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Quest-ce qu’un coronavirus ?,"Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l’homme et chez l’animal. On sait que, chez l’être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoiresdont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvertest responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Quest-ce que la COVID-19 ?,La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine)en décembre 2019.,https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?,"Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la fatigue et une toux sèche. Certains patients présentent des douleurs, une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée.Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive. Certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Environ une personne sur six contractant la maladie présente des symptômes plus graves, notamment une dyspnée. Les personnes âgéeset celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète) ont plus de risques de présenter des symptômes graves. Toute personne qui a de la fièvre,qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Comment la COVID-19 se propage-t-elle ?,"La COVID-19 est transmise par des personnes porteuses du virus. La maladie peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personnetousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux,le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de se tenir àplus d’un mètre d’une personne malade. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les résultats actualisés.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Le virus responsable de la COVID-19 est-il transmissible par voie aérienne ?,"Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne. Voir la réponseà la question précédente, « Comment le COVID-19 se propage-t-elle ? »",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Peut-on contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme ?,"La maladie se propage principalement par les gouttelettes respiratoires expulsées par les personnes qui toussent. Le risque de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme est trèsfaible. Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Il est donc possible de contracter la COVID-19 au contact d’unepersonne qui n’a, par exemple, qu’une toux légère mais qui ne se sent pas malade. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur le délai de transmission de la COVID-19 et elle continuera à communiquerdes résultats actualisés.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Puis-je contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne malade ?,"Le risque de contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne infectée paraît faible. Les premières investigations semblent indiquer que le virus peut être présent dansles matières fécales dans certains cas, mais la flambée ne se propage pas principalement par cette voie. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continueraà communiquer les nouveaux résultats. Cependant, comme le risque existe, c’est une raison supplémentaire de se laver les mains régulièrement, après être allé aux toilettes et avant demanger.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Comment puis-je me protéger et éviter que la maladie ne se propage ?,"Mesures de protection pour tous. Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. Des cas de COVID-19 se sontproduits dans de nombreux pays et plusieurs pays ont été touchés par des flambées. En Chine et dans certains autres pays, les autorités sont parvenues à ralentir ou à enrayer la progression de laflambée. Toutefois, l’évolution de la situation est imprévisible et vous devez donc vous tenir régulièrement informé. Vous pouvez réduire le risque d’être infecté ou de propager la COVID-19 en prenant quelques précautions simples : Se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains. Maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent. Pourquoi ? Lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler ces gouttelettes et donc le virus responsablede la COVID-19 si la personne qui tousse en est porteuse. Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche. Pourquoi ? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organismeet vous pouvez tomber malade. Veillez à respecter les règles d’hygiène respiratoire et à ce que les personnes autour de vous en fassent autant. En cas de toux ou d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le plidu coude, ou avec un mouchoir et jeter le mouchoir immédiatement après. Pourquoi ? Les gouttelettes respiratoires propagent des virus. En respectant les règles d’hygiène respiratoire, vous protégez les personnes autour de vous de virus tels que ceux responsables du rhume, dela grippe ou de la COVID-19. Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin après l’avoir appelé. Suivez les instructions des autorités sanitaires locales. Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la situation dans la région où vous vous trouvez. Si vous l’appelez, votre médecinpourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de virus et d’autres agents infectieux. Informez-vous constamment pour savoir quelles sont les villes ou les zones où la COVID-19 se propage à grande échelle. Si possible, évitez de voyager, en particulier si vous êtes âgé ou diabétiqueou si vous avez une maladie cardiaque ou pulmonaire. Pourquoi ? Le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé dans ces régions. Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage. Suivez les conseils présentés ci-dessus (Mesures de protection pour tous) Si vous commencez à vous sentir mal et même si vous n’avez que des symptômes bénins (céphalées, légère fièvre (à partir de 37,3 °C) et écoulement nasal modéré),restez chez vous jusqu’à la guérison. Si vous avez absolument besoin que quelqu’un vienne vous ravitailler ou si vous devez sortir, par exemple pour acheter à manger, portez un masque pour éviter d’infecterd’autres personnes. Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vousprotègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vousavez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs. Pourquoi ? Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagationde la COVID-19 et d’autres maladies virales.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Quelle est la probabilité de contracter la COVID-19 ?,"Le risque dépend de l’endroit où vous habitez et, plus précisément, de la présence ou non d’une flambée. Pour la plupart des gens, à la plupart des endroits, le risque de contracter la COVID-19 reste faible. Cependant, la propagation d’intensifie désormais dans certaines villes ou régions. Pour les personnes qui y habitentou s’y rendent, le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé. Les gouvernements et les autorités sanitaires prennent des mesures énergiques chaque fois qu’un nouveau cas de COVID-19 est identifié.Respectez les restrictions locales aux voyages, aux déplacements ou aux grands rassemblements. En participant à ces efforts de lutte contre la maladie, vous réduisez le risque de contracter ou de propager la COVID-19. Les flambées de COVID-19 peuvent être endiguées et la transmission peut être enrayée, comme on l’a vu en Chine et dans certains autres pays. Malheureusement, de nouvelles flambées apparaissent rapidement.Il est important de connaître la situation là où vous êtes ou là où vous comptez aller. L’OMS publie quotidiennement des bulletins de situation. Vous pouvez les consulter à l’adressehttps://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
La COVID-19 doit-elle m’inquiéter ?,"La COVID-19 est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave : 1 malade sur 5 doit être hospitalisé. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéterdes conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches. Il est possible d’apaiser son inquiétude en prenant des mesures pour se protéger et protéger ses proches et son entourage. Tout d’abord, il faut se laver régulièrement et soigneusement les mains et respecterles règles d’hygiène respiratoire. Deuxièmement, il faut se tenir au courant de la situation et suivre les conseils des autorités sanitaires locales, notamment en ce qui concerne les restrictions aux voyages,aux déplacements et aux rassemblements. Pour plus d’informations sur les moyens de se protéger, consulter : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Qui risque d’être atteint d’une forme grave de la maladie ?,"Même si nous devons encore approfondir nos connaissances sur la façon dont la COVID-19 affecte les individus, jusqu’à présent, les personnes âgées et les personnes déjà atteintes d’autresmaladies (comme l’hypertension artérielle, les maladies pulmonaires, le cancer, le diabète ou les cardiopathies) semblent être gravement atteintes plus souvent que les autres.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Les antibiotiques sont-ils efficaces pour prévenir ou traiter la COVID-19 ?,"Non, les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais seulement contre les infections bactériennes. La COVID-19 étant due à un virus, les antibiotiques sont inefficaces. Ils ne doivent pas être utiliséscomme moyen de prévention ou de traitement de la COVID-19. Ils doivent être utilisés seulement sur prescription médicale pour traiter une infection bactérienne.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ?,"Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 mais rien ne prouve que les médicaments actuels permettent de prévenir ou de guérir lamaladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19. Cependant, plusieurs essais cliniques de médicaments occidentauxou traditionnels sont en cours. L’OMS fournira des informations actualisées dès que les résultats des essais cliniques seront disponibles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
La COVID-19 est-elle la même maladie que le SRAS?,"Non, le virus responsable de la COVID-19 et celui à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) sont génétiquement liés mais ils sont différents. Le SRAS est plus mortel mais beaucoupmoins infectieux que la COVID-19. Il n’y a pas eu de flambée de SRAS dans le monde depuis 2003.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Dois-je porter un masque pour me protéger ?,"L’OMS recommande de faire un usage rationnel des masques médicaux afin d’éviter le gaspillage de ressources précieuses et l’utilisation abusive (voir Conseils relatifs au port du masque). La meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre la COVID-19 est de se laver fréquemment les mains, de se couvrir la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et de se tenir à une distanced’au moins un mètre de toute personne qui tousse ou qui éternue. Pour plus d’informations, consulter les mesures de protection de base contre le nouveau coronavirus.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
"Comment mettre, utiliser, enlever et éliminer un masque ?","1. Ne pas oublier que seuls les agents de santé, les personnes qui s’occupent de malades et les personnes qui présentent des symptômes respiratoires (fièvre et toux) doivent porter un masque. 2. Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. 3. Vérifier que le masque n’est ni déchiré ni troué. 4. Orienter le masque dans le bon sens (bande métallique vers le haut). 5. Vérifier que la face colorée du masque est placée vers l’extérieur. 6. Placer le masque sur le visage. Pincer la bande métallique ou le bord dur du masque afin qu’il épouse la forme du nez. 7. Tirer le bas du masque pour recouvrir la bouche et le menton. 8. Après usage, retirer le masque, enlever les élastiques de derrière les oreilles tout en éloignant le masque du visage et des vêtements afin d’éviter de toucher des parties du masque éventuellementcontaminées. 9. Jeter le masque dans une poubelle fermée immédiatement après usage. 10. Après avoir touché ou jeté le masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement souillées.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Combien de temps dure la période d’incubation de la COVID-19 ?,La période d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes de la maladie. On estime actuellement que la période d’incubation de la COIVD-19 dure de 1 à14 jours et le plus souvent autour de cinq jours. Ces estimations seront actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.,https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Les êtres humains peuvent-ils contracter la COVID-19 à partir d’une source animale ?,"Les coronavirus sont une grande famille de virus couramment présents chez les chauves-souris et chez d’autres animaux. Occasionnellement ces virus infectent des êtres humains qui peuvent à leur tour propager l’infection.Ainsi, le SARS-CoV est associé aux civettes tandis que le MERS-CoV est transmis par les dromadaires. Les sources animales éventuelles de la COVID-19 n’ont pas encore été confirmées. Pour se protéger, par exemple lorsque l’on va sur des marchés d’animaux vivants, il faut éviter le contact direct avec les animaux et les surfaces en contact avec les animaux et toujours respecter les règlesrelatives à la sécurité sanitaire des aliments. Il faut manipuler la viande crue, le lait et les abats avec précaution pour éviter de contaminer les aliments qui ne sont pas destinés à êtrecuits et il faut s’abstenir de consommer des produits d’origine animale crus ou mal cuits.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Mon animal domestique peut-il me transmettre la COVID-19 ?,"Il y a eu un cas d’infection chez un chien à Hong Kong mais, à ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie, tels que les chiens ou les chats, peuvent transmettre la COVID-19. La maladie se transmet principalement par lesgouttelettes expulsées par les personnes infectées quand elles toussent, éternuent ou parlent. Pour vous protéger, lavez-vous les mains fréquemment et soigneusement. L’OMS continue à suivre les derniers travaux de recherche sur ce sujet et d’autres questions relatives à la COVID-19 et publiera des informations actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Combien de temps le virus peut-il survivre sur les surfaces ?,"On ne sait pas avec certitude combien de temps le virus responsable de la COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (p. ex. le type de surface, la température ou l’humidité ambiante). Si vous pensez qu’une surface peut être infectée, nettoyez-la avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres. Lavez-vous les mains avec une solution hydroalcoolique ouà l’eau et au savon. Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Est-il sans danger de recevoir un colis d’une région où la COVID-19 a été signalée ?,"Oui. La probabilité qu’une personne infectée contamine des marchandises est faible, tout comme le risque de contracter le virus responsable de la COVID-19 par contact avec un colis qui a été déplacé,qui a voyagé et qui a été exposé à différentes conditions et températures.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Y a-t-il des choses à ne pas faire ?,"Les mesures ci-après NE SONT PAS efficaces contre la COVID-19 et peuvent même être dangereuses : FumerPorter plusieurs masques à la foisPrendre des antibiotiques (Voir « Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ? »). En tout état de cause, en cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consulter un médecin sans tarder afin de limiter le risque de voir l’infection s’aggraver et lui indiquer si vous avez effectuédes voyages récemment. Pour plus d’informations. Site Web sur la COVID-19 : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019. Conseils de l’OMS aux voyageurs : https://www.who.int/ith/fr/",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-coronaviruses,WHO,Q&A on coronaviruses (COVID-19)
Quelle doit être la taille d'une réunion ou d'un événement pour qu'il soit qualifié de « rassemblement de masse » ?,"Les événements sportifs internationaux de haut niveau tels que les Jeux olympiques ou les Coupes du monde, ainsi que les événements religieux internationaux tels que le Hadj, sont considérés comme des rassemblements de masse. Toutefois, des congrès et des événements de moindre envergure peuvent également répondre à la définition qu'a donnée l'OMS pour les rassemblements de masse. Un événement est considéré comme un « rassemblement de masse » si le nombre de personnes qu'il va attirer est si important que l'événement risque de peser lourdement sur les ressources en matière de planification et d'action du système sanitaire de la communauté où il a lieu. Il faut prendre en considération le lieu et la durée de l'événement ainsi que le nombre de participants. Par exemple, si l'événement se déroule sur plusieurs jours dans un petit État insulaire où la capacité du système de santé est assez limitée, un événement qui réunirait même ne serait-ce que quelques milliers de participants pourrait imposer une lourde contrainte au système de santé et être alors considéré comme un événement « rassemblant les masses ». Inversement, si l'événement se tient dans une grande ville d'un pays doté d'un système de santé performant et disposant de ressources suffisantes, et ne dure que quelques heures, l'événement ne constituera peut-être pas un événement « rassemblant les masses ».",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
L'OMS préconise-t-elle d'annuler tous les rassemblements de masse internationaux en raison de la COVID-19 ?,"Non. Étant donné que chaque rassemblement de masse international est différent, les éléments à prendre en compte pour déterminer si l'événement doit être annulé peuvent aussi être différents. Toute décision de modifier un rassemblement international planifié doit se fonder sur une évaluation méticuleuse des risques encourus et sur la manière de gérer ces risques, ainsi que sur le niveau de planification de l'événement. Cette évaluation doit impliquer toutes les parties prenantes à l'événement, et en particulier les autorités sanitaires du pays ou de la communauté où l'événement est censé avoir lieu. Ces autorités et parties prenantes sont les mieux placées pour évaluer le degré de contrainte que l'événement pourrait imposer au système de santé et aux services d'urgence locaux ; et si ce degré de contrainte est acceptable dans la situation actuelle.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
Quels sont les éléments que les organisateurs et les autorités sanitaires devraient prendre en considération pour évaluer si les risques sont acceptables ou non ?,"Pour les pays dont on ne sait pas actuellement s'ils connaissent une transmission communautaire de COVID-19, la question prioritaire sera de savoir si l'événement rassemblant les masses qui a été planifié augmente sensiblement le risque que le virus entre dans le pays et s'y établisse, mais aussi le risque que les participants importent le virus dans leur pays d'origine et augmentent encore la propagation mondiale. En procédant à cette évaluation, les organisateurs et leurs autorités sanitaires nationales ou locales devront tenir compte du fait que le risque d'importation de cas de COVID-19 est évidemment lié aux voyages internationaux. Ils devront également tenir compte du fait qu'il n'est ni réaliste ni souhaitable de chercher à exclure tout risque. Lorsque les organisateurs et les autorités sanitaires déterminent s'il faut maintenir un rassemblement de masse, ils doivent déterminer ce qu'est un risque acceptable et quelles mesures supplémentaires devraient être mises en place pour atténuer les risques. S'agissant des pays où la COVID-19 a déjà commencé à se propager dans la communauté, les principaux éléments à prendre en considération seront :de chercher à contenir ou au moins à ralentir la propagation du virus dans la communauté locale / le pays ;d'empêcher les participants arrivant d'autres pays d'être infectés par le virus de la COVID-19. Dans chaque cas, le risque doit être envisagé au regard des caractéristiques connues de la COVID-19, de sa sévérité, de sa transmissibilité, et de l'efficacité des mesures destinées à prévenir ou limiter la transmission. Il faut également prendre en compte la charge déjà imposée au système sanitaire local pour répondre à la flambée (ou aux flambées) de COVID-19, et la charge supplémentaire que le rassemblement de masse pourrait imposer au système.Vous trouverez davantage de conseils sur ce qu'il faut prendre en considération dans le document de l'OMS du 14 février 2020 intitulé Key planning recommendations for Mass Gatherings in the context of the current COVID-19 outbreak. Voir : https://www.who.int/publications-detail/key-planning-recommendations-for-mass-gatherings-in-the-context-of-the-current-covid-19-outbreak (en anglais)",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
Que faire si mon organisation n'a pas l'expertise nécessaire pour évaluer les risques que pose la COVID-19 pour notre rassemblement de masse planifié ?,"Les autorités de santé publique nationales et locales du pays où vous prévoyez d'organiser le rassemblement de masse sauront très probablement comment procéder à une évaluation du risque sanitaire. S'il existe un Bureau de l'OMS dans ce pays, celui-ci peut également être en mesure de vous apporter un appui spécialisé. Tout comme le Bureau régional de l'OMS dans votre partie du monde. Vous trouverez les noms et les coordonnées des Bureaux régionaux de l'OMS à l'adresse https://www.who.int/fr/about/who-we-are/regional-offices",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
"Si nous décidons malgré tout d'organiser un rassemblement de masse international, que pouvons-nous faire pour réduire le risque que les participants contractent la COVID-19 ?","Encouragez le lavage des mains, le respect des règles d'hygiène respiratoire et la distanciation sociale lors de l'événement. Assurez-vous d'avoir les coordonnées des personnes à contacter en cas d'urgence pour tous les participants, mais aussi de connaître leur lieu de séjour pendant l'événement. Vous devrez bien leur préciser que ces renseignements seront partagés avec les autorités de santé publique locales pour que la recherche des contacts puisse se faire rapidement s'il arrivait qu'un participant à l'événement contracte la COVID-19. Les organisateurs de l'événement devront avoir arrêté un plan de préparation dans le cas où un ou plusieurs participants développeraient des symptômes de la COVID-19. Ce plan devrait prévoir notamment de pouvoir isoler rapidement la personne malade et d'organiser son transfert en toute sécurité vers un établissement de santé local. Vous devez examiner si le nombre de participants à l'événement pourrait être réduit, en rendant possible la participation par vidéo ou téléconférence et en dépistant éventuellement les symptômes de la COVID-19 (toux, fièvre, malaise) chez les participants lorsqu'ils arrivent aux points d'entrée sur le site de l'événement. Vous trouverez des conseils à donner aux participants individuels sur les moyens de se protéger et de protéger leurs proches contre la COVID-19 à l'adresse : https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
Où puis-je trouver des conseils supplémentaires sur l'évaluation et la gestion des risques sanitaires dans le cadre des rassemblements de masse internationaux ?,"L'OMS a publié des recommandations et également un cours de formation sur la manière de planifier un rassemblement de masse. Les recommandations ainsi que le cours portent sur la manière de conduire une évaluation des risques, de planifier et de gérer les risques sanitaires en partenariat avec les autorités locales : https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/technical-guidance/points-of-entry-and-mass-gatherings (en anglais)   Vous trouverez des conseils à donner aux participants individuels sur les moyens de se protéger et de protéger leurs proches contre la COVID-19 à l'adresse : https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-mass-gatherings-and-covid-19,WHO,Q&A on Mass Gatherings and COVID-19
"Comment nettoyer les draps, les serviettes et le linge souillés provenant d’un patient atteint de la COVID-19 ?","Toutes les personnes qui manipulent les draps, les serviettes et les vêtements souillés provenant de patients atteints de la COVID-19 doivent :Porter un équipement de protection individuelle approprié, comprenant des gants résistants, un masque, une protection oculaire (écran facial/lunettes), une blouse à manches longues, un tablier (si la blouse n’est pas imperméable), des bottes ou des chaussures fermées avant de toucher du linge souillé.Ne jamais porter le linge souillé contre son corps ; placer le linge souillé dans un récipient étanche et clairement étiqueté (par exemple, un sac, un seau).En présence d’excréments solides sur le linge, tels que des fèces ou des vomissures, les enlever en grattant prudemment avec un objet plat et rigide et les jeter dans la chaise percée ou dans les toilettes/latrines prévues à cet effet avant de placer le linge dans le récipient prévu à cet effet. Si les latrines ne se trouvent pas dans la même pièce que le patient, déposer les excréments solides dans un seau couvert pour les évacuer dans les toilettes ou les latrines.Laver et désinfecter le linge : le lavage en machine à l’eau chaude (60-90°C) et avec de la lessive est recommandé pour nettoyer et désinfecter le linge. Si le lavage en machine n’est pas possible, le linge peut être trempé dans de l’eau chaude et du savon dans un grand tambour, en utilisant un bâton pour remuer et en évitant les éclaboussures. Si l’on ne dispose pas d’eau chaude, faire tremper le linge dans du chlore à 0,05 % pendant 30 minutes environ, puis, rincez à l’eau claire et laissez sécher complètement au soleil.Des ressources supplémentaires sur les meilleures pratiques en matière de nettoyage de l’environnement sont disponibles dans les deux documents suivants :Infection prevention and control of epidemic-and pandemic prone acute respiratory infections in health care (en anglais)Best Practices for Environmental Cleaning in Healthcare Facilities in Resource-Limited Settings (en anglais), document élaboré par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et Infection Control Africa Network (ICAN) en collaboration avec l’OMS",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
"Quelles sont les recommandations concernant la désinfection des véhicules, des marchandises et des produits provenant de Chine ou d’autres pays touchés par le virus de la COVID-19 ?","À ce jour, aucune information épidémiologique ne permet d’affirmer que le contact avec des marchandises, des produits ou des véhicules expédiés depuis des pays touchés par le virus de la COVID-19 soit à l’origine de la transmission du virus à l’homme.Pour ces raisons, il n’existe pas de recommandations de désinfection concernant les marchandises et les produits provenant des pays touchés par virus de la COVID-19, étant donné qu’il n’existe pas de preuve que ces produits présentent un risque pour la santé publique. L’OMS continuera à suivre de près l’évolution de la COVID-19 et mettra à jour ses recommandations si nécessaire.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Quel équipement de protection individuelle devraient utiliser les agents de santé effectuant des prélèvements de sécrétions nasopharyngées ou oropharyngées sur des patients présentant une infection ou une suspicion d’infection par le virus de la COVID-19?,"Les agents de santé qui prélèvent des échantillons de sécrétions nasopharyngées (NP) et oropharyngées (OP) sur des cas suspects ou confirmés de virus de la COVID-19 doivent bien connaître la procédure et porter une blouse à manches longues propre et non stérile, un masque médical, une protection oculaire (c’est-à-dire des lunettes ou un écran facial) et des gants. La procédure doit être réalisée dans une salle séparée/isolée, et, pendant la collecte des échantillons NP, les agents de santé doivent demander aux patients de se couvrir la bouche avec un masque médical ou un mouchoir en papier. Bien que le prélèvement d’échantillons NP et OP puisse provoquer des quintes de toux chez le patient durant la procédure, il n’existe actuellement aucune preuve que la toux générée par ces prélèvements entraîne un risque accru de transmission du virus de la COVID-19 par aérosols de sécrétions.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Les centres de transfusion sanguine doivent-ils systématiquement procéder au dépistage du virus de la COVID-19 dans les produits sanguins ?,"Non, bien que des fragments d’ARN du SRAS-CoV-2 aient été détectés dans le sang de patients symptomatiques, cela ne signifie pas que le virus est viable/infectieux. En général, les virus respiratoires ne sont pas connus pour être transmis par transfusion sanguine. Les centres de transfusion sanguine devraient mettre en place des mesures de dépistage systématique des donneurs afin d’éviter que des personnes présentant des symptômes respiratoires ou de la fièvre ne donnent leur sang. Par mesure de précaution, les centres de transfusion sanguine pourraient inciter les personnes ayant voyagé dans un pays touché par le virus de la COVID-19 au cours des 14 jours précédents, ou celles chez qui le virus a été diagnostiqué ou qui sont en contact étroit avec un cas confirmé de COVID-19, à éviter de donner leur sang.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
"Les bottes, les tabliers imperméables, ou les combinaisons sont-ils des équipements de protection individuelle devant être systématiquement utilisés par les agents de santé s'occupant de patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à 2019-nCoV?","Non. Les orientations actuelles de l'OMS destinées aux agents de santé qui s'occupent de patients présumés ou confirmés atteints de l'infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV recommandent d'appliquer les précautions contre le contact et les gouttelettes, en plus des précautions standard qui devraient être systématiquement appliquées par tous les agents de santé pour tous les patients. En termes d'équipements de protection individuelle (EPI), les précautions contre le contact et les gouttelettes consistent à porter des gants jetables pour protéger les mains et une blouse à manches longues, propre et non stérile pour éviter la contamination des vêtements, des masques médicaux pour protéger le nez et la bouche, et une protection oculaire (p. ex. lunettes de protection, écran facial), avant d'entrer dans la pièce où sont admis des patients présumés ou confirmés atteints de l'infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV. Les appareils de protection respiratoire (p. ex. respirateur N95) ne sont nécessaires que pour les actes générant des aérosols. Pour plus d'informations sur les EPI destinés aux agents de santé qui s'occupent de patients atteints d'une infection à nCoV présumée ou confirmée, cliquez ici : https://www.who.int/fr/publications-detail/infection-prevention-and-control-during-health-care-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected-20200125",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Les masques médicaux jetables peuvent-ils être stérilisés et réutilisés ?,"Non. Les masques médicaux jetables sont destinés à un usage unique. Après avoir utilisé un masque médical, il faut l’enlever à l'aide de techniques appropriées (c'est-à-dire, ne pas toucher sa partie avant, l'enlever en saisissant par l'arrière les lanières ou les brides élastiques qui passent autour des oreilles) et s'en débarrasser immédiatement dans un réceptacle à déchets infectieux muni d'un couvercle, puis pratiquer les gestes d'hygiène des mains. Pour plus d'informations sur l'utilisation des masques dans le contexte de la flambée à nCoV, cliquez ici : https://www.who.int/publications-detail/advice-on-the-use-of-masks-the-community-during-home-care-and-in-health-care-settings-in-the-context-of-the-novel-coronavirus-(2019-ncov)-outbreak (en anglais)",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Pourquoi l'OMS recommande-t-elle les précautions contre le contact et les gouttelettes et pas l'application des précautions contre la transmission aéroportée pour les agents de santé prodiguant des soins aux patients atteints d'une infection à 2019-nCoV ?,"L'OMS a mis au point ses brèves orientations en se fondant sur le consensus d'experts internationaux qui ont examiné les données probantes actuellement disponibles sur les modes de transmission du 2019-nCoV. Ces données démontrent que la transmission du virus se fait par gouttelettes et contact avec des surfaces d'équipement contaminées ; elles ne confirment pas une transmission courante par voie aéroportée. Une transmission aéroportée peut se produire, comme ce fut le cas pour d'autres maladies respiratoires virales, pendant les actes générant des aérosols (p. ex., intubation endotrachéale, bronchoscopie) ; c'est la raison pour laquelle l'OMS recommande les précautions contre la transmission aéroportée pour ce type d'actes. Pour plus d'informations sur la protection des agents de santé contre le 2019-nCoV, cliquez ici : https://www.who.int/fr/publications-detail/infection-prevention-and-control-during-health-care-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected-20200125.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
L'OMS recommande-t-elle le port systématique de masques pour les personnes en bonne santé pendant la flambée à 2019-nCoV ?,"Non. L'OMS ne recommande pas aux personnes asymptomatiques (c'est-à-dire qui ne présentent pas de symptômes respiratoires) dans la communauté de porter des masques médicaux, car il n'y a actuellement aucun élément de preuve pour affirmer que l'utilisation systématique de masques médicaux par des personnes en bonne santé empêche la transmission du 2019-nCoV. Il est recommandé que les masques soient utilisés par les personnes symptomatiques dans la communauté. La mauvaise utilisation et la surutilisation des masques médicaux peuvent entraîner de graves problèmes de rupture de stock et le manque de disponibilité des masques pour ceux qui doivent vraiment en porter un.  Dans les établissements de santé où des agents de santé dispensent directement des soins à des patients présumés ou confirmés atteints de l'infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV, les masques sont un moyen important de contenir la propagation interhumaine du 2019-nCoV, avec les autres EPI et l'hygiène des mains. Pour plus d'informations sur l'utilisation des masques médicaux, cliquez ici : https://www.who.int/publications-detail/advice-on-the-use-of-masks-the-community-during-home-care-and-in-health-care-settings-in-the-context-of-the-novel-coronavirus-(2019-ncov)-outbreak (en anglais)",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Des patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à nCoV peuvent-t-ils être regroupés dans la même chambre ?,"Dans l'idéal, les patients présumés ou confirmés atteints de l'infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV devraient être isolés dans des chambres individuelles. Toutefois, lorsque cela n'est pas possible (p. ex. lorsque le nombre de chambres individuelles est limité), le regroupement est une option acceptable. Certains patients chez qui l'on suspecte une infection à 2019-nCoV peuvent en fait avoir d'autres maladies respiratoires, c'est pourquoi ceux-là doivent impérativement être regroupés séparément des patients dont l'infection à 2019-nCoV est confirmée. Une distance minimale de 1 mètre entre les lits doit être maintenue à tout moment.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Les patients présumés ou confirmés infectés par le 2019-nCoV doivent-ils être hospitalisés s'ils présentent une symptomatologie bénigne ?,"Non. Pour les patients qui présentent des symptômes bénins, p. ex. fièvre peu intense, toux, malaise général, rhinorrhée, mal de gorge sans signaux d'alerte, tels qu'essoufflement ou difficultés respiratoires, symptômes respiratoires accrus (à savoir, augmentation des expectorations ou hémoptysie), symptômes gastro-intestinaux tels que nausée, vomissements et/ou diarrhée et sans changement dans l'état mental, l'hospitalisation peut ne pas s'imposer, sauf si l'on craint une détérioration clinique rapide. Tous les patients renvoyés chez eux doivent recevoir comme consigne de revenir à l'hôpital s'ils constatent une aggravation de leur état. Pour plus d'informations sur les critères d'admission, veuillez cliquer ici : https://www.who.int/publications-detail/clinical-management-of-severe-acute-respiratory-infection-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected (en anglais).Pour plus d'informations sur les soins à domicile des patients à 2019-nCOV présentant des symptômes bénins, veuillez cliquer ici : https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/330672/9789240000865-fre.pdf",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
"Les hôpitaux spécialisés ou de recours sont-ils obligatoires pour les patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à 2019-nCoV, lorsqu'une hospitalisation s'avère nécessaire ?","Non. Les recommandations actuelles de l'OMS ne prévoient pas l'obligation de faire appel exclusivement aux hôpitaux spécialisés ou de recours pour soigner des patients présumés ou confirmés atteints d'une infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV. Cependant, les pays ou les juridictions locales peuvent opter pour la prise en charge des patients dans ces types d'hôpitaux si ces derniers sont jugés les plus aptes à prendre en charge en toute sécurité les patients présumés ou confirmés atteints de l'infection respiratoire aiguë à 2019-nCoV, ou pour d'autres raisons cliniques (p. ex., disponibilité de services de réanimation avancée). Quoi qu'il en soit, tout établissement de santé dans lequel sont soignés des patients présumés ou confirmés infectés par le 2019-nCoV doit se conformer aux recommandations de l'OMS en matière de lutte contre les infections afin de protéger les patients, le personnel et les visiteurs. Cliquez ici pour consulter les lignes directrices : https://www.who.int/fr/publications-detail/infection-prevention-and-control-during-health-care-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected-20200125.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Quels sont les désinfectants recommandés pour le nettoyage de l'environnement dans les établissements de santé ou les habitations hébergeant des patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à 2019-nCoV ?,"Le nettoyage de l'environnement dans les établissements de santé ou les habitations hébergeant des patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à 2019-nCoV doit utiliser des désinfectants qui sont actifs contre les virus à enveloppe, tels que le 2019-nCoV et d'autres coronavirus. Il existe de nombreux désinfectants, y compris les désinfectants couramment utilisés dans les hôpitaux, qui sont actifs contre les virus à enveloppe. Les recommandations actuelles de l'OMS préconisent d'utiliser :l'alcool éthylique à 70 % pour désinfecter, entre chaque utilisation, les équipements spécialisés réutilisables (p. ex., les thermomètres)l'hypochlorite de sodium à 0,5 % (équivalent 5000 ppm) pour la désinfection des surfaces fréquemment touchées dans les habitations ou les établissements de santéCliquez ici pour consulter les lignes directrices destinées aux établissements de santé pendant la flambée à 2019-nCoV : https://www.who.int/publications-detail/clinical-management-of-severe-acute-respiratory-infection-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected, https://www.who.int/fr/publications-detail/infection-prevention-and-control-during-health-care-when-novel-coronavirus-(ncov)-infection-is-suspected-20200125.Des informations supplémentaires sur le nettoyage de l'environnement (locaux, surfaces et équipements) sont disponibles ici : https://www.cdc.gov/hai/pdfs/resource-limited/environmental-cleaning-508.pdf (en anglais)",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Combien de temps le 2019-nCoV peut-il survivre sur une surface sèche ?,"On ne dispose actuellement d'aucune donnée sur la stabilité du 2019-nCoV sur les surfaces. Les données d'études en laboratoire menées sur le SRAS-CoV et le MERS-CoV ont montré que la stabilité dans l'environnement dépend de plusieurs facteurs parmi lesquels la température relative, l'humidité et le type de surface. L'OMS continue à surveiller l'émergence d'éléments probants au sujet du nCoV, et procèdera aux mises à jour à mesure que ces données probantes seront disponibles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Y a-t-il une procédure spéciale concernant les déchets produits par les patients présumés ou confirmés infectés par le 2019-nCoV ?,"Non. Les déchets produits pendant les soins dispensés en milieu hospitalier ou à domicile aux patients présumés ou confirmés atteints de l'infection à 2019-nCoV doivent être éliminés comme des déchets infectieux. Pour plus d'informations sur l'élimination des déchets infectieux, veuillez cliquer ici :https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/safe-management-of-waste-summary/fr/https://www.cdc.gov/hai/pdfs/resource-limited/environmental-cleaning-508.pdf (en anglais)",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Y a-t-il des procédures spéciales pour la prise en charge du corps des personnes décédées de l'infection à 2019-nCoV ?,"Non, il n'existe pas de procédures spéciales pour la prise en charge du corps des personnes décédées de l'infection à 2019-nCoV. Les autorités et les établissements médicaux doivent se conformer aux politiques et réglementations établies qui régissent la prise en charge post-mortem des personnes décédées de maladies infectieuses.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
"Existe-t-il un modèle pour la mise en place d'une salle d'isolement, et pour les types de produits et les exigences sanitaires en la matière ?",Un modèle pour mettre en place une salle d'isolement est actuellement en cours d'élaboration. Les spécifications en matière d'EPI pour les agents de santé qui s'occupent de patients infectés par le nCoV figurent dans le guide de matériels et produits médicaux disponible à l'adresse :  https://www.who.int/publications-detail/disease-commodity-package---novel-coronavirus-(ncov) (en anglais),https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Les solutions chlorées peuvent-elles aussi être utilisées ?,"Les solutions chlorées sont fortement déconseillées, car elles font courir un risque plus élevé d'irritation des mains et d'effets néfastes sur la santé lors de leur préparation et de leur dilution, notamment une irritation des yeux et des problèmes respiratoires. Elles risquent par ailleurs de perdre leur effet antimicrobien si elles sont exposées à la lumière du soleil ou à la chaleur. Pour préparer des solutions de chlore, il faut un certain entraînement pour obtenir la dose correcte de 0,05 % avec les différentes concentrations d'eau de Javel disponibles dans le secteur privé. Même conservées dans un endroit frais et sec avec un couvercle et à l'abri de la lumière du soleil, elles doivent être renouvelées chaque jour. En comparaison, une simple solution d'eau savonneuse ne présente aucun des risques sanitaires ou complications susmentionnés, notamment la perte de l'effet antiviral sous l'effet de la chaleur ou de la lumière du soleil. L'effet antiviral de l'eau savonneuse est dû au fait que le savon dissout la membrane superficielle huileuse du virus de la COVID-19, ce qui tue le virus.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-infection-prevention-and-control-for-health-care-workers-caring-for-patients-with-suspected-or-confirmed-2019-ncov,WHO,Q&A on infection prevention and control for health care workers caring for patients with suspected or confirmed 2019-nCoV
Quest-ce que l’activité physique ?,"L’activité physique englobe toutes lesformes de loisirs actifs, les sports, les déplacements à vélo et àpied, le travail, les activités domestiques et le jardinage. Cen’est pas seulement de l’exercice ou du sport. En effet, le jeu,la danse et même le ménage et le transport de lourds sacs decourses sont des formes d’activité physique.Pendant la pandémie de COVID-19, alors quenous sommes si nombreux à être confinés, il est encore plusimportant pour chacun, quels que soient son âge et ses capacités,d’être aussi physiquement actif que possible. Le fait de se lever,ne serait-ce que trois à cinq minutes, pour marcher ou s’étirerpermet de soulager la tension musculaire et mentale et améliore lacirculation sanguine et l’activité des muscles. Une activitéphysique régulière permet aussi d’établir une routinequotidienne et de rester en contact avec sa famille et ses amis.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/be-active-during-covid-19,WHO,Be Active during COVID-19
Pourquoi avons-nous besoin d’activité physique ?,"Une activité physique régulière estbénéfique tant pour le corps que pour l’esprit. Elle permet demodérer l’hypertension artérielle, de maîtriser son poids et deréduire le risque de cardiopathie, d’accident vasculaire cérébral,de diabète de type 2 et de plusieurs cancers. Elle renforceégalement la solidité des os et la puissance des muscles, améliorel’équilibre et la souplesse et permet de se sentir plus en forme.Chez les personnes âgées, les activités qui améliorentl’équilibre permettent d’éviter les chutes et les traumatismes.Chez l’enfant, une activité physique régulière favorise lacroissance et le développement et réduit le risque de maladie plustard dans la vie. En outre, grâce à une activité physiquerégulière, les enfants peuvent développer leur motricité et avoirdes relations sociales. Une activité physique régulière amélioreaussi la santé mentale et peut réduire le risque de dépression etde déclin cognitif, retarder la survenue d’une démence etaméliorer la sensation générale de bien-être.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/be-active-during-covid-19,WHO,Be Active during COVID-19
Pendant combien de temps est-il recommandé d’avoir une activité physique ?,"L’OMS a formulé des recommandationsdétaillées sur la durée nécessaire d’activité physique, pourtous les âges, afin que celle-ci ait un effet bénéfique sur lasanté et le bien-être.1Les nourrissons de moins d’un an doiventavoir une activité physique plusieurs fois par jour.Lesenfants de moins de cinq ansdoivent avoir une activité physique 180 minutes par jour au moins, et les 3-4 ans doivent avoir une activité modérée à intense une heure par jour.Lesenfants et les adolescents de 5 à 17 ansdoivent avoir une activité physique modérée à intense au moins 60 minutes par jour et doivent faire des activités pour renforcer les muscles et les os au moins trois jours par semaine.Lesadultes de plus de 18 ansdoivent avoir une activité physique modérée 150 minutes par semaine au total ou avoir une activité physique intense pendant 75 minutes au cours de la semaine et notamment faire des activités pour renforcer les muscles deux jours ou plus par semaine.Les personnes âgées qui ont des problèmes de mobilité doivent faire une activité physique au moins trois jours par semaine pour améliorer leur équilibre et éviter les chutes.Toute activité physique est bénéfique.Commencez par une activité physique modérée puis augmentez-enprogressivement la durée, la fréquence et l’intensité.Il est difficile pour nous tous d’avoir uneactivité physique pendant la pandémie de COVID-19. Comme lespossibilités semblent plus limitées, il est d’autant plusimportant de prévoir chaque jour des façons d’être actif et depasser moins de temps assis. Plus simplement, c’est le moment oujamais de bouger plus et de moins rester assis.1 Indiquer la référence des lignes directrices de 2010 et des lignes directrices de 2018 pour les moins de cinq ans.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/be-active-during-covid-19,WHO,Be Active during COVID-19
Comment rester physiquement actif chez soi ?,"Essayez de ne pas rester assis trop longtemps, que ce soit pour travailler, pour étudier, pour regarder la télé, pour lire, pour consulter les réseaux sociaux ou pour jouer à des jeux sur écran. Faites une pause de 3 à 5 minutes toutes les 20 à 30 minutes. Levez-vous et étirez-vous ou, mieux encore, faites le tour de votre logement, montez et descendez les escaliers ou, si vous le pouvez, allez dans le jardin. En vous déplaçant et en vous étirant, vous pouvez être en meilleure santé et vous sentir mieux. Pour trouver d’autres idées et des exemples d’étirements voir (lien vers le site Web du Bureau régional de l’Europe2 )Faites en sorte d’intégrer l’activité physique dans votre routine quotidienne en prévoyant une activité physique ou une pause active, pour vous tout seul, en suivant un cours en ligne ou encore en ligne avec vos amis ou vos collègues. Réservez un moment de la journée à l’activité physique. Notez-le sur votre agenda pour vous en souvenir. Tenez-vous-y car cela vous permettra d’établir une routine et vous aidera à vous adapter aux nouvelles façons de travailler, d’étudier et de vivre en famille dans le cadre des restrictions imposées par la COVID-19.Faites une activité physique avec votre famille et vos amis. La pratique d’une activité physique peut être une occasion de passer du temps ensemble. Faire une activité physique avec vos enfants (jeux à la maison, promenades dans les parcs ou vélo) peut être un moyen pour toute la famille de se détendre, de se réunir et d’être en bonne santé tout en restant à la maison.Fixez des objectifs pour vous-même et pour votre famille, en choisissant un type d’activité spécifique, un moment de la journée et/ou le nombre de minutes pendant lesquelles vous ferez une activité physique quotidienne. Demandez à chaque membre de la famille de fixer ses propres objectifs, qui doivent être ambitieux mais réalistes, avec l’aide d’autres membres de la famille ou d’amis et en étant motivé. Notez vos progrès sur un tableau d’activité hebdomadaire et, si vous pensez que cela peut vous aider, offrez-vous une récompense.Autres idées d’activités physiquesPour les nourrissons de moins d’un anJouez régulièrement avec votre enfant par terre, sur le ventre, et répartissez les activités tout au long de la journée, quand l’enfant est éveillé.Pour les enfants de moins de cinq ansJouez à la maison et aux alentours – inventez des jeux pour lesquels il faut être actif et qui permettent de développer certaines aptitudes (lancer, attraper, taper dans un ballon) et d’améliorer la posture et l’équilibre.Faites des jeux qui fatiguent les enfants (courir et sauter, par exemple).Pour les enfants et les adolescents de cinq à 17 ansFaites une activité physique ludique en famille.Faites une activité physique ludique ou prenez des cours d’éducation physique en ligne et faites une activité physique routinière adaptée aux adolescents.Faites des jeux de plein air à l’intérieur (saut à la corde, marelle) et inventez de nouveaux jeux et de nouveaux défis qui supposent d’être physiquement actif.Essayez une nouvelle activité – par exemple, apprenez à jongler.Favorisez les activités destinées à renforcer les muscles, par exemple soulever des poids. À défaut de poids, vous pouvez utiliser des bouteilles remplies d’eau ou de sable.Pour les adultesMontez les escaliers autant que vous le pouvez. C’est une forme d’activité physique.Faites le ménage. C’est aussi une occasion d’être plus actif.Amusez-vous. Par exemple, mettez de la musique et dansez.Prenez un cours d’exercice physique en ligne ou mettez la musique que vous aimez et faites travailler vos muscles et augmenter votre fréquence cardiaque.Faites des activités destinées à renforcer les muscles, par exemple soulever des poids. À défaut de poids, vous pouvez utiliser des bouteilles remplies d’eau. Vous pouvez aussi faire des pompes, des relevés du buste et des flexions sur jambes.2 http://www.euro.who.int/en/health-topics/health-emergencies/coronavirus-covid-19/novel-coronavirus-2019-ncov-technical-guidance/stay-physically-active-during-self-quarantine/_recache?fbclid=IwAR2RQYVYBnmpDCMjBwqmoz0hZxzmit_9yKzXu6ZhjGNywRTEzWOUQefU8V0.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/be-active-during-covid-19,WHO,Be Active during COVID-19
Comment avoir une activité sans prendre de risques pendant la pandémie de COVID-19 ?,"Encas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires, ne faitespas d’exercice.Restez chez vous,reposez-vous et appelez un médecin. Suivez les instructions desautorités sanitaires locales.Sivous pouvez aller marcher ou faire du vélo, tenez-voustoujours à distance des autres personnes et lavez-vous les mains àl’eau et au savon avant de partir, quand vous arrivez àdestination et dès que vous rentrez chez vous. Si vous n’avez nieau ni savon à disposition immédiatement, utilisez une solutionhydroalcoolique.Sivous allez marcher, courir ou faire de l’exercice dans un parc ouun lieu public à l’air libre,tenez-voustoujours à distance des autres personnes et lavez-vous les mains àl’eau et au savon avant de partir, quand vous arrivez àdestination et dès que vous rentrez chez vous. Si vous n’avez nieau ni savon à disposition immédiatement, utilisez une solutionhydroalcoolique. Suivez les instructions des autorités sanitaireslocales en ce qui concerne le nombre de personnes avec qui vous êtesautorisé à sortir et/ou les restrictions relatives à l’utilisationdes espaces publics à l’air libre destinés au jeu ou àl’exercice physique.Sivous n’avez pas une activité physique régulière, commencez endouceur par des activités peu intenses,commela marche et des exercices peu exigeants. Commencez par avoir uneactivité physique pendant cinq à 10 minutes pour atteindreprogressivement 30 minutes en quelques semaines. Quand on n’y estpas habitué, il est préférable et plus sûr d’avoir une activitéphysique pendant de courtes périodes et souvent que pendant delongues périodes.Choisissezune activité qui vous plaît mais adaptée pour réduire le risquede traumatisme.Choisissezune activité adaptée à votre état de santé et à votre formephysique. Vous devez pouvoir respirer sans difficulté et avoir uneconversation pendant que vous faites une activité physiqued’intensité faible à modérée.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/be-active-during-covid-19,WHO,Be Active during COVID-19
Combien de pays touchés par le paludisme ont notifié des cas de COVID-19 ?,"Dans toutes les Régions de l’OMS, des pays où le paludisme est endémique ont notifié des cas de COVID-19. Dans la Région africaine de l’OMS, où se concentre plus de 90 % de la charge palustre, 37 pays, dont 10 avaient signalé une transmission locale, avaient notifié des cas de COVID-19 au 25 mars. Les derniers rapports de situation sur la pandémie de COVID-19 sont disponibles sur le site Web de l’OMS.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Faut-il maintenir les principales interventions de lutte antivectorielle compte tenu de la propagation rapide de la COVID-19 à l’échelle mondiale ?,"Ces derniers jours, on a signalé la suspension de campagnes de distribution de moustiquaires imprégnées d’insecticide (MII) et de pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations dans plusieurs pays africains en raison de craintes d’exposition à la COVID-19. La suspension de ces campagnes représentera pour de nombreuses populations vulnérables, en particulier les jeunes enfants et les femmes enceintes, un risque accru de contracter le paludisme.  L’OMS encourage vivement les pays à ne pas suspendre la planification ou la mise en œuvre des activités de lutte antivectorielle, dont les campagnes de distribution de MII et de pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations, tout en assurant ces services selon les meilleures pratiques pour protéger les agents de santé et les communautés de la COVID-19. Il peut s’avérer nécessaire de modifier les stratégies de distribution prévues pour éviter autant que possible l’exposition au coronavirus.L’Alliance for Malaria Prevention a formulé à l’intention des programmes nationaux de lutte contre le paludisme des recommandations précieuses sur la distribution des MII dans le contexte de la riposte à la COVID-19. Ces recommandations sont conformes aux orientations mondiales de l’OMS. Pour les campagnes de pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations, l’OMS soutient les orientations établies par l’Initiative du Président des États-Unis d’Amérique contre le paludisme dans le contexte de la COVID-19. Ces orientations préconisent notamment que les équipes chargées du déploiement de la pulvérisation installent davantage de points de lavage des mains et mettent à disposition plus de savon dans tous les lieux concernés ; ajoutent aux examens médicaux effectués le matin pour tous les membres des équipes une prise de la température, si possible ; portent un masque N-95 et un équipement de protection individuelle avant d’entrer dans le lieu de la pulvérisation ; et nettoient fréquemment les surfaces (poignées de portes, etc.)  En plus des recommandations ci-dessus, la population doit appliquer les mesures de protection essentielles de l’OMS contre le nouveau coronavirus.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Les traitements préventifs recommandés par l’OMS doivent-ils être maintenus en Afrique subsaharienne ?,"Oui, la délivrance du traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg), de la chimioprévention du paludisme saisonnier (CPS) et du traitement préventif intermittent du nourrisson (TPIn) doit être maintenue, en suivant les meilleures pratiques de protection des agents de santé – et des autres intervenants en première ligne – contre la COVID-19.De nouvelles orientations de l’OMS précisent les droits, le rôle et les responsabilités des agents de santé dans le contexte de la COVID-19. L’OMS a également mis au point des orientations pour que les pays puissent continuer à assurer les services de santé essentiels pendant la pandémie.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Les orientations de l’OMS relatives au diagnostic et au traitement du paludisme ont-elles été modifiées ?,Non. Le diagnostic et le traitement précoces du paludisme sont essentiels pour éviter une évolution grave et le décès. Les pays ne doivent pas réduire leurs efforts de détection et de traitement du paludisme car cela risquerait de compromettre gravement la santé et le bien-être de millions de personnes atteintes d’une maladie potentiellement mortelle.,https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Quelles mesures supplémentaires particulières peuvent être nécessaires dans le contexte de la COVID-19 ?,"En plus des mesures systématiques de lutte contre le paludisme, il peut être judicieux de prendre des mesures particulières dans le contexte de la pandémie de COVID-19 – par exemple, le retour temporaire au traitement présomptif ou le recours à l’administration massive de médicaments – qui se sont révélées utiles lors de situations d’urgence passées. Le traitement présomptif du paludisme est le traitement d’un cas suspect sans confirmation du diagnostic (par exemple, à l’aide d’un test rapide). Cette méthode est utilisée, en général, uniquement dans des situations extrêmes, notamment quand le diagnostic rapide n’est plus possible.  L’administration massive de médicaments est une approche qui permet de faire baisser rapidement la mortalité et la morbidité imputables au paludisme au cours des épidémies dans les situations d’urgence complexes. Tous les membres d’une population cible reçoivent alors des médicaments antipaludiques à intervalles répétés, qu’ils présentent ou non des symptômes de la maladie.Ces mesures particulières doivent être adoptées uniquement pour atteindre objectifs essentiels : faire baisser la mortalité liée au paludisme et assurer la sécurité des agents de santé. L’OMS étudie des propositions concrètes concernant le moment et la manière de mettre en œuvre ces mesures. Des orientations seront publiées en temps utile.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Pourquoi l’OMS est-elle particulièrement préoccupée par la propagation de la COVID-19 dans les régions touchées par le paludisme ?,"Lors de flambées épidémiques précédentes, on a constaté que celles-ci perturbaient la prestation de services de santé et avaient des conséquences sur les maladies telles que le paludisme. Ainsi, la flambée de maladie à virus Ebola qui a sévi de 2014 à 2016 en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone, a entravé les efforts de lutte contre le paludisme et a entraîné une forte augmentation de la morbidité et de la mortalité imputables à cette maladie dans ces trois pays.Ces dernières semaines, la pandémie de COVID-19 a mis à l’épreuve la résilience de systèmes de santé solides partout dans le monde. Compte tenu du lourd fardeau que le paludisme fait peser sur les populations vulnérables dans les pays dont le système de santé est fragile, l’OMS souligne qu’il est capital de poursuivre les efforts de prévention, de détection et de traitement du paludisme. Dans toutes les Régions, des mesures de protection doivent être appliquées pour réduire autant que possible le risque de transmission de la COVID-19 entre patients, dans les communautés et parmi les agents de santé. L’OMS a mis au point des orientations détaillées pour les agents de santé dans le contexte de la riposte à la flambée de COVID-19 et des orientations opérationnelles pour continuer à assurer les services de santé essentiels en toute sécurité.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Quels sont les éléments essentiels dont les pays qui tentent d’éliminer le paludisme ou de prévenir la reprise de la transmission doivent tenir compte ?,"Tous les éléments décrits plus haut concernent les pays qui tentent d’éliminer le paludisme ou de prévenir la reprise de la transmission : les efforts doivent se poursuivre pour prévenir, détecter et traiter les cas de paludisme tout en évitant que la COVID-19 ne se propage et en garantissant la sécurité de celles et ceux qui assurent les services. Les pays qui sont près d’éliminer le paludisme doivent préserver leurs acquis précieux et éviter une résurgence de la maladie. Les pays qui ont éliminé le paludisme doivent rester vigilants face à tout cas importé afin d’éviter la réintroduction de la maladie.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
La pandémie de COVID-19 a-t-elle perturbé l’approvisionnement en articles essentiels pour lutter contre le paludisme ?,"Oui. Ces derniers jours, on a signalé des perturbations de la chaîne d’approvisionnement en articles essentiels pour lutter contre le paludisme – moustiquaires à imprégnation durable, tests de diagnostic rapide et médicaments antipaludiques, par exemple – dues aux mesures de confinement et de suspension des importations et des exportations de marchandises prises pour faire face à la COVID-19. Il faut mener une action coordonnée afin de garantir la disponibilité d’articles essentiels pour lutter contre le paludisme, en particulier dans les pays où la charge de morbidité est élevée et pour que les efforts déployés en vue de limiter la propagation de la COVID-19 ne compromettent pas l’accès aux services de prévention, de diagnostic et de traitement du paludisme.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Que fait l’OMS pour soutenir les pays touchés par le paludisme dans le contexte de la COVID-19 ?,"L’OMS agit à ses trois niveaux (pays, Régions et Siège) pour que tous les conseils destinés à éviter la propagation du coronavirus et à orienter la prise en charge de la COVID-19 soient adaptés aux pays touchés par le paludisme. L’OMS a également défini, avec ses partenaires, une série de mesures interdépendantes, nécessaires pour atténuer l’impact de la COVID-19 dans les pays les plus durement touchés par le paludisme. L’Organisation a récemment convoqué ses partenaires en vue d’étudier les domaines de collaboration et de coordination pour :produire, utiliser et diffuser des informations exactes ;atténuer les perturbations des systèmes de santé ; etassurer lacontinuité des services normaux de prise en charge du paludisme tout enprenant des mesures supplémentaires particulières dans certains contextes.L’OMS est prête à collaborer avec les pays et d’autres parties prenantes pour atténuer les effets négatifs du coronavirus sur la lutte contre le paludisme dans le monde et, si possible, contribuer au succès de la riposte à la COVID-19.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Quelle est la position de l’OMS sur l’usage de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine dans le contexte de la riposte à la COVID-19 ?,"L’OMS suit de près les essais cliniques en cours dans le cadre de la riposte à la COVID-19, y compris les études portant sur l’usage de la chloroquine et de son dérivé, l’hydroxychloroquine, à des fins thérapeutiques et/ou préventives. Les données sont actuellement, insuffisantes pour évaluer l’efficacité de ces médicaments pour traiter les patients atteints de la COVID-19 ou éviter qu’ils ne contractent le coronavirus. À l’heure actuelle, l’OMS recommande la chloroquine pour le traitement du paludisme à P. vivax. Dans le contexte de la riposte à la COVID-19, la posologie et les schémas thérapeutiques actuellement envisagés pour la chloroquine et l’hydroxychloroquine ne correspondent pas à ceux appliqués pour le traitement des patients atteints de paludisme. La prise de ces médicaments à fortes doses peut être associée à des effets indésirables, parfois graves.  Pour les urgences de santé publique, l’OMS prévoit une procédure systématique et transparente de recherche-développement, y compris pour les essais cliniques de médicaments. Le schéma directeur de l’OMS en matière de recherche-développement pour la COVID-19, lancé le 7 janvier 2020, vise à mettre plus vite à disposition des tests, des vaccins et des médicaments efficaces susceptibles de sauver des vies et d’éviter des crises à grande échelle. L’OMS a également défini une série de procédures pour évaluer l’efficacité, la qualité et l’innocuité de technologies médicales en situation d’urgence.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/malaria-and-the-covid-19-pandemic,WHO,Malaria and the COVID-19 pandemic
Les personnes vivant avec le VIH risquent-elles davantage d’être infectées par le virus de la COVID-19 ?,"Les personnes vivant avec le VIH qui sont à un stade avancé de la maladie, ont une faible nombre de CD4 et une forte charge virale, ou ne prennent pas de traitement antirétroviral, ont un risque majoré d’infection et, de manière générale, de complications. On ne sait pas si l’immunosuppression liée au VIH rend plus vulnérable à la COVID-19 ; tant que les connaissances ne seront pas plus étendues, toutes les personnes ayant une infection à VIH avancée ou un VIH mal contrôlé devront prendre des précautions supplémentaires.[1],[2]À présent, rien n’indique que le risque d’infection par le virus de la COVID-19, ou de complications de cette maladie, soit différent entre les personnes vivant avec le VIH cliniquement et immunologiquement stables et sous antirétroviral et la population générale. Certaines personnes vivant avec le VIH ont des facteurs de risque connus des complications de la COVID-19, notamment le diabète, l'hypertension et d’autres maladies non transmissibles, et peuvent donc présenter un risque majoré de COVID-19 non liée au VIH. Nous savons que, pendant les épidémies de SRAS et de MERS, seules quelques maladies bénignes ont été rapportées chez des personnes vivant avec le VIH.À ce jour, un cas de personne vivant avec le VIH qui a eu la COVID-19 et en a guéri a été rapporté[3] et une étude de petite taille a été menée sur les facteurs de risque et les antirétroviraux utilisés chez les personnes vivant avec le VIH atteintes de la COVID-19 en Chine. D'après cette étude, les taux de maladie COVID-19 sont les mêmes que dans l’ensemble de la population et le risque croît avec l'âge, mais n’est pas plus élevé chez les sujets qui ont un faible nombre de CD4, ont une forte charge virale ou sont sous traitement antirétroviral.[4] Les données cliniques actuelles tendent à indiquer que les principaux facteurs de risque sont le grand âge et la présence de comorbidités telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète, les maladies respiratoires chroniques et l’hypertension. Certaines personnes en très bonne santé ont également développé une maladie sévère due à l’infection à coronavirus.[5]Il est conseillé aux personnes vivant avec le VIH de prendre les mêmes précautions que la population générale, à savoir[6],[7]: se laver souvent les mains ;respecter les règles d’hygiène en cas de toux ;pratiquer l’éloignement physique ;consulter un médecin en cas de symptômes ;observer un auto-isolement si l’on a été en contact avec une personne atteinte de COVID-19 et ; suivre les autres prescriptions des pouvoirs publics.Les personnes vivant avec le VIH qui prennent des médicaments antirétroviraux doivent disposer d’au moins 30 jours de traitement (6 mois au maximum) et être à jour de leurs vaccinations (antigrippales et antipneumococciques). Elles doivent aussi s’assurer d’avoir des stocks suffisants de médicaments pour traiter les co-infections, les comorbidités et l’addiction.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Les antirétroviraux peuvent-ils être utilisés comme traitement de la COVID-19 ?,"Plusieurs études indiquent que les patients infectés par le virus de la COVID-19 ou des infections à coronavirus connexes (SARS-CoV et MERS-CoV) ont généralement une issue clinique favorable, avec une guérison complète presque à chaque fois. Dans certains cas, les patients avaient reçu un médicament antirétroviral : l’association lopinavir/ritonavir (LPV/r). Ces études ont été principalement réalisées chez des sujets séronégatifs pour le VIH.Il est important de relever que les études incluant des associations LPV/r présentaient des limites importantes. Elles étaient de petite taille ; le calendrier, la durée et le dosage des traitement étaient variés et la plupart des patients avaient reçu des co-interventions ou des co-traitements pouvant avoir contribué aux résultats rapportés. Même si l’utilité du recours aux antirétroviraux pour le traitement des infections à coronavirus est très peu étayée, les effets secondaires graves sont apparus rares. Parmi les personnes vivant avec le VIH, l’utilisation systématique du LPV/r comme traitement du VIH est associée à plusieurs effets secondaires de gravité intermédiaire. Cependant, comme la durée du traitement des patients présentant des infections à coronavirus est généralement limitée à quelques semaines, ces effets devraient être rares, ou moins fréquents que dans le cadre d’une utilisation systématique.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Les antirétroviraux peuvent-ils être utilisés pour prévenir l’infection à COVID-19 ?,"Deux études ont été menées sur l’utilisation de l’association LPV/r comme prophylaxie post-exposition pour le SARS-CoV et le MERS-CoV. L’une tend à indiquer que l’infection par le MERS-CoV était moins fréquente chez les agents de santé traités par LPV/r que chez ceux ne recevant aucun médicament. L’autre n’a recensé aucun cas d’infection à SARS-COV chez les 19 personnes vivant avec le VIH hospitalisées dans le même service que des patients infectés par le virus SARS ; parmi elles, 11 étaient sous traitement antirétroviral. Là encore, le degré de fiabilité des données est très faible compte tenu de la petite taille de l’échantillon, de la diversité des médicaments administrés et des incertitudes entourant l’intensité de l’exposition.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Quelles études sont prévues sur le traitement et la prévention de la COVID-19 par antirétroviraux ?,Plusieurs essais randomisés sont prévus pour évaluer l’innocuité et l’efficacité de l’utilisation d’antirétroviraux (principalement l’association LPV/r) pour traiter la COVID-19 en association avec d’autres médicaments. Les résultats devraient être disponibles à partir de la mi-2020.,https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Quelle est la position de l'OMS concernant l’utilisation des antirétroviraux pour le traitement de la COVID-19 ?,"Les données sont actuellement insuffisantes pour évaluer l’efficacité de l’association LPV/r ou d’autres antirétroviraux pour le traitement de la COVID-19. Plusieurs pays sont en train d’évaluer l’utilisation de l’association LPV/r et d’autres antirétroviraux et nous nous félicitons de bénéficier bientôt du fruit de ces recherches. Une nouvelle fois, dans le cadre de la riposte de l’OMS à l’épidémie, le schéma directeur de l'OMS en matière de R-D a été activé en vue d’accélérer l'évaluation des produits de diagnostic, des vaccins et des produits thérapeutiques contre ce nouveau coronavirus. L’OMS a également élaboré un ensemble de procédures pour évaluer l’efficacité, la qualité et l’innocuité des technologies médicales en situation d’urgence.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Quelle est la position de l’OMS concernant l’utilisation de corticostéroïdes pour traiter la COVID-19 ?,"Dans ses lignes directrices actuelles sur la prise en charge clinique de l’infection respiratoire aiguë sévère lorsqu’une infection par la COVID-19 est soupçonnée, l’OMS déconseille le recours aux corticostéroïdes à moins qu’ils ne soient indiqués pour une autre raison.[8]Ces orientations se fondent sur plusieurs revues systématiques indiquant que le traitement de routine par corticostéroïdes de la pneumonie virale ou du syndrome de détresse respiratoire aigu est peu efficace et pourrait entraîner des effets indésirables.[9]",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
"Si les pays utilisent les antirétroviraux contre la COVID-19, les personnes vivant avec le VIH risquent-elles de subir des pénuries de ces traitements ?","Les antirétroviraux sont un traitement efficace et très bien toléré pour les personnes vivant avec le VIH. Des recherches sont en cours afin de déterminer si l’association antirétrovirale LPV/r peut être utilisée contre la COVID-19.  Si ces médicaments viennent à être utilisés contre la COVID-19, un plan doit garantir un approvisionnement suffisant et continu permettant de couvrir les besoins de toutes les personnes vivant avec le VIH qui utilisent déjà l’association LPV/r ou vont devoir entamer ce traitement. Cependant, la proportion de patients traités au moyen de schémas incluant l’association LPV/r est relativement faible, car celle-ci doit être utilisée en deuxième intention selon les lignes directrices de l’OMS sur le traitement du VIH. Tout pays qui autorise l’utilisation de médicaments contre le VIH pour le traitement de la COVID-19 doivent veiller à ce que des stocks suffisants et pérennes soient disponibles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Comment garantir les droits humains et combattre la stigmatisation et la discrimination ?,"Alors que, partout dans le monde, les pays renforcent leur action de santé publique face à la pandémie de COVID-19, les pays sont instamment appelés à prendre des mesures résolues pour endiguer l’épidémie. L’OMS exhorte tous les pays à trouver l'équilibre qui convient entre la protection de la santé, la prévention des perturbations économiques et sociales et le respect des droits humains. L’OMS collabore avec ses partenaires, notamment l’ONUSIDA et le Réseau mondial des personnes vivant avec le VIH pour empêcher une dégradation des droits humains lors de la riposte à la COVID-19 et pour garantir que les personnes qui vivent avec le VIH ou en subissent les conséquences aient autant accès aux services que les autres et que les services liés au VIH continuent d’être assurés sans être perturbés.Afin d’empêcher que la COVID-19 se propage dans les prisons et de réduire la morbidité et la mortalité chez les personnes qui sont emprisonnées ou vivent dans d’autres milieux clos, il est indispensable que les prisons et les centres de détention d’immigrants soient pris en compte dans l’action de santé publique globale. Pour cela, les ministères de la santé et de la justice doivent collaborer étroitement et des protocoles doivent être mis en place concernant le dépistage à l’entrée, les mesures de protection personnelle, la distanciation physique, le nettoyage et la désinfection du milieu et les restrictions de déplacements, notamment la limitation des transferts et de l’accès des personnels non essentiels et des visiteurs. Dans le contexte actuel, les pays doivent absolument élaborer des stratégies tendant à éviter le recours à la privation de liberté, afin d’empêcher la surpopulation en milieu clos.[10] Cela sera sans doute plus facile si c’est le ministère de la santé, et non le ministère de la justice ou un ministère apparenté, qui gère les questions touchant à la santé en milieu clos.[11]",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Comment les programmes peuvent-ils garantir la continuité d’accès aux services de lutte contre le VIH ?,"Il est important de garantir la continuité d’accès aux services essentiels de prévention, de dépistage et de traitement du VIH, notamment lorsque des mesures de confinement sont prises dans le cadre de l’action de santé publique face à la pandémie de COVID-19. Si l’accès aux services essentiels doit être préservé, il faut aussi envisager et mettre en œuvre des mesures adaptées, reposant sur des bases factuelles, afin de réduire les possibilités de transmission[12]:Appliquer les précautions standard pour l’ensemble des patients (enveillant à ce que, quand ils toussent ou éternuent, tous les patients secouvrent le nez et la bouche avec un mouchoir ou utilisent le creux deleur coude ; en distribuant des masques chirurgicaux aux patients présumésinfectés par le virus de la COVID-19 qui attendent d’être pris en charge ;en respectant les règles d’hygiène des mains, etc.). Les agents de santé et les relais communautaires, ainsi que leséducateurs et les personnes qui bénéficient de leurs services, doiventadopter des règles spécifiques d’hygiène des mains.Des mesures de triage, de détection précoce et de contrôle de lasource infectieuse (isolement des patients présumés infectés par laCOVID-19) doivent être prises.Tout l’établissement de soins doit être correctement ventilé.Idéalement, dans tous les services, la distance entre les patients,quels qu’ils soient, doit être d’au moins 1 mètre. Les procédures de nettoyage et de désinfection doivent êtresystématiquement et correctement appliquées. Les médicaments (contre le VIH, latuberculose et d’autres affections chroniques telles que la dépendance auxopioïdes) doivent être délivrés pour de plus longues périodes afin deréduire la fréquence des visites. Envisager de limiter l’offre auxservices de traitement et de prévention essentiels (les séances de conseilpeuvent être réduites ou adaptées).Généralement, les populations vulnérables, notamment les membres des populations clés ainsi que les sans-abri et les personnes déplacées, risquent davantage d’être infectées, en raison de l’impact des comorbidités sur leur système immunitaire, des difficultés qu’elles rencontrent à appliquer les mesures de confinement et de distanciation physique, et de leur accès généralement limité aux services de santé. Il est essentiel que les services destinés à ces populations (par exemple, services communautaires et de proximité ou centres d’accueil) puissent continuer d’assurer la prévention (distribution de préservatifs, d’aiguilles ou de seringues), le dépistage et le traitement, qui sont des activités vitales, tout en protégeant la sécurité du personnel et des clients. Ces services peuvent être adaptés à la lumière des considérations ci-dessus, le cas échéant.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Pourquoi prescrire et délivrer plusieurs mois de traitement pour les antirétroviraux et les autres médicaments ?,"Les sujets cliniquement stables – adultes, enfants, adolescents, femmes enceintes et allaitantes et membres des populations clés (consommateurs de drogues par injection, travailleurs du sexe, hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes, personnes transgenres et personnes vivant dans des prisons ou des milieux clos) – auront avantage à utiliser des modèles de traitement antirétroviral simplifiés prévoyant une prescription et une délivrance sur plusieurs mois (3 à 6 mois). Ces modèles réduiront la fréquence des visites en cadre clinique et permettront d’assurer la continuité du traitement si les déplacements étaient affectés pendant l’épidémie de coronavirus. De même, les sujets cliniquement stables ayant un traitement de substitution à la méthadone ou à la buprénorphine devraient avoir plus souvent la possibilité de suivre leur traitement à domicile, afin de réduire la pression sur le secteur de la santé.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Les femmes vivant avec le VIH peuvent-elles transmettre le virus de la COVID-19 à leur enfant pendant la grossesse ou lors du post-partum ?,"Peu de données sont disponibles sur la présentation clinique de la COVID-19 dans certaines populations, comme les enfants et les femmes enceintes,[13] mais les résultats d’une étude de petite taille publiéetendent à indiquer qu’il n’y a aujourd’hui aucune preuve d’infection intra-utérine par transmission verticale chez les femmes qui développent une pneumonie COVID-19 en fin de grossesse.[14] Même si aucune transmission verticale n'a été documentée, la transmission après la naissance par contact avec des sécrétions respiratoires infectieuses est un motif d’inquiétude. Les nourrissons dontla mère est un cas suspect, probable ou confirmé de COVID-19 doivent être nourris suivant les orientations standard sur l’alimentation du nourrisson,[15] tout en appliquant les précautions nécessairesde lutte anti-infectieuse. Comme tous les cas confirmés ou suspects de COVID-19, les mères symptomatiques qui allaitent, pratiquent le peau-à-peau ou appliquent la méthode « mère kangourou »doivent respecter les règles d’hygiène respiratoire, y compris pendant qu’elles nourrissent leur enfant (notamment, si elles ont des symptômes respiratoires, en portant un masque médical quand elles sont àproximité de l’enfant), se laver les mains avant et après tout contact avec l’enfant, et nettoyer et désinfecter systématiquement les surfaces avec lesquelles elles ont été en contact.[16]Questions-réponse sur la COVID-19, la grossesse, l’accouchement et l’allaitement",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Les femmes enceintes et allaitantes vivant avec le VIH et atteintes de la COVID-19 et leurs nouveau-nés doivent-ils être pris en charge de manière différente ?,"Il n’y a actuellement aucune différence connue entre les manifestations cliniques de la COVID-19 ou le risque de maladie grave (ou de danger grave pour le fœtus) chez les femmes enceintes et les femmes non enceintes ou chez les adultes en âge de procréer. Les femmes qui sont enceintes ou qui ont été enceintes récemment chez qui la COVID-19 est présumée ou confirmée doivent bénéficier de soins d’accompagnement ou de prise en charge, en tenant compte des adaptations immunologiques et physiologiques pendant et après la grossesse, qui pourraient se recouper avec les symptômes de la COVID-19. Les données sont limitées mais, tant que les connaissances disponibles n’apporteront pas d’informations plus claires, une attention particulière devra être accordée aux femmes enceintes présentant d’autres affections et susceptibles d’avoir été infectées par la COVID-19. Aucun décès n'a été rapporté chez les femmes enceintes au moment de la publication de ces informations,[17] cependant, un dépistage de la COVID-19 devrait être effectué en priorité chez les femmes enceintes symptomatiques afin de leur donner accès aux soins spécialisés. Toutes les femmes ayant été enceintes récemment qui sont atteintes de la COVID-19 ou ont guéri de cette maladie doivent bénéficier d’informations et de conseils sur l’alimentation en toute sécurité du nourrisson et sur les mesures de lutte anti-infectieuse pour prévenir la transmission du virus de la COVID-19.[18]En cas de maladie confirmée et pour les sujets sous investigation, la prise en charge est la même que pour les femmes non enceintes, avec un isolement approprié. Les services d’obstétrique doivent être avertis et se préparer, sachant que chaque nouveau-né dont la mère est un cas confirmé de COVID-19 doit être considéré comme une « personne sous investigation » devant être isolée suivant les orientations sur la lutte anti-infectieuse. Actuellement, on ne sait pas si les nouveau-nés atteints de COVID-19 présentent un risque accru de complications sévères.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-hiv-and-antiretrovirals,WHO,"Q&A on COVID-19, HIV and antiretrovirals"
Les fumeurs et les consommateurs de tabac sont-ils exposés à un risque accru de contracter la COVID-19 ?,"Les fumeurs sont sans doute plus vulnérables face à la COVID-19 car lorsque l'on fume, les doigts (et potentiellement les cigarettes contaminées) sont en contact avec les lèvres, ce qui augmente la possibilité de transmission du virus de la main à la bouche. En outre, les fumeurs pourraient déjà être atteints d'une affection respiratoire ou présenter une capacité pulmonaire insuffisante, ce qui augmenterait considérablement le risque de maladie grave.Les produits du tabac tels que les pipes à eau nécessitent souvent le partage des embouts et des tuyaux, facilitant ainsi la transmission de la COVID-19 dans les milieux communautaires et sociaux. Les conditions favorisant les besoins en oxygène ou réduisant la capacité de l'organisme à l'utiliser correctement exposeront les patients à un risque accru d'affections pulmonaires graves telles que la pneumonie.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-smoking-and-covid-19,WHO,Q&A on smoking and COVID-19
Les femmes enceintes sont-elles plus exposées au risque de contracter la COVID-19 ?,"Des recherches sont actuellement en cours pour comprendre les effets de l’infection par le virus de la COVID-19 sur les femmes enceintes. Les données sont peu abondantes, mais rien ne prouve actuellement que les femmes enceintes courent un risque plus élevé que le reste de la population de développer une forme grave de la maladie.Cependant, du fait des bouleversements que subissent leur corps et leur système immunitaire, nous savons que les femmes enceintes peuvent être gravement touchées par certaines infections respiratoires. Il est donc important qu’elles prennent des précautions pour se protéger contre la COVID-19 et qu’elles signalent les symptômes éventuels (tels que fièvre, toux ou difficultés à respirer) à leur prestataire de soins de santé.L’OMS continuera de réviser et d’actualiser ses informations et ses conseils à mesure que de nouvelles données seront disponibles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Je suis enceinte. Comment puis-je me protéger contre la COVID-19 ?,"Les femmes enceintes doivent prendre les mêmes précautions que les autres personnes pour éviter l’infection par le virus de la COVID-19. Pour se protéger, il faut :Se laver fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.Éviter les contacts proches, se tenir à distance des autres personnes et éviter les endroits bondés.Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.Respecter les règles d’hygiène respiratoire. Se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou avec un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement. Puis jeter le mouchoir usagé immédiatement après.En cas de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires, consultez un médecin sans tarder. Téléphonez avant de vous rendre dans un établissement de santé et suivez les instructions des autorités sanitaires locales.Les femmes enceintes et les femmes qui viennent d’accoucher - y compris celles qui sont touchées par la COVID-19 - doivent se rendre à leurs consultations médicales habituelles.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Les femmes enceintes doivent-elles faire un test de dépistage de la COVID-19 ?,"Les protocoles et les critères de dépistage diffèrent selon l’endroit où vous vivez.Cependant, l’OMS recommande de dépister en priorité les femmes enceintes présentant des symptômes de la COVID-19. Si le test se révèle positif, elles peuvent avoir besoin de soins spécialisés.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
La COVID-19 peut-elle se transmettre d’une femme à son enfant à naître ou à son nouveau-né ?,"Nous ne savons toujours pas si une femme enceinte ayant la COVID-19 peut transmettre le virus au fœtus pendant la grossesse ou au bébé pendant l’accouchement. À ce jour, la présence du virus n’a pas été constatée dans les échantillons de liquide amniotique ou de lait maternel.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Quels soins devraient être disponibles pendant la grossesse et l’accouchement ?,"Toutes les femmes enceintes, y compris celles dont l'infection par le virus de la COVID-19 est confirmée ou soupçonnée, ont droit à des soins de qualité avant, pendant et après l'accouchement. Cela englobe les soins prénatals, les soins aux nouveau-nés, les soins postnatals, les soins pernatals et les soins de santé mentale.Pour une expérience positive et sans risque de l'accouchement, il faut:Être traitée avec respect et dignité ;Être accompagnée par la personne de son choix pendant l'accouchement ;Une communication claire de la part du personnel de la maternité ;Des solutions adaptées pour soulager la douleur ;De la mobilité pendant le travail, si possible, et la possibilité de choisir la position dans laquelle accoucher.En cas d'infection ou de suspicion d'infection par le virus de la COVID-19, les agents de santé doivent prendre toutes les précautions qui s'imposent afin de réduire les risques d'infection pour eux-mêmes et pour les autres, notamment en suivant une bonne hygiène des mains et en utilisant des vêtements de protection appropriés tels que gants, blouse et masque.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Les femmes enceintes chez qui la présence du virus de la COVID-19 est suspectée ou confirmée doivent-elles accoucher par césarienne ?,"Non. Selon l’OMS, les césariennes ne doivent être pratiquées que si elles sont justifiées pour des raisons médicales.Le mode d’accouchement doit être individualisé et reposer sur les préférences de la femme, ainsi que sur les indications obstétricales.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Les femmes touchées par la COVID-19 peuvent-elles allaiter ?,"Oui. Les femmes touchées par la COVID-19 peuvent allaiter si elles le souhaitent. Elles doivent :Respecter les règles d’hygiène respiratoire, pendant l’allaitement, porter un masque, si possible ;Se laver les mains avant de toucher le bébé et après ;Nettoyer et désinfecter régulièrement les surfaces qu’elles ont touchées.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Puis-je toucher mon nouveau-né et le prendre dans mes bras si j’ai la COVID-19 ?,"Oui. Un contact étroit et un allaitement maternel exclusif et précoce aident le nouveau-né à bien se développer. On doit vous aider àAllaiter votre bébé en toute sécurité, en respectant les règles d’hygiène respiratoire ;Tenir votre nouveau-né peau contre peau etPartager la chambre de votre bébéVous devez vous laver les mains avant de toucher le bébé et après, et garder toutes les surfaces propres.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
J’ai la COVID-19 et je ne me sens pas assez bien pour allaiter mon bébé directement. Que puis-je faire ?,"Si vous êtes trop malade pour allaiter votre bébé en raison de la COVID-19 ou d’autres complications, vous devez être aidée à donner à votre bébé du lait maternel en toute sécurité, d’une manière réalisable, disponible et acceptable pour vous. Par exemple :Tirage de lait ;Reprise de l’allaitement (relactation) ;Recours à du lait de nourrice.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-on-covid-19-pregnancy-childbirth-and-breastfeeding,WHO,"Q&A on COVID-19, pregnancy, childbirth and breastfeeding"
Quelles sont les similitudes entre le virus de la COVID-19 et celui de la grippe ?,"Premièrement, le virus de la COVID-19 et celui de la grippe donnent un tableau clinique similaire, marqué par des manifestations respiratoires. La symptomatologie est très variée : tandis que certains sujets sont asymptomatiques ou ont des symptômes bénins, d’autres présentent des manifestations graves voire décèdent.Deuxièmement, les deux virus se transmettent par contact, par les gouttelettes respiratoires et par les contages. Il est donc important que chacun prenne les mêmes mesures de santé publique (hygiène des mains et hygiène respiratoire consistant à tousser dans le pli du coude ou dans un mouchoir que l’on jette immédiatement après usage) afin de prévenir l’infection.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-similarities-and-differences-covid-19-and-influenza,WHO,Q&A: Similarities and differences – COVID-19 and influenza
Quelles sont les différences entre le virus de la COVID-19 et celui de la grippe ?,"La vitesse de transmission est une différence importante entre les deux virus. Pour la grippe, la période d’incubation (le délai qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes) médiane et l’intervalle sériel (le délai qui s’écoule entre les cas successifs) sont plus courts que pour la COVID-19. Pour la COIVD-19, l’intervalle sériel est estimé à cinq à six jours tandis que pour la grippe l’intervalle sériel est de trois jours. La grippe peut donc se propager plus rapidement que le COVID-19.En outre, la transmission au cours des trois à cinq premiers jours suivant l’apparition de la maladie ou éventuellement la transmission du virus avant l’apparition des symptômes représente une part importante de la transmission de la grippe. En revanche, si nous savons que certaines personnes peuvent excréter le virus de la COVID-19 24 à 48 heures avant l’apparition des symptômes, cela ne semble pas être un facteur important de transmission.On estime que le taux de reproduction – le nombre d’infections secondaires provoquées par un individu infecté – pour le virus de la COIVD-19 est 2 fois à 2,5 fois plus élevé que pour celui de la grippe. Cependant, les estimations pour le virus de la COVID-19 et celui de la grippe dépendent beaucoup du contexte et de paramètres temporels, ce qui rend les comparaisons plus difficiles.Les enfants sont des vecteurs importants de transmission du virus de la grippe dans leur entourage. Pour le virus de la COVID-19, les premières données indiquent que les enfants sont moins touchés que les adultes et que les taux d’attaque cliniques chez les 0-19 ans sont bas. D’autres données préliminaires tirées d’études sur la transmission au sein des ménages en Chine semblent montrer que les enfants sont infectés par les adultes, plutôt que l’inverse.La symptomatologie est similaire pour les deux infections virales mais la proportion de cas sévères ne semble pas être la même. Pour la COVID-19, les données disponibles à ce jour semblent indiquer que 80 % des infections sont bénignes ou asymptomatiques, 15 % sont graves et nécessitent une oxygénothérapie, tandis que 5 % sont critiques et exigent une assistance respiratoire. La proportion de cas sévères et critiques serait plus élevée que ce que l’on observe pour la grippe.Les sujets les plus exposés à une infection grippale grave sont les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies chroniques et les personnes immunodéprimées. Pour la COVID-19, nous pensons actuellement que l’âge et les pathologies sous-jacentes accroissent le risque de manifestations sévères. Pour la COVID-19, la mortalité semble plus élevée que pour la grippe, en particulier la grippe saisonnière. Il faudra un certain temps pour avoir une idée précise de la mortalité attribuable à la COVID-19, mais les données dont nous disposons à ce jour indiquent que le taux brut de mortalité (le nombre de décès notifiés divisé par le nombre de cas notifiés) est de 3 % à 4 %, tandis que le taux de mortalité dû à l’infection (le nombre de décès notifiés divisé par le nombre d’infections) sera plus faible. Pour la grippe saisonnière, la mortalité est généralement inférieure à 0,1 %. Cependant, la mortalité est déterminée en grande partie par l’accès aux soins de santé et par la qualité des soins.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-similarities-and-differences-covid-19-and-influenza,WHO,Q&A: Similarities and differences – COVID-19 and influenza
Quelles sont les interventions médicales disponibles contre la COVID-19 et contre la grippe ?,"Plusieurs traitements font actuellement l’objet d’essais cliniques en Chine et plus de 20 vaccins contre la COVID-19 sont en cours de mise au point mais il n’y a actuellement aucun vaccin ou traitement homologué contre cette maladie. En revanche, il existe des antiviraux et des vaccins contre la grippe. Le vaccin antigrippal n’est pas efficace contre le virus de la COVID-19 mais il est vivement recommandé de se faire vacciner chaque année pour éviter de contracter la grippe.",https://www.who.int/fr/news-room/q-a-detail/q-a-similarities-and-differences-covid-19-and-influenza,WHO,Q&A: Similarities and differences – COVID-19 and influenza