexagonale. Afin d'éviter qu'un tiers puisse enlever frauduleusement les roues, il est actuellement proposé que, pour chacune des roues, au moins l'une des vis présente une tête qui nécessite une clef particulière pour pouvoir être man uvrée. On connaît de nombreux dispositifs de vis ou analogue munis de moyens de codage, comme par exemple ceux décrits dans les documents GB 2.006.371, FR 2.359.730 et FR 2.567.215. Ces dispositifs comprennent d'une part une vis dont la tête présente soit des encoches périphériques et/ou faciales arrangées angulairement de manière irrégulière, et d'autre part une clef de type douille, munie de pions ou doigts disposés selon le même arrangement et destinés à coopérer avec lesdites encoches en vue de réaliser l'accouplement susceptible de permettre le transfert de couple. Il est toutefois possible à une personne malintentionnée voulant forcer une vis telle que précédemment décrite, de se procurer une clé d'origine identique à celle de ladite vis et présentant, de manière évidente, un code différent, et sachant qu'aléatoirement certains pions ou doigts peuvent être aux bons emplacements, de réussir par forçage à déformer ladite clé et de réaliser le dévissage de ladite vis. Il est en effet possible de trouver une clé présentant deux pions ou doigts disposés selon un angle identique à celui que font entre elles deux encoches d'une vis à forcer, tandis que les autres pions ou doigts qui tombent en regard de la matière, matent celle-ci et contribue à la transmission du couple. La présente invention a pour but de proposer une clé pour la transmission d'un couple de serrage ou de desserrage à un dispositif de vis antivol, en particulier de roues de véhicules, qu'il n'est pas possible d'utiliser de façon frauduleuse selon la manière décrite précédemment. La clé pour la transmission d'un couple de serrage ou de desserrage à un dispositif de vis antivol en particulier de roues de véhicules selon l'invention, où ledit dispositif de vis comporte une tête qui présente des encoches périphériques et/ou faciales arrangées angulairement de manière irrégulière, tandis que la clé est de type douille munie intérieurement de pions ou doigts disposés selon le même arrangement et destinés à coopérer avec lesdites encoches périphériques et/ou faciales en vue de réaliser l'accouplement susceptible de permettre la transmission d'un couple, ladite clé se caractérise essentiellement en ce que lesdits pions ou doigts sont montés mobiles en déplacement axial en sorte qu'ils puissent chacun lors d'une poussée frontale se rétracter dans un logement, afin de prendre une position empêchant toute coopération avec les encoches de ladite tête si celles-ci sont disposées selon un autre arrangement. On comprendra qu'une telle clé ne peut pas être forcée sur une vis, puisque la simple tentative d'approche de la clé d'une vis non adaptée provoque la rentrée du ou des pions ou doigts qui ne sont pas exactement en face des encoches. Cependant, on peut encore détourner l'utilisation d'une telle clé. En effet, si un seul pion ou doigt ne peut pas permettre de transmettre le couple nécessaire, puisqu'il n'y pas de centrage possible, il peut arriver que deux pions ou doigts soient disposés angulairement en sorte de permettre une telle transmission. Aussi, selon une caractéristique additionnelle avantageuse de la clé selon l'invention, celle-ci comporte des moyens de liaison aptes à rendre tous les pions ou doigts solidaires en déplacement. Ainsi, dès qu'un seul pion ou doigt rencontre de la matière, tous les pions ou doigts remontent en même temps dans la clé et il n'est plus possible de transmettre le moindre couple. Selon une forme de réalisation particulière de la clé selon l'invention, elle se présente sous la forme d'une douille comportant une cavité délimitée par une paroi dans la face interne de laquelle sont pratiqués des logements longitudinaux dimensionnés et formés chacun pour recevoir un doigt ou pion apte à s'y déplacer axialement, et apte à coopérer avec des encoches périphériques que comporte la tête de vis. Selon une caractéristique additionnelle de la forme de réalisation particulière de la clé selon l'invention, elle incorpore dans la cavité un insert qui y est mobile en déplacement axial, et auquel les pions sont accrochés. Selon une autre caractéristique additionnelle de la forme de réalisation particulière de la clé selon l'invention, l'insert présente une forme générale tubulaire et comporte un rebord périphérique tandis que les doigts ou pions présentent chacun latéralement un cran ou analogue apte à coopérer avec ledit rebord en sorte d'y assurer un accrochage. Selon une autre caractéristique additionnelle de la forme de réalisation particulière de la clé selon l'invention, les pions ou doigts sont de forme cylindrique, le cran d'accrochage consistant en une gorge périphérique. Selon une autre caractéristique additionnelle avantageuse de la clé selon l'invention, les pions ou doigts et les logements dans lesquels ils sont montés mobiles, sont dimensionnés en sorte que lesdits pions ou doigts coopèrent étroitement avec lesdits logements, en sorte de générer suffisamment de frottement pour empêcher que la réversibilité de la rétraction puisse être réalisée par gravité. Quelle que soit la forme de réalisation de la clé selon l'invention, cette caractéristique rend encore plus difficile un usage malveillant de cette clé. On notera toutefois qu'il peut être prévu une possibilité 35 de retour des pions ou doigts par gravité ou bien aidé au travers de moyens ressorts. Les avantages et les caractéristiques de la clé selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un dispositif de vis antivol susceptible d'être man uvré par une clé selon l'invention. - la figure 2 représente une vue partielle en perspective 10 d'une clé selon l'invention. - la figure 3 représente une vue schématique partielle en coupe selon un plan diamétral médian de la même clé. - la figure 4 représente une vue en perspective et en éclaté d'une partie de la même clé. - la figure 5 représente une vue schématique en coupe selon un plan diamétral médian de la même clé et d'une partie du dispositif de vis antivol. En référence à la figure 1 on peut voir un dispositif de vis antivol 1 destiné à être man uvré au moyen d'une clé selon 20 l'invention. Ce dispositif de vis antivol 1 comprend un corps fileté 10 surmonté d'une tête 11, laquelle comporte un fût cylindrique 12 muni d'encoches périphériques 13 arrangées angulairement de manière irrégulière, et destinées à permettre la transmission d'un couple de serrage ou de desserrage. En référence maintenant aux figures 2 et 3, on peut voir une clé 2 selon l'invention, qui en l'occurrence se présente sous la forme d'une douille adaptable, par exemple, sur un outil non représenté, et qui comporte à cet effet du côté opposé à celui ouvert, une empreinte mâle 24 destinée à coopérer avec un outil de type classique. La clé 2 comporte du côté ouvert une cavité 20 délimitée par une paroi interne 21 dans laquelle sont pratiqués des logements 22, dont la répartition angulaire est identique à celle des encoches 13, et chacun en forme d'une gorge longitudinale de section sensiblement semi-circulaire. En référence aux figures 4 et 5, on peut voir que la clé 2 selon l'invention comprend un insert 3 destiné à être introduit dans la cavité 20, lequel comporte une partie 30 de forme tubulaire qui présente à une extrémité et extérieurement une nervure périphérique 31, et à l'autre extrémité un plot cylindrique axial 32 destiné à s'insérer dans un trou borgne 25 pratiqué dans la clé 2, dans le fond de la cavité 20. Les dimensions de la cavité 20 et celles de l'insert 3 permettent que ce dernier puisse se déplacer axialement, étroitement et librement dans la cavité 20, le coulissement du plot 32 dans le trou borgne 25 assurant un guidage supplémentaire. Chaque logement 22 est destiné à recevoir un doigt 23 de forme générale concordante cylindrique et d'une longueur inférieure à celle du logement en sorte d'être apte à s'y déplacer axialement. Les doigts 23 comportent une gorge périphérique 26 d'une largeur permettant d'accueillir étroitement le rebord périphérique 31 de l'insert 3, en sorte de s'y accrocher, et ainsi lier tous les doigts 23 au déplacement de l'insert 3. Dans le mode de réalisation représenté, les doigts 23 sont emmanchés étroitement dans les logements 22 pratiqués entre cuir et chair, en sorte de ne pas pouvoir s'y mouvoir librement par gravité, mais uniquement sous l'effet d'une poussée axiale, tandis que l'insert 3 est lui-même retenu dans la cavité 20 au travers des doigts 23. On comprendra que l'insert 3 peut ainsi se déplacer axialement et prendre deux positions extrêmes rentrée et sortie. Dans la position sortie, celle représentée sur la figure 4, les doigts 23 peuvent coopérer avec les encoches 13 de la tête 11 de la vis antivol 1, tandis que dans la position rentrée, où chacun des doigts 23 est rétracté dans son logement 22, il n'y pas de coopération possible avec les encoches 13. En cas de tentative d'utilisation d'une clé 2 sur une vis 1 de code différent, au moins l'un des doigts 23 non en regard d'une encoche 13 est repoussé dans son logement 22 et entraîne les autres par l'intermédiaire de l'insert 3, rendant la clé inutilisable, et ceci d'autant plus si les doigts 23 ne peuvent pas revenir automatiquement en position sortie. On notera qu'il est prévu de limiter la pénétration de la tête 11 dans la cavité 20, afin d'empêcher la coopération des doigts 23 avec les encoches 13 lorsque l'insert 3 vient buter dans la cavité 20, ce qui est obtenu par la coopération en butée du bord extrême 27 de la douille 2 et de la tête 11 ou plus exactement d'un épaulement périphérique 14 de celle-ci. On notera de plus que la vis peut ne pas comporter d'épaulement périphérique, et que dans ce cas il peut être prévu que le bord extrême 27 de la douille 2 vienne buter directement sur l'objet à solidariser par vissage
Clé pour la transmission d'un couple de serrage ou de desserrage à un dispositif de vis antivol (1) en particulier de roues de véhicules, où le dispositif de vis (1) comporte une tête (11) qui présente des encoches (13) périphériques et/ou faciales arrangées angulairement de manière irrégulière, tandis que la clé (2) est de type douille munie intérieurement de pions ou doigts (23) disposés selon le même arrangement et destinés à coopérer avec lesdites encoches périphériques et/ou faciales (13) en vue de réaliser l'accouplement susceptible de permettre la transmission d'un coupleLes pions ou doigts (23) sont montés mobiles en déplacement axial en sorte qu'ils puissent chacun lors d'une poussée frontale se rétracter dans un logement (22), afin de prendre une position empêchant toute coopération avec les encoches (13) de ladite tête (11) si celles-ci sont disposées selon un autre arrangement.
1) Clé pour la transmission d'un couple de serrage ou de desserrage à un dispositif de vis antivol (1) en particulier de roues de véhicules, où ledit dispositif de vis (1) comporte une tête (11) qui présente des encoches (13) périphériques et/ou faciales arrangées angulairement de manière irrégulière, tandis que la clé (2) est de type douille munie intérieurement de pions ou doigts (23) disposés selon le même arrangement et destinés à coopérer avec lesdites encoches périphériques et/ou faciales (13) en vue de réaliser l'accouplement susceptible de permettre la transmission d'un couple, ladite clé (2) est caractérisée en ce que lesdits pions ou doigts (23) sont montés mobiles en déplacement axial en sorte qu'ils puissent chacun lors d'une poussée frontale se rétracter dans un logement (22), afin de prendre une position empêchant toute coopération avec les encoches (13) de ladite tête (11) si celles-ci sont disposées selon un autre arrangement. 2) Clé selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de liaison (3) aptes à rendre tous les pions ou doigts (23) solidaires en déplacement. 3) Clé selon la 1, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une douille comportant une cavité (20) délimitée par une paroi dans la face interne (21) de laquelle sont pratiqués des logements longitudinaux (22) dimensionnés et formés chacun pour recevoir un doigt ou pion (23) apte à s'y déplacer axialement, et apte à coopérer avec des encoches périphériques (13) que comporte la tête (11) de vis (1) . 4) Clé selon la 3, caractérisée en ce qu'elle incorpore dans la cavité (20) un insert (3) qui y est mobile en déplacement axial, et auquel les doigts ou pions (23) sont accrochés. 5) Clé selon la 4, caractérisée en ce que l'insert(3) présente une forme générale tubulaire et comporte un rebord périphérique (31) tandis que les doigts ou pions (23) présentent chacun latéralement un cran ou analogue (26) apte à coopérer avec ledit rebord (31) en sorte d'y assurer un accrochage. 6) Clé selon la 5, caractérisée en ce que les pions ou doigts (23) sont de forme cylindrique, le cran d'accrochage (26) consistant en une gorge périphérique. 7) Clé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les pions ou doigts (23) et les logements (22) dans lesquels ils sont montés mobiles, sont dimensionnés en sorte que lesdits pions ou doigts (23) coopèrent étroitement avec lesdits logements (22), en sorte de générer suffisamment de frottement pour empêcher que la réversibilité de la rétraction puisse être réalisée par gravité.
B,F
B25,F16
B25B,F16B
B25B 13,F16B 23,F16B 41
B25B 13/48,B25B 13/54,F16B 23/00,F16B 41/00
FR2898928
A1
TENTE COMPORTANT UNE TOILE SOUPLE ET DES MOYENS D'ARMATURE ET ENSEMBLE LA COMPORTANT
20,070,928
L'invention concerne de manière générale les tentes dont la toile est mise en tension par des cerceaux. On connaît du document GB 2 340 516 une tente de ce type, à deux pentes, comportant une toile délimitant un volume habitable et une armature formée de deux cerceaux flexibles. Cette tente présente une position déployée et une position de rangement. Dans la position déployée, chaque cerceau est disposé, dans une position de travail, sur le pourtour d'un panneau en pente de la toile. La tente comporte dans son panneau en contact avec le sol des moyens pour maintenir écartés les deux panneaux en pente. Dans la position de rangement, les cerceaux sont repliés en boucles et superposés l'un sur l'autre. Cette tente passe par elle-même de sa position de rangement à sa position déployée. On connaît également une telle tente comportant une toile délimitant un volume habitable et une armature formée de deux cerceaux flexibles disposés dans des fourreaux. Cette tente présente une position déployée et une position de rangement. Dans la position déployée, les cerceaux sont dans une position de travail avec une première portion de chaque cerceau qui s'étend sur le sol et une seconde portion qui s'élève du sol pour permettre la mise en volume de la toile. La première portion d'un cerceau est en regard de la seconde portion de l'autre cerceau. Dans la position de rangement, les cerceaux sont également repliés en boucles et superposés l'un sur l'autre. Et cette tente passe également par elle-même de sa position de rangement à sa position déployée. L'invention vise à améliorer la capacité et les conditions d'utilisation d'une telle tente. A cet effet, l'invention propose une tente comportant une toile souple et des moyens d'armature pour la mise en tension de ladite toile, cette toile comportant des fourreaux, chaque dit fourreau étant adapté à loger un cerceau flexible appartenant auxdits moyens d'armature, caractérisée en ce que ladite tente présente une position déployée dans laquelle elle comporte des faces latérales globalement rectangulaires et agencées en un cylindre ayant pour directrice un polygone régulier comportant un nombre pair de côtés, chaque dit fourreau s'étendant sur le pourtour d'une dite face respective, chaque dit cerceau 2 étant dans une position de travail dans lesdits fourreaux, et en ce que ladite tente présente une position à plat dans laquelle lesdits fourreaux sont superposés. Une fois la tente en position déployée, la configuration de ses faces procure à la tente une stabilité lui permettant de rester par elle-même dans cette position. Et cette configuration permet également de réaliser des tentes de hauteur et de volume habitable importants. Selon des caractéristiques de mise en oeuvre particulièrement simples et commodes tant à la fabrication qu'à l'utilisation : - la tente admet en outre desdites position déployée et position à plat une position de rangement dans laquelle chaque dit cerceau est dans une position multiboucle où il est conformé en plusieurs boucles superposées, lesdits cerceaux en position multiboucle étant superposés les uns sur les autres ; et/ou - ladite toile comporte des panneaux latéraux et un panneau de toiture, chaque dit panneau latéral comportant un dit fourreau ; et éventuellement - la tente comporte une paroi souple de raccordement à un véhicule et une ouverture d'accès ménagée dans l'un desdits panneaux latéraux, ladite paroi comportant des moyens de raccordement à ce panneau et à l'arrière dudit véhicule ; et/ou - la tente comporte quatre dites faces similaires, quatre cerceaux, ladite toile comportant quatre panneaux latéraux et un panneau de toiture ; et éventuellement - la tente comporte deux arceaux flexibles s'étendant en croix contre la surface intérieure de ladite toile en position déployée de ladite tente, chaque jambe d'un dit arceau s'étendant contre la jonction de deux panneaux latéraux consécutifs de sorte que ledit panneau de toiture présente la forme d'un dôme au centre duquel se croisent lesdits arceaux ; et éventuellement - ladite toile comporte à chaque jonction de deux panneaux latéraux consécutifs, du côté opposé audit panneau de toiture, un manchon de positionnement de l'extrémité de l'une dite jambe respective ; et/ou - la tente comporte deux ouvertures d'accès et au moins un rabat d'obstruction d'une dite ouverture d'accès, chaque dite ouverture étant ménagée dans un panneau latéral respectif ; et/ou 3 - lesdits cerceaux sont en acier inoxydable et présentent une section rectangulaire. L'invention propose également un ensemble comportant une tente telle que précédemment exposée et une housse de transport de ladite tente en position de rangement, ladite tente étant disposée dans ladite housse. Selon d'autres caractéristiques de mise en oeuvre, ladite housse est adaptée à envelopper lesdits panneaux et lesdits cerceaux en position multiboucle et présente une fente d'insertion pourvue de moyens de fermeture. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, donnée à titre d'exemple préféré, mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation d'une tente selon l'invention raccordée à un véhicule par l'intermédiaire d'une paroi de raccordement ; - la figure 2 est une vue en perspective de cette tente dans sa position déployée, le véhicule n'étant pas représenté ; - la figure 3 est une vue en perspective de cette tente, selon un autre angle ; - la figure 4 est une vue en élévation d'un cerceau de cette tente ; - la figure 5 est une vue en coupe du cerceau prise selon le plan V-V repéré sur la figure 4 ; - la figure 6 est une vue en perspective d'un arceau représenté partiellement et de deux panneaux latéraux de la tente sur chacun desquels est représenté un fourreau ; - la figure 7 est une vue en perspective de la tente prête à être pliée 25 avec la paroi de raccordement rabattue ; - les figures 8 à 15 sont des vues en perspective de la tente représentant les positions prises par la tente de la position déployée à la position de rangement avec comme position intermédiaire la position à plat représentée à la figure 11 ; et 30 - la figure 16 est une vue en perspective de l'ensemble selon l'invention, la tente étant rangée dans le sac. La tente 1 représentée sur les figures est ici prévue pour être utilisée en association avec un véhicule 2. 4 La tente 1 que l'on décrit d'abord dans sa position déployée comporte quatre faces latérales 3, 4, 5, 6, une face de toiture 7 et une face de sol 8. L'ensemble des faces 3 à 8 forme globalement un parallélépipède. La tente 1 comporte quatre cerceaux 9, deux arceaux 10 et une toile 11. Cette toile 11 est en matière plastique, ici à base de polyester, et comporte une pluralité de panneaux qui correspondent aux différentes faces 3 à 7 de la tente 1. Ainsi, elle comporte quatre panneaux latéraux 12, 13, 14, 15 de mêmes dimensions. Ces panneaux latéraux 12 à 15 présentent la même forme que les formes latérales 3 à 6, c'est-à-dire une forme globalement rectangulaire. Le pourtour de chacun des panneaux 12 à 15 est bombé vers l'extérieur et les quatre coins du panneau sont arrondis. Chaque panneau 12 à 15 est cousu le long de deux de ses bords opposés avec les deux panneaux voisins. La toile 11 présente également un panneau de toiture 16 qui présente une forme de dôme à base carrée. Les quatre bords du panneau 16 sont cousus avec le bord d'un panneau 12 à 15. Chaque panneau latéral 12 à 15 est pourvu sur son pourtour d'un fourreau 17 (figure 6) dans lequel est disposé un cerceau 9. Le fourreau 17 est formé par la couture du bord du panneau replié sur lui-même. Le fourreau 17 est également bombé vers l'extérieur et ses quatre coins sont arrondis. Le fourreau 17 est toujours fléchi vers l'extérieur de sorte que le cerceau 9 puisse mettre la toile en tension permanente dans la position déployée. Le fourreau 17 présente une ouverture (non représentée) au niveau de laquelle le bord n'a pas été cousu. Le cerceau 9 est en acier inoxydable et présente une flexibilité d'ensemble. Le cerceau 9 présente une section rectangulaire avec une largeur bien inférieure à la longueur et une largeur qui s'étend radialement pour un cerceau 9 dans sa position de travail, le cerceau 9 étant dans sa position de travail lorsque la tente 1 est dans sa position déployée. Le cerceau 9 est formé d'une bande de même section que le cerceau 9 et de même longueur que le fourreau 17. Pour disposer le cerceau 9 dans le fourreau 17, on insère une extrémité de la bande que l'on enfile dans le fourreau 17 jusqu'à ce que cette extrémité réapparaisse au niveau de l'ouverture. On positionne alors les deux extrémités de la bande dans un petit fourreau en acier inoxydable que l'on pince sur la bande pour réunir les deux extrémités et former un cerceau 9. Les panneaux 12 à 15 sont pourvus d'ouvertures. Les panneaux 12 et 14 5 présentent une ouverture 20 de petites dimensions par rapport aux dimensions du panneau 12, 14. Cette ouverture 20 forme une fenêtre pour la tente 1. Les ouvertures 20 sont ici obstruées par un film transparent en matière plastique. Selon une variante non représentée, les ouvertures 20 sont obstruées par une moustiquaire. Les panneaux 13 et 15 comportent chacun une découpe 21 en U. Deux portions de cette découpe 21 sont à l'écart l'une de l'autre et parallèles au sol, ces deux portions étant reliées par une troisième portion transversale. Cette découpe 21 définit un rabat 22 qui peut être fixé avec le reste du panneau 13, 15 à l'aide de moyens de fermeture à glissière (non représentés) le long de la découpe 21. A l'aide de ces moyens de fermeture à glissière, on peut séparer le rabat 22 du reste du panneau 13, 15 et la découpe 21 définit alors une ouverture d'accès 23 de grande taille permettant aux utilisateurs d'entrer ou de sortir de la tente. La découpe 21 des panneaux 13, 15 permet le positionnement par exemple de deux tentes 1 l'une contre l'autre, les ouvertures 23 permettant le passage d'une tente à l'autre de façon à disposer d'un espace utilisable plus important. La tente 1 comporte également les deux arceaux 10. Les arceaux 10 présentent une section circulaire et sont ici en fibre de verre. Chaque arceau 10 comporte plusieurs portions de façon à pouvoir plier l'arceau 10. Les différentes extrémités des portions sont pourvues de moyens formant charnière (non représentés). Chaque arceau 10 a une forme de U renversé. Les jambes 25 de chacun des arceaux 10 sont positionnées à la jonction de deux panneaux 12 à 15 consécutifs, chaque jambe s'étendant de la face de sol 8 jusqu'à la face de toiture 7. La portion d'arceau 10 située entre les jambes 25 est arrondie. Les deux arceaux 10 sont positionnés en croix : à chaque jonction entre deux panneaux consécutifs 12 à 15 se trouve une jambe d'un arceau 10 et les portions situées entre 6 les jambes 25 se croisent au niveau du centre de la surface interne du panneau de toiture 16. Ces portions soutiennent le panneau de toiture 16 et lui donnent sa forme en dôme. Des manchons 26 sont prévus à la jonction de deux panneaux 12 à 15 consécutifs du côté de la face de sol 8. Chaque extrémité libre d'un arceau 10 est disposée dans un manchon 26 pour son maintien et peut être enfoncée dans le sol lorsque celui-ci est meuble. La tente 1 comporte également un appendice de raccordement de la tente 1 à la voiture 2. Cet appendice comporte une paroi de raccordement 30 réalisée dans la même matière que la toile 11. Cette paroi 30 présente à plat une forme globalement rectangulaire et présente, lorsque la tente est déployée et que la paroi 30 est installée entre la voiture 2 et la tente 1, une forme en U définissant un court tunnel de raccordement. Les pans latéraux de cette paroi s'étendent jusqu'au sol. Ces pans latéraux sont raccordés par un pan de toiture dans le prolongement du panneau de toiture 16. La tente 1 étant ici représentée avec une voiture 2 dont la hauteur est inférieure à la hauteur de la tente 1, la paroi 30 présente une inclinaison de son pan de toiture du panneau de toiture 16 vers le toit de la voiture 2. La paroi 30 est raccordée au panneau 15 par une fermeture à glissière (non représentée) de sorte que l'on peut adjoindre la paroi 30 à la tente 1 si l'on souhaite l'utiliser en collaboration avec une voiture 2 ou encore si l'on souhaite disposer d'un auvent devant l'ouverture d'accès 23 du panneau 15. La paroi 30 peut également être retirée pour utiliser la tente 1 indépendamment d'une voiture et de la paroi 30. Pour le raccord de la paroi 30 avec la voiture 2, il est prévu des moyens de raccordement comportant ici deux ventouses 31 destinées à être utilisées en collaboration avec le toit de la voiture 2. Des ventouses supplémentaires peuvent être prévues pour venir fixer les pans latéraux de la paroi 30 aux côtés de la voiture 2. Selon des variantes de réalisation non représentées, le bord de la paroi 30 servant pour le raccordement à la voiture 2 est élastique et vient épouser la forme de la voiture 2 pour permettre un maintien aisé de la paroi 30 sur la voiture 2. 7 Du fait de la forme de la paroi 30, le hayon de la voiture 2 peut être ouvert et venir en contact de la surface intérieure du pan de toiture de la paroi 30. Dans le cas où la voiture 2 présente deux portes s'ouvrant selon un axe de rotation verticale, ces portes viennent au contact des pans latéraux de la paroi 30. Un système de haubans (non représenté) formé de cordes reliées à la toile 11 et à la paroi 30 et formé de piquets est prévu pour arrimer la tente 1 au sol. La tente 1 est, dans sa position déployée, agencée en un cylindre ayant pour directrice un carré. On décrit maintenant la tente dans sa position à plat (figure 11). Dans cette position, les ouvertures 23 sont refermées par les rabats 22, les arceaux 10 ont été enlevés et la paroi 30 est repliée sur le panneau 15. Les panneaux 12 à 15 sont superposés et disposés à plat de sorte que la superposition résultante présente la forme globalement rectangulaire d'un panneau quelconque 12 à 15 avec une épaisseur correspondant globalement à l'épaisseur des quatre panneaux 12 à 15. Le panneau 16, de moindre épaisseur puisqu'il ne comporte pas de cerceau, est disposé contre les surfaces externes du panneau 14 et de la paroi 30 et les surfaces externes des panneaux 14, 15 sont disposées en vis-à-vis. De cette superposition de panneaux, n'apparaissent que les surfaces externes des panneaux 12, 13. Dans la position à plat, les cerceaux 9 comme les fourreaux 17 se superposent. On décrit maintenant la tente 1 dans sa position de rangement (figure 15). Dans cette position, les cerceaux 9 présentent une position multiboucle. Chaque cerceau 9 est replié selon trois boucles superposées et les quatre cerceaux sont tous superposés les uns aux autres, les différents panneaux de la tente 1 venant se positionner à l'intérieur de ce cylindre formé par les cerceaux 9. Chaque boucle de cerceau 9 a globalement une forme circulaire. La hauteur de la tente 1 en position rangée est très inférieure au diamètre. Dans cette position, la tente 1 peut être rangée dans une housse de transport 40 (figure 16). Cette housse 40 comporte deux pans 41 circulaires dont le diamètre est légèrement supérieur à celui des cerceaux 9 dans leur position multiboucle. Les deux pans 41 sont cousus l'un à l'autre sur environ une demi-circonférence. L'autre demi-circonférence est occupée par une fermeture à glissière 8 42 permettant d'ouvrir et de fermer une fente d'insertion de la tente en position de rangement. Les arceaux 10 prennent également place dans la housse 40 après avoir été pliés. La housse 40 est pourvue de poignées de transport 43. La housse 40 et la tente 1 forment un ensemble 44 pour le transport de tente 1. Selon une variante de réalisation, la housse 40 comporte, entre ses deux pans 41, un pan latéral cylindrique permettant d'ajuster le diamètre des pans 41 au diamètre des cerceaux 9 en position de rangement de la tente 1. On décrit maintenant l'installation de la tente 1. On sort de la housse 40 la tente 1 et notamment les arceaux 10, en ouvrant la fermeture à glissière 42. La tente 1 se déploie par la simple libération des contraintes sur les cerceaux 9. Ceux-ci quittent leur position multiboucle pour prendre leur position de travail dans les fourreaux 17 et la tente se trouvant par là même dans sa position déployée. Les quatre cerceaux 9 permettent à la tente 1 d'être autoporteuse. Les panneaux 12 à 15 sont alors tendus et plats et forment avec le panneau 16 la tente 1 dans sa position déployée. Si, en cours de déploiement, la tente 1 reste dans sa position à plat, on se saisit manuellement des panneaux latéraux 12 à 15 pour déployer complètement la tente 1. On positionne alors les arceaux 10 en plaçant les extrémités des jambes 25 dans les manchons 26. Puis on positionne la paroi 30 en fixant celle-ci à la voiture 2 par les moyens décrits précédemment. On aura au préalable relié la paroi 30 au panneau 15 par l'intermédiaire de la fermeture à glissière si cette paroi 30 n'était pas déjà associée à ce panneau 15. Afin de mieux fixer au sol la tente 1, on tend les cordes et on plante les piquets dans le sol. En l'absence de voiture 2, la tente 1 se monte de la même façon, la paroi 30 30 étant éventuellement maintenue par un système de haubans (non représenté). On décrit maintenant le rangement de la tente de sa position déployée à sa position à plat. 9 Une fois que l'on a fermé les ouvertures 23, enlevé les piquets et séparé la paroi 30 de la voiture 2, on rabat la paroi 30 sur le panneau 15. On couche la tente 1 avec le panneau 13 contre le sol (figure 7). On ramène alors le panneau 14 contre le panneau 13 (figure 8) de sorte qu'à l'issue de ce mouvement, le panneau 16 est plié en deux et un panneau double 50 formé des panneaux 13 et 14 est couché sur le sol tandis qu'un autre panneau double 51 formé des panneaux 12 et 15 est positionné transversalement au panneau double 50 (figure 9). On rabat alors le panneau double 51 sur le panneau double 50 de sorte qu'à l'issue de ce mouvement les quatre panneaux 12 à 15 sont superposés les uns sur les autres et couchés sur le sol. Le panneau 16 est pris entre le panneau double 50 et le panneau double 51. La tente 1 est alors dans sa position à plat (figure 11) formée d'une superposition 52 des quatre panneaux 12 à 15 et du panneau 16. La superposition 52 présente les dimensions des panneaux 12 à 15. On 15 rapproche alors les deux largeurs de la superposition 52 pour plier cette dernière en portefeuille (figure 12). En rapprochant encore les largeurs de la superposition 52, celle-ci prend une forme de selle de cheval (figure 13). On continue alors le mouvement d'enroulement en poussant vers l'intérieur un pan 55 en demi-lune au dessus d'un 20 pan 56 en demi-lune correspondant. Dans le même temps on rapproche l'un de l'autre l'avant 58 et l'arrière 57 de la superposition 52 en forme de selle de cheval (figure 14). Dans cette configuration, indépendamment de la toile 11, les superpositions de cerceaux 9 forment trois cercles incomplets 60, 61 et 62. Le cercle 25 incomplet 60 est disposé contre le sol tandis que les cercles incomplets 61, 62 s'étendent obliquement l'un vers l'autre. On fait alors passer le cercle incomplet 61 sous le cercle incomplet 62. Ensuite, dans un mouvement simultané, on rabat le cercle incomplet 61 sur le cercle incomplet 60 et l'on rapproche le cercle incomplet 62 du cercle incomplet 61. 30 Une fois que les cerceaux 9 se retrouvent quasiment coplanaires dans le plan du sol, chaque cerceau 9 se trouve dans sa position multiboucle dans laquelle il se trouve replié en trois cercles. Dans cette position, tous les panneaux de toile 11 10 se trouvent étendus à l'intérieur d'un cercle formé par la superposition de cerceaux 9. La circonférence des cerceaux en position multiboucle est globalement trois fois inférieure à leur circonférence en position de travail. On peut alors ranger la tente 1 dans la house 40 après avoir ouvert la fermeture à glissière 42. On peut également glisser dans la house 40 les arceaux 10 que l'on aura pliés. On range ainsi dans un encombrement réduit tous les panneaux d'une tente 1. Plus précisément, la tente en position de rangement occupe la surface d'un cercle dont la périphérie est le tiers de la périphérie d'un des panneaux 12 à 15. Le rapport entre l'encombrement en position rangée et le volume utile en position déployée est particulièrement avantageux. Cette configuration de tente permet notamment d'obtenir une hauteur sous panneau de toiture 16 importante. Selon une variante de réalisation, on prévoit une ouverture dans l'un des panneaux latéraux de façon à adjoindre une petite tente présentant une ouverture en correspondance avec celle du panneau latéral. Cette petite tente sert de rangement. Selon une autre variante, cette petite tente est directement formée à partir de la toile 11 qui présente sur le panneau latéral un surplus de toile que l'on peut mettre en volume à l'aide d'un système de cordes et de piquets. Ce surplus de toile est situé vers le bas du panneau à l'intérieur de la surface définie par le fourreau. On peut alors stocker la tente 1 dans la configuration à plat. Selon un autre mode de réalisation, la tente 1 présente un nombre supérieur de panneaux latéraux, par exemple six panneaux latéraux
La tente (1) comporte une toile souple (11) et des moyens d'armature. Cette toile (11 ) comporte des fourreaux, chaque dit fourreau étant adapté à loger un cerceau flexible appartenant auxdits moyens d'armature. La tente (1) présente une position déployée dans laquelle elle comporte des faces latérales (3, 6) globalement rectangulaires et agencées en un cylindre ayant pour directrice un polygone régulier comportant un nombre pair de côtés, chaque dit fourreau s'étendant sur le pourtour d'une dite face respective (3, 6), chaque dit cerceau étant dans une position de travail dans lesdits fourreaux, et en ce que ladite tente (1) présente une position à plat dans laquelle lesdits fourreaux sont superposés.
1. Tente comportant une toile (11) souple et des moyens d'armature pour la mise en tension de ladite toile (11), cette toile (11) comportant des fourreaux (17), chaque dit fourreau (17) étant adapté à loger un cerceau (9) flexible appartenant auxdits moyens d'armature, caractérisée en ce que ladite tente (1) présente une position déployée dans laquelle elle comporte des faces latérales (3-6) globalement rectangulaires et agencées en un cylindre ayant pour directrice un polygone régulier comportant un nombre pair de côtés, chaque dit fourreau (17) s'étendant sur le pourtour d'une dite face respective (3-6), chaque dit cerceau (9) étant dans une position de travail dans lesdits fourreaux (17), et en ce que ladite tente (1) présente une position à plat dans laquelle lesdits fourreaux (17) sont superposés. 2. Tente selon la 1, caractérisée en ce qu'elle admet en outre desdites position déployée et position à plat une position de rangement dans laquelle chaque dit cerceau (9) est dans une position multiboucle où il est conformé en plusieurs boucles superposées, lesdits cerceaux (9) en position multiboucle étant superposés les uns sur les autres. 3. Tente selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite toile (11) comporte des panneaux latéraux (12-15) et un panneau de toiture (16), chaque dit panneau latéral (12-15) comportant un dit fourreau (17). 4. Tente selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comporte une paroi souple de raccordement (30) à un véhicule (2) et une ouverture d'accès (23) ménagée dans l'un desdits panneaux latéraux (15), ladite paroi (30) comportant des moyens de raccordement (31) à ce panneau (15) et à l'arrière dudit véhicule (2). 5. Tente selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisée en ce que ladite tente (1) comporte quatre dites faces similaires (3-6), quatre cerceaux (9), ladite toile (11) comportant quatre panneaux latéraux (12-15) et un panneau de toiture (16). 6. Tente selon la 5, caractérisée en ce qu'elle comporte deux arceaux flexibles (10) s'étendant en croix contre la surface intérieure de ladite toile (11) en position déployée de ladite tente (1), chaque jambe (25) d'un dit 12 arceau (10) s'étendant contre la jonction de deux panneaux latéraux (12-15) consécutifs de sorte que ledit panneau de toiture (16) présente la forme d'un dôme au centre duquel se croisent lesdits arceaux (10). 7. Tente selon la 6, caractérisée en ce que ladite toile (11) comporte à chaque jonction de deux panneaux latéraux (12-15) consécutifs, du côté opposé audit panneau de toiture (16), un manchon de positionnement (26) de l'extrémité de l'une dite jambe (25) respective. 8. Tente selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte deux ouvertures d'accès (23) et au moins un rabat d'obstruction (22) d'une dite ouverture d'accès (23), chaque dite ouverture (23) étant ménagée dans un panneau latéral respectif (13, 15). 9. Tente selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que lesdits cerceaux (9) sont en acier inoxydable et présentent une section rectangulaire. 10. Ensemble comportant une tente (1) selon l'une quelconque des précédentes et une housse de transport (40) de ladite tente (1) en position de rangement, ladite tente (1) étant disposée dans ladite housse (40). 11. Ensemble selon la précédente, caractérisé en ce que ladite housse (40) est adaptée à envelopper lesdits panneaux (12-15) et lesdits cerceaux (9) en position multiboucle et présente une fente d'insertion pourvue de moyens de fermeture (42).
E
E04
E04H
E04H 15
E04H 15/40,E04H 15/06
FR2891414
A1
DISPOSITIF DE MOTEUR ELECTRIQUE TUBULAIRE.
20,070,330
La présente invention a pour objet un notamment, mais non exclusivement, pour volets roulants ou stores. Le dispositif de moteur électrique tubulaire est constitué par un tube dans lequel sont montés d'une part un ensemble moto-réducteur constitué par un moteur électrique et un réducteur à engrenage couplé au moteur électrique et d'autre part par un ensemble électronique de commande du moteur. Cet ensemble de commande doit gérer notamment les fins de course et le sens de rotation du moteur entraînant le sens de déplacement du volet ou du store. Les moteurs utilisés dans de tels dispositifs peuvent être de différents types. Le plus souvent, il s'agit de moteurs asynchrones à deux enroulements mais il pourrait s'agir également de moteurs synchrones ou encore de moteurs à courant continu. La possibilité d'acheter séparément l'ensemble moto-réducteur et l'ensemble électronique de commande permet pour l'intégrateur du dispositif moteur de disposer de différentes sources de moto-réducteur du commerce. Cependant, l'intégrateur souhaite faire le moins de modifications possibles sur l'ensemble moto-réducteur et sur l'ensemble électronique de commande lors de l'intégration du dispositif de moteur tubulaire. En outre, l'intégrateur souhaite que le montage de l'ensemble moto-réducteur et de l'ensemble électronique de commande à l'intérieur du tube soit aussi simple que possible, ce montage constituant une partie non négligeable du coût de l'intervention de l'intégrateur. Un objet de la présente invention est de fournir un dispositif de moteur électrique tubulaire dans lequel l'ensemble moto-réducteur est standard de telle manière que, quelque soit le type de moteur utilisé, son interface avec l'ensemble électronique de commande soit toujours le même et dans lequel l'assemblage et l'intégration des différents éléments du dispositif de moteur électrique à l'intérieur du tube soit aussi simple que possible. Pour atteindre ce but, selon l'invention, le dispositif de moteur électrique tubulaire comprenant: - un ensemble moto-réducteur formé par un moteur et un 35 réducteur coaxial du moteur, ledit moteur comprenant un stator avec au 2891414 2 moins un enroulement électrique, des conducteurs de commande de sens de rotation et d'alimentation du moteur et un interrupteur thermique; - un ensemble de commande électronique ayant une première extrémité raccordée à la première extrémité de l'ensemble moto-réducteur et une deuxième extrémité ; et - un tube externe dans lequel sont montés lesdits ensembles, la deuxième extrémité de l'ensemble de commande coïncidant sensiblement avec une extrémité dudit tube, ledit dispositif se caractérisant en ce que: ladite première extrémité de l'ensemble moto-réducteur est constituée par un embout, fixé sur l'ensemble moto-réducteur, sensiblement cylindrique en matériau isolant présentant une première face tournée vers le moteur et une deuxième face tournée vers l'ensemble de commande, ladite deuxième face de l'embout comportant des moyens de connexion pour réaliser les interconnexions entre ledit au moins un enroulement du moteur et ledit interrupteur thermique, et un connecteur encartable ayant des contacts électriques encartables reliés aux conducteurs de commande et d'alimentation du moteur présentant autant de contacts encartables que de bornes de commande et d'alimentation, ledit ensemble électronique de commande présentant des contacts électriques à sa première extrémité solidaires dudit ensemble de commande et aptes à être insérés dans ledit connecteur encartable. On comprend que grâce au fait que l'interface de connexion électrique entre l'ensemble moto-réducteur et l'ensemble électronique de commande du moteur est constitué par le connecteur encartable de l'embout, en montant un tel embout sur tous les types de moteur, on obtient une cartouche de type parfaitement standard qui peut donc être associée à un ensemble électronique de commande également parfaitement standard quant à son interface. De plus, on comprend que le connecteur encartable remplit la double fonction d'être relié aux conducteurs électriques de commande et d'alimentation du moteur et aux contacts électriques de l'ensemble électronique de commande du moteur. En outre, les différentes connexions du ou des enroulements du moteur avec l'interrupteur thermique étant réalisées à l'aide d'uniques moyens de connexion à contact auto-dénudant, cette connexion permet d'éviter dans l'ensemble moto-réducteur la présence de conducteurs électriques libres. En outre, ce système de connexion du ou des enroulements et de 2891414 3 l'interrupteur thermique permet de simplifier considérablement la réalisation de la liaison entre les enroulements et l'interrupteur thermique. De préférence, le dispositif de moteur électrique comprend en outre à l'extrémité du tube externe une tête d'obturation solidaire en rotation et en translation du tube externe mais non solidaire de l'ensemble électronique de commande, ladite tête permettant le passage des conducteurs d'alimentation du moteur et un connecteur électrique raccordé auxdits conducteurs, non mécaniquement solidaire de ladite tête et apte à coopérer avec un connecteur solidaire dudit ensemble électronique de commande. Grâce à cette disposition, selon laquelle il n'y a aucune liaison mécanique entre l'ensemble électronique de commande et la tête d'obturation, il n'est plus nécessaire de prévoir des moyens mécaniques toujours délicats et onéreux pour rattraper les éventuels jeux longitudinaux et en rotation qui peuvent se présenter lors du montage des ensembles à l'intérieur du tube externe. En effet, la seule liaison qui existe entre la tête d'obturation et l'ensemble électronique de commande est constituée par les conducteurs électriques d'alimentation du moteur qui peuvent bien sûr absorber aisément ces différents jeux. De préférence, les moyens de connexion comprennent: - des ouvertures faisant communiquer les deux faces de l'embout pour permettre le passage de conducteurs électriques; - une extension de la deuxième face dudit embout pour maintenir et positionner les extrémités des conducteurs électriques; et - une barrette conductrice à contacts auto-dénudants insérables dans ladite extension pour réaliser l'interconnexion desdits conducteurs. Ce mode d'interconnexion des enroulements du moteur et de l'interrupteur thermique permettent effectivement d'éviter la présence de câbles non maintenus dans l'ensemble moto-réducteur et de simplifier considérablement les opérations de câblage. De préférence également, le connecteur encartable comprend: - une pluralité de trous pour faire communiquer les deux faces de l'embout et permettre le passage des extrémités de conducteurs; - une pluralité de formes faisant saillie hors de la deuxième face dudit embout, pour recevoir l'extrémité de chaque conducteur; 2891414 4 - un corps de connecteur fixable sur lesdites formes en saillie; et - une pluralité de contacts électriques insérables dans ledit corps de connecteur présentant une première extrémité de dénudage de l'extrémité du conducteur et une deuxième extrémité de contact électrique. On comprend que grâce au mode préféré de réalisation du connecteur encartable, on réalise une liaison électrique simple et standard entre l'ensemble moto-réducteur et l'ensemble électronique de commande du moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode préféré de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 est une vue simplifiée d'ensemble du dispositif moteur tubulaire; - la figure 2 est une vue en perspective de l'embout de l'ensemble moto-réducteur, les éléments de connexion étant montés; - la figure 3 est une vue en perspective de l'embout de l'ensemble moto-réducteur, les éléments de connexion n'étant pas assemblés; - la figure 4 est une vue en coupe par un plan diamétral de l'embout de l'ensemble moto-réducteur; - la figure 5 est une vue en perspective de la tête d'obturation 25 du dispositif de moteur électrique tubulaire; et - la figure 6 est un schéma électrique du montage des conducteurs électriques associés au moteur électrique dans le cas d'un moteur asynchrone à deux enroulements. En se référant tout d'abord à la figure 1, on va décrire l'ensemble du dispositif de moteur électrique tubulaire 10 sous une forme simplifiée. Ce dispositif comprend un tube externe cylindrique 12 dont le diamètre est le plus souvent égal à 45 mm. A l'intérieur du tube 12 est monté un ensemble moto-réducteur 14 constitué par un moteur électrique 16 et par un réducteur à engrenages 18 dont l'arbre de sortie 20 constitue la sortie de l'ensemble moto-réducteur, par exemple épicycloïdal. Cet ensemble comprend également un frein. Selon 2891414 5 l'invention, l'extrémité 14a de l'ensemble moto-réducteur 14 est constituée par un embout 22, solidaire de l'ensemble moto-réducteur comportant des moyens de connexion 24 avec un ensemble électronique de commande 26 également monté et fixé dans le tube externe 12. Enfin, le dispositif de moteur électrique tubulaire comporte une tête d'obturation 28 fermant l'extrémité 12a du tube externe 12. Cette tête d'obturation 28 a essentiellement pour fonction de réaliser une certaine étanchéité à l'intérieur du tube et de permettre le passage des conducteurs électriques 30 d'alimentation et de commande du dispositif de moteur tubulaire, et un fil de masse non représenté. Comme on l'a déjà expliqué, le moteur 16 peut être de type varié, notamment et de préférence un moteur asynchrone à deux enroulements. Il pourrait cependant s'agir d'un moteur synchrone ou encore d'un moteur à courant continu. Sur la figure 6, on a représenté de façon simplifiée, les connexions électriques qui doivent être réalisées. Sur cette figure, on a représenté un premier enroulement 40 du moteur 16 et un deuxième enroulement 42. On a représenté également un interrupteur thermique 44 constitué, par exemple, par une capsule thermique qui a pour fonction d'interrompre le fonctionnement du moteur lorsque celui-ci atteint une température supérieure à une valeur prédéterminée. Dans le cas d'un moteur asynchrone, l'interrupteur thermique 44 est disposé dans ou à proximité des enroulements du moteur. Les différentes connexions à réaliser sont d'une part les bornes A et B du moteur 16 qui doivent être reliées au conducteur d'alimentation et de commande du sens de rotation 46 et 48, la connexion des extrémités 50 et 52 des enroulements 40 et 42 avec la borne C de l'interrupteur thermique 44 et enfin la connexion de la deuxième borne D de l'interrupteur thermique 44 avec le conducteur électrique de neutre 54. En d'autres termes, il faut relier électriquement les extrémités 50 et 52 des enroulements à la borne C de l'interrupteur thermique et il faut relier les bornes A et B du moteur et la borne D de l'interrupteur thermique aux conducteurs électriques d'alimentation 46, 48 et 54. En se référant maintenant aux figures 2, 3 et 4, on va décrire un mode préféré de réalisation de l'embout 22 de l'ensemble moto-réducteur. Cet embout 22 est de préférence constitué par une pièce 2891414 6 moulée en matériau plastique isolant de forme générale cylindrique présentant une paroi externe cylindrique 60, une première face 62 tournée vers le moteur 16 et une deuxième face externe 64 tournée vers l'ensemble électronique de commande 26. De préférence, la plaque 66 qui définit les faces 62 et 64 de l'embout est percée d'un orifice axial 68 destiné à recevoir un palier pour une extrémité de l'arbre moteur sur laquelle est monté un dispositif de comptage de tours réalisés par le moteur. Cependant, dans certains cas, cet orifice pourrait être négligé. Dans la plaque 66, on trouve une première série d'ouvertures traversantes 70 au nombre de trois dans l'exemple décrit plus particulièrement. Dans une première zone, la plaque 66 comporte une extension 72 faisant partie intégrante de l'embout et qui fait saillie hors de la face 64. Cette extension définit trois fentes 74, 76 et 78 de positionnement de l'extrémité de conducteurs électriques introduits par les ouvertures 70. Cette extension qui constitue des moyens de connexion électrique est complétée par une barrette conductrice amovible 80 comportant trois contacts auto-dénudant 82, 84 et 86 destinés à coopérer avec les fentes 74 à 78. On comprend que lorsque les extrémités des conducteurs électriques sont engagées dans les fentes 74 à 78 et que la barrette 80 à contact auto-dénudant est engagée dans des fentes correspondantes de l'extension 70, on réalise une connexion électrique entre ces trois conducteurs électriques. L'embout 22 est également équipé d'un connecteur encartable portant la référence générale 90. Ce connecteur encartable est, de préférence, constitué tout d'abord par trois formes 92, 94 et 96 qui font saillie hors de la face 66 de la plaque 64 et qui en font partie intégrante. Chacune des formes définit une fente 98, 100, 102 destinée à recevoir les extrémités de conducteurs électriques engagées dans ces fentes après avoir traversé la plaque 66 par une ou plusieurs ouvertures 104. Le connecteur encartable 90 comporte également un corps de connecteur 106 qui peut être fixé sur l'ensemble des formes 92 à 96, par exemple, par enclipsage. Le corps de connecteur 106 comporte des glissières internes de guidage et de positionnement telles que 108 pour recevoir des paires de contacts électriques auto-dénudants 110, 112 et 114. Chaque contact électrique 110 à 114 comprend une première extrémité 116 auto- dénudante qui peut être insérée dans une des formes 92 à 96 pour 2891414 7 assurer la connexion électrique avec le conducteur électrique engagé dans la forme et une deuxième extrémité 118 constituant un contact encartable. Entre les extrémités 118 des paires de contacts électriques 110 à 114, on peut insérer les contacts électriques du circuit imprimé de l'ensemble électronique de commande 26 du moteur. On comprend que cette connexion entre l'embout 22 et donc l'ensemble moto-réducteur et l'ensemble électronique de commande est particulièrement aisée à réaliser lors du montage. De préférence, la deuxième face 62 de l'embout 22 comprend 10 deux doigts de centrage et de détrompage 120 et 122 qui viennent de moulage avec les autres parties de l'embout 22. En se référant maintenant à la figure 5, on va décrire un mode préféré de réalisation de la tête d'obturation 28. Cette tête d'obturation a une forme générale cylindrique comportant des éléments de fixation en rotation et en translation sur le tube interne 12. Elle comporte un corps cylindrique 130 fermé par une plaque d'extrémité 132. Cette plaque d'extrémité est percée d'un orifice axial non visible sur la figure pour permettre le passage d'un câble électrique 134 constituant les conducteurs d'alimentation et de commande du moteur. L'extrémité interne 134a du câble 134 est montée sur un connecteur 136 qui est mécaniquement libre par rapport à la tête d'obturation 28 et qui n'est relié à celle-ci que par l'intermédiaire du câble 134. Ce connecteur 136 est destiné à être connecté à un connecteur conjugué de l'ensemble électronique de commande du moteur. Grâce à cette forme de tête d'obturation 28, la seule liaison entre cette tête et l'ensemble de commande 26 est le câble relativement déformable 134 qui permet de rattraper les jeux longitudinaux et angulaires entre les différents composants du dispositif de moteur tubulaire. Il devient inutile de prévoir des systèmes mécaniques plus ou moins complexes de rattrapage de jeu. 2891414 8
L'invention concerne un dispositif de moteur électrique tubulaire comprenant- un ensemble moto-réducteur (14), le moteur (16) comprenant un stator avec au moins un enroulement électrique et un interrupteur thermique ; un ensemble de commande électronique (26) et un tube externe (12) dans lequel sont montés lesdits ensembles. Il se caractérise en ce qu'une extrémité de l'ensemble moto-réducteur est constituée par un embout (22), présentant une face tournée vers l'ensemble de commande comportant des moyens de connexion (24) pour réaliser les interconnexions entre ledit au moins un enroulement du moteur et ledit interrupteur thermique, et un connecteur encartable ayant des contacts électriques reliés aux conducteurs de commande du moteur, ledit ensemble de commande présentant des contacts électriques solidaires dudit ensemble de commande et aptes à être insérés dans ledit connecteur encartable.
1. Dispositif de moteur électrique tubulaire comprenant: - un ensemble moto-réducteur formé par un moteur et un réducteur coaxial du moteur, ledit moteur comprenant un stator avec au moins un enroulement électrique, des conducteurs de commande de sens de rotation et d'alimentation du moteur et un interrupteur thermique; - un ensemble de commande électronique ayant une première extrémité raccordée à la première extrémité de l'ensemble moto-réducteur et une deuxième extrémité ; et - un tube externe dans lequel sont montés lesdits ensembles, la deuxième extrémité de l'ensemble de commande coïncidant sensiblement avec une extrémité dudit tube, ledit dispositif se caractérisant en ce que: ladite première extrémité de l'ensemble moto-réducteur est constituée par un embout, fixé sur l'ensemble moto-réducteur, sensiblement cylindrique en matériau isolant présentant une première face tournée vers le moteur et une deuxième face tournée vers l'ensemble de commande, ladite deuxième face de l'embout comportant des moyens de connexion pour réaliser les interconnexions entre ledit au moins un enroulement du moteur et ledit interrupteur thermique, et un connecteur encartable ayant des contacts électriques encartables reliés aux conducteurs de commande et d'alimentation du moteur présentant autant de contacts encartables que de bornes de commande et d'alimentation, ledit ensemble électronique de commande présentant des contacts électriques à sa première extrémité solidaires dudit ensemble de commande et aptes à être insérés dans ledit connecteur encartable. 2. Dispositif de moteur électrique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre à l'extrémité du tube externe une tête d'obturation solidaire en rotation et en translation du tube externe mais non solidaire de l'ensemble électronique de commande, ladite tête permettant le passage des conducteurs d'alimentation du moteur et un connecteur électrique raccordé auxdits conducteurs, non mécaniquement solidaire de ladite tête et apte à coopérer avec un connecteur solidaire dudit ensemble électronique de commande. 3. Dispositif de moteur selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit moteur comprend deux 2891414 9 enroulements, en ce que lesdits moyens de connexion comportent trois contacts autodénudants pour réaliser les connexions électriques entre les enroulements et l'interrupteur thermique et en ce que ledit connecteur encartable comprend trois contacts reliés aux bornes d'alimentation des enroulements et à une borne de l'interrupteur thermique. 4. Dispositif de moteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de connexion comprennent: -des ouvertures faisant communiquer les deux faces de l'embout pour permettre le passage de conducteurs électriques; - une extension de la deuxième face dudit embout pour maintenir et positionner les extrémités des conducteurs électriques; et - une barrette conductrice à contacts auto- dénudants insérables dans ladite extension pour réaliser l'interconnexion desdits conducteurs. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit connecteur encartable comprend: - une pluralité de trous pour faire communiquer les deux faces de l'embout et permettre le passage des extrémités de conducteurs; - une pluralité de formes faisant saillie hors de la deuxième face dudit embout, pour recevoir l'extrémité de chaque conducteur; - un corps de connecteur fixable sur lesdites formes en saillie; et - une pluralité de contacts électriques insérables dans ledit corps de connecteur présentant une première extrémité de dénudage de l'extrémité du conducteur et une deuxième extrémité de contact électrique. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite deuxième face de l'embout comporte en outre des éléments en saillie de centrage aptes à coopérer avec des formes conjuguées de la première extrémité de l'ensemble électronique de commande.
H
H02
H02K
H02K 7
H02K 7/10
FR2892767
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE POUR VEHICULE AUTOMOBILE POURVU D'UN DISPOSITIF D'ADMISSION ADDITIONNEL DE GAZ FRAIS ET PROCEDE ASSOCIE
20,070,504
La présente invention concerne le domaine automobile et plus particulièrement le fonctionnement d'un moteur à combustion interne pour véhicule automobile, qu'il soit du type à allumage commandé ou du type Diesel. Un moteur à combustion interne comprend généralement un carter dans lequel est formé au moins un cylindre, une culasse fermant une extrémité supérieure du cylindre, et un piston délimitant avec la culasse une chambre de combustion, ledit piston étant destiné à coulisser dans le cylindre selon un mouvement alternatif de va-et-vient entre deux positions extrêmes supérieure et inférieure. La culasse comprend généralement au moins un orifice d'admission d'air et au moins un moyen d'injection de carburant. La culasse comprend également au moins un orifice d'échappement des gaz de combustion permettant le refoulement du mélange de carburant et d'air admis, après combustion du carburant. Les moteurs à allumage commandés offrent la possibilité d'un fonctionnement avec des mélanges dits homogènes , c'est-à-dire des mélanges carburés contenant une quantité d'air par rapport à la quantité de carburant uniforme dans tout le cylindre, ou avec des mélanges dits hétérogènes ou stratifiés , c'est-à-dire des mélanges carburés contenant une quantité d'air par rapport à la quantité de carburant non-uniforme dans le cylindre. Dans le cas d'un moteur à allumage commandé à aspiration suralimentée, des niveaux de températures élevées peuvent limiter les performances du moteur. En effet, la présence de gaz brûlés résiduels à haute température subsistant à l'intérieur des chambres de 2 combustion après la phase d'échappement d'un cycle de fonctionnement, provoque après l'introduction d'un mélange air-essence lors du cycle suivant, l'apparition de phénomènes de cliquetis. Ces phénomènes obligent à dégrader le réglage de la combustion du moteur, ce qui limite sensiblement ses performances et son rendement. Ainsi, dans le but d'obtenir de meilleures performances du moteur, il est souhaitable de réduire le taux de gaz brûlés résiduels présents dans les chambres de combustion après la phase d'échappement, et la température des gaz d'échappement issus de la combustion. A cet égard, il est possible de faire recirculer une partie des gaz d'échappement issus de la combustion au moyen d'une conduite de recirculation partielle des gaz d'échappement (EGR) apte à permettre un refroidissement des gaz recirculés. En effet, la réintroduction des gaz d'échappement à l'admission du moteur permet notamment de diminuer la température de combustion à l'intérieur des cylindres. Une autre stratégie permettant également la diminution de la température de combustion consiste à imprimer à l'air introduit dans la chambre de combustion un mouvement de rotation, qui peut s'effectuer autour d'un axe parallèle à l'axe du cylindre. On parle alors de swirl . C'est ainsi que le document FR-A-2 854 651 décrit un moteur à combustion interne dans lequel on combine l'utilisation du swirl à une injection de gaz comprimés à l'intérieur de la chambre de combustion à une pression supérieure à celle régnant dans ladite chambre. On connaît encore, par le document DE-A-41 02 037, un moteur à combustion interne comprenant au moins un cylindre et une culasse obturant le cylindre, la culasse étant pourvue de soupapes d'admission d'air frais et de soupapes d'échappement des gaz de combustion. Le moteur comprend également un conduit d'admission additionnel d'air frais débouchant au voisinage de l'extrémité inférieure du cylindre. Ledit conduit est apte à favoriser l'évacuation des gaz présents dans la chambre de combustion, lorsque le piston est proche d'une position extrême inférieure, appelée point mort bas. Les solutions décrites dans ces documents ne proposent pas un agencement permettant de réduire de façon significative le taux de gaz brûlés résiduels présents à l'intérieur de la chambre de combustion et la température des gaz d'échappement issus de la combustion. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. Selon un aspect de l'invention, un moteur à combustion interne pour véhicule automobile comprend au moins un cylindre, une culasse délimitant intérieurement avec le cylindre une chambre de combustion, un piston déplaçable dans le cylindre entre des positions extrêmes supérieure et inférieure, la culasse comprenant au moins un orifice d'admission de gaz frais dans la chambre de combustion muni d'une soupape d'admission et au moins un orifice d'échappement des gaz de combustion muni d'une soupape d'échappement. Le moteur est pourvu, en outre, d'un dispositif d'admission additionnel de gaz frais configuré pour injecter, pendant l'ouverture de la soupape d'échappement, des gaz frais lors des déplacements du piston d'une position extrême à l'autre de manière à permettre une vidange des gaz de combustion présents dans la chambre de combustion. Avec une telle disposition, il devient dès lors possible d'obtenir une vidange particulièrement efficace des gaz brûlés résiduels présents à l'intérieur de la chambre de combustion. En effet, il peut être possible de prévoir une admission significative d'air frais à l'intérieur de la chambre de combustion du 4 moteur, ce qui permet de refroidir ladite chambre et d'augmenter le débit d'échappement du moteur. En d'autres termes, la prévision d'un dispositif apte à assurer une admission additionnelle de gaz frais dans la chambre de combustion, et ce, quel que soit la position du piston à l'intérieur du cylindre, permet d'accroître la fiabilité des éléments qui constituent le moteur. En outre, l'amélioration de la vidange des gaz brûlés présents à l'intérieur de la chambre de combustion permet ainsi d'obtenir de la garde à l'apparition de phénomènes de cliquetis, ce qui rend possible l'augmentation des pressions de combustion. Dans un mode de réalisation, le moteur comprend un circuit principal d'admission de gaz frais relié à l'orifice d'admission et un circuit auxiliaire d'admission de gaz frais monté en dérivation sur ledit circuit principal et relié au dispositif d'admission. Avantageusement, les circuits principal et auxiliaire d'admission comprennent respectivement des compresseurs principal et auxiliaire montés sur un même arbre d'entraînement mécanique. De préférence, le moteur comprend un turbocompresseur comprenant le compresseur principal et une turbine de détente disposée dans un circuit d'échappement et montée sur ledit arbre d'entraînement mécanique. Préférentiellement, le circuit auxiliaire d'admission de gaz frais comprend un échangeur de chaleur thermique traversé par lesdits gaz et par un fluide caloporteur. Dans un mode de réalisation, le dispositif d'admission débouche dans la chambre de combustion au moins à proximité de la culasse. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif d'admission débouche dans le circuit principal d'admission au voisinage de l'orifice d'admission. L'invention concerne également un procédé d'admission de gaz frais dans au moins un cylindre d'un moteur à combustion interne pour véhicule automobile à l'intérieur duquel se déplace un piston entre des positions extrêmes supérieure et inférieure, dans lequel on effectue une admission supplémentaire de gaz frais dans le cylindre lors de l'ouverture d'une soupape d'échappement et pendant des déplacements du piston entre les positions extrêmes supérieure et inférieure de manière à permettre une vidange des gaz de combustion résiduels présents dans le cylindre. Dans un mode de mise en oeuvre du procédé, on effectue l'admission supplémentaire de gaz frais lorsqu'une soupape d'admission est fermée. Avantageusement, on effectue une admission supplémentaire de gaz frais pendant un temps au moins égal à la moitié de la durée d'ouverture de la soupape d'échappement. Dans un mode de mise en oeuvre du procédé, on effectue l'admission de gaz frais lorsque sont ouvertes simultanément la soupape d'échappement et une soupape d'admission. On peut continuer l'admission de gaz frais après fermeture de la soupape d'échappement. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titres d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : les figures 1 et 2 illustrent schématiquement un moteur à combustion interne selon des premier et second modes de réalisation de l'invention, 6 les figures 3 et 4 sont des graphiques représentant les phases d'ouverture de soupapes d'admission, de soupapes d'échappement, et d'un dispositif d'admission additionnel de gaz frais du moteur des figures 1 et 2 en fonction de l'angle de rotation d'un vilebrequin, la figure 5 illustre schématiquement un moteur à combustion interne selon un troisième mode de réalisation de l'invention, et la figure 6 est un graphique représentant les phases d'ouverture de soupapes d'admission, de soupapes d'échappement, et d'un dispositif d'admission additionnel de gaz frais du moteur de la figure 5 en fonction de l'angle de rotation d'un vilebrequin. En référence aux figures 1, 2 et 5, on va maintenant décrire différents modes de réalisation d'un moteur à combustion interne, désigné par la référence numérique générale 1. Sur l'exemple de réalisation de la figure 1, le moteur 1 est pourvu de quatre cylindres 2 en ligne à l'intérieur de chacun desquels coulisse un piston se déplaçant entre des positions extrêmes inférieure et supérieure, appelées points morts bas et haut, et d'une culasse obturant les cylindres 2 et délimitant avec les pistons des chambres de combustion. Bien entendu, il est envisageable de prévoir un moteur 1 présentant un nombre différent de cylindres 2. Chaque cylindre 2 comprend un orifice d'admission 3 et un orifice d'échappement 4 pouvant être obturés respectivement par des soupapes d'admission et d'échappement qui sont commandées par des cames portées par un arbre à cames. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir d'autres types d'actionnement des soupapes, par exemple par commande électromagnétique. 7 De l'air frais est admis au niveau des cylindres 2, lors de l'ouverture des soupapes d'admission, par l'intermédiaire du circuit principal 5 d'admission connecté à chacun des orifices d'admission 3. Une conduite d'échappement 6 amène les gaz d'échappement issus de la combustion vers l'extérieur. De manière à permettre une admission supplémentaire d'air frais à l'intérieur des cylindres 2, 1,e moteur 1 comprend également un piquage 7 prévu sur le circuit principal 5 pour un circuit auxiliaire 8 apte à alimenter en air frais lesdits cylindres. Sur le circuit auxiliaire 8 est monté un compresseur 9 auxiliaire. En variante et tel que représenté à la figure 2, le moteur 1 peut également comprendre un turbocompresseur pourvu d'un compresseur 10 principal pour le circuit d'admission 5 de manière à faire transiter dans ledit circuit un flux d'air comprimé, et d'une turbine 11 de détente disposée sur la conduite d"échappement 6. La turbine 11 est montée sur un même arbre d'entraînement mécanique (non représenté) que le compresseur 10 de sorte que ladite turbine puisse entraîner en rotation le compresseur. L'arbre d'entraînement mécanique peut être relié à un moteur électrique. Avantageusement, le compresseur auxiliaire 9 du circuit 8 est également monté sur ledit arbre d'entraînement mécanique, de manière à réduire l'encombrement. Toutefois, il est également envisageable de prévoir un entraînement en rotation spécifique pour chacun des compresseurs. En se référant de nouveau à la figure 1, chaque cylindre 2 du moteur 1 comprend au moins un orifice d'admission 12 relié au circuit auxiliaire 8 et apte à permettre une admission additionnelle d'air frais à l'intérieur des chambres de combustion. Chaque orifice d'admission 12 est ménagé au niveau d'une face feu de la culasse et débouche ainsi dans la chambre de combustion du moteur. En variante, il est également envisageable de disposer les orifices d'admission 12 au niveau d'une paroi latérale des cylindres 2 à proximité de la culasse de manière qu'ils soient situés entre les faces supérieures des pistons et la culasse, lorsque les pistons sont au point mort haut. Le moteur 1 comprend également des moyens de commande du débit d'air disposés au niveau des orifices d'admission 12, par exemple des électrovannes, et pilotés par des moyens de contrôle pouvant ajuster le débit d'air additionnel ainsi injecté dans les cylindres. Avantageusement, les moyens de contrôle sont constitués par le système électronique de contrôle du moteur 1. Le compresseur 9, les orifices 12 et les moyens de commande du débit d'air forment ainsi un dispositif d'admission d'air frais à l'intérieur des cylindres 2 relié au circuit auxiliaire 8 et apte à injecter l'air frais, lorsque les pistons se trouvent au point mort bas, au point mort haut, ou entre ces deux points. Le compresseur 9 du circuit 8 est adapté pour permettre une admission d'air frais à une pression supérieure à celle des gaz d'échappement présents dans les cylindres 2 de manière à obtenir une vidange efficace des gaz d'échappement résiduels. En fonctionnement, la rotation d'un vilebrequin du moteur 1 générée par les déplacements alternatifs des pistons à l'intérieur des cylindres 2, entraîne notamment l'arbre à cames dudit moteur qui commande l'ouverture et la fermeture des soupapes d'admission et d'échappement. Sur la figure 3, les courbes 13 et 14 illustrent respectivement le coefficient d'ouverture des soupapes d'échappement et d'admission en 9 fonction de l'angle de rotation du vilebrequin, la courbe 15 représentant la pression régnant à l'intérieur de la chambre de combustion en fonction dudit angle. A partir d'un angle de rotation du vilebrequin sensiblement égal à 115 après le point mort haut de combustion, la soupape d'échappement commence à coulisser pour libérer progressivement l'orifice d'échappement jusqu'à obtenir l'ouverture totale dudit orifice approximativement pour un angle de rotation de 250 après le point mort haut de combustion. La fermeture progressive de l'orifice d'échappement 4 est ensuite obtenue par coulissement inverse de la soupape d'échappement, l'obturation complète étant obtenue pour un angle de rotation du vilebrequin de l'ordre de 385 après le point mort haut de combustion. D'une manière analogue, l'orifice d'admission 3 est progressivement ouvert puis progressivement fermé entre 315 et 450 , après le point mort haut de combustion, puis entre 450 et 585 , après le point mort haut de combustion par coulissement de la soupape d'admission. De manière à permettre une vidange efficace des gaz brûlés résiduels présents à l'intérieur des chambres de combustion ainsi qu'un refroidissement par convection des soupapes d'échappement et des éléments du moteur disposés en aval desdites soupapes, en considérant le sens de circulation dies gaz d'échappement, le système électronique de contrôle du moteur 1 commande, lorsque les soupapes d'échappement sont ouvertes, l'ouverture totale des orifices 12 (figures 1 et 2) de manière à introduire de l'air frais à l'intérieur des cylindres 2 et chasser vers l'extérieur les gaz d'échappement issus de la combustion. A titre indicatif, on peut alimenter en air les cylindres 2, par l'intermédiaire des orifices d'admission 12 lorsque l'angle de rotation 0 du vilebrequin est compris entre 200 et 335 , après le point mort haut de combustion, tel qu'illustré par la courbe 16. Ainsi, on effectue une admission significative d'air frais dans chacun des cylindres pendant la phase d'échappement du cycle de fonctionnement du moteur. Pendant l'admission additionnelle d'air frais, les pistons se déplacent ainsi à l'intérieur des cylindres d'une position proche du point mort bas vers le point mort haut. Bien entendu, de manière à accroître l'efficacité de la vidange, il est possible de prévoir une admission d'air frais supplémentaire pendant toute la durée de la phase d'échappement, lors du déplacement des pistons du point mort bas jusqu"au point mort haut. A contrario, il est également envisageable de prévoir une admission d'air frais, lors de la phase d'échappement, pendant une durée sensiblement réduite mais étant toutefois supérieure à la moitié du temps d'ouverture des soupapes d'échappement de manière à obtenir une vidange efficace des cylindres. Ainsi, le moteur 1 permet d'effectuer une injection supplémentaire d'air frais dans les chambres de combustion pendant la phase d'échappement dans les chambres de combustion, de manière à permettre un contrôle de la température des gaz de combustion en fonction du débit d'air amené par le circuit auxiliaire 8. L'admission d'air frais supplémentaire est ici arrêtée avant le début de la nouvelle phase d'admission d'air à l'intérieur des chambres de combustion par les orifices 3. Toutefois, avec un tel moteur 1, il est également envisageable de continuer l'admission d'air frais par l'intermédiaire des orifices 12 à l'intérieur des cylindres 2 lors de l'ouverture des soupapes d'admission pour accroître la quantité d'air présente à l'intérieur des chambres de combustion, ce qui permet d'augmenter les performances du moteur. Il est par exemple possible de maintenir en position ouverte les orifices d'admission 12 jusqu'à ce que l'angle de rotation du vilebrequin soit égal à environ 450 après le point mort haut de combustion. Avec un tel moteur 1, il est également envisageable de réaliser, pendant certains cycles de fonctionnement du moteur, une vidange des chambres de combustion par admission d'air supplémentaire lors du recouvrement des périodes d'ouvertures des soupapes d'admission et d'échappement, puis de maintenir l'admission d'air supplémentaire lors de la phase d'admission desdits cycles de fonctionnement, comme illustré à la figure 4. Dans une variante de réalisation représentée à la figure 5, le moteur 1 comprend un circuit 8 auxiliaire débouchant directement dans le circuit principal 5 d'admission. Les orifices d'admission 12 sont ici situés à proximité des orifices d'admission 3. Comme on le conçoit aisément, cette disposition permet, lors de la phase d'échappement, une injection supplémentaire d'air frais à l'intérieur des cylindres 2 uniquement lorsque les soupapes d'admission et d'échappement sont simultanément ouvertes, tel qu'illustré à la figure 6. De manière à obtenir une vidange prolongée des gaz d'échappement résiduels présents dans les cylindres, il est possible de prévoir des cames de commande des soupapes d'admission et d'échappement permettant un important recouvrement des périodes d'ouvertures desdites soupapes, par exemple pour obtenir un croisement de 80 de l'arbre à cames. D'une manière analogue au mode de réalisation précédent, l'air admis dans les cylindres 2 par l'intermédiaire des orifices d'admission 12 présente une pression supérieure à celle des gaz d'échappement de manière à obtenir une vidange efficace des gaz d'échappement résiduels. Le dispositif selon l'invention permet ainsi une admission additionnelle de gaz frais dans la chambre de combustion pendant la phase d'échappement, et ce, de manière à permettre une vidange des cylindres dans le but de réduire sensiblement la présence de gaz résiduels dans lesdits cylindres et de refroidir les soupapes d'échappement et les éléments du moteur situés en aval, en considérant le sens d'écoulement des gaz de combustion. De manière à obtenir un refroidissement amélioré desdits éléments, il pourrait également être envisageable de prévoir un échangeur de chaleur thermique monté au niveau du circuit auxiliaire d'amission et traversé par l'air frais additionnel et par un fluide caloporteur
Le moteur à combustion interne pour véhicule automobile comprenant au moins un cylindre 2, une culasse délimitant intérieurement avec le cylindre une chambre de combustion, un piston déplaçable dans le cylindre entre des positions extrêmes supérieure et inférieure, la culasse comprenant au moins un orifice d'admission 3 de gaz frais dans la chambre de combustion muni d'une soupape d'admission et au moins un orifice d'échappement 4 des gaz de combustion muni d'une soupape d'échappement. Le moteur est pourvu, en outre, d'un dispositif d'admission additionnel de gaz frais configuré pour injecter, pendant l'ouverture de la soupape d'échappement, des gaz frais lors des déplacements du piston d'une position extrême à l'autre de manière à permettre une vidange des gaz de combustion présents dans la chambre de combustion.
1. Moteur à combustion interne pour véhicule automobile comprenant au moins un cylindre (2), une culasse délimitant intérieurement avec le cylindre une chambre de combustion, un piston déplaçable dans le cylindre entre des positions extrêmes supérieure et inférieure, la culasse comprenant au moins un orifice d'admission (3) de gaz frais muni d'une soupape d'admission et au moins un orifice d'échappement (4) des gaz de combustion muni d'une soupape d'échappement, le moteur étant pourvu, en outre, d'un dispositif d'admission additionnel de gaz frais dans la chambre de combustion, caractérisé en ce que ledit dispositif d'admission est configuré pour injecter, pendant l'ouverture de la soupape d'échappement, des gaz frais lors des déplacements du piston d'une position extrême à l'autre de manière à permettre une vidange des gaz de combustion présents dans la chambre de combustion. 2. Moteur selon la 1, dans lequel il comprend un circuit principal (5) d'admission de gaz frais relié à l'orifice d'admission (3) et un circuit auxiliaire (8) d'admission de gaz frais monté en dérivation sur ledit circuit principal et relié au dispositif d'admission additionnel . 3. Moteur selon la 2, dans lequel les circuits principal et auxiliaire d'admission de gaz frais comprennent respectivement des compresseurs principal et auxiliaire (10, 9) montés sur même arbre d'entraînement mécanique. 4. Moteur selon la 3, dans lequel il est muni d'un turbocompresseur comprenant le compresseur principal (10) et une turbine de détente (11) disposée dans un circuit d'échappement (6) et montée sur ledit arbre d'entraînement mécanique. 5. Moteur selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel le circuit auxiliaire d'admission de gaz frais comprend un échangeur de chaleur thermique traversé par lesdits gaz et par un fluide caloporteur. 6. Moteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif d'admission débouche dans la chambre de combustion au moins à proximité de la culasse. 7. Moteur selon l'une quelconque des 2 à 5, dans lequel le dispositif d'admission débouche dans le circuit principal d'admission au voisinage de l'orifice d'admission. 8. Procédé d'admission de gaz frais dans au moins un cylindre d'un moteur à combustion interne pour véhicule automobile à l'intérieur duquel se déplace un piston entre des positions extrêmes supérieure et inférieure, caractérisé en ce qu'on effectue une admission supplémentaire de gaz frais dans le cylindre lors de l'ouverture d'une soupape d'échappement et pendant des déplacements du piston d'une position extrême à l'autre de manière à permettre une vidange des gaz de combustion présents dans le cylindre. 9. Procédé selon la 8, dans lequel on effectue l'admission supplémentaire de gaz frais lorsqu'une soupape d'admission est fermée. 10. Procédé selon la 8 ou 9, dans lequel on effectue une admission supplémentaire de gaz frais pendant un temps au moins égal à la moitié de la durée d'ouverture de la soupape d'échappement. 11. Procédé selon la 8, dans lequel on effectue l'admission de gaz frais lorsque sont ouvertes simultanément la soupape d'échappement et une soupape d'admission. 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, dans lequel on continue l'admission de gaz frais après fermeture de la soupape d'échappement.
F
F02
F02B,F02F
F02B 25,F02B 37,F02F 1
F02B 25/00,F02B 25/22,F02B 37/00,F02F 1/42
FR2901645
A1
PROCEDE DE FORMATION ET DISPOSITIF DE FORMATION DE PARTIE D'EXTREMITE D'ENROULEMENT DYNAMO-ELECTRIQUE
20,071,130
maintien, lesquelles maintiennent des parties d'extrémité finale des parties d'extrémités ouvertes des segments de bobine de façon circonférentielle sur des parties de première arête dans une direction de longueur axiale, et sont disposées de façon coaxiale de sorte qu'elles laissent un jeu radial prédéterminé. Cependant, dans les dispositifs conventionnels lesquels sont décrits ci-dessus, les détails d'une opération présentant une multitude d'obstacles en termes de production en série, c'est à dire, des détails d'une opération compliquée d'insertion de parties d'extrémité finales de parties d'extrémité de conducteur, individuellement, dans les encoches de maintien correspondantes des ceintures d'anneaux stratifiées, ne sont pas décrits du tout. Les parties d'extrémité de conducteur en saillie peuvent se déplacer relativement librement vers les extrémités finales et des circonstances peuvent exister dans lesquelles ces parties d'extrémité finales se délogent des ouvertures des encoches de maintien lorsque les parties d'extrémité finale sont insérées dans les encoches de maintien. Ce risque augmente de manière significative si les parties d'extrémité de conducteur présentent une section transversale circulaire, en particulier. Par conséquent, étant donné que des moyens permettant d'introduire et de maintenir de façon optimale des parties d'extrémité adjacentes d'une pluralité de parties d'extrémité de conducteur dans les encoches de maintien, sont nécessaires préalablement à l'utilisation des ceintures d'anneaux stratifiées, on peut difficilement affirmer que la productivité globale ait été améliorée. Cet obstacle est d'une importance majeure lorsque l'on essaye d'appliquer le cintrage simultanément à une pluralité de parties d'extrémité de conducteur. Dans des stators de ce type, une pluralité de parties d'extrémité de conducteur peut également faire saillie à l'extérieur d'un noyau de stator ou des extrémités de bobine sont maintenues fermement dans un état de contact étroit. Les parties d'extrémité d'un grand nombre de fils conducteurs continus se projettent à l'extérieur des extrémités de bobine dans un état de contact étroit en particulier dans des stators lesquels sont configurés en installant des ensembles d'enroulements, lesquels sont préparés en pliant simultanément un grand nombre de fils électriques continus dans un noyau de stator en couches multiples. Les parties d'extrémité de conducteur, lesquelles se projettent hors des extrémités de bobine, sont souvent enroulées et formées afin de s'adapter aux dispositions ou aux formes d'autres parties d'extrémité de conducteur lesquelles se projettent hors des extrémités de bobines, de dispositifs redresseurs, de bornes de connexion, etc.... Cependant, étant donné que les dispositifs conventionnels décrits ci-dessus cintrent et forment simultanément les parties d'extrémité ouvertes d'un grand nombre de segments de bobine en les maintenant dans des fentes de maintien, lesdits dispositifs conventionnels ne peuvent pas être appliqués aux stators dans lesquels la forme d'enroulement diffère pour chacune des parties d'extrémité de conducteur. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention cherche à résoudre les inconvénients susmentionnés et un objet de la présente invention est de délivrer un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement de stator dynamo-électrique et un procédé de formation, lesquels permettent une amélioration de la productivité en permettant qu'une partie d'extrémité de conducteur, laquelle doit être cintrée et formée, soit sélectionnée parmi une pluralité de parties d'extrémité de conducteur, lesquelles se projettent hors d'une extrémité de bobine de façon adjacente, et soit cintrée et formée selon une forme désirée de façon simple et fiable. Selon un aspect de la présente invention, la présente invention a pour objet un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique est délivré dans lequel une pluralité de parties d'extrémité de conducteur se projetant axialement hors d'un noyau de stator de façon adjacente depuis une extrémité de bobine d'un enroulement de stator qui est enroulé sur le noyau de stator, est sélectionnée et formée par cintrage. Le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo- électrique comporte une monture de maintien, laquelle maintient indépendamment une partie d'extrémité de conducteur sélectionnée afin de permettre le mouvement de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une direction axiale et de restreindre le mouvement dans une direction, laquelle est perpendiculaire à la direction axiale. Le dispositif 4 comporte également une partie d'élévation de monture de maintien laquelle déplace la monture de maintien afin que la monture de maintien maintienne une zone de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée qui est à une distance prédéterminée de l'extrémité de bobine dans une direction axiale du noyau de stator. En outre, le dispositif comporte une partie d'entraînement principale laquelle déplace la monture de maintien, laquelle maintient la zone de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée à proximité de l'extrémité de bobine le long d'un arc lequel est centré autour d'une partie de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée à proximité de l'extrémité de bobine et lequel présente un rayon égal a la distance prédéterminée. La présente invention a également pour objet in dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique, dans lequel ladite monture de maintien maintient ladite zone de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée afin de couvrir une circonférence externe de ladite zone. La présente invention a également pour objet un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique, dans lequel ladite monture de maintien présente une ouverture d'insertion de conducteur présentant une forme interne plus grande qu'une forme externe de ladite partie d'extrémité de conducteur, ladite zone étant maintenue en insérant ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans ladite ouverture d'insertion de conducteur depuis une extrémité finale de celle-ci jusqu'à ladite zone. La présente invention a également pour objet un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique, comportant en outre : une monture de serrage sélectionnant et fixant ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée de façon à permettre un mouvement de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une direction axiale et à restreindre le mouvement de celle-ci dans une direction perpendiculaire à ladite direction axiale ; et Une partie d'entraînement de monture de serrage entraînant ladite monture de serrage pour fixer ou libérer ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée. La présente invention a également pour objet un procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique dans lequel une pluralité de parties d'extrémité de conducteur, lesquelles se projettent axialement hors d'un noyau de stator de façon adjacente depuis une extrémité de bobine d'un enroulement de stator lequel est enroulé sur le noyau de stator, est sélectionnée et formée par cintrage. Le procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique comporte une étape de maintien de conducteur dans laquelle une partie d'extrémité de conducteur sélectionnée est maintenue dans une monture de maintien en insérant la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une ouverture d'insertion de conducteur de la monture de maintien dans un état de fixation lâche depuis une extrémité finale de celui-ci vers une zone qui est à une distance prédéterminée de l'extrémité de bobine dans une direction axiale du noyau de stator; et une étape de cintrage de conducteur dans laquelle la monture de maintien qui maintient la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée, est déplacée à proximité de l'extrémité de la bobine le long d'un arc qui est centré autour d'une partie de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée à proximité de l'extrémité de bobine et qui présente un rayon égal à une distance prédéterminée. La présente invention a également pour objet un procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique comportant en outre, préalablement à ladite étape de maintien de conducteur, des étapes . - mettre ladite partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée à proximité de ladite extrémité de bobine dans la monture de serrage dans un état de fixation lâche, et - éloigner ladite monture de serrage d'une partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée adjacente tout en se déplaçant axialement vers l'extérieur jusqu'à une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée depuis ladite partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée afin de former un jeu prédéterminé entre une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée et une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée. La présente invention a également pour objet un procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique comportant en outre, préalablement à ladite étape de maintien de conducteur, une étape d'application d'une pression sur ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée et simultanément sur une partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée adjacente et ensuite à libérer ladite pression afin de former un jeu prédéterminé entre une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée et une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée par des moyens de rappel élastique en arrière. La présente invention a également pour objet un procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique, dans lequel . lorsque des quantités de projection de ladite pluralité de parties d'extrémité de conducteur de ladite extrémité de bobine diffèrent l'un de l'autre, ladite étape de maintien de conducteur et ladite étape de cintrage de conducteur sont exécutées sur ladite pluralité de parties d'extrémité de conducteur selon un ordre décroissant des dites quantités de projection. Selon la présente invention, étant donné que le la monture de maintien maintient la partie d'extrémité de conducteur de façon à permettre un mouvement axial de la partie d'extrémité de conducteur et à restreindre le mouvement de celui-ci dans une direction perpendiculaire à la direction axiale, la partie d'extrémité de conducteur, qui est formée par cintrage, peut être sélectionnée et maintenue aisément. Etant donné que la monture de maintien maintient une zone de la partie d'extrémité de conducteur qui est une distance prédéterminée, axialement éloignée de l'extrémité de bobine, la monture de maintien n'occasionnera pas de dommages en interférant avec l'extrémité de bobine ou avec la partie de la partie d'extrémité de conducteur à proximité de l'extrémité de bobine, etc. Etant donné que la monture de maintien cintre et forme la partie d'extrémité de conducteur en la déplaçant à proximité de l'extrémité de bobine le long d'un arc centré autour de la partie de la partie d'extrémité de conducteur près de l'extrémité de bobine et qui présente un rayon égal à une distance prédéterminée, la partie d'extrémité de conducteur peut être cintrée et formée dans la forme désirée simplement, ce qui améliore la productivité. Selon la présente invention, au cours de l'étape de maintien du conducteur, étant donné que la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur de la monture de maintien dans un état de fixation lâche depuis une extrémité jusqu'à une zone qui présente une distance prédéterminée éloignée de l'extrémité de bobine dans une direction axiale du noyau de stator, la partie d'extrémité de conducteur qui est cintrée et formée, peut être sélectionnée et maintenue d'une manière simple et fiable sans être endommagée. Dans l'étape de cintrage de conducteur, étant donné que la monture de maintien est déplacée à une proximité de l'extrémité de bobine le long d'un arc centré sur la partie de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée à proximité de l'extrémité de bobine et lequel présente un rayon égal à la distance prédéterminée, la partie d'extrémité de conducteur en question peut être cintrée selon une forme désirée sans endommager l'extrémité de bobine ou les parties d'extrémité de conducteur. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à 10 l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'un stator dynamo-électrique comportant un enroulement qui a été formé par un dispositif de formation de partie 15 d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. La figure 2 est une section transversale partielle qui explique un état antérieur à la formation de partie d'extrémité dans le stator illustré dans la 20 figure 1. La figure 3 est une vue en élévation latérale qui explique un assemblage d'enroulement, installé dans le stator illustré dans la figure 1. La figure 4 est un schéma de principe qui 25 explique une configuration d'ensemble du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 5A et 5B sont des schémas qui expliquent une configuration d'une monture de serrage 30 dans le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 6A, 6B et 6C sont des schémas d'étapes de procédé qui expliquent une opération de fixation de la monture de serrage dans le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 7A, 7B et 7C sont des schémas de procédé qui expliquent une étape de sélection d'une partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 8A, 8B sont des schémas de procédé d'une étape de cintrage du procédé selon l'invention de la partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 9A et 9B sont des schémas de procédé d'une étape de cintrage du procédé selon l'invention de la partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention. Les figures 10A, 10B et 10C sont des schémas d'une étape de sélection du procédé selon l'invention de partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 2 de la présente invention, et La figure 11 est un schéma d'une étape de cintrage du procédé selon l'invention d'une partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire d'un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 3 de la présente invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES Des modes de réalisation préférés de la présente invention vont, à présent, être expliqués en 10 référence aux dessins. Mode de réalisation 1 La figure 1 est une vue en perspective d'un stator dynamo-électrique qui comporte un enroulement formé par un dispositif de formation de partie 15 d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 2 est une section transversale partielle expliquant un état antérieur à la formation de partie d'extrémité dans le stator illustré dans la figure 1, et la figure 3 est vue en 20 élévation latérale qui explique un assemblage d'enroulement, installé dans le stator illustré dans la figure 1. Dans la figure 1, un stator 1 comporte : un noyau de stator annulaire 2, dans lequel un grand 25 nombre d'encoches 3, ouvertes sur un côté circonférentiel intérieur, est disposé en rangée de façon circonférentielle selon pas prédéterminé ; et un enroulement de stator 4 lequel est enroulé sur le noyau de stator 2. L'enroulement de stator 4 est préparé en 30 installant des assemblages d'enroulements 10 qui sont décrits ci-dessous, dans le noyau de stator 2 afin d'être empilés en trois couches dans une direction de profondeur d'encoche, et en connectant mutuellement les parties d'extrémité 11a des fils conducteurs continus 11 formant les assemblages d'enroulements 10. Dans cet exemple, deux enroulements triphasés connectés en triangle sont préparés en formant les fils de sortie 6 et les parties de connexions interphase 7 des enroulements triphasés respectifs en groupant les parties d'extrémité de conducteur 14 qui ont été formées par cintrage, tel qu'il est décrit ci-dessous. En outre, un enroulement triphasé connecté en triangle unique peut être produit en changeant la combinaison des joints dans la partie d'extrémité de conducteur 14. En outre, un ou deux enroulements triphasés raccordés en étoile peuvent aussi être préparés en modifiant la combinaison des joints dans la partie d'extrémité de conducteur 14. Sur la figure 3, un assemblage d'enroulements 10 est préparé en fournissant douze fils conducteurs continus 11 présentant une section transversale circulaire, par exemple, simultanément et en continu, à un dispositif de formation d'enroulement (non illustré). Les douze fils conducteurs continus 11 sont disposés en rangée suivant un pas d'une encoche et simultanément cintrés et formés par le dispositif de formation d'enroulement. Cet assemblage d'enroulements 10 est configuré afin que des paires de parties alignées logées dans une encoche 12 adjacentes dans une direction perpendiculaire à la surface de la page dans la figure 3, soient égales en nombre au nombre d'encoches et soient disposées en rangée suivant un pas d'une encoche, et des parties d'extrémité de parties logées dans une encoche 12, qui sont six encoches à part, sont liées entre-elles par des parties de retour 13. Les six parties d'extrémité 11a des douze fils conducteurs continus 11 se projettent vers l'extérieur sur chacun des deux côtés à deux extrémités des ensembles d'enroulements 10. Pendant le cintrage et la formation, les parties d'extrémité de conducteur 14, qui seront formées par cintrage, dans une étape successive, sont prolongées à l'extérieur depuis les parties de retour 13 de l'ensemble d'enroulement 10 en augmentant l'approvisionnement des fils conducteurs continus 11 en question à des points prédéterminés dans le temps. La direction de l'extension de ces parties d'extrémité de conducteur 14 depuis les parties de retour 13 est alignée dans une direction longitudinale des parties logées dans des encoches 12. Dans le cas présent, deux parties d'extrémité de conducteur 14 sont disposées afin d'être adjacentes dans une direction perpendiculaire à la surface de la page dans la figure 3 selon des positions prédéterminées respectives dans une direction longitudinale de l'assemblage d'enroulement 10. Les assemblages d'enroulements 10, configurés de cette manière, sont montés, par exemple, en logeant les paires de parties logées en encoche 12 dans des encoches respectives d'un noyau parallélépipède rectangulaire laminé (non illustré) afin d'être empilées en trois couches dans une direction de profondeur d'encoche. Un noyau de stator annulaire 2 est alors obtenu en cintrant le noyau laminé dans lequel les ensembles d'enroulements 10 ont été montés dans une forme annulaire, en aboutant deux surfaces d'extrémité de celui-ci, et en soudant les surfaces aboutées. Par conséquent, les parties de retour 13 sont disposées en rangée de manière ordonnée à deux extrémités du noyau de stator 2 suivant un pas d'une encoche de façon circonférentielle afin de former trois rangées radialement et de former les extrémités 5 de bobine de l'enroulement de stator 4. Dans le cas présent, les parties d'extrémité 11a des fils conducteurs continus 11 se prolongeant des deux côtés des deux extrémités des assemblages d'enroulements 10, se prolongent à l'extérieur aux deux extrémités des parties aboutées 9 de noyau laminé afin d'être adjacentes les unes aux autres. Tel qu'il a été illustré dans la figure 2, les parties d'extrémité de conducteur 14 se projettent axialement depuis les extrémités de bobine 5 afin d'être radialement adjacentes. Les parties d'extrémité 11a des fils conducteurs continus 11 sont alors reliées mutuellement pour former des portions de connexion auxiliaires 8 à deux extrémités axiales des parties aboutées 9. Les parties d'extrémité de conducteur 14 sont cintrées et formées en des formes se calquant sur les formes de la configuration de circuit et du dispositif redresseur, etc., de la machine dynamo-électrique. Dans le cas présent, les figures 2 et 3 illustrent un état dans lequel les parties d'extrémité de conducteur 14 sont dans des positions de projection initiales, et la figure 1 illustre un état dans lequel les parties d'extrémités sont dans des positions de projection prédéterminées. En outre, dans la figure 3, un cas dans lequel deux parties d'extrémité de conducteur 14 se projettent de façon adjacente dans une direction depuis les assemblages d'enroulements 10 à chaque position est illustré, mais les ensembles d'enroulements 10 peuvent adopter différentes formes selon la configuration de circuit requise par la machine dynamo-électrique. La configuration des assemblages d'enroulements et des parties d'extrémité d'enroulement dans les figures 1 à 3 représente uniquement un exemple. Dans le cas présent, afin de faciliter l'explication, un cas sera décrit, dans lequel deux parties d'extrémité de conducteur 14 se projettent à l'extérieur axialement, depuis les extrémités de bobine 5 afin d'être radialement adjacentes. Ensuite, un aperçu du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement sera expliqué en référence aux figures 4, 5A, et 5B. En outre, la figure 4 est un schéma de principe qui divulgue une configuration d'ensemble du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention et les figures 5A et 5B sont des schémas expliquant une configuration d'une monture de serrage dans le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 5A étant une élévation latérale et la figure 5B étant un plan supérieur. Dans la figure 4, un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement 20 comporte: une monture de maintien 21 maintenant indépendamment une partie d'extrémité de conducteur 14 formée par cintrage ; une monture de serrage 22 sélectionnant et fixant indépendamment la partie d'extrémité de conducteur 14 devant être formée par cintrage une partie d'élévation de monture de maintien 23 déplace la monture de maintien 21 vers le haut et vers le bas dans la figure 4 ; une partie d'entraînement de monture de serrage 24 déplace la monture serrage 22 de façon perpendiculaire à la surface de la page dans la figure 4 ; une partie d'élévation de monture de serrage 25 déplace la partie d'entraînement de monture de serrage 24 vers le haut et vers le bas dans la figure 4 ; un bras de soutien 26 sur lequel la partie d'élévation de monture de maintien 23 et la partie d'élévation de monture de serrage 25 sont montées ; une partie d'entraînement principale 27 déplace le bras de soutien 26 dans trois directions axiales perpendiculaires entre elles, c'est à dire, vers le haut et vers le bas (la direction de l'axe Z), vers la gauche et vers la droite (direction d'axe des abscisses X), et perpendiculaire à la surface de la page (direction d'axe des ordonnées Y) dans la figure 4 ; et une partie de commande 28 commande l'entraînement de la partie d'élévation de monture de maintien 23, la partie d'entraînement de monture de maintien 24, la partie d'élévation de monture de serrage 25, et la partie d'entraînement principale 27. La monture de maintien 21 est transformée en un corps cylindrique dans lequel une ouverture d'insertion de conducteur 21a présentant un diamètre intérieur légèrement plus grand qu'un diamètre extérieur d'une partie d'extrémité de conducteur 14, est formée sur un axe central, et une partie d'arête circonférentielle externe d'extrémité principale et une partie d'arête circonférentielle intérieure de celle-ci sont toutes deux arrondies. Cette monture de maintien 21 est montée sur la partie d'élévation de monture de maintien 23 de telle manière qu'une direction d'ouverture de l'ouverture d'insertion de conducteur 21a est alignée dans une direction de mouvement (la direction d'axe Z). Tel qu'illustré dans la figure 5, la monture de serrage 22 comporte : une paire de colonnettes de soutien 30 ; et une paire de parties de fixation 31 lesquelles fixent une partie d'extrémité de conducteur 14. Chacune des parties de fixation 31 présente une forme de surface de fixation sur une surface latérale, formée par une première surface inclinée 32 qui s'approfondit graduellement depuis une partie d'extrémité de base vers une partie d'extrémité finale ; et une seconde surface inclinée 33 qui s'amincit graduellement depuis un extrémité de la première surface inclinée 32 jusqu'à la partie d'extrémité finale, et les parties d'extrémité de base de celle-ci sont montées pour abaisser les parties d'extrémité des colonnettes de soutien 30. Des parties d'extrémité supérieures de la paire de colonnettes de soutien 30 sont installées dans la partie d'entraînement de monture de serrage 24 de sorte que les surfaces de fixation des parties de fixation 31 sont orientées les unes face aux autres dans la direction de l'axe Y et les colonnettes de soutien 30 sont parallèles les unes par rapport aux autres, et la paire de colonnettes de soutien 30 est alternée par la partie d'entraînement de monture de serrage 24 dans une direction qui les réunit ou les sépare. Dans le cas présent, les parties de fixation 31 sont installées afin d'être excentrées dans une direction longitudinale des colonnettes de soutien 30 pour ne pas interférer les unes avec les autres lors de l'alternance. La partie d'entraînement de monture de serrage 24 est montée sur la partie d'élévation de monture de serrage 25 de sorte que les parties d'extrémité finales des parties de fixation 31 sont face à la monture de maintien 21. Dans le cas présent, une direction de mouvement de la partie d'entraînement de monture de serrage 24 (la monture de serrage 22) occasionnée par la partie d'élévation de monture de serrage 25 est la direction de l'axe Z d'une façon semblable à la direction de mouvement de monture de maintien 21 occasionnée par la partie d'élévation de la monture de maintien 23. Ensuite, une opération de fixation d'une partie d'extrémité de conducteur 14 en utilisant la monture de serrage 22 sera expliquée en référence à la figure 6. Les figures 6A, 6B et 6C sont des schémas de procédé lesquels expliquent une opération de fixation de la monture de serrage dans le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 6A illustrant un étatdéterminé, la figure 6B illustrant un procédé d'opération de fixation, et la figure 6C illustrant un état de fixation. Premièrement, la partie d'élévation de monture de serrage 25 déplace la monture de serrage 22 dans une position prédéterminée avec la partie d'entraînement de monture de serrage 24. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 déplace la paire de colonnettes de soutien 30 jusqu'à ce qu'elle soit séparée par une distance prédéterminée. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 déplace le bras de soutien 26 afin de régler la monture de serrage 22 de sorte qu'au moins une des deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 (première et seconde) s'engage dans la paire de parties de fixation 31, tel qu'il est illustré dans la figure 6A. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 se déplace dans une direction qui rapproche la paire de colonnettes de soutien 30 à proximité l'une de l'autre. Dans le cas présent, lorsque la paire de parties de fixation 31 se déplace à proximité, les premières surfaces inclinées mutuellement opposées 32 sont placées en contact avec une surface circonférentielle externe de la première partie d'extrémité de conducteur 14 et entraînent le déplacement des parties d'extrémité de conducteur 14 vers la partie d'extrémité finale, tel qu'il est illustré dans la figure 6B. La partie d'extrémité de conducteur externe (seconde) 14 est par conséquent poussée en dehors de la paire de parties de fixation 31. Ensuite, lorsque la paire de parties de fixation 31 atteint une distance prédéterminée, le mouvement de la paire de colonnettes de soutien 30 induit par la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est stoppé. Par conséquent, une surface circonférentielle externe de la première partie d'extrémité de conducteur 14 est maintenue dans quatre directions par les première et seconde surfaces inclinées 32 et 33 de la paire de parties de fixation 31, tel qu'illustré dans la figure 6C. Dans le cas présent, la deuxième partie d'extrémité de conducteur 14 est poussée en dehors de la paire de parties de fixation 31, et la monture de serrage 22 sélectionne et fixe indépendamment une (la première) partie d'extrémité de conducteur 14. En outre, il n'est pas absolument nécessaire que les parties de fixation 31 fixent la partie d'extrémité de conducteur 14 dans un état fixe, et la partie d'extrémité de conducteur 14 peut également être fixée dans un état de fixation lâche de sorte que le mouvement axial de la partie d'extrémité de conducteur 14 soit permis et que le mouvement dans une direction perpendiculaire à la direction axiale soit restreint. Ensuite, un procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement sera expliqué en référence aux figures 7 à 9. En outre, les figures 7A, 7B, et 7C sont des schémas de procédé expliquant une étape de sélection d'une partie d'extrémité de conducteur utilisant le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 7A illustrant un état déterminé d'une monture de serrage, la figure 7B illustrant un état dans lequel une partie de base de la partie d'extrémité de conducteur est fixée par la monture de serrage, et la figure 7C illustrant un état dans lequel la partie d'extrémité de conducteur est sélectionnée par la monture de serrage. Les figures 8A, 8B sont des schémas d'une étape de cintrage du procédé selon la présente invention de la partie d'extrémité de conducteur utilisant le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 8A illustrant un état déterminé d'une monture de maintien, et la figure 8B illustrant un état dans lequel la partie d'extrémité de conducteur est fixée par la monture de maintien. Les figures 9A et 9B sont des schémas d'une étape de cintrage du procédé selon l'invention de la partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 1 de la présente invention, la figure 9A illustrant le procédé de cintrage de la partie d'extrémité de conducteur, et la figure 9B illustrant un état dans lequel le cintrage de la partie d'extrémité de conducteur a été accompli. Dans ce cas, la formation de partie d'extrémité d'enroulement implique un acheminement de deux parties d'extrémité de conducteur 14, lesquelles font saillie axialement à l'extérieur des extrémités de bobine 5, à proximité l'une de l'autre autour de façon circonférentielle et au-dessus radialement des extrémités de bobine 5 depuis des positions de projection initiales jusqu'à des positions de projection prédéterminées. Les parties d'extrémité de conducteur 14 se projettent à l'extérieur des extrémités de bobine 5 au niveau des positions de projection initiales avec une longueur dans laquelle une longueur d'enroulement est ajoutée à une longueur requise afin de permettre le raccordement à d'autres parties aux positions de projection prédéterminées. Le stator 1 est établi dans le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement afin d'obtenir une direction axiale alignée dans la direction de l'axe Z. Dans le cas présent, une simple étape de cintrage sera décrite afin de faciliter la compréhension. La partie d'élévation de monture de maintien 23, la partie d'entraînement de monture de serrage 24, la partie d'élévation de monture de serrage 25, et la partie d'entraînement principale 27 représentent des vérins actionnés par l'intermédiaire de servomoteurs usuels ou à huile sous haute pression, etc., en tant que sources d'entraînement, et l'opération est commandée par la partie de commande 28. (Etape de sélection) Cette étape de sélection est une étape de sélection d'une première parmi deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 sans interférer avec la deuxième partie d'extrémité de conducteur 14. Dans le cas présent, le terme sélection signifie fixer un état séparé des deux parties d'extrémité de conducteur 14. Premièrement, la partie d'élévation de monture de maintien 23 est entraînée de sorte que la monture de maintien 21 est déplacée dans une position vers le haut. La partie d'élévation de monture de serrage 25 est entraînée de sorte que les parties de fixation 31 de la monture de serrage 22 sont déplacées dans une position qui est à niveau avec la proximité d'une partie de base de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 laquelle fait saillie hors des extrémités de bobine 5. En outre, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de sorte que la paire de colonnettes de soutien 30 est déplacée jusqu'à ce qu'elle soit séparée par une distance prédéterminée. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que les parties de fixation 31 de la monture de serrage 22 sont déplacées dans une position qui est à proximité de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14, tel qu'il est illustré dans la figure 7A. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que la monture de serrage 22 est déplacé de sorte qu'une proximité de la partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est insérée dans la paire de parties de fixation 31. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de sorte que l'opération de sélection susmentionnée est exécutée. La partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est par conséquent fixée indépendamment dans la monture de serrage 22, tel qu'elle est illustrée dans la figure 7B. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de sorte que la paire de parties de fixation 31 est légèrement ouverte. En outre, cette étape peut être omise si les parties de fixation 31 sont déjà fixées dans un état de fixation lâche lequel permet un mouvement axial de la partie d'extrémité de conducteur 14. La partie d'entraînement principale 27 est ensuite entraînée de sorte que la monture de serrage 22 est éloignée axialement des extrémités de bobine 5 tout en déplaçant une distance précise radialement éloignée de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14. La monture de serrage 22 se déplace par conséquent à la partie d'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 sans interférer avec la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14, et la partie d'extrémité de conducteur 14 est dans un état sélectionné indépendamment. Par conséquent, l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 se trouve à une distance prédéterminée d de l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 sans déformation excessive des parties d'extrémité de conducteur 14, tel qu'illustré dans la figure 7C. (Étape de cintrage) La monture de maintien 21 est configurée afin d'être positionné axialement en dehors de la partie d'extrémité de conducteur 14 laquelle a été sélectionnée par la monture de maintien 22 lorsque la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 a été sélectionnée indépendamment par la monture de serrage 22, tel qu'il est illustré dans la figure 8A. Ensuite, la partie d'élévation de monture de maintien 23 est entraînée de sorte que la monture de maintien 21 est abaissée par une quantité prédéterminée et de sorte que l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur 14 est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a de la monture de maintien 21. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de sorte que la paire de colonnettes de soutien 30 est éloignée d'une distance maximale. En outre, la partie d'élévation de monture de serrage 25 est entraînée de sorte que la monture de serrage 22 est déplacée dans une position plus élevée sans interférer avec la monture de maintien 21. Ensuite, la partie d'élévation de monture de maintien 23 est entraînée de sorte que la partie d'extrémité de conducteur 14 est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a tandis que l'extrémité finale de la monture de maintien 21 est abaissée dans une position laquelle représente une distance L axialement éloignée des extrémités de bobine 5, tel qu'il est illustré dans la figure 8B. Cette distance L correspond à la longueur d'enroulement de la partie d'extrémité de conducteur 14. Dans le cas présent, étant donné que l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est à une distance d prédéterminé de l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14, la monture de maintien 21 peut être abaissée sans interférer avec la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que la monture de maintien 21 est déplacée sur une distance L axialement vers les extrémités de bobine 5 tout en étant également déplacé dans une direction d'enroulement (de manière circonférentielle) sur une distance L. L'extrémité finale de la monture de maintien 21 est par conséquent déplacée dans un arc de rayon L lequel est centré autour d'une proximité de la partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur 14, et la partie d'extrémité de conducteur 14 est cintrée approximativement selon un angle droit de façon circonférentielle à proximité de la partie de base de projection et est cintrée approximativement selon un angle droit axialement à une zone qui est à une distance L, tel qu'il est illustré dans la figure 9A. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que la monture de maintien 21 est déplacée dans une position plus élevée, tel qu'il est illustré dans la figure 9B, ce qui complète l'étape de cintrage de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14. Un cas dans lequel un deuxième enroulement est nécessaire sur la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 va à présent être décrit. Tout d'abord, un premier enroulement est accompli en déplaçant la monture de maintien 21 sur une distance L axialement vers les extrémités de bobine 5 tout en le déplaçant dans la direction d'enroulement (de façon circonférentielle) sur une distance L, et ensuite la monture de maintien 21 est élevée axialement vers l'extérieur par une deuxième quantité d'enroulement L1. Ensuite la monture de maintien 21 déplace une distance L1 axialement vers les extrémités de bobine 5, tout en se déplaçant dans une direction d'enroulement (circonférentielle) sur une distance L1. La partie d'extrémité de conducteur 14 est par conséquent formée afin d'avoir une forme d'enroulement cintrée approximativement selon un angle droit de façon circonférentielle à proximité de la partie de base de projection, est cintrée dans une direction prédéterminée le long des extrémités de bobine 5 à une zone qui est à une distance L, et est également cintrée approximativement selon un angle droit axialement à une zone qui est à une distance L1. En outre, l'enroulement peut être effectué un grand nombre de fois en répétant cette étape de cintrage. Ensuite, un cas va être décrit dans lequel la partie d'extrémité de conducteur restante 14 est formée. Etant donné que la partie d'extrémité de conducteur restante 14 n'est pas adjacente à une autre partie d'extrémité de conducteur 14, la monture de serrage 22 est simplement éloignée axialement des extrémités de bobine 5 avec la paire de parties de fixation 31 ouverte légèrement dans l'étape illustrée dans la figure 7C décrite ci-dessus. En outre, les autres étapes sont semblables. En outre, si trois parties d'extrémité de conducteur 14 ou plus sont adjacentes, une seconde partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 sera adjacente à une partie d'extrémité de conducteur restante 14. Par conséquent, l'étape de sélection et l'étape de cintrage décrites ci-dessus seront répétées. Les parties d'extrémité de conducteur 14 lesquelles se projettent hors des extrémités de bobine 5 sont formées par cintrage de cette manière et sont ensuite jointes à d'autres parties. Selon le mode de réalisation 1, étant donné qu'une partie d'extrémité de conducteur 14 est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a de la monture de maintien 21 dans un état de fixation lâche et la partie d'extrémité de conducteur 14 est maintenue indépendamment, la partie d'extrémité de conducteur 14 peut être insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a en douceur, ce qui permet de réduire les pertes de temps et également de supprimer des dommages qui pourraient être occasionnés sur la partie d'extrémité de conducteur 14. Etant donné que la partie d'extrémité de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur 14 n'est pas insérée dans la monture de maintien 21, les extrémités de bobine 5 et les parties d'extrémité de base de projection des deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 n'entrent pas en contact avec la monture de maintien 21. Par conséquent, les dommages au niveau des extrémités de bobine 5 et des parties d'extrémité de base des parties d'extrémité de conducteur 14 qui pourraient sinon être causés suite à l'opération de la monture de maintien 21 sont éliminés, et par conséquent une meilleure fiabilité est obtenue. Etant donné que la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a depuis l'extrémité finale de ce dernier, l'interférence entre la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 et la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 peut être évitée pendant le cintrage et le formage, ce qui supprime par conséquent l'occurrence des dommages aux parties d'extrémité de conducteur 14. En outre, une partie d'extrémité de conducteur 14 disposant d'une projection minimale peut également être maintenue facilement. Etant donné que la monture de maintien 21 maintient la partie d'extrémité de conducteur 14 afin d'entourer une circonférence externe d'une zone représentant un distance prédéterminée L axialement éloignée des extrémités de bobine 5, la partie d'extrémité de conducteur 14 ne sortira pas de la monture de maintien 21, etc., pendant le cintrage et la formation. Etant donné que la monture de maintien 21 est transformé en un corps cylindrique, même si la monture de maintien 21 interfère avec la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 lors de l'opération, l'occurrence des dommages sur la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 est supprimée. Etant donné que l'ouverture d'insertion de conducteur 21a présente une section transversale circonférentielle, même si un changement de la direction du cintrage est requis postérieurement au maintien de la partie d'extrémité de conducteur 14 par la monture de maintien 21, il n'est pas nécessaire que la monture de maintien 21 soit pivotée autour de l'axe de la partie d'extrémité de conducteur 14 ; la direction de mouvement de la monture de maintien 21 par la partie d'entraînement principale 27 doit seulement être modifiée. Etant donné que deux positions sont cintrées en déplaçant la monture de maintien 21 le long d'un arc présentant un rayon L lequel est centré sur les parties de base de projection des parties d'extrémité de conducteur 14 à proximité de extrémités de bobine 5, deux cintrages sont formés à partir d'un mouvement unique de la monture de maintien 21, ce qui permet un gain de temps en termes de formation de cintrage. Les parties d'extrémité de conducteur 14 ne se déplacent pas dans la direction d'ouverture de l'ouverture d'insertion de conducteur 21a à l'intérieur de l'ouverture d'insertion de conducteur 21a pendant ce mouvement de la monture de maintien 21. Par conséquent, les parties d'extrémité de conducteur 14 ne seront pas endommagées par le frottement contre la surface de paroi intérieure de l'ouverture d'insertion de conducteur 21a. Etant donné que les extrémités de bobine 5 sont configurées de telle sorte que les parties de retour 13 sont disposées en rangée d'une manière ordonnée suivant un pas d'une encoche de façon circonférentielle, les parties d'extrémité de conducteur 14 se projettent à l'extérieur des extrémités de bobine 5 bien emballées, ce qui permet aux parties d'extrémité de conducteur 14 d'être cintrées et formées par l'opération de mouvement de la monture de maintien 21 susmentionnée, sans devoir serrer des parties d'extrémité de base de projection des parties d'extrémité de conducteur 14 en employant une monture séparée. En outre, étant donné que la monture de maintien 21 présente les deux fonctions de cintrage de conducteur et de maintien de conducteur, le dispositif peut être rendu compact. Entant donné qu'il n'est pas nécessaire de maintenir la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14, le dispositif peut être rendu proportionnellement plus compact. Etant donné que la monture de serrage 22 fixe la partie d'extrémité de conducteur 14 indépendamment en fixant (sécurisant) une partie d'extrémité de base de projection de partie d'extrémité de conducteur 14 dans un état de fixation lâche et puis en se déplaçant axialement vers l'extérieur vers une partie d'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur 14, le positionnement entre l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur 14 et l'ouverture d'insertion de conducteur 21a de la monture de maintien 21 peut être exécuté de façon fiable. En d'autres termes, des situations sont évitées dans lesquelles la partie d'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur 14 oscille et dans lesquelles la partie d'extrémité de conducteur 14 ne peut pas être insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a de la monture de maintien 21. Etant donné que la monture de serrage 22 est éloignée de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 tout en se déplaçant axialement vers l'extérieur, l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 peut être séparée de l'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 sans appliquer de déformation excessive à la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14. Par conséquent, il est possible d'empêcher que la monture de maintien 21 n'interfère avec et n'endommage la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14 pendant l'opération de maintien dans laquelle la partie d'extrémité de conducteur 14 est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a. En outre, dans le mode de réalisation 1 ci-dessus, la monture de maintien 21 est elle-même déplacée de telle manière que l'extrémité finale de la monture de maintien 21 se déplace le long d'un arc de rayon L, mais le stator 1 peut également être déplacé de telle manière que l'extrémité finale de la monture de maintien 21 se déplace le long d'un arc de rayon L. Dans le mode de réalisation 1 ci-dessus, la monture de maintien 21 et la monture de serrage 22 sont formés par des parties séparées, mais les deux montures peuvent également être configurées intégralement. Dans le mode de réalisation 1 ci-dessus, deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 sont cintrées et formées individuellement, mais si les formes d'enroulement de ces parties d'extrémité de conducteur 14 sont semblables, deux montures de maintien 21 peuvent également être installées et les deux parties d'extrémité de conducteur 14 peuvent être maintenues dans chacun des montures de maintien 21 et cintrées et formées simultanément. En outre, une multitude de parties d'extrémité de conducteur 14 peut également être cintrée et formée simultanément en augmentant le nombre de montures de maintien 21. Mode de réalisation 2 : Les figures 10A, 10B, et 10C sont des schémas de procédé lesquels expliquent une étape de sélection de partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 2 de la présente invention, la figure 10A illustrant un état dans lequel une partie de base de la partie d'extrémité de conducteur est fixée par une monture de serrage, la figure 10B illustrant un état dans lequel la partie d'extrémité de conducteur est cintrée par une monture de cintrage, et la figure 10C illustrant un état dans lequel la partie d'extrémité de conducteur est sélectionnée par la monture de serrage. Un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 2 comporte une monture de cintrage 29. Bien que non illustré, le dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement comporte également une partie d'élévation de monture de cintrage laquelle déplace la monture de cintrage 29 vers le haut et vers le bas dans la figure 10A ; et une partie d'entraînement de monture de cintrage laquelle déplace la monture de cintrage 29 vers la gauche et vers la droite dans la figure 10A. La partie d'élévation de monture de cintrage et la partie d'entraînement de monture de cintrage sont activées et commandées par une partie de commande 28. Ensuite, une étape de sélection selon le mode de réalisation 2 va être expliquée. Premièrement, une partie d'entraînement principale 27 est entraînée de telle sorte qu'une monture de serrage 22 est déplacée dans une position à proximité de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14. En outre, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que la monture de serrage 22 est déplacée de telle sorte qu'une proximité de la partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est insérée dans la paire de parties de fixation 31. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de telle sorte qu'une opération de sélection est effectuée. La partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 est par conséquent fixée indépendamment dans la monture de serrage 22. Ensuite, la partie d'élévation de monture de cintrage est entraînée de sorte que la monture de cintrage 29 est abaissée dans une position à proximité de la partie d'extrémité de conducteur 14, tel qu'il est illustré dans la figure 10A. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de cintrage est entraînée de sorte que la monture de cintrage 29 est éloignée de la monture de serrage 22. Deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 sont par conséquent serrées par la monture de cintrage 29 et sont cintrées mutuellement, tel qu'il est illustré dans la figure 10B. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de cintrage est entraînée de sorte que la monture de cintrage 29 est ramenée à sa position d'origine, et la partie d'élévation de monture de cintrage est également entraînée de sorte que la monture de cintrage 29 est élevée. Par conséquent, les deux parties d'extrémité de conducteur adjacentes 14 reviennent à leurs états d'origine. Cependant, la quantité de rappel élastique en arrière est différente dans les deux parties d'extrémité de conducteur 14, et un isolement d est formé aux extrémités finales, tel qu'il est illustré dans la figure 10C. Ensuite, la partie d'entraînement de monture de serrage 24 est entraînée de telle sorte qu'une paire de parties de fixation 31 est légèrement ouverte. La partie d'entraînement principale 27 est ensuite entraînée de sorte que la monture de serrage 22 est éloignée uniquement axialement des extrémités de bobine 5. La monture de serrage 22 se déplace par conséquent à la partie d'extrémité finale de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14 sans occasionner d'interférence avec la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14, et la partie d'extrémité de conducteur 14 est dans un état sélectionné indépendamment. En outre, une étape de cintrage est exécutée d'une façon semblable à celle du mode de réalisation 1 ci-dessus. Par conséquent, des effets semblables à ceux du mode de réalisation 1 ci-dessus peuvent également 30 être obtenus dans le mode de réalisation 2. En outre, il est uniquement nécessaire de déplacer la monture de serrage 22 axialement vers l'extérieur de la partie d'extrémité de base de la partie d'extrémité de conducteur 14 pendant l'opération de sélection de la partie d'extrémité de conducteur 14 par la monture de maintien 22. En d'autres termes, il n'est pas nécessaire d'éloigner la monture de maintien 22 de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14. Par conséquent, la simplification du mécanisme de mouvement de la monture de serrage 22 devient possible. En outre, dans le mode de réalisation 2, une monture de cintrage 29 est expliquée comme étant auxiliaire, mais la monture de maintien 21 peut également avoir la fonction d'une monture de cintrage. Mode de réalisation 3 : La figure 11 est un schéma d'une étape de cintrage d'un procédé selon l'invention d'une partie d'extrémité de conducteur par l'intermédiaire d'un dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement selon le mode de réalisation 3 de la présente invention. Dans la figure 11, deux parties d'extrémité de conducteur 14a et 14b se projettent axialement vers l'extérieur des extrémités de bobine 5 de façon adjacente. Dans le cas présent, une quantité de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a des extrémités de bobine 5 est agrandie par rapport à celle de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b. En outre, le reste de ce mode de réalisation est configuré d'une manière semblable au mode de réalisation 1 ci-dessus. Selon le mode de réalisation 3, tout d'abord, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que l'ouverture d'insertion de conducteur 21a de la monture de maintien 21 est axialement positionnée à l'extérieur de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a. Ensuite, la partie d'élévation de monture de maintien 23 est entraînée de sorte que l'extrémité finale de la monture de maintien 21 est abaissée dans une position correspondant à la quantité d'enroulement axialement éloignée des extrémités de bobine 5. Ensuite, la partie d'entraînement principale 27 est entraînée de sorte que l'extrémité finale de la monture de maintien 21 est déplacée le long d'un arc d'un rayon égal à la quantité d'enroulement et lequel est centré autour de la proximité de la partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a. La monture de maintien 21 est ensuite élevée axialement, ce qui permet d'accomplir un cintrage et une formation prédéterminés de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a. Ensuite, la formation par cintrage de la partie d'extrémité de conducteur restante 14b est exécutée d'une façon semblable. Par conséquent, selon le mode de réalisation 3, étant donné que la longueur de la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a est allongée, une étape de sélection n'est plus nécessaire, ce qui permet la simplification de la configuration du dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement. Etant donné que le cintrage est appliqué à la partie d'arête circonférentielle externe d'extrémité principale de la monture de maintien 21, lorsque la monture de maintien 21 est abaissée tout en insérant la partie d'extrémité de conducteur sélectionnée 14a dans l'ouverture d'insertion de conducteur 21a, la forme arrondie de la partie d'arête circonférentielle externe d'extrémité principale de la monture de maintien 21 éloigne la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b, ce qui permet de supprimer l'occurrence de dommages occasionnés sur la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b. Dans le cas présent, si la monture de maintien 21 est éloignée de la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b tout en étant abaissé, l'interférence entre la monture de maintien 21 et la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b peut être éliminée, ce qui permet d'empêcher l'occurrence de dommages occasionnés sur la partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée 14b. En outre, chacun des modes de réalisation ci-dessus est expliqué en tant que s'appliquant à un stator 1 dans lequel un enroulement de stator 4 formé par des assemblages d'enroulement 10 est installé dans un noyau de stator 2, mais la présente invention peut être appliquée au cintrage et à la formation de toutes les parties d'extrémité de conducteur se projetant axialement des extrémités de bobine d'un enroulement de stator de façon adjacente et n'est pas limitée aux enroulements de stator formés d'assemblages d'enroulements. Dans chacun des modes de réalisation susmentionnés, des fils conducteurs continus présentant une section transversale circulaire sont employés, mais les fils conducteurs ne sont pas limités aux fils à section transversale circulaire, et par exemple, les fils disposant d'une section transversale elliptique ou d'une section transversale polygonale, etc., peuvent être utilisés. Le cas échéant, il suffit que la forme tubulaire de la monture de maintien 21 soit d'une forme enveloppant la circonférence externe des fils conducteurs, et peut également être d'une forme semblable à la forme en section transversale des fils conducteurs, ou peut également être d'une forme circulaire
Une monture de maintien (2) est transformée en corps cylindrique, lequel présente une ouverture d'insertion de conducteur, et une partie d'extrémité de conducteur (14) est insérée dans l'ouverture d'insertion de conducteur dans un état de fixation lâche et est maintenue. La monture de maintien (22) est déplacé le long d'un arc de rayon L lequel est centré sur une partie de base de projection de la partie d'extrémité de conducteur (14) à proximité d'une extrémité de bobine pour cintrer et former la partie d'extrémité de conducteur (14) selon une forme enroulée désirée.
1. Dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique dans lequel une pluralité de parties d'extrémité de conducteur (14, 14a, 14b) se projetant axialement hors d'un noyau de stator (2) de façon adjacente depuis une extrémité de bobine (5) d'un enroulement de stator (4) qui est enroulé sur ledit noyau de stator (2), est sélectionnée et formée par cintrage, ledit dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique comportant : - une monture de maintien (21) maintenant indépendamment une partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) de façon à permettre un mouvement de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une direction axiale et à restreindre le mouvement de celle-ci dans une direction perpendiculaire à ladite direction axiale, une partie d'élévation de monture de maintien (23) déplaçant ladite monture de maintien (21) afin de permettre à ladite monture de maintien de maintenir une zone de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) qui est à une distance prédéterminée (L) de ladite extrémité de bobine dans une direction axiale dudit noyau de stator (2), et - une partie d'entraînement principale (27) déplaçant ladite monture de maintien (21) qui maintient ladite zone de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) à proximité de laditeextrémité de bobine (5) le long d'un arc centré autour d'une partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée près de ladite extrémité de bobine (5) et lequel présente un rayon égal à ladite distance prédéterminée. 2. Dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon la 1, dans lequel ladite monture de maintien (21) maintient ladite zone de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) afin de couvrir une circonférence externe de ladite zone. 3. Dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon la 2, dans lequel ladite monture de maintien (21) présente une ouverture d'insertion de conducteur (21a) présentant une forme interne plus grande qu'une forme externe de ladite partie d'extrémité de conducteur (14, 14a, 14b), ladite zone étant maintenue en insérant ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans ladite ouverture d'insertion de conducteur (21a) depuis une extrémité finale de celle-ci jusqu'à ladite zone. 4. Dispositif de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon l'une quelconque des 1 à 3, comportant en outre : - une monture de serrage (22) sélectionnant et fixant ladite partie d'extrémité de conducteursélectionnée (14, 14a, 14b) de façon à permettre un mouvement de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une direction axiale et à restreindre le mouvement de celle-ci dans une direction perpendiculaire à ladite direction axiale, et une partie d'entraînement de monture de serrage (24) entraînant ladite monture de serrage (22) pour fixer ou libérer ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b). 5. Procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique dans lequel une pluralité de parties d'extrémité de conducteur (14, 14a, 14b) se projetant axialement hors d'un noyau de stator (2) de façon adjacente depuis une extrémité de bobine (5) d'un enroulement de stator (4) lequel est enroulé sur ledit noyau de stator (2) est sélectionnée et formée par cintrage, ledit procédé de formation de partie 20 d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique comportant : - une étape de maintien de conducteur dans laquelle une partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) est maintenue par une 25 monture de maintien (21) en insérant ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée dans une ouverture d'insertion de conducteur (21a) de ladite monture de maintien (21) dans un état de fixation lâche depuis une extrémité finale jusqu'à une zone laquelle 30 est une distance prédéterminée (L) éloignée de laditeextrémité de bobine (5) dans une direction axiale dudit noyau de stator (2), et - une étape de cintrage de conducteur dans laquelle ladite monture de maintien (21) maintenant ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) est déplacé à proximité de ladite extrémité de bobine (5) le long d'un arc centré autour d'une partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée près de ladite extrémité de bobine et lequel présente un rayon égal à ladite distance prédéterminée (L). 6. Procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon la 5 comportant en outre, préalablement à ladite étape de maintien de conducteur, - l'étape de mise ne place de ladite partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) à proximité de ladite extrémité de bobine (5) dans la monture de serrage (22) dans un état de fixation lâche, et -l'étape d'éloignement de ladite monture de serrage (22) d'une partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée adjacente (14, 14a, 14b) tout en se déplaçant axialement vers l'extérieur jusqu'à une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée depuis ladite partie de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée afin de former un jeu prédéterminé entre une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnéeet une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée. 7. Procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon la 5 comportant en outre, préalablement à ladite étape de maintien de conducteur, une étape d'application d'une pression sur ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée (14, 14a, 14b) et simultanément sur une partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée adjacente (14, 14a, 14b) et ensuite à libérer ladite pression afin de former un jeu prédéterminé entre une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur sélectionnée et une extrémité finale de ladite partie d'extrémité de conducteur non sélectionnée par des moyens de rappel élastique en arrière. 8. Procédé de formation de partie d'extrémité d'enroulement dynamo-électrique selon la 5, dans lequel : lorsque des quantités de projection de ladite pluralité de parties d'extrémité de conducteur (14, 14a, 14b) de ladite extrémité de bobine (5) diffèrent l'un de l'autre, ladite étape de maintien de conducteur et ladite étape de cintrage de conducteur sont exécutées sur ladite pluralité de parties d'extrémité de conducteur selon un ordre décroissant desdites quantités de projection.30
H
H02
H02K
H02K 3
H02K 3/50,H02K 3/38
FR2897482
A1
DISPOSITIF DE TRANSPORT DE L'ELECTRICITE A COURANT FORT ET FREQUENCE ELEVEE
20,070,817
Le sujet de cette invention est un dispositif de transport de l'électricité à courant fort et fréquence élevée. S'il existe de nombreux genres de dispositifs conducteurs de l'électricité, on ne connaît, pour servir à des courants forts et des fréquences élevées, que des éléments conducteurs de grosse section et rigides, construits généralement sous forme de barres ou de plaques allongées en cuivre. Des difficultés apparaissent dans certaines applications où le dispositif conducteur doit relier un dispositif d'alimentation à un appareil qui soit susceptible de bouger légèrement ou d'être déplacé. La situation apparaît dans des dispositifs de vitrification où le courant électrique sert à alimenter le moyen d'induction électromagnétique disposé autour d'un creuset et destiné à faire fondre la matière qui y a été introduite, et où le creuset peut parfois être déplacé. Dans l'application à la vitrification de déchets radioactifs, le creuset étant derrière une paroi de protection biologique que le dispositif conducteur doit traverser sans jeu pour éviter des fuites de radiations ionisantes, on se trouve devant le dilemme de placer un dispositif conducteur à éléments rigides, dont la position et l'orientation sont imposées à l'endroit de la traversée de la paroi mais doivent être variables pour suivre des déplacements de l'appareil auquel le dispositif conducteur est relié derrière la paroi, d'autant moins évitables que cet appareil ne peut être placé que par des moyens de télémanipulation trop imprécis pour éviter des erreurs de position. Sous sa forme la plus générale, l'invention concerne un dispositif de transport de l'électricité comprenant au moins un élément conducteur de l'électricité, construit essentiellement en un profilé rigide et allongé, caractérisé en ce que l'élément conducteur comprend deux tronçons séparés par un raccord composé d'éléments flexibles conducteurs de l'électricité, et un dispositif de support conjoint des deux tronçons. Les éléments flexibles assurent la conduction de l'électricité entre les tronçons au prix d'une perte d'énergie ; cette perte est modeste en raison de la petite longueur des éléments flexibles. Les éléments flexibles constituent donc une charnière au milieu du dispositif conducteur, qui se déforme sans se rompre en suivant les déplacements de l'appareil. L'élément de support conjoint des tronçons évite des déplacements accidentels trop différents des tronçons pendant qu'ils sont manipulés, qui mèneraient à la rupture des éléments flexibles les joignant. Une construction particulière de l'élément conducteur comprend des tronçons en barres ou plaques de cuivre et des barrettes d'acier qui leur sont brasées ces barrettes peuvent être des tubes transportant l'eau de refroidissement de l'élément conducteur et dont l'emploi est fréquent en raison de l'énergie dépensée dans les conducteurs; elles joignent alors des canaux de refroidissement disposés sur ou dans les barres ou les plaques de cuivre de façon à les prolonger et à les joindre. D'autres dispositions plus particulières de l'invention aident à l'appliquer au contexte technique de traversée d'une paroi de protection biologique dans laquelle une portion du dispositif doit être encastrée sans jeu. Elle pourra prendre l'aspect d'un troisième tronçon muni de canaux de refroidissement, lesdits canaux de refroidissement étant construits sur la surface du troisième tronçon et de forme sinueuse, le troisième tronçon comprend des écrans de radiations ionisantes alignés avec des portions rectilignes des canaux de refroidissement, un capot de blindage électromagnétique comprenant une surface extérieure d'ajustement et qui entoure le troisième tronçon, et une matière de remplissage qui s'étend entre le troisième tronçon et le capot de blindage électromagnétique. D'autres dispositions servent à assurer un déplacement de l'appareil associé à une traction ou à une compression du dispositif plutôt qu'à sa flexion. On pourra ainsi prévoir que l'élément conducteur comprend au moins un troisième tronçon (correspondant éventuellement au troisième tronçon susmentionné) mis en prolongement avec un autre des tronçons, et un connecteur de raccordement des tronçons comprenant des mâchoires de pressage desdits tronçons mis en prolongement. Il est aussi utile de prévoir la possibilité de démonter des tronçons successifs du dispositif de transport munis de canaux de refroidissement : ceux-ci seront alors avantageusement munis de connecteurs séparables, encore plus avantageusement munis de clapets à auto-obturation à l'état démonté. D'autres dispositions encore, peut-être plus secondaires, apparaîtront aussi dans la suite de la description, qu'on mènera en liaison aux figures, dont : - la figure 1 illustre une application privilégiée de l'invention, - la figure 2 illustre un tronçon rigide du 15 dispositif, - la figure 3 illustre la portion flexible du dispositif, - et les figures 4 et 5 illustrent des raccordements mécaniques, électriques et hydrauliques 20 de tronçons aux conducteurs refroidis. Dans une application principale envisagée, le dispositif de transport de l'électricité comprend, comme la figure 1 le représente, une portion rigide 1 traversant une paroi de protection biologique 2 par des 25 trous de celle-ci prévus pour le passage de diverses transmissions ou divers transferts d'objets entre l'enceinte délimitée par la paroi de protection biologique 2 et l'extérieur. La portion rigide 1 est connectée à une alimentation en électricité 3. Comme le 30 montre la figure 2, elle comprend un ou plusieurs éléments conducteurs 4 (deux dans le cas présent) en forme de plaques allongées, en cuivre et séparés l'un de l'autre par une feuille isolante intermédiaire 5. Les éléments conducteurs 4 sont munis de canaux de refroidissement 6 en relief saillant sur leur surface extérieure. Les canaux de refroidissement 6 sont sinueux et plus précisément composés de chicanes 7 séparant des portions rectilignes 8. Des écrans 9 de cuivre sont raccordés aux éléments conducteurs 4 dans l'alignement des portions rectilignes 8, et ils sont en saillie avec le même relief que les canaux de refroidissement 6 sur les éléments conducteurs 4. Cette disposition permet d'arrêter, par les écrans 9 en cuivre, du rayonnement ionisant qui traverserait la paroi de protection biologique 2 en empruntant les portions rectilignes 8 des canaux de refroidissement 6, notamment quand ceux-ci ont été vidés du liquide de refroidissement qui y coule en général. Les canaux de refroidissement 6 finissent sur des embouts de raccordement 10 qui seront décrits plus loin et s'étendent en direction transversale des éléments conducteurs 4. La portion rigide 1 comprend encore une coque 11 de polymère formée de deux moitiés assemblées entourant les éléments conducteurs 4 pour combler le reste de la section du trou de la paroi de protection biologique 2 dans lequel la portion rigide 1 est engagée ; enfin, un capot de blindage électromagnétique 12 entoure l'ensemble. Un élément important de l'invention se trouve dans une autre portion du dispositif de transport d'électricité, qui relie, de l'autre côté de la paroi de protection 2, la portion rigide 1 déjà décrite à un creuset de vitrification 14 qui peut être déplacé dans un petit débattement. Cette autre portion, qui est illustrée à la figure 3, est une portion flexible 13 qui comprend deux tronçons 15 et 16 successifs, joints par un raccord flexible 17. Les tronçons 15 et 16 comprennent chacun, comme la portion rigide 1, une paire d'éléments conducteurs 18 en plaques de cuivre allongées et une feuille isolante intermédiaire 19 qui les sépare. Les éléments conducteurs 18 sont encore munis de canaux de refroidissement 20 s'étendant longitudinalement à eux et qui finissent, aux extrémités éloignées des tronçons 15 et 16, sur des raccords 21 analogues aux raccords 10 déjà rencontrés et, aux extrémités dirigées l'une vers l'autre des tronçons 15 et 16, sur des canaux de jonction 22 s'étendant transversalement aux éléments conducteurs 18. Les canaux de jonction 22 sont réunis entre eux par des tubes flexibles 23 métalliques (en acier inoxydable ou en cuivre) qui servent à la fois de jonction mécanique, électrique et hydraulique entre les tronçons 15 et 16 en laissant passer l'électricité et l'eau des canaux de refroidissement 20. Le nombre des tubes flexibles 23, leur disposition et leur longueur sont déterminés afin de réduire autant que possible l'inductance du tronçon. Aucune autre pièce ne relie électriquement les tronçons 15 et 16. La propriété essentielle des tubes flexibles 23 est de résister à la flexion produite par le débattement angulaire des tronçons 15 et 16 l'un par rapport à l'autre et d'absorber donc les variations de position du creuset de vitrification 14. L'isolation électrique entre les tubes fluides 23 reliés aux conducteurs 18 respectifs est maintenue par les feuilles isolantes intermédiaires 19 qui débordent des éléments conducteurs 18 et les séparent les uns des autres sur une partie de leur longueur. Un écartement suffisant entre les tubes flexibles 23 peut de toute façon être choisi pour éliminer tout risque de création d'arcs électriques en s'assurant de ne pas trop augmenter l'inductance de la ligne. On a aussi constaté que les flexions des tubes flexibles 23 dans des limites modérées ne rompaient pas les brasures par lesquelles ils sont assemblés aux canaux de jonction 22. Les tronçons 15 et 16 sont entourés par des capots de blindage électromagnétique 24 qui s'étendent aussi autour des tubes flexibles 23 et présentent des portions de recouvrement entre eux, s'opposant ainsi à toute fuite du flux électromagnétique vers l'extérieur. Des précautions sont prises pour éviter la rupture du raccord flexible 17 par une manipulation maladroite. Les tronçons 15 et 16 sont aussi réunis par un palan 26 muni d'un balancier 27 aux extrémités duquel les tronçons 15 et 16 sont suspendus par des liaisons articulées comprenant une patte 40 solidaire du tronçon 15 ou 16 respectif et un axe boulonné 41 (dont un seul est représenté). Quand la portion flexible 13 doit être déplacée, elle est soulevée par un engin de télémanipulation non représenté saisissant le palan 26 : le balancier 27 est équilibré en fonction des masses des sous-ensembles 15 et 16 de la portion flexible 13 liés aux tronçons, ils demeurent au même niveau, et les tubes flexibles 23 sont presque déchargés. De plus, les tronçons 15 et 16 sont munis de pieds 28 pour les maintenir à une hauteur identique et invariable sur un support commun quand la portion conductrice 13 est lâchée. Quand les tronçons 15 et 16 sont posés le balancier 27 démonté et retiré en dévissant les axes boulonnés 41 pour qu'on puisse régler la position et la forme du tronçon flexible 13. D'autres éléments du dispositif seront maintenant décrits à propos de la connexion entre la portion rigide 1 et la portion flexible 13. On se reporte pour cela aux figures 4 et 5. Un des éléments conducteurs 4 de la portion rigide 1 comprend une excroissance 29 munie d'une patte 31 d'appui sur le côté de cet élément conducteur 18, par une face latérale 30. Ainsi, la portion flexible 13 peut être calée longitudinalement et transversalement contre la portion rigide 1, dont la position est invariable. La jonction électrique entre la portion rigide 1 et la portion flexible 13 est encore assurée par un étau 32 comprenant une mâchoire mobile 33 et une mâchoire fixe 34 s'appuyant sur les faces externes des éléments conducteurs 4 et 18. La mâchoire mobile 33 est conductrice et établit la liaison électrique entre les éléments conducteurs 4 et 18 homologues qui n'ont pas de liaison directe : elle chevauche ces éléments conducteurs 4 et 18 et reste distincte d'eux, pouvant être démontée ; la mâchoire fixe 34 est fixée à l'excroissance 29. Un boulon de serrage 35 les maintient l'une près de l'autre quand il est serré, en pressant la mâchoire mobile 33 contre les éléments conducteurs 4 et 18. Quand il est desserré, la mâchoire mobile est relâchée et les éléments conducteurs 4 et 18 peuvent être séparés. Le boulon de serrage est au potentiel électrique de la mâchoire fixe 34 et de l'excroissance 29, mais séparé électriquement de la mâchoire mobile 33 par une coupelle isolante 37 entre la mâchoire mobile 33 et un écrou 36 du boulon de serrage 35. Un manchon 37 entoure la tige du boulon de serrage 35 et comprend une collerette d'appui sur l'excroissance 29. La transmission de l'électricité se fait donc par l'excroissance 29 pour une paire des éléments conducteurs 4 et 18 et par la mâchoire 33 conductrice pour l'autre paire des éléments conducteurs. Un déplacement du creuset de vitrification 14 dans les limites prévues est ressenti par un glissement des conducteurs 18 de la portion flexible 13 sur la face latérale 30 de l'excroissance 29 ou sur la mâchoire 33 conductrice, sans que le contact et la conduction soit rompu, et par une flexion du raccord flexible 17 comme on l'a déjà mentionné, que le déplacement soit horizontal ou vertical. Les embouts 10 et 21 des portions 1 et 13 sont joints par des connecteurs 38 recourbés et qu'il est facile d'engager sur les embouts 10 et 21 par un outil télémanipulé. Les connecteurs 38 sont souples et un isolant électrique recouvre toute leur face extérieure. Ils sont avantageusement placés d'un même côté des tronçons pour être mis et ôtés plus aisément. Ils comprennent des bagues 39 s'engageant sur les embouts 10 et 21 en créant un encliquetage qui libère des clapets non représentés dans les embouts 10 et 21 et dans les connecteurs 38 pour ouvrir la communication des canaux. Ces clapets se referment automatiquement quand les connecteurs 38 sont retirés, fermant donc les canaux et évitant les fuites. De tels systèmes sont connus dans le domaine des connexions hydrauliques, de sorte qu'ils ne seront pas décrits plus ici.10
Le dispositif de transport de l'électricité comprend des conducteurs rigides en cuivre (18) en prolongement, et aussi un raccord (17) comprenant un réseau d'éléments flexibles (23), tels que des tubes brasés à des canaux de refroidissement (20, 22) des conducteurs (18), qui permet des décalages angulaires entre les tronçons successifs (15, 16) et donne donc une souplesse absorbant des petits déplacements du dispositif. Un dispositif de manoeuvre par levage (26, 27) est conjoint aux tronçons (15, 16). Les tronçons (15, 16) peuvent être joints à d'autres éléments du dispositif par des connexions à mâchoires permettant un glissement.
1) Dispositif de transport de l'électricité, comprenant au moins un élément conducteur de l'électricité, construit essentiellement en un profilé rigide et allongé, caractérisé en ce que l'élément conducteur comprend deux tronçons (15, 16) séparés par un raccord (17) composé d'éléments flexibles (23) conducteurs de l'électricité, et un dispositif de support (26) conjoint des deux tronçons. 2) Dispositif de transport de l'électricité selon la 1, où l'élément conducteur est muni de canaux (20) de refroidissement, caractérisé en ce que les éléments flexibles (23) sont des tubes raccordés auxdits canaux de refroidissement, ceux-ci étant intégrés structurellement et électriquement au profilé. 3) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 ou 2, où l'élément conducteur est en cuivre, caractérisé en ce que les éléments flexibles sont en acier ou en cuivre et brasés sur les tronçons de l'élément conducteur. 4) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le support conjoint des deux tronçons comprend un palan à balancier, les tronçons étant suspendus à des extrémités opposées du balancier. 5) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les tronçons comprennent des pieds (28) respectifs d'appui. 6) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les tronçons sont entourés de capots de blindage électromagnétique respectifs (24, 25) qui se recouvrent devant les éléments flexibles (23). 7) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément conducteur comprend un troisième tronçon (1) muni de canaux de refroidissement (6), lesdits canaux de refroidissement étant construits sur la surface du troisième tronçon et de forme sinueuse, le troisième tronçon comprend des écrans de radiations ionisantes (9) alignés avec des portions rectilignes des canaux de refroidissement, un capot de blindage électromagnétique (12) comprenant une surface extérieure d'ajustement et qui entoure le troisième tronçon, et une coque de remplissage (11) qui s'étend entre le troisième tronçon et le capot de blindage électromagnétique. 8) Dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément conducteur comprend au moins un troisième tronçon mis en prolongement avec un autre des tronçons, et un connecteur de raccordement des tronçons mis en prolongement comprenant un étau (32) à mâchoires de serrage (33, 34) desdits tronçons mis en prolongement. 9) Dispositif de transport de l'électricité selon la 8, caractérisé en ce que les tronçons comprennent des parties de connexion (29) sejoignant par des faces de contact glissant (30) dans une direction d'allongement des tronçons mis en prolongement et superposées dans une direction de fermeture des mâchoires. 10) Dispositif de transport de l'électricité selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'une des mâchoires (33) au moins est conductrice et établit une liaison électrique en chevauchant les tronçons mis en prolongement et en étant distincte d'eux. 11) Dispositif de transport de l'électricité selon la 9, où les tronçons sont munis de canaux de refroidissement, caractérisé en ce que les canaux de refroidissement des tronçons mis en prolongement sont raccordés par des connecteurs (38) séparables. 12) Dispositif de transport de l'électricité selon la 11, caractérisé en ce que les connecteurs séparables et des embouts des canaux de refroidissement des tronçons sont munis de clapets à auto-obturation quand les raccords sont séparés des embouts. 13) Dispositif de transport de l'électricité selon la 4, caractérisé en ce que le palan à balancier est amovible des tronçons. 14) Ensemble comprenant une alimentation (3) en électricité, un appareil (14) alimenté par ladite alimentation, et un dispositif de transport de l'électricité selon l'une quelconque des précédentes, le dispositif de transport de l'électricité traversant une enceinte de protectionbiologique (2) dans laquelle l'appareil, ainsi que le raccord composé des éléments flexibles conducteurs de l'électricité, sont placés.
H
H02,H01
H02G,H01R
H02G 11,H01R 31
H02G 11/00,H01R 31/00
FR2901605
A1
MODULE INDICATEUR DE TABLEAU DE BORD
20,071,130
diode se réfléchit sur les parois de l'arbre creux, est absorbée, et n'est donc pas utile pour l'illumination de l'indicateur. Il en résulte une grande perte de luminance au niveau du pointeur. En condition diurne, la luminosité obtenue est médiocre. On connaît aussi la demande PCT WO00138120 qui présente un moteur à arbre transparent. Cet arbre transparent et la roue principale actionnée par le moteur ne sont qu'une seule et même pièce réalisée en un matériau transparent ou conducteur de lumière. En face de l'axe conducteur de lumière est placée une diode électroluminescente qui envoie sa lumière dans l'axe. Dans ce moteur, puisque la roue principale et l'axe ne forment qu'une seule et même pièce, il y a une grande déperdition de lumière dans la roue et en condition diurne, la luminosité obtenue au niveau de l'indicateur est médiocre. De plus, il existe une demande croissante pour des formes d'aiguille particulières permettant le déplacement de l'aiguille indicateur sur la périphérie du cadran au lieu des formes classiques en équerre pour un déplacement dans le centre du cadran. Dans ce cas encore, les différentes pièces nécessaires pour la réalisation de ces aiguilles sont un obstacle à la bonne illumination de l'indicateur étant donné le nombre important de surfaces de réflexions optiques et de changement de milieu physique qui induisent une perte importante de luminance. Ainsi, les modules de l'art antérieur ne permettent pas la transmission d'un niveau d'éclairage suffisant pour une bonne visibilité de l'indicateur en usage diurne. Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un module optimisé pour permettre une visibilité de l'extrémité de l'indicateur, en lumière ambiante, sans pour autant nécessiter de modification de ses dimensions. À cet effet, l'invention concerne un comprenant un actionneur rotatif comportant un arbre de sortie creux commandant le déplacement d'un indicateur présentant un axe conducteur de lumière associé à une source lumineuse ayant un angle d'éclairage donné, noté a, et un train d'engrenages réducteur caractérisé en ce que le diamètre extérieur, noté D, dudit axe conducteur est compris entre 2.6 et 5.5 millimètres. Le choix d'un diamètre d'axe conducteur dans cette fourchette de valeur inhabituelle pour des indicateurs de ce type, apporte une solution à la déperdition d'énergie lumineuse dans l'aiguille, tout en assurant des qualités mécaniques appropriées. De préférence, la distance de la source lumineuse à la base de l'arbre, notée H, est définie comme étant au maximum égale à D de façon à garantir un éclairage optimal de a 2. tan ù l'arbre. Dans le but d'obtenir une illumination suffisante en conditions diurnes, une solution évidente consiste à augmenter le diamètre de l'arbre. Cependant, les modules de tableaux de bord de l'art antérieur ne permettent pas d'avoir un axe conducteur de lumière d'un diamètre extérieur supérieur à 2.5 millimètres. En effet, une augmentation du diamètre de l'arbre dans les modules de l'art antérieur implique des pertes de lumière en proportion (plus de lumière réfléchie sur les parois de l'arbre creux ou/et dans la roue de sortie actionnée par le moteur). Au final, la déperdition de lumière est trop importante. On peut envisager d'augmenter le diamètre de l'arbre de façon 2 4 considérable pour pouvoir obtenir une luminance suffisante au niveau de l'aiguille, mais ceci a pour conséquence de modifier l'entre axe entre l'arbre de sortie et la roue motrice. Il faut alors modifier les dimensions du moteur tout entier afin de pouvoir placer le même train d'engrenages réducteur, ce qui n'est pas souhaitable dans une optique d'industrialisation économique. De même, il est possible d'utiliser une diode plus puissante pour obtenir une meilleure luminosité, mais le surcoût d'une telle diode est souvent inenvisageable pour cette application automobile. De plus, ces diodes plus puissantes nécessitent une alimentation électrique plus importante qui implique une importante puissance Joule à dissiper, ce qui n'est guère appréciable pour l'application automobile. Ainsi, un des objets de l'invention est de proposer un module indicateur présentant des dimensions standard et un palier d'épaisseur radiale limitée caractérisé en ce que le rapport entre le diamètre intérieur de l'arbre creux et le diamètre intérieur du palier recevant ledit arbre creux est supérieur à 0.9. Dans un mode de réalisation préférentielle, la source lumineuse est constituée d'une diode électroluminescente non encapsulée placée en arrière de l'axe conducteur de lumière de l'indicateur et soudée directement sur le circuit imprimé de commande de l'actionneur. Dans un autre mode de réalisation, la source lumineuse est constituée par une diode électroluminescente de forme ogivale disposée dans l'axe creux, en arrière de l'axe conducteur de l'indicateur. Dans un mode de réalisation préférentielle, l'indicateur est constitué par une pièce unique moulée en une matière unique, présentant une première partie formant un axe pour l'accouplement avec l'axe creux de l'actionneur, une deuxième partie s'étendant sensiblement perpendiculairement, prolongée ou non par une partie recourbée délimitant un espace pour le passage du bord du cadran. Ainsi, d'une part, il n'existe pas de changement de milieu physique lors du parcours de la lumière dans l'indicateur, ce qui n'induit pas de perte de lumière, et d'autre part la partie recourbée permet de s'affranchir d'une surface de réflexion et permet donc de limiter les pertes de lumière. Un autre des objets de l'invention est de pouvoir proposer un module qui, tout en permettant une transmission optimisée de la lumière depuis la source lumineuse à l'indicateur, présente une structure simplifiée et économique d'indicateur. À cet effet, dans un mode de réalisation secondaire, la présente invention propose un indicateur ne présentant pas de capuchon sur son indicateur et est caractérisée en ce que la pièce unique servant d'indicateur présente, au niveau des changements d'orientation de deux parties consécutives, une zone inclinée de réflexion. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante faisant référence aux dessins annexés 25 où : - la figure 1 représente un moteur utilisé dans le module indicateur de tableau de bord décrit par la présente invention ; - la figure 2 représente un module indicateur selon 30 l'invention dans un premier mode de réalisation ; - la figure 3 représente une vue en coupe du module indicateur de la figure précédente ; - la figure 4 représente une vue en coupe schématique du module décrite par la présente invention ; - la figure 5 représente une vue en coupe du module indicateur selon l'invention dans un second mode de réalisation avec le moteur de la figure 1 ; - la figure 6 représente un module indicateur, 5 présenté sans aiguille, suivant un troisième mode de réalisation ; - la figure 7 représente une vue en coupe du module indicateur présenté en figure précédente avec une aiguille ; - la figure 8 représente une vue isolée d'une aiguille 10 selon l'invention, dans un premier mode de réalisation ; - la figure 9 représente une vue isolée d'une aiguille selon l'invention, dans un second mode de réalisation. La figure 1 représente un actionneur (2) dans un 15 premier mode de réalisation typiquement utilisé dans le présent module indicateur. Il se compose d'un corps (17) généralement en plastique contenant communément un moteur électromagnétique (18), un train d'engrenage réducteur (10) et une roue ou axe de sortie creuse (5) mobile en rotation 20 actionnée par ledit moteur électromagnétique (18). L'actionneur (2) comprend aussi une protubérance (19) servant de palier pour guider une aiguille (3), non visible ici, venant être reliée par complémentarité à l'axe creux (5). cet actionneur (2) est destiné à être placé et connecté 25 à un circuit imprimé (4) par le biais de patte de connexion électrique (20) et des éléments de guidage et maintien mécanique (21). La figure 2 présente un module d'indicateur (1) pour tableau de bord composé d'un actionneur (2) électrique et 30 d'une aiguille ou indicateur (3). Ce module (1) est généralement fixé soudé à un circuit imprimé (4) qui le supporte et l'ensemble est destiné à être placé dans un tableau de bord automobile pour indiquer différents états de l'automobile (jauge à carburant, tachymètre, compte-tours...). L'actionneur (2) présente une forme et des dimensions standard pour cette application. Le module (1) présente une aiguille (3) en un matériau conducteur de lumière en forme de C présentant une première partie (7) formant un axe pour l'accouplement avec l'arbre creux de l'actionneur et une deuxième partie (8) s'étendant sensiblement perpendiculairement et prolongée par une partie recourbée délimitant un espace pour le passage du bord du cadran. Cette aiguille ne forme qu'une seule pièce unique, ce qui permet de limiter les pertes de lumière au niveau des changements d'orientation des différentes parties de l'aiguille (3). explicitée en figure 4. Ce composant de type CMS, non encapsulé, soudé sur le circuit imprimé (4) est placée 25 directement sous l'axe creux (5). Il peut être envisagé de placer une diode (6) non CMS encapsulée et de forme ogivale, sur le circuit imprimé (4). La première partie (7) de l'aiguille (3) présente ainsi une surface de collection de la lumière qui présente elle-même une section comprise entre 30 2.6 et 5.5 mm pour une collection optimale de la lumière produite par la diode (6). L'actionneur (2) présente un entre-axe (9) qui a une valeur classique pour ce type d'actionneur (3) connu de l'état de l'art actuel. Le rapport La figure 3 détaille l'intérieur du module (1) présenté en figure précédente. L'aiguille (3) présente une première partie (7) s'accouplant avec l'axe creux (5) de l'actionneur (2). Le diamètre D de cette partie (7) de type cylindrique est compris entre 2.6 et 5.5 mm et permet ainsi de collecter de façon optimale la lumière générée par la diode électroluminescente (6) placée à une distance D de l'extrémité basse de la première partie (7) de l'aiguille (3) ayant une valeur maximum de D . Cette valeur est 2.tan(-a2 entre le diamètre intérieur de l'arbre creux (5) et le diamètre intérieur du palier (11) recevant l'arbre (5) est supérieur à 0.9, ce qui permet de garantir que le diamètre plus important de l'axe (3) n'est pas une gêne pour placer un train d'engrenages équivalent dans l'entre axe (9) alloué et fixe. De manière avantageuse mais non limitative, le diamètre intérieur de l'axe creux (5) peut être revêtu d'une peinture ou dépôt ayant un fort pouvoir réfléchissant de façon à limiter la dissipation de lumière éventuelle par les rayons frappant l'intérieur de l'axe creux (5). La figure 4 présente une vue en coupe schématique d'un module indicateur (1) décrit par la présente invention, et plus particulièrement une vue isolée de la source de lumière (6), placée sur un circuit imprimé (4), et de la première partie (7) de l'aiguille (3). La source de lumière émet un rayonnement sur un angle a et la partie inférieure de l'aiguille (3) a un diamètre D donné. L'optimum de lumière émise par la source (6) dans la partie (7) est alors pour une distance H de la partie (7) à la source (6) au maximum égale à D a 2.tan 2 La figure 5 présente une coupe d'un module (1) réalisé avec un actionneur (2) suivant le mode de réalisation de la figure 1. On y retrouve une aiguille mono pièce qui présente une première partie (7) venant se placer dans un. axe creux (5) via la protubérance (19) située sur la partie supérieure de l'actionneur (2). La première partie (7) est. une partie de type cylindrique ayant un diamètre compris entre 2.6 et 5.5 mm et son extrémité présente de manière avantageuse, mais nullement limitative, une forme bombée ou ménisque. Cette forme particulière permet aux rayons lumineux émis par la LED (6) de rester focalisés parallèles à l'axe de la première partie (7) et limite ainsi le nombre de rayon lumineux venant frapper l'intérieur de l'axe creux (5) ne participant pas à l'illumination de l'axe. La figure 6 montre l'aspect extérieur de l'actionneur (2) dans un mode troisième mode de réalisation dans lequel le capot (12) comprend une diode encapsulée de forme ogivale soudée directement à l'intérieur du capot (12) dans un logement (13) prévu à cet effet. L'actionneur (2) présente des pattes de fixation (14) prévus aptes à venir se fixer sur le circuit imprimé (4) pour un maintien mécanique de l'actionneur (2). Dans ce mode de réalisation, l'actionneur (2) est alors monté en montage dit arrière, c'est-à-dire avec l'aiguille (3) sortant sur la face inférieure de l'actionneur (2). La figure 7 détaille l'intérieur de l'actionneur (2) dans ce mode de réalisation. La diode électroluminescente (6) est une diode encapsulée directement placé sous l'arbre creux (5) pour une illumination optimale de l'aiguille (3). Dans ce mode de réalisation, l'aiguille (3) connectée présente classiquement un capuchon (15) en matériau plastique. Les figures 8 et 9 montrent une aiguille (3) présentant une pièce unique en un matériau conducteur de lumière, composée d'une première partie (7) destinée à venir se connecter dans l'arbre creux (5) de l'actionneur (2), une deuxième partie (8) s'étendant perpendiculairement à la première partie (7). Sur la figure 8, cette aiguille (3) à pièce unique ne présente pas de capuchon, mais un revêtement noir est déposé à la jointure des deux parties (7) et (8) de manière à ne pas créer une gêne visuelle à l'utilisateur et à minimiser les pertes de lumière par réfraction. De manière à optimiser le passage de la lumière entre les deux parties (7) et (8) sans créer de perte importante de luminosité, il peut être réalisé une surface de réflexion (16) par dépôt d'une matière aux propriétés de réflexion importantes (type peinture, revêtement..) ou par abrasion de la surface (16) comme montré en figure 9
La présente invention concerne un module indicateur de tableau de bord comprenant un actionneur rotatif comportant un arbre de sortie creux commandant le déplacement d'un indicateur présentant un axe conducteur de lumière associé à une source lumineuse diffusant la lumière sur un angle a et un train d'engrenages réducteur, caractérisé en ce que le diamètre extérieur D dudit axe conducteur est compris entre 2.6 et 5.5 millimètres.
1 û Module indicateur de tableau de bord comprenant un actionneur rotatif comportant un arbre de sortie creux commandant le déplacement d'un indicateur présentant un axe conducteur de lumière associé à une source lumineuse diffusant la lumière sur un angle a et un train d'engrenages réducteur, caractérisé en ce que le diamètre extérieur D dudit axe conducteur est compris entre 2.6 et 5.5 millimètres. 2 - Module indicateur de tableau de bord selon la 1, caractérisé en ce que la distance H de la source de lumière à la base de l'axe conducteur en regard de la source lumineuse est au maximum égale à D 2. ta.n a 2 3 - Module indicateur de tableau de bord selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'indicateur est constituée par une pièce unique moulée en une matière unique, présentant une première partie formant un axe pour l'accouplement avec l'axe creux de l'actionneur et une deuxième partie s'étendant sensiblement perpendiculairement. 4 - Module indicateur de tableau de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la base de l'axe conducteur présente une surface bombée en forme de ménisque. 5 û Module indicateur selon la principale, caractérisé en ce que le rapport entre le diamètre intérieur de l'arbre creux et le diamètre intérieur du palier recevant ledit arbre creux est supérieur à 0.9.6 -Module indicateur de tableau de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface intérieure de l'arbre creux présente un fort pouvoir réfléchissant. 7 - Module indicateur de tableau de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la source lumineuse est constituée par une diode électroluminescente placée en arrière de l'axe conducteur de l'indicateur. 8 - Module indicateur de tableau de bord selon la précédente, caractérisé en ce que ladite diode électroluminescente est une diode non encapsulée soudée directement sur le circuit imprimé de commande de l'actionneur par une méthode de type CMS. 9 - Module indicateur de tableau de bord selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la source lumineuse est constituée par une diode électroluminescente de forme ogivale disposée dans l'axe creux, en arrière de l'axe conducteur de l'indicateur. 10 -Module indicateur de tableau de bord selon la précédente, caractérisé en ce que ladite diode électroluminescente est une diode encapsulée placée dans le capot moteur. 11 - Module indicateur de tableau de bord selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'indicateur est constituée par une pièce unique moulée en une matière unique, présentant une première partie formant un axe pour l'accouplement avec l'axe creux del'actionneur et une deuxième partie s'étendant sensiblement perpendiculairement. 12 - Module indicateur de tableau de bord selon la 5 précédente, caractérisé en ce que la deuxième partie est prolongée par une partie recourbée délimitant un espace pour le passage du bord du cadran. 13 - Module indicateur de tableau de bord selon les 10 9 ou 10, caractérisé en ce que ladite pièce présente au niveau des changements d'orientation de deux parties consécutives, une zone inclinée de réflexion lumineuse. 15 14 -Module indicateur de tableau de bord selon la précédente, caractérisé en ce que ladite zone inclinée de réflexion lumineuse est réalisée par abrasion de la surface. 20 15 - Module indicateur de tableau de bord selon la 13, caractérisé en ce que ladite zone inclinée de réflexion lumineuse est réalisée par dépôt d'une matière.
G
G01
G01D
G01D 13,G01D 11
G01D 13/28,G01D 11/28
FR2902851
A1
AMORTISSEUR DE CHOCS.
20,071,228
La présente invention concerne un amortisseur de chocs plus particulièrement destiné à être utilisé sur un véhicule automobile, l'unité amortisseur présentant au moins un élément de ressort en élastomère, au moins une chambre primaire remplie de fluide et au moins une chambre secondaire remplie de fluide, ainsi qu'une ouverture de buse reliant les deux chambres, par le biais de laquelle ouverture le fluide peut être déplacé lors d'une compression de l'élément de ressort en élastomère de la chambre primaire à la chambre secondaire. Les amortisseurs de chocs sont utilisés dans les domaines les plus divers de la construction mécanique pour la suspension ou la réduction d'énergie à la fin de la course de déplacement relatif de composants et d'ensembles. Pour des objectifs d'utilisation moins exigeants, on connaît à cette fin par exemple des ressorts paraboliques en caoutchouc ou des ressorts de butée essentiellement cylindriques en matériaux amortissants comme par exemple en élastomères polyuréthaniques. Les possibilités d'utilisation de tels ressorts de butée connus en élastomère sont toutefois limitées la plupart du temps aux cas d'utilisation dans lesquels la protection contre la butée métallique directe est essentiellement nécessaire, la réduction réelle et si possible uniforme de plus grandes quantités d'énergie cinétique n'étant toutefois pas impérativement requise. Les amortisseurs de vibrations en élastomère également connus avec un soutien hydraulique (lesdits ressorts hydrauliques et du même type) peuvent à peine être utilisés dans la zone des systèmes d'essieu, mais pas en particulier pour les jambes de force à ressort, particulièrement en raison de limitations constructives et géométriques. En ce qui concerne l'utilisation par exemple sur un véhicule automobile et plus particulièrement dans la zone de la suspension ou sur les jambes de force à ressort des essieux du véhicule automobile, les ressorts de butée classiques se heurtent ainsi constamment aux limites de construction. Les ressorts de butée connus situés sur les essieux de véhicule automobile ou sur les jambes de force à ressort servent à réduire au minimum ou à empêcher, en cas de perforation de la suspension de roue, par exemple en roulant par inadvertance sur un nid-de-poule ou en franchissant une bordure de trottoir à grande vitesse, que la suspension et la carrosserie du véhicule automobile soient endommagées. Sur le véhicule automobile, les modules de jambes de force à ressort connus par exemple transmettent généralement à la carrosserie les forces de la chaussée agissant sur la roue par l'intermédiaire des ressorts de suspension, de l'amortisseur et le cas échéant des ressorts de butée. Les forces à transmettre peuvent alors accepter de très grandes valeurs en cas de mauvais usage, donc par exemple en franchissant rapidement un obstacle, lesquelles valeurs peuvent entraîner des déformations de la carrosserie dans la zone du raccordement de la jambe de force à ressort. Il en résulte alors des dépenses consécutives élevées de réparations alors nécessaires sur le véhicule automobile. En raison de cette problématique, desdits amortisseurs à impact élevé (HID) ont déjà été développés, à l'aide desquels des forces de pointe qui surviennent lors de vitesses de compression élevées de plus de 3 m/s par exemple dans la jambe de force à ressort, peuvent être amorties et réduites à un niveau de force plus bas. Par là-même, les forces de pointe qui en résultent chronologiquement après la compression de l'amortisseur en raison du choc de la jambe de force à ressort sur le ressort de butée, ne sont toutefois pas réduites ou pas uniformément, étant donné qu'en particulier, les ressorts de butée connus présentent en raison de la construction, une courbe caractéristique très progressive et en même temps au mieux, un amortissement très faible lors de course de compression relativement faible simultanément. C'est pourquoi les forces de pointe survenant sur les ressorts de butée peuvent même encore être clairement plus élevées que les forces d'amortissement maximales, ce qui entraîne de nouveau les déformations ou les endommagements cités plus particulièrement dans la zone du passage de roue et des dômes de jambe de force à ressort. Dans ce contexte, la présente invention a pour objectif de créer une alternative aux ressorts de butée connus, destinée à être utilisée plus particulièrement dans la zone de la suspension de véhicules automobiles, et ainsi, de venir à bout des inconvénients cités, se trouvant dans l'état de la technique. L'invention doit ici permettre en particulier de réduire efficacement les forces de pointe qui en résultent chronologiquement après l'exécution de la course de ressort des ressorts de suspension ou de l'amortisseur de roue lors d'une perforation d'une jambe de force à ressort par exemple. Par rapport aux solutions connues de l'état de la technique, une réduction d'énergie très efficace doit être produite avec cela, en particulier sur l'ensemble si possible de la course du choc disponible. A la suite de la réduction d'énergie uniforme souhaitée, l'invention doit ici aider à éviter d'une part, des réparations onéreuses sur les composants de raccordement de véhicules automobiles, lesquelles réparations pourraient survenir en cas de mauvais usage ou de perforation de la suspension. D'autre part, le constructeur doit pouvoir dimensionner les composants de raccordement correspondants, en raison des forces de propulsion plus faibles à supporter, de manière plus mince et ainsi, de manière plus avantageuse et plus simple. A cet effet, l'invention a pour objet un amortisseur de chocs avec au moins une unité amortisseur, plus particulièrement destiné à être utilisé sur un véhicule automobile, l'unité amortisseur présentant au moins un élément de ressort en élastomère, au moins une chambre primaire remplie de fluide et au moins une chambre secondaire remplie de fluide, ainsi qu'une ouverture de buse reliant les deux chambres, par le biais de laquelle ouverture le fluide peut être déplacé lors d'une compression de l'élément de ressort en élastomère de la chambre primaire à la chambre secondaire, caractérisé en ce que l'unité amortisseur présente la forme d'un corps annulaire. Suivant des modes particuliers de réalisation, l'amortisseur de chocs peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'unité amortisseur présente une multitude de chambres primaires qui sont disposées dans le corps annulaire essentiellement le long de la circonférence de l'anneau ; - au moins une chambre primaire est formée essentiellement par un élément de ressort en élastomère ; - plusieurs ou toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur sont formées par un composant de chambre primaire conçu sous la forme d'un élément de ressort en élastomère ; - une chambre secondaire est attribuée à plusieurs ou à toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur ; - une seule chambre secondaire est attribuée à toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur, la chambre secondaire étant formée par un composant de chambre secondaire en élastomère essentiellement en forme de bague annulaire ; - les ouvertures de buse de l'unité amortisseur sont formées par une plaque porte-buse conçue essentiellement comme un composant percé, en forme de bague annulaire ; - dans la zone située derrière chaque ouverture de buse est disposé un élément de pulvérisation de jet entre l'ouverture de buse et la chambre secondaire ; - l'élément de pulvérisation de jet est formé par une plaque d'impact ; - le carter de l'unité amortisseur est conçu par un corps annulaire d'un seul tenant avec une forme de coupe transversale ouverte ; - le carter est pressé ou roulé avec le composant de chambre primaire, la 20 plaque porte-buse et le composant de chambre secondaire (plus particulièrement en ce qui concerne le métal) ; - le carter est en matériau polymère, le carter étant relié au composant de chambre primaire et/ou à la plaque porte-buse et/ou au composant de chambre secondaire par liaison de matière ; 25 - le composant de chambre primaire présente des bagues d'appui brûlées ou vulcanisées ; -le composant de chambre primaire présente dans la zone d'une face frontale de l'amortisseur de chocs un composant de raccordement brûlé ou vulcanisé, essentiellement de forme annulaire 30 - l'amortisseur de chocs comprend au moins deux unités amortisseur montées en série, chaque unité amortisseur présentant une chambre primaire, une chambre secondaire, une plaque porte-buse et un carter ; - les carters de deux unités amortisseurs contigües, montées en série sont conçus d'un seul tenant ; - chacune des deux unités amortisseurs est reliée à l'autre anti-parallèlement ; et -l'amortisseur de chocs est un amortisseur de chocs à jambe de force à ressort et entoure sous la forme d'un anneau la tige de piston de l'amortisseur. D'une manière connue d'abord en soi, l'amortisseur de chocs présente, selon la présente invention, une unité amortisseur avec un élément de ressort en élastomère ainsi qu'une chambre primaire et une chambre secondaire remplies de fluide, les chambres primaire et secondaire étant reliées par l'intermédiaire d'une ouverture de buse. Lors de la compression de l'amortisseur de chocs ou de l'élément de ressort en élastomère, le fluide est alors déplacé de la chambre primaire à la chambre secondaire. Pourtant selon l'invention, l'amortisseur de chocs se distingue par le fait que l'unité amortisseur de l'amortisseur de chocs présente la forme d'un corps de rotation torique ou d'un corps annulaire. Un corps de rotation torique ou un corps annulaire est caractérisé en ce qu'il présente, en cas de forme quelconque de coupe transversale tout d'abord, une fissure pénétrant le corps de rotation le long de son axe de symétrie rotatif. L'amortisseur de chocs selon l'invention peut être pénétré dans la zone de sa fissure ainsi par d'autres composants. Par rapport aux ressorts de butée connus sous la forme par exemple de ressorts paraboliques ou également sous la forme de ressorts hydrauliques classiques qui amortissent les forces survenant essentiellement sous la forme d'une charge ponctuelle, l'amortisseur de chocs selon l'invention présente tout d'abord en particulier l'avantage de pouvoir amortir des forces le long d'une surface de contact annulaire. D'autres éléments de machine peuvent alors pénétrer en même temps l'amortisseur de chocs selon l'invention en forme de corps annulaire ou torique dans sa fissure centrale, tels que la tige de piston d'un amortisseur sur une jambe de force à ressort d'un véhicule automobile. Par rapport à d'autres amortisseurs de chocs connus, également essentiellement assemblés sous la forme d'un corps annulaire ou d'un cylindre creux en matériau élastomère ou mousse de polyuréthane, l'amortisseur de chocs selon l'invention réalise la capacité de réduire l'énergie uniformément et à la fois de manière élevée dans une mesure beaucoup plus importante. Cela signifie en d'autres termes que contrairement aux amortisseurs en élastomère connus, l'amortisseur de chocs selon l'invention dispose, à vitesses de choc élevées, déjà précocement de forces de réaction relativement élevées, à l'aide desquelles l'établissement de forces de pointe extrêmes est efficacement évité vers la fin du processus de choc. L'amortisseur de chocs selon l'invention associe ainsi les avantages d'amortisseurs de chocs soutenus hydrauliquement, agissant essentiellement ponctuellement avec des chambres d'amortissement remplies de fluide, aux avantages d'amortisseurs de chocs en forme de corps annulaire, complètement en matériau élastomère ou en mousse élastomère. L'amortisseur de chocs selon l'invention permet ainsi d'utiliser pour la première fois un tel élément d'impact combiné qui représente en même temps le ressort et l'amortisseur très efficace, également dans la zone de la suspension et plus particulièrement pour les jambes de force à ressort de véhicules automobiles. L'invention est alors réalisée tout d'abord indépendamment de la conception et de la disposition des chambres de fluide de l'amortisseur de chocs selon l'invention. Il est donc possible du point de vue de la construction que l'amortisseur de chocs selon l'invention présente par exemple juste une chambre primaire qui s'étend essentiellement de manière torique ou sous la forme d'un corps annulaire le long de la périphérie entière de l'amortisseur de chocs. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, il est toutefois prévu que l'unité amortisseur de l'amortisseur de chocs présente une multitude de chambres primaires. Les chambres primaires sont alors disposées au sein de l'unité amortisseur en forme de corps annulaire essentiellement le long d'un cercle. Ce mode de réalisation entraîne un amortisseur de chocs assemblé de manière très solide, qui est en outre très facile à fabriquer. De plus, de cette manière est évité efficacement un écoulement éventuellement non souhaité du fluide dans la direction de la périphérie lors de la compression de l'amortisseur de chocs. Selon un autre mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention. au moins une chambre primaire ou les chambres primaires sont chacune essentiellement formées par un élément de ressort en élastomère. Cela signifie en d'autres termes que l'élément de ressort en élastomère de l'amortisseur de chocs est conçu de telle sorte qu'il forme en même temps la partie essentielle de la cavité ou des cavités destinées à réaliser les chambres primaires. Ce mode de réalisation de l'invention permet une représentation simple du point de vue de la construction des chambres primaires et entraîne ainsi une double utilité avantageuse de l'élément de ressort élastomère servant en même temps de chambre de fluide. De préférence, plusieurs ou toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur sont formées par un même composant de chambre primaire et conçu comme élément de ressort en élastomère. En d'autres termes, cela signifie qu'un composant en élastomère d'un seul tenant forme ou contient déjà plusieurs ou même toutes les chambres primaires. Ce mode de réalisation s'avère particulièrement aussi avantageux en ce qui concerne la production et le montage que solide et à sûreté intégrée lors de l'utilisation de l'amortisseur de chocs. Le nombre, la conception et l'attribution des chambres secondaires sont tout d'abord quelconques jusqu'à ce que le fluide sortant de chaque chambre primaire existante lors du mouvement de compression soit recueilli dans une chambre secondaire. Par exemple, à chaque chambre primaire existante peut être attribuée une propre chambre secondaire. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, une seule chambre secondaire est cependant attribuée à plusieurs ou à toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur de l'amortisseur de chocs. Cela signifie que lors du mouvement de compression de l'amortisseur de chocs, le fluide est déplacé de plusieurs ou même de toutes les chambres primaires de l'unité amortisseur via chaque ouverture de buse dans une seule chambre secondaire commune aux chambres primaires. Avec ce mode de réalisation de l'invention, le nombre de composants nécessaires peut encore être réduit, en outre la forme de construction et le montage de l'amortisseur de chocs s'avèrent ainsi particulièrement simples. De préférence, la chambre secondaire est ici formée par un composant de chambre secondaire en élastomère essentiellement sous la forme d'un anneau de cercle. Un composant de chambre secondaire réalisé en forme d'anneau de cercle ou sous la forme d'un corps de rotation en forme d'anneau de cercle avec une forme de coupe transversale ouverte peut être fabriqué avantageusement et permet une manipulation simple lors de la production et du montage de l'amortisseur de chocs. La forme et la conception des ouvertures de buse ne sont tout d'abord pas essentielles à la réalisation de l'invention. Par exemple pour chaque chambre primaire de l'unité amortisseur, une propre plaque porte-buse doté d'une ouverture de buse peut donc être prévue. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, toutes les ouvertures de buse de l'unité amortisseur sont toutefois disposées dans une seule plaque porte-buse, la plaque portebuse étant présentée sous la forme d'un composant percé, essentiellement en forme d'anneau de cercle, par exemple en tôle. L'avantage de ce mode de réalisation réside dans la représentation simple, solide et avantageuse de toutes les ouvertures de buse par une plaque porte-buse par là-même de préférence d'un seul tenant. Selon un autre mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, un pulvérisateur de jet, de préférence une plaque d'impact, est disposé dans la zone située derrière chaque ouverture de buse entre la plaque porte-buse ou l'ouverture de buse et la chambre secondaire. Le pulvérisateur de jet ou la plaque d'impact sert à pulvériser ou à faire tourbillonner le jet fluidique qui sort lors de la sollicitation correspondante de l'amortisseur de chocs à vitesse élevée de l'ouverture de buse et entre dans la chambre secondaire. De cette manière, il est évité de manière fiable que le composant élastomère formant par exemple la chambre secondaire soit endommagé par un jet fluidique laminaire acérée. De plus, le degré d'efficacité de l'amortisseur de chocs est également augmenté par le pulvérisateur de jet ou par la plaque d'impact en convertissant de manière particulièrement efficace l'énergie cinétique en chaleur lors de la pulvérisation ou du tourbillon du jet. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le carter de l'unité amortisseur est conçu par un corps annulaire d'un seul tenant avec une forme de coupe transversale ouverte. De préférence, le corps annulaire est ici pressé ou roulé avec le composant de chambre primaire, la plaque porte-buse et le composant de chambre secondaire. Le carter de l'unité amortisseur conçu ainsi comme corps annulaire d'un seul tenant à la forme de coupe transversale ouverte est avantageux dans la mesure où un carter formé ainsi peut être fabriqué avantageusement et en même temps avec une haute rigidité par exemple par emboutissage profond. Le raccordement du carter au composant de chambre primaire, à la plaque porte-buse et au composant de chambre secondaire au moyen du pressage ou du roulage entraîne, par une étape de montage simple, rapide et avantageuse, un raccordement sûr des composants de l'unité amortisseur ainsi qu'une étanchéité reproductible à haute sécurité entre la chambre primaire, la chambre secondaire et le carter. D'autres avantages résident plus particulièrement dans le fait que de cette manière, aucun autre matériau de jointoiement, matériau d'étanchéité ainsi qu'aucun autre élément de raccordement ne sont requis pour assembler l'unité amortisseur. Selon un autre mode de réalisation alternatif de l'invention, le carter de l'unité amortisseur est composé d'un matériau polymère et est raccordé par liaison de matière à au moins l'un des composants de raccordement le composant de chambre primaire, la plaque porte-buse et le composant de chambre secondaire. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux dans la mesure où un carter en matériau polymère peut être représenté avec une plus grande liberté de construction pour un coût simultanément réduit et un poids plus faible. Le raccordement par liaison de matière d'un carter de telles dimensions fabriqué en matériau polymère aux composants de raccordement afférents, en particulier au composant de chambre primaire, par exemple par collage, soudage par friction ou soudage par ultrasons, comporte d'autres avantages surtout par rapport à une production aux cadences basses. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu que le composant de chambre primaire présente des bagues d'appui brûlées ou vulcanisées de préférence en plastique ou en métal. De cette manière, la course de compression autorisée de l'amortisseur de chocs peut être considérablement augmentée, une réduction d'énergie uniforme et sûre étant garantie simultanément, en raison de l'inclusion particulièrement si épaisse du fluide dans la chambre primaire, également à vitesses de compression élevées, par le fluide et la plaque porte-buse sans temporisation. Un autre mode de réalisation de l'invention prévoit que le composant de chambre primaire présente dans la zone d'une face frontale de l'unité amortisseur un composant de raccordement brûlé ou vulcanisé essentiellement de forme annulaire. De cette manière, un raccordement simple et sûr de l'amortisseur de chocs aux composants contigus peut être garanti par exemple en installant des éléments de raccordement appropriés tels que des vis, des goupilles ou des rivets dans le composant de raccordement. Dans le contexte de l'utilisation de l'amortisseur de chocs selon l'invention sur un véhicule automobile et plus particulièrement dans la zone de la suspension ou pour les jambes de force à ressort, il est prévu selon un autre mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention que l'amortisseur de chocs comprenne au moins deux unités amortisseurs montées en série. Chaque unité amortisseur montée en série présente alors respectivement une chambre primaire, une chambre secondaire, une plaque porte-buse et un carter. De cette manière, la course de compression de l'amortisseur de chocs et ainsi également la capacité de réduire l'énergie, peuvent être augmentées ou multipliées, cependant des forces de propulsion toujours faibles, uniformes sur presque toute la course de compression pouvant être garanties. Un amortisseur de chocs selon ce mode de réalisation est ainsi prédestiné à être utilisé sur le mécanisme de roulement et à la suspension de pointes de charge qui peuvent survenir en particulier lors de la perforation des ressorts de mécanisme de roulement. Selon un autre mode de réalisation, les carters de deux unités amortisseurs attenantes montées en série sont alors conçus d'un seul tenant. Par là-même, d'autres coûts, espace de construction et poids peuvent êtres économisés. De préférence, deux unités amortisseurs sont respectivement disposées ou reliées antiparallèlement. Une disposition antiparallèle entraîne un raccordement simple du point de vue de la construction grâce à la disposition inversée des unités amortisseurs ; de plus, par là- même, un principe de parties identiques avantageux peut être suivi. Selon un autre mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, il est enfin prévu que l'amortisseur de chocs soit un amortisseur de chocs à jambe de force à ressort, la tige de piston de l'amortisseur de la jambe de force à ressort étant entourée comme un anneau par l'amortisseur de chocs. De cette manière, les amortisseurs de chocs connus jusqu'à présent, par exemple des amortisseurs de chocs en élastomère ou mousse de polyuréthane, peuvent être remplacés par les amortisseurs de chocs selon l'invention sans que des modifications constructives notables de la jambe de force à ressort ou des dômes de jambes de force â ressort ne soient requises. L'invention est expliquée ci-après en détail au moyen des dessins représentant juste des exemples de réalisation. Les dessins représentent : Fig. 1 en vue de coupe schématique, un mode de réalisation d'un amortisseur de chocs selon la présente invention en montage avec une jambe de force à ressort d'un véhicule ; Fig. 2 une vue schématique d'une jambe de force à ressort d'un véhicule ; Fig. 3 dans une vue agrandie correspondant à la figure 1, un autre mode de réalisation d'un amortisseur de chocs selon l'invention ; Fig. 4 en vue isométrique, partiellement coupée, l'amortisseur de chocs selon la figure 3 en montage avec une jambe de force à ressort ; et Fig. 5 dans une vue de section agrandie, correspondant à la figure 4, l'amortisseur de chocs selon les figures 3 et 4. La figure 1 représente dans une vue de coupe longitudinale schématisée la zone d'extrémité supérieure par exemple d'une jambe de force à ressort McPherson d'un véhicule automobile. On reconnaît tout d'abord les ressorts de suspension 1 de la jambe de force à ressort juste évoqués, en outre l'extrémité supérieure de la tige de piston 2 de l'amortisseur de la jambe de force à ressort ainsi qu'une unité de plaque à dôme 3, qui sert à relier la jambe de force à ressort au sommet (non représenté) du passage de roue du véhicule automobile. Pour autoriser des mouvements d'orientation, les ressorts de suspension 1 s'appuient par l'intermédiaire d'une plaque de support 4 et d'un roulement à billes axial 5 de manière rotative sur l'unité de plaque à dôme 3. La tige de piston 2 de l'amortisseur est de nouveau en appui par l'intermédiaire d'un palier en élastomère 6 par rapport à l'unité de plaque à dôme 3. De plus, il ressort de la figure 1 un mode de réalisation de l'amortisseur de chocs 7 selon l'invention, la face frontale supérieure duquel s'appuyant directement sur l'unité de plaque à dôme 3. L'amortisseur de chocs 7 représenté à la figure 1 comprend ici quatre unités amortisseurs montées en série 8, 9, 10, 11 chacune 8, 9, 10, 11 comprenant des éléments de ressort, des chambres primaires, des chambres secondaires et des plaques porte-buses propres. A la figure 2 est représenté un schéma de connexion de remplacement extrêmement schématique d'une jambe de force à ressort de véhicule concordant essentiellement avec la figure 1, la figure 2 contrairement à la figure 1 ne représentant pas seulement l'extrémité supérieure de la jambe de force à ressort, mais essentiellement toute la jambe de force à ressort, y compris les ressorts de suspension 1 et l'amortisseur 12. On reconnaît le cylindre de l'amortisseur 12 qui est relié à l'extrémité inférieure des ressorts de suspension 1. L'extrémité supérieure des ressorts de suspension 1 est appliquée, comme il est également reconnaissable sur la figure 1, sur l'unité de plaque à dôme 3 qui est reliée de nouveau au 13 à la carrosserie du véhicule. L'extrémité supérieure de la tige de piston 2 de l'amortisseur 12 est reçue élastiquement dans l'unité de plaque à dôme 3 au moyen du palier en élastomère 6. L'amortisseur de chocs 7 est symbolisé à la figure 2 au moyen des ressorts 7. Cela signifie qu'en cas de perforation de la jambe de force à ressort, une plaque d'impact 14 reliée au cylindre 12 de l'amortisseur atteint l'amortisseur de chocs 7, auquel il revient de réduire les forces de pointes survenant lors du choc aux valeurs spécifiées de la carrosserie. A la figure 3 est représenté un agrandissement par rapport à la figure 1 d'un autre mode de réalisation d'un amortisseur de chocs selon l'invention, lequel mode concorde essentiellement avec l'amortisseur de chocs selon la figure 1. La différence entre les amortisseurs de chocs selon les figures 3 et 1 réside premièrement dans le fait que l'amortisseur de chocs selon la figure 1 présente quatre unités amortisseurs 8, 9, 10, 11 montées en série alors que l'amortisseur de chocs selon la figure 3 se compose juste de deux unités amortisseurs 8, 9 montées en série. Plus particulièrement en considérant ensemble les figures 3, 4 et 5 qui représentent le même amortisseur de chocs 7 selon la figure 3 en vue isométrique dans la situation de montage, la structure en forme de corps annulaire ou torique selon l'invention de l'amortisseur de chocs 7 ou de chaque unité amortisseur 8, 9 de l'amortisseur de chocs 7 devient claire. Cela signifie en d'autres termes tout d'abord que les éléments de ressort 15 en élastomère de chaque unité amortisseur 8, 9 s'étendent égalementessentiellement sous la forme d'un anneau de cercle autour de l'axe de symétrie 16 de l'amortisseur de chocs 7. De plus s'étendent également chaque carter 17, la chambre secondaire 27 formée par chaque composant de chambre secondaire 18 élastique et la plaque porte-buse 19 afférente ainsi que chaque composant de raccordement 21 sous la forme d'un anneau de cercle autour de l'axe de symétrie 16 de l'amortisseur de chocs 7. Les deux unités amortisseurs 8, 9 de l'amortisseur de chocs 7 selon les figures 3 à 5 sont reliées par des goupilles de serrage 20 qui sont disposées dans les percements correspondants des composants de raccordement 21 des deux unités amortisseur 8, 9. De la figure 3 ressort de plus le raccordement des composants, le ressort élastomère 15, la plaque porte-buse 19, le composant de chambre secondaire 18 et le carter 17, qui est effectué pour le mode de réalisation représenté au 22 de manière particulièrement efficace par le roulement des bords du carter 17 autour de chaque bord du ressort en élastomère 15, de la plaque portebuse 19 et du composant de chambre secondaire 18. Aucun autre matériau supplémentaire de jointoiement ou d'étanchéité n'est nécessaire ici ni aucun autre élément de raccordement. Pour l'amortisseur de chocs 7 selon la figure 1 qui ne comprend pas deux mais quatre unités amortisseurs contrairement à l'amortisseur de chocs 7 selon les figures 3 à 5, les paires 8, 9 et 10, 11 formées des unités amortisseurs 8 et 9 ou 10 et 11 sont même reliées à un composant de carter en forme de corps annulaire, commun aux deux paires d'unités amortisseurs 8, 9 et 10, 11, permettant de réduire encore le nombre de composants de l'amortisseur de chocs. Il ressort finalement de la figure 3 encore un appui en élastomère 23 disposé par rapport au dessin sur la face inférieure de l'amortisseur de chocs 7, lequel appui sert en cas de perforation de la suspension de roue à introduire uniformément les forces de la plaque d'impact 14 de la jambe de force à ressort (voir figure 2) sur l'amortisseur de chocs 7. Les figures 4 et 5 représentent l'amortisseur de chocs 7 selon la figure 3 encore en vue isométrique et partiellement coupée, la figure 5 représentant un agrandissement de section de la figure 4. La conception de l'amortisseur de chocs 7 en forme de corps annulaire ou torique selon l'invention est clairement reconnaissable, grâce à laquelle conception l'amortisseur de chocs 7 peut être disposé par exemple sous la forme d'un anneau de cercle autour de la tige de piston 2 de l'amortisseur 12 (non représenté ici) d'une jambe de force à ressort. La structure des chambres primaires 24 des unités amortisseurs 8, 9 de l'amortisseur de chocs 7 ressort particulièrement de la figure 5. Il est tout d'abord reconnaissable que le ressort élastomère 15 de chaque unité amortisseur 8, 9 destiné au renforcement soit pourvu d'éléments annulaires 25 vulcanisés, par exemple métalliques qui en même temps servent à serrer de manière sûre le ressort en élastomère 15 dans la zone du bord rabattu ou du roulement 22 du carter 17 de l'unité amortisseur 8, 9. Les éléments annulaires 25 vulcanisés assurent qu'en cas de mouvements de compression axiaux, les chambres primaires 24 formées par le ressort en élastomère 15 des unités amortisseurs 8, 9 déplacent le volume de fluide compris dedans de façon sûre et sans temporisation par la plaque porte-buse 19 avec les ouvertures de buse 26 disposées dedans dans la chambre secondaire 27, sans que cela n'entraîne un gonflement non souhaité des chambres primaires 24 et ainsi, une réduction d'énergie retardée nuisible en raison de la pression interne éventuellement élevée dans les chambres primaires 24. En ce qui concerne le mode de réalisation représenté aux figures 3 à 5, chaque unité amortisseur 8, 9 comprend une multitude de chambres primaires 24 qui sont formées toutefois toutes d'une seul tenant par le ressort en élastomère 15 de l'unité amortisseur 8, 9. Les chambres primaires 24 d'une unité amortisseur 8, 9 peuvent cependant être reliées aussi bien par exemple également en direction périphérique de l'unité amortisseur 8, 9, ou juste une seule chambre primaire 24 rotative essentiellement de manière torique peut être présente. A chaque chambre primaire 24 d'une unité amortisseur 8, 9 de l'amortisseur de chocs 7 selon les figures 3 à 5 est attribuée une ouverture de buse 26 dans la plaque porte-buse 19, comme cela ressort clairement en particulier de la figure 5. Par l'ouverture de buse 26 est déplacé le fluide se trouvant dans la chambre primaire 24 lors des mouvements de compression de l'amortisseur de chocs 7 dans la chambre secondaire 27, en relation étroite avec le diamètre de l'ouverture de buse 26 et avec la viscosité du fluide étant effectué un amortissement de mouvement correspondant ou une dissipation de l'énergie transférée lors de la compression à l'amortisseur de chocs 7. Si la viscosité du fluide est choisie en conséquence élevée et/ou l'ouverture de buse 26 en conséquence petite, les propriétés de dissipation et d'amortissement de l'amortisseur de chocs 7 peuvent être adaptées dans de larges plages aux exigences prédominantes. Un amortissement particulièrement élevé ou une dissipation d'énergie est atteinte si sur le côté orienté vers la chambre primaire 24 de l'ouverture de buse 26 est disposé respectivement un élément de pulvérisation de jet (non représenté sur les figures) comme par exemple une plaque d'impact. Un tel élément de pulvérisation de jet veille en outre à ce que le jet de fluide extrêmement précis et rapide de la chambre primaire 24 à la chambre secondaire 27 à vitesses élevées de compression n'entraîne pas d'endommagements du composant de chambre secondaire 18 élastique, limitant la chambre secondaire 27. Au bout du compte, il est ainsi clair qu'avec l'invention, un amortisseur de chocs destiné à être utilisé en particulier dans la zone de la suspension sur un véhicule automobile est créé, lequel amortisseur présente vis-à-vis de l'état de la technique des avantages déterminants relatifs à la résolution du problème contradictoire entre un montage précoce de la force antagoniste d'une part, une réduction d'énergie uniforme sur toute la longueur de la compression ainsi qu'une absorption d'énergie élevée, dépendant de la vitesse d'autre part. L'amortisseur de chocs selon l'invention permet plus particulièrement par exemple en cas de perforation d'une suspension de roue, un tamponnage efficace et une réduction des forces de pointe qui pourraient sinon entraîner des endommagements dans la suspension ou dans les composants de la carrosserie contigus. L'invention produit ainsi une contribution déterminante pour contrôler les forces maximales et pour réduire de manière contrôlée l'énergie, plus particulièrement dans le cas d'application de l'amortisseur de chocs pour des systèmes d'essieu aux exigences de production élevées selon le cahier des charges. De plus, à la suite de l'invention, des réparations onéreuses sur les composants de raccordement de véhicules automobiles peuvent être évitées ou des composants de raccordement correspondants peuvent être dimensionnés au choix de manière plus simple et ainsi plus avantageuse. Liste des références 1 2 3 4 6 7 8, 9, 10, 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 Ressort de suspension Tige de piston Unité de plaque à dôme Plaque de support Roulement à bille axial Palier en élastomère Amortisseur de chocs Unité amortisseur Cylindre d'amortisseur, amortisseur Carrosserie de véhicule Plaque d'impact Ressort en élastomère, composant de chambre primaire Axe de symétrie Carter Composant de chambre secondaire Plaque porte-buse Goupille de serrage Composant de raccordement Bord rabattu Appui en élastomère Chambre primaire Elément annulaire Ouverture de buse Chambre secondaire
La présente invention concerne un amortisseur de chocs (7) avec au moins une unité amortisseur (8, 9, 10, 11). L'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) comprend au moins un élément de ressort en élastomère (15), au moins une chambre primaire remplie de fluide (24) et au moins une chambre secondaire remplie de fluide (27), ainsi qu'une ouverture de buse (26) reliant les deux chambres (24, 27), le fluide pouvant être déplacé lors d'une compression de l'élément de ressort (15) en élastomère de la chambre primaire (24) à la chambre secondaire (27) par l'intermédiaire de l'ouverture de buse (26).Selon l'invention, l'amortisseur de chocs (7) se distingue par le fait que l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) présente la forme d'un corps de rotation torique ou corps annulaire.
1. Amortisseur de chocs (7) avec au moins une unité amortisseur (8, 9, 10, 11), plus particulièrement destiné à être utilisé sur un véhicule automobile, l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) présentant au moins un élément de ressort en élastomère (15), au moins une chambre primaire remplie de fluide (24) et au moins une chambre secondaire remplie de fluide (27), ainsi qu'une ouverture de buse (26) reliant les deux chambres (24, 27), par le biais de laquelle ouverture le fluide peut être déplacé lors d'une compression de l'élément de ressort en élastomère (15) de la chambre primaire (24) à la chambre secondaire (27), caractérisé en ce que l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) présente la forme d'un corps annulaire. 2. Amortisseur de chocs selon la 1, caractérisé en ce que l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) présente une multitude de chambres primaires (24) qui sont disposées dans le corps annulaire essentiellement le long de la circonférence de l'anneau. 3. Amortisseur de chocs selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une chambre primaire (24) est formée essentiellement par un élément de ressort (15) en élastomère. 20 4. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que plusieurs ou toutes les chambres primaires (24) de l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) sont formées par un composant de chambre primaire conçu sous la forme d'un élément de ressort (15) en élastomère. 25 5. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'une chambre secondaire (27) est attribuée à plusieurs ou à toutes les chambres primaires (24) de l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11). 6. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé 30 en ce qu'une seule chambre secondaire (27) est attribuée à toutes les chambres15 primaires (24) de l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11), la chambre secondaire (27) étant formée par un composant de chambre secondaire (18) en élastomère essentiellement en forme de bague annulaire. 7. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les ouvertures de buse (26) de l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) sont formées par une plaque porte-buse (19) conçue essentiellement comme un composant percé, en forme de bague annulaire. 8. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que dans la zone située derrière chaque ouverture de buse (26) est disposé un élément de pulvérisation de jet entre l'ouverture de buse (26) et la chambre secondaire (27). 9. Amortisseur de chocs selon la 8, caractérisé en ce que l'élément de pulvérisation de jet est formé par une plaque d'impact. 10. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le carter (17) de l'unité amortisseur (8, 9, 10, 11) est conçu par un corps annulaire (17) d'un seul tenant avec une forme de coupe transversale ouverte. 11. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le carter (17) est pressé ou roulé avec le composant de chambre primaire (15), la plaque porte-buse (19) et le composant de chambre secondaire (18). (plus particulièrement en ce qui concerne le métal) 12. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le carter (17) est en matériau polymère, le carter (17) étant relié au composant de chambre primaire (15) et/ou à la plaque porte-buse (19) et/ou au composant de chambre secondaire (18) par liaison de matière. 13. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 4 à 12, caractérisé en ce que le composant de chambre primaire (15) présente des bagues d'appui (25) brûlées ou vulcanisées. 14. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 4 à 13, caractérisé en ce que le composant de chambre primaire (15) présente dans la zone d'une face frontale de l'amortisseur de chocs (7) un composant de raccordement (21) brûlé ou vulcanisé, essentiellement de forme annulaire. 15. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que l'amortisseur de chocs (7) comprend au moins deux unités amortisseur (8, 9, 10, 11) montées en série, chaque unité amortisseur (8, 9, 10, 11) présentant une chambre primaire (24), une chambre secondaire (27), une plaque porte-buse (19) et un carter (17). 16. Amortisseur de chocs selon la 15, caractérisé en ce que les carters (17) de deux unités amortisseurs (8, 9, 10, 11) contigües, montées en série sont conçus d'un seul tenant. 17. Amortisseur de chocs selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que chacune des deux unités amortisseurs (8, 9, 10.11) est reliée à l'autre antiparallèlement. 18. Amortisseur de chocs selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que l'amortisseur de chocs (7) est un amortisseur de chocs à jambe de force à ressort et entoure sous la forme d'un anneau la tige de piston (2) de l'amortisseur (12).
F,B
F16,B60
F16F,B60G
F16F 13,B60G 13,B60G 15,F16F 9
F16F 13/08,B60G 13/06,B60G 15/06,F16F 9/54
FR2887867
A1
INSTALLATION COMBINEE DE PRODUCTION D'ENERGIE ELECTRIQUE ET DE PRODUCTION D'HYDROGENE
20,070,105
Cette invention concerne une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène qui peut améliorer le rendement des turbines de l'installation en produisant de l'hydrogène et de l'énergie électrique en réponse à ses besoins. ETAT DE LA TECHNIQUE Généralement, des installations combinées de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène qui fonctionnent pour produire simultanément de l'énergie électrique et de l'hydrogène sont connues (voir entre autres la publication de demande de brevet japonais mise à la disposition du public n 2004-224661). Une telle installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène va être décrite en se référant à la figure 5. Comme le montre la figure 5, la vapeur produite par un générateur de vapeur 1 d'un système de production d'énergie électrique 22, qui peut être typiquement un réacteur à eau bouillante, est fournie à une turbine haute pression 24 au moyen d'un conduit de vapeur principal 15 pour faire tourner la turbine haute pression 24 après quoi elle est conduite à une turbine basse pression 26 pour faire tourner la turbine basse pression 26 afin d'entraîner un générateur 3 et de produire de l'énergie électrique. La vapeur qui a traversé les turbines haute pression et basse pression 24, 26 est condensée en eau liquide par un condenseur 4 et sa pression est augmentée par une pompe de condenseur 5. Puis, l'eau est chauffée par un réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 et sa pression est augmentée encore par une pompe d'eau d'alimentation 7. Ensuite, l'eau est chauffée par un réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 et renvoyée au générateur de vapeur 1 par un conduit d'eau d'alimentation 18 pour la faire circuler. Dans une installation réelle, plusieurs réchauffeurs d'eau d'alimentation haute pression 2, plusieurs pompes de condenseur 5, plusieurs réchauffeurs d'eau d'alimentation basse pression 6 et plusieurs pompes d'eau d'alimentation 7 sont prévus, en fonction de la taille de l'installation. Les réchauffeurs d'eau d'alimentation 2 et 6 sont disposés en amont et en aval de la pompe d'eau d'alimentation 7 pour chauffer l'eau d'alimentation. La vapeur qui quitte la turbine haute pression 24 est envoyée en partie à un échangeur de chaleur intermédiaire 8 au moyen d'un conduit d'entrée de réchauffage 16 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8. Comme l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 fonctionne pour échanger de la chaleur, de la chaleur est transférée au moyen d'une boucle intermédiaire 19. La chaleur est ensuite utilisée pour chauffer un reformeur 9 pour produire de l'hydrogène dans l'installation de production d'hydrogène 23. D'autre part, la vapeur qui est utilisée pour l'échange de chaleur dans l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est envoyée à un préchauffeur de mélange gazeux 10 au moyen du conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8. Elle est ensuite utilisée pour l'échange de chaleur dans le préchauffeur de mélange gazeux 10 puis elle est envoyée dans la turbine basse pression 26 pour entraîner la turbine basse pression 26 en même temps que la vapeur transférée directement depuis la turbine haute pression 24. Dans l'installation de production d'hydrogène 23, la matière première (mélange gazeux de méthanol, d'éthanol ou de diméthyléther et de vapeur) est chauffée par le préchauffeur de mélange gazeux 10 et traitée pour produire de l'hydrogène par le reformeur 9. Comme le gaz produit dans le reformeur 9 contient des substances gazeuses différentes de l'hydrogène, seul l'hydrogène est séparé par un séparateur d'hydrogène 14. Dans l'installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène connue décrite ci-dessus, la chaleur de la vapeur produire par le générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique est transmise à la boucle intermédiaire 19 au moyen de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8. Quand le reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 est chauffé au moyen de la boucle intermédiaire 19, il est nécessaire de transmettre la chaleur efficacement dans le reformeur 9 pour utiliser la vapeur pour la production d'énergie le plus possible. Dans ce but, il est efficace d'utiliser de l'eau ayant une grande chaleur spécifique comme agent thermique pour la boucle intermédiaire 19 et d'exploiter la chaleur produite quand une telle eau est condensée. A titre d'exemple, si la conductivité thermique de la vapeur saturée et celle de la vapeur surchauffée sont comparées à 250 C, la quantité de chaleur qui est produite quand 1 kg de vapeur saturée est condensé est 1 715 tandis que la quantité de chaleur qui est produite par 1 kg de vapeur surchauffée par suite d'un changement de température est seulement d'environ 1 340 kJ si le changement de température est une très grande chute de température de 800 C à 250 C. Cependant, la récupération de chaleur usée n'est pas considérée comme étant suffisante pour les installations combinées de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène connues. Tandis que certaines installations combinées de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène sont équipées d'un moyen de circulation d'agent thermique, aucun moyen spécifique établi n'est disponible actuellement pour la transmission de chaleur. Si la vapeur produite dans une installation de production de vapeur est de la vapeur saturée comme dans le cas des réacteurs nucléaires à eau légère (incluant les réacteurs à eau bouillante et les réacteurs à eau pressurisée) qui sont utilisés dans les centrales nucléaires commerciales et est utilisée pour le chauffage dans l'échangeur de chaleur intermédiaire, la vapeur est condensée pour devenir de l'eau liquide sans défaut. Toutefois, dans les installations combinées de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène connues, l'eau produite par condensation dans les échangeurs de chaleur intermédiaires n'est pas considérée comme étant appropriée et les conduits de sortie de chauffage des échangeurs de chaleur intermédiaires sont reliés aux entrées de turbine respectives. Avec cet agencement, l'eau produite par condensation dans les échangeurs de chaleur intermédiaires est forcée à circuler dans les turbines, ce qui entraîne ensuite des problèmes incluant un rendement de fonctionnement réduit des turbines et une érosion des structures internes des turbines. De plus, si la vapeur produite dans l'installation de production de vapeur est de la vapeur surchauffée comme dans le cas des réacteurs surrégénérateurs rapides et des réacteurs refroidis par un gaz à haute température et même dans le cas des chaudières des centrales thermiques, qui produisent aussi de la vapeur surchauffée, il est efficace d'utiliser la chaleur produite par suite de la condensation dans les échangeurs de chaleur intermédiaires quand on utilise de la vapeur pour la production d'énergie le plus possible. De nouveau, dans de telles situations, de l'eau liquide est produite par condensation ce qui pose ensuite des problèmes incluant un rendement de fonctionnement réduit des turbines et une érosion des structures internes des turbines quand l'eau produite par condensation est envoyée aux turbines. RESUME DE L'INVENTION Compte tenu des problèmes évoqués ci-dessus, un but de la présente invention est de fournir une installation combinée de production d'énergie d'électrique et de production d'hydrogène qui peut transmettre efficacement la chaleur de la vapeur produite dans l'installation de production de vapeur de son système de production d'énergie électrique au reformeur de l'installation de production d'hydrogène et qui peut traiter de manière appropriée l'eau condensée produite par condensation de la vapeur utilisée pour le chauffage dans l'échangeur de chaleur intermédiaire pour supprimer la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines. Pour atteindre le but ci-dessus, un aspect de la présente invention consiste à fournir une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène qui comprend une installation de production de vapeur, une turbine pour produire de l'énergie électrique au moyen de la vapeur produite par l'installation de production de vapeur, un condenseur pour condenser la vapeur quittant la turbine, une pompe d'eau d'alimentation pour faire circuler l'eau condensée par le condenseur jusqu'à l'installation de production de vapeur, un réchauffeur d'eau d'alimentation disposé en amont de la pompe d'eau d'alimentation pour chauffer l'eau d'alimentation, un reformeur pour produire un gaz de formation contenant de l'hydrogène par traitement du méthanol, de l'éthanol ou du diméthyléther avec de la vapeur, un séparateur d'hydrogène pour séparer de l'hydrogène de haute pureté du gaz de formation produit, une boucle intermédiaire pour faire circuler un agent thermique afin de fournir la chaleur produite par l'installation de production de vapeur au reformeur, un échangeur de chaleur intermédiaire pour transmettre la chaleur de la vapeur à la boucle intermédiaire, un conduit d'entrée de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire relié à l'entrée de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire pour fournir de la vapeur depuis l'installation de production de vapeur, et un conduit de sortie de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire relié à la sortie de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire et au réchauffeur d'eau d'alimentation pour chauffer l'eau d'alimentation. Un autre aspect de la présente invention consiste à fournir une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène qui comprend une installation de production de vapeur, une turbine pour produire de l'énergie électrique au moyen de la vapeur produite par l'installation de production de vapeur, un condenseur pour condenser la vapeur quittant la turbine, une pompe d'eau d'alimentation pour faire circuler l'eau condensée par le condenseur jusqu'à l'installation de production de vapeur, un réchauffeur d'eau d'alimentation disposé en amont de la pompe d'eau d'alimentation pour chauffer l'eau d'alimentation, un reformeur pour produire un mélange gazeux contenant de l'hydrogène par traitement du méthanol, de l'éthanol ou du diméthyléther avec de la vapeur, un séparateur d'hydrogène pour séparer de l'hydrogène de haute pureté du mélange gazeux produit, un conduit de détournement de vapeur principal pour détourner une partie de la vapeur introduite dans la turbine et faire circuler la partie de vapeur de manière à l'envoyer au reformeur, et un conduit de sortie de chauffage relié à la sortie de chauffage du reformeur et au réchauffeur d'eau d'alimentation pour chauffer l'eau d'alimentation. Ainsi, avec une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon la présente invention, il est possible de supprimer la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines en transmettant efficacement la chaleur de la vapeur produite dans l'installation de production de vapeur de son système de production d'énergie électrique au reformeur de l'installation de production d'hydrogène et de traiter de manière appropriée l'eau condensée produite par condensation de la vapeur utilisée pour le chauffage dans l'échangeur de chaleur intermédiaire. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma d'un premier mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration la figure 2 est un schéma d'un second mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration la figure 3 est un schéma d'un troisième mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration la figure 4 est un schéma d'un quatrième mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration et la figure 5 est un schéma d'une installation combinée connue de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène illustrant sa configuration. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Maintenant, des modes de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon la présente invention vont être décrits de manière plus détaillée en se référant aux dessins annexés. Dans tous les dessins, les composants qui sont identiques ou similaires sont désignés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits plus précisément. La figure 1 est un schéma d'un premier mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration. Dans ce mode de réalisation, un réacteur à eau bouillante est utilisé comme générateur de vapeur 1 d'un système de production d'énergie électrique 22. La vapeur produite par le générateur de vapeur 1 est fournie à une turbine haute pression 24 au moyen d'un conduit de vapeur principal 15 pour faire tourner la turbine haute pression 24i Après avoir fait tourner a turbine haute pression 24, la vapeur est conduite à une turbine basse pression 26 pour faire tourner la turbine basse pression 26. L'arbre de la turbine haute pression 24 et celui de la turbine basse pression 26 sont reliés directement à l'arbre du générateur 3 de sorte que le générateur 3 est entraîné en rotation et produit de l'énergie électrique. La vapeur qui a traversé les turbines haute pression et basse pression 24, 26 est transférée à un condenseur 4 et est condensée en eau liquide par le condenseur 4. La pression de l'eau condensée est augmentée par la pompe de condenseur 5. Puis, l'eau est chauffée par un réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 et sa pression est augmentée encore par une pompe d'eau d'alimentation 7. Ensuite, l'eau est chauffée par un réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 et est renvoyée à l'installation de production de vapeur 1 par un conduit d'eau d'alimentation 18 pour la faire circuler. Dans une installation réelle, plusieurs réchauffeurs d'eau d'alimentation haute pression 2, plusieurs pompes de condenseur 5, plusieurs réchauffeurs d'eau d'alimentation basse pression 6 et plusieurs pompes d'eau d'alimentation 7 sont prévus, en fonction de la taille de l'installation. Les réchauffeurs d'eau d'alimentation 2, 6 sont disposés en amont et en aval de la pompe d'eau d'alimentation 7 pour chauffer l'eau d'alimentation. La vapeur qui est produite par le générateur de vapeur 1 est détournée en partie du conduit de vapeur principal 15 par une vanne de transfert, une vanne de commutation ou analogue, quand cela est nécessaire, et est transférée à un échangeur de chaleur intermédiaire 8 au moyen d'un conduit d'entrée de chauffage 16 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8. Comme l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 fonctionne pour échanger de la chaleur, l'eau dans la boucle intermédiaire 19 est transformée en vapeur saturée. Le conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est relié à un réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 dans le système de production d'énergie électrique 22. L'eau condensée dans l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 ou les mélanges d'eau condensée et de vapeur non condensée sont transférés au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 et utilisés pour chauffer l'eau d'alimentation. A titre d'alternative, l'agencement peut être tel que le conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est relié à réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 quand une vanne de transfert, une vanne de commutation ou analogue est actionnée selon la température de la vapeur qui en provient. Il va sans dire que le conduit de sortie de chauffage 17 peut être relié seulement au réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 ou au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2. De plus, selon l'installation, il est possible aussi de disposer une pompe 41 au niveau du conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 et de transférer l'eau condensée dans l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 ou les mélanges d'eau condensée et de vapeur non condensée au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 sous haute pression. Dans la boucle intermédiaire 19 décrite ci-dessus, la vapeur saturée produite par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est transférée à un reformeur 9. Un gaz de formation contenant de l'hydrogène et du dioxyde de carbone comme ingrédients principaux est préparé à partir d'un mélange de méthanol, d'éthanol ou de diméthyléther et de vapeur dans le reformeur 9. Comme cette réaction chimique est une réaction endothermique, il est nécessaire de fournir de la chaleur de l'extérieur pour que la réaction se déroule en continu. La chaleur peut être fournie par condensation de la vapeur transférée depuis l'échangeur de chaleur intermédiaire 8. Un préchauffeur de mélange gazeux 10 est disposé du côté de la sortie du reformeur 9 de la boucle intermédiaire 19. Le préchauffeur de mélange gazeux 10 est conçu pour utiliser la chaleur usée de l'eau condensée par le reformeur 9 ou le mélange d'eau condensée et de vapeur non condensée comme source de chaleur pour le mélange gazeux de méthanol, d'éthanol ou de diméthyléther et de vapeur qui doit être utilisé comme matière première gazeuse. L'eau qui est produite par condensation et qui est refroidie dans le préchauffeur de mélange gazeux 10 est accumulée dans un réservoir de drainage 11 et est ensuite renvoyée à l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 au moyen d'une pompe de circulation 12 de manière à être transformée encore en vapeur saturée. Dans l'installation de production d'hydrogène 23 du mode de réalisation ayant la configuration décrite ci-dessus, le mélange gazeux de la matière première du méthanol, éthanol ou diméthyléther et de vapeur est transféré depuis un alimentateur de matière première 13 jusqu'au reformeur 9 au moyen du préchauffeur du mélange gazeux 10. Le mélange gazeux est ensuite chauffé et soumis à une réaction chimique qui utilise l'effet d'un catalyseur dans le reformeur 9 pour produire un gaz de formation qui contient de l'hydrogène et du dioxyde de carbone comme ingrédients principaux. Ainsi, il est possible de produire de l'hydrogène de haute pureté car seul l'hydrogène est extrait du gaz de formation produit par un séparateur d'hydrogène 14. Ainsi, avec ce mode de réalisation, la vapeur produite par le générateur de vapeur 1 est utilisée pour le chauffage par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 et l'eau condensée est fournie au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 et utilisée comme source de chaleur par ce dernier de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines due à l'entrée d'eau condensée dans les turbines. Comme l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est conçu pour utiliser la chaleur latente qui est produite par un changement de phase de la vapeur (gaz) à l'eau (liquide), il est possible de minimiser le débit de vapeur détourné pour le chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 et de maximiser le débit de la vapeur envoyée à la turbine haute pression 24 dans le but de produire de l'énergie électrique. De plus, comme la chaleur latente qui est produite par un changement de phase d'une substance de la vapeur à de l'eau liquide ou inversement est utilisée dans la boucle intermédiaire 19, il est possible de transférer efficacement la chaleur recueillie par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 au reformeur 9 par transmission de chaleur de condensation. De cette manière, la chaleur de la vapeur produite par le générateur de vapeur 1, qui est un réacteur à eau bouillante, est transmise efficacement au reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 au moyen de la boucle intermédiaire 19 et l'eau condensée qui est produite par suite de l'utilisation de la vapeur par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est fournie au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines due à l'entrée d'eau condensée dans es turbines. La figure 2 est un schéma d'un second mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration. Dans ce mode de réalisation, un réacteur refroidi par de l'eau supercritique est utilisé comme générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22 à la place du réacteur à eau bouillante du premier mode de réalisation. Les composants du second mode de réalisation qui sont identiques ou similaires à ceux du premier mode de réalisation sont désignés respectivement par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits plus précisément. Dans ce mode de réalisation, un réacteur refroidi par de l'eau supercritique est installé comme générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22. La vapeur à l'état comprimé de manière supercritique qui est produite par le générateur de vapeur 1 est fournie à la turbine haute pression 24 et fait tourner celle-ci. Après avoir fait tourner la turbine haute pression 24, la vapeur fait tourner encore une turbine à pression intermédiaire 25 puis une turbine basse pression 26 dans cet ordre pour produire de l'énergie électrique au moyen du générateur 3. La vapeur qui a traversé les turbines haute pression, à pression intermédiaire et basse pression 24, 25, 26 est transférée à un condenseur 4 et est condensée en eau. Ensuite, l'eau est chauffée par une pompe de condenseur 5 au moyen d'un réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 et est renvoyée au générateur de vapeur 1 au moyen d'un désaérateur 27 par une pompe d'eau d'alimentation 7 pour la faire circuler. La vapeur est partiellement détournée entre la turbine haute pression 24 et la turbine à pression intermédiaire 25 et est transférée à un échangeur de chaleur intermédiaire 8. On notera toutefois que la vapeur peut être détournée depuis l'amont de la turbine haute pression 24 ou depuis l'un quelconque des étages dans la turbine haute pression 24. Le conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est relié à un réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 du système de production d'énergie électrique 22. Une partie ou la totalité de la vapeur qui est utilisée dans l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 pour l'échange de chaleur est condensée et transférée au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de manière à être utilisée pour chauffer l'eau d'alimentation. On notera que le conduit de sortie de chauffage 17 de l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 peut être relié au désaérateur 27 ou au réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 quand cela est nécessaire selon la pression et/ou la température de la vapeur. De cette manière, la chaleur de la vapeur produite par le générateur de vapeur 1, qui est un réacteur refroidi par de l'eau supercritique, est transmise efficacement au reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 au moyen de la boucle intermédiaire 19 et l'eau condensée qui est produite par suite de l'utilisation de la vapeur par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 est fournie au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines due à l'entrée d'eau condensée dans les turbines. La figure 3 est un schéma d'un troisième mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration. Dans ce mode de réalisation, un réacteur à eau pressurisée est utilisé comme générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22 à la place du réacteur à eau bouillante du premier mode de réalisation. Les composants du troisième mode de réalisation qui sont identiques ou similaires à ceux du premier mode de réalisation sont désignés respectivement par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits plus précisément. Comme le montre la figure 3, le générateur de vapeur et le récipient à pression du réacteur nucléaire sont installés sous forme du générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22. La vapeur produite par le réacteur à eau bouillante du premier mode de réalisation et le réacteur refroidi par de l'eau supercritique du second mode de réalisation contient une ou plusieurs substances radioactives. D'autre part, la vapeur produite par le générateur de vapeur du troisième mode de réalisation ne contient aucune substance radioactive. De ce fait, une boucle intermédiaire 19 est agencée de sorte que des substances radioactives quelconques ne peuvent pas circuler dans l'installation de production d'hydrogène 23 quand de a chaleur est transmise au reformeur 9 dans les premier et second modes de réalisation. Cependant, une telle boucle intermédiaire 19 n'est pas nécessaire quand le générateur de vapeur est utilisé comme générateur de vapeur 1. Le récipient à pression du réacteur nucléaire 28 décrit ci-dessus et le générateur de vapeur 1 sont reliés l'un à l'autre par une branche froide 30, par laquelle circule de l'eau froide par comparaison avec une branche chaude 29 par laquelle circule de l'eau chaude, pour former une boucle de circulation. L'eau dans la boucle de circulation est mise sous pression de manière à ne pas bouillir et est forcée à circuler par une pompe de circulation d'agent de refroidissement primaire 31 de sorte que la chaleur produite par le récipient à pression du réacteur nucléaire 28 est transmise au générateur de vapeur 1. La vapeur qui est produite par le générateur de vapeur 1 est partiellement détournée du conduit de vapeur principal 15 par l'actionnement d'une vanne, quand cela est nécessaire, et est transférée au reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 au moyen d'un conduit de détournement de vapeur principal 15a. Un préchauffeur de mélange gazeux 10 est disposé du côté de la sortie du reformeur 9. Le préchauffeur de mélange gazeux 10 est conçu pour utiliser la chaleur usée de l'eau condensée par le reformeur 9 ou le mélange d'eau condensée et de vapeur non condensée comme source de chaleur pour le mélange gazeux de méthanol, d'éthanol ou de diméthyléther et de vapeur qui doit être utilisé comme matière première gazeuse. Le conduit de sortie de chauffage 17a du préchauffeur de mélange gazeux 10 est relié au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 qui chauffe l'eau qui lui est fournie, en utilisant la chaleur de l'eau condensée par le préchauffeur de mélange gazeux 10. On notera que le conduit de sortiede chauffage 17a du préchauffeur de mélange gazeux 10 peut être relié au désaérateur 27 ou au réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 quand cela est nécessaire, selon la pression et/ou la température de la vapeur. Le générateur de vapeur d'un réacteur surrégénérateur rapide ou celui d'un réacteur refroidi par un gaz à haute température peut être installé comme générateur de vapeur 1. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la chaleur de la vapeur produite par e générateur de vapeur qui est e générateur de vapeur d'un réacteur à eau pressurisé, est transmise efficacement au reformeur 9 et l'eau condensée est fournie au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines due à l'entrée d'eau condensée dans les turbines. De plus, comme le reformeur 9 est conçu pour utiliser la chaleur latente qui est produite par un changement de phase de la vapeur à l'eau, il est possible de minimiser le débit de vapeur détournée pour chauffer le reformeur 9 et de maximiser le débit de vapeur envoyée à la turbine haute pression 24 pour la production d'énergie électrique. Comme décrit ci-dessus, la chaleur de la vapeur produite par le générateur de vapeur 1 de l'installation de production d'énergie électrique 22 est transmise efficacement au reformeur 9 dans l'installation de production d'hydrogène 23 et le reformeur 9 traite de manière appropriée la vapeur qui est utilisée pour le chauffage de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines due à l'entrée d'eau condensée dans les turbines. La figure 4 est un schéma d'un quatrième mode de réalisation d'une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène selon l'invention, illustrant sa configuration. Dans ce mode de réalisation, une chaudière thermique est disposée comme générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22 du premier mode de réalisation. Les composants du quatrième mode de réalisation qui sont identiques ou similaires à ceux du premier mode de réalisation sont désignés respectivement par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits plus précisément. Comme le montre la figure 4, une chaudière thermique, comme une chaudière consommant un combustible fossile, est installée comme générateur de vapeur 1 du système de production d'énergie électrique 22. Là encore, aucune boucle intermédiaire n'est nécessaire dans ce mode de réalisation car la vapeur produite par la chaudière thermique ne contient aucune substance radioactive. Une partie de la vapeur transférée de la turbine haute pression 24 à une turbine à pression intermédiaire 25 est détournée et transférée au reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 de manière à être utilisée pour l'échange de chaleur. Un préchauffeur de mélange gazeux 10 est disposé du côté de la sortie du reformeur 9. La chaleur de l'eau condensée par le reformeur 9 ou celle du mélange d'eau condensée et de vapeur non condensée est utilisée comme source de chaleur pour le mélange gazeux de méthanol, d'éthanol ou de diméthyléther et de vapeur qui doit être utilisé comme matière première gazeuse. Le conduit de sortie de chauffage 17a du préchauffeur de mélange gazeux 10 est relié à un réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de sorte que l'eau d'alimentation est chauffée par la chaleur de l'eau condensée par le préchauffeur de mélange gazeux 10. Le conduit de sortie de chauffage 17a du préchauffeur de mélange gazeux 10 peut être relié à un désaérateur 27 ou un réchauffeur d'eau d'alimentation basse pression 6 au moyen d'une vanne quand cela est nécessaire, selon la pression et/ou la température de la vapeur. Ainsi, dans ce mode de réalisation, la chaleur de la vapeur produite par le générateur de vapeur 1, qui est une chaudière thermique, est transmise efficacement au reformeur 9 de l'installation de production d'hydrogène 23 par la boucle intermédiaire 19 et l'eau condensée par suite de l'utilisation par l'échangeur de chaleur intermédiaire 8 dans le but de chauffage est fournie au réchauffeur d'eau d'alimentation haute pression 2 de sorte qu'il est possible de supprimer remarquablement la baisse de rendement de fonctionnement des turbines et l'érosion des structures internes des turbines. La présente invention n'est absolument pas limitée aux modes de réalisation de réalisation décrits ci-dessus, qui peuvent être modifiés de différentes manières sans s'écarter du cadre de la présente invention. Par exemple, une installation fonctionnant au charbon peut être utilisée pour le générateur de vapeur
L'invention concerne une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène qui peut transmettre efficacement la chaleur de la vapeur produite dans l'installation de production de vapeur.Une installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène comprend une pompe d'eau d'alimentation (7), un réchauffeur d'eau d'alimentation (2) pour chauffer l'eau d'alimentation, un reformeur (9) pour produire un gaz de formation contenant de l'hydrogène par traitement d'au moins une matière première choisie dans le groupe consistant en le méthanol, l'éthanol et le diméthyléther, avec de la vapeur, une boucle intermédiaire (19) pour faire circuler un agent thermique afin de fournir la chaleur produite par le générateur de vapeur (1) au reformeur (9), un échangeur de chaleur intermédiaire (8) pour transmettre la chaleur de la vapeur par la boucle intermédiaire (9) et un conduit de sortie de chauffage (17) relié à l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) et au réchauffeur d'eau d'alimentation (2) pour chauffer l'eau d'alimentation.
1. Installation combinée de production d'énergie électrique et de production d'hydrogène, caractérisée en ce qu'elle comprend: 5 un générateur de vapeur (1) ; une turbine (24) pour produire de l'énergie électrique, au moyen de la vapeur produite par le générateur de vapeur (1) ; un condenseur (4) pour condenser la vapeur quittant la turbine (24) ; une pompe d'eau d'alimentation (7) et une pompe de condenseur (5) pour faire circuler l'eau condensée par le condenseur (4) jusqu'au générateur de vapeur (1) ; des réchauffeurs d'eau d'alimentation (2, 6) disposés en amont et en aval de la pompe d'eau d'alimentation (7) pour chauffer l'eau 15 d'alimentation; un reformeur (9) pour produire un gaz produit contenant de l'hydrogène par traitement d'au moins une matière première choisie dans le groupe consistant en le méthanol, l'éthanol et le diméthyléther, avec de la vapeur; un séparateur d'hydrogène (14) pour séparer de l'hydrogène de haute pureté du gaz de formation produit; une boude intermédiaire (19) pour faire circuler un agent thermique afin de fournir la chaleur produite par le générateur de vapeur (1) au reformeur (9) ; un échangeur de chaleur intermédiaire (8) pour transmettre la chaleur de la vapeur à la boucle intermédiaire (19) ; un conduit d'entrée de chauffage (16) de l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) relié à l'entrée de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) pour fournir de la vapeur depuis le générateur de vapeur (1) ; et un conduit de sortie de chauffage (17) de l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) relié à la sortie de chauffage de l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) et au réchauffeur d'eau d'alimentation (2) pour chauffer l'eau d'alimentation. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que la boude intermédiaire (19) fait circuler de l'eau comme agent thermique, transforme l'eau en vapeur au moyen de l'échangeur de chaleur intermédiaire (8) et transmet la chaleur. 3. Installation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un préchauffeur de mélange gazeux (10) disposé en aval du reformeur (9) de manière à préchauffer un mélange gazeux d'au moins une matière première choisie dans le groupe consistant en le méthanol, l'éthanol et le diméthyléther, et de la vapeur destinée à être utilisée comme matière première au moyen de la chaleur recueillie par le reformeur (9). 4. Installation selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que le générateur de vapeur (1) est une chaudière choisie dans le groupe consistant en un réacteur à eau bouillante et un réacteur refroidi par de l'eau supercritique. 5. Installation combinée de production d'énergie électrique et 15 de production d'hydrogène caractérisée en ce qu'elle comprend un générateur de vapeur (1) ; une turbine (24) pour produire de l'énergie électrique, au moyen de la vapeur produite par le générateur de vapeur (1) ; un condenseur (4) pour condenser la vapeur quittant la turbine (24) ; une pompe d'eau d'alimentation (7) et une pompe de condenseur (5) pour faire circuler l'eau condensée par le condenseur (4) jusqu'au générateur de vapeur (1) ; des réchauffeurs d'eau d'alimentation (2, 6) disposés en amont 25 et en aval de la pompe d'eau d'alimentation (7) pour chauffer l'eau d'alimentation; un reformeur (9) pour produire un mélange gazeux contenant de l'hydrogène par traitement d'au moins une matière première choisie dans le groupe consistant en le méthanol, l'éthanol et le diméthyléther, avec de la vapeur un séparateur d'hydrogène (14) pour séparer de l'hydrogène de haute pureté du mélange gazeux préparé un conduit de détournement de vapeur principal (15a) pour détourner une partie de la vapeur introduite dans la turbine (24) et pour faire circuler la partie de la vapeur de manière à la fournir au reformeur (9) ; et un conduit de sortie de chauffage (17a) relié à la sortie de chauffage du reformeur (9) et au réchauffeur d'eau d'alimentation (2) pour chauffer l'eau d'alimentation. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce 5 qu'elle comprend en outre: un préchauffeur de mélange gazeux (10) disposé en aval du reformeur (9) pour préchauffer un mélange gazeux d'au moins une matière première choisie dans le groupe consistant en le méthanol, l'éthanol et le diméthyléther, et de la vapeur destinée à être utilisée comme matière première au moyen de la chaleur recueillie par le reformeur. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que le générateur de vapeur (1) est une chaudière choisie dans le groupe consistant en un générateur de vapeur d'un réacteur nucléaire à eau pressurisé, d'un réacteur surrégénérateur rapide, d'un réacteur refroidi par un gaz à haute température et d'une chaudière consommant un combustible fossile.
C,F
C01,F01
C01B,F01K
C01B 3,F01K 7,F01K 15,F01K 17
C01B 3/32,F01K 7/00,F01K 15/00,F01K 17/04
FR2900056
A1
SYSTEME D'EXTINCTION POUR FOSSE DE RETENTION D'HUILE POLLUANTE.
20,071,026
-l- La présente invention a pour objet un système d'extinction pour 5 fosse de rétention d'huile polluante. Elle se rapporte d'une manière générale au domaine du matériel destiné aux équipements pour réseaux de distribution de l'électricité et en particulier des fosses de rétention d'huile pour transformateurs. 10 Les transformateurs de puissance utilisés dans ces réseaux sont généralement installés au-dessus d'une fosse de rétention destinée à recueillir l'huile contenue dans ces appareils lorsque une fuite se produit. Actuellement les fosses disposées sous les transformateurs ï électriques sont remplies de galets; or si l'huile s'enflamme, elle peut se propager et causer des dégâts importants. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. En effet. la mise en place du systèrne d'extinction décrit 20 ci-après permet, non seulement la suppression totale des galets et l'étouffement des flammes par manque d'oxygène si un incendie venait à se déclarer, mais également une récupération aisée de l'huile à l'aide d'une pompe manuelle ou motorisée grâce à la facilité de démontage de ses constituants. Il est constitué d'une couvertine formée d'une succession de lames métalliques parallèles juxtaposées horizontalement et légèrement inclinées de manière à ménager entre elles des fentes étroites laissant s'évacuer l'huile au fond de la fosse, tout er empêchant une alimentation suffisante en oxygène pour permettre la propagation des flammes si l'huile venait à prendre feu. Sur les dessins annexés. donnés à titre d'exemple non limitatif d'une des formes de réalisation de l'objet de l'invention la figure 1 représente, vues de dessus. les lames inclinées montées 25 30 2900056 -2- sur un cadre support, la figure 2 est une coupe verticale suivant les flèches F1 de la figure précédente, la figure 3 est un agrandissement du détail D de la figure 2 et la figure 4 montre, vu de dessus, le cadre support sans les lames inclinées. Le d spositif, figures 1 à 4, est constitué d'une série de lames 1 parallèles jointives montées sur un cadre 2, l'ensemble étant destiné à recouvrir une 10 fosse 3 de rétention de l'huile d'un transformateur électrique. Les lames 1 constituant la couvertine sont réalisées en tôle pliée. Elles comportent une partie supérieure 4 pentue de façon à favoriser l'écoulement de l'huile et à ménager entre elles des fentes 5 permettant, en cas de fuite une 15 pénétration rapide et totale de l'huile dans la fosse 3. Le pliage est effectué de façon à obtenir un profilé formé de la partie supérieure 4 bordée sur ses longs côtés de deux éléments verticaux 6, 7 de hauteurs différentes pour créer l'inclinaison de ladite partie supérieure, le bas de ces deux élément verticaux étant repliés dans la même direction pour former deux rebords horizontaux 8, 9 agencés de manière à ce 20 que le rebord horizontal 8 de l'élément vertical 6 le plus haut repose sur le rebord horizontal 9 de l'élément vertical 7 le plus bas (figure 3). Le cadre support 2 est formé d'un entourage périphérique 10 plan reposant sur le bord de la fosse 3 et comportant des perçages 11 permettant sa 25 fixation au moyen de vis Ce cadre est pourvu d'un rebord nterne 12 sur lequel reposent les extrémité des lames 1. Ce rebord est décalé vers le bas de manière à ce que la partie supérieure 4 des lames se trouve sensiblement au même niveau que l'entourage 10 du cadre 30 L'ensemble constitué par les lames 1 et le cadre support 2 est démontable, les lames étant simplement posées sur le support, sans fixation, ce qui permet d'installer facilement une pompe de récupération de l'huile écoulée dans la fosse 3. Le système d'extinction décrit peut être adapté aussi bien sur des fosses enterrées, que sur des bacs de rétention hors du sol standard ou hors cotes. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet 5 de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
La présente invention a pour objet un système d'extinction pour fosse de rétention d'huile polluante.Il est constitué d'une couvertine formée d'un cadre support (2) sur lequel repose une succession de lames (1) métalliques péirallèles en tôle pliée juxtaposées horizontalement et légèrement inclinées de manière à ménager entre elles des fentes (5) étroites laissant s'évacuer l'huile au fond de la fosse (3). tout en empêchant une alimentation suffisante en oxygène pour permettre la propagation des flammes si l'huile venait à prendre feu.L'invention se rapporte d'une manière générale au domaine du matériel destiné aux équipements pour réseaux de distribution de l'électricité et en particulier des fosses de rétention d'huile pour transformateurs.
1 . Système d'extinction pour fosse de rétention d'huile polluante, destiné aux équipements pour réseaux de distribution de l'électricité et en particulier aux fosses de rétention d'huile pour transformateurs électriques, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une couvertine formée d'une succession de lames (1) métalliques parallèles juxtaposées horizontalement et légèrement inclinées, agencées de manière à ménager entre elles des fentes (5) étroites laissant s'évacuer l'huile au fond de la fosse (3), tout en empêchant une alimentation suffisante en oxygène pour permettre la propagation des flammes si l'huile venait à prendre feu. 2 . Système d'extinction selon la 1, se caractérisant par le fait que les lames (1) sont réalisées en tôle pliée. 3 . Système d'extinction selon la 2, se caractérisant par le fait que les lames (1) sont pliées de façon à obtenir un profilé formé d'une 20 partie supérieure (4) bordée sur ses longs côtés de deux éléments verticaux (6. 7) de hauteurs différentes pour créer l'inclinaison de ladite partie supérieure. 4 . Système d'extinction selon la 3, se caractérisant par le fait que le bas des deux élément verticaux (6, 7) est replié dans la même 25 direction pour former deux rebords horizontaux (8, 9) agencés de manière à ce que le rebord horizontal (8) de l'élément vertical (6) le plus haut repose sur le rebord horizontal (9) de l'élément vertical (7) le plus bas. 5 . Système d'extinction selon l'une quelconque des 30 précédentes, se caractérisant par le fait que les lames (1) reposent par leurs extrémités sur un cadre support (2) pourvu d'un entourage périphérique (10) horizontal monté sur le bord de la fosse (3). -4- -5- 6 . Système d'extinction selon la 5, se caractérisant par le fait que cadre support (2) comporte un rebord interne (12) sur lequel reposent les extrémité des lames (1), ledit rebord interne étant décalé vers le bas de manière à ce que la partie supérieure (4) des lames se trouve sensiblement au même niveau que l'entourage périphérique (10) du cadre support. 7 . Système d'extinction selon l'une quelconque des 5 et 6, se caractérisant par le fait que l'entourage périphérique (10) du cadre support (2) comporte des perçages (11) permettant sa fixation par vissage sur le bord de la fosse (3). 8 . Système d'extinction selon l'une quelconque des 5 à 7, se caractérisant par le fait que l'ensemble formé par les lames (1) et le cadre support (2) est démontable, lesdites lames étant simplement posées sur ledit cadre support, sans fixation.
A
A62
A62C
A62C 3
A62C 3/16
FR2900774
A3
ELEMENT MOTEUR POUR SERRURE ELECTRIQUE
20,071,109
Domaine de l'invention La présente invention concerne un élément moteur, plus particulièrement pour serrure électrique et présentant une plus longue durée de vie d'utilisation. Art antérieur Une serrure mécanique conventionnelle comporte généralement un certain nombre de broches logées de manière à pouvoir se dé-placer dans le noyau de la serrure, et une clef comporte des encoches de différentes profondeurs de manière à recevoir les broches pour qu'on puisse faire tourner le noyau par rapport au boîtier de la serrure. Cependant, les serrures mécaniques conventionnelles peuvent être déverrouillées par tâtonnements de sorte qu'elles ne sont pas fiables dans certaines situations. Certains fabricants de serrures combinent une serrure électrique avec une serrure mécanique pour obtenir une serrure plus fiable présentant un niveau de sécurité plus élevé. Une serrure électrique conventionnelle, telle que représentée dans la figure 1, comprend un noyau 20, un élément de contact avant 30, un élément intermédiaire 40, une came 50, un élément de contact arrière 60, un élément moteur 70 et un corps tubulaire 80. Toutes les par- ties indiquées ci-dessus sont logées dans un boîtier 90, et un bouton 100 est connecté au corps tubulaire 80. Lorsqu'une clef correcte 10 est introduite dans le noyau 20, l'élément de contact avant 30 est poussé en arrière et une puce montée dans la clef 10 envoie un code ou toutes formes de données convenables, à un système de commande de la serrure. Si la comparaison du code donne un résultat correct, l'élément moteur 70 est activé et entraîne les parties associées pour amener l'élément de contact arrière 60 en contact avec l'élément de contact avant 30. On peut alors faire tourner la clef 10 pour faire tourner la came 50 de manière à l'amener dans un état déverrouillé de la serrure. L'élément moteur 70 est une partie importante de la serrure et, si cet élément moteur 70 est déréglé ou en panne, même si le code est correct, la serrure ne peut être déverrouillée. On remarquera que l'élément moteur 70 ne comporte aucun dispositif de protection pour assurer la plage de rotation de cet élément moteur 70. Si l'on fait trop tourner cet élément moteur 70 ou si on le fait tourner moins que prévu, on ne peut faire fonctionner normalement la serrure. Les parties devant fonctionner en coopération avec l'élément moteur 70 pourraient être endommagées si l'on ne faisait pas fonctionner l'élément moteur 70 comme on le désire. La présente invention a pour but de créer un dans lequel le fonctionnement de l'élément moteur est contrôlé avec précision pour éviter de trop faire tourner celui-ci, de façon que la serrure puisse avoir une plus longue durée de vie d'utilisation. Résumé de l'invention A cet effet, le principal but de la présente invention est de créer un élément moteur pour serrure électrique qui comprend un siège fixe dans lequel est définie une chambre, tandis qu'une carte de circuit est connectée au siège. La carte de circuit comprend un premier capteur et un second capteur placé à une certaine distance du premier capteur. Un moteur est monté dans le siège et comporte un arbre de sortie auquel est connectée une tige filetée. Un écrou est vissé sur la tige filetée. Un boîtier est monté sur l'écrou et les deux peuvent se déplacer dans la chambre du siège lorsque le moteur est mis en marche. Une pièce de capteur est connectée au boîtier et détectée par le second capteur pour stopper le mouvement du boîtier lorsque celui-ci se déplace vers le moteur. Pendant que le boîtier s'écarte du moteur, le mouvement du boîtier est stoppé lorsque le premier capteur détecte la pièce de capteur. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - le boîtier comprend une seconde butée placée sur une extrémité tout près du moteur, et une première butée placée sur l'autre extrémité du boîtier, - la tige filetée comporte une patte de contact sur une extrémité qui est connectée à l'arbre de sortie du moteur, et une pièce d'extrémité est connectée à l'autre extrémité de la tige filetée, - la pièce d'extrémité comprend une saillie de façon que, lorsque le boîtier se déplace vers le moteur, la seconde butée soit en contact avec la patte de contact pour stopper ainsi le boîtier, et que, lorsque le boîtier s'écarte du moteur, la première butée soit en contact avec la saillie pour stopper ainsi le boîtier, - le boîtier comprend un trou traversant par lequel l'écrou est introduit et reçu dans le boîtier, - le boîtier est constitué d'une première moitié et d'une seconde moitié, - la tige filetée comporte un trou d'engagement et la pièce d'extrémité comporte une partie d'insertion s'engageant dans le trou d'engagement, - la seconde butée comporte une plaque montée sur celle-ci, - le siège est constitué d'une partie supérieure et d'une partie inférieure. Brève description des dessins La présente invention apparaîtra plus clairement aux spécialistes de la question à la lecture de la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préférentiel de celle-ci, et en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée destinée à représenter une serrure électrique conventionnelle, - la figure 2 représente un élément moteur selon la présente invention, qui est connecté à un élément de liaison et à un élément de contact arrière, - la figure 3 est une vue en perspective éclatée de l'élément moteur de la présente invention, - la figure 4 est une vue en perspective partielle de l'élément moteur de la présente invention, 15 - la figure 5 représente un boîtier s'écartant du moteur, -la figure 6 représente un écrou se vissant sur une tige filetée, - la figure 7 représente une saillie stoppée par une première butée, et - la figure 8 représente le boîtier se déplaçant vers le moteur. Description détaillée du mode de réalisation préférentiel 20 En se référant aux dessins et en particulier aux figures 2 à 4, un élément moteur 70 pour serrure électrique selon la présente invention est connecté à un élément de liaison 62 et à un élément de contact arrière 60 de façon que lorsqu'un boîtier 75 (voir figure 4) placé dans une chambre 710 d'un siège fixe 71, s'écarte d'un moteur 72, l'élément de liai- 25 son 62 déplace l'élément de contact arrière 60 pour l'amener en contact avec l'élément de contact avant 30, comme représenté dans la figure 1. L'élément de liaison 62 peut être un ressort ou n'importe quel autre élément élastique. L'élément moteur 70 pour serrure électrique selon la pré- 30 sente invention comprend un siège fixe 71 dans lequel est définie une chambre 710, et le siège 71 est constitué d'une partie supérieure 711 et d'une partie inférieure 712. Deux entailles 7111 sont percées à travers le dessus de la partie supérieure 711 de façon qu'un premier capteur 781 et un second capteur 782 d'une carte de circuit 78, s'engagent dans ces en- 35 tailles. La carte de circuit 78 est connectée au siège 71 et une distance est prévue entre le premier capteur 781 et le second capteur 782. Un moteur 72 est monté dans le siège 71 et comporte un arbre de sortie 721 sur le- quel est fixée axialement une tige filetée 73. Un écrou 74 percé d'un trou taraudé 741 est vissé sur la tige filetée 73, et un boîtier 75 est monté sur l'écrou 74 de façon que le boîtier 75 et l'écrou 74 puissent se déplacer dans la chambre 710 du siège 71 lorsqu'on fait fonctionner le moteur 72. Le boîtier 75 comprend une seconde butée 7523 placée sur une extrémité tout près du moteur 72, et une première butée 7522 est placée sur l'autre extrémité du boîtier 75. La seconde butée 7523 comporte une plaque 7524 montée sur celle-ci pour protéger cette seconde butée 7523. Le boîtier 75 est constitué d'une première moitié 751 et d'une seconde moitié 752, la première moitié 751 comportant un trou traversant 7511 par lequel est introduit l'écrou 74. La seconde moitié 752 comprend un espace intérieur de façon que lorsque les première et seconde moitiés 751, 752 sont connectées l'une à l'autre, l'écrou 74 soit reçu dans l'espace compris entre les première et seconde moitiés 751, 752. Une pièce de capteur 77 est introduite dans un trou d'insertion 7512 prévu sur le des-sus de la première moitié 751. La tige filetée 73 comporte une patte de contact 732 sur une extrémité qui est connectée à l'arbre de sortie 721 du moteur 72, et un trou d'engagement 731 est formé dans l'autre extrémité de la tige filetée 73. Une pièce d'extrémité 76 comporte une partie d'insertion 761 qui s'engage dans le trou d'engagement 731, et une saillie 762 partant radialement d'une extrémité de la pièce d'extrémité 76. En se référant aux figures 5 et 6, lorsqu'on écarte le boîtier 75 du moteur 72 en faisant tourner la tige filetée 73 dans une première direction, la pièce de capteur 77 est entraînée avec le boîtier 75 et se trouve détectée par le premier capteur 781, tandis qu'un signal est envoyé à un système de commande (non représenté) de la serrure par l'intermédiaire de la carte de circuit 78, de manière à couper l'alimentation de puissance du moteur 72 et à stopper le boîtier 75. Pendant ce temps, la première butée 7522 est en contact avec la saillie 762 de manière à stop-per le mouvement du boîtier 75. Comme représenté dans les figures 8 et 9, lorsqu'on déplace le boîtier 75 vers le moteur 72 en faisant tourner la tige filetée 73 dans une seconde direction opposée à la première direction, la pièce de capteur 77 est entraînée avec le boîtier 75 et se trouve détectée par le second capteur 782 pour stopper le moteur 72 et stopper ainsi le boîtier 75. Pendant ce temps, la seconde butée 7523 est en contact avec la patte de contact 732 de manière à stopper le mouvement du boîtier 75. Le mouvement du boîtier 75 est maintenu à l'intérieur d'une plage comprise entre les deux extrémités de la tige filetée 73, par la patte de contact 732 et la saillie 762. Cela évite également de trop faire tourner l'arbre de sortie 721 du moteur 72. Bien que la présente invention ait été décrite en se référant au mode de réalisation préférentiel de celle-ci, il apparaîtra à l'évidence aux spécialistes de la question qu'une grande variété de modifications et de changements peuvent être apportés sans sortir du cadre de la présente invention qui doit être défini par les revendications annexées. io
Un élément moteur (70) pour serrure électrique comprend un siège fixe (71) dans lequel est définie une chambre (710), et une carte de circuit (78) connectée au siège (71) comprend un premier capteur (781) ainsi qu'un second capteur (782) placé à une certaine distance du premier capteur (781). Un moteur (72) est monté dans le siège (71) et comporte un arbre de sortie (721) auquel est connectée une tige filetée (73). Un écrou (74) est vissé sur la tige filetée (73) et logé dans un boîtier (75). L'écrou (74) et le boîtier (75) peuvent se déplacer dans la chambre (710) du siège (71) lorsqu'on fait fonctionner le moteur (72). Une pièce de capteur (77) est connectée au boîtier (75) et détectée par le second capteur (782) pour stopper le mouvement du boîtier (75) lorsqu'il se déplace vers le moteur (72). Pendant que le boîtier (75) s'écarte du moteur (72), le mouvement du boîtier (75) est stoppé lorsque le premier capteur (781) détecte la pièce de capteur (77).
1 ) Elément moteur (70) pour serrure électrique, caractérisé en ce qu' il comprend : - un siège fixe (71) dans lequel est définie une chambre (710), - une carte de circuit (78) connectée au siège (71) et comprenant un premier capteur (781) ainsi qu'un second capteur (782), avec une dis-tance définie entre le premier capteur (781) et le second capteur (782), -un moteur (72) monté dans le siège (71) et comportant un arbre de sortie (721), - une tige filetée (73) connectée à l'arbre de sortie (721) du moteur (72), - un écrou (74) vissé sur la tige filetée (73), et - un boîtier (75) monté sur l'écrou (74) et pouvant se déplacer avec cet écrou (74) dans la chambre (710) du siège (71) lorsqu'on fait fonction- ner le moteur (72), une pièce de capteur (77) connectée au boîtier (75) se trouvant détectée par le second capteur (782) pour stopper le mouvement du boîtier (75) lorsque ce boîtier (75) se déplace vers le moteur (72), le boîtier (75) étant stoppé, pendant qu'il s'écarte du moteur (72), lorsque le premier capteur (781) détecte la pièce de capteur (77). 2 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (75) comprend une seconde butée (7523) placée sur une extrémité tout près du moteur (72), et une première butée (7522) placée sur 25 l'autre extrémité du boîtier (75), la tige filetée (73) comporte une patte de contact (732) sur une extrémité qui est connectée à l'arbre de sortie (721) du moteur (72), et une pièce d'extrémité (76) est connectée à l'autre extrémité de la tige filetée (73), la pièce d'extrémité (76) comprend une saillie (762) de façon que, lorsque 30 le boîtier (75) se déplace vers le moteur (72), la seconde butée (7523) soit en contact avec la patte de contact (732) pour stopper ainsi le boîtier (75), et que, lorsque le boîtier (75) s'écarte du moteur (72), la première butée (7522) soit en contact avec la saillie (762) pour stopper ainsi le boîtier (75). 35 3 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (75) comprend un trou traversant (7511) par lequel l'écrou (74) est introduit et reçu dans le boîtier (75). 154 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier (75) est constitué d'une première moitié (751) et d'une seconde moitié (752). 5 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que la tige filetée (73) comporte un trou d'engagement (731) et la pièce d'extrémité (76) comporte une partie d'insertion (761) s'engageant dans le 10 trou d'engagement (731). 6 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que la seconde butée (7523) comporte une plaque (7524) montée sur celle-ci. 7 ) Elément moteur (70) selon la 1, caractérisé en ce que le siège (71) est constitué d'une partie supérieure (711) et d'une partie inférieure (712). 20
H,E
H02,E05
H02P,E05B
H02P 3,E05B 17,E05B 49
H02P 3/00,E05B 17/20,E05B 49/00
FR2890377
A1
AGENCEMENT ADAPTE POUR RACCORDER UN PALONNIER A UN MAT D'ACCROCHAGE DE MOTEUR D'AERONEF
20,070,309
La présente invention se rapporte de façon générale au domaine des mâts d'accrochage de moteur d'aéronef, chaque mât étant destiné à être interposé entre une voilure d'aéronef et son moteur associé. L'invention peut être utilisée sur tout type d'aéronef équipé de turboréacteurs ou de turbopropulseurs. Ce type de mât d'accrochage, également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permet de suspendre un turbomoteur audessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce turbomoteur audessus de cette même voilure. De façon plus particulière, l'invention concerne un agencement adapté pour raccorder un palonnier de dispositif de reprise des efforts de poussée générés par un moteur d'aéronef à une structure rigide d'un mât d'accrochage de ce moteur, et concerne 25 également un dispositif de reprise des efforts de poussée intégrant un tel agencement. D'autre part, l'invention se rapporte aussi à un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un tel mât d'accrochage. 20 2890377 2 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Un tel mât d'accrochage est en effet prévu pour constituer l'interface de liaison entre un turbomoteur et une voilure de l'aéronef. Il permet de transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son turbomoteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission des efforts, le dispositif d'accrochage comporte une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieurs et inférieurs et de panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales. D'autre part, le dispositif est muni de moyens d'accrochage interposés entre le turbomoteur et la structure rigide, ces moyens comportant globalement deux attaches moteur, ainsi qu'un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turbomoteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif de reprise comprend par exemple deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du turbomoteur, et d'autre part à une attache arrière fixée sur le carter central de ce dernier. De la même façon, le dispositif d'accrochage comporte également une autre série d'attaches constituant un système de montage interposé entre la structure rigide et la voilure de l'aéronef, ce système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Enfin, le mât est pourvu d'une structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques. Comme cela a été évoqué ci-dessus, les solutions proposées antérieurement prévoient habituellement que le dispositif de reprise des efforts de poussée soit raccordé sur l'attache arrière des moyens d'accrochage. Par conséquent, le palonnier du dispositif de reprise des efforts de poussée sur lequel sont articulées les extrémités arrière des deux bielles latérales de reprise est monté sur le corps de l'attache moteur arrière, avant que le moteur ne soit hissé vers le mât d'accrochage. Cela implique que suite au hissage du moteur vers le mât d'accrochage, le procédé de montage de ce moteur sur la structure rigide de ce mât nécessite une étape de montage de l'attache moteur avant ainsi qu'une étape de montage de l'attache moteur arrière, mais aucune étape de montage liée au dispositif de reprise des efforts de poussée. Or il a récemment été observé qu'il était avantageux de prévoir deux points d'attache distincts sur la structure rigide, l'un pour l'attache moteur arrière et l'autre pour le dispositif de reprise des efforts de poussée. Avec une telle configuration, il a donc été nécessaire de prévoir une étape supplémentaire d'assemblage du palonnier du dispositif de reprise, sur la structure rigide du mât. 2890377 4 Cependant, il est noté que cette étape est extrêmement délicate à mettre en oeuvre, étant donné que le hissage du moteur s'effectue habituellement verticalement, et que le système d'axe destiné à pénétrer dans un passage de système d'axe du palonnier préalablement raccordé au moteur est généralement incliné par rapport à la verticale, ce qui génère bien entendu des problèmes de mise en coopération de ces deux éléments. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc tout d'abord pour but de proposer un agencement adapté pour raccorder un palonnier de dispositif de reprise des efforts de poussée générés par un moteur d'aéronef, à une structure rigide d'un mât d'accrochage de ce moteur, cet agencement présentant une conception permettant de faciliter l'étape d'assemblage du palonnier lors du montage du moteur sur la structure rigide du mât d'accrochage. Par ailleurs, l'invention a également pour but de proposer un dispositif de reprise des efforts de poussée intégrant un tel agencement, ainsi qu'un mât d'accrochage pourvu d'un tel dispositif de reprise. Enfin, l'invention a aussi pour but de présenter un procédé de montage d'un moteur sur une structure rigide d'un tel mât d'accrochage. Pour ce faire, l'invention a pour objet un agencement adapté pour raccorder un palonnier de dispositif de reprise des efforts de poussée générés par un moteur d'aéronef à une structure rigide d'un mât d'accrochage de ce moteur, cet agencement comprenant d'une part une ferrure destinée à être montée fixement sur la structure rigide et étant traversée par un premier passage de système d'axe s'étendant selon un premier axe longitudinal, et comportant d'autre part un système d'axe traversant le premier passage de système d'axe. Selon l'invention, le système d'axe est monté coulissant dans le premier passage de façon à permettre un déplacement de celui-ci selon le premier axe longitudinal, dans un premier sens d'une position normale extraite dans laquelle il est suffisamment en saillie par rapport à la ferrure pour pouvoir coopérer avec le palonnier, à une position de retrait dans laquelle il est escamoté dans cette même ferrure, et inversement dans un second sens de la position de retrait à la position normale extraite. De plus, l'agencement comporte en outre un organe d'extension d'axe porté intérieurement par le système d'axe et capable d'être déplacé parallèlement au premier axe longitudinal, dans le second sens d'une position normale de retrait dans laquelle il est escamoté dans le système d'axe, à une position extraite dans laquelle il est solidaire du système d'axe et en saillie par rapport à celui-ci, et inversement dans le premier sens de la position extraite à la position normale de retrait. Avantageusement, la conception spécifique de l'agencement selon l'invention permet d'effectuer une étape d'assemblage du palonnier sur cet agencement qui est relativement simple à mettre en oeuvre, même lorsque le système d'axe est incliné par rapport à la verticale et que le moteur est destiné à être hissé verticalement en direction du mât d'accrochage. Effectivement, la mise en place du moteur dans sa position finale par rapport au mât ou dans une position proche de celle-ci s'effectue sans rencontrer de blocage entre le système d'axe et le palonnier accompagnant le déplacement du moteur lors du hissage de ce dernier, étant donné que ce système d'axe est monté coulissant et qu'il peut donc être déplacé vers sa position de retrait dans laquelle il est escamoté dans la ferrure de l'agencement. A titre d'exemple indicatif, lors du déplacement du moteur vers sa position finale par rapport au mât d'accrochage, le système d'axe coulissant peut être déplacé progressivement de sa position normale extraite à sa position de retrait par appui contre le palonnier raccordé au moteur. Naturellement, d'autres solutions sont envisageables, telles que celle visant à amener et maintenir ce système d'axe dans sa position de retrait avant de procéder au hissage du moteur. Ensuite, lorsque le moteur a atteint sa position finale par rapport au mât ou une position proche de celle-ci, l'organe d'extension d'axe peut alors être déployé et amené dans sa position extraite dans laquelle son faible diamètre comparé à celui du passage prévu dans le palonnier lui permet de facilement pénétrer à travers ce même passage. L'organe d'extension d'axe traversant le passage de système d'axe du palonnier et s'étendant de préférence au-delà de ce dernier peut ainsi constituer un organe de préhension, de butée, etc., facilement accessible pour un opérateur, et dont le mouvement lui étant appliqué est directement transmis au système d'axe lui étant solidaire. Par voie de conséquence, il suffit alors par exemple d'employer un outillage approprié pour générer un mouvement de translation de l'organe d'extension d'axe dans le second sens, dans le but de faire pénétrer le système d'axe à travers le palonnier jusqu'à ce qu'il retrouve sa position normale extraite. L'organe d'extension d'axe peut à son tour être ramené dans sa position normale de retrait, par déplacement de celui-ci dans le premier sens, par rapport au système d'axe. Il est noté qu'une autre possibilité qui sera détaillée ultérieurement peut consister à prévoir que l'organe d'extension remplisse le rôle de vis sans fin afin de provoquer un déplacement du système d'axe dans le second sens, vers sa position normale extraite. Naturellement, cette facilité de montage exposée ci-dessus se retrouve de façon analogue lors de la mise en oeuvre d'un procédé de démontage du moteur, durant laquelle le système d'axe est amené dans sa position de retrait à l'aide de l'organe d'extension d'axe, avant qu'il ne soit procédé à la descente du moteur habituellement verticale. De préférence, le système d'axe est équipé de moyens de butée permettant de bloquer en translation le système d'axe dans le second sens par rapport à la ferrure, lorsque le système d'axe occupe sa position normale extraite. De plus, ces moyens de butée prennent préférentiellement la forme d'un épaulement prévu sur le système d'axe. De manière préférentielle, l'agencement comporte un organe de guidage du système d'axe, rapporté solidairement sur la ferrure. Cet organe de guidage peut être pourvu d'une butée capable de bloquer en translation le système d'axe dans le premier sens par rapport à la ferrure, de manière à ce qu'il ne s'échappe pas du premier passage lui étant associé lorsqu'il est déplacé dans ce même premier sens. Par ailleurs, l'organe de guidage peut être conçu pour interdire la rotation du système d'axe autour du premier axe longitudinal durant son mouvement de translation selon ce même axe, ce qui limite les risques de blocage du système d'axe dans son premier passage associé. Toujours de manière préférentielle, l'organe d'extension d'axe est une vis montée sur le système d'axe, cette vis pénétrant à l'intérieur de ce système d'axe. On peut alors prévoir que cette vis est agencée selon le premier axe longitudinal, donc située coaxialement avec le système d'axe qui la porte. Naturellement, d'autres solutions que la vis pourraient être envisagées pour constituer cet organe d'extension d'axe, sans sortir du cadre de l'invention. Enfin, le système d'axe comporte un axe intérieur et un axe extérieur concentriques, ces deux axes étant solidaires l'un de l'autre et l'axe intérieur étant creux de manière à permettre le logement de l'organe d'extension d'axe. Ce doublement de l'axe destiné à traverser le palonnier permet donc d'assurer une fonction de secours dite Fail Safe en cas de rupture de l'un des deux axes. L'invention a également pour objet un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par un moteur d'aéronef, le dispositif étant destiné à être interposé entre le moteur et une structure rigide d'un mât d'accrochage de ce moteur, et comportant les éléments suivants. - un agencement tel que celui présenté ci-dessus; - deux bielles latérales de reprise des efforts de poussée comprenant chacune une extrémité avant destinée à être raccordée au moteur, ainsi qu'une extrémité arrière; et un palonnier sur lequel sont articulées les deux extrémités arrière des bielles latérales de 15 reprise des efforts de poussée, ce palonnier étant traversé par un second passage de système d'axe s'étendant selon un second axe longitudinal confondu avec le premier axe longitudinal, ce second passage étant traversé par le système d'axe de l'agencement. De préférence, ce dispositif comporte en outre des moyens démontables de blocage en translation du système d'axe interdisant un mouvement de translation du système d'axe à travers les premier et second passages dans le premier sens. Ces moyens 25 démontables de blocage en translation peuvent prendre la forme d'un écrou vissé sur le système d'axe et étant en appui sur le palonnier. Un autre objet de la présente invention se rapporte à un mât d'accrochage d'un moteur destiné à être interposé entre une voilure d'aéronef et le moteur, ce mât comportant une structure rigide et des moyens d'accrochage du moteur sur la structure rigide, ces moyens d'accrochage comportant un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le moteur tel que celui décrit ci-dessus. De préférence, les moyens d'accrochage comportent en outre une attache avant fixée en un premier point de la structure rigide, et une attache arrière fixée en un second point de la structure rigide, le dispositif de reprise des efforts de poussée étant fixé sur la structure rigide en un troisième point distinct des premier et second points. Le fait que le dispositif de reprise des efforts de poussée soit à présent directement raccordé sur la structure rigide, indépendamment des attaches avant et arrière, permet de limiter considérablement les interactions entre les efforts transitant au travers des différents éléments constitutifs des moyens d'accrochage, et plus spécifiquement entre les efforts transitant par l'attache moteur arrière et le dispositif de reprise. Avec une telle configuration, il est donc avantageusement possible d'optimiser fortement la conception de l'attache arrière et du dispositif de reprise, et de ce fait d'éviter des surdimensionnements inutiles. Préférentiellement, le système d'axe est situé de façon inclinée par rapport à une direction verticale du mât, et s'étend de préférence vers l'arrière en s'éloignant de la structure rigide. Enfin, l'invention a également pour objet un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur tel que celui présenté ci-dessus, le procédé comportant une étape d'assemblage du palonnier, préalablement raccordé sur le moteur par l'intermédiaire des bielles, sur l'agencement préalablement monté sur la structure rigide, l'étape d'assemblage comprend les opérations successives suivantes. - déplacement dans le second sens de l'organe d'extension d'axe par rapport au système d'axe occupant sa position de retrait, de manière à ce qu'il traverse le second passage prévu sur le palonnier et jusqu'à ce qu'il atteigne sa position extraite; et - mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe de manière à provoquer un déplacement du système d'axe à travers les premiers et second passages de système d'axe vers sa position normale extraite. Bien entendu, avant de procéder à l'opération de déplacement dans le second sens de l'organe d'extension d'axe par rapport au système d'axe, le système d'axe est amené d'une façon quelconque dans sa position de retrait. De préférence, préalablement à l'étape d'assemblage du palonnier, le système d'axe est déplacé de sa position normale extraite à sa position de retrait par appui contre le palonnier lors d'un déplacement du moteur vers une position finale par rapport au mât d'accrochage. Toujours de façon préférentielle, l'étape d'assemblage du palonnier est précédée d'une étape de montage d'une attache moteur avant ainsi que d'une étape de montage d'une attache moteur arrière. Par ailleurs, l'opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe de manière à provoquer un déplacement du système d'axe à travers les premiers et second passages, est effectuée à l'aide d'un outillage prenant des appuis opposés respectivement sur le palonnier et sur l'organe d'extension d'axe, et en mettant en rotation l'organe d'extension d'axe prenant la forme d'une vis coopérant avec le système d'axe. Ainsi, dans cette forme préférée de réalisation, la vis joue alors le rôle de vis sans fin, et sa rotation entraîne par conséquent un déplacement dans le second sens du système d'axe par rapport à cette vis, qui reste quant à elle dans une position identique par rapport au palonnier, dans la direction du premier axe longitudinal. Naturellement, l'opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe de manière à provoquer un déplacement du système d'axe à travers les premiers et second passages pourrait être réalisée de toute autre façon, telle qu'en mettant simplement cet organe en translation dans le second sens. En effet, l'organe d'extension et le système d'axe étant solidaires l'un de l'autre lorsque l'organe occupe sa position extraite, l'application d'un mouvement de translation à ce dernier est directement transmis au système d'axe. Enfin, on peut prévoir que l'opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe de manière à provoquer un déplacement du système d'axe à travers les premiers et second passages, est réalisée avec une olive de guidage montée sur une extrémité du système d'axe. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description détaillée 5 non limitative ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; la figure 1 représente une vue schématique de côté d'un ensemble moteur pour aéronef, comprenant un mât d'accrochage selon l'invention; la figure 2 représente une vue schématique partielle en perspective du dispositif de reprise des efforts de poussée appartenant au mât d'accrochage montré sur la figure 1; - les figures 3a à 3d représentent des vues détaillées d'un agencement appartenant au dispositif de reprise des efforts de poussée montré sur la figure 2, cet agencement montré dans différentes configurations étant adapté pour raccorder le palonnier du dispositif de reprise à la structure rigide du mât d'accrochage; - la figure 4 représente une vue de dessus de l'agencement montré sur les figures 3a à 3d. - la figure 5 représente une vue détaillée de côté du dispositif de reprise des efforts de poussée montré sur la figure 2, ce dispositif incorporant un agencement tel que celui montré sur les figures 3a à 3d; et - les figures 6a à 6d représentent des vues 30 schématisant différentes opérations d'une étape d'assemblage du palonnier sur l'agencement montré sur les figures 3a à 3d, cette étape étant réalisée lors de la mise en oeuvre d'un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile 2 de cet aéronef représentée uniquement schématiquement en pointillés pour des raisons de clarté, cet ensemble 1 comportant un mât d'accrochage 4 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, ainsi qu'un moteur 6 tel qu'un turboréacteur accroché sous ce mât 4. Globalement, le mât d'accrochage 4 comporte une structure rigide 8 portant des moyens d'accrochage du moteur 6, ces moyens d'accrochage disposant d'une pluralité d'attaches moteur 10, 12, ainsi que d'un dispositif de reprise des efforts de poussée 14 générés par le moteur 6. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée), et que le mât d'accrochage 4 comporte une autre série d'attaches 16 permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure 2 de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du dispositif 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 6, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 6. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au dispositif 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 6, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 6, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir les deux attaches moteur 10, 12, la série d'attaches 16, le dispositif de reprise des efforts de poussée 14, et la structure rigide 8 du dispositif d'accrochage 4. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce dispositif 4, tels que la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. D'autre part, il est indiqué que le turboréacteur 6 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 18 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 20, et comporte vers l'arrière un carter central 22 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Les carters 18 et 20 sont bien entendu solidaires l'un de l'autre. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, les attaches moteur 10, 12 du dispositif 4 sont prévues au nombre de deux, et respectivement dénommées attache moteur avant et attache moteur arrière. Dans ce mode de réalisation préféré de la présente invention, la structure rigide 8 prend la forme d'un caisson s'étendant de l'arrière vers l'avant, sensiblement selon la direction X. Le caisson 8 prend alors une forme similaire à celle habituellement observée pour les mâts d'accrochage de turboréacteurs, notamment en ce sens qu'il est pourvu de nervures transversales (non représentées) prenant chacune la forme d'un rectangle, et reliant des longerons avant et arrière ainsi que des panneaux latéraux. Les moyens d'accrochage de ce mode de réalisation préféré comportent tout d'abord l'attache moteur avant 10 interposée entre une extrémité avant de la structure rigide 8 également appelée pyramide, et une partie supérieure du carter de soufflante 18. L'attache moteur avant 10, conçue de manière classique et connue de l'homme du métier, est fixée en un premier point P1 de la structure rigide 8. Il est noté que l'attache avant pourrait également être montée sur le carter central 22, sans sortir du cadre de la présente invention. D'autre part, l'attache moteur arrière 12, également réalisée de façon classique et connue de l'homme du métier, est quant à elle interposée entre la structure rigide 8 et le carter central 22, et fixée en un second point P2 de la structure rigide 8 placé en arrière par rapport au point P1. D'autre part, le dispositif de reprise des efforts de poussée 14 représenté schématiquement est fixé en un troisième point P3 de la structure rigide 8, le point P3 étant préférentiellement situé entre les deux points P1 et P2. A ce titre, il est noté que les trois points précités appartiennent de préférence à un plan médian vertical du mât d'accrochage (non représenté). Par ailleurs, à titre indicatif, en vue de côté comme celle représentée sur la figure 1, le rapport des distances P1P3 / P1P2 peut être compris dans une large plage de 0,1 à 0,9, la condition principale recherchée étant de pouvoir laisser évoluer librement en déboîtement le palonnier du dispositif de reprise de poussée 14, sans que celui-ci ne soit gêné par les deux attaches 10 et 12. Globalement, le dispositif de reprise 14 qui sera détaillé ultérieurement présente deux bielles latérales de reprise des efforts de poussée 26 (une seule étant visible sur la figure 1), chacune de ces bielles comportant une extrémité avant raccordée au carter central 22, par exemple sur ou à proximité d'un plan médian horizontal du turbomoteur 6. En référence à la figure 2, on peut voir qu'au niveau d'une partie arrière de ce dispositif de reprise 14, les deux bielles latérales 26 ont chacune une extrémité arrière raccordée de façon articulée à un palonnier 28, par l'intermédiaire d'axes 30 qui sont de préférence des axes doubles. Le palonnier 28 est quant à lui monté de façon articulée sur un agencement 33 du dispositif 14, cet agencement 33 représenté schématiquement étant objet de la présente invention et comprenant de façon générale un système d'axe 32, ainsi qu'une ferrure 34 montée fixement sur un longeron inférieur 36 de la structure rigide 8. En référence à présent à la figure 3a, il va être décrit un agencement 33 selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, cet agencement 33 étant donc adapté pour raccorder le palonnier 28 (non représenté) à la structure rigide 8 du mât d'accrochage 4. Sur cette figure 3a, l'agencement 33 est représenté dans une configuration identique à celle adoptée ultérieurement lorsque le palonnier est monté sur le système d'axe 32. Plus précisément, le système d'axe 32 occupe donc une position dite position normale extraite dans laquelle il est suffisamment en saillie vers le bas par rapport à la ferrure 34 pour pouvoir coopérer avec le palonnier 28. Toujours en référence à la figure 3a, on peut apercevoir que l'agencement 33 comprend la ferrure 34 montée fixement sur le longeron inférieur 36, par exemple entre deux nervures (non représentées) directement consécutives de la structure rigide 8, cette ferrure 34 faisant saillie vers le bas par rapport au longeron 36 et étant traversée par un premier passage de système d'axe 38 s'étendant selon un premier axe longitudinal 40. De préférence, l'axe 40 est situé dans un plan XZ, et se trouve incliné par rapport à la direction Z de manière à s'étendre vers l'arrière en s'éloignant vers le bas de la structure rigide 8. Naturellement, le système d'axe 32 traversant le premier passage de système d'axe 38, il présente donc également la même inclinaison que celle qui vient d'être décrite pour l'axe 40, à savoir qu'il s'étend vers l'arrière en s'éloignant de la structure rigide. Par ailleurs, il est noté qu'une bague de frottement sacrificielle 42 peut être interposée entre le système d'axe 32 et le premier passage 38. L'une des particularités de la présente invention est que le système d'axe 32 est monté coulissant dans le premier passage 38 de façon à permettre un déplacement de celui-ci, selon le premier axe longitudinal 40, dans un premier sens 44, de la position normale extraite montrée sur la figure 3a à une position dite position de retrait dans laquelle il est escamoté dans la ferrure 34 (figure 3b), et inversement dans un second sens 46 opposé au premier, de la position de retrait à la position normale extraite. Le système d'axe 32 comporte de préférence un axe intérieur 48 et un axe extérieur 50 concentriques, ces deux axes 48, 50 étant solidarisés l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens quelconques. Dans le mode de réalisation préféré représenté, cette fixation entre l'axe extérieur 50 pouvant être qualifié d'axe principal et l'axe intérieur 48 pouvant quant à lui être qualifié d'axe de secours du type Fail Safe , est réalisée par l'intermédiaire d'une combinaison entre une butée, et un écrou 52 monté sur une extrémité supérieure de l'axe 48 et étant en appui contre une extrémité supérieure de l'axe 50. La butée précitée est obtenue par des épaulements 54, 56 respectivement prévus sur les axes 48 et 50, et pratiquées de manière à pouvoir stopper le mouvement de l'axe 48 vers le haut par rapport à l'axe 50 lors du vissage de l'écrou 52. Une fois ceci réalisé, le système d'axe 32 devient en effet un ensemble compact et solidaire capable de coulisser dans le premier passage 38. Le système d'axe 32 est maintenu dans sa position normale extraite montrée sur la figure 3a à l'aide de moyens de butée permettant de le bloquer en translation dans le second sens 46 par rapport à la ferrure 34. Ces moyens de butée appartenant au système d'axe 32 prennent de préférence la forme d'un épaulement 58 prévu sur une extrémité supérieure de l'axe extérieur 50, cet épaulement 58 coopérant donc avec une surface d'appui supérieure 59 de la ferrure 34. En revanche, il est noté que l'agencement 33 est bien entendu conçu pour autoriser un déplacement en translation du système 32 dans le premier sens 44 par rapport à la ferrure 34, lorsque ce système occupe sa position normale extraite. Une autre particularité de la présente invention réside dans le fait que l'agencement 33 comporte un organe d'extension d'axe 60 porté intérieurement par l'axe intérieur 48 du système d'axe, cet organe 60 étant capable d'être déplacé parallèlement au premier axe longitudinal 40, dans le second sens 46, d'une position normale de retrait telle que montrée sur la figure 3a dans laquelle il est escamoté dans l'axe intérieur 48, à une position extraite dans laquelle il est solidaire du système d'axe 32 et en saillie par rapport à celui-ci, et inversement dans le premier sens 44 de la position extraite à la position normale de retrait. Comme cela sera exposé de façon plus détaillée ci-après, le déploiement de l'organe 60 permet à celui-ci de facilement pénétrer à travers le passage prévu dans le palonnier, lorsque le système d'axe 32 occupe sa position de retrait. De cette manière, l'organe d'extension d'axe 60 traversant le passage de système d'axe du palonnier et s'étendant de préférence au-delà de ce dernier peut ainsi constituer un organe de préhension, de butée, etc., facilement accessible pour un opérateur, et dont le mouvement lui étant appliqué est directement transmis au système d'axe 32 lui étant solidaire. Par conséquent, il devient alors aisé de faire pénétrer le système d'axe 32 dans le passage de système d'axe du palonnier, par une simple mise en mouvement de l'organe 60. Afin de permettre le logement de l'organe d'extension d'axe 60 dans l'axe intérieur 48, celui-ci présente donc une forme creuse. D'autre part, dans le cas préférentiel où l'organe 60 est constitué par une simple vis, l'axe intérieur 48 doit alors également présenter un filetage destiné à coopérer avec cette dernière. A titre indicatif, il est noté que le rapport entre le diamètre de la vis 60 préférentiellement agencée selon le premier axe longitudinal 40, et celui du système d'axe 32 identique à celui de l'axe extérieur 50, est préférentiellement compris entre 0,2 et 0,8. En référence à présent conjointement aux figures 3a et 4, on peut apercevoir que l'agencement 33 comporte un organe de guidage 62 du système d'axe 32, qui est rapporté solidairement sur la ferrure 34. Plus précisément, cet organe de guidage 62 prend la forme d'une tige / d'un bras disposé de façon décalée par rapport à l'axe longitudinal 40, parallèlement à ce dernier. Il fait saillie dans le premier sens 44 à partir d'une portion supérieure de la ferrure 34, et traverse un orifice pratiqué dans une plaque 64 solidaire du système d'axe 32, par exemple agencée entre l'écrou 52 et l'axe extérieur 50. Par conséquent, lors d'une mise en mouvement du système d'axe 32, la coopération à faible jeu entre l'orifice de la plaque 64 et l'organe de guidage 62 permet non seulement d'assurer que le système 32 va se translater selon la direction de l'axe 40 par rapport à la ferrure 34, mais interdit surtout la rotation du système 32 autour de ce même premier axe longitudinal 40. Cela limite avantageusement les risques de blocage du système d'axe 32 dans son premier passage 38 associé. En outre, l'organe de guidage 62 situé au sein du caisson rigide est pourvu d'une butée 66 capable de bloquer en translation le système d'axe dans le premier sens 44 par rapport à la ferrure 34. Cette butée 66 est placée au niveau de l'extrémité supérieure de la tige, à un emplacement tel qu'elle empêche le système 32 de s'échapper totalement du premier passage 38. En référence à présent à la figure 3b, on peut voir l'agencement 33 dans une configuration différente, dite configuration II par opposition à celle montrée sur la figure 3a correspondant à une configuration normale de repos dite configuration I , dans laquelle le système d'axe 32 a été déplacé dans le premier sens 44 jusqu'à adopter sa position de retrait où il est escamoté dans la ferrure 34, l'organe d'extension d'axe 60 occupant quant à lui toujours sa position normale de retrait dans laquelle il est escamoté dans le système d'axe 32. De préférence, on peut faire en sorte que dans cette configuration, le système d'axe 32 ne fasse plus du tout saillie vers le bas de la ferrure 34. Par ailleurs, il est indiqué que cette configuration peut être maintenue en bloquant d'une manière quelconque le système d'axe coulissant 32 par rapport à la ferrure 34, dans le second sens. En référence à la figure 3c, on peut voir l'agencement 33 dans une configuration encore différente, dite configuration III dans laquelle le système d'axe 32 occupe toujours sa position de retrait maintenue par des moyens quelconque, tandis que l'organe d'extension d'axe 60 a été déplacé selon l'axe 40 dans le second sens 46 jusqu'à adopter sa position extraite dans laquelle il est solidaire du système d'axe 32 et en saillie par rapport à celui-ci, vers le bas. Naturellement, le déplacement de l'organe d'extension d'axe 60 dans le second sens 46 s'effectue par dévissage de la vis. De plus, la coopération entre les filets de cette vis et ceux de l'axe intérieur 48 permet simultanément d'obtenir le maintien de la vis dans sa position extraite, ainsi que d'assurer la solidarisation entre cet organe d'extension d'axe 60 et le système d'axe 32. Enfin, la figure 3d montre une autre configuration dite configuration IV dans laquelle le système d'axe 32 a retrouvé sa position normale extraite, maintenue par le contact entre l'épaulement 58 de l'axe 50 et la surface 59, tandis que l'organe d'extension d'axe 60 occupe toujours sa position extraite. L'ensemble de ces configurations sont destinées à être successivement adoptées par l'agencement 33 durant la mise en oeuvre d'un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur, comme cela ressortira ci-après dans la description détaillée d'un tel procédé. En référence à présent à la figure 5, on peut apercevoir le dispositif de reprise des efforts de poussée 14 représenté de façon détaillée et incorporant l'agencement 33 qui vient d'être décrit, le dispositif 14 étant alors montré dans une configuration entièrement montée identique à la configuration I, dans laquelle le palonnier 28 coopère avec le système d'axe 32. Comme cela a été évoqué précédemment, le dispositif de reprise 14 comprend non seulement l'agencement 33, mais également deux bielles latérales de reprise des efforts de poussée 26 comprenant chacune une extrémité avant raccordées au moteur, ainsi qu'une extrémité arrière raccordée au palonnier 28 traversé par un second passage de système d'axe 68. Ce second passage 68 s'étend donc selon un second axe longitudinal 70, qui, lorsque le dispositif 14 se trouve dans la configuration entièrement montée telle que représentée, est confondu avec le premier axe longitudinal 40. Par ailleurs, le second passage 68 est bien entendu traversé par le système d'axe 32 de l'agencement 33, et, ici encore, il est possible de prévoir une bague de frottement sacrificielle 71 entre le système d'axe 32 et le second passage 68. Le dispositif 14 comporte en outre des moyens démontables de blocage en translation 72 du système d'axe 32 interdisant un mouvement de translation du système d'axe à travers les premier et second passages 38, 68 dans le premier sens 44. Ces moyens 72 sont naturellement montés sur le système d'axe 32 uniquement après que celui-ci ait traversé le second passage 68, pour finaliser le montage du dispositif 14. De préférence, les moyens démontables de blocage en translation prennent la forme d'un écrou 72 vissé sur une extrémité inférieure de l'axe extérieur 50, et en appui sur une surface d'appui inférieure 74 du palonnier 28. Ainsi, une fois le dispositif de reprise 14 entièrement monté, le système d'axe 32 est bloqué en translation selon l'axe 40 dans les deux sens 44, 46, respectivement par la coopération entre l'épaulement 58 et la surface 59, et par la coopération entre l'écrou 72 et la surface 74. Bien entendu, ce blocage est obtenu lorsque le palonnier 28 est en appui contre la ferrure 34 portant le système d'axe 32, sans être forcement en contact direct avec celui-ci. A présent en référence aux figures 6a à 6d, on peut apercevoir la schématisation de différentes opérations d'une étape d'assemblage du palonnier 28 sur l'agencement 33, cette étape étant réalisée lors de la mise en oeuvre d'un procédé de montage d'un moteur d'aéronef sur une structure rigide d'un mât d'accrochage du moteur. Lors de la mise en oeuvre d'un tel procédé, il est d'abord de préférence fait en sorte que le palonnier 28 soit raccordé sur le moteur 6 par l'intermédiaire des bielles 26, tandis que l'agencement 33 est quant à lui préalablement monté sur la structure rigide 8, en attente dans la configuration I. Le procédé débute alors de préférence de façon classique en hissant le moteur 6 verticalement vers le mât 4 par l'intermédiaire de moyens conventionnels, jusqu'à ce que ce moteur atteigne sa position finale par rapport au mât ou une position proche de celle-ci. A un instant donné du déplacement vertical du moteur 6 vers sa position finale, l'extrémité inférieure du système d'axe 32 de l'agencement 33 entre en appui contre le palonnier 28 suivant le mouvement de ce même moteur. A ce titre, préalablement au hissage, il est possible de monter une olive de guidage 78 sur une extrémité inférieure du système 32, telle que celle visible sur la figure 6a, de manière à ce que cette olive coïncide avec le second passage 68 dans lequel elle est donc susceptible de pénétrer. De cette façon, l'appui de l'olive 78 contre la partie supérieure du second passage 68 dans lequel elle pénètre partiellement implique que le système 32 est déplacé dans le premier sens 44 durant la fin du hissage du 10 moteur. Par conséquent, il est à comprendre que le système 32 est déplacé automatiquement de sa position normale extraite à sa position de retrait durant le déplacement vertical du moteur, par simple appui contre le palonnier 28 en mouvement. A cet instant où le moteur occupe donc sa position finale ou une position proche de celle-ci, l'agencement 33 est alors maintenu dans sa configuration II par le palonnier 28, comme on peut l'apercevoir sur la figure 6a. Ensuite, il est de préférence procédé à une étape de montage de l'attache moteur avant 10 ainsi qu'à une étape de montage de l'attache moteur arrière 12 sur le mât d'accrochage, d'une façon conventionnelle et connue de l'homme du métier. L'étape d'assemblage du palonnier 28 débute alors lorsque le système d'axe 32 occupe sa configuration II, montrée sur les figures 3b et 6a. A partir de ce moment, une première opération consiste à déplacer, dans le second sens 46, l'organe d'extension d'axe 60 par rapport au système d'axe 32 occupant sa position de retrait, de manière à 20 25 ce qu'il traverse le second passage 68 et jusqu'à ce qu'il atteigne sa position extraite, comme cela est montré sur la figure 6b. L'agencement 33 se trouve alors dans sa configuration III, dans laquelle on peut apercevoir que l'organe d'extension 60 fait largement saillie du palonnier 28, vers le bas. Naturellement, ce passage à la position extraite s'effectue simplement en dévissant la vis 60, ce qui n'implique aucun déplacement du système d'axe 32 qui reste maintenu dans sa position de retrait. Ensuite, il est procédé à une opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe 60, de manière à provoquer un déplacement du système d'axe 32 dans le second sens 46, à travers les premiers et second passages 38, 68. Cette opération de mise en mouvement schématisée sur les figures 6c et 6d est par exemple effectuée à l'aide d'un outillage prenant des appuis opposés respectivement sur le palonnier 28 et sur l'organe d'extension d'axe 60, telle qu'une cloche . En effet, une fois cette cloche 80 installée comme mentionné précédemment, il suffit alors de mettre en rotation la vis 60 remplissant la fonction de vis sans fin, pour provoquer un déplacement dans le second sens 46 de l'axe intérieur 48, et donc de l'ensemble du système d'axe 32, comme cela a été schématiquement représenté sur la figure 6d. Lors de cette rotation, la vis 60 tourne donc en restant dans une position identique par rapport au palonnier 28 selon l'axe 40, tout en pénétrant progressivement dans le système d'axe 32 se déplaçant dans le second sens. Enfin, si cela s'avère nécessaire, il est ensuite mis en oeuvre une opération visant à déplacer, toujours dans le premier sens 44, l'organe d'extension d'axe 60 par rapport au système d'axe 32 occupant sa position normale extraite, de manière à l'amener dans sa position normale de retrait. Bien entendu, cette opération est réalisée après avoir retiré la cloche 80, et seulement si la mise en rotation de la vis 60 réalisée lors de l'opération précédente n'a pas déjà conduit à placer celle-ci dans sa position normale de retrait. Pour finir, après que l'olive de guidage ait été retirée, les moyens démontables de blocage en translation 72 sont ensuite assemblés sur le système d'axe 32, ce qui permet d'aboutir à un moteur entièrement monté sur son mât d'accrochage associé, tel que cela est montré sur la figure 5. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier au mât d'accrochage 4, au dispositif de reprise des efforts de poussée 14, à l'agencement 33 et au procédé de montage qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs. A cet égard, on peut notamment indiquer que si l'invention a été décrite comme permettant de suspendre le moteur sous la voilure de l'aéronef, elle pourrait également être réalisée de manière à assurer une mise en place de ce moteur au-dessus de cette même voilure
L'invention concerne un agencement (33) adapté pour raccorder un palonnier à une structure rigide d'un mât d'accrochage de moteur d'aéronef, comprenant un système d'axe (32) monté coulissant dans un premier passage (38) d'une ferrure (34) de façon à permettre un déplacement de celui-ci selon un premier axe longitudinal, dans un premier sens d'une position normale extraite à une position de retrait dans laquelle il est escamoté dans cette même ferrure, et inversement. De plus, l'agencement comporte un organe d'extension d'axe (60) porté par le système (32) et capable d'être déplacé parallèlement à l'axe longitudinal, dans un second sens d'une position normale de retrait à une position extraite dans laquelle il est solidaire du système (32) et en saillie par rapport à celui-ci, et inversement.
1. Agencement (33) adapté pour raccorder un palonnier (28) de dispositif de reprise des efforts de poussée générés par un moteur (6) d'aéronef à une structure rigide (8) d'un mât d'accrochage (4) de ce moteur, ledit agencement (33) comprenant d'une part une ferrure (34) destinée à être montée fixement sur ladite structure rigide (8) et étant traversée par un premier passage de système d'axe (38) s'étendant selon un premier axe longitudinal (40), et comportant d'autre part un système d'axe (32) traversant ledit premier passage de système d'axe (38), caractérisé en ce que ledit système d'axe (32) est monté coulissant dans le premier passage (38) de façon à permettre un déplacement de celui-ci selon le premier axe longitudinal, dans un premier sens (44) d'une position normale extraite dans laquelle il est suffisamment en saillie par rapport à ladite ferrure (34) pour pouvoir coopérer avec le palonnier (28), à une position de retrait dans laquelle il est escamoté dans cette même ferrure, et inversement dans un second sens (46) de ladite position de retrait à ladite position normale extraite, et en ce que l'agencement comporte en outre un organe d'extension d'axe (60) porté intérieurement par ledit système d'axe (32) et capable d'être déplacé parallèlement audit premier axe longitudinal, dans ledit second sens (46) d'une position normale de retrait dans laquelle il est escamoté dans ledit système d'axe (32), à une position extraite dans laquelle il est solidaire du système d'axe (32) et en saillie par rapport à celui-ci, et inversement dans ledit premier sens (44) de ladite position extraite à ladite position normale de retrait. 2. Agencement (33) selon la 1, caractérisé en ce que ledit système d'axe (32) est équipé de moyens de butée (58) permettant de bloquer en translation ledit système d'axe (32) dans ledit second sens (46) par rapport à ladite ferrure (34), lorsque ledit système d'axe (32) occupe sa position normale extraite. 3. Agencement (33) selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de butée prennent la forme d'un épaulement (58) prévu sur ledit système d'axe (32). 4. Agencement (33) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de guidage (62) du système d'axe (32), rapporté solidairement sur ladite ferrure (34). 5. Agencement (33) selon la 4, caractérisé en ce que ledit organe de guidage (62) est pourvu d'une butée (66) capable de bloquer en translation ledit système d'axe (32) dans ledit premier sens (44) par rapport à ladite ferrure (34). 6. Agencement (33) selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que ledit organe de guidage (62) est conçu pour interdire la rotation du système d'axe (32) autour du premier axe longitudinal (40) durant son mouvement de translation selon ce même axe. 7. Agencement (33) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit organe d'extension d'axe est une vis (60) montée sur ledit système d'axe (32), cette vis pénétrant à l'intérieur de ce système d'axe. 8. Agencement (33) selon la 4 ou la 7, caractérisé en ce que ladite vis (60) est agencée selon ledit premier axe longitudinal (40). 9. Agencement (33) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système d'axe (32) comporte un axe intérieur (48) et un axe extérieur (50) concentriques, ces deux axes étant solidaires l'un de l'autre et l'axe intérieur (48) étant creux de manière à permettre le logement dudit organe d'extension d'axe (60). 10. Dispositif (14) de reprise des efforts de poussée générés par un moteur d'aéronef, ledit dispositif étant destiné à être interposé entre ledit moteur (6) et une structure rigide (8) d'un mât d'accrochage (4) de ce moteur, et comportant les éléments suivants. - un agencement (33) selon l'une quelconque des précédentes; - deux bielles latérales de reprise des efforts de poussée (26) comprenant chacune une extrémité avant destinée à être raccordée audit moteur, ainsi qu'une extrémité arrière; et un palonnier (28) sur lequel sont articulées les deux extrémités arrière des bielles latérales de reprise des efforts de poussée (26), ce palonnier étant traversé par un second passage de système d'axe (68) s'étendant selon un second axe longitudinal (70) confondu avec ledit premier axe longitudinal (40), ledit second passage (70) étant traversé par ledit système d'axe (32) de l'agencement. 11. Dispositif (14) de reprise des efforts de poussée selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens démontables (72) de blocage en translation du système d'axe interdisant un mouvement de translation dudit système d'axe (32) à travers les premier et second passages (38, 68) dans ledit premier sens (44). 12. Dispositif (14) de reprise des efforts de poussée selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens démontables de blocage en translation prennent la forme d'un écrou (72) vissé sur ledit système d'axe (32) et étant en appui sur ledit palonnier (28). 13. Mât d'accrochage (4) d'un moteur (6) 30 destiné à être interposé entre une voilure (2) d'aéronef et ledit moteur (6), ledit mât comportant une structure rigide (8) et des moyens d'accrochage du moteur (6) sur ladite structure rigide (8), lesdits moyens d'accrochage comportant un dispositif de reprise des efforts de poussée (14) générés par le moteur (6) selon l'une quelconque des 10 à 12. 14. Mât d'accrochage (4) selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'accrochage comportent en outre une attache avant (10) fixée en un premier point (P1) de la structure rigide (8), et une attache arrière (12) fixée en un second point (P2) de la structure rigide (8), et en ce que ledit dispositif de reprise des efforts de poussée (14) est fixé sur ladite structure rigide (8) en un troisième point (P3) distinct desdits premier et second points (P1, P2). 15. Mât d'accrochage (4) selon la 13 ou la 14, caractérisé en ce que ledit système d'axe (32) est situé de façon inclinée par rapport à une direction verticale (Z) dudit mât. 16. Mât d'accrochage (4) selon la 15, caractérisé en ce que ledit système d'axe (32) s'étend vers l'arrière en s'éloignant de la structure rigide (8). 17. Procédé de montage d'un moteur (2) d'aéronef sur une structure rigide (8) d'un mât d'accrochage (4) du moteur selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'assemblage dudit palonnier (28), préalablement raccordé sur ledit moteur par l'intermédiaire des bielles (26), sur ledit agencement (33) préalablement monté sur ladite structure rigide (8), ladite étape d'assemblage comprend les opérations successives suivantes. - déplacement dans le second sens (46) de l'organe d'extension d'axe (60) par rapport au système d'axe (32) occupant sa position de retrait, de manière à ce qu'il traverse ledit second passage (68) prévu sur le palonnier (28) et jusqu'à ce qu'il atteigne sa position extraite; et mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe (60) de manière à provoquer un déplacement dudit système d'axe (32) à travers lesdits premiers et second passages de système d'axe (38, 68) vers sa position normale extraite. 18. Procédé de montage selon la 17, caractérisé en ce que préalablement à ladite étape d'assemblage dudit palonnier (28), ledit système d'axe (32) est déplacé de sa position normale extraite à sa position de retrait par appui contre ledit palonnier (28) lors d'un déplacement dudit moteur vers une position finale par rapport au mât d'accrochage. 19. Procédé de montage selon la 17 ou la 18, caractérisé en ce que ladite étape d'assemblage dudit palonnier (28) est précédée d'une étape de montage d'une attache moteur avant (10) ainsi que d'une étape de montage d'une attache moteur arrière (12). 20. Procédé de montage selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisé en ce que ladite opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe (60) de manière à provoquer un déplacement dudit système d'axe (32) à travers lesdits premiers et second passages (38, 68), est effectuée à l'aide d'un outillage (80) prenant des appuis opposés respectivement sur ledit palonnier (28) et sur ledit organe d'extension d'axe (60), et en mettant en rotation l'organe d'extension d'axe (60) prenant la forme d'une vis coopérant avec ledit système d'axe (32). 21. Procédé de montage selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisé en ce que ladite opération de mise en mouvement de l'organe d'extension d'axe (60) de manière à provoquer un déplacement dudit système d'axe (32) à travers lesdits premiers et second passages (38, 68), est réalisée avec une olive de guidage (78) montée sur une extrémité du système d'axe (32).
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2889526
A1
7-AZA-INDAZOLES SUBSTITUES, COMPOSITIONS LES CONTENANT, PROCEDE DE FABRICATION ET UTILISATION
20,070,209
La présente invention concerne notamment de nouveaux composés chimiques, particulièrement de nouveaux 7-aza-indazoles substitués, des compositions les contenant, et leur utilisation comme médicaments. Plus particulièrement, l'invention concerne de nouveaux 7-aza-indazoles spécifiques présentant une activité anticancéreuse, via la modulation de l'activité de protéines, en particulier des kinases. A ce jour, la plupart des composés commerciaux utilisés en chimiothérapie posent des problèmes importants d'effets secondaires et de tolérance par les patients. Ces effets pourraient être limités dans la mesure où les médicaments utilisés agissent sélectivement sur les cellules cancéreuses, à l'exclusion des cellules saines. Une des solutions pour limiter les effets indésirables d'une chimiothérapie peut donc consister en l'utilisation de médicaments agissant sur des voies métaboliques ou des éléments constitutifs de ces voies, exprimés majoritairement dans les cellules cancéreuses, et qui ne seraient pas ou peu exprimés dans les cellules saines. Les protéines kinases sont une famille d'enzymes qui catalysent la phosphorylation de groupes hydroxyles de résidus spécifiques de protéines tels que des résidus tyrosine, sérine ou thréonine. De telles phosphorylations peuvent largement modifier la fonction des protéines; ainsi, les protéines kinases jouent un rôle important dans la régulation d'une grande variété de processus cellulaires, incluant notamment le métabolisme, la prolifération cellulaire, la différentiation cellulaire, la migration cellulaire ou la survie cellulaire. Parmi les différentes fonctions cellulaires dans lesquelles l'activité d'une protéine kinase est impliquée, certains processus représentent des cibles attractives pour traiter les maladies cancéreuses ainsi que d'autres maladies. Ainsi, un des objets de la présente invention est de proposer des compositions ayant une activité anticancéreuse, en agissant en particulier vis- à-vis de kinases. Parmi les kinases pour lesquelles une modulation de l'activité est recherchée, FAK, KDR et Tie2 sont préférées. Ces produits répondent à la formule (I) suivante: R5 \ N A Ar X N H Formule (I) dans laquelle: 1) A et Ar sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par: aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, aryle substitué, hétéroaryle substitué, hétérocyclyle substitué, cycloalkyle, et cycloalkyle substitué ; 2) L est sélectionné dans le groupe constitué par: NH, CO-NH, NH-CO, NH-SO2, SO2NH, NH-CH2, CH2-NH, CH2-CO-NH, NH-COCH2, NH-CH2-CO, CO-CH2-NH, NH-CO-NH, NH-CS-NH, NHCOO, O-CO-NH, CH2-NH-CO-NH, NH-CO-NH-CH2, et NH-CO-CH2-CO-NH; 3) X est N ou NO; 4) R3 est sélectionné dans le groupe constitué par H et NHMR'3, dans lequel M est sélectionné dans le groupe constitué par: liaison, CO, CO-NH, CS, CS-NH, S02; et dans lequel R'3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, et hétérocyclyle substitué ; 5) R4 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, alkyle, alkyle substitué, OR "4, NR"5R"6, CONR"5R"6, , dans lequel R"4 est choisi parmi H, phényle, phényle substitué, alkyle, alkyle substitué, et dans lequel R"5 et R"6 sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par H, (C1-C6) alkyle, (Cl-C6)alkyle substitué (notamment par un hétérocycle), cycloalkyle, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle, hétérocyclyle substitué, aryle, aryle substitué, hétéroaryle, hétéroaryle substitué ou bien R"5 et R"6 sont liés entre eux pour former un cycle saturé de 4 à 8 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N, 6) R5 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, R'2, CN, O(R'2) , OC(0)(R'2), OC(0)N(R'2)(R'3), OS(O2)(R'2), N(R'2)(R'3), N=C(R'2)(R'3), N(R'2)C(0)(R'3), N(R'2)C(0)O(R'3), N(R'4)C(0)N(R'2)(R'3), N(R'4)C(S)N(R'2) (R'3), N(R'2)S(O2)(R'3), C(0)(R'2), C(0)O(R'2), C(0)N(R'2)(R'3), C(=N(R'3) )(R'2), C(=N(OR'3))(R'2), S(R'2), S(0)(R'2), S(O2)(R'2), S(O2)O(R'2), S(O2)N(R'2)(R'3) ; dans lequel chaque R'2, R'3, R'4 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle substitué; et R'2 et R'3 peuvent être liés entre eux pour former un cycle contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N. Des produits de formule (I) préférés répondent à la définition suivante: R4 R3 R5 \N A Ar XN H Formule (I) dans laquelle: 1) A et Ar sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par: aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, cycloalkyle, aryle substitué, hétéroaryle substitué, hétérocyclyle substitué, et cycloalkyle substitué ; 2) L est sélectionné dans le groupe constitué par: NHCO, NH-CO-NH, NH, NHSO2, et NHCO-CH2-CONH; 3) X est N; 4) R3 est sélectionné parmi H, NH2 et NHCOR'3 et R'3 sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, et hétérocyclyle substitué ; 5) R4 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, alkyle, alkyle substitué, CONR"5R"6 dans lequel R"5 et R"6 sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par H, (Cl- C6)alkyle, (C1-C6)alkyle substitué (notamment par un hétérocycle) cycloalkyle, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle, hétérocyclyle substitué, aryle, aryle substitué, hétéroaryle, hétéroaryle substitué ou bien R"5 et R"6 sont liés entre eux pour former un cycle saturé de 4 à 8 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N; 6) R5 est H. Dans les produits de formule (I), Ar est avantageusement un thiazolyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, oxazolyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrazolyle, imidazolyle, indolyle, indazolyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, et benzothiazolyle; éventuellement substitué, ou bien Ar- L-A est avantageusement: X4 X3 X,Ï-X2 A dans lequel chaque XI, X2, X3 et X4 est indépendamment choisi parmi N et C-R'5, dans lequel R'S a la même définition que R5. Des substituants L-A préférés sont avantageusement choisis parmi NH-CONHA et N H-SO2-A. Une combinaison L-A particulièrement efficace est obtenue lorsque L-A est NHCONH-A. Des produits conformes à l'invention ont de préférence un substituant A qui est sélectionné dans le groupe constitué par phényle, pyridyle, pyrimidyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, oxazolyle, thiazolyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrazolyle, imidazolyle, indolyle, indazolyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, et benzothiazolyle; éventuellement substitué. De manière plus préférée, A est choisi parmi phényle, pyrazolyle et isoxazolyle; éventuellement substitué. Le substituant A est très avantageusement substitué par un premier substituant sélectionné dans le groupe constitué par halogène, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, 0-alkyle, 0-Aryle, 0-hétéroaryle, S- alkyle, S-Aryle, S-hétéroaryle, chacun étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substituant choisi parmi (Cl-C3)alkyle, halogène, O(CIC3)alkyle. Le substituant A est préférentiellement substitué par un deuxième substituant sélectionné dans le groupe constitué par F, Cl, Br, I, OH, SH, SO3M, COOM, CN, NO2, CON(R8)(R9), N(R8)CO(R9), (C1-C3)alkyle-OH, (C1-C3) alkyle-N(R8)(R9), (C1-C3)alkyle-(R10), (C1-C3)alkyle-COOH, N(R8)(R9) ; dans lequel R8 et R9 sont indépendamment choisis parmi H, (Cl-C3)alkyle, (Cl-C3)alkyle halogéné, (C1-C3)alkyleOH, (C1-C3)alkyle-O(C1-C3)alkyle, (C1-C3)alkyleNH2, (CI-C3)alkyleN(R8)(R9), (C1-C3)alkyle000M, (C1- C3) alkyleSO3M; dans lequel lorsque R8 et R9 sont simultanément différents de H, ils peuvent être liés pour former un cycle de 5 à 7 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes; dans lequel M est H ou un cation de métal alcalin choisi parmi Li, Na et K; et dans lequel RIO est H ou un hétérocycle non aromatique éventuellement substitué, comprenant 2 à 7 atomes de carbone, et 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi N, O et S. Des substituants A particulièrement préférés sont choisis parmi phényle, pyrazolyle et isoxazolyle; lesdits substituants A pouvant être substitués par halogène, (C1-C4)alkyle, (C1-C3)alkyle halogéné, O-(C1-C4)alkyle, S-(C1-C4)alkyle, O-(C1-C4)alkyle halogéné, et S-(C1-C4)alkyle halogéné. Lorsque A est disubstitué, les deux substituants de A peuvent former un cycle de 5 à 7 chaînons contenant de 0 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, N et S. Un substituant R4 est avantageusement sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, OMe, et CONR"5R"6, avec R"5 et R"6 tels que définis précédemment. Un produit conforme à l'invention pourra se présenter sous forme: 1) non chirale, ou 2) racémique, ou 3) enrichie en un stéréoisomère, ou 4) enrichie en un énantiomère; et pourra être éventuellement salifié. Un produit conforme à l'invention pourra être utilisé pour la fabrication d'un médicament utile pour traiter un état pathologique, en particulier un cancer. Un objet de la présente invention est un médicament caractérisé en ce qu'il comprend un produit de formule (I) ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvate du produit de formule (I). La présente invention concerne aussi les compositions thérapeutiques comprenant un produit selon l'invention, en combinaison avec un excipient pharmaceutiquement acceptable selon le mode d'administration choisi. La composition pharmaceutique peut se présenter sous forme solide, liquide ou de liposomes. Parmi les compositions solides on peut citer les poudres, les gélules, les comprimés. Parmi les formes orales on peut aussi inclure les formes solides protégées vis-à-vis du milieu acide de l'estomac. Les supports utilisés pour les formes solides sont constitués notamment de supports minéraux comme les phosphates, les carbonates ou de supports organiques comme le lactose, les celluloses, l'amidon ou les polymères. Les formes liquides sont constituées de solutions de suspensions ou de dispersions. Elles contiennent comme support dispersif soit l'eau, soit un solvant organique (éthanol, NMP ou autres) ou de mélanges d'agents tensioactifs et de solvants ou d'agents complexants et de solvants. Les formes liquides seront, de préférence, injectables et de ce fait auront une formulation acceptable pour une telle utilisation. Des voies d'administration par injection acceptables incluent les voies intraveineuse, intra-péritonéale, intramusculaire, et sous cutanée, la voie intraveineuse étant habituellement préférée. La dose administrée des composés de l'invention sera adaptée par le praticien en fonction de la voie d'administration au patient et de l'état de ce dernier. Les composés de la présente invention peuvent être administrés seuls ou en mélange avec d'autres anticancéreux. Parmi les associations possibles on peut citer: É les agents alkylants et notamment le cyclophosphamide, le melphalan, l'ifosfamide, le chlorambucil, le busulfan, le thiotepa, la prednimustine, la carmustine, la lomustine, la semustine, la steptozotocine, la decarbazine, la témozolomide, la procarbazine et l'hexaméthylmélamine É les dérivés du platine comme notamment le cisplatine, le carboplatine ou l'oxaliplatine É les agents antibiotiques comme notamment la bléomycine, la mitomycine, la dactinomycine É les agents antimicrotubules comme notamment la vinblastine, la vincristine, la vindésine, la vinorelbine, les taxoïdes (paclitaxel et docétaxel) É les anthracyclines comme notamment la doxorubicine, la daunorubicine, l'idarubicine, l'épirubicine, la mitoxantrone, la losoxantrone É les inhibiteurs de topoisomérases des groupes I et II telles que l'étoposide, le teniposide, l'amsacrine, l'irinotecan, le topotecan et le tomudex É les fluoropyrimidines telles que la 5-fluorouracile, l'UFT, la floxuridine É les analogues de cytidine telles que la 5-azacytidine, la cytarabine, la gemcitabine, la 6-mercaptomurine, la 6-thioguanine É les analogues d'adénosine tels que la pentostatine, la cytarabine ou le phosphate de fludarabine É le méthotrexate et l'acide folinique É les enzymes et composés divers tels que la L-asparaginase, l'hydroxyurée, l'acide trans-rétinoique, la suramine, la dexrazoxane, l'amifostine, l'herceptine ainsi que les hormones oestrogéniques, androgéniques É les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine, par exemple la CA4P, des chalcones ou de la colchicine, par exemple le ZD6126, et leurs prodrogues. Il est également possible d'associer aux composés de la présente invention un traitement par des radiations. Ces traitements peuvent être administrés simultanément, séparément, séquentiellement. Le traitement sera adapté par le praticien en fonction du malade à traiter. Les produits de l'invention sont utiles comme agents inhibiteurs d'une réaction catalysée par une kinase. FAK, KDR et Tie2 sont des kinases pour lesquelles les produits de l'invention seront particulièrement utiles en tant qu'inhibiteurs. Les raisons pour lesquelles ces kinases sont choisies sont données ciaprès: FAK FAK est une tyrosine kinase cytoplasmique jouant un rôle important dans la transduction du signal transmis par les intégrines, famille de récepteurs hétérodimériques de l'adhésion cellulaire. FAK et les intégrines sont colocalisés dans des structures périmembranaires appelées plaques d'adhérence. Il a été montré dans de nombreux types cellulaires que l'activation de FAK ainsi que sa phosphorylation sur des résidus tyrosine et en particulier son autophosphorylation sur la tyrosine 397 étaient dépendantes de la liaison des intégrines à leurs ligands extracellulaires et donc induites lors de l'adhésion cellulaire [Kornberg L, et al. J. Biol. Chem. 267(33): 23439-442. (1992)]. L'autophosphorylation sur la tyrosine 397 de FAK représente un site de liaison pour une autre tyrosine kinase, Src, via son domaine SH2 [Schaller et al. Mol. Cell. Biol. 14:1680-1688. 1994; Xing et al. Mol. Cell. Biol. 5:413-421. 1994]. Src peut alors phosphoryler FAK sur la tyrosine 925, recrutant ainsi la protéine adaptatrice Grb2 et induisant dans certaines cellules l'activation de la voie ras et MAP Kinase impliquée dans le contrôle de la prolifération cellulaire [Schlaepfer et al. Nature; 372:786-791. 1994; Schlaepfer et al. Prog. Biophy. Mol. Biol. 71:435-478. 1999; Schlaepfer and Hunter, J. Biol. Chem. 272:13189-13195. 1997]. L'activation de FAK peut aussi induire la voie de signalisation jun NH2terminal kinase (JNK) et résulter dans la progression des cellules vers la phase G1 du cycle cellulaire [Oktay et al., J. Cell. Biol.145:1461- 1469. 1999]. Phosphatidylinositol-3-OH kinase (PI3-kinase) se lie aussi à FAK sur la tyrosine 397 et cette interaction pourrait être nécessaire à l'activation de PI3-kinase [Chen and Guan, Proc. Nat. Acad. Sci. USA. 91: 10148-10152. 1994; Ling et al. J. Cell. Biochem. 73:533-544. 1999]. Le complexe FAK/Src phosphoryle différents substrats comme la paxilline et p130CAS dans les fibroblastes [Vuori et al. Mol. Cell. Biol. 16: 26062613. 1996]. Les résultats de nombreuses études soutiennent l'hypothèse que les inhibiteurs de FAK pourraient être utiles dans le traitement du cancer. Des études ont suggéré que FAK pourrait jouer un rôle important dans la prolifération et/ou la survie cellulaires in vitro. Par exemple, dans les cellules CHO, certains auteurs ont démontré que la surexpression de p125FAK conduit à une accélération de la transition G1 à s, suggérant que p125FAK favorise la prolifération cellulaire [Zhao J.-H et al. J. Cell Biol. 143:1997-2008. 1998]. D'autres auteurs ont montré que des cellules tumorales traitées avec des oligonucleotides anti-sens de FAK perdent leur adhésion et entrent en apoptose (Xu et al, Cell Growth Differ. 4:413- 418. 1996). Il a également été démontré que FAK promeut la migration des cellules in vitro. Ainsi, des fibroblastes déficients pour l'expression de FAK (souris knockout pour FAK) présentent une morphologie arrondie, des déficiences de migration cellulaire en réponse à des signaux chimiotactiques et ces défauts sont supprimés par une réexpression de FAK [DJ. Sieg et al., J. Cell Science. 112:2677-91. 1999]. La surexpression du domaine C-terminal de FAK (FRNK) bloque l'étirement des cellules adhérentes et réduit la migration cellulaire in vitro [Richardson A. and Parsons J.T. Nature. 380:538-540. 1996]. La surexpression de FAK dans des cellules CHO, COS ou dans des cellules d'astrocytome humain favorise la migration des cellules. L'implication de FAK dans la promotion de la prolifération et de la migration des cellules dans de nombreux types cellulaires in vitro, suggère le rôle potentiel de FAK dans les processus néoplasiques. Une étude récente a effectivement démontré l'augmentation de la prolifération des cellules tumorales in vivo après induction de l'expression de FAK dans des cellules d'astrocytome humain [Cary L.A. et al. J. Cell Sci. 109:1787-94. 1996; Wang D et al. J. Cell Sci. 113:4221-4230. 2000]. De plus, des études immunohistochimiques de biopsies humaines ont démontré que FAK était surexprimé dans les cancers de la prostate, du sein, de la thyroïde, du colon, du mélanome, du cerveau et du poumon, le niveau d'expression de FAK étant directement corrélé aux tumeurs présentant le phénotype le plus agressif [Weiner TM, et al. Lancet. 342(8878):1024-1025. 1993; Owens et al. Cancer Research. 55:2752-2755. 1995; Maung K. et al. Oncogene. 18:6824-6828. 1999; Wang D et al. J. Cell Sci. 113:4221-4230. 2000]. KDR KDR (Kinase insert Domain Receptor) aussi appelée VEGF-R2 (Vascular Endothelial Growth Factor Receptor 2), est exprimé uniquement dans les cellules endothéliales. Ce récepteur se fixe au facteur de croissance angiogénique VEGF, et sert ainsi de médiateur à un signal transductionnel via l'activation de son domaine kinase intracellulaire. L'inhibition directe de l'activité kinase de VEGF-R2 permet de réduire le phénomène d'angiogénèse en présence de VEGF exogène (Vascular Endothelial Growth Factor: facteur de croissance vasculaire endothélial) (Strawn et al., Cancer Research, 1996, vol. 56, p.3540-3545). Ce processus a été démontré notamment à l'aide de mutants VEGF-R2 (Millauer et al., Cancer Research, 1996, vol. 56, p.1615-1620). Le récepteur VEGF-R2 semble n'avoir aucune autre fonction chez l'adulte que celle liée à l'activité angiogénique du VEGF. Par conséquent, un inhibiteur sélectif de l'activité kinase du VEGFR2 ne devrait démontrer que peu de toxicité. En plus de ce rôle central dans le processus dynamique angiogénique, des résultats récents suggèrent que l'expression de VEGF contribue à la survie des cellules tumorales après des chimio- et radio-thérapies, soulignant la synergie potentielle d'inhibiteurs de KDR avec d'autres agents (Lee et al. Cancer Research, 2000, vol. 60, p.5565-5570). Tie2 Tie-2 (TEK) est un membre d'une famille de récepteurs à tyrosine kinase, spécifique des cellules endothéliales. Tie2 est le premier récepteur à activité tyrosine kinase dont on connaît à la fois l'agoniste (angiopoïetine 1 ou Ang1) qui stimule l'autophosphorylation du récepteur et la signalisation cellulaire [S. Davis et al (1996) Cell 87, 1161-1169] et l'antagoniste (angiopoïetine 2 ou Ang2) [P.C. Maisonpierre et al. (1997) Science 277, 55-60]. L'angiopoïetine 1 peut synergiser avec le VEGF dans les derniers stades de la néoangiogénèse [AsaharaT. Circ. Res. (1998) 233-240]. Les expériences de knock-out et les manipulations transgéniques de l'expression de Tie2 ou de Ang1 conduisent à des animaux qui présentent des défauts de vascularisation [D.J. Dumont et al (1994) Genes Dev. 8, 1897-1909 et C. Suri (1996) Cell 87, 1171-1180]. La liaison d'Angl à son récepteur conduit à l'autophosphorylation du domaine kinase de Tie2 qui est essentielle pour la néovascularisation ainsi que pour le recrutement et l'interaction des vaisseaux avec les péricytes et les cellules musculaires lisses; ces phénomènes contribuent à la maturation et la stabilité des vaisseaux nouvellement formés [P.C. Maisonpierre et al (1997) Science 277, 55-60]. Lin et al (1997) J. Clin. Invest. 100, 8: 2072-2078 et Lin P. (1998) PNAS 95, 8829-8834, ont montré une inhibition de la croissance et de la vascularisation tumorale, ainsi qu'une diminution des métastases de poumon, lors d'infections adénovirales ou d'injections du domaine extracellulaire de Tie-2 (Tek) dans des modèles de xénographes de tumeur du sein et de mélanome. Les inhibiteurs de Tie2 peuvent être utilisés dans les situations où une néovascularisation se fait de façon inappropriée (c'est-à-dire dans la rétinopathie diabétique, l'inflammation chronique, le psoriasis, le sarcome de Kaposi, la néovascularisation chronique due à la dégénérescence maculaire, l'arthrite rhumatoïde, l'hémoangiome infantile et les cancers). Définitions Le terme halogène fait référence à un élément choisi parmi F, Cl, Br, et I. Le terme alkyle fait référence à un substituant hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Les substituants méthyle, éthyle, propyle, 1- méthyléthyl, butyle, 1-méthylpropyl, 2-méthylpropyle, 1,1-diméthyléthyle, pentyle, 1-méthylbutyle, 2-méthylbutyle, 3-méthylbutyle, 1,1- diméthylpropyle, 1,2-diméthylpropyle, 2,2-diméthylpropyle, 1-éthylpropyle, hexyle, 1-méthylpentyle, 2-méthylpentyle, 1-éthylbutyle, 2-éthylbutyle, 3,3-diméthylbutyle, heptyle, 1-éthylpentyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, et dodécyle sont des exemples de substituant alkyle. Le terme alkylène fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant une ou plusieurs insaturations, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants éthylènyle, 1-méthyléthylènyle, prop1-ènyle, prop- 2-ènyle, Z-1-méthylprop-1-ènyle, E-1-méthylprop-1-ènyle, Z1,2-diméthyl- prop-1-ènyle, E-1,2-diméthylprop-1-ènyle, but-1,3-diényle, 1-méthylidènylprop-2-ènyle, Z-2-méthylbut-1,3-diényle, E-2-méthylbut-1,3diényle, 2-méthyl-1-méthylidènylprop-2-ènyle, undéc-1-ènyle et undéc-10ènyle sont des exemples de substituant alkylène. Le terme alkynyle fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant au moins deux insaturations portées par une paire d'atomes de carbone vicinaux, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants éthynyle; prop-1-ynyle; prop-2-ynyle; et but-1-ynyle sont des exemples de substituant alkynyle. Le terme aryle fait référence à un substituant aromatique mono-ou polycyclique ayant de 6 à 14 atomes de carbone. Les substituants phényle, napht-1-yle; napht-2-yle; anthracen-9-yl; 1,2,3,4-tétrahydronapht-5-yle; et 1,2,3,4-tétrahydronapht-6-yle sont des exemples de substituant aryle. Le terme hétéroaryle fait référence à un substituant hétéroaromatique mono- ou polycyclique ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. Les substituants pyrrol-1-yle; pyrrol2-yle; pyrrol3-yle; furyle; thienyle; imidazolyle; oxazolyle; thiazolyle; isoxazolyle; isothiazolyle; 1,2,4-triazolyle; oxadiazolyle; thiadiazolyle; tétrazolyle; pyridyle; pyrimidyle; pyrazinyle; 1,3,5-triazinyle; indolyle; benzo[b] furyle; benzo[b]thiényle; indazolyle; benzimidazolyle; azaindolyle; quinoléyle; isoquinoléyle; carbazolyle; et acridyle sont des exemples de substituant hétéroaryle. Le terme hétéroatome fait référence ici à un atome au moins divalent, différent du carbone. N; O; S; et Se sont des exemples d'hétéroatome. Le terme cycloalkyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 3 à 12 atomes de carbone. Les substituants cyclopropyle; cyclobutyle; cyclopentyle; cyclopentènyle; cyclopentadiényle; cyclohexyle; cyclohexènyle; cycloheptyle; bicyclo[2.2.1]heptyle; cyclooctyle; bicyclo[2.2.2]octyle; adamantyle; et perhydronapthyle sont des exemples de substituant cycloalkyle. Le terme hétérocyclyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. De préférence, le substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé sera monocyclique et comportera 4 ou 5 atomes de carbone et 1 à 3 hétéroatomes. Le terme substitué fait référence à un ou plusieurs substituants différents de H, par exemple halogène; alkyle; aryle; hétéroaryle, cycloalkyle; hétérocyclyle; alkylène; alkynyle; OH; O-alkyle; 0-alkylène; 0-aryle; 0-hétéroaryle; NH2; NH-alkyle; NH-aryle; NH-hétéroaryle; Nalkyle-alkyle' ; SH; S-alkyle; S-aryle; S(O2)H; S(O2)-alkyle; S(O2)-aryle; SO3H; SO3-alkyle; SO3-aryle; CHO; C(0)-alkyle; C(0)-aryle; C(0)OH; C(0)0alkyle; C(0)0-aryle; OC(0)-alkyle; OC(0)-aryle; C(0)NH2; C(0)NH-alkyle; C(0)NH-aryle; NHCHO; NHC(0)-alkyle; NHC(0)-aryle; NH-cycloalkyle; NHhétérocyclyle. La présente invention a encore pour objet le procédé de préparation des produits de formule (I). Les produits selon l'invention peuvent être préparés à partir de méthodes conventionnelles de chimie organique. Le schéma 1 ci-dessous est illustratif de la méthode utilisée pour la préparation de l'exemple 1. A ce titre, elle ne saurait constituer une limitation de la portée de l'invention, en ce qui concerne les méthodes de préparation des composés revendiqués. Schéma 1: CN CCN B(OH)Z Pd(PPh3)4/NaHCO3/Dioxanne/H20 CINCI H2N HCI 80-90% Et3N, THF Et3N, DMF F CI G O S ' O CI CI H2NNH2 Le schéma 2 ci-dessous est illustratif d'une méthode alternative utilisée pour la préparation de l'exemple 1. A ce titre, elle ne saurait constituer une limitation de la portée de l'invention, en ce qui concerne les méthodes de préparation des composés revendiqués. Schéma 2 CN Suzuki Cl 70% H2N NH2,H20 57% CN CI Le schéma 3 ci-dessous est illustratif d'une méthode utilisée pour la préparation des exemples 3 à 37. A ce titre, elle ne saurait constituer une limitation de la portée de l'invention, en ce qui concerne les méthodes de préparation des composés revendiqués. Schéma 3 H H HO H \\ NHZ R6 EtOH N, + \\ R3 O 75 C R3 16-24h O Rb Il est entendu pour l'homme du métier que, pour la mise en uvre des procédés selon l'invention décrits précédemment, il peut être nécessaire d'introduire des groupements protecteurs des fonctions amino, carboxyle et alcool afin d'éviter des réactions secondaires. Ces groupes sont ceux qui permettent d'être éliminés sans toucher au reste de la molécule. Comme exemples de groupes protecteurs de la fonction amino, on peut citer le carbamate de tert-butyle qui peut être régénéré au moyen d'acide trifluoroacétique ou d'iodotriméthylsilane, l'acétyle qui peut être régénéré en milieu acide (acide chlorhydrique par exemple). Comme groupes protecteurs de la fonction carboxyle, on peut citer les esters (méthoxyméthylester, benzylester par exemple). Comme groupes protecteurs de la fonction alcool, on peut citer les esters (benzoylester par exemple) qui peuvent être régénérés en milieu acide ou par hydrogénation catalytique. D'autres groupes protecteurs utilisables sont décrits par T.W. GREENE et coll. dans Protective Groups in Organic Synthesis, third edition, 1999, Wiley-Interscience. Les composés de formule (I) sont isolés et peuvent être purifiés par les méthodes connues habituelles, par exemple par cristallisation, 20 chromatographie ou extraction. R6 OH R6 TFP resine DIC 6h ta THF ou THF/NMP R6 OH R6 Les énantiomères, diastéréoisomères des composés de formule (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule (I) comportant un reste basique peuvent être éventuellement transformés en sels d'addition avec un acide minéral ou 5 organique, par action d'un tel acide au sein d'un solvant, par exemple organique tel un alcool, une cétone, un éther ou un solvant chloré. Les composés de formule (I) comportant un reste acide peuvent être éventuellement transformés en sels métalliques ou en sels d'addition avec des bases azotées selon les méthodes connues en soi. Ces sels peuvent être obtenus par action d'une base métallique (alcaline ou alcalinoterreuse par exemple), de l'ammoniac, d'une amine ou d'un sel d'amine sur un composé de formule (I), dans un solvant. Le sel formé est séparé par les méthodes habituelles. Ces sels font également partie de l'invention. Lorsqu'un produit selon l'invention présente au moins une fonction basique libre, des sels pharmaceutiquement acceptables peuvent être préparés par réaction entre ledit produit et un acide minéral ou organique. Des sels pharmaceutiquement acceptables incluent les chlorures, nitrates, sulfates, hydrogénosulfates, pyrosulfates, bisulfates, sulfites, bisulfites, phosphates, monohydrogénophosphates, dihydrogénophosphates, métaphosphates, pyrophosphates, acétates, propionates, acrylates, 4-hydroxybutyrates, caprylates, caproates, décanoates, oxalates, malonates, succinates, glutarates, adipates, pimélates, maléates, fumarates, citrates, tartrates, lactates, phénylacétates, mandélates, sébacates, subérates, benzoates, phtalates, méthanesulfonates, p-toluène sulfonate, propanesulfonates, xylènesulfonates, salicylates, cinnamates, glutamates, aspartates, glucuronates, galacturonates. Lorsqu'un produit selon l'invention présente au moins une fonction acide libre, des sels pharmaceutiquement acceptables peuvent être préparés par réaction entre ledit produit et une base minérale ou organique. Des bases pharmaceutiquement acceptables incluent des hydroxydes de cations de métaux alcalins ou alcalino-terreux tels que Li, Na, K, Mg, Ca, des composés aminés basiques tels qu'ammoniac, arginine, histidine, pipéridine, morpholine, pipérazine, triéthylamine. L'invention est également décrite par les exemples suivants, donnés à titre d'illustration de l'invention. Les analyses LC/MS ont été réalisées sur un appareil Micromass modèle LCT relié à un appareil HP 1100. L'abondance des produits a été mesurée à l'aide d'un détecteur à barrette de diodes HP G1315A sur une gamme d'onde de 200-600 nm et un détecteur à dispersion de lumière Sedex 65. L'acquisition des spectres de masses Mass spectra a été réalisée sur une gamme de 180 à 800. Les données ont été analysées en utilisant le logiciel Micromass MassLynx. La séparation a été effectuée sur une colonne Hypersil BDS C18, 3 pm (50 x 4.6 mm), en éluant par un gradient linéaire de 5 à 90% d'acétonitrile contenant 0,05% (v/v) d'acide trifluoroacétique (TFA) dans l'eau contenant 0,05% (v/v) TFA en 3,5 mn à un débit de 1 mL/mn. Le temps total d'analyse, incluant la période de rééquilibration de la colonne, est de 7 mn. Les spectres MS ont été réalisés en électrospray (ES+) sur un appareil Platform Il (Micromass). Les principaux ions observés sont décrits. Les points de fusion ont été mesurés en capillaire, sur un appareil Mettler FP62, gamme 30 C à 300 C, montée de 2 C par minute. Purification par LC/MS: Les produits peuvent être purifiés par LC/MS en utilisant un système Waters FractionsLynx composé d'une pompe à gradient Waters modèle 600, d'une pompe de régénération Waters modèle 515, d'une pompe de dilution Waters Reagent Manager, d'un auto-injecteur Waters modèle 2700, de deux vannes Rheodyne modèle LabPro, d'un détecteur à barrette de diodes Waters modèle 996, d'un spectromètre de masse Waters modèle ZMD et d'un collecteur de fractions Gilson modèle 204. Le système était controlé par le logiciel Waters FractionLynx. La séparation a été effectuée alternativement sur deux colonnes Waters Symmetry (C18, 5pM, 19x50 mm, référence catalogue 186000210), une colonne étant en cours de régénération par un mélange eau/acétonitrile 95/5 (v/v) contenant 0,07% (v/v) d'acide trifluoroacétique, pendant que l'autre colonne était en cours de séparation. L'élution des colonnes a été effectuée en utilisant un gradient linéaire de 5 à 95% d'acétonitrile contenant 0,07% (v/v) d'acide trifluoroacétique dans l'eau contenant 0,07% (v/v) d'acide trifluoroacétique, à un débit de 10 mL/mn. A la sortie de la colonne de séparation, un millième de l'effluent est séparé par un LC Packing Accurate, dilué à l'alcool méthylique à un débit de 0,5 mL/mn et envoyé vers les détecteurs, à raison de 75% vers le détecteur à barrette de diodes, et les 25% restants vers le spectromètre de masse. Le reste de l'effluent (999/1000) est envoyé vers le collecteur de fractions où le flux est éliminé tant que la masse du produit attendu n'est pas détectée par le logiciel FractionLynx. Les formules moléculaires des produits attendus sont fournies au logiciel FractionLynx qui déclenche la collecte du produit quand le signal de masse détecté correspond à l'ion [M+H]+ et/ou au [M+Na]+. Dans certains cas, dépendant des résultats de LC/MS analytique, quand un ion intense correspondant à [M+2H]++ a été détecté, la valeur correspondant à la moitié de la masse moléculaire calculée (MW/2) est aussi fournie au logiciel FractionLynx. Dans ces conditions, la collecte est aussi déclenchée quand le signal de masse de l'ion [M+2H]++ et/ou [M+Na+H]++ sont détectés. Les produits ont été collectés en tube de verre tarés. Après collecte, les solvants ont été évaporés, dans un évaporateur centrifuge Savant AES 2000 ou Genevac HT8 et les masses de produits ont été déterminées par pesée des tubes après évaporation des solvants. Exemple 1 1-[4-(3-Amino-1 H-pyrazolo[3,4-b]pyridin-6-yl)-phényl]-3-(2-fluoro-5trifluorométhyl-phényl)-urée mg (0.44 mmol) de 6-(4-Amino-phényl)-1 Hpyrazolo[3,4-b]pyridin-3- ylamine sont partiellement mis en solution dans 2.5 mL de THF anhydre. Le mélange est alors dégazé pendant 15 minutes avec de l'argon. 61.55 pL (44.93 mg, 0.44 mmol, 1 éq.) de triéthylamine sont ensuite ajoutés. La solution est encore une fois dégazée 15 minutes. Finalement, 64.22 pL (91 mg, 0.44 mmol, 1 éq.) de 2-Fluoro-5(trifluorométhyl)phényl-isocyanate sont ajoutés goutte à goutte. Le mélange est agité 2 heures à température ambiante sous atmosphère inerte. Après réaction, le mélange est filtré. Le filtrat est concentré. Un solide beige est isolé. Ce produit brut est ensuite purifié sur colonne de silice (13 g) C18 phase inverse avec un gradient d'éluant de 5 à 95% d'acétonitrile dans l'eau. Les fractions contenant le produit attendu sont lyophilisées. Un solide blanc est isolé. (10 mg). MS (ES) MH+m/z=431. RMN 1H RMN (DMSO-d6) b 5,52 (s large, 2H) ; 7,39 (m, 1 H) ; 7,49 (m partiellement masqué, 1 H) ; 7,52 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,62 (d large, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,07 (d large, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,13 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 8,60 (d large, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 9,21 (m large, 1 H) ; 9,63 (m large, 1 H) ; 11,9 (m étalé, 1H). 6-(4-Amino-phényl)-1 H-pyrazolo[3,4-b]pyridin-3-ylamine: Dans un réacteur pour micro-ondes de taille adaptée, 0.97 mmol (222 mg) de 6-(4-Aminophényl)-2-chloro-nicotinonitrile est mis en suspension dans 3.3 mL de 1Propanol. 0.28 mL (0.290 g, 5.80 mmol, 6 éq.) d'hydrate d'hydrazine est ajouté. La suspension est chauffée 45 minutes à 130 C au four à microondes. Le mélange est filtré et le solide est séché pour obtenir un solide vert (215 mg) MS (IE) M+m/z=225. 1H RMN (DMSO-d6) b 5.41 (sI, 4H), 6.63 (d, J = 8 Hz, 2H), 7.37 (d, J = 8 Hz, 25 1H), 7.82 (d, J = 8 Hz, 2H), 8.02 (d, J = 2 Hz, 1H). 6-(4-Amino-phényl)-2-chloro-nicotinonitrile: H2N 2.89 mmol (500 mg) de 2, 6-dichloronicotinonitrile et 3.18 mmol (551 mg, 1.1 éq.) d'acide 4aminophényl boronique sont mis en solution sous atmosphère inerte dans 33. 3 mL de dioxanne. 680 mg (8.09 mmol, 2.8 éq.) de bicarbonate de sodium puis 8.3 mL d'eau sont ensuite ajoutés. Le mélange est agité 5 minutes sous atmosphère inerte puis 334 mg (0.29 mmol, 0.1 eq.) de tétrakis(triphénylphosphine)palladium est ajouté. Le mélange réactionnel est porté au reflux (100 c) pendant 2 heures puis est refroidi à température ambiante. Le milieu réactionnel est filtré puis extrait quatre fois avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont réunies, lavées deux fois avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, séchées avec du sulfate de magnésium et concentrées. Un solide jaune est alors obtenu. Ce brut est purifié sur une colonne de 90 g de silice, avec un gradient d'éluant de 20% à 50% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. On obtient le produit attendu sous la forme d'un solide jaune ( 531 mg). MS (ES) MH+m/z=230. 1H RMN (DMSO-d6) b 5.94 (si, 2H), 6.65 (d, j = 8 hz, 2H), 7.89 (d, j = 8 hz, 2H), 7.93 (d, j = 8 hz, 1H), 8.27 (d, j = 8 hz, 1H). Voie alternative pour la préparation de la 1-[4-(3-amino-1 H-pyrazolo[3,420 b]pyridin-6-yl)-phényl]-3-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-urée (schéma 2) : 0.46 mmol (200 mg) de 1-[4-(6-Chloro-5-cyano-pyridin-2-yl)phényl]-3-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-urée est mis en suspension dans 3.2 mL de 1-propanol. 0.13 mL (0.14 g, 2.76 mmol, 6 éq.) d'hydrate d'hydrazine est ajouté. La suspension est chauffée à 80 C pendant 10h. Le mélange est filtré et le solide est séché pour obtenir 140 mg du produit attendu. 1-[4-(6-Chloro-5-cyano-pyridin-2-yl)-phényl]-3-(2-fluoro-5trifluorométhylphényl)-urée: F N 0.578 mmol (100 mg) de 2,6-dichloronicotinonitrile et 0.64 mmol (270 mg, 1.1 éq.) de 1-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-3-[4-(4,4,5,5tétraméthyl-[1,3,2] dioxaborolan-2-yl)-phényl]-urée sont mis en solution sous atmosphère inerte dans 6.6 mL de dioxane. 136 mg (1.62 mmol, 2.8 éq.) de bicarbonate de sodium puis 1.6 mL d'eau sont ensuite ajoutés. Le mélange est agité 5 minutes sous atmosphère inerte puis 33.4 mg (0.029 mmol, 0.05 éq.) de tétrakis(triphénylphosphine)palladium est ajouté. Le mélange est mis au reflux (100 C) pendant 2 heures puis est refroidi à température ambiante. Le milieu réactionnel est extrait deux fois avec de l'acétate d'éthyle. Les phases organiques sont réunies, lavées deux fois avec une solution aqueuse saturée en chlorure de sodium, puis séchées avec du sulfate de magnésium et concentrées. Un solide jaune est alors obtenu. Le brut est purifié sur une colonne de 30 g de silice, avec un gradient d'éluant de 20% à 40% d'acétate d'éthyle dans l'heptane. On obtient un solide jaune (175 mg). MS (ES) MH+m/z=435. 1H RMN (DMSO-d6) b 7.40 (m, 1H), 7.49 (m, 1H), 7.68 (d, J = 8 Hz, 2H), 8. 13 (d, J = 8 Hz, 2H), 8.16 (d, J = 8 Hz, 1H), 8.45 (d, J = 8 Hz, 1H), 8. 56 (m, 1H). La 1-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-3-[4-(4,4,5,5-tétraméthyl-[1,3,2] dioxaborolan-2-yl)-phényl]-urée est préparée selon le mode opératoire suivant: A une solution de 1g de 4-(4,4,5,5-tétraméthyl-[1,3,2] dioxaborolan-2-yl)-aniline dans 15 ml de tétrahydrofurane on ajoute à température ambiante 936 2889526 22 mg de 2-fluoro-5-trifluorométhylphénylisocyanate, puis 0.64 ml de triéthylamine. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 18h, puis traité au méthanol, et enfin évaporé à sec sous pression réduite. Le résidu ainsi obtenu est purifié par chromatographie sur silice en utilisant comme éluant un mélange chlorure de méthylène / méthanol (99.5/0.5 puis 90/10). Les fractions contenant le produit attendu sont concentrées à sec pour donner 1.45g de 1-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-3-[4-(4,4,5,5-tétraméthyl[1,3,2] dioxaborolan-2-yl)-phényl]-urée sous la forme d'un solide blanc. MS (ES) MH+m/z=425 Exemple 2 Thiophene-3-carboxylic acid (6-{4-[3-(2fluoro-5-trifluoromethyl-phenyl)-ureido]-phenyl}-1 H-pyrazolo[3,4-b] pyridin-3-yl)-amide Une solution de 1-[4-(3-Amino-IH-pyrazolo[3,4-b] pyridin-6-yl)-phényl]-3-(2-fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-urée (80.0 mg, 0.186 mmol) dans la pyridine (2 mL) est refroidie à 5 C sous argon et du chlorure de l'acide thiophène-3-carboxylique (27 mg, 0.186 mmol, 1.0 eq.) est ajouté. Le mélange est agité à température ambiante pendant 5,5 h. Un autre équivalent de chlorure de l'acide thiophène-3-carboxylique (27 mg, 0.186 mmol) est ajouté et le mélange est agité à température ambiante pendant une nuit. La réaction est reprise à l'eau, puis extraite avec de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée deux fois avec une solution salée, séchée avec du sulfate de magnésium et concentrée. Un solide jaune-orangé est alors obtenu. Le brut est purifié sur une colonne de silice, avec un gradient d'éluant de 0% à 5% de méthanol dans le dichlorométhane. On obtient un solide beige: 13.5 mg. MS (ES) MH+m/z=541. H o 1H RMN (DMSO-d6) b 7,40 (m, 1H) ; 7,50 (m, 1 H) ; 7,65 (d large, J = 9,0 Hz, 2H) ; 7,68 (dd partiellement masqué, J = 3,0 et 5,0 Hz, 1H) ; de 7,71 à 7,75 (m, 2H) ; 8,15 (d large, J = 9,0 Hz, 2H) ; 8,39 (d, J = 8,5 Hz, 1H) ; 8,50 (d large, J = 3,0 Hz, 1 H) ; 8,61 (dd, J = 2,5 et 7,5 Hz, 1 H) ; 9,21 (m étalé, 1 H) ; 9,67 (m étalé, 1 H) ; 10,9 (m étalé, 1 H) ; 13,3 (m étalé, 1 H) . Exemple 3 N-[4-(3-Amino-1 H-pyrazolo[3,4-b]pyridin-6-yl)-phényl]-2,3dichlorobenzenesulfonamide: ci 100 mg (0.44 mmol) de 6-(4-Amino-phényl)1H-pyrazolo[3,4-b]pyridin-3-ylamine est mis en solution dans 3 mL de DMF anhydre. La solution est alors dégazée pendant 15 minutes avec de l'argon. 123.8 pL (89.9 mg, 0.89 mmol, 2 éq.) de triéthylamine est ensuite ajoutée. La solution est encore une fois dégazée 15 minutes. Finalement, 0.109 g (0.444 mmol, 1 éq.) de chlorure de 2,3-dichlorophényl-sulfonyle est ajouté. La solution est agitée à température ambiante sous argon pendant une nuit. En fin de réaction, 10 mL d'eau est ajouté. Un précipité jaune-brun se forme. Le mélange est filtré. Le solide est séché et purifié sur une colonne de 4 g de silice avec un gradient d'éluant de 0 à 10% de méthanol dans le dichlorométhane. Un solide beige est isolé. (11 mg). MS (ES) MH+ m/z=434. 1H RMN (DMSO-d6, 373K) b 5,09 (s large, 2H) ; 7,09 (d large, J = 8,5 Hz, 2H) ; 7,37 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,40 (t large, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,69 (d large, J = 8,5 Hz, 1H) ; 7,85 (d large, J = 8,5 Hz, 2H) ; 8,02 (d large, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 8,06 (d, J = 8,5 Hz, 1H); 11,5(métalé, 1H). Exemple 4 6-{2-[3-(2-Fluoro-5-trifluorométhyl-phényl)-ureido]-thiazol-5-yl}-1 Hpyrazolo[3,4-b]pyridine-4-carboxylic acid (2-morpholin-4-yl-ethyl)-amide: Le produit 4 peut être préparé par un procédé schématisé ci-après: NN N\\ DMF 700C/ 1 hr + Intermédiaire 1 Intermédiaire 2 rO H2N HOBt, DIC THF/DMA 9:1, 6h,t.a. Synthèse de l'intermédiaire 1: A une solution de 2-amino-thiazole-5carboxaldéhyde (2.5g, 19. 5mmol) dans du DMF (120 mL) est ajouté du 2fluoro-(5-trifluorométhyl)phénylisocyanate (4g, 19.5 mmol). La solution est chauffée à 70 C pendant 1H, évaporée et purifiée par chromatographie sur gel de silice, éluant hexane/EtOAc 1:1. Les fractions contenant l'intermédiaire 1 sont réunies et évaporées pour fournir l'intermédiaire 1 sous la forme d'un solide jaune. (4.28 g). Synthèse de l'intermédiaire 2: A une solution de l'intermédiaire 1 (88 mg, 0.26 mmol) dans un mélange éthanol/DMSO 9:1 (2 mL) est ajouté une solution de 1 H-pyrazol-3-ylamine (22 mg, 0.26 mmol) dans 2 mL du même mélange de solvants contenant de l'acide pyruvique (23 mg, 0.26 mmol). Le mélange est chauffé à 75 C pendant 24h en présence d'oxygène, puis le milieu réactionnel est évaporé à sec pour fournir l'intermédiaire 2 sous forme d'un solide orange qui est utilisé tel quel à l'étape suivante. Préparation du produit de l'exemple 4: L'intermédiaire 2 est dissous dans du THF sec (2 mL), du HOBt (36 mg, 0.26 mmol), puis du DIC est ajouté (42 pL, 0.26 mmol). Après 5 min, de la 2-morpholin-4-yl éthylamine (39 pL, 0. 3 mmol) est ajoutée. L'agitation est poursuivie pendant 5h à température ambiante, puis le milieu réactionnel est évaporé sous pression réduite. Le résidu est purifié par chromatographie sur gel de silice, éluant EtOAc/MeOHITEA 94:5:1 en utilisant un gradient de EtOAc/MeOHITEA 90:9:1. Les fractions contenant le produit sont combinées et évaporées, puis purifiées par chromatographie LC/MS, (phase inverse, éluant eau + 0,1% TFA avec un gradient de 25 à 85% d'acétonitrile sur une période de 8 minutes. Les fractions contenant le produit attendu sont rassemblées et évaporées sous pression réduite pour fournir le produit sous forme d'un solide jaune (10.6 mg). Exemples 5 à 34: En opérant selon le mode opératoire décrit à l'exemple 4, on obtient les produits du tableau 1 suivant: Exemple Formule ESI (MS) (m/z) Ho' ci 477 H 0% N O N\ O NH F 6 H H 459 H I N NH2 o F F N O F N \ 7 F 473 H H H O NH o F F N N F 8 H O F 573 N F F F O NH r cv 9N 494 1j _ \H Ni 1 NN\\N S H F 466 HN HN- F s----( O F N F N\ ON F 11 480 NN/ H FN F O F S----(N N 0 NH 12 H ONH F 538 N H FN F S O \N F 13 F 580 - HN--- HN= F O F,i S F H N N N_- N O 'NH F 14 561 HN - HN- S O F/ F H N N N N L O NH NH N= N F 536 N\ H S 0 16 N/ Il N F 535 N V S 0 0 N \ F N LNH 17 F 550 HV N O\N N\ N\/ S \ F v N F 18 540 H ONH FN i, HN F N S O F \ N F CH 19 F 532 H 0 N HN N O F N s \ F _ N N N H H F 474 H H N H \ N,-- Il N O N F F O'NH F 21 H H 574 H H N O F F N O 22 F 594 =_ = HN-_ HN -F F H N N, N N O ' NH L o NH HN- --F 2889526 33 F 607 HN---- F1F F O F S" F H N N N N O NH N N 26 F 510 Hv HN F S- O F F N 1,N N O NH H CH 27 F 524 HN H N s---- F 1 N F N 0 NH H /O 28 F 558 F H, O F N\ ON S \ 1 N F H I \ N 29 F 558 NI L 3 \ HN N F O F F F 551 HN- F O F ON S \ F 31 F 608 ON H F NN F F N 0 OH H 32 F 566 F N O F S F \ H Ni O, CH HNU N1 33 N \ N F F 473 N\ H F F N N H H 34 F 573 H N F N \ NN F F N H H H r Détermination de l'activité des composés Protocoles expérimentaux 1. FAK L'activité inhibitrice des composés sur FAK est déterminée par une mesure de l'inhibition de l'autophosphorylation de l'enzyme en utilisant un test de 5 fluorescence résolue dans le temps (HTRF). L'ADNc complet de FAK humain, dont l'extrémité N-terminale a été marquée à l'histidine, a été cloné dans un vecteur d'expression baculovirus pFastBac HTc. La protéine a été exprimée et purifiée à environ 70% d'homogénéité. L'activité kinase est déterminée en incubant l'enzyme (6.6 pg/mL) avec 10 différentes concentrations de composé à tester dans un tampon 50 mM Hepes pH = 7,2, 10 mM MgCl2, 100 pM Na3VO4,15 M d'ATP pendant 1 heure à 37 C. La réaction enzymatique est stoppée par l'addition de tampon Hepes pH = 7, 0 contenant 0.4 mM KF, 133 mM EDTA, 0.1 % BSA et le marquage est effectuée, pendant 1 à 2 heures à température ambiante, par l'addition dans ce tampon d'un anticorps anti-Histidine marqué avec XL665 et d'un anticorps monoclonal phosphospécifique de la tyrosine conjugué à du cryptate d'europium (Eu-K). Les caractéristiques des deux fluorophores sont disponibles dans G. Mathis et al., Anticancer Research, 1997, 17, pages 3011-3014. Le transfert d'énergie entre le cryptate d'europium excité vers le XL665 accepteur est proportionnel au degré d'autophosphorylation de FAK. Le signal de longue durée spécifique de XL665 est mesuré dans un compteur de plaques Packard Discovery. Tous les essais sont effectués en double exemplaire et la moyenne des deux essais est calculée. L'inhibition de l'activité d'autophosphorylation de FAK avec des composés de l'invention est exprimée en pourcentage d'inhibition par rapport à un contrôle dont l'activité est mesurée en l'absence de composé test. Pour le calcul du % d'inhibition, le ratio [signal à 665 nm/signal à 620 nm] est considéré. 2. KDR L'effet inhibiteur des composés est déterminé dans un test de phosphorylation de substrat par l'enzyme KDR in vitro par une technique de scintillation (plaque 96 puits, NEN). Le domaine cytoplasmique de l'enzyme KDR humaine a été cloné sous forme de fusion GST dans le vecteur d'expression baculovirus pFastBac. La protéine a été exprimée dans les cellules SF21 et purifiée à environ 60 % d'homogénéité. L'activité kinase de KDR est mesurée dans 20 mM MOPS, 10 mM MgCl2, 10 mM MnCl2, 1 mM DTT, 2.5 mM EGTA, 10 mM b-glycérophosphate, pH = 7.2, en présence de 10 mM MgCl2, 100 pM Na3VO4, 1 mM NaF. 10 pl du composé sont ajoutés à 70 pl de tampon kinase contenant 100 ng d'enzyme KDR à 4 C. La réaction est lancée en ajoutant 20 pl de solution contenant 2 pg de substrat (fragment SH2-SH3 de la PLCy exprimée sous forme de protéine de fusion GST), 2 pCi y 33P[ATP] et 2 pM ATP froid. Après 1 heure d'incubation à 37 C, la réaction est stoppée en ajoutant 1 volume (100 pl) de 200 mM EDTA. Le tampon d'incubation est retiré, et les puits sont lavés trois fois avec 300 pl de PBS. La radioactivité est mesurée dans chaque puits en utilisant un compteur de radioactivité Top Count NXT (Packard). Le bruit de fond est déterminé par la mesure de la radioactivité dans quatre 30 puits différents contenant l'ATP radioactif et le substrat seul. Un contrôle d'activité totale est mesuré dans quatre puits différents contenant tous les réactifs (y33P-[ATP], KDR et substrat PLCy) mais en l'absence de composé. L'inhibition de l'activité KDR avec le composé de l'invention est exprimée en pourcentage d'inhibition de l'activité contrôle déterminée en l'absence de composé. Le composé SU5614 (Calbiochem) (1 pM) est inclus dans chaque plaque comme contrôle d'inhibition. 3. Tie2 La séquence codante de Tie2 humain correspondant aux acides aminés du domaine intracellulaire 776-1124 a été générée par PCR en utilisant le cDNA isolé de placenta humain comme modèle. Cette séquence a été introduite dans un vecteur d'expression baculovirus pFastBacGT sous forme de protéine de fusion GST. L'effet inhibiteur des molécules est déterminé dans un test de phosphorylation de PLC par Tie2 en présence de GST-Tie2 purifiée à environ 80% d'homogénéité. Le substrat est composé des fragments SH2-SH3 de la PLC exprimée sous forme de protéine de fusion GST. L'activité kinase de Tie2 est mesurée dans un tampon MOPS 20mM pH 7.2, contenant 10 mM MgCl2, 10 mM MnCl2, 1 mM DTT, 10 mM de glycérophosphate. Dans une plaque 96 puits FlashPlate maintenue sur glace, on dépose un mélange réactionnel composé de 70 pl de tampon kinase contenant 100 ng d'enzyme GST-Tie2 par puits. Ensuite 10 pl de la molécule à tester diluée dans du DMSO à une concentration de 10 % maximum sont ajoutés. Pour une concentration donnée, chaque mesure est effectuée en quatre exemplaires. La réaction est initiée en ajoutant 20 pl de solution contenant 2 pg de GST-PLC, 2 pM d'ATP froid et 1 pCi d'33P[ATP]. Après 1 heure d'incubation à 37 C, la réaction est stoppée en ajoutant 1 volume (100pI) d'EDTA à 200 mM. Après élimination du tampon d'incubation, les puits sont lavés trois fois avec 300 pl de PBS. La radioactivité est mesurée sur un MicroBeta1450 Wallac. L'inhibition de l'activité Tie2 est calculée et exprimée en pourcentage d'inhibition par rapport à l'activité contrôle déterminée en l'absence de composé. Exemple IC 50 (nM) KDR Tie2 FAK 1 119 192 10000 2 6 7 3 10000 75 10000 4 83 1 343 10000 13 10000 9 6824 443 10000 11 581 8 927 12 2360 30 13 373 4 14 293 7 70 2 16 200 7 17 46 1 10000 777 21 10000 6034 22 511 4 23 527 6 24 133 2 26 387 3 28 4658 105 29 160 3 31 647 9 33 F 34 10000 4144
7-Aza-indazoles substitués, compositions les contenant, procédé de fabrication et utilisation. La présente invention concerne de nouveaux 7-aza-indazoles spécifiques présentant une activité modulatrice de l'activité de protéines, en particulier des kinases, des compositions les contenant, et leur utilisation comme médicament, en particulier en tant qu'agents anticancéreux.
1. Produit de formule générale (I) suivante: R4 R3 L, A Ar X N H Formule (I) dans laquelle: 1) A et Ar sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par: aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, aryle substitué, hétéroaryle substitué, hétérocyclyle substitué, cycloalkyle, et cycloalkyle substitué ; 2) L est sélectionné dans le groupe constitué par: NH, CO-NH, NH-CO, NH-SO2, SO2NH, NH-CH2, CH2-NH, CH2-CO-NH, NH-CO-CH2, NH-CH2-CO, CO-CH2-NH, NH-CO-NH, NH-CS-NH, NH-CO-O, 0-CONH, CH2-NH-CO-NH, NH-CO-NH-CH2, et NH-CO-CH2-CO-NH; 3) X est N ou NO; 4) R3 est sélectionné dans le groupe constitué par H et NHMR'3, dans lequel M est sélectionné dans le groupe constitué par: liaison, CO, CO-NH, CS, CS-NH, S02; et dans lequel R'3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, et hétérocyclyle substitué ; 5) R4 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, alkyle, alkyle substitué, OR "4, NR"5R"6, CONR"5R"6, , dans lequel R"4 est choisi parmi H, phényle, phényle substitué, alkyle, alkyle substitué, et dans lequel R"5 et R"6 sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par H, (C1-C6) alkyle, (Cl- C6)alkyle substitué (notamment par un hétérocycle), cycloalkyle, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle, hétérocyclyle substitué, aryle, aryle substitué, hétéroaryle, hétéroaryle substitué ou bien R"5 et R"6 sont liés entre eux pour former un cycle saturé de 4 à 8 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N; 6) R5 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, R'2, CN, O(R'2) , OC(0)(R'2), OC(0)N(R'2)(R'3), OS(O2)(R'2), N(R'2)(R'3), N=C(R'2)(R'3), N(R'2)C(0)(R'3), N(R'2)C(0)O(R'3), N(R'4)C(0)N(R'2)(R'3), N(R'4)C(S)N(R'2) (R'3), N(R'2)S(O2)(R'3), indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle substitué; et R'2 et R'3 peuvent être liés entre eux pour former un cycle contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N. 2. Produit selon la 1, caractérisé en ce que: 1) A et Ar sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par: aryle, hétéroaryle, hétérocyclyle, cycloalkyle, aryle substitué, hétéroaryle substitué, hétérocyclyle substitué, et cycloalkyle substitué ; 2) L est sélectionné dans le groupe constitué par: NHCO, NH-CO-NH, NH, NHSO2, et NHCO-CH2-CONH; 3) X est N; 4) R3 est sélectionné parmi H, NH2 et NHCOR'3, dans lequel R'3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, cycloalkyle, hétérocyclyle, alkyle substitué, alkylène substitué, alkynyle substitué, aryle substitué, hétéroaryle substitué, cycloalkyle substitué, et hétérocyclyle substitué ; C(0)(R'2), C(0)O(R'2), C(0)N(R'2)(R'3), C(=N(R'3))(R'2), C(=N(OR'3))(R'2), S(R'2), S(0)(R'2), S(O2)(R'2), S(O2) O(R'2), S(O2)N(R'2)(R'3) ; dans lequel chaque R'2, R'3, R'4 est 5) R4 est sélectionné dans le groupe constitué par: H, halogène, alkyle, alkyle substitué, CONR"5R"6 dans lequel R"5 et R"6 sont indépendamment sélectionnés dans le groupe constitué par H, (Cl-C6)alkyle, (C1-C6)alkyle substitué (notamment par un hétérocycle) cycloalkyle, cycloalkyle substitué, hétérocyclyle, hétérocyclyle substitué, aryle, aryle substitué, hétéroaryle, hétéroaryle substitué ou bien R"5 et R"6 sont liés entre eux pour former un cycle saturé de 4 à 8 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S et N; 6) R5 est H. 3. Produit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que Ar est choisi dans le groupe constitué par: thiazolyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, oxazolyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrazolyle, imidazolyle, indolyle, indazolyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, et benzothiazolyle; éventuellement substitué. lequel chaque X1, X2, X3 et X4 est indépendamment choisi parmi N et C-R'S, dans lequel R'5 a la même définition que R5. 5. Produit selon la 1, caractérisé en ce que L-A est 20 sélectionné dans le groupe constitué par NH-CO-NH-A et NH-SO2-A. 6. Produit selon la 1, caractérisé en ce que A est sélectionné dans le groupe constitué par: phényle, pyridyle, pyrimidyle, thiényle, furyle, pyrrolyle, oxazolyle, thiazolyle, isoxazolyle, isothiazolyle, pyrazolyle, imidazolyle, indolyle, indazolyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, et benzothiazolyle; éventuellement substitué. 7. Produit selon la 6, caractérisé en ce que A est sélectionné dans le groupe constitué par: phényle, pyrazolyle et isoxazolyle; éventuellement substitué. 8. Produit selon la 1, caractérisé en ce que A est substitué par un premier substituant sélectionné dans le groupe constitué par halogène, alkyle, alkylène, alkynyle, aryle, hétéroaryle, O-alkyle, 0Aryle, O- 4. Produit selon la 1, caractérisé en ce que Ar-LA est: X4 X3 -ter\ / L\ X- X2 A dans hétéroaryle, S-alkyle, S-Aryle, Shétéroaryle, chacun étant éventuellement substitué par un ou plusieurs substituant choisi parmi (CI-C3)alkyle, halogène, O-(CI-C3)alkyle. 9. Produit selon la 8, caractérisé en ce que A est substitué par un deuxième substituant sélectionné dans le groupe constitué par F, Cl, Br, I, OH, SH, SO3M, COOM, CN, NO2, CON(R8)(R9), N(R8)CO(R9), (Cl-C3)alkyle-OH, (C1-C3)alkyle-N(R8)(R9), (C1-C3)alkyle- (R10), (C1-C3)alkyle-COOH, N(R8)(R9) ; dans lequel R8 et R9 sont indépendamment choisis parmi H, (CI-C3)alkyle, (CI-C3)alkyle halogéné, (CI-C3)alkyleOH, (C1- C3)alkyle-O(C1-C3)alkyle, (C1-C3)alkyleNH2, (CI-C3) alkyleN(R8)(R9), (C1-C3)alkyle000M, (C1-C3)alkyleSO3M; dans lequel lorsque R8 et R9 sont simultanément différents de H, ils peuvent être liés pour former un cycle de 5 à 7 chaînons contenant de 1 à 3 hétéroatomes; dans lequel M est H ou un cation de métal alcalin choisi parmi Li, Na et K; et dans lequel RIO est H ou un hétérocycle non aromatique éventuellement substitué, comprenant 2 à 7 atomes de carbone, et 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi N, O et S. 10. Produit selon la 1, caractérisé en ce que A est choisi parmi phényle, pyrazolyle et isoxazolyle; éventuellement substitué par halogène, (CI-C4) alkyle, (CI-C3)alkyle halogéné, O-(C1-C4)alkyle, S-(C1- C4)alkyle, O-(CI- C4)alkyle halogéné, et S-(CI-C4)alkyle halogéné, et en ce que, lorsque A est disubstitué, les deux substituants de A peuvent former un cycle de 5 à 7 chaînons contenant de 0 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, N et S. 11. Produit selon la 1, caractérisé en ce que R4 est 25 sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, OMe, et CONR"5R"6, avec R"5 et R"6 tels que définis précédemment. 12. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est sous forme: non chirale, ou racémique, ou enrichie en un stéréo-isomère, ou enrichie en un énantiomère; et en ce qu'il est éventuellement salifié. 13. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 12, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvate du produit de formule (I). 14. Composition pharmaceutique comprenant un produit selon l'une quelconque des précédentes, en combinaison avec un excipient pharmaceutiquement acceptable. 15. Utilisation d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 14, comme agent inhibiteur d'une réaction catalysée par une kinase. 16. Utilisation d'un produit selon la 15, caractérisée en ce que la kinase est choisie parmi FAK, KDR et Tie2. 17. Utilisation d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 16, pour la fabrication d'un médicament utile pour traiter un état pathologique. 18. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que l'état pathologique est le cancer.
A,C
A61,C07
A61K,C07D,A61P
A61K 31,C07D 471,A61P 35,C07D 213,C07D 231
A61K 31/437,C07D 471/04,A61P 35/00,C07D 213/74,C07D 231/40
FR2891035
A1
DISPOSITIF DE PALIER LISSE POUR ARBRE, ET ARBRE ET MOTEUR ASSOCIES.
20,070,323
La présente invention concerne le domaine des dispositifs de palier lisse pour arbres, et notamment pour arbres à cames de moteurs à combustion interne de véhicules automobiles. De façon générale, un moteur à combustion interne est pourvu d'au moins un cylindre et d'une culasse comprenant une face feu obturant le cylindre et délimitant une chambre de combustion. Un moteur peut par exemple comprendre trois, quatre, six ou huit cylindres, qui sont disposés en ligne, en V, ou encore à plat à 180 . Des pistons disposés dans chacun des cylindres peuvent se déplacer en translation et sont reliés chacun à une bielle, elle-même reliée à un vilebrequin. L'ensemble bielles et vilebrequin permet de transformer le mouvement alternatif des pistons en un mouvement rotatif. De manière à permettre l'admission ou l'échappement de gaz à l'intérieur des chambres de combustion, le moteur comprend également des soupapes dont l'ouverture et la fermeture sont commandées directement ou indirectement, via un poussoir, lors de la rotation d'un arbre à cames entraîné par le vilebrequin par l'intermédiaire d'une courroie crantée, d'une chaîne ou d'une cascade de pignons. L'arbre à carnes est généralement monté à l'intérieur du bloc moteur par l'intermédiaire de deux paliers à roulement disposés au voisinage des ses extrémités libres. En outre, afin d'éviter d'éventuels fléchissements de l'arbre, on prévoit généralement au moins un palier intermédiaire, du type palier lisse, disposé axialement entre desdites cames. Un tel palier lisse peut comporter un corps de palier réalisé en deux parties sur chacune desquelles est ménagée une portée semi-cylindrique de manière à pouvoir former un alésage adapté au diamètre de l'arbre à cames, après le montage dudit arbre sur les paliers à roulement. En fonctionnement, lors de 1'actionnement des soupapes par l'arbre à cames, une des portées du palier lisse est généralement soumise à des efforts relativement plus importants. Ainsi, dans le but d'obtenir des paliers présentant une sûreté de fonctionnement accrue, on prévoit des première et seconde portées réalisées dans des matériaux différents qui sont chacun adapté aux sollicitations mécaniques à supporter. C'est ainsi que le document GB-A-2 150 986 décrit un palier lisse pour arbre comprenant un corps de palier en deux parties et deux bagues semicylindriques réalisées en aluminium et nickel aptes à former un alésage adapté à l'arbre. Lors de la fixation relative des deux parties du corps, les bagues sont immobilisées en rotation à l'intérieur du corps de palier. Une immobilisation angulaire des bagues uniquement par friction entre deux matériaux, ne garantit pas un blocage absolu En effet, en fonctionnement, il est possible que les bagues soient entraînées en rotation par l'arbre, ce qui peut générer un dysfonctionnement du palier, les efforts mécaniques les plus importants pouvant être ainsi transmis à la bague la moins résistante. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de palier lisse fiable, économique, et facile à monter. La présente invention a également pour but de fournir un dispositif de palier lisse pouvant fonctionner de manière efficace dans des conditions de lubrification réduite. A cet effet, le dispositif de palier lisse pour arbre, notamment pour arbre à cames de moteur à combustion interne, comprend un corps de palier, des première et seconde portées disposées dans ledit corps de palier de manière à former un alésage adapté audit arbre et respectivement destinées à supporter des charges mécaniques élevées et faibles. Les matériaux des première et seconde portées peuvent être différents l'un et l'autre. Selon un aspect de l'invention, la première portée comprend une bague semi-cylindrique pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant. Le dispositif est pourvu, en outre, d'au moins un moyen d'anti-rotation disposé sur au moins une des portées pour l'immobilisation angulaire desdites portées par rapport au corps de palier. Avec un tel dispositif, il devient dès lors possible d'obtenir une immobilisation angulaire des portées de manière particulièrement précise, sûre et économique, tout en réduisant une éventuelle usure prématurée du palier. En effet, la disposition d'une bague pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant permet le fonctionnement du palier dans des conditions de lubrification réduite tout en obtenant une diminution du coefficient de frottement entre l'arbre et le palier, afin de limiter l'usure de ces éléments et d'éventuels risques de grippage. En outre, avec un tel dispositif, le positionnement angulaire des portées à l'intérieur du corps de palier est non seulement réalisé par friction entre le palier et le corps, mais également par blocage mécanique grâce au moyen d'anti-rotation. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens d'orientation angulaire de la bague à l'intérieur du corps du palier. De tels moyens permettent d'orienter les portées en fonction de la direction de la charge à supporter. De préférence, les moyens d'orientation angulaire sont constitués en partie par le moyen d'anti-rotation. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen d'anti-rotation comprend au moins une saillie venue de matière avec la portée correspondante. De préférence, le corps de palier est réalisé en deux parties pourvues de surfaces de contact planes. Les extrémités circonférentielles de la bague sont décalées angulairement par rapport audit plan. Avantageusement, la saillie est ménagée sur la seconde portée. Dans un mode de réalisation, la saillie s'étend sensiblement radialement à partir d'une surface extérieure de la portée ladite saillie forme une languette coopérant avec une cavité ménagée dans le corps de palier. Dans un autre mode de réalisation, la saillie s'étend sensiblement circonférentiellement et coopère avec la bague. Ladite saillie et la seconde portée sont constituées par une des parties du corps de palier. Dans un autre mode de réalisation, le corps de palier est réalisé en deux parties pourvues de surfaces de contact. Le moyen d'anti-rotation est constitué par une desdites surfaces de contact planes. En variante, la bague est pourvue de deux saillies disposées chacune à une extrémité circonférentielle de la bague et situées dans le plan, la seconde portée comprenant une bague semi-cylindrique symétrique à celle de la première portée par rapport audit plan. Dans un mode de réalisation, une bague semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée en acier. Dans un autre mode de réalisation, une bague semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée à partir d'un polymère. Le polymère peut être une résine thermoplastique, par exemple un polyamide (PA), notamment un polyamide 4.6. Avantageusement, la résine thermoplastique comporte au moins un additif apte à réduire le coefficient de friction de ladite portée avec l'arbre, notamment du PTFE. Avantageusement, une bague semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée en alliage léger, notamment en aluminium. La bague semi-cylindrique de la première portée peut être en acier, notamment durci par traitement thermique. L'invention concerne également un arbre à cames de moteur à combustion interne comprenant un dispositif de palier lisse pourvu d'un corps de palier, de premières et secondes portées disposées dans ledit corps de palier de manière à former un alésage adapté audit arbre et respectivement destinées à supporter des charges élevées et faibles. Selon un aspect de l'invention, la première portée comprend une bague semi-cylindrique pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant, et le dispositif est pourvu, en outre, d'au moins un moyen d'anti-rotation disposé sur au moins une des portées pour l'immobilisation angulaire des portées par rapport au corps de palier. L'invention concerne enfin un moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, qui est pourvu d'au moins un cylindre, d'une culasse comprenant une face feu obturant le cylindre et délimitant une chambre de combustion, d'au moins deux orifices formant sièges pour des soupapes d'admission et d'échappement de gaz, d'un arbre à cames pour l'ouverture et la fermeture des soupapes, et d'un dispositif de palier lisse tel que défini précédemment. Dans une variante de réalisation, la première portée du dispositif de palier lisse comprend une bague semi-cylindrique pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant, le dispositif étant pourvu, en outre, d'au moins une languette monobloc avec une des portées pour l'immobilisation angulaire des portées par rapport au corps de palier. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un montage d'un arbre à cames pourvu d'un dispositif de palier lisse selon un aspect de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe selon l'axe II-II de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues partielles schématiques en coupe de première et seconde variantes de réalisation du dispositif de palier lisse des figures 1 et 2, et - la figure 5 est une vue partielle schématique en coupe d'une troisième variante de réalisation du dispositif de palier lisse. Sur les figures 1 et 2, on a représenté un arbre 1 à cames, d'axe 2 longitudinal, portant extérieurement un ensemble de cames 3, comme cela est connu en soi. Deux paliers à roulement 4 et 5, sont montés au voisinage des extrémités libres de l'arbre 1, dans des logements (non référencés), prévus à cet effet. Les paliers à roulement 4 et 5, peuvent être de type standard, à faible coût de fabrication. Chaque roulement comprend ici des bagues intérieure et extérieure, entre lesquelles est logée une rangée d'éléments roulants, par exemple réalisés sous forme de billes. Les bagues intérieure et extérieure peuvent avantageusement être de type massive. On entend, par bague de type massive , une bague dont la forme est obtenue par usinage avec enlèvement de copeaux (tournage, rectification) à partir de tubes, de barres, d'ébauches forgées et/ou roulées. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir des dispositifs de paliers à roulement de conception sensiblement différente, par exemple à rouleaux. Lors de l'entraînement en rotation de l'arbre 1 à cames, une des cames 3 permet d'agir sur une soupape 6 d'un moteur (non représenté). Pour la clarté du dessin, une unique soupape a été représentée. Bien entendu, le moteur comprend une pluralité de soupapes. La soupape 6 est ainsi déplacée radialement en translation linéaire et guidée à l'intérieur de la culasse du moteur (non représentée). La soupape 6 peut être une soupape d'admission ou une soupape d'échappement. Elle comprend une tête de soupape 6a apte à venir en contact avec un orifice pratiqué dans une face feu de la culasse et formant siège pour ladite soupape. La soupape 6 comprend également une tige de soupape 6b à une extrémité inférieure de laquelle est fixée ladite tête de soupape 6a. La tige de soupape 6b comprend également une plaque d'appui 8 fixée à une extrémité supérieure de ladite tige et venant en contact avec ladite came 3 de l'arbre 1. Un ressort de rappel 9 est monté entre la plaque d'appui 8 et une face supérieure d'une pièce d'appui 7 rapportée sur la culasse. De manière à permettre le support de l'arbre à cames 1 et à limiter d'éventuels fléchissements, un dispositif 10 de palier lisse est disposé axialement entre des cames 3 successives, à proximité de la 2891035 8 soupape 6. Bien entendu, plusieurs paliers lisses peuvent éventuellement être disposés le long de l'arbre. Le dispositif 1 comprend un corps 11 de palier réalisé en alliage léger, par exemple à base d'aluminium et/ou de magnésium. Le corps 11 est réalisé en deux parties 12 et 13 supérieure et inférieure identiques. Les parties 12 et 13 sont alignées axialement l'une relativement à l'autre, et sont par exemple réalisées sous la forme de parallélépipèdes rectangles. La partie 12 supérieure comprend une surface intérieure 12a semi-circulaire concave dont le centre est situé sensiblement au niveau d'une surface inférieure 12b. Ladite surface s'étend s'étendant axialement sur l'ensemble la partie 12. D'une manière analogue, la partie 13 inférieure comprend une surface intérieure 13a semi-circulaire concave, de diamètre égal à la surface intérieure 12a et dont le centre est situé sensiblement au niveau d'une surface supérieure 13b de ladite partie. Ainsi, lorsque les surfaces 12b et 13b sont en contact, les surfaces intérieures 12a et 13a du corps 11 de palier forment un alésage. Les surfaces 12b et 13b définissent un plan de joint du corps de palier 11. A l'intérieur de l'alésage ainsi formé sont montées des bagues 14, 15 semi-cylindriques supérieure et inférieure de dimensions radiale et axiale adaptées à celles dudit alésage. Les extrémités circonférentielles des bagues 14, 15 sont en contact de manière que les bagues forment des portées supérieure et inférieure pour l'arbre 1. La bague 14 est réalisée dans un matériau relativement rigide, par exemple de l'acier. L'acier peut être avantageusement durci par traitement thermique et de revenu pour obtenir une dureté comprise avantageusement entre 40 et 65 HRc. La bague 14 supérieure comprend sur l'ensemble de sa surface intérieure un revêtement 16 semi-cylindrique comprenant du carbone apparenté au diamant, ce qui permet de prévoir un apport de lubrifiant liquide limité. Le carbone apparenté au diamant est connu internationalement sous la désignation DLC. A titre indicatif, le revêtement 16 en carbone amorphe peut présenter une épaisseur radiale comprise entre 1.5 et 3 m, une dureté de surface allant de 1000 à 2000 HRc, ainsi qu'une rugosité comprise entre 0.5 et 1. 8 m. L'utilisation de carbone amorphe est particulièrement avantageuse de par ses propriétés tribologiques ainsi que par sa structure chimique limitant d'éventuelles interactions avec l'extérieur. La bague 15 inférieure est réalisée dans un matériau relativement souple, par exemple par moulage d'un polymère. Le polymère peut par exemple être une résine thermoplastique. La résine peut avantageusement être un polyamide, notamment un polyamide 4- 6. Afin de réduire le coefficient de friction entre l'arbre 1 et la bague 15, il est également envisageable de prévoir un additif, tel que du PTFE. Bien entendu, il est également possible de prévoir d'autres types de résine, ou encore d'autres additifs par exemple du MoS2, ou du graphite. En variante, il pourrait également être possible de prévoir une bague 15 réalisée en alliage léger, notamment en aluminium. La bague 15 comprend, en outre, une excroissance ou saillie 17 radiale dirigée vers l'extérieur. La saillie 17 est venue de matière ou monobloc avec la bague 15. Ladite saillie 17 ou languette prolonge, en partie, la surface extérieure de la bague 15, et est logée dans une cavité 18 de forme correspondante ménagée au niveau de la surface supérieure 13b de la partie 13 du corps de palier 11. La saillie 17, de forme générale rectangulaire, présente une dimension circonférentielle réduite par rapport à celle de la bague 15, pouvant par exemple être comprise entre 10 et 15 . La dimension radiale de la saillie 17 est sensiblement égale à celle de la bague 15, sa dimension axiale pouvant être sensiblement égale ou inférieure à celle de ladite bague. La saillie 17 est agencée sur la bague 15 au voisinage d'une des ses extrémités circonférentielles de manière que ladite extrémité soit décalée radialement vers le haut par rapport à la surface supérieure 13b de la partie 13. Par conséquence, l'extrémité circonférentielle opposée de la bague 15 est décalée radialement vers le bas par rapport à la surface supérieure 13b de la partiel3. Ainsi, les extrémités circonférentielles de chacune des bagues 14, 15 sont dans un plan distinct du plan de joint du corps de palier. Lors du montage, la saillie 17 montée à l'intérieur de la cavité 18 permet de positionner angulairement les bagues 14 et 15 par rapport à l'arbre 1 à cames en fonction de l'orientation et de l'intensité de la charge à supporter qui n'est pas perpendiculaire au plan de joint des deux parties 12 et 13 du corps de palier. La saillie 17 est disposée sur la bague 15 de manière que le plan de symétrie de la bague 14 soit positionné en fonction de la direction de la charge. En fonctionnement, la saillie 17 et la cavité 18 permettent de maintenir cette orientation par friction et par un blocage mécanique positif. Ces éléments forment ainsi moyens d'orientation angulaire et d'anti-rotation des bagues 14, 15 par rapport à l'arbre 1. En d'autres termes, la saillie 17 formant languette monobloc avec la bague 15 et la cavité 18 assurent le positionnement et le maintien angulaires des bagues relativement à l'arbre 1 de manière à ce que les sollicitations ou charges relativement élevées et faibles soient respectivement supportées par les bagues 14 et 15. 2891035 11 Le mode de réalisation illustré à la figure 3 diffère en ce que la partie 13 inférieure du corps 11 de palier présente une surface intérieure 13a concave, de diamètre sensiblement égal à celui de la surface intérieure de la bague 14 de manière à ce que la partie 13 et la bague 14 constituent des portées pour l'arbre 1. La partie 13 est pourvue, en outre, d'une excroissance formant saillie 19 s'étendant sensiblement circonférentiellement par rapport à la surface supérieure 13b, et d'un dégagement 20 opposé à la saillie en considérant un sens circonférentiel, par rapport à la surface intérieure 13a. Bien entendu, la partie 12 du corps 11 de palier est adapté en fonction de la forme de la saillie 19 pour maintenir un contact continu localement dans cette zone entre les parties 12 et 13. Le dégagement 20 est pratiqué sur la surface supérieure 13b et débouche au niveau de l'alésage pour l'arbre 1. Les extrémités circonférentielles de la bague 14 viennent en contact contre la saillie 19 et le fond du dégagement 20. La saillie 19 et le dégagement 20 forment ainsi des moyen d'orientation angulaire et d'antirotation de la bague 14 par rapport à l'arbre 1. L'unique bague 14 est orientée et maintenue selon une direction de charge qui n'est pas perpendiculaire au plan de joint des deux parties 12 et 13 du corps de palier 11. Le plan de symétrie de la bague 14 est donc décalé angulairement par rapport audit plan de joint. Le mode de réalisation illustré à la figure 4 diffère du mode de réalisation différent en ce que le corps 11 de palier est agencé de manière à ce que le plan de symétrie de la bague 14 soit perpendiculaire au plan de joint des deux parties 12 et 13. A cet effet, la surface supérieure 13b est sensiblement plane et dépourvue au voisinage de la surface intérieure 13a d'éléments en saillie ou en creux. Les extrémités circonférentielles de l'unique bague 14 sont ainsi situées dans le plan de joint des parties 12 et 13 du corps de palier et en contact respectivement avec la surface supérieure 13b. La surface supérieure 13b forme un moyen de positionnement et de maintien de la position angulaire de la bague 14 dans le corps de palier. La bague 14 et la partie 13 du corps forment ainsi respectivement les portées supérieure et inférieure de l'arbre 1, la surface supérieure 13b formant moyen d'anti-rotation de ladite bague. Le mode de réalisation illustré à la figure 5 diffère du mode de réalisation de la figure 2 en ce que le plan de symétrie des bagues 14 et 15 est perpendiculaire au plan de joint des deux parties 12 et 13 du corps 11 de palier. La bague 14 semi-cylindrique comprend ici deux excroissances ou saillies 21 et 22, chaque saillie étant disposée à une extrémité circonférentielle de la bague de manière à ce que leur surface inférieure soit située dans le plan de joint des parties 12, 13. Les saillies 21 et 22 sont monoblocs avec la bague 14. Chaque saillie 21, 22 prolonge radialement vers l'extérieur la surface extérieure de la bague, et est logée respectivement dans une cavité 23, 34 de forme correspondante pratiquée dans la surface inférieure 12b de la partie 12 du corps de palier 11. La saillie 21, 22 de forme générale rectangulaire, présente une dimension circonférentielle réduite par rapport à celle de la bague 14, pouvant par exemple être comprise entre 5 et 10 . La dimension radiale de la saillie 21, 22 est sensiblement égale à celle de la bague 14, sa dimension axiale pouvant être sensiblement égale ou inférieure à celle de ladite bague. Avantageusement, la bague 14 peut être réalisée en acier, par exemple en tôle d'acier d'épaisseur constante et formée par découpe et emboutissage. D'une manière analogue au mode de réalisation de la figure 2, la bague 14 comprend le revêtement 16 tel que défini précédemment. Les bagues 14 et 15 sont symétriques l'une par rapport à l'autre par rapport audit plan de symétrie. Ainsi, la bague 15 comprend également deux saillies 25 et 26 dont les surfaces supérieures sont situées dans le plan de joint des parties 12, 13 et viennent en contact avec les surfaces inférieures des saillies 21 et 22. La bague 15 peut avantageusement être réalisée à partir de tôle d'acier par découpe et emboutissage. La bague 15 peut également être réalisée en alliage léger, par exemple en aluminium. En variante, il est pourrait également être envisageable de prévoir un corps de palier 11 comprenant une partie 13 présentant une surface intérieure concave de diamètre sensiblement égal à celui de la bague 14 de manière à ce que la partie 13 et une unique bague 14 constituent les portées pour l'arbre. L'invention permet donc d'obtenir de façon simple et économique un palier lisse dont les éléments sont faciles à assembler et présentent une bonne fiabilité de fonctionnement même avec un apport de lubrifiant relativement élevé. La ou les bagues disposées dans le corps de palier sont parfaitement positionnées et maintenues angulairement dans ledit corps
Le dispositif de palier lisse pour arbre, notamment pour arbre à cames de moteur à combustion interne, comprend un corps de palier 11, des première et seconde portées disposées dans ledit corps de palier de manière à former un alésage adapté audit arbre et respectivement destinées à supporter des charges élevées et faibles. La première portée comprend une bague 14 semi-cylindrique pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement 16 comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant, le dispositif étant pourvu, en outre, d'au moins un moyen d'anti-rotation 17 disposé sur au moins une des portées pour l'immobilisation angulaire desdites portées par rapport au corps de palier.
1. Dispositif de palier lisse pour arbre, notamment pour arbre à cames de moteur à combustion interne, comprenant un corps de palier (11), des première et seconde portées disposées dans ledit corps de palier de manière à former un alésage adapté audit arbre et respectivement destinées à supporter des charges élevées et faibles, caractérisé en ce que la première portée comprend une bague (14) semi-cylindrique pourvue, sur sa surface interne, d'un revêtement (16) comprenant du carbone amorphe apparenté au diamant, le dispositif étant pourvu, en outre, d'au moins un moyen d'anti-rotation (17; 19; 13b; 21, 22) disposé sur au moins une des portées pour l'immobilisation angulaire desdites portées par rapport au corps de palier. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel il comprend des moyens d'orientation angulaire de la bague à l'intérieur du corps de palier. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les moyens d'orientation angulaire sont constitués en partie par le moyen d'antirotation. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen d'anti-rotation comprend au moins une saillie (17; 19; 21, 22) venue de matière avec la portée correspondante. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps de palier est réalisé en deux parties (12, 13) pourvues de surfaces de contact planes, les extrémités circonférentielles de la bague étant décalées angulairement par rapport au plan. 6. Dispositif selon la 4 ou 5, dans lequel la saillie est ménagée sur la seconde portée. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel la saillie (17) s'étend sensiblement radialement à partir d'une surface extérieure de la portée, ladite saillie coopérant avec une cavité (18) ménagée dans le corps de palier. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, dans lequel la saillie (19) s'étend sensiblement circonférentiellement et coopère avec la bague (14), ladite saillie et la seconde portée étant constituées par une des parties du corps de palier. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le corps de palier est réalisé en deux parties pourvues de surfaces de contact planes, le moyen d'anti-rotation étant constitué par une desdites surfaces de contact (13b). 10. Dispositif selon la 4, dans lequel le corps de palier est réalisé en deux parties (12, 13) pourvues de surfaces de contact planes, la bague (14) de la première portée étant pourvue de deux saillies (21, 22) disposées chacune à une extrémité circonférentielle de la bague et situées dans le plan, la seconde portée comprenant une bague (15) semi-cylindrique symétrique à celle de la première portée par rapport audit plan. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une bague (15) semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée en acier. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel une bague (15) semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée à partir d'un polymère. 13. Dispositif selon la 12, dans lequel le polymère est une résine thermoplastique, notamment un polyamide (PA). 14. Dispositif selon la 13, dans lequel la résine thermoplastique comporte au moins un additif apte à réduire le coefficient de friction de ladite portée avec l'arbre, notamment du PTFE. 15. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel une bague (15) semi-cylindrique constituant la seconde portée est réalisée en alliage léger, notamment en aluminium. 16. Dispositif selon l'une quelconque des 10 à 15, dans lequel la bague (14) semi-cylindrique de la première portée est en acier, notamment durci par traitement thermique. 17. Arbre à cames de moteur à combustion interne comprenant un dispositif de palier lisse selon l'une quelconque des 1 à 16. 18. Moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, pourvu d'au moins un cylindre, d'une culasse comprenant une face feu obturant le cylindre et délimitant une chambre de combustion, d'au moins deux orifices formant sièges pour des soupapes d'admission et d'échappement de gaz, d'un arbre à cames pour l'ouverture et la fermeture des soupapes, et d'au moins un dispositif de palier lisse selon l'une quelconque des 1 à 15 supportant ledit arbre à cames.
F
F16,F01
F16C,F01L
F16C 33,F01L 1
F16C 33/24,F01L 1/053,F01L 1/46,F16C 33/08,F16C 33/12
FR2896835
A1
ATTACHE D'ENJOLIVEUR, ENJOLIVEUR MUNI D'UNE TELLE ATTACHE ET PROCEDE DE MONTAGE DE CET ENJOLIVEUR SUR UN PAVILLON DE VEHICULE
20,070,803
L'invention concerne une attache d'enjoliveur de pavillon de véhicule, un enjoliveur ainsi qu'un procédé de montage de cet enjoliveur sur un pavillon. Les pavillons des véhicules automobiles présentent souvent une rainure longitudinale dans laquelle sont prévus des dispositifs de fixation de pieds de galeries l0 porte-bagages ou de barres de toit. Ces rainures sont masquées par des enjoliveurs de pavillons. Ces enjoliveurs présentent par ailleurs un corps, dans lequel on pratique des ouvertures destinées à laisser passer les pieds des galeries ; les ouvertures sont fermées par une trappe lorsque les galeries ne sont pas utilisées, de sorte à préserver la continuité du pavillon du véhicule. 15 Des solutions ont été proposées pour la fixation des enjoliveurs de pavillon des véhicules automobiles dans la rainure. Dans le cas où la rainure se présente comme une gouge avec des emboutissages en contre dépouille sans possibilité d'accrochage positif, il devient difficile d'assurer une fixation de l'enjoliveur avec un élément de fixation qui soit de conception simple 20 et de faible coût de revient. Par exemple, on connaît de DE-A- 42 37 158 un élément élastique de fixation d'enjoliveur. Bien que cet élément soit de conception relativement simple, l'effort élastique à vaincre au montage de l'enjoliveur dans la rainure est conséquent. Qui plus est, l'effort à fournir au démontage est moins important. Or, pour des raisons de 25 facilité de montage, de sensations, et de sécurité, on cherche davantage à obtenir une situation inverse, c'est-à-dire une situation dans laquelle l'effort au montage est peu important tandis que l'effort au démontage est important. Il existe donc un besoin pour une attache d'enjoliveur, qui offre les avantages suivants : 30 - L'attache trouve sa place facilement dans la rainure du véhicule (le temps de montage est donc réduit) ; et -l'effort nécessaire au montage est faible (de préférence, aucun outil n'est nécessaire pour le montage). De préférence, on cherchera en outre à obtenir une attache : 35 - offrant un effort de démontage élevé (afin de fournir une sensation de robustesse au toucher) ; - pouvant être embarquée sur l'enjoliveur de pavillon (afin d'offrir un gain de temps de montage et un gain de place sur chaîne) ; R''$revets124700,24724- 06M27-TextedépfitFR dot- 27 J01 06- 1 101 - I/9 - permettant à l'enjoliveur de pavillon de rester démontable ; et - offrant un prix de revient réduit, étant donné qu'une dizaine d'attaches sont généralement nécessaire par véhicule. L'invention a pour objet une attache d'enjoliveur, comprenant une première partie adaptée à être fixée à un enjoliveur de pavillon de véhicule; et une deuxième partie adaptée à être maintenue dans une rainure de pavillon de véhicule, dans laquelle la deuxième partie est mobile en rotation par rapport à la première partie. Dans des modes de réalisation préférés, l'invention comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -la deuxième partie est rotative selon un axe excentré par rapport à un axe médian de la deuxième partie ; - la première partie et la deuxième partie sont monoblocs ; - la première partie présente en outre des moyens de clip, par exemple au moins une patte élastique avec un taquet anti-retour, adaptés à clipper la 15 deuxième partie lorsque celle-ci est tournée de plus d'un angle prédéfini par rapport à la première partie ; - la deuxième partie présente une extrémité d'appui élastique ; - la deuxième partie présente en outre une extrémité d'appui rigide à l'opposé de l'extrémité d'appui élastique ; 20 - la première partie présente une extrémité d'appui élastique ; - la première partie présente au moins un clip de maintien ; et - l'attache selon l'invention comprend en outre une jonction cassable des première et deuxième parties. L'invention propose en outre un enjoliveur de pavillon de véhicule comprenant 25 une attache selon l'invention, fixée à l'enjoliveur. L'invention concerne également un procédé de montage d'un enjoliveur selon l'invention, sur un pavillon de véhicule, comprenant les étapes : d'insertion de l'attache dans une rainure du pavillon, et de rotation de la deuxième partie par rapport à la première partie jusqu'au maintien de la deuxième partie dans la rainure. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation préférés de l'invention, donnée à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés montrant : - figure IA, une vue en perspective d'une attache selon un mode de réalisation de l'invention, en position de moulage ; 35 - figure 1B, l'attache de la figure 1, tournée de 180 par rapport à un axe vertical ; - figure 2A, une vue en perspective de l'attache de la figure lA ou 1B, dans une configuration en utilisation ; - figure 2B, la pièce de la figure 1, tournée de 180 par rapport à un axe vertical ; RABrevets\24700'24724ù 0601_7-TextedépOtFR doc 27 01;06- Il 01 - 2/9 figure 3, une vue en perspective d'un enjoliveur muni d'attaches telles que celle des figures 1A, 1B, 2A et 2B ; - figure 4A - E, une vue de section de différentes étapes de montage d'un enjoliveur muni de l'attache des figures 1 - 3, dans une rainure de pavillon de véhicule automobile. Pour réduire les coûts de montage et de prix de l'attache, il est préférable que la nouvelle solution soit monobloc et livrée assemblée sur l'enjoliveur de pavillon. Cependant, il est apparu que les formes de la rainure de pavillon impliquent dans ce cas des efforts de montage très élevés et, incidemment, des efforts de démontage faibles, comme dans l'exemple discuté plus haut. Pour répondre aux objectifs fixés, l'invention a pour objet une attache d'enjoliveur comprenant deux parties. La première partie est adaptée à être fixée à un enjoliveur de pavillon de véhicule et la deuxième partie est adaptée à être maintenue dans une rainure de pavillon de véhicule. La deuxième partie est mobile en rotation par rapport à la première partie. De la sorte, la deuxième partie peut être insérée sans difficulté dans la rainure, même lorsque celle-ci présente une section en contre dépouille. Après son insertion, la deuxième partie peut être amenée dans une position où elle est maintenue dans la rainure, par exemple en pressant la première partie (ou l'enjoliveur à laquelle elle est fixée) en direction de la rainure. Un effet d'arc- boutement est alors susceptible d'être obtenu. En outre, une telle conception d'attache permet une réalisation de type monobloc. Les figures 1A et 1B représentent une vue en perspective d'une attache selon un mode de réalisation de l'invention, en position de moulage. La figure 1B montre la même attache que celle de la figure 1A mais tournée de 180 par rapport à un axe vertical. En référence à ces figures, il est illustré une attache 10 comprenant une première partie 11 et une deuxième partie 12. La première partie comprend, dans ce mode de réalisation, une lame élastique 114 et des clips 116, 118 de maintien. La première partie 11 présente en outre deux parties saillantes 14 et des pattes 16 élastiques, chacune de ces pattes 16 étant munie d'un taquet anti-retour 162. La deuxième partie 12 ou platine d'accrochage, comprend une lame rigide 122 et une lame élastique 124. La lame rigide comprend en outre un taquet 126 de positionnement. La deuxième partie est liée à la première au niveau d'une extrémité des parties 14 saillante. Une fine épaisseur de matière relie les deux parties Il, 12. L'attache comprend en outre une jonction 164 cassable des première et deuxième parties 11, 12, positionnée au niveau d'un taquet 162 anti-retour de l'une R '.Brerets'•24700',74774ù 060177-TencdépdtFR. doc- 27r0U06- 1 1 0 1 - 3 9 des pattes 16. L'attache, au sortir du moulage, est ainsi immobilisée et peut donc facilement être manipulée et mise en place. Les première et deuxièmes parties 11, 12 de l'attache 10 présentent des formes partiellement évidées, facilement obtenues par moulage. Ceci permet non seulement à certaines sous parties 114, 124 de ces parties 11, 12 d'être élastiquement déformables mais représente également une économie de matière. L'attache est monobloc et réalisée en matière thermoplastique, par exemple à base de polymère de formaldéhyde (comme du polyacétal) ou de polyamide. Une fois la jonction 164 cassée (un opérateur le fait manuellement en sollicitant en rotation la deuxième partie par rapport à la première), la deuxième partie 12 est librement mobile en rotation par rapport à la première 11. Les lames élastiques 114 et 124 sont susceptibles d'être élastiquement déformées lors de leur insertion respective dans des pièces externes pour y être maintenues. A cet égard, les clips 116, 118 et le taquet 126 servent au positionnement des parties 11, 12 dans les pièces externes. Il est à noter que sur les figures lA et 1B, la configuration de l'attache est telle que les pattes élastiques ne sont pas sollicitées par la deuxième partie 12. Les figures 2A et 2B représentent une vue en perspective de l'attache de la figure lA ou 1B, dans une configuration en utilisation. La figure 2B montre la même attache que celle de la figure 2A mais tournée de 180 par rapport à un axe vertical. En référence à ces figures, la deuxième partie a ici été tournée, après avoir cassé la jonction 162, jusqu'à une position d'utilisation, c'est-à-dire telle que celle qui sera commentée en référence à la figure 4E ci-dessous. Dans cette configuration, l'attache est telle que la deuxième partie 12 est 25 retenue par les pattes élastiques 16. Un enjoliveur de pavillon, également selon l'invention, peut être muni d'une tel attache 10. La figure 3 représente une vue en perspective d'un enjoliveur muni d'attaches telles que celle des figures IA, 1B, 2A et 2B. 30 L'enjoliveur 20 de pavillon de véhicule présente par exemple une section 22 conformée à la forme du pare-brise. Des attaches 10 sont fixées à intervalles prévus en fonction du véhicule auquel l'enjoliveur 20 est destiné. L'enjoliveur peut, à cet égard, être conformé de sorte à permettre un positionnement adéquat de la première partie de l'attache 10, via les clips de maintiens. 35 D'autres aspects de l'enjoliveur vont être décrits maintenant, en référence à la figure 4E. R'd3revets\24700124724ù 060127-Tex[edépôtFR doc- 27 01 06- 1101 - 4/9 Les figures 4A E montrent une vue de section de différentes étapes de montage d'un enjoliveur muni de l'attache des figures 1 - 3, dans une rainure de pavillon de véhicule automobile. Comme on peut le voir sur la figure 4A, l'enjoliveur 20 se présente sous la forme d'un profilé revêtu d'une couche de surface extrudée sur le profilé. L'enjoliveur de pavillon pourrait cependant être de conception différente. La première partie l 1 de l'attache 10 peut être insérée entre des flancs du profilé de l'enjoliveur 20. Les clips de maintien de la première partie 11 permettent de caler en position la première partie 11 dans le profilé. En référence aux figures 4A - E, le profil 40 du pavillon de véhicule présente une rainure 30 (aussi parfois appelée canal ou encore gouge) avec un profil en contre dépouille sur le coté gauche ainsi que sur le côté droit, au niveau signalé par la référence 32. Comme on peut le voir sur la figure 4A, la partie 12 de l'attache, dans sa 15 position de moulage, présente avec la partie 11 un angle tel que l'attache 10 peut être facilement insérée dans la rainure 30. Figure 413: la partie 12 est ensuite mise en butée au fond de la rainure 30. Figure 4C : un légère pression sur l'enjoliveur permet de casser facilement la jonction entre l'une des pattes 16 et la partie 12 de l'attache 10. Notons que deux 20 jonctions pourraient être prévues pour conserver la configuration de moulage en cas de cassage accidentel de l'une des jonctions. La partie 12 tourne légèrement par rapport à la partie 11 et vient se caler au niveau de la contre dépouille 32. Lors de la rotation, la partie 12 se déforme légèrement, particulièrement au niveau de son extrémité (lame) élastique (c'est-à-dire l'extrémité 124 d'appui élastique sur les 25 figures 1 - 2), afin de franchir l'épaulement du côté gauche de la rainure 30 (exact ?). Le fait de disposer de parties 11, 12 mobiles en rotation facilite ainsi l'insertion puis le maintien de l'attache 10 dans la rainure 30. Figure 4D - E : la rotation de la partie 12 est poursuivie, toujours par légère pression sur l'enjoliveur jusqu'à atteindre un angle tel que les pattes 16 élastiques se 30 trouvent clippées sur des extrémités latérales de la partie 12 et les deux autres extrémités de la partie 12 sont maintenues par coincement entre les côtés 33 et 34 de la rainure. Un arc-boutement est alors obtenu. En outre, du fait du verrouillage par les pattes 16, l'effort au démontage est nécessairement plus élevé qu'au montage. Comme représenté sur les figures 4A û E, la deuxième partie 12 est rotative 35 selon un axe excentré par rapport à un axe médian de la deuxième partie 12. De la sorte, le moment de force obtenu lorsque l'on appuie sur l'enjoliveur est augmenté. L'effort au montage est ainsi diminué. On pourrait, en variante, prévoir un axe de R VBrevets'24700A24724ù 060_'7-TextedépôtFR dec- 27;01-06- 1101 - 5/9 rotation à une extrémité de la partie 12, de sorte à maximiser l'excentricité de l'axe de rotation. Comme évoqué plus haut, la première partie 11 et la deuxième partie 12 sont monoblocs ; une fine épaisseur de matière permet toutefois une rotation entre ces parties, à la manière d'une charnière vivante . Concevoir une attache monobloc permet une réduction du prix de revient. L'attache 30 monobloc a ainsi une partie mobile 12 qui ne gêne pas pendant la cinématique die montage et qui s'arc-boute en position montée avec un verrouillage. Notons que ce verrouillage peut être ajusté en fonction de l'écartement des pattes 16, de leur élasticité et de l'angle des taquets anti-retour pour modifier le niveau d'effort souhaité pour ]le démontage. En outre, les extrémités d'appui ou lames élastiques permettent de rattraper les jeux de réalisation et d'assemblage à la carrosserie. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de 15 réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Par exemple, d'autres types d'enjoliveurs de pavillon peuvent utilisés, comme signalé plus haut. La fabrication du corps d'enjoliveur pourrait, le cas échéant, ne comporter qu'une seule étape de moulage par injection. Le corps obtenu peut donc 20 être monobloc. Le moulage du corps par injection permet d'obtenir une section non uniforme, au contraire de l'extrusion sur profilé. En outre, le moulage par injection permet de colorer le matériau injecté dans la masse, le cas échéant à la couleur du pavillon du véhicule. Le cas échéant, l'épaisseur du corps d'enjoliveur est non uniforme, ce qui permet de maîtriser la flexibilité du corps. Le matériau est alors 25 choisi parmi les matériaux plastiques injectables. Il est ainsi possible d'injecter ces matériaux sous pression. On adaptera dans ce cas la pression d'injection selon l'aspect désiré et le matériau utilisé, comme il est connu dans l'art. On peut choisir des matériaux d'injection tels que des résines thermoplastiques. On peut par exemple utiliser du polypropylène. Un tel matériau assure généralement une rigidité suffisante 30 ainsi qu'une bonne résistance en température du corps. En outre, lorsque qu'un embout de finition est prévu à l'arrière de l'enjoliveur, une attache selon l'invention peut être prévue au niveau de cet embout. De même, on peut prévoir de monter une telle attache au niveau d'une trappe, le cas échéant au niveau du support de la trappe. 35 R:ABrevets\_4700447'_4ù060127-TextedépiôtFR doc. 27'01'06- 1101 - 6/9
L'invention propose une attache (10) d'enjoliveur, comprenant:- un première partie (11) adaptée à être fixée à un enjoliveur (20) de pavillon de véhicule; et- une deuxième partie (12) adaptée à être maintenu dans une rainure (30) de pavillon de véhicule;dans laquelle la deuxième partie (12) est mobile en rotation par rapport à la première partie (11).L'invention concerne également un enjoliveur muni d'une telle attache ainsi qu'un procédé de montage de cet enjoliveur sur un pavillon de véhicule.
1. Attache (10) d'enjoliveur, comprenant: - une première partie (11) adaptée à être fixée à un enjoliveur (20) de pavillon de véhicule; et -une deuxième partie (12) adaptée à être maintenue dans une rainure (30) de pavillon de véhicule; dans laquelle la deuxième partie (12) est mobile en rotation par rapport à la première partie (11). 2. L'attache (10) selon la 1, dans laquelle la deuxième partie (12) est rotative selon un axe excentré par rapport à un axe médian de la deuxième partie (12). 3. L'attache (10) selon la 1 ou 2, dans laquelle la première partie (Il) et la deuxième partie (12) sont monoblocs. 4. L'attache (10) selon la 1, 2 ou 3, dans laquelle la première partie (1l) présente en outre des moyens de clip (16), par exemple au moins une patte élastique (16) avec un taquet (162) anti-retour, adaptés à clipper la deuxième partie (12) lorsque celle-ci est tournée de plus d'un angle prédéfini par rapport à la première partie (11). 5. L'attache (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle la deuxième partie (12) présente une extrémité (124) d'appui élastique. 6. L'attache (10) selon la 5, dans laquelle la deuxième partie (12) présente en outre une extrémité (122) d'appui rigide à l'opposé de l'extrémité (124) d'appui élastique. 7. L'attache (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle la première partie (11) présente une extrémité (114) d'appui élastique. 8. L'attache (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle la première partie (11) présente au moins un clip (118) de maintien. 9. L'attache (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant en outre une jonction cassable des première et deuxième parties (11, 12). 10. Enjoliveur (20) de pavillon de véhicule comprenant une attache selon l'une quelconque des 1 à 9, fixée à l'enjoliveur. 11. Procédé de montage d'un enjoliveur (20) selon la 9, sur 10 un pavillon de véhicule, comprenant les étapes : - d'insertion de l'attache (10) dans une rainure (30) du pavillon ; et - de rotation de la deuxième partie (12) par rapport à la première partie (11) jusqu'au maintien de la deuxième partie (12) dans la rainure (30). 15 205
F,B
F16,B60
F16B,B60R
F16B 5,B60R 13
F16B 5/12,B60R 13/04
FR2895329
A1
DISPOSITIF DE SIEGE POUR VEHICULE.
20,070,629
La présente invention se rapporte à un dispositif de siège pour un véhicule. ARRIERE-PLAN Un dispositif de siège connu pour un véhicule est décrit dans le brevet allemand N 100 14 823 Cl. Le dispositif de siège décrit pour un véhicule comprend une fonction de réglage d'une hauteur d'un siège de véhicule (un coussin de siège). A une partie supérieure d'un rail supérieur, un élément de support est prévu auquel chaque extrémité d'une paire d'éléments de liaison pour le réglage de la hauteur du siège de véhicule est reliée de façon à pouvoir tourner. Un système de liaison parallèle constitué par l'intermédiaire de ces éléments de liaison supporte une structure supérieure du siège de véhicule telle qu'un bras inférieur servant d'ossature du siège de véhicule. Conformément au dispositif de siège décrit dans le brevet allemand N 100 14 823 Cl, aucun élément de renfort n'est prévu en particulier pour l'élément de support, qui supporte l'élément de liaison et le bras inférieur, et autres. Par conséquent, l'élément de support peut être facilement déformé lorsqu'il reçoit diverses charges. En outre, du fait que le bras inférieur ou autre est supporté par l'intermédiaire de l'élément de liaison, si une charge importante est appliquée à l'élément de liaison du fait d'une collision du véhicule, par exemple, l'élément de liaison peut être déformé par la provocation d'un flambage et une position en hauteur du siège de véhicule peut ne plus être conservée. Par opposition, conformément à un dispositif de siège décrit dans le document JP2000233671A, un cadre très rigide (21) présentant une section transversale fermée partiellement est relié à une partie supérieure d'un rail supérieur présentant une section transversale en forme de U ouverte vers le bas. Le cadre (21) supporte le bras inférieur, ou autre. Cependant, du fait que la partie principale de ce cadre dans sa section transversale est dans un état fermé, un mécanisme de liaison et une position de liaison du cadre par rapport au rail supérieur peuvent être particulièrement limités. En outre, du fait d'une augmentation d'une aire en coupe transversale du cadre en raison de sa section transversale fermée, le poids du cadre peut être augmenté. Un besoin existe donc de fournir un dispositif de siège pour un véhicule pouvant améliorer la résistance de support du siège de véhicule, tout en réduisant une limitation à une propriété d'assemblage. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif de siège pour un véhicule comprend un rail inférieur fixé à un plancher de véhicule, un rail supérieur supporté de façon à pouvoir coulisser par rapport au rail inférieur et présentant une section transversale en forme de U ouverte vers le bas, un élément de support formé de façon solidaire d'une partie de paroi inférieure reliée, aux deux extrémités longitudinales de celui-ci, à une partie supérieure du rail supérieur et une partie de paroi latérale s'étendant vers le haut depuis au moins une extrémité dans le sens de la largeur de la partie de paroi inférieure et supportant un siège de véhicule, et une partie incurvée formée au niveau d'une partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure de l'élément de support et incurvée vers le haut pour s'écarter du rail supérieur. Avec la configuration du dispositif de siège pour un véhicule conforme à la présente invention, la résistance de support du siège de véhicule peut être améliorée tout en diminuant la limitation à la propriété d'assemblage. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments et caractéristiques précédents ainsi que d'autres de la présente invention deviendront évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant 35 référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective illustrant une partie d'ossature d'un dispositif de siège pour un véhicule conforme à un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée illustrant la partie d'ossature du dispositif de siège au niveau du côté gauche, observée depuis l'avant du siège. La figure 3 est une vue en perspective illustrant la partie d'ossature du dispositif de siège à partir de laquelle une structure supérieure d'une patte de fixation intermédiaire est omise. La figure 4 est une vue en coupe transversale du dispositif de siège. La figure 5A est une vue latérale du dispositif de siège pour expliquer son fonctionnement dans une condition où un bras inférieur est supporté à une position finale la plus basse par l'intermédiaire d'un élément de liaison avant et d'un élément de liaison arrière. La figure 5B est une vue latérale du dispositif de siège destinée à expliquer son fonctionnement dans une condition où le bras inférieur est soulevé pour descendre par rapport à la position représentée sur la figure 5A. La figure 6A est une vue latérale du dispositif de siège destinée à expliquer son fonctionnement dans une condition où le bras inférieur est supporté à une position finale la plus haute par l'intermédiaire de l'élément de liaison avant et de l'élément de liaison arrière. La figure 6B est une vue latérale du dispositif de siège destinée à expliquer son fonctionnement dans une condition où le bras inférieur est soulevé pour descendre par rapport à la position représentée sur la figure 6A. La figure 7A est une vue en coupe transversale prise suivant la droite VIIA-VIIA de la figure 5A et la droite VIIA-VIIA de la 30 figure 5B. La figure 7B est une vue en coupe transversale prise suivant la droite VIIB-VIIà de la figure 6A. DESCRIPTION DETAILLEE 35 Ci-après, un mode de réalisation qui met en oeuvre la présente invention sera à présent décrit en faisant référence aux dessins. La figure 1 est une vue en perspective représentant une partie d'ossature d'un dispositif de siège pour un véhicule devant être monté sur un véhicule tel qu'une automobile, par 40 exemple. La figure 2 est une vue en perspective éclatée représentant une partie d'ossature au niveau d'un premier côté (au niveau du côté gauche observé depuis l'avant d'un siège). Du fait que ce dispositif de siège pour un véhicule présente une structure sensiblement symétrique dans le sens de la largeur du siège (dans les directions droite et gauche), les mêmes éléments pour les côtés gauche et droit seront décrits par les mêmes références numériques. Comme représenté sur la figure 1, une paire de rails inférieurs 11 prévus respectivement d'un premier côté et de l'autre côté (au niveau du côté gauche et du côté droit) dans le sens de la largeur du siège sont fixés à un plancher de véhicule 90 de façon à s'étendre dans une direction vers l'avant et vers l'arrière. Comme représenté sur la figure 2, chaque rail inférieur 11 est long, s'étendant dans la direction vers l'avant et vers l'arrière, et présente une section transversale en forme de U ouverte vers le haut. Chaque rail inférieur 11 comprend une partie de paroi inférieure 21, une paire de parties de parois latérales 22 s'étendant vers le haut depuis les deux extrémités d'un côté plus court (dans les directions vers la gauche et vers la droite) de la partie de paroi inférieure 21, et des parties de parois pliées 23 s'étendent chacune depuis une extrémité supérieure de chaque partie de paroi latérale 22 pour être courbées vers l'intérieur dans le sens de la largeur et ensuite pliées davantage vers un côté d'extrémité de base de la partie de paroi latérale 22. Un rail supérieur 12 s'accouplant dans le sens de la largeur du siège est monté de façon à pouvoir coulisser au niveau d'un côté supérieur de chaque rail 11 dans la direction vers l'avant et vers l'arrière. Chaque rail supérieur 12 s'étend sur la longueur dans la direction vers l'avant et vers l'arrière et présente une section transversale en forme de U ouverte vers le bas. Chaque rail supérieur 12 comprend une partie de paroi de protection 26, une paire de parties de parois latérales 27 s'étendant vers le bas depuis les deux extrémités d'un côté plus court (dans la direction vers la gauche et vers la droite) de la partie de paroi de protection 26, et des parties de parois pliées 28 s'étendant depuis une extrémité inférieure de chaque partie de paroi latérale 27 pour être pliées vers l'extérieur dans le sens de la largeur et ensuite recourbées davantage pour être entourées par la partie de paroi latérale 22 et la partie de paroi pliée 23. Le rail supérieur 12 est supporté de façon à pouvoir coulisser par rapport au rail inférieur 11 dans la direction vers l'avant et vers l'arrière par l'intermédiaire d'éléments coulissants (dont l'illustration est omise) reçus chacun dans un espace défini entre les surfaces de parois intérieures des deux côtés dans le sens de la largeur du rail inférieur 11 et les surfaces du rail supérieur 12 opposées les unes aux autres. Une patte de fixation intermédiaire 13 servant d'élément de support constituée d'une plaque métallique et s'accouplant dans le sens de la largeur du siège est fixée à une partie supérieure de chaque rail supérieur 12 de façon à s'étendre dans la direction vers l'avant et vers l'arrière. Chaque patte de fixation intermédiaire 13 s'étend sur la longueur dans la direction vers l'avant et vers l'arrière et présente une section transversale en forme de U ouverte vers le haut. La patte de fixation intermédiaire 13 comprend une partie de paroi inférieure 31 s'étendant le long de la partie de paroi de protection 26 et une paire de parties de parois latérales 32 et 33 s'étendant vers le haut depuis les deux extrémités au niveau d'un côté plus court (dans la direction vers la gauche et vers la droite) de la partie de paroi inférieure 31. Chaque partie de paroi latérale 32 et 33 est située respectivement au niveau d'un côté intérieur et d'un côté extérieur dans le sens de la largeur du siège et la longueur de dépassement s'étendant vers le haut de la partie de paroi latérale 32 est établie pour être plus longue que la longueur de dépassement de la partie de paroi latérale 33. Comme représenté sur la figure 1, la patte de fixation intermédiaire 13 est montée sur la partie supérieure (la partie de paroi de protection 26) du rail supérieur 12, et est serrée sur la partie de paroi de protection 26 du rail supérieur 12 aux deux extrémités dans une direction longitudinale de la partie de paroi inférieure 31 par des vis 34. La partie de paroi inférieure 31 comprend une partie incurvée 35 au niveau de sa partie intermédiaire le long de sa direction longitudinale, interposée entre les vis avant et arrière 34. La partie incurvée 35 est incurvée vers le haut pour s'écarter du rail supérieur 12. Par conséquent, les aires des parties de parois latérales 32 et 33 sont réduites au niveau des parties correspondant à la partie de paroi inférieure 31 courbée vers le haut de la valeur incurvée. En outre, à une extrémité arrière de la partie de paroi inférieure 31, une partie pliée 31a (c'est-à-dire une partie de paroi de limitation) pliée vers le haut est formée. En outre, à une partie arrière de la partie de paroi latérale 33, une partie d'ancrage de ceinture 33a servant de partie de support est formée pour dépasser vers le haut sous la forme d'un triangle et pour supporter de façon pivotante une boucle de ceinture d'une ceinture de sécurité. A chaque patte de fixation intermédiaire 13, une première extrémité d'un élément de liaison avant 38 et une première extrémité d'un élément de liaison arrière 39 associées l'une avec l'autre dans la direction vers l'avant et vers l'arrière sont reliées de façon à pouvoir tourner par des broches de support 36 et 37 aux deux parties d'extrémité dans une direction longitudinale de l'une des parties de parois latérales 32. L'élément de liaison avant 38 et l'élément de liaison arrière 39 sont amenés à buter contre la partie de paroi latérale 32 depuis l'extérieur (depuis un côté de la partie de paroi latérale 33) dans le sens de la largeur du siège, et sont disposés de telle manière qu'une partie de paroi inférieure 31 fait face à leurs parties inférieures. En outre, à l'autre extrémité de l'élément de liaison avant 38, une partie d'extrémité avant dans une direction longitudinale du long bras inférieur 41 s'étendant dans la direction vers l'avant et vers l'arrière est reliée de façon à pouvoir tourner par une broche de support 42. A l'autre extrémité de l'élément de liaison arrière 39, une partie d'extrémité arrière dans la direction longitudinale du bras inférieur 41 est reliée de façon à pouvoir tourner par une barre de torsion cylindrique 43 (voir figure 1). Le bras inférieur 41 est moulé à partir d'une plaque métallique et constitue une ossature d'un siège de véhicule 91 (un coussin de siège) et est amené à buter contre l'élément de liaison avant 38 et l'élément de liaison arrière 39 depuis l'extérieur (depuis le côté de la partie de paroi latérale 33) dans le sens de la largeur du siège. Par conséquent, le bras inférieur 41 est disposé de telle manière que la partie de paroi inférieure 31 fait face à la partie inférieure du bras inférieur 41. Le bras inférieur 41 est doté d'une partie d'extrémité inférieure 41a courbée vers l'extérieur dans le sens de la largeur du siège sur toute sa direction longitudinale. Le bras inférieur 41 est supporté pour pouvoir être déplacé vers le haut et vers le bas par rapport à la patte de fixation intermédiaire 13 (le rail supérieur 12) par l'intermédiaire de l'élément de liaison avant 38 et de l'élément de liaison arrière 39. Les bras inférieurs 41 situés au niveau des côtés gauche et droit sont reliés l'un à l'autre dans un état de liaison par pont par la barre de torsion 43 de sorte qu'ils sont verrouillés mutuellement de façon à pouvoir être déplacés dans une direction vers le haut et vers le bas. Comme représenté sur la figure 1, un mécanisme d'embrayage 46 est monté sur l'un des bras inférieurs 41 disposés au niveau d'un premier côté (au niveau du côté gauche) dans le sens de la largeur du siège. Un levier d'actionnement 47 est monté sur le mécanisme d'embrayage 46 et un pignon 48 est prévu sur un arbre de sortie de celui-ci. Le pignon 48 est entraîné en rotation par un fonctionnement du levier d'actionnement 47. En outre, derrière le mécanisme d'embrayage 46, une partie inférieure au niveau d'un côté d'extrémité de base d'un secteur denté 49 est supportée de façon à pouvoir tourner par le bras inférieur 41, alors qu'une partie dentée 49a devant être engrenée avec le pignon 48 est formée au niveau de la partie d'extrémité supérieure du secteur denté 49. Lorsque le pignon 48 tourne, le secteur denté 49 tourne. Le mécanisme d'embrayage 46 permet une rotation du pignon 48 par le levier d'actionnement 47, alors qu'il limite la rotation du pignon 48 en raison du mouvement de coulissement du secteur denté 49. Une partie supérieure au niveau du côté d'extrémité de base du secteur denté 49 est reliée à une partie d'extrémité supérieure de l'un de l'élément de liaison arrière 39 par un élément de liaison d'entraînement 50. L'élément de liaison d'entraînement 50 est relié de façon à pouvoir tourner au secteur denté 49 et à l'élément de liaison arrière 39, respectivement. Par conséquent, lorsque le secteur denté 49 est entraîné en rotation, l'élément de liaison arrière 39 est entraîné en rotation par l'intermédiaire de l'élément de liaison d'entraînement 50 et l'autre élément de liaison arrière 39 relié par l'intermédiaire de la barre de torsion 43 est entraîné en rotation, de sorte que les deux bras inférieurs 41 sont verrouillés mutuellement pour se déplacer dans la direction vers le haut et vers le bas. Ensuite, une limitation d'un mouvement coulissant du rail supérieur 12 par rapport au rail inférieur 11 et une libération de la limitation seront à présent décrites. La figure 3 est une vue en perspective représentant une partie d'ossature d'un dispositif de siège pour un véhicule dont une illustration d'une structure supérieure de la patte de fixation intermédiaire 13 est omise. Comme représenté sur la figure 3, une barre de torsion cylindrique 51 est supportée de façon à pouvoir tourner au niveau de la patte de fixation intermédiaire 13 au niveau du côté avant de la partie incurvée 35 dans un état où la barre de torsion cylindrique 51 réalise une liaison par pont entre les parties de parois latérales gauche et droite 32. Ensuite, au niveau d'une partie intermédiaire dans une direction longitudinale de la barre de torsion 51, un levier d'actionnement 52 s'étendant vers l'avant est relié de façon à pouvoir tourner de façon solidaire. A la barre de torsion 51, une paire de leviers de libération 53 réalisés chacun à partir d'une plaque de métal sont reliés pour tourner de façon solidaire. La paire de leviers de libération 53 s'étendent vers l'arrière et sont adjacents à un côté intérieur dans le sens de la largeur du siège de chaque patte de fixation intermédiaire 13. Chaque levier de libération 53 comprend une partie d'extrémité finale 53a pliée vers l'extérieur suivant une forme de zigzag en forme de Z dans le sens de la largeur du siège à une partie intermédiaire dans la direction longitudinale. Chaque partie d'extrémité finale 53a est disposée en utilisant partiellement un espace Z défini entre la surface supérieure du rail supérieur 12 (partie de paroi de protection 26) et la partie courbée 35. Au niveau de la partie d'extrémité finale 53a du levier de libération 53, une pièce de contact 53b s'étend vers le bas et correspond à un trou traversant 26a formé sur la partie de paroi de protection 26. La pièce de contact 53b est munie d'une couche de protection 56 constituée d'une résine ou d'un caoutchouc pour couvrir toute sa surface (voir figure 4). Chaque levier de libération 53 est sollicité par un ressort 54 dont une première extrémité est verrouillée avec la partie d'extrémité au niveau d'un premier côté (au niveau du côté gauche) dans le sens de la :Largeur du siège de la barre de torsion 51. Le levier de libération 53 est sollicité vers un côté où la partie d'extrémité finale 53a est libérée du trou traversant 26a. En même temps, le levier de libération 53 vient en contact avec une surface opposée de la partie de paroi inférieure 31 (la partie incurvée 35). Dans cet état, le levier de libération 53 est positicnné à une position de rotation prédéterminée. Comme représenté sur la figure 4, au niveau d'une partie d'extrémité s'étendant vers le bas depuis la partie de paroi pliée 23, une pluralité de trous de blocage 23a ménagés à un intervalle prédéterminé dans sa direction longitudinale est formée. Au niveau de la partie de paroi latérale 27 et de la partie de paroi pliée 28 située à l'extérieur dans le sens de largeur du siège du rail supérieur 12, des ouvertures 27a et 28a pouvant faire face à chacun des trous de blocage 23a sont respectivement formées. Sur le rail supérieur 12, un levier de blocage métallique 55 (c'est-à-dire un élément de blocage) supporté de façon à pouvoir tourner autour d'un axe de rotation 0 s'étendant dans la direction longitudinale du rail supérieur 12 est prévu. Ce levier de blocage 55 est formé d'une griffe de blocage 55a pouvant pénétrer à travers le trou de blocage 23a en même temps que dans les ouvertures 27a et 28a. Le levier de blocage est en outre formé d'une partie d'engagement 55b s'étendant sous le levier de libération 53 de telle manière à être située sur un trajet de rotation du levier de libération 53 (la couche de protection 56). Le levier de blocage 55 est sollicité dans le sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure 4 par un élément de sollicitation non illustré, c'est-à- dire que le levier de blocage 55 est sollicité vers un côté où la griffe de blocage 55a pénètre au travers des ouvertures 27a, 28a (et le trou de blocage 23a). A cette occasion, il est inutile de dire que, dans l'état représenté sur la figure 4, où la griffe de blocage 55a est introduite à travers le trou de blocage 23a en même temps que dans les ouvertures 27a et 28a, un mouvement coulissant du rail supérieur 12 par rapport au rail inférieur 11 est limité. A cet instant, la pièce de contact 53b du levier de libération 53 est positionnée en étant appuyée vers le haut par la partie d'engagement 55b via la couche de protection 56 et également en étant en contact avec la surface opposée de la partie de paroi inférieure 31 (la partie courbée 35) via la couche de protection 56. Ensuite, le levier de blocage 55 est bloqué par la partie de paroi inférieure 31 via le levier de libération 53 (la couche de protection 56) de sorte que la rotation de celui-ci est arrêtée. Lorsque la barre de torsion 51 est entraînée en rotation par le levier d'actionnement 52 et que la pièce de contact 53b descend, le levier de blocage 55 est comprimé par la pièce de contact 53b via la couche de protection 56 pour tourner dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 4, de sorte que la griffe de blocage 55a est retirée du trou de blocage 23a. Par conséquent, la limitation du mouvement coulissant du rail supérieur 12 par rapport au rail inférieur 11 est libérée. La pièce de contact 53b du levier de libération 53 vient en contact avec la partie d'engagement 55b ou la partie incurvée 35 via la couche de protection 56 conformément à un fonctionnement du levier d'actionnement 52, de sorte qu'un contact entre les éléments métalliques est évité. Ensuite, un fonctionnement: du dispositif de siège conforme au mode de réalisation de la présente invention sera décrit en faisant référence aux figures 5 à 7. Comme il a déjà été décrit, le bras inférieur 41 est disposé de telle manière que la partie de paroi inférieure 31 de la patte de fixation intermédiaire 13 fait face au côté inférieur du bras inférieur 41, et est supporté pour pouvoir monter et descendre par rapport à la patte de fixation intermédiaire 13 par l'intermédiaire de l'élément de liaison avant 38 et de l'élément de liaison arrière 39. Tout d'abord, comme représenté sur la figure 5A, on suppose que le bras inférieur 41 est supporté à une position finale la plus basse par l'intermédiaire de l'élément de liaison avant 38 et de l'élément de liaison arrière 39. Dans cet état, on suppose qu'une charge importante est appliquée en étant provoquée par une collision du véhicule, par exemple, et le bras inférieur 41 est soulevé pour descendre comme représenté sur la figure 5B. A cette occasion, le bras inférieur 41 vient en contact avec la partie pliée 31a à la partie d'extrémité arrière de sa partie d'extrémité inférieure 41a, et donc, son enfoncement supplémentaire est éliminé. En outre, comme il a été illustré sur la figure 7A en association avec la vue en coupe transversale prise suivant la droite VIIA-VIIA de la figure 5A et la droite VIIA-VIIA de la figure 5B respectivement, le bras inférieur 41 vient en contact avec la partie incurvée 35 au niveau de sa partie intermédiaire dans sa direction longitudinale au niveau de la partie d'extrémité inférieure 41a, et donc, son enfoncement supplémentaire est éliminé. La figure 6A représente un état où le bras inférieur 41 est supporté à une position finale la plus haute par l'intermédiaire de l'élément de liaison avant 38 et de l'élément de liaison arrière 39. La figure 6B représente un état où le bras inférieur 41 est soulevé pour descendre depuis la position représentée sur la figure 6A. En outre, la figure 7B représente une vue en coupe transversale prise suivant la droite VIIB-VIIB de la figure 6A. Comme décrit ci-dessus, conformément au mode de réalisation de la présente invention, les effets suivants peuvent être obtenus. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, la patte de fixation intermédiaire 13 qui supporte le siège de véhicule 91 (le bras inférieur 41) est formée de façon solidaire de la partie de paroi inférieure 31 et les parties de parois latérales 32 et 33. En même temps, la partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure 31 est dotée de la partie incurvée 35 courbée vers le haut pour s'écarter du rail supérieur 12 (la partie de paroi de protection 26). En raison de cette structure, la rigidité est renforcée et la résistance de support du siège de véhicule 91 est améliorée. En outre, bien que la patte de fixation intermédiaire 13 renforce la rigidité, sa section transversale sur toute la longueur dans la direction longitudinale n'est pas dans un état totalement fermé. Donc, une limitation à un mécanisme de raccord et une position de raccord de la patte de fixation intermédiaire 13 par rapport à la partie supérieure du rail supérieur 12 peut être éliminée. En outre, du fait que la partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure 31 est incurvée vers le haut, les aires des parties de parois latérales 32 et 33 s'étendant vers le haut depuis la partie de paroi inférieure 31 sont réduites de la quantité incurvée. Par conséquent, le poids de la patte de fixation intermédiaire 13 est réduit et le matériau pour mouler la patte de fixation intermédiaire 13 peut être ainsi réduit et par conséquent, la réduction de coût peut être atteinte. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, même lorsque la charge importante est appliquée en étant provoquée par la collision du véhicule et que le bras inférieur 41 est soulevé pour descendre, le bras inférieur 41 vient en contact avec la partie incurvée 35 et son enfoncement supplémentaire est éliminé. Par conséquent, une descente considérable de la hauteur du siège de véhicule 91 peut être empêchée. En variante, même lorsque le bras inférieur 41 est soulevé pour descendre, le bras inférieur 41 vient en contact avec la partie pliée 31a et son enfoncement supplémentaire peut être éliminé. Par conséquent, une descente considérable de la hauteur du siège de véhicule 91 peut être empêchée. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, même lorsqu'une charge importante est appliquée au bras inférieur 41 provoquée par la collision du véhicule et que le bras inférieur 41 est délogé dans le sens de la largeur (le long du côté plus court de la partie de paroi inférieure 31), du fait que le bras inférieur 41 est interposé entre les deux parties de parois latérales 32 et 33 des deux côtés dans le sens de la largeur, une déformation excessive (c'est-à-dire un flambage) dans le sens de la largeur du bras inférieur 41 peut être réduite. La réduction de la déformation dans le sens de la largeur du bras inférieur 41 est particulièrement efficace dans le cas où le bras inférieur 41 vient en contact avec la patte de fixation intermédiaire 13 (la partie bombée 35 ou la partie pliée 31a), ce qui induira la déformation du bras inférieur 41 dans le sens de la largeur. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, avec un dispositif de siège pour un véhicule présentant une fonction de réglage de la hauteur du siège de véhicule 91, la descente considérable de la hauteur du siège de véhicule 91 peut être empêchée. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, du fait que le levier de libération 53 est disposé en utilisant partiellement l'espace S défini entre le rail supérieur 12 et la partie incurvée 35, l'espace occupé du dispositif entier peut efficacement être utilisé. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, sur les parties de levier de libération 53 pour être en contact avec le levier de blocage 55 (la partie d'engagement 55b) et la partie incurvée 35, la couche de protection 56 constituée de résine ou de caoutchouc est prévue. En raison de cette structure, par exemple, lorsque le levier de libération 53 est actionné (c'est-à-dire lorsque le levier de blocage 55 est comprimé) ou libéré (c'est-à-dire lorsque le levier de blocage 55 vient en contact avec la partie incurvée 35), un contact entre des éléments métalliques qui provoquent des sons étranges peut être empêché. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, la boucle de ceinture de la ceinture de sécurité est supportée de façon pivotante en utilisant la patte de fixation intermédiaire 13 (partie de paroi latérale 33). Par conséquent, le nombre de pièces peut être réduit par comparaison au cas où, par exemple, une autre patte de fixation destinée à supporter de façon pivotante la boucle de ceinture est prévue en plus. Le mode de réalisation précédent peut être modifié comme suit. Dans le mode de réalisation précédent, un raccord entre le rail supérieur 12 et la patte de fixation intermédiaire 13 n'est pas limité au serrage par les vis 34, mais peut être réalisé en variante par soudage. En variante, ou en plus, la couche de protection 56 peut être fournie du côté de la surface opposée de la partie incurvée 35 ou du côté de la partie d'engagement 55b. En variante, ou en plus, la patte de fixation intermédiaire 13 peut présenter une section transversale en forme de L dont l'une des parties de parois latérales 32 et 33 a été omise. En variante, ou en plus, la fonction de réglage de la hauteur du siège de véhicule (une fonction montée-descente) peut être omise. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, sur les parties de levier de libération pour être en contact avec l'élément de blocage et la partie incurvée, la couche de protection constituée de résine ou de caoutchouc est prévue. En raison de cette structure, par exemple lorsque le levier de libération est actionné (c'est-à-dire lorsque l'élément de blocage est comprimé) ou libéré (c'est-à-dire lorsque l'élément de blocage vient en contact avec la partie incurvée), un contact entre des éléments métalliques qui provoquent des sons étranges peut être empêché. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, la boucle de ceinture de la ceinture de sécurité est supportée de façon pivotante en utilisant la partie de support (la partie de paroi latérale). Par conséquent, le nombre de pièces peut être réduit par comparaison au cas où, par exemple, une autre patte de fixation pour supporter de façon pivotante la boucle de ceinture est ou plus prévue. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, l'élément de support pour supporter le siège de véhicule est formé de façon solidaire de la partie de paroi inférieure et la partie de paroi latérale. En outre, l'élément de support est doté de la partie incurvée, courbée vers le haut de façon à s'écarter du rail supérieur au niveau de la partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure. En raison de cette structure, la rigidité de l'élément de support est améliorée. En d'autres termes, si on suppose que la masse des éléments utilisés pour le dispositif de siège est à un niveau similaire, un moment secondaire de la section transversale autour d'un arbre s'étendant dans la direction droite et gauche du véhicule peut être augmenté. Par conséquent, la résistance de support du siège de véhicule peut être améliorée. En outre, même si l'élément de support améliore la rigidité, sa section transversale sur toute la longueur dans la direction longitudinale n'est pas dans un état complètement fermé. Donc, une limitation à un mécanisme de raccord et une position de raccord de l'élément de support par rapport à la partie supérieure du rail supérieur peuvent être éliminées. Conformément au mode de réalisation de la présenté invention, même lorsque la charge importante est appliquée en étant provoquée par la collision du véhicule et que le bras inférieur est soulevé pour descendre, le bras inférieur vient en contact avec la partie incurvée ou bien la partie de paroi de limitation et son enfoncement supplémentaire est éliminé. Par conséquent, une descente considérable de la hauteur du siège de véhicule peut être empêchée. Conformément au mode de réalisation de la présente 40 invention, même lorsque la charge importante est appliquée au bras inférieur provoquée par la collision du véhicule et que le bras inférieur est: délogé dans le sens de la largeur (le long du côté plus court de la partie de paroi inférieure), du fait que le bras inférieur est interposé entre les deux parties de parois latérales des deux côtés dans le sens de la largeur, une déformation excessive (c'est-à-dire un flambage) dans le sens de la largeur du bras inférieur peut être réduite. Conformément au mode de réalisation de la présente invention, du fait que le levier de libération est disposé en utilisant partiellement l'espace défini entre le rail supérieur et la partie incurvée, l'espace occupé du dispositif entier peut être utilisé efficacement. Avec la configuration du dispositif de siège pour un véhicule conforme au mode de réalisation de la présente invention, la résistance de support du siège de véhicule peut être améliorée tout en réduisant la limitation à la propriété d'assemblage
Un dispositif de siège pour un véhicule comprend un rail inférieur (11) fixé à un plancher de véhicule (90) et un rail supérieur (12) supporté de façon à pouvoir coulisser par rapport au rail inférieur et présentant une section transversale en forme de U ouverte vers le bas. Le dispositif de siège comprend en outre un élément de support (13) formé de façon solidaire d'une partie de paroi inférieure (31) reliée à une partie supérieure du rail supérieur et une partie de paroi latérale (32, 33) s'étendant vers le haut depuis une extrémité dans le sens de la largeur de la partie de paroi inférieure et supportant un siège de véhicule (91), et une partie incurvée (35) formée au niveau d'une partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure de l'élément de support et courbée vers le haut pour s'écarter du rail supérieur.
1. Dispositif de siège pour un véhicule, comprenant : un rail inférieur (11) fixé à un plancher de véhicule (90), et un rail supérieur (12) supporté de façon à pouvoir coulisser par rapport au rail inférieur et présentant une section transversale en forme de U ouverte vers le bas, caractérisé en ce qu'il comprend : un élément de support (13) formé de façon solidaire d'une partie de paroi inférieure (31) reliée, à ses deux extrémités longitudinales, à une partie supérieure du rail supérieur et une partie de paroi latérale (32, 33) s'étendant vers le haut depuis au moins une extrémité dans le sens de la largeur de la partie de paroi inférieure et supportant un siège de véhicule (91), et une partie incurvée (35) formée à une partie intermédiaire dans la direction longitudinale de la partie de paroi inférieure de l'élément de support et incurvée vers le haut pour s'écarter du rail supérieur. 2. Dispositif de siège pour un véhicule selon la 1, comprenant en outre un bras inférieur (41) relié à la partie de paroi latérale de l'élément de support au niveau d'un côté supérieur de la partie de paroi inférieure de l'élément de support et formant une ossature du siège de véhicule, où le bras inférieur vient en contact avec l'élément de support au niveau de la partie incurvée lorsque le bras inférieur est soulevé pour descendre. 3. Dispositif de siège pour un véhicule selon la 1, comprenant en outre : un bras inférieur (41) relié à la partie de paroi latérale de l'élément de support au niveau d'un côté supérieur de la partie de paroi inférieure de l'élément de support et formant une ossature du siège de véhicule, et une partie de paroi de limitation (31a) s'étendant vers le haut depuis au moins une extrémité dans la direction longitudinale de .a partie de paroi inférieure, où le bras inférieur vient en contact avec la partie de paroi de limitation lorsque le bras inférieur est soulevé pour descendre. 4. Dispositif de siège pour un véhicule selon la 2 ou 3, dans lequel la partie de paroi latérale de l'élément de support s'étend vers le haut depuis les deux extrémités dans le sens de la largeur de la partie de paroi inférieure. 5. Dispositif de siège pour un véhicule selon les 2 à 4, dans lequel le bras inférieur est relié à l'élément de support par l'intermédiaire d'un élément de liaison (38, 39) en vue de régler une hauteur du siège de véhicule. 6. Dispositif de siège pour un véhicule selon les 1 à 5, comprenant en outre un levier de libération (53) disposé dans un espace (S) défini entre le rail supérieur et la partie incurvée de l'élément de support pour libérer une limitation d'un mouvement coulissant du rail supérieur par rapport au rail inférieur. 7. Dispositif de siège pour un véhicule selon la 6, comprenant en outre un élément de blocage (55) prévu au niveau du rail supérieur pour limiter le mouvement coulissant du rail supérieur par rapport au rail inférieur, où le levier de libération libère la limitation du mouvement coulissant du rail supérieur par rapport au rail inférieur en comprimant l'élément de blocage, une position du levier de libération est limitée en étant en contact avec la partie incurvée de l'élément de support lorsque le levier de séparation est séparé de l'élément de blocage et où une couche de protection (56) constituée de résine ou de caoutchouc est prévue sur une partie du levier de libération pour être en contact avec l'élément de blocage et la partie incurvée. 8. Dispositif de siège pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant en outre une partie de support (33a) au niveau d'une partie arrière de la partie de paroi latérale de l'élément de support en vue de supporter de façon pivotante une boucle de ceinture d'une ceinture de sécurité.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/04,B60N 2/16,B60N 2/42
FR2895600
A1
COMMUTATEUR BIDIRECTIONNEL A COMMANDE HF
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne la réalisation d'un commutateur à commande HF. Exposé de l'art antérieur La demanderesse a déjà proposé dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique 6862196 (B4882) une structure de commande de thyristor comprenant une source de tension HF connectée par l'intermédiaire d'un transformateur au circuit gâchette-cathode d'un thyristor, une diode étant interposée dans ce circuit gâchette-cathode. Il est exposé dans le brevet US susmentionné que, si la fréquence HF est suffisamment élevée, on peut utiliser un transformateur miniaturisé formé sur un substrat de verre. Dans ce brevet, on donne des exemples de fréquences de fonctionnement de l'ordre de 40 MHz ou plus. Divers avantages de ce mode de commande sont mentionnés : miniaturisation du transformateur, assemblage simplifié du transformateur et du thyristor, amélioration de l'isolement, commande de thyristors tête bêche...). Il est également connu, comme l'illustre la figure 1, de prévoir un montage du même type pour commander un commutateur bidirectionnel 1 dont le circuit gâchette-cathode est connecté à un enroulement secondaire d'un transformateur T avec interposition d'une diode série D. Comme l'illustre la figure 2, le commutateur bidirectionnel 1 de la figure 1 peut être un commutateur bidirectionnel du type à commande référencée à la borne de face arrière. Un tel composant est illustré schématiquement et partiellement dans la vue en coupe de la figure 2. Il comprend une partie de puissance comprenant des thyristors NPNP et PNPN en parallèle. Ces deux thyristors sont formés dans une structure comprenant un substrat 10 faiblement dopé de type N. Du côté des faces inférieure et supérieure sont formées des couches de type P, 11 et 12, la couche 11 étant du côté de la face supérieure et la couche 12 du côté de la face inférieure. Dans la région 11, du côté gauche de la figure est formée une région de type N 13 de sorte qu'un thyristor vertical NPNP est constitué de la région 13, de la couche 11, du substrat 10 et de la couche 12. Du côté de la face arrière est formée une région de type N 14 au moins en face de la partie de la région de type P 11 dans laquelle n'est pas formée la région N 13. On forme ainsi un thyristor vertical PNPN comprenant les régions et couches 11, 10, 12 et 14. Dans ce type de composant référencé à la face arrière, la gâchette est constituée d'une région 16 de type N+ formée du côté de la face supérieure d'un caisson périphérique ou mur de diffusion 18 entourant l'ensemble du commutateur bidirectionnel. On notera également que la demande de brevet français 03/50702 (B5964) de la demanderesse décrit une commande HF d'une structure de composant bidirectionnel. Cette demande de brevet décrit en particulier le cas où la structure de composant bidirectionnel comprend une borne de gâchette et une borne de référence de gâchette. Le signal de commande est alors appliqué entre ces deux bornes, la borne de référence de gâchette étant distincte de la borne principale de face avant. On cherche souvent à réduire la sensibilité des compo- sants bidirectionnels aux déclenchements parasites liés à des pics de tension (sensibilité en dV/dt) et à améliorer leurs performances de commutation, c'est-à-dire notamment que la conduction pendant une alternance n'entraîne pas une conduction pendant une alternance suivante de polarité opposée (sensibilité en di/dt à la commutation). Toutefois, cela pose un problème en ce que, quand on insensibilise un composant bidirectionnel pour le rendre moins sensible aux parasites, il est également moins sensible à une commande normale. Ce problème est d'autant plus aigu quand on cherche à augmenter la fréquence du signal HF de commande, la puissance contenue dans chaque alternance étant alors plus faible. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de prévoir une structure de commutateur bidirectionnel à commande HF présentant une forte insensibilité aux déclenchements parasites et de bonnes performances en commutation, et néanmoins susceptible d'être commandé par un signal HF d'intensité modérée. Pour atteindre ces objets, la présente invention pré-voit un composant commutateur bidirectionnel à commande HF du type à gâchette référencée à la face arrière formée dans la face avant d'un caisson périphérique du composant, comprenant deux régions de gâchette indépendantes destinées à être respective-ment connectées à des bornes d'un transformateur à point milieu dont le point milieu est relié à la borne de face arrière du composant. Selon un mode de réalisation de la présente invention, chacune des régions de gâchette comprend une métallisation en contact avec une région du type de conductivité opposé à celui du caisson périphérique, formée dans une région du même type de conductivité que le caisson périphérique et à plus fort niveau de dopage. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les régions de gâchette sont formées symétriquement en regard de l'électrode principale de face avant. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 est un schéma électrique classique de commutateur bidirectionnel à commande HF ; la figure 2 est une vue en coupe schématique d'un 10 exemple classique de commutateur bidirectionnel adapté à une commande HF ; la figure 3 est un schéma électrique de commutateur bidirectionnel adapté à une commande HF selon la présente invention ; et 15 les figures 4A et 4B sont respectivement une vue de dessus et une vue en coupe selon la ligne B-B de la figure 4A d'un commutateur bidirectionnel adapté à une commande HF selon la présente invention. Comme cela est habituel dans la représentation des 20 composants semiconducteurs, les diverses vues en coupe et de dessus ne sont pas tracées à l'échelle. Description détaillée Dans une commande HF du type de celle illustrée en figures 1 et 2, le signal haute fréquence est redressé par la 25 diode D et n'est actif sur la gâchette pour commander le déclenchement du composant que pendant une alternance sur deux de la tension HF appliquée. L'efficacité de la commande est donc réduite. Il peut y avoir une accumulation de charges liée à la commande, ce qui fait que le composant peut ne se déclencher 30 qu'au bout de plusieurs alternances du signal HF. Toutefois, dans le cas où le signal HF n'est effectivement appliqué que pendant une alternance sur deux, les pertes pendant l'alternance non utile sont importantes et peuvent empêcher le déclenchement du composant. Il serait théoriquement possible d'améliorer ce fonctionnement en envoyant sur la gâchette un signal HF redressé en double alternance. Toutefois la réalisation de ponts redresseurs double alternance à des fréquences élevées, pouvant aller jusqu'à quelques gigahertz n'est pas simple, pose des problèmes d'encombrement et entraîne des pertes. Ces pertes sont notamment liées au fait que si on utilise un pont de diodes, le signal de commande passe par trois diodes en direct (deux diodes du pont plus la diode de la jonction de gâchette) ; cela nécessite une tension minimale d'environ 3(0,6)=1,8 V au secondaire de transformateur de commande. La présente invention propose de modifier un composant commutateur bidirectionnel pour qu'il soit sensible au deux alternances d'une commande HF, sans utiliser de pont de diodes. La figure 3 représente un schéma de circuit d'un commutateur bidirectionnel à commande HF selon l'invention. Le commutateur bidirectionnel 20 selon l'invention comprend deux bornes de gâchette indépendantes G1 et G2 en plus de ses bornes principales Al et A2. Le signal HF est appliqué aux bornes d'un enroulement primaire W d'un transformateur Ti dont le secondaire comprend deux enroulements en série W1 et W2. Chacun de ces enroulements est disposé entre une gâchette et la cathode du composant avec interposition d'une diode respective, Dl, D2. Le point milieu du secondaire du transformateur est relié à la borne principale de référence de gâchette, la face arrière Al, dans le cas d'un commutateur bidirectionnel du type à commande référencée par rapport à la face arrière qui sera considéré ci-après. Ainsi, pendant les alternances positives, c'est une première gâchette qui est commandée et pendant les alternances négatives c'est l'autre gâchette qui est commandée. Le signal HF de commande est alors toujours efficace. Toutefois, ce système ne fonctionne pas avec un composant classique. Il faut prévoir un composant comprenant deux gâchettes distinctes. La demanderesse a montré que la réalisation de deux gâchettes mutuellement isolées est particulièrement simple dans le cas d'un commutateur bidirectionnel du type à commande référencée par rapport à la face arrière, dans lequel la région de commande est disposée dans le caisson périphérique d'isolement d'un composant de puissance proprement dit. Un composant selon la présente invention est illustré en vue de dessus en figure 4A et en vue en coupe en figure 4B. La vue en coupe de la figure 4B est prise selon le plan B-B de la figure 4A, qui coupe une région de gâchette mais pas l'autre. En conséquence, une seule région de gâchette est visible en figure 4B. Dans cette vue en coupe, étant donné que l'on ne voit qu'une gâchette, la structure de composant est sensiblement identique à celle du composant de l'art antérieur représenté en figure 2. C'est la démultiplication des gâchettes, visible en vue de dessus, qui fait l'originalité du composant selon l'invention. Ainsi, la vue en coupe de la figure 4B représente un composant semiconducteur de puissance vertical constituant un commutateur bidirectionnel dont la partie de puissance est formée dans un substrat 30 comprenant du côté de la face avant ou supérieure une région de type P 31 et du côté de la face arrière ou inférieure une région de type P 32. Dans la région 31 est formée une région de type N 33 pour former un premier thyristor vertical NPNP comprenant les régions et couches 33, 31, 30 et 32. Du côté de la face arrière, en regard de la partie de la région P 31 dans laquelle n'est pas formée la région de type N 33, est formée une région de type N 35 pour constituer un deuxième thyristor PNPN vertical constitué des régions et couches 31, 30, 32, 35. Une métallisation de face arrière M1 recouvre l'ensemble de la face arrière. Une métallisation principale de face avant M2 recouvre les régions 33 et 31. Comme cela est connu dans le domaine des composants bidirectionnels à gâchette référencée à la face arrière commercialisés sous la marque ACS par la demanderesse, il existe de préférence une région N+ partout du côté de la face inférieure excepté sensiblement en regard de la région 33. L'ensemble du composant est entouré d'un caisson ou mur d'isolement périphérique 40 fortement dopé de type P, formé par exemple par diffusion profonde à partir des faces supérieure et inférieure du composant mais pouvant être formé de toute autre façon adaptée. Du côté de la face avant, une région forte-ment dopée de type P 42 est formée dans le mur d'isolement 40 sans venir en contact avec le substrat 30. Des régions fortement dopées de type N 45 et 46 correspondant à des régions de gâchette sont formées dans la région 42, de façon sensiblement symétrique de part et d'autre de la région N+ 33. Les bornes de gâchette G1 et G2 sont formées sur les régions 45 et 46. Ces bornes de gâchette G1 et G2 sont destinées à être connectées comme cela est représenté en figure 3. En plus, on a représenté dans la vue en coupe de la figure 4B un anneau fortement dopé de type N 50 du côté de la face supérieure servant d'arrêt de canal entourant la région de type P 31, sensiblement à mi-chemin entre cette région 31 et les bords du mur d'isolement 40. Cet anneau est optionnel et a été illustré pour faire comprendre que toutes les variantes usuelles de structure pourront être adoptées. Diverses métallisations et zones d'isolement sont représentées sur la vue en coupe de la figure 4B et ne sont pas représentées par souci de simplicité sur la vue de dessus de la figure 4A. Notamment, on peut voir dans la vue en coupe la métallisation de gâchette G1, une métal-lisation M3 destinée à servir d'équipotentielle sur la région d'arrêt de canal 50 et également une métallisation M4 destinée à servir d'équipotentielle sur la face supérieure de la région P+ 43. Les métallisations M3 et M4 ne sont par reconnectées à des bornes extérieures. On a également représenté dans la vue en coupe des régions désignées par la référence P++ destinées à améliorer les prises de contact sur les régions P 31 et 32. La structure, pour autant que cela concerne la vue en coupe de la figure 4B, est une structure classique à laquelle l'homme de l'art pourra apporter toutes les modifications couramment adoptées pour les commutateurs bidirectionnels à électrode de commande référencée à la face arrière. Dans la vue de dessus de la figure 4A, on a représenté par un pointillé 54 autour de la région N+ 33 la limite possible de l'ouverture formée dans la région de type N+ de face inférieure 35 du côté de la face arrière. De même, on a représenté par des pointillés 55 et 56 d'éventuelles interruptions du côté de la face arrière de la couche N+ 35 destinée à optimiser la sensibilité du composant bidirectionnel. Grâce à la présente invention, on pourra choisir les paramètres du commutateur bidirectionnel pour que celui-ci soit d'une sensibilité moyenne, la commande par la tension de gâchette haute fréquence étant particulièrement efficace puisqu'elle agit sur les deux alternances de la tension HF
L'invention concerne un composant commutateur bidirectionnel à commande HF du type à gâchette référencée à la face arrière formée dans la face avant d'un caisson périphérique du composant, comprenant deux régions de gâchette indépendantes (G1, G2) destinées à être respectivement connectées à des bornes d'un transformateur à point milieu dont le point milieu est relié à la borne de face arrière du composant.
1. Composant commutateur bidirectionnel à commande HF du type à gâchette référencée à la face arrière formée dans la face avant d'un caisson périphérique (40) du composant, caractérisé en ce qu'il comprend deux régions de gâchette indépendantes (G1, G2) destinées à être respectivement connectées à des bornes d'un transformateur à point milieu dont le point milieu est relié à la borne de face arrière du composant. 2. Composant commutateur bidirectionnel à commande HF selon la 1, dans lequel chacune des régions de gâchette comprend une métallisation (G1, G2) en contact avec une région (45, 46) du type de conductivité opposé à celui du caisson périphérique, formée dans une région du même type de conductivité que le caisson périphérique (40) et à plus fort niveau de dopage. 3. Composant commutateur bidirectionnel à commande HF selon la 1, dans lequel les régions de gâchette sont formées symétriquement en regard de l'électrode principale de face avant.
H
H03,H01
H03K,H01L
H03K 17,H01L 29
H03K 17/72,H01L 29/74
FR2893418
A1
PROCEDE DE CARACTERISATION D'UN ELEMENT BIOCHIMIQUE PRESENTANT UNE ACTIVITE BIOLOGIQUE, PAR ANALYSE DES SIGNAUX ELECTROMAGNETIQUES DE BASSES FREQUENCES
20,070,518
La présente invention concerne le domaine de la caractérisation de 5 matériel biochimique, par l'analyse des signaux électromagnétiques générés après forte dilution ainsi que les traitements thérapeutiques associés, visant la modification substantielle ou la destruction de ces matériels biochimiques. Etat de l'art : Les techniques actuelles de détection de virus et de bactéries reposant 10 sur le principe de détection de la reconnaissance d'antigènes par des anticorps sont bien connues (billes de latex, kit elisa). Plus récemment, les méthodes dites de PCR (polymérase chain reaction) permettent d'identifier de manière extrêmement sensible, l'ADN ou l'ARN de germes, par la duplication à grande échelle de certaines de leurs séquences d'ADN 15 caractéristiques. Par contre ces deux méthodes s'avèrent impuissantes à la détection des formes nouvelles d'infection, notamment celles portées par les mycoplasmes telles que décrites notamment dans le brevet WO 02/089744. Ces formes inédites d'infectivité ont fait par ailleurs l'objet de publications Montagnier L, Berneman D, 20 Guetard D et al."Inhibition de l'infectiosite de souches prototypes du VIH par des anticorps dirigés contre une séquence peptidique de mycoplasme. "Comptes Rendus de L'Académie des Sciences 1990; 311(III) : 425-430; Balter M."Montagnier pursues the Mycoplasma-AIDS link." Research News. Science 1991: 251-271. 25 La présente invention permet de détecter ces formes, que l'on baptisera dans la suite de ce document nanoformes et ainsi d'approfondir la détection d'agents infectieux sous des formes latentes dans un grand nombre de pathologies notamment, en présence de traitements qui vont conduire à la sélection de ces formes. Typiquement, dans le cas du suivi du traitement d'un patient HIV, notamment traité sous trithérapie, ces méthodes sont inopérantes pour connaître précisément l'état de séropositivité. Cette carence constitue une perte substantielle de fiabilité dans les tests de détection de virus ou de leur activité virale associée, notamment, et par exemple, dans les processus de collecte du sang pour les instances hospitalières. En outre, tout laisse penser que ces formes infectieuses pourraient parfaitement s'avérer être à l'origine ou la cause des maladies dites nosocomiales La présente invention a pour objectif la mise au point d'une technologie nouvelle capable de détecter et caractériser, non pas des molécules, mais des micro-organismes et/ou leurs traces infectieuses par l'émission de signaux électromagnétiques de basse fréquence (SEM), aussi bien dans des cultures in vitro que dans des fluides biologiques, provenant de l'homme, d'animaux ou de plantes. Ces technologies s'appliquent notamment à la détection de germes infectieux impliqués dans des maladies chroniques, aussi bien qu'au suivi thérapeutique de patients dont le traitement aboutit à la sélection et au maintien de ces germes. La présente invention permet de détecter et caractériser des agents infectieux présents sous des formes latentes dans un grand nombre de pathologies (notamment HIV), y compris en présence de traitements qui vont conduire à la sélection de ces formes. Selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de caractérisation d'un élément biochimique présentant une activité biologique, se trouvant dans un 25 milieu biologique, ledit procédé comportant les étapes suivantes: a. prédiluer un échantillon de milieu biologique pour obtenir un milieu dilué; b. filtrer au moins une fois le milieu dilué pour obtenir un milieu filtré; c. diluer le milieu filtré pour obtenir une solution diluée ; d. homogénéiser ladite solution diluée par agitation forte 30 e. acquérir les signaux électromagnétiques de basse fréquence émis par ladite solution diluée et homogénéisée, f. enregistrer lesdits signaux sur un support informatique approprié ; g. analyser lesdits signaux. On entend, dans le cadre de la présente invention, par l'expression élément biochimique présentant une activité biologique toute forme apte à manifester, dans un milieu donné (en général dans l'eau ou une solution aqueuse), les propriétés biologiques caractéristiques d'une molécule ou d'une cellule ou d'un microorganisme, source, en l'absence de cette dernière ou ce dernier. L'échantillon est filtré à travers un filtre présentant une porosité inférieure à 100 nanomètres, et en particulier une porosité comprise entre 20 nanomètres et 100 nanomètres. Avantageusement, l'étape c de dilution consiste en une dilution comprise entre 10-2 et 1020 et en particulier comprise entre 10-2 et 10-9. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé comporte une étape de centrifugation après l'étape d'agitation forte d. Ladite étape d'acquisition e desdits signaux électromagnétiques de basse fréquence émis par ladite solution diluée comprend une étape d'excitation de ladite solution par un signal électromagnétique d'excitation défini qui est d'amplitude et de fréquence fixes connues. On procède selon un mode de réalisation préféré à une excitation de la 20 solution par un bruit blanc ou un signal de fréquence et d'amplitude déterminées, pendant l'acquisition des signaux électromagnétiques. Le procédé selon l'invention permet d'enregistrer la signature caractérisant un élément biochimique donné, et à la comparer avec les signatures préalablement enregistrées d'éléments biochimiques connus. 25 Pour obtenir une signature caractéristique d'un élément biochimique, on procédé, dans un mode de réalisation du procédé, au filtrage de la dite fréquence fixe connue pendant la lecture desdits signaux électromagnétiques émis par ladite solution diluée. Dans un autre mode de réalisation, on procède à la soustraction du signal ambiant capté. 30 Le procédé selon l'invention comprend en outre : - une étape d'enregistrement de ladite signature obtenue pour ledit élément biochimique; et une étape de comparaison de ladite signature avec des signatures des éléments biochimiques connus, préalablement enregistrées ; - une étape de décomposition de la signature obtenue en couples fréquence- amplitude par transformation de Fourier ; une étape de tri desdits couples fréquence-amplitude par ordre inverse d'importance selon leur amplitude ; l'étape de comparaison ne compare que les n premiers couples fréquence-amplitude avec les n premiers couples fréquence-amplitude des signatures préalablement enregistrées ; - étape de production d'un indice de rapprochement correspondant à la moyenne des amplitudes pour la liste des fréquences considérées ; - une étape d'identification des plages de dilution dans lesquelles ledit signal est positif ; - une étape d'identification des plages de dilution dans lesquelles ledit signal est positif h heures après la réalisation de l'étape d'identification, avec h allant de 1 à 24. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne l'utilisation du procédé selon l'invention pour obtenir un effet d'inhibition biologique sur un élément biochimique donné, par l'application audit élément d'un signal d'inhibition aléatoire, déterminé ou fonction de la signature dudit élément biochimique connu. Dans un mode de réalisation, le signal d'inhibition est composé par le signal de l'élément biochimique dont la phase est décalée de z degrés, avec z pouvant aller de 0 à 2 n (3,1416). Dans un autre mode de réalisation, ledit signal d'inhibition est constitué par les principales fréquences émises par l'élément biochimique en inversion de phase. Lorsque l'élément biochimique est dilué à un niveau de dilution 10-x, ledit signal d'inhibition est un signal d'inhibition enregistré à partir de ce même élément dilué à un niveau de dilution 10-Y, avec Y strictement inférieur à X. Dans une variante de réalisation, le signal d'inhibition est un signal d'inhibition synthétique produit par application d'un même niveau d'amplitude à toutes les fréquences du spectre considéré. Dans une autre variante de réalisation, ledit signal d'inhibition est un signal 5 d'inhibition synthétique produit par application d'un niveau d'amplitude aléatoire à toutes les fréquences du spectre considéré. L'effet d'inhibition selon l'invention est obtenu par l'application, par périodes alternatives, à un élément chimique connu, d'un signal d'inhibition synthétique produit par application des signaux selon un type précité, suivie d'une étape de 10 mesure, jusqu'à leur disparition, des signaux électromagnétiques émis en retour par ledit élément biochimique. L'invention concerne encore un équipement pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comportant un capteur pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par une solution obtenue à l'étape d du procédé, un 15 circuit de traitement desdits signaux pour le calcul d'une signature d'un élément biochimique analysé et un circuit de comparaison de la signature ainsi calculée avec des signatures enregistrées préalablement et figurant dans une base de données ; un circuit de production de signaux d'inhibition. L'équipement selon l'invention comprend en outre au moins une des 20 caractéristiques suivantes, prise isolée ou en combinaison : -les capteurs sont situés en regard des différentes strates de sédimentation du milieu biologique à enregistrer ; - l'un des capteurs, dit capteur de contrôle, est éloigné de l'élément biochimique à caractériser ; 25 - le capteur de contrôle est connecté au canal gauche de la carte son de l'ordinateur ; - un autre capteur, dit capteur pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par un élément, est connecté au canal droit de la carte son de l'ordinateur ; - l'équipement de capture pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par un élément biochimique, est séparé de l'équipement distant de comparaison des signaux ; - les signaux électromagnétiques reçus de l'équipement de capture sont comparés à une base de signatures enregistrées préalablement dans ledit équipement distant ; l'équipement distant est muni d'un module d'émission de commandes vers l'équipement de capture ; - le capteur pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par un élément biochimique est connecté au canal micro d'un terminal de téléphonie mobile ; - le circuit destiné à produire des signaux d'inhibition est connecté au canal écouteur d'un terminal de téléphonie mobile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui 15 suit et des dessins annexés correspondant à des exemples non limitatifs de réalisation, dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le protocole préparatoire d'un échantillon ; - la figure 2 représente une vue schématique de l'équipement 20 d'acquisition des signaux ; - les figures 3 et 4 représentent des vues des signaux électriques générés par le solénoïde en présence d'une source émettrice (M. Pirum) après filtration respectivement de 0,02 micromètre et de 0,1 micromètre ; - la figure 5 représente un histogramme en trois dimensions de la 25 distribution des longueurs d'onde détectées par le solénoïde en l'absence de source émettrice (bruit de fond) ; - la figure 6 représente un histogramme en trois dimensions de la distribution des longueurs d'onde détectées par le solénoïde en présence d'une source émettrice (M. Pirum) après filtration de 0,02 micromètre ; 30 - la figure 7 représente l'analyse de Fourier du bruit de fond (les harmoniques du courant électrique d'alimentation non filtrées) de la figure 5 ; - la figure 8 représente l'analyse de Fourier du signal généré par le solénoïde en présence d'une source émettrice (M. Pirum) de la figure 6 ; - la figure 9 représente une vue schématique du dispositif d'amplification pour l'application d'un signal précédemment enregistré. Dans ce qui suit, on conviendra que : - le milieu biologique au sens de l'invention comprend le milieu de culture in vitro des microorganismes (bactéries, virus tel que le virus du SIDA, le virus de la grippe aviaire, le virus présumé de la polyarthrite rhumatoïde) ou, pour les prélèvement effectués in vivo : le plasma prélevé sur héparine ; l'urine ; le sperme ; la salive ; le liquide lacrymal ; - les éléments biochimiques présentant une activité biologiques sont gardés dans des milieux de culture filtrés pour enlever tout organisme vivant (filtres de 0,45pm, puis 0,lpm ou 0,02pm pour les bactéries, respectivement de 0,45pm, puis 0,02pm pour les virus). Les signaux électromagnétiques sont enregistrés sur ordinateur et donnent lieu à diverses formes de représentations : - globaux, en amplitude sur 6 secondes ; - positifs (+), s'ils comprennent deux fois le bruit de fond ; - en analyse de Fourier (histogramme en 2D) ; - en analyse de Fourier (histogramme en 3D). Le principe de la méthode est le suivant : le milieu biologique (par exemple un plasma provenant du sang humain) est d'abord prédilué au centième dans un liquide physiologique (milieu RPMI 16/40 ou milieu physiologique), il est ensuite filtré (étape b) par un filtre, par exemple un filtre de 0,45 pm (micromètre) pour éliminer toutes bactéries de taille classique. Le filtrat est filtré à nouveau, sur des filtres de 0,1 pm, ou par des filtres de 0,02 dam (20nm). Le filtrat résultant est ensuite dilué (étape c) de 10 en 10, par exemple 0,1 ml filtrat + 0,9 ml du milieu déjà utilisé pour la première dilution au centième, par exemple dans tubes plastique de 1,5m1 stériles et obturables par un bouchon. Entre chaque dilution, le tube de la dilution précédente est homogénéisé (étape d) pendant minimum 15 secondes dans un appareil de type Vortex, à la puissance maximum. Toutes ces opérations sont effectuées dans une hotte à flux laminaire de classe 100, l'opérateur portant vêtements et gants stériles pour éviter toute 5 contamination extérieure. Puis chaque tube contenant une dilution, est déposé sur la cellule de lecture sensible de 0 à 20000 hertz, placée sur une table en un matériau non conducteur. Chaque échantillon est lu pendant 6 secondes (étape e) deux fois de suite, chaque lecture étant saisie séparément afin de permettre une duplication 10 des résultats (figure 4). Afin de rendre le plus lisible possible le signal caractéristique émis par l'échantillon, on peut avantageusement émettre un signal d'activation, composé d'une fréquence et d'une amplitude connues. Cette fréquence sera filtrée au moment de la lecture. Les signaux électriques produits par la cellule de lecture, et issus des 15 ondes électromagnétiques qui ont traversé le tube, sont enregistrés (étape f) sur ordinateur grâce à une carte audio, compressés puis amplifiés 500 fois, avant d'être enregistrés et mesurés sur ordinateur suivant un logiciel original spécifiquement adapté. Ce logiciel est capable d'enregistrer et de représenter sous différentes formes graphiques, une compression globale des signaux (Figure 4) 20 pouvant montrer une différence d'amplitude par rapport à un bruit de fond ambiant (Figure 3). Cette différence d'amplitude pouvant atteindre un rapport de deux ou trois par rapport au bruit de fond. Les principales fréquences composant le signal sont ensuite classées, en trois dimensions, avec affichage en nuances de gris arbitraires en fonction des 25 plages de fréquences (Figure 5). Enfin, par une décomposition de Fourier, permettant de mettre en évidence les principales harmoniques composantes du signal (Figures 7 et 8). Les informations numériques issues de la transformation de fourrier sont stockées dans une base de données. Afin de diminuer le bruit de fond et d'augmenter la spécificité des 30 signaux, il est recommandé d'effectuer les mesures, dans un local qui ne soit pas trop perturbé par des signaux radio électriques, par exemple provenant de téléphones portables. Dans une variante avantageuse de l'invention décrite en figure 2, on disposera de capteurs d'activité électromagnétique 1 en regard de chacune des strates de sédimentation dans le tube que l'on veut enregistrer. Ces différents capteurs seront sélectionnés par le commutateur 4 en fonction de la couche de liquide biologique que l'on voudra enregistrer après centrifugation. De même, afin de filtrer plus facilement le bruit électromagnétique ambiant, on ajoutera au dispositif un capteur distant 5 du milieu à enregistrer, de sorte que le signal final qui sera enregistré sur les supports d'enregistrement de l'ordinateur 3 sera constitué de la différence entre le signal acquis sur l'un des capteurs de 1 et le bruit ambiant capté 5. La description est complétée par les essais de réalisation suivants, relatifs: - au mycoplasme Mycoplasma pirum ; - au virus du SIDA, souche IIIB (LAI) ; - à la bactérie Escherichia Coli K12 ; - au plasma d'un patient souffrant d'une maladie neurologique dont l'origine supposée, mais non prouvée, serait l'agent de Lyme, Borrelia Borgendorfi. Expérience 1 : Application à une culture de M.pirum en cellules CEM. Une culture de M.pirum en cellules CEM est préparée dans un milieu de culture rpmi 1640+10% de sérum de veau foetal. Les cellules en bon état, montrent la présence d'agrégats typiques liés à la présence de M.pirum. La suspension est centrifugée en basse vitesse pour éliminer les cellules. Le surnageant est filtré sur filtre Millipore PEVD 0,45p, puis le filtrat est filtré à nouveau sur filtre Whatman 0,02p ou Millipore O,lp. On compare avec un surnageant de cellules CEM non infectées, filtré dans les mêmes conditions. Les solutions sont diluées de 10 en 10 en rpmi complet sous hotte à flux laminaire jusqu'à 10-7. On traite au Vortex (puissance maximum) pendant 15 secondes chaque solution avant la dilution suivante. La détection des signaux est réalisée avec un équipement dont la figure 2 représente une vue schématique. L'équipement comprend une cellule de lecture 1 sensible de 0 à 20000 hertz, placée sur une table en bois. Les solutions à lire sont distribuées dans des tubes en plastique 2 Eppendorf (nom commercial) de 1,5 ml. Le volume de liquide est en général de lml, dans quelques cas de 0,3 à 0,5 ml, sans qu'une différence de réponse soit notée. Chaque échantillon est lu pendant 6 secondes, deux fois de suite, chaque lecture étant saisie séparément. L'origine des signaux, correspondant aux différents niveaux de sédimentation dans le tube, est sélectionnée selon le commutateur 4. En effet, à chaque strate de sédimentation, correspond une cellule de lecture composée d'un fil en cuivre émaillé de longueur et de diamètre similaire. Les signaux électromagnétiques sont transformés en signaux électriques avant d'être amplifiés grâce à une carte audio 6 située dans l'ordinateur 3. Le bruit électromagnétique ambiant est capté par une cellule 5 éloignée du tube contenant la source à enregistrer 2. Des logiciels appropriés situés dans l'ordinateur 3 effectuent les traitements de filtrage nécessaires (par exemple soustraction du bruit ambiant obtenu sur la cellule 5 et déduit du signal enregistré sur la cellule 1, donnent une représentation visuelle des enregistrements ainsi obtenus : - une représentation globale brute en amplitude (figure 4). Un bruit de fond (-) (figure 3) est observé, transformé en moyenne. Un signal électromagnétique est détecté, défini alors comme (+), lorsque l'amplitude dépasse au moins 1,5 fois le bruit de fond. En général l'amplitude détectée est le double du bruit de fond (++), parfois le triple : il sera appelé signal électromagnétique ou signature électromagnétique (SEM). - une analyse par histogramme en trois dimensions (figure 6) ; - une décomposition en fréquences individuelles par transformation de 25 Fourier (figure 8). Expérience 2 : Comportement de la source de SEM en centrifugation à l'équilibre de densité en gradient de saccharose 20-70% en PBS sans Ca++ ni Mg++. On procède à une centrifugation pendant 2h à 35000 tours par minutes à 30 +4 C. On part du premier filtrat 0,02p conservé pendant une nuit à +4 C. On vérifie qu'il est toujours positif juste avant la centrifugation. Après cette centrifugation, on collecte 12 fractions à partir du fond du tube. La mesure des indices de réfraction permet de déterminer le gradient de densité. On regroupe ensuite les fractions 2 à 2. On les dilue jusqu'à 10-' en milieu 5 RPMI 16/40 + sérum de veau à concentration de 10%. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau 1. Pool 1-2 densité 1,26-1,28 Pool 3-4 densité 1,25-1,26 (-) à toutes dilutions Non dilué (-) 10-1 (-) 10-2 (+) 10 3 (-) 10 4 (++) 10 5 (++) 10 6 (++) 10' (-) Tableau 1 10 La négativité des fractions les moins diluées peut s'expliquer par une auto-interférence des signaux émis par des sources trop nombreuses. On vérifie cette auto-inhibition en mélangeant 0,1 millilitre du non dilué à 0,4 ml de la dilution 10-4: après vortex, on observe effectivement une extinction du signal qui 15 devient négatif. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau 2. 20 Pool 5-6 Pool 7-8 densité 1,21-1,225 densité 1,165- 1,194 Non dilué (-) Non dilué (-) 10-1 (-) 10-1 (-) 10-2 (-) 10.2 (-) 10-3 (-) 10 3 (-) 10-4 (-) 10-4 (-) 10-5 (++) 10-5 (++) 10-6 (++) 10.6 (++) 10-' (+) 10"' (++) Pool 9-10 densité 1,112-1,114 Pool 11-12-13 (haut) Non dilué à 10"' (-) Non dilué à 10-7 (-) Tableau 2 On constate que la source des signaux électromagnétiques se comporte comme un polymère de grande taille (mais <0,02p) et de densité située entre 1,16 et 1,26. Il existe par ailleurs un effet de zone qui n'avait pas été vu avec la préparation brute non centrifugée. Il y a auto-interférence pour les dilutions 10 jusqu'à 10-4 au pic d'activité (5-6 et 7-8). Expérience 3 : Application à une culture de cellules CEM infectées VIH1/IIIB Cette expérience porte sur une culture de cellules CEM infectées par le VIH1/IIIB, préparé en deux temps de culture : 15 - 4 jours : début de l'effet cyto-pathogène (CPE) - 6 jours : effet CPE ++ Elle est comparée avec une culture témoin de CEM non infectée. Le protocole opératoire comporte les étapes suivantes : - filtration du surnageant à 0,45 micromètre - puis filtration à 0,02 micromètre - dilution du filtrat de 10 en 10 jusqu'à 10' en milieu RPMI + sérum de veau - agitation forte au vortex 15 secondes à chaque étape de dilution. Résultats : 1) avec la culture de 4 jours, on n'observe aucun signal au-dessus du bruit de fond. Il n'y a pas de différence avec le témoin CEM non infecté jusqu'à dilution 10' 2 ) avec la culture infectée de 6 jours : 101 à 10-5 (-) 10-6 (++) 10' (++) 10-8 (++) 10-9 10-15 (-) On refait une expérience d'auto-interférence : 0,1 ml de la solution 10-1 (négative) + 0,4 ml de la solution 10' (positive) : cette dernière devient négative. Il y a donc bien auto-interférence aux faibles dilutions. 3) Analyse en gradient de densité Le surnageant de la culture positive filtré à 0,02 micromètre est centrifugé 25 à l'équilibre de densité en gradient de saccharose 20-70% à 35000 tours par minute en rotor BECKMANN (nom commercial) SW56 à 4 C. Un surnageant témoin de cellules CEM non infectées est traité de la même façon. Après centrifugation, 13 fractions sont collectées et regroupées 2 à 2. Les 30 indices de réfraction de certaines fractions sont déterminées avec un réfractomètre ABBE (nom commercial) pour déterminer le gradient de densité. Les fractions de 400 ml sont diluées en milieu RPMI 16/40 plus sérum de veau. Des dilutions successives sont effectuées de 10 en 10 à partir de ces fractions. On constate que les groupes de densité 1,23 û 1,24 et densité 1,19-1,21 sont très positifs jusqu'à la dilution 10-7. Le groupe de densité 1,15-1,16 donne des signaux positifs jusqu'à la dilution 10-7. Le groupe du haut du tube ne donne pas de signaux, quelle que soit la dilution. Les groupes de fraction de base du tube (densité 1,25 à 1,28) donnent de signaux positifs à seulement quelques dilutions. Contrairement à M. pirum, il y a auto-interférence pour le filtrat de départ et pas d'auto-interférence à partir des fractions du gradient. La majorité des signaux dans ce cas se concentre, comme chez M. pirum, dans les fractions de densité de 1,19 à 1,26, avec cependant une épaule vers les fractions plus légères de 1,16. Expérience 4 : Essai d'inactivation de la source de SEM de M. Pirum On place dans un tube Eppendorf un millilitre d'un filtrat 0,02 micromètre de M. Pirum à la dilution 10-1 Ce tube est placé dans un solénoïde alimenté pendant 10 minutes par le signal électrique brut enregistré précédemment sur une préparation de M. Pirum à la même dilution, après amplification. La figure 9 représente une vue schématique de l'équipement, comportant un ordinateur 3 muni d'une carte son 4 dont la sortie est reliée à un amplificateur 10 d'une puissance maximale de 60 watt, dans l'exemple décrit. Le signal amplifié est appliqué à un solénoïde flexible 11 dans lequel est plongé le tube Eppendorf 12. Le signal appliqué est mesuré avec un équipement 13. Différents types de signaux amplifiés sont appliqués pendant 10 minutes à la suspension de M. Pirum qui donnait un signal positif : a) Ce même signal, mais amplifié : le signal de départ reste positif. Par contre, un tube témoin contenant le filtrat 0,02 micromètre des cellules CEM non infectées qui était négatif, devient positif. Ceci suggère que l'on peut transmettre les signaux électromagnétiques dans un milieu non activé, sous réserve que le spectre initial n'ait pas été modifié. b) Si l'on choisit dans le spectre des signaux électromagnétiques émis par les nanostructures de M. Pirum les fréquences de plus grande intensité (179, 374, 624, 1000, 2000 Hertz), le signal reste également positif, après application de ces fréquences amplifiées. c) Par contre, si l'on applique ces mêmes signaux, mais en inversion de phase, la positivité SEM disparaît. Ceci est également le cas lorsqu'on utilise la totalité des SEM émis par M. Pirum en inversion de phase. d) Il est également possible de neutraliser les signaux par allointerférence, c'est-à-dire par des signaux provenant d'un autre micro-organisme (colibacille). Expérience 5 : analyse du plasma de sujets atteints par différentes infections (VIH, urétrite à Uréaplasma urolyticum, polyarthrite rhumatoïde). Cette analyse indique que ces plasmas, une fois filtrés et dilués convenablement, sont émetteurs de signaux analogues à ceux émis par les mêmes micro-organismes in vitro, à l'exception de la polyarthrite où la cause infectieuse n'a pas encore été identifiée. En particulier, dans le cas de sujets atteints de Sida et traités par trithérapie anti-rétrovirale, ces signaux sont émis par de hautes dilutions du plasma (jusqu'à 10-16), suggérant qu'ils existent en abondance après disparition de la charge virale plasmatique et pourraient contribuer à l'infection résiduelle persistant au traitement. CONCLUSION GENERALE Des micro-organismes de nature différente, tels que des rétrovirus (VIH), des bactéries sans parois rigides proches des Gram + (M.pirum), des bactéries avec parois rigides Gram û (E.coli) produisent des nanostructures persistant dans des solutions aqueuses. Après l'étape indispensable de filtration, qui va éliminer les particules physiques des micro-organismes, ces nanostructures (de taille inférieure à 100 nanomètres) émettent des signaux électromagnétiques complexes de basses fréquences qui peuvent être enregistrés et numérisés. Les mêmes résultats peuvent être obtenus à partir du plasma de sujets infectés par ces micro-organismes. Ces nanostructures diffèrent des micro-organismes qui les ont générés par leur large spectre de densité, et leur sensibilité à la congélation. Lessignaux qu'elles émettent peuvent être neutralisés par auto-interférence avec les signaux préalablement enregistrés et inversés en phase, ou par alto-interférence avec les signaux provenant d'autres micro-organismes. 15 20 25
La présente invention se rapport à l'utilisation de la signature caractéristique d'un élément biochimique se trouvant dans un milieu biologique et présentant une activité biologique, pour obtenir un effet d'inhibition biologique sur ledit élément biochimique.Ladite signature est obtenue à partir du signal électromagnétique émis par une solution diluée obtenue par filtration dudit milieu biologique dilué.L'effet d'inhibition est obtenu par transmission d'un signal constituant signal d'inhibition obtenu, soit directement, soit après traitement, au moyen d'un solénoïde dans lequel le milieu contenant ledit élément biochimique a traiter a été préalablement placé et qui a été alimenté, pendant une durée de temps suffisante, par ladite signature.
1 - Utilisation soit directement, soit après modification, du signal électromagnétique émis par un milieu biologique dilué et filtré, aux fins d'inhibition ou de modification substantielle du dit signal, par exposition, à l'aide d'un solénoïde, dudit milieu audit signal électromagnétique amplifié. 2 - Utilisation selon la 1 dans laquelle la modification du dit signal électromagnétique consiste à décaler les phases des principales fréquences qui le compose de z degrés, avec z pouvant aller de 0 à 2 it (pi)(3,1416). 0 3 - Utilisation selon la 1 caractérisée en ce que la modification du dit signal électromagnétique consiste à inverser la phase des principales fréquences qui le constitue. 4 - Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que, ledit milieu biologique étant dilué à un niveau de dilution 10-X, ledit signal électromagnétique 15 est un signal enregistré à partir de ce même milieu dilué à un niveau de dilution 10iY, avec Y strictement inférieur à x, x étant égal ou inférieur à 20, Y étant supérieur ou égal à 2. 5 - Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ledit signal électromagnétique est un signal synthétique produit par application d'un même 20 niveau d'amplitude à toutes les fréquences du spectre considéré. 6 - Utilisation selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend une étape d'application, par périodes alternatives, au milieu biologique, dudit signal électromagnétique, et une étape de mesure, jusqu'à la disparition ou la modification substantielle du dit signal émis en retour par ledit milieu. 25 7 - Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6 dans laquelle le temps d'alimentation du solénoïde par la signature caractéristique d'un élément biochimique est d'environ dix minutes: 8 - Equipement pour la mise en oeuvre de l'utilisation selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce qu'il comprend : un ou plusieurs solénoïdes 30 pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par le milieu biologique ; un circuit de traitement desdits signaux pour leur décomposition par transforméede Fourier en fréquences principales ; un circuit de production de signaux d'inhibition, 9 - Equipement selon la 8 caractérisé en ce que les solénoïdes sont 5 situés en regard des différentes strates de sédimentation du milieu biologique à enregistrer. 10 - Equipement selon la 9 caractérisé en ce que l'un des solénoïdes formant capteur, dit capteur de contrôle, est éloigné de l'élément biochimique à caractériser. 10 11 - Equipement selon la 10 consistant à ce que le capteur de contrôle est connecté au canal gauche de la carte son de l'ordinateur. 12 - Equipement selon la 8 consistant à ce qu'un autre solénoïde, dit capteur pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par un milieu, est connecté au canal droit de la carte son de l'ordinateur. 15 13 - Equipement selon l'une au moins des 8 à 12, caractérisé en ce que l'équipement de capture pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par le milieu biologique, est séparé de l'équipement distant de comparaison des signaux. 14 - Equipement selon la 13 caractérisé en ce que les signaux 20 électromagnétiques reçus de l'équipement de capture sont comparés à une base de signatures enregistrées préalablement dans ledit équipement distant. 15 - Equipement selon l'une des 13 à 14 caractérisé en ce que l'équipement distant est muni d'un module d'émission de commandes vers l'équipement de capture. 25 16- Equipement selon l'une des 8 à 15 consistant à ce que le capteur pour l'acquisition des signaux électromagnétiques émis par un élément biochimique est connecté au canal micro d'un terminal de téléphonie mobile. 17 - Equipement selon la 8 consistant en ce que le circuit destiné à produire des signaux d'inhibition est connecté au canal écouteur d'un terminal de 30 téléphonie mobile.
G,C
G01,C12
G01N,C12Q
G01N 33,C12Q 1,G01N 27
G01N 33/487,C12Q 1/68,G01N 27/00
FR2895033
A3
DISPOSITIF D'INJECTION POUR UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,622
Dans les systemes A. injection a rampe commune de certains moteurs, chaque injection engendre, du fait de la fermeture de l'injecteur, une onde de pression se propageant dans le circuit gazole haute-pression. Ces ondes de pression sont responsables d'interactions entre les injections, qui degradent la maitrise de la quantite de carburant introduite dans le cylindre, rendant ainsi difficile la mise au point du moteur pendant son developpement et engendrant des evolutions de son comportement pendant sa dui-6e de vie. Ce probleme des interactions entre injections devient de plus en plus crucial avec la generalisation des procedes multi-injections mis en oeuvre afin de satisfaire aux normes anti-pollution de plus en plus strictes. Le document JP Hei 6-108946 decrit un systeme d'injection a rampe commune qui comporte une rampe reliee a une pompe haute-pression. Une pluralite d'injecteurs est reliee a cette rampe par des tubes haute-pression. L'interieur de la rampe commune est divise en deux chambres, sensiblement cylindriques, par une cloison qui comporte en son centre, un passage cylindrique de faible diametre. La cloison est montee mobile en translation dans la rampe au moyen de deux ressorts helicoidaux disposes dans une gorge menagee dans la paroi interieure de la rampe. Chaque chambre est reliee a la pompe hautepression par un tube d'alimentation. Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant. Les injecteurs fonctionnent successivement et de maniere alternative. Lorsqu'un injecteur relie a la premiere chambre se ferme, it genere une onde de pression qui se propage dans le tube haute-pression qui le relie a la rampe et dans la rampe commune elle-meme. La cloison mobile a pour fonction d'eviter le changement de pression dans la premiere chambre en faisant varier le volume de cette chambre, tandis que le passage evite la propagation de l'onde de pression dans la seconde chambre. Apres la fermeture d'un injecteur relie a la premiere chambre, on fait fonctionner un injecteur relie a la seconde chambre et ainsi de suite. Le passage ayant une faible section pour eviter la propagation de l'onde de pression, it genere une perte de charge importante qui impose d'avoir recours aux deux tubes d'alimentation separes precites, un pour chaque chambre, ce qui augmente le coat du dispositif. Le document EP 1217202 decrit un dispositif d'injection qui comporte une rampe commune, reliee, d'une part a une pompe haute-pression par un seul tube d'alimentation et, d'autre part, a une pluralite d'injecteurs par des tubes haute-pression. Les ondes de pression, creees par la fermeture et l'ouverture des injecteurs, sont attenuees par des restrictions placees a 1'entree des tubes hautepression, a proximite des ouvertures par lesquelles debouchent les tubes haute-pression dans la rampe commune. Ces restrictions permettent d'avoir une perte de charge importante dans le sens injecteur-rampe afin de diminuer la propagation de l'onde de pression sans toutefois occasionner une trop grande perte de charge dans le sens rampe-tube haute-pression afin de ne pas penaliser la pression d'injection pendant l'ouverture de l'injecteur. Le but de la presente invention est de proposer un nouveau dispositif d'injection a rampe commune qui ne comporte qu'un seul tube d'alimentation de la rampe commune. Ce but est atteint au moyen d'un dispositif d'injection pour un moteur a injection directe qui comporte, de maniere connue, une pompe haute-pression, une rampe commune qui definit une chambre sensiblement cylindrique qui presente un axe longitudinal, au moins quatre injecteurs relies chacun a la rampe par un tube haute-pression qui debouche dans la chambre au niveau d'une ouverture et un tube d'alimentation unique reliant la rampe commune a la pompe haute-pression. De maniere caracteristique, selon l'invention, le dispositif comporte, dans chaque espace separant deux ouvertures adjacentes par lesquelles debouchent les tubes haute-pression, une cloison montee mobile en translation dans la chambre le long de 1'axe longitudinal et chaque cloison comporte un passage, sensiblement parallele a 1'axe longitudinal dont la section represente entre 1/4 et 1/16 de la section de la chambre. Le passage de section relativement grand par rapport a la section de la chambre permet de reduire la perte de charge globale; it s'ensuit qu'un seul et unique tube d'alimentation de la rampe commune par la pompe haute-pression est alors necessaire, reduisant ainsi le coat du dispositif. Les ondes de pression sont attenuees par la multiplication des cloisons mobiles qui permettent de par leurs mouvements de remedier aux differences de pression engendrees par le fonctionnement des injecteurs. Avantageusement, la section dudit passage est sensiblement comprise entre 1/9 et 1/4 de la section de la chambre. Avantageusement, le passage a une section sensiblement circulaire. Le montage des cloisons dans la chambre n'est pas limite selon l'invention. Ainsi, chacune des cloisons peut comporter deux faces sensiblement perpendiculaires a 1'axe longitudinal, sur chacune desquelles prend appui 1'extremite d'un ressort helicoidal dispose parallelement a ce dernier, moyennant quoi chaque cloison est montee mobile en translation le long de 1'axe longitudinal. Avantageusement, la chambre a une section de diametre constant le long 25 de 1'axe longitudinal et chacun des ressorts helicoidaux est dispose le long de la paroi cylindrique de la chambre. Cette disposition particuliere permet d'attenuer efficacement la propagation des ondes de pression sans generer une perte de charge trop importante. La presente invention, ses caracteristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaitront mieux a la lecture de la description qui suit d'un mode de realisation particulier qui fait reference aux dessins annexes, sur lesquels : -la figure 1 represente une vue en coupe longitudinale d'un mode de realisation particulier de la rampe commune de l'invention. Dans 1'exemple represente, la rampe commune 1 comporte une paroi interne 11 qui definit une chambre cylindrique d'axe longitudinal Z. La chambre est reliee a une pompe (non representee) par un tube d'alimentation 2, unique. Trois cloisons mobiles 31, 32 et 33 sont disposees dans la chambre entre les ouvertures 41, 42, 43 et 44 de quatre tubes haute-pression 51, 52, 53 et 54 qui relient la rampe commune 1 quatre injecteurs (non representes). Les cloisons 31, 32 et 33 sont montees mobiles dans la chambre par 1'intermediaire de quatre ressorts helicoidaux 61, 62, 63 et 64. Les ressorts 61 et 62 qui sont disposes entre deux cloisons, respectivement les cloisons 31 et 32 et les cloisons 32 et 33, ont leurs deux extremites qui prennent appui, chacune, sur une face libre de la cloison, c'est-a-dire une face qui est perpendiculaire a 1axe longitudinal Z de la chambre. Les ressorts 61 et 64 ont une de leurs extremites qui prend appui sur une face libre des cloisons 31 et 33 tandis que leur autre extremite prend appui sur une paroi d'extremite 12 de la rampe 1. La chambre a une section de diametre constant le long de 1axe Z et les ressorts helicoidaux sont disposes directement contre la paroi interne 11 de la chambre, sans etre loges dans une gorge comme c'est le cas dans le dispositif de fart anterieur. Cette disposition sans gorge permet de reduire la perte de charge occasionnee par la presence des ressorts tout en assurant une attenuation satisfaisante des ondes de pression. Chaque cloison comporte un passage 7 sensiblement central et de section circulaire dont le diametre est, par exemple, de l'ordre de 10mm a 15mm, pour un diametre de la chambre de l'ordre de 30mm. Ce passage de section plus large que celui decrit dans le dispositif de fart anterieur permet de reduire la perte de charge occasionnee par sa presence. L'onde de pression est attenuee par la multiplication des cloisons mobiles interposees entre deux injecteurs utilises. La reduction de la perte de charge obtenue par le diametre augmente des passages et la disposition et le nombre des cloisons mobiles permet de n'utiliser qu'un seul tube d'alimentation pour alimenter toutes les parties de la chambre 1. Le fonctionnement du dispositif est le suivant. Pour attenuer l'onde de pression it est necessaire d'utiliser des injecteurs qui sont separes par plusieurs cloisons. Ainsi, si Pon utilise 1'injecteur relie au tube 51, l'injection suivante est mise en oeuvre en utilisant l'injecteur retie au tube haute-pression 54, qui est separe du precedent par trois cloisons. La troisieme injection utilise l'injecteur relie au tube 52, sepal-6 par deux cloisons de l'injecteur precedent. La quatrieme injection utilisera l'injecteur relie au tube 54 puis, la suivante, celui retie au tube 51. L'injection suivante utilisera l'injecteur relie au tube 53 separe par deux cloisons du tube precedant puis a nouveau l'injecteur relie au tube 51, puis, ensuite, l'injecteur relie au tube 54 et ainsi de suite. L'injecteur fonctionnant simultanement ou apres un injecteur donne, doit etre separe de ce dernier par au moins (n-2) cloisons, de preference (n-1) cloisons (avec n etant le nombre d'injecteurs et donc de tubes haute-pression) de maniere a attenuer l'onde de pression generee par la fermeture de l'injecteur precedent
La présente invention concerne un dispositif d'injection pour un moteur à injection directe qui comporte, de manière connue, une pompe haute-pression, une rampe commune (1) qui définit une chambre sensiblement cylindrique qui présente un axe longitudinal (Z), au moins quatre injecteurs reliés chacun à la rampe (1) par un tube haute-pression (51, 52, 53, 54) qui débouche dans la chambre au niveau d'une ouverture (41, 42, 43, 44), et un tube d'alimentation (2), unique, reliant la rampe commune (1) à la pompe haute-pression. De manière caractéristique, selon l'invention, il comporte, dans chaque espace séparant deux ouvertures adjacentes (41, 42, 43, 44), une cloison (31, 32, 33) montée mobile en translation dans la chambre le long de l'axe longitudinal (Z) comportant un passage (7) sensiblement parallèle audit axe longitudinal (Z) dont la section représente entre 1/4 et 1/16 de la section de la chambre.
1. Dispositif d'injection pour un moteur a injection directe qui comporte : - une pompe haute-pression ; - une rampe commune (1) qui definit une chambre sensiblement cylindrique qui presente un axe longitudinal (Z) ; -au moins quatre injecteurs relies chacun a ladite rampe (1) par un tube haute-pression (51, 52, 53, 54) qui debouche dans ladite chambre au niveau 10 d'une ouverture (41, 42, 43, 44) ; et - un tube d'alimentation (2), unique, reliant ladite rampe commune (1) a ladite pompe haute-pression, caracterise en ce qu'il comporte, dans chaque espace separant deux ouvertures (41, 42, 43, 44) adjacentes par lesquelles debouchent lesdits tubes haute-pression (51, 52, 53, 54), une cloison (31, 32, 33) 15 montee mobile en translation dans ladite chambre, le long dudit axe longitudinal (Z), et en ce que chaque cloison (31, 32, 33) comporte un passage (7) sensiblement parallele audit axe longitudinal (Z), dont la section represente entre 1/4 et 1/16 de la section de ladite chambre. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que la section dudit 20 passage (7) est sensiblement comprise entre 1/9 et 1/4 de la section de ladite chambre. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caracterise en ce que ledit passage (7) a une section sensiblement circulaire. 4. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 3, caracterise en 25 ce que chacune desdites cloisons (31, 32, 33) comporte deux faces sensiblement perpendiculaires audit axe longitudinal, sur chacune desquelles prend appui 1'extremite d'un ressort helicoidal (61, 62, 63, 64) dispose parallelement audit axe longitudinal (Z), moyennant quoi chaque cloison (31, 32, 33) est montee mobile en translation le long dudit axe longitudinal (Z). 5. Dispositif selon la 4, caracterise en ce que ladite chambre a une section de diametre constant le long dudit axe longitudinal (Z) et en ce que chacun desdits ressorts helicoidaux (61, 62, 63, 64) est dispose le long de la paroi cylindrique (11) de ladite chambre.
F
F02
F02M
F02M 63
F02M 63/02
FR2891982
A1
DETECTEUR DE CONTACT
20,070,413
La présente invention a pour objets un procédé de détection d'un contact d'un animal sur une clôture électrique et un électrificateur de clôture comportant un d'un animal sur la clôture. Les clôtures électriques sont destinées à protéger des lieux quelconques de toute intrusion ou sortie d'un animal ou d'une personne. La détermination de la fréquence des contacts par les animaux sur la clôture et du moment de la journée auquel ils ont lieu, par exemple, permet à l'agriculteur de mieux contrôler ce qui se passe en son absence dans le champ. L'agriculteur peut notamment être alerté rapidement d'une situation anormale par des contacts d'animaux sur la clôture se produisant à un rythme anormal ou à une période surprenante, et peut, dans ce cas, se rendre sur place pour corriger la situation anormale. Il est particulièrement intéressant pour l'agriculteur de ne pas être dérangé par des fausses alarmes (par exemple dues à des végétaux) et de n'être alerté que par des vrais contacts par des animaux. Des dispositifs permettant de surveiller l'état électrique d'une clôture électrique sont décrits par exemple dans les documents FR 2 640 845, FR 2 642 872 et FR 2 863 452. Cependant, les dispositifs décrits dans ces documents ne permettent 20 pas à un agriculteur d'être informé de manière discriminante du contact d'un animal sur la clôture électrique. La présente invention a pour but de proposer un procédé de détection d'un contact d'un animal sur une clôture électrique et un électrificateur de clôture comportant un détecteur de contact d'un animal sur ladite clôture. 25 A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de détection d'un contact d'un animal sur une clôture électrique à laquelle un électrificateur délivre des impulsions de tension, I'électrificateur comportant des moyens pour mesurer un paramètre caractéristique de ladite clôture, ledit procédé comportant une étape consistant à évaluer la variation dudit paramètre 30 caractéristique en fonction du temps, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à détecter une modification dudit paramètre caractéristique par rapport à une valeur moyenne dudit paramètre caractéristique, et une étape consistant rapidement à détecter un retour dudit paramètre caractéristique à une valeur proche de ladite valeur moyenne. Avantageusement, le procédé comprend les étapes consistant à : comparer la valeur dudit paramètre caractéristique pendant une impulsion avec une valeur moyenne dudit paramètre caractéristique pendant une série d'impulsions précédant ladite impulsion, et, si la différence entre lesdites valeurs est supérieure à un seuil prédéfini, comparer la valeur dudit paramètre caractéristique pendant une impulsion suivant ladite impulsion avec ladite valeur moyenne, et, si la différence entre lesdites valeurs est inférieure à un seuil prédéfini, - signaler un contact d'un animal sur ladite clôture. De préférence, ledit paramètre caractéristique est représentatif de la résistance électrique de ladite clôture électrique. L'invention a également pour objet un électrificateur de clôture, comportant un circuit de mesure d'un paramètre représentatif de la résistance électrique de la clôture, caractérisé en ce qu'il comporte un détecteur de contact d'un animal sur ladite clôture pour la mise en oeuvre du procédé. Avantageusement, I'électrificateur de clôture comprend un compteur pour compter le nombre de contacts d'un animal sur la clôture détectés. De préférence, I'électrificateur de clôture comporte des moyens de détermination et de mémorisation de l'heure et/ou de la date où chacun desdits contacts a eu lieu. Selon un mode de réalisation de l'invention, I'électrificateur de clôture comporte des moyens de génération et d'affichage d'une interface graphique comportant des données statistiques relatives auxdits contacts. Avantageusement, l'électrificateur de clôture comporte des moyens de réglage d'un seuil, préprogrammés ou ajustables par un utilisateur, lesdits moyens de réglage d'un seuil permettant d'adapter le seuil lorsque ladite clôture est progressivement envahie par la végétation. L'invention sera mieux comprise, et d'autre buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue schématique simplifiée d'un électrificateur 15 de clôture électrique selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique montrant un exemple de réalisation de circuit de mesure d'un paramètre représentatif de la résistance électrique de la clôture de l'électrificateur de la figure 1 ; et 20 - la figure 3 montre une courbe représentant l'évolution de la valeur de la résistance électrique de la clôture en fonction du temps, pendant une série d'impulsions, lorsqu'un contact d'un animal sur la clôture se produit. La figure 1 représente le schéma électrique simplifié d'un 25 électrificateur de clôture décrit dans le document FR 2 787 964. Dans ce schéma, une alimentation 1, qui peut être une tension de secteur, un accumulateur, ou une pile éventuellement alimentée par un panneau solaire en parallèle, alimente un transformateur de charge 2 et un circuit de commande qui peut être un microcontrôleur 3. Le transformateur de charge 2 30 alimente, par l'intermédiaire de diodes 4, 5, deux condensateurs de stockage 6, 7 montés en parallèle. Le nombre des condensateurs n'est pas limité à deux, mais peut être de un ou plusieurs. Le fonctionnement de cet électrificateur est bien connu. Le transformateur de charge 2, charge les condensateurs 6, 7 à une tension de quelques centaines de volts, par exemple 600V. Sur commande du circuit de commande 3, un thyristor 12 ou 13 est rendu conducteur avec une période de l'ordre de la seconde, mais qui peut être de plusieurs secondes. Lorsqu'un thyristor est rendu conducteur, par exemple 12, le condensateur correspondant, 6 dans ce cas, se décharge à travers le thyristor 12 et le primaire 9 du transformateur de sortie 10. Cette décharge engendre au secondaire 14 du transformateur de sortie 10 une impulsion dont l'amplitude est de quelques kilovolts, par exemple 6 à 10 kV. Cette impulsion, appliquée à la clôture électrique, est ressentie par un animal qui touche la clôture comme ayant un effet dissuasif. II est connu de l'homme de l'art que la tension U existant aux bornes du primaire 9 du transformateur de sortie 10, mesurée entre les points 11 et 8, est représentative de la résistance électrique de la clôture. Pour prendre en compte ce paramètre, un circuit complémentaire est inséré dans le schéma de la figure 1. En se référant à la figure 2, le circuit complémentaire comporte un diviseur de tension constitué de deux résistances 19 et 20, la tension au point milieu 21 du diviseur de tension étant proportionnelle à la tension U aux bornes du primaire 9 du transformateur de sortie 10. Le point milieu 21 du diviseur de tension est relié indirectement par l'intermédiaire d'un composant semi-conducteur à un circuit de mesure 25 alimenté à partir de l'alimentation 1. Un tel circuit est décrit dans le document FR 2 863 816. Un condensateur 24 permet de stocker la valeur maximale de la tension au point 21, qui est une image de la tension U aux bornes du primaire 9 du transformateur de sortie. Le circuit de mesure 25 mesure la tension stockée sur le condensateur 24 et en déduit une grandeur caractéristique de l'état de la clôture, par exemple la valeur de la résistance électrique de la clôture. On notera que la valeur de la résistance électrique de la clôture est notamment liée à la végétation touchant la clôture. Le circuit de mesure 25 est relié à un détecteur de contact 26. Le détecteur de contact 26 commande une mesure de la résistance électrique de la clôture à chaque impulsion. Le détecteur de contact 26 mémorise la valeur de la résistance électrique de la clôture mesurée et la garde en mémoire au moins pendant les N+1 impulsions suivantes, N étant un entier supérieur à O. En se référant à la figure 3, on va maintenant décrire le fonctionnement du détecteur de contact 26. La figure 3 montre une courbe 30 représentant la valeur de la résistance électrique de la clôture en fonction du temps. Une mesure de la valeur de la résistance électrique de la clôture est effectuée au moment de chaque impulsion L4, L3, 1.2, I_I, lo et Il. Lorsque la mesure de la valeur de la résistance électrique de la clôture à un instant c'est-à-dire pendant l'impulsion Li, a été effectuée, le détecteur de contact 26 compare la valeur de la résistance électrique de la clôture à l'instant T_1 avec la valeur moyenne de la résistance électrique de la clôture pendant les N impulsions précédentes. Sur la figure 3, on considère que N=3, et la valeur moyenne de la résistance électrique de la clôture est calculée sur les impulsions L2, L3 et 1.4. Lorsque la valeur de la résistance électrique de la clôture à l'instant T_1 est proche de la valeur moyenne de la résistance électrique de la clôture, par exemple sensiblement égale, le détecteur de contact 26 considère qu'aucun contact n'a eu lieu à l'instant En fonctionnement normal, sur une clôture non envahie par la végétation, lorsque aucun animal n'est en contact avec la clôture, celle-ci est sensiblement équivalente à un circuit ouvert et la résistance électrique mesurée a une valeur élevée. On notera que, sur la figure 3, la valeur de la résistance électrique de la clôture a été représentée constante pendant les impulsions 1.4 à 1_1 par souci de clarté, bien que des petites variations soient possibles dans la pratique. Dans ce cas, le détecteur de contact 26 calcule une nouvelle valeur moyenne de la résistance électrique de la clôture pendant les N dernières impulsions, c'est-à-dire, dans l'exemple de la figure 3, pendant les impulsions L3 à Li. Lorsque la mesure de la valeur de la résistance électrique de la clôture à un instant To, c'est-à-dire pendant l'impulsion Io suivant l'impulsion 1_ 1, a été effectuée, le détecteur de contact 26 compare la valeur de la résistance électrique de la clôture à l'instant To avec la nouvelle valeur moyenne de la résistance électrique. Lorsque le détecteur de contact 26 détecte une variation supérieure à un seuil SI prédéfini de la valeur de la résistance électrique à To par rapport à la valeur moyenne de la résistance électrique pendant les N impulsions précédentes, le détecteur de contact 26 considère qu'un contact d'un animal sur la clôture a peut être été détecté. Le contact d'un animal sur la clôture a pour effet de relier le fil chaud de la clôture à la terre. La résistance électrique mesurée est alors sensiblement égale à la résistance équivalente de l'animal, la valeur de cette résistance électrique étant nettement plus faible que la valeur de la résistance électrique mesurée en l'absence de contact. Dans ce cas, lorsque la mesure de la valeur de la résistance électrique de la clôture à un instant TI a été effectuée, il compare la valeur de la résistance électrique de la clôture pendant l'impulsion Il, suivant l'impulsion lo, avec la valeur moyenne de la résistance électrique calculée sur les impulsions L3 à 1_ 1. Si la différence entre la valeur de la résistance électrique pendant l'impulsion Il et la valeur moyenne de la résistance électrique est inférieure à un seuil S2 prédéfini, le détecteur de contact 26 considère que le contact d'un animal sur la clôture à eu lieu. En d'autres termes, lorsqu'un animal touche la clôture, la valeur de la résistance électrique chute, puis, lorsque l'animal se dégage de la clôture, la résistance électrique mesurée retrouve sa valeur normale. Dans ce cas, le détecteur de contact 26 informe l'agriculteur qu'un contact vient d'être détecté, par exemple en affichant une signal visuel (led, message sur un afficheur numérique etc.). Un message sonore peut également être émis. Pour N petit, par exemple N<8, les phénomènes pouvant faire varier la valeur de la résistance électrique de la clôture mesurée à l'instant To par rapport à la moyenne calculée sur les N impulsions précédentes sont de multiples natures. Cependant, seul le contact d'un animal sur la clôture, suivi du recul réflexe de l'animal, entraîne une double variation caractéristique, décrite précédemment, de la valeur de la résistance électrique de la clôture, ce qui permet de détecter un tel contact à partir de quelques impulsions consécutives. On notera que la variation de la valeur de la résistance électrique est fonction des pertes auxquelles la clôture est soumise. Par exemple, pour une clôture électrique faiblement ou moyennement soumises aux pertes, le contact d'un animal se traduit par une baisse importante de la valeur de la résistance électrique à l'instant To par rapport à la valeur moyenne de la résistance électrique pendant les N impulsions précédentes, par exemple de l'ordre de 10%. Ensuite, au moment de l'impulsion suivante la valeur de la résistance électrique à l'instant redevient sensiblement égale à la valeur moyenne de la résistance électrique observée pendant les N impulsions précédant lo. Plus la clôture est envahie par la végétation et moins la variation de la valeur de la résistance électrique due au contact d'un animal sur la clôture est importante. Le détecteur de contact 26 peut faire varier le seuil SI en fonction de l'état préexistant de l'enclos. Cela permet de détecter le contact d'un animal même sur une clôture envahie par la végétation tout en évitant de comptabiliser, par exemple, des contacts dus à des branches d'arbres s'agitant au vent de façon aléatoire contre la clôture. Le seuil S1 peut éventuellement être déterminé par le fabricant 30 lorsqu'il programme son dispositif. Un moyen de réglage (non représenté) peut également être prévu pour permettre à l'utilisateur d'ajuster lui-même la valeur du seuil Si. En fonction de la configuration du terrain, par exemple lorsque la clôture se trouve à proximité d'un fossé dans lequel l'animal peut être engagé partiellement, la durée du recul de l'animal peut prendre plusieurs impulsions. Dans ce cas, la valeur de la résistance électrique redevient sensiblement égale à la valeur moyenne de la résistance électrique pendant les N impulsions précédentes après plusieurs impulsions. Ainsi, l'impulsion suivante Il peut être remplacée par une autre impulsion suivant l'impulsion 10. En d'autres termes, l'impulsion considérée pour détecter le contact d'un animal sur la clôture lorsqu'une baisse de la valeur de la résistance électrique a été détectée au moment de l'impulsion lo est une impulsion lM suivant l'impulsion lo, l'impulsion lM n'étant pas nécessairement l'impulsion suivant immédiatement l'impulsion Io. On notera que l'impulsion lM est une impulsion proche de l'impulsion lo, c'est-à-dire qu'elle est comprise dans l'ensemble des quelques impulsions, par exemple trois, suivant de manière immédiate l'impulsion 10. En effet, le retour rapide de la résistance électrique à la valeur moyenne est caractéristique du contact d'un animal sur la clôture et permet de différencier un tel contact d'un autre type de contact (végétation, etc.). Le détecteur de contact 26 peut conserver un historique, plus ou moins important. De cette manière, le détecteur de contact 26 peut par exemple indiquer le nombre de fois où un tel contact a été détecté depuis la dernière remise à zéro du système. Dans ce cas, lorsque le nombre de contacts détectés est élevé, une situation à risque peut être signalée à l'agriculteur. Le détecteur de contact 26 pourrait également donner la date et l'heure exacte du contact, des courbes statistiques, le fil de la clôture qui a été touché dans l'hypothèse ou celle-ci serait multifil, par exemple. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de 30 réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
Procédé de détection d'un contact d'un animal sur une clôture électrique à laquelle un électrificateur délivre des impulsions de tension, l'électrificateur comportant des moyens pour mesurer un paramètre caractéristique de ladite clôture, ledit procédé comportant une étape consistant à évaluer la variation dudit paramètre caractéristique en fonction du temps.
1- Procédé de détection d'un contact d'un animal sur une clôture électrique à laquelle un électrificateur délivre des impulsions de tension, I'électrificateur comportant des moyens pour mesurer un paramètre caractéristique de ladite clôture, ledit procédé comportant une étape consistant à évaluer la variation dudit paramètre caractéristique en fonction du temps, caractérisé en ce qu'il comprend une étape consistant à détecter une modification dudit paramètre caractéristique par rapport à une valeur moyenne dudit paramètre caractéristique, et une étape consistant rapidement à détecter un retour dudit paramètre caractéristique à une valeur proche de ladite valeur moyenne. 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : comparer la valeur dudit paramètre caractéristique pendant une impulsion (lo) avec une valeur moyenne dudit paramètre caractéristique pendant une série d'impulsions (L3, L2, 1_1) précédant ladite impulsion, et, si la différence entre lesdites valeurs est supérieure à un seuil prédéfini (SI), - comparer la valeur dudit paramètre caractéristique pendant une impulsion (II) suivant ladite impulsion (lo) avec ladite valeur moyenne, et, si la différence entre lesdites valeurs est inférieure à un seuil prédéfini (S2), signaler un contact d'un animal sur ladite clôture. 3- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit paramètre caractéristique est représentatif de la résistance électrique de ladite clôture électrique. 4- Electrificateur de clôture, comportant un circuit de mesure (25) d'un paramètre représentatif de la résistance électrique de la clôture, caractérisé 10en ce qu'il comporte un détecteur de contact (26) d'un animal sur ladite clôture pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1. 5- Electrificateur de clôture selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un compteur pour compter le nombre de contacts d'un animal 5 sur la clôture détectés. 6- Electrificateur de clôture selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détermination et de mémorisation de l'heure et/ou de la date où chacun desdits contacts a eu lieu. 7- Electrificateur de clôture selon la 4, caractérisé en ce 10 qu'il comporte des moyens de génération et d'affichage d'une interface graphique comportant des données statistiques relatives auxdits contacts. 8- Electrificateur de clôture selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de réglage d'un seuil, préprogrammés ou ajustables par un utilisateur, lesdits moyens de réglage d'un seuil permettant 15 d'adapter le seuil lorsque ladite clôture est progressivement envahie par la végétation.
H
H05
H05C
H05C 3
H05C 3/00
FR2901047
A1
ETIQUETTE DESTINEE A ETRE JOINTE A DES PRODUITS PHARMACEUTIQUES, PARAPHARMACEUTIQUES, PHYTOSANITAIRES ET SIMILAIRES
20,071,116
La présente invention concerne une étiquette destinée à être jointe à des produits 5 pharmaceutiques, parapharmaceutiques, phytosanitaires et similaires. A l'issue d'une consultation chez un médecin, par exemple, celui-ci émet une ordonnance dans laquelle il identifie les différents médicaments ou produits nécessaires pour le traitement ainsi que leur posologie. Il s'est avéré que dans certains cas, l'écriture 10 du praticien ayant délivré l'ordonnance est difficile à déchiffrer. Par conséquent, il s'ensuit alors pour le patient une difficulté à respecter ladite prescription, en effet le plus souvent, seule la posologie apparaît clairement alors que le nom du médicament concerné n'est pas déchiffrable. 15 Ainsi, le pharmacien qui délivre au patient les différents médicaments, indique le plus souvent sur les boîtes la posologie à respecter. Toutefois, il existe alors un premier risque d'erreur dans la prescription entre la lecture de l'ordonnance et le report sur l'emballage du médicament, puis le deuxième problème pouvant survenir est la perte de l'emballage avec la posologie indiquée. De ce fait, le patient se retrouve avec son 20 ordonnance difficilement lisible voir illisible comme seule source d'informations pour suivre son traitement. Or d'autres problèmes peuvent également survenir. En effet, à l'heure actuelle, on délivre fréquemment à la place du médicament prescrit un médicament générique 25 similaire et souvent moins onéreux. Il s'ensuit que le patient se retrouve en possession d'un médicament dont le nom commercial n'est pas celui indiqué sur son ordonnance. Ainsi si le pharmacien a inscrit sur l'emballage la posologie, ce qui n'est pas systématique, et que cet emballage est perdu le patient ne sait plus à quel médicament prescrit correspond le médicament en sa possession. La seule solution est donc de 30 retourner voir le pharmacien pour qu'il lui reprécise le traitement à suivre compte tenu de son ordonnance. Ceci n'est pas toujours simple pour un patient. Par ailleurs, se pose également le problème de l'identification des médicaments par leur nom pour les personnes illettrées ou de langue étrangère. En effet, l'étiquetage apposé sur les médicaments délivrés sur ordonnance ont pour but de le décrire et de l'identifier, de manière à contribuer à un résultat thérapeutique optimal et d'éviter toute erreur de posologie. Ainsi, l'emballage du médicament présente de manière classique une face principale sur laquelle sont imprimés les éléments d'identification du produit tels que la dénomination commerciale, le nom du laboratoire pharmaceutique et d'autres éléments variés, comme des logos, des éléments figuratifs ou abstraits de décoration, qui aident notamment à une reconnaissance visuelle d'ensemble du produit (nom, couleurs, formes) etc. Cependant, sur une autre face de l'emballage, est généralement apposée une étiquette détachable, le nom commercial dudit médicament, sa forme galénique, son prix, y étant mentionnés tandis que des indications de traçabilité ainsi qu'un éventuel code barre, les informations relatives à la composition, le mode et la voie d'administration, les indications thérapeutiques étant en général portées par l'emballage lui-même sur les autres faces de ce dernier. On se retrouve donc toujours avec le médicament et son emballage d'un côté et l'ordonnance portant la prescription de l'autre. Afin de résoudre ces problèmes relativement nombreux et qui entraînent pour les patients un risque pour leur santé, la présente invention a pour but de proposer une solution simple permettant une identification rapide et sûre des médicaments prescrits sur une ordonnance, que celle-ci soit lisible ou non, que les médicaments prescrits aient été remplacés ou non par des génériques. A cet effet, l'invention a pour objet une étiquette destinée à être jointe à un produit tel que médicament, produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques, phytosanitaires et similaires, ladite étiquette présentant sur sa face supérieure des éléments d'identification dudit produit et étant pourvue sur sa face opposée de moyens adhésifs appropriés pour permettre l'apposition de ladite étiquette sur un support de manière détachable, caractérisé en ce que les éléments d'identification du produit sont constitués d'une reproduction à l'identique du conditionnement dudit produit. Ainsi de manière très avantageuse, cette étiquette ou encore vignette selon l'invention constitue une photographie du conditionnement du produit, il est possible pour le pharmacien ou le patient ou toute autre personne de prendre l'étiquette jointe au produit pour la coller sur l'ordonnance en regard de la ligne de prescription correspondante indiquant notamment la posologie. De manière classique, un produit tel qu'un médicament peut être contenu dans récipient tel un flacon portant une étiquette apposée dessus, le récipient pouvant éventuellement être contenu dans un emballage, par exemple boîte en carton, extérieur supplémentaire. Il existe également d'autres conditionnements d'un produit tel qu'un médicament faisant appel à des conditionnements dits intérieurs tels que plaquettes alvéolées renfermant un comprimé ou pilule, sachet renfermant une poudre ou un comprimé, flacon, bouteille, etc. qui sont ensuite renfermés dans un conditionnement dit extérieur, le plus souvent constitué d'un emballage tel qu'une boîte. Selon une première forme de réalisation de l'invention, la reproduction à l'identique du conditionnement du produit est constitué par la reproduction à l'identique d'au moins la face principale de l'emballage, constituant le conditionnement extérieur du produit, et comprenant notamment la dénomination commerciale du produit. Selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, la reproduction à l'identique du conditionnement du produit est constituée par la reproduction à l'identique de l'étiquette comprenant en particulier la dénomination commerciale et apposée sur un récipient lorsque le produit est renfermé dans un récipient tel que flacon, bouteille ou similaire. Selon une troisième forme de réalisation de l'invention, la reproduction à l'identique du conditionnement est constituée par la reproduction à l'identique du conditionnement intérieur du produit, tel que flacon, bouteille, plaquette alvéolée renfermant les pilules ou comprimés, visibles ou non, sachets, etc. Ainsi non seulement il peut y avoir reprise de la dénomination commerciale mais également de tout l'aspect visuel (couleurs, graphisme, etc.) de ce conditionnement intérieur et/ou extérieur du produit constitué par l'emballage, l'étiquette, la plaquette alvéolée, etc., permettant une identification visuelle directe sans même avoir besoin de savoir lire. En effet, les emballages, étiquettes, flacons et autres peuvent présenter un graphisme, des couleurs spécifiques et autres, constituant des éléments d'identification visuelle, en plus de la dénomination commerciale du produit concerné. Ainsi, une fois que l'étiquette selon l'invention jointe au produit et comportant une reproduction à l'identique du conditionnement du produit visé est rapportée sur l'ordonnance et ce, pour chaque produit listé, la lecture de l'ordonnance, au moins en ce qui concerne les produits à utiliser pour le traitement, se fait directement par reconnaissance du conditionnement des produits à l'aide des étiquettes de l'invention apposées sur l'ordonnance. De manière très avantageuse, lorsqu'on donne un médicament générique à la place du médicament prescrit, l'étiquette selon l'invention jointe audit médicament générique et positionnable en regard de la ligne correspondant à la prescription du médicament remplacé par le générique, permet de l'identifier de manière claire et formelle puisqu'elle constitue une reproduction à l'identique du conditionnement dudit médicament générique. Ainsi, le patient grâce à l'étiquette selon l'invention sait quel médicament prescrit a été 25 remplacé par le médicament générique sans qu'il soit nécessaire pour lui de connaître le principe actif concerné. Ainsi, l'étiquette ou vignette selon l'invention par une reproduction à l'identique du conditionnement d'un produit permet de simplifier la lecture des ordonnances lorsque 30 celles-ci sont peu lisibles, permet d'identifier les médicaments génériques ayant substitué les médicaments prescrits et donc permet de garantir une meilleure prise des médicaments par le patient en limitant les risques d'erreur de posologie. De préférence, la reproduction à l'identique peut être obtenue par impression sur la face supérieure de l'étiquette, sa face opposée étant pourvue de moyens adhésifs lui permettant d'être collée directement sur le conditionnement du produit, ou sur un support joint au conditionnement (le support pouvant être inséré dans le conditionnement ou éventuellement collé dessus), lesdits moyens adhésifs étant appropriés pour permettre le décollage de ladite étiquette et son collage ensuite sur un support autre tel qu'une ordonnance. De manière avantageuse, on peut prévoir qu'un produit tel qu'un médicament comporte au moins une étiquette selon l'invention, mais il peut en posséder également deux l'une reprenant le conditionnement extérieur du produit (face principale de l'emballage) et l'autre le conditionnement intérieur du produit (plaquette alvéolée par exemple). On décrira maintenant l'invention plus en détail en référence au dessin dans lequel : la figure 1 représente une vue en perspective du dessus d'un emballage de produit pharmaceutique ; la figure 2 représente une vue de dessous de l'emballage de la figure 1 sur lequel est 20 apposé une étiquette selon l'invention ; et la figure 3 représente une vue de dessus d'une ordonnance comportant une étiquette selon l'invention. 25 Un conditionnement extérieur de médicament tel qu'une boîte d'emballage de médicament 1 est représentée à la figure 1 et présente une face principale comportant la dénomination commerciale 2 du produit, ainsi que le nombre de comprimés renfermés 3, le poids 4 de chaque comprimé, le nom du laboratoire pharmaceutique fabricant 5 ainsi que des éléments de graphisme tels qu'une bande 6 de couleur différente au fond 30 7. Cet ensemble d'éléments constitue des moyens d'identification visuelle du produit. Comme on peut le voir à la figure 2, la face de l'emballage 1 opposée à la face principale dudit emballage comporte d'autres informations relatives au produit concerné15 telles qu'une vignette 8 détachable comportant la dénomination commerciale du produit ainsi que son prix, son taux de remboursement par l'administration, et d'autres informations permettant notamment la traçabilité du produit. Sur cette face opposée de l'emballage peut également être imprimé un code barre 9 renfermant des informations sur le produit également. On prévoit en outre sur cette face opposée une étiquette 10 selon l'invention. Cette étiquette 10 est une reproduction à l'identique du conditionnement du produit qui en reprenant le graphisme, la couleur, etc., permet une reconnaissance visuelle de celui-ci, ici la face principale de l'emballage visible à la figure 1. Cette étiquette 10 se présente de préférence avec sa face supérieure visible comportant la reproduction, sa face inférieure étant pourvue de moyens adhésifs lui permettant d'être collée soit directement sur l'emballage 1, soit sur un support collé à l'emballage 1, ou encore sur un support inséré dans l'emballage 1, les moyens adhésifs étant appropriés pour permettre le décollage de ladite étiquette 10 de l'emballage 1 ou de son support et autoriser son collage ensuite sur un support autre tel qu'une ordonnance 11 comme cela est représenté à la figure 3. Ainsi, on appose l'étiquette 10 selon l'invention pour le produit XYXYXY en regard de la ligne de prescription correspondante sur l'ordonnance 11. Une autre étiquette 12 selon l'invention concernant un autre produit prescrit ZZZBZ est elle collée sur l'ordonnance 11 en regard de la ligne de prescription correspondante. De cette manière on améliore grandement la Iisibilité des ordonnances par une reconnaissance visuelle directe du conditionnement du médicament et on limite les risques d'erreur dans la prise du traitement. Bien entendu, l'exemple donné ne l'est qu'à titre indicatif et l'invention ne peut être nullement limitée à cet exemple. En particulier, une étiquette selon l'invention peut également être utilisée pour des produits de parapharmacie, des produits phytosanitaires, etc, pouvant donner lieu à une prescription
L'invention concerne une étiquette (10) destinée à être jointe à un produit tel qu'un médicament, ladite étiquette (10) présentant sur sa face supérieure des éléments d'identification dudit produit et étant pourvue sur sa face opposée de moyens adhésifs appropriés pour permettre l'apposition de ladite étiquette (10) sur un support de manière détachable.L'invention consiste en ce que les éléments d'identification du produit sont constitués d'une reproduction à l'identique du conditionnement dudit produit.Application notamment aux produits pharmaceutiques.
1. Etiquette (10) associée à un conditionnement pour produit tel que médicament, produits pharmaceutiques, parapharmaceutiques, phytosanitaires et similaires, ladite étiquette (10) présentant sur sa face supérieure des éléments d'identification dudit produit et étant pourvue sur sa face opposée de moyens adhésifs appropriés pour permettre l'apposition de ladite étiquette (10) sur un support de manière détachable, caractérisée en ce que les éléments d'identification de l'étiquette sont obtenus par impression d'une reproduction à l'identique du conditionnement. 2. Etiquette selon la 1, caractérisée en ce que les éléments d'identification du produit de l'étiquette sont obtenus par impression d'une reproduction à l'identique d'au moins la face principale de l'emballage constituant le conditionnement extérieur du produit, comprenant notamment la dénomination commerciale du produit. 3. Etiquette selon la 1, caractérisée en ce que les éléments d'identification du produit sont obtenus par impression d'une reproduction à l'identique de l'étiquette comprenant en particulier la dénomination commerciale et apposée sur un récipient lorsque le produit est renfermé dans un récipient tel que flacon, bouteille ou similaire. 4. Etiquette selon la 1, caractérisée en ce que les éléments d'identification du produit sont obtenus par impression d'une reproduction à l'identique des éléments d'identification du conditionnement intérieur du produit tel que, flacon, plaquette alvéolée renfermant les pilules ou comprimés, visibles ou non, sachets, présentés de manière identique. 5. Etiquette selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que sa face opposée est pourvue de moyens adhésifs lui permettant d'être collée directement sur le conditionnement du produit, lesdits moyens adhésifs étant en outre appropriés pour permettre le décollage de ladite étiquette et son collage ensuite sur un support autre tel qu'une ordonnance. 7 10 6. Etiquette selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que sa face opposée est pourvue de moyens adhésifs lui permettant d'être collée sur un support joint au conditionnement du produit, lesdits moyens adhésifs étant en outre appropriés pour permettre le décollage de ladite étiquette et son collage ensuite sur un autre support tel qu'une ordonnance. 7. Etiquette selon la 6, caractérisée en ce que le support est collé sur le conditionnement du produit. 8. Etiquette selon la 6, caractérisée en ce que le support est inséré dans le conditionnement du produit.
G,A
G09,A61
G09F,A61J
G09F 3,A61J 1
G09F 3/10,A61J 1/00
FR2897545
A1
MANDRIN PORTE-OUTIL POUR L'EQUIPEMENT D'UNE MACHINE TOURNANTE
20,070,824
L'invention concerne un , en particulier d'une perceuse. Les mandrins porteoutil habituellement utilisés comprennent : - une partie avant de serrage comportant un premier évidement axial, destiné à recevoir un outil, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'insertion de l'outil et délimité, à une seconde extrémité, par une première paroi de fond, la partie avant de serrage comportant en outre des moyens de serrage de l'outil, - une partie arrière comportant un second évidement axial, destiné à l'engagement d'une broche tournante, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'engagement de la broche et comportant une seconde paroi de fond à une seconde extrémité. Le second évidement est en outre taraudé sur au moins une partie de sa longueur, la broche tournante comportant une partie filetée complémentaire, destinée à coopérer avec le second évidement pour assurer la fixation du mandrin porte-outil sur la broche. Un tel montage, bien qu'assurant un maintien correct lorsque la broche tourne dans le sens de vissage du mandrin sur la broche, laisse souvent apparaître un dévissage lorsque l'on souhaite inverser le sens de rotation de la broche. Ce phénomène est accentué lorsque le mandrin est équipé d'un embout de vissage et que l'on utilise le mandrin pour réaliser le dévissage d'une vis. Afin d'éviter un tel phénomène, il est connu de ménager une ouverture axiale traversant chacune des première et deuxième parois de fond, reliant ainsi les premier et second évidements axiaux. Une vis, dont la tête prend appui sur la première paroi de fond, traverse l'orifice et vient coopérer, au niveau de sa partie filetée, avec un trou taraudé ménagé axialement dans la broche de la machine qui est engagée dans le second évidement. Ainsi, la vis s'oppose à la désolidarisation du mandrin et de la broche lorsque cette dernière tourne le sens du dévissage. Toutefois, dans le cas de machines de forte puissance, les efforts axiaux appliqués sur la vis lors du dévissage peuvent rompre cette dernière de sorte que le maintien du mandrin sur la broche n'est plus assuré. Le mandrin se dévisse alors de la broche et le travail de dévissage n'est plus possible. Il alors nécessaire de surdimensionner la vis de blocage, entraînant une augmentation des dimensions de l'ensemble du mandrin et de la broche. La présente invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un mandrin porte-outil capable d'assurer son maintien sur la broche, quel que soit le sens de rotation de celle-ci, même pour des machines de forte puissance. A cet effet l'invention concerne un mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, comprenant : - une partie avant de serrage comportant un premier évidement axial, destiné à recevoir un outil, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'insertion de l'outil et délimité, à une seconde extrémité, par une première paroi de fond, la partie avant de serrage comportant en outre des moyens de serrage de l'outil, - une partie arrière comportant un second évidement axial, destiné à l'engagement d'une broche tournante, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'engagement de la broche et délimité par une seconde paroi de fond à une seconde extrémité, les première et seconde parois de fond étant traversées par une ouverture reliant les premier et second évidements, - une vis traversant cette ouverture, la partie filetée de la vis étant engagée dans un taraudage axial de la broche de la machine, tandis que la tête de la vis prend appui contre la paroi de fond du premier évidement, caractérisé en ce que le second évidement axial comporte depuis la seconde paroi de fond vers sa première extrémité ouverte, une première zone de section circulaire puis une seconde zone de section non circulaire, ces deux zones étant destinées à recevoir des parties complémentaires ménagées sur la broche tournante de la machine. Ces zones de section circulaire assurent le centrage du mandrin par rapport à la broche tournante. L'intégralité de la transmission du mouvement de rotation de la 30 broche est réalisée par l'intermédiaire des zones de section non circulaire, quel que soit le sens de rotation de la broche. De cette manière, aucun effort axial n'est transmis à la vis lors du changement de sens de rotation. La vis ne servant alors qu'au maintien en translation du porte-outil sur la broche, les efforts axiaux restent faibles, quelle 35 que soit la puissance de la machine tournante. Avantageusement, la zone non circulaire du second évidement est de forme générale polygonale, de préférence hexagonale. Cette forme particulièrement simple à réaliser offre une répartition équilibrée des contraintes. Selon une caractéristique de l'invention, le second évidement est taraudé sur au moins une partie de sa longueur. Ce taraudage est notamment destiné à assurer la tenue du mandrin de manière à faciliter sa fabrication. Préférentiellement, la première paroi de fond est de forme générale tronconique et convergente en direction du second évidement, la zone de la tête de la vis en appui contre la première paroi de fond étant de forme complémentaire. La conicité de la tête de la vis et de la paroi de fond lui servant d'appui permet le guidage de la vis lors de l'insertion de celle-ci par le premier évidement et une meilleure répartition des forces de serrage sur le mandrin, évitant en particulier que les forces de serrage ne soient dirigées intégralement selon l'axe du mandrin, vers la zone de faible épaisseur située entre les deux parois de fond. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce mandrin. Figure 1 est une vue éclatée d'un mandrin porte-outil et d'une broche correspondante; Figure 2 est une vue en coupe longitudinale du mandrin porte-outil 25 en position montée sur la broche; Les figures 1 et 2 représentent un mandrin porte-outil 1 comprenant une partie avant de serrage. Cette partie avant est entourée par une douille 2 et comporte un premier évidement axial 3, destiné à recevoir un outil, tel qu'un forêt ou un embout de vissage. Le premier évidement débouche vers l'extérieur 30 à une première extrémité d'insertion de l'outil et délimité, à une seconde extrémité, par une première paroi de fond 4. La partie avant de serrage comporte en outre des moyens de serrage de l'outil, tels que des mors, entraînés par la douille 2 par l'intermédiaire d'un écrou, les mors et l'écrou n'étant pas représentés au dessin 35 pour des raisons de lisibilité. Le mandrin comporte en outre une partie arrière entourée par une jupe 5, la partie arrière comportant un second évidement cylindrique axial 6. Ce dernier débouche vers l'extérieur à une première extrémité d'engagement de la broche et délimité par une seconde paroi de fond à une seconde extrémité. Le second évidement comporte généralement une partie cylindrique taraudée 7 s'étendant sensiblement depuis la paroi de fond correspondante en direction de l'extrémité ouverte d'engagement de la broche. Cette caractéristique n'est pas en lien avec l'objet de l'invention mais sert uniquement à faciliter les opérations de fabrication du mandrin. Le second évidement comporte en outre, au niveau de sa première extrémité, une zone de forme générale hexagonale 8. Une ouverture traversant axialement les première et seconde parois de fond, permet le passage d'une vis de blocage 9. Une partie tronconique de la tête de la vis 10 vient en appui contre la première paroi de fond 4, celle-ci étant de forme complémentaire tronconique et convergente en direction du second évidement 6. La partie filetée 11 de la vis 9 de blocage débouche alors dans le second évidement axial 6. L'extrémité cylindrique 12 d'une broche tournante d'une machine 20 de type perceuse par exemple est engagée dans le second évidement 6 de manière à coopérer avec la zone cylindrique 7 de celui-ci. De même, une partie mâle hexagonale 13 ménagée sur la broche tournante coopère par complémentarité de forme avec la zone hexagonale 8 du second évidement 6, cette zone 8 formant la partie femelle de 25 l'accouplement. Lors de l'engagement de la broche, la partie cylindrique 12 de cette dernière est guidée par les parties saillantes du taraudage du second évidement 6. En outre, la partie filetée 11 de la vis de blocage 9 coopère avec un 30 trou taraudé, ménagé axialement dans l'extrémité cylindrique de la broche. De cette manière, la vis de blocage 9 permet de maintenir la broche en position engagée, en empêchant la translation de cette dernière dans le second évidement 6. Ainsi, quel que soit le sens de rotation de la broche, la transmission 35 de mouvement au mandrin porte-outil 1 est réalisée intégralement par l'accouplement de la partie mâle hexagonale 13 de la broche et de la zone complémentaire 8 du second évidement. La vis assure alors simplement le blocage en translation entre le mandrin et la broche tournante, sans jouer aucun rôle dans la transmission du 5 mouvement. De cette manière, la vis n'est pas soumise à des efforts axiaux risquant de la rompre lorsque la puissance de la broche est trop importante. Ainsi, le mandrin porte-outil ci-dessus permet de garantir une bonne transmission du mouvement de la broche tournante, quel que soit le 10 sens de rotation et la puissance de la machine tournante. Comrne il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce système, décrite ci-dessus à titre d'exemple, mais elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que la forme de la zone non circulaire du second évidement et de la partie complémentaire 15 ménagée sur la broche pourrait être différente ou que le second évidement pourrait ne pas comporter de taraudage
L'invention concerne un mandrin porte-outil (1) pour l'équipement d'une machine tournante, comprenant :- une partie avant de serrage comportant un premier évidement (3) axial, destiné à recevoir un outil, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'insertion de l'outil et délimité, à une seconde extrémité, par une première paroi de fond (4), la partie avant de serrage comportant en outre des moyens de serrage de l'outil,- une partie arrière comportant un second évidement axial (6), destiné à l'engagement d'une broche tournante, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'engagement de la broche et délimité par une seconde paroi de fond à une seconde extrémité, les première et seconde parois de fond étant traversées par une ouverture reliant les premier (3) et second (6) évidements.
1. Mandrin porte-outil (1) pour l'équipement d'une machine tournante, comprenant : - une partie avant de serrage comportant un premier évidement (3) axial, destiné à recevoir un outil, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'insertion de l'outil et délimité, à une seconde extrémité, par une première paroi de fond (4), la partie avant de serrage comportant en outre des moyens de serrage de l'outil, - une partie arrière comportant un second évidement axial (6), destiné à l'engagement d'une broche tournante, débouchant vers l'extérieur à une première extrémité d'engagement de la broche et délimité par une seconde paroi de fond à une seconde extrémité, les première et seconde parois de fond étant traversées par une ouverture reliant les premier (3) et second (6) évidements, - une vis (9) à filetage à gauche traversant cette ouverture, la partie filetée (11) de la vis étant destinée à être engagée dans un taraudage axial de la broche de la machine, tandis que la tête (10) de la vis (9) prend appui contre la paroi de fond (4) du premier évidement, caractérisé en ce que le second évidement axial (6) comporte depuis la seconde paroi de fond vers sa première extrémité ouverte, une première zone de section circulaire (7) puis une seconde zone de section non circulaire (8), ces deux zones étant destinées à recevoir des parties complémentaires (12, 13) ménagées sur la broche tournante de la machine. 2. Mandrin porte-outil selon la 1, caractérisé en ce que la zone non circulaire (8) du second évidement (6) est de forme générale polygonale, de préférence hexagonale. 3. Mandrin porte-outil selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le second évidement (6) est taraudé sur au moins une partie de sa longueur. 4. Mandrin porte-outil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la première paroi de fond (4) est de forme générale tronconique et convergente en direction du second évidement, la zone de la tête (10) de la vis (9) en appui contre la première paroi de fond (4) étant de forme complémentaire.
B
B23
B23B
B23B 31
B23B 31/36
FR2891259
A1
CONTENEUR MONOBLOC A CAPOT/COUVERCLE A CHARNIERE
20,070,330
Domaine de l'invention L'invention concerne un conteneur pour le conditionnement de produits avec fond et capot/couvercle et dont le remplissage s'effectue par le fond avant fermeture définitive du fond. L'invention concerne un conteneur pour le conditionnement sur des machines opérant à haute cadence, de produits à conditionner tels que, par exemple, des produits de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostique, se présentant sous forme solide et nécessitant d'être alimentés par le fond, de par le fait les dits produits sont préférentiellement disposés, par la machine de conditionnement, sous la forme de pile pré-arrangée qu'il importe de ne pas rompre. Plus particulièrement, l'invention concerne un conteneur comprenant un capot/couvercle refermable avec charnière intégrale, avec dispositif de sécurité pour enfant et avec témoin d'inviolabilité. Plus particulièrement, l'invention concerne un conteneur comprenant, en outre, un dispositif permettant de contrôler 25 l'atmosphère interne du conteneur, une fois celui-ci refermé. Etat de la technique De nombreux conteneurs comprenant un fond rapporté sont décrits 30 dans la littérature technique, en particulier dans celle constituée par les demandes de brevet et/ou brevets publiés. 2 2891259 Parmi ces documents, l'un d'autre eux a été retenu: ce document (DE3519296) décrit un conteneur pour produits de diagnostique de type languettes test sensibles à l'humidité. Un tel conteneur de section rectangulaire à coté arrondis, comporte une extrémité ouverte appelée à recevoir un fond rapporté et une extrémité partiellement ouverte appelée à recevoir un couvercle à charnière intégrale, couvercle ajusté à la forme de cette extrémité du corps de conteneur oblong et venant se monter par clipsage sur cette extrémité pour pouvoir en fermer l'ouverture. Le fond rapporté de manière étanche sur l'extrémité ouverte du conteneur, après son remplissage, est équipé d'un dispositif dessicant. Le conteneur ne possède pas de témoin de première ouverture et ne possède pas de dispositif rendant l'ouverture aux enfants particulièrement difficile. Un tel conteneur ne répond pas à toutes les exigences actuelles d'usage en particulier sécuritaires. De plus, un tel conteneur doit impérativement être réalisé en deux opérations, une opération d'injection moulage du corps du conteneur et une opération d'injection moulage du bouchon à charnière intégrale avec son moyen de clipsage sur le corps du conteneur. Une telle réalisation de conteneur est, dès lors, très contraignante en matière d'automatisation. Elle demande deux moules et un assemblage séparé des deux pièces moulées indépendamment de l'obturation définitive sur le fond. Un tel conteneur ne peut répondre aux exigences actuelles de haute productivité et de réduction de coûts. Sommaire de l'invention 3 2891259 Un problème posé est de réaliser un conteneur offrant les fonctions d'usage auxquelles un utilisateur est habitué, c'est-à-dire un conteneur: a) équipé d'un moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable à charnière permettant de refermer le conteneur après la prise d'un comprimé, et en l'attente d'une autre prise, protégeant le contenu entre deux prises et offrant ainsi capacité, dans le cas d'une présence d'un moyen de contrôle de l'atmosphère interne du conteneur, à ce moyen d'agir, par exemple, en absorbant un surplus d'humidité, éventuellement d'un moyen de contrôle de l'atmosphère ambiante, en particulier dans le cas de produits sensibles à l'humidité, éventuellement d'un témoin d'inviolabilité, permettant ainsi à l'utilisateur final d'authentifier l'intégrité physique du conteneur et donc de son contenu lors de la première ouverture, ce témoin d'inviolabilité étant détruit, lors de la première ouverture, afin de pouvoir accéder au contenu, puis éliminé, et témoignant ainsi de l'ouverture du conteneur, éventuellement d'un moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants, afin de restreindre fortement les risques associés à une ouverture du conteneur, en particulier de produits pharmaceutiques, par un enfant non à même de discerner la dangerosité potentielle des médicaments ainsi libérés, b) tout en offrant, au moment du remplissage, la possibilité d'une manipulation, plus spécifiquement l'introduction facile dans le conteneur, des produits à conditionner, lorsque ces produits sont disposés en pile. De telles piles préétablies en nombre de comprimé, ont l'avantage de permettre de maximiser les quantités 4 2891259 de comprimés dans le volume donné du conteneur, mieux que ce qui pourrait être obtenu pour des introductions en vrac. De plus, une telle introduction en pile évite des risques de détérioration mécanique par frottement et abrasion, pour des produits potentiellement friables. En effet des produits friables ne supporteraient pas une introduction en vrac à haute cadence dans un conteneur, si l'introduction devait se faire par une goulotte d'alimentation à partir de, par exemple, une ouverture qui serait positionnée en haut du conteneur, comme c'est le cas dans les installations de remplissage classiques, avec des conteneurs appartement à l'état de la technique. c) et de permettre, grâce à un moyen d'obturation, la fermeture automatisée et définitive du fond ouvert du conteneur, de dimension la plus large possible, ayant servi à son remplissage, lorsque le conteneur a été effectivement rempli. L'invention a ainsi pour objet de répondre aux problèmes posés au concepteur et de résoudre tout ou partie des inconvénients précédemment évoqués et constituer ainsi une amélioration significative par rapport à l'état de la technique. Dès lors, l'invention concerne un conteneur pour le conditionnement de produits comprenant - (i) une enveloppe formant le corps du conteneur, partiellement ouverte à l'une de ses extrémités, (ii) un moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable à charnière reliant le moyen de fermeture réversible à l'enveloppe, éventuellement un moyen, témoin d'inviolabilité, éventuellement un moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants, à l'autre extrémité ; un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe, 2891259 et se caractérise en ce que a) l'enveloppe est formée d'une jupe se développant sur toute la hauteur du corps du conteneur, b) l'extrémité ouverte de l'enveloppe est le fond du conteneur par lequel est assuré l'introduction des produits, c) l'enveloppe, le moyen de fermeture réversible à charnière, le moyen témoin d'inviolabilité éventuel, et le moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants éventuel, forment un ensemble monobloc. Un autre objet de l'invention est l'utilisation du conteneur pour le conditionnement de produits à conditionner, plus particulièrement de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostique, qui peuvent être ou non sensibles et nécessiter une protection d'ambiance particulière vis à vis du milieu extérieur, par exemple une protection contre l'humidité. Description détaillée de l'invention 20 L'ensemble monobloc qui se compose de l'enveloppe du conteneur, du moyen de fermeture réversible à charnière, du moyen témoin d'inviolabilité éventuel, et du moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants éventuel selon l'invention, est réalisée par les techniques d'injection moulage de matériaux thermoplastiques et intègre, en une seule pièce monobloc, toutes les fonctions classiques d'un conteneur de type en particulier pharmaceutique. De plus, il comporte, de manière tout à fait particulière, une jupe formant corps du conteneur et se développant sur toute la hauteur du corps du dit conteneur. L'ensemble monobloc est, dès lors, muni d'un moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable, à charnière 10 6 2891259 intégrale, c'est-à-dire fabriqué dans la même matière que les éléments qui sont reliés par l'intermédiaire de ce moyen de liaison qu'est la charnière, entre le capot/couvercle refermable d'une part, l'enveloppe d'autre part. Une telle charnière intégrale peut être architecturée de manière à avoir un mécanisme permettant son basculement facile dans seulement deux positions, une position dite grande ouverte et une position dite fermée , ce mécanisme étant un moyen d'assistance à l'ouverture fermeture du capot/couvercle. L'ensemble monobloc peut être également muni d'un moyen d'inviolabilité, témoin de première ouverture. Ce témoin de première ouverture est constitué d'une membrane dont la forme plane est celle de la section de l'extrémité supérieure de l'enveloppe, tel que par exemple l'orifice de sortie du corps du conteneur qui peut être par exemple un goulot. Cette membrane est reliée, par sa périphérie à la surface interne de l'orifice de sortie du corps du conteneur, fermant de manière parfaitement étanche le conteneur malgré le fait que le capot/couvercle refermable puisse être ouvert. Cette membrane de faible épaisseur, est reliée par sa périphérie, à la surface interne de l'orifice de sortie du corps du conteneur par l'intermédiaire d'une zone de plus faible épaisseur, frangible, qui peut dès lors facilement se déchirer lorsqu'une force d'arrachage est exercée, par le premier utilisateur, par l'intermédiaire d'un moyen de traction solidaire de cette membrane, tel que, par exemple, un anneau de préhension solidaire de la membrane. Dans ce cas, l'utilisateur peut passer un doigt dans cet anneau de préhension et déchirer la zone de faible épaisseur de la membrane en libérant ainsi l'orifice. Cet anneau de préhension est également moulé par injection en une seule opération et de manière monobloc avec la membrane et donc avec l'ensemble monobloc précédemment défini. Cette membrane est positionnée de manière à ce qu'elle vienne en retrait de l'extrémité supérieure de l'orifice du corps du conteneur, laissant ainsi un espace disponible pour loger l'anneau de préhension lorsque le capot/couvercle est en position fermée. La conception de l'anneau de préhension peut être telle que le plan qu'il forme avec le plan de la membrane permet l'introduction facile du doigt de l'utilisateur final. Une certaine élasticité des matériaux permet éventuellement à cet anneau de préhension de revenir par élasticité dans un plan formant un angle d'environ 45 avec le plan formé par la membrane, s'il a été écrasé par le capot / couvercle lors de la fermeture de celuici. L'ensemble monobloc peut comprendre également un moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants, afin de restreindre fortement les risques associés à une ouverture du conteneur. Ce moyen est un dispositif qui consiste en un ergot situé sur la périphérie externe de l'orifice du corps du conteneur, en une position diamétralement opposée à la charnière et venant s'encastrer dans un logement adapté prévu à cet effet sur le capot/couvercle refermable. Cependant un tel ergot ne peut s'engager dans son logement que dans la mesure où le dit capot/couvercle refermable témoigne d'une certaine capacité à se déformer sous l'effet de deux forces de pression opposées, exercées par l'utilisateur dans un plan diamétral perpendiculaire au plan formé par l'ergot et la charnière, plans passant tous deux par l'axe du conteneur, forçant ainsi le cylindre externe constituant le capot/couvercle à s'ovaliser, donc à augmenter sa dimension diamétrale, et dès lors libérer l'ergot de son logement. Afin de positionner parfaitement cette pression diamétrale, effectuée par les deux doigts de la main, deux zones de rugosité de surface ont été créées sur la face externe du capot/couvercle. Ces zones de rugosité de surface, indiquant les deux points de pression, peuvent être constitués par exemple, par des rainures ou par tout autre moyen tel qu'une portion de surface de plus grande matité permettant, à la fois de repérer la position des doigts, et de restreindre les effets de glissement des doigts, sur le capot/couvercle. Le capot/couvercle comporte un onglet venant en protubérance et qui permet d'exercer une pression de bas en haut sur le capot/couvercle à charnière, faisant ainsi en sorte de l'ouvrir par basculement. Le capot/couvercle et l'enveloppe du conteneur comportent également des moyens permettant de créer une bonne étanchéité entre l'orifice du conteneur et le capot/couvercle lors de sa fermeture, dès lors que la membrane témoin de première ouverture est déchirée et retirée. Les moyens de création de cette bonne étanchéité comprennent: dans le capot/couvercle, une paroi cylindrique interne coaxiale au dit capot/couvercle de type male, présentant des moyens de positionnement lors de la fermeture du capot/couvercle, tel qu'un chanfrein, dans le prolongement de l'enveloppe et au-dessus du témoin d'inviolabilité, une paroi cylindrique de type femelle. Ces parois cylindriques male et femelle s'ajustent l'une à l'autre lors de la fermeture du capot/couvercle pour créer l'étanchéité du conteneur, dès lors qu'il est mis en usage. L'ensemble monobloc comporte en particulier une jupe de longueur 30 telle qu'elle forme le corps du conteneur. 9 2891259 Cette jupe peut être de section cylindrique ou elliptique ou polygonale. Elle est, pour des raisons de facilité de fabrication d'outillage, préférentiellement cylindrique. Cette jupe a une ouverture conséquente en terme de section, généralement plus grande que la section des produits à conditionner, permettant ainsi à des systèmes mécaniques, par exemple par pistons, disponibles sur les machines de conditionnement, de venir positionner très précisément une pile de produits à conditionner à l'intérieur de la jupe formant le corps du conteneur, bien que le remplissage en vrac reste possible. L'extrémité ouverte de la jupe est ensuite obturée, de manière définitive, par un fond rapporté, une fois le conteneur rempli. La jupe, formant corps de conteneur, possède à son extrémité ouverte, au moins un moyen de liaison irréversible avec le fond rapporté d'obturation. Ce moyen de liaison irréversible peut être un emmanchement à force qui permet en particulier d'assembler le fond rapporté sur la jupe par une simple pression, avec un système de jonc venant s'ajuster dans une gorge. Le système de jonc et de gorge est positionné dans l'extrémité interne de la jupe ouverte de l'enveloppe et sur la périphérie externe du fond rapporté. Une certaine élasticité et un ajustement des rigidités des matériaux constituant l'ensemble monobloc et le fond, permet de solidariser un tel assemblage. Une soudure ou un collage, peut également être considérée suivant les exigences. Préférentiellement, l'assemblage se fait par emmanchement à force et encliquetage ajusté entre jonc et rainure ou gorge. Cet assemblage entre fond rapporté et extrémité ouverte de la jupe est également étanche. 2891259 Suivant un mode de réalisation, le fond venant fermer de manière définitive le conteneur peut éventuellement recevoir un moyen de contrôle de l'atmosphère à l'intérieur du conteneur, par exemple un déshydratant sous forme de poudre ou de solide. Un tel moyen de contrôle de l'atmosphère peut être positionné dans un logement prévu à cet effet placé sur le fond venant obturer l'extrémité ouverte de l'enveloppe. Le moyen de contrôle de. l'ambiance interne du conteneur peut être de type capsule poreuse contenant un produit absorbant ou de type absorbeur monolithique, c'est-à-dire fait d'une matrice en matériaux polymère recevant des matériaux minéraux absorbants ou des polymères spécifiques ayant une affinité pour le polluant gazeux présent in-situ. Suivant un autre mode de réalisation, la jupe corps de container, peut éventuellement recevoir un insert, par exemple déshydratant, qui est de forme identique à celle de ladite jupe, et préférentiellement de forme cylindrique. Un tel insert est alors positionné selon un chemisage (liner) à l'intérieur de la jupe formant conteneur. Sa surface externe peut venir s'ajuster, par contact intime, avec la totalité de la surface interne de la jupe ou éventuellement venir s'appuyer sur des nervures longitudinales existantes sur la surface interne de la jupe. Cet élément déshydratant positionné en chemisage cylindrique circonférenciel peut éventuellement être moulé par co-injection bimatière avec ledit ensemble monobloc. L'enveloppe, le capot/couvercle à charnière intégrée, le moyen témoin d'inviolabilité, le moyen de protection pour enfant, sont moulés par injection en une unique opération, et constituent l'ensemble monobloc réalisé en une seule et même matière. De plus, 11 2891259 le capot/couvercle injecté peut être refermé au moment de l'ouverture du moule après l'injection et produire ainsi un ensemble terminé prêt à être livré au conditionneur. L'ensemble monobloc est injecté dans une configuration qui est celle de la position grande ouverte du capot/couvercle, pour des raisons de facilité de fabrication de moule et de facilité de démoulage. Toutefois, lors l'éjection automatique de l'ensemble monobloc du moule, le capot/couvercle est basculé, par entraînement mécanique, dans autre une configuration qui est celle de sa position fermée , et cela sans aucune intervention externe. L'homme de l'art appréciera les gains énormes en productivité 15 d'une telle conception à fonctions fortement intégrées. Les matériaux polymères souhaitables pour réaliser l'ensemble monobloc et le fond du conteneur sont généralement et non exclusivement choisis dans le groupe de matériaux composés de polymères thermoplastiques, comprenant en particulier les polyoléfines telles que les polyéthylènes, les polypropylènes, les copolymères d'éthylène/propylène et leurs mélanges, les polyamides (PA), les polystyrènes (PS), les copolymères d'acrylonitrilebutadiène-styrène (ABS), les copolymères de styrèneacrylonitrile (SAN), les polyméthacrylates de méthyl (PMMA), les polyéthylènetéréphtalates (PET), les polybutylènetéréphtalates (PBT), les polyacétals (POM), les polychlorures de vinyle (PVC), les polycarbonates (PC). Des élastomères de mono-oléfines, tels que, par exemple, les polymères d'isobutylène/isoprène, éthylène-acétate de vinyle (EVA), éthylènepropylène (EPR), éthylène-propylène-diène (EPDM), éthylène-esters acryliques (EMA-EEA), les polymères fluorés, les 12 2891259 caoutchouc de dioléfines, tels que, par exemple, les polybutadiène, les copolymères de butadiène-styrène (SBR), les caoutchoucs à base de produits de condensation tels que, par exemple, les caoutchoucs thermoplastiques polyesters et polyuréthanes, les silicones, les caoutchoucs styréniques, tels que styrène-butadiène-styrène(SBS), les styrène-isoprène-styrène (SIS), les styrène-éthylène butadiène styrène (SEBS) et autres copolymères bloc, mis en oeuvre seuls ou en mélange, formulés ou non, peuvent également être utilisés. Des charges minérales nano-métriques de type argiles lamellaires peuvent être associées aux matériaux polymères précédemment listés, lors d'opérations de compoundage. De telles charges minérales sont préférentiellement des argiles et sont choisies parmi le groupe des smectites, composé de la montmorillonite, la nontronite, la beidellite, la volkonskoite, l'hectorite, la saponite, la sanconite, la magadiite, et la kenyaite, le groupe de la vermiculite, le groupe des illites telle que la lédikite. Ces argiles ont des surfaces de lamelles constitutives ayant capacité à échanger des ions avec un composé organo-ionique auquel elles sont exposées en vue de leur exfoliation, et ce afin de constituer des éléments minéraux de taille nano-métrique parfaitement dispersables dans la matrice polymère thermoplastique, sans ré-agglomération lors de la fabrication du compound. Ces charges ont préalablement été traitées par toute techniques connue, par exemple, cationique, en vue de déclencher une première séparation des feuillets et éventuellement une capacité de fixation de groupes fonctionnalisés de la chaîne d'un compatibilisant lorsque présent. Ces particules de dimension nano-métrique formant des couches lamellaires ont capacité à augmenter le trajet de molécules gazeuses passant au travers de la matrice thermoplastique et dès lors permettent de fabriquer des matériaux dont les propriété barrières sont améliorés. 13 2891259 D'autres additifs bien connus de l'état de la technique, tels que des charges minérales micrométriques, comme par exemple, des carbonates de calcium, des pigments et colorants, des stabilisants, des lubrifiants peuvent être ajoutés aux matériaux polymères précédemment cités. Des matériaux polymères spécifiques tels que des résines dites barrière, c'est-à-dire présentant des propriétés élevées de barrière aux gaz, aussi bien vapeur d'eau, qu'oxygène que gaz carbonique et autres polluants gazeux présents dans l'atmosphère, de type éthylène-alcool polyvinylique (EVOH) ou de type polyamide modifié, peuvent être, pour partie, utilisées pour la fabrication du conteneur selon l'invention. Ces résines sont alors associées aux matériaux polymères précédemment décrits, et constituent la structure du conteneur, sous la forme de couche barrière interne encapsulée entre deux couches des matériaux polymère de structure. Ces résines dites barrière de type éthylène-alcool polyvinylique (EVOH) ou polyamide modifié sont associées aux compositions polymères thermoplastiques dans une structure multi-couches. De telles constructions multi-couches sont obtenues par toute technique de co- injection multi-matière, séquentielle ou autre, bien connu de l'état de la technique de la plasturgie. De telles résines dites barrière peuvent également être formulées 25 pour en modifier les caractéristiques d'absorption ou d'adhésion. Les polyoléfines, et en particulier les polypropylènes, sont préférentiellement sélectionnées pour constituer la structure du conteneur car de tels matériaux polymère ont une excellente capacité à développer des charnières intégrales, tout en combinant une certaine rigidité et résilience. Ils offrent également une grande facilité de moulage. 14 2891259 L'invention sera mieux comprise grâce à la description chiffrée des figures ci-après évoquées, ces figures n'ayant qu'un caractère illustratif non limitatif d'un conteneur dessicatif particulier de l'invention. - La figure 1 représente une vue en perspective d'un conteneur avec son capot/couvercle à charnière en position ouverte; - La figure 2 représente une vue en coupe et perspective du conteneur selon l'invention, permettant d'observer le bouchon formant enveloppe avec son capot/couvercle en position fermé et le fond associé, dans une configuration déployant, au niveau du fond, un dispositif déshydratant; - La figure 3 représente une vue en coupe et perspective du conteneur selon l'invention, permettant d'observer le bouchon formant enveloppe avec son capot/couvercle en position fermé et le fond associé, dans une configuration déployant un dispositif déshydratant sous la forme d'un insert s'ajustant à l'intérieur de la jupe du bouchon formant corps du conteneur. La figure 1 représente une vue en perspective du conteneur (1) selon l'invention. Ce conteneur est constitué d'un bouchon formant enveloppe (2) et d'un fond (17) rapporté obturant l'enveloppe corps du conteneur. Le bouchon formant enveloppe (2) est muni d'un moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable (3) à charnière intégrale (4), reliant le capot/couvercle refermable (3), au support constitué par le goulot (5) du corps du conteneur. L'ensemble bouchon formant enveloppe (2) est également muni d'un témoin d'inviolabilité ou encore de première ouverture (6). Ce 2891259 témoin de première ouverture (6) est constitué d'une membrane (7) déchirable, frangible, par arrachage par traction exercée, par le premier utilisateur, par exemple, en tirant sur un anneau de préhension (8) solidaire de la membrane. L'ensemble bouchon formant enveloppe (2) est également muni d'un dispositif de sécurité à l'ouverture par des enfants (9). Ce dispositif consiste en un ergot (10) situé sur la périphérie externe du goulot du corps du conteneur, en une position diamétralement opposée à la charnière et venant s'encastrer dans un logement (11) adapté prévu à cet effet sur le capot/couvercle refermable (3). Deux zones de rugosité de surface (12) indiquent les deux points de pression permettant d'ovaliser le capot/couvercle et de libérer l'ergot de son logement. Le capot/couvercle (3) comporte un onglet (13) venant en protubérance facilitant son ouverture par un mouvement exercé de bas en haut provoquant le basculement du capot/couvercle (3) autour de sa charnière (4). La bonne étanchéité entre goulot (5) du corps du conteneur et capot/couvercle est assuré par un cylindre male (14) présent sur la partie interne mobile du capot/couvercle venant s'ajuster dans la partie femelle constituée par le goulot du conteneur (15). L'ensemble bouchon comporte en particulier une jupe (16) de longueur telle qu'elle forme le corps du conteneur. L'extrémité ouverte de la jupe (16) est obturée de manière définitive par un fond (17) un fois le conteneur (1) rempli. Cette jupe, formant enveloppe et corps de conteneur, possède à son extrémité, au moins un moyen de liaison irréversible avec le fond d'obturation. Ce moyen de liaison irréversible peut être un 16 2891259 emmanchement à force qui permet en particulier d'assembler le fond sur la jupe par une simple pression, avec un système de jonc (18) venant s'ajuster dans une gorge (19). Afin de réaliser un assemblage facile à mettre en oeuvre et étanche. La figure 2 représente une vue en coupe et perspective du conteneur selon l'invention (1), permettant d'observer le bouchon formant enveloppe (2) avec son capot/couvercle (3) en position fermée et le fond (17) associé, dans une configuration déployant, au niveau du fond, un dispositif déshydratant (20). La figure 3 représente une vue en coupe et perspective du conteneur (1) selon l'invention, permettant d'observer le bouchon formant enveloppe (2) avec son capot/couvercle (3) en position fermée et le fond (17) associé, dans une configuration déployant un dispositif déshydratant sous la forme d'un insert (21) s'ajustant à l'intérieur de la jupe du bouchon formant corps du conteneur. 25
L'invention concerne un conteneur pour le conditionnement de produits, comprenant une enveloppe formant le corps du conteneur, ouverte à l'une de ses extrémités, un moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable à charnière, un moyen témoin d'inviolabilité éventuel, un moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants éventuel, et un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe, qui se caractérise par le fait que l'enveloppe est formée d'une jupe se développant sur toute la hauteur du corps du conteneur, l'extrémité ouverte de l'enveloppe est le fond du conteneur assurant l'introduction des produits, et que l'enveloppe, le moyen de fermeture réversible à charnière, le moyen témoin d'inviolabilité éventuel, et le moyen de sécurité éventuel, forment un ensemble monobloc.
1. Conteneur pour le conditionnement de produits, comprenant (i) d'une enveloppe formant le corps du conteneur, partiellement ouverte à l'une de ses extrémités, (ii) d'un moyen de fermeture réversible de type capot / couvercle refermable à charnière reliant le moyen de fermeture réversible à l'enveloppe, (iii) éventuellement d'un moyen, témoin d'inviolabilité, (iv) éventuellement d'un moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants, à l'autre extrémité ; un moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe, caractérisé en ce que a) l'enveloppe est formée d'une jupe se développant sur toute la hauteur du corps du conteneur, b) l'extrémité ouverte de l'enveloppe est le fond du conteneur par lequel est assuré l'introduction des produits, c) l'enveloppe, le moyen de fermeture réversible à charnière, le moyen témoin d'inviolabilité éventuel, et le moyen de sécurité à l'ouverture par des enfants éventuel, forment un ensemble monobloc. 2. Conteneur selon la 1, caractérisé en ce que la charnière du moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable est de type charnière intégrale. 3. Conteneur selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé en ce que la charnière du moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable est de type à 18 2891259 deux positions prédéfinie, dite grande ouverte ou fermé . 4. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de fermeture réversible de type capot/couvercle refermable se referme d'une manière étanche sur l'enveloppe par ajustage serré entre une paroi cylindrique interne coaxiale au dit capot/couvercle de type male et une paroi cylindrique de type femelle prolongeant l'enveloppe audessus du témoin d'inviolabilité éventuel. 5. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 4, caractérisé en ce que le moyen témoin d'inviolabilité est de type membrane déchirable. 6. Conteneur selon la 5, caractérisé en ce que la membrane déchirable du moyen témoin d'inviolabilité est munie d'un moyen d'arrachage. 7. Conteneur selon la 6, caractérisé en ce que le moyen d'arrachage de la membrane déchirable du témoin d'inviolabilité est de type anneau. 8. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 7, 25 caractérisé en ce que le moyen d'obturation de l'extrémité ouverte de l'enveloppe est un fond rapporté. 9. Conteneur selon la 8, caractérisé en ce que le fond rapporté est assemblé avec l'extrémité ouverte de 30 l'enveloppe par emmanchement ajusté à force ou encliquetage. 10. Conteneur selon la 9, caractérisé en ce que l'assemblage par emmanchement ajusté à force ou encliquetage se 19 2891259 fait au moyen d'un système de jonc et de gorge ou rainure positionné dans l'extrémité interne de la jupe ouverte de l'enveloppe et sur la périphérie externe du fond rapporté. 11. Conteneur selon la 8, caractérisé en ce que le fond rapporté est assemblé avec l'extrémité ouverte de l'enveloppe par soudage. 12. Conteneur selon la 8, caractérisé en ce que le 10 fond rapporté est assemblé avec l'extrémité ouverte de l'enveloppe par collage. 13. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 12, caractérisé en ce que le dit conteneur comprend un dispositif 15 de contrôle de son ambiance interne. 14. Conteneur selon la 13, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle de l'ambiance interne au conteneur est préférentiellement un déshydratant. 15. Conteneur selon l'une au moins des 13 et 14, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle de l'ambiance interne du conteneur est de type capsule poreuse contenant un produit absorbant ou de type absorbeur monolithique. 16. Conteneur selon l'une au moins des 13 et 14, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle de l'ambiance interne du conteneur est de type insert monolithique venant s'ajuster à l'intérieur de la jupe du conteneur. 17. Conteneur selon l'une au moins des 13 et 14, caractérisé en ce que le dispositif de contrôle de l'ambiance interne du conteneur est de type insert monolithique co-injecté 2891259 par des techniques d'injection bi-matière en même temps que l'ensemble monobloc comprenant jupe, moyen de fermeture réversible de type capot / couvercle refermable à charnière, témoin d'inviolabilité éventuel, dispositif de sécurité éventuel. 18. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 17, caractérisé en ce que l'ensemble monobloc et le moyen d'obturation sont réalisés par les méthodes de la plasturgie au moyen de compositions polymères thermoplastiques issues du groupe constitué par les polyéthylènes (PE), les polypropylènes (PP), les copolymères d'éthylène/propylène et leurs mélanges, les polyamides (PA), les polystyrènes (PS), les copolymères d'acrylonitrile-butadiène-styrène {ABS), les copolymères de styrèneacrylonitrile (SAN), les polyvinylchlorures (PVC), les polycarbonates (PC) , les polyméthacrylate de méthyl (PMMA), les polyéthylène-téréphtalates (PET), mis en uvre seuls ou en mélange. 19. Conteneur selon la 18 caractérisé en ce que les compositions polymères thermoplastiques comprennent des charges minérales nanométriques de type argiles lamellaires. 20. Conteneur selon la 18 caractérisé en ce que des résines dites barrière de type éthylène - alcool polyvinylique (EVOH) ou polyamide modifié sont associées aux compositions polymères thermoplastiques dans une structure multi-couches. 21. Conteneur selon l'une au moins des 1 à 20, caractérisé en ce que l'ensemble monobloc et le moyen d'obturation sont réalisés par les méthodes de la plasturgie et préférentiellement au moyen de compositions polymères thermoplastiques issues du groupe constitué par les 21 2891259 polyéthylènes (PE), les polypropylènes (PP), les copolymères d'éthylène/propylène et leurs mélanges. 22. Procédé de fabrication du conteneur selon les 1 à 21, caractérisé en ce que l'ensemble monobloc est injecté dans une configuration qui est celle de la position ouverte du capot/couvercle et que, lors de l'éjection automatique de l'ensemble monobloc du moule, le capot/couvercle est basculé par entraînement mécanique dans une autre configuration qui est celle de sa position fermée, sans aucune intervention externe. 23. Utilisation du conteneur selon les 1 à 21, au conditionnement de produits de type pharmaceutique, cosmétique, alimentaire, vétérinaire, de diagnostique.
B
B65
B65D
B65D 47,B65D 43,B65D 50,B65D 51
B65D 47/08,B65D 43/16,B65D 50/00,B65D 51/00
FR2890953
A1
NOUVELLE COMPOSITION A BASE D'EMULSION DE BITUME.
20,070,323
Les émulsions de bitume sont utilisées de manière courante en application routière pour diverses applications où elles sont répandues, soit seules pour obtenir par exemple des couches d'accrochage, des couches d'imprégnation et des réparations ponctuelles (point à temps, joints, colmatage de fissures) soit en présence de granulats pour réaliser des enduits superficiels ou des enrobés à froid. Pour une meilleure compréhension de l'invention, il apparaît utile de donner les définitions suivantes: - par bitume on entend un bitume routier ou toute composition à base de bitume contenant éventuellement un ou plusieurs polymère et/ou un ou plusieurs acide ou base et/ou un ou plusieurs émulsifiants et/ou un ou plusieurs viscosifiants et/ou un ou plusieurs fluxants et/ou un ou plusieurs plastifiants et/ou tout autre additif permettant d'ajuster les propriétés de la composition; - par émulsion de bitume, on entend une dispersion aqueuse de bitume contenant éventuellement un ou plusieurs additifs et/ou un ou plusieurs émulsifiants et/ou un ou plusieurs viscosifiants et/ou un ou plusieurs fluxants et/ou un ou plusieurs plastifiants et/ou tout autre additif permettant d'ajuster les propriétés de l'émulsion. - par enrobé bitumineux, on entend un mélange de granulats triés par taille et d'un bitume comprenant éventuellement un ou plusieurs additif(s) , par exemple des fibres organiques ou minérales, des poudrettes de caoutchouc, éventuellement issues du recyclage de pneumatiques usagés, des déchets divers (câbles, polyoléfines, ...) ainsi que leurs mélanges en toutes proportions; - par granulats, on entend des granulats d'origine diverses, parmi lesquels les granulats issus de carrières ou de gravières, les produits de recyclage tels que les agrégats provenant du fraisage d'enrobés anciens, les rebuts de fabrication, les matériaux provenant du recyclage de matériaux de construction (bétons de démolition, ...), les laitiers, les schistes, les granulats artificiels de toute origine et provenant par exemple de mâchefers d'incinération des ordures ménagères (MIOM), ainsi que leurs mélanges en toutes proportions; - par enrobés à froid on entend tout mélange obtenu par malaxage d'une émulsion de bitume et de granulats, sec ou non, éventuellement en présence d'eau ajoutée en plus de celle de l'émulsion et de celle naturellement présente dans les granulats, et d'additifs qui peuvent être les mêmes que ceux employés généralement dans les enrobés bitumineux, mais aussi des additifs plus spécifiques visant notamment à réguler la rupture de l'émulsion, comme par exemple des rupteurs qui peuvent être choisis par exemple parmi les acides ou les bases, les additifs minéraux tels que le ciment hydraulique (ciment Portland, pouzzolanes, ciments Sorel,...), la chaux, ou des sels minéraux ainsi que des retardateurs de prise qui peuvent également être des sels minéraux ou des composés organiques comme par exemple des acides, des bases ou des tensioactifs, des agents comme des sels ou leur acide de phosphates, phosphonates et phosphinates et/ou polyphosphates minéraux et/ou organiques. Lesdits enrobés à froid peuvent par exemple être obtenus en mélangeant en diverses proportions une émulsion de bitume et un granulat humide ou sec. Généralement le mélange permet d'obtenir au final entre 0,1 et 30 parties massiques de bitume pour 100 parties de granulat sec (soit 0,1-30 parties pour cent notées ppc) et préférentiellement entre 2 et 15 ppc suivant les applications. De manière non exhaustive, des exemples d""enrobé à froid" sont les "enrobés coulés à froid", les "graves-émulsion", les "enrobés ouverts ou denses à froid", les "bétons bitumineux à froid", ou encore "le recyclage à froid". L'enrobé à froid est destiné à supporter un trafic moyen de l'ordre de 10 à plus de 5000 poids lourds par jour, et ce pendant des durées comprises entre quelques années à 30 ans, suivant son rôle et sa position dans la chaussée (couche de roulement, couche de base, reprofilage, renforcement d'une chaussée ancienne,....). - par enrobé coulé à froid (ECF), on entend des matériaux routiers tels que décrits dans la note d'information du Service d'Etudes Techniques des Routes et Autoroutes (SETRA) de la Direction des Routes du Ministère de I'Equipement (Note d'Information Chaussées Dépendances n 102 "Les enrobés coulés à froid" de Juin 1997), comme un mélange de "granulats non séchés enrobés à l'émulsion de bitume et mis en oeuvre dès la fin de la fabrication en couche très mince", ou encore dans les directives éditées en mai 2003 par l'International Slurry Surfacing Association (Annapolis, MD USA, particulièrement aux sections 7 ("recommended performance guidelines for emulsified asphalt slurry seal") ou 9 ("recommended performance guidelines for micro-surfacing".). Les ECF seront entendus ici comme toutes les variantes de cette technologie, par exemple les Coulis Bitumineux (CB) également décrits dans la note du SETRA citée. Ils possèdent typiquement, et de manière non restrictive, une taille maximale de granulat variant entre 2 et 20 mm, un squelette minérale possédant éventuellement une discontinuité et des teneurs en bitume résiduel entre 4 et 12 ppc. - par Recyclage à froid, on entend la technique à l'émulsion de bitume décrite en détail dans diverses publications, par exemple le guide intitulé "Recyclage des Chaussées", publié en 2003 par le Comité Technique 7/8 "Chaussées Routières" de l'Association Internationale Permanente du Congrès de la Route (AIPCR), siégeant à Paris La Défense. Des notes du SETRA (Notes d'Informations Chaussées Dépendances n 42 "Retraitement des chaussées à l'émulsion de bitume" d'Avril 1988 et n 42 "Retraitement des chaussées à l'émulsion de bitume" d'Avril 1988) définissent également le procédé. Ce procédé qui consiste à fraiser une chaussée ancienne pour utiliser le résidu de fraisage comme le granulat d'un nouvel enrobé à l'émulsion de bitume. Ce procédé peut être réalisé soit in-situ (recyclage en place) soit en centrale d'enrobage, avec éventuellement des apports de granulats neufs en toute proportion et des apports d'additifs divers. Parmi les additifs utilisables on citera notamment ceux qui peuvent être ajoutés à tout enrobé à froid mais aussi des additifs plus spécifiques comme des liants dits de régénération qui permettent, en mélange avec le bitume vieilli recouvrant le résidu de fraisage, de reconstituer un bitume proche d'un liant employé en chaussée neuve. Les enrobés à froid sont généralement considérés comme inférieurs aux enrobés dits à chaud où le bitume est fluidifié par une élévation de température pour être ensuite mélangé aux granulats du fait de leurs propriétés mécaniques moindres, ce qui les cantonnent essentiellement aux voies à faible trafic. Les enrobés à froids présentent des avantages écologiques reconnus sur leurs homologues à chaud. Ils permettent tout d'abord de supprimer l'étape de séchage des granulats indispensable pour l'enrobage à chaud ce qui constitue une économie d'énergie importante en plus des méfaits pour l'atmosphère que cela supprime (poussières et pollutions liés au chauffage). Ils permettent ensuite de supprimer les émissions de fumées liées au chauffage du bitume à l'enrobage et à l'épandage, ce qui diminue les nuisances à la fois pour les travailleurs et les riverains. Les enrobés à froid présentent des propriétés mécaniques évolutives dans le temps, du fait de la rupture de l'émulsion, c'est-à-dire le passage d'un état initial où le bitume est dispersé sous forme de fines gouttelettes dans une phase aqueuses (émulsion) vers un état final où le bitume constitue un film enrobant les granulats. Ceci ne provient pas seulement de la présence d'eau à évacuer, mais aussi des interactions complexes entre l'émulsion et le granulat. En conséquence, des temps de réouvertures au trafic parfois très longs peuvent être nécessaires pour permettre la prise du matériau, occasionnant des gênes accrues pour les usagers. Ces problèmes sont encore plus perceptibles lors d'une mise en oeuvre par temps froid, où les temps de réouverture au trafic peuvent devenir extrêmement long au point de rendre impossible l'utilisation de ces techniques pour des travaux qui nécessitent de limiter le temps de fermeture à l'usager. Cependant, une émulsion à rupture immédiate au contact des granulats ne pourrait être utilisée. En effet, la cinétique de rupture de l'émulsion doit permettre la mise en oeuvre de l'enrobé et donc donner une maniabilité suffisante à l'enrobé entre sa sortie du malaxeur et le moment où il est mis en oeuvre sur la chaussée. Le délai de maniabilité est largement tributaire du système de fabrication/mise en oeuvre choisi. A titre d'exemple, il est typiquement entre 30 s à 2 min pour les machines à ECF où le produit sort directement du malaxeur installé sur la machine autoporteuse pour alimenter directement le dispositif d'épandage placé derrière. Il est de plusieurs heures pour les enrobés à froid fabriqués en centrale d'enrobage installée loin du site d'épandage, le transport étant effectué par camion. Le délai de maniabilité correspond alors au temps de transport entre centrale et atelier de mise en oeuvre. Un enrobé à froid doit donc répondre à deux objectifs antinomiques: une rupture suffisamment différée pour permettre la mise en oeuvre, mais ensuite très rapide pour permettre une ouverture au trafic rapide. Ce cahier des charges contradictoire rend la formulation d'enrobé à froid difficile et il est généralement nécessaire de recourir à des additifs contrôlant la rupture. Les émulsions de bitume comportent généralement entre 50 et 72 % massique de bitume pouvant contenir éventuellement un ou plusieurs additifs et un complément de type phase aqueuse pouvant contenir éventuellement un ou plusieurs émulsifiants et/ou additifs. On connaît des émulsions cationiques, c'est-à-dire obtenues avec un agent émulsifiant comportant un ou plusieurs groupements ioniques portant une charge électrique positive. Ces émulsifiants nécessitent généralement de travailler en milieu acidifié à des pH pouvant atteindre de manière usuelle et non limitative, des valeurs de 1,5 à 3. Des émulsions anioniques sont également utilisées, et sont obtenues avec un agent émulsifiant comportant un ou plusieurs groupement(s) ionique(s) portant une charge électrique négative. Ceci nécessite généralement de travailler en milieu basique à des pH pouvant atteindre de manière usuelle des valeurs de 10 à 12. II existe également des émulsions à base d'autres types d'émulsifiants, comme les non-ioniques ou les amphotères. Les émulsifiants non-ioniques ne possèdent pas de groupe ionique et les amphotères possèdent à la fois des groupes cationiques et anioniques selon les conditions. Ces émulsifiants ne sont pas employés dans les enrobés à froid et leur usage est restreint à certaines applications très spécifiques qui diffèrent nettement à la fois du champ d'application de la présente invention et de son champ de composition. Ainsi le brevet US 4.209.337 décrit des émulsions à base de bétaïnes utilisées en mélange avec des coulis de ciment (rapport massique émulsion/ciment entre 0,3 et 2), pour constituer des bétons de ciment modifiés par du bitume. Ce type d'utilisation des émulsions de bitume sort du champ de composition et d'applications envisagés par l'invention qui elles s'adressent à des enrobés à froid dans lesquels le ciment n'est qu'un additif éventuel pour lequel le rapport émulsion/ciment est supérieur à 2. Les brevets US5,558,702, US5,667,576, US5,667, 577 et WO 96/30.446 décrivent des mélanges d'émulsions/charges comprenant des charges telles que des fibres, des argiles, de la chaux, du sable ou des mélanges de ces composants, qui présentent une grande stabilité pour faire des coulis stockables utilisables ensuite pour des travaux d'imperméabilisation, par exemple de descentes de garage ou de parkings. Ces préparations ne peuvent pas être confondues avec des enrobés à froid puisqu'elles n'en possèdent pas les proportions typiques, sont stockées plusieurs mois après fabrication et font prise en des temps de l'ordre de quelques heures et ne sont pas appelées à supporter un trafic lourd. La présente invention a pour but de résoudre les problèmes des formulations d'enrobés à froid décrites dans l'art antérieur en proposant une formule d'émulsion qui permet une montée en cohésion plus rapide, qui permet de réduire significativement le temps de réouverture au trafic tout en conservant une maniabilité suffisante. En effet, d'une manière surprenante, la Demanderesse a découvert que l'incorporation d'une émulsion de bitume à base de certains émulsifiants amphotères dans la formulation d'un enrobé à froid, permet d'obtenir un excellent contrôle des propriétés rhéologiques de l'enrobé, en particulier sa maniabilité initiale, assurant une mise en oeuvre aisée, suivie d'une prise rapide garantissant une ouverture au trafic rapide. Ainsi l'invention a pour objet une composition comprenant: i) de 0,5 à 30% en poids d'une émulsion de bitume comprenant: a. au moins de 0,1 à 3 % en poids en poids d'un agent tensioactif 25 amphotère choisi parmi les produits de formule (I) ou (Il) R3 R 1CO NH R2 - N±R5-Y- 0) R4 R5-Z RICO NH R2-N (II) R5 -Z dans lesquelles: RI représente un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de 6 à 24 atomes de carbone; R2 est un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, l'un au moins de ces atomes de carbone étant, le cas échéant substitué par un groupe hydroxy; R3 et R4, identiques ou différents, représentent un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone; R5, identique ou différent, est un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, l'un au moins de ces atomes de carbone étant, le cas échéant, substitué par un groupe hydroxy; Y-est un groupe SO3 ou COO" ; Z, identique ou différent, est un groupe SO3 ou COO" ou OH; b. au moins de 30 à 95 % de bitume; c. au moins de l'eau en quantité suffisante pour compléter l'émulsion (QSP 100%). ii) de 70 à 99,5 % en poids de granulats; iii) de 0 à 20 % en poids, de préférence entre 1 et 15 %, d'eau totale. Selon l'invention, l'eau totale s'entend comme la teneur totale en eau, incluant celle déjà présente dans l'émulsion, celle déjà présente dans les granulats et celle éventuellement ajoutée (appelée "eau d'ajout" ou "eau d'apport"). Au titre de groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de 1 à 24 atomes de carbone occupant la position RI à R5 on peut citer par exemple les radicaux d'origine synthétique: méthyle, hydroxyméthyle, éthyle, propyle, isopropyle, hydroxypropyle, propylene, isopropylene, butyle, isobutyle, pentyle, isopentyle, hexyle, heptyle, octyle, nonyle, decanoyle, dodecanoyle, isotridecyle, et les radicaux d'origine naturelle: caprique, caprylique, laurique, myristique, palmitique, stéarique, béhénique, oléique, ricinoléique, linoléique, Iinolénique, gadoléique, érucique ou un mélange de ces différents radicaux. Selon une forme préférée de l'invention, RI représente un mélange de radicaux aliphatiques dérivés de l'huile de coco. Préférentiellement selon l'invention R2 représente un groupement linéaire à 3 carbones saturés. Préférentiellement selon l'invention R3 et/ou R4 et/ou R5 représentent un radical méthyle ou éthyle. Très préférentiellement selon l'invention, le tensioactif amphotère peut être choisi parmi la cocoamidopropyl bétaïne (CAS: 70851-07-9), la cocoamidopropyl hydroxysultaïne (CAS: 70851-08-0) ou le cocoamphoacétate de sodium (CAS: 68650-39-5). Selon une forme préférée de l'invention, l'émulsion de bitume comprend un mélange de tensioactifs amphotère dont les radicaux RI sont des radicaux aliphatiques d'origine végétale (coco, palme, olive) ou animale. Sous une autre forme particulière de l'invention, la composition peut en outre comprendre des additifs. Dans ce cas, l'homme du métier saura ajuster les quantités des différents ingrédients tout en respectant les proportions d'émulsion de bitume, de granulats et d'eau énoncées cidessus. Selon encore une autre forme préférée de l'invention, la composition peut en outre comprendre un retardateur qui avantageusement peut être un agent tensioactif, particulièrement un agent tensioactif répondant aux formules (I) et/ou (II). Cette composition permet de s'affranchir de l'emploi d'acides et ou de bases dans la formulation des émulsions, ce qui évite les problèmes de sécurité en usine liés à leur utilisation et les risques de brûlure ou corrosion associés à l'emploi d'émulsion acides ou basiques. Cette composition présente en outre, l'avantage d'être peu toxique pour l'homme et peu toxique pour l'environnement. Cette composition permet également d'ajouter à l'émulsion tout type de latex c'est-à-dire des latex anioniques ou cationiques, pour obtenir des enrobés modifiés par des polymères, sans déstabiliser l'émulsion. Selon l'invention, le bitume utilisé dans l'émulsion peut être n'importe quel bitume routier. Selon l'invention, l'émulsion de bitume peut en outre contenir tout type d'additif permettant d'en réguler les propriétés parmi lesquels les agents viscosifiants, les régulateurs de prise ou les sels, par exemple, les chlorures de calcium, de potassium, de sodium ou tout autre sel de calcium, potassium, sodium ou magnésium. Ladite émulsion peut aussi être une émulsion de bitume, ledit bitume étant modifié par un polymère, par un acide, par une base, par une charge, minérale ou organique ou par un tensioactif, pris seuls ou en combinaison. Dans ce cas, l'homme du métier saura ajuster les quantités des différents ingrédients tout en respectant les proportions de tensioactifs et de bitume énoncées ci-dessus. Comme polymère, on entend par exemple, et de manière indicative et non limitative, les copolymères de styrène et de butadiène en toutes proportions ou les copolymères de même famille chimique (isoprène, caoutchouc naturel, ...), éventuellement réticulés in situ, les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène en toutes proportions ou de la même famille (acétate de butyle, de méthyle,... et les polyoléfines), les poudrettes de caoutchouc issus de pneus usagés ou encore tout autre polymère couramment utilisé pour la modification des bitumes ainsi que tout mélange de ces polymères. Comme acide, on peut citer par exemple, l'acide phosphorique et ses dérivés, sels et esters, l'acide chlorhydrique et tout acide ou combinaison d'acide. Comme base, on peut citer les bases organiques et minérales comme par exemple les polyamines, les imidazolines, les pyrolidines, la soude, la chaux ou encore la potasse. Par charge minérale ou organique, on entend par exemple le ciment, la chaux, la silice ou le noir de carbone, les fibres organiques ou minérales. Comme tensioactif modifiant le bitume on peut citer les émulsifiants anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères. Ladite émulsion peut être fabriquée selon tout procédé approprié, notamment un moulin colloïdal, un mélangeur statique, ou par inversion de 30 phase. L'invention a également pour objet l'utilisation de la composition en mélange avec des granulats pour la préparation d'enrobés à froid particulièrement ceux pour application routière. Ainsi, l'invention a pour objet l'utilisation de la composition dans la préparation d'enrobé coulé à froid (ECF), de béton bitumineux à froid (BBF), les "graves- émulsion", les "enrobés ouverts ou denses à froid", ou encore la préparation de recyclage à froid. Selon une autre utilisation préférentielle de l'invention, le recyclage à froid 5 en place est à base de 100 % de résidu de fraisage provenant d'une chaussée ancienne, et contenant entre 0,5 et 3 % d'émulsion de bitume. D'autres enrobés à froid, peuvent être obtenus avantageusement par application de l'invention. On peut citer par exemple, mais de manière non restrictive, des enrobés pour réparation ponctuelle qui seraient fabriqués soit manuellement, soit par un malaxeur éventuellement monté sur un système mobile, juste avant leur mise en oeuvre elle-même manuelle ou réalisée par une machine spéciale. L'invention a aussi pour objet un enrobé coulé à froid comprenant la composition selon l'invention, ledit enrobé à froid pouvant être à titre d'exemple non limitatif un enrobé coulé à froid (ECF), un béton bitumineux à froid (BBF), des "graves-émulsion", des "enrobés ouverts ou denses à froid" ou encore un recyclage à froid. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent et qui ne sont donnés qu'à titre illustratif sans limitation de 20 l'invention. Exemple 1: Préparation d'une formule d'enrobé coulé à froid pour couche de roulement applicable soit en chaussée neuve soit en rénovation des propriétés superficielles de chaussées anciennes. Pour comparaison, une émulsion courante passant les spécifications espagnoles ECL-2d, appelée ci-après émulsion 1 , est utilisée pour réaliser un enrobé coulé à froid correspondant à un ECF de granularité 0/6, normalisé en Espagne (Lechada Bituminosa Tipo 3 LB-3). Le granulat choisi provient de la carrière de San Felices en Haro (Rioja - Espagne) et sa courbe granulométrique, comparée à celle du fuseau normalisé LB-3 est la suivante: tamis (mm) 6,3 5 2,5 1,25 0,63 0,32 0,16 0,08 LB-3 100 85-95 65-90 45-70 30-50 18-35 10-25 7-15 passant (%) 100 90 75 60 40 25 17 9 Cette émulsion, fabriquée industriellement par la société Probisa dans son usine de Burgos, contient 62 % d'un bitume Nynas de grade 70/100, 0,35 d'un tensioactif cationique (polyamine grasse Asfier 208 de Kao) et d'une quantité d'acide suffisante pour obtenir un pH de l'émulsion de l'ordre de 3. Pour régler le temps de rupture de l'émulsion, il est nécessaire d'employer à la fois une solution aqueuse de chlorhydrate de polyamine grasse (dosée à 13,5 %), appelée Retardateur dans la suite. Les formules de l'émulsion 1 et de I'ECF correspondant (ECF 1) sont les suivantes: Emulsion 1 (composition massique) : Bitume Nynas 70/100 62,00 Asfier 208 0,35 Acide Chlorhydrique 0,30 Eau qsp 100 ECF 1 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière de San Felices en Haro (Rioja - Espagne) 100,00 Humidité du Sable 0/6 2,60 Eau Apport 7,00 Retardateur 0,75 Emulsion 1 12, 50 (soit bitume résiduel 7,7) Cette formule a été comparée à une formule identique mais où l'émulsion de bitume a été remplacée par une émulsion 2, avec cette fois un émulsifiant amphotère selon l'invention, la cocoamidopropyl bétaïne (CAS: 70851-07-9) Emulsion 2 (composition massique) : Bitume Nynas 70/100 60,0 cocoamidopropyl bétaïne (CAS: 7085107-9) 0,8 Eau qsp 100 ECF 2 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière de San Felices en Haro (Rioja - Espagne) 100,00 Humidité du Sable 0/6 4,40 Eau Apport 6,00 Retardateur 0,75 Emulsion 2 12,80 (soit bitume résiduel 7,7) De plus, la formule d'ECF 2 a été modifiée par ajout d'un rupteur (ciment Portland) et la formule suivante a été également comparée: ECF 3 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière de San Felices en Haro (Rioja - Espagne) 100 Humidité du Sable 0/6 4,4 Eau Apport 7,0 Rupteur (ciment) 0,5 Retardateur 1,8 Emulsion 2 12,8 (soit bitume résiduel 7,7) Les ECF ont été évalués par les essais de formulation en application en Espagne: temps de fluidité mesuré manuellement, cohésion Benedict selon l'essai EN 12274-4, effectué 10, 30 et 60 min après malaxage des constituants et résistance à l'abrasion selon l'essai EN 12274-5, après mûrissement de l'éprouvette (20 h à 60 C). Les spécifications typiques pour ce type de formulation sont: É un temps de fluidité entre 30 et 45 s, ce qui permet une mise en oeuvre correcte, évaluée manuellement et qui permet de régler la formule (teneur en retardateur et en rupteur) É une cohésion à 60 min > 2 Nm, ce qui assure une montée en cohésion rapide pour permettre une réouverture au trafic sous un court délai, É une valeur de perte par abrasion inférieure à 650 g/m2, ce qui garantit une bonne tenue mécanique de I'ECF. Les résultats obtenus pour les trois formules d'ECF ci-dessus sont reprises dans le Tableau suivant. Norme Unité ECF 1 ECF 2 ECF 3 remarque - - référence selon selon l'invention l'invention granulat - San Felices San Felices San Felices émulsion - 1 2 2 émulsifiant - polyamine cocoamido- cocoamido- propyl propyl béta'ine bétaïne eau totale ppc 10,4 10,4 11,4 rupteur ppc 0 0 0,5 (ciment) retardateur ppc 0,75 0,75 1,8 temps de s 35 45 45 fluidité cohésion EN Nm 1,5 1,7 1,9 Benedict à 12274-4 min cohésion EN Nm 1,7 2,1 2,3 Benedict à 12274-4 min cohésion EN Nm 2,0 2,4 2,6 Benedict à 12274-4 min résistance à EN g/m2 28 59 26 l'abrasion 12274-5 Il apparaît clairement que les ECF 2 et 3, à base d'émulsions selon l'invention permettent d'obtenir des résultats équivalents à la formule de référence (ECF 1) pour l'abrasion et le temps de fluidité initial, et meilleurs pour la cohésion Benedict, le seuil de 2 Nm étant dépassé dès 30 min, soit un gain de réouverture au trafic de l'ordre 30 min par rapport à la référence. Exemple 2: Préparation d'une autre formule d'enrobé coulé à froid pour couche de roulement applicable soit en chaussée neuve soit en rénovation des propriétés superficielles de chaussées anciennes. La formule d'ECF 1 de l'exemple précédent a été comparée avec une autre formule d'ECF identique mais où l'émulsion de bitume a été remplacée par une émulsion 3, avec un autre émulsifiant amphotère selon l'invention, cocoamidopropyl hydroxysultaïne (CAS: 70851-08-0). Emulsion 3 (composition massique) : Bitume Nynas 70/100 59,5 cocoamidopropyl hydroxysultaïne (CAS: 70851-08-0) 0,4 Eau gsp100 ECF 4 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière de 100,0 San Felices en Haro (Rioja - Espagne) Humidité du Sable 0/6 4,4 Eau Apport 6,0 Retardateur 0,8 Emulsion 3 12,9 (soit bitume résiduel 7,7) De plus, la formule d'ECF a été modifiée par ajout d'une faible teneur en ciment Portland qui agit traditionnellement comme un rupteur, et la formule suivante a été également comparée: 20 De même que dans l'exemple 1, les ECF ont été évalués par les essais de formulation en application en Espagne: temps de fluidité mesuré manuellement, cohésion Benedict selon l'essai EN 12274-4, effectué 10, 30 et 60 min après malaxage des constituants et résistance à l'abrasion selon l'essai EN 12274-5, après mûrissement 20 heures, 60 C de l'éprouvette. Les résultats obtenus pour les trois formules d'ECF ci-dessus sont reprises dans le Tableau suivant. ECF 5 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière de 100,0 San Felices en Haro (Rioja - Espagne) Humidité du Sable 0/6 4,4 Eau Apport 7, 0 Rupteur (ciment) 0,5 Retardateur 1,3 Emulsion 3 12,9 (soit bitume résidue 7,7) Norme Unité ECF 1 ECF 4 ECF 5 remarque - référence selon l'invention selon l'invention granulat - San San Felices San FelicesFelices émulsion - 1 3 3 émulsifiant - polyamine cocoamidopropyl cocoamidopropyl hydroxysultaïne hydroxysultaïne eau totale ppc 10,4 10,4 11,4 rupteur ppc 0 0 0,5 (ciment) retardateur ppc 0,75 0,8 1,3 temps de s 35 30 30 fluidité cohésion EN Nm 1,5 2,0 1,9 Benedict à 12274-4 min cohésion EN Nm 1,7 2,4 2,3 Benedict à 12274-4 min cohésion EN Nm 2,0 2,7 2,6 Benedict à 12274-4 min résistance EN g/m2 28 20 110 à l'abrasion 12274-5, Il apparaît clairement que les ECF 4 et 5, à base d'émulsions amphotères permettent d'obtenir des résultats équivalents à la formule de référence (ECF 1) pour l'abrasion et le temps de fluidité initial, et meilleurs pour la cohésion Benedict, le seuil de 2 Nm étant dépassé dès 30 min (ECF-5) voire dès 10 min pour la formule ECF-4, soit un gain de réouverture au trafic de l'ordre 30 à 50 min par rapport à la référence. Exemple 3: Préparation d'une autre formule d'enrobé coulé à froid pour couche de roulement applicable soit en chaussée neuve soit en rénovation des propriétés superficielles de chaussées anciennes. La formule d'ECF 5 de l'exemple précédent a été répétée avec un autre granulat, sable 0/6 de la carrière de la Bureba (province de Burgos). Cette formule correspond encore à un ECF rentrant dans les spécifications Espagnole LB-3. L'émulsion 3 de l'exemple précédent a été utilisée. ECF 6 (composition massique) : Sable 0/6 de la carrière 100,00 de la Bureba (Burgos - Espagne) Humidité du Sable 0/6 3,30 Eau Apport 7,00 Rupteur (Ciment) 0,50 Retardateur 1,55 Emulsion 3 12,90 (soit bitume résiduel 7,7) De même que dans les exemples 1 et 2, I'ECF a été évalué par les essais de formulation en application en Espagne: temps de fluidité mesuré manuellement, cohésion Benedict selon l'essai EN 12274-4, effectué 10, 30 et min après malaxage des constituants et résistance à l'abrasion selon l'essai EN 12274-5, après mûrissement 20 heures, 60 C de l'éprouvette. Les résultats 15 obtenus, comparés à ceux des ECF 1 et 5 des exemples ci-dessus sont reprises dans le Tableau suivant. Norme Unité ECF 1 ECF 5 ECF 6 remarque - référence selon l'invention selon l'invention granulat - San San Felices La Bureba Felices émulsion - 1 3 3 émulsifiant - polyamine cocoamidopropyl cocoamidopropyl hydroxysultaïne hydroxysultaïne eau totale ppc 10,4 11,4 10,3 rupteur ppc 0 0,5 0,5 (ciment) retardateur ppc 0,75 1,3 1,55 temps de s 35 30 35 fluidité cohésion EN Nm 1,5 1,9 2,1 Benedict à 12274-4 min cohésion EN Nm 1,7 2,3 2,3 Benedict à _ min 12274-430 cohésion EN Nm 2,0 2,6 2,6 Benedict à 12274-4 min résistance EN g/m2 28 110 211 à l'abrasion 12274-5 Il apparaît clairement que I'ECF 6, à base d'émulsion amphotère selon l'invention et granulats La Bureba, permet d'obtenir des résultats équivalents à la formule de référence (ECF 1) et à la formule avec granulat San Felices pour l'abrasion et le temps de fluidité initial, et meilleurs pour la cohésion Benedict, le seuil de 2 Nm étant dépassé dès 10 min, soit un gain de réouverture au trafic de l'ordre de 50 min par rapport à la référence. Exemple 4: Préparation d'un Enrobé Recyclé à Froid utilisable comme couche de base. Une émulsion 3 de référence a été fabriquée avec un émulsifiant commercial Asfier 218 fourni par Kao, et un bitume provenant de la raffinerie Petrogal de Sines au Portugal. Cette émulsion a été comparée avec les émulsions 4 et 5, réalisées selon l'invention, l'émulsion 4 avec un autre émulsifiant selon l'invention, un cocoamphoacetate (CAS: 68650-39-5), et l'émulsion 5 étant réalisée avec l'émulsifiant cocoamidopropyl betaine présenté dans l'exemple 1. 25 30 Les formules ci-dessous ont donc été réalisées: Emulsion 4 (composition massique) : Bitume Petrogal 70/100 59,5 Asfier 218 0,6 Acide Chlorhydrique 0,4 Eau qsp 100 Emulsion 5 (composition massique) : Bitume Petrogal 70/100 60,0 cocoamphoacetate (CAS: 68650-39-5) 0,6 Eau qsp 100 Emulsion 6 (composition massique) : Bitume Petrogal 70/100 59,5 cocoamidopropyl bétaïne (CAS: 70851-07-9) 0,6 Eau qsp 100 Ces émulsions ont été utilisées avec un agrégat, au sens de la norme française XP P98- 135, obtenu par fraisage des 10 cm supérieurs d'une chaussée ancienne, l'A-494 dans la province de Huelva (Andalousie - Espagne). L'agrégat comporte 3,6 ppc de bitume ancien. La distribution granulométrique de l'agrégat brut de fraisage était la suivante: tamis (mm) 25 20 12,5 8 4 2 0,5 0,25 0,063 passant 100 95,5 82 57 29 14 1 0,4 0,1 (%) L'agrégat est mélangés à l'aide d'un malaxeur de laboratoire avec 3,3 ppc (par rapport au fraisat sec) d'émulsion avec une teneur en eau totale de 4,5 ppc et de rupteur (ciment) à hauteur de 0,5 ppc pour obtenir les formules d'enrobés recyclés suivantes: Enrobé 1 agrégat émulsion 4 rupteur (ciment) eau apport Enrobé 2 agrégat émulsion 4 rupteur (ciment) eau apport Enrobé 3 agrégat émulsion 5 rupteur (ciment) eau apport Les essais mécaniques, réalisés en accord avec la norme ASTM D 1075, et quantifiés par la résistance à la compression à température ambiante (R) et la résistance à la compression à température ambiante mais après immersion 24 h dans de l'eau à 60 C (r) sont donnés dans le tableau ci-dessous. De plus, ils sont exprimés en terme de résistance conservée (rapport entre r/R). Afin de quantifier la montée en cohésion pour laquelle il n'existe pas de procédure normalisée, la résistance a la compression après 1 j et a température 30 ambiante a également été mesurée. parties massiques 3,3 0,5 2,0 parties massiques 3,3 0,5 2,0 parties massiques 2,5 0,5 2,0 Norme Unités Enrobé 1 Enrobé 2 Enrobé 3 remarque - référence selon selon l'invention l'invention émulsion nature émulsion 4 émulsion 5 émulsion 6 émulsion ppc 2,5 2,5 2,5 rupteur ppc 0,5 0,5 0,5 R 1 j - MPa 2,1 2,4 2,3 ambiante R7 j ASTM D MPa 4,3 4,7 4,4 ambiante 1075 r 7 j ASTM D MPa 3,3 3,2 3,3 immersion 1075 r/R % 75,5 68,8 73,6 Les résultats démontrent que les enrobés réalisés selon l'invention donnent des résultats très proches de ceux obtenus avec la référence, permettant l'emploi de telles émulsions pour cette application. Pour illustrer, les normes Andalouses pour le recyclage à froid demandent comme propriétés pour un recyclage en place à l'émulsion sous trafic de classe T3 (entre 100 et 200 poids lourds par jour), les valeurs minimales suivantes: R > 2,5, r > 2,0 et r/R > 60 %, qui sont obtenues sans difficulté par chacune des formules étudiées. De plus, les enrobés selon l'invention présentent une résistance à la compression supérieure à la référence après 1 jours démontrant une montée en cohésion plus rapide
L'invention concerne une composition ou enrobé bitumineux à base d'une émulsion de bitume comprenant au moins un agent tensioactif amphotère et son utilisation en technique routière pour la fabrication de matériaux pour chaussées neuves, pour le renforcement ou la maintenance de chaussées anciennes ou leur réparation ponctuelle.
1. Composition comprenant: i) de 0,5 à 30% en poids d'une émulsion de bitume comprenant: a. au moins de 0,1 à 3 % en poids en poids d'un agent tensioactif amphotère choisi parmi les produits de formule (I) ou (Il) R3 RCO NH R2- i ±RS-Y" 0) R4 /R5-Z RICO NH R2-N (II) dans lesquelles: RI représente un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de 6 à 24 atomes de carbone; - R2 est un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié ayant de 2 à 6 atomes de carbone, l'un au moins de ces atomes de carbone étant, le cas échéant substitué par un groupe hydroxy; - R3 et R4, identiques ou différents, représentent un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone; R5, identique ou différent, est un groupement aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, l'un au moins de ces atomes de carbone étant, le cas échéant, substitué par un groupe hydroxy; Y-est un groupe SO3 ou COO" ; Z, identique ou différent, est un groupe SO3 ou COO" ou OH; 30 b. au moins de 30 à 95 % de bitume; R5 -Z c. au moins de l'eau en quantité suffisante pour compléter l'émulsion (QSP 100%) . ii) de 70 à 99,5 % en poids de granulats; iii) de 0 à 20 % en poids, de préférence entre 1 et 15 %, d'eau totale. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend de 2 à 15 % en poids de ladite émulsion de bitume. 3. Composition selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisée en ce qu'elle comprend de 85 à 98 % en poids de granulats. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ladite émulsion de bitume comprend de 0,5 à 1,5 % en poids dudit agent tensioactif amphotère. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite émulsion de bitume comprend de 45 à 80% en poids de bitume. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que, dans les formules (I) et (Il), RI représente un mélange de radicaux aliphatiques dérivés de l'huile de coco. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que R2 représente un groupement linéaire à 3 carbones saturés. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que R3 et/ou R4 et/ou R5 représentent un radical méthyle ou éthyle. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le tensioactif amphotère est la cocoamidopropyl bétaïne ou la cocoamidopropyl hydroxysultaïne ou le sel de sodium du cocoamphoacetate. 10. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9, pour la préparation d'enrobés à froid à application routière. 11. Enrobé à froid comprenant une composition selon l'une quelconque des 1 à 10.
C,E
C08,E01
C08L,E01C
C08L 95,E01C 7
C08L 95/00,E01C 7/20
FR2900607
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UNE COIFFE DE GARNISSAGE AMOVIBLE, ET COIFFE POUR UN TEL SIEGE
20,071,109
La présente invention concerne un siège de véhicule automobile comportant une coiffe de garnissage amovible et aussi une coiffe adaptée pour un tel siège. Classiquement, un siège de voiture comporte une armature, un rembourrage ou matelassure en mousse, et un revêtement d'aspect couvrant la matelassure. Ce revêtement, encore appelé coiffe, peut être réalisé en différents matériaux, tels que par exemple tissus, tissus enduits de plastique (TEP), cuir, etc. Une telle coiffe est généralement maintenue sur la matelassure par des moyens de rappels, de manière connue en soi, la forme et la position de ces moyens de rappels participant d'ailleurs à donner au siège son style en définissant entre eux des zones en relief par rapport aux zones ponctuelles ou linéaires tirées vers l'intérieur de la matelassure par les dits moyens de rappel. On connaît aussi d'autres sièges dans lesquels la coiffe est collée sur une matelassure préformée, généralement en mousse de polyuréthanne. On connaît encore d'autres sièges dans lesquels les coussins sont obtenus par une méthode dite "in situ" selon laquelle la coiffe est placée dans un moule de forme et de la mousse y est ensuite injectée et expansée, se liant à la coiffe et prenant la forme du moule. Quel que soit le cas, la coiffe est susceptible de se salir ou d'être abîmée lors de l'utilisation des sièges, ou simplement d'être usée localement. Les seules solutions consistent à remplacer le siège, refaire une garniture complète, ou, ce qui se fait classiquement, les recouvrir de housses dissimulant le mauvais état de la garniture d'origine. On connaît aussi, notamment par FR-2781733, et tel que représenté figures 1 et 2a, 2b, un système de coiffe amovible 1, recouvrant uniquement la face supérieure de la matelassure 2 de l'assise, ou la face avant du dossier, et fixée par sa périphérie, par exemple par une fermeture à glissière 3, sur une sous-coiffe 4 liée à la matelassure 2. Une telle réalisation permet, outre d'apporter une solution aux problèmes ci-dessus, de pouvoir facilement changer l'aspect du siège, selon les souhaits de l'utilisateur. Ce système permet donc de modifier l'aspect visuel, par changement de couleur ou de motif de la coiffe, ou éventuellement de son matériau, comme le ferait une housse classique, mais sans en changer les formes et en conservant le revêtement d'origine des côtés 5 de l'assise ou du dossier. Par ailleurs, les véhicules actuels comportent couramment différentes variantes de sièges en termes de formes et de volumes. Sur une base commune, il peut y avoir deux ou trois variantes de matelassures différentes dans leurs dimensions ou leur formes, afin de répondre aux diverses exigences d'utilisation, de confort et de design. Par exemple, pour une finition de véhicule de type basique ou utilitaire, les formes de la matelassure seront peu marquées. Pour une finition de type sport, ces formes seront au contraire très marquées. Enfin pour une finition de type luxe ou grand confort, un relief marqué pourra s'accompagner d'un design spécifique. Actuellement, ces différents types de forme sont définis une fois pour toute pour un siège, et ne présentent donc pas de possibilité d'adaptation en cours d'utilisation. Une modification de la forme, ou un changement après garnissage du siège n'est plus possible. Des modifications de formes induisent aussi, au stade de la fabrication, une nouvelle définition des gammes et outils de fabrication de la matelassure et de la coiffe. De plus, dans le cas de véhicules déclinés à la fois en véhicules utilitaires et en véhicules classiques, l'utilisateur choisit définitivement son style de siège, 3 et ne peut en changer temporairement, sauf à remplacer complètement un siège par un autre de style différent. Une telle situation ne permet pas de répondre à la demande existante de, par exemple, remplacer un siège ayant une surface d'assise essentiellement plate, de type véhicule utilitaire pour une utilisation courante professionnelle en semaine, par un siège de formes plus marqués pour une utilisation de loisirs en fin de semaine. On connaît par DE-19510789 un système de siège permettant d'assurer une certaine modularité, par utilisation de pièces amovibles formant les côtés de l'assise ou du dossier. Mais ces pièces, sont encombrantes, leur maintien sur la partie centrale restant à demeure se fait par des tiges et douilles avec verrouillage et est donc compliqué, et une liaison résistante ne peut se faire qu'au détriment de la facilité de montage ou démontage. La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes, et vise en particulier à permettre une diversité des formes tout en conservant une même base, facilitant en cela la fabrication en offrant une base identique pour tous les sièges possibles d'un type de véhicule, quels que soit la finition ou le style désiré. Elle vise aussi à permettre un changement de style et formes rapide et facile, par l'utilisateur, et sans manipulation de sièges ou accessoires encombrants ou pesants. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un siège de véhicule automobile comportant une matelassure et une coiffe amovible couvrant la face d'appui de la matelassure de l'assise et/ou du dossier, et liée par sa périphérie sur ladite matelassure par des moyens de liaison séparables. 4 Conformément à l'invention, ce siège est caractérisé en ce que la coiffe amovible comporte localement des rembourrages, disposés pour venir reposer sur des zones prédéterminées de la matelassure, ces rembourrages étant fixés à demeure à la coiffe. Il est précisé que par face d'appui, on entend la surface supérieure de l'assise, ou la surface avant du dossier, surfaces avec lesquelles l'utilisateur du siège est en contact lorsqu'il s'assoit. La coiffe amovible couvre uniquement la face supérieure de l'assise, et/ou la face avant du dossier. Le bord de la coiffe amovible est alors fixé sur le siège au bord de la face supérieure de l'assise, ou de la face avant du dossier, c'est-à-dire au niveau des lignes de jonction entre ces faces et les côtés de l'assise ou du dossier respectivement. On conserve ainsi les jupes latérales, couvrant les côtés de l'assise ou du dossier, qui constituent le garnissage de finition dans ces zones. On pourrait cependant aussi réaliser la coiffe amovible plus large pour s'étendre sur au moins une partie des côtés, ceci en fonction de la configuration et du style propre du siège. Selon une disposition particulière, le siège comporte une coiffe fixe de garnissage recouvrant la matelassure et liée à celle-ci. La coiffe amovible sera alors liée à la dite coiffe fixe, solidaire de la matelassure. Les rembourrages seront particulièrement situés sur les bords latéraux de la coiffe amovible, pour constituer, après fixation de la coiffe amovible, des maintiens latéraux pouvant avoir différentes formes, en épaisseur et en largeur ou profil. Dans ce cas, la partie centrale de l'assise ou du dossier sera simplement couverte par la coiffe amovible, formant un simple revêtement sans épaisseur notable. Ente les zones comportant des rembourrages, donc essentiellement les zones latérales, et la partie centrale, ou médaillon, la coiffe amovible pourra être maintenue sur la matelassure ou sur la coiffe fixe par des éléments de fixation séparables complémentaires, tels que des bandes auto-agrippantes, assurant un maintien en place plus efficace de la coiffe amovible, et constituant aussi des gorges de styles, de manière similaires aux gorges de style généralement connues sur des sièges classiques. Des tels moyens de fixations auto-agrippantes sont connus notamment de FR-2822358 ou FR-2857307. D'autres moyens de liaison pourront aussi être utilisés, comme indiqué dans le document FR-2781733 pré-cité, dont l'enseignement est intégré ici par référence. En complément, d'autres rembourrages, par exemple de moindre épaisseur que ceux des bords, pourront être disposés dans la partie centrale, appelée encore médaillon, de la coiffe amovible. Dans ce cas, et pour une utilisation en assise, ce rembourrage central créera, par son épaisseur, une surélévation de la surface supérieure de l'assise, permettant par exemple d'adapter le siège à des occupants de petite taille. Une telle disposition peut servir de solution palliative et économique à la place de systèmes mécaniques de rehausse de l'assise. Une disposition similaire peut aussi être utilisée pour un dossier, pour constituer une forme particulière pour l'appui du dos de l'utilisateur, ou simplement, en remplacement de coussins amovibles ou similaires parfois utilisés, pour qu'il soit assis en position plus avancée sur le siège. Préférentiellement, on utilisera pour les premiers moyens de liaison des fermetures à glissière, présentant l'avantage d'assurer une liaison continue sur tout le pourtour du siège, ou au moins sur les bords latéraux, le bord avant de l'assise et le bord supérieur du dossier. On pourra aussi utiliser d'autres moyens de liaison assurant de préférence une liaison continue tels que par 6 exemple des bandes auto-agrippantes. La fermeture à glissière, ou autre fermeture, peut être dissimulée par un rebord de la coiffe amovible rabattu par dessus la fermeture. Grâce à l'invention, la coiffe amovible peut être facilement déposée du siège par l'utilisateur, pour la nettoyer ou la remplacer par une autre coiffe comportant des rembourrages de forme différentes. De plus, même lorsque la coiffe amovible est déposée, le siège reste utilisable en toute sécurité puisque subsiste la coiffe fixe qui assure le maintien en place de la matelassure sur l'armature, et assure sensiblement le même confort et la même position de l'utilisateur par rapport à la structure du siège. Cette coiffe fixe, recouvrant une matelassure présentant une surface supérieure relativement plane, peut d'ailleurs être réalisée dans un matériau suffisamment résistant pour être utilisé comme revêtement de base du siège, pour une utilisation quotidienne, sans coiffe amovible. La coiffe amovible peut être réalisée d'une seule pièce couvrant l'assise et le dossier du siège, ce qui permet d'assurer une continuité entre assise et dossier. Des moyens de fixation complémentaire pourront être placés aussi au niveau de la jonction assise-dossier. L'invention a aussi pour objet une coiffe de siège de véhicule automobile qui a une largeur sensiblement égale à celle du siège, et comporte à sa périphérie des premiers moyens de liaison pour assurer une liaison séparable avec les bords de l'assise et/ou du dossier, caractérisée en ce qu'elle comporte localement, préférentiellement sur se bords latéraux, des rembourrages constituant des surépaisseurs localisées de la coiffe. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un siège 7 d'automobile conforme à l'invention, et de différentes variantes de réalisation de la coiffe. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un siège selon l'art antérieur, muni d'une coiffe amovible, tel que déjà commenté en partie introductive, - les figures 2a et 2b sont des vues schématiques en coupe de l'assise du siège de la figure 1, montrant respectivement l'assise sans et avec la coiffe amovible. - la figure 3 est une vue en perspective d'un siège conforme à l'invention, comportant une coiffe munie de rembourrages latéraux. - la figure 4 est une vue schématique de l'assise, 15 en coupe transversale selon la ligne IV-IV de la figure 3. - les figures 5 à 7 illustrent des variantes de formes de la coiffe et de ses rembourrages. - la figure 8 illustre un exemple particulier dans 20 lequel la coiffe comporte également un rembourrage en partie centrale. - la figure 9 est une vue en perspective du siège, sans sa coiffe amovible. - la figure 10 illustre la mise en place de la 25 coiffe sur l'assise de ce siège. Le siège de la figure 3 comprend une assise 10 et un dossier 20, qui peuvent être reliés l'un à l'autre par une articulation de manière connue en soi. 30 L'assise et le dossier comportent de manière classique une armature illustrée schématiquement par les profilés 11 de la figure 4, et une matelassure 12, par exemple en mousse synthétique, qui couvre l'armature et qui est elle-même recouverte par une coiffe fixe 13 en 35 toile. 8 Les bords de la coiffe fixe 13 sont assemblés, par exemple cousus, avec la jupe 14, par exemple en TEP, couvrant les côtés du siège, la couture prenant ensemble les bords de la coiffe fixe 13 et de la jupe 14 et une moitié d'une fermeture à glissière 15 bordant l'assise, ou le dossier, sur ses trois côtés accessibles. Les coiffes fixes et les jupes constituent des ensembles équivalents aux coiffes classiques, qui peuvent être collées sur la matelassure ou fixée de manière traditionnelle, de manière similaire au maintien classique d'une coiffe de siège. La coiffe amovible 30 conforme à l'invention est réalisée en un matériau courant typiquement utilisé pour les garnitures de siège, par exemple en tissu. Les deuxièmes parties des fermetures à glissière 15 sont cousues sur les bords de la coiffe amovible 30. Par ailleurs, la coiffe amovible est maintenue sur le siège par des bandes auto-agrippantes 16 dont un élément est fixé, par exemple par couture, sur la coiffe fixe 13 dans les zones en creux de la surface de la matelassure, et l'autre élément est fixé sur l'envers de la coiffe amovible, en correspondance, comme on le voit bien notamment figure 10. Entre les parties latérales des fermetures à glissières 15 et les bandes auto-agrippantes 16, c'est-à-dire dans les zones de bords latéraux de l'assise, la coiffe 30 comporte des rembourrages 31, par exemple en mousse de polyuréthanne. Ces rembourrages sont liés à la coiffe amovible, par exemple de manière classique pour la liaison d'une coiffe sur une matelassure en mousse, c'est-à-dire par les techniques connues de collage, moulage in-situ, réalisation traditionnelle, thermocompression, etc. Lorsque la coiffe amovible 30 est fixée sur le 35 siège par les fermetures à glissières 15, les rembourrages 15 s'appuient sur les bords de la 9 matelassure 12, et forment ainsi des maintiens latéraux similaires à ceux des sièges aux formes marquées selon l'art antérieur. Les figures 4 à 7 illustrent quelques exemples, non limitatifs, de formes et galbes qui peuvent ainsi être conférés aux maintiens latéraux d'une même assise. Dans l'exemple de la figure 8, la coiffe comporte également un rembourrage complémentaire 32 , d'épaisseur sensiblement constante, lié à la coiffe dans la zone de médaillon, c'est-à-dire entre les rembourrages 31 de bords latéraux. Ce rembourrage 32 peut être formé d'une pièce avec les rembourrages latéraux 31, et son épaisseur permet de rehausser la surface supérieure de l'assise. Comme on le comprendra aisément, la mise en place d'une coiffe amovible selon l'invention sur le siège s'effectuera simplement, comme illustré figure 10, en appliquant la partie de médaillon de la coiffe amovible 30 sur la surface correspondante de la coiffe fixe et en assurant la liaison des bandes auto-agrippantes 16. Puis on rabat les zones avec rembourrages 31 sur les bords de la matelassure et on termine la fixation par les fermetures à glissières 15. La coiffe amovible 30 pourra ultérieurement être déposée par les opérations inverses, permettant une utilisation du siège sans coiffe amovible, tel que représenté figure 9, ou avec une autre coiffe amovible comportant des rembourrages, et/ou un revêtement d'aspect, différents. L'invention n'est pas limitée aux réalisations décrites ci-dessus uniquement à titre d'exemples. En particulier, la coiffe amovible pourrait recouvrir aussi au moins partiellement les côtés de l'assise ou du dossier, les fermetures à glissières étant alors décalées de manière correspondante vers le bas, pour l'assise, ou vers l''•arrière, pour le dossier. Egalement, les bandes auto-agrippantes pourraient être remplacées par d'autres 10 moyens de liaison aptes à assurer la fonction de moyens de rappels classiques. Les parties fixes des dites bandes agrippantes, c'est-à-dire celles qui ne sont pas liées à la coiffe amovible, pourraient aussi, dans le cas où la matelassure n'est pas recouverte par une coiffe fixe, être fixées directement sur la matelassure, par exemple par surmoulage de la mousse constituant la matelassure sur les dites parties fixes des bandes
Le siège de véhicule automobile comporte une matelassure (12) et une coiffe amovible (30) couvrant la face d'appui de la matelassure de l'assise (10) et/ou du dossier (20), et liée par sa périphérie sur ladite matelassure par des moyens (15) de liaison séparables. La coiffe amovible (30) comporte localement des rembourrages (31), disposés pour venir reposer sur des zones prédéterminées de la matelassure.
1. Siège de véhicule automobile comportant une matelassure (12) et une coiffe amovible (30) couvrant la face d'appui de la matelassure de l'assise (10) et/ou du dossier (20), et liée par sa périphérie sur ladite matelassure par des moyens (15) de liaison séparables, caractérisé en ce que la coiffe amovible (30) comporte localement des rembourrages (31), disposés pour venir reposer sur des zones prédéterminées de la matelassure. 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que la coiffe amovible (30) couvre uniquement la face supérieure de l'assise, et/ou la face avant du dossier. 3. Siège selon la 1, caractérisé en ce que les rembourrages (31) sont situés sur les bords latéraux de la coiffe amovible (30). 20 4. Siège selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une coiffe fixe (13) de garnissage recouvrant la matelassure (12) et liée à celle-ci. 5. Siège selon la 1 ou 4, caractérisé 25 en ce que la coiffe amovible (30) est maintenue sur la matelassure ou la coiffe fixe par des éléments de fixation séparables complémentaires (16). 6. Siège selon la 4, caractérisé en 30 ce que les éléments de fixation séparables complémentaires sont des bandes auto-agrippantes (16). 7. Siège selon la 1, caractérisé en ce que des rembourrages (32) sont disposés dans la partie 35 centrale de la coiffe amovible.15 12 8. Siège selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison séparables sont des fermetures à glissière (15). 9. Siège selon la 4, caractérisé en ce que la coiffe fixe (13) est réalisée dans un matériau suffisamment résistant pour être utilisé comme revêtement de base du siège. 10. Coiffe de siège de véhicule automobile, ayant une largeur sensiblement égale à celle du siège, et comportant à sa périphérie des premiers moyens de liaison (15) pour assurer une liaison séparable avec les bords de l'assise et/ou du dossier, caractérisée en ce qu'elle comporte localement des rembourrages (31) constituant des surépaisseurs localisées de la coiffe (30).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/60
FR2891495
A1
DISPOSITIF D'OCCULTATION D'UNE SURFACE VITREE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, A BALEINES A SECTION EN ARC DE CERCLE, ET VEHICULE CORRESPONDANT.
20,070,406
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles, et plus précisément de l'occultation des surfaces vitrées de véhicules automobiles. Plus précisément encore, l'invention concerne les stores à enrouleurs utilisés dans les véhicules automobiles et équipés de baleines destinées à les maintenir dans une position souhaitée. 2. Solutions de l'art antérieur Des dispositifs d'occultation sont prévus depuis longtemps pour les surfaces vitrées de véhicules. En effet, les surfaces vitrées des véhicules automobiles peuvent causer des problèmes relatifs à la température à l'intérieur du véhicule, la discrétion ou l'éblouissement. Ces dispositifs d'occultation sont rendus encore plus nécessaires avec l'apparition des pavillons de véhicule vitrés, qui augmentent sensiblement la surface vitrée du véhicule. Des stores à enrouleur sont couramment prévus pour occulter ces surfaces vitrées. Ils présentent en effet l'avantage d'occuper peu de place quand ils sont repliés et d'être faciles à manipuler, manuellement ou de façon motorisée. Les stores à enrouleur peuvent également être utilisée dans d'autres parties des véhicules automobiles. Ils sont par exemple utilisés comme cache-bagages, ou pour compartimenter l'espace dans le véhicule. La présente invention s'applique également à de tels stores. Certains stores utilisés dans les véhicules automobiles sont renforcés par des baleines. Ces baleines permettent de rigidifier le store, et, le cas échéant, de lui donner une forme. Il est ainsi possible d'imprimer un galbe à la toile du store, par exemple pour lui permettre d'épouser la forme d'une surface vitrée galbée. Ces baleines sont par exemple nécessaires pour que la toile déployée suive la forme galbée d'un pavillon. Les stores à enrouleurs équipés de baleines présentent cependant de 30 nombreux inconvénients. En effet, les baleines étant plus épaisses que la toile, Elles entraînent des surépaisseurs dans la toile. Il est donc nécessaire, notamment, d'élargir la taille de la fente de passage de la toile dans le boîtier du tube enrouleur, ce qui entraîne un risque que de la poussière pénètre dans ce boîtier. En outre, les surépaisseurs de la toile, dues à la présence des baleines, ont généralement pour conséquence un mauvais enroulement de la toile autour du tube enrouleur, avec des effets de balourd. En effet, la présence des baleines déforme l'enroulement de la toile, qui n'est alors plus régulier. Un autre inconvénient majeur est que cet enroulement prend beaucoup de place, et entraîne un encombrement supplémentaire du boîtier du tube enrouleur. Pour minimiser cet encombrement, il est nécessaire de réduire le nombre de baleines sur la toile, et de disposer les baleines de façon à ce que les surépaisseurs qu'ils engendrent lors de l'enroulement se répartissent équitablement autour du tube enrouleur. Il est donc nécessaire de limiter le nombre des baleines, ce qui empêche la 15 mise en oeuvre de stores ayant une rigidité importante, et ou des formes particulières imprimées par les baleines. De plus, les baleines, lorsque le store est enroulé, sont pressées contre la toile du store. Elles peuvent alors marquer la toile, ce qui a des conséquences dommageables sur l'esthétique du store, quand il est déployé. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un store équipé de baleines pouvant s'enrouler de façon efficace. De façon particulière, l'invention a pour objectif de fournir un tel store à enrouleur qui occupe, dans sa position enroulée, un volume réduit. L'invention a également pour objectif de fournir un tel store offrant une rigidité suffisante dans sa position déployée. Un autre objectif de l'invention est d'obtenir de façon particulièrement 30 simple un galbe de la toile d'un store à enrouleur, si cela est nécessaire. 2891495 3 Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel store qui soit particulièrement simple et peu coûteux à la fabrication, et très simple d'utilisation. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation montée sur un store enrouleur et solidaire d'au moins une baleine. Selon l'invention, chacune desdites baleines est une lame de renfort présentant, au moins dans une position déployée de ladite toile d'occultation, une section en arc de cercle, un contact entre chacune desdites lames de renfort et ladite toile étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure dudit arc de cercle formé par ladite lame de renfort. Cette approche permet d'exploiter le moment d'inertie conférer par ledit arc de cercle (ou plus généralement arc), tout en permettant un enroulement efficace. Les lames peuvent en effet être très peu épaisses. Il est à noter que l'on a déjà proposé des baleines de section incurvée. Cependant, selon les techniques connues, le bossage était orienté vers l'extérieur, et la solidarisation était assurée par les bords (ou par un système d'ourlet ou d'enrobage. Selon l'invention en revanche, la baleine est retournée, et solidarisée à la toile par le sommet du bossage. De façon préférentielle, la ou lesdites lames de renfort sont mobiles en basculement autour de ladite partie centrale. Avantageusement, la ou lesdites lames de renfort présentent une section de profil défini et/ou variable de façon à épouser la forme de la toile enroulée sur ledit tube enrouleur, lors du repli de ladite toile. Ceci permet de faciliter l'enroulement, les lames pouvant épouser sensiblement la forme imposée par le tube enrouleur. Les baleines ainsi formées ne posent pas de problème de déformation de l'enroulement ni de balourd, et il est possible d'en prévoir un nombre relativement important (par rapport aux baleines classiques). De façon préférentielle, chacune desdites lames de renfort est fixée à ladite toile par collage d'une zone de fixation sensiblement linéaire s'étendant sur au moins une partie de la longueur de ladite partie centrale de la lame de renfort. Bien sûr, d'autres modes de fixation (soudure, couture, clipsage...) sont envisageables. Avantageusement, la ou lesdites lames de renfort sont réalisée en un matériau déformable, et par exemple en métal ou en PVC. Elles peuvent également être rigides, et fabriquées en tout matériau adéquat, tel que du carbone. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, au moins une desdites lames de renfort est montée en contrainte sur ladite toile d'occultation de façon à imprimer un galbe à ladite toile d'occultation, lorsqu'elle est déployée. Cette technique permet d'obtenir de façon simple et rapide le galbe souhaité. Notamment, ladite lame de renfort peut être collée à ladite toile d'occultation alors qu'elle est contrainte dans une forme galbée et/ou que ladite toile d'occultation est tendue. Un tel store à enrouleur peut en particulier être utilisé pour l'une des applications appartenant au groupe comprenant: occultation du pavillon dudit véhicule; occultation de la vitre de custode dudit véhicule; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule; cache-bagages. L'invention concerne également les véhicules automobiles équipés d'au moins un store à enrouleur tel que décrit ci-dessus. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 représente une vue schématique d'un store selon un mode de réalisation de l'invention; les figures 2A et 2B représentent en vue de coupe une lame de renfort et une portion de la toile du store de la figure 1, respectivement en position déployée et en position enroulée; la figure 3 illustre un principe de galbage des lames de l'invention. 6. Description détaillée de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la mise en oeuvre d'une ou plusieurs lames flexibles de renfort de la toile du store présentant un moment d'inertie important, suffisant pour maintenir la toile malgré une faible épaisseur des lames. On exploite ainsi, en position déployée, le moment d'inertie procuré par le profil incurvé. On peut noter que cette approche est similaire à celle des mètres à ruban. La figure 1 représente de façon simplifiée un store à enrouleur selon l'invention, comprenant une toile 1 montée sur un tube enrouleur 2. Le tube enrouleur est par exemple monté dans une cassette ou un logement prévu à cet effet, non représenté sur la figure 1. L'extrémité de la toile 1 qui n'est pas montée sur le tube enrouleur est solidarisée à une barre de tirage 4, qui peut être manipulée par une poignée 41. Le dispositif peut également être motorisé. Une ou plusieurs lames 11 sont solidarisées à la toile 1 du store. Ces lames 11 sont disposées sur la toile 1 dans une direction parallèle à l'axe du tube d'enroulement 2. Les lames 11 sont constituées d'un ruban d'un matériau flexible. Par exemple, ces lames peuvent être avantageusement constituées d'un ruban d'acier d'environ 10 à 30 millimètres de largeur et environ 0,1 à 0,5 millimètre d'épaisseur. Cette faible épaisseur ne perturbe pas la qualité de l'enroulement. La figure 2A présente une section d'une des lames de renfort 11 solidarisée à la toile 1, dans la position déployée de la toile 1. Comme on peut le voir sur cette figure, la lame 11 a, dans cette position de la toile, une forme d'arc 2891495 6 de cercle, ou plus généralement d'arc. Cette forme est la forme naturelle de la lame 11, quand elle n'est soumise à aucune contrainte. Cette forme présente l'avantage que, malgré la faible épaisseur de la lame 11, son moment d'inertie est très important. La lame présente donc alors une rigidité importante, ce qui lui permet de constituer une baleine rigide malgré la souplesse du matériau qui la compose et sa faible épaisseur. Lors du repli de la toile, et de son enroulement sur le tube 2, la lame 11 épouse le profil défini par ce tube, et le cas échéant les tours de toile déjà enroulées, comme illustré par la figure 2B. Avantageusement, la lame est suffisamment souple pour que son profil puisse varier en fonction des besoins. La lame 11 est donc solidarisée à la toile 1 par collage sur une zone de collage 12, qui est située sur la face extérieure la lame 11, sensiblement au milieu de l'arc de cercle formé par celle-ci. La lame est ainsi collée à la toile sur toute sa longueur. La toile, n'étant collée à la lame que le long d'une ligne, n'épouse pas la forme d'arc de cercle de la lame, et n'est donc pas déformée. Par ailleurs, la liaison étant uniquement centrale, la lame peut basculer, pour venir épouser le tube lors de l'enroulement (figure 2B). D'autres modes de fixation sont bien sûr possibles. La toile n'est pas, ou peu, marquée par ces lames très fines, et il n'y a pas de problèmes de répartition des baleines autour du tube enrouleur. Il est du coup possible de solidariser à la toile un grand nombre de lames de renfort, supérieur au nombre des baleines sur les stores de l'art antérieur Comme illustré par la figure 3, il est possible d'exploiter la souplesse de la lame pour imprimer à la toile 1 un galbe, par exemple pour suivre le galbe d'un pavillon vitré. Il suffit d'effectuer un collage, ou plus généralement un assemblage, en contrainte. Dans le mode de réalisation de la figure 3, on effectue un collage en tension, en courbant la lame 11, la toile 1 étant maintenue plane. Lorsque le collage sera terminé, la lame forcera la toile à prendre un galbe selon la courbe selon laquelle elle a été contrainte. Un résultat similaire peut être obtenu en tendant la toile 1, avant d'y coller la lame 11. En se relâchant, la toile prendra également une forme galbée. Bien sûr, la lame et/ou la toile restent suffisamment déformable pour permettre un enroulement plan
L'invention a pour objet un store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine, caractérisé en ce que chacune des baleines est une lame de renfort (11) présentant, au moins dans une position déployée de la toile d'occultation (1), une section en arc de cercle, un contact entre chacune des lames de renfort (11) et la toile (1) étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure de l'arc de cercle formé par la lame de renfort (11).
1. Store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine, caractérisé en ce que chacune desdites baleines est une lame de renfort (11) présentant, au moins dans une position déployée de ladite toile d'occultation (1), une section en arc de cercle, un contact entre chacune desdites lames de renfort (11) et ladite toile (1) étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure dudit arc de cercle formé par ladite lame de renfort (Il). 2. Store à enrouleur selon la 1, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (11) sont mobiles en basculement autour de ladite partie centrale. 3. Store à enrouleur selon la 2, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (1) présentent une section de profil défini et/ou variable de façon à épouser la forme de la toile enroulée sur ledit tube enrouleur (2), lors du repli de ladite toile (1). 4. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune desdites lames de renfort (11) est fixée à ladite toile (1) par collage d'une zone de fixation (12) sensiblement linéaire s'étendant sur au moins une partie de la longueur de ladite partie centrale de la lame de renfort. 5. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (1) sont réalisée en un matériau déformable. 6. Store à enrouleur selon l'une quelconque des des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins une desdites lames de renfort (11) est montée en contrainte sur ladite toile d'occultation (1) de façon à imprimer un galbe à ladite toile d'occultation (1), lorsqu'elle est déployée. 7. Store à enrouleur selon la 6, caractérisé en ce que ladite lame de renfort (11) est collée à ladite toile d'occultation (1) alors qu'elle est 2891495 9 contrainte dans une forme galbée et/ou que ladite toile d'occultation (1) est tendue. 8. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour l'une des applications appartenant au groupe comprenant: occultation du pavillon dudit véhicule; occultation de la vitre de custode dudit véhicule; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule; cache-bagages. 9. Véhicule automobile équipé d'au moins un store à enrouleur comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine (11), caractérisé en ce que chacune desdites baleines est une lame de renfort (11) présentant, au moins dans une position déployée de ladite toile d'occultation (1), une section en arc de cercle, un contact entre chacune desdites lames de renfort (11) et ladite toile (1) étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure dudit arc de cercle formé par ladite lame de renfort (11).
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/02
FR2888221
A1
EMBALLAGE POUR PRODUIT ALIMENTAIRE COMPORTANT UN BUVARD ABSORBANT.
20,070,112
La présente invention est relative à un emballage comportant au moins une coque inférieure rigide dans laquelle est disposé un buvard de matière absorbante et destiné à contenir par exemple des aliments produisant des exsudats. Des emballages pour aliments produisant des exsudats lorsqu'ils sont stockés, notamment la viande, sont connus. Ces emballages sont par exemple des barquettes constituées d'une coque inférieure en polymère moulé ou thermoformé, ayant des qualités alimentaires, et comportant dans le fond un buvard absorbant. Les buvards absorbants sont réalisés dans des matières relativement molles et sont fixés sur la face inférieure de la barquette par des points de colle qui doivent satisfaire un certain nombre de conditions alimentaires. Cette technique présente un inconvénient, notamment du fait de la nécessité d'utiliser des points de colle qui ne sont pas toujours bien contrôlés et dont les propriétés alimentaires ne sont pas toujours parfaitement satisfaisantes. Le but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant un moyen pour réaliser un emballage ayant des qualités alimentaires et comportant un buvard absorbant pour absorber des exsudats qui puisse être mis en place de façon automatique et sans utiliser de colles telles que des colles pouvant présenter des risques alimentaires. A cet effet, la présente invention a pour objet un emballage comportant au moins une coque inférieure rigide dans laquelle est disposé un buvard en matière absorbante, dont le fond comporte au moins un pion en saillie vers l'intérieur de la coque coopérant avec un trou correspondant prévu dans le buvard, de façon à maintenir le buvard sur le fond de la coque par clipsage. De préférence, au moins un pion comporte à sa partie supérieure au moins un élément en saillie latérale formant un crochet latéral. L'élément en saillie latérale peut, par exemple, être en forme de champignon. 2888221 2 De préférence, le fond de la coque inférieure comporte, en outre, un réceptacle de forme complémentaire de celle du buvard, pour recevoir le buvard. La coque inférieure peut alors comporter au moins une gouttière latérale prévue à la périphérie du réceptacle, de façon à drainer un liquide vers la tranche de la plaque de buvard. Le buvard est constitué par exemple d'une mousse de polystyrène à cellules ouvertes comprenant un tensioactif, et au moins une face du buvard peut comporter des perforations mécaniques destinées à faciliter l'absorption d'un liquide. De préférence, la mousse de polystyrène à cellules ouvertes contient plus de 70% de cellules ouvertes et la teneur en tensioactif est inférieure à 1,5% en poids. L'emballage est, par exemple, constitué d'un matériau polymère. De préférence, le matériau polymère est transparent et a des qualités alimentaires. L'emballage constitue par exemple une barquette destinée à emballer un produit alimentaire qui génère des exsudats. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un emballage selon lequel on fabrique la coque inférieure par thermoformage à l'aide d'un outillage comprenant au moins un poinçon comportant une pièce mobile pour réaliser un pion ayant un élément en saillie latérale, on dispose un buvard muni d'au moins un trou destiné à recevoir un pion en regard de la coque inférieure et on clipse le buvard sur la coque inférieure par pression. L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative en regard des figures annexées dans lesquelles: la figure 1 représente une vue en perspective d'une barquette alimentaire comportant un buvard pour absorption d'exsudats dans le fond, la figure 2 est une vue en coupe des moyens de fixation du buvard dans le fond de la barquette. 2888221 3 La barquette représentée à la figure 1 comporte une coque 1 inférieure en matériau plastique polymère transparent tel que, par exemple, le PET, le PLA, l'OPS ou le PP, mis en forme par thermoformage par exemple. Cette coque inférieure comporte un bord périphérique 2 connu en lui-même et un fond 3. A l'intérieur du fond 3 est prévu un logement de forme rectangulaire 4 ayant une profondeur de quelques millimètres, destiné à recevoir une plaque de buvard 5. Le bord périphérique 2 de la coque 1 comporte une pluralité de nervures 6 en saillie vers l'extérieur de la coque 1, formant des gouttières qui débouchent dans la partie latérale 7 du logement 4 destiné à recevoir le buvard. Le buvard 8 comporte en son centre un trou 9 dans lequel pénètre un pion 10 en saillie vers l'intérieur de la coque inférieure 1, ce pion 10 comportant à sa partie supérieure 11 une tête comportant des éléments en saillie latérale 12 qui assurent un verrouillage de la plaque de buvard 8 autour du pion 10. Le pion 10 est formé lors de la fabrication de la coque inférieure 1 par thermoformage à l'aide d'un outillage comprenant un poinçon comprenant en particulier deux pièces mobiles latéralement qui peuvent être effacées dans un premier temps et qui peuvent être déplacées pour être en saillie vers l'extérieur dans un deuxième temps, puis à nouveau effacées. Ce poinçon est enfoncé à l'intérieur de la face inférieure de la coque inférieure 1 de façon à créer un pion en saillie vers l'intérieur de la coque, puis lorsque l'essentiel du pion est formé, les pièces mobiles latéralement sont déplacées de façon à s'écarter vers l'extérieur pour créer des éléments en saillie vers l'extérieur dans la partie supérieure du pion 10. Lorsque les éléments en saillie sont formés, les pièces mobiles sont effacées pour permettre le démoulage. La partie supérieure du pion 10 peut comporter des éléments en saillie qui sont simplement sur une partie de sa périphérie, ou au contraire sur l'ensemble de sa périphérie et ainsi former un champignon. La plaque de buvard de forme complémentaire de la forme du logement qui la contient, est constituée d'un matériau appelé BUVAPLAC constitué d'une mousse de polystyrène à cellules ouvertes contenant plus de 2888221 4 65% de cellules ouvertes, ou mieux plus de 70% de cellules ouvertes, et de préférence moins de 90% de cellules ouvertes, et mieux encore environ 80% de cellules ouvertes, auquel peut être additionné un tensioactif en une teneur inférieure à 1,5% en poids. De préférence, la surface des cellules mesurée en coupe est comprise entre 0,040 et 0,250 mm2. Le buvard a une épaisseur de quelques millimètres (inférieure à 10 mm) et, de préférence, de l'ordre de 5 mm. Ce buvard tel qu'il est fabriqué est fabriqué sous forme de rouleau qui est découpé à la forme voulue et percé pour obtenir un trou. Ce rouleau a des faces relativement lisses et une section latérale poreuse, ce qui permet de faire pénétrer le liquide à absorber à l'intérieur du buvard. En particulier, le liquide est amené dans le réceptacle du fond de la coque par l'intermédiaire des gouttières latérales. Afin également de faciliter l'absorption du liquide par le buvard, il est de préférence prévu, à la surface du buvard, une pluralité de trous obtenus par un effet mécanique 13. Ce type de buvard peut contenir également un colorant de façon à être d'une couleur uniforme avec celle de la barquette dans laquelle il est contenu et qui peut être soit blanc, soit bleu, soit jaune, soit noir, soit encore d'une autre couleur. Un tel matériau a l'avantage d'être capable d'absorber jusqu'à 14 fois son poids en eau. La fabrication d'un emballage de ce type peut être entièrement mécanisée et se fait par un procédé selon lequel on fabrique par thermoformage, comme on l'a indiqué précédemment, des coques inférieures comportant un pion saillant vers l'intérieur. Parallèlement, on fabrique par découpage dans des rouleaux de matériaux absorbants, des buvards de forme généralement rectangulaire de taille adaptée. En particulier, les buvards ont les coins arrondis pour pouvoir s'adapter parfaitement à la forme du réceptacle prévu dans le fond de la coque. On réalise un trou à la position adaptée dans le buvard puis, sur une ligne de fabrication, on amène les buvards en regard du fond des barquettes et on fixe chaque buvard sur le fond d'une barquette en clipsant le buvard sur le pion saillant prévu dans le fond de la barquette. 2888221 5 De tels emballages peuvent être utilisés pour emballer tout type de produit alimentaire générant des exsudats, que ce soit de la viande, du poisson, des fruits ou des légumes. Ces emballages peuvent être, comme on vient de la décrire, des barquettes, mais peuvent être également tout type d'emballage comportant une coque inférieure qui doit contenir un buvard absorbant d'un exsudat. Enfin, on peut même réaliser des emballages comportant deux coques complémentaires, l'une supérieure, l'autre inférieure, les deux coques étant équipées de buvards. D'une façon générale, l'homme du métier saura réaliser des emballages équipés de buvards ayant des qualités alimentaires et fixés sur le fond d'un emballage par l'intermédiaire d'un clipsage du buvard sur un pion adapté prévu dans un fond de l'emballage. Une barquette telle qu'elle vient d'être décrite, présente en outre l'avantage d'une part, de ne pas nécessiter la présence papier et d'autre part, d'avoir un buvard rigide. L'intérêt du buvard rigide est de permettre le stockage vertical des barquettes. L'absence de papier a l'avantage de faciliter le recyclage des barquettes
La présente invention concerne un emballage comportant au moins une coque inférieure (1) rigide dans laquelle est disposé un buvard (8) en matière absorbante, caractérisé en ce que le fond (3) de la coque comporte au moins un pion (10) en saillie vers l'intérieur de la coque coopérant avec un trou (9) correspondant prévu dans le buvard (8), de façon à maintenir le buvard sur le fond de la coque par clipsage.
1. Emballage comportant au moins une coque inférieure rigide (1) dans laquelle est disposé un buvard (8) en matière absorbante, caractérisé en ce que le fond (3) de la coque comporte au moins un pion (10) en saillie vers l'intérieur de la coque coopérant avec un trou (9) correspondant prévu dans le buvard (8), de façon à maintenir le buvard sur le fond de la coque par clipsage. 2. Emballage selon la 1, caractérisé en ce que au moins un pion (10) comporte à sa partie supérieure (11) au moins un élément (12) en saillie latérale formant un crochet latéral. 3. Emballage selon la 2, caractérisé en ce qu'au moins un pion (10) comportant à sa partie supérieure (11) au moins un élément (12) en saillie latérale est en forme de champignon. 4. Emballage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le fond (3) de la coque inférieure (1) comporte, en outre, un réceptacle (4) de forme complémentaire de celle du buvard (8), pour recevoir le buvard. 5. Emballage selon la 4, caractérisé en ce que la coque inférieure (1) comporte au moins une gouttière latérale (6) prévue à la périphérie (2) du réceptacle, de façon à drainer un liquide vers la tranche de la plaque de buvard. 6. Emballage selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le buvard (8) est constitué d'une mousse de polystyrène à cellules ouvertes comprenant un tensioactif, et dont au moins une face comporte des perforations mécaniques (13) destinées à faciliter l'absorption d'un liquide. 7. Emballage selon la 6, caractérisé en ce que la 5 mousse de polystyrène à cellules ouvertes contient plus de 70% de cellules ouvertes et en ce que la teneur en tensioactif est inférieure à 1,5% en poids. 8. Emballage selon rune quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un matériau polymère. 9. Emballage selon la 8, caractérisé en ce que le matériau polymère est transparent et a des qualités alimentaires. 10. Emballage selon rune quelconque des 1 à 9, 15 caractérisé en ce qu'il constitue une barquette destinée à emballer un produit alimentaire qui génère des exsudats. 11. Procédé de fabrication d'un emballage selon rune quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que on fabrique la coque inférieure (1) par thermoformage à l'aide d'un outillage comprenant au moins un poinçon comportant une pièce mobile pour réaliser un pion ayant un élément en saillie latérale (12), on dispose un buvard (8) muni d'au moins un trou (9) destiné à recevoir un pion (10) en regard de la coque inférieure et on clipse le buvard sur la coque inférieure par pression.
B
B65
B65D
B65D 81,B65D 1,B65D 85
B65D 81/26,B65D 1/34,B65D 85/72
FR2902876
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE VOLUMETRIQUE DU TAUX DE REMPLISSAGE VOLUMETRIQUE
20,071,228
La présente invention concerne un procédé de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneurs. La présente invention concerne encore un procédé de gestion de conteneurs. La présente invention concerne encore un dispositif de mise en oeuvre de ces procédés. La présente invention entre dans le domaine de la collecte et du stockage, dans des conteneurs fermés, de produits en vrac, et plus particulièrement de nature solide. L'invention concerne plus particulièrement la mesure du taux de remplissage de tels conteneurs fermés, tels que bennes ou conteneurs à déchets, silos, compartiments de navires ou de camions. Des produits solides stockés, ou déversés, dans un 15 conteneur ne présentent pas de surface horizontale à l'intérieur de ce dernier. Dans le cas particulier de conteneurs de collecte de déchets, les organismes de gestion se préoccupent de l'optimisation de la gestion des conteneurs et de leur 20 remplacement sur le site de collecte au moment opportun, avant débordement, mais aussi seulement si chaque conteneur est suffisamment rempli. C'est pourquoi il a été imaginé des systèmes d'évaluation du taux de remplissage des conteneurs, par mesure de distance 25 entre les produits contenus dans le conteneur et un capteur situé à l'intérieur de ce dernier. Ce système ne fonctionne bien que lorsque la surface du contenu est lisse et homogène. La hauteur des produits solides étant variable au sein du conteneur, un tel mode de mesure n'apporte pas de résultat 30 fiable. On connaît ainsi, par un document WO 84/03 488, un système de surveillance de cuves équipées d'un système de mesure par ultrasons du niveau de cuve. De façon analogue, le document WO 97/26 512 décrit un 35 système de détection par capteur ultrasonore de la présence de gaz, liquide ou solide dans une enceinte. De la même façon encore, le document FR 2 711 626 décrit la gestion de conteneurs de produits recyclables à partir d'une mesure du niveau de remplissage au moyen d'impulsions ultrasonores permettant de mesurer la distance qui sépare un transducteur/capteur ultrasonore des produits qui sont dans le conteneur. Le brevet FR 2 855 262 décrit encore un détecteur pour la mesure du niveau de remplissage de conteneurs de collecte de déchets qui comprend des moyens de mesure par ultrasons du niveau de déchets. On comprend qu'une simple mesure de niveau, telle qu'enseignée par ces documents de l'état de la technique, se révèle inadaptée à l'évaluation précise du remplissage réel du conteneur. Tout au plus serait-il imaginable de multiplier, dans ce dernier, les capteurs de niveau et de faire un traitement statistique des valeurs mesurées par chacun d'entre eux. Mais outre le coût élevé d'une telle solution, le temps de mesure nécessaire est important, en raison de la nécessité d'effectuer une mesure séparée pour chacun des capteurs, en effet l'émission simultanée d'ultrasons fausserait la totalité des résultats, en raison des réverbérations de ces ondes sur les multiples obstacles constitués par les produits contenus dans le conteneur. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une méthode de mesure indépendante de la hauteur du contenu à l'endroit de la mesure. A cet effet, l'invention concerne un procédé de mesure du taux de remplissage volumétrique d'un conteneur fermé, caractérisé par le fait que : on génère un signal ultrasons à l'intérieur de ce 30 conteneur on entretient ce signal ultrasons pendant une durée suffisante pour permettre à l'onde émise de se réverbérer en tout point du volume intérieur de ledit conteneur, et ainsi de saturer ce dit volume 35 on écoute le signal en retour jusqu'à ce que ce dernier soit d'un niveau constant - on cesse la génération du signal ultrasons à un instant dit initial - on démodule le signal en retour et on le traite de façon à pouvoir déterminer son niveau - on compare le niveau du signal retour traité au niveau du signal à un instant dit de mesure, postérieur audit instant initial, ou confondu avec lui on mesure l'instant dit final où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur donnée par rapport 10 au niveau du signal audit instant de mesure - on calcule le temps dit de réverbération écoulé entre ledit instant de mesure et ledit instant final, et l'écart de temps séparant l'instant initial et l'instant de mesure, - on corrèle ces temps de réverbération, et d'écart, 15 par rapport à une consigne on détermine la valeur du taux de remplissage volumétrique du conteneur. Selon une caractéristique particulière de l'invention, la consigne par rapport à laquelle on corrèle le temps de 20 réverbération est constituée par une courbe prédéterminée, dite courbe d'expérience, pour le type de conteneur donné et pour le matériau qu'elle contient, liant le taux de remplissage volumétrique du conteneur au temps de réverbération mesuré. L'invention concerne encore un procédé de gestion de 25 conteneurs, caractérisé par le fait que : - on effectue la mesure du taux de remplissage volumétrique de conteneurs - on transmet la valeur de cette mesure à un central de gestion directement ou par l'intermédiaire d'au moins une borne-30 relais ; - on met en oeuvre au niveau dudit central de gestion des moyens de gestion pour le vidage ou remplissage ou l'enlèvement ou le remplacement desdits conteneurs pour lesquels le taux de remplissage mesuré est compris entre des valeurs-seuil 35 prédéfinies. L'invention concerne encore un dispositif de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneur pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte, préférentiellement regroupés dans un boîtier étanche : - des moyens d'acquisition, notamment sous la forme d'un ensemble capteur comportant lui-même d'une part un émetteur conçu apte à générer un signal ultrasons à l'intérieur de ledit conteneur, et à entretenir ledit signal pendant une durée suffisante pour permettre à l'onde émise de se réverbérer en tout point du volume intérieur dudit conteneur, et ainsi de saturer ce dit volume, et d'autre part un récepteur dudit signal après réverbération dans ledit conteneur apte à écouter le signal en retour, ledit ensemble capteur comportant encore des moyens de démodulation et de traitement de nettoyage du signal retour ; - des premiers moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur, conçus aptes à commander la cessation de la génération du signal ultrasons à un instant dit initial, et à comparer le niveau du signal retour, après traitement, au niveau du signal atteint à un instant de mesure, à déterminer l'instant dit final où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur donnée par rapport au niveau du signal atteint à l'instant de mesure, à effectuer le calcul du temps de réverbération séparant lesdits instants de mesure et final, - des seconds moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur ou d'un calculateur, conçus aptes à corréler ledit temps de réverbération, ainsi que l'écart de temps séparant l'instant initial et l'instant de mesure, à une consigne et à déterminer la valeur du taux de remplissage volumétrique, et à générer une grandeur physique ou une visualisation représentative dudit taux de remplissage volumétrique ; - des premiers moyens de transmission de cette grandeur physique représentant la valeur calculée du taux de remplissage volumétrique ainsi calculée, conçus aptes à coopérer avec des moyens de transmission complémentaires, - tous alimentés par des moyens d'alimentation en énergie. Selon une autre caractéristique de l'invention, ladite consigne par rapport à laquelle on corrèle le temps de réverbération est constituée par une courbe prédéterminée, dite courbe d'expérience, pour le type de conteneur donné et pour le matériau qu'il contient, liant le taux de remplissage volumétrique du conteneur au temps de réverbération mesuré, courbe que lesdits seconds moyens de traitement et de calcul stockent au niveau de moyens de stockage tels qu'une mémoire, et lesdits seconds moyens de traitement et de calcul sont conçus aptes à effectuer le calcul final du taux de remplissage volumétrique par détermination de la valeur dudit taux par lecture sur la courbe, et à générer une grandeur physique ou une visualisation représentant la valeur calculée du taux de remplissage volumétrique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente, de façon schématique, une installation de gestion d'un parc de conteneurs équipés de dispositifs de mise en oeuvre du procédé de mesure du taux de remplissage de conteneurs selon l'invention; - la figure 2 représente, de façon schématique, un dispositif de mise en oeuvre du procédé de mesure du taux de remplissage de conteneurs selon l'invention ; - la figure 3 représente, de façon schématique, une borne-relais de transmission d'une information transmise par un dispositif de mise en oeuvre du procédé de mesure du taux de remplissage de conteneurs selon l'invention ; - la figure 4 représente une courbe semi-logarithmique, 35 avec en abscisse une échelle linéaire des temps, et en ordonnée une échelle logarithmique des pressions sonores dans le conteneur lors de la mesure du taux de remplissage selon le procédé de l'invention. L'invention concerne le domaine de la collecte et du stockage, dans des conteneurs fermés, de produits en vrac, plus 5 particulièrement de nature solide. En fait l'invention a trait à la mesure du taux de remplissage de tels conteneurs fermés, tels que bennes ou conteneurs à déchets, silos, compartiments de navires ou de camions, ou analogues. 10 Il s'agit en l'occurrence de suivre le taux de remplissage de ces conteneurs, pour, selon leur usage, procéder à leur vidage (par exemple conteneurs à déchets) ou à leur remplissage (par exemple silos de distribution de grains ou d'agrégats), ou encore à un ajout ou un prélèvement de matériau 15 ou d'un autre produit, aux opérations de maintenance qu'ils nécessitent, ou encore à leur remplacement, ou tout autre type d'intervention. On comprendra donc que tout ce qui est décrit pour déclencher des actions de vidage de conteneurs est directement 20 transposable à leur remplissage, en restant dans l'esprit de l'invention. Le principe adopté est celui de la réverbération des ultrasons, qui est notamment fonction de la nature des parois du conteneur et du volume restant libre à l'intérieur de celle-ci, 25 mais encore de la nature du matériau contenu dans le conteneur, ainsi que de différentes grandeurs physiques relatives à l'environnement, en particulier la température. On comprend que ce principe ne peut convenir qu'à des enceintes fermées. La réverbération est mesurée à partir du temps nécessaire 30 pour que l'atténuation du signal émis atteigne un certain seuil prédéterminé. L'invention substitue une mesure volumétrique à la simple mesure d'un niveau connu dans l'état de la technique. Toutefois il est connu que les mesures volumétriques sont 35 malcommodes, en particulier en environnement industriel ou urbain, où il est nécessaire de se restreindre, pour des raisons de coût d'investissement et d'exploitation, au nombre le plus réduit possible de capteurs, en privilégiant pour ceux-ci les modèles les plus solides et les moins coûteux. Lors de la mise au point de l'invention, il a été nécessaire de choisir un modèle mathématique adapté à la mesure volumétrique d'une enceinte fermée, et qui s'adapte suffisamment bien aux contraintes de service de l'installation. Dans une démarche inventive, il a été étudié l'extrapolation des équations de Sabine, conçues pour optimiser l'acoustique de salles de spectacle et donc dans le spectre des fréquences audibles, au domaine ultrasonique pour déterminer le volume vide restant dans un conteneur partiellement rempli, en fonction du temps de réverbération TR. Ce temps de réverbération TR est défini comme étant le temps nécessaire pour que le niveau d'intensité d'un signal ultrasonore émis par un émetteur et capté par un récepteur après réverbération sur les parois et le contenu d'un conteneur décroisse d'une valeur donnée de A dB après l'arrêt de l'émission du signal. La théorie de Sabine est une théorie énergétique : la production énergétique de l'onde sonore équivaut au total de l'énergie volumique moyenne et des pertes d'énergie par les surfaces (lors des impacts et des réverbérations de l'onde sonore). La densité d'énergie volumique E de l'onde sonore est homogène au carré de la pression sonore PS du signal, et est de la forme : • E= K x W x[1 - exp(- t/K')], • où t représente le temps, • W la production énergétique de la source sonore, • et K et K' des valeurs liées à la forme et à l'absorption par les parois du conteneur et les produits qui Y sont contenus. Par exemple, pour une valeur de A=-60 dB, et en considérant un volume approximativement cubique, ainsi qu'une température moyenne, les équations de Sabine permettent d'obtenir : TR= (0,161 x V) / (a x S), où V est le volume restant, S est l'aire de la surface absorbante, et a un coefficient d'absorption total moyen donné par la formule : a= (1/S) x [Ei (si x ai)], si étant la surface élémentaire, et ai le coefficient d'absorption sonore correspondant à cette surface élémentaire. Tel que visible sur la figure 4, la pression sonore PS (mesurable par un microphone), représentée en ordonnée sous forme logarithmique, évolue en fonction du temps t représenté en abscisse sous forme linéaire : -croissance lors de la création et de l'émission du 15 signal sonore -stabilité pendant une période d'entretien du signal sonore jusqu'à l'arrêt de l'émission à l'instant dit initial ti - décroissance d'une valeur de A dB, jusqu'à l'instant dit final tf, distant de l'instant initial ti de la valeur du 20 temps de réverbération TR. Les essais réalisés lors de la mise au point de l'invention mettent en évidence le bien fondé du choix de l'extrapolation des équations de Sabine, calculées pour un domaine restreint de fréquences audibles, à un domaine tout à 25 fait différent de fréquences ultrasoniques, d'ampleur beaucoup plus large. On notera que le niveau d'atténuation, pris à -60 dB dans le cas des équations de Sabine, qui peut présenter un intérêt pour une mesure précise dans une installation de grande 30 contenance telle qu'un silo, peut s'avérer superflu pour des applications telles que la mesure d'un taux de remplissage de conteneurs, où une précision moyenne de mesure est recherchée (quelques %). De bons résultats reproductibles sont obtenus avec des taux d'atténuation de -10 dB ou de -20 dB, les paramètres 35 numériques des équations étant recalculés en fonction des paramètres choisis. En particulier, l'emploi d'une fréquence de 8 40 kHz et d'un taux d'atténuation de -10dB donne des résultats satisfaisants. Il est important que la période d'entretien du signal soit suffisamment longue pour que le conteneur soit rempli d'ondes et qu'on ait des réflexions d'ondes en tout point du volume intérieur ; dans la pratique l'émission en continu d'ultrasons se fait pendant une durée de préférence choisie supérieure à 5 secondes. Avantageusement une écoute du signal est faite pendant cette phase d'émission, pour vérifier que l'on est en régime établi, et qu'il n'y a pas de variation d'amplitude notable. L'écoute du signal en retour commence donc pendant l'émission, pour vérifier qu'on est à un niveau constant. On observe ensuite, après l'arrêt de l'émission à l'instant initial ti, la décroissance du niveau du signal, en fonction du volume vide restant et de l'amortissement ou absorption par les matériaux contenus dans le conteneur et la surface de celle-ci. On comprend donc que le volume V pourrait être calculé directement; mais, dans la pratique, on ne connaît pas les coefficients d'absorption a de tous les matériaux, et de plus ceux-ci évoluent en fonction du taux de remplissage. On notera, en particulier, que la durée du temps de réverbération TR tend à croître quand le volume vide augmente. Aussi on procède par apprentissage pour déterminer, pour un matériau donné dans un conteneur donnée, la corrélation entre le temps de réverbération TR et le taux de remplissage volumétrique recherché. Le temps de réverbération TR dépend ainsi: - du volume restant vide du conteneur - de la nature des parois du conteneur ou de leur revêtement - de la nature des produits déposés dans le conteneur. Il convient encore de noter que les coefficients d'absorption ai dépendent du matériau du conteneur, de son revêtement, du matériau contenu, et de la forme de celui-ci. Ainsi, par exemple, du verre sous forme de bouteilles de 75 cl a un coefficient ai différent de celui du grésil constitué par le même matériau concassé. Ces coefficients changent encore en fonction du niveau de remplissage. Les phénomènes ne sont pas linéaires, et il convient de se référer par comparaison à des courbes expérimentales, pour un type de conteneur donné. Le bon fonctionnement de ce procédé volumique de mesure du taux de remplissage suppose donc la connaissance et la maîtrise du ou des coefficients d'absorption a ou ai, en fonction précisément de ce taux de remplissage. Il convient donc de dresser les courbes d'expérience corrélant le taux de remplissage volumétrique avec le temps de réverbération TR, pour les différents matériaux, par type de conteneur. Les expérimentations effectuées sur les types de matériaux récoltés usuellement dans les centres de collecte de déchets, tels que papier, carton, verre, plastique, conduisent à des courbes de même allure. C'est donc la détermination de seuils quant au temps de réverbération mesuré qui permet de connaître les taux de remplissage au-delà et en-deçà desquels des actions s'imposant quant au vidage ou remplissage ou au remplacement des conteneurs. Des ensembles capteurs, comportant émetteur et récepteur, sont disponibles dans le commerce en technologie piézoélectrique, se basant sur les propriétés piézoélectriques de certains matériaux pour produire et capter les ultrasons. Leur consommation électrique est faible, ce qui autorise une grande autonomie. Ils sont disponibles dans de larges gammes de fréquences, de 25 kHz à plusieurs MHz. Leur bas prix, leur robustesse, et la possibilité d'en disposer sous forme étanche, constituent un avantage particulier de l'invention. Les fréquences ultrasonores (c'est-à-dire supérieures ou égales à 20 kHz) utilisées, en général supérieures à 40 kHz, et, dans les applications déjà réalisées mais nullement limitatives inférieures ou égales à 60 kHz, ne sont pas audibles par l'homme et ne lui sont pas néfastes, dans des conditions normales d'utilisation. On peut naturellement, sans s'éloigner de l'invention, utiliser des fréquences plus élevées que 60 kHz, en utilisant les matériels du négoce les plus appropriés et les moins coûteux. Il convient de noter que le choix de fréquences ultra- sonores présente l'avantage d'une moindre consommation d'énergie lors de l'émission par rapport à une fréquence audible. Par ailleurs, la perturbation réciproque entre l'enceinte du conteneur 1 et le milieu extérieur est moindre que dans le cas de fréquences sonores. Un avantage particulier de ce procédé est de permettre la mesure du taux de remplissage volumétrique d'un ensemble de plusieurs chambres communicantes entre elles. Un mode préféré, nullement limitatif, de réalisation de l'invention, par la mise en oeuvre d'un dispositif adapté, est 15 illustré sur les figures. Chaque conteneur 1 équipé du système selon l'invention comporte un boîtier 2. Le boîtier 2 peut être disposé dans une zone quelconque de l'espace supérieur du conteneur 1, notamment latérale, 20 contrairement aux systèmes connus dans l'état de la technique pour une seule mesure de niveau qui doivent fonctionner selon un axe vertical et ne peuvent de ce fait être installés qu'en partie supérieure de conteneur. Une implantation latérale du boîtier 2 procure l'avantage d'une maintenance plus aisée. 25 Le boîtier 2 contient des moyens d'acquisition. Dans une application préférée, ces moyens d'acquisition sont constitués par un ensemble capteur 20, qui est destiné à effectuer une mesure volumétrique du volume laissé libre par les matériaux contenus dans le conteneur 1. 30 Le fonctionnement au niveau de l'ensemble capteur 20 consiste à mesurer le temps de réverbération TR d'ultrasons générés à l'intérieur du conteneur 1. L'ensemble capteur 20 est essentiellement constitué d'un émetteur 21 d'ultrasons d'une part, et d'un récepteur 22 d'autre 35 part. De façon préférée, cet ensemble capteur 20 est monobloc. Il convient de noter que l'émetteur 21 et le récepteur 22 peuvent aussi être constitués par le même composant, remplissant successivement les fonctions d'émission et de réception, selon la commande qui en est faite. Sur l'ordre d'une horloge, ou d'un microcontrôleur 12, 5 l'émetteur 21 génère un signal ultrasons de fréquence prédéterminée. Ce signal se réverbère sur les parois intérieures du conteneur 1, et sur les matériaux qu'il contient. Le récepteur 22 reçoit le signal en retour après 10 réverbération dans le conteneur 1. Le boîtier 2 comporte encore des premiers et des seconds moyens de traitement et de calcul. Un démodulateur, au niveau d'une partie pré-amplificatrice de l'ensemble capteur 20, permet de s'affranchir 15 du signal ultrasons d'émission ; la démodulation fait l'objet, dans une application préférée, d'une méthodologie particulière, plus appropriée au type de signal concerné que les méthodes classiques de détection d'enveloppe ou de détection de crêtes, qui restent toutefois exploitables. 20 Le signal est nettoyé, puis traité en vue de son exploitation, en particulier de la détermination de son niveau, par le microcontrôleur 12. Les premiers moyens de traitement et de calcul, sous la forme du microcontrôleur 12 dans un mode de réalisation préféré, 25 examinent le signal retour, ainsi nettoyé et traité, encore pendant la phase d'émission de l'émetteur 21. Ils s'assurent que le volume intérieur du conteneur 1 est entièrement rempli par des ondes ultrasonores, ce que prouve un niveau stable de ce signal retour. 30 Les premiers moyens de traitement et de calcul commandent alors la cessation de la génération du signal ultrasons à un instant dit initial ti. Les premiers moyens de traitement et de calcul calculent le niveau du signal retour nettoyé et traité, 35 Les premiers moyens de traitement et de calcul comparent le niveau du signal retour traité au niveau du signal à un instant dit de mesure tm, postérieur audit instant initial ti, ou confondu avec lui Les premiers moyens de traitement et de calcul déterminent donc l'instant dit final tf où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur donnée A dB par rapport au niveau du signal atteint à l'instant de mesure tm, tel que visible sur la figure 4. Les premiers moyens de traitement et de calcul calculent le temps dit de réverbération TR écoulé entre ledit instant de 10 mesure tm et ledit instant final tf. Ils calculent également le temps TE écoulé entre l'instant initial ti et l'instant de mesure tm. Des seconds moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur, de préférence le même 15 microcontrôleur 12 ou encore un calculateur, corrèlent ce temps de réverbération TR, ainsi que ce temps TE, par rapport à une consigne, et déterminent la valeur du taux de remplissage volumétrique du conteneur. Cette consigne peut constituer en un ensemble de seuils 20 connus, ou encore au résultat d'un calcul mathématique, notamment effectué en temps réel, ou autre. Notamment, selon une caractéristique particulière de l'invention, la consigne par rapport à laquelle on corrèle le temps de réverbération est constituée par une courbe 25 prédéterminée, dite courbe d'expérience. Une telle courbe d'expérience est prédéterminée, par apprentissage, pour le type de conteneur donné et pour le matériau qu'il contient ; elle lie le taux de remplissage volumétrique du conteneur au temps de réverbération TR mesuré. 30 Les seconds moyens de traitement et de calcul sont conçus aptes à stocker au niveau de moyens de stockage tels qu'une mémoire une ou plusieurs courbes d'expérience, selon le type de conteneurs sur lesquels est destiné à être installé le boîtier 2, et selon les matériaux qu'ils sont destinés à contenir. Tel que visible sur la figure 4, on peut choisir l'instant de mesure tm dans tout le domaine de décroissance du niveau du signal, à l'instant ti, ou après celui-ci. On observera que, afin d'obtenir une mesure la moins polluée possible, on évite d'effectuer les mesures à un niveau de signal inférieur à un seuil de bruit SB, visible en ordonnée. Le choix de la valeur d'atténuation A dB, et de l'instant de mesure tm, ont pour but de se placer dans un domaine de la courbe où les mesures présentent la meilleure fiabilité possible. Avantageusement, tm est donc proche de ti, ce qui permet d'être dans une zone où le signal est le plus propre. Ce mode de mesure est à envisager dans le cas où un ensemble capteur 20 piézoélectrique comporte un seul circuit utilisé successivement en émission et en réception. Ce choix permet, encore, d'éviter le phénomène de l'assourdissement de l'électronique de traitement par l'émetteur, et donc la saturation de l'ensemble de la chaîne d'acquisition. Dans le cas particulier où l'instant de mesure tm est confondu avec l'instant initial ti, la valeur du temps de réverbération TRi correspond à une valeur d'atténuation Ai, tel que visible sur la figure 4. Ce temps de réverbération TRi équivaut à la somme du temps TE et du temps TR dans le cas d'une mesure effectuée à un instant tm ultérieur. L'avantage de différer l'instant de mesure tm par rapport à l'instant initial ti peut être, notamment, de placer les domaines TR/A dans une zone de la courbe d'exploitation facile, par exemple sensiblement linéaire ou assimilable à une courbe réglée facilitant ainsi les calculs de détermination des résultats. Il suffit, lors de l'installation d'un boîtier 2 sur un conteneur pour un usage donné, de sélectionner le couple conteneur/matériau au niveau des seconds moyens de traitement et de calcul, notamment constitués, dans une application préférée, par le microcontrôleur 12 afin de déterminer la courbe adéquate. Bien entendu, le microcontrôleur 12 peut aussi ne contenir qu'une seule courbe, le boîtier correspondant est alors destiné à un usage unique. Dans une autre variante de réalisation, ce traitement de corrélation entre le temps de réverbération TR et les consignes, telles que courbes d'expérience, pour la détermination du taux de remplissage volumétrique, peut être effectué en aval de l'installation, au niveau d'un central de gestion 7. Il suffit alors de signaler à ce central qu'un ensemble capteur 20 donné est installé dans un conteneur 1 donné, de type connu, et que ce dernier contient un matériau donné, pour qu'un programme installé sur des moyens de calcul exploite la bonne courbe d'expérience. On notera, encore, que les courbes d'expérience peuvent être améliorées en permanence par apprentissage à l'utilisation. Une fois que les seconds moyens de traitement et de calcul ont effectué le calcul du taux de remplissage volumétrique, notamment par détermination de la valeur de ce taux par lecture sur la courbe adéquate, ils effectuent uncodage de cette valeur de taux de remplissage volumétrique sous la forme d'une grandeur physique, en particulier d'une trame prête à être transmise à un utilisateur par des premiers moyens de transmission 4, constitués de préférence par un émetteur 13 de type émetteur-récepteur radio, ou analogue. Cette valeur de remplissage volumétrique peut également être affichée sur un moyen de visualisation. Il convient de noter, que si on utilise, dans un mode préféré de réalisation, un microcontrôleur 12 tel que décrit ci-dessus, on peut tout aussi bien utiliser de la logique câblée ou programmable, FGPA ou autre, sans pour autant s'éloigner de l'esprit de l'invention. Dans une réalisation simplifiée, les premiers moyens de transmission 4 peuvent être constitués d'un simple afficheur optique, ou d'un générateur de signal sonore, buzzer ou autre. Le boîtier 2 est autonome et comporte ses propres moyens d'alimentation en énergie 3. Ces moyens d'alimentation en énergie 3, notamment sous la forme d'une batterie 10, éventuellement combinée à un élévateur de tension, sont conçus pour alimenter d'une part l'émetteur 21 et le récepteur 22 de l'ensemble capteur 20, via un amplificateur de puissance générant le signal ultrasons à la fréquence choisie, notamment 40 kHZ, d'autre part le microcontrôleur 12 qui entre autres tâches listées plus haut pilote ces moyens d'alimentation en énergie 3, et enfin les premiers moyens de transmission 4. Les consommations d'énergie sont calculées pour que la batterie 10 ne nécessite de recharge qu'une ou deux fois par an. Quand le niveau de charge de la batterie 10 devient trop faible, un signal est généré, pour provoquer un simple remplacement, par la maintenance, de l'ensemble du boîtier 2 par un autre à plein potentiel. Ces moyens d'alimentation en énergie 3 peuvent bénéficier de l'appoint d'autres sources telles qu'un capteur solaire ou une éolienne par exemple, ou encore le branchement au secteur si le conteneur est situé dans une zone équipée telle qu'une déchetterie. Naturellement, pour l'équipement d'installations en ambiance explosive, notamment les silos à grains ou analogue, l'ensemble de l'équipement électrique est choisi et raccordé dans le respect des normes anti-déflagrantes en vigueur. Les premiers moyens de transmission 4 sont conçus aptes à correspondre avec une borne-relais 5 de système local de collecte des données, ou directement avec un central de gestion 7, notamment pour leur transmettre le taux de remplissage volumétrique mesuré pour ce conteneur 1. Dans le cas de conteneurs 1 de collecte de déchets, le traitement des informations peut avantageusement se faire pendant des plages horaires où les risques de mouvement d'introduction de matériaux au niveau des conteneurs 1 sont quasiment nuls, notamment la nuit, de façon à ne pas avoir de perturbation de mesure par le déversement de produits dans un conteneur 1 pendant la durée de la mesure. Les ordres de grandeur des durées opératoires, au niveau du boîtier 2 sont de quelques minutes pour l'activation des ensembles capteurs 20, de façon à ne pas consommer inutilement de l'énergie en transmissions, la durée de la mesure ellemême étant très brève, de l'ordre de quelques secondes. Le boîtier 2, ou du moins l'ensemble capteur 20, est, avantageusement réalisé de manière étanche, l'isolant complètement du milieu extérieur. Il peut aussi avantageusement être muni d'un support aimanté pour sa fixation rapide sur des conteneurs métalliques. Lors de sa fabrication, chaque ensemble capteur 20 reçoit un code, par exemple sur 16 bits, permettant son identification, et celle du boîtier 2 et du conteneur 1 qui les porte. Une horloge au niveau du microcontrôleur 12 active l'ensemble boîtier 2, à heure fixe ou programmée, pendant une durée programmée, par exemple 6 minutes, pour effectuer une mesure et la transmettre. Dans un mode particulier de réalisation, l'activation du boîtier 2 peut être commandée, via les premiers moyens de transmission 4, par un utilisateur externe autorisé tel que la borne-relais 5 ou le central de gestion 7. Après avoir effectué une mesure, l'ensemble capteur 20 revient en mode veille. Le microcontrôleur 12 gère les transmissions via les premiers moyens de transmission 4, puis autorise après la transmission, le retour du boîtier 2 en mode veille. Il est à noter qu'il peut être avantageux, à partir d'un certain niveau de remplissage seuil, de multiplier les mesures, de façon automatique, au niveau du boîtier 2 lui-même, sans ordre extérieur, par exemple par simple modification de la fréquence de mesure. La borne-relais 5 est équipée de moyens de transmission complémentaires 4A, qui communiquent avec les premiers moyens de transmission 4 du boîtier 2. Ainsi, de façon périodique, par exemple une fois par 35 nuit, le boîtier 2 envoie à la borne-relais 5 dont il dépend un signal pour : - signaler sa présence et identifier le conteneur 1 concernée - indiquer le taux de remplissage volumétrique du conteneur 1 - renseigner sur le niveau de charge de ses moyens d'alimentation en énergie 3 La borne-relais 5 identifie les données transmises par le conteneur 1 considérée, et les stocke en mémoire. La borne-relais 5 tient ensuite ces données disponibles pour le central de gestion 7 au travers de premiers moyens de transmission 6 communiquant avec des moyens de transmission complémentaires 6A de ce dernier. Dans une application préférée, au niveau du conteneur 1, c'est le boîtier 2 qui émet, en sens unique, des signaux à 15 destination de la borne-relais 5. Le mode de transmission inverse, évoqué plus haut dans un autre mode de réalisation, n'est utile qu'en cas de nécessité d'une contre-mesure, par exemple en cas de constat de valeur aberrante, par exemple faussée par un mouvement d'introduction 20 de produits dans le conteneur pendant la mesure. Il convient de noter que la fonction de veille se traduit par une consommation d'énergie importante. C'est pourquoi on réserve de préférence cette possibilité de réception d'ordres par le boîtier 2 aux cas où l'ensemble capteur 20 peut être alimenté en énergie par une 25 source externe. La borne-relais 5 comporte des seconds moyens de transmission 6, notamment sous forme d'un réseau téléphonique, RTC, ou GSM, ou autre, pour correspondre avec des moyens de transmission complémentaires 6A d'un central de gestion 7. 30 Les conteneurs 1 peuvent ainsi être disséminés sur un territoire, lequel est maillé par un ensemble de bornes-relais 5 assez proches des conteneurs 1; les différentes bornes-relais 5 communiquent avec le central de gestion 7. Ce dernier central de gestion 7 active, de façon de 35 préférence périodique, les différentes bornes-relais 5. La borne-relais 5 comporte des moyens 16 de réception et 19 d'identification des trames, qui constituent les moyens complémentaires de transmission 4A. Elle comporte encore un microcontrôleur 17 qui traite les données issues de ces moyens 16 de réception, les reformate si nécessaire, et les stocke dans une mémoire 18. Il les en extrait pour les transmettre, via les seconds moyens de transmission. Les seconds moyens de transmission 6, pour la liaison avec le central de gestion 7, sont constitués de préférence par un modem 14, RTC, ou GSM, ou analogue. La borne-relais 5 est de préférence installée sur un support en hauteur, tel que poteau d'éclairage urbain, ou similaire, pour éviter tout acte de vandalisme. La borne-relais 5 est également identifiée par un code qui lui est propre, par exemple son numéro de téléphone, si ce mode est choisi pour constituer les moyens de transmission 6. La borne-relais 5 comporte enfin ses propres moyens d'alimentation en énergie 15, qui peuvent être constitués par le secteur, ou encore par des moyens d'alimentation autonome, tels que panneaux solaires, éolienne, ou autre. Ces moyens 15 sont conçus pour alimenter les moyens de transmission complémentaires 4A, le microcontrôleur 17, la mémoire 18 et le seconds moyens de transmission 6. La durée d'activation des bornes-relais 5 de recueil peut être un peu plus longue que celle des boîtiers 2, de l'ordre de l'heure, n'étant plus contingentée par une obligation d'économie d'énergie. Le central de gestion 7, qui constitue l'organisme central de décision et de gestion, traite les données recueillies, grâce à des moyens de gestion 8. Ces moyens de gestion 8 sont conçus aptes à gérer de manière optimale les différentes ressources (humaines, véhicules, conteneurs, maintenance) impliquées, et notamment à procéder aux simulations de trajet de véhicules pour vider ou enlever les conteneurs 1 qui seraient pleins, ou à l'inverse les remplir s'ils sont vides, ou encore les remplacer par d'autres conteneurs 1, vides ou pleins selon l'usage qui en est fait. Bien entendu, dans le cas du contrôle de remplissage d'installations fixes de grande capacité comme des silos, des moyens appropriés seront mis en oeuvre, pour les vider ou les remplir partiellement ou totalement, ou surtout pour affecter les matériaux en entrée à d'autres installations si nécessaire. Le principe de mise en oeuvre de véhicules exposé plus haut dans un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention peut, évidemment être décliné sous la forme d'autres moyens de convoyage, tels que bandes transporteuses, canalisations, systèmes de vidage ou remplissage par gravité ou mise sous pression, ou analogues. L'invention présente l'avantage de prévenir le débordement intempestif des conteneurs 1. Les moyens de gestion 8 sont aussi conçus pour garder en mémoire des statistiques, qui permettent la prévision des circuits de collecte, qu'il suffit d'affiner grâce aux mesures effectuées en temps réel en provenance des conteneurs 1. Les moyens de gestion 8 peuvent procéder à la comparaison des dernières mesures transmises avec les mesures précédentes, de façon à déclencher, si nécessaire, une nouvelle mesure pour un conteneur 1 donnée, si la dernière mesure a été manifestement faussée par un événement tel qu'un déversement de produits dans celle-ci pendant la dernière mesure, ou à signaler toute mesure aberrante pouvant nécessiter une intervention d'un opérateur ou de la maintenance. Les moyens de gestion 8 comportent, dans un mode de réalisation préféré : - des moyens de stockage de données, notamment une base de données, conçue apte à identifier et mémoriser les 30 informations reçues, - des moyens de calcul, notamment un ordinateur sur lequel est installé un système expert constitué notamment d'au moins un logiciel, conçus aptes à optimiser les ressources humaines et matérielles mises en oeuvre, et notamment les 35 parcours des véhicules de vidage ou remplissage ou de ramassage et de dépose de conteneurs 1. La base de données, répertorie les numéros d'identification des boîtiers 11 des conteneurs 1, et des bornes-relais 5, et est apte à identifier et mémoriser les informations reçues. Le central de gestion 7 interroge tour à tour chacune des bornes-relais 5, notamment par un modem 19 et via un réseau téléphonique pouvant constituer des moyens de transmission complémentaires 6 aptes à correspondre avec les seconds moyens de transmission 6. Naturellement, le recours aux bornes-relais intermédiaires 5 est facultatif ; on peut tout aussi bien imaginer, sans changer l'esprit de l'invention, une transmission directe entre les boîtiers 2 et la centrale de gestion 7, ou, à l'inverse, imaginer d'autres stations relais entre les bornes- relais 5 et la centrale de gestion 7. Le choix est dicté par des questions de consommation d'énergie, et de fiabilité des transmissions, selon les distances à considérer entre les conteneurs 1, les bornesrelais 5, et la centrale de gestion 7. Bien évidemment, dans le cas de transmission directe entre les conteneurs 1 et le central de gestion 7, les moyens de transmission 6 n'ont plus lieu d'être, et le central de gestion 7 est alors équipé des moyens de transmission complémentaires 4A, ainsi que des fonctionnalités propres à la borne-relais 5, notamment sa mémoire 18. L'invention permet de disposer d'un procédé fiable de mesure du taux de remplissage volumétrique de conteneurs 1 fermés, et nécessite, pour la mise en oeuvre de ce procédé, une quantité de matériel limitée. Notamment un seul boîtier 2 suffit, au niveau de chaque conteneur, pour mener à bien la mesure. Bien entendu, l'invention n'est aucunement limitée aux exemples particuliers illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé de mesure du taux de remplissage volumétrique de conteneurs.Il se caractérise par le fait qu'on génère dans le conteneur un signal ultrasons, qu'on l'entretient pendant une durée suffisante pour en saturer le volume, qu'on cesse la génération du signal ultrasons à un instant (ti) initial, qu'on démodule le signal en retour et le traite, qu'on compare son niveau à celui d'un instant de mesure (tm), postérieur ou égal à (ti), qu'on mesure l'instant final (tf) où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur donnée par rapport au niveau à (tm), qu'on calcule le temps de réverbération (TR) entre les instants (tm) et (tf), et l'écart (TE) entre (ti) et (tm), qu'on corrèle ces temps (TR) et (TM), par rapport à une consigne, et qu'on détermine la valeur du taux de remplissage volumétrique du conteneur.L'invention concerne encore un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de mesure du taux de remplissage volumétrique d'un conteneur fermé, caractérisé par le fait que : on génère un signal ultrasons à l'intérieur de ce conteneur - on entretient ce signal ultrasons pendant une durée suffisante pour permettre à l'onde émise de se réverbérer en tout point du volume intérieur de ledit conteneur, et ainsi de saturer ce dit volume on écoute le signal en retour jusqu'à ce que ce dernier soit d'un niveau constant on cesse la génération du signal ultrasons à un instant (ti) dit initial - on démodule le signal en retour et on le traite de façon à pouvoir déterminer son niveau - on compare le niveau du signal retour traité au niveau du signal à un instant dit de mesure (tm), postérieur audit instant initial (ti), ou confondu avec lui on mesure l'instant dit final (tf) où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur (A) donnée par rapport au niveau du signal audit instant de mesure (tm) - on calcule le temps dit de réverbération (TR) écoulé entre ledit instant de mesure (tm) et ledit instant final (tf), et l'écart de temps (TE) séparant l'instant initial (ti) et l'instant de mesure (tm), on corrèle ces temps de réverbération (TR), et d'écart (TE), par rapport à une consigne - on détermine la valeur du taux de remplissage 30 volumétrique du conteneur. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que la consigne par rapport à laquelle on corrèle le temps de réverbération est constituée par une courbe prédéterminée, dite courbe d'expérience, pour le type de 35 conteneur donné et pour le matériau qu'elle contient, liant le 22taux de remplissage volumétrique du conteneur au temps de réverbération mesuré. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le signal ultrasons est généré à une fréquence comprise entre 20 et 60 kHz, ces valeurs étant incluses, et que l'atténuation de valeur est comprise entre -10 et -60 dB, préférentiellement entre -10 et -20 dB, ces valeurs étant incluses 4. Procédé de gestion de conteneurs (1), caractérisé par 10 le fait que : - on effectue la mesure du taux de remplissage volumétrique de conteneurs (1) selon l'une quelconque des précédentes - on transmet la valeur de cette mesure à un central de 15 gestion (7), directement ou bien à au travers d'au moins une borne-relais (5) ; - on met en oeuvre au niveau dudit central de gestion (7) des moyens de gestion (8) pour effectuer le vidage ou remplissage ou l'enlèvement ou le remplacement de certains 20 desdits conteneurs pour lesquels le taux de remplissage mesuré est compris entre des valeurs-seuil prédéfinies. 5. Dispositif de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneur (1) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait 25 qu'il comporte, préférentiellement regroupés dans au moins un boîtier (2) étanche : - des moyens d'acquisition, notamment sous la forme d'un ensemble capteur (20) comportant lui-même, d'une part, un émetteur (21) conçu apte à générer un signal ultrasons à 30 l'intérieur de ledit conteneur (1), et à entretenir ledit signal pendant une durée suffisante pour permettre à l'onde émise de se réverbérer en tout point du volume intérieur dudit conteneur (1), et ainsi de saturer ce dit volume, et d'autre part un récepteur (22) dudit signal après réverbération dans ledit 35 conteneur (1) apte à écouter le signal en retour, ledit ensemble capteur (20) étant conçu apte à effectuer la démodulation dusignal après réverbération, et un traitement de nettoyage dudit signal retour - des premiers moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur (12), conçus aptes à commander la cessation de la génération du signal ultrasons à un instant dit initial (ti), et à comparer le niveau du signal retour, après traitement, au niveau du signal atteint à un instant dit de mesure (tm), postérieur audit instant initial (ti), ou confondu avec lui, et à déterminer l'instant dit final (tf) où le niveau du signal retour correspond à une atténuation de valeur (A) donnée par rapport au niveau du signal atteint à l'instant de mesure (tm), et à effectuer le calcul du temps de réverbération séparant lesdits instants de mesure (tm) et final (tf), - des seconds moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur ou d'un calculateur, conçus aptes à corréler ledit temps de réverbération, ainsi que l'écart de temps séparant l'instant initial (ti) et l'instant de mesure (tm), à une consigne et à déterminer la valeur du taux de remplissage volumétrique, et à générer une grandeur physique ou une visualisation représentative dudit taux de remplissage volumétrique - des premiers moyens de transmission (4) de cette grandeur physique représentative dudit taux de remplissage volumétrique, conçus aptes à coopérer avec des moyens de transmission complémentaires (4A), - tous alimentés par des moyens d'alimentation en énergie (3). 6. Dispositif de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneur (1) selon la précédente, caractérisé par le fait que ladite consigne est constituée par une courbe prédéterminée, dite courbe d'expérience, pour le type de conteneur donné et pour le matériau qu'il contient, liant le taux de remplissage volumétrique du conteneur au temps de réverbération mesuré, courbe que lesdits seconds moyens de traitement et de calcul stockent au niveau de moyens de stockagetels qu'une mémoire, et que lesdits seconds moyens de traitement et de calcul sont conçus aptes à effectuer le calcul final du taux de remplissage volumétrique par détermination de la valeur dudit taux par lecture sur ladite courbe, et à générer une grandeur physique ou une visualisation représentant la valeur calculée du taux de remplissage volumétrique, notamment sous la forme d'une trame de la valeur de taux de remplissage volumétrique ainsi calculée. 7. Dispositif de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneur (1) selon la 5 ou 6, caractérisé par le fait que lesdits premiers moyens de traitement et de calcul et lesdits seconds moyens de traitement et de calcul sont confondus. 8. Dispositif de mesure de taux de remplissage volumétrique de conteneur (1) selon l'une des 5 à 7, caractérisé par le fait qu'il comporte encore une borne-relais (5) pour la transmission de ladite valeur de taux de taux de remplissage volumétrique à un central de gestion (7), et que cette borne-relais (5) comporte : - des moyens de transmission complémentaires (4) conçus aptes à coopérer avec lesdits premiers moyens de transmission (4), notamment sous la forme de moyens de réception et d'identification (16) desdites trames - des moyens de traitement et de calcul, notamment sous la forme d'un microcontrôleur (17), conçu apte à traiter les données issues desdits moyens de transmission complémentaires (4A), à les reformater, à les stocker dans une mémoire (18), à les extraire de ladite mémoire (18) pour les transmettre à des seconds moyens de transmission (6) préférentiellement constitués d'un modem (14), - tous alimentés, ainsi que ladite mémoire (18), et lesdits seconds moyens de transmission (6), par des seconds moyens d'alimentation en énergie (15). 9. Dispositif de mesure de taux de remplissage 35 volumétrique de conteneur (1) selon l'une des 5 à8, caractérisé par le fait qu'il comporte encore un central de gestion (7) qui comporte: - des moyens de transmission complémentaires (6A), notamment constitués par un modem (19), - des moyens de stockage de données, notamment une base de données, conçue apte à identifier et mémoriser les informations reçues, - des moyens de calcul, notamment un ordinateur sur lequel est installé un système expert constitué notamment d'au moins un logiciel, conçus aptes à optimiser les ressources humaines et matérielles mises en oeuvre, et notamment les parcours des véhicules de vidage ou remplissage ou de ramassage ou de dépose de conteneurs 1. 10. Dispositif selon l'une des 5 à 9, caractérisé par le fait que ledit émetteur (21) est conçu apte à générer un signal ultrasons à une fréquence comprise entre 20 et 60 kHz, ces valeurs étant incluses, et que l'atténuation de valeur est comprise entre -10 et -60 dB, préférentiellement entre -10 et -20 dB, ces valeurs étant incluses 11. Dispositif selon l'une des 5 à 10, caractérisé par le fait que ledit boîtier (2) est unique
G,B
G01,B65
G01F,B65F
G01F 23,B65F 1
G01F 23/296,B65F 1/14
FR2901826
A1
BRIDE DE FIXATION D'UN PANNEAU DE CLOTURE
20,071,207
L'invention se rapporte à une bride de fixation d'un panneau de clôture dans une feuillure d'un poteau. Elle se rapporte également à la clôture pourvue de ladite bride. La réalisation d'une clôture se fait de différentes manières et plus particulièrement à l'aide de poteaux et de panneaux rigides. Ces panneaux rigides sont formés de fils verticaux et horizontaux soudés à leurs intersections. Souvent une ou plusieurs nervures horizontales ou verticales procurent une meilleur rigidité au panneau. Ces poteaux ont une section en H délimitant ainsi deux feuillures opposées. Pour la pose, on commence par poser un poteau puis on engage l'extrémité d'un panneau dans une feuillure et on fixe provisoirement le panneau sur le fond de la feuillure avec une seule bride traversée par un boulon prenant appui au moins indirectement sur la face opposé au fond de la feuillure. On continue ainsi de suite. Soit en fin de journée ou soit lorsque l'ensemble des poteaux et panneaux sont mis en place ou en temps masqué, on vient compléter la fixation des panneaux à l'aide d'autres brides suivant le nombre de brides préconisées pour la résistance de la clôture. Ce principe de pose à l'avancement est illustré à la figure 1. Il est, par exemple, préconisé quatre brides pour un panneau de deux mètres de haut. 20 Une telle clôture est décrite dans le document FR-A-2697565. La mise en place de la bride lors de la fixation provisoire puis la pose de ces brides complémentaires requiert un temps de pose non négligeable et une certaine habileté. En effet, le poseur doit placer sa bride devant le perçage, introduire la vis du boulon au travers de la bride et d'un perçage préalablement réalisé dans le fond de la feuillure, 25 poser la seconde bride pour la feuillure opposée et toujours en maintenant les deux brides et les deux panneaux, il doit placer l'écrou sur cette vis et serrer l'ensemble. Comme généralement, il pose de quatre à huit brides de chaque coté du panneau, la mise en place de ces brides pénalise le temps de pose. Comme on l'a dit précédemment la mise en place de la clôture est également ralentie en raison de la pose 30 de la fixation provisoire. De plus, le préposé doit se déplacer avec ses paquets d'accessoires ( brides, vis et écrous). L'invention se propose de remédier notamment à ce problème. A cet effet, l'invention a pour objet une bride épaisse de maintien du fil extrême vertical d'un panneau en treillis sur le fond d'une feuillure en U d'un poteau, cette bride comprenant une face d'appui destinée à venir s'appuyer sur le fond d'une feuillure d'un poteau ainsi qu'un passage destiné à recevoir un organe qui va traverser la bride et le fond de la feuillure, cette bride étant caractérisée en ce qu'elle comprend deux ailes métalliques qui, s'écartant progressivement depuis sensiblement la face d'appui vers la face opposée, définissent un V dont l'ouverture est élastiquement déformable en sorte que les extrémités libres de ces dites ailes peuvent coopérer avec des butées présentées par les ailes latérales d'une feuillure de poteau pour y ancrer provisoirement la bride . L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre 15 d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente schématiquement FIG 1 : Principe de pose à l'avancement FIG 2 : Une bride selon l'invention FIG 3 : Coupe transversale de la bride de la figure 2 FIG 4 : Une variante de la bride de la figure 2. 20 FIG 5 : Coupe transversale d'un poteau avec une bride posée provisoirement FIG 6 : Coupe transversale d'un poteau avec une bride posée définitivement En se reportant au dessin, on voit que pour ériger une clôture on fait appel à des poteaux 1 et à des panneaux 2 en treillis soudé. Le panneau 2 est constitué de fils 2A verticaux et horizontaux 2B soudés à chaque 25 intersection. Une ou plusieurs nervures horizontales obtenues par pliage du panneau peuvent contribuer à la rigidité dudit panneau. Les poteaux ont une section en H de manière à présenter deux feuillures 1A, 1B opposées. Bien évidemment, le poteau d'extrémité ou poteau d'angle pourrait ne 30 présenter qu'une seule feuillure. Ces clôtures sont posées à l'avancement. C'est à dire : on pose un poteau, on positionne dans la feuillure l'extrémité verticale d'un panneau, on fixe le panneau provisoirement à l'aide d'une bride 3, on positionne ensuite le deuxième poteau et on continue ainsi de suite. Dans cette configuration, le panneau est simplement calé entre deux feuillures et maintenu par une seule bride 3. Pour sa fixation définitive, on utilise donc une pluralité de brides réparties le long de l'axe longitudinal du poteau. Chacune de ces brides est une bride épaisse de maintien du fil extrême 2C vertical 10 d'un panneau en treillis sur le fond d'une feuillure en U. Cette bride comprend une face d'appui 4 destinée à venir s'appuyer sur le fond d'une feuillure d'un poteau ainsi qu'un passage 5 destiné à recevoir un organe 6 traversant la bride et le fond 20 de la feuillure, cet organe étant destiné à fixer définitivement la bride dans le fond de la feuillure . 15 Une ou deux rainures 7 aménagées dans la face 4 d'appui permettent à la bride de coiffer le fil vertical extrême et de placer la face d'appui de la bride en contact avec le fond 20 de la feuillure . Souvent, les sections des rainures sont différentes afin que la bride puisse être utilisée avec des panneaux dont les fils sont de diamètres différents, le diamètre du fil étant 20 choisi selon la résistance voulue du panneau. Lorsque cette bride est posée, la face 4 d'appui est en contact avec le fond de la feuillure au jeu de fonctionnement près. On voit très bien en figure 5 que la bride est posée provisoirement et n'appuie pas sur le fond de la feuillure alors qu'en figure 6 elle est posée définitivement et appui sur le fond 20 de la feuillure. 25 La bride est épaisse, c'est à dire qu'elle ne se plie pas facilement comme le ferait un feuillard. Son épaisseur est supérieure à cinq millimètres. Selon une caractéristique, cette bride comprend deux ailes 8 métalliques qui, s'écartant progressivement depuis sensiblement la face d'appui 4 vers la face 9 opposée de la 30 bride, définissent un V dont l'ouverture est élastiquement déformable en sorte que les extrémités libres 8A de ces dites ailes peuvent coopérer avec des butées 10 présentées par les ailes 11 latérales d'une feuillure lA , 1B du poteau pour y ancrer provisoirement la bride ( figure 5). La bride provisoire est ensuite fixée définitivement par un boulon 6 traversant ( figure 6). Ces ailes 8 s'élèvent depuis chacune des faces 12 latérales de la bride tournées vers les ailes 11 de la feuillure. Lorsque la bride n'est pas installée, la distance entre les extrémité du V est supérieure à la distance entre les deux ailes du U de la feuillure. De part l'élasticité des ailes métalliques, il est possible de rapprocher les ailes du V et d'introduire la bride dans la feuillure et de positionner les extrémités libres de ces ailes derrière les butées 10 que présentent les ailes de la feuillure. Selon le mode de fabrication du poteau, ces butées peuvent être obtenues par un bord rabattu ou par une nervure filée ou toute autres formes permettant de créer une butée empêchant le retrait de la bride. Ainsi, après avoir placé les poteaux et les panneaux au moyen de la première bride, le poseur de clôture pourra venir positionner provisoirement ces brides pour ensuite venir fixer définitivement celles ci avec des boulons de sécurité avec écrous auto-cassants. Afin de faciliter la mise en place de la vis du boulon, la section du passage 5 pour la vis 6 aménagé dans la bride est de dimension supérieure à celle nécessaire de sorte que la bride peut être mise en place sans respecter un alignement stricte du passage 5 avec le perçage 13 du fond de feuillure. Plus précisément, le passage 5 dans la bride est oblong avec le plus grand axe dans le sens de l'axe longitudinal du poteau c'est à dire que lorsque la bride est posée provisoirement dans la feuillure le grand axe de la lumière oblong est aligné avec l'axe longitudinal du poteau. Par exemple, la longueur de la lumière suivant le grand axe est sensiblement égale à deux fois le diamètre de la vis. L'entrée du passage réalisée dans la bride peut comporter une empreinte 14 apte à loger la tête de vis, cette empreinte comportant des butées calant en rotation la dite tête. Les deux ailes 8 métalliques de la bride peuvent être deux pièces rapportées sur la bride ou noyées, mais de préférence, il s'agit d'une seule lame métallique noyée dans la bride produite par exemple par surmoulage autour de la lame métallique. Pour conférer de l'élasticité aux deux ailes 8, on notera que ces ailes sont raccordées à une partie centrale 8A parallèle à la face d'appui et éloignée de la dite face d'appui, le raccordement étant réalisé par des zones courbes dont une partie de ces zones 8B courbes est localisée à l'extérieur de la bride. Des découpes 16 dans la lame métallique permettent une bonne liaison entre cette lame et le matériau surmoulé qui sera de préférence un matériau de type plastique 10 éventuellement armé de fibres. Le corps 3A de la bride est surmoulé sur la lame métallique. La largeur de la lame métallique sera inférieure à la largeur de la bride et elle est en acier ressort. Dans une variante chaque aile métallique est fractionnée en une ou plusieurs parties 15 par des fentes 30 afin de conférer de la souplesse lors de la mise en place
L'invention a pour objet une bride épaisse de maintien du fil extrême vertical d'un panneau (2) en treillis sur le fond (20) d'une feuillure en U d'un poteau, cette bride étant caractérisée en ce qu'elle comprend deux ailes métalliques (8) qui, s'écartant progressivement depuis sensiblement la face d'appui vers la face opposée, définissent un V dont l'ouverture est élastiquement déformable en sorte que les extrémités libres de ces dites ailes peuvent coopérer avec des butées (10) présentées par les ailes latérales d'une feuillure de poteau pour y ancrer provisoirement la bride.
1. Bride épaisse de maintien du fil extrême vertical d'un panneau (2) en treillis sur le fond (20) d'une feuillure en U d'un poteau, cette bride comprenant une face (4) d'appui destinée à venir s'appuyer sur le fond d'une feuillure d'un poteau ainsi qu'un passage (5) destiné à recevoir un organe (6) qui va traverser la bride et le fond de la feuillure, cette bride étant caractérisée en ce qu'elle comprend deux ailes métalliques (8) qui, s'écartant progressivement depuis sensiblement la face d'appui vers la face opposée, définissent un V dont l'ouverture est élastiquement déformable en sorte que les extrémités libres de ces dites ailes peuvent coopérer avec des butées (10) présentées par les ailes latérales d'une feuillure de poteau pour y ancrer provisoirement la bride. 2. Bride épaisse selon la 1 caractérisée en que la section du passage (5) de vis (6) aménagé dans la bride est de dimension supérieure à celle nécessaire de sorte que la bride peut être mise en place sans respecter un alignement stricte du passage (5) avec le perçage (13) du fond de feuillure. 3. Bride épaisse selon la 2 caractérisée en ce que le passage (5) dans la bride est oblong avec le plus grand axe dans le sens de l'axe longitudinal du poteau. 4. Bride épaisse selon l'une quelconque des précédente caractérisée en ce que les ailes métalliques sont reliées entre elle par une partie médiane constituant ainsi une seule lame métallique noyée dans la bride. 5. Bride épaisse selon la 4 caractérisée en ce que le corps (3A) de la bride est surmoulé sur la lame métallique. 6. Bride épaisse selon la 4 ou 5 caractérisée en ce que les deux ailes (8) de la bride sont raccordées à une partie centrale ( 8A) parallèle à la face d'appui éloignée de la dite face d'appui par des zones courbes (8B) dont une partie est localisée à l'extérieur de la bride. 7. Bride épaisse selon la 5 caractérisée en ce qu'elle présente des découpes (16) dans la lame métallique permettant une bonne liaison entre cette lame et le matériau surmoulé. 8. Bride épaisse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'entrée du passage réalisée dans la bride peut comporter une empreinte (14) apte à loger la tête de vis. 9. Bride épaisse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les ailes métalliques sont en acier ressort. 10. Bride épaisse selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que variante chaque aile métallique est fractionnée en une ou plusieurs parties par des fentes (30) afin de conférer de la souplesse lors de la mise en place. 11. Clôture constituée de panneaux dont les extrémités sont engagés dans la feuillure d'un poteau à feuillure caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une bride selon l'une quelconque des précédentes.
E
E04
E04H
E04H 17
E04H 17/16
FR2902150
A1
DISPOSITIF INJECTEUR DE CARBURANT, SYSTEME DE POST-COMBUSTION ET TURBOREACTEUR A DOUBLE FLUX
20,071,214
L'invention concerne le domaine des turboréacteurs avec un canal de réchauffe du flux de gaz primaire, comportant un dispositif injecteur de carburant. Les turboréacteurs dits "à post combustion" comprennent généralement, d'amont en aval dans le sens d'écoulement des gaz, un ou plusieurs étages de compresseur, une chambre de combustion, un ou plusieurs étages de turbine, un canal de réchauffe ou canal de post-combustion, et une tuyère d'éjection. La post- combustion consiste à réinjecter du carburant dans la veine de gaz du flux primaire, afin d'obtenir une combustion supplémentaire û grâce à l'oxygène encore présent au sein de ce gaz û et ainsi augmenter la poussée du turboréacteur. En sortie des étages de turbine, le carburant est injecté par des dispositifs injecteurs de carburant, qui s'étendent radialement au sein de la veine de gaz. En aval de ces dispositifs injecteurs de carburant, s'étendent des dispositifs accroche-flammes. Ces derniers se présentent sous la forme de bras radiaux et/ou d'anneaux. Leur géométrie est configurée pour stabiliser les flammes et de la sorte les "accrocher". Les dispositifs accroche-flammes comprennent également généralement des rampes d'injection supplémentaire de carburant. En référence à la figure 1, qui représente un turboréacteur de l'art antérieur, d'axe A, un dispositif injecteur de carburant se présente généralement sous forme d'un bras radial 1. Un tel bras s'étend à la fois dans la veine de gaz du flux secondaire 6 et dans la veine de gaz du flux primaire 7. Par externe et interne, on entend, dans la suite de la demande, externe et interne par rapport à l'axe A du turboréacteur. La veine du flux secondaire 6 s'étend du côté externe de la veine du flux primaire 7. Ces deux flux sont séparés par une virole 2 dite de confluence. La veine du flux secondaire est délimitée, du côté externe, par un carter 8 dit de réchauffe. A l'extrémité aval de la virole de confluence 2, une partie du gaz du flux secondaire est mélangée au gaz du flux primaire, tandis que l'autre partie n'est pas mélangée au gaz du flux primaire et est guidée, en aval de l'anneau accroche-flammes 3, dans un canal 9, pour remplir d'autres fonctions. Ce canal 9 est un canal annulaire délimité, du côté externe par le carter de réchauffe 8, du côté interne par une chemise 10 dite de protection thermique, puisqu'elle doit supporter, de son côté interne, la proximité des flammes de la post-combustion. Le bras 1 injecteur de carburant comporte un tube 4 d'alimentation en carburant, en amont duquel s'étend un tube 5 de prélèvement d'air du flux secondaire vers le flux primaire. Le tube 5 de prélèvement d'air remplit deux fonctions. La première fonction est de ventiler et refroidir le tube 4 d'alimentation en carburant, car l'air du flux secondaire n'a pas subi de combustion et est donc à une température lui permettant de remplir une telle fonction. La deuxième fonction est de faciliter la combustion, grâce à l'injection, dans le flux primaire et au niveau de l'injection de carburant, d'air du flux secondaire, plus chargé en oxygène que le gaz du flux primaire. Le bras 1 est alimenté en carburant depuis l'extérieur de la veine de gaz du flux secondaire 6, le carburant étant injecté dans la veine de gaz du flux primaire 7. Il existe un risque de fuite de carburant au niveau du tube 4 d'alimentation en carburant. Si une telle fuite se produit dans la veine de gaz du flux primaire 7, elle 20 n'est pas dommageable, dans la mesure où le carburant est en tout état de cause destiné à être injecté dans cette veine 7. En revanche, si une fuite de carburant se produit dans la veine de gaz du flux secondaire, ce carburant est entraîné vers l'aval dans la veine de gaz du flux 25 secondaire 6. Au niveau de l'anneau accroche-flammes 3, une partie de ce carburant entre en combustion, ce qui n'est pas problématique. L'autre partie du carburant est entraînée dans le canal 9, entre la chemise de protection thermique 10 et le carter de réchauffe 8. Une telle propagation peut avoir des conséquences désastreuses. En effet, il existe un risque d'inflammation de l'air du flux 30 secondaire avec le carburant à ce niveau. Une telle inflammation donne naissance à un feu moteur dans le canal 9. Or, le carter de réchauffe 8, habituellement réalisé à base de titane, ne supporte pas de températures supérieures à 400 C et est donc fortement endommagé par une telle combustion. 35 L'invention vise à pallier ces inconvénients et à proposer un dispositif injecteur de carburant agencé de telle sorte qu'une fuite de carburant ne puisse se faire dans le canal susmentionné, bien qu'en tout état de cause il soit nécessaire que le bras injecteur de carburant s'étende au sein de la veine du flux secondaire, afin d'alimenter le carburant depuis l'extérieur de cette veine jusqu'à la veine du flux primaire. C'est ainsi que l'invention concerne un dispositif injecteur de carburant pour un système de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comportant une veine de flux primaire et une veine de flux secondaire, le dispositif étant agencé pour s'étendre radialement au travers de la veine du flux secondaire et de la veine du flux primaire et comportant un tube d'alimentation en carburant, caractérisé par le fait que le dispositif comprend, dans sa portion agencée pour s'étendre au sein de la veine du flux secondaire, une paroi formant une cavité de prélèvement du carburant agencée pour, en cas de fuite de carburant, guider le carburant vers la veine du flux primaire, le tube d'alimentation en carburant étant agencé pour s'étendre au sein de ladite cavité de prélèvement. Grâce à l'invention, en cas de fuite de carburant dans la portion du tube d'alimentation en carburant s'étendant dans la veine du flux secondaire, ce carburant n'est pas transporté jusqu'au canal délimité par la chemise de protection thermique et le carter de réchauffe. En effet, le carburant est prélevé dans la cavité de prélèvement et guidé vers la veine de flux primaire ; il ne risque donc pas d'engendrer un feu moteur mais participe simplement à la combustion qui se produit dans la veine du flux primaire. On note que par "radialement" dans la définition ci-dessus du dispositif de l'invention, on entend sensiblement radialement, c'est-à-dire que l'axe principal du dispositif peut présenter un angle différent de 90 avec l'axe du turboréacteur. De préférence, la pression du gaz du flux secondaire étant supérieure à la pression du gaz du flux primaire, ladite cavité de prélèvement comporte des ouvertures communicant, dans la veine du flux secondaire, avec le gaz du flux secondaire, dans la veine du flux primaire, avec le gaz du flux primaire. Ainsi, le guidage du carburant est simplement assuré par différence de pression. Cette différence de pression interdit par ailleurs toute remontée du carburant depuis le flux primaire vers le flux secondaire. Avantageusement dans ce cas, le dispositif comportant un tube de prélèvement d'air de la veine du flux secondaire vers la veine du flux primaire, ladite cavité de prélèvement de carburant est formée par ledit tube de prélèvement d'air. Dans ce cas, on utilise un élément du dispositif déjà existant dans l'art antérieur, conformé de sorte à remplir une deuxième fonction, de prélèvement de carburant. Il s'ensuit un moindre coût de mise en place et une meilleure compacité de l'ensemble. Selon une forme de réalisation, le tube d'alimentation en carburant est agencé pour déboucher de la cavité de prélèvement de carburant par un alésage ménagé dans la paroi formant ladite cavité, l'alésage débouchant dans le flux primaire. De préférence dans ce cas, un jeu est ménagé entre le tube d'alimentation en carburant et l'alésage. L'invention concerne également un système de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comportant un dispositif injecteur de carburant tel que présenté ci-dessus. L'invention concerne encore un turboréacteur à double flux, comportant 25 système de post-combustion avec un dispositif injecteur de carburant tel que présenté ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du dispositif de l'invention, en référence aux 30 planches annexées, sur lesquelles : - la figure 1 représente une vue en coupe axiale du canal de réchauffe d'un turboréacteur de l'art antérieur ; - la figure 2 représente une vue en coupe axiale du dispositif injecteur de carburant selon la forme de réalisation préférée de l'invention ; 35 - la figure 3 représente une vue en coupe axiale de la portion externe du dispositif de la figure 2, s'étendant au sein de la veine du flux secondaire et - la figure 4 représente une vue en coupe radiale du dispositif de la figure 3, selon le plan I-I. Le turboréacteur de l'invention comprend un ou plusieurs étages de compresseur, une chambre de combustion, un ou plusieurs étages de turbine, un canal de réchauffe du flux primaire et une tuyère d'éjection. En entrée du canal de réchauffe s'étendent des dispositifs 10 injecteurs de carburant. Les autres éléments du système de post-combustion du turboréacteur, bien connus de l'homme du métier, ne seront pas décrits précisément. Ils comprennent notamment des bras et/ou anneaux accroche-flammes, des moyens d'alimentation en carburant, des organes de contrôle, etc. Le turboréacteur est un turboréacteur à double flux, c'est-à-dire, avec un flux de gaz primaire et un flux de gaz secondaire. Le flux de gaz primaire se définit comme étant la partie de l'air, absorbé par le turboréacteur, qui subit une combustion dans la chambre de combustion du turboréacteur. Le flux de gaz secondaire se définit comme étant la partie de l'air comprimé qui contourne le noyau du turboréacteur et ne subit pas de combustion. Ce flux d'air secondaire est guidé tout au long du turboréacteur, à l'extérieur de la chambre de combustion et des étages de turbine. Il est notamment utilisé à des fins de refroidissement de divers éléments du turboréacteurs, mais aussi pour alimenter le canal de réchauffe en air, riche en oxygène, permettant une meilleure combustion. Au niveau du canal de réchauffe, les veines de gaz des flux primaire 13 et secondaire 14 sont séparées par une virole annulaire 11 à leur confluence. La veine du flux secondaire 14 est délimitée, du côté externe, par un carter 12 dit de réchauffe. Comme énoncé précédemment en référence à la figure 1 concernant l'art antérieur, une partie des flux se mélange à l'extrémité de la virole de confluence 11, qui comprend un anneau accroche-flammes et/ou des bras accroche-flammes. Une partie de l'air du flux secondaire 14 n'est pas mélangée au gaz du flux primaire 13 et est guidée, en aval de l'extrémité de la virole de confluence 11, dans un canal, qui est un canal annulaire délimité par une chemise de protection thermique et le carter de réchauffe, de la même manière que dans l'art antérieur présenté plus haut en relation avec la figure 1. En référence à la figure 2, les dispositifs injecteurs de carburant 10 sont ici des bras injecteurs de carburant 10. Il s'agit de bras radiaux 10 répartis angulairement autour de l'axe du turboréacteur. Ils sont en l'espèce au nombre de neuf. Un bras injecteur de carburant 10 comporte un tube 15 d'alimentation en carburant et un tube 16 de prélèvement d'air du flux secondaire 14 vers le flux primaire 13. Le tube 15 d'alimentation en carburant est alimenté en carburant depuis l'extérieur de la veine de gaz du flux secondaire 14, le carburant étant injecté dans la veine de gaz du flux primaire 13, par exemple par des orifices percés du côté aval du tube 15, tels par exemple que l'orifice 15' que l'on voit sur la figure 3. Ce tube 15 est en l'espèce de section cylindrique, mais cela n'est pas nécessaire. Le tube 16 de prélèvement d'air dans le flux secondaire pour le guider jusqu'au flux primaire, que l'on nommera dans la suite "tube de prélèvement d'air", forme une dérivation au flux d'air secondaire. Ce tube 16 n'a pas nécessairement la forme classique d'un tube, c'est-à-dire qu'il n'est pas nécessairement de section circulaire. En l'espèce, sa section est, comme on le voit sur la figure 4, de forme oblongue. Le tube 16 comporte une portion externe 16a, qui s'étend au sein de la veine de gaz du flux secondaire 14, et une portion interne 16b, qui s'étend au sein de la veine de gaz du flux secondaire 13. Les dimensions de la section du tube de prélèvement d'air 16 sont plus grandes dans sa portion externe 16a que dans sa portion interne 16b. Les dimensions de la section de la portion interne 16b décroissent régulièrement, depuis son extrémité de liaison avec la portion externe 16a jusqu'à son extrémité libre. Le tube de prélèvement d'air 16 est creux. Il comporte une ouverture 17, située sur la face amont de sa portion externe 16a, de prélèvement de l'air du flux secondaire. Par ailleurs, sa portion interne 16b comporte une pluralité d'ouvertures 18, ménagées sur sa face aval, de sortie de l'air du flux secondaire pour être injecté dans la veine de gaz du flux primaire. En référence à la figure 3, la circulation de l'air du flux secondaire 14 est la suivante. En amont des bras injecteurs de carburant 10, l'air du flux secondaire 14 est guidé entre le carter de réchauffe 12 et la virole de confluence 11, comme indiqué par la flèche 19. Une portion de l'air du flux secondaire 14 passe par les ouvertures de prélèvement 17 des tubes de prélèvement 16, comme indiqué par la flèche 20 ; cet air est alors guidé dans les tubes de prélèvement 16 et rejeté dans la veine de gaz du flux primaire 13 au niveau des ouvertures de sortie 18 desdits tubes 16, comme indiqué par les flèches 21. L'autre portion de l'air de flux secondaire ne passe pas dans les tubes de prélèvement 16 et est guidée, en aval, entre le carter de réchauffe 12 et la virole de confluence 11, comme indiqué par la flèche 22. Le tube d'alimentation en carburant 15 s'étend, dans sa portion s'étendant au sein du flux secondaire 14, à l'intérieur de la cavité 25 définie par les parois du tube de prélèvement d'air 16. Plus précisément, le tube d'alimentation en carburant 15 s'étend à l'intérieur du tube de prélèvement d'air 16, dans sa portion externe 16a, jusqu'à la limite interne de la virole de confluence 11. La virole de confluence 11 est à cet endroit en deux parties concentriques avec un joint d'étanchéité 23 (qui correspond à ladite limite interne). La structure précise de la virole n'est pas très importante ici. Ce qui importe, c'est que le tube d'alimentation en carburant 15 ne débouche de la cavité 25 formée par le tube de prélèvement d'air 16 que dans la veine de gaz du flux primaire 13. A l'extérieur du flux secondaire, le tube d'alimentation en carburant 15 comporte une tête 24 destinée à être connectée à une alimentation en carburant. Dans sa portion s'étendant à l'intérieur du flux primaire 13, le tube d'alimentation en carburant 15 s'étend à l'extérieur du tube de prélèvement d'air 16, parallèlement et en aval de celui-ci. On note qu'ainsi, l'air du flux secondaire est éjecté par les orifices de sortie d'air 18 du tube de prélèvement d'air 16 directement sur le tube d'alimentation en carburant 15, pour remplir leur double fonction : refroidir le tube d'alimentation en carburant 15 et favoriser la combustion, par l'apport d'air plus riche en oxygène que le gaz du flux primaire 13. La pression au sein de la portion externe 16a du tube de prélèvement d'air 16 est égale à la pression du flux secondaire 14, puisque la cavité 25 formée par le tube 16 est en communication avec le flux secondaire 14 via l'ouverture de prélèvement 17. La pression en aval des orifices de sortie de l'air 18 du tube de prélèvement d'air 16 est égale à la pression du flux primaire 13, puisque la cavité 25 (formée par le tube 16) et le flux primaire 13 sont en communication à ce niveau. Or, à ce niveau d'un turboréacteur, la pression du gaz du flux secondaire est toujours supérieure à celle du flux primaire, quel que soit le mode de fonctionnement du turboréacteur. Par conséquent, en cas de fuite de carburant dans la portion du tube d'alimentation en carburant 15 se situant dans la veine de gaz du flux secondaire, le carburant est récupéré dans la cavité 25 définie par les parois du tube de prélèvement d'air 16, dans la portion externe 16a de ce tube 16. Du fait de la différence de pression entre les veines des flux primaire 13 et secondaire 14, et de la communication de la cavité 25 avec ces deux flux, le carburant est nécessairement transporté depuis la portion externe de la cavité 25 vers la portion interne de cette cavité 25 et éjecté dans la veine de gaz du flux primaire 13 par les orifices de sortie 18 du tube de prélèvement d'air 16. La cavité 25 formée par les parois du tube de prélèvement d'air 16 forme ainsi une cavité 25 de prélèvement du carburant en cas de fuite, agencée pour guider le carburant vers la veine de gaz du flux primaire 13. On pourrait également dire que cette cavité remplit la fonction d'une écope de carburant, le prélevant dans le flux secondaire pour le déverser dans le flux primaire. Ce prélèvement et ce guidage sont assurés grâce à la géométrie de l'ensemble et à la différence de pressions entre les flux secondaire et primaire. On note que le tube de prélèvement d'air 16 remplit déjà, dans l'art antérieur, une fonction d'écope pour l'air, puisqu'il prélève de l'air dans le flux secondaire pour le guider et le déverser dans le flux primaire. Ainsi, avec l'invention, on a transformé une écope d'air en une écope d'air et de carburant. Selon un mode de réalisation avantageux, le tube d'alimentation en carburant 15 sort de la cavité du tube de prélèvement d'air 16 par un alésage 26 ménagé dans ce tube 16. Plus précisément, cet alésage 26 est ménagé dans la portion de raccordement entre la portion externe 16a du tube de prélèvement d'air 16 et la portion interne 16b du tube 16, qui est de plus petite section que la portion externe 16a. Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, un jeu est prévu entre le tube d'alimentation en carburant 15 et l'alésage 26 du tube de prélèvement d'air 16. Un tel jeu remplit une double fonction. Tout d'abord, il autorise des dilatations différentielles entre le tube d'alimentation en carburant 15 et l'alésage 26. Ensuite, il autorise le passage d'une partie du carburant en cas de fuite. Ainsi, au lieu de sortir par les orifices de sortie 18, le carburant est directement guidé depuis son point de fuite jusqu'à l'alésage 26, d'où il s'échappe, grâce au jeu, directement dans la veine de gaz du flux primaire 13. En effet, l'alésage 26 est agencé pour déboucher, d'une part dans la cavité 25 formée par le tube de prélèvement d'air 16, du côté de sa portion externe 16a, d'autre part dans la veine de gaz du flux primaire 13. Plus précisément, on peut dire que le carburant qui fuit "suinte" par cet alésage, si le jeu n'est pas très grand. Son passage est facilité par la différence de pression entre les flux primaire et secondaire. On note que, de préférence, le tube d'alimentation en carburant 15 est centré par rapport à l'alésage 26 au niveau de l'extrémité interne de la portion interne 16b du tube de prélèvement d'air 16, où est ménagé un plot de centrage 27 du tube d'alimentation en carburant 15
L'invention concerne un dispositif injecteur de carburant pour un système de post-combustion d'un turboréacteur à double flux. Le dispositif comporte une veine de flux primaire (13) et une veine de flux secondaire (14) et est agencé pour s'étendre radialement au travers de la veine du flux secondaire (14) et de la veine du flux primaire (13) ; il comporte un tube (15) d'alimentation en carburant. Le dispositif est caractérisé par le fait qu'il comprend, dans sa portion agencée pour s'étendre au sein de la veine du flux secondaire (14), une paroi (16) formant une cavité (25) de prélèvement du carburant agencée pour, en cas de fuite de carburant, guider le carburant vers la veine du flux primaire (13), le tube d'alimentation en carburant (15) étant agencé pour s'étendre au sein de ladite cavité de prélèvement (25).Grâce à l'invention, en cas de fuite de carburant dans la portion du tube d'alimentation en carburant s'étendant dans la veine du flux secondaire, ce carburant ne risque pas d'engendrer un feu moteur mais participe simplement à la combustion qui se produit dans la veine du flux primaire.
Revendications 1- Dispositif injecteur de carburant pour un système de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, comportant une veine de flux primaire (13) et une veine de flux secondaire (14), le dispositif étant agencé pour s'étendre radialement au travers de la veine du flux secondaire (14) et de la veine du flux primaire (13) et comportant un tube (15) d'alimentation en carburant, caractérisé par le fait que le dispositif comprend, dans sa portion agencée pour s'étendre au sein de la veine du flux secondaire (14), une paroi (16) formant une cavité (25) de prélèvement du carburant agencée pour, en cas de fuite de carburant, guider le carburant vers la veine du flux primaire (13), le tube d'alimentation en carburant (15) étant agencé pour s'étendre au sein de ladite cavité de prélèvement (25). 2- Dispositif selon la 1 dans lequel, la pression du gaz du flux secondaire (14) étant supérieure à la pression du gaz du flux primaire (13), ladite cavité de prélèvement (25) comporte des ouvertures (17 ; 18) communicant, dans la veine du flux secondaire (14), avec le gaz du flux secondaire (14), dans la veine du flux primaire (13), avec le gaz du flux primaire (13). 3- Dispositif selon la 2 dans lequel, le dispositif comportant un tube (16) de prélèvement d'air de la veine du flux secondaire (14) vers la veine du flux primaire (13), ladite cavité de prélèvement de carburant (25) est formée par ledit tube de prélèvement d'air (16). 4- Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel le tube d'alimentation en carburant (15) est agencé pour déboucher de la cavité de prélèvement de carburant (25) par un alésage (26) ménagé dans la paroi (16) formant ladite cavité (25), l'alésage (26) débouchant dans le flux primaire (13). 5- Dispositif selon la 4, dans lequel un jeu est ménagé entre le tube d'alimentation en carburant (15) et l'alésage (26). 6- Système de post-combustion d'un turboréacteur à double flux, 35 comportant un dispositif injecteur de carburant selon l'une des 1 à 5. 30 7- Turboréacteur à double flux, comportant système de post-combustion avec un dispositif injecteur de carburant selon l'une des 1 à 6.
F
F02
F02K,F02C
F02K 3,F02C 7
F02K 3/10,F02C 7/00,F02C 7/22,F02K 3/02
FR2898300
A3
ENSEMBLE D'ECOULEMENT D'EAU POUR VEHICULE
20,070,914
La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des ensembles pour l'évacuation d'eau coulant 5 sur un véhicule. Plus particulièrement, l'invention concerne un ensemble d'écoulement d'eau pour véhicule automobile comprenant . - un collecteur d'eau disposé pour recevoir de 10 l'eau s'écoulant sur au moins un élément de carrosserie d'un véhicule ; - un moyen de circulation d'air positionné sur un côté du véhicule et adapté pour permettre le passage d'air entre une zone intérieure du véhicule et 15 l'extérieur du véhicule ; une canalisation disposée à l'intérieur du véhicule dont une extrémité est reliée audit collecteur d'eau et dont une autre extrémité est reliée au moyen de circulation, la canalisation et le moyen de circulation 20 étant adaptés pour que de l'eau puisse s'écouler par gravité du collecteur d'eau vers le moyen de circulation d'air en transitant par ladite canalisation. Un ensemble du type précédemment défini est décrit dans le document brevet FR 2462290 pour permettre 25 l'écoulement d'eau collectée au niveau d'un toit ouvrant d'un véhicule automobile. Le moyen de circulation d'air de cet ensemble de l'art antérieur est réalisé par une perforation faite au travers de la carrosserie et par assemblage d'une pièce 30 en forme de poche dans une zone intérieure du véhicule et en vis-à-vis de cette perforation. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un ensemble d'écoulement d'eau pour véhicule automobile permettant d'évacuer de l'eau, et permettant un montage facilité de cet ensemble. A cette fin, l'ensemble d'écoulement de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce que le moyen de circulation d'air est positionné au travers d'une ouverture pratiquée dans la carrosserie et comporte une surface d'écoulement orientée en pente descendante vers l'extérieur du véhicule et disposée au moins en parti à l'extérieur du véhicule. Le positionnement du moyen de circulation d'air au travers d'une ouverture pratiquée dans la carrosserie permet de réaliser aisément une évacuation d'eau par simple insertion d'une pièce dans un trou de carrosserie. D'autre part, le fait que cette pièce s'étende en parti à l'extérieur du véhicule permet de réduire le risque de retour d'eau à l'intérieur du véhicule lors de son écoulement gravitaire. La surface d'écoulement orientée en pente vers l'extérieur du véhicule et qui est disposée au moins en parti à l'extérieur du véhicule favorise l'évacuation de l'eau en évitant sa stagnation à l'endroit du trou dans la carrosserie, limitant ainsi l'effet de corrosion par présence d'eau sur la carrosserie. On peut également faire en sorte que le moyen de circulation d'air comporte un cadre extérieur et une grille d'aération placée à l'intérieur de ce cadre de manière à obstruer partiellement ledit passage d'air entre une zone intérieure du véhicule et l'extérieur du véhicule. Le cadre permet également de rigidifier l'ensemble de l'invention à l'endroit de l'ouverture. On peut également faire en sorte que la grille d'aération soit formée dans une pièce distincte du cadre extérieur. Cette caractéristique permet d'assembler d'abord le cadre extérieur puis la grille d'aération ou inversement. En outre le fait que la grille soit distincte du cadre extérieur facilite l'accès à la zone intérieure du véhicule pour par exemple relier la canalisation au moyen de circulation d'air. Une fois cette liaison entre canalisation et moyen de circulation d'air effectuée, la grille peut alors être assemblée sur le cadre. On peut également faire en sorte que l'ensemble de l'invention comporte un capot disposé en vis-à-vis dudit passage d'air entre une zone intérieure du véhicule et l'extérieur du véhicule (c'est-à-dire une zone extérieure à la carrosserie du véhicule). Cette caractéristique permet de limiter les projections d'eau de l'extérieur vers l'intérieur du véhicule lors notamment du roulage. Le capot est disposé de manière à permettre l'évacuation d'air et d'eau entre l'intérieur et l'extérieur du véhicule. Ce capot est préférentiellement disposé pour recouvrir le côté extérieur de la grille constituant ainsi une protection de la grille. On peut également faire en sorte que ladite grille 30 comporte des volets plans inclinés vers le bas en allant de la zone intérieure du véhicule vers l'extérieur du véhicule. Cette caractéristique permet à la grille d'avoir outre sa fonction d'obstruction partielle du passage d'air, une fonction d'évacuation de liquide en formant une pente d'écoulement d'eau orientée vers le bas en allant de l'intérieur vers l'extérieur du véhicule. On peut également faire en sorte que l'ensemble de l'invention comporte un joint d'étanchéité périphérique disposé en vis-à-vis dudit cadre extérieur, entre ce cadre extérieur et la carrosserie du véhicule. Ce joint d'étanchéité permet d'éviter le passage d'eau entre la carrosserie et le cadre du moyen de circulation d'air. On peut également faire en sorte que la liaison entre la canalisation et le moyen de circulation soit réalisée par emboitement de cette canalisation avec un tube d'extrémité conique, ce tube appartenant au moyen de circulation d'air. Ce mode de réalisation permet un assemblage par coincement conique ce qui d'une part permet une étanchéité liée au coincement conique et d'autre part permet un maintien en position rapide de la canalisation par rapport au moyen de circulation d'air. On peut également faire en sorte que le tube d'extrémité conique soit formé sur le cadre extérieur. Grâce à ce mode de réalisation on peut monter l'ensemble de l'invention en trois étapes consistant successivement à : - positionner et fixer le cadre extérieur au travers de l'ouverture ; - relier la canalisation au tube d'extrémité conique formé sur le cadre ; - positionner la grille au travers du passage d'air et la fixer avec le cadre. Ainsi, en trois simples opérations, on peut mettre en œuvre des fonctions de circulation d'air et d'évacuation d'eau. On peut également faire en sorte que l'élément de carrosserie sur lequel est disposé le collecteur d'eau soit une partie inférieure de custode dans laquelle est implantée une vitre coulissante. Ce mode de réalisation permet de fournir une fonction d'évacuation d'eau ruisselant le long d'une vitre de custode arrière de véhicule. On peut également faire en sorte que l'élément de carrosserie sur lequel est disposé le collecteur d'eau soit une partie inférieure de toit ouvrant de véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels la figure 1 représente une vue en coupe verticale schématique du moyen de circulation d'air de l'ensemble 25 de l'invention ; la figure 2 représente une vue en coupe verticale d'un moyen de circulation d'air selon un mode de réalisation détaillé ; la figure 3 représente l'ensemble de l'invention 30 comprenant une custode arrière de véhicule reliée au moyen de circulation d'air par une canalisation ; la figure 4 est une vue en perspective du moyen de circulation d'air de l'ensemble de l'invention avant son montage au travers d'une ouverture pratiquée sur le côté d'un véhicule. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un ensemble d'écoulement d'eau 1 pour véhicule visible dans son intégralité sur la figure 3. Cet ensemble 1 comporte un collecteur d'eau 2 fixé sur un élément de carrosserie 3, telle qu'une custode, de manière à collecter des liquides ruisselant sur cet élément de carrosserie (comme des liquides ruisselant sur la vitre coulissante jusque dans la custode) et ainsi permettre leur évacuation via une canalisation 8 reliant le collecteur à un moyen 4 d'évacuation de l'eau qui est ici un moyen de circulation d'air 4 aussi appelé extracteur d'air, intégrant la fonction d'évacuation d' eau. Une coupe schématique du moyen de circulation d'air 4 est visible sur la figure 1. Sur cette figure on voit un extracteur d'air constituant le moyen de circulation d'air positionné au travers d'une ouverture 9 pratiquée au travers d'un côté de carrosserie de véhicule. Le moyen de circulation d'air 4 comporte un cadre externe en appui en vis-à-vis du pourtour de l'ouverture 9. Ce cadre 11 délimite la zone de passage d'air entre l'intérieur 6 et l'extérieur 7 du véhicule. Un joint d'étanchéité périphérique 14 est placé entre le cadre 11 et la carrosserie, ce joint suivant le pourtour de l'ouverture 9. Une grille d'aération 12 est placée à l'intérieur du cadre pour limiter/obstruer partiellement le passage d'air 5 et éviter un accès direct vers l'intérieur du véhicule par l'ouverture. La grille peut être solidaire du cadre ou amovible de ce dernier comme sur les figures 2, ou 4. Lorsque la grille est amovible un joint d'étanchéité peut être placé en vis-à-vis du pourtour de la grille pour éviter le passage d'eau entre la grille 12 et le cadre 11. Le cadre est conformé et disposé pour avoir une partie du cadre à l'intérieur du véhicule et une autre partie à l'extérieur, ce cadre s'étendant dans le plan de l'ouverture. Le cadre est perforé en partie basse pour permettre le passage d'eau provenant de la canalisation 8. Pour cela la canalisation 8 est emmanchée sur un tube d'extrémité conique 15 appartenant au cadre, ce tube conduisant l'eau au travers du cadre à l'extérieur du véhicule. Le tube traversant le cadre débouche à l'extérieur du véhicule au dessus du niveau d'une surface d'écoulement 10 inclinée en pente vers le bas en direction de l'extérieur du véhicule. Cette surface d'écoulement possède un bord inférieur disposé à distance de la carrosserie et formant ainsi une goutte d'eau comme c'est généralement le cas sur un appui de fenêtre. La grille est formée de volets plans 13 également orientés vers le bas en allant de l'intérieur vers l'extérieur du véhicule. Dans le mode de réalisation présenté à la figure 2, le cadre possède des moyens de clipsage élastique 17 adaptés pour immobiliser en position le cadre sur la carrosserie en coinçant un bord de tôle de la carrosserie entre le clip et la périphérie du cadre. La figure 4 présente un cadre extérieur 11 doté de son tube 15 à extrémité conique avant son assemblage dans l'ouverture 9. La figure 4 présente également la grille avec ses deux volets parallèles entre eux, avant son assemblage dans le cadre. Grâce à l'invention, on assemble d'abord le cadre dans l'ouverture 9 par clipsage puis on emmanche la canalisation 8 sur le tube 13, ce qui est facilité un accès libre à l'intérieur du cadre et enfin on assemble la grille dans le cadre. Dans un mode alternatif, le cadre et la grille peuvent constituer une seule et même pièce monobloc. Dans le mode de réalisation présenté sur la figure 3, l'élément de carrosserie auquel est reliée la canalisation 8 est une partie inférieure de custode 16, toutefois, l'invention peut également être appliquée pour évacuer de l'eau s'écoulant le long d'un toit ouvrant de véhicule, en ce cas, la canalisation est alors reliée sur une partie inférieure du toit ouvrant
Ensemble d'écoulement d'eau (1) pour véhicule automobile comprenant :- un collecteur d'eau (2);- un moyen de circulation d'air (4);- une canalisation (8) disposée à l'intérieur du véhicule dont une extrémité est reliée audit collecteur d'eau (2) et dont une autre extrémité est reliée au moyen de circulation (4) et adaptée pour que de l'eau puisse s'écouler par gravité du collecteur d'eau (2) vers le moyen de circulation d'air (4).Le moyen de circulation d'air (4) est positionné au travers d'une ouverture (9) pratiquée dans la carrosserie et comporte une surface d'écoulement (10) orientée en pente descendante vers l'extérieur du véhicule et disposée au moins en parti à l'extérieur du véhicule.
1) Ensemble d'écoulement d'eau (1) pour véhicule automobile comprenant : -un collecteur d'eau (2) disposé pour recevoir de l'eau s'écoulant sur au moins un élément de carrosserie (3) d'un véhicule ; un moyen de circulation d'air (4) positionné sur un côté du véhicule et adapté pour permettre le 10 passage d'air (5) entre une zone intérieure du véhicule (6) et l'extérieur (7) du véhicule ; une canalisation (8) disposée à l'intérieur du véhicule dont une extrémité est reliée audit collecteur d'eau (2) et dont une autre extrémité est reliée au moyen 15 de circulation (4), la canalisation (8) et le moyen de circulation (4) étant adaptés pour que de l'eau puisse s'écouler par gravité du collecteur d'eau (2) vers le moyen de circulation d'air (4) en transitant par ladite canalisation (8), caractérisé en ce que le moyen de 20 circulation d'air (4) est positionné au travers d'une ouverture (9) pratiquée dans la carrosserie et comporte une surface d'écoulement (10) orientée en pente descendante vers l'extérieur du véhicule et disposée au moins en parti à l'extérieur du véhicule. 25 2. Ensemble d'écoulement selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de circulation d'air (4) comporte un cadre extérieur (11) et une grille d'aération (12) placée à l'intérieur de ce cadre de manière à obstruer partiellement ledit passage d'air (5) entre une 30 zone intérieure du véhicule (6) et l'extérieur (7) du véhicule. 3. Ensemble d'écoulement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la grille d'aération (12) est formée dans une pièce distincte du cadre extérieur (11). 4. Ensemble d'écoulement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un capot disposé en vis-à-vis dudit passage d'air (5) entre une zone intérieure du véhicule et l'extérieur du véhicule. 5. Ensemble d'écoulement selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisé en ce que ladite grille (12) comporte des volets (13) plans inclinés vers le bas en allant de la zone intérieure du véhicule vers l'extérieur du véhicule. 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un joint d'étanchéité périphérique (14) disposé en vis-à-vis dudit cadre extérieur (11), entre ce cadre extérieur et la carrosserie du véhicule. 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la liaison entre la canalisation (8) et le moyen de circulation (4) est réalisée par emboitement de cette canalisation (8) avec un tube d'extrémité conique (15), ce tube (15) appartenant au moyen de circulation d'air (4). 8. Ensemble selon la 7 combinée à la 2, caractérisé en ce que le tube d'extrémité conique (15) est formé sur le cadre extérieur (11). 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de carrosserie sur lequel est disposé le collecteur d'eau (2) est une partie inférieure de custode (16) dans laquelle est implantée une vitre coulissante. 10. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de carrosserie sur lequel est disposé le collecteur d'eau est une partie inférieure de toit ouvrant de véhicule.
B
B60
B60J
B60J 1,B60J 7
B60J 1/20,B60J 1/18,B60J 7/04
FR2901857
A1
REDUCTEUR HARMONIQUE REVERSIBLE
20,071,207
5 10 La présente invention concerne un réducteur harmonique réversible. Elle s'applique à tous types d'actionneurs et en particulier aux actionneurs d'ouvrants, notamment de hayons et de coffres. A l'heure actuelle, pour les actionneurs d'ouvrants, on utilise des trains 15 épicycloïdaux constitués d'un pignon planétaire central engrenant classiquement avec une pluralité de pignons satellites, ces derniers entraînant une couronne fixe. Un exemple de train épicycloïdal classique est présenté aux figures la et lb du brevet US 6629905. 20 Les trains épicycloïdaux présentent l'avantage d'une bonne transmission de couple et d'une bonne précision. Néanmoins, les systèmes de trains épicycloïdaux présentent également des inconvénients importants, en particulier un niveau sonore élevé principalement 25 du au jeu angulaire inévitablement existant dans ces systèmes. Par ailleurs, les trains épicycloïdaux nécessitent un grand nombre de pièces ce qui augmentent d'autant leur coût, non seulement à la fabrication mais également au montage de l'ensemble. Enfin, du fait même de ce nombre élevé de pièces nécessaires et du risque d'usure lié à chacune d'elles, les systèmes d'actionnement 30 utilisant des trains épicycloïdaux présentent une durée de vie souvent réduite. On connaît déjà les réducteurs harmoniques comme solutions pour les systèmes d'actionnement mais ces systèmes présentent l'inconvénient principal de ne pas être réversible, c'est-à-dire de ne pas autoriser la rotation et/ou le déplacement de l'arbre d'actionnement du côté opposé au moteur quand ce côté opposé devient l'entrée du système, ce qui les rend inutilisable dans un grand nombre d'applications ; l'entrée étant définie alors comme le côté d'où provient l'activation de l'arbre d'actionnement. En effet, dans le cas où la couronne flexible est actionnée directement la première, par le moteur électrique du système d'actionnement, la couronne flexible est apte à tourner dans les deux sens de rotation pour entraîner en rotation l'arbre d'actionnement, par exemple pour monter ou descendre un hayon de véhicule, mais l'arbre d'actionnement, lorsqu'une force lui est directement appliquée puis transmise au réducteur harmonique, ne peut pas entraîner en déplacement ou en rotation le réducteur harmonique. Par ailleurs, ces systèmes sont extrêmement coûteux, en particulier en raison de leur procédé de fabrication et des matériaux utilisés. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle présente à cet effet un réducteur harmonique disposant de moyens aptes à le rendre réversible, c'est-à-dire que l'arbre d'actionnement est apte à se déplacer, ou à tourner, lorsque la force d'actionnement provient non pas du ou des moteurs du système mais de l'arbre d'actionnement, ou de sortie, par exemple suite à un actionnement manuel du système d'actionnement. Ainsi, l'invention concerne un réducteur harmonique, disposant d'une couronne fixe (2) et d'une couronne flexible (3), le réducteur étant apte à mettre en mouvement un arbre d'actionnement (12), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réversibilité (8, 9, 11 / 33, 34) apte à autoriser le -3 mouvement dudit arbre d'actionnement sans entraîner le déplacement de tout ou partie dudit réducteur harmonique. On entend par réducteur harmonique un ensemble composé d'une couronne fixe comportant n dents à l'intérieur de laquelle est placée une couronne flexible et monté libre en rotation comportant (n-2x) dents avec x = nombre entier. De façon habituel, la couronne flexible comportera 2 dents de moins que la couronne fixe. La couronne flexible est entraînée en rotation par un moteur électrique. On entend par le terme réversibilité le fait que l'arbre d'actionnement peut être déplacé, ou tourné, en exerçant une force adéquate depuis l'entrée et également depuis la sortie du système actionneur. Pour un actionneur, l'entrée est définie du côté de l'arbre d'actionnement où se situe le moteur électrique et la sortie se situe du côté opposé à l'entrée par rapport à l'arbre d'actionnement. Ainsi, dans le cas d'un réducteur harmonique, les galets mis en rotation par le moteur, via son arbre, sont aptes à entraîner la rotation de la couronne flexible mais la couronne flexible, lorsqu'une force provient directement de l'arbre d'actionnement et est transmise jusqu'à la couronne flexible, ne peut pas entraîner la rotation de l'ensemble galets / porte-galets. De ce fait, il n'est pas possible de déplacer, ou d'entraîner en rotation, l'arbre d'actionnement par une force agissant directement sur ce dernier à la sortie de l'actionneur. Jusqu'à la présente invention, les systèmes utilisant des réducteurs harmoniques n'étaient pas réversibles. Idéalement, le réducteur harmonique comprend un module ou des moyens de réversibilité mécanique(s), c'est-à-dire dont le fonctionnement ne fait appel 30 qu'à des forces et des interactions mécaniques. -4- Des modes d'exécution et des possibilités offertes par l'invention sont définis par les caractéristiques suivantes : - le réducteur harmonique est en plastique. - selon une possibilité, l'enveloppe flexible du réducteur harmonique 5 comprend un insert métallique. - selon un mode d'exécution, les moyens de réversibilité comprennent au moins une paire de disques de friction aptes à glisser l'un sur l'autre lorsqu'une force supérieure à un seuil déterminé est appliquée directement sur l'arbre d'actionnement. On entend par force appliquée directement sur 10 l'arbre d'actionnement une force appliquée du côté opposé à celui du moteur par rapport au réducteur harmonique, par exemple une force manuelle agissant sur le dispositif actionné par l'actionneur selon l'invention. - la couronne flexible comprend une pluralité d'encoches destinées à entraîner, lors de la rotation de ladite couronne, au moins un disque de la susdite paire de 15 disque à friction, l'actionneur comprend alors un ressort destiné à contraindre en pression les disques de friction entre eux. - selon un aspect particulièrement avantageux de l'invention, les encoches présentent au moins une partie de ses faces de contact ayant un angle compris entre 5 et 40 , préférentiellement de 15 2 . 20 - les moyens de réversibilité comprennent un moyen de fixation amovible lorsqu'une force supérieure à un seuil déterminé est appliquée directement sur l'arbre d'actionnement. On entend par l'expression amovible le fait que le moyen de fixation est apte à se désolidariser lorsque la force agissant est supérieure à la force de seuil, ou prédéterminé. Pour ce faire, on pourra prévoir 25 que le moyen de fixation amovible consiste en une paire de dentures placées respectivement sur les deux parties dissociables. - le réducteur harmonique pourra comprendre une paire de porte-galets, une partie des galets étant destinés à assurer la rotation de la couronne flexible tandis que l'autre partie des galets étant destinée à empêcher la vibration de 30 ladite couronne. L'invention porte également sur un actionneur réversible intégrant un réducteur harmonique selon l'invention. Grâce à ces dispositions, l'invention permet de disposer d'un actionneur de taille réduite pour une efficacité optimisée, présentant un gain de coût important tout en réduisant très notablement le bruit des actionneurs actuels, et aptes à remplir un plus grand nombre de fonctions, notamment l'actionnement manuel par un utilisateur. Le dispositif de l'invention s'applique particulièrement bien à un actionneur de hayon de véhicule automobile disposant d'un ou deux longerons dans lesquels sont placés les actionneurs constitué chacun de tube d'un diamètre inférieur à 40 millimètres, de l'ordre de 33 millimètres. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux figures annexées dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective schématique d'une partie de l'actionneur selon la présente invention ; La figure 2 est une vue schématique illustrant la couronne flexible, son moyen d'actionnement en rotation et la couronne fixe selon l'invention ; La figure 3 est une vue en perspective de la couronne flexible selon 25 l'invention ; La figure 4 est une vue détaillée d'une encoche de transmission de la couronne flexible représentée sur la figure 1 destinée à faire apparaître la réalisation particulière desdites encoches ; 30 6 2901857 La figure 5 est une vue en coupe illustrant un autre mode de réalisation du moyen inverseur selon l'invention ; La figure 6 est une vue en perspective illustrant une couronne flexible, son 5 moyen d'actionnement en rotation et une couronne fixe dans le mode de réalisation lié au moyen inverseur représenté sur la figure 5 ; La figure 7 illustre un autre mode de réalisation des moyens de réversibilité pour un réducteur harmonique selon l'invention ; La figure 8 illustre un dernier mode d'exécution des moyens de réversibilité pour un réducteur harmonique selon l'invention. La figure 1 illustre la partie principale d'un actionneur réalisé selon 15 l'invention. L'actionneur est logé dans une enveloppe 1 idéalement réalisée en plastique. L'actionneur comporte un ensemble formant réducteur harmonique. Le réducteur harmonique selon l'invention est constitué ici d'une couronne fixe 2, 20 fixée sur l'enveloppe 1 de l'actionneur, et d'une couronne flexible toutes les deux 2, 3 en matière plastique. Dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, ces couronnes 2, 3 sont en polyoxyméthylène (POM), tel que du Delrin. Ces couronnes 2, 3 entrent en coopération l'une avec l'autre grâce à des dents placées respectivement sur la circonférence extérieure à une extrémité de la couronne flexible 3 et sur la circonférence intérieure de la couronne fixe 2. Dans cet exemple de réalisation, la couronne fixe 2 comporte 64 dents tandis que la couronne flexible 3 comporte 62 dents de sorte que le rapport de réduction du réducteur harmonique de l'actionneur est ici de 64/2 = 32. Bien entendu, on pourra prévoir un nombre de dents différents tant pour la 10 -7- couronne fixe 2 que pour la couronne flexible 3 afin de réduire/augmenter les dimensions de l'actionneur et/ou pour présenter un rapport de réduction différent, tout en gardant les règles physiques liées à un réducteur harmonique. La couronne flexible 3 est à la sortie du réducteur harmonique de sorte qu'elle transmet le couple. A cette fin, comme cela est visible sur la figure 3, la couronne flexible 3 se présente sensiblement sous une forme cylindrique longitudinale avec une extrémité dentelée 4, les dents étant disposées sur le pourtour ou la circonférence externe de la couronne 3. La couronne flexible 3 comporte une partie centrale 5 légèrement évasée, c'est-à-dire dont le diamètre augmente légèrement depuis l'extrémité dentelée 4, pour atteindre l'autre extrémité 6 composée d'une pluralité d'encoches 7 de transmission, ici cinq encoches 7 uniformément réparties, c'est-à-dire que chaque encoche est décalée l'une de la suivante avec un écart angulaire constant, sur le pourtour de cette extrémité ; lesdites encoches 7 s'étendant parallèlement ou suivant l'axe longitudinal X'X de la couronne flexible 3. Ces encoches 7 sont en prises avec des disques extérieurs de friction 8 eux-mêmes en interaction, par friction, avec des disques intérieurs de friction 9. Ainsi, la rotation de la couronne flexible 3 sous l'action du moteur électrique et de son bras 17 entraîne la rotation des disques extérieurs de friction 8 qui entraînent la rotation des disques intérieurs de friction 9. Le disque 8 est par exemple en bronze tandis que le disque 9 est en acier ou inversement. Bien entendu, tout autre matériau adéquate pour présenter le rapport de friction souhaité pourra être utilisé. De manière particulièrement avantageuse, comme cela est visible sur la figure 4, la parties latérales 10 des encoches 7, c'est-à-dire les parties de contact 10 avec les disques de friction extérieurs 8 destinés à leur transmettre la rotation de la couronne flexible 3, sont orientées d'un angle compris entre 5 et 40 , et préférentiellement de 15 2 , par rapport à l'angle droit, ou nul, formé sur la -8- figure 4 par le rayon OR. Il est en effet essentiel que les encoches 7 ne se déplacent pas vers l'extérieur de la pièce 3 quand le couple de rotation est transmis aux disques extérieurs de friction 8. Les disques intérieurs de friction 9 sont reliés à un support 11, par exemple en acier, relié rigidement à l'arbre d'actionnement 12. Ainsi, la rotation de la couronne flexible 3 entraîne in fine la rotation de l'arbre d'actionnement 12, le sens de rotation de l'arbre d'actionnement 12 étant déterrniné par le sens de rotation du moteur et donc de la couronne flexible 3. La liaison entre les disques intérieurs 9 et le support 11 pourra s'opérer par exemple en réalisant un alésage central dans les disques intérieurs 9 de forme sensiblement complémentaire, par exemple une section carrée comme cela est visible sur la figure 1, à une partie du support 11 de sorte qu'un mouvement/déplacement desdits disques intérieurs 9 entraîne le mouvement/déplacement correspondant du support 11 et donc de l'arbre d'actionnement 12. L'utilisation de couronnes 2, 3 en plastique, obtenues par moulage-injection, permet de réduire très notablement le coût de l'actionneur selon l'invention. La présente invention tire par ailleurs un avantage particulier de la réalisation d'un maximum de pièces en plastique, non seulement en terme de coût de fabrication mais également pour le montage de l'ensemble des pièces formant l'actionneur selon l'invention. La couronne flexible 3 est mise en mouvement par le moteur, non représenté sur les figures annexées, via un ensemble de galets 15 / porte-galet(s) 16 fixé(s) à l'arbre 17 du moteur, les galets 15 et le ou les porte-galet(s) 16 étant idéalement également en plastique. Le ou les porte-galet(s) 16 est/sont mis en rotation par le moteur électrique de l'actionneur de sorte que les galets 15, montés libre en rotation, comprimant une partie de la couronne flexible 3 contre la couronne fixe 2 sont aptes à transmettre le couple de rotation à la couronne flexible 3. Ainsi, dans l'exemple choisi pour illustrer l'invention, -9- lorsque le ou les porte-galet(s) 16 effectue(nt) un tour complet (360 ), la couronne flexible 3 est décalée de deux dents par rotation contre la couronne fixe 2. Sur la figure 2 on a représenté une paire de galets destinée à transmettre la rotation de la couronne flexible, les galets 15 servant à plaquer une partie de la couronne flexible 3 contre la couronne fixe 2 et à autoriser sa rotation. Selon une possibilité offerte par l'invention, au moins deux autres galets, non représentés sur les figures annexées, par exemple situés sur un porte galets 16 perpendiculaire au porte-galets représenté sur la figure 2, permettent de maintenir l'écartement de la couronne flexible 3 de sorte que cette dernière 3 ne vibre pas, et évite ainsi de générer du bruit mais également une moins bonne rotation de la couronne flexible 3 et donc une transmission de forces dégradée entre les deux couronnes 2, 3. Le ressort 20, disposé autour de l'arbre d'actionnement longitudinal 12, sert à contraindre les disques de friction extérieurs 8 et intérieurs 9 en interaction les uns avec les autres, grâce à la pression exercée suivant l'axe X'X par ledit ressort 20 sur ces éléments 8, 9, pour la transmission des efforts. Les extrémités du ressort 20 sont logées respectivement dans deux butées 21, 22, par exemple en acier, servant à bloquer ledit ressort et à transmettre sa force axiale. Afin d'absorber les forces axiales générées par le ressort 20, l'actionneur pourra comprendre une cage à aiguilles 23. Une autre cage à aiguilles 24 pourra également être prévue pour absorber les efforts axiaux lors de l'application de la force directement sur l'arbre d'actionnement 12 ou à la sortie de l'actionneur, la ou les cage(s) à aiguilles servant également comme roulement pour le système d'actionnement. Sur le mode de réalisation représenté sur la figure 1, ces cages à aiguilles 23, 24 sont positionnées de part et d'autre d'un palier 25, par exemple en bronze, fixé sur l'enveloppe 1 de 1' actionneur. - 10 - On notera que le ressort 20 peut être remplacé par des rondelles de Belleville sans modifications par ailleurs du dispositif pour un gain de place. A côté du ressort se trouve un jonc 26, par exemple en acier, destiné à bloquer en translation les moyens de réversibilité 8, 9, 11 sur l'arbre d'actionnement 12. Ce jonc sert à encaisser les efforts axiaux du ressort 20 transmis via la butée 21. En position statique, c'est-à-dire lorsque aucune force n'est appliquée sur la couronne flexible 3, l'arbre d'actionnement 12 est maintenu immobile. Lors de l'application d'une force directement sur l'arbre d'actionnement 12, par exemple dans le cas où l'actionneur est utilisé pour actionner un hayon lors de l'application d'une force manuelle pour abaisser ou monter le hayon, l'arbre d'actionnement 12 peut tourner, lorsque la force agissant sur lui dépasse un certain seuil déterminé, car les disques intérieurs de friction 9 glissent alors sur les disques extérieurs de friction 8 sans entraîner ces derniers. Ainsi, l'arbre d'actionnement 12 peut tourner librement de sorte que le système actionneur est réversible puisque l'arbre d'actionnement 12 est apte à être mobile lorsqu'une force, supérieure à une force de seuil ou à une force déterminée, est appliquée du côté opposé au côté comportant le moyen d'actionnement automatique, à savoir le moteur électriqueä On pourra considérer que la force de seuil est par exemple de 5 Newtons.mètre (N.m) et de réaliser/dimensionner les disques de friction, intérieur 9 et extérieur 8, ainsi le ressort 20 afin que le glissement des disques 8, 9 entre eux s'opèrent lorsque la force appliquée directement sur l'arbre d'actionnement 12 dépasse ce seuil de 5 N.m. -11- 2901857 Dans ce mode de réalisation, les moyens de réversibilité sont constitués des disques de friction intérieur 9 et extérieur 8 ainsi que du support 11 fixé sur l'arbre d'actionnement 12. 5 Selon une possibilité offerte par l'invention, les moyens de réversibilité de l'actionneur pourront consister en un module sans lien avec le réducteur harmonique, et en particulier la couronne flexible 3. Ainsi, la figure 5 représente un autre mode de réalisation des moyens de 10 réversibilité et la figure 6 présente le réducteur harmonique qui pourrait y être associé. La couronne flexible 3 entraîne lors de sa rotation un insert 30 fixé dans la couronne flexible 3, toujours réalisée en plastique. L'insert 30 sur lequel la 15 couronne 3 en plastique est idéalement surmoulée sert à renforcer mécaniquement ladite couronne 3. On pourra prévoir que l'insert 30 présente des irrégularités 31 sur sa circonférence ou son pourtour externe de sorte que lors du surmoulage se crée une parfaite interaction entre la couronne flexible 3 et l'insert 30. Cet insert 30 est relié à une pièce cylindrique 32 fixé à un 20 élément intermédiaire 33 destiné à coopérer avec une pièce de liaison 34 mobile fixée sur l'arbre d'actionnement 12. Le mouvement automatique, c'est-à-dire grâce au moteur électrique, de l'arbre d'actionnement 12 via le réducteur harmonique est ici identique au premier 25 mode de réalisation, sauf en ce qui concerne la forme et la structure spécifique de la couronne flexible 3. Ainsi, lorsque la couronne flexible 3 est mise en rotation, elle transmet cette rotation, via son insert métallique 30, à la pièce cylindrique 32, puis à l'élément intermédiaire 33 qui enfin communique sa rotation à la pièce de liaison 34 entraînant l'arbre d'actionnement 12 en 30 rotation dans un sens ou l'autre, en fonction du sens de rotation du moteur électrique de l'actionneur. - 12 - Dans le cas où une force est appliquée directement sur l'arbre d'actionnement 12, cette force, au-delà d'un certain seuil entraîne le déplacement de l'arbre d'actionnement 12 suivant l'axe longitudinal X'X et donc dans le même sens que celui de la pièce de liaison 34, à l'encontre d'un moyen de pression 36, tel que par exemple des rondelles de Belleville, agissant pour amener la pièce de liaison 34 en contact avec l'élément intermédiaire 33 de sorte que la rotation de ce dernier 33 entraîne la rotation de la pièce de liaison 34 et vice versa. Le contact entre la pièce de liaison 34 et l'élément intermédiaire 33 est assuré via par exemple des dents disposés sur l'extrémité de contact respectivement de la ladite pièce 34 et dudit élément 33. Bien entendu, la liaison entre la pièce de liaison 34 et l'élément intermédiaire 33 pourra être assurée par d'autres systèmes classiques, tels qu'un embrayage électromagnétique, magnétique ou d'autres solutions mécaniques. Dans ce second mode de réalisation, les moyens de réversibilité consistent en l'association de la pièce de liaison 34 montée mobile erg translation suivant l'axe X'X grâce par exemple aux rondelles de Belleville et au moyen d'interaction avec la pièce de liaison 34, ici les dents disposées respectivement sur ladite pièce 34 et ledit élément intermédiaire 33. Ainsi, à l'identique du premier mode d'exécution, lorsque la force agissant sur l'arbre d'actionnement 12 dépasse un certain seuil déterminé, la pièce de liaison 34 et l'élément intermédiaire 33 ne sont plus en contacts de sorte que l'arbre d'actionnement 12 peut tourner librement. Ces deux modes de réalisation, outre leurs différences structurelles, ont en commun d'utiliser la non réversibilité d'un réducteur harmonique pour maintenir l'arbre d'actionnement 12 statique ou fixe jusqu'à ce que la force appliquée directement sur l'arbre d'actionnement 12 dépasse une force de seuil, ou de référence, ce qui enclenche le fonctionnement des moyens de - 13 - réversibilité qui autorise alors le déplacement ou la rotation libre de l'arbre d'actionnement 12 de l'actionneur. Les différences entre les deux modes de réalisation sont liées à la possibilité de déplacement de l'arbre d'actionnement 12 lui-même. En effet, dans le premier mode d'exécution, représenté sur les figures 1 à 4, l'arbre d'actionnement 12 est quasi-uniquement mobile en rotation alors que l'arbre d'actionnement 12 du second mode de réalisation dispose en plus d'un degré de liberté en translation selon l'axe X'X. Le choix de réalisation est donc lié en parti à l'application de l'actionneur et surtout à l'orientation plausible de la force qui peut être appliquée directement sur l'arbre d'actionnement 12. En effet, dans le cadre d'une application de l'actionneur à un actionnement de hayon ou de coffre arrière de véhicule automobile, l'orientation de la force manuelle appliquée par l'utilisateur sur le hayon ou le coffre arrière sera fonction de l'angle et de la disposition du ou des actionneur(s) sur le hayon ou le coffre. Bien entendu, les deux modes d'exécution présentés précédemment sont combinables de sorte que les moyens de réversibilité du premier mode d'exécution peuvent être utilisé avec le dispositif du second mode d'exécution, sans grande modification structurelle. A titre d'exemples non limitatifs, il est présenté sur la figure 7 un autre mode de réalisation des moyens de réversibilité. Dans ce cas, les moyens de réversibilité consistent en deux pièces présentant des profils identiques et destinées à être plaquées l'une contre l'autre à l'aide d'au moins un ressort. Ainsi, l'une 40 des pièces est solidaire de l'arbre d'actionnement et l'autre 41 de la sortie du réducteur harmonique de sorte qu'à l'identique des précédents modes d'exécution, le couple peut être transmis du réducteur harmonique à l'arbre de sortie. - 14 - Sur la figure 7 sont présents trois points 42 définissant le profil des deux pièces 40, 41. Ces trois points 42 pourront par exemple être définis conformément aux équations suivantes : X=Rsin(t) Y = R cos (t) Z = A sine (wt) Dans l'exemple choisi pour illustrer ici l'invention, w = 2n/3, ce qui permet d'avoir 3 ondulations, avec A = 2 mm étant l'écart entre le point le plus haut et le plus bas des ondulations et R = 15 mm, Rayon du cercle. Lorsque le couple devient trop fort, la force provenant de l'arbre d'actionnement à la pièce 40, les deux pièces 40, 41 se désolidarisent, constituant ainsi le système de débrayage ou découplage. 15 Un autre exemple de réalisation des moyens de est illustré sur la figure 8. Dans ce cas, La pièce 50 est solidaire de la couronne flexible matérialisée par la pièce 51 sur la figure. A l'aide des dents de la pièce 50, les pièces 52 et 53 sont mises en rotation. Or, la pièce 52 est solidaire de l'arbre de sortie ou d'actionnement de sorte que cette dernière 52 tourne avec l'arbre de sortie. 20 Les ressorts 57 permettent de plaquer les pièces 52 et 54 sur la pièce 50 de sorte que les dents des pièces en vis-à-vis, soit les couples de pièces 50-52 et 50-53 sont en contact ce qui permet de transmettre le mouvement de rotation. 25 On notera que les dents de chacune des pièces en vis-à-vis présentent des géométries complémentaires. Ainsi, ces dents pourront consister en des micro-dentures triangulaire faciale ayant une course de 1 à 1,5 millimètre (mm) ou consister en des crans ou crabots de forme trapézoïdale ayant une course de 1 à 1.5mm. 10 30 - 15 - Quand on fait tourner l'arbre d'actionnement, ou de sortie, la pièce 54 essaye de tourner. La bille 55 crée une force tangentielle sur les faces inclinées des pièces 52 et 53. Quand le couple appliqué sur l'arbre est suffisant, la bille 55 pousse suffisamment les ressorts 57 qui plaquent les pièces 52 et 53 sur la bille 55. A ce moment, comme cela est visible sur la figure 8, les dents de la pièce 50 ne sont plus en contact avec celles des pièces 52 et 53. Ainsi, le découplage du réducteur harmonique et de l'arbre d'actionnement est réalisé de sorte que le système est bien réversible. Dans ce dernier mode d'exécution, une importance particulière est donnée à l'inclinaison des plans des pièces 52 et 53 qui maintiennent la bille 55 et la raideur des ressorts 57
L'invention concerne un réducteur harmonique, disposant d'une couronne fixe (2) et d'une couronne flexible (3), le réducteur étant apte à mettre en mouvement un arbre d'actionnement (12), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réversibilité (8, 9, 11) apte à autoriser le mouvement dudit arbre d'actionnement sans entraîner le déplacement de tout ou partie dudit réducteur harmonique.
Revendications 1. Réducteur harmonique, disposant d'une couronne fixe (2) et d'une couronne flexible (3), le réducteur étant apte à mettre en mouvement un arbre d'actionnement (12), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réversibilité (8, 9, 11 / 33, 34) apte à autoriser le mouvement dudit arbre d'actionnement sans entraîner le déplacement de tout ou partie dudit réducteur harmonique. 2. Réducteur harmonique selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de réversibilité consistent en des moyens mécaniques. 3. Réducteur harmonique selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le réducteur harmonique est en plastique. 4. Réducteur harmonique selon la 3, caractérisé en ce que l'enveloppe flexible (3) comprend un insert métallique (30). 5. Réducteur harmonique selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que les moyens de réversibilité comprennent au moins une paire de disques de friction (8, 9) aptes à glisser l'un sur l'autre lorsqu'une force supérieure à un seuil déterminé est appliquée directement sur l'arbre d'actionnement (12). 25 6. Réducteur harmonique selon la 5, caractérisé en ce que la couronne flexible (3) comprend une pluralité d'encoches (7) destinées à entraîner, lors de la rotation de ladite couronne (3), au moins un disque (8) de la susdite paire de disque à friction (8, 9). -17- 2901857 7. Réducteur harmonique selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comprend un ressort (20) destiné à contraindre en pression les disques de friction (8, 9) entre eux. 5 8. Réducteur harmonique selon la 6, caractérisé en ce que les encoches (7) présentent au moins une partie de ses faces de contact ayant un angle compris entre 5 et 40 , préférentiellement de 15 2 . 9. Réducteur harmonique selon l'une quelconque des 10 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de réversibilité comprennent un moyen de fixation amovible lorsqu'une force supérieure à un seuil déterminé est appliquée directement sur l'arbre d'actionnement (12). 10. Réducteur harmonique selon la 9, caractérisé en ce 15 que le moyen de fixation amovible consiste en une paire de dentures placées respectivement sur deux parties dissociables (33, 34). 11. Réducteur harmonique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une paire de porte-galets (16), une partie des galets (15) étant destinés à assurer la rotation de la couronne flexible (3) tandis que l'autre partie des galets (15) étant destinés à empêcher la vibration de ladite couronne (3). 12. Actionneur comportant un moteur et son arbre de sortie (17), un arbre d'actionnement (12) entraîné en rotation par l'arbre de sortie moteur (17) au moyen d'un réducteur harmonique, caractérisé en ce que le réducteur harmonique est un réducteur harmonique selon l'une quelconque des précédentes.
F
F16
F16H,F16D
F16H 49,F16D 7,F16D 43
F16H 49/00,F16D 7/02,F16D 7/04,F16D 43/20
FR2896571
A1
TUYAUX FLEXIBLES EN POLYAMIDE POUR L'AIR COMPRIME
20,070,727
Domaine de l'invention La présente invention concerne des . Ils sont utiles pour distribuer l'air comprimé à des outillages, des machines outils, divers dispositifs et aussi pour les circuits de freinage des véhicules de grande puissance. L'art antérieur et le problème technique Le brevet US 6066377 décrit des tuyaux flexibles pour les circuits de freinage. Ces flexibles sont constitués d'une couche intérieure en polyamide 11 ou 12 (en contact avec l'air de freinage) et d'une couche extérieure en polyamide 11 ou 12 et entre ces couches il y a une ou deux couches de polyéthylène haute densité (HDPE) et éventuellement une tresse de renfort en polyester. Le HDPE doit être réticulé par irradiation pour que le tube ait une résistance mécanique en particulier à l'éclatement et il doit aussi contenir une polyoléfine fonctionnalisée pour créer une adhésion entre le polyamide et le HDPE. Les exemples ne sont pas reproductibles et conduisent à des résultats aléatoires. Les propriétés mécaniques du HDPE sont insuffisantes et fragilisent le tube. La demande de brevet FR 2812928 décrit une tubulure stratifiée en polyamide pour frein à air comprimé formée de couches extérieure et intérieure de polyamide 11 ou 12, avec des couches médianes en polyamide 6 contenant en poids 14% d'un plastifiant (butylbenzenesulfonamide), 7% de caprolactame résiduel, 10% d'élastomère EPDM greffé par l'anhydride maléique et 5% de polyéthylène greffé par l'anhydride maléique. Les couches de polyamide 6 et de polyamide 11 ou 12 sont collées ensemble par une couche de liaison. La couche de liaison est de préférence un polyamide 6-12 ou une polyoléfine modifiée par un anhydride. Le plastifiant et le caprolactame résiduel des couches de PA 6 exsudent et provoquent une délamination des couches et une rigidification des couches de PA 6. Le tuyau ne présente plus de propriétés mécaniques suffisantes. De plus le polyamide 6 a une reprise d'humidité beaucoup plus importante que celle du PA 11 ou du PA 12 et donc ses propriétés mécaniques chutent fortement. La demande de brevet GB 2367108 décrit une tubulure stratifiée en polyamide pour frein à air comprimé formée de couches extérieure et intérieure de polyamide 11 ou 12, avec des couches médianes en polyamide 6 ou 6.6 et une tresse de renfort disposée aussi à l'intérieur de la structure entre les couches de PA 11 ou PA 12. La demande de brevet EP 1378696 décrit un tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant : une couche intérieure en contact avec l'air comprimé en polyamide choisi parmi le PA 11, le PA 12, une couche extérieure en polyamide choisie parmi les mêmes produits que la couche intérieure et pouvant être identique ou différente, au moins une couche intermédiaire disposée entre la couche intérieure et la couche extérieure choisie parmi les mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide, les copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, les mélanges de polyamides et de copolymères à blocs polyamide et blocs polyether. Une tresse de renfort peut être disposée entre la couche intérieure et la couche extérieure. Ainsi l'art antérieur a décrit une tubulure stratifiée en polyamide pour frein à air comprimé formée de couches extérieure et intérieure de polyamide 11 ou 12, avec des couches intérieures en polymères autres que le PA 11 ou le PA 12. A l'intérieur de la structure entre les couches de PA 11 ou PA 12 on dispose soit une tresse de renfort soit un polymère réticulé soit une tresse de renfort et un polymère réticulé. Ces tubes sont fabriqués par coextrusion des différentes couches mais la présence de la tresse oblige à effectuer la coextrusion en plusieurs fois. De même le polymère réticulé doit être coextrudé à l'état non réticulé puis être réticulé ensuite ce qui ajoute une opération. On a maintenant trouvé qu'on pouvait remplacer la tresse par un polymère de haut module. Ce tuyau flexible peut aussi comprendre une ou plusieurs couches de polymère souple (polymère de bas module) de manière à conserver la souplesse du tuyau. Dans le présent texte "polymère de haut module" veut dire "polymère de haut module de flexion" et "polymère de bas module" veut dire "polymère de bas module de flexion". Brève description de l'invention La présente invention concerne un tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant dans cet ordre: une couche extérieure (1) en polyamide, éventuellement une couche intermédiaire (2) d'un polymère souple, une couche intérieure (3) d'un polymère de haut module, la couche intérieure (3) étant en contact avec l'air comprimé. Selon une variante de cette première forme un liant peut être disposé entre au moins cieux de ces couches. Selon une autre variante au moins l'une des couches contient un produit facilitant l'adhésion sur la couche adjacente. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant une combinaison de ces deux variantes. Selon une deuxième forme la présente invention concerne un tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant dans cet ordre: une couche extérieure (1) en polyamide, éventuellement une couche (2) d'un polymère souple, une couche intermédiaire (3) d'un polymère de haut module, éventuellement une couche (4) d'un polymère souple, une couche intérieure (5) choisie parmi les polyamides, les mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide, les copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, les mélanges de polyamides et de copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, la couche intérieure (5) étant en contact avec l'air comprimé. Selon une variante de cette deuxième forme un liant peut être disposé entre au moins deux de ces couches. Selon une autre variante au moins l'une des couches contient un produit facilitant l'adhésion sur la couche adjacente. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant une combinaison de ces deux variantes. Selon une variante de ces deux formes de l'invention une tresse de renfort peut être disposée dans la couche de polymère de haut module. C'est à dire que la couche de polymère de haut module est remplacée par ces 3 couches adjacentes constituées successivement d'une couche de polymère de haut module, d'une tresse et d'une couche de polymère de haut module. Description détaillée de l'invention S'agissant de la couche extérieure (1) en polyamide on peut citer le PA11 et le PA 12. On peut encore citer ceux de formule X.Y/ Z ou 6.Y21 Z dans laquelle : X désigne les restes d'une diamine aliphatique ayant de 6 à 10 atomes de carbone, Y désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique ayant de 10 à 14 atomes de carbone, Y2 désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique ayant de 15 à 20 atomes de carbone, Z désigne au moins un motif choisi parmi les restes d'un lactame, les restes d'un alpha-oméga aminoacide carboxylique, le motif XI NI dans lequel X1 désigne les restes d'une diamine aliphatique et Y1 désigne les restes d'un diacide carboxylique aliphatique, les rapports en poids Z/(X+Y+Z) et Z/(6+Y2+Z) étant compris entre 0 et 15%. On peut citer à titre d'exemple le PA 6.10 (motifs hexaméthylene diamine et acide sébacique), le PA 6.12 (motifs hexaméthylene diamine et acide dodécanedioique), le PA 6.14 (motifs hexaméthylene diamine et diacide C14), le PA 6.18 (motifs hexaméthylene diamine et diacide C18) et le PA 10.10 (motifs 1,10-décanediamine et acide sébacique). On peut encore citer les polyamides de formule X/Y,Ar dans laquelle : • Y désigne les restes d'une diamine aliphatique ayant de 8 à 20 atomes de carbone, • Ar désigne les restes d'un diacide carboxylique aromatique, • X désigne soit les restes de l'acide aminoundecanoïque NH2-(CH2)10- COOH, du lactame 12 ou de l'aminoacide correspondant soit le motif Y,x reste de la condensation de la diamine avec un diacide aliphatique (x) ayant entre 8 et 20 atomes de carbone soit encore le motif Y,l reste de la condensation de la diamine avec l'acide isophtalique, X/ Y,Ar désigne par exemple : - le 11/10,T qui résulte de la condensation de l'acide aminoundecanoïque, de la 1,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 12/12,T qui résulte de la condensation du lactame 12, de la 1,12-dodécanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 10,10/10,T qui résulte de la condensation de l'acide sébacique, de la 1,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique, - le 10,1/10,T qui résulte de la condensation de l'acide isophtalique, de la 1,10-décanediamine et de l'acide téréphtalique. La viscosité inhérente du polyamide de la couche extérieure (1) peut être comprise entre 1 et 2 et avantageusement entre 1,2 et 1,8. La viscosité inhérente est mesurée à 20 C pour une concentration de 0,5% dans le métacresol. Le polyamide de la couche extérieure (1) peut contenir de 0 à 30% en poids d'au moins un produit choisi parmi les plastifiants et les modifiants choc pour respectivement 100 à 70% de polyamide. Ce polyamide peut contenir les additifs habituels anti UV, stabilisants, antioxydants, ignifugeants. Le polyamide de la couche extérieure (1) peut contenir au moins un produit choisi parmi les plastifiants, les modifiants choc et les polyamides éventuellement catalysés. S'agissant du plastifiant il est choisi parmi les dérivés de benzène sulfonamide, tels que le n-butyl benzène sulfonamide (BBSA), l'éthyl toluène sulfonamide ou le Nûcyclohexyl toluène sulfonamide; les esters d'acides hydroxy-benzoïques, tels que le parahydroxybenzoate d'éthyl-2 hexyle et le parahydroxybenzoate de décyl-2 hexyle ; les esters ou éthers du tétrahydrofurfuryl alcool, comme l'oligoéthylèneoxytétrahydrofurfurylalcool ; les esters de l'acide citrique ou de l'acide hydroxy-malonique, tels que l'oligoéthylèneoxy malonate. On peut citer aussi le decyl héxyl parahydroxybenzoate et l'éthyl héxyl parahydroxybenzoate. Un plastifiant particulièrement préféré est le n-butyl benzène sulfonamide (BBSA). S'agissant du modifiant choc on peut citer par exemple les polyoléfines, les polyoléfines réticulées, les élastomères EPR, EPDM, SBS et SEBS ces élastomères pouvant être greffés pour faciliter leur compatibilisation avec le polyamide, les copolymères à blocs polyamides et blocs polyethers. Ces copolymères à blocs polyamides et blocs polyethers sont connus en eux mêmes, ils sont aussi désignés par l'appellation PEBA (polyéther bloc amide) et vendus par la demanderesse sous le nom PEBAX . On peut encore citer les élastomères acryliques par exemple ceux du type NBR, HNBR, X-NBR. Les polyoléfines utiles comme modifiant choc sont par exemple les copolymères éthylène-(meth)acrylate d'alkyle-anhydride maléique (ou méthacrylate de glycidyle). Ils sont vendus par la demanderesse sous le nom de Lotader . S'agissant du polyamide éventuellement catalysé c'est un polyamide différent du polyamide de base de la couche (1). Avantageusement c'est un polyamide contenant un catalyseur de polycondensation tel que un acide minéral ou organique, par exemple de l'acide phosphorique. Le catalyseur peut être ajouté dans le polyamide après sa préparation par un procédé quelconque ou, tout simplement et c'est ce que l'on préfère, être le reste du catalyseur utilisé pour sa préparation. Des réactions de polymérisation et/ou dépolymerisation pourront avoir très substantiellement lieu au cours du mélange de ce polyamide catalysé et du polyamide de la couche extérieure. La quantité de catalyseur peut être comprise entre 5 ppm et 15000 ppm d'acide phosphorique par rapport au polyamide catalysé. La quantité de catalyseur peut être jusqu'à 3000 ppm et avantageusement entre 50 et 1000 ppm. Pour d'autres catalyseurs, par exemple l'acide borique, les teneurs seront différentes et peuvent être choisies de façon appropriée selon les techniques habituelles de la polycondensation des polyamides. La proportion de plastifiant peut être comprise (en poids) entre 5 et 20% (avantageusement entre 10 et 15%), le modifiant choc entre 0 et 5%, le polyamide éventuellement catalysé entre 0 et 5% et le complément à 100% en polyamide de la couche extérieure. Avantageusement le polyamide de la couche extérieure est le PA 12. Si on ajoute du polyamide éventuellement catalysé dans ce polyamide alors ce polyamide c'est avantageusement du PA 11. S'agissant de la préparation des compositions de la couche extérieure elles peuvent être préparées par mélange à l'état fondu des constituants selon les techniques habituelles des matières thermoplastiques. La couche extérieure peut aussi comprendre des additifs habituels des polyamides tels que des stabilisants UV, des antioxydants, des pigments, des ignifugeants. S'agissant de la couche intérieure (5) et d'abord des polyamides, ils peuvent être choisis parmi ceux de la couche extérieure (1). Le polyamide de cette couche (5) peut être identique ou différent de celui de la couche (1). Le polyamide de la couche (5) peut être aussi le PA 6 ou le PA 6.6. Quant aux mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide ce sont avantageusement des mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide et phase dispersée polyoléfine. Dans les mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide et phase dispersée polyoléfine le terme polyoléfine désigne aussi bien des homo polymères que des copolymères, des thermoplastiques aussi bien que des élastomères. C'est par exemple des copolymères de l'éthylène et d'une alphaoléfine. Ces polyoléfines peuvent être des PE, des EPR des EPDM. Elles peuvent être fonctionnalisées en tout ou partie. On entend aussi par polyéthylène les copolymères de l'éthylène et d'un (meth)acrylate d'alkyle. Ces copolymères pouvant aussi contenir des fonctions, par exemple acide ou anhydride d'acide ou epoxy. La phase dispersée peut être un mélange d'une ou plusieurs polyoléfines non fonctionnalisées et d'une ou plusieurs polyoléfines fonctionnalisées. Avantageusement la matrice polyamide représente 50 à 85% en poids pour respectivement 50 à 15% de phase dispersée. De préférence la matrice polyamide représente 55 à 80% en poids pour respectivement 45 à 20% de phase dispersée. Dans ces mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide le polyamide est de préférence du PA 6. Quant aux copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, ils résultent de la copolycondensation de séquences polyamides à extrémités réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles que, entre autres : 1) Séquences polyamides à bouts de chaîne diamines avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes dicarboxyliques. 2) Séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes diamines. 3) Séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des polyétherdiols, les produits obtenus étant, dans ce cas particulier, des polyétheresteramides. On utilise avantageusement ces copolymères. Quant aux mélanges de polyamides et de copolymères à blocs polyamide et blocs polyether ceci revient à remplacer une partie du polyamide par un copolymère à blocs polyamide et blocs polyether, c'est à dire en utilisant un mélange comprenant au moins un des polyamides précédents cités pour la couche (5) et au moins un copolymère à blocs polyamide et blocs polyether. On peut citer par exemple les mélanges de (i) PA 6 et (ii) copolymère à blocs PA 6 et blocs PTMG, des mélanges de (i) PA 6 et (ii) copolymère à blocs PA 12 et blocs PTMG et des mélanges de (i) PA 12 et (ii) copolymère à blocs PA 6 ou PA 12 et blocs PTMG. S'agissant des couches intermédiaires (2) et (4) de polymère souple, on peut citer à titre d'exemple les polymères de module de flexion inférieur à 500 Mpa et avantageusement compris entre 80 et 300 Mpa. A titre d'exemple on peut citer le polyéthylène et le polypropylène. S'agissant de la couche (3) de polymère de haut module, on peut citer le polycarbonate (PC), le PPS, le PPO, le PBT, le PET, les polyamides aromatiques et semiaromatiques. S'agissant de la couche éventuelle de liant, on désigne ainsi tout produit qui permet l'adhésion des couches. le liant peut être une polyoléfine fonctionnalisée portant une fonction acide carboxylique ou anhydride d'acide carboxylique. Elle peut être mélangée avec une polyoléfine non fonctionnalisée. Le liant peut être aussi un copolyamide. S'agissant du liant en copolyamide, les copolyamides utilisables dans la présente invention ont une température de fusion (Norme DIN 53736B) comprise entre 60 et 200 C et leur viscosité relative en solution peut être comprise entre 1,3 et 2,2 (Norme DIN 53727, solvant m-crésol, concentration 0,5 g/100 ml, température 25 C, viscosimètre Ubbelohde). Leur rhéologie à l'état fondu est de préférence proche de celle des matériaux des couches qu'on veut faire adhérer. Les copolyamides proviennent, par exemple, de la condensation d'acides alpha-oméga aminocarboxyliques de lactames ou de diacides carboxyliques et diamines. Selon un premier type les copolyamides résultent de la condensation d'au moins deux acides alpha oméga aminocarboxyliques ou d'au moins deux lactames ayant de 6 à 12 atomes de carbone ou d'un lactame et d'un acide aminocarboxylique n'ayant pas le même nombre d'atomes de carbone en présence éventuelle d'un limiteur de chaîne pouvant être par exemple une monoamine ou une diamine ou un monoacide carboxylique ou un diacide carboxylique. Parmi les limiteurs de chaîne on peut citer notamment l'acide adipique, l'acide azélaïque, l'acide stéarique, la dodecanediamine. Les copolyamides de ce premier type peuvent comprendre aussi des motifs qui sont des restes de diamines et diacides carboxyliques. A titre d'exemple d'acide dicarboxylique on peut citer l'acide adipique, l'acide nonanedioïque, l'acide sébacique et l'acide dodécanédioïque. A titre d'exemple d'acide alpha oméga aminocarboxylique on peut citer l'acide aminocaproïque, l'acide aminoundécanoïque et l'acide aminododécano'ique. A titre d'exemple de lactame on peut citer le caprolactame et le lauryllactame. Selon un deuxième type les copolyamides résultent de la condensation d'au moins un acide alpha-oméga aminocarboxylique (ou un lactame), au moins une diamine et au moins un diacide carboxylique. L'acide alpha oméga aminocarboxylique, le lactame et le diacide carboxylique peuvent être choisis parmi ceux cités plus haut. La diamine peut être une diamine aliphatique branchée, linéaire ou cyclique ou encore arylique. A titre d'exemples on peut citer l'hexaméthylè;7ediamine, la pipérazine, l'isophorone diamine (IPD), le méthyl pentaméthylènediamine (MPDM), la bis(aminocyclohéxyl) méthane (BACM), la bis(3-méthyl-4 aminocyclohéxyl) méthane (BMACM). Les procédés de fabrication des copolyamides sont connus de l'art antérieur et ces copolyamides peuvent être fabriqués par polycondensation, par exemple en autoclave. Selon un troisième type les copolyamides sont un mélange d'un copolyamide 6/12 riche en 6 et d'un copolyamide 6/12 riche en 12. S'agissant du mélange de copolyamides 6/12 l'un comprenant en poids plus de 6 que de 12 et l'autre plus de 12 que de 6, le copolyamide 6/12 résulte de la condensation du caprolactame avec le lauryllactame. Il est clair que "6" désigne les motifs dérivés du caprolactame et "12" désigne les motifs dérivés du lauryllactame. On ne sortirait pas du cadre de l'invention si le caprolactame était remplacé en tout ou partie par l'acide aminocaproïque, de même pour le lauryllactame qui peut être remplacé par l'acide aminododecanoïque. Ces copolyamides peuvent comprendre d'autres motifs pourvu que les rapports des proportions de 6 et de 12 soient respectées. Avantageusement le copolyamide riche en 6 comprend 60 à 90% en 25 poids de 6 pour respectivement 40 à 10% de 12. Avantageusement le copolyamide riche en 12 comprend 60 à 90% en poids de 12 pour respectivement 40 à 10% de 6. Quant aux proportions du copolyamide riche en 6 et du copolyamide riche en 12 elles peuvent être, en poids, de 40/60 à 60/40 et de préférence 30 50/50. Ces mélanges de copolyamides peuvent aussi comprendre jusqu'à 30 parties en poids d'autres (co)polyamides ou de polyoléfines greffées pour 100 parties des copolyamides riches en 6 et riches en 12. Ces copolyamides ont une température de fusion (Norme DIN 53736B) comprise entre 60 et 200 C et leur viscosité relative en solution peut être comprise entre 1,3 et 2,2 (Norme DIN 53727, solvant m-crésol, concentration 0,5 g/100 ml, température 25 C, viscosimètre Ubbelohde). Leur rhéologie à l'état fondu est de préférence proche de celle des matériaux des couches adjacentes. Ces produits se fabriquent par les techniques habituelles des polyamides. Des procédés sont décrits dans les brevets US 4424864, US 4483975, US 4774139, US 5459230, US 5489667, US 5750232 et US 5254641. Selon une autre variante au moins l'une des couches contient un produit facilitant l'adhésion sur la couche adjacente. Ce produit peut être l'un des liants qu'on vient de définir ci dessus. Le diamètre intérieur des tuyaux de la présente invention peut être compris entre 4 et 30 mm et avantageusement entre 5 et 25 mm. Leur épaisseur peut être comprise entre 0,5 et 5 mm. Ces tuyaux sont fabriqués par coextrusion. Dans ceux qui contiennent une tresse de renfort elle est disposée après avoir extrudé les couches les pluis à l'intérieur puis au dessus de cette tresse on vient coexdtruder les autres couches par un dispositif dit "en tête d'équerre". On peut mettre plusieurs couches intermédiaires, une ou plusieurs tresses. Toutes ces techniques sont connues en elles mêmes. Les tuyaux de la présente invention ont une très bonne résistance résistance chimique de leur couche extérieure en particulier au chlorure de zinc. Ils ont aussi une très bonne tenue mécanique en particulier permettant leur raccordement à l'aide de connecteurs à griffes
La présente invention concerne un tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant dans cet ordre:une couche extérieure (1) en polyamide,éventuellement une couche intermédiaire (2) d'un polymère souple,une couche intérieure (3) d'un polymère de haut module,la couche intérieure (3) étant en contact avec l'air comprimé.Selon une variante de cette première forme un liant peut être disposé entre au moins deux de ces couches. Selon une autre variante au moins l'une des couches contient un produit facilitant l'adhésion sur la couche adjacente. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant une combinaison de ces deux variantes.
1 Tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant dans cet ordre: une couche extérieure (1) en polyamide, éventuellement une couche intermédiaire (2) d'un polymère souple, une couche intérieure (3) d'un polymère de haut module, la couche intérieure (3) étant en contact avec l'air comprimé. 2 Tuyau flexible multicouche pour l'air comprimé comprenant dans cet ordre: une couche extérieure (1) en polyamide, éventuellement une couche (2) d'un polymère souple, une couche intermédiaire (3) d'un polymère de haut module, éventuellement une couche (4) d'un polymère souple, une couche intérieure (5) choisie parmi les polyamides, les mélanges de polyamide et de polyoléfine à matrice polyamide, les copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, les mélanges de polyamides et de copolymères à blocs polyamide et blocs polyether, la couche intérieure (5) étant en contact avec l'air comprimé. 3 Tuyau selon la 1 ou 2 dans lequel un liant peut être disposé entre au moins deux des couches. 4 Tuyau selon l'une quelconque des précédentes dans lequel au moins l'une des couches contient un produit facilitant l'adhésion sur la couche adjacente. 5 Tuyau selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la couche de polymère de haut module est remplacée par 3 couches adjacentes constituées successivement d'une couche de polymère de haut module, d'une tresse et d'une couche de polymère de haut module. 126 Tuyau selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le polymère de haut module est choisi parmi le polycarbonate (PC), le PPS, le PPO, le PBT, le PET, les polyamides aromatiques et semiaromatiques.
F,B
F16,B32
F16L,B32B
F16L 11,B32B 27
F16L 11/04,B32B 27/08,B32B 27/34
FR2902961
A1
CIRCUIT D'ECLAIRAGE DE LAMPE A DECHARGE.
20,071,228
La présente demande revendique le bénéfice de priorité de la demande de brevet japonais N 2006-175 561 déposée le 26 juin 2006. La description de cette demande est incorporée ici par référence. La présente description se rapporte à un circuit d'éclairage de 5 lampe à décharge. Un circuit d'éclairage (ballast) destiné à fournir une puissance électrique d'une manière stable est requis de manière à éclairer une lampe à décharge telle qu'une lampe à halogénure métallique utilisée pour un phare pour un véhicule. Par exemple, un circuit d'éclairage de lampe à 10 décharge décrit dans le document de brevet japonais JP-A-2005-63 823 comprend un circuit de conversion courant continu-courant alternatif ayant un circuit de résonance série, grâce à quoi une puissance en courant alternatif est appliquée à la lampe à décharge à partir du circuit de conversion courant continu-courant alternatif. 15 La figure 10 est un schéma en coupe représentant de façon simplifiée un état à l'intérieur du tube d'une lampe à décharge qui est éclairée. Une lampe à décharge 100 est configurée de telle manière que deux électrodes 102 et 103 sont disposées d'une manière opposée à l'intérieur d'un tube de verre 101 dans lequel un halogénure métallique tel 20 que du Na est introduit. Lorsqu'une impulsion à tension élevée est appliquée entre les deux électrodes 102 et 103, un arc de décharge ("Arc") est généré entre les électrodes 102 et 103 pour réaliser ainsi une conduction entre celles-ci. Ensuite, un commande l'amplitude de la puissance en courant alternatif de 25 sorte que l'arc de décharge (Arc) est maintenu d'une manière stable tout en appliquant la puissance en courant alternatif entre les deux électrodes 102 et 103. L'halogénure métallique est excité par l'arc de décharge (Arc) à l'intérieur du tube de verre 101, de sorte qu'une illumination d'intensité élevée peut être obtenue. 30 Un circuit d'éclairage de lampe à décharge généralement utilisé à présent fournit un courant de lampe formé par une forme d'onde rectangulaire d'une fréquence relativement basse (par exemple, plusieurs centaines de Hz) à une lampe à décharge. Cependant, en raison de la miniaturisation d'un circuit d'éclairage de lampe à décharge, il est parfois souhaitable d'établir la fréquence d'une puissance en courant alternatif à une fréquence élevée de 1 MHz ou plus, par exemple. La figure 11 illustre un graphe représentant un exemple d'une forme d'onde de courant de lampe dans le cas où un courant de lampe formé par une forme d'onde rectangulaire d'une fréquence relativement basse est appliqué à une lampe à décharge 100 (figure 11(a)) et un graphe représentant un exemple d'une variation de température d'électrodes 102, 103 correspondant à celle-ci (Figure 11(b)). La figure 12 illustre un graphe représentant un exemple d'une forme d'onde de courant de lampe dans le cas où un courant alternatif d'une fréquence relativement élevée est appliqué à une lampe à décharge 100 (figure 12(a)) et un graphe représentant un exemple d'une variation de température des électrodes 102, 103 correspondant à celle-ci (figure 12(b)). Comme indiqué sur les figures 11(a) et (b), dans le cas où le courant de lampe de la fréquence relativement basse est appliqué à la lampe à décharge 100, les électrodes 102, 103 sont suffisamment chauffées par le courant de lampe et ainsi la température d'électrode devient suffisamment élevée lorsque la polarité est commutée. Cependant, comme indiqué sur les figures 12(a) et (b), dans le cas où le courant alternatif de la fréquence relativement élevée est appliqué à la lampe à décharge 100, du fait qu'un temps de chauffage des électrodes 102, 103 à chaque période est court, les températures des électrodes 102, 103 ne sont pas suffisamment augmentées lorsque la polarité est commutée. Ainsi, une propriété d'émission d'électrons (rendement) des électrodes 102, 103 au moment de la commutation de polarité est dégradée. La répartition de luminance d'un arc de décharge (Arc) est élevée en luminance au niveau des points d'émission d'électrons. Lorsque la propriété d'émission d'électrons des électrodes 102, 103 se dégrade, parmi de nombreuses projections fines existantes sur la surface d'électrode, la projection à partir de laquelle il est le plus probable que les électrons soient émis, change au cours du temps, grâce à quoi un point où un point lumineux en tant que point d'émission d'électrons est généré, se déplace. Ainsi, la position du point lumineux n'est pas stable et ainsi la répartition de luminance de l'arc de décharge (Arc) devient instable. L'invention est réalisée au vu du problème précédent et entre autres, fournit un circuit d'éclairage de lampe à décharge qui permet de réduire le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée. Conformément à un aspect, un circuit d'éclairage de lampe à décharge est agencé d'une manière telle que le circuit d'éclairage de lampe à décharge qui fournit une puissance en courant alternatif pour éclairer une lampe à décharge à la lampe à décharge comprend : une partie d'alimentation qui fournit la puissance en courant alternatif à la lampe à décharge et une partie de commande qui commande l'amplitude de la puissance en courant alternatif, où la partie d'alimentation comprend un circuit de résonance série comportant une pluralité d'éléments de commutation, au moins un élément parmi une inductance et un transformateur et un condensateur, et une partie d'attaque qui attaque la pluralité d'éléments de commutation et la partie de commande commande la partie d'attaque de sorte que la puissance en courant alternatif augmente par intermittence. Comme décrit ci-dessus, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée est provoqué par l'augmentation insuffisante de la température d'électrode lorsque la polarité est commutée. Bien que la température d'électrode puisse être augmentée en augmentant la puissance fournie, du fait que la puissance nominale de la lampe à décharge est généralement déterminée à une certaine valeur (dans une plage entre 35 2W dans le cas d'une lampe à décharge à haute intensité (HID) pour une automobile), la durée de vie de la lampe à décharge est influencée lorsqu'une puissance excessive est appliquée constamment. Au contraire, dans le circuit d'éclairage de lampe à décharge qui précède, du fait que la partie de commande commande la partie d'attaque de sorte que la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge augmente par intermittence, la température des électrodes peut être augmentée tout en réduisant la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie à une valeur proche de la puissance nominale. Ainsi, conformément au circuit d'éclairage de lampe à décharge qui précède, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée peut être réduit de façon efficace. Diverses mises en oeuvre comprennent une ou plusieurs des caractéristiques présentées dans les paragraphes suivants. Par exemple, le circuit d'éclairage de lampe à décharge peut être agencé d'une manière telle que la partie de commande la partie d'attaque de sorte que la puissance en courant alternatif augmente par impulsions. Ainsi, la température d'électrode peut être augmentée par intermittence tout en réduisant de façon plus appropriée la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie. Dans ce cas, la forme d'onde de la puissance en courant alternatif augmentant par impulsions représente une forme d'onde de la puissance en courant alternatif qui présente une valeur extrême supérieure à la valeur de puissance moyenne et où l'amplitude de la puissance en courant alternatif augmente dans un intervalle de temps juste avant la valeur extrême et diminue dans un intervalle de temps juste après la valeur extrême, et la largeur de temps de la forme d'onde est établie de façon arbitraire. En outre, le circuit d'éclairage de lampe à décharge peut être agencé d'une manière telle que la partie de commande commande la partie d'attaque de sorte que l'amplitude de la puissance en courant alternatif devienne une première valeur de puissance dans une première région de temps répétée de façon périodique et devienne une seconde valeur de puissance supérieure à la première valeur de puissance dans une seconde région de temps différente de la première région de temps. Ainsi, du fait que la température d'électrode est augmentée suffisamment dans la seconde région de temps et que l'état d'éclairage est maintenu dans la première région de temps par ce que l'on appelle l'après croissance, le déplacement d'un point lumineux peut être réduit de façon plus efficace. En outre, le circuit d'éclairage de lampe à décharge peut être agencé d'une manière telle que la partie de commande commande la partie d'attaque de sorte que la fréquence de la puissance en courant alternatif augmente et diminue en continu et de façon répétée et que la puissance en courant alternatif augmente par intermittence à partir d'un instant où la puissance en courant alternatif devient minimum. Ainsi, le déplacement d'un point lumineux peut être réduit tout en réduisant également la résonance acoustique. En outre, le circuit d'éclairage de lampe à décharge peut être agencé de telle manière que la partie de commande commence à augmenter par intermittence la puissance en courant alternatif lors de l'écoulement d'un temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge. Du fait que la décharge en arc est instable immédiatement après l'éclairage de la lampe à décharge, dans la plupart des cas, les performances de lancement de la lampe à décharge sont assurées en fournissant à la lampe à décharge la puissance maximum qui se trouve dans la capacité de fourniture de puissance du circuit d'éclairage de lampe à décharge. Dans ce cas, lorsque la puissance fournie varie par intermittence, il apparaît un cas où la lampe à décharge est éteinte du fait qu'il apparaît un intervalle de temps durant lequel la puissance fournie devient inférieure à la puissance maximum. Au contraire, comme le circuit d'éclairage de lampe à décharge, lorsque l'augmentation par intermittence de la puissance fournie est lancée lors de l'écoulement du temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge, non seulement les performances de lancement de la lampe à décharge peuvent être assurées mais le déplacement du point lumineux peut également être réduit, de préférence. Dans certaines mises en oeuvre, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée peut être réduit. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci-après et qui sont donnés à titre d'exemples. [Figure 1] Un schéma synoptique représentant la configuration d'un mode de réalisation du circuit d'éclairage de lampe à décharge conforme à l'invention. [Figure 2] Un graphe représentant de façon simplifiée une relation entre la fréquence d'attaque et la puissance appliquées aux transistors. [Figure 3] Un schéma de circuit représentant un exemple de la configuration concrète d'un amplificateur d'erreur et d'une partie de 30 conversion tension-fréquence (V-F). [Figure 4] Un schéma de circuit représentant un exemple de la configuration concrète d'une partie de modulation de fréquence. [Figure 5] Des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux d'une partie de conversion tension- 35 fréquence (V-F) et d'une partie de modulation de fréquence, où (a) représente la forme d'onde de la tension de sortie d'un comparateur de la partie de modulation de fréquence, (b) représente la forme d'onde d'une tension entre les deux bornes du condensateur de la partie de modulation de fréquence, (c) représente la forme d'onde d'une tension d'entrée vers un amplificateur séparateur, (d) représente la forme d'onde d'une tension au niveau du point de couplage de la partie de conversion tension-fréquence (V-F), (e) représente la forme d'onde de la sortie Q de la bascule de type D dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) et (f) représente un graphe représentant un exemple de la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance appliquée à la lampe à décharge. [Figure 6] Un schéma de circuit représentant la configuration d'une partie de modulation de fréquence en tant que premier exemple modifié. [Figure 7] Des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux de la partie de conversion tension- fréquence (V-F) et de la partie de modulation de fréquence du premier exemple modifié, où (a) représente la forme d'onde d'une tension au niveau du point de couplage de la partie de conversion tension-fréquence (V-F), (b) représente la forme d'onde de la sortie Q d'une bascule de type D dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F), (c) représente la forme d'onde d'un signal de modulation fournie en sortie à partir d'un commutateur, (d) est un graphe représentant la forme d'onde d'un courant de la lampe à décharge et (e) est un graphe représentant la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance fournie à la lampe à décharge. [Figure 8] Un schéma de circuit représentant la configuration d'une partie de modulation de fréquence en tant que second exemple modifié. [Figure 9] Des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux de la partie de conversion tension- fréquence (V-F) et de la partie de modulation de fréquence du second exemple modifié, où (a) représente la forme d'onde de la tension de sortie du comparateur de la partie de modulation de fréquence, (b) représente la forme d'onde d'une tension entre les deux bornes du condensateur de la partie de modulation de fréquence, (c) représente la forme d'onde d'une tension d'entrée vers un amplificateur séparateur, (d) représente la forme d'onde de la tension au niveau du point de couplage de la partie de conversion tension-fréquence (V-F), (e) représente la forme d'onde de la sortie Q de la bascule de type D 136 dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) et (f) représente un graphe représentant un exemple de la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance fournie à la lampe à décharge. [Figure 10] Un schéma en coupe représentant de façon simplifiée un état à l'intérieur du tube d'une lampe à décharge qui est éclairée. [Figure 11] (a) est un graphe représentant un exemple d'une forme d'onde de courant de lampe dans un cas où un courant de lampe formé par une forme d'onde rectangulaire d'une fréquence relativement basse est appliqué à une lampe à décharge et (b) est un graphe représentant un exemple d'une variation de température des électrodes correspondant à (a). [Figure 12] (a) est un graphe représentant un exemple d'une forme d'onde de courant de lampe dans un cas où un courant alternatif d'une fréquence relativement élevée est appliqué à une lampe à décharge et (b) est un graphe représentant un exemple d'une variation de température des électrodes correspondant à (a). Dans les paragraphes qui suivent, une explication sera réalisée en détail concernant un exemple d'une mise en oeuvre préférée d'un circuit d'éclairage de lampe à décharge conforme à l'invention en faisant référence aux dessins. La figure 1 est un schéma synoptique représentant la configuration d'un exemple du circuit d'éclairage de lampe à décharge conforme à l'invention. Le circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 représenté sur la figure 1 est un circuit destiné à fournir une puissance électrique pour éclairer une lampe à décharge (L) à la lampe à décharge et est agencé pour convertir un courant continu provenant d'une alimentation en courant continu (Ba) telle qu'une batterie en une tension alternative pour fournir la tension continue à la lampe à décharge. Le circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 est utilisé pour une lampe telle qu'un phare dans un véhicule. Bien qu'en tant que lampe à décharge (L), une lampe à halogénure métallique sans mercure soit utilisée de préférence, une lampe à décharge ayant une autre configuration peut être utilisée. Le circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 comprend une partie d'alimentation 2 qui reçoit une puissance provenant de l'alimentation en courant continu (Ba) et fournit une puissance en courant alternatif à la lampe à décharge (L) et une partie de commande 10 qui commande l'amplitude d'une puissance appliquée à la lampe à décharge sur la base d'une tension (appelée ensuite tension de lampe) VL entre les électrodes de la lampe à décharge. La partie d'alimentation 2 fournit une puissance ayant une amplitude fondée sur un signal de commande (Sc) provenant de la partie de commande 10 à la lampe à décharge (L). La partie d'alimentation 2 est couplée à l'alimentation en courant continu (Ba) par l'intermédiaire d'un commutateur 20 destiné à exécuter une opération d'éclairage. La partie d'alimentation reçoit une tension continue VB à partir de l'alimentation en courant continu (Ba) pour convertir la tension en une tension alternative et amplifier la tension alternative. La partie d'alimentation 2 comprend deux transistors 5a et 5b en tant qu'éléments de commutation et un circuit d'attaque en pont 6 en tant que partie d'attaque destinée à attaquer ces transistors 5a et 5b. En outre, la partie d'alimentation 2 comprend un transformateur 7, un condensateur 8 et une bobine d'inductance 9. Les transistors 5a, 5b, le transformateur 7, le condensateur 8 et la bobine d'inductance 9 constituent un circuit de résonance série. En tant que chacun des transistors 5a, 5b, un transistor MOSFET de canal N est de préférence utilisé comme représenté sur la figure 1, par exemple, mais un autre type de transistor FET ou un transistor bipolaire peut être utilisé. Dans ce mode de réalisation, la borne de drain du transistor 5a est couplée à la borne du côté électrode positive de l'alimentation en courant continu (Ba), la borne de source du transistor 5a est couplée à la borne de drain du transistor 5b et la borne de grille du transistor 5a est couplée au circuit d'attaque en pont 6. La borne de source du transistor 5b est couplée à une ligne de tension de masse GND (c'est-à-dire la borne du côté électrode négative de l'alimentation en courant continu (Ba)), et la borne de grille du transistor 5b est couplée au circuit d'attaque en pont 6. Le circuit d'attaque en pont 6 rend conducteurs en alternance les transistors 5a, 5b. Le transformateur 7 applique une impulsion à tension élevée et une puissance à la lampe à décharge (L) et amplifie la tension de lampe (VL). L'enroulement primaire 7a du transformateur 7, la bobine d'inductance 9 et le condensateur 8 sont couplés en série. La première extrémité de ce circuit série est couplée à la borne de source du transistor 5a et à la borne de drain du transistor 5b, et l'autre extrémité de celui-ci est couplée à la ligne de tension de masse GND. Dans cette configuration, une fréquence de résonance est déterminée par la capacité du condensateur 8 et une réactance composite, qui est formée par l'inductance de fuite de l'enroulement primaire 7a du transformateur 7 et l'inductance de la bobine d'inductance 9. A la place d'une telle configuration, la bobine d'inductance 9 peut être éliminée et le circuit de résonance série peut être configuré par l'enroulement primaire 7a et le condensateur 8. En outre, en variance, l'inductance de l'enroulement primaire 7a peut être établie à une valeur faible par comparaison à celle de la bobine d'inductance 9, de sorte que la fréquence de résonance est déterminée principalement par l'inductance de l'enroulement primaire 7a et la capacité du condensateur 8. Dans la partie d'alimentation 2, la fréquence d'attaque des transistors 5a, 5b, est établie à une valeur supérieure ou égale à la fréquence de résonance série en utilisant le phénomène de résonance série du condensateur 8 et des éléments inductifs (la composante d'inductance et la bobine d'inductance) pour rendre conducteurs/bloqués en alternance des transistors 5a, 5b, grâce à quoi une puissance en courant alternatif est générée au niveau de l'enroulement primaire 7a du transformateur 7. La puissance en courant alternatif est amplifiée sur l'enroulement secondaire 7b du transformateur 7 et appliquée à la lampe à décharge (L) couplée à l'enroulement secondaire 7b. Le circuit d'attaque en pont 6 destiné à attaquer les transistors 5a, 5b, attaque les transistors 5a, 5b d'une manière opposée de sorte que les deux transistors 5a, 5b sont placés dans des états couplés simultanément. L'impédance du circuit de résonance série varie par la fréquence d'attaque appliquée aux transistors 5a, 5b provenant du circuit d'attaque en pont 6. Ainsi, l'amplitude de la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) peut être commandée en modifiant la fréquence d'attaque. La figure 2 est un graphe représentant de façon simplifiée la relation entre la fréquence d'attaque et la puissance appliquées aux transistors 5a, 5b. Comme représenté sur la figure 2, la puissance appliquée à la lampe à décharge (L) devient maximum (Pmax) lorsque la fréquence d'attaque est identique à la fréquence de résonance série (fo) et diminue lorsque la fréquence d'attaque devient supérieure (ou inférieure) à la fréquence de résonance série (fo). De ce point de vue, lorsque la fréquence d'attaque est inférieure à la fréquence de résonance série (fo), la perte de commutation devient supérieure et ainsi l'efficacité d'alimentation se dégrade. Ainsi, la fréquence d'attaque du circuit d'attaque en pont 6 est commandée de façon à se trouver dans une plage (une plage X sur la figure) supérieure à la fréquence de résonance série (fo). Dans ce mode de réalisation, la fréquence d'attaque du circuit d'attaque en pont 6 est commandée conformément à une fréquence d'impulsion d'un signal de commande (Sc) (un signal comprenant une séquence d'impulsions modulée en fréquence) provenant de la partie de commande 10 couplée au circuit d'attaque en pont 6. En outre, la partie d'alimentation 2 conforme au mode de réalisation illustré comprend en outre un circuit de lancement 3 destiné à appliquer une impulsion à tension élevée de lancement à la lampe à décharge (L) au moment du lancement de l'éclairage. C'est-à-dire que lorsqu'une tension et un courant de déclenchement sont appliqués au transformateur 7 à partir du circuit de lancement 3, l'impulsion à tension élevée est superposée sur la tension alternative générée au niveau de l'enroulement secondaire 7b du transformateur 7. Le circuit de lancement 3 du mode de réalisation est agencé d'une manière telle que l'une des bornes de sortie de celui-ci est couplée sur l'enroulement primaire 7a du transformateur 7 et que l'autre des bornes de sortie de celui-ci est couplée à la borne du côté tension de masse de l'enroulement primaire 7a. La tension d'entrée vers le circuit de lancement 3 peut être obtenue à partir de l'enroulement secondaire 7b ou bien d'un enroulement auxiliaire de lancement (non représenté) du transformateur 7, ou bien obtenue à partir d'un autre enroulement auxiliaire qui est fourni de façon à constituer le transformateur 7 en association avec la bobine d'inductance 9. La partie de commande 10 commande l'amplitude de la 35 puissance fournie à la lampe à décharge (L) sur la base de la tension de lampe (VL) de la lampe à décharge. La partie de commande 10 conforme au mode de réalisation comprend une partie de calcul de puissance 11 destinée à calculer l'amplitude de la puissance devant être appliquée à la lampe à décharge (L), un amplificateur d'erreur 12 destiné à amplifier une différence entre une tension de sortie (SPI) provenant de la partie de calcul de puissance 11 et une tension de référence prédéterminée et à fournir en sortie la différence amplifiée, une partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 destinée à soumettre une tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12 à une conversion tension-fréquence (conversion V-F) pour générer le signal de commande (Sc), et une partie de modulation de fréquence 14 destinée à moduler le signal de commande (Sc) de sorte que la puissance fournie augmente par intermittence. La partie de calcul de puissance 11 comprend des bornes d'entrée lia, lib et une borne de sortie 11c. La borne d'entrée lia est couplée à la prise intermédiaire de l'enroulement secondaire 7b par l'intermédiaire d'un circuit de maintien de crête 21 de manière à appliquer en entrée un signal (ensuite appelé "signal correspondant à la tension de lampe") "VS", représentant l'amplitude de la tension de lampe (VL) de la lampe à décharge (L). Le signal correspondant à la tension de lampe (VS) est établi à 0,35 fois, par exemple, la valeur de crête de la tension de lampe (VL). La borne d'entrée iib est couplée à une première extrémité d'un élément de résistance 4 prévu de manière à détecter le courant de lampe de la lampe à décharge (L) par l'intermédiaire d'un circuit de maintien de crête 22 et d'un tampon 23. La première extrémité de l'élément de résistance 4 est en outre couplée à une première électrode de la lampe à décharge (L) par l'intermédiaire de la borne de sortie du circuit d'éclairage de lampe à décharge 1. L'autre extrémité de l'élément de résistance 4 est couplée à la ligne de tension de masse GND. Le tampon 23 fournit en sortie un signal correspondant au courant de lampe (IS) représentant l'amplitude du courant de lampe. La partie de calcul de puissance il calcule l'amplitude de la puissance d'alimentation nécessaire pour la lampe à décharge (L) sur la base du signal correspondant à la tension de lampe (VS) et du signal correspondant au courant de lampe (IS) et génère la tension de sortie (SPI) représentant l'amplitude de la puissance d'alimentation. La borne de sortie 11c de la partie de calcul de puissance 11 est couplée à la borne d'entrée de l'amplificateur d'erreur 12 et ainsi la tension de sortie (SPI) est appliquée en entrée à l'amplificateur d'erreur 12. L'amplificateur d'erreur 12 fournit en sortie la différence entre la tension de sortie (SPI) et la tension de référence prédéterminée en tant que tension de sortie (SP2). La partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 comprend des bornes d'entrée 13a, 13b et une borne de sortie 13c. La borne d'entrée 13a est couplée à la borne de sortie de l'amplificateur d'erreur 12 de manière à recevoir en entrée la tension de sortie (SP2). En outre, la borne d'entrée 13b est couplée à la partie de modulation de fréquence 14. La partie de modulation de fréquence 14 fournit en sortie un signal de commande de modulation (Sm) destiné à moduler le signal de commande (Sc). La partie de modulation de fréquence 14 conforme au mode de réalisation module le signal de commande (Sc) d'une manière telle que la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge (L) augmente par impulsions avec une certaine période. La borne de sortie 13c est couplée au circuit d'attaque en pont 6. La partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 exécute la conversion tension-fréquence (V-F) en ce qui concerne la tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12 et fournit la tension ainsi convertie au circuit d'attaque enpont 6 en tant que signal de commande (Sc). L'explication sera réalisée en ce qui concerne le fonctionnement complet du circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 ayant la configuration qui précède. Tout d'abord, tandis que le circuit d'attaque en pont 6 attaque les transistors 5a, 5b avec la fréquence d'attaque prédéterminée, le circuit de lancement 3 applique les impulsions à tension élevée de plusieurs dizaines de kV entre les électrodes de la lampe à décharge (L) pour solliciter le claquage de diélectrique. Immédiatement après, la partie de commande 10 commande la fréquence d'attaque provenant du circuit d'attaque en pont 6 à une valeur afin d'atteindre la puissance maximum prédéterminée (75 W au moment d'un démarrage à froid). Ensuite, la partie de commande 10 commande la fréquence d'attaque provenant du circuit d'attaque en pont 6 progressivement à une valeur afin d'obtenir une puissance normale ou stable (par exemple 35 W). Dans la partie de commande 10, la partie de calcul de puissance 11 exécute le calcul afin de commander la fréquence d'attaque de cette manière. La tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12 représentant la différence entre tension de sortie (SPI) provenant de la partie de calcul de puissance 11 et la tension de référence prédéterminée est soumise à la conversion tension-fréquence (V-F) dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 et la tension ainsi convertie est appliquée au circuit d'attaque en pont 6 en tant que signal de commande (Sc). Une explication sera réalisée en ce qui concerne un exemple de la configuration concrète de la partie de commande 10. La figure 3 est un schéma de circuit représentant un exemple de la configuration concrète de l'amplificateur d'erreur 12 et de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. Sur la figure 3, la borne d'entrée inverseuse 12a de l'amplificateur d'erreur 12 reçoit la tension de sortie (SPI) provenant de la partie de calcul de puissance 11 et la borne d'entrée non inverseuse 12b de celui-ci reçoit une tension de référence prédéterminée (Eref). La borne de sortie 12c de l'amplificateur d'erreur 12 est couplée à la borne d'entrée 13a de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. La borne d'entrée 13a reçoit la tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12. La partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 comprend un circuit à miroir de courant 130a et une partie de génération d'onde de rampe 130b. Le circuit à miroir de courant 130a est configuré par une paire de transistors de type PNP 131a, 131b. C'est-à-dire que l'émetteur de chacun des transistors 131a, 131b est couplé à une alimentation à tension constante (Vcc) et les bases des transistors 131a, 131b sont couplées l'une à l'autre. Le collecteur du transistor 131a est couplé à la base de celui-ci et est également couplé à la borne d'entrée 13a de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 par l'intermédiaire d'un élément de résistance 132a. Le collecteur du transistor 131b est couplé à l'anode d'une diode 133 et la cathode de la diode 133 est couplée à un point de couplage 138 de la partie de génération d'onde de rampe 130b. La partie de génération d'onde de rampe 130b comprend des éléments de résistance 132b à 132d, un condensateur 134, un comparateur 135 présentant une propriété d'hystérésis et un transistor de type NPN 137. La première extrémité de l'élément de résistance 132b et la première extrémité du condensateur 134 sont couplées l'une à l'autre par l'intermédiaire du point de couplage 138. L'autre extrémité de l'élément de résistance 132b est couplée à l'alimentation à tension constante (Vcc) et l'autre extrémité du condensateur 134 est couplée à la tension de masse. Le point de couplage 138 est couplé à la borne d'entrée du comparateur 135 et la borne de sortie du comparateur 135 est couplée à la base du transistor 137 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 132c. Le collecteur du transistor 137 est couplé au point de couplage 138 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 132d. L'émetteur du transistor 137 est couplé à la tension de masse. Le point de couplage 138 est couplé à la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 et reçoit ainsi le signal de commande de modulation (Sm) provenant de la partie de modulation de fréquence 14. La partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 comprend en outre une bascule de type D 136. La bascule de type D 136 constitue une bascule de type T (basculement) du fait que la borne D de celle-ci est couplée à la borne de négation Q (également appelée borne de "bar Q") de celle-ci. La borne d'entrée d'horloge (CK) de la bascule de type D 136 est couplée à la borne de sortie du comparateur 135, grâce à quoi la borne d'entrée d'horloge (CK) de la bascule de type D 136 reçoit un signal de sortie provenant du comparateur 135. La borne de sortie Q de la bascule de type D 136 est couplée à la borne de sortie 13c de la partie 13, grâce à quoi le signal de sortie provenant de la borne de sortie Q est appliqué au circuit d'attaque en pont 6 (figure 1) en tant que signal de commande (Sc). Dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13, du fait qu'un courant (I) provenant du circuit à miroir de courant 130a est chargé dans le condensateur 134, une tension (Vl) entre les deux bornes du condensateur 134 augmente progressivement. Lorsque la tension (VI) entre les deux bornes du condensateur 134 atteint une certaine première tension de seuil, la sortie du comparateur 135 présente un niveau élevé (H) pour rendre conducteur le transistor 137 pour décharger ainsi le condensateur 134. En raison de la décharge, lorsque la tension (VI) entre les deux bornes du condensateur 134 se réduit à une seconde tension de seuil qui est inférieure à la première tension de seuil, la sortie du comparateur 135 présente un niveau bas (L) pour bloquer le transistor 137 pour ainsi lancer de nouveau l'opération de charge du condensateur 134. Les opérations de charge et de décharge du condensateur 134 sont répétées en alternance de cette manière, grâce à quoi la tension (V1) entre les deux bornes du condensateur 134 (c'est-à-dire la tension au niveau du point de couplage 138) présente une forme d'onde de rampe (une forme d'onde de rampe de modulation de fréquence d'impulsions PFM). La forme d'onde de rampe est modifiée en une forme d'onde rectangulaire ayant un rapport cyclique de 50 % par exemple, lorsque la forme d'onde de rampe traverse le comparateur 135 et la bascule de type D 136, grâce à quoi la forme d'onde rectangulaire est fournie en sortie au circuit d'attaque en pont 6 (figure 1) en tant que signal de commande (Sc). Du fait que le temps de charge du condensateur 134 est déterminé conformément à l'amplitude du courant (I), la fréquence de la forme d'onde de rampe (c'est-à-dire la fréquence du signal de commande (Sc)) est une valeur conforme à l'amplitude du courant (I). En outre, le courant (I) devient inférieur lorsque la tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12 devient supérieure. En d'autres termes, la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 présente des caractéristiques telles que la fréquence du signal de commande (Sc) devient inférieure lorsque la valeur de la tension de sortie (SP2) provenant de l'amplificateur d'erreur 12 devient supérieure. Ainsi, dans le cas de l'augmentation de la puissance fournie à la lampe à décharge (L), la tension de sortie (SP2) est augmentée de sorte que la fréquence du signal de commande (Sc) devient inférieure à la plage de fréquences (la plage X) supérieure à la fréquence de résonance série (fo) (se reporter à la figure 2) de la partie d'alimentation 2. La figure 4 est un schéma de circuit représentant un exemple de la configuration concrète de la partie de modulation de fréquence 14. En faisant référence à la figure 4, la partie de modulation de fréquence 14 conforme au mode de réalisation comprend une partie de génération d'horloge 140a, une partie de circuit de différentiation 140b, une partie tampon 140c et une partie de commande d'instant de lancement 140d. La partie de génération d'horloge 140a comprend un comparateur 141a présentant une propriété d'hystérésis, un condensateur 142a et un élément de résistance 143a. La borne d'entrée du comparateur 141a est couplée à une partie de couplage entre la première extrémité du condensateur 142a et la première extrémité de l'élément de résistance 143a. L'autre extrémité du condensateur 142a est couplée à la tension de masse. L'autre extrémité de l'élément de résistance 143a est couplée à la borne de sortie du comparateur 141a. La partie de circuit de différentiation 140b comprend un condensateur 142b, un élément de résistance 143b et une diode 144. La première extrémité du condensateur 142b est couplée à la borne de sortie du comparateur 141a par l'intermédiaire d'un tampon 141b et l'autre extrémité du condensateur est couplée à l'alimentation à tension constante (Vcc) par l'intermédiaire de l'élément de résistance 143b. L'anode de la diode 144 est couplée à l'autre extrémité du condensateur 142b et la cathode de celle-ci est couplée à l'alimentation à tension constante (Vcc). La partie tampon 140c comprend un amplificateur séparateur 145 et un élément de résistance 143c. La partie de commande d'instant de lancement 140d comprend un élément de commutation 146 et un compteur 147. La borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur séparateur 145 est couplée à l'autre extrémité du condensateur 142b. La borne de sortie de l'amplificateur séparateur 145 est couplée à la borne de sortie 14a de la partie de modulation de fréquence 14 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 143c et de l'élément de commutation 146. Un transistor FET ou un transistor bipolaire, par exemple, est utilisé de préférence en tant qu'élément de commutation 146. La borne de commande (une borne de grille ou une borne de base, par exemple) de l'élément de commutation 146 est couplée au compteur 147. Le compteur 147 compte un temps écoulé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L) et rend les deux extrémités de l'élément de commutation 146 conductrices lors de l'écoulement d'un temps prédéterminé (par exemple, une seconde). La borne de sortie 14a est couplée à la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. Les figures 5(a) à (e) sont des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 et de la partie de modulation de fréquence 14. La figure 5(a) représente la forme d'onde de la tension de sortie (V2) du comparateur 141a de la partie de modulation de fréquence 14. La figure 5(b) représente la forme d'onde de la tension V3 entre les deux bornes du condensateur 142a de la partie de modulation de fréquence 14. La figure 5(c) représente la forme d'onde de la tension sur l'autre côté d'extrémité du condensateur 142b (c'est-à-dire une tension d'entrée (V4) sur l'amplificateur séparateur 145). La figure 5(d) représente la forme d'onde de la tension (V1) au niveau du point de couplage 138 de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3). La figure 5(e) représente la forme d'onde de la sortie Q (c'est-à-dire la forme d'onde du signal de commande (Sc)) de la bascule de type D 136 dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. La figure 5(f) représente un graphe indiquant un exemple de la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance appliquée à la lampe à décharge (L) correspondant aux figures 5(a) à (e). Dans la partie de génération d'horloge 140a (figure 4) de la partie de modulation de fréquence 14, lorsque la tension (V3) entre les deux bornes du condensateur 142a est faible, du fait que la tension de sortie (V2) du comparateur 141a présente le niveau haut (H) (une période A sur la figure 5(a)), le condensateur 142a est chargé par l'intermédiaire de l'élément de résistance 143, grâce à quoi la tension (V3) entre les deux bornes du condensateur 142a augmente progressivement (figure 5(b)). Lorsque la tension (V3) entre les deux bornes du condensateur 142a augmente au- dessus d'une certaine tension, du fait que la tension de sortie (V2) du comparateur 141a présente le niveau bas (L) (une période B sur la figure 5(a)), le condensateur 142a est déchargé, grâce à la quoi la tension (V3) entre les deux bornes du condensateur 142a diminue progressivement (figure 5(b)). De cette manière, la tension de sortie (V2) du comparateur 141a (figure 5(a)) répète en alternance les niveaux haut (H) et bas (L) à une certaine période constante. Comme indiqué sur la figure 5(c), dans la partie de circuit de différentiation 140b, une tension (V4) comprenant une forme d'onde de tension (C) d'une forme d'impulsion périodique est générée sur l'autre côté d'extrémité du condensateur 142b de façon correspondante au front avant de la tension de sortie (V2) (figure 5(a)) provenant du comparateur 141a, Lorsque l'élément de commutation 146 (figure 34) se trouve dans un état conducteur, la tension (V4) est fournie en sortie à la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 en tant que signal de commande de modulation (Sm) par l'intermédiaire de l'amplificateur séparateur 145 et de l'élément de résistance 143c. Dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3), comme décrit ci-dessus, la tension (Vl) entre les deux bornes du condensateur 134 (c'est-à-dire la tension au niveau du point de couplage 138) présente la forme d'onde de rampe, comme indiqué sur la figure 5(d). La forme d'onde de rampe est modifiée en la forme d'onde rectangulaire, comme indiqué sur la figure 5(e) lorsque la forme d'onde de rampe traverse le comparateur 135 et la bascule de type D 136, grâce à la quoi la forme d'onde rectangulaire est fournie en sortie au circuit d'attaque en pont 6 (figure 1) en tant que signal de commande (Sc). Lorsque la forme d'onde de tension en forme d'impulsion représentée sur la figure 5(c) est appliquée en entrée à la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 143c en tant que signal de commande de modulation (Sm), du fait que le courant circule dans l'amplificateur séparateur 145 de la partie de modulation de fréquence 14 à partir du point de couplage 138 de la partie de conversion tension- fréquence (V-F) 13, le temps de charge du condensateur 134 devient plus long temporairement. Ainsi, la fréquence de la forme d'onde de rampe se réduit temporairement (une forme d'onde D sur la figure 5(d)), et ainsi la fréquence du signal de commande (Sc) se réduit également temporairement (une forme d'onde E sur la figure 5(e)). Il en résulte que, du fait que le circuit d'attaque en pont 6 fonctionne de sorte que la fréquence de la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) se réduit, la puissance appliquée à la lampe à décharge augmente par impulsions (une forme d'onde F de la figure 5(f)). Une telle augmentation de la puissance fournie est répétée par intermittence chaque fois que la forme d'onde de tension de sortie (figure 5(a)) provenant de la partie de génération d'horloge 140a diminue. La partie de modulation de fréquence 14 génère le signal de commande de modulation (Sm) de sorte que la fréquence de répétition de la forme d'onde de tension en forme d'impulsions C (figure 5(c)) contenue dans le signal de commande de modulation (Sm) devient inférieure à la fréquence de la forme d'onde de rampe (figure 5(d)). En outre, dans la partie de modulation de fréquence 14, les deux bornes d'extrémité de l'élément de commutation 146 sont rendues conductrices après que le compteur 147 compte le temps prédéterminé (par exemple une seconde) après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L). Ainsi, l'augmentation intermittente de la puissance en courant alternatif est lancée, comme indiqué sur la figure 5(f) lors de l'écoulement du temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L). Les effets qui résultent en certaines mises en oeuvre du circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 conforme au mode de réalisation comme décrit ci-dessus seront expliqués. Le problème décrit ci-dessus (c'est-à-dire le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge (L) avec une fréquence élevée) est provoqué par l'augmentation insuffisante de la température des électrodes au moment de la commutation de la polarité. Dans le circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 conforme au mode de réalisation, comme indiqué sur la figure 5(f), par exemple, la partie de commande 10 (en particulier, la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 et la partie de modulation de fréquence 14) commande le circuit d'attaque en pont 6 de sorte que la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) augmente par intermittence. Ainsi, la température des électrodes peut être augmentée tout en réduisant la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie à une valeur proche de la puissance nominale de la lampe à décharge L (par exemple, la puissance stable de 35 W). Ainsi, conformément au circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge (L) avec une fréquence élevée peut être réduit de façon efficace. Comme ce mode de réalisation, de préférence, la partie de commande 10 commande le circuit d'attaque en pont 6 de sorte que la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) augmente par impulsions comme la forme d'onde F, représentée sur la figure 5(f), par exemple. Ainsi, la température des électrodes peut être augmentée tout en réduisant de façon appropriée la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie. Comme ce mode de réalisation, de préférence, la partie de commande 10 (en particulier, la partie de modulation de fréquence 14) lance l'augmentation intermittente de la puissance en courant alternatif lors de l'écoulement du temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L). En général, du fait que la décharge en arc entre les électrodes est instable immédiatement après l'éclairage de la lampe à décharge (L), dans la plupart des cas, les performances de lancement de la lampe à décharge sont assurées en appliquant à la lampe à décharge la puissance maximum à l'intérieur de la capacité de fourniture de puissance du circuit d'éclairage de lampe à décharge. Dans ce cas, lorsque la puissance fournie est modifiée par intermittence, il apparaît un cas où la lampe à décharge (L) est éteinte du fait qu'il apparaît un intervalle de temps durant lequel la puissance fournie devient inférieure à la puissance maximum. Au contraire, comme le circuit d'éclairage de lampe à décharge 1 du mode de réalisation, lorsque l'augmentation intermittente de la puissance fournie est lancée lors de l'écoulement du temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L), non seulement les performances de lancement de la lampe à décharge peuvent être assurées mais le déplacement du point lumineux peut également être réduit, de préférence. La figure 6 est un schéma de circuit représentant la configuration d'une partie de modulation de fréquence 15 en tant que premier exemple modifié du mode de réalisation mentionné ci-dessus. La partie de modulation de fréquence 15 est prévue à la place de la partie de modulation de fréquence 14 du mode de réalisation mentionné ci-dessus. La partie de modulation de fréquence 15 est un circuit qui fournit en sortie le signal de commande de modulation Sm pour moduler le signal de commande (Sc) à la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter aux figures 1 et 3). A la différence de la partie de modulation de fréquence 14 du mode de réalisation mentionné ci-dessus, la partie de modulation de fréquence 15 de cet exemple modifié module le signal de commande (Sc) de telle manière que l'amplitude de la puissance en courant alternatif devient une première valeur de puissance dans une première région de temps répétée périodiquement et devient une seconde valeur de puissance supérieure à la première valeur de puissance dans une seconde région de temps différente de la première région de temps. En faisant référence à la figure 6, la partie de modulation de fréquence 15 de cet exemple modifié comprend une borne d'entrée 15a et une borne de sortie 15b. La borne d'entrée 15a est couplée à la borne de sortie 13c (se reporter à la figure 3) de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 du mode de réalisation mentionné ci-dessus et la borne d'entrée 15a reçoit le signal de commande (Sc). La borne de sortie 15b est couplée à la borne d'entrée 13b (se reporter à la figure 3) de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 et la borne de sortie 15b fourni en sortie le signal de commande de modulation (Sm). La partie de modulation de fréquence 15 est configurée par une pluralité de bascules de type 3K 151 à 154 et un circuit de compteur comprenant des circuits de produit logique (ET) 155, 156. En particulier, la borne J et la borne K de la bascule de type 3K 151 du premier étage sont couplées à une alimentation à tension constante (Vcc) et la borne Q de celle-ci est couplée à la borne J et à la borne K de la bascule de type 3K 152 du second étage. Les bornes Q des bascules de type 3K 151, 152 sont couplées aux bornes d'entrée du circuit ET 155, respectivement, et la borne de sortie du circuit ET 155 est couplée à la borne J et à la borne K de la bascule de type 3K 153 du troisième étage. Les bornes Q des bascules de type 3K 151 à 153 sont couplées aux bornes d'entrée du circuit ET 156 et la sortie du circuit ET 156 est couplée à la borne J et à la borne K de la bascule de type 3K 154 du quatrième étage. L'une des bornes Q des bascules de type 3K 151 à 154 est sélectionnée par un commutateur 157 et est couplée à la borne de sortie 15b de la partie de modulation de fréquence 15 par l'intermédiaire d'un élément de résistance 158. La borne d'horloge de chacune des bascules de type 3K 151 à 154 reçoit le signal de commande (Sc) qui est appliqué en entrée à partir de la borne d'entrée 15a. Les figures 7(a) à (e) sont des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux de la partie de conversion tensionfréquence (V-F) 13 et de la partie de modulation de fréquence 15 de cet exemple modifié. La figure 7(a) représente la forme d'onde de la tension (V1) au niveau du point de couplage 138 de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3). La figure 7(b) représente la forme d'onde de la sortie Q (c'est-à-dire la forme d'onde du signal de commande Sc) de la bascule de type D 136 dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. La figure 7(c) représente la forme d'onde d'un signal de modulation Pm fourni en sortie à partir du commutateur 157. La figure 7(d) est un graphe représentant la forme d'onde du courant de lampe de la lampe à décharge (L) correspondant aux figures 7(a) à (c) et la figure 7(e) est un graphe représentant la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance appliquée à la lampe à décharge L correspondant aux figures 7(a) à (c). Les figures 7(a) à (e) représentent en tant qu'exemples les formes d'onde dans le cas où le commutateur 157 sélectionne la borne de sortie Q de la bascule de type 3K 151 du premier étage. Dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3), la tension (V1) (c'est-à-dire la tension du point de couplage 138) entre les deux bornes du condensateur 134 présente une forme d'onde de rampe comme indiqué sur la figure 7(a). La forme d'onde de rampe est modifiée en une forme d'onde rectangulaire, comme indiqué sur la figure 7(b) lorsque la forme d'onde de rampe traverse le comparateur 135 et la bascule de type D 136, grâce à quoi la forme d'onde rectangulaire est fournie en sortie au circuit d'attaque en pont 6 (figure 1) en tant que signal de commande (Sc). Par ailleurs, lorsque le signal de commande (Sc) est appliqué en entrée aux bornes d'horloge des bascules de type 3K 151 à 154, les niveaux de sortie des bornes Q des bascules de type 3K 151 à 154 varient toutes les une, deux, quatre et huit périodes du signal de commande (Sc), respectivement. C'est-à-dire que le niveau de sortie de chacune des bornes Q des bascules de type 3K 151 à 154 présente un niveau haut (H) dans la première région de temps M répétée périodiquement et présente un niveau bas (L) dans la seconde région de temps N différente de la première région de temps M, comme indiqué sur la figure 7(c), par exemple (la figure 7(c) représente un exemple de la forme d'onde de sortie de la borne Q de la bascule de type 3K 151). La sortie (le signal de modulation (Pm)) de la borne Q de la bascule de type 3K sélectionnée par le commutateur 157 est modifiée en la forme d'onde de rampe par les actions de l'élément de résistance 158 et du condensateur 134 (se reporter à la figure 3) et la forme d'onde de rampe est appliquée en entrée dans la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 en tant que signal de commande de modulation (Sm). Lorsque le signal de commande de modulation (Sm) est appliqué en entrée dans la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13, le signal de commande de modulation sert à augmenter le courant de charge appliqué au condensateur 134 de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3), lorsque le signal de modulation Pm représenté sur la figure 7(c) présente le niveau haut (H) (c'est-à-dire la première région de temps M) pour augmenter la fréquence de la forme d'onde de rampe (une forme d'onde S de la figure 7(a)). Ainsi, la fréquence du signal de commande (Sc) augmente également (une forme d'onde R de la figure 7(b)). Au contraire, le signal de commande de modulation sert à réduire le courant de charge appliqué au condensateur 134 lorsque le signal de modulation (Pm) représenté présente le niveau bas (L) (c'est-à-dire la seconde région de temps N) pour réduire la fréquence du signal de commande (Sc). Il en résulte que, du fait que le circuit d'attaque en pont 6 fonctionne de telle manière que la fréquence du courant de lampe (figure 7(d)) circulant dans la lampe à décharge (L) se réduit par intermittence, la puissance appliquée à la lampe à décharge augmente par intermittence, comme indiqué sur la figure 7(e). En particulier, l'amplitude de la puissance en courant alternatif présente une première valeur de puissance (Pl) dans la première région de temps M répétée périodiquement et présente une seconde valeur de puissance (P2) (où P2 > PI) dans la seconde région de temps N différente de la première région de temps M. Dans la partie de modulation de fréquence 15, bien que le signal de commande (Sc) soit utilisé en tant qu'horloge appliquée en entrée à chacune des bascules de type 3K 151 à 154, un autre signal d'horloge ayant une fréquence inférieure à celle de la forme d'onde de rampe (figure 7(a)) peut être utilisé en tant qu'horloge appliquée en entrée à chacune des bascules de type 3K 151 à 154 à la place du signal de commande. En outre, la période d'augmentation de la puissance (ou la période de diminution de la puissance) appliquée à la lampe à décharge (L) peut être établie en sélectionnant arbitrairement l'une des sorties des bornes Q des bascules de type 3K 151 à 154 dans le commutateur 157. Enoutre, de préférence, la partie de modulation de fréquence 15 comprend en outre, entre l'élément de résistance 158 et la borne de sortie 15b, par exemple, un circuit similaire à l'élément de commutation 146 et au compteur 147 de la partie de modulation de fréquence 14 du mode de réalisation mentionné précédemment. Comme indiqué sur la figure 7(e), l'augmentation intermittente de la puissance en courant alternatif est de préférence lancée lors de l'écoulement du temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L). Du fait que le circuit d'éclairage de lampe à décharge comprend la partie de modulation de fréquence 15 de cet exemple modifié, les effets similaires à ceux du mode de réalisation mentionné précédemment peuvent être obtenus. C'est-à-dire que dans la partie de modulation de fréquence 15 de cet exemple modifié, du fait que le signal de commande (Sc) est modifié de sorte que la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge L augmente par intermittence comme indiqué sur la figure 7(e), la température des électrodes peut être augmentée tout en réduisant la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie à une valeur proche de la puissance nominale de la lampe à décharge (L). Ainsi, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge (L) avec une fréquence élevée peut être réduit de façon efficace. En outre, dans cet exemple modifié, le circuit d'attaque en pont 6 est commandé de sorte que l'amplitude de la puissance en courant alternatif présente la première valeur de puissance (Pl) dans la première région de temps M répétée périodiquement et présente la seconde valeur de puissance (P2) (où P2 > Pl) dans la seconde région de temps N différente de la première région de temps M. Ainsi, du fait que la température d'électrode est suffisamment augmentée dans la seconde région de temps N et que l'état d'éclairage est maintenu dans la première région de temps M par ce que l'on appelle l'après croissance, le déplacement d'un point lumineux peut être réduit plus efficacement. La figure 8 est un schéma de circuit représentant la configuration d'une partie de modulation de fréquence 16 en tant que second exemple modifié du mode de réalisation mentionné précédemment. La partie de modulation de fréquence 16 est prévue à la place de la partie de modulation de fréquence 14 du mode de réalisation mentionné précédemment. La partie de modulation de fréquence 16 de cet exemple modifié comprend une partie de modulation en continu 160a et une partie de modulation par intermittence 160b. La partie de modulation en continu 160a est un circuit qui augmente et diminue en continu à la fréquence de la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) de manière à empêcher la résonance acoustique dans la lampe à décharge. La partie de modulation en continu 160a de cet exemple modifié comprend un comparateur 161 présentant une propriété d'hystérésis, un condensateur 162a, des éléments de résistance 163a et 163b et un amplificateur séparateur 164a. La borne d'entrée du comparateur 161 est couplée à un point de couplage entre la première extrémité du condensateur 162a et la première extrémité de l'élément de résistance 163a. L'autre extrémité du condensateur 162a est couplée à la tension de mise à la masse. L'autre extrémité de l'élément de résistance 163a est couplée à la borne de sortie du comparateur 161. La borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur séparateur 164a est couplée à la première extrémité du condensateur 162a. La borne de sortie de l'amplificateur séparateur 164a est couplée à la borne de sortie 16a de la partie de modulation de fréquence 16 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 163b. La borne de sortie 16a est couplée à la borne d'entrée 13b de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 représentée sur la figure 13. La partie de modulation par intermittence 160b est un circuit qui augmente par intermittence la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) de manière à réduire le déplacement d'un point lumineux dans la lampe à décharge. La partie de modulation par intermittence 160b comprend un condensateur 162b, des éléments de résistance 163c et 163d, un amplificateur séparateur 164b et une diode 165. La première extrémité du condensateur 162b est couplée à la borne de sortie du comparateur 161 de la partie de modulation en continu 160a et l'autre extrémité de celui-ci est couplée à l'alimentation à tension constante (Vcc) par l'intermédiaire de l'élément de résistance 163c. L'anode de la diode 165 est couplée à l'autre extrémité du condensateur 162b et la cathode de celle-ci est couplée à l'alimentation à tension constante Vcc. La borne d'entrée non inverseuse de l'amplificateur séparateur 164b est couplée à la première extrémité du condensateur 162b. La borne de sortie de l'amplificateur séparateur 164b est couplée à la borne de sortie 16a de la partie de modulation de fréquence 16 par l'intermédiaire de l'élément de résistance 163d. Les figures 9(a) à (e) sont des graphes représentant des exemples des formes d'onde des signaux principaux de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3) et de la partie de modulation de fréquence 16 de cet exemple modifié. La figure 9(a) représente la forme d'onde de la tension de sortie V5 du comparateur 161 de la partie de modulation de fréquence 16. La figure 9(b) représente la forme d'onde d'une tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a de la partie de modulation de fréquence 16. La figure 9(c) représente la forme d'onde de la tension sur l'autre côté d'extrémité du condensateur 162b (c'est-à-dire une tension d'entrée (V7) vers l'amplificateur séparateur 164b). La figure 9(d) représente la forme d'onde de la tension (VI) au niveau du point de couplage 138 de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3). La figure 9(e) représente la forme d'onde de la sortie Q (c'est-à-dire la forme d'onde du signal de commande (Sc)) de la bascule de type D 136 dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13. La figure 9(f) représente un graphe représentant un exemple de la variation dans le temps de l'amplitude de la puissance appliquée à la lampe à décharge (L) correspondant aux figures 9(a) à (e). Dans la partie de modulation en continu 160a de la partie de modulation de fréquence 16, lorsque la tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a est faible, du fait que la tension de sortie V5 du comparateur 161 présente le niveau haut (H)(une période A sur la figure 9(a)), le condensateur 162a est chargé par l'intermédiaire de l'élément de résistance 163a, grâce à quoi la tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a augmente progressivement (figure 9(b)). Lorsque la tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a augmente audessus d'une certaine tension, du fait que la tension de sortie (V5) du comparateur 161 présente le niveau bas (L) (une période B sur la figure 9(a)), le condensateur 162a est déchargé, grâce à quoi la tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a diminue progressivement (figure 9(b)). De cette manière, la tension V6 (figure 9(0) entre les deux bornes du condensateur 162a augmente et diminue en continu et de façon répétée avec une période constituée par la somme des périodes A et B. La tension (V6) entre les deux bornes du condensateur 162a est fournie en sortie à la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3) en tant que signal de commande de modulation (Sm) par l'intermédiaire de l'amplificateur séparateur 164a et de l'élément de résistance 163b. Ainsi, la fréquence de la tension (Vl) (forme d'onde de rampe) entre les deux bornes du condensateur 134 de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 varie en continu, comme indiqué sur la figure 9(d). C'est-à-dire que la fréquence de la forme d'onde de rampe augmente progressivement dans la période A et diminue progressivement dans la période B. La forme d'onde de rampe est modifiée en la forme d'onde rectangulaire, comme indiqué sur la figure 9(e), lorsque la forme d'onde de rampe traverse le comparateur 135 et la bascule de type D 136, grâce à quoi la forme d'onde rectangulaire est fournie en sortie au circuit d'attaque en pont 6 (figure 1) en tant que signal de commande (Sc). Il en résulte que du fait que le circuit d'attaque en pont 6 fonctionne de sorte que la fréquence de la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge (L) augmente et diminue en continu et de façon répétée, la fréquence de la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge augmente et diminue en continu et de façon répétée avec la période constituée par la somme des périodes A et B. Comme indiqué sur la figure 9(a), dans la partie de modulation en continu 160a, la tension de sortie (V5) du comparateur 161 présente en alternance les niveaux haut (1-1) et bas (L) avec une certaine période constante. Par ailleurs, dans la partie de modulation par intermittence 160b, la forme d'onde de tension de sortie du comparateur 161 est différentiée par un circuit de différentiation formé par le condensateur 162b, l'élément de résistance 163c et la diode 165. C'est-à-dire que, comme indiqué sur la figure 9(c), une forme d'onde de tension C d'une forme d'impulsion périodique est générée sur l'autre côté d'extrémité du condensateur 162b de façon correspondante au front arrière de la tension de sortie (V5) provenant du comparateur 161. La tension (V7) sur l'autre côté d'extrémité du condensateur 162b est superposée sur le signal de commande de modulation (Sm) par l'intermédiaire de l'amplificateur séparateur 164b et de l'élément de résistance 163d et est ensuite fournie en sortie à la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 (se reporter à la figure 3). Lorsque la forme d'onde de tension C de la forme d'impulsion représentée sur la figure 9(c) est appliquée en entrée dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F) 13 en tant que signal de commande de modulation (Sm) par l'intermédiaire de l'élément de résistance 163d, la fréquence de la forme d'onde de rampe se réduit temporairement (une forme d'onde D de la figure 9(d)), grâce à quoi la fréquence du signal de commande (Sc) se réduit également temporairement (une forme d'onde E de la figure 9(e)). Il en résulte que, du fait que la fréquence de la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge (L) se réduit par intermittence, la puissance en courant alternatif fournie à la lampe à décharge augmente par impulsions (une forme d'onde F de la figure 9(f)). Une telle augmentation discontinue de la puissance fournie est répétée chaque fois que la tension d'entrée (V6) (figure 9(b)) du comparateur 161 devient le maximum (c'est-à-dire lancée à un instant où la puissance fournie à la lampe à décharge (L) devient minimum). Dans cet exemple modifié, du fait que la partie de modulation en continu 160a commande le circuit d'attaque en pont 6 de sorte que la fréquence de la puissance fournie à la lampe à décharge (L) augmente et diminue en continu et de façon répétée, la résonance acoustique dans la lampe à décharge peut être réduite de façon efficace. En outre, du fait que la puissance fournie est augmentée de façon discontinue (la forme d'onde F de la figure 9(f)) à partir de l'instant où la puissance fournie à la lampe à décharge (L) devient minimum, la température d'électrode peut être augmentée à un instant où la température d'électrode devient la valeur la plus faible, grâce à quoi le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée peut être réduit de façon efficace. Lorsque la fréquence de la puissance en courant alternatif appliquée à la lampe à décharge (L) est de 1 MHz ou plus, la fréquence est en dehors de la bande de résonance continue de la résonance acoustique, la probabilité de génération de la résonance continue peut être réduite (mais la probabilité de génération de la résonance continue ne devient pas 0 du fait qu'il existe une composante harmonique supérieure en raison de la forme tubulaire de la lampe à décharge). En outre, dans le cas où la lampe à décharge (L) et le circuit d'éclairage de lampe à décharge sont utilisés pour un véhicule, la fréquence de la puissance en courant alternatif est établie de façon souhaitable de façon à éviter la bande de diffusion de bruit radio (la bande AM de 500 kHz à 1 700 kHz ou la bande SW de 2,8 MHz à 23 MHz, etc.) Ainsi, une fréquence d'environ 2 MHz est appropriée en tant que fréquence de la puissance en courant alternatif. Cependant, le déplacement d'un point lumineux apparaît de façon remarquable lorsque la fréquence est de 1,5 MHz ou plus. Ainsi, il n'existe pas de région de fréquences qui permet d'éviter à la fois la résonance acoustique, le bruit radio et le déplacement d'un point lumineux. Conformément à la configuration de cet exemple modifié, à la fois la résonance acoustique et le déplacement d'un point lumineux peuvent être réduits de façon efficace. Ainsi, la fréquence de la puissance en courant alternatif peut être établie à une fréquence arbitraire à l'exception de la bande de diffusion de bruit radio. Le circuit d'éclairage de lampe à décharge conforme à l'invention n'est pas limité aux modes de réalisation respectifs qui précèdent et diverses modifications peuvent être apportées. Par exemple, bien que dans les modes de réalisation mentionnés précédemment, le signal de commande soit modulé par intermittence en mettant en oeuvre le signal interne de la partie de conversion tension-fréquence (V-F) (la tension VI entre les deux bornes du condensateur 134), la partie de commande conforme à l'invention peut moduler par intermittence le signal de commande en superposant le signal de tension augmentant par intermittence sur la tension appliquée en entrée dans la partie de conversion tension-fréquence (V-F). D'autres mises en oeuvre se trouvent à l'intérieur de la portée des revendications
Un circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) fournit une puissance en courant alternatif afin d'éclairer une lampe à décharge (L). Le circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) comprend une partie d'alimentation (2) destinée à fournir la puissance en courant alternatif à la lampe à décharge et une partie de commande (10) destinée à commander l'amplitude de la puissance en courant alternatif. La partie d'alimentation (2) comprend un circuit de résonance série comprenant des transistors (5a, 5b), un transformateur (7), un condensateur (8) et une bobine d'inductance (9) et un circuit d'attaque en pont (6) destiné à attaquer les transistors. La partie de commande (10) commande le circuit d'attaque en pont (6) de sorte que la puissance en courant alternatif augmente par intermittence. Ainsi, lorsque la température des électrodes (102, 103) peut être augmentée tout en réduisant la valeur moyenne dans le temps de la puissance fournie en restant dans les limites d'une puissance nominale, le déplacement d'un point lumineux au moment de l'éclairage de la lampe à décharge avec une fréquence élevée peut être réduit.
1. Circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) pour fournir une puissance en courant alternatif à une lampe à décharge (L), afin d'éclairer 5 la lampe à décharge, le circuit comprenant : une partie d'alimentation (2) pour fournir la puissance en courant alternatif à la lampe à décharge, et une partie de commande (10) pour commander l'amplitude de la puissance en courant alternatif, 10 où la partie d'alimentation (2) comprend un circuit de résonance série ayant une pluralité d'éléments de commutation, au moins un élément parmi une bobine d'inductance (9) et un transformateur (7) et un condensateur (8) et une partie d'attaque pour attaquer la pluralité d'éléments de commutation, et 15 où la partie de commande (10) peut être mise en oeuvre pour commander la partie d'attaque de sorte que la puissance en courant alternatif augmente par intermittence. 2. Circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) selon la 1, dans lequel la partie de commande (10) peut être mise 20 en oeuvre pour commander la partie d'attaque de sorte que la puissance en courant alternatif augmente par impulsions. 3. Circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) selon la 1, dans lequel la partie de commande (10) peut être mise en oeuvre pour commander la partie d'attaque de sorte que l'amplitude de 25 la puissance en courant alternatif devienne une première valeur de puissance (Pl) dans une première région de temps M répétée périodiquement et devienne une seconde valeur de puissance (P2) supérieure à la première valeur de puissance dans une seconde région de temps N différente de la première région de temps. 30 4. Circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) selon l'une quelconque des 1, 2 ou 3, dans lequel la partie de commande (10) peut être mise en oeuvre pour commander la partie d'attaque de sorte que la fréquence de la puissance en courant alternatif augmente et diminue en continu et de façon répétée et que la puissance 35 en courant alternatif augmente par intermittence à partir d'un instant où la puissance en courant alternatif devient minimum. 5. Circuit d'éclairage de lampe à décharge (1) selon l'une quelconque des 1, 2 ou 3, dans lequel la partie de commande (10) peut être mise en oeuvre pour commencer à augmenter la puissance en courant alternatif par intermittence lors de l'écoulement d'un temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L). 6. Circuit d'éclairage de lampe à décharge selon la 4, dans lequel la partie de commande (10) peut être mise en oeuvre pour commencer à augmenter la puissance en courant alternatif par intermittence lors de l'écoulement d'un temps prédéterminé après le début de l'éclairage de la lampe à décharge (L).
H
H05
H05B
H05B 41
H05B 41/24
FR2902841
A3
SYSTEME ET PROCEDE DE COMMANDE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,071,228
INTERNE. La présente invention concerne un procédé de commande d'un moteur à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement un procédé destiné à "purger en air le circuit d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne. La présente invention concerne également un système pour la mise en oeuvre du procédé. La publication FRA2711734 décrit un procédé de purge de l'air emprisonné dans le circuit d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne. Ce procédé consiste à actionner la pompe à carburant électrique de façon anticipée lors de la mise sous tension du système électronique de contrôle moteur pendant une période dite de temporisation ajustée en fonction de critères prédéterminés. Ce procédé permet, pendant l'actionnement du démarreur, d'amener le carburant plus rapidement aux injecteurs et d'évacuer la quantité d'air grâce à un circuit de retour qui est en aval du régulateur de pression, en bout de rampe d'injection. La publication FRA2864163 propose un procédé associant l'ajustement de la période de temporisation, décrite dans le document FRA2711734 avec une ouverture temporaire des injecteurs permettant de purger l'air contenu dans le circuit. Cependant, dans les usines d'assemblage de véhicules automobiles, un certain nombre de moteurs sont testés hors véhicule sur un banc d'essais. Dans ce cas, la rampe d'injection est déjà remplie de carburant. Chaque moteur est ensuite démarré à nouveau à bord du véhicule automobile qu'il équipe. Ce démarrage est appelé premier démarrage du moteur. En appliquant le procédé de l'art antérieur dans ce cas de figure, on injecte du carburant sous pression dans les chambres de combustion du moteur avant sa mise en rotation. Lorsque le moteur est mis en rotation sous l'action du démarreur, une quantité supplémentaire de carburant est injecté dans les chambres de combustion. Cette quantité supplémentaire s'ajoute au carburant déjà présent dans les chambres de combustion et peut provoquer leur remplissage. Lors de leur mise en mouvement, les pistons compriment un liquide incompressible ce qui provoque un blocage hydraulique, et peut entraîner la destruction des éléments mobiles du moteur, et en particulier des bielles et/ou des chambres de combustion. La présente invention se propose, entre autres choses, de résoudre les inconvénients de l'art antérieur en proposant, un procédé de contrôle d'un moteur à combustion interne permettant de purger, le plus rapidement possible, le système d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne, et de le faire démarrer le plus rapidement possible, et ceci indépendamment du fait que le moteur ait ou non déjà été démarré une première fois sur un banc d'essais moteur. Dans ce but, la présente invention propose un procédé de commande d'un moteur à combustion interne, apte à être relié à un réservoir de carburant par l'intermédiaire d'une pompe pour la mise sous pression du carburant, comportant : - une rampe d'injection connectée à la pompe, - N injecteurs aptes à être alimentés en carburant par ladite rampe - un démarreur - une unité de commande électronique pour piloter les différents organes du moteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant successivement à : - actionner le démarreur du véhicule, - provoquer une séquence d'injection durant laquelle on maintient constamment ouvert au moins un injecteur, dit injecteur de purge, au moins jusqu'au démarrage effectif du moteur. Lors de la mise en oeuvre de ce procédé, le moteur à combustion interne entre dans une séquence dite "de purge" durant laquelle l'air contenu dans le circuit d'alimentation en carburant est évacué dans au moins une des chambres de combustion. Selon une caractéristique du présent procédé, l'injecteur de purge est maintenu ouvert jusqu'à ce que le régime du moteur atteigne une valeur de seuil prédéterminée. Selon une autre caractéristique du procédé, au cours de ladite séquence d'injection, l'injecteur de purge est maintenu dans une position d'ouverture maximale. Selon une autre caractéristique de la présente invention, l'actionnement du démarreur provoque le déclenchement de ladite séquence d'injection. Le procédé selon l'invention est mis en oeuvre uniquement lors du premier démarrage du moteur. Selon une autre caractéristique du procédé selon l'invention, l'injecteur de purge est l'injecteur qui parmi les N injecteurs est le plus éloigné du point d'arrivée du carburant dans la rampe d'injection, en considérant le sens d'écoulement du carburant de la pompe vers les injecteurs. L'invention concerne également un système de commande d'un moteur à combustion interne apte à être relié à un réservoir de carburant par l'intermédiaire d'une pompe pour la mise sous pression du carburant comportant : - une rampe d'injection connectée à la pompe, - N injecteurs aptes à être alimentés en carburant par ladite rampe - un démarreur - une unité de commande électronique pour piloter les différents organes du moteur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour actionner le démarreur, et des moyens pour provoquer une séquence d'injection durant laquelle on maintient constamment ouvert au moins un injecteur, dit injecteur de purge, au moins jusqu'au démarrage effectif du moteur. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, non limitatif, de la présente invention faîte en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle d'un moteur à combustion interne. - la figure 2 est un chronogramme représentant différents paramètres de commande du moteur lors de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement une partie d'un moteur à combustion interne 31 à injection indirecte et à allumage commandé à quatre cylindres en ligne, comportant quatre chambres 7 de combustion dont une seule est ici représentée. Le moteur 31 comporte un circuit d'alimentation en carburant. Ce circuit comporte un réservoir 5, une pompe 9, un filtre à carburant 11, une rampe d'injection 15 et au moins un injecteur 13. L'injecteur 13 est situé au bout de la rampe d'injection 15, en considérant le sens d'écoulement du carburant. Le moteur 31 comporte également un démarreur 33, un capteur de vitesse 19 situé en face d'un volant moteur 21 et des bobines haute tension 23 alimentant les bougies d'allumage 25 de la chambre de combustion 7. Le moteur est équipé d'une unité de commande électronique 17 qui gère le fonctionnement du moteur. Cette unité de commande électronique 17 comprend une unité centrale, une mémoire vive (RAM), des mémoire mortes (ROM et EEPROM), des convertisseurs analogiques/numériques et différents interfaces d'entrées/sorties. A partir de signaux d'entrée représentatifs de paramètres de fonctionnement du moteur qui arrivent sur ses entrées, l' unité de commande électronique 17 produit des signaux de sortie permettant de commander différents composants du moteurs tels que les injecteurs 13. Ainsi, le capteur de position 19 fournit à l'unité de commande électronique un signal représentatif du régime de rotation du moteur sur l'une de ses entrées 17a. L'unité électronique de commande 17 est également reliée sur l'une de ses entrée 17b au démarreur 33. L'unité de commande électronique 17 détermine la quantité de carburant devant être introduite dans chaque chambre de combustion. En effet l'unité de commande électronique 17 détermine, en fonction des conditions de fonctionnement du moteur et selon des stratégies prédéterminées, les instants de début d'ouverture de chaque injecteur dans le déroulement du cycle moteur et les durées de ces ouvertures aussi appelées temps ou durées d'injection. L'unité de commande électronique 17 pilote l'injecteur 13 via sa sortie 17d. L'unité de commande électronique 17 produit aussi,sur sa sortie 17c, des signaux de commande des bobines hautes tension 23 alimentant les bougies d'allumage 25 de la chambre de combustion 7. Le procédé propose lors du premier démarrage du moteur installé dans le véhicule, d'agir durant les premiers cycles ou tours du moteur, sur la durée d'ouverture d'au moins un injecteur 13 dit "injecteur de purge". L'injecteur 13 reste ouvert jusqu'au démarrage effectif du moteur et plus précisément jusqu'à ce qu'une valeur de seuil prédéterminée de régime de rotation moteur soit atteinte. Cette ouverture de l'injecteur de purge 13 permet de purger l'air prisonnier dans le circuit d'alimentation en carburant du moteur, et est appelée séquence de purge. En se reportant à la figure 2, le procédé selon l'invention sera mieux compris grâce à la description de l'évolution, en fonction du temps, des signaux représentatifs de l'état de fonctionnements de différents organes du moteurs et de signaux de commande de certains organes du moteur lors de la mise en oeuvre du procédé. Sur cette figure sont représentés en ordonnée: - Un signal 2a représentatif de la valeur d'une variable logique FLAGDEM permettant de mémoriser le premier franchissement croissant d'une valeur de seuil de régime NO par le moteur après sont installation dans un véhicule, et donc le premier démarrage du moteur. - Un signal 2b représentatif de l'activation du démarreur. - Un signal 2c représentatif de la commande de l'injecteur 13. - Un signal 2d représentatif du régime du moteur. Entre t=O et t=t0,le moteur est à l'arrêt et les signaux 2a,2b,2c et 2d ont une valeur nulle. L'unité de commande électronique 17 détecte le premier démarrage du moteur installé dans le véhicule grâce au signal 2b, représentatif de l'activation du démarreur, qui à l'instant t=t0 passe de la position Off à la position On. Simultanément, l'unité de commande électronique 17 commande l'ouverture de l'injecteur 13 (signal 2c). L'injecteur 13 est maintenu ouvert jusqu'à ce que le régime moteur dépasse une valeur de seuil NO. L'information sur le régime moteur est fourni à l'unité électronique de commande 17 par le capteur 19 sur une de ses entrées 17b. A l'instant t=tl, comme cela est visible sur la courbe 2d, le régime moteur dépasse la valeur de seuil NO. A cet instant, l'unité de commande électronique 17 arrête la séquence dite de purge et commande l'injecteur 13 de façon normale. La variable logique FLAGDEM passe alors de la valeur logique 0 à la valeur logique 1, mémorisant ainsi que le premier démarrage du moteur installé dans un véhicule a eu lieu. Pour une plus grande efficacité du procédé, durant la séquence de purge, l'injecteur 13 est ouvert au maximum pour autoriser une durée de purge la plus brève possible. Durant la séquence de purge, les temps ou durées d'ouverture des autres injecteurs (non représentés sur la figure) restent identiques à ceux prévus dans le cas d'un démarrage "classique". Si le moteur a déjà été démarré sur un banc d'essais moteur pour effectuer des tests avant son installation dans le véhicule automobile, la séquence de purge sera plus courte que pour un moteur n'ayant pas déjà été démarré au banc. En effet, il y aura moins ou pas d'air à purger, car le circuit d'alimentation sera déjà partiellement chargé en carburant. Le carburant arrivera sans retard dans les chambres d'injections, et la valeur de seuil de régime moteur NO nécessaire à la désactivation de la séquence de purge sera atteinte très rapidement. Le procédé décrit permet donc de démarrer indistinctement les moteurs ayant ou non été testés au banc d'essais moteur. Dans le cas d'un moteur à combustion interne avec une arrivée de carburant ne s'effectuant pas à l'une des extrémités de la rampe d'injection 15, le procédé précédemment décrit s'applique sur l'(es) injecteur(s) le(s) plus éloigné(s) de l'arrivée de carburant
Procédé de commande d'un moteur à combustion interne (31) apte à être relié à un réservoir (5) de carburant par l'intermédiaire d'une pompe (9) pour la mise sous pression du carburant comportant :- une rampe d'injection (15) connectée à la pompe (9),- N injecteurs (13) aptes à être alimentés en carburant par ladite rampe (15)- un démarreur (33)- une unité de commande électronique (17) pour piloter les différents organes du moteur,caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant successivement à :- actionner le démarreur (33),provoquer une séquence d'injection durant laquelle on maintient constamment ouvert au moins un injecteur (13), dit injecteur de purge, au moins jusqu'au démarrage effectif du moteur.
1) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne (31), apte à être relié à un réservoir (5) de carburant par l'intermédiaire d'une pompe (9) pour la mise sous pression du carburant, comportant : - une rampe d'injection (15) connectée à la pompe (9), - N injecteurs (13) aptes à être alimentés en carburant par ladite rampe (15) - un démarreur (33) -une unité de commande électronique (17) pour piloter les différents organes du moteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant à : - actionner le démarreur (33), - provoquer une séquence d'injection durant laquelle on maintient constamment ouvert au moins un injecteur (13), dit injecteur de purge, au moins jusqu'au démarrage effectif du moteur. 2) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la 1, caractérisé en ce que l'injecteur (13) de purge est maintenu ouvert jusqu'à ce que le régime du moteur atteigne une valeur (NO) de seuil prédéterminée. 3) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que au cours de ladite séquence d'injection, l'injecteur (13) de purge est maintenu dans une position d'ouverture maximale. 4) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'actionnement du démarreur (33) provoque le déclenchement du début de ladite séquence d'injection. 5) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre lors du premier démarrage du moteur installé dans le véhicule. 6) Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'injecteur de purge (13) est l'injecteur qui, parmi les N injecteurs, est le plus éloigné de l'arrivée de carburant dans la rampe d'injection, en considérant le sens d'écoulement du carburant de la pompe vers les injecteurs. 7) Système de commande d'un moteur à combustion interne (31) apte à être relié à un réservoir (5) de carburant par l'intermédiaire d'une pompe (9) pour la mise sous pression du carburant comportant : - une rampe d'injection (15) connectée à la pompe (9), - N injecteurs (13) aptes à être alimentés en carburant par ladite rampe (15) - un démarreur (33) une unité de commande électronique (17) pour piloter les différents organes du moteur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour actionner le démarreur (33), et des moyens pour provoquer une séquence d'injection durant laquelle on maintient constamment ouvert au moins un injecteur (13), dit injecteur de purge, au moins jusqu'au démarrage effectif du moteur.25
F
F02
F02N,F02D
F02N 19,F02D 41
F02N 19/00,F02D 41/06,F02D 41/30
FR2896479
A1
BOITE DE VITESSES, NOTAMMENT POUR CYCLE
20,070,727
La présente invention concerne une boîte de vitesses, rotamment pour cycle, et plus précisément une boîte de vitesses comprenant dans un boîtier fixe : - un plateau moteur destiné à recevoir un couple de rotation, et un plateau récepteur apte à transmettre un mouvement circulaire, lesdits plateaux étant montés autour d'un moyeu de façon rotative par rapport au Boîtier, en regard l'un de l'autre, et présentant chacun un flasque duquel font saillie, en direction du flasque opposé, plusieurs dentures circulaires coaxiales ; - un support central disposé dans le boîtier entre les plateaux ; - au moins un dispositif de transmission de mouvemenr: entre les plateaux, comportant deux pignons engrenant entre eux, chaque pignon étant apte à engrener avec l'une des dentures du plateau en regard duquel il est disposé, les pignons étant montés libres en rotation sur un basculeur assemblé au support central de façon pivotante ; - des moyens de sélection d'une vitesse, aptes à faire pivoter le basculeur pour modifier l'inclinaison des pignons par rapport aux plateaux ; - et des moyens d'écartement agencés pour augrnenter la distance entre les plateaux lors de la modification de l'inclinaison des pignons. Le document FR 2 641 515 décrit une boîte de vitesses pour cycles dans laquelle les moyens d'écartement comprennent des bille en appui sur le dos du plateau moteur et coopérant avec des rampes saillant de la face interne d'un plateau de pression lié au pédalier. Pour comrrander le débrayage, il faut provoquer un déplacement angulaire du plateau da pression par rapport au plateau moteur. Pour cela, le cycliste doit temporairement cesser de pédaler, ce qui n'est pas pratique. Par ailleurs, le document FR 2 757 128 propose une boîte de vitesses pour cycles dans laquelle l'écartement des plateaux est obtenu par un système hydraulique. De ce fait, la boîte de vitesses présente une structure complexe, et se révèle d'un coût élevé. L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant des moyens d'écartement présentant une structure simplifiée. Un autre objectif de l'invention est de fournir une boîte de vitesses robuste, ne nécessitant pas de réglages délicats. A cet effet, l'invention concerne une boîte de vitesses telle que présentée ci-dessus, dans laquelle les moyens d'écartement comprennent un organe d'écartement qui, monté sur le support central de façon pivotante autour d'un axe transversal sans possibilité de translation par rapport audit support, peut pivoter, lorsque les moyens de sélection sont actio,nés pour passer d'une vitesse à une autre, d'une position embrayée, dans laquelle les pignons engrènent avec une denture du plateau correspondant, à une position débrayée, dans laquelle les plateaux sont écartés l'un de l'autre, ledit organe d'écartement comprenant au moins un organe d'appui agencé pouf- coopérer avec une première surface d'appui ménagée sur un élément solidaire en translation axiale d'un premier plateau et avec une deuxième surface d'appui ménagée sur un élément solidaire en translation axiale d'un deuxièrre plateau, afin de provoquer, lors du pivotement de l'organe d'écartement vers la position débrayée, l'écartement du support central par rapport au deuxième plateau et l'écartement du premier plateau par rapport au support central. Grâce à cette structure, l'écartement des plateaux est obtenu automatiquement lors du changement de vitesse, sans que le cycliste ait à cesser de pédaler. De plus, avec ce système mécanique, il n'est pas nécessaire de prévoir des pistons et un circuit hydraulique associé, l'actionnement des moyens d'écartement pouvant être obtenu par une simple tige de commande. Enfin, l'invention permet de maintenir l'un des deux plateaux fixe en translation par apport au boîtier. L'organe d'écartement présente par exemple la forme d'une couronne montée coulissante et pivotante sur le moyeu, cette couronne pouvant comporter trois organes d'appui disposés sensiblement à 120 et agencés pour coopérer chacun avec une première et une deuxième surfaces d'appui. Selon une réalisation possible, la première et la deuxième surfaces d'appui sont formées par une rampe ménagée sur un doigt faisant saille axialement vers l'organe d'écartement depuis un premier, respectivement d'un deuxième manchons montés sur le moyeu de part et d'autre du support central. L'organe d'appui de l'organe d'écartement comprend par exemple un galet d'axe sensiblement radial, disposé dans un logement axia ouvert à ses deux extrémités axiales, logement dans lequel les surface; d'appui peuvent être engagées. Selon une réalisation possible, les moyens d'écartement comprennent un levier qui, monté sur le support central de façon pivotante autour d'un axe transversal, sans possibilité de translation par rapport audit support, est associé à l'organe d'écartement, ledit levier étant agencé pour pivoter par rapport audit support lorsque les moyens de sélection sont actionnés pour passer d'une vitesse à une autre et provoquer le pivotement de l'organe d'écartement vers la position débrayée. Par exemple, le deuxième plateau forme le plateau récepteur et il 5 est solidaire du boîtier en translation axiale. Ainsi, la chaîne ou la courroie associée au plateau récepteur travaille dans un plan fixe. Avantageusement, l'organe d'écartement est sollicité vers la position embrayée par des moyens de rappel. L'organe d'écartement peut comprendre des rnoyens de retenue 10 formant des butées axiales qui, lorsque l'organe d'écartement est en position embrayée, coopèrent avec les éléments sur lesquels sont ménagées les première et deuxième surfaces d'appui pour empêcher l'écartement intempestif des plateaux. Dans ce cas, en position embrayée, un jeu radial peut être ménagé entre l'organe d'appui de l'organe d'écartement et d'une part la 15 première surface d'appui et d'autre part la deuxième surface d'appui, ledit jeu radial étant suffisant pour permettre un faible pivotement de l'organe d'écartement vers la position débrayée, afin que les éléments sur lesquels sont ménagées les première et deuxième surfaces d'appui soient dégagés des moyens de retenue. 20 La boîte de vitesses peut en outre comprendre un disque moteur destiné à être entraîné en rotation par l'arbre du pédalier du cycle, le disque moteur étant mobile en rotation par rapport au boîtier et relié au plateau moteur par au moins deux organes élastiques agencés pour solidariser en rotation le disque moteur et le plateau moteur et solliciter le plateau moteur vers le 25 plateau récepteur tout en permettant la translation axiale dudit plateau moteur par rapport au disque moteur. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective d'un cycle compertant une 30 boîte de vitesses selon l'invention ; Les figures 2 et 3 sont des vues en perspective avec arrachement partiel du plateau récepteur, respectivement du plateau moteur, de la boîte de vitesses ; La figure 4 est une vue en perspective d'une denture circulaire d'un 35 plateau ; La figure 5 est une vue en coupe de la boîte de vitesses en position embrayée, avec un rapport de vitesse maximal ; La figure 6 est une vue en coupe de la boîte de vitesses en position débrayée, avec un rapport de vitesse minimal ; La figure 7 est une vue en perspective du support centra muni des basculeurs et des pignons ; La figure 8 est une vue en perspective du support central seul ; Les figures 9 et 10 sont des vues en perspective d'un basculeur et du basculeur de commande ; La figure 11 est une vue partielle en perspective de IE1 boîte de vitesses en position embrayée, les basculeurs et les pignons n'étant pas représentés ; La figure 12 est une vue en perspective de l'organe d'écartement ; Les figures 13 et 14 sont des vues en perspective des manchons 15 côté moteur, respectivement côté récepteur ; La figure 15 est une vue en perspective du levier et de l'organe d'écartement en position embrayée, montrant le jeu radial entre les galets et les rampes ; La figure 16 est une vue partielle en perspective de la boîte de 20 vitesses en position débrayée, les basculeurs et les pignons n'étant pas représentés ; et La figure 17 est une vue partielle en perspective de l'intérieur de la boîte de vitesses. Sur la figure 1 est représenté un cycle 1 comprenant une boîte de 25 vitesses 2 qui permet, lorsqu'un utilisateur met en rotation l'arbre 3 du pédalier en appuyant sur les pédales 4, d'entraîner en rotation une chaîne 5, et donc la roue arrière du cycle 1. La boîte de vitesses 2 comprend un boîtier 6, fixe par rapport au cadre 7 du cycle 1, traversé par un moyeu 8 d'axe 9 transversal par rapport à 30 la direction générale d'avancement du cycle 1. Dans le moyeu 8 est engagé l'arbre 3 du pédalier. Pour simplifier, les pièces constitutives de la boîte de vitesses 2 et leurs positions sont décrites en considérant que la boîte de vitesses 2 est montée sur le cycle 1 lui-même en position d'utilisation (figure 1). 35 Dans le boîtier 6 se trouve d'une part un plateau moteur 10 (situé du côté gauche du cycle 1 dans le sens d'avancement) et d'autre part un plateau récepteur 11 (situé du côté droit du cycle 1), montés rotatifs autour du moyeu 8. Comme illustré sur les figures 2 à 4, chaque plateau 10, 11 comprend une série de dentures circulaires 12 coaxiales disposée:; dans un flasque 13 surmoulé, les dentures 12 se faisant face à l'intérieur dL boîtier 6. Ici, chaque plateau comprend dix dentures 12. Sur le boîtier 6 est monté rotatif un disque moteur 14 comportant une ouverture centrale 15 en étoile coopérant avec l'arbre 3 du pédalier. Le disque moteur 14 est ainsi entraîné en rotation sous l'action de pédalage du cycliste. Six ressorts 16 sensiblement axiaux et disposés à 60 autour du moyeu 8 sont liés d'une part au disque moteur 14 et d'autre part au plateau moteur 10, au niveau de cavités 17. Ces ressorts 16 permettent l'entraînement en rotation du plateau moteur 10 par le disque moteur 14 et, comme on le verra plus loin, le déplacement en translation axiale du plateau moteur 10 par rapport au disque moteur 14. Grâce à un système de transmission de mouvement qui sera décrit ci-dessous, la rotation du plateau moteur 10 est transmise au plateau récepteur 11, avec un rapport de vitesse choisi par le cycliste. Le plateau récepteur 11 est solidaire en translation axiale du moyeu 8 et porte un plateau 18 sur lequel est placé la chaîne 5. On décrit à présent le système de transmission de mouvement, en référence aux figures 5 à 10. Un support 19 est monté sur le moyeu 8, de façon mobile en translation axiale mais fixe en rotation. Le support 19 est globalemEint plan et disposé de façon centrée entre les plateaux 10, 11. Sur le suppo-t 19 sont montés d'une part un basculeur de commande 20, représenté sur la figure 10, et d'autre part N basculeurs 21, tel qu'illustré sur la figure 9, où N est compris entre 1 et 5, chaque basculeur 20, 21 étant lié en rotation aux basculeurs adjacents. Un basculeur 21 comprend une tige 22 présentant dI:s parties extrêmes inclinées par rapport à sa direction longitudinale. La tige 22 comprend sensiblement en sa partie centrale un organe d'accrochage 23 pourvu de deux paires d'échancrures 24 opposées. Le basculeur de commande 20 est de structure générale similaire, mais présente un prolongement 25 au-delà d'une partie inclinée. Les basculeurs 2C, 21 sont montés sur le support 19 par encliquetage dans des gorges 26, et peuvent pivoter par rapport au support 19 autour de l'axe de leur tige 22, situé sensiblement dans le plan dudit support 19. Les parties extrêmes inclinées des basculeurs 20, 21 sont reliées les unes aux autres. De préférence, chaque basculeur est lié en en rotation aux basculeurs adjacents par un cardan 27, ce qui présente de nombreux avantages (précision mécanique, pas ce réglage nécessaire, rapidité de montage coût réduit). Dans la réalisation représentée, le support 19 comprend quatre basculeurs dont un basculeur de commande, disposés à angles droits à la périphérie du support 19, le basculeur de commande 20 étant disposé verticalement. Cette structure permet une bonne répartition des efforts sur les pignons. Sur chaque basculeur sont fixés deux pignons 28, enclic uetés par leur axe dans les échancrures 24 de l'organe d'accrochage. Les p gnons 28 d'un même basculeur, sensiblement identiques, engrènent entre eux. De plus, sur un même basculeur, l'un des pignons 28 est destiné à engrener avec une denture 12 du plateau moteur 10, tandis que l'autre pignon 28 est destiné à engrener avec une denture 12 du plateau récepteur 11, la denture 12 du plateau récepteur 11 étant déterminée par rapport à la denture 12 c u plateau moteur 10 par le fait que les deux pignons 28 sont situés dans un même plan. Une bague en polyuréthane 29 est interposée entre chaque pignon 28 et le basculeur 20, 21 correspondant, entre la partie rotative du pignon 28 et la partie du pignon 28 fixe par rapport au basculeur 20, 21 (c'est-à-dire son axe support encliqueté sur le basculeur). Ceci permet de conférer au système une plus grande souplesse et de rendre le mécanisme plus silencieux. Sur le support 19 est également monté un secteur cranté 30, 25 disposé dans un plan sensiblement horizontal, et dans une ouverture 31 duquel est fixé le prolongement 25 du basculeur de commande 20. Le secteur cranté 30 forme des logements courbes entre deux crans adjacents, par exemple des logements sensiblement cylindriques d'axe vertical. L'ouverture 31 présente par exemple une section carrée. Sur le 30 prolongement 25 du basculeur de commande 20 est également fixé un bras 32 associé à une tige (non représentée) ou, en variante, un câble ou un vérin. Lorsque le cycliste actionne ladite tige, il provoque, via le bras 32, la rotation du basculeur de commande 20 autour de l'axe vertical de sa tige 22 et, en conséquence, par l'intermédiaire des cardans 27, une rotation iden :igue des 35 basculeurs 21. Ainsi, l'inclinaison des pignons 28 par rapport aux pla.:eaux 10, 11 varie, ce qui permet au cycliste de sélectionner la vitesse qu'il désire selon la denture 12 dans laquelle les pignons 28 engrènent. Les positions extrêmes d'inclinaison des pignons 28, correspondants aux rapports de vitesse maximal et minimal sont représentées respectivement sur les figures 5 et 6. Un organe de fin de course 71, solidaire du support 19, permet de limiter la rotation du basculeur de commande 20 et ainsi de définir une position extrême d'inclinaison des pignons 28. Pour que le cycliste puisse changer de vitesse, c'est-à-dire modifier l'inclinaison des pignons 28 par rapport aux plateaux 10, 11, la boîte de vitesses 2 est pourvue de moyens d'écartement des deux plateaux. Ces moyens comprennent tout d'abord un organe d'écartement 33, représenté sur la figure 12. L'organe d'écartement 33 présente la forme générale d'une couronne. Il est monté autour du moyeu 8, de façon mobile en rotation et en translation par rapport à l'axe 9. II est en outre logé ser siblement dans l'ouverture centrale 34 du support 19, du côté du plateau moteur 10, et solidarisé en translation, mais non en rotation, par rapport audit support 19 au moyens de clips 35. L'organe d'écartement 33 comprend trois logements 36 sensiblement identiques, chacun présentant orthogonalement à l'axe 9 du moyeu 8 une section rectangulaire. Chaque logement 36 est ainsi délimité par une première et une deuxième parois radiales 37, 38, et est ouvert à ses deux extrémités axiales. Dans chaque logement 36 est prévu un axe 39 sensiblement radial. Cet axe 39 n'est pas disposé de façon centrée dans le logement 36 mais décalé vers la première paroi radiale 37 du logement 36. Sur chacun des axes 39 sont montés deux galets 40, ménageant un espace entre eux et la deuxième paroi radiale 38 du logement 36. En outre, une barrette 41 est disposée sensiblement axialement à l'extérieur de chaque logement 36, contre la deuxième paroi radiale 38. Chaque barrette 41 comporte des saillies 42 s'étendant de part et d'autre de la couronne en direction du logement 36 correspondant, en étant écartées axialement des extrémités axiales dudit logement 36. Enfin, l'organe d'écartement 33 comporte des pattes 43 radiales pourvues chacL ne d'une échancrure 44. Les moyens d'écartement des deux plateaux comprennent également un levier 45 s'étendant sensiblement parallèlement au support 19 et horizontalement, du côté du plateau moteur 10. Le levier 45 présente une première partie extrême 46 liée au support 19, sous le secteur cranté 30, de façon pivotante autour d'un axe 69 parallèle à l'axe 9 du moyeu ,3, et une deuxième partie extrême 47 recourbée vers le bas, et présentant des échancrures 48. Le levier 45 est assemblé à l'organe d'écartement 33 par l'intermédiaire d'un élément de liaison 49 présentant à ses extrémités deux tourillons axiaux 50, 51 engagés par encliquetage respectivement dans les échancrures 48 du levier et les échancrures 44 des pattes 43 d l'organe d'écartement 33. Le levier 45 comprend de plus une branche latérale 52 s'étendant sensiblement axialement en direction du plateau récepteur 11, depuis la première partie extrême 46 du levier 45. Le levier 45 comporte un cylindre 53 monté rotatif autour de son axe, et apte à coopérer avec un des ogements formés entre deux crans du secteur cranté 30. Ce cylindre 53 est disposé sur la branche latérale 52 du levier 45. Il présente un axe sensiblement vertical, et est enchâssé dans une enveloppe 70 (non représentée sur la figure 15) autorisant la rotation dudit cylindre 53 autour de son axe. En variante, le cylindre 53 pourrait être remplacé par une dent s'étendant parallèlement au support 19, en direction de la première partie extrême 46 du levier 45, ladite dent étant apte à coopérer avec les crans du secteur cranté 30. En outre, un ressort E4 disposé sensiblement parallèlement au levier 45 est prévu entre le support 19 et le levier 45. Les moyens d'écartement des deux plateaux comprennent enfin un premier manchon 55 et un deuxième manchon 56, représentés respectivement sur les figures 13 et 14. Chaque manchon 55, 56 comprend une bague 57 engagée autour du moyeu 8 et de laquelle font saillie trois doigts axiaux 58 à 120". Chaque doigt 58 comporte à son extrémité une surface inclinée formant une rampe 59. Le premier manchon 55 est destiné à être placé entre le plateau moteur 10 et le support 19. Sa bague 57 comporte trois orifices 60 à 120 dans chacun desquels est logée une bille 61 engagée dans une rainure 62 ménagée axialement sur le moyeu 8. Le premier manchon 55 peut ainsi coulisser axialement sur le moyeu 8, sans possibilité de rotation. Le premier manchon 55 est monté sur le moyeu 8 de sorte que la bague 57 soit logée dans I ouverture centrale du plateau moteur 10 et que les doigts 58 s'étendent en di -ection du support 19, l'épaulement 63 formé entre la bague 57 et les doigts 58 prenant appui contre un roulement 64 intercalé entre ladite bague 57 et le plateau moteur 10. La partie extrême de chacun des doigts 58 est alors engagée dans un logement 36 de l'organe d'écartement 33, dans l'espace ménagé entre les galets 40 et la deuxième paroi radiale 38, la rampe 59 étant dirigée vers les galets 40. Comme illustré sur la figure 13, chaque doigt 58 comprend une partie principale 65 liée à la bague 57 prolongée par une partie extrême 66 sensiblement triangulaire, qui présente un diamètre intérieur et ur diamètre extérieur plus importants que le diamètre intérieur, respectivement le diamètre extérieur de la partie principale 65. Un épaulement 67 extérieur est é insi formé entre la partie principale 65 de chaque doigt 58 et la partie extrême 66 dudit doigt, tandis qu'il existe un espace entre la partie extrême 66 du doigt et le moyeu 8. Le deuxième manchon 56 est destiné à être placé entre le plateau récepteur 11 et le support 19, la bague 57 étant fixée au moyeu 8. En variante, le deuxième manchon 56 et le moyeu 8 peuvent être réalisés en une seule pièce. Le deuxième manchon 56 est monté sur le moyeu 8 de sorite que les doigts 58 s'étendent en direction du support 19. La partie extrême de chacun des doigts 58 est alors engagée dans un logement 36 de l'organe d'écartement 33, dans l'espace ménagé entre les galets 40 et la deuxième paroi radiale 38, la rampe 59 étant dirigée vers les galets 40. Les diamètres intérieur et extérieur des doigts 58 du deuxième manchon 56 correspondent sensiblement aux diamètres intérieur et extérieur de la partie principale 65 des doigts 58 du premier manchon 55. Ainsi, chaque doigt 58 du deuxième manchon 56 est situé dans le logement 36 correspondant entre le doigt 58 du premier manchon 55 et le moyeu 8. En outre, un ergot 68 sensiblement radial est prévu à proximité immédiate du doigt 58, du côté opposé à la rampe 59. On décrit à présent le fonctionnement de la boîte de vitesses 2, en 25 particulier lors du changement de vitesse. En position embrayée (figures 5, 11 et 15), les deux plEteaux 10, 11 sont éloignés l'un de l'autre de la distance appropriée pour que les pignons 38 engrènent chacun avec une denture 12 d'un plateau et permettent la transmission du mouvement de rotation du plateau moteur 10 au plateau 30 récepteur 11. Le cylindre 53 du levier 45 est alors engagé entre deux crans du secteur cranté 30 correspondant au rapport de vitesse choisi. Le ressort 54 sollicite le levier 45 vers la position d'embrayage, c'est-à-dire d'engagement du cylindre 53 dans le secteur cranté 30. Dans cette position, le levier 45, par 35 l'intermédiaire de l'élément de liaison 49, retient l'organe d'écartement 33 et l'empêche de pivoter autour de l'axe 9 du moyeu 8 dans le sers horaire (lorsque l'on regarde ledit organe d'écartement 33 depuis le plateau moteur 10). Les saillies 42 prévues sur chaque barrette 41 de l'organe d'écartement 33 coopèrent ainsi avec l'épaulement 67 du premier manchon 55, d'une part, et l'ergot 68 du deuxième manchon 56, d'autre part. En conséquence, l'organe d'écartement 33 retient axialement les manchons 55, 56, empêchant donc les plateaux 10, 11 de s'écarter l'un de l'autre. Dans cette position embrayée, il existe un jeu radial j entre les galets 40 et chacune des rampes 59 correspondantes. Comme précédemment décrit, lorsque le cycliste souhaite changer de vitesse, il actionne une tige (ou un moyen équivalent tel qu'un cible ou un vérin) provoquant, via le bras 32, la rotation des basculeurs 20, 21. La même tige permet simultanément, via le bras 32, de manoeuvrer en rotation le secteur cranté 30. Lorsque le secteur cranté 30 pivote autour de l'axe vertical du basculeur de commande 20, il provoque la sortie du cylindre 53 dL levier 45 hors du logement dans lequel il était engagé et, en conséquence, le pivotement du levier 45 autour de l'axe 69, à l'encontre de la force exercée par le ressort 54. Ceci provoque, par l'intermédiaire de l'élément de liaison 49, un pivotement initial de quelques degrés de l'organe d'écartement 33 dans le sens horaire (lorsque l'on regarde ledit organe d'écartement 33 depuis le plateau moteur 10). Ce pivotement initial est rendu possible par l'existence du jeu j. Suite à ce pivotement, les rampes 59 se sont rapprochées des galets 40, voire les touchent, mais surtout les épaulements 67 et les ergots 68 sont dégagés des saillies 42 : les manchons 55, 56 ne sont alors plus retenus axialement par l'organe d'écartement 33. Le mouvement de rotation du secteur cranté se poursuit jusqu'à ce que le cylindre 53 du levier 45 soit dans sa position la plus sortie du logement concerné (figure 16). Au cours de ce mouvement de rotation, la coopération entre les galets 40 et les rampes 59 s'est traduite par : - un déplacement axial de l'organe d'écartement 33 par rapport au 30 deuxième manchon 56, c'est-à-dire un écartement axial du support 19 par rapport au plateau récepteur 11 ; - un déplacement axial du premier manchon 55 par rapport à l'organe d'écartement 33, c'est-à-dire un écartement axial du plateau moteur 10 par rapport au support 19 (le déplacement axial du premier manchon 55 en 35 s'écartant du support 19 provoquant un déplacement axial identique clu plateau moteur 10 du fait de la présence de l'épaulement 63). Au cours de ce mouvement, les ressorts 16 sont comprimés. Les dimensions des manchons 55, 56, et en particulier les inclinaisons des rampes 59, sont déterminées pour obtenir l'Écartement souhaité entre les plateaux 10, 11 et le support 19. De même, les crans du secteur cranté 30, en nombre identique au nombre de dentures 12 d'un plateau, et les basculeurs 20, 21 sont agencés pour provoquer une inclinaison adaptée des pignons 28 et assurer que chaque pignon soit bien engagé dans une seule denture 12. La course du plateau moteur 10 est de l'ordre de 15 à 2D mm, par exemple de 17 mm. Au cours de ce mouvement, le disque moteur 14 coulisse axialement autour de l'arbre 3 du pédalier, mais peut continuer à entraîner en rotation de la plateau moteur 10 grâce à l'ouverture centrale 15 en étoile. Si le cycliste continue à actionner la tige de commande pour provoquer le pivotement des basculeurs 20, 21 et du secteur cranté, le cylindre 53 retombe dans le logement adjacent à celui qu'il vient de quitter, sous l'effet du ressort 54. Sous l'action des ressorts 16, le plateau moteur 10 est rapproché du support 19, ce qui entraîne, par l'intermédiaire de l'épaulement 63, le retour du premier manchon 55 dans la position où ses doigts 58 sont engagés dans les logements 36 de l'organe d'écartement 33, mais également le déplacement axial du support 19 vers le plateau récepteur 11. Les pignons 28 engrènent à nouveau chacun avec une denture 12 du plateau 10, 11 correspondant. Le levier 45 permet de démultiplier le déplacement, c'est:-à-dire de provoquer, à partir d'un faible déplacement du cylindre 53 entre deux logements (de l'ordre de 1,5 mm), une rotation d'amplitude plus impiDrtante de l'organe d'écartement 33 et, in fine, une translation importante du plateau moteur 10 par rapport au plateau récepteur 11, comme indiqué ci-dessus. La boîte de vitesses 2 selon l'invention prévoit de rnonter de nombreuses pièces par encliquetage. II en découle une facilité et une rapidité de montage améliorées par rapport à l'art antérieur. De plus, il n'est pas nécessaire de procéder à des réglages de la position des pièces les unes par rapport aux autres, ce qui requiert généralement beaucoup de précision et de temps. II va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation. Ainsi, pour certaines applications, on pourrait prévoir que le plateau 5 moteur soit fixe, la mouvement de translation étant reporté sur le plateau récepteur
La boîte de vitesses comprend, monté sur un moyeu (8) un plateau moteur (10) qui entraîne en rotation un plateau récepteur par l'intermédiaire de pignons portés par un support central (19) engagés dans les dentures du plateau moteur et du plateau récepteur.Pour changer de vitesse, on modifie l'inclinaison des pignons par rapport aux plateaux, tout en écartant les plateaux l'un de l'autre.Les moyens d'écartement des plateaux comprennent un organe d'écartement (33) monté pivotant sur le support central autour d'un axe transversal sans possibilité de translation par rapport audit support. En pivotant depuis la position embrayée vers la position débrayée, l'organe d'écartement provoque la coopération entre les galets (40) qu'il porte et des rampes d'appui ménagées sur des manchons et, en conséquence, l'écartement du support central par rapport au plateau récepteur et l'écartement du plateau moteur par rapport au support.
1. Boîte de vitesses, notamment pour cycle, comprenant dans un boîtier (6) fixe : - un plateau moteur (10) destiné à recevoir un couple de rotation, et un plateau récepteur (11) apte à transmettre un rrouvement circulaire, lesdits plateaux étant montés autour d'un moyeu (8) de façon rotative par rapport au boîtier (6), en regard l'un de l'autre, et présentant chacun un flasque (13) duquel font saillie, en direction du flasqua opposé, plusieurs dentures (12) circulaires coaxiales, un support central (19) étant disposé dans le boîtier (6) entre les plateaux (10, 11) ; - au moins un dispositif de transmission de mouvemert entre les plateaux, comportant deux pignons (28) engrenant entre eux, chaque pignon étant apte à engrener avec l'une des dentures (12) du plateau (10, 11) en regard duquel il est disposé, les pignons (28) étant montés libres en rotation sur un basculeur (20, 21) assemblé au support central (19) de façon pivotante ; - des moyens de sélection d'une vitesse, aptes à faire pivoter le basculeur (20, 21) pour modifier l'inclinaison des pignons (28) par rapport aux plateaux (10, 11) et des moyens d'écartement agencés pour auç menter la distance entre les plateaux (10, 11) lors de la modification de l'inclinaison des pignons (28) ; caractérisée en ce que les moyens d'écartement comprennent un organe d'écartement (33) qui, monté sur le support central (19) de façon pivotante autour d'un axe transversal (9) sans possibilité de translation par rapport audit support, peut pivoter, lorsque les moyens de sélection sont actionnés pour passer d'une vitesse à une autre, d'une position embrayée, dans laquelle les pignons (28) engrènent avec une denture (12) du plateau (10, 11) correspondant, à une position débrayée, dans laquelle les plateaux (10, 11) sont écartés l'un de l'autre, ledit organe d'écartement (33) comprenant au moins un organe d'appui (40) agencé pour coopérer avec une première surface d'appui (59) ménagée sur un élément (55) solidaire en translation axiale d'un premier plateau et avec une deuxième surface d'appui (59) ménagée sur un élément (56) solidaire en translation axiale d'un deuxième plateau, afin de provoquer, lors du pivotement de l'organe d'écartement (33) vers a position débrayée, l'écartement du support central (19) par rapport au deuxième plateau et l'écartement du premier plateau par rapport au support central (19). 2. Boîte de vitesses selon la 1, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (33) présente la forme d'une couronne montée coulissante et pivotante sur le moyeu (8). 3. Boîte de vitesses selon la 2, caractérisée en ce que la couronne comporte trois organes d'appui (40) disposés sensiblement à 120 et agencés pour coopérer chacun avec une première et une deuxième surfaces d'appui (59). 4. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la première et la deuxième surfaces d'appui sont formées par une rampe (59) ménagée sur un doigt (58) faisant saille axialement vers l'organe d'écartement (33) depuis un premier manchon (55), respectivement un deuxième manchon (56) montés sur le moyeu (8) de part et d'autre du support central (19). 5. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que l'organe d'appui de l'organe d'écartement (33) comprend un galet (40) d'axe (39) sensiblement radial, disposé dans un logement (36) axial ouvert à ses deux extrémités axiales, logement (36) dans lequel les surfaces d'appui (59) peuvent être engagées. 6. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'écartement comprennent un levier (45) qui, monté sur le support central (19) de façon pivotante autour d'un axe transversal (69), sans possibilité de translation par rapport audit support (19), est associé à l'organe d'écartement (33), ledit levier (45) étant agencé pour pivoter par rapport audit support (19) lorsque les moyens de séle,tion sont actionnés pour passer d'une vitesse à une autre et provoquer le pivotement de l'organe d'écartement (33) vers la position débrayée. 7. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le deuxième plateau forme le plateau récepteur (11) et en ce qu'il est solidaire du boîtier (6) en translation axiale.35 8. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (33) est sollicité vers la position embrayée par des moyens de rappel (54). 9. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que l'organe d'écartement (33) comprend des moyens de retenue (41, 42) formant des butées axiales qui, lorsque l'organe d'écartement (33) est en position embrayée, coopèrent avec les éléments (5E', 56) sur lesquels sont ménagées les première et deuxième surfaces d'appui (59) pour empêcher l'écartement intempestif des plateaux (10, 11). 10. Boîte de vitesses selon la 9, caractérisée en ce que, en position embrayée, un jeu radial (j) est ménagé entre l'organe d'appui (40) de l'organe d'écartement (33) et d'une part la première surface d'appui (59) et d'autre part la deuxième surface d'appui (59), ledit jeu radial (j) étant suffisant pour permettre un faible pivotement de l'organe d'écartement (33) vers la position débrayée, afin que les éléments (55, 56) sur lesquels sont ménagées les première et deuxième surfaces d'appui (59) soient dégagés des moyens de retenue (41, 42). 11. Boîte de vitesses selon l'une des 6 à 10, caractérisée en ce que les moyens de sélection d'une vitesse comprennent un moyen actionnable par un cycliste, tel qu'une tige, un câble, un vérin ou équivalent, permettant de manoeuvrer en rotation un secteur cranté (30) coopérant avec le levier (45). 12. Boîte de vitesses selon la 11 caractérisée en ce que le secteur cranté (30) forme des logements courbes entre d eux crans adjacents, et en ce que le levier (45) comporte un cylindre (53) monté rotatif autour de son axe, et apte à coopérer avec un desdits logements du secteur cranté (30). 13. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce qu'elle comprend un basculeur de commande (20) portant deux pignons (28), apte à être mis en rotation par les moyens de sélection d'une vitesse, et N basculeurs (21) portant chacun deux pignons (2e), N étantcompris entre 1 et 5, chaque basculeur étant lié en rotation aux basculeurs adjacents. 14. Boîte de vitesses selon la 13.. caractér sée en ce 5 que chaque basculeur (20, 21) est lié en en rotation aux basculeurs adjacents par un cardan (27). 15. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce qu'une bague en polyuréthane (29) est interposée entre 10 chaque pignon (28) et le basculeur (20, 21) correspondant. 16. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un disque moteur (14) destiné à être entraîné en rotation par l'arbre (3) du pédalier du cycle (1), le disque moteur 15 (14) étant mobile en rotation par rapport au boîtier (6) et relié Eau plateau moteur (10) par au moins deux organes élastiques (16) agencés pour solidariser en rotation le disque moteur (14) et le plateau moteur (10) et solliciter le plateau moteur (10) vers le plateau récepteur (11) tout en permettant la translation axiale dudit plateau moteur (10) par rapport au disque 20 moteur (14).
B,F
B62,F16
B62M,F16H
B62M 11,F16H 3
B62M 11/04,F16H 3/34
FR2892451
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE COMMANDE D'UN TURBOCOMPRESSEUR DE SURALIMENTATION POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,427
La présente invention est relative d'une manière générale à la technique de gestion d'un moteur à combustion interne comprenant un ensemble de capteurs et d'actionneurs, ledit moteur comprenant un turbocompresseur composé d'une turbine et d'un compresseur afin d'augmenter la quantité d'air admise dans les cylindres du moteur. L'ensemble des lois de commande qui constituent des stratégies logicielles et les paramètres de caractérisation du moteur sont contenus dans un calculateur embarqué sur le véhicule, appelé unité de contrôle électronique (UCE). Le turbocompresseur comprend une turbine placée à la sortie du collecteur d'échappement et entraînée par les gaz d'échappement. La puissance prélevée par la turbine aux gaz d'échappement peut être avantageusement modulée en installant des ailettes d'orientation variable à l'entrée de la turbine. On parle alors de turbine à géométrie variable. La puissance que fournit le compresseur peut à son tour être modulée en disposant des ailettes d'orientation variable à l'entrée ou à la sortie du compresseur. On parle de compresseur à géométrie variable. Le compresseur est monté sur le même axe que la turbine et il comprime l'air qui entre dans le collecteur d'admission. Un échangeur de chaleur peut être placé entre le compresseur et le collecteur d'admission pour refroidir l'air à la sortie du compresseur. Des actionneurs sont prévus pour piloter l'ouverture et la fermeture de l'ensemble d'ailettes à orientation variable, qui équipent respectivement la turbine et le compresseur. Les signaux de commande de ces actionneurs sont fournis par l'unité de contrôle électronique, de façon à asservir la pression dans le collecteur d'admission. La valeur de consigne de la pression dans le collecteur est calculée par l'unité électronique de commande. La valeur réelle de la pression est mesurée au moyen d'un capteur de pression placé dans le collecteur d'admission. Compte tenu de l'augmentation des performances des moteurs à combustion interne suralimentés et en particulier des moteurs de type Diesel, les niveaux de pression de suralimentation augmentent et les turbocompresseurs sont de plus en plus sollicités. Il est donc important de pouvoir piloter le plus finement possible le turbocompresseur afin d'éviter sa détérioration tout en améliorant les capacités d'accélération du véhicule. La valeur de consigne de la pression de suralimentation peut être cartographiée en fonction du régime de rotation du moteur thermique et du débit de carburant admis dans le moteur. Cette valeur de consigne de pression peut ensuite être corrigée en fonction d'un certain nombre de grandeurs d'environnement, telles que par exemple la pression atmosphérique, la température de l'air entrant dans le compresseur, etc. Pour un régime de rotation du moteur et un débit de carburant déterminé, il est possible d'identifier la quantité d'air nécessaire pour la combustion optimale dans le moteur. Cette quantité d'air peut ensuite être traduite en valeur de consigne de pression de suralimentation. Il est cependant nécessaire de respecter les caractéristiques du turbocompresseur, parmi lesquelles, notamment, ce que l'on appelle le champ du compresseur. En effet, pour une géométrie déterminée du compresseur, il est possible de déterminer le taux de compression en fonction du débit d'air dans le compresseur, le taux de compression étant défini comme le rapport de la pression de l'air sortant du compresseur sur la pression de l'air entrant dans le compresseur. La vitesse de rotation du compresseur ne doit pas dépasser une valeur limite, faute de quoi l'on entre dans ce que l'on appelle la zone de survitesse pour laquelle le compresseur risque d'être détruit. De la même manière, il est important d'éviter une zone dite de pompage , dans laquelle se produit une inversion du débit d'air à travers le compresseur pour les faibles débits d'air, un tel phénomène de pompage entraînant également la destruction du compresseur. La zone de fonctionnement du compresseur doit donc finalement être comprise entre la limite de survitesse et la limite de pompage. Tous les points de fonctionnement du compresseur doivent ainsi se situer dans le champ compresseur qui représente les valeurs acceptables pour le fonctionnement du compresseur. L'utilisation d'un compresseur à géométrie variable permet d'obtenir différents champs de compresseur et donc de choisir le rendement et la vitesse de rotation du compresseur en contrôlant la géométrie du compresseur. On obtient ainsi une zone de fonctionnement plus étendue, puisque les limites de pompage et de survitesse dépendent de la géométrie du compresseur. La demande de brevet français 2 833 303 (DAIMLER CHRYSLER) décrit un système de régulation d'un turbocompresseur qui comporte un capteur détectant la limite de pompage du compresseur par une détection des vibrations du compresseur. La régulation est alors capable d'agir sur la position des aubes d'inclinaison réglable du compresseur, de façon à éviter un fonctionnement du compresseur dans la zone de pompage. La demande de brevet WO 2004/038229 (DAIMLER) a également pour objet d'éviter l'entrée dans la zone de pompage d'un compresseur. La détection de la limite de pompage se fait par une mesure de vitesse d'écoulement de l'air dans la couche limite d'un canal de sortie du compresseur. L'asservissement décrit dans ce document se fait sur la vitesse d'écoulement de l'air dans le compresseur. La présente invention a pour objet d'optimiser le rendement du compresseur et d'éviter de dépasser les limites de pompage et de survitesse en augmentant la flexibilité de gestion du turbocompresseur. L'invention a également pour objet un système de commande, dans lequel une régulation reçoit une valeur de consigne corrigée en fonction de différents paramètres. L'invention a également pour objet un système de commande, dans lequel la régulation est simplifiée lors des phases de fonctionnement stabilisées du moteur. Dans un mode de réalisation, le système de commande d'un turbocompresseur de suralimentation pour moteur à combustion interne de véhicule automobile du type comprenant une turbine à géométrie variable et un compresseur à géométrie variable, comprend un premier dispositif de régulation de la pression de suralimentation capable d'agir sur une commande de la géométrie de la turbine. Le système comprend en outre un deuxième dispositif de régulation de la géométrie du compresseur à géométrie variable capable d'agir sur une commande de la géométrie du compresseur. Grâce à cette configuration, il devient possible d'optimiser le rendement du compresseur. On dispose de deux variables de régulation, l'une pour réguler la pression de suralimentation en agissant sur la turbine et l'autre pour réguler la géométrie du compresseur. La régulation de la pression de suralimentation est assurée par deux boucles de régulation, l'une sur la pression de suralimentation et l'autre sur la géométrie du compresseur. Le système comprend de préférence une mémoire pour mémoriser une cartographie des valeurs de consigne de la géométrie du compresseur en fonction du régime de rotation du moteur et du débit de carburant injecté dans le moteur. Des moyens peuvent être prévus pour introduire une ou plusieurs corrections sur la valeur de consigne de la géométrie du compresseur, en fonction de différents paramètres. Dans un mode de réalisation, un capteur est prévu pour mesurer le débit d'air traversant le compresseur et le système comprend un moyen de correction de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction du débit d'air mesuré. Une telle correction permet de faire varier le taux de compression, le régime de rotation et le rendement du compresseur en fonction du débit d'air traversant le compresseur. Dans un autre mode de réalisation, un capteur est prévu pour mesurer la température de l'air en amont du compresseur et le système comprend un moyen de correction de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la température mesurée. Une telle correction permet de faire varier le taux de compression, le débit d'air traversant le compresseur, le régime de rotation et le rendement du compresseur en fonction de la température régnant dans le compresseur. Dans un autre mode de réalisation, un capteur est prévu pour mesurer la vitesse de rotation du compresseur et le système comprend un moyen de correction de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la vitesse de rotation mesurée. Une telle correction permet de faire varier le taux de compression, le débit d'air traversant le compresseur et le rendement du compresseur en fonction du régime de rotation du compresseur. Dans un autre mode de réalisation, un capteur est prévu pour mesurer la pression de l'air en amont du compresseur et le système comprend un moyen de correction de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la pression de l'air mesurée en amont. Une telle correction permet de faire varier le taux de compression, le débit d'air traversant le compresseur, la vitesse de rotation du compresseur et le rendement du compresseur en fonction de la pression en amont du compresseur. Dans un autre mode de réalisation, un capteur est prévu pour mesurer la pression de l'air en aval du compresseur et le système comprend un moyen de correction de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la pression de l'air mesurée en aval. Une telle correction permet de faire varier le taux de compression, le débit d'air traversant le compresseur, la vitesse de rotation du compresseur et le rendement du compresseur en fonction de la pression en aval du compresseur. Les différents moyens de correction indiqués ci-dessus, peuvent également être combinés pour obtenir la correction désirée. Le système de commande comprend avantageusement un capteur de mesure de la géométrie du compresseur et un régulateur proportionnel-intégral-dérivé recevant l'écart entre la valeur mesurée de la géométrie du compresseur et la valeur de consigne de la géométrie du compresseur et capable d'élaborer un signal de commande de la géométrie du compresseur. Le système peut également comprendre un moyen de calcul d'une valeur de prépositionnement de la géométrie du compresseur et un moyen pour corriger le signal élaboré par le régulateur en tenant compte de ladite valeur de prépositionnement. Cette valeur de prépositionnement représente une valeur de consigne de la géométrie du compresseur qui peut être cartographiée et simplifie la régulation en régime stabilisé. Lors des phases transitoires, l'adjonction d'une telle valeur de prépositionnement permet d'améliorer la précision et la vitesse de réponse de la régulation. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de commande d'un turbocompresseur de suralimentation pour moteur à combustion interne de véhicule automobile du type comprenant une turbine à géométrie variable et un compresseur à géométrie variable, dans lequel on régule la pression de suralimentation en modifiant la géométrie de la turbine et on régule en outre la géométrie du compresseur à géométrie variable à partir d'une valeur de consigne de la géométrie du compresseur, ladite valeur de consigne étant cartographiée en fonction du régime de rotation du moteur et du débit de carburant injecté dans le moteur. On peut en outre appliquer au moins une correction à la valeur de consigne, ladite correction dépendant d'au moins l'un des paramètres que constituent le débit d'air traversant le compresseur, la température de l'air en amont du compresseur, la vitesse de rotation du compresseur, la pression de l'air en amont ou en aval du compresseur. L'invention sera mieux comprise à partir de la description détaillée de quelques modes de réalisation, description illustrée par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 montre schématiquement les principaux éléments constituant le turbocompresseur d'un moteur à combustion interne avec son dispositif de régulation ; - la figure 2 montre schématiquement les principaux éléments inclus dans l'unité de commande électronique pour l'élaboration de la valeur de consigne de la pression de suralimentation et du signal de commande de la turbine à géométrie variable ; et -la figure 3 illustre un mode de réalisation des principaux éléments contenus dans l'unité de commande électronique pour l'élaboration du signal de commande du compresseur à géométrie variable. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, le moteur à combustion interne, référencé 1 de manière générale, est équipé d'un turbocompresseur de suralimentation référencé 2. La gestion du fonctionnement du moteur à combustion interne 1 est assurée par l'unité de commande électronique UCE référencée 3, laquelle assure également, comme on le verra plus loin, la commande du turbocompresseur 2. Le moteur 1 comprend, dans l'exemple illustré, quatre cylindres 4 recevant de l'air comprimé par l'intermédiaire d'un collecteur d'admission 5, les gaz d'échappement étant véhiculés par un collecteur d'échappement 6. Dans l'exemple illustré, qui concerne par exemple un moteur Diesel, on a également prévu de pouvoir recycler une partie des gaz d'échappement au moyen d'une canalisation 7 équipée d'une vanne commandée 8. L'air frais, symbolisé par la flèche 9, traverse tout d'abord un filtre à air 10 avant d'être amené par une conduite d'air 11 à l'entrée du turbocompresseur 2. Un capteur 12, monté dans la canalisation 11, est capable de mesurer la température de l'air amenée au turbocompresseur 2, soit Tair,mes• Un deuxième capteur 13 mesure le débit d'air amené au turbocompresseur 2, soit Qair,mes• Le turbocompresseur 2 comprend un compresseur à géométrie variable 14 et une turbine également à géométrie variable 15. Le compresseur 14 et la turbine 15 sont montés sur un arbre commun 16. Le compresseur 14, comme la turbine 15, peuvent par exemple être équipés d'une pluralité d'aubes d'orientation variable, non représentées sur la figure, et comportent des moyens de commande permettant de faire varier l'orientation de ces aubes, c'est-à-dire la géométrie du compresseur ou de la turbine. Un tel dispositif à aubes orientables peut être remplacé, pour la turbine 15, par une conduite de by-pass équipée d'une vanne de décharge (dite wastegate ) qui permet, au même titre que les aubes à orientation variable, de modifier la pression de l'air en sortie du compresseur. Dans la présente description, on parlera d'une modification de la géométrie du compresseur 14 et de la turbine 15. D'une manière générale, cette modification de la géométrie inclut à la fois des dispositifs à aubes pivotantes et d'autres types de dispositifs permettant d'obtenir le même effet. L'air comprimé issu du compresseur 14, est amené sur le collecteur d'admission 5 après avoir traversé un échangeur de chaleur 17 qui permet de refroidir l'air comprimé. Les gaz d'échappement provenant du collecteur d'échappement 6 sont amenés à l'entrée de la turbine 15 qui est ainsi entraînée en rotation, et qui entraîne à son tour le compresseur 14 par l'intermédiaire de l'arbre 16. Après avoir cédé une partie de leur énergie, les gaz d'échappement issus de la turbine 15 sont véhiculés par la ligne d'échappement 18 qui comprend différents dispositifs de traitement anti-pollution, tels qu'un catalyseur d'oxydation et/ou un filtre à particules, l'ensemble étant symbolisé par le bloc 19 sur la figure 1. Le système comprend encore différents capteurs, et en particulier un capteur 20 capable de mesurer la pression de l'air dans le collecteur d'admission, soit P2 mes ; un capteur 22 pour mesurer la pression de l'air dans la conduite 11, c'est-à-dire en amont du compresseur 14, soit Plmes ; un capteur 23 pour mesurer la position de la géométrie du compresseur 14, soit CGVpos,mes ; et un capteur 24 pour mesurer la vitesse de rotation du compresseur 14 et de son arbre d'entraînement 16, soit NCmes• L'unité de commande électronique 3 comprend, notamment, un bloc de calcul 25 capable de calculer une valeur de consigne pour la pression de suralimentation P2eOns. Le bloc de calcul 25 reçoit différents paramètres d'entrée, en particulier la valeur de la pression atmosphérique par la connexion 26, la température de l'air à l'entrée du compresseur 14, Tait mes' telle que mesurée par le capteur 12, cette valeur de température lui étant fournie par la connexion 27. Le bloc de calcul 25 reçoit également un signal correspondant au régime de rotation du moteur N par la connexion 28 et, par la connexion 29, un signal de débit de carburant d injecté dans les cylindres du moteur 1. Le signal de sortie du bloc de calcul 25 correspondant à la valeur de consigne de la pression de suralimentation P2eons est amené par la connexion 30 sur un dispositif de régulation 31, également inclus dans l'unité de commande électronique 3. Le dispositif de régulation reçoit également en entrée la valeur mesurée de la pression de l'air dans le collecteur d'admission, soit P2mes par la connexion 32. Le dispositif de régulation 31 permet la régulation de la pression de suralimentation P2 en agissant par le signal de sortie, amené par la connexion 33, sur la géométrie de la turbine 15. L'unité de commande électronique 3 comprend également un bloc de calcul 34, capable de calculer une valeur de consigne de la position de la géométrie du compresseur 14, valeur qui est notée sur la figure 1 CGVpos,000S. Le bloc de calcul 34 reçoit en entrée la valeur du régime de rotation N du moteur par la connexion 35 et la valeur du débit de carburant d par la connexion 36. Le bloc de calcul 34 reçoit également en entrée la valeur de la température de l'air à l'entrée du compresseur 14, telle que mesurée par le capteur 12, soit la valeur Tair,mes par la connexion 37, la valeur du débit d'air pénétrant dans le compresseur 14, soit Qair,mes' telle que mesurée par le capteur 13, cette valeur provenant de la connexion 38, la valeur de la pression de l'air à l'entrée du compresseur 14 mesurée par le capteur 22, soit la valeur Plmes transmise par la connexion 39, la vitesse de rotation du compresseur telle que mesurée par le capteur 24, soit NCmes amenée par la connexion 40, et enfin la valeur de la pression de l'air à la sortie du compresseur 14 telle que mesurée par le capteur 20, soit la valeur P2mes fournie par la connexion 41. Le signal de sortie du bloc de calcul 34, c'est-à-dire la valeur de consigne de la géométrie du compresseur 14, CGVPos,c., est transmise par la connexion 42 à un dispositif de régulation 43 de la géométrie du compresseur 14. Le signal de sortie de la régulation 43 transmis par la connexion 44, agit sur la position de la géométrie du compresseur 14. On va maintenant expliciter à partir de la figure 2, le bloc de calcul 25 et le dispositif de régulation 31, qui permettent la régulation de la pression de suralimentation par action sur la géométrie de la turbine 15. La valeur de consigne de la pression de suralimentation P2,ons est cartographiée dans un bloc 45 mémorisé dans l'unité de commande électronique en fonction du régime de rotation N du moteur thermique et du débit de carburant d. En fonction de ces deux paramètres d'entrée, la cartographie 45 permet donc de déterminer une valeur de consigne pour la pression de suralimentation P2cons qui apparaît sur la connexion 46. Il est cependant préférable de cette valeur de consigne en d'environnement, et ce de façon système. Dans corrections : en fonction de la température de l'air pénétrant dans le compresseur. Pour effectuer la première correction en fonction de la pression atmosphérique, la valeur de la pression atmosphérique, Patm est amenée à un bloc 47 qui émet un signal de correction par la connexion 48. Une cartographie de la pression de suralimentation en fonction du régime de rotation N du moteur et du débit de carburant d, identique à celle du bloc 45, est incluse dans un bloc 49, qui émet par la connexion 50 un signal amené à un correcteur 51. La correction ainsi obtenue est amenée à un additionneur 52, afin de modifier la valeur de consigne provenant du bloc 45. La deuxième correction est effectuée dans les mêmes conditions, le bloc 53 recevant la température de l'air à l'entrée du compresseur 14 telle que mesurée par le capteur 12 et émettant sur la connexion 54 un signal de correction qui modifie dans le correcteur 55 la valeur de consigne de la pression de suralimentation issue d'une cartographie identique à celle du bloc 45 contenue dans un bloc 56. La valeur ainsi corrigée est amenée à un additionneur 57, qui permet d'appliquer cette deuxième correction à la valeur de consigne de la pression de suralimentation. La valeur de consigne ainsi corrigée P2c0 est amenée sur le dispositif de régulation 31, qui comprend un premier additionneur 58 recevant également la valeur mesurée de la pression de suralimentation P2,mes telle que mesurée par le capteur 20. L'écart entre la valeur de consigne et la valeur mesurée est amené par la de procéder à diverses corrections fonction de différents paramètres à améliorer le fonctionnement du l'exemple illustré sur la figure 2, on a prévu deux l'une en fonction de la pression atmosphérique, et l'autre connexion 59 à un régulateur qui est de préférence du type proportionnel intégral dérivé (PID), référencé 60 sur la figure 2. Le signal de sortie du régulateur 60 constitue le signal de commande de la géométrie variable de la turbine 15. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, on a prévu en outre un deuxième additionneur 61 qui reçoit une valeur de prépositionnement de la géométrie de la turbine 15 par la connexion 62. Cette valeur de prépositionnement constitue en quelque sorte une valeur prédéterminée du signal de commande de la géométrie de la turbine 15 pour le point de fonctionnement considéré du moteur. En phase stabilisée du fonctionnement du moteur, cette valeur de prépositionnement constitue la valeur du signal de commande, de sorte que le régulateur 60 n'agit pas. Au contraire, pour les phases transitoires du fonctionnement du moteur, par exemple en cas d'accélération brutale, il est nécessaire de faire intervenir le régulateur 60, la valeur de prépositionnement additionnée dans l'additionneur 61 améliorant cependant la réponse du régulateur. On va maintenant expliciter à partir de la figure 3, les différents éléments qui constituent le bloc de calcul 34 et le dispositif de régulation 43 inclus dans l'unité de commande électronique 3. La valeur de consigne de la position de la géométrie du compresseur 14 est cartographiée et mémorisée dans un bloc 63 en fonction du régime N du moteur et du débit du carburant injecté d. La valeur de consigne ainsi obtenue apparaissant sur la connexion 64 à la sortie de la cartographie 63 fait l'objet, dans l'exemple illustré sur la figure 3, de cinq corrections successives qui sont chaque fois effectuées de la même manière. On décrira seulement la manière dont la première correction est effectuée. Celle-ci se fait en fonction du débit d'air traversant le compresseur 14, débit d'air qui est mesuré par le capteur 13 et qui a la valeur Qair,mes• Cette valeur, amenée à l'entrée d'un bloc 65a, permet l'élaboration d'un signal de correction sur la connexion 66a, ce signal étant amené à un bloc de combinaison 67a. Le bloc 67a reçoit également la valeur de consigne de la position de la géométrie du compresseur établie par le bloc 68a qui contient en mémoire la même cartographie que le bloc 63 et émet sur sa sortie 69a un signal correspondant à la valeur de consigne de la position de la géométrie du compresseur 14. La correction ainsi élaborée apparaît sur la connexion 70a et est amenée à l'entrée négative d'un additionneur 71a qui reçoit par ailleurs sur son entrée positive la valeur de consigne non corrigée de la position de la géométrie du compresseur 14 issue du bloc 63. La deuxième correction est effectuée en fonction de la température de l'air pénétrant dans le compresseur 14, telle que mesurée par le capteur 12. Cette valeur Tair,mes est ainsi amenée à un bloc 65b, la correction étant effectuée dans les mêmes conditions que précédemment et les blocs correspondants illustrés sur la figure 3 portant les mêmes références affectées d'un indice b. La troisième correction est faite en fonction de la vitesse de rotation du compresseur, telle que mesurée par le capteur 24. La valeur mesurée NCmes est amenée à un bloc 65c et la correction est effectuée dans les mêmes conditions que précédemment, les blocs correspondants portant les mêmes références affectées de l'indice c. La quatrième correction est effectuée en fonction de la pression de l'air à l'entrée du compresseur 14, telle que mesurée par le capteur 22, cette valeur P,mes étant amenée à un bloc 65d. La correction est effectuée dans les mêmes conditions que précédemment au moyen des blocs illustrés sur la figure 3 qui portent les mêmes références affectées de l'indice d. Enfin, la cinquième correction est effectuée en fonction de la pression de sortie du compresseur 14, telle que mesurée par le capteur 20, la valeur correspondante P2mes étant amenée à un bloc 65e. La correction est effectuée dans les mêmes conditions que précédemment par des blocs illustrés sur la figure 3 et portant les mêmes références affectées de l'indice e. On comprend que la valeur de consigne de la position de la géométrie du compresseur 14 élaborée à partir de la cartographie mémorisée dans le bloc 63, subit ainsi successivement cinq corrections qui permettent d'améliorer le fonctionnement de la régulation. Dans un autre mode de réalisation, il serait possible de n'utiliser que certaines de ces corrections. La valeur de consigne corrigée apparaît sur la connexion 72 à la sortie de l'additionneur 71e. Elle est amenée à l'entrée du dispositif de régulation 43. Celui-ci comprend un régulateur 73 qui est, dans l'exemple illustré, un régulateur du type proportionnel intégral dérivé (PID). Le régulateur 73 reçoit sur son entrée l'écart entre la valeur de consigne élaborée dans le bloc 34 comme indiqué précédemment et la valeur mesurée de la position de la géométrie du compresseur 14 telle que mesurée par le capteur 23, soit la valeur CGVPos.mes• Le signal de sortie du régulateur 73 constitue le signal de commande pour agir sur la géométrie du compresseur 14. Dans l'exemple illustré, on a cependant prévu en outre un deuxième additionneur 75 qui reçoit par la connexion 67 une valeur de pré-positionnement de la géométrie du compresseur 14. Comme c'était le cas pour le dispositif de régulation 31 agissant sur la turbine 15, l'adjonction d'une telle valeur de prépositionnement qui constitue en quelque sorte une valeur de consigne pour la géométrie du compresseur 14, permet de simplifier la régulation, en particulier dans les phases de fonctionnement stabilisées et d'améliorer la réponse lors des phases transitoires.5
Système de commande d'un turbocompresseur de suralimentation 2 pour moteur à combustion interne 1 de véhicule automobile du type comprenant une turbine à géométrie variable 15 et un compresseur à géométrie variable 14, dans lequel un premier dispositif 31 de régulation de la pression de suralimentation agit sur une commande de la géométrie de la turbine 15, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre un deuxième dispositif 43 de régulation de la géométrie du compresseur à géométrie variable 14 agissant sur une commande de la géométrie du compresseur.
1-Système de commande d'un turbocompresseur de suralimentation (2) pour moteur à combustion interne (1) de véhicule automobile du type comprenant une turbine à géométrie variable (15) et un compresseur à géométrie variable (14), dans lequel un premier dispositif (31) de régulation de la pression de suralimentation agit sur une commande de la géométrie de la turbine (15), caractérisé par le fait qu'il comprend en outre un deuxième dispositif (43) de régulation de la géométrie du compresseur à géométrie variable (14) agissant sur une commande de la géométrie du compresseur. 2-Système de commande selon la 1, comprenant une mémoire pour mémoriser une cartographie (63) des valeurs de consigne de la géométrie du compresseur en fonction du régime de rotation du moteur et du débit de carburant injecté dans le moteur. 3-Système de commande selon la 2, comprenant un capteur (13) de mesure du débit d'air traversant le compresseur (14) et un moyen de correction (67a) de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction du débit d'air mesuré. 4-Système de commande selon la 2, comprenant un capteur (12) de mesure de la température de l'air en amont du compresseur et un moyen de correction (67b) de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la température mesurée. 5-Système de commande selon la 2, comprenant un capteur (24) de mesure de la vitesse de rotation du compresseur et un moyen de correction (67c) de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la vitesse de rotation mesurée. 6-Système de commande selon la 2, comprenant un capteur (22) de mesure de la pression de l'air en amont du compresseur et un moyen de correction (67d) de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la pression de l'air mesurée en amont. 7-Système de commande selon la 2, comprenant un capteur (20) de mesure de la pression de l'air en aval du compresseur et un moyen de correction (67e) de la valeur de consigne de la géométrie du compresseur en fonction de la pression de l'air mesurée en aval. 8-Système de commande selon l'une des précédentes, comprenant un capteur (23) de mesure de la géométrie du compresseur et un régulateur (73) proportionnel-intégral-dérivée recevant l'écart entre la valeur mesurée de la géométrie du compresseur et la valeur de consigne de la géométrie du compresseur et capable d'élaborer un signal de commande de la géométrie du compresseur. 9-Système de commande selon la 8, comprenant un moyen de calcul d'une valeur de prépositionnement de la géométrie du compresseur et un moyen (75) pour corriger le signal élaboré par le régulateur en tenant compte de ladite valeur de prépositionnement. 10-Procédé de commande d'un turbocompresseur de suralimentation (2) pour moteur à combustion interne (1) de véhicule automobile du type comprenant une turbine à géométrie variable (15) et un compresseur à géométrie variable (14), dans lequel on régule la pression de suralimentation en modifiant la géométrie de la turbine, caractérisé par le fait que l'on régule en outre la géométrie du compresseur à géométrie variable à partir d'une valeur de consigne de la géométrie du compresseur, ladite valeur de consigne étant cartographiée en fonction du régime de rotation du moteur et du débit de carburant injecté dans le moteur. 11-Procédé de commande selon la 10, dans lequel on applique au moins une correction à la valeur de consigne, ladite correction dépendant d'au moins l'un des paramètres que constituent le débit d'air traversant le compresseur, la température de l'air en amont du compresseur, la vitesse de rotation du compresseur, la pression de l'air en amont ou en aval du compresseur.
F
F02
F02B
F02B 37
F02B 37/24
FR2899721
A1
DISPOSITIF DE MANOEUVRE BISTABLE D'UN ARBRE MOBILE ET COUPE-CIRCUIT DE BATTERIE COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF
20,071,012
La présente invention concerne de manière générale un dispositif de manoeuvre bistable, en translation, d'un arbre mobile entre une première et une deuxième positions stables. Elle concerne plus particulièrement un dispositif de manoeuvre bistable, en translation, d'un arbre mobile entre une première et une deuxième positions stables, comprenant un noyau en matériau magnétique monté mobile dans une carcasse, et des moyens de déplacement en translation dudit noyau qui comprennent une bobine entourant ledit noyau destinée à être alimentée en courant électrique pour générer un champ magnétique engendrant un effort de traction dudit noyau. L'invention concerne également un coupe-circuit de batterie d'accumulateurs d'une installation électrique à embarquer sur un véhicule comprenant un tel dispositif de manoeuvre. D'autres applications avantageuses de l'invention sont notamment la réalisation de dispositifs de manoeuvre d'électrovannes ou de dispositifs de commande électromécanique, électro-hydraulique ou en encore électropneumatique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement on connaît déjà du document FR 2 865 313 appartenant à la demanderesse un dispositif de manoeuvre bistable tel que précité dans lequel le noyau présente une forme cylindrique de révolution et est percé d'un logement axial non débouchant dans lequel est engagé ledit arbre, de sorte que celui-ci est guidé axialement par le noyau. Dans ce dispositif, pour la liaison en translation entre le noyau et l'arbre, ce dernier comporte une rainure périphérique accueillant un cavalier de type circlip et le logement axial du noyau est pourvu à son embouchure d'un élargissement destiné à accueillir une rondelle apte à prendre appui sur l'une des faces du cavalier. Un ressort de rappel est en outre disposé en compression entre une partie fixe de la carcasse du dispositif de manoeuvre bistable et l'autre des faces du cavalier. Ainsi, lorsque le noyau se translate dans une première direction, il entraîne dans son mouvement l'arbre depuis sa première position stable vers sa deuxième position stable en prenant appui sur le cavalier. Inversement, lorsque le noyau se translate dans la direction opposée, le ressort de rappel ramène l'arbre depuis sa deuxième position stable vers sa première position stable en prenant appui sur le cavalier. L'inconvénient principal d'un tel dispositif de manoeuvre bistable est que le cavalier utilisé subit des contraintes importantes, en particulier lors du déplacement de l'arbre vers sa deuxième position stable, ce qui peut provoquer sa rupture après plusieurs milliers de cycles de déplacement de l'arbre. Par ailleurs, un tel dispositif de manoeuvre bistable comporte un nombre important de pièces à assembler, lui conférant ainsi un coût de production et 10 d'assemblage élevé. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose un nouveau dispositif de manoeuvre bistable plus robuste, avec une faible inertie et un nombre réduit de pièces, notamment de 15 pièces en mouvement. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un dispositif de manoeuvre bistable tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu que l'arbre comporte une extrémité libre en appui axial contre le noyau. Ainsi, grâce à l'invention, lorsque le noyau se translate sous l'effet de la 20 force de traction magnétique, il pousse l'arbre en prenant appui sur son extrémité libre, cet appui constituant une liaison robuste entre le noyau et l'arbre. L'appui réalisé entre le noyau et l'extrémité de l'arbre permet de supprimer un cavalier, ce qui réduit le nombre de pièces à assembler. Selon un premier mode de réalisation du dispositif de manoeuvre bistable 25 conforme à l'invention, le noyau présente une surface d'extrémité plane qui forme une surface d'appui pour ladite extrémité libre de l'arbre. Ainsi, le noyau est dépourvu de logement axial et sa masse magnétique est plus importante. Par conséquent, le champ magnétique engendré par le passage du courant dans la bobine est plus fort, et l'effort de traction du noyau est 30 plus important, ce qui améliore le fonctionnement dudit dispositif pour une consommation d'énergie réduite. Selon ce mode de réalisation de l'invention, ladite extrémité libre de l'arbre présente une surface plane d'axe confondu avec l'axe de l'arbre en appui contre la surface d'extrémité plane du noyau. Selon une variante de ce mode de réalisation de l'invention, ladite extrémité libre de l'arbre présente une surface bombée dont le sommet est en appui contre la surface d'extrémité plane du noyau. Selon un autre mode de réalisation du dispositif de manoeuvre bistable conforme à l'invention, le noyau comporte un logement axial borgne qui s'étend sur une partie de la longueur dudit noyau et dans lequel est engagée une partie d'extrémité de l'arbre, la paroi de fond dudit logement axial borgne formant une surface d'appui pour ladite extrémité libre de l'arbre. Ainsi, l'engagement d'une partie d'extrémité de l'arbre dans le noyau permet de guider correctement l'arbre dans sa translation. En outre, le logement axial borgne ne s'étendant que sur une partie de la longueur du noyau, il est possible de réaliser un bon compromis entre la masse magnétique du noyau dont dépend l'intensité du champ magnétique et la longueur de guidage de l'arbre dont dépend la qualité du guidage en translation de l'arbre. Selon ce mode de réalisation de l'invention, ladite paroi de fond du logement axial borgne présente une surface d'appui conique en creux et ladite extrémité libre de l'arbre présente une surface conique en saillie qui s'engage dans ladite surface d'appui conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne pour y prendre appui. En particulier, ladite surface conique en saillie de ladite extrémité libre de l'arbre est une surface conique tronquée. Selon une variante de ce mode de réalisation de l'invention, ladite paroi de fond du logement axial borgne présente une surface d'appui conique en creux et ladite extrémité libre de l'arbre présente une surface conique en creux accueillant une bille qui s'engage dans ladite surface d'appui conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne pour y prendre appui. Préférentiellement, le dispositif de manoeuvre bistable conforme à l'invention comporte des moyens de rappel de l'arbre dans une de ses positions stables constitués par un ressort disposé en compression entre une partie fixe du dispositif de manoeuvre bistable et une butée de l'arbre. Selon ce mode de réalisation préférentiel, ladite butée vient de formation avec l'arbre. Une telle butée présente une grande robustesse, palliant en conséquence les problèmes de rupture de la liaison entre l'arbre et le ressort de rappel. Avantageusement, ladite butée peut être formée par une couronne périphérique ou par un épaulement de l'arbre. Selon une variante de réalisation, ladite butée est rapportée sur l'arbre. Dans ce cas, ladite butée peut être formée par une goupille engagée dans une ouverture transversale traversante de l'arbre, ou par un cavalier ou bien un circlip engagé dans une rainure périphérique de l'arbre. Ici, le cavalier ne constitue qu'une pièce de liaison entre l'arbre et le ressort de rappel. Cette pièce de liaison n'est donc pas soumise à de fortes contraintes comme l'est la liaison entre le noyau et l'arbre. Par ailleurs, l'invention propose un coupe-circuit de batterie d'accumulateurs d'une installation électrique embarquée sur un véhicule, qui comprend un dispositif de manoeuvre bistable tel que précité. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un coupe-circuit selon l'invention avec un arraché partiel au niveau de la carcasse et de la bobine d'alimentation d'un dispositif de manoeuvre bistable selon l'invention ; la figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 1 ; la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 2 assemblé ; les figures 4A à 4C sont des vues schématiques en coupe longitudinale du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 2 dans trois positions différentes de l'arbre, à savoir ses première et deuxième positions stables (figures 4A et 4C) ainsi qu'une position intermédiaire (figure 4B) ; Les figures 5 à 10 sont des vues schématiques en coupe longitudinale de variantes de réalisation du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 2 positionné dans sa première position stable ; les figures 11A et 11B sont des vues de détail du noyau du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 2 positionné dans deux positions de l'arbre, à savoir une position intermédiaire et la deuxième position stable ; et la figure 12 est une vue schématique dans le plan d'un module de la piste de guidage portée par le noyau du dispositif de manoeuvre bistable de la figure 2. En préliminaire, on notera que d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur la figure 1, on a représenté un coupe-circuit 1 de batterie d'accumulateurs d'une installation à embarquer sur un véhicule. Ce coupe-circuit 1 comprend un boîtier 1A dans lequel sont disposés deux contacts fixes 3 et un contact mobile 2, sous la forme d'une barrette, destiné à venir au contact des contacts fixes 3. Chaque contact fixe 3 est raccordé par le biais d'une tige métallique 9 à une borne 4 d'amenée de courant électrique. Un des contacts fixes 3 est ainsi raccordé par l'intermédiaire de sa borne 4 à une quelconque des bornes positive ou négative de la batterie d'accumulateurs, cette borne 4 étant identifiée par une bague 4' de couleur. L'autre des contacts fixes 3 est quant à lui raccordé par l'intermédiaire de sa borne 4 à des bornes de consommateurs électriques pour les alimenter en courant, ces bornes étant de même polarité que le contact fixe 3 raccordé à la batterie d'accumulateur. Le contact mobile 2 est apte à être déplacé en translation entre deux positions, à savoir une première position dans laquelle le contact mobile 2 est en appui contre les contacts fixes 3 et une deuxième position dans laquelle il est placé à distance des contacts fixes 3. Ce contact mobile 2 est solidarisé par l'intermédiaire d'un écrou 7 à l'extrémité d'un arbre 20 mobile en translation entre une première et une deuxième positions stables correspondant aux première et deuxième positions du contact mobile 2 explicitées ci-dessus. L'arbre 20 est réalisé de préférence en matériau amagnétique. Le boîtier 1A du coupe-circuit 1 contient également, et c'est l'objet principal de la présente invention, un dispositif de manoeuvre bistable 100 de l'arbre 20. Ce dispositif de manoeuvre bistable 100 est apte à déplacer en translation l'arbre 20 entre ses première et deuxième positions stables. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1 à 3, ce dispositif de manoeuvre bistable 100 comporte une carcasse 10 de forme cylindrique de révolution et définissant intérieurement un logement 11 fermé à l'avant par un flasque avant 90 et à l'arrière par un flasque arrière 40. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, le flasque avant 90 est un disque traversé en son centre par un logement qui débouche, du côté de sa face intérieure tournée vers la carcasse 10, sur un palier cylindrique 91. Le flasque avant 90 comporte de part et d'autre du palier cylindrique 91 des trous 92 dans lesquels s'engagent des organes de fixation 82, ici des vis, d'une bobine 80. L'arbre 20 traverse le logement du flasque avant 90 et le palier cylindrique 91 pour s'engager dans le logement 11 intérieur de la carcasse 10. L'arbre 20 comporte une extrémité libre 20A située à l'intérieur de la carcasse 10, du côté du flasque arrière 40 qui est au contact d'un noyau 30 mobile. Ce noyau 30, ici monobloc et réalisé en matériau magnétique, comporte deux fûts 31,32 de diamètres différents, à savoir, un premier fût 31 de grand diamètre et un deuxième fût 32 de petit diamètre. Le premier et le deuxième fûts 31,32 du noyau 30 présentent une forme cylindrique de révolution. À la jonction entre le premier et le deuxième fût 31,32, il est formé un décrochement 33. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'extrémité libre 20A terminale de l'arbre 20 constitue une face frontale qui prend appui axialement sur une surface d'appui 30B du noyau 30. Comme le montre en particulier la figure 3 et selon un premier mode de réalisation de l'invention, le noyau 30 comporte un logement axial borgne 30A qui s'étend sur une partie de la longueur dudit noyau 30 et dans lequel est engagée une partie d'extrémité de l'arbre qui se termine par ladite extrémité libre 20A. Le logement axial borgne 30A présente une paroi de fond qui forme la surface d'appui 30B pour l'extrémité libre 20A de l'arbre 20. Ce logement axial borgne 30A s'étend ici sur une longueur inférieure ou égale à la moitié de la longueur du noyau 30. Avantageusement, la paroi de fond du logement axial borgne 30A présente une surface d'appui 30B conique en creux, complémentaire de l'extrémité du foret de la perceuse qui vient usiner ce logement axial borgne 30A. L'extrémité libre 20A de l'arbre 20 présente quant à elle une surface conique en saillie qui s'engage dans la surface d'appui 30B conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne 30A pour y prendre appui. Selon le mode de réalisation préférentiel représenté sur les figures 3 à 7, la surface conique en saillie de l'extrémité libre 20A de l'arbre 20 est tronquée de sorte que seule une portion de l'extrémité libre 20A vienne en appui contre la paroi de fond du logement 30A, limitant ainsi les frottements de l'arbre 20 contre le noyau 30. Les angles au sommet des surfaces coniques du logement axial borgne 30A et de l'extrémité libre 20A de l'arbre 20 sont identiques. Bien entendu, selon une variante non représentée, on pourrait prévoir que l'extrémité libre de l'arbre présente une forme en cône ou en pointe non tronquée. Selon une autre variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 8, l'extrémité libre 20A de l'arbre 20 présente une surface conique en creux accueillant une bille 20B qui s'engage dans la surface d'appui 30B conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne 30A pour y prendre appui. Cette bille 20B présente un diamètre sensiblement égal à celui de l'arbre 20 si bien qu'elle ne peut ni bouger ni vibrer dans le logement 30A. Selon un autre rnode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 9, le fût 31 du noyau 30 présente une surface d'extrémité plane qui forme la surface d'appui 30B pour ladite extrémité libre 20A de l'arbre 20. L'extrémité libre 20A de l'arbre 20 présente quant à elle une surface plane d'axe confondu avec l'axe de l'arbre 20. L'arbre 20 peut éventuellement présenter un élargissement de section au niveau de son extrémité libre 20A pour que la surface de contact entre l'arbre 20 et le noyau 30 soit plus grande, assurant ainsi une bonne transmission des efforts exercés par le noyau 30 sur l'arbre 20, et permettant en outre d'éviter que l'arbre 20 ne s'incline par rapport à l'axe du noyau 30. Selon une variante de réalisation de cet autre mode de réalisation de l'invention représentée sur la figure 10, l'extrémité libre 20A de l'arbre 20 présente une surface bombée dort le sommet est en appui contre la surface d'extrémité plane du noyau 30. Les frottements entre l'arbre 20 et le noyau 30 sont ainsi minimisés. À ce sujet, il est intéressant de noter qu'ici la masse magnétique du noyau 30 est plus importante que lorsque ledit noyau présente un logement intérieur axial comme le prévoit le mode de réalisation principale de l'invention, ainsi le champ magnétique engendré par le passage du courant dans la bobine 80 est plus fort et l'effort de traction du noyau est donc plus important ce qui améliore le fonctionnement du dispositif de manoeuvre bistable 100. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, on notera que l'extrémité libre 20A de l'arbre 20 n'est pas liée à la surface d'appui 30B du noyau 30, mais qu'elle peut a priori se mouvoir par rapport au noyau 30. Quoi qu'il en soit, comme le montrent plus précisément les figures 1 à 3, le flasque arrière 40 présente également la forme d'un disque percé en son centre d'un alésage 43 qui débouche, du côté de sa face intérieure tournée vers la carcasse 10, sur un palier 41 dont le diamètre intérieur correspond au jeu près au diamètre extérieur du deuxième fût 32 de petit diamètre du noyau 30. Le deuxième fût 32 de petit diamètre du noyau 30 est engagé dans le palier 41 porté par le flasque arrière 40. À l'extrémité libre du palier 41, il est prévu un joint annulaire 50. Les flasques avant et arrière 90, 40 sont fixés à la carcasse 10, par exemple par sertissage, et constituent donc des parties fixes du dispositif de manoeuvre bistable 100. En outre, il est prévu dans le dispositif de manoeuvre bistable 100 des moyens de déplacement en translation du noyau 30 depuis le flasque arrière 40 25 vers le flasque avant 90. Ici, ces moyens de déplacement en translation du noyau 30 comprennent une bobine 80 positionnée dans le logement 11 intérieur de la carcasse 10 de sorte que son corps 80A entoure le noyau 30. Comme le montrent les figures 1 et 3, le corps 80A cylindrique de révolution de la bobine comporte un alésage 30 intérieur 83 dont le diamètre est égal, au jeu près, au diamètre externe du premier fût 31 de grand diamètre du noyau 30. Le corps 80A de la bobine 80 porte extérieurement un enroulement de fils conducteurs 80B pour former la bobine 80. Il porte en outre à ses deux extrémités des flasques 81,84 venant se positionner contre les faces internes des flasques arrière 40 et avant 90 fermant la carcasse 10 (voir figure 1). La bobine 80 est destinée à être alimentée en impulsions de courant électrique pour générer un champ magnétique engendrant l'effort de traction dudit noyau 30 depuis le flasque arrière 40 vers le flasque avant 90. Par ailleurs, comme le montrent les figures 1, 4A à 4C, 11A, 11B et 12, le deuxième fût 32 de petit diamètre du noyau 30 comporte des moyens de positionnement 34 de l'arbre 20 dans une de ses positions stables. Ici, ces moyens de positionnement 34 portés par le deuxième fût 32 du noyau sont aptes à positionner l'arbre 20 dans la deuxième position stable qui est une position en retrait du flasque arrière 40, matérialisée sur les figures 4C et 11B. Cette deuxième position stable correspond à la mise en contact du contact mobile 2 avec les contacts fixes 3. Ces moyens de positionnement comprennent une piste 34 ménagée en 15 creux sur le deuxième fût 32 de petit diamètre du noyau 30 et au moins un pion 42 solidaire du palier 41 et destiné à coopérer avec la piste 34. Cette piste 34 associée au pion 42 forme également des moyens de guidage en rotation du noyau 30 autour de l'arbre 20. Ici la piste 34 comprend trois modules identiques, dont un module est 20 représenté en détail sur la figure 12, juxtaposés et couvrant chacun un secteur angulaire de 120 . II est prévu également sur le palier 41 trois pions 42 disposés à 120 l'un de l'autre qui coopèrent chacun avec un module de la piste 34. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, chaque pion 42 est engagé dans un trou traversant la paroi cylindrique du palier 41 de telle sorte qu'il 25 forme une saillie à l'intérieur du palier 41 pour coopérer avec la piste 34 du deuxième fût 32 du noyau 30 engagé dans ledit palier 41. Comme le montre plus particulièrement la figure 1, le noyau 30 comporte à son extrémité située du côté de ladite piste 34 une encoche 35 et le flasque arrière 40 solidaire du palier 41 portant chaque pion 42 comporte sur sa face 30 extérieure un détrompeur 44 (ici un trou), ladite encoche 35 et ledit détrompeur 44 étant adaptés à indexer les positions respectives du noyau 30 et du flasque arrière 40 solidaire du palier 41 dans une machine de montage dudit noyau 30 dans le palier 41 portant chaque pion 42, pour éviter lors du montage un écrasement de chaque pion 42 contre le noyau 30. Ainsi, grâce à l'indexation des positions du noyau 30 et du flasque arrière 40 dans la machine de montage, on est sûr qu'au montage du noyau 30 dans le palier 41 solidaire du flasque arrière 40, chaque pion 42 vient se positionner dans le fond d'un creux d'un module de la piste 34 portée par le noyau 30 comme cela est représenté sur la figure 1 par exemple. Comme le montre la figure 12, la piste 34 portée par le deuxième fût 32 du noyau 30 comprend, par module, une position stable P5 et deux positions intermédiaires P3, P7 de réception du pion 42 correspondant, disposées de part et d'autre de la position stable P5, ainsi que des rampes R1-R4 de passage d'une position à la position suivante. Le décrochement 33 annulaire formé à la jonction entre le premier et le deuxième fûts 31,32 du noyau 30 est apte à prendre appui contre le bord circulaire du palier 41, partie fixe du dispositif de manoeuvre bistable 100, pour positionner l'arbre dans l'autre de ses positions stables, ici dans sa première position stable correspondant à la position dans laquelle le contact mobile 2 est placé à distance des contacts fixes 3 de manière à être hors contact électrique. En particulier, dans cette première position stable de l'arbre 20, le décrochement 33 du noyau 30 est positionné en appui contre le joint annulaire 50 porté par l'extrémité du palier 41 et fait saillie vers l'extérieur du flasque arrière 40. Avantageusement, le dispositif de manoeuvre bistable 100 comporte des moyens de rappel de l'arbre 20 dans sa première position stable constitués ici par un ressort de rappel 70. Plus précisément, du côté du flasque avant 90, à l'intérieur de la carcasse 10, le ressort de rappel 70 est enfilé sur l'arbre 20 et est engagé au 25 moins partiellement dans le palier 91 du flasque avant 90. Deux manchons 71, 72 sont engagés à l'intérieur des extrémités du ressort de rappel 70 et sont enfilés sur l'arbre 20. Ces manchons 71, 72 présentent un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre intérieur du ressort de rappel 70 et un diamètre intérieur sensiblement égal au diamètre de 30 l'arbre 20. Ils portent chacun une couronne périphérique contre laquelle s'appuie l'extrémité correspondante du ressort de rappel 70. La couronne périphérique de l'un des manchons 71 est située à mi-hauteur de son corps cylindrique et est destinée à prendre appui, d'un côté, sur une des extrémités du ressort de rappel 70, et, de l'autre, sur une partie fixe du dispositif de manoeuvre bistable 100, à savoir le fond du palier 91 du logement du flasque avant 90. La couronne périphérique de l'autre des manchons 72 est située à l'extrémité de son corps cylindrique et est destinée à prendre appui, du côté de cette extrémité, sur une butée 21 de l'arbre 20, et, de l'autre, sur l'autre des extrémités du ressort de rappel 70. Le ressort de rappel 70 est par conséquent adapté à être disposé en compression entre une partie fixe du dispositif de manoeuvre bistable 100 et une butée 21 de l'arbre 20. II travaille en compression et est capable de ramener l'arbre 20 depuis sa deuxième position stable vers sa première position stable. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, la butée 21 vient de formation avec l'arbre 20. Plus précisément, la butée 21 est formée par une couronne périphérique de l'arbre contre laquelle appuie le ressort de rappel 70 par l'intermédiaire de l'un des manchons 72. En variante, cornme le montre la figure 7, l'arbre 20 peut présenter deux parties de diamètre différents qui se raccordent au niveau d'un décrochement formant un épaulement 22. Plus précisément, l'arbre 20 présente, du côté de son extrémité libre 20A, un diamètre plus important que sur la partie restante de sa longueur de l'arbre 20 si bien que l'épaulement 22 forme une butée contre laquelle appuie le ressort de rappel 70 par l'intermédiaire de l'un des manchons 72. On remarquera que la butée 21 ; 22, qu'elle soit formée par une couronne ou par un épaulement, présente une robustesse importante lui permettant de résister à de fortes contraintes sur une grand nombre de cycles d'utilisation. Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 5, la butée 23 est rapportée sur l'arbre 20. Plus précisément, la butée 23 est formée par une goupille de longueur supérieur au diamètre de l'arbre 20, qui est engagée dans une ouverture transversale traversante de l'arbre 20, à proximité de son extrémité libre 20A. Ainsi, la goupille fait saillie de part et d'autre de l'arbre 20 si bien qu'elle forme un appui rigide pour l'un des manchons 72 et donc pour le ressort de rappel 70. En variante, comme le montre la figure 6, la butée 24 peut être formée par un circlip (ou par un cavalier afin de rendre l'assemblage du dispositif plus aisé) engagé dans une rainure périphérique de l'arbre 20. L'un des manchons 72 est ainsi adapté à prendre appui contre ce circlip. On remarquera que la butée 23 ; 24, qu'elle soit formée par une goupille ou par un circlip, présente une robustesse suffisamment importante pour lui permettre de résister aux contraintes exercées par le ressort de rappel 70 sur un grand nombre de cycles d'utilisation. En effet, par rapport à l'état de la technique dans lequel le circlip transmet les efforts, non seulement du ressort de rappel 70 vers l'arbre 20 mais aussi du noyau 30 vers l'arbre 20, il ne transmet ici que les efforts exercés par le ressort de rappel 70 sur l'arbre 20 (les efforts exercés par le noyau 30 sur l'arbre 20 étant transmis par la surface d'appui 30B du noyau 30 sur l'extrémité libre 20A de l'arbre). Or, les efforts et contraintes exercés par le noyau 30 sont plus grands que ceux exercés par le ressort de rappel 70. Ainsi, un simple circlip permet ici de résister aux efforts et contraintes exercés par le ressort de rappel 70 sur un grand nombre de cycles d'utilisation. Quoi qu'il en soit, comme le montre plus précisément la figure 1, le travail du ressort de rappel 70 est aidé par un autre ressort de rappel 5 monté sur l'extrémité de l'arbre 20 qui dépasse du dispositif de manoeuvre bistable 100. Cet autre ressort de rappel 5 plus important est comprimé entre l'écrou 7 qui maintient le contact mobile 2 et une rondelle 8 fixée sur l'arbre 20 au moyen d'un clip 6 engagé dans une autre rainure annulaire de l'arbre 20. En référence aux figures 4A à 4C, 11A, 11B et 12, nous allons maintenant décrire le fonctionnement du dispositif de manoeuvre bistable 100. Sur les figures 4A et 11A, l'arbre 20 est positionné dans sa première position stable qui est une position en saillie, c'est-à-dire une position dans laquelle le deuxième fût 32 de petit diamètre du noyau 30 fait saillie du flasque arrière 40 fermant le logement 11 intérieur de la carcasse 10 du dispositif de manoeuvre 100. Dans cette position, le décrochement 33 formé à la jonction des premier et deuxième fûts 31,32 du noyau 30 est en appui contre l'extrémité du palier 41 en comprimant le joint 50, et chaque pion 42 est positionné dans chaque module de piste 34 en position PI, P'i à une distance du fond de la piste34 préférentiellement supérieure ou égale au millimètre. Lorsque la bobine 80 est alimentée par une impulsion de courant électrique, le noyau 30 est soumis à l'action d'une force de traction engendrée par le champ magnétique généré par la bobine 80 dans le noyau, qui tend à déplacer en translation le noyau 30 de l'arrière vers l'avant, c'est-à-dire du flasque arrière 40 vers le flasque avant 90. La course du noyau est limitée par la mise en butée de la face avant de son premier fût 31 contre l'extrémité du palier 91 porté par le flasque avant 90 (voir figure 4B). L'extrémité libre 20A de l'arbre 20 étant en appui contre la surface d'appui 30B du noyau 30, ce déplacement du noyau 30 engendre une translation de l'arbre 20 depuis sa première position stable vers une position intermédiaire. Simultanément, le ressort de rappel 70 interposé entre ledit noyau 30 et 10 le flasque avant 90 se comprime et vient se loger complètement dans le palier 91 porté par ce flasque avant 90 (voir figure 4B). Simultanément, le ressort de rappel 5 se comprime également. Lors de ce mouvement en translation du noyau 30, chaque pion 42 coopère avec le module correspondant de la piste 34 pour prendre la position 15 intermédiaire P2 venant en appui contre la rampe R, du module correspondant de sorte que chaque rampe RI guide chaque pion 42 vers la position intermédiaire P3. Le mouvement de chacun des pions 42 dans chaque module de la piste 34 provoque la rotation d'un angle de 30 du noyau 30 de façon concomitante à son mouvement de translation. 20 Lorsque le noyau 30 atteint la position représentée sur la figure 4B en appui contre le palier 91 porté par le flasque avant 90 du dispositif de manoeuvre, chaque pion 42 a atteint la position intermédiaire P3 dans le module correspondant de la piste 34. L'impulsion électrique ayant cessé, l'alimentation de la bobine 80 étant 25 coupée, l'arbre 20, et par conséquent le noyau 30, se trouvent alors soumis à la force de rappel du ressort de rappel 70 aidé par le ressort de rappel 5 qui tend à ramener le noyau 30 vers sa position initiale, c'est-à-dire en saillie du flasque arrière 40. Lors de ce déplacement en translation du noyau, chaque pion 42 30 navigue dans chaque module de la piste 34 de manière à prendre successivement les positions P4 et P5. La position P4 de chaque pion 42 correspond à une mise en appui contre une rampe R2 tendant à l'amener vers une position stable en fond de piste, la position P5. Lorsque chaque pion 42 passe de la position P3 à la position P5 qui correspond à une position bloquée du pion au fond d'un creux de chaque module de piste, le noyau pivote toujours dans le même sens d'un angle de 30 autour de l'arbre 20. Cette position P5 de chaque pion 42 bloqué au fond d'un creux de chaque module de la piste 34 correspond à la deuxième position stable de l'arbre 20 qui est une position en retrait à l'intérieur du dispositif de manoeuvre bistable 100 dans laquelle le contact mobile 2 est en contact avec les contacts fixes 3. Dans cette deuxième position stable de l'arbre 20 représentée sur la figure 4C, le ressort de rappel 70 est encore comprimé par rapport à la position initiale de l'arbre 20 correspondant à la première position stable représentée sur la figure 4A. Lorsqu'une nouvelle impulsion électrique est donnée à la bobine 80, celle-ci génère un champ magnétique engendrant une force de traction du noyau 30 de l'arrière vers l'avant, comme décrit précédemment. Lors de ce déplacement en translation, chaque ressort, et en particulier le ressort de rappel 70, se comprime de nouveau. Le noyau 30 entraîne en translation l'arbre 20 par la mise en appui de son extrémité libre 20A contre la surface d'appui 30B du noyau 30, et chaque pion 42 porté par le palier 41 se déplace dans chaque module de piste 34 de manière à prendre la position P6 en appui contre la rampe R3 pour arriver vers la position P7 qui est une position intermédiaire. Le passage de la position P5 à la position P7 de chaque pion 42 provoque la rotation d'un angle de 30 du noyau 30 dans le même sens que les rotations précédentes. II n'y a pas de retour en arrière. Enfin l'alimentation de la bobine 80 étant de nouveau coupée, le ressort de rappel 70 aidé par le ressort de rappel 5 tend à se détendre et à pousser de nouveau le noyau 30 vers le flasque arrière 40 du dispositif de manoeuvre entraînant ainsi l'arbre 20 vers sa première position stable représentée sur la figure 4A. Lors de ce mouvement de translation, chaque pion 42 se déplace dans chaque module de la piste 34 de façon à prendre successivement la position P8 en appui contre la rampe R4 du module correspondant de la piste 34 vers la position P'i d'origine. Ce passage de la position P7 à la position P'1 provoque la rotation d'un angle de 30 du noyau 30 dans le même sens jusqu'à ce que celui-ci vienne en butée par son décrochement 33 annulaire contre l'extrémité du palier 41 en appui contre le joint annulaire 50. Le déplacement du noyau 30 entraîne le déplacement de l'arbre 20 qui entraîne le contact mobile 2 en éloignement des contacts fixes 3. L'arbre 20 reprend alors sa position d'origine qui est sa première position stable dans laquelle il maintient le contact mobile 2 à distance des contacts fixes 3. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit.10
La présente invention concerne un dispositif de manoeuvre bistable (100), en translation, d'un arbre (20) mobile entre une première et une deuxième positions stables, comprenant un noyau (30) en matériau magnétique monté mobile dans une carcasse (10), et des moyens de déplacement en translation dudit noyau qui comprennent une bobine (80) entourant ledit noyau destinée à être alimentée en courant électrique pour générer un champ magnétique engendrant un effort de traction dudit noyau.Selon l'invention, l'arbre comporte une extrémité libre (20A) en appui axial contre le noyau.
1. Dispositif de manoeuvre bistable (100), en translation, d'un arbre (20) mobile entre une première et une deuxième positions stables, comprenant un noyau (30) en matériau magnétique monté mobile dans une carcasse (10), et des moyens de déplacement en translation dudit noyau (30) qui comprennent une bobine (80) entourant ledit noyau (30) destinée à être alimentée en courant électrique pour générer un champ magnétique engendrant un effort de traction dudit noyau (30), caractérisé en ce que l'arbre (20) comporte une extrémité libre (20A) en appui axial contre le noyau (30). 2. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la précédente, caractérisé en ce que le noyau (30) présente une surface d'extrémité plane qui forme une surface d'appui (30B) pour ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20). 3. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la précédente, caractérisé en ce que ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20) présente une surface plane d'axe confondu avec l'axe de l'arbre (20) en appui contre la surface d'extrémité plane du noyau (30). 4. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 2, caractérisé en ce que ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20) présente une surface bombée dont le sommet est en appui contre la surface d'extrémité plane du noyau (30). 5. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 1, caractérisé en ce que le noyau (30) comporte un logement axial borgne (30A) qui s'étend sur une partie de la longueur dudit noyau (30) et dans lequel est engagée une partie d'extrémité de l'arbre (20), la paroi de fond dudit logement axial borgne (30A) formant une surface d'appui (30B) pour ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20). 6. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 5, caractérisé en ce que ladite paroi de fond du logement axial borgne (30A) présente une surface d'appui (30B) conique en creux et ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20) présente une surface conique en saillie qui s'engage dans ladite surface d'appui (30B) conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne (30A) pour y prendre appui. 7. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 6, caractérisé en ce que ladite surface conique en saillie de ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20) est une surface conique tronquée. 8. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 5, caractérisé en ce que ladite paroi de fond du logement axial borgne (30A) présente une surface d'appui (30B) conique en creux et ladite extrémité libre (20A) de l'arbre (20) présente une surface conique en creux accueillant une bille (20B) qui s'engage dans ladite surface d'appui (30B) conique en creux de la paroi de fond du logement axial borgne (30A) pour y prendre appui. 9. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de rappel de l'arbre (20) dans une de ses positions stables constitués par un ressort de rappel (70) disposé en compression entre une partie fixe (90) du dispositif de manoeuvre bistable (100) et une butée (21 ; 22 ; 23 ; 24) de l'arbre (20). 10. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 9, caractérisé en ce que ladite butée (21 ; 22) vient de formation avec l'arbre (20). 11. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 10, caractérisé en ce que ladite butée (21) est formée par une couronne périphérique de l'arbre (20). 12. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 10, caractérisé en ce que ladite butée (22) est formée par un épaulement de l'arbre (20). 13. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 9, caractérisé en ce que ladite butée (23 ; 24) est rapportée sur l'arbre (20). 14. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 13, caractérisé en ce que ladite butée (23) est formée par une goupille engagée dans une ouverture transversale traversante de l'arbre (20). 15. Dispositif de manoeuvre bistable (100) selon la 13, caractérisé en ce que ladite butée (24) est formée par un cavalier ou un circlip 30 engagé dans une rainure périphérique de l'arbre (20). 16. Coupe-circuit (1) de batteries d'accumulateur d'une installation électrique embarquée sur un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de manoeuvre bistable (100) selon l'une des précédentes.
H
H01
H01H
H01H 51
H01H 51/08
FR2893902
A1
PIECE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT DES MOYENS DE SUPPORT D'UN BLOC OPTIQUE.
20,070,601
-1- La présente invention concerne une . On connaît déjà dans l'état de la technique, notamment de EP 1577610, un bloc optique agencé sur le véhicule de façon à amortir des chocs d'intensité moyenne avec d'autres véhicules (appelés chocs assurance ou réparabilité) ou bien avec la hanche d'un piéton, ces chocs étant dirigés principalement dans la direction de déplacement du véhicule (généralement appelée X). Ce bloc optique est doté de fixations qui se cassent lorsqu'elles reçoivent une forte sollicitation dans la direction X, si bien que le bloc optique recule. Ainsi, le bloc optique n'est pas endommagé par le choc et peut facilement être réparé. En outre, il ne constitue pas un point dur dangereux dans le cas d'un choc avec la hanche d'un piéton. On sait par ailleurs que l'on cherche à protéger la tête des piétons en cas d'impact avec la zone recouvrant l'aile avant et le bloc optique, dite "zone tête". A cet effet, on souhaite ménager une zone d'enfoncement selon la direction verticale (généralement appelée Z), dépourvue de point dur, de façon à laisser la tête s'enfoncer sur une certaine distance lors d'un impact. On connaît déjà dans l'état de la technique un support d'aile capable d'amortir un tel choc, appelé "choc tête", décrit notamment dans les publications FR 2855810 ou DE 10347810. Le problème consiste en ce que l'on ne sait pas traiter le choc tête sur un véhicule dans lequel l'aile recouvre le bloc optique. En effet, le bloc optique constitue un point dur, si bien que, même si l'aile s'enfonce grâce au support de l'état de la technique, le bloc optique demeure dangereux pour la tête du piéton. La présente invention vise à fournir une pièce supportant le bloc optique capable de traiter un choc tête quelle que soit la configuration de l'avant du véhicule. A cet effet, l'invention concerne une pièce pour véhicule automobile, comportant des moyens de support d'un bloc optique, ces moyens de support du bloc optique possédant une configuration initiale dite de fonctionnement, dans laquelle le bloc optique est maintenu à une altitude donnée sur le véhicule, caractérisée en ce que les moyens de support du bloc optique peuvent en outre prendre une seconde configuration dite d'enfoncement, lorsqu'il subissent une force verticale, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, seconde configuration dans laquelle le bloc optique se trouve à une altitude plus petite sur le véhicule. Grâce à l'invention, on dispose d'une pièce-support assurant la fonction de support de bloc optique lorsqu'il se trouve dans sa configuration de fonctionnement, tout en -2-assurant une protection du piéton en s'enfonçant sur une certaine distance sous l'action de la tête du piéton. Ainsi, le bloc optique ne constitue pas un point dur dangereux. Par "force verticale", on entend une force dirigée selon la direction verticale classique du véhicule, appelée direction Z. La valeur de cette force selon l'invention, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, est comprise entre 250 et 900 Kg, de préférence entre 300 et 600 kg. De façon avantageuse, les moyens de support prennent une configuration d'enfoncement également sous l'effet d'une force partiellement verticale, c'est-à-dire une force comportant non seulement une composante selon la direction verticale, mais également une composante selon la direction longitudinale du véhicule, appelée direction X, et/ou selon la direction transversale, appelée direction Y. Une telle pièce est ainsi capable de traiter non seulement le choc tête, mais également un choc "hanche". Par "moyens de support du bloc optique", on entend des moyens capables de porter, au moins partiellement, le bloc optique. Généralement, le bloc optique est porté en trois ou quatre points. La seconde configuration des moyens de support peut résulter d'une rupture d'un ou deux de ces points et d'une simple rotation autour des autres points. Elle peut aussi résulter de tous les points. Par "bloc optique", on entend l'ensemble d'un vitrage d'optique, d'un boîtier d'optique et des composants d'éclairage. Par simplification, les termes "bloc optique" pourront désigner l'une ou l'autre de ces pièces, ou l'ensemble de celles-ci. Selon un mode de réalisation préféré, la pièce comporte en outre des moyens de support d'une aile du véhicule, possédant une configuration initiale de fonctionnement, dans laquelle l'aile est maintenue à une altitude donnée et pouvant également prendre une seconde configuration d'enfoncement, lorsqu'ils subissent une force verticale, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, seconde configuration dans laquelle l'aile se trouve à une altitude plus petite. Ainsi, en cas de choc tête, les moyens de support de l'aile ne constituent pas non plus un point dur pour le piéton. Ce mode de réalisation est d'autant plus intéressant sur les véhicules dans lesquels l'aile recouvre le bloc optique. De préférence, la pièce est munie de moyens fusibles, agencés pour maintenir les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile dans leur configuration de fonctionnement. Ces moyens sont fusibles dans la direction verticale, c'est-à-dire qu'ils sont capables de se rompre ou de se désactiver sous l'effet d'une force verticale, et ainsi de permettre aux moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile de prendre leur configuration d'enfoncement. -3- De manière avantageuse, les moyens fusibles sont des moyens déformables par flambement ou par pliage, ou des moyens se rompant par cisaillement. De préférence, les moyens fusibles sont constitués par des moyens de fixation de la pièce à une pièce de structure du véhicule. Par "pièce de structure du véhicule", on entend une pièce rigide, appartenant au châssis ou à la caisse en blanc du véhicule, telle qu'un longeron supérieur ou inférieur, une traverse ou des jambages d'une face avant technique, un montant de la caisse portant les charnières d'une portière du véhicule ou d'un capot, un montant de baie, un arche de roue structurel, etc. De préférence, la pièce comporte en outre des moyens de positionnement du bloc optique ou d'un organe supportant le bloc optique, des moyens de positionnement de l'aile, des moyens de positionnement d'une peau de pare-chocs, et/ou encore des moyens de positionnement d'un capot. Ainsi, outre sa fonction semi-structurelle, la pièce assure une fonction de mise en référence des différentes pièces de carrosserie, celles-ci étant justement situées dans une zone particulièrement exigeante du point de vue de la mise en référence et des affleurements. Il est particulièrement avantageux que la pièce comprenne en particulier des moyens de positionnement de deux pièces voisines de carrosserie l'une par rapport à l'autre, car ces moyens permettent d'agir directement sur les deux bords en regard des pièces à mettre en référence pour positionner les bords l'un par rapport à l'autre. Le support peut ainsi être muni de moyens de positionnement par appui direct de l'aile et du bloc optique, de façon à gérer au mieux les jeux et la mise en effleurement entre l'arête supérieure du vitrage du bloc optique et le bord de l'aile. De préférence, la pièce assure également une fonction d'anti-cloquage de l'aile. Par exemple, elle épouse sensiblement la forme intérieure de l'aile, ce qui permet d'utiliser une aile relativement souple et fine, par exemple en matière plastique, en aluminium ou en acier, et d'avoir à prévoir un renfort dans l'aile. De façon avantageuse, la pièce est adaptée pour supporter l'aile pendant une étape de peinture ou de cataphorèse du véhicule, ce qui permet de monter la pièce sur le véhicule avant le montage de l'aile, et de supporter cette dernière pendant les étapes du montage. Une pièce selon l'invention pourra en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. La pièce comporte des moyens de fixation à deux pièces de structure du véhicule, à savoir un jambage vertical avant et un montant latéral de la caisse. -4- Les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile sont agencés de manière à conserver leur configuration de fonctionnement sous l'effet d'une force sensiblement égale à celle d'un appui fessier ou à des vibrations de fonctionnement du véhicule. En d'autres termes, les moyens fusibles sont suffisamment résistants pour supporter une force minimale, par exemple 50 Kg, conférant la rigidité nécessaire au fonctionnement de la pièce, tout en pouvant se rompre ou se désactiver sous l'effet d'une force dépassant un certain seuil. Les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile peuvent prendre deux configurations d'enfoncement, selon qu'ils subissent une force verticale égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton de taille adulte ou de taille enfant. - La pièce s'étend sur la majeure partie d'une zone dite d'enfoncement de la tête du piéton, zone constituée par une partie supérieure de l'aile et du bloc optique. La pièce est conformée de façon à libérer l'accès au bloc optique en vue d'un changement d'ampoule. La pièce comporte des moyens réglables de fixation du bloc optique, de façon à permettre de positionner le bloc optique (ou du moins son vitrage ou son boîtier) par rapport au reste du véhicule avant sa fixation définitive pour son fonctionnement sur le véhicule. - La pièce comporte des butées de capot. La pièce est réalisée en matière thermoplastique de type polyamide résistant à 200 C, éventuellement associée par surmoulage à des renforts métalliques. De façon alternative, elle est réalisée en résine thermodurcissable, du type SMC (pour Sheet Moulding Compound) ou bien du type commercialisé sous la marque AMC 3600 (Adapted Moulding Compound). L'invention a également pour objet un ensemble d'un bloc optique et d'une pièce telle que définie ci-dessus, dans lequel la pièce est venue de matière avec le boîtier d'optique. Eventuellement, les moyens de support de l'aile sont ménagés sur le bloc optique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : la figure 1 est un schéma d'un avant de véhicule automobile ; -5- la figure 2 est un schéma d'une partie structurelle avant de véhicule, comportant une pièce selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est un schéma représentant un moyen fusible ménagé sur la pièce de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe de la pièce de la figure 2, supportant un bloc optique et une aile ; - la figure 5 est un schéma en perspective d'une pièce selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; la figure 6 est un schéma d'une pièce selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; et la figure 7 est un schéma d'un moyen fusible pouvant être ménagé sur une pièce selon l'invention. la figure 8 est un schéma en perspective d'un moyen fusible ménagé sur une pièce selon l'invention. Une pièce selon l'invention permet de protéger un piéton qui serait renversé par un véhicule et dont la tête 10 serait susceptible de percuter une zone 12 d'un avant de véhicule automobile, appelée "zone tête", visible sur la figure 1. Lors du choc, la zone 12 subit une force essentiellement verticale, dirigée selon la direction Z, représentée par la flèche 17. Cette force pourrait également avoir des composantes dans les directions X et Y, c'est-à-dire qu'elle serait dirigée selon une direction oblique par rapport au véhicule. Cette zone est constituée par la partie supérieure d'une aile 14, recouvrant un bloc optique 16. Lors du fonctionnement du véhicule, l'aile 14 et le bloc optique 16 sont maintenus à une altitude donnée sur le véhicule, dite altitude de fonctionnement, celle représentée sur la figure 1. Le bloc optique est supporté par une pièce semi-structurelle 18 selon l'invention, représentée sur la figure 2, constituant un support du bloc optique 16 et de l'aile 14 (non représentés). Le bloc 16 peut éventuellement être supporté par la pièce 18 par l'intermédiaire d'un organe de support, fixé à la pièce 18. Cet organe de support (non représenté), convenablement positionné par rapport aux autres pièces de carrosserie, permet de monter et démonter le bloc optique sans avoir à le positionner à nouveau. La pièce 18 constitue également un support de l'aile avant 12 du véhicule. Plus précisément, elle comporte des moyens 22 de support de l'aile, constitués par la partie supérieure de la pièce 18. -6- La pièce 18 est fixée à deux pièces de structure du véhicule, à savoir un jambage vertical avant 24, solidaire d'un longeron 26, et un montant latéral 28 de la caisse. La pièce 18 est fixée au jambage 24 par l'intermédiaire de moyens fusibles 30. Ces moyens 30 sont agencés pour maintenir la pièce 18 selon une configuration initiale de fonctionnement, dans laquelle le bloc optique 16 et l'aile 14 sont maintenus à leur altitude de fonctionnement. Ces moyens 30 peuvent être constitués d'un plot, représenté sur la figure 3, creux de forme pyramidale à base 32 et sommet 34 carrés, dont les surfaces latérales 36 sont pré-fendues. Grâce à ces fentes 38, les surfaces 36 peuvent flamber dans la direction indiquée par les flèches 40 lorsque le plot subit une certaine force verticale dans la direction Z. Lors d'un choc tête, la zone 12 et par conséquent le plot 30 subissent une force verticale suffisante pour faire flamber les parois 36. la hauteur du plot diminue, entraînant vers le bas la pièce 18 fixée sur son sommet 34, qui se trouve alors dans une configuration d'enfoncement dans laquelle l'altitude du bloc optique 16 et de l'aile 14 est plus petite que leur altitude de fonctionnement. Cette différence d'altitude augmente la distance d'absorption d'énergie avant de percuter une pièce de structure du véhicule. Dans une variante représentée à la figure 8, la pièce 18 comporte une partie inférieure 84, fixée sur le jambage 24 dans une zone de contact 82. La partie inférieure 84 est un profilé en U, comprenant deux parois latérales 86 et 86'. Les moyens 30 comprennent dans ce cas une striction d'épaisseur 88 des parois latérales 86 et 86' et une encoche 90, à l'extrémité supérieure de chaque striction. Ces moyens fusibles 30 sont situés dans une zone dite "fragile", ménagée à la périphérie de la zone de contact 82. Lors d'un choc tête, la pièce 18 subit essentiellement une force verticale dirigée vers le bas. Les efforts se concentrent alors dans la zone fragile à la périphérie de la zone de contact 82, cette dernière étant maintenue en place de façon rigide sur le jambage 24. La force subie par les parois latérales 86 et 86' au niveau de la striction d'épaisseur 88 est suffisante pour créer, par cisaillement, une amorce de rupture au voisinage de l'encoche 90. Cela entraîne la rupture de la partie inférieure 84 dans la zone fragile, et donc une diminution en altitude du bloc optique 16, car celui-ci n'est plus soutenu par le jambage 24 et donc par la caisse. On pourrait envisager d'autres moyens fusibles que ceux décrits. Par exemple, une pièce ménagée "en accordéon" dans la direction Z entre la pièce 18 et le jambage 24, de façon à pouvoir diminuer son altitude sous l'action d'une force verticale. -7- Des moyens fusibles 42 peuvent également être prévus sur l'autre extrémité de la pièce 18, fixée sur le montant latéral 28. La pièce 18 porte par ailleurs des moyens 44 de positionnement direct du bloc optique 16 et de l'aile 12, visibles plus précisément sur la figure 4. Ces moyens de positionnement 44 comportent une rainure 46 permettant de positionner une partie 48 du boîtier d'optique, située au voisinage du vitrage d'optique 50. Les moyens 44 comportent, au voisinage de la rainure 46, une nervure 52, recevant le bord supérieur 54 de l'aile. Comme on peut le voir sur la figure, le bord supérieur 54 de l'aile et celui du vitrage 50 sont correctement mis en affleurement, avec un jeu minimal, grâce aux moyens 44. Selon un autre mode de réalisation visible sur la figure 5, une pièce 60 selon l'invention est constituée d'une réglette 62 le long de laquelle est fixé le bord supérieur de l'aile. Le bloc optique 64 est également fixé sur cette réglette 62. Il peut mettre être moulé d'une seule pièce avec la réglette 62. Cependant, on préférera ménager des fixations réglables du bloc optique sur la réglette 62, de façon à le positionner sur le véhicule avant de le fixer définitivement à son altitude de fonctionnement. La pièce 60 constitue un support du bloc optique 64 et de l'aile. Elle épouse sensiblement la forme intérieure supérieure de l'aile, de façon à jouer un rôle d'anticloquage. Elle peut prendre une configuration d'enfoncement lorsqu'elle subit une force verticale égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton. Dans une telle configuration, le bloc optique et l'aile se trouvent à une altitude plus basse. Cette configuration d'enfoncement est obtenue grâce des moyens fusibles obtenus par la forme de la réglette 62, constituée d'un tube creux capable de se déformer par flambement. La réglette 62 peut également avoir une forme en Z schématisée sur la figure 7, et être munie de parois 66 capables de flamber sous l'action d'une force verticale. Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 6, une pièce 70 selon l'invention comprend des moyens 72 de support du bloc optique 74, celui- ci portant des moyens 76 de support de l'aile 78. Le bloc optique 74 est recouvert en partie par le capot 79 du véhicule. Une partie 80 de la pièce 70 est fusible lors d'un choc tête. Si le choc a lieu plus particulièrement sur la partie extérieure de l'aile, la partie 80 s'enfonce, si bien que la partie extérieure du bloc optique 74 peut pivoter par rapport à une partie 82 de la pièce 70 et ainsi diminuer d'altitude. Dans un second mode de réalisation représenté sur la figure 8, la pièce 81 est de géométrie semblable à celle de la pièce représentée sur la figure 2, et est placée dans le -8- véhicule automobile de la même façon. La pièce 81 comporte une partie inférieure 81??, qui est en contact avec le jambage 24 dans une zone de contact 82, située dans la partie inférieure 84 de la pièce 18, avec le jambage 24. La partie inférieure 84 est un profilé en U comprenant, deux parois latérales 86 et 86'. Les moyens 30 comprennent dans ce cas une striction d'épaisseur 88 des parois latérales 86 et 86' et une encoche 90, à l'extrémité supérieure de la paroi, de contact 82. Ces moyens fusibles 30 sont situés dans une zone appelée "fragile", située à la périphérie de la zone de contact 82. Lors d'un choc tête, la pièce 81 subit une force verticale dirigée vers le bas. Les 10 efforts se concentrent alors à la périphérie de la zone de contact 82, car celle-ci est maintenue de façon rigide par le jambage 24. La force subie par cisaillement par les parois latérales 84 et 86 au niveau de la striction d'épaisseur 88 à cet endroit est suffisante pour créer une amorce de rupture au voisinage de l'encoche 90. Cela entraîne la rupture de la partie inférieure 84 dans la zone 15 fragile, ce qui entraîne une diminution en altitude du bloc optique, car celui-ci n'est plus soutenu par la caisse, par l'intermédiaire du jambage. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation précédemment décrits. 20
L'invention concerne une pièce pour véhicule automobile, comportant des moyens de support d'un bloc optique (16), ces moyens de support du bloc optique possédant une configuration initiale dite de fonctionnement, dans laquelle le bloc optique est maintenu à une altitude donnée sur le véhicule.Les moyens de support du bloc optique peuvent en outre prendre une seconde configuration dite d'enfoncement, lorsqu'il subissent une force verticale, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, seconde configuration dans laquelle le bloc optique (16) se trouve à une altitude plus petite sur le véhicule.
1. Pièce (18, 60, 70) pour véhicule automobile, comportant des moyens de support d'un bloc optique (16, 64, 74), ces moyens de support du bloc optique possédant une configuration initiale dite de fonctionnement, dans laquelle le bloc optique est maintenu à une altitude donnée sur le véhicule, caractérisée en ce que les moyens de support du bloc optique peuvent en outre prendre une seconde configuration dite d'enfoncement, lorsqu'il subissent une force verticale, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, seconde configuration dans laquelle le bloc optique (16, 64, 74) se trouve à une altitude plus petite sur le véhicule. 2. Pièce selon la 1, comportant en outre des moyens (22, 62, 80) de support d'une aile (14, 78) du véhicule, possédant une configuration initiale de fonctionnement, dans laquelle l'aile est maintenue à une altitude donnée et pouvant également prendre une seconde configuration d'enfoncement, lorsqu'ils subissent une force verticale, sensiblement égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton, seconde configuration dans laquelle l'aile se trouve à une altitude plus petite. 3. Pièce selon la 1 ou 2, munie de moyens fusibles (30, 66, 80), agencés pour maintenir les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile dans leur configuration de fonctionnement. 4. Pièce selon la 3, dans lequel les moyens fusibles sont des moyens déformables par flambement ou par pliage. 5. Pièce selon la 3 ou 4, dans laquelle les moyens fusibles sont adaptés pour se rompre par cisaillement. 6. Pièce selon l'une quelconque des 3 à 5, dans lequel les moyens fusibles sont des moyens de fixation de la pièce à une pièce de structure du véhicule, notamment un jambage vertical avant (24) ou un montant latéral (28) de la caisse. 7. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 6, comportant des moyens de positionnement du bloc optique ou d'un organe supportant le bloc optique. 8. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 7, comportant des moyens de positionnement de l'aile. 9. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 8, comportant des moyens de positionnement d'une peau de pare-chocs. 10. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 9, comportant des moyens de positionnement d'un capot. -10- 11. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant des moyens (44) de positionnement de deux pièces voisines de carrosserie l'une par rapport à l'autre. 12. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 11, assurant une fonction d'anti-cloquage de l'aile. 13. Pièce selon la 2 prise en combinaison avec l'une quelconque des 1 à 12, adaptée pour supporter l'aile pendant une étape de peinture ou de cataphorèse du véhicule. 14. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 13, dans laquelle les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile sont agencés de manière à conserver leur configuration de fonctionnement sous l'effet d'une force sensiblement égale à celle d'un appui fessier ou à des vibrations de fonctionnement du véhicule. 15. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 14, dans laquelle les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile peuvent prendre deux configurations d'enfoncement, selon qu'ils subissent une force verticale égale à celle d'un impact avec la tête d'un piéton de taille adulte ou de taille enfant. 16. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 15, s'étendant sur la majeure partie d'une zone (12) dite d'enfoncement de la tête du piéton. 17. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 16, conformée de façon à libérer l'accès au bloc optique en vue d'un changement d'ampoule. 18. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 17, comportant des moyens réglables de fixation du bloc optique. 19. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 18, comportant des butées de capot. 20. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 19, dans laquelle les moyens de support du bloc optique et/ou de l'aile peuvent prendre leur configuration d'enfoncement également sous l'effet d'une force partiellement verticale. 21. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 20, réalisée en matière thermoplastique, éventuellement associée par surmoulage à des renforts métalliques. 22. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 20, réalisée en résine thermodurcissable, du type SMC. 23. Ensemble d'un bloc optique et d'une pièce selon l'une quelconque des 1 à 22, dans lequel la pièce (62) est venue de matière avec le boîtier d'optique (64).-11- 24. Ensemble d'un bloc optique et d'une pièce selon l'une quelconque des 1 à 22 prise en combinaison avec la 2, dans laquelle les moyens (76) de support de l'aile sont ménagés sur le bloc optique.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 21,B60R 21
B62D 21/15,B60R 21/34
FR2896986
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION DE L'ORBITE OCULAIRE
20,070,810
La présente invention entre dans le domaine de la protection oculaire et concerne plus particulièrement un dispositif de protection oculaire. Un tel dispositif comprend des moyens de maintien sur l'orbite oculaire de moyens de recouvrement dudit orbite. La présente invention trouvera son application dans la protection des yeux et contours des yeux, préférentiellement mais non limitativement, en cas de traitement médical, chirurgical ou thérapeutique au niveau de l'oeil. Il est préférable de protéger l'oeil en cas de traitement ou suite à une intervention de type médicale ou chirurgicale. Les solutions envisagées consistent essentiellement à recouvrir l'orbite oculaire par un pansement, compresse ou analogue, par exemple au travers d'un bandeau. Outre l'obscurcissement en résultant de la compression du pansement sur l'oeil, ce recouvrement prive la paupière de toute liberté de mouvement. De plus, les matériaux utilisés, comme le tissu, pour recouvrir l'oeil, la paupière et l'orbite oculaire se salissent relativement vite. Il est alors nécessaire de les changer régulièrement pour éviter tout risque d'infection. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif de protection oculaire par recouvrement de l'orbite oculaire, prévu rigide, autorisant une liberté de mouvement de la paupière et sans obscurcissement. Pour ce faire, l'invention concerne un , comprenant des moyens de maintien sur l'orbite oculaire de moyens de recouvrement dudit orbite, caractérisé par le fait que lesdits moyens de recouvrement se présentent sous la forme d'une coque apte à autoriser le mouvement de la paupière. Selon d'autres caractéristiques, ladite coque comprend une surface de recouvrement solidaire en décalage par rapport auxdits moyens périphériques de manière à former une cavité. Avantageusement, ledit décalage se présente sous la forme d'un décroché transversal par rapport auxdits moyens périphériques et à ladite surface de recouvrement. De préférence, lesdits moyens de maintien se présentent sous la forme d'au moins une feuille adhésive apte à maintenir au moins partiellement ladite coque autour de l'orbite oculaire. De plus, lesdits moyens de maintien se présentent sous la forme d'une feuille adhésive conformée de manière à recouvrir au moins partiellement les moyens périphériques. En particulier, ladite coque se présente sous une forme 10 ergonomique ovoïdale conformée selon l'arrondi de l'orbite oculaire. Selon les modes de réalisation, ladite coque est constituée d'un matériau rigide, semi-rigide ou souple, translucide ou opaque, apte ou non à stopper des rayonnements 15 lumineux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles 20 - la figure 1 représente une vue en perspective du dispositif de protection selon l'invention ; la figure 2 est une autre vue au cours de sa mise en place ; et - la figure 3 une coupe transversale dudit dispositif. 25 La présente invention concerne un dispositif 1 de protection de l'orbite oculaire. Ce dispositif de protection 1 comprend des moyens de maintien 2 sur ledit orbite de moyens de recouvrement 3 dudit orbite. A ce propos, on entend par orbite oculaire, la cavité 30 faciale incluant l'oeil et la paupière, le dispositif de protection 1 recouvrant tout ou partie de cette cavité. Un avantage de l'invention réside dans la forme dudit dispositif 1 destiné à recouvrir ledit orbite. Pour ce faire, lesdits moyens de recouvrement 3 se présentent sous la forme 35 d'une coque 4. La coque 4 peut être de forme variable afin de s'adapter à différentes tailles et formes de l'orbite. En particulier, cette coque 4 peut se présenter sous une forme ergonomique ovoïdale conformée selon l'arrondi de l'orbite oculaire. De préférence, elle est constituée d'un matériau rigide, semi- rigide ou souple, translucide ou opaque, apte ou non à stopper des rayonnements lumineux. Dans ce dernier cas, ledit matériau peut être traité ou composé de manière à filtrer tout ou partie du spectre lumineux, par exemple le rayonnement ultraviolet ou autre. Ladite coque 4 peut encore être bombée de manière à épouser ledit orbite oculaire Une autre caractéristique de l'invention réside dans la forme de ladite coque 4 apte à autoriser le mouvement de la paupière. Pour ce faire, un espace est prévu entre des moyens périphériques 5 de mise en contact avec l'orbite oculaire et une surface de recouvrement 6 dudit orbite. En d'autres termes la surface de recouvrement 6 est solidaire en décalage par rapport auxdits moyens périphériques de manière à former une cavité 7. Cette dernière autorise le mouvement de la paupière. Elle permet aussi de garder un espace entre le dispositif de protection 1 et l' oeil . Le décalage 8 de la surface 6 par rapport aux moyens périphériques 5 peut se présenter sous la forme d'un décroché 8 transversal par rapport auxdits moyens périphériques 5 et à ladite surface de recouvrement 6. Comme visible sur la figure 3, ce décalage 8 constitue un bord entourant ladite surface 6 et l'intérieur des moyens périphériques 5. Ce bord s'étend alors sous la surface 6 formant la cavité 7. A ce sujet, lesdits moyens périphériques 5 sont aptes à coopérer avec lesdits moyens de maintien 2. Ces derniers peuvent se présenter sous toute forme, en particulier sous la forme d'au moins une feuille adhésive 9. Cette feuille 9, peut être en un seul ou plusieurs morceau et est apte à maintenir au moins partiellement ladite coque 4 autour de l'orbite oculaire. Cette feuille adhésive 9 peut être conformée de manière à recouvrir au moins partiellement les moyens périphériques 5. De préférence, cette feuille peut être ajourée, au travers d'une portion sécable ou découpable, pour permettre le passage de ladite surface de recouvrement 6, surélevée au travers du décalage 8 par rapport audit moyens périphériques 5. Ainsi, les moyens de maintien 2 entourent ladite surface 6 le long du décalage 8, recouvre les moyens périphériques 5 et dépasse pour s'assujettir sur l'orbite. A ce propos, la fixation adhésive de la feuille 9 est conçue de manière à s'accrocher sur la peau, tel un pansement. Ladite feuille peut donc être constituée par une pellicule qui est nécessaire de séparer, notamment mais pas limitativement par pelure, de la partie collante. La partie adhésive peut être prévue transparente pour améliorer l'esthétique, respirante et/ou absorbante. Pour ce faire, un mode de réalisation prévoit que cette partie adhésive peut être constituée en polyuréthane. La présente invention confère donc un confort dans la protection oculaire. En particulier, au travers d'un dispositif de protection 1 ergonomique, s'adaptant à la forme du visage. Ce dispositif 1 ne laisse pas passer les poussières et les projections éventuelles. De plus, ses moyens de maintien 2 sur l'orbite oculaire permettre une mise en place facile tout en assurant un bon maintien. L'utilisation d'un maintien particulier permet de garder le dispositif 1 sous la douche ou en milieu humide, assurant une imperméabilité tout en conservant son maintien. Il protège aussi contre le vent et les poussières. De surcroît, la rigidité de la coque 4 assure une protection contre les chocs éventuels et empêche le contact avec l'oeil, volontaire ou involontaire, notamment par pression. Enfin, un autre avantage réside dans l'épaisseur du dispositif de protection 1 qui permet de le porter sous des moyens de correction oculaire, comme les lunettes, ne désavantageant pas l'autre œil. Il convient de noter qu'un tel dispositif peut être adapté en forme et en taille de manière à coopérer avec d'autres 35 parties du corps. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un dispositif de protection de l'orbite oculaire, comprenant des moyens de maintien (2) sur l'orbite oculaire de moyens de recouvrement (3) dudit orbite, caractérisé par le fait que lesdits moyens de recouvrement (3) se présentent sous la forme d'une coque apte à autoriser le mouvement de la paupière.
1. Dispositif (1) de protection de l'orbite oculaire, comprenant des moyens de maintien (2) sur l'orbite oculaire de moyens de recouvrement (3) dudit orbite, caractérisé par le fait que lesdits moyens de recouvrement (3) se présentent sous la forme d'une coque (4) apte à autoriser le mouvement de la paupière. 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé par le fait que ladite coque (4) comprend des moyens périphériques (5) de mise en contact avec l'orbite oculaire aptes à coopérer avec lesdits moyens de maintien (2). 3. Dispositif (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ladite coque (4) comprend une surface (6) de recouvrement solidaire en décalage par rapport auxdits moyens périphériques (5) de manière à former une cavité (7). 4. Dispositif (1) selon la 3, caractérisé par le fait que ledit décalage se présente sous la forme d'un décroché (8) transversal par rapport auxdits moyens périphériques (5) et à ladite surface de recouvrement (6). 5. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de maintien (2) se présentent sous la forme d'au moins une feuille (9) adhésive apte à maintenir au moins partiellement ladite coque (4) autour de l'orbite oculaire. 6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de maintien (2) se présentent sous la forme d'une feuille adhésive (9) conformée de manière à recouvrir au moins partiellement les moyens périphériques (5). 7. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite coque (4) se présente sous une forme ergonomique ovoïdale conformée selon l'arrondi de l'orbite oculaire. 8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite 6coque (4) est constituée d'un matériau rigide, semi-rigide ou souple, translucide ou opaque, apte ou non à stopper des rayonnements lumineux.
A
A61
A61F
A61F 9
A61F 9/04
FR2901333
A1
ENSEMBLE DE LIAISON ENTRE UN SYSTEME MECANIQUE ET UN ACTIONNEUR DE REGLAGE COMPRENANT DES ORGANES DE CRABOTAGE/DECRABOTAGE
20,071,123
cet effet et selon un premier aspect, l'invention concerne un ensemble de liaison entre un système mécanique, tel qu'un siège d'aéronef, et un actionneur de réglage, comportant un arbre d'entrée relié à une sortie dudit actionneur et un arbre de sortie relié à une entrée dudit système mécanique, et des organes de crabotage/décrabotage disposés entre l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie, lesdits organes étant mobiles entre une position verrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie coopèrent en rotation, et une position déverrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée ne coopère pas avec l'arbre de sortie, des moyens de recopie de position étant montés solidaires dudit actionneur, lesdits moyens de recopie possédant un arbre d'entrée, une tige de recopie de position étant fixée entre ledit arbre de sortie et l'arbre d'entrée desdits moyens de recopie. Les organes de crabotage/décrabotage n'étant pas intégrés à l'actionneur, on peut prévoir une liaison directe entre les moyens de recopie de position et l'arbre de sortie du système mécanique, ce qui permet de conserver la fonction de recopie de la position du système mécanique après le décrabotage de l'ensemble de liaison. Selon une réalisation, lesdits arbres d'entrée et de sortie dudit ensemble sont sensiblement coaxiaux, l'arbre d'entrée étant inséré dans un premier alésage axial de l'arbre de sortie, ledit arbre d'entrée de l'ensemble comportant un deuxième alésage axial, et ladite tige de recopie de position traversant ledit deuxième alésage axial. Selon une réalisation, lesdits organes de crabotage/décrabotage comprennent au moins un logement prévu dans l'arbre d'entrée de l'ensemble et au moins un orifice traversant l'arbre de sortie, l'orifice étant disposé en regard du logement, au moins un organe de verrouillage étant mobile en translation radiale entre une position de verrouillage, dans laquelle ledit organe est disposé dans le logement et l'orifice de sorte à solidariser l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie, et une position de déverrouillage, dans laquelle ledit organe est sorti du logement de sorte à désolidariser l'arbre d'entrée et l'arbre de sortie. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un aéronef, 5 comprenant au moins un ensemble tel que décrit ci-dessus, associé à au moins un siège dudit aéronef. D'autres aspects et avantages de l'invention au cours de la description détaillée qui suit, faite en référence aux figures 10 annexées. La figure 1 est une représentation schématique partielle en coupe d'un ensemble de liaison selon l'invention, le système de crabotage/décrabotage étant en position verrouillée. La figure 2 est une représentation schématique partielle en coupe de l'ensemble de la figure 1, le système de crabotage/décrabotage étant en position déverrouillée. 20 En référence aux figures, on décrit un ensemble de liaison 1 entre système mécanique (non représenté), tel qu'un siège d'aéronef, et un actionneur de réglage (non représenté). L'ensemble de liaison 1 comprend un arbre d'entrée 2 relié à une 25 sortie dudit actionneur et un arbre de sortie 3 relié à une entrée dudit système mécanique. En fonctionnement normal de l'ensemble, l'arbre d'entrée 2 et l'arbre de sortie 3 coopèrent en rotation de sorte à transmettre un mouvement de rotation de l'actionneur au système mécanique. A cet effet, les arbres d'entrée 2 et de sortie 3 sont 30 sensiblement coaxiaux et l'arbre de sortie 3 comprend un premier alésage axial 4 dans lequel l'arbre d'entrée 2 est inséré. Des organes de crabotage/décrabotage sont prévus entre l'arbre d'entrée 2 et l'arbre de sortie 3. Ces organes sont mobiles entre une 35 position verrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée 2 et l'arbre de 15 sortie 3 coopèrent en rotation, et une position déverrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée 2 ne coopère pas avec l'arbre de sortie 3 de sorte à pouvoir désolidariser l'arbre de sortie 3 de l'actionneur afin de pouvoir, par exemple, effectuer des opérations de maintenance sur le système mécanique. Les organes de crabotage/décrabotage comprennent au moins un logement 5 prévu dans l'arbre d'entrée 2 de l'ensemble de liaison et au moins un orifice 6 traversant l'arbre de sortie 3. Un organe de verrouillage 7 est mobile en translation radiale entre une position de verrouillage (figure 1), dans laquelle l'orifice 6 est disposé en regard du logement 5 et dans laquelle l'organe 7 est disposé dans le logement 5 et l'orifice 6 de sorte à solidariser l'arbre d'entrée 2 et l'arbre de sortie 3, et une position de déverrouillage (figure 2), dans laquelle l'organe 7 est sorti du logement 5 de sorte à désolidariser l'arbre d'entrée 2 et l'arbre de sortie 3. L'organe de verrouillage 7 est par exemple constitué d'une bille. Selon différentes réalisations, on peut prévoir une pluralité d'organes de verrouillage 7, disposés chacun dans des logements et orifices correspondants. Les organes de crabotage/décrabotages comprennent en outre une bague de commande 8 disposée autour de l'arbre d'entrée 2 et de l'arbre de sortie 3. La bague de commande 8 comprend une portion de paroi interne de verrouillage 9 de diamètre sensiblement égal à celui de l'arbre de sortie 3 et une portion de paroi interne de déverrouillage 10 de diamètre supérieur à celui de l'arbre de sortie 3. La portion de paroi interne de déverrouillage 10 forme ainsi un logement 11 s'étendant autour d'une partie de l'arbre de sortie 3. La bague de commande 8 présente un alésage axial 12 dont une partie extrême présente un diamètre sensiblement égal au diamètre de l'arbre de sortie 3 au voisinage de portion de paroi de verrouillage 9 et dont l'autre partie extrême présente un diamètre sensiblement égal celui de l'arbre d'entrée 2, les bords de l'alésage 12 dans cette partie extrême fermant le logement 11. L'arbre d'entrée 2 est inséré dans la bague 8 du côté du logement 11 et l'arbre de sortie 3 est inséré dans la bague 8 du côté de la portion de paroi de verrouillage 9. La bague de commande 8 est mobile en translation axiale entre une position de verrouillage (figure 1), dans laquelle la portion de paroi interne de verrouillage 9 est disposée en regard de l'orifice 6 de sorte à retenir l'organe de verrouillage 7 dans le logement 5, et une position de déverrouillage (figure 2), dans laquelle la portion de paroi interne de déverrouillage 10 est disposée en regard de l'orifice 6 de sorte à permettre la sortie de l'organe de verrouillage 7 du logement 5 vers le logement 11. La sortie de l'organe de verrouillage 7 se fait par rotation de l'arbre d'entrée 2 lorsque la bague de commande 8 est en position de déverrouillage. La bague de commande 8 comprend en outre une pente 13 reliant la portion de paroi interne de verrouillage 9 à la portion de paroi interne de déverrouillage 10. La pente 13 permet de ramener l'organe de verrouillage 7 dans sa position de verrouillage en faisant passer la bague de commande 8 de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage et en faisant tourner l'arbre d'entrée 2 de sorte à placer le logement 5 en regard de l'orifice 9. La bague de commande 8 est montée entre une butée radiale 14 de la paroi externe de l'arbre d'entrée 2 et une butée radiale 15 de la paroi externe de l'arbre de sortie 3, les butées 14 et 15 étant espacées de sorte à permettre le déplacement de la bague de commande 8 entre sa position de verrouillage et sa position de déverrouillage. Un ressort 16 est monté entre la bague de commande 8 la surface de la butée radiale 15 de l'arbre de sortie 3. Le ressort 16 se comprime lorsque la bague de commande 8 passe dans sa position de déverrouillage (figure 2) et renvoie la bague 8 contre la butée 14 lors du passage en position de verrouillage (figure 1). Le déplacement de la bague de commande 8 peut être commandé par un système de commande (non représenté) à doigt indexé sur la bague de commande 8, relié à un câble de commande (non représenté). Le système mécanique est associé à des moyens de recopie de la position du système mécanique. Ces moyens sont par exemple formés de façon classique par un potentiomètre (non représenté) comprenant un arbre d'entrée associé à une tige de recopie de position 17 sensiblement rigide. L'arbre d'entrée des moyens de recopie est sensiblement coaxial aux arbres d'entrée 2 et de sortie 3. La tige de recopie de position 17 est fixée à l'arbre de sortie 3 de l'ensemble de liaison 1. A cet effet, l'arbre d'entrée 2 comprend un deuxième alésage axial 18 que la tige 17 traverse jusqu'à l'arbre de sortie 3, comme représenté sur les figures. Ainsi, les organes de crabotage/décrabotage n'influent pas sur les moyens de recopie de position et la fonction de recopie de position 15 n'est pas perdue lorsque l'ensemble est décraboté. L'ensemble de liaison 1, selon l'invention, peut être mis en oeuvre dans un aéronef, au niveau des sièges de celui-ci par exemple
L'invention concerne un ensemble de liaison entre un système mécanique, tel qu'un siège d'aéronef, et un actionneur de réglage, comportant un arbre d'entrée (2) relié à une sortie dudit actionneur et un arbre de sortie (3) relié à une entrée dudit système mécanique, et des organes de crabotage/décrabotage disposés entre l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3), lesdits organes étant mobiles entre une position verrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3) coopèrent en rotation, et une position déverrouillée, des moyens de recopie de position étant montés solidaires dudit actionneur, lesdits moyens de recopie possédant un arbre d'entrée, une tige de recopie de position (17) étant fixée entre ledit arbre de sortie et l'arbre d'entrée desdits moyens de recopie.
1. Ensemble de liaison entre un système mécanique, tel qu'un siège d'aéronef, et un actionneur de réglage, comportant un arbre d'entrée (2) relié à une sortie dudit actionneur et un arbre de sortie (3) relié à une entrée dudit système mécanique, et des organes de crabotage/décrabotage disposés entre l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3), lesdits organes étant mobiles entre une position verrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3) coopèrent en rotation, et une position déverrouillée, dans laquelle l'arbre d'entrée (2) ne coopère pas avec l'arbre de sortie (3), ledit ensemble étant caractérisé en ce que des moyens de recopie de position sont montés solidaires dudit actionneur, lesdits moyens de recopie possédant un arbre d'entrée, une tige de recopie de position (17) étant fixée entre ledit arbre de sortie et l'arbre d'entrée desdits moyens de recopie. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que lesdits arbres d'entrée (2) et de sortie (3) dudit ensemble sont sensiblement coaxiaux, l'arbre d'entrée (2) étant inséré dans un premier alésage axial (4) de l'arbre de sortie (3), ledit arbre d'entrée de l'ensemble comportant un deuxième alésage axial (18), et ladite tige de recopie de position (17) traversant ledit deuxième alésage axial. 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que ladite tige de recopie de position est sensiblement rigide, ledit arbre d'entrée des moyens de recopie étant sensiblement coaxial auxdits arbres d'entrée et de sortie dudit ensemble. 4. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits organes de crabotage/décrabotage comprennent au moins un logement (5) prévu dans l'arbre d'entrée (2) de l'ensemble et au moins un orifice (6) traversant l'arbre de sortie (3), au moins un organe de verrouillage (7) étant mobile en translation radiale entre une position de verrouillage,dans laquelle l'orifice (6) est disposé en regard du logement (5) et dans laquelle ledit organe est disposé dans le logement (5) et l'orifice (6) de sorte à solidariser l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3), et une position de déverrouillage, dans laquelle ledit organe est sorti du logement (5) de sorte à désolidariser l'arbre d'entrée (2) et l'arbre de sortie (3). 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que les organes de crabotage/décrabotage comprennent en outre une bague de commande (8) disposée autour de l'arbre d'entrée (2) et de l'arbre de sortie (3), la bague de commande (8) comprenant une portion de paroi interne de verrouillage (9) de diamètre sensiblement égal à celui de l'arbre de sortie (3) et une portion de paroi interne de déverrouillage (10) de diamètre supérieur à celui de l'arbre de sortie (3), la bague de commande (8) étant mobile en translation axiale entre une position de verrouillage, dans laquelle la portion de paroi interne de verrouillage (9) est disposée en regard de l'orifice (6) de sorte à retenir l'organe de verrouillage (7) dans le logement (5), et une position de déverrouillage, dans laquelle la portion de paroi interne de déverrouillage (10) est disposée en regard de l'orifice (6) de sorte à permettre la sortie de l'organe de verrouillage (7) du logement (5) lors de la rotation de l'arbre d'entrée (2) par rapport à l'arbre de sortie (3). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (7) est formé par une bille, ladite bille pouvant sortir du logement (5) par rotation de l'arbre d'entrée (2) lorsque la bague de commande (8) est en position de déverrouillage. 7. Ensemble selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la bague de commande (8) comprend une pente (13) reliant la portion de paroi interne de verrouillage (9) à la portion de paroi interne de déverrouillage (10), ladite pente étant agencée pour ramener l'organe de verrouillage (7) dans sa position deverrouillage lorsque la bague de commande (8) passe de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'un ressort (16) est disposé entre une surface de butée radiale (15) prévue sur l'arbre de sortie (3) et la bague de commande (8), le ressort (16) étant comprimé lorsque la bague de commande (8) est en position de déverrouillage. 9. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de recopie comprennent un potentiomètre. 10. Aéronef, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un ensemble de liaison (1) selon l'une quelconque des 1 à 9 associé à au moins un siège dudit aéronef.
F,B
F16,B60,B64
F16D,B60N,B64D
F16D 1,B60N 2,B64D 11
F16D 1/112,B60N 2/02,B64D 11/06
FR2893910
A1
DISPOSITIF DE DETECTION D'UNE DEFAILLANCE D'UNE GOUVERNE DE VOL D'UN AERONEF
20,070,601
La présente invention se rapporte à un dispositif de détection d'une 5 défaillance d'un aéronef. Plus précisément, les aéronefs comprenant des structures équipées d'au moins une gouverne de vol et d'un vérin à vis pour commander ladite gouverne, sont équipés d'une attache primaire ou voie principale doublée d'une attache secondaire de secours dite voie secondaire. L'attache io primaire prend ses appuis sur une première portion de la structure, tandis que l'attache secondaire s'appuie sur une autre portion de la structure. Le vérin à vis, généralement à billes, comprend lui, une tige filetée tubulaire et des moyens d'entraînement en rotation de cette tige filetée permettant aussi de relier la tige filetée à l'attache primaire. La tige filetée s'étend 15 longitudinalement entre une première extrémité et une seconde extrémité opposée, elle est montée en prise dans les moyens d'entraînement en rotation près de la première extrémité et elle traverse un écrou de commande solidaire de la gouverne de vol entre les moyens d'entraînement et la seconde extrémité opposée. Ainsi, la rotation de la 20 tige filetée provoque-t-elle l'entraînement en translation de l'écrou et par là même le pivotement de la gouverne. Cette gouverne constitue une surface aérodynamique de commande et elle subit donc des efforts considérables qui se transmettent au vérin à vis et par conséquent à la première portion de structure. Lorsque la chaîne des efforts de la voie 25 primaire, entre la gouverne et la première portion de structure est rompue ou est perturbée, il est nécessaire à la fois de transférer les efforts subis par la gouverne vers la voie secondaire et d'autre part de détecter la défaillance de la voie primaire. Aussi, le dispositif de détection comprend une barre de sécurité qui s'étend longitudinalement à l'intérieur de la tige 30 filetée dont elle est solidaire, et elle présente une extrémité de fixation située dans la seconde extrémité opposée de la tige filetée, et une extrémité renflée opposée qui débouche axialement à l'extérieur de la tige filetée dans ladite première extrémité et par conséquent en regard de l'attache secondaire. L'attache secondaire présente alors une cage emprisonnant l'extrémité renflée mais autorisant la rotation libre de cette dernière en fonctionnement normal sans avarie. En revanche, dès que la structure se disloque, et qu'un mouvement relatif entre l'attache secondaire et l'attache primaire survient, ou tout simplement lorsque l'attache primaire se rompt, la tige filetée du vérin est retenue à l'attache secondaire par l'intermédiaire de l'extrémité renflée de la barre de sécurité qui reste prisonnière de la cage. Aussi, le mouvement en rotation de la io tige filetée provoque-t-elle un mouvement de rotation en friction de la partie renflée dans la cage et par conséquent la naissance d'un couple de frottement a priori détectable. On pourra notamment se référer au document FR 2 858 035, lequel décrit un tel système de détection. Bien que ce système soit performant, il 15 ne permet pas de détecter une défaillance dans toutes les situations. En outre, dans les systèmes existants, lorsqu'une défaillance est apparue, et que pour une raison quelconque le dispositif est revenu dans sa position initiale, aucun signal n'est plus détectable alors que la défaillance a nécessairement provoqué des dégâts auxquels il conviendrait de 20 remédier. Un problème qui se pose alors et que vise à résoudre l'invention, est de fournir un dispositif de détection qui permette de détecter plus sûrement une avarie, à laquelle il faudra nécessairement remédier une fois l'aéronef au sol, sans toutefois modifier considérablement les 25 systèmes de contrôle existants. Pour atteindre ce but, la présente invention propose un dispositif de détection d'une défaillance d'un aéronef, ledit aéronef comprenant une structure équipée d'une gouverne de vol et un vérin à vis pour commander ladite gouverne, ladite structure comprenant une attache primaire et une 30 attache secondaire de secours, ledit vérin à vis comprenant une tige filetée tubulaire et des moyens d'entraînement en rotation de ladite tige filetée, lesdits moyens d'entraînement reliant ladite tige filetée à ladite 3 2893910 attache primaire, ladite tige filetée présentant une première extrémité située en regard de ladite attache secondaire et une seconde extrémité opposée, ledit dispositif de détection comprenant une barre de sécurité montée solidaire et à l'intérieur de ladite tige filetée, ladite barre de 5 sécurité présentant une extrémité renflée débouchant axialement à l'extérieur de ladite première extrémité pour être prisonnière de ladite attache secondaire, le mouvement en translation de ladite tige filetée par rapport à ladite attache secondaire provoquant la friction de ladite extrémité renflée contre ladite attache secondaire ; et selon l'invention io ledit dispositif de détection comprend en outre une barre de couplage montée mobile à l'intérieur de ladite barre de sécurité, ladite barre de couplage présentant une queue débouchant dans ladite seconde extrémité et une tête débouchant en dehors de l'extrémité renflée, ladite queue et ladite seconde extrémité étant reliées ensemble par des moyens 15 de liaison déformables ; et le mouvement en translation de ladite extrémité renflée vers ladite attache secondaire provoque la mise en prise de ladite tête avec ladite attache secondaire en générant un couple de freinage de ladite tige filetée autour de ladite barre de couplage lorsque lesdits moyens de liaison déformables se déforment. 20 Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'une barre de couplage, supplémentaire, qui permet de fournir un couple de freinage, grâce à la queue de la barre de couplage, voire même un blocage en rotation de la tige filetée par rapport à l'attache secondaire, et par conséquent une détection directe des avaries par l'intermédiaire 25 des moyens d'entraînement qui se trouvent par là même, bloqués en rotation eux aussi. En effet, les moyens d'entraînement sont contrôlés par des moyens électroniques mesurant notamment le couple d'entraînement fourni à la tige filetée et dès lors qu'un sur-couple correspondant au couple de freinage, est détecté, cette information est renvoyée vers un 30 poste de contrôle dans une cabine de pilotage, et/ou stockée dans un ordinateur de vol. De la sorte, toute avarie survenant en vol, est détectée quand bien même, les éléments de structure auraient repris leur position ou leur état initial. On notera également, que le blocage peut être détecté en contrôlant la position de la surface de vol ou en vérifiant le temps nécessaire à la surface de vol pour atteindre la valeur demandée par l'ordinateur de vol Par ailleurs, le rôle essentiel des moyens de liaison déformables est d'absorber l'énergie cinétique de la tige filetée, lorsque la barre de couplage vient en prise avec l'attache secondaire, de façon à la préserver. Toutefois, à partir d'une position de repos de la tige filetée, lorsque la barre de couplage vient en prise avec l'attache secondaire, la tige filetée io est alors bloquée et par là même, les moyens d'entraînement en rotation le sont aussi. À l'opposé, la tête de la barre de couplage et ladite attache secondaire sont mises en prise par tout système de type à crabotage, billes montées entre cuir et chair, axes à bouts sphériques, ou tout autre système approprié. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, le dispositif de détection comprend en outre des moyens d'éjection à déclenchement pour entraîner ladite barre de couplage en translation dans ladite barre de sécurité entre une position rétractée, dans laquelle ladite tête est rapprochée de ladite extrémité renflée, vers une 20 position éjectée dans laquelle ladite tête est écartée de ladite extrémité renflée. De la sorte, les moyens d'éjection à déclenchement, déclenchés lorsqu'une avarie survient, permettent d'accoupler en rotation la barre de couplage et l'attache secondaire, en entraînant en translation la barre de couplage et sa tête en prise dans l'attache secondaire. Ainsi, la barre de 25 couplage étant bloquée en rotation par rapport à l'attache secondaire, tout actionnement en rotation de la tige filetée par l'intermédiaire des moyens d'entraînement, provoque l'entraînement en rotation de cette tige filetée et de la barre de sécurité, à frottement autour de la barre de couplage grâce au montage de la queue dans la seconde extrémité opposée. Par ailleurs, 30 on notera qu'une fois dans sa position éjectée, la barre de couplage y est maintenue jusqu'au sol et elle ne peut être entraînée dans sa position rétractée qu'après réparation. 5 2893910 En outre, et de façon particulièrement avantageuse, ladite tête est adaptée à venir en butée, soit en translation soit en rotation, contre ladite attache secondaire lorsque ladite extrémité renflée est entraînée en translation vers l'attache secondaire, de façon à provoquer un premier 5 mouvement relatif de ladite barre de couplage et de ladite barre de sécurité, ledit premier mouvement relatif étant destiné à déclencher lesdits moyens d'éjection à déclenchement. On expliquera plus en détail dans la description détaillée, le rôle de ce premier mouvement relatif et comment il est généré. io Préférentiellement, lesdits moyens d'éjection à déclenchement comprennent des moyens élastiques comprimables, par exemple un ressort hélicoïdal, et des moyens de retenue frangibles, et ladite queue est maintenue en appui contre lesdits moyens élastiques comprimés, par lesdits moyens de retenue frangibles de façon à maintenir ladite barre de 15 couplage dans ladite position rétractée. De la sorte, dès que la tête de la barre de couplage vient en butée contre l'attache secondaire en provoquant ledit premier mouvement relatif, les moyens de retenue frangibles se rompent et les moyens élastiques se détendent pour entraîner la barre de couplage en translation vers sa position éjectée. 20 Avantageusement, ladite seconde extrémité opposée de ladite tige filetée comprend un manchon de réception coaxial formant un capot de reprise de couple et solidaire de ladite tige filetée, ledit manchon de réception étant adapté à recevoir ladite queue de section sensiblement circulaire, lesdits moyens élastiques constitués par exemple d'un ressort 25 hélicoïdal adapté à recevoir ladite queue, ledit manchon de réception et ladite queue étant maintenus bloqués ensemble par lesdits moyens de retenue frangibles. En outre, selon une variante de réalisation avantageuse, lesdits moyens de liaison déformables sont adaptés à se déformer selon une 30 courbe croissante de déformation par rapport à la contrainte, de manière à freiner le déplacement relatif de la barre de couplage et de la tige filetée jusqu'à les maintenir bloquées l'une par rapport à l'autre. Aussi, les 6 2893910 moyens de liaison déformables peuvent être constitués d'un élastomère, ou par exemple d'un élément en tôle déchirable. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, ladite queue est solidaire en rotation d'une pluralité de disques grâce à des cannelures 5 par exemple, lesdits disques de ladite pluralité de disques étant intercalés dans une pluralité de couronnes solidaires de ladite extrémité opposée, lesdits disques étant respectivement montés en friction entre lesdites couronnes. Ainsi, le couple de freinage est généré par la friction des disques contre les couronnes. L'avantage d'une telle variante, réside dans io l'amortissement progressif du couple de rotation de la tige filetée par rapport à la barre de couplage lorsque l'on passe brutalement de la voie primaire à la voie secondaire. Ainsi, on limite là encore, les risques de rupture des éléments de la voie secondaire. Par ailleurs, les moyens de liaison déformables peuvent également 15 comprendre un limiteur de couples à billes et à cames ou un système du type skewed rollers ou encore de tout autre système équivalent. En outre, à l'opposé, ladite attache secondaire présente avantageusement un logement de crabotage tandis que ladite tête est pourvue de dents de crabotage, ladite tête étant adaptée à venir en prise 20 dans ledit logement de crabotage. Ainsi, lorsque l'extrémité renflée est entraînée vers l'attache secondaire, soit les dents de crabotage viennent s'ajuster parfaitement dans le logement de crabotage, auquel cas le premier mouvement relatif qui provoque la rupture des moyens de retenue frangibles, est simplement induit par la rotation de la tige filetée, soit les 25 dents de crabotage ne s'ajustent pas parfaitement dans le logement de crabotage et elles viennent en butée contre des nervures du logement de crabotage, et dans ce cas, la barre de couplage est alors entraînée en translation et en recul vers la seconde extrémité opposée de la tige filetée en provoquant ledit premier mouvement relatif. Par ailleurs, les moyens 30 élastiques permettent également d'amortir l'effort axial lors du recul de la barre de couplage. 7 2893910 Au surplus, ladite extrémité renflée présente une forme sensiblement sphérique de manière à pouvoir être entraîné en rotation librement avec la tige filetée sans frottement ; l'extrémité renflée présente un segment arrière orienté vers ladite barre de sécurité et un segment avant opposé, 5 ladite extrémité renflée présentant une ouverture axiale bordée par ledit segment avant, ladite tête étant adaptée à venir en saillie de ladite extrémité renflée à travers ladite ouverture. Ainsi, dans la position rétractée de la barre de couplage, sa tête vient légèrement en saillie de l'extrémité renflée, de manière à pouvoir coopérer avec le logement de io crabotage dès que l'extrémité renflée est entraînée en translation vers l'attache secondaire et dans la position éjectée, la tête est écartée de l'extrémité renflée et logée entièrement dans le logement de crabotage de manière à y demeurer quelque soit alors la position de l'extrémité renflée par rapport à l'attache secondaire. 15 En outre, de façon préférentielle, ladite attache secondaire comporte une douille de réception présentant une cavité adaptée à emprisonner ladite extrémité renflée, ladite douille de réception présentant une première zone d'appui adaptée à recevoir en friction ledit segment avant opposé lorsque ladite tige filetée est entraînée en mouvement vers ladite 20 attache secondaire et une zone d'appui opposée adaptée à recevoir en friction ledit segment arrière lorsque ladite tige filetée est entraînée en mouvement dans un sens opposé à ladite attache secondaire. De plus, ladite douille de réception est montée dans le prolongement dudit logement de crabotage de façon à limiter les déplacements relatifs de 25 l'extrémité renflée pour que la tête de la barre de couplage pénètre dans le logement de crabotage en toutes circonstances lorsque les moyens de retenue frangible se rompent. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers 30 de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 8 2893910 - la Figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un dispositif de détection d'un vérin à vis conforme à l'invention en situation de fonctionnement normal ; - la Figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale du 5 dispositif de détection illustré sur la Figure 1 selon un plan II-II décalé de 90 par rapport au plan de représentation de la Figure 1 ; - la Figure 3 est une vue schématique partielle en coupe axiale du dispositif de détection illustré sur les Figures 1 et 2, selon une première phase de fonctionnement ; io - la Figure 4 est une vue schématique partielle en coupe axiale du dispositif de détection illustré sur les Figures 1 à 3, dans une autre phase de fonctionnement ; et, - la Figure 5, est une vue schématique partielle en coupe axiale du dispositif de détection selon encore une autre phase de fonctionnement. 15 Les Figures 1 et 2 montrent partiellement et de manière tronquée un vérin à vis à billes 10 permettant d'actionner une gouverne de vol d'une structure d'un aéronef non représenté. Dans la partie tronquée, qui n'apparaît pas sur les Figures, le vérin à vis 10 comprend une tige filetée tubulaire 12 et des moyens d'entraînement en rotation 14 de cette tige 20 filetée tubulaire 12. Lesdits moyens d'entraînement en rotation 14 incluent notamment un moteur commandable électriquement ou hydrauliquement. Ladite structure non représentée, comporte une attache primaire 16 qui apparaît mieux sur la Figure 2 et une attache secondaire 18 indépendante mais qui lui est voisine. Les moyens d'entraînement en rotation 14 sont 25 totalement solidaires de l'attache primaire 16 et la tige filetée tubulaire 12 est elle solidaire et en prise dans les moyens d'entraînement 14. Ainsi, les moyens d'entraînement 14 maintiennent la tige filetée tubulaire 12 en translation et ils présentent des moyens d'engrènement permettant de l'entraîner en rotation autour de son axe propre. On notera que les 30 moyens d'entraînement en rotation 14, sont montés à pivotement sur l'attache primaire 16, de manière à suivre la tige filetée 12 dont l'orientation varie lorsque la gouverne de vol pivote. 9 2893910 La tige filetée 12 présente une première extrémité 20 qui débouche axialement en regard de l'attache secondaire 18, et à l'opposé une seconde extrémité 22 comprenant un manchon de réception 24 formant un capot de reprise de couple. Le manchon de réception 24 est monté 5 coaxialement sur la tige filetée 12 et il y est maintenu solidairement par des pions radiaux 26 par l'intermédiaire d'une clavette 28. La tige filetée 12 est munie à l'intérieur d'une barre de sécurité tubulaire 30 qui s'y étend. La barre de sécurité 30 présente une extrémité renflée 32 sensiblement sphérique située en dehors de la première io extrémité 20 vers l'attache secondaire 18 comme on l'expliquera ci-après. Ainsi, l'extrémité renflée 32 présente un segment sphérique avant 33 orienté vers l'attache secondaire 18 et un segment sphérique arrière opposé 35 orienté vers la première extrémité 20. En outre, la barre de sécurité présente, à la base de l'extrémité renflée 32 un épaulement 15 d'arrêt 34 venant en butée contre un bord de la première extrémité 20 de la tige filetée 12. Ainsi, la barre de sécurité 30 est bloquée en translation dans le sens de la seconde extrémité opposée 22. En outre, la barre de sécurité 30 présente une extrémité de fixation 36 qui débouche dans le manchon de réception 24 et qui est repris en appui par un écrou spécial 20 38 qui lui vient prendre appui sur un bord opposé de la seconde extrémité 22 de la tige filetée 12. De la sorte, la barre de sécurité tubulaire 30 est entièrement solidaire en translation de la tige filetée 12. S'agissant de l'extrémité renflée 32, elle est emprisonnée dans une douille 40 solidaire de l'attache secondaire 18 et qui présente une cavité interne de symétrie 25 sensiblement sphérique de manière à y autoriser la rotation libre de ladite extrémité renflée 32. Le dispositif de détection comprend aussi une barre de couplage 42, élément essentiel de la présente invention, qui s'étend à l'intérieur de la barre de sécurité 30 depuis l'extrémité renflée 32 jusqu'à la seconde 30 extrémité opposée 22 pour déboucher à son tour dans le manchon de réception 24 au-delà de l'extrémité de fixation 36 de la barre de sécurité 30. Cette barre de couplage 42 présente une tête 44 munie de dents à 2893910 crabots 43, et qui débouche axialement à travers une ouverture axiale 45 en dehors de l'extrémité renflée 32. Elle présente à l'opposé une queue 46 solidaire d'un organe mécanique 48 formant piston et logé dans le manchon de réception 24. L'organe mécanique 48 présente une extrémité 5 épaulée 50 en contact avec une paroi interne 52 du manchon de réception 24, et une extrémité frictionnelle opposée 54 montée à frottement par rapport au manchon de réception 24. Pour ce faire, cette extrémité frictionnelle est équipée de disques 56 solidaires en rotation de l'organe mécanique 48 et ces disques 56 qui s'étendent en saillie autour io de l'organe mécanique 48, sont en prise alternativement et en contact dans des couronnes 58 qui sont, elles, solidaires dans leur périmètre externe avec la paroi interne du manchon de réception 24. On notera que cette extrémité frictionnelle est mobile en translation axiale par rapport aux disques 56. Par ailleurs, le manchon de réception 24 inclut un ressort hélicoïdal 60 qui s'étend au voisinage de la paroi interne dudit manchon et à l'intérieur duquel est engagé l'organe mécanique 48 formant piston et la queue 46 qui en est solidaire. Le ressort hélicoïdal 60 prend appui, d'un côté contre l'extrémité épaulée 50 et de l'autre contre un épaulement interne 62 du manchon de réception 24 situé sensiblement autour de l'extrémité frictionnelle opposée 54. Sur les Figures 1 et 2 telles que représentées, le ressort hélicoïdal 60 est maintenu comprimé entre l'extrémité épaulée 50 et l'épaulement interne 62 grâce à des moyens de retenue frangibles constitués simplement d'un pion frangible 64 cisaillable qui vient bloquer en translation l'organe mécanique 48 par rapport au manchon de réception 24. À l'opposé maintenant, au niveau de l'extrémité renflée 32, la cavité interne de la douille 40 présente une paroi de fond dans laquelle est ménagé un logement de crabotage 66 dans l'axe de la barre de couplage 42 et en regard de sa tête 44. Ce logement de crabotage 66 est adapté à recevoir précisément la tête 44 pour la maintenir en prise. II comporte des nervures radiales 67 adaptées à coopérer avec les dents à crabots de la tête 44. Par ailleurs, on notera que dans une position normale de 11 2893910 fonctionnement du vérin à vis 10 sans qu'il y ait eu d'avarie auparavant, non seulement l'extrémité renflée 32 de la barre de sécurité 30 est libre en rotation dans la douille 40 mais aussi, la tête 44 de la barre de couplage 42 est légèrement en saillie de l'ouverture axiale 45 tout en étant libre en 5 rotation également par rapport à la douille 40 mais liée par rapport à la tige filetée 12. On se référera maintenant à la Figure 3 illustrant une première phase de fonctionnement du dispositif de détection, après qu'une première avarie a eu lieu. io On retrouve sur la Figure 3 tous les éléments constitutifs du vérin à vis 10 tel que représenté sur les Figures précédemment décrites. Cependant, une dislocation quelconque s'est produite dans la structure de telle sorte que la tige filetée 12 du vérin à vis a été entraînée selon son axe longitudinal vers l'attache secondaire 18 selon le sens de la flèche F, 15 ce qui peut correspondre en fait à une dislocation de l'attache primaire 16 par rapport à l'attache secondaire 18. Ainsi, la barre de sécurité 30 a aussi été entraînée dans la même direction et dans le même sens vers l'attache secondaire 18 et partant, l'extrémité renflée 32 a été entraînée dans la douille 40 vers l'attache secondaire 18. Le segment sphérique avant 33 20 est alors venu en butée contre une portion de paroi de la cavité interne de la douille 40 ce qui permet de retenir la tige filetée 12 dont est solidaire la barre de sécurité 30, et dans le cas d'espèce, les dents à crabots 43 légèrement en saillie de la tête 44 sont venues percuter axialement des nervures 67 du logement de crabotage 66 et n'ont alors pas pu venir en 25 prise entre ses nervures 67. Aussi, cela a provoqué un premier mouvement relatif soit ici un recul de la barre de couplage 42 vers la seconde extrémité opposée 22 dans un sens V opposé à la flèche F. De la sorte, la barre de couplage 42 qui est solidaire en translation de l'organe mécanique 48 formant piston, par l'intermédiaire de sa queue 46, 30 a alors provoqué le recul également de cet organe mécanique 48, et par conséquent le cisaillement du pion frangible 64. En conséquence, l'organe mécanique 48 devient libre en translation dans le manchon de réception 12 2893910 24. Toutefois, si la barre de couplage 42 est maintenue dans cette position, les dents à crabots 43 en appui axial contre les nervures 67 du logement de crabotage 66, rien ne se passe. En revanche, le moindre actionnement des moyens d'entraînement 14 provoque bien évidemment 5 l'entraînement en rotation de la tige filetée 12 et par la même, du manchon de réception 24 et de la barre de couplage 42 auquel elle est liée en rotation par l'intermédiaire de l'organe mécanique 48 et de son extrémité frictionnelle 54. En conséquence, les dents à crabots 43 échappent alors à l'appui axial des nervures 67 et autorisent la translation io de la barre de couplage 42, cette fois-ci dans le sens de l'attache secondaire 18 selon F, poussée qu'elle est par le ressort hélicoïdal 60 et par l'intermédiaire de l'organe mécanique formant piston 48 qui n'est plus bloqué en translation par le pion frangible 64. Ainsi que l'illustre maintenant la Figure 4, les dents à crabots 43 15 viennent s'intercaler entre les nervures 67 et la tête 44 est ainsi en prise dans le logement de crabotage 66. La barre de couplage 42 est alors maintenue bloquée en rotation, autour de son axe propre confondu avec l'axe A, par rapport à l'attache secondaire 18. L'organe mécanique 48 dont elle est solidaire par sa queue 46 a, lui également, été entraîné en 20 translation vers l'attache secondaire 18 et par rapport aux disques 56 dont il est toujours solidaire en rotation. Aussi, son extrémité épaulée 50 est maintenant située au-dessus du pion frangible 64 maintenant cisaillé. En conséquence, tout mouvement en rotation de la tige filetée 12, en partant d'une vitesse nulle et qui est provoquée par la mise en oeuvre des 25 moyens d'entraînement 14, est alors, dans le cas d'espèce, bloqué par les disques 56 qui sont eux-mêmes bloqués en rotation par la barre de couplage 42 et entre lesquels les couronnes 58 sont enserrées. Ainsi, les moyens d'entraînement 14 sont bloqués en rotation et cet état est détectable par nature. 30 Par ailleurs, selon une autre phase de mise en oeuvre, dans laquelle la tige filetée est en pleine course avec une énergie cinétique déterminée, et que de surcroît une avarie survient et que l'extrémité renflée 32 est 13 2893910 entraînée vers l'attache secondaire 18, le segment sphérique 33 vient en butée contre la portion de paroi interne de la douille 40, et encore que les dents à crabots 43 en rotation viennent s'intercaler au moins partiellement entre les nervures 67 du logement de crabotage 66 sans percuter 5 axialement ses nervures 67, dès lors, la barre de couplage 42 se bloque en rotation, l'organe mécanique formant piston 48 également et par voie de conséquence, la rotation de la tige filetée provoque le cisaillement du pion frangible 64. Ainsi, l'organe mécanique formant piston 48 étant libéré, il est io entraîné en translation par le ressort hélicoïdal 60 et la tête 44 de la barre de couplage 42 vient alors complètement en prise de façon irréversible dans le logement de crabotage 66. On retrouve alors une situation analogue à celle du vérin 10 illustrée sur la Figure 4. Toutefois ici, la mise en prise de la barre de couplage 42 avec 15 l'attache secondaire est quasiment instantanée, de sorte que toute l'énergie cinétique de la tige filetée 12 est absorbée par la friction relative des disques 56 et descouronnes 58 qui ensuite permet de bloquer le mouvement de rotation de la tige filetée 12 par rapport à la barre de couplage 42. 20 Par ailleurs, dans les phases de fonctionnement précitées, dès lors que le pion frangible 64 a été cisaillé et que la tête 44 est venue se loger entièrement dans le logement de crabotage 66, elle y demeure quels que soient ensuite les mouvements relatifs de l'extrémité renflée 32 et de l'attache secondaire 18. Ainsi, comme l'illustre la Figure 5, sur laquelle on 25 retrouve tous les éléments précédemment décrits à l'appui des autres Figures, bien que l'extrémité renflée 32 ait été entraînée dans une direction opposée à l'attache secondaire en étant toujours prisonnière de la douille 40, la tête 44 de la barre de couplage 42 est toujours en prise dans le logement de crabotage 66. Ainsi, le fonctionnement normal du 30 vérin à vis ne pourra reprendre qu'après atterrissage de l'aéronef et réparation dudit vérin. 14
L'invention concerne un dispositif de détection d'une défaillance d'un aéronef, ledit aéronef comprenant une attache primaire (16), une attache secondaire (18) et un vérin à vis (10), ledit vérin (10) comprenant une tige filetée tubulaire (12) et des moyens d'entraînement en rotation (14) reliant ladite tige filetée (12) à ladite attache primaire (16), ladite tige filetée (12) présentant une première (20) et une seconde extrémité opposée (22), ledit dispositif de détection comprenant une barre de sécurité (30) présentant une extrémité renflée (32) prisonnière de ladite attache secondaire (18); selon l'invention le dispositif de détection comprend une barre de couplage (42) présentant une queue (46) reliée à ladite seconde extrémité par des moyens de liaison déformables et une tête (44) ; le mouvement de ladite extrémité renflée (32) vers ladite attache secondaire (18) provoquant la mise en prise de ladite tête (44) avec ladite attache secondaire (18).
1. Dispositif de détection d'une défaillance d'un aéronef, ledit aéronef comprenant une structure équipée d'une gouverne de vol et un vérin à vis (10) pour commander ladite gouverne, ladite structure comprenant une attache primaire (16) et une attache secondaire de secours (18), ledit vérin à vis (10) comprenant une tige filetée tubulaire (12) et des moyens d'entraînement en rotation (14) de ladite tige filetée (12), lesdits moyens d'entraînement (14) reliant ladite tige filetée (12) à io ladite attache primaire (16), ladite tige filetée (12) présentant une première extrémité (20) située en regard de ladite attache secondaire (18) et une seconde extrémité opposée (22), ledit dispositif de détection comprenant une barre de sécurité (30) montée solidaire et à l'intérieur de ladite tige filetée (12), ladite barre de sécurité (30) présentant une extrémité renflée 15 (32) débouchant axialement à l'extérieur de ladite première extrémité (20) pour être prisonnière de ladite attache secondaire (18), le mouvement en translation de ladite tige filetée (12) par rapport à ladite attache secondaire (18) provoquant la friction de ladite extrémité renflée (32) contre ladite attache secondaire (18) ; 20 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une barre de couplage (42) montée mobile à l'intérieur de ladite barre de sécurité (30), ladite barre de couplage (42) présentant une queue (46) débouchant dans ladite seconde extrémité (22) et une tête (44) débouchant en dehors de l'extrémité renflée (32), ladite queue et ladite seconde extrémité étant 25 reliées ensemble par des moyens de liaison déformables ; et en ce que le mouvement en translation de ladite extrémité renflée (32) vers ladite attache secondaire (18) provoque la mise en prise de ladite tête (44) avec ladite attache secondaire (18) en générant un couple de freinage de ladite tige filetée (12) autour de ladite barre de couplage 30 (42) lorsque lesdits moyens de liaison déformables se déforment. 2. Dispositif de détection selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'éjection à déclenchement (48, 15 2893910 60, 64) pour entraîner ladite barre de couplage (42) en translation dans ladite barre de sécurité (30) entre une position rétractée, dans laquelle ladite tête (44) est rapprochée de ladite extrémité renflée (32), vers une position éjectée dans laquelle ladite tête (44) est écartée de ladite 5 extrémité renflée (32). 3. Dispositif de détection selon la 2, caractérisé en ce que ladite tête (44) est adaptée à venir en butée contre ladite attache secondaire (18) lorsque ladite extrémité renflée (32) est entraînée en translation, de façon à provoquer un premier mouvement relatif de ladite io barre de couplage (42) et de ladite barre de sécurité (30), ledit premier mouvement relatif étant destiné à déclencher lesdits moyens d'éjection à déclenchement (48, 60, 64). 4. Dispositif de détection selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdits moyens d'éjection à déclenchement comprennent des 15 moyens élastiques comprimables (60) et des moyens de retenue frangibles (64), et en ce que ladite queue (46) est maintenue en appui contre lesdits moyens élastiques (60) comprimés, par lesdits moyens de retenue frangibles (64) de façon à maintenir ladite barre de couplage (42) dans ladite position rétractée. 20 5. Dispositif de détection selon la 4, caractérisé en ce que ladite seconde extrémité opposée (22) de ladite tige filetée (12) comprend un manchon de réception (24) coaxial solidaire de ladite tige filetée (12), ledit manchon de réception (24) étant adapté à recevoir ladite queue (46) et lesdits moyens élastiques (60) ; 25 et en ce que ledit manchon de réception (24) et ladite queue (46) sont maintenus bloqués ensemble par lesdits moyens de retenue frangibles (64). 6. Dispositif de détection selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison déformables sont recouverts par ledit 30 manchon de réception (24). 16 2893910 7. Dispositif de détection selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison déformables sont adaptés à se déformer selon une courbe croissante de déformation par rapport à la contrainte. 5 8. Dispositif de détection selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens déformables comprennent une pluralité de disques (56) solidaires en rotation de ladite queue (46), lesdits disques de ladite pluralité de disques étant intercalés dans une pluralité de couronnes (58) solidaires de ladite extrémité io opposée (22), lesdits disques (56) étant respectivement montés en friction entre lesdites couronnes (58). 9. Dispositif de détection selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite attache secondaire (18) présente un logement de crabotage (66) tandis que ladite tête (44) est 15 pourvue de dents de crabotage (43), ladite tête (44) étant adaptée à venir en prise dans ledit logement de crabotage (66). 10. Dispositif de détection selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que ladite extrémité renflée (32) présente une forme sensiblement sphérique présentant un segment 20 arrière (35.) orienté vers ladite barre de sécurité (30) et un segment avant opposé (33), ladite extrémité renflée (32) présentant une ouverture axiale (45) bordée par ledit segment avant, ladite tête (44) étant adaptée à venir en saillie de ladite extrémité renflée (32) à travers ladite ouverture (45). 11. Dispositif de détection selon la 10, caractérisé en 25 ce que ladite attache secondaire (18) comporte une douille de réception (40) présentant une cavité adaptée à emprisonner ladite extrémité renflée (32), ladite douille de réception (40) présentant une première zone d'appui adaptée à recevoir en friction ledit segment avant opposé (33) lorsque ladite tige filetée (12) est entraînée en mouvement vers ladite attache 30 secondaire (18) et une zone d'appui opposée adaptée à recevoir en friction ledit segment arrière (35) lorsque ladite tige filetée (12) estentraînée en mouvement dans un sens opposé à ladite attache secondaire (18). 12. Dispositif de détection selon les 9 et 11, caractérisé en ce que ladite douille de réception (40) est montée dans le 5 prolongement dudit logement de crabotage (66).
B,F
B64,F16
B64C,F16H
B64C 13,F16H 25
B64C 13/24,F16H 25/20
FR2891528
A1
ENROULEUR DE TUBE DENTIFRICE
20,070,406
La présente invention concerne un dispositif qui permet d'enrouler un tube de dentifrice en polyéthylène au fur et à mesure de la diminution de son contenu à chaque utilisation et de le maintenir enroulé. La matière plastique employée aujourd'hui dans la fabrication des tubes de dentifrice n'est pas aussi malléable et stable que l'alliage à base d'étain utilisé autrefois, ce qui oblige l'utilisateur à recommencer l'enroulement pratiquement à chaque utilisation. Le dispositif selon cette invention permet de remédier à cet inconvénient. Le dispositif comporte un axe enrouleur à double branches du type clé boite à sardine placé à l'intérieur d'une pince type pince à dessin. Cet arrangement permet de garder la partie du tube enroulée, emmagasinée à l'intérieur de la pince. Ce dispositif a été conçu pour conserver le tube de dentifrice suspendu à un crochet mural ou à un support en forme de potence pour des raisons expliquées ultérieurement. L'axe de l'enrouleur repose sur deux paliers ouverts partie intégrante d'un cadre qui Supporte les deux mâchoires de la pince-Fig. l a-les paliers ouverts permettent: -d'assembler l'axe de l'enrouleur sur le cadre sans l'aide de quelque pratique mécanique, qui augmenterait le temps de mains d'oeuvre dans le coût de fabrication, - a I'axe de l'enrouleur d'osciller de haut en bas. L'axe de l'enrouleur est composé de deux tiges de métal entre lesquelles on glisse la partie plate du tube dentifrice-Fig.2b- .Cet axe est muni à ses deux extrémités d'un épaulement carré -Fig.2c- A l'un des épaulements est fixé un bouton cannelé servant à l'A l'un des épaulements est fixé un bouton cannelé servant à l'enroulement du tube -Fig.2d- Le tube de dentifrice étant gardé suspendu, lorsque le poids de la pâte dentifrice s'exerce, l'axe de l'enrouleur descend au fond des paliers et les deux épaulements carrés de l'axe rencontrent une butée-Fig. le- qui empêche ce dernier de faire marche arrière, ce qui assure une suspension du tube stable et durable.Ce dispositif d'anti-retour perd de son utilité au fur et a mesure que le tube de dentifrice perd du poids alors qu'il est avalé par l'enrouleur.C'est la pression de la pince qui prend alors le relais et empêche le tube de tomber. L'enroulement se fait facilement: Sous l'action du bouton d'enroulement -Fig.2d-, l'axe de l'enrouleur se soulève sous la poussée de l'angle des épaulements-Fig.2e- et permet la rotation. Sitôt qu'on cesse l'enroulement l'axe retombe au fond des paliers, bloqué a nouveau par le système anti-retour Fig. le et 2e-. Le cadre de l'enrouleur Fig.1- supporte les deux mâchoires de la pince Fig.3f- préhensibles a leur partie supérieure et percées d'un orifice Fig.39- pour pouvoir accrocher l'appareil a un mur ou a un support, le bouton d'enroulement placé au gré des droitiers ou 45 gauchers. Par un système de glissières sur le cadre -Fig.3 h- et sur les mâchoires de la pince Fig.3i-, l'assemblage de se dispositif s'effectue facilement Fig.3- 1- On glisse l'une des mâchoires sur le cadre 2- On place l'axe de l'enrouleur dans les paliers en prenant soin de positionner le bouton d'enroulement à l'opposé de l'entrée de la deuxième mâchoire 3-On glisse la deuxième mâchoire sur le cadre 2 2891528 4- On place le ressort Fig. 3j- sur les deux tenons situés a l'intérieur des mâchoires de la pince au dessus de l'axe d'articulation des deux mâchoires Fig.3k-.On comprime le ressort a l'aide d'une longue pince plate ou tout simplement d'une lame de couteau après avoir placée un bout du ressort sur l'un des tenons Fig. 3k- . Cette dernière opération aura pour effet de maintenir en place les 4 éléments de cet appareil Des chanfreins à 45 ? l'intérieur des fentes Fig.3h-i- permet aux mâchoires de s'ouvrir largement pour laisser passer un tube de dentifrice La partie inférieur des deux mâchoires et munie d'une fenêtre Fig.31- qui permet de voir et positionner les deux tiges de l'axe de l'enrouleur pour recevoir la partie plate d'un tube de dentifrice le bond d'attaque des deux mâchoires se termine par un bourrelet qui repousse la pâte vers l'ouverture du tube, laissant derrière un tube complètement vide Fig.3m- la position verticale du tube contribue largement a cet grande commodité. Ce dispositif peut être soit placé sur un crochet mural et rester stable appuyé contre le mur, soit accroché à un support du type potence Fig. g4Quand on se prépare à utiliser le tube, le réflexe normal est de l'attirer vers soi pour vérifier la quantité de pâte déposée sur la brosse ce qui a pour effet d'entraîner la pince vers l'avant. Cela ne présente aucun problème avec le dispositif accroché au mur. Dans le cas du tube accroché au support, une encoche est faite dans le support horizontal pour empêcher le dispositif de glisser vers l'avant et tomber Fig.4n-L'anneau arrière de la pince pourra pivoter dans l'encoche l'extrémité du support est effilée pour permettre à l'anneau avant de se soulever, on pourra ainsi attirer le tube vers soi d'une main pendant que l'autre débouchera le tube et présentera la brosse. Action facilitée par la flexibilité du tube à la sortie de la pince. Contrairement à certains systèmes déjà sur la marché qui demandent une certaine dextérité et de la patience pour introduire la partie pâte d'un tube neuf dans la fente quelconque placer un tube neuf dans ce nouveau dispositif est chose facile Fig. 5- 1. On maintien la pince ouverte d'une main 2. On place l'axe de l'enrouleur avec les deux tiges face à l'entrée avec l'autre main à l'aide du bouton d'enroulage 3. De la même main où introduit la partie plate du tube entre les deux tiges de l'axe de l'enrouleur 4. On laisse la pince se refermer 5. On enroule Ce dispositif élimine toutes les parties désagréables dans la manipulation d'un tube de dentifrice. Il permet de garder dans la salle de bain une chose présentable et d'une grande simplicité et rapidité à manipuler. Situation qui conviendra a tous les gens peu habiles de leurs mains pour diverses raisons: maladresse naturelle, handicap physique du à Page ou à la maladie, aux gens pressées et peu patients et aussi aux enfants qui rendus autonomes plus tôt, prendront très tôt l'habitude de se brosser les dents.A noter que ce dispositif convient aux gauchers aussi bien qu'aux droitiers. Il sera fabriqué en ABS par intrusion le ressort puissant permet à la pince de bien vider le tube au fier et à mesure de l'enroulage. L'ensemble très résistant permettra une forte pression sur l'enrouleur quand on arrive à la fin du tube, ce qui évitera du gaspillage. Ce dispositif est 90 3 2891528 également adaptable au stockage de tout produit comestible présenté tel que la pâte dentifrice: mayonnaise, moutarde, sauce tomate, harissa etc. Les dispositifs à pompe ou à spray s'avèrent plus onéreux car en plus du prix normal, on paye aussi pour le système qui perd de son efficacité sitôt qu'on atteint la moitié du tube et qui ne permet pas de vider le tube complètement. Gaspillage qui s'ajoute à la dépense. De plus ces systèmes sont adaptés par des marques de dentifrice ne possédant pas toujours les dernières trouvailles en matière de protection dentaire. La fabrication de ce dispositif nécessitera la confection de trois moules intrusion ABS (ou autre) les deux mâchoires de la pince étant la même pièce, l'inclus des deux tiges métalliques de l'enrouleur pourra être supprimée après étude de la question avec le fabricant car il existe aujourd'hui des plastiques très résistants. Le temps de l'assemblage de l'instrument n'étant qu'une question de quelques secondes, le coût de fabrication permettra d'offrir cet appareil au grand public a un prix très modique. Il serait logique que cet appareil, s'il devait être breveté, le soit sous la marque ERGODENT facilement mémorisable dans les principales langues occidentales. 125 130 135 2891528 4
Dispositif pour enrouler les tubes de dentifrice.L'invention concerne un dispositif permettant d'enrouler un tube de dentifrice de façon à éviter tout le tripotage fastidieux auquel on est contraint avec les tubes en polyéthylène.Ce dispositif est constitué d'un cadre rectangulaire possédant à ses extrémités deux paliers Fig. 1 dans lesquels pivote un axe fait de deux tiges métalliques parallèles avec un système anti-retour Fig. 1-2 entre lesquelles on glisse la partie plate du tube dentifrice. Les bords du cadre supportent les deux leviers d'une pince servant à serrer et tenir enroulé le tube dentifrice Fig.3 grâce a une ressort-poussée placé a l'arrière des deux articulations de la pince Fig.3Ce dispositif est destiné à tout ceux qui considèrent que la manipulation des tubes de dentifrice aujourd'hui est une fastidieuse perte de temps et pour certains mêmes un vrai handicap.
1. Dispositif pour enrouler les tubes de dentifrice composé d'un enrouleur type boite de sardine enfermée dans la pince type à pince dessin. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'enrouleur possède un système de non retour permettant de garder le tube toujours rempli. 3. Dispositif selon la 1 en ce que la pince possède un ressort poussée permettant de tenir serrée la partie évidée du tube. 4. Dispositif selon les 1 et 3 en ce que les bords d'attache de la pince possèdent des bourrelets permettant de bien tasser la pâte ers la sortie pendant l'enroulage. 5. Dispositif selon la 1 3 en ce que les leviers de la pince possèdent à l'arrière un orifice permettant de suspendre le dispositif à un mur ou sur un support.
B
B65
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B65D 35
B65D 35/34
FR2888899
A1
ENSEMBLE DE CONDUITES ANNULAIRES ET BRULEUR COMPRENANT UN TEL ENSEMBLE
20,070,126
La présente invention concerne un ensemble de conduites annulaires ainsi qu'un brûleur comprenant une tel ensemble, le brûleur pouvant être un brûleur à air primaire, un brûleur à air total, un brûleur à gaz... On connaît un ensemble de conduites annulaires du type comportant une conduite aval interne délimitée radialement par un tube limitrophe interne et un tube central qui est disposé autour du tube limitrophe interne, une conduite aval externe délimitée radialement par le tube central et un tube limitrophe externe qui est disposé autour du tube central et qui est mobile axialement par rapport au tube limitrophe interne, les trois tubes ayant des axes parallèles. Un tel ensemble de conduites est couramment utilisée dans des brûleurs, notamment dans des brûleurs à air primaire tels que ceux décrits dans la demande EP 967 434. En effet, dans les brûleurs modernes tels que ceux décrits dans cette demande, afin d'améliorer la combustion, les conduites d'alimentation en combustible sont entourées de deux conduites périphériques aval d'alimentation en air primaire générant un flux tourbillonnaire (ou hélicoïdal), l'une de ces conduites aval comportant des organes de déviation de sorte que l'air qui y circule en sort selon un flux ayant une composante tangentielle, alors que l'autre ne comporte pas de tels organes de sorte que l'air qui y circule en sort selon un flux axial. L'avantage de ces brûleurs dépend des réglages qu'il convient de faire, notamment en ce qui concerne les débits d'air primaire, à savoir, d'une part le rapport entre le débit total de l'air apporté par les deux conduites périphériques aval par et les débits en combustible, et, d'autre part, le rapport entre les deux débits d'air primaire périphérique qui permet de moduler l'effet tourbillonnaire. Le réglage des deux débits d'air est particulièrement délicat et nécessite que l'utilisateur soit particulièrement qualifié : la modification d'un seul débit modifiant en effet à la fois le rapport entre les deux débits d'air et le rapport entre le débit total en air et le débit en combustible. La présente invention vise à réaliser, d'une part, un brûleur présentant les avantages des brûleurs ayant deux conduites aval périphériques d'alimentation en air, tout ne pouvant faire l'objet d'un réglage aisé du flux d'air en sortie de ces deux conduites, et, d'autre part, un ensemble de conduites annulaires permettant d'avoir un tel brûleur. Selon l'invention, l'ensemble de conduites annulaires du type précité comprend une conduite amont alimentant les deux conduites aval en fluide, délimitée radialement par les deux tubes limitrophes et axialement par l'extrémité amont du tube central qui est fixé à l'un des deux tubes limitrophes de façon à définir, avec ce tube limitrophe, une conduite aval à section de passage figée, l'autre conduite aval étant conformée de sorte que le déplacement axial relatif des deux tubes limitrophes permet une variation de sa section de passage. Ainsi, selon l'invention, pour un débit donné d'air circulant dans la conduite amont, il est possible de modifier le rapport de débit d'air circulant dans les deux conduites aval par un simple déplacement axial des deux tubes limitrophes. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description détaillée du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré dans les dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue en coupe axiale d'un premier brûleur comportant un ensemble de conduites annuaires conforme à une premier mode de réalisation de la présente 10 invention, et La figure 2 est une vue en coupe axiale d'un second brûleur comportant un ensemble de conduites annulaires conforme à un second mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 représente un brûleur 1 qui comprend plusieurs conduites coaxiales: une conduite centrale d'amenée de combustible 2, une conduite centrale d'amenée d'air primaire 3 qui entoure la conduite centrale d'amenée de combustible 2 et dont l'ouverture aval est munie d'un stabilisateur de flamme 4, et un ensemble périphérique 5 de conduites annulaires d'amenée d'air primaire qui entoure la conduite centrale d'amenée d'air primaire 3 et le stabilisateur de flamme 4. La figure 2 représente un brûleur 6 qui comprend plusieurs conduites coaxiales: deux conduites centrales d'amenée de combustible 7,8 dont les axes 9,10 sont parallèles entre eux et symétriques par rapport à l'axe 11 du brûleur 6, une conduite centrale d'amenée d'air primaire 3 qui entoure les conduites centrales d'amenée de combustible 7,8 et dont l'ouverture aval est munie d'un stabilisateur de flamme 4, une conduite périphérique d'amenée de combustible 12 qui entoure la conduite centrale d'amenée d'air primaire 3 et le stabilisateur de flamme 4 et un ensemble périphérique 13 de conduites annulaires d'amenée d'air primaire qui entoure la conduite périphérique d'amenée de combustible 12. L'ensemble 5,13 de conduites annulaires conforme à la présente invention comporte une conduite amont 14 et deux conduites aval 15,16 alimentées en fluide (en l'occurrence, en air primaire) par la conduite amont 14. La conduite aval interne 15 est délimitée radialement par un tube limitrophe interne 17 et par un tube central 18 qui est situé autour du tube limitrophe interne 17. La conduite aval externe 16 est délimitée radialement par le tube central 18 et par un tube limitrophe externe 19 qui est situé autour du tube central 18. Les trois tubes 17,18,19 s'étendent selon des axes parallèles (en l'occurrence, ils ont le même axe 11, qui est également celui du brûleur 1,6 correspondant). La conduite amont 14 est délimitée radialement par les deux tubes limitrophes 17,19. L'extrémité amont 20 du tube central 18 forme la limite axiale entre les deux conduites aval 15,16 et la conduite amont 14. Dans l'exemple illustré à la figure 1, le tube limitrophe interne 17 forme la limite extérieure de la conduite centrale d'amenée d'air primaire 3, et dans l'exemple illustré à la figure 2, il forme la limite extérieure de la conduite périphérique d'amenée de combustible 12. L'une des conduites aval (en l'occurrence, dans les deux exemples, la conduite aval interne 15) comprend des organes de déviation 40 qui permettent de conférer à l'air primaire y circulant une déviation angulaire par rapport à l'axe du brûleur de sorte que le flux du fluide comprend une composante tangentielle en sortie de la conduite. Ici, les organes de déviation 40 sont formés par des volets présentant une déviation angulaire. L'autre conduite aval (en l'occurrence, dans les deux exemples, la conduite aval externe 16) ne comprend pas de tels organes, de sorte que le fluide y circulant en sort en ayant un flux axial. Ici, cette conduite comprend des canaux 41 qui sont orientés axialement et qui forment des petites ouvertures périphériques. Le fait que le tube central 18 ait une dimension axiale nettement inférieure à celle des deux tubes limitrophes présente un avantage certain en matière de coût, d'encombrement et de poids, une seule conduite (la conduite amont 14) étant utilisée pour alimenter les deux conduites aval 15,16 dont les dimensions axiales sont particulièrement faibles. Par ailleurs, le tube central 18, du fait de sa faible dimension axiale, est fixé à l'un des deux tubes limitrophes (par exemple à l'aide de tiges filetées faisant offices d'entretoises 42) afin d'être stabilisé. Le tube central 18 délimite donc avec le tube limitrophe auquel il est fixé, une conduite aval figée. Du fait de l'immobilisation relative des deux tubes délimitant la conduite aval figée, il n'est pas possible de modifier sa section de passage. Son débit d'air est ainsi figé. Etant donné que les deux tubes limitrophes 17,19 sont mobiles axialement l'un par rapport à l'autre, leur déplacement relatif entraîne un déplacement du tube central 18 par rapport au tube limitrophe auquel il n'est pas fixé. Ainsi, selon la conformation de la conduite aval délimitée par le tube limitrophe auquel n'est pas fixé le tube central 18, il est possible d'en modifier la section de passage (et donc le débit d'air y circulant) par le déplacement axial relatif des deux tubes limitrophes 17,19. Dans les deux exemples illustrés aux figures 1 et 2, le tube central 18 et l'autre tube limitrophe délimitant la conduite aval à section de passage variable comprennent chacun une paroi de régulation 43,44. Chaque paroi de régulation 43,44 possède une composante radiale de sorte que le déplacement axial relatif des deux tubes (et donc des deux parois de régulation) entraîne la variation de la section de passage de la conduite. Les deux parois de régulation 43,44 sont disposées l'une par rapport à l'autre de façon à se faire face au moins partiellement sur au moins une portion de la plage de déplacement axial relatif des deux tubes. De plus, ici, les deux parois de régulation 43,44 (en l'occurrence, coniques) sont orientées dans le même sens sorte, et ceci de façon à former une portion de conduite convergente pour un déplacement axial de l'amont vers l'aval. Dans l'exemple illustré à la figure 1, la conduite aval à section de passage variable est formée par la conduite aval externe 16, la conduite aval interne 15 formant la conduite à section de passage figée. Ainsi, la conduite aval de laquelle sort de l'air ayant un flux avec une composante tangentielle a une section de passage figée. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, les canaux axiaux 41 sont portés par la conduite centrale 18, et, plus précisément, par la paroi de régulation 43 de cette conduite. Dans l'exemple illustré à la figure 2, la conduite aval à section de passage variable est formée par la conduite aval interne 15, la conduite aval externe 16 formant la conduite à section de passage figée. Ainsi, la conduite aval de laquelle sort de l'air ayant un flux axial a une section de passage figée. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, les organes de déviation 40 sont disposés au niveau des parois de régulation 43,44 portés par les deux tubes délimitant aval interne 15, et plus précisément, à l'extrémité aval de cette conduite. Par ailleurs, comme on peut le voir aux figures 1 et 2, l'ensemble 5,13 de conduites annulaires comporte un organe de répartition 21 qui est adapté à répartir, entre les deux conduites aval 15,16, le débit de l'air primaire provenant de la conduite amont 14. Cette répartition entre les deux conduites aval dépend de la position axiale de l'organe de répartition 21 par rapport à l'extrémité amont 20 du tube central 18. Dans les présents modes de réalisation, l'organe de répartition 21 est fixé au tube limitrophe interne 17 (dans l'exemple illustré à la figure 1, il est fixé au tube limitrophe qui délimite la conduite aval à section de passage figée, et, dans l'exemple illustré à la figure 2, il est fixé au tube limitrophe qui délimite la conduite aval à section de passage variable). Cette fixation est faite lors de l'installation du brûleur en fonction de ses conditions normales d'utilisation afin d'avoir une répartition optimale de l'air entre les deux conduites aval 15,16, et donc de permettre un réglage plus aisé du flux tourbillonnaire d'air en sortie de ces deux conduites. L'organe de répartition 21 s'étend radialement dans une zone comprise entre les deux tubes qui délimitent la conduite aval à section de passage figée. En l'occurrence, l'organe de répartition 21 s'étendant radialement depuis l'un des deux tubes délimitant la conduite à section de passage figée jusqu'à la plage d'extension radiale 28,31 d'une paroi 27,30 qui est portée par l'autre tube délimitant cette conduite et qui est radialement convergente pour un déplacement axial de l'amont vers l'aval. Cette paroi radialement convergente 27,30 permet de faciliter l'écoulement du fluide en direction de la conduite aval à section de passage figée et ainsi compenser l'obstruction faite par l'organe de répartition 21. Lors de la fixation de l'organe de répartition 21, sa position est déterminée en fonction de la section de passage de la conduite aval à section de passage figée qu'il définit avec cette paroi radialement convergente 27,30. Dans le brûleur 1 de la figure 1, la portion amont 22 convergente de la conduite aval interne 15 est délimitée, d'une part, par une paroi cylindrique 26 du tube limitrophe interne 17, et, d'autre part, par une paroi convergente 27 (en l'occurrence, conique) du tube central 18. Dans le brûleur 6 de la figure 2, la portion amont 22 convergente de la conduite aval externe 16 est délimitée, d'une part, par une paroi cylindrique 29 du tube central 18, et, d'autre part, par une paroi convergente 30 du tube limitrophe externe 19 (en l'occurrence, conique). Par ailleurs, dans les présents modes de réalisation, l'organe de répartition 21 comprend une paroi 32 qui est convergente (en l'occurrence, conique) dans le même sens que la paroi convergente 27,30 délimitant la portion amont convergente 22 de la conduite aval à section de passage figée 15,16 et qui confère à l'organe de répartition 21 une composante radiale. De nombreuses modifications pourraient être apportées aux modes de réalisation décrits. Il serait ainsi possible que seul l'un des deux tubes délimitant la conduite aval à section de passage variable comprenne une paroi de régulation, l'autre tube comportant une surface cylindrique. Par ailleurs, la portion amont convergente pourrait être délimitée par deux parois convergentes l'une vers l'autre et non pas par une paroi convergente et une paroi cylindrique comme dans les présents modes de réalisation
L'invention concerne un ensemble (5) comportant une conduite aval interne (15) délimitée radialement par un tube limitrophe interne (17) et un tube central (18) entourant le tube limitrophe interne (17), et une conduite aval externe (16) délimitée radialement par le tube central (18) et un tube limitrophe externe (19) entourant le tube central (18) et mobile axialement par rapport au tube limitrophe interne (17), les trois tubes (17,18,19) ayant des axes parallèles.Selon l'invention, l'ensemble comprend une conduite amont (14) alimentant les deux conduites aval en fluide, délimitée radialement par les deux tubes limitrophes (17,19) et axialement par l'extrémité amont (20) du tube central (18) qui est fixé à l'un des deux tubes limitrophes (17) de façon à définir, avec ce dernier, une conduite aval à section de passage figée (15).
1. Ensemble (5,13) de conduites annulaires comportant une conduite aval interne (15) délimitée radialement par un tube limitrophe interne (17) et un tube central (18) qui est disposé autour du tube limitrophe interne (17), une conduite aval externe (16) délimitée radialement par le tube central (18) et un tube limitrophe externe (19) qui est disposé autour du tube central (18) et qui est mobile axialement par rapport au tube limitrophe interne (17), les trois tubes (17,18,19) ayant des axes parallèles, caractérisé en ce qu'il comprend une conduite amont (14) alimentant les deux conduites aval en fluide, délimitée radialement par les deux tubes limitrophes (17,19) et axialement par l'extrémité amont (20) du tube central (18) qui est fixé à l'un des deux tubes limitrophes (17,19) de façon à définir, avec ce tube limitrophe, une conduite aval à section de passage figée (15,16), l'autre conduite aval (16,15) étant conformée de sorte que le déplacement axial relatif des deux tubes limitrophes (17,19) permet une variation de sa section de passage. 2. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon la 1, caractérisé qu'au moins l'un des deux tubes délimitant la conduite aval à section de passage variable comprend une paroi de régulation qui possède une composante radiale de sorte que le déplacement axial relatif des deux tubes entraîne la variation de la section de passage. 3. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon la 2, caractérisé que l'autre des deux tubes délimitant la conduite aval à section de passage variable comprend une paroi de régulation qui possède une composante radiale de façon à être orienté dans le même sens que la paroi de régulation du premier tube, les deux parois de régulation étant disposés l'une par rapport à l'autre de façon à se faire face au moins partiellement sur au moins une portion de la plage de déplacement axial relatif des deux tubes. 4. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon l'une des 1 à 3, caractérisé que la conduite aval à section de passage variable est formée par la conduite aval externe, la conduite aval interne formant la conduite à section de passage figée. 5. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon l'une des 1 à 3, caractérisé que la conduite aval à section de passage variable est formée par la conduite aval interne, la conduite aval externe formant la conduite à section de passage figée. 6. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon l'une des 1 à 4, caractérisé qu'il comprend un organe de répartition (21) qui est adapté à répartir, entre les deux conduites aval (15,16), le débit d'un fluide provenant de la conduite amont (14), en fonction de sa position axiale par rapport à l'extrémité amont (20) du tube central (18). 7. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de répartition (21) s'étend radialement dans une zone comprise entre les deux tubes qui délimitent la conduite aval à section de passage figée (15,16). 8. Ensemble (5,13) de conduites annulaires selon la 7, caractérisé en ce que l'organe de répartition (21) s'étendant radialement depuis l'un des deux tubes délimitant la conduite à section de passage figée (15,16) jusqu'à la plage d'extension radiale (28,31) d'une paroi (27,30) qui est portée par l'autre tube délimitant cette conduite (15,16) et qui est radialement convergente pour un déplacement axial de l'amont vers l'aval. 9. Brûleur (1,6) comportant plusieurs tubes s'étendant selon des axes parallèles et définissant entre eux des conduites d'alimentation en fluide, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble (5,13) de conduites annulaires conforme à l'une des 1 à 8. 10. Brûleur (1,6) selon la 9, caractérisé en ce que la conduite aval à section de passage variable comprend des organes de déviation de sorte que le flux du fluide y circulant comprend une composante tangentielle en sortie de la conduite, le fluide circulant dans l'autre conduite aval en sortant avec un flux axial. 11. Brûleur (1,6) selon la 9, caractérisé en ce que la conduite aval à section de passage figée comprend des organes de déviation de sorte que le flux du fluide y circulant comprend une composante tangentielle en sortie de la conduite, le fluide circulant dans l'autre conduite aval en sortant avec un flux axial.
F
F15,F23
F15D,F23D
F15D 1,F23D 14
F15D 1/02,F23D 14/24
FR2900462
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE AUTOMATIQUE EN DEPLACEMENT VERTICAL D'UN ENSEMBLE A PORTE PIVOTANTE POUR APPAREIL DE CHAUFFAGE A COMBUSTIBLE SOLIDE
20,071,102
La présente invention se rapporte à un dispositif de verrouillage/déverrouillage automatique en déplacement vertical d'un ensemble à porte pivotante. Cet ensemble à porte pivotante est prévu pour un appareil de chauffage à combustible solide, et plus particulièrement pour une cheminée à foyer fermé. La porte vitrée de protection des cheminées à foyer fermé est souvent mobile verticalement, un peu à la manière d'une guillotine, ce dégagement permettant de recharger plus confortablement le foyer en combustible. Cependant, ce type d'ouverture ne permet pas d'accéder facilement à la face arrière de la vitre de la porte, c'est-à-dire du côté foyer, par exemple pour procéder à son nettoyage. Pour cette raison, les fabricants de cheminées à foyer fermé commercialisent maintenant des appareils de chauffage dont la porte est non seulement mobile verticalement mais également mobile à la française, c'est-à-dire en pivotement. Ce type d'ouverture permet d'avoir facilement accès aux deux faces de la partie vitrée de la porte de la cheminée pour son nettoyage ou son remplacement. La porte de la cheminée étant également mobile verticalement, lorsque celle-ci est ouverte par pivotement, son chant supérieur risque de heurter l'habillage de la cheminée lors des manoeuvres. Ceci peut non seulement abîmer l'habillage de la cheminée, mais aussi détériorer la porte du foyer. En effet, lorsque la porte est ouverte par pivotement, elle n'est maintenue que par les deux extrémités de son axe de pivotement tandis que le reste de la porte est suspendu en porte-à-faux. Dans cette position, tout choc sur la porte risque de déformer son cadre et son axe de pivotement:. En outre, lorsqu'une porte mobile verticalement est ouverte à la française, l'utilisateur manipule une porte mobile selon deux degrés de liberté, ce qui peut lui donner une impression d'instabilité de la porte. Cette impression est forcément celle d'une mauvaise qualité et peut nuire à l'image commerciale de la cheminée. Les présents inventeurs, ayant constaté ces nombreux désavantages, en ont déduit après étude qu'il était important de bloquer la porte verticalement dès son ouverture à la française. Dans ce but, ils ont conçu un dispositif de verrouillage automatique en mouvement vertical d'un ensemble de porte pour appareil de chauffage, notamment pour cheminée à foyer fermé. L'ensemble de porte, comportant un châssis et une porte dont le cadre est monté pivotant sur le châssis, peut se déplacer verticalement selon un mouvement de translation guidé le long de guides verticaux fixes. Le dispositif de verrouillage selon l'invention comporte une pièce d'actionnement solidarisée au cadre de la porte et une pièce de blocage portée par le châssis. Lors de l'ouverture de la porte, une extrémité de cette pièce de blocage vient automatiquement s'engager dans un logement d'une structure fixe de l'appareil de chauffage de manière à s'opposer au déplacement vertical de l'ensemble de porte. A la fermeture de la porte, la pièce d'actionnement actionne la pièce de blocage et provoque le dégagement de l'extrémité de la pièce de blocage hors du logement de la structure fixe autorisant ainsi le déplacement vertical de l'ensemble de porte. Avantageusement, à la fermeture de la porte, la pièce d'actionnement peut permettre, en plus d'actionner la pièce de blocage, de maintenir la porte en position fermée. Pour cela, elle présente par 3 exemple une conformation d'extrémité en fourche délimitant un espace interdigital ouvert qui, à la fermeture de la porte, vient s'enficher sur une structure réceptrice solidaire du châssis de manière à maintenir la porte en position fermée. La pièce d'actionnement est préférentiellement une patte sensiblement perpendiculaire au cadre de la porte dont l'extrémité libre présente une forme générale en fourche à deux doigts. Elle comporte de préférence un ergot de poussée sur l'un de ses doigts permettant l'actionnement de la pièce de blocage. La pièce de blocage est de préférence un levier basculant en rappel élastique en position de verrouillage lors de l'ouverture de la porte et dont une extrémité est poussée par la pièce d'actionnement lors de la fermeture de la porte pour réaliser le déverrouillage. Le logement dans une structure fixe de l'appareil de chauffage peut par exemple être une fente ménagée dans l'un des guides verticaux. Ainsi, le dispositif de verrouillage est actionné automatiquement lors de l'ouverture de la porte à la française à l'aide de la pièce d'actionnement et empêche le déplacement vertical de la porte afin d'éviter que le champ supérieur de celle-ci ne heurte l'habillage de la cheminée. De plus, lorsque la porte est ouverte à la française, le châssis de celle-ci est verrouillé au foyer tandis que son cadre reste mobile en pivotement, ce qui donne une impression de meilleure stabilité de la porte à l'utilisateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective 4 d'une cheminée à foyer fermé, la porte étant fermée et l'ensemble de porte partiellement relevé ; . la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention équipant une porte de cheminée représentée ouverte, l'ensemble de porte étant en position basse ; et . la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention équipant une porte de cheminée représentée fermée, l'ensemble de porte étant en position basse. Dans la suite de cette description, par cheminée, nous entendrons tout type d'appareil de chauffage à combustible solide, fermé par une porte dont le cadre est monté pivotant sur un châssis, l'ensemble coulissant verticalement devant le foyer. Le dispositif représenté sur les figures et décrit ci-dessous correspond à un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Il doit cependant être bien compris que ces figures ainsi que la description détaillée de celles-ci ne sont données qu'à titre d'exemple et ne sont en rien limitatives de la portée de l'invention définie par les revendications. L'invention s'applique préférentiellement à un foyer fermé par exemple un foyer fermé 1 de cheminée qui comporte une porte 2 montée sur un châssis 3 et présentant un double mode d'ouverture. La porte 2 est une porte à vitre 4 montée dans un cadre 5, lui-même monté à pivotement sur le châssis 3 pour une ouverture de la porte vers l'avant, ouverture dite à la française. D'autre part, l'ensemble mécanique de la porte 6, à savoir la porte 2 et son châssis 3, est mobile en translation verticale de bas en haut et inversement devant l'ouverture 7 du foyer pour l'accès au foyer à pleine ouverture en vue par exemple de son chargement en combustible. En position haute, cet ensemble de porte 6 s'escamote pour disparaître sous un capot de protection 8 prévu au dessus du foyer. Préférentiellement, cet ensemble 6 est monté déplaçable par l'intermédiaire de glissières de 5 coulissement ou de roulement telles que 9 portées par des supports 10 les reliant mécaniquement au châssis 3. Sur l'exemple représenté, les supports 10 sont fixés de chaque côté à la paroi de flanc 11 correspondante du châssis 3. Sur les figures 2 et 3, cette paroi de flanc 11 du châssis 3 n'a été que partiellement représentée afin de rendre visible le dispositif de verrouillage selon l'invention. Les roulements 9 roulent le long de guides verticaux tels que 12 et 13, appartenant à, ou fixés sur chaque paroi latérale 14 du corps 15 de foyer fermé. L'invention a pour but de réaliser un blocage automatique en translation verticale du châssis 2 sur lequel est monté la porte 1, dès l'ouverture de celle-ci par pivotement. A cet effet, on prévoit une pièce d'actionnement 16 solidarisée au cadre 5 de la porte 2, de préférence sensiblement perpendiculairement à celui-ci. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, cette pièce d'actionnement 16 peut être une patte 17 dont l'extrémité libre présente une forme générale en fourche à deux doigts saillants, respectivement supérieur 18 et inférieur 19, délimitant un espace interdigital 20 ouvert terminé par un fond par exemple arrondi. Lorsque l'on ferme la porte 2, cette pièce d'actionnement 16 vient s'enficher par son espace interdigital 20 sur une structure réceptrice 21, par exemple un manchon cylindrique 22 porté par une tige transversale 23 reliée mécaniquement à la paroi de flanc 11 du châssis 3. La pièce d'actionnement permet ainsi de maintenir la porte 2 en position fermée en ce qui concerne son pivotement. La porte 2 et son cadre 1 sont ainsi rendus solidaire du châssis 3. Préférentiellement, la pièce d'actionnement 16 comporte, sur son doigt inférieur 19 ou sur son doigt supérieur 18, un ergot de poussée 24 par exemple transversal et de forme arrondie. Lorsque l'on ferme la porte 2, l'ergot 24 vient appuyer sur et pousser une pièce de blocage 25, destinée à verrouiller ou à déverrouiller l'ensemble 6 porte-châssis en mouvement de translation verticale. Dans la variante préférentielle représentée, la pièce d'actionnement 16 présente avantageusement une double fonction, car elle permet à la fois de maintenir la porte 2 en position fermée par sa conformation d'extrémité en fourche et d'actionner par son ergot 24 la pièce de blocage 25. Il est cependant tout à fait envisageable de réaliser ces deux fonctions indépendamment l'une de l'autre, au moyen de deux pièces distinctes. La fonction d'actionnement peut alors être réalisée par exemple au moyen d'une pièce d'actionnement sous la forme d'une simple tige solidarisée au cadre 5 de la porte 2 et venant appuyer par son extrémité libre contre la pièce de blocage 25 à la fermeture de la porte 2. Dans sa variante représentée sur les figures, la pièce de blocage 25 est une pièce basculante autour d'un axe transversal 26 fixé à la paroi de flanc 11 du châssis 3. Dans un mode de réalisation préféré, la pièce de blocage 25 est rappelée élastiquemerit autour de l'axe transversal 26 par un moyen de rappel, par exemple un ressort de rappel 27 du type de torsion. Préférentiellement, cette pièce basculante de 7 blocage 25 est une pièce sensiblement plate qui présente la forme générale d'un levier articulé à pivotement dans sa partie centrale. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, il présente une extrémité supérieure 28 sensiblement droite par exemple à bord transversal à coins arrondis, qui est prévue pour se trouver en contact de poussée avec l'ergot de poussée 24 de la pièce d'actionnement 16 à la fermeture de la porte 2. L'extrémité inférieure 29 de la pièce basculante de blocage 25 est préférentiellement conformée en crochet 30, par exemple sous la forme d'un retour, qui vient s'engager dans un logement ménagé dans :La structure fixe du corps de l'appareil de chauffage en vue du blocage du châssis 3 et de la porte 2 en position basse, dès l'ouverture de la porte 2 par pivotement. Dans un mode de réalisation préféré, ce logement est une fente 31 prévue dans le guide vertical 12 du roulement 9 assurant le guidage des mouvements de translation verticale de l'ensemble 6 porte-châssis. Le blocage résulte du basculement automatique de la pièce de blocage 25 suite au recul de l'ergot de poussée 24 à l'ouverture de la porte 2 et à la force élastique du ressort de rappel 27. L'extrémité par exemple en crochet 30 de la pièce de blocage 25 entre alors dans la fente 31 et l'ensemble 6 porte-châssis se trouve verrouillé en translation verticale. Le déverrouillage s'effectue de façon inverse à la fermeture de la porte 2. L'ergot 24 de la pièce d'actionnement 16 vient pousser l'extrémité supérieure 28 de la pièce de blocage 25 à l'encontre du ressort de rappel 27 et provoque son basculement. Ce basculement dégage alors l'extrémité inférieure 29 de la fente 31 et libère ainsi l'ensemble 6 en translation. D'autres modes de réalisation pourront être envisagés par l'homme du métier sans s'écarter du principe général de l'invention. Par exemple, sur les figures et dans le descriptif précédent, nous avons décrit un dispositif dans lequel la pièce d'actionnement 16 est située au dessus de la pièce de blocage 25. L'homme du métier pourra sans difficulté adapter le dispositif dans le cas où la position de ces deux moyens serait inversée. Dans ce cas, l'ergot de poussée 24 sera situé sur la partie supérieure de la pièce d'actionnement 16 et la pièce de blocage 25 basculante sera inversée. De même, sur les figures et dans le descriptif précédent, nous avons décrit un dispositif de verrouillage automatique d'un ensemble de porte dont le mouvement de translation verticale est guidé au moyen de glissières ou de roulements coopérant avec des guides verticaux. L'homme du métier pourra aisément adapter le dispositif de l'invention à une porte dont le mouvement vertical serait guidé par un autre moyen. Dans ce cas, à l'ouverture de la porte, la pièce de blocage 25 viendra s'engager à verrouillage dans un logement prévu sur une autre structure fixe quelconque du corps de l'appareil de chauffage
Le dispositif comporte une pièce d'actionnement (16) solidarisée au cadre (5) de la porte (2) et une pièce de blocage (25) portée par le châssis (3) sur lequel le cadre de la porte est monté pivotant.Lors de l'ouverture de la porte, une extrémité (29) de la pièce de blocage vient automatiquement s'engager dans un logement (31) d'une structure fixe (12) de l'appareil de chauffage de manière à s'opposer au déplacement vertical de l'ensemble (6) porte-châssis.A la fermeture de la porte, la pièce d'actionnement actionne la pièce de blocage (25) et provoque le dégagement de l'extrémité de la pièce de blocage hors du logement (31) de la structure fixe, autorisant ainsi le déplacement vertical de l'ensemble porte-châssis.
1. Dispositif de verrouillage automatique en mouvement vertical d'un ensemble de porte (6) pour appareil de chauffage, notamment une cheminée à foyer fermé (1), cet ensemble de porte (6) comportant un châssis (3) et une porte (2) dont le cadre (5) est monté pivotant sur ce châssis (3) et l'ensemble (6) pouvant se déplacer verticalement selon un mouvement de translation guidé le long de guides verticaux fixes (12, 13), dispositif caractérisé en ce qu'il comporte une pièce d'actionnement (16) solidarisée au cadre (5) de la porte (2) et une pièce de blocage (25) portée par le châssis (3), en ce que lors de l'ouverture de la porte (2) une extrémité (29) de cette pièce de blocage (25) vient automatiquement s'engager dans un logement (31) d'une structure fixe (12) de l'appareil de chauffage de manière à s'opposer au déplacement vertical de l'ensemble de porte (6), et en ce qu'à la fermeture de la porte (2) la pièce d'actionnement (16) actionne la pièce de blocage (25) et provoque le dégagement de l'extrémité (29) de la pièce de blocage (25) hors du logement de la structure fixe (12) autorisant ainsi le déplacement vertical de l'ensemble de porte (6). 2. Dispositif de verrouillage selon la 1 caractérisé en ce que la pièce de blocage (25) est un levier basculant en rappel élastique en position de verrouillage lors de l'ouverture de la porte (2) et dont une extrémité (28) est poussée par la pièce d'actionnement (16) lors de la fermeture de la porte pour réaliser le déverrouillage. 3. Dispositif de verrouillage selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'extrémité (29) de la pièce de blocage (25) venant s'engager dans le logement (31) est conformée en crochet (30). 10 4. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pièce de blocage (25) est une pièce sensiblement plate qui présente la forme générale d'un levier articulé à pivotement dans sa partie centrale. 5. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le logement dans une structure fixe de l'appareil de chauffage est une fente (31) ménagée dans l'un des guides verticaux (12). 6. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte une pièce d'actionnement (16) qui en plus d'actionner la pièce de blocage (25) à la fermeture de la porte (2), permet de maintenir la porte (2) en position fermée. 7. Dispositif de verrouillage selon la précédente caractérisé en ce que la pièce d'actionnement (16) présente une conformation d'extrémité en fourche délimitant un espace interdigital (20) ouvert qui, à la fermeture de la porte (2), vient s'enficher sur une structure réceptrice (21) solidaire du châssis (3) de manière à maintenir la porte (2) en position fermée. 8. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pièce d'actionnement (16) est une patte (17) sensiblement perpendiculaire au cadre (5) de la porte (2) dont l'extrémité libre présente une forme générale en fourche à deux doigts (18, 19). 9. Dispositif de verrouillage selon la précédente caractérisé en ce que la pièce d'actionnement (16) comporte sur l'un de ses doigts (19) un ergot de poussée (24) permettant l'actionnement de la pièce de blocage (25). 10. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce 11 que la pièce d'actionnement (16) est une tige solidarisée au cadre (5) de la porte (2) venant appuyer par son extrémité libre contre la pièce de blocage (25) à la fermeture de la porte (2).5
F
F24
F24B
F24B 1
F24B 1/192
FR2891043
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT PIVOTANT ADAPTABLE
20,070,323
La présente invention se rapporte, de façon générale, à un dispositif amélioré de support pivotant d'une charge quelconque, le pivotement de la charge supportée étant ajustable dans son amplitude angulaire et, l'invention se rapporte, plus particulièrement, à un dispositif de support pivotant amélioré capable de s'adapter à des charges supportées présentant diverses formes et différentes dimensions. L'art antérieur, dans le domaine des supports mobiles ou en rotation, fait particulièrement ressortir des supports destinés à des caméras ou, plus généralement, à des instruments d'optique. Ainsi, le brevet français de Jean-Pierre Hervé, sous le numéro d'enregistrement 91 11037, intitulé "Dispositif permettant l'inclinaison d'une caméra de prise de vues autour de son axe optique" représente l'art antérieur le plus proche de la présente invention. Il décrit un support constitué de deux platines superposées, la platine inférieure fixe portant: - des moyens de guidage arqués, centrés sur l'axe optique de la caméra disposée sur la platine supérieure, cette dernière coopérant avec lesdits moyens de guidage arqués pour entraîner son inclinaison et, ainsi, celle de ladite caméra, - et des moyens d'actionnement incluant une vis sans fin sur laquelle se déplace un écrou relié à la platine supérieure par un système de transmission à pignon et arcs de chaîne. Un inconvénient majeur d'un support de ce type et de ses variantes connues est sa spécificité. En effet, la géométrie de la surface qui reçoit la caméra ou un objet analogue est dédiée essentiellement à une 2891043 2 application déterminée et aucune adaptation à des objets de formes et de dimensions diverses n'est décrite. Pour résoudre ce manque d'adaptabilité, la présente invention propose un destiné à un dispositif de support pivotant adaptable, destiné à supporter et à faire pivoter, autour d'un axe de rotation déterminé, une charge quelconque déposée sur ledit support et fixée à lui à l'aide d'une plaque de montage, caractérisé en ce qu'il comprend, dans une combinaison de trois platines superposées: - une platine inférieure fixe, dotée d'une paire de premières surfaces de glissement et d'une paire de secondes surfaces de glissement, les premières et les secondes surfaces de glissement étant disposées perpendiculairement audit axe de rotation et présentant une forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, définissant ainsi deux profils de glissement transversaux déterminés, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan transversal, et d'une première paire de moyens de guidage à crémaillère de forme courbe, centrée sur ledit axe de rotation, fixés symétriquement sur la surface supérieure de ladite platine inférieure, parallèlement aux, et au voisinage des, premières et secondes surfaces de glissement; - une platine supérieure mobile en rotation autour dudit axe de rotation par rapport à ladite platine inférieure et dotée d'une paire de troisièmes surfaces de glissement et d'une paire de quatrièmes surfaces de glissement, les troisièmes et quatrièmes surfaces de glissement étant disposées perpendiculairement audit axe de rotation et présentant une forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, définissant ainsi deux profils de glissement transversaux déterminés symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan transversal, et d'une seconde paire de moyens de guidage à crémaillère de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, fixés symétriquement sur la surface inférieure de ladite platine supérieure, parallèlement aux, et au voisinage des, troisièmes et quatrièmes surfaces de glissement, la surface supérieure de ladite platine supérieure devant recevoir la plaque de montage de la charge à supporter; - une platine intermédiaire, mobile en rotation autour dudit axe de rotation par rapport à ladite platine inférieure et à ladite platine supérieure et constituée de deux blocs de glissières s'étendant perpendiculairement audit axe de rotation, rendus solidaires par au moins deux entretoises de longueur réglable et fixées, au niveau de leurs extrémités, dans les blocs de glissières respectifs, et afin de coopérer avec lesdites premières, secondes, troisièmes et quatrièmes surfaces de glissement, respectivement, des platines inférieure et supérieure, lesdits blocs de glissières comportent, chacun, latéralement sur le côté orienté vers l'intérieur de ladite platine intermédiaire, une double paire de glissières superposées, de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, les glissières inférieures desdits blocs de glissières étant destinées à coopérer, respectivement, avec les premières et secondes surfaces de glissement de la platine inférieure, et les glissières supérieures desdits blocs de glissières étant destinées à coopérer, respectivement, avec les troisièmes et quatrièmes surfaces de glissement de la platine supérieure, lesdites doubles paires de glissières des deux blocs de glissières présentant, chacune, des profils de glissement complémentaires de ceux des profils de glissement respectifs des platines inférieure et supérieure avec lesquelles lesdites doubles paires de glissières coopèrent, - ladite platine intermédiaire comprenant, de plus, des moyens de commande de son propre mouvement de pivotement ainsi que du mouvement de pivotement de la platine supérieure, lesdits mouvements de pivotement s'effectuant autour dudit axe de rotation, lesdits moyens de commande étant constitués d'au moins une barre de commande parallèle audit axe de rotation et aux dites entretoises et fixée à rotation à chacune de ses extrémités dans les blocs de glissières respectifs, ladite barre de commande supportant deux roues dentées situées sur ladite barre de telle sorte qu'elles puissent coopérer, chacune, avec les première et seconde paires de moyens de guidage à crémaillère fixées, respectivement, 20 sur la platine inférieure et sur la platine supérieure, la barre de commande étant reliée, à l'extérieur des blocs à glissières sur les deux côtés extérieurs de l'assemblage des trois platines à tout moyen approprié de mise en rotation de ladite barre de commande, - des éléments d'adaptation disposés sur la surface supérieure de la platine supérieure et destinés à adapter le dispositif de support pivotant à différentes formes et dimensions des plaques de montage relatives à la fixation des charges supportées présentant elles-mêmes 30 différentes formes et dimensions; des moyens de verrouillage/déverrouillage desdits éléments d'adaptation sur la surface supérieure de la platine supérieure. Les caractéristiques et les avantages de la présente invention seront mieux compris à la lecture de la description suivante d'un mode préféré de réalisation en liaison avec les dessins d'accompagnement, dans lesquels: La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective de dessus de la platine inférieure selon la présente invention; La figure la représente une coupe transversale, selon le plan YY' de la figure 1, d'un profil de glissement latéral de la platine inférieure présentée en figure 1, La figure 2a représente schématiquement une vue en perspective de dessus de la platine supérieure selon 15 la présente invention, La figure 2b représente schématiquement une vue en perspective de dessous de la platine supérieure présentée en figure 2a, La figure 2c représente schématiquement une vue en coupe transversale selon le plan YY' de la figure 2a d'un profil de glissement latéral de la platine supérieure présentée dans les figures 2a et 2b, La figure 3 représente schématiquement une vue, en perspective de dessus, de la platine intermédiaire 25 selon la présente invention, La figure 3a représente schématiquement une vue en coupe transversale, selon le plan YY' de la figure 3, d'un profil de glissement latéral de la platine intermédiaire présentée en figure 3, La figure 4 représente schématiquement une vue, en perspective de dessus, d'un ensemble d'éléments d'adaptation selon la présente invention, 2891043 6 La figure 5a représente schématiquement une vue en perspective du système de verrouillage/déverrouillage selon la présente invention, en position déverrouillée, La figure 5b représente une vue en coupe transversale du système de verrouillage/déverrouillage selon la présente invention, en position déverrouillée, La figure 6a représente schématiquement une vue en perspective du système de verrouillage/déverrouillage selon la présente invention, en position verrouillée, La figure 6b représente une vue en coupe transversale du système de verrouillage/déverrouillage de la figure 6a, en position verrouillée, La figure 7a représente schématiquement une vue en perspective de la platine intermédiaire équipée d'un système de blocage en rotation selon la présente invention, La figure 7b représente schématiquement une coupe transversale des éléments essentiels du système de blocage présenté en figure 7a. Description détaillée d'un mode préféré de réalisation Le dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention comprend un ensemble de trois platines superposées une platine inférieure, une platine supérieure et une platine intermédiaire raccordant ladite platine supérieure à ladite platine inférieure. Cette dernière est considérée comme élément fixe par rapport à l'ensemble du support selon la présente invention, et les platines intermédiaire et supérieure peuvent pivoter par rapport à la platine inférieure autour d'un axe de rotation défini par la géométrie du support et servant ci-dessous de repère directionnel sous le terme "axe de rotation". La charge à supporter et à faire pivoter autour dudit axe de rotation est fixée sur la surface supérieure de la platine supérieure par l'intermédiaire d'une plaque de montage dont la forme et la dimension dépendent de la forme et de la dimension de la charge. C'est pourquoi la présente invention prévoit un ensemble d'éléments d'adaptation monté de façon amovible sur ladite surface supérieure de la platine supérieure en vue de s'adapter à une pluralité de plaques de montage. L'axe longitudinal du support selon la présente invention sera défini dans la description suivante comme une direction parallèle audit axe de rotation. La figure 1 représente schématiquement, dans une vue en perspective, la platine inférieure 10. Elle sert de base et sera considérée comme un élément fixe par rapport à l'ensemble du dispositif de support selon la présente invention. La platine inférieure 10 est de forme globalement parallélépipédique et la partie supérieure de chacune de ses deux parois verticales latérales perpendiculaires à l'axe longitudinal XX' présente une double paire de surfaces de glissement courbes concentriques dont la courbure est centrée sur ledit axe de rotation. Une paire de premières surfaces de glissement courbes concentriques, mais de largeur différente, 14a, 14a correspond à l'une des deux dites parois et une paire de secondes surfaces de glissement courbes concentriques mais de largeur différente 14b, 14b correspond à l'autre des deux dites parois. Elle comporte également deux premières crémaillères de guidage courbes 15a, 15b montées sur des supports qui sont eux-mêmes fixés sur la paroi de fond 11, au voisinage des parois latérales portant les surfaces de glissement 14a,14a et 14b, 14b. Les crémaillères de guidage 15a, 15b également orientées perpendiculairement à l'axe longitudinal XX' sont de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation. La figure la représente schématiquement, dans une vue en coupe transversale selon le plan YY' de la figure 1, le profil de glissement d'une paroi portant la paire de premières surfaces de glissement 14a, 14a. Le profil de glissement correspondant à la paire de secondes surfaces de glissement 14b, 14b est symétrique du précédent par rapport au plan transversal YY'. La figure 2a représente schématiquement, dans une vue de dessus et en perspective, la partie supérieure de la platine supérieure 20 du dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention, ladite partie supérieure étant conçue pour recevoir un ensemble d'éléments d'adaptation, décrit ci-après en liaison avec la figure 4. La partie supérieure de forme globalement rectangulaire et allongée dans la direction de l'axe longitudinal XX' présente: - un évidement central longitudinal 21 limité par deux parois parallèles entre elles 22a, 22b et perpendiculaires à la paroi de fond 23; cette dernière sera considérée comme la surface supérieure 23 de la platine supérieure 20 et comporte une ouverture 26 en relation avec un système de verrouillage/déverrouillage qui sera décrit ci-après en liaison avec les figures 5 et 6, - un évidement latéral partiel 27 réalisé dans une paroi latérale de la platine supérieure 20 et présentant un trou oblong 28, également en relation avec ledit système de verrouillage/déverrouillage. La figure 2b représente schématiquement, dans une vue de dessous et en perspective, la surface inférieure 29 de la platine supérieure 20 du dispositif de support selon la présente invention. Ladite surface inférieure 29 comprend, sur ses deux bordures latérales perpendiculaires à l'axe longitudinal XX' : - une paire de troisièmes surfaces de glissement courbes 24a, 24a concentriques autour dudit axe de rotation mais de largeur différente, - une paire de quatrièmes surfaces de glissement courbes 24b, 24b concentriques autour dudit axe de rotation. mais de largeur différente, - deux secondes crémaillères de guidage 25a, 25b de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation et fixées avec leur support respectif sur ladite surface inférieure 29, perpendiculairement à l'axe longitudinal XX', au voisinage desdites surfaces de glissement 24a, 24a et 24b et 24b. La figure 2c représente schématiquement, dans une vue en coupe transversale selon le plan YY' de la figure 2b, le profil de glissement d'une bordure latérale de la platine supérieure 20 correspondant à la paire de troisièmes surfaces de glissement 24a, 24a. Le profil de glissement de l'autre bordure latérale correspondant à la paire de quatrièmes surfaces de glissement 24b, 24b est symétrique du précédent par rapport à un plan transversal (YY'). La figure 3 représente schématiquement, dans une vue en perspective et éclatée, la platine intermédiaire 30 destinée à raccorder la platine inférieure 10 à la platine supérieure 20 et à porter les moyens permettant de commander le mouvement de rotation de la platine supérieure 20 par rapport à la platine inférieure 10. La platine intermédiaire 30 est constituée de deux blocs de glissières 31, 32, parallèles entre eux, et perpendiculaires à l'axe longitudinal XX'. Au moins deux entretoises 33, 34 de longueur réglable et parallèles à l'axe longitudinal XX' solidarisent les deux blocs de glissières 31, 32 en étant fixées à chacune de leurs extrémités dans lesdits blocs 31, 32 par des moyens classiques de fixation réglables de façon à assurer le parallélisme entre lesdits blocs 31, 32 et une distance appropriée entre eux. Chaque bloc de glissières 31, 32 comprend. un corps de base 31', 32' et deux paires superposées de surfaces de glissement de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, à savoir, les surfaces de glissement supérieures 31a, 31a et les surfaces de glissement inférieures 31b, 31b pour le premier bloc de glissières 31 et les surfaces de glissement supérieures 32a, 32a et inférieures 32b, 32b pour le second bloc de glissières 32. De façon similaire aux paires de surfaces de glissement des platines inférieure 10 et supérieure 20, chaque paire de surfaces 31a, 31a; 31b, 31b; 32a, 32a; 32b, 32b comporte respectivement des surfaces de glissement courbes concentriques autour dudit axe de rotation mais de largeur différente. De plus, les profils de glissement de chaque paire de surfaces de glissement des blocs de glissières 31, 32 sont complémentaires de ceux des paires de surfaces de glissement 14a, 14a et 14b, 14b de la platine inférieure 10 et des paires de surfaces de glissement 24a, 24a et 24b, 24b de la platine supérieure 20, assurant ainsi la coopération des surfaces de glissement correspondantes. La figure 3a représente, dans une vue en coupe transversale et lorsque l'assemblage des trois platines 10, 20, 30 est réalisé, la coopération entre les profils de glissement résultant de la complémentarité des différents profils de glissement des paires de surfaces de glissement courbes afin d'assurer le fonctionnement du support pivotant selon la présente invention. La figure 3b se limite à présenter l'assemblage des platines sur le bloc de glissières 31, l'assemblage sur le bloc de glissières 32 se déduit du précédent par une symétrie par rapport à un plan transversal (YY'). En revenant à la figure 3, on observe que la platine intermédiaire 30 comprend, de plus, située de façon centrale entre les blocs de glissières 31, 32 et parallèlement à l'axe longitudinal XX', une barre de commande 35 montée à rotation dans les deux blocs de glissières 31, 32. Ladite barre de commande 35 supporte deux roues dentées 36a, 36b espacées de façon appropriée pour coopérer simultanément avec les crémaillères courbes de guidage 15a, 15b de la platine inférieure 10 et avec les crémaillères courbes de guidage 25a, 25b de la platine supérieure 20. La rotation de la barre de commande 35 entraîne la rotation des roues dentées 36a, 36b qui se déplacent alors sur les crémaillères de guidage 15a, 15b de la platine inférieure 10. Ce déplacement entraîne la rotation de la platine intermédiaire 30 par rapport à la platine inférieure fixe 10. De plus, la double rotation des roues dentées 36a, 36b, d'une part, autour de la barre de commande 35 et, d'autre part, autour dudit axe de rotation en étant solidaire de la platine intermédiaire 30 entraîne un mouvement résultant de rotation de la platine supérieure 20 par l'intermédiaire des deux crémaillères de guidage 25a, 25b, de telle sorte que, si la platine intermédiaire 30 tourne d'un angle a, la platine supérieure 20 tournera d'un angle 2a. La rotation de la barre de commande 35 peut être entraînée de l'extérieur de l'assemblage des platines 10, 20 et 30 par tout dispositif classique d'actionnement manuel comme une poignée connectée par des moyens conventionnels à ladite barre de commande 35 ou comme un flexible pour exécuter une commande à plus grande distance du support ou des moyens d'actionnement mécaniques comme un moteur dont l'arbre serait couplé à la barre de commande 35. On peut noter que les différents moyens d'actionnement peuvent être raccordés à la barre de commande 35, soit par l'intermédiaire du bloc de glissières 31 ou du bloc de glissières 32, soit par l'intermédiaire des deux blocs 31, 32, comme en 37 et 38. L'intérêt de pouvoir commander le pivotement du support à partir de moyens situés extérieurement sur deux côtés opposés du support est d'accroître la facilité de manipulation dudit support quelle que soit la forme de la charge supportée et quel que soit le lieu d'installation du dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention. La conception de la surface supérieure 23 de la platine supérieure 20 du dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention permet de disposer sur ladite surface supérieure 23 différents ensembles d'éléments d'adaptation destinés à modifier la surface de support 23 pour la rendre compatible avec une pluralité de plaques de montage dépendantes des formes et des dimensions de la charge supportée à faire pivoter. La figure 4 représente, dans une vue éclatée, un exemple d'ensemble d'éléments d'adaptation dans lequel les éléments se présentent sous forme de plaques qui se montent à coulissement selon un ajustement de tolérance peu serrée entre les deux parois verticales 22a et 22b de la platine supérieure 20. Cet ensemble de plaques 40 comprend: - deux plaques d'arrêt 41, 42 fixées, par exemple, à l'aide de vis, aux deux extrémités longitudinales de la paroi de fond 23 et destinées à bloquer entre elles les autres plaques 43, 44, 45, l'assemblage des différentes plaques 41-45 insérées à coulissement entre les parois verticales 22a et 22b et sur la paroi de fond 23 de la platine supérieure 20 peut être, par exemple, du type à queue d'aronde, un jeu articulé de deux plaques d'adaptation 44, 45 articulées autour d'un axe 46. La plaque d'adaptation 44, montée à pivotement sur la plaque 45 qui est également fixée sur la surface 23, constitue la nouvelle surface de support de la plaque de montage, non représentée dans les figures, associée à la charge supportée, ladite plaque de montage étant insérée à coulissement entre les rebords 44a et 44b présents sur la plaque 44, - une plaque intermédiaire 43 montée entre la plaque d'adaptation 44 et la plaque d'arrêt 42 pouvant, en fonctionnement, prendre deux positions légèrement décalées en translation selon l'axe longitudinal XX', la première venant en butée contre la plaque d'arrêt 42 et la seconde venant en butée contre la plaque 44 lorsque cette dernière repose totalement sur la surface 23 de la platine supérieure 20. La description ci-après du système de verrouillage/déverrouillage de l'ensemble de plaques 41-45 permettra de mieux préciser le rôle de ladite plaque intermédiaire 43. L'assemblage des plaques deux à deux, de type à queue d'aronde, se traduit par la présence, en bordure latérale des plaques, de plans inclinés selon des profils complémentaires. Les figures 5a, 5b et 6a, 6b représentent les composants et le mode de fonctionnement d'un système de verrouillage/déverrouillage destiné à verrouiller/ déverrouiller l'ensemble des plaques 40 et notamment la plaque d'adaptation 44 qui définit la nouvelle surface de support de la plaque de montage de la charge. La position déverrouillée de l'ensemble des plaques est représentée dans les figures 5a et 5b. La figure 5a présente, dans une vue en perspective, la surface inférieure 29 de la platine supérieure 20 dans laquelle on reconnaît les paires de surfaces de glissement 24a, 24a et 24b, 24b et les crémaillères de guidage 25a, 25b, de même que l'ouverture 26 et le trou oblong 28. Dans une cavité 50 formée dans la surface inférieure 29 de la platine supérieure 20, se trouve une lame 52 montée à pivotement autour d'un axe de pivotement 53 fixé dans la platine supérieure 20, ladite lame 52 étant reliée de façon solidaire à une tige 55 terminée par un bouton poussoir 56 faisant saillie à travers le trou oblong 28. La lame pivotante 52 comporte une partie en saillie 52a qui peut s'insérer dans l'ouverture 26. La figure 5b représente une vue latérale du système de verrouillage/déverrouillage dans laquelle on reconnaît les plaques 43, 44, 45 présentées ici dans une vue inversée par rapport à celle de la figure 4. Une broche 51 montée à coulissement dans l'ouverture 26 présente un rebord 51a servant d'épaulement de butée lorsque la broche 51 fait saillie (flèche A) sur la surface de fond 23 pour repousser la plaque 44 articulée autour de l'axe 46 et déverrouiller, de ce fait, l'ensemble des plaques 43, 44, 45. Un ressort de rappel 57 maintient la broche 51 en position de déverrouillage. Dans cette position de déverrouillage, la partie en saillie 52a de la lame pivotante 52 fait face à la partie de rebord 51a de la broche 51. La figure 5b montre également que la plaque 43 est rendue solidaire de la lame pivotante 52 par l'intermédiaire d'un ergot 58 fixé à ladite lame 52 et étant reçu dans évidement approprié de la plaque 43. En position de déverrouillage, la plaque 43 est désengagée de la plaque 44 selon un faible déplacement vers la gauche de la figure 5b, mais elle reste bloquée dans cette translation par la plaque d'arrêt 42, non représentée dans les figures 5a et 5b. Un ressort 54 fixé entre deux montants 54a et 54b, l'un 54a des montants étant positionné sur la surface inférieure 29 et l'autre 54b sur la lame 52, permet de rappeler ladite lame 52 dans la position de verrouillage. Les figures 6a et 6b représentent les éléments décrits ci-dessus du système de verrouillage/déverrouillage, mais en position de verrouillage. Pour verrouiller le système de verrouillage/déverrouillage de l'invention, il suffit d'exercer une légère pression sur la plaque 44, ce qui a pour effet: - de repousser la broche 51 dans l'ouverture 26 contre la résistance du ressort 57, - de déplacer, sous l'effet du ressort 54, la partie en saillie 52a de la lame pivotante 52 pour venir s'insérer sous la partie de rebord 51a de la broche 51, empêchant cette dernière de refaire saillie au-dessus de la surface 23, le mouvement de la lame pivotante 52 entraînant, par l'intermédiaire de l'ergot 58, la plaque 43 à venir bloquer la plaque 44 par une translation vers la droite dans la figure 6b, la tige 55 solidaire de la lame pivotante 52 bloquant cette dernière par l'intermédiaire du bouton-poussoir 56 et bloquant, en conséquence, le déplacement de la plaque 43 dans la direction de la plaque 42. Pour revenir en position de déverrouillage (figure 5a et 5b), une pression sur le bouton poussoir débloque la tige 55 et un déplacement du même bouton poussoir vers la gauche de la figure 6b écarte la lame pivotante 52 de la broche 51 qui, sous l'action du ressort 57, repousse la plaque 44 en faisant saillie au-dessus de la surface 23. Dans un mode de réalisation simplifié et dans la mesure où l'application à une charge du dispositif de support le permet, il est possible d'envisager que la plaque d'adaptation 44 soit directement la plaque de montage de la charge, laquelle pourrait ainsi bénéficier du même système de verrouillage/déverrouillage que celui décrit précédemment. Les figures 7a et 7b représentent un système de blocage en rotation qui permet de bloquer le dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention dans une quelconque position déterminée de pivotement d'angle a autour dudit axe de rotation, ladite positon de blocage pouvant correspondre à un angle quelconque de pivotement de valeur inférieure à l'amplitude angulaire maximale autorisée par le dispositif de support de part et d'autre de la position neutre des platines correspondant à la valeur de a = O. Une tige parallèle 71 à la barre de commande 35 est montée à rotation entre les deux blocs de glissières 31, 32 et à proximité de ladite barre de commande 35, les extrémités de ladite tige 71 étant raccordées à deux leviers de commande 72, 73 situés à l'extérieur des blocs de glissières et manoeuvrables de chaque côté du support. De plus, montée à ajustage serré autour d'une extrémité de la barre de commande 35 et logée dans l'un des blocs de glissières 31, 32 se trouve une came fendue à profil extérieur en forme de pince 74. Lesdits leviers de commande 72, 73 étant rendus solidaires l'un de l'autre par l'intermédiaire de la tige 71, leur rotation déplace une contre-came 75 fixée sur la tige 71 et logée à proximité de la barre de commande 35 dans le bloc de glissières qui loge également la came fendue à profil extérieur en forme de pince 74. Dans la position de blocage, le levier de commande 72 ou 73 entraîne la contre-came 75 à serrer la partie en forme de pince de la came fendue 74 et, en conséquence, à bloquer en rotation la barre de commande 35, maintenant ainsi le support pivotant dans une position angulaire souhaitée. En manoeuvrant à nouveau le levier de commande 72 ou 73, la contre-came 75se désengage de la came fendue à profil extérieur en forme de pince 74 et libère la rotation de la barre de commande 35 et, ainsi, le pivotement du support est à nouveau possible. Plusieurs modifications ou variantes sont susceptibles d'être apportées au mode préféré de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, mais elles restent dans le champ de la présente invention précisée par les revendications jointes
Le dispositif de support pivotant adaptable selon la présente invention comprend :- une combinaison de trois platines (10, 20, 30) constituée d'une platine inférieure (10), fixe,d'une platine supérieure (20) dont la surface supérieure reçoit la charge supportée,d'une platine intermédiaire (30) raccordant la platine inférieure (10) à la platine supérieure (20),les platines intermédiaire (30) et supérieure (20) étant simultanément mobiles en rotation par rapport à la platine inférieure (10) autour d'un axe de rotation défini par la géométrie du dispositif de support ;- des éléments d'adaptation (41, 42, 43, 44, 45, 46) destinés, d'une part, à s'adapter sur la surface de support (23) et, d'autre part, à la plaque de montage de la charge sur ledit support ;- un système de verrouillage/déverrouillage (50, 51, 51a, 52, 52a, 54, 54a, 54b, 55, 56, 57) destiné à verrouiller/déverrouiller les éléments d'adaptation sur le dispositif de support.
1. Dispositif de support pivotant adaptable, destiné à supporter et à faire pivoter, autour d'un axe de rotation déterminé, une charge quelconque déposée sur ledit support et fixée à lui à l'aide d'une plaque de montage, caractérisé en ce qu'il comprend, dans une combinaison de trois platines (10, 20, 30) superposées: - une platine inférieure (10) fixe, dotée d'une paire de premières surfaces de glissement (14a, 14a) et d'une paire de secondes surfaces de glissement (14b, 14b), les premières (14a, 14a) et les secondes (14b, 14b) surfaces de glissement étant disposées perpendiculairement audit axe de rotation et présentant une forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, définissant ainsi deux profils de glissement transversaux déterminés, symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan transversal (Y, Y'), et d'une première paire de moyens de guidage à 20 crémaillère (15a, 15b) de forme courbe, centrée sur ledit axe de rotation, fixés symétriquement sur la surface supérieure de ladite platine inférieure (10), parallèlement aux, et au voisinage des, premières et secondes surfaces de glissement (14a, 14a; 14b,14b) ; - une platine supérieure (20) mobile en rotation autour dudit axe de rotation par rapport à ladite platine inférieure (10) et dotée d'une paire de troisièmes surfaces de glissement (24a, 24a) et d'une paire de quatrièmes surfaces de glissement (24b, 24b), les troisièmes (24a, 24a) et quatrièmes (24b, 24b) surfaces de glissement étant disposées perpendiculairement audit axe de rotation et présentant une forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, définissant ainsi deux profils de glissement transversaux déterminés symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan transversal (Y,Y'), et d'une seconde paire de moyens de guidage à crémaillère (25a, 25b) de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation.., fixés symétriquement sur la surface inférieure (29) de ladite platine supérieure (20), parallèlement aux, et: au voisinage des, troisièmes et quatrièmes surfaces de glissement (24a, 24a; 24b,24b), la surface supérieure (23) de ladite platine supérieure (20) devant recevoir la plaque de montage de la charge à supporter; - une platine intermédiaire (30), mobile en rotation autour dudit axe de rotation par rapport à ladite platine inférieure (10) et à ladite platine supérieure (20) et constituée de deux blocs de glissières (31, 32:) s'étendant perpendiculairement audit axe de rotation, rendus solidaires par au moins deux entretoises (33, 34) de longueur réglable et fixées, au niveau de leurs extrémités, dans les blocs de glissières respectifs (31, 32), et afin de coopérer avec lesdites premières (14a, 14a), secondes (14b, 14b), troisièmes (24a, 24a) et quatrièmes (24b, 24b) surfaces de glissement, respectivement, des platines inférieure (10) et supérieure (20), lesdits blocs de glissières (31, 32) comportent, chacun, latéralement sur le côté orienté vers l'intérieur de ladite platine intermédiaire (30), une double paire de glissières (31a, 31a; 31b, 31b; 32a, 32a; 32b, 32b) superposées, de forme courbe centrée sur ledit axe de rotation, les glissières inférieures (31b, 31b; 32b, 32b) desdits blocs de glissières (31, 32) étant destinées à coopérer, respectivement, avec les premières (14a, 14a) et secondes (14b, 14b) surfaces de glissement de la platine inférieure (10) et les glissières supérieures desdits blocs de glissières étant destinées à coopérer, respectivement, avec les troisièmes (24a, 24a) et les quatrièmes (24b, 24b) surfaces de glissement de la platine supérieure (20), lesdites doubles paires de glissières des deux blocs de glissières (31, 32) présentant, chacune, des profils de glissement complémentaires de ceux des profils de glissement respectifs des platines inférieure (10) et supérieure (20) avec lesquelles lesdites doubles paires de glissières coopèrent, - ladite platine intermédiaire (30) comprenant, de plus, des moyens de commande (35, 36a, 36b) de son propre mouvement de pivotement ainsi que du mouvement de pivotement de la platine supérieure (20), lesdits mouvements de pivotement s'effectuant autour dudit axe de rotation, lesdits moyens de commande étant constitués d'au moins une barre de commande (35) parallèle audit axe de rotation et aux dites entretoises (33, 34) et fixée à rotation à chacune de ses extrémités dans les blocs de glissières respectifs (31, 32), ladite barre de commande (35) supportant deux roues dentées (36a, 36b) situées sur ladite barre (35), de telle sorte qu'elles puissent coopérer, chacune, avec les première (15a, 15b) et seconde (25a, 25b) paires de moyens de guidage à crémaillère fixées, respectivement, sur la platine inférieure (10) et sur la platine supérieure (20), la barre de commande (35) étant reliée, à l'extérieur des blocs à glissières (31, 32) sur les deux côtés extérieurs de l'assemblage des trois platines (10, 20, 30) à tout moyen approprié (37, 38) de mise en rotation de ladite barre de commande (35), - des éléments d'adaptation (41, 42, 43, 44, 45, 46) disposés sur la surface supérieure (23) de la platine supérieure (20) et destinés à adapter le dispositif de support pivotant (10, 20, 30) à différentes formes et dimensions des plaques de montage relatives à la fixation des charges supportées présentant elles-mêmes différentes formes et dimensions; - des moyens de verrouillage/déverrouillage (26, 28, 50, 51, 52, 53, 54, 54a, 54b, 55, 56) desdits éléments d'adaptation (41, 42, 43, 44, 45, 46) sur la surface supérieure (23) de la platine supérieure (20). 2. Dispositif de support pivotant adaptable selon la 1 dans lequel les éléments d'adaptation sont constitués de plaques d'adaptation (41, 42, 43, 44, 45) insérées à coulissement sur la surface supérieure (23) de la platine supérieure (20), la plaque d'adaptation (44) permettant de s'adapter à différentes plaques de montage des charges supportées, les plaques étant reliées deux par deux par un assemblage à queue d'aronde. 3. Dispositif de support pivotant adaptable selon les 1 et 2 comprenant, de plus, un système de verrouillage/déverrouillage de l'ensemble (40) des plaques d'adaptation comprenant: - une lame pivotante 52 autour d'un pivot fixe (53) et: logée dans une cavité (50) de la platine supérieure (20) dotée d'une partie en saillie (52a), - une broche 51 pouvant faire saillie sur la surface supérieure (23) de la platine supérieure (20) à travers une ouverture (26) et sous l'action d'un ressort de rappel (57) et dotée d'une partie de rebord (51a) destinée à coopérer avec la partie en saillie (52a) de la lame pivotante (52), - un ergot (58) fixé sur la lame pivotante (52) et solidaire de la plaque d'adaptation (43), - un second ressort de rappel (54) destiné à insérer la partie en saillie (52a) de la lame pivotante (52) sous la partie de rebord (51a) de la broche (51) pour passer dans une position de verrouillage dudit système. 4. Dispositif de support pivotant adaptable selon l'une quelconque des précédentes comprenant, de plus, un système de blocage en rotation du dispositif de support, comportant: - une tige (71) raccordée de façon solidaire à deux leviers de commande (72, 73) parallèle à, et à proximité de, la barre de commande (35) de la platine intermédiaire (30) et fixée à rotation dans les deux blocs de glissières (31, 32), - une came fendue à profil extérieur en forme de pince (74) montée à ajustage serré sur la barre de commande (35) dans un logement de l'un des blocs de glissières (31, 32), - une contre-came 75 coopérant avec ladite came 25 fendue (74) pour bloquer ou débloquer la rotation de la barre de commande (35). 20
F
F16
F16M
F16M 11
F16M 11/10
FR2895512
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE AUTOMATIQUE DE LA CONSOMMATION EN HUILE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET DE VIDANGE DUDIT MOTEUR
20,070,629
MOTEUR. La présente invention se rapporte aux tests des moteurs à combustion interne lors de leur passage au banc d'essais. Elle concerne plus particulièrement la mesure de la consommation en lubrifiant de tels moteurs. La publication JP3633926 divulgue un dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur à combustion interne. Ce dispositif de mesure comprend un conduit amenant l'huile d'un carter d'huile vers un réservoir de stockage fournissant une réserve d'huile aspirée par une pompe à des appareils de mesure. Ce dispositif de mesure comprend en outre une électrovanne, une pompe de prélèvement d'échantillons, un purgeur d'air, un débitmètre massique et un appareil de mesure connecté au débitmètre massique. Une valeur de la masse d'huile aspirée purgée en air, est mesurée par le débitmètre, la consommation en huile du moteur est ensuite affichée. Ce dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur à combustion interne fonctionne avec deux pompes. Une première pour aspirer l'huile du carter du moteur au réservoir de stockage, et une seconde pompe pour le prélèvement de l'échantillon à mesurer. De plus ce dispositif comporte deux trajets de circulations de l'huile, l'un amenant le liquide lubrifiant au réservoir intermédiaire, l'autre amenant l'huile aux instruments de mesure. Et deux éléments de mesure distincts. Enfin le dispositif de l'art antérieur ne permet pas de réaliser la vidange et la réalimentation en huile du moteur au cours d'un test. La présente invention se propose de remédier aux inconvénients de l'art antérieur, en fournissant un procédé et un dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur à combustion interne, particulièrement simple d'installation et d'utilisation ne requérant pas de pompe pour amener l'huile vers le réservoir de mesure, et capable de réaliser la vidange et la réalimentation en huile du moteur au cours d'un essais. Dans ce but l'invention propose un procédé de mesure de la quantité d'huile consommée par un moteur à combustion interne comportant un carter d'huile pour son alimentation en liquide de lubrification caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant à : - a) provoquer l'écoulement par gravitation de l'huile contenue dans le carter d'huile du moteur, dudit carter vers un réservoir de mesure, - b) mesurer et mémoriser une valeur d'une grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure. - c) soumettre l'huile contenue dans le réservoir de mesure à la poussée d'un gaz sous pression provoquant la remontée de l'huile en provenance du réservoir de mesure vers le carter d'huile. Avantageusement, les étapes précédentes sont répétées au moins un fois afin d'obtenir une seconde valeur d'une grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir. Avantageusement, la consommation en huile du moteur à combustion interne est obtenue en réalisant la différence entre la première et la seconde valeur de la grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure. De manière préférée, la grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure est sa masse. La présente invention propose en outre un dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur à combustion interne muni d'un carter d'huile, comportant un réservoir de mesure hermétique, au moins un premier conduit amenant l'huile du carter d'huile au réservoir de mesure, des moyens de mesure d'une grandeur caractéristique de l'huile ainsi déviée et une unité de contrôle électronique apte à piloter différents effecteurs, pour la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens d'obturation mobiles du premier conduit dont l'ouverture et la gravitation provoquent l'écoulement de l'huile du carter vers le réservoir de mesure et, - un second conduit muni de moyens d'obturation mobiles, reliant ledit réservoir de mesure à une source de gaz sous pression, dont l'ouverture provoque la remontée du liquide lubrifiant présent dans le réservoir de mesure vers le carter d'huile du moteur testé, celui-ci étant alors soumis à la poussée du gaz sous pression. Avantageusement, le réservoir de mesure est positionné en dessous du carter d'huile du moteur dont on mesure la consommation en huile. Avantageusement, les moyens d'obturation du premier conduit sont constitués par une électrovanne et les moyens d'obturation du second conduit sont constitués par une vanne pneumatique. Selon une caractéristique de l'invention, le moyen de mesures d'une caractéristique de l'huile est une balance sur laquelle est posée le réservoir de mesure. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comporte un conduit d'évacuation du liquide lubrifiant usagé en provenance du carter d'huile muni d'une vanne d'évacuation autorisant ou interdisant le passage de l'huile usagée du carter vers une cuve de récupération. De plus le dispositif selon l'invention comporte également un conduit d'alimentation en liquide lubrifiant frais en provenance d'un réservoir d'alimentation, ledit conduit étant muni d'une vanne autorisant ou interdisant la circulation du liquide lubrifiant du réservoir de stockage vers le réservoir de mesure. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture détaillée d'un mode de réalisation non limitatif de la présente invention, faîte en référence aux figures qui représentent : - figure 1 : une vue schématique du dispositif de mesure selon l'invention connecté au carter d'huile du moteur dont on veut mesurer la consommation en lubrifiant. - figure 2 : une vue schématique du dispositif de la figure 1 équipé des moyens permettant la réalisation de la vidange et du réapprovisionnement automatique en huile du moteur. En se référant à la figure 1 on observe un carter d'huile pour la récupération du liquide de lubrification des différents éléments du moteur. Dans la partie inférieur du carter 7, un orifice d'évacuation du liquide lubrifiant 8 est aménagé. Cet orifice 22 communique avec une électrovanne 9 autorisant ou interdisant le passage du lubrifiant 8 vers le dispositif de mesure. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le liquide lubrifiant 8 se déplaçant du carter d'huile du moteur vers le réservoir de mesure rencontre d'amont en aval les éléments suivant connectés les uns aux autres : - une électrovanne 9 autorisant ou interdisant le passage du lubrifiant 8 - un premier conduit intermédiaire 11, - une prise de raccord rapide 13, - un second conduit 15 amenant le liquide lubrifiant jusqu'au réservoir de mesure et, - un réservoir de mesure 10. Le réservoir de mesure est en contact avec une balance 23. Le réservoir de mesure est en outre connecté à une source de gaz sous pression (non représentée) via une vanne pneumatique 19, un dispositif de régulation de pression 21 et un conduit 24. Le dispositif comporte en outre une unité de contrôle électronique programmée apte à commander les différents effecteurs du dispositif selon l'invention afin d'effectuer les séquences de mesure. Afin de réaliser une mesure automatique de la consommation en huile du moteur, l'opérateur en charge de l'essai remplit d'huile le carter 7 au niveau bas augmenté d'une certaine valeur (avantageusement 0,5 litre). Le moteur est ensuite installé sur le banc d'essais et l'opérateur connecte le carter d'huile au dispositif selon l'invention grâce à la prise de raccord rapide 13. Le moteur est ensuite mis en route durant une durée prédéterminée. A la fin de cette durée, le moteur est stoppé et l'électrovanne de vidange 9 pilotée par l'unité de contrôle s'ouvre laissant le liquide lubrifiant remplir le réservoir de mesure 17. Lorsque la totalité du liquide lubrifiant a été transvasée du carter d'huile vers le réservoir de mesure 17, l'ensemble est pesé par la balance 23 et cette valeur est enregistrée. Après cette étape, la vanne pneumatique 19 s'ouvre et le liquide lubrifiant contenu dans le réservoir de mesure 17 est mis en contact avec de l'air sous pression. Ceci provoque la remontée de l'huile dans le carter d'huile du moteur. Après le refoulement complet de l'huile précédemment contenue dans le réservoir de mesure 17 vers le carter 7, l'électrovanne 9 est fermée et la vanne pneumatique 19 est positionnée pour autoriser l'évacuation de l'air comprimé contenu dans le réservoir de mesure 17. Le moteur est remis en fonctionnement pendant une durée prédéterminée. A la fin de ce cycle de fonctionnement, le moteur est stoppé et une nouvelle pesée conforme aux étapes précédentes est réalisée. L'électrovanne 9 est ouverte et l'huile coule par grâce à la gravité vers le réservoir 17. Une seconde mesure de la masse de l'ensemble est réalisée. La consommation en huile du moteur est donc l'écart de masse entre deux mesures successives. Après cette seconde mesure l'huile est de nouveau renvoyée vers le moteur. La figure 2 présente un mode de réalisation permettant de réaliser une vidange et un réapprovisionnement automatique de l'huile du moteur en cours d'essais. Au dispositif précédemment décrit a été ajouté, pour ce mode de réalisation, un conduit d'approvisionnement 25 en lubrifiant frais équipé d'une vanne 27 permettant de l'obturer. Le conduit 25 est relié à l'une de ses extrémités à un réservoir (non représenté) rempli de liquide lubrifiant frais et à l'autre de ses extrémité au réservoir de mesure 17. Un autre conduit de vidange 29 du carter d'huile communique avec l'orifice 22 du carter d'huile à l'une de ses extrémité et avec une cuve de récupération 33 de liquide lubrifiant usagé à l'autre de ses extrémités. Ce conduit 29 est également équipé d'une vanne d'obturation 31. Lorsque le liquide lubrifiant du moteur est usagé, l'unité de contrôle électronique commande l'ouverture de la vanne de vidange 31 et le liquide s'écoule du carter d'huile jusqu'à la cuve de récupération 33. Après la vidange totale du carter d'huile 7, la vanne de vidange 31 est fermée. L'unité de contrôle électronique commande l'ouverture de la vanne d'approvisionnement 25 et le liquide lubrifiant frais contenu dans le réservoir d'approvisionnement s'écoule dans le réservoir de mesure 17. Lorsque la quantité de liquide lubrifiant frais est suffisante la vanne d'approvisionnement 27 se referme. L'unité de contrôle préprogrammée commande alors l'ouverture de l'électrovanne 9 puis de la vanne pneumatique 19. Le liquide lubrifiant contenu dans le réservoir de mesure 17 est mis en contact avec de l'air sous pression. Ceci provoque la remontée de l'huile dans le carter d'huile du moteur. Après le refoulement complet de l'huile précédemment contenue dans le réservoir de mesure 17 vers le carter 7, l'électrovanne 9 est fermée et la vanne pneumatique est positionnée pour autoriser l'évacuation de l'air comprimé contenu dans le réservoir de mesure 17. La mesure, la vidange et le réapprovisionnement en liquide lubrifiant frais sont ainsi réalisés sans intervention d'un opérateur ce qui est évite la mobilisation d'une ressource et autorise la réalisation de test en continue.10
Procédé de mesure de la quantité d'huile consommée par un moteur à combustion interne comportant un carter d'huile (7) pour son alimentation en liquide de lubrification caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant à :- a) provoquer l'écoulement par gravitation de l'huile (8) contenue dans le carter d'huile du moteur, dudit carter vers un réservoir de mesure,- b) mesurer et mémoriser une valeur d'une grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure.- c) soumettre l'huile contenue dans le réservoir de mesure à la poussée d'un gaz sous pression, ladite ouverture provoquant la remontée de l'huile en provenance du réservoir de mesure (17) vers le carter d'huile (7).
1- Procédé de mesure de la quantité d'huile consommée par un moteur à combustion interne comportant un carter d'huile (7) pour son alimentation en liquide de lubrification caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes consistant à : - a) provoquer l'écoulement par gravitation de l'huile (8) contenue dans le carter d'huile du moteur, dudit carter vers un réservoir de mesure, - b) mesurer et mémoriser une valeur d'une grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure. - c) soumettre l'huile contenue dans le réservoir de mesure à la poussée d'un gaz sous pression, ladite ouverture provoquant la remontée de l'huile en provenance du réservoir de mesure (17) vers le carter d'huile (7). 2 ù Procédé de mesure selon la 1 caractérisé en ce que les étapes de la 1 sont répétées au moins une fois afin d'obtenir une seconde valeur d'une grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir. 3- Procédé de mesure selon la 2 caractérisé en ce que la consommation en huile du moteur à combustion interne est obtenue en réalisant la différence entre la première et la seconde valeur de la grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure. 4 - Procédé de mesure selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le grandeur caractéristique de l'huile contenue dans le réservoir de mesure est sa masse. 5 - Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur à combustion interne muni d'un carter d'huile (7), comportant un réservoirde mesure hermétique (17), au moins un premier conduit (11) amenant l'huile du carter d'huile (7) au réservoir de mesure (17), des moyens de mesure (23) d'une grandeur caractéristique de l'huile et une unité de contrôle électronique apte à piloter différents effecteurs du dispositif caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens d'obturation mobiles (9) du premier conduit (11) dont l'ouverture et la gravitation provoquent l'écoulement de l'huile (8) du carter (7) vers le réservoir de mesure (17) et, - un second conduit (19) muni de moyens d'obturation mobiles, reliant ledit réservoir de mesure (17) à une source de gaz sous pression, dont l'ouverture provoque la remontée du liquide lubrifiant présent dans le réservoir de mesure vers le carter d'huile du moteur testé, celui-ci étant alors soumis à la poussée du gaz sous pression. 6- Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon la précédente caractérisé en ce que le réservoir de mesure (17) est positionné en dessous du carter d'huile du moteur dont on mesure la consommation en huile. 7- Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon la précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'obturation du premier conduit sont constitués par une électrovanne (9). 8- Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon l'une des 5 à 7 caractérisé en ce que les moyens d'obturation du second conduit sont constitués par une vanne pneumatique (19). 9- Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon l'une des 5 à 8 caractérisé en ce que le moyen de-10-mesures d'une caractéristique de l'huile est une balance (23) sur laquelle est posée le réservoir de mesure. 10-Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon l'une des 5 à 9 caractérisé en ce qu'il comporte un conduit d'évacuation (29) du liquide lubrifiant usagé en provenance du carter d'huile vers une cuve de récupération (33), ledit conduit étant muni d'une vanne d'évacuation (31) autorisant ou interdisant le passage de l'huile usagée du carter vers ladite cuve de récupération (33). 11-Dispositif de mesure de la consommation en huile d'un moteur selon l'une des 5 à 10 caractérisé en ce qu'il comporte un conduit d'alimentation (25) en liquide lubrifiant frais en provenance d'un réservoir d'alimentation, ledit conduit étant muni d'une vanne (31) autorisant ou interdisant la circulation du liquide lubrifiant frais du réservoir de stockage vers le réservoir de mesure.
G
G01
G01M,G01F,G01G
G01M 15,G01F 22,G01G 17
G01M 15/00,G01F 22/00,G01G 17/06
FR2893331
A3
PROCEDE SERVANT A TRANSFERER UNE IMAGE SUR UN TEXTILE EN POLYESTER
20,070,518
La présente invention consiste à proposer un . Ses techniques et buts sont décrits ci-après : 1. Au lieu d'utiliser les colorants visqueux 1 connus dans l'art antérieur, la structure de la présente invention emploie des colorants liquides qui se subliment et réagissent avec la fibre textile de manière à fixer l'image sur le textile. 2. Sur un papier lisse, est tout d'abord appliquée une couche de colle sublimable puis une image faite de colorants liquides sublimables convenables, puis, par chauffage et sous pression, la colle et l'image ci-mentionnées sont unies au textile en polyester pour obtenir une image qui ne se détache pas. Description des figures : Figure 1 (A) : textile imprimé connu ; Figure 1 (B) : coupe partiellement agrandie de l'aspect du textile imprimé connu ; Figure 2 (A) : textile imprimé de la présente invention ; Figure 2 (B) : coupe partiellement agrandie de l'aspect du textile imprimé selon la présente invention ; Figure 3 : schéma du procédé selon la présente invention Référence des numéros : 1 colorants visqueux ; 2 papier lisse ; 10 textile en polyester ; 11 image faite de colorants liquides ; 12 colle sublimable. Comme le montre la figure 1, le procédé connu de transfert d'image sur un textile en polyester 10 consiste à apposer sur un papier lisse une image faite de colorants visqueux 1 et non sublimables et à le laisser sécher. Ensuite, le papier lisse séché est assemblé au textile en polyester 10 et est chauffé afin que les colorants visqueux 1 et non sublimables soient "fondus et collés" sur le textile en polyester 10 ; enfin, on fait sécher le textile 10 imprimé. Cela signifie que sur le textile 10 est collée directement une couche de colorants visqueux 1 qui forment l'image ; vu ce qui est mentionné ci-devant, cela entraîne l'inconvénient que comme le textile en polyester est une fibre chimique, il ne possède pas la facilité d'absorber les colorants visqueux 1, et donc l'image imprimée sur le textile 10 se détache facilement à cause des lavages, frottements et froissements. En ce qui concerne la figure 2, sur un papier lisse 2 est appliquée une image faite de colorants convenables, puis l'ensemble est chauffé et pressé afin de reporter l'image sur le textile. Les caractéristiques du procédé consistent à appliquer tout d'abord sur ledit papier lisse 2 une couche de colle sublimable 12 puis l'image faite de colorants liquides sublimables 11, à poser le papier lisse 2 sur un textile en polyester 10 et enfin à chauffer et presser le papier ci-devant en faisant sublimer simultanément ladite colle 12 et ladite image 11 pour que l'image 11 et la colle 12 pénètrent dans ledit textile 10. Comme illustré dans la figure 3, le papier lisse 2 peut être un rouleau ou seulement une surface limitée ; sur ledit papier 2 est appliquée une couche de colle sublimable 12 à haute température, après qu'elle soit sèche, sur laquelle est mise une image faite de colorants liquides sublimables 11 qui sont également sublimables à haute température ; puis, on la laisse sécher avant utilisation. Un rouleau ou une surface limitée de textile en polyester 10 est uni(e) audit papier lisse 2, au moyen d'une table d'impression et d'un moule de chauffage, le papier lisse 2 est chauffé entre 200 C et 250 C et est pressé, la pression pouvant être effectuée à plat (avec un moule en plaque) ou en roulage avec un cylindre presseur, la haute température permettant aux colorants liquides sublimables 11 et à la colle sublimable 12 de se sublimer en même temps, c'est-à-dire qu'ils passent directement de l'état solide à l'état vapeur. Grâce aux moules ci-dessus, les colorants liquides et la colle ne se dispersent pas et ne peuvent que pénétrer dans la fibre du textile en polyester 10. Autrement dit, ce procédé ressemble au repassage, quand le fer chauffé repasse le vêtement pulvérisé d'eau, l'eau étant vaporisée et la vapeur pénétrant dans le vêtement et faisant adoucir sa fibre de manière à rendre lisse et net le vêtement. Donc, les colorants liquides et la colle sublimables 11, 12 selon la présente invention peuvent pénétrer dans la fibre polyester pour fixer l'image avec les colorants nécessaires sur le textile en polyester 10. En résumé, la présente invention consiste à créé une structure de papier lisse 2 sur lequel sont appliquées une couche de colle sublimable 12 et une image faite de colorants liquides sublimables 11 ; et ladite structure aboutit à combiner profondément l'image faite de colorants liquides sublimables 11, la colle sublimable 12 et le textile en polyester 10. Enfin, après le séchage des colorants liquides sublimables 11 et de la colle sublimable 12 pénétrés dans la fibre textile, les colorants liquides sont solidement unis à la fibre et sont difficiles à déteindre et à se détacher. Par conséquent, la présente invention permet à l'image transférée sur un textile en polyester de résister à l'usure
La présente invention concerne un procédé de transfert d'une image sur un textile en polyester, qui permet à une telle image de se fixer solidement sur ledit textile. II s'agit d'abord de préparer un papier de transfert 2 sur lequel sont appliqués premièrement une couche de colle sublimable 12 et ensuite l'image faite de colorants liquides sublimables 11, puis de reporter l'image 11 du papier de transfert 2 au textile en polyester 10 par chauffage sous pression de manière à ce que ladite colle 12 et ladite image 11 soient simultanément sublimées, s'unissent et pénètrent dans ledit textile 10 en vue d'obtenir une résistance au lavage et au frottement.
1. Procédé servant à transférer une image sur un textile en polyester et consistant à imprimer sur un papier lisse l'image faite de colorants convenables, puis à la reporter au textile par chauffage sous pression, caractérisée en ce que sur ledit papier lisse (2) est appliquée tout d'abord une couche de colle sublimable (12) puis l'image faite de colorants liquides sublimables (11), en ce que ledit textile (10) est en polyester et en ce que l'image (Il) du papier lisse (2) est reportée au textile en polyester (10) par chauffage sous pression de manière à ce que ladite colle (12) et ladite image (11) soient simultanément sublimées et pénètrent dans ledit textile (10).
D,B
D06,B41
D06P,B41M
D06P 5,B41M 5,D06P 1,D06P 3
D06P 5/28,B41M 5/035,D06P 1/44,D06P 3/52
FR2888953
A1
COMPOSANT OPTIQUE PIXELLISE A PAROIS APODISEES, SON PROCEDE DE FABRICATION ET SON UTILISATION DANS LA FABRICATION D'UN ELEMENT OPTIQUE TRANSPARENT
20,070,126
La présente invention concerne la réalisation d'éléments transparents incorporant des fonctions optiques. Elle s'applique notamment à la réalisation de verres ophtalmiques ayant diverses propriétés optiques. Les verres correcteurs d'amétropie sont traditionnellement fabriqués en mettant en forme un matériau transparent d'indice de réfraction plus élevé que l'air. La forme des verres est choisie de façon que la réfraction aux interfaces entre le matériau et l'air provoque une focalisation appropriée sur la rétine du porteur. Le verre est généralement découpé pour être adapté à une monture, avec un positionnement approprié par rapport à la pupille de l'ceil corrigé. Parmi les différents types de verres, ou d'autres non nécessairement limités à l'optique ophtalmique, il serait souhaitable de pouvoir proposer une structure qui permette de mettre en place une ou plusieurs fonction(s) optique(s) de façon souple et modulaire, tout en conservant la possibilité de découper l'élément optique obtenu en vue de l'intégrer à une monture imposée ou choisie par ailleurs, ou à tout autre moyen de maintien dudit élément optique. Un but de la présente invention est de répondre à ce besoin. Un autre but est que l'élément optique soit industrialisable dans de bonnes conditions. L'invention propose ainsi un procédé de réalisation d'un élément optique transparent, comprenant l'étape de production d'un composant optique transparent ayant au moins un ensemble de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule étant hermétiquement fermée et contenant une substance à propriété optique, les cellules étant séparées par des parois à profil apodisé. L'invention propose également un procédé de réalisation d'un élément optique transparent, comprenant en plus une étape de découpe dudit composant optique le long d'un contour défini sur ladite surface, correspondant à une forme déterminée pour l'élément optique. Les cellules peuvent être remplies avec des substances diverses choisies pour leurs propriétés optiques, par exemple liées à leur indice de réfraction, à leur capacité d'absorption lumineuse ou de polarisation, à leur réponse à des stimuli électriques ou lumineux, etc. La structure se prête donc à de nombreuses applications, particulièrement celles faisant appel à des fonctions optiques évoluées. Elle implique une discrétisation par pixels de la surface de l'élément optique, ce qui offre une grande souplesse dans la conception mais aussi dans la mise en oeuvre de l'élément. Cette discrétisation par pixel se traduit ainsi à la surface du composant optique par la réalisation d'un réseau de cellules, les cellules étant séparées par des parois, celles-ci présentant un profil apodisé. Un tel profil de paroi est particulièrement avantageux pour la réalisation d'un composant optique transparent et sans perte de contraste d'une image observée au travers dudit composant. Il est possible de réaliser des structures pixellisées par discrétisation qui consistent en une succession de cellules adjacentes dans le plan. Ces cellules sont séparées par des parois. Ces parois sont à l'origine d'un défaut de transparence du composant otique. Au sens de l'invention on entend qu'un composant optique est transparent lorsque l'observation d'une image au travers dudit composant optique est perçue sans perte significative de contraste, c'est-à-dire lorsque la formation d'une image au travers dudit composant optique est obtenue sans nuisance de la qualité de l'image. Cette définition du terme transparent, est applicable, au sens de l'invention, à l'ensemble des objets qualifiés en tant que tel dans la description. Les parois séparant les cellules du composant optique interagissent avec la lumière, en la diffractant. La diffraction est définie comme le phénomène d'éparpillement de la lumière que l'on observe lorsqu'une onde lumineuse est matériellement limitée (J-P. Perez Optique, fondements et Applications 7ème édition Dunod Octobre 2004 page 262). Ainsi un composant optique comprenant de telles parois transmet une image dégradée du fait de cet éparpillement de la lumière induit par lesdites parois. Cette diffraction microscopique se traduit macroscopiquement par de la diffusion, et dans le cas d'une source ponctuelle cette diffraction microscopique se caractérise par une tâche de diffusion, laquelle se traduit par une perte de contraste de l'image observée au travers de ladite structure. Cette perte de contraste est assimilable, au sens de l'invention, à une perte de transparence telle que définie précédemment. Ceci n'est pas acceptable pour la réalisation d'un élément optique comprenant un composant optique pixellisée tel que compris au sens de l'invention. Ceci est d'autant plus vrai dans le cas où ledit élément optique est une lentille ophtalmique, laquelle doit d'une part être transparente et d'autre part ne comporter aucun défaut cosmétique pouvant gêner la vision du porteur d'un tel élément optique. Un but de la présente invention est de diminuer cette tâche de diffusion afin de réduire la perte de contraste. La réalisation d'un réseau de cellules présentant des parois à profil apodisées permet de diminuer l'étalement de la tâche de diffusion et donc permet d'augmenter la transparence de l'objet comprenant un tel réseau. L'énergie de la lumière, qui rencontre une paroi, est concentrée dans un angle solide et sa perception devient une tâche de diffusion présentant un angle 0, une longueur D et une intensité lumineuse I. Pour minimiser la diffusion, il est nécessaire de pouvoir influer sur au moins un de ces trois paramètres (0, D, I). L'intensité est principalement due au nombre de parois présentes au sein du composant et à leur distribution à la surface dudit composant optique. La longueur D est plus liée à la géométrie des parois, et un moyen de minimiser ce terme consiste à apodiser les parois séparant les cellules du réseau constitutif du composant optique pixellisé. En apodisant les parois, on diminue au niveau local la longueur de la tâche de diffusion par suppression des lobes secondaires. Au sens de l'invention par apodiser on entend lisser la forme des parois. Ce lissage revient à la réalisation d'un filtre qui supprime les hautes fréquences spatiales du spectre de Fourier et permet ainsi d'éviter la diffraction aux grands angles. L'élimination de la diffraction aux grands angles conduit à une amélioration du contraste et donc une amélioration de la qualité de l'image perceptible au travers un tel système pixellisé. Cet apodisation, au sens de l'invention, correspond ainsi à un lissage géométrique des parois. L'apodisation se traduit ainsi par une modification du profil des parois consistant à la suppression des arêtes. Plus particulièrement, cette modification consiste à lisser (ou émousser) au moins une arrête de la paroi notamment par arrondissement de cette dernière jusqu'à l'obtention éventuelle d'un profil gaussien des parois. Le lissage de l'arête permet donc de transformer un angle vif d'une paroi, proche de 90 , en un segment curviligne. Ce segment curviligne peut s'étendre sur une distance variable au niveau des flancs des parois. Dans le cadre de l'invention l'apodisation comprend aussi la réalisation d'un réseau de parois tel que décrit précédemment et dans lequel chacun des deux flancs desdites parois présentent une pente identique ou différente parallèlement à la surface du substrat. Par définition chaque parois comprend quatre arêtes, deux à son sommet et deux à sa base. Par base de la paroi, on entend au sens de l'invention le côté de la paroi parallèle à la surface du substrat se situant à la plus courte distance dudit substrat. Par sommet de la paroi, on entend au sens de l'invention le côté de la paroi parallèle à la surface du substrat se situant à la plus longue distance dudit substrat, c'est-à-dire du côté opposé au substrat. Le lissage des arêtes est réalisé à la base et/ou au sommet des parois. Avantageusement chaque paroi présente au moins une arête lissée à son sommet. Préférentiellement chaque paroi présente un lissage des arêtes à son sommet. Le lissage des arêtes de la paroi peut être symétrique ou asymétrique. II est également possible dans le cadre de l'invention que le réseau de cellules comprenne des parois comportant des profils apodisés différentes. Dans un premier mode de réalisation, le lissage des arêtes peut notamment être obtenu par un procédé de gravure chimique ou physico-chimique. Parmi les procédés de gravure utilisables dans cette application, on peut citer à titre d'exemple la gravure plasma. Dans un second mode de réalisation de l'invention, le profil apodisé des parois est obtenu directement lors de la production desdites parois, par utilisation d'un masque placé à une distance variable et contrôlé du matériau lors du procédé de réalisation des parois. L'utilisation d'un tel masque est compatible avec les procédés de fabrication des parois et donc les procédé de réalisation du réseau de cellules. Parmi ces procédés, on peut citer à titre illustratif et non limitatif, les procédés tels que l'impression à chaud, l'embossage à chaud, le micro moulage, la photolithographie (hard, soft, positive, négative), la microdéposition telle que l'impression par micro-contact, la sérigraphie, ou encore l'impression par jet de matière. D'une façon avantageuse pour la réalisation d'un profil apodisé par utilisation d'un masque, on utilise un procédé de fabrication des parois choisi parmi le micromoulage et la photolithographie. Il est également possible lors de la réalisation du réseau de cellules et donc du réseau de parois à profil apodisé, de combiner un procédé de fabrication desdites parois tels que décrit précédemment à au moins un procédé de gravure. La géométrie du réseau de cellules se caractérise par des paramètres dimensionnels qui peuvent généralement se ramener aux dimensions (d) des cellules parallèlement à la surface du composant optique, à leur hauteur correspondant à la hauteur (h) des parois qui les séparent, et à l'épaisseur (e) de ces parois (mesurée parallèlement à la surface du composant). Parallèlement à la surface du composant optique, les cellules sont de préférence séparées par des parois d'épaisseur (e) comprise entre 0,10 pm et 10 pm, préférentiellement entre 0,5 pm et 8 pm. Compte tenu du profil apodisé des parois et donc du lissage des arêtes desdites parois, leur épaisseur à la base est supérieure à leur épaisseur à la tangente de leur sommet. D'une façon avantageuse une paroi à profil apodisé présente une épaisseur à la tangente de son sommet (S) comprise entre 5% et 95% de l'épaisseur à sa base (B). Les parois présentent une hauteur comprise entre 1 pm et 50 pm, et préférentiellement entre 1 pm et 20 pm. Comme décrit précédemment les parois à profil apodisé présentent un lissage de leurs arêtes à leur base et/ou leur sommet, et présentent éventuellement des flancs à pente identique ou différente. La pente du flanc d'une paroi est comprise entre 90 et 15 , préférentiellement entre 90 et 45 par rapport à une droite parallèle à la surface du substrat. L'ensemble des parois (et par conséquent l'ensemble des cellules du composant optique) peut être formé directement sur un support transparent rigide, ou au sein d'un film transparent souple reporté ensuite sur un support transparent rigide. Ledit support transparent rigide peut être convexe, concave, 10 ou plan sur le côté recevant l'ensemble des cellules. Dans le cadre de l'invention, l'ensemble de cellules juxtaposées est de préférence configuré de façon à ce que le facteur de remplissage i, défini comme la surface occupée par les cellules remplies par la substance, par unité de surface du composant, soit supérieur à 90 %. En d'autres termes, les cellules de l'ensemble occupent au moins 90 % de la surface du composant, du moins dans une région du composant pourvue de l'ensemble de cellules. D'une façon avantageuse le facteur de remplissage est compris entre 90 % et 99,5 % inclus. La substance à propriété optique contenue dans certaines au moins des cellules est sous forme de liquide ou de gel. Ladite substance peut notamment présenter au moins une des propriétés optiques choisies parmi la coloration, le photochromisme, la polarisation et l'indice de réfraction. Un objet de la présente invention est également un procédé de production d'un composant optique tel que défini précédemment, qui comprend la formation sur un substrat d'un réseau de parois à profil apodisé pour délimiter les cellules parallèlement à ladite surface du composant, un remplissage collectif ou individuel des cellules avec la substance à propriété optique sous forme de liquide ou de gel, et la fermeture des cellules sur leur côté opposé au substrat. L'ensemble de cellules du composant optique peut inclure plusieurs groupes de cellules contenant des substances différentes. De même chaque cellule peut être remplie avec une substance présentant une ou plusieurs propriétés optiques telles que décrites précédemment. II est également possible d'empiler plusieurs ensembles de cellules sur l'épaisseur du composant. Dans ce mode de réalisation les ensembles de cellules peuvent avoir des propriétés identiques ou différentes au sein de chaque couche, ou les cellules au sein de chaque ensemble de cellules peuvent également présenter des propriétés optiques différentes. Un autre aspect de l'invention se rapporte à un composant optique, utilisé dans le procédé ci-dessus. Ce composant optique comprend au moins un ensemble transparent de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellules étant séparées par des parois à profil apodisé. Chaque cellule est hermétiquement fermée et contient au moins une substance à propriété optique. Un autre aspect encore de l'invention se rapporte à un élément optique transparent, notamment un verre de lunette, réalisé en découpant un tel composant optique. Un verre de lunette comprend une lentille ophtalmique. Par lentille ophtalmique, on entend les lentilles s'adaptant à une monture de lunette pour protéger l'oeil et/ou corriger la vue, ces lentilles étant choisies parmi les lentilles afocales, unifocales, bifocales, trifocales et progressives. Si l'optique ophtalmique est un domaine d'application préféré de l'invention, on comprendra que cette invention est applicable à des éléments optiques transparents d'autres natures, comme par exemple des lentilles pour instruments d'optiques, des filtres notamment pour la photolithographie, des lentilles de visée optique, des visières oculaires, des optiques de dispositifs d'éclairage, etc. Au sein de l'invention, on inclut dans l'optique ophtalmique les lentilles ophtalmiques, mais aussi les lentilles de contact et les implants oculaires. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue de face d'un composant optique selon l'invention; - la figure 2 est une vue de face d'un élément optique obtenu à partir de ce composant optique; - la figure 3 est une vue schématique en coupe d'un composant optique selon un mode de réalisation de l'invention; - les figures 4a à 4e représentent une vue de face de différent profil de parois, le figure 4a représentant une paroi à profil non apodisé et les figures 4b à 4e représentant une paroi à profil apodisé. Le composant optique 10 représenté sur la figure 1 est une ébauche pour verre de lunettes. Un verre de lunettes comprend une lentille ophtalmique, telle que définie précédemment. Naturellement si l'optique ophtalmique est un domaine d'application préféré de l'invention, on comprendra que cette invention est applicable à des éléments optiques transparents d'autres natures. La figure 2 montre un verre de lunette 11 obtenu en découpant l'ébauche 10 suivant un contour prédéfini, représenté en trait interrompu sur la figure 1. Ce contour est a priori arbitraire, dès lors qu'il s'inscrit dans l'étendue de l'ébauche. Des ébauches fabriquées en série sont ainsi utilisables pour obtenir des verres adaptables à une grande variété de montures de lunettes. Le bord du verre découpé peut sans problème être détouré, de façon classique, pour lui conférer une forme adaptée à la monture et au mode de fixation du verre sur cette monture et/ou pour des raisons esthétiques. Il est possible d'y percer des trous 14, par exemples pour recevoir des vis servant à la fixation sur la monture. La forme générale de l'ébauche 10 peut être conforma aux standards de l'industrie, avec par exemple un contour circulaire de diamètre 70 mm (millimètre), une face avant convexe 12, et une face arrière concave 13 (figure 3). Les outils traditionnels de découpe, de détourage et de perçage peuvent ainsi être utilisés pour obtenir le verre 11 à partir de l'ébauche 10. Sur les figures 1 et 2, un arrachement partiel des couches superficielles fait apparaître la structure pixellisée de l'ébauche 10 et du verre 11. Cette structure consiste en un réseau de cellules ou microcuves 15 formées dans une couche 17 du composant, chaque cellules étant séparées par des parois à profil apodisé 18 (figure 3). Sur ces figures, les dimensions de la couche 17, des parois 18, et des cellules 15 ont été exagérées par rapport à celles de l'ébauche 10 et de son substrat 16 afin de faciliter la lecture du dessin. La couche 17 incorporant le réseau de cellules 15 peut être recouverte par un certain nombre de couches additionnelles 19, 20 (figure 1), comme il est usuel en optique ophtalmique. Ces couches ont par exemple des fonctions de résistance aux chocs, de résistance à la rayure, de coloration, d'anti-reflet, d'anti-salissure, etc. Dans l'exemple représenté, la couche 17 incorporant le réseau de cellules est placée immédiatement au-dessus du substrat transparent 16, mais on comprendra qu'une ou plusieurs couches intermédiaires peuvent se trouver entre eux, tels que des couches présentant des fonctions de résistance aux chocs, de résistance à la rayure, de coloration. D'autre part, il est possible que plusieurs réseaux de cellules soient présents dans l'empilement de couches formé sur le substrat. II est ainsi possible, par exemple, que l'empilement des couches comporte notamment une couche de réseaux de cellules contenant une substance permettant de conférer à l'élément des fonctions photochromiques, une autre couche permettant de conférer à l'élément des fonctions de variations d'indice de réfraction. Ces couches de réseaux de cellules peuvent également être alternées avec des couches additionnelles. En effet, la couche incorporant le réseau de cellules peut être recouverte par un certain nombre de couches additionnelles, comme il est usuel en optique ophtalmique. Ces couches ont par exemple des fonctions de résistance aux chocs, de résistance à la rayure, de coloration, d'anti-reflet, d'anti- salissure, etc. La figure 4a représente une paroi 18 à profil non apodisé décrite ici en tant que référence. Cette paroi comporte une base (B) et un sommet (S) tel que défini précédemment. Le sommet et la base comportent chacun deux arrêtes présentant des angles vifs proches de 90 . La droite (Dl) symbolise la tangente au sommet de ladite paroi. Les droites D2 et D3 symbolisent les droites tangentes à chaque flanc d'une paroi. Dans le cas d'une paroi à profil non apodisé chacun des flancs (FI, F2) de ladite paroi est perpendiculaire à la - 10-droite Dl laquelle est parallèle au substrat 16 ou au film servant de support aux parois qui peut être ensuite reporté sur un substrat 16. La figure 4b représente une première variante de paroi à profil apodisé. Dans ce cas de figure, l'apodisation se traduit par un lissage des deux arrêtes présentent sur le sommet (S) de la paroi 18. L'épaisseur de la paroi mesurée à la tangente (Dl) du sommet (S) de la paroi représente environ 90% de l'épaisseur de la paroi à sa base (B) La figure 4c représente une seconde variante de paroi à profil apodisé. Dans ce cas de figure, l'apodisation se traduit par un lissage des deux arrêtes présentent à la base (B) de la paroi 18. La figure 4d représente une quatrième variante de paroi à profil apodisé, dans lequel les deux arrêtes présentent au sommet ainsi qu'une arrêtes (Al) présente à la base sont lissées. Dans cette représentation la paroi présentent deux flancs à pente différente, le flanc (FI) présentant une pente à 45 et le flanc (F2) présentant une pente à 75 par rapport à la surface du substrat 16. L'épaisseur de la paroi mesurée à la tangente (D1) du sommet (S) de la paroi représente moins de 10% de l'épaisseur de la paroi à sa base (B). La figure 4e représente une troisième variante de paroi à profil apodisé. Dans ce cas de figure, l'apodisation se traduit par un lissage des arrêtes au sommet (S) et à la base (B) de la paroi 18, le lissage étant symétrique et conduisant à une paroi apodisé à profil gaussien. Le substrat transparent 16 peut être en verre ou en différents matériaux polymères couramment utilisés en optique ophtalmique. Parmi les matériaux polymères utilisables, on peut citer à titre indicatif et non limitatif, les matériaux polycarbonates; polyamides; polyimides; polysulfones; copolymères de polyéthylènetérephtalate et polycarbonate; polyoléfines, notamment polynorbornènes; polymères et copolymères de diéthylène glycol bis(allylcarbonate); polymères et copolymères (méth)acryliques notamment polymères et copolymères (méth)acryliques dérivés de bisphenol-A; polymères et copolymères thio(méth)acryliques; polymères et copolymères uréthane et thiouréthane; polymères et copolymères époxy; et polymères et copolymères épisulfide. La couche 17 incorporant le réseau de cellules est de préférence située sur sa face avant convexe 12, la face arrière concave 13 restant libre pour être éventuellement remise en forme par usinage et polissage si cela est nécessaire. Le composant optique peut également être situé sur la face concave d'une lentille. Bien évidemment, le composant optique peut aussi être intégré sur un élément optique plan. Les cellules sont remplies avec la substance à propriété optique, à l'état de liquide ou de gel. Un traitement préalable de la face avant du composant peut éventuellement être appliqué pour faciliter le mouillage en surface du matériau des parois et du fond des microcuves. La solution ou suspension formant la substance à propriété optique peut être la même pour toutes les microcuves du réseau, auquel cas elle peut être introduite simplement par immersion du composant dans un bain approprié, par un procédé de type sérigraphique, par un procédé de revêtement par centrifugation (procédé spin), par un procédé d'étalement de la substance à l'aide d'un rouleau ou d'une raclette, ou encore par un procédé de spray. Il est également possible de l'injecter localement dans les microcuves individuelles à l'aide d'une tête de projection d'encre. Pour fermer hermétiquement un ensemble de microcuves remplies, on applique par exemple un film plastique collé, soudé thermiquement ou laminé à chaud sur le haut des parois 18. On peut aussi déposer sur la zone à obturer un matériau polymérisable en solution, non miscible avec la substance à propriété optique contenue dans les microcuves, puis faire polymériser ce matériau, par exemple à chaud ou sous irradiation. Une fois que le réseau de microcuves 15 a été complété, le composant peut recevoir les couches ou revêtements supplémentaires 19, 20 pour terminer sa fabrication. Des composants de ce type sont fabriqués en série puis stockés pour être plus tard repris et découpés individuellement conformément aux besoins d'un client. Si la substance à propriété optique n'est pas destinée à rester à l'état de liquide ou de gel, on peut lui appliquer un traitement de solidification, par exemple une séquence de chauffage et/ou d'irradiation, à un stade approprié à partir du moment où la substance a été déposée. Dans une variante le composant optique constitué d'un réseau de microcuves est construit sous la forme d'un film transparent souple. Un tel film est réalisable par des techniques analogues à celles décrites précédemment. Dans ce cas le film est réalisable sur un support plan et non convexe ou concave. Le film est par exemple fabriqué industriellement sur une étendue relativement grande, puis découpé aux dimensions appropriées pour être reporté sur le substrat 16 d'une ébauche. Ce report peut être effectué par collage du film souple, par thermoformage du film, voire par un phénomène physique d'adhérence sous vide. Le film peut ensuite recevoir divers revêtements, comme dans le cas précédent, ou bien être reporté sur le substrat 16 lui-même revêtu d'une ou plusieurs couches additionnelles telles que décrites précédemment. Dans un domaine d'application de l'invention, la propriété optique de la substance introduite dans les microcuves 15 se rapporte à son indice de réfraction. On module l'indice de réfraction de la substance le long de la surface du composant pour obtenir une lentille correctrice. Dans une première variante de l'invention, la modulation peut être réalisée en introduisant des substances d'indices différents lors de la fabrication du réseau de microcuves 15. Dans une autre variante de l'invention, la modulation peut être réalisée en introduisant dans les microcuves 15 une substance dont l'indice de réfraction peut être réglé ultérieurement sous irradiation. L'inscription de la fonction optique correctrice est alors effectuée en exposant l'ébauche 10 ou le verre 11 à de la lumière dont l'énergie varie le long de la surface pour obtenir le profil d'indice souhaité afin de corriger la vision d'un patient. Cette lumière est typiquement celle produite par un laser, l'équipement d'écriture étant semblable à celui utilisé pour graver des CDROM ou autres supports optiques de mémoire. L'exposition plus ou moins grande de la substance photosensible peut résulter d'une modulation de la puissance du laser et/ou du choix du temps d'exposition. Parmi les substances utilisables dans cette application, on peut citer, par exemple, les matériaux mésoporeux ou les cristaux liquides. Ces cristaux liquides peuvent être figés par une réaction de polymérisation, par exemple induite par irradiation. On peut ainsi les figer dans un état choisi pour introduire un retard optique déterminé dans les ondes lumineuses qui les traversent. Dans le cas d'un matériau mésoporeux le contrôle de l'indice de réfraction du matériau se fait au travers de la variation de sa porosité. Une autre possibilité est d'utiliser des photopolymères dont une propriété bien connue est de changer d'indice de réfraction au cours de la réaction de polymérisation induite par irradiation. Ces changements d'indice sont dus à une modification de la densité du matériau et à un changement de la structure chimique. On utilisera de préférence des photopolymères qui ne subissent qu'une très faible variation de volume lors de la réaction de polymérisation. La polymérisation sélective de la solution ou suspension est réalisée en présence d'un rayonnement différencié spatialement par rapport à lasurface du composant, afin d'obtenir la modulation d'indice souhaitée. Cette modulation est déterminée préalablement en fonction de l'amétropie estimée de l'oeil d'un patient à corriger. Dans une autre application de l'invention, la substance introduite sous forme de gel ou de liquide dans les microcuves a une propriété de polarisation. Parmi les substances utilisées dans cette application on peut notamment citer 25 les cristaux liquides. Dans une autre application de l'invention, la substance introduite sous forme de liquide ou de gel dans les microcuves a une propriété photochromique. Parmi les substances utilisés dans cette application on peut citer à titre d'exemples les composés photochromiques contenant un motif central tel qu'un noyau spirooxazine, spiro-indoline[2,3'] benzoxazine, chromène, spiroxazine homoazaadamantane, spirofluorène-(2H)benzopyrane, naphto[2,1-b]pyrane. Dans le cadre de l'invention la substance à propriété optique peut être un colorant, ou un pigment apte à apporter une modification du taux de 5 transmission
Un composant optique (10) transparent comprend au moins un ensemble transparent de cellules (15) juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule étant séparée par des parois (18) à profil apodisé parallèlement à la surface du composant, et chaque cellule étant hermétiquement fermée et contenant au moins une substance à propriété optique. Les cellules (15) peuvent notamment présenté un profil gaussien des parois. L'invention comprend également un procédé de réalisation d'un tel composant optique ainsi que son utilisation pour l'élaboration d'un élément optique. L'élément optique peut notamment être un verre de lunettes.
1. Procédé de réalisation d'un élément optique transparent, comprenant l'étape de production d'un composant optique transparent ayant au moins un ensemble de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellule étant hermétiquement fermée et contenant une substance à propriété optique, les cellules étant séparées par des parois à profil apodisé. 2. Procédé selon la 1 dans lequel le profil apodisé de la paroi est obtenu lors d'un étape de lissage d'au moins une arrête de ladite paroi. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2 dans lequel le profil apodisé de la paroi est obtenu lors d'une étape de lissage réalisée à la base et/ou au sommet de ladite paroi. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de lissage est réalisée sur au moins une arrête du sommet de la paroi. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de lissage est réalisée sur les deux arêtes du sommet de la paroi. 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le profil apodisé de la paroi comprend en plus la réalisation de ladite paroi dans laquelle chacun de ces deux flancs présentent une pente identique parallèlement à la surface du substrat. 7. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le profil apodisé de la paroi comprend en plus la réalisation de ladite paroi dans 25 laquelle chacun de ces deux flancs présentent une pente différente parallèlement à la surface du substrat. 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le lissage des arêtes de la paroi est symétrique ou asymétrique. 9. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le lissage des arêtes fournit un profil gaussien à la paroi. 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le lissage de l'arrête est réalisé par un procédé de gravure chimique ou physico-chimique. 11. Procédé selon la 10, dans le lequel le procédé est 5 une gravure plasma. 12. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le profil apodisé de la paroi est obtenu directement lors de la production de ladite paroi, par utilisation d'un masque pendant ledit procédé de production, disposé à une distance variable et contrôlée du matériau constitutif de ladite paroi. 13. Procédé selon la 12, dans lequel le procédé de production de ladite paroi est choisi parmi l'impression à chaud, l'embossage à chaud, le micro moulage, la photolithographie, la microdéposition, la sérigraphie, et l'impression par jet de matière. 14. Procédé selon la 13, dans lequel le procédé de production est choisi parmi le micromoulage et la photolithographie. 15. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le profil apodisé de la paroi est obtenu par combinaison d'un procédé de gravure et d'un procédé de production de la paroi en présence d'un masque. 16. Procédé selon la 1 comprenant en plus une étape de découpe du composant optique le long d'un contour défini sur ladite surface, correspondant à une forme déterminée pour l'élément optique. 17. Procédé selon l'une des 1 et 16, comprenant en outre une étape de perçage à travers le composant optique, pour la fixation de 25 l'élément optique sur un support de maintien. 18. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'ensemble des cellules du composant optique est formé directement sur un support transparent rigide, ou au sein d'un film transparent souple reporté ensuite sur un support transparent rigide. 19. Procédé selon la 18, dans lequel le support transparent rigide est choisi parmi convexe, concave, et plan sur le côté recevant l'ensemble des cellules. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant la formation sur un substrat d'un réseau de parois à profil apodisé pour délimiter les cellules parallèlement à ladite surface du composant, un remplissage collectif ou individuel des cellules avec la substance à propriété optique sous forme de liquide ou de gel, et la fermeture des cellules sur leur côté opposé au substrat. 21. Composant optique comprend au moins un ensemble transparent de cellules juxtaposées parallèlement à une surface du composant, chaque cellules étant séparées par des parois à profil apodisé, chaque cellule étant hermétiquement fermée et contient au moins une substance à propriété optique. 22. Composant optique selon la 21, dans lequel la substance à propriété optique contenue dans certaines au moins des cellules 15 est sous forme de liquide ou de gel. 23. Composant optique selon la 21 ou 22, dans lequel la propriété optique est choisie parmi une propriété de coloration, de photochromisme, de polarisation et d'indice de réfraction. 24. Composant optique selon l'une des 21 à 23 dans lequel parallèlement à la surface du composant optique, les cellules sont de séparées par des parois d'épaisseur (e) comprise entre 0,10 pm et 10 pm. 25. Composant optique selon la 24 dans lequel l'épaisseur des parois est comprise entre 0,5 pm et 8 pm. 26. Composant optique selon l'une des 24 à 25 dans 25 lequel l'épaisseur à la base de la paroi est supérieure à l'épaisseur à la tangente du sommet de ladite paroi. 27. Composant optique selon la 26 dans lequel paroi à l'épaisseur de la paroi à la tangente de son sommet (S) est comprise entre 5% et 95% de l'épaisseur à la base (B) de ladite paroi. 28. Composant optique selon l'une des 21 à 27 dans lequel les parois présentent une hauteur comprise entre 1 pm et 50 pm, et préférentiellement entre 1 pm et 20 pm. 29. Composant optique selon l'une des 21 à 28 dans lequel les deux flancs d'une paroi sont identiques ou différentes. 30. Composant optique selon l'une des 21 à 29 dans lequel la pente du flanc d'une paroi est comprise entre 90 et 15 par rapport à une droite parallèle à la surface du substrat. 31. Composant optique selon la 30 dans lequel la pente du flanc d'une paroi est comprise entre 90 et 45 par rapport à une droite parallèle à la surface du substrat. 32. Composant optique selon l'une des 21 à 31 dans lequel le facteur de remplissage est compris entre 90% et 99,5%. 33. Composant optique selon l'une des 21 à 32 dans lequel les parois à profil apodisé au moins une arrête lissée 34. Composant optique selon l'une des 21 à 33 dans lequel les parois sont apodisées à leur base et/ou leur sommet. 35. Composant optique selon l'une des 21 à 34 dans lequel les parois sont apodisées sur au moins une arrête du sommet de la paroi. 36. Composant optique selon l'une des 21 à 35 dans lequel les parois sont apodisées sur les deux arêtes du sommet de la paroi de façon symétrique ou asymétrique. 37. Composant optique selon l'une des 21 à 36 dans lequel les parois présentent deux flancs à pente identique parallèlement à la surface du substrat. 38. Composant optique selon l'une des 21 à 36 dans lequel les parois présentent deux flancs à pente identique parallèlement à la surface du substrat. 39. Utilisation d'un composant optique selon l'une quelconque des 21 à 38 dans la fabrication d'un élément optique transparent choisi parmi les lentilles ophtalmiques, les lentilles de contact, les implants oculaires, les lentilles pour instruments d'optiques, les filtres, les lentilles de visée optique, les visières oculaires, les optiques de dispositifs d'éclairage. 40. Verre de lunettes réalisé en découpant un composant optique selon l'une quelconque des 21 à 38. 41. Verre de lunettes selon la 40, dans lequel au moins 5 un perçage est réalisé à travers le composant (10) pour la fixation du verre (11) sur une monture.
G
G02
G02B,G02C
G02B 27,G02B 3,G02C 7
G02B 27/00,G02B 3/12,G02C 7/02
FR2889138
A1
PEDALE POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,202
La présente invention se rapporte à une pédale, notamment une pédale d'accélérateur pour véhicule automobile et à un véhicule muni d'une telle pédale. Une pédale d'accélérateur fait généralement partie d'un pédalier qui est disposé dans l'habitacle d'un véhicule, de préférence fixé au niveau d'un élément de structure transversale du véhicule, par exemple sur un tablier disposé à l'avant de l'habitacle. La pédale d'accélérateur pivote, dans sa partie supérieure, autour d'un axe de rotation sous l'action du pied du conducteur sur io un patin, fixé à l'extrémité libre de la pédale, commandant ainsi l'accélération du véhicule automobile. Les exigences de plus en plus fortes en matière de sécurité routière et de protection des passagers du véhicule automobile, en situation de choc, ont conduit les constructeurs automobiles à soumettre les véhicules à des batteries de crash tests comme ceux assurés par l'organisme européen indépendant EuroNCAP. Parmi ces tests, figure notamment une simulation de choc frontal à grande vitesse, où le passager est dans une configuration de conduite avec le pied sur la pédale d'accélérateur. Lors d'un choc frontal à grande vitesse, le tablier se déforme et le pédalier recule dans l'habitacle. De plus, sous l'effet de la décélération brutale, le conducteur se déplace brusquement vers l'avant du véhicule. Ainsi, lorsque le conducteur a le pied sur la pédale d'accélérateur au moment du choc, le pied remonte brutalement le long de la pédale d'accélérateur en même temps que recule ladite pédale à l'encontre dudit pied. Ainsi, durant le choc, le conducteur est fortement sollicité et peut subir divers traumatismes, par exemple par un phénomène de piégeage du pied qui se plie sur l'avant du tibia et provoque des lésions sur la cheville, le tibia et/ou la rupture du tendon d'Achille. Pour limiter le recul d'une pédale en situation de choc frontal, il est connu notamment du document EP 1 475 275 un dispositif de sécurité destiné au basculement de la pédale vers la paroi de fond de la cave à pieds. Ce dispositif de sécurité comporte un mécanisme de désolidarisation de la pédale qui libère ladite pédale de son axe de rotation initial. Une fois la pédale désolidarisée, un bras de la pédale sur laquelle est disposé le patin pivote librement autour d'un deuxième axe en avant de l'axe de rotation initial, limitant ainsi le recul de la pédale à l'encontre du pied du conducteur. io Le déclenchement du mécanisme de désolidarisation s'opère quand un élément stoppeur du pédalier heurte brutalement une butée extérieure au pédalier, non déformable, de préférence un élément transversal de la structure du véhicule. Ce type de dispositif présente l'inconvénient d'être peu efficace lors de certains types de chocs frontaux. En effet, le contact déclencheur du mécanisme de désolidarisation, entre l'élément stoppeur et la butée extérieure, s'opère selon un axe longitudinal du véhicule. Ainsi, lors d'un choc frontal légèrement de côté, par exemple au niveau des phares avant droit ou gauche, le transfert d'effort entre la butée et l'élément stoppeur est peu efficace et risque de ne pas déclencher le mécanisme de désolidarisation. Par ailleurs, ce type de pédale propose un dispositif de sécurité pour limiter le recul de la pédale mais pas pour limiter le mouvement de pliage du 25 pied. La présente invention a notamment pour but de proposer une destinée à limiter les traumatismes en situation de choc frontal, permettant de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. Elle a également pour but de proposer une pédale pour véhicule automobile, comportant un dispositif de sécurité destiné à limiter le pliage du pied et à basculer la pédale vers la paroi de fond de la cave à pieds. A cet effet, elle propose une pédale, notamment une pédale d'accélérateur pour un véhicule automobile, comprenant un bras de pédale pivotant dans sa partie supérieure autour d'un axe de rotation primaire sous l'action du pied du conducteur, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée disposée sur le bras de pédale, à proximité de l'axe primaire, pour stopper la io remontée du pied du conducteur le long du bras de pédale lors d'un choc frontal à grande vitesse. Selon une caractéristique, le bras de pédale est constitué d'une partie inférieure de bras et d'une partie supérieure de bras maintenues solidairement entre elles par un mécanisme de retenue et aptes à se désolidariser par déverrouillage du mécanisme de retenue quand la remontée du pied soumet la butée à un force dépassant un seuil d'effort prédéterminé. Selon une autre caractéristique, l'une des parties de bras inférieure et supérieure comporte un dispositif d'articulation formant une liaison charnière, selon un axe de rotation secondaire, avec l'autre des parties de bras inférieure et supérieure. Dans une réalisation particulière, le mécanisme de retenue comprend un levier, supporté de manière pivotante sur un axe de pivot disposé sur l'une des parties de bras inférieure et supérieure, et un moyen pour maintenir en appui le levier contre la butée. Avantageusement, le levier comprend deux branches de part et d'autre de l'axe de pivot, une première branche supportant un doigt apte à venir en contact avec la butée pour bloquer le levier, et une deuxième branche qui comprend un crochet apte à solidariser les deux parties de bras inférieure et supérieure. Dans un mode de réalisation particulier, la butée est montée coulissante en translation dans un moyen de guidage, disposé sur le bras de pédale, et coopère avec le mécanisme de retenue en bloquant le levier, en situation normale de conduite, et apte à se déplacer dans ledit moyen de guidage en cas de choc pour débloquer le levier et déverrouiller le mécanisme de retenue. io Par ailleurs, l'invention peut avantageusement comporter la caractéristique suivante, à savoir que les parties de bras inférieure et supérieure comprennent respectivement une cavité apte à accueillir l'axe de pivot, un moyen de blocage du crochet et une ouverture, aménagée dans une paroi de l'une des cavités et disposée en regard du moyen de guidage et du doigt. De préférence, selon l'invention la partie supérieure de bras comporte une surface d'arrêt, disposée à l'extrémité haute du moyen de guidage, apte à stopper la translation de la butée. La butée est, selon un mode de réalisation particulier, maintenue fixe dans le moyen de guidage par un moyen de fixation disposé dans le bras de pédale et apte à se rompre au-delà d'un effort prédéterminé. L'invention concerne également un véhicule automobile comportant un pédalier équipé d'une pédale comportant l'une quelconque des caractéristiques précédemment citées. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 3o apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, d'un exemple de mise en oeuvre non limitatif, faite en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 est une vue en perspective d'une pédale conforme à l'invention, en situation normale d'utilisation; - la figure 2 est une vue en coupe partielle, sensiblement selon l'axe médian de la pédale, illustrant le dispositif de sécurité en situation de conduite, avant le choc frontal; - la figure 2A est une coupe schématique, selon l'axe XX' de la figure 2, d'un mode de réalisation d'un pion de fixation, élément du dispositif de sécurité io selon l'invention; - la figure 2B est une coupe schématique, selon l'axe YY' de la figure 2, d'un mode de réalisation d'un doigt, autre élément du dispositif de sécurité ; - la figure 3 est une vue en coupe partielle, sensiblement selon l'axe médian de la pédale au moment du choc; - la figure 3A est une coupe schématique, selon l'axe ZZ' de la figure 3, d'un mode de réalisation d'une articulation dans la pédale; et - la figure 4 est une vue en coupe partielle, sensiblement selon l'axe médian de la pédale désolidarisée, après le choc. Pour un souci de clarté des figures, les hachures des coupes ne sont pas représentées. Comme représenté en figure 1, une pédale 1 d'accélération selon l'invention, comporte un bras de pédale 2 pivotant dans sa partie supérieure autour d'un axe transversal primaire 5, un patin 7 et un dispositif de sécurité 9 comprenant un mécanisme déclencheur 3 coopérant avec un mécanisme de retenue 4 non représenté. Le bras de pédale 2 passe par un plan normal à l'axe primaire 5, dans 30 une direction sensiblement verticale. Le bras de pédale 2 est de préférence constitué de deux parties: une partie inférieure 21 et une partie supérieure 22. La partie inférieure de bras 21 est articulée autour d'un axe secondaire 6 solidaire de la partie supérieure de bras 22; ledit axe secondaire 6 étant disposé en avant de l'axe primaire 5, c'est-à-dire au niveau du champ du bras de pédale 2 opposé au conducteur, de sorte à permettre le pivotement de la partie inférieure de bras 21 vers l'avant du véhicule. Dans un mode d'utilisation normal, le patin 7 constitue la surface d'appui, fixée sur l'extrémité inférieure de la partie inférieure de bras 21, sur io laquelle le conducteur agit en appliquant une force, dans la direction A, de manière à faire pivoter la pédale 1 autour de l'axe primaire 5 dans un mouvement représenté par la flèche P. Le mécanisme déclencheur 3 comprend notamment une butée 30 qui est disposée sur le même champ du bras de pédale 2 que le patin 7, à proximité de l'axe primaire 5. La butée 30 est en outre implantée suffisamment au-dessus du pied du conducteur de telle manière qu'elle soit dans une zone inaccessible en configuration de conduite normale. La butée 30 est de forme générale trapézoïdale dont la base est montée coulissante en translation dans un rail de guidage 31. Ledit rail de guidage 31 est disposé sur le champ de la partie supérieure de bras 22 faisant face au conducteur, dans une direction sensiblement verticale. La butée 30 présente une face inférieure plane 34, dans un plan normal à l'axe de translation du rail de guidage 31, en regard du pied du conducteur. Comme illustré en figures 2 et 2A, en fonctionnement normal d'utilisation, la butée 30 est maintenue fixe dans le rail de guidage 31 par un pion de fixation 32. Le pion 32 est disposé dans le champ de la partie supérieure de bras 22 et pénètre dans la butée 30 pour bloquer ladite butée 30 en translation. Le pion de fixation 32 est conçu pour se rompre au-delà d'un effort prédéterminé et ainsi permettre à la butée 30 de glisser dans le rail de guidage 31. Comme représenté en figure 2, dans une utilisation normale de la pédale, les parties inférieure 21 et supérieure 22 de bras sont maintenues solidairement entre elles par le mécanisme de retenue 4, comprenant notamment, au sein d'une cavité 222 de la partie supérieure de bras 22, un levier 41 et un ressort 42 monté en appui entre le levier 41 et la cavité 222. io Le levier 41 est supporté de manière pivotante sur un axe de pivot 414 monté dans une cavité 222 de la partie supérieure de bras 22. Le levier 41 comprend deux branches sensiblement symétriques par rapport à l'axe de pivot 414: une branche inférieure 410 et une branche 15 supérieure 411. La branche supérieure 411 supporte à mi-longueur un doigt 412 par exemple venant de matière avec le levier 41. Le doigt 412 est perpendiculaire à l'axe du levier 41 et en regard de la butée 30. Comme représenté sur la figure 2B, ledit doigt 412 passe à travers une ouverture 223 aménagée dans la paroi de la cavité 222 de la partie supérieure de bras 22, en regard dudit doigt 412. L'ouverture 223 est disposée en regard du rail de guidage 31 du 25 mécanisme déclencheur 3. La branche supérieure 411 comporte, en outre, sur la face opposée au doigt 412 et sensiblement dans l'axe dudit doigt 412, un lamage 421 adapté pour fournir une surface d'appui au ressort 42. La branche inférieure 410 est en forme générale de L et est constituée d'une tige principale, partant de l'axe de pivot 414 et sensiblement dans l'alignement de la branche supérieure 411, et d'un crochet 413 sensiblement perpendiculaire à l'axe du levier 41. Le crochet 413 est disposé sur la même face du levier 41 que le doigt 412. Le crochet 413, en situation normale de conduite, assure la fonction de io verrouillage du mécanisme de retenue 4. En effet, le crochet 413 s'insère dans une cavité serrure 213 aménagée dans la partie extrême de la partie inférieure de bras 21. La cavité serrure 413 présente une forme antagoniste au crochet 413 15 avec, en particulier, un logement 214 assurant le blocage du crochet 413. Le ressort 42 s'étend entre le premier lamage 421 du levier 41 et un second lamage 422 aménagée dans la cavité 222 de la partie supérieure de bras 22. Le lamage 422 est positionné en regard du premier lamage 421. En situation de conduite normale, la butée 30 est positionnée en bas du rail de guidage 31 et sa base est en face de la fenêtre 223. Le ressort 42 assure le plaquage du doigt 412 contre la base de la butée 30 qui bloque ainsi ledit doigt 412 pour assurer l'immobilisation du levier 41 dans la cavité serrure 213. Avec le mécanisme de retenue 4 en position verrouillée, les parties inférieure 21 et supérieure 22 de bras sont solidaires entre elles en situation de conduite pour former une pédale d'un seul tenant. La figure 3 illustre le fonctionnement de la pédale, selon l'invention, en cas de choc frontal à grande vitesse. Ce type de choc entraîne un déplacement de la pédale 1 vers l'arrière donc à l'encontre du pied 8 du conducteur. Ce déplacement, indiqué par la flèche F, provoque une remontée du pied 8 du conducteur contre la butée 30. Dans un premier temps, la butée 30 permet de stopper la remontée du pied 8 du conducteur pour ne pas forcer le pliage du pied 8 permettant ainsi de transmettre un effort de compression au tibia beaucoup moins traumatisant. La io présente invention assure donc une première fonction de limitation du mouvement de pliage du pied. En outre, la butée 30 est soumise, sur sa face inférieure plane 34, à une force extérieure sensiblement verticale, indiquée par la flèche B. Dans ces conditions remarquables de choc frontal à grande vitesse, la butée 30 impose un effort en cisaillement sur le pion de fixation 32 qui, au-delà d'un seuil d'effort prédéterminé, se rompt. Ainsi la butée 30 est libre de coulisser, vers le haut, le long du rail de 20 guidage 31 jusqu'à une surface d'arrêt 33. La surface d'arrêt 33 est formée par exemple d'un décrochement dans la partie supérieure de bras 22, disposée à l'extrémité haute du rail de guidage 31 et sensiblement perpendiculaire à l'axe de translation du rail de guidage 31. La surface d'arrêt 33 est aménagée de telle manière que la butée 30 dépasse l'ouverture 223, débloquant ainsi le doigt 412 du levier 41 sous l'action du ressort 42. En effet, le ressort 42 pousse le levier 41 qui n'est plus maintenu en contact avec la butée 30. Le doigt 412 passe donc à travers l'ouverture 223, le levier 41 étant entraîné en rotation autour de l'axe de pivot 414, selon un mouvement représenté par la flèche C. Le pivotement du levier 41 est stoppé par contact de butée de la 5 branche supérieure 411, au- dessus du doigt 412, contre la paroi de la cavité 422. Le levier 41 se trouve ainsi dans une position déverrouillée pour permettre au crochet 413 d'être libéré hors du logement 214 de la cavité 10 serrure 213. Le levier 41 n'étant plus immobilisé au sein de la cavité serrure 213, le mécanisme de retenue 4 est alors en position déverrouillée et la partie inférieure de bras 21 est libre de pivoter autour de l'axe secondaire 6. Comme représenté en figure 3A, la partie inférieure de bras 21 comporte, dans l'extrémité supérieure au niveau du champ du bras de pédale 2 opposé au conducteur, un évidement 212 comprenant un alésage recevant l'axe de rotation secondaire 6. L'évidement 212 accueille un moyen d'articulation 221, solidaire de la partie supérieure de bras 22, formant ainsi une liaison type charnière entre les parties inférieure 21 et supérieure 22 de bras. Comme illustré sur la figure 4, la partie inférieure de bras 21, sous l'action du pied 8 du conducteur et/ou de son propre poids, pivote autour de l'axe secondaire 6 selon un mouvement représenté par la flèche S. La partie inférieure de bras 21 s'éloigne du pied 8 du conducteur assurant le recul de sécurité suffisant vis-à-vis du pied du conducteur, selon la direction R. Ainsi, dans un deuxième temps, la translation de la butée 30 déverrouille le mécanisme de retenue 4 des parties inférieure 21 et supérieure 22 de bras 2889138 Il assurant une désolidarisation du bras de pédale 2 et un basculement de la partie inférieure de bras 21 vers la paroi de fond de la cave à pieds. Selon un autre aspect de l'invention, le bras de pédale 2 est 5 avantageusement constitué de matière plastique. Bien entendu l'exemple de mise en oeuvre évoqué ci-dessus ne présente aucun caractère limitatif et d'autres détails et améliorations peuvent être apportés à selon l'invention, sans pour autant sortir du cadre de io l'invention
Pédale (1), notamment pédale d'accélérateur pour un véhicule automobile, comprenant un bras de pédale (2) pivotant dans sa partie supérieure autour d'un axe de rotation primaire (5) sous l'action du pied (8) du conducteur, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée (30) disposée sur le bras de pédale (2), à proximité de l'axe primaire (5), pour stopper la remontée du pied (8) du conducteur le long du bras de pédale (2) lors d'un choc frontal à grande vitesse.
1. Pédale (1), notamment pédale d'accélérateur pour un véhicule automobile, comprenant un bras de pédale (2) pivotant dans sa partie supérieure autour d'un axe de rotation primaire (5) sous l'action du pied (8) du conducteur, caractérisée en ce qu'elle comporte une butée (30) disposée sur le bras de pédale (2), à proximité de l'axe primaire (5), pour stopper la remontée du pied (8) du conducteur le long du bras de pédale (2) lors d'un choc frontal à grande vitesse. 2. Pédale (1) selon la 1, caractérisée en ce que le bras de pédale (2) est constitué d'une partie inférieure de bras (21) et d'une partie supérieure de bras (22) maintenues solidairement entre elles par un mécanisme de retenue (4) et aptes à se désolidariser par déverrouillage du mécanisme de retenue (4) quand la remontée du pied (8) soumet la butée (30) à un force dépassant un seuil d'effort prédéterminé. 3. Pédale (1) selon la 2, caractérisée en ce que l'une des parties de bras inférieure (21) et supérieure (22) comporte un dispositif d'articulation (212, 221) formant une liaison charnière, selon un axe de rotation secondaire (6), avec l'autre des parties de bras inférieure (21) et supérieure (22). 4. Pédale (1) selon la 3, caractérisée en ce que le mécanisme de retenue (4) comprend un levier (41), supporté de manière pivotante sur un axe de pivot (414) disposé sur l'une des parties de bras inférieure (21) et supérieure (22), et un moyen (42) pour maintenir en appui le levier (41) contre la butée (30). 5. Pédale (1) selon la 4, caractérisée en ce que le levier (41) 30 comprend deux branches (410, 411) de part et d'autre de l'axe de pivot (414), une première branche (411) supportant un doigt (412) apte à venir en contact avec la butée (30) pour bloquer le levier (41), et une deuxième branche (410) qui comprend un crochet (413) apte à solidariser les deux parties de bras inférieure (21) et supérieure (22). 6. Pédale (1) selon la 5, caractérisée en ce que la butée (30) est montée coulissante en translation dans un moyen de guidage (31), disposé sur le bras de pédale (2), et coopère avec le mécanisme de retenue (4) en bloquant le levier (41), en situation normale de conduite, et apte à se déplacer dans ledit moyen de guidage (31) en cas de choc pour débloquer le levier (41) et déverrouiller le mécanisme de retenue (4) . 7. Pédale (1) selon la 6, caractérisée en ce que les parties de bras inférieure (21) et supérieure (22) comprennent respectivement une cavité (213, 222) apte à accueillir l'axe de pivot (414), un moyen de blocage (214) du crochet (413) et une ouverture (223), aménagée dans une paroi de l'une des cavités (213, 222) et disposée en regard du moyen de guidage (31) et du doigt (412). 8. Pédale (1) selon la 7, caractérisée en ce que la partie supérieure de bras (22) comporte une surface d'arrêt (33), disposée à l'extrémité haute du moyen de guidage (31), apte à stopper la translation de la butée (30). 9. Pédale (1) selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que la butée (30) est maintenue fixe dans le moyen de guidage (31) par un moyen de fixation (32) disposé dans le bras de pédale (2) et apte à se rompre au-delà d'un effort prédéterminé. 10. Véhicule automobile comportant un pédalier équipé d'une pédale (1) selon 30 l'une quelconque des précédentes.
B
B60
B60R,B60T
B60R 21,B60T 7
B60R 21/09,B60T 7/06
FR2894995
A1
RESERVOIR DE LIQUIDE, NOTAMMENT POUR APPAREIL ELECTROMENAGER DE TYPE SECHE-LINGE
20,070,622
-1- La presente invention concerne une machine a laver et / ou secher le linge. La presente invention concerne de maniere generale une machine a laver et / ou secher le linge equipee d'un reservoir dans la porte. De maniere generale, la presente invention concerne les appareils electromenagers domestiques dans lesquels un liquide doit titre introduit pour titre utilise pour differentes phases d'un cycle de fonctionnement. On connait d'une part des reservoirs disposes dans la partie haute de la machine a laver et / ou secher le tinge et en face avant. Ce reservoir est dispose generalement sur un cote droite ou gauche. Ce type de reservoir necessite des tuyaux pour relier les autres organes de longueur importante et une pompe de relevage et est donc relativement couteux. Par ailleurs, on connait des reservoirs disposes en bas de la machine a laver et / ou secher le linge et en face avant. Ces reservoirs sont disposes a proximite d'un condenseur. Cependant, ces types de reservoirs ont ('inconvenient d'etre a proximite des organes electriques de la machine a laver et / ou secher le tinge. Par consequent, des moyens assurant I'etancheite et la securite etectrique de I'appareil doivent titre mis en ceuvre et sont donc relativement couteux. Ces reservoirs etant disposes a I'interieur de la carrosserie, des moyens d'etancheite et d'alimentation du circuit hydraulique commander electriquement sont indispensables pour eviter toute fuite de liquide. En outre, ces reservoirs sont volumineux et necessitent un espace important dans des zones d'une machine a laver et / ou secher le linge ou les organes sont nombreux et encombrants. La presente invention a pour but de resoudre les inconvenients precites et de proposer une machine a laver et / ou secher le tinge comprenant un reservoir de maniere a utiliser le volume inutilise de la porte, d'assurer la securite de I'utilisateur en evitant tout contact de liquide avec les organes electriques. Les moyens du circuit hydraulique associes au reservoir ne necessitent pas d'etre alimentes en electricite et permettent de garantir I'etancheite de ce dernier tors de son retrait de la porte et avec ladite porte. Les moyens du circuit hydraulique associes au reservoir permettent egalement d'assurer I'etancheite entre la porte et la structure de la machine. En outre, le reservoir peut titre rempli sans ouvrir la porte de la machine et par consequent s'affranchir des risques electriques. A cet effet, la presente invention vise une machine a laver et / ou secher le tinge comprenant un boitier ayant une ouverture d'acces fermee par une porte, un tambour rotatif, un reservoir comprenant un fond, un dessus et des parois peripheriques, et au moins un orifice d'introduction de liquide et au moins un orifice d'evacuation de liquide. 2894995 -2- Selon I'invention, la machine a laver et / ou secher le linge comprend le reservoir dans la porte, des moyens du circuit hydraulique associes audit reservoir, lesdits moyens du circuit hydraulique comprenant au moins deux valves et un moyen d'aspiration, dont au moins une valve etant une valve a depression. 5 Ainsi, le reservoir se loge dans la porte de la machine sans occuper de I'espace utile pour les organes de fonctionnement de ladite machine. Ledit reservoir peut notamment servir a alimenter un dispositif de generation de vapeur. Le volume de la porte est un espace inutilise permettant d'integrer facilement le reservoir sans avoir d'incidence sur !'isolation thermique de la machine. L'isolation thermique necessaire se loge dans un 10 espace de faible epaisseur. En outre, I'etancheite entre le reservoir, la porte et I'interieur de la machine est assuree par les moyens du circuit hydraulique associes audit reservoir Tors de ('utilisation de ce dernier, aussi tors de la mise en place et du retrait dudit reservoir ainsi que tors du remplissage de ce dernier. 15 Le reservoir peur titre retire de la porte pour titre rempli avec un robinet d'eau. L'emplacement du reservoir dans la porte permet egalement d'utiliser ledit reservoir comme un collecteur de liquide pouvant servir lors d'un cycle standard de la machine. Selon une caracteristique preferee de ('invention, lesdites au moins deux valves a 20 depression comprennent une valve superieure et une valve inferieure. De cette maniere, I'etancheite du reservoir est assuree a tout instant de son utilisation. D'autres particularites et avantages de !'invention apparaitront encore dans la description ci-apres. 25 Aux dessins annexes, donnes a titre d'exemples non limitatifs : - Ia figure 1 est une vue en perspective et en coupe partielle d'une machine a laver et / ou secher le linge conforme a I'invention ; la figure 2 est une vue de coupe du reservoir monte dans la porte de la machine a laver et / ou secher le linge conforme a !'invention ; 30 la figure 3 est une vue de face du reservoir lors de la mise en place dans la porte de la machine a laver et / ou secher le linge conforme a ['invention ; - la figure 4 est une vue de coupe de la figure 3 ; la figure 5 est une vue de face du reservoir tors de !'insertion dudit reservoir dans le logement de la porte de la machine a laver et / ou secher le linge 35 conforme a !'invention ; la figure 6 est une vue de coupe de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue de face du reservoir place dans le logement de la 2894995 -3- porte de la machine a laver et / ou secher le linge conforme a I'invention ; les figures 8 a 4 sont des vues des moyens de fixation du reservoir conformes a un mode de realisation de I'invention ; - les figures 11 et 12 sont des vues des moyens du circuit hydraulique du 5 reservoir conformes a un mode de realisation de ('invention ; et - les figures 13 et 14 sont des vues agrandies du detail F de la figure 12. On va decrire tout d'abord en reference a la figure 1 une machine a laver et / ou secher le linge conforme a I'invention. Cette machine a laver et / ou secher le linge 1 est du type a chargement frontal. 10 De cette maniere, cette machine 1 est adaptee a secher le linge. Cette machine a laver et / ou secher le linge 1 comporte une carrosserie 2 comprenant une ouverture d'acces 3 a I'interieur de la carrosserie 2. Dans les machines a chargement frontal, cette ouverture d'acces 3 est realisee dans une portion frontale de la carrosserie 2, et dans cet exemple, dans un plan vertical de la carrosserie 2. 15 Une porte d'acces 4 est adaptee a obturer cette ouverture 3 de la carrosserie 2 de la machine 1, notamment tors du fonctionnement de celle-ci. En particulier, de maniere connue, cette porte d'acces 4 est associee a des moyens de verrouillage (non representes) dont le fonctionnement est lie au cycle de sechage de la machine 1. Ainsi, en debut de cycle de sechage, les moyens de 20 verrouillage sont actionnes pour empecher ('ouverture de la porte d'acces 4. De maniere similaire, en fin de cycle de lavage ou de sechage, les moyens de verrouillage sont deverrouilles pour permettre ('ouverture par I'utilisateur de la machine 1. Dans cet exemple de realisation, et de maniere nullement limitative, la porte d'acces 4 est montee pivotante autour d'un axe de rotation solidaire de la carrosserie 2 de 25 Ia machine 1. La carrosserie 2 de la machine 1 est adaptee a loger un tambour 6 qui est adapts notamment a contenir les pieces de linge. Le tambour 6 est ainsi monte de maniere connue dans la carrosserie 2 et mobile en rotation autour d'un axe lors des differents cycles de lavage et de sechage de la 30 machine 1. Le tambour 6 est ainsi monte en rotation autour d'un axe sensiblement horizontal. On notera que la figure 1 est schsmatique et que de nombreux organes necessaires au fonctionnement de la machine (et par exemple moteur, pompes, filtres, ...) ont ete omis et n'ont pas besoin d'etre decrits en detail ici. 35 Dans le cas d'une machine a laver le linge, un reservoir 9 de la porte 4 peut remplacer un hublot (non represents). L'epaisseur de la porte 4 de la machine est suffisamment large pour loger le reservoir 9. -4- En outre, la porte 4 n'est pas obligatoirement menagee avec une zone transparente. Ainsi, ledit reservoir 9 dans une porte 4 de machine a laver le linge permet d'utiliser une autre source d'eau que celle du reseau. Le reservoir 9 peut ainsi stocker de 5 ('eau non calcaire. En outre, le reservoir 9 peut etre congu comme un element esthetique de la machine ou encore permettre d'ajouter un additif a I'eau de lavage tors d'un cycle de la machine. On va decrire a present le fonctionnement d'une machine a laver et / ou secher le 10 linge comprenant un reservoir pour recuperer les condensas. Dans ce mode de realisation de I'invention, le reservoir 9 est dispose dans la porte 4 de la machine a laver et / ou secher le linge 1. Ledit reservoir 9 est relie au circuit de traitement de fair et de I'eau (non represents) de la machine a laver et / ou secher le linge 1. Ledit reservoir 9 permet notamment de recuperer les condensas generees par le 15 sechage du linge. Ledit reservoir 9 comprend au moins un orifice 5 sur le dessus 14. Ledit au moins un orifice 5 permet de recuperer les condensas du circuit de traitement de fair et de ('eau de la machine a laver et / ou secher le linge 1 dans le reservoir 9. Par exemple, ledit au moins un orifice 5 est un moyen d'introduction et 20 d'evacuation de liquide pour stocker les condensas. Dans un autre mode de realisation de I'invention, le reservoir 9 peut comprendre au moins une ouverture d'introduction et au moins une ouverture d'svacuation. Ainsi, les condensas recuperes dans le reservoir 9 peuvent etre reutilises dans le circuit de traitement de fair et de I'eau de la machine a secher le linge 1. 25 On va decrire a present le fonctionnement d'une machine a laver et / ou secher le linge comprenant un dispositif de generation de vapeur utilisant un reservoir conforme a ('invention. Dans ce mode de realisation de ('invention, le generateur de vapeur 8 ne necessite pas de chauffer ('eau contenue dans le reservoir 9 de la porte 4. Le generateur 30 de vapeur 8 comprend une chambre sous laquelle est disposee un element chauffant et au moins un thermostat. Par consequent, la surface chaude du generateur de vapeur 8 est la surface inferieure. Le generateur de vapeur 8 comprend au moins deux ouvertures 10 et 11 sur la partie superieure dudit generateur de vapeur 8. Une premiere ouverture 10 est une pipe 35 d'arrivee reliee au reservoir 9 de la porte 4 et par laquelle ('eau peut entrer dans la chambre du generateur de vapeur 8. Une seconde ouverture 11 est une pipe de sortie dans laquelle la vapeur peut partir vers le circuit chaud de la machine a secher le linge 1. 2894995 -5- Selon un principe thermodynamique, ('eau froide introduite a I'interieur de la chambre du generateur de vapeur 8 et sur un element chaud vaporise. La vaporisation de ('eau a I'interieur de la chambre de compression provoque une augmentation de pression a I'interieur de la chambre du generateur de vapeur 8. Cette surpression explique la presence d'une pompe 12 en amont du generateur de vapeur 8. Selon les experiences menees par la Demanderesse, ces dernieres ont permis de mettre en evidence que la pression generee par la difference de hauteur entre le reservoir 9 de la porte 4 et le generateur de vapeur 8, mesuree par exemple en hauteur de colonne d'eau, n'est pas suffisante pour depasser la surpression due a la vaporisation de I'eau dans la chambre du generateur de vapeur 8. Ainsi, une pompe 12 est necessaire pour assurer I'alimentation en eau du generateur de vapeur 8 et avec un flux constant. Dans un autre mode de realisation de I'invention, le generateur de vapeur 8 peut titre remplace par un autre type de generateur tel qu'un tube chauffant. En revanche, 15 I'utilisation d'une pompe 12 est necessaire, celle-ci est la meme quelque soit le type de generateur de vapeur 8. On va decrire a present plus precisement le reservoir de la porte de la machine a laver et / ou secher le linge. On a illustre de maniere isolee sur la figure 2 le reservoir 9 conforme a ('invention 20 equipe de moyens du circuit hydraulique. Une machine a laver et / ou secher le linge comprend un boitier 2 ayant une ouverture d'acces 3 fen-nee par une porte 4, un tambour rotatif 6, un reservoir 9 comprenant un fond 13, un dessus 14 et des parois peripheriques 15, et au moins un orifice 19. 25 Le reservoir 9 comprend au moins un orifice d'introduction de liquide 5 et au moins un orifice d'evacuation de liquide 19. Ledit reservoir 9 est dispose dans la porte 4 de ladite machine 1, le retrait et la mise en place dudit reservoir 9 pouvant s'effectuer au moins avec ladite porte 4 fermee. Le reservoir 9 est place en face frontale 17 de la machine a secher le linge 1. Ledit 30 reservoir 9 est dispose verticalement sur une face frontale 17 de la porte 4. Le reservoir 9 est positionne dans la porte 4 de maniere a ce que la paroi peripherique avant 21 dudit reservoir 9 soit alignee avec la face frontale 17 de la porte 4 de la machine a secher le linge 1. La porte 4 comprend un evidement 18 pour loger le reservoir 9. La profondeur de 35 I'evidement 18 de la porte 4 est au moins egale a I'epaisseur du reservoir 9. Le reservoir 9 peut prendre au moins deux positions dans la porte 4 de la machine a laver et / ou secher le tinge 1. 2894995 -6- Dans une premiere position, le reservoir 9 est place de maniere a titre interconnects avec des moyens du circuit hydraulique 16 de la machine a laver et / ou secher le linge 1. Par consequent, le reservoir 9 est completement rentre dans I'evidement 18 de la porte 4. 5 Dans une seconde position, le reservoir 9 est en partie dans I'evidement 18 de la porte 4 de la machine a laver et / ou secher le linge 1. La porte 4 comprend des moyens de fixation 20 cooper-ant avec le reservoir 9. Lesdits moyens de fixation 20 permettent notamment au reservoir 9 de prendre une position ou I'utilisateur peut remplir ledit reservoir 9 avec un liquide sans avoir a retirer ce dernier de la porte 4. 10 Le retrait et la mise en place du reservoir 9 s'effectue suivant au moins un mouvement de rotation. Ledit mouvement de rotation du reservoir 9 permet notamment de mettre ledit reservoir 9 dans ladite seconde position. Le reservoir 9 peut comprendre au moins un joint d'etancheite 40 de maniere a eviter toute fuite de liquide au niveau d'un orifice d'introduction et / ou d'evacuation de liquide 19. Dans un mode de realisation de I'invention, ledit au moins un joint d'etancheite 40 est dispose sur une face inferieure 29 de I'svidement 18. Lors du retrait et de la mise en place dudit reservoir 9, ledit au moins un mouvement de rotation ne s'effectue pas forcement autour d'un seul axe. Le retrait et la mise en place du reservoir 9 s'effectue suivant un mouvement simultane de rotation et de translation. Ledit mouvement de rotation et de translation permet notamment d'eviter d'abimer ledit au moins un joint d'etancheite lors de la mise en place et le retrait du reservoir 9 de la porte 4. En outre, le mouvement simultane de rotation et de translation facilite ('utilisation du reservoir 9 pour I'utilisateur. Le principe d'utilisation du reservoir 9 est ergonomique. En outre, ledit mouvement permet de s'assurer que du liquide ne puisse s'echapper du reservoir 9. Le reservoir 9 peut comprendre un bouchon (non represents) permettant de fermer ledit reservoir 9. Ledit bouchon se place dans un orifice d'introduction et / ou d'evacuation de liquide 5. Ledit bouchon peut titre mis en place pour fermer ('orifice d'introduction et / ou d'evacuation de liquide 5 du reservoir 9 lors du positionnement dudit reservoir 9 dans I'evidement 18 de la porte 4 de la machine 1 et lors du retrait dudit reservoir 9 de I'evidement 18 de la porte 4. On va decrire a present plus precisement les moyens de fixation du reservoir de la porte de la machine a laver et / ou secher le linge. On a illustre de maniere isolee sur les figures 3 a 4 I'assemblage du reservoir 9 2894995 -7- conforme a ('invention. Les moyens de fixation 20 de la porte 4 cooper-ant avec le reservoir 9 sont des elements d'encliquetage elastique. Les moyens de fixation 20 de la porte 4 cooperant avec le reservoir 9 forment au 5 moins une butee et le blocage du reservoir 9. Les moyens de fixation 20 de la porte 4 comprennent au moins deux elements 22 permettant au moins la rotation du reservoir 9. Les moyens de fixation 22 de la porte 9 comprennent au moins une zone de forme hemispherique 23 cooper-ant avec au moins un enfoncement 24 menage dans le reservoir 10 9. Le reservoir 9 comprend une forme 25 adaptee a glisser le long de ladite au moins une zone hemispherique 23 des moyens de fixation 22 de la porte 4 fors de la mise en place et du retrait dudit reservoir 9. Le reservoir 9 comprend une forme 26 adaptee a glisser le long d'une paroi 27 de 15 ('evidement 18 menage dans la porte 4 lors de la mise en place et du retrait dudit reservoir 9. L'evidement 18 de la porte 4 comprend au moins une butee 28 cooper-ant avec le reservoir 9. Les moyens de fixation 20 comprennent un dispositif dit push push D. Ledit 20 dispositif push push permet de faciliter ('utilisation du reservoir 9 pour I'utilisateur. Une simple pression sur la paroi peripherique avant 21 du reservoir 9 permet de sortir et rentrer ledit reservoir 9 de son evidement 18 de la porte 4. On va decrire a present le deroulement de la mise en place du reservoir dans ('evidement menage dans la porte de la machine a laver et / ou secher le linge. 25 Selon les figures 3 et 4, la mise en place du reservoir 9 dans la porte 4 s'effectue en approchant le reservoir 9 legerement incline par rapport a la porte 4. Selon les figures 5 et 6, le reservoir 9 est mis en place en appliquant la partie inferieure et avant 31 du reservoir 9 sur une paroi inferieure 29 de I'evidement 18 menage dans la porte 4. Ensuite, la forme 26 adaptee a glisser le long d'une paroi 27 de 30 I'evidement 8 menage dans la porte 4 vient en contact avec la paroi arriere 27 de ('evidement 18 de la porte 4. Selon les figures 7 a 10, le reservoir 9 est emboite dans ('evidement 18 menage dans la porte 4 de la machine a laver et / ou secher le linge 1. Le reservoir 9 glisse le long de la paroi arriere 27 de I'evidement 18 de la porte 4. Le reservoir 9 comprend un element 35 de positionnement 31 venant prendre appui contre ladite au moins une butee 28 menagee sur la paroi inferieure 29 de I'evidement 18 de la porte 4. Ensuite, la zone 25 adaptee du reservoir 9 glisse le long desdits au moins deux elements 22 permettant la rotation du 2894995 -8- reservoir 9. L'enfoncement 24 menage dans le fond 13 du reservoir 9 vient en contact avec ladite au moins une zone de forme hemispherique 23 des moyens de fixation 22. Le reservoir 9 pivote autour de ladite au moins une zone de forme hemispherique 23. Et I'enfoncement 24 menage dans le fond 13 du reservoir 9 se positionne avec ladite au 5 moins une zone de forme hemispherique 23 des moyens de fixation 22. Le reservoir 9 est bloque. On va decrire a present le fonctionnement des moyens du circuit hydraulique associes au reservoir. On a illustre de maniere isolee sur les figures 11 a 14, les moyens du circuit 10 hydraulique associes au reservoir conforme a ('invention. Le reservoir 9 est dans la porte 4, des moyens du circuit hydraulique 16 etant associes audit reservoir 9, lesdits moyens du circuit hydraulique 16 comprenant au moins deux valves 34 et un moyen d'aspiration, dont au moins une valve 34 etant une valve a depression 39. 15 Le moyen d'aspiration est une pompe 12. Comme decrit precedemment, une pompe 12 est necessaire au fonctionnement du generateur de vapeur 8. Ainsi, le fonctionnement de ce dispositif hydraulique permet ('utilisation d'au moins une valve a depression 34. Ladite au moins une valve a depression 39 ne necessite pas de pieces 20 d'etancheite males et femelles a engager ('une dans I'autre. Par consequent, les moyens du circuit hydraulique 16 associes au reservoir 9 necessitent moins de precision et moins d'efforts a exercer. Ladite au moins une valve a depression 39 necessite une precision moindre pour le positionnement de celle-ci avec les elements constituant le dispositif hydraulique de la 25 machine 1. Dans un mode de realisation de !'invention, les moyens du circuit hydraulique 16 peuvent comprendre une seule valve a depression 39. Les moyens du circuit hydraulique 16 comprenant au moins deux valves 34 peuvent comprendre une seconde valve classique. 30 Dans un autre mode de realisation de ('invention, les moyens du circuit hydraulique 16 peuvent comprendre deux valves a depression 35 et 39 Les moyens du circuit hydraulique 16 associes au reservoir 9 comprennent une valve superieure 35 disposee dans le reservoir 9 comprenant au moins un joint 36, un ressort 37 et un piston 38. Les moyens du circuit hydraulique associes au reservoir 9 35 comprennent egalement une valve inferieure 39 comprenant au moins un joint 40, un ressort 41 et un piston 42. Les moyens du circuit hydraulique 16 associes au reservoir 9 sont aussi pourvus 2894995 -9- d'une piece de connexion 43 s'etendant d'un evidement 18 de la porte 4 a une partie de la structure de la machine a laver et / ou secher le linge 1. La valve superieure 35 est integree dans le reservoir 9 de la porte 4. Ladite valve superieure 35 permet de contenir le liquide dans le reservoir 9 sans qu'une fuite ne soit 5 possible tors du retrait du reservoir 9 de la porte 4. De cette maniere, le reservoir 9 peut titre rempli a un robinet. La valve inferieure 39 est integree a la piece de connexion 43 disposee dans la porte 4 de la machine a laver et / ou secher le linge 1. De cette maniere, lors de I'ouverture de la porte 4 contenant le reservoir 9 aucune fuite de liquide n'est possible de 10 la piece de connexion 43. Les moyens du circuit hydraulique 16 comprennent egalement une membrane 44 pour assurer une connexion correcte entre la porte 4 et un tuyau 45 alimentant la pompe 12. Ladite membrane 44 permet de positionner la piece de connexion 43 avec une 15 precision horizontale et verticale moins importante par rapport au tuyau 45 d'alimentation de la pompe 12 pour assurer I'etancheite. Le diametre interieur dune ouverture menagee dans la piece de connexion 43 est plus petit que le diametre de I'ouverture menagee dans la membrane 44. En outre, la membrane 44 est souple de sorte que ('effort pour introduire la piece 20 de connexion 43 a I'interieur de ladite membrane 44 est faible. Dans ce mode de realisation de ('invention illustre aux figures 11 a 14, les deux valves a depression 35 et 39 fonctionnent par depression. Chaque valve a depression 35 et 39 comprend respectivement un ressort 37 et 41 dispose sur une face opposee a un joint d'etancheite 36 et 40. 25 Pour permettre I'ouverture dune valve a depression 39, le piston 42 est deplace par une force de sens opposee et superieure a la force exercee par le ressort 41. Lors de la mise en fonctionnement de la pompe 12 d'alimentation du generateur de vapeur 8, ladite pompe 12 tend a aspirer ('eau contenue dans un tuyau d'arrivee 43 a la valve inferieure 39 via un raccord souple 45 reliant la partie fixe de la machine 1 a la 30 porte 4. L'aspiration generee par la pompe 12 permet de creer la depression necessaire au deplacement du piston 42 de la valve inferieure 39. Le piston 42 de la valve inferieure 39 se deplace en premier. La pression au dessus du piston 42 de la valve inferieure 39 tend a titre superieure ou egale a la pression a l'interieur du tuyau d'arrivee 43 de la valve inferieure 39. Ainsi, une depression est creee 35 et permet le deplacement du piston 38 de la valve superieure 35. Le fonctionnement de la valve superieure 35 est similaire au fonctionnement de la valve inferieure 39. Par consequent, I'eau contenue dans le reservoir 9 est a present aspiree dans un 2894995 -10- premier temps entre les deux valves a depression 35 et 39 puis dans le tuyau de raccordement 45 conduisant a la pompe 12. Des I'arret de la mise en fonctionnement de la pompe 12, les pressions aux differents points du circuit hydraulique associe au reservoir 9 s'equilibrent et les valves a 5 depression 35 et 39 reviennent respectivement dans leur position initiale. Les ressorts 37 et 41 des valves a depression 35 et 39 sont dimensionnes en fonction de la hauteur de la colonne d'eau maximum que lesdits ressorts 37 et 41 peuvent supporter. Dans le cas de la valve inferieure 39, la hauteur de colonne d'eau maximum correspond a la longueur du raccord 45 reliant ladite valve inferieure 39 a la partie fixe sur 10 la machine 1 permettant de contenir I'eau lorsque la porte 4 est ouverte. Et concernant la valve superieure 35, la hauteur de colonne d'eau maximum correspond a la hauteur de colonne d'eau contenue dans le reservoir 9. La raideur du ressort 37 est calculee notamment pour un reservoir 9 en dehors de I'evidement 18 de la porte 4 et que ledit reservoir 9 est plein. 15 On va decrire a present les moyens permettant de visualiser le niveau de liquide dans le reservoir conforme a I'invention. Le reservoir 9 comprend au moins un moyen indicateur 46 de niveau de liquide. Le reservoir 9 est au moins en partie transparent. Dans un mode de realisation de ('invention, la zone transparente du reservoir 9 20 peut s'etendre du bas vers le haut dudit reservoir 9 et d'une largeur de I'ordre de 2 centimetres. Dans un autre mode de realisation de I'invention, la zone transparente du reservoir 9 peut s'etendre sur toute la largeur dudit reservoir 9 de maniere a visualiser le contenu global. 25 Le moyen indicateur de niveau de liquide peut comprendre au moins un voyant lumineux. Bien entendu, la presente invention n'est pas Iimitee aux exemples de realisation decrits precedemment. Par ailleurs, I'invention n'est pas imitee a une machine a secher le linge mais peut 30 egalement s'appliquer a une machine a laver le linge
Une machine laver et / ou sécher le linge (1) comprend un boîtier (2) ayant une ouverture d'accès (3) fermée par une porte (4), un tambour rotatif (6), un réservoir (9) comprenant un fond, un dessus et des parois périphériques, et au moins un orifice d'introduction de liquide et au moins un orifice d'évacuation de liquide.Cette machine à laver et / ou sécher le linge (1) comprend le réservoir (9) dans la porte (4), des moyens du circuit hydraulique associés audit réservoir (9), lesdits moyens du circuit hydraulique comprenant au moins deux valves et un moyen d'aspiration (12), dont au moins une valve étant une valve à dépression.Utilisation notamment dans une machine à laver et / ou sécher le linge.
1- Machine a laver et / ou secher le linge comprenant un boitier (2) ayant une ouverture d'acces (3) fen-nee par une porte (4), un tambour rotatif (6), un reservoir (9) comprenant un fond (13), un dessus (14) et des parois peripheriques (15), et au moins un orifice d'introduction de liquide (5) et au moins un orifice d'evacuation de liquide (19), caracterisee en ce que le reservoir (9) est dans la porte (4), des moyens du circuit hydraulique (16) etant associes audit reservoir (9), lesdits moyens du circuit hydraulique (16) comprenant au moins deux valves (34) et un moyen d'aspiration, dont au moins une valve (34) etant une valve a depression (39). 2- Machine a laver et / ou secher le linge selon la 1, caracterisee en ce que lesdites au moins deux valves a depression (34) comprennent une valve superieure (35) et une valve inferieure (39). 3- Machine a laver et / ou secher le linge selon la 2, caracterisee en ce que la valve superieure (35) comprend au moins un joint (36), un ressort (37) et un piston (38). 4- Machine a laver et / ou secher le linge selon la 2 ou 3, caracterisee en ce que la valve inferieure (39) comprend au moins un joint (40), un ressort (41) et un piston (42). 5- Machine a laver et / ou secher le linge selon rune quelconque des 1 a 4, caracterisee en ce les moyens du circuit hydraulique (16) associes au reservoir (9) sont aussi pourvus d'une piece de connexion (43) s'etendant d'un evidement (18) de la porte (4) a une partie de la structure de la machine a secher le linge (1). 6- Machine a laver et / ou secher le linge selon rune quelconque des 1 a 5, caracterisee en ce que la valve superieure (35) est integree dans le reservoir (9) de la porte (4). 7- Machine a laver et / ou secher le linge selon rune quelconque des 1 a 6, caracterisee en ce que la valve inferieure (39) est integree a la piece de connexion (43) disposee dans la porte (4) de la machine a secher le linge (1). 8- Machine a laver et / ou secher le linge selon rune quelconque des 1 a 7, caracterisee en ce que les moyens du circuit hydraulique (16) comprennent une membrane (44) pour assurer une connexion correcte entre la porte (4) et un tuyau (45) alimentant la pompe (12). 9- Machine a laver et / ou secher le linge selon rune quelconque des 1 a 7, caracterisee en ce que le moyen d'aspiration est une pompe (12).
D
D06
D06F
D06F 37,D06F 39
D06F 37/28,D06F 39/00,D06F 39/14
FR2894377
A1
ACTIONNEUR ELECTROMAGNETIQUE AVEC DEUX ELECTROAIMANTS COMPORTANT DES AIMANTS DE FORCES DIFFERENTES, ET PROCEDE DE GESTION D'UNE SOUPAPE DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE FAISANT APPLICATION.
20,070,608
L'invention concerne un actionneur électromagnétique avec deux électroaimants comportant des aimants de forces différenciées, ainsi qu'un procédé de gestion d'une soupape de moteur à combustion interne faisant ap- plication. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des actionneurs électromagnétiques comportant un organe d'actionnement associé à une palette mobile entre deux positions extrêmes sous l'action de deux électroaimants comportant chacun une bobine et un noyau adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette. Un tel actionneur est par exemple utilisé pour actionner une soupape de moteur à combustion interne l'actionneur étant disposé de sorte que le poussoir s'étende selon l'axe de coulissement de la soupape. Les actionneurs sont alimentés pour attirer sélectivement la palette. L'extrémité du poussoir et l'extrémité de la soupape sont rappelées l'une vers l'autre par des res- sorts antagonistes définissant une position d'équilibre de l'ensemble poussoir/soupape sensiblement à mi-chemin entre les deux électroaimants. Les positions extrêmes de la palette sont définies par la butée de la palette contre les électroaimants et correspondent respectivement à une position fermée et une position ouverte de la sou-pape. Chacun des électroaimants comporte des aimants permanents qui sont intégrés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette. Les aimants permanents servent à retenir la palette en butée contre le noyau correspondant à l'encontre des ressorts, en l'absence d'alimentation de la bobine correspondante. Cependant, en cas de défaillance de la bobine de l'électroaimant rappelant la palette vers la position ex- trême correspondant à la position ouverte de la soupape alors que la palette est maintenue contre cet électroaimant par les aimants permanents associés, il est alors impossible de faire décoller la palette du noyau et donc de déloger la soupape de la position ouverte. Le blocage d'une soupape en position ouverte est gênant car lorsque l'autre soupape du même cylindre s'ouvre, elle met en court-circuit le circuit d'admission et le circuit d'échappement du moteur, ce qui empêche le mo-teur de fonctionner. Par contre, le blocage d'une soupape en position fermée ne provoque pas un tel court-circuit, et le moteur peut continuer à fonctionner sur les autres cylindres. On a pensé à utiliser pour l'électroaimant cor- respondant à la position ouverte un électroaimant dépourvus d'aimants permanents, afin d'interdire tout blocage de la palette dans la position extrême correspondant à la position ouverte de la soupape. Cependant, une telle dis-position conduit à un actionneur déséquilibré, difficile à régler. En effet, pour celui des électroaimants qui comporte des aimants permanents, le maintien de la palette contre le noyau correspondant est assuré sans alimentation de la bobine. Au contraire, pour celui des électroaimants qui ne comporte pas d'aimants permanents, le maintien de la palette contre le noyau nécessite d'alimenter la bobine pour qu'elle génère un flux équivalent aux aimants de l'autre électroaimant, c'est-à-dire un flux important. La dissymétrie des flux lors des maintiens donne lieu à des difficultés de réglage. On a également pensé à décaler l'organe élastique de sorte que celui-ci exerce une force plus importante lorsque la soupape est dans la position ouverte que lors- que la soupape est dans la position fermée. Cependant, ce décalage donne lieu à des chocs sévères de la palette contre l'un des électroaimants, ce qui n'est pas acceptable. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un actionneur électromagnétique ne permettant pas le maintien non commandé de la soupape en position ouverte, tout en réduisant le déséquilibre magnétique. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement associé à une palette et mobile entre deux positions extrêmes sous l'action d'un organe élastique et de deux électroaimants qui sont adaptés à attirer la palette respectivement vers l'une des positions extrêmes et qui comportent chacun une bobine, un noyau adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette; et un ou plusieurs aimants permanents qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette. Selon l'invention, le ou les aimants permanents de l'un des électroaimants sont adaptés à exercer sur la palette une force suffisante pour retenir la palette contre le noyau associé à l'encontre de l'organe élasti- que, tandis que le ou les aimants permanents de l'autre des électroaimants sont adaptés à exercer sur la palette une force insuffisante pour retenir la palette contre le noyau associé à l'encontre de l'organe élastique. Ainsi, en disposant les électroaimants de sorte que l'électroaimant dont les aimants permanents sont de force inférieure correspond à la position ouverte de la soupape, le maintien de la soupape en position ouverte n'est possible uniquement que si la bobine concernée est alimentée pour apporter aux aimants le complément de flux nécessaire à la retenue de la palette. En cas de défail- lance de la bobine, alors que la palette est en butée contre le noyau, les aimants permanents n'ont pas la force de retenir la palette à l'encontre des ressorts de rappel de sorte que la palette décolle d'elle-même et la soupape se dirige vers la position fermée. Il est ainsi impossible que la soupape se bloque en position ouverte. La présence de l'aimant permanent de force inférieure tend à rééquilibrer l'action dissymétrique des deux électroaimants, de sorte que l'actionneur est bien plus facile à régler. En effet, pour celui des électroaimants qui comporte les aimants de force inférieure, le maintien de la palette ne nécessite qu'un petit complément de flux. Ce complément de flux est bien plus faible que le flux qui aurait été nécessaire en l'absence d'aimant pour retenir la palette. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe schématique partielle d'un actionneur selon l'invention; - la figure 2 est une vue de face schématique de l'électroaimant inférieur équipant l'actionneur de la fi- Bure 1; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 d'une variante de réalisation; - la figure 4 est un graphe comparant la force magnétique développée par les aimants permanents équipant les électroaimants inférieurs illustrés aux figures 2 et 3 en fonction de l'éloignement de la palette par rapport à l'électroaimant inférieur; - la figure 5 est un vue de face partielle du noyau d'un électroaimant inférieur équipant un actionneur selon un mode particulier de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'actionneur électromagnétique de l'invention comporte un électroaimant 1 supérieur avec un noyau 2 et une bobine 3. L'électroaimant 1 exerce de façon commandée un effort électromagnétique sur une palette 4 solidaire d'un poussoir 5 mobile selon l'axe X. Un tel actionneur est par exemple utilisé pour actionner une soupape 200 de moteur à combustion interne l'actionneur étant disposé de sorte que la poussoir 5 s'étende selon l'axe de coulissement de la soupape. L'actionneur comporte un autre électroaimant 101 qui s'étend en regard de l'électroaimant 1 pour attirer sélectivement la palette 4 dans l'autre sens. L'extrémité du poussoir 5 et l'extrémité de la soupape 200 sont rappelées l'une vers l'autre par des ressorts antagonistes 201 définissant une position d'équilibre de l'ensemble poussoir/soupape sensiblement à mi-chemin entre les deux électroaimants. La palette 4 est mobile entre deux positions extrêmes définies par la butée de la palette contre les noyaux 2 et 102 respectivement. Ces positions extrêmes correspondent respectivement à une position fermée et à une position ouverte de la soupape 200. Le noyau 2 de l'électroaimant 1 comporte une base 10 de laquelle s'étend deux branches latérales 11 ainsi qu'une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine 3. La branche centrale comporte deux portions 12 avec des faces inclinées en regard qui sont solidaires de la base 10. Les portions 12 forment une partie de support du noyau 2 adaptée à recevoir des aimants permanents 13 de sorte que ceux-ci s'étendent obliquement par rapport à l'axe X et forment un V dont la pointe est ici tournée vers la base 10. Dans le V ainsi formé s'étend un coin 14 formant une partie d'extrémité de la branche centrale. Le trajet des flux générés par les aimants permanents 13 qui transitent dans le noyau 2 pour se refermer dans la palette 4 est tracé en traits pointillés épais sur la figure 1. Le coin 14 comporte une face d'extrémité 15 sur laquelle une rainure 17 s'étend parallèlement aux aimants permanents 13. La rainure 17 assure une nette séparation des flux respectifs des deux aimants permanents 13 qui passent de part et d'autre de la rainure 17. L'actionneur comporte un électroaimant inférieur 101 qui comporte un noyau 102 et une bobine 103 s'étendant autour d'une branche centrale du noyau s'étendant d'une base 110 de celui-ci. Le noyau 102 comporte égale-ment des branches latérales 111. A l'extrémité de la branche centrale s'étend un aimant permanent 113 (traversé par le poussoir 5). La disposition à plat de l'aimant permanent 113 dans l'électroaimant inférieur lui confère une longueur inférieure à la longueur cumulée des aimants permanents 13 en V de l'électroaimant supérieur, de sorte que l'ai- tuant permanent à plat 113 ne peut exercer sur la palette 4, lorsque celle-ci est en butée contre l'électroaimant inférieur 101, qu'une force inférieure à celle qu'exercent les aimants permanents en V 13 lorsque la palette 4 est en butée contre l'électroaimant supérieur 1. Les aimants sont choisis de sorte que les aimants permanents en V 13 soient capables de retenir à eux seuls la palette 4 en butée contre l'électroaimant supérieur 1, à l'encontre des ressorts 201, tandis que l'aimant permanent à plat 113 est incapable de retenir à lui seul la palette 4 en butée contre l'électroaimant inférieur 101 à l'encontre des ressorts 201. Ainsi, la palette 4 peut être retenue contre l'électroaimant supérieur 1 sans que la bobine 3 soit alimentée, ce qui contribue à diminuer la consommation de l'actionneur. Par contre, pour retenir la palette 4 en butée contre l'électroaimant inférieur, il convient d'alimenter la bobine 103 de sorte que celle-ci génère un flux complémentaire au flux de l'aimant permanent à plat 113. En cas de défaillance de la bobine 103 alors que la palette 4 est en butée contre l'électroaimant inférieur 101, la palette 4 n'est pas retenue de sorte que la sou-pape ne reste pas bloquée en position ouverte. En pratique, on dimensionnera l'actionneur de sorte que ce complément de flux reste petit par rapport au flux de l'aimant permanent à plat 113, et soit du même ordre de grandeur que le flux adverse que la bobine 3 doit générer pour contrer la flux des aimants permanents en V 13 lorsque la palette 4 doit décoller de l'électroaimant supérieur 1. Ainsi, bien qu'en raison même de la différence d'intensité des flux des aimants permanents équipant les deux électroaimants, le comportement dynamique de l'actionneur est déséquilibré, ce déséquilibre reste dans des limites permettant un réglage aisé de l'actionneur. Selon un aspect particulier de l'invention, la face d'extrémité 15 du coin 14 s'étend avec un retrait h par rapport aux faces d'extrémité 16 des branches latérales 11. Ainsi, lorsque la palette 4 vient en butée contre le noyau 2, celle-ci ne bute que sur les faces d'extrémité 16 des branches latérales 11, et non sur la branche centrale. De façon générale, et plus particulièrement lorsque les aimants permanents sont réalisés par agglomération de matériaux en poudre, les aimants permanents sont très sensibles aux chocs. Le retrait h permet de soustraire les aimants permanents en V 13 aux chocs de la palette 2 contre le noyau 4, ce qui augmente la durée de vie de l'actionneur. En outre, en l'absence d'un tel retrait, les to- lérances de fabrication du noyau donneraient lieu à des entrefers résiduels entre la palette et les branches de l'actionneur causant un hystérésis magnétique qui perturberait la répétabilité du décollage de la palette 4 du noyau 2. Le retrait permet de diminuer, voire éliminer cet hystérésis. A cet effet, on choisit de préférence un retrait h de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres, donc bien plus important que les entrefers qui sont de l'ordre de quelques dizaines de micromètres de sorte que retrait h forme entre la palette et la branche centrale un entrefer important dont l'influence est prépondérante sur celle des entrefers résiduels lorsque la palette est à proximité du noyau, ce qui permet de diminuer voire d'éliminer les effets de l'hystérésis magnétique causé par les entrefers résiduels. En pratique, on choisira de préférence un retrait h supérieur 0,1 millimètres, tout en restant inférieur à 0,35 millimètres, afin de ne pas pénaliser les performances de l'actionneur. De même, la face d'extrémité 115 de la branche centrale du noyau 102 s'étend avec un retrait h par rap-port aux faces d'extrémité 116 des branches latérales 111. A cet égard, et comme cela est plus précisément illustré à la figure 2, la face d'extrémité 115 de la branche centrale du noyau inférieure est ici constituée par l'une des faces de l'aimant permanent 113 qui est disposé à l'extrémité de la branche centrale. La disposition de l'aimant permanent 113 en ex- trémité de branche est particulièrement intéressante, 30 puisque les flux d'extrémité 150 générés par l'aimant permanent 113 peuvent ainsi boucler au moins partielle-ment dans la palette 4 lorsque celle-ci est à proximité de l'électroaimant inférieur 101, comme cela se constate immédiatement sur la figure 2. Par comparaison, on a illustré à la figure 3 un 35 montage dans lequel l'aimant permanent 113' est situé quelque part au milieu de la branche centrale. On constate alors que les flux d'extrémité 150' ne peuvent boucler dans la palette 4, même si celle-ci est proche de l'électroaimant inférieur 101. Comme cela est illustré à la figure 4, la force magnétique générée par l'aimant permanent 113 lorsque la palette est en butée contre le noyau 102 de l'électroaimant inférieur 101 est légèrement plus importante que la force générée par l'aimant 113' dans les mêmes conditions. L'aimant permanent 113 est ainsi légèrement plus efficace. En outre, la force magnétique générée par l'aimant permanent 113 lorsque la palette 4 s'éloigne du noyau 102 de l'électroaimant inférieur 101 décroît moins vite que la force générée par l'aimant 113' dans les mêmes conditions, ce qui permet de mieux retenir la palette 4 lorsqu'elle quitte l'électroaimant inférieur 102 et contribue encore plus à rendre le comportement de l'ac- tionneur moins déséquilibré. Selon un autre aspect particulier de l'invention, on aura intérêt à maximiser la surface 115 de l'aimant permanent 113 en regard de la palette 4, pour éviter toute concentration de flux qui induirait un effort de retenue trop important. En particulier, il convient de ne pas diminuer cette surface en raison par exemple de l'installation d'une bride de maintien de l'aimant permanent 113 sur 1 noyau 102. Pour fixer l'aimant permanent 113 au noyau 102, on pourra dès lors coller directement l'aimant permanent 113 sur l'extrémité de la branche centrale, ce qui laisse la surface d'extrémité 115 complètement libre. Selon une variante illustrée à la figure 5, on pourra utiliser des brides 120 qui s'insèrent dans des rainures 121 des bords de l'aimant permanent, ce qui laisse également la surface d'extrémité 115 entièrement libre. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait illustré ici des actionneurs dont les aimants permanents forment un V dont la pointe est tournée vers la base du noyau, on pourra également disposer les aimants de sorte qu'ils forment un V avec la pointe dirigée vers la palette. Les partie de support des aimants solidaire de la base comportera des faces inclinées qui ne sont plus en regard, mais qui sont tournés vers les branches latérales, tandis que la partie d'extrémité de la branche centrale n'aura plus une forme de coin, mais une forme de chapeau. De façon plus générale, l'agencement de l'actionneur avec un électroaimant supérieur à aimants permanent en V et un électroaimant inférieur à aimant à plat n'est pas limitatif, et l'invention couvre tout agencement dans lequel le ou les aimants permanents de l'un des électroaimants sont adaptés à exercer sur la palette une force suffisante pour retenir la palette contre le noyau associé à l'encontre des ressorts, tandis que le ou les aimants permanents de l'autre des électroaimants sont adaptés à exercer sur la palette une force insuffisante pour retenir la palette contre le noyau associé à l'en-contre des ressorts
L'invention concerne un actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement associé à une palette (4) et mobile entre deux positions extrêmes sous l'action d'un organe élastique et de deux électroaimants adaptés à attirer la palette respectivement vers l'une des positions extrêmes et comportant chacun une bobine (3), un noyau (2) adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette, et un ou plusieurs aimants permanents (13) qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette. Selon l'invention, le ou les aimants permanents (13) de l'un des électroaimants (1) sont adaptés à exercer sur la palette (4) une force suffisante pour retenir la palette dans la position extrême associée à l'encontre des ressorts, tandis que le ou les aimants permanents (113) de l'autre des électroaimants (101) sont adaptés à exercer sur la palette (4) une force insuffisante pour retenir la palette dans la position extrême associée à l'encontre des ressorts.
1. Actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement (5) associé à une palette (4) et mo- bile entre deux positions extrêmes sous l'action d'un organe élastique (201) et de deux électroaimants (1;101) qui sont adaptés à attirer la palette respectivement vers l'une des positions extrêmes et qui comportent chacun : - une bobine (3;103); - un noyau (2;102) adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette; - un ou plusieurs aimants permanents (13;113) qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette; caractérisé en ce que le ou les aimants permanents (13) de l'un des électroaimants (1) sont adaptés à exercer sur la palette (4) une force suffisante pour re-tenir la palette dans la position extrême associée à l'encontre des ressorts, tandis que le ou les aimants permanents (113) de l'autre des électroaimants (101) sont adaptés à exercer sur la palette (4) une force insuffisante pour retenir la palette dans la position extrême associée à l'encontre des ressorts. 2. Actionneur selon la 1, dans le-quel celui des électroaimants (1) qui est adapté à retenir la palette comporte des aimants permanents (13) dis-posés en V dans une branche centrale du noyau (2) associé autour de laquelle la bobine (3) associée s'étend, tandis que l'autre électroaimant (101) comporte un aimant permanent (113) disposé à plat parallèlement à la palette (4) dans une branche centrale du noyau (102) associé autour de laquelle la bobine (103) associée s'étend. 3. Actionneur selon la 2, dans le- quel, dans chacun des électroaimants, la branche centraledu noyau comporte une face d'extrémité (15,115) qui s'étend avec un retrait (h) par rapport à des faces d'extrémité (16,116) d'autres branches du noyau. 4. Procédé de gestion d'une soupape de moteur à combustion interne, comportant l'étape d'utiliser un actionneur selon l'une des précédentes pour manoeuvrer une soupape (200) mobile entre une position fermée et une position ouverte, l'actionneur étant disposé par rapport à la soupape de sorte que : - la position fermée de la soupape corresponde à la position extrême de l'organe d'actionnement (5) dans laquelle celui-ci peut être retenu par le ou les aimants permanents (13) de l'électroaimant (1) correspondant à l'encontre de l'organe élastique (201); - la position ouverte de la soupape corresponde à la position extrême de l'organe d'actionnement dans la-quelle celui-ci ne peut être retenu par le ou les aimants permanents (113) de l'électroaimant (101) correspondant à l'encontre de l'organe élastique (201).20
H,F
H01,F01
H01F,F01L
H01F 7,F01L 9
H01F 7/122,F01L 9/04
FR2894523
A1
AGENCEMENT D'UN RIDEAU PARE-SOLEIL SUR UNE PORTE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,615
L'invention concerne un agencement d'un rideau pare-soleil sur une porte de véhicule automobile comportant un panneau et un cadre de vitre, le rideau pare-soleil pouvant occuper une position rangée dans laquelle il est enroulé selon un axe d'enroulement dans un logement ménagé dans le panneau et une position déployée dans laquelle un bord supérieur du rideau est relié à une partie supérieure du cadre de manière que le rideau s'étend le long de la vitre. On connaît déjà (DE 38 22 378) une portière de véhicule comportant un pare-soleil de ce type. Toutefois, il arrive fréquemment qu'un même modèle de véhicule soit fabriqué en différentes versions qui diffèrent entre elles par certaines caractéristiques de réalisation, par exemple la forme des portières et celles des vitres qui équipent ces portières. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir un rideau pare-soleil différent pour chaque forme de portière. Cette situation présente de nombreux inconvénients. Elle augmente le nombre de pièces à réaliser et le nombre de références. Elle augmente également les coûts de stockage des pièces détachées et les risques d'erreurs au montage. La présente invention a pour objet un agencement de rideau pare-soleil sur une porte de véhicule automobile qui remédie à ces inconvénients en permettant d'utiliser le même rideau pare-soleil quel que soit le type de véhicule, par exemple une berline ou un break. Il est nécessaire que le bord supérieur du rideau pare-soleil, c'est-à-dire approximativement la barre de tirage, soit sensiblement parallèle à son axe d'enroulement. En effet, s'il bute contre le cadre de vitre, il se déroule plus d'un côté que de l'autre ce qui risque de provoquer des tiraillements d'un côté et un fronçage de l'autre côté, ce qui est inesthétique et risque de gêner l'enroulement du rideau vers sa position rangée en provoquant des coincements. Ces buts sont atteints conformément à l'invention, par le fait que l'agencement comporte des moyens de rattrapage aptes à donner au bord supérieur du rideau pare-soleil une orientation toujours constante par rapport à son axe d'enroulement de manière que le rideau soit compatible avec différent type de porte dont la partie supérieure de cadre présente une orientation différente. Selon un premier mode de réalisation les moyens de rattrapage sont constitués par au moins une butée apte à coopérer avec le bord supérieur du rideau et à limiter son déplacement. Cette butée, située d'un côté de la barre du tirage du pare-soleil, permet de rattraper une différence d'angle entre les parties supérieures du cadre des portes des différentes versions. En conséquence, dans un cas, par exemple dans le cas de la 30 berline, la portière ne comporte pas de butée tandis que dans un autre cas, par exemple le break, la partie25 supérieure du cadre sera équipée d'une butée permettant de compenser la variation d'angle de la traverse supérieure du break par rapport à la berline. Dans une réalisation particulière la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon une direction D', porte une butée arrière coopérant alors avec l'arrière supérieur du rideau, de manière que ledit bord supérieur forme un angle a avec la direction D'. Dans une autre réalisation particulière, la partie supérieure du cadre, lorsqu'il est orienté selon la direction D, porte une butée avant coopérant alors avec l'avant du bord supérieur du rideau de manière que ledit bord supérieur forme avec la direction D un angle égal à a/2. Dans encore une autre réalisation, la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon la direction D', porte une butée arrière coopérant alors avec l'arrière du bord supérieur du rideau, de manière que ledit bord supérieur forme avec la direction D un angle égal à a/2. Selon un autre mode de réalisation, les moyens de rattrapage sont constitués par des crochets d'attache du bord supérieur du rideau portés par la partie supérieure du cadre de vitre, ces crochets présentant des hauteurs différentes. Dans une réalisation particulière, la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon la direction D, porte un crochet avant et un crochet arrière, la hauteur du crochet avant étant supérieure à celle du crochet arrière de manière que le bord supérieur du rideau forme avec la direction D un angle égal à a/2. Dans une autre réalisation particulière, la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon la direction D', porte un crochet avant et un crochet arrière, la hauteur du crochet avant étant inférieure à celle du crochet arrière de manière que le bord supérieur du rideau forme avec la direction D un angle égal à a/2. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : -la figure 1 est une vue en élevation représentant une portière de berline et une portière de break superposées afin de permettre une comparaison des formes différentes de leur cadre de vitre ; - la figure 2 est une vue de détail d'un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue de détail en perspective illustrant une réalisation particulière de la butée de l'invention ; - la figure 4 est une vue d'une variante du mode de réalisation de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue d'un système d'accroche de l'art antérieur ; - la figure 6 est une vue de détail d'un crochet du système de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue de détail d'une languette de préhension du système de la figure 5 ; - la figure 8 est une vue d'un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 9 est une vue de détail d'un premier crochet de l'agencement de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue de détail d'un deuxième crochet de l'agencement de la figure 8. Sur la figure 1, on a représenté la superposition d'une portière de berline et d'une portière de véhicule de type break. Ces portières sont vues depuis l'extérieur du véhicule. Chacune comporte un panneau 4 constitué par une tôle pleine et un cadre de vitre. Le panneau 4 présente la même forme pour les deux types de portière. En revanche, le cadre de vitre 6 représenté en traits continus de la portière de berline et le cadre de vitre 8 du break, représenté en traits tiretés, présentent des formes différentes. Chaque cadre de vitre est constitué d'un montant avant 10, identique pour les deux types de portière, d'un montant arrière, respectivement 12 pour la berline et 14 pour le break et d'une traverse supérieure, respectivement 16 pour la berline et 18 pour le break. Comme on peut le constater, il existe un décalage angulaire, d'un angle a entre la traverse supérieure de la berline et celle du break. Cette différence s'explique par des formes de carrosserie différentes, le véhicule de type berline étant plus profilé que le break. Un passager 20 a été représenté schématiquement assis sur la banquette arrière du véhicule. En outre, le cadre de vitre est divisé en deux parties, à savoir une vitre fixe 22 et une vitre mobile 24 séparées par un montant de vitre fixe 26. Conformément à l'invention, les portières sont équipées d'un pare-soleil 28, représenté en position déroulée sur la figure 1. Ce rideau peut être roulé, lorsqu'il n'est pas utilisé autour d'un axe 30 qui peut être un cône d'enroulement à l'intérieur d'une garniture intérieure du panneau de la portière, garniture qui comporte également d'autres équipements tels que, par exemple, les accoudoirs. A sa partie supérieure le rideau pare-soleil 28 comporte une barre de tirage 32 qui permet de le rigidifier. La barre de tirage permet également de fixer le pare-soleil à la traverse supérieure 16 ou 18 du cadre de vitre. A sa partie centrale, la barre de tirage 32 est équipée d'un crochet 38 qui permet de la fixer à la traverse supérieure 16 ou 18. Des butées sont prévues aux environs des extrémités de la barre de tirage 32. Dans le cas de la berline comme on peut le voir sur la figure 1, les butées 34 présentent une faible épaisseur. Dans le cas du véhicule du type break, la butée avant 34 est identique à celle de la berline. En revanche, comme on peut le constater sur la figure 2, la butée arrière 36 présente une plus grande hauteur H de manière à donner une orientation angulaire d'angle a à la barre de tirage par rapport à la traverse 18. Ce décalage permet de compenser la différence d'orientation angulaire des deux traverses 16 et 18 que l'on peut constater sur la figure 1. Ainsi, grâce à la présence de la butée 36, il est possible d'utiliser le même rideau pare-soleil pour les deux véhicules ce qui limite les risques d'erreur au montage. Bien entendu, le principe décrit ici dans le cas de deux véhicules différents peut être généralisé à plus de deux véhicules en prévoyant des butées de hauteur variable selon le véhicule afin que, dans chaque cas, l'orientation angulaire de la barre de tirage soit toujours conservée. On a représenté sur la figure 3 un mode préféré de réalisation de la butée 36. Généralement, le cadre de vitre est revêtu d'un habillage 40 en matière plastique de couleur noir, qui dissimule la peinture de la carrosserie. Conformément à l'invention, la butée 36 est formée directement dans l'habillage de cadre 40, en une seule opération. De la sorte, il n'est pas nécessaire de prévoir une pièce supplémentaire pour la réalisation de la butée. De plus, il n'y a pas d'opération de montage supplémentaire à effectuer. Ainsi, la butée 36 peut être obtenue directement sans opération ni coût supplémentaires. Dans le mode de réalisation de la figure 2, la butée 36 compense la totalité de la différence de hauteur créée par la différence d'orientation entre la partie supérieure de cadre 18 d'orientation D' et le bord supérieur du rideau pare-soleil. Cela se traduit, dans la majorité des cas, par un espacement important entre le bord supérieur du rideau pare-soleil et la partie supérieure du cadre de vitre 18 du côté arrière du pare-soleil, où est situé la butée 36. On a représenté sur la figure 4 une variante de réalisation qui permet de diviser l'angle a et la hauteur H de la butée 36 par deux. Dans cette variante on remplace la butée 36 de hauteur H par une butée 40 de hauteur H/2 sur la partie supérieure 18 du cadre de vitre de la version break. De la sorte, le bord supérieur du rideau pare-soleil, c'est-à-dire la barre de tirage 32 fait un angle a/2 avec l'orientation D' de la partie supérieure du cadre de vitre de la porte de type break. Par ailleurs on prévoit à l'avant du rideau pare-soleil sur la porte du modèle de type berline une butée 42 présentant également une hauteur égale à H/2, c'est-à-dire à la moitié de la hauteur de la butée 36. De la sorte, le bord supérieur du rideau pare-soleil, c'est-à-dire la barre de tirage 32, de la porte du véhicule de type berline fait un angle a/2 avec la partie supérieure 16 du cadre de vitre. Il est aisé de comprendre que, dans ces conditions, le bord supérieur du rideau pare-soleil du véhicule de type break est parallèle au bord supérieur du rideau de pare-soleil du véhicule de type berline. En d'autres termes, les bords supérieurs des rideaux de pare-soleil du break et de la berline présentent une orientation constante par rapport à l'axe d'enroulement 30 du rideau pare-soleil. Il n'y a pas de problème de froissement de toile ou de tiraillement car les deux barres de tirage de la berline et du break sont dans la même cinématique d'enroulement. On a représenté sur les figures 5 à 7 un système de l'art antérieur dans lequel la barre de tirage 32, au lieu de comporter un crochet central et d'être en appui contre des butées, est fixée par des crochets à la partie supérieure du cadre de vitre. 30 L'habillage du cadre de vitre 44 comporte des crochets 46 à son extrémité avant et son extrémité arrière25 (figure 6). De son côté, la barre de tirage 32 comporte, à son extrémité avant et à son extrémité arrière, des anses 48 qui viennent se fixer sur les crochets 46. En outre, la barre de tirage 32 comporte à sa partie centrale une languette de préhension 50 qui permet de tirer vers le haut le rideau pare-soleil 28 et d'accrocher les anses 48 aux crochets 46. Dans ce système connu les deux crochets 46 sont identiques. En d'autres termes ils présentent la même hauteur. Dans ces conditions, le bord supérieur du rideau pare-soleil, c'est-à-dire la barre de tirage 32, ne présente aucun décalage angulaire par rapport à la partie supérieure 16 du cadre de vitre de la porte du véhicule de type berline. Il en est de même en ce qui concerne le véhicule de type break. En effet le même système s'applique aux véhicules de type break bien qu'il n'ait pas été représenté sur la figure 5 afin de ne pas la surcharger. Dans ces conditions, on comprend que le bord supérieur du rideau pare-soleil du véhicule de type break ne présente aucun décalage angulaire avec la partie supérieure 18 du cadre de vitre. Dans ces conditions, et de la même manière que pour le dispositif de la figure 1, le bord supérieur du rideau pare-soleil de la berline présente un décalage angulaire a avec le bord supérieur du rideau pare- soleil du break. L'angle a correspond à l'angle des droites D et D'. Ainsi, comme on l'a déjà expliqué précédemment, il est nécessaire de prévoir un rideau pare-soleil différent pour chaque forme de portière. On a représenté sur les figures 8 à 10, un deuxième mode de réalisation de l'invention qui remédie à cet inconvénient. Dans cet agencement, l'un des crochets est plus long que l'autre, la différence de longueur entre les deux crochets constituant un moyen de rattrapage qui permet de donner au bord supérieur du rideau pare-soleil une orientation toujours constante par rapport à son axe d'enroulement. L'habillage du cadre de vitre 44 du véhicule de type break comporte à son extrémité avant, un crochet 52 identique au crochet classique de l'art antérieur 46 représenté sur les figures 5 et 6. En revanche, à son extrémité arrière, l'habillage du cadre de vitre de la porte de véhicule de type break comporte un crochet 54 (voir figure 10) dont la longueur est augmentée de H/2. Cette différence de longueur des crochets 52 et 54 permet d'introduire une orientation angulaire d'angle a/2 du bord supérieur de rideau pare-soleil par rapport à l'orientation D' de la partie supérieure du cadre de vitre. La situation est inversée en ce qui concerne le véhicule de type berline. A l'extrémité avant de l'habillage 44 du cadre de vitre de ce véhicule on trouve un crochet 54 présentant une plus grande longueur que le crochet 52, de type classique, situé à l'extrémité arrière de l'habillage 44 du cadre de vitre. Comme expliqué précédemment, la différence de hauteur entre les crochets 52 et 54 est égal à H/2, ce qui introduit une orientation d'angle a/2 du bord supérieur de rideau pare-soleil 28 du véhicule de type berline par rapport à la partie supérieure du cadre de vitre d'orientation D. Ainsi, quel que soit le type du véhicule, les bords supérieurs des rideaux pare-soleil sont parallèles. En d'autres termes ils présentent une orientation constante par rapport à leur axe d'enroulement. L'orientation du bord supérieur du rideau pare-soleil de véhicule de type break est égal à l'angle d'orientation du bord supérieur du rideau pare-soleil du véhicule de type berline par rapport à l'axe d'enroulement
Agencement d'un rideau pare-soleil sur une porte de véhicule automobile. Le rideau pare-soleil (28) peut occuper une position rangée dans laquelle il est enroulé selon un axe d'enroulement dans un logement ménagé dans un panneau de la porte et une position déployée dans laquelle un bord supérieur (32) du rideau (28) est relié à une partie supérieure (18) du cadre de vitre de manière que le rideau s'étende le long de la vitre. L'agencement comporte des moyens de rattrapage (36) aptes à donner au bord supérieur du rideau pare-soleil une orientation toujours constante par rapport à son axe d'enroulement de manière que le rideau (28) soit compatible avec différents types de portes dont la partie supérieure de cadre présente une orientation (D') différente.
1. Agencement d'un rideau pare-soleil sur une porte de véhicule automobile, comportant un panneau (4), et un cadre de vitre (6, 8) ledit rideau pare- soleil (28) pouvant occuper une position rangée dans laquelle il est enroulé selon un axe d'enroulement (30) dans un logement ménagé dans le panneau (4) et une position déployée dans laquelle un bord supérieur (32) du rideau (28) est relié à une partie supérieure (16, 18) du cadre de manière que le rideau s'étende le long de la vitre (24), caractérisé en ce que l'agencement comporte des moyens de rattrapage (36, 52, 54) aptes à donner au bord supérieur du rideau pare-soleil une orientation toujours constante par rapport à son axe d'enroulement (30) de manière que ledit rideau (28) soit compatible avec différents types de portes dont la partie supérieure de cadre présente une orientation (D, D') différente. 2. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de rattrapage sont constitués par au moins une butée (36) apte à coopérer avec le bord supérieur (32) du rideau (28) et à limiter son déplacement. 3. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la 2, caractérisé en ce que la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon une direction D', porte une butée arrière (36) coopérant alors avec l'arrière du bord supérieur (32) du rideau, de manière que ledit bord supérieur forme un angle a avec la direction D'. 4. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la 2, caractérisé en ce que la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon la direction D, porte une butée avant (42) coopérant alors avec l'avant du bord supérieur (32) du rideau (28) de manière que ledit bord supérieur forme avec la direction D un angle égal à a/2. 5. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la 4, caractérisé en ce que la partie supérieure du cadre, lorsqu'elle est orientée selon la direction D', porte une butée arrière (40) coopérant avec l'arrière du bord supérieur (32) du rideau (28), de manière que ledit bord supérieur forme avec la direction D un angle égal à a/2. 6. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de rattrapage sont constitués par des crochets (52, 54) d'attache du bord supérieur du rideau, portés par la partie supérieure du cadre, ces crochets présentant des hauteurs différentes. 7. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la précédente, caractérisé en ce que la partie supérieure de cadre (16), lorsqu'elle est orientée selon la direction D, porte un crochet avant (54) et un crochet arrière (52), la hauteur du crochet avant (54) étant supérieure à celle du crochet arrière (52), de manière que le bord supérieur (32) du rideau forme avec la direction D un angle égal à a/2. 8. Agencement d'un rideau pare-soleil selon la précédente, caractérisé en ce que, la partie supérieure de cadre (18), lorsqu'elle estorientée selon la direction D', porte un crochet avant (52) et un crochet arrière (54), la hauteur du crochet avant (52) étant inférieure à celle du crochet arrière (54), de manière que le bord supérieur (32) du rideau forme avec la direction D un angle égal à a/2.
B
B60
B60J
B60J 3,B60J 5
B60J 3/00,B60J 5/04
FR2901254
A1
GENERATEUR D'AEROSOL A TENEUR REDUITE EN COMPOSE ORGANIQUE VOLATIL
20,071,123
Un générateur d'aérosol est un container pressurisé, généralement métallique, contenant un produit actif et un fluide propulseur. Le propulseur sélectionné peut être sous une forme biphasique avec une phase liquide constituée du mélange du produit actif avec le propulseur liquide et une phase vapeur constituée du propulseur ou bien simplement être sous une forme gazeuse et comprimée. Dans le premier cas, le propulseur est un gaz liquéfié. Dans le second cas, il s'agit d'un gaz comprimé. Le container est pourvu d'une valve et d'un diffuseur. En actionnant le diffuseur, on ouvre contre la force d'un ressort ou autre moyen équivalent une valve qui libère le produit. Celui-ci est alors expulsé sous une forme qui diffère selon sa nature. Il peut être sec, en pulvérisation humide, à l'état de mousse, pâteux ou encore une poudre. Ces générateurs sont intéressants car ils sont d'utilisation aisée et pratique. Ils sont efficaces, hygiéniques et propres. Leur aspect est attrayant et leur coût de fabrication est peu onéreux. Les applications sont nombreuses et les produits actifs sont généralement classés par leur base. Ils sont à base solvant, base aqueuse, base poudre ou encore à base alimentaire. Les containers sont des récipients métalliques en acier, en aluminium ou encore en matière plastique et ont une capacité maintenant normalisée s'étendant de 40 ml à 1000 ml au maximum. La pression est également standard ; elle est de 12, 15 ou 18 bars, exceptionnellement 23 bars. Compte tenu des contraintes environnementales, on cherche à réduire autant que faire se peut l'émission de gaz polluants dans l'atmosphère, résultant des activités humaines. Le problème se pose certainement pour les containers aérosols dont le fluide propulseur une fois libéré se répand dans l'atmosphère. La présente invention a ainsi pour objet de proposer un aérosol ou un générateur d'aérosol dont la teneur en COV est diminuée par rapport aux produits courants actuellement dans le commerce. On rappelle qu'un COV est l'acronyme de Composé Organique Volatil, c'est à dire, selon la réglementation en vigueur, un composé organique dont la température d'ébullition reste inférieure à 250 C à la pression atmosphérique. Selon la norme Afnor, un aérosol ou un générateur d'aérosol est un ensemble constitué par un récipient non réutilisable contenant un gaz ~o comprimé, liquéfié ou dissous, sous pression avec ou sans liquide, pâte o poudre, pourvu d'un dispositif de prélèvement permettant la sortie du contenu sous forme de mousse, pâte ou poudre ou à l'état liquide. L'invention vise particulièrement les aérosols fournissant un produit actif liquide de traitement de surface et a également pour objectif la mise au point d'un aérosol qui conserve une même performance équivalente au m2 traité que les aérosols courants. L'invention vise ainsi toute application dans des domaines tels que ceux des produits cosmétiques, de la peinture et des produits d'entretien. Le présent déposant est parvenu à réaliser ces objectifs, conformément à l'invention, avec un générateur d'aérosol comportant un boîtier contenant un produit actif, par exemple de traitement de surface, en quantité déterminée, un fluide propulseur de type gaz liquéfié et/ou comprimé, caractérisé par le fait que le rapport du produit actif au propulseur est supérieur à 70% ou 95% selon que le propulseur est de type gaz liquéfié ou à gaz comprimé. Plus particulièrement, conformément à un premier mode de réalisation, le propulseur est un gaz liquéfié ou un mélange de gaz liquéfiés dont la tension de vapeur saturante est supérieure à 4 atmosphères notamment comprise entre 4 et 5. Dans ce cas le propulseur est de préférence un hydrocarbure ou un mélange d'hydrocarbures et plus particulièrement un mélange comprenant du propane, de l'isobutane ou du n-butane. Conformément à un autre mode de réalisation, le propulseur étant un gaz comprimé, tel que CO2, la pression relative à l'intérieur du boîtier est supérieure ou égale à 6 bars On décrit maintenant plusieurs modes de réalisation de l'invention. -Réduction de COV de 17 % en volume. On donne un exemple de réalisation avec un produit destiné à être appliqué sur des surfaces en matière plastique, dans un véhicule automobile par exemple. Le produit actif comprend une ou plusieurs bases actives dont par exemple un agent antistatique servant à éviter la redéposition de la poussière, un agent au silicone utile pour faire briller la surface traitée, et éventuellement un parfum. Le produit actif peut être associé à un ou plusieurs solvants tels que l'heptane, un alcool ou un fluide isoparaffinique tel que celui vendu sous la marque Isopar L par la société Exxon Mobil Corp. Le propulseur est un hydrocarbure ou un mélange d'hydrocarbures, tels que le propane, l'isobutane ou le n-butane essentiellement, dans des proportions propres à définir une tension de vapeur saturante déterminée. Cette tension est supérieure à 4. Partant d'un aérosol dont le container avait une capacité du boîtier de 405m1 avec un propulseur biphasique, on a cherché à réduire la quantité de ce dernier tout en offrant le même service à l'utilisateur, à savoir la même quantité de produit pulvérisée sur une surface donnée dans les mêmes conditions d'application c'est-à-dire pendant la même durée d'appui manuel sur la valve de diffusion ; On a donc conservé la même quantité de produit tout en adaptant la valve de manière à réduire le débit. Le type de valve choisi est de préférence conventionnel, éventuellement à bille pour autoriser un usage dans toutes les positions. Une valve conventionnelle comprend un corps de valve avec un passage pour le liquide, logeant un élément gicleur mobile axialement par action manuelle contre la force d'un ressort. L'élément gicleur est pourvu d'orifices de passage du fluide qui sont découverts d'un joint quand on agit sur l'élément gicleur. Le tout est monté sur une coupelle que l'on vient sertir sur le récipient. De nombreuses variantes de réalisation existent. On constate qu'avec l'invention, c'est-à-dire avec un container dont la quantité de produit actif est maintenue constante et dont la proportion relative par rapport au propulseur est augmentée, tout en maintenant l'application du produit, on peut réduire déjà la quantité de COV libéré totalement par l'aérosol de 17% en volume. On a sélectionné le propulseur et sa pression de vapeur saturante de manière que la pression relative avec le produit actif soit de 2,4 bars qui la 35 pression recommandée dans ce cas. 40 10 Les données comparatives sont présentées dans le tableau ci-dessous ; _ Produit de l'art Aérosol 1 Aérosol 2 antérieur invention invention Capacité boîtier 405 ml 335 ml 335 ml Volume net 300 ml 250 ml 250 ml Poids produit actif 117 g 117 g 117 g Poids propulseur 78 g 52 g 52 g Débit 0,94 g/sec 0,8 g/sec 0,8 g/sec Pression relative à 20 C 2,4 bars 2,4 bars 2,4 bars Composition pondérale Produit actif 60 % 70 % 70 % Solvant Heptane X X - Solvant Alcool X X - _ - X Solvant Isopar L - Base active :Antistatique X X X Base active : Parfum X X X Base active : Silicone X X X Propulseur HC à une 40 % -pression de vapeur saturant relative entre 2.5 et 3.2 bars Propulseur HC à une - 30 % 30 % pression de vapeur saturante relative entre 4 et 5 bars Quantité de produit actif 1,88*0,6 = 1,12 1,6*0,7 =1,12 1,6*0,7 =1,12 délivré pendant 2 secondes - Réduction de COV de 33% en volume Dans cet exemple on s'est fixé l'objectif de réduire de 33% la quantité de COV que le container d'aérosol est susceptible d'émettre dans l'atmosphère. On a alors fixé la proportion de produit actif par rapport au fluide propulseur à 80%. On a en conséquence sélectionné un fluide propulseur dont la tension de vapeur saturante relative était encore augmentée. Le tableau suivant reprend les éléments de comparaison Aérosol selon Aérosol Aérosol art antérieur 3 selon ; 4 selon ; invention invention Capacité du boîtier 405 ml 270 ml 270 ml Volume net 300 ml 200 ml 200 ml Poids produit actif 117 g 117 g 117 g Poids propulseur 78 g 24 g 24 g Débit 0,94 g/sec <0,7 g/sec <0,7 g/sec Pression relative à 20_ C 2,4 bars 2,4 bars 2,4 bars Composition pondérale Produit actif 60 % 80 % 80 % Solvant Heptane X X - _ X X - Solvant Alcool Solvant Isopar L - - X Base active :Antistatique X X X Base active : Parfum X X X Base active : Silicone X X X Propulseur HC à une 40 % - - pression de vapeur saturante relative comprise entre 2.5 et 3,2 bars Propulseur HC à une - 20 % 20 % pression de vapeur saturante relative de bars Quantité de produit actif 1,88*0,6 = 1,4*0,8 = 1,4*0,8 = 1,12 appliqué pendant 2 s 1,12 1,12 _ Réduction de COV de 50% en volume Lorsqu'il s'agit de réduire dans une proportion importante le taux de COV dans un container aérosol, on emploie de préférence un gaz comprimé comme fluide de propulsion dans la mesure où il autorise des pressions plus importantes. 5 5 Dans le cas repris dans le tableau ci-après, le gaz est le CO2. Il est possible d'employer d'autres gaz solubles ou non dans le liquide du produit actif. Produit art Aérosol 5 Aérosol 6 antérieur invention invention. Capacité du boîtier 405 ml 270 ml 270 ml Volume net 300 ml 150 ml 150 ml û Poids produit actif 117 g 117 g 117 g _ Poids propulseur 78 g 6 g 6 g Débit 0,94 g/sec 1 g/sec 1 g/sec Pression relative à 20 C 2,4 bars 6 bars 6 bars Composition pondérale Produit actif 60 % 95 % 96 % Solvant Heptane X X - Solvant Alcool X X - Solvant Isopar L - - X Base active Antistatique X X X Base active Parfum X X X Base active Silicone X X X Propulseur HC à la pression 40 % - - de vapeur saturante relative entre 2.5 et 3,2 bars Propulseur gazeux CO2 - 5 % 4 % Quantité de produit actif 1,88*0,6 1,1789*0,95 appliqué Dans le cas du propulseur gazeux, le débit à la valve n'étant pas diminué, la durée d'application est inférieure aux deux secondes requises pour la même quantité
La présente invention porte sur un générateur d'aérosol comportant un boîtier contenant un produit actif liquide, tel que de traitement de surface, en quantité déterminée, un propulseur de type gaz liquéfié ou comprimé caractérisé par le fait que le rapport du produit actif sur le propulseur est supérieur à 70% ou 95% selon que le propulseur est de type gaz liquéfié ou gaz comprimé. Notamment, si le propulseur est un gaz liquéfié ou un mélange de gaz liquéfiés, sa tension de vapeur saturante est supérieure à 4 atmosphères ou bien si le propulseur est un gaz comprimé, tel que CO2, la pression relative à l'intérieur du boîtier est supérieure à 6 bars.On permet ainsi de réduire la quantité de COV produit en utilisation.
Revendications 1 Générateur d'aérosol comportant un boîtier contenant un produit actif liquide, tel que de traitement de surface, en quantité déterminée, un propulseur de type gaz liquéfié ou comprimé caractérisé par le fait que le rapport du produit actif sur le propulseur est supérieur à 70% ou 95% selon que le propulseur est de type gaz liquéfié ou gaz comprimé. 2 Générateur d'aérosol selon la 1, le propulseur étant un gaz liquéfié ou un mélange de gaz liquéfiés, dont la tension de vapeur saturante est supérieure à 4 atmosphères 3 Générateur d'aérosol selon la 2, la tension de vapeur saturante du propulseur est comprise entre 4 et 5. 4 Générateur d'aérosol selon la précédente dont le 20 propulseur est un hydrocarbure ou un mélange d'hydrocarbures 5 Générateur d'aérosol selon la précédente dont le propulseur est un mélange comprenant du propane, de I'isobutane ou du n-butane. 6 Générateur d'aérosol selon la 1, le propulseur étant un gaz comprimé, tel que CO2, dont la pression relative à l'intérieur du boîtier est supérieure ou égale à 6 bars. 25
B
B65
B65D
B65D 83
B65D 83/14
FR2898516
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION PULVERULENTE ET PRODUIT TEL QU'OBTENU
20,070,921
La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition pulvérulente, notamment d'une composition pulvérulente de lactulose, ainsi que le produit tel qu'obtenu. Les procédés de séchage par atomisation sont bien connus de l'homme du métier. De manière générale, une dispersion aqueuse d'une substance qui doit être séchée est pulvérisée dans un courant d'air chaud passant dans une chambre de séchage avec récupération des produits secs obtenus sous forme de poudre. Le séchage par atomisation est utilisé dans ("industrie alimentaire pour le séchage de produits tels que le lait, le café, les préparations chocolatées, les jus de fruits, les extraits végétaux et animaux, les produits issus de fermentation et d'une manière générale de nombreux ingrédients et additifs destinés à des applications alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques ou de la chimie fine. Les procédés de séchage par atomisation sont nombreux et sont particulièrement bien décrits dans le site niro .com, notamment en ce qui concerne le séchage par atomisation tour simple effet, le séchage "deux temps" par tour à fond W, le séchage par tour multiple effet et le séchage type Filtermat avec tour d'atomisation intégrant un sécheur à bande. Pourtant, il est reconnu par l'homme du métier qu'il est difficile voire impossible d'utiliser la technique de séchage par atomisation, y compris en associant des étapes complémentaires de séchage par fluidisation, pour le séchage de certains matériaux, tels que certains sucres par exemple et en particulier si la pureté de ce sucre est réduite par la présence d'autres molécules de sucres ou par d'autres composants. Tel est le cas du lactulose dont les sirops industriels présentent des teneurs en lactulose comprises entre 50% et 100% et de préférence entre 60 et 98% ; ainsi, lorsqu'une solution de lactulose est séchée par un procédé de séchage par atomisation traditionnel, il se forme très rapidement un verre amorphe incorporant l'eau. Les particules de verre de lactulose collent progressivement sur les parois de la tour et le procédé s'arrête de lui-même, compte tenu des phénomènes de collage engendrés. Ce caractère d'hygroscopicité se rencontre pour une large part dans les hydrates de carbone (lactose, glucose, sucrose, fructose, sorbose, tagatose, xylose et ce sans limitation, et du lactulose par exemple), et rendent les produits non conformes pour de nombreuses applications commerciales. D'autres matières incluant en particulier des acides organiques (acide citrique, acide tartrique, acide malique, acide lactique et sans limitations), certains dérivés de fermentation (extraits de levures par exemple), des substances protéiques à faible poids moléculaires (peptides, acides aminés) et les gommes naturelles ou issues de fermentation peuvent prendre de la même façon des formes de verre lorsqu'elles sont séchées par atomisation. Ces formes hygroscopiques ne sont pas directement compressibles. Les produits réputés hygroscopiques comme le lactulose présentent de nombreuses applications dans des domaines variés. Par exemple, le lactulose est bien connu pour son efficacité concernant le traitement de la constipation et de l'encéphalopathie hépatique, mais aussi pour ses propriétés prébiotiques, c'est-à-dire d'activateur de croissance de micro-organismes bifidogènes. Ainsi, il est connu que le lactulose rajouté dans une poudre de lait infantile favorise la production de L. Bifidus dans la flore intestinale du nourrisson, de manière semblable à ce qui existe lorsque le nourrisson est alimenté au lait maternel. Ceci démontre que l'utilisation du lactulose, tant dans le domaine pharmaceutique humain ou vétérinaire que comme additif alimentaire à caractère nutritionnel, est recherché, et que le champ des applications est très large. En raison de son caractère hygroscopique reconnu, le lactulose reste aujourd'hui 20 utilisé principalement sous la forme d'un sirop dont la concentration sur extrait sec est variable de 50% à 100%. De nombreux procédés de l'état de la technique ont été recherchés dans le but d'obtenir du lactulose sous forme d'une poudre stable. Ainsi, le brevet US 5,326,405 décrit une méthode de préparation de lactulose 25 cristallisé en pratiquant de manière simultanée l'agitation et le chauffage d'une solution de lactulose pour évaporer l'eau tout en incorporant des cristaux jusqu'à l'obtention d'une poudre fluide. L'inconvénient de cette technique réside dans le caractère discontinu de la méthode et la difficulté de transférer le procédé à l'échelle industrielle dans des conditions économiques acceptables. Il est par ailleurs nécessaire de disposer 30 de cristaux pour l'ensemencement et ces cristaux, avec les risques de contamination induits et l'introduction d'une étape complémentaire et coûteuse. Le brevet US 5,415.695 décrit un procédé de préparation de formes sèches par évaporation d'un sirop de lactulose pour réduire la teneur en eau suivie d'une opération de refroidissement jusqu'à solidification. Le produit solide peut être broyé. La méthode nécessite de procéder à un refroidissement rapide de la solution de lactulose. L'inconvénient, outre l'aspect de consommation énergétique importante du procédé, est d'introduire une opération complémentaire de broyage et tamisage coûteuse et entraînant la formation de f.'ines "poussières", avec les risques de pertes de produit, donc de baisse de rendement. La présence de fines peut par ailleurs augmenter les risques de contamination croisée lors de la mise en oeuvre des produits, et accroître les problèmes de collage sur les parois de reprise en masse au stockage. Le document EP 0 622 374 décrit un procédé voisin conduisant à la formation d'un trihydrate lactulose cristallisé avec les inconvénients énumérés de la complexité et du coût de tels procédés, limitant de manière importante le champ d'applications, notamment pour les applications alimentaires. La demande internationale WO 98/19684 décrit une méthode de séchage par pulvérisation d'une solution de lactulose à contre courant sur un lit fluidisé ; toutefois pour obtenir la sortie du produit sec il est nécessaire de rajouter un agent d'absorption ou de gélification pour absorber l'eau. L'inconvénient réside encore une fois sur le caractère discontinu du procédé et l'obligation de procéder à l'addition de substances étrangères. La demande internationale WO 00/36153 décrit une méthode de séchage d'une solution de lactulose en mettant en oeuvre un procédé de séchage sous vide, la solution étant chauffée à haute température sous vide : la production de mousse permet de favoriser le séchage et d'obtenir un gâteau sec qui est ensuite broyé pour l'obtention d'une poudre de lactulose. Le procédé présente l'inconvénient de travailler à haute température avec les risques de brunissement éventuel lié aux réactions de Maillard, si la solution de lactulose n'est pas suffisamment purifiée et surtout l'introduction d'une opération supplémentaire de broyage tamisage, avec risque de pertes de matières, production de fines et les inconvénients déjà décrits. Il est important de souligner que les poudres issues de sirops industriels de lactulose présentent une température de transition vitreuse beaucoup plus faible, et d'autant plus que la poudre n'est pas anhydre ; ainsi à une teneur en eau de 3%, les poudres de lactulose issues de sirops industriels présentent une température de transition vitreuse comprise de 35 C à 75 C, ce qui entraîne des reprises rapides d'humidité et des problèmes de collage. Dans Paper number 046004 ASAE Annual meeting 2004, on décrit les corrélations entre transiti on vitreuse et température de point de collage de poudres alimentaires réputées difficilement séchables par atomisation voire inséchables sans support d'atomisation ; elles présentent des température de transition vitreuse (Tg) faibles, et sont très hygroscopiques dans leur état amorphe. Lors du séchage par atomisation pour lequel les temps de résidence sont très courts, la température de transition vitreuse diminue et on obtient la transformation de produits solubles tels que sucres et acides organiques par exemple sous leur forme amorphe. En présence d'un air de séchage non déshumidifié, l'eau joue le rôle de plastifiant et abaisse progressivement la température de transition vitreuse avec l'augmentation de l'humidité et de l'activité d'eau, entraînant des phénomènes de collage non contrôlés dans les installations de séchage. Pour remédier à ce problème, l'homme du métier utilise des supports d'atomisation qui présentent des températures de transition vitreuse élevées, tels que des isolats protéiques, des maltodextrines, qui sont rajoutés à la solution à sécher. La relation entre température de transition vitreuse et activité d'eau permet de prédire la stabilité des poudres obtenues au stockage. De par ses propriétés hygroscopiques, de nombreuses tentatives ont été recherchées pour résoudre ces problèmes, notamment pour le séchage par atomisation de solution à plus ou moins haute pureté en lactulose et à plus ou moins haute teneur en matière sèche. Ainsi, les brevets NE129368, 147784 et 150161 décrivent des méthodes de préparation de formes sèches à base de lactulose obtenues par atomisation nécessitant dans tous les cas l'adjonction de supports d'atomisation (farine de riz) ; les inconvénients de ces procédés résident d'une part dans la diminution de la concentration en lactulose en poids sur poids dans la préparation pulvérulente, et dans l'introduction de substances nouvelles entraînant un surcoût et qui se retrouveront dans les sirops lors de la remise en solution par exemple, avec les contraintes réglementaires attachées. Le brevet US 3,716.,408 décrit une poudre de lactulose à 55% de teneur en lactulose obtenu par atour isation. Pour remédier au grave inconvénient de poudre hygroscopique, il est nécessaire d'incorporer un agent extérieur, plus particulièrement une poudre de Konjac dans la solution dans le but de permettre le séchage du mélange ; le procédé présente l'inconvénient de l'addition d'un adjuvant, qui peut être interdit pour certaines applications ou/et réglementations et dont il conviendra obligatoirement de faire mention sur l'étiquetage tant dans le cas d'une application pharmaceutique qu'alimentaire. Le brevet JP778565 décrit un procédé de séchage par atomisation pour obtenir une poudre à 55% de concentration de lactulose, mais dans laquelle on rajoute une protéine pour servir d'adjuvant de séchage ; cette poudre présente également des caractères d'instabilité notoire en ambiance humide avec l'inconvénient d'un adjuvant complémentaire. La présente invention a pour but de fournir un procédé de préparation d'une composition pulvérulente stable et non hygroscopique à partir d'un produit initialement hygroscopique. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir un procédé de préparation d'une poudre de lactulose non hygroscopique et stable. La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pulvérulente non hygroscopique, comprenant une étape de séchage par atomisation, sans support d'atomisation, d'une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, par exemple sous forme liquide, présentant une température de transition vitreuse de 1C! C à 110 C, et un fluide cryogénique, notamment un fluide cryogénique alimentaire, ou un mélange de fluides cryogéniques, notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote, l'air liquide, ladite solution aqueuse étant obtenue par dissolution dudit fluide cryogénique dans une solution aqueuse initiale contenant ledit produit initialement hygroscopique. Le procédé de la présente invention est caractérisé en ce qu'il ne comprend pas l'utilisation d'un adjuvant de séchage. L'expression "séchage par atomisation" désigne un procédé de séchage d'un liquide en pulvérisant ledit liquide dans un courant d'air chaud par des buses ou des turbines. Le séchage et le transfert de l'eau se font par entraînement dans l'air du fait de la différence de pression de vapeur entre la gouttelette formée et l'air à la périphérie de la gouttelette. L'expression "support d'atomisation" désigne une substance présente sous sa forme sèche non hygroscopique telle que maltodextrine, amidon modifié, fibres, gommes, et protéines, rajoutée dans des proportions de 2% à 75% (poids sec) dans une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique permettant de diminuer le caractère collant et hygroscopique de la poudre. L'hygroscopicité d'un produit se définit comme l'affinité dudit produit pour l'eau. Cette affinité pour l'eau a une influence sur les isothermes de sorption et donc sur l'activité d'eau (a,y) et la teneur en eau. Ces quatre facteurs (aw, teneur en eau, composition et hygroscopicité) sont interdépendants. L'hygroscopicité est responsable de l'adsorption de la vapeur d'eau ambiante par ledit produit, en opposition avec la désorption. Les poudres peuvent être classées en cinq catégories selon leur hygroscopicité (Séchage des lactosérums et dérivés, Rôle du lactose et de la dynamique de l'eau, Pierre Schuck et a1., Lait, 84 (2004) 243-268) : Classes Pourcentage d'hygroscopicité ou teneur en eau finale après exposition à un air humide à 80% d'humidité résiduelle Non hygroscopique 10,0 Peu hygroscopique 10,1-15,0 Moyennement hygroscopique 15,1-20,0 Hygroscopique 20,1-25,0 Très hygroscopique > 25,0 Comme produits hygroscopiques, on peut citer le galactose dont la température de transition vitreuse est égale à 32 C et l'acide tartrique dont la température de transition vitreuse est égale à 18 C. 10 Le lactulose quant à i.ui présente une température de transition vitreuse de 94 C. D'autres produits hygroscopiques sont présentés dans le tableau qui suit : Sucres Hygroscopicité l e:mpérature Solubilité dans Température Propriété relative de fusion ( C) l'eau à 60 C de transition collante (%poids/poids) vitreuse ( C) (relative) Lactose + 223 35 101 + Maltose ++ 165 52 87 ++ Sucrose +++ 186 71 62 +++ Glucose +++++ 146 72 31 +++++ Fructose ++++++ 105 89 5 ++++++ Le fluide cryogénique peut être utilisé pour l'étape de dissolution sous forme 15 liquide ou gazeuse. Ide préférence, on utilise un fluide cryogénique alimentaire. La présente invention permet de produire une préparation pulvérulente de lactulose dont la pureté est comprise de 50% à 100%, à très haute concentration, avec des performances améliorées par rapport à celles des préparations pulvérulentes de lactulose de l'art antérieur, permettant d'obtenir des poudres aux propriétés physiques 20 nouvelles et surprenantes : elles présentent une très grande stabilité de conservation à5 l'air libre sans reprise en masse, démontrant l'absence du caractère d'hygroscopicité, contrairement aux poudrer, de lactulose de l'art antérieur. Le simple toucher d'une poudre hygroscopique de lactulose laisse une empreinte immédiate sur le doigt liée à l'adhérence instantanée provoquée par le réchauffement de la poudre en contact avec le doigt. La présente :invention permet de produire une poudre qui dispose d'une inertie de plusieurs dizaines de secondes à la température de peau, ce qui est un avantage très substantiel dans le cas de manipulations de sachets de poudre de lactulose par exemple. La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose stable sans adjonction de supports d'atomisation dans la solution, à partir d'une solution de lactulose pouvant présenter un degré de pureté variable, compris entre 50% et 98%, pour les cas les plus courants et les plus difficiles, mais aussi pour des puretés supérieures à 98% ou inférieures à 50%. La présente invention permet également d'obtenir, de manière surprenante, des poudres de lactulose parfLitement blanches, apportant un avantage supplémentaire de neutralité complète de l'influence de la coloration, lors de la mise en oeuvre de nouvelles préparations sèches à base de lactulose ; cette propriété est à comparer avec la couleur beige des poudres de l'état de la technique. La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose à haute concentration présentant d'excellentes propriétés de mouillabilité et de vitesse de 20 solubilisation instantanée. La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose présentant un minimum de fines, cette absence de poussières évitant tous les risques de contamination aéroportée [ors de la remise en oeuvre du produit, et diminue les risques éventuels d'allergies par inhalation de poussières du produit. 25 La présente invention permet également de fournir une poudre de lactulose dont le degré de pureté variable peut être compris entre 50% et 98% pour les cas les plus courants et les plus difficiles, mais aussi pour des puretés supérieures à 98% ou inférieures à 50%, directement compressibles, possédant des propriétés d'écoulement favorables à la compression. 30 L'homme du métier connaît les travaux réalisés permettant d'expliquer les phénomènes de collage de poudre liées pour l'essentiel aux caractères d'hygroscopicité et de themoplasticité des poudres ; il est connu qu'à une température comprise entre 75 C et 100 C la poudre de lactulose présente une très grande thermoplasticité. La transition vitreuse est un changement d'état d'une substance sous l'effet de la température, entraînant des variations importantes de ses propriétés mécaniques. La transition vitreuse se caractérise par la température de transition : au dessus de cette température le produit présente une structure plastique (état viscoélastique) ; au dessous de cette température le produit présente une structure dite vitreuse (état solide) et présente le comportement d'un produit solide élastique. La température de transition vitreuse du lactulose anhydre pur est de 90 C à 95 C ; celle-ci s'abaisse très rapidement de 10 C à 40 C en fonction de la teneur en eau de la poudre en équilibre avec l'air et ce pour des tensions de vapeur de cet air proche 1 o de 5% ; elle baisse également avec la pureté et décrit ainsi une plage de température dans laquelle le produit présente des propriétés de thermoplasticité (voir Notion de transition vitreuse appliquée au séchage par pulvérisation de solutions glucidiques , Laurence Busin, Pierre Buisson, Jacques Bimbenet, Sciences de l'aliment 16 (1996) 443-459). 15 Ce modèle ne décrit pas la cinétique du phénomène de transfert permanent de chaleur et d'eau ; si pour le lactulose anhydre pur la température de transition vitreuse est de 90 C à 95 C, la température de transition vitreuse d'une solution de lactulose technique obtenue industriellement, contenant en outre du lactulose d'autres sucres (lactose, galactose, fructose, etc.) est nécessairement plus basse. 20 De manière surprenante, il a été constaté qu'il existait pour une humidité inférieure à 2%, une zone préférentielle de stabilisation de la poudre de lactulose comprise d'environ 50 C à environ 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C, et notamment d'environ 65 C à environ 75 C, conduisant à l'élimination de tous les phénomènes de collage dans les cyclones de la tour d'atomisation, en maîtrisant la 25 pulvérisation de la solution dans un courant d'air chaud à des conditions d'enthalpies maîtrisées. De manière inattendue et très surprenante, il a été constaté un brusque changement d'état définitivement stable de particules de poudre de lactulose à forte thermoplasticité, lorsque les particules étaient soumises à un sous-refroidissement, par la détente rapide 30 d'un fluide cryogénique alimentaire tel que par exemple l'anhydride carbonique ou l'azote ou l'air liquide et de préférence l'anhydride carbonique injecté à une pression comprise entre 105 Pa et 5 x 106 Pa, et de préférence entre 5x 105 Pa et 10 x 105 Pa, l'anhydride carbonique se présentant pour une part sous la forme liquide dans la solution et pour l'autre part sous la forme gazeuse. Toutefois, le phénomène est d'autant plus amélioré par la présence des molécules d'anhydride carbonique dissous dans la solution. En effet, lors de la détente du fluide cryogénique dissous lors de la pulvérisation, les frigories sont apportées par la chaleur latente de changement d'état, soit 64 frigories par kg d'anhydride carbonique liquide (38 frigories par kg pour l'azote), et par la chaleur sensible du gaz anhydride carbonique conduisant à disposer d'environ 100 frigories par kilogramme de gaz anhydride carbonique. Cette injection permet la stabilisation de la poudre dans la tour de séchage dans des zones de température de 20 C à l00 C. Ainsi, la présente invention permet également d'obtenir une poudre de lactulose, en procédant au surséchage en continu de la poudre obtenue en la soumettant à un sous-refroidissement in situ instantané par la maîtrise de barèmes de températures basses comprises entre 20 C et 100 C, et de préférence entre 40 C et 75 C. La présente invention permet également d'obtenir une poudre de lactulose dans les conditions décrites ci-dessus, tout en soumettant les particules de lactulose à une détente rapide d'un fluide frigorigène de qualité alimentaire (anhydride carbonique ou azote par exemple, et de préférence l'anhydride carbonique) qui n'apporte pas d'humidité complémentaire. ce qui dans le cas contraire, conduirait à une réversibilité du changement d'état et un retour à un état thermoplastique instable. L'un des autres aspects de la présente invention est aussi de procéder, comme dans les conditions décrites ci-dessus, en injectant du CO2 sous pression à l'état de gaz ou de liquide (gaz carbonique ou azote par exemple sans que ceci représente de caractère limitatif) dans la solution préchauffée, permettant de manière surprenante d'autoriser la pulvérisation de la solution chauffée carbonatée à des concentrations de solutions très élevées et présentant des viscosités critiques très élevées jusqu'à 2000 centipoises, alors que les viscosités critiques habituellement connues et utilisées par l'homme de l'art lors du séchage par pulvérisation dans un courant d'air chaud, se situent entre 50 à 200 centipoises. Ce taux de concentration supérieur présente le double avantage de réduire d'une part, l'humidité de l'air d'équilibre de séchage, c'est à dire la quantité d'eau dans l'air rapportée lors du transfert adiabatique et d'autre part d'augmenter très largement la productivité et donc l'intérêt économique du procédé. Ainsi, alors que tous les tests et expériences conduits tant sur des tours de séchage par atomisation à turbine simple effet (Tour NIRO Minor mobile ) que sur tour de séchage multiple effet (Tour NIRO MSD 20 ) équipée soit de buse mono haute pression, soit de buse bi-fluide ou que sur tour de séchage à deux effets fond W à buse ont conduit à un constat de collage rapide sans possibilité de fonctionnement dans un régime stabilisé, la présente invention a démontré qu'il était possible d'obtenir sur chacune de ces tours de séchage par atomisation et configuration de tour de séchage par atomisation : tour simple effet, tour dite multiple effet équipée soit de buse mono haute pression, soit de buse bi-fluide, tour de séchage par atomisation à deux effets fond W à buse, tour dite à cigare ou tall form, tour d'atomisation équipée d'un sécheur à bandes intégré en bas de tour de type Filtermat , à une échelle industrielle, et dans des conditions économiques répondant aux exigences du marché, une poudre de lactulose stable dont la pureté en lactulose peut être comprise entre 50% et 100% exprimée en poids de lactulose dont l'hygroscopicité est fortement réduite, sans utiliser des procédés industriels coûteux, ni procéder à un ajout de support de séchage ou de support d'atomisation (facteur de dilution) ou sans devoir procéder à une purification coûteuse des solutions de lactulose mises en oeuvre. L'invention concerne aussi le procédé de séchage par atomisation d'une solution de lactulose technique liquide concentrée et de viscosité importante pouvant être comprise entre 50 et 2000 centipoises, solution préalablement chauffée pendant environ 1 à environ 10 minutes, de préférence d'environ 2 à environ 5 minutes, à une température d'environ 20 C à environ 75 C, et dans laquelle a été dissous sous pression sous forme liquide ou de gaz un fluide cryogénique, de préférence de l'anhydride carbonique. La pulvérisation de la solution chaude et carbonatée, dans le cadre de l'utilisation d'anhydride carbonique, est effectuée de manière concomitante avec un agent anti-agglomérant choisi dans la gamme des anti-agglomérants connus de l'homme de l'art, et de préférence de type silice colloïdale. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation de l'invention est caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation s'accompagne d'une stabilisation primaire résultant du refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation, lequel refroidissement est provoqué par la détente du fluide cryogénique dissous dans la solution aqueuse initiale. Selon un autre mode de réalisation avantageux, le procédé de préparation de l'invention est caractérisé en ce que le refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation a lieu dans une gamme de température inférieure à la température de transition vitreuse du produit hygroscopique, et en ce que la teneur en eau de ladite composition pulvérulente obtenue à l'issue de la susdite étape est inférieure ,t environ 7%, et est notamment d'environ 1% à environ 4%. Un procédé de préparation préféré selon la présente invention est caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est choisi parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant au moins 50 4, en poids de glucides, tels que le lactulose, les fructo- oligosaccharides, le fructose, le saccharose, le glucose ou des mélanges de ceux-ci, des polyols tels que le sorbitol, le maltitol ou le xylitol, des compositions à base de miel, des produits dérivés de l'extraction du lactose, le lactosérum ou ses dérivés, des mélanges de sucres et édulcorants. tels que des mélanges de fructo-oligosaccharides et d'aspartame, d'acésulfame ou de rhamnose. Parmi les produits h> groscopiques, on peut également citer les extraits de plantes hygroscopiques tels que du sérum de luzerne obtenu après extraction des protéines, le contenu cytoplasmique de cellules de plantes fraîches, des extraits d'artichaut ou des extraits polyphénoliques végétaux (notamment raisin ou pomme), les mélanges associant un ou plusieurs probiotiques (et notamment ceux de la famille des Lactobacillus et des Bacillus), et un ou plusieurs actifs d'intérêt nutritionnel et notamment les prébiotiques (notamment le lactulose, les fructo-oligossacharides, le rhamnose), les acides gras poiy-insaturés (tels que des extraits d'huile de poissons riches en co3), les polyphénols (notamment les catéchols et les extraits de pépin de raisin), et les extraits de le-vure. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pulvérulente de lactulose comprenant une étape de séchage par atomisation d'une solution aqueuse de lactulose et un fluide cryogénique alimentaire, notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote, l'air liquide ou un mélange de ceux-ci, ladite solution aqueuse étant obtenue par dissolution dudit fluidecryogénique alimentaire dans une solution aqueuse initiale contenant le lactulose. La présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, dans lequel l'étape de séchage par atomisation est précédée d'une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, et le fluide cryogénique alimentaire. L'expression "agent anti-agglomérant" désigne une substance, généralement sous forme de poudre, absorbant l'eau ajoutée aux aliments pour empêcher leur agglomération ou maintenir leur fluidité. Dans le cadre de la présente invention, l'agent anti-agglomérant ne joue pas le rôle de support d'atomisation. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la concentration d'agent anti-agglomérant est inférieure à environ 0,5%, et 5 varie de préférence d'environ 0,1% à environ 0,3% en poids d'extrait sec de l'anti- agglomérant par rapport au poids d'extrait sec de la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment le lactulose. Selon un mode de réa lisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que l'agent anti-agglomérant est choisi parmi : la silice colloïdale, les silicates, le 10 carbonate de magnésium, le calcium, le talc et le phosphate. Selon un mode de réalisation préféré, la présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation est effectuée avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C. 15 La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique. notamment le lactulose, est à une température d'environ 50 C à environ 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C. Un procédé de préparation préféré selon la présente invention est caractérisé en ce 20 que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, présente une concentration en matières sèches d'environ 20% à environ 80% en poids de matière sèches par rapport au poids de la solution aqueuse initiale, et de préférence d'environ 60% à environ 70%. La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini 25 ci-dessus, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, contient d'environ 20% à environ 100%, notamment d'environ 50% à environ 100%, et de préférence d'environ 60% à environ 80%, en poids de produit hygroscopique par rapport à la totalité du poids de matières sèches. 30 Selon un mode de réalisation préféré, le fluide cryogénique est à une pression comprise d'environ 105 Pa à environ 20 x 105 Pa, de préférence d'environ 4 x 105 Pa à environ 12 x 10' Pa. Un procédé de préparation particulièrement avantageux selon l'invention est caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose et le fluide cryogénique est pulvérisée à une pression d'environ 2 x 10" Pa à environ 2 x 107 Pa. La présente invention concerne un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation et de stabilisation primaire conduisant à un mélange pulvérisé est suivie d'une étape de stabilisation secondaire par refroidissement dudit mélange pulvérisé par de l'air secondaire, partiellement déshydraté, notamment introduit à contre courant par rapport à l'air chaud de séchage. La présente invention. consiste donc à associer un système de séchage de l'air par un système Roue Dessicaative type Munters, permettant d'améliorer la productivité du procédé en disposant d'un air déshydraté à 1 g d'eau par kg d'air, sans que ce système soit obligatoire pour conduire le procédé, un système de séchage partiel de l'air par batterie de refroidissement permettant d'atteindre des taux d'humidité résiduelle suffisants de 4 à 5g d'eau par kg d'air. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé de l'invention est caractérisé en 15 ce que la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, obtenue à l'issue de l'étape de séchage par atomisation et de stabilisation primaire et de l'étape de stabilisation secondaire, effectuées dans une tour d'atomisation, est introduite dans un ou plusieurs cyclone(s). Le procédé de la présente invention est également caractérisé en ce que la 20 composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée en bas de la tour d'atomisation, sous forme de poudre microgranulée dont la granulométrie moyenne peut varier d'environ 100 m à environ 500 m. Le procédé de la présente invention est également caractérisé en ce que la 25 composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée à la sortie de l'un des cyclones. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, et un fluide cryogénique est co-séchée par 30 atomisation avec une substance en poudre hygroscopique. Il existe une technologie dite de séchage par atomisation et/ou de co-séchage associant au séchage par atomisation de liquides, une ou plusieurs injections de formes sèches, qui permet de produire des poudres d'ingrédients purs ou de mélanges d'ingrédients directement compressibles, tels que des sucres, des compléments alimentaires minéraux et vitaminés. On peut par exemple envisager la pulvérisation d'une solution de lactulose associée à l'injection d'une poudre de lactulose pur ou en combinaison avec d'autres sucres à propriétés prébiotiques (fructo-oligosaccharides, fructose, lactose), des gommes arabiques, de l'inuline et des mélanges prébiotiques- probiotiques (poudres de lactulose, bactéries lactiques, levures). Cette technologie offre l'avantage d'obtenir des poudres homogènes à compression directe. La compression directe est d'autant plus utilisée qu'elle permet d'obtenir des formes solides (comprimés, galets, tablettes) sans utilisation de liants ou d'étape supplémentaire de granulation. Selon un mode de Kalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que la substance en poudre hygroscopique est choisie parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant al] moins 50% en poids de glucides, tels que le lactulose, les fructo-oligosaccharides, le fructose, le saccharose, le glucose ou des mélanges de ceux- ci, des polyols tels que le sorbitol, le maltitol ou le xylitol, des compositions à base de miel, des produits dérivés de l'extraction du lactose, le lactosérum ou ses dérivés, des mélanges de sucres et édia icorants, tels que des mélanges de fructo-oligosaccharides et d'aspartame, d'acésulfame ou de rhamnose. Parmi les produits hygroscopiques, on peut également citer les extraits de plantes hygroscopiques tels que du sérum de luzerne obtenu après extraction des protéines, le contenu cytoplasmique de cellules de plantes fraîches, des extraits d'artichaut ou des extraits polyphénoliques végétaux (notamment raisin ou pomme), les mélanges associant un ou plusieurs probiotiques (et notamment ceux de la famille des Lactobacillus et des Bacillus), et un ou plusieurs actifs d'intérêt nutritionnel et notamment les prébiotiques (notamment le lactulose, les fructo-oligossacharides, le rhamnose), les acides gras poly-insaturés (tels que des extraits d'huile de poissons riches en (1)3), les polyphénols (notamment les catéchols et les extraits de pépin de raisin), et les extraits de levure. La présente invention concerne également un procédé de préparation en continu 30 d'une composition pulvérulente non hygroscopique, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : û une étape de chauffage d'une solution aqueuse initiale contenant un produit initialement hygroscopique., notamment le lactulose présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, à une température d'environ 50 C à environ 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C, afin d'obtenir une solution aqueuse initiale chauffée, ù une étape de dissolution d'un fluide cryogénique, notamment d'un fluide cryogénique alimentaire ou d'un mélange de fluides cryogéniques, dans ladite solution aqueuse initiale chauffée. ledit fluide cryogénique étant notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote ou l'air liquide, et étant à une pression comprise d'environ 105 Pa à environ 20 x 105 Pa, de préférence d'environ 4 x 105 Pa à environ 12 x 105 Pa, afin d'obtenir une solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique et un fluide cryogénique, ù une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique et un fluide cryogénique, afin d'obtenir un mélange pulvérisé, ù une étape de séchage par atomisation dudit mélange pulvérisé avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C, notamment dans une tour d'atomisation, afin d'obtenir une poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, et de stabilisation primaire, correspondant à un refroidissement et à un refroidissement instantané par la détente du fluide cryogéni que de ladite poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, afin d'obtenir une composition dudit produit hygroscopique sous la forme d'une poudre stabilisée non hygroscopique, ù une étape de stabilisation secondaire de la poudre stabilisée non hygroscopique obtenue à l'étape précédente, correspondant à un refroidissement dans l'air partiellement séché. La présente invention concerne également un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est le lactulose. La présente invention permet donc de produire des poudres de meilleure qualité bactériologique par l'effet bactériostatique constaté lié à la présence du fluide cryogénique. La présente invention concerne également une composition pulvérulente non 30 hygroscopique telle qu'obtenue par le procédé tel que défini ci-dessus. La présente invention concerne également une composition pulvérulente non hygroscopique de lactulose telle qu'obtenue par le procédé tel que défini ci-dessus, éventuellement en mélange avec des produits ayant des propriétés nutritionnelles et/ou thérapeutiques. La présente invention concerne également une composition pulvérulente de lactulose, non hygroscopique, non collante dans une gamme de température d'environ 10 C à environ 45 C, notamment à la température d'environ 20 C à environ 38 C, ayant une teneur en eau inférieure à environ 7%, et notamment d'environ 1% à environ 5 4%. Le caractère non collant de la composition pulvérulente de lactulose de l'invention peut être vérifié par les tests décrits dans l'article de Papadakis et Bahu, "The sticky issues of drying", dans D 'ing Technology, 10(4), 817-837 (1992). Les compositions pulvérulentes de lactulose de l'invention peuvent être 10 redissoutes dans l'eau. La présente invention permet de fournir un procédé de séchage par atomisation d'une solution de lactulose qui permet de produire des compositions pulvérulentes à haute concentration en lactulose sans adjonction de support, à partir de solutions de lactulose technique concentrées issues des usines de fabrication, présentant des propriétés physiques 15 nouvelles et surprenantes : ces compositions ne présentent plus le caractère d'hygroscopicité et d'instabilité immédiate des poudres de l'état de la technique, et présentent en comparaison une stabilité remarquable dans des conditions de stockage à l'air ambiant ; elles offrent en outre des propriétés de coulabilité et de mouillabilité excellentes. Il est un autre objet de l'invention qui tient dans le fait nouveau que les 20 poudres obtenues sont " compressibles, et permettent de ., produire d.., rec+ ~e~.m.,,~~ent ~ ä prdes comprimés, tablettes et galets sans passer par une phase de granulation supplémentaire. LEGENDE DES FIGURES Le cercle A représente la solution aqueuse initiale contenant au moins un produit initialement hygroscopique ; le rectangle (2) représente un réchauffeur ; le cercle B représente l'introduction du fluide cryogénique ou d'un mélange de fluides cryogéniques et le rectangle (3) représente l'étape de dissolution dudit fluide cryogénique ou dudit mélange de fluides cryogéniques dans ladite solution aqueuse initiale, afin d'obtenir une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique et un fluide cryogénique ou un mélange de fluides cryogéniques. Le rectangle (4) représente une pompe à haute pression utilisée pour pulvériser ladite solution aqueuse dans la tour d'atomisation (1) via une ou plusieurs buses (5). Le cercle C représente la pulvérisation de l'agent anti-agglomérant via un doseur de poudre (6) Le cercle D représente l'introduction de l'air chaud (température de 100 C à 250 C) pour l'étape d'atomisation, via un ventilateur (7). Le cercle E représente l'introduction de l'air secondaire, partiellement déshydraté (température de 100 C à 250 C), via un ventilateur (8). Le rectangle (9) représente un cyclone ; le cercle F représente la récupération du produit final par le cyclone, c'est-à-dire la composition pulvérulente non hygroscopique 20 et le cercle G représente l'évacuation de l'air de sortie du cyclone. Le rectangle (10) représente un lit fluidisé vibré externe ; le cercle H représente la récupération du produit final à la sortie dudit lit fluidisé, c'est-à-dire la composition pulvérulente non hygroscopique. Le cercle I représente l'addition en zone de pulvérisation d'une substance en 25 poudre hygroscopique et le rectangle (11) correspond au dispositif d'injection constitué principalement d'un doseur de poudre. La Figure 2 est un schéma de principe du procédé de l'invention, mis en oeuvre dans une tour d'atomisation à multiples effets. Les cercles A, B, C, D, E, F, G, H et I, 30 ainsi que les rectangles (1) à (11) ont la même signification indiquée que celle de la Figure 1. 17 La Figure 3 est un schéma de principe du procédé de l'invention, mis en oeuvre dans une tour d'atomisation à fond W. Les cercles A, B, C, D, E, F et G, ainsi que les rectangles (1) à (9) ont la même signification indiquée que celle de la Figure 1. La Figure 4 est un schéma de principe du procédé de l'invention, mis en oeuvre dans une tour simple effet. Les cercles A, B, C, D, F et G, ainsi que les rectangles (1) à (7) et (9) ont la mêrne sigri; fication indiquée que celle de la Figure 1. La Figure 5A représente un champ d'un produit témoin A de poudre de lactulose 10 n'utilisant pas le procédé de l'invention (avec un grossissement de 200 fois). On note une dispersion élevée des particules toutes sphériques. La Figure 5B représente un champ d'un produit témoin de poudre de lactulose n'utilisant pas le procédé de l'invention (avec un grossissement de 500 fois). On note que les particules unitaires ont la même forme avec un état lisse de la surface avec des 15 particules de 30 à 100 microns. La Figure 6A représente un champ d'un produit de l'exemple 2 de l'invention (voir ci-après) de poudre de lactulose (avec un grossissement de 200 fois). On note une dispersion élevée des particules toutes sphériques mais de taille plus élevée que le 20 témoin A. Les particules ont des nervures caractéristiques. La Figure 6B représente un champ d'un produit de l'exemple 2 de l'invention de poudre de lactulose (avec un grossissement de 500 fois). On note que les particules unitaires sont sphériques mais de taille plus élevée que le témoin A. Les particules ont un état nervuré et gonflé caractéristique, avec une présence plus marquée de l'orifice 25 caractéristique du dégazage du séchage par atomisation visualisée à la surface de la particule. La Figure 7 représente une particule avec un grossissement de 500 fois avec un état de surface nervuré avec un élément caractéristique de l'orifice de dégazage en 30 forme de "tâche solaire" avec des traits bruns en forme d'étoile. EXEMPLES EXEMPLE 1 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration modifiée simple effet L'équipement utilisé dans cet exemple est une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) (vais figure 1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration modifiée simple effet. Les gouttes formées I0 lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 116 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la 15 solution est de 64% exprimé en poids de matières sèches sur le poids de la solution, est transférée à un débit de 140 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 61 C et subit une carbonatation en continu (>), la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars, avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression d'environ 20 200 bars (2 x 107 Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale, est effectué à un taux de 0,2% exprimé en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une 25 température de 20 C. La température de l'air de sortie est choisie à 75 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. 30 La reprise d'air de la poudre finale est réalisée sous cyclone en choisissant un système de transport phase dense et la reprise de la poudre est effectuée par transport phase dense. 19 Test FlodexT ll, t de détermination de l'indice de fluidité d'une poudre L'indice de fluidité f'lodexTM est égal au diamètre de l'orifice du plus petit disque par lequel la poudre est tombée trois fois de manière consécutive (appareillage Hansen Research Corporation). L'écoulement est alors déterminé selon l'échelle suivante en fonction de l'indice de fluidité trouvé. Indice de fluidité en mm 4 ù 7 8ù12 14 ù 18 20ù26 28 - 34 Ecoulement Excellent Bon Moyen Passable Mauvais Test de mouillabilité La mouillabilité est l'aptitude d'une poudre à être mouillée. Elle correspond au 10 temps nécessaire (en secondes) à une certaine quantité de poudre pour pénétrer dans l'eau à travers sa surface libre au repos. Mode opératoire On verse 100 ml d'eau dans un bécher et on place un entonnoir (en matière antistatique) de façon à ce qu'il s'appuie sur le bord supérieur du bécher. La 15 température de l'eau est maïtrisée (20 C 2 C). On obture ensuite l'ouverture inférieure de l'entonnoir et on place autour de l'obturateur la quantité de poudre pesée (la quantité d'échantillon destinée à l'analyse doit correspondre à la concentration de la poudre dans l'eau à laquelle le produit donné va être utilisé). Enfin, on soulève l'obturateur et on mesure alors le temps écoulé jusqu'à 20 ce que toute la poudre soit mouillée. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon l'exemple 1 sont données dans le tableau 1. Tableau 1 Humidrté Produit fini 2% Densité apparente 300 g/l Ecoulement (flowdex) 20 Aw Activité d'eau 0,206 D(v,0.5) 40 m Granulométrie moyenne laser 25 On rappelle ici que la densité apparente désigne la densité mesurée de la poudre ; il s'agit donc du rapport entre la masse de la poudre et le volume occupé par la poudre. EXEMPLE 2 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration modifiée simple effet Dans cet exemple, on utilise l'équipement de la figure 1, c'est-à-dire une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration modifiée simple effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 120 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 65% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée à un débit de 230 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 60 C et subit une carbonatation en continu (3), la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 160 bars (1,6 x 107 Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 1% exprimé en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une température de 21 C. La température de l'air de sortie est choisie à 76 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. La reprise d'air de la poudre finale est réalisée sous cyclone en choisissant un système de transport phase dense et la reprise de la poudre est effectuée par transport phase dense. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple sont données dans le tableau 2. Tableau 2 Humidité Produit fini 1,5% Densité apparente 490 g/1 Ecoulernent (flowdex) 20 Aw Activité d'eau 0,173 C-(v,0.5) 71 m Granulométrie moyenne laser EXEMPLE 3 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration modifiée simple effet Dans cet exemple, :quipement utilisé est celui de la figure 1, c'est-à-dire une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration multiple effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 120 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 70% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée à un débit de 1.71 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 60 C et subit une carbonatation en continu (3). la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 114 bars (1,14 x 107 Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-aggloméra rit (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimée en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué par injection à proximité de la one de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une température de 18 C. La température de l'atr de sortie est choisie à 76 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturéi partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. La stabilisation de la poudre finale se fait par passage sur un vibro-fluidiseur équipé de deux sections d'air chauffé désaturé à 5g d'eau par kg d'air, dont la température sur la première section est de 44 C et de 33 C sur la deuxième section. La poudre est extraite en sortie de vibro-fluidiseur et tamisée. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple sont données dans le tableau 3. Tableau 3 Humidité Produit fini 2,5% Densité apparente 420 g/1 Ecoulement (flowdex) 5 Aw Activité d'eau 0,276 D(v,0.5) 300 m Granulométrie moyenne laser La poudre micro-gira nulée présente en outre une granulométrie centrée sur 350 m, avec 0 particule d'une taille supérieure à 800 m et 5% de particules inférieures à 80 !lm, ce qui confère à la poudre des caractéristiques excellentes de coulabilité facilitant les opérations de dosage avec une bonne précision, et sans présence de poussières limitant ainsi les risques de contaminations croisées. EXEMPLE 4 Séchage par atomisation dans une tour à fond W Dans cet exemple, l'équipement utilisé est une tour à fond W dont l'originalité du 25 procédé est d'utiliser la tour à fond W ou tour deux temps préférentiellement en configuration de tour simp" e effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 106 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 66% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée par une pompe de gavage dans un réchauffeur à effet Joule (2) de type Actijoule pour atteindre ,une température d'environ 70 C et subit une carbonatation en continu (3), la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 40 bars (4 x 106 Pa) par une canne (5) à buse mono fluide. Un dosage en continu de l'antiagglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimée en poids de silice sur poids de l'extrait de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du Fit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une température de 25 C. La température de 1air de sortie est choisie à 75 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par 20 kg d'air. La reprise de la poudre finale est réalisée sous cyclone utilisant un système de transport sous vide. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple 4 sont données dans 25 le tableau 4. Tableau 4 Humidité Produit fini 2,7% [)ensité apparente 656 g/1 Ecoulement (flowdex) 7 D(v,0.5) 60 mGranulométrie moyenne Les valeurs indiquées pour l'indice de fluidité (flowdex) indiquent une poudre présentant des propriétés excellentes à bonnes d'écoulement (voir exemple 1). EXEMPLE 5 Séchage par atomisation dans une tour à fond W Dans cet exemple, l'équipement utilisé est une tour à fond W dont l'originalité du procédé est d'utiliser la tour à fond W ou tour deux temps préférentiellement en configuration de tour simple effet. Les gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose sont séchées dans la chambre d'atomisation par l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 106 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 66% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée par une pompe de gavage dans un réchauffeur à effet Joule (2) de type Actijoule pour atteindre urne température d'environ 70 C et subit une carbonatation en continu (3), la pression dit mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 40 bars (4 x 106 Pa) par une canne (5) à buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimée en poids de silice sur poids de l'extrait de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une 25 température de 25 C. La température de l'air de sortie est choisie à 75 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. 30 La reprise de la poudre finale est réalisée sous cyclone utilisant un système de transport sous vide. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple sont données dans le tableau 5. Tableau 5 Humidité Produit fini 3% Densité apparente 484 g/1 Ecoulement (flowdeX) 9 D(v,0.5) 40 m Granulométrie moyenne EXEMPLE 6 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration multiple effet Dans cet exemple, l'équipement utilisé est celui de la figure 1, c'est-à-dire une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration multiple effet. La tour est par lo ailleurs équipée d'un système de co-séchage en tête de tour permettant d'assurer dans le même temps la pulvérisation en continu d'un ou plusieurs composants présentant des critères d'hygroscopicité reconnus. Le mélange formé par le brouillard de gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose et le nuage de particules solides soufflé au niveau de la buse de pulvérisation permet d'assurer une opération de 15 co-séchage dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 120 C. Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matière sèche, et dont la concentration en extrait sec de la 20 solution est de 70% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée à un débit de 171 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 60 C et subit une carbonatation en continu (3), la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 25 114 bars (1,14 x 10' Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimé en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. Un dosage en continu d'une poudre de lactose à un taux de 30%; exprimé en poids de lactose sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué dans le même temps, par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une 5 température de 18 C. La température de l'air de sortie est choisie à 76 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désature partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. 10 La stabilisation de la poudre finale se fait par passage sur un vibro-fluidiseur équipé de deux sections d'air chauffé désaturé à 5g d'eau par kg d'air, dont la température sur la première section est de 44 C et de 33 C sur la deuxième section. La poudre est extraite en sortie de vibro-fluidiseur et tamisée. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple sont données dans 15 le tableau 6. Tableau 6 Humidité Produit fini 2 % Densité apparente 550 g/1 Ecoulernent (flowdex) 5 Aw Activité d'eau 0,28 D(v,0.5) 350 m Granulom e trie moyenne laser La poudre micro-granulée présente en outre une granulométrie centrée sur 375 m, avec 0 particule d'une taille supérieure à 800 m et 5% de particules 20 inférieures à 80 :m, ce qui confère à la poudre des caractéristiques excellentes de coulabilité facilitant les opérations de dosage avec une bonne précision, et sans présence de poussières limitant ainsi les risques de contaminations croisées. En outre, la poudre présente une homogénéité parfaite, chaque particule étant uniformément constituée du mélange lactulose-lactose 70/30 dans les mêmes proportions que celles initialement 25 définies lors des opérations de pulvérisation en tête de tour. EXEMPLE 7 Séchage par atomisation à multiples effets dans une tour en configuration multiple effet, associé à un co-séchage Dans cet exemple, l'équipement utilisé est celui de la figure 1, c'est-à-dire une tour de séchage par atomisation à multiples effets (1) dont l'originalité du procédé est d'utiliser préférentiellement la tour en configuration multiple effet. La tour est par ailleurs équipée d'un système de co-séchage en tête de tour permettant d'assurer dans le même temps la pulvérisation en continu d'un ou plusieurs composants présentant des critères d'hygroscopicité reconnus. Le mélange formé par le brouillard de gouttes formées lors de la pulvérisation de la solution de lactulose et le nuage de particules solides soufflé au niveau de la buse de pulvérisation permet d'assurer une opération de co-séchage dans la chambre d'atomisation par de l'air chaud, la température de l'air entrant étant fixée à 120 C, Dans cet exemple, le fluide cryogénique est de l'anhydride carbonique. Une solution de lactulose dont la pureté en lactulose est de 70% exprimé en poids de lactulose sur poids de matières sèches, et dont la concentration en extrait sec de la solution est de 70% exprimé en poids de matières sèches sur poids de la solution, est transférée à un débit de 171 kg/h par une pompe de gavage dans un réchauffeur à échangeur eau chaude (2) pour atteindre une température de 60 C et subit une carbonatation en continu (3), la pression du mélange carbonaté étant de 10 bars (106 Pa), avant d'être pulvérisée au moyen d'une pompe haute pression (4) à une pression de 114 bars (1,14 x 10' Pa) par une canne (5) à une buse mono fluide. Un dosage en continu de l'anti-agglomérant (6), de préférence une silice colloïdale à un taux de 0,5% exprimée en poids de silice sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué par injection à proximité de la zone de pulvérisation. Un dosage en continu d'une poudre de perméat de lactosérum doux à un taux de 30% exprimé en poids de lactose sur poids de l'extrait sec de la solution, est effectué dans le même temps, par injection à proximité de la zone de pulvérisation. La température du lit fluidisé est ajustée pour maintenir la poudre à une 30 température de 18 C. La température de l'air de sortie est choisie à 76 C ; cette alimentation en air dit secondaire (8) est désaturé partiellement par un système de batterie froide à contre courant d'eau glycolée, l'air obtenu présentant une humidité résiduelle de 5g d'eau par kg d'air. La stabilisation de la poudre finale se fait par passage sur un vibro-fluidiseur équipé de deux sections d'air chauffé désaturé à 5g d'eau par kg d'air, dont la température sur la première section est de 44 C et de 33 C sur la deuxième section. La poudre est extraite en sortie de vibro-fluidiseur et tamisée. Les caractéristiques des poudres fabriquées selon cet exemple sont données dans le tableau 7. Tableau 7 Humidité Produit fini 2 % Densité apparente 550 g/1 Ecoulement (flowdex) 6 Aw Activité d'eau 0,18 1=)(v,0.5) 350 m Granulométrie moyenne laser La poudre micro-granulée présente en outre une granulométrie centrée sur 375 .tm, avec 0 particule d'une taille supérieure à 800 m et 5% de particules inférieures à 80 m, ce qui confère à la poudre des caractéristiques excellentes de coulabilité facilitant les opérations de dosage avec une bonne précision, et sans présence de poussières limitant ainsi les risques de contaminations croisées. En outre, la poudre présente une homogénéité parfaite, chaque particule étant uniformément constituée du mélange lactulose-perméat de lactosérum dans un ratio lactulose/lactose de 70/30 dans les mêmes proportions que celles initialement définies lors des opérations de pulvérisation en tête de tour. EXEMPLE 8 Mesure du caractère hygroscopiques des compositions pulvérulentes de l'invention Le caractère hygroscopique et d'instabilité des poudres hygroscopiques et en particulier de lactuiose est constaté facilement suivant un test où l'on place un échantillon de poudre fabriquée (témoins A et B) et des poudre issues de l'invention (exemples 1 à 5) dans une coupelle placée à température et humidité ambiantes (20 C et 45% d'humidité relative'. Les produits de l'art antérieur montrent une hygroscopicité marquée avec une agrégation dans un temps extrêmement court de 5 minutes d'exposition aboutissant à un mottage dans l'heure, au contraire des produits de l'invention, qui suivant les conditions d'expérience, conduisent soit à une stabilité avec une agrégation lente de 2 à 6 heures (poudres des exemples 1, 2 et 5) ou totalement stable (poudres des exemples 3 et 4). De la même façon, le temps de mottage est nettement amélioré. Suivant les conditions d'expérience, les poudres présentent un mottage retardé de 4 à 8 heures (poudres des exemples 1, 2 et 5) ou sont totalement stables (poudres des exemples 3 et 4) après 72 heures d'exposition. TEST D'H[YGROSCOSPICITE ET DE MOTTAGE Témoin A Ténioin B Ex. 1 Ex. 2 Ex. 3 Ex. 4 Ex. 5 Temps 2 3 120 120 stable stable 360 d'agrégation pas pas (en minutes) d'agré gation d'agrégation après 72h après 72h Temps de 60 tSC ~ 240 stable stable 480 mottage 1 pas de mottage pas de ( en minutes) 240 après 72h mottage après 72h % reprise en 0,7% 0.,6% 3,2% 2, 1% sans objet sans objet 1,2% eau avant mottage % reprise en 1,6% 2.5 /o 4, 6% 3,4% 2,6% 3% 1,2% eau après 8h % reprise en 1,9% 3.7% 4,1% 4,1% 3,2% 3,3% 0,9% eau après 72h Le temps d'agrégation est le temps pour lequel 1 à 2 grammes de poudre placés et répartis dans une coupelle aluminium (cellule à fond plat de 60 mm de diamètre et 20 mm de hauteur) dans une ambiance à 20 C et 45% d'humidité relative dans l'air, les particules adhèrent les unes aux autres. Dans les mêmes conditions opératoires que pour le temps d'agrégation, le temps de mottage est le temps nécessaire pour que les particules agrégées entre elles soient 20 refondues et forment un solide. On note les pourcentages de reprise en eau en masse par rapport à la masse de l'échantillon de départ. De la même façon, des clichés microphotographiques (voir Figures 5A, 5B, 6A, 6B et 7), effectués sur un microscope électronique à balayage, montrent clairement la différence de qualité des produits obtenus et la spécificité des poudres issues de l'invention, à savoir des particules nervurées et étirées lors du transfert des gaz avec une marque particulière au niveau du point de fuite d'évacuation de ces gaz caractéristique des poudres atomisées de la particule de type tâche solaire . : 15
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition pulvérulente non hygroscopique comprenant une étape de séchage par atomisation, sans support d'atomisation, d'une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, présentant une température de transition vitreuse de 10 degree C à 110 degree C, et un fluide cryogénique, notamment un fluide cryogénique alimentaire, ou un mélange de fluides cryogéniques, notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote, l'air liquide, ladite solution aqueuse étant obtenue par dissolution dudit fluide cryogénique dans une solution aqueuse initiale contenant ledit produit initialement hygroscopique.
1. Procédé de préparation d'une composition pulvérulente non hygroscopique comprenant une étape de séchage par atomisation, sans support d'atomisation, d'une solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, et un fluide cryogénique, notamment un fluide cryogénique alimentaire, ou un mélange de fluides cryogéniques, notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote, l'air liquide, ladite solution aqueuse étant obtenue par dissolution dudit fluide cryogénique dans une solution aqueuse initiale contenant ledit produit initialement hygroscopique. 2. Procédé de préparation selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de séchage ;par atomisation s'accompagne d'une stabilisation primaire résultant du refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation. 3. Procédé de préparation selon la 2, caractérisé en ce que le refroidissement de la composition pulvérulente obtenue pendant l'étape de séchage par atomisation, a lieu dans une gamme de température inférieure à la température de transition vitreuse du produit hygroscopique, et en ce que la teneur en eau de ladite composition pulvérulente obtenue à l'issue de la susdite étape est inférieure à environ 7%, et est notamment d'environ 1% à environ 4%. 4. Procédé de préparation selon la 1 à 3, caractérisé en ce que le produit initialement hygroscopique est choisi parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant au moins 50% en poids de glucides, tels que le lactulose, les fructo-oligosaccharides, le fructose, le saccharose, le glucose ou des mélanges de ceux-ci, des polyols tels que le sorbitol, le maltitol ou le xyl itol, des compositions à base de miel, des produits dérivés de l'extraction du lactose, le lactosérum ou ses dérivés, des mélanges de sucres et édulcorants, tels que des mélanges de fructo-oligosaccharides et d'aspartame, d'acésulfame ou de rhamnose. 5. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation est précédée d'une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, et le fluide cryogénique alimentaire. 6. Procédé de préparation selon la 5, caractérisé en ce que la concentration d'agent anti-agglomérant est inférieure à environ 0,5%, et varie de préférence d'environ 0,1 A à environ 0,3% en poids d'extrait sec de l'anti-agglomérant 10 par rapport au poids d'extrait sec de la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment le lactulose. 7. Procédé de préparation selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'agent anti-agglomérant est choisi parmi : la silice colloïdale, les silicates, le carbonate 15 de magnésium, le calcium.. le talc et le phosphate. 8. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation est effectuée avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à 20 environ 150 C. 9. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, est à une température d'environ 50 C à environ 25 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C. 10. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, présente une concentration en matières sèches 30 d'environ 20% à environ 80% en poids de matière sèches par rapport au poids de la solution aqueuse initiale, et de préférence d'environ 60% à environ 70%. 11. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la solution aqueuse initiale contenant le produit initialementhygroscopique, notamment le lactulose, contient d'environ 20% à environ 100%, notamment d'environ 50'1,i, à environ 100%, et de préférence d'environ 60% à environ 80%, en poids de produit hygroscopique par rapport à la totalité du poids de matières sèches. 12. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le fluide cryogénique est à une pression comprise d'environ 105 Pa à environ 20 x 105 Pa, de préférence d'environ 4 x 105 Pa à environ 12 x 105 Pa. 10 13. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant le produit initialement hygroscopique, notamment: le lactulose et le fluide cryogénique est pulvérisée à une pression d'environ 2 x 10" Pa à environ 2 x 107 Pa. 15 14. Procédé de préparation selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que l'étape de séchage par atomisation et de stabilisation primaire conduisant à un mélange ]pulvérisé est suivie d'une étape de stabilisation secondaire par refroidissement dudit mélange pulvérisé par de l'air secondaire, partiellement déshydraté. 20 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, obtenue à l'issue de l'étape de séchage par atomisation et de stabilisation primaire et de l'étape de stabilisation secondaire, effectuées dans une tour 25 d'atomisation, est introduite dans un ou plusieurs cyclone(s). 16. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée en bas de la tour d'atomisation, sous forme de 30 poudre microgranulée dont la granulométrie moyenne peut varier d'environ 100 pm à environ 500 m.5 17. Procédé selon la 1 à 15, caractérisé en ce que la composition pulvérulente non hygroscopique, notamment la composition pulvérulente de lactulose, est récupérée à la sortie de l'un des cyclones. 18. Procédé selon 1une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la solution aqueuse contenant au moins un produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose, et un fluide cryogénique est co-séchée par atomisation avec une substance en poudre hygroscopique. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que la substance en poudre hygroscopique est choisie parmi des produits organiques dont la masse moléculaire moyenne est inférieure à environ 1 000 Da, notamment comprenant au moins 50% en poids de glucides, tels que le lactulose, les fructo-oligosaccharides, le fructose, le saccharose, le glucose ou des mélanges de ceux-ci, des polyols tels que le sorbitol, le maltitol ou le xylitol, des compositions à base de miel, des produits dérivés de l'extraction du lactose, le lactosérum ou ses dérivés, des mélanges de sucres et édulcorants, tels que des mélanges de fructo-oligosaccharides et d'aspartame, d'acésulfame ou de rhamnose. 20. Procédé de préparation en continu d'une composition pulvérulente non hygroscopique selon l'une quelconque des 1 à 19, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : û une étape de chauffage d'une solution aqueuse initiale contenant un produit initialement hygroscopique, notamment le lactulose présentant une température de transition vitreuse de 10 C à 110 C, à une température d'environ 50 C à environ 85 C, de préférence d'environ 65 C à environ 80 C, afin d'obtenir une solution aqueuse initiale chauffée, û une étape de dissolution d'un fluide cryogénique, notamment d'un fluide cryogénique alimentaire ou d'un mélange de fluides cryogéniques, dans ladite solution aqueuse initiale chauffée, ledit fluide cryogénique étant notamment choisi parmi l'anhydride carbonique, l'azote ou l'air liquide, et étant à une pression comprise d'environ 105 Pa à environ 20 x 105 Pa, de préférence d'environ 4 x 105 Pa à environ 12 x 105 Pa, afin d'obtenir une solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique et un fluide cryogénique,û une étape de pulvérisation simultanée d'un agent anti-agglomérant et de la solution aqueuse contenant ledit produit hygroscopique et un fluide cryogénique, afin d'obtenir un mélange pulvérisé, ù une étape de séchage par atomisation dudit mélange pulvérisé avec de l'air chaud à une température d'environ 100 C à environ 250 C, de préférence d'environ 115 C à environ 150 C, notamment dans une tour d'atomisation, afin d'obtenir une poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, et de stabilisation primaire, de ladite poudre hygroscopique, partiellement séchée et non stabilisée, afin d'obtenir une composition dudit produit hygroscopique sous la forme d'une poudre stabilisée non hygroscopique, ù une étape de stabilisation secondaire de la poudre stabilisée non hygroscopique obtenue à l'étape précédente. 21. Procédé de préparation selon l'une des 1 à 20, caractérisé en 15 ce que le produit initialement hygroscopique est le lactulose, éventuellement en mélange avec des produits ayant des propriétés nutritionnelles et/ou thérapeutiques. 22. Composition pulvérulente non hygroscopique telle qu'obtenue par le procédé selon l'une des 1 à 21. 23. Composition pulvérulente non hygroscopique de lactulose telle qu'obtenue par le procédé selon l'une des 1 à 21, éventuellement en mélange avec des produits ayant des propriétés nutritionnelles et/ou thérapeutiques. 25 24. Composition pulvérulente de lactulose, non hygroscopique, non collante dans une gamme de température d'environ 10 C à environ 45 C, notamment à la température d'environ 20 C à environ 38 C, ayant une teneur en eau inférieure à environ 7%, et notamment d'environ 1% à environ 4%. 20
B,C
B01,C13
B01J,C13K
B01J 2,C13K 13
B01J 2/04,B01J 2/30,C13K 13/00
FR2901964
A1
VETEMENT DE PROTECTION AMORTISSEUR DE CHOCS COMPOSE DE PANNEAUX MATELASSES EN POLYURETHANE SOUDES GONFLABLES PAR UN BOUCHON RETRACTABLE .
20,071,214
La présente invention concerne un vêtement de protection gonflable, amortisseur en cas de chute, il est aussi isolant et notable. Il est déclinable en blousons, vestes, pantalons, bonnets, gants. Utile pour l'équitation, les sports d'hiver, les 2 roues à vitesse modérée, le roller, le skate board, le parachute, (le bateau éventuellement) ou personnes agées qui tombent. Il est composé de parties amovibles gonflables. Il existe déjà un parka gonflable pour l'équitation, mais il se gonfle seulement en cas de chute avec une cartouche de gaz, grâce à un cordon attaché à la selle qui libère un percuteur et remplit le parka de gaz. Les inconvénients sont que les cavaliers oublient de détacher le cordon de la selle en descendant de cheval et se retrouvent avec un parka gonflé en quelques minutes et doivent réinstaller une cartouche de gaz. Le parka dégonflé n'est pas très isolant du froid. Il existe aussi une protection non gonflable en matière rigide pour le torse qui la rend très inconfortable. le blouson housse selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et permet d'être utilisé pour un plus grand nombre d'activités puisqu'il n'est pas nécéssaire de déclencher le gonflage au moment de la chute. Il n'est pas un gilet de sauvetage pour le bâteau, mais le blouson housse selon l'invention peut-être utilisé pour l'isola-tion du froid et de la pluie, être esthétique et en cas de chute avoir l'avantage de noter. Pour le ski, il existe des doudounes en duvet ou synthétique qui isolent du froid mais n'amortissent pas les chutes. Le blouson housse ou veste housse rassemblent les propriétés iso- lantes avec les propriétés amortissantes en cas de chute. La réalisation du blouson housse comporte sur les deux rabats de devant et sur sa partie arrière une double épaisseur avec ouverture en sa partie inférieure par des fermetures à glissière. Dans cette double épaisseur on insère des panneaux en po-lyuréthane en double épaisseurs, constitués de losanges cintrés (matelassés) permettant une grande souplesse. Ils sont fermés par une très solide soudure. En leur partie inférieure se trouve un bouchon rétractable en polyuréthane permettant le gonflage avec un. gonfleur classique comme ceux utilisés pour les bateaux pneu- ma.tiques.0n referme le blouson housse avec la fermeture à glis- - 2 sière, une fois les panneaux gonflés. Ceci permet à l'utilisateur de porter un blouson gonflé aux propriétés amortissantes en cas de chute et isolantes du froid et de la chaleur et (éventuelle-ment flottantes). La pression de l'air dans les losanges se transmet sur les côtés, ce n'est pas le cas d'un solide, si vous appuyez dessus, cela n'appuie pas sur les côtés, mais en dessous. Dans le cas d'une perforation accidentelle d'un des losanges le cintrage permet de garder le gonflage dans les losanges voisins, 10 qui auront un dégonflage lent. Le blouson reste gonflé pour l'activité et peut-être dégonflé pour le transport dans un sac. Selon les modes particuliers de réalisation, on peut adapter le blouson housse avec des manches amovibles afin de rendre 15 le vêtement aux propriétés amortissantes-isolantes sur de plus grandes surfaces. La housse du blouson ou veste est proposée avec une option increvable avec à l'intérieur du tissu une doublure en maille métallique très fine, souple, montée en losange pour garder la sou- 20 plesse du vêtement. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 :(A) :représente la face avant droite du blouson. (B) représente la face avant gauche du blouson. L'ouverture de la fermeture à glissière se trouve en bas à l'ex-25 térieur du blouson côté hanche (1)(5). La face droite et la face gauche constituent une housse, créées avec deux épaisseurs de tissu dont l'entrée se trouve en bas des deux faces (2)(4). Le blouson se ferme avec une fermeture à glissière centrale (3). 30 La figure 2 :(C) représente la face postérieure du blouson. La face postérieure constitue une housse, créée avec deux épaisseurs de tissu dont l'entrée se trouve en bas. Elle est ouverte et fermée avec un zip (7). La figure 3 :(D) représente la face avant droite du panneau 35 matelassé en losange créée en polyuréthane soudé. Il est gonflable par un bouchon polyuréthane rétractable placé en son extrémité droite(8). Le dessin matelassé en losange permet une grande souplesse de mouvement. Il permet aussi par son cintrage en cas de perfo-40 ration d'un des losanges, de garder l'air dans les autres losan- ges(9). La soudure extérieure doit impérativement être de qualité supérieure afin de supporter la pression de l'air lors de l'impact. (E) représente la face avant droite du panneau matelassé en lo- sange créé en polyuréthane soudé mais renversé. Le bouchon se trouve donc derrière (11). La figure 4 :(F) représente la face postérieure du panneau matelassé en losange créé en polyuréthane soudé. Il est gonflable par un bouchon polyuréthane rétractable placé en 10 son extrémité droite. La soudure extérieure est de qualité supérieure. La figure 5 (D) est inséré dans (A) et (E) dans (B) pour constituer les faces avant du blouson housse gonflé d'air. La figure 6 :(F) est inséré dans (C) pour constituer la 15 face arrière du blouson housse gonflé d'air. La figure 7 représente les faces avant du blouson housse avec les panneaux droits et gauches matelassés en losange créés en polyuréthane soudé insérés à l'intérieur du blouson housse. La figure 8 représente la face postérieure du blouson 20 housse avec le panneau postérieur matelassé en losange créé en polyuréthane soudé inséré à l'intérieur du blouson housse. OPTION "MANCHE HOUSSE" : les manches sont doublées d'une strucure losange en polyuréthane soudé insérée à l'intérieur de la doublure de la manche. 25 Les manches sont séparées en deux de manière à pouvoir plier le coude et aussi utiliser le blouson en manches courtes. La séparation se joint grâce à urne fermeture à glissière. Il n'est pas possible d'enlever la structure en polyuréthane. le bouchon pour le gonflage se trouve à l'intérieur de la 30 manche sortant par le tissu. La figure 9 : représente une manche séparée par une ferme- ture à glissière qui peut-être rajoutée au blouson housse (13). La figure 10 : représente cette dite manche démontée (14). La figure 11 : représente l'intérieur de la manche en poly- 35 uréthane matelassé soudé pour la partie supérieure de la manche le bouchon pour le gonflage de la structure en polyuréthane mate-lassée est accessible par le tissu (15)(16). La figure 12 : représente l'intérieur de la manche en poly-uréthane matelassé soudé pour la partie inférieure de la manche. 40 Le bouchon pour le gonflage de la structure en polyuréthane mate- - 4 lassée est accessible par le tissu (17)(18). OPTION "HOUSSE INCREVABLE" : la housse du blouson est doublé d'une maille fine, sérrée, métallique, souple, en losange montée bout à bout, permettant une grande souplesse. Cette doublure mettallique habille tout le vêtement. La figure 13 : représente l'intérieur de la housse avec la dite maille. Le tissu du vêtement est en double avec la maille à l'intérieur. La figure 14 : représente un losange de la maille fine métallique souple
Vêtement (blouson, veste) de protection gonflable avec un gonfleur commun, amortisseur en cas de chute, isolant et (flotable) avec option pour les manches et option increvable.L'invention concerne des panneaux amovibles matelassés en losanges (9) en polyuréthane soudé (10) avec un bouchon rétractable en polyuréthane (8) pour le gonflage par un gonfleur commun à pied.Ces panneaux s'insèrent (D)(E) dans un vêtement housse (A)(B) avec ouverture et fermeture à glissière pour insérer les panneaux.Il est constitué pour un blouson veste de deux panneaux avant et un panneau arrière à insérer dans un blouson veste housse fermé en sa base par une fermeture à glissière.Ce vêtement est souple et confortable et le gonflage constant procure une sécurité. Le vêtement selon l'invention est destiné pour l'équitation, les sports d'hiver, les 2 roues à vitesse modérée, pour tout sport occasionnant un choc sur le torse...ou personnes agées qui tombent.
1) Vêtement de protection gonflable caractérisé en ce qu'il comporte des panneaux losanges (D, E, F) en trois parties en polyuréthane soudé avec bouchon rétractable, amovibles glissés à l'intérieur d'un blouson ou veste housse en trois parties qui s'ouvre et se ferme en sa base (A)(B)(C), les panneaux se gonflant ou se dégonflant à l'intérieur de la housse. 2) Vêtement de protection gonflable selon la 1 caractérisé en ce que les trois panneaux (D)(E)(F) composés de deux faces avant et une face arrière sont composés de losanges mate- lassés cintrés (9) en polyuréthane soudé et d'une soudure extérieure (10) avec un bouchon rétractable en polyuréthane pour le gonflage par un gonfleur commun à pied, situé dans la partie inférieure du panneau (8). 3) Vêtement de protection gonflable selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le vêtement housse (A)(B)(C) est composé de deux faces avant et une face arrière qui ont chacunes une fermeture à glissière dans leurs parties inférieures (1)(5)(7) et une fermeture à glissière centrale pour la fermeture de la face avant (3). 4) Vêtement de protection gonflable comportant des manches amovibles selon l'une des 1 à 3 caractérisée en ce que les manches sont amovibles par une fermeture à glissière en leurs parties supérieures (13) et divisibles en deux parties au niveau du coude (14), les manches étant doublées d'une structure gonflable intégrée dans la doublure de la manche avec un bouchon rétractable en polyuréthane accessible par une ouverture dans le tissu de la doublure {15)(16). 5) Vêtement de protection selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce qu'il comporte une doublure in- crevable avec des mailles serrées, métalliques, fines et souples (20), formée de multiples losanges tapissant l'intérieur de la doublure du vêtement housse (19).
A
A41
A41D
A41D 13,A41D 1
A41D 13/015,A41D 1/02,A41D 13/05
FR2894222
A1
NABLE DE REMPLISSAGE POUR RESERVOIR.
20,070,608
L'invention concerne un , notamment pour un réservoir de carburant destiné à un bateau. Généralement, les réservoirs de carburant sur les bateaux sont équipés, d'une part, d'un conduit relié à un nable de remplissage et, d'autre part, d'une conduite 5 de dégazage reliée à un évent. Au cours du remplissage, dès que le réservoir est plein, le carburant remonte par la conduite d'évent d'un diamètre plus petit que le conduit de remplissage et le carburant en surplus s'échappe par ledit évent, causant une perte et une pollution. C'est pourquoi l'inventeur a déjà imaginé un dispositif, notamment décrit dans ro le document WO-02/33360 A2, qui comporte un récipient disposé entre le réservoir et l'évent et qui permet de signaler le remplissage complet du réservoir afin d'éviter tout débordement. Bien que ce dispositif donne entière satisfaction, l'inventeur propose un nouveau dispositif destiné à éviter l'évacuation du surplus de carburant par l'évent. 15 Si l'invention concerne plus particulièrement un nable pour réservoir de carburant d'un bateau, elle concerne aussi d'autres types de réservoirs, de carburant ou non. Le dispositif proposé par l'invention est obtenu par une conception simple et innovante du nable de remplissage d'un réservoir, comportant de manière connue un 20 manchon tubulaire destiné à être relié par une de ses extrémités au réservoir et un bouchon prévu pour obturer de manière étanche l'autre extrémité, dite de remplissage, dudit manchon, mais qui est notamment remarquable en ce que le manchon est pourvu de deux orifices destinés à être reliés chacun à l'une des extrémités d'une conduite dont l'autre extrémité est reliée, pour l'une des conduites, à la partie 25 supérieure du réservoir, et pour l'autre conduite, à un évent, et en ce que le bouchon présente un prolongement dont l'extrémité libre en position de fermeture du bouchon va au-delà des orifices du manchon et qui forme un passage entre lui et la paroi interne du manchon, prévu pour permettre la mise en communication des deux orifices du manchon tandis que ladite extrémité libre du prolongement est pourvue d'un moyen 30 d'étanchéité qui permet d'isoler de manière étanche ledit passage ainsi formé. Avantageusement, le manchon et le prolongement du bouchon sont cylindriques et le passage entre ledit prolongement et la paroi interne du manchon est obtenu par un diamètre réduit dudit prolongement par rapport au diamètre intérieur du manchon. De préférence, les orifices du manchon sont pourvus chacun d'un moyen de raccordement tel un taraudage destiné à recevoir un raccord pour la connexion de la conduite correspondante. L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la 5 lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 illustre schématiquement l'art antérieur, 10 - la figure 2 montre un nable selon l'invention, mis en place et en position ouverte de remplissage et donc sans bouchon, - la figure 3 montre la même installation que celle de la figure 2 en position fermée, le nable étant donc ici obturé par son bouchon, 15 - la figure 4 est une vue en coupe du nable de la figure 2 en position ouverte, - la figure 5 est une vue en coupe du nable de la figure 3 en position fermée, 20 - la figure 6 est une vue de dessus du bouchon du nable de la figure 5. La figure 1 illustre schématiquement l'art antérieur classique en représentant un réservoir 1, par exemple de carburant pour un bateau, équipé à sa partie supérieure d'une conduite 3 reliée à un évent 4 et d'un conduit de remplissage 2, lui- 25 même pourvu d'un nable de remplissage 5'. Le nable de remplissage 5' comporte un manchon 6' fixé par une de ses extrémités sur le conduit de remplissage 2, par exemple au moyen de colliers 7. Le manchon 6' du nable 5' est obturable par son autre extrémité, dite de remplissage, par un bouchon 8'. 30 Le manchon 6' est fixé sur un support tel le pont 9 du bateau, l'évent 4 débouchant par exemple dans la coque dudit bateau. On comprend aisément qu'en position d'obturation telle que représentée sur la figure 1, la conduite 3 et l'évent 4 permettent un dégazage du réservoir 1. Pour le remplissage de ce dispositif classique, on enlève le bouchon 8' et on 35 comprend qu'une fois le réservoir plein, le carburant remonte par la conduite 3 d'évent et s'échappe, ou peut s'échapper par l'évent 4 avant même que le pistolet de remplissage ne s'arrête lorsque celui-ci est muni d'un système d'arrêt par contre-pression, ce qui entraîne non seulement une perte de carburant, mais aussi une pollution à la sortie de l'évent, généralement directement dans l'eau pour notre exemple de bateau. Les figures 2 à 6 montrent un nable selon l'invention, les figures 2 et 3 illustrant une installation du type de celle de la figure 1. C'est pourquoi dans les figures 2 et 3 on retrouve les mêmes éléments connus et portant les mêmes références, à savoir un réservoir 1 muni d'un conduit de Io remplissage 2 relié ici au pont 9 d'un bateau par un nable de remplissage qui est toutefois ici conforme à l'invention, relié comme il sera expliqué ci-après à un évent 4. Le nable selon l'invention, référencé 5 pour le distinguer du nable 5' de l'art antérieur, comporte aussi un manchon référencé ici 6 (figures 2 à 5) fixé au conduit de remplissage 2 (figures 2 et 3) par une extrémité 6a, par exemple comme 15 précédemment par des colliers 7, et qui est obturable à son extrémité de remplissage 6b par un bouchon 8 (figures 3, 5 et 6). Le bouchon 8 est à cet effet pourvu classiquement d'un moyen de prise pour être manoeuvré, telle l'empreinte en creux représentée sur la figure 6. Par contre, contrairement à l'art antérieur et comme le montrent bien les 20 figures 4 et 5, le manchon 6 est pourvu de deux orifices 10 et 11 sur lesquels en outre ici on a fixé, par exemple par vissage, des raccords respectivement 12 et 13, les orifices 10 et 11 étant pourvus à cet effet de taraudages. Les orifices 10 et 11 sont disposés dans cet exemple en dessous l'un de l'autre sur une génératrice du manchon 6. 25 Le bouchon 8 de nable est ici pourvu d'un prolongement 14 et comme le montre mieux la figure 5, ledit prolongement 14 présente sur au moins une partie de sa longueur un diamètre extérieur qui est inférieur au diamètre intérieur du manchon 6 de manière à créer en position d'obturation (figure 5) un espace libre 15 entre lui et la paroi interne dudit manchon 6. 30 En outre, le prolongement 14 est pourvu à son extrémité d'un moyen d'étanchéité tel un joint torique 16, un joint 17 du même genre étant aménagé classiquement dans la partie haute du bouchon 8 afin d'assurer une obturation étanche au niveau de l'extrémité de remplissage 6b du manchon 6. Les dimensions du prolongement 14 sont choisies pour que le joint 16 soit situé en position de fermeture du nable (figure 5) au-delà de l'orifice 11 le plus éloigné de l'extrémité de remplissage 6b du manchon 6. De la sorte, on comprend qu'en position de fermeture le passage 15 qui est 5 isolé de manière étanche permet de mettre en communication les orifices 10 et 11 et par le fait les raccords 12 et 13. Comme le montrent bien les figures 2 et 3, les raccords 12 et 13 sont reliés chacun respectivement à l'une des extrémités des conduites 18 et 19. Les conduites 18 et 19 sont reliées par leurs autres extrémités 10 respectivement, pour la conduite 18, à l'évent 4, et pour la conduite 19, à la partie supérieure du réservoir 1, comme le montrent bien les figures 2 et 3. Le fonctionnement est désormais simple à comprendre. En position ouverte de remplissage représentée à la figure 2, le pistolet de remplissage est introduit dans le manchon 6 et lorsque le réservoir est plein, le 15 carburant remonte dans le conduit 2 et la conduite 19. Le carburant en surplus peut ainsi retourner de la conduite 19 dans le conduit 2, sans aucun risque de débordement par l'évent 4, contrairement à l'art antérieur, le pistolet de remplissage pouvant classiquement s'arrêter par un système classique de contre-pression. 20 Dans la position de fermeture représentée à la figure 3, le conduit 2 est parfaitement obturé de manière étanche par le bouchon 8, tandis que le dégazage du réservoir 1 s'effectue par la conduite 19, le passage 15, la conduite 18 et l'évent 4. En quelque sorte une conduite d'évent est réalisée comme il vient d'être expliqué, par les éléments selon l'invention 19, 15 et 18. 25 Si le mode de réalisation décrit concerne plus particulièrement un réservoir de carburant pour bateau, il peut bien sûr s'agir de tout autre application telle que des réservoirs de carburant pour d'autres types de véhicules ou engins, mais aussi pour d'autres types de réservoirs de liquides nécessitant un dégazage ou une aération. Par ailleurs, des modifications peuvent être apportées sans sortir du cadre de 30 l'invention défini par les revendications. C'est ainsi par exemple que le passage 15 peut être obtenu autrement que par un rétrécissement du prolongement 14 et notamment, par exemple, au moyen d'une simple rainure longitudinale combinée avec un positionnement angulaire précis du bouchon en position de fermeture, ou combinée avec des rainures 35 circonférentielles au niveau des orifices. De même, les orifices 10 et 11 du manchon 6, peuvent être disposés à d'autres endroits sur ledit manchon que les endroits représentés sur les dessins du mode de réalisation donné ici à titre d'exemple
L'invention concerne un nable (5) de remplissage pour réservoir (1), comportant un manchon (6) tubulaire destiné à être relié par une (6a) de ses extrémités au réservoir (1) et un bouchon (8) prévu pour obturer de manière étanche l'autre extrémité (6b), dite de remplissage, dudit manchon (6).Le nable de remplissage selon l'invention est notamment remarquable en ce que le manchon (6) est pourvu de deux orifices destinés à être reliés chacun à l'une des extrémités d'une conduite (18,19) dont l'autre extrémité est reliée pour l'une (19) des conduites à la partie supérieure du réservoir (1) et pour l'autre conduite (18) à un évent (4), et en ce que le bouchon (8) présente un prolongement (14) dont l'extrémité libre en position de fermeture du bouchon va au-delà des orifices du manchon et qui forme un passage (15) entre lui et la paroi interne du manchon (6) prévu pour permettre la mise en communication des deux orifices du manchon tandis que ladite extrémité libre du prolongement (14) est pourvue d'un moyen d'étanchéité qui permet d'isoler de manière étanche ledit passage (15) ainsi formé.
1) Nable (5) de remplissage pour réservoir (1), comportant un manchon (6) tubulaire destiné à être relié par une (6a) de ses extrémités au réservoir (1) et un bouchon (8) prévu pour obturer de manière étanche l'autre extrémité (6b), dite de remplissage, dudit manchon (6), caractérisé en ce que le manchon (6) est pourvu de deux orifices (10,11) destinés à être reliés chacun à l'une des extrémités d'une conduite (18,19) dont l'autre extrémité est reliée pour l'une (19) des conduites à la partie supérieure du réservoir (1) et pour l'autre conduite (18) à un évent (4), et en ce que le bouchon (8) présente un prolongement (14) dont l'extrémité libre en position de fermeture du bouchon va au-delà des orifices (10,11) du manchon et qui forme un passage (15) entre lui et la paroi interne du manchon (6) prévu pour permettre la mise en communication des deux orifices (10,11) du manchon tandis que ladite extrémité libre du prolongement (14) est pourvue d'un moyen d'étanchéité (16) qui permet d'isoler de manière étanche ledit passage (15) ainsi formé. 2) Nable de remplissage selon la 1, caractérisé en ce que le manchon (6) et le prolongement (14) du bouchon (8) sont cylindriques et que le passage (15) entre ledit prolongement et la paroi interne du manchon est obtenu par un diamètre réduit dudit prolongement (14) par rapport au diamètre intérieur du manchon (6). 3) Nable de remplissage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les orifices (10,11) du manchon (6) sont pourvus chacun d'un moyen de raccordement tel un taraudage destiné à recevoir un raccord (12,13) pour la connexion de la conduite correspondante (18,19). 25
B
B63,B67,B65
B63B,B67D,B65D
B63B 17,B67D 7,B65D 47
B63B 17/00,B67D 7/32,B65D 47/00,B67D 7/54
FR2893440
A1
SERVEUR ET PROCEDE D'HORODATAGE DE DONNEES ELECTRONIQUES
20,070,518
-1- La présente invention concerne un serveur et un procédé d'horodatage de données électroniques. On connaît déjà, dans l'état de la technique, un serveur d'horodatage du type comprenant : un module d'horodatage apte à horodater des données avec une heure et une date obtenues à partir d'une source de temps et, - un module de signature apte à signer des données horodatées par le module d'horodatage. En général, le serveur d'horodatage du type précité fournit un service d'horodatage en répondant à des requêtes contenant des données à horodater, émises depuis un terminal client. A la réception d'une requête, le serveur obtient tout d'abord une date et une heure à partir de la source de temps et le module d'horodatage joint cette date et cette heure aux données électroniques contenues dans la requête, ou plus couramment à un condensé de ces données. Afin de certifier l'authenticité de l'horodatage, les données (ou leur condensé) horodatées sont ensuite signées par le module de signature. De façon connue en soi, l'opération de signature des données consiste à traiter les données horodatées avec une clé privée, cette clé privée étant associée à une autorité de certification. Ce traitement consiste à calculer un résultat chiffré à partir des données et de la clé. L'homme du métier désigne par "signature" non seulement ce résultat chiffré mais également, par abus de langage, l'ensemble constitué par la concaténation des données et de ce résultat chiffré. Une désignation couramment admise pour cet ensemble est "jeton d'horodatage". Généralement, la clé privée est associée à une clé publique, cette clé publique permettant, à toute personne le souhaitant, de vérifier la signature. Le jeton d'horodatage est enfin envoyé au terminal client ayant émis la requête. Un service d'horodatage permet donc de certifier l'existence de données électroniques à partir d'une date et d'une heure données. La qualité du service d'horodatage fourni par le serveur dépend notamment de l'exactitude et de la fiabilité de la date et de l'heure de la source de temps associée au module d'horodatage. La source de temps peut être, par exemple, une horloge interne du serveur ou une horloge atomique externe. Or, le besoin d'un utilisateur en matière d'horodatage peut varier quant à la fiabilité du service. On sait que l'obtention d'un service de très grande fiabilité occasionne des coûts assez élevés. En fonction de son besoin, l'utilisateur doit donc choisir le serveur -2- auquel envoyer la requête et éventuellement formuler cette dernière selon un format spécifique à ce serveur. En d'autres termes, un serveur d'horodatage ne peut fournir qu'un seul service d'horodatage, et ce quel que soit le besoin de l'utilisateur. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un serveur d'horodatage pouvant fournir au moins deux services d'horodatage se distinguant, par exemple, par un niveau de qualité différent. A cet effet, l'invention a pour objet un serveur d'horodatage du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend un module de décision apte à prendre en compte un critère prédéfini et à sélectionner, en fonction de ce critère, la source de temps devant fournir une heure et une date au module d'horodatage. Ainsi, un utilisateur peut sélectionner un service d'horodatage avec une qualité adaptée à son besoin et ce par l'intermédiaire d'un même serveur. Par ailleurs, comme l'utilisateur envoie des requêtes à un seul serveur, il n'a plus à reformuler la requête selon le format d'un serveur correspondant au niveau de qualité du service souhaité. Selon l'invention, un même serveur peut fournir différents services d'horodatage ayant des niveaux de qualité différents, quant à la fiabilité de la source de temps sélectionnée pour l'horodatage des données. Eventuellement, le serveur peut comporter un module d'obtention d'une heure et d'une date à partir d'une source de temps, le module d'obtention comprenant des moyens de paramétrage d'une adresse d'une source de temps devant fournir une heure et une date au module d'horodatage. Ainsi, il est possible de paramétrer une adresse d'une source de temps ayant un niveau de fiabilité correspondant à la qualité du service souhaitée pour l'horodatage des données. Par exemple, l'adresse peut être une adresse d'une horloge atomique d'une université, ou une adresse d'une horloge interne du serveur. En variante, le serveur peut comporter au moins deux modules d'obtention d'une heure et d'une date en fonction d'une source de temps, chaque module étant lié à une source de temps prédéfinie. Dans ce cas, chaque module d'obtention fournit une heure et une date à partir d'une source de temps prédéfinie. Le module de décision sélectionne le module d'obtention associé à une source de temps ayant un niveau de fiabilité correspondant à la qualité du service souhaitée pour l'horodatage des données. Un serveur d'horodatage selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -3-- le serveur comprend une unité d'analyse de la requête afin d'extraire le critère prédéfini ; - le critère prédéfini est un format de la requête ; le critère prédéfini est une indication contenue dans la requête ; le critère prédéfini est un émetteur de la requête ; - le serveur comprend un moyen de stockage d'au moins une clé privée associée à une autorité de certification, cette clé privée étant utilisable par le module de signature ; - le module de décision est apte à sélectionner, en fonction du critère prédéfini, la clé privée associée à l'autorité de certification, à utiliser par le module de signature ; le serveur comprend une mémoire contenant une table de correspondance entre au moins une clé privée du moyen de stockage et une source de temps susceptible de fournir une heure et une date au module d'horodatage à utiliser par le module de signature. L'invention a encore pour objet un procédé d'horodatage de données contenues dans une requête d'horodatage comprenant : - une étape d'horodatage des données avec une heure et une date obtenues à partir d'une source de temps, et - une étape de signature des données horodatées lors de l'étape d'horodatage, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape de décision prenant en compte un critère prédéfini et dans laquelle on sélectionne, en fonction de ce critère, la source de temps devant fournir une heure et une date destinées à l'horodatage des données. Un procédé d'horodatage selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le procédé comprend une étape d'analyse des données contenues dans la requête afin d'extraire le critère prédéfini ; - le critère prédéfini est un format de la requête ; - le critère prédéfini est une indication contenue dans la requête ; le critère prédéfini est un émetteur de la requête ; - pour l'étape de signature des données horodatées, une clé privée associée à une autorité de certification est sélectionnée en fonction du critère prédéfini, parmi au moins deux clés privées associées à des autorités de certification différentes. -4- L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin dans lequel la figure unique représente schématiquement la structure générale d'un serveur d'horodatage selon l'invention. On a représenté sur la figure un serveur d'horodatage 10 adapté à la fourniture d'un service d'horodatage. Le serveur 10 est apte à recevoir une requête d'horodatage contenant des données à horodater, émise par un terminal client 12 et à renvoyer en réponse un jeton d'horodatage conformément au standard RFC3161 de I'IETF (de l'anglais : Internet Engineering Task Force). Le jeton d'horodatage constitue ainsi une preuve de l'existence des données à une date et une heure données. Le serveur 10 comprend un module de réception 14 d'une requête émise par le terminal 12, apte à recevoir la requête émise dans un format particulier par le terminal client et à reformuler cette requête dans un format interne au serveur 10. A cet effet, le module de réception 14 comprend des unités 16 d'analyse de requêtes, chaque unité d'analyse étant spécifique au traitement d'un format particulier de requête émise par le terminal client 12. Par exemple, l'unité 16a est spécifique au traitement du format http , l'unité 16b au traitement du format de transmission Socket , et l'unité 16c au traitement du format Mail . Par ailleurs, chaque unité d'analyse 16 est apte à extraire un critère prédéfini de la requête, ce critère permettant de définir un niveau de qualité à attribuer à l'horodatage des données. En particulier, le critère prédéfini peut être l'émetteur de la requête. Dans ce cas, le serveur 10 peut comprendre des moyens de mémorisation d'une liste d'émetteurs préalablement identifiés et associés à un niveau de qualité à appliquer. Le critère prédéfini peut encore être le format de la requête. Le critère peut également être une indication contenue dans la requête. Par exemple, un utilisateur pourra adjoindre cette indication à la requête en sélectionnant, au moment d'envoyer une requête, dans un menu affiché sur un écran du terminal client connecté au serveur 10, un niveau de qualité correspondant à son besoin parmi différents niveaux de qualité. Les unités d'analyse 16 peuvent être facilement intégrées au serveur 10 sous forme de modules d'extension, du type plugiciel (de l'anglais plug-in ). -5- Dans l'exemple décrit, on a représenté trois unités d'analyse mais l'invention ne se limite pas à ce mode de réalisation et peut notamment comporter une, deux, trois ou plus de trois unités d'analyse 16. Le serveur 10 comporte également un module de décision 18 apte à recevoir en entrée la requête reformulée dans le format interne au serveur 10. Le module de décision 18 est apte à prendre en compte le critère prédéfini extrait de la requête par le module de réception 14 et à sélectionner, en fonction de ce critère, une source de temps S devant fournir une heure et une date à un module d'horodatage 22 des données, cette source S devant être adaptée au niveau de qualité déterminé. Ainsi, la source de temps S peut être sélectionnée, par exemple, parmi une horloge atomique d'une université S1, une horloge interne du serveur S2 ou un réseau GPS S3 ... De ce fait, l'heure et la date peuvent avoir des niveaux de fiabilité différents selon le choix de la source de temps S. Le serveur 10 comprend également trois modules d'obtention 24a, 24b, 24c, d'une heure et d'une date à partir de la source de temps S, chaque module d'obtention étant apte à fournir une heure et une date au module d'horodatage 22. Chaque module d'obtention 24a, 24b, 24c est respectivement lié à une source de temps prédéfinie S1, S2, S3. Par ailleurs, la source S1 a un niveau de fiabilité plus grand que S2, qui a un niveau de fiabilité plus grand que S3. En variante, le serveur 10 peut comporter un unique module d'obtention 24. Dans ce cas, le module d'obtention 24 comprend des moyens de paramétrage d'une adresse d'une source de temps S. Ainsi, le module d'obtention 24 peut fournir une date et une heure à partir d'une des sources S1, S2 ou S3 au module d'horodatage 22, en paramétrant l'adresse correspondant à la source de temps sélectionnée. Le module d'horodatage 22 est apte à horodater les données avec l'heure et la date fournies par les moyens d'obtention 24 à partir de la source de temps S. Le serveur 10 comprend encore un module de signature 26 apte à signer les données horodatées par le module d'horodatage 22. Généralement, la signature des données consiste à traiter les données avec une clé privée associée à une autorité de certification. De façon connue en soi, une autorité de certification permet de garantir l'authenticité de la clé privée destinée à signer des données électroniques. En particulier, selon le niveau de fiabilité de l'autorité de certification associée à la clé privée, la signature des données sera plus ou moins fiable. -6- A cet effet, le serveur 10 comporte un module 28 de stockage de la clé privée C associée à l'autorité de certification, la clé privée C étant utilisable par le module de signature 26. On a représenté sur la figure, un module de stockage 28 contenant trois clés privées Cl, C2, C3 chacune associée à une autorité de certification bénéficiant de niveaux de confiance différents. Dans cet exemple, la clé privée Cl est associée à une autorité de certification ayant un niveau de confiance plus grand que l'autorité de certification associée à la clé C2, l'autorité de certification associée à la clé C2 ayant un niveau de confiance plus grand que l'autorité de certification associée à la clé C3. Ainsi, le module de décision 18 est apte à sélectionner, en fonction du critère prédéfini, la clé privée Cl, C2, C3 associée à l'autorité de certification à utiliser par le module de signature 26. De façon optionnelle, le serveur 10 comporte encore une mémoire 30 contenant une table de correspondance entre une source de temps S et une clé privée C. Par exemple, une source de temps peut être associée à une clé privée associée à une autorité de certification ayant un niveau de confiance équivalent de celui de la source de temps. Dans cet exemple, S1 est associé à Cl, S2 à C2 et S3 à C3. En variante, une source de temps peut être associée à une clé privée associée à une autorité de certification ayant un niveau de confiance différent de celui de la source 20 de temps. Ainsi, il est possible d'avoir une relativement importante variété de services d'horodatage dépendant notamment du nombre de combinaisons réalisables d'une source de temps avec une clé privée. Dans l'exemple décrit, on peut former neuf combinaisons différentes d'une source 25 de temps avec une clé privée, de façon à définir neuf services d'horodatage correspondant chacun à un niveau de qualité différent. De ce fait, il est possible de fournir une qualité de service d'horodatage adaptée au besoin du client du terminal 12. On décrira ci-dessous les principaux aspects d'un procédé d'horodatage selon 30 l'invention. Le terminal client 12 envoie au serveur 10 une requête, par exemple avec un format de transmission http et contenant des données à horodater. Le module de réception 14 dirige la requête vers l'unité d'analyse 16a, adaptée au traitement du format http . -7- L'unité d'analyse 16a extrait de la requête un critère prédéfini, par exemple une indication contenue dans la requête, et reformule la requête dans le format interne au serveur 10. Le module de réception 14 transmet alors la requête reformulée dans le format interne au serveur 10, au module de décision 18. Le module de décision 18 prend en compte le critère prédéfini et sélectionne alors un module d'obtention 24 lié à une source de temps S et une clé privée C dans le module de stockage 28, la source de temps S et la clé privée C étant adaptées à la qualité du service souhaité. En particulier, si la requête contient une indication précisant un choix de service de relativement grande qualité, le module de décision 18 sélectionne le module d'obtention 24a, associé à la source de temps S1 ayant un niveau de fiabilité important. Dans le cas où la requête ne contient aucune indication particulière précisant un choix de qualité de service, le serveur 10 vérifie que l'émetteur de la requête appartient à la liste d'émetteurs préalablement identifiés. Si ce n'est pas le cas, le choix de la qualité de service est par exemple réalisé en fonction du format de la requête. Le module d'obtention 24a fournit alors une heure et une date à partir de la source de temps S1 sélectionnée. Le module d'horodatage 22 joint la date et l'heure aux données. Après lecture de la table de correspondance contenue dans la mémoire 30, le module 18 sélectionne la clé privée Cl associée à une autorité de certification bénéficiant du niveau de fiabilité souhaité et la fournit au module de signature 26. Le module de signature 26 signe alors les données horodatées avec la clé privée Cl. Les données ainsi horodatées et signées forment un jeton d'horodatage et l'unité d'analyse 16a, correspondant au format de transmission de la requête renvoie le jeton au terminal client 12. En général, le module de signature 26 incorpore le jeton dans un format PKCS#7 qui est un format classique des jetons d'horodatage . Le serveur d'horodatage 10 peut donc fournir une variété relativement importante de qualités du service d'horodatage. Il est notamment possible d'adapter la qualité du service à l'importance d'un document électronique et ce, sans avoir à reformuler la requête dans un format de transmission spécifique au serveur 10. L'invention s'applique particulièrement à une autorité d'horodatage proposant des services d'horodatage à partir d'un serveur d'horodatage selon l'invention, qui pourrait fournir, dans un premier temps, un service d'horodatage gratuit de qualité faible afin de -8- tester le serveur d'horodatage puis, dans un second temps, fournir des services d'horodatage ayant des qualités différentes dont le coût augmenterait avec la qualité du service proposé. En variante, chaque unité d'analyse 16 peut comprendre un module de décision 18 5 spécifique au format de la requête traité par l'unité 16
L'invention concerne notamment un serveur d'horodatage (10). Le serveur comprend un module d'horodatage (22) apte à horodater des données avec une heure et une date obtenues à partir d'une source de temps (S1, S2, S3) et un module de signature (26) apte à signer des données horodatées par le module d'horodatage (22).Ce serveur (10) comprend encore un module de décision (18) apte à prendre en compte un critère prédéfini et à choisir en fonction de ce critère, la source de temps (S1, S2, S3) devant fournir une heure et une date au module d'horodatage (22).
1. Serveur d'horodatage (10), du type comprenant : un module d'horodatage (22) apte à horodater des données avec une heure et une date obtenues à partir d'une source de temps (Si, S2, S3) et, - un module de signature (26) apte à signer des données horodatées par le module d'horodatage (22), caractérisé en ce qu'il comprend un module de décision (18) apte à prendre en compte un critère prédéfini et à sélectionner en fonction de ce critère, la source de temps (Si, S2, S3) devant fournir une heure et une date au module d'horodatage (22). 2. Serveur d'horodatage (10) selon la 1, comprenant une unité (16) d'analyse de la requête, apte à extraire le critère prédéfini. 3. Serveur d'horodatage (10) selon la 1 ou 2, dans lequel le critère prédéfini est un format de la requête. 4. Serveur d'horodatage (10) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le critère prédéfini est une indication contenue dans la requête. 5. Serveur d'horodatage (10) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le critère prédéfini est un émetteur de la requête. 6. Serveur d'horodatage (10) l'une quelconque des 1 à 5, comprenant un module d'obtention (24, 24a, 24b, 24c) d'une heure et d'une date à partir d'une source de temps (Si, S2, S3), comportant des moyens de paramétrage d'une adresse d'une source de temps. 7. Serveur d'horodatage (10) selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant au moins deux modules d'obtention (24a, 24b, 24c) d'une heure et d'une date, chaque module d'obtention (24a, 24b, 24c) étant lié à une source de temps (S1, S2, S3) prédéfinie. 8. Serveur d'horodatage (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant un moyen de stockage (28) d'au moins une clé privée (Cl, C2, C2) associée à une autorité de certification, cette clé privée (Cl, C2, C3) étant utilisable par le module de signature (26). 9. Serveur d'horodatage (10) selon la 8, dans lequel le module de décision (18) est apte à sélectionner, en fonction du critère prédéfini, la clé privée (Cl, C2, C3) associée à l'autorité de certification, à utiliser par le module de signature (26). 10. Serveur d'horodatage (10) selon la 8 ou 9, comprenant une mémoire (30) contenant une table de correspondance entre au moins une clé privée (Cl,-10- C2, C3) du moyen de stockage (28) et une source de temps (Si, S2, S3) susceptible de fournir une heure et une date au module d'horodatage (22). 11. Procédé d'horodatage de données contenues dans une requête d'horodatage comprenant : - une étape d'horodatage des données avec une heure et une date obtenues à partir d'une source de temps, et une étape de signature des données horodatées lors de l'étape d'horodatage, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de décision prenant en compte un critère prédéfini et dans laquelle on sélectionne, en fonction de ce critère, la source de temps (Si, S2, S3) devant fournir une heure et une date destinées à l'horodatage des données. 12. Procédé d'horodatage selon la 11, comprenant une étape d'analyse des données contenues dans la requête afin d'extraire le critère prédéfini. 13. Procédé d'horodatage selon la 11 ou 12, dans lequel le critère prédéfini est un format de la requête. 14. Procédé d'horodatage selon l'une quelconque des 11 à 13, dans lequel le critère prédéfini est une indication contenue dans la requête. 15. Procédé d'horodatage selon l'une quelconque des 11 à 14, dans lequel le critère prédéfini est un émetteur de la requête. 16. Procédé d'horodatage selon l'une quelconque des 11 à 15, dans lequel, pour l'étape de signature des données horodatées, une clé privée (Cl, C2, C3) associée à une autorité de certification est sélectionnée en fonction du critère prédéfini, parmi au moins deux clés privées (Cl, C2, C3) associées à des autorités de certification différentes.25
G,H
G07,G06,H04
G07C,G06F,H04L
G07C 1,G06F 1,H04L 9
G07C 1/02,G06F 1/14,H04L 9/28
FR2898800
A1
BARBECUE ELECTRIQUE
20,070,928
La présente invention concerne un barbecue électrique, par exemple un barbecue d'intérieur adapté à être posé sur un support tel qu'une table. On connaît un barbecue électrique du type comprenant une cuve métallique adaptée à contenir de l'eau et un dispositif électrique de cuisson comprenant une résistance électrique de chauffe et un boîtier de connexion électrique qui est supporté par la cuve, qui comporte un thermostat, et qui permet l'alimentation électrique contrôlée de la résistance électrique de chauffe. La régulation de la cuisson est réalisée par le système de contrôle de l'alimentation électrique de la résistance électrique qui dépend de la température mesurée par le thermostat. Cette régulation permet de cuire un aliment tout en évitant une dégradation du barbecue ou du support sur lequel il est posé. Dans les modes de réalisation connus, la consigne permettant d'éviter la dégradation du barbecue ou du support du barbecue est le niveau d'eau dans la cuve, le boîtier de connexion électrique comprenant un capteur de façon à empêcher l'alimentation de la résistance électrique quand le niveau d'eau est trop bas. La présente invention vise à réaliser un barbecue présentant les mêmes garanties qu'un barbecue de l'art antérieur, sans posséder d'organe détectant le niveau d'eau dans la cuve. Selon l'invention, dans le barbecue du type précité, le thermostat du boîtier de connexion est en contact avec la cuve. Ainsi, la régulation de l'alimentation électrique de la résistance électrique de chauffe dépend de la mesure de la température de la cuve à eau qui elle-même dépend de la 2 2898800 température de l'eau et donc du volume d'eau dans la cuve. Cette solution permet de simplifier le système de contrôle de l'alimentation électrique de la résistance électrique de chauffe. 5 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré à l'unique figure représentant une vue en perspective de dessus d'un barbecue conforme à la présente 10 invention. Comme on peut le voir à la figure 1, un barbecue électrique 1 comprend une surface de cuisson 2 (en l'occurrence, une grille de cuisson 2) adaptée à recevoir un aliment à cuire, un dispositif électrique de chauffe 3, 15 une cuve 4 (ici en acier aluminié revêtu d'un PTFE) adaptée à contenir de l'eau et à supporter la surface de cuisson 2 et le dispositif électrique de chauffe 3, et des pieds 5 supportant la cuve 4. Le dispositif électrique de chauffe 3 comprend une 20 résistance électrique de chauffe 6 qui est disposée sous la surface de cuisson et qui est portée par celle-ci par l'intermédiaire d'un tige 7 s'étendant parallèlement aux barrettes 8 formant la grille de cuisson 2. Le dispositif électrique de chauffe 3 comprend également un boîtier de 25 connexion électrique 9 qui est porté par la cuve 4 et qui comprend l'ensemble des composants permettant l'alimentation contrôlée de la résistance électrique de chauffe 6. Le boîtier de connexion électrique 9 comprend un 30 thermostat 10 qui est en contact avec la cuve 4 de façon à mesurer la température de cette dernière et à permettre l'alimentation électrique de la résistance électrique de 3 2898800 chauffe 6 en fonction de cette température. Dans le présent mode de réalisation, la cuve comprend des parois latérales 11 dont l'extrémité supérieure porte un rebord périphérique 12 qui supporte la périphérie de la grille de 5 cuisson 2. Le rebord périphérique 12 présente une surface de réception 13 qui est située à un niveau inférieur par rapport à la grille de cuisson 2 (et donc au reste du rebord périphérique) et qui est adaptée à recevoir le boîtier de connexion électrique 9 afin de le supporter, et 10 le thermostat 10 afin que celui-ci puisse mesurer la température de la cuve 4. En fonctionnement normal, la température de consigne du thermostat 10 n'est pas atteinte du fait de la présence d'eau dans la cuve 4. Quand l'eau atteint un niveau 15 minimal, le rayonnement de la résistance électrique atteint directement la cuve sur une plus grande surface et provoque un échauffement anormal de celle-ci jusqu'à la température de consigne, ce qui arrête l'alimentation de la résistance électrique de chauffe. Une fois la cuve refroidie, la 20 température redescend jusqu'à passer sous la température de consigne et permettre le re-enclenchement du thermostat 10. La température de consigne du thermostat 10 est suffisamment haute pour permettre une cuisson normale de l'aliment disposé sur la surface de cuisson 2, et 25 suffisamment basse pour détecter une insuffisance d'eau avant qu'un dommage risque d'apparaître pour le barbecue ou le support du barbecue. En outre, en fonctionnement anormal du fait d'une mise en chauffe de la résistance alors que la cuve 4 ne comprend 30 pas d'eau, la température élevée de la cuve 4 causée par l'absorption du rayonnement thermique est transmise rapidement au thermostat 10 qui déclenche l'arrêt de l'alimentation électrique. Par ailleurs, le dispositif électrique de chauffe 3 et la surface de cuisson 2 étant amovibles de la cuve 4, afin de ne permettre l'alimentation de la résistance électrique de chauffe uniquement quand ces trois organes sont correctement posés l'un par rapport à l'autre, d'une part, le boîtier de connexion électrique 9 comprend un interrupteur mobile entre un état ouvert dans lequel la résistance électrique 6 ne peut être alimentée et un état fermé dans lequel elle peut être alimentée, la cuve 4 (plus précisément, la surface de réception 13) comprenant un doigt de détection adapté à faire passer l'interrupteur de son état ouvert à son état fermé uniquement quand le boîtier 9 est correctement disposé sur la cuve 4, et, d'autre part, le dispositif électrique de chauffe 3 est configuré de sorte que la résistance électrique de chauffe 6 entraîne le pivotement du boîtier 9 hors de la surface de réception 13 quand elle n'est pas supportée par la grille de cuisson 2. Le thermostat pourrait comprendre une capsule faisant saillie hors du boîtier de connexion électrique de façon à venir en contact avec une surface de réception d'un rebord périphérique de la cuve. 5
L'invention concerne un barbecue électrique (1) comprenant une cuve (4) métallique adaptée à contenir de l'eau et un dispositif électrique de chauffe (3) comprenant une résistance électrique de chauffe (6) et un boîtier de connexion électrique (9) qui comporte un thermostat (10), qui permet l'alimentation électrique contrôlée de la résistance électrique de chauffe (6) et qui est supporté par la cuve (4). Selon l'invention, le thermostat (10) est en contact avec la cuve (4).
1. Barbecue électrique (1) comprenant une cuve (4) métallique adaptée à contenir de l'eau et un dispositif électrique de chauffe (3) comprenant une résistance électrique de chauffe (6) et un boîtier de connexion électrique (9) qui comporte un thermostat (10), qui permet l'alimentation électrique contrôlée de la résistance électrique de chauffe (6) et qui est supporté par la cuve (4), caractérisé en ce que le thermostat (10) est en contact avec la cuve (4). 2. Barbecue (1) selon la 1, caractérisé en ce que le thermostat (10) comprend une capsule faisant saillie hors du boîtier de connexion électrique (9) de façon à venir en contact avec une surface de réception (13) d'un rebord périphérique (12) de la cuve (4), la surface de réception (13) étant à un niveau inférieur de celui du reste du rebord périphérique (12). 3. Barbecue (1) selon la 2, caractérisé en ce que le boîtier de connexion électrique (9) comprend un interrupteur mobile entre un état ouvert dans lequel la résistance électrique de chauffe (6) ne peut être alimentée et un état fermé dans lequel la résistance électrique de chauffe (6) peut être alimentée, la surface de réception (13) comprenant un doigt de détection adapté à faire passer l'interrupteur de son état ouvert à son état fermé uniquement quand le boîtier de connexion électrique (9) y est correctement disposé. 4. Barbecue (1) selon l'une des 1 à 3, 30 caractérisé en ce qu'il comprend une surface de cuisson (2) adaptée à recevoir un aliment à cuire, supportée par la 6 2898800 cuve (4) et supportant la résistance électrique de chauffe (6). 5. Barbecue (1) selon la 4 dépendante de la 3, caractérisé en ce que le dispositif 5 électrique de chauffe (3) est configuré de sorte que la résistance électrique de chauffe (6) entraîne le pivotement du boîtier de connexion électrique (9) hors de la surface de réception (13) quand elle n'est pas supportée par la surface de cuisson (2). 10
A
A47
A47J
A47J 37
A47J 37/07
FR2895098
A1
SYSTEME EMBARQUE DE PREVENTION DES COLLISIONS D'UN AERONEF AVEC LE TERRAIN
20,070,622
L'invention est relative aux systemes embarques a bord d'aeronef pour la prevention des collisions terrain alors que I'aeronef est reste manoeuvrable. Elie concerne plus particulierement les systemes embarques d'anticollision terrain du type TAWS (acronyme anglo-saxon pour "Terrain Awareness and Warning System"). Les collisions avec le terrain par un aeronef reste manoeuvrable dites CFIT (acronyme anglo-saxon pour "Controlled Flight Into Terrain") ont ete et demeurent une des principales causes des catastrophes aeriennes. Pour les prevenir differents types de systemes embarques ont ete proposes. Les systemes de type GPWS (acronyme anglo-saxon pour "Ground Proximity Warning System"), qui ont ete developpes it y a une trentaine d'annees, sont bases sur ('utilisation de radiosondes permettant de determiner de fawn instantanee une position ou une tendance dangereuse a se rapprocher du sol de la part de I'aeronef porteur. Plus recemment les systemes de type GPWS ont ete remplaces par des systemes plus performants de type GCAS (acronyme anglo-saxon pour "Ground Collision Avoidance System") egalement connus sous le terme generique TAWS qui reposent sur la detection des possibilites de collision entre les trajectoires potentielles de I'aeronef et le terrain survole. Ces systemes TAWS, qui repondent a la norme aeronautique internationale TSO C151A, possedent, en plus des fonctions habituelles des systemes GPWS, une fonction predictive d'alerte de risque de collision avec le relief et/ou des obstacles au sol dite "FLTA" (acronyme ango-saxon pour " Forward Looking Terrain collision Awareness and alerting") qui delivre a ('equipage des alertes et alarmes afin qu'une manoeuvre d'evitement soit engagee lorsqu'il se presente une situation de risque de collision avec le terrain. La fonction FLTA repose sur une localisation de I'aeronef par rapport a la region survotee fournie par un equipement de vol tel que : centrale inertielle, recepteur de positionnement par satellites, baro-altimetre, radio-altimetre ou une combinaison entre plusieurs de ces senseurs, et sur la surveillance de la penetration dans un ou plusieurs volumes de protection devolution lies a I'aeronef, dune modelisation du relief et/ou des obstacles au sol extraite d'une carte numerique accessible de I'aeronef. Comme it s'agit de detecter une penetration du terrain survole, les volumes de protection lies a I'aeronef sont principalement Minis par leurs surfaces inferieures et frontales qui forment des palpeurs et dont les profils longitudinaux correspondent a ceux d'une trajectoire de manceuvre standard d'evitement engagee a plus ou moins court terme a partir d'une extrapolation de la trajectoire suivie par I'aeronef. La manoeuvre d'evitement tits largement preconisee, correspond a une pure manceuvre d'evitement vertical dite "Pull-Up", qui consiste en une montee pleins gaz precedee d'une remise a plat des ailes si I'avion etait en virage et qui est dite "manoeuvre standard d'evitement" ou encore "SVRM" (acronyme anglo-saxon pour "Standard Vertical Recovery Maneuver"). Pour davantage de details sur les concepts mis en ceuvre dans les systemes TAWS, on peut se reporter avec profit, aux brevets americains US 5,488,563, US 5,414,631, US 5,638,282, US 5,677,842, US 6,088,654, US 6,317,663, US 6,480,120 et aux demandes de brevet frangais FR 2.813.963, FR 2.842.594, FR 2.848661, FR 2.860.292, FR 2.864.270, FR 2.864.312, FR 2.867.851, FR 2.868.835. Les volumes de protection lies a I'aeronef sont en general au nombre de deux ou plus, de tailles echelonnees, le plus avance etant utilise pour donner une alerte ("Caution") signifiant a ('equipage de I'aeronef que la trajectoire suivie devra titre modifiee a moyen terme pour eviter le terrain, et le plus proche etant utilise pour donner des alarmes ("Pull-up", "Avoid Terrain") signifiant a ('equipage de I'aeronef quill dolt engager effectivement, de toute urgence, une manceuvre d'evitement. Au cours d'une approche pour atterrissage, la reponse systematique d'un equipage sans reference visuelle exterieure, a une alerte ("Caution") d'un systeme TAWS est ('interruption de la manoeuvre d'approche pour ('engagement d'une manoeuvre standard d'evitement du terrain en vue de ramener I'aeronef a une altitude de securite oia une nouvelle procedure d'approche pourra titre initiee en toute securite. Cette reponse au risque detecte de collision qui implique un renouvellement de la procedure d'approche est particulierement contraignante alors que peut-titre, une simple manoeuvre de stabilisation de trajectoire aurait suffi a traiter le risque. Elle est egalement contraignante, mais dans une moindre mesure, au cours dune rejointe d'une altitude de croisiere apres un decollage. II existe donc un besoin de mieux caracteriser une alerte ("Caution") d'un systeme TAWS pour permettre a un equipage de mieux proportionner sa manoeuvre au risque detecte de collision avec le terrain. La presente invention a pour but de repondre a ce besoin. Elle a pour objet un systeme embarque a bord d'un aeronef, pour la prevention des collisions avec le terrain comportant : - un detecteur de risque de collision du terrain par assimilation d'un risque de collision du terrain au bout d'un delai predetermine de prevision, a la penetration d'une representation cartographique du terrain survole memorisee dans une base de donnees accessible de I'aeronef, dans un volume de protection devolution lie a I'aeronef localise par rapport au terrain survole au moyen d'un equipement de localisation embarque, oriente dans la direction de progression de I'aeronef, presentant un profil de surface inferieure modelisant une trajectoire potentielle comportant, en premiere partie, une extrapolation de la trajectoire suivie par I'aeronef, predite a partir des informations de vol, delivrees par les equipements de vol de I'aeronef, en deuxieme partie, une trajectoire d'evitement du terrain engagee sur le delai de prevision, et, entre les deux parties, une trajectoire de transition, et - un generateur d'alerte engendrant des messages d'alerte sur requete du detecteur de risque de collision. Ce systeme de prevention des collisions avec le terrain est remarquable en 25 ce qu'il comporte en outre : - des moyens de localisation pour reperer les localisations des penetrations de la representation cartographique du terrain survole, sur le profil longitudinal inferieur du volume de protection, a I'origine de messages d'alerte emis par le generateur d'alerte, et 30 - des moyens de particularisation pour particulariser un message d'alerte emis par le generateur d'alerte en fonction de la ou des localisations, dans le volume de protection d'evolution, de la ou des penetrations de la representation cartographique du terrain survole, qui en sont la cause. Avantageusement, les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Caution" a la detection d'un risque de collision du terrain correspondant a une ou plusieurs penetrations de la representation cartographique du terrain survole dans le profil de la surface inferieure du volume de protection devolution, Iorsque rune au moins des penetrations se situe au niveau de la deuxieme partie de la trajectoire potentielle modelisee par le profil de la surface inferieure du volume de protection devolution. Avantageusement, les moyens de particularisation font 1 o correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" a la detection d'un risque de collision du terrain correspondant a une ou plusieurs penetrations de la representation cartographique du terrain survole dans le profil de la surface inferieure du volume de protection d'evolution, lorsque aucune de ces penetrations ne se situent au niveau de la deuxieme partie de 15 Ia trajectoire potentielle modelisee par le profil de la surface inferieure du volume de protection devolution. Avantageusement, le systeme comporte en outre : des moyens de verification de la capacite de I'aeronef, Iorsqu'il est en descente, de rejoindre, dans les conditions de vol du moment, une trajectoire de vol en 20 palier respectant un plancher d'altitude de securite par rapport au terrain survole. Avantageusement, lors de la detection d'un risque de collision sol alors que I'aeronef est en descente et que la detection resulte de penetrations de la representation cartographique du terrain dans le profil de 25 Ia surface inferieure du volume de protection devolution en dehors de la deuxieme partie de la trajectoire modelisee, les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" dans le cas de verification positive de la faculte de I'aeronef a rejoindre une trajectoire de vol en palier respectant un plancher de securite par les moyens de 3o verification et de type "Caution" dans le cas contraire. Avantageusement, le systeme comporte en outre des moyens de test de ('angle de pivotement vertical, autour d'une origine !lee a I'aeronef, du profil de la surface inferieur du volume de protection d'evolution, pour eliminer une penetration d'une representation cartographique du terrain. Avantageusement, lors de la detection d'un risque de collision sot alors que la detection resulte de penetrations de la representation cartographique du terrain dans le profit de la surface inferieure du volume de protection devolution en dehors de la deuxieme partie de la trajectoire modelisee, les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" accompagnee dune consigne d'augmentation de pente en montee fonction de la valeur d'angle de pivotement fournie par les moyens de test. D'autres caracteristiques et avantages de ('invention ressortiront de la description ci-apres d'un mode de realisation de !'invention donne a titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin dans lequel : une figure 1 est un schema de principe d'un equipement anticollision terrain embarque a bord d'un aeronef en vue de securiser son pilotage, une figure 2 est une vue, essentiellement dans le plan vertical, montrant les formes de deux palpeurs, run d'alerte et I'autre d'alarme, utilises pour detecter des risques de collisions avec le terrain dans un equipement anticollision terrain selon !invention, et des figures 3 a 5 sont des schemas illustrant la particularisation des alertes emises par un equipement anticollision terrain en fonction des situations rencontrees. 25 La figure 1 montre un equipement d'anticollision terrain 1 dans son environnement fonctionnel a bord d'un aeronef. L'equipement anticollision terrain se compose essentiellement d'un calculateur 2 associe a des bases de donnees cartographiques et de performances caracterisant la capacite de 30 monter de I'avion 3. La base de donnees cartographique stocke un ensemble de valeurs d'elevation correspondant a un echantillonnage des points d'une region devolution plus ou moins etendue, par une grille de localisation geographique qui peut titre : 35 - une grille reguliere en distance, alignee sur les meridiens et paralleles, 15 20 une grille reguliere en distance alignee sur le cap de I'aeronef, une grille reguliere en distance alignee sur la route de I'aeronef, une grille reguliere en angulaire, alignee sur les meridiens et paralleles, une grille reguliere en angulaire alignee sur le cap de I'aeronef, une grille reguliere en angulaire alignee sur la route de I'aeronef. une representation polaire (radiate) centree sur I'aeronef et son cap, - une representation polaire (radiate) centree sur I'aeronef et sa route. Typiquement, la grille reproduit un motif polygonal a quatre cotes, classiquement des carres ou des rectangles, elle peut aussi reproduire i o d'autres motifs polygonaux tels que des triangles ou des hexagones. La base de donnees de performances contient les informations necessaires a I'etablissement des performances du moment de I'aeronef. Le calculateur 2 peut etre un calculateur specifique a I'equipement anticollision terrain ou un calculateur partage avec d'autres taches comme la 15 gestion du vol ou le pilote automatique. En ce qui concerne I'anticollision terrain, II recoit des equipements de navigation 4 de I'aeronef les principaux parametres de vol dont la position de I'aeronef en latitude, longitude et altitude et la direction et le module de son vecteur vitesse. A partir de ces parametres de vol, it effectue les operations suivantes : 20 -delimitation dans la region devolution concernee par la base de donnees cartographique 3, d'une zone de survol a portee de I'aeronef sur un delai superieur au delai d'alerte recherche, - elaboration, a partir de valeurs d'elevations des points de cette zone de survol stockees dans la base de donnees cartographiques, dune 25 representation du relief et/ou des obstacles de cette zone de survol ou plutot d'une surface MTCD (acronyme anglo-saxon pour "Minimum Terrain Clearance Distance") recouvrant le relief et/ou les obstacles de la zone de survol et correspondant a une marge verticale minimum de securite retenue pour tenir compte des imprecisions de la base des donnees cartographiques 30 3, - determination a chaque instant, a partir des informations provenant des instruments de vol et de la base de donnees performances, d'au moins deux volumes de protection devolution inclus I'un dans I'autre et diriges vers I'avant et le dessous de I'aeronef qui ne doivent pas entrer en 35 contact avec le terrain ou les obstacles au sol survoles, - comparaison des elevations respectives des points des volumes de protection devolution avec ceux de la representation de la surface MTCD au niveau de leurs echantillonnages par la grille de localisation geographique utilisee dans la base de donnees cartographique pour detecter toute intrusion de la surface MTCD dans les volumes de protection devolution, et - a chaque detection d'intrusion, emission d'une alerte "Caution" des que le plus grand des volumes de protection devolution est touche et d'une alarme "Pull-up" ou Avoid Terrain" si le plus petit volume de protection d'evolution est egalement touche. Par ailleurs, pour faciliter ('evaluation et la resolution des risques de collision terrain, par ('equipage de I'aeronef, le calculateur 2 affiche sur un ecran 6 une carte du terrain survole faisant ressortir les zones de terrain menarantes. Cette carte en deux dimensions est constituee d'une representation par courbes de niveau 7 du terrain survole avec des fausses couleurs materialisant I'ampleur du risque de collision correspondant a chaque tranche de terrain. Un volume de protection lie a raeronef delimite une partie de I'espace dans laquelle raeronef doit pouvoir evoluer dans un futur plus ou moins proche sans risque de collision avec le terrain. Son importance et sa forme dependent du delai recherche entre ('emission d'une alerte ou alarme et la realisation du risque correspondant de collision avec le terrain, et de la manoeuvrabilite de I'aeronef a l'instant considers, c'est-a-dire des capacites d'evolution de raeronef qui sont liees a ses performances, au module et a la direction de sa vitesse air, et a son attitude de vol (vol en ligne droite ou en virage, etc..). II est defini par une enveloppe virtuelle sans realite physique, dont seules les parties inferieure et frontale sont considerses car elles sont les seules voles de penetration possibles dans le volume de protection pour le terrain ou des obstacles au sol. Elles sont habituellement assimilees a une bande, d'axe transversal horizontal, suivant, avec un certain decalage vertical, la trajectoire qui serait suivie par raeronef dans le cas oia son equipage viendrait a titre averti d'un risque de collision terrain et lui ferait adopter, au bout d'un temps normal de reaction agremente d'une marge de securite plus ou moins longue, une trajectoire d'evitement en montee, avec une pente voisine du maximum de ses possibilites du moment. Cette bande, d'axe transversal horizontal, part d'en dessous de I'aeronef, a une distance verticale correspondant a une marge de securite a respecter pour I'aeronef vis a vis du sol. Elle va en s'elargissant pour tenir compte de ('incertitude de plus en plus grande sur la position previsible de I'aeronef au fur et a mesure de ('augmentation du delai de prevision. Elle commence par se diriger dans la direction du deplacement de I'aeronef, puis s'incurve vers le haut jusqu'a adopter une pente de montee correspondant au maximum des possibilites de montee de I'aeronef. Dans la pratique, cette bande d'axe transversale horizontale a un profil longitudinal correspondant a celui d'une trajectoire potentielle comportant en premiere partie une extrapolation de la trajectoire suivie par I'aeronef, predite a partir des informations de vol, delivrees par les equipements de vol de I'aeronef et des informations de la base de donnees performance, en deuxieme partie une trajectoire de manoeuvre d'evitement en montee avec une pente voisine du maximum des possibilites du moment, engagee sur le delai de prevision, et, entre les deux parties, une trajectoire de transition correspondant a une annulation de ('angle de roulis a une vitesse au plus typiquement de 15 /s et a une prise d'un angle de tangage correspondant a un facteur de charge de 0,5 g par exemple jusqu'a obtention dune pente de montee correspondant aux possibilites de montee du moment de I'aeronef par exemple 90%. Cette bande d'axe transversal horizontal sert de palpeur car c'est son franchissement par la surface MTCD recouvrant le relief et/ou les obstacles au sol qui sert de critere pour decider de la penetration du terrain ou des obstacles au sol dans le volume de protection et admettre ('existence d'un risque de collision. Sur la figure 2, un aeronef A se deplace, en descente, a un instant t1 et dans une direction D, au-dessus d'un terrain de profil vertical R. Cet aeronef A est pourvu d'un equipement anticollision terrain qui met en oeuvre deux volumes de protection devolution inclus run dans I'autre : un grand volume de protection qui est utilise pour des alertes signifiant a ('equipage que la trajectoire suivie devra titre modifiee a court terme pour eviter le terrain et qui correspond a un premier palpeur d'alerte C, et un petit volume de protection qui est utilise pour des alarmes signifiant a I'equipage de I'aeronef qu'il doit engager effectivement, de toute urgence, une manoeuvre d'evitement et qui correspond a un deuxieme palpeur d'alarme W. Les deux palpeurs C et W utilises pour les alertes et les alarmes modelisent des evitements du relief par le haut, entames a des instants t1 +Tpa et t1 +Ta et necessitant un temps de mise en oeuvre Tm. La detection des risques de collision terrain a court terme pour une alerte implique de prevoir la manceuvre d'evitement par le haut au bout d'un delai plus grand que la detection des risques de collision terrain a tres court terme pour une alarme, ce qui se traduit par un decalage du palpeur C par rapport au palpeur W selon !'axe du temps, en direction du futur. Comme elle repose sur une prevision a plus long terme de la position de I'aeronef, elle est moins fiable. Pour lui conserver neanmoins la meme surete de detection son palpeur C est egalement decale vers le bas par rapport au palpeur W. Dans la situation representee a la figure 2, I'equipement d'anticollision de I'aeronef A detecte a !'instant t1, une penetration de la surface MTCD recouvrant le relief R au travers de son palpeur d'alerte C. II engendre en consequence, une alerte "Caution" a laquelle un equipage prive de references visuelles exterieures est normalement tenu de repondre par une manceuvre de correction de sa trajectoire verticale I'obligeant a interrompre sa descente alors qu'une simple mise en palier permettrait de traiter le risque de collision terrain detecte et d'eviter d'interrompre une approche engagee. Comme la detection de la penetration de la surface MTCD se fait par comparaison des elevations des points de la surface MTCD et des points des palpeurs C et W echantillonnes par la grille de localisation geographique utilisee par la base de donnees cartographique, les points de penetration de Ia surface MTCD dans ces palpeurs C et W se trouvent localises de facto par leurs coordonnees dans le maillage de la grille de localisation. Cette connaissance implicite de la localisation des points de penetration de la surface MTCD par rapport au profil longitudinal du palpeur C d'alerte, est utilisee pour evaluer la criticite des risques de collision avec le sol qui leurs sont lies et particulariser les alertes emises. Plus precisement, on admet que la penetration de la surface MTCD dans le palpeur C d'alerte au niveau de son front avant, dans la deuxieme partie de son profil longitudinal correspondant a une trajectoire a pente de montee maximum d'une manceuvre standard d'evitement vertical du terrain, denote un risque de collision avec le terrain particulierement critique et impose ('engagement d'une manceuvre d'evitement du terrain des qu'elle se produit. En effet, le fait que la collision annoncee se produise au cceur d'une manoeuvre standard d'evitement vertical montre que le surpassement de ('obstacle peut necessiter une reprise rapide et importante d'altitude. On fait alors correspondre a la detection de ce type de risque une alerte classique "Caution" impliquant de la part d'un equipage prive de references visuelles exterieures, ('interruption a court terme de la manceuvre en cours et ('engagement d'une manceuvre d'evitement du terrain. Par contre, la penetration de la surface MTCD au niveau du plancher du palpeur C d'alerte, dans la premiere partie de son profit longitudinal correspondant a ('extrapolation de la trajectoire suivie par I'aeronef et eventuellement a I'arrondi avant la montee a pente maximale de Ia trajectoire de la manceuvre standard d'evitement vertical, qui signale un risque de collision avec le sol a tits court terme, est neanmoins dune criticite moindre car le surpassement de I'obstacle peut titre traite, par une augmentation moderee de la pente en montee de la trajectoire suivie par I'aeronef. Celle-ci peut titre facilement estimee en mesurant ('angle dont tl faut faire pivoter verticalement le palpeur C d'alerte, autour de son origine liee a I'aeronef, pour faire sortir la surface MTCD de sa surface inferieure, et communiquee a ('equipage avec une alerte de risque de collision du genre "Too Low Terrain". Dans le cas ou I'aeronef est en descente, on peut se satisfaire d'une simple stabilisation de trajectoire vers un vol en palier a la condition de verifier que I'aeronef a la capacite de rejoindre, dans les conditions de vol du moment, une trajectoire de vol en palier respectant un plancher forme de la surface MTCD. On fait alors correspondre a la detection de ce type de risque une alerte du genre "Too Low Terrain" impliquant une mise en palier de I'aeronef de la part d'un equipage prive de references visuelles exterieures. Les figures 3 a 5 sont des vues en coupe verticale, de diverses situations avec un aeronef A parcourant un meme profil vertical de route en pente descendante a la meme vitesse mais par rapport a des profits de relief R differents, qui justifient toutes, ('emission d'alerte de risque de collision sol mais qui conduisent a des particularisations differentes des alertes emises. Comme I'aeronef A est anime du meme mouvement dans les trois figures 3 a 5, son systeme TAWS d'anticollision sot adopte un meme profil longitudinal de palpeur C d'alerte avec, en premiere partie 10 sur un delai Tpa, une extrapolation de la trajectoire courante de descente et, en deuxieme partie 11 une trajectoire d'evitement en montee du terrain avec une pente voisine du maximum et, a la transition, une trajectoire 12 en arrondi le temps Tm necessaire aux changements des angles de roulis et de tangage. Le relief R et la surface MTCD qui le recouvre, apparaissent sur les figures 3 a 5 sous la forme d'une succession de valeurs d'elevation de terrain resultant de leurs echantillonnages par la grille de localisation geographique utilisee dans la base de donnees cartographiques. Dans la figure 3, la surface MTCD recouvrant le relief R penetre le palpeur C d'alerte en un seul endroit 20 situe au niveau de la transition 12 entre ('extrapolation de trajectoire courante 10 et la trajectoire d'evitement 11 en montee a pente voisine du maximum. Cette penetration de la surface MTCD dans le palpeur C d'alerte provoque soit la mesure de I'angle a de pivotement vertical du palpeur C d'alerte necessaire pour eviter sa penetration par la surface MCD et la communication a I'equipage de cette valeur dangle a en tant que requete d'augmentation de la pente en montee accompagnee d'une alerte "Too Low Terrain", soit, comme I'aeronef est en descente, la verification de la capacite de I'aeronef a rejoindre dans les conditions de vol du moment, une trajectoire de vol en palier respectant un plancher forme de la surface MTCD et ('emission d'une alerte "Too Low Terrain" en cas de verification positive ou d'une alerte "Caution" en cas de verification negative. Dans la figure 4, la surface MTCD recouvrant le relief R penetre le palpeur C d'alerte en un seul endroit 30 situe au niveau de la trajectoire d'evitement 11 en montee a pente maximum. Cette penetration de la surface MTCD dans le palpeur C d'alerte provoque I'alerte habituelle "Caution" impliquant de la part d'un equipage prive de references visuelles exterieures, ('interruption a cours terme de la manoeuvre en cours et ('engagement d'une manoeuvre d'evitement du terrain amenant I'aeronef a une altitude de securite. Dans la figure 5, la surface MTCD recouvrant le relief R penetre dans le palpeur C d'alerte en deux endroits, I'un 31 situe au niveau de la transition 12 entre ('extrapolation de la trajectoire courante 10 et la trajectoire d'evitement 11 et I'autre 41 situe au niveau de la trajectoire d'evitement 11. La penetration au niveau 41 de la trajectoire d'evitement 11 prime et provoque I'alerte habituelle "Caution" appelant une manceuvre d'evitement du terrain. Les localisations des penetrations du terrain le long du palpeur C d'alerte ainsi que la particularisation des alertes en fonction de ces localisations, le test de I'angle de pivotement vertical du palpeur C d'alerte necessaire pour eliminer une penetration du terrain et la verification de la capacite de I'aeronef de rejoindre, alors qu'iI est en descente, une trajectoire en palier respectant un plancher d'altitude de securite par rapport au terrain survole sont realises par des moyens specifiques, par exemple des fonctions programmees dans le calculateur 2 de I'equipement anticollision terrain. L'equipement anticollision terrain qui vient d'etre decrit opere avec deux palpeurs, un palpeur C d'alerte et un palpeur W d'alarme. II est bien evident que ce n'est pas une limitation et que I'equipement peut utiliser un seul ou d'autres palpeurs tels qu'un palpeur de disponibilite de manceuvre efficace d'evitement vertical, un palpeur de detection de fin de manoeuvre d'evitement, etc.. Ici, it importe seulement que I'equipement anticollision terrain opere avec un palpeur d'alerte.20
Ce système TAWS (acronyme anglo-saxon pour "Terrain Awareness and Warning System") engendre une nouvelle alerte prédictive "Too Low Terrain" de type "Caution" lorsque l'équipage de l'aéronef a la possibilité de résoudre un risque détecté de collision avec le terrain sans interrompre la manoeuvre en cours pour se stabiliser à une altitude de sécurité par une manoeuvre de mise en palier, sans effectuer de manoeuvre d'évitement vertical. Pour ce faire, il mesure l'aptitude de l'avion à éviter le terrain avec une marge suffisante sans effectuer de manoeuvre d'évitement vertical en prenant en compte la ou les localisations de la ou des pénétrations du terrain le long d'un palpeur C d'alerte ainsi que la capacité de l'aéronef à se mettre en palier connaissant les conditions de vol.
1. Systeme embarque a bord d'un aeronef (A), pour la prevention des collisions avec le terrain (R) comportant : - un detecteur de risque de collision du terrain par assimilation d'un risque de collision du terrain au bout d'un delai predetermine de prevision, a la penetration d'une representation cartographique (R, MTCD) du terrain survole memorisee dans une base de donnees (3) accessible de I'aeronef (A), dans un volume de protection d'evolution lie a I'aeronef (A) localise par rapport au terrain survole au moyen d'un equipement de localisation embarque, oriente dans la direction de progression de I'aeronef (A), presentant un profil (C) de surface inferieure modelisant une trajectoire potentielle comportant, en premiere partie (10), une extrapolation de la trajectoire suivie par I'aeronef (A), predite a partir des informations de vol, delivrees par les equipements de vol (4) de I'aeronef (A), en deuxieme partie (11) une modelisation dune trajectoire de manoeuvre d'evitement du terrain engagee sur le delai de prevision et, entre les deux parties, une trajectoire de transition (12), et - un generateur d'alerte engendrant des messages d'alerte sur requete du detecteur de risque de collision. caracterise en ce quill comporte en outre : - des moyens de localisation pour reperer les localisations des penetrations de la representation cartographique (R, MTCD) du terrain survole, sur le profil longitudinal inferieur (C) du volume de protection , a I'origine des messages d'alerte emis par le generateur d'alerte, et - des moyens de particularisation pour particulariser les messages d'alerte emis par le generateur d'alerte en fonction de la localisation dans le profil longitudinal inferieur (C) du volume de protection, de la ou des penetrations de la representation cartographique (R, MTCD) du terrain survole, qui en sont la cause. 2. Systeme selon la 1, caracterise en ce que les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Caution" a la detection d'un risque de collision du terrain correspondant a une ou plusieurs penetrations de la representation cartographique (R,MTCD) du terrain survole dans le profit longitudinal inferieur (C) du volume de protection, lorsque ('une au moins des penetrations se situe au niveau de Ia deuxieme partie (11) de la trajectoire potentielle modelisee par le profil longitudinal inferieur (C) du volume de protection. 3. Systeme selon la 1, caracterise en ce que les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" a la detection d'un risque de collision du terrain correspondant a une ou plusieurs penetrations de la representation cartographique (R, MTCD) du terrain survole dans le profil longitudinal inferieur (C) du volume de protection, lorsque aucune de ces penetrations ne se situent au niveau de la deuxieme partie (11) de la trajectoire potentielle modelisee par le profit longitudinal inferieur (C) du volume de protection. 4. Systeme selon la 1, caracterise en ce quill comporte en outre : des moyens de verification de la capacite de I'aeronef, lorsqu'il est en descente, de rejoindre, dans les conditions de vol du moment, une trajectoire de vol en palier respectant un plancher d'altitude de securite par rapport au terrain survole. 5. Systeme selon la 4, caracterise en ce que, lors de la detection d'un risque de collision sot alors que I'aeronef est en descente et que la detection resulte de penetrations de la representation cartographique(R, MTCD) du terrain survole dans le profil longitudinal inferieur (C) du volume de protection en dehors de la deuxieme partie (11) de la trajectoire modelisee, les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" dans le cas de verification positive de la faculte de I'aeronef a rejoindre une trajectoire de vol en palier respectant un plancher de securite par les moyens de verification et de type "Caution" dans le cas contraire. 6. Systeme selon la 1, caracterise en ce quill comporte en outre des moyens de test de ('angle de pivotement vertical, autour d'une origine liee a I'aeronef, du profit longitudinal inferieur du volumede protection, pour eliminer une penetration d'une representation cartographique (R, MTCD) du terrain. 7. Systeme selon la 6, caracterise en ce que, lors de la detection d'un risque de collision sot alors que la detection resulte de penetrations de la representation cartographique (R, MTCD) du terrain dans le profit longitudinal inferieur du volume de protection en dehors de la deuxieme partie (11) de la trajectoire modelisee, les moyens de particularisation font correspondre un message d'alerte de type "Too Low Terrain" accompagne d'une consigne d'augmentation de pente en montee fonction de la valeur dangle de pivotement fournie par les moyens de test.
G
G05,G01,G08
G05D,G01C,G08G
G05D 1,G01C 21,G08G 5
G05D 1/06,G01C 21/00,G08G 5/04
FR2900545
A1
PREPARATION D'UN GEL ALIMENTAIRE CONTENANT DES INCLUSIONS DE PRODUIT LAITIER FLUIDE
20,071,109
La présente invention est relative à un procédé de préparation d'un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant des inclusions de produit laitier fluide, ainsi qu'aux produits alimentaires susceptibles d'être obtenus par ledit procédé. L'enrobage de produit alimentaire, en particulier de produit laitier fluide, dans des polymères à usage alimentaire par des techniques de gouttage et/ou de coextrusion est déjà connu, par exemple par la Demande WO 00/25597. La Demande WO 03/001919 décrit également la préparation d'un produit alimentaire constitué d'une base de chair animale et/ou de produit laitier, enrobée d'un matériau composé essentiellement de protéines végétales et d'hydrocolloïdes, par un procédé de co-extrusion classique. Cependant, ces techniques ne permettent pas d'obtenir des inclusions de produit laitier fluide possédant des formes variées. Du fait de la fluidité du produit à enrober, on obtient typiquement des produits alimentaires enrobés ayant des formes allant de sphérique (billes de yaourt) à allongée (type saucisse). Les Inventeurs se sont donné pour but la préparation d'un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant des inclusions de produit laitier fluide possédant des formes variées. Les Inventeurs ont constaté qu'il pouvait être possible d'obtenir de telles inclusions en moulant le produit laitier fluide, en le congelant, en le démoulant, puis en déposant la forme congelée ainsi obtenue dans un pré-gel et en la laissant décongeler in situ. Cependant, un problème se pose du fait de l'exsudation de liquide (phénomène de synérèse) par la forme congelée lors de la décongélation in situ. Ce phénomène provoque la formation de poches de sérum, ce qui nuit à l'aspect du produit alimentaire ainsi qu'à sa perception en bouche pour le consommateur. Les inventeurs ont constaté que ce phénomène de synérèse pouvait être évité en utilisant un produit laitier fluide dont l'activité de l'eau (Aw) est de 0,89 à 0,91. Pour obtenir l'Aw souhaitée, ledit produit laitier fluide doit généralement avoir une teneur en extrait sec de 65 à 75%, dont de 10 à 12% de protéines, de 44 à 50% de glucides, de 0,9 à 1,4% de minéraux. Ces plages peuvent varier selon la qualité des glucides et des protéines utilisés. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de préparation d'un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant une ou plusieurs inclusion. (s) de produit laitier fluide, ledit procédé comprenant : (a) la préparation d'un pré-gel comprenant au moins un agent gélifiant en solution dans l'eau ; (b) la préparation d'un produit laitier fluide possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 0,91 ; (c) le moulage, la congélation, puis le démoulage du produit laitier obtenu à l'étape (b) ; (d) l'incorporation du produit laitier obtenu à l'étape (c) dans le pré-gel ; (e) la gélification du produit obtenu à l'étape 20 (d). Des agents gélifiants utilisables pour la mise en oeuvre de la présente invention sont ceux classiquement utilisés en agro-alimentaire. A titre d'exemples non-limitatifs, on peut citer des agents gélifiants de type 25 gélatine, carraghénane, pectine, gomme gellane ou alginate. Des combinaisons gélifiantes d'hydrocolloïdes, par exemple xanthane-caroube ou xanthane-gomme konjac, peuvent également être utilisées. La solution d'agent(s) gélifiant(s) peut également être additionnée de sucre(s), d'arôme(s), de 30 colorant(s), d'extraits de fruits sous forme de jus, de purée ou de coulis, etc. La concentration en agent gélifiant dans la solution initiale n'est pas une caractéristique essentielle de la présente invention ; elle dépend de la texture du 35 produit final que l'on souhaite obtenir, et peut donc être choisie par l'homme du métier, en fonction notamment de l'agent gélifiant utilisé, et, le cas échéant, des autres constituants présents dans la solution. 15 Au sens de la présente invention, on entend par pré-gel un mélange comprenant essentiellement un ou plusieurs gélifiant(s) dissous dans l'eau. Ce pré-gel forme instantanément une couche de gel à la périphérie de l'inclusion congelée lors de sa dépose ; ce qui permet un positionnement correct de l'inclusion dans le pré-gel. Pour la mise en oeuvre de la présente invention, on utilisera de préférence un produit laitier fluide ayant une force de résistance à la pénétration comprise entre 200 et 300 grammes, Lorsque celle-ci est mesurée à l'aide du pénétromètre TAXT2 commercialisé par Stable Micro Systems (Survey, Grande Bretagne), en utilisant un mobile constitué d'un cylindre de diamètre de 0,5 pouce, à 15 mm avec une descente du mobile à 0,2 mm/s. Ceci englobe notamment les produits laitiers semi-liquides ou pâteux, fermentés ou non. A titre d'exemples non-limitatifs, on citera les yaourts brassés et les fromages frais. De manière particulièrement avantageuse, ledit produit laitier fluide est un produit laitier fermenté. Cependant, l'activité de l'eau (Aw) du produit laitier fluide, qui est nécessaire à la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus, n'est pas compatible avec le développement bactérien, et donc avec la fermer..tation. Pour résoudre ce problème la présente invention propose un procédé de préparation d'un produit laitier fermenté possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 0,91. Ce procédé comprend les étapes suivantes : (bl) la préparation d'un produit laitier fermenté possédant une activité de l'eau (Aw) de extrait sec de 28 à 38%, dont de 7 à 10% 13% de matières grasses ; de préférence en extrait sec de 33 à 38%, dont de 7,5 de 6 à 13% de matières grasses ; et de préférée possédant une teneur en extrait dont de 8 à 9% de protéines, de 11 1, et une teneur en de protéines, de 2 à possédant une teneur à 9,5% de protéines, manière tout à fait sec de 35,5 à 37,5%, à 13% de matières grasses ; et un ph égal ou inférieur à 4,85 ; (b2) la préparation d'une combinaison de poudres possédant une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 95%, ainsi qu'un pouvoir dépresseur d'Aw supérieur à 1,05 équivalents saccharose et un pouvoir sucrant de 0,32 à 0,5 équivalents saccharose. (b3) le mélange d'un produit laitier fermenté obtenu à l'étape (bl) et d'une combinaison de poudres obtenue à l'étape (b2), selon un ratio allant de 40:60 à 55:45. Avantageusement, le produit laitier fermenté défini à l'étape (bl) peut être obtenu par fermentation classique jusqu'à un pH de 4,8 d'un mélange ccmprenant de 47 à 78% de lait écrémé, de 4,5 à 33% de crème à 40% de matière grasse, de 5 à 10% de concentré de protéines de lait, de 10 à 15,5% de lactose, et 0,03% de ferments du yaourt ; de préférence d'un mélange comprenant de 49 à 60% de lait écrémé, de 15 à 33% de crème à 40% de matière grasse, de 6 à 9% de concentré de protéines de lait, de 12 à 15% de lactose, et 0,03% de ferments du yaourt ; et de manière tout à fait préférée d'un mélange comprenant de 50 à 53% de lait écrémé, de 29 à 31% de crème à 40% de matière grasse, de 7 à 8% de concentré de protéines de lait, de 13 à 14% de lactose, et 0,03% de ferments du yaourt. Avantageusement, la combinaison de poudres définie à l'étape (b2) contient de 32 à 38% de sirop de glucose déshydraté, de 37 à 41% de poudres de yoghourt dont 4 à 6% de poudres de yoghourt à pH 4,3, de 18 à 22% de sirop de glucose liquide, de 2 à 6% de sucre glace amylosé ; de manière plus avantageuse de 34 à 38% de sirop de glucose déshydraté, de 38,5 à 39,5% de poudres de yoghourt dont 4 à 6% de poudres de yoghourt à pH 4,3, de 19,5 à 20,5% de sirop de glucose liquide, de 3,5 à 4,5% de sucre glace amylosé ; et de manière tout à fait avantageuse de 37% de sirop de glucose déshydraté, 39% de poudres de yoghourt dont 4 à 6% de poudres de yoghourt à pH 4,3, 20% de sirop de glucose liquide, 4% de sucre glace amylosé. A titre d'exemples non-limitatifs, la poudre de yoghourt, le sirop de glucose liquide et le sirop de glucose déshydraté utilisables dans la combinaison de poudres telle que définie ci-dessus peuvent avoir respectivement un pouvoir dépresseur d'Aw de 1,2, de 0,8 et de 1,3. La présente invention a également pour objet un produit laitier fermenté possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 0, 91, et un pH égal ou inférieur à 4, 85, susceptible d'être obtenu par le procédé défini ci-dessus. Ce produit laitier fermenté peut être ensuite inclus dans un gel, en mettant en oeuvre le procédé d'inclusion conforme à l'invention. La présente invention a encore pour objet un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant une ou plusieurs inclusion(s) de produit laitier fluide, susceptible d'être obtenu par un procédé d'inclusion conforme à l'invention. Les produits alimentaires conformes à l'invention comprennent avantageusement de 30% à 60% (en masse) d'inclusions de produit laitier fluide. Les produits alimentaires conformes à l'invention peuvent par exemple se présenter sous forme de pots transparents avec gel démoulable (100 à 150 g ou de 20 à 50 g), ou encore de bouchées obtenues par prise du gel dans un moule et démoulage avant conditionnement (10 à 25 g) dans un emballage rigide préservant leur intégrité. Ils peuvent être conservés en froid positif pendant 4 à 6 semaines, sans présenter de phénomène de synérèse, de déformation des inclusions, ou de dégradation du gel. Après 28 jours, ils contiennent généralement environ 104 UFC/g de Lactobacillus bulgaricus vivants et plus de 108 UFC/g de Streptococcus thermophilus vivants. La présente invention va maintenar..t être décrite à l'aide des exemples de réalisation qui suivent, qui sont donnés à titre d'illustration, et qui sont non limitatifs. EXEMPLE 1 : PREPARATION D'UN PRODUIT LAITIER FERMENTE AYANT UNE ACTIVITE DE L'EAU REDUITE Préparation d'un yoghourt Recette du yoghourt : lait écrémé 51 à 51,5% crème à 40% de matière grasse 29 à 31% concentré de protéines de lait NZMP4861 (Fronterra) 7 à 8% lactose 11 à 12% ferments lactiques 0,03% [par exemple de type ferments 542 011 (CHR Hansen)] La réhydratation de la formule se fait à 40 C pour bien dissoudre le lactose. Procédé de fabrication du yoghourt : 1- pasteurisation à 95 C pendant 6 minutes, et homogénéisation à 200 bars ; 2- fermentation jusqu'à l'obtention d'un pH de 4,8 ; 3- lissage à l'aide d'un lisseur dynamique IKA LABOR-PILOT 2000/4 (Werke GmbH & Co.KG) constitué d'un étage avec 3 couronnes à 4 000t/mn., afin d'obtenir une texture lisse, sans grains et brillante ; 4- refroidissement à 4 C. Le yoghourt ainsi obtenu présente les caractéristiques suivantes : 36,5% d'extrait sec, 12% de matière grasse, et 8,4% de protéines. Préparation d'une combinaison de poudres On réalise un pré-mélange des poudres suivantes : Ingrédient Origine % sirop de glucose déshydraté C*Sperse01934 Cerestar 34 poudre de yoghourt M/A 5. 4 Dr. Suwelack 29 sirop de glucose liquide C*SweetM01656 Cerestar 20 poudre de yoghourt A 4.3 Dr. Suwelack 10 sucre glace amylosé Indifférent 6,5 arôme yoghourt 630455H Givaudan 0,5 Préparation du produit laitier fermenté prêt à inclure dans le gel On réalise un mélange 50/50 du yoghourt et de la combinaison de poudres avec un batteur planétaire, à la 5 vitesse maximum, pendant 20 minutes, à froid. Le produit laitier obtenu présente une activité de l'eau (Aw) de 0,9 0,01 mesurée avec un Aw-mètre AquaLab (Decagon Devices, Inc.), et un pH de 4,8 0,05 ; il comprend pour 100g : 10,9 g de protéines, 6,2 g de matière grasse, 10 47,6 g de carbohydrates et 327 mg de calcium, et a une valeur énergétique de 290 kCal/100g. Il contient >108 ferments vivants. Moulage et congélation du produit laitier fermenté Le produit laitier fermenté obtenu est réparti 15 dans des moules, puis congelé à -18 C. EXEMPLE 2 : PREPARATION D'UN PRODUIT ALIMENTAIRE CONSTITUE D'UN GEL COMPRENANT DES INCLUSIONS DE PRODUIT LAITIER FERMENTE Fabrication d'un pré-gel 20 Trois exemples de composition de gel sont donnés dans les tableaux ci-dessous. Gel sucré aromatisé : Genutine type 400-C (E407 Carraghénanes, 1-1,2% fourni par CP Kelco) Sucre 18% Eau (déminéralisée) 80-80.2% Acide citrique 0,2% Citrate de potassium 0,3% Chlorure de calcium, 2H20 0,15% Colorant 0,085% Arôme 0,03% Gel avec coulis de fruits : Genutine type 400-C (E407 Carraghénanes, fourni par CP Kelco) 1-1,2% Sucre 10% Eau (déminéralisée) 48,5-48,3% Citrate de potassium 0,3% Chlorure de calcium, 2H20 0,18% Coulis framboise 40% Gel avec jus de fruits : Genutine type 400-C (E407 Carraghénanes, 0,7-1,2% fourni •ar CP Kelco) Sucre 10% Eau (déminéralisée) 73,2-78,7% Citrate de potassium 0,3% Chlorure de calcium, 2H20 0,12% Arôme 0,15% Jus de fruits (pêche) concentré (*6,5) 10-15% Colorant bêta carotène 0,05% Acide ascorbique 0,01% Pour la préparation du pré-gel, les composants sont mélangés à froid. La composition est amenée progressivement (pendant environ 10 mn.) à 90 C, est chauffée à 90 C pendant 30 secondes, puis refroidie à 60 C sous agitation à température ambiante. Inclusion du produit laitier fermenté Le pré-gel obtenu comme décrit ci-dessus est 10 transféré dans un moule froid avant gélificaticn. Le produit laitier fermenté congelé obtenu comme décrit à l'exemple 1 est démoulé, et les inclusions ainsi obtenues sont déposées dans le pré-gel à 60 C dans lequel elles s'enfoncent. 15 Les échanges thermiques à 4 C entre les inclusions congelées et le pré-gel à 60 C, permettent la formation instantanée d'une couche de gel à la périphérie des inclusions laitières lors de leur dépose (permettant ainsi un 8 positionnement correct des inclusion dans le prégel) et la décongélation in situ desdites inclusions. Le produit final est stocké en froid positif (4 C) . Conditionnement du produit final : Le produit final constitué d'un gel comprenant des inclusions de produit laitier fermenté peut être conditionné sous deux formes : - Pots transparents avec gel démoulable : le produit final se présente dans son emballage de conditionnement (100 à 150 g) dans lequel la prise du gel et les inclusions ont été réalisées. -Bouchées : le produit final se présente sous la forme de bouchées obtenues par prise du gel dans un moule, puis démoulage avant conditionnement (10 à 25 g) dans un emballage rigide préservant leur intégrité
La présente invention est relative à un procédé de préparation d'un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant des inclusions de produit laitier fluide possédant des formes variées, et au produit alimentaire obtenu par ledit procédé. L'invention est également relative au procédé de préparation d'un produit laitier fluide possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 0,91, et audit produit obtenu par ledit procédé.
1. Procédé de préparation d'un produit alimentaire constitué d'un gel comprenant une ou plusieurs inclusion(s) de produit laitier fluide possédant des formes variées, ledit procédé comprenant : (a) l.a préparation d'un pré-gel comprenant au moins un agent gélifiant en solution dans l'eau ; (b) la préparation d'un produit laitier fluide possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 10 0,91 ; (c) le moulage, la congélation, puais le démoulage du produit laitier obtenu à l'étape (b) ; (d) l'incorporation du produit laitier obtenu à l'étape (c) dans le pré-gel ; 15 (e) la gélification du produit obtenu à l'étape (d). 2. Procédé de préparation d'un produit laitier fluide tel que défini à l'étape (b) du procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit produit est un 20 produit laitier fermenté et en ce que ledit procédé comprend : (b1) la préparation d'un produit laitier fermenté possédant une activité de l'eau (Aw) de 1, et une teneur en extrait sec de 28 à 38%, dont de 7 à 10% de protéines, de 2 à 25 13% de matières grasses ; et un pH égal ou inférieur à 4,85 ; (b2) la préparation d'une combinaison de poudres possédant une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 95%, ainsi qu'un pouvoir dépresseur d'Aw supérieur à 1,05 équivalent saccharose et un pouvoir sucrant de 0,32 à 0,5 30 équivalent saccharose. (b3) le mélange d'un produit laitier fermenté obtenu à l'étape (bl) et d'une combinaison de poudres obtenue à l'étape (b2), selon un ratio allant de 40:60 à 55:45. 3. Procédé selon la 2, caractérisé 35 en ce que l'étape (bl) s'effectue par fermentation jusqu'à un pH de 4,8 d'un mélange comprenant de 47 à 78% de lait écrémé, de 4,5 à 33% de crème à 40% de matière grasse, de 5 à 10% de concentré de protéines de lait, de 10 à 15,5% de lactose, et de 0,03% de ferments du yaourt. 4. Procédé selon la 2, caractérisée en ce que la combinaison de poudres définie à l'étape (b2) contient de 32 à 38% de sirop de glucose déshydraté, de 37 à 41% de poudres de yoghourt dont 4 à 6% de poudres de yoghourt à pH 4,3, de 18 à 22% de sirop de glucose liquide, de 2 à 6% de sucre glace amylosé. 5. Produit laitier fermenté possédant une activité de l'eau (Aw) comprise de 0,89 à 0,91, et un pH égal ou inférieur à 4,85, susceptible d'être obtenu par un procédé selon une quelconque des 2 à 4. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape (b) est effectuée en mettant en oeuvre un procédé selon une quelconque des 2 à 4. 7. Produit alimentaire susceptible d'être obtenu par un procédé selon une quelconque des revend-_cation 1 ou 6. 8. Produit alimentaire selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend de 30 à 60% d'inclusions de produit laitier.
A
A23
A23P,A23C,A23L
A23P 1,A23C 9,A23L 21,A23L 29
A23P 1/08,A23C 9/123,A23L 21/10,A23L 29/20,A23L 29/256
FR2892383
A1
PALE DE GIRAVION MUNIE D'UN VOLET ORIENTABLE ET D'UNE LANGUETTE DE FIXATION.
20,070,427
La présente invention concerne une pale active de giravion munie à son bord de fuite d'une languette de fixation et d'un volet orientable commandé localement par un dispositif électromécanique. En effet, pour améliorer les performances aéroaccoustiques, vibratoires et aérodynamiques des pales d'un rotor principal d'avancement et de sustentation de giravion, il est avantageux de disposer un volet orientable au niveau du bord de fuite de chaque pale, dénommé par commodité volet de bord de fuite. L'angle de braquage du volet par rapport à la pale est de l'ordre de plus ou moins 10 degrés à une fréquence de l'ordre de 30Hz. Pour être efficace, l'angle de braquage varie de façon active au cours du temps en fonction de nombreux paramètres tels que la position de la pale autour de l'axe du rotor principal, position dite azimut , la vitesse de rotation du rotor principal et les mouvements de la pale en pas, en battement et en traînée. Compte tenu des dimensions de la pale ainsi que des contraintes exercées sur le volet et la pale dues aux mouvements de battement, de traînée et de pas de cette dernière, on comprend aisément les difficultés à vaincre pour obtenir un volet fiable, léger et répondant aux attentes du constructeur et des utilisateurs. On connaît, par le document US 2002/0021964, un premier 25 type de pale muni d'un volet. Les parties supérieure et inférieure du bord d'attaque du volet ont une forme concave alors que la partie centrale de ce bord d'attaque a une forme convexe. Ainsi, le bord d'attaque du volet a une forme en E. En outre, les parties supérieure et inférieure sont chacune reliées à un actionneur alors que la partie centrale convexe est disposée contre un genou solidaire de la pale. Par conséquent, en activant l'un ou l'autre des actionneurs, le volet bascule autour du genou de façon à présenter l'inclinaison souhaitée. Toutefois, sous l'effet des contraintes exercées sur la pale et le volet lors d'un vol, notamment provoquées par des mouvements de battement, il y a un risque de glissement du volet le long du genou ce qui pourrait provoquer une usure prématurée, voire même selon le pire des scénarii un blocage du volet rendant ce dernier inutilisable et dangereux. De plus, on se rend bien compte que la forme globale du volet et plus particulièrement du bord d'attaque de ce volet n'est pas optimisée d'un point de vue aérodynamique ce qui peut éventuellement être la cause de désagréments acoustiques ou vibratoires et de dégradations des performances aérodynamiques. Par ailleurs, on connaît selon le document US 6 454 207, un deuxième type de pale comportant un volet au niveau de son bord de fuite. Le volet est fixé à la pale par un axe longitudinal, c'est-à-dire disposé selon l'envergure de la pale, qui traverse le volet. Par suite, le volet est apte à tourner autour de cet axe longitudinal en étant mis en mouvement par une bielle articulée solidaire de l'intrados du volet, cette bielle étant elle-même commandée par un actionneur. La bielle se situe donc partiellement à l'extérieur de l'ensemble pale/volet ce qui nuit à l'aérodynamisme de l'ensemble. De plus, on observe une discontinuité entre le volet et la pale qui peut provoquer un affaiblissement des performances aérodynamiques ainsi qu'un effet de sifflement dus à la circulation d'air entre le volet et la pale. Ce deuxième type d'architecture, pour laquelle le volet tourne autour d'un axe, présente encore l'inconvénient d'occasionner un éventuel blocage du volet. En effet, il ne faut pas perdre de vue que les contraintes mécaniques exercées sur le volet et la pale au cours du vol sont très importantes. Il y a par conséquent un risque non négligeable d'assister à une déformation de l'axe, le volet ne pouvant de ce fait plus être braqué à l'inclinaison souhaitée. Enfin, on connaît par le document FR 2 770 826, un troisième type de pale équipée d'un volet. Désormais, le volet n'est pas relié à la pale par un axe longitudinal mais par deux tourillons disposés de chaque côté du volet. En outre, le volet est muni d'un bras flexible qui est positionné à l'intérieur de la pale en étant relié, via un levier, à un ensemble de deux moteurs rotatifs agissant sur des excentriques coaxiaux. A l'aide de cet ensemble de deux moteurs rotatifs, le dispositif commande l'inclinaison du bras flexible et ainsi du volet. Néanmoins, tout comme pour le deuxième type de pale, les tourillons autour desquels le volet bascule ne semblent pas présenter totalement une robustesse suffisante pour garantir le bon fonctionnement du système pendant un temps raisonnable. La présente invention a pour objet de proposer une pale active munie d'un volet et d'une languette de fixation permettant de s'affranchir des limitations des pales mentionnées ci-dessus. Par ailleurs, il est bon de rappeler que les pales de giravion sont extrêmement minces, c'est-à-dire que l'épaisseur relative des sections de la pale est faible, de sorte que l'épaisseur de la pale est faible et ce particulièrement au niveau de leur bord de fuite où l'épaisseur diminue. Ainsi, l'épaisseur maximale du volet est de l'ordre de 20 millimètres. II va s'en dire que dans un tel cas le dispositif autorisant l'inclinaison du volet par rapport à la pale doit être compact pour pouvoir être logé dans la pale et/ou le volet. De plus, comme nous l'avons vu précédemment, il est important que l'ensemble soit robuste pour éviter une usure prématurée voire même un blocage du volet qui pourrait s'avérer catastrophique. Enfin, pour réduire les efforts inertiels exercés sur la pale et le volet, il est impératif que la masse de l'ensemble reste la plus faible possible. Selon l'invention, une pale de rotor de giravion comporte au moins un volet orientable de bord de fuite, ce volet étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel orienté sensiblement selon l'envergure de ladite pale et dudit volet. La pale est remarquable en ce que le volet est muni d'au moins deux rotules de fixation pourvues chacune d'une cage interne ainsi que d'une cage externe et d'un premier arbre qui est de plus solidaire dudit volet, le premier arbre des rotules de fixation étant sensiblement perpendiculaire à l'axe charnière virtuel de rotation du volet. De plus, à son bord de fuite la pale est munie d'une languette de fixation pourvue de points de rotulage, les cages externes des rotules de fixation étant alors solidarisées auxdits points de rotulage. Les rotules de fixations constituent alors des pivots autour 5 desquels le volet est à même de pivoter afin de présenter l'inclinaison souhaitée par rapport à la pale. Cette configuration est très originale puisque le premier arbre de chaque rotule de fixation n'est pas confondu avec l'axe charnière virtuel de rotation du volet ou du moins dirigé selon ce 10 dernier. Au contraire, ce premier arbre est avantageusement perpendiculaire à l'axe charnière virtuel et sensiblement perpendiculaire au plan des cordes du volet, c'est-à-dire approximativement dirigé selon l'épaisseur du volet. Cela revêt une grande importance dans la mesure où il devient possible d'agencer 15 une rotule dans un espace qui est pourtant très exigu. L'utilisation d'une telle rotule de fixation permet de répondre parfaitement au problème, la robustesse de ces équipements mécaniques n'étant plus à démontrer. De plus, il n'est plus nécessaire de pourvoir le volet d'un axe longitudinal ou de 20 tourillons afin de le faire pivoter ce qui limite les risques de blocage de ce volet. Avantageusement, la pale ayant un extrados et un intrados, ces extrados et intrados se rejoignent au niveau du bord de fuite de la pale afin de former la languette de manière à notamment 25 obtenir une languette rigide. La rigidité de la languette permet d'éviter une forte perte d'efficacité du volet en empêchant un moment de rappel qui serait induit par une languette flexible. De même, la pale comportant une nervure à proximité de son bord de fuite, la languette se situe sensiblement à mi-hauteur de la nervure. Dans ces conditions, la tenue mécanique du bord de fuite de 5 la pale est importante ce qui n'est pas négligeable. En outre, le volet comporte une ouverture munie d'une lèvre inférieure et d'une lèvre supérieure, ladite languette étant agencée entre ces lèvres supérieure et inférieure lorsque ledit volet est fixé à ladite pale. Les lèvres inférieure et supérieure décrivent alors un 10 champ angulaire de l'ordre de 20 pour permettre au volet de présenter les inclinaisons requises par rapport à la pale. Cette inclinaison du volet par rapport à la pale est contrôlée à l'aide d'au moins un bras de commande, solidaire du volet, qui est commandé par un actionneur, linéaire ou rotatif, agencé dans 15 la pale. Par suite, une inclinaison du bras, réalisée via l'actionneur, induit directement une inclinaison de même nature du volet qui pivote autour des points de rotulage de la languette de part la présence des rotules de fixation. Par ailleurs, la languette revêt une grande importance pour 20 des raisons aérodynamiques et acoustiques. Elle permet en effet de supprimer une discontinuité entre le volet et la pale évitant ainsi la circulation d'air entre ces derniers. Cet avantage est maximisé lorsque la languette s'étend le long de l'envergure du volet, c'est-à- dire lorsque la languette a au moins la même longueur que le 25 volet. Toutefois, compte tenu de la présence d'au moins un bras de commande, la languette comporte au moins deux portions distinctes séparées l'une de l'autre par un bras de commande. Enfin, pour optimiser les performances aérodynamiques et aéroaccoustiques, la languette comporte un ruban souple, en élastomère par exemple, à son extrémité libre, c'est-à-dire à l'extrémité de la languette située du côté du bord de fuite du volet et non pas du côté du bord de fuite de la pale. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description suivante, qui illustre des exemples de réalisation préférés, donnés sans aucun caractère limitatif, en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, une coupe schématique d'une pale équipée d'un volet, - la figure 2, une coupe de la figure 1, montrant une zone du volet pourvue d'une rotule de fixation, - la figure 3, une coupe de la figure 1, montrant une zone du 15 volet pourvue d'un bras de commande, et - la figure 4, une coupe de la figure 1, montrant une zone du volet ne comportant ni une rotule de fixation ni un bras de commande. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont 20 affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente une vue schématique d'une pale équipée d'un volet conformément à l'invention. Une pale 1 de giravion est munie d'un volet 5 de bord de fuite. De plus, deux actionneurs électromécaniques 10, 10' sont agencés à l'intérieur du caisson 4 de la pale 1 qui est disposé entre le longeron 3 et la nervure 2 de la pale 1. Les actionneurs 10, 10' permettent au volet 5 de bord de fuite de pivoter autour de l'axe charnière virtuel Y', chacun via un bras de commande 46 solidaire du volet, afin d'améliorer les performances aéroaccoustiques, aérodynamiques et vibratoires de la pale 1. Ils sont eux-mêmes commandés par un boîtier électronique, non représenté sur les figures, qui fournit la loi de pilotage du volet (angle de braquage/fréquence) en fonction de la configuration de vol du giravion. Les actionneurs 10, 10' sont de plus alimentés électriquement par un collecteur disposé au niveau du rotor du giravion via un circuit électrique intégré à la pale 1 le long de son envergure. En mode actif, des capteurs de position envoient des signaux au boîtier électronique pour que ce dernier puisse asservir le volet. Pour certaines configurations de vol, le système sera en mode passif, le volet 5 restant alors immobilisé en position neutre dans le prolongement du profil de base de la pale 1. Selon la nécessité, un ou plusieurs volets sont agencés sur la pale 1, de préférence au voisinage du saumon de celle-ci, c'est-à-dire vers l'extrémité libre de la pale. De même, suivant le besoin, un nombre différent d'actionneurs pourra être prévu. Le volet 5 est fixé à la pale 1 par l'intermédiaire de deux rotules de fixation, non représentés sur la figure 1, et d'une languette 20 agencé au bord de fuite BF de la pale 1. Les rotules de fixation sont munies chacune d'une cage interne ainsi que d'une cage externe et d'un premier arbre 31, les cages externes étant solidarisées à des points de rotulage 21 de la languette. Par ailleurs, afin d'empêcher le passage d'air entre le volet 5 et la pale 1, la languette 20 s'étend selon l'envergure du volet 5. Néanmoins, afin d'autoriser le passage des bras de commande 46, la languette comporte plusieurs portions 20', 20", 20"', deux portions adjacentes 20'-20", 20"-20"' étant séparées par un bras de commande 46. De ce fait, il n'y a pas de discontinuité puisque le passage de l'air entre le volet 5 et la pale 1 est empêché soit par une portion de languette soit par un bras de commande. La figure 2 présente une coupe de la figure 1, montrant une zone du volet 5 pourvue d'une rotule de fixation. Les extrados 5 et intrados 6 de la pale 1 se rejoignent au niveau du bord de fuite BF de manière à former la languette 20. On notera que le bord de fuite BF présente au volet 5 une face concave ce qui améliore l'aérodynamisme de l'ensemble. En outre, afin de notamment faciliter l'inclinaison du volet 5, la languette 20 se situe à mi-hauteur de la nervure 7 située au niveau du bord de fuite BF de la pale 1. De même, le volet 5 étant pourvu d'une ouverture munie d'une lèvre supérieure 5' et d'une lèvre inférieure 5", la languette est agencée entre ces lèvres supérieure 5' et inférieure 5". Dans ces conditions, les lèvres supérieure 5' et inférieure 5" décrivent un champ angulaire [3 de l'ordre de 20 afin d'autoriser au volet 5 les inclinaisons requises. Par ailleurs, le volet 5 comporte une rotule de fixation 30 munie d'une cage interne 32, d'une cage externe 33 et d'un premier arbre 31. Ce premier arbre 31 est solidaire du volet 5, un basculement du premier arbre 31 entraînant un basculement du volet 5 et inversement. Par suite, le premier arbre 31 traverse partiellement le volet 5, ces extrémités étant fixées au volet 5 par l'intermédiaire d'écrou 31', 31" par exemple. En outre et de préférence, le premier arbre 31 est sensiblement perpendiculaire à l'axe charnière virtuel Y' et au plan des cordes P du volet 5, le premier arbre 31 s'étendant alors selon l'épaisseur du volet 5. Dans ce contexte, le volet 5 est lié à la pale 1 par l'intermédiaire de la cage externe 33 de la rotule de fixation 30. Plus précisément, la cage externe 33, qui englobe la cage interne 32, est solidarisée au point de rotulage 21 de manière à en fait représenter un insert rotulé, la cage externe 33 étant solidaire de la languette 20. Par ailleurs, pour limiter l'usure des rotules de fixation 30, ces dernières sont si nécessaire précontraintes pour annuler le jeu séparant leurs cages interne 32 et externe 33. En effet, les efforts centrifuges s'appliquant sur l'ensemble volet/rotules de fixation exercent une précontrainte naturelle sur les rotules de fixation dans le sens de l'envergure de la pale. Si le niveau de cette précontrainte est suffisamment élevé, les cages interne 32 et externe 33 des rotules de fixation 30 restent toujours en contact malgré les autres efforts (dynamiques, aérodynamiques et de commande) auxquelles elles sont soumises dans le sens de la corde de la pale. Toutefois, si le niveau de la contrainte apportée naturellement par les efforts centrifuges est insuffisant, les rotules de fixation 30 sont mécaniquement précontraintes. Par suite, la pale comporte alors un dispositif de type ressort, introduit entre le volet 5 et le bord de fuite BF de la pale 1, qui permet d'exercer un effort permanent tendant par exemple à écarter le volet 5 du bord de fuite de la pale. Enfin, l'extrémité libre EX de la languette 20 est munie d'un ruban souple 22, en élastomère par exemple, cette extrémité libre se trouvant du côté du bord de fuite BF' du volet 5 et non pas du côté du bord de fuite BF de la pale 1. Ce ruban est d'autant plus utile qu'il interdit la circulation d'air entre le volet 5 et la pale 1, et ce plus précisément entre l'extrémité libre EX de la languette 20 et le volet 5. De plus, de part sa souplesse, le ruban souple 22 ne risque pas d'entraver le basculement du volet 5. La figure 3 présente une coupe de la figure 1 montrant une zone du volet 5 pourvue du bras de commande selon un premier mode de réalisation. Quel que soit le mode de réalisation, le bras de commande 46 est solidarisé au volet 5 en étant par exemple noyé dans ce dernier au moment de la fabrication. Une inclinaison du bras commande 46 entraînera donc un inclinaison de même nature du volet 5. Selon le premier mode de réalisation, l'actionneur 10 est du type linéaire, son extrémité 11 étant à même de se déplacer selon l'axe X conformément aux flèches F. On notera la présence de trappes d'accès 100 sur l'intrados de la pale 1 pour permettre des opérations de maintenance sur l'actionneur 10 par exemple. La chaîne de transmission permettant de relier l'actionneur 10 au volet 5 comporte successivement une première bielle 40, un bras coudé 41, un pivot flexible extensible 43 et le bras de commande 46. La première bielle 40, qui traverse d'ailleurs la nervure 2, est d'une part fixée à l'extrémité 11 de l'actionneur et au bras coudé 41 et plus particulièrement au bras primaire 41' du bras coudé 41. Par ailleurs, le coude de ce bras coudé 41 est attaché à un support 42 à l'aide d'un arbre traversant 42', le support 42 étant solidaire de la nervure 2. Ainsi, le bras coudé 41 peut pivoter autour de l'arbre traversant 42'. En outre, le bras secondaire 41" du bras coudé 41 est lié au bras de commande 46 via un pivot flexible 43. Un pivotement du bras coudé 41 entraînera par suite le basculement du bras de commande 46 et donc du volet 5, compte tenu des faits évoqués précédemment. De plus, on comprend bien que la distance séparant l'arbre 25 traversant 42' du bras de commande 46 est constante. II en va bien sûr de même de la longueur du bras coudé 41 et du bras de commande 46. Pour autoriser le basculement, il est alors impératif que le pivot flexible autorise un allongement sensiblement selon l'axe X. C'est la raison pour laquelle on le nomme par commodité pivot flexible extensible. Le pivot flexible extensible 43 comporte alors un pivot simple usuel 43', un manchon fileté 43" et une tige 43"'. Le pivot simple est d'une part relié au bras secondaire 41" du bras coudé 41 et d'autre part à la tige 43"'. Cette tige 43"' est emmanchée dans le manchon fileté 43", lui-même fixé sur le bras de commande 46. L'emmanchement coulissant de la tige 43"' dans le manchon fileté autorise alors un déplacement de la tige 43"' par rapport au manchon fileté 43" selon l'axe X. Selon un deuxième mode de réalisation non représenté par une figure, l'actionneur est du type rotatif. Un dispositif, tel que décrit précédemment par exemple, permettant un allongement selon l'axe X étant alors disposé entre le bras de commande 46 et l'actionneur rotatif. La figure 4 présente une coupe de la figure 1 dans une zone 20 du volet 5 ne comportant ni une rotule de fixation 30 ni un bras de commande 46. On constate alors que l'extrémité libre EX de la languette 20 est, comme expliqué précédemment pour la zone décrite par la figure 2, munie d'un ruban souple 22. 25 Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisations aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un moyen décrit par un moyen équivalent sans sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne une pale (1) de rotor de giravion qui comporte au moins un volet (5) orientable de bord de fuite, ce volet (5) étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel (Y') orienté sensiblement selon l'envergure de ladite pale (1) et dudit volet (5). La pale (1) est remarquable en ce que le volet (5) est muni d'au moins deux rotules de fixation (30) pourvues chacune d'une cage interne (32) ainsi que d'une cage externe (33) et d'un premier arbre (31) qui est de plus solidaire dudit volet (5), le premier arbre (31) des rotules de fixation (30) étant perpendiculaire à l'axe charnière virtuel (Y') de rotation du volet (5). De plus, à son bord de fuite (BF) la pale (1) est munie d'une languette de fixation (20), pourvue de points de rotulage (21), les cages externes (33) des rotules de fixation (30) étant alors solidarisées auxdits points de rotulage (21).
1. Pale (1) de rotor de giravion comportant au moins un volet (5) orientable de bord de fuite, ledit volet (5) étant apte à effectuer un pivotement autour d'un axe charnière virtuel (Y') orienté sensiblement selon l'envergure de ladite pale (1) et dudit volet (5), caractérisée en ce que ledit volet (5) comporte au moins deux rotules de fixation (30) munies chacune d'une cage interne (32) ainsi que d'une cage externe (33) et d'un premier arbre (31) solidaire dudit volet (5), ladite pale étant munie à son bord de fuite (BF) d'une languette (20) de fixation pourvue de points de rotulage (21), lesdites cages externes (33) des rotules de fixation (30) étant solidarisées auxdits points de rotulage (21). 2. Pale selon la 1, caractérisée en ce que ledit premier arbre (31) des rotules de fixation (30) est perpendiculaire audit axe charnière virtuel (Y') de rotation dudit volet (5). 3. Pale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, ladite pale (1) comportant un extrados (5) et un intrados (6) , lesdits extrados (5) et intrados (6) se rejoignent au niveau du bord de fuite (BF) de ladite pale (1) afin de former ladite languette (20). 4. Pale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, ladite pale (1) comportant une nervure (7) à proximité de son bord de fuite (BF), ladite languette (20) se situe sensiblement à mi-hauteur de ladite nervure (7). 5. Pale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite languette (20) est rigide. 6. Pale selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisée en ce que ledit volet (5) comporte une ouverture munie d'une lèvre inférieure (5") et d'une lèvre supérieure (5'), ladite languette (20) étant agencée entre ces lèvres supérieure (5') et inférieure (5") lorsque ledit volet (5) est fixé à ladite pale (1) . 15 7. Pale selon la 6 caractérisée en ce que lesdites lèvres inférieure (5") et supérieure (5') décrivent un champ angulaire (Ii) de l'ordre de 20 . 8. Pale selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisée en ce que l'inclinaison dudit volet (5) par rapport à ladite pale (1) est contrôlée à l'aide d'au moins un bras de commande (46) solidaire dudit volet (5), ledit bras de commande(46) étant commandé par un actionneur (10,10') agencé dans ladite pale (1). 9. Pale selon la 8, caractérisée en ce que, ladite languette (20) s'étendant le long de l'envergure dudit volet (5), ladite languette (20) comporte au moins deux portions (20',20",20"') distinctes séparées par un bras de commande (46). 10. Pale selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite languette (20) comporte un ruban souple (22) à son extrémité libre (EX).
B
B64
B64C
B64C 27
B64C 27/615
FR2889273
A1
PALIER DE ROULEMENT POUR GUIDER UNE TIGE NOTAMMENT UNE TRINGLE DE CHANGEMENT DE VITESSE
20,070,202
Domaine de l'invention La présente invention concerne un d'une boîte de vitesses de véhicule, ayant dans la zone de palier, une section essentiellement rectangulaire ou un adaptateur ayant une section essentiellement rectangulaire, comprenant une cage entourant la tige ou l'adaptateur et munie d'organes de roulement, ces organes de roulement roulant également sur la paroi d'une partie extérieure de palier fixée à un boîtier ou roulant sur la paroi de la boîte de vitesses. Etat de la technique Un tel palier d'une tige ou tringle de boîte de vitesses de véhicule est connu selon le document DE-101 53 912-Al. La tringle est portée par un adaptateur maintenu dans une cage munie d'organes de roulement s'appuyant contre une partie extérieure de boîtier. Comme le palier est prévu pour le mouvement longitudinal de la tringle de changement de vitesse, il faut éviter que les organes de roulement ne s'échappent de l'adaptateur et/ ou de la partie extérieure du palier en se déplaçant dans la direction longitudinale. Pour cela, la cage comporte un moyen de guidage muni d'une butée réalisée dans la partie exté- rieure du palier et qui limite la course de la cage. Indépendamment de la difficulté de l'installation du moyen de guidage ou des becs de guidage de la cage dans la cavité de la partie extérieure du palier, on risque également que suivant les sollicitations en particulier une sollicitation sous la forme d'un couple, la tringle de changement de vitesse ne blo- que la cage. De plus, une cavité longitudinale dans la partie extérieure du palier est gênante car elle affaiblit cette partie extérieure. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un palier d'une tige notamment d'une tringle de changement de vitesse pour évi- ter tout blocage ou grippage de la cage et tout affaiblissement de la partie extérieure du palier, simplifiant en outre le montage tout en assurant une excellente réception, précise. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne ainsi un palier de roule- ment du type défini ci-dessus caractérisé en ce que les organes de rou- lement sont installés dans des segments de cage et ces segments de cage sont guidés dans la cage. Grâce à l'invention, les segments de cage peuvent se dé-placer indépendamment les uns des autres ce qui évite tout risque de blocage ou de grippage de la cage. Selon un développement particulièrement avantageux de l'invention, la cage comporte des longerons de guidage recevant les segments de cage. Les segments de cage sont dirigés dans la direction longitudinale de la tige ou de la tringle de changement de vitesse et en- tourent au moins partiellement les segments de cage sur le côté intérieur et sur le côté extérieur du palier. Les segments de cage doivent être entourés par la cage ou les longerons de guidage de la cage suffisamment pour qu'au montage de la cage les segments ne puissent en tomber et soient bien tenus. Chaque segment de cage muni des organes de roulement peut se déplacer dans la direction longitudinale de la tige ou de la tringle de changement de vitesse, séparément si bien que selon les sollicitations ou le couple exercé au niveau du palier, seuls les segments de cage sollicités se déplacent. Pour éviter que les segments de cage ne puissent tomber dans la direction longitudinale et pour avoir une butée pour les segments de cage pour qu'ils ne quittent pas le palier, les deux extrémités des longerons de guidage de la cage comportent des entretoises limitant la course de coulissement des segments de cage. De façon avantageuse, la cage est fixée à la partie exté- rieure du palier ou au boîtier. Cela est possible car les segments de cage peuvent suivre séparément le mouvement entre la tige ou la tringle de changement de vitesse et la partie extérieure du palier ou le boîtier. La fixation de la cage dans la partie extérieure du palier ou du boîtier est simple si à au moins une extrémité de la cage il y a des crochets venant prendre derrière le bord de la partie extérieure du palier ou le boîtier et si la cage ou le fond respectif de chaque crochet bute contre le bord. Ainsi après avoir enfoncé les segments de cage entre les longerons de guidage et que ceux-ci sont fixés, on peut glisser l'ensemble dans la partie extérieure de palier ou le boîtier jusqu'à ce que la cage ou les fonds des crochets rencontrent le bord et que les crochets s'accrochent derrière le bord. Comme selon l'invention la cage et les segments de cage sont en matière plastique, cela facilite la manoeuvre de ces pièces. Suivant une autre caractéristique, la partie extérieure de palier ou le boîtier comportent des rainures pour les organes de roule-ment de préférence réalisés sous la forme de billes. Ces rainures ont une section adaptée aux billes ou aux organes de roulement. La partie extérieure de palier est particulièrement avantageuse à fabriquer si elle est en acier et si elle est réalisée par transformation. Ce procédé de transformation permet de réaliser à la fois les rainures et une bride de fixation ainsi que le bord servant à fixer la cage. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté de manière schématique dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'une partie extérieure de palier mu-nie d'une cage mise en place; - la figure 2 est une coupe de la partie extérieure de palier avec la cage et les segments de cage selon la ligne B-B de la figure 1; - la figure 3 est une coupe d'un manchon extérieur de la partie extérieure de palier avec la cage et les segments de cage selon la ligne de coupe C-C de la figure 2; - la figure 4 est un détail correspondant à la partie entourée par le cercle X à la figure 3 du manchon extérieur de palier, de la cage et de deux segments de cage présentés à échelle agrandie; - la figure 5 est une coupe d'une cage avec des segments de cage selon la ligne de coupe A-A de la figure 7; - la figure 6 est une coupe d'une cage et de segments de cage selon la ligne de coupe B-B de la figure 5; et - la figure 7 est un détail d'une cage avec des segments de cage. Description d'exemples de réalisation Les figures 1 à 7 montrent de façon détaillée une partie extérieure de palier portant la référence 1; cette pièce et obtenue par emboutissage profond. Les figures montrent également une bride de fixation 2, un manchon extérieur de palier 3 et un bord 4. Le manchon extérieur de palier 3 est muni de rainures 5 apparaissant notamment aux figures 3 et 4; ces rainures sont réalisées par transformation. Le manchon extérieur de palier 3 reçoit une cage 6 munie de crochets 7 qui entourent le bord 4 et assurent avec la cage 6, la fixation de la cage 6 dans le manchon extérieur de palier 3 ou la partie extérieure de palier 1 dans les deux directions. La cage 6 présente des cavités réparties à sa périphérie délimitées par des longerons de guidage 8 dans la direction périphérique. La cage 6 comporte des entretoises 9 à l'extrémité des longerons de guidage 8 de sorte que ces longerons de guidage 8 et les entretoises 9 délimitent des cavités rectangulaires dans la cage 6. Comme cela apparaît notamment à la figure 4, les longe- rons de guidage 8 présentent des bords en saillie du côté intérieur et du côté extérieur du palier; ces bords guident les segments de cage 10 installés et les retiennent entre les longerons de guidage 8 pour qu'elles ne risquent de s'en dégager au moins pendant le montage du palier. Comme cela apparaît notamment à la figure 7, l'extension longitudinale des segments de cage 10 est beaucoup plus courte que la distance des entretoises 9 de sorte que les billes 11 placées dans les segments de cage 10 peuvent rouler sur le côté intérieur et le côté extérieur du palier et permettre au segment de cage de coulisser suffisamment. Comme à la fois la cage 6 et les segments de cage 10 sont en matière plastique, on a globalement une réalisation économique et permet néanmoins une excellente mobilité aux billes 11 entre les surfa-ces de palier sans que la cage 6 ne risque de gripper. NOMENCLATURE 1 Partie extérieure de palier 2 Bride de fixation 3 Manchon extérieur de palier 4 Bord Rainures 6 Cage 7 Crochets 8 Longerons de guidage 9 Entretoises Segments de cage 11 Billes
Palier de roulement pour guider une tige notamment une tringle de changement de vitesse d'une boîte de vitesses de véhicule, ayant dans la zone de palier, une section essentiellement rectangulaire ou un adaptateur ayant une section essentiellement rectangulaire, comprenant une cage (6) entourant la tige ou l'adaptateur et munie d'organes de roulement (billes 11), ces organes de roulement (billes 11) roulant également sur la paroi d'une partie extérieure de palier (1) fixée à un boîtier ou roulant sur la paroi de la boîte de vitesses.Les organes de roulement (billes 11) sont installés dans des segments de cage (10) et ces segments de cage (10) sont guidés dans la cage (6).
1 ) Palier de roulement pour guider une tige notamment une tringle de changement de vitesse d'une boîte de vitesses de véhicule, ayant dans la zone de palier, une section essentiellement rectangulaire ou un adaptateur ayant une section essentiellement rectangulaire, comprenant une cage (6) entourant la tige ou l'adaptateur et munie d'organes de roulement (billes 11), ces organes de roulement (billes 11) roulant également sur la paroi d'une partie extérieure de palier (1) fixée à un boîtier ou roulant sur la paroi de la boîte de vitesses, caractérisé en ce que les organes de roulement (billes 11) sont installés dans des segments de cage (10) et ces segments de cage (10) sont guidés dans la cage (6). 2 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce que la cage (6) comporte des longerons de guidage (8) entre lesquels sont installés les segments de cage (10). 3 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce que les longerons de guidage (8) sont dirigés dans la direction longitudinale de la tige ou de la tringle de changement de vitesse et les segments de cage (10) entourent au moins en partie le côté intérieur du palier et le côté extérieur. 4 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce qu' aux deux extrémités des longerons de guidage (8), la cage (6) comporte des entretoises (9) limitant la course de coulissement des segments de cage (10). 5 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce que la cage (6) est fixée à la partie extérieure (1) du palier ou au boîtier. 6 ) Palier de roulement selon la 5, caractérisé en ce qu' au moins une extrémité de la cage (6) comporte des crochets (7) qui prennent derrière le bord (4) de la partie extérieure de palier (1) ou du boîtier. 7 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce que la cage (6) et/ou les segments de cage (10) sont en matière plastique. 8 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé par des rainures (5) réalisées dans le manchon extérieur (3) de la partie extérieure de palier (1) ou le boîtier, pour les organes de roulement notamment en forme de billes (11) . 9 ) Palier de roulement selon la 1, caractérisé en ce que la partie extérieure de palier (1) est en acier et elle est usinée dans son état définitif par transformation.
F
F16
F16C,F16H
F16C 29,F16H 63
F16C 29/04,F16H 63/30
FR2892530
A1
PANNEAU D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN SUBSTRAT DE FILTRE COLORE
20,070,427
Domaine de l'invention La présente invention concerne, de manière générale, un panneau d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré. Plus particulièrement, la présente invention concerne un panneau d'affichage à cristaux liquides utilisant la technique d'alignement vertical multidomaine (MVA) et un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré. Etat de la technique antérieure Les techniques de fabrication de dispositifs à semi-conducteur et de dispositifs opto-électroniques avançant à pas de géant, des affichages à qualité d'image élevée, minces, à basse consommation de puissance et à rayonnement nul, tels que les affichages à cristaux liquides (LCD), sont progressivement devenus les principaux produits d'affichage. De plus, afin de remplir l'objectif d'un angle de vue large, certains affichages, tels qu'un LCD à nématique en hélice (TN) adapté à un film à vision large, un LCD à commutation dans le plan (IPS), un LCD à commutation de champ de frange, et un LCD à alignement vertical multidomaine (MVA), ont été développés. La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un panneau LCD MVA. En se référant à la figure 1, le panneau LCD MVA 100 comprend un substrat 110 de filtre coloré, un substrat 120 en réseau de transistors en couches minces s:TFT), et une couche 130 de cristaux liquides. Ici, le substrat 110 de filtre coloré a une pluralité de motifs de filtration de couleurs R10, G10, B10 et une structure 112 de saillie d'alignement. La structure 112 de saillie d'alignement modifie la direction d'un champ électrique proche, et provoque un agencement en multidomaine de molécules de cristaux liquides dans la couche 130 de cristaux liquides. Dans l'art antérieur, la structure 112 de saillie d'alignement a une hauteur stationnaire qu'il s'agisse d'un sous pixel rouge, vert ou bleu. De plus, les molécules de cristaux liquides s'inclinant sous l'effet de la structure 112 de saillie d'alignement ont des facteurs de transmission différents par rapport aux lumières de longueurs d'ondes différentes, et ceci provoque ainsi un déséquilibre de luminance entre les lumières rouge, verte, et bleue. Référence est faite à la figure 2, qui est une vue de dessus d'un pixel du panneau LCD 100 représenté sur la figure 1. Le pixel du panneau LCD 100 peut être divisé en trois sous-pixels selon les positions des motifs de filtration de couleurs R10, G10 et B10. Ici, grâce à la structure 112 de saillie d'alignement classique, les molécules de cristaux liquides de la couche 130 de cristaux liquides sont agencées le long d'uniquement quatre directions d'inclinaison différentes et ont le même angle d'inclinaison du fait de la hauteur stationnaire de la structure 112 de saillie d'alignement. Par conséquent, un problème de décalage gamma se produit lors d'une observation du panneau LCD 100 selon différents angles de vision. Les problèmes ci-dessus de décalage gamma et de déséquilibre de luminance entre différentes lumières de couleurs entraîneront un affichage anormal du panneau LCD 100. Exposé de l'invention Par conséquent, la présente invention est destinée à un panneau LCD, qui a une uniformité de couleur supérieure et permet de réduire le problème de décalage gamma. La présente invention est également destinée à un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré afin d'améliorer une uniformité de couleur du panneau LCD et de réduire le problème de décalage gamma. La présente invention fournit un panneau d'affichage à cristaux liquides, qui comprend un premier substrat, un second substrat et une couche de cristaux liquides. Une pluralité de premières régions de pixels, une pluralité de deuxièmes régions de pixels, et une pluralité de troisièmes régions de pixels sont définies sur le second substrat. Une première structure de saillie d'alignement est disposée dans les premières régions de pixels, une deuxième structure de saillie d'alignement est disposée dans les deuxièmes régions de pixels et une troisième structure de saillie d'alignement est disposée dans les troisièmes régions de pixels. La première structure de saillie d'alignement, la deuxième structure de saillie d'alignement et la troisième structure de saillie d'alignement ont des hauteurs différentes. La couche de cristaux liquides est disposée entre le premier substrat et le second substrat. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, la hauteur de la première structure de saillie d'alignement dans chaque première région de pixel est diverse ainsi que celle de la deuxième structure de saillie d'alignement dans chaque deuxième région de pixel et celle de la troisième structure de saillie d'alignement dans chaque troisième région de pixel. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, les matériaux de la première structure de saillie d'alignement, de la deuxième structure de saillie d'alignement et de la troisième structure de saillie d'alignement sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, un premier motif de filtration de couleurs est disposé dans les premières régions de pixels et la première structure de saillie d'alignement est disposée sur le premier motif de filtration de couleurs, un deuxième motif de filtration de couleurs est disposé dans les deuxièmes régions de pixels et la deuxième structure de saillie d'alignement est disposée sur le deuxième motif de filtration de couleurs, et un troisième motif de filtration de couleurs est disposé dans les troisièmes régions de pixels et la troisième structure de saillie d'alignement est disposée sur le troisième motif de filtration de couleurs. Par exemple, la première structure de saillie d'alignement peut se composer d'un motif de saillie, la deuxième structure de saillie d'alignement peut se composer d'un motif de filtration de couche inférieure et d'un premier motif de saillie de couche supérieure, et la troisième structure de saillie d'alignement peut se composer d'un motif de filtration double couche et d'un deuxième motif de saillie de couche supérieure. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, le premier motif de filtration de couleurs est disposé dans les premières régions de pixels, un deuxième motif de filtration de couleurs est disposé dans les deuxième régions de pixels, et un troisième motif de filtration de couleurs est disposé dans les troisièmes régions de pixels. La première structure de saillie d'alignement se compose d'un motif de saillie disposé sur le premier motif de filtration de couleurs, la deuxième structure de saillie d'alignement se compose d'un motif de filtration de couche inférieure disposé sous le deuxième motif de filtration de couleurs et d'un premier motif de saillie de couche supérieure disposé sur le deuxième motif de filtration de couleurs. En outre, la troisième structure de saillie d'alignement se compose d'un motif de filtration double couche disposé sous le troisième motif de filtration de couleurs et d'un deuxième motif de saillie de couche supérieure disposé sur le troisième motif de filtration de couleurs. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, il peut en outre y avoir une pluralité d'entretoises disposées entre le premier substrat et le second substrat. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, le premier substrat est un substrat en réseau de transistors en couches minces. La présente invention fournit un autre panneau d'affichage à cristaux liquides, qui comprend un premier substrat, un second substrat et une couche de cristaux liquides. Le second substrat est disposé au-dessus du premier substrat, dans lequel une pluralité de régions de pixels sont définies sur le second substrat. Une structure de saillie d'alignement est disposée dans les régions de pixels et la hauteur de la structure de saillie d'alignement dans chaque première région de pixel est diverse. La couche de cristaux liquides est disposée entre le premier substrat et le second substrat. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, les matériaux de la structure de saillie d'alignement sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, il peut en outre y avoir une pluralité d'entretoises disposées entre le premier substrat et le second substrat. Dans un mode de réalisation du panneau d'affichage à cristaux liquides, le premier substrat est un substrat en réseau de transistors en couches minces. La présente invention fournit un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré. Tout d'abord, un substrat ayant une pluralité de premières régions de pixels, une pluralité de deuxièmes régions de pixels et une pluralité de troisièmes régions de pixels est fourni. Ensuite, un premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel, un deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel et un troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel sont formés respectivement. Ensuite, un premier motif de saillie d'alignement est formé sur le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel. Un deuxième motif de saillie d'alignement est formé sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel. Un troisième motif de saillie d'alignement est formé sur le troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel. La première structure de saillie d'alignement, la deuxième structure de saillie d'alignement et la troisième structure de saillie d'alignement ont des hauteurs différentes. Dans un mode de réalisation du procédé de fabrication, les matériaux de la première structure de saillie d'alignement, de la deuxième structure de saillie d'alignement et de la troisième structure de saillie d'alignement sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. Dans un mode de réalisation du procédé de fabrication, le procédé destiné à former la première structure de saillie d'alignement, la deuxième structure de saillie d'alignement et la troisième structure de saillie d'alignement comprend la formation d'un premier motif de filtration sur le troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel tout en formant le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième pixel ; former un motif de filtration de couche inférieure sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel et former un deuxième motif de filtration sur le premier motif de filtration sur le troisième motif de filtration de couleurs tout en formant le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel ; et former un motif de saillie sur chaque premier motif de filtration de couleurs, sur le motif de filtration inférieur, et sur le deuxième motif de filtration. De plus, le procédé de fabrication forme en outre une couche modelée faisant écran à la lumière avant la formation du premier motif de filtration de couleurs, du deuxième motif de filtration de couleurs et du troisième motif de filtration de couleurs. La présente invention fournit un autre procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré. Tout d'abord, un substrat ayant une pluralité de premières régions de pixels, une pluralité de deuxièmes régions de pixels et une pluralité de troisièmes régions de pixels est fourni. Ensuite, un premier motif de filtration de couleurs est formé dans chaque première région de pixel, un deuxième motif de filtration de couleurs est formé dans chaque deuxième région de pixel, et un troisième motif de filtration de couleurs est formé dans chaque troisième région de pixel, respectivement. Ensuite, un motif de saillie est formé sur le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel. Un motif de filtration de couleurs de couche inférieure est formé sous le deuxième motif de filtration de couleurs et un premier motif de saillie de couche supérieure est formé sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel. Et, un motif de filtration double couche est formé sous le troisième motif de filtration de couleurs et un deuxième motif de saillie de couche supérieure est formé sur le troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel. Dans un mode de réalisation du procédé de fabrication, les matériaux du motif de saillie formé sur le premier motif de filtration de couleurs, le premier motif de saillie de couche supérieure sur le deuxième motif de filtration de couleurs et le deuxième motif de saillie de couche supérieure sur le troisième motif de filtration de couleurs comprennent un matériau photosensible transparent. Dans un mode de réalisation du procédé de fabrication, le motif de filtration de couche inférieure est formé dans chaque deuxième région de pixel et un premier motif de filtration est formé dans chaque troisième région de pixel tout en formant le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel. Dans un mode de réalisation du procédé de fabrication, un deuxième motif de filtration est formé sur le premier motif de filtration afin de constituer le motif de filtration double couche avec le premier motif de filtration dans chaque troisième région de pixel tout en formant le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel. Par conséquent, le panneau LCD et le procédé de fabrication du substrat de filtre coloré de la présente invention fournissent une structure de saillie d'alignement ayant des hauteurs multiples destinée à améliorer l'uniformité de couleur du panneau LCD et éliminer le problème de décalage gamma. Brève description des dessins Les dessins annexés sont inclus afin de fournir une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de ce mémoire descriptif. Les dessins illustrent des modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. La figure 1 est une vue en coupe transversale 20 illustrant schématiquement un panneau LCD MVA classique. La figure 2 est une vue de dessus d'un pixel du panneau LCD 100 représenté sur la figure 1. La figure 3 est une vue de dessus illustrant 25 schématiquement un pixel d'un panneau LCD selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue en coupe transversale schématique le long d'une ligne A-A' de la figure 3. Les figures 5A à 5F sont des vues en coupe 30 transversale illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue en coupe transversale illustrant un substrat de filtre coloré selon un autre mode de réalisation de la présente invention. La figure 7 est une vue de dessus illustrant un pixel du panneau LCD selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale le long d'une ligne II-II et d'une ligne III-III de la figure 7. Exposé détaillé de modes de réalisation Il va maintenant être fait référence en détail aux présents modes de réalisation préférés de l'invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Lorsque cela est possible, les mêmes références numériques sont utilisées sur les dessins et dans la description afin de faire référence aux mêmes parties ou à des parties similaires. La figure 3 est une vue de dessus illustrant schématiquement un pixel d'un panneau LCD selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue en coupe transversale schématique le long d'une ligne A-A' sur la figure 3. En se référant à la figure 3 et à la figure 4, le panneau LCD 200 de la présente invention comprend principalement un premier substrat 210, un second substrat 220 et une couche 230 de cristaux liquides. La couche 230 de cristaux liquides est disposée entre le premier substrat 210 et le second substrat 220. Le second substrat 220 a une pluralité de premières régions P10 de pixels, de deuxièmes régions P20 de pixels et de troisièmes régions P30 de pixels définies sur ce dernier, et la figure 3 et la figure 4 représentent uniquement une première région P10 de pixel, une deuxième région P20 de pixel et une troisième région P30 de pixel. De plus, une première structure 222r de saillie d'alignement est disposée dans les premières régions P10 de pixels, une deuxième structure 222g de saillie d'alignement est disposée dans les deuxièmes régions P20 de pixels, et une troisième structure 222b de saillie d'alignement est disposée dans les troisièmes régions P30 de pixels. La première structure 222r de saillie d'alignement, la deuxième structure 222g de saillie d'alignement et la troisième structure 222b de saillie d'alignement ont des hauteurs différentes. Dans la présente invention, la hauteur de la première structure 222r de saillie d'alignement est plus petite que celle de la deuxième structure 222g de saillie d'alignement, et la hauteur de la deuxième structure 222g de saillie d'alignement est plus petite que celle de la troisième structure 222b de saillie d'alignement. Etant donné que les hauteurs différentes des structures 222r, 222g et 222b de saillie d'alignement dans les régions P10, P20 et P30 de pixels peuvent affecter les molécules de cristaux liquides dans la couche 230 de cristaux liquides afin qu'elles s'agencent selon des angles d'inclinaison différents, une lumière blanche aura une répartition longueur d'onde-luminance diverse après avoir traversé la couche 230 de cristaux liquides dans chacune des régions P10, P20 et P30 de pixels. Généralement, le premier substrat 210 ou le second substrat 220 peut avoir un motif de filtration rouge R20, un motif de filtration vert G20 et un motif de filtration bleu B20 disposés sur ce dernier afin d'effectuer un affichage en couleur. Bien entendu, d'autres motifs de filtration de couleurs peuvent être adoptés également. Etant donné que les motifs de filtration rouge, vert et bleu R20, G20 et B20 ont des transmittances différentes, une répartition de longueur d'onde appropriée correspondant aux transmittances des motifs de filtration rouge, vert et bleu R20, G20 et B20 est obtenue afin de produire ainsi une lumière rouge, une lumière verte et une lumière bleue dotée d'une luminance uniforme après que la lumière blanche a traversé les régions P10, P20 et P30 de pixels. Donc, l'uniformité de couleur du panneau LCD peut être améliorée. De plus, le premier substrat 210 cu le second substrat 220 peuvent être un réseau de dispositifs actifs, tel qu'un réseau de TFT. En d'autres termes, le premier substrat 210 ou le second substrat 220 peuvent avoir une pluralité de dispositifs actifs, tels que des TFT, formés sur ces derniers. Les matériaux des structures 222r, 222g et 222b de saillie d'alignement sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. On remarquera que la relation de hauteur des structures 222r, 222g et 222b de saillie d'alignement dans le mode de réalisation susmentionné est seulement un exemple et peut être ajustée selon les caractéristiques des motifs de filtration rouge, vert et bleu R20, G20 et B20. De plus, la répartition de luminance des lumières rouge, verte et bleue n'est pas limitée à une répartition uniforme et peut être ajustée en modifiant les hauteurs des structures 222r, 222g et 222b de saillie d'alignement selon les nécessités d'une conception. En d'autres termes, la présente invention permet d'ajuster la répartition de luminance dans différentes longueurs d'ondes après que la lumière blanche a traversé la couche de cristaux liquides en modifiant les hauteurs des structures de saillie d'alignement. La suite du document fournit un exemple destiné à illustrer un procédé de modification de la hauteur de la structure de saillie d'alignement dans différentes régions de pixels. Les figures 5A à 5F sont des vues en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré selon un mode de réalisation de la présente invention. Tout d'abord, en se référant à la figure 5A, un substrat 310 est fourni, dans lequel le substrat 310 peut être un substrat de verre. De plus, le substrat 310 a une pluralité de premières régions P40 de pixels, une pluralité de deuxièmes régions P50 de pixels et une pluralité de troisièmes régions P60 de pixels définies sur ce dernier et les figures 5A à 5F représentent uniquement une première région P40 de pixel, une deuxième région P50 de pixel et une troisième région P60 de pixel. Les régions P40, P50 et P60 de pixels peuvent être définies par une couche modelée 320 faisant écran à la lumière, telle qu'une matrice noire, formée sur le substrat transparent 310. Ensuite, en se référant aux figures 5B à 5E, des motifs de filtration de couleurs R30, G30 et B30 sont formés respectivement dans les régions P40, P50 et P60 de pixels sur le substrat 310. Un motif 342R de saillie est formé sur le motif de filtration de couleurs R30 dans chaque région P40 de pixel. Dans chaque région P50 de pixel, un motif 344G de filtration de couche inférieure est formé sous le motif de filtration de couleurs G30 et un motif 342G de saillie est formé sur le motif de filtration de couleurs G30. Dans chaque région P60 de pixel, un motif de filtration double couche constitué d'un premier motif de filtration 346B et d'un deuxième motif de filtration 344B est formé sous le motif de filtration de couleurs B30 et un motif de saillie 342B est formé sur le motif de filtration de couleurs B30. De manière plus précise, en se référant à la figure 5B, le motif de filtration de couleurs R30 est formé sur la totalité de chaque région P40 de pixel du substrat 310. Et, le motif de filtration 344G de couche inférieure est formé sur une portion de chaque région P50 de pixel et le premier motif de filtration 346B est formé sur une portion de chaque région P60 de pixel. Ensuite, en se référant à la figure 5C, le motif de filtration de couleurs G30 est formé sur la totalité de chaque région P50 de pixel du substrat 310. Et, le deuxième motif de filtration 344B est fcrmé sur une portion de chaque région P60 de pixel. Par la suite, en se référant à la figure 5D, le motif de filtration de couleurs B30 est formé sur la totalité de chaque région P60 de pixel du substrat 310. Grâce à ce qui est expliqué ci-dessus, des structures empilées ayant des hauteurs différentes peuvent être produites dans chaque région P40 P50 et P60 de pixel. Ensuite, en se référant à la figure 5E, des motifs de saillie 342R, 342G et 342B sont formés de manière sélective sur les motifs de filtration de couleurs R30, G30 et B30. Le motif de saillie 342G est formé sur le motif de filtration 344G de couche inférieure, et le motif de saillie 342B est formé sur le deuxième motif de filtration 344B. Dans le mode de réalisation, le motif de saillie 342R constitue une structure de saillie d'alignement 340R, le motif de saillie 342G et le motif de filtration 344G de couche inférieure constitue une structure de saillie d'alignement 340G, et le motif de saillie 342B, le premier motif de filtration 346B et le deuxième motif de filtration 344B constituent une structure de saillie d'alignement 340B. Les hauteurs des structures de saillie d'alignement 340R, 340G et 340B sont différentes. A ce moment, la fabrication du substrat 300 de filtre coloré est quasi terminée. Un panneau LCD ayant une uniformité de couleur supérieure telle que celle représentée sur la figure 4 peut donc être fourni après assemblage du substrat 300 de filtre coloré avec un autre substrat et formation d'une couche de cristaux liquides entre le substrat 300 de filtre coloré et l'autre substrat. De plus, en se référant à la figure 5F, il peut en outre exister plusieurs entretoises 350 formées sur le substrat 300 de filtre coloré afin de maintenir l'intervalle de cellule entre le substrat 300 de filtre coloré et un substrat opposé. De plus, les entretoises 350 sont de préférence formées sur la couche modelée 320 faisant écran à la lumière afin de préserver le rapport d'ouverture. Un autre procédé de modification de la hauteur de la structure de saillie d'alignement dans différentes régions de sous-pixels sera illustré par un exemple dans le paragraphe suivant. La figure 6 est une vue en coupe transversale illustrant un substrat de filtre coloré selon un autre mode de réalisation de la presente invention. Tout d'abord, un motif de filtration de couleurs B40 est formé sur la totalité de chaque région P90 de pixel d'un substrat transparent 410. Ensuite, un motif de filtration de couleurs G40 est formé sur la totalité de chaque région P80 de pixel du substrat transparent 410, et un premier motif de filtration 446B est formé sur une portion de chaque région P90 de pixel. Ensuite, un motif de filtration de couleurs R40 est formé sur la totalité de chaque région P70 de pixel, et un motif de filtration 444G de couche inférieure et un deuxième motif de filtration 444B sont formés sur une portion de chaque région P80 et P90 de pixel, respectivement. Par la suite, des motifs de saillie 442R, 442G et 442B sont formés de manière sélective sur les motifs de filtration de couleurs R40, G40 et B40. Le motif de saillie 442R constitue une structure de saillie d'alignement 440R, le motif de saillie 442G et le motif de filtration 444G de couche inférieure constituent une structure de saillie d'alignement 440G, et le motif de saillie 442B, le premier motif de filtration 446B et le deuxième motif de filtration 444B constituent une structure de saillie d'alignement 440B. Grâce à un procédé de fabrication différent de celui des figures 5A à 5E, les structures de saillie d'alignement 440R, 440G et 440B dotées de hauteurs différentes peuvent encore être atteintes. On notera que, bien que les procédés de fabrication mentionnés ci-dessus forment la structure de saillie d'alignement ayant des hauteurs différentes dans des régions de pixels en empilant les motifs de filtration de couleurs, ces derniers ne devraient en aucun cas limiter la portée de la présente invention. De plus, dans le panneau LCD de la présente invention, la structure de saillie d'alignement n'est pas limitée à une formation sur un même substrat que le motif de filtration de couleurs. De plus, la structure de saillie d'alignement peut en outre être formée sur les deux substrats du panneau LCD. L'uniformité de couleur du panneau LCD peut être améliorée en modifiant la hauteur de la structure de saillie d'alignement dans différentes régions de pixels sur au moins un des substrats. Un panneau LCD selon un autre mode de réalisation de la présente invention sera illustré dans le paragraphe suivant. La figure 7 est une vue de dessus illustrant un pixel du panneau LCD selon un autre mode de réalisation de la présente invention. Les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale le long d'une ligne II-II et d'une ligne III-III sur la figure 7. En se référant aux figures 7, 8A et 8B, des différences entre le panneau LCD 500 du présent mode de réalisation et le panneau LCD 200 de la figure 3 comportent : la structure de saillie d'alignement 722 présentantdes hauteurs diverses dans chaque région P110, P120 et P130 de pixel. En se référant aux figures 8A et 8B, étant donné que la structure de saillie d'alignement 722 dans chaque région P110, P120 et P130 de pixel a des hauteurs différentes au niveau de positions différentes, les molécules de cristaux liquides dans la couche 730 de cristaux liquides peuvent avoir des angles d'inclinaison différents au niveau des positions représentées sur les figures 8A et 8B. En d'autres termes, les molécules de cristaux liquides peuvent être agencées dans plus de domaines grâce à la différence de hauteur de la structure de saillie d'alignement 722 dans chaque région P110, P120 et P130 de pixel. Donc, le problème de décalage gamma peut être réduit lors d'une observation du panneau LCD 500 selon des directions de vision différentes. La structure de saillie d'alignement 722 peut être formée en adoptant le procédé de fabrication illustré sur les figures 5A à 5F, et la structure de saillie d'alignement 722 dans différentes positions dans chaque région P110, P120 et P130 de pixel peut être formée en empilant diverses quantités des motifs de saillie et des motifs de filtration. Le panneau LCD de la présente invention comporte les caractéristiques suivantes. L'une d'elle est que la structure de saillie d'alignement a des hauteurs différentes dans différentes régions de sous pixels de chaque région de pixel. L'autre est que la structure de saillie d'alignement a des hauteurs différentes au niveau de positions différentes dans une même région de sous-pixels. Les deux caractéristiques peuvent être appliquées à un panneau LCD de manière indépendante ou en coopération. Une caractéristique du procédé de fabrication du substrat de filtre coloré de la présente invention est une modification de la hauteur de la structure de saillie d'alignement par un changement du nombre empilé des motifs de filtration de couleurs. En résumé, selon le panneau LCD et le procédé de fabrication du substrat de filtre coloré de la présente invention, la structure de saillie d'alignement peut avoir des hauteurs différentes dans des régions de pixels différentes de chaque région de pixel, et ainsi, les molécules de cristaux liquides dans différentes régions de pixels ont des angles d'inclinaison différents destinés à améliorer l'uniformité de couleur du panneau LCD. Par ailleurs, étant donné que la structure de saillie d'alignement a des hauteurs différentes dans des positions différentes dans une région de pixel, les molécules de cristaux liquides dans chaque région de pixel ont des angles d'inclinaison différents destinés à réduire le problème de décalage gamma. L'homme du métier constatera de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la structure de la présente invention sans s'écarter de la portée ou de l'esprit de l'invention. Au vue de ce qui précède, il est prévu que la présente invention couvre des modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications suivantes et de leurs équivalents
L'invention concerne un panneau (200) d'affichage à cristaux liquides comprenant un premier substrat (210), un second substrat (220), et une couche (230) de cristaux liquides. Une pluralité de premières régions (P10) de pixels, de deuxièmes régions (P20) de pixels et de troisièmes régions (P30) de pixels sont définies sur le second substrat. Une première structure de saillie d'alignement (222r) est disposée dans les premières régions de pixels, une deuxième structure de saillie d'alignement (222g) est disposée dans les deuxièmes régions de pixels, et une troisième structure de saillie d'alignement (222b) est disposée dans les troisièmes régions de pixels. Les hauteurs des première, deuxième et troisième structures de saillie d'alignement sont différentes. La couche de cristaux liquides est disposée entre le premier substrat et le second substrat.
1. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides, caractérisé en ce qu'il comprend : un premier substrat (210) ; un second substrat (220), dans lequel une pluralité de premières régions (P10, P40) de pixels, une pluralité de deuxièmes régions (P20, P50) de pixels et une pluralité de troisièmes régions (P30, P60) de pixels sont définies sur le second substrat, une première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R) est disposée dans les premières régions de pixels, une deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) est disposée dans les deuxièmes régions de pixels, une troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) est disposée dans les troisièmes régions de pixels, et la première structure de saillie d'alignement, la deuxième structure de saillie d'alignement et la troisième structure de saillie d'alignement ont des hauteurs différentes ; et une couche (230, 730) de cristaux liquides disposée entre le premier substrat et le second substrat. 2. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel la hauteur de la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R) dans chaque première région (P10, P40) de pixel est diverse ainsi que la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) dans chaque deuxième région(P20, P50) de pixel et la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) dans chaque troisième région (P30, P60) de pixel. 3. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel les matériaux de la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R), de la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) et de la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. 4. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel un premier motif de filtration de couleurs (R10) est disposé dans les premières régions (P10) de pixels et la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R) est disposée sur le premier motif de filtration de couleurs, un deuxième motif de filtration de couleurs (G10) est disposé dans les deuxièmes régions (P20) de pixel et la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) est disposée sur le deuxième motif de filtration de couleurs, et un troisième motif de filtration de couleurs (B10) est disposé dans les troisièmes régions (P30) de pixel et la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) est disposée sur le troisième motif de filtration de couleurs. 5. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 4, dans lequel la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R) consiste en un motif de saillie (342R, 442R), la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) consiste en un motif de filtration (344G, 444G) de couche inférieure et un premier motif de saillie de couche supérieure, et la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) consiste en un motif de filtration double couche et un deuxième motif de saillie de couche supérieure. 6. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel un premier motif de filtration de couleurs (R10) est disposé dans les premières régions (P10, P40) de pixels, un deuxième motif de filtration de couleurs (G10, G40) est disposé dans les deuxièmes régions (P20, P50) de pixels, et un troisième motif de filtration de couleurs (B10, B40) est disposé dans les troisièmes régions (P30, P60) de pixels, la première structure de saillie d'alignement consistant en un motif de saillie (342R, 442R) disposé sur le premier motif de filtration de couleurs, la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) consistant en un motif de filtration (344G, 444G) de couche inférieure disposé sous le deuxième motif de filtration de couleurs et un premier motif de saillie de couche supérieure disposé sur le deuxième motif de filtration de couleurs, la troisième structure de saillied'alignement (222b, 340B, 440B) consistant. en un motif de filtration double couche disposé sous le troisième motif de filtration de couleurs et un deuxième motif de saillie de couche supérieure disposé sur le troisième motif de filtration de couleurs. 7. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, comprenant en outre une pluralité d'entretoises (350) disposées entre le premier substrat (210) et le second substrat (220). 8. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel le premier substrat (210) est un substrat à réseau de transistors en couches minces. 9. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides, caractérisé en ce qu'il comprend : un premier substrat (210) ; un second substrat (220), disposé au-dessus du premier substrat, dans lequel une pluralité de régions (P90, P80, P70, P110, P120, P130) de pixels est définie sur le second substrat, une structure de saillie d'alignement (722) est disposée dans les régions de pixels et la hauteur de la structure de saillie d'alignement dans chaque région de pixel est diverse ; et une couche (230, 730) de cristaux liquides disposée entre le premier substrat et le second substrat. 10. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel le matériau de la structure de saillie d'alignement (722) est sélectionné parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleur et d'un matériau photosensible transparent. 11. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 9, comprenant en outre une pluralité d'entretoises (350) disposées entre le premier substrat (210) et le second substrat (220). 12. Panneau (200, 500) d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel le premier substrat (210) est un substrat à réseau de transistors en couches minces et le second substrat (220) est un substrat de filtre coloré. 13. Procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : fournir un substrat ayant une pluralité de premières régions (P10, P40) de pixels, une pluralité de deuxièmes régions (P20, P50) de pixels et une pluralité de troisièmes régions (P30, P60) de pixels ; former un premier motif de filtration de couleurs (RIO, R40) dans chaque première région de pixel, un deuxième motif de filtration de couleurs (GlO, G40) dans chaque deuxième région de pixel et un troisième motif de filtration de couleurs (B10, B40) dans chaque troisième région de pixel, respectivement ;former un premier motif de saillie d'alignement (342R, 442R) sur le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel ; former un deuxième motif de saillie d'alignement (442G) sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel ; et former un troisième motif de saillie d'alignement (442B) sur le troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel, dans lequel la première structure de saillie d'alignement, la deuxième structure de saillie d'alignement et La troisième structure de saillie d'alignement ont des hauteurs différentes. 14. Procédé de fabrication du substrat de filtre coloré selon la 13, dans lequel les matériaux de la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R), de la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) et de la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) sont sélectionnés parmi le groupe constitué d'un matériau de filtration de couleurs et d'un matériau photosensible transparent. 15. Procédé de fabrication du substrat de filtre coloré selon la 13, dans lequel le procédé de formation de la première structure de saillie d'alignement (222r, 340R, 440R), de la deuxième structure de saillie d'alignement (222g, 340G, 440G) et de la troisième structure de saillie d'alignement (222b, 340B, 440B) comprend les étapes consistant à :former un premier motif de filtration (446b) sur le troisième motif de filtration de couleurs (B10, B40) dans chaque troisième région (P30, P60) de pixel tout en formant le deuxième motif de filtration de couleurs (G10, G40) dans chaque deuxième pixel (P20, P50) ; former un motif de filtration (344G, 444G) de couche inférieure sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel et former un deuxième motif de filtration (440B) sur le premier motif de filtration sur le troisième motif de filtration de couleurs tout en formant le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel ; et former un motif de saillie (342R, 442R, 442G, 15 442B) sur chaque premier motif de filtration de couleurs, sur le motif de filtration inférieure et sur le deuxième motif de filtration. 16. Procédé de fabrication du substrat de filtre 20 coloré selon la 13, comprenant en outre l'étape consistant à former une couche modelée (320) faisant écran à la lumière avant de former le premier motif de filtration de couleurs (R10, R40), le deuxième motif de filtration de couleurs (G10, G40) et le 25 troisième motif de filtration de couleurs (B10, B40). 17. Procédé de fabrication d'un substrat de filtre coloré, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : 30 fournir un substrat ayant une pluralité de premières régions (P10, P40) de pixels, une pluralitéde deuxièmes régions (P20, P50) de pixels et une pluralité de troisièmes régions (P30, P60) de pixels ; former un premier motif de filtration de couleurs (RIO, R40) dans chaque première région de pixel, un deuxième motif de filtration de couleurs (GlO, G40) dans chaque deuxième région de pixel et un troisième motif de filtration de couleurs (B10, B40) dans chaque troisième région de pixel, respectivement ; former un motif de saillie (342R, 442R, 442G, 10 442B) sur le premier motif de filtration de couleurs dans chaque première région de pixel ; former un motif de filtration (344G, 444G) de couche inférieure sous le deuxième motif de filtration de couleurs et former un premier motif de saillie de 15 couche supérieure sur le deuxième motif de filtration de couleurs dans chaque deuxième région de pixel ; et former un motif de filtration double couche sous le troisième motif de filtration de couleurs et former un deuxième motif de saillie de couche supérieure sur 20 le troisième motif de filtration de couleurs dans chaque troisième région de pixel. 18. Procédé de fabrication du substrat de filtration de couleurs selon la 17, dans 25 lequel les matériaux du motif de saillie (342R, 442R, 442G, 442B) formé sur le premier motif de filtration de couleurs (RIO, R40), le premier motif de saillie de couche supérieure formé sur le deuxième motif de filtration de couleurs (G10, G40), et le deuxième motif 30 de saillie de couche supérieure sur le troisième motifde filtration de couleurs (B10, B40) comprennent un matériau photosensible transparent. 19. Procédé de fabrication du substrat de filtre coloré selon la 17, dans lequel le motif de filtration (344G, 444G) de couche inférieure est formé dans chaque deuxième région (P20, P50) de pixel et un premier motif de filtration (446B) est formé dans chaque troisième région (P30, P60) de pixel tout en formant le premier motif de filtration de couleurs (R10, R40) dans chaque première région (P10, P40) de pixel. 20. Procédé de fabrication du substrat de filtre coloré selon la 17, dans lequel un deuxième motif de filtration (444B) est formé sur le premier motif de filtration (446B) afin de constituer le motif de filtration double couche avec le premier motif de filtration dans chaque troisième région (P30, P60) de pixel tout en formant le deuxième motif de filtration de couleurs (G10, G40) dans chaque deuxième région (P20, P50) de pixel.
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/1337,G02F 1/1335
FR2897108
A1
PROCEDE DE GESTION DE L'OUVERTURE D'UNE VANNE DE RECIRCULATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT PAR MESURE DIRECTE DU TAUX D'EMISSION D'OXYDES D'AZOTE
20,070,810
L'invention concerne un procédé de gestion de l'ouverture d'une vanne de recirculation de gaz d'échappement (ou vanne RGE) par mesure directe du taux d'émission d'oxydes d'azote (ou NOx). ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Une telle vanne RGE est disposée sur une dérivation du circuit d'échappement d'un moteur thermique pour réguler l'admission dans les cylindres du moteur thermique d'une certaine quantité de gaz d'échappement de façon à .faire baisser la température de pointe atteinte lors de la combustion dans les cylindres et ainsi diminuer la production de NOx. On sait que le taux d'émission de NOx est fonction du débit d'air entrant dans le moteur. La relation entre le débit d'air et le taux d'émission de NOx est calibrée lors de la mise au point et cartographiée pour être implantée dans un calculateur. Cette cartographie est utilisée pour réguler l'ouverture de la vanne RGE. A cet effet, le calculateur génère, une consigne de débit d'air à partir d'un taux d'émission de NOx désiré, au moyen de la cartographie. Un débimètre placé sur l'admission fournit au calculateur une mesure du débit d'air réel. Cependant, les cartographies utilisées ne prennent généralement pas en compte certaines dérives dues notam- ment à l'usure et au vieillissement du moteur. Ainsi, pour des conditions de fonctionnement identiques, le dé-bit d'air de consigne risque avec le temps de ne plus correspondre au taux d'émission réel de NOx. OBJET DE L'INVENTION L'invention vise à diminuer les inconvénients liés à l'utilisation d'une corrélation entre le taux d'émission de Nox et une grandeur utilisée pour réguler la vanne RGE. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un 2 procédé de gestion de l'ouverture d'une vanne de recirculation de gaz d'échappement pour moteur à combustion in-terne insérée dans une dérivation s'étendant entre un circuit d'échappement et un circuit d'admission du mo- teur, comportant l'étape de réguler l'ouverture de la vanne en fonction d'une grandeur représentative d'un taux réel d'émission de NOx, cette grandeur étant, selon l'invention, une mesure du taux d'émission de NOx effectuée dans le circuit d'échappement du moteur. La mesure directe du taux d'émission de NOx permet de connaître, quel que soit l'état d'usure du moteur, le taux d'émission réel, ce qui évite le problème de dérive précédemment mentionné. Le débitmètre devient alors inutile pour la régula- tion de la vanne RGE, et peut dès lors être supprimé s'il n'est pas utilisé par une autre fonction du moteur. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur équipé d'une vanne RGE régulée selon l'invention ; - la figure 2 est un schéma-bloc d'un asservisse-ment de la vanne RGE de la figure 1 selon un mode parti- culier de mise en oeuvre de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le moteur 1 comporte un répartiteur d'admission 2. L'air admis passe ici un turbocompresseur 3 puis est envoyé dans les chambres de corn- bustion du moteur 1, dans lesquelles du carburant est injecté. Après combustion, les gaz d'échappement sont transférés dans un collecteur d'échappement 4 et, après leur passage par le turbocompresseur 3 pour entraîner la turbine de celui-ci, sont évacués vers l'extérieur au moyen d'une ligne d'échappement 7 comportant des disposi- tifs de dépollution 5. De façon connue en soi, une dérivation 6 s'étend entre le collecteur d'échappement 4 et le répartiteur d'admission 2 pour permettre l'injection dans le répartiteur d'admission 2, et donc, dans les chambres de combustion du moteur 1, d'une quantité calibrée de gaz d'échappement. A cet effet, une vanne de recirculation de gaz d'échappement 10 (appelée ici vanne RGE) est disposée sur la dérivation 6 pour réguler la quantité de gaz -d'échappement transférée dans le répartiteur d'admission 2. La vanne RGE 10 est commandée par un calculateur 50 qui, selon l'invention, utilise le signal d'un capteur de mesure du taux d'émission de NOx 51 pour contrôler l'ou-verture de la vanne RGE. Le capteur de mesure 51 est de préférence installé à l'extrémité de la ligne d'échappement 7 en aval des dispositifs de dépollution 5 ne comportant pas de moyens de réduction des NOx. Cependant, si, comme illustré, les dispositifs de dépollution cornportent des moyens de réduction des Nox 8, il est préférable d'implanter le capteur de mesure 51 en amont de ces moyens de réduction 8. En référence à la figure 2, et conformément à un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, l'as- servissement de la vanne RGE 10 par le calculateur 50 se fait comme suit. L'asservissement met en oeuvre une boucle principale d'asservissement portant sur le taux d'émission de NOx. A cet effet, on retire à une consigne z de taux d'émission désiré de NOx une mesure T,17e, du taux réel d'émission ob- tenue grâce au capteur 51 pour former l'erreur Er =T ùTmes Cette erreur forme l'entrée d'un premier contrôleur 52, par exemple de type PID, qui fournit en sortie une consigne de position O du volet de la vanne RGE 10. Si la consigne é égale ou dépasse la valeur d'ou- verture maximale du volet de la vanne RGE 10, alors le premier contrôleur 52 est adapté à envoyer un ordre à destination du papillon qui contrôle l'admission d'air dans le moteur pour limiter le débit d'admission d'air. Ainsi, le rapport volumique entre l'air frais et les gaz d'échappement admis peut de nouveau être contrôlé en jouant non plus sur le débit de gaz d'échappement qui est à son maximum, mais sur le débit d'air admis. La limitation du débit d'air n'a que peu de conséquences sur les --performances du moteur, notamment diesel, l'air étant le plus souvent admis dans le moteur en excès par rapport à des conditions stoechiométriques de combustion. L'asservissement met en oeuvre une boucle interne portant sur la position du volet de la vanne RGE 10. A cet effet, on retire de la consigne de position B une mesure B, es de la position du volet de la vanne RGE 10 pour former l'erreur B =B -9mes . Cette erreur forme l'entrée d'un deuxième contrôleur 53, par exemple de type PID, qui fournit en sortie un courant de commande i d'un moteur d'actionnement du volet de la vanne RGE 10. Ainsi, la boucle principale ne porte plus sur le dé-bit d'air admis dans le moteur, comme dans l'art antérieur, mais sur le taux d'émission de NOx. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait indiqué que le capteur de mesure du taux d'émission de NOx est de préférence installé en extrémité de la ligne d'échappement en aval des dispositifs de dépollution (mais de préférence en amont de moyens de réductions de Nox s'il en existe), on pourra placer le capteur de mesure ailleurs sur le circuit d'échappement, bien que dans ce cas le lien entre le taux réel d'émission de NOx et le taux mesuré soit moins direct
L'invention concerne un procédé de gestion de l'ouverture d'une vanne (10) de recirculation de gaz d'échappement pour moteur à combustion interne insérée dans une dérivation (6) s'étendant entre un circuit d'échappement (4) et un circuit d'admission (2) du moteur, comportant l'étape de réguler l'ouverture de la vanne de recirculation en fonction d'une mesure (taumes) du taux d'émission de NOx effectuée dans le circuit d'échappement du moteur
1. Procédé de gestion de l'ouverture d'une vanne (10) de recirculation de gaz d'échappement pour moteur à combustion interne insérée dans une dérivation (6) s'étendant entre un circuit d'échappement (4) et un circuit d'admission (2) du moteur, comportant l'étape de réguler l'ouverture de la vanne de recirculation en fonction d'au moins une grandeur représentative d'un taux d'émission d'oxydes d'azote, caractérisé //en ce que la grandeur représentative est une mesure (Tmes) du taux d'émission d'oxydes d'azote effectuée dans le circuit d'échappement du moteur. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'ouverture de la vanne de recirculation est régulée en fonction d'une différence entre un taux désiré d'émission d'oxydes d'azote et la mesure du taux d'émission d'oxydes d'azote. 3. Procédé selon la 1, dans lequel, lorsque le circuit d'échappement est équipé de moyens de réduction (8) des oxydes d'azote, la mesure du taux d'émission d'oxydes d'azote est effectuée en amont des-dits moyens de réduction (8). 4. Procédé selon la 1, dans lequel, lorsque le circuit d'échappement est équipé de dispositifs de dépollution (5) autres que des moyens de réduction (8) des oxydes d'azote, la mesure du taux d'émission d'oxydes d'azote est effectuée en aval desdits dispositifs de dépollution (5). 5. Dispositif pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes, comportant un calculateur (50) relié à un capteur de mesure (51) du taux d'émission d'oxydes d'azote.
F
F02
F02D,F02M
F02D 21,F02D 41,F02M 25
F02D 21/08,F02D 41/14,F02M 25/07
FR2896722
A1
DISPOSITIF DE TRANSPORT OPTIMISE POUR MACHINE DE TRAITEMENT DE COURRIER
20,070,803
Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine exclusif du traitement de courrier et elle se rapporte en particulier à un dispositif pour le transport et le guidage d'articles de courrier, tels que des documents, plis, enveloppes, étiquettes, sous une tête d'impression à jet d'encre d'une machine à affranchir. Art antérieur Avec la technologie à jet d'encre, se pose, dans le domaine de l'affranchissement postal, le problème critique du maintien, à une valeur constante, de l'écartement entre les faces d'éjection des buses de la tête d'impression et la face supérieure de l'article de courrier devant recevoir l'empreinte postale. En effet, en matière postale, cette empreinte qui constitue une valeur monétaire doit impérativement présenter une qualité maximale d'impression et cela d'autant plus que, avec les nouvelles normes postales actuellement en vigueur, les informations présentes dans cette empreinte postale sont de plus en plus nombreuses (intégration de données de services, de publicité, etc.) et complexes (présence de codes à deux dimensions). La demanderesse a proposé avec la demande FR2 742 693 un dispositif de guidage qui améliore sensiblement la qualité d'impression des machines à affranchir à jet d'encre. Toutefois, dans certains cas particuliers, par exemple lorsque des enveloppes renferment des documents ou des inserts aux profils irréguliers, il apparaît que ces enveloppes ne sont pas sur toute leur largeur, comme le montre schématiquement la figure 7, correctement plaquées contre la surface de référence supérieure et la distance (dl, d2) de la tête d'impression à la surface supérieure des enveloppes est donc variable. En outre, il se produit avec ces enveloppes un phénomène de louvoiement et de patinage qui en perturbant leur déplacement normalement rectiligne lors du passage sous la tête d'impression, affecte la qualité de l'empreinte )(7)staie ifnée, Définition et objet de l'insfentlor Aussi, la présente invention a pour objet un dispositif de transport et de guidage qui supprime les inconvénients des dispositifs antérieurs. Un 2 autre but de l'invention est de réaliser un dispositif à même de traiter les enveloppes quelles que soient leur épaisseur ou leur taille. Encore un autre but de l'invention est de proposer un dispositif qui évite les chocs et les à coups dans le transport des enveloppes des dispositifs de l'art antérieur. Ces buts sont atteints par un dispositif pour le transport et le guidage d'articles de courrier dans une machine à affranchir munie d'une tête d'impression à jet d'encre, machine dans laquelle chaque article de courrier ayant une face supérieure et une face inférieure passe sous la tête d'impression entre une surface supérieure de référence définie par la surface inférieure d'une plaque fixe de guidage et une surface inférieure de référence, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ensembles d'entraînement mobiles verticalement indépendamment l'un de l'autre, de telle sorte que la surface supérieure des articles de courrier reste constamment plaquée contre ladite plaque fixe de guidage quelle que soit l'épaisseur de l'article de courrier et notamment lorsque celle-ci est variable sur la largeur des articles de courrier. Ainsi, par cette structure particulière, il est possible de rattraper les variations d'épaisseurs pouvant exister au niveau d'une même enveloppe. De préférence, chacun desdits ensembles d'entraînement comporte une courroie dont la surface supérieure forme ladite surface inférieure de référence et qui est montée sur un ensemble de poulies dont une seule est motrice, les autres poulies étant laissées libres et simplement mises en rotation par l'intermédiaire de ladite courroie les reliant à ladite poulie motrice. Les poulies motrices des ensembles d'entraînement sont reliées à un arbre moteur commun entraîné en rotation par un moteur unique. Avantageusement chacun desdits ensembles de poulies forment un système à parallélogramme dont les bras relient les axes des différentes poulies formant chaque ensemble d'entraînement et qui agit à l'encontre d'un moyen élastique, de telle sorte que les courroies restent constamment en contact avec la face inférieure de l'article de courrier pendant tout le déplacement de celui-ci au travers de la machine à affranchir. Pour assurer le trauspe, 'es articles de courrier au travers de la machine à affranchir, lesdites courroies coopèrent avec des contre-35 rouleaux leur faisant face et montés fous sur leur axe de rotation respectif et affleurant juste au dessous de ladite surface inférieure de la plaque fixe de guidage. Dans un mode de réalisation avantageux, l'un desdits bras de chacun desdits systèmes à parallélogramme est relié à un arbre moteur de façon à permettre un déplacement vertical commandé de chacune desdites courroies. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention 10 ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: - les figures 1 et 2 sont des vues respectivement en perspective et en coupe, dans une première position de repos, d'un dispositif de transport et de guidage d'articles de courrier selon l'invention associé à une tête 15 d'impression à jet d'encre de machine à affranchir, - les figures 3 et 4 sont des vues respectivement en perspective et en coupe dans une seconde position d'un dispositif de transport et de guidage d'articles de courrier selon l'invention associé à une tête d'impression à jet d'encre de machine à affranchir, 20 - la figure 5 montre, dans la position des figures 1 et 2, une enveloppe en sortie du dispositif de transport et de guidage d'articles de courrier selon l'invention, - la figure 6 montre, dans la position des figures 3 et 4, une enveloppe en sortie du dispositif de transport et de guidage d'articles de courrier selon 25 l'invention, et - la figure 7 montre une enveloppe en sortie d'un dispositif de transport et de guidage d'articles de courrier de l'art antérieur. Description détaillée d'un mode préférentiel de réalisation 30 Les figures 1 à 4 montrent un dispositif 10 selon l'invention pour le transport et le guidage d'articles de courrier tels qu'une enveloppe 12 sous une tête d'impression à jet d'encre 14 d'une machine à affrerler v. Les figures 1 et 2 correspondent à une position de repos du dispe:itîf en l'absence d'enveloppes. Les figures 3 et 4 correspondent à une position de 35 fonctionnement en présence d'une enveloppe d'épaisseur variable et donc au profil irrégulier (les dimensions sont exagérés pour une meilleure compréhension de l'invention). Ce dispositif comporte, comme il est connu, au dessous d'une plaque fixe de guidage 16 (qui est solidaire du corps de la machine à affranchir) servant à une mise en référence supérieure de ces articles de courrier, plusieurs ensembles d'entraînement disposés dans des plans parallèles à la direction D de déplacement des articles de courrier au travers de la machine dont au moins un premier ensemble d'entraînement 20 et un deuxième ensemble d'entraînement 22, chacun de préférence Io formé d'une courroie 200, 220 montée sur un ensemble de poulies et formant une surface inférieure de référence pour ces articles de courrier. Les deux ensembles d'entraînement sont espacés l'un de l'autre d'un espace correspondant sensiblement à la largeur d'une empreinte postale. On notera, bien entendu, qu'il est possible, avec le dispositif de 15 l'invention, d'adjoindre un ou plusieurs ensembles d'entraînement similaires à chacun des ensembles d'entraînement précédentes en fonction du type de machine à affranchir ou pour un meilleur maintien des articles de courrier de très grandes dimensions, par exemple au format A4. Pour un ensemble d'entraînement donné 20 ou 22, seule une poulie 20 202 ou 222 sur les quatre existantes est motrice (de préférence la poulie la plus en amont par rapport au sens de déplacement des articles de courrier) et reliée à un arbre moteur commun 24 entraîné en rotation par un moteur unique 26. Les trois autres poulies 204, 206, 208 ou 224, 226, 228 qui ne sont pas solidaires de l'arbre moteur sont laissées libres et 25 simplement mises en rotation par l'intermédiaire de la courroie 200 ou 220 les reliant à la poulie motrice. Des rouleaux tenseurs 28A, 28B sont également prévus comme il est connu pour assurer une tension constante des courroies. Pour convoyer les articles de courrier, les deux courroies des 30 ensembles d'entraînement coopèrent chacune avec un ensemble de contre-rouleaux 30A, 30B, 32 disposés, en amont et en aval de la tête d'ir-.puer e,len 14, au dessus de ces courroies t 37ersant par endroit la pl&, .e-- je guidage 16 (ils affleurent juste e< soin de cette plaque, afin de permettre l'entraînement de l'article de courrier). Ces contrerouleaux pouvant tourner librement autour de leur axe respectif sont entraînés librement en rotation lors de l'avancé des articles de courrier qui sont eux mêmes entraînés en translation par les deux courroies. Selon l'invention, pour épouser au mieux les différences d'épaisseur pouvant exister au niveau d'un même article de courrier, les déplacements verticaux des premier et deuxième ensemble d'entraînement sont réalisés indépendamment l'un de l'autre au moyen d'un système à parallélogramme 38, 40 dont les bras relient les axes des différentes poulies de chaque ensemble d'entraînement. Le système à parallélogramme permet en outre de garantir que la surface des courroies 10 reste toujours parallèle à la plaque de guidage. Chaque système à parallélogramme agit à l'encontre d'un moyen élastique (non représenté) de telle sorte que les courroies puissent rester constamment en contact avec la face inférieure de l'article de courrier pendant tout le déplacement de celui-ci le long du chemin de guidage. 15 Le fonctionnement de ce dispositif peut être décrit très simplement comme suit au regard des figures 5 et 6 qui montrent la sortie d'un article de courrier du dispositif selon l'invention dans les deux positions des figures 1 (respectivement 2) et 3 (respectivement 4). Considérons un article de courrier 12 provenant d'un module 20 d'alimentation (non représenté) situé en amont du dispositif 10. Cet article de courrier, par exemple un pli formé d'une enveloppe renfermant une liasse de documents d'une épaisseur constante, va s'engager dans un chemin de guidage et de transport formé entre la surface supérieure des courroies 200, 220 des ensembles d'entraînement et la surface inférieure 25 de la plaque fixe de guidage 16. Sous l'action de ces courroies motorisées par l'arbre moteur commun 24 actionné par le moteur 26, le pli va être entraîné suivant la direction D de déplacement et va écarter les courroies de leur position initiale haute, d'une distance correspondant à l'épaisseur du pli. Puis, toujours poussé par ces courroies, il va passer sous la tête 30 d'impression 14 et une fois l'impression réalisée être évacué vers un module d'expédition (non représenté). Durant tout le ,anNoort, la distance entre les surfaces d'éjection des buses de la tête ^n,pression et la surface supérlei e- lu pli convoyé est maintenu constante, à une valeur optimale prédéterminée et 35 dépendant des caractéristiques de la tête, quelle que soit l'épaisseur de ce pli, du fait de l'action du système à parallélogramme qui exerce une contrainte permanente sur la surface inférieure du pli, sous l'effet des moyens élastiques (ressorts de rappel non représentés), et de la plaque fixe de guidage qui fait office de butée de référence pour sa surface supérieure, Par contre, lorsque le pli intreo :ans le dispositif selon l'invention présente une épaisseur non constante sur toute sa largeur, les premier et deuxième ensembles d'entraînement vont se déplacer verticalement de façon différente pour transporter ce pli jusqu'à la zone d'impression puis l'évacuer. Dans l'exemple illustré à la figure 6 (voir aussi les figures 3 et 10 4), l'entrée de ce pli dans le chemin de guidage va provoquer un écartement de la courroie 200 du premier ensemble d'entraînement différent de celle 220 du deuxième ensemble d'entraînement qui aura pour effet d'engager le pli dans un déplacement rectiligne. L'inévitable louvoiement dans le guidage du pli par les ensembles d'entraînement 15 uniques de l'art antérieur est évité par cet entraînement indépendant qui, en outre en rétablissant une surface supérieure plane à ce pli assure une meilleure mise en référence et en rendant maintenant constante le distance d à la tête d'impression garanti ainsi une parfaite qualité de l'impression. 20 On notera également que pour, lors de l'arrivée des enveloppes, éviter les chocs entre le front de ces enveloppes et les poulies 204, 224, il est prévu une motorisation verticale des ensembles d'entraînement par des moteurs séparés 34, 36 destinés à provoquer individuellement un déplacement vertical commandé des courroies. Il suffit pour cela 25 d'entrouvrir le chemin de guidage en abaissant les courroies d'une distance correspondant au plus (pour éviter tout patinage) à l'épaisseur maximale de l'enveloppe, déterminée préalablement en amont, par exemple au niveau du dispositif de sélection de ces enveloppes
L'invention concerne un dispositif pour le transport et le guidage d'articles de courrier dans une machine à affranchir munie d'une tête d'impression à jet d'encre, machine dans laquelle chaque article de courrier (12) ayant une face supérieure et une face inférieure passe sous la tête d'impression (14) entre une surface supérieure de référence définie par la surface inférieure d'une plaque fixe de guidage (16) et une surface inférieure de référence, le dispositif comportant au moins deux ensembles d'entraînement (20, 22) mobiles verticalement indépendamment l'un de l'autre, de telle sorte que la surface supérieure des articles de courrier reste constamment plaquée contre la plaque fixe de guidage quelle que soit l'épaisseur de l'article de courrier et notamment lorsque celle-ci est variable sur la largeur des articles de courrier.
1. Dispositif pour le transport et le guidage d'articles de courrier dans une machine à affranchir munie d'une tête d'impression à jet d'encre, machine dans laquelle chaque article de courrier (12) ayant une face supérieure et une face inférieure passe sous la tête d'impression (14) entre une surface supérieure de référence définie par la surface inférieure d'une plaque fixe de guidage (16) et une surface inférieure de référence, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux ensembles d'entraînement (20, 22) mobiles verticalement indépendamment l'un de l'autre, de telle sorte que la surface supérieure des articles de courrier reste constamment plaquée contre ladite plaque fixe de guidage quelle que soit l'épaisseur de l'article de courrier et notamment lorsque celle-ci est variable sur la largeur des articles de courrier. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que chacun 15 desdits ensembles d'entraînement comporte une courroie (200, 220) dont la surface supérieure forme ladite surface inférieure de référence et qui est montée sur un ensemble de poulies dont une seule (202, 222) est motrice, les autres poulies (204, 206, 208 ; 224, 226, 228) étant laissées libres et simplement mises en rotation par l'intermédiaire de ladite courroie les 20 reliant à ladite poulie motrice. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les poulies motrices des ensembles d'entraînement sont reliées à un arbre moteur commun (24) entraîné en rotation par un moteur unique (26). 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que chacun 25 desdits ensembles de poulies forment un système à parallélogramme (38, 40) dont les bras relient les axes des différentes poulies formant chaque ensemble d'entraînement et qui agit à l'encontre d'un moyen élastique, de telle sorte que les courroies restent constamment en contact avec la face inférieure de l'article de courrier pendant tout le déplacement de celui-ci 30 au travers de la machine à affranchir. 5. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que pour 'e transport de- articles ce ier au travers de la machine à . ichir, resciltp, cou coopè it avec de e-rouleaux (30A, 30B, 32) leur faisant face et montés fous sur leur a>, de rotation respectif 35 et affleurant juste au dessous de ladite surface inférieure de la plaque fixe de guidage.8 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'un desdits bras de chacun desdits systèmes à parallélogramme est relié à un arbre moteur (34, 36) de façon à permettre un déplacement vertical commandé de chacune desdites courroies.
B,G
B41,G07
B41L,B41J,G07B
B41L 47,B41J 11,B41J 13,G07B 17
B41L 47/26,B41J 11/20,B41J 13/12,G07B 17/00
FR2899541
A1
MATELASSURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE COURONNE EN CRENEAUX POUR L'INTEGRATION D'UN COUSSIN GONFLABLE OU AIRBAG
20,071,012
L'invention concerne une matelassure de siège de véhicule automobile et un siège comprenant une telle matelassure. Il est connu de réaliser une matelassure de siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant un corps en mousse surmoulant en partie une coiffe, un logement de boîtier d'airbag étant prévu dans ledit corps et un orifice étant prévu dans ladite coiffe en regard de l'ouverture dudit logement, ladite matelassure comprenant en outre une trappe masquant l'ouverture dudit orifice en débordant sur la partie de ladite coiffe formant couronne périphérique dudit orifice, ladite couronne n'étant pas surmoulée par la mousse. Dans une telle réalisation, la couronne est insérée sous la zone périphérique de la trappe et peut, de ce fait, être retirée, par exemple par des enfants insérant leurs doigts, ce qui occasionne une dégradation de l'aspect de la matelassure. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un agencement permettant de garantir une esthétique durable de la matelassure, et ceci même en cas de manoeuvres intempestives par intrusion entre la trappe et la couronne. 20 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une matelassure de siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant un corps en mousse surmoulant en partie une coiffe, un logement de boîtier d'airbag étant prévu dans ledit corps et un orifice étant prévu dans ladite coiffe en regard de 25 l'ouverture dudit logement, ladite matelassure comprenant en outre une trappe masquant l'ouverture dudit orifice en débordant sur la partie de ladite coiffe formant couronne périphérique dudit orifice, ladite couronne n'étant pas surmoulée par la mousse, la face d'envers de ladite couronne étant associée, sur au moins une partie de son périmètre, à au moins un profil, ledit profil 30 comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation à ladite face d'envers et des moyens d'association destinés à coopérer avec des moyens réciproques prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant15 2 des excroissances fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits laissant place auxdits moyens d'association. De la sorte, on garantit que la couronne ne peut être retirée du dessous de la trappe, ce qui résout le problème esthétique auquel on était confronté. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure et un boîtier d'airbag, ladite matelassure comprenant une coiffe dotée d'un orifice disposé en regard dudit airbag, la couronne de ladite coiffe entourant ledit orifice étant associée à un profil, ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation à la face d'envers de ladite couronne et des moyens d'association coopérant avec des moyens réciproques prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits laissant place auxdits moyens d'association. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une matelassure selon l'invention, ladite matelassure étant associée à un boîtier d'airbag, selon un mode de réalisation, • la figure 2 est une vue en coupe partielle de la réalisation de la figure 1, • la figure 3 est une vue de dessus partielle de la couronne, pourvue du profil, mise en oeuvre dans la réalisation des figures 1 et 2. En référence aux figures, on décrit à présent une matelassure 1 de siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant un corps 2 en mousse surmoulant en partie une coiffe 3, un logement 4 de boîtier 16 d'airbag étant prévu dans ledit corps et un orifice 5 étant prévu dans ladite coiffe en regard de l'ouverture dudit logement, ladite matelassure comprenant en outre une trappe 6 masquant l'ouverture dudit orifice en débordant sur la partie de ladite coiffe formant couronne 7 périphérique dudit orifice, ladite couronne n'étant pas 3 surmoulée par la mousse, la face d'envers de ladite couronne étant associée, sur au moins une partie de son périmètre, à au moins un profil 8, par exemple à base de matière plastique injectée, ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation 9 à ladite face d'envers et des moyens d'association 10 destinés à coopérer avec des moyens réciproques 11 prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances 12 fixées - par exemple par soudure, couture, agrafage, bouterolles, ... - auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits 13 laissant place auxdits moyens d'association. Le fait de prévoir des excroissances 12 garantit qu'elles sont bien positionnées sous la trappe 6, lesdites excroissances pouvant présenter, du fait de leur association, par exemple par soudure, avec les zones de fixation 9, un aspect inesthétique. On garantit ainsi une esthétique optimale de la matelassure 1. Selon la réalisation représentée, les excroissances 12 forment avec les retraits 13 une configuration en créneaux. Selon la réalisation représentée, les moyens d'association 10 sont formés de 20 clips issus de matière du profil 8. Plus précisément, les moyens d'association 10 comprennent une saillie 14 vers le bas, ladite saillie étant destinée à être insérée dans une gorge 15 prévue dans le boîtier 16, la trappe 6 comprenant un rebord rentrant 17 prenant appui 25 sur la couronne 7, ledit rebord étant agencé pour empêcher un retrait de ladite saillie de ladite gorge. Selon une réalisation, la coiffe 3 peut comprendre une pluralité de profils 8 répartis de façon sensiblement régulière sur le périmètre de la couronne 7. Selon la réalisation représentée, les zones de fixation 9 sont sensiblement planes, de sorte à permettre une soudure des excroissances 12 sur lesdites zones de fixation. 30 4 Dans un siège de véhicule automobile comprenant une matelassure 1 telle que décrite et un boîtier 16 d'airbag, ladite matelassure comprend une coiffe 3 dotée d'un orifice 5 disposé en regard dudit airbag, la couronne 7 de ladite coiffe entourant ledit orifice étant associée à un profil 8, ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation 9 à la face d'envers de ladite couronne et des moyens d'association 10 coopérant avec des moyens réciproques 11 prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances 12 fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits 13 laissant place auxdits moyens d'association
L'invention concerne une matelassure (1) de siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant un corps (2) en mousse surmoulant en partie une coiffe (3), un logement (4) de boîtier (16) d'airbag étant prévu dans ledit corps et un orifice (5) étant prévu dans ladite coiffe en regard de l'ouverture dudit logement, ladite matelassure comprenant en outre une trappe (6) masquant l'ouverture dudit orifice en débordant sur la partie de ladite coiffe formant couronne (7) périphérique dudit orifice, ladite couronne n'étant pas surmoulée par la mousse. La face d'envers de ladite couronne est associée, sur au moins une partie de son périmètre, à au moins un profil (8), ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation (9) à ladite face d'envers et des moyens d'association (10) destinés à coopérer avec des moyens réciproques (11) prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances (12) fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits (13) laissant place auxdits moyens d'association.
1. Matelassure (1) de siège de véhicule automobile, ladite matelassure comprenant un corps (2) en mousse surmoulant en partie une coiffe (3), un logement (4) de boîtier (16) d'airbag étant prévu dans ledit corps et un orifice (5) étant prévu dans ladite coiffe en regard de l'ouverture dudit logement, ladite matelassure comprenant en outre une trappe (6) masquant l'ouverture dudit orifice en débordant sur la partie de ladite coiffe formant couronne (7) périphérique dudit orifice, ladite couronne n'étant pas surmoulée par la mousse, ladite matelassure étant caractérisée en ce que la face d'envers de ladite couronne est associée, sur au moins une partie de son périmètre, à au moins un profil (8), ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation (9) à ladite face d'envers et des moyens d'association (10) destinés à coopérer avec des moyens réciproques (11) prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances (12) fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits (13) laissant place auxdits moyens d'association. 2. Matelassure selon la 1, les excroissances (12) formant avec les retraits (13) une configuration en créneaux. 3. Matelassure selon la 1 ou 2, les moyens d'association (10) étant formés de clips issus de matière du profil (8). 4. Matelassure selon la 3, les moyens d'association (10) comprenant une saillie (14) vers le bas, ladite saillie étant destinée à être insérée dans une gorge (15) prévue dans le boîtier (16), la trappe (6) comprenant un rebord rentrant (17) prenant appui sur la couronne (7), ledit rebord étant agencé pour empêcher un retrait de ladite saillie de ladite gorge. 6 5. Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 4, la coiffe (3) comprenant une pluralité de profils (8) répartis de façon sensiblement régulière sur le périmètre de la couronne (7). 6. Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 5, les zones de fixation (9) étant sensiblement planes, de sorte à permettre une soudure des excroissances (12) sur lesdites zones de fixation. 7. Siège de véhicule automobile comprenant une matelassure selon l'une quelconque des précédentes et un boîtier (16) d'airbag, ladite matelassure comprenant une coiffe (3) dotée d'un orifice (5) disposé en regard dudit airbag, la couronne (7) de ladite coiffe entourant ledit orifice étant associée à un profil (8), ledit profil comprenant, de façon alternée et sensiblement alignées, des zones de fixation (9) à la face d'envers de ladite couronne et des moyens d'association (10) coopérant avec des moyens réciproques (11) prévus sur ledit boîtier, ladite couronne comprenant des excroissances (12) fixées auxdites zones de fixation, lesdites excroissances alternant avec des retraits (13) laissant place auxdits moyens d'association.20
B
B60
B60R,B60N
B60R 21,B60N 2
B60R 21/207,B60N 2/68
FR2899594
A1
PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE SUBSTRATS AVEC TRAITEMENTS THERMIQUES A BASSES TEMPERATURES
20,071,012
L'invention concerne les techniques d'assemblage de substrats. En général, un collage entre deux substrats ou surfaces peut être obtenu après une préparation des surfaces leur donnant un caractère soit hydrophile soit hydrophobe. L'utilisation de traitements thermiques pour renforcer le collage direct peut entraîner, pour un certain nombre de structures collées, l'apparition de défauts à l'interface de collage. Ces défauts sont dus au dégazage de sous produits de la réaction de collage moléculaire par exemple des molécules d'eau, d'hydrogène ou d'hydrocarbures. Pour un certain nombre de structures collées, il est connu que ces défauts peuvent être résorbés par des traitements thermiques effectués à des températures très élevées. Ces températures sont par exemple comprises entre 900 C et 1300 C et sont fonction de la préparation des surfaces avant collage. Malheureusement, pour d'autres structures collées, cette solution n'est pas envisageable. La limitation de l'épaisseur d'oxyde en surface ou la présence de matériaux différents facilite l'apparition de défauts à l'interface de collage. Dans le cas des films minces (d'épaisseur inférieure à une dizaine de pm ou à quelques dizaines de nm), des traitements thermiques, à des températures inférieures à 1000 C, par exemple comprises entre 600 C et 800 C, entraînent la formation de défauts de collage sous forme de cloques ou de zones sans film adhérent. Ces défauts ne peuvent être supprimés par des traitements thermiques à plus haute température. Par exemple l'éclatement des cloques est favorisé par la finesse des couches. Ces défauts rendent inutilisables les structures produites. Actuellement, ce phénomène limite la production de structures à films d'oxyde, enterrés à l'interface de collage, fins (épaisseur inférieure à 50 nm) voire ultra-fins ou même de couches de Si directement collées sur plaques de Si. De même, pour des hétérostructures (par exemple Si dopé P collé sur Si dopé N), des traitements thermiques entraînent dans certaines conditions la formation de défauts de collage. Un traitement thermique à haute température (1000 C) entraînerait une inter diffusion des dopants. Pour certaines hétérostructures, si l'endommagement est trop important lors de traitements thermiques dans la gamme de température inférieure à 800 C, alors on ne peut plus guérir cet endommagement par un traitement entre 1100 C et 1300 C. Lorsque les traitements thermiques à plus hautes températures ne peuvent pas être utilisés (incompatibilité avec le procédé de réalisation du composant en cours, par exemple), les défauts de collage sont alors rédhibitoires. Il se pose donc le problème de pouvoir réduire, voire éliminer, dans le cas de collage moléculaire (direct), les défauts dus au dégazage à l'interface de collage. Les solutions actuellement utilisées pour palier à la formation de défauts résident principalement dans l'élimination de l'eau à l'interface de collage en utilisant en particulier des techniques de collage sous vide très poussé (UHV). Cependant ces techniques ne permettent pas une utilisation industrielle. Il existe aussi des techniques qui consistent à former des canaux à l'interface de collage afin d'évacuer les sous-produits de la réaction de collage moléculaire. Malheureusement de telles techniques sont destructives et posent beaucoup de problèmes pour les applications. Un problème est donc de trouver une solution de traitement de réduction des défauts permettant une mise en oeuvre industrielle tout en utilisant l'ensemble de la surface. EXPOSÉ DE L'INVENTION Selon l'invention, un procédé de réalisation d'un collage entre un premier et un deuxième substrat comporte : a) une étape de préparation des surfaces à assembler, b) un assemblage de ces deux surfaces, par collage moléculaire direct, c) une étape de traitement thermique 30 comportant au moins un maintien de la température du système ou de l'interface de collage dans la plage 50 C -100 C pendant au moins une heure. Ce traitement thermique selon l'invention permet une bonne préparation des conditions de dégazage des surfaces en contact par adhérence moléculaire. Il permet de minimiser la densité de défauts à l'interface de collage. Dès les basses températures, un tel traitement thermique permet d'éliminer plus facilement les sous -produits de dégazage de l'interface, par diffusion à l'interface de collage. Les traitements thermiques standard, à plus hautes températures, permettent, quant à eux, d'augmenter les énergies de collage de structures, et/ou de réaliser une fracture dans une zone implantée par une (ou plusieurs) espèce, par exemple gazeuse, préalablement au collage. Un traitement selon l'invention peut donc venir en complément de traitements thermiques standard, à plus hautes températures, qui renforcent le collage. Des étapes de traitement à une ou des températures plus élevée que 100 C peuvent également avoir été réalisées préalablement à un traitement selon l'étape c) de l'invention. Selon un mode de réalisation l'invention concerne l'utilisation de traitements thermiques successifs ou cumulatifs, par paliers, par exemple dès les basses températures, inférieures à 100 C ou à 200 C Un palier peut comporter une rampe et la température de palier proprement dite, température à laquelle le système est maintenu pendant une certaine durée. Tous ces paramètres (rampe de température en fonction du temps, températures, durées des paliers) peuvent varier dans des gammes assez larges. Par exemple : une rampe peut être aussi lente que 0,1 C/mn ; - les températures successives peuvent être espacées de 1 C ou de quelques C seulement, - la durée d'un palier peut être aussi courte que quelques dixièmes de seconde et aussi longue que quelques heures. Un tel traitement par paliers permet de monter progressivement la température depuis la gamme basse de 50 C - 100 C, et favorise encore plus l'élimination des sous produits de dégazage de l'interface. L'invention concerne donc également un procédé de réalisation d'un collage entre un premier et un deuxième substrat, comportant : - un assemblage de ces deux surfaces, par collage moléculaire direct, - une étape de traitement thermique, par paliers successifs ou cumulatifs, afin de réduire la densité de défauts à l'interface de collage. Au moins une des surfaces à assembler peut avoir préalablement subi une étape de préparation en vue de l'assemblage, par exemple une étape de traitement lui conférant un caractère hydrophile ou hydrophobe. L'assemblage peut être réalisé par collage, sous atmosphère contrôlée. Les traitements thermiques selon l'invention, par paliers successifs ou cumulatifs, peuvent être réalisés à des températures progressives. Des montées ou des paliers à des températures de plus en plus élevées peuvent être effectués, éventuellement avec des retours à une température plus faible, par exemple la température ambiante, entre deux paliers. L'invention concerne donc en particulier l'utilisation de technique de traitements thermiques spécifiques, brefs ou longs, mais successifs, à basses températures, inférieures à 200 C ou 100 C, venant en complément des traitements thermiques standard. Par exemple, des traitements thermiques spécifiques sont effectués, chaque palier étant d'une durée d'environ deux heures, successivement aux paliers de températures suivants : 50 C, puis 100 C, puis 125 C, puis 150 C, et enfin 200 C. Selon un autre exemple, des traitements thermiques selon l'invention sont effectués de façon cumulative. Par exemple un premier palier est réalisé, pendant deux heures, à 100 C ; puis, la température est ramenée à la température ambiante, puis maintenue à un deuxième palier, pendant deux heures, à 150 C. Elle est ensuite ramenée à la température ambiante, puis maintenue de nouveau à un troisième palier, pendant deux heures, mais à 200 C. La température est ensuite ramenée à la température ambiante. Ces traitements thermiques successifs peuvent être en particulier ajustés en modifiant les vitesses (ou rampes) de montée (ou de descente) en température, jusqu'à la température souhaitée. Avantageusement, on utilisera des vitesses de montée (ou de descente) lentes. Par exemple on choisira des vitesses inférieures à 5 C par minute, ou inférieures à 1 par minute, ou inférieures à 0.1 par minute. Ces traitements thermiques, successifs ou cumulatifs, peuvent venir en combinaison de préparations de surface efficaces pouvant permettre l'obtention de structures sans défaut à l'interface de collage des surfaces hydrophiles ou hydrophobes. Ces traitements peuvent être une succession de préparation de surface comme des plasmas, ou des recuits rapides, ou des environnements de collage sous diverses des pressions diverses ou des collages traitements thermiques selon l'invention suivis, par exemple de façon par un ou plusieurs traitements une ou des températures par exemple supérieures aux températures de traitement thermique selon l'invention, notamment en vue d'un renforcement d'énergie (du collage). L'invention a également pour objet un procédé de réalisation d'un film mince sur un premier substrat, comportant un procédé de réalisation d'un collage entre le premier substrat et un deuxième substrat tel que décrit ci-dessus, puis une étape d'amincissement du deuxième substrat. L'étape d'amincissement peut être réalisée 30 par amincissement chimique et/ou mécanique, ou encore par fracture du deuxième substrat. atmosphères et en température. Des peuvent être ininterrompue, thermiques, à Dans ce dernier cas, le deuxième substrat peut être préalablement implanté par une (ou plusieurs) espèce, avantageusement gazeuse, pour y créer une zone de faiblesse ou de fracture. Cette espèce est de préférence implantée à une dose supérieure à la dose minimum permettant la fracture. Par exemple, l'espèce peut être de l'hydrogène. L'implantation peut être de type ionique. Dans le cas d'une plaque cristalline, par exemple en matériau semi -conducteur tel que du silicium, l'implantation est réalisée à une dose supérieure à la dose minimale. La fracture peut alors être induite à une température inférieure à la température normalement nécessaire pour provoquer la fracture à la dose minimale. Si l'espèce implantée est de l'hydrogène, la dose implantée sera par exemple supérieure ou égale à 6x1016 H+. cm-2 . Un procédé selon l'invention est particulièrement bien adapté à l'assemblage de deux substrats en silicium, ou de deux substrats en (ou couvert de) dioxyde de silicium, ou d'un substrat en (ou couvert de) dioxyde de silicium et d'un substrat en silicium. Un procédé selon l'invention permet notamment d'obtenir un film d'oxyde, enterré à l'interface de collage, fin (épaisseur inférieure à 50 nm) voire ultra-fin. Un procédé selon l'invention permet également d'obtenir des couches très fines de Si (épaisseur inférieure à 150 nm) ou de SiO2 (épaisseur inférieure à 50 nm) directement collées sur plaques de Si ou de SiO2. En outre les surfaces de collage peuvent être diverses prises par exemple parmi des semi-conducteurs (Si, SiGe, Ge, III-V,...) des conducteurs (Ni, Co, W, Ti, Ta, Pt, Pd,...) ou des isolants (SiO2, Si3N4, AIN, Al203, diamant...) seuls ou en combinaison. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés à titre purement indicatif et nullement limitatif en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un couple de substrats devant être assemblés, - les figures 2 - 4 et 12 représentent diverses évolutions de température en fonction du temps pour divers procédés de traitement thermique selon la présente invention, - les figures 5A et 5B représentent deux images en microscopie acoustique, l'une (figure 5A) après un traitement thermique standard (400 C/2h), l'autre (figure 5B) après un traitement thermique additionnel à rampe lente, et suivi du même traitement thermique standard 400 C/2h, - la figure 6 représente l'évolution de la densité de défauts à l'interface, dus au dégazage des 30 espèces, en fonction de la température T d'un traitement thermique de consolidation de collage, avec traitement thermique selon l'invention (carrés), et sans traitement thermique selon l'invention (cercles), la figure 7 représente une image en microscopie acoustique de l'interface d'un collage Si - Si après traitement thermique selon l'invention et un traitement thermique de consolidation à 700 C pendant 2h, sans défaut, -la figure 8 est un exemple de défectivité observée en interférométrie pour des structures présentant des films minces traités uniquement par un procédé standard , - la figure 9 est un exemple de défectivité observée en interférométrie pour une structure présentant un film mince obtenu par un procédé selon l'invention, - la figure 10 représente un film mince sur un substrat, - les figures 11A et 11B représentent des étapes d'un procédé pour obtenir une structure telle que celle de la figure 10, - la figure 12 est un autre exemple de traitement selon l'invention. Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures décrites ci-après portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un exemple de réalisation de l'invention va être donné en liaison avec la figure 1, sur laquelle les références 2, 4 désignent deux substrats à assembler, de surfaces d'assemblage respectives 6, 8. Ce sont par exemple des plaques de silicium vierges ou recouvertes d'oxyde de silicium fin, d'épaisseur inférieure à 50 nm. Les surfaces 6, 8 du couple de substrats 2, 4 peuvent avoir subi, préalablement au traitement thermique selon l'invention, une préparation leur donnant un caractère de type hydrophile ou hydrophobe. Par exemple, une préparation de surface à caractère hydrophile comporte un traitement chimique de type Sulfo-Peroxyde Mixture (SPM) et/ou Ammonium Peroxyde Mixture (APM) et/ou un traitement permettant par exemple un nettoyage, tel qu'un traitement thermique de dégazage (de l'eau et/ou des hydrocarbures), et/ou une activation des surfaces par UV, et/ou Ozone et/ou par plasma, par exemple RIE, ou Micro-ondes, ou ICP..., sous diverses atmosphères. Le collage peut avoir lieu sous diverses pressions, avec ou sans thermalisation (cette dernière pouvant avoir lieu par exemple entre 200 C et 300 C). Selon un autre exemple, une préparation de surface à caractère hydrophobe comporte un traitement de désoxydation de surface ; dans le cas d'une surface en silicium, il peut s'agir d'une attaque chimique de type HF liquide. Les substrats 1 et 2 sont assemblés, l'un sur l'autre par les faces 6, 8 d'assemblage préalablement préparées. Afin d'améliorer l'élimination des espèces à l'interface de collage, il est également possible de réaliser le collage sous une atmosphère contrôlée (vide, ou atmosphère N2), avec ou sans thermalisation. Une fois le collage effectué, la structure est soumise, conformément à l'invention, à un traitement thermique comportant un maintien dans la plage de température 50 C - 100 C pendant au moins une heure. Dans cette plage, la température peut évoluer, ou être constante. Par exemple elle peut être égale à 100 C pendant une heure ou évoluer, à partir de 50 C, suivant une rampe thermique de 50 C/h, passant ainsi à 100 C au bout d'une heure (cas du trait interrompu 10 de la figure 12). La durée passée entre 50 C et 100 C peut aussi être supérieure à 1 heure, ou à 1,5 h, ou à 2 h, ou à 2, 5 h ou à 3 h. Un autre traitement selon l'invention comporte un maintien dans la plage de température 50 C - 200 C ou entre 100 C et 200 C ou entre 200 C et 250 C, et ce pendant au moins une heure ou deux heures ou trois heures. Le système peut préalablement avoir subi des traitements à des températures plus élevées ou plus basses. Par conséquent on peut aussi avoir un traitement préalable à plus de 100 C ou de 150 C ou de 200 C, puis un retour de la température entre 50 C et 100 C, un maintien dans cette plage 50 C - 100 C pendant au moins une heure ou deux heures ou 3 heures. Un tel traitement selon l'invention peut être suivi d'un autre traitement, par exemple à température supérieure, en vue d'un renforcement du collage ou d'une fracturation d'un des substrats comme expliqué plus loin. Si le traitement selon l'invention a conduit, outre le maintien pendant au moins une heure entre 50 C et 100 C, à porter le système à des températures supérieures, par exemple à 200 C, et/ou 300 C et/ou d'autres températures (c'est le cas des traitements par paliers expliqués ci-dessous), un traitement selon l'invention peut en outre être suivi d'un traitement à au moins une température inférieure à la température de l'un des paliers. Un traitement complémentaire, de type renforcement de collage ou de fracture, ne suit pas nécessairement immédiatement un traitement selon l'invention. Une étape d'un autre traitement intermédiaire peut avoir eu lieu entre temps. La figure 12 représente un exemple de traitement comportant : - une phase préliminaire de traitement à la température T3, par exemple pour réaliser le collage, -puis un traitement selon l'invention (phase I), comportant : a) le maintien du système pendant au moins une heure entre 50 C et 100 C (en fait le système est maintenu dans cette gamme de température pendant une durée supérieure à 1 heure, puisqu'il est maintenu à 100 C également pendant la phase I'), b) et, dans le cas particulier représenté, une étape de traitement à une température T4, supérieure à 100 C, - enfin un traitement complémentaire (phase II), par exemple de renforcement de collage, à une température égale, supérieure (T6) ou inférieure (T5) à une des températures du traitement selon l'invention. La phase I de traitement selon l'invention peut comporter une rampe, représentée en traits interrompus sur la figure 12, au cours de laquelle le système passe lentement de 50 C à 100 C pendant au moins une heure. Un exemple de traitement thermique selon l'invention est justement un traitement par paliers. Dans la suite, on qualifiera les paliers d'un traitement thermique selon l'invention de : • successifs, lorsqu'ils s'enchaînent l'un après l'autre, sans retour à la température ambiante ou à une température plus basse (cas par exemple schématisés en figures 2 et 3), • cumulatifs lorsqu'ils s'enchaînent l'un après l'autre avec un retour, entre deux paliers, à une température plus basse, par exemple la température ambiante (cas par exemple du traitement schématisé en figure 4). Le traitement thermique selon l'invention pourra consister en une combinaison de paliers successifs et/ou cumulatifs. Par exemple, pour des collages Si - Si, la basse température des paliers d'un traitement thermique selon l'invention sera inférieure à 200 C et plus avantageusement inférieure à 150 C, par exemple égale à, ou voisine de, 50 C, puis 100 C, puis 125 C, ou 145 C. Les étapes ou paliers d'un traitement thermique selon l'invention sont longs lorsqu'ils ont des durées au-delà d'une heure ou de deux heures ou, avantageusement, au delà de 5 heures. La durée d'un palier ou d'une étape d'un traitement thermique selon l'invention inclut à la fois la durée de montée depuis la température ambiante, la durée de maintien à la température du palier et la durée des descentes depuis la température de traitement du palier jusqu'à, par exemple, la température ambiante. Un traitement thermique selon l'invention, par paliers, comporte, comme les traitements expliqués ci-dessus, un maintien dans la plage de température 50 C - 100 C pendant au moins une heure. Dans cette plage, la température peut évoluer, ou être constante. Par exemple elle peut être égale à 100 C pendant une heure ou évoluer, à partir de 50 C, suivant une rampe thermique de 50 C/h, passant ainsi à 100 C au bout d'une heure (cas du trait interrompu 10 de la figure 12). La durée passée entre 50 C et 100 C peut aussi être supérieure à 1 heure, ou à 1,5 h, ou à 2 h, ou à 2, 5 h ou à 3 h. Un autre traitement selon l'invention, par paliers, comporte un maintien dans la plage de température 50 C - 200 C ou entre 100 C et 200 C ou entre 200 C et 250 C, et ce pendant au moins une heure ou deux heures ou trois heures. Selon un exemple un traitement des deux substrats 2, 4 de la figure 1 comporte des paliers de température successifs, à des températures basses. Par exemple ce traitement est réalisé pendant une durée d'environ 5h pour chaque palier, et successivement à des températures de plus en plus élevées. Un premier palier peut être à T1 = 50 C, un second à T2 = 100 C, un troisième à T3 = 150 C, et un quatrième à T4 = 200 C. L'évolution de la température en fonction du temps est alors celle représentée en figure 2. On peut ensuite progresser encore par palier de 100 C, jusqu'à atteindre une température, T, de traitement thermique de renforcement du collage. Selon une variante on peut mettre en oeuvre une rampe de montée en température très lente permettant d'amener, très doucement, la température au niveau des paliers T1, puis T2, puis T3, puis T4, par exemple avec une pente de 1 C/min, ou même avantageusement de 0,1 C/min. Avantageusement on maintient le température à des paliers thermiques successifs T1, T2 , T3, T4 dès les basses températures, par exemple dès 100 C, chaque palier étant maintenu pendant par exemple 10 heures. Un tel traitement est représenté en figure 3. Un ou plusieurs traitements thermiques peuvent être ainsi définis, le tout permettant un traitement thermique total selon l'invention. Un traitement thermique selon l'invention, par paliers successifs ou cumulatifs, peut être suivi d'un traitement thermique de renforcement de l'assemblage des deux substrats, par exemple à une température supérieure à celle des paliers du traitement thermique selon l'invention. Un autre traitement selon l'invention est représenté en figure 4 : on effectue des paliers à des températures T1, T2, T3, T4, avec retour, entre chaque palier, à une température inférieure T0, par exemple la température ambiante, par exemple encore 20 C. Ainsi, un traitement thermique cumulatif peut avoir la forme suivante, partant d'une température ambiante (par exemple : 20 C) : - un premier palier d'une durée de 2h à 50 C, suivi d'un retour à une température inférieure (par exemple : température ambiante), - puis un deuxième palier de 2h à 100 C, suivi d'un retour à une température inférieure (par exemple : température ambiante), - puis un troisième palier de 2h à 150 C, suivi d'un retour à une température inférieure (par exemple : température ambiante), - puis un quatrième palier de 2h à 200 C, suivi d'un retour à une température inférieure (par exemple : température ambiante), - puis un traitement thermique standard de renforcement de collage à une température T, par exemple 400 C, pendant 2h. Un autre exemple de traitement thermique selon l'invention est une rampe amenant la température du système progressivement de la température ambiante à une température finale, cette rampe étant telle qu'une durée d'au moins une heure est passée dans l'intervalle 50 C - 100 C. La durée passée entre ces deux températures peut aussi être supérieure à 1 heure, ou à 1,5 h, ou à 2 h, ou à 2,5 h ou à 3 h. Des traitements thermiques selon l'invention ont été effectués avec une préparation de surfaces hydrophiles par voie chimique humide (SPM et APM). Les effets des divers traitements thermiques selon l'invention peuvent être comparés en terme de densité de défauts. 1) dans le premier cas (tableau 1), ont été comparés . - un traitement thermique selon l'invention, du type de la figure 3, avec une rampe lente de 1 C/min, débutant à la température ambiante, avec des paliers dont la durée de chacun est de 10h, à 100 C, puis à 200 C, puis à 300 C, et enfin à 400 C, - et un traitement thermique de renforcement de collage, dit traitement standard , quasi isotherme à 400 C. Le tableau I indique une densité de défauts à l'interface de collage nettement inférieure dans le 30 cas du traitement selon l'invention. 20 25 Les images présentées en figures 5A et 5B sont des images de l'interface de collage obtenues par microscopie acoustique. En figure 5A, il s'agit d'une image après traitement thermique standard uniquement. En figure 5B, il s'agit d'une image après traitement thermique selon l'invention et après le même traitement thermique standard que celui le la figure 5A. La figure 5B montre, par rapport à la figure 5A, une amélioration, avec le traitement selon l'invention, de la défectuosité, d'un facteur supérieur à 8 (les figures 5A et 5B se rapportent aux résultats du tableau I) . La guérison de défauts de collage, à haute température (par exemple supérieure à 1100 C) est donc largement facilitée lors de l'application préalable d'un traitement selon l'invention. Lorsqu'un tel traitement de guérison à haute température n'est pas possible, par exemple du fait de la présence de composants dans un des substrats, le traitement selon l'invention permet de limiter considérablement la densité de défauts dans l'assemblage final. Densité de défauts à l'interface de collage Traitement thermique standard 88 % seulement (400 C/2h) . Traitement thermique additionnel à rampe lente avant le traitement 10,60 % thermique standard à 400 C. Tableau I 2) dans le second cas, ont été comparés : un traitement thermique selon l'invention, constitué de paliers longs successifs d'une durée de 5h à 50 C, suivis par 5h à 100 C, suivis par 5h à 150 C, suivis par un traitement thermique à la température T (température de renforcement de collage), - et un traitement thermique standard quasi isotherme à la température T = 200 C (ou 300 C ou 400 C), pendant environ 2h, de renforcement d'interface. On note une amélioration de la défectuosité d'au moins un facteur 4 grâce au traitement thermique selon l'invention, et ce pour chaque température de traitement thermique standard de renforcement d'interface (à 200 C ou 300 C ou 400 C). La figure 6 représente l'évolution de la densité de défauts en fonction de la température de recuits, avec traitement selon l'invention (carrés) et sans traitement selon l'invention (cercles). L'exemple est celui d'un collage Si-Si, avec préparation chimique humide (SPM, APM). D'autres exemples d'application peuvent être donnés. Exemple 1 En optimisant les préparations de surface préalables, par exemple en préparant les surfaces 6, 8 par plasma micro-ondes en atmosphère d'oxygène et en réalisant un collage des deux surfaces sous vide avec mise en température à 300 C lors du collage, il a été possible d'obtenir un collage Si-Si, sans défaut à l'interface de collage (comme illustré en figure 7) dans les conditions suivantes : - un traitement thermique selon l'invention est d'abord réalisé, ce traitement comportant une rampe lente de 1 C/min, débutant à la température ambiante, puis ayant des paliers d'une durée de 10h chacun à 100 C, puis à 200 C, puis à 300 C, et ainsi de suite par palier de 100 C jusqu'à la température finale de 700 C, - un traitement thermique standard , de renforcement de collage, dans la gamme 600 - 700 C. La Figure 7 représente une image en microscopie acoustique de cette interface de collage Si-Si, après traitement thermique par palier selon l'invention, suivi d'un traitementde consolidation à 700 C pendant 2h. Cette interface est sans défauts. Exemple 2 : En préparant les surfaces par voie chimique, par exemple avec une attaque par HF en solution, pour qu'elles deviennent hydrophobes, il a été possible, par un traitement thermique selon l'invention, d'obtenir des interfaces de collages sans défaut jusqu'à 500 C et plus. Le traitement thermique selon l'invention est une rampe lente, de 0,15 C/min, débutant à la température ambiante, combinée avec des paliers, chacun d'une durée de 10h, à 100 C, puis à 200 C, puis à 300 C, et ainsi de suite par palier de 100 C jusqu'à la température finale de 500 C. Diverses autres applications d'un procédé selon l'invention peuvent être mentionnées. L'utilisation de traitements thermiques additionnels selon l'invention permet de réaliser des structures empilées par collage moléculaire avec un minimum de défauts de collage, voire pas du tout. Parmi les diverses applications, la réalisation de structures comprenant des films fins (par exemple inférieure à 100 }gym ou à 1 }gym ou à 0,1 }gym) est alors possible. Par exemple, la structure initiale est obtenue par le collage de deux plaques 2, 4 épaisses (cas de la figure 1), suivi d'un traitement thermique par paliers selon l'invention, et éventuellement d'un traitement thermique de renforcement. On peut ensuite utiliser une technique d'amincissement mécanique (rodage, meulage...), et/ou une technique d'amincissement chimique (attaque chimique, lift off...), et/ou d'autres techniques simples ou en combinaison. On obtient alors la structure de la figure 10, avec un substrat 2 et un film mince 40. Selon un autre exemple, l'une au moins des deux plaques 2, 4 épaisses à une structure cristalline en surface, et on y implante une espèce telle qu'une espèce gazeuse, par exemple par implantation ionique, pour y générer une zone de faiblesse 21 (figure 11A). On réalise ensuite un traitement thermique par paliers selon l'invention, et éventuellement un traitement thermique de renforcement. On peut ensuite utiliser la technologie connue sous le nom de Smart Cut (marque déposée) . après le collage des deux plaques épaisses (figure 11B), on provoque, par exemple lors d'un traitement thermique, une séparation, au niveau de la zone 21 de faiblesse, et le détachement d'un film fin 40 qui reste en adhérence sur la plaque 2 (figure 10). Le procédé selon l'invention peut également être avantageusement utilisé dans les domaines d'applications suivants: 1. Les réalisations de structures empilées par adhésion moléculaire, comprenant des couches minces ou ultra-minces, d'épaisseur par exemple inférieure à 2 }gym ou encore à 0, 1 }gym, par exemple la réalisation de structures de types silicium sur isolant (SOI) à films de silicium et d'oxydes enterrés (BOX) fins. En particulier l'épaisseur d'oxyde à l'interface de collage est typiquement inférieure à 50 nm. L'oxyde n'ayant pas la capacité d'absorber les produits de dégazage du collage, les traitements thermiques selon l'invention permettent la disparition de ces produits sans dégradation de l'interface de collage. 2. La réalisation de certaines hétérostructures, obtenues par collage direct, qui supporteraient mal, ou ne supporteraient pas, des traitements thermiques de guérison à hautes températures, par exemple : - deux substrats 2, 4 en matériaux à coefficients de dilatation trop différents, par exemple de rapport supérieur à 2 et dont le collage ne peut supporter des traitements thermiques à des températures élevées ; c'est le cas, par exemple, du silicium sur du saphir, dont les coefficients de dilatation thermiques sont respectivement 2, 5x10 6 K-1 et 7x10-6 K-1, - deux substrats ou plaques 2, 4 en matériaux présentant un risque de diffusion d'un élément à travers l'interface de collage ; c'est par exemple le cas de deux plaques 2, 4 de matériau semi-conducteurs (exemple : du silicium) différemment dopées ; selon un exemple l'une est dopée au bore et l'autre au phosphore, - deux substrats ou plaques 2, 4 à empiler pouvant être dégradées par un traitement thermique à température élevée ; par exemple l'une des plaques est déjà partiellement processée, ou comporte déjà des composants, et ne peut donc être exposée à une température supérieure à 450 C (cas d'un niveau métallique d'un composant sur du silicium). Le procédé selon l'invention peut également être avantageusement utilisé dans l'application suivante. Selon les procédés habituels référencés comme standards , la fabrication de films en couches minces peut s'avérer complexe lorsque l'épaisseur des films devient très faible, de l'ordre de quelques nanomètres, ou comprise entre 1 nm et 10 pm. En effet, des défauts de fabrication apparaissent sur ou dans les films fabriqués (trous, plis, bulles/cloques, etc....) lors de la fabrication des films ou lors des recuits qui permettent de stabiliser les nouvelles structures fabriquées. La figure 8 est un exemple de défectivité, observée avec un appareil Magic Mirror de Hologenix, pour des structures présentant des films minces traités par le procédé standard . Plusieurs centaines de défauts rendent la structure inutilisable industriellement. Ce problème concerne notamment la fabrication de matériaux de type SOI (silicon-on- insulator ou silicum sur isolant : structure Si/SiO2/Si) ; Il concerne également la fabrication de matériaux de type SIS (pour Semiconducteur-Isolant-Support) comportant une couche mince de semi-conducteur (de quelques nanomètres, par exemple 5 nm, à quelques }gym, par exemple 5 }gym ou 10 }gym, d'épaisseur), qui conduit le courant électrique selon certaines conditions électriques (tension/courant par exemple), sur un isolant. Ce dernier permet d'isoler le semi-conducteur en couche mince par rapport au support sous-jacent (SiO2, Si3N4, diamant, etc....). Le support, quant à lui, permet de maintenir les deux précédentes couches minces empilées pour créer la structure finale industrialisée. Selon l'invention, on résout les problèmes de défectivité inhérents au procédé dit standard . A cette fin, on utilise la technologie Smart CutTM, ou de fracture de substrat, décrite par exemple dans Silicon Wafer Bonding Technology , Edited by SS Iyer and AJ Auberton-Hervé, INSPEC, Institute of Eletrcial Engineers, London, 2002, Chapitre 3, p. 35 et suivantes, par B.Aspar et A.J. Auberton-Hervé, de la manière suivante : On implante tout d'abord à une dose bien supérieure à celle généralement requise - au moins 20 % de plus (par exemple une dose de 8x1016 H+. cm-2 pour de l'hydrogène implanté dans du silicium oxydé alors que le procédé habituel se satisferait de 5x1016 H+. cm-2) . On peut ensuite utiliser le recuit précédemment décrit avec une entrée dans un four à basse température (inférieure à 100 C). Des rampes lentes et longues de montée en température (0.25 C/min par exemple) permettent la libération de structure en films minces 5 de type Smart Cut à plus basse température que le procédé habituel (par exemple dans le cas de l'hydrogène dans le silicium à une température inférieure à 400 C, par exemple 300 C, alors que la fracture s'opère habituellement à 500 C). Ce procédé (surdose de l'espèce implantée en profondeur pour transfert à plus basse température opérant un recuit lent et long) permet la fabrication d'une structure de quelques nanomètres d'épaisseurs avec un nombre minimisé de défauts. Ainsi, sur la figure 9, on constate qu'une couche mince obtenue par un procédé selon l'invention contient moins de 10 défauts alors que plus de mille défauts sont observés en procédé standard (Fig.8). Par conséquent, selon l'invention, on 20 sélectionne des conditions d'implantations ioniques favorables : espèce implantée surdosée, par exemple à 10 15 une dose supérieure à fracture (supérieure à par exemple pour 25 permettent, à basse structures présentant la dose minimum permettant une 6x1016 H+. cm-2 ou à 7x1016 H+. cm-2 l'hydrogène). Ces conditions température, de réaliser des de très faibles épaisseurs de films (de quelques nanomètres) avec une densité de défauts considérablement réduite, de plusieurs centaines ou plusieurs milliers à quelques unités 30 seulement, voire sans défaut. On peut ainsi réaliser des structures de type film mince (semi-conducteur par exemple) sur film mince (Isolant ou non), le tout sur un support. Un exemple d'application d'un procédé de recuit selon l'invention est le suivant. On cherche, comme expliqué ci-dessus, à surdoser une implantation ionique ou atomique, pour effectuer une fracture à plus basse température que dans les procédés connus. Selon cet exemple, on implante une plaque de Silicium oxydée avec des ions H+ à une dose de 8x1016 H+.cm-2 et une énergie de 50 keV. On la colle à une autre plaque Si, par une couche d'oxyde, et on obtient ainsi une structure Si/SiO2/Si, avec par exemple une épaisseur d'oxyde de 12nm. On opère ensuite le cycle de recuits suivant: - la température est initialement à 100 C, puis on maintient l'isotherme 100 C pendant 10h, - on réalise ensuite une rampe à 0.25 C/min, jusqu'à atteindre l'isotherme 200 C, maintenu pendant 10h, on réalise ensuite une rampe à 0.25 C/min, jusqu'à atteindre l'isotherme 300 C, 25 maintenu pendant 10h, - on réalise ensuite de nouveau une rampe à 0.25 C/min jusqu'à atteindre l'isotherme à 400 C, maintenu pendant 10h ; la fracturation du substrat est réalisée pendant cette étape, - on réalise ensuite de nouveau une rampe à - 0.25 C/min, et on atteint une température de sortie à 200 C. Selon une variante on opère une implantation à une dose de 8x1016 H+.cm-2 à 76 keV, ce qui va permettre le transfert de 700 nanomètres de Si. Le cycle de recuits est le suivant : - la température est initialement à 100 C, puis on maintient l'isotherme 100 C pendant 10h, - on réalise ensuite une rampe à 0.25 C/min jusqu'à atteindre l'isotherme à 200 C, maintenu pendant 10h, - on réalise ensuite une rampe à 0. 25 C/min jusqu'à atteindre l'isotherme à 300 C, maintenu pendant 15 h ; la fracturation du substrat est réalisée pendant cette étape, - on réalise ensuite de nouveau une rampe à - 0.25 C/min, et on atteint une température de sortie à 200 C. Selon encore un autre exemple on opère une implantation à une dose de 6x1016 ions H+ à 210 keV à travers un oxyde thermique, ce qui va permettre le transfert de 1, 56 }gym de Si. On sélectionne deux plaquettes ou substrats 2, 4 de Silicium, dont l'une est oxydée en surface, par exemple sur une épaisseur de 0,4 }gym. Cette plaquette oxydée est ensuite implantée d'ions H+, avec la dose et l'énergie indiquées ci-dessus, puis elle est désoxydée. La zone implantée forme une zone de fracture telle la zone 21 de la figure 11A, qui permettra ultérieurement de séparer une couche mince du reste du substrat. Les deux plaquettes sont ensuite nettoyées par chimie RCA et leur surface est activée par plasma. Les plaquettes sont ensuite mises sous vide (10-3 mbar) avec une montée en température à 300 C (rampe thermique de 20 C/min). Elles sont maintenues à cette température pendant 10 mn. Le collage est alors induit à cette température pendant une durée de deux heures, puis le système est ramené à température ambiante. Un traitement selon l'invention est alors appliqué, avec une rampe de température de 1 /mn, depuis la température ambiante jusqu'à 100 C. On réalise ensuite : - un maintien à 100 C pendant 10h, - puis un palier à 200 C pendant 10h, - puis un palier à 300 C pendant 10h, - puis un palier à 400 C pendant 10h. Le traitement de fracture est alors induit pendant le dernier palier à 400 C, aboutissant à un transfert d'un film de silicium de 1, 56 pm. Dans cet exemple le système est soumis, avant traitement thermique selon l'invention, à un traitement à température supérieur à 100 C. Dans toutes les expériences décrites et les exemples décrits, aucune force mécanique supplémentaire n'est appliquée pour effectuer la fracture du substrat implanté.30
L'invention concerne un Procédé de réalisation d'un collage entre un premier et un deuxième substrat (2, 4), comportant :a) une étape de préparation des surfaces (6, 8) à assembler,b) un assemblage de ces deux surfaces, par collage moléculaire direct,c) une étape de traitement thermique, comportant un maintien de la température dans la plage 50 degree C - 100 degree C pendant au moins une heure.
1. Procédé de réalisation d'un collage entre un premier et un deuxième substrats (2, 4), comportant : a) une étape de préparation des surfaces (6, 8) à assembler, b) un assemblage de ces deux surfaces, par collage moléculaire direct, c) une étape de traitement thermique, comportant au moins un maintien de la température dans la plage 50 C - 100 C pendant au moins une heure. 2. Procédé selon la 1, l'étape c) comportant un passage par des paliers de température successifs et/ou cumulatifs. 3. Procédé selon la 2, les paliers étant successifs, sans retour à température ambiante. 4. Procédé selon la 2, les paliers étant cumulatifs, avec, entre deux paliers de température successifs, un retour à une température inférieure aux températures des deux paliers. 5. Procédé selon la 4, les températures inférieures entre deux paliers successifs étant toutes identiques.30 6. Procédé selon la 5, les températures inférieures entre deux paliers successifs étant toutes égales à la température ambiante. 7. Procédé selon l'une des 2 à 6, les paliers étant réalisés à des températures croissantes en fonction du temps. 8. Procédé selon l'une des 2 à 7, au moins un des paliers comportant une vitesse de montée en température inférieure à 5 C par minute. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, l'étape de préparation des surfaces étant une 15 étape de traitement hydrophile ou hydrophobe. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, l'assemblage étant réalisé par collage, sous atmosphère contrôlée. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, au moins un des deux substrats étant en matériau semi - conducteur. 25 12. Procédé selon l'une des 1 à 11, au moins un des deux substrats étant en silicium. 13. Procédé selon l'une des 30 1 à 12, les deux substrats étant en silicium. 20 32 14. Procédé selon l'une des 1 à 10, les deux substrats étant au moins en surface dioxyde de silicium. 15. Procédé selon l'une des 1 à 10, l'un des deux substrats étant au moins en surface en dioxyde de silicium et l'autre étant en silicium. 16. Procédé selon l'une des 1 à 10, les deux substrats étant en matériaux à coefficients de dilatation thermiques différents. 17. Procédé selon l'une des 1 à 16, au moins l'un des deux substrats comportant au moins un composant. 18. Procédé selon l'une des 1 à 17, le collage étant réalisé sous une atmosphère contrôlée, sous pression contrôlée, avec ou sans thermalisation. 19. Procédé selon l'une des 1 à 18, la température en fin d'étape c) étant une température de traitement thermique de renforcement du collage moléculaire et/ou d'induction d'une fracture dans un substrat. 20. Procédé selon l'une des 1 à 18, comportant en outre une étape :d) de renforcement du collage par adhésion moléculaire et/ou d'induction d'une fracture dans un substrat. 21. Procédé selon la 20, l'étape d) étant réalisée par traitement thermique à une température supérieure aux températures de l'étape c). 22. Procédé selon la 20, dans lequel, au cours de l'étape c) on amène le système, par exemple par un ou plusieurs paliers de température, à une température supérieure à 100 C, l'étape d) étant réalisée à au moins une température supérieure, ou égale, ou inférieure à cette température supérieure à 100 C. 23. Procédé de réalisation d'un film mince sur un premier substrat comportant un procédé de réalisation d'un collage entre le premier substrat et un deuxième substrat (2, 4) selon l'une des 1 à 22, puis une étape d'amincissement du deuxième substrat. 24. Procédé selon la 23, l'étape d'amincissement étant réalisée par amincissement chimique et/ou mécanique. 25. Procédé selon la 24, l'étape d'amincissement étant réalisée par fracture du deuxième substrat. 26. Procédé selon la 24, le deuxième substrat étant préalablement implanté par une ou plusieurs espèces atomiques ou ioniques pour y créer une zone de faiblesse. 27. Procédé selon la 26, l'espèce atomique ou ionique étant implantée à une dose supérieure à la dose minimale permettant la fracture, cette dernière étant effectuée à une température inférieure ou égale à la température habituellement associée à la dose minimale. 28. Procédé selon la 27, l'espèce ionique, H+, étant implantée dans du silicium 15 à une dose supérieure à 6x1016 H+. cm-2 . 29. Procédé selon l'une des 23 à 28, le film mince obtenu ayant une épaisseur inférieure à 1 }gym ou à 100 nm ou à 50 nm. 20
C,H
C09,H01
C09J,H01L
C09J 5,H01L 21
C09J 5/06,H01L 21/50
FR2897681
A1
CAPTEUR DE POSITION ABSOLUE ET PROCEDE DE FONCTIONNEMENT D'UN TEL CAPTEUR.
20,070,824
L'invention se rapporte à un capteur de rotation pour actionneur électromécanique de manoeuvre d'un élément mobile d'un bâtiment. L'invention se rapporte également à un procédé de fonctionnement d'un capteur de rotation absolue par zones. L'invention concerne encore un actionneur comprenant un tel capteur et des moyens pour mettre en oeuvre un tel procédé. Les actionneurs auxquels s'applique le capteur de rotation selon l'invention permettent par leur action, de déplacer dans un bâtiment un élément mobile entre deux positions extrêmes dites de fin de course, par exemple une porte ou un portail, une protection solaire, un volet roulant, un écran de projection multimédia. La position en temps réel de l'élément mobile est généralement déterminée par l'intermédiaire du comptage du nombre de tours de l'axe de sortie de l'actionneur. Différents dispositifs de comptage sont connus. Ils sont notamment de type mécanique ou électronique (détection optique ou magnétique). Les solutions de comptage électronique présentent de gros avantages en ce qui concerne le réglage à distance. Dans les cas les plus simples, une valeur de référence, par exemple une position de fin de course choisie comme telle, peut être inscrite dans une mémoire comme une valeur initiale 0. A partir de cette position, les déplacements angulaires dans un sens ou dans l'autre sont pris en compte pour déterminer la position courante. La position courante est inscrite dans une mémoire non volatile. Ainsi, lors d'un arrêt de l'alimentation, la position courante est conservée. M S\2. S 649.12FR. 5 5 3. dpt. doc En revanche, en cas de manoeuvre manuelle de l'élément mobile, sans alimentation du dispositif, l'information sur la position réelle est quasi-systématiquement perdue. En effet, après une manoeuvre manuelle hors alimentation, il est très probable que la position courante ne corresponde plus à la position mémorisée. Il a donc été cherché des solutions permettant une mesure absolue de position. Le brevet US 4,785,242 décrit un dispositif de comptage de position angulaire de rotor utilisant un capteur couplé à un aimant permanent, placé au-dessus d'une roue et capable de détecter une variation dans l'entrefer existant avec la surface de la roue. L'utilisation d'une roue dentée, conjointement avec une roue à dimension radiale croissante, permet de déterminer la position angulaire absolue et de manière précise. Une troisième roue à surface lisse sert pour donner une valeur de référence pour la mesure de l'entrefer et peut être utilisée pour compenser d'éventuelles erreurs dans la position angulaire déterminée (compensation d'éventuelles variations d'entrefer par déplacement de l'axe et compensation de variation de température ayant pour résultat une variation de l'intensité du champ magnétique des aimants). En revanche, ce dispositif de comptage ne permet de connaître la position absolue que si l'actionneur est prévu pour tourner sur un nombre 25 de tour inférieur à 1. Des solutions de compteurs dits absolus ou recalables sont connus par exemple des documents US 4,567,416 (ou FR 2 525 832), US 4,358,753, EP 1 161 795 B1 ou US 4,041,483. Ces solutions sont en fait peu 30 employées car elles utilisent généralement des composants complexes MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc (roues à secteurs polaires ou à secteurs ouverts particuliers et capteurs sensibles correspondants) coûteux. En particulier, le brevet US 4,041,483 utilise deux roues en engrènement mutuel et comportant un nombre différent de dents, par exemple 32 et 33 dents. Chaque roue comporte une piste extérieure comprenant une alternance régulière de 8 secteurs réfléchissants et 8 secteurs non-réfléchissants et une piste intérieure comprenant un seul secteur réfléchissant. Deux capteurs optiques sont disposés au-dessus de la piste extérieure, de manière à obtenir des signaux en quadrature, et un capteur est disposé au-dessus de la piste intérieure. Le principe utilisé nécessite qu'une transition du signal issu du capteur ait lieu précisément entre les fronts des deux autres signaux en quadrature. Cette contrainte est réalisable avec des dispositifs optiques, mais presque impossible à tenir avec des dispositifs magnétiques, dans des conditions économiques. Avec un disque magnétique sectorisé, un premier effet non négligeable est la dispersion angulaire d'un secteur à l'autre. Même avec un disque idéalement sectorisé, il est difficile d'obtenir deux signaux réellement en quadrature avec deux sondes de détection, par exemple des capteurs à effet Hall, parfaitement positionnées. En effet, chaque sonde est caractérisée par un seuil de détection pour le passage à l'état actif, et un seuil de détection pour le passage à l'état de repos. Il suffit d'un écart entre ces seuils respectifs d'une sonde à l'autre pour que cela se traduise par un décalage temporel des signaux. A plus forte raison, l'usage d'une deuxième piste et d'une troisième sonde rend impossible un calage correct et sans réglages de position des sondes, dans le cas où une solution magnétique serait utilisée. Sans ces réglages, le glissement des signaux entraînerait des cas d'erreur ou indétermination. Enfin, il est difficile d'éviter l'interaction magnétique entre pistes. Il n'est par conséquent pas possible d'utiliser des secteurs magnétiques dans une telle structure de capteur. M S\2. S 649.12 FR. 5 5 3. dpt. doc Le brevet US 6ä956,199 B2 (ou EP 1 161 795 B1) décrit notamment un système électromagnétique permettant de produire un signal digital comprenant des combinaisons binaires à partir des signaux obtenus grâce à la rotation, sur un même pignon, de deux roues (31 Bit Wheel et 32 Bit Wheel) dont le nombre de dents diffère (respectivement 31 et 32). Ces roues de données sont combinées à une roue horloge, tournant à la même vitesse que la roue notée 32 Bit Wheel et donnant des impulsions synchronisées. Chacune des roues de données est munie d'une découpe particulière par secteurs inégaux, permettant la lecture d'une configuration sans équivoque ( Data Stream ) répétée lors de chaque tour de roue de données. Cette solution de secteurs optiques inégaux s'apparente à la solution électromécanique décrite dans le brevet US 4,567,416. La solution est notamment décrite en référence à une lecture optique, et, comme dans le cas précédent, s'appliquerait difficilement à une solution magnétique compte tenu de la difficulté technologique qu'il y aurait à définir les secteurs polaires inégaux avec précision et compte tenu des interactions magnétiques et dispersions qui perturberaient la mesure. On imagine mal de plus une roue d'horloge magnétique de faible diamètre comprenant des secteurs magnétiques permettant de produire 32 impulsions par tour de roue. La lecture optique est réalisée par des fourches optiques travaillant en émission et réception de lumière de part et d'autre de la fourche à travers chaque roue. Cette solution nécessite un écartement important des roues. Dans ce brevet, une troisième roue de données est envisagée pour augmenter le nornbre de positions possibles. En revanche, aucun détail MS\2. S 649.12FR. 5 5 3 . dpt. doc n'est donné sur les moyens de mise en oeuvre de cette troisième roue de données. Les algorithmes ou moyens logiciels d'identification de chaque position sont relativement complexes. Les contenus de tous les brevets américains cités précédemment sont inclus par référence dans la présente demande. Le but de l'invention est de fournir un capteur de rotation absolue par zones et un procédé de fonctionnement d'un tel capteur obviant aux inconvénients cités et améliorant les capteurs de position absolue et procédés de fonctionnement de tels capteurs connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention propose un capteur de type tolérant ayant une structure simple et compacte, et permettant de distinguer un grand nombre de zones de positions d'un élément et permettant donc un recalage absolu des positions en cas de manoeuvre manuelle pendant une période de non alimentation électrique. Par capteur de type tolérant, on entend ici un capteur apte à supporter une dispersion importante dans les positionnements géométriques et dans les propriétés de détection des constituants. Le capteur de rotation selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour entraîner en rotation à partir d'un arbre : - au moins un premier, un deuxième et un troisième éléments tournants à des vitesses différentes, un quatrième élément tournant associé au premier élément 25 tournant, ces éléments tournants étant respectivement associés à au moins une première, une deuxième, une troisième et une quatrième sondes de détection magnétiques, chaque élément tournant comprenant un marqueur magnétique, ou plusieurs marqueurs magnétiques 30 régulièrement répartis, tels que le passage d'un marqueur devant une sonde de détection active ladite sonde de détection. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc De préférence, un tour complet du premier élément tournant, à partir d'une position initiale, correspond à un même nombre entier d'activations de la quatrième sonde de détection par les marqueurs répartis sur cet 5 élément quelle que soit la position initiale. Les dimensions des marqueurs des premier, deuxième et troisième éléments tournants peuvent être différentes. 10 Avantageusement, la position d'un marqueur sur un élément tournant est indifférente. Les seuils de détection des différentes sondes de détection peuvent être différents. Les moyens pour entraîner peuvent comprendre des roues menantes engrenant avec des roues menées solidaires en rotation de chaque élément tournant. 20 De préférence, au moins une roue menée solidaire d'un élément tournant est également une roue menante pour une roue menée solidaire d'un autre élément tournant. Le quatrième élément tournant peut tourner à une vitesse supérieure à 25 celle du premier élément tournant. Le procédé de fonctionnement selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend : une étape de détection d'un premier événement, 30 une étape de détection d'un deuxième événement et de mesure d'un premier déplacement entre le premier événement MS\2.S649.12FR.5 53.dpt.doc 15 et le deuxième événement et de détection d'un troisième événement et de mesure d'un deuxième déplacement entre le premier événement et le troisième événement, et une étape de détermination d'un repère de zone absolue à 5 partir des premier et deuxième déplacements. Le premier événement peut être la coïncidence d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection et d'un état actif sur la première sonde de détection, le deuxième événement peut être la coïncidence 10 d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection et d'un état actif sur la deuxième sonde de détection et le troisième événement peut être la coïncidence d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection et d'un état actif sur la troisième sonde de détection. 15 Le premier événement peut être un changement d'état de la première sonde de détection. Au moins l'un des deuxième et troisième événements peut être un changement d'état de la deuxième ou troisième sonde de détection. De préférence, on mesure, dans ce cas, l'intervalle de temps compris entre le changement d'état de la première sonde de détection et le changement d'état de la deuxième ou troisième sonde de détection. 25 Le repère de zone absolue peut être lu dans une table à une adresse dépendant des premier et deuxième déplacements mesurés. Dans ce cas, le contenu de la table peut être enregistré lors d'une phase d'apprentissage. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc 20 30 L'actionneur selon l'invention comprend un moteur électrique, un capteur de rotation défini précédemment et des moyens électroniques matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé défini précédemment. Le dessin annexé représente, à titre d'exemples, un mode de réalisation d'un capteur de rotation selon l'invention et un mode d'exécution d'un procédé de fonctionnement d'un tel capteur. La figure 1 est un schéma d'une installation comprenant un actionneur muni d'un capteur de rotation selon l'invention. La figure 2 est un schéma représentant les organes mécaniques et sondes de détection d'un capteur de rotation selon l'invention. Les figures 3 à 5 sont des graphiques représentant les états des sondes de détection associées à différents éléments mobiles du capteur de rotation, le capteur étant animé d'un mouvement uniforme. La figure 6 est un ordinogramme d'un mode d'exécution du procédé de fonctionnement du capteur de rotation selon l'invention. La figure 7 est un ordinogramme détaillant une variante de réalisation de l'étape de conversion du procédé de fonctionnement. La figure 8 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé d'apprentissage des zones absolues. Les figures 9A à 9G décrivent l'état choisi d'une sonde de détection lors de son déplacement ou pour différents décalages. M S\2. S 649.12FR. 5 5 3. dpt. doc30 La figure 10 est un ordinogramme détaillant une première variante de l'étape de comptage du procédé de fonctionnement. Les figures 11A et 11B décrivent une première et une deuxième variante 5 de l'étape de choix apparaissant dans l'étape de comptage de la figure 10. La figure 12 est un ordinogramme détaillant une deuxième variante de l'étape de comptage du procédé de fonctionnement. La figure 13 est une première variante de réalisation des organes mécaniques et sondes de détection d'un capteur de rotation selon l'invention. 15 La figure 14 est une seconde variante de réalisation des organes mécaniques et sondes de détection d'un capteur de rotation selon l'invention. La figure 15 est une variante de la seconde étape du procédé de 20 fonctionnement selon l'invention. L'installation INST, représentée à la figure 1, comprend un actionneur ACT muni d'un moteur MOT dont l'arbre de sortie entraîne un réducteur GER. L'arbre de sortie SHF du réducteur GER constitue l'arbre de sortie 25 de l'actionneur. IV est lié cinématiquement à un élément mobile COV par l'intermédiaire d'un dispositif de conversion de mouvement. Par la commande de l'alimentation électrique du moteur, on commande ainsi les déplacements de l'élément mobile. L'élément mobile est par exemple un store enroulable ou un volet roulant dont l'extrémité inférieure est 30 attachée à une barre de charge REF. Le dispositif de conversion de mouvement comprend alors le tube d'enroulement du store ou du volet MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc 10 roulant. Alternativement, l'élément mobile est rigide, comme une porte de garage ou un portail coulissant, et l'élément de conversion de mouvement est par exemple une chaîne ou une crémaillère. Le moteur MOT est activé dans un premier sens ou dans un deuxième sens par un microcontrôleur CPU qui commande l'alimentation du moteur MOT. Selon le sens d'activation, l'élément mobile se déplace dans une première direction DIR1 ou une seconde direction DIR2. On assimile par la suite le sens de rotation du moteur et la direction de déplacement. Le microcontrôleur CPU reçoit des ordres de commande à l'aide d'une liaison CMD avec un récepteur d'ordres RX. Les ordres sont transmis à l'aide d'une interface de commande distante RCU, par exemple nomade, munie d'une interface homme-machine KB comportant au moins une touche de commande. De préférence, l'interface de commande distante RCU communique par ondes radioélectriques avec le récepteur d'ordres, comme représenté par la flèche MSG. Un capteur de rotation ROT est préférentiellement disposé à la sortie du réducteur GER. Alternativement, le capteur de rotation peut être disposé à la sortie du moteur MOT, comme représenté par un trait pointillé. Ce capteur sera détaillé à la figure 2. Le mouvement de translation de l'élément mobile est limité par une première butée de fin de course haute LS1 et/ou par une deuxième butée de fin de course basse LS2. Alternativement, les limites sont fixées par enregistrement dans le microcontrôleur CPU de valeurs de comptage correspondant à ces positions extrêmes. Le capteur de rotation ROT est représenté schématiquement à la figure 2, sous la référence globale 1. II comprend un arbre 2 solidaire d'un MS \2. S 649.12 FR. 5 5 3 . dpt. doc élément de la chaîne cinématique assurant le transfert de la puissance mécanique d'un moteur à un élément mobile à manoeuvrer. Dans le cas d'un élément mobile enroulable tel qu'un volet roulant ou un store comme dans le cas d'un élément mobile déplaçable tel qu'une porte de garage ou un portail, l'arbre 2 est de préférence solidaire de l'arbre de sortie SHF du réducteur entraîné par le moteur. Trois roues dentées menantes 3a, 3b et 3c sont solidaires de l'arbre 2. Ces trois roues engrènent respectivement avec trois roues dentées menées 4a, 4b et 4c. Les trois roues sont de préférence montées sur un même deuxième arbre, deux au moins étant montées folles. Elles peuvent aussi être montées sur trois arbres indépendants comme représenté sur la figure 2. Chacune des roues menées est solidaire d'une roue polaire W1, W2, W3, portant un marqueur MK1, MK2, MK3. Dans le mode de réalisation préféré, les marqueurs sont des zones d'aimantation. Trois sondes de détection, par exemple des sondes à effet Hall ou à magnétorésistance, sont disposées de manière fixe à proximité des roues polaires pour détecter les passages des marqueurs résultant de la rotation des roues. Les sondes de détection SI, S2 et S3 sont respectivement disposées à la périphérie des roues W1, W2 et W3, sur un circuit imprimé PCB qui peut être commun au circuit comprenant le microcontrôleur CPU. Les sorties des sondes S1-S3 sont respectivement raccordées à des entrées IN1-IN3 du microcontrôleur CPU. Si une détection optique est préférée, le marqueur peut être une zone réfléchissante disposée sur une roue lisse absorbante, ou inversement. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc En variante préférée car très compacte et économique, les marqueurs sont disposés sur les roues menées : par exemple, une des dents de la roue menée est aimantée alors que les autres ne le sont pas. La roue menée 4a est en outre solidaire d'une roue d'horloge WH portant plusieurs secteurs régulièrement répartis. Cette roue est associée à une quatrième sonde de détection SH, par exemple une sonde à effet Hall, disposée de manière fixe à proximité de la roue horloge WH pour détecter les passages des secteurs résultant de la rotation des roues. De préférence, un même phénomène physique est exploité pour constituer les secteurs de la roue horloge et les secteurs des roues lisses. De préférence, il s'agit d'une aimantation, obtenue par exemple à partir de pièces en plasto-ferrite. De préférence, la première roue menée 4a et la première roue menante 3a présentent le même nombre de dents et tournent par conséquent à la même vitesse alors que les deuxième et troisième roues menées ne présentent pas le même nombre de dents que les roues menantes avec lesquelles elles engrènent, le rapport de réduction entre la deuxième roue menante et la deuxième roue menée étant en outre différent du rapport de réduction entre la troisième roue menante et la troisième roue menée. Les différentes roues menées étant entraînées à des vitesses différentes, grâce à des rapports de réduction différents, elles se décalent les unes par rapport aux autres en fonction de ces rapports de réduction. Par exemple, dans le cas d'un volet roulant s'enroulant sur un tube, si l'on veut être en mesure de déterminer avec une erreur maximale de 6 la position de ce tube, il faut pouvoir détecter au moins (360/6=) 60 MS\2.S649.12FR.5 53.dpt.doc 10 15 20 13 positions par tour. En supposant que le nombre de tour du tube pour déplacer le volet roulant d'une position de fin de course basse à une position de fin de course haute vaut au maximum 40, il faut par conséquent être capable de coder et détecter (40X60=) 2400 positions. On choisit par exemple les rapports de réduction suivants (tableau 1) : Nombre de dents, Roue menante Roue menée Rapport de réduction 1 " engrenage N3a = 14 N4a = 14 ra = N3a/ N4a ra = 1 2e engrenage N3b = 14 N4b = 15 rb = N3b N4b rb 0.9333 3e engrenage N3, = 13 N4e = 14 rc = N3c/ N4c re 0.9286 Tableau 1 Après une rotation d'un tour de l'arbre 2, la première roue menée 4a a effectué un tour, la deuxième roue menée 4b a effectué N3b/N4b tour (environ 0.9333 tour) et la troisième roue menée 4c a effectué N3c/N4c tour (environ 0.9286 tour). Après une rotation de N4b tours (15 tours) de l'arbre 2, la première roue menée 4a a effectué N4b tours, la deuxième roue menée 4b a effectué (N4bXN3b/N4b=) N3b tours (14 tours) et la troisième roue menée 4c a effectué N4bxN3ci N4ç tours (environ 13.93 tours). Après N4b tours de l'arbre 2, les deux roues 4a et 4b sont revenues dans leur configuration initiale. (N4b et N3b ne présentant pas de diviseur commun) MS\2.S649.12FR._553.dpt.doc Après N4c tours de l'arbre 2, les deux roues 4a et 4c sont revenues dans leur configuration initiale. (N4c et Nu ne présentant pas de diviseur commun) Cependant, il faut attendre N4bXN4c tours (210 tours) de l'arbre 2 pour que les trois roues 4a, 4b et 4c soient revenues dans leur configuration initiale. De manière préférée, on conserve un même nombre de dents pour les 3 roues menantes, et on choisit pour les roues menées trois nombres voisins et ne présentant pas de diviseurs communs. C'est le choix représenté sur le Tableau 2 : Nombre de dents Roue menante Roue menée Rapport de réduction lei engrenage N3a = 14 N4a = 14 ra = N3a/ N4a ra = 1 2e engrenage N3b = 14 N4b = 13 rb = N3b/ N4b rb 1.0769 3e engrenage N3, = 14 N4e = 15 re = N3e/ N4e rc z- 0.9333 Tableau 2 ll faut attendre cette fois N4bxN4c = 13 x 15 = 195 tours de l'arbre 2 pour retrouver une même configuration initiale des trois roues polaires. Ce résultat est légèrement inférieur au cas précédent, mais il présente un grand avantage en terme d'exploitation des signaux issus des sondes de détection. Le capteur présente également une roue horloge WH comprenant n marqueurs régulièrement répartis soit 2xn transitions détectables par la MS\2. S 649.12 FR.5 5 3 . dpt. doc sonde de détection SH entre un secteur non marqué et un secteur marqué. Préférentiellement, la roue horloge contient une succession alternée de pôles orientés dans un sens et de pôles orientés en sens opposé. Le signal de sortie de la sonde de détection SH est appliqué à une entrée INO du microcontrôleur CPU. Par la suite, on considère ce signal d'horloge comme actif quand il change d'état. Le nombre de positions repérables de l'arbre 2 est donc 2xnxN4bxN4c. Dans l'exemple du tableau 2 ci-dessus, le nombre de positions détectables, pour une roue à 7 dipôles de magnétisation est donc : 2x7x15x13 = 2730. Ainsi, un tel capteur permet donc de déterminer la position en rotation du tube d'enroulement d'un volet roulant défini précédemment avec une précision meilleure que 6 , en choisissant un rapport de réduction adéquat entre l'arbre 2 et le tube d'enroulement. La roue d'horloge WH et la première roue polaire W1 constituent un même ensemble mobile qui est représenté indexé de manière à ce qu'une des transitions d'horloge se produise sensiblement au milieu du marqueur MK1 de la première roue polaire, c'est-à-dire sensiblement au milieu de l'intervalle temporel pendant lequel la sonde de détection S1 est active. Cependant, cette indexation n'est nullement une obligation, comme il sera vu par la suite. La figure 3 décrit maintenant l'état des sondes de détection S1-S3 lors d'une rotation régulière de l'arbre 2. Le temps se déroule de la gauche vers la droite. Chaque transition d'horloge est repérée par une flèche et par un comptage modulo 14 de 0 à 13. La flèche est allongée quand il y a MS\2. S 649.12FR. 5 5 3 . dpt. doc coïncidence entre une transition d'horloge et l'activation d'une des sondes de détection. Par convention, la coïncidence entre une transition d'horloge et la 5 détection du marqueur MK1 de la première roue polaire WH1 correspond à l'origine du comptage modulo 14. Pour simplifier, on suppose les trois marqueurs des trois roues alignés au moment de cette première coïncidence, mais on aurait pu partir d'une 10 position quelconque. A partir de chaque coïncidence entre le marqueur MK1 et une transition d'horloge, on attend l'apparition d'une activation de la deuxième sonde de détection S2 par le marqueur MK2 ou de la troisième sonde de 15 détection S3 par le marqueur MK3. On ne tient pas compte de l'activation éventuelle de ces sondes au moment de la coïncidence entre le marqueur MK1 et une transition d'horloge. Les deux événements attendus se produisent respectivement à la 20 treizième et à la quinzième transition d'horloge, puisqu'il se trouve ici que le nombre de transitions est égal au nombre de dents. Il a donc fallu, dans le sens du mouvement, attendre 15 transitions pour connaître la configuration du couple de valeurs N2 et N3 représentatif de 25 la zone traversée : (N2, N3) = (13, 15). Les coïncidences ayant permis de repérer ce couple de valeurs sont repérées par des rectangles grisés. 30 Ce couple est unique. En effet, à partir de la nouvelle coïncidence avec le marqueur MK1 (NH = 0), il y aura avance progressive des coïncidences MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc relatives au marqueur de la deuxième roue polaire (avance de une dent par tour) et retard progressif des coïncidences relatives au marqueur de la troisième roue polaire (retard de une dent par tour). On mesure de même les nombres de transitions relatifs aux nouvelles coïncidences détectées par les sondes S2 et S3, cette fois repérées par des hachures fines : la première a lieu avec la troisième sonde S3, dès la transition suivante (N3 =1), la seconde a lieu avec la deuxième sonde S2 lors de la douzième transition (N2 = 12). Cette deuxième zone traversée est déterminée dès la douzième transition et correspond donc au couple de valeurs (N2, N3) = (12, 1). La figure 4 est la poursuite temporelle de la figure 3. On constate que les couples (N2, N3) s'écrivent successivement : (13,15) (12, 1) (11, 2) (10, 3) (9, 4) que suivraient (8, 5) (7, 6) (6, 7) (5, 8) (4, 9) (3, 10) (2, 11) (1, 12) (13, 13) (12, 14) (11, 15) (10, 1) etc. La figure 5 décrit l'état du compteur un peu avant la configuration initiale de la figure 3, dans laquelle les trois marqueurs sont alignés. Ce serait aussi la configuration finale après avoir réalisé le nombre maximum de tours permettant une discrimination par le capteur. La figure 5 débute en fait un peu plus de deux tours avant cette situation initiale ou finale, par l'identification d'une zone repérée par le couple (2, 13) (hachures verticales) et enfin une dernière zone repérée par le couple (1, 14) (pointillés). Cette figure permet de préciser la règle d'identification utilisée préférentiellement dans le procédé de fonctionnement : on ne prend pas en compte pour toute nouvelle zone considérée une coïncidence avec les marqueurs MK2 ou MK3 se produisant en même temps que la MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc coïncidence avec le marqueur MK1, qui sert d'origine à la zone. Par contre, une telle coïncidence peut et doit être prise en compte si elle appartient à un groupement débuté antérieurement pour l'identification de la zone précédente. Ainsi, la configuration pointillée de la figure 5 démarre comme toute configuration par la coïncidence d'une transition d'horloge et d'un état actif de la sonde S1, provoqué par le passage du marqueur MK1. Ensuite, à la transition d'horloge suivante (1) un état actif de la sonde S2 est repéré, donc N2 = 1. Puis, à la quatorzième transition d'horloge, un état actif de la sonde S3 est repéré, donc N3 = 14. En ce même instant, l'état actif de la sonde de détection S2 ou l'état actif de la sonde de détection S3 ne sont pas pris en compte pour la configuration grisée qui démarre avec la coïncidence d'une transition d'horloge et de l'état actif de la sonde de détection S1. On remarquera donc que : - certaines coïncidences ne sont jamais exploitées, - certaines coïncidences sont exploitées deux fois, dans deux zones adjacentes (cas de S3 avec 1 sur la figure 3). La figure 6 représente l'ordinogramme de fonctionnement logiciel du capteur de rotation, en relation avec ce qui vient d'être décrit. Dans une première étape El, le sens de mouvement est détecté. Selon ce sens, une même zone sera repérée par deux couples différents de valeurs. La détection du sens de mouvement résulte simplement de l'ordre de commande reçu. MS\2. S649.12FR.553.dpt.doc 30 Dans une variante de réalisation plus complexe, mais plus précise, il existe deux roues horloges, décalées d'un quart de période et deux sondes de détection d'horloge. Le sens de mouvement est alors déduit de l'avance ou du retard d'un des signaux d'horloge par rapport à l'autre. On peut aussi prévoir une seule roue d'horloge et deux sondes disposées de manière à générer des signaux en quadrature. Dans les deux cas, on se trouve alors confronté aux difficultés mentionnées dans l'étude de l'art antérieur. Dans une deuxième étape E2, le comptage des impulsions d'horloge démarre à la valeur 0 lors de la première coïncidence d'une transition d'horloge et d'un état actif sur la sonde S1 provoqué par le passage du marqueur MK1 de la première roue polaire W l, ce qui constitue un premier événement, qui se répétera lors de chaque tour de roue d'horloge. Ce comptage est réalisé modulo 14. La valeur de comptage est contenue dans un compteur NH du microcontrôleur CPU. En fait, le compteur NH comprend ici au moins deux registres. L'un permettra de repérer l'état de la roue polaire W2 entraînée par un nombre de dents inférieur à la roue horloge, l'autre permettra de repérer l'état de la roue polaire W3 entraînée par un nombre de dents supérieur à la roue horloge. Dans ce dernier cas, le comptage peut dépasser la valeur 14. Une variante E21 de la deuxième étape E2 consiste à initialiser le comptage sur la simple activation de la première sonde de détection S1, par exemple sur un font montant du signal issu de cette sonde. Dans ce cas, il n'existe aucune contrainte de positionnement relatif entre la roue horloge et la première roue polaire, et il suffit qu'à un tour de première roue polaire soit associé un nombre strictement entier de transitions de MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc signal d'horloge (c'est à dire sans glissement temporel d'un tour à l'autre). Cette variante est représentée en figure 15. Dans une troisième étape E3, dite étape de comptage, on attend l'apparition d'un deuxième événement constitué par l'état actif de la deuxième sonde de détection S2 puis d'un troisième événement constitué par l'état actif de la troisième sonde de détection S3 (ou selon une chronologie inverse) et on enregistre l'état du comptage de transitions d'horloge NH entre le premier et chacun de ces deux événements, dans une première variable N2 et dans une seconde variable N3. La première variable N2 et la seconde variable N3 peuvent être qualifiées de déplacements dans la mesure où ils correspondent à des déplacements en rotation de l'arbre 2 entre les premier et deuxième événements et entre les premier et troisième événement. Les étapes El à E3 sont regroupées en une phase E100. On utilise par exemple les règles décrites précédemment en relation avec les figures 3 à 5. Dans une quatrième étape E4, dite étape de conversion, on déduit du couple des valeurs prises par les variables N2 et N3 un repère de zone 25 absolue ZA : par exemple un numéro d'ordre de la zone. Quelle que soit la quantité de transitions d'horloge nécessaire à définir le couple (N2, N3) permettant l'identification de la zone, chaque zone occupe préférentiellement un même espace constitué des 14 transitions 30 numérotées 0-13. Une position fine est repérée par la valeur de NH à l'intérieur d'une zone considérée. MS\2. S 649.12FR. 5 5 3 . dpt. doc Le numéro d'ordre de la zone peut être déduit du couple de valeurs (N2, N3) à l'aide d'un algorithme. Dans le mode de réalisation préféré décrit plus haut, les séquences sont en effet simples à déduire de la 5 configuration initiale. Cependant, il peut être préféré de procéder à une lecture dans une table. En effet, une telle lecture permet de s'affranchir d'éventuels décalages entre les marqueurs et la position des dents, ou de désalignements entre 10 sondes de détection et roues polaires. La lecture dans une table peut aussi être beaucoup plus rapide qu'un calcul. La figure 7 est un ordinogramme détaillant une variante de réalisation de l'étape de conversion du procédé de fonctionnement. Cette variante vient 15 donc en remplacement des étapes E4 et E5 du procédé de fonctionnement. Dans une sous-étape E41, les deux valeurs des variables N2 et N3 sont concaténées en une valeur de déplacement NT. Préférentiellement, les valeurs sont codées sur 4 bits si elles ne dépassent pas 16 valeurs possibles, ce qui est le cas du mode préféré dans lequel N2 varie entre 1 et 13 tandis que N3 varie entre 1 et 15. 25 Par exemple, si N2 vaut 2 (= 2 Hexadécimal) et N3 vaut 11 (= B Hexadécimal), alors la valeur de déplacement NT vaut 2B en hexadécimal. Dans une sous-étape E42, une valeur d'adresse ADR est calculée en 30 ajourant la valeur de déplacement NT à une adresse de base ADR1 ou à une adresse de base ADR2, selon que le sens du mouvement est le MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc 20 premier ou le deuxième sens. II existe pour ce faire une première table TAB1 et une deuxième table TAB2, logées dans la zone mémoire du microcontrôleur CPU. Dans l'exemple préféré, chaque table occupe au plus 256 positions. Chaque position mémoire a été préalablement remplie avec le numéro d'ordre de la zone correspondant à la valeur de déplacement NT. Dans une sous-étape E43, le contenu de la mémoire d'adresse ADR est lu, c'est-à-dire le numéro d'ordre ZA repérant la zone en cours. La figure 8 décrit un procédé d'apprentissage des zones absolues. Dans une première étape E90, on suppose qu'une manipulation particulière des touches du clavier de l'interface homme-machine KB a 15 permis d'indiquer au microcontrôleur CPU qu'une séquence particulière d'apprentissage est engagée. Préférentiellement, cette séquence est engagée lorsque le produit mobile se trouve dans une position de fin de course. Le numéro d'ordre de zone ZA est initialisé à zéro. 20 Ce procédé comprend la phase E100 décrite précédemment. Puis on passe à une première étape E51, dans laquelle le numéro d'ordre ZA est incrémenté. 25 Dans une étape suivante E52, on détermine l'adresse ADR en utilisant des étapes similaires aux étapes E41 et E42 décrites à la figure 7. Dans une troisième étape, on enregistre dans la première table TAB1 ou dans la deuxième table TAB2, selon le sens du mouvement, le numéro 30 d'ordre ZA dans la position correspondant à la valeur de déplacement NT. MS\2. S649.12FR. `i 5 3. dpt. doc10 Comme il a été dit, les marqueurs disposés sur les roues polaires W1-W3 sont de préférence magnétiques, uniques et de petite dimension. Le fait d'avoir des marqueurs de préférence uniques et de faible dimension permet de réduire les interactions magnétiques d'un marqueur avec une sonde de détection voisine de la sonde affectée au marqueur. Il est donc possible de réaliser un capteur compact. Cependant, il faut prévoir le cas où, tout en restant assez faible pour ne pas provoquer d'interactions, la dimension d'un rnarqueur est telle que le marqueur active la sonde qui lui est affectée pendant plusieurs transitions d'horloge consécutives. Dans ce cas, il faut définir quelle est la transition, ou l'instant, qui sert à qualifier l'événement pris en compte pour la mesure de déplacement avec le premier événement de la zone considérée. La figure 9 explicite par un exemple une règle pouvant être utilisée à cet effet lorsque la largeur du signal correspondant à un marqueur donné est égale environ à une fois et demie le déplacement entre deux transitions consécutives du signal d'horloge. 20 La règle utilisée ici consiste à tester l'état de la sonde de détection sur chaque transition d'horloge. Lorsqu'une seule transition rencontre un état actif de la sonde, c'est bien entendu cette transition qui est prise en compte comme événement, par exemple la transition 2 sur la figure 25 9A. Cette transition est conservée comme représentative de l'événement tant qu'elle rencontre l'état actif de la sonde, même si une nouvelle transition apparaît quand la sonde est active, situation représentée aux figures 9B 30 et 9C, pour lesquelles l'événement est toujours repéré par la transition 2 alors que la transition 3 rencontre également l'état actif du de la MS\2. S649.12FR.553.dpt.doc15 sonde. A la figure 9D, il ne subsiste que la transition 3 qui devient donc représentative de l'événement, et qui reste représentative de l'événement même quand la transition 4 rencontre également l'état actif de la sonde, comme représenté aux figures 9F et 9G. La figure 10 représente, sous forme d'ordinogramme, ce qui vient d'être décrit. Cet ordinogramme détaille un premier mode de réalisation de l'étape de comptage E3 du procédé de fonctionnement. Ce mode de réalisation convient lorsque plusieurs transitions consécutives rencontrent un signal actif. Dans une première étape E31, il est fait usage des transitions (ou fronts) du signal d'horloge SH pour lire l'état des capteurs. Dans une deuxième étape E32, dite étape de choix, on applique un critère de choix CH pour déterminer l'événement qui sera pris en compte pour déterminer le déplacement depuis le premier événement de la zone. Les valeurs des variables N2 et N3 sont alors déterminées sans ambiguïté. A la troisième étape E33 on enregistre au moins dans un registre provisoire les valeurs de N2 et N3 afin qu'elles soient exploitées à l'étape suivante E4 du procédé de fonctionnement. Le critère de choix utilisé est susceptible de nombreuses variantes. Il est par exemple possible de prendre, comme dans l'exemple de la figure 9, la première valeur unique rencontrée, et de la conserver même si d'autres valeurs apparaissent. C'est ce qu'explicite la figure 11A qui représente une première variante E321 de l'étape de choix E32 précédente. Un autre critère de choix est représenté à la figure 11B, sous forme d'une seconde variante E322 de l'étape de choix E32 précédente. La valeur MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc choisie est un entier représentatif de la moyenne des valeurs : partie entière de la moyenne ou valeur entière immédiatement supérieure à la moyenne. Il est aussi possible d'introduire un comptage fractionnaire, par exemple par demi-pas, ce qui double le nombre de configurations. La figure 12 détaille un deuxième mode de réalisation de l'étape de comptage E3 du procédé de fonctionnement. Ce mode de réalisation convient lorsque une des roues polaires n'est pas synchronisée avec les autres, et en particulier avec la roue d'horloge. C'est ce qui se produit lorsqu'on prend une configuration de rapports de réduction indiquée dans le Tableau 1. Dans ce cas, 0 peut s'avérer judicieux de considérer les fronts des signaux issus des sondes pour repérer avec précision les événements, notamment si on cherche ensuite à déduire le numéro d'ordre de la zone d'un algorithme plutôt que de la lecture dans une table. Les fronts peuvent être repérés par rapport aux transitions d'horloge, par interpolation, en supposant une vitesse de déplacement constante pendant la durée séparant deux transitions d'horloge, et égale à la vitesse mesurée lors des deux transitions d'horloge précédentes. Des moyens de comptage du temps du microcontrôleur sont utilisés pour la mesure des temps. Dans une première étape E310 de ce deuxième mode de réalisation, ce sont donc les fronts qui sont considérés. On peut choisir un type particulier de front (spécifiquement montant ou spécifiquement descendant). On mesure par interpolation la fraction de période d'horloge jusqu'à la transition d'horloge suivante, puis le nombre de transitions d'horloge, puis, éventuellement et de nouveau par interpolation, la MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc fraction de période d'horloge jusqu'au front suivant pour déterminer la valeur du déplacement N2 ou du déplacement N3, comme représenté dans une deuxième étape E320. Enfin, une troisième étape E330 est celle de l'enregistrement des valeurs déterminées pour usage ultérieur lors de la quatrième étape du procédé. Dans ce mode de réalisation, il est également possible de faire usage d'un critère de choix, par exemple pour déterminer des valeurs finales entières des déplacements N2 et N3 à partir de déplacements fractionnaires. Le deuxième mode de réalisation de l'étape de comptage montre donc que, dans l'invention, un événement est relatif à une sonde de mesure associée à une roue polaire, et que, selon les cas, l'événement est soit la coïncidence d'une transition d'horloge (ou changement d'état de la sonde d'horloge) avec un état actif de la sonde de mesure, soit simplement un changement d'état de la sonde de mesure. On peut avoir par exemple un mode de réalisation dans lequel à la fois le premier, le deuxième et le troisième événement seraient uniquement définis par changement d'état. Dans le mode de réalisation décrit, la roue horloge et la première roue polaire sont entraînées par un nombre de dents (14) intermédiaire entre la deuxième roue polaire (13) et la troisième roue polaire (15). Un autre mode de réalisation consiste à prendre pour la roue horloge et la première roue polaire le plus petit nombre de dents. Par exemple, la roue horloge comporte 13 marqueurs et, de même que la première roue polaire est entraînée par 13 dents, la deuxième roue polaire comporte un marqueur et est entraînée par 14 dents et la troisième roue polaire comporte un marqueur et est entraînée par 15 dents. MS\2. S649.12FR.5 `i 3. dpt.doc Dans ce mode de réalisation, à chaque tour de roue horloge ou première roue polaire, chacune des deux autres roues polaires prend un retard d'une ou deux dents. Dans cet exemple, on prend en considération l'état des deux autres sondes de détection au moment de la coïncidence entre transition d'horloge et première sonde. Si on suppose une position initiale où les trois marqueurs sont alignés, alors le couple de valeurs (N2, N3) relatives aux deux sondes S2 et S3 s'écrit cette fois : (0, 0). Au tour suivant, la deuxième roue polaire a pris une dent de retard, la troisième roue polaire a pris deux dents de retard : le couple suivant sera : (1, 2), puis (2, 4) etc. Le Tableau 3 donne ainsi les 17 premiers couples en partant de cette position initiale. ZA 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 N2 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 XX 0 1 2 N3 0 2 4 6 8 10 12 YY 1 3 5 7 9 11 ZZ 0 2 Tableau 3 Les cases marquées XX, YY ou ZZ sont celles pour lesquelles aucune 20 coïncidence n'a été notée pendant le tour considéré de la roue horloge. Il suffit d'affecter à ces valeurs manquantes la valeur immédiatement supérieure dans la suite : par exemple 13 pour XX, 14 pour YY, 13 pour ZZ. Le nombre de zones discernables devient égal à 14 x 15 = 210. A 25 précision égale par rapport au cas du Tableau 2, (2730 points) ce mode de réalisation présente l'avantage d'un plus grand nombre de zones, donc un recalage plus rapide du capteur. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc15 Il est clair que dans cet exemple, si la roue horloge est réalisée à l'aide de dipôles magnétiques, 13 dipôles sont nécessaires et on exploite alors un seul type de transition. Il est à noter que, dans le mode de réalisation précédemment décrit à l'aide des figures 3 à 5, on peut également prendre en considération l'état des deux autres sondes de détection au moment de la coïncidence entre transition d'horloge et première sonde. Le premier couple de valeurs de la figure 3 devient alors (0, 0) (ce qui est équivalent à (13, 15)). On peut de même affecter une valeur suivante à une valeur manquante. Le comptage en est facilité. La figure 13 est une première variante de réalisation des organes mécaniques et sondes de détection d'un capteur de rotation selon l'invention. La roue horloge WH est directement entraînée par l'arbre 2. Cette roue horloge est dentée (dents non représentées) et entraîne en rotation la deuxième roue polaire W2 et la troisième roue polaire W3, également dentées. Les marqueurs magnétiques, non représentés, sont disposés sur les dents. Les sondes de détection sont disposées sur un circuit imprimé PCB qui s'appuie sur un plan perpendiculaire au plan des roues. La première roue polaire W1 est représentée en trait pointillé et se trouve, sur la figure, masquée par la roue horloge. De même la sonde de 25 détection SI est masquée par la sonde horloge SH. La figure 14 est une deuxième variante dans laquelle la roue horloge est associée à la première roue polaire en ce qu'elle est entraînée par cette dernière. L'entraînement est soit réalisé directement si la roue polaire est 30 dentée, soit à l'aide de roues dentées liées respectivement à la première roue polaire et à la roue horloge. Le nombre de dents relatif à la roue MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc horloge peut être réduit par rapport à celui relatif à la première roue polaire. Le nombre de marqueurs MKH sur la roue horloge WH est tel qu'un tour de première roue polaire provoque le passage d'un nombre entier de marqueurs d'horloge devant la sonde d'horloge SH, ou au moins un nombre entier de transitions du signal délivré par cette sonde. Par exemple, si la première roue polaire a 14 dents, la roue horloge peut ne comporter que 6 dents et 6 marqueurs, ou 6 dents et trois marqueurs donnant naissance à 6 transitions de la sonde de détection SH. Il y a donc une transition d'horloge par dent et 14 transitions par tour de première roue polaire. La même roue horloge avec une première roue polaire comportant 13 dents donnera 13 transitions. Cette variante permet donc une réalisation aisée à l'aide de marqueurs magnétiques. La figure 15 est une variante de la deuxième étape du procédé de fonctionnement selon l'invention. Cette deuxième étape modifiée E21 se substitue à la deuxième étape E2 du procédé représenté à la figure 6. Elle consiste à utiliser uniquement l'apparition d'un changement d'état de la sonde de détection S1 associée à la première roue polaire W1 pour initialiser le comptage des impulsions d'horloge. Par exemple, la première transition d'horloge après ce changement d'état est référencée 0 , en tant que premier événement, la suivante 1 , la suivante 2 etc. Ainsi, il n'est pas nécessaire d'indexer précisément la roue d'horloge par rapport à la première roue polaire, et il est tout à fait possible que toutes les transitions d'horloge aient lieu pendant des intervalles de temps où la première sonde de détection SI n'est pas activée. La structure de capteur et le procédé de fonctionnement selon l'invention permettent donc d'obtenir une bonne précision de repérage tout en offrant une très grande tolérance dans la dispersion géométrique et dans la dispersion des seuils de détection des constituants du capteur. Ainsi se trouve-t-il particulièrement économique à fabriquer. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc L'invention a été décrite dans le cas de marqueurs et de moyens de détection magnétique. Elle s'appliquera de même dans tous les cas où une sectorisation précise et/ou un positionnement précis sont impossibles à réaliser de manière économique et/ou dans les cas où les moyens de détection présentent une dispersion des caractéristiques de seuil de détection. Pour plus de précision, le capteur de rotation pourrait également comprendre une quatrième roue menée, entraînée à une vitesse différente de celles des roues menées 4a, 4b, 4c et associée à une quatrième roue polaire. Il est également possible, pour diminuer l'amplitude du mouvement nécessaire à la détermination de la position absolue, d'ajouter d'autres marqueurs sur les roues polaires, pourvu qu'ils soient répartis angulairement de manière sensiblement régulière. Le capteur selon l'invention présente plusieurs avantages qui sont économiquement importants. D'une part, les dimensions des marqueurs utilisés sur les première, deuxième et troisième roues polaires sont indifférentes. Les marqueurs peuvent notamment être ponctuels ou s'étendre sur la quasi totalité des circonférences des roues. D'autre part, les seuils de détection des sondes de détection ne doivent pas nécessairement être tous les mêmes. En effet, il suffit que la combinaison des dimensions des marqueurs d'une roue et du seuil de détection de la sonde associée à cette roue entraînent, lors de la rotation complète de la roue, deux changements d'état de la sonde de détection : un changement d'un état actif à un état non-actif et un changement d'un état non-actif à un état actif. Enfin, du fait du procédé de fonctionnement du capteur, ni les sondes de détection n'ont besoin d'être positionnées de MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc manière précise par rapport aux roues polaires, ni les marqueurs n'ont besoin d'être positionnés de manière précise sur les roues. MS\2.S649.12FR.553.dpt.doc
Le capteur de rotation (1) comprend des moyens pour entraîner en rotation à partir d'un arbre (2) au moins un premier (W1), un deuxième (W2) et un troisième (W3) éléments tournants à des vitesses différentes, un quatrième élément (WH) tournant associé au premier élément tournant (W1). Les éléments tournants étant respectivement associés à au moins une première (S1), une deuxième (S2), une troisième (S3) et une quatrième (SH) sondes de détection magnétiques. Chaque élément tournant comprend un marqueur magnétique (MK1, MK2, MK3), ou plusieurs marqueurs magnétiques régulièrement répartis (MKH), tels que le passage d'un marqueur devant une sonde de détection active ladite sonde de détection.
Revendications : 1 Capteur de rotation (1) pour actionneur électromécanique (ACT) de manoeuvre d'un élément mobile (COV) d'un bâtiment, caractérisé 5 en ce qu'il comprend des moyens pour entraîner en rotation à partir d'un arbre (2) : au moins un premier (W1), un deuxième (W2) et un troisième (W3) éléments tournants à des vitesses différentes, - un quatrième élément (WH) tournant associé au premier 10 élément tournant (W1), ces éléments tournants étant respectivement associés à au moins une première (Si), une deuxième (S2), une troisième (S3) et une quatrième (SH) sondes de détection magnétiques, chaque élément tournant comprenant un marqueur magnétique (MK1, MK2, MK3), 15 ou plusieurs marqueurs magnétiques régulièrement répartis (MKH), tels que le passage d'un marqueur devant une sonde de détection active ladite sonde de détection. 2. Capteur de rotation (1) selon la 2, caractérisé en ce 20 qu'un tour complet du premier élément tournant (W1), à partir d'une position initiale, correspond à un même nombre entier d'activations de la quatrième sonde de détection (SH) par les marqueurs (MKH) répartis sur cet élément quelle que soit la position initiale. 25 3. Capteur de rotation (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dimensions des marqueurs des premier, deuxième et troisième éléments tournants sont différentes. 4. Capteur de rotation (1) selon l'une des précédentes, 30 caractérisé en ce que la position d'un marqueur sur un élément tournant esi: indifférente. MS\2. S649.12FR.553.dpt.doc 5. Capteur de rotation (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les seuils de détection des différentes sondes de détection sont différents. 6. Capteur de rotation (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour entraîner comprennent des roues menantes (3a, 3b, 3c) engrenant avec des roues menées (4a, 4b, 4c) solidaires en rotation de chaque élément tournant. 10 7. Capteur de rotation (1) selon la 6, caractérisé en ce qu'au moins une roue menée solidaire d'un élément tournant est également une roue menante pour une roue menée solidaire d'un autre élément tournant. 8. Capteur de rotation (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le quatrième élément tournant tourne à une vitesse supérieure à celle du premier élément tournant. 20 9. Procédé de fonctionnement d'un capteur de rotation absolue par zones (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape (E2) de détection d'un premier événement, une étape (E3) de détection d'un deuxième événement et de 25 mesure d'un premier déplacement (N2) entre le premier événement et le deuxième événement et de détection d'un troisième événement et de mesure d'un deuxième déplacement (N3) entre le premier événement et le troisième événement, et 30 une étape (E4) de détermination d'un repère de zone absolue (ZA) à partir des premier et deuxième déplacements. MS\2.S649.12FR..553.dpt.doc 1525 30 34 10. Procédé de fonctionnement selon la 9, caractérisé en ce que le premier événement est la coïncidence d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection (SH) et d'un état actif sur la première sonde de détection (SI), en ce que le deuxième événement est la coïncidence d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection (SH) et d'un état actif sur la deuxième sonde de détection (S2) et en ce que le troisième événement est la coïncidence d'un changement d'état de la quatrième sonde de détection (SH) et d'un état actif sur la troisième sonde de détection (S3). 11. Procédé de fonctionnement selon la 9, caractérisé en ce que le premier événement est un changement d'état de la première sonde de détection (Si). 12. Procédé de fonctionnement selon la 9, caractérisé en ce qu'au moins l'un des deuxième et troisième événements est un changement d'état de la deuxième ou troisième sonde de détection. 13. Procédé de fonctionnement selon la 12, caractérisé en ce qu'on mesure l'intervalle de temps compris entre le changement d'état de la première sonde de détection et le changement d'état de la deuxième ou troisième sonde de détection. 14. Procédé de fonctionnement selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que le repère de zone absolue est lu dans une table (TAB1, TAB2) à une adresse dépendant des premier (N2) et deuxième (N3) déplacements mesurés. MS\2. S649.12FR.5 5 3.dpt. doc 15. Procédé de fonctionnement selon la précédente, caractérisé en ce que le contenu de la table est enregistré lors d'une phase d'apprentissage. 16. Actionneur (ACT) comprenant un moteur électrique (MOT), un capteur de rotation (ROT) selon l'une des 1 à 8 et des moyens électroniques matériels (CPU) et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 9 à 15. MS\2.S649.12FR. 553.dpt.doc
G
G01
G01D
G01D 5
G01D 5/12
FR2900045
A1
PROTHESE D'EPAULE OU DE HANCHE
20,071,026
La présente invention a trait à une . Dans le domaine des prothèses d'épaule, il est connu, par exemple de ER-A-2 841 768, d'utiliser un composant intermédiaire présentant deux surfaces d'articulation convexes destinées à coopérer respectivement avec une surface d'articulation concave appartenant au composant huméral de la prothèse ainsi qu'avec une surface d'articulation glénoïdienne concave. Ce type de prothèse IO donne globalement satisfaction, tout particulièrement dans la mesure où la répartition des centres instantanés de rotation des surfaces articulaires en contact permet d'externaliser le point d'application de l'effort exercé par le deltoïde lors du mouvement d'abduction. Toutefois, 15 dans certaines configurations d'implantation, la partie externe du composant huméral ou de l'humérus risque d'entrer en contact avec l'acromion, ce qui peut s'avérer gênant, voire douloureux, pour le patient. Des problèmes analogues peuvent se poser avec une 20 prothèse d'épaule dont le composant huméral présente une surface d'articulation convexe, le composant intermédiaire ayant alors une surface d'articulation concave correspondante. Des problèmes de même type peuvent se poser avec une 25 prothèse de hanche connue. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une nouvelle prothèse d'épaule dans laquelle l'effort d'abduction exercé par le deltoïde peut être optimisé, sans 30 risque d'interaction entre l'humérus ou le composant huméral et l'acromion en fin de mouvement d'abduction. L'invention propose également une prothèse de hanche. A cet effet, l'invention concerne une prothèse d'épaule ou de hanche qui comprend un composant huméral ou fémoral présentant une surface d'articulation et un composant intermédiaire présentant une première et une deuxième surfaces d'articulation destinées à coopérer respectivement avec la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral et avec une surface d'articulation concave naturelle ou appartenant à un composant glénoïdien ou cotyldien, le composant huméral comprenant une première partie destinée à être ancrée dans l'humérus ou dans le fémur. Cette prothèse est caractérisée en ce que la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral est formée par une deuxième partie de ce composant mobile en translation par rapport à la première partie selon une direction d'éloignement/rapprochement entre la première partie et la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral. Dans le cas d'une prothèse d'épaule, la possibilité de déplacement relatif en translation entre les première et deuxième parties du composant huméral permet de faire varier, au cours du mouvement d'abduction, le bras de levier entre le point d'application de l'effort dû au deltoïde et le centre instantané de rotation des surfaces en contact ménagées respectivement sur le composant huméral et sur le composant intermédiaire. Ainsi, ce bras de levier peut être plus faible en fin d'abduction, ce qui limite les risques d'interférence de l'humérus ou du composant huméral avec l'acromion. Dans le cas d'une prothèse de hanche, des avantages similaires sont obtenus lors du mouvement d'élévation de la jambe du patient. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de 30 l'invention, une telle prothèse peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - La deuxième partie du composant huméral ou fémoral est pourvue d'une tige de montage sur la première partie, alors que cette tige fait partie d'une structure télescopique de guidage du mouvement de translation entre les première et deuxième parties de ce composant. Selon un premier mode de réalisation, la tige peut être engagée dans un alésage de guidage formé par ou solidaire de la première partie. Selon un autre mode de réalisation, la tige est creuse et adaptée pour recevoir, avec possibilité de coulissement, un doigt qui fait saillie par rapport à la première partie. En outre, la tige et la partie complémentaire de la structure télescopique sont avantageusement à section non circulaire. - Il est prévu des moyens qui forment une butée au déplacement relatif en translation des première et deuxième parties du composant huméral dans un sens de rapprochement entre la première partie et le composant intermédiaire. Selon un premier type de prothèse conforme à l'invention, la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral est concave, alors que les première et deuxième surfaces d'articulation du composant intermédiaire sont convexes. Selon un autre type de prothèse conforme à l'invention, la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral est convexe, alors que les première et deuxième surfaces d'articulation du composant intermédiaire sont respectivement concave et convexe. L'invention concerne également une méthode de pose d'une prothèse d'épaule ou de hanche telle que précédemment décrite et, plus précisément, une méthode de pose d'une prothèse qui comprend un composant huméral ou fémoral, dont une première partie est destinée à être ancrée dans l'humérus ou le fémur et qui présente une surface d'articulation, et un composant intermédiaire présentant une première et une deuxième surfaces d'articulation destinées à coopérer respectivement avec la surface d'articulation du composant huméral ou fémoral et avec une surface d'articulation concave naturelle ou appartenant à un composant glénoïdien ou cotyloïdien, cette méthode comprenant une étape consistant à monte_ une deuxième partie du composant huméral ou fémoral, qui forme sa surface d'articulation, de façon coulissante sur la première partie. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre de trois modes de réalisation d'une prothèse conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une coupe sagittale de principe d'une prothèse d'épaule conforme à l'invention en place sur un patient, alors que le bras du patient est en position basse, au début d'un mouvement d'abduction, - la figure 2 est une coupe analogue à la figure 1 au terme d'un mouvement d'abduction du bras du patient, - la figure 3 est une section partielle à plus grande échelle selon la ligne III-III à la figure 2, - la figure 4 est une coupe analogue à la figure 1 pour une prothèse conforme à un deuxième mode de réalisation de l'invention, et - la figure 5 est une coupe analogue à la figure 1 pour une prothèse conforme à un troisième mode de 25 réalisation de l'invention. La prothèse P représentée aux figures 1 à 3 comprend un composant huméral 1 qui inclut une partie 11 destinée à être ancrée dans le canal médullaire de l'humérus H de l'articulation à équiper de la prothèse P. La partie 11 30 comprend une queue d'ancrage 111 et une partie métaphysaire 112 dans laquelle est fixé un tube 113 à section interne ovale, comme cela ressort plus particulièrement de la figure 3. Le composant 1 comprend également un patin 12 qui définit une surface concave S1 et qui est équipé, à l'opposé de la surface S1 d'une tige 121 à section ovale complémentaire de la section interne du tube 113. En configuration montée de la prothèse, la concavité de la surface S1 est orientée vers la glène G de l'épaule. La prothèse P comprend également un composant glénoïdien 2 ancré dans la glène G et qui définit une surface concave S2 dont la concavité est tournée vers l'extérieur de la glène. Entre les composants 1 et 2 est intercalé un composant intermédiaire 3 qui définit une surface convexe externe S'2 sensiblement complémentaire de la surface S2, ainsi qu'une surface également convexe S'1 sensiblement complémentaire de la surface S1. Dans le mode de réalisation décrit, les surfaces S1r S2, S'1 et S'2 sont des tronçons de sphère, le rayon R1 commun aux surfaces S1 et S'1 étant inférieur au rayon R2 commun aux surfaces S2 et S'2. Toutefois, les surfaces S1r S2rS'1 et S'2 ne sont pas forcément des tronçons de sphère. La position relative des surfaces S1r S2, S'1 et S'2 est conforme à l'enseignement technique de FR-A-2 841 768. On note Ci le centre de rotation instantané de la surface S1 par rapport à la surface S'1. Il s'agit d'un centre commun aux sphères définissant les surfaces S1 et S'1. La géométrie des éléments 2, 3 et 12 est telle que le centre C1 est situé dans la glène G, c'est-à-dire dans une position médiane par rapport au centre de rotation anatomique de l'épaule avant opération. On note par ailleurs C2 le centre instantané de rotation entre les surfaces S2 et S'2. Il s'agit dans l'exemple du centre commun aux sphères définissant ces surfaces. Il est situé au-delà de la surface S'1 par rapport à la surface S_, ceci conformément à l'enseignement technique de FR-A-2 841 768. 6 On note H1 le point de l'humérus H au niveau duquel est appliquée la résultante de l'effort FD du deltoïde au cours du mouvement d'abduction de l'humérus. On note Z-Z' un axe globalement parallèle à la colonne vertébrale du patient en station debout et passant par le centre C1. On note d1 la distance, prise perpendiculairement à l'axe Z-Z', entre le point H1 et le centre C1. Cette distance dl constitue le bras de levier de l'effort FD qui engendre le mouvement de la surface S1 du patin 12 sur la surface S'1 lors de l'abduction. Plus ce bras de levier est important, plus il est facile pour le patient de lever le bras grâce à l'effort FD exercé par le deltoïde, ce qui est particulièrement important lorsque la coiffe des rotateurs, qui surplombe la tête humérale, est déficiente. Afin d'éviter que le point H1 ou une zone de l'humérus proche de ce point ne vienne heurter l'acromion A au terme du mouvement d'abduction, la tige 121 est prévue coulissante à l'intérieur du tube 113, ce qui permet de faire varier la distance d2 entre la surface S1 et le fond de l'alésage 114 ménagé dans la partie 112 pour recevoir le tube 113, cette distance d2 étant prise parallèlement à l'axe longitudinal central X121 de la tige 121. L'axe X121 est également l'axe central du tube 113. Ainsi, le patin 12 est mobile en translation en éloignement/rapprochement par rapport à la partie 11, dans le sens de la double flèche T et parallèlement à l'axe X121. Le déplacement en translation du patin 12 par rapport à la partie 13 correspond à un rapprochement de la partie 11, d'une part, et des éléments 12 et 3 en appui l'un sur l'autre, d'autre part, lors de l'abduction. Au contraire, lorsque le patient abaisse le bras, les éléments 12 et 3, d'une part, et 1l, d'autre part, s'éloignent les uns des autres. 7 En d'autres termes, la tige 121 peut coulisser à l'intérieur du tube 113, qui forme un alésage de guidage en translation de la tige, de telle sorte que la distance d2 est variable, comme cela ressort de la comparaison des figures 1 et 2. Le caractère variable de la distance d2 induit également un caractère variable de la distance d1. La distance dl a, dans la configuration de la figure 2, une valeur inférieure à sa valeur dans la configuration de la figure 1. Ceci n'est pas gênant car, lorsque l'humérus est au voisinage de la configuration de la figure 2 ou dans cette configuration à la fin du mouvement d'abduction, la résultante Fo de l'effort dû au deltoïde forme avec l'axe Z-Z' un angle u sensiblement plus important que dans la configuration de la figure 1, de telle sorte que cette résultante tend alors à ramener la tête de la prothèse en direction de la glène G, ce qui limite les risques de luxation. Ainsi, au terme du mouvement d'abduction, la distance d3 entre l'humérus H et l'acromion A est non nulle, tout en ayant une valeur inférieure à sa valeur de départ dans la configuration de la figure 1. Ainsi, la structure télescopique formée de la tige 121 et le tube 113 permet d' adapter le bras de levier dl de la résultante Fo à la position de l'humérus H au cours du mouvement d'abduction. Au début du mouvement représenté à la figure 1, cette distance ou bras de levier dl est maximum, ce qui facilite l'abduction, alors que, à la fin du mouvement, cette distance ou ce bras de levier est minimum, ce qui évite les interférences avec l'acromion. Comme il ressort plus particulièrement de la figure 3, la tige 121 et le tube 113 ont des sections complémentaires non circulaires, ce qui permet d'imposer la position angulaire du patin 12 autour de l'axe X121. En outre, un bouchon 13 rapporté sur l'humérus H autour de la partie du tube 113 qui fait saillie par rapport à la partie métaphysaire 112 vient en appui contre une portion correspondante 31 du composant 3 en fin du mouvement d'abduction afin de limiter le rapprochement des parties 11 et 12. Les parties 13 et 31 forment donc une butée au mouvement de rapprochement des parties 11 et 12 pendant l'abduction. En variante, l'extrémité 113a du tube 113 opposée à la queue 111 peut venir en butée contre la face arrière 122 du patin 12, c'est-à-dire la face de ce patin opposée à la surface Si. L'appui de l'extrémité 113a contre la face 122 forme alors une butée au rapprochement des parties 11 et 12. Selon un aspect facultatif de l'invention, le bord 32 du composant 3 peut recevoir en appui glissant le bouchon 13, la forme de ce bord étant compatible avec un rapprochement de la surface S1 et de la partie 11 au cours du mouvement d'adduction, ainsi que cela ressort des figures 1 et 2. Selon un aspect de l'invention qui n'est pas représenté, une butée peut également être prévue, par exemple au voisinage de l'extrémité libre de la tige 121, pour limiter l'éloignement des parties 11 et 12 et éviter ainsi l'extraction de la tige 121 par rapport au tube 113 dans la configuration de la figure 1. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 4, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Ce mode de réalisation diffère du précédent essentiellement en ce que la tige 121 du patin 12 est creuse et forme un alésage de réception d'un doigt 113' qui fait saillie par rapport à la partie 11, en direction du patin 12. Comme précédemment, il est formé une structure télescopique qui permet d'ajuster le bras de levier entre le point H1 où s'exerce la résultante FD de l'effort dû au 9 deltoïde et le centre instantané de rotation C1 de la surface concave S formée par le patin 12 par rapport à la surface convexe correspondante S'1 formée par le composant intermédiaire 3. Comme dans le premier mode de réalisation, les éléments 121 et: 113' constitutifs de la structure télescopique sont à section non circulaire. Dans l'exemple, ils peuvent être à section polygonale. Dans le troisième mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 5, les éléments analogues à ceux du premier mode de réalisation portent des références identiques. Ce mode de réalisation diffère du précédent en ce que la surface d'articulation S1 du composant huméral est formée par un tronçon de sphère 123 monté, au moyen d'un assemblage de type cône morse, sur une tige 121 similaire à celle du premier mode de réalisation. Le composant intermédiaire 3 définit une surface d'articulation concave S'1, en forme de tronçon de sphère sensiblement complémentaire de la surface S1r ainsi qu'une surface d'articulation S'.2 convexe et complémentaire d'une surface articulaire S2 définie par le composant glénoïdien 2 de la prothèse P. La tige 121 est montée coulissante dans un tube 113 et peut se déplacer dans ce tube, parallèlement à son axe 25 longitudinal X1 Une fois assemblées, les pièces 121 et 123 forment ensemble un patin 12 qui est mobile en translation par rapport à la partie 11 de la prothèse P ancrée dans l'humérus H. La structure télescopique formée entre les 30 éléments 121 et 113 permet d'ajuster le bras de levier entre le point H1 où s'exerce la résultante FD de l'effort dû au deltoïde et le centre instantané de rotation C1 de la surface S1 par rapport à la surface S'1. Comme précédemment, les éléments 121 et 123 peuvent être à section non circulaire. Lorsqu'il convient de poser une prothèse selon l'un des modes de réalisation précédemment décrit, on ancre sa partie 11 dans l'humérus avant d'installer le patin 12 sur cette partie 11, avec possibilité de coulissement, en engageant sa tige 121 dans le tube 113 correspondant pour le premier mode de réalisation ou le doigt 113 dans la tige 121 pour le second mode de réalisation. Le montage du patin IO 12 sur la partie 11 peut être effectué avant ou après que la surface S1 de ce patin a été mise en contact avec la surface S'1 du composant 3. En variante, on peut monter le patin 1l sur la partie 12 avant d'ancrer cette partie dans l'humérus. 15 Selon une variante non représentée de l'invention, le composant glénoïdien 2 peut être omis et la surface S'2 du composant 3 est en appui contre une surface glénoïdienne naturelle. L'invention a été représentée lors de sa mise en oeuvre 20 sur des prothèses d'épaule. Elle est également applicable aux prothèses de hanche dont le composant fémoral peut avoir deux parties mobiles en translation l'une par rapport à l'autre selon une direction d'éloignement/rapprochement entre la partie destinée à être ancrée dans le fémur et sa 25 surface d'articulation
Cette prothèse d'épaule ou de hanche comprend un composant huméral (1) ou fémoral présentant une surface d'articulation (S1) et un composant intermédiaire (3) présentant une première (S'1) et une deuxième (S'2) surfaces d'articulation destinées à coopérer respectivement avec la surface d'articulation (S1) du composant huméral (1) ou fémoral et avec une surface d'articulation concave (S2) naturelle ou appartenant à un composant glénoïdien (2) ou cotyloïdien. Le composant huméral ou fémoral (1) comprend une première partie (11) destinée à être ancrée dans l'humérus (H) ou le fémur, alors que la surface d'articulation (S1) du composant huméral (1) ou fémoral est formée sur une deuxième partie (12) de ce composant qui est mobile en translation (T) par rapport à la première partie (11), selon une direction (X121) d'éloignement/rapprochement entre la première partie (11) et la surface d'articulation (S1) du composant huméral (1) ou fémoral.
1. Prothèse d'épaule ou de hanche (P) comprenant un composant huméral ou fémoral (1) présentant une surface d'articulation (Si) et un composant intermédiaire (3) présentant une première (S'1) et une deuxième (S'2) surfaces d'articulation destinées à coopérer respectivement avec la surface d'articulation (S1) du composant huméral et avec une surface d'articulation glénoïdienne ou cotyloïdienne concave (S2) naturelle ou appartenant à un composant glénoïdien (2) ou cotyloïdien, le composant huméral ou fémoral comprenant. une première partie (11) destinée à être ancrée dans l'humérus (H) ou le fémur, caractérisée en ce que la surface d'articulation (Si) du composant huméral (1) ou fémoral est formée sur une deuxième partie (12) de ce composant mobile en translation (T) par rapport à la première partie (11), selon une direction (X121) d'éloignement/rapprochement entre la première partie (11) et la surface d'articulation (Si) du composant huméral (1) ou fémoral. 2. Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que la deuxième partie (12) du composant huméral (1) ou fémoral est pourvue d'une tige (121) de montage sur la première partie (11) de ce composant et en ce que cette tige fait partie d'une structure télescopique (121/113 ; 121/113') de guidage du mouvement de translation (T) entre les première et deuxième parties. 3. Prothèse selon la 2, caractérisée en ce que la tige (121) est engagée dans un alésage de guidage (113, 114) formée par ou solidaire de la première partie (11). 4. Prothèse selon la 2, caractérisée en ce que la tige (121) est creuse et adaptée pour recevoir,avec possibilité de coulissement, un doigt (113') faisant saillie par rapport à la première partie (11). 5. Prothèse selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que la tige (121) et la partie complémentaire (113, 113') de la structure télescopique sont à section nor circulaire. 6. Prothèse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (13, 31) formant butée au déplacement relatif en translation (T) des première (11) et deuxième (12) parties du composant huméral (1), dans un sens de rapprochement entre la première partie et le composant intermédiaire (3). 7. Prothèse selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la surface d'articulation (S du composant huméral (1) ou fémoral est concave et en ce que les première (S'1) et deuxième (S'2) surfaces d'articulation du composant intermédiaire (3) sont convexes. 8. Prothèse selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la surface d'articulation (S1) du composant huméral (1) ou fémoral est convexe et ce que les première (S'1) et deuxième (S'2) surfaces d'articulation du composant intermédiaire sont respectivement concave et convexe.
A
A61
A61F
A61F 2
A61F 2/30,A61F 2/32,A61F 2/40
FR2896127
A1
UTILISATION NOUVELLE D'UNE COMPOSITION ALIMENTAIRE A USAGE HUMAIN OU VETERINAIRE PAUVRE EN POLYAMINES POUR LA REALISATION D'UN ALIMENT THERAPEUTIQUE
20,070,720
L'invention concerne les domaines pharmaceutique et vétérinaire. Plus précisément, l'invention concerne l'utilisation nouvelle de compositions alimentaires pauvres en polyamines pour la réalisation d'aliments, à destination humaine ou animale, susceptibles d'avoir des effets thérapeutiques. Un objectif de la présente invention est ainsi de proposer un agent thérapeutique susceptible de prévenir ou de traiter les anomalies du rythme cardiaque et ce qu'elle qu'en soit l'étiologie. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un tel agent thérapeutique permettant de lutter contre de telles anomalies apparaissant lors de pathologies déterminées. Un objectif de la présente invention est aussi de proposer un tel agent thérapeutique permettant de lutter contre de telles anomalies apparaissant suite à un stress (tel que par exemple une opération) ou en cas d'addiction. Ces objectifs sont atteints grâce à l'invention qui concerne l'utilisation d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines pour la réalisation d'un aliment thérapeutique destiné à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque et ce, qu'elle qu'en soit l'étiologie. On notera que des compositions alimentaires à usage humain sont connues en tant que telles et décrites dans WO-9500041 et WO-2005/020974 au nom de la Demanderesse. Dans le cadre de WO-9500041, ces compositions sont utilisées comme agent anti-cancéreux (notamment pour le cancer de la prostate), pour stimuler le système immunitaire, pour stimuler l'activité des cellules NK, pour stimuler la production 2 endogène d'interleukine-2, comme agent antalgique et comme agent visant à réduire l'appétit. Dans le cadre de WO-2005/020974, ces compositions sont utilisées comme agent destinés à lutter contre les syndromes ou pathologies dans lesquels la sous-5 unité NR2-B du récepteur N-méthyl-D-aspartate est impliquée. La Demanderesse a maintenant mis en évidence que, de façon surprenante, de telles compositions pouvaient être utilisées pour prévenir ou traiter les anomalies du rythme cardiaque. De telles compositions alimentaires pourront être administrées par voie 10 buccale, mais aussi par voie entérale par exemple à l'aide d'une sonde. On rappelle que les polyamines et tout particulièrement la putrescine (I), la spermidine (II) et la spermine (III) sont présentes dans toutes les cellules. +NH3 - (CH2)4 -NH3+ (1) 15 +NH3 - (CH2)3 - NH - (CH2)4 - NH3+ (II) +NH3 - (CH2)3 - NH -(CH2)4 - NH - (CH2)3 - NH3+ (III) Bien que ces molécules aient été longtemps considérées comme dénuées de tout rôle physiologique et ne représentant qu'une étape terminale du catabolisme 20 tissulaire, de nombreux travaux scientifiques ont montré que les polyamines issues de la décarboxylation de l'ornithine étaient en fait des molécules biologiquement actives et capables d'intervenir à différents niveaux importants de la vie de la cellule. Ces molécules que l'on trouve non seulement à l'intérieur même des cellules mais également à l'état circulant dans les liquides biologiques de l'organisme, tels que 25 le sang sont issues de trois sources principales : -la prolifération cellulaire physiologique (croissance et/ou renouvellement des cellules constitutives de l'organisme) et tumorale, - l'alimentation, - les bactéries intestinales. Différents travaux ont par ailleurs mis en évidence que, chez l'animal, l'administration conjointe : - d'une alimentation dépourvue de polyamines, - d'aùDFMO, - d'un inhibiteur de la polyamine-oxydase (PAO) supprimant la rétroconversion oxydative de la spermidine et de la spermine en putrescine, et - de néomycine et de métronidazole, entraîne une inhibition quasi-totale de la progression tumorale du carcinome pulmonaire de Lewis 3LL (Seiler N. et al, Cancer Research, 1990, n 50, pp. 5077-5083), du glioblastome humain U251 (Moulinoux J-Ph. et al, Anticancer Research, 1991, n 11, pp. 175-180), de l'adénocarcinome de la prostate Dunning MAT-LyLu (Moulinoux J-Ph. et al, Journal of Urology, 1991, n 146, pp. 1408,1412) et du neuroblastome humain neuro 2a (Quemener et al, "Polyamines in the gastro-intestinal tract", Dowling R.H., Fôlsch I.R. et Laser C Ed., Kluwer Academic Publishers Boston, 1992, pp. 375-385). Il a par ailleurs été également démontré chez l'animal que la déplétion en polyamines pouvait considérablement potentialiser les effets antiprolifératifs des drogues antitumorales conventionnelles (méthotrexate, cyclophosphamide, vindesine) tout en allongeant le temps de survie des animaux et pouvait permettre de réduire les quantités de drogues administrées tout en conservant le même effet antitumoral (Quemener V. et al, "Polyamine deprivation enhances antitumoral efficacy of chemotherapy", Anticancer Research n 12, 1992, pp. 1447-1454). La présente invention vise donc à couvrir une nouvelle utilisation de telles compositions alimentaires, utilisation non évidente au vu de l'art antérieur, à savoir la prévention ou le traitement des anomalies du rythme cardiaque. Parmi les syndromes et pathologies dans lesquels on observe une anomalie du rythme cardiaque, on peut citer : l'arythmie (tachycardie, bradycardie); l'angine de poitrine; l'infarctus du myocarde; les traumatismes ; les opérations ; - l'anxiété; le stress; l'addiction, c'est-à-dire, la dépendance vis-à-vis de différentes substances à potentialité toxicomanogène (alcool, tabac, drogues...) et les comportements compulsifs en résultant ; l'activité physique ou mentale exagérée. La présente invention est donc susceptible d'être mise en oeuvre pour traiter ou le cas échéant pour prévenir ces pathologies ou syndromes. Notamment, les compositions alimentaires en question pourront être administrées à un patient ou à un animal, afin de prévenir toute anomalie du rythme cardiaque pendant une opération, préalablement à celle-ci. Préférentiellement, la composition utilisée selon la présente invention contient moins d'environ 400 picomoles/g de putrescine, moins d'environ 400 picomoles/g de spermidine, moins d'environ 400 picomoles/g de spermine et moins d'environ 400 picomoles/g de cadavérine. Préférentiellement, la composition utilisée selon la présente invention contient moins d'environ 400, préférentiellement moins d'environ 200, picomoles/g de polyamines. Avantageusement, la composition utilisée selon la présente invention contient moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de putrescine, moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de spermidine, moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de spermine et moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de cadavérine. Une telle composition apporte, journellement, au moins 17 fois moins de putrescine, 40 fois moins de cadavérine, 70 fois moins de spermidine et 220 fois de spermine que l'alimentation naturelle humaine la plus pauvre qui soit en teneur de polyamines, mais qui réponde néanmoins aux besoins nutritionnels humains. Selon une variante, la composition utilisée selon la présente invention comprend en outre, en pourcentage de poids sec par rapport au poids sec total : 10 à 35% de lipides. 8 à 30% de protéines, 35 à 80% de glucides, jusqu'à 10% d'un mélange constitué de vitamines, de minéraux et d'électrolytes. Une telle composition pourra être présentée sous forme sèche à dissoudre extemporanément dans un véhicule neutre ou sous forme liquide prête à l'emploi. Dans tous les cas, la composition est présentée sous forme stérile. Une telle composition est particulièrement bien adaptée à l'homme et constitue un substitutif alimentaire qui permet de carencer les patients de façon efficace en polyamines. Une telle composition permet en effet d'alimenter un patient de façon satisfaisante tout en induisant une carence en polyamines, d'une part en inhibant la synthèse intracellulaire de polyamines et d'autre part en diminuant l'apport de polyamines exogènes. Une telle composition permet d'inhiber fortement la synthèse endogène des polyamines et diminue de façon très importante l'apport en ces composés puisque les différents ingrédients qui la constituent en sont quasiment dépourvus. Afin de diminuer également les apports en polyamines par les bactéries intestinales, cette composition pourra être administrée concomitamment à une décontamination du tractus gastro-intestinal au moyens d'antibiotique(s) et/ou d'antiparasitaire(s), tels que, par exemple, la néomycine et le métronidazole. On pourra d'ailleurs envisager d'inclure de tels antibiotique(s) et/ou antiparasitaire(s) directement dans ladite composition, sans sortir du cadre de l'invention. Les nutriments utilisés dans la composition alimentaire selon l'invention possèdent une bonne valeur nutritionnelle même chez les sujets malades. La quantité d'eau employée pour réaliser la composition utilisée selon la présente invention est déterminée pour que la composition soit plus ou moins liquide et puisse être facilement ingérée par le patient. Le pourcentage pondéral du mélange constitué de vitamines, de minéraux et d'électrolytes est choisi de façon à répondre aux proportions, connues de l'homme du 15 métier, devant se trouver dans une alimentation équilibrée. Préférentiellement, la composition utilisée selon la présente invention contient moins de 100 picomoles/g de putrescine, moins de 100 picomoles/g de spermidine, moins de 100 picomoles/g de spermine, moins de 100 picomoles/g de cadavérine. Une telle composition pourra être administrée conjointement à au moins un 20 inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines. Selon une variante intéressante de l'invention la composition utilisée selon la présente invention est enrichie avec au moins un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison d'au plus 15% en poids par rapport au poids sec total de la composition et, préférentiellement, à raison d'une quantité comprise 25 entre 0,2% et 7% en poids. Les inhibiteurs de l'ODC utilisables sont choisis en particulier parmi les composés suivants : Antagonistes du phosphate de pyridoxal . L-canaline . N-(5'-phosphopyridoxyl)ornithine Inhibiteurs compétitifs .alpha-hydrazino-ornithine .acide DI,alpha-hydrazino-delta-aminovalérique .alpha-méthylornithine . trans-3-déhydro-DL-ornithine . 1,4-diamino-trans-2-butène . 1 ,4-di ami nobutanone . rétinol, rétinoïdes, b-carotènes . polyphénols . géraniol .terpènes f• lavonoides . procyanidines . resveratrol Inhibiteurs diaminés . 1,3-diaminopropane . 1,3-diamino-2-propanol b• is(éthyl)spermîne . guanidinobutylamine Inhibiteurs suicides et irréversibles . 2-difluorométhylornithine (DFMO) . monofluorométhylornithine . 2-monofluorométhyldéhydro-ornithine . 2-monofluorométhyldéhydro-ornithine méthyl ester . 5-hexyne-1,4-diamine . trans-hex-2-èn-5-yne-1,4-diamine . monofluorométhylputrescine • difluorométhylputrescine . alpha-allénylputrescine • (2R,512)-6-heptyne-2,5-diamine. Parmi ces inhibiteurs, les inhibiteurs compétitifs sont particulièrement préférés et notamment l'alpha-méhtylornithine (alpha-MO). L'alpha-méthylornithine montre de nombreux avantages dans le cadre de l'utilisation proposée ici. En effet, l'alpha-MO présente l'intérêt d'être un composé naturel facilement synthétisable et a une constante d'inhibition élevée. L'alpha-méthylornithine présente de plus l'avantage d'inhiber la synthèse des polyamines chez Escherischia coli, la bactérie la plus commune peuplant naturellement le tractus intestinal, ce qui n'est notamment pas le cas de l'a-DFMO. Ainsi l'utilisation d'une composition alimentaire selon l'invention contenant en tant qu'inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, de l'alphaméthylornithine est-elle susceptible de réduire l'apport exogène de polyamines par les bactéries intestinales sans pour autant avoir recours à une antibiothérapie concomitamment à l'administration de cette composition ou, pour le moins, en permettant de diminuer la dose d'antibiotiques administrée. Enfin, l'alpha-MO présente l'avantage d'être un simple inhibiteur compétitif de l'ornithine décarboxylase et diminue fortement les risques d'accoutumance de l'organisme par mutation aboutissant à une résistance cellulaire accrue. Selon une variante, l'utilisation de la composition selon l'invention est enrichie en vitamines, notamment celles apportées, chez l'être humain sain, par les bactéries intestinales. En effet, l'antibiothérapie qui peut accompagner l'administration de ladite composition peut aussi conduire à diminuer l'apport en certaines vitamines. Dans ce cas, il peut s'avérer nécessaire d'enrichir la composition utilisée en ces vitamines afin de ne pas provoquer de carence vitaminique à la suite de l'administration prolongée de ladite composition. Notamment, il pourra s'avérer utile d'enrichir la composition en vitamines ou en dérivés de vitamines. Certains dérivés de la vitamine A (acide rétinoïque) sont en effet des inhibiteurs de l'activité ODC. Préférentiellement, les glucides de la composition utilisée appartiennent au groupe comprenant les polymères de glucose, les maltodextrines, le saccharose, les amidons modifiés, le glucose monohydraté, le sirop de glucose déshydraté, le monostéarate de glycérol et leurs mélanges. De tels glucides sont en effet digestibles même en cas de pathologie digestive. Selon une variante de l'invention, les protéines utilisées appartiennent au groupe comprenant les protéines solubles du lait, les protéines de soja, les peptides de sérum, le jaune d'oeuf en poudre, le caséinate de potassium, les peptides non phosphorylés, les peptides de caséine, le caséinate mixte, l'isolat de soja et leurs mélanges. Préférentiellement, les lipides appartiennent au groupe comprenant l'huile de beurre, l'huile d'arachide, les triglycérides à chaîne moyenne, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile d'onagre et leurs mélanges. Avantageusement, lesdits io lipides sont constitués par un mélange d'au moins une huile d'origine animale, d'au moins une huile d'origine végétale et de stéarate de glycérol. Selon une variante de l'invention la composition utilisée selon la présente invention constitue une ration journalière alimentaire d'un être humain et comprend : - éventuellement ledit inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 50g et préférentiellement à raison de 1 à 10 g, - entre 75 g et 500 g de glucides, - entre 20 g et 185 g de lipides, - entre 20 g et 225 g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain. Les quantités de vitamines, de minéraux et d'électrolytes utilisés sont connues de l'homme du métier et peuvent être facilement trouvées dans la littérature (voir par exemple,"Apports nutritionnels conseillés" Dupin, Abraham et Giachetti deuxième édition 1992, Ed. TEC et DOC Lavoisier) Une telle composition permet, à elle seule, de répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un patient tout en permettant de réduire la synthèse intracellulaire et l'apport extérieur en polyamines. Elle constitue alors un aliment à part entière. Bien sûr, il pourra être envisagé d'administrer une telle composition non pas en une seule prise mais en plusieurs prises espacées au cours de la même journée. Chaque ration sera alors définie pondéralement de façon à constituer un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'un être humain et comprendra: - éventuellement ledit inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison de moins de 50/X g et préférentiellement à raison de 1/X à 10/X g, - entre 75/X g et 500/X g de glucides, - entre 20/X g et 185/X g de lipides, - entre 20/X g et 225/X g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain. X étant un entier compris entre 2 et 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers. Le nombre de telles rations pourra être choisi de façon à répondre totalement aux besoins alimentaires journaliers du patient ou bien être choisi de façon à ne couvrir qu'une partie des besoins nutritionnels de celui-ci, le reste de ces besoins étant assurés par un alimentation naturelle pauvre en polyamines (jambon et pâtes ou riz par exemple). Dans ce cas la composition alimentaire sera utilisée en tant que complément alimentaire. Les inventeurs ont effectué différents travaux, détaillés ci-après, permettant d'établir chez le rat que l'utilisation d'un régime pauvre en polyamines permettait de lutter contre les anomalies du rythme cardiaque. Vingt rats mâles Srague-Dawley d'un poids moyen de 300 g ont été répartis de façon aléatoire en deux groupes de 10 animaux. Les rats ont été hébergés durant 2 semaines avant réalisation de l'expérimentation dans une animalerie aux normes européennes. Les études ont été réalisées dans le cadre de la convention d'Helsinki, en accord avec les règles édictées par l'International Association for Study of Pain. Ces deux groupes de 10 rats (5 par cage) ont été alimentés durant 4 jours (96h) avant expérimentation soit par un aliment à teneur normale en polyamines, c'est-à-dire contenant 54 mg.Kg-' de putrescine, 27 mg.Kg-' de spermidine, 27 mg mg.Kg-' de spermine, 37 mg.Kg-' de cadavérine. Ce groupe est dénommé groupe témoin ; soit par un aliment à très faible teneur en polyamines contenant moins de 10 g de polyamines par Kg d'aliment, synthétisé comme précédemment décrit (Kergozien et al., Life Sci. 1996, 58, 2209-15), ceci en accord avec les recommandations de Cheauveau et al. (Arch. Sci. Physiol., 1951, 5, 305-322), et répondant aux besoins nutritionnels journaliers des rongeurs. Les animaux du groupe témoins et du groupe traités ont ensuite subit une anesthésie générale par inhalation d'halothane à 2% (gaz pour anésthésie générale dilué à raison de 2% avec de l'air). Les animaux des deux groupes ont ensuite été implantés avec des électrodes externes reliées à un électrocardiographe. Des électrocardiogrammes (ECG) ont été réalisés durant les 3 premières heures après implantation des électrodes, afin d'établir leur rythme cardiaque basal. Trois heures après implantation des électrodes cardiaques, chaque animal a reçu une injection d'une solution de 0,2 ml de carragénine à 2% dans du sérum physiologique dans le coussinet plantaire de sa patte arrière droite. La carragénine est une molécule induisant une douleur de type inflammatoire. 13 Un ECG a été effectué sur chaque rat toutes les minutes, durant 5 minutes, immédiatement après cette injection. Les animaux ont reçu ensuite une injection d'une solution de 0,5 ml de bupivacaïne à 0,25% dans du sérum physiologique sur le trajet du nerf sciatique. La bupivacaïne est un anesthésique local. Cette injection a été effectuée comme suit : le trajet du nerf sciatique droit a été repéré sur chaque rat via l'utilisation d'un stimulateur nerveux externe ((FINS 111 ; Braun Melsungen, Germany). La bupivacaïne a ensuite été injectée sur le trajet dudit nerf au moyen d'une aiguille à insuline (Stimuplex A). Des tests neurologiques ont été effectués pour vérifier l'anesthésie locale du nerf sciatique. Immédiatement après injection, des ECG ont été réalisés sur chaque rat chaque minute, durant 6 minutes. L'essentiel des résultats est reporté dans la Figure 1. Durant les 3h précédant l'injection de carragénine, et sous anesthésie générale, le rythme cardiaque basal est comparable chez les animaux témoins et chez les animaux traités. Aucune anomalie électrocardiographique (ECG) n'est constatée dans l'un ou l'autre groupe d'animaux. Toujours sous anesthésie générale, succédant à l'injection de carragénine qui produit à l'état vigile une douleur inflammatoire, le rythme cardiaque des animaux témoins s'accroît de manière très significative et précoce : chez les animaux témoins le rythme cardiaque passe ainsi, moins d'une minute après injection de carragénine, de 350 pulsations par minute à 425; soit une augmentation de 120% de leur rythme cardiaque (tachycardie). Chez les animaux traités qui ont subi la même injection de carragénine, également sous anesthésie générale, aucune accélération de leur rythme cardiaque n'est enregistrée. Toujours sous anesthésie générale, l'administration locale de bupivacaïne qui inhibe la transmission de l'influx nerveux du nerf sciatique (nerf moteur et sensitif), ne s'accompagne d'aucune modification significative du rythme cardiaque, tant chez les animaux témoins qui continuent de présenter une tachycardie, que chez les animaux traités qui continuent de posséder un rythme cardiaque normal, comparable à celui constaté avant injection de carragénine. Chez les animaux traités ayant bénéficié d'une réduction des apports nutritionnels de polyamines durant 4 (quatre) jours avant injection de carragénine, aucune tachycardie n'est constatée, ceci contrairement aux animaux témoins nourris avec un aliment à teneur normale en polyamines. Or, ces deux groupes d'animaux, témoins et traités, ont subi une injection de 15 carragénine sous anesthésie générale. Chez des animaux l'injection de carragénine est bien décrite dans la littérature et constitue un modèle expérimental largement utilisé. De même, la perception d'une douleur s'accompagne en règle générale d'un accroissement du rythme cardiaque. Il en va de manière comparable chez les animaux 20 anesthésiés : il est connu qu'un stimulus douloureux peut générer une tachycardie sous anesthésie générale. C'est le cas lors de l'administration de carragénine. Dans cette étude, le fait que les animaux témoins sous anesthésie générale, ne bénéficient pas de l'injection locale de bupivacaïne qui inhibe la neuro-transmission de l'information douleur de la périphérie (injection de carragénine) vers le 25 système nerveux central via le nerf sciatique, ce que traduit le maintien de la 15 tachycardie, permet d'avancer une origine centrale pour ce qui est du maintien de cette tachycardie.5
L'invention concerne l'utilisation nouvelle d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines pour la réalisation d'un aliment thérapeutique destiné à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque et ce, qu'elle qu'en soit l'étiologie.
1. Utilisation d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines pour la réalisation d'un aliment thérapeutique destiné à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque et ce, qu'elle qu'en soit l'étiologie. 2. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter l'arythmie cardiaque. 3. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter l'angine de poitrine. 4. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter l'infarctus du myocarde. 5. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque provoquée par un traumatisme. 6. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque provoquée par une addiction. 7. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque provoquée par l'anxiété. 8. Utilisation selon la 1 d'une composition alimentaire à usage humain ou vétérinaire présentant moins de 1600 picomoles de polyamines destinée à prévenir ou à traiter toute anomalie du rythme cardiaque provoquée par une activté mentale et/ou physique exagérée. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition contient moins d'environ 400 picomoles/g de putrescine, moins d'environ 400 picomoles/g de spermidine, moins d'environ 400 picomoles/g de spermine et moins d'environ 400 picomoles/g de cadavérine. 10. Utilisation selon la 9 caractérisée en ce que ladite composition contient moins d'environ 400, préférentiellement moins d'environ 200, picomoles/g de polyamines. 11. Utilisation selon la 10 caractérisée en ce que ladite composition contient moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de putrescine, moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de spermidine, moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de spermine et moins d'environ 100, préférentiellement moins d'environ 50, picomoles/g de cadavérine. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition contient, en pourcentage de poids sec par rapport au poids sec total : 10 % à 35 % de lipides, 8 % à 30 % de protéines, 35 % à 80 % de glucides, jusqu'à 10 % d'un mélange constitué de vitamines, de minéraux et d'électrolytes. 13. Utilisation selon la 12 caractérisée en ce que ladite composition est enrichie avec au moins un inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines à raison d'au plus 15 % en poids par rapport au poids sec total de la composition. 14. Utilisation selon la 13 caractérisée en ce que ladite composition est enrichie avec ledit inhibiteur à raison de 0,2 % à 7 % en poids par rapport au poids sec total de la composition 15. Utilisation selon la 14 caractérisée en ce que ledit inhibiteur de ladite composition est un inhibiteur compétitif de l'ornithine décarboxylase. 16. Utilisation selon la 15 caractérisée en ce que ledit inhibiteur compétitif de ladite composition est l'a-méthylornithine. 17. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition contient au moins un antibiotique. 18. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition est enrichie en vitamines. 19. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 18 caractérisée en ce que lesdits glucides de la composition appartiennent au groupe comprenant les polymères de glucose, les maltodextrines, le saccharose, les amidons modifiés, le glucose monohydraté, le sirop de glucose déshydraté, le monostéarate de glycérol et leurs mélanges. 20. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 19 caractérisée en ce que lesdites protéines de ladite composition appartiennent au groupe comprenant les protéines solubles du lait, les protéines de soja, les peptides de sérum, le jaune d'oeuf en poudre, le caséinate de potassium, les peptides non phosphorylés, les peptides de caséine, le caséinate mixte, l'isolat de soja et leurs mélanges. 21. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 20 caractérisée en ce que lesdits lipides de ladite composition appartiennent au groupe comprenant l'huile de beurre, l'huile d'arachide, les triglycérides à chaîne moyenne, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile d'onagre et leurs mélanges. 22. Utilisation selon l'une quelconque des 12 à 21 caractérisée en ce que lesdits lipides de ladite composition sont constitués par un mélange d'au moins une huile d'origine animale, d'au moins une huile d'origine végétale et de stéarate de glycérol. 23. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition constitue la ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend : - entre 75 g et 500 g de glucides, - entre 20 g et 185 g de lipides, - entre 20 g et 225 g de protéines,- des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain. 24. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition constitue la ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend : - moins de 50 g et, préférentiellement, entre 1 à 10 g dudit inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, - entre 75 g et 500 g de glucides, - entre 20 g et 185 g de lipides, - entre 20 g et 225 g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain. 25. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée que ladite composition est un sous-multiple d'une ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend : -entre 75/X g et 500/X g de glucides, - entre 20/X g et 185/X g de lipides, - entre 20/X g et 225/X g de protéines, - des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, et X étant un entier compris entre 2 et 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers. 26. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition est un sous- multiple d'une ration journalière alimentaire d'un être humain et en ce qu'elle comprend :moins de 50/X g et, préférentiellement, entre 1/X et 10/X g dudit inhibiteur de la synthèse intracellulaire des polyamines, entre 75/X g et 500/X g de glucides, entre 20/X g et 185/X g de lipides, entre 20/X g et 225/X g de protéines, des vitamines, des minéraux et des électrolytes en quantités suffisantes pour répondre partiellement aux besoins nutritionnels journaliers d'un être humain, et X étant un entier compris entre 2 et 8 et correspondant au nombre de rations devant être ingérées par le patient pour satisfaire ses besoins nutritionnels journaliers. 27. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition se présente sous une forme sèche à dissoudre extemporanément dans un véhicule neutre. 28. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ladite composition inclut un véhicule neutre la rendant prête à l'emploi.
A
A23,A61
A23L,A61K,A61P
A23L 33,A61K 31,A61P 9
A23L 33/00,A61K 31/132,A61P 9/00
FR2889613
A1
DISPOSITIF INCORPORANT UN AFFICHEUR A CRISTAUX LIQUIDES
20,070,209
La présente invention concerne le domaine des dispositifs incorporant un afficheur plan en particulier un afficheur à cristaux liquides. La présente invention s'applique en particulier, mais non 5 exclusivement, au domaine des tableaux de bord pour véhicules automobiles. L'homme de l'art sait que les afficheurs à cristaux liquides doivent être manipulés et utilisés avec précaution. De fait, les afficheurs à cristaux liquides comprennent des plaques de confinement en verre. Par conséquent, des contraintes mécaniques trop élevées peuvent les détériorer, voir en modifiant la distance séparant les plaques de confinement perturber le fonctionnement de la cellule. L'homme de l'art sait cependant également que, malgré des tolérances de fabrication relativement importantes, il est nécessaire de positionner et maintenir les afficheurs à cristaux liquides avec précision. Ceci à la fois pour éviter leur vibration et assurer une alimentation correcte de chacune des pistes et électrodes respectives des cellules. De nombreux dispositifs de réception et fixation d'afficheurs à cristaux liquides ont déjà été proposés. On pourra se référer par exemple aux documents FR-A-2768838, 3P-A-01222291, 3P-A-08-262988, 3P-A-57-161722, DE-A-19747288, DE-U-9418791, US-A4357061 et US-A-4422728. Le but principal de la présente invention est de proposer de nouveaux moyens formant support élastique d'afficheurs à cristaux liquides, pour éviter toute vibration de ces derniers, en assurant un calage précis de ces dispositifs afficheurs, sans risque de détérioration de ceux-ci. Un autre but auxiliaire de la présente invention est de proposer des moyens permettant de faciliter l'assemblage d'équipements 30 incorporant des afficheurs à cristaux liquides. Les buts précités sont atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un , caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens définissant un logement de réception de l'afficheur, au moins une patte élastique de sollicitation placée en bordure du logement et au moins une patte élastique de commande placée en regard de la patte élastique de sollicitation et susceptible d'être déplacée entre une position de repos et une position de travail dans laquelle la patte de commande agit sur la patte de sollicitation de sorte que celle-ci prenne appui sur une tranche de l'afficheur à cristaux liquides pour positionner celui-ci avec précision contre une butée de référence. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif et sur lesquels: - la figure 1 représente une vue partielle en coupe d'un dispositif conforme à la présente invention, en position de repos de la patte de 15 commande, - la figure 2 représente une vue partielle en perspective du même dispositif avant réception d'un afficheur à cristaux liquides, - la figure 3 représente une vue similaire à la figure 1 en position de travail, c'est-à-dire après déformation de la patte de sollicitation par la 20 patte de commande, et - la figure 4 représente schématiquement un cadre avant et une pièce formant boîte à lumière, d'un tableau de bord de véhicules automobiles, susceptibles d'immobiliser un afficheur à cristaux liquides grâce aux moyens conformes à la présente invention. Sur les figures 1 et 3 annexées, l'afficheur à cristaux liquides est référencé schématiquement 10. De façon classique en soi, un afficheur à cristaux liquides est formé d'une cellule de contour rectangulaire (bien que des géométries différentes puissent être utilisées). La cellule 10 comprend généralement deux plaques en verre de confinement entre lesquelles est placée une couche de molécules de matériaux cristal liquide dont l'état est commandé par une tension électrique appliquée entre des électrodes portées par les deux plaques de confinement. 2889613 3 Les électrodes précitées peuvent être alimentées par une bande flexible comprenant une pluralité de pistes conductrices, collée directement sur l'une des plaques de la cellule. Cependant, le plus souvent l'une des plaques de confinement de la cellule à cristaux liquides comporte une pluralité de pistes électriquement conductrices parallèles entre elles et orthogonales à un bord de la cellule, destinées à être reliées à une unité de commande par tous moyens de liaison appropriés. Ces moyens de liaison sont le plus souvent constitués d'un élément dénommé "zebra" constitué d'un bloc en élastomère formé d'un empilement alterné de couches électriquement isolantes et de couches électriquement conductrices, selon un pas inférieur à celui des pistes portées par la cellule à cristaux liquides. La structure générale d'une telle cellule à cristaux liquides et de tels moyens de liaison électrique, étant bien connue de l'homme de l'art, 15 ceux-ci ne seront pas décrits plus en détail par la suite. Comme on l'a indiqué précédemment, dans le cadre de l'invention, le dispositif comprend une pièce 100 qui définit un logement 110 de réception de l'afficheur à cristaux liquides, au moins une patte élastique 120 de sollicitation placée en bordure du logement 110 et au moins une patte élastique de commande 130 placée en regard de la patte 120 élastique de sollicitation. La pièce 100 est typiquement, mais non limitativement une pièce formant boîte à lumière, c'est à dire une pièce destinée à guider la lumière émise par des sources lumineuses, vers l'avant du tableau de bord. La patte élastique de commande 130 est susceptible d'être déplacée entre une position de repos telle qu'illustrée sur la figure 1, dans laquelle la patte de commande 130 n'agit pas sur la patte de sollicitation 120 et celle-ci est donc distante de l'afficheur à cristaux liquides 10, et une position de travail telle qu'illustrée sur la figure 3, dans laquelle la patte de commande 130 agit sur la patte de sollicitation de sorte que celle-ci prenne appui sur une tranche 12 de l'afficheur à cristaux liquides 10 pour positionner celui-ci avec précision contre une butée de référence. La butée de référence précitée est formée de préférence d'un muret ou d'un moyen équivalent telle qu'une nervure ou un doigt délimitant une partie du logement 110. Sur la figure annexée, cette butée de référence est référencée 112. Le logement 110 possède un contour complémentaire de celui de l'afficheur à cristaux liquides 10 et de dimensions au moins légèrement supérieures à celui-ci. En pratique, le logement 110 est défini par des murets, nervures ou doigts référencés 112, 114, 116 et 118 sur les figures annexées 10 disposés sur la bordure d'un contour rectangulaire. On distingue ainsi sur la figure 2 annexée, deux doigts 112, délimitant un premier bord longitudinal du logement 110. Ces deux doigts 112 possèdent des facettes 113 coplanaires et correspondent à la butée de référence précitée. On notera que ces doigts 112 sont de préférence biseautés à leur sommet pour faciliter l'engagement de l'afficheur à cristaux liquides 10. En regard des deux doigts précités 112, il est prévu deux doigts 114 similaires définissant le second bord longitudinal du logement. Enfin, entre les deux paires de doigts 112 et 114 sont prévues de part et d'autre du logement 110, deux nervures parallèles 116, 118 définissant les bords transversaux du logement 110. On aperçoit également sur la figure 2, la patte élastique de sollicitation 120 placée en bordure du logement 110, plus précisément sur le second bord longitudinal précité entre les deux nervures 114. La patte de commande 130 est placée en regard de la patte de sollicitation 120, sur l'extérieur de celle-ci par rapport au logement 110. La patte élastique de sollicitation 120 est de préférence formée d'un dièdre. En d'autres termes, la patte de sollicitation 120 comprend de préférence deux branches 122, 124. Les deux branches 122, 124 sont reliées au niveau d'un pied commun 126. Elles s'étendent dans une direction globalement perpendiculaire au contour d'ouverture du logement 110. Les deux branches 122, 124 définissent ainsi un dièdre dont la concavité est dirigée comme l'ouverture du logement 110 destinée à recevoir l'afficheur à cristaux liquides 10. L'une des branches 122 est ainsi placée en regard de la tranche 12 de l'afficheur à cristaux liquides. La face de la branche 122 destinée à venir en appui contre la tranche 12 de l'afficheur à cristaux liquides 10 peut être plane. En variante, cette face de la branche 122 peut être munie d'une denture 123 comme illustrée sur la figure 2. La seconde branche 124 est placée sur l'extérieur de la branche 122 par rapport au logement 110. Elle est de préférence munie au voisinage de son extrémité libre d'une denture 125 destinée à servir de moyens de retenu pour l'extrémité 132 de la patte de commande 130 lorsque celle-ci est déplacée en position de travail comme on le voit sur la figure 3. La patte de commande 130 est elle-même de préférence formée d'une lame incurvée. La patte de commande 130 s'étend dans une direction globalement parallèle au contour d'ouverture du logement 110. Au repos son extrémité 132 est distante du cran formé par la denture 125 sur la branche 124 de la patte de sollicitation 120. Sa géométrie et sa longueur sont adaptées de sorte que cependant lorsque la patte de commande 130 est déformée, son extrémité 132 glisse sur la face en regard de la branche 124, sollicite celle-ci en rapprochement vers le centre du logement 110 (de sorte que la première branche 122 vienne solliciter la tranche 12 de l'afficheur à cristaux liquides 10 pour déplacer celui-ci en appui contre la butée de référence 112), puis franchisse la denture 125 pour être ainsi maintenue. Le déplacement précité de la patte de commande peut être opéré manuellement ou automatiquement, par exemple à l'aide d'un outil sur une chaîne de fabrication ou encore à l'aide d'un accessoire venu de matière sur l'un des éléments rapportés sur l'équipement et incorporant le dispositif afficheur à cristaux liquides. L'homme de l'art comprendra à l'examen des figures annexées, que les moyens ainsi proposés dans le cadre de la présente invention, permettent un calage élastique du dispositif afficheur à cristaux liquides 10, sans risque de détérioration de celui-ci. De préférence, la patte de sollicitation 120 agit sur un bord longitudinal du dispositif afficheur à cristaux liquides 10 perpendiculaire 5 au bord de l'afficheur 10 sur lequel sont prévues les pistes de contactage électrique. Ainsi, la présente invention permet une indexation précise de ces pistes par rapport à un moyen de contactage complémentaire placé en regard, par exemple un dispositif de type "zebra" tel que décrit 10 précédemment. Les moyens proposés dans le cadre de la présente invention peuvent donner lieu à différentes modalités de mise en oeuvre. Le logement 110, la patte de sollicitation 120 et la patte de commande 130 peuvent être prévues sur une pièce unique composant 15 en elle-même l'intégralité de l'équipement. Cependant, de préférence, dans le cadre de la présente invention, il est prévu une première pièce comportant le logement 110, la patte de sollicitation 120 et la patte de commande 130 précités et une seconde pièce présentant un berceau apte à prépositionner le dispositif afficheur à cristaux liquides 10 avant assemblage desdites deux pièces. On va décrire un exemple d'une telle mise en oeuvre conforme à un mode de réalisation particulier, mais non limitatif, de la présente invention, en regard de la figure 4 annexée. Cette mise en oeuvre concerne la réalisation d'un tableau de bord pour véhicules automobiles comprenant un cadre avant 200 et une pièce formant boîte à lumière 100. Selon cet exemple le cadre avant 200 définit un berceau 210 apte à prépositionner l'afficheur à cristaux liquides 10 tandis que la pièce 100 définit le logement 110, la patte de sollicitation 120 et la patte de commande 130 précités. Le cas échéant, le cadre avant 200 peut être associé à un cadran non illustré sur la figure 4 pour simplifier l'illustration. Le berceau 210 est délimité par des moyens comparables au logement 110. Il définit également un contour complémentaire de celui du dispositif afficheur à cristaux liquides 10 mais de dimensions supérieures à ce dernier. En pratique, le berceau peut être défini par des murets, nervures ou doigts placés sur le contour du berceau 210. Plus précisément encore, selon le mode de réalisation particulier non limitatif représenté sur la figure 4, le berceau 210 est délimité par quatre paires de doigts 212, 214, 216 et 218, disposées deux à deux selon les bords du contour rectangulaire recherché pour le berceau 210. En pratique, pour assembler le tableau de bord incorporant l'afficheur à cristaux liquides 10, on positionne en premier lieu à l'horizontal le cadre avant 200, face arrière vers le haut. Le berceau 210 est ainsi accessible. Un afficheur à cristaux liquides 10 est positionné grossièrement dans le berceau 210. On notera que dans ce contexte, l'opérateur dispose d'un environnement confortable pour ce positionnement puisque le berceau 15 210 est largement surdimensionné par rapport au contour de l'afficheur à cristaux liquides 10. Puis, la boîte à lumière 100 possédant le logement 110 et les pattes 120, 130, est superposée au cadre avant 200 en veillant à placer le logement 110 au droit de l'afficheur à cristaux liquides 10. Les deux pièces 100 et 200 sont de préférence assemblées par tout moyen approprié, par exemple par encliquetage grâce à des structures complémentaires prévues sur le contour des deux pièces 100, 200. Une fois l'afficheur à cristaux liquides 10 ainsi positionné dans le logement 110 il suffit de déformer la patte de commande 130 pour agir sur la patte de sollicitation 120 et déplacer sa branche 122 contre la tranche 12 de l'afficheur à cristaux liquides 10 pour caler celui-ci contre la butée de référence 112. Comme on l'a indiqué précédemment, cette déformation de la patte de commande 130 peut être opérée manuellement par un opérateur ou encore automatiquement à l'aide d'un outil ou encore d'un accessoire ou élément venu de matière sur une pièce complémentaire de l'équipement, par exemple un doigt solidaire d'un capot arrière destiné à être rapporté sur la face arrière de la pièce de lumière 100. De préférence, les différentes pièces intervenant dans la présente invention, en particulier la boîte à lumière 100 qui présente le logement 110 et les pattes 120, 130, ainsi que le cadre avant 200, sont tous réalisés en matériau thermoplastique. L'invention exploite l'élasticité intrinsèque du matériau thermoplastique pour autoriser les déformations de la patte de sollicitation 120 et de la patte de commande 130. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation particulier qui vient d'être décrit. En particulier, la présente invention n'est pas limitée à la réalisation de tableaux de bord. L'homme de l'art comprendra à la lecture de la description détaillée qui précède que la présente invention permet d'assurer un bon positionnement de l'afficheur à cristaux liquides 10. La présente invention permet également d'assurer la tenue et le centrage de l'afficheur à cristaux liquides 10 tout au long de la durée de vie et d'utilisation du dispositif. La présente invention permet d'éviter tout risque de détérioration de l'afficheur à cristaux liquides. La présente invention s'avère par ailleurs particulièrement économique notamment par rapport à des solutions antérieures connues utilisant des pièces de maintien métalliques pour l'afficheur. On notera que de préférence, comme on le voit sur les figures 3 et 4, la pièce 100 possède de préférence des cloisons spécifiques formant boîte à lumière aptes à diriger la lumière provenant d'une source optique, vers la face arrière de l'afficheur à cristaux liquides 10, lesdites parois précitées ayant la forme d'un tronc de pyramide et débouchant sur le contour du logement 110
La présente invention concerne un dispositif incorporant un afficheur à cristaux liquides (10), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens définissant un logement (110) de réception de l'afficheur, au moins une patte élastique (120) de sollicitation placée en bordure du logement (110) et au moins une patte élastique (130) de commande placée en regard de la patte élastique de sollicitation (120) et susceptible d'être déplacée entre une positon de repos et une position de travail dans laquelle la patte de commande (130) agit sur la patte de sollicitation (120) de sorte que celle-ci prenne appul sur une tranche (12) de l'afficheur à cristaux liquides (10) pour positionner celui-ci avec précision contre une butée de référence (112).
1. Dispositif incorporant un afficheur à cristaux liquides (10), caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens définissant un logement (110) de réception de l'afficheur, au moins une patte élastique (120) de sollicitation placée en bordure du logement (110) et au moins une patte élastique (130) de commande placée en regard de la patte élastique de sollicitation (120) et susceptible d'être déplacée entre une positon de repos et une position de travail dans laquelle la patte de commande (130) agit sur la patte de sollicitation (120) de sorte que celle-ci prenne appui sur une tranche (12) de l'afficheur à cristaux liquides (10) pour positionner celui-ci avec précision contre une butée de référence (112). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le logement (110), la patte élastique de sollicitation (120) et la patte élastique de commande (130) sont venus de matière sur une pièce commune (100). 3. Dispositif selon l'une des ) ou 2, caractérisé par le fait que la pièce (100) formant le logement (110), la patte élastique de sollicitation (120) et la patte élastique de commande (130) est réalisée en matériau thermoplastique. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé par le fait que la patte de commande (130) est formée d'une lame incurvée au repos. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la patte de sollicitation (120) comprend deux branches (122, 124) en dièdre. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que les deux branches (122, 124) de la patte de sollicitation (120) 30 définissent une concavité orientée dans la même direction que l'ouverture du logement (110). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé par le fait que la face de la patte de sollicitation (120) dirigée vers l'afficheur à cristaux liquides (10) possède une nervure (123). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé par 5 le fait que la patte élastique de sollicitation (120) possède une denture (125) apte à servir de verrouillage pour l'extrémité (132) de la patte de commande (130). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé par le fait que la patte de sollicitation (120) est placée sur un bord longitudinal du logement (110) qui est perpendiculaire à un bord du dispositif afficheur à cristaux liquides (10) sur lequel débouchent des pistes de connexion électrique. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé par le fait que la butée de référence (112) est formée par un élément 15 délimitant le logement (110). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé par le fait que le logement (110) est délimité par des moyens (112, 114, 116, 118) du type muret, nervure ou doigt. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé par le fait que le logement (110), la patte de sollicitation (120) et la patte de commande (130) sont formés sur une boîte à lumière (100) d'un tableau de bord de véhicules automobiles. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre une seconde pièce (200) définissant un berceau (210) apte à prépositionner l'afficheur à cristaux liquides (10) avant son engagement dans le logement (110). 14. Dispositif selon la 13, caractérisé par le fait que la seconde pièce est formée du cadre avant d'un tableau de bord de véhicules automobiles. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé par le fait que la patte de commande (130) est adaptée pour être déplacée manuellement. 2889613 11 16. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé par le fait que la patte de commande (130) est adaptée pour être déplacée par un outil. 17. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé par le fait que la patte de commande (130) est adaptée pour être déplacée par un élément venu de matière sur un accessoire rapporté sur le dispositif, par exemple un capot arrière de tableau de bord de véhicule automobile.
G,B
G09,B60
G09F,B60K
G09F 9,B60K 35
G09F 9/35,B60K 35/00
FR2900852
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE TREMPE PAR CHOC LASER
20,071,116
La présente invention concerne un procédé et un appareil de trempe par choc laser permettant d'envoyer sur la surface d'un matériau solide, comme par exemple un métal ou une céramique, un faisceau laser pulsé au travers d'un liquide, de façon à ajuster les caractéristiques de surface ou les caractéristiques internes du matériau, comme par exemple la structure, la dureté et les contraintes résiduelles. Les défauts présents dans une structure, par exemple de la corrosion ou des craquelures, proviennent, dans la plupart des cas, de la surface, si bien que la durée de la vie de la structure dépend de ses caractéristiques de surface. Des tentatives ont donc été faites pour améliorer les propriétés mécaniques ou chimiques de la surface d'un matériau, par exemple la résistance à la fatigue, la résistance à la corrosion et la résistance à l'usure, de manière à prolonger la durée de vie de la structure. Le martelage à la grenaille est une technique typique de traitement de surface. Cette technique permet d'élever la dureté de la couche de surface d'une pièce et d'introduire des contraintes résiduelles de compression dans la couche de surface, et, de ce fait, elle est largement utilisée dans les domaines industriels de l'automobile, de l'aviation, etc., (voir par exemple "Metal Fatigue and Shot Peening", édité par la société "Society for Shot Peening Technology of Japan"). L'application d'un faisceau laser permet, par ailleurs, un ajustement précis et rapide de la densité d'énergie ainsi que du point d'application et peut réaliser un traitement à grande vitesse, un traitement de chauffage/trempe rapide, etc., ce qui est difficile à réaliser avec d'autres procédés. Par conséquent, diverses techniques d'application de faisceau laser ont été mises au point, qui sont en mesure de trouver de plus larges applications au traitement des matériaux. Une semblable technique est la trempe par choc laser, qui implique l'envoi, à la surface d'un matériau, d'un faisceau laser pulsé au travers d'un liquide. Comme avec le martelage à la grenaille, cette teehil,ro le permet d'élever la dureté de la couche de surface r1'ure pièce et ,,,tcocmlre, dans la couche de surface, des contraintes ésidueiiee-. (le ctl! ression. La trempe par choc laser un effet supérieur martelage à la grenaille et, en outre, orne des avantages excellents, que le martelage à la grenaille ne possède pas, comme par exemple la possibilité d'une opération sans contact, la non-intervention d'une force de réaction, et la possibilité d'ajuster avec précision les conditions d'application du faisceau laser et les sites d'application du faisceau laser. Le développement et les applications pratiques de ce procédé de traitement sont maintenant en voie de réalisation (publications de brevets japonais mis à disposition du public sous les numéros 7-246483, B-112681, 8-326502, et 2003-504212. La trempe par choc laser, qui implique l'envoi, à la surface d'un matériau solide, comme par exemple un métal ou une céramique, d'un faisceau laser pulsé au travers d'un liquide, de façon à ajuster les caractéristiques de surface et les caractéristiques internes du matériau comme par exemple la structure, la dureté et les contraintes résiduelles, va maintenant être décrit en liaison avec les figures 1 à 3. La figure 1 illustre un procédé dans lequel une pièce 41, disposée dans un liquide 22, se voit appliquer un faisceau laser pulsé 51 visant à ajuster les caractéristiques du matériau, comme par exemple la structure, la dureté et les contraintes résiduelles, de la pièce 41. Lorsque la densité de puissance de crête du faisceau laser 51 dépasse le seuil de production de plasma de la pièce 41 (d'environ 0,1 à 10 térawatts/m2 (TW/m2) dans le cas d'un métal, la couche de surface située sur le dessus (1 pm ou moins) de la pièce 41 s'évapore instantanément en produisant un plasma 52. En raison de l'inertie agissant fortement et de manière instantanée dans le liquide 22, le plasma 52 peut s'étendre de manière réduite et l'énergie du faisceau laser 54 se concentre dans une zone étroite. Par conséquent, la pression du plasma peut même atteindre de 10 à 100 fois la pression qui prévaut dans l'air ou dans le vide. Lorsqu'on utilise de l'eau au titre du liquide 22, la pression P 30 (s'exprimant en gigapascal (GPa)) du plasma produit est approximativement égale à (0,2 x 1)05, oè I (s'exprimant en térawatt par mètre carré (TW/m2)) représente la densité ie l,issar ce faisceau laser 51 appliqué à la pièce uans le cas ourle un liquide autre que l'eau, Lee-le net. exemple de 35 l'ammoniaque ou une solution d'acide -rPeciee du pla être déterminée par l'équation : P = (u, x K, , oit k est rapport de l'impédance acoustique du liquide à l'impédance acoustique de l'eau. L'impédance acoustique du liquide est égale au produit de la densité du liquide par la vitesse du son dans le liquide. Avec un liquide autre que l'eau, comme ci-dessus indiqué, la pression du plasma dans le liquide ne diffère donc pas notablement de celle dans l'eau. Ainsi, dans l'un et l'autre cas, lorsque la grandeur et l'énergie du faisceau laser 51 sont ajustées de manière à réaliser une densité de puissance de crête pour le faisceau laser 51 allant de 1 TW/m2 à 100 TW/m2 à la surface de la pièce 41, la pression du plasma 52 est d'environ 450 MPa à 4,5 GPa. Le plasma 52 sous haute pression ainsi produit comprime instantanément la surface de la pièce 41 et le déplacement de surface provoqué par la compression crée une onde de choc 53 qui se propage en direction de la profondeur de la pièce. L'onde de choc 53, lorsque sa pression dépasse la limite de contrainte de la pièce, provoque une déformation plastique locale. Ceci offre la possibilité d'ajuster les caractéristiques du matériau, comme la structure, la dureté et les contraintes résiduelles. Les figures 2 et 3 présentent un exemple d'ajustement des caractéristiques du matériau par une trempe par choc laser, la figure 2 montrant la variation de la dureté d'un acier inoxydable (SUS 304) et la figure 3 montrant la variation de la contrainte résiduelle de cet acier inoxydable. Un faisceau laser ayant une énergie pulsée de 200 millijoules (mJ) et une largeur d'impulsion de 8 nanosecondes (ns) a été recueilli de façon que les taches d'application prennent la forme d'un cercle de diamètre 0,8 mm et soient appliquées à raison de 36 impulsions par millimètre carré, si bien que la densité de puissance de crête devient 50 TW/m2. Les numéros de référence 71 et 72 désignent les valeurs de dureté respectivement avant et après le traitement. Les données comparatives montrent l'accroissement de la dureté dans une région allant approximativement jusqu'à une profondeur de 1 mm par le traitement de cc-loe dà( h(Dc .néroli -fpre,)-e 73 et 7,,(' ,,d^[ les ,/aleuis de outra % iduelles iPSpeCi :Liant es elsrès le ment. Les données; tir; [pal duves montrent une amélioret[en faisant sele [ den à la ,ressior -,[ - 'es contrainte- s dans une région allant approximativement jusqu'à la profondeur de 1 mm par le traitement de trempe par choc laser. Une telle augmentation de la dureté de la surface d'un matériau ainsi que la formation d'une contrainte résiduelle de compression sont des facteurs efficaces dans l'amélioration de la résistance à la fatigue et la lutte contre l'apparition de craquelures et de corrosion liées à des contraintes. Par conséquent, la trempe par choc laser a été progressivement employée dans l'industrie aéronautique, l'industrie automobile, l'industrie atomique, etc. Puisque la trempe par choc laser implique l'application directe, à la surface de la pièce 41, d'un faisceau laser pulsé 51, il existe un cas pour lequel un élément, constituant le liquide 22 décomposé par le plasma 52, réagit avec la surface de la pièce 41. Par exemple, dans le cas de la trempe par choc laser d'un acier inoxydable en atmosphère aqueuse, de l'hydrogène et de l'oxygène sont produits par la décomposition de l'eau, et l'oxygène réagit avec la surface de l'acier inoxydable, de sorte qu'une forte pellicule d'oxyde noire, présentant une épaisseur d'environ 1 pm et principalement composée de Fe3O4, est formée à la surface après le traitement. Dans le cas où une telle pellicule noire n'est pas souhaitable en raison de son aspect, on peut former à la surface de la pièce 41 une pellicule de revêtement possédant une épaisseur qui est de l'ordre de plusieurs dizaines de microns, par exemple une peinture ou une bande métallique, avant la trempe par choc laser. Après enlèvement de la pellicule de revêtement, l'état de surface de la pièce 41 sera presque identique à ce qu'il était avant le traitement. Dans la trempe par choc laser, la surface d'un matériau reçoit un faisceau laser pulsé à travers un liquide, par exemple de l'eau. A l'application de ce faisceau laser, il se produit un phénomène selon lequel un plasma de haute pression, produit à la surface du matériau, rejaillit sur le liquide et perturbe la surface du liquide. Lorsque l'application du faisceau laser s,ivant est effectuée peu la ins1hol ;e revue de tache cl'apl,cal ir)n R15eea 2 peut changer du fait de )Iication suivante du faisceau laser doit donc attendre que la perturbation de la surface du liquide se se' - -ée, ce qui empêche d'augmenter la vitesse du traitement. De plus, on effectue généralement la trempe par choc laser en appliquant un faisceau laser pulsé, qui est conformé suivant une forme circulaire ou carrée d'une taille d'environ un ou plusieurs millimètres, sur la surface d'un matériau. La trempe par choc laser a donc pour inconvénient que seule une petite aire peut être traitée au moyen d'une impulsion, si bien que la vitesse de traitement est lente. Des études ont donc été entreprises pour trouver des procédés permettant d'accélérer le traitement, par exemple l'utilisation d'un oscillateur laser ayant une vitesse de répétition élevée ou bien l'utilisation d'un oscillateur laser ayant une énergie pulsée importante. Toutefois, les procédés d'augmentation de la vitesse rencontrent des problèmes tels que la nécessité d'utiliser un oscillateur laser de plus grande taille ou un dispositif de commande de plus grande taille pour déplacer la pièce ou la tête d'application de faisceau. L'accélération du traitement de trempe par choc laser est donc difficile. La présente invention a été faite pour résoudre les problèmes ci-dessus mentionnés de la technique antérieure. C'est donc un but de l'invention de produire un procédé et un appareil de trempe par choc laser qui permettent une augmentation de la dureté de la surface d'une pièce et une amélioration des contraintes résiduelles présentes dans la surface, qui peuvent éliminer le rejaillissement sur un liquide et l'ondulation de la surface du liquide au moment de l'application du faisceau laser, et qui peuvent appliquer de manière stable à la pièce un faisceau laser. C'est également un but de l'invention de produire un procédé et un appareil de trempe par choc laser qui rendent possible le traitement d'une pièce à une vitesse suffisamment élevée sans que ceci impose une charge excessive au dispositif de commande. Pour atteindre les buts ci-dessus indiqués, l'invention propose, dans un procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer un traitement de surface sur une pièce en contact avec un liquide par application, au travers du liquide, à la surface de la pièce, d'un faisceau laser pulsé émis par intermittence e erov,T_,ilance (fun cilseositif ,de voi fin= faisceau laser., l'amélioration en quoi cous Isfenf ieperetions Li]V rates fournir un ! r la Iongu euer, tiu . sert de fenêtre d'entrée donnant accès à la surface du liquide ; permettre au liquide d'être présent sur le trajet de lumière du faisceau laser entre le solide et la surface de la pièce ; et permettre au faisceau laser d'entrer dans le solide et appliquer le faisceau laser, à travers le liquide, à la surface de la pièce, de manière à réaliser une trempe par choc de la surface de la pièce. L'invention propose également, dans un procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer un traitement de surface sur une pièce en contact avec un liquide par application d'un faisceau laser pulsé émis par intermittence en provenance d'un dispositif d'envoi de faisceau laser, sur la surface de la pièce à travers le liquide, l'amélioration en quoi consistent les opérations suivantes : remplir le trajet de lumière du laser, depuis la sortie laser du dispositif d'envoi de faisceau laser jusqu'à la surface de la pièce, au moyen d'un liquide qui est transparent à la longueur d'onde du laser appliqué ; et appliquer le faisceau laser à la surface de la pièce à travers le liquide, de manière à réaliser une trempe par choc de la surface de la pièce. L'invention propose également, dans un procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer un traitement de surface sur une pièce en contact avec un liquide par envoi d'un faisceau laser pulsé émis par intermittence en provenance d'un dispositif d'envoi de faisceau laser, sur la surface de la pièce à travers le liquide, l'amélioration en quoi consistent les opérations suivantes : fixer une vitesse de déplacement relatif entre le faisceau laser et la pièce de façon que l'intervalle d'application du faisceau laser qui est appliqué à la surface de la pièce diffère selon qu'il s'agit de la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser ou de la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif ; appliquer le faisceau laser émis en provenance du dispositif d'envoi de faisceau de laser sur la surface de la pièce au travers du liquide ; et déplacer la pièce et le faisceau l'un par rapport à l'autre à la vitesse de déplacement relative fixée, si bien qu'on réalise la trempe par choc de la surface de la pièce. De préférence, l'intervalle d'application du faisceau laser appliqué à la surface de la pièce est plus petit dans la direction de Jépecerleent elafIf entre la pièce et le raisceal asel que dans la Jïrection perpend!cula^re la direction de déplacement leratif. De plus, leervalle d'application du faisceau dans la direction perpendiculalie à la direction de déplacrmeet relatif entre la t le faisceau laser n'est de préférence pas supérieur à cinq fois la taille de la tache d'application du faisceau laser. L'invention propose également, dans un procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer le traitement de surface d'une pièce au contact avec un liquide par application d'un faisceau laser pulsé, lequel est émis par intermittence depuis un dispositif d'envoi de faisceau laser, sur la surface de la pièce au travers du liquide, l'amélioration en quoi consistent les opérations suivantes : conformer le faisceau laser émis depuis le dispositif d'envoi de faisceau laser suivant une forme en section droite telle que la tache d'application du faisceau laser sur la surface de la pièce prenne une forme allongée ; appliquer la tache d'application allongée à la surface de la pièce au travers du liquide ; et déplacer la pièce et le faisceau laser l'un par rapport à l'autre, si bien qu'une trempe par choc est effectuée de la surface de la pièce. De préférence, la tache d'application de faisceau laser possède une forme elliptique ou rectangulaire. L'invention propose également, dans un procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer le traitement de surface d'une pièce en contact avec un liquide par application d'un faisceau laser pulsé, lequel est émis par intermittence depuis un dispositif d'envoi de faisceau laser, sur la surface de la pièce au travers du liquide, l'amélioration en quoi consistent les opérations suivantes : positionner une pièce tubulaire coaxialement par rapport à l'axe de lumière du faisceau laser ; donner au faisceau laser émis depuis le dispositif d'application de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application du faisceau laser sur la surface périphérique interne de la pièce prend la forme d'un anneau étroit ; appliquer la tache d'application en forme d'anneau étroit à la surface périphérique interne de la pièce au travers du liquide ; et déplacer la pièce et le faisceau laser l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale de la pièce, si bien qu'on réalise une trempe par choc de la surface périphérique interne de la pièce. L'invention r)mpose égaien-,pnL n eppereil de trempe pal ''0 m laser, comprenant : un dispositif ci'applIcatlun de faisceau 'aser comportant un oscillateur laser et un dispositif optique servant à dir faisceau laser, lequel est émis depuis l'oscillateu- !eeer, sur la surface d'une pièce ; un dispositif d'entraînement servant glacer le faisceau laser par rapport à la pièce suivant la surface de la pièce ; un élément solide transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser, qui est disposé en une position distante vis-à-vis de la surface de la pièce et qui sert de fenêtre d'entrée à une surface de liquide ; et un récipient permettant de remplir d'un liquide le trajet de lumière du faisceau laser entre l'élément solide et la surface de la pièce. L'invention propose également un appareil de trempe par choc laser, comprenant : un dispositif d'application de faisceau laser comportant un oscillateur laser et un dispositif optique servant à diriger le faisceau laser, lequel est émis par l'oscillateur laser, sur la surface d'une pièce ; un dispositif d'entraînement servant à déplacer le faisceau laser par rapport à la pièce le long de la surface de la pièce ; et un éjecteur de liquide, placé à la sortie laser du dispositif d'envoi de faisceau laser, servant à projeter un liquide qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser appliqué coaxialement par rapport au faisceau laser afin de remplir, au moyen du liquide, le trajet de lumière du faisceau laser allant de la sortie laser jusqu'à la surface de la pièce. Les appareils de trempe par choc laser ci-dessus présentés peuvent chacun comprendre en outre un moyen permettant de commander la vitesse du déplacement relatif entre le faisceau laser et la pièce de façon que l'intervalle d'application du faisceau laser appliqué à la surface de la pièce diffère selon qu'il s'agit de la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser ou de la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif optique comporte un moyen permettant de donner au faisceau laser émis par le dispositif d'envoi de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application de faisceau laser sur la surface de la pièce prenne une forme allongée. Le dispositif optique peut comporter une lentille convexe cylindrique ou un miroir concave cylindrique, et donner au faisceau laser, sortant de la lentille convexe cylindrique ou du miroir concave uliriqrioue, une forme er. ilmii -filin irï fie i,, ,-,i qu'applique ., Faisceau laser à la teuncaee de .a piec Selori une autre pescubiliLe, di EitIF optique peut comporter un moyen d'homogénh ser égaliser la distribution d'inh ' du faisceau laser, et une lentille cc .. vlindrique ou un miroir i ive cylindrique, et donner au faisceau laser, qui sort de la lentille convexe cylindrique ou du miroir concave cylindrique, une forme en section droite rectangulaire et appliquer le faisceau laser à la surface de la pièce. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif optique comporte à l'extrémité avant un miroir symétrique par rapport à une rotation, qui réfléchit le faisceau laser incident, lequel est généralement parallèle à l'axe de symétrie du miroir, pour former un faisceau laser radial. Le miroir symétrique par rapport à la rotation peut être un miroir conique et être utilisé en combinaison avec une lentille convexe ou un miroir concave. De préférence, la ligne d'intersection de la surface réfléchissante du miroir symétrique par rapport à la rotation fait qu'un plan contenant l'axe de symétrie du miroir est une partie de parabole, et le foyer de la parabole se trouve approximativement sur la surface de la pièce. Du fait qu'on prévoit un solide qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser appliqué à une certaine distance de la surface de la pièce et qu'on remplit, au moyen d'un liquide, le trajet de lumière du laser entre le solide et la surface de la pièce, selon l'invention, le liquide ne possède aucune surface libre dans le trajet de lumière du laser. En principe, par conséquent, il n'existe aucune possibilité que du liquide soit pulvérisé et que la surface du liquide se mette à onduler suite à l'application du faisceau laser. Il devient donc possible d'appliquer de manière stable un faisceau laser à un point prédéterminé et d'augmenter la vitesse de traitement en utilisant un oscillateur laser ayant une plus grande vitesse de répétition. Du fait qu'on remplit, au moyen d'un liquide transparent à la longueur d'onde du laser, le trajet de lumière d'un laser appliqué venant de la sortie laser d'un dispositif d'envoi de faisceau laser jusqu'à la surface d'une pièce, selon l'invention, le liquide ne présente aucune surface libre dans le trajet de lumière du laser. En principe, par conséquent, il n'existe aucune possibilité que le liquide soit pulvérisé et que la surface du liquide n'entre erg enduIatierl au moment de l'application du faisceau laser. lev lent do ~c possible d'apnilquer de manière stable un faisceau laser à un iné et d'augmenter la vitesse de traitement en utilisant un osciiiate ' ine vitesse de répétition plus élevée. Du fait qu'on prévoit un éjecteur de liquide à la sortie laser du dispositif d'envoi de faisceau laser et qu'on projette un liquide transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du faisceau laser appliqué coaxialement par rapport au faisceau laser de façon à remplir le trajet de lumière du laser, de la sortie laser jusqu'à la surface de la pièce, au moyen du liquide, selon l'invention, le liquide ne possède aucune surface libre dans le trajet de lumière du laser. Par conséquent, il devient possible d'appliquer de manière stable un faisceau laser à un point prédéterminé et d'augmenter la vitesse de traitement en utilisant un oscillateur laser qui présente une plus grande vitesse de répétition. De plus, puisque le trajet de lumière peut être maintenu propre au moyen du liquide projeté coaxialement au faisceau laser, il n'existe aucun risque de diffusion ou d'absorption du faisceau laser par des impuretés. En outre, un produit de traitement formé lors de l'application du faisceau laser peut être efficacement retiré par le liquide projeté. Ceci offre la possibilité d'appliquer des impulsions laser avec une grande vitesse de répétition, ce qui permet d'accroître la vitesse du traitement. En faisant en sorte que l'intervalle d'application du faisceau laser dans la direction du déplacement relatif entre une pièce et le faisceau laser soit plus petit que celui existant dans la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif, selon l'invention, il devient possible de réduire la vitesse du déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser, ce qui permet de réduire la charge appliquée au dispositif d'entraînement Par conséquent, il devient possible d'appliquer des impulsions laser avec une vitesse de répétition plus élevée au moyen d'un même dispositif d'entraînement, ce qui permet d'accroître la vitesse de traitement. De plus, par le fait qu'on donne au faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application d'un faisceau laser à la surface de la pièce prend une forme allongée, et qu'on déplace la pièce et le faisceau laser l'un par rapport à l'autre dans une direction qui est sensiblement nerpendirulaire à la direction longitudinale de la tache d'application eilongée, selon l'invention, i deeleru. possible de rédi2l! e la vitesse du déplacement relatif, si bien qu'en di einue charge= exr;. c pur le dispositif d'entraînement. Par coneot'^nt, il devient possible `appliquer une impulsion laser avec une vitesse de répétition plus élevée au moyen du même dispositif d'entraînement, ce qui accroît la vitesse de traitement. La description suivante, conçue à titre d'illustration de l'invention, vise à donner une meilleure compréhension de ses caractéristiques et avantages ; elle s'appuie sur les dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est un schéma conceptuel montrant le principe de la trempe par choc laser la figure 2 est un graphique montrant la variation de la dureté 10 d'un acier inoxydable par application d'une trempe par choc laser la figure 3 est un graphique montrant la variation de la contrainte résiduelle de l'acier inoxydable par application d'une trempe par choc laser la figure 4 est un schéma en section droite montrant un 15 appareil de trempe par choc laser selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 5 est un schéma en section droite montrant un appareil de trempe par choc laser selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; 20 la figure 6 est un schéma montrant une manière classique d'appliquer un faisceau laser dans la trempe par choc laser la figure 7 est un schéma montrant un intervalle d'application entre taches d'application dans la trempe par choc laser les figures 8A et 8B sont des schémas montrant différentes 25 manières d'appliquer un faisceau laser selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; la figure 9 est un schéma illustrant une autre manière d'appliquer un faisceau laser selon le troisième mode de réalisation de l'invention ; 30 la figure 10 est un graphique montrant la relation qui existe entre le temps et la vitesse de déplacement d'un disposftIf Tiernent ; eau! e eph,que Tl'if i-re nt 1 l'ei-i.',e -alterner de la 35 l'invention ; Ion ie teelsième mode de 'Elisiaudi; la figure 12 est un schéma montrant la forme d'une tache d'application et une manière d'appliquer le faisceau laser selon un quatrième mode de réalisation de l'invention ; la figure 13 est un schéma en section droite montrant un 5 appareil de trempe par choc laser selon un cinquième mode de réalisation de l'invention ; la figure 14 est un schéma montrant la fonction d'une lentille convexe cylindrique la figure 15 est un schéma en section droite montrant une tête 10 d'application de faisceau laser qui utilise un miroir concave cylindrique, et sa fonction ; les figures 16A et 16B sont des schémas en section droite montrant une tête d'application de faisceau laser utilisant un dispositif d'homogénéisation, et sa fonction 15 les figures 17A et 17B sont des graphiques montrant l'effet d'un dispositif d'homogénéisation sur l'égalisation de la distribution des intensités laser ; et la figure 18 est un schéma en section droite montrant un appareil de trempe par choc laser selon un sixième mode de réalisation de 20 l'invention. On présente ci-après des modes de réalisation préférés de l'invention en liaison avec les dessins. Premier mode de réalisation 25 La figure 4 est un schéma explicatif montrant un procédé de trempe par choc laser selon un premier mode de réalisation de l'invention. Les éléments qui sont identiques à des éléments de la figure 1 sont ici désignés au moyen des mêmes numéros de référence, et on omettra d'en donner une deuxième fois la description. 30 Une pièce 41 est fixée sur un support 42 placé dans un liquide 22 remplissant un récipient 21. Le support 42, qui maintient la pièce 41, présente une onction d'ajustement de position qui permet d'ajuster la hauteur, l'angle, etc., de la pièce 41. Un faisceau laser pulsé 51, émis par un oscillateur laser 11, 35 passe dans un dispositif 12 iil'e!sernent de puissance, un obturateur 13 et un système d'injection optiq 14 et il entre dans une fibre optique 15. Le faisceau laser 51 émergeant de la fibre optique 15 est dirigé par une tête d'application de faisceau 17 possédant une lentille 16 en direction de la pièce 41 dans le liquide 22. Tout en déplaçant la tête d'application de faisceau 17 le long de la surface de la pièce 41 au moyen d'un dispositif d'entraînement 30, on applique le faisceau laser 51 de façon intermittente à la pièce 41, si bien qu'on réalise une trempe par choc uniforme sur une aire de traitement prédéterminée de la surface de la pièce 41. On peut utiliser pour l'oscillateur laser 11 un laser à verre ou un laser Nd : YAG, qui oscille pour une longueur d'onde du proche infrarouge d'environ 1 pm. Quand on utilise de l'eau au titre du liquide 22, la profondeur de la pièce dans l'eau doit être de plusieurs millimètres, parce que la lumière du proche infrarouge peut être absorbée par l'eau. Toutefois, dans le cas où la pièce 41 possède une forme complexe, il peut être difficile de régler sa profondeur dans l'eau dans la limite de plusieurs millimètres. On préfère donc utiliser pour l'oscillateur laser 11 la deuxième onde harmonique du laser Nd : YAG (longueur d'onde de 0,53 pm), qui est peu absorbée par l'eau et est donc exempte de limitation quant à la profondeur dans l'eau. Le dispositif 12 d'ajustement de puissance est un dispositif optique qui est constitué par exemple par la combinaison d'une lame polarisante et d'un dispositif de branchement et qui ajuste l'énergie du faisceau laser 51. L'obturateur 13 est constitué par exemple par un miroir fonctionnant à grande vitesse et est ainsi conçu que, via la commande d'ouverture et de fermeture agissant en synchronisme avec le dispositif d'entraînement 30, il permet que le faisceau laser 51 soit appliqué seulement à la partie nécessaire de la surface de la pièce 41. Le système 14 d'injection optique ajuste et maintient la relation géométrique entre le faisceau laser 51 et la fibre optique 15 et, avec le fait qu'il est prévu un dispositif d'homogénéisation, ou un dispositif analogue, a pour fonction d'aplanir la distribution d'intensité spatiale du faisceau laser 51 dans le faisceau; re qui empêche d'endommager l'extrémité y- réa. laser de la fibre optique 15. tête d'applicatioi. de raisceau 17, dotée de la iefitiile 16, a pour . .1 de diriger ic faisctù aser 51, qui sort de la fibre optique 15, jusqu'à la surface de 41, tout en 1--trécissant le faisceau laser 51. Par conséquent, l'air de la tache d' ion sur la surface de la pièce 41 peut être modifiée et, par conséquent, il est possible de modifier la densité de puissance de crête (I(TW/m2)) du faisceau laser 51 appliqué à la surface de la pièce 41 en changeant la distance entre la tête d'application de faisceau 17 et la pièce 41. L'effet de la trempe par choc laser est déterminé par la pression du plasma 52 (P = (0,2 x 1)05). Pour assurer l'effet voulu, il est donc nécessaire de maintenir la densité de puissance de crête à l'intérieur d'un intervalle prédéterminé. Dans ce but, le support 42 servant à tenir la pièce 41 possède une fonction de réglage de position et réalise un ajustement grossier de la distance entre la tête d'application de faisceau 17 et la pièce 41 via l'ajustement de la position de la pièce 41. Par le fait qu'on commande également la hauteur de la tête d'application de faisceau 17 via le dispositif d'entraînement 30, on maintient la distance entre la tête d'application de faisceau 17 et la pièce 41 à l'intérieur d'un intervalle prédéterminé. On ajuste la hauteur de la tête d'application de faisceau 17 en mesurant la distance entre la tête d'application de faisceau 17 et la pièce 41 au moyen d'un dispositif (non représenté) de mesure de distance, comme par exemple un dispositif de mesure de distance par ultrasons ou un dispositif de mesure de distance au laser. La hauteur de la tête d'application de faisceau 17 peut également être ajustée via le temps d'arrivée du son produit par le plasma 52, lui-même créé par l'application du faisceau laser 51. On peut également ajuster la hauteur de la tête d'application de faisceau 17 en mesurant, à travers la fibre optique 15, l'intensité de réflexion du faisceau laser 51 réfléchi par la surface de la pièce 41. Le plasma 52 produit par application du faisceau laser 51 perd son énergie en un temps bref (environ 10-7 s) et, tandis qu'il se refroidit, prend la forme de fines particules qui flottent dans le liquide. Si l'on applique le faisceau laser suivant à un tel système, les fines particules vont absorber ou diffuser l'énergie du faisceau laser, ce qui empêchera une Il ernDp par choc laser efficace. Dain- ce ',Iode de réalisation, pour empêcher que ces fines particules ne flottent, on raccorde au récipient 21 un dispositif 20 d'alimentation en rie façon à fournir en permanence du liquide propre 22 au récipient 21. Le dispositif 20 d'alimentation en liquide est constitué par exemple d'une pompe, d'un filtre et d'un débitmètre. De plus, dans ce mode de réalisation, une fenêtre transparente 24, qui sert de fenêtre d'entrée à la surface du liquide, est fixée approximativement au même niveau que la surface 23 du liquide. Un matériau transparent à la longueur d'onde du laser utilisé (c'est-à-dire ayant une petite absorption du faisceau laser) suffit pour la fenêtre transparente 24. Par exemple, on peut utiliser du verre de quartz ou du polycarbonate, présentant une durabilité excellente. Via ce positionnement de la fenêtre transparente 24, le liquide 22 ne présente aucune surface libre dans le trajet de lumière du faisceau laser 51. Par conséquent, en principe, il n'existe aucune possibilité que se produisent des perturbations de la surface du liquide 23. Si la fenêtre transparente 24 n'est pas prévue et qu'on laisse le faisceau laser 51 pénétrer à travers la surface libre du liquide 22, des pulvérisations ou des ondulations du liquide 22, dues à la pression du plasma 52 (la pression de crête est d'environ 3 GPa) se produisent et, en raison de la réfraction du faisceau laser 51, la position ou la forme de la tache d'application de faisceau variera. Il est donc nécessaire d'attendre, pour l'application du faisceau laser suivant 51, que la perturbation de la surface du liquide 23 se soit apaisée. Lorsque, par exemple, on utilise un récipient 21 ayant une taille de 300 mm x 400 mm x 200 mm (pour la profondeur), il faut environ 10 s pour que la perturbation de la surface liquide 23 ne soit amortie, ce qui empêche d'augmenter la vitesse du traitement. Les perturbations de la surface de liquide 23 introduisent également le problème selon lequel le liquide pulvérisé 22 adhère à la lentille 16 de la tête d'application de faisceau 17 ou à d'autres dispositifs optiques, ce qui provoque une réfraction du faisceau laser. Avec ce mode de réalisation, le fait de prévoir la fenêtre transparente 24 empêche la perturbation de la surface liquide 23 et peut par c onséquent éliminer le temps 'l'attente, ce qui offre la possibilité d'applIGuet ie faisceau laser pulsé 51 de manière intermittente à de brefs intcrvallee, Par conséquent, il devient possible d'augmenter 12 vitesse de traitement en utilisant ue --in-teur leçer 11 qui présent- rande vitesse de répétition. Alors que, dans le mode de réalisation présenté en liaison avec la figure 4, la fenêtre transparente 24 est prévue de façon à couvrir une partie de la surface du liquide, il est possible de couvrir toute la surface de liquide 23 au moyen de la fenêtre transparente 24. En outre, alors que la fibre optique 15 est utilisée comme moyen pour transmettre le faisceau laser 51, il est également possible d'utiliser un bras souple articulé, par exemple comme ceux utilisés dans le domaine de la dentisterie. Dans ce mode de réalisation, une zone prédéterminée de la surface de la pièce 41 est soumise à une trempe par choc laser, via un traitement effectué par déplacement de la tête d'application de faisceau 17. Il va sans dire qu'on obtient le même effet de traitement dans le cas où on déplace la pièce 41 tandis que la tête d'application de faisceau 17 reste fixe, ou bien dans le cas où on déplace en même temps la tête d'application de faisceau 17 et la pièce 41. Deuxième mode de réalisation La figure 5 est un schéma explicatif qui montre un procédé et un appareil de trempe par choc laser selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Des éléments identiques à ceux du premier mode de réalisation seront désignés par les mêmes numéros de référence et on omettra d'en donner une deuxième fois une description. La pièce 41 est, dans ce mode de réalisation, au contraire du cas du premier mode de réalisation, une structure que l'on ne peut pas placer dans le liquide contenu par le récipient 21 pour mettre en oeuvre la trempe par choc laser, par exemple une pile de pont. Dans le cas où la pièce 41 est une pile destinée à un pont, on applique le faisceau laser 51 émis depuis la tête d'application de faisceau 17 à une zone affectée par la chaleur qui entoure une zone soudée 43 de façon à ajuster les caractéristiques du matériau comportant les contraintes résiduelles. Pour obtenir l'effet souhaité de [a trempe par choc laser, il faut que h 2artie d'applieatinn faisceau eï soit recouverte par le '^ouide 22 lors -l'appilcatlori du ÏaIsc-ar. laser cu(etn,s, dans a, où la sajou de faTsceeu 44 est pi su le côté ulférieas de la structure, comme représenté sur la figure 5, il est difficile, avec la technique classique, de maintenir le liquide 22 de telle manière qu'il recouvre la partie d'application de faisceau 44. Même dans ce cas, avec l'invention, il devient possible de recouvrir le trajet de lumière du faisceau laser 51 et la partie d'application 5 de faisceau 44 avec le liquide 22 en projetant le liquide 22 depuis un injecteur de liquide 61 coaxialement par rapport au faisceau laser 51, comme représenté sur la figure 5. Après l'application du faisceau laser 51, la pression du plasma 52 est transmise à travers le liquide 22 à la surface 23 du liquide, 10 amenant une pulvérisation du liquide 22. Par exemple, dans le cas où l'épaisseur du liquide 22 dans la partie d'application de faisceau 44 est de 1 mm, le liquide 22 commence à présenter des pulvérisations d'environ 10-6 s après l'application du faisceau laser 51, de sorte qu'une part de la partie d'application de faisceau 44 devient temporairement exposée. Il est 15 donc nécessaire de recouvrir la partie d'application de faisceau 44 au moyen du liquide, par exemple en ajustant le débit du liquide 22, avant l'application du faisceau laser 51 suivant. Dans le but de recouvrir la partie d'application de faisceau 44 au moyen du liquide 22 avant l'application du faisceau laser 51 suivant de 20 manière à effectuer le traitement de trempe par choc laser d'une façon plus continue, on a mené une expérience concernant la taille et la forme de l'éjecteur de liquide 61 ainsi que le débit d'éjection du liquide 22, à titre de paramètres, afin d'étudier la durée comprise entre le moment où la partie d'application de faisceau 44 devient exposée, lors de l'application du 25 faisceau laser 51, et le moment où la partie d'application de faisceau exposée 44 devient recouverte par le liquide 22. On a mené l'expérience en utilisant diverses vitesses de répétition, allant jusqu'à 300 Hz, pour examiner la variation de l'effet de la trempe par choc laser lorsque la vitesse de répétition varie. 30 Il a été confirmé, à partir des résultats de l'expérience, que, lorsqu'on laisse le iiquicle 22 s'écouler coaxialement au faisceau laser 51, par exern oie à Tle y1i-esse de 3 m/s et avec un débit ce 4 I/min, la ;partie d'applieatior ;aisceau exposée 4 eievIent recouvel te ,par le Ilgelde %2 environ 10-3 s après son exposition. Il e également été confirmé qu'une 35 augmentation de la vite -le répétition de l'oscillation laser amenant jusqu'à la grande vitesse de répétition de 300 Hz ne produit aucune différence sensible dans l'effet de la trempe par choc laser. Alors qu'il a été confirmé expérimentalement que ce même effet de trempe par choc laser pouvait être obtenu avec une vitesse de répétition d'oscillation laser allant jusqu'à 300 Hz en permettant que le liquide 22 s'écoule coaxialement au faisceau laser 51 avec une vitesse de 3 m/s, comme indiqué ci-dessus, un calcul donne comme possible une augmentation de la vitesse de répétition de l'oscillation laser allant jusqu'à 1 kHz, ce qui a pour effet d'accélérer le traitement. Toutefois, en raison du fait que le laser de haute puissance à oscillation pulsée que l'on trouve couramment dans le commerce présente une vitesse de répétition de 100 Hz au plus, la vitesse d'écoulement de 3 m/s pour le liquide 22 suffit. Même lorsqu'un oscillateur laser qui oscille à une vitesse supérieure sera mis au point dans le cadre d'innovations technologiques, ce même effet de trempe par choc laser sera obtenu par accroissement de la vitesse d'écoulement et du débit du liquide 22. Pour appliquer de façon correcte le faisceau laser 51 à la partie d'application de faisceau 44, il est important d'éviter la création d'une phase gazeuse, comme par exemple des bulles d'air, dans le liquide 22. Dans ce but, il est nécessaire de commander la vitesse d'écoulement et le débit du liquide 22 de manière à empêcher que le liquide 22 projeté coaxialement au faisceau laser 51 ne prenne une pression négative et ne provoque une cavitation avant que la partie d'application de faisceau 44 n'a été atteinte. Troisième mode de réalisation Les figures 6 à 11 sont des schémas explicatifs destinés à illustrer un procédé de trempe par choc laser selon un troisième mode de réalisation de l'invention. L'appareil représenté sur la figure 4 peut être utilisé pour l'application du procédé de trempe par choc laser de ce mode de réalisation. Ainsi, des éléments identiques à ceux du premier mode de réalisation sont ici [Jésianés car les mêmes numem, de référence et, on omettra d'en donner ici une ne( K(àrne description. La particularité ;dreéristique du troisième mode de r' Gation 35 de l'invention réside dans a vitesse déplacement relatif entre un faisceau laser et la pièce. La vitesse ee placement du faisceau laser est liée à la manière dont la tache laser tombe sur la surface de la pièce. La figure 6 montre une distribution de taches d'application de faisceau 45 sur la surface de la pièce 41 dans une opération de trempe par choc laser telle qu'elle est effectuée par la technique antérieure. La figure 7 est un schéma illustrant un intervalle d'application de faisceau entre des taches adjacentes 45 d'application de faisceau. Lors du déplacement de la tête d'application de faisceau 17 avec une vitesse prédéterminée dans la direction latérale des figures 6 et 7 (la direction X) au moyen du dispositif d'entraînement 30, la surface de la pièce 41 se voit essentiellement appliquer le faisceau laser 51 à intervalles d'application réguliers (dx). Lorsque le faisceau laser 51 a atteint la frontière 47 de la zone de traitement, la tête d'application de faisceau 17 se déplace suivant la direction verticale (direction Y) d'une distance prédéterminée (dy), et se déplace de nouveau dans la direction latérale (direction -X) tout en émettant le faisceau laser 51 séquentiellement. La procédure d'application du faisceau laser se répète alors. Selon la technique antérieure, l'intervalle d'application de faisceau (dx) du faisceau laser 51 suivant la direction de déplacement du faisceau laser 51 est rendu égal à l'intervalle d'application de faisceau (dy) du faisceau laser 51 dans la direction qui est perpendiculaire à la direction de déplacement du laser, si bien que la surface de la pièce 41 reçoit le faisceau laser 51 de manière uniforme et régulière. Lorsque la vitesse de répétition de l'oscillateur laser 11 augmente de façon à accélérer le traitement de trempe par choc laser, il devient nécessaire de déplacer le faisceau laser 51 à une plus grande vitesse. En particulier, la vitesse de déplacement (v) du faisceau laser 51 peut être représentée par l'équation suivante, qui utilise l'intervalle d'application de faisceau (dx) et la vitesse de répétition (f) de l'oscillateur laser Il : v = dx f. L'utilisation d'une vitesse de répétition (f) élevée permettant d'accélérer le traitement Implique donc la nécessité d'une vitesse de déplacement (v) accrue pour le faisceau laser 51. Ceci implique une charge augmentée au dispositif d'entraînement 30, ce eui amène une ~rni suri augmentation (le le vitesse du traitement. Un autre procédé eceveril: être envisagé pour accélérer le 35 traitement consiste à augmenter ré,--raie r.ilsée du faisceau laser 51 de manière à ainsi accroître l'aire pouvant titre traitée au moyen d'une unique application de faisceau laser. Toutefois, ce procédé entraîne le problème selon lequel, lorsque la surface de la pièce 41 n'est pas plane, peuvent se produire des variations locales (des différences d'intensité) dans la densité de puissance de crête du faisceau laser 51, ce qui rend difficile l'exécution d'un traitement uniforme. En outre, l'utilisation d'une énergie pulsée plus élevée nécessite celle d'un système de transmission optique de plus grande taille comportant un miroir, ce qui rend difficile la transmission du faisceau laser par le filtre optique 15. Selon ce mode de réalisation, pour réduire la charge s'exerçant sur le dispositif d'entraînement 30, laquelle est un obstacle à l'accélération de l'opération de trempe par choc laser, on fait en sorte que l'intervalle d'application de faisceau (dx) du faisceau laser 51 dans la direction du déplacement relatif entre la pièce 41 et le faisceau laser 51 soit plus petit que la distance d'application de faisceau (dy) dans la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif. Ainsi, la vitesse de déplacement relatif entre la pièce 41 et le faisceau laser 51 est rendue moins grande de façon à réduire la charge s'exerçant sur le dispositif d'entraînement 30. Pour ajuster une telle vitesse de déplacement et commander le dispositif d'entraînement 30, le dispositif d'entraînement 30 est doté d'un dispositif de commande 31. La figure 8A montre la distribution de taches d'application de faisceau 45 dans le cas où dy/dx = 4, et la figure 8B montre la distribution des taches d'application de faisceau 45 dans le cas où dy/dx = 16. Alors que le nombre d'impulsions du faisceau laser 51 qui sont appliquées par unité d'aire est le même que pour la technique antérieure (voir la figure 6), la vitesse de déplacement du faisceau laser 51 dans la direction X devient 1/2 (figure 8A) et 1/4 (figure 8B) par rapport à ce qu'il y avait pour la figure 6. La réduction de la charge s'exerçant sur le dispositif d'entraînement 30 est donc évidente. Pour étudier l'effet de la trempe par choc laser de ce mode de réalisation en comparaison avec celui de la technique antérieure, on a mené une expérience au cours de laquelle on a appliqué à la surface d'un acier inoxydable placé dans l'eau un faisceau laser 51 possédai- une énergie pulsé de 200 m3 et une largeur d'impulsion de 8 ns, à rai_ 36 impulsions appliquées par millimètre carré, et on a mesuie les contraintes résiduelles existant dans la surface et à l'intérieur de l'acier inoxydable. On a effectué l'application du faisceau laser pour cinq rapports dy/dx différents, à savoir 1, 4, 16, 1/4 et 1/16, et trois diamètres différents pour la tache laser 45, à savoir 0,6 mm, 0,9 mm et 1,2 mm, ont fait l'objet d'essais pour chaque rapport dy/dx. Il a été confirmé par les résultats de l'expérience que le rapport dy/dx n'avait pas d'influence sur les contraintes résiduelles. En particulier, avec un même nombre d'impulsions pour le faisceau laser 51 appliqué par unité d'aire, même une grande différence entre dx et dy ne produit aucune différence dans la distribution des contraintes résiduelles. Comme illustré sur la figure 9, lorsque dx diminue encore, avec un nombre constant d'impulsions du faisceau laser 51 appliqué par unité d'aire, dy augmente en proportion inverse et finalement devient plus grand que le diamètre (D) de la tache d'application de faisceau 45 du faisceau laser 51, ce qui amène la formation de lacunes dans les taches d'application de faisceau sur la surface de traitement. Il a toutefois été confirmé par l'expérience que, même dans le cas de telles conditions de traitement, la contrainte résiduelle devenait compressive au niveau de la surface, comportant des parties de lacunes lorsque dy vaut cinq fois D ou moins et, par conséquent, on obtient un effet de trempe par choc laser qui est suffisant. Dans la trempe par choc laser, il est nécessaire d'inverser la direction de déplacement du dispositif d'entraînement 30 aux deux extrémités de la zone de traitement 46, c'est-à-dire au niveau des frontières 47 de la zone de traitement et l'accélération/décélération effectuée au moment de la prise du virage dans cette direction demande un certain temps. Par conséquent, la vitesse de traitement ne peut pas être fortement augmentée même lorsque la fréquence d'oscillation de l'oscillateur laser 11 a augmenté. La figure 10 représente la relation qui existe entre le temps et la vitesse de déplacement du dispositif d'entraînement 30 lorsque le dispositif de déplacement 30 se déplace d'une frontière de la zone de 'Tallemant 46 à l'autre frontlAre. Lq dispositif d'entralneTient 30, qui a commencé d'accélérer à l'instant Ti, attelle eec le itesse- prédéterminée (VO à l'instant 12, maintient le déplacei-aent è cette vitesse, et fait commencer la décélération à l'insta, T5 pour s'arrêter à l'instant T6. A l'instant T3 venant immédiaterr après que le dispositif de déplacement 30 a atteint la vitesse prédéterminée (Vc), l'obturateur 13 de l'appareil 10 d'application de faisceau laser s'ouvre afin d'envoyer le faisceau laser 51, et l'obturateur 13 se ferme à l'instant T4. Ensuite, le dispositif d'entraînement 30 se déplace dans la direction Y de la distance dy, puis le dispositif d'entraînement 30 et l'obturateur 13 agissent de la même manière que ci-dessus indiqué. La procédure qui vient d'être décrite se répète de manière à traiter séquentiellement la zone de traitement 46. La figure 11 montre les résultats de la détermination de la relation qui existe entre la durée de traitement 83 et dy/dx lors d'une trempe par choc laser telle qu'effectuée de la manière ci-dessus présentée. La détermination s'effectue dans les conditions suivantes : la vitesse de répétition de l'oscillateur laser est de 300 Hz ; le nombre d'impulsions appliquées par millimètre carré est de 36 impulsions ; les dimensions de la zone de traitement 46 sont de 30 mm x 30 mm ; l'accélération, au cours de l'accélération/décélération du dispositif d'entraînement 30 est de 50 mm/s2 ; et l'étendue de la zone d'accélération/décélération est de 3 mm. La durée de traitement 83 comporte la durée d'application du faisceau laser, la durée 82 d'accélération/décélération et la durée du déplacement suivant la direction Y. Dans le cas où le traitement est exécuté suivant la technique antérieure, c'est-à-dire avec dy/dx = 1, le temps de traitement 83 est d'environ 480 s, dont environ 80 % sont dépensés pour le déplacement de l'appareil. Dans le cas où le traitement est exécuté avec dy/dx = 4 selon l'invention, au contraire, le temps de traitement 83 est d'environ 210 s, qui se répartissent de façon presque égale entre la durée d'application du faisceau laser 81 et la durée 82 d'accélération/décélération. Le traitement 83 peut être abrégé à environ 140 s en effectuant le traitement avec dy/dx = 16. Comme décrit ci-dessus, en faisant en sorte que la vitesse du déplacement relatif entre la pièce 41 et le faisceau laser 51 soit faible selon l'invention, on peut réduire la charge exerçant sur le dispositif d'entraînement 30, même lorsque ie vitesse répétition de escilleteiir laser 11 a été augmentée pour eceéi oitemen'.1 de trempe per Ciue laser. En particulier, lors de l'exécution de la trempe par choc laser sur une structure de grande taille en cours d'utilisation, par exemple, via l'application à cette dernière d'un faisceau laser 51 tandis que la tête d'application de faisceau 17 se déplace, on peut donner une faible valeur à la vitesse de la tête d'application de faisceau 17 selon l'invention. Ceci donne la possibilité d'utiliser un dispositif d'entraînement 30 d'un poids et d'une taille réduits. Par conséquent, même dans le cas d'une collision accidentelle, qui serait due par exemple à une erreur de fonctionnement, des dommages apportés à la structure et au dispositif d'entraînement 30 peuvent être réduits. Dans le cas d'une trempe par choc laser appliquée à une pièce dans un espace étroit, par exemple, une structure comprise dans un réacteur nucléaire, il peut se trouver un cas où il est difficile de traiter toute la zone de traitement 46 avec un seul type de dispositif d'entraînement 30 ou bien un cas où la zone de traitement 46 tout entière n'est pas accessible depuis une unique direction, et n'est accessible que par plusieurs chemins. Dans ce cas, le traitement est généralement effectué de manière divisée, un chevauchement des traitements entre zones de traitement divisées étant réalisé. Lors du traitement d'une plus petite zone de traitement 46 comme dans le présent cas, le temps d'accélération/décélération 82 du dispositif d'entraînement 30 par rapport au temps 81 d'application de faisceau laser devient plus grand, ce qui conduit à un moindre rendement de traitement. L'invention se révèle particulièrement utile pour un tel traitement. Quatrième mode de réalisation La figure 12 est un schéma explicatif montrant un procédé de trempe par choc laser selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. L'appareil représenté sur la figure 4 peut être utilisé pour appliquer le procédé de trempe par choc laser de ce mode de réalisation. Ainsi, des éléments identiques à ceux du premier mode de ré- ilsation seront désignés ici par les mêmes numéros de réféi -ne w d'en donne, i me deuxième description. le troisième mode de réalisation décrit ci-desse en f-isant en sorte que l'intervalle d'application de faisceau (dx) du 3er 51 dans la direction de dé lent relatif entre la pièce 41 t le faisceau laser 51 soit plus petit que l'intervalle d'application de faisceau (dy) dans la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif, on peut diminuer la vitesse de déplacement entre la tête d'application de faisceau 17 et le dispositif d'entraînement 30. Ceci permet de réduire la charge appliquée au dispositif d'entraînement 30 et d'accélérer le traitement de trempe par choc laser. Comme décrit cidessus en liaison avec la figure 9, lorsque la vitesse de déplacement du faisceau laser 51 est rendue extrêmement basse, l'intervalle (dy) entre les taches d'application de faisceau 45 dans la direction Y devient plus grand que le diamètre (D) de la tache d'application de faisceau 45, ce qui conduit à la formation de lacunes, c'est-à-dire de parties non traitées, dans les taches d'application de faisceau de la zone de traitement 46. Bien qu'un effet suffisant de trempe par choc laser puisse être obtenu lorsque la lacune est de quatre fois le diamètre (D) de la tache d'application de faisceau 45, ou une grandeur plus petite, c'est-à-dire lorsque dy vaut cinq fois D, ou moins, comme décrit ci-dessus, l'effet peut varier d'un endroit à un autre. Avec le quatrième mode de réalisation, la tache d'application de faisceau 45 du faisceau laser 51 sur la surface de la pièce 41 reçoit une forme allongée, comme représenté sur la figure 12, et le faisceau laser 51 se déplace dans la direction (direction X de la figure 12) perpendiculairement à la direction longitudinale de la tache d'application de faisceau 45. Ceci donne lapossibilité de réduire la charge s'exerçant sur le dispositif d'entraînement 30 et d'augmenter encore la vitesse de traitement ainsi que d'effectuer une trempe par choc laser sans variation dans le traitement. Selon le mode d'application de réseau qui est illustré sur la figure 12, on recueille un faisceau laser d'énergie pulsée 200 m3 et de largeur d'impulsions 8 ns au moyen d'une lentille convexe cylindrique, de façon que la tache d'application de faisceau prenne la forme d'une ellipse dont l'axe majeur est de 9,25 mm et l'axe mineur de 0,2 mm et on l'aapilque à la surface d'acier inoyvdable raison de 36 impulsions par millimètre carré. Les contraintes résini ielles tmtivanl- au niveau de la surface après traitement s t u type compression, -645 MPa, et les contraintes résiduelles sont pesséen de la traction à la oempr dans la région qui va jusqu'à la pr r d'environ un millimètre p rt à la surface. L'effet lié à l'amélioration des contraintes résiduelles est semblable à celui représenté sur la figure 3. La vitesse de déplacement du faisceau laser 51 et, par conséquent, du dispositif d'entraînement est de 0,9 mm/s. Le tableau 1 montre la comparaison de la vitesse de déplacement du faisceau laser 51 selon le quatrième mode de réalisation avec celles de la technique antérieure et du troisième mode de réalisation. Selon le quatrième mode de réalisation, la vitesse de déplacement du faisceau laser 51 et, par conséquent, du dispositif d'entraînement 30 vaut environ 1/56 fois celle de la technique antérieure (dy/dx = 1), et vaut 1/28 (dy/dx = 4) ou bien 1/14 (dy/dx = 16) de celle du troisième mode de réalisation. Ainsi, le quatrième mode de réalisation de l'invention, tout en tirant profit d'un même effet d'amélioration des contraintes résiduelles, peut matériellement réduire la charge s'exerçant sur le dispositif d'entraînement 30. Tableau 1 Forme et taille de la tache dy/dx Vitesse de Remarques Conditions de d'application de faisceau déplacement traitement Cercle 0,8 mm 0 1 50 mm/s Technique Vitesse de répétition antérieure, d laser : 300 Hz, figure 6 nombre d'impulsions 0,8 mm 0 4 25 mm/s Présente appliquées : invention, 36 impulsions/mm2 figure 8A 0,6 mm 0 16 12,5 mm/s Présente invention, figure 8B Ellipse [ 9,25 mm x 0,2 mm 0,9 mm/s Présente in e'erin, fig e 12 Lors du traitement d'une zone ,e par la chaleur d'une structure de grande taille selon 1,- eultrièrne mode de ùin de l'invention, par exemple, le trait. voulu peut être rE, se par conformation du faisceau laser 51 suivant une tache d'application de faisceau elliptique ayant une longueur d'environ 10 mm et déplacement du faisceau laser le long d'une ligne de soudage. Selon la technique antérieure, le mouvement du faisceau laser 51 est bidimensionnel, et l'opération d'arrêt (décélération) ainsi que l'opération de départ (accélération) du dispositif d'entraînement 30 sont chacune nécessaires à chaque fois que le faisceau laser 51 atteint la frontière 47 de la zone de traitement. Selon l'invention, dans ce mode de réalisation, au contraire, ces opérations ne sont nécessaires chacune qu'une fois dans le traitement ci-dessus présenté, ce qui conduit à une accélération du traitement et à une durabilité améliorée pour le dispositif d'entraînement 30. De plus, selon la technique antérieure, la forme de la tache d'application de faisceau 45 est un cercle, ayant par exemple un diamètre de 1 mm et, par conséquent, une précision de l'ordre de 0,1 mm est nécessaire pour le déplacement du dispositif d'entraînement 30 dans la direction Y. Par ailleurs, lors de l'exécution du traitement avec une tache d'application de faisceau elliptique 45, ayant par exemple un axe majeur de 10 mm, selon l'invention, pour ce mode de réalisation, une précision de l'ordre de 1 mm suffira pour le déplacement du dispositif d'entraînement 30 dans la direction Y si un tel déplacement est nécessaire. Ceci augmente matériellement la liberté de conception du dispositif d'entraînement 30. Cinquième mode de réalisation La figure 13 est un schéma explicatif illustrant un appareil de traitement par choc laser selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. L'appareil peut être utilisé pour mettre en oeuvre le procédé de trempe par choc laser décrit ci-dessus selon le quatrième mode de réalisation. Les éléments semblables à ceux de la figure 1 seront désignés par les mêmes numéros de référence, et on omettra d'en donner une deuxième description. L e faisceau laser oulsé 51, émis par l'oscillateur laser 11, passe p (Jispesitif 12 d'ajustement de puissance, l'obturateur 13, un dispositif d'étalement de faisceau 91 et un miroir 92 et pénètre dans la tête d'application de faisceau 17 qui possède une lentille convexe cylindrique 93. Le dispositif d'étalement de faisceau 91 a pour fonction d'augmenter ou de diminuer la taille du faisceau laser 51 de façon à ajuster la taille du faisceau 51 qui pénètre dans la tête d'application de faisceau 17. La figure 14 est un schéma explicatif illustrant de manière conceptuelle la fonction de la lentille convexe cylindrique 93 dans ce mode de réalisation. La lentille convexe cylindrique 93 est disposée de façon que son axe soit sensiblement perpendiculaire au faisceau laser 51. Lorsque le faisceau laser 51 qui pénètre dans la lentille convexe cylindrique 93 possède une coupe verticale cylindrique, la section droite du faisceau laser 51 devient elliptique en passant dans la lentille convexe cylindrique 93, et la tache d'application de faisceau 45 se trouvant sur la surface de la pièce 41 possède la forme d'une ellipse allongée. Dans ce mode de réalisation, la surface de la pièce 41 subit un traitement de trempe par choc laser via un miroir mobile 94 et la tête d'application de faisceau 17 à une vitesse prédéterminée au moyen du dispositif d'entraînement 30. Au moment du traitement, la taille de la tache d'application de faisceau 45 suivant la direction longitudinale peut être ajustée au moyen du dispositif 91 d'étalement de faisceau. Si cela est nécessaire, le miroir mobile 94 et la tête d'application de faisceau 17 peuvent être déplacés de manière bidimensionnelle dans un plan horizontal, ou bien la pièce 41 peut être déplacée au moyen de la fonction d'ajustement de position du support 42, de façon à traiter une zone plus large. Dans le mode de réalisation présenté sur les figures 13 et 14, le rendement de traitement est le plus élevé lorsque le dispositif d'entraînement 30 se déplace dans la direction perpendiculaire à la direction longitudinale de la tache elliptique d'application de faisceau 45. Par conséquent, lorsqu'on fixe une direction de déplacement voulue pour le dispositif d'entraînement 30, on peut faire tourner la lentille convexe cylindrique 93 tout en la maintenant coaxiale au faisceau laser 51 de manière à effectuer un traitement efficace. rIgH re -tg est en schéma rnnntrant le conrep't de l'invention dans le cas où on ' [se lire concave cylindrique 9 5 la place de la lentille convexe cylind, - 93. Le miroir concave ique 95 possède une forme telle que la ligne (l'Intersection avec un play i parallèle à la feuille de papier est une partie de parabole et la ligne d'intersection avec le plan vertical par rapport à la feuille de papier est une ligne droite. Puisqu'un faisceau laser incident 51 parallèle à l'axe de la parabole est réfléchi de façon qu'il soit amené au foyer, l'utilisation du miroir concave cylindrique 95 peut amener le même effet que l'utilisation de la lentille convexe cylindrique 93 (figure 14). Les figures 16A et 16B sont des schémas conceptuels illustrant une manière de traiter la surface de la pièce 41, plus uniformément selon ce mode de réalisation, toutes deux montrant schématiquement la tête d'application de faisceau 17 dotée d'un dispositif d'homogénéisation 97, comme représenté depuis des directions qui diffèrent de 90 . Comme on peut le voir sur la figure 16A, le dispositif d'homogénéisation 97 est un composant optique se présentant sous la forme d'un prisme d'angle obtus, et est ainsi conçu que la moitié droite et la moitié gauche du faisceau laser incident 51 se chevaucheront l'un l'autre dans la tache d'application de faisceau 45. La figure 17A montre la distribution d'intensité du faisceau laser 51 dans la tache d'application de faisceau 45, telle qu'elle est obtenue au moyen de la tête d'application de faisceau 17 comportant le dispositif d'homogénéisation 97, tandis que la figure 17B montre une distribution d'intensité comparative telle qu'on en obtient en utilisant la tête d'application de faisceau 17 dépourvue d'un dispositif d'homogénéisation. Sur les figures 17A et 17B, l'abscisse désigne la position dans la tache d'application de faisceau 45, et l'ordonnée désigne la densité de puissance de crête (valeur relative de la densité). Comme cela apparaît à partir des données de comparaison, le fait de prévoir le dispositif d'homogénéisation 97 (figure 17B) peut égaliser la distribution d'intensité présente dans la tache d'application de faisceau 45, ce qui donne une distribution d'intensité sensiblement plate. Alors que, dans ce mode de réalisation, le dispositif d'homogénéisation 97 est disposé avant la lentille convexe cylindrique 93 (du côté osciiiateur laser), on peut obtenir le même effet si on dispose le dispositif l'homogénéisation 97 ia lentille 93. De plus lieu d'utiliser, eornme dispositif d'hoi i-logénesaton 97, un composant optique se présentant sous la forme d'un prisme à angle L , .. est égaiement possible d'utiliser un kaléidoscope, un ensemble de crolentilles, etc. Sixième mode de réalisation La figure 18 est un schéma explicatif illustrant la tête d'application de faisceau qui est destinée à être utilisée dans un appareil de trempe par choc laser selon un sixième mode de réalisation de l'invention. La tête d'application de faisceau est utilisée à la place de la tête d'application de faisceau 17 de l'appareil de trempe par choc laser de la figure 1. Les éléments semblables à ceux de la figure 1 sont désignés par des numéros de référence identiques et on omettra d'en donner une deuxième description. Un exemple de pièce 41 destinée à être utilisée dans ce mode de réalisation peut être donné par la surface interne d'un tuyau à petit alésage. La tête d'application de faisceau 17 est fixée de manière à être sensiblement coaxiale à une pièce tubulaire 41 au moyen d'un gabarit de positionnement non représenté. Le faisceau laser 51 émis par l'oscillateur laser 11 est transmis par le miroir 92, et ainsi de suite, et pénètre dans la lentille 16 placée à l'intérieur de la tête d'application de faisceau 17. Le faisceau laser 51 qui a traversé la lentille 16 est graduellement recueilli et réfléchi par un miroir conique 96 sous un angle d'environ 90 de façon à devenir un faisceau laser radial 51, et le faisceau laser radial 51 est appliqué à la surface interne de la pièce tubulaire 41. Le numéro de référence 98 désigne une fenêtre d'entrée cylindrique composée d'un solide transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser. Naturellement, le trajet de lumière du laser entre la fenêtre d'entrée 98 et la pièce 41 est rempli au moyen d'un liquide. Lorsque la distance focale de la lentille 16 est rendue presque égale à la distance optique entre la lentille 16 et la pièce 41 par ajustement de la distance focale de la lentille 16 ou de la position de réglage de la lentille 16, la tache d'application de faisceau 45 se trouvant à la surface de la pièce 41 présente la forme d'un anneau étroit. La surface interne de la pièce tubulaire 41 peut être traitée par application, à la surface, d'une semblable tache d'application de faisceau 45 pour le faisceau aser 51 tandis qu'on dêplare la tête d'apprirtior de Iseeau 17 dar is direction axiale de la pièce tubulaire 41. Dans le cas du traitement de la surface interne de la pièce tub' laire 41 par la technique classique, le faisceau laser 51 est émis para application de faisceau 17 tandis qu'on fait tourner la d'application de faisceau 17 à une vitesse élevée et, dans le même temps, la tête d'application de faisceau 17 se déplace de façon continue dans la direction axiale de la pièce tubulaire 17, de sorte que la surface interne reçoit le faisceau laser 51 suivant une spirale. Le procédé classique nécessite donc de prévoir un moyen coulissant rotatif, ce qui rend complexe le dispositif d'entraînement 30. De plus, le procédé classique implique une haute vitesse de fonctionnement pour le dispositif d'entraînement 30 et, par conséquent, lui applique une lourde charge, ce qui impose une limitation à l'augmentation de la vitesse de traitement. Selon ce mode de réalisation, par ailleurs, le faisceau laser 51 est émis radialement de façon qu'un traitement sous 360 simultané puisse être effectué sans qu'on fasse tourner la tête d'application de faisceau 17. Ainsi, il n'est pas nécessaire de faire tourner à grande vitesse la tête d'application de faisceau 17 non plus que d'utiliser un moyen coulissant rotatif. Ceci peut matériellement simplifier la structure du dispositif d'entraînement 30 et augmenter remarquablement la vitesse du traitement. Alors que, dans ce mode de réalisation, on utilise la lentille 16 en combinaison avec le miroir conique 96 pour former le faisceau laser radial 51, on peut aussi former ce même faisceau radial en utilisant un miroir concave à la place de la lentille 16, en combinaison avec le miroir conique 96. Alors que la pente du miroir conique 96 possède une forme telle que la ligne d'intersection de la pente avec un plan comportant l'axe du miroir 96 est une partie de parabole, le faisceau lumineux incident 51, qui est parallèle à l'axe, peut être amené au foyer de la parabole et, par conséquent, la lentille 16 devient inutile. Bien entendu, l'homme de l'art sera en mesure d'imaginer, à partir des procédés et des dispositifs dont la description vient d'être donnée à titre simplement illustratif et nullement limitatif, diverses variantes et modifications ne sortant pas du cadre de l'invention
Il est proposé un procédé et un appareil de trempe par choc laser permettant d'éliminer la projection de liquide (23) et la formation d'ondelettes à la surface de celui-ci au moment de l'application d'un faisceau laser, et d'appliquer de manière stable un faisceau laser (51) à une pièce (41). Les opérations effectuées selon l'invention sont les suivantes : prévoir un solide (24) transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser, et servant de fenêtre d'entrée à la surface du liquide (23) ; permettre au liquide d'être présent dans le trajet de lumière du faisceau laser entre le solide et la surface de la pièce ; et permettre au faisceau laser d'appliquer, au travers du solide, à la surface de la pièce, de sorte qu'une trempe par choc de la surface de la pièce soit effectuée.
1. Procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer le traitement de surface d'une pièce (41) en contact avec un liquide (22) par application, au travers du liquide (22), sur la surface de la pièce (41), d'un faisceau laser pulsé (51) qui est émis par intermittence en provenance d'un dispositif d'application de faisceau laser (10), caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : fournir un solide (24) qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser, afin de servir de fenêtre d'entrée à la surface du liquide (23) ; permettre que le liquide (22) soit présent dans le trajet de lumière du faisceau laser (51) entre le solide (24) et la surface de la pièce (41) ; et permettre que le faisceau laser entre dans le solide (24) et appliquer, au travers du liquide (22), à la surface de la pièce (41), le faisceau laser (51), de sorte que la trempe par choc de la surface de la pièce (41) soit effectuée. 2. Procédé de trempe par choc laser permettant d'effectuer le traitement de surface d'une pièce (41) en contact avec un liquide (22) par application, au travers du liquide, à la surface de la pièce (41), d'un faisceau laser pulsé (51) qui est émis par intermittence en provenance d'un dispositif d'application de faisceau laser, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : remplir le trajet de lumière du laser, de la sortie laser du dispositif d'application de faisceau laser à la surface de la pièce, au moyen du liquide (22) qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser appliquant le faisceau laser (51) ; et appliquer le faisceau laser (51), au travers du liquide (22), à la 30 surface de la pièce (41), de sorte que la trempe par choc de la surface de la pièce soit effectuée. 3. Procédé de trempe par choc laser selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : 35 ajuster la vitesse du déplacement relatif entre le faisceau laser (51) et la pièce (41) de façon que l'intervalle d'application du faisceaulaser qui est appliqué à la surface de la pièce diffère selon qu'il s'agit de la direction du mouvement relatif entre la pièce (41) et le faisceau laser (51) ou de la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif ; appliquer, au travers du liquide (22), à la surface de la pièce (41), le faisceau laser (51) émis en provenance du dispositif d'application de faisceau laser ; et déplacer la pièce (41) et le faisceau laser (51) l'un par rapport à l'autre à la vitesse ainsi ajustée de déplacement relatif, de sorte que la trempe par choc de la surface de la pièce soit effectuée. 4. Procédé de trempe par choc laser selon quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : donner au faisceau laser émis par le dispositif d'application de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application de faisceau du faisceau laser sur la surface de la pièce prenne une forme allongée ; appliquer la tache allongée d'application de faisceau à la surface de la pièce, au travers du liquide ; et déplacer la pièce et le faisceau laser l'un par rapport à l'autre, de sorte que la trempe par choc de la surface de la pièce soit effectuée. 5. Procédé de trempe par choc laser selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : placer une pièce tubulaire (41) coaxialement à l'axe lumineux du faisceau laser (51) ; donner au faisceau laser émis en provenance du dispositif d'application de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application de faisceau du faisceau laser sur la surface périphérique interne de la pièce prenne la forme d'un anneau étroit ; appliquer, au travers du liquide, à la surface périphérique interne de la pièce, la tache d'application de faisceau en forme d'anneau étroit ; et déplacer la pièce et le faisceau l'un par rapport à l'autre dans la direction axiale de la pièce, de sorte que la trempe par choc de la surface périphérique interne de la pièce soit effectuée. 6. Procédé de trempe par choc laser selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes :ajuster la vitesse de déplacement relatif entre le faisceau laser et la pièce de façon que l'intervalle d'application de faisceau du faisceau laser appliqué à la surface de la pièce diffère selon qu'il s'agit de la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser ou de la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif ; et déplacer la pièce et le faisceau laser l'un par rapport à l'autre à la vitesse ajustée de déplacement relatif. 7. Procédé de trempe par choc laser selon la 3, caractérisé en ce que l'intervalle d'application de faisceau du faisceau laser appliqué à la surface de la pièce est plus petit dans la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser que dans la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif. 8. Procédé de trempe par choc laser selon la 7, caractérisé en ce que l'intervalle d'application de faisceau du faisceau laser suivant la direction qui est perpendiculaire à la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser n'est pas supérieur à cinq fois la taille de la tache d'application de faisceau du faisceau laser. 9. Procédé de trempe par choc laser selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : donner au faisceau laser émis en provenance du dispositif d'application de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application de faisceau du faisceau laser sur la surface de la pièce prenne une forme allongée ; et appliquer, au travers du liquide, à la surface de la pièce, la tache d'application de faisceau allongée. 10. Procédé de trempe par choc laser selon la 4, caractérisé en ce que la tache d'application de faisceau du faisceau laser possède une forme elliptique ou rectangulaire. 11. Procédé de trempe par choc laser selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre les opérations suivantes : positionner la pièce de forme tubulaire coaxialement à l'axe de lumière du faisceau laser ; donner au faisceau laser émis en provenance du dispositif d'application de faisceau laser une forme en section droite telle que la tache d'application de faisceau du faisceau laser sur la surface périphérique interne de la pièce prenne la forme d'un anneau étroit ; et appliquer, au travers du liquide, à la surface périphérique interne de la pièce, la tache d'application de faisceau en forme d'anneau étroit. 12. Appareil de trempe par choc laser, caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif (10) d'application de faisceau laser comportant un oscillateur laser (11) et un dispositif optique (15, 16, 17) servant à diriger un faisceau laser (51), qui est émis en provenance de l'oscillateur laser, à destination de la surface d'une pièce (41) ; un dispositif d'entraînement (30) servant à déplacer le faisceau laser par rapport à la pièce le long de la surface de la pièce ; un élément solide (24) qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser, l'élément solide étant disposé en une certaine position éloignée de la surface de la pièce et servant de fenêtre d'entrée à une surface de liquide ; et un récipient (21) servant à remplir le trajet de lumière du faisceau laser entre l'élément solide et la surface de la pièce au moyen d'un liquide. 13. Appareil de trempe par choc laser, caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif (10) d'application de faisceau laser comportant un oscillateur laser (11) et un dispositif optique (15, 16, 17) servant à diriger un faisceau laser (51), qui est émis en provenance de l'oscillateur laser, à destination de la surface d'une pièce (41) ; un dispositif d'entraînement (30) servant à déplacer le faisceau laser par rapport à la pièce le long de la surface de la pièce ; et un éjecteur (61) de liquide, placé au niveau de la sortie laser du dispositif d'application de faisceau laser, et servant à projeter un liquide qui est transparent vis-à-vis de la longueur d'onde du laser dans le faisceau de manière coaxiale par rapport au faisceau laser de façon à remplir le trajet de lumière du faisceau laser, de la sortie laser jusqu'à la surface de la pièce, au moyen du liquide. 14. Appareil de trempe par choc laser selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un moyen servant à commander la vitesse du déplacement relatif entre le faisceau laser et la pièce (41) de façon que l'intervalle d'application de faisceau du faisceau laser (51) appliqué à la surface de la pièce diffère selon qu'il s'agit de la direction de déplacement relatif entre la pièce et le faisceau laser ou de la direction perpendiculaire à la direction de déplacement relatif. 15. Appareil de trempe par choc laser selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le dispositif optique comporte un moyen permettant de donner au faisceau laser émis en provenance du dispositif d'application de faisceau laser (10) une forme en section droite telle que la tache (45) d'application de faisceau du faisceau laser sur la surface de la pièce (41) prenne une forme allongée. 16. Appareil de trempe par choc laser selon la 15, caractérisé en ce que le dispositif optique comporte une lentille convexe cylindrique (93) ou un miroir concave cylindrique (95), et donne au faisceau laser, qui sort de la lentille convexe cylindrique ou du miroir concave cylindrique, une forme en section droite elliptique et applique le faisceau laser à la surface de la pièce. 17. Appareil de trempe par choc laser selon la 15, caractérisé en ce que le dispositif optique comporte un dispositif d'homogénéisation (97) servant à égaliser la distribution d'intensité du faisceau laser, et une lentille convexe cylindrique (93) ou un miroir concave cylindrique (95), et donne au faisceau laser, qui sort de la lentille convexe cylindrique ou du miroir concave cylindrique, une forme en section droite rectangulaire et applique le faisceau laser à la surface de la pièce. 18. Appareil de trempe par choc laser selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le dispositif optique comporte, à son extrémité antérieure, un miroir symétrique par rapport à la rotation, qui réfléchit le faisceau laser incident (51), lequel est sensiblement parallèle à l'axe de symétrie du miroir, de manière à former un faisceau laser radial. 19. Appareil de trempe par choc laser selon la 18, caractérisé en ce que le miroir symétrique par rapport à la rotation est un miroir conique (96) et est utilisé en combinaison avec une lentille convexe ou un miroir concave. 20. Appareil de trempe par choc laser selon la 18, caractérisé en ce que la ligne d'intersection de la surface réfléchissante du miroir symétrique par rapport à la rotation avec un plan contenant l'axe de symétrie du miroir est une partie de parabole, et le foyer de la parabole se situe approximativement sur la surface de la pièce (41).35
B,C
B23,C21
B23K,C21D
B23K 26,C21D 7
B23K 26/00,B23K 26/12,B23K 26/18,C21D 7/06
FR2897658
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN TOURILLON SUR UN CORPS DE VERIN, ET VERIN AVEC TOURILLON FIXE PAR UN TEL DISPOSITIF
20,070,824
DISPOSITIF. L'invention est relative à un dispositif de fixation d'un tourillon sur un corps de vérin, entre deux blocs d'extrémité du vérin, le corps de vérin comportant un alésage intérieur cylindrique pour le coulissement d'un piston et, sur sa paroi extérieure, au moins deux rainures longitudinales parallèles à l'axe géométrique du corps et diamétralement opposées, chaque rainure présentant une section transversale partiellement refermée avec deux rebords d'accrochage parallèles longitudinaux. ~o L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement un dispositif de fixation de tourillon pour vérin pneumatique, à tige ou sans tige. Le corps de vérin est constitué par un élément tubulaire dont l'alésage cylindrique débouche à chaque extrémité longitudinale, fermée par un bloc constituant un fond du vérin. Dans de nombreuses applications, il est 15 important de pouvoir détecter la position du piston à l'intérieur du vérin et, pour cela, on prévoit sur la paroi extérieure du corps de vérin au moins deux rainures longitudinales pour le montage réglable d'un élément de détection de la position du vérin. Généralement, la paroi extérieure du corps de vérin comporte quatre rainures décalées angulairement de 90 autour de l'axe géométrique du vérin. 20 Le montage du vérin est assuré à l'aide de tourillons fixés sur le corps de vérin, entre les deux extrémités du corps, de préférence de manière réglable longitudinalement. Les tourillons permettent d'assurer une rotation du vérin, nécessaire dans de nombreuses applications. Les tourillons sont diamétralement opposés et alignés de part et d'autre du corps de vérin. 25 La fixation des tourillons sur le corps de vérin, avec possibilité de réglage suivant la direction de l'axe du vérin, demande à être améliorée. Une solution, couramment utilisée, consiste à prévoir une sorte de cadre engagé autour du corps du vérin et comportant sur deux côtés parallèles les deux tourillons opposés. La fixation du cadre sur le corps de vérin est 30 assurée à l'aide de vis de serrage prenant appui contre le corps du vérin. Cette solution, tout en étant relativement simple à mettre en oeuvre, présente l'inconvénient d'engendrer des déformations du corps de vérin et de l'alésage dans lequel coulisse le piston. L'invention a pour but, surtout, de fournir un dispositif de fixation de 35 tourillon qui évite, ou tout au moins diminue considérablement, les déformations de l'alésage du cylindre du corps de vérin. Selon l'invention, un dispositif de fixation d'un tourillon sur un corps de vérin, notamment pneumatique, du genre défini précédemment, est caractérisé en ce qu'il comprend : - un lardon présentant un patin de section complémentaire de celle d'une rainure pour pouvoir y être engagé à coulissement, tout en étant arrêté en rotation, et un fût solidaire du patin pour faire saillie hors de la rainure, - et une pièce de serrage munie du tourillon propre à être montée sur le fût, des moyens de liaison conjugués étant prévus entre le lardon et la to pièce de serrage pour permettre de serrer les rebords de la rainure entre le patin du lardon et la pièce de serrage, et bloquer ainsi le tourillon et le lardon relativement au corps de cylindre. De préférence, le fût du lardon présente une paroi extérieure cylindrique lisse et comporte un trou axial taraudé dont le filetage constitue le 15 moyen de liaison du lardon, tandis que la pièce de serrage comporte un alésage propre à s'ajuster sur le fût du lardon et à être traversé par une vis de serrage, constituant le moyen de liaison conjugué de la pièce de serrage, propre à coopérer avec le trou taraudé du lardon et la pièce de serrage pour le blocage de l'ensemble sur les rebords de la rainure. 20 La pièce de serrage peut comporter une collerette d'embase propre à s'appuyer sur les bords extérieurs de la rainure. Le fût du lardon et la pièce de serrage sont de préférence cylindriques de révolution. La rainure du corps de vérin peut être une rainure à section 25 transversale en queue d'aronde, ou en T, ou peut être une double rainure, dans tous les cas le patin du lardon étant adapté à la section de la rainure. L'invention concerne également un vérin, notamment pneumatique, à tige ou sans tige, comportant un corps de vérin ayant un alésage intérieur cylindrique et présentant sur sa paroi extérieure au moins deux rainures 30 longitudinales parallèles à l'axe géométrique du corps et diamétralement opposées, chaque rainure présentant une section transversale partiellement refermée avec deux rebords d'accrochage, le vérin étant équipé d'au moins deux tourillons diamétralement opposés fixés sur le corps entre les extrémités du corps, caractérisé en ce que la fixation de chaque tourillon est assurée par 35 un dispositif de fixation tel que défini précédemment. Généralement le vérin comporte sur la paroi extérieure de son corps quatre rainures diamétralement opposées deux à deux et décalées de 90 ; deux rainures opposées servent à fixer les tourillons, et au moins l'une des deux autres rainures est équipée d'un dispositif de détection de la position du piston dans le corps de vérin. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue en perspective d'un vérin pneumatique équipé de deux tourillons montés avec un dispositif de fixation selon l'invention. ~o Fig. 2 est une vue en perspective d'une section de corps de vérin comportant des rainures avec profils différents, et, à plus grande échelle en perspective, deux lardons correspondant à deux de ces rainures. Fig. 3 est une vue en perspective partielle d'une section du corps de vérin et d'un lardon pour un autre profil de rainure. 15 Fig. 4 montre en perspective, sous un autre angle, une section du corps de vérin avec un lardon sur le point d'être engagé dans l'une des rainures. Fig. 5 est une vue partielle en perspective, sous un autre angle, d'une section du corps de vérin équipée d'un lardon sur lequel va être mise en 20 place la bague de serrage et une vis de blocage. Fig. 6 est une section transversale partielle, à plus grande échelle, du corps de vérin équipé d'un tourillon selon l'invention. Fig. 7 est une section transversale partielle, semblable à Fig. 6, illustrant la fixation d'un tourillon sur une rainure de profil différent. 25 Fig. 8 montre, semblablement à Fig. 6, la fixation du tourillon sur une double rainure, et Fig. 9 est une vue en perspective d'un vérin sur lequel est installé un outillage d'alignement de tourillons diamétralement opposés. En se reportant à Fig. 1, on peut voir un vérin pneumatique 1 30 constitué d'un corps de vérin 2 et de deux blocs d'extrémité 3, 4 constituant des fonds de vérin. L'un des blocs 3 est fermé, l'autre bloc 4 est traversé par une tige 5 de vérin qui s'étend à l'intérieur du corps de vérin jusqu'à un piston 6. Les blocs d'extrémité 3, 4 sont serrés de manière étanche contre le corps 2 par des moyens appropriés. Des orifices d'admission/échappement d'un fluide sous 35 pression sont prévus clans les blocs 3 et 4. Bien que le^ vérin représenté sur Fig.1 comporte une tige, l'invention s'applique à d'autres types de vérins, notamment des vérins sans tige dont les deux blocs d'extrémité sont fermés. Le corps de vérin 2, dont une portion est illustrée sur Fig. 2, comporte un alésage intérieur cylindrique 7 pour le coulissement du piston et, sur sa paroi extérieure, au moins deux rainures longitudinales 8, 9 parallèles à l'axe géométrique du corps et diamétralement opposées. Comme visible sur Fig. 2, le contour de la paroi extérieure du corps de vérin est carré avec des angles arrondis. La paroi extérieure a ainsi une forme prismatique présentant quatre faces planes, chaque face comportant dans sa région médiane une rainure longitudinale 8, 9 et 10, 11. Chaque rainure 8-11 présente une section transversale partiellement ro refermée avec deux rebords d'accrochage 8a, 8b, 9a, 9b, 10a, 10b et 11 a, 11 b. Les sections des différentes rainures d'un même corps de vérin peuvent être identiques ou différentes comme illustré sur Fig. 2. La rainure 8 a une section transversale en queue d'aronde tandis que les rainures 9,10,11 sont des rainures doubles. La rainure 9 est formée de deux rainures en T is adjacentes séparées par une nervure centrale 9c dont l'arête extérieure est plus large pour former deux rebords. La rainure double 10 est composée d'une rainure en queue d'aronde dont un côté est limité par le rebord 10a et d'une rainure adjacente en T limitée, d'un côté, par le rebord 10b. Une nervure 10c sépare les deux rainures, cette nervure complétant du côté tourné vers le 20 rebord 10a le profil en queue d'aronde et de l'autre côté, tourné vers le rebord 10b, le profil en T. Un dispositif de fixation F d'un tourillon A sur le corps de vérin 1 est prévu et comprend un lardon Ln, c'est-à-dire une pièce propre à être insérée dans une rainure correspondante du corps de vérin. 25 Sur Fig. 2 on a représenté, à plus grande échelle que celle du corps de vérin, un lardon L8 propre à coopérer avec la rainure 8 en queue d'aronde. Ce lardon L8 présente un patin P8 de section transversale complémentaire de celle de la rainure 8 en queue d'aronde de manière à pouvoir y être engagé à coulissement ajusté, en étant empêché de tourner. Le lardon L8 comporte en 30 outre un fût B solidaire du patin P8 pour faire saillie hors de la rainure 8. L'axe géométrique du fût B est orthogonal au plan moyen du patin P8. Le fût B présente une paroi extérieure cylindrique de révolution et comporte un trou axial 12 taraudé dont le filetage 13 constitue un moyen de liaison. Sur Fig. 2, un autre lardon L11 a été représenté, également à plus 35 grande échelle, pour coopérer avec la rainure double 11 semblable à la rainure double 10. Le patin P11 du lardon L11 comporte deux parties dont les sections sont complémentaires respectivement des deux parties de la rainure 11. Les deux parties du patin sont séparées par une fente 14 dans laquelle s'engage la nervure 11 c. Fig. 3 illustre une variante de réalisation du corps de vérin comportant sur trois faces une rainure 15 à section transversale en T et sur la dernière face une rainure 16 à section en queue d'aronde. Le lardon L15 prévu s pour coopérer avec la rainure 15 a été représenté, à plus grande échelle, avec un patin P15 de section complémentaire de celle de la rainure 15. Fig. 4 illustre la mise en place du lardon L8 dans la rainure 8 de Fig.2, le corps de vérin ayant subi une rotation d'un quart de tour autour de son axe géométrique. to Le dispositif de fixation F comprend en outre une pièce de serrage S munie du tourilllon A comme illustré sur Fig. 5. La pièce de serrage S est propre à être montée sur le fût B du lardon associé, L8 dans l'exemple de Fig. 5. La pièce de serrage S comporte une collerette d'embase 17 circulaire propre à s'appuyer contre les bords extérieurs de la rainure, 8 dans is l'exemple considéré. Le tourillon A est constitué par une surface cylindrique de révolution d'une seule pièce avec la collerette 17. La pièce de serrage S comporte un alésage 18 (voir Fig. 6-8) propre à s'ajuster sur la surface cylindrique externe du fût B. Un épaulement 19 en saillie radiale vers l'intérieur est prévu à l'extrémité de l'alésage 18 éloignée de 20 la collerette 17. Un alésage 20, de plus grand diamètre que l'alésage 18, est prévu du côté de l'épaulement 19 opposé à la collerette 17 pour s'ouvrir vers l'extérieur. Cet alésage 20 sert de logement à une tête 21 cylindrique, à trou borgne central hexagonal, d'une vis 22 qui traverse l'épaulement 19 et dont le filetage vient coopérer avec le taraudage du fût B. La vis 22 constitue un moyen 25 de liaison conjugué du trou taraudé 12. Fig. 6 illustre la fixation dans la rainure 8 en queue d'aronde. Fig. 7 illustre la fixation dans une rainure 15 à section en T tandis que Fig. 8 illustre la fixation du tourillon A sur une rainure double 9, les références numériques utilisées dans les figures précédentes étant reprises 30 sans qu'il soit nécessaire d'explications complémentaires. Ceci étant, le montage et la fixation des tourillons sur le corps de vérin s'effectuent de la manière suivante. Avant que le corps de vérin 2 ne soit équipé de ses fonds 3, 4 (Fig.1) qui ferment l'accès aux rainures telles que 8, l'opérateur introduit, par exemple, 35 dans la rainure 8 (Fig4 et 5) le patin P8 du lardon B8 correspondant. La pièce de serrage S est alors engagée sur le fût B comme illustré sur Fig. 5. La vis 22 est introduite dans l'alésage 18 de la pièce de serrage et est vissée dans le trou taraudé 12 du lardon. La collerette 17 est approchée de la paroi extérieure du corps 2 de vérin sans être serrée contre cette paroi de telle sorte que l'ensemble du lardon et de la pièce de serrage S avec le tourillon A peut coulisser suivant la direction longitudinale de la rainure 8, pour un réglage de position. L'opérateur effectue une opération semblable pour le montage du lardon approprié et de la bague de serrage dans la rainure diamétralement opposée à la rainure 8. Les deux tourillons A disposés de part et d'autre du corps de vérin 2 sont positionnés à l'endroit souhaité. Leur alignement peut être assuré en ro rendant égale la distance de l'axe géométrique de chaque tourillon à une extrémité du corps de vérin. Avantageusement, comme illustré sur Fig. 9, on prévoit un outillage 23 d'alignement constitué par une pièce 24 en U dont les branches viennent encadrer le corps de vérin 2. Les extrémités des branches comportent is des ouvertures 25 alignées présentant deux faces parallèles écartées d'une distance égale au diamètre du tourillon A sur lequel elles viennent s'ajuster. L'engagement des deux ouvertures 25 sur les tourillons A diamétralement opposés permet d'être assuré de l'alignement des axes géométriques des tourillons. 20 Lorsque cet alignement est réalisé, l'opérateur procède au serrage des vis 22 dans les trous taraudés 12 de sorte que les bords des rainures sont pincés entre le patin du lardon engagé dans la rainure et la collerette 17 de la pièce de serrage qui appuie contre la paroi extérieure du corps de vérin. Les tourillons A sont ainsi bloqués sur le corps de vérin. Les efforts 25 de serrage exercés sur les bords des rainures sont sans effet sur l'alésage 7 du corps de vérin qui ne subit aucune déformation due à la fixation du tourillon. Les rainures prévues dans les autres faces du corps de vérin 2, qui ne sont pas utilisées pour le montage des tourillons A peuvent servir à la fixation réglable de moyens de détection, par exemple un capteur magnétique, 30 de la position du piston 6 dans l'alésage du corps de vérin. Bien que la solution du corps de vérin muni d'une rainure sur chacune de ses quatre faces extérieures soit préférée, l'invention conserve son intérêt pour un corps de vérin dont la paroi extérieure ne comporterait que deux rainures diamétralement opposées. Dans ce cas, il serait possible d'installer 35 dans une même rainure le tourillon et un moyen de détection de la position du piston, dans la mesure où le tourillon A laisserait libre la position souhaitée pour le moyen de détection. Après fixation des tourillons, les blocs d'extrémité 3 et 4 du vérin sont mis en place et le vérin est prêt à l'utilisation. Bien entendu, il est possible de mettre en place les blocs d'extrémité avant blocage des tourillons A dans la position souhaitée. Après mise en place des blocs 3 et 4, la position des tourillons A 5 suivant la direction de l'axe du vérin peut être modifiée aisément. L'invention permet une fixation simple, rapide et précise des tourillons A, sans engendrer de déformations de l'alésage du corps de vérin
Dispositif de fixation d'un tourillon (A) sur un corps de vérin, notamment pneumatique, entre deux blocs d'extrémité du vérin, le corps de vérin (2) comportant un alésage intérieur cylindrique pour le coulissement d'un piston et, sur sa paroi extérieure, au moins deux rainures longitudinales (8) parallèles à l'axe géométrique du corps et diamétralement opposées, chaque rainure présentant une section transversale partiellement refermée avec deux rebords d'accrochage (6a, 8b) parallèles longitudinaux. Le dispositif comprend un lardon (L8) présentant un patin (P8) de section complémentaire de celle d'une rainure (8) pour pouvoir y être engagé à coulissement, tout en étant arrêté en rotation, et un fût (B) solidaire du patin pour faire saillie hors de la rainure ; et une pièce de serrage (S) munie du tourillon (A) propre à être montée sur le fût (B), des moyens de liaison conjugués (13, 22) étant prévus entre le lardon et la pièce de serrage pour permettre de serrer les rebords (8a,8b ) de la rainure entre le patin du lardon et la pièce de serrage, et bloquer ainsi le tourillon et le lardon relativement au corps (2) de cylindre.
1. Dispositif de fixation d'un tourillon (A) sur un corps de vérin, notamment pneumatique, entre deux blocs d'extrémité du vérin, le corps de vérin (2) comportant un alésage intérieur cylindrique pour le coulissement d'un piston et, sur sa paroi extérieure, au moins deux rainures longitudinales (8,9,10,11) parallèles à l'axe géométrique du corps et diamétralement opposées, chaque rainure présentant une section transversale partiellement refermée avec deux rebords d'accrochage parallèles longitudinaux, caractérisé en ce qu'il io comprend : - un lardon (L8, L9, Lt 1, L15) présentant un patin (P8, P9, Pl1, P15) de section complémentaire de celle d'une rainure (8,9,11,15) pour pouvoir y être engagé à coulissement, tout en étant arrêté en rotation, et un fût (B) solidaire du patin pour faire saillie hors de la rainure, 15 - et une pièce de serrage (S) munie du tourillon (A), propre à être montée sur le fût (B), des moyens de liaison conjugués (13, 22) étant prévus entre le lardon et la pièce de serrage pour permettre de serrer les rebords de la rainure entre le patin du lardon et la pièce de serrage, et bloquer ainsi le tourillon et le lardon 20 relativement au corps de cylindre. 2. Dispositif de fixation selon la 1, caractérisé en ce que le fût (B) du lardon présente une paroi extérieure cylindrique lisse et comporte un trou axial taraudé(12) dont le filetage (13) constitue le moyen de liaison du lardon, 25 tandis que la pièce de serrage (S) comporte un alésage (18) propre à s'ajuster sur le fût (B) du lardon et à être traversé par une vis de serrage (22), constituant le moyen de liaison conjugué de la pièce de serrage, propre à coopérer avec le trou taraudé du lardon et la pièce de serrage pour le blocage de l'ensemble sur les rebords de la rainure. 30 3. Dispositif de fixation selon la 2, caractérisé en ce que la pièce de serrage (S) comporte une collerette (17) d'embase propre à s'appuyer sur les bords extérieurs de la rainure. 35 4. Dispositif de fixation selon la 3, caractérisé en ce que le tourillon (A) est constitué par une surface cylindrique de révolution d'une seule pièce avec la collerette (17). 5. Dispositif de fixation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fût (B) du lardon et la pièce de serrage (S) sont cylindriques de révolution. 6. Dispositif de fixation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la rainure du corps de vérin est une rainure à section transversale en queue d'aronde (8, 16), ou en T (15), ou une double rainure (9,10,11) , le patin du lardon étant adapté à la section de la rainure. to 7. Vérin, notamment pneumatique, à tige ou sans tige, comportant un corps de vérin (2) ayant un alésage intérieur cylindrique (7) et présentant sur sa paroi extérieure au moins deux rainures longitudinales (8,9) parallèles à l'axe géométrique dia corps et diamétralement opposées, chaque rainure présentant une section transversale partiellement refermée avec deux rebords 15 d'accrochage, le vérin étant équipé d'au moins deux tourillons (A) diamétralement opposés fixés sur le corps entre les extrémités du corps, caractérisé en ce que la fixation de chaque tourillon est assurée par un dispositif de fixation (F) selon l'une des 1 à 6. 20 8. Vérin selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte sur la paroi extérieure de son corps quatre rainures (8,9 ; 10,11) diamétralement opposées deux à deux et décalées de 90 , deux rainures opposées servent à fixer les tourillons (A), et au rnoins l'une des deux autres rainures étant équipée d'un dispositif de détection de la position du piston dans le corps de vérin. 25
F
F16,F15
F16B,F15B
F16B 2,F15B 15,F16B 3,F16B 9
F16B 2/06,F15B 15/20,F15B 15/28,F16B 3/00,F16B 9/02
FR2894841
A1
PROCEDE POUR PRODUIRE UN FILTRE CERAMIQUE
20,070,622
Domaine technique La presente invention se rapporte au domaine des materiaux ceramiques utilises pour la filtration d'effluents liquides ou gazeux. Plus precisement, elle se rapporte a un a partir d'un materiau ceramique poreux en nid d'abeille, ledit filtre pouvant notamment titre utilise comme filtre a particules (FAP) pour les gaz d'echappement des moteurs diesel ou plus specifiquement comme membrane pour la filtration d'effluents liquides et en particulier de ('eau. Art anterieur Les effluents liquides ou gazeux impurs necessitent d'etre filtres avant d'etre relargues, comme par exemple les effluents hydrocarbones issus d'unites de raffinage ou de petrochimie ou les effluents gazeux tels que les gaz d'echappement, ou avant d'etre utilises dans des applications necessitant des effluents de haute purete comme par exemple ('eau. II est connu de filtrer ('eau par separation tangentielle mise en oeuvre dans des filtres ceramiques, generalement appeles membranes dans ce type d'application. S'agissant des gaz d'echappement des moteurs a combustion interne et notamment ceux des moteurs diesel qui contiennent des suies ou particules polluant ('atmosphere et pouvant entrainer de graves dommages pour la sante, differentes methodes ont ete envisagees pour tenter de resoudre ce probleme. On propose notamment de collecter ces particules sur des filtres constitues de materiaux poreux places sur la ligne d'echappement du moteur. On a decrit deje dans ('art anterieur des filtres consistant en des monolithes de type nid d'abeille en materiaux refractaires, tels que (a cordierite ou le carbure de silicium. Ces monolithes comprennent une pluralite de canaux separes par des parois poreuses, lesdits canaux etant alternativement bouches a ('une ou I'autre de leurs extremites de maniere a contraindre le flux gazeux a diffuser a travers lesdites parois. II est connu dans I'etat de la technique de realiser le bouchage alterne des canaux sur chaque face extreme du monolithe par introduction d'une matiere de bouchage dans les canaux. La matiere de bouchage est generalement introduite sous pression (US 4.559.193, US 4.293.357) et/ou par vibration (US 4.293.357). Le controle des proprietes rheologiques de la matiere de bouchage doit titre bien maitrise car it convient de conserver une viscosite importante pour empecher que le bouchon ne coule tout en evitant que la/les buse(s) d'injection ne se bouche(nt). L'objet de la presente invention est de proposer un nouveau procede de production de filtres ceramiques en nid d'abeille a partir d'un materiau ceramique poreux en nid d'abeille, en particulier un monolithe, le filtre obtenu grace au procede selon ('invention presentant une tres bonne adhesion de la matiere de bouchage avec les parois du monolithe et en consequence une excellente tenue des bouchons formes a rune des extremites de chacun des canaux. Resume et interet de !'invention L'invention concerne un procede pour produire un filtre ceramique en nid d'abeille a partir d'un materiau ceramique poreux en nid d'abeille comportant une pluralite de canaux s'etendant a travers lui d'une face d'extremite a une autre face d'extremite. Le procede selon !'invention comporte au moins les stapes consistant a) a munir chaque face d'extremite du materiau en nid d'abeille d'un film perfore dont les perforations sont telles que les canaux traversant le materiau sont alternativement ouverts a !'une ou l'autre de leurs faces d'extremite de sorte que, pour chaque canal ouvert a une face d'extremite, les canaux adjacents sont fermes, et b) a introduire, par aspiration, a travers les perforations du film applique a chaque face d'extremite une matiere de bouchage dans les canaux afin d'obtenir un filtre ceramique dont les canaux qui ne sont pas bouches sur !'une des faces d'extremite le sont sur I'autre face d'extremite. Le filtre ceramique obtenu selon le procede de !'invention est avantageusement utilise comme filtre a particules (FAP) pour les gaz d'echappement des moteurs diesel ou comme membrane pour la filtration d'effluents gazeux ou liquides, en particulier de I'eau. Selon ('invention, it est avantageux de realiser la perforation du film recouvrant chaque face d'extremite du materiau a !'aide d'un faisceau laser polarise apres avoir procede a une etape numerique de reconnaissance visuelle des faces d'extremite de maniere a determiner les endroits a perforer. Cette etape numerique de reconnaissance visuelle permet une adaptation rapide a differentes formes de canaux et permet egalement de traiter les non- conformites (lacunes) presentes dans le reseau du materiau ceramique poreux. La technique d'aspiration comme methode de penetration de la matiere de bouchage dans les canaux presente I'avantage de creer une depression dans tous les canaux du materiau ceramique poreux et par voie de consequence une depression dans la porosite des parois dudit materiau. Cette depression provoque une aspiration de la suspension contenant !a matiere de bouchage dans les pores des parois situes a ('interface de la suspension et des parois. Ainsi, le contact entre la suspension contenant la matiere de bouchage et les parois est plus intime et, apres sechage puis calcination, la meilleure penetration de !a matiere de bouchage, generalement un ciment, dans Ies pores des parois situes a !'interface bouchon - parois provoque une meilleure accroche desdits bouchons et donc une plus grande resistance par rapport a ceux presents dans un filtre obtenu par les procedes anterieurs, en particulier par un procede consistant a injecter une suspension ou une pate contenant la matiere de bouchage. Description La presente invention a pour objet un procede pour produire un filtre ceramique en nid d'abeille a partir d'un materiau ceramique poreux en nid d'abeille comportant une pluralite de canaux s'etendant a travers lui dune face d'extremite a une autre face d'extremite, ledit procede comportant au moins les etapes consistant a : a) munir chaque face d'extremite du materiau en nid d'abeille d'un film perfore dont les perforations sont telles que les canaux traversant le materiau sont alternativement ouverts a rune ou I'autre de leurs faces d'extremite, de sorte que, pour chaque canal ouvert a une face d'extremite, les canaux adjacents sont fermes, et a b) introduire, par aspiration, a travers les perforations du film applique a chaque face d'extremite une matiere de bouchage dans les canaux ouverts af in d'obtenir un filtre ceramique dont les canaux qui ne sont pas bouches sur rune des faces d'extremite le sont sur I'autre face d'extremite. Selon un mode de realisation avantageux du procede selon ('invention, I'etape a) dudit procede est precedee d'une etape consistant a appliquer sur chacune des faces d'extremite du materiau ceramique un film non-perfore suivie d'une etape consistant a perforer ledit film non-perfore aux endroits voulus. La perforation est alors effectuee lorsque le film est deja applique sur chacune des faces d'extremite du materiau ceramique. II est egalement possible d'appliquer directement un film pre-perfore sur chacune des faces d'extremite. Selon ('invention, les perforations des films sont realisees a des endroits correspondant a des canaux donnes debouchant sur les faces d'extremite du materiau ceramique poreux en nid d'abeille. Les perforations des films sont telles que pour chaque canal ouvert a une face d'extremite, c'est-a-dire non recouvert par le film, les canaux adjacents sont fermes, c'est-adire recouvert par le film. De cette maniere, les films perfores ou pre-perfores, mis en place sur les faces d'extremite du materiau ceramique, forment un masque sur chacune desdites faces : seuls les canaux ouverts seront obtures par la matiere de bouchage au cours de I'etape b) du procede selon ('invention. II est egalement essentiel que les canaux ouverts a ('une des faces d'extremite soient fermes a I'autre face d'extremite et inversement de maniere a ce que les canaux traversant le materiau ceramique soient alternativement ouverts a ('une ou I'autre des faces d'extremite. II en resulte qu'apres la mise en oeuvre de I'etape b) du procede selon ('invention, c'est-a-dire de ('introduction d'une matiere de bouchage dans les canaux ouverts a chacune des faces d'extremite du materiau ceramique, les canaux qui sont bouches sur rune des faces d'extremite ne le sont pas sur I'autre face, les canaux etant ainsi alternativement bouches sur rune ou I'autre des faces d'extremite du filtre ceramique. De cette fapon, apres retrait du film, par exemple par un retrait mecanique ou par calcination a une temperature comprise entre 250 et 400 C, a chacune des faces d'extremite, on obtient un filtre ceramique. Ledit filtre ceramique est utilisable notamment comme filtre a particules, a I'interieur duquel on fait circuler un flux gazeux contenant des suies et/ou particules polluantes. Ledit filtre ceramique est aussi utilisable comme membrane a I'interieur de laquelle on fait circuler un flux gazeux ou liquide, preferentiellement liquide et tres preferentiellement aqueux, et contenant_des matieres en suspension organiques ou inorganiques telles que des microorganismes (vers, bacteries, spores...), macromolecules organiques, colloides, poussieres inorganiques. Quelle que soit ('application envisagee, le flux liquide ou gazeux est introduit a I'entree des canaux non bouches d'une face d'extremite du filtre ceramique, diffuse au travers des parois poreuses separant les canaux et sort par les canaux non bouches de I'autre face d'extremite. Le film applique mecaniquement sur les faces d'extremite du materiau ceramique doit titre suffisamment resistant pour ne pas titre rompu lorsque la matiere de bouchage est introduite par aspiration a travers les perforations dudit film. Le film doit aussi resister a la nature chimique de la suspension contenant la matiere de bouchage ; en particulier iI ne doit pas se degrader en presence d'eau ou en fonction des conditions acido-basiques de la suspension. Avantageusement, i1 s'agit d'un film forme d'un materiau polymere, par exemple un polyester. On utilise aussi tres avantageusement un film adhesif en polypropylene d'epaisseur de 50 pm ou un film etirable en polyethylene sur la surface peripherique du materiau ceramique pour assurer I'etancheite et un meilleur vide dans les canaux et la porosite des parois de ces canaux. Selon un mode particulier de realisation de ('invention, les films sont realises en un materiau thermoretractable de maniere a ce que chacun des films, une fois appliques a chacune des faces d'extremite puissent se chevaucher et se souder lors d'une etape de retraction se deroulant a une temperature voisine de 50 C, par exemple en continu dans un four a passage. Le materiau ceramique poreux en nid d'abeille se trouve alors place dans une housse thermoretractable. II peut s'agir avantageusement dune housse thermoretractable en polyethylene d'epaisseur de 120 pm. Les films appliques a chacune des extremites peuvent titre perfores par differents moyens. Its peuvent, par exemple, titre perfores au moyen d'au moins une aiguille. L'aiguille est de preference chauffee a une temperature comprise entre 50 et 250 C, de preference entre 75 et 125 C, avant de venir perforer le film d'une maniere telle que, pour chaque canal ouvert a une extremite, les canaux adjacents sont ferries. Lorsque le film est perfore, les aiguilles sont retirees du film. La forme de I'aiguille et/ou I'agencement des aiguilles sont avantageusement adaptees a celle des canaux. Pour realiser I'etape de perforation, on peut utiliser un systeme de perforation qui comporte autant d'aiguilles que de perforations a realiser dans le film. De maniere tres avantageuse, la perforation du film recouvrant chacune des faces d'extremite est realisee par irradiation dudit film aux endroits voulus par un rayonnement energetique, avantageusement par un rayonnement de type laser et tres avantageusement par un rayonnement laser CO2. II va de soi que ledit rayonnement energetique est compatible avec la nature chimique du film a perforer. Un rayonnement laser CO2 est particulierement compatible avec un film polyester. Prealablement a I'etape d'irradiation du film, on procede preferentiellement, par une methode numerique integrant un algorithme, a une etape de reconnaissance visuelle de la face d'extremite a perforer a ['aide d'une camera numerique, notamment a dispositif a transfert de charge (CCD, coupled charged device camera) pour visualiser les canaux a boucher. On utilise avantageusement pour cela un appareillage commercialise par la societe Renaud Lasers dont les caracteristiques sont donnees dans la demande de brevet FR-A-2.842.131 ou la demande US 2005-205539. On peut egalement prevoir de realiser I'etape de perforation par voie chimique, notamment par depot de microgouttelettes aux endroits a perforer sur le film, lesdites microgouttelettes etant formees d'une solution ou d'un solvant tels que I'etherethylique, I'acide nitrique concentre ou I'acide sulfurique concentre. Le materiau ceramique poreux en nid d'abeille est preferentiellement un monolithe. II est parcouru par une pluralite de canaux, paralleles entre eux, s'etendant d'une face d'extremite a une autre face d'extremite, les canaux pouvant avoir une section carree, rectangulaire, triangulaire, hexagonale ou encore polygonale. Tout materiau ceramique peut convenir et en particulier la cordierite, la mullite, le carbure de silicium SiC, le nitrure de silicium, le titanate d'aluminium, le phosphate de zirconium et I'alumine alpha. II peut s'agir d'un materiau ceramique pur, c'est-a-dire forme dune seule composition ceramique ou d'un materiau ceramique composite, c'est-a-dire forme de plusieurs compositions ceramiques differentes. Lorsqu'il est utilise comme filtre a particules, ledit materiau ceramique poreux en nid d'abeille presente en general une porosite de 35 a 65 % en volume, de preference de 40 a 60 % en volume. Preferentiellement, la repartition des pores est essentiellement monopopulee et peut titre centree par exemple entre 5 et 60 micrometres, de preference entre 10 et 40 micrometres et de maniere encore plus preferee entre 15 et 35 micrometres. Les canaux traversant !edit materiau constituant le filtre sont a chaque face d'extremite alternativement ouverts ou bouches de telle maniere que pour chaque canal ouvert a une extremite les canaux adjacents soient bouches, le flux liquide ou gazeux penetrant le filtre, obtenu grace au procede selon ('invention, etant alors contraint de diffuser a travers les parois poreuses separant les canaux. Par exemple, dans le cas d'un filtre a particules (FAP) presentant preferentiellement des canaux de section carree, les faces d'extremite du monolithe presentent ('aspect d'un damier. Le FAP peut presenter un nombre de canaux d'environ 50 a 500 par pouce carre (soit environ 7,7 a 77,5 canaux par cm2), plus particulierement d'environ 150 a 300 par pouce carre (soit environ 23,2 a 46,5 canaux par cm2), ce qui correspond approximativement a une section des canaux d'environ de 0,5 a 9 mm2, plus particulierement de 1,5 a 4 mm2, compte tenu dune epaisseur des parois separant les canaux d'environ 0,2 a 1,5 mm, plus particulierement de 0,3 a 0,6 mm. Selon ('invention, la matiere de bouchage introduite dans les canaux est une matiere thixotrope. II s'agit de preference d'un ciment dont la formulation est adaptee aux conditions d'utilisation du filtre ceramique, a la formulation et aux proprietes mecaniques du materiau ceramique poreux en nid d'abeille. Le ciment, ayant un comportement thixotrope, presente une viscosite instantanee elevee lors de sa mise sous contrainte, laquelle se stabilise entre 10 et 40 Pa.s selon la contrainte, ce phenomene etant reversible. De preference, le ciment est en melange avec d'autres elements, par exemple des additifs, des plastifiants, des surfactants, des liants ou des stabilisants. La preparation de ciment est bien connue de I'Homme du metier. On realise en general une dispersion de la masse minerale utilisee comme matiere pour le ciment, par exemple du carbure de silicium, et une hydrolyse des adjuvants organiques lorsque ceux-ci sont presents dans la formulation finale. Les bouchons formes aux extremites des canaux de chacune des deux faces d'extremite du materiau ceramique poreux en nid d'abeille sont preferentiellement constitues de 85 a 95% poids d'une chamotte, formee preferentiellement d'au moins 30% de particules presentant une taille moyenne egale au tiers de la taille moyenne des pores du materiau ceramique poreux en nid d'abeille, et ayant une formulation identique au materiau ceramique poreux en nid d'abeille et de 5 a 15% poids de liants ceramiques. De preference, la matiere de bouchage presente un coefficient de dilatation thermique inferieur a celui du materiau ceramique poreux en nid d'abeille. Le coefficient de dilatation thermique du materiau ceramique poreux en nid d'abeille est avantageusement superieur de 5% a celui de la matiere de bouchage. Conformement a I'etape b) du procede selon !'invention, la matiere de bouchage, de preference un ciment, est introduite, par aspiration, a travers les perforations du film d'une premiere face d'extremite puis d'une deuxieme face d'extremite, opposee a ladite premiere face d'extremite. On plonge d'abord de 2 a 30 mm, de preference de 3 a 20 mm, d'une premiere extremite du materiau ceramique dans une suspension contenant la matiere de bouchage pour boucher les canaux ouverts d'une premiere face d'extremite munie d'un film perfore conformement a l'etape a) du procede selon !'invention tandis que I'autre extremite du materiau ceramique, opposee a ladite premiere extremite, est raccordee a un moyen permettant de creer une depression dans le materiau ceramique et ainsi de realiser ('aspiration de la matiere de bouchage a travers les perforations du film de ladite premiere face d'extremite. La depression dans le materiau ceramique est avantageusement creee par I'intermediaire d'une pompe a vide. De maniere generale, un vide primaire allant jusqu'a 10-3 bar est suffisant. On peut egalement envisager de realiser un vide plus pousse, par exemple un vide secondaire allant jusqu'a 10-6 bar. La technique de bouchage par aspiration presente I'avantage d'etre tres simple a mettre en eeuvre et d'etre economique ainsi que de s'adapter facilement a tout type de forme de canaux. Lorsque les canaux de la premiere face d'extremite sont correctement bouches, le vide est casse, I'extremite du materiau raccordee a un moyen permettant de creer une depression est liberee dudit moyen. On retire ensuite, par calcination ou mecaniquement, le film de ladite premiere face d'extremite. Selon les proprietes rheologiques de !a suspension contenant la matiere de bouchage, on peut realiser un sechage intermediaire a une temperature comprise entre 20 et 120 C, des bouchons formes dans les canaux aux extremites de la premiere face avant de proceder a I'introduction, par aspiration, de !a matiere de bouchage dans les canaux aux extremites de la deuxieme face du materiau ceramique poreux en nid d'abeille, de preference du monolithe. L'operation de bouchage est ensuite repetee sur la deuxieme face d'extremite du materiau d'une maniere analogue a celle effectuee pour la premiere face d'extremite. La quantite de suspension contenant !a matiere de bouchage et dans laquelle est plongee chaque face d'extremite est ajustee au depart de maniere a ce que les bouchons, constitues de matiere de bouchage introduite de fawn alternee dans les canaux de chacune des faces d'extremite, soient essentiellement localises sur la portion terminate de chacun des canaux. De preference, la longueur de chaque bouchon est comprise entre 3 et 10 mm et represente generalement entre 0, 1 et 13%, de preference entre 0,2 et 5% de la longueur du filtre. La longueur du bouchon represente avantageusement de 1 a 5 fois, tres avantageusement de 2 a 3 fois, le diametre inscrit du bouchon. Avantageusement, la partie superficielle de matiere de bouchage debordant de chacune des faces d'extremite est enlevee. En particulier, la finition des bouchons peut titre assuree par une desemailleuse, constituee d'une bande en mousse mise en rotation et dont la partie inferieure trempe dans ('eau. Conformement a I'etape b) du procede selon ('invention, on introduit preferentiellement d'abord la matiere de bouchage dans les canaux aux extremites d'une premiere face d'extremite, on seche eventuellement les bouchons ainsi formes dans lesdits canaux, de preference a une temperature comprise entre 20 et 120 C, puis on introduit la matiere de bouchage dans les canaux aux extremites de ladite deuxieme face d'extremite, les canaux qui ne sont pas bouches sur la premiere face d'extremite I'etant sur la deuxieme face d'extremite. L'introduction de la matiere de bouchage dans les canaux aux extremites de ladite deuxieme face d'extremite est avantageusement suivie d'une etape de sechage des bouchons a une temperature comprise de preference entre 70 et 120 C. Apres la mise en eeuvre de I'etape b) du procede selon ('invention, it est avantageux de proceder a une etape c) consistant en une etape de cuisson a une temperature comprise entre 1000 C et 1650 C pour assurer le frittage des bouchons. Cette etape de cuisson est par exemple realisee dans un four a passage. Apres la mise en oeuvre de I'etape b) et de I'etape c) du procede selon ('invention, it est avantageux de prevoir ('introduction dune phase catalytiquement active dans le filtre ceramique, en particulier lorsqu'il est utilise comme filtre a particules. Conformement au procede selon I'invention, le materiau ceramique poreux en nid d'abeille sous la forme de monolithe utilise pour produire le filtre ceramique a ete prealablement extrude, lesdits extrudes ayant ete cults puis assembles le cas echeant. En particulier, le materiau ceramique poreux en nid d'abeille sous la forme de monolithe peut titre fabrique par tout mode operatoire approprie, comprenant une etape de malaxage des constituants resultant en un produit homogene sous la forme d'une pate liee, une etape d'extrusion dudit produit a travers une filiere appropriee de maniere a former ledit materiau sous la forme de monolithe de type nid d'abeille, une etape de sechage puis une etape de cuisson a une temperature generalement comprise entre 1000 C et 1650 C du monolithe obtenu. Dans I'etape d'extrusion, on extrude la pate par exemple sous vide, generalement sous 15 a 20 mm de mercure, dans une extrudeuse a vis (simple vis ou double vis) ou a piston, de maniere a obtenir des pains ceramiques crus sous forme de monolithe nid d'abeille. Ces pains ceramiques crus sont ensuite seches sous atmosphere a hygrometrie controlee, pendant un temps suffisant pour amener leur teneur en eau non liee chimiquement (eau libre) a moins de 1% en masse, le sechage durant par exemple une vingtaine d'heure, puis sont cuits. Les structures monolithes peuvent consister en des monolithes elementaires que Ion assemble par collage ceramique selon toute methode connue de I'Homme du metier pour constituer par exemple le filtre a particules ayant la geometrie desiree pour pouvoir titre installe sur la ligne d'echappement du moteur diesel ou la membrane de filtration. Lorsqu'il convient d'assembler plusieurs structures monolithes elementaires, I'assemblage est realise apres la cuisson des extrudes. On peut aussi tres avantageusement utiliser directement un monolithe elementaire monobloc de forme adaptee selon ('application, par exemple a section circulaire ou rectangulaire. Le filtre ceramique obtenu selon le procede de ('invention est caracterise par microscopie electronique a balayage qui permet de demontrer I'intimite de contact entre la matiere de bouchage, c'est-a- dire des bouchons, et les parois poreuses separant les canaux ainsi que la penetration d'une partie de la matiere de bouchage dans la porosite desdites parois. La surface de contact entre la matiere de bouchage ou bouchons et les parois poreuses separant les canaux est d'au moins 80%, de preference comprise entre 90 et 100%, c'est-adire qu'au moins 80%, de preference de 90 a 100% de la peripherie des bouchons apte a epouser la forme des canaux est en contact intime avec la paroi des canaux. Les exemples qui suivent sont donnas a titre d'illustration de !'invention sans en limiter la 20 portee. Exemple 1 : preparation d'un filtre ceramique a base d'un monolithe nid d'abeille en carbure de silicium On utilise un monolithe nid d'abeille en carbure de silicium presentant des canaux de section 25 carree, separes les uns des autres d'une paroi poreuse d'epaisseur 0,4 mm. Ledit monolithe presente 200 canaux par pouce carre. Ce monolithe se presente sous forme d'extrudes, qui ont ate seches a 110 C puis cults a une temperature de 1450 C sous air. On procede d'abord a une etape de numerisation des faces d'extremite consistant a placer le monolithe ceramique sous une camera numerique. L'image recueillie est traitee informatiquement pour 30 determiner le centre des canaux a boucher. On applique ensuite sur chacune des faces d'extremite du monolithe un film adhesif en polypropylene non perfore. Une premiere face d'extremite recouverte dudit film est perforee par irradiation au moyen d'un faisceau laser CO2, d'une longueur d'onde de 10640 nm ayant une frequence d'impulsion pouvant aller de 100 Hz a 10 KHz et une puissance reglable de 100 W maximale, aux endroits determines 35 Tors de I'etape de numerisation des faces. L'appareillage utilise pour realiser a la fois I'etape numerique de reconnaissance visuelle des faces d'extremite et I'etape de perforation au faisceau laser est commercialise par la societe Renaud Laser et est decrit dans la demande de brevet FR 2.842.131 ou la demande US 2005-205539. Lorsque ledit film recouvrant ladite premiere face d'extremite est correctement perfore, le monolithe est retourne au moyen d'un bras articule pour perforer le film recouvrant la deuxieme face d'extremite du monolithe ceramique de la meme maniere que s'est effectuee la perforation du film recouvrant la premiere face. On utilise un ciment comme matiere de bouchage comprenant 89,5% en poids de carbure de silicium dont 30% poids de la composition est constitue d'un grain ayant une taille moyenne comprise entre 6 et 8 micrometres, 10% poids d'un melange de 50 parties d'alumine, 5 parties de zircone, 45 parties de silice, 0,2% poids d'un plastifiant cellulosique (carboxymethylcellulose) et 0,3 % poids d'un agent thixotrope (xanthane). Une suspension contenant le ciment et de ('eau, ['eau representant 20 % poids de la masse minerale du ciment, ayant une viscosite de 35 Pa.s, est placee dans une coupelle. L'extremite du monolithe, opposee a celle que lion veut boucher, est saisie par une tete de prehension munie d'un joint gonflable permettant d'assurer I'etancheite sur le contour du monolithe entourant ladite extremite du monolithe. La tete de prehension est raccordee a une pompe a vide par I'intermediaire de laquelle est creee une depression dans le monolithe (5.10-3 bar). Le monolithe est descendu dans la coupelle contenant la barbotine de ciment, dosee volumetriquement et repartie de fagon homogene par ('action d'un vibreur. L'etape d'aspiration en elle-meme pour boucher les canaux dure environ 5 secondes. Le vide est ensuite casse afin de retirer le monolithe de la tete de prehension raccordee a la pompe a vide, le film de la face d'extremite, bouchee par le ciment, est retire. Cette temperature permet le durcissement des bouchons formes a I'extremite du monolithe. Le monolithe est retourne de fagon a repeter la meme operation de bouchage sur I'autre face d'extremite du monolithe. La coupelle est de nouveau remplie par une suspension contenant du ciment, ayant la composition indiquee ci-dessus, et de ('eau. L'extremite bouchee du monolithe est saisie par une tete de prehension raccordee a une pompe a vide par I'intermediaire de laquelle est creee une depression dans le monolithe (5.10-3 bar). Apres cette deuxieme etape d'aspiration, le vide est casse, le monolithe est debarasse de la tete de prehension et le film est retire a la main. La finition des bouchons est assuree par une desemailleuse. Le monolithe est ensuite place sur une bande transporteuse a creneaux af in de presenter ses faces d'extremite a des lampes infra-rouges (70 C) assurant le sechage des bouchons de fagoncontinue pendant 5 minutes. Le sechage est suivi d'une etape de cuisson a 1200 C, pendant 2 heures, dans un four a passage assurant le frittage des bouchons et du ciment. On obtient un filtre ceramique dont les bouchons a ('une ou I'autre des extremites des canaux ont une Iongueur de I'ordre 5 mm. Ce filtre est analye par microscopie electronique a balayage (MEB) : le cliche de ('analyse MEB montre une surface de contact entre les bouchons et les parois poreuses separant les canaux de 92%. Exemple 2 : evaluation du filtre ceramique a base d'un monolithe nid d'abeille en carbure de silicium prepare selon I'exemple 1 dans la filtration des particules carbonees contenues dans le gaz d'echappement d'un moteur Diesel On utilise un monolithe nid d'abeille en carbure de silicium presentant des canaux de section cart-6e, separes les uns des autres d'une paroi poreuse d'epaisseur 0,4 mm et dont les canaux ont ete bouches selon la methode decrite dans I'exemple 1. Ledit monolithe se presente sous forme d'un cylindre de 6 pouces (soit 15,24 cm) de long sur 5,66 pouces (soit 14,38 cm) de diametre dont les faces sont constituees de 200 canaux par pouce carre soit 31 canaux par cm2. Le monolithe a tester est entoure d'une couche isolante (interam) et place dans une enveloppe (ou canning). L'enveloppe est ensuite montee sur la ligne d'echappement en aval d'un catalyseur d'oxydation lui-meme place en aval d'un moteur Diesel. Pour les tests, on a utilise un moteur Diesel de 2 litres de cylindree equipe dune rampe commune haute pression d'injection du carburant (common rail). Le carburant utilise est un gazole commercial contenant 350 ppm de soufre et additive avec 400 ppm de I'additif Octel Octimax 4810. L'ensemble forme par le moteur et la ligne d'echappement est integre dans une unite de banc moteur. Le filtre a particules (FAP) est charge en particules carbonees polluantes presentes dans la ligne d'echappement du moteur Diesel fonctionnant sur un point generant beaucoup de particules carbonees. La regeneration du FAP est favorisee par la presence d'un catalyseur d'oxydation place en amont du FAP. Ledit catalyseur cree une exothermie temporaire par oxydation d'hydrocarbures post-injectes permettant d'acceder a un niveau de temperature suffisant pour I'oxydation catalytique desdites particules, regenerant ainsi le FAP. Le pilotage du banc moteur et les basculements automatiques chargement du FAP en particules / regeneration du FAP sont Beres par le logiciel MORPHEE. La masse de particules carbonees polluantes presentes dans la ligne d'echappement du moteur Diesel est accessible par la mesure de fumees, facilement automatisable et bien correlee a la masse de particules. La mesure de fumees est effectuee a ('aide d'un fumimetre AVL 415S place en aval du FAP et est donnee par I'indice Bosch variant sur une echelle de 0 a 10. Cette mesure consiste a prelever en aval du FAP une quantite de gaz d'echappement et la fraction gazeuse prelevee est poussee sur un papier filtre afin qu'une cellule detecte la coloration (mesure du niveau de gris) obtenue sur le papier filtre. Cette mesure permet ainsi de determiner le rendement de filtration du FAP. A chaque cycle chargement/regeneration du FAP est realisee une mesure de fumee effectuee en aval du FAP. L'ensemble des mesures de fumees indiquent un niveau d'emission nul ou extremement faible : les valeurs relatives de I'indice Bosch mesurees par la cellule sont comprises entre 0 et 0,14 dans une echelle variant de 0 a 10, la valeur 0 correspondant a ('absence de coloration du papier filtre et la valeur 10 correspondant a une coloration noire avec echappement dune fumee opaque. Sur la totalite des cycles chargement/regeneration du FAP realises, I'ensemble des valeurs de I'indice Bosch indiquees par la mesure de fumee est egal a 0,01 correspondant a une efficacite globale de filtration d'environ 99,8%. Le filtre a demontre une tenue sur banc moteur durant 53 cycles de chargement a 10g/I suivis de regenerations. En estimant qu'un chargement a 7g/I equivaut a environ 800 km de roulage, ce FAP a donc resiste, sans deterioration des bouchons, a approximativement 61000 km de roulage dans des conditions de temperature allant de 200 C tors de la phase de chargement a 1100 C lors de la phase de regeneration.15
L'invention concerne un procédé pour produire un filtre céramique en nid d'abeille à partir d'un matériau céramique poreux en nid d'abeille comportant une pluralité de canaux s'étendant à travers lui d'une face d'extrémité à une autre face d'extrémité. Le procédé selon l'invention comporte au moins les étapes consistant a) à munir chaque face d'extrémité du matériau en nid d'abeille d'un film perforé dont les perforations sont telles que les canaux traversant le matériau sont alternativement ouverts à l'une ou l'autre de leurs faces d'extrémité de sorte que, pour chaque canal ouvert à une face d'extrémité, les canaux adjacents sont fermés, et b) à introduire, par aspiration, à travers les perforations du film appliqué à chaque face d'extrémité une matière de bouchage dans les canaux afin d'obtenir un filtre céramique dont les canaux qui ne sont pas bouchés sur l'une des faces d'extrémité le sont sur l'autre face d'extrémité.
1. Procede pour produire un filtre ceramique en nid d'abeille a partir d'un materiau ceramique poreux en nid d'abeille comportant une pluralite de canaux s'etendant a travers lui d'une face d'extremite a une autre face d'extremite, ledit procede comportant au moins les etapes consistant a : a) munir chaque face d'extremite du materiau en nid d'abeille d'un film perfore dont les perforations sont telles que les canaux traversant le materiau sont alternativement ouverts a rune ou I'autre de leurs faces d'extremite de sorte que, pour chaque canal ouvert a une face d'extremite, les canaux adjacents sont fermes, et a b) introduire, par aspiration, a travers les perforations du film applique a chaque face d'extremite une matiere de bouchage dans les canaux ouverts af in d'obtenir un filtre ceramique dont les canaux qui ne sont pas bouches sur rune des faces d'extremite le sont sur I'autre face d'extremite. 2. Procede selon la 1 dans Iequel I'etape a) est precedee dune etape consistant a appliquer sur chacune des faces d'extremite du materiau ceramique un film nonperfore suivie d'une etape consistant a perforer ledit film non-perfore aux endroits voulus. 3. Procede selon la 1 ou 2 dans lequel la perforation du film est realisee par irradiation dudit film aux endroits voulus par un rayonnement de type laser. 4. Procede selon la 3 dans Iequel ladite etape de perforation est precedee 25 d'une etape de reconnaissance visuelle de la face d'extremite a perforer a ('aide d'une camera numerique. 5. Procede selon rune des 1 a 4 dans Iequel la matiere de bouchage est un ciment. 6. Procede selon ('une des 1 a 5 dans Iequel ('aspiration est effectuee en creant une depression dans ledit materiau par I'intermediaire d'une pompe a vide. 7. Procede selon ('une des 1 a 6 dans lequel (edit materiau ceramique est en 35 cordierite, en mullite, en carbure de silicium, en alumine alpha, en nitrure de silicium, en titanate d'aluminium ou en phosphate de zirconium. 30 8. Procede selon rune des 1 a 7 dans lequel les bouchons constitues de matiere de bouchage sont essentiellement localises sur la portion terminale de chacun des canaux. 9. Procede selon rune des 1 a 8 dans lequel on realise I'etape b) en introduisant d'abord la matiere de bouchage dans les canaux aux extremites d'une premiere face d'extremite, en sechant les bouchons ainsi formes dans lesdits canaux, puis en introduisant la matiere de bouchage dans les canaux aux extremites de ladite deuxieme face d'extremite. 10. Procede selon rune des 1 a 9 tel qu'il comporte une etape c) consistant en une etape de cuisson. 11. Procede selon rune des 1 a 10 tel qu'il comporte une etape d'introduction d'une phase catalytiquement active dans le filtre ceramique apres la mise en oeuvre de I'etape b). 12. Procede selon rune des 1 a 11 dans lequel edit materiau ceramique 20 poreux en nid d'abeille se presente sous la forme d'extrudes cuits. 13. Utilisation du filtre ceramique prepare selon le procede selon rune des 1 a 12 comme filtre a particules pour les gaz d'echappement des moteurs diesel. 25 14. Utilisation du filtre ceramique prepare selon le procede selon rune des 1 a 12 comme membrane pour la filtration d'effluents liquides ou gazeux.
B,F
B01,F01
B01D,F01N
B01D 39,B01D 29,B01D 46,F01N 3
B01D 39/20,B01D 29/31,B01D 46/24,F01N 3/022
FR2893777
A1
DISPOSITIF ELECTRIQUE PORTABLE AVEC RECHARGE DE BATTERIE DYNAMIQUE
20,070,525
Arrière-plan de l'invention La présente invention concerne des dispositifs portables tels que des radios portables et des torches. Plus particulièrement, bien que non exclusivement, l'invention concerne de tels ou d'autres dispositifs ayant des batteries rechargeables et un moyen pour recharger les batteries de manière appropriée sans l'utilisation d'un transformateur ou groupe de secteur externe. Des dispositifs connus tels que des radios portables ont utilisé des batteries rechargeables depuis assez longtemps. Des batteries épuisées peuvent être retirées et placées dans un poste de recharge pour leur renouvellement ou un groupe de secteur externe peut être relié au dispositif pour la recharge. Une telle recharge est souvent irréalisable comme par exemple sur le champ où aucune source d'énergie n'est disponible. Objets de l'invention Un objet de la présente invention est de surmonter ou améliorer sensiblement l'inconvénient ci-dessus et/ou plus généralement de proposer un dispositif électrique portable ayant une capacité de recharge de batterie dynamique. Description de l'invention Il est décrit ici un dispositif électrique portable à main, comprenant . une batterie rechargeable, une dynamo connectée électriquement à la batterie, une poulie chargée par ressort connectée mécaniquement à 10 la dynamo, et une corde à tirer enroulée autour de la poulie et s'étendant à partir du dispositif électrique pour la traction et la rétraction alternatives hors et sur la poulie pour activer la dynamo pour recharger la batterie. 15 De préférence, le dispositif comprend en outre un engrenage monté de manière coaxiale par rapport à la poulie et un pignon en prise avec l'engrenage, le pignon étant monté sur un arbre sur lequel des parties de fonctionnement de la dynamo sont 20 montées. De préférence, le dispositif comprend en outre un mécanisme à cliquet coopérant avec l'engrenage et la poulie de manière que la rotation de la poulie dans une direction seulement entraîne 25 la rotation de l'engrenage. Brève description des dessins Une forme préférée de la présente invention sera maintenant décrite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés, 30 sur lesquels : la figure 1 est une vue en coupe verticale schématique d'un dispositif à main ; la figure 2 est une illustration en perspective éclatée schématique des composants clés internes du dispositif à main de la figure 1, la figure 3 est une illustration schématique d'une poulie comprenant une corde interne dans un état déroulé, la figure 4 est une illustration schématique de la poulie représentant le ressort interne dans un état chargé/enroulé, 10 la figure 5 est une coupe verticale schématique d'une dynamo, la figure 6 est un schéma de circuit schématique, 15 la figure 7 est un diagramme schématique d'une forme d'onde brute générée par la dynamo de la figure 5, la figure 8 est un diagramme schématique d'une forme d'onde modifiée par le circuit de la figure 6, la figure 9 est une illustration schématique en perspective des composants clés interne du dispositif à main, la figure 10 est une illustration schématique en perspective 25 des composants de la figure 9 installés dans un boîtier d'un dispositif tel qu'une radio portable, la figure ll est une illustration schématique d'une torche mettant en ouvre la présente invention, et la figure 12 est une vue en coupe verticale schématique de la torche de la figure 11. 20 30 Description des modes de réalisation préférés Sur la figure 1 des dessins annexés est illustré schématiquement un châssis 16 comprenant un boîtier 11 logeant un axe 6 sur lequel une poulie 14 et un engrenage 8 sont montés. Des cliquets 7 et 13 sont montés sur des goupilles pour assurer que la rotation de la poulie 14 dans une seule direction provoque la rotation de l'engrenage 8. Un volant 12 est fixé à l'axe 6. Enroulée autour de la poulie 14, se trouve une corde 10 ayant un anneau de traction 9 à sont extrémité distale. Sur un autre axe 3 est monté un pignon 15 qui est en prise avec l'engrenage 8. Entourant l'axe 3 se trouve une bobine de dynamo 4 située à l'intérieur d'un cadre de support 5 qui supporte un aimant permanent 1. Ces éléments sont logés dans un boîtier rotatif 2 qui est fixé sur l'arbre 3 pour tourner conjointement au pignon 15. Des bornes électriques (non représentées) seraient prévues au niveau de la bobine de dynamo 4. Il existe un ressort hélicoïdal 17 fixé à l'intérieur de la poulie 14 avec une extrémité interne fixée à l'axe 6 et une extrémité externe fixée à la poulie. Lors de la traction de la corde 10, le ressort hélicoïdal se charge comme représenté sur la figure 4 de manière que le relâchement de la tension provenant de la corde fera en sorte qu'elle soit rétractée autour de la poulie pour une traction ultérieure. Des bornes électriques de la bobine 4 sont connectées au circuit représenté sur la figure 6. Ce simple circuit à diodes est adapté pour convertir le courant alternatif brut généré par la dynamo et représenté sur la figure 7 en un courant continu comme représenté sur la figure 8 pour recharger les batteries 19. Comme représenté sur la figure 10, l'invention peut être mise en œuvre dans une radio portable 20. Comme représenté sur les figures 11 et 12, l'invention pourrait être mise en oeuvre dans une torche 21. En variante, l'invention peut être mise en oeuvre dans n'importe quel dispositif à main qui peut fonctionner avec des batteries rechargeables. Il doit être apprécié que des modifications et altérations évidentes pour l'homme du métier ne doivent pas être considérées en dehors de la portée de la présente invention. Par exemple, afin de réaliser un dispositif plus compact, la dynamo et la poulie pourraient être configurées de manière coaxiale auquel cas l'engrenage 8 pourrait avoir des dents orientées vers l'intérieur.15
Un dispositif électrique portable à main tel qu'une radio ou une torche comprend une batterie rechargeable. Une dynamo est connectée électriquement à la batterie. Une poulie chargée par ressort se connecte mécaniquement à la dynamo et une corde à tirer est enroulée autour de la poulie et s'étendant à partir du dispositif électrique pour la traction et la rétraction alternatives hors et sur la poulie pour provoquer l'activation de la dynamo pour recharger la batterie.
1. Dispositif électrique portable à main, comprenant : une batterie rechargeable, une dynamo connectée électriquement à la batterie, une poulie chargée par ressort connectée mécaniquement à la dynamo, et une corde à tirer enroulée autour de la poulie et s'étendant à partir du dispositif électrique pour la traction et la rétraction alternatives hors et sur la poulie pour activer la dynamo pour recharger la batterie. 2. Dispositif selon la 1, comprenant en outre un engrenage monté de manière coaxiale par rapport à la poulie et un pignon en prise avec l'engrenage, le pignon étant monté sur un arbre sur lequel des parties de fonctionnement de la dynamo sont montées. 3. Dispositif selon la 2, comprenant en outre un mécanisme à cliquet coopérant avec l'engrenage et la poulie de manière que la rotation de la poulie dans une direction seulement entraîne la rotation de l'engrenage.
H
H02
H02K,H02J,H02N
H02K 7,H02J 7,H02N 11
H02K 7/18,H02J 7/00,H02N 11/00
FR2898736
A1
BOUGIE D'ALLUMAGE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT
20,070,921
La présente invention est relative à des bougies d'allumage destinées à servir 5 dans des moteurs à combustion interne de véhicules à moteur, des systèmes de cogénération et des pompes d'alimentation en gaz sous pression ou analogues et, plus particulièrement, à une bougie d'allumage à longue durée de vie, ainsi qu'à un procédé de fabrication correspondant. 10 Dans la technique antérieure, on a jusqu'à présent cherché à réaliser des bougies d'allumage comme moyens d'allumage pour des moteurs à combustion interne de véhicules à moteur ou analogues. Chacune de ces bougies d'allumage comprend globalement une électrode centrale et une électrode de masse entre lesquelles est ménagé un intervalle de 15 décharge d'étincelle. L'application d'une haute tension entre l'électrode centrale et l'électrode de masse permet qu'une décharge d'étincelle ait lieu dans l'intervalle de décharge, allumant de ce fait un mélange d'air et de carburant. Avec la mise au point de moteurs à combustion interne présentant des performances améliorées dans des conditions ne nécessitant pas d'entretien, il a fallu 20 doter les bougies d'allumage d'une grande durée de vie. Pour satisfaire de telles exigences, on a cherché jusqu'à présent à doter une bougie d'allumage d'une électrode centrale ayant une partie de décharge d'étincelle munie d'une pointe en alliage d'Ir en regard de l'intervalle de décharge. Dans ce cas, la pointe en alliage d'Ir et un corps en matière de base 25 d'électrode centrale, constitué par un alliage à base de Ni, ont une grande différence de coefficients de dilation thermique. Par conséquent, la pointe en alliage d'Ir est susceptible de se détacher du corps en matière de base d'électrode centrale lorsqu'elle subit fréquemment des contraintes thermiques. Pour résoudre ce problème, une pratique courante a consisté à recourir au soudage laser pour fixer la pointe en alliage 30 d'Ir au corps en matière de base d'électrode centrale par l'intermédiaire d'une couche fondue ayant un coefficient de dilatation thermique à un niveau sensiblement 2 intermédiaire entre ceux de la pointe en alliage d'Ir et du corps en matière de base d'électrode centrale. Cela permet de réduire les contraintes thermiques agissant sur l'électrode centrale, si bien que la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale peuvent assurer une plus grande capacité de fixation. Dans un tel procédé de soudage laser, la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale sont préalablement réunis l'un à l'autre par soudage par résistance ou analogue, après quoi un faisceau laser est amené à irradier tout le pourtour de la pointe en alliage d'Ir cependant qu'on fait tourner la pointe autour d'un axe de celle-ci. Dans ce cas, l'électrode centrale a une capacité de soudage laser qui dépend énormément des profils de la pointe en alliage d'Ir et du corps en matière de base d'électrode centrale découverts à un endroit irradié par le faisceau laser. Si les profils de la pointe en alliage d'Ir et du corps en matière de base d'électrode centrale découverts à l'emplacement d'irradiation par le faisceau laser sont irréguliers, une partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale fond dans des conditions de fusion irrégulières, ce qui crée des difficultés pour avoir une bonne capacité de fixation. Pour résoudre un tel problème, on a utilisé une pointe en alliage d'Ir dotée d'une configuration en colonne pour obtenir constamment un profil fixe pendant la rotation de la pointe en alliage d'Ir au cours de l'opération de soudage. Cependant, un grand nombre d'étapes de fabrication doivent être exécutées pour traiter la pointe en alliage d'Ir à forme précise en colonne. Dans le but de résoudre ce problème, le brevet des E.U.A. n 6 885 137 décrit une bougie d'allumage fabriquée suivant un procédé dans lequel même si une pointe en alliage d'Ir a une section de forme non ronde dans un plan perpendiculaire à un axe de la pointe en alliage d'Ir, une tolérance de rotondité est spécifiée de telle sorte que la pointe en alliage d'Ir soit fixée à un corps en matière de base d'électrode centrale avec une capacité de fixation à peu près égale à celle obtenue avec une pointe en alliage d'Ir ayant une forme en colonne. En outre, le brevet des E.U.A. précité propose une pointe en alliage d'Ir analogue à une tige, à section transversale de forme polygonale plus qu'hexagonale, 3 ce qui est préférable pour une utilisation comme pointe en alliage d'Ir dans le but de satisfaire les exigences évoquées plus haut. En même temps, du point de vue de l'allongement de la durée de vie de la bougie d'allumage liée à la vitesse d'usure de la pointe en alliage d'Ir, il est conseillé que la pointe en alliage d'Ir ait une section transversale de forme carrée. Ainsi, la pointe en alliage d'Ir dotée d'une telle forme carrée est particulièrement efficace pour une bougie d'allumage du type à électrode de masse à orientation latérale, avec une électrode de masse placée en regard d'un pourtour extérieur d'une électrode centrale. Comme représenté sur les figures 29 à 31, lorsqu'on soude une pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée sur un corps 91 en matière de base d'électrode centrale, la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée est soudée au corps 91 en matière de base d'électrode centrale avec un cercle de délimitation du corps 91 en matière cle base d'électrode centrale placé dans une zone légèrement à l'extérieur d'un cercle circonscrit d'une forme carrée de la pointe 92 en alliage d'Ir. Au cours de ce travail de soudage, diverses différences apparaissent quant à la distance entre une paroi latérale du pourtour du corps 91 en matière de base d'électrode centrale et des parois latérales de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée. Ainsi, une couche fondue 95 (cf. Fig. 32) a tendance à présenter des irrégularités dans son coefficient de dilatation thermique au terme du soudage laser. Avec une structure d'électrode centrale 90 telle que celle représentée, par exemple, sur la Fig. 31, une paroi latérale 921 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée est espacée, par rapport à une paroi latérale circonférentielle périphérique 911 du corps 91 en matière de base d'électrode centrale, d'une distance L1 dans une direction à la verticale de la paroi latérale 921 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée. Par ailleurs, un coin 922 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée est espacé, de la paroi latérale périphérique 911 du corps 91 en matière de base d'électrode centrale, par une distance L2 dans une direction qui suit une diagonale 923 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée. 4 Ainsi, la distance L1 entre la paroi latérale 921 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée et la paroi latérale périphérique 911 du corps 91 en matière de base d'électrode centrale devient plus grande que la distance L2 entre le coin 922 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée et la paroi latérale périphérique 911 du corps 91 en matière de base d'électrode centrale. Ainsi, la couche fondue 95 (cf. Fig. 32) résultant du soudage laser possède une zone riche en Ni, sous l'effet de matières constitutives (Ni ou analogue) du corps 91 en matière de base d'électrode centrale, au voisinage d'une région verticale 912 entre la paroi latérale 921 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme 1 o carrée et la paroi latérale périphérique 911 du corps 91 en matière de base d'électrode centrale. Ainsi, la couche fondue 95 a un coefficient de dilatation thermique qui s'écarte de celui du corps 91 en matière de base d'électrode centrale au voisinage de la région verticale 912. En revanche, la couche fondue 95 a une zone riche en Ir, sous l'effet de 15 matières constitutives (Ir ou analogue) de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée, au voisinage d'une région diagonale 913 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée. Ainsi, la couche fondue 95 a un coefficient de dilatation thermique qui s'écarte de celui de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée au voisinage de la région diagonale 913 de celle- 20 ci. Ainsi, on obtient que la couche fondue 95 a difficilement un pourtour global à coefficient de dilatation thermique voisin d'une valeur intermédiaire entre celles de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée, contenant Ir, et du corps 91 en matière de base d'électrode centrale contenant Ni ou analogue. 25 Par ailleurs, même si le soudage laser est effectué dans des conditions visant à réduire le plus possible une différence de coefficients de dilatation thermique dans diverses zones de la partie fondue sur tout le pourtour extérieur de celle-ci, la couche fondue 95 s'enrichit globalement en Ni ou analogue, ce qui fait apparaître une difficulté pour la formation de la couche fondue 95 de manière à avoir le coefficient 30 de dilatation thermique voisin de la valeur intermédiaire entre celles de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée et du corps 91 en matière de base d'électrode centrale. En outre, le coin 922 et un centre de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée ont, sur la diagonale, une distance plus grande qu'une 5 distance entre la paroi latérale 921 de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée et le centre de celle-ci. Par conséquent, la région fondue la plus interne 95a de la couche fondue 95 peut difficilement atteindre le centre de la pointe 92 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée, tandis que la région non fondue 96 reste comme représenté sur la Fig. 32. De la sorte, la bougie d'allumage selon la technique antérieure subit davantage de contraintes thermiques lorsqu'elle est exposée à des chocs thermiques au cours de cycles répétés pendant le fonctionnement du moteur à combustion interne. Comme indiqué plus haut, la bougie d'allumage dotée d'une telle structure 15 n'est pas apte à réussir à réduire les contraintes thermiques, ce qui crée une difficulté pour assurer une bonne capacité de fixation. De la sorte, dans des circonstances où la bougie d'allumage est exposée à des chocs thermiques au cours de cycles répétés de chauffage rapide et de refroidissement rapide, il y a un risque d'écaillage ou de fissuration 97 dans la couche 20 fondue 95 au niveau de la partie de jonction de l'électrode centrale 90. De plus, le brevet des E.U.A. n 6 724 132 décrit une bougie d'allumage du type à électrode de masse à orientation latérale ayant une électrode centrale pourvue d'une pointe de métal noble dotée d'une section transversale de forme carrée. Si la bougie d'allumage de l'électrode centrale est dotée d'une telle structure, la pointe de 25 forme carrée en métal noble a un diamètre extérieur plus grand que celui d'un corps en matière de base d'électrode centrale. Ainsi, un cercle inscrit de la pointe en métal noble de forme carrée a un diamètre plus grand que le diamètre extérieur du corps en matière de base d'électrode centrale. Par conséquent, la pointe de métal noble peut être soudée au corps en 30 matière de base d'électrode centrale uniquement au moment de l'achèvement de l'assemblage du corps en matière de base d'électrode centrale avec un isolant en 6 porcelaine. Un problème se pose donc du fait de la survenance d'une baisse de rendement de fabrication de la bougie d'allumage. De plus, la couche fondue de l'électrode centrale doit être disposée de manière à dépasser d'une face d'extrémité de l'isolant en porcelaine. Cela crée l'apparition d'une limitation quant aux relations de position entre un emplacement de soudage et la face d'extrémité de l'isolant en porcelaine. La présente invention a été élaborée compte tenu des considérations ci-dessus et vise à réaliser une bougie d'allumage pour moteur à combustion interne ayant une capacité de fixation accrue entre un corps en matière de base d'électrode centrale et une pointe en alliage d'Ir avec un meilleur rendement de fabrication tout en ayant une durée de vie prolongée, et un procédé de fabrication de bougie d'allumage destinée à servir dans un moteur à combustion interne. Pour atteindre l'objectif ci-dessus, un premier aspect de la présente invention consiste en une bougie d'allumage pour moteur à combustion interne, laquelle bougie d'allumage comprend une enveloppe métallique ayant un pourtour extérieur pourvu d'un filetage de montage, un isolant en porcelaine assujetti à l'enveloppe métallique sur un axe central de celle-ci, une électrode centrale retenue à l'intérieur de l'isolant en porcelaine suivant un axe central de celui-ci, et une électrode de masse s'étendant depuis l'enveloppe métallique et ayant une extrémité avant placée en face de l'électrode centrale pour créer un intervalle de décharge d'étincelle. L'électrode centrale comprend un corps en matière de base d'électrode centrale, sensiblement en forme de colonne, ayant une partie d'extrémité avant en matière de base, et une pointe en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée fixée à l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale. L'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale a une forme de colonne d'un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale. La pointe en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée a une section transversale de forme carrée dans un plan perpendiculaire à un axe de la pointe en alliage d'Ir avec des diagonales parmi lesquelles une grande diagonale est supposée être un diamètre A d'un cercle circonscrit CA de la pointe en 7 alliage d'Ir et un cercle inscrit CB est supposé toucher intérieurement au moins deux côtés de la forme carrée de manière coaxiale au cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir et ayant un diamètre B, avec quatre diamètres A, B, Dl et D2 présentant entre eux la relation exprimée par Dl > A > D2 > B. Avec une telle structure de la bougie d'allumage, le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale, le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base, le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir et le diamètre B du cercle inscrit CB présentent la relation exprimée sous le forme Dl > A > D2 > B. Cela permet que le corps en matière de base d'électrode centrale et la I o pointe en alliage d'Ir aient une plus grande aptitude à être fixés tout en assurant un accroissement du rendement de fabrication de la bougie d'allumage. Ainsi, les éléments constitutifs concernés, dont les dimensions spécifiées présentent la relation A > D2 > B, il est possible de réduire fortement les irrégularités de distance entre un pourtour périphérique de l'extrémité avant en matière de base du 15 corps en matière de base d'électrode centrale et une paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir, sur tout un pourtour de la partie de jonction entre l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. Cela permet que la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale soient soudés au niveau de la partie de jonction de manière à 20 permettre à des matières, contenues clans la couche fondue, de contenir un mélange homogène dans toute une zone périphérique de la couche fondue de manière à limiter le plus possible la différence entre les coefficients de dilatation thermique. Ainsi, toute la zone périphérique de la couche fondue peut être constituée de matières mélangées de manière sensiblement homogène, du fait des matières du corps en 25 matière de base d'électrode centrale et de la pointe en alliage d'Ir. De la sorte, la couche fondue peut avoir un coefficient de dilatation thermique voisin d'une valeur intermédiaire entre celles du corps en matière de base d'électrode centrale et de la pointe en alliage d'Ir. Cela permet de réaliser une réduction des contraintes thermiques agissant sur la couche fondue entre le corps en matière de base 30 d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. 8 Ainsi, même dans des circonstances où la bougie d'allumage, pendant son utilisation, est exposée à des chocs thermiques lors de cycles de chauffage rapide et de refroidissement rapide répétés un certain nombre de fois, il ne se produit ni écaillage ni fissuration dans la partie de jonction entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir, ce qui assure donc une plus grande capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir de la bougie d'allumage. En outre, avec la relation A > D2 > B, la couche fondue peut être formée de telle manière qu'une distance entre un pourtour extérieur de la partie de jonction entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir et un centre de la pointe en alliage d'Ir puisse être raccourcie dans une région diagonale sur une diagonale de la pointe en alliage d'Ir. Cela permet à la couche fondue d'atteindre facilement le centre de la pointe en alliage d'Ir pendant une opération de soudage, ce qui limite donc fortement la formation d'une région non fondue dans la couche fondue entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. Il en résulte une diminution du choc thermique agissant entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. En outre, avec la relation Dl > A, la bougie d'allumage peut être assemblée de telle manière que la pointe en alliage d'Ir est fixée au corps en matière de base d'électrode centrale avant que le corps en matière de base d'électrode centrale ne soit monté à l'intérieur de l'isolant en porcelaine. Ainsi, le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale devient plus petit qu'un diamètre d'un alésage central traversant de l'isolant en porcelaine qui retient et immobilise l'électrode centrale. De plus, le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir est plus petit que Dl. Ainsi, la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale peuvent passer à travers l'alésage central traversant de l'isolant en porcelaine. Par conséquent, la pointe en alliage d'Ir peut être fixée au corps en matière de base d'électrode centrale avant que le corps en matière de base d'électrode centrale ne soit monté à l'intérieur de l'isolant en porcelaine, ce qui assure un accroissement du rendement de fabrication. Un autre avantage réside dans un fait 9 qu'aucune limitation particulière n'affecte une position de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. Par ailleurs, la pointe en alliage d'Ir dotée de la configuration analogue à une tige de forme sensiblement carrée permet de limiter fortement la vitesse d'usure de la pointe en alliage d'Ir, provoquée par la décharge d'étincelle, ce qui contribue à faciliter l'allongement de la durée de vie de la bougie d'allumage. Comme expliqué plus haut, la présente invention permet de réaliser une bougie d'allumage pour moteur à combustion interne avec un corps en matière de base d'électrode centrale et une pointe en alliage d'Ir fixés l'un à l'autre avec une 1 o capacité de fixation accrue pour assurer une plus longue durée de vie tout en ayant un meilleur rendement de fabrication. En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la forme sensiblement carrée en coupe transversale de la pointe en alliage d'Ir peut de préférence avoir des coins formés respectivement 15 en parties courbes, et des parties rectilignes reliant les unes aux autres les parties courbes, et chaque partie rectiligne pouvant avoir une longueur L et la pointe en alliage d'Ir pouvant avoir une largeur W conformément à la relation exprimée sous la forme 0,8 x W L < W. Avec la bougie d'allumage ayant une telle structure, on peut empêcher des 20 contraintes thermiques de se concentrer dans un coin de la pointe en alliage d'Ir tout en assurant une plus grande aptitude à la fixation entre la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale. De plus, la pointe en alliage d'Ir peut avoir une plus grande superficie en regard de l'électrode de masse, ce qui permet à la bougie d'allumage d'avoir une plus longue durée de vie. 25 Avec la partie rectiligne de longueur L et la pointe en alliage d'Ir de largeur L respectant la relation 0,8 x W > L, la pointe en alliage d'Ir a une superficie réduite en regard de l'électrode de masse, ce qui provoque l'apparition d'une usure avec une difficulté pour prolonger la durée de vie de la bougie d'allumage. En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon 30 la présente forme de réalisation, l'électrode de masse peut de préférence comporter une pastille en métal noble ayant une surface opposée, en regard d'une paroi latérale 10 de la pointe en alliage d'Ir, pour créer l'intervalle de décharge, lequel a une largeur M présentant, avec la longueur L de la partie rectiligne, une relation exprimée sous la forme M < L. Avec une telle structure, la pointe en alliage d'Ir et la partie rectiligne 5 peuvent facilement réaliser une décharge d'étincelle, ce qui permet d'allonger la durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. Par exemple, le métal noble peut être constitué par un alliage d'Ir, un alliage de Pt ou analogue. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne 10 selon la présente forme de réalisation, la surface opposée de la pastille en métal noble de l'électrode de masse peut de préférence être placée en face de la paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir de telle manière que la surface opposée de la pastille en métal noble ne dépasse pas de la paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir. Avec une telle structure, la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale et la 15 pastille de métal noble de l'électrode de masse peuvent être en regard l'une de l'autre en présentant des superficies opposées adéquates, ce qui permet de prolonger la durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la surface opposée de la pastille en métal noble 20 de l'électrode de masse peut de préférence être placée en regard d'une paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir de façon à ne pas dépasser de la paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir dans la direction de la largeur de celle-ci, et chacune des parties courbes de la pointe en alliage d'Ir peut avoir une profondeur inférieure à 0,3 mm dans une direction dans laquelle chaque partie courbe est en regard de la pastille en 25 métal noble de l'électrode de masse. Une telle structure empêche une réduction d'une superficie opposée entre la pastille de métal noble de l'électrode de masse et la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale, ce qui permet de prolonger la durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. 30 Dans un cas où la profondeur de la partie courbe du coin de la pointe en alliage d'Ir est supérieure à 0,3 mm, la partie courbe du coin de la pointe en alliage 11 d'Ir est placée en regard de la surface opposée de la pastille de métal noble de l'électrode de masse. Lorsque cela se produit, il y a un risque d'usure prématurée de la surface opposée de la pointe en alliage d'Ir, ce qui abrège donc la durée de vie. Ainsi, si l'intervalle de décharge est agrandi et dépasse 0,3 mm, il risque de se produire des ratés d'allumage. De plus, si la profondeur de la partie courbe dépasse 0,3 mm, l'intervalle de décharge a une valeur supérieure à 0,3 mm, de manière précoce, dans une zone agrandie entre la partie courbe de la pointe en alliage d'Ir et la pastille de métal noble de l'électrode de masse, ce qui fait courir le risque d'une réduction prématurée d'une bonne superficie opposée. l0 En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la forme sensiblement carrée de la section transversale de la pointe en alliage d'Ir de cette bougie peut de préférence avoir une forme sensiblement carrée ou une forme rectangulaire. Dans ce cas, la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base 15 d'électrode centrale peuvent facilement être placés l'un par rapport à l'autre. Cela facilite l'insertion de l'électrode centrale, constituée de la pointe en alliage d'Ir fixée au corps en matière de base d'électrode centrale, à travers l'isolant en porcelaine. De la sorte, il est possible d'obtenir une amélioration du rendement de fabrication de bougies d'allumage. 20 De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la forme sensiblement carrée de la section transversale de la pointe en alliage d'Ir peut de préférence avoir un profil comportant des coins respectivement formés en parties courbes, tandis que des parties rectilignes relient les unes aux autres les parties courbes, et qu'on peut supposer qu'une forme 25 carrée est définie avec quatre lignes de prolongement des parties rectilignes d'une longueur E d'une grande diagonale parmi des diagonales de la forme sensiblement carrée de la pointe en alliage d'Ir, du fait de quoi un cercle circonscrit virtuel Cc est supposé avoir un diamètre C, correspondant à la grande diagonale parmi les diagonales de la forme sensiblement canée de la pointe en alliage d'Ir, ayant la 30 relation exprimée sous la forme Dl > C > D2 > E. 12 Dans ce cas, même si les parties courbes de la pointe en alliage d'Ir formées dans les coins de celle-ci sont placées dans une zone, vers l'intérieur, de l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale, le cercle circonscrit virtuel Cc en vient à être placé à un endroit entre un profil extérieur du corps en matière de base et un profil extérieur de l'extrémité avant en matière de base. Cela permet que la bougie d'allumage ait les mêmes effets avantageux que ceux décrits en référence au premier aspect de la présente invention, en assurant une plus grande capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale et le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale peuvent de préférence présenter la relation exprimée sous la forme 0,5 x Dl < D2 0,95 x Dl. Avec une telle relation, il devient possible d'assurer une capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir tout en assurant une plus grande durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. Avec la structure respectant la relation 0,5 x Dl > D2, il devient difficile pour la chaleur, dégagée dans la pointe en alliage d'Ir, de s'échapper vers l'extrémité basale de l'électrode centrale via l'extrémité avant de la matière de base, ce qui fait courir un risque de dégradation de la durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. En revanche, dans le cas de la relation D2 > 0,95 x Dl, la bougied'allumage se heurte à une difficulté pour satisfaire la relation Dl > A > D2 > B, préalablement indiquée en référence au premier aspect de la présente invention, et impliquant une différence entre le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base et le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir, d'une valeur à peu près égale à une différence entre le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base et le diamètre B du cercle inscrit CB de la pointe en alliage d'Ir. Il y a donc un risque qu'une difficulté soit rencontrée pour accroître la capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. 13 De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale et le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale peuvent de préférence présenter la relation exprimée sous la forme 0,7 x Dl < D2 0,9 x Dl. Dans ce cas, une plus grande capacité de fixation peut être assurée entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir, ce qui permet d'assurer plus facilement une plus longue durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon 10 la présente forme de réalisation, le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale peut de préférence être supérieur à 2,5 mm. Avec une telle dimension du corps en matière de base d'électrode centrale, la bougie d'allumage peut présenter avantageusement les effets bénéfiques de la présente invention. 15 Ainsi, globalement, avec le corps en matière de base d'électrode centrale d'un diamètre supérieur à 2,5 mm, il risque de survenir une baisse de la capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. Par conséquent, le fait d'appliquer la présente invention à une telle bougie d'allumage permet à la bougie d'allumage d'avoir les effets avantageux de la présente 20 invention. En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la pointe en alliage d'Ir peut de préférence être fixée au corps en matière de base d'électrode centrale au niveau d'une partie de jonction où est formée une couche fondue, une partie non fondue étant formée à l'intérieur de la 25 couche fondue sur une largeur F en corrélation avec le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage cl'Ir, conformément à la relation exprimée sous la forme F5_ 0,2 x A. Dans ce cas, une concentration accrue de contraintes thermiques est empêchée sur la zone non fondue, ce qui assure une capacité de fixation entre le 30 corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. 14 De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la pointe en alliage d'Ir peut de préférence être fixée au corps en matière de base d'électrode centrale au niveau d'une partie de jonction pourvue d'une couche fondue dont tout le pourtour est espacé de plus de 0,1 mm d'une extrémité d'un alésage traversant de l'isolant en porcelaine,. Dans ce cas, un intervalle adéquat peut être ménagé entre l'extrémité de l'alésage traversant de l'isolant en porcelaine et la couche fondue de l'électrode centrale. Ainsi, même si des résidus de gaz de combustion s'accumulent à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine, il est possible d'éliminer les effets préjudiciables des résidus sur l'isolant en porcelaine. Ainsi, dans un cas où la couche fondue est espacée de moins de 0,1 mm de l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine, il y a un risque que des gaz résultant de la combustion du gaz combustible et s'accumulant dans une zone entre l'extrémité de l'alésage et la couche fondue de l'électrode centrale ne provoquent un colmatage. Si cela a lieu, des contraintes thermiques surviennent entre les deux éléments constitutifs du fait d'une différence de coefficients de dilatation thermique de l'électrode centrale et de l'isolant en porcelaine. Il en résulte un risque d'action des contraintes thermiques sur l'isolant en porcelaine, provoquant donc l'apparition de fissures. Dans un autre cas, des vibrations du moteur font vibrer l'extrémité avant de l'électrode centrale et des contraintes agissent sur l'isolant en porcelaine du fait de l'accumulation des résidus à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine, ce qui fait courir un risque de fissuration. Ainsi, le fait de permettre un espacement de plus de 0,1 mm de la couche fondue par rapport à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine empêche un 25 endommagement de l'isolant en porcelaine. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, l'électrode centrale peut avoir un espace annulaire défini entre une extrémité avant de l'isolant et un pourtour extérieur de la partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base 30 d'électrode centrale, et la partie de jonction peut avoir de préférence un bord de délimitation vers l'intérieur exposé à l'espace annulaire de l'électrode centrale. 15 Avec une telle structure, il est possible d'éviter une élévation de température de la partie fondue, ce qui permet de protéger la couche fondue contre des contraintes thermiques excessives. En outre, avec une telle structure de la couche fondue, l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine et la couche fondue sont séparées l'une de l'autre sur tout le pourtour de la couche fondue d'une distance supérieure à 0,1 mm, ce qui permet d'éviter efficacement un endommagement de l'isolant en porcelaine. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, l'électrode de masse peut de préférence comporter un corps de base d'électrode de masse ayant une extrémité arrière reliée à l'enveloppe métallique et une extrémité avant à laquelle une pastille de métal noble est fixée en regard d'une paroi latérale de l'électrode centrale afin de définir l'intervalle de décharge. Avec une telle structure, la pastille en métal noble de l'électrode de masse 15 peut être en regard de la pointe en alliage d'Ir avec une plus grande superficie, ce qui permet d'allonger la durée de vie de la pointe en alliage d'Ir. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, l'isolant en porcelaine peut de préférence avoir une extrémité avant d'isolant qui s'étend axialement à travers l'enveloppe métallique 20 et se termine en un point axialement vers l'intérieur d'une extrémité avant de l'enveloppe métallique, et l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base peut être espacée de l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine par un espace annulaire, la partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base étant exposée à l'espace annulaire entre l'extrémité avant en matière 25 de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. Avec une telle structure, l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base est espacée de l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine par l'intermédiaire de l'espace annulaire et la partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base est exposée à l'espace annulaire entre 30 l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. Dans ce cas, l'extrémité de l'alésage traversant de l'isolant 16 en porcelaine et la couche fondue de l'électrode centrale peuvent être séparées l'une de l'autre par l'espace annulaire. Ainsi, même si des résidus de gaz de combustion s'accumulent à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine, il est possible d'éliminer les effets préjudiciables des résidus sur l'isolant en porcelaine. Cela empêche un endommagement de l'isolant du fait de contraintes résultant de tels résidus. En outre, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base peuvent de préférence être fixées l'une à l'autre au niveau de la partie de jonction à l'aide d'une couche fondue dont le bord de délimitation vers l'intérieur est exposé à l'espace annulaire entre l"extrémité avant en matière de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. Avec une telle structure, l'élévation de la température de la partie fondue peut être évitée, ce qui permet de protéger la couche fondue contre des contraintes 15 thermiques excessives. De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la couche fondue de la partie de jonction peut de préférence avoir un pourtour extérieur espacé d'une distance donnée par rapport à l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine, grâce à l'espace annulaire. 20 Avec une telle structure de la couche fondue, la couche fondue est séparée d'une distance donnée par rapport à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine sur tout le pourtour de la couche fondue, ce qui permet d'empêcher efficacement l'endommagement de l'isolant en porcelaine. Par ailleurs, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne 25 selon la présente forme de réalisation, la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale peut de préférence avoir des surfaces latérales pourvues chacune d'un coin et d'une partie rectiligne L, et une largeur W, satisfaisant la relation exprimée sous la forme 0,8xWL De plus, avec la bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente forme de réalisation, la partie courbe de la pointe en alliage en Ir de l'électrode centrale peut avoir de préférence une profondeur d'une valeur inférieure à 0,3 mm. La présence de la pointe en alliage d'Ir comportant les coins dont chaque profondeur se situe à une valeur de moins de 0,3 mm permet d'empêcher la diminution d'une superficie opposée de la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale, ce qui permet de prolonger la durée de vie de la bougie d'allumage. Un second aspect de la présente invention propose un procédé de fabrication 1 o d'une bougie d'allumage pour moteur à combustion interne, comprenant les étapes consistant à réaliser une enveloppe métallique ayant un pourtour extérieur pourvu d'un filetage de montage, réaliser un isolant en porcelaine, réaliser une électrode centrale ayant un corps en matière de base d'électrode centrale d'une forme sensiblement en colonne ayant une extrémité avant en matière de base et une pointe 15 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée fixée, par soudage laser, à l'extrémité avant en matière de base du corps en matière en base d'électrode centrale, insérer et immobiliser l'électrode centrale à travers l'isolant en porcelaine et insérer l'isolant en porcelaine, grâce auquel est soutenue l'électrode centrale, dans l'enveloppe métallique. L'extrémité avant en matière de base du corps en matière de 20 base d'électrode centrale a une forme en colonne d'un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale. La pointe en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée a une section transversale de forme carrée dans un plan perpendiculaire à un axe de la pointe en alliage en Ir, avec des diagonales parmi lesquelles une grande diagonale est supposée avoir un diamètre A 25 d'un cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir et avec un cercle inscrit CB supposé toucher intérieurement au moins deux côtés de la forme carrée, de manière coaxiale au cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir et ayant un diamètre B, les quatre diamètres A, B, Dl et D2 respectant la relation exprimée sous la forme Dl >A>D2>B. 30 Avec un tel procédé de fabrication de bougies d'allumage, les éléments constitutifs concernés de la bougie d'allumage sont définis dans des dimensions 18 données de telle manière que le diamètre Dl du corps en matière de base d'électrode centrale, le diamètre D2 de l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale, le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir et le diamètre B du cercle inscrit CB respectent la relation exprimée sous la forme D 1 > A > D2 > B. Cela permet au corps en matière de base d'électrode centrale et à la pointe en alliage d'Ir d'avoir une plus grande capacité de fixation tout en permettant d'accroitre le rendement de fabrication de la bougie d'allumage. Ainsi, le fait de satisfaire la relation A > D2 > B permet de limiter fortement les irrégularités de la distance entre une paroi latérale périphérique de l'extrémité 1 o avant en matière de base du corps en matière de base d'électrode centrale et une paroi latérale de la pointe en alliage d'Ir sur tout le pourtour de la partie de jonction. Cela permet de souder la pointe en alliage d'Ir et le corps en matière de base d'électrode centrale au niveau de la partie de jonction au moyen de la couche fondue constituée de matières en mélange homogène résultant de matières du corps en matière de base 15 d'électrode centrale et de la pointe en alliage d'Ir sur toute la zone du pourtour de la couche fondue. Il en résulte une diminution de la différence entre les coefficients de dilatation thermique sur toute la zone du pourtour de la couche fondue. Ainsi, toute la zone du pourtour de la couche fondue peut être constituée de matières sensiblement mélangées de manière homogène contenant des matières du 20 corps en matière de base d'électrode centrale et de la pointe en alliage d'Ir. De la sorte, la couche fondue peut avoir un coefficient de dilatation thermique voisin d'une valeur intermédiaire entre ceux du corps en matière de base d'électrode centrale et de la pointe en alliage d'Ir. Cela permet de réaliser une diminution des contraintes thermiques agissant entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe 25 en alliage d'Ir. De la sorte, même dans des cas où la bougie d'allumage, pendant son utilisation, subit des chocs thermiques lors de cycles de chauffage rapide et de refroidissement rapide répétés un certain nombre de fois, il ne se produit ni écaillage ni fissuration dans la partie de jonction entre le corps en matière de base d'électrode 30 centrale et la pointe en alliage d'Ir, ce qui assure une capacité de fixation entre le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir. 19 Avec le procédé de fabrication de bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente invention, l'isolant en porcelaine peut avoir une extrémité avant d'isolant qui s'étend axialement à travers l'enveloppe métallique et aboutit en un point axialement vers l'intérieur d'une extrémité avant de l'enveloppe métallique, et l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base peut être espacée de l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine par l'intermédiaire d'un espace annulaire, la partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base étant exposées à l'espace annulaire entre l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. Avec un tel procédé de fabrication, l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base est espacée de l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine par l'intermédiaire de l'espace annulaire, et la partie de jonction entre la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base est exposée à l'espace annulaire entre l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. Darks ce cas, l'extrémité de l'alésage traversant de l'isolant en porcelaine et la couche fondue de l'électrode centrale peuvent être séparées l'une de l'autre par l'intermédiaire de l'espace annulaire. Ainsi, même si des résidus de gaz de combustion s'accumulent à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine, on peut éliminer les effets préjudiciables des résidus sur l'isolant en porcelaine. Cela évite un endommagement de l'isolant en porcelaine par suite de contraintes dues à ces résidus. Avec le procédé de fabrication de bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente invention, la pointe en alliage d'Ir et l'extrémité avant en matière de base peuvent de préférence être fixées l'une à l'autre au niveau de la partie de jonction par l'intermédiaire d'une couche fondue ayant un bord de délimitation vers l'intérieur exposé à l'espace annulaire entre l'extrémité avant en matière de base du corps en matière de base et l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine. 20 Avec un tel procédé de fabrication, l'élévation de température de la partie fondue peut être évitée, ce qui permet de protéger la couche fondue contre des contraintes thermiques excessives. Avec le procédé de fabrication de bougie d'allumage pour moteur à combustion interne selon la présente invention, la couche fondue de la partie de jonction peut de préférence avoir un pourtour extérieur circonférentiel espacé d'une distance donnée par rapport à l'extrémité avant de l'isolant en porcelaine, grâce à l'espace annulaire. Avec un tel procédé de fabrication, la couche fondue est séparée d'une distance donnée par rapport à l'extrémité de l'alésage de l'isolant en porcelaine sur tout le pourtour de la couche fondue, ce qui permet d'empêcher efficacement tout endommagement de l'isolant en porcelaine. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de 15 modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en demi-coupe transversale, représentant l'ensemble de la structure d'une bougie d'allumage selon une première forme de réalisation de la présente invention ; 20 la Fig. 2 est une vue agrandie en coupe transversale représentant une partie de décharge d'étincelle et de ses abords dans la bougie d'allumage représentée sur la Fig. 1 ; la Fig. 3 est une vue en plan de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation, représentée sur la Fig. 1, prise depuis une extrémité distale 25 d'une électrode centrale de celle-ci ; la Fig. 4 est une vue en perspective représentant l'électrode centrale de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1 ; la Fig. 5 est une vue latérale représentant l'électrode centrale de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1 ; 21 la Fig. 6 est une vue en perspective représentant un corps en matière de base de l'électrode centrale faisant partie de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1 ; la Fig. 7 est une vue agrandie servant à illustrer une partie de jonction entre 5 le corps en matière de base d'électrode centrale et une pointe en alliage d'Ir de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1 ; la Fig. 8 est une vue agrandie en perspective représentant l'électrode centrale dans des conditions où elle est soutenue à l'aide d'un isolant en porcelaine ; la Fig. 9 est une vue agrandie illustrant une relation de position entre 10 l'isolant en porcelaine et l'électrode centrale ; la Fig. 10 est une vue en plan d'une électrode centrale d'une variante de la bougie d'allumage de la première firme de réalisation représentée sur la Fig. 1, l'électrode centrale étant dotée d'une section transversale sensiblement rectangulaire ; la Fig. 11 est une vue en plan d'une électrode centrale selon une autre 15 variante de la bougie d'allumage de la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1, l'électrode centrale étant dotée d'une section transversale de forme sensiblement en losange ; la Fig. 12 est une vue illustrant l'électrode centrale, prise d'une extrémité distale de celle-ci, dans laquelle le corps en matière de base d'électrode centrale et la 20 pointe en alliage d'Ir sont fixés l'un à l'autre par soudage laser à l'aide de faisceaux laser équiangles à seize points, irradiant la partie de jonction ; la Fig. 13 est une vue illustrant l'électrode centrale, prise d'une zone latérale, représentant une structure dans laquelle le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir sont fixés l'un à l'autre par l'opération de soudage 25 laser de la Fig. 12 ; la Fig. 14 est une vue en perspective de l'électrode centrale, faisant partie de la bougie d'allumage selon la première forme de réalisation représentée sur la Fig. 1, le corps en matière de base d'électrode centrale et la pointe en alliage d'Ir étant fixés l'un à l'autre par soudage laser ; 30 la Fig. 15 est une vue en coupe transversale partielle représentant l'ensemble de la structure d'une variante de la bougie d'allumage de la première forme de 22 réalisation représentée sur la Fig. 1, une électrode de masse ayant une extrémité avant placée en regard d'une extrémité distale de l'électrode centrale ; la Fig. 16 est une vue illustrant les relations de position entre une pointe en alliage d'Ir d'une électrode centrale et une pointe ou pastille en métal noble d'une électrode de masse d'une bougie d'allumage selon une deuxième forme de réalisation selon la présente invention ; la Fig. 17 est une vue illustrant la pointe en alliage d'Ir d'une électrode centrale à section transversale de forme sensiblement carrée ; la Fig. 18 est une vue illustrant la pointe en alliage d'Ir d'une électrode l0 centrale à section transversale de forme sensiblement rectangulaire ; la Fig. 19 est une vue illustrant une première relation de position entre la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale et la pointe de métal noble de l'électrode de masse, formant la bougie d'allumage selon la deuxième forme de réalisation représentée sur la Fig. 16, dans des conditions où la pointe en alliage d'Ir de 15 l'électrode centrale et la pointe de métal noble de l'électrode de masse sont décalées l'une de l'autre dans une limite admissible ; la Fig. 20 est une vue illustrant une autre relation de position entre la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale et la pointe de métal noble de l'électrode de masse, formant la bougie d'allumage selon la deuxième forme de réalisation 20 représentée sur la Fig. 16, dans des conditions où la pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale et la pointe de métal noble de l'électrode de masse sont décalées l'une de l'autre au-delà de la limite admissible ; la Fig. 21 est une vue illustrant une bougie d'allumage selon une troisième forme de réalisation de la présente invention, présentant une relation de position 25 entre une partie formant un coin d'une pointe en alliage d'Ir de l'électrode centrale et un corps en matière de base d'électrode centrale ; la Fig. 22A est une vue en plan d'une électrode centrale, prise depuis une extrémité distale d'une pointe en alliage d'Ir fixée à une extrémité avant en matière de base, d'un diamètre D2 de 2,1 mm, qui a fait l'objet d'un premier essai d'évaluation ; 30 la Fig. 22B est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale prise suivant la ligne K-K de la Fig. 22A ; 23 la Fig. 22C est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale prise suivant une ligne N-N de la Fig. 22A ; la Fig. 23A est une vue en plan d'une électrode centrale, prise depuis une extrémité distale d'une pointe en alliage d'Ir fixée à une extrémité avant en matière de 5 base, d'un diamètre D2 de 2,4 mm, qui a été soumise à un deuxième essai d'évaluation ; la Fig. 23B est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale, prise suivant la ligne Kl-KI de la Fig. 23A ; la Fig. 23C est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale prise l 0 suivant la ligne N l -N l de la Fig. 23A ; la Fig. 24A est une vue en plan d'une électrode centrale, prise depuis une extrémité distale d'une pointe en alliage d'Ir fixée à une extrémité avant en matière de base, d'un diamètre D2 de 2,9 mm, qui a été soumise à un troisième essai d'évaluation ; 15 la Fig. 24B est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale, prise suivant la ligne K2-K2 de la Fig. 24A ; la Fig. 24C est une vue en coupe transversale de l'électrode centrale, prise suivant la ligne N2-N2 de la Fig. 24A ; la Fig. 25 est un graphique illustrant la relation entre un diamètre D2 d'une 20 extrémité avant en matière de base et une proportion de Ir (en % de poids) dans l'électrode centrale ; la Fig. 26 est un graphique illustrant la relation entre un diamètre D2 d'une extrémité avant en matière de base et une profondeur de fusion (mm) de l'électrode centrale ; 25 la Fig. 27 est une courbe illustrant la relation entre une proportion d'Ir (%) dans une couche fondue et un coefficient de dilatation thermique de la couche fondue la Fig. 28 est une courbe illustrant la relation entre un taux (%) de cas d'écaillage d'une pointe en alliage d'Ir sur un corps en matière de base d'une électrode 30 centrale et un diamètre D2 d'une extrémité avant en matière de base ; 24 la Fig. 29 est une vue en perspective représentant une bougie d'allumage selon la technique antérieure ; la Fig. 30 est une vue latérale représentant la bougie d'allumage selon la technique antérieure, représentée sur la Fig. 29 ; la Fig. 31 est une vue en plan de la bougie d'allumage selon la technique antérieure, représentée sur la Fig. 29, prise depuis une extrémité distale d'une électrode centrale ; et la Fig. 32 est une vue agrandie illustrant l'électrode centrale ayant subi une fissuration survenue dans une couche fondue. En référence aux dessins annexés, on va maintenant décrire en détail diverses formes de réalisation de bougies d'allumage selon la présente invention. Cependant, il est entendu que la présente invention ne se limite pas à ces formes de réalisation décrites ci-après et que les principes techniques de la présente invention peuvent être mis en oeuvre en combinaison avec d'autres technologies connues ou une autre technologie ayant des fonctions équivalentes à ces technologies connues. Dans la description qui suit, les mêmes repères désignent des éléments identiques ou correspondants sur toutes les différentes vues. Egalement dans la description ci-après, la description d'éléments constitutifs identiques d'une forme de réalisation à une autre forme de réalisation n'est pas faite, mais on comprendra que les mêmes repères désignent les mêmes éléments sur tous les dessins. Les bougies d'allumage selon les diverses formes de réalisation de la présente invention peuvent servir de moyens d'allumage pour des moteurs à combustion interne, par exemple d'un véhicule automobile, d'un système de cogénération et d'une pompe d'alimentation en gaz sous pression ou autre. Dans la description ci-après, une extrémité distale de la bougie d'allumage insérée dans une chambre de combustion du moteur à combustion interne est appelée "extrémité avant" et le côté opposé est appelé "extrémité basale". (Première forme de réalisation) 25 Une bougie d'allumage selon une première forme de réalisation de laprésente invention est décrite ci-après en détail en référence aux figures 1 à 14 des dessins annexés. Comme représenté sur les figures 1 à 3, la bougie d'allumage 10 selon la présente forme de réalisation comprend une enveloppe métallique cylindrique 12, un isolant en porcelaine 14 assujetti à l'enveloppe métallique cylindrique et s'étendant sur un axe central de celle-ci, une électrode centrale 16 soutenue fermement à l'aide de l'isolant en porcelaine 14 sur un axe central de celui-ci, et des électrodes de masse 18 assujetties à une extrémité avant 12a de l'enveloppe métallique cylindrique 12 to pour créer des intervalles de décharge d'étincelle 20 par rapport à une extrémité avant 16a de l'électrode centrale 16. L'enveloppe métallique cylindrique 12 comporte un corps intermédiaire 12b, une partie supérieure 12c et une partie inférieure 12d. La partie supérieure 12e a un pourtour extérieur doté d'une forme hexagonale et servant de moyen de mise en place 15 12f d'outil. La partie inférieure 12d de l'enveloppe métallique cylindrique 12 a un pourtour extérieur pourvu d'un filetage de montage 12e afin d'être vissée dans un bloc moteur (non représenté). Comme représenté sur les figures 3 à 5, l'électrode centrale 16 comporte un corps 22 en matière de base d'électrode centrale d'une forme sensiblement en 20 colonne, réalisé en alliage à base de Ni, et une pointe 24 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée, fixée au corps 22 en matière de base d'électrode centrale. Le corps 22 en matière de base d'électrode centrale comporte un corps 26 en matière de base ayant une extrémité avant 26a de corps de base qui s'étend vers le bas. 25 Comme représenté sur les figures 1, 2 et 6, l'extrémité avant 26a de corps de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale a une forme en colonne d'un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre Dl du corps 26 en matière de base. En même temps, le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir présentent des relations de dimension et des relations de 30 mise en place particulières décrites en détail par la suite. 26 Comme représenté sur la Fig. 3, une forme sensiblement carrée représentant une section transversale de la pointe 24 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée, et perpendiculaire à un axe de celle-ci, comporte une grande diagonale A et une petite diagonale B, un cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir supposée avoir un diamètre égal à la longueur de la grande diagonale A. De plus, la forme sensiblement carrée représentant la section transversale de la pointe 24 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée comporte un cercle inscrit CB d'un diamètre égal à une longueur de la petite diagonale B. Dans ce cas, les quatre diamètres A, B, D1, D2 présentent la relation spécifique exprimée sous la forme Dl > A > D2 > B. De 1 o plus, avec la bougie d'allumage 10 selon la présente forme de réalisation, deux diagonales de même longueur et le cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir sont maintenus au contact de quatre coins de la forme sensiblement carrée. De plus, le cercle inscrit CB touche intérieurement quatre côtés de la forme sensiblement carrée. 15 La bougie d'allumage 10 selon la présente invention est employée comme bougie d'allumage d'un moteur à gaz à cogénération. Lors de l'installation, la bougie d'allumage 10 est vissée dans un alésage fileté d'une culasse (non représentée) de moteur, dans laquelle est définie une chambre de combustion, et est assujettie sur la culasse du moteur. 20 Comme expliqué plus haut, la bougie d'allumage 10 comporte l'enveloppe métallique cylindrique 12, servant de logement, qui est en acier électriquement conducteur (comme par exemple de l'acier à faible teneur en carbone ou analogue). L'isolant 14 en porcelaine, réalisé en céramique à base d'alumine (Al2O3) ou analogue, est supporté à demeure dans l'enveloppe métallique cylindrique 12. 25 Le corps 22 en matière de base d'électrode centrale est constitué par un corps sensiblement en colonne composé d'une matière intérieure, dont une matière métallique telle que du cuivre ou autre ayant une excellente conductivité de la chaleur, et une matière extérieure dont une matière métallique telle qu'un alliage à base de nickel ou analogue excellent quant à sa résistance thermique et sa résistance 30 à la corrosion. 27 La pointe 24 en alliage d'Ir a une extrémité supérieure (extrémité arrière) 24a soudée à l'extrémité avant 26a du corps de base de façon que la pointe 24 en alliage d'Ir s'étende vers le bas depuis une extrémité avant 14a de l'isolant destinée à être découverte dans une zone entourant les intervalles de décharge 20 comme représenté sur la Fig. 2. En même temps, chaque électrode de masse 18, constituée d'un alliage à base de Ni ou analogue, a une extrémité arrière 18b fixée par soudage à l'extrémité avant 12a de l'enveloppe métallique cylindrique 12. De plus, chaque électrode de masse 18 se présente sous la forme d'un corps en colonne (comme, par exemple, une colonne à section carrée) et son extrémité avant 18a s'étend vers l'électrode centrale 16, en regard d'une face latérale de l'électrode centrale 16. Bien que la bougie d'allumage 10 soit représentée en référence à la forme de réalisation dans laquelle les différentes électrodes de masse 18 présentent une pluralité d'intervalles de décharge 20ä on notera que la bougie d'allumage 10 peut comporter une seule électrode de masse 18 avec un seul intervalle de décharge 20. Selon une autre possibilité, la bougie d'allumage 10 peut avoir une structure modifiée afin de permettre la mise en place d'une extrémité avant d'une électrode de masse en regard d'une extrémité avant d'une électrode centrale, comme représenté sur la Fig. 15. Par ailleurs, la pointe 24 en alliage d'Ir (pointe d'électrode centrale), composée d'une tige de forme carrée en alliage d'Ir, est fixée par soudage à l'extrémité avant 26a du corps 22 en matière de base d'électrode centrale, comme représenté sur la Fig. 2. De plus, chacune des électrodes de masse 18 comporte un corps de base 18a d'électrode de masse ayant une extrémité arrière 18b d'électrode de masse, fixée à une extrémité avant 12a de l'enveloppe métallique cylindrique 12, et une extrémité avant 18c d'électrode de masse. Une pointe 32 en alliage d'Ir (pointe d'électrode de masse), constituée par une tige de forme carrée en alliage d'Ir, est fixée à l'extrémité avant 18c d'électrode de masse de chaque corps de base 18a d'électrode de masse. Les pointes 32 en alliage d'Ir sont placées en regard de l'extrémité avant 24b de la pointe 24 en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16. Plus particulièrement, la pointe 32 en alliage d'Ir de chaque électrode de masse 18 est placée de manière 28 opposée à une face latérale de la pointe 24 en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16 analogue à une tige de forme carrée. De plus, la pointe 32 en alliage d'Ir de chaque électrode de masse 18 peut avoir une section transversale en forme de colonne. Lors de la fabrication de l'électrode centrale 16, la pointe en alliage d'Ir 24 analogue à une tige de forme carrée est fixée par soudage circonférentiel à l'extrémité avant 26a du corps 22 en matière de base d'électrode centrale, par soudage laser comme représenté sur les figures 2 et 7 et les figures 12 à 14. Ainsi, du fait de la fixation de la pointe 24 en alliage d'Ir au corps 22 en 1 o matière de base d'électrode centrale, la pointe 24 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée est préalablement réunie, par soudage par résistance ou analogue, à l'extrémité avant 26a du corps 22 en matière de base d'électrode centrale. Ensuite, la pointe 24 en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée est complètement fixée à l'extrémité avant 26a du corps 22 en matière de base d'électrode centrale par 15 soudage laser. Ce soudage laser est effectué en émettant un faisceau laser pulsé PL vers une zone de contact (partie de jonction) 34 entre l'extrémité avant 26a du corps 26 en matière de base et l'extrémité arrière (extrémité supérieure) 24a de la pointe 24 en alliage d'Ir en seize points d'irradiation espacés dans la direction circonférentielle et de manière équidistante les uns des autres tout en faisant tourner le corps 26 en 20 matière de base autour d'un axe de celui-ci, comme représenté sur les figures 12 et 13. Ainsi, le fait de réaliser un soudage laser sur la partie de jonction 34 permet une fabrication de l'électrode centrale 16 ayant la structure représentée sur la Fig. 14. Avec une telle structure de l'électrode centrale 16 à la suite du soudage laser, le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir 25 sont fixés l'un à l'autre au moyen d'une couche fondue 30. De plus, chaque pointe 32 en alliage d'Ir et chaque corps de base 18a d'électrode de masse sont également soudés l'un à l'autre au moyen d'une couche fondue 30 formée par soudage laser. De plus, avec la présente forme de réalisation, bien que la bougie d'allumage 30 10 soit représentée en référence à une structure comprenant l'électrode centrale 16 et les électrodes de masse 18 avec la pointe 24 en alliage d'Ir et les pointes 32 en alliage 29 d'Ir fixées à l'électrode centrale 16 et aux électrodes de masse 18 afin d'être exposées aux intervalles de décharge 20, la présente invention ne se limite pas à une telle structure. Ainsi, la présente invention peut être mise en oeuvre même dans une structure modifiée avec la pointe 24 en alliage d'Ir présente uniquement sur l'électrode centrale 16. Par ailleurs, chacune des pointes 24 et 32 en alliage d'Ir contient de préférence plus de 50% de Ir en poids et au moins un additif à point de fusion supérieur à une température de 2000 C. Au moins un additif peut comporter une matière d'un type choisi dans le groupe comprenant Pt, Rh, Ni, W, Pd, Ru, Os, Al, Y et Y2O3. En effet, la bougie d'allumage 10 a un avantage dans la mesure où Ir a un point de fusion élevé, supérieur à 2000 C, tout en ayant une bonne résistance à l'usure résultant des décharges d'étincelles. Revenant à la Fig. 3, la pointe 24 en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16 a en outre la section transversale de forme sensiblement carrée qui se présente sous la 15 forme d'un carré. La Fig. 10 est une vue schématique représentant une bougie d'allumage 10A selon une autre forme possible. Comme représenté sur la Fig. 10, la bougie d'allumage 10A selon l'autre forme possible comprend une électrode centrale 16A pourvue d'une pointe 24A en alliage d'Ir à section transversale de forme 20 rectangulaire. Avec la bougie d'allumage 10A dont l'électrode centrale 16A est pourvue de la pointe 24A en alliage d'Ir à section rectangulaire, un cercle touchant intérieurement les deux côtés parallèles peu espacés correspond au cercle inscrit CB. La Fig. 11 est une vue schématique représentant une bougie d'allumage 10B 25 selon une autre forme possible. Corme représenté sur la Fig. 11, la bougie d'allumage 10B selon une autre forme possible comprend une électrode centrale 16B pourvue d'une pointe 24B en alliage d'Ir à section transversale en forme de losange. Selon encore une autre possibilité, la bougie d'allumage 10B peut, selon le besoin, avoir l'autre section transversale, de forme rectangulaire. 30 Avec la bougie d'allumage 10B dont l'électrode centrale 16B est pourvue de la pointe 24B en alliage d'Ir à section transversale autre que la forme carrée et la 30 forme rectangulaire, un cercle circonscrit à diamètre empruntant une grande diagonale correspond au cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir représentée sur la Fig. 11. Comme représenté sur les figures 3 et 6, le corps 26 en matière de base et 5 l'extrémité avant 26a en matière de base ont des diamètres Dl, D2 respectant la relation exprimée sous la forme 0,5 x Dl < D2 < 0,95 x Dl et, de préférence encore la relation exprimée sous la forme 0,7 x Dl < D2 < 0,9 x Dl. En outre, le corps 26 en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale est choisi de façon à avoir un diamètre Dl supérieur à 2,5 mm. to De plus, comme représenté sur la Fig. 7, la couche fondue 30, formée dans la partie de jonction 34 entre l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir, a une profondeur donnée dans une direction radiale de l'électrode centrale 16 pour réaliser une partie non fondue 40 formée dans une largeur F. La largeur F de la partie non fondue 40 et 15 le diamètre A (cf. Fig. 3) du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir satisfont la relation exprimée sous la forme F 0,2 x A. En outre, comme représenté sur les figures 2, 8 et 9, le corps 22 en matière de base d'électrode centrale s'étend à travers l'alésage central traversant 50 de l'isolant 14 en porcelaine, de manière concentrique à celui-ci. 20 Comme représenté le plus clairement sur la Fig. 9, la couche fondue 30 comporte un bord de délimitation vers l'intérieur 52, formé dans l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 26 en matière de base, et un bord de délimitation vers l'extérieur 54 formé dans la pointe 24 en alliage d'Ir, les bords de délimitation vers l'intérieur et vers l'extérieur 52, 54 étant contigus l'un à l'autre via un profil extérieur 25 courbe 56. Le corps 26 en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale a une extrémité avant pourvue d'un épaulement annulaire 26b qui est exposé à un espace annulaire 58, défini entre l'extrémité avant 14a de l'isolant et l'extrémité avant 26a en matière de base, espace auquel est également exposé le bord de délimitation vers l'intérieur 52 de la couche fondue 30. 30 Comme représenté sur les figures 8 et 9, le profil extérieur courbe 56 de la couche fondue 30 est espacé de l'extrémité 50a de l'alésage central traversant 50 31 formé dans l'isolant en porcelaine 14, d'une distance radiale H supérieure à 0,1 mm sur tout le pourtour de l'extrémité 50a de l'alésage central traversant 50. De plus, avec une telle structure de l'électrode centrale 16, le bord de délimitation vers l'intérieur 52 de la couche fondue 30 est en regard de l'espace annulaire 58 défini entre l'extrémité avant 14a de l'isolant et l'extrémité avant 26a en matière de base. La bougie d'allumage 10 selon la présente forme de réalisation, dotée d'une telle structure, offre les avantages présentés successivement ci-après. Comme représenté sur la Fig. 3, le diamètre D l du corps 26 en matière de Io base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale, le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base, le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe 24 en alliage d'Ir et le diamètre B du cercle inscrit CB satisfont la relation exprimée sous la forme D 1 > A > D2 > B. Cela permet au corps 22 en matière de base d'électrode centrale et à la pointe 24 en alliage d'Ir d'assurer une capacité de 15 fixation accrue, ce qui rend possible une augmentation du rendement de fabrication de la bougie d'allumage 10. Ainsi, avec la relation dimensionnelle A > D2 > B, la bougie d'allumage 10 peut avoir moins d'irrégularité dans la distance entre le pourtour extérieur de l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode 20 centrale et une paroi latérale de la pointe 24 en alliage d'Ir. Cela permet de former la couche fondue 30 à l'aide de matières sensiblement mélangées de manière homogène contenant des matières du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et de la pointe 24 en alliage d'Ir sur tout le pourtour de la couche fondue 30. De la sorte, il devient possible pour la couche fondue 30 d'avoir un 25 coefficient de dilatation thermique conforme à un coefficient de dilatation thermique voisin d'une valeur intermédiaire entre celles du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et de la pointe 24 en alliage d'Ir. Cela permet de réduire notablement les contraintes thermiques agissant sur la couche fondue 30 entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir. 30 Ainsi, même dans des cas où la bougie d'allumage 10 est fréquemment exposée à des chocs thermiques au cours de cycles répétés de chauffage rapide et de 32 refroidissement rapide, il ne se produit ni écaillage ni fissuration sur la partie de jonction 34 entre l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir, ce qui assure une plus grande capacité de fixation entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir. Ainsi, la bougie d'allumage 10 peut avoir une durée de vie fortement prolongée même lorsqu'elle est exposée à des chocs thermiques au cours de cycles répétés. En outre, du fait que la bougie d'allumage 10 présente une telle relation dimensionnelle exprimée sous la forme A > D2 > B, en outre, la distance entre le pourtour extérieur de la partie de jonction 34 entre l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir et le centre de la pointe 24 en alliage d'Ir peut être raccourcie même dans une zone d'une région diagonale de la pointe 24 en alliage d'Ir. Par conséquent, la couche fondue 30 est susceptible d'atteindre le centre de la pointe 24 en alliage d'Ir au terme du soudage laser, en empêchant la formation de la région non fondue 40 dans une zone élargie de la pointe 24 en alliage d'Ir. Ainsi, l'extrémité avant 26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir peuvent être fixées l'une à l'autre au niveau de la partie de jonction 34 avec une région non fondue extrêmement réduite 40. Il en résulte une diminution des contraintes thermiques agissant sur une zone entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir. Du fait que le diamètre Dl clu corps 26 en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et le diamètre A du cercle circonscrit A de la pointe 24 en alliage d'Ir satisfont la relation exprimée sous la forme D1 > A, la pointe 24 en alliage d'Ir peut en outre être fixée au corps 22 en matière de base d'électrode centrale avant l'insertion du corps 22 en matière de base d'électrode centrale dans l'alésage traversant 50 de l'isolant 14 en porcelaine au moment d'une opération d'assemblage de la bougie d'allumage 10. Ainsi, puisque le diamètre Dl du corps 22 en matière de base d'électrode centrale est rendu inférieur au diamètre de l'alésage central traversant 50 de l'isolant 14 en porcelaine, la pointe 24 en alliage d'Ir et l'isolant 14 en porcelaine peuvent tous deux passer à travers l'alésage central 33 traversant 50 de l'isolant 14 en porcelaine. Par conséquent, la pointe 24 en alliage d'Ir peut être fixée au corps 22 en matière de base d'électrode centrale avant que le corps 22 en matière de base d'électrode centrale ne soit retenu dans l'isolant 14 en porcelaine, ce qui permet d'accroître le rendement de fabrication de la bougie d'allumage 10. De plus, un autre avantage réside dans le fait qu'il y a moins de limitation quant à la position de fixation entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir. En outre, puisque la pointe 24 en alliage d'Ir prend la configuration d'une tige sensiblement carrée, la vitesse d'usure de la pointe 24 en alliage d'Ir par suite de 10 la décharge d'étincelle peut être maintenue à un niveau bas, ce qui rend plus facile l'obtention d'une bougie d'allumage 10 à durée de vie prolongée. De plus, comme le diamètre Dl du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base satisfont la relation exprimée sous la forme 0,5 x Dl < D2 < 0,95 x Dl, la pointe 24 en alliage 15 d'Ir peut être fixée au corps 22 en matière de base d'électrode centrale avec une capacité de fixation accrue, ce qui permet d'accroître la durée de vie de la pointe 24 en alliage d'Ir. Ainsi, comme le diamètre 1)1 du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base satisfont la 20 relation exprimée sous la forme 0,5 x Dl < D2, la chaleur dégagée dans la pointe 24 en alliage d'Ir peut facilement être transmise à une extrémité basale de l'électrode centrale 16 via l'extrémité avant 26a en matière de base. Il en résulte un allongement de la durée de vie de la pointe 24 en alliage d'Ir. De plus, avec la relation établie sous la forme D2 < 0,95 x Dl, il devient 25 possible qu'une différence entre le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base et le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe 24 en alliage d'Ir soit sensiblement égale à une différence entre le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base et le diamètre B du cercle inscrit CB de la pointe 24 en alliage d'Ir tout en établissant la relation Dl > A > D2 > B. De la sorte, la pointe 24 en alliage 30 d'Ir et le corps 22 en matière de base d'électrode centrale peuvent être fixés l'un à l'autre avec une capacité de fixation accrue. 34 De plus, avec la relation établie sous la forme 0,7 x Dl < D2 < 0,9 x Dl, la pointe 24 en alliage de Ir et le corps 22 en matière de base d'électrode centrale peuvent être fixés l'un à l'autre avec une capacité de fixation accrue. Cela permet à la pointe 24 en alliage d'Ir d'avoir plus facilement une durée de vie prolongée Par ailleurs, le diamètre Dl du corps 22 en matière de base d'électrode centrale se situe à une valeur supérieure à 2,5 mm, la bougie d'allumage 10 selon la présente forme de réalisation peut présenter de façon adéquate l'effet avantageux de la présente invention. Ainsi, concrètement, avec une bougie d'allumage dont le corps en matière de base d'électrode centrale a un diamètre supérieur à 2,5 mm, le corps en 1 o matière de base d'électrode centrale et une pointe en alliage d'Ir subissent une dégradation de la capacité de fixation (cf. cinquième forme de réalisation). Par conséquent, l'application de la présente invention à une telle bougie d'allumage a pour conséquence que la bougie d'allumage peut présenter de manière adéquate l'effet avantageux de la présente invention. 15 Par ailleurs, la largeur F (cf. Fig. 7) de la région non fondue 40 à l'intérieur de la couche fondue 30, formée dans la partie de jonction 34 entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir, présente la relation exprimée sous la forme F < 0,2 x A. Cela empêche la survenance d'un accroissement des contraintes thermiques sur la région non fondue 4, ce qui permet d'assurer une 20 capacité de fixation accrue entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir. Par ailleurs, comme représenté sur la Fig. 9, la couche fondue 30 a un pourtour extérieur 56 dont l'ensemble du périmètre est espacé de l'extrémité 50a de l'alésage de l'extrémité avant 14a de l'isolant 14 en porcelaine, d'une distance H 25 supérieure à 0,1 mm. Cela permet de ménager un intervalle adéquat entre l'extrémité 50a de l'alésage de l'extrémité avant 14a de l'isolant et la couche diffusée 30. Ainsi, même si des résidus de gaz de combustion s'accumulent à l'extrémité 50a de l'alésage, l'isolant 14 en porcelaine ne subit aucun effet préjudiciable. De la sorte, le fait d'assurer correctement la distance H entre l'extrémité 50a de l'alésage et la 30 surface courbe 56 de la couche fondue 30 a pour effet qu'il est possible d'empêcher les résidus issus de la combustion du gaz combustible de provoquer un colmatage 35 entre l'extrémité 50a de l'alésage et la couche fondue 30. Par conséquent, aucune fissuration ne se produit dans l'isolant 14 en porcelaine puisqu'il ne se produit pas de contrainte thermique entre l'électrode centrale 16 et l'isolant 14 en porcelaine. De plus, la couche fondue 30 est formée dans la partie de jonction 34 entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir de telle sorte que le bord de délimitation vers l'intérieur 52 est présent dans l'espace annulaire 58 entre l'extrémité avant 14a de l'isolant et la couche fondue 30 de l'électrode centrale 16. Cela permet donc de réduire l'augmentation de température de la couche fondue 30 en empêchant la survenance de contraintes thermiques t o excessives dans la couche fondue 30. De plus, du fait que l'électrode centrale 16 est dotée d'une telle structure, le bord de délimitation vers l'intérieur 52 de la couche fondue 30 est espacé du bord avant 50a de l'alésage central traversant 50 de l'isolant 14 en porcelaine d'une distance H supérieure à 0,1 mm sur tout le pourtour de l'extrémité 50a de l'alésage, si 15 bien que l'isolant 14 en porcelaine est protégé contre les dommages d'une façon efficace. Par ailleurs, du fait que la pointe 24 en alliage d'Ir est dotée de la forme sensiblement carrée au point d'avoir une section transversale carrée, le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir peuvent être 20 facilement disposés l'un par rapport à l'autre. Cela facilite l'insertion de l'électrode centrale 16, comportant la pointe 24 en alliage d'Ir fixée au corps 22 en matière de base d'électrode centrale, à travers l'isolant 14 en porcelaine. De la sorte, on peut réaliser la bougie d'allumage 10 avec un rendement de fabrication accru. Grâce à la bougie d'allumage 10 selon la présente forme de réalisation 25 présentée ci-dessus, il devient possible de réaliser une bougie d'allumage pour moteur à combustion interne présentant une capacité de fixation accrue entre un corps en matière de base d'électrode centrale et une pointe en alliage d'Ir tout en ayant une durée de vie prolongée avec un rendement de fabrication accru de la bougie d'allumage. 30 (Deuxième forme de réalisation) 36 En référence aux figures 1.6 à 20, on va maintenant décrire une bougie d'allumage 10C selon une deuxième forme de réalisation de la présente invention. La bougie d'allumage 1OC selon la présente forme de réalisation diffère du détecteur 1 de gaz de la première forme de réalisation en ce que la bougie d'allumage 10C comprend une électrode centrale 16C ayant une pointe 24C en alliage d'Ir, dotée d'une section transversale de forme sensiblement carrée dans un plan perpendiculaire à un axe de l'électrode centrale 16C, qui a des surfaces latérales planes 60 avec quatre coins dotés de parties arrondies chanfreinées (parties courbes) 60a. Comme représenté sur la Fig. 17, la pointe 24C en alliage d'Ir a une diagonale A s'étendant dans une direction en diagonale entre deux des parties courbes 60a. Un cercle circonscrit d'un diamètre égal à la diagonale A correspond au cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir évoqué à propos de la première forme de réalisation. La bougie d'allumage 10C selon la présente forme de réalisation satisfait la relation de la première forme de réalisation exprimée sous la forme Dl > A>D2>B. Comme représenté sur la Fig. 18, la bougie d'allumage 10 peut encore être modifiée de façon qu'une électrode centrale 16D comporte une pointe 24D en alliage d'Ir à section transversale rectangulaire ayant des surfaces latérales 62 avec quatre coins pourvus de parties courbes 62D comme celles de l'électrode centrale 16C de la deuxième forme de réalisation représentée sur les figures 16 et 17. Même avec une telle structure de la pointe 24D en alliage d'Ir, la formule relationnelle précitée peut êtresatisfaite. Comme représenté sur la Fig. 16, la pointe 32C en alliage d'Ir a en outre la surface latérale 60 avec une partie rectiligne L et une largeur W satisfaisant la 25 relation exprimée sous la forme 0,8 x NV < L < W. Par ailleurs, la longueur L de la partie rectiligne de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir et une largeur M d'une surface opposée 64 d'une pointe 32C en alliage d'Ir, faisant partie d'une électrode de masse 18D, en regard de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir, présentent la relation exprimée 30 sous la forme M < L. 37 Par ailleurs, la surface opposée 64 de la pointe 32C en alliage d'Ir, placée en face de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C, est dimensionnée afin de ne pas dépasser des surfaces latérales verticales 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir. Comme représenté sur la Fig. 16, de préférence encore, la surface opposée 64 de la pointe 32C en alliage d'Ir est conçue pour ne pas dépasser de la partie rectiligne L de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir. Cependant, même si une paroi latérale 66 de la pointe 32C en alliage d'Ir dépasse partiellement de la partie rectiligne 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir, la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D est positionnée afin de ne pas amener la paroi latérale 66 de la pointe 32C en alliage d'Ir à dépasser de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C, comme représenté sur la Fig. 19. Ainsi, pendant l'assemblage de la bougie d'allumage 10C, l'électrode centrale 16C et l'électrode de masse 18D sont disposées de façon que la paroi latérale 66 de la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D ne dépasse pas de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir, comme représenté dans des conditions de mise en place illustrées sur la Fig. 20. Comme représenté sur la Fig. 19, la partie courbe 60a de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C a une profondeur J, s'étendant sur la surface latérale 60 placée en regard de la surface latérale 64 de la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D, qui se situe à une valeur inférieure à 0,3 mm. La bougie d'allumage 10C de la deuxième forme de réalisation a, pour le reste, la même structure que celle de la bougie d'allumage 10 de la première forme de réalisation représentée sur les figures 1 à 3. On va maintenant décrire divers effets avantageux de la bougie d'allumage 10C de la deuxième forme de réalisation. Du fait que la pointe 24C en alliage d'Ir est dotée d'une section transversale de forme sensiblement rectangulaire avec les quatre coins pourvus des parties courbes 60a, on empêche que des contraintes thermiques n'agissent de façon concentrée sur le coin de la pointe 24C en alliage d'Ir. Cela assure une capacité de 38 fixation accrue entre la pointe 24C en alliage d'Ir et le corps 22 en matière de base d'électrode centrale. De plus, la longueur L de la partie rectiligne de la surface latérale 60 et la largeur W de la pointe 24C en alliage d'Ir présentent la relation exprimée sous la forme 0,8 x W < L < W. Cela permet que la pointe 24C en alliage d'Ir ait une bonne superficie en regard de l'électrode de masse 18D, permettant de prolonger la durée de vie de la bougie d'allumage 10C. En outre, la largeur M de la surface opposée 64 de la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D, placée en regard de la surface latérale 60 de la 1 o pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C, et la longueur L de la partie rectiligne de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir présentent la relation exprimée sous la forme M < L. Il en résulte une aptitude, pour la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D et la partie rectiligne de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C, à réaliser facilement 15 une décharge d'étincelle, ce qui permet de prolonger la durée de vie de la pointe 24C en alliage d'Ir. En outre, l'électrode centrale 16C et l'électrode de masse 18D sont conçues de façon que la surface opposée 64 de la pointe 32C en alliage d'Ir ne dépasse pas de la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir. Par conséquent, la pointe 24C 20 en alliage d'Ir de l'électrode centrale 24C et la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D peuvent être en regard l'une de l'autre sur une bonne superficie, ce qui permet donc de prolonger la durée de vie de la bougie d'allumage 10C. De plus, la pointe 24C en alliage d'Ir, dont chacun des coins est doté de la partie courbe 60a dont la profondeur J se situe à une valeur inférieure à 0,3 mm, 25 permet d'empêcher une réduction d'une superficie opposée entre la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D et la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C. Cela permet de réussir à prolonger la durée de vie de la pointe 24C en alliage d'Ir. Ainsi, dans le cas où la profondeur J de la partie courbe 60a de la pointe 30 24C en alliage d'Ir dépasse 0,3 mm, si la partie courbe 60a de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C est placée en regard de la surface opposée 64 39 de la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D, la surface latérale 60 de la pointe 24C en alliage d'Ir s'use prématurément avec un risque de raccourcissement de la durée de vie de la pointe 24C en alliage d'Ir. Ainsi, si l'intervalle de décharge 20 est porté à une valeur supérieure à 0,3 mm, les ratés d'allumage sont susceptibles de survenir. Dans ce cas, le coin 60a de la pointe 24C en alliage d'Ir ayant la profondeur J supérieure à une valeur de 0,3 mm, la bougie d'allumage 10C fait davantage courir le risque que l'intervalle de décharge 20, défini entre la partie courbe 60a de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C et la pointe 32C en alliage d'Ir de l'électrode de masse 18D, ne dépasse prématurément une valeur de 0,3 mm avec par conséquent un risque de diminution prématurée de la bonne superficie opposée. Par conséquent, comme expliqué plus haut, la présence de la pointe 24C en alliage d'Ir dont chacun des coins a une profondeur J située à une valeur inférieure à 0,3 mm, permet d'éviter une diminution de la superficie opposée de la pointe 24C en alliage d'Ir de l'électrode centrale 16C, ce qui permet donc de prolonger la durée de vie de la bougie d'allumage 10C. De plus, la bougie d'allumage 10C selon la présente forme de réalisation offre les autres effets avantageux que possède la bougie d'allumage 1 selon la première forme de réalisation présentée plus haut. (Troisième forme de réalisation) En référence à la Fig. 21, on va maintenant décrire une bougie d'allumage 10E selon une troisième forme de réalisation de la présente invention. Avec la bougie d'allumage 10E de la présente forme de réalisation, représentée sur la Fig. 21, une pointe 2.4E en alliage d'Ir d'une électrode centrale 16E a une section transversale de forme sensiblement carrée avec quatre coins pourvus chacun d'une partie courbe (partie arrondie chanfreinée) 60a qui est placée dans une zone d'un contour de l'extrémité avant :26a en matière de base du corps 22 en matière de base d'électrode centrale ou dans le contour de l'extrémité avant 26a en matière de base. Même avec une telle structure de l'électrode centrale 16E, la pointe 24E en 30 alliage d'Ir et le corps 22 en matière de base d'électrode centrale présentent la relation 40 dimensionnelle et les configurations spécifiées expliquées ci-après pour parvenir aux mêmes effets avantageux que ceux de la bougie d'allumage 10 de la première forme de réalisation présentée plus haut. Ainsi, on suppose que, parmi des diagonales des formes sensiblement rectangulaires de la pointe 24E en alliage d'Ir, une grande diagonale a une longueur E. De plus, on suppose qu'une forme carrée est définie avec quatre parties rectilignes 60 de la forme sensiblement rectangulaire de la pointe 24E en alliage d'Ir et qu'un cercle virtuel circonscrit Cc est défini avec un diamètre, égal à la grande diagonale parmi les diagonales de la forme carrée, qui est désigné par "C". Il est donc établi la relation Dl > C > D2. Ainsi, comme représenté sur la Fig. 21, même si le diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base et la longueur de la diagonale E satisfont la relation exprimée sous la forme D2 E, l'électrode centrale 16E peut suffire pour satisfaire la relation exprimée sous la forme Dl > C > D2. La bougie d'allumage 10E de la troisième forme de réalisation possède les autres caractéristiques de la bougie d'allumage 1OC de la deuxième forme de réalisation décrite plus haut. De telles relations étant établies, même si la partie courbe 60a de la pointe 24E en alliage d'Ir se trouve dans une zone à l'intérieur de l'extrémité avant 26a en matière de base de l'électrode centrale 1[6E, le cercle virtuel circonscrit Cc est disposé dans une zone entre le contour du corps 26 en matière de base et le contour de l'extrémité avant 26a en matière de base. Cela permet que la bougie d'allumage 10E ait les mêmes effets avantageux que ceux de la bougie d'allumage 10 de la première forme de réalisation en permettant un accroissement de la capacité de fixation du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et de la pointe 24E en alliage d'Ir. De plus, la bougie d'allumage 10E de la troisième forme de réalisation possède les autres effets avantageux de la bougie d'allumage 1OC de la deuxième forme de réalisation. (Premier essai d'évaluation) 41 Diverses bougies d'allumage ont été réalisées pour servir d'éprouvettes afin de contrôler des états dans lesquels les couches fondues 30 ont été formées avec les pointes 24 en alliage d'Ir fixées aux corps de base d'électrodes centrales, les extrémités avant 26a en matière de base ayant trois diamètres différents D2. Les corps principaux 26 en matière de base avaient les diamètres Dl de 2,9 mm. De plus, les pointes 24 en alliage d'Ir avaient une section transversale de forme carrée, de 2,7 mm de côté. Les figures 22A, 23A et 24A sont des vues représentant la pointe 24 en alliage d'Ir et les corps de base 22 de l'électrode centrale 16, prises de l'extrémité 1 o avant de celle-ci. Les figures 22B, 23B et 24B sont des vues de l'électrode centrale 16, prises respectivement suivant la ligne K-K des figures 22A, 23A et 24A. Les figures 22C, 23C et 24C sont des vues de l'électrode centrale 16 prises respectivement suivant la ligne N-N des figures 22A, 23A et 24A. Lors du présent Essai d'Evaluation, les extrémités avant 26a en matière de 15 base ont été dotées d'un diamètre D2 de 2,1 mm, 2,4mm et d'un diamètre Dl = D2 = 2,9 mm, dans une même structure que celle de l'électrode centrale selon la technique antérieure dans laquelle aucune extrémité avant 26a en matière de base n'était réalisée, un soudage laser étant effectué dans les mêmes conditions que celles illustrées sur les figures 12 et 13 de lla première forme de réalisation. Les couches 20 fondues obtenues 30 sont représentées sur les figures 22B, 22C, les figures 23B, 23C et les figures 24B et 24C. Comme illustré sur les figures 22B et 22C, comme l'extrémité avant 26a en matière de base avait le diamètre D2 de 2,1 mm, la couche fondue 30 avait des parties chevauchantes 30a formées dans une partie centrale 70 de la partie de 25 jonction 34 entre la pointe 24 en alliage d'Ir et les extrémités avant 26a en matière de base sans aucune formation de la zone non fondue 40. Comme représenté sur la Fig. 23B, comme l'extrémité avant 26a en matière de base avait le diamètre D2 de 2,4 mm, la couche fondue 30 avait des parties en butée 30b formées dans la partie centrale 70 de la partie de jonction 34 entre la pointe 24 en alliage d'Ir et les 30 extrémités avant 26a en matière de base. Avec la structure de l'électrode centrale 16 représentée sur la Fig. 23C, la couche fondue 30 avait les extrémités les plus 42 profondes 30c, la région restant non fondue 40 occupant une petite surface. Cependant, la largeur F d'une telle zone non fondue 40 et le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe en alliage d'Ir satisfont la relation F < 0,2 x A (cf. figures 1 et 7 de la première forme de réalisation). En même temps, comme représenté sur les figures 24B et 24C, avec l'extrémité avant 26a en matière de base d'un diamètre D2 de 2,9 mm, une région non fondue relativement grande 40 s'est formée entre les extrémités profondes 30d, 30d de la couche fondue 30. (Deuxième essai d'évaluation) I o Diverses bougies d'allumage ont été réalisées en dotant de divers diamètres D2 les extrémités avant 26a en matière de base pour contrôler les aptitudes à la fixation des bougies d'allumage, les résultats mesurés étant reportés sur les figures 25 à 27. De plus, le corps 26 en matière de base de l'électrode centrale 16 avait un 15 diamètre Dl de 3,0 mm. La Fig. 25 représente un graphique illustrant une teneur en Ir (une proportion de Ir) de la couche fondue 30, en pourcentage de poids, reportée en fonction du diamètre D2 des extrémités avant 26a en matière de base. Les résultats analysés portant sur la teneur en Ir apparaissant en coupe transversale prise suivant la 20 ligne K-K sont désignés par Qk et les résultats analysés portant sur la teneur en Ir apparaissant en coupe transversale prise suivant la ligne N-N sont désignés par Qn. Par ailleurs, la Fig. 26 illustre la relation entre le diamètre D2 et une profondeur de fusion Rk de la couche fondue, apparaissant en coupe transversale prise suivant la ligne K-K et une profondeur de fusion Rn de la couche fondue 25 apparaissant en coupe transversale prise suivant la ligne N-N. Les profondeurs de fusion Rk, Rn représentent des dimensions illustrées sur la Fig. 24. En outre, la Fig. 27 illustre la variation d'un coefficient linéaire de dilatation en liaison avec le rapport de l'iridium (Ir) à l'Inconel (alliage de Ni) formant le corps 22 en matière de base d'électrode centrale. Le corps 22 en matière de base 30 d'électrode centrale a un coefficient linéaire de dilatation se situant à une valeur à 43 peu près intermédiaire entre celles de l'Inconel et de l'iridium, la proportion de Ir restant voisine de 65% en poids. De plus, la Fig. 28 illustre un taux (%) de cas d'écaillage entre le corps 22 en matière de base d'électrode centrale et la pointe 24 en alliage d'Ir à l'occasion d'épreuves d'endurance aux chocs thermiques en fonction du diamètre D2 de l'extrémité avant 26a en matière de base. Les épreuves d'endurance aux chocs thermiques ont été réalisées sur des éprouvettes qui comprenaient les électrodes centrales 16, composées chacune du corps 22 en matière de base d'électrode centrale et de la pointe 24 en alliage d'Ir, qui ont été placées pendant six minutes sous une atmosphère à 900 C, puis laissées pendant six minutes à une température ambiante de 25 C. De telles épreuves d'endurance aux chocs thermiques ont été réalisées en répétant ce cycle 400 fois. Lors de l'obtention du taux de cas d'écaillage, des essais ont été menés sur huit échantillons pour chaque niveau afin de contrôler une longueur de zone écaillée dans la partie de jonction de l'électrode centrale 16, sur une coupe transversale prise suivant la ligne K-K, ainsi qu'une longueur d'une zone soudée de l'électrode centrale 16. Ces facteurs ont été mesurés et une valeur moyenne de taux entre ces facteurs a été calculée comme taux de cas d'écaillage. Ainsi qu'il apparaît d'après la Fig. 25, la bougie d'allumage selon la technique antérieure, possédant une électrode centrale avec une relation Dl = D2 = 3,0 mm sans la présence de l'extrémité avant 26a en matière de base, subit une plus grande différence de proportion d'Ir apparaissant dans la partie de jonction de l'électrode centrale, en coupe transversale prise suivant les lignes K-K et N-N, et les proportions d'Ir qui en résultent ont des valeurs inférieures à une valeur idéale de 65% en poids. En outre, comme il apparaîtra d'après la Fig. 26, l'électrode centrale, qui respecte la relation Dl = D2 = 3,0 mm, présente les profondeurs de fusion Rk, Rn qui sont faibles par rapport à Dl, D2 en présence d'une zone non fondue 40 plus grande (cf. Fig. 24). Par conséquent, comme représenté sur la Fig. 28, dans le cas de l'électrode 30 centrale avec la relation Dl = D2 = 3,0 mm, le taux de cas d'écaillage est porté à une valeur de 50 %. 44 En outre, dans le cas de l'électrode centrale avec D2 = 2,7 mm, la proportion d'Ir dépasse une valeur de 50% (cf. Fig. 25) et la zone non fondue n'est présente que sur une petite surface (cf. Fig. 23), le taux de cas d'écaillage diminuant jusqu'à une valeur de moins de 25% (cf. Fig. 28). En outre, dans le cas de l'électrode centrale dont D2 est inférieur à 2,4 mm, la proportion d'Ir se stabilise aux abords de 65% (cf. Fig. 25) et, comme représenté sur les figures 22B et 22C, la couche fondue 30 comportait les parties chevauchantes 30a en l'absence de la partie non fondue 40. On a constaté un taux de cas d'écaillage inférieur à 15% (cf. Fig. 28). Il est donc confirmé que les bougies d'allumage selon la 1 o présente invention peuvent avoir des électrodes centrales soudées dans des conditions favorables
Bougie d'allumage pour moteur à combustion interne et procédé de fabrication correspondant. La bougie comprend une enveloppe métallique (12), un isolant (14) en porcelaine, une électrode centrale (16) et une électrode de masse (18). L'électrode centrale (16) comporte un corps (22) en matière de base sensiblement en forme de colonne, et une pointe (24) en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée fixée à une extrémité avant (26a) du corps (22) en matière de base. L'extrémité avant (26a) a un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre D1 du corps (22) en matière de base. La pointe (24) en alliage d'Ir a une forme carrée avec une grande diagonale supposée former un diamètre A d'un cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir dont un cercle inscrit CB est coaxial au cercle circonscrit CA et a un diamètre B, les quatre diamètres A, B, D1 et D2 satisfaisant la relation exprimée sous la forme D1 > A > D2 > B.
Revendications 1. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne, comprenant : une enveloppe métallique (12) dont le pourtour extérieur est muni d'un filetage de montage (12E) ; un isolant (14) en porcelaine assujetti à l'enveloppe métallique (12) sur un axe central de celle-ci ; 1 o une électrode centrale (16) retenue à l'intérieur de l'isolant (14) en porcelaine suivant un axe central de celui-ci ; et une électrode de masse (18) s'étendant depuis l'enveloppe métallique (12) et ayant une extrémité avant placée en regard de l'électrode centrale (16) pour créer un espace de décharge (20) d'étincelle ; 15 l'électrode centrale (16) comportant un corps (22) en matière de base d'électrode centrale, sensiblement en forme de colonne et ayant une extrémité avant (26a) en matière de base, et une pointe (24) en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée fixée à l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (22) en matière de base d'électrode centrale ; et 20 l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (22) en matière de base d'électrode centrale ayant une forme en colonne avec un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre Dl du corps (22) en matière de base d'électrode centrale ; caractérisée en ce que la pointe (24) en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée a une section transversale de forme carrée dans un plan 25 perpendiculaire à un axe de la pointe (24) en alliage d'Ir, avec des diagonales parmi lesquelles une grande diagonale est supposée être un diamètre A d'un cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir et un cercle inscrit CB est supposé toucher intérieurement au moins deux côtés de la forme carrée de manière coaxiale au cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir et ayant un diamètre B, les 45 46 quatre diamètres A, B, D 1 et D2 satisfaisant la relation exprimée sous la forme Dl > A>D2>B. 2. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : la forme sensiblement carrée de la section transversale de la pointe (24) en alliage d'Ir a des coins respectivement formés en parties courbes (62), et des parties rectilignes (60) reliant les unes aux autres les parties courbes (62), et chaque partie rectiligne (60) ayant une longueur L et la pointe (24) en alliage d'Ir ayant une largeur W conformément à la relation exprimée sous la forme 10 0,8xWL 3. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 2, caractérisée en ce que : l'électrode de masse (18) comporte une pastille de métal noble (32) ayant une surface opposée (64), en regard d'une paroi latérale de la pointe (24) en 15 alliage d'Ir pour créer l'intervalle de décharge (20), lequel a une largeur M présentant, par rapport à la longueur L de la partie rectiligne (60), une relation exprimée sous la forme M < L. 4. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 3, caractérisée en ce que : 20 la surface opposée (64) de la pastille de métal noble (32) de l'électrode de masse (18) est placée en regard de la paroi latérale de la pointe (24) en alliage d'Ir de façon que la surface opposée (64) de la pastille de métal noble (32) ne dépasse pas de la paroi latérale de la pointe (24) en alliage d'Ir. 5. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 25 2, caractérisée en ce que la surface opposée (64) de la pastille de métal noble (32) de l'électrode de masse (18) est placée en regard d'une paroi latérale de la pointe (24) en alliage d'Ir de façon à ne pas dépasser de la paroi latérale de la pointe (24) en alliage d'Ir dans la direction de la largeur de celle-ci ; et 47 chacune des parties courbes (62) de la pointe (24) en alliage d'Ir a une profondeur inférieure à 0,3 mm dans une direction dans laquelle chaque partie courbe (62) est en regard de la pastille de métal noble (32) de l'électrode de masse (18). 6. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : la forme sensiblement carrée, en coupe transversale, de la pointe (24) en alliage d'Ir a soit sensiblement la forme carrée soit une forme rectangulaire. 7. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : la forme sensiblement carrée de la section transversale de la pointe (24) en alliage d'Ir a un profil comportant des coins formés respectivement en parties courbes (62), et des parties rectilignes (60) reliant les unes aux autres les parties courbes (62) ; et une forme carrée étant supposée être définie par quatre lignes de prolongement des parties rectilignes (60) avec une longueur E d'une grande diagonale parmi des diagonales de la forme sensiblement carrée de la pointe (24) en alliage d'Ir, en fonction de quoi un cercle virtuel circonscrit Cc est supposé avoir un diamètre C, correspondant à la grande diagonale parmi des diagonales de la forme sensiblement carrée de la pointe (24) en alliage d'Ir, satisfaisant la relation exprimée sous la forme Dl > C > D2 > E. 8. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : le diamètre Dl du corps (22) en matière de base d'électrode centrale et le diamètre D2 de l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (22) en matière de base d'électrode centrale satisfont la relation exprimée sous la forme 0,5 x Dl < D20,95xDl. 9. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : le diamètre Dl du corps (22) en matière de base d'électrode centrale et 30 le diamètre D2 de l'extrémité avant (26) en matière de base du corps (22) en matière 48 de base d'électrode centrale satisfont la relation exprimée sous la forme 0, 7 x Dl < D250,9xDl. 10. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : le diamètre D 1 du corps (26) en matière de base d'électrode centrale est supérieur à 2,5 mm. 11. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : la pointe (24) en alliage d'Ir est fixée au corps (22) en matière de base d'électrode centrale au niveau d'une partie de jonction (34) dans laquelle une couche fondue (30) est formée, une partie non fondue (40) étant formée à l'intérieur de la couche fondue (30) sur une largeur F en corrélation avec le diamètre A du cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir, conformément à la relation exprimée sous la forme F < 0,2 x A. 12. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : la pointe (24) en alliage d'Ir est fixée au corps (22) en matière de base d'électrode centrale au niveau d'une partie de jonction (34) pourvue d'une couche fondue (30) dont tout le pourtour est espacé d'une extrémité (50a) d'un alésage traversant (50) de l'isolant (14) en porcelaine d'une distance supérieure à 0,1 mm. 13. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 12, caractérisée en ce que : l'électrode centrale (16) a un espace annulaire (58) défini entre une extrémité avant (14a) de l'isolant (14) et un pourtour extérieur de la partie de jonction (34) entre la pointe (24) en alliage d'Ir et le corps (22) en matière de base d'électrode centrale ; et la partie de jonction (34) a un bord de délimitation vers l'intérieur (52) exposé à l'espace annulaire (58) de l'électrode centrale (16). 14. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 30 1, caractérisée en ce que : 49 l'électrode de masse (18) comporte un corps de base d'électrode de masse ayant une extrémité arrière reliée à l'enveloppe métallique (12) et une extrémité avant à laquelle est fixée une pastille (32) de métal noble en regard d'une paroi latérale de l'électrode centrale (16) afin de définir l'intervalle de décharge (20). 15. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 1, caractérisée en ce que : l'isolant (14) en porcelaine a une extrémité avant (14a) d'isolant s'étendant axialement à travers l'enveloppe métallique (12) et aboutissant en un point axialement vers l'intérieur d'une extrémité avant de l'enveloppe métallique (12) ; et l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base est espacée de l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine par un espace annulaire (58) ; la partie de jonction (34) entre la pointe (24) en alliage d'Ir et l'extrémité avant (26a) en matière de base étant exposée à l'espace annulaire (58) 15 entre l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base et l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine. 16. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 15, caractérisée en ce que : la pointe (24) en alliage d'Ir et l'extrémité avant (26a) en matière de 20 base sont fixées l'une à l'autre au niveau de la partie de jonction (34) à l'aide d'une couche fondue (30) ayant un bord de délimitation vers l'intérieur (52) exposé à l'espace annulaire (58) entre l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base et l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine. 17. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 25 16, caractérisée en ce que : la couche fondue (30) de la partie de jonction (34) a un pourtour extérieur espacé d'une distance donnée par rapport à l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine par l'intermédiaire de l'espace annulaire (58). 18. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 30 1, caractérisée en ce que 0 la pointe (24) en alliage d'Ir de l'électrode centrale (16) a des surfaces latérales (62), comportant chacune un coin et une partie rectiligne L et une largeur W satisfaisant la relation exprimée sous la forme 0,8 x W < L < W. 19. Bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 5 18, caractérisée en ce que : la partie courbe (60a) de la pointe (24) en alliage d'Ir de l'électrode centrale (16) a une profondeur qui se situe à une valeur inférieure à 0,3 mm. 20. Procédé de fabrication d'une bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne, comprenant les étapes consistant à : réaliser une enveloppe métallique (12) ayant un pourtour extérieur muni d'un filetage de montage (12E) ; réaliser un isolant (14) en porcelaine : réaliser une électrode centrale (16) ayant un corps (22) en matière de base d'électrode centrale de forme sensiblement en colonne ayant une extrémité avant (26a) en matière de base et une pointe (24) en alliage d'Ir analogue à une tige de forme sensiblement carrée fixés par soudage laser à l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (22) en matière de base d'électrode centrale ; insérer l'électrode centrale (16) et l'immobiliser à travers l'isolant en porcelaine (14) ; et insérer l'isolant (14) en porcelaine, par lequel est soutenue l'électrode centrale (16), dans l'enveloppe métallique (12) ; caractérisé en ce que l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (22) en matière de base d'électrode centrale a une forme en colonne d'un diamètre D2 plus petit qu'un diamètre Dl du corps (22) en matière de base d'électrode centrale ; et en ce que la pointe (24) en alliage d'Ir analogue à une tige de forme carrée a une section transversale de forme carrée dans un plan perpendiculaire à un axe de la pointe (24) en alliage d'Ir, avec des diagonales parmi lesquelles une grande diagonale est supposée être un diamètre A d'un cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir et un cercle inscrit CB étant supposé toucher intérieurement au moins 1 deux côtés de la forme carrée de manière coaxiale au cercle circonscrit CA de la pointe (24) en alliage d'Ir et ayant un diamètre B, les quatre diamètres A, B, Dl et D2 satisfaisant la relation exprimée sous la forme Dl > A > D2 > B. 21. Procédé de fabrication d'une bougie d'allumage (10) pour moteur à 5 combustion interne selon la 20, caractérisé en ce que : l'isolant (14) en porcelaine a une extrémité avant (14a) d'isolant s'étendant axialement à travers l'enveloppe métallique (12) et aboutissant en un point axialement vers l'intérieur d'une extrémité avant de l'enveloppe métallique (12) ; et l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base est espacée de l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine par l'intermédiaire d'un espace annulaire (58) ; la partie de jonction (34) entre la pointe (24) en alliage d'Ir et l'extrémité avant (26a) en matière de base étant exposées à l'espace annulaire (58) entre l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base et l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine. 22. Procédé de fabrication d'une bougie d'allumage (10) pour moteur à combustion interne selon la 20, caractérisé en ce que : la pointe (24) en alliage d'Ir et l'extrémité avant (26a) en matière de base sont fixées l'une à l'autre au niveau de la partie de jonction (34) par l'intermédiaire d'une couche fondue (30) ayant un bord de délimitation vers l'intérieur (52) exposé à l'espace annulaire (58) entre l'extrémité avant (26a) en matière de base du corps (26) en matière de base et l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine. 23. Procédé de fabrication d'une bougie d'allumage (10) pour moteur à 25 combustion interne selon la 22, caractérisé en ce que : la couche fondue (30) de la partie de jonction (34) a un pourtour extérieur espacé d'une distance donnée par rapport à l'extrémité avant (14a) de l'isolant (14) en porcelaine, par l'intermédiaire de l'espace annulaire (58).
H
H01
H01T
H01T 13,H01T 21
H01T 13/20,H01T 21/02
FR2889968
A1
PORTE SKIS
20,070,302
L'invention concerne un porte skis pour le transport 5 des skis à la main. Toute personne ayant pratiqué le ski connaît les difficultés qu'il y a à transporter à la main une ou plusieurs paires de skis. Ces difficultés sont liées au poids, à l'encombrement et à la forme des skis qui les rendent peu adaptés au transport à la main. Lorsque les deux planches de skis sont portées sur une épaule, tous les praticiens savent qu'elles finissent par blesser la personne qui les porte et/ou par glisser car il est difficile de les maintenir bloquées l'une contre l'autre. Il existe cependant des dispositifs permettant le transport à la main des skis. Malheureusement ces dispositifs ne sont pas toujours faciles d'utilisation et les résultats procurés pas toujours satisfaisants. En effet, aucun dispositif existant ne permet un portage adapté à tout type de skis notamment à tout type de fixations. Certaines fixations comportent, en particulier avec les skis nouvelle génération, des pièces qui relient l'avant et l'arrière (à savoir la zone de fixation) si bien que l'épaisseur des skis dans cette zone est augmentée par rapport à celle de skis de générations plus anciennes. Ainsi, les dispositifs connus à ce jour ne sont pas adaptés pour des épaisseurs variant d'une paire de ski à l'autre. Aucun dispositif porte skis à la main ne permet une utilisation sur tout type de fixation. La présente invention permet en premier lieu de résoudre ce problème. En outre, les dispositifs existant ne permettent pas d'obtenir un blocage aisé des planches de skis et dans Ref: 0208-GER 2889968 2 certains cas ils ne permettent pas d'assurer un bon maintien d'une planche contre l'autre. La présente invention permet également d'apporter une solution à ce problème avec un porte skis très simple d'utilisation pour les utilisateurs tout en assurant un maintien efficace des planches. La présente invention a plus particulièrement pour objet un porte skis pour le transport de skis à la main comprenant une première bande souple de serrage des skis et une deuxième bande souple formant une poignée fixée à la première bande principalement caractérisé en ce que la première bande est de longueur suffisante pour entourer les skis à l'endroit des fixations et être repliée sur elle même après un passage sous la poignée, cette première bande comportant au moins un ruban auto- agrippant composé d'une partie crochet et d'une partie velours fixées respectivement de part et d'autre de la première bande, dans le prolongement l'une de l'autre et s'étendant de manière à présenter une zone de recouvrement suffisante pour permettre un réglage de la longueur de serrage selon l'épaisseur des skis et être ainsi adapté à tout type de fixations. Selon une autre caractéristique, la ou les rubans d'auto agrippant s'étendent sur sensiblement une longueur supérieure ou égale à la moitié de la longueur de la première bande. Pour permettre une mise en place aisée pour l'utilisateur et assurer un serrage efficace, la poignée est fixée à une extrémité de la première bande. Selon une autre caractéristique, le porte skis comporte, fixé sur une face de la première bande destinée à être en contact avec les skis, un film antidérapant améliorant le maintien des skis et apportant de la rigidité à la première bande. Suivant un mode de réalisation, le dispositif comporte un seul ruban auto agrippant de largeur sensiblement égale à Ref: 0208-GER la largeur de la première bande de manière à assurer un serrage aisé. Suivant un autre mode de réalisation, le dispositif comporte deux rubans auto agrippant, un ruban étant fixé le long de chaque bordure longitudinale de la première bande de manière à obtenir un maintien équilibré des skis, la partie velours étant sur une face et la partie crochet sur l'autre face de la bande. Une languette de renfort est prévue dans la zone de fixation de la poignée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description qui est faite ci-après et qui est donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et en regard des figures sur lesquelles: La figure 1 est un schéma du porte skis déroulé à plat, selon une vue de côté dans le sens de la longueur; La figure 2 est un schéma du porte skis en vue de dessus; La figure 3 est un schéma du porte skis en vue de dessous selon une variante d'exécution, La figure 4 est un schéma du porte skis dans la position enroulement autour des skis. Le porte skis se présente sous la forme d'une bande 1 en matériau souple et résistant permettant un enroulement facile autour de skis et un rangement aisé par exemple dans la poche d'un vêtement sans risque de blessure pour l'utilisateur. Le porte skis comporte en outre une poignée 2 en matériau souple et résistant, fixée à la bande 1 permettant le transport des skis à la main. Ref: 0208-GER 2889968 4 Selon une caractéristique de l'invention, la bande 1 est configurée de manière à permettre un réglage de la longueur de serrage selon l'épaisseur des skis. La bande 1 permet en outre un maintien efficace de tout type de skis. A cette fin la bande 1 a une longueur totale fixée de manière à pouvoir réaliser un enroulement autour des fixations d'une paire de skis. De plus elle comporte un élément de fixation 2 qui permet de régler la longueur nécessaire à un bon maintien suivant l'épaisseur des skis. Ainsi, dans sa position enroulée autour des skis, la bande 1, assure d'une part un serrage avec un réglage de la longueur et un maintien efficace des skis. L'élément de fixation permettant d'obtenir un réglage de la longueur de la bande se présente avantageusement sous la forme d'un ou plusieurs rubans auto agrippant (type bande Velcro ) s'étendant sur une grande partie de la longueur de la bande 1 de manière à permettre un recouvrement suffisant de sorte que le porte skis est ainsi adapté au transport de tout type de skis. En outre, l'utilisateur pourra aisément se munir de deux porte skis, un dans chaque main, pour pouvoir porter deux paires de skis si nécessaire. Chaque ruban auto agrippant comporte classiquement une partie dite velours et une partie dite crochet qui lorsqu'elles sont en contact s'agrippent l'une à l'autre et maintiennent la bande 1 dans la position réglée par l'utilisateur. Ainsi, le (ou les) ruban(s) auto agrippant s'étendent sur une grande partie de la longueur de la bande, la parie velours étant disposée sur une face de la bande 1 et la partie crochet sur l'autre face. Sur les exemples illustrés par les schémas des figures 1 à 4, la partie velours 11 est placée sur la face F1 dite face extérieure tandis que la partie crochet 12 est placée sur la face F2 dite face intérieure. Ces parties s'étendent Ref: 0208-GER sur plus de la moitié de la longueur de la bande 1, de façon pratique environ deux tiers de cette longueur. La longueur de la bande 1 est choisie de manière que l'utilisateur dispose d'une longueur suffisante pour faire au minimum un tour et demi ou deux tours autour des fixations lorsque les planches de skis sont jointes. L'utilisateur peut ensuite, grâce à la configuration et à la disposition du ou des ruban(s) de fixation sur la bande 1, disposer d'un moyen de réglage de la longueur de serrage permettant un maintien efficace des skis. Pour faciliter encore l'opération de serrage de la bande 1, la poignée 2 est fixée à une extrémité de cette bande 1. Ainsi l'utilisateur possède un point d'appui sur la tranche des planches de skis et peut enrouler la bande 1 sur elle-même en passant par-dessous la poignée 2 et effectuer le réglage de la longueur de serrage aisément. De préférence la bande 1 comportera une languette de renfort 13 semi rigide (en plastique par exemple) à l'endroit de fixation de la poignée 2 pour éviter un phénomène d'accordéon procurant ainsi de la rigidité à cette zone et donnant un aspect esthétique à l'ensemble. En outre, pour améliorer le maintien, le porte skis comporte sur une face de la bande de serrage 1, un film anti-dérapant 10. Ce film 10 augmente la qualité du maintien des skis. Il s'agit par exemple d'un film en silicone collé ou cousu sur la face F2 ou une partie de cette face. Le matériau utilisé pour la bande 1 peut être une toile étanche de type toile de store. Le matériau utilisé pour la poignée 2 est un tressage de fibres coton ou synthétique très résistant. La figure 2 illustre un mode de réalisation suivant lequel le porte ski comporte un seul ruban auto agrippant 11, 12 fixé sur la bande 1 et la figure 3 illustre un mode de réalisation avec deux rubans auto agrippant 11,12. Ref: 0208-GER Dans le cas de la figure 2 chaque partie 11, 12 du ruban recouvre la bande 1 sur une grande partie de sa largeur. Dans le cas de la figure 3, les parties 11, 12 des deux 5 rubans sont fixées (cousues) sur les bords longitudinaux de la bande 1. La poignée 2 peut être cousue à la bande 1. Les rubans auto-agrippant peuvent être cousus à la bande 1. Bien entendu, le porte ski peut comporter d'autres éléments tels qu'un anneau pour accrocher les gants ou qu'une poche pour le forfait ou de la monnaie. Ces éléments peuvent être cousus au porte skis. Le porte skis permet en outre de tenir aisément les bâtons tout en portant les skis d'une même main. Ref: 0208-GER
L'invention concerne un porte skis pour le transport de skis à la main. Le porte skis comprend une première bande (1) souple de serrage des skis et une deuxième bande (2) souple formant poignée fixée à la première bande. Selon l'invention, la première bande est de longueur suffisante pour entourer les skis à l'endroit des fixations et être repliée sur elle même après un passage sous la poignée et cette première bande comporte au moins un ruban auto-agrippant (11, 12) composé d'une partie crochet et d'une partie velours fixées respectivement de part et d'autre de la première bande (1), dans le prolongement l'une de l'autre et s'étendant de manière à présenter une zone de recouvrement suffisante pour permettre un réglage de la longueur de serrage selon l'épaisseur des skis et être ainsi adapté à tout type de fixations .
1. Porte skis pour le transport de skis à la main comprenant une première bande (1) souple de serrage des skis et une deuxième bande (2) souple formant une poignée fixée à la première bande, caractérisé en ce que la première bande (1) est de longueur suffisante pour entourer les skis à l'endroit des fixations et être repliée sur elle même après un passage sous la poignée (2), cette première bande comportant au moins un ruban (11,12) auto-agrippant composé d'une partie crochet et d'une partie velours fixées respectivement de part et d'autre de la première bande, dans le prolongement l'une de l'autre et s'étendant de manière à présenter une zone de recouvrement suffisante pour permettre un réglage de la longueur de serrage selon l'épaisseur des skis et être ainsi adapté à tout type de fixations. 2. Porte skis selon la première , caractérisé en ce que la ou les rubans (11,12) d'auto agrippant s'étendent sur sensiblement une longueur supérieure ou égale à la moitié de la longueur de la première bande. 3. Porte skis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la poignée (2) est fixée à une extrémité de la première bande pour permettre une mise en place aisée pour l'utilisateur et assurer un serrage efficace. 4. Porte skis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte, fixé sur une face (F2) de la première bande destinée à être en contact avec les skis, un film antidérapant (10) améliorant le Ref: 0208-GER maintien des skis et apportant de la rigidité à la première bande. 5. Porte skis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un seul ruban auto agrippant de largeur sensiblement égale à la largeur de la première bande de manière à assurer un serrage aisé. 6. Porte skis selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux rubans auto agrippants, un ruban étant fixé le long de chaque bordure longitudinale de la première bande de manière à obtenir un maintien équilibré des skis, la partie velours étant sur une face et la partie crochet sur l'autre face de la bande. 7. Porte skis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une languette de renfort (13) dans la zone de fixation de la poignée (2). Ref: 0208-GER
A
A63
A63C
A63C 11
A63C 11/02
FR2893294
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGULATION DE LA DYNAMIQUE DE ROULAGE A FONCTION DE FREINAGE ETENDUE.
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de stabilisation d'un véhicule dans des situations limites de dynamique de roulage, notamment en cas de sous-virage, selon lequel on freine plusieurs roues pour réduire la vitesse du véhicule. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, dispositif de stabilisation d'un véhicule dans des situations limites de dynamique de roulage, notamment en cas de sous-virage, comprenant des capteurs pour saisir différents états du véhicule et un appareil de commande qui traite les signaux des capteurs et qui en cas de dépassement d'un seuil de déclenchement commande des actionneurs de frein pour que ceux-ci interviennent dans le fonctionnement de roulage pour décélérer le véhicule. Etat de la technique Les systèmes de régulation de dynamique de roulage tels que les systèmes ESP ou DSC servent à améliorer le contrôle des véhicules dans des situations de conduite critiques, par exemple en cas de survirage ou de sous-virage et de stabiliser le véhicule. Les systèmes connus comportent un ensemble de capteurs fournissant des valeurs de mesure relatives à l'état actuel du véhicule, un appareil de commande équipé d'un algorithme de régulation pour assurer une régulation de l'angle de flottement et/ou de la vitesse de lacet et au moins un organe d'actionnement pour influencer le comportement de roulage du véhicule. A partir des consignes de roulage, notamment de la position du volant, et de la position de la pédale d'accélérateur ou de la pédale de frein, on calcule différentes grandeurs de consigne pour les comparer à des grandeurs réelles. Si la déviation de régulation dépasse un seuil prédéfini, la régulation de la dynamique de roulage intervient sur le fonctionnement et génère un couple de lacet de compensation qui s'oppose au mouvement de lacet du véhicule et aligne le véhicule suivant des con-signes. Pour cela, les systèmes de régulation connus de dynamique de roulage utilisent habituellement les freins du véhicule et/ou la commande du moteur comme organes d'actionnement ou encore agissent sur la di-rection par l'intermédiaire d'un actionneur de direction. Les régulateurs de dynamique de roulage utilisés actuelle-ment sont en général conçus pour freiner la roue arrière à l'intérieur de la courbe lorsque le véhicule est en sous-virage. Cela se traduit par un couple de lacet en direction du côté intérieur de la courbe qui place le véhi- cule plus fortement dans la courbe. Le véhicule peut ainsi suivre des rayons de courbure plus étroits. En cas de vitesses de roulage élevées avec des accélérations transversales élevées, correspondantes, on rencontre néanmoins une difficulté car les roues à l'intérieur de la courbe sont plus fortement déchargées et ne peuvent ainsi recevoir qu'une force longitudinale réduite. Cela ne permet pas une action de freinage parfaitement efficace par la roue arrière à l'intérieur de la courbe. Pour améliorer la stabilisation du véhicule, on a introduit jusqu'à présent une fonction de régulation supplémentaire (fonction con-nue sous la dénomination Bosch : EUC). Cette fonction déclenche une opération de freinage automatique avec pour objectif de décélérer globale-ment le véhicule et de réduire les efforts transversaux (accélération transversale). Dans le cadre de cette fonction, on augmente la pression de freinage au niveau des freins de roue des quatre roues avec la même intensité et on freine le véhicule. Le freinage des roues se traduit toutefois tout d'abord par une diminution du potentiel de guidage latéral. C'est pourquoi au niveau des roues avant on a tout d'abord un déplacement en biais plus important et ainsi un sous-virage plus fort du véhicule. Ce n'est que lorsque la vitesse du véhicule a suffisamment diminué que le véhicule 20 pourra de nouveau suivre le braquage. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé de stabilisation et un dispositif pour sa mise en oeuvre, permettant de réduire la vitesse du véhicule tout en maintenant une force de guidage laté- 25 raie maximale possible. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'on exerce un couple de freinage plus élevé sur les roues arrière que sur les roues avant. 30 L'invention concerne également un dispositif du type défini pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, caractérisé en ce qu'il effectue une action de freinage en exerçant sur les roues arrière un couple de freinage plus élevé que sur les roues avant. Cette caractéristique essentielle de l'invention est qu'en cas 35 de véhicules à sous-virage, les roues avant critiques pour le comportement de roulage en courbe ne sont pas freinées ou ne le sont que faiblement alors que les deux roues arrière sont freinées beaucoup plus fortement. Selon un mode de réalisation préférentiel, le véhicule n'est freiné qu'au niveau des deux roues arrière alors que les roues avant ne sont pas freinées ou sont fortement sous-freinées. Cela se traduit par l'avantage important que l'on conserve la force de guidage latérale au ni- veau des roues avant et le véhicule décrit un rayon de courbure aussi ré-duit que possible. L'intensité de l'action de freinage dépend de préférence de la tendance à sous-virer du véhicule. Cela se détermine par exemple à partir de la vitesse de lacet mesurée et de la vitesse de lacet calculée. io Au niveau des roues arrière on peut exercer un couple de freinage de même intensité ou d'intensité différente. De préférence, on exerce le couple de freinage plus important à la roue arrière à l'intérieur de la courbe qu'à la roue arrière à l'extérieur de la courbe pour créer, en cas de véhicule sous-vireur, un couple de lacet antagoniste dans la direc- 15 tion du côté intérieur de la courbe. Pour les roues avant, la roue à l'intérieur de la courbe peut être soumise à un couple de freinage plus grand que la roue avant à l'extérieur de la courbe, pour ne pas diminuer le potentiel de guidage latéral du rayon à l'extérieur de la courbe. La roue avant à l'extérieur de la 20 courbe a le potentiel de guidage latéral le plus important et c'est pourquoi elle est particulièrement critique dans les trajets en courbe. Pendant toute la régulation, cette roue est de préférence freinée à un niveau plus faible ou même pas freinée du tout. Pour reconnaître un comportement sous-vireur, l'algorithme 25 de régulation calcule de préférence une grandeur indicatrice qui affiche la tendance au sous-virage. Cette grandeur indicatrice est de préférence une fonction de la vitesse de lacet comme par exemple le quotient de la vitesse de lacet souhaitée par le conducteur et de la vitesse de lacet mesurée. La vitesse de lacet souhaitée par le conducteur résulte de différentes grau- 30 deurs, notamment de la géométrie du véhicule, de la vitesse et du braquage des roues ; elle est de préférence calculée dans un appareil de commande. La vitesse de lacet mesurée s'obtient par exemple par un capteur de vitesse de lacet. La fonction de freinage selon l'invention est de préférence 35 déclenchée si la grandeur indicatrice dépasse un seuil prédéfini. Le seuil dépend de préférence de l'accélération transversale du véhicule. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, après le dépassement du seuil de déclenchement, on fournit des couples de consigne pour les roues arrière à des actionneurs correspondants et on les régule à l'aide d'une régulation de patinage. L'algorithme surveille à l'aide du patinage de roues si les couples de freinage de consigne prédéf - nie ont put être appliqués. Si le patinage de roue au niveau d'une roue arrière dépasse un seuil prédéfini, le couple que l'on ne peut appliquer est fourni à la roue avant correspondante. De préférence, seule la roue avant à l'intérieur de la courbe sera freinée. Une régulation de dynamique de roulage selon l'invention comprend des capteurs saisissant différentes grandeurs d'état du véhicule, un appareil de commande qui traite les signaux de capteur et qui en cas de dépassement d'un seuil de déclenchement effectue à l'aide des freins de roue, un freinage automatique du véhicule ou commande les freins de roue pour qu'ils exécutent un freinage automatique du véhicule. L'algorithme de régulation enregistré dans l'appareil de commande est 15 conçu pour exercer en cas de sous-virage du véhicule, un couple de freinage au niveau des roues arrière (chacune prise séparément ou globale-ment) plus important que sur les roues avant, et en particulier la roue avant à l'extérieur de la courbe étant fortement sous freinée. La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 20 détaillée à l'aide des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre le comportement en courbe d'un véhicule équipé de différents systèmes de régulation de la dynamique de roulage, - la figure 2 montre la courbe des différentes vitesses de lacet dans un trajet en courbe d'un véhicule sous-vireur, 25 - la figure 3 montre les principales étapes d'un procédé de freinage d'un véhicule dans un trajet en courbe, et - la figure 4 est un schéma par blocs d'un système de régulation de la dynamique de roulage avec une fonction de freinage étendue. Description de modes de réalisation de l'invention 30 La figure 1 montre plusieurs véhicules la- 1c équipés de différents régulateurs de dynamique de roulage en cas de sous-virage. Les régulateurs de dynamique de roulage utilisent différentes stratégies de régulation pour tenir le véhicule sur sa trajectoire 3. Le système de régulation de dynamique de roulage du véhi- 35 cule la à droite, à l'extérieur, freine de façon connue la roue arrière à l'intérieur de la courbe pour générer ainsi un contre-couple de lacet en direction du côté intérieur de la courbe. La force longitudinale appliquée à la roue arrière gauche 6 est indiquée par une flèche F. Le système de régulation de dynamique de roulage du véhicule lb représenté au milieu, utilise une fonction connue (fonction EUC) qui augmente fortement de manière identique la pression de frein de roue appliquée aux quatre roues 4-7. Les forces de freinage exercées sur les quatre roues 4-7 sont indiquées par les flèches F1 ou F2 et F3. La force de freinage F3 appliquée aux roues 4, 5 est symétrique et est conditionnée par le coefficient de freinage (CP), en général plus élevé que sur l'essieu arrière. La roue arrière 6 à l'intérieur de la courbe est soumise à une force de freinage supérieure à celle de la roue 7 à l'extérieur de la courbe comme cela a été indiqué ci-dessus, de manière à créer un contre couple de lacet. Le véhicule 1c, représenté à gauche, comporte un régulateur de dynamique de roulage selon l'invention ; ce régulateur freine l'essieu arrière en cas de situation de sous-virage de toutes les roues 6, 7. Les roues avant 4, 5 les plus importantes pour le comportement du véhicule en courbe et qui doivent absorber des efforts transversaux aussi élevés que possible, ne seront freinées que très peu ou même pas du tout. On conserve ainsi le potentiel de guidage latéral des roues avant 4, 5 et ainsi le véhicule 1c sera néanmoins freiné, ce qui lui permet de suivre un rayon de courbure aussi réduit que possible. Dans l'exemple de réalisation présenté, toutes les quatre roues 4-7 sont freinées avec une intensité différente. La roue arrière 6, à l'intérieur de la courbe, est celle qui est le plus fortement freinée ; ensuite, on a la roue arrière 7 à l'extérieur de la courbe. Les deux roues avant 4, 5 ne sont que très faiblement freinées et en particulier la roue avant 5 à l'extérieur de la courbe ne sera freinée que de manière minimale ou même pas du tout. Cette répartition du freinage permet au véhicule 1c représenté à gauche de suivre un rayon de courbure beaucoup plus petit que celui suivi par les deux autres véhicules la et lb équipés de régulateurs connus de dynamique de roulage. La figure 2 montre la courbe des différentes vitesses de la-cet pendant un trajet en courbe pour le véhicule le en sous-virage. La courbe 8 montre l'évolution de la vitesse de giration de consigne repré-sentant le souhait du conducteur. Comme le montre la figure, le conduc-teur braque de plus en plus le volant jusqu'à un braquage maximum. La courbe 9 représente la vitesse de lacet maximale possible dans les condi-tions de roulage données (véhicule, pneumatiques, chaussée, vitesse, etc...). Cette courbe peut être obtenue avec une régulation optimale de dy- namique de roulage. La courbe 10 montre la vitesse de lacet effectivement mesurée pendant un trajet en courbe. Comme cela apparaît, la vitesse de lacet mesurée est en partie beaucoup plus faible que la vitesse de lacet 9 maximale possible. Dans cette zone le véhicule 1 dérive plus que néces- saire en direction du côté extérieur du virage. La figure 3 montre les principales étapes d'un procédé de freinage d'un véhicule dans une situation de sous-virage. L'algorithme cal-cule dans l'étape 15 tout d'abord un indicateur de sous commande kä qui donne la tendance de sous-virage du véhicule 1c. De façon simplifiée, on a la relation suivante pour l'indicateur : k _ cons u mes yfcons = f(géométrie du véhicule, Lw, vFZ). Dans ces relations, yicons est la vitesse de lacet de consigne résultant de la géométrie du véhicule, de la vitesse vFZg du véhicule et de l'angle de braquage Lw, et représente la demande du conducteur ; yrmes est une vitesse de lacet mesurée. Si ce quotient dépasse un seuil SW (étape 16) prédéfini, dé- pendant de l'accélération transversale, la fonction de freinage selon l'invention sera activée automatiquement. Dans l'étape 17, on calcule ainsi tout d'abord une décélération de consigne axcons qui dépend de la tendance à la sous commande kä et de la position de la pédale d'accélérateur. On a ainsi la relation suivante : axcons = f(k,,, position de la pédale d'accélérateur) On en déduit les couples de freinage des roues arrière 4, 5 et le cas échéant également des roues avant 6, 7. Pour les roues arrière et jusqu'à ce que l'on atteint la limite de patinage sur une roue on a la relation suivante : mFzg axcons roue 2 Les couples calculés dans l'étape 18 sont fournis comme couples de consigne destinés aux roues arrière 6, 7 pour être régulés à l'aide d'une régulation de patinage. L'algorithme utilisant le patinage de Mh roue dans l'étape 19 vérifie si l'on peut appliquer les couples de freinage de consigne Mh prédéfinis. Si le patinage de roue dépasse un seuil pré- défini SW (oui), le couple de freinage non applicable est transmis à la roue avant correspondante. A ce moment on freinera de préférence seulement la roue avant 4 à l'intérieur de la courbe (étape 20). Dans le cas contraire (non) la fonction se termine. En principe, les différents couples de roues sont répartis pour que globalement on n'obtienne pas de couple de lacet ou seulement un couple de lacet dirigé vers le côté intérieur de la courbe. La figure 4 montre un système pour la mise en oeuvre d'une opération de freinage automatique dans une situation de sous commande. Le système comprend pour l'essentiel un appareil de commande 23 contenant l'enregistrement de la fonction de freinage sous la forme d'un algorithme, un ensemble de capteur 24 pour prendre différentes grandeurs d'état de roulage et les organes d'actionnement 29 de l'installation de frei- nage du véhicule, organes d'actionnement commandés par l'appareil de commande 23. L'algorithme enregistré dans l'appareil de commande 23 comprend une unité 25 pour calculer les grandeurs indicatrices k,,, une unité 26 pour calculer une décélération de consigne et une unité 27 qui calcule les couples de freinage de roues MFL, MFR, MRL, MRR en fonction des décélérations de consigne pour les différentes roues. Les couples de freinage sont transmis par une interface 28 aux différents actionneurs de freins 29. Le dispositif fonctionne par exemple comme décrit ci-dessus 25 à l'aide de la figure 3. 30
Procédé de stabilisation d'un véhicule (1a-1c) dans des situations limites de dynamique de roulage notamment en cas de sous-virage, selon lequel on freine plusieurs roues (4-7) pour réduire la vitesse (v) du véhicule (1a-1c).On exerce un couple de freinage (Mh) plus élevé sur les roues arrière (6, 7) que sur les roues avant (4, 5).
1 ) Procédé de stabilisation d'un véhicule (la-1c) dans des situations limites de dynamique de roulage, notamment en cas de sous-virage, selon lequel on freine plusieurs roues (4-7) pour réduire la vitesse (v) du véhi- cule (la-1c), caractérisé en ce qu' on exerce un couple de freinage (Mh) plus élevé sur les roues arrière (6, 7) que sur les roues avant (4, 5). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on exerce un couple de freinage (Mh) sur les deux roues arrière (6, 7). 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la roue avant (4) à l'intérieur du virage subit un couple de freinage (Mn) plus important que la roue avant (5) à l'extérieur du virage. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on n'exerce aucun couple de freinage (Mb) sur la roue avant (5) à l'extérieur du virage. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on calcule une grandeur indicatrice (kä) qui affiche une tendance au sous-virage. 6 ) Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la grandeur indicatrice est une fonction de la vitesse de lacet (yJd) souhaitée par le conducteur et d'une vitesse de lacet (yrm) mesurée. 7 ) Dispositif de stabilisation d'un véhicule (la-1c) dans des situations li- mites de dynamique de roulage, notamment en cas de sous-virage, com- prenant des capteurs (24) pour saisir différents états du véhicule (yr, ay, v) et un appareil de commande (23) qui traite les signaux des capteurs et qui en cas de dépassement d'un seuil de déclenchement commande des ac- 10 15 20tionneurs de frein (29) pour que ceux-ci interviennent dans le fonctionne-ment de roulage pour décélérer le véhicule (la-1c), caractérisé en ce qu' on effectue une action de freinage en exerçant sur les roues arrière (6, 7) 5 un couple de freinage (Mh) plus élevé que sur les roues avant (4, 5). 8 ) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu' il exerce un couple de freinage (Mh) sur les deux roues arrière (6, 7). 9 ) Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce qu' il exerce un couple de freinage (Mb) plus important sur la roue avant (4) à l'intérieur du virage que sur la roue avant (5) à l'extérieur du virage. 10 ) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu' il n'exerce aucun couple de freinage (Mb) sur la roue avant (5) à l'extérieur du virage. 11 ) Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'appareil de commande (23) comporte une unité (26) pour calculer une décélération de consigne (axe.). 25 12 ) Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que l'appareil de commande (23) comporte une unité (27) pour calculer les couples de freinage individuels (Mb) des différentes roues (4-7) du véhicule 30 (la-1c). 35
B
B60
B60T
B60T 8
B60T 8/28,B60T 8/176,B60T 8/32
FR2889688
A1
MACHINE A ETIQUETER
20,070,216
] La présente invention est relative à des perfectionnements aux machines à étiqueter et plus particulièrement à celles permettant le transfert, sur des objets, d'étiquettes auto-adhésives portées sur un film enroulé sous la forme d'une bobine aplatie. Dans ce type de machine, la bobine est montée librement sur un axe et son extrémité libre passe sur un ensemble de galets et est fixée, finalement, sur un tambour entraîné en rotation sur lequel le film s'enroule après s'être débarrassé de son étiquette qui a été déposée sur le produit durant ce trajet. Généralement, le trajet du film s'effectue dans un plan vertical. Dans ce qui va suivre, ce plan sera dénommé plan de la machine . Chaque bobine d'étiquettes est destinée à un produit unique, si le produit est différent, il faut changer la bobine. Cela ne pose pas de problème lorsqu'il s'agit d'étiqueter un grand nombre de produits, la taille de la bobine correspondant, généralement, au nombre de produits de la série. Dans certains domaines, le nombre de produits d'une même série est limité (une centaine par exemple) et des séries différentes s'alternent. Dans ce cas, le problème du temps perdu pour changer les bobines se pose tout particulièrement ainsi que celui de l'entreposage des bobines en attente d'être réutilisées, celles-ci ayant tendance à se dérouler naturellement avec tous les inconvénients que cela présente. Le dispositif de l'invention, qui remédie à ces inconvénients, est remarquable en ce que chaque bobine, susceptible d'être utilisée, est placée, sur champ, dans un berceau et en ce que les berceaux sont associés pour former un chargeur, pouvant être déplacé selon l'axe des bobines de façon à placer la bobine à utiliser dans le plan de la machine. La présente invention sera mieux comprise par la description qui va suivre faite en se référant aux dessins annexés à titre d'exemple indicatif, seulement, sur lesquels: -la figure 1 est une vue en perspective du chargeur de l'invention, le bâti de support n'étant pas représenté ; - la figure 2 est la vue de dessus correspondant à la figure 1; - la figure 3 est une vue en coupe par un plan vertical, du berceau actif; -la figure 4 est une vue analogue à la figure 1, le chargeur ayant été déplacé ; 10 -la figure 5 est la vue de dessus correspondant à la figure 4. En se reportant aux dessins, on voit que les bobines, telles que celles B de la figure 3, peuvent être placées dans un chargeur 1 formé par l'association d'une pluralité de berceaux 2, susceptible, chacun, de recevoir une bobine. Le chargeur est formé par une pluralité de flasques 3, parallèles, maintenus assemblés par une pluralité d'arbres-entretoises 4, disposés selon une portion de circonférence, comme cela ressort tout particulièrement de la figure 3. Chaque berceau se présente, donc, sous la forme d'un réceptacle ajouré et largement ouvert à sa partie supérieure pour permettre la mise en place de la bobine. Le chargeur est guidé sur, au moins, deux arbres parallèles 5 portés par le bâti 6 de la machine et s'étendant perpendiculairement aux flasques 3, donc parallèlement aux axes des bobines B. Chaque berceau, comporte un galet 7, monté librement sur son arbre 8, susceptible de coopérer avec un levier pivotant 9, articulé sur un arbre 10 2889688 3 porté par le bâti 6. Selon un moyen connu, l'extrémité du levier 9 est appliquée contre le galet 7 de façon à pincer le film F de la bobine active. Le levier 9 présente une extension 11 permettant de la faire pivoter manuellement de façon à le placer dans la position montrée, en traits fins, sur la figure 3, position permettant la mise en place ou le retrait du film. Selon une caractéristique de l'invention, une partie de l'extrémité du levier 9 pénètre dans le berceau actif lorsque ledit levier est appliqué en pression contre le film. De cette façon, le levier 9 remplit une fonction de verrouillage du chargeur. Pour changer de bobine,on coupe le film et on fait pivoter le levier 9 selon la flèche Fi, puis on déplace le chargeur, selon le flèche F2 pour placer le berceau 2a de la figure 4 par exemple dans le plan de la machine. On passe l'extrémité du film entre l'extrémité du levier et le galet dudit berceau puis on relâche ledit levier. La suite de l'opération s'effectue de la façon usuelle. Il est à noter que la bobine, qui n'est plus utilisée, reste dans son berceau et ne peut pas se dérouler intempestivement. Le guidage du chargeur s'effectue par l'entremise de paliers 1 2, à portée réduite pour réduire les frottements, rendus solidaires du chargeur et traversés par les arbres 5. Durant le déplacement du chargeur, des moyens sont prévus pour positionner chaque berceau dans le plan de la machine. Ainsi, par exemple, l'un des arbres 5 peut présenter des gorges dans chacune desquelles peut pénétrer partiellement une bille poussée par un ressort, lorsque le plan du berceau correspondant coïncide avec celui de la machine. La bille de positionnement et son ressort sont disposés dans un logement du palier correspondant, selon une disposition radiale
Machine à étiqueter pour transférer sur des objets des étiquettes auto-adhésives portées par un film enroulé sous la forme d'une bobine aplatie, caractérisée en ce que chaque bobine est disposée, sur champ, dans un berceau (2) et en ce que les berceaux sont associés pour former un chargeur (1) pouvant être déplacé selon l'axe des bobines pour permettre le positionnement de la bobine active dans le plan de la machine.
1-Machine à étiqueter pour transférer sur des objets des étiquettes autoadhésives portées par un film enroulé sous la forme d'une bobine aplatie, caractérisée en ce que chaque bobine (B) est disposée, sur champ, dans un berceau (2) et en ce que les berceaux sont associés pour former un chargeur (1) pouvant être déplacé selon l'axe des bobines pour permettre le positionnement de la bobine active dans le plan de la machine. 2-Machine selon la 1, caractérisée en ce que chaque berceau présente un galet sur lequel peut être appliquée l'extrémité d'un levier pivotant (9), porté par le bâti (6) de la machine, ladite extrémité s'étendant dans le berceau correspondant, lorsqu'elle est appliquée contre le film (F), en assurant, ainsi, le verrouillage du chargeur. 3-Machine selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que le chargeur est guidé sur, au moins, deux arbres parallèles (5), portés par le bâti et s'étendant parallèlement aux axes des bobines. 4-Machine selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que des moyens sont prévus pour positionner le berceau actif dans le plan de la machine.
B
B65
B65C
B65C 9
B65C 9/10,B65C 9/18
FR2900381
A1
SYSTEME DE GESTION AUTOMATIQUE DU DEPLACEMENT D'AU MOINS UN VEHICULE SUR UNE LIGNE DE CIRCULATION
20,071,102
CIRCULATION. La présente invention concerne les systèmes de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation. Par gestion du déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation, on entend, au sens de la présente description, la gestion de tous les paramètres qui sont généralement élaborés sous forme de signaux de type informatique ou analogues, au moyen de capteurs ad-oc associés au véhicule dont la circulation doit être gérée, dans le but d'obtenir une circulation programmée et automatique avec, pour objectif, une très bonne sécurité et un bon confort des passagers empruntant ce véhicule quand il se déplace sur une ligne de circulation de toute nature mais, de façon préférentielle, sur une ligne définie par des rails ou analogues. Ces paramètres sont bien entendu tous ceux qui sont nécessaires à une circulation automatisée d'un véhicule comme un train, une rame de métropolitain ou analogue sur une ligne comme une voie de chemin de fer ou analogue, et qui représentent par exemple la vitesse instantanée du véhicule, la distance entre deux véhicules comme deux rames de métro ou deux trains, les moments d'arrêt et de démarrage aux stations, les incidents de parcours, le chauffage des wagons ou analoguesä leur éclairage, l'ouverture et la fermeture des portes, les alertes, etc. Tous ces paramètres sont bien connus des hommes du métier et ne seront donc pas plus amplement décrits et définis ici dans l'unique souci de simplifier la présente description. Il existe déjà des systèmes qui permettent de gérer automatiquement le déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation notamment sur une ligne de chemin de fer ou analogue. Ces systèmes sont constitués par exemple par des moyens qui prennent des références au sol, par exemple sur un rail auxiliaire parallèle aux rails de circulation des trains, rames ou analogues. Cette technique donne de bons résultats mais n'est guère utilisable que sur des voies de circulation qui sont conçues à l'origine pour utiliser ce système, et elle est presque impossible à appliquer pour des voies de circulation qui sont déjà existantes. Il existe des systèmes qui utilisent d'autres moyens comme des guides d'ondes ou anallogues positionnés le long de la voie de circulation. Une voie de circulation existante peut parfois être adaptée à ces moyens, mais cette solution présente le désavantage d'être très onéreuse. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un système de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation qui, du fait de sa structure relativement simple et de sa souplesse d'utilisation, pallie au moins en grande partie les inconvénients mentionnés ci-dessus des systèmes de l'art antérieur comme ceux qui ont été schématiquement rappelés ci-dessus. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation, caractérisé par le fait qu'il comporte : • des moyens de traitement automatique centraux des informations permettant de gérer le déplacement du véhicule sur ladite ligne de circulation, • une pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires disposés le long de ladite ligne de circulation (4) et sensiblement équidistants les uns des autres d'une distance sensiblement égale à LA, lesdits terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires ayant tous sensiblement le même lobe d'émission et de réception, chaque terminal émetteur-récepteur radio primaire étant disposé le long de ladite ligne de circulation (4) de façon que la longueur Lo qui est recouverte par son lobe d'émission soit comprise entre Lt et 2Lt, • des moyens pour connecter ladite pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires aux dits moyens de traitement automatique centraux, • des moyens d'élaboration de signaux représentatifs de l'état du dit véhicule, • des moyens de traitement automatique embarqués sur ledit véhicule aptes à traiter lesdits signaux représentatifs de l'état du dit véhicule, et • des moyens de communication émetteurs-récepteurs radio embarqués sur ledit véhicule agencés de façon à faire communiquer lesdits moyens de traitement automatique embarqués avec toujours au moins deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs quand ledit véhicule se déplace le long de ladite ligne. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au 10 cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels : Les figures 1 et 2 représentent deux schémas de principe d'un mode de réalisation d'un système selon l'invention, de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule sur une ligne de circulation, la figure 2 15 représentant plus particulièrement une rame de métro et, au-dessus de cette rame, des moyens entrant dans la structure du système selon l'invention, en soulignant que, bien que représentés en dehors de la rame pour une facilité de représentation, ces rnoyens sont embarqués sur la rame. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références 20 désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à l'autre figure. 25 Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement un seul mode de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, 30 l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement cornporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant-"au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. Le système selon l'invention de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule 1, 2, 3, ... sur une ligne de circulation 4, est illustré dans son ensemble sur les figures 1 et 2 qui, de ce fait, doivent être prises en combinaison. Ce système de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule 1, 2, 3, ... sur une ligne de circulation 4 comporte, figure 1, des moyens de traitement automatique centraux 10 des informations permettant de gérer le déplacement du véhicule sur la ligne de circulation, une pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires 21, 22, 23, 24, ... disposés le long de la ligne de circulation 4 et sensiblement équidistants les uns des autres d'une distance sensiblement égale à Lt, et ayant tous sensiblement le même lobe d'émission et de réception 121, 122, 123, 124, ..., chaque terminal émetteur-récepteur radio primaire étant disposé le long de la ligne de circulation 4 de façon que la longueur Lo qui est recouverte par son lobe d'émission soit comprise entre Lt et 2Lt, des moyens 30 pour connecter la pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires 21, 22, 23, 24, ... aux moyens de traitement automatique centraux 10, des moyens d'élaboration 60 de signaux représentatifs de l'état du véhicule 1, 2, 3, ., ainsi que, illustrés sur la figure 2, des moyens de traitement automatique 40 embarqués sur le véhicule aptes à traiter les signaux représentatifs de l'état du véhicule 1, 2, 3, ... et des moyens de communication émetteurs-récepteurs radio 50 embarqués sur le véhicule 1, 2, 3, ... agencés de façon à faire communiquer les moyens de traitement automatique embarqués 40 avec toujours au moins deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs 21, 22, 23, 24, ... quand le véhicule 1, 2, 3, ... se déplace le long de la ligne de circulation 4. Il est bien précisé que, au sens de la présente description, par l'expression "terminaux émetteurs-récepteurs radio", il est compris des appareil émetteurs/récepteurs de tout type aptes à émettre et/ou recevoir des signaux de toute nature, informatiques, analogiques, par ondes hertziennes, etc.. Dans une réalisation avantageuse, comme celle qui est illustrée, les moyens de traitement automatique centraux 10 comportent au moins deux pilotes de traitement automatique principaux identiques 11, 12, c'est-à-dire aptes à fonctionner tous les deux de façon identique pour élaborer et/ou traiter des signaux et pour délivrer sous la même forme les résultats obtenus...DTD: Quant aux moyens 30 pour connecter la pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires 21, 22, 23, 24, ... aux moyens de traitement automatique centraux 10, 11, 12, ils comportent au moins deux ensembles 13, 14 de moyens d'interface de connexion aptes à relier deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs 21, 22, 23, 24, . avec respectivement deux pilotes de traitement automatique principaux identiques 11, 12. Avantageusement, un ensemble de moyens d'interface de connexion 13, 14 comme défini ci-dessus comporte au moins deux moyens d'interface dits "frontaux" 15, 16, connus en eux-mêmes des hommes du métier, dont les entrées/sorties sont respectivement reliées aux deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs 21, 22, 23, 24, ., et dont les sorties/entrées sont reliées au moyen d'un double réseau Ethernet en parallèle 17, 18 respectivement aux entrées/sorties des deux pilotes de traitement automatique principaux identiques 11, 12...DTD: De plus, de façon tout à fait préférentielle, les moyens de traitement automatique 40 embarqués sur le véhicule 1, 2, 3, ..., figure 2, comportent deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques 41, 42. De façon avantageuse, les moyens de communication émetteurs- récepteurs radio embarqués 50 sur le véhicule 1, 2, 3, ... sont agencés de façon à toujours faire communiquer les deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques 41, 42 avec au moins deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs 21, 22, 23, 24, .... quand le véhicule se déplace sur la voie de circulation 4. A cette fin, les moyens de communication émetteurs-récepteurs radio embarqués 50 embarqués sur le véhicule 1, 2, 3, ... comportent deux terminaux émetteurs-récepteurs radio secondaires embarqués 51, 52, par exemple un à chacune des extrémité du véhicule, par exemple de la rame de métro, et des moyens 53 pour connecter les deux terminaux émetteurs-récepteurs radio secondaires embarqués respectivement aux deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques 41, 42. Ces moyens de connexion 53 comportent deux interfaces de connexion 153, 253 qui peuvent être de tout type et qui ne sont que schématiquement illustrés sur la figure 2, notamment un réseau Ethernet du type "en temps réel" ou analogue. Ce type de réseau est aussi connu en lui-même et ne sera pas plus amplement détaillé ici, dans l'unique souci de simplifier la présente description. Quant aux moyens d'élaboration 60 de signaux représentatifs de l'état du véhicule 1, 2, 3, ... définis auparavant, ils sont par exemple constitués d'une centrale de gestion embarquée sur le véhicule, comportant autant de capteurs que de données à traiter pour déterminer l'état de déplacement du véhicule 1, 2, 3, ..., ces capteurs pouvant, aussi eux, être redondés par sécurité. Les entrées/sorties 61 de cette centrale de gestion embarquée 60 sont reliées aux interfaces de connexion 153, 253. La centrale 60 est conçue et comporte des capteurs ad-hoc pour être apte à gérer au moins l'un des paramètres suivants : la vitesse instantanée du véhicule, la distance entre le véhicule et le précédent ou le suivant sur la même ligne de circulation 4, les alertes, les moments d'arrêt et de démarrage aux stations, les incidents de parcours, le chauffage du véhicule, l'éclairage du véhicule, l'ouverture et la fermeture des portes de ce véhicule, etc. Le système selon l'invention tel que décrit ci-dessus peut fonctionner et être utilisé de différentes façons. II est cependant précisé qu'il doit être apte à assurer les fonctions suivantes : assurer une communication transparente entre les différents équipements, respecter le protocole IP (abréviation de l'expression anglaise "Internet Protocol", soit en français "protocole par Réseau Internet") pour assurer la communication entre les différents équipements du véhicule 1, 2, 3, ..., assurer une supervision de type SNMP (abréviation de l'expression anglaise " Simple Network Management Protocol", soit en français "protocole simple de gestion de réseau") de l'ensemble en proposant par exemple une solution avec une parfaite redondance intrinsèque. Notamment, les contraintes applicables au système peuvent se décliner de la façon comme défini ci-après. Le système aussi doit pouvoir connecter un nombre important d'abonnés, par exemple nombre de véhicules, nombre de stations, postes centraux, etc... La transmission de données doit autoriser une communication vers un abonné ou plusieurs abonnés et/ou tous les abonnés. Tous les équipements constitutifs du système doivent supporter le protocole SNMP et ainsi autoriser une administration à distance. Le système doit aussi disposer de points en réserve dans chaque station de la ligne de circulation 4. De façon générale le système doit bien entendu assurer la sécurité de transmission des données et leur disponibilité à tout instant. Par exemple la constante de temps maximal le long de toute la ligne de circulation 4 peut être inférieure à 50 ms. La structure générale du système permettant de converser entre tous les moyens tel que définis fonctionnellement ci-avant, est avantageusement basée sur l'utilisation d'un "BackBone" (qui peut se traduire par un coeur du réseau, une Dorsale, un réseau fédérateur) gigabit ou analogue qui est rebouclé et redondé. Ce re-bouclage permet de s'affranchir d'une simple coupure d'un des brins du réseau 17, 18 du BackBone. La redondance propose un second canal indépendant pour la transmission des données. Il est ainsi possible d'obtenir une structure robuste offrant une grande disponibilité pour la transmission des données. Il semble pertinent, et cela pour respecter les contraintes applicables, de réaliser une solution commutée de niveau deux avec gestion de priorité suivant la norme 802 1.P ou 802 1Q. L'utilisation de VLAN (qui est l'abréviation de l'expression anglaise de " Virtual Area Network" et qui signifie en français "Réseau Local Virtuel") semble aussi un élément important car il est ainsi possible "d'encapsuler" toute la communication d'une fonctionnalité comme par exemple le pilotage automatique. A contrario, il est normalement nécessaire de disposer de routeur pour assurer la connexion du système à des entités distantes n'ayant pas besoin du même niveau de qualité de services. Cette structure peut ainsi offrir une grande souplesse d'utilisation tout en assurant une qualité de service en rapport avec les contraintes de l'application et elle respecte en tout point les standards et normes applicables à la communication. Cette structure du système permet en outre de connecter les équipements dits sensibles aux deux brins du réseau 17, 18. Dans ce cas, il est de la responsabilité des équipements de gérer la redondance qui peut aller jusqu'à la duplication des données pour obtenir une redondance active de bout en bout. Pour les équipements dits "moins sensibles", il est possible de les connecter que sur un seul brin du réseau. Dans ce cas, il est nécessaire de connecter tous les équipements participant à la réalisation d'une même fonctionnalité sur le même brin du réseau. Cette méthode permet de limiter le volume de données à transférer dans le système selon l'invention. Les moyens de traitement automatique centraux qui portent la référence 10 sur la figure 1, pour la gestion du système sont désignés ci-après pour la simplification de la description par PA 10 (11, 12) et sont connectés aux deux brins du réseau 17, 18 de préférence Ethernet. Du fait de la criticité de la fonction PA, des précautions doivent bien entendu être prises pour donner la priorité aux flux de données dans tout le système, les sécuriser et leur assurer une grande disponibilité de communication. La sécurité de transmission est rendue nécessaire par le fait que les données du PA vont transiter à la fois sur un médium partagé par d'autres applications et utiliser un médium radio. Les mécanismes mis en oeuvre doivent donc proposer une solution pour se protéger de bout en bout de toute malveillance tout en garantissant une haute disponibilité au système. L'encapsulation des données de l'application avec une heure de production et un CRC (qui est l'abréviation de l'expression anglaise de "Cyclic Redundancy Check" et qui signifie en français "Contrôle de redondance cyclique") de niveau transport fournit une solution qui parait suffisante pour garantir l'intégrité de la donnée tant au niveau spatiale que temporelle. Le contrôle de l'horizon d'action de la donnée permet de vérifier le vieillissement de la donnée. Enfin, et cela dans le but de limiter les risques d'intrusion, il est avantageux de disposer d'une fonction de codage des données PA pour certifier l'origine des informations. La disponibilité de communication doit de préférence offrir une grande robustesse vis-à-vis d'une panne simple et toujours proposer un chemin alternatif pour l'acheminement des données provenant du PA. Cette duplication de chemins renforcée par l'utilisation d'une redondance active de la transmission engendre une duplication des données dans le médium. Ceci implique de mettre en place des mécanismes de type estampille pour gérer l'ordonnancement et assurer l'unicité des données à fournir à l'application consommatrice. La communication entre les équipements inhérents à la fonction PA doit donc de ce fait de façon préférentielle, garantir une complète indépendance entre application et communication, assurer une complète autonomie du système, tenir compte des propriétés applicables aux données afin de respecter les contraintes opérationnelles, garantir l'indépendance des données et ainsi protéger l'intégrité du système, proposer une structure assurant une gestion et une localisation continue de chaque véhicule 1, 2, 3, sur la ligne de circulation 4, garantir la sécurité des informations transmises, assurer la disponibilité du moyen de communication, obtenir une structure élastique, fournir une solution de communication capable, pour chaque véhicule, d'acheminer les données entre sol c mobiles avec un débit supérieur par exemple à 10kbits/sec et d'assurer un échantillonnage de chaque véhicule à une fréquence par exemple de 10 Hertz, fournir la possibilité de transmettre entre sol/mobiles soit en point à point, soit vers plusieurs véhicules, soit vers toutes les véhicules. De plus il faut souligner que du fait de la criticité de la fonction, il peut être nécessaire de dupliquer les équipements PA Sol 10 (11, 12) et de faire de même pour chaque PA Embarqué ci-après désigné par PAE portant les références 40 (41, 42). Ceci entraîne alors des contraintes applicables au système pour offrir la possibilité de redonder les équipements PA Sol 10, assurer une redondance de la communication émetteur-récepteurs radio entre le sol et le véhicule : un poste émetteur-récepteurs radio est prévu par exemple à chaque extrémité du véhicule, figure 2, pour assurer une meilleure couverture de la communication émetteur-récepteurs radio, offrir la possibilité de redonder les équipements PAE, proposer une redondance active de la communication avec gestion locale. De même la caractère critique de la fonction engendre des contraintes sur le niveau de qualité de service à apporter à la transmission des données de la fonction PA, à savoir garantir la disponibilité du système tant sur le plan communication sol que sur le plan communication émetteur-récepteurs radio, pour : éliminer les données dupliquées du fait de la redondance de certains des moyens du système, sécuriser les communications de bout en bout entre les différents équipements de la fonction du PA, vérifier le bon fonctionnement de tous les équipements participants à la fonction d'acheminement des données de façon à éliminer les pannes latentes, assurer via le protocole SNMP la gestion de tous les équipements du réseau. Des fonctions complémentaires peuvent être nécessaires pour permettre une exploitation des véhicules 1, 2, 3, ... comme des rames de métro ou analogue. Celles-ci sont par exemple, le réveil à distance des équipements embarqués (wake-up mode), l'endormissement à distance des équipements embarqués (sleep mode). Les hypothèses ci-dessous sont données à titre indicatif. Elles fixent les performances minimales à partir desquelles il est possible d'obtenir une solution d'structure répondant à l'ensemble des besoins : • Dans le mode TDMA (qui est l'abréviation de l'expression anglaise de "Time Division Multiple Access" et qui signifie en français un moyen d'accès multiple en temps partagé) avec une communication de type simplex en alternat et • Iso fréquence sur la totalité de la ligne La structure émetteur-récepteurs radio doit donc permettre une optimisation de la bande passante, une effectivité de la transmission qui est liée à la présence effective d'un véhicule dans la zone couverte par la émetteur-récepteurs radio, des contraintes applicables à la communication véhicule c=> Sol sont alors liées au mouvement des véhicules sur la ligne de circulation selon la vitesse de déplacement du véhicule quand par exemple elle est de 100 kmh maximum avec un intervalle dynamique de 30 secondes. Le fait de respecter une structure en couches (cf. modèle OSI) est le moyen d'assurer une communication de bout en bout entre le PA Sol et les PA Embarqués (mise en place d'un tunnel de communication). Cette structure en couches du modèle doit aussi se décliner au niveau de la structure afin de ne pas remonter les contraintes inhérentes à la gestion de la émetteur-récepteurs radio vers le BackBone. II est ainsi judicieux de recourir à une notion de grappe constituée de terminaux émetteur-récepteurs radio qui s'interconnectent, via un frontal, au BackBone. Les contraintes émetteur-récepteurs radio sont alors traitées au niveau de la grappe et non aucune influence sur le fonctionnement du BackBone. Il faut aussi de façon préférentielle qu'il soit défini • des tables de commutation statique au niveau des commutateurs de niveau deux afin d'éliminer les "overheads" (traduction en français) de reconstruction des tables locales du fait du traitement de la mobilité. Il faut aussi • tenir compte des propriétés des données afin de garantir les contraintes opérationnelles lors de leur transmission dans le système (qualité de services, temps de latence de bout en bout garanti, sécurité de la transmission). • assurer la localisation des véhicules sur la ligne de circulation 4 et être capable d'assurer une communication Sol Bord du véhicule quelque soit la position de celui-ci sur la ligne 4. Le traitement de la mobilité est par exemple réalisé directement au niveau des terminaux émetteur-récepteurs radio sans recourir à des fonctions applicatives (PA Sol par exemple). • paralléliser les dialogues entre sol véhicules du fait de la structure arborescente. La synchronisation des terminaux émetteur-récepteurs radio et l'utilisation de la méthode de type TDMA permet par exemple une augmentation de la bande passante émetteur-récepteurs radio d'un facteur cinq pour une portée émetteur-récepteurs radio de l'ordre par exemple du Km : elle peut être supérieure à dix pour des portées émetteur-récepteurs radio inférieures. Ce facteur dit "d'accélération", est un facteur très intéressant permettant d'augmenter de façon significative la qualité de service offerte et in fine la pertinence de la solution. La description ci-dessous montre que la structure sol proposée respecte l'énoncée des contraintes et règles défini ci-dessus. En particulier, la structure arborescente est une réponse au problème de la dissociation des contraintes liées au BackBone et à la transmission émetteur-récepteurs radio. Chaque grappe est organisée autour d'un réseau Ethernet temps réel redondant apte à gérer la synchronisation des terminaux émetteur-récepteurs radio et met en exergue les différents équipements participants au fonctionnement du système et plus particulièrement à la transmission des données liées à la fonction PA : Le frontal 15, 16 assure l'interface de la grappe émetteur-récepteurs radio avec le BackBone. Le terminal émetteur-récepteurs radio gère la transmission émetteur-récepteurs radio sol mobile Elle montre aussi les éléments de la couverture émetteur-récepteurs radio et met en évidence le fait que plusieurs terminaux émetteur-récepteurs radio peuvent émettre de façon simultanée. Dans la structure présentée, il a été privilégié un frontal abonné 15, 16 sur les deux brins du réseau Ethernet 17, 18. Il est aussi possible de façon très préférentielle de redonder ce frontal comme illustré sur la figure 1. Cette structure offre alors une redondance complète de la chaîne de transmission puisque du fait du recouvrement deux-à deux des terminaux émetteur-récepteurs radio-sol, il est ainsi possible d'assurer une communication avec un véhicule 1, 2, 3 même en cas de panne d'un terminal émetteur-récepteurs radio 21-24 et/ou d'un frontal 15, 16 et/ou d'une perte d'un des brins du BackBone ou du réseau temps réel 17, 18 et/ou l'un des commutateurs de niveau deux. Pour couvrir tous les cas de panne croisée, il peut être utile si nécessaire d'assurer la connexion de chaque frontal aux deux brins du BackBone comme ce qui est réalisé pour la connexion de ladite grappe, figure 1. La structure embarquée peut en outre être conçue soit à partir d'un réseau privé dédié à la fonction PA, soit à partir d'un réseau existant sur le véhicule. Cette structure entièrement redondée (2 PAE, 2 terminaux émetteur-récepteurs radio, un réseau redondant) offre un taux de couverture important aux simples pannes. Dans l'exemple, le système peut rester fonctionnel malgré la panne d'un PAE et/ou d'un terminal émetteur-récepteurs radio et/ou d'un des brins du réseau. Cette structure offre de plus l'avantage de garantir l'indépendance de la fonction PA par rapport au système embarqué. Les données échangées sont des données entièrement banalisées indépendantes de tout protocole de communication. Afin de limiter les développements, il est avantageusement fait appel 25 à la même technologie pour les équipements embarqués et leséquipements sol. La structure présentée s'appuie sur la couche d'accès au réseau et propose une distribution des données grâce au mécanisme de mirroring fourni par le coprocesseur de communication comme celui qui est décrit 30 dans le FR-A-2 875 361 qui assure une réplication des données partout ou cela est nécessaire. Le réseau temps réel permet de distribuer toutes les informations provenant du BackBone vers les terminaux émetteur-récepteurs radio rendant ainsi disponibles en tout point du système l'ensemble des données destinées au véhicule. Dans le sens contraire (véhicule 4 équipements connectés au BackBone), le réseau assure une fonction de réassemblage des informations au niveau de la base de données du Frontal. Le réseau émetteur-récepteurs radio remplit, de façon entièrement autonome, plusieurs rôles, il assure la transmission bidirectionnelle des données entre le sol et les véhicules, gère la mobilité des véhicules, met en oeuvre un mécanisme de localisation des véhicules sur la ligne, contrôle la gestion temporelle des postes émetteur-récepteurs radio de façon à éviter des émissions simultanées de postes adjacents, assure la synchronisation des Terminaux Émetteur-récepteurs radio rendant ainsi possible une parallélisation des transmissions de données. Le rôle de ce réseau est d'assurer une distribution des données des Terminaux Émetteur-récepteurs radio Embarqués vers les PAE (et réciproquement) assurant ainsi une consolidation locale des bases de données PAE (réciproquement des Terminaux Émetteur-récepteurs radio Embarqués). Le principe de communication décrit est basé sur une redondance active avec diffusion des informations sur les brins du BackBone et des différents réseaux temps réel. Cette dernière solution basée sur l'usage du coprocesseur de communication du dispositif selon le FR-A référencé ci-dessus, intègre de base l'ensemble des éléments permettant la distribution des données dans une structure système. Le Frontal de communication qui a été défini, joue un rôle de passerelle entre le BackBone et les Terminaux Émetteur-récepteurs radio Sol. Il utilise les objets de communication comme celui qui est décrit dans le FR-A référencé ci-avant . Il est entièrement paramétrable à distance via les tables générées à partir de l'outil de configuration. En outre il faut souligner du fait du recouvrement au moins deux à deux des zones émetteurrécepteurs radio il est tout à fait envisageable de paralléliser les communications train a sol en utilisant une structure à plusieurs anneaux virtuels. Le nombre de ces anneaux spécifie le facteur d'accélération utilisé pour le réseau émetteur-récepteurs radio
La présente invention concerne les systèmes de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule 1 ... sur une ligne de circulation 4.Le système selon l'invention est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de traitement automatique centraux 10 des informations permettant de gérer le déplacement du véhicule 1 sur la ligne 4, une pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires 21, 22, 23, 24 disposés le long de la ligne 4 et équidistants les uns des autres d'une distance Lt, les terminaux 21, 22, 23, 24, ... ayant tous le même lobe d'émission et de réception 121, 122, 123, 124, ..., chaque terminal étant disposé le long de ladite ligne de circulation 4 de façon que la longueur Lo qui est recouverte par son lobe d'émission soit comprise entre Lt et 2Lt, des moyens 30 pour connecter les terminaux 21, 22, 23, 24, ... aux moyens 10, des moyens d'élaboration 60 de signaux représentatifs de l'état du véhicule des moyens de traitement automatique 40 embarqués sur le véhicule aptes à traiter lesdits signaux représentatifs de l'état du dit véhicule, et des moyens de communication émetteurs-récepteurs radio 50 embarqués sur ledit véhicule agencés de façon à faire communiquer les moyens 40 avec toujours au moins deux terminaux 21, 22, 23, 24, ... quand le véhicule se déplace sur la ligne 4.Application notamment à la gestion automatique du déplacement des rames de métro.
1. Système de gestion automatique du déplacement d'au moins un véhicule (1, 2, 3, ...) sur une ligne de circulation (4), caractérisé par le fait qu'il comporte : • des moyens de traitement automatique centraux (10) des informations permettant de gérer le déplacement du véhicule (1, 2, 3, ...) sur ladite ligne de circulation (4), • une pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires (21, 22, 23, 24, ...) disposés le long de ladite ligne de circulation (4) et sensiblement équidistants les uns des autres d'une distance sensiblement égale à Lt, lesdits terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires (21, 22, 23, 24, ...) ayant tous sensiblement le même lobe d'émission et de réception (121, 122, 123, 124, ...), chaque terminal émetteur-récepteur radio primaire étant disposé le long de ladite ligne de circulation (4) de façon que la longueur Lo qui est recouverte par son lobe d'émission soit comprise entre Lt et 2U, • des moyens (30) pour connecter ladite pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires (21, 22, 23, 24, ...) aux dits moyens de traitement automatique centraux (10), • des moyens d'élaboration (60) de signaux représentatifs de l'état du dit véhicule (1, 2, 3, ...) • des moyens de traitement automatique (40) embarqués sur ledit véhicule aptes à traiter lesdits signaux représentatifs de l'état du dit véhicule (1, 2, 3, ...), et • des moyens de communication émetteurs-récepteurs radio (50) embarqués sur ledit véhicule (1, 2, 3, ...) agencés de façon à faire communiquer lesdits moyens de traitement automatique embarqués (40) avec toujours au moins deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs (21, 22, 23, 24, ...) quand ledit véhicule (1, 2, 3, ...) se déplace le long de ladite ligne (4). 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de traitement automatique centraux (10) comportent au moins deux pilotes de traitement automatique principaux identiques (11, 12). 3. Système selon la 2, caractérisé par le fait que les moyens (30) pour connecter ladite pluralité de terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires (21, 22, 23, 24, ...) aux dits moyens de traitement automatique centraux (10, 11, 12) comportent au moins deux ensembles (13, 14) de moyens d'interface de connexion aptes à relier deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs (21, 22, 23, 24, ...) avec respectivement deux pilotes de traitement automatique principaux identiques (11, 12). 4. Système selon la 3, caractérisé par le fait qu'un ensemble de moyens d'interface de connexion (13, 14) comporte au moins deux moyens d'interface dits "frontaux" (15, 16) dont les entrées/sorties sont respectivement reliées aux deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs (21, 22, 23, 24, ...), et dont les sorties/entrées sont reliées au moyen d'un double réseau Ethernet en parallèle (17, 18) respectivement aux entrées/sorties des deux pilotes de traitement automatique principaux identiques (11, 12). 5. Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que les moyens de traitement automatique (40) embarqués sur ledit véhicule (1, 2, 3, ...) comportent deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques (.41, 42). 6. Système selon la 5, caractérisé par le fait que les moyens de communication émetteurs-récepteurs radio embarqués (50) sur ledit véhicule (1, 2, 3, ...) sont agencés de façon à toujours faire communiquer les deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques (41, 42) avec au moins deux terminaux émetteurs-récepteurs radio primaires consécutifs (21, 22, 23, 24, ...). 7. Système selon la 6, caractérisé par le fait que les moyens de communication émetteurs-récepteurs radio embarqués (50) sur ledit véhicule (1, 2, 3, ...) comportent deux terminaux émetteurs-récepteurs radio secondaires embarqués (51, 52) et des moyens (53) pour connecter les deux dits terminaux émetteurs-récepteurs radio secondaires embarqués respectivement aux deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques (41, 42). 8. Système selon la 7, caractérisé par le fait que les moyens (53) pour connecter les deux dits terminaux émetteurs-récepteurs radio secondaires embarqués (51, 52) respectivement aux deux pilotes de traitement automatique secondaires embarqués identiques (41, 42), comportent deux interfaces de connexion (153, 253). 9. Système selon la 8, caractérisé par le fait que les moyens d'élaboration (60) de signaux représentatifs de l'état du dit véhicule (1, 2, 3, ...) sont constitués par une centrale de gestion embarquée sur ledit véhicule, dont les entrées/sorties (61) sont reliées aux interfaces de connexion (153, 253), ladite centrale étant apte à gérer au moins l'un des paramètres suivants : la vitesse instantanée du véhicule, la distance entre le véhicule et le précédent ou le suivant sur la même ligne de circulation (4), les alertes, les moments d'arrêt et de démarrage aux stations, les incidents de parcours, le chauffage du véhicule, l'éclairage du véhicule, l'ouverture et la fermeture des portes de ce véhicule.
B
B61
B61L
B61L 27
B61L 27/04
FR2891612
A1
CONDUIT DE DESENFUMAGE A SOUFFLERIE ET A VOLETS RETRACTABLES
20,070,406
D'invention se rapporte à un conduit de désenfumage comportant un système de soufflerie fonctionnant à l'aide de volets rétractables. Ces conduits de désenfumage sont par exemple installés fixement et en partie haute dans les endroits confinés tels que les tunnels, les rames de métro souterrains, les parkings ou d'une façon générale tous lieux pour lesquels il est avantageux de disposer d'un moyen de désenfumage. Ces conduits de désenfumage sont munis de volets qui peuvent être ouverts ou fermés à volonté, suivant la grandeur des lieux à équiper, il est avantageux de disposer de plusieurs paires de volets de façon à pouvoir ouvrir ces derniers afin de dégager la bouche d'extraction qui se trouve au plus près du foyer d'incendie. Dans les endroits ne nécessitant qu'une bouche d'extraction, les volets sont montés fixes en position ouverte. Ces conduits de désenfumage sont également mobiles et transportés par les services de secours, afin d'être hissés et ajustés à une ouverture d'un immeuble, dans ce cas particulier le dispositif est muni de volets fixes en position ouverte. Ces conduits permettent également l'extraction de particules ou poussières générées par l'activité de certaines professions ( Menuiserie, cimenterie, boulangerie etc...) Dans tous ces cas précités, il est appréciable de disposer d'un système de soufflerie se trouvant en amont des fumées ou des particules à évacuer. En effet la disposition d'un tel système élimine les risques d'encrassement de casse ou de pannes liés au passage de ces résidus. On connaît des systèmes d'évacuation de fumées 5 qui opèrent par aspiration, les dispositifs de ce type ne donnent toutefois pas toujours satisfaction, car ne permettent d'évacuer qu'une faible quantité des fumées. L'invention présente l'avantage d'apporter de l'air frais à l'intérieur du conduit, lui permettant de fonctionner à la façon d'un conduit de cheminée bien qu'étant placé horizontalement dans la plupart des cas. Les volets une fois ouverts orientent le flux d'air vers le haut du conduit, ce qui a pour effet de créer une dépression au dessus de la bouche d'extraction qui se trouve ouverte par le dégagement et l'élévation des volets, les fumées ou toutes autres matières volatiles sont alors captées dans le conduit et évacuées vers l'extérieur. Ce qui a pour conséquence de diminuer fortement la teneur en monoxyde de carbone ainsi que la chaleur et de diminuer la propagation des flammes, permettant de réduire les dommages subits tant sur le plan humain que matériel. L'évacuation des personnes s'en trouve grandement favorisée grâce à la dispersion des fumées qui engendre une meilleur visibilité, et leur évite également l'asphyxie. La tache des services de secours et notamment des Sapeurs Pompiers est également fortement facilité pour les mêmes raisons, tout en bénéficiant d'une plus grande sécurité. Ce système peut être couplé à des détecteurs de fumées ou de chaleur ou tout autre dispositif, afin de permettre une mise en oeuvre rapide des moyens de lutte contre l'incendie. Ce système s'affranchit des inconvénients cités plus haut, et présehte d'innombrables avantages, particulièrement sur le plan de la mise en oeuvre et de la simplicité de réalisation. L'invention a donc pour objet principal un conduit de désenfumage doté d'un système de soufflerie, et comportant des volets rétractables situés au dessus d'une bouche d'extraction, destiné à l'évacuation des fumées ou autres particules volatiles dans les endroits confinés, conduit selon lequel chaque paire de volets est montée pivotante sur le fond et à l'intérieur du dit conduit au dessus d'une bouche d'extraction. Le volet avant s'ouvre en pivotant, et entraîne le volet arrière par le biais d'un moyen d'articulation sur lequel au moins un des deux volets tourillonne. Plus précisément, le volet avant est relié sur le fond du conduit par un moyen d'articulation. Le volet arrière est muni de deux galets permettant son déplacement en translation, et reposant sur deux rails de guidage. Selon une caractéristique particulière de l'invention le volet avant est retenu en position ouverte par deux montants fixés de façon diagonale le long des parois latérales du conduit, assurant le blocage et l'étanchéité du dit volet. Selon une autre caractéristique particulière de l'invention le moteur actionnant l'ouverture des volets se trouve à l'extérieur du conduit, de fait ce dernier échappe aux contraintes ainsi qu'aux dommages qui pourraient résulter du passages des fumées et des émissions de chaleur, de plus un seul moteur suffit à actionner plusieurs volets selon ce montage, ce qui permet en outre une économie de moyens. D'autres caractéristiques particulières de l'invention ressortiront de la description qui va suivre d'un exemple non limitatif de réalisation dans laquelle on fait référence aux dessins annexés qui représentent Figure 1: Une vue schématique du conduit de 15 désenfumage en transparence. Figure 2: Une vue partielle à plus grande échelle des volets rétractables et de leur mécanismes. Figure 3: Une vue d'ensemble et en transparence du conduit de désenfumage, en situation dans un milieu enfumé. Le conduit de désenfumage montré à la figure 1 est du type de conduit de désenfumage à volets rétractables dont le corps 1 est constitué de caissons de forme allongée, à l'intérieur duquel est engagé et fixé à l'une de ses extrémités un système de soufflerie 2, actionné par un moteur non représenté. La figure 2 montre plus en détail les mécanismes se trouvant à l'intérieur du conduit on y voit les paires de volets 3 qui sont reliés sur le fond du conduit par un moyen d'articulation 4, le blocage et l'étanchéité du volet avant 5 sont assurés par deux montants 6 fixés de façon diagonale le long des parois latérales du conduit. Le volet arrière 7 est relié au volet avant 5 par un moyen d'articulation 8, le volet arrière 7 est équipé de deux galets 9 qui sont engagés dans deux glissières 10, ii peut donc se déplacer en translation à l'intérieur du conduit. Le volet avant 5 est équipé d'un crochet 11 sur sa face supérieure relié par un câble 12, à un mécanisme d'entraînement constitué d'une pièce mobile biseautée 13 que l'on nommera navette, cette navette 13 présente un champ plat et se déplace en translation d'avant en arrière logée dans une glissière 14 fixée en partie haute du conduit entraînant le câble 12, ce qui a pour effet de tirer les volets vers le haut, et de permettre ainsi le dégagement de la bouche d'extraction 15. Cette navette est actionnée par un bras articulé 16 fixé sur une deuxième navette 17 logée dans une glissière 18 fixée également en partie haute du conduit et longeant ce dernier sur toute sa longueur. La navette 17 est donc muni d'un bras articulé 16 qui offre la particularité de pouvoir passer au dessus de la navette 13 qui est biseauté, grâce à son moyen d'articulation 23 qui permet l'élévation du bras articulé 16 au contact de la navette 13, une fois cette opération effectuée, le bras articulé 16 se trouve incliné vers le bas, la navette 17 doté de son bras articulé est ramenée dans le sens opposé, le bras articulé 16 se trouve alors en butée avec le champ plat de la navette 13. La navette 17 repousse alors la ô navette 13, qui entraîne le câble 12 déclenchant l'ouverture des volets. La navette 17 est entraînée par un câble 20 également logé dans la glissière et mis en mouvement par deux poulies 21 disposées à chaque extrémité du conduit, l'une des deux poulies est actionnée par un moteur non représenté. Le blocage des volets en position ouverte est assuré par l'arrêt du moteur. La bouche d'extraction 15 est maintenant dégagée et permet le passage des fumées ou autres matières volatiles qui sont refoulées vers l'extérieur par le flux d'air généré par la soufflerie. La figure 3 permet de distinguer le fonctionnement du dispositif, l'air extérieur représenté par des flèches 19 pénètrent dans le conduit par le système de ventilation 2, cet air est repoussé vers le côté opposé il est dévié vers le haut du conduit par les volets 3 ouverts ce qui créé une dépression au dessus de la bouche d'extraction 15 et les fumées ou toutes autres matières volatiles sont alors captées puis refoulées vers l'extérieur. Après chaque utilisation la navette est dirigée à l'extrémité opposée à la soufflerie afin de verrouiller le bras articulé 16 en position haute grâce à un système de verrouillage non représenté. Les volets sont maintenus en position fermée par un ressort de rappel 22. L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits, mais en englobe en contraire 30 toutes les variantes constructives
Le conduit de désenfumage est muni d'une soufflerie et de paires de volets rétractables 3, chaque volet avant 5 est monté pivotant sur le fond du conduit. Chaque volet arrière 7 est relié par un moyen d'articulation 8 au volet avant et se déplace et se déplace en translation dans deux glissières horizontales 10 disposées latéralement dans la bouche d'extraction 15.Application aux conduits de désenfumage en milieux confinés.
1. Conduit de désenfumage, comportant un système de soufflerie et des volets rétractables disposés à l'intérieur du conduit, destiné à l'évacuation des fumées ou toutes autres matières volatiles en milieu confiné, caractérisé en ce que chaque volet avant 5 est monté pivotant sur le fond du conduit, en ce que chaque volet arrière 7 se déplace en pivotement et en translation à l'intérieur du conduit, et en ce que les deux volets sont reliés entre eux par un moyen d'articulation 8 sur lequel au moins un volet tourillonne. 2. Conduit de désenfumage selon la 1 caractérisé en ce que le volet avant 5 est pourvu d'un moyen d'articulation 4 fixé sur le fond du conduit, permettant le pivotement du dit volet. 3. Conduit de désenfumage selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le volet arrière 7 est pourvu de deux galets 9 engagés dans une glissière 10 autorisant le déplacement en translation du volet arrière 7. 4. Conduit de désenfumage selon la 3 caractérisé en ce que les deux volets s'ouvrent sur une bouche d'extraction 15. 5. Conduit de désenfumage selon la 4 30 caractérisé en ce que les volets sont mis en élévation par un mécanisme comportant un câble 12 relié à une navette 13, laquelle navette est logée dans une glissière 14 assurant la translation de la navette 13. 6. Conduit de désenfumage selon le 5 caractérisé en ce que la navette 13 est entraînée par une deuxième navette 17 équipée d'un bras articulé 16. 7. Conduit de désenfumage selon la 6 caractérisé en ce que la navette 17 est logée dans une glissière 18 qui longe le conduit sur toute sa longueur. 8. Conduit de désenfumage selon la 7 caractérisé en ce que la navette 17 est entraînée par un câble 20 actionné par deux poulies 21 disposées à chaque extrémité du conduit. 9. Conduit de désenfumage selon la 1 caractérisé en ce que les volets sont rappelés par un ressort 22.
F,E
F24,E21
F24F,E21F
F24F 7,E21F 1,E21F 7,F24F 13
F24F 7/007,E21F 1/08,E21F 7/00,F24F 13/08,F24F 13/26
FR2893116
A1
PROCEDE DE PRODUCTION D'UN RESERVOIR ET RESERVOIR OBTENU SELON LE PROCEDE
20,070,511
La présente invention concerne un procédé de production d'un réservoir, notamment cryogénique, ainsi qu'un réservoir obtenu selon le procédé. L'invention concerne plus particulièrement la production d'un réservoir, notamment un réservoir cryogénique, comportant deux enveloppes concentriques délimitant entre elles un espace inter-paroi destiné à être soumis à une pression dite basse, le procédé comportant : - une première étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe intérieure pour satisfaire au moins une première contrainte de sécurité, - une seconde étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe extérieure pour satisfaire au moins une seconde contrainte de sécurité, et - des étapes de fabrication des enveloppes intérieure et extérieure satisfaisant respectivement aux dimensions minimales calculées lors des première et seconde étapes de calcul. Les réservoirs cryogéniques sont constitués en général de deux enveloppes métalliques concentriques séparées l'une de l'autre par une vide inter-paroi. L'espace inter-paroi sous vide est prévu pour isoler thermiquement le réservoir interne contenant le fluide cryogénique froid de la température extérieure au réservoir qui est plus chaude. La pression de travail au sein de l'espace inter- paroi est en général de l'ordre de 10-5 mbar. Une isolation appelée isolation multicouche est en général installée dans cet espace inter-paroi pour optimiser l'isolation, en particulier en ce qui concerne les transferts thermiques par rayonnement. Les réservoirs d'hydrogène liquide embarqués pour des applications automobiles ont des tailles relativement restreintes (capacités typiquement comprises entre 60 et 200 litres) et des diamètres extérieurs qui doivent être compatibles avec leur intégration automobile (par exemple entre 450 et 800 mm). En général, la pression de service de l'enveloppe intérieure de ces réservoirs cryogéniques n'excède pas 10 bar. L'enveloppe intérieure est classiquement dimensionnée (son épaisseur) par rapport aux codes de constructions en vigueur (par exemple PED ou ASME) avec des coefficients de sécurité importants. C'est-à-dire que, par exemple, l'enveloppe intérieure doit pouvoir résister à des pressions intérieures de l'ordre de quatre fois la pression de service avant d'éclater. Classiquement l'enveloppe extérieure est dimensionnée (son épaisseur) pour pouvoir supporter un vide intérieur (pression interne sensiblement nulle). C'est-à-dire que l'enveloppe extérieure est dimensionnée pour résister à un effort de type flambage. Les enveloppes sont en général métalliques et fabriquées selon le principe connu de roulage pour les viroles et d'emboutissage pour les fonds. Bien entendu, de telles enveloppes métalliques peuvent être fabriquées selon tout autre procédé connu analogue, par exemple par hydroformage. Les réservoirs de ce type présentent cependant une masse importante qui est critique notamment en vue d'une application en grande série sur des véhicules automobiles. Un but de la présente invention est de proposer un procédé de production d'un réservoir qui pallie tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que la seconde contrainte de sécurité est la tenue en pression et la résistance à l'éclatement de l'enveloppe extérieure selon au moins une norme ou un code de construction. Selon d'autres particularités : - la seconde contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe extérieure à une pression interne maximale de service déterminée selon au moins une norme ou un code de construction, selon un premier coefficient de résistance. - la première contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe intérieure à une pression interne maximale de service déterminée selon au moins une norme ou un code de construction et avec un second coefficient de résistance inférieur audit premier coefficient de résistance. - le second coefficient de résistance correspond à une condition de rupture à une pression interne maximale de service de l'ordre de deux fois la valeur de la pression de service de l'enveloppe intérieure. - la première contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe intérieure à une pression interne maximale de service déterminée qui est inférieure à la seconde contrainte de sécurité de l'enveloppe extérieure. - la dimension minimale caractéristique de l'enveloppe intérieure calculée lors de la première étape calcul est l'épaisseur de ladite enveloppe. - la dimension minimale caractéristique de l'enveloppe extérieure calculée lors de la seconde étape calcul est l'épaisseur de ladite enveloppe. - la ou les normes ou codes de construction comprennent : la directive européenne PED et/ou le code de construction ASME ou le code de construction 10 CODAP ou tout autre code ou norme équivalent. Un autre but de l'invention est de proposer un réservoir, notamment cryogénique. Selon une particularité, le réservoir, notamment cryogénique, comporte deux enveloppes concentriques délimitant entre elles un espace inter-paroi 15 soumis à une pression dite basse, le réservoir étant obtenu selon le procédé conforme à l'une quelconque des caractéristiques précédentes. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'enveloppe extérieure a une épaisseur dimensionnée pour satisfaire une 20 tenue en pression interne à l'éclatement selon de premières conditions d'utilisation, et en ce que l'enveloppe intérieure a une épaisseur dimensionnée pour satisfaire une tenue en pression interne à l'éclatement selon de secondes conditions d'utilisation, les secondes conditions d'utilisation étant inférieure en terme de pression et/ou de sécurité par rapport aux premières conditions 25 d'utilisation. - l'enveloppe intérieure et/ou l'enveloppe intérieure comportent de l'inox et/ou de l'aluminium. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : 30 - la figure 1 représente une vue en coupe schématique d'un exemple de réalisation d'un réservoir selon l'invention, - la figure 2 représente une vue en coupe simplifiée du réservoir de la figure 1 illustrant les dimensions principales d'un réservoir. Le réservoir 20 cryogénique représenté à la figure 1 comporte une première enveloppe intérieure 1 destinée à contenir un fluide ou un mélange de fluides 9, par exemple un mélange d'hydrogène liquide et gazeux. Le réservoir 20 comporte une seconde enveloppe extérieure 3. L'enveloppe extérieure 3 est disposée de façon concentrique autour de l'enveloppe 1 intérieure. Les deux enveloppes 1, 3 délimitent entre elles un espace inter-paroi 2 dans lequel règne une pression de travail dite basse (une pression par exemple de l'ordre del 0-5 mbar). Classiquement, l'espace inter-paroi 2 contient des moyens 5 formant support du réservoir intérieur 1. L'espace inter-paroi 2 contient par ailleurs des moyens 4 d'isolation, tels qu'une multicouche conductrice ou non. Par exemple, les moyens 4 d'isolation comprennent une multicouche comportant une combinaison de polyéthylène téréphtalique aluminisé et de papier de verre. Classiquement, le réservoir 20 comprend également, débouchant dans l'enveloppe intérieure 1 : un tube de remplissage 7, un tube de soutirage de gaz 6, une sonde de niveau 19 et un tube 8 de réchauffage de l'hydrogène liquide contenu dans le réservoir afin de permettre un maintien en pression de celui-ci lors du soutirage de gaz par la ligne 6. Le réservoir 20 est associé de façon connue à un clapet 10 de pompage de vide et relié à un premier dispositif 11 de protection du réservoir extérieur 3 contre d'éventuelles surpressions (clapet de décharge vers l'atmosphère par exemple). Le clapet 10 de pompage de vide et relié également à un second dispositif 12 de protection du réservoir extérieur 3 contre d'éventuelles surpressions (clapet de décharge vers l'atmosphère ou disque de rupture par exemple). Les deux dispositifs de protection 11, 12 sont reliés à des évents 14 via une ligne de mise à l'air. La demanderesse a remarqué de façon surprenante et avantageuse que, dans certains cas au moins, en utilisant des règles de calcul habituelles issues des codes d'appareil à pression, l'épaisseur calculée d'une enveloppe pour une tenue à une pression de service (par exemple 10 bar) est inférieure à l'épaisseur calculée pour ce même réservoir pour une simple tenue au flambage avec pression interne nulle et pression externe déterminée (pression externe par exemple de 1 bar). Ceci est illustré plus en détail dans les tableaux 1 et 2 ci dessous. Le tableau 1 représente une pluralité d'épaisseur Eext calculées (en mm) d'une enveloppe extérieure 3 pour satisfaire des conditions de tenue au vide. Les épaisseurs sont calculées respectivement pour une pluralité de géométries : volumes intérieurs VINT de 50 litres, 100 litres, 150 litres et 200 litres et diamètres extérieurs DEXT respectivement de 450, 500, 550, 600 et 650 mm. Tableau 1 : Epaisseur Eext calculée de l'enveloppe extérieure pour une tenue au vide (en mm) Dext (mm) VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 450 1.23 1.73 2.07 2.34 500 1.11 1.64 1.98 2.24 550 0.98 1.51 1.89 2.15 600 0.8 1.4 1.75 2.06 650 0.72 1.28 1.66 1.92 C'est à dire que pour une enveloppe de 100 litres ayant un diamètre extérieur de 550 mm, l'épaisseur minimale pour respecter des conditions de tenue en pression au vide est de 1,51 mm. Le tableau 2 ci-dessous représente une pluralité d'épaisseur Eext calculées (en mm) pour ces mêmes enveloppes extérieures pour satisfaire des conditions de tenue en pression (éclatement) selon le code de construction CODAP. Les calculs ont été réalisés pour une pression de service de 10 bar. Tableau 2 : Epaisseur Eext calculée de l'enveloppe extérieure pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) selon CODAP (en mm) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 1.43 1.43 1.43 1.43 500 1.59 1.59 1.59 1.59 550 1.75 1.75 1.75 1.75 600 1.91 1.91 1.91 1.91 650 2.07 2.07 2.07 2.0720 Ainsi, on constate que dans certains cas, l'épaisseur calculée d'une enveloppe pour une tenue à une pression de service (par exemple 10 bar) est inférieure à l'épaisseur calculée pour ce même réservoir pour une simple tenue au flambage. Les critères dimensionnant de l'enveloppe externe (vide ou pression 5 sont regroupés dans le tableau 2bis ci dessous pour chaque cas : Tableau 2bis : Critère dimensionnant DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 Pression Vide Vide Vide 500 Pression Vide Vide Vide 550 Pression Pression Vide Vide 600 Pression Pression Pression Vide 650 Pression Pression Pression Pression 10 Dans ce tableau, dans toutes les cases référencées vide , le calcul au vide (tenue au flambage) donne une épaisseur supérieure au calcul à la pression. Ainsi, pour ces cas, l'enveloppe externe qui doit résister à une pression de 1 bar extérieur permet aussi (réglementairement) de résister à une pression interne de 10 bar. Par conséquent, aucune surépaisseur n'est requise sur ces enveloppes 15 pour qu'elles soient aussi conformes au code de construction d'appareil à pression pour la pression de calcul envisagée dans l'exemple de 10 bar. A partir de cette information, l'invention se propose de redéfinir les conditions de sécurité régissant les réservoirs à double enveloppe en proposant que l'enveloppe extérieure soit aussi dimensionnée réglementairement pour 20 supporter la pression maximale de service du réservoir interne (à l'éclatement) au lieu d'être dimensionnée spécifiquement pour supporter une résistance au flambage. C'est-à-dire que ce n'est pas l'enveloppe intérieure 1 qui est considéré comme l'appareil sous pression , mais l'enveloppe extérieure 3, l'enveloppe 25 intérieure 1 étant alors considéré d'un point de vue de sa résistance vis-à-vis des règlements comme un simple accessoire . Les caractéristiques de tenue de l'enveloppe intérieure 1 peuvent ainsi être calculés selon l'invention non pas suivant des règles dictées par des codes d'appareil à pression, mais suivant des règles distinctes avec des coefficients de sécurité plus faibles et moins contraignants et sans diminuer pour autant la sécurité du réservoir 20 final. En appliquant ces caractéristiques, l'invention permet d'obtenir des gains d'épaisseur du réservoir interne et donc de masse pour des réservoirs à double enveloppe. Des exemples de gain en masse de l'approche décrite ci-dessus peuvent être résumés par les tableaux 3 à 9 suivants. Ces tableaux 3 à 9 ont été obtenus pour l'exemple suivant : des enveloppes en inox AISI 316L (1.4404) et suivant le code de calcul d'épaisseur CODAP , d=7,8 représentant la densité de l'acier en tonne par mètre cube. Tableau 3 : Masse calculée de l'enveloppe extérieure pour une tenue au vide (d=7,8 t/m3) (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 8.45 19.47 32.38 46.87 500 7.57 17.51 28.76 41.17 550 6.80 15.66 26.08 37.05 600 5.74 14.38 23.39 33.91 650 5.41 13.23 21.83 30.66 Ainsi, pour une enveloppe extérieure en inox défini ci-dessus ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse de l'enveloppe calculée pour satisfaire la condition de sécurité de tenue au 20 vide est de 33,91 kg. 25 Tableau 4 : Masse calculée de l'enveloppe extérieure pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) selon CODAP (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 9.82 16.10 22.37 28.64 500 10.85 16.97 23.10 29.22 550 12.14 18.15 24.15 30.16 600 13.71 19.62 25.53 31.44 650 15.56 21.39 27.23 33.06 Ainsi, pour une enveloppe extérieure en inox défini ci-dessus ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse de l'enveloppe calculée pour satisfaire la condition de tenue en pression (pression de travail de 10 bar) est de 31,44 kg. 10 Tableau 4bis Masse calculée de l'enveloppe extérieure pour une tenue au vide et en pression (Pcalcul 10 bar) selon CODAP (d=7,8 t/m3) (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 9.82 19.47 32.38 46.87 500 10.85 17.51 28.76 41.17 550 12.14 18.15 26.08 37.05 600 13.71 19.62 25.53 33.91 650 15.56 21.39 27.23 33.06 Le tableau 4 bis représente le maximum des contraintes des tableau 3 et 4, 15 c'est à dire la masse du réservoir tenant à la fois des contraintes de tenue en vide et à la pression selon un code de calcul. Ainsi le réservoir de volume 100 litres et de diamètre extérieur 500 a une masse de 17.51 kg (car dans ce cas, la contrainte vide est dimensionnante comme rappelé dans le tableau 2bis. 85 Tableau 5 : Masse calculée de l'enveloppe intérieure pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) suivant CODAP (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 8.93 14.63 20.34 26.04 500 9.76 15.27 20.77 26.28 550 11.03 16. 49 21.94 27.40 600 12.56 17.97 23.39 28.80 650 14.36 19.74 25.12 30.50 Ainsi, pour une enveloppe intérieure en inox défini ci-dessus ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse de l'enveloppe 1 calculée pour satisfaire la condition de tenue en pression (pression de travail de 10 bar) est de 28,80 kg. Du fait que l'enveloppe extérieure est dimensionnée pour satisfaire les conditions de sécurité en pression (éclatement notamment), les caractéristiques de tenue de l'enveloppe intérieure 1 peuvent ainsi, selon l'invention, être calculés avec des coefficients de sécurité plus faibles et moins contraignants (cf. l'exemple ci-dessous du tableau 6). Tableau 6 : Masse calculée de l'enveloppe intérieure pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) avec coefficient de résistance réduit (rupture à 2 fois la pression de service) (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 5.43 8.89 12.36 15.82 500 6.07 9.50 12.93 16.36 550 6.80 10.16 13.53 16.89 600 7.75 11.09 14.43 17.78 650 8.87 12. 20 15.52 18.84 9 Dans le tableau 6, la masse de l'enveloppe intérieure a été calculée de façon à satisfaire des conditions de tenue en pression avec un coefficient de rupture dégradé (égale à deux fois seulement la pression de service). A titre de comparaison, le coefficient de coefficient de rupture dit normal utilisé dans le tableau 5 est de l'ordre de 4 fois la pression de service (Pcalcul = 10 bar dans cet exemple). C'est-à-dire que pour une enveloppe intérieure 1 en inox défini ci-dessus ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse de l'enveloppe 1 calculée pour satisfaire la condition dégradée de tenue en pression (pression de travail de 10 bar) est de 17,78 kg La masse du réservoir final (seules les deux enveloppes sont considérées) selon l'art antérieur est donc la somme de la masse calculée de l'enveloppe externe 3 pour une tenue au vide (en kg) et de la masse calculée de l'enveloppe interne 1 pour une tenue en pression (somme des masses données par les tableaux 3 et 5 et donnée par le tableau 7). Tableau 7 : Masse totale du réservoir "classique" (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 17.38 34.10 52.72 72.91 500 17.33 32.77 49.54 67.45 550 17.83 32.14 48.03 64.45 600 18.30 32.35 46.78 62.71 650 19.77 32.97 46.95 61.16 Ainsi, pour un réservoir selon l'art antérieur ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse totale (l'enveloppe intérieure + enveloppe extérieure) est égale à 33,91 +28,80 = 62.71 kg. En revanche, la masse totale du réservoir obtenu par le procédé de fabrication selon l'invention est, dans chaque cas, la somme de la masse calculée de l'enveloppe extérieure 3 pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) et au vide et de la masse calculée de l'enveloppe intérieure 1 pour une tenue en pression (Pcalcul 10 bar) avec coefficient de résistance réduit ou dégradé (c'est-à-dire la somme des masses des tableaux 4bis et 6 et donnée par le tableau 8). Tableau 8 : Masse totale du réservoir selon l'invention (en kg) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 15.25 28.36 44.74 62.69 500 16.92 27.01 41.69 57.53 550 18.94 28.31 39.61 53.94 600 21.46 30.71 39.96 51.69 650 24.43 33.59 42.75 51.9 Ainsi, pour un réservoir selon l'invention ayant un diamètre extérieur DEXT de 600 mm et un volume intérieur VINT de 200 litres, la masse totale (l'enveloppe intérieure + enveloppe extérieure) est égale à 33.91 +17,78 = 51.69 kg. 10 Ainsi, le réservoir selon l'invention permet un gain en masse de l'ordre de 17.5% par rapport à l'art antérieur sans diminuer les caractéristiques de sécurité dudit réservoir (par simple comparaison des masses indiquées dans les tableau 7 et 8. Le tableau 9 ci-dessous illustre les gains pourcentage de masses obtenus 15 pour chaque géométrie selon l'invention. Tableau 9 : Gain en pourcentage de masse obtenu selon l'invention par rapport à l'art antérieur (base : masse du réservoir selon l'art antérieur) DEXT VINT= 50 VINT= 100 VINT= 150 VINT= 200 (mm) 450 -12% -17% -15% -14% 500 -02% -18% -16% -15% 550 +06% -12% -18% -16% 600 +17% -05% -15% -18% 650 +24% +02% -09% -15%5 On constate que le procédé de fabrication selon l'invention permet des gains en masse dans presque toutes les configurations. Dans les cas où le procédé selon l'invention conduit à une augmentation de masse du réservoir, (DEXT = 550, 600 ou 650 litres et VINT= 50 litres ou DEXT = 650 litres et VINT= 100 litres), le procédé selon l'art antérieur peut être préféré. Le procédé selon l'invention peut également comporter une étape de comparaison de la masse calculée du réservoir obtenu selon l'invention par rapport à la masse d'un réservoir obtenu selon l'art antérieur et une étape de fabrication du réservoir selon l'invention uniquement lorsque la masse calculée du réservoir obtenu selon l'invention est inférieure ou égale à la masse d'un réservoir obtenu selon l'art antérieur. L'invention peut s'appliquer à tout type de réservoir ayant deux enveloppes et qu'elle que soit la géométrie du réservoir ayant une longueur extérieure LEXT, un diamètre extérieur DEXT, une épaisseur extérieure Eext, un diamètre intérieur DINT, une épaisseur intérieure Eint et un volume intérieur VINT (cf. figure 2). L'invention s'applique aux réservoirs dont l'enveloppe intérieure et/ou l'enveloppe intérieure est constituée de tout type de nuances d'inox et/ou d'aluminium ou de tout autre matériau. 10 15 20 25 30
Procédé de production d'un réservoir, notamment un réservoir cryogénique, comportant deux enveloppes concentriques (1, 3) délimitant entre elles un espace inter-paroi (2) destiné à être soumis à une pression dite basse, le procédé comportant :- une première étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe intérieure (1) pour satisfaire au moins une première contrainte de sécurité,- une seconde étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe extérieure (3) pour satisfaire au moins une seconde contrainte de sécurité,- des étapes de fabrication des enveloppes intérieure (1 ) et extérieure (3) satisfaisant respectivement aux dimensions minimales calculées lors des première et seconde étapes de calcul, caractérisé en ce quela seconde contrainte de sécurité est la tenue en pression et la résistance à l'éclatement de l'enveloppe extérieure (1) selon au moins une norme ou un code de construction.
1. Procédé de production d'un réservoir, notamment un réservoir cryogénique, comportant deux enveloppes concentriques (1, 3) délimitant 5 entre elles un espace inter-paroi (2) destiné à être soumis à une pression dite basse, le procédé comportant : - une première étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe intérieure (1) pour satisfaire au moins une première contrainte de sécurité, - une seconde étape calcul d'au moins une dimension minimale caractéristique de l'enveloppe extérieure (3) pour satisfaire au moins une seconde contrainte de sécurité, - des étapes de fabrication des enveloppes intérieure (1) et extérieure (3) satisfaisant respectivement aux dimensions minimales calculées lors des première et seconde étapes de calcul, caractérisé en ce que la seconde contrainte de sécurité est la tenue en pression et la résistance à l'éclatement de l'enveloppe extérieure (1) selon au moins une norme ou un code de construction. 2. Procédé de production selon la 1, caractérisé en ce que la seconde contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe extérieure (3) à une pression interne maximale de service déterminée selon au moins une norme ou un code de construction, selon un premier coefficient de résistance. 3. Procédé de production selon la 2, caractérisé en ce que la première contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe intérieure (1) à une pression interne maximale de service déterminée selon au moins une norme ou un code de construction et avec un second coefficient de résistance inférieur audit premier coefficient de résistance. 4. Procédé de production selon la 3, caractérisé en ce que le second coefficient de résistance correspond à une condition de rupture à une pression interne maximale de service de l'ordre de deux fois la valeur de la pression de service de l'enveloppe intérieure. 5. Procédé de production selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la première contrainte de sécurité est la tenue de l'enveloppe intérieure (1) à une pression interne maximale de service déterminée qui est inférieure à la seconde contrainte de sécurité de l'enveloppe extérieure (3). 6. Procédé de production selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la dimension minimale caractéristique de l'enveloppe intérieure (1) calculée lors de la première étape calcul est l'épaisseur de ladite enveloppe (1). 7. Procédé de production selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la dimension minimale caractéristique de l'enveloppe extérieure (3) calculée lors de la seconde étape calcul est l'épaisseur de ladite enveloppe (3). 8. Réservoir, notamment cryogénique, comportant deux enveloppes concentriques (1, 3) délimitant entre elles un espace inter-paroi (2) soumis à une pression dite basse, caractérisé en ce qu'il est obtenu selon le procédé conforme à l'une quelconque des précédentes. 9. Réservoir selon la 8, caractérisé en ce que l'enveloppe extérieure (3) a une épaisseur dimensionnée pour satisfaire une tenue en pression interne à l'éclatement selon de premières conditions d'utilisation, et en ce que l'enveloppe intérieure (1) a une épaisseur dimensionnée pour satisfaire une tenue en pression interne à l'éclatement selon de secondes conditions d'utilisation, les secondes conditions d'utilisation étant inférieure en terme de pression et/ou de sécurité par rapport aux premières conditions d'utilisation. 10. Réservoir selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que l'enveloppe intérieure (1) et/ou l'enveloppe intérieure (3) comportent de l'inox et/ou de l'aluminium.
F
F17
F17C
F17C 3
F17C 3/08
FR2895904
A1
UTILISATION POUR LA COLORATION AVEC EFFET ECLAIRCISSANT DES MATIERES KERATINIQUES D'UNE COMPOSITION COMPRENANT UN COLORANT FLUORESCENT DE TYPE CYANINE
20,070,713
La présente invention a pour objet l'utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, d'une composition comprenant au moins un colorant fluorescent de type cyanine. Dans le domaine capillaire, pour obtenir une coloration plus claire, on met classiquement en oeuvre un procédé de décoloration chimique. Ce procédé consiste à décolorer les mélanines des fibres kératiniques par un système oxydant, généralement constitué par du peroxyde d'hydrogène associé ou non à des persels. Cette opération peut ou non être réalisée en présence de colorants directs et / ou de colorants d'oxydation. Ce système de décoloration présente l'inconvénient de dégrader les fibres et d'altérer leurs propriétés cosmétiques. Les cheveux ont en effet tendance à devenir rêches, plus difficilement démêlables et plus fragiles. Il est donc souhaitable de pouvoir disposer de compositions qui permettent d'éclaircir tout en colorant les fibres kératiniques, de manière esthétique, sans dégrader ces fibres. L'utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, de colorants fluorescents, et notamment du 2-(2-[4-diméthylamino-phényl]-vinyl)-1-éthyl-pyridinium, a été proposée dans la demande EP 1 432 390. Cependant, les colorations obtenues ne sont pas tout à fait satisfaisantes en terme de ténacité aux shampooings. La demande FR 2 853 229 décrit l'utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, de colorants fluorescents sous forme de dimères, et en particulier de dimères du 2-(2-[4-diméthylamino- phényl]-vinyl)-1-éthyl-pyridinium, les deux molécules de 2-(2-[4-diméthylaminophényl]-vinyl)-1-éthyl-pyridinium étant reliées entre elles par l'intermédiaire d'un linker au niveau du noyau pyridinium. La ténacité aux shampooings des 2 colorations obtenues est améliorée, mais l'effet éclaircissant est moins important qu'avec le 2-(2-[4-diméthylamino-phényl]-vinyl)-1-éthyl-pyridinium. Par ailleurs, des composés de type cyanine et leur utilisation comme colorants dans l'industrie du papier ont été décrits dans le brevet US 4 323 362. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles compositions pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines qui ne présentent pas les inconvénients de celles de l'art antérieur. En particulier, le but de la présente invention est de fournir de nouveaux colorants pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines présentant une bonne affinité tinctoriale pour les matières kératiniques, de bonnes propriétés de ténacité vis à vis des agents extérieurs et en particulier des shampooings, et qui permettent également d'obtenir un éclaircissement optique sans altération de la matière traitée. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet l'utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, d'une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent de type cyanine choisi parmi les composés de formules (I) ou (II) suivantes et leurs sels d'addition avec un acide ou une base : R1 2 X-(I) R1~ 2 X- 3 dans lesquelles : • Linker représente une chaîne hydrocarbonée en C1-C12, de préférence en C2-C8, aliphatique ou alicyclique, saturée ou insaturée, un ou plusieurs atomes de carbone de la chaîne hydrocarbonée pouvant être remplacés par un ou plusieurs atomes d'oxygène, un ou plusieurs groupements NR avec R étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement diazo, nitro, nitroso ou peroxyde, et la chaîne hydrocarbonée ne pouvant pas être terminée à l'une ou l'autre de ses extrémités par un hétéroatome ; • R1 représente un radical alkyle en C1-C8, de préférence en C1-C4, linéaire, éventuellement substitué en position terminale par un radical hydroxyle ou un radical alcoxy ; • R2 représente un atome d'hydrogène ; un radical halogéno ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical amino éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en Cl-C4 eux-même éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ; • R3 représente un radical alkyle en C1-C8, de préférence en C1-C4, linéaire, éventuellement substitué en position terminale par un radical hydroxyle ou un 20 radical alcoxy ; les deux radicaux R3 pouvant former avec le linker et les atomes d'azote auxquels ils sont reliés un hétérocycle saturé à 6 ou 7 chaînons de formule suivante : 25 avec n égal à 1 ou 2 ; • X" représente un contre-ion. La présente invention a également pour objet un procédé de coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines mettant en oeuvre la composition utile dans le cadre de l'invention. 4 La présente invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention. La présente invention a également pour objet de nouveaux colorants fluorescents de type cyanine ainsi qu'une composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines comprenant au moins un tel colorant fluorescent. La présente invention a aussi pour objet une composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines comprenant au moins un colorant fluorescent de type cyanine et au moins un additif utilisé classiquement dans le domaine de la cosmétique. La présente invention permet de colorer tout en les éclaircissant les matières kératiniques humaines sans altération de ces dernières. En effet, dans les procédés classiques permettant de colorer tout en éclaircissant les matières kératiniques, il est nécessaire de mettre en oeuvre des composés qui peuvent à la longue créer des dommages aux dites matières. Plus particulièrement, la présente invention permet d'obtenir une coloration ou une teinte pour laquelle la réflectance des matières traitées conformément à l'invention, mesurée entre 550 et 700 nm, est supérieure à la réflectance des matières non traitées. L'invention permet d'obtenir une coloration plus claire que la coloration naturelle, avec un effet esthétique satisfaisant. Enfin, les composés mis en oeuvre présentent une bonne affinité tinctoriale pour les matières kératiniques humaines et de bonnes propriétés de ténacité vis-à-vis des agents extérieurs, et en particulier vis-à-vis des shampooings. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les matières kératiniques traitées se trouvent sous la forme de fibres, et plus particulièrement de fibres kératiniques pigmentées ou de fibres colorées artificiellement. De préférence, ces fibres sont des cheveux. Avantageusement, les cheveux pigmentés ou colorés artificiellement présentent une hauteur de ton inférieure ou égale à 6 (blond foncé) et de préférence inférieure ou égale à 4 (châtain). La notion de "ton" repose sur la classification des nuances naturelles, un ton séparant chaque nuance de celle qui la suit ou la précède immédiatement. Cette définition et la classification des nuances naturelles est bien connue des professionnels de la coiffure et publiée dans l'ouvrage 5 Sciences des traitements capillaires de Charles ZVIAK 1988, Ed.Masson, pp. 215 et 278. Par colorant fluorescent, on entend au sens de la présente invention un colorant qui, comme tout colorant classique, est une molécule qui colore par elle-même et absorbe la lumière dans la partie visible du spectre et éventuellement dans la zone de l'ultraviolet, mais qui, contrairement au colorant classique, ré-émet une lumière fluorescente dans le spectre du visible, de plus grande longueur d'onde que celle de la lumière absorbée. De manière appropriée, la longueur d'onde de la lumière ré-émise est comprise entre 400 et 700 nm. A moins d'une indication différente, les bornes des gammes de valeurs qui sont données ci-dessous sont incluses dans ces gammes. Dans le sens de la présente invention, on peut citer à titre d'exemples de chaîne hydrocarbonée en C1-C12, aliphatique et saturée, les groupements éthylène, propylène et butylène. A titre d'exemples de chaîne hydrocarbonée en C1-C12, alicyclique et insaturée, on peut citer le groupement de formule suivante : On entend par radical alkyle (alk) un radical linéaire ou ramifié comprenant, sauf indication contraire, de 1 à 10 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, par exemple un radical méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, n-butyle ou ter-butyle. Un radical alcoxy est un radical alk-O-, le radical alkyle étant tel que défini précédemment. A titre d'exemples de radicaux alkyle en C1-C8, linéaires, pouvant être substitués en position terminale par un radical hydroxyle ou un radical 6 alcoxy, on peut citer le 2-hydroxyéthyle ; le 3-hydroxy-n-propyle ; le 4-hydroxyn-butyle ; le 2-méthoxyéthyle ; le 3-méthoxy-n-propyle ; le 4-méthoxy-n-butyle. Dans le cadre de la présente invention, un radical halogéno désigne un atome d'halogène choisi parmi le chlore, le brome, l'iode et le fluor. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le linker est choisi parmi un radical alkylène ; un radical alkylène aralkylène. De préférence, le linker est choisi parmi un radical éthylène ; un radical propylène ; un radical butylène ; un groupement de formule suivante : Encore plus préférentiellement, le linker est choisi parmi un radical éthylène ; un radical butylène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, R1 représente un radical alkyle. De préférence, R1 est choisi parmi un radical méthyle ; un radical éthyle. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, R2 est choisi parmi un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical halogéno. De préférence, R2 est un atome d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, R3 représente un radical alkyle. De préférence, R3 représente un radical méthyle. A titre d'exemples de contre-ions X-, on peut citer les ions halogénure tels que l'ion chlorure, bromure, fluorure ou iodure, l'ion hydroxyde, l'ion hydrogènesulfate, les ions alkylsulfate en Cl-C6 tels que le méthylesulfate ou l'éthylsulfate. A titre d'exemples de composés de formules (I) ou (II), on peut citer les composés présentés dans le tableau ci-dessous : N 2 CI dichlorure de 1-méthyl-2-[(E)-2-(4-{méthyl[2-(méthyl{4-[(E)-2-(1-méthylpyridinium-2-yl) vinyl]phényl}amino)éthyl]amino}phényl)vinyl] pyridinium O N~/N 2 ,s, O \\O o ,--N,,, bis(méthylsulfate) de 1-méthyl-4-[(E)-2-(4-{méthyl[2-(méthyl{4-[(E)-2-(1-méthylpyridinium-4-yl) vinyl]phényl}amino)éthyl]amino}phényl)vinyl] pyridinium N+ J CI N/ J / N\ CI N~ \ dichlorure de 1-éthyl-2-((E)-2-{4-[{4-[{4-[(E)-2-(1-éthylpyridinium-2-yl)vinyl]phényl} (méthyl)amino]butyl}(méthyl)amino]phényl}vinyl)pyridinium Les composés de formules (I) ou (II) utiles dans le cadre de l'invention peuvent par exemple être préparés selon les modes de synthèse tels que décrits dans le brevet US 4 323 362. Ils peuvent en particulier être 5 synthétisés selon l'un des modes opératoires suivants : 8 Voie 1 : éthylène glycol monométhyl éther pipéridine reflux La substitution nucléophile d'un radical fluoro sur un système aromatique, et en particulier sur le 4-fluorobenzaldéhyde, est décrite dans la littérature. On peut notamment citer les références suivantes : Synthesis (8), 606-8, 1981 et Helvetica Chimica Acta 68(3), 584-91, 1985. Des alternatives existent pour cette première étape, par exemple celle qui est décrite dans la référence JOC Section C - Organic, 7, 1966, 666-8. L'étape de condensation est décrite dans la référence suivante : J. Heterocyclic Chemistry 16(8), 1583-7, 1979. Voie2: \ N NEt3/CH2Cl2 Cl CI LAH/THF piperidine/MeOH DDQ/Dioxane N O\ Les deux premières étapes de synthèse s'inspirent des conditions décrites dans la référence suivante : Farmaco 1989,1167. La troisième étape de synthèse 9 s'inspire des conditions décrites dans la référence suivante : J.Chem.Soc. Perkin Trans I, 2000, 3559. L'étape de condensation est décrite dans la référence suivante : J. Heterocyclic Chemistry 16(8), 1583-7, 1979. Voie 3 : Une voie de synthèse particulièrement intéressante dans le cadre de l'invention est la suivante : DMF/K2CO3 N/ /N + BrBr POCI3/DMF pipéridine/MeOH La réaction de N-alkylation d'une N-alkyl aniline et la réaction de formylation d'une N,N-dialkyle aniline sont respectivement décrites dans les références suivantes : Recueil des travaux chimiques des Pays-Bas et de la Belgique, 77, 559-568, 1958 et Organic preparations and procedures international, 36(4), 337-340, 2004. L'étape de condensation est décrite dans la référence suivante : J. Heterocyclic Chemistry 16(8), 1583-7, 1979. Conformément à l'invention, le ou les colorants fluorescents peuvent 15 se trouver sous une forme soluble ou non dans le milieu de la composition, à température ambiante (entre 15 et 25 C). Le ou les colorants fluorescents utiles dans le cadre de l'invention représentent en général de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids total de 10 la composition, plus particulièrement de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu cosmétiquement acceptable est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols, linéaires ou ramifiés, comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, tels que l'éthanol, l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le glycérol, le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther, le monométhyléther du diéthylèneglycol, le diméthoxyéthane, les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, les cétones comprenant de 3 à 4 atomes de carbone, les acétates d'alkyle en CI-C4, ces composés étant seuls ou en mélanges. A titre d'illustration, les solvants, s'ils sont présents, représentent de 1 à 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition, et de manière plus avantageuse de 5 à 30 % en poids environ par rapport au poids total de la composition. Le pH de la composition utile dans le cadre de l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemples, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants, on peut citer, à titre d'exemples, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (III) suivante : R4 \ R6 /N-W-N\ R5 R7 (III) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Cl-C6 ; R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C6 éventuellement porteur d'au moins un radical hydroxyle. La composition utile dans le cadre de la présente invention peut en outre comprendre un ou plusieurs composés fluorescents additionnels solubles dans le milieu. A titre d'exemples de famille de composés convenables, on peut citer les composés fluorescents appartenant aux familles suivantes : les naphtalimides ; les coumarines cationiques ou non ; les xanthénodiquinolizines (comme notamment les sulforhodamines) ; les azaxanthènes ; les naphtolactames ; les azlactones ; les oxazines ; les thiazines ; les dioxazines, les pyrènes, les nitrobenzoxadiazoles, seuls ou en mélanges. A titre d'exemples plus particuliers, on peut citer notamment : -les composés de structure suivante : \ N+ \ Y-R5 formule dans laquelle R8 représente un radical méthyle ou éthyle ; R9 représente un radical méthyle, Y- un anion du type iodure, chlorure, sulfate, méthosulfate. A titre d'exemples de composés de ce type, on peut citer le Photosensitiving Dye NK-557 commercialisé par la société Ubichem, pour lequel R8 représente un radical éthyle, R9 un radical méthyle et Y- un iodure. - le Jaune Brilliant B6GL commercialisé par la société SANDOZ et de structure suivante : R / 9 N\ R9 12 (C2H5)2N -le Basic Yellow 2, ou Auramine O commercialisé par les sociétés Prolabo, Aldrich ou Carlo Erba et de structure suivante : NH â â (CH3)2N HCI N(CH3)2 monochlorhydrate de 4,4'-(imidocarbonyl)bis(N,N-diméthylaniline) ; numéro CAS 2465-27-2. La composition utile dans le cadre de la présente invention peut en outre comprendre un ou plusieurs composés fluorescents additionnels non solubles dans le milieu, parmi lesquels on peut citer les composés à base d'oxyde de zinc, de sulfure de zinc, ainsi que des composés fluorescents organiques fabriqués à partir de colorants fluorescents qui sont préalablement dissous dans une résine support afin d'obtenir un solide qui est ensuite broyé. Lorsqu'ils sont présents dans la composition utile dans le cadre de l'invention, le ou les composés fluorescents additionnels représentent en général de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition utile dans le cadre de l'invention peut de plus comprendre au moins un colorant direct additionnel non fluorescent. Plus particulièrement, ledit colorant additionnel est de nature non ionique, cationique ou anionique. Généralement, ces colorants directs sont choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques, 13 indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. Ces colorants directs additionnels peuvent notamment être des colorants basiques parmi lesquels on peut citer plus particulièrement les colorants connus dans le Color Index, 3ème édition, sous les dénominations "Basic Brown 16", "Basic Brown 17", "Basic Yellow 57", "Basic Red 76", "Basic Violet 10", "Basic Blue 26" et "Basic Blue 99", ou des colorants directs acides parmi lesquels on peut plus particulièrement citer les colorants connus dans le Color Index, 3ème édition, sous les dénominations "Acid Orange 7", "Acide Orange 24", "Acid Yellow 36", Acid Red 33", "Acid Red 184", "Acid Black 2", "Acid Violet 43", et "Acid Blue 62", ou encore des colorants directs cationiques tels que ceux décrits dans les demandes de brevet WO 95/01772, WO 95/15144 et EP 714954 et dont le contenu fait partie intégrante de la présente invention. Parmi les colorants benzéniques nitrés rouges ou orangés, on peut par exemple citer les composés suivants : - le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène, - le N-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-4-amino benzène, - le 1-amino-3-méthyl-4-N-03-hydroxyéthyl)amino-6-nitro benzène, - le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-03-hydroxyéthyl)amino benzène, - le 1,4-diamino-2-nitrobenzène, - le 1-amino-2-nitro-4-méthylamino benzène, -la N-03-hydroxyéthyl)-2-nitro-paraphénylènediamine, - le 1-amino-2-nitro-4-03-hydroxyéthyl)amino-5-chloro benzène, - la 2-nitro-4-amino-diphénylamine, - lei-amino-3-nitro-6-hydroxybenzène. - le 1-03-aminoéthyl)amino-2-nitro-4-03-hydroxyéthyloxy) benzène, - le 1-(13, y-dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-(13-hydroxyéthyl)amino benzène, - le 1-hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène, - le 1-hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène, - le 1-méthoxy-3-nitro-4-(13-hydroxyéthyl)amino benzène, - la 2-nitro-4'-hydroxydiphénylamine, 14 - le 1-amino-2-nitro-4-hydroxy-5-méthylbenzène. Parmi les colorants directs additionnels benzéniques nitrés jaunes et jaune-verts, on peut par exemple citer les composés choisis parmi : - le 1-13-hydroxyéthyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène, - le 1-méthylamino-2-nitro-5-03,y-dihydroxypropyl)oxy benzène, - le 1-03-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène, - le 1-03-aminoéthyl)amino-2-nitro-5-méthoxy-benzène, - le 1,3-di(13-hydroxyéthyl)amino-4-nitro-6-chlorobenzène, - le 1 -am ino-2-n itro-6-méthyl-benzène, - le 1-03-hydroxyéthyl)amino-2-hydroxy-4-nitrobenzène, - la N-03-hydroxyéthyl)-2-nitro-4-trifluorométhylaniline, - l'acide 4-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-benzènesulfonique, - l'acide 4-éthylamino-3-nitro-benzoïque, - le 4-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène, - le 4-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-méthylbenzène, - le 4-03,y-dihydroxypropyl)amino-3-nitro-trifluorométhyl benzène, - le 1-03-uréidoéthyl)amino-4-nitrobenzène, - le 1,3-diamino-4-nitrobenzène, -le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène, - le 1-amino-2-[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène, - le 1-03-hydroxyéthyl)amino-2-nitrobenzène, - le 4-03-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzamide. Parmi les colorants directs additionnels benzéniques nitrés bleus ou violets, on peut par exemple citer les composés choisis parmi : - le 1-([3-hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-([3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-03-hydroxyéthyl)amino 4-(N-méthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-03-hydroxyéthyl)amino 4-(N-éthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2- nitrobenzène, - le 1-03,y-dihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N-33-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - les 2-nitroparaphénylènediamines de formule suivante : NHR10 NO2 NR11R12 dans laquelle : - R11 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical 3-hydroxyéthyle ou 33-hydroxypropyle ou yhydroxypropyle ; - R10 et R12, identiques ou différents, représentent un radical 33-hydroxyéthyle, - 3-hydroxypropyle, y-hydroxypropyle, ou (3,y-dihydroxypropyle, l'un au moins des radicaux R11, R12 ou R10 représentant un radical y-hydroxypropyle et R11 et R12 ne pouvant désigner simultanément un radical 3-hydroxyéthyle lorsque R10 est un radical y-hydroxypropyle, telles que celles décrits dans le brevet français FR 2 692 572. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs additionnels non fluorescents représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 0/0 en poids environ de ce poids. La composition utile dans le cadre de la présente invention peut en outre comprendre au moins une base d'oxydation. La ou les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées pour les colorations d'oxydation, comme par exemple les para-phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Parmi les para-phénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl para-phénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-(33-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(33-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-33-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro para-phénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylène diamine, la N-03-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 3-hydroxyéthyl) para-phénylène diamine, la N-(3,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2-3-acétylaminoéthyloxy paraphénylène diamine, la N-03-méthoxyéthyl) paraphénylènediamine et la 4'aminophényl 1-(3-hydroxy) pyrrolidine, et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(33-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-amino phényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(33-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthylamino phényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthyl phényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Parmi les para-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxy méthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 17 Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer par exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Parmi les bases hétérocycliques, on peut notamment citer les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. La ou les bases d'oxydation, si elles sont présentes, représentent généralement de 0,0005 à 12 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 6 % en poids par rapport au poids total de la composition. Dans le cas où la composition utile dans le cadre de l'invention comprend une ou plusieurs bases d'oxydation, elle peut également comprendre au moins un coupleur de façon à modifier ou à enrichir en reflets les nuances obtenues en mettant en oeuvre le ou les colorants fluorescents et la ou les bases d'oxydation. Les coupleurs utilisables peuvent être choisis parmi les coupleurs utilisés de façon classique dans ce domaine et parmi lesquels on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2-méthyl 5-amino phénol, le 5-N-03-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino) 1-méthoxy benzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, le sésamol, l'a-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 6-hydroxy indoline, la 2,6-dihydroxy 4-méthylpyridine, la 1-H 3-méthyl pyrazole 5-one, la 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, le 2,6-diméthyl pyrazolo [1,5-b]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl [3,2-c]-1,2,4-triazole, le 6-méthyl pyrazolo [1,5-a]-benzimidazole, et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 18 Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs représentent en général de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition et plus particulièrement de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide utilisables dans le cadre de l'invention (colorants fluorescents de formules (I) ou (II), bases d'oxydation et coupleurs) sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les tosylates, les benzènesulfonates, les lactates et les acétates. Les sels d'addition avec une base utilisables dans le cadre de l'invention (colorants fluorescents de formules (I) ou (II), bases d'oxydation et coupleurs) sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec les métaux alcalins ou alcalino-terreux, avec l'ammoniaque, avec les amines organiques dont les alcanolamines et les composés de formule (A). La composition utile dans le cadre de la présente invention peut renfermer au moins un agent oxydant. L'agent oxydant est choisi par exemple parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, et les enzymes telles que les peroxydases et les oxydo-réductases à deux ou à quatre électrons. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène ou des enzymes est particulièrement préférée. S'il est présent, la teneur en agent oxydant représente en général de 0,001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition utile dans le cadre de l'invention peut également comprendre divers adjuvants utilisés classiquement dans le domaine de la cosmétique, tels que des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier des polymères associatifs non ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents 19 de conditionnement tels que par exemple des cations, des polymères cationiques ou amphotères, des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des chitosanes ou des dérivés du chitosane, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents stabilisants, des agents opacifiants. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 40 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence entre 0,1 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition utile dans le cadre de l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que des lotions, des shampooings, des crèmes, des gels, des pâtes, ou sous toute autre forme appropriée. Le procédé de coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques conforme à la présente invention est un procédé dans lequel une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent de type cyanine tel que défini précédemment est appliquée sur les matières kératiniques, cette application étant éventuellement suivie d'un rinçage. La composition appliquée sur les matières kératiniques peut comprendre au moins un colorant fluorescent additionnel et / ou au moins un colorant direct additionnel non fluorescent tels que définis précédemment. La composition appliquée sur les matières kératiniques peut aussi comprendre au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur tels que définis précédemment. La composition appliquée sur les matières kératiniques peut être 30 appliquée en présence d'au moins un agent oxydant. L'agent oxydant peut être ajouté à la composition utile dans le cadre de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir 20 d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition tinctoriale. L'agent oxydant est choisi par exemple parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, et les enzymes telles que les peroxydases et les oxydo-réductases à deux ou à quatre électrons. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène ou des enzymes est particulièrement préférée. Le temps nécessaire au développement de la coloration et à l'obtention de l'effet éclaircissant sur les fibres kératiniques est en général d'environ 5 à 60 minutes et plus particulièrement d'environ 5 à 40 minutes. En outre, la température nécessaire au développement de la coloration et à l'obtention de l'effet éclaircissant sur les fibres kératiniques est généralement comprise entre la température ambiante (15 à 25 C) et 80 C et plus particulièrement entre 15 et 40 C. La présente invention a également pour objet un dispositif à plusieurs compartiments permettant de mettre en oeuvre le procédé de coloration avec effet éclaircissant conforme à l'invention lorsque l'application de la composition tinctoriale se fait en présence d'un agent oxydant. Le dispositif à plusieurs compartiments de l'invention contient dans un premier compartiment une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent de type cyanine tel que défini précédemment et éventuellement au moins un colorant fluorescent additionnel et / ou au moins un colorant direct non fluorescent et / ou au moins une base d'oxydation et / ou au moins un coupleur tels que définis précédemment et dans un deuxième compartiment une composition comprenant au moins un agent oxydant. Le dispositif à plusieurs compartiments conforme à l'invention peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR 2 586 913. La présente invention a également pour objet les colorants fluorescents de formules (I) ou (II) tels que définis précédemment, à l'exception 21 du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{pipérazine-1,4-diyl-bis-[4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium) de formule suivante : -N /--\ /, + \ \) '/ N\/N O \ Il \O'S`LO O O\ Il \O`O et du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{1,4-phénylène-bis-[méthylène(éthylimino)-4,1-5 phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis-(1-méthylpyridinium) de formule suivante : 0 -Il oS`~o ainsi que leurs sels d'addition avec un acide ou une base. Un autre objet de la présente invention est une composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines 10 comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent choisi parmi les colorants fluorescents de formules (I) ou (II) tels que définis précédemment, à l'exception du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{pipérazine-1,4-diyl-bis-[4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium) et du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{1,4-phénylène-bis15 [méthylène(éthylimino)-4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium), et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. La présente invention a également pour objet une composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant 20 fluorescent choisi parmi les composés de formules (I) ou (II) et leurs sels d'addition avec un acide ou une base tels que définis précédemment et au moins un additif choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques, et les agents épaississants 22 minéraux ou organiques, et en particulier les polymères associatifs non ioniques, anioniques, cationiques ou amphotères. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES Exemples de synthèse Colorant 1 : 2 Cl Schéma de synthèse A Colorant 1 On introduit dans un ballon tricol 2,8 g de chlorure du 1,2-diméthyl pyridinium, 50 mL de méthanol et 1,4 g de pyrrolidine. 2,9 g de bis-aldéhyde A sont ajoutés à ce mélange et le milieu réactionnel est porté au reflux sous agitation pendant 8 heures. La solution jaune obtenue est ensuite refroidie à température ambiante puis versée dans 300 mL d'acétate d'éthyle. Le mélange est filtré, et le solide obtenu est lavé avec de l'acétate d'éthyle, puis séché sous vide. On récupère 2 g d'une poudre orange. Les analyses indiquent que le colorant 1 a bien été obtenu. 24 Colorant 2 : 2 Z- Schéma de synthèse A Colorant 2 1 On introduit dans un ballon tricol 2,19 g de méthosulfate de 1,4-diméthyl pyridinium, 25 mL de méthanol et 0,7 g de pyrrolidine. 1,45 g de bis-aldéhyde A sontajoutés à ce mélange et le milieu réactionnel est porté au reflux sous agitation pendant 4 heures. La solution jaune obtenue est ensuite refroidie à température ambiante et filtrée, puis le solide obtenu est séché sous vide. 2 g de cristaux orange sont récupérés. Les analyses indiquent que le colorant 2 a bien été obtenu. Colorant 3 : Schéma de synthèse colorant 3 A une solution de 3,7 g de N-éthyl picolinium dans 29 mL de méthanol est ajouté 3,6 g de dialdéhyde C puis 2,2 mL de pipéridine. Le milieu réactionnel est mis au reflux sous agitation pendant 3 heures. De l'éther diéthylique est ensuite versé dans le milieu réactionnel afin d'obtenir un précipité et le mélange est placé une nuit à û 20 C. Le précipité est centrifugé, le surnageant est séparé et la poudre rouge est séchée. On récupère 7 g de produit qui est purifié par colonne chromatographique (silice : méthanol / eau / acide acétique 8 / 1 / 1). 4,05 g de produit purifié sont obtenus sous forme de poudre rouge vermillon. Les analyses indiquent que le colorant 3 a bien été obtenu. En particulier, les résultats d'analyse RMN 1H (D2O) sont les suivants : 1,6 ppm, m, 10H ; 3,05 ppm, s, 6H ; 3,5 ppm, m, 4H ; 4,7 ppm, dd, 4H ; 6,7 ppm, d, 4H ; 7,2 ppm, d, 2H ; 7,7 ppm, m, 6H , 7,9 ppm, d, 2H ; 8,3 ppm, m, 4H ; 8,7 ppm, d, 2H. 2525 Exemples de coloration avec effet éclaircissant Les compositions suivantes sont préparées, i étant égal à 3 ou 4 : Constituant Composition i Colorant i 10-3 mol % Hydroxyéthylcellulose Natrosol 250 MR 0,36 g Alkyl C8/C10 (50/50) hydroxyéthylcellulose Oramix CG110 2,5 g Alcool benzylique 2 g Polyéthylène glycol 400 2 g Eau q.s.p. 100 g Les colorants sont donnés ci-dessous. J ~ CI ~ N~ Colorant 3 - N\ (invention) CI N~ / \ / N Colorant 4 (art antérieur : EP 1 432 390) - C2H5 SO4 Les compositions sont appliquées sur des mèches de cheveux châtains naturels, de hauteur de ton égale à 4, à raison de 5 g de composition pour 1 g de cheveux, à température ambiante pendant 30 minutes. Les mèches sont ensuite rincées sans shampooing, puis séchées au casque pendant 30 minutes. Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-après. Mèche de cheveux Mèche à 90 % de châtains naturels (HT=4) cheveux blancs naturels Colorée avec colorant 3 Cuivré mat Orange vif Colorée avec colorant 4 Cuivré mat Orange vif On constate que la coloration obtenue avec le colorant conforme à l'invention est visible sur le cheveu, de même que celle qui est obtenue avec le colorant 5 décrit dans la demande EP 1 432 390. Un test de ténacité aux shampooings a été réalisé sur les mèches de cheveux colorés avec les colorants 3 et 4 obtenues dans les conditions décrites ci-dessus. Les mèches colorées ont été soumises à 6 shampooings selon un 10 cycle qui comprend le mouillage des mèches à l'eau, le lavage aux shampooings, un rinçage à l'eau suivi d'un séchage. Après 6 shampooings, la coloration obtenue avec le colorant 3 est plus visible que la coloration obtenue avec le colorant 4. Ces résultats montrent que le 15 colorant conforme à la présente invention présente une meilleure ténacité aux shampooings que le colorant décrit dans la demande EP 1 432 390
La présente invention a pour objet l'utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, d'une composition comprenant au moins un colorant fluorescent de type cyanine.La présente invention permet de colorer tout en les éclaircissant, les matières kératiniques humaines, sans altération de ces dernières. Les colorants fluorescents mis en oeuvre dans le cadre de l'invention présentent de plus une bonne affinité tinctoriale pour les matières kératiniques, de bonnes propriétés de ténacité vis-à-vis des agents extérieurs, et en particulier vis-à-vis des shampooings.
1. Utilisation, pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, d'une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent de type cyanine choisi parmi les composés de formules (I) ou (II) suivantes et leurs sels d'addition avec un acide ou une base : R1 2 X-(I) R1, 2 X- (II) dans lesquelles : • Linker représente une chaîne hydrocarbonée en C1-C12, aliphatique ou alicyclique, saturée ou insaturée, un ou plusieurs atomes de carbone de la chaîne hydrocarbonée pouvant être remplacés par un ou plusieurs atomes d'oxygène, un ou plusieurs groupements NR avec R étant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle, la chaîne hydrocarbonée ne comportant pas de groupement diazo, nitro, nitroso ou peroxyde, et la chaîne hydrocarbonée ne pouvant pas être terminée à l'une ou l'autre de ses extrémités par un hétéroatome ; • R1 représente un radical alkyle en C1-C8, linéaire, éventuellement substitué en position terminale par un radical hydroxyle ou un radical alcoxy ; N 1 R3 29 • R2 représente un atome d'hydrogène ; un radical halogéno ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical amino éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C4, eux-même éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ; • R3 représente un radical alkyle en C1-C8, linéaire, éventuellement substitué en position terminale par un radical hydroxyle ou un radical alcoxy ; les deux radicaux R3 pouvant former avec le linker et les atomes d'azote auxquels ils sont reliés un hétérocycle saturé à 6 ou 7 chaînons de formule suivante : avec n égal à 1 ou 2 ; • X" représente un contre-ion. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle le linker est choisi parmi un radical alkylène ; un radical aralkylène. 15 3. Utilisation selon la 2, dans laquelle le linker est choisi parmi un radical éthylène ; un radical propylène ; un radical butylène ; un groupement de formule suivante : 4. Utilisation selon la 3, dans laquelle le linker est 20 choisi parmi un radical éthylène ; un radical butylène. 5. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle R1 représente un radical alkyle. 6. Utilisation selon la 5, dans laquelle R1 est choisi parmi un radical méthyle ; un radical éthyle. 25 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle R2 est choisi parmi un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical halogéno.10 30 8. Utilisation selon la 7, dans laquelle R2 est un atome d'hydrogène. 9. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle R3 représente un radical alkyle. 10. Utilisation selon la 9, dans laquelle R3 représente un radical méthyle. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle X- est choisi parmi les ions halogénure, l'ion hydroxyde, l'ion hydrogènesulfate, les ions alkylsulfate en C1-C6. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les colorants fluorescents sont choisis parmi les composés présentés dans le tableaux ci-dessous et leurs sels d'addition avec un acide ou une base : N+ / 2 Cl dichlorure de 1-méthyl-2-[(E)-2-(4-{méthyl[2-(méthyl{4-[(E)-2-(1-méthylpyridinium-2-yl) vinyl]phényl}amino)éthyl]amino}phényl)vinyl] pyridinium \N+ \ O ~N\ 2 l O \âO bis(méthylsulfate) de 1-méthyl-4-[(E)-2-(4-{méthyl[2-(méthyl{4-[(E)-2-(1-méthylpyridinium-4-yl) vinyl]phényl}amino)éthyl]amino}phényl)vinyl] pyridinium 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les colorants fluorescents représentent de 0,01 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins un composé fluorescent additionnel. 15. Utilisation selon la 14, dans laquelle le ou les composés fluorescents additionnels représentent de 0,05 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 16. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins un colorant direct additionnel non fluorescent. 17. Utilisation selon la 16, dans laquelle le ou les colorants directs additionnels non fluorescents sont choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques, indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. dichlorure de 1-éthyl-2-((E)-2-{4-[{4-[{4-[(E)-2-(1-éthylpyridinium-2-yl)vinyl]phényl} (méthyl)amino]butyl}(méthyl)amino]phényl}vinyl)pyridinium 32 18. Utilisation selon la 16 ou 17, dans laquelle le ou les colorants directs additionnels non fluorescents représentent de 0,0005 à 12 0/0 en poids environ du poids total de la composition. 19. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins une base d'oxydation choisie parmi les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 20. Utilisation selon la 19, dans laquelle la ou les bases d'oxydation représentent de 0,0005 à 12 % en poids par rapport au poids total de la composition. 21. Utilisation selon la 19 ou 20, dans laquelle la composition comprend au moins un coupleur choisi parmi les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 22. Utilisation selon la 21, dans laquelle le ou les coupleurs représentent de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 23. Utilisation selon l'une quelconque des 20 précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins un agent oxydant. 24. Utilisation selon la 23, dans laquelle le ou les agents oxydants sont choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels, et les enzymes. 25 25. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins un additif choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, les polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, les 30 agents épaississants minéraux ou organiques, les agents antioxydants, les agents de pénétration, les agents séquestrants, les parfums, les tampons, les agents dispersants, les agents de conditionnement tels que les cations, les 33 polymères cationiques ou amphotères, les silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, les chitosanes ou les dérivés du chitosane, les agents filmogènes, les céramides, les agents conservateurs, les agents stabilisants, les agents opacifiants. 26. Procédé de coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines, dans lequel une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent tel que défini à l'une quelconque des 1 à 12 est appliquée sur les matières kératiniques, cette application étant éventuellement suivie d'un rinçage. 27. Procédé selon la 26, dans lequel la composition appliquée sur les matières kératiniques comprend au moins un colorant fluorescent additionnel et / ou au moins un colorant direct additionnel non fluorescent. 28. Procédé selon la 26 ou 27, dans lequel la composition appliquée sur les matières kératiniques comprend au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur. 29. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 28, dans lequel la composition appliquée sur les matières kératiniques est 20 appliquée en présence d'au moins un agent oxydant. 30. Dispositif à plusieurs compartiments contenant dans un premier compartiment une composition comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent tel que défini à l'une quelconque des 1 à 12 et éventuellement au moins un colorant fluorescent 25 additionnel et / ou au moins un colorant direct non fluorescent et / ou au moins une base d'oxydation et / ou au moins un coupleur et dans un deuxième compartiment une composition comprenant au moins un agent oxydant. 31. Colorants fluorescents de formules (I) ou (II) tels que définis dans l'une quelconque des 1 à 12, à l'exception du bis-(méthylsulfate) 30 de 4,4'-{pipérazine-1,4-diyl-bis-[4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium) et du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{1,4-phénylène-bis34 [méthylène(éthylimino)-4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium), ainsi que leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 32. Composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent choisi parmi les colorants fluorescents de formules (I) ou (II) tels que définis dans l'une quelconque des 1 à 12, à l'exception du bis-(méthylsulfate) de 4,4'-{pipérazine-1,4-diyl-bis-[4,1-phénylène-éthène-2,1-diyl]}-bis(1-méthylpyridinium) et du bis- (méthylsulfate) de 4,4'-{1,4-phénylène-bis-[méthylène(éthylimino)-4,1-phénylène-éthène-2, 1-diyl]}-bis-(1-méthylpyridinium) et leurs sels d'addition avec un acide ou une base. 33. Composition pour la coloration avec effet éclaircissant des matières kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un colorant fluorescent tel que défini à l'une quelconque des 1 à 12 et au moins un additif choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques, et les agents épaississants minéraux ou organiques.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/36,A61Q 5/00
FR2888719
A1
MUSELIERE POUR RONGEUR
20,070,126
La présente invention est relative à une muselière pour rongeur. Le domaine de l'invention est celui de la fabrication de muselières. Il est connu de placer une muselière sur le museau d'un chien ou d'un cheval pour l'empêcher de mordre; de telles muselières sont généralement réalisées par un assemblage de liens souples, en particulier par un assemblage de lanières en cuir. Les muselières connues ne sont pas adaptées aux petits animaux domestiques tels que les lapins et les rongeurs. Au sens de la présente demande, on entend par rongeurs des petits animaux présentant une dentition prévue pour ronger, et en particulier des animaux de la taille d'un rat ou d'un lapin ayant des incisives à croissance continue. La présente invention a pour objectif de proposer une muselière destinée aux rongeurs, notamment à un lapin, qui assure la prévention d'éventuels dégâts matériels, la sécurité de l'animal en liberté, ainsi que celle de son entourage. Les rongeurs sont de charmants animaux de compagnie, particulièrement appréciés des enfants. Toutefois, lorsqu'on sort ces petits animaux de leur cages, ils ne peuvent pas s'empêcher de tout ronger, ce qui occasionne de nombreux dégâts matériels dans une maison, met en péril leur santé en provoquant des risques d'indigestion, parfois même d'électrocution; des risques d'électrocution sont également à craindre chez les enfants qui peuvent toucher les fils électriques rongés et dénudés; des risques de morsure d'un être humain par l'animal en liberté existent également. En conséquence, les propriétaires de rongeurs hésitent à leur accorder voire suppriment définitivement - les moments de liberté pour l'animal dans la maison, hors d'une cage; l'animal se retrouve ainsi définitivement enfermé. La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant une muselière empêchant l'animal de ronger un objet ne lui étant pas destiné, tout en lui assurant un grand confort. Un objectif de l'invention est de proposer une muselière qui ne bloque pas la mâchoire ou le nez de l'animal, lui laissant l'entière possibilité de s'aiguiser les dents et de respirer librement. Un objectif de l'invention est de proposer une muselière adaptée aux rongeurs; un objectif de l'invention est de proposer une muselière difficile voire impossible à ronger par l'animal qui la porte. Un objectif de l'invention est de résoudre les problèmes qu'occasionne un rongeur en liberté. Selon un premier aspect, l'invention propose une muselière qui comprend une armature ou masque rigide, impossible à ronger, léger(e) et ajouré(e), agencé(e) pour épouser la morphologie du museau du rongeur en lui laissant la liberté de s'aiguiser les dents et de respirer normalement, ainsi que des moyens de maintien passant au moins autour du cou du rongeur et agencés pour maintenir l'armature en position. Selon un autre aspect, l'invention propose une muselière pour rongeur qui comporte un masque ajouré apte à recouvrir le museau du rongeur, une sangle apte à entourer le cou du rongeur, et au moins trois moyens de fixation du masque à la sangle. D'une manière particulièrement avantageuse, l'armature rigide peut être réalisée en métal, en particulier en métal déployé ou tressé ; l'armature peut être réalisée en fil d'acier, de laiton, ou de cuivre; le masque ou armature peut également être réalisé en matière plastique rigide; l'armature présente une forme ergonomique et comprend de préférence quatre points de maintien. De préférence, les moyens de maintien de l'armature comprennent un lien fixé sur la partie supérieure de l'armature correspondant au front du rongeur, un lien fixé sur la partie inférieure de l'armature correspondant à son cou, deux liens latéraux de part et d'autre de sa tête, le tout agencé à une sangle pour passer au moins autour du cou du rongeur. La sangle et/ou les liens latéraux et supérieur peuvent comporter des moyens de réglage en longueur. Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention: - la muselière comporte quatre moyens de fixation du masque à la sangle; chacun de ces moyens de fixation peut comporter ou être essentiellement constitué par - un lien ou une lanière souple; - dans ce cas notamment, chaque lien ou lanière peut traverser un orifice formé par exemple percé - dans le masque, au voisinage du bord du masque; - en variante, tout ou partie de ces moyens de fixation peut être incorporé au masque, en formant une pièce avec celui-ci; en particulier, le masque, la sangle,, et au moins un des liens peuvent former une seule pièce, notamment une pièce moulée en matière plastique; - le masque présente de préférence une forme de coupole ou dôme évasé(e) jusqu'à une bordure s'étendant selon un contour curviligne non circulaire, en particulier selon un contour triangulaire arrondi; - notamment lorsque le masque est en matière plastique, la paroi du masque est percée d'ouvertures dont la surface cumulée représente de préférence de 25% à 75% de la surface développée de la paroi; - la masse du masque est de préférence située dans une plage allant de 5 à 10 grammes environ jusqu'à 50 grammes environ. Dans un but esthétique ou humoristique, on peut disposer un élément de décoration sur un des liens, sur la sangle ou sur l'armature. La présente invention n'est pas limité aux exemples de réalisation décrits mais s'étend à toutes modifications et variantes évidentes pour l'homme du métier. La muselière pour rongeurs selon l'invention permet d'assurer à la fois le confort, la sécurité de l'animal et celle d'autrui, et d'éviter les dégradations matérielles. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'une muselière selon un premier mode de réalisation de l'invention; La figure 2 est une vue de face de la tête du rongeur portant la muselière illustrée figure 1; La figure 3 est une vue de côté du rongeur portant la muselière illustrée figure 1; La figure 4 est une vue de face d'un masque d'une muselière selon un autre mode préféré de réalisation; La figure 5 est une vue en perspective schématique d'une muselière monobloc selon un autre mode de réalisation de l'invention. Par référence aux figures 1 à 3, la muselière 10 selon l'invention est essentiellement constituée par l'assemblage de cinq pièces: - un masque 11 présentant une forme évasée et recouvrant les orifices nasaux 98 et buccal 99 de l'animal 100; - une sangle 13 entourant le cou de l'animal, en arrière des oreilles de celui-ci, et - quatre lanières 12 et 14 à 16 en fibres synthétiques tressées qui relient le masque à la sangle. Cette structure permet d'assurer un maintien efficace du masque sur le museau de l'animal en lui procurant une gêne minimale. De préférence, à cet effet notamment, la profondeur (repère 17 figure 3) du masque est voisine du diamètre équivalent (repère 18 figure 4) du bord 22 délimitant l'ouverture du masque, en particulier légèrement inférieure à ce diamètre. Le masque illustré figures 1 à 3 est réalisé à partir d'un treillis métallique, tandis que ceux illustrés figures 4 et 5 sont obtenus par moulage d'une matière plastique. Dans les deux cas, le masque présente une grande densité d'ouvertures 20. Le masque illustré figures 1 à 4 présente une forme approximativement conique et présente un sommet 21 arrondi ou aplati; à la base de cette forme conique, la paroi ou structure du masque se termine par une bordure 22 continue s'étendant (en vue de face) selon une forme de triangle curviligne (arrondi). Dans le mode de réalisation correspondant aux figures 1 à 4, la bordure 22 comporte trois portions 22a présentant un faible rayon de courbure 23, et trois portion 22b présentant un rayon de courbure 24 supérieur au rayon 23, les portions 22a et 22b étant disposées en alternance. Par référence à la figure 1, le lien supérieur 12 présente une extrémité 12a repliée sur elle-même et formant une boucle 25 qui est traversée par la sangle 13. De façon similaire, une boucle 25 est prévue à chaque extrémité arrière des liens 14 à 16, la sangle 13 passant dans ces boucles. Pour la fixation de chaque lien 12, 14 à 16 au masque 11, une boucle peut également être formée par la seconde extrémité de chacun de ces liens, telle que l'extrémité avant 12b du lien 12. Par ailleurs, quatre orifices 32, 34 à 36 sont respectivement prévus dans la structure du masque, au voisinage de sa bordure 22, dans lesquels sont respectivement engagées les extrémités avant bouclées des liens 12, 14 à 16. Comme illustré figure 4, les trois orifices 32, 34, 35 de fixation respective des liens supérieur 12 et latéraux 14, 15 s'étendent en regard des portions 22a de la bordure 22 qui présentent le rayon 23 de courbure de moindre grandeur. Une boucle de fermeture 40 solidaire d'une extrémité de la sangle 13 permet de régler la longueur de celle-ci. En variante, une attache coulissante peut être prévue. Dans le mode de réalisation illustré figure 5, les liens latéraux et inférieurs se rejoignent en formant une paroi 160 prolongeant la paroi du masque 11, et présentant une forme sensiblement cylindrique ou tronconique; cette paroi 160 recouvre une partie du cou de l'animal portant la muselière. Dans ce mode de réalisation, la sangle est formée par deux brins ou bandes 131 et 132 s'étendant à partir de l'extrémité arrière de la paroi 160; le lien supérieur 12 est également formé par une bande de matière plastique s'étendant à partir de la bordure du masque avec lequel il forme une seule pièce. Dans une telle muselière monobloc, le réglage de la longueur du lien supérieur 12 et/ou de la sangle 13 peut être obtenu par l'engagement d'un picot équipant une extrémité d'un brin (tel que le brin 13,) dans une cavité choisie parmi une série de cavités 40b formées dans une extrémité d'un second brin (tel que le brin 132) de la sangle ou du lien. La mise en place d'une muselière selon l'invention est simple et rapide: le masque est engagé sur le museau de l'animal; les deux brins de la sangle sont ensuite engagés avec l'extrémité arrière du lien supérieur, derrière les oreilles de l'animal, puis réunis par l'attache qu'ils portent
La présente invention est relative à une muselière pour rongeur qui comporte :- un masque (11) ajouré apte à recouvrir le museau du rongeur,- une sangle (13) de longueur réglable apte à entourer le cou du rongeur, et- au moins trois moyens (12, 14-16) de fixation du masque à la sangle.
1. Muselière (10) pour rongeur (100) qui comporte un masque (11) ajouré apte à recouvrir le museau (98,99) du rongeur, une sangle (13) apte à entourer le cou du rongeur, et au moins trois moyens (12, 14-16) de fixation du masque à la sangle, caractérisée en ce que la profondeur (17) du masque est voisine du diamètre équivalent (18) de l'ouverture du masque, ou inférieure à ce diamètre. 2. Muselière selon la 1 qui comporte quatre moyens de fixation du masque à la sangle. 3. Muselière selon la 1 ou 2 dans laquelle une partie au moins des moyens de fixation du masque à la sangle comportent ou sont essentiellement constitués par - des liens ou lanières souples. 4. Muselière selon la 3 dans laquelle le(s) lien(s) ou lanière(s) traverse(nt) un orifice (32, 34-36) formé ou percé dans le masque, au voisinage de son bord (22). 5. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 4 dans laquelle le masque présente une forme de coupole ou dôme évasé(e) jusqu'à une bordure (22) s'étendant selon un contour curviligne (22a, 22b) non circulaire. 6. Muselière selon la 5 dans laquelle la bordure s'étend selon un contour triangulaire arrondi. 7. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 6 dans laquelle le masque est en matière plastique rigide. 8. Muselière selon la 7 dans laquelle la paroi du masque est percée d'ouvertures (20) sensiblement régulièrement réparties dont la surface cumulée représente de 25% à 75% de la surface de la paroi. 9. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 8 dont la masse est située dans une plage allant de 5 grammes environ à 50 grammes environ. 10. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 9 5 dans laquelle le masque et au moins un des moyens de fixation forment une seule pièce. 11. Muselière selon la 10 dans laquelle le masque, la sangle, et au moins un des moyens de fixation forment une seule pièce. 12. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 11 dans laquelle la longueur de la sangle est réglable. 13. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 12 dans laquelle la longueur d'au moins un des moyens de fixation est réglable. 14. Muselière selon l'une quelconque des 1 à 6 ou 8 à 13 dans laquelle le masque est en métal.
A
A01
A01K
A01K 25
A01K 25/00
FR2892153
A1
GROUPE TURBOREACTEUR
20,070,420
Cette invention porte globalement sur des turbines à gaz de type turboréacteur, et en particulier sur des groupes turboréacteurs et des procédés pour leur assemblage. Au moins certains turboréacteurs connus comprennent une soufflante avant, un bloc réacteur (corps haute pression, également appelé générateur de gaz) et une turbine de travail. Le bloc réacteur comprend au moins un compresseur, une chambre de combustion, une turbine haute pression et une turbine basse pression couplés l'un à l'autre en série dans le sens de l'écoulement. Plus spécifiquement, le compresseur et la turbine haute pression sont couplés par un arbre afin de former un bloc rotor haute Io pression. L'air pénétrant dans le bloc réacteur est mélangé à du carburant et enflammé pour former un flux gazeux à haute énergie. Le flux gazeux à haute énergie s'écoule à travers la turbine haute pression afin d'entraîner en rotation la turbine haute pression de sorte que l'arbre entraîne lui-même en rotation le compresseur. Le flux gazeux se détend à mesure qu'il s'écoule à travers la turbine basse 15 pression positionnée en avant de la turbine haute pression. La turbine basse pression fait partie d'un bloc rotor comprenant une soufflante couplée à un arbre de transmission. La turbine basse pression entraîne la soufflante en rotation par l'intermédiaire de l'arbre de transmission. Pour permettre un accroissement du rendement du moteur, au moins un turboréacteur connu comprend une turbine basse pression contrarotative qui est couplée 20 à une soufflante contrarotative et un compresseur basse pression ou "booster". Un corps tournant extérieur, un carter tournant, un carter inter-turbine et deux arbres concentriques sont installés à l'intérieur du turboréacteur pour permettre le support de la turbine basse pression contrarotative. L'installation des composants mentionnés plus haut permet aussi de coupler un premier ensemble soufflante à une 25 première turbine et de coupler un deuxième ensemble soufflante à une deuxième turbine de telle manière que le premier ensemble soufflante et le deuxième ensemble soufflante tournent tous les deux dans le même sens de rotation que la première turbine et la deuxième turbine, respectivement. Cela augmente en conséquence la masse globale, la complexité de conception et/ou les coûts de fabrication d'un tel moteur. Dans un premier aspect, il est proposé un procédé d'assemblage d'un turboréacteur. Le procédé comprend les étapes consistant à fournir un bloc réacteur incluant un compresseur haute pression, une chambre de combustion et une turbine, et à coupler un ensemble à soufflantes contrarotatives au bloc réacteur de telle manière que l'air évacué de l'ensemble à soufflantes contrarotatives est directement canalisé jusqu'à une entrée du compresseur du turboréacteur. Dans un autre aspect, il est proposé un groupe turboréacteur. Le groupe turboréacteur comprend un bloc réacteur incluant un compresseur haute pression, une chambre de combustion et une turbine, et un ensemble à soufflantes contrarotatives couplé au bloc réacteur de telle manière que l'air évacué de l'ensemble à soufflantes contrarotatives est canalisé directement jusqu'à une entrée du compresseur du turboréacteur. L'ensemble à soufflantes contrarotatives peut être dimensionné de manière sélective pour évacuer de l'air comprimé à une première pression de service, le bloc réacteur étant configuré pour recevoir l'air comprimé à peu près à la première pression de service. L'ensemble à soufflantes contrarotatives peut comprendre un premier ensemble soufflante qui tourne dans un premier sens et un deuxième ensemble soufflante qui tourne dans un deuxième sens opposé; le premier ensemble soufflante peut être configuré pour tourner à une première vitesse de rotation et le deuxième ensemble soufflante peut être configuré pour tourner à une deuxième vitesse de rotation différente. Une quantité prédéterminée de l'air évacué peut être basée sur un taux de compression du bloc réacteur. Le bloc réacteur peut comprendre un nombre prédéterminé d'étages de compresseur, et/ou un nombre prédéterminé d'étages de turbine haute pression, basés sur un taux de compression de l'ensemble à soufflantes contrarotatives et un taux de compression global du groupe turboréacteur. Le groupe turboréacteur peut comprendre en outre une turbine basse pression couplée au premier ensemble soufflante de telle manière que le premier ensemble soufflante tourne dans un premier sens, et un boîtier d'engrenages couplé entre la turbine basse pression et le deuxième ensemble soufflante de telle manière que le deuxième ensemble soufflante tourne dans un deuxième sens opposé. Un arbre peut être couplé entre la turbine basse pression et le premier ensemble soufflante de telle manière que le premier ensemble soufflante tourne à peu près à la même vitesse de rotation que la turbine basse pression; et le deuxième ensemble soufflante, couplé à la turbine basse pression par l'intermédiaire du boîtier d'engrenages, tourne à une vitesse de rotation qui est différente de, et est de préférence inférieure à, la vitesse de rotation du premier ensemble soufflante. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée suivante de quelques formes de réalisation préférées, illustrée par les dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe d'une partie d'un exemple de groupe turboréacteur; la figure 2 est une vue en coupe agrandie d'une partie d'un ensemble à soufflantes contrarotatives représenté sur la figure 1; la figure 3 est une vue en coupe agrandie d'une partie de l'ensemble à soufflantes contrarotatives représenté sur la figure 2; et la figure 4 est une vue en coupe agrandie d'une partie de l'ensemble à soufflantes contrarotatives représenté sur la figure 2. La figure 1 est une vue en coupe d'une partie d'un exemple de groupe turboréacteur 10 ayant un axe longitudinal 11. Dans l'exemple de réalisation, le groupe turboréacteur 10 comprend un bloc réacteur 12 globalement délimité par un carter 13. Une turbine basse pression 14 est couplée axialement à l'arrière du bloc réacteur 12 et un ensemble à soufflantes contrarotatives 16 est couplé axialement à l'avant du bloc réacteur 12. Le bloc réacteur 12 comprend un carénage extérieur 20 qui délimite une entrée annulaire de bloc réacteur 22. Dans une forme de réalisation, le bloc réacteur 12 est un bloc réacteur de turboréacteur CMF56 disponible chez General Electric Aircraft Engines, Cincinnati, Ohio. Un compresseur axial haute pression 26 à étages multiples reçoit de l'air sous pression directement de l'ensemble soufflante 16, sans passer par un compresseur basse pression, et augmente encore la pression de l'air jusqu'à un deuxième niveau de pression plus élevé. Plus spécifiquement, l'air est évacué de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16 à une première pression de service, canalisé dans un col de cygne 78, et reçu dans le compresseur haute pression 26 du corps de moteur à peu près à la même première pression de service. L'air à haute pression est canalisé jusqu'à une chambre de combustion 28 et mélangé à du carburant. Le mélange air-carburant est enflammé pour élever la température et le niveau d'énergie de l'air sous pression. Les produits de combustion à haute énergie s'écoulent jusqu'à une première turbine ou turbine haute pression 30 destinée à entraîner le compresseur 26 par l'intermédiaire d'un premier arbre de transmission rotatif 32, et ensuite jusqu'à une deuxième turbine ou turbine basse l0 pression 14 destinée à entraîner l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16 par l'intermédiaire d'un deuxième arbre de transmission rotatif 34 qui est couplé de manière coaxiale au premier arbre de transmission 32. Après avoir entraîné la turbine basse pression 14, les produits de combustion sortent du groupe turboréacteur 10 par une tuyère d'éjection 36 pour produire une poussée de jet propulsif. Dans l'exemple de 15 réalisation, la figure 1 représente une turbine haute pression 30 comprenant un seul étage. De façon optionnelle, la turbine haute pression 30 peut comprendre une pluralité d'étages dont le nombre est choisi selon le taux de compression global voulu du groupe turboréacteur. Dans une forme de réalisation, l'ensemble à soufflantes contrarotatives fournit au 20 bloc réacteur une quantité d'air prédéterminée en fonction du taux de compression du turboréacteur. Plus spécifiquement, le compresseur haute pression 26 comprend une pluralité d'étages 27, chaque étage accroissant la pression par rapport à l'étage précédent, si bien que le bloc réacteur 12 a un taux de compression qui est fonction du nombre d'étages 27 utilisés à l'intérieur du compression haute pression 26. En outre, 25 bien qu'un turboréacteur simple corps soit représenté, on comprendra que le bloc réacteur 12 peut contenir un compresseur comprenant n'importe quel nombre d'étages de compression, et donc avoir une large gamme de taux de compression. En conséquence, dans une forme de réalisation, le bloc réacteur 12 comprend une pluralité d'étages de compression 27 dont le nombre est prédéterminé selon la 30 quantité et/ou la pression de l'air comprimé évacué de l'ensemble à soufflantes contrarotatives. Par exemple, un bloc réacteur ayant un premier taux de compression peut être couplé à un ensemble soufflante 16 ayant un premier taux de compression. Si on augmente le taux de compression de l'ensemble soufflante, on peut utiliser l'ensemble soufflante 16 avec un bloc réacteur 12 ayant un taux de compression plus faible. Au contraire, si on réduit le taux de compression de l'ensemble soufflante 16, on peut utiliser l'ensemble soufflante 16 avec un bloc réacteur 12 comprenant un plus grand nombre d'étages et ayant donc un taux de compression plus élevé. Dans l'exemple de réalisation, le compresseur haute pression 26 comprend au moins six étages de compression 27. En conséquence, l'ensemble soufflante 16 peut être dimensionné de manière sélective pour être couplé à une grande diversité de blocs moteurs de turboréacteur. De façon optionnelle, un compresseur simple corps de turboréacteur peut être modifié en augmentant ou en réduisant le nombre d'étages de compression, c'est-à-dire en utilisant plus ou moins de six étages, afin de faciliter le couplage du bloc réacteur à l'ensemble soufflante. L'ensemble à soufflantes contrarotatives 16 comprend un premier ensemble soufflante ou ensemble soufflante avant 50 et un deuxième ensemble soufflante ou ensemble soufflante arrière 52 configurés pour tourner autour de l'axe longitudinal 11. Les termes "soufflante avant" et "soufflante arrière" sont utilisés dans la présente pour indiquer que l'ensemble soufflante 50 est couplé axialement en amont de l'ensemble soufflante 52. Dans une forme de réalisation, les ensembles soufflantes 50 et 52 sont positionnés au niveau d'une extrémité avant du bloc réacteur 12, comme représenté sur les figures 1-3. Dans une autre forme de réalisation, les ensembles soufflantes 50 et 52 sont positionnés au niveau d'une extrémité arrière du bloc réacteur 12. Les ensembles soufflantes 50 et 52 comprennent chacun au moins une rangée d'aubes de rotor 60 et 62, respectivement, et sont positionnés à l'intérieur d'une nacelle 64. Les aubes de rotor 60 sont rattachées à un disque de rotor 66 et les aubes de rotor 62 sont rattachées à un disque de rotor 68. Dans une première forme de réalisation, le groupe turboréacteur 10 comprend un col de cygne 78 qui s'étend entre l'ensemble soufflante 16 et le bloc réacteur 12 et facilite leur couplage mutuel. En outre, le col de cygne 78 comprend un support structurel et/ou un support aérodynamique pour faciliter la canalisation de l'air évacué de l'ensemble soufflante arrière 52, via le col de cygne 78, au bloc réacteur 12. De ce fait, la configuration du col de cygne 78 et le support structurel permettent une réduction substantielle et/ou une suppression de l'ingestion de glace et/ou de corps étrangers dans le bloc réacteur 12 puisque le col de cygne d'entrée du bloc réacteur "masque" substantiellement l'entrée du bloc réacteur au flux d'air principal qui est canalisé axialement au-delà de la surface extérieure du col de cygne 78 en direction de l'arrière. Comme représenté sur la figure 1, la turbine basse pression 14 est couplée à l'ensemble soufflante avant 50 par l'arbre 34 de telle manière que l'ensemble soufflante to avant 50 tourne dans un premier sens de rotation 80. L'ensemble soufflante arrière 52 est couplé à l'arbre de transmission 34 et/ou à la turbine basse pression 14 de telle manière que l'ensemble soufflante arrière 52 tourne dans un deuxième sens de rotation 82 opposé. La figure 2 est un schéma d'une partie de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 15 16 représenté sur la figure 1. Dans une première forme de réalisation, le premier ensemble soufflante 50 comprend un cône 84 positionné autour de l'axe longitudinal 11. Le cône 84 est rattaché par une première extrémité ou extrémité avant 86 au disque de rotor 66 et par une deuxième extrémité ou extrémité arrière 88 à l'arbre de transmission 34, comme représenté sur la figure 2. Le deuxième ensemble soufflante 52 comprend un 20 cône 90 positionné de façon coaxiale autour d'au moins une partie du cône 84 le long de l'axe longitudinal 11. Le cône 90 est couplé par une première extrémité ou extrémité avant 92 au disque de rotor 68 et par une deuxième extrémité ou extrémité arrière 94 à une sortie d'un boîtier d'engrenages 100 et/ou à l'extrémité arrière 88 du cône 84 par l'intermédiaire d'un palier à roulement, comme décrit plus en détail plus bas. 25 La figure 3 est un schéma d'une partie de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16 représenté sur la figure 2. Dans une forme de réalisation, l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16 comprend aussi le boîtier d'engrenages 100 qui est couplé entre l'ensemble soufflante arrière 52 et l'arbre de transmission 34 pour permettre la rotation de l'ensemble soufflante arrière 52 dans le sens de rotation 82 opposé au sens de rotation 30 80 dans lequel tourne l'ensemble soufflante avant 50. Le boîtier d'engrenages 100 présente une forme globalement toroïdale et est configuré pour être positionné circonférentiellement autour de l'arbre de transmission 34 afin de s'étendre sensiblement autour de l'arbre de transmission 34. Comme représenté sur la figure 3, le boîtier d'engrenages 100 comprend une structure de support 102, au moins un pignon 103 couplé à l'intérieur de la structure de support 102, une entrée 104 et une sortie 106. Dans une forme de réalisation, le boîtier d'engrenages 100 a un rapport d'engrenage d'environ 2,0 pour 1, de sorte que l'ensemble soufflante avant 50 tourne à une vitesse de rotation qui est d'environ deux fois la vitesse de rotation de l'ensemble soufflante arrière 52. Dans une autre forme de réalisation, l'ensemble soufflante avant 50 tourne à une vitesse de rotation qui est comprise entre environ 0,67 et environ 2, 1 fois la vitesse de rotation de l'ensemble soufflante arrière 52. Dans cette forme de réalisation, l'ensemble soufflante avant 50 peut tourner à une vitesse de rotation supérieure, égale ou inférieure à la vitesse de rotation de l'ensemble soufflante arrière 52. Dans une forme de réalisation, un premier palier, tel qu'un palier de butée 110 représenté sur les figures 1-3, est positionné autour de l'arbre de transmission 34 et/ou l'axe longitudinal 11. Le palier de butée 110 couple fonctionnellement et/ou est monté entre l'arbre de transmission 34 et le carter 13 du bloc réacteur 12. Toujours à propos de la figure 3, dans une forme de réalisation, le palier de butée 110 comprend une bague intérieure 111 positionnée radialement qui est fixe par rapport à l'arbre de transmission 34. Comme représenté sur la figure 3, la bague intérieure 111 est montée sur un élargissement 112 de l'arbre de transmission couplé fonctionnellement à l'arbre de transmission 34 de sorte que la bague intérieure 111 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec l'arbre de transmission 34. Dans une forme de réalisation particulière, l'élargissement d'arbre de transmission 112 est solidarisé par cannelures à l'arbre de transmission 34. La bague intérieure 111 présente une surface 113 qui forme une gorge intérieure 114 du palier de butée 110. La surface 113 formant la gorge intérieure 114 présente un profil globalement arqué. Le palier de butée 110 comprend une bague extérieure 116 positionnée radialement, solidement rattachée au carter 13. Dans une forme de réalisation, la bague extérieure 116 et/ou le carter 13 sert de masse ou récepteur pour la transmission de charges et/ou forces axiales développées ou engendrées par l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16, comme décrit plus en détail plus bas. La bague extérieure 116 présente une surface 117, globalement opposée à la surface 113, qui forme une gorge extérieure 118 du palier de butée 110. La surface 117 formant la gorge extérieure 118 présente un profil globalement arqué. Au moins un élément roulant, tel qu'une pluralité de billes 119, est positionné de manière mobile entre la bague intérieure 111 et la bague extérieure 116. Chaque bille 119 est en contact de roulement avec la gorge intérieure 114 et la gorge extérieure 118 pour permettre à l'arbre de transmission 34 de tourner librement par rapport au boîtier d'engrenages 100. A propos de la figure 4, un deuxième palier, tel qu'un palier de butée 120, est positionné radialement autour de l'axe longitudinal 11. Dans une forme de réalisation, le palier de butée 120 couple fonctionnellement et/ou est monté entre une partie d'extrémité avant du premier ensemble soufflante 50, par exemple au niveau ou près de l'extrémité avant 86 du cône 84, et une partie d'extrémité avant du deuxième ensemble soufflante 52, par exemple au niveau ou près de l'extrémité avant 92 du cône 90. Dans une forme de réalisation, le palier de butée 120 comprend une bague intérieure 126 positionnée radialement qui est fixe par rapport à une surface extérieure du cône 84. Comme représenté sur la figure 4, la bague intérieure 126 est montée sur le cône 84 de sorte que la bague intérieure 126 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec le premier ensemble soufflante 50. La bague intérieure 126 présente une surface 127 qui forme une gorge intérieure 128 du palier de butée 120. La surface 127 formant la gorge intérieure 128 présente un profil globalement arqué. Le palier de butée 120 comprend une bague extérieure 122 positionnée radialement qui est fixe par rapport à une surface intérieure du cône 90. Comme représenté sur la figure 4, la bague extérieure 122 est montée sur le cône 90 de sorte que la bague extérieure 122 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec le deuxième ensemble soufflante 52. La bague extérieure 122 présente une surface 123, globalement opposée à la surface 127, qui forme une gorge extérieure 124 du palier de butée 120. La surface 123 formant la gorge extérieure 124 présente un profil globalement arqué. Au moins un élément roulant, tel qu'une pluralité d'éléments roulants 129, est positionné de manière mobile entre la bague intérieure 126 et la bague extérieure 122. Chaque élément roulant 129 est en contact de roulement avec la gorge intérieure 128 et la gorge extérieure 124 pour faciliter un mouvement de rotation relative du premier ensemble soufflante 50 et/ou du deuxième ensemble soufflante 52. Dans une forme de réalisation, les paliers de butée 110 et/ou 120 facilitent le maintien de l'ensemble soufflante avant 50 et/ou de l'ensemble soufflante arrière 52 en position axiale relativement fixe. Durant le fonctionnement de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16, des charges et/ou forces axiales engendrées par le premier ensemble l0 soufflante 50 sont directement transmises du premier ensemble soufflante 50 au premier palier de butée 110. En outre, des charges et/ou forces axiales engendrées par le deuxième ensemble soufflante 52 en service sont transmises du deuxième ensemble soufflante 52 au deuxième palier de butée 120 et du deuxième palier de butée 120 au premier palier de butée 110 via l'arbre de transmission 34. En résultat de la transmission 15 des charges et/ou forces axiales au palier de butée 110 et/ou au palier de butée 120, la transmission de charges et/ou forces axiales via le boîtier d'engrenages 100, couplé fonctionnellement au deuxième ensemble soufflante 52, est évitée ou limitée. Dans d'autres formes de réalisation, n'importe quel montage de palier connu des personnes ayant des compétences dans l'art et guidées par les enseignements contenus dans la 20 présente peut être utilisé en tant que ou en plus du palier 110 et/ou du palier 120. Dans une forme de réalisation, un palier, tel qu'un palier de roulement 130, est positionné autour de la surface extérieure du cône 90 au niveau ou près de l'extrémité avant 92, comme représenté sur la figure 4. Le palier de roulement 130 est monté entre le carter 13 et l'extrémité avant 92. Dans une forme de réalisation, le palier de roulement 25 130 sert de palier différentiel en combinaison avec le palier de butée 120 pour supporter le deuxième ensemble soufflante 52 et/ou transmettre des charges et/ou forces axiales du deuxième ensemble soufflante 52 au carter 13. Dans une forme de réalisation, le palier de roulement 130 comprend une bague intérieure 132 qui est fixe par rapport au cône 90, comme représenté sur la figure 4. La bague intérieure 132 est montée sur 30 l'extrémité avant 92 du cône 90 de sorte que la bague intérieure 132 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec le deuxième ensemble soufflante 52. La bague intérieure 132 présente une surface 133 qui forme une gorge intérieure 134 du palier de roulement 130. Le palier de roulement 130 comprend une bague extérieure 136 qui est rattachée solidement au carter 13. Dans une forme de réalisation, la bague extérieure 136 est rattachée solidement à un élément de support structurel 15 et/ou au carter 13. L'élément de support structurel 15 et/ou le carter 13 servent de masse ou récepteur pour la transmission de charges et/ou forces axiales développées ou engendrées par l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16. La bague extérieure 136 présente une surface 137, globalement opposée à la surface 133, qui forme une gorge extérieure 138 du palier de l0 roulement 130. Au moins un élément roulant, tel qu'une pluralité de rouleaux 139, est positionné de manière mobile entre la bague intérieure 132 et la bague extérieure 136. Chaque rouleau 139 est en contact de roulement avec la gorge intérieure 134 et la gorge extérieure 138. Dans une forme de réalisation, un palier, tel qu'un palier de roulement 140, est 15 positionné autour de la surface extérieure du cône 84 au niveau ou près de l'extrémité arrière 88, comme représenté sur la figure 3. Le palier de roulement 140 est monté entre le cône 84 et le cône 90. Le palier de roulement 140 comprend une bague intérieure 142 qui est fixe par rapport à l'extrémité arrière 88, comme représenté sur la figure 2. La bague intérieure 142 est montée sur le cône 84 de sorte que la bague intérieure 142 20 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec le premier ensemble soufflante 50. La bague intérieure 142 présente une surface 143 qui forme une gorge intérieure 144 du palier de roulement 140. Le palier de roulement 140 comprend une bague extérieure 146 qui est fixe par rapport à l'extrémité arrière 94 du cône 90, comme représenté sur la figure 3. La bague 25 extérieure 146 est montée sur le cône 90 de sorte que la bague extérieure 146 tourne autour de l'axe longitudinal 11 avec le deuxième ensemble soufflante 52. La bague extérieure 146 présente une surface 147, globalement opposée à la surface 143, qui forme une gorge extérieure 148 du palier de roulement 140. Au moins un élément roulant, tel qu'une pluralité de rouleaux 149, est positionné de manière mobile entre la 30 bague intérieure 142 et la bague extérieure 146. Chaque rouleau 149 est en contact de roulement avec la gorge intérieure 144 et la gorge extérieure 148 afin de faciliter un mouvement de rotation relative du cône 84 et/ou du cône 90. Dans cette forme de réalisation, les paliers de roulement 130 et 140 permettent de supporter en rotation l'ensemble soufflante arrière 52 de sorte que l'ensemble soufflante arrière 52 peut tourner librement par rapport à l'ensemble soufflante avant 50. En conséquence, les paliers de roulement 130 et 140 facilitent le maintien de l'ensemble soufflante arrière 52 dans une position radiale relativement fixe à l'intérieur de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16. Dans d'autres formes de réalisation, n'importe quel montage de palier connu des personnes ayant des compétences dans l'art et guidées par les enseignements contenus dans la présente peut être utilisé en tant que ou en plus du palier 130 et/ou du palier 140. Dans une forme de réalisation, le boîtier d'engrenages 100 est rattaché à un composant fixe ou stationnaire du groupe turboréacteur 10, tel que le carter 13 du bloc réacteur 12, comme représenté sur la figure 3. L'entrée 104 du boîtier d'engrenages est couplée en rotation au deuxième arbre de transmission 34 par l'intermédiaire de l'élargissement d'arbre de transmission 112 qui est solidarisé par cannelures à l'arbre de transmission 34. La sortie 106 du boîtier d'engrenages est couplée en rotation à l'ensemble soufflante arrière 52 par l'intermédiaire d'une structure de sortie 160. Une première extrémité de la structure de sortie 160 est solidarisée par cannelures à la sortie 106 du boîtier d'engrenages et une deuxième extrémité de la structure de support 160 est rattachée à un arbre avant 168 de soufflante arrière pour permettre l'entraînement de l'ensemble soufflante arrière 52. A propos de la figure 3, dans une forme de réalisation, le groupe turboréacteur 10 comprend un système à cannelures 200 pour coupler le boîtier d'engrenages 100 à l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16. Le boîtier d'engrenages 100 est rattaché fixement ou solidement au carter 13 du bloc réacteur 12, par exemple par la structure de support 102 du boîtier d'engrenages. Le système à cannelures 200 isole le boîtier d'engrenages 100 du premier ensemble soufflante 50 et/ou du deuxième ensemble soufflante 52 afin d'éviter que des charges et/ou forces axiales ne s'exercent sur le boîtier d'engrenages 100 en conséquence du fonctionnement de l'ensemble à soufflantes contrarotatives 16, ou de les limiter. Le premier ensemble soufflante 50 est couplé en rotation à l'entrée 104 de sorte que le premier ensemble soufflante 50 tourne dans un premier sens, comme indiqué par une flèche de sens de rotation 80 sur la figure 1. Le deuxième ensemble soufflante 52 est couplé en rotation à la sortie 106 de sorte que le deuxième ensemble soufflante 52 tourne dans un deuxième sens, comme indiqué par une flèche de sens de rotation 82 sur la figure 1, opposé au premier sens. Comme représenté sur la figure 3, le système à cannelures 200 comprend une pluralité d'assemblages à cannelures 202, 204, 206 et/ou 208. Dans une forme de réalisation, un premier assemblage à cannelures 202 couple l'entrée 104 à Io l'élargissement d'arbre de transmission 112. L'élargissement d'arbre de transmission 112 comprend une première partie 210 et une deuxième partie 212, comme représenté sur la figure 3. Le premier assemblage à cannelures 202 couple l'entrée 104 à la première partie 210, et un deuxième assemblage à cannelures 204, identique ou similaire au premier assemblage à cannelures 202, couple la première partie 210 à la deuxième 15 partie 212 afin de coupler en rotation l'entrée 104 à l'arbre de transmission 34. En outre,le deuxième assemblage à cannelures 204 permet un mouvement du palier de butée 110 par rapport au boîtier d'engrenages 100 dans la direction axiale, c'est-à-dire le long de ou parallèlement à l'axe longitudinal 11 du groupe turboréacteur 10. Dans une forme de réalisation, l'assemblage à cannelures 204 comprend un 20 élément formant une pluralité de cannelures positionnées autour d'une périphérie de l'élément. L'élément, rattaché à la deuxième partie 212 de l'élargissement d'arbre de transmission 112, est positionnable à l'intérieur d'une cavité formée dans un logement coopérant, couplé à la première partie 210, de sorte que la pluralité de cannelures s'engrènent ou coopèrent avec des encoches formées sur une périphérie intérieure du 25 logement afin de transmettre des charges et/ou forces de torsion de la deuxième partie 212 à la première partie 210 de l'élargissement d'arbre de transmission 112. En outre, l'élément est positionné à l'intérieur du logement coopérant afin de permettre un mouvement de l'élément à l'intérieur du logement dans une direction axiale, c'est-à-dire le long de ou parallèlement à l'axe longitudinal 11, ce qui facilite le mouvement axial de 30 la deuxième partie 212 par rapport à la première partie 210. Dans une forme de réalisation particulière, tous les assemblages à cannelures 204, 206 et 208 sont identiques ou similaires, comme décrit plus haut à propos de l'assemblage à cannelures 204. Un troisième assemblage à cannelures 206 couple en glissement la sortie 106 à la structure de sortie 160. Le troisième assemblage à cannelures 206 facilite un mouvement axial de l'arbre avant de soufflante arrière 168 par rapport au boîtier d'engrenages 100. Dans une forme de réalisation, un quatrième assemblage à cannelures 208 couple en glissement la deuxième partie 212 de l'élargissement d'arbre de transmission 112 à l'arbre de transmission 34. En service, les assemblages à cannelures 202, 204, 206 et/ou 208 transmettent seulement des charges et/ou forces de torsion ou couples au boîtier d'engrenages 100 de sorte que le boîtier d'engrenages 100 reste dans une position sensiblement fixe par rapport au carter de la turbine basse pression 14. Dans une forme de réalisation, l'élargissement d'arbre de transmission 112 et/ou la structure de sortie 160 comprennent au moins un bras flexible qui compense une déformation radiale du boîtier d'engrenages 100. Dans une forme de réalisation particulière, la première partie 210 comprend une partie radialement intérieure 230 qui est couplée à l'entrée 104 par l'assemblage à cannelures 202 et une partie radialement extérieure 232 qui est couplée à la deuxième partie 212 par l'assemblage à cannelures 204. La première partie 210 présente une première épaisseur au niveau ou près de la partie intérieure 230 et une deuxième épaisseur, qui est inférieure à la première épaisseur 240, au niveau ou près de la partie extérieure 232. Dans cette forme de réalisation particulière, l'épaisseur de la première partie 210 décroît progressivement de la partie radialement intérieure 230 à la partie radialement extérieure 232. La deuxième épaisseur est sélectionnée pour que la partie intérieure 230 se sépare de la partie extérieure 232, c'est-à-dire pour que la première partie 210 rompe, lorsque la première partie 210 est soumise à une charge et/ou force de torsion déterminée. Durant le fonctionnement du groupe turboréacteur 10, des charges et/ou forces radiales relativement intenses peuvent être exercés sur l'ensemble soufflante arrière 52. Pour compenser les charges et/ou forces radiales relativement intenses, et pour garantir un fonctionnement ininterrompu du moteur, dans une forme de réalisation la première partie 210 rompt de sorte que l'ensemble soufflante avant 50 continue à fonctionner tandis que l'ensemble soufflante arrière 52 fait roue libre. En service, quand le deuxième arbre de transmission 34 tourne, le deuxième arbre de transmission 34 fait tourner l'entrée 104 dans le premier sens de rotation 80, qui fait ensuite tourner la sortie 106 dans le deuxième sens de rotation 82 opposé. Comme la structure de sortie 160 est couplée à l'ensemble soufflante arrière 52, l'arbre de transmission 34 fait tourner l'ensemble soufflante arrière 52 via le boîtier d'engrenages 100 dans le deuxième sens 82 opposé. Dans une forme de réalisation, le boîtier d'engrenages 100 est placé à l'intérieur d'un carter d'huile 170 au moins partiellement Io délimité entre la structure de sortie 160 et l'élément de support structurel 15 configuré pour supporter l'ensemble soufflante arrière 52. En service, le boîtier d'engrenages 100 est au moins partiellement immergé dans le liquide lubrifiant contenu dans le carter d'huile 170 afin de lubrifier en permanence le boîtier d'engrenages 100 pendant le fonctionnement du moteur. 15 Le groupe turboréacteur décrit dans la présente comprend un ensemble à soufflantes contrarotatives incluant une turbine basse pression à rotation simple et à train d'engrenages. L'ensemble permet une réduction d'au moins certaines des complexités associées aux turbines basse pression contrarotatives connues. Plus précisément, le groupe turboréacteur décrit dans la présente comprend une soufflante 20 avant qui est couplée en rotation à une turbine basse pression à rotation simple, et une soufflante arrière qui est couplée en rotation à, et entraînée par, la turbine basse pression via un boîtier d'engrenages. En outre, l'ensemble soufflante arrière est entraîné à la même vitesse, qui dans une forme de réalisation est d'environ la moitié de la vitesse de la soufflante avant. De plus, le groupe turboréacteur décrit dans la présente est configuré 25 de manière telle qu'environ 30% de la puissance générée par la turbine basse pression est transmise par le boîtier d'engrenages à l'ensemble soufflante arrière pour permettre une réduction des pertes d'engrenage. En conséquence, en cas de défaillance du boîtier d'engrenages, l'ensemble soufflante arrière cessera de tourner. Toutefois, l'ensemble soufflante avant continuera à tourner car l'ensemble soufflante avant est directement 30 entraîné par la turbine basse pression. De plus, le turboréacteur décrit plus haut ne contient pas de compresseur basse pression. Cette suppression du compresseur basse pression permet d'obtenir un moteur plus simple, moins coûteux et moins lourd qu'au moins un moteur contrarotatif connu. Plus spécifiquement, le compresseur basse pression peut être supprimé car un corps à fort taux de compression est utilisé conjointement avec le plus fort taux de compression du flux primaire qui peut être obtenu avec les deux soufflantes contrarotatives. Les systèmes décrits dans la présente permettent une réduction de la taille de l'engrenage et des pertes d'engrenage puisque la puissance d'engrenage peut être réduite d'environ 25%, à savoir passer d'environ 40% à environ 30%, le rapport de Io vitesse entre les deux soufflantes contrarotatives est optimisé en vue des performances puisqu'il n'existe pas de problématique concernant le nombre d'étages de compresseur basse pression, les pertes d'interaction entre la turbine haute pression (THP) et la turbine basse pression (TBP) sont sensiblement éliminées d'où un accroissement d'environ 0,8% du rendement de la TBP, la THP à deux étages est environ 3% plus efficace que la THP 15 à un seul étage connue, ce qui accroît le taux de compression global pour des améliorations thermodynamiques supplémentaires. En outre, la puissance et le couple sur l'arbre de TBP sont réduits d'environ 10%, ce qui permettra d'utiliser un arbre plus petit et de plus petits alésages de disque de la THP qui allongeront la durée de vie des composants en réduisant les contraintes et les masses. De plus, aucun prélèvement 20 variable par vanne de décharge (VBV) n'est utilisé, et l'ingestion de glace et de corps étrangers est sensiblement éliminée car le moteur sans compresseur basse pression permettra de masquer le col de cygne d'entrée du corps HP. En outre, la THP à deux étages permet d'augmenter les possibilités d'extraction de puissance du corps HP. La puissance nécessaire de la TBP (forces aérodynamiques) 25 est réduite d'environ 10%, d'où une amélioration du rendement et/ou une réduction de masse, un modèle d'inverseur de poussée plus simple peut être utilisé, un espace supplémentaire sous le capot bloc réacteur peut être disponible pour placer le boîtier d'entraînement des accessoires et de plus gros générateurs multiples, un carter de soufflante plus court, et un canal d'entrée de soufflante plus simple, plus léger et plus 30 mince. Des exemples de réalisation d'un groupe turboréacteur et des procédés d'assemblage du groupe turboréacteur ont été décrits en détail plus haut. Le groupe turboréacteur et le procédé ne sont pas limités aux formes de réalisation spécifiques décrites dans la présente, et au contraire, des composants du groupe et/ou des étapes du procédé peuvent être utilisés indépendamment et séparément d'autres composants et/ou étapes décrits dans la présente. En outre, les composants du groupe décrit et/ou les étapes de procédé peuvent aussi être définis dans, ou utilisés en combinaison avec, d'autres ensembles et/ou procédés, et ne sont pas limités à une mise en oeuvre avec les seuls groupes et/ou procédés décrits dans la présente. LISTE DES COMPOSANTS 10 Groupe turboréacteur 11 Axe longitudinal 12 Bloc réacteur 13 Carter 14 Turbine basse pression 15 Elément de support structurel 16 Ensemble à soufflantes contrarotatives 20 Carénage extérieur 22 Entrée annulaire de bloc réacteur 26 Compresseur axial haute pression 27 Etages de compresseur HP 28 Chambre de combustion 30 Turbine haute pression 32 Premier arbre de transmission 34 Deuxième arbre de transmission 36 Tuyère d'éjection 50 Premier ensemble soufflante (avant) 52 Deuxième ensemble soufflante (arrière) 60, 62 Aubes de rotor 64 Nacelle 66,68 Disque de rotor 78 Col de cygne 80 Premier sens de rotation 82 Deuxième sens de rotation 84 Cône de premier ensemble soufflante 86 Première extrémité (avant) du cône 84 88 Deuxième extrémité (arrière) du cône 84 90 Cône de deuxième ensemble soufflante 92 Première extrémité (avant) du cône 90 94 Deuxième extrémité (arrière) du cône 90 100 Boîtier d'engrenages 102 Structure de support 103 Pignon 104 Entrée 106 Sortie 110 Premier palier de butée 111 Bague intérieure 112 Élargissement du deuxième arbre de transmission 113 Surface de la bague intérieure 114 Gorge intérieure 116 Bague extérieure 117 Surface de la bague extérieure 118 Gorge extérieure 119 Elément roulant 120 Deuxième palier de butée 122 Bague extérieure 123 Surface de la bague extérieure 124 Gorge extérieure 126 Bague intérieure 127 Surface de la bague intérieure 128 Gorge intérieure 129 Elément roulant 130 Palier de roulement 132 Bague intérieure 133 Surface de la bague intérieure 134 Gorge intérieure 136 Bague extérieure 137 Surface de la bague extérieure 138 Gorge extérieure 139 Elément roulant 140 Palier de roulement 142 Bague intérieure 143 Surface de la bague intérieure 144 Gorge intérieure 146 Bague extérieure 147 Surface de la bague extérieure 148 Gorge extérieure 149 Elément roulant 160 Structure de sortie 168 Arbre avant de soufflante arrière 170 Carter d'huile 200 Système à cannelures 202 Premier assemblage à cannelures 204 Deuxième assemblage à cannelures 206 Troisième assemblage à cannelures 208 Quatrième assemblage à cannelures 210 Première partie de l'élargissement 212 Deuxième partie de l'élargissement 230 Partie radialement intérieure 232 Partie radialement extérieure
Un groupe turboréacteur (10) comprend un bloc réacteur (12) incluant un compresseur haute pression (26), une chambre de combustion (28) et une turbine (30), et un ensemble à soufflantes contrarotatives (16) couplé au bloc réacteur de telle manière que l'air évacué de l'ensemble à soufflantes contrarotatives est canalisé directement jusqu'à une entrée (104) du compresseur de turboréacteur.
1. Groupe turboréacteur (10) comprenant: un bloc réacteur (12) comprenant un compresseur haute pression (26), une chambre de combustion (28) et une turbine haute pression (30); et un ensemble à soufflantes contrarotatives (16) couplé audit bloc réacteur de telle manière que l'air évacué dudit ensemble à soufflantes contrarotatives est canalisé directement jusqu'à une entrée (22) dudit compresseur haute pression. 2. Groupe turboréacteur (10) selon la 1, dans lequel ledit ensemble à soufflantes contrarotatives (16) est dimensionné de manière sélective pour évacuer de l'air comprimé à une première pression de service, ledit bloc réacteur (12) étant configuré pour recevoir l'air comprimé à peu près à la première pression de service. 3. Groupe turboréacteur (10) selon la 1, dans lequel ledit ensemble à soufflantes contrarotatives (16) comprend un premier ensemble soufflante (50) qui tourne dans un premier sens (80) et un deuxième ensemble soufflante (52) qui tourne dans un deuxième sens (82) opposé. 4. Groupe turboréacteur (10) selon la 1, dans lequel une quantité prédéterminée de l'air évacué est basée sur un taux de compression du bloc réacteur (12). 5. Groupe turboréacteur (10) selon la 1, dans lequel ledit bloc réacteur (12) comprend un nombre prédéterminé d'étages de compresseur basé sur un taux de compression dudit ensemble à soufflantes contrarotatives (16) et un taux de compression global du groupe turboréacteur. 6. Groupe turboréacteur (10) selon la 5, dans lequel ledit bloc réacteur (12) comprend un nombre prédéterminé d'étages de turbine haute pression (30) basé sur le taux de compression dudit ensemble à soufflantes contrarotatives (16) et le taux de compression global du groupe turboréacteur. 7. Groupe turboréacteur (10) selon la 3, comprenant en outre:une turbine basse pression (14) couplée audit premier ensemble soufflante (50) de telle manière que ledit premier ensemble soufflante tourne dans un premier sens (80); et un boîtier d'engrenages (100) couplé entre ladite turbine basse pression et ledit deuxième ensemble soufflante (52) de telle manière que ledit deuxième ensemble soufflante tourne dans un deuxième sens (82) opposé. 8. Groupe turboréacteur (10) selon la 3, dans lequel ledit ensemble à soufflantes contrarotatives (16) comprend un premier ensemble soufflante (50) configuré pour tourner à une première vitesse de rotation et un deuxième ensemble soufflante (52) configuré pour tourner à une deuxième vitesse de rotation différente. 9. Groupe turboréacteur (10) selon la 7, comprenant en outre: un arbre (32) couplé entre ladite turbine basse pression (14) et ledit premier ensemble soufflante (50) de telle manière que ledit premier ensemble soufflante tourne à peu près à la même vitesse de rotation que ladite turbine basse pression; et un boîtier d'engrenages (100) couplé entre ladite turbine basse pression et ledit deuxième ensemble soufflante (52) de telle manière que ledit deuxième ensemble soufflante tourne à une vitesse de rotation qui est différente de la vitesse de rotation dudit premier ensemble soufflante. 10. Groupe turboréacteur (10) selon la 9, comprenant en outre un boîtier d'engrenages (100) couplé entre ladite turbine basse pression (14) et ledit deuxième ensemble soufflante de telle manière que ledit deuxième ensemble soufflante tourne à une vitesse de rotation qui est inférieure à la vitesse de rotation dudit premier ensemble soufflante (50); un bloc réacteur (12); une turbine basse pression couplée audit bloc réacteur; et un ensemble à soufflantes contrarotatives (16) couplé à ladite turbine basse pression, ledit ensemble à soufflantes contrarotatives comprenant un premier ensemble soufflante couplé à ladite turbine basse pression et configuré pour tourner dans le premier sens (80) et un deuxième ensemble soufflante couplé à ladite turbine bassepression, ledit deuxième ensemble soufflante étant configuré pour tourner dans un deuxième sens (82) opposé.
F
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F02K 3
F02K 3/072
FR2898071
A1
PROCEDE POUR LA FABRICATION D'UNE STRUCTURE ALVEOLAIRE A BASE DE POLY(ARYL ETHER SULFONE) ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
20,070,907
Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de poly(aryl éther sulfone) et dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé La présente invention concerne un procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique, en particulier de poly(aryl éther sulfone). Elle concerne aussi un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Un besoin rencontré dans de nombreuses industries (aéronautique, automobile, constructions civiles, navales...) consiste à optimiser le rapport propriétés mécaniques/poids des structures utilisées. De nombreux procédés ont été mis au point pour réaliser cet objectif et en particulier, pour alléger les structures en matière plastique. La plupart de ces procédés utilisent soit la formation mécanique d'alvéoles macroscopiques (par assemblage de flux solides ou fondus pour former des structures alvéolaires dites en nid d'abeille ), soit la formation physique d'alvéoles microscopiques par libération ou expansion de gaz (expansion ou moussage à l'aide d'agents d'expansion physiques ou chimiques). Une combinaison des deux types de procédés a également été envisagée. Le document DE-A-1 779 330 décrit un procédé et une tête d'injection pour la fabrication en continu de produits alvéolaires en matières moulables, par extrusion verticale de tronçons à travers plusieurs buses distinctes fixes disposées côte à côte et aboutissant dans une chambre de soufflage. Les tronçons sont déviés transversalement par rapport à la direction d'extrusion par l'action de moyens de pression qui peuvent être notamment une vapeur, un liquide ou un gaz, en particulier de l'air comprimé chaud, et sont soudés entre eux. L'utilisation d'un fluide chaud est nécessaire pour éviter de refroidir la filière et se faisant, de figer la matière et de bloquer la filière. Ce procédé est spécifique à des structures de petite taille (filet avec des petites mailles) et ne convient pas à la fabrication de structures alvéolaires dites en nid d'abeille de grande taille. En effet, ces structures s'affaisseraient sous l'effet de leur propre poids. En outre, même pour des structures (filets) de petite taille, ce procédé mène à une déformation des mailles (cellules) suite à la poussée hydrostatique de la matière fondue en amont de la chambre de soufflage. Un procédé pour la fabrication de structures alvéolaires de grande taille par extrusion continue a été proposé dans le document EP-B-1009625. Ce procédé consiste à : • extruder en continu, à l'aide d'une filière à plusieurs fentes, des feuilles parallèles de matière thermofusible à l'intérieur d'une chambre de refroidissement, avec réalisation d'une étanchéité entre les bords longitudinaux des feuilles et les parois de la chambre, les différentes feuilles délimitant entre elles et avec les parois de la chambre des compartiments, • réaliser, dans cette chambre et à partir de l'extrémité située du côté de la filière, une dépression dans un compartiment sur deux, afin de déformer et d'attirer deux à deux les feuilles extrudées pour réaliser un soudage localisé sur toute leur hauteur, • remplir, à partir de l'extrémité située du côté de la filière, un compartiment sur deux, alternés avec les compartiments précédents, à l'aide d'un fluide de refroidissement qui est de l'eau, et • alterner, dans chaque compartiment, la mise en dépression et le remplissage à l'aide d'un fluide de refroidissement, pour obtenir une structure alvéolaire solidifiée dans la chambre de refroidissement dans laquelle les alvéoles sont perpendiculaires à la direction d'extrusion. Selon ce procédé, les structures alvéolaires obtenues sont solides à la sortie de la chambre de refroidissement. En effet, l'utilisation d'eau dans la chambre de refroidissement étanche a pour conséquence que ce fluide reste dans l'alvéole qu'il a, en un temps très court, gonflée, soudée à l'alvéole voisine et figée. Dès lors, un figeage rapide est indispensable à la faisabilité du procédé car, dans le cas contraire, la structure alvéolaire adhérerait aux parois de la chambre de refroidissement qui est longue (tubulaire) et implique donc des pertes de charge élevées. Par ailleurs, la géométrie de la filière utilisée ainsi que les modalités de ce procédé (et notamment, l'utilisation d'eau comme fluide de refroidissement) sont telles que seules des résines très fluides, c'est-à-dire des résines pour injection et donc non thermoformables, peuvent être utilisées (ayant typiquement un indice de fluidité (MFI) de plus de 10 dg/min). En outre, d'une part, la température de la matière à l'entrée de la filière doit être très élevée afin de réduire au maximum la viscosité de la résine pour augmenter la vitesse de soudure et, d'autre part, les résines à haute température de transition vitreuse ou à haute température de fusion ne peuvent être soudées par la technique car refroidies trop rapidement avant qu'une soudure n'ait pu être réalisée. Or, certaines résines, telles que le poly(chlorure de vinyle) (PVC) par exemple, présentent une faible stabilité thermique et ne peuvent donc être chauffées à la température souhaitée. En outre, certaines compositions sont et restent généralement relativement visqueuses, même à haute température. Dès lors, la soudure intermittente des feuilles adjacentes ne se réalise pas correctement. De plus, la matière visqueuse se figeant rapidement au contact de l'eau présente dans la chambre de refroidissement, les feuilles ne sont que peu étirées à la sortie de la filière et donc, la structure alvéolaire obtenue présente souvent une masse apparente (exprimée en kg par dm3 de structure) élevée. En effet, ce procédé est limité en termes d'épaisseurs des lamelles extrudées car si elles sont trop fines, elles se solidifient avant d'être soudées. La présente invention vise à résoudre ces problèmes et permet notamment d'obtenir des structures alvéolaires à base de matière plastique qui sont légères et présentent des soudures de bonne qualité et ce sur une large gamme de viscosités et de températures. Elle est basée sur la constatation surprenante que des structures alvéolaires en nid d'abeille peuvent être extrudées en continu et de manière horizontale sans utiliser de fluide de refroidissement et en particulier, sans utiliser d'eau. En effet, à condition que la filière soit au moins en surface thermiquement isolée et soit suffisamment courte pour que la matière plastique soit encore à l'état fondu ou pâteux à sa sortie, on peut utiliser un gaz à une température inférieure à la température de mise en oeuvre de la matière plastique pour réaliser les alvéoles, et ce sans provoquer le collage de la structure à la sortie de la filière. Le procédé devient ainsi plus économique que le procédé à l'eau grâce au fait que, d'une part, les efforts liés à la formulation et le coût associé à certains additifs peuvent être évités et que, d'autre part, la filière peut être simplifiée car elle ne doit plus accepter de l'eau sous pression en son sein. La présente invention concerne dès lors, à titre principal, un procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de matière plastique, selon lequel : ^ on extrude en continu, dans une direction sensiblement horizontale, à travers une filière comprenant une face avant munie d'une pluralité de fentes parallèles et d'un matériau isolant au. moins en surface, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins une matière plastique ; ^ dès la sortie de la filière, on soumet, en alternances successives et entre deux calibreurs dont la longueur est suffisamment faible pour que la composition de matière plastique reste fondue, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion. Dans la présente description, on entend définir par le terme matière plastique , tout polymère thermoplastique, y compris les élastomères thermoplastiques, ainsi que leurs mélanges. On désigne par le terme "polymère" aussi bien les homopolymères que les copolymères (binaires ou ternaires notamment). Des exemples de tels copolymères sont, de manière non limitative : les copolymères à distribution aléatoire, les copolymères séquencés, les copolymères à blocs et les copolymères greffés. Tout type de polymère ou de copolymère thermoplastique dont la température de fusion, si le (co)polymère est semi-cristallin, ou la température de tarnsition vitreuse, si le (co)polymère est amorphe, est inférieure à la température de décomposition convient. Parmi les matières thermoplastiques de synthèse qui conviennent particulièrement bien, on peut citer les matières thermoplastiques semi-cristallines qui présentent une plage de fusion étalée sur au moins 10 C. Comme exemple de telles matières, on trouve celles qui présentent une polydispersion de leur masse moléculaire. On peut notamment utiliser des polyoléfines, des polyhalogénures de vinyle (PVC par exemple) ou de vinylidène (PVDF par exemple), des polyesters thermoplastiques, des poly(aryl éther sulfone)s comme les polyphénylsulfones (PPSU), des polycétones, des polyamides (PA) et leurs copolymères. Les polyoléfines [et en particulier le polypropylène (PP) et le polyéthylène (PE)], les poly(aryl éther sulfone)s comme les polyphénylsulfones (PPSU), les PA, les PVC et les PVDF ont donné de bons résultats. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la matière plastique est une poly(aryl éther sulfone). La poly(aryl éther sulfone) Aux fins de la présente invention, une poly(aryl éther sulfone) désigne n'importe quel polymère dont au moins 5 % en poids des unités récurrentes sont des unités récurrentes (R) répondant à une ou plusieurs formules comprenant au moins un groupement arylène, au moins un groupement éther (ûOû) et au moins un groupement sulfone [ûS(=O) 2 û]. La poly(aryl éther sulfone) est généralement susceptible d'être synthétisée par une réaction de polycondensation. De préférence, elle est effectivement synthétisée de la sorte ; on fait alors avantageusement réagir au moins une dihalodiphénylsulfone avec au moins un diol. 5 La poly(aryl éther sulfone) est habituellement amorphe, et elle présente une température de transition vitreuse. La poly(aryl éther sulfone) a une température de transition vitreuse de préférence supérieure ou égale à 150 C, et de manière particulièrement préférée supérieure ou égale à 175 C. La poly(aryl éther sulfone) comprend de préférence plus de 25 % en poids d'unités récurrentes (R). De manière particulièrement préférée, elle en contient plus de 50 % en poids. De manière tout particulièrement préférée, elle en contient plus de 90 % en poids. De la manière la plus préférée, la poly(aryl éther sulfone) est un homopolymère, c.-à-d. qu'elle contient pour seules unités récurrentes les unités récurrentes (R). La poly(aryl éther sulfone) peut être notamment une poly(biphényl éther sulfone), une polysulfone, une polyéthersulfone, une polyimidoéthersulfone ou encore un mélange composé de poly(aryl éther sulfone)s choisies parmi les poly(aryl éther sulfone)s précitées. La poly(biphényl ether sulfone) Aux fins de la présente invention, une poly(biphényl éther sulfone) désigne n'importe quel polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont des unités récurrentes (R1) répondant à une ou plusieurs formules contenant au moins un groupement p-biphénylène au moins un groupement éther (ûOû) et au moins un groupement sulfone [ûS(=0)2 û]. De préférence, les unités récurrentes (R1) de la poly(biphényl ether sulfone) répondent à une ou plusieurs formules de type générique : (1) où R1 à R4 sont choisis parmi -0-, -S02-, -S- et -CO-, à condition qu'au moins un 35 des RI à R4 est -S02- et qu'au moins un des RI à R4 est -0- ; Arl, Are et Ara sont des groupements arylènes contenant de 6 à 24 atomes de carbone, et sont de 30 préférence des groupements phénylène ou p-biphénylène ; a = 0 ou 1 ; et b = 0 ou 1 De manière particulièrement préférée, les unités récurrentes (R1) sont choisies parmi (2) Gù0ù02 'ù'\&& (4) (6) et leurs mélanges. De manière tout particulièrement préférée, les unités récurrentes (R1) sont choisies parmi 15 ~. . . / (2) (5) 40 soiù(X>ùso20--+ 00ù ' sol (4) et leurs mélanges. De la manière la plus préférée, les unités récurrentes (Rl) répondent à la 20 formule 40- (2) Aux fins de la présente invention, une polyphénylsulfone (PPSU) désigne n'importe quel polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont des unités récurrentes (Rl) répondant à la formule (2). La poly(biphényl éther sulfone) peut notamment être un homopolymère, un copolymère statistique ou un copolymère à blocs. Quand la poly(biphényl éther sulfone) est un copolymère, ses unités récurrentes peuvent notamment être composées (i) d'unités récurrentes (R1) répondant à au moins deux formules choisies parmi les formules (2) à (6), ou (ii) d'une part d'unités récurrentes (Rl) répondant à une ou plusieurs formules choisies parmi les formules (2) à (6) et d'autre part d'unités récurrentes (Rl*), différentes des unités récurrentes (R1), telles que : 0 0 I I d d 0 I I 5 il 0 et leurs mélanges. De manière préférée plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée plus de 95 % en poids des unités récurrentes de la poly(biphényl éther sulfone) sont des unités récurrentes (R1). De manière tout particulièrement préférée, toutes les unités récurrentes de la poly(biphényl éther sulfone) sont des unités récurrentes (R1). D'excellent resultats ont été obtenus lorsque la poly(biphényl éther sulfone) était une PPSU homopolymère, c.-à-d. un polymère dont toutes les unités récurrentes répondent à la formule (2). Les polyphénylsulfones RADEL R de SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. sont des exemples de PPSU homopolymères. La poly(biphényl éther sulfone) peut être synthétisée par quelque méthode que ce soit. Des méthodes bien connues de l'homme du métier sont décrites dans les brevets U.S. 3,634,355; 4,008,203; 4,108,837 et 4,175,175, dont le contenu tout entier est ici incorporé par référence. La polysulfone Aux fins de la présente invention, une polysulfone désigne n'importe quel polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont des unités 0 5 I I 0 (7) (8) (9) récurrentes (R2) répondant à une ou plusieurs formules contenant au moins un groupement éther (ûOû), au moins un groupement sulfone (ûSO2û) et au moins un groupement tel que représenté ci-après : De manière préférée, les unités récurrentes (R2) sont choisies parmi O s O CH3 CH3 0 O (9) (10) et leurs mélanges. De manière particulièrement préférée, les unités récurrentes (R2) répondent 10 à la formule O I I s I I O La polysulfone peut être notamment un homopolymère, un copolymère statistique ou un copolymère à blocs. Lorsque la polysulfone est un copolymère, ses unités récurrentes peuvent notamment être composées (i) d'unités 15 récurrentes (R2) répondant aux formules (9) et (10), ou (ii) d'une part d'unités récurrentes (R2) répondant à au moins l'une des formules (9) et (10), et d'autre part d'unités récurrentes (R2*), différentes des unités récurrentes (R2), telles que : (2) SO2 20 (4) (7) 0 s 0 (8) et leurs mélanges. De manière préférée plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée plus de 95 % en poids des unités récurrentes de la polysulfone sont des unités récurrentes (R2). De manière tout particulièrement préférée, toutes les unités récurrentes de la polysulfone sont des unités récurrentes (R2). La polysulfone la plus préférée est un homopolymère dont les unités récurrentes (R2) répondent à la formule O I I s I I O Une telle polysulfone homopolymère est commercialisée par SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. sous la marque UDEL . La polyéthersulfone Aux fins de la présente invention, une polyéthersulfone désigne n'importe quel polymère dont plus de 50 % en poids des unités récurrentes sont des unités 15 récurrentes (R3) répondant à la formule 0 0 I d (7) La polyéthersulfone peut être notamment un homopolymère, un copolymère statistique ou un copolymère à blocs. Lorsque la polyéthersulfone 20 est un copolymère, ses unités récurrentes sont avantageusement un mélange d'unités récurrentes (R3) répondant à la formule (7) et d'unités récurrentes (R3*), différentes des unités récurrentes (R3), telles que : o (2) 25 (4) 0 H s n o (8) -10- O I I 5 I I O (9) et leurs mélanges. De manière préférée, la polyéthersulfone est un homopolymère, ou elle est un copolymère dont les unités récurrentes sont un mélange composé d'unités récurrentes (R3) répondant à la formule (7) et d'unités récurrentes (R3*) répondant à la formule (8), ou encore elle est un mélange de l'homopolymère et du copolymère précités. SOLVAY ADVANCED POLYMERS, L.L.C. commercialise différentes polyéthersulfones sous la dénomination RADEL A. La polyimidoéthersulfone Aux fins de la présente invention, une polyimidoéthersulfone désigne n'importe quel polymère dont au moins 5 % des unités récurrentes sont des unités récurrentes (R4) répondant aux formules (Il a), (1 lb) et/ou (1lc), telles que représentées ci-après : O (11b) H HOO (11c) où : - (11b) et (1 lc) sont les formes acide amique correspondant à la forme imide (11a) ; -Il- la flèche -+ dénote un isomérisme, de sorte que, dans toute unité récurrente, les groupements vers lesquels les flèches pointent peuvent exister tels que représentés ou dans une position interchangée Ar" est choisi parmi les structures suivantes: avec les liens en position ortho, méta ou para et où R' représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C6 ; O 5 I O où R est un groupement aliphatique divalent ayant jusqu'à 6 atomes de carbone comme un groupement méthylène, éthylène ou isopropylène ; et leurs mélanges. De manière préférée, plus de 50 % en poids des unités récurrentes de la polyimidoéthersulfone sont des unités récurrentes (R4). De manière particulièrement préférée, toutes les unités récurrentes de la polyimidoéthersulfone sont des unités récurrentes (R4). Le procédé selon la présente invention s'applique avantageusement à des compositions à base d'au moins une matière plastique (dénommées ci-après plus simplement compositions ) dont le (les) polymère(s) constitutif(s) a (ont) une viscosité en fondu (mesurée à la température de mise en oeuvre et sous 0. 1 rad/s) supérieure ou égale à 2500 Pa.s, de préférence à 3000 Pa.s, voire à 4000 Pa.s. Il s'applique avantageusement aussi à des compositions dont le (les) polymère(s) constitutif(s), s'il est/sont amorphe(s) a (ont) une température de transition vitreuse (Tg) supérieure ou égale à 0 C, de préférence à 40 C et en particulier, supérieure ou égale à 80 C et s'il est/sont semi cristallin(s), a/ont une 2898071 -12- température de fusion supérieure ou égale à 50 C, de préférence 100 C et en particulier supérieure ou égale à 180 C. La composition utilisée dans le procédé selon l'invention peut être constituée d'un polymère, d'un mélange de polymères ou de copolymères ou d'un mélange de matière(s) polymérique(s) avec des 5 additifs divers (stabilisants ; plastifiants ; charges inorganiques, organiques et/ou naturelles ou polymériques...). Cette composition peut avoir subi des traitements divers tels que expansion, orientation... Le procédé selon l'invention donne de bons résultats avec des compositions de matières plastiques comprenant un agent d'expansion 10 permettant de réaliser des structures alvéolaires expansées ou moussées. En effet, le fait d'utiliser un gaz comprimé au lieu d'eau comme fluide permet l'emploi de résines visqueuses, et de par le moindre refroidissement, permet d'améliorer l'étirage des cellules de la mousse et ce faisant, d'améliorer sa texture. 15 L'agent d'expansion selon cette variante de la présente invention peut être de tout type connu. Il peut s'agir d'un agent d'expansion dit physique , c'est-à-dire d'un gaz dissous dans la matière plastique sous pression et qui provoque son expansion lors de la détente à la sortie de l'extrudeuse. Des exemples de tels gaz sont le CO2,l'azote, la vapeur d'eau, les hydrofluorocarbures ou HFC (tel 20 que le mélange à 87/13 % en poids de CF3-CH2F/CHF2-CH3 commercialisé par SOLVAY sous le SOLKANE XG87), les hydrocarbures (tels que le butane et le pentane) ou un mélange de ceux-ci. Il peut également s'agir d'un agent d'expansion dit chimique , c'est-à-dire d'une substance (ou un mélange de substances) dissoute ou dispersée dans la matière plastique et qui, sous l'effet de 25 la température, libère le ou les gaz qui serviront à l'expansion de la matière plastique. Des exemples de telles substances sont l'azodicarbonamide et les mélanges de bicarbonate de sodium et d'acide citrique. Ces derniers donnent de bons résultats. La quantité d'agent d'expansion utilisée dans le procédé selon cette variante de l'invention doit être optimisée notamment en fonction de sa nature, des propriétés (viscosité notamment) de la composition et de la densité finale souhaitée. En général, cette teneur est supérieure ou égale à 0.1 %, de préférence à0.5%,voire àl%. L'exécution du procédé selon l'invention implique que l'on extrude en continu des lamelles parallèles de la composition, dans une direction sensiblement horizontale, à travers une filière comprenant une face avant munie 2898071 - 13 - d'une pluralité de fentes parallèles et d'un matériau isolant au moins en surface. Pour ce faire, on utilise un dispositif d'extrusion qui constitue un autre aspect de l'invention, décrit en détails ci-après, et qui comprend essentiellement : (a) une filière plate, de préférence à ouverture élargie, qui amène la composition 5 fondue vers des couteaux permettant de former les lamelles de composition fondue devant être soudées. Cette filière est disposée de manière à ce que la composition fondue soit extrudée dans une direction sensiblement horizontale. On entend par direction sensiblement horizontale selon la présente description, une direction qui ne s'écarte pas de plus de 15 de 10 l'horizontale, de préférence pas de plus de 10 ; il est tout particulièrement préféré que l'axe longitudinal de la filière se situe dans un plan horizontal ; (b) une pluralité de couteaux qui permettent de former les lamelles de composition fondue devant être soudées. Ces couteaux, qui sont au moins au nombre de deux et dont le nombre peut aller jusqu'à 10, voire 20 et même 15 au-delà, peuvent être constitués de tous matériaux résistants à la température de mise en oeuvre de la composition fondue. Ils peuvent être en matériau thermiquement conducteur tel que l'acier, le cuivre ou des alliages métalliques ou en matériau thermiquement isolant tels que des céramiques ou des résines polyimides éventuellement renforcées de fibres de verre, ou 20 toutes autres matières présentant une résistance mécanique et thermique satisfaisante. Puisque la face avant de la filière selon l'invention est en fait constituée de l'ensemble de couteaux susmentionné (qui peut être usiné dans un monobloc ou consister en un assemblage de lamelles), ceux-ci doivent nécessairement être soit entièrement en matériau thermiquement isolant, soit 25 avoir leur extrémité aval à base de ou noyée dans un matériau thermiquement isolant. Par extrémité aval des couteaux, on entend désigner leur face externe, c'est-à-dire celle faisant face aux calibreurs. Selon une variante préférée de l'invention, les couteaux sont en un matériau thermiquement conducteur et ils sont prolongés à leur extrémité aval, 30 par des lèvres également en matériau thermiquement conducteur, destinées à être noyées dans un revêtement isolant et à venir affleurer à la face avant de la filière. Cette manière de procéder permet d'éviter que de la matière plastique fondue ne vienne s'immiscer entre le revêtement isolant et le couteau conducteur. Un matériau thermiquement conducteur préféré pour la fabrication des 35 couteaux est l'alliage métallique constitué de 64 % de fer et de 36 % de nickel connu sous la dénomination commerciale INVAR. Un matériau thermiquement 2898071 -14- isolant préféré pour la fabrication des couteaux est constitué par le groupe des résines polyimides renforcées de fibres de verre. Ces couteaux sont généralement disposés dans des plans verticaux, parallèles et de préférence sensiblement équidistants. Ils définissent entre eux 5 des canaux d'écoulement ayant, dans le sens d'écoulement de la composition fondue, une première partie convergente et, ensuite, une partie substantiellement rectiligne, cette dernière formant les parois latérales de chaque fente constitutive de la filière. La géométrie de cette partie rectiligne du canal d'écoulement est telle que le rapport entre sa longueur et son épaisseur moyenne est supérieure ou 10 égale à 2, de préférence supérieure ou égale à 6, voire à 8. En pratique, l'épaisseur moyenne de la partie rectiligne du canal d'écoulement est comprise entre 0,1 et 1 mm, de préférence entre 0,3 et 0,8 mm. Dans le cas où les couteaux sont en un matériau thermiquement conducteur et portent et/ou sont noyés dans revêtement isolant à leur extrémité aval (face 15 avant de la filière), l'épaisseur dudit revêtement est généralement au moins égale à environ 0.5 mm, de préférence au moins égale à environ 1 mm, de manière particulièrement préférée au moins égale à environ 2 mm. Ce revêtement est généralement appliqué sur les couteaux une fois ceux-ci assemblés. La présence d'un matériau isolant en surface de la face avant de la filière, à 20 travers laquelle sont extrudées les lamelles parallèles de la composition fondue (par les fentes délimitées par les couteaux), est essentielle à la mise en oeuvre correcte du procédé selon l'invention. Sans cette présence en effet, la face avant de la filière serait refroidie par le gaz utilisé pour former les alvéoles entraînant de ce fait une rigidification de la composition qui s'accompagne d'un figeage 25 prématuré de la matière fondue à la sortie des fentes de la filière, rendant impossible la formation ultérieure de la structure alvéolaire. Le dispositif d'extrusion selon l'invention comprend aussi : (c) deux calibreurs courts (on entend par là dont la longueur est adaptée pour que la composition de matière plastique soit toujours à l'état fondu ou 30 pâteux (selon qu'il s'agisse d'une matière plastique semi cristalline ou amorphe respectivement). En effet, au cas où celle-ci se figerait, on assisterait au collage de la structure sur les calibreurs. De préférence, le rapport de la longueur de ces calibreurs, mesurée parallèlement à la direction de l'écoulement de la composition fondue, sur la hauteur du canal 35 d'écoulement (c.à.d la hauteur des fentes de la filière, qui correspond à la hauteur des alvéoles formant le nid d'abeilles) est de préférence au plus égal 2898071 - 15 - à 3, de préférence à 2, voire à 1 ; pour des raisons pratiques, ce rapport n'est généralement pas inférieur à 0.5. Ces calibreurs se présentent généralement sous la forme de blocsmétalliques qui sont disposés sur la face avant de la filière comprenant les fentes. 5 Ces calibreurs sont disposés de part et d'autre des fentes de la filière, l'un au-dessus de celles-ci et l'autre, en dessous. Ils sont généralement déplaçables verticalement et en sens opposés pour délimiter la hauteur des lamelles extrudées et par là, la hauteur de la structure alvéolaire finale du nid d'abeille. Ces calibreurs courts ne sont généralement pas refroidis mais leur température peut 10 être réglée à une valeur prédéterminée, par exemple par circulation d'huile. De plus, de la manière dont ces calibreurs sont disposés, ils assurent tout au plus une étanchéité partielle avec les surfaces supérieure et inférieure de la structure alvéolaire finale. Par étanchéité partielle on entend un jeu tel que l'air sous pression utilisé pour former une cellule puisse partiellement s'échapper entre la 15 structure alvéolaire produite et les 2 parois longitudinales du calibreur. Dans chacun de ces calibreurs sont creusées deux chambres dont partent des conduits tubulaires qui se terminent par des orifices de section quelconque mais de préférence circulaire débouchant à proximité des espaces compris entre les fentes de la filière et donc, lors de l'exécution du procédé selon l'invention, à 20 proximité des espaces compris entre les lamelles extrudées. En général, les orifices des conduits tubulaires sont à une distance de la face avant de la filière généralement au moins égale à environ 0.5 mm, voire à 1 mm, mais de préférence au plus égale à environ 4 mm, de manière particulièrement préférée au plus égale à environ 3 mm. 25 Chaque chambre de chacun de ces calibreurs est alternativement reliée à une pompe à vide ou à un circuit de gaz comprimé. On soumet ainsi, en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles extrudées adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour 30 l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion. 35 Chaque calibreur est de préférence réglé à une température supérieure ou égale à Tstruct moins 150 , de préférence à Tstruct moins 75 C, voire à Tstruct 2898071 -16- moins 25 C, où Tstruct est une température structurelle qui correspond à la température de transition vitreuse (Tg) si la composition comprend un polymère amorphe et à la température de fusion si la composition comprend un polymère semi cristallin. La température des calibreurs est de préférence supérieure à la 5 température de condensation de l'eau atmosphérique rencontrée lors de la mise en oeuvre Enfin, afin de limiter au maximum le frottement de la matière plastique fondue à la surface des calibreurs, cette dernière est avantageusement munie d'un revêtement favorisant le glissement (par exemple, à base de PTFE ou de 10 silicone). Le gaz comprimé utilisé dans le procédé selon l'invention peut être de l'air, un gaz inerte ou un mélange de gaz inertes, non susceptibles d'altérer la stabilité thermique de la composition. Il s'agit de préférence d'air. Ce gaz peut être chauffé. Dans ce cas, la température du gaz est de préférence supérieure ou 15 égale à la température de mise en oeuvre (Tme) de la matière plastique moins 100 C, de préférence à Tme moins 50 C, voire à Tme moins 20 C. Cette température est dans tous les cas inférieure à Tme. La soudure des lamelles est le plus souvent réalisée dès que celles-ci sortent des fentes de la filière, c.à.d. le plus tôt possible dans les calibreurs. 20 A la sortie du calibreur, la structure alvéolaire est de préférence refroidie par tout moyen connu, généralement à l'aide d'un fluide de refroidissement. Ainsi, la structure peut être simplement refroidie par l'air ambiant, par soufflage d'un jet d'air froid, par nébulisation d'un brouillard d'eau... Un jet d'air froid donne de bons résultats. Cette opération permet de rigidifier la structure 25 alvéolaire sans la figer, par une légère diminution de la température. Pour ce faire, le dispositif d'extrusion selon l'invention comprend aussi de préférence : (d) des moyens de soufflage d'air froid (on entend par là en réalité de l'air à une température voisine de l'ambiante, c'est-à-dire typiquement entre 10 et 30 C, voire entre 15 et 25 C ; cet air est froid par comparaison à la 30 matière plastique fondue qu'il doit figer ; il n'est de préférence pas trop froid pour ne pas provoquer de problèmes de condensation), généralement disposés directement à la sortie du calibreur et conçus par exemple de manière à envoyer des lames ou jets d'air sur les faces supérieure et inférieure de la structure alvéolaire obtenue, sous un angle généralement 35 inférieur à 90 , de préférence inférieur à 60 , tout particulièrement inférieur à 45 . 2898071 -17- Une fois la structure formée, avant ou après son figeage, il peut s'avérer intéressant d'en homogénéiser l'épaisseur (c.à.d. de rendre constante la hauteur des cellules) à l'aide de tout dispositif approprié tel que des cylindres part exemple. 5 La structure alvéolaire obtenue est ensuite avantageusement reprise par un train de traction ( take off ). La vitesse de traction et le débit d'extrusion seront optimisés en fonction notamment de la taille et de l'épaisseur des alvéoles, ainsi que de la forme souhaitée. A la sortie du take off , la structure alvéolaire peut être soumise à un 10 traitement de surface (corona par exemple), afin d'en améliorer les propriétés d'adhérence notamment, et être doublé d'un non tissé ou de plaques de finition inférieure et supérieure. A la fin de ces opérations optionnelles, le panneau final est découpé tant en longueur que transversalement en des plaques de dimensions voulues et stocké. 15 Les déchets de production peuvent être prélevés soit avant les opérations de finition, soit après, et être recyclés dans la production. Les conditions d'extrusion du procédé selon la présente invention sont adaptées notamment à la nature de la composition à base de matière plastique. Ainsi qu'évoqué précédemment, on veillera notamment à adapter la température 20 de cette composition à la sortie de la filière de manière à pouvoir réaliser la soudure des alvéoles, l'expansion de la composition le cas échéant etc. en l'absence de déformations dues à la pesanteur. On veillera également à adapter les valeurs de la pression et de la dépression alternées, ainsi que la durée des cycles, de manière à optimiser cette soudure. En pratique, on utilise de 25 préférence une pression supérieure ou égale à 0.5 bar relatif, voire à 1.5 bar. Cette pression est généralement inférieure ou égale à 6 bar, voire à 4 bar ou même, à 2 bar. Quant à la dépression, celle-ci est généralement supérieure ou égale à 100 mm Hg absolu, voire à 400 mm Hg. Enfin, la durée des cycles (alternances pression/dépression) est généralement supérieure ou égale à 0.3 s, 30 voire à 0.4 s, de préférence à 0.5 s. Cette durée est de préférence inférieure ou égale à 3 s, voire à 2 s et même, à 1 s. Un mode de réalisation particulier du dispositif d'extrusion selon l'invention va maintenant être illustré en faisant référence aux dessins accompagnant la présente description. Ces dessins sont constitués des Figures 1 35 à 3 annexées, représentant schématiquement une forme d'exécution typique de ce dispositif. 2898071 - 18 - La Figure 1 est une coupe transversale, selon un plan vertical médian, de l'ensemble du dispositif d'extrusion. Les Figures 2 (a), 2 (b) et 2 (c) sont, respectivement, une vue de la face avant de la filière (dont le revêtement par plaque en matériau isolant n'a pas été 5 représenté) et des fentes parallèles dont elle est équipée [2 (a)], une vue agrandie de ces fentes [2 (b)] et une vue agrandie - et non à l'échelle û d'une partie des couteaux définissant entre eux les canaux d'écoulement dont la partie rectiligne forme les parois latérales de chaque fente constitutive de la filière [2 (c)]. La Figure 3 est une vue partielle de l'avant du dispositif d'extrusion, qui 10 comprend cette fois son revêtement isolant et dont, des deux calibreurs, seul le calibreur inférieur a été représenté. Dans le mode de réalisation particulier du dispositif d'extrusion représenté aux Figures, la composition à base de matière plastique destinée à être extrudée pour la formation de la structure alvéolaire alimente la filière plate via la trémie 15 d'alimentation 1 et le canal d'alimentation en composition fondue 2 vers l'ouverture élargie 3. La composition fondue passe (sens de l'extrusion représenté par l'axe (x)) à travers les fentes 5, pratiquées sur la face avant 4 de la filière via les couteaux métalliques 6 délimitant les canaux d'écoulement 7 qui sont prolongés par des lèvres métalliques (voir figures 2) ayant une partie 20 rectiligne 7 bis et étant destinées à être noyées dans le revêtement isolant (voir figure 3). Les deux calibreurs 8 disposés sur la face avant 4 de la filière sont creusés de deux chambres 9 dont partent des conduits tubulaires 10 qui se terminent par des orifices circulaires 11 débouchant à proximité du revêtement isolant. 25 Comme mentionné plus haut, chaque chambre 9 est alternativement reliée à une pompe à vide ou à un circuit de gaz comprimé (non représentés) pour soumettre, en alternances successives, les espaces compris entre deux lamelles extrudées adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour 30 l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation de la structure alvéolaire. Dans le procédé selon l'invention, la forme et la taille des alvéoles peuvent être adaptées en modifiant la viscosité en fondu du polymère, la vitesse 35 d'extrusion, la durée des cycles de pression/dépression... 2898071 -19- La forme des alvéoles de cette structure peut être approximativement circulaire, elliptique (lorsque les vitesses d'extrusion et/ou de traction sont plus élevées), polygonale (lorsque les différences de pression appliquées sont plus brusques)... 5 Ces alvéoles ont généralement une longueur L (dans la direction de l'extrusion) plus grande que leur largeur 1 (dans le plan d'extrusion mais selon une direction perpendiculaire à celle de l'extrusion). En général, le facteur de forme (L/1) des alvéoles est donc supérieur à 1, voire à 1. 5 mais généralement inférieur à 2. 10 La longueur (L) des alvéoles est généralement supérieure ou égale à 4 mm, voire à 10 mm, mais généralement inférieure ou égale à 30 mm, voire à 20 mm. La largeur (1) est quant à elle généralement supérieure ou égale à 2 mm, voire à 5 mm, mais généralement inférieure ou égale à 15 mm, voire à 10 mm. Quant à l'épaisseur de paroi des alvéoles, celle-ci est conditionnée par 15 l'épaisseur des fentes à travers lesquelles sont extrudées les lamelles de matière plastique fondue et par le taux d'étirage imposé aux lamelles fondues. En pratique, elle est généralement supérieure ou égale à 100 m, voire à 200 ou à 250 m. Elle ne dépasse toutefois avantageusement pas 1 mm, voire 0.8 et de préférence, 0.6 mm sous peine d'alourdir la structure. La limite inférieure 20 dépend en fait du mode de réalisation de la filière. Si celle-ci est une filière monobloc où les fentes ont été usinées (par exemple par électro-érosion ou au moyen d'un rayon laser), on aura en général affaire des fentes plus larges que si elle est constituée d'un assemblages de lamelles. La taille des structures alvéolaires obtenues par le procédé selon 25 l'invention est limitée par la taille de l'appareillage de mise en oeuvre. Par taille, on entend en fait uniquement la largeur et la hauteur (mesurée perpendiculairement au plan d'extrusion), et pas la longueur puisque celle-ci est déterminée par la durée de l'extrusion et la fréquence de découpe de la bande extrudée. La hauteur de ces structures est généralement supérieure ou égale au 30 mm, voire à 2 mm, de préférence à 5 mm ; elle est généralement inférieure ou égale à 70 mm, voire à 60 mm. Il ressort de ce qui précède que la présente invention permet d'obtenir des structures alvéolaires monoblocs de longueur infinie ou plutôt, dont la longueur est variable à l'infini et ce avec une large gamme de compositions à base de 35 matière plastique. 2898071 - 20 - Les structures alvéolaires obtenues par le procédé selon l'invention sont avantageusement utilisées dans le bâtiment (plafond allégés, cloisons, portes, coffrets à béton...), l'ameublement, l'emballage (protections latérales, enrobage d'objets, ...), l'automobile (plage arrière, intérieur de portière, ...), 5 l'aéronautique, ... En règle générale, ces structures conviennent particulièrement bien pour l'ameublement et le bâtiment, par exemple pour la construction d'abris permanents (habitations) ou temporaires (tentes rigides ou abris humanitaires par exemple). 10 Lorsque la matière plastique est une poly(aryl éther sulfone), ces structures conviennent particulièrement bien pour des applications aéronautiques. Elles peuvent y être utilisées telles quelles ou en sandwich entre deux plaques dites de finition. La dernière variante est avantageuse et dans ce cas, on peut fabriquer ledit sandwich par soudure, collage... ou toute autre méthode 15 d'assemblage des plaques et de l'âme (utilisée froide ou chaude, juste après extrusion) qui convient pour les matières plastiques. Une manière avantageuse de fabriquer ledit sandwich consiste à souder les plaques de finition sur l'âme alvéolaire. Tout procédé de soudure peut convenir à cet effet, les procédés par rayonnement électromagnétique donnant de bons résultats dans le cas de 20 structures/plaques au moins partiellement transparentes au rayonnement électromagnétique. Un tel procédé est décrit dans la demande FR 03.08843 dont le contenu à cet effet est incorporé par référence à la présente demande. La présente invention est illustrée de manière non limitative par les exemples suivants : 25 Exemple 1 (selon l'invention) On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 4 cm et d'une hauteur de 12 mm dans les conditions et avec le dispositif décrits ci-après : • extrudeuse SCAMEX 45 munie de 5 zones de chauffage distinctes (Z1 à Z5) 30 et équipée d'une filière telle que décrite ci-dessus, équipée de couteaux en polyimide renforcé de fibres de verre (face avant de la filière non revêtue de matériau isolant), de calibreurs en acier inoxydable d'une longueur de 18 mm, d'un générateur d'air comprimé et d'une pompe à vide et ayant 3 zones de chauffe portées à 200 C. La distance entre les couteaux est de 0.3 mm. 35 • profil de température dans l'extrudeuse : Z1 : 115 C 2898071 -21 - Z2 160 C Z3 185 C Z4 190 C Z5 : 195 C 5 • composition : à base de PVC, commercialisée par SOLVIN sous la dénomination BENVIC IR047 • Température matière à l'entrée de la filière : 200 C • Pression d'extrusion : 67,5 bars • Vitesse de vis : 7 tr/min 10 • Pression de l'air comprimé : 1,7 bars absolus • Vide : 400 mm Hg • Durée des cycles de pression/dépression : 0,6 sec/0,8 sec • % d'étirage : 55 % On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : 15 • hauteur : 12 mm ^ masse volumique apparente : 0.143 kg/dm3 Exemple 2 (selon l'invention) On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 4 cm et d'une hauteur de 10 mm dans les conditions et avec le dispositif décrits ci- 20 après : • extrudeuse SCAMEX 45 munie de 5 zones de chauffage distinctes (Zl à Z5) et équipée d'une filière telle que décrite ci-dessus avec des couteaux en acier 17.4.PH et des calibreurs en acier inoxydable d'une longueur de 18 mm, équipée d'un générateur d'air comprimé et d'une pompe à vide et ayant 25 3 zones de chauffe portées à 185 C. La face avant de la filière est recouverte d'un isolant thermique (polyimide renforcée de fibres de verre). La distance entre les couteaux est de 0.45 mm. • profil de température dans l'extrudeuse : Z1 : 110 C 30 Z2 : 155 C Z3 : 185 C Z4 : 185 C Z5 : 185 C ^ composition : à base de PVC, commercialisée par SOLVIN sous la 35 dénomination BENVIC IR047 • Température matière à l'entrée de la filière : 190 C 2898071 - 22 - • Pression d'extrusion : 96 bars • Vitesse de vis : 9,5 tr/min • Pression de l'air comprimé : 1,5 bar • Vide : 400 mm Hg 5 • Durée des cycles de pression/dépression : 0.6 sec/0.6 sec • % d'étirage : 70% On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : • hauteur : 10 mm • masse volumique apparente : 0.154 Kg/dm3 10 Exemple 3R (comparatif, non conforme à l'invention) On a tenté de procéder à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 4 cm dans les conditions et avec le dispositif décrits ci-après : • extrudeuse SCAMEX 45 munie de 5 zones de chauffage distinctes (Zl à Z5) et équipée d'une filière telle que décrite ci-dessus avec des couteaux 15 métalliques et des calibreurs métalliques d'une longueur de 18 mm - ni la face avant des couteaux, ni la face avant de la filière n'étant recouvertes par un isolant thermique - équipée d'un générateur d'air comprimé et d'une pompe à vide et ayant 3 zones de chauffe portées à 200 C • profil de température dans l'extrudeuse : 20 Z1 : 110 C Z2 155 C Z3 185 C Z4 185 C Z5 : 185 C 25 • composition : à base de PVC et commercialisée par SOLVIN sous le nom BENVIC IR047 • Température matière à l'entrée de la filière : 190 C • Pression d'extrusion : 96 bars • Vitesse de vis : 9,5 tr/min 30 Dès la mise en route des systèmes de pression/dépression, la matière s'est figée à la sortie des couteaux et aucune structure en nid d'abeilles n'a pu être produite. Exemple 4R (comparatif, non conforme à l'invention) On a procédé à l'extrusion d'une structure alvéolaire d'une largeur de 4 cm 35 et d'une hauteur de 10 mm dans les conditions et avec le dispositif décrits ci- après : 2898071 - 23 - • extrudeuse SCAMEX 45 munie de 5 zones de chauffage distinctes (Z l à Z5) et équipée d'une filière telle que décrite dans le document EP-B-1009625, à 3 zones de chauffe portées à 210 C. La filière débouche directement dans l'eau de refroidissement et est équipée d'un système de mise en pression et 5 dépression à base d'eau assurant la soudure tel que décrite dans la demande FR 2760999 • profil de température dans l'extrudeuse : Z1 : 111 C Z2 : 158 C 10 Z3 : 194 C Z4 : 194 C Z5 : 204 C • composition : à base de PVC, commercialisée par SOLVIN sous la dénomination BENVIC IR047 15 • Température matière à l'entrée de la filière : 211 C • Pression d'extrusion : 43 bars • Vitesse de vis : 13 tr/min • Pression de l'eau : 1.5 bar • Vide : 400 mm Hg 20 • Durée des cycles de pression/dépression : 0.75 sec/0.75 sec • % d'étirage : 60% • température de l'eau de refroidissement : 60 C On a obtenu une structure alvéolaire ayant les propriétés suivantes : • hauteur : 10 mm 25 • masse volumique apparente : 0.590 Kg/dm3 Les résultats de cet exemple montrent que lorsqu'on utilise de l'eau comme fluide de refroidissement, toutes autres conditions étant comparables, la structure alvéolaire obtenue présente une masse volumique apparente beaucoup plus élevée. L'objectif d'allègement de la structure alvéolaire et son corollaire, à 30 savoir l'optimisation du rapport propriétés mécaniques/poids de ladite structure ne sont donc pas atteints
Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de poly(aryl éther sulfone), selon lequel :▪ on extrude en continu, dans une direction sensiblement horizontale, à travers une filière comprenant une face avant munie d'une pluralité de fentes parallèles et d'un matériau isolant au moins en surface, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins une poly(aryl éther sulfone) ;▪ dès la sortie de la filière, on soumet, en alternances successives et entre deux calibreurs dont la longueur est suffisamment faible pour que la composition de matière plastique reste fondue, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion.
1 - Procédé pour la fabrication d'une structure alvéolaire à base de poly(aryl éther sulfone), selon lequel : • on extrude en continu, dans une direction sensiblement horizontale, à travers une filière comprenant une face avant munie d'une pluralité de fentes parallèles et d'un matériau isolant au moins en surface, des lamelles parallèles d'une composition à base d'au moins une poly(aryl éther sulfone) ; • dès la sortie de la filière, on soumet, en alternances successives et entre deux calibreurs dont la longueur est suffisamment faible pour que la composition de poly(aryl éther sulfone) reste fondue, les espaces compris entre deux lamelles adjacentes à une injection de gaz comprimé et à une dépression, les deux côtés d'une même lamelle étant, pour l'un, soumis à l'action du gaz comprimé et, pour l'autre, à l'action de la dépression, et inversement lors de l'alternance suivante, afin de réaliser la déformation des lamelles et leur soudure deux à deux avec formation, dans un plan sensiblement parallèle à la direction d'extrusion, d'une structure alvéolaire dont les alvéoles constitutives s'étendent perpendiculairement à la direction d'extrusion. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la poly(aryl éther sulfone) est choisie parmi les poly(biphényl éther sulfone)s, les polysulfones, les polyéthersulfones, les polyimidoéthersulfones et leurs mélanges. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la poly(aryl éther sulfone) est une poly(biphényl éther sulfone). 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la poly(biphényl éther sulfone) est une polyphénylsulfone. 5 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que plus de 50 % en poids des unités récurrentes de la poly(biphényl éther sulfone) sont des unités récurrentes (Rl) répondant à la formule 2898071 o (4). 6 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition a une viscosité (mesurée à la température de 5 mise en oeuvre et sous 0.1 radis) supérieure ou égale à 2500 Pa.s. 7 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le gaz comprimé est de l'air. 8 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on soumet la structure alvéolaire à l'action d'un fluide de 10 refroidissement juste après sa formation. 9 - Utilisation d'une structure alvéolaire obtenue par le procédé selon l'une quelconque des précédentes dans une application aéronautique. 10 - Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant : 15 (a) une filière plate ; (b) une pluralité de couteaux parallèles et sensiblement équidistants, définissant entre eux des canaux d'écoulement ayant une première partie convergente et, ensuite, une partie substantiellement rectiligne, les parties rectilignes des canaux formant les parois latérales de fentes parallèles et ayant au moins 20 leur extrémité aval à base de ou noyée dans un matériau isolant; (c) deux calibreurs courts disposés de part et d'autre des fentes de la filière et dans lesquels sont creusées deux chambres dont partent des conduits tubulaires qui se terminent par des orifices généralement circulaires débouchant à proximité des espaces compris entre les fentes de la filière, 25 chaque chambre de chacun de ces calibreurs étant alternativement reliée à une pompe à vide ou à un circuit de gaz comprimé.
B
B29
B29C,B29D
B29C 48,B29D 99
B29C 48/30,B29C 48/32,B29D 99/00
FR2888966
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'ARTICLES DE MASQUAGE
20,070,126
La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif de fabrication d'articles de masquage d'une partie d'un véhicule, afin de protéger cette partie de salissures susceptibles de résulter de la peinture d'une autre partie de ce véhicule. Le domaine technique de l'invention est celui de la réparation de carrosserie automobile. Il est connu de protéger les parties vitrées d'un véhicule automobile avant de peindre une partie au moins de la carrosserie, avec des masques recouvrant ces parties vitrées. Pour cette opération de masquage, également dite de marouflage, on utilise généralement, soit du papier de récupération, soit du papier conditionné en rouleau; pour chaque partie de véhicule à protéger, un opérateur découpe et/ou déchire manuellement une ébauche de masque dans une feuille de ce papier; la forme de l'ébauche ainsi formée ne correspond pas à celle de la partie de véhicule à protéger; l'opérateur peut ensuite déchirer et/ou froisser l'ébauche afin d'adapter grossièrement son contour à celui de la partie à protéger; ces opérations sont longues et délicates, et il n'en résulte jamais un masque de forme adaptée à celle de la pièce à protéger. Il a été décrit dans la demande WO 02/29767 un masque de protection d'une partie vitrée ou bombée d'un véhicule, qui est réalisé dans un matériau en feuille, et dont le contour est curviligne, en partie au moins et généralement en totalité, le contour du masque correspondant, après déformation du masque en le plaquant contre ladite partie de véhicule, au contour de cette partie; ce document préconise d'utiliser un matériau en feuille mince et léger, monocouche et généralement sensiblement dénué d'adhésif, d'épaisseur inférieure à 200 microns, en particulier située dans une plage allant de 20 à 80 microns; le matériau présente une masse surfacique inférieure à 200g/m2, en particulier située dans une plage allant de 20 à 80g/m2. Afin d'éviter que le masque ne se déforme ou ne se détériore lorsqu'il est en contact avec des substances aqueuses ou huileuses, ce document proposer d'utiliser un matériau présentant, sur ses deux faces, une résistance élevée à la pénétration de ces substances, en particulier un papier simili-sulfurisé (ingraissable) sur ses deux faces, ou un papier kraft couché deux faces en polyéthylène, ou encore une matière plastique résistant aux solvants utilisés pour la peinture du véhicule. Il a été décrit dans la demande WO2004026546 un procédé et un système de coupe de masques (ou articles) de marouflage d'une partie externe d'un véhicule dans lequel on (pré-)découpe l'article dans un matériau en feuille selon un contour plan (bidimensionnel) adapté à la partie de véhicule à masquer; le système comporte un programme de calcul de mise à plat d'un contour gauche qui permet de constituer une base de données géométriques bidimensionnelles de contour approximatif de masques, à partir de données géométriques tridimensionnelles de parties vitrées de véhicules. Ce document décrit également un appareil de fabrication de ces masques. Un objectif de l'invention est de proposer de tels procédés et appareils de fabrication d'articles de recouvrement ou masquage d'une partie externe généralement non plane - d'un véhicule, qui soient améliorés ou qui remédient, en partie au moins, aux inconvénients ou lacunes de ces procédés et appareils. La construction d'une base de données tridimensionnelles des parties (ou surfaces) externes d'un véhicule susceptibles d'être recouvertes par un masque, présente des difficultés; en effet, la surface de véhicule à recouvrir peut présenter une forme et des dimensions très variables, selon qu'il s'agit d'une pièce vitrée telle qu'une optique de phare ou un parebrise, d'une pièce de carrosserie telle qu'une aile ou un capot, ou bien encore d'une partie seulement d'une telle pièce vitrée ou de carrosserie; la création d'une telle base de données à partir des données tridimensionnelles (de définition ) de chacune de ces pièces serait coûteuse et d'un emploi complexe; cela nécessiterait en outre, pour chacune de ces pièces, de déterminer une représentation géométrique tridimensionnelle de la surface externe visible , seule, de la pièce considérée, à partir des données tridimensionnelles de cette pièce. Le recouvrement de la surface externe d'un rétroviseur d'un véhicule pose un autre problème en raison des faibles rayons de courbure de cette surface et du caractère fortement saillant du rétroviseur par rapport au reste de la carrosserie du véhicule. Le recouvrement systématique de toutes les pièces vitrées ou de carrosserie qui entourent une pièce à peindre pose un autre problème en raison des pertes de temps et de matériau en feuille utilisé pour le masquage qui sont susceptibles d'en résulter. I1 existe par ailleurs un besoin concernant un procédé de coupe d'un masque de marouflage adapté à la peinture d'une partie seulement d'une pièce de carrosserie. Par ailleurs, il s'est avéré que la coupe rapide et précise de masques de marouflage dans un matériau en feuille mince conditionné en rouleau est rendue difficile en ce qui concerne l'entraînement en rotation du rouleau par un moteur, l'inertie du rouleau contrariant une alimentation régulière de l'appareil de coupe et provoquant une mise en tension importante de la portion de matériau en feuille s'étendant entre le rouleau et l'appareil de coupe. Il s'est par ailleurs avéré souhaitable de contrôler de façon simple la qualité du matériau en feuille conditionné en rouleau. Selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un article de recouvrement d'une partie de la surface externe d'un véhicule, dans lequel on (pré-)découpe l'article dans un matériau en feuille selon un contour bidimensionnel adapté à la partie de véhicule à recouvrir, et dans lequel on calcul ce contour à partir de données géométriques tridimensionnelles de la partie de véhicule à masquer; conformément à l'invention, on détermine les données géométriques tridimensionnelles de la surface à recouvrir à partir d'un modèle tridimensionnel ou représentation géométrique tridimensionnelle de la surface externe d'au moins une portion du véhicule englobant la partie de surface à masquer. On peut ainsi calculer simplement la géométrie tridimensionnelle ( dans l'espace ) de n'importe quelle surface à recouvrir, par sélection -ou extraction- d'une partie du modèle tridimensionnel du véhicule complet. Il est généralement possible d'utiliser un modèle tridimensionnel d'une portion seulement du véhicule; en particulier, lorsque la surface externe d'un véhicule complet présente une symétrie par rapport à un plan antéropostérieur médian, on peut utiliser un modèle de la moitié (gauche ou droite) seulement du véhicule, qui correspond aux surfaces externes du véhicule qui sont situées d'un coté de ce plan; dans ce cas, on peut également utiliser un modèle du véhicule complet qui présente alors également une symétrie par rapport à un plan (vertical) antéro-postérieur médian. D'une façon générale, selon l'invention, on utilise un modèle d'au moins une portion substantielle de la surface externe du véhicule, cette portion de surface incluant la surface à recouvrir. Ce modèle surfacique peut être basé sur des formes primitives polygonales; cependant, les primitives du modèle sont de préférence des splines, en particulier des splines de Bézier ou des courbes ou surfaces Nurbs ( non uniformal rational B-splines ), de façon à former une représentation précise et fidèle de la surface externe réelle du véhicule considéré, tout en facilitant l'enregistrement et le traitement ultérieur de tout ou partie du modèle. Ce modèle 3D (tridimensionnel) d'un véhicule est de préférence obtenu à partir d'un nuage ou ensemble- de points de l'espace dont les coordonnées correspondent à celles de points de la surface externe du véhicule considéré ; ces points sont obtenus par balayage de la surface externe d'un exemplaire (réel) du véhicule considéré, à l'aide d'un scanneur tridimensionnel; on utilise de préférence à cet effet un scanneur ou télémètre à balayage- à faisceau laser. Dans ce cas notamment, on peut utiliser comme exemplaire du véhicule une reproduction à échelle réduite de ce véhicule, ce qui facilite la modélisation de la surface externe de véhicules de grandes dimensions; on utilise avantageusement une reproduction à une échelle située dans une plage allant de 1/4 environ à 1/200 environ, en particulier allant de 1/15 environ à 1/50 environ. Afin d'obtenir un nuage de points dont l'enveloppe est une représentation fidèle de la surface externe de l'exemplaire de véhicule scanné, le balayage de cette surface par le laser peut combiner un balayage en translation et un balayage en rotation. Il est également préféré de déposer une pellicule de revêtement uniforme sur l'exemplaire de véhicule à scanner, au moins sur les parties transparentes de celui-ci. Le calcul d'un modèle 3D à partir d'un nuage de points est de préférence effectué par un calculateur relié au scanner; la sélection des parties du modèle 3D complet pour obtenir la géométrie 3D de la surface à recouvrir considérée est faite par ce calculateur, en fonction de données d'extraction introduites par un opérateur; les données obtenues sont mises à plat pour obtenir des données 2D de contour de masque qui sont transférées à un appareil de coupe tel que celui décrit dans le document WO2004026546. Selon un autre aspect, l'invention propose un procédé dans lequel on (pré)découpe dans une bande de matériau en feuille conditionné en rouleau, à l'aide d'un organe de coupe mobile d'un appareil de coupe, un article prévu pour former, après pliage de l'article et solidarisation mutuelle d'au moins deux portions de contour de l'article (en particulier quatre portions de contour), un sac présentant une embouchure dont la forme est adaptée à celle du contour d'un support de rétroviseur du véhicule, le sac enveloppant le rétroviseur. Selon un autre aspect, l'invention propose un appareil de fabrication d'un article de recouvrement d'une partie de la surface externe d'un véhicule qui est conçu ou programmé pour mettre en oeuvre un procédé selon l'invention. Selon un autre aspect, l'invention propose un support de données qui comporte des instructions lisibles et exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre un procédé selon l'invention. Selon d'autres caractéristiques préférées de l'invention: - on (pré-) découpe une fenêtre à l'intérieur de l'article, en fonction de données de fenêtre introduites par un opérateur; - on découpe l'article le long d'une partie seulement du contour d'une pièce du véhicule et le long d'un segment rectiligne reliant les deux extrémités de la partie du contour de la pièce, en fonction de données de segment introduites par un opérateur; - on découpe l'article dans une bande de matériau en feuille conditionné en rouleau (présentant une masse surfacique inférieure ou égale à 80 gr/m2), à l'aide d'un organe de coupe mobile d'un appareil de coupe, et on tend une portion de la bande de matériau en feuille s'étendant entre le rouleau et l'organe de coupe; de préférence encore, pour tendre la portion de bande de matériau, on utilise un lest en forme de rouleau s'appuyant sur ladite portion de bande et monté mobile en translation entre une position supérieure et une position inférieure, on actionne le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position supérieure et on stoppe le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position inférieure; -lorsqu'on charge un rouleau de matériau en feuille sur un appareil de coupe, on vérifie que le rouleau ou un support de rouleau séparable de l'appareil de coupe présente une caractéristique déterminée, en particulier une caractéristique électrique déterminée telle qu'une résistance électrique déterminée, et lorsque tel n'est pas le cas, on interdit le fonctionnement de l'appareil de coupe pour éviter sa détérioration. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaissent dans la description suivante faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente un organigramme simplifié d'un mode préféré de réalisation d'un procédé selon l'invention, et les données obtenues successivement par ce procédé ; La figure 2 est une vue en coupe transversale schématique d'un appareil de coupe d'articles de masquage selon un mode préféré de réalisation de l'invention; La figure 3a est une vue d'un rouleau de matériau en feuille et de son support qui sont adaptés à l'appareil de la figure 2, conformément à un aspect de l'invention; la figure 3b illustre en vue en perspective schématique des moyens de contrôle de la résistance électrique d'une extrémité d'un support du rouleau de la figure 3a; La figure 4 illustre schématiquement un mode préféré de réalisation d'un masque de rétroviseur selon un autre aspect de l'invention. Par référence à la figure 1, pour déterminer un modèle 3D de la surface externe d'un véhicule, on utilise une reproduction 120 à échelle réduite de ce véhicule; la surface externe de cette reproduction est balayée (opération 128) par le faisceau laser d'un scanneur connecté à un ordinateur, en produisant un nuage 121 de points de l'espace 3D; à partir de ces points, un module de calcul détermine (opération 129) un modèle tridimensionnel 122 constituant une représentation fidèle de la surface externe de l'exemplaire 120 de véhicule. Un autre module de calcul extrait (opération 130) une partie 123 du modèle 122, en fonction de données introduites dans le calculateur par un opérateur, en particulier une donnée de sélection de la partie du modèle 122 s'étendant en avant d'un plan transversal correspondant au segment 124. Finalement, un contour bidimensionnel 125 de masque est déterminé par un module de calcul 131, en fonction des données du modèle partiel 123, dont un segment 126 relie des portions de contour de pièces de la carrosserie du véhicule. Par ailleurs, une donnée de fenêtre introduite par l'opérateur provoque l'inclusion d'un contour interne fermé 127 à l'intérieur de la surface du masque; les données correspondantes sont ensuite transmises à un appareil de coupe du masque pour provoquer la découpe du masque dans une bande de matériau en feuille, ainsi que la découpe de la fenêtre de contour 127. Par référence à la figure 2, l'appareil 1 permet la (pré) découpe d'un masque 13 dans une bande 6 de papier conditionné en rouleau 5; l'appareil de coupe comporte un support 212 reposant sur le sol 217 par l'intermédiaire de pieds 213; des parois du support 212 délimitent une cavité 216 qui est maintenue en dépression par rapport au milieu ambiant, par action d'un ventilateur 22 entraîné en rotation selon un axe 219, aspirant l'air dans la cavité 216 et refoulant l'air selon les flèches 218. Une potence (non représentée) fixée à la structure 212 supporte un rouleau 5 de papier 6 monté rotatif selon l'axe 17 par rapport au support 212. Les parois supérieures 202 et 203 de la structure 212 délimitent une fente longitudinale s'étendant parallèlement à l'axe Y; un rouleau 210 monté rotatif selon un axe 211 parallèle à y, sépare cette fente en deux fentes 204 et 205 parallèles à l'axe Y; ce rouleau dont la génératrice supérieure s'étend dans le prolongement des bords des parois 202,203, supporte le papier 6 au voisinage de la zone de coupe s'étendant sur la paroi 202, à proximité de la fente 204. Une lame 8 supportée par un élément 7, est montée libre en rotation selon un axe 200 parallèle à un axe Z vertical, et s'étend au dessus de la zone de coupe du papier; le support 7 de lame est monté mobile en translation par rapport à un support 201 selon l'axe 200 d'une part, pour permettre l'engagement et le désengagement de la lame et du papier; le support 201 est monté mobile en translation selon un axe parallèle à l'axe Y d'autre part, par rapport à la structure fixe 212; la lame est ainsi mobile selon trois axes par rapport au support 202,212. Des rouleaux 206 sont prévus pour entraîner le papier 6 en mouvement de glissement sur les parois 202,203, le long d'un axe parallèle à x, en coopérant avec le rouleau 210 en regard duquel ils s'étendent; à cet effet le rouleau 206 est monté rotatif selon un axe 209 parallèle à y, à l'extrémité d'un bras 207 qui est lui-même articulé selon un axe 208 parallèle à y, par rapport à la structure fixe 202,203, 212; grâce à cette articulation, les rouleaux 206 peuvent passer d'une configuration d'entraînement du papier par friction de celui-ci entre les rouleaux 206 et 210, à une configuration de libre glissement du papier sur le support 202,203, 210 correspondant à la position des éléments 206,207 représentée en pointillés. Le maintien du papier dans la zone de coupe s'étendant sous la lame 8 est obtenu par l'aspiration d'air au travers des fentes 204,205 et par serrage entre les rouleaux 206 et 210. La réalisation de portions de liaison à la périphérie d'un masque est obtenue par l'interruption de la coupe du papier résultant d'un relevage de la lame selon l'axe 200, par un actionneur commandé par un ordinateur de commande de coupe (non représentés). L'appareil 1 comporte deux glissières 111 verticales qui sont espacées selon l'axe Y et disposées sensiblement à chaque extrémité de l'appareil 1; chaque glissière 111 est solidaire de la structure 212 par deux bras 110 et 113. Les glissières 111 reçoivent respectivement les deux extrémités d'un rouleau 112 s'appuyant sur la portion de bande de papier 6 s'étendant entre le rouleau 5 de papier et l'organe 8 de coupe; le rouleau 112 peut coulisser librement le long des glissières 111: lorsque le rouleau 5 est à l'arrêt et que les rouleaux 206 et 210 entraînent le papier vers l'aval (vers la gauche figure 2), le rouleau 112 servant de lest se déplace vers le haut; inversement, lorsque les rouleaux 206, 210 sont à l'arrêt, et que le rouleau 5 est entraîné en rotation anti-horaire (par un moteur non représenté) pour provoquer le dévidement du papier 6, le rouleau 112 se déplace vers le bas. Chacun des bras 110, 113 peut être équipé d'un capteur susceptible de détecter la proximité du rouleau 112. Ce système permet de tendre la portion de bande de papier s'étendant entre le rouleau 5 et les rouleaux 206, 210, avec le rouleau 112 servant de lest. Les capteurs de proximité solidaires des bras 110, 113 permettent d'actionner le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position supérieure et de stopper le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position inférieure. Selon un aspect de l'invention illustré figures 3a et 3b, le rouleau 5 de matériau en feuille constituant les masques est solidaire d'une barre 160 qui fait saillie à chaque extrémité du rouleau 5; chaque extrémité de la barre est prévue pour être engagée dans une fourche 161 telle qu'illustrée figure 3b, qui est solidaire de l'appareil de coupe recevant le rouleau 5. Chaque extrémité de la barre comporte un élément (semi-) conducteur 162 présentant une caractéristique électrique ou magnétique déterminée; lorsque le rouleau 5 est chargée sur un appareil de coupe tel que celui représenté figure 2, chaque élément (semi-)conducteur 162 est respectivement engagé avec une des fourches 161 (équipant la potence de l'appareil 1) qui supportent le rouleau 5. Les fourches 161 sont reliées à un circuit de détection de la caractéristique (électrique ou magnétique) des éléments 162, ce circuit étant relié à l'unité de commande du fonctionnement de l'appareil 1. Ce système permet de détecter le chargement d'un rouleau sur une barre ne présentant pas ladite caractéristique électrique ou magnétique dudit élément; ceci permet d'interdire le fonctionnement de la machine, lorsqu'un rouleau 5 de matériau en feuille non-conforme est chargé. En variante, on peut utiliser une douille ou bague présentant une caractéristique mécanique ou géométrique déterminée, pour vérifier la conformité du rouleau de papier ou de son support. Par référence à la figure 4, selon un aspect de l'invention, on découpe dans le matériau en feuille, à l'aide de l'appareil illustré figure 2, une ébauche 146 de sac 147 conçu pour envelopper un rétroviseur 149 d'un véhicule; l'ébauche plane 146 présente un contour 140 sensiblement rectangulaire qui est prévu pour être plié selon la ligne médiane 145 jusqu'à ce que les deux bords opposés du contour qui sont parallèles à cette ligne soient juxtaposés; ou peut ensuite solidariser ces deux bords pour former un tube 141 susceptible d'envelopper le rétroviseur 149. Une extrémité de ce tube est formée avec une portion élargie 143 dont la dimension 144 est adaptée à la dimension 150 du support 142 du rétroviseur 149; après solidarisation du tube 141 par son embouchure 143 élargie au support 142, une portion intermédiaire 148 du tube peut être rétrécie
La présente invention est relative à un procédé de fabrication d'un article de recouvrement d'une partie de la surface externe d'un véhicule, dans lequel on découpe l'article dans un matériau en feuille selon un contour bidimensionnel adapté à la partie de véhicule à recouvrir, dans lequel on calcule ce contour à partir de données géométriques tridimensionnelles de la partie de véhicule à recouvrir, et dans lequel on détermine les données géométriques tridimensionnelles de la surface à recouvrir à partir d'un modèle tridimensionnel de la surface externe d'au moins une portion du véhicule englobant la partie de surface à recouvrir
1. Procédé de fabrication d'un article (13) de recouvrement d'une partie de la surface externe d'un véhicule, dans lequel on découpe l'article dans un matériau en feuille (6) selon un contour bidimensionnel (125) adapté à la partie de véhicule à recouvrir, et dans lequel on calcule ce contour à partir de données géométriques tridimensionnelles de la partie de véhicule à recouvrir, caractérisé en ce qu'on détermine les données géométriques tridimensionnelles de la partie de véhicule à recouvrir à partir d'un modèle tridimensionnel (122) de la surface externe d'au moins une portion du véhicule englobant la partie de véhicule à recouvrir. 2. Procédé selon la 1 dans lequel les primitives du modèle tridimensionnel sont des splines. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel le modèle tridimensionnel est déterminé à partir d'un nuage de points (121) obtenus par balayage de la surface externe d'un exemplaire du véhicule. 4. Procédé selon la 3 dans lequel on utilise un scanneur laser ou un télémètre laser à balayage pour obtenir le nuage de points. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 ou 4 dans lequel on utilise comme exemplaire du véhicule une reproduction (120) à échelle réduite de ce véhicule. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel on utilise un modèle 3D de la moitié (gauche ou droite) seulement du véhicule. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel on sélectionne des parties (123) du modèle 3D pour obtenir données géométriques tridimensionnelles de la surface à recouvrir, en fonction de données d'extraction introduites par un opérateur, et dans lequel les données obtenues sont transformées pour obtenir des données 2D de contour de masque qui sont transférées à un appareil de coupe de l'article. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel on (pré-)découpe une fenêtre (127) à l'intérieur de l'article, en fonction de données de fenêtre introduites par un opérateur. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel on découpe l'article le long d'une partie seulement du contour d'une pièce du véhicule et le long d'un segment rectiligne (126) reliant les deux extrémités de la partie du contour de la pièce, en fonction de données de segment introduites par un opérateur. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 dans lequel on découpe l'article dans une bande de matériau en feuille (6) conditionné en rouleau (5) à l'aide d'un organe de coupe (8) mobile d'un appareil (1) de coupe, et dans lequel on tend une portion de la bande de matériau en feuille s'étendant entre le rouleau et l'organe de coupe avec un lest (112) en forme de rouleau s'appuyant sur ladite portion de bande et monté mobile en translation entre une position supérieure et une position inférieure, dans lequel on actionne le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position supérieure et on stoppe le dévidement du rouleau de matériau en feuille lorsque le lest atteint la position inférieure. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10 dans lequel, lorsqu'on charge un rouleau de matériau en feuille sur un appareil de coupe, on vérifie que le rouleau (5) ou un support (160) de rouleau séparable de l'appareil (1) de coupe présente une caractéristique déterminée, en particulier une caractéristique électrique déterminée telle qu'une résistance électrique déterminée, et lorsque tel n'est pas le cas, on interdit le fonctionnement de l'appareil de coupe pour éviter sa détérioration. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11 dans lequel on (pré-)découpe dans une bande de matériau en feuille conditionné en rouleau, à l'aide d'un organe de coupe mobile d'un appareil de coupe, un article (146) prévu pour former, après pliage de l'article et solidarisation mutuelle d'au moins deux portions de contour (140) de l'article, un sac (147) présentant une embouchure (143) dont la forme est adaptée à celle du contour d'un support (142) de rétroviseur (149) du véhicule, le sac enveloppant le rétroviseur. 13. Appareil de fabrication d'un article de recouvrement d'une partie de la surface externe d'un véhicule qui est conçu ou programmé pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 12. 14. Support de données caractérisé en ce qu'il comporte des instructions lisibles et exécutables par un ordinateur pour mettre en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 12.
G,B
G06,B05
G06F,B05B,G06T
G06F 17,B05B 15,G06T 17
G06F 17/50,B05B 15/04,G06T 17/40
FR2892590
A1
PROCEDE DE NAVIGATION DANS UNE LISTE D'ELEMENTS AVEC EMISSION D'UN SON, ET APPAREIL ASSOCIE.
20,070,427
L'invention concerne le domaine de la navigation dans une liste d'éléments avec émission d'une indication sonore lorsque l'élément est sélectionné. De nos jours, on trouve de nombreux équipements grand public servant au stockage et à la reproduction d'un grand nombre de documents audio ou audiovisuel. Dans un système de télévision diffusé, le nombre de chaînes disponibles peut devenir très important. C'est le cas dans le domaine de la télévision numérique, des centaines de services sont actuellement présentés io sous la forme d'une liste affichée sur un écran. L'utilisateur navigue au sein de cette liste pour sélectionner celui qui l'intéresse. Dans le domaine de l'audio, on peut citer des appareils de lecture de compact disque audio (CD) capables de contenir un certain nombre de CD. Ces appareils sont dotés d'une télécommande permettant à l'utilisateur de choisir d'une part le bon CD, et 15 d'autre part le bon morceau dans ce CD. Ces appareils possèdent un écran où s'affiche la liste des CD disponibles et les séquences d'un même CD. D'autres moyens de stockage de contenus sonores existent. Par exemple, des lecteurs portables (ou baladeurs) disposent d'une mémoire électronique de grande capacité permettant d'enregistrer des centaines de 20 morceaux musicaux. Parmi ceux-ci, on peut citer le lecteur MP3 LYRA produit et fabriqué par la demanderesse. Ce lecteur dispose d'un petit écran LCD permettant d'afficher les fonctions sélectionnées sous la forme d'icônes, et les numéros des morceaux audio. Des équipements de salon disposent d'un disque dur de grande capacité permettant de stocker des milliers de contenus 25 sonores. L'interface graphique est constituée d'un grand écran permettant d'afficher plus d'informations pour chaque élément, le titre complet du morceau par exemple. Lorsque l'appareil contient un grand nombre de documents, généralement ceux-ci sont classés dans des groupes ( clusters en Anglais). 30 De cette façon, l'utilisateur navigue en sélectionnant d'abord un groupe, puis l'élément désiré au sein de ce groupe. Selon le type d'interface, la sélection des documents sonores s'effectue par un numéro ou par un identificateur au sein d'une liste affichée sur un écran. Des informations sous forme numérique sont associées aux documents sonores, de sorte que l'appareil de reproduction les affiche permettant ainsi une identification précise du document, par exemple le titre, le producteur, le chanteur, la maison d'édition... D'autres éléments appelés attributs permettent de classer un contenu par exemple le genre (jazz, vocal, rock, musique douce, musique d'ambiance, etc.). Une fois que les paramètres de bas niveaux ont été déterminés pour chaque document sonore de la collection, l'appareil de stockage ou de io reproduction peut les classer par groupes en fonction de leurs valeurs d'attributs. Ainsi, les contenus de musique classique peuvent constituer un groupe, de même les morceaux de jazz, un autre groupe. Un premier menu présente une liste d'icônes identifiants des genres musicaux tels que Classical , Jazz , Chart Music , Talk back , .... L'utilisateur active 15 une icône, déclenchant ainsi la visualisation des éléments du groupe. L'activation d'une icône déclenche la reproduction du document associé. Dans tous les cas, l'interface avec l'utilisateur est constituée d'un dispositif graphique et de moyens d'introduction de commande tels que des touches. Le dispositif graphique est coûteux à implémenter, fragile et 20 consommateur d'énergie. La présente invention vise à le réduire, soit au niveau de l'affichage, soit au niveau du moyen d'introduction, soit les deux, voire à le supprimer, en offrant à l'utilisateur une autre manière de fournir des informations sur les éléments, et ceci de façon performante et conviviale. La présente invention a pour objet un procédé de navigation sur des 25 éléments formant une liste, comportant une étape d'affichage d'une partie au moins d'identificateurs identifiants des éléments de la liste et une étape d'introduction d'une commande de navigation déclenchant la sélection d'un nouvel élément et la mise en évidence graphique de son identificateur, chaque élément étant associé à des valeurs d'attributs en fonction de critères 30 prédéterminés ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission un signal sonore fonction d'une valeur au moins d'attribut de l'élément sélectionné, la dite étape d'émission étant déclenchée lorsque le document associé est sélectionné. De cette façon, l'utilisateur entend un son lorsque l'élément est mis en évidence et peut ainsi percevoir un autre information que celle affichée. En choisissant habilement le ou les attributs servant à élaborer les caractéristiques du son, le son offre un bon complément d'information et aide l'utilisateur dans son choix d'éléments à activer. io Selon une première variante de réalisation, les éléments de la navigation sont des documents audio et/ou audiovisuels enregistrés dans la mémoire d'un appareil de reproduction et , la valeur d'attribut de chaque document est sa qualité d'enregistrement. De cette façon, l'utilisateur perçoit sans regarder l'affichage, la qualité de l'enregistrement du document 15 actuellement sélectionné. Selon une seconde variante de réalisation, les éléments affichés identifient des répertoires pouvant contenir des documents audio et/ou vidéo et, la valeur d'attribut est fonction du nombre de documents dans chaque répertoire. De cette façon, l'utilisateur perçoit sans regarder l'affichage, la 20 quantité de documents associé au répertoire sélectionné. Selon une troisième variante de réalisation, les éléments affichés représentent des documents audio et/ou audiovisuels associés à des valeurs d'attributs, le signal sonore est associé à une plage de valeurs d'attributs et, est émis lorsque le document associé est sélectionné. De cette façon, 25 l'utilisateur perçoit sans regarder l'affichage, une caractéristique (sa taille, son thème, son type, ..) du document sélectionné. Selon un perfectionnement, le son émis possède un tempo fonction d'une première valeur particulière. De cette façon, l'utilisateur peut percevoir une nouvelle information liée à l'élément sélectionné en écoutant le rythme du 30 son. Selon un autre perfectionnement, l'utilisateur introduit une première commande déclenchant une étape de navigation continue d'éléments en éléments, l'étape d'émission d'un son est déclenchée chaque fois qu'un nouvel élément est sélectionné. De cette manière, l'utilisateur n'a pas besoin d'introduire une commande pour changer la sélection, le système de navigation s'en charge pour lui. Selon un autre perfectionnement, les éléments affichés identifient des documents audio et/ou audiovisuels associés à des valeurs d'attributs. L'utilisateur ayant lancé la reproduction d'un document à l'aide d'un premier moyen d'émission sonore, perçoit par un autre moyen d'émission sonore tel qu'un vibreur ou un buzzer, un signal perceptible fonction d'un attribut de l'élément mis graphiquement en évidence. De cette façon, l'utilisateur peut écouter un document tout en naviguant et en percevant des signaux sonores dépendant des documents objets de la navigation. La présente invention a aussi pour objet un appareil de reproduction de documents audio et/ou audiovisuels, comportant un moyen d'affichage d'une partie au moins d'une liste d'identificateurs, un moyen d'introduction de commande déclenchant la sélection d'un nouvel élément et la mise en évidence graphique de son identificateur, chaque élément étant associé à des valeurs d'attributs en fonction de critères prédéterminés ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'émission d'un signal sonore fonction de la valeur d'au moins un attribut, activé par l'introduction d'une commande de navigation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à travers la description d'un exemple de réalisation non limitatif de l'invention, explicité à l'aide des figures jointes, parmi lesquelles : -la figure 1 est un diagramme bloc d'un terminal de navigation, typiquement un lecteur audio selon un exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 est un organigramme présentant les principales étapes d'un mode de réalisation simplifié d'un exemple de réalisation de la présente invention ; - la figure 3 représente un exemple de représentation de trois apparences d'écran montrant l'affichage d'une partie de liste suite à des commandes de navigation. Un terminal de navigation selon la présente invention peut être un lecteur de contenus audio, ou un lecteur de contenu vidéo. I l peut aussi être un io récepteur prévu pour la réception de données vidéo numériques, ou autorisant la connexion à un réseau de communication bidirectionnelle, Internet par exemple. A l'aide de la figure 1, on décrit tout d'abord le fonctionnement d'un lecteur de documents audio 1 selon un exemple préféré de réalisation de 15 l'invention. L'invention peut également être mise en oeuvre dans un téléviseur interactif, ou tout autre appareil prévu pour la réception de données audio ou audiovisuelles numériques, ou autorisant la connexion à un réseau de communication bidirectionnelle, Internet par exemple. Le lecteur 1 de la figure 1 est un appareil portable et autonome appelée communément lecteur MP3 20 ou baladeur MP3 . Il dispose d'une batterie 2, d'une Unité Centrale 3 (UC) reliée à une mémoire de programme 12, d'un clavier 8 permettant à l'utilisateur d'introduire toutes les commandes nécessaires à la reproduction des contenus audio, et d'une interface audio 10 comprenant au moins un convertisseur D/A, au moins un préamplificateur dont le gain est réglable par l'UC 3 et un 25 amplificateur envoyant les signaux sonores amplifiés à au moins deux haut-parleurs 11. Le clavier 8 dispose d'au moins deux touches de direction F, et 4, éventuellement deux autres : T, 4, et d'une touche de validation OK utilisée notamment pour activer un document . Des commandes classiques arrêt, réglage du volume) sont également disponibles. Un écran graphique 13 30 autorise l'affichage de menu composé d'icônes identifiant des éléments. Selon un mode préféré de réalisation, l'écran 13 est tactile de sorte que les touches du clavier 8 sont des parties dudit écran. Selon ce mode préféré, l'utilisateur exerce une pression sur les parties d'écrans où s'affichent des icônes représentant des éléments ou des fonctions. Les haut-parleurs 11 sont connectés au lecteur 1, typiquement ce sont des écouteurs ou un casque porté par l'utilisateur. Les contenus audio sont avantageusement enregistrés dans un disque dur 9, mais tout autre support d'enregistrement peut convenir, en particulier des supports amovibles (CD audio, DVD, cartouche magnétique, carte électronique, ...). Les contenus audio peuvent être mémorisés dans le disque dur 9 io après leur réception à partir d'un réseau de diffusion à l'aide d'une antenne de réception 5 associée à un démodulateur 4 (ou Tuner en Anglais), ce réseau peut être de type radio ou de télévision. Les contenus audio peuvent aussi être reçus via une interface réseau 6 à partir d'un bus numérique local à haut débit 7 ou tout autre appareil de reproduction de contenus audio. Un réseau 15 numérique est par exemple un réseau IEEE 1394. Ces périphériques optionnels sont contrôlés par l'Unité Centrale 3 en association avec le programme enregistré dans la mémoire 12. La mémoire est selon un mode préféré de réalisation une mémoire morte de type ROM, un autre mode de réalisation consiste à utiliser un circuit spécialisé de type ASIC par exemple. 20 Le bus numérique 7 et/ou le réseau de diffusion transmettent au récepteur des contenus audio soit sous forme numérique, soit sous forme analogique, le récepteur les enregistrant dans le disque dur 9. Selon un mode préféré de réalisation, les contenus audio sont reçus sous forme numérique, de préférence codés selon un standard de compression, MP3 par exemple, et 25 stockés sous la même forme. Selon ce mode préféré de réalisation, la capacité du disque dur 9 est de 40 Giga-octets par exemple. Le stockage d'une minute de contenu audio en MP3 occupant 1 Méga-octets environ, un tel disque est capable d'enregistrer 666 heures de documents sonores. La réception d'un contenu audio est une technique bien connue qu'il est inutile d'expliciter dans 30 le présent document. Une fois un certain nombre de contenus audio mémorisés dans la mémoire 9, l'utilisateur veut les sélectionner et les reproduire. L'organigramme de la figure 2 montre les principales étapes de la navigation. Au début, l'utilisateur lance un programme de navigation : le Navigateur, enregistré en mémoire 12. A l'étape 2.1, le navigateur élabore une liste d'éléments sur lequel l'utilisateur peut naviguer. A l'aide des données associées à chaque élément, il élabore pour chacun d'eux une icône permettant d'identifier ledit élément. Les icônes sont ensuite affichées sur l'afficheur 13, soit en totalité si la place le permet, soit par page. Puis, le programme attend l'introduction d'une io commande de navigation (étape 2.2). Lorsque l'utilisateur introduit une commande à l'aide du clavier 8, le Navigateur sélectionne un nouvel élément (étape 2.3). A l'étape 2.4, le Navigateur met graphiquement en évidence l'identificateur graphique de l'élément sélectionné. La caractéristique graphique peut consister à agrandir l'icône, ou à lui donner une couleur différente, ou à le 15 faire clignoter, ou toute autre caractéristique graphique le distinguant des autres icônes. A l'étape 2.5, le Navigateur analyse le contenu audio et/ou ses attributs afin de calculer les paramètres d'un signal sonore propre s à ce contenu. L'analyse et le calcul du signal sonore s'effectuent par des critères communs aux autres éléments. Typiquement, le contenu audio est associé à 20 des attributs permettant de classer le document, par exemple en fonction d'un thème musical. Le Navigateur peut également calculer des paramètres de bas niveaux à partir de données numériques du contenu. Il existe de nombreuses techniques d'analyse du signal qui permettent d'obtenir pour ces contenus audio des tableaux de descripteurs numériques. Une fois les données du 25 signal sonore calculées, à l'étape 2.6, le navigateur commande l'interface audio 10 pour émettre le signal sonore sur les haut-parleurs 11 pendant une durée déterminée, typiquement une seconde. Enfin, le navigateur boucle à l'étape 2.2 en attente d'une nouvelle commande de navigation. 30 La figure 3 montre trois exemples d'apparences d'écran montrant l'interface utilisateur générée par le lecteur de la figure 1 sur l'écran 13. La partie gauche notée 3.A représente l'apparence initiale de la navigation. L'écran présente une sous-liste de 8 éléments notés du haut vers le bas : élément 1 à élément 8 . Sur la figure 3.A, l'élément 5 est mis graphiquement en évidence. La figure 3.B représente l'apparence d'écran à la suite de l'appui sur la touche 4 (ou de l'icône 4 si le lecteur est doté d'un écran tactile). De façon connue en soi, la distinction graphique se déplace sur l'élément situé en dessous : l'élément 6, à ce moment le signal sonore caractéristique de l'élément 6 retentit. Inversement, si l'utilisateur appuie sur la touche T alors c'est l'élément 5 qui est graphiquement mis en évidence io (Figure 3.C) et un signal sonore caractéristique de l'élément 5 est émis sur les haut-parleurs. Lorsque l'utilisateur appuie sur la touche d'activation, par exemple avec la touche OK, alors le document audio identifié par l'icône mis en évidence, est reproduit. 15 Selon une première variante de réalisation, le signal sonore dépend de la qualité d'enregistrement du contenu audio. Si celui-ci n'a pas été reçu et enregistré correctement, c'est-à-dire si les données numériques possèdent des défauts d'intégrité, la reproduction de ce contenu sera altérée. L'émission d'un son ressemblant au bruit d'une scie informe l'utilisateur que le contenu audio 20 mis en évidence sur l'afficheur 13 ne comporte pas toutes les données et que sa reproduction sera mauvaise. Selon une seconde variante de réalisation, l'afficheur présente des icônes identifiant des groupes de contenus audio. Ces groupes correspondent 25 par exemple à des thèmes musicaux : rock, musique classique, Techno, Vocal,... le thème étant représenté par un attribut. Le signal sonore dépend du nombre de contenus sonore s dans le groupe. Lorsqu'un groupe est mis graphiquement en évidence, alors un son imitant le bruit d'une goutte de liquide tombant dans un volume clos retentit. Moins le groupe contient de 30 contenus audio, plus le son contient de l'écho comme si le volume vide est important. Si le son est sec, comme une goutte tombant dans un réservoir plein, alors l'utilisateur sait que ce groupe contient de nombreux contenus. En activant l'icône sélectionné, l'afficheur présente la liste des contenus sonores de ce groupe. Un autre son permettant de fournir une indication à l'utilisateur est celui de la chute d'une bille d'une certaine hauteur sur un sol dur, le nombre de rebonds du son et la durée du son généré est représentatif d'une, voire deux valeurs d'attribut caractéristiques de l'élément sélectionné. Selon une troisième variante de réalisation, le signal sonore est directement lié une valeur d'attribut associé au contenu sonore. Selon le thème io du contenu sonore, le rythme du son généré se caractérise par un tempo déterminé, par exemple : lent pour de la musique classique, un peu plus rapide pour du vocal, plus rapide pour du rock, très rapide pour de la musique moderne genre techno, etc. La détermination des valeurs d'attributs peut s'effectuer grace à des données fournies par le producteur de contenus, mais 15 aussi en exploitant directement les paramètres de bas niveau. Avantageusement, la distinction graphique apposée sur l'icône sélectionné apparaît et disparaît périodiquement au même rythme que la période du signal sonore. De cette manière, l'utilisateur comprend très vite l'analogie entre la sélection de l'icône et ce qu'il perçoit de façon auditive. 20 Un perfectionnement consiste en ce que le signal sonore comporte au moins deux caractéristiques auditives décelables par l'utilisateur. Des exemples de caractéristiques sont : -Tonalité de base (grave, aigu, médium) 25 - Durée du son émis pour chaque nouvelle sélection (de 0.2 secondes à 5 secondes) - Rythme ou tempo du son émis, se caractérisant par une valeur de bpm (de l'anglais Beat Per Minute ). On peut également le caractériser par le nombre de notes exprimées par unité de temps, la minute par exemple. 30 L'utilisateur peut percevoir et différencier au moins deux de ces caractéristiques. Par exemple, dans une navigation sur des contenus sonores, le rythme dépend du thème du document et la tonalité de base dépend de degré d'intégrité du document : aigu si de nombreux défauts d'intégrité existe sur ce contenu, grave si le contenu est parfaitement enregistré. De cette manière, l'utilisateur en écoutant le son émis lors de chaque nouvelle sélection, reçoit au moins deux niveaux d'informations à l'aide de fouie. Dans ce qui précède, les caractéristiques du son émis au moment de la sélection sont déterminées par une relation mathématique entre des attributs associés aux éléments identifiés sur l'afficheur. Une variante consiste à io élaborer des sons complexes prédéterminés et à les mémoriser dans un tableau de façon à pouvoir facilement les extraire à l'aide d'un indice obtenu à partir des attributs. Parmi les sons complexes, on trouve les exemples suivants : Bruit de scie, 15 Pierre qui roule, Bruit d'une porte qui s'ouvre Son galactique Son de déclenchement d'un laser, Etc... 20 A l'instar des téléphones portables où l'utilisateur peut télécharger des sonneries, l'utilisateur du lecteur selon la présente invention peut également charger des sons provenant de l'extérieur et les affecter à des valeurs ou des plages de valeurs particulières d'attributs. 25 La présente invention est utilisable à l'aide de moyens classiques de navigation déclenchée par l'appui sur des touches de navigation (mécaniques ou par des icônes sur un écran tactile). Elle est également utilisable lorsque la navigation s'effectue sous la forme d'un carrousel constitué d'une liste 30 ordonnée d'identificateurs graphiques défilant séquentiellement sur un écran. Pour une telle interface utilisateur, l'émission du son associé à chaque élément est automatiquement déclenchée lorsque l'icône correspondant à cet élément est mis en évidence par le Navigateur. L'élément doit rester suffisamment longtemps mis en évidence pour que le son associé à l'élément puisse être reproduit en entier. Selon un mode préféré de réalisation, le son associé à l'élément mis en évidence est généré sur les hauts parleurs 11 destinés à reproduire les contenus audio, ces hauts parleurs étant typiquement implantés sous la forme d'écouteurs ou d'un casque. Une variante consiste à doter le lecteur d'un autre io moyen d'émission d'un son, un buzzer ou un vibreur implanté directement dans le lecteur. De cette façon, l'utilisateur peut écouter un contenu audio à l'aide de ses écouteurs ou son casque, en cherchant en même temps à sélectionner un autre contenu. Pour cela, il utilise les touches de son lecteur et reçoit directement de son appareil une information perceptible résultant de ses 15 commandes de navigation. Il peut ainsi mieux associer les signaux reçus avec la commande de navigation qu'il vient d'introduire. Lorsqu'il a trouvé le bon document, éventuellement en vérifiant sur l'écran que c'est bien le bon, il l'active afin de le reproduire à la place du document en cours
La présente invention se rapporte à un procédé de navigation sur une liste d'éléments. La liste est affichée sur un écran et un élément au moins est graphiquement mis en évidence. Des commandes de navigation permettent de mettre en évidence un autre élément pour le sélectionner. U ne valeur d'attribut est affectée à chaque élément en fonction de critères prédéterminés. Lors de la sélection d'un nouvel élément, un son fonction de la valeur particulière est émis.Selon un perfectionnement, les éléments affichés identifient des documents audio et/ou vidéo enregistrés dans la mémoire d'un appareil de reproduction et la valeur particulière de chaque document dépend de sa qualité d'enregistrement. Selon un autre perfectionnement, les éléments affichés identifient des répertoires pouvant contenir des documents audio et/ou vidéo, la valeur particulière dépend du nombre de documents dans chaque répertoire.L'invention concerne également un appareil doté d'une interface utilisateur mettant en oeuvre le procédé.
Revendications 1. Procédé de navigation sur des éléments formant une liste, comportant une étape d'affichage (2.1) d'une partie au moins d'identificateurs identifiants des éléments de la liste et une étape d'introduction (2.2) d'une commande de navigation déclenchant la sélection (2.3) d'un nouvel élément et la mise en évidence graphique (2.4) de son identificateur, chaque élément étant associé à des valeurs d'attributs en fonction de critères prédéterminés ; io caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission (2.6) d'un signal sonore fonction d'une valeur au moins d'attribut de l'élément sélectionné, la dite étape d'émission étant déclenchée lorsque le document associé est sélectionné. 15 2. Procédé de navigation sur des éléments selon la 1 caractérisé en ce que les éléments sont des documents audio et/ou audiovisuels enregistrés dans la mémoire d'un appareil de reproduction, une valeur d'attribut utilisée pour générer le signal sonore est fonction de sa qualité d'enregistrement. 20 3. Procédé de navigation sur des éléments selon la 1 caractérisé en ce que les éléments affichés identifient des répertoires pouvant contenir des documents audio et/ou vidéo, une valeur d'attribut utilisée pour générer le signal sonore est fonction du nombre de documents dans chaque 25 répertoire. 4. Procédé de navigation sur des éléments selon la 1 caractérisé en ce que les éléments sont des documents audio et/ou audiovisuels associés à des valeurs d'attributs, au moins une caractéristique 30 du signal sonore dépend d'une plage de valeurs d'attributs. 5. Procédé de navigation sur des éléments selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que le son émis possède un tempo qui est fonction d'une première valeur d'attribut. 6. Procédé de navigation sur des éléments selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il comporte une première étape d'introduction (2.2) d'une première commande de navigation déclenchant la sélection successive d'une pluralité d'éléments et la mise en évidence successive de leurs identificateurs affichés, l'étape d'émission d'un son étant io déclenchée chaque fois qu'un nouvel élément est sélectionné. 7. Procédé de navigation sur des éléments selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce que les éléments affichés identifient des documents audio et/ou audiovisuels associé s à des valeurs 15 d'attributs, et en ce qu'il comporte une étape de reproduction d'un document concomitamment aux étapes d'introduction de commandes de navigation et d'émission du signal sonore, ledit signal sonore étant émis par un autre moyen tel qu'un vibreur ou un buzzer, que celui utilisé pour lancer la reproduction d'un document. 20 8. Appareil de reproduction de documents audio et/ou audiovisuels, comportant un moyen d'affichage (13) d'une partie au moins d'une liste d'identificateurs, un moyen d'introduction de commande (8) déclenchant la sélection d'un nouvel élément et la mise en évidence graphique de son 25 identificateur, chaque élément étant associé à des valeurs d'attributs en fonction de critères prédéterminés ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'émission d'un signal sonore (11) fonction de la valeur d'au moins un attribut, activé par l'introduction d'une commande de navigation.
H
H04
H04Q,H04N
H04Q 7,H04N 5
H04Q 7/32,H04N 5/76
FR2898808
A1
"PRINCIPE ACTIF COSMETIQUE COMPOSE DE FERRULATE D'ARGININE ET D'UN EXTRAIT DE MICROALGUE ET SES UTILISATIONS".
20,070,928
INTRODUCTION Le déclin progressif et irréversible des différentes fonctions physiologiques de l'organisme, appelé vieillissement, est un processus complexe sous le contrôle de divers facteurs génétiques, mais aussi lié aux influences du milieu extérieur. Cliniquement, les signes du vieillissement se traduisent par l'apparition de rides et ridules, par un relâchement des tissus cutanés et sous-cutanés, par une perte de l'élasticité cutanée, par une atonie de la texture de la peau, et par le jaunissement de la peau qui devient plus terne et sans éclat. Certains de ces signes sont plus particulièrement liés au vieillissement intrinsèque ou physiologique, c'est-à-dire au vieillissement lié à l'âge, alors que d'autres sont plus spécifiques du vieillissement extrinsèque, c'est-àdire du vieillissement provoqué d'une manière générale par l'environnement (pollutions diverses gaz d'échappement, fumées de cigarettes, fumées d'usines, produits chimiques...); il s'agit plus particulièrement du photo-vieillissement dû à l'exposition au soleil, à la lumière ou à tout autre rayonnement. Les changements de la peau résultant du vieillissement intrinsèque ou physiologique sont la conséquence d'une sénescence: génétiquement programmée où interviennent des facteurs endogènes. Avec les années, la peau perd de son élasticité car le derme produit toujours moins de fibres de collagène et d'élastine. D'où l'affaiblissement progressif du tissu conjonctif et le relâchement de la peau. La capacité de renouvellement de l'épiderme tend également à diminuer, celui-ci devient plus sec et plus mince car son métabolisme est altéré. Un des facteurs endogènes du vieillissement est la diminution de la production hormonale qui entraîne la diminution progressive des fonctions tissulaires, cellulaires et organiques. Les hormones telles que l'hormone de croissance (HGH), la testostérone, la DHEA et la mélatonine sont produites en grandes quantités jusqu'à l'âge de 20 ans et elles favorisent le renouvellement cellulaire. Au contraire, le vieillissement extrinsèque entraîne des changements histopathologiques tels qu'une excessive accumulation de matière élastique dans le derme supérieur et une dégénérescence des fibres de collagène. Un des mécanismes du vieillissement est la surproduction de radicaux libres qui ont pour cibles les différents composants de la cellule : protéines, lipides, sucres et l'ADN. Certaines influences extérieures les poussent à entrer en réaction car ils recherchent constamment d'autres molécules avec lesquelles ils peuvent se lier. Ils attaquent alors les fibres de collagène, les membranes cellulaires et la couche graisseuse de la peau. Ils altèrent le patrimoine génétique des cellules, de sorte que la qualité des nouvelles cellules de la peau diminue. Le corps se protège contre ces agresseurs par des systèmes enzymatiques s'opposant à ces réactions d'oxydation (antioxydants). Mais dès l'âge de vingt ans, les mécanismes de défense naturels s'affaiblissent progressivement, de sorte que la peau ne peut plus se défendre toute seule. ART ANTERIEUR L'accumulation de protéines endommagées constitue l'une des caractéristiques du vieillissement cellulaire. L'accumulation de protéines endommagées avec l'âge pose donc le problème de l'efficacité des systèmes protéolytiques en charge de l'élimination de ces protéines et particulièrement celle du système protéasomal, impliqué non seulement dans l'élimination des protéines altérées, notamment oxydées, mais aussi dans le renouvellement continu des protéines intracellulaires. Dès 1956, Harman, dans Free radical theory of aging , proposait que les dommages des différents composants cellulaires, provoqués par les espèces réactives de l'oxygène, représentent un facteur important dans le processus de vieillissement. Le vieillissement cellulaire serait donc dépendant de la production d'espèces réactives de l'oxygène, des défenses anti-oxydantes et de l'efficacité des systèmes responsables de l'élimination des composants cellulaires endommagés. Les protéines endommagées peuvent être soit réparées, soit dégradées, selon la nature de l'altération.(cf. Figure 1) Les seuls mécanismes de réparation connus sont le système thioredoxine (T)-thioredoxine réductase (TR) capable de réduire les ponts disulfures et la peptide méthionine sulfoxyde réductase permettant de réduire la méthionine sulfoxyde (produit d'oxydation de la méthionine). Il a été montré par le passé que la thioredoxine protège des dommages de la peau induits par les UVB. Dans des conditions normales, la TR réduit la thioredoxine oxydée en présence de NAPDH. La thioredoxine réduite sert de donneur d'électron à la thioredoxine peroxydase qui, en conséquence, réduit H2O2 en H2O. La TR est un puissant anti-oxydant contre les dommages des radicaux libres. La présence de TR intégrées à la membrane et dans le cytosol a été démontrée dans la peau humaine. Il a été montré, dans des fibroblastes de peau humains irradiés par les UVA, que la thioredoxine empêche la perte du potentiel membranaire de la mitochondrie, l'épuisement du contenu en ATP cellulaire et la perte de la viabilité cellulaire dus à l'irradiation (Didier et al., Free Radical Biology and Medicine, Vol.31, n 5, p585-598, 2001). Il a également été montré que sous des conditions de stress oxydatif provoqué par les UVA, la thioredoxine empêche l'endommagement de l'ADN induit par les UVA (Didier et al., Free Radical Biology and Medicine, Vol.30, n 5, p537-546, 2001). La thioredoxine est donc également importante pour le maintien de l'intégrité du génome. L'élimination des autres types de dommages s'effectue par la voie de dégradation intracellulaire des protéines dépendante du protéasome. Le système protéasomal est constitué d'un complexe catalytique, le protéasome 20S, et de plusieurs composants régulateurs qui influent sur son activité et sa spécificité. Le protéasome est localisé dans les cellules de mammifères à la fois dans le cytosol et le noyau. Le protéasome 20S est composé de 14 sous-unités différentes codées par des gènes soit de type a, soit de type F3, et arrangées en un empilement cylindrique de 4 anneaux de 7 sous-unités. Ce complexe protéolytique clive préférentiellement les protéines au niveau de l'extrémité carboxy-terminale des résidus basiques, hydrophobes et acides. Ces activités peptidases sont portées par 3 sous-unités (3 différentes et sont localisées à l'intérieur de la structure. L'association du régulateur 19S au protéasome 20S forme le protéasome 26S qui assure la dégradation des protéines ubiquitinylées. Avec l'âge, on assiste_à une accumulation de protéines -5- endommagées, phénomène qui semble en faveur d'une possible baisse d'efficacité du système protéasomal. En particulier, il a été montré d'une part une augmentation liée à l'âge du contenu en carbonyle des protéines dans des biopsies d'épiderme ainsi que dans les kératinocytes en culture et d'autre part une modification par des adduits dérivés des carbohydrates et des lipides des protéines porteuses de groupes carbonyles. L'augmentation de la quantité de protéines oxydées avec l'âge était accompagnée d'une diminution de l'activité du protéasome due à la diminution de la quantité de protéasome (Petropoulos et al., J. Gerontol A Biol Sci 2000 ;55A :B220-7). Deux études récentes, l'une sur le vieillissement post-mitotique de cellules musculaires squelettiques de rats et l'autre sur des fibroblastes humains, où l'expression de 6000 gènes a été étudiée par microarrays, ont montré une variation de l'expression de moins de 1% des gènes au cours du vieillissement cellulaire, dont ceux du système protéasomal dont l'expression était diminuée. (Lee et al., Science 1999 ;285 :1390-3 et Ly et al., Science 2000 ;287 :2486-92) Il a également été montré une diminution de l'expression des transcrits pour les 3 sous-unités du protéasome analysées (X, N3 et C2) dans des cellules de donneurs âgés alors que des cellules en culture de quatre centenaires conservent un niveau d'expression et d'activité du protéasome proche de celui de jeunes donneurs. (Chondrogianni et al., Exp Gerontol 2000 ;35 :721-8) L'ensemble de ces résultats indique clairement qu'il existe une diminution de l'activité du protéasome avec l'âge. RESUME DE L'INVENTION Il est d'un intérêt particulièrement important d'avoir accès à des préparations à usage topique qui - 6 permettraient de retarder le vieillissement cutané. L'invention a pour but de fournir de telles préparations. Pour résoudre ce problème, la Demanderesse a découvert de façon surprenante un nouveau principe actif cosmétique composé de ferrulate d'arginine et d'un extrait de microalgue, lequel active le protéasome et la production de thiorédoxine. De nouvelles préparations cosmétiques à usage topique comprenant ce principe actif font également partie de l'invention et peuvent être utilisées pour ralentir le vieillissement cutané. DESCRIPTION DETAILLEE L'objet principal de la présente invention est un principe actif cosmétique composé de ferrulate d'arginine et d'un extrait de microalgue. On entend par microalgue une algue microscopique unicellulaire ou pluricellulaire indifférenciée à l'opposé d'une macroalgue qui passe par des stades différenciés. Le ferrulate d'arginine est une molécule de synthèse dérivée de l'arginine. Son procédé de fabrication est 10 détaillé à l'Exemple 1. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention l'extrait de microalgue du principe actif selon l'invention est enrichi en phytoalexines, par exemple par une situation de stress, de préférence une 15 situation de stress oxydatif. Les phytoalexines sont des composés dits de défense synthétisés par les végétaux, en particulier les microalgues, lors de l'activation d'un mécanisme de défense, par exemple en réponse à un stress 20 oxydatif. Elles peuvent être de différentes natures : antibiotiques, enzymatiques, phénoliques... Dans un mode de réalisation préférée de l'invention l'extrait de microalgue du principe actif selon l'invention provient d'une microalgue de la classe des Chlorophycées, de manière particulièrement préférée du genre Scenedesmus. Le principe actif selon l'invention présente de préférence un rapport en poids ferrulate d'arginine:extrait de microalgues compris entre 1:1 et 1:199, de préférence entre 1:19 et 1:99, de manière particulièrement préférée de 1:19. Un autre objet de l'invention est l'utilisation in vitro d'un principe actif selon l'invention pour activer le protéasome. Cette activation se traduit par une dégradation plus importante des protéines oxydées. Un objet supplémentaire de l'invention est l'utilisation in vitro d'un principe actif selon l'invention pour stimuler la production de thiorédoxine. Un autre objet de la présente invention est l'utilisation d'un principe actif selon l'invention pour la fabrication d'une composition cosmétique à usage topique. Un objet supplémentaire de la présente invention est une composition cosmétique à usage topique comprenant un principe actif selon l'invention dans un milieu physiologiquement acceptable et son utilisation pour lutter contre le vieillissement cutané. Les exemples suivants illustrent l'invention sans en limiter la portée. Exemple 1 : Procédé de fabrication du ferrulate 30 d'arginine Le ferrulate d'arginine est fabriqué par mélange d'arginine (HN=C (NH2) -NH- (CH2) 3-CH (NH2) -COOH) et d'acide ferrulique (= acide 3-méthoxy 4-hydroxycinnamique). L OCH3 OH Acide Ferrulique Le mélange a lieu sur mélangeur poudre de type Lodige 5 à 20 tours/min pendant 30 minutes. Exemple 2 : Culture cellulaire Trois conditions de culture de kératinocytes ont été étudiées . 10 • Conditions normales physiologiques : cellules d'un donneur âgé de 15 ans • Conditions de sénescence cellulaire physiologiques : cellules d'un donneur âgé de 62 ans 15 • Conditions de sénescence photoinduite : cellules d'un donneur âgé de 15 ans irradiées aux UVB Des primocultures de kératinocytes sont obtenues à partir d'une biopsie de peau humaine par digestion enzymatique. 20 Ces kératinocytes sont cultivées en présence ou non du principe actif composé de : - 99,5% d'un extrait de microalgue du genre Scenedesmus ayant subi un stress oxydatif - 0,5% de ferrulate d'arginine 25 noté produit B . Exemple 3 : Mesure de la viabilité cellulaire Les cellules dans les conditions de l'Exemple 2 sont étudiées aux passages P2, P4, P6 et P8. 30 La viabilité cellulaire a été évaluée par le test de réduction au bleu de Formazan. Le sel de tetrazolium (MTT) a la propriété d'être réduit en cristaux bleus de formazan par la succinate déshydrogénase mitochondriale des cellules. Cette enzyme, qui joue un rôle important dans le cycle de Krebs, catalyse la déshydrogénation du succinate en fumarate. L'activité de cette enzyme est mesurée par la réduction du MTT. L'absorbance directement liée à l'activité des succinates déshydrogénases, elle-même liée à la viabilité cellulaire, est mesurée par dosage spectrophotométrique. Les trois conditions de culture de l'Exemple 2 sont 10 étudiées. Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans) Témoin P2 P4 P6 P8 Viabilité sans produit B (%) 100 95 91 79 63 Viabilité avec 1% 100 95 94 83 75 de produit B (%) Résultats en conditions physiologiques de sénescence (donneur de 62 ans) Témoin P2 P4 P6 P8 Viabilité sans produit B (%) 100 88 69 56 51 Viabilité avec 1% 100 93 77 71 61 de produit B (%) 20 Résultats en conditions de sénescence photoinduite (donneur de 15 ans + UVB 100 mJ/cm2) Témoin P2 P4 P6 P8 Viabilité sans produit B (%) 100 86 78 59 48 Viabilité avec 1% 100 93 81 66 54 de produit B (%) Les résultats montrent qu'au cours des différents 25 passages la viabilité cellulaire diminue, ce de façon 15 - 10 - plus rapide chez le donneur de 62 ans que chez le donneur de 15 ans. La diminution de la viabilité cellulaire par l'irradiation aux UVB chez le donneur de 15 ans est 5 semblable à la diminution physiologique chez le donneur de 62 ans. Le traitement des cellules avec le produit B a permis de rétablir la viabilité cellulaire dans les trois conditions de culture due : 10 - au vieillissement cellulaire au cours de la culture (donneur de 15 ans) - au vieillissement cellulaire initial et au cours de la culture (donneur de 62 ans) - au vieillissement photoinduit. 15 Exemple 4 : Mesure de l'activité du protéasome par mesure de l'expression des trois sous-unités du protéasome Des extraits de cellules cultivées selon l'Exemple 2 20 dans les deux conditions physiologiques sont centrifugés à 10000 g pendant 16h à 4 C. Le culot est dissout dans du tampon Tris-HC1 (25 mM, pH 7,5), puis déposé sur une colonne CNBr Sepharose (contenant un anticorps monoclonal dirigé contre la sous-unité du 25 protéasome humain à purifier) préalablement équilibrée avec le tampon Tris-HC1 (25 mM, pH 7,5). La colonne est ensuite lavée avec le même tampon puis le protéasome est élué par du Tris-HC1 contenant du NaCl 2M (pH 8) et dialysé durant 16 h à 4 C (ou déposé sur 30 une colonne de filtration sur gel (PD10 Sephadex)). Un échantillon de protéasome purifié est mélangé avec du tampon de charge dénaturant (SDS 0,1%) puis incubé à 100 C durant 5 min. Les protéines sont séparées par électrophorèse dans un gel d'acrylamide à 12% et SDS- 35 PAGE. La migration s'effectue à température ambiante à une tension constante de 80V pendant 30 min, puis 120V pendant 2h. - 11 - Résultats (voir Figures 2, 3 et 4) Figure 2 : donneur âgé de 15 ans Figure 3 : donneur âgé de 62 ans Figure 4 : donneur âgé de 15 ans + conditions de sénescence photoinduite (UVB) Les résultats montrent une plus forte densité des trois sous-unités du protéasome chez le donneur le plus jeune en comparaison avec le donneur le plus âgé. Exemple 5 : Mesure de l'activité du protéasome par mesure de l'activité des trois sous-unités du protéasome dans les trois conditions de culture de l'Exemple 2 Les activités peptidasiques du protéasome ont été mesurées par l'utilisation de peptides synthétiques dont les extrémités N-terminales sont bloquées et les extrémités C-terminales sont liées par une liaison isopeptidique à un radical fluorescent : 7-amido-4-méthyl-coumarine (MCA). Ces radicaux non-fluorescents lorsqu'ils sont liés aux peptides, deviennent fluorescents à l'état libre après clivage protéolytique. Le mélange, contenant soit 50 g d'homogénat brut de protéines totales ou 3 g de protéasome purifié (dans du Tris-HC1 25 mM pH 7,5) est incubé à 37 c avec le substrat dans un volume final de 200 l pendant 30 min. La réaction est arrêtée par 300 l d'acide ou d'éthanol. Après addition de 2 ml d'eau distillée, la fluorescence est mesurée à l'aide d'un lecteur de microplaques, aux longueurs d'ondes d'excitation et d'émission 350/440 nm pour les MCA. Les activités du protéasome sont déterminées comme la différence entre l'activité totale et l'activité restante de l'extrait brut en présence de 20 M d'inhibiteur du protéasome. - 12 - Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans, passage P2) Protéasome Protéasome Complexe 20S 26S protéasome (nmoles/min/mg) (nmoles/min/mg) PA2 8 (nmoles/min/mg) Substrat 10,5 0,5 74,2 2,5 345,0 25,2 Substrat + 9,1 0,4 75,8 5,1 361,2 21,7 0,1% de produit B Substrat + 12,0 1,8 83,2 7,8 362,5 10,2 0,5% de produit B Substrat + 11,8 1,2 87,2 10,2 370,5 24,3 1% de produit B Résultats en conditions physiologiques de sénescence (donneur de 62) Protéasome Protéasome Complexe 20S 26S protéasome (nmoles/min/mg) (nmoles/min/mg) PA2 8 (nmoles/min/mg) Substrat 7,3 0,7 52,7 4,0 180,2 18,1 Substrat + 8,4 0,3 63,0 4,2 198,0 10,5 0,1% de produit B Substrat + 9,6 1,4 69,4 5,6 228,6 13,1 0,5% de produit B Substrat 12,0 1,1 76,2 2,3 264,2 18,4 1 % de produit B - 13 - Résultats en conditions de sénescence photoinduite (donneur de 15 ans, WB 100 mJ/cm2) Protéasome Protéasome Complexe 20S 26S protéasome (nmoles/min/mg) (nmoles/min/mg) PA2 8 (nmoles/min/mg) Substrat 6,2 0,4 54,8 7,2 195,7 21,2 Substrat + 8,5 1,1 63,7 2,4 227,1 17,4 0,1% de produit B Substrat + 11,4 1,7 70, 2 3,5 244,3 13,6 0,5% de produit B Substrat + 12,1 1,4 81,2 8,2 269,3 11,8 1% de produit B Les résu:tats montrent une activité supérieure des trois sous-unités du protéasome dans les conditions physiologiques normales par rapport aux conditions de sénescence physiologique et photoinduite. Le traitement des cellules par le produit B entraîne un rétablissement de l'activité des trois sous-unités du protéasome dans les conditions de sénescence au niveau des conditions physiologiques non-sénescentes. Exemple 6 : Mesure de l'activité du protéasome par dosage de la quantité de protéines oxydées non hydrolysées dans les trois conditions de culture de l'Exemple 2 La détection des protéines oxydées a été réalisée en utilisant le kit Oxyblote (Oxydised Protection Detection Kit, Chemicon International). Les extraits cytosoliques de kératinocytes sont traités 15 min par de la 2,4--dinitrophénylhydrazine puis sont séparés par électrophorèse sur gel d'acrylamide à 12% (SDS-PAGE) à raison de 10 g de protéines par puits. Ils sont - 14 - ensuite transférés sur membrane de nitrocellulose (Nitrocellulose Hybond). Les hydrazones formées sont immunodétectées à l'aide d'anticorps polyclonaux de lapin dirigés contre le radical 2,4-dinitrophényle (Sigma, Réf D-9656). Afin de détecter les protéines ubiquitinées ou modifiées par l'adduit 4-hydroxy-2-nonénal, 20 g de protéines sont déposés sur gel de polyacrylamide 12% et les Western-blots sont révélés en utilisant des anticorps polyclonaux dirigés contre l'ubiquitine. La détection des complexes antigènes-anticorps est effectuée avec des anticorps secondaires de lapin couplés à la peroxydase. Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans) Densité En présence de 1% de (unité/mm2) produit B Témoin 18 2,0 12 0,6 (Pl) P2 21 1,5 17 1,2 P4 31 4,2 27 1 7 , P6 45 3,4 36 2 4 , P8 57 4,0 45 3,2 Résultats en conditions physiologiques de sénescence (donneur de 62) Densité En présence de 1% de (unité/mm2) produit B Témoin 90 10,7 79 4,2 (Pl) P2 123 11,2 95 10,2 P4 170 9,7 134 8,4 P6 233 14,6 187 11,1 P8 349 21,2 285 13,220 - 15 - Les résultats montrent que le produit B entraîne une nette diminution de la quantité de protéines oxydées aussi bien chez le donneur de 15 ans que chez le donneur de 62 ans. Exemple 7 : Mesure de l'activité de la thioredoxine reductase (TrxR) L'activité de la TrxR dans les extraits cellulaires de cellules cultivées selon l'Exemple 2, traitées ou non traitées avec le produit B, est déterminée par la mesure de la concentration en TrxR par la méthode Biuret après réaction avec de la thiorédoxine (Trx) et par comparaison à l'activité connue d'une TrxR purifiée. Un volume correspondant à 50 g de protéines de chaque extrait cellulaire est incubé avec un mélange HEPES, 80 mM pH 7.5, 0,9 mg/ml de NADPH, EDTA 6mM, 2 mg/ml d'insuline et 10 M de Trx d'E. coli, à 37 C pendant 20 min dans un volume final de 120 L. La réaction est stoppée par l'ajout de 500 L de DTNB (0,4 mg/ml) dans chlorhydrate de guanidine 6 M/Tris-Cl 0,2 M (pH 8.0). Un échantillon blanc contenant tout sauf la Trx est incubé et traité de la même façon que chaque échantillon. L'absorbance à 412 nm est mesurée et la valeur du blanc soustraite de la valeur de l'absorbance correspondante de l'échantillon. Une courbe standard est préparée en utilisant de la TrxR de thymus de veau purifiée, avec une activité 30 spécifique définie. Les valeurs d'absorbance des échantillons sont comparées à la courbe standard et l'activité est déduite. Résultats en conditions physiologiques normales 35 (donneur de 15 ans) Activité (ng/mg de protéine) % Témo=_n _ 208, 2 5, 8 5 10 - 16 -0,5% de produit B 220,2 8,3 +6 1% de produit B 238,0 10,1 +14 2% de produit B 251,0 9,8 +21 Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans) en présence d'acroléine, un inhibiteur de la thioredoxine reductase Activité (ng/mg de % protéine) Témoin 208,2 5,8 Acroléine (25 M) 130,8 11,4 -37 Acroléine + 0,5% de 139,0 12,5 +6 produit B Acroléine + 1% de 149,2 10,1 +14 produit B Acroléine + 2% de 160,4 13,8 +23 produit B Résultats en conditions de sénescence physiologique (donneur de 62 ans) Activité (ng/mg de protéine) % Témoin 132,0 8,1 0,5% de produit B 148,8 10,2 +13 1% de produit B 159,4 9, 3 +21 2% de produit B 176,6 11,0 +34 Résultats en conditions de sénescence photoinduite (donneur de 15 ans, UVB 100 mJ/cm2) Activité (ng/mg de % protéine) Témoin 208,2 5,8 UVB 246,3 22,3 +18 UVB+0,5% de produit B 251,8 11,2 +21 UVB+1% de produit B 267,2 9,7 +28 - 17 UVB+2% de produit B 278,5 11,4 +34 Exemple 8 : Mesure du taux de thioredoxine Le taux de thioredoxine est mesuré par ELISA. Des plaques de 96 puits sont incubées avec 100 l par puits de l'anticorps monoclonal anti-Trx clone 2G11 (5 g/ml ; BD Pharmingen) dans du tampon carbonate, pH 9.6 pendant 16 heures à 4 C. Les plaques sont rincées avec du PBS contenant 0,05% de Tween 20 (PBS-T) et bloquées avec 200 pl de PBS contenant 3% de BSA (PBS-BSA) pendant 1 heure. Les puits sont rincés 4 fois avec du PBS-T et incubés avec 100 l d'échantillon ou de Trx standard dilués de façon sériée dans du PBS-TB contenant du DTT 1 mM, pendant 2 heures à 4 C. Les plaques sont couvertes avec une feuille d'aluminium. Les puits sont rincés 4 fois avec du PBS-T et ensuite incubés avec 100 pl d'IgG biotinylées de chèvre anti-Trx humaine (IMCO Co), 75 ng/ml, pendant 1 heure à température ambiante sur une plate-forme agitatrice. Les puits sont ensuite rincés 4 fois avec du PBS-T et incubés avec 100 l de streptavidine conjuguée à la phosphatase alcaline (AX02-0402X ; 1 :4000) (Amersham Biosciences) dans du PBS-BSA-T (0,1% BSA, 0,05% Tween 20) sur une plate-forme agitatrice. Les plaques sont lavées 4 fois dans du PBS-T et incubées avec du phosphate p-nitrophénylique (Sigma Chem Co) dans de la diéthanolamine, pH 9.0, contenant du MgC12 0,5 mM, et 0,02% de NaN3 pendant 40 min. L'absorbance est mesurée à 405 nm. La Trx recombinante humaine (IMCO Co) est utilisée en 30 tant que standard dans l'intervalle 100-0,41 ng/ml. Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans) Taux (ng/mg de protéine) % Témoin 87,6 7,6 - 18 - 0,5% de produit B 88, 4 2,7 +1 1% de produit B 95,7 7,6 +9 2% de produit B 99,8 5,3 +14 Résultats en conditions physiologiques normales (donneur de 15 ans) en présence de N-acétyl-cystéine (NAC), un inhibiteur de la thioredoxine Taux (ng/mg de protéine) % Témoin 87,6 7,6 NAC (10 mM) 59,8 8,1 -32 NAC + 0,5% de produit B 60,4 5,4 +1 NAC + 1% de produit B 61,0 3,1 +2 NAC + 2% de produit B 65,4 9,2 +9 Résultats en conditions de sénescence physiologique (donneur de 62 ans) Taux (ng/mg de protéine) % Témoin 61,6 4,2 0,5% de produit B 66,9 5,8 +9 1% de produit B 70,4 8,3 +14 2% de produit B 77,3 10,0 +25 Résultats en conditions de sénescence photoinduite (donneur de 15 ans, UVB 100 mJ/cm2) Taux (ng/mg de protéine) % Témoin 87,6 7,6 UVB 93,4 9,4 +7 UVB+0,5% de produit B 94,8 7,7 +8 UVB+1% de produit B 106,5 10,0 +22 UVB+2% de produit B 114,1 13,0 +30 15 Exemple 9 : Mesure des activités enzymatiques des phytoalexines produites par les cellules cultivées dans les conditions de stress selon l'Exemple 2 10 - 19 - L'activité de la ferredoxine-NADP+ oxydoréductase (FNR) est déterminée par une méthode colorimétrique basée sur la réduction du cytochrome c. La réduction du cytochrome c, mesurée au spectrophotomètre à une longueur d'onde de 550 nm, est directement proportionnelle à l'activité de l'enzyme. Une unité de FNR réduit 1 millimole de cytochrome c par minute à pH 7.5, à 25 C en présence de ferrodoxine et de NADPH. L'activité de la superoxyde dismutase (SOD) est évaluée par sa capacité à inhiber un flux d'anions superoxydes générés par le système xanthine-xanthine oxydase. Les radicaux superoxydes produits par ce système réduisent le nitrobleu de tétrazolium (NBT) en bleu de formazan stable à 560 nm. Une unité enzymatique de SOD correspond à la quantité d'extrait végétal susceptible d'induire une inhibition de 50% de la réduction du NBT. Résultats : Phytoalexine Activité en unités/ml, environ : SOD 20 CuZn SOD 3,5 Glutathion reductase 0,5 FNR 2,525
L'invention concerne un principe actif cosmétique original composé d'un extrait de microalgues et de ferrulate d'arginine, ses utilisations pour activer le protéasome et la production de thiorédoxine, une composition cosmétique le contenant et l'utilisation d'une telle composition cosmétique pour lutter contre le vieillissement cutané.
1. Principe actif cosmétique composé de ferrulate d'arginine et d'un extrait de microalgue. 2. Principe actif selon la 1, caractérisé en ce que le dit extrait 5 de microalgue est enrichi en phytoalexines. 3. Principe actif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite microalgue appartient à la classe des Chlorophycées. 4. Principe actif selon la 10 3, caractérisé en ce que ladite microalgue appartient au genre Scenedesmus. 5. Principe actif selon une ou plusieurs des 1 à 4, caractérisé en ce que le rapport en poids ferrulate d'arginine:extrait 15 de microalgues va de 1:1 à 1:199, de préférence de 1:19 à 1:99. 6. Principe actif selon la 5, caractérisé en ce que le rapport en poids ferrulate d'arginine:extrait de microalgues est 20 de 1:19. 7. Utilisation in vitro d'un principe actif selon une ou plusieurs des 1 à 6, pour activer le protéasome. 8. Utilisation in vitro d'un principe 25 actif selon une ou plusieurs des 1 à 6, pour stimuler la production de thiorédoxine. 9. Utilisation d'un principe actif selon une ou plusieurs des 1 à 6, pour la fabrication d'une composition cosmétique à usage 30 topique. 10. Composition cosmétique à usage topique comprenant un principe actif selon une ou plusieurs des 1 à 6 dans un milieu physiologiquement acceptable. 35 11. Utilisation d'une composition cosmétique selon la _ 10 pour lutter- 21 - contre le vieillissement cutané.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/44,A61K 8/97,A61Q 19/00