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Des chars d'assaut et un discours de Donald Trump pour accompagner les traditionnels feux d'artifice : la capitale des États-Unis se prépare jeudi à une fête nationale du 4 juillet très différente de celles qui l'ont précédée, avec un président au centre de célébrations d'ordinaire apolitiques. "Ce sera le spectacle d'une vie !", a lancé mercredi sur Twitter le milliardaire républicain, tandis que la Maison Blanche a promis "les plus grandes festivités du 4 juillet de l'histoire" de la capitale fédérale américaine. L'opposition dénonce la tentation d'un "meeting de campagne partisan"Ce bouleversement de l'ordonnancement de la fête de l'indépendance a aussitôt fait grincer des dents, surtout parmi l'opposition. Plusieurs élus démocrates du Congrès ont mis en garde le président contre la tentation d'un "meeting de campagne partisan et télévisé".Car le 4 juillet est habituellement une journée de trêve qui voit les Américains "brandir le drapeau sans entrer dans les discussions politiques", note l'expert des médias Richard Hanley. Partout dans le pays, l'ambiance est généralement bon enfant, avec des parades, des fanfares, des barbecues et de grands feux d'artifice. Or la campagne pour la présidentielle de 2020 a déjà commencé et Donald Trump a récemment annoncé sa candidature à un nouveau mandat.Le coût des festivités en questionAutre question polémique : le coût de ces festivités. Un "gâchis d'argent", regrette ainsi le candidat à la Maison Blanche Julian Castro. Donald Trump a défendu son idée en assurant que le coût serait mineur. "Ce sont nos avions, nous avons les pilotes, l'aéroport est juste à côté, on a juste besoin de carburant. Les chars et tout le reste sont à nous", a-t-il assuré, toujours sur Twitter.Si le vice-président Mike Pence s'est félicité "d'une incroyable démonstration (des capacités) de la merveilleuse armée de notre pays", le candidat démocrate à la présidentielle Pete Buttigieg a lui jugé que le président utilisait les militaires pour se mettre en valeur et "booster son ego".Un discours du président et des acrobaties aériennesDonald Trump prononcera une allocution à 18h30 heure locale, un "hommage à l'Amérique" sur les célèbres marches du Lincoln Memorial, d'où Martin Luther King prononça son discours historique "I have a dream" en 1963. Air Force One, le Boeing 747 modifié des présidents américains, devrait survoler Washington, tout comme plusieurs avions de guerre F-35, les plus modernes au monde. Les Blue Angels, une patrouille d'acrobaties aériennes, effectuera une démonstration. Enfin, un nouvel exemplaire de Marine One, l'hélicoptère présidentiel, devrait prendre les airs. Mercredi, sous un soleil de plomb, une tribune et une grande scène ont été installées au pied du Lincoln Memorial.Des milliers de personnes attenduesDes milliers de personnes sont attendues sur le National Mall, l'immense esplanade où se dressent musées et monuments officiels, et à l'extrémité duquel se trouve le mémorial érigé à la gloire d'Abraham Lincoln, 16e président et défenseur de l'unité du pays pendant la guerre civile. "C'est incroyable", s'exclame Laura Major, 62 ans, venue repérer les lieux avec son mari. "C'est exactement comme ça que j'aurais imaginé que Trump ferait, il fait tout en grand", s'enthousiasme-t-elle, arborant des boucles d'oreilles et un bandana aux couleurs du drapeau américain. Au contraire, Claudia Hubner, 49 ans, venue depuis le New Jersey pour passer la semaine dans la capitale avec sa famille, se "pose des questions sur le coût du transport de tout cela". "Est-il vraiment nécessaire de dépenser cet argent alors que nous avons tant d'autres problèmes ?" s'interroge-t-elle.Faire "mieux" que le 14 juillet françaisLe 4-Juillet marque le jour de l'indépendance ("Independence Day,"), lorsqu'en 1776 treize colonies britanniques proclamèrent leur séparation de la couronne britannique et fondèrent les États-Unis d'Amérique. La tradition du 4-Juillet américain est très différente de celle du 14 juillet français. Invité par Emmanuel Macron il y a deux ans pour le défilé du 14 juillet sur les Champs Élysées, Donald Trump avait été impressionné par son déroulement coloré, solennel et minutieusement réglé. "Il va falloir que nous fassions mieux", s'était-il exclamé. L'idée initiale d'une parade militaire américaine pour le Veterans Day (journée des anciens combattants) en novembre avait été abandonnée à cause d'un coût de 100 millions de dollars. Les célébrations de jeudi n'auront pas le même niveau d'ambition. Et les opposants à Donald Trump seront aussi de la partie. L'organisation de gauche Code Pink déploiera ainsi au sol le "Baby Trump", personnage gonflable représentant un bébé colérique à l'effigie du président américain.
Cette année à Washington, la fête nationale s'annonce très différente des festivités habituelles. "Ce sera le spectacle d'une vie", a annoncé le président Donald Trump.
La préoccupation est d'autant plus forte pour les macareux de la région qu'ils y constituent la seule colonie de France métropolitaine.Au début du XXe siècle, la chasse intensive qui a découlé de l'arrivée du chemin de fer a conduit à la création de la première réserve ornithologique grâce à la toute jeune Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), qui aujourd'hui gère cette réserve nationale. Son dernier recensement effectué pendant l'été 2016 est préoccupant : seuls 130 couples de macareux y ont niché, contre 162 en 2015 et entre 7.000 à 8.000 dans les années 1950. Entre les deux périodes : une dramatique série de marées noires, qui ont "contribué" à la raréfaction progressive de l'espèce.Ce faible niveau de population, sur le "dernier bastion de l'espèce en France métropolitaine", montre "le degré de vulnérabilité de cette espèce" qui ne se reproduit qu'à raison d'un poussin par couple et par an, souligne Pascal Provost, le conservateur de la réserve. Dans sa liste rouge des espèces menacées de disparition en France, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) estime que le macareux moine est dorénavant "en danger critique" d'extinction. L'avenir de l'espèce repose surtout sur des paramètres démographiques et sur des facteurs écologiques, notamment l'abondance des ressources alimentaires, note M. Provost. Des études à long terme permettront aussi d'analyser les effets du changement climatique.Quant à la colonie des fous de Bassan, également unique sur le territoire français, celle-ci se porte mieux, avec près de 21.000 couples l'été dernier. Cependant, l'augmentation constatée dans les années 1980 s'est arrêtée. "On assiste, ces dernières années, à une stabilisation, voire à une régression", assure un directeur de recherches au CNRS, qui travaille au Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE) de Montpellier. La structure suit l'espèce en équipant certains individus de GPS et de caméras. Pour les scientifiques, "deux raisons de s'inquiéter" : d'une part, l'état des ressources marines. "On voit chaque année, les fous de Bassan parcourir des distances de plus en plus importantes (jusqu'à 600 km) pour trouver des ressources alimentaires", explique ainsi David Grémillet. Cette tendance est selon lui le signe "que la ressource se raréfie en Manche Ouest", là où se nourrissent ces oiseaux majestueux.LES DÉCISIONS DE BRUXELLES ONT DES EFFETS... NÉGATIFSLa ressource se tarit également au large des côtes d'Afrique de l'Ouest, là où l'espèce migre après l'été, mais aussi zone de pêche intense, voire illégale. En dépit d'un statut d'espèce protégée, de nombreux oiseaux y sont capturés. "On est très inquiets car cette mortalité affecte les adultes", leur reproduction étant aussi limitée à un poussin par an et par couple.Les effets néfastes de l'activité humaine se retrouvent également de manière plus surprenante, par... la législation. Plus précisément, la réglementation européenne qui vise à interdire les rejets de poissons non désirés par les pêcheurs. Or, les fous de Bassan se nourrissent en partie derrière les chalutiers.La survie des deux colonies passe donc par la préservation de la qualité de l'environnement aux Sept-Iles et alentour. Les scientifiques plaident également pour une "reconstitution des stocks" de poissons, nécessaire tant pour les oiseaux que pour les pêcheurs qui souffrent eux aussi de leur raréfaction. "Il faut développer la pêche artisanale côtière et arrêter de subventionner les grosses unités de pêche", exhorte David Grémillet, qui constate toutefois que "c'est manifestement difficile à mettre en place". Le risque, "c'est que la population de macareux s'éteigne localement". Et, pour les fous de Bassan, qu'"elle continue de décroître". Côté juridique, des solutions existent, au premier rang desquelles la création d'aires marines protégées et de réserves halieutiques.
Ce sont des espèces emblématiques de la nature sauvage de Bretagne qui sont aujourd'hui sous la menace. Les fous de Bassan et macareux moines, oiseaux emblématiques de la réserve naturelle des Sept-Iles, dans les Côtes-d'Armor, suscitent l'inquiétude car leur population diminue.
Elle avait été directrice de cabinet de Ségolène Royal au ministère de la Transition écologique. Autant dire qu'elle connaît déjà par cœur les dossiers desquels elle va devoir dérouler des actions concrètes. Elisabeth Borne annonce déjà vouloir être la "ministre des résultats" et entend déminer une par une toutes les questions sensibles de son ministère.Dans cet entretien, sur la question délicate du Ceta, et des actions anti-Ceta qui ont donné lieu à la dégradation, ces derniers jours, de permanences de députés de la majorité, elle explique : "Aucune revendication ne peut justifier ces attaques. Le principe d'un veto climatique a été introduit dans le Ceta pour garantir nos règles environnementales, comme nos règles sanitaires. Mais il est nécessaire de lutter contre des "fake news", comme celle selon laquelle des importations de viande à base de farine animale seraient autorisées par ce traité."Elisabeth Borne poursuit en déroulant ses priorités pour les mois à venir au sein des ministères dont elle a la responsabilité. Tout un programme autour de "la loi Mobilités qui revient au Parlement, le début de la discussion, toujours au Parlement, sur la loi anti-gaspillage, le lancement de la convention citoyenne sur le climat. Il y aura aussi des conseils importants au niveau européen, comme le conseil environnement avec des engagements sur le climat. Et puis, surtout, travailler à des outils plus concrets, comme le nouveau dispositif sur la rénovation thermique des logements."Un dispositif qu'elle détaille aussitôt : "À partir de 2020, d'abord pour les Français les plus modestes, les aides ne prendront plus la forme d'un crédit d'impôt après les travaux, mais directement d'une subvention", rapporte-t-elle, précisant que "le montant de la subvention dépendra de l'efficacité du geste que vous ferez. Plus l'ambition est importante, moins le reste à charge sera élevé. Par exemple, pour les Français les plus modestes, l'aide pourra aller jusqu'à 11 000 euros s'ils souhaitent acquérir une chaudière biomasse." Le gouvernement entend ainsi en finir avec les "passoires thermiques". La ministre déclare également vouloir présenter "à la rentrée une nouvelle stratégie sur les perturbateurs endocriniens", ajoutant que "pour la première fois", une liste des perturbateurs endocriniens sera publiée via un site d'information et de conseils, notamment pour les femmes enceintes et les parents de jeunes enfants.Sur la question de l'énergie solaire, Elisabeth Borne explique que le gouvernement augmentera "de 10 % notre capacité à produire de l'énergie par le solaire."
Dans un entretien au Parisien publié hier soir, la ministre de la Transition écologique, qui vient d'hériter de ce poste à la suite de la démission de son confrère François de Rugy, explique en détail son plan d'action pour les mois à venir.
Les associations écologistes saluent cette initiative mais estiment que le gouvernement ne va pas assez loin en n'interdisant pas immédiatement l'usage de certains herbicides comme le controversé glyphosate.Ce projet de loi présenté mercredi par la ministre de l'Environnement Svenja Schulze, et dont l'AFP a obtenu une copie, est la concrétisation d'un ensemble de mesures présentées par le gouvernement allemand mi-septembre en faveur du bien-être animal et de l'information des consommateurs.Dans la pratique, l'utilisation des puissants projecteurs lumineux extérieurs, appelés skytracer - utilisés lors d'événements et d'animations locales pour signaler de loin le lieu d'une activité, comme par exemple une discothèque - sera limitée.Considérés comme particulièrement nuisibles pour l'avifaune, ils seront interdits durant les principales périodes de migration des oiseaux au printemps et en automne, à savoir du 1er février au 30 mai et du 15 juillet au 15 décembre, du coucher au lever du soleil.L'éclairage public devra également être réduit à l'avenir pour causer le moins de dommages possible aux animaux et aux plantes.Dans les réserves naturelles, les nouveaux lampadaires, l'éclairage des chemins et les panneaux d'affichage lumineux ne seront autorisés que dans les zones sans construction et seulement à titre exceptionnel. Afin de mieux protéger les insectes, les herbicides ne pourront également être utilisés à moins de 10 mètres d'une grande masse d'eau, une distance réduite à cinq mètres si le cours d'eau est recouvert en permanence de végétation.Certains insecticides seront désormais bannis des réserves naturelles et parcs nationaux, une décision soutenue par les associations environnementales qui regrettent que le projet de loi n'aille pas plus loin."Protéger les insectes sans réduire l'utilisation des pesticides dans le domaine agricole est insuffisant", a critiqué l'ONG Nabu. Pour BUND, il s'agit "d'un premier pas mais loin d'être suffisant".Les associations écologistes jugent trop tardive la volonté allemande de bannir à partir de fin 2023 l'utilisation du controversé herbicide glyphosate.En Allemagne, des biologistes tirent la sonnette d'alarme au sujet de la chute vertigineuse, en partie due aux herbicides, des populations d'insectes, perturbant les écosystèmes, notamment la pollinisation des plantes.Outre son action néfaste sur les insectes, le glyphosate est devenu une question sociétale après son classement comme "cancérogène probable" en mai 2015 par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l'OMS.
Le gouvernement allemand va présenter une loi visant à restreindre la pollution lumineuse et limiter l'utilisation de pesticides dans le but de préserver les insectes, pilier des écosystèmes dont la disparition s'accélère.
Alors que la pluie tombe continue sur l'Île-de-France depuis plusieurs jours, le niveau de la Seine a significativement augmenté. Jeudi 5 mars, le fleuve a vu son niveau habituel de 2 mètres atteindre 3,23 mètres à Paris à 10h40 et 3,27 mètres à 17h, selon Vigicrues. Conséquences : le service d'information sur le risque de crues des principaux cours d'eau en France a placé depuis le début de la semaine la Seine vigilance jaune à Paris, tout comme plusieurs cours d'eau en région parisienne. Ce niveau correspond à un risque de crue ou de montée rapide des eaux n'entraînant pas de dommages significatifs, mais nécessitant une vigilance particulière dans le cas d'activités saisonnières et/ou exposées.Selon Vigicrues, la hausse du cours de la Seine devrait se poursuivre et pourrait atteindre 3,9 mètres aux alentours de 23h vendredi 6 mars. Dans ce cas, des tronçons des quais de Seine pourraient être fermés, souligne BFMTV. Entre 3,45 mètres de hauteur et 6,10 mètres, six tronçons sont progressivement fermés : Tuileries - Mazas (3,45m), pont du Garigliano - pont de Bir-Hakeim (3,70m), le passage sous le pont d'Austerlitz (4,35m), la voie sous le pont National (4,80m), la voie Mazac (5,90m) et le souterrain Citroën-Cévennes (6,10m).Si le niveau de la Seine est en augmentation, il reste néanmoins bien loin des crues des dernières années. En janvier 2018, le fleuve avait atteint 5,88 mètres à Paris et 6,1 mètre en juin 2016. Le record du niveau de la Seine est de 8,62 mètres, atteint lors de la crue de 1910.
La Seine pourrait atteindre 3,9 mètres dans la capitale vendredi soir. Un niveau qui entraînerait la fermeture de plusieurs tronçons des quais de Seine, mais qui reste bien loin des crues des dernières années.
C'est un fait divers hallucinant qui finit plutôt bien.Selon les informations du quotidien régional L'Est Républicain, un malfaiteur a absolument enchaîné les faux pas dimanche à 6h du matin à Besançon (Doubs). Après s'être tout simplement trompé d'appartement, il a fini par s'effondrer de fatigue sur le canapé des locataires qu'il n'était pas venu braquer à l'origine. La police a eu le temps d'intervenir, l'homme a été interpellé.Les faits se sont déroulés dans le secteur Tarragnoz, un quartier de la ville. Profitant de leur week-end, trois jeunes étudiants font la fête jusqu'au petit matin. Après avoir festoyé à la boîte de nuit le QG, ils finissent par rentrer chez eux. Mais à six heures du matin, un individu vient sonner à leur domicile. Lorsque la porte s'ouvre, un homme de 22 ans menace les trois fêtards alcoolisés à l'aide d'un couteau de cuisine. Il réclame de l'argent et commence à fouiller toutes les pièces du logement.Alcoolisé, il pensait braquer son cousinDans un véritable état de stress face à la situation, un des jeunes tend un maigre billet de 10 euros pour tenter d'assouvir la soif d'argent du braqueur. Une initiative qui fonctionne, ce geste de coopération permet aux esprits de se détendre. Le criminel prend d'ailleurs tellement ses aises qu'il finit par s'écrouler de fatigue sur le canapé. Un surprenant sommeil qui s'explique aussi par le fort taux d'alcool présent dans son corps. Profitant de cette situation ubuesque, les trois étudiants s'empressent d'appeler les forces de l'ordre. Lorsqu'ils arrivent sur place, les policiers interpellent sans soucis le braqueur qui dormait encore. Il a d'abord été placé en cellule de dégrisement au commissariat puis en garde à vue. Selon les informations de l'Est Républicain, il prévoyait à l'origine de braquer son cousin, voisin de l'appartement où il s'est endormi. Interpellé, il va devoir se rendre au tribunal de Besançon en février 2020. Il est poursuivi pour violence, extorsion avec arme ainsi que violation de domicile et dégradations de biens privés.
L'Est Républicain raconte qu'un cambrioleur s'est d'abord introduit dans le mauvais logement avant de s'endormir, alcoolisé, sur le canapé de ses victimes.
"Les autoroutes, ça ne leur suffit pas pour faire du fric sur le dos des automobilistes ! Le gouvernement veut maintenant privatiser... les routes nationales", s'est insurgé en fin de semaine dernière le chef de file de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon. Le leader insoumis réagissait à un décret paru au Journal officiel en août et qui a fait l'objet d'un article du Monde vendredi dernier. Consécutif à la loi d'orientation des mobilités (LOM), ce décret décrit les "conditions dans lesquelles les sections à gabarit routier peuvent être classées dans la catégorie des autoroutes". Il concerne des voies se "situant dans le prolongement direct" d'une autoroute, qui n'ont pas pu bénéficier d'un aménagement 2x2 voies et chaussées séparées en raison des "contraintes topographiques", mais pourraient néanmoins obtenir le statut autoroutier. Dans un communiqué, le leader insoumis "alerte sur l'expérience désastreuse de la privatisation des autoroutes. Celle des routes nationales aura les mêmes conséquences : augmentation des prix pour les automobilistes, moindre entretien des routes".De son côté, le ministère des Transports parle "d'une interprétation erronée" du décret. "Jean-Luc Mélenchon prête au gouvernement des intentions qu'il n'a pas. Nous n'allons pas rendre les routes nationales payantes", a réagi sur Twitter Jean-Baptiste Djebbari. Selon lui, le décret vise à "traduire dans le droit ce qui était déjà existant dans la pratique", c'est-à-dire "la gestion des derniers kilomètres avant d'entrer sur l'autoroute" par les concessionnaires pour des raisons de "logistique par exemple comme la mise en place de panneaux de signalisation". "En aucun cas" il ne s'agit "d'avancer le péage de quelques kilomètres" ou d'"augmenter le péage des autoroutes. Le décret n'accorde pas plus de pouvoir aux concessionnaires", ajoute le ministère, en soulignant que "ce n'est pas ouvrir la porte à la privatisation des nationales".Ce débat intervient au moment où un rapport d'une commission d'enquête du Sénat juge "impératif de ne plus prolonger la durée des concessions" autoroutières qui doivent arriver à échéance à partir de 2031. Elle recommande notamment "un contrôle plus étroit des marchés des Sociétés concessionnaires d'autoroutes (SCA)" et de "mieux partager les profits des sociétés d'autoroutes avec l'Etat et les usagers".
Le gouvernement a démenti toute volonté de privatisation des routes nationales.
Une procédure rare. Alors que Tariq Ramadan, accusé de viol, doit être confronté à deux de ses accusatrices, mercredi 18 et jeudi 19 juillet, son avocat, maître Emmanuel Marsigny, va demander une démise en examen, selon un document consulté par RTL. L'islamologue suisse, accusé de viols par trois femmes et placé en détention provisoire depuis près de six mois, va devoir répondre à deux de ses accusatrices. Ce dernier va être confronté, mercredi 18 juillet, à "Christelle" et le lendemain à Henda Ayari au palais de justice de Paris. L'avocat du théologien, qui dénonce de nombreuses contradictions dans le témoignage de Henda Ayari, va demander au juge la démise en examen de son client.Une procédure qui pourrait conduire Tariq Ramadan à être libéréCette dernière, qui a accusé le Suisse de l'avoir violé en 2012, a récemment changé sa version auprès des enquêteurs. Lors de sa première audition, l'ancienne salafiste devenue militante féministe avait indiqué que le viol s'était déroulé l'Holiday Inn de la gare de l'Est, à Paris, fin mars-début avril 2012. Entendue une seconde fois par les enquêteurs quelques semaines plus tard, Henda Ayari avait alors expliqué que le viol s'était déroulé à l'hôtel Crown Plaza, place de la République, le 26 mai 2012.Un volte-face fustigé par maître Emmanuel Marsigny, l'avocat du théologien, qui considère que l'ancienne salafiste ne peut pas être considérée comme crédible. Dans un document de 17 pages, consulté par RTL, Me Marsigny dénonce des contradictions et des "invraisemblances" dans le témoignage de Henda Ayari et va demander aux juges la démise en examen du théologien suisse, une procédure rarement utilisée, mais qui pourrait conduire Tariq Ramadan à être libéré.De son côté, l'islamologue suisse ne confirme qu'une seule chose : il a rencontré Henda Ayari, une seule fois, sans aucun contact particulier, au Parc des Expositions du Bourget, après l'une de ses conférences.
Son avocat, Me Marsigny dénonce des contradictions et des "invraisemblances" dans le témoignage de Henda Ayari, qui accuse l'islamologue suisse de viol, qui a changé deux fois de version auprès des enquêteurs.
C'est un rebondissement qu'elle n'avait certainement pas envisagé. Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux et notamment relayée par LCI, on peut apercevoir la mésaventure d'une future mariée nommée Israa Seblani. Alors qu'elle allait immortaliser en photo ce moment fondamental de sa vie, le shooting a été annulé en raison de l'impressionnant souffle causé par l'explosion à Beyrouth (Liban). La scène se passait dans le centre-ville de la capitale libanaise, dans un quartier assez chic. C'est à 18h08 que la catastrophe se produit : un entrepôt près du port de la ville, contenant notamment du nitrate d'ammonium, explose. Une énorme partie de la ville est touchée, les magasins détruits, les vitres explosées et cette fois-ci, la mariée chamboulée.« Ce qui est arrivé pendant l'explosion, il n'y a pas de mots pour le décrire... J'étais choquée. Je me suis demandée ce qui allait se passer, je me suis dit que j'allais mourir. Et comment je vais mourir ? », raconte-t-elle à Reuters.La jeune mariée « encore sous le choc »Présente dans la rue, elle aurait pu être plus gravement blessée. Par chance, elle est ressortie indemne de ce drame qui a marqué ses esprits. « Nous sommes encore sous le choc... Je n'ai jamais entendu quoi que ce soit de similaire au son de cette explosion », confie-t-elle.Médecin dans la vie quotidienne, Israa Seblani est abasourdie par la situation. Pour autant, la femme de 29 ans ne compte pas baisser les bras. Elle assure vouloir réussir à rebondir, se remettre d'une telle tragédie et parvenir à organiser un mariage qui sera forcément marqué par une forte émotion.Le Liban tente actuellement de se relever d'un tel drame. Jeudi 6 août, les secours cherchent encore à venir en aide aux nombreuses victimes alors que les hôpitaux surchargés accueillent des blessés par dizaines.
C'est une vidéo devenue virale. Alors qu'elle posait pour les photos de son futur mariage, une femme a vu son shooting être bouleversée par la grave explosion qui a eu lieu à Beyrouth (Liban).
À quelques semaines des vacances d'été, l'agence sanitaire Santé publique France (SpF) dévoile mardi 11 juin les résultats de son enquête "Noyades 2018", sur les noyades en France. Résultat : 1.649 personnes se sont noyées accidentellement (84% du total toutes causes confondues) entre le 1er juin et le 30 septembre 2018. Soit une augmentation de 30% par rapport à l'enquête de 2015 (1.266)". Cette augmentation d'accidents s'observe surtout chez les moins de 13 ans (338 en 2015 contre 600 en 2018), sans augmentation du nombre des décès, d'après le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de SpF.Un "relâchement" de et un "désintérêt pour la natation"Comment expliquer une telle hausse ? Les conditions météorologiques de l'été 2018, classé par Météo France comme le deuxième été le plus chaud depuis 1900, ont vraisemblablement entraîné une augmentation du nombre de baignades, avancent les auteurs de cette enquête. Ils évoquent un "deuxième facteur possible": la médiatisation, depuis quelques années, et particulièrement depuis 2017, de la noyade "sèche" (qui soi-disant interviendrait plusieurs heures, voire plusieurs jours après une baignade) ayant pu conduire des parents inquiets à solliciter les secours à la suite d'un "début de noyade" de leur enfant. Pourtant, "ce concept de noyade 'sèche' ne repose sur aucune base scientifique ou médicale", notent Aymeric Ung et ses collègues.Cyril Lambert, référent national des nageurs-sauveteurs CRS auprès du syndicat Unsa Police pointe de son côté sur Franceinfo un "relâchement" de la population en période estivale et "un désintérêt pour la natation" en général. "Ils surestiment leurs capacités physiques en allant se baigner, puis se retrouvent dans des situations dramatiques", déplore-t-il, rappelant qu'un Français sur sept ne sait pas nager. La plupart des noyades accidentelles sont évitablesSi les noyades accidentelles sont en hausse, le nombre de décès reste stable. Sur les 597 décès répertoriés durant l'été, 406 sont accidentels, contre 436 en 2015. Dans le détail, les enfants de moins de 6 ans ont représenté 9% des décès (35 morts) par noyades accidentelles et les plus de 65 ans, 35% (137). Parmi les noyades fatales, 40% se sont déroulées dans des cours d'eau ou plan d'eau (rivière, étang, lac, canal...) et 40% en mer. 17% sont intervenues dans des piscines tous types confondus et 3% dans d'autres lieux (baignoires, bassins, etc.).89 décès ont été provoqués par des noyades intentionnelles (suicides, agressions). L'origine des noyades qui ont entraîné les 102 autres décès reste inconnue.En France, les noyades accidentelles sont responsables chaque année d'environ 1.000 décès et sont la première cause de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans. Elles sont pourtant pour la plupart évitables, rappellent les auteurs dans le BEH.
À l'été 2018, les noyades accidentelles, suivies ou non de décès, ont augmenté de 30% par rapport à 2015 (1.649 contre 1.266), souligne Santé publique France. En revanche, le nombre de décès reste stable.
Pour les municipales, aucun mouvement ne se dessine encore. Un an après, les "gilets jaunes" n'ont toujours pas trouvé de débouché politique, en raison de leur refus de la représentation, de leur difficulté à transformer leurs revendications en propositions, et d'une grande défiance vis-à-vis des "autres". Aux élections européennes en mai, les deux listes issues du mouvement de contestation sociale, "Alliance jaune" conduite par le chanteur Francis Lalanne, et "Évolution citoyenne" menée par Christophe Chalençon, n'ont recueilli respectivement que 0,54% et 0,01% des voix. Quant aux listes qui avaient intégré en leur sein une ou des figures des "gilets jaunes", aucune n'est parvenue à franchir le seuil des 5% qui permet d'envoyer un représentant au Parlement européen.• "C'est un très vieux tempérament français qui remonte à la Révolution""Très rapidement on voit que les gilets jaunes ne trouvent pas de débouché politique. Dès janvier-février, certains disent qu'il faut s'organiser pour les européennes, ça a été tout de suite le tollé", comme autour d'Ingrid Levavasseur, qui a été injuriée et a renoncé à monter une liste, rappelle le politologue Pascal Perrineau. "Les gilets jaunes refusent la notion même de représentation. Ils sont pris dans une contradiction : ils sont tellement basistes, tellement en faveur d'une démocratie directe, où toute représentation serait une trahison, qu'ils se privent des moyens d'avoir des débouchés politiques", ajoute Pascal Perrineau, qui va publier en novembre "Le grand écart, chronique d'une démocratie fragmentée" (Plon). "C'est un très vieux tempérament français qui remonte à la Révolution : on considère que toute souveraineté déléguée n'est pas une souveraineté du peuple", note le spécialiste.• Pas la maîtrise des codes politiques Outre l'aspect organisationnel, le mouvement né d'une protestation contre le prix des carburants, qui s'est étendue à des revendications sur le pouvoir d'achat, la justice fiscale ou encore la participation politique, a échoué sur le plan idéologique à "porter un programme qui ferait consensus", ajoute Martial Foucault, directeur du Cevipof, le centre de recherches politiques de Sciences Po. "Transformer une demande sociale née dans la rue en propositions presque partisanes suppose de maîtriser un certain nombre de codes politiques. Et les gilets jaunes n'ont pas trouvé les personnes pour les accompagner dans cette démarche", explique-t-il.Ils pourraient pourtant "faire de la politique autrement" que par les urnes, à l'instar des marches pour le climat des jeunes ou de Nuit debout, mais "ça demande beaucoup de maturité et de temps", souligne le politologue. • Les "gilets jaunes" ont voté pour le RNÀ défaut d'inventer leur espace, les "gilets jaunes" s'en sont donc "remis à d'autres" partis et c'est le Rassemblement national (RN) qui a récupéré électoralement la mise, rappelle Pascal Perrineau. Sur 100 personnes qui se sentaient proches des "gilets jaunes", 44 ont voté pour le parti de Marine Le Pen aux européennes le 26 mai, selon l'Ifop.Martial Foucault, co-auteur de l'essai "Les Origines du populisme" (Seuil, août 2019), observe pour sa part que les soutiens des "gilets jaunes" qui ont voté RN avaient un niveau de confiance vis-à-vis des autres "très faible", à l'inverse de ceux qui ont voté la France insoumise (LFI). "Quand on n'a pas confiance envers autrui, comment peut-on avoir confiance dans la capacité d'un État à redistribuer ? Parce qu'on va dire ce n'est pas pour nous, c'est pour les autres", en l'occurrence les immigrés, explique-t-il.• Francis Lalanne candidat aux municipales ? En outre, la répétition des samedis de manifestations, marquées le plus souvent par des violences, ont généré un "phénomène d'usure" et "un effondrement des effectifs", note Pascal Perrineau, réduisant d'autant la possibilité d'un débouché politique. Si certains "gilets jaunes" se présentent aux municipales de mars 2020, "ça restera marginal", selon lui.Francis Lalanne voudrait présenter des listes mais ne sait pas encore dire où ni combien. Il explique son échec aux européennes par "une propagande des médias présentant les gilets jaunes comme des barbares. Ca a créé une peur" au moment du vote, selon lui.Le "gilet jaune" Jean-François Barnaba, qui avait rallié la liste des Patriotes de Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, avance que "l'électorat mécontent a voté utile, contre Macron", soit pour la liste du RN au lieu de la sienne.
ANALYSE. Aux dernières européennes, les listes portées par des figures du mouvement ont fait des scores dérisoires, tandis qu'Ingrid Levavasseur a carrément renoncé à se présenter, en raison de menaces de certains "gilets jaunes".
"Il n'avait pas d'autre échappatoire que cette démission". Robert Ménard est catégorique. François de Rugy n'avait d'autre choix que de quitter le gouvernement après les révélations en série de Médiapart sur son train de vie lorsqu'il était ministre, mais également président de l'Assemblée nationale. "Quand on est ministre d'État on ne va pas pavaner avec des repas à la Saint-Valentin dans les châteaux, dans les palais de la République", s'est indigné sur RTL le maire de Béziers. "Mais le dernier point c'est plus grave que le reste. Le reste ce sont des fautes morales, des fautes de bon sens. (...) Manifestement il a utilisé ses frais de mandat pour payer des cotisations d'Europe Écologie-Les Verts et donc payer moins d'impôts derrière. Ce n'est pas illégal, mais c'est plus que choquant", selon lui. Et Robert Ménard de renchérir : "Ce pouvoir, ils sont cinglés. Honnêtement, ils sont cinglés".Pour l'édile, proche du RN, François de Rugy était "l'archétype, il faisait partie de ceux qui disaient 'le vieux monde on n'en parle plus, on va moraliser la vie publique'". Et Robert Ménard de conclure : "Après les 'gilets jaunes' faire ça, c'est qu'ils ne comprennent rien".Après une semaine de polémiques, François de Rugy a démissionné mardi 16 juillet de son poste de ministre de la Transition écologique et solidaire. Il a, au pied levé, été remplacé par la ministre des Transports Élisabeth Borne. Cette dernière chapeautera les deux portefeuilles, Écologie et Transports, sans pour autant prendre le titre de ministre d'État de son prédécesseur, a précisé l'Élysée dans un communiqué publié tard dans la soirée de mardi.De son côté, François de Rugy a dénoncé un "lynchage médiatique". Sur Twitter, il a même confié penser "aux mots" de François Mitterrand à l'égard de Pierre Bérégovoy, qui s'était suicidé le 1er mai 1993. A l'époque, le président avait alors déclaré que son Premier ministre avait été "livré aux chiens".
Le maire de Béziers (Hérault) était l'invité de RTL ce mercredi matin. Il est revenu sur la démission, la veille, du ministre de la Transition écologique François de Rugy après les révélations de Mediapart.
"Je vais fermement exiger un test antidopage pour Joe Biden l'endormi avant ou après le débat mardi soir", a tweeté le milliardaire républicain de 74 ans, qui ne cesse de remettre en cause les capacités cognitives de son rival âgé de 77 ans."Ses performances lors des débats ont été INEGALES comme jamais, pour dire les choses gentiment. Seuls des médicaments ont-ils pu provoquer ces écarts ???", a tweeté le président républicain qui est en retard dans les sondages pour la présidentielle du 3 novembre.Le locataire de la Maison Blanche a précisé qu'il accepterait "bien entendu" de se soumettre au même test.Connu pour ses gaffes et dérapages, Joe Biden a admis que la confrontation télévisée entre les deux hommes, qui dans le passé avaient déjà menacé d'en venir aux mains, serait "difficile"."Ce sera essentiellement attaques personnelles et mensonges", "c'est tout ce qu'il sait faire", a-t-il dit au sujet du milliardaire républicain. "Il ne sait pas comment discuter des faits. Il n'est pas si intelligent que ça", a-t-il poursuivi.Le vieux routier de la politique, qui, au nom des précautions sanitaires liées à la pandémie de Covid-19, mène une campagne plus discrète que celle tambour battant de l'ex-homme d'affaires, sera comme rarement sous les projecteurs.Après ce premier duel de 90 minutes modéré par le journaliste de Fox News Chris Wallace, deux autres débats entre eux sont prévus avant la présidentielle du 3 novembre.Donald Trump ne cesse de railler l'absence de dynamisme de son rival, qu'il surnomme "Joe l'endormi", voire de suggérer chez lui une forme de sénilité.Il martèle aussi que Joe Biden, pur produit de l'aile modérée du parti démocrate, est une "marionnette" de la gauche radicale."Il est un peu comme Goebbels", a répliqué le candidat démocrate. Selon lui, le président applique les recettes du chef de la propagande nazie Joseph Goebbels: "Vous dites un mensonge encore et encore, vous le répétez, le répétez, le répétez, pour que cela devienne un fait acquis".- "Un menteur" -Donald Trump entend arriver au débat auréolé, auprès de sa base, du choix d'Amy Coney Barrett, une magistrate connue pour ses convictions religieuses traditionalistes, pour siéger à la Cour suprême à la suite du décès de la juge progressiste Ruth Bader Ginsburg.Il espère qu'elle galvanisera la droite chrétienne, sur laquelle il s'est largement appuyé lors de son élection-surprise il y a quatre ans, et au-delà tout le camp conservateur, afin de refaire son retard dans les sondages."Vous allez être fantastique", lui a-t-il lancé samedi après-midi, dans les jardins de la Maison Blanche, en présentant cette mère de sept enfants, catholique pratiquante, comme "l'une des juristes les plus brillantes et les plus douées du pays".Dimanche matin, lors d'une interview sur la chaîne Fox News, il a de nouveau prédit une confirmation "rapide" par le Sénat, où son camp républicain dispose de la majorité, malgré les dernières volontés de la juge Ruth Bader Ginsburg qui avait demandé à ne pas être remplacée avant l'investiture présidentielle de janvier. "C'est malheureux que le président soit aussi irrespectueux et se dépêche de faire cela. Néanmoins, c'est comme ça. Votez. Le remède à tout ce qu'il fait est le vote, le vote, le vote", a martelé sur CNN la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. - Auditions parlementaires -Sauf énorme surprise, Amy Coney Barrett, 48 ans, viendra renforcer la majorité conservatrice au sein de cette institution-clé qui tranche les grands débats de la société américaine.Joe Biden a appelé le Sénat à ne "pas se prononcer" tant "que les Américains n'auront pas choisi leur prochain président".Mais il sait que son camp ne dispose d'aucun levier pour stopper le processus.Les auditions parlementaires de la juge désignée, qui doivent débuter le 12 octobre, vont donc rythmer la campagne jusqu'au vote sur son nom, que les républicains espèrent tenir quelques jours seulement avant l'élection présidentielle.Les démocrates tentent donc d'agiter le spectre d'une Cour suprême durablement à droite pour mobiliser leur électorat.La colistière de Joe Biden, Kamala Harris, a accusé les républicains de vouloir "détruire" l'Obamacare, la loi d'assurance santé adoptée sous la présidence démocrate de Barack Obama, et "revenir" sur l'arrêt historique qui a reconnu en 1973 un droit constitutionnel des femmes à avorter."Cette nomination déplacerait la Cour encore plus à droite pour une génération, et nuirait à des millions d'Américains", a-t-elle prévenu.
Donald Trump a réclamé dimanche un contrôle antidopage pour son adversaire démocrate Joe Biden, avant ou après leur premier débat télévisé très attendu de mardi.
Le principal suspect dans l'attaque à l'arme blanche dans le onzième arrondissement de Paris, perpétrée vendredi 25 septembre, en dit plus sur ses motivations. Franceinfo révèle ce samedi 26 septembre que le jeune homme de 18 ans a assumé son acte en garde à vue et a assuré que son geste était dirigé contre Charlie Hebdo.Vendredi, deux personnes ont été blessées dans cette attaque. Plusieurs témoins ont au départ rapporté une attaque à la machette. Très vite, le parquet antiterroriste s'est saisi des fais. Une enquête pour "tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste, association de malfaiteurs terroriste criminelle" a été ouverte. Jean Castex et Gérald Darmanin se sont rendus sur placeQuelques instants après les premières informations sur cette attaque, le Premier ministre avait confirmé un "événement grave à Paris, devant l'ancien siège de Charlie Hebdo". En visite en Seine-Saint-Denis, il s'est immédiatement rendu au centre de crise, mise en place au ministère de l'Intérieur, où se trouvait déjà Gérald Darmanin. Les deux hommes sont ensuite arrivés sur place vers 14h30.Dans un premier temps, un périmètre de sécurité avait été établi pour la recherche d'un colis suspect, avant que tous les doutes soient levés. En début d'après-midi, des milliers d'élèves étaient confinés. Le confinement de ces écoles du 11e, 3e et 4e arrondissements a finalement été levé en milieu d'après-midi.Arrivé sur place aux alentours de 14h30, le Premier ministre a déclaré que cette attaque représentait "des faits graves (...) J'ai d'abord voulu témoigner ma solidarité envers les familles des victimes et les collègues de travail de ces deux journalistes". Deux journalistes de la boîte de production Premières Lignes, qui produit notamment Cash Investigation sur France 2, ont en effet été blessés au cours de cette attaque. Leurs jours ne sont pas en danger selon Jean Castex.L'auteur principal et 7 personnes en garde à vueLe procureur de la République Rémy Heitz a confirmé l'arrestation du suspect principal âgé de 18 ans. Un deuxième individu quant à lui né en 1987 a été placé en garde à vue un peu plus tard, vers 13 h 30, pour procéder à des vérifications sur ses liens avec le suspect principal. Le premier cité a reconnu les faits selon BFM TV et Actu Paris. Une information contredite par le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin dans le 20 heures de France selon lequel le suspect n'a pas reconnu les faits "à sa connaissance". Une source judiciaire a par ailleurs précisé dans la soirée de vendredi que cinq hommes, nés entre 1983 et 1996, avaient également été placés en garde à vue dans le cadre de l'enquête. Ils ont été interpellés à Pantin, en Seine-Saint-Denis, par les enquêteurs et ce, au cours d'une perquisition à l'un des domiciles présumés du suspect principal dans cette attaque.De son côté la rédaction de Charlie Hebdo, dont les anciens locaux ont été la cible de l'attaque, a adressé son soutien dans un tweet à ses "anciens voisins et confrères" : la société de production Premières Lignes. Alors que le procès de l'attaque de janvier 2015 se déroule en ce moment même, l'annonce de cette nouvelle attaque a provoqué une vive émotion chez les salariés du journal satirique. L'audience a été suspendue pendant 5 minutes. "Un acte de terrorisme islamiste"Dans la soirée, le ministre de l'Intérieur s'est avancé à qualifier la nature des faits : "Manifestement, c'est un acte de terrorisme islamiste". Plus tôt, la classe politique avait déjà réagi à l'événement. Marine Le Pen (RN), la première à dégainer, s'interroge : "COMBIEN de victimes aurait-on évitées en contrôlant strictement notre politique d'immigration, en expulsant systématiquement les clandestins, en faisant la chasse à l'islamisme?". Jean-Luc Mélenchon (FI) dénonce une "lâche agression" et fait "part de sa totale empathie" aux journalistes touchés. La maire de Paris Anne Hidalgo (PS) s'est également fendue d'un tweet. L'élue condamne "avec la plus grande fermeté l'ignoble attaque terroriste survenue devant les anciens locaux de Charlie Hebdo" et apporte son soutien aux victimes.
Le principal suspect dans l'attaque à l'arme blanche dans le onzième arrondissement de Paris a affirmé que son acte était dirigé contre Charlie Hebdo, révèle franceinfo ce samedi 26 septembre.
François de Rugy vit des jours compliqués. Entre les révélations sur ses supposés dîners fastueux, sur sa location d'un logement à vocation sociale ou encore les montants des travaux de son appartement de fonction, le numéro 2 du gouvernement avait bien besoin de soutien.Et c'est par une tribune initiée par des proches du ministre que le vent aurait pu tourner. Elle avait été transmise aux députés de la majorité, avec l'objectif de créer un front uni derrière l'ancien président de l'Assemblée nationale. Selon BFM TV, le texte débutait par ces mots : "Derrière le déluge d'attaques auxquelles est confronté aujourd'hui François de Rugy, il n'y a pas que l'honneur d'un homme - et c'est déjà beaucoup! - qui se joue. Il y a aussi une certaine conception de la démocratie."On pouvait aussi lire : "Ce combat pour une certaine idée de la démocratie et ce refus de laisser jeter en pâture l'honneur d'un responsable politique dépassent la seule personne de François de Rugy: il nous engage tous."La tribune aurait "tourné entre nous ce week-end, par mail ou via Telegram", a confié un député La République en marche.Bataille de chiffresMais force est de constater que l'union souhaitée ne s'est pas franchement manifestée. Selon un autre parlementaire du groupe majoritaire, "il y avait moins de 40 signataires dans le groupe".Mais pourquoi François de Rugy ne bénéficie-t-il pas du soutien des députés de son clan, eux qui sont plus de 300 au sein de l'hémicycle ? "Il y a eu de la désinvolture de sa part. Il faut un mea culpa sur l'éthique au-delà du côté légal de la chose", regrette l'un d'entre eux.Le cabinet du ministre, à l'origine de cette tribune qui ne verra finalement jamais le jour, dément le chiffre de quarante parlementaires : "Il y avait une centaine de signataires. François de Rugy a fait débrancher la tribune, considérant que cela alimenterait plutôt la polémique, et que ce n'était pas opportun à plus forte raison le jour du 14 juillet qui est une séquence du Président."Lors du traditionnel défilé militaire sur les Champs-Elysées, le ministre de la Transition écologique était placé juste derrière Emmanuel Macron, dans le champ de vision des caméras. Un nouveau signe du soutien du chef de l'État et du gouvernement envers son numéro 2.
Alors qu'une tribune de soutien au ministre de la Transition écologique était censée paraître, celle-ci a finalement été abandonnée. Une information de BFM TV.
Un échange qui continue de faire parler. "Je traverse la rue et je vous trouve" du travail avait lancé Emmanuel Macron à un jeune chômeur qui l'avait interpellé dans les jardins de l'Élysée, samedi 15 septembre, à l'occasion des Journées du patrimoine. "J'avais envie de lui dire : dans ce cas-là, venez avec moi en chercher !", a confié le jeune homme, contacté par Europe 1, mardi 18 septembre. En visite au palais présidentiel, le jeune homme de 25 ans avait confié à Emmanuel Macron avoir des difficultés à trouver un travail dans son secteur. "Il y a des tas de métiers, il faut y aller ! Hôtels, cafés, restaurants, je traverse la rue et je vous en trouve", lui avait alors répondu le chef de l'État. "Je l'ai eu un peu en travers de la gorge""Je ne m'attendais pas à le croiser au départ. J'ai pris une photo avec lui, je lui ai serré la main et puis je me suis dit : c'est le moment où jamais de lui poser la question", a raconté Jonathan Jahan à la radio. "Mais ce qu'il a dit n'est pas normal. Je l'ai eu un peu en travers de la gorge, j'avais envie de lui dire : dans ce cas-là, venez avec moi en chercher !", a-t-il raconté.Lors de leur échange, le président de la République lui avait conseillé de postuler dans les bars et les restaurants de Montparnasse : "Vous faites une rue là, vous allez à Montparnasse (...) Vous faites la rue avec tous les cafés et les restaurants. Franchement, je suis sûr qu'il y en a un sur deux qui recrute en ce moment. Allez-y." "J'envoie des CV et je reçois des lettres et des lettres de refus""Il n'y a pas de problème, s'il y a du boulot, qu'il m'accompagne jusqu'à Montparnasse ! Je vais faire l'essai dans la semaine, on verra par la suite", a rétorqué Jonathan Jahan."Aujourd'hui, j'envoie des CV et je reçois des lettres et des lettres de refus. Je me lève le matin et je me dis : 'pourquoi je me lève à 6 heures pour aller chercher du travail alors que je sais la réponse'", a expliqué le jeune homme. "Je ne fais pas ça pour faire le buzz, je fais ça pour savoir ce qu'il en est par rapport à l'emploi", a-t-il assuré.
"Je ne fais pas ça pour faire le buzz, je fais ça pour savoir ce qu'il en est par rapport à l'emploi", a assuré le jeune chômeur de 25 ans.
Trois motards de la police nationale ont été pris pour cibles par des manifestants ce samedi en fin d'après-midi sur les Champs-Elysées, rapporte franceinfo. Face à la violence des individus, l'un d'entre eux a dégainé son arme de service et a commencé à les menacer, comme en témoigne la vidéo postée sur Twitter par le journaliste Clément Lanot. Les trois policiers ont pu s'enfuir après l'arrivée de renforts, laissant derrière eux l'une des motos.Une figure des "gilets jaunes" arrêtéeL'un des porte-parole du mouvement, Éric Drouet, a été interpellé et placé en garde à vue ce samedi, en marge de l'acte VI des "gilets jaunes" à Paris, rapporte Europe 1. Sur Facebook, il avait appelé à se rassembler à Versailles avant de finalement choisir à la dernière minute Montmartre. Éric Drouet a été arrêté vers 14h15 près de l'église de la Madeleine "pour organisation illicite d'une manifestation sur la voie publique, port d'arme prohibé de catégorie D, et participation à un groupement formé en vue de violences ou de dégradations", précise Europe 1.La "quenelle" de Dieudonné au Sacré-CœurS'ils étaient quelque 2 000 manifestants selon la préfecture de police ce samedi 22 décembre pour l'acte VI à Paris, les "gilets jaunes" se sont fait entendre sur le parvis du Sacré-Cœur, à Montmartre. Certains n'ont pas hésité à entonner le chant des partisans à la sauce... Dieudonné, rapporte L'Obs.En effet, la fameuse chanson de la "quenelle" de l'humoriste a été reprise en cœur par un groupe de "gilets jaunes" qui avait pour l'occasion quelque peu modifié les paroles, en y ajoutant "Macron". Sans oublier le geste : le bras droit tendu vers le bas et la main gauche touchant l'épaule droite. Inventé en 2005, le geste de Dieudonné est qualifié par les observateurs d'antisémite, une sorte de "salut hitlérien à l'envers", rappelle L'Obs.L'effigie du président décapitéeVendredi soir, un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été décapité à Angoulême lors d'une manifestation de "gilets jaunes", rapporte Sud-Ouest. Le procureur de Charente, Jean-David Cavaillé, a annoncé ce samedi qu'une enquête avait été ouverte pour "provocation au crime et outrage".[/ITALICDans un communiqué, la préfète de Charente avait qualifié de "mise en scène macabre" le simulacre de procès qui avait été organisé par une centaine de "gilets jaunes" à l'encontre du chef de l'État. "Ces faits portent gravement atteinte tant à la personne qu'à la fonction du président de la République. Je tiens à les dénoncer avec la plus grande fermeté", avait déclaré Marie Lajus.
Même si le mouvement semble s'essouffler, les "gilets jaunes" encore mobilisés sont toujours autant remontés, avec toujours le chef de l'État en ligne de mire.
Bientôt un passage en force à L'Elysée ? Le journaliste Bruce Toussaint a lu mercredi soir sur BFMTV des passages d'un texte posté sur Facebook du "gilet jaune" Eric Drouet, une des figures du mouvement, présent sur le plateau :"Samedi ce sera l'aboutissement final. Samedi c'est l'Elysée. On aimerait bien aller tous à l'Elysée. Il faudra vraiment que samedi on soit tous unis jusqu'au bout et qu'on avance en direction de l'Elysée". "C'est le symbole de ce gouvernement" "Ça ressemble à quoi ? À un putsch ce que vous voulez faire ?", a interrogé Bruce Toussaint. Le chauffeur routier a confirmé vouloir investir l'Elysée, lors de la manifestation du samedi 8 décembre : "Tous les gens veulent aller là-haut, c'est le symbole de ce gouvernement". "Vous arrivez devant l'Elysée, vous faîtes quoi ?", a insisté le journaliste. "Eh bien, on rentre dedans". "C'est la République qu'on attaque" Sur le même plateau, la secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a dénoncé "les attaques contre la République" véhiculées selon elle par certains gilets jaunes. "Quand on met le feu à une préfecture, c'est la République qu'on attaque, quand on va taguer l'Arc de Triomphe, souiller la tombe du soldat inconnu, c'est la République qu'on attaque. Quand un porte-parole des gilets jaunes dans une matinale de radio dit qu'il propose de virer le premier ministre pour mettre à la place un pouvoir militaire, c'est une attaque gravissime contre la République".Face à la fronde des "gilets jaunes", qui menacent de réinvestir Paris samedi malgré des concessions du gouvernement, la présidence française a dit craindre "une très grande violence" et a appelé au calme.
Eric Drouet, une des figures du mouvement, a confirmé, mercredi sur BFMTV, vouloir investir l'Elysée lors de la manifestation de samedi 8 décembre.
Invité ce jeudi 24 mai sur BFMTV, le député de la Somme apparenté La France insoumise, François Ruffin, se voit comme un "bon animateur de démocratie" plutôt qu'un futur candidat à l'élection présidentielle. "Est-ce que j'ai la stature d'un chef d'Etat ? La réponse est non" a t-il déclaré tout en ajoutant qu'il ne "faut jamais insulter complètement l'avenir". François Ruffin : "Est-ce que j'ai la stature d'un homme d'Etat ? La réponse est non"par BFMTVLe réalisateur du documentaire "Merci Patron" en a profité pour faire une mise au point sur sa relation avec le leader de La France insoumise. "Avec Mélenchon, on se fait des câlins, des bisous et on bouffe ensemble au resto et tout ça, ça va... Ce qui est vrai c'est que moi je n'ai jamais été membre d'un parti" a t-il souligné.
Le député de la Somme François Ruffin, invité de BFMTV jeudi, ne se voit pas candidat à l'élection présidentielle de 2022.
"Le pilote du F-15C Eagle du 48th Fighter Wing a été localisé et sa mort est confirmée", a indiqué l'armée dans un communiqué. "Le nom du pilote ne sera pas publié avant que les proches aient été informés", a-t-elle ajouté. La carcasse de l'appareil avait été localisée par les gardes-côtes plus tôt dans la journée et les recherches s'étaient poursuivies pour retrouver le pilote. L'appareil s'est abîmé à 9H40 locales (8H40 GMT), selon l'armée américaine."Au moment de l'accident, l'appareil effectuait une mission d'entraînement de routine avec un pilote à bord", était-il indiqué dans le communiqué initial, qui précisait que la cause du crash n'était pas connue "à ce stade". L'appareil est un F-15C Eagle basé dans la base britannique de Lakenheath, dans le Suffolk, dans l'est de l'Angleterre.En octobre 2015, un F-18 de l'US Air Force basé sur ce site s'était écrasé dans une zone agricole voisine, entraînant la mort du pilote.Un an plus tôt, un F-15 s'était écrasé dans un champ de l'est de l'Angleterre, sans faire de victimes.
Le pilote d'un avion de chasse F-15 de l'armée américaine basé au Royaume-Uni qui s'est abîmé lundi en mer du Nord lors d'une "mission d'entraînement de routine" est décédé, a annoncé l'armée américaine.
Le parquet de Lyon a ouvert, le 22 juin, "une enquête visant ce youtubeur des chefs de corruption de mineurs", "d'enregistrement, diffusion ou détention d'images pornographiques de mineurs, et de "propositions sexuelles à des mineurs de 15 ans par communication électronique", a-t-il indiqué à l'AFP, confirmant une information du portail d'actualité numérique Numerama.Selon ce site, un dossier de signalement collectif a été envoyé au procureur de Lyon et deux plaintes ont été déposées pour corruption de mineur. Le vidéaste qui apparait également sur les réseaux sociaux sous son vrai nom, Baptiste Mortier-Dumont, aurait ciblé, entre 2013 et 2019, au moins une dizaine de ses fans.Cinq victimes étaient âgées de moins de 15 ans au moment où le youtubeur leur aurait envoyé pour la première fois des invitations à échanger des photos sexuelles ou des propositions de masturbation simultanée, selon l'enquête du site spécialisé.Numerama a publié plusieurs échanges explicites entre le youtubeur aux 1,15 million d'abonnés et de jeunes garçons qu'il approchait sur les réseaux sociaux."On s'envoyait des vidéos quand je revenais du collège", a raconté à Numerama l'un des plaignants, 14 ans à l'époque. "Je pouvais faire ce qu'il voulait. Il me demandait de faire des choses, me montrait ce qu'il faisait. Il me conseillait d'acheter certains objets sexuels".En juin, alors que des témoignages commençaient à affluer sur Twitter, ExperimentBoy avait réagi dans un tweet: "Les auteurs de la tentative de déstabilisation seront traduits très prochainement devant les juridictions compétentes (...) Je laisse mes avocats faire leur travail et continue mes projets."Ce jeune homme de 26 ans s'est rendu populaire depuis 2012 en publiant des dizaines d'expériences scientifiques farfelues et spectaculaires inspirées du programme télévisé anglo-saxon "MythBusters". Sa dernière vidéo, publiée fin juillet, a enregistré plus de 800.000 vues.
Le parquet de Lyon a ouvert une enquête pour corruption de mineurs visant un youtubeur français très connu du jeune public, ExperimentBoy, accusé par des adolescents d'avoir échangé avec eux des messages, photos et vidéos sexuelles.
Le groupe avait déjà reconnu en juin, après plusieurs semaines de manifestations massives dénonçant les violences policières et plus largement le racisme aux Etats-Unis, "que le temps (était) venu de faire évoluer la marque Uncle Ben's, y compris son identité visuelle".Mais il n'avait alors pas précisé comment il comptait s'y prendre.Mars a donc choisi de rebaptiser la marque "Ben's Original" et d'abandonner l'image d'un visage d'un Afro-américain âgé, qui pouvait évoquer les plantations de riz exploitées grâce aux esclaves."Nous avons écouté au cours des dernières semaines des milliers de consommateurs, nos propres employés et d'autres parties concernées à travers le monde", a souligné mercredi une des responsable de Mars, Fiona Dawson, citée dans le communiqué. "Nous comprenons les inégalités associées au nom et au visage de la marque précédente", a-t-elle ajouté.Les paquets de riz portant le nouveau nom et le nouveau logo arriveront dans les magasins en 2021. Le groupe prévoit par ailleurs de financer des programmes de soutien aux communautés noires à Greenville, dans le Mississippi, un Etat du Sud où le riz "Ben's Original" est produit depuis plus de 40 ans.Mars n'est pas la seule entreprise à abandonner des images ou des noms considérés comme insultants. Pepsico a ainsi décidé de ne plus utiliser la marque Aunt Jemima, représentée par une femme noire ornant des bouteilles de sirop d'érable et des préparations pour pancakes dans les rayons américains depuis plus de 130 ans.
Après plusieurs mois de réflexion, le géant de l'agro-alimentaire Mars a finalement décidé de remplacer le nom et l'image de sa célèbre marque de riz Uncle Ben's, accusés de véhiculer des stéréotypes sur les Afro-Américains.
Le dirigeant nord-coréen a envoyé au président chinois Xi Jinping une communication diplomatique pour le féliciter des "succès" remportés par Pékin dans la lutte contre l'épidémie de nouveau coronavirus, a annoncé l'agence de presse officielle nord-coréenne KCNA.La Corée du Nord a fermé ses frontières pour tenter de se protéger d'une pandémie qui pourrait être désastreuse dans un pays aux infrastructures médicales notoirement insuffisantes. Pyongyang continue de soutenir qu'aucun cas de Covid-19 n'a été détecté sur son sol, alors même que l'épidémie s'est propagée à la quasi totalité du globe.M. Kim a dit à M. Xi que les succès de la Chine lui faisaient autant plaisir que ceux de la Corée du Nord, selon KCNA, en ajoutant qu'il envoyait des "salutations militantes à chacun des membres du Parti communiste de Chine".L'état de santé de M. Kim a été pendant plusieurs semaines l'objet d'intenses spéculations à l'étranger, en raison de l'absence du dirigeant sur les photos des célébrations du 15 avril diffusées par la presse officielle. Cette date est la plus importante du calendrier politique nord-coréen car elle commémore la naissance du fondateur du régime, Kim Il Sung.Si des médias dans le monde ont spéculé sur une brusque aggravation de son état de santé, voire sa mort, la Corée du Sud avait indiqué assez vite qu'elle n'avait aucune raison de croire à ces rumeurs.Les négociations internationales sur la dénucléarisation sont au point mort depuis l'échec du deuxième sommet entre M. Kim et le président américain Donald Trump, en février 2019 à Hanoï.Les relations intercoréennes se sont nettement refroidies depuis, faisant oublier les trois sommets qui avaient réuni au préalable M. Kim et le président sud-coréen Moon Jae-in.Nouvelle illustration vendredi, avec une diatribe lancée par la Corée du Nord contre son voisin du Sud après des exercices militaires en mer Jaune dans la semaine."Tout est revenu au point de départ, avant le sommet Nord-Sud de 2018", a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen de la Défense dans un communiqué diffusé par KCNA.Ces manoeuvres "nous rappellent à nouveau le fait évident que les ennemis demeureront tout le temps les ennemis", a-t-il ajouté, en affirmant que la situation exigeait "une réaction nécessaire de notre part".
La Corée du Nord a condamné vendredi des manoeuvres militaires sud-coréennes en affirmant que la péninsule était revenue à la situation de tensions qui prévalait avant le rapprochement intercoréen de 2018, tandis que Kim Jong Un a de son côté adressé un message à son allié chinois.
Plusieurs associations réclamaient cette prolongation, estimant que ni la nouvelle formule du Levothyrox commercialisée par le laboratoire Merck depuis 2017 ni aucun des autres médicaments comparables récemment mis sur le marché ne convenaient à certains patients.A l'issue d'un comité de suivi tenu le 6 juillet au ministère de la Santé, "l'ANSM a demandé aux laboratoires Merck de tout mettre en oeuvre pour maintenir la spécialité Euthyrox en France au-delà de septembre 2020. (...) Les laboratoires Merck ont répondu favorablement à cette demande. Ainsi le maintien d'Euthyrox en France se poursuivra-t-il en 2021", explique la Direction générale de la santé (DGS) dans un courrier daté de vendredi, diffusé par l'Association française des malades de la thyroïde (AFMT).Jointe par l'AFP, la DGS a confirmé l'envoi de ce courrier.L'Euthyrox est un médicament "initialement destiné au marché russe, correspondant strictement à l'ancienne formule de la spécialité Levothyrox, et faisant l'objet d'une importation à titre temporaire", rappelle le ministère.Au premier trimestre 2020, environ 95.000 patients étaient encore traités avec cette ancienne formule, "soit 3,1% des 3 millions de patients traités par lévothyroxine", le principe actif de ce médicament, estimait le ministère en juillet."Cette prolongation de distribution d'Euthyrox offrira aux patients concernés un temps supplémentaire pour amorcer le changement de traitement dès que possible pour une alternative thérapeutique pérenne", estime la DGS dans son courrier.Une annonce qualifiée par l'AFMT d'"immense soulagement" pour les patients concernés, qui "étaient menacés d'être brutalement privés du médicament qui leur convient".Selon l'association, il s'agit d'un "changement radical de position" des autorités sanitaires, car à l'issue du comité de suivi du 6 juillet, le ministère qualifiait la fin de la distribution de l'Euthyrox en septembre d'"irrévocable" et évoquait seulement la nécessité "d'accompagner l'arrêt de distribution de ce médicament".Lors de ce comité de suivi, les associations AFMT, UPGCS et VST avaient réitéré leur opposition à cet arrêt, et évoqué "le risque sanitaire majeur qu'il y aurait à mettre en oeuvre une telle substitution (de traitement, NDLR) en pleine période de Covid", avec un accès aux soins encore perturbé.Selon l'AFMT, la DGS leur a expliqué ce changement par "la situation sur le front du Covid" et le retard pris par Merck dans le basculement vers la nouvelle formule du Levothyrox notamment en Russie.La nouvelle formule du Levothyrox, modifiant certains de ses excipients afin d'apporter davantage de stabilité au produit, a été incriminée, entre mars 2017 et avril 2018, par quelque 31.000 patients souffrant de maux de tête, insomnies, vertiges, etc.Une étude de pharmaco-épidémiologie menée par l'Agence du médicament (ANSM) sur plus de deux millions de patients a conclu en juin 2019 que le passage à la nouvelle formule du Levothyrox n'avait pas engendré de "problèmes de santé graves".En juin 2020, plus de 3.000 consommateurs de ce médicament ont obtenu en appel à Lyon la reconnaissance d'un manque d'information du fabricant allemand Merck concernant le lancement de la nouvelle formule, avec une indemnisation de 1.000 euros au titre du préjudice moral.
L'ancienne formule du médicament contre l'hypothyroïdie Levothyrox, dont la distribution devait s'arrêter fin septembre, sera finalement disponible jusqu'à fin 2021, selon un courrier du ministère de la Santé diffusé par une association de patients.
Une énième permanence de député LREM a été victime de dégradations, rapporte Le Parisien. C'est le local du député des Yvelines Didier Baichère qui a cette foisété tagué. Ce lundi matin, on pouvait lire sur la façade des inscriptions comme "Ceta gueule de vaincu", "député pro-vache-folles" ou encore "Les gilets jaunestriompheront". L'élu a immédiatement réagi en postant une photo de la vitrine de sa permanence sur Twitter et en déclarant qu'il porterait plainte, ajoutant que"les tentatives d'intimidation n'y changeront rien". Alors qu'il se trouvait sur son lieu de vacances, Didier Baichère a été prévenu par l'un des ses collaborateurs parlementaires alerté par la préfecture. L'élu, étonné, a déclaré auquotidien qu'il ne "s'attendait pas" à être visé. Le député LREM des Yvelines Didier Baichère fait partie des 229 députés LREM ayant voté en faveur du Ceta le 23 juillet dernier.Cet accord de libre-échange a servi de prétexte aux attaques de nombreuses permanences depuis la fin du mois de juillet. "Tout se mélange, le message politique n'est pas trèsclair" a toutefois estimé le député.L'individu suspecté d'avoir commis ces faits serait un homme de 48 ans. Il aurait été interpellé à 22h10 tandis qu'il taguait les murs de l'Assemblée nationale.Le même individu aurait dégradé la vitrine du centre de musique baroque de Versailles, assure Le Parisien. Plusieurs permanences de députés ont fait l'objet d'actions anti-Ceta (traité de libre-échange entre l'Europe et le Canada) ces derniers jours, leurs auteurs souhaitant condamner les parlementaires ayant voté en faveur de sa ratification. La permanence du député LREM du Rhône Thomas Rudigoz a été dégradée samedi dernier dans l'après-midi à Lyon par des "gilets jaunes" qui ont jeté sur la façade des œufs et des tomates, en marge d'un rassemblement en hommage à Steve Maia Caniço. Le samedi précédent, des manifestants ont brisé à Perpignan toutes les vitres de la permanence où se trouvait le député LREM Romain Grau, et tenté d'y mettre le feu. Le jeudi précédent, des agriculteurs anti-Ceta ont muré la permanence de la députée LREM Corinne Vignon à Toulouse, avant de déverser du fumier devant celle d'une autre députée LREM, Monique Iborra, puis devant la préfecture de Haute-Garonne.
Le député des Yvelines Didier Baichère a annoncé qu'il allait porter plainte.
A l'heure des explications sur la gestion de la crise sanitaire du Covid-19, elle pousse un coup de gueule. Roselyne Bachelot était auditionnée mercredi 1er juillet au Parlement devant les députés qui composent la commission d'enquête parlementaire sur la crise du coronavirus. Interrogée notamment sur la gestion des stocks de masques en plein coeur de la crise, l'ancienne ministre de la Santé n'a pas hésité à tacler les médecins qui ne portent ni blouse, ni masque. "C'est quoi ce pays infantilisé ?""J'ai entendu un représentant d'un syndicat de médecins dire "nous n'avions pas de masques dans nos cabinets". Mais enfin, des médecins qui n'ont pas de masque dans leur cabinet, qui se constituent pas un stock, nous n'avions pas de blouse, mais enfin ! Pourquoi les médecins ne portent-ils plus de blouse ? Dans le pays de Pasteur, qu'est-ce que c'est que cette médecine ?" s'est énervée l'ex-ministre, évoquant la pénurie de masques et de blouses formulée par une partie des médecins pendant la crise du coronavirus. Roselyse Bachelot a été ministre sous Nicolas Sarkozy de 2007 à 2010, et s'est retirée de la politique en 2012. Ce mercredi elle était interrogée avec Marisol Touraine, son homologue sous François Hollande. Interrogée sur la gestion des masques et l'état des stocks, cette dernière a indiqué qu'à son arrivée au ministère en 2012, 730 masques chirurgicaux étaient en stock, il y en avait 754 millions à son départ, sans date de péremption. Le stock des masques FFP2 a, lui, été réduit au fil des années, en fonction des recommandations de la doctrine de 2011."Je me garderais bien de donner la moindre leçon", a déclaré d'emblée Marisol Touraine sur la gestion de la crise sanitaire, jugeant que c'était "trop facile, de l'extérieur".Un avis partagé par Roselyne Bachelot. "Je me garderai bien de donner des leçons à mes successeurs et de juger leurs actions tant je connais la difficulté de leurs tâches", a-t-elle affirmé. Depuis le 16 juin, les députés de la commission d'enquête entendent toutes les personnes qui ont pu avoir un rôle dans cette crise - ministres, dirigeants d'agences sanitaires et d'administrations ou encore scientifiques - pour "établir la généalogie et la chronologie de cette crise". Objectif : disséquer les "défaillances" dans la gestion de la crise du coronavirus et "tirer les leçons" de cet épisode inédit, qui a conduit à un confinement généralisé de huit semaines et plongé le pays dans une profonde crise économique et sociale.
Après Agnès Buzyn et Didier Raoult, c'était au tour de Roselyne Bachelot de répondre aux questions des députés sur la crise du coronavirus. Devant la commission d'enquête parlementaire, l'ancienne ministre a dénoncé une infantilisation des médecins en France.
L'enquête sur cet article qui a suscité une vague de condamnations unanimes dans la classe politique, allant jusqu'au président de la République, a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), indique M. Heitz dans un communiqué.Dans ce récit de sept pages publié jeudi par le magazine ultra-conservateur, la députée de Paris, à la peau noire, "expérimente la responsabilité des Africains dans les horreurs de l'esclavage" au XVIIIe siècle, selon la présentation qu'en fait le magazine. Des dessins de Mme Obono, collier en fer au cou, accompagnent ce "roman de l'été".Le chef de l'Etat Emmanuel Macron a appelé la députée samedi pour lui faire part de sa "condamnation claire de toute forme de racisme", selon l'Elysée.Dénonçant "une insulte à (ses) ancêtres, sa famille" et "à la République", Danièle Obono avait dit samedi soir "réfléchir" à porter plainte. Cette publication est selon elle "une souillure qui ne s'effacera pas", mais surtout "l'aboutissement d'un acharnement médiatique" contre elle. Dès vendredi, elle avait dénoncé sur Twitter une "merde raciste dans un torchon", accusant "l'extrême droite, odieuse, bête et cruelle. Bref, égale à elle-même".Le Premier ministre Jean Castex a déploré sur Twitter une "publication révoltante (qui) appelle une condamnation sans ambiguïté", assurant partager "l'indignation de la députée". "On est libre d'écrire un roman nauséabond, dans les limites fixées par la loi. On est libre aussi de le détester. Moi je le déteste et suis (aux) côtés" de la parlementaire, a écrit le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti.Mais, a répondu le magazine d'opinion sur Twitter, "il s'agit d'une fiction mettant en scène les horreurs de l'esclavage organisé par des Africains au XVIIIe siècle", "terrible vérité que les indigénistes ne veulent pas voir". Sur BFMTV, Tugdual Denis, directeur adjoint de la rédaction de Valeurs Actuelles, a fait amende honorable. "On comprend, avec la charge symbolique extrêmement violente de cette image, que Danielle Obono soit choquée. On s'excuse auprès d'elle à titre personnel", a-t-il dit, assurant que son journal n'était "pas raciste".
Une enquête préliminaire a été ouverte pour "injures à caractère raciste" après la publication jeudi dans l'hebdomadaire Valeurs Actuelles d'une "politique fiction" dépeignant la députée LFI Danièle Obono en esclave, a annoncé lundi le procureur de Paris Rémy Heitz.
Selon les informations de RTL, le nombre d'appels concernant des maltraitances sur des personnes âgées a bondi de 13 % en 2018. 3.556 appels pour des signalements ont été passés, soit 400 de plus qu'en 2017 et 1.000 de plus qu'en 2016. La radio cite les chiffres de la Fédération 3977 - 3977 comme le numéro d'appel d'urgence en cas d'événement grave -, indiquant que la majorité des faits signalés, 73 %, ont lieu au domicile des personnes âgées. L'entourage familial est le plus souvent mis en cause, "loin devant les professionnels de santé", écrit la radio. Les maltraitances psychologiques sont les plus fréquemment signalées et concernent 27 % des cas. Il peut s'agir d'insultes dégradantes, de situations humiliantes ou de menaces. Arrivent juste derrière, les négligences, 23 % des cas, comme par exemple les oublis de soins. 16 % des appels concernent les maltraitances physiques. Enfin ce sont des faits de maltraitances financières qui sont signalés. Un aide-soignant devant le tribunal RTL précise qu'"il n'existe pas de statistiques officielles" en France pour chiffrer la maltraitance sur les personnes âgées. "Le nombre d'appels reçus au numéro national unique 3977 contre la maltraitance est malgré tout un bon indicateur", avance la radio. Les chiffres de la Fédération 3977 sont révélés alors qu'un aide-soignant d'un Ehpad est présenté ce vendredi devant le tribunal de Créteil (Val-de-Marne). Soupçonné de maltraitance sur une nonagénaire, il a pu être confondu après que la famille de la victime a installé une caméra dans la chambre de la vieille dame.
Négligences, insultes, coups... Le nombre de signalements de cas de maltraitances sur des personnes âgées a bondi en 2018 de 13 % selon les chiffres de la Fédération 3977, relayés par RTL.
Les visiteurs ne sont pas restés longtemps, le lac n'étant qu'une étape au cours d'un long voyage.La scène a été reconstruite par des chercheurs dans une étude publiée jeudi dans la revue Science Advances, après la découverte d'anciennes traces de pas humains et animaux dans le désert du Néfoud, nouveaux indices sur les chemins empruntés par nos lointains ancêtres après leur sortie d'Afrique.La péninsule arabique est aujourd'hui constituée de grands déserts peu accueillants, mais des scientifiques ont depuis une décennie établi qu'elle a été autrefois plus verte et plus humide."Il y eut des moments dans le passé où les déserts qui dominent l'intérieur de la péninsule se sont transformés en de grandes prairies, avec la présence de lacs permanents et de rivières", dit à l'AFP un coauteur de l'étude, Richard Clark-Wilson, de l'université anglaise Royal Holloway.Le premier auteur de l'étude, Mathew Stewart, de l'institut Max Planck en Allemagne, raconte avoir découvert les empreintes pendant son doctorat en 2017, après l'érosion de sédiments sur le site d'un ancien lac baptisé "Alathar" ("la trace", en arabe)."Les empreintes sont une forme unique de preuves fossiles qui représentent un instant dans le temps, de l'ordre de quelques heures ou quelques jours. On n'a pas cette résolution avec les autres relevés", dit-il.Les empreintes ont été datées à l'aide d'une technique appelée luminescence optique stimulée, consistant à émettre une lumière vers les grains de quartz et à mesurer l'énergie émise par eux.- Arabie verte -Sur les centaines d'empreintes découvertes, sept ont été confirmées comme appartenant à des hominidés, dont quatre appartenant à deux ou trois individus voyageant ensemble, étant donné leur orientation commune, la distance entre elles et les différences de tailles.Pour les chercheurs, la stature et la masse des humains indiquent qu'il s'agissait d'humains modernes et non de Neandertaliens, ces derniers n'ayant de toute façon pas été présents dans cette région à l'époque.Le fait qu'aucun outil de pierre n'ait été découvert a conduit les chercheurs à exclure que le site ait été habité durablement."Il semble que ces gens passaient par le lac pour se ravitailler en eau et trouver de la nourriture, en même temps que les animaux", dit Mathew Stewart.La présence d'éléphants suggère que la région abondait en végétation et en eau.Les scientifiques ont également déterré sur place 233 fossiles accréditant l'hypothèse que des espèces carnivores venaient chasser les herbivores autour du lac, comme elles le font aujourd'hui dans les savanes africaines.Il a été établi que les humains ont colonisé l'Eurasie par la Grèce et le Levant, en exploitant les ressources des littoraux. Ces nouveaux travaux indiquent que "les voies intérieures, suivant lacs et rivières, ont peut-être été particulièrement importantes", selon Mathew Stewart."La présence de grands animaux tels que les éléphants et les hippopotames, combinée aux vastes prairies et aux abondantes ressources aquatiques, a peut-être rendu le nord de l'Arabie très attractif pour les humains entre l'Afrique et l'Eurasie", résume un autre coauteur, Michael Petraglia, de Max Planck.
Il y a 120.000 ans, dans le nord de l'Arabie saoudite moderne, un groupe d'Homo sapiens, des humains identiques à nous-mêmes, se sont arrêtés près d'un lac également fréquenté par des chameaux, des buffles et des éléphants plus grands que les espèces actuelles.
Quand il ne s'agit pas de pannes, la SNCF est aussi visée par la malveillance. Des pratiques constatées dès le plus jeune âge, rapporte Europe 1. En effet, ce mercredi 8 août, la société française a dû appeler la police après que des jets de pierres aient été constatés sur des voies ferrées en Gironde. Deux mineurs de 9 et 11 ans ont finalement été interpellés par les gendarmes en fin de soirée.Les faits se sont produits vers 19h au niveau d'Ambarès-et-Lagrave (Gironde), précise Europe 1. Si ces actes de malveillance n'ont causé aucun accident, cinq trains de voyageurs ont dû être retardés : un TER et quatre TGV. Des retards qui ont atteint les 45 minutes pour certains de ces trains. La SNCF a déposé une plaine contre les enfants qui ont été remis à leurs parents.Des actes en constante hausseEn mai dernier, la SNCF dénonçait ces actes de malveillance à répétition. Au milieu de la période de grève, elle en avait recensé une cinquantaine dans la même journée. Des actes qui se multiplient et pointés du doigt par la compagnie ferroviaire au Parisien. Elle indiquait par ailleurs, porter plainte à chaque fois sans que cela n'aboutisse.Outre les jets de projectiles sur les voies, la SNCF dénonce le sabotage de caténaires, des rames dégradées, des coupures de courant et des clés perdues. Le 8 avril dernier, un TER avait percuté des blocs de pierre à hauteur de la commune de Crès (Hérault) sans faire de dégâts, mais provoquant, encore, de nombreux retards.
Deux jeunes garçons de 9 et 11 ans ont été arrêtés par la police ce mercredi en Gironde, relate Europe 1. Ils sont suspectés d'actes de malveillance sur des voies ferrées après avoir jeté des pierres.
Cinq lignes de métro seront toujours fermées jeudi 26 décembre annoncé la RATP. Seules les lignes automatiques 1 et 14, ainsi que la ligne Orlyval, fonctionneront normalement. Commes ce fut déjà le cas ces dernières semaines, certaines lignes seront ouvertes dans la journée. Les lignes 3, 4, 7, 8, 9 et 10 seront assurées partiellement aux heures de pointe, les 2 et 11 seront ouvertes pour la pointe du matin et la 12 pour la pointe du soir. Un RER sur deux circulera sur la ligne A, ainsi qu'un sur 3 sur la B, en heures de pointe. Deux bus sur trois circuleront, et le trafic du tramway sera "proche de la normale". "Compte tenu du risque persistant de saturation du réseau, notamment sur le pôle de Châtelet-Les Halles", la RATP "invite tous les voyageurs qui en ont la possibilité à différer leurs déplacements ou à privilégier un autre mode de transport".
Pour ce qui sera le 22e jour de grève, la RATP a annoncé que le trafic serait toujours très perturbé.
La perquisition a eu lieu "dans la matinée et est terminée", a précisé auprès de l'AFP l'entourage de M. Delevoye qui a été maire de Bapaume durant 30 ans.M. Delevoye est visé par une enquête préliminaire ouverte le 19 décembre par le parquet, saisi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP). Celle-ci avait signalé sa déclaration d'intérêts incomplète et un possible "recel d'abus de bien sociaux" pour avoir cumulé sa rémunération gouvernementale avec celle de président du think tank Parallaxe.Face à la cascade de révélations de presse sur ses activités parallèles, Jean-Paul Delevoye avait démissionné en plein conflit social sur sa réforme des retraites. Il avait été remplacé à cette fonction clé par le député LREM Laurent Pietraswewski.L'enquête, confiée à l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), concerne des soupçons d'"abus de confiance", "abus de biens sociaux" et recels de ces délits, selon le parquet.Cet hiver, la Haute autorité avait estimé que les manquements déclaratifs de M. Delevoye étaient susceptibles de constituer une infraction pénale, "en raison de leur nombre, de la nature de certains intérêts omis et des risques de conflits d'intérêts avec ses fonctions gouvernementales".Nommé au poste de haut-commissaire en 2017, M. Delevoye avait légalement cumulé sa rémunération de haut-fonctionnaire avec celle de président d'honneur de Parallaxe depuis 2008, mais il avait manqué à son obligation d'en informer la HATVP.Son entrée au gouvernement en septembre 2019 rendait toutefois ce cumul illégal, puisque que la Constitution interdit "toute activité professionnelle" aux membres du gouvernement."Je l'ai conservée quand j'ai été nommé haut-commissaire donc haut fonctionnaire, puis quand je suis devenu membre du gouvernement, ce qui, je l'ai appris depuis, n'était pas autorisé", avait expliqué alors M. Delevoye, reconnaissant une "erreur". Face à la polémique, il s'était engagé à rembourser les sommes perçues pendant ces trois mois, soit un peu plus de 16.000 euros.Dans sa déclaration d'intérêts et d'activités, remise mi-novembre après son entrée en gouvernement, l'ancien haut-commissaire avait toutefois seulement indiqué son cumul de fonctions avec la présidence du think tank Parallaxe et de deux associations ainsi que sa fonction passée de délégué général du groupe de formation IGS. La révélation d'autres mandats par la presse l'avait contraint à adresser à la HATVP une déclaration rectifiée comportant huit fonctions supplémentaires, dont la présidence passée du Conseil économique et social (Cese) ou la fonction d'administrateur de la Fondation SNCF.
Une perquisition a eu lieu mardi matin au domicile de l'ex-haut commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, à Bapaume (Pas-de-Calais), dans le cadre d'une enquête sur sa déclaration d'intérêts non conforme qui avait provoqué sa démission en décembre, a-t-on appris mardi de sources concordantes, confirmées par le parquet de Paris.
Ils sont militaires, habitués aux terrains de guerre ou à la menace terroriste, et devront assurer ce week-end une mission inhabituelle pour eux : maintenir l'ordre dans certains quartiers, pour permettre aux policiers et gendarmes de se concentrer sur la sécurisation des manifestations. La mesure a été prise à la suite des nombreuses violences qui ont émaillé le cortège des Champs-Élysées, samedi 16 mars lors de l'acte 18 des "gilets jaunes". En cette nouvelle journée de mobilisation, certains soldats expriment leur étonnement et même leur inquiétude. "On ne sait pas faire du maintien de l'ordre""On n'a rien à faire dans ces histoires de 'gilets jaunes'", dénonce par exemple un militaire, engagé dans la force Sentinelle durant plus d'un an, interrogé par France Info. "Les mecs de Sentinelle, ce sont tous des militaires. "On ne sait pas faire du maintien de l'ordre", insiste-t-il, sous couvert d'anonymat. "Directement le fusil d'assaut"Les soldats, qui devront monter la garde dans certaines zones sensibles, notamment aux abords de l'Élysée, ont pour ordre de rester statiques. En aucun cas, ils ne doivent se retrouver en première ligne et être au contact des manifestants, a répété l'exécutif ces derniers jours. Mais les militaires sont dubitatifs quant à leur équipement, qui n'est pas conçu pour le maintien de l'ordre lors d'une manifestation. "On n'a pas le matériel nécessaire, parce qu'on n'a que des matraques télescopiques et des petites gazeuses à main, comme les filles ont dans leur sac. Après, c'est directement le fusil d'assaut", déplore le soldat interrogé par France Info. Le militaire s'interroge également sur la capacité d'action de ses collègues, s'ils sont témoins de violences ou même qu'ils sont pris pour cible. "Si on se fait caillasser, soit on rentre dans le bâtiment pour se mettre à l'abri, soit on ne peut pas se mettre à l'abri pour X raison. La seule réponse qu'on pourra avoir à ce moment-là, c'est peut-être un coup de gazeuse au début ou un coup de matraque télescopique, mais après s'il y a trop de monde, oui, malheureusement il risque d'y avoir des morts", estime-t-il."On n'est pas préparé à ça"Un autre soldat, lui aussi réticent à l'idée d'être déployé ce samedi, refuse de pointer son arme sur les manifestants. "C'est absurde, c'est du n'importe quoi. On n'est pas préparé à ça. Nous, en termes techniques, on lutte contre un ennemi. Et l'ennemi ne peut pas être la population, ce n'est pas possible. C'est la situation dans laquelle on essaie de mettre les militaires aujourd'hui", critique-t-il. Un précédent vieux de 55 ansPour le général Vincent Desportes, ancien directeur de l'École de guerre, professeur associé à Sciences Po et enseignant en stratégie à HEC, la situation est "ambiguë" et "dangereuse". "On est dans une ambiguïté, dans un mélange des genres, qui est politiquement très dangereux sociétalement", a-t-il déclaré. "La dernière fois où les militaires ont été utilisés pour faire du maintien de l'ordre c'était en Algérie, il y a plus de 50 ans. Comme vous le savez le sang a coulé, énormément coulé. Vous devez savoir que quand les militaires conduisent leurs opérations Sentinelle ils le font avec cette possibilité de tuer et ils ont tué quand il fallait le faire."
Mobilisés en renfort pour assurer la sécurité durant l'acte 19 des "gilets jaunes", ce samedi 23 mars, certains soldats de la force antiterroriste Sentinelle en comprennent pas le sens de cette décision. "Il risque d'y avoir des morts", prévient l'un d'eux.
La contestation sociale aura-t-elle raison des plans du gouvernement concernant la réforme des retraites ? C'est possible, si on en croit une information révélée par Les Echos, qui explique qu'un plan B se dessinerait à ce sujet. Alors qu'un appel à une grève interprofessionnelle a été lancé pour le 5 décembre par plusieurs syndicats, Jean-Paul Delevoye, le haut-commissaire aux Retraites, a transmis un nouveau document aux partenaires sociaux en vue de la concertation prévue cette semaine. Dans celui-ci, on apprend que le gouvernement pourrait modifier son agenda pour la mise en œuvre de cette réforme contestée. Le haut-commissaire aux Retraites avance ainsi la possibilité que la génération 1963 (qui aura alors 62 ans) ne soit pas la première à connaître la mise en vigueur du nouveau système de retraite en 2025, comme cela était prévu. Des professions, comme les policiers (qui seraient concernés à partir de la génération 1968) ou les conducteurs de train (génération 1973), bénéficient quant à elles d'une exception dans le futur système de retraite à points prévu actuellement. Mais des scénarios alternatifs sont envisagés : comme "appliquer la réforme aux nouveaux entrants sur le marché du travail" ou appliquer cette bascule "aux générations postérieures".Echo aux propos d'Edouard PhilippeCette dernière possibilité permettrait notamment de calmer la grogne sociale, car les manifestants actuels ne seraient plus concernés par cette réforme. "On nous a demandé de concerter sur les leviers de la transition, mais nous n'avons pas de scénario technique avec la première génération concernée", explique-t-on du côté de Matignon, sans donner plus de détails. Ces scénarios font en tout cas écho aux propos tenus par Edouard Philippe en septembre dernier."Peut-être le nouveau système ne devra-t-il s'appliquer, pour certains régimes, qu'à des personnes plus jeunes, plus éloignées de la retraite", avait déclaré le Premier ministre, qui avait déjà remis en question cette date d'entrée en vigueur. Plusieurs questions épineuses resteraient à régler, comme la nouvelle période de transition ou la cohabitation de plusieurs taux de cotisation. Mais celles-ci viendront après avoir tenté de calmer la contestation sociale, semble-t-il.
La génération 1963 pourrait ne pas être la première concernée par les changements envisagés par le gouvernement.
Avec 3.000 discothèques et autant de bars musicaux, le monde de la nuit, fragilisé déjà depuis quelques années, se désole d'être "la dernière roue du carrosse": le cas particulier du clubbing n'est pas abordé par le plan de déconfinement, encore moins dans les mesures pour la culture."On trouve dommage quand on parle de culture que les lieux de clubbing ne soient pas entrés en 2020 dans le vocabulaire gouvernemental. En matière de création électronique, les festivals ont lieu une fois par an. Les clubs, eux, sont ouverts toute l'année", souligne à l'AFP Aurélien Dubois, président de la Chambre syndicale des lieux musicaux et nocturnes, par ailleurs à la tête de Dehors Brut, haut lieu parisien de l'électro.Selon la SACEM, gestionnaire des droits des compositeurs de musique, les clubs et discothèques représentent 71% du chiffre d'affaires de l'électro, qui pèse près d'un demi-milliard d'euros."L'ADN de nos établissements, c'est la convivialité. Sur un dancefloor, le public n'aura pas envie d'être distancié", ajoute M. Dubois qui demande au gouvernement d'établir un schéma de reprise d'activité, et la mise en place d'un fond de dotation spécifique pour les clubs qui pourraient restés fermés encore des mois, tant que le virus circulera.- Bal masqué tous les soirs ? -"Pourrons-nous faire bal masqué tous les soirs ? Des règles contraignantes sont impossibles. La clientèle ne viendra pas", estime Patrick Malvaës, président du Syndicat des discothèques et des lieux de loisirs, plaidant aussi pour des aides spécifiques afin d'éviter des faillites.Pour Antoine, clubber de 26 ans, habitué des grands clubs parisiens comme le Rex Club et le Wanderlust, "danser avec masque et gants, sans se parler, c'est pas possible !".Organisatrice la nuit des soirées "Doctor Love" et médecin généraliste le jour, Mylène Pradelle considère que "des dancefloors avec distanciation n'ont aucun sens". "Il vaut mieux attendre de pouvoir danser en toute sécurité", dit-elle à l'AFP.Christophe Vix-Gras, porte-parole du Collectif Action Nuit, prône "une approche expérimentale de réouverture des discothèques, dans un département pilote", rappelant que "la fête est une scène artistique et une économie notable de la culture et du tourisme".L'annonce de mesures pour les intermittents du spectacle jusqu'à l'été 2021, n'a pas rassuré les 10.000 Djs et artistes performeurs du clubbing, souvent auto-entrepreneurs. Radio FG, acteur majeur de l'électro, a lancé une collecte de dons pour les disc-jockeys.- "Il faut prolonger les aides" -De son côté, Frédéric Hocquard, adjoint à la Vie nocturne de la maire de Paris, a réuni mi-avril les représentants des 600 établissements de nuit de la capitale, dont 250 discothèques."Il faut prolonger les aides pour ce secteur si particulier, notamment le chômage partiel et l'exonération des charges tant qu'il faudra. C'est cela qui leur permettra de tenir, surtout si les jauges sont limitées par la distanciation", estime l'élu qui demande aussi aux bailleurs de réduire ou annuler les loyers des clubs les plus en difficulté.Le monde de la nuit ne se limite pas aux dancefloors : les lieux de divertissement sexuel dont les 350 clubs libertins français sont aussi concernés.En charge de ce secteur au sein du Syndicat national des lieux festifs et de la diversité, Fabrice Felt, dirigeant d'un établissement lyonnais, propose des réouvertures sous forme de "social bar" avec condamnation des "coins câlins" et des jauges limitées, à condition que la perte de chiffre d'affaires soit compensée.A la tête du SNEG, le syndicat des entreprises gay, Olivier Robert a présenté des propositions aux autorités pour la réouverture des sexclubs, avec des mesures sanitaires adéquates. "Si nous ne rouvrons pas, des soirées privées se tiendront en dépit du bon sens, sans gestes barrières", prévient-il.Pour maintenir le contact avec les clubbers, la discothèque parisienne Le Dépôt a créé une webradio, tandis que d'autres clubs organisent des apéros-Skype. Et le samedi soir, Madame Arthur, cabaret transformiste de Montmartre, propose pour 10 euros de suivre en streaming sa revue, sans public sur place.
Grands oubliés du déconfinement en raison d'un casse-tête sanitaire avec distanciation sociale quasi impossible à maintenir, les clubs et discothèques, premiers établissements à fermer leurs portes et sans doute les derniers à les rouvrir, tirent la sonnette d'alarme, espérant des aides spécifiques tant que les dancefloors seront à l'arrêt.
Si un certain nombre de petits Européens ont déjà repris leurs cartables, comme au Danemark ou en Norvège, c'était au tour lundi des enfants néerlandais, grecs, suisses, croates et serbes, qui ont fait leur rentrée par alternance et tranches d'âge.En France, au premier jour du déconfinement, près de 86% des 50.500 écoles de France devaient rouvrir leurs portes aux professeurs lundi pour leur pré-rentrée, et mardi à "plus de 1,5 million d'enfants" de maternelle et élémentaire, a assuré le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, au Journal du Dimanche.Mais face au casse-tête des règles sanitaires, de nombreux maires rechignent à rouvrir les écoles, de même pour les profs qui envisagent un droit de retrait, ainsi que pour beaucoup de parents qui craignent de remettre leurs enfants en contact potentiel avec le virus. "Les craintes sont là mais l'envie de revenir à l'école, c'est ce qui prime, c'est ce que je vois sur les visages", a déclaré Maxime Brunant, directeur du collège du Foron, en Suisse, où les écoles primaires et collèges ont rouvert leurs portes sous une pluie automnale.En Norvège, premier pays d'Europe à avoir rouvert ses crèches et maternelles, puis ses écoles primaires, les autorités ont cepedant affirmé lundi qu'à ce stade cela n'avait pas ravivé l'épidémie."Ça fait du bien", s'est en tout cas exclamée une mère de famille néerlandaise dont les trois enfants sont scolarisés à La Haye. "Les enfants avaient énormément envie de revenir à l'école, ils sautaient partout en voyant leurs copains, ils étaient tout contents".Aux Pays-Bas, seuls les petits de maternelle et élémentaire faisaient leur rentrée. "Heureusement, les enfants sont autorisés à se rapprocher les uns des autres, sans avoir à respecter cette règle de 1,5 m (de distanciation sociale). Ils apprécient vraiment ça. Ils peuvent se toucher et jouer à des jeux sans réfléchir", s'enthousiasme encore cette quadragénaire, professionnelle de santé.- "Je n'irai pas" -"Je n'irai pas", a par contre promis une Grecque de 17 ans, convoquée lundi comme tous les élèves de Terminale du pays. "La plupart des élèves que je connais n'iront pas. Si nous reprenions, ce serait uniquement pour un mois, alors je préfère rester à la maison et travailler mes examens", a déclaré à l'AFP Anastasia Kyriazis, qui habite Nea Manolada, dans l'ouest du pays.Mais au 9e lycée d'Athènes dans le quartier de Pétralona, de petits groupes d'adolescents, apparemment heureux de se retrouver après deux mois de confinement, se dirigeaient directement vers leurs classes. Peu portaient des masques.En Serbie, les crèches et maternelles rouvraient également, mais uniquement pour les enfants dont les parents doivent aller travailler.Environ 30% des enfants de l'école maternelle devaient revenir, selon Olivera Zubic, directrice d'un établissement privé à Belgrade. A condition de présenter un certificat médical prouvant qu'ils sont en bonne santé et un justificatif de l'employeur attestant que les parents ne peuvent pas télétravailler."Nous avons effectué tous les préparatifs, les parents viendront à des horaires fixés d'avance. Un couple après l'autre. Ils seront accueillis par une infirmière qui mesurera leur température et celle de l'enfant", a encore déclaré à l'AFP Olivera Zubic.En Croatie, aussi, la rentrée des écoles primaires est optionnelle et réservée aux parents qui doivent se rendre à leur travail. A peine 2% des enfants concernés sont venus, selon un syndicat d'enseignants, et 4% à Zagreb, selon un responsable de la Ville.Dans la capitale croate, où une vingtaine d'écoles n'ont pas rouvert depuis le séisme de mars, les enfants souffrant de maladies chroniques ne peuvent pas retourner sur les bancs de l'école.Partout, les pupitres et les chaises ont été écartés d'1m50 à deux mètres et les gestes barrière ont été répétés aux élèves présents.Les établissements scolaires ont été désinfectés et les classes sont limitées entre 10 et 15 élèves, pour respecter les règles de distanciation sociale.
Dans plusieurs pays européens, élèves et enseignants ont progressivement repris le chemin de l'école lundi, après des semaines de confinement, à l'exception des Italiens et des Espagnols dont la rentrée n'interviendra pas avant septembre.
Pour tous les amateurs de ciel étoilé, c'est le moment de lever le nez : les Delta Aquarides Sud, un essaim d'étoiles filantes provenant de la constellation du Verseau, traversent la voûte céleste. Si cet essaim de météores est visible à l'œil nu depuis le 12 juillet et jusqu'au 19 août, le spectacle sera à son apogée les mardi 28 et mercredi 29 juillet : entre 15 et 20 étoiles filantes défileront dans le ciel chaque heure. Le spectacle débutera dès la nuit tombée et se poursuivra jusqu'à l'aube.Pour mettre toutes les chances de son côté de voir ces étoiles, il est conseillé de s'installer dans une zone à l'écart de la pollution lumineuse, avec le regard portant vers le sud-est et d'observer un coin du ciel situé à mi-hauteur entre le zénith et l'horizon, soit à environ 45°.
Entre 15 et 20 étoiles filantes pourront être observées chaque heure.
• Ouverture de la PMA à toutes les femmes L'Assemblée nationale a voté, sous les applaudissements, l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, mesure phare du projet de loi bioéthique examiné en première lecture, malgré la vive opposition de la droite. La PMA permet d'avoir un enfant au moyen de différentes techniques médicales (insémination artificielle, fécondation in vitro...). Elle est actuellement réservée aux couples hétérosexuels. Cette PMA élargie aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires, soutenue par la majorité et la gauche, sera remboursée par la Sécurité sociale. • Pas de reconnaissance automatique des enfants nés de mère porteuse à l'étranger L'Assemblée nationale rejette toute reconnaissance automatique en France de la filiation d'enfants conçus par gestation pour autrui (GPA, mère porteuse) dans un pays étranger où la pratique est autorisée. La mesure avait été d'abord été adoptée la semaine dernière, en dépit de l'opposition du gouvernement, faute d'un nombre suffisant de députés de la majorité dans l'hémicycle.• Les enfants nés d'une PMA auront accès à leurs origines L'Assemblée nationale a voté l'article permettant aux enfants nés d'une PMA d'avoir accès à leurs origines à leur majorité. Le texte prévoit que les enfants nés d'un don après l'entrée en vigueur de la loi puissent accéder à leur majorité à des données comme l'âge, les caractéristiques physiques du donneur, voire à son identité.Conséquence : tout donneur devra consentir à la communication de ses données avant de procéder au don.• La technique du "bébé médicament" abandonnée L'Assemblée nationale a voté un amendement Les Républicains (LR) mettant un terme à la technique dite du "bébé médicament". Destiné à sauver des enfants atteints d'une maladie génétique, ce procédé posait des questions éthiques. Cette pratique est arrêtée en France depuis 2014. Dans cette technique, un enfant est conçu avec un double diagnostic préimplantatoire (DPI-HLA), pour qu'il soit indemne de la maladie génétique dont souffre un frère ou une soeur et immuno-compatible avec lui (ou elle), ce qui peut permettre la guérison de l'enfant atteint grâce à un prélèvement de sang de cordon."Cette technique a été autorisée à titre expérimental par la loi du 6 août 2004. Mais, au regard de la transgression qu'elle représente, une telle possibilité ne saurait être maintenue dans le Code de la santé publique sans nécessité impérieuse", a plaidé la député LR Anne Genevard dans son amendement. • La PMA post-mortem rejetée Après plus de trois heures de débats divisant largement la majorité, l'Assemblée s'est opposée de justesse à la PMA post-mortem, avec les gamètes d'un conjoint décédé, lors de l'examen en première lecture du projet de loi bioéthique. Interdite en France, la procréation médicalement assistée post-mortem consiste à réaliser une PMA après le décès du conjoint, sous forme d'insémination de sperme ou d'implantation d'un embryon conçu avec les gamètes du couple, puis congelé avant le décès de l'homme.• La recherche sur les cellules souches simplifiéeL'Assemblée a également adopté une mesure facilitant la recherche sur les cellules souches embryonnaires. L'article 14 du projet de loi distingue embryons et cellules souches embryonnaires. Pour ces dernières, les chercheurs pourront lancer leurs travaux en passant par une déclaration auprès de l'Agence de la biomédecine, et plus par une demande d'autorisation comme c'était le cas jusqu'ici. La demande d'autorisation reste nécessaire pour les recherches sur les embryons.La ministre de la Santé Agnès Buzyn a souligné les "espoirs de ces recherches pour la science et les malades", en évoquant 25 essais cliniques à travers le monde à partir de travaux sur les cellules souches embryonnaires. Pour la recherche sur les embryons, les députés ont validé la limitation à 14 jours de la culture d'embryons in vitro, contre sept jours de facto jusqu'ici. "Il n'y avait pas de limite fixée dans la loi aujourd'hui. La limite de sept jours était une limite technique et était devenue obsolète", a expliqué Agnès Buzyn.• La publicité pour les tests génétiques interditeL'Assemblée nationale interdit formellement la publicité pour les tests génétiques "récréatifs", prohibés en France. Un amendement en ce sens de Pascal Brindeau et Jean-Christophe Lagarde (UDI-Agir) a été adopté par 13 voix contre 11, et 3 abstentions, malgré l'avis défavorable du gouvernement, qui jugeait que le droit permettait déjà l'interdiction de ces publicités télévisées ou en ligne. Mais des députés de plusieurs bords se sont émus que des spots soient diffusés régulièrement, Philippe Berta (MoDem) en appelant à un "petit réveil du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA)".Hors motifs médicaux, de recherche, ou pour raison judiciaire, les tests génétiques sont prohibés en France. Quelque 100.000 Français y auraient pourtant recours chaque année, via des sociétés étrangères. Bioéthique : quelles limites aux tests génétiques ?par franceinfo • Feu vert à l'autoconservation des gamètesLes députés ont aussi adopté l'article permettant l'autoconservation de gamètes pour des grossesses futures. "L'évolution de la société, la durée des études, l'inscription dans la vie active, la vie amoureuse, font que les femmes ont tendance à avoir des enfants de plus en plus tardivement et donc s'exposent à un risque d'infertilité", a expliqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn pour justifier cette mesure.L'autoconservation des gamètes était jusqu'alors très encadrée et autorisée pour des raisons médicales (cancers, endométriose...).• Lutte contre l'infertilité Les députés ont également adopté un amendement trans-partisan prônant la mise en place d'un plan national de lutte contre l'infertilité qui, à l'image du plan cancer, inclurait des efforts en matière de recherche, la formation de professionnels de santé et une information auprès du grand public, en particulier des plus jeunes.• Les lois de bioéthique revues tous les 5 ansLes députés ont enfin voté le principe d'une révision des lois de bioéthique tous les cinq ans, au lieu de sept ans actuellement.
REPÈRES. Les députés ont terminé l'examen du texte cette semaine, à l'issue de 80 heures de débat et avant un scrutin solennel mardi.
Le Premier ministre a sèchement répondu à une question sur les rumeurs de tensions avec Emmanuel Macron, jeudi 7 mai, à l'occasion la conférence de presse de présentation des mesures de déconfinement."Ah, je crois que je vais vous décevoir, a déclaré le Premier ministre. Depuis trois ans (...), j'ai toujours constaté, dans nos relations, une confiance, une fluidité, qui, je crois, a peu de précédent.""C'est toujours le cas, a-t-il continué. J'espère que ce sera toujours le cas. Je crois que ce sera toujours le cas." Des tensions entre Edouard Philippe et Emmanuel Macron ? Le Premier ministre évoque une "confiance et une fluidité qui a peu de précédents"par BFMTV"Mais permettez-moi de vous dire que dans les moments que nous vivons, en plein dans une crise sanitaire d'une ampleur considérable, alors que des Françaises et des Français font un travail incroyable pour sauver leurs concitoyens... Passer plus de deux secondes à écrire, à parler, à s'interroger sur ce genre de sujet, me laisse très, très circonspect, a également déclaré Édouard Philippe.""Et je pense que nos concitoyens s'en contrefichent dans des proportions qu'à mon avis, les journalistes politiques ne mesurent pas. Et je dois dire que de ce point de vue-là, je me sens très Français, je vous remercie", a-t-il tranché, avant de quitter le pupitre.Mercredi soir et jeudi matin, Emmanuel Macron a lui aussi réaffirmé sa "parfaite entente" avec son Premier ministre. "À l'occasion d'un dîner de la majorité, le premier depuis le début du confinement, puis lors du conseil des ministres, le président a tenu à réaffirmer la parfaite entente entre les deux têtes de l'exécutif", a indiqué son entourage. Il l'a répété jeudi en conseil des ministres.Ces dernières semaines, plusieurs médias ont évoqué des divergences entre les deux hommes sur la gestion de la crise du coronavirus et sur l'éventualité d'un prochain remaniement. Emmanuel Macron avait déjà démenti, au cours d'un conseil des ministres le 28 avril, des tensions entre l'Elysée et Matignon et fustigé ceux qui "tentent de diviser" l'exécutif.Feuilleton incontournable de la Ve République, les rumeurs sur une mésentente entre les deux têtes de l'exécutif sont apparues épisodiquement depuis le début du quinquennat, avivées lors de la crise des "gilets jaunes" et sur les choix concernant la réforme des retraites.
"Passer plus de deux secondes à écrire, à parler, à s'interroger sur ce genre de sujet, me laisse très, très circonspect", a déploré Édouard Philippe.
Les faits se sont déroulés en 2010, dans les îles Galapagos, lors d'une plongée sous-marine. "Je vois Leo respirant à peine parce que son réservoir d'oxygène avait une fuite et Edward l'a sauvé", se souvient Fisher Stevens. Son sauveur n'est autre que son ami, l'acteur Edward Norton. Un évènement qui a profondément marqué le réalisateur, mais qui n'a pourtant jamais été évoqué par la star hollywoodienne.Il y a quelques mois, à l'occasion de la sortie de "The Revenant", Leonardo DiCaprio avait déjà révélé être passé tout proche de la mort à plusieurs reprises. La première fois, lors d'une sortie en mer en Afrique du Sud pour observer les requins. Un squale s'était invité dans sa cage, de quoi lui provoquer une belle frayeur. Puis lors d'un voyage en Russie, le moteur de l'avion dans lequel il se trouvait avait explosé sous ses yeux. Et enfin, lors d'un saut en parachute en tandem, son parachute principal ne s'était pas ouvert. Dans les colonnes du Magazine Wired, Leonardo DiCaprio l'avait dit lui-même : "On dirait que j'attire toujours les ennuis. Si un chat a neuf vies, pour ma part, j'en ai déjà utilisé quelques-unes".
Leonardo DiCaprio présentait en avant-première à Paris son documentaire sur le climat "Before the Flood" (Avant le déluge). À cette occasion, le réalisateur du documentaire, Fisher Stevens, est revenu dans une interview au magazine GQ sur le jour où Leonardo DiCaprio a frôlé la mort.
Le coronavirus continue de se propager en France. A 20 heures ce jeudi 12 mars on comptait 61 morts dû au virus et 2 876 personnes infectées dont 129 cas graves. Parmi les personnes infectées, dix députés. André Chassaigne, député du Puy-de-Dôme, a révélé avoir été contrôlé positif au covid-19 sur sa page Facebook. Sur Twitter, c'est la députée LREM de Haute-Garonne Sandrine Mörch qui a annoncé avoir été contaminée. La députée UDI Maina Sage a été diagnostiquée en Polynésie française. Fermeture des écoles et télétravail recommandéEmmanuel Macron a pris la parole ce jeudi à 20 heures pour faire le point sur l'épidémie. Il a annoncé la fermeture des écoles, des crèches "jusqu'à nouvel ordre". Le président de la République demande aussi aux Français de réduire leurs déplacements "au strict nécessaire". Enfin les entreprises sont invitées à favoriser le télétravail. Les élections municipales du 15 et 22 mars sont maintenues. Dans le reste du monde, les frontières se ferment aux Français. De nombreux pays refusent dès à présent l'entrée sur leur territoire aux ressortissants français. D'autres préconisent des mises en quarantaine.
Le nouveau bilan du coronavirus ce jeudi 12 mars est de 61 décès et 2 876 cas détectés en France.
La porte-parole de la France Insoumise annonce dans le Journal du Dimanche qu'elle arrête la politique ; Sa décision est motivée par les récentes polémiques qui ont entouré ses dernières sorties médiatiques. Dans le JDD, elle explique que ce n'est pas une demande de Jean-Luc Mélenchon mais en raison de son statut de nouvelle chroniqueuse sur C8 aux côtés de Thierry Ardisson. La France Insoumise : Raquel Garrido sur le départ ?par 6MEDIAS« Le CSA a comptabilisé mes passages à l'antenne en temps de parole France Insoumise, ce qui a créé un déséquilibre sur la chaîne. Le CSA m'a placée devant un dilemme. Soit renoncer à mon engagement politique, soit être décomptée FI. J'ai fait mon choix. Compte tenu de l'essor du mouvement, je considère que je n'y suis pas indispensable. A la télé, il y a si peu d'Insoumis, tandis qu'à la FI, des "Raquel", il y en a plein », a-t-elle déclaré. Elle précise que Jean-Luc Mélenchon apprécie ses passages à la télévision et qu'elle ne sera pas candidate aux européennes en 2019.
La porte-parole de la France Insoumise explique dans une interview au Journal du Dimanche qu'elle quitte le mouvement de Jean-Luc Mélenchon. Chroniqueuse télé, elle revient sur les polémiques.Raque Garrido dit stop.
Sophie Marceau s'est livré sur la situation de son fils Vincent. Interné en psychiatrie en 2018, il semble désormais aller beaucoup mieux. L'actrice en a parlé sur son compte Instagram. L'actrice a publié la couverture du recueil de poèmes qu'a écrit son enfant. Une oeuvre dont elle semble très fière. "Je m'émeus, je m'émerveille... Merci à la vie et à son pouvoir de guérison par la création et à l'amour d'être toujours plus fort que tout. Merci Vincent", a-t-elle déclaré.
Sur son compte Instagram, Sophie Marceau a donné des nouvelles de son fils Vincent, interné par le passé en psychiatrie.
Depuis quelques jours, les habitants de San Francisco (États-Unis) entendent une drôle de mélodie. Elle est interprétée par le Golden Gate, par jour de grand vent, indique The Guardian. Le célèbre pont suspendu, reconnaissable à sa couleur orange et à ses deux pylônes, a connu d'importants travaux qui ont modifié sa structure. Cette évolution est à l'origine de cette "musique". Selon les internautes, curieux d'avoir des explications et qui n'hésitent pas à poster des vidéos, le sifflement est audible dans toute la ville. Et forcément, il y a ceux qui apprécient et ceux qui détestent. Sur son site, une radio locale compare la sonorité émise à la bande son d'un film de David Lynch, dont les productions sont parfois qualifiées d'étranges. "Les nouveaux sons musicaux provenant du pont sont un phénomène connu et inévitable qui découle de notre projet de rénovation", leur a expliqué Paolo Cosulich Schwartz, un porte-parole du département en charge du pont du Golden Gate, des transports et des autoroutes. Selon lui, les responsables s'attendaient à l'émission de cette musique hypnotique. Les travaux réalisés visaient à rendre le pont plus aérodynamique dans des conditions de grand vent. Une transformation nécessaire "afin d'assurer la sécurité et l'intégrité structurale" de l'édifice pour les générations à venir. Alors, aucune autre modification n'est à l'ordre du jour et les épisodes de chant vont perdurer les jours de grand vent. Long de 1 966 mètres, le Golden Gate relie la ville de San Francisco à la ville de Sausalito. Conçu pour résister à des bourrasques de 160 km par heure, il se balance de plus de 2 mètres malgré ses 30 mètres de large.
Hallucination auditive, farce ? Rien de tout ça. Depuis la réalisation de travaux sur sa structure, le pont californien chante quand le vent souffle, explique The Guardian.
Les Français avaient jusqu'au 15 septembre. Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, dimanche 16 septembre, Christophe Castaner, le délégué général de La République En Marche, a dévoilé les premiers chiffres concernant le prélèvement à la source.Le 4 septembre dernier, après plusieurs jours de flou, le Premier ministre, Édouard Philippe, avait finalement annoncé que le prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu serait bien mis en place au 1er janvier 2019. Les contribuables avaient alors jusqu'à samedi 15 septembre pour choisir entre le taux personnalisé (appelé aussi familiarisé ou normal du foyer), le taux individualisé ou le taux neutre. Prélèvement à la source : quel taux choisir ?par franceinfoLe taux familiarisé largement plébiscité"94% ont choisi le taux familiarisé, c'est-à-dire le taux que vous avez aujourd'hui par foyer fiscal, 5,1 % ont choisi le taux individualisé, c'est à dire choisir une différence d'un conjoint à l'autre et puis un peu moins de 1 % n'ont pas fait de choix expresse", a indiqué le délégué général de La République En Marche."Ensuite, il y a encore une autre catégorie, ce sont ceux qui ont choisi le prélèvement trimestrialisé, avec un taux forfaitaire, mais on est vraiment sur l'épaisseur du trait", a également ajouté Christophe Castaner. Si le taux ne sera appliqué qu'à partir de janvier, pourquoi cette échéance au 15 septembre ? La majorité des employeurs souhaite inscrire sur la fiche de paie d'octobre, le taux choisi, à titre indicatif seulement. Il est tout de même possible de changer d'avis jusqu'à décembre.
Il est tout de même possible de changer de taux de prélèvement jusqu'à décembre.
Ce déplacement à Kleinwalsertal mercredi, dans la province alpine du Vorarlberg, à plus de 600 kilomètres de Vienne, était le premier du dirigeant depuis des semaines et devait symboliser l'assouplissement progressif du confinement imposé à la mi-mars pour endiguer la pandémie de Covid-19.Mais c'est une vidéo de la presse locale montrant Sebastian Kurz sans masque, piégé dans un bain de foule de plusieurs dizaines de personnes ne portant, pour la plupart, pas de masques non plus, qui a déchaîné les passions.Le gouvernement a rejeté toute responsabilité jeudi en affirmant n'avoir pas convié le public. Sebastian Kurz a demandé à maintes reprises à ses admirateurs de garder leurs distances, souligne aussi la chancellerie.Les formations d'opposition ont toutefois reproché un manque de responsabilité au chancelier, censé donner l'exemple, un parti menaçant même d'un dépôt de plainte."Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi cette +corona party+ est autorisée et pourquoi les masques sont portés en collier ?" a demandé sur Twitter Florian Klenk, le rédacteur en chef de l'hebdomadaire autrichien Falter.L'Autriche a été parmi les premiers pays à assouplir les restrictions contre le coronavirus, dès la mi-avril, et se veut un exemple de maîtrise de l'épidémie.D'autres commentaires amers ont souligné que si ce genre de sortie était autorisée, il n'y avait pas de raison de maintenir fermés les théâtres, cinémas et salles de spectacle, dont les gestionnaires s'impatientent.Enclavée, la vallée de Kleinwalsertal n'est accessible par la route que via l'Allemagne et ses habitants subissent un confinement particulièrement difficile du fait de la fermeture des frontières jusqu'au 15 juin.Pour effectuer le déplacement, Sebastian Kurz a d'ailleurs dû demander une dérogation aux autorités allemandes afin de traverser leur territoire.L'Autriche, pays de 8,8 millions d'habitants, avait enregistré jeudi plus de 16.000 infections au nouveau coronavirus et près de 630 décès.
Le chancelier autrichien Sebastian Kurz faisait jeudi l'objet de critiques après sa visite d'une vallée isolée à la frontière allemande, où la population s'est pressée pour l'approcher sans respecter les règles en vigueur contre l'épidémie de nouveau coronavirus.
Et je peux vous assurer que, sur le moment, je ne me suis pas dit : 'Il doit être triste', mais plutôt 'Quel con !'", a d'abord expliqué la chanteuse de 21 ans, avant d'évoquer sa méthode personnelle pour faire face aux ruptures amoureuses, à savoir "sortir les pots de glace et regarder Love Actually". Une méthode certainement efficace dans un premier temps, mais à laquelle Louane ne peut pas uniquement se fier. "Quand on a un chagrin d'amour, c'est sympa, mais ça ne suffit pas. La seule solution à la souffrance, c'est le temps. Et c'est long, très long, trop long. On appartient à une génération qui n'a pas le temps de se laisser vivre tout ça", estime la jeune chanteuse. Quoi qu'il en soit, la question des peines de cœur ne semble pas se poser dans l'immédiat pour Louane, elle qui s'était confiée à Paris Match en décembre dernier sur sa vie sentimentale. "Il y a une seule chose que je peux vous dire, et rien de plus : dans ce domaine, je vais très bien en ce moment. C'est facile, c'est cool. L'amour est important", expliquait alors l'étoile montante du monde musical français.
Si son succès précoce et fulgurant en font une artiste à part, Louane n'échappe pas à la dure réalité des peines de coeur, un sujet sur lequel elle s'est confiée pour le magazine Elle. "Je me suis fait larguer plein de fois.
Après près de deux mois d'un des confinements les plus stricts au monde, "nous apprécions d'autant plus ces petits plaisirs", dit-il, après avoir commandé un sandwich et une bière. Ils sont quatre à sa table, tous assis à un coin pour maintenir les distances de sécurité.Son fils, Alejandro, a hâte pour sa part de finir sa journée de travail pour retrouver ses amis. "Nous nous sommes donné rendez-vous à la fin de la journée pour aller nous promener et manger quelque chose. On en a très envie, cela fait deux mois que nous ne nous sommes pas vus", confie-t-il.Cette ville côtière de Catalogne fait partie de la moitié de l'Espagne autorisée à passer dans la première phase de déconfinement lundi. Madrid et Barcelone, les deux plus grandes villes du pays et les plus touchées par la pandémie, en ont été exclues.Le déconfinement de l'Espagne, qui sera très progressif jusqu'à la fin du mois de juin, comporte trois phases. Le passage d'une phase à une autre dépend de l'évolution de l'épidémie, qui a fait 26.744 morts dans le pays, et de la capacité du système de santé à répondre à une nouvelle vague de contagions.Dans les zones autorisées à passer dans cette première phase, les réunions jusqu'à dix personnes sont permises. Les petits commerces, les églises, les musées et les terrasses de bar et de restaurant, peuvent rouvrir mais toujours en limitant l'affluence à une portion de leur capacité d'accueil.Laia Sabaté, 27 ans, a elle profité de ces nouvelles libertés pour aller au petit matin avec deux copines acheter un gâteau d'anniversaire pour un ami."Nous sommes allés à la boulangerie, nous avons pris des cafés et un gâteau et nous lui avons porté chez lui avant qu'il n'aille au travail", raconte-t-elle.Selon le dernier bilan publié lundi par le ministère de la Santé, l'Espagne a recensé 123 morts du virus en 24 heures, vingt de moins que dimanche. Au total, 227.436 cas ont été détectés dans le pays, l'un des plus touchés du monde par la pandémie.
"Cela nous manquait beaucoup". Au premier jour du déconfinement dans une partie de l'Espagne, Jesus Vazquez, ouvrier de 51 ans, retrouve le plaisir de s'asseoir à une terrasse de café à Tarragone (est).
Un "acte d'intimidation" unanimement rejeté par la classe politique du Doubs. Une enquête a été ouverte après l'incendie de deux véhicules revendiqué sur un blog anarchiste qui dit avoir ciblé la voiture du député LREM du Doubs Eric Alauzet mais a manqué sa cible, a-t-on appris dimanche de sources concordantes. Alliés et adversaires politiques de l'élu, par ailleurs candidat aux municipales à Besançon, ont aussitôt dénoncé un "acte d'intimidation". Les faits, commis dans la nuit de vendredi à samedi, ont été explicitement revendiqués samedi dans un texte diffusé sur un blog anarchiste baptisé "Attaque", qui dit avoir "mis le feu" à la voiture du député.Deux véhicules ont bien été incendiés dans un parking où M. Alauzet "avait l'habitude de garer sa voiture", mais cette dernière n'a pas été endommagée, a indiqué à l'AFP le parquet de Besançon. Une enquête pour "dégradations par incendie" a été confiée à la police judiciaire de Besançon qui va "creuser" la piste de ce blog anarchiste, "sans fermer d'autres portes", a-t-on ajouté."On s'est payé une petite visite (...) là où se trouve le domicile et le cabinet de médecin du député en marche Eric Alauzet", indique un communiqué diffusé samedi sur "Attaque". "Après avoir réussi à pénétrer sur le parking de la copropriété, on a mis le feu à sa voiture personnelle", écrivent le ou les auteurs, semblant ignorer que l'acte a manqué sa cible."Je suis révolté""Je ne sais pas s'ils se sont trompés ou s'ils s'en fichaient: ils voulaient intimider", a déclaré à France Bleu Besançon M. Alauzet, qui n'était pas joignable dans l'immédiat. "Je suis révolté (...) c'est un épisode gravissime après toute une séquence de un an où j'ai subi des insultes" et des "intimidations", a dit à France 3 Bourgogne-Franche-Comté le député, arrivé troisième à l'issue du premier tour des municipales (18% des voix), derrière l'écologiste Anne Vignot (30%) et le LR Ludovic Fagaut (25%).Dimanche, plusieurs ténors de la majorité ont apporté leur soutien au député du Doubs, condamnant l'acte le visant. "Toute ma solidarité à notre collègue @ericalauzet", a déclaré sur Twitter le président LREM de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand. "Les actes de violence et d'intimidation à l'égard d'un élu de la République sont intolérables et doivent être condamnés par tous"."Tout mon soutien cher @ericalauzet face à ces intimidations. C'est intolérable", a tweeté de son côté le patron de LREM, Stanislas Guerini."Rien ne justifie de tels actes criminels", a renchéri Jean-Louis Fousseret, le maire LREM de Besançon. Les adversaires de M. Alauzet aux municipales ont également réagi. "L'intimidation des élus et des candidats n'a pas sa place en démocratie", a déclaré Anne Vignot, tandis que Ludovic Fagaut a condamné un acte "particulièrement choquant et inquiétant".Le préfet du Doubs, Joël Mathurin, a lui aussi dénoncé cet "incendie volontaire" ainsi que "sa revendication". "Une instruction de vigilance renforcée concernant l'ensemble des parlementaires" a été donnée aux forces de l'ordre du Doubs, a-t-il ajouté dans un communiqué.
Une enquête a été ouverte à la suite de la revendication par un blog anarchiste de l'incendie de véhicules. La voiture d'un député LREM aurait été visée.
Dans une vidéo postée ce mardi sur Facebook par le pôle jeunesse et sports de la commune, on y voit l'animal, vraisemblablement un Canis Lupus, courir devant le bus scolaire, tout en se retournant pour jauger la menace, avant de disparaitre dans la forêt. "Cela faisait 15 minutes que nous étions partis, nous sommes tombés sur lui en plein milieu de la route, immobile. Lorsqu'il a vu le bus, il s'est mis à courir et nous l'avons suivi quelques instants. Les enfants étaient émerveillés puisque c'est très rare d'en voir en pleine journée", raconte la maîtresse de CE1, Johanna Deceuninck, auteure de la vidéo, à Nice Matin.Les routes du car scolaire et de l'animal se sont croisées sur la D91. Les élèves redescendaient du Centre nordique de Castérino, où ils venaient d'effectuer une session de ski de fond. Il y a un an, un autre loup s'était lui aussi aventuré sur le réseau routier des Alpes-Maritimes, à hauteur d'Utelle. L'animal avait malheureusement été percuté par un 4x4, rappelle 20 Minutes.
Belle frayeur pour les élèves de l'école primaire Jean Moulin de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes). De retour d'une sortie ski ce vendredi, le car scolaire, transportant des enfants de CE1 et CE2, est tombé nez à nez avec un loup, rapporte 20 Minutes.
Celle-ci lutte contre le sida et le VIH touchant les jeunes en Afrique. Le groupe Coldplay avait répondu présent pour ce premier concert pop jamais organisé sur les pelouses de la résidence royale. Et le prince Harry s'est joint à Chris Martin et ses musiciens pour le finale du spectacle, entonnant avec eux la chanson "Up&Up". Le jeune homme, 4e dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, avait présenté le groupe en plaisantant, comme le rapporte le Telegraph. Il s'est excusé qu'une statue de la reine Victoria tourne le dos à la scène, "certainement la seule personne qui ait jamais tourné le dos à Coldplay". Mais "je suis sûr qu'elle aurait été une grande fan", a-t-il lancé aux quelque 3.000 spectateurs. Témoins de cette soirée mémorable, les nombreuses publications sur le compte officiel Twitter de Kensignton Palace. Pour ce concert exceptionnel, le groupe anglais était accompagné d'une chorale de 12 chanteurs venus du Lesotho, le prince Seeiso du Lesotho étant le co-fondateur de l'ONG Sentebale. Ce dernier est également monté sur scène pour le finale du spectacle. En juillet, le prince Harry se rendra à Durban, en Afrique du Sud, pour représenter la fondation à la conférence internationale sur le sida.
- Le groupe britannique de rock compte un nouveau membre : le frère cadet du prince William, qui s'est invité sur scène lundi soir à Londres, lors d'un concert caritatif. -Le prince Harry organisait lundi 27 juin un concert dans les jardins de Kensington Palace, à Londres, afin de récolter des fonds pour sa fondation Sentebale.
Objectif : rénover le sauna de la propriété, ou encore le court de tennis. Seulement, le 21 janvier à midi, le montant total récolté atteignait seulement 200 euros. "On nous a accusés de vouloir nous payer notre court de tennis sur le dos des gens", regrette le fils des propriétaires et salarié du site, Julien Lescure, qui ajoute : "On ne profite pas des installations, on les fait visiter, et on veut juste que ce moulin redevienne exactement comme il était du temps de Claude François".Après que le chanteur a vécu à Dannemois de 1964 à sa disparition, en 1978, les nouveaux propriétaires ont racheté la propriété à une banque en 1998. Ils ont dépensé 1,2 million d'euros pour le moulin et ses alentours, soit une grande partie de leurs économies.
À Dannemois, dans l'Essonne, le célèbre moulin de Claude François doit être rénové, rapporte Le Parisien. Les propriétaires des lieux, Joël-Pascal et Marie-Claude, ont lancé une cagnotte sur la plateforme Leetchi, publiée le 14 janvier dernier.
Scolarisé à l'école des Sources, l'enfant était un véritable souffre-douleur dans l'établissement. "Le petit a tenté de se pendre avec une écharpe" à son domicile, a expliqué au quotidien une source proche du dossier. "Mais fort heureusement, le nœud n'était pas assez résistant". Samedi 1er octobre, le père de l'enfant l'a conduit au service pédiatrique de l'hôpital du Chesnay. Il a porté plainte en début de semaine au commissariat pour "harcèlement moral" contre les camarades de son fils."C'est une affaire délicate pour les parents. Le père a beaucoup hésité car il voulait éviter de causer trop de problèmes autour de lui", indique une autre source au Parisien. Cependant, la situation pour l'enfant devenait invivable et a donc poussé son père à alerter les autorités. "Depuis la rentrée, des camarades se moquent de lui et il prend des tapes derrière la tête. Le gamin ne va pas bien, il en a perdu l'appétit. Et il était si mal qu'il a essayé d'en finir", détaille le même individu.Plusieurs écoliers convoquésSur accord avec le parquet de Versailles, les enquêteurs vont convoquer les enfants impliqués dans la plainte, ainsi que leurs parents, afin de les entendre. "Plusieurs gamins, âgés de 8 à 10 ans, pourraient être concernés. Les policiers vont tenter de comprendre à quelle fréquence les brimades ont pu se répéter". Aucune sanction pénale ne pourra être envisagée contre eux, du fait de leur âge.La justice pourra toutefois décider qu'un suivi éducatif est nécessaire. Par ailleurs, la responsabilité des enseignants et du personnel de l'école sera aussi étudiée. Une troisième source suggérant que l'enseignant de l'enfant aurait pu remarquer ce qu'il se passait et possiblement donner l'alerte.
À Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), un garçon de 10 ans scolarisé à l'école des Sources et victime de harcèlement a tenté de suicider par pendaison.Harcelé, un écolier de 10 ans a tenté de se pendre, rapporte Le Parisien jeudi 6 octobre. Les faits se sont déroulés le 30 septembre dernier à Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines.
Ce vendredi 18 mai au matin, un homme armé a fait irruption dans un lycée de Santa Fe au Texas avant de commencer à tirer. Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a confirmé à CNN la mort de 10 personnes. Dix autres ont été blessées. Le tireur a été arrêté et serait un élève du lycée. Il se serait servi des armes de son père. Une seconde personne aurait également été interpellée et est actuellement interrogée. "Ce matin un incident est survenu dans un lycée impliquant un tireur actif. Le district a mis en place un confinement", indiquait sur son site l'académie Santa Fe Independent school district. L'établissement visé pourrait être le Santa Fe High School. Par ailleurs, selon CNN qui cite le shérif local, des explosifs auraient également été retrouvés autour du lycée. Les forces de l'ordre ont procédé à l'évacuation de plusieurs étudiants, comme en témoignent des vidéos postées sur les réseaux sociaux. Selon les premiers témoignages, l'alarme incendie se serait déclenchée avant que retentissent plusieurs coups de feu. "Nous avons suivi les procédures d'exercices d'incendie, puis nous sommes sortis, mais cinq minutes plus tard, nous avons tous commencé à entendre des coups de feu. C'est là que tout le monde a commencé à courir", a raconté à CNN Angelica Martinez, 14 ans.Dans un discours à la Maison-Blanche, Donald Trump a dénoncé "une attaque terrible" et a exprimé sa détermination à faire "tout ce qui est en son pouvoir pour protéger les étudiants" et s'assurer que "ceux qui représentent une menace pour eux-mêmes et pour les autres ne puissent détenir d'armes". "Très triste journée, très très triste", a déclaré le président américain.
Un individu armé d'un fusil a ouvert le feu ce vendredi matin dans un lycée de Santa Fe au Texas (États-Unis), tuant au moins dix personnes et en blessant dix autres, a indiqué le gouverneur à CNN.
L'ancien chef de l'État était entendu depuis mardi matin, avec une interruption dans la nuit, dans les locaux de l'office anticorruption (OCLCIFF) situés à Nanterre (Hauts-de-Seine). L'ancien président de l'UMP a regagné son domicile parisien du XVIe arrondissement après la fin de sa garde à vue. Également entendu, mais sous le statut de "suspect libre", Brice Hortefeux, un proche de l'ex-président qui occupa plusieurs postes ministériels pendant le quinquennat Sarkozy (2007-2012), a de son côté quitté les locaux de l'office anticorruption mardi soir, assurant sur Twitter avoir apporté des précisions pour "permettre de clore une succession d'erreurs et de mensonges".Depuis la publication, en mai 2012, par le site d'informations Mediapart d'un document libyen - attribué à l'ex-chef des renseignements Moussa Koussa - accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, les investigations des juges ont considérablement avancé. Plusieurs protagonistes du dossier, dont plusieurs ex-responsables libyens, ont accrédité la thèse de versements illicites. Ziad Takieddine persiste et signeLe sulfureux homme d'affaires Ziad Takieddine a lui-même assuré avoir remis entre fin 2006 et début 2007 trois valises contenant 5 millions d'euros en provenance du régime de Kadhafi à Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, et à son directeur de cabinet Claude Guéant. Sur BFMTV, il a réédité ses accusations mais répété que cet argent "n'était pas lié à la campagne présidentielle" de 2007."Cet argent faisait partie des accords entre les deux pays sur le contrôle des frontières maritimes, avec échanges d'informations", a précisé l'homme d'affaires, mis en examen autour de ce dossier pour complicité de corruption et complicité de diffamation. "Il y avait un devoir de former en France des équipes libyennes avant la livraison du matériel. Dans ce cadre-là, il y avait des formations à destination de quelques centaines de Libyens. Ils ont établi en France que ça allait coûter dans les cinq millions d'euros", a-t-il ajouté.Nicolas Sarkozy "est un vrai menteur et vous allez voir, il va passer son temps avec les juges d'instruction à dire 'non, non, non c'est pas vrai'. Tout ça pour gagner du temps, c'est sa méthode habituelle", a également lancé Ziad Takieddine sur BFMTV mercredi, assurant "dire la vérité". L'ancien chef de l'État a toujours rejeté ces mises en cause. D'autres dignitaires libyens ont démenti tout financement de la Libye de Mouammar Kadhafi, que Nicolas Sarkozy avait reçu en grande pompe à l'Élysée en 2007.De nouveaux éléments compromettantsOuverte notamment pour "détournements de fonds publics" et "corruption active et passive", l'enquête a été élargie en janvier à des soupçons de "financement illégal de campagne électorale", suite à un rapport de l'office anticorruption qui pointe une circulation importante d'argent liquide dans l'entourage de Nicolas Sarkozy durant la campagne 2007. Selon Le Monde, plusieurs anciens dignitaires du régime Kadhafi auraient livré de récents témoignages confirmant les soupçons de financement illicite. Les investigations ont aussi mis en lumière un virement de 500.000 euros perçu par Claude Guéant en mars 2008, en provenance d'une société d'un avocat malaisien. L'ex-secrétaire général de l'Élysée a toujours affirmé qu'il s'agissait du fruit de la vente de deux tableaux, sans convaincre les juges qui l'ont mis en examen notamment pour "blanchiment de fraude fiscale en bande organisée".Les juges s'interrogent également sur la vente suspecte en 2009 d'une villa située à Mougins, sur la Côte d'Azur, à un fonds libyen. Ils soupçonnent l'homme d'affaires Alexandre Djouhri d'avoir été le véritable propriétaire de ce bien et de l'avoir cédé pour 10 millions d'euros, soit plus du double du prix du marché, ce qui aurait pu permettre de dissimuler d'éventuels versements occultes.
Après une vingtaine d'heures, la garde à vue de Nicolas Sarkozy s'est achevée mercredi soir. L'ancien président a été mis en examen pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens" et placé sous contrôle judiciaire dans le cadre de l'enquête sur des soupçons de financement de sa campagne présidentielle de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.
Après des mois de chute, Emmanuel Macron renoue avec la croissance. Sa cote de popularité est repartie à la hausse, en début d'année, et le président de la République jouit désormais de 28% d'opinions positives, soit un point de plus qu'en janvier, révèle une enquête Ifop pour le Journal du dimanche. Malgré ce léger rebond, 72% des Français restent "mécontents" de l'action du chef de l'État, dont 37% se disent "très mécontents".En hausse chez les socialistes et les écologistesC'est auprès des sympathisants de La République en marche (LREM), du Parti socialiste (PS) et d'Europe-Écologie Les Verts (EELV) qu'Emmanuel Macron gagne des points. Les premiers se disent satisfaits à 91% (+5 points), contre 21% pour les proches du PS (+3 points) et 25% chez les écologistes (+2 points). En revanche, le locataire de l'Élysée chute fortement, de 7 points, chez les sympathisants du Modem (45% d'opinions positives) et de 6 points pour l'UDI (33% d'opinions positives). +6 points : Emmanuel Macron retrouve la même popularité qu'avant la crise des gilets jaunes selon un sondagepar BFMTVQuant au Premier ministre, il bénéficie également de cette légère amélioration. Édouard Philippe gagne un point pour se hisser à 31% de "satisfaits".
Pour le deuxième mois consécutif, la cote de popularité du chef de l'État se redresse très légèrement d'un point, tout comme celle du Premier ministre, Édouard Philippe, selon un sondage publié dimanche 17 février.
Le chauffard de Lorient, arrêté mardi 18 juin après neuf jours de traque dans un hôtel de Lanester (Morbihan), a été mis en examen pour homicide et blessures involontaires aggravés, a indiqué la procureur de la République de Lorient.Cet homme de 20 ans, recherché pour avoir tué un enfant de neuf ans et grièvement blessé son cousin de sept ans, a également été mis en examen pour refus d'obtempérer aggravé, conduite sans permis, conduite sans assurance et délit de fuite, encourant une peine de dix ans. Il a été placé en détention provisoire.Des aveux"Il a confirmé être le conducteur du véhicule, avoir refusé d'obtempérer et être à l'origine des accidents", a dit Laureline Peyrefitte, lors d'une conférence de presse à Lorient. Selon la magistrate, d'après les premiers éléments de l'enquête, le mis en cause serait arrivé lundi dans cet hôtel d'une zone industrielle de Lanester, à environ six kilomètres du lieu du drame. L'interpellation a été rendue possible grâce à "une information déterminante" reçue mardi matin alors qu'une photo du suspect figurait dans un appel à témoins diffusé par la police, a expliqué la magistrate, précisant que le fuyard n'avait pas opposé de résistance. Le parcours du jeune homme lors de la traque n'est pas totalement connu et des questions demeurent sur d'"éventuelles aides" dont lui et sa passagère auraient bénéficié. Cette dernière, âgé de 21 ans, a elle été interpellée après s'être rendue spontanément chez des habitants de Caudan, près de Lorient, mercredi dernier. Mme Peyrefitte a indiqué que le petit garçon de sept ans, hospitalisé à Brest depuis l'accident le 9 juin, est toujours dans un état "très préoccupant.
À la suite de son interpellation, le jeune homme de 20 ans a reconnu être à l'origine de l'accident qui a coûté la vie à un enfant de 10 ans.
"La Commission de régulation de l'énergie (CRE) propose aux ministres chargés de l'énergie et de l'économie une hausse des tarifs réglementés de vente d'électricité de 1,55% TTC au 1er août 2020 qui prend en compte l'évolution annuelle des tarifs des réseaux publics de transport et de distribution d'électricité", indique le régulateur. L'évolution en France continentale est de 1,54% pour les tarifs "bleus" résidentiels et de 1,58% pour les professionnels, détaille la CRE dans une délibération.Hausse historique l'an dernierIl appartient donc désormais à la ministre de la Transition écologique et solidaire Barbara Pompili et au ministre de l'Economie Bruno Le Maire d'entériner cette proposition sous trois mois. L'an dernier, les tarifs de l'électricité avaient connu une hausse historique de 5,9% au 1er juin puis de 1,23% en août. Cette année, ils avaient encore augmenté de 2,4% en février.Une large majorité de tarifs réglementésCes tarifs réglementés de vente (TRV) fixés par l'Etat sont commercialisés uniquement par l'opérateur historique EDF ainsi que par les entreprises locales de distribution dans certaines villes.Fin 2019, la France comptait 23,9 millions de sites résidentiels aux tarifs réglementés, soit une large majorité. Un peu plus de 9 millions souscrivaient aux offres de marché, dont les tarifs sont fixés librement par les fournisseurs.
Les tarifs réglementés de vente de l'électricité devraient augmenter de 1,55% en France au 1er août.
Une vingtaine de prêtres et de théologiens ultraconservateurs ont appelé les évêques à qualifier d'hérétique le pape François, rapporte Midi Libre. "Nous prenons cette initiative en dernier recours pour réagir au préjudice croissant causé par les mots et les actes du pape François au cours de ces dernières années, qui a donné lieu à l'une des pires crises de l'histoire de l'Église catholique", précise les signataires de une lettre ouverte, publiée sur LifeSiteNews. Dans leur viseur : les prises de position pas assez tranchées du pape François. Notamment sur l'avortement, l'homosexualité, ou encore le divorce.Pour eux, le souverain pontife est coupable de "crime hérétique". Ils demandent donc aux évêques de l'Église catholique d'"admonester publiquement le pape François pour qu'il abjure des hérésies qu'il a publiquement professées".
Le pape François hérétique ? Le souverain pontife ne fait visiblement pas l'unanimité auprès de tous les catholiques.
"La notion d'emprise est apparue tardivement dans le dossier et de façon opportuniste pour venir suppléer la fragilisation des accusations portées par les plaignantes", a déclaré à l'AFP Me William Bourdon dans sa première prise de parole, au lendemain de la révélation des conclusions d'une expertise cruciale sur le sujet.Le psychiatre Daniel Zagury, saisi de cette question par les trois juges d'instruction parisiens, estime que les deux premières accusatrices de M. Ramadan ont, en partie sous "emprise", accepté d'avoir des relations intimes avec l'islamologue mais qu'elles n'ont pas consenti aux actes sexuels d'une "extrême violence" qu'il leur a fait subir, selon les conclusions de son expertise consultées mardi par l'AFP.Depuis février 2018, l'intellectuel musulman est mis en examen pour "viol" et "viol sur personne vulnérable", pour les faits dénoncés par ces premières plaignantes, Henda Ayari et "Christelle", respectivement en 2012 à Paris et en 2009 à Lyon. Deux nouvelles mises en examen, pour des soupçons de viols sur deux femmes, en 2015 et 2016, ont été prononcées le 14 février.Ces femmes, et plusieurs autres entendues par les enquêteurs, ont dit avoir noué une correspondance érotique avec l'islamologue par voie électronique, avant des rencontres sexuelles d'une "extrême violence". Contraint par les investigations de cesser de nier ces rencontres, l'islamalogue plaide désormais des "relations de domination", rudes mais "consenties"."Il n'y a pas plus contestable que la notion d'emprise. Les plus grands psychiatres, les plus grands juristes ont émis des réserves sur cette notion", désormais invoquée "sans prudence ni discernement" par "effet de mode", estime Me Bourdon, choisi en tant que nouveau conseil de l'islamologue aux côtés de Mes Nabila Asmane et Ouadie Elhamamouchi, en remplacement de Me Emmanuel Marsigny."Les experts n'ont pas à se prononcer ou pas sur le consentement, ce n'est pas de leur mission", rétorque encore l'avocat."Les grandes causes citoyennes amènent parfois des effets d'aubaine, des instrumentalisations", poursuit-il, mettant en garde contre le risque de passer du "déni" de la parole d'une femme à celui de son "son hyper-sacralisation".Pour l'avocat, "une femme peut trouver dans un récit de victimisation, un refuge, voire une possibilité d'exposition" ou "une possibilité de se mettre à l'écart d'une scène qu'elle a pu ressentir comme une scène d'humiliation". Mais "une scène d'humiliation ne veut pas dire qu'il y a eu viol ou absence de consentement".Tariq Ramadan est-il par ailleurs victime d'un racisme antimusulman, comme il l'avance dans son dernier livre ? Dans l'ouvrage, il dresse aussi un parallèle controversé entre son cas et l'affaire Dreyfus, retentissant scandale de la fin du XIXe siècle mêlant erreur judiciaire et antisémitisme."Ces mots, qui sont ceux de Tariq Ramadan, ne seront pas les miens", prévient Me Bourdon. "Je n'ai aucune raison de penser qu'il a fait l'objet d'un traitement judiciaire délibérément à charge"."Mais il y a une dimension de chasse à l'homme dans ce dossier qui est insupportable", ajoute l'avocat, selon lequel "nous établirons un jour (...) l'innocence de Tariq Ramadan".
Le nouvel avocat de Tariq Ramadan, mis en examen pour quatre viols qu'il conteste, a dénoncé mercredi le recours "opportuniste" à la notion d'"emprise" - qu'il aurait exercée sur deux de ses accusatrices-, destinée selon lui à pallier la faiblesse des accusations, après deux ans et demi d'investigations.
Vladimir Poutine travaille depuis le début de la pandémie essentiellement dans sa résidence de Novo-Ogariovo, près de Moscou.Afin de protéger le président de toute contamination, les visiteurs doivent passer à travers un appareil qui les asperge de tous côtés de produit désinfectant, selon une vidéo publiée mardi soir sur Twitter par des journalistes de l'agence publique Ria Novosti qui couvre la présidence russe.Selon les autorités de la région de Penza, où l'appareil a été fabriqué, ce sas "assure la sécurité du chef de l'Etat et de tous ceux qui lui rendent visite".Le porte-parole du président, Dmitri Peskov, a de son côté indiqué aux journalistes que "de tels appareils de désinfection sont aussi installés au Kremlin, il y en a même deux là bas"."Ils ont été installés au pic de l'épidémie et aujourd'hui encore, le régime de restrictions reste en place" pour les visiteurs souhaitant s'entretenir avec M. Poutine, a-t-il dit, évoquant des mesures de sécurité "justifiées et compréhensibles".Le fabriquant de l'engin est spécialisé dans les appareils de nettoyage automatisé à destination des industries. L'appareil installé dans la résidence de M. Poutine est aussi capable de mesurer la température des visiteurs et est équipé d'une technologie de reconnaissance faciale, selon le fabriquant.Selon le Kremlin, Vladimir Poutine est régulièrement testé tout comme ceux qui sont en contact avec lui. Les visiteurs doivent soumettre à un dépistage avant de le rencontrer.Malgré les mesures, de nombreux hauts responsables russes ont été infectés au coronavirus tels que le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, le Premier ministre Mikhaïl Michoustine, plusieurs ministres et députés.En mars, Vladimir Poutine avait serré la main et été en contact rapproché, sans masque, avec le médecin-chef d'un des principaux hôpitaux soignant des patients du coronavirus. Le médecin, Denis Protsenko, avait annoncé peu après être atteint par la maladie.La Russie compte plus de 553.000 cas de coronavirus et 7.478 morts, selon les chiffres officiels de mercredi.
Les autorités russes ont installé un sas de désinfection qui asperge de produits les visiteurs autorisés à accéder au président Vladimir Poutine dans sa résidence, afin de ne pas risquer une contamination au nouveau coronavirus.
Invité de France Inter ce mercredi 16 octobre, Jean-Michel Blanquer a défendu ses positions au sujet du voile, dont le débat a été relancé après la sortie d'un élu du Rassemblement national, en fin de semaine dernière. "Vous savez, des mamans voilées j'en vois beaucoup. On a souvent d'ailleurs des discussions très intéressantes et il n'y a strictement aucune crispation. Mais ne comptez pas sur moi pour avoir honte du modèle républicain français!" a t-il lancé.Le ministre avait d'abord évoqué le sujet du malaise des enseignants, marqué par le suicide il y a trois semaines de leur collègue dans une école de Pantin. Il a ensuite été interrogé sur les débats sur le voile, qui sont revenus après le "coup" de l'élu RN Julien Odoul, qui s'en était pris à une accompagnante scolaire voilée. "Je suis obligé de répondre mais ce n'est pas un sujet très important, il y a des sujets beaucoup plus importants relatifs à la laïcité auxquels on doit faire face", a-t-il tranché, qualifiant l'acte de l'élu RN de "honteux". "Je l'ai condamné mais dans toutes les reprises, on isole un morceau de phrase", déplore t-il. "Quand je dis que le voile n'est pas souhaitable, c'est ma vision. Il y a plein de choses dans notre société qui sont autorisées mais pas souhaitables. Sur un autre sujet de laïcité du quotidien : vous avez des hommes qui refusent de serrer la main à des femmes. Est-ce qu'on va faire une loi pour obliger les hommes à serrer la main des femmes. Non! Ce serait absurde. Pour autant ce n'est pas souhaitable!". Le sujet du port du voile est un point de crispation au sein de la majorité. Devant les députés, le chef du gouvernement Edouard Philippe a pour sa part effectué rappelé la législation en vigueur, estimant qu'il ne serait pas opportun d'envisager une loi sur les accompagnants scolaires.
"Il y a plein de choses dans notre société qui sont autorisées mais pas souhaitables", a notamment justifié le ministre de l'Education nationale, alors que le débat sur le port du voile a resurgi dans l'actualité.
Les services d'urgence ont aussi indiqué à la presse que plusieurs personnes étaient portées disparues. Ces inondations sont la conséquence du débordement d'un torrent après de fortes pluies, comme le montrent ces images publiées sur Twitter par l'Observatoire français des orages et des tornades.La zone la plus touchée par ces inondations est située à quelque 60 kilomètres à l'est de Palma de Majorque, la capitale de cette île très touristique. Les secouristes sont à l'œuvre et des renforts sont arrivés.La chambre des députés a observé une minute de silence ce mercredi matin et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez a fait part de sa "solidarité et son soutien aux familles et proches des victimes".
Au moins cinq personnes sont mortes dans l'est de l'île de Majorque sur l'archipel espagnol des Baléares. Elles ont été victimes d'impressionnantes inondations survenues dans la nuit de mardi à mercredi.
Dans cette petite structure qui accueille habituellement 25 jeunes de 14 à 27 ans, chaque jour du lundi au vendredi, le nécessaire respect des gestes barrières ne permet pas le retour de tous les patients en même temps, explique sa cheffe de service, la psychiatre Loriane Bellahsen.Pendant deux mois, la plupart des jeunes sont restés confinés dans leurs familles, et le lien - avec l'équipe pluridisciplinaire et entre patients - a dû être maintenu via des réunions téléphoniques, mais aussi des visites à domicile des psys et autres éducateurs, parfois dûment équipés de masques, charlottes et autres surchaussures.Seuls deux patients ont continué à venir chaque jour à l'hôpital, car ils ont parfois "des crises d'angoisse à la maison qui peuvent se traduire par des gestes dangereux pour eux ou pour leur entourage", explique la psychiatre.Aujourd'hui, à l'heure du déconfinement, "tous les patients ou leurs familles souhaitent revenir quasiment à temps plein, mais ce n'est pas possible", déplore le Dr Bellahsen, qui "n'a pas beaucoup de marge de manoeuvre".Pour respecter la distanciation sociale, un roulement a été instauré. Seuls 5 patients sur 25 passent la journée au centre, un jour sur cinq en moyenne. Une précaution d'autant plus nécessaire que beaucoup de ces jeunes sont "très tactiles", et "pour certains c'est extrêmement difficile qu'on ne puisse pas les toucher", explique la psychiatre.D'ici quelques semaines, "s'il n'y pas de deuxième vague épidémique et si les patients arrivent à ne pas se toucher les uns les autres, on pourra peut-être en accueillir davantage simultanément", espère-t-elle. - Besoin de repères -Le port de masques notamment peut être un problème pour certains jeunes autistes, explique la cheffe de service, citant le cas d'une jeune fille "qui ne supporte pas de nous voir avec un masque, ça lui fait très peur".Pour Alain Foujanet, éducateur spécialisé, "la plupart des jeunes n'en peuvent plus d'être confinés chez eux, de ne plus avoir d'activités". "Ils ont besoin de repères, d'un planning. Sans cela, pour eux c'est très compliqué", ajoute ce professionnel, également art-thérapeute, qui organise des ateliers peinture adaptés au déconfinement progressif: certains participants y prennent part physiquement, sur place, et d'autres depuis chez eux, par visioconférence.Le groupe de discussion consacré à l'actualité, le jeudi, est aussi désormais "mixte", certains le rejoignant par téléphone.Avec leurs mots, parfois déroutants, les participants y prennent des nouvelles les uns des autres, racontent leurs activités en détails, ou commentent l'actualité. Antoine semble ainsi heureux de pouvoir annoncer à ses camarades que, à en croire le Premier ministre, les Français pourront partir en vacances cet été. Et répète volontiers que "le confinement, je n'en pouvais plus".Pour sa mère, Cécile, "heureusement qu'il y avait des rendez-vous téléphoniques réguliers, et des réunions avec les professionnels, qui font un boulot formidable". Elle confie avoir trouvé "un peu compliqué au début" de devoir cohabiter sept jours sur sept avec son fils, car "ça faisait des années que je n'en avais plus l'habitude".A partir du 11 mai, date du déconfinement, "bien sûr j'aurais préféré qu'il puisse retourner cinq jours sur sept" à l'hôpital de jour, "mais je m'attendais à très peu, voire rien du tout, donc je ne suis pas déçue", ajoute-t-elle.Antoine, de son côté, se réjouissait de sa première journée à Santos Dumont après le confinement, mais en est revenu "un peu triste", car il n'y a retrouvé qu'un petit nombre de ses camarades, explique sa mère. Pierre, 17 ans, semble avoir trouvé un début d'explication à cette situation désagréable: "C'est la faute des scientifiques chinois de l'école de Wuhan, ils n'aiment pas les bisous", croit-il savoir.
"J'en ai marre des réunions téléphoniques": comme beaucoup de ses camarades autistes pris en charge à l'hôpital de jour Santos Dumont à Paris, Antoine, 26 ans, attendait le déconfinement avec impatience. Mais avec un accueil assuré un jour sur cinq, et le port du masque systématique, le retour à la vie d'avant n'est que progressif.
Les productions devront toutefois au préalable être autorisées par les responsables sanitaires des comtés concernés, stipulent les services du gouverneur de Californie. Les "données épidémiologiques locales", les résultats des tests sur la population et la capacité à faire face à une nouvelle vague de cas de coronavirus devront notamment être pris en compte. "Pour réduire le risque de transmission du Covid-19, les équipes de productions, les acteurs et autres professionnels du secteur devront respecter des protocoles de sécurité" qui pourront encore être renforcés par les autorités locales, ajoute le texte.En Californie, les caméras prennent la poussière depuis la mi-mars, les consignes de distanciation sociale ne faisant pas bon ménage avec les équipes pléthoriques mobilisées sur des plateaux de tournage parfois exigus.Rien ne dit toutefois que les grands studios d'Hollywood pourront relancer les productions dès la semaine prochaine car Los Angeles et sa région sont l'un des principaux foyers de Covid-19 dans l'Etat, avec environ la moitié des cas et décès recensés. A ce jour, plus de 125.000 cas et 4.500 décès ont été confirmés en Californie.
Les tournages de cinéma et de télévision pourront reprendre à compter du 12 juin en Californie, ont annoncé vendredi les services du gouverneur, soulignant qu'ils resteraient soumis à des mesures sanitaires strictes.
Devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la gestion de la crise du coronavirus, le controversé directeur de l'IHU Méditerranée Infection a en particulier critiqué l'organisation selon lui "totalement archaïque" des tests de dépistage du Covid-19 en France, centralisée autour de l'Institut Pasteur."L'idée qu'on ne pouvait pas faire les tests n'était pas vraie", a jugé le microbiologiste spécialiste des maladies infectieuses, qui s'est attaché à tester massivement dans son institut, y compris des personnes ne présentant pas de symptômes, à rebours de la stratégie officielle à ce moment là. Multipliant les affirmations difficilement vérifiables, les digressions historiques et les citations philosophiques, Didier Raoult a à plusieurs reprises au cours des trois heures d'audition mis en cause les "conflits d'intérêt" au sein des instances de recherche médicale et du Conseil scientifique créé le 11 mars pour éclairer les décisions du gouvernement.Ephémère membre de ce conseil, il a expliqué l'avoir quitté parce que les questions qui y étaient discutées, comme le confinement, "ne (le) concernaient pas", regrettant que les choix de recommandations thérapeutiques aient été faits à l'extérieur de cette instance.- "Ecosystème" -"Je ne suis pas un homme de réunion, je suis un homme de données", a-t-il avancé.Le chercheur a également mis en cause le recours excessif aux modélisations mathématiques, une "croyance (...) qui finit par être de la religion".Le Pr Raoult a aussi renouvelé devant la commission d'enquête l'affirmation selon laquelle certains détracteurs de l'hydroxychloroquine seraient financièrement liés au laboratoire Gilead, fabricant du remdesivir, autre molécule dont l'efficacité est testée dans le traitement du Covid-19."Je ne dis pas qu'ils ont été achetés pour ça", a-t-il tempéré, évoquant "un écosystème", des "relations de familiarité" "de nature à changer le jugement des choses".Il a assuré avoir lui-même fait l'objet de menaces provenant de "celui qui avait reçu le plus d'argent de Gilead depuis six ans", sans le nommer.Face aux demandes de précision des députés, le microbiologiste les a notamment renvoyés à la consultation de la base de données Transparence Santé, qui recense les liens d'intérêt entre les entreprises et les acteurs du secteur de la santé."Vous avez porté des accusations extrêmement graves", a résumé en conclusion Eric Ciotti (LR), rapporteur de la commission, assurant que ses membres allaient "explorer cette voie" et "en tirer toutes les conséquences". Inconnu du grand public il y a quelques mois, ce scientifique qui se présente volontiers comme "anti-système" est devenu omniprésent dans les médias et sur les réseaux sociaux depuis qu'il a proclamé, le 25 février, que l'antipaludéen chloroquine était "probablement le traitement le moins cher et le plus simple pour traiter le coronavirus".Un optimisme loin d'être partagé par les autorités de santé et une grande majorité des scientifiques, qui soulignent que cette molécule n'a pas fait la preuve de son efficacité dans le traitement du Covid-19 et mettent en garde contre ses effets indésirables.- "grand scientifique" -Au cours de son audition, le chercheur marseillais, qui avait pour l'occasion troqué son éternelle blouse blanche pour une veste grise et une chemise à carreaux, a regretté que dans cette crise sanitaire, des "décisions médicales" aient été "préemptées par le politique", référence à l'interdiction de prescription de l'hydroxychloroquine dans le traitement du Covid-19 pour les médecins de ville, interdiction ensuite étendue le 27 mai à l'hôpital, sauf dans le cadre des essais cliniques."Celui qui a dit qu'on ne pouvait pas l'utiliser, il a fait une faute. (...) Que l'Etat se saisisse de tâches qui sont du soin usuel à la place des médecins et leur interdise des choses qui sont banales, je ne suis pas d'accord", a-t-il argumenté.Didier Raoult a été peu bousculé sur ce point, alors que plusieurs membres de la commission d'enquête ont soutenu publiquement son "protocole" associant l'hydroxychloroquine, un dérivé de la chloroquine habituellement utilisé pour traiter des maladies auto-immunes, et l'antibiotique azithromycine.Dernier député à le questionner, le généticien Philippe Berta (MoDem) est presque parvenu à le faire sortir de ses gonds en l'interrogeant sur ses "pseudo essais thérapeutiques pas recevables par qui que ce soit"."Je suis un grand scientifique, je sais ce qu'est un essai", s'est récrié le chercheur.
"Je ne suis pas un prophète, même si je suis barbu". Didier Raoult a déçu mercredi les députés qui souhaitaient connaître le "sentiment" sur l'avenir de l'épidémie de Covid-19 du chercheur marseillais, qui a en revanche étrillé la gestion de la crise par les autorités et les conflits d'intérêt dans la recherche.
Face à la colère des policiers, Christophe Castaner a souhaité leur adresser un message lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. Ainsi a-t-il salué le "travail exceptionnel" des forces de l'ordre qui "dans des conditions difficiles, subissent des menaces, des répressions", en rappelant l'assassinat d'un couple de fonctionnaires de la police, il y a quatre ans à Magnanville, par un homme se revendiquant de l'Etat islamique. "Il y a quatre ans, ils ont été assassinés parce que policiers", a insisté le ministre.En réponse à la députée UDI, Sophie Auconie, Christophe Castaner a fait valoir qu'il avait "porté un budget d'action depuis trois ans d'un milliard de crédits supplémentaires mobilisé pour la sécurité intérieure"."Depuis 2017, 10.000 policiers et gendarmes ont été recrutés", a-t-il détaillé, en relevant aussi qu'il s'était attaqué au problème du "paiement des heures supplémentaires" des policiers "dont certaines étaient dues depuis 2007".Le ministre a jugé en outre "essentiel" la mise en place d'un "plan de globalisation des caméras piéton, nouvelle génération" pour les policiers. Au député LR, Maxime Minot, qui lui reprochait de ne pas défendre la police, il s'est agacé: "Je n'ai jamais cessé de les défendre. Je n'accepte pas que l'on insinue que j'aurais pu abandonner à un quelconque moment nos forces de l'ordre, moi qui étais depuis 20 mois, chaque jour, chaque nuit à leurs côtés"."J'ai été chaque fois à leurs côtés, chaque fois qu'ils ont été blessés, insultés, stigmatisés", a conclu Christophe Castaner.
Le ministre veut défendre les forces de l'ordre "contre tous ceux qui les ont salies en les accusant d'être des milices, des barbares".
La gauche a voté contre, estimant qu'il revient à l'Etat, et non à la Sécurité sociale, de porter la charge de la dette "exceptionnelle" résultant de l'épidémie de Covid-19.Avec ces deux textes (organique et ordinaire), votés mi-juin en première lecture par les députés, le gouvernement entend entériner l'ajout de 136 milliards d'euros de dettes au "trou de la Sécu" et poser le principe d'une nouvelle branche consacrée à la perte d'autonomie.Deux "textes courts mais lourds d'enjeux", selon le rapporteur au Sénat Jean-Marie Vanlerenberghe (centriste).Députés et sénateurs tenteront de se mettre d'accord sur un texte commun en commission mixte paritaire. En cas d'échec une nouvelle lecture sera organisée dans les deux chambres, l'Assemblée nationale ayant le dernier mot.Les sénateurs ont accepté le transfert à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) des déficits passés et à venir de la Sécurité sociale, jusqu'à l'exercice 2023, pour un montant maximal de 123 milliards d'euros. Mais ils ont rejeté le transfert de la dette des hôpitaux (pour 13 milliards d'euros), estimant que l'État devait en assumer la charge car il s'agissait d'une dette "essentiellement immobilière".Pour le secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé Adrien Taquet, cette suppression "prive les hôpitaux d'une bouffée d'air (...) qui était très fortement attendue".- "A la sauvette" -Les sénateurs ont aussi souhaité instaurer une "règle d'or" qui encadrerait les futures lois de financement de la Sécurité sociale. A partir de 2025, chacune de ces lois devrait ainsi assurer un équilibre des comptes de la Sécurité sociale sur cinq ans.Cette disposition a été contestée par le groupe CRCE à majorité communiste, pour qui elle inscrirait "l'austérité dans le marbre". Le gouvernement a aussi marqué son opposition, M. Taquet jugeant "la règle vertueuse, mais prématurée". En matière d'autonomie, la création d'une 5e branche de la Sécurité sociale a fait débat, divisant la droite comme la gauche."Nous posons la première pierre" d'une réforme "attendue", a déclaré M. Taquet, rappelant qu'"en 2040, près de 15% des Français, soit 10,6 millions de personnes, auraient 75 ans ou plus". Le Sénat a validé le principe de sa création , rejetant un amendement de Jean-Noël Cardoux (LR) qui visait à la différer. Il a été rejeté par 156 voix "pour" (LR et CRCE à majorité communiste), contre 179 voix "contre" (PS, centristes, RDSE à majorité radicale, LREM, Indépendants)."Notre groupe n'est pas opposé à la création d'un 5e risque", a souligné M. Cardoux, estimant cependant qu'"on ne fait pas passer comme ça, à la sauvette, quelque chose qu'on attend depuis des décennies"."Ce que nous souhaitons c'est qu'il y ait une vraie loi sur l'autonomie", a également déclaré le président de la commission des Affaires sociales Alain Milon (LR). "Nous ne voulons pas que ce soit une coquille vide".Reconnaissant par la voix d'Olivier Henno que "la forme est quelque peu insatisfaisante", les centristes ont souhaité acté "une proposition qui est tellement attendue".A gauche, le PS "historiquement favorable" à la création d'une 5e branche, s'est néanmoins interrogé sur son financement, tandis que le groupe CRCE, "pas favorable", dénonçait "un coup de com' du gouvernement"."Il ne s'agit pas de faire les choses à la sauvette, mais étape par étape", a souligné M. Taquet, rappelant que le financement serait traité dans le projet de budget de la Sécu et que "la concertation a déjà été lancée sur le financement et la gouvernance".Le ministre de la Santé Olivier Véran a promis à l'Assemblée "au moins un milliard d'euros" supplémentaire pour financer la perte d'autonomie des personnes âgées et handicapées dans le prochain budget de la Sécu.
Le Sénat à majorité de droite a voté mercredi en première lecture les projets de loi sur la dette sociale, qui creusent fortement le "trou de la Sécu" après le coronavirus et actent la création d'une 5e branche "autonomie", volet âprement débattu.
Terrible accident à Granville, dans la Manche, ce mercredi 30 octobre. Une voiture a terminé sa course dans une boutique de vêtements du centre-ville, rue Saint-Sauveur, rapporte France Bleu. Les faits se sont produits aux alentours de 16 heures. Un homme aurait loupé un virage dans cette zone réservée aux piétons avant d'enfourcher un plot métallique. Il était semble-t-il fortement alcoolisé, à tel point qu'il n'aurait pas pu souffler dans l'éthylotest. Mais une prise de sang doit encore être effectuée pour en savoir plus. Le bilan est assez sérieux selon les secouristes. Cinq personnes ont été blessées dont deux en urgence absolue. France Bleu indique qu'un nonagénaire a été transporté au centre hospitalier d'Avranches et une autre femme de 74 ans a dû être évacuée en hélicoptère au CHU de Caen. Deux autres blessées plus légèrement ont été conduites vers les hôpitaux d'Avranches et de Granville. La vendeuse de la boutique a aussi été légèrement touchée. Une autre serait quant à elle choquée. Des faits divers récurrents La boutique en question, Zapat', est un magasin de vêtements situé à l'angle de la rue Sainte-Geneviève et de la rue Saint-Sauveur. Trente-six pompiers sont intervenus pour porter secours aux blessés selon les informations recueillies par France Bleu. Un fait divers qui rappelle un autre similaire survenu il y a une quinzaine de jours à Concarneau (Finistère). Une voiture avait percuté dix autres dans le centre-ville, devenant incontrôlable avant de monter sur le trottoir et de terminer sa course dans un magasin d'optique. Selon les policiers, le conducteur aurait avancé que la pédale d'accélérateur était restée bloquée. Par chance, rappelle Le Télégramme, aucune personne n'avait été blessée. Début octobre, un fait similaire s'était également produit à Vienne dans l'Isère. Un jeune homme de 17 ans avait terminé sa course sur une terrasse. Il y avait eu plusieurs blessés.
L'homme fortement alcoolisé a raté un virage avant de terminer sa course dans la vitrine. Il y aurait au moins cinq blessés, précise France Bleu.
L'ancien chef de l'Etat, le ton grave, a pris la parole à 22h10 : "comme je l'ai toujours fait, j'ai défendu mes valeurs, mes convictions avec ardeur, avec passion et avec le souci exclusif de la France. Je ne suis pas parvenu à convaincre une majorité d'électeurs. Je comprends le choix qu'ils ont fait envers d'autres responsables politiques que moi. François Fillon et Alain Juppé sont des personnalités de grande qualité qui font honneur à la droite française. J'ai beaucoup d'estime pour Alain Juppé, mais mes choix politiques sont plus proches de ceux de François Fillon." Selon les résultats provisoires de cette primaire, Nicolas Sarkozy arrive en troisième position derrière Alain Juppé et François Fillon. Une surprise totale pour son camp, digne du résultat de l'élection américaine de début novembre. Depuis le début de la campagne, les sondages le donnaient en effet présent au second tour face au maire de Bordeaux. Mais depuis le deuxième débat de la primaire, François Fillon semblait convaincre davantage l'électorat de la droite et du centre, d'après les instituts de sondage. Une tendance qui s'est donc confirmée dans les urnes ce soir. Pour l'ancien chef de l'Etat, c'est un véritable échec, qui pourrait signer la fin de sa carrière politique. L'ancien maire de Neuilly espérait réaliser ce que personne n'avait jamais fait avant lui : redevenir chef de l'Etat après avoir été battu en 2012 par François Hollande.
Stupeur dans le camp Sarkozy. L'ancien président de la République sort grand perdant du premier tour de la primaire de la droite et du centre.
Catherine Osson a en effet choisi d'embaucher Dominique Baert, son ancien compagnon et prédécesseur, actuel maire de Wattrelos (Nord), en tant que collaborateur pour un CDD d'un mois. Ces deux personnalités politiques étaient en couple durant plusieurs années avant d'annoncer leur séparation en 2016, rapporte le quotidien du Nord, cité par Franceinfo. L'embauche douteuse a été repérée par un candidat malheureux aux élections législatives Léonard Delcourt (LR) sur le site de l'Assemblée nationale. Interrogée par la Voix du Nord, Catherine Osson qui affirme rémunérer son nouveau collaborateur à hauteur de 2000 euros par mois, assume son choix. Elle affirme avoir eu notamment besoin des compétences de Dominique Baert dans le cadre de l'examen du projet de loi sur le budget 2018. "Je ne suis pas une spécialiste. Lui est compétent dans ce domaine, et il m'a en quelque sorte mis le pied à l'étrier. Il est venu plusieurs fois à l'Assemblée, il m'a aidé à préparer mes interventions, à rédiger des amendements, il a répondu à beaucoup de sollicitations", justifie-t-elle auprès de La Voix du Nord. En posant cette collaboration dans un contrat de travail, elle a voulu "formaliser les choses". Alors que la moralisation de la vie publique a été votée cet été et représente un engagement fort du candidat Macron, les détracteurs de l'élue LREM dénoncent une embauche abusive. Leonard Delcourt, parmi d'autres,fustige sur Twitter ce "nouveau monde" que l'ère Macron avait promis d'apporter.
POLÉMIQUE - C'est une embauche qui choque. La Voix du Nord raconte samedi 9 décembre le recrutement inattendu par la députée de la République en marche (LREM) de la 8e circonscription du Nord, de son ex-compagnon.
"J'espère que la justice et la police démontreront très vite la validité des procurations enregistrées par la ville de Marseille. La légende noire de la vie politique à Marseille, ça suffit", déclare Jean-Claude Gaudin, maire de la ville depuis 1995. "Il ne faut pas que cette mauvaise polémique détourne les électeurs du véritable enjeu et du choix qu'ils ont à faire pour Marseille et son avenir", poursuit-il, à moins de deux semaines du scrutin. Au premier tour, Martine Vassal avait eu l'amère surprise d'être doublée sur l'ensemble de la ville, où le vote a lieu par secteurs, par la candidate de l'union de la gauche, Michèle Rubirola (23,44% des voix contre 22,3%)."Je soutiens celle qui, par sa volonté, son dynamisme, et son expérience incarne le mieux l'avenir de notre ville (...) Je soutiens donc pleinement Martine Vassal et ses colistiers", ajoute-t-il.Jean-Claude Gaudin écorne également le projet de la coalition de gauche menée par Mme Rubirola, réunie sous le nom de Printemps Marseillais, dont il estime que "l'inexpérience, l'incompétence et l'intolérance ne peuvent constituer une alternative crédible pour la deuxième ville de France".Après les révélations de l'hebdomadaire Marianne et de France 2 sur des pratiques de recueil de procurations qui ne respectaient pas les règles légales, le parquet a ouvert une enquête préliminaire confiée à la police judiciaire, et une perquisition a eu lieu samedi matin au local de campagne de Mme Vassal, actuelle présidente LR de la métropole et du département.
Le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin a réaffirmé lundi dans La Provence son soutien à Martine Vassal, candidate Les Républicains (LR) à sa succession, après l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de possibles fraudes aux procurations côté LR, dénonçant une "mauvaise polémique".
Un éditeur qui recevrait de nombreux appels de la part de celui qui a enfin officialisé sa candidature à la primaire de la droite. "Il m'appelle tous les jours. C'est normal et c'est formidable. Il appelle pour savoir comment ça se passe. Il vit les choses. Il demande si on a des échos" , a déclaré Muriel Beyer, éditrice chez Plon dans les colonnes du JDD. Selon elle, il n'y a pas de souci à se faire car les premiers indicateurs seraient plutôt bons. "Dès le premier jour, il était en tête sur Amazon et depuis vendredi, il est en tête à la Fnac" , s'est-elle félicitée. Pourtant, de son côté, Le Parisien diffuse des témoignages de libraires qui indiquent qu'il n'y a pas de véritable engouement pour le livre de l'ancien président de la République, dont les ventes seraient plus faibles que celles de son précédent ouvrage "La France pour la vie". "C'est un livre programme, on lui prédit des ventes moins importantes que son précédent, plus personnel et intimiste", indique notamment Pierre Courtelle, de la librairie Mollat à Bordeaux. Des propos qui semblent laisser entendre que les appels répétés de Nicolas Sarkozy à son éditeur seraient justifiés. Réponse mardi prochain pour la publication des chiffres officiels.
Il n'y a pas que les chiffres des sondages qui inquiètent Nicolas Sarkozy. Il y a aussi ceux des ventes de son livre "Tout pour la France", sorti ce mercredi aux Editions Plon.
L'objet était resté en possession de Barron Claiborne, le photographe de cette séance historique pour le magazine Rap Pages, qui s'est déroulée à Manhattan le 6 mars 1997, trois jours avant la mort de Biggie, assassiné à Los Angeles.La couronne, qui était vendue avec trois tirages de la photo de Biggie devenue légendaire et utilisée pour la Une de Rap Pages, a atteint mardi quasiment le double de l'estimation haute fournie par Sotheby's, soit 300.000 dollars.Elle faisait partie d'une vente thématique autour du hip-hop, qui comprenait certains objets directement liés à l'histoire de ce mouvement et d'autres s'inscrivant dans cette culture.Depuis quelques années, les grandes maisons d'enchères ont organisé des ventes d'un genre inédit, en phase avec une nouvelle génération de collectionneurs, de baskets rares à planches de skateboard.Avec cet événement hip-hop, Sotheby's s'appuie sur la popularité du rap, genre émergent dans les années 90 et devenu, depuis le style musical le plus écouté aux Etats-Unis.Lors de la vente, un ensemble de 32 postes radio-cassette, emblématiques du hip-hop des années 80, a été vendu 113.400 dollars, soit le deuxième prix le plus élevé de la soirée.Autre lot marquant, une collection de 22 lettres d'amour écrites par le rappeur Tupac Shakur, ancien ami puis rival de Biggie, lorsqu'il était adolescent à Baltimore, partie pour 75.600 dollars.Une partie des gains de ces enchères sera reversée à des associations, notamment à Building Beats, qui promeut l'émancipation par la musique.
Une couronne en plastique achetée 6 dollars dans le commerce et portée lors d'une séance photo par le rappeur new-yorkais Notorious B.I.G. a été vendue aux enchères chez Sotheby's pour 594.750 dollars à New York.
L'Autorité de régulation des Telecoms (Arcep) a lancé jeudi 25 avril une consultation publique afin d'"assouplir les contraintes géographiques" qui pèsent sur l'attribution des numéros de téléphone fixe, a révélé Le Parisien. Actuellement, les numéros sont composés de préfixes qui renvoient à la localisation de la ligne. À chaque déménagement hors d'une même zone, l'utilisateur se voit donc obliger de changer de numéro de téléphone fixe. Outre les cinq grandes zones françaises qui correspondent aux indicateurs 01 pour l'Ile-de-France, 02 pour la région Nord-Ouest, 03 pour le Nord-Est, 04 pour le Sud-Est et 05 pour le Sud-Ouest, il y a 412 autres zones de numérotation définies. L'assouplissement des règles se ferait en deux temps. Au 1er janvier 2020, les opérateurs pourraient proposer aux utilisateurs de conserver leur numéro lors d'un déménagement au sein d'une de ces cinq grandes zones. Au 1er janvier 2023, les utilisateurs pourraient conserver leur numéro même s'ils changent de région. Cet assouplissement concernera aussi bien les particuliers que les entreprises. 3,6 millions de personnes concernées Aujourd'hui, un déménagement sur deux donne lieu à un changement de numéro de téléphone fixe, selon les chiffres de l'Arcep. Cela concerne 3,6 millions de personnes chaque année. Dans le même temps, l'Arcep veut expérimenter un mécanisme d'authentification des numéros pour doit protéger les abonnés contre l'usurpation de leurs coordonnées.
L'Arcep a lancé une consultation pour assouplir les règles d'attribution des numéros de téléphones fixes. Objectif : offrir aux utilisateurs la possibilité de garder leur numéro de téléphone fixe en cas de déménagement.
Samedi, un client a repéré des rats dans les présentoirs à pain du rayon boulangerie du magasin carrefour d'Évry 2 (Essonne). Repérée par Le Parisien mardi 3 avril, la vidéo a été réalisée par un habitant d'Évry, scandalisé par une telle situation. "Il était 20h30, et il y avait encore des clients. Du coup, on se demande ce que ça peut donner la nuit", lâche le vidéaste amateur, cité par Le Parisien. "Avec la leptospirose, cela peut s'avérer très grave. Les rats sont en contact direct avec les surfaces sur lesquelles on pose les aliments. Durant cinq minutes au moins, ils étaient là, à courir entre les palettes", poursuit-il. Des rats de nouveau filmés dans le rayon boulangerie du Carrefour d'Evry (vidéo)par Non Stop ZappingÀ l'origine, il n'avait pas l'intention de rendre publique la vidéo. Il a d'abord filmé la scène pour l'envoyer à sa femme. "J'ai fait la vidéo pour lui envoyer et lui demander si elle voulait toujours une baguette. Puis j'ai voulu la diffuser parce que ce n'est pas tolérable", témoigne-t-il. Des travaux à l'origine du fléau ?Voici un mois, un client avait déjà filmé des souris dans les vêtements du rayon bébé de cette même grande surface. Les rongeurs avaient élu domicile dans des gigoteuses, trouées et souillées d'urines et d'excréments. La direction avait promis "des mesures immédiates : nettoyage, retrait des produits, ainsi qu'un dispositif de contrôle renforcé", rappelle Le Parisien. "Depuis février, nous avons intensifié le contrôle qualité et mis en place des moyens importants, comme le nettoyage complet des locaux et du matériel chaque jour, ainsi que l'intervention quotidienne d'une entreprise spécialisée. Et ces mesures sont appliquées sur le long terme", assure la direction auprès du quotidien. Du côté de la mairie, on reconnaît des circonstances atténuantes à l'enseigne : "Je sais que Carrefour et le centre commercial ont pris les dispositions pour dératiser de manière réelle et durable, indique-t-il. Mais il y a de nombreux chantiers autour dans la commune...", indique le maire PS Francis Chouat.
Après des souris découvertes dans les gigoteuses du rayon bébé en février, des rats ont été filmés dans les présentoirs à pains du rayon boulangerie du magasin Carrefour à Évry 2.
Elle avait alors gagné l'Eurovision. France Gall morte à l'âge de 70 ans : Sa victoire à l'Eurovision en 1965 (vidéo)par Non Stop ZappingLa nouvelle est tombée : France Gall a tiré sa révérence. La chanteuse s'est éteinte ce dimanche 7 janvier après un long combat contre le cancer. À 70 ans, France Gall était hospitalisée fin décembre pour une "infection sévère". C'est à 16 ans que la jolie blonde commence sa carrière, une carrière qui sera longue et parsemée de succès et de drames comme la perte de son époux Michel Berger en 1992, puis celle de sa fille en 1997. Mais c'est toute jeune que France Gall connait son premier grand succès en gagnant l'Eurovision en 1965 avec le titre "Poupée de cire, poupée de son" composée par Serge Gainsbourg.
Ce dimanche 7 janvier, France Gall s'est éteinte à l'âge de 70 ans à Paris des suites d'un cancer. Non Stop Zapping vous propose de revenir sur le moment qui l'a propulsée au rang de grande chanteuse française, en 1965.
Q: "Que cette entrevue en visio-conférence se tienne, c'était un signe fort pour le monde de la culture. On attendait un tel signe. On a le sentiment d'être pris au sérieux. Il y avait aussi des représentants des ministères de la Culture, de l'Économie, du Travail, et c'est bien que ce lien entre les trois secteurs ait été fait. C'est un signe fort et important".Q: Comment s'est déroulé l'échange, qu'avez-vous dit?R: "Chacun a pu s'exprimer l'un après l'autre. Le président de la République a répondu à chacun d'entre nous. On a senti une grande écoute, une envie de faire avancer les choses. Les sujets abordés ont été les inquiétudes du point de vue structurel, organisationnel et aussi le désespoir exprimé par rapport à la question de l'intermittence. Il a aussi été demandé que les choses bougent au niveau européen. Nous avons un écosystème qui fonctionne et il faut travailler à le protéger. Mais on doit aussi réfléchir à comment réinventer ce système. Ce point me tient à cœur. Pour cela, il faut que toutes les voix soient entendues. Pas seulement celles des décisionnaires, mais aussi celles des gens des quartiers populaires, des zones rurales, celles des défavorisés, des femmes. Il faut profiter de cette crise pour ne pas creuser le fossé qui existe entre les leaderships et ceux dont les voix ne comptent pas assez, se sentent exclus. Il faut réfléchir à une nouvelle manière de créer". Q: Comment voyez-vous la suite?Q: "Le président de la République a dit des choses fortes. Il s'est dit prêt à entendre des +utopies concrètes+, ce sont ses mots. Il a aussi parlé d'éducation, un mot très important pour moi: Il faut se mettre en lien avec l'éducation nationale. Il a aussi parlé du génie français, qui repose sur le bon sens et la créativité. J'ai le sentiment qu'on a été entendu. Maintenant, ça va se jouer là: comment cela va se traduire sur le terrain? Cet échange a été positif, j'en attends énormément. Quand on a des grands mots, on doit avoir des grands gestes, des grandes actions. Le temps nous est compté, nous devons maintenant avoir du concret dans le court et le moyen terme. Dans cette période d'incertitude, nous attendons la suite".(Propos recueillis par Philippe GRELARD)
Q: Qu'avez-vous pensé de cette initiative?
Si aujourd'hui on soigne le sida, on n'en guérit pas. Les traitements actuels contre le VIH sont en effet à prendre "à vie" car les antirétroviraux bloquent efficacement la multiplication du virus mais ne parviennent pas à l'éliminer de l'organisme. Le virus se cache dans des cellules "réservoirs", à partir duquel le virus pourrait à nouveau infecter d'autres cellules si le traitement est interrompu. Mais des recherches menées par l'Institut Pasteur pourraient changer la vie des 130.000 personnes séropositives en France et des 36,7 millions de personnes atteintes par l'épidémie dans le monde. Une équipe est parvenue à identifier une vulnérabilité de ces cellules, ouvrant la voie à leur élimination, révèle une étude publiée jeudi 20 décembre dans la revue Cell Metabolism."On pense qu'on a identifié une cible thérapeutique importante""Nous avons découvert que le virus infecte davantage les cellules qui ont une activité métabolique très élevée. Cette activité métabolique, c'est la façon dont la cellule va consommer du sucre ou du gras pour produire de l'énergie nécessaire à sa survie", explique à 20 minutes Asier Saez-Cirion, coordinateur de l'étude à l'Institut Pasteur. "On peut donc s'appuyer sur cette vulnérabilité. Par exemple en bloquant la consommation de sucre, on peut supprimer les cellules qui sont déjà infectées", précise-t-il."On a vérifié en laboratoire sur des cellules de patients sous antirétroviraux que certains inhibiteurs métaboliques empêchent le virus du VIH de se multiplier. Et détruisent ces réservoirs", détaille le chercheur dans les colonnes du quotidien gratuit. "On pense qu'on a identifié une cible thérapeutique importante", assure-t-il.À l'heure actuelle, les chercheurs testent différents inhibiteurs, également testés dans la lutte contre le cancer, pour trouver des combinaisons optimales. Quelles suites ?Néanmoins, il reste beaucoup d'étapes à franchir avant d'aboutir à de nouveaux traitements. "Il faudra sans doute quelques années avant qu'on puisse commencer à vraiment tester ces approches dans un vrai essai clinique de phase 3 qui pourrait nous donner un résultat sur l'efficacité", précise Asier Saez-Cirion auprès de l'AFP. "Je ne sais pas si on va pouvoir guérir complètement, explique-t-il également à 20 minutes (...) Mais ce dont on est persuadé, c'est qu'on va pouvoir obtenir une rémission du VIH.""On peut dire qu'on a gagné une bataille, mais on est loin d'avoir gagné la guerre", tempère également Olivier Lambotte, professeur en immunologie à l'Université Paris-Sud et coresponsable de la recherche clinique à l'ANRS, l'Agence nationale française de recherche sur le sida et les hépatites, auprès de Franceinfo. "Beaucoup de choses sont encore à faire, mais c'est une piste très prometteuse", estime-t-il néanmoins.
Une équipe de l'Institut Pasteur est parvenue à identifier une vulnérabilité dans les cellules dites "réservoirs" du virus du sida, ouvrant la voie à leur élimination.
En Europe, la situation est loin d'être aussi grave mais des villes et quartiers sont de nouveau confinés face à l'apparition de foyers, notamment dans des entreprises.Le Texas, épris de libertés et Etat américain le plus grand du pays, avait commencé à rouvrir le 1er mai, mais le chef de l'exécutif local, le gouverneur Greg Abbott, a décidé jeudi de ne pas passer aux étapes suivantes de déconfinement en raison de la hausse des hospitalisations liées au coronavirus. Ce grand Etat a rapporté jeudi 5.996 nouveaux cas de coronavirus, un nouveau record. "La dernière chose que nous voulons est de revenir en arrière et de fermer les commerces", a cependant déclaré l'élu républicain.C'est pourtant la nouvelle crainte de nombreux responsables américains d'une vaste frange couvrant le Sud et l'Ouest, qui observent depuis quelques semaines leurs hôpitaux se remplir de malades du Covid-19 et se demandent s'il ne faut pas, au minimum, rendre obligatoire le port des masques en public. Le Nevada vient de le décréter pour tous les espaces publics fermés, et donc dans les casinos de Las Vegas, dès vendredi.C'est comme si le film qui s'était déroulé dans le Nord-Est et en particulier à New York au printemps se rejouait, mais dans une partie du pays moins dense, qui s'était déconfinée en confiance après avoir cru échapper au pire.A 20h00 GMT, le pays comptait plus de 37.000 nouveaux cas diagnostiqués et 692 décès supplémentaires pour la journée de jeudi, selon les chiffres des Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC). Les experts ont averti que les plus de trois dizaines de milliers de nouveaux cas désormais dépistés chaque jour sont l'avant-garde d'une explosion exponentielle des contagions."Avec le temps, ces gens vont commencer à être hospitalisés, et ils vont commencer à mourir", dit l'épidémiologiste d'Harvard William Hanage. "Cela prendra peut-être quelques semaines ou plus, mais cela arrivera. Et n'oubliez pas que cela se passe dans une population bien plus grande que celle où ont éclaté les foyers du printemps".Une deuxième vague était redoutée pour l'automne et l'hiver, en conjonction avec la grippe saisonnière, mais c'est une vague estivale qui s'ébauche. Alors que seulement 5 à 8% de la population a été contaminée depuis le début de la pandémie, estiment les autorités sanitaires américaines.- Pic encore à venir dans les Amériques -Au total, la pandémie a fait 485.549 morts officiellement recensés dans le monde, selon un bilan de l'AFP jeudi à 20h30 (00H30 GMT). Après les Etats-Unis, c'est le Brésil qui a subi le plus de décès (54.971).Le Mexique a déploré jeudi plus de 25.000 mort du virus et quelque 200.000 personnes contaminées depuis le début de l'épidémie dans ce pays de 127 millions d'habitants, selon les autorités. Le seuil des dix millions de cas de Covid-19 dans le monde devrait être atteint la semaine prochaine alors que la pandémie n'a pas encore atteint son pic dans la région des Amériques, a averti l'OMS.Plus de la moitié des près de 105.000 morts des Caraïbes et d'Amérique latine ont été enregistrés au Brésil.L'armée australienne a annoncé jeudi le déploiement de 1.000 soldats à Melbourne, deuxième ville la plus peuplée de l'immense île-continent, après l'apparition d'un foyer et des placements en isolement dans des hôtels.Mais les caméras vont recommencer à tourner à Bollywood, après un accord entre trois grandes organisations du cinéma indien, mettant fin au gel des tournages de films, avec des règles sanitaires qui devraient restreindre le faste légendaire de l'usine à rêves de l'Inde: les acteurs de plus de 65 ans sont interdits des plateaux et il ne devrait pas y avoir de scènes de mariage ou de combat, deux incontournables des longs-métrages bollywoodiens.- Alarme et plages en Europe -L'Europe, elle, s'était déconfinée après avoir dompté la pandémie, mais elle surveille les redémarrages, quitte à ordonner de nouveaux confinements, comme ces derniers jours dans la banlieue de Lisbonne, en Allemagne autour d'un abattoir ou en Italie près de Naples.Avec le déconfinement, les usines, entreprises et exploitations agricoles s'ajoutent aux maisons de retraite et aux prisons comme des sources de transmission importantes.L'Organisation mondiale de la Santé a mis en garde le continent, jeudi. "La semaine dernière, l'Europe a connu une augmentation du nombre de cas hebdomadaires pour la première fois depuis des mois", a déclaré le directeur de la branche Europe de l'OMS, Hans Kluge, depuis Copenhague."Dans onze pays, l'accélération de la transmission a entraîné une recrudescence très importante qui, si elle n'est pas maîtrisée, poussera les systèmes de santé au bord du gouffre une fois de plus en Europe", a-t-il poursuivi.Mais la Tour Eiffel a rouvert à Paris, avec certes encore peu de touristes, et le Louvre suivra le 6 juillet.La Grèce, elle, où l'épidémie a fait 191 morts, assure qu'elle a pris "un maximum" de mesures de sécurité pour protéger les touristes, selon le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis. Les aéroports grecs accueilleront de nouveau des vols internationaux le 1er juillet.Et les Anglais, pour la journée la plus chaude de l'année, se sont précipités sur les plages jeudi, au point de submerger les autorités locales qui ont fait intervenir la police dans la station balnéaire de Bournemouth.Pour les malades graves du coronavirus, l'Agence européenne des médicaments a recommandé jeudi d'autoriser un premier médicament contre le Covid-19, l'antiviral remdesivir, suivant les Etats-Unis. La décision dépendra de la Commission.
Après un long "plateau" la pandémie de Covid-19 gagne en ampleur dans une immense partie des Etats-Unis et s'accroit également en Amérique latine, notamment au Mexique et au Brésil où les bilans des décès quotidiens continuent de grimper.
"C'est toute la Nation qui s'incline" et "qui pleure" "trois de ses enfants morts en héros", a déclaré Emmanuel Macron en rendant hommage jeudi 13 juin aux trois sauveteurs de la SNSM morts vendredi en portant secours à un chalutier en détresse. "Le sens qu'ils avaient donné à leur existence (...) était de sauver la vie des autres", a salué le chef de l'Etat devant plusieurs centaines de personnes rassemblées pour une cérémonie d'hommage devant le prieuré Saint-Nicolas, qui surplombe la baie des Sables-d'Olonne. "C'est bien toute la Nation qui reconnaît leur mérite exceptionnel, qui distingue leur incroyable dévouement pour accomplir ce qu'ils considéraient comme leur devoir. C'est bien toute la Nation qui s'incline devant la douleur digne de leurs familles, leurs compagnes, leurs enfants, leurs parents et tous leurs proches. Chères familles, aujourd'hui le chagrin l'emporte, mais je vous le dis : soyez fiers", a souligné Emmanuel Macron.Le chef de l'État a fait chevalier de la Légion d'honneur les trois victimes : Dimitri Moulic, mécanicien bateau de 37 ans, Alain Guibert, marin pêcheur de 51 ans et Yann Chagnolleau, patron pêcheur retraité de 54 ans, dont les cercueils étaient recouverts du drapeau tricolore. Les quatre rescapés du naufrage ont été également été décorés jeudi par Emmanuel Macron. "Ces trois-là sont allés au bout de leur idéal" "Yann, Alain et Dimitri avaient choisi l'engagement bénévole, désintéressé, au service des autres. Parce que pour eux, et quels que soient les risques, la solidarité des gens de mer était plus forte que tout. Ce 7 juin, ces trois-là sont allés au bout de leur idéal, en hommes d'honneur et de courage qu'ils étaient, en marins qu'ils étaient", a déclaré Emmanuel Macron qui a également décoré de la Légion d'honneur les quatre sauveteurs rescapés du naufrage."C'est toute une famille que la République souhaite honorer aujourd'hui", a souligné le président saluant les "8.000 femmes et hommes qui ne cessent de prendre des risques sur leur temps libre" pour porter "avec ce même courage et cette même fierté" assistance en mer avec la SNSM."La France est une nation d'océans" "Nous leur devons tant et tant de vies sauvées et le peuple de France le sait bien", a-t-il dit. "Nous nous battrons pour faire vivre ce beau modèle solidaire et fraternel du sauvetage en mer. Le gouvernement et le Parlement le feront, et ils sont déjà engagés ensemble. Et j'y veillerai", a-t-il poursuivi. Car "la France est une nation d'océans et de mers et cela continuera".Quelque 15.000 personnes se sont recueillies lundi sur les plages des Sables-d'Olonne pour honorer les trois bénévoles qui ont péri en mer en voulant secourir un marin pêcheur, alors que la tempête Miguel faisait rage. Les sauveteurs ont connu une avarie gravissime lorsque les carreaux de leur bateau ont implosé. Trois sauveteurs ont été "pris au piège" à l'intérieur du bateau. Les quatre rescapés sont parvenus à nager 200 m et à atteindre le rivage, saufs. Créée en 1967, la SNSM a secouru environ 9.000 personnes en 2017.
Yann Chagnolleau, Alain Guibert et Dimitri Moulic ont être décorés de la Légion d'honneur à titre posthume. "Chères familles, aujourd'hui le chagrin l'emporte, mais je vous le dis : soyez fiers", a déclaré le chef de l'État jeudi aux Sables-d'Olonne.
Franceinfo est allé dans cette circonscription recueillir leur réaction. "Bobos égoïstes" ou "cathos pétainistes" ? Des électeurs de la circonscription d'Henri Guaino répondent à ses insultespar franceinfo"Je pense que Monsieur Guaino est à vomir et qu'il doit sortir rapidement de la politique." Yves, électeur de la 2e circonscription de Paris est très remonté. La raison ? Au soir du premier tour des élections législatives, Henri Guaino, ancien conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2012, a eu des mots très durs pour qualifier l'électorat de la circonscription dans laquelle il se présentait, et qui l'a placé en septième position, avec seulement 4,51% des suffrages. "L'électorat qui a voté dans la 2e circonscription de Paris aujourd'hui est, à mes yeux, à vomir", a-t-il lancé en direct sur BFMTV. Sa cible : les "bobos égoïstes" et la "bourgeoise traditionnelle, un peu pétainiste". Franceinfo est allé dans cette circonscription interroger ces électeurs insultés.
Sèchement battu dans la 2e circonscription de Paris, Henri Guaino n'a pas mâché ses mots après sa défaite. "A vomir", "bobos égoïstes", "bourgeoisie traditionnelle", les électeurs n'ont pas été épargnés...
L'île de Beauté fait face à un épisode pluvio-orageux "intense". Les deux départements de la Corse ont été placés en vigilance orange "pluie-inondation" et "orages" par Météo France, samedi 3 novembre. Le pic du phénomène est attendu dans la nuit de samedi à dimanche et doit prendre fin lundi 5 novembre à minuit."En seconde partie de nuit de samedi à dimanche, plusieurs passages pluvio-orageux actifs vont concerner la Corse, tout d'abord sur le sud de l'île puis, en fin de nuit et journée, sur l'ensemble de la façade orientale principalement", prévient l'institut météorologique. Au moment le plus dangereux de ces intempéries, les Corses doivent s'attendre à des précipitations allant de 50 à 60 millimètres en 1 à 2 heures. "Ces orages peuvent être accompagnés de grêle et de rafales de vent", est-il également précisé.Au total, de 80 à 150 millimètres de cumuls de pluie vont s'abattre sur l'ensemble de la période. "D'autres passages orageux à confirmer peuvent se produire en soirée de dimanche", ajoute Météo France.Les violents orages sont susceptibles de "provoquer localement des dégâts importants", ainsi que de mettre des vies en danger. "Les conditions de circulation routière peuvent être rendues difficiles et quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires", poursuit le service météo.Météo France liste quelques conseils de comportement à adopter dans ce type de situation : "Évitez d'utiliser le téléphone et les appareils électriques. À l'approche d'un orage, prenez les précautions d'usage pour vous protéger des effets de la foudre, mettez en sécurité vos biens et abritez-vous. Renseignez vous avant d'entreprendre un déplacement et soyez vigilants. Évitez, si possible, le réseau routier secondaire. Si vous habitez en zone habituellement inondable, prenez les précautions d'usage".En début de semaine, l'île avait déjà été balayée par la tempête Adrian avec des rafales à 160 km/h, faisant un blessé grave et privant d'électricité des milliers de foyers. Le niveau d'alerte rouge avait été déclenché.
De fortes pluies orageuses sont attendues sur l'ensemble de l'île corse, dès la nuit du samedi 3 novembre au dimanche 4 novembre.
"Le roi émérite ne fuit rien puisqu'il n'est impliqué dans aucune affaire", a déclaré aux journalistes Mme Carmen Calvo, numéro deux du gouvernement, en réponse aux formations antimonarchistes qui accusent Juan Carlos de fuir la justice. Le chef du parti de gauche radicale Podemos, Pablo Iglesias, qui est membre du gouvernement, venait de déclarer "inacceptable" que l'ancien monarque, dont on ignore toujours où il s'est rendu après l'annonce lundi de son départ d'Espagne, "ne soit pas dans son pays pour faire face à son peuple".De fait, contrairement à qu'affirmait Pablo Iglesias, aucune enquête ne vise officiellement Juan Carlos. Mais les procureurs suisses et espagnols se penchent sur sa fortune à la suite des allégations d'une ancienne maîtresse, Corinna Larsen.- Comptes secrets -Dans des enregistrements réalisés apparemment à son insu et diffusés en 2018 par des médias espagnols, Corinna, qui préfère utiliser le nom d'un ancien mari, zu Sayn-Wittgenstein, assurait que l'ex-roi possédait des comptes secrets en Suisse et avait touché une commission importante pour l'attribution à des entreprises espagnoles d'un contrat de construction d'un train à grande vitesse en Arabie saoudite en 2011.En mars, la Tribune de Genève révélait qu'en 2008 le roi Abdallah d'Arabie saoudite avait versé 100 millions de dollars sur le compte à la banque suisse Mirabaud d'une fondation panaméenne dont Juan Carlos était bénéficiaire. Selon ce journal suisse, l'ancien souverain a tiré sur ce compte jusqu'à sa fermeture en 2012 et fait don du solde - soit 65 millions d'euros - à Corinna Larsen qui l'a ensuite placé aux Bahamas. La Tribune affirme qu'un procureur genevois a ouvert en 2018 une enquête pénale pour "soupçons de blanchiment d'argent" sur ces transactions et inculpé Corinna Larsen, la banque Mirabaud, un avocat et un homme d'affaires, mais pas Juan Carlos.D'après le journal El Pais, Larsen a déclaré aux enquêteurs suisses que le roi lui avait fait ce cadeau "par amour et gratitude" et pas pour cacher l'argent.La justice suisse se refuse à tout commentaire sur cette affaire dont son homologue espagnole s'est saisie à son tour en septembre 2018 pour enquêter sur le contrat du TGV. - Difficile à prouver -En juin dernier, les procureurs de la Cour suprême, seule habilitée à juger un ancien monarque, ont annoncé qu'ils cherchaient à déterminer s'il y avait eu "délit de corruption dans les transactions internationales" et si Juan Carlos pouvait en être responsable.La corruption est un des délits les plus difficiles à prouver, selon des sources du ministère public. Difficile en tout cas de voir dans le don saoudien de 2008 un pot-de-vin pour un contrat qui n'a été remporté que trois ans plus tard par le consortium espagnol. La ligne de TGV de 450 km entre Médine et La Mecque a été inaugurée en 2018.D'après ces sources, les enquêteurs qui se penchent sur les comptes en Suisse pourraient suivre deux autres pistes: le blanchiment d'argent et la fraude fiscale.Des capitaux ne peuvent être blanchis que si leur origine est illicite, rappellent ces sources. Même s'il était démontré que Juan Carlos a reçu des millions des monarchies du Golfe, du Koweït à Oman en passant par l'Arabie saoudite, comme l'assure la presse, resterait à prouver qu'il ne s'agit pas de cadeaux sans contrepartie, c'est-à-dire légaux. Si la justice venait à démontrer l'inverse, encore faudrait-il que le roi ait utilisé ces fonds - en les investissant ou en les transférant d'une banque à l'autre - après son abdication en juin 2014. Avant cette date, tous ses actes sont couverts par l'immunité royale.Reste la piste de la fraude fiscale. Si l'ancien monarque avait placé sa fortune à l'étranger sans la déclarer, les autorités espagnoles pourraient remonter jusqu'à 2015 pour l'accuser de fraude, le délai de prescription étant de cinq ans. Pas d'enquête donc mais suffisamment de soupçons pour que le chef du gouvernement Pedro Sanchez se dise "troublé" début juin par "des informations inquiétantes". Le 3 août, le roi Felipe VI faisait savoir que son père quittait l'Espagne en raison des "conséquences publiques de certains évènements passés de (sa) vie privée".
Aucune enquête ne vise à ce jour l'ex-roi Juan Carlos parti en exil, a souligné mercredi le gouvernement espagnol, même si les justices espagnole et suisse examinent à la loupe ses comptes en banque après les révélations d'une ancienne maîtresse.
Le 7 janvier 2015, les frères Chérif et Saïd Kouachi, des islamistes radicaux, tuaient 12 personnes dans l'attaque de la rédaction de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo avant de prendre la fuite. Le lendemain, Amédy Coulibaly, délinquant multirécidiviste radicalisé, abattait une policière municipale à Montrouge, près de Paris. Le 9 janvier, il tuait quatre hommes, tous juifs, lors d'une prise d'otages au magasin Hyper Cacher, dans l'Est parisien. Coulibaly a été tué dans l'épicerie cacher lors de l'assaut policier. Comme peu avant, les frères Kouachi dans l'imprimerie où ils s'étaient retranchés. Dans ces affaires, quatorze personnes seront jugées - dont trois par défaut - devant la cour d'assises spéciale de Paris du 4 mai au 10 juillet. Le principal accusé est le Franco-Turc Ali Riza Polat, mis en cause pour son rôle central dans les préparatifs des attentats, en particulier la fourniture de l'arsenal utilisé par le trio terroriste.C'est la première fois depuis la tuerie du jihadiste toulousain Mohamed Merah en 2012 que des crimes de cette ampleur touchent la France, visant notamment un journal satirique pour ses caricatures du prophète et des clients juifs d'une épicerie cacher. Le jihad s'installe sur le sol français. Depuis, les attaques jihadistes ont fait au total 251 morts dans le pays, du Bataclan à la promenade des Anglais de Nice. Après le temps de l'enquête, l'audience "Charlie Hebdo" inaugure le temps des grands procès terroristes aux assises.Début 2020, les assises spéciales de Paris auront à juger, du 6 au 17 janvier, 24 personnes dont 20 sont en fuite ou présumées mortes - parmi lesquelles les frères Belhoucine, dont l'aîné est considéré comme le mentor d'Amédy Coulibaly, et du 20 au 24 janvier, Mourad Farès, ancienne figure du recrutement de jihadistes francophones en Syrie. Les dates d'autres grands procès ont été fixées en 2020, n voici la liste : ► Le père Bernard Peynat, le 13 janvierLe père Bernard Preynat, visé par des accusations d'abus sexuels sur de jeunes scouts qui ont par effet de ricochet mené au retentissant procès du cardinal Barbarin, comparaît en correctionnelle à Lyon face à dix de ses accusateurs. ► Lamine Diack, le 13 janvier Le Procès de l'ex-patron de l'athlétisme mondial (IAAF), le Sénégalais Lamine Diack, et de son fils, tous deux soupçonnés d'être au cœur d'un système de corruption pour couvrir des cas de dopage d'athlètes russes se tiendra à Paris jusqu'au 23 janvier. ► Balardgone, le 27 janvier Le procès "Balardgone" ou Pentagone à la française concerne une affaire de corruption et de favoritisme dans l'attribution du nouveau bâtiment du ministère de la Défense, dans le XVe arrondissement de Paris. Il se tiendra à Paris, jusqu'au 5 février. ► Les Balkany, le 3 févrierLe 3 février s'ouvrira à Paris le procès en appel de Patrick et Isabelle Balkany pour blanchiment aggravé de fraude fiscale, notamment pour l'achat, via un complexe montage offshore, d'un luxueux riad à Marrakech. En première instance, le maire de Levallois-Perret a été condamné à 5 ans de prison avec incarcération immédiate et son épouse Isabelle à 4 ans.► Les époux Fillon, le 24 févrierL'ancien Premier ministre François Fillon, son épouse Penelope et son ancien suppléant à l'Assemblée Marc Joulaud sont jugés dans l'affaire des emplois fictifs dont aurait bénéficié Penelope Fillon, une affaire qui avait plombé la campagne du candidat de la droite à la présidentielle de 2017. ► Le "chirurgien de Jonzac", le 13 marsLe chirurgien à la retraite Joël Le Scouarnec est jugé aux assises à Saintes pour viols et agressions sexuelles sur quatre mineures, premier volet d'un dossier où la justice a identifié quelque 250 victimes potentielles du "chirurgien de Jonzac" durant ses près de trente ans de carrière, une affaire de pédophilie d'une ampleur inédite en France.► Effondrement du stade Vélodrome, le 16 mars Le 16 juillet 2009, trois jours avant le concert de la Reine de la pop Madonna au stade Vélodrome de Marseille, le toit de la scène en construction s'était effondré, tuant deux techniciens et en blessant huit autres. Sept personnes et quatre sociétés sont jugées à Marseille au tribunal correctionnel, notamment pour homicides et blessures involontaires.► Procès de l'affaire de "la grotte sanglante", le 19 marsRémi Chesne et Audrey Louvet sont jugés aux assises de Montpellier pour la séquestration et l'assassinat de Patrick Isoird, un Sétois de 49 ans porté disparu le 23 juin 2014. Le corps de la victime, tuée par balles, avait été retrouvé en partie calciné mi-juillet dans une galerie souterraine à Sète. Une histoire de vengeance où l'accusée aurait servi d'appât.► Georges Tron, le 21 avril Après leur acquittement en première instance, procès en appel de l'ex-secrétaire d'Etat et maire de Draveil Georges Tron et de l'ancienne adjointe au maire, accusés de viols et agressions sexuelles par deux ex-employées municipales. ► Affaire Fiona, le 26 mai C'est le quatrième procès aux assises pour Cécile Bourgeon et son ex-compagnon Berkane Makhlouf, pour la mort en mai 2013 de Fiona, cinq ans, au terme d'une longue procédure marquée par de nombreux rebondissements. ► La banque UBS, le 2 juin Il s'agit du procès en appel de la banque suisse UBS, condamnée en février 2019 à une amende record de 3,7 milliards d'euros pour "démarchage bancaire illégal" et "blanchiment aggravé de fraude fiscale". ► Les militaires et ex-militaires de Saint-Cyr, le 8 juin En 2012, un sous-lieutenant de 24 ans s'était noyé à Saint-Cyr Coëtquidan (Morbihan) lors d'une soirée de "bahutage", visant à transmettre les "traditions" de l'école. Sept militaires et ex-militaires sont jugés pour homicide involontaire.
L'année judiciaire 2020 verra l'épilogue du dossier Mediator et la comparution de l'ex-Premier ministre François Fillon, mais sera surtout marquée au printemps par le procès des tueries jihadistes de janvier 2015.
L'engin avait été découvert au début du mois par des ouvriers travaillant sur un chantier, situé sous le boulevard périphérique. Une bombe, larguée par un avion en avril 1944, doit être neutralisée dimanche dans le nord de la capitale. Pour ce faire, un puits de 7 mètres de profondeur a été creusé pour y enfouir la bombe avant de la déclencher. "L'obus sera déplacé sur 200 mètres où il sera déposé dans un caisson qui a été au préalable creusé. Un système de mise à feu va faire exploser l'obus", a déclaré la préfecture de police de Paris à l'AFP. Le déclenchement est prévu en début d'après-midi, rapporte BFMTV.Par mesure de sécurité, tout le quartier de la Porte de la Chapelle sera bouclé. Près de 1.800 personnes devront être évacuées dès l'aube, à 6 heures du matin, sur cette zone située à cheval entre Paris et Saint-Denis. "Cette opération nécessite l'évacuation de la population dans un périmètre de 300 mètres", a indiqué la mairie de Saint-Denis dans un communiqué, publié vendredi 15 février. Les deux communes vont mettre à disposition des gymnases pour accueillir les personnes déplacées.Un TGV sur deux retardé ou supprimé, autoroute ferméeDu côté des transports, il sera difficile de se déplacer durant une grande partie de la journée. Le trafic ferroviaire sera totalement interrompu de 9 heures à 15 heures sur les RER B et RER D, ainsi que le Transilien H, K et les lignes TER des Hauts-de-France. Pour les grandes lignes, des modifications et suppressions sont attendues sur un TGV Nord sur deux, un Eurostar sur deux et huit Thalys sur neuf, selon les prévisions de la SNCF. L'autoroute A1 sera également fermée dès 7 heures, entre la Porte de Paris et la Porte de la Chapelle, de même que le boulevard périphérique, de la porte de Clignancourt à la porte d'Aubervilliers. La circulation devrait reprendre en milieu d'après-midi.
Dimanche 17 février, une vaste opération de déminage est prévue à Paris et Saint-Denis pour désamorcer une bombe datant de la Seconde Guerre mondiale. Le quartier de la Porte de la Chapelle sera bouclé durant toute la matinée, tandis que la circulation des trains et RER sera fortement perturbée.
"Il n'y aura jamais de +zone autonome+ à Washington tant que je serai votre président. S'ils essaient ils feront face à une force conséquente", a tweeté le président américain, dans un contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme depuis des semaines."Notre règlement stipule que nous n'autorisons pas les gens à souhaiter ou espérer nuire à une personne ou à un groupe de personnes", a expliqué Twitter en réponse à une sollicitation de l'AFP.Les utilisateurs ne pourront pas "aimer" le message, ni y répondre ou le retweeter sans commentaire.Le mois dernier, le réseau des gazouillis avait déjà prouvé qu'il ne craignait pas de sanctionner le locataire de la Maison Blanche, toujours très volubile sur sa plateforme préférée.Twitter avait d'abord signalé comme trompeur des propos de Donald Tump sur le vote par correspondance, articles de journaux à l'appui. Puis il a épinglé un autre tweet pour "apologie de la violence": "Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles", déclarait Donald Trump au sujet des manifestations qui dégénéraient parfois en émeutes. Le milliardaire au pouvoir a contre-attaqué, dès le premier avertissement de Twitter, en signant un décret qui remet en cause une loi fondamentale de l'internet américain et du modèle économique des géants des réseaux.La Section 230 offre aux plateformes numériques une immunité contre toute poursuite judiciaire liée aux contenus publiés par des tiers. Et leur donne la liberté d'intervenir à leur guise pour policer les échanges.Facebook, qui n'a pas retiré les mêmes messages du président, a été vivement critiqué pour son inaction par la société civile mais aussi en interne, par ses propres employés.A 5 mois de la présidentielle américaine, les réseaux tâchent plus que jamais de ménager la chèvre et le chou. Ils doivent valoriser la liberté d'expression tout en polissant les échanges entre utilisateurs, souvent houleux, voire hargneux.Ils sont aussi sommés de prendre des mesures de lutte contre le racisme systémique qui empoisonne les Etats-Unis.Des centaines de milliers d'Américains se sont mobilisés depuis près d'un mois, dans la rue et sur les plateformes, pour réclamer la justice pour George Floyd, un Afro-Américain tué par un policier blanc, et des réformes des forces de l'ordre.A Washington, quelques manifestants ont tenté lundi d'ériger un campement aux abords de la présidence sur le modèle de la zone sans police créée à Seattle.
Twitter a de nouveau épinglé Donald Trump mardi, avec une mention signalant qu'un de ses tweets "enfreignait" les règles du réseau portant sur les "comportements inappropriés", tout en laissant la possibilité de le lire.
Des centaines de manifestants ont bloqué une autoroute samedi dans la capitale de l'Etat de Géorgie et incendié un restaurant près duquel Rayshard Brooks a été mortellement blessé par un policier. Des dizaines de personnes ont été arrêtées, selon CNN, citant la police de cette ville. La maire Keisha Lance Bottoms, dont le nom a été avancé comme celui d'une possible colistière du démocrate Joe Biden pour l'élection présidentielle de novembre, a annoncé la démission "immédiate" d'Erika Shields, qui dirigeait la police d'Atlanta depuis plus de 20 ans.La mort de Rayshard Brooks est intervenue vendredi soir sur fond de poursuite des manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis et dans d'autres pays, à la suite du décès fin mai de George Floyd, un Afro-Américain qui a péri asphyxié par un policier blanc à Minneapolis.- Colère "légitime" -Selon un rapport officiel, Rayshard Brooks, 27 ans, s'était endormi dans sa voiture sur l'allée du drive-in d'un restaurant de la chaîne de fast-food Wendy's et des employés de l'établissement ont appelé la police parce que son véhicule bloquait les clients.L'homme était en état d'ébriété et a résisté lorsque deux policiers blancs ont voulu l'arrêter, affirme le Bureau d'enquête de l'Etat de Géorgie (GBI).Les images de l'incident, rendues publiques dimanche par la police, montrent une lutte entre les agents et le suspect, qui réussit à s'emparer du pistolet Taser de l'un des policiers et prend la fuite.Mais alors que le GBI affirme que M. Brooks "s'est retourné et a pointé le Taser vers l'agent qui a utilisé son arme", les images montrent que le suspect a le dos tourné au policier quand il est blessé par balles.Transporté dans un hôpital et opéré, il est mort peu après, précisent les enquêteurs, selon lesquels un agent a été blessé.Le policier qui a tiré, Garrett Rolfe, a été renvoyé de la police d'Atlanta et le second agent impliqué a été affecté à des tâches administratives, a rapporté la chaîne de télévision ABC News.Un avocat agissant au nom de la famille de la victime, Chris Stewart, a condamné cet usage disproportionné de la force."En Géorgie, un Taser n'est pas une arme mortelle (...) Il y avait d'autres options que de lui tirer dans le dos", a-t-il déclaré à des journalistes.Rayshard Brooks, père de quatre enfants, avait célébré le jour-même le huitième anniversaire de sa fille, selon l'avocat.L'ex-élue afro-américaine de Géorgie Stacey Abrams, autre colistière potentielle de Joe Biden, a estimé dimanche que la colère des manifestants était "légitime". "Un homme a été tué parce qu'il dormait dans une allée et nous savons que ce n'est pas un incident isolé", a-t-elle expliqué.C'est le 48e cas de fusillade impliquant un policier sur lequel le GBI enquête depuis le début de l'année, selon le quotidien local Atlanta Journal-Constitution. Quinze de ces fusillades ont été mortelles.- Chaîne humaine à Berlin -En Europe, au lendemain de manifestations contre le racisme en France, en Grande-Bretagne ou en Suisse, ce sont les Allemands qui sont descendus dans la rue dimanche, formant notamment une chaîne humaine à Berlin, tout en respectant la distanciation sociale pour éviter une propagation du coronavirus. Dans sa première réaction à la vague d'actions de protestation sur le territoire américain, le président russe Vladimir Poutine a estimé qu'elles y étaient l'expression de "profondes crises internes", mais qu'elles ne devaient pas se transformer "en pagaille et en émeutes".En France, Human Rights Watch a appelé le président Emmanuel Macron à annoncer des "réformes concrètes" afin de couper court aux "contrôles d'identité abusifs et discriminatoires" et au "racisme au sein des forces de l'ordre".Dans ce contexte, la statue d'un célèbre journaliste italien, Indro Montanelli, a été dégradée et souillée samedi soir par des inconnus dans un jardin de Milan. L'inscription "raciste, violeur" a été taguée à la peinture noire sur le socle de ce monument.
La cheffe de la police d'Atlanta a démissionné après la mort d'un homme noir, abattu par un agent blanc lors de son arrestation, une affaire qui a ravivé la colère des manifestants aux Etats-Unis, tandis que la mobilisation contre le racisme se poursuivait dimanche à travers le monde.
Alors que la saison de chasse se poursuit, les accidents se multiplient un peu partout en France. Dernier en date, l'épouse d'un chasseur a été blessée à la gorge dimanche 11 novembre à Saint-Léger-le-Petit, dans le Cher. La femme, âgée de 47 ans, a été atteinte par une balle qui a ricoché, alors qu'elle se trouvait à plusieurs dizaines de mètres du tireur, qui visait un sanglier. La victime a dû être opérée en urgence pour extraire le projectile. Son pronostic vital n'est plus engagé. Les circonstances de l'accident restant très floues, une enquête a été ouverte par les gendarmes, qui devront notamment déterminer ce qui a provoqué le changement de trajectoire de la balle. Chasse : des gilets jaunes pour les promeneurs ?par franceinfoÀ la fin du mois dernier, des représentants des chasseurs ont été reçus au ministère de la Transition écologique pour évoquer les questions de sécurité autour de leur pratique. Le ministre, François de Rugy, a réclamé des "engagements" de la part des chasseurs, après une série d'accidents. Fin octobre, un homme a été tué lors d'une battue dans la Meuse et deux surfeurs ont été pris pour cible car confondus avec des faisans.
La victime, qui accompagnait les chasseurs, a été touchée par une balle qui a ricoché, indique le Berry républicain qui révèle l'information.
A tel point que les pilotes ont rebroussé chemin et demandé à réatterrir à Perth."Le pilote a décelé des problèmes techniques, a fait demi-tour et est rentré", a indiqué un porte-parole de la compagnie. AirAsia s'est bornée à dire que "l'équipage prenait des mesures préventives pour vérifier l'appareil". Il s'agit du deuxième incident impliquant un Airbus A330 depuis le début du mois en Australie. Un avion de ligne de China Eastern avait dû atterrir en urgence à Sydney le 11 juin en raison d'un énorme trou sur le capot d'un moteur.Des passagers du vol d'AirAsia cités par le journal West Australian ont raconté avoir entendu un bruit et que l'avion s'était mis à trembler. "On pouvait voir à la réaction de l'équipage que ça n'allait pas du tout", a déclaré Sophie Nicolas, qui a entendu une petite explosion provenant de l'aile gauche. "C'était terrifiant".Brenton Atkinson a expliqué au groupe Australian Broadcasting Corporation que l'appareil avait été bien plus secoué que lors de turbulences normales. "Je crois que c'est à la base le moteur qui a eu un raté, c'est ce qu'ils nous ont dit en tout cas. C'était littéralement comme d'être assis sur une machine à laver. A travers le hublot, on voyait le moteur qui était secoué. Après l'atterrissage, on s'est rendu compte qu'une pale de la turbine s'était décrochée".AirAsia avait subi son premier accident mortel en décembre 2014, lorsqu'un appareil s'était abîmé par gros temps au large de l'Indonésie avec 162 personnes à bord.
Les passagers d'un vol de la compagnie AirAsia à destination de Kuala Lumpur en Malaisie, ont eu la peur de leur vie, ce dimanche. Pendant plus d'une heure, après son décollage de Perth, en Australie, l'avion a été secoué très fortement.
"Le coronavirus, c'est le KO final: sans aide, sans soutien, notre métier va disparaître", déplore Youssef Rghalmi, un potier de 49 ans qui vient de rouvrir le local où il expose le fruit d'un "savoir-faire transmis depuis des générations". Dans l'atelier familial, l'argile se dessèche, le four est éteint, les neuf employés ne viennent plus. La dernière commande destinée à une cliente de France qui a annulé son séjour à cause de la fermeture des frontières prend la poussière dans un recoin."On avait déjà du mal à survivre parce que les modes de vie ont changé, les métiers traditionnels se perdent parce que les jeunes ne veulent pas prendre la relève et là c'est le coup de grâce", renchérit Mohamed Touel, maître artisan de gebs - plâtre sculpté utilisé pour la décoration. Ce sexagénaire entreprenant a adjoint un petit restaurant à son échoppe mais a dû baisser le rideau à cause de l'état d'urgence sanitaire instauré depuis mi-mars.Les touristes étrangers ont disparu, le confinement obligatoire a paralysé la vie économique et la clientèle locale, engluée dans la crise, "a d'autres priorités que d'acheter des tapis", se désole Ahmed Driouch dans son grand magasin encombré de lampes en cuivre, céramiques, poignards, bijoux, coffres en marqueterie et tapis. "Touché à 200% par l'impact du virus", ce commerçant pense qu'il lui faudra "au moins deux ou trois ans pour retrouver une activité normale".- "Personne ne vient" -A l'étage du magasin, quelques employés dépoussièrent un par un les quelque 10.000 tapis artisanaux en stock. "Il faut tout nettoyer même si, pour l'instant, personne ne vient", regrette l'un d'eux.La ministre du Tourisme et de l'Artisanat Nadia Fettah a récemment évoqué des pistes de relance, comme la création d'espaces d'exposition dans les grandes surfaces, pour ce secteur qui emploie plus de 2 millions de personnes - soit 20% de la population active-, dont environ 230.000 artisans traditionnels. L'artisanat représente environ 7% du PIB, avec un chiffre d'affaires à l'export de près d'1 milliard de dirhams l'an dernier (91 millions d'euros). Malgré leur poids économique, les artisans travaillent dans des conditions précaires, sans couverture sociale, avec un réseau de distribution limité aux ventes occasionnelles et au bouche à oreille, comme tous les petits métiers au Maghreb.La trentaine de femmes qui tissent des tapis pour la petite coopérative de "La femme créatrice" de Salé ont toutes perdu leurs maigres revenus.- Relance -Les tisseuses travaillent huit heures par jour pour moins de cent euros par mois "quand les tapis se vendent" et elles "n'ont plus rien car il n'y pas eu une seule vente en trois mois", explique avec amertume Rachida Nabati. Cette quadragénaire énergique qui travaille depuis l'âge de 7 ans a "dû emprunter de l'argent à des connaissances", malgré l'appoint du potager qui jouxte sa bicoque misérable. Dans la coopérative, quelques-unes ont bénéficié des aides directes débloquées par l'Etat sur un fonds spécial "Covid-19", d'autres "n'ont rien eu et ne parviennent plus à payer leur loyer". "Il faudrait vendre sur internet, mais on ne sait pas faire", regrette cette mère de famille qui a appris seule à lire et à écrire. "Une plateforme numérique a été lancée pour les artisans il y a quelques années, mais ça ne marche pas", abonde le maître plâtrier Mohamed Touel.En Tunisie, où la crise du nouveau coronavirus a plongé les petits artisans dans la même détresse, l'Office national de l'artisanat (ONAT) travaille sur une plate-forme électronique pour ouvrir des débouchés en Europe en fin d'année et compte multiplier les petites expositions dans les hôtels. L'ONAT encourage aussi les artisans à lancer des pages Facebook ou des sites électroniques. Mais les finances de Sabiha, une potière de Sejnane (nord) dont le savoir-faire est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, sont "en dessous de zéro" et "elle n'arrive même pas à charger son téléphone portable".
Les poteries, les vanneries, les meubles en fer forgé s'entassent dans les échoppes désertes du centre artisanal d'Oulja, situé à Salé, près de Rabat. Sans revenus depuis près de trois mois à cause de la pandémie de Covid-19, les artisans dépriment.
L'enquête sur le double meurtre jihadiste d'un policier et de sa compagne à leur domicile de Magnanville (Yvelines) en juin 2016 a connu un nouveau rebondissement lundi 9 avril avec l'arrestation de six personnes. Ces arrestations visent à établir comment le tueur Larossi Abballa a choisi ses victimes et trouvé leur adresse. Parmi eux se trouve une jeune femme radicalisée qui avait en sa possession une clé USB renfermant la liste de plus de 2.000 agents affectés aux Renseignements généraux ou à la Direction de la surveillance du territoire, révèle mardi 10 avril Le Point. Une information confirmée par Franceinfo. La jeune femme, fichée S, avait été interrogée par la police pour la première fois en avril 2017 dans le cadre d'une enquête judiciaire portant sur ses liens avec la mouvance radicale. Soupçonnée d'avoir hébergé une amie, privée de son passeport pour avoir tenté de rejoindre à deux reprises la Syrie, elle avait été mise en examen en octobre dernier et placée en détention provisoire. Lors des perquisitions menées dans le cadre de cette enquête, la police avait découvert la clé USB qui contenait des milliers de fichiers sensibles, dont une liste de 2.626 agents. Selon Le Point, ces fichiers, que la suspecte avait pris le soin d'effacer, datent de 2008. Les noms de Jean-Baptiste Salvaing et de Jessica Schneider, victimes de Larossi Abballa, ne figuraient pas sur cette liste, a affirmé une source à Franceinfo. Néanmoins, il existerait des "éléments de contact" entre le frère de la jeune femme et le tueur. "Ma cliente nie avec véhémence avoir été en contact avec Larossi Abballa", assure néanmoins à l'hebdomadaire l'avocat de la jeune femme.
Selon Le Point et Franceinfo, une jeune femme arrêtée dans le cadre de l'enquête sur le double meurtre d'un policier et de sa compagne à Magnanville détenait une clé USB renfermant la liste de plus de 2.000 agents affectés aux Renseignements généraux ou à la Direction de la surveillance du territoire.
D'après le quotidien belge, ce sont les récentes déclarations de Mohamed Abdeslam qui ont provoqué son licenciement. Début avril, après avoir rendu visite à Salah, détenu à Bruges suite à son interpellation le 18 mars, Mohamed Abdeslam avait déclaré à la presse que son frère "avait volontairement refusé de se faire sauter". "Si j'avais voulu, il y aurait eu plus de victimes. Heureusement, je n'y suis pas allé", aurait confié le terroriste. Des propos qui ont poussé l'administration de la commune à licencier son frère, sa position étant devenue intenable. Dès le lendemain des attentats de Paris, Mohamed Abdeslam s'était mis en congé maladie et n'est jamais revenu travailler. La Dernière Heure précise que Mohamed Abdeslam n'a pas été licencié pour faute grave et qu'il touchera des indemnités. La commune n'a pas souhaité communiquer sur l'information
Le collège molenbeekois a voté lundi le licenciement du frère de Salah et Brahim Abdeslam, explique La Dernière Heure.Mohamed Abdeslam a perdu son poste à Molenbeek. Selon La Dernière Heure, le frère de Brahim et Salah Abdeslam, tous deux impliqués dans les attentats de Paris, travaillait pour la commune en tant que fonctionnaire au service des Étrangers.
L'avion a quitté Nuremberg (sud de l'Allemagne) à 03H11 (01H11 GMT), selon le quotidien Bild.Le président de l'ONG allemande Cinema for Peace, Jaka Bizilj, avait précédemment assuré à l'AFP que l'hôpital berlinois de la Charité était prêt à accueillir Alexeï Navalny. Cette ONG avait déjà réalisé une opération similaire avec un membre du groupe d'opposants Pussy Riot en 2018.La France et l'Allemagne avaient offert la veille "toute aide médicale", le président français Emmanuel Macron, "extrêmement préoccupé", et la chancelière allemande Angela Merkel, "bouleversée", demandant respectivement "clarté" et "transparence" sur son état. Londres s'est dit "profondément préoccupé" par cette affaire, et l'UE a estimé que "les responsables" devraient "rendre des comptes". Cet opposant de 44 ans se rendait de Tomsk à Moscou quand l'appareil dans lequel il se trouvait a dû faire un atterrissage d'urgence à Omsk, pour qu'il soit hospitalisé et relié à un respirateur artificiel. La porte-parole de l'opposant, Kira Iarmych, qui voyageait avec lui, a dit jeudi à la radio Echo de Moscou être persuadée que l'opposant avait été victime d'un "empoisonnement intentionnel"."Nous pensons qu'Alexeï a été empoisonné avec quelque chose de mélangé à son thé. Il n'a rien bu d'autre ce matin", a-t-elle précisé sur Twitter. Selon elle, il semblait "parfaitement bien" dans la matinée à Tomsk mais "tout de suite après le décollage, il a perdu connaissance"."Aucun doute sur le fait que Navalny a été empoisonné pour ses activités et ses positions politiques", a renchéri sur le même réseau social Viatcheslav Guimadi, le directeur juridique du Fonds de lutte contre la corruption (FBK) de M. Navalny, réclamant l'ouverture d'une enquête pour "tentative d'assassinat sur une figure publique".- Série d'empoisonnements -Principal opposant au Kremlin, dont les publications dénonçant la corruption des élites russes sont abondamment partagées sur les réseaux sociaux, Alexeï Navalny a déjà été victime d'attaques physiques. En 2017, il avait été aspergé d'un produit antiseptique dans les yeux à la sortie de son bureau à Moscou.En juillet 2019, tandis qu'il purgeait une courte peine de prison, il avait été traité à l'hôpital après avoir soudainement souffert d'abcès sur le haut du corps, dénonçant un empoisonnement alors que les autorités évoquaient une "réaction allergique"."Qu'il ait donné l'ordre personnellement ou pas, la responsabilité repose sur lui", a dénoncé Mme Iarmych, pointant du doigt le président Vladimir Poutine.Le Kremlin a dit souhaiter à Alexeï Navalny, "comme à n'importe quel citoyen russe", un "prompt rétablissement", soulignant aussi que l'empoisonnement n'était jusqu'à présent qu'une "simple supposition". Il s'est dit prêt à apporter son aide pour que l'opposant soit transféré à l'étranger, ce que souhaitent également ses proches.Certains médias ont évoqué une possible intoxication au oxybutyrate de sodium, une substance utilisée pour les anesthésies. Cette version n'a pas été confirmée par les médecins.A Saint-Pétersbourg, une manifestation a rassemblé jeudi soir une centaine de personnes en soutien à M. Navalny. "Je suis indignée. C'est juste effrayant. Les opposants politiques dans notre pays sont détruits physiquement", a déclaré à l'AFP Tatiana Galkina, 60 ans.De nombreux adversaires du Kremlin ont été victimes ces dernières années d'empoisonnement, en Russie ou à l'étranger. Deux cas d'empoisonnement très médiatisés ont notamment eu lieu au Royaume-Uni en 2018 et 2006 sur des ex-agents secrets russes.Plusieurs opposants russes qui ont également été hospitalisés ont dénoncé des empoisonnements ces dernières années. A chaque fois, les autorités russes ont démenti.- "Des centaines d'ennemis" -Selon la politologue Tatiana Stanovaïa, M. Navalny a "des centaines d'ennemis parmi lesquels des individus déterminés", en raison de son travail anti-corruption.Alexeï Navalny voyage actuellement à travers la Russie pour promouvoir sa stratégie en vue des élections régionales de septembre. Ces derniers jours, il s'était ainsi rendu dans plusieurs villes de Sibérie pour soutenir les candidats de l'opposition.Il s'était également prononcé en faveur des manifestants au Bélarus.Alexeï Navalny et son Fonds de lutte contre la corruption, dont les avoirs ont été gelés l'an passé, sont régulièrement la cible de perquisitions et d'amendes.Ses partisans sont souvent interpellés. Lui-même a plusieurs fois été condamné à de courtes peines de prison, notamment en raison de l'organisation de manifestations.
Un avion médicalisé a quitté l'Allemagne vendredi matin pour aller récupérer Alexeï Navalny dans son hôpital en Sibérie occidentale, où l'opposant russe se trouve en réanimation, victime selon son entourage d'un "empoisonnement intentionnel".
Pendant la première heure de cette interview inédite, le chef de l'Etat et le fondateur du site d'investigation n'ont eu de cesse d'échanger petites piques et grosses escarmouches. Principal accrochage entre les deux hommes : Emmanuel Macron n'a pas du tout apprécié le ton de la question d'Edwy Plenel qui lui reprochait d'avoir "divisé" le pays en multipliant les fronts sociaux (voir notre vidéo ci-dessus). "Vous avez appelé votre mouvement En Marche, n'auriez-vous pas dû l'appeler 'En Force'?", l'a attaqué Edwy Plenel. "C'est une question ou c'est un plaidoyer?", lui a rétorqué le président de la République, contestant "l'orientation" d'une formulation "biaisée".Bousculé par Edwy Plenel sur son manque d'effort pour combattre l'évasion fiscale, Emmanuel Macron n'a pas résisté à l'envie de renvoyer son détracteur à ses propres soucis avec le fisc. "Vous aussi vous avez décidé de vous affranchir des règles fiscales", a ironisé le président de la République dans une allusion au refus de Mediapart de payer une part de TVA que l'entreprise contestait, s'attirant un redressement fiscal. Une attaque "indigne" selon Edwy Plenel.
Jean-Jacques Bourdin avait promis de ne pas ménager le président de la République. Mais c'est Edwy Plenel qui a le plus malmené Emmanuel Macron lors de son entretien de ce dimanche soir diffusé sur BFMTV et Mediapart.
Depuis ce week-end, Bertrand Cantat est de nouveau dans la tourmente. À quelques jours de son concert au Zénith de Paris (le 7 juin), le parquet de Bordeaux a décidé de la réouverture de l'enquête sur la mort de Krisztina Rady, son ex-femme qui s'est suicidée en janvier 2010. Ce lundi 4 juin, son avocat, Maître Antonin Lévy, réplique sur BFM TV. Il dénonce un acharnement. "Un mensonge caché pendant 15 ans alors que plusieurs enquêtes, plusieurs groupes de policiers, plusieurs juges sont passés par là, c'est strictement impossible", dit-il sur BFM TV.Car dans le Journal du Dimanche, Yael Mellul, présidente de l'association féministe "Femme et libre", entendait démontrer que le suicide de Krisztina Rady fût consécutif aux violences de Bertrand Cantat. Yael Mellul met en avant notamment le témoignage d'une proche du groupe évoquant la présence d'une lettre constituée de cinq pages, qui, selon elle accuserait le chanteur sur sa quasi-totalité.Une lettre contradictoireUn élément que réfute l'avocat, selon qui c'est un tissu de mensonges, preuves à l'appui. "Cette personne est nommément visée dans cette lettre. Ce qui est écrit, c'est 'J'embrasse ma famille hongroise aussi et mes amis, dont ne fait pas partie (...) XXXX. Elle a dit beaucoup de mal sur moi, m'a faite trop souffrir et je ne sais même pas pourquoi, sûrement le pouvoir."/Maître Antonin Lévy dévoile aussi le passage consacré à Bertrand Cantat. Et de citer : "Merci aux cris incessants et aux accusations de Bertrand, dépositaire exclusif de la souffrance". Une situation qui a le don d'agacer l'avocat. "Quand on lit depuis plusieurs semaines des choses fausses, des choses mensongères, pour venir demander la réouverture d'un dossier dans lequel Bordeaux a enquêté plusieurs fois, on ne peut pas tout laisser dire", déclare-t-il sur BFM TV.Enfin, Maître Antonin Lévy évoque avec ironie les présumés emails accusant son client. "Comme il est opportun et malheureux que ces échanges aient été perdus", et de rappeler les trois précédentes enquêtes qui n'avaient rien donné. Aujourd'hui encore, de nombreuses incertitudes pèsent autour du suicide de Krisztina Rady.
L'avocat de Bertrand Cantat a décidé de réagir suite à la réouverture de l'enquête concernant le suicide de son ex-femme. Sur BFM TV, il dévoile des passages de la lettre que Krisztina Rady a laissée pour expliquer son suicide.
Pour obtenir un remboursement, il faudra cependant attendre la fin des 36 jours de grève étalés, pour l'instant, jusqu'au jeudi 28 juin. "Il y a aura des dédommagements", a promis Alain Krakovitch sur la radio locale. "En Île-de-France, on procède avec Île-de-France Mobilité. Chaque fois qu'il y a moins d'un train sur trois sur une ligne, les voyageurs sont dédommagés", a-t-il rappelé. Fin mars, la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (Fnaut) avait réédité son souhait "que le code des transports impose aux conventions TER, en cas de grève, de prévoir la possibilité pour les abonnés de suspendre facilement et immédiatement leur abonnement". Elle demande également "des dédommagements forfaitaires automatiques et proportionnels au nombre de jours de grève".Le premier épisode de la grève contre la réforme de la SNCF, encore très suivie mercredi par les personnels indispensables à la circulation des trains, doit s'achever jeudi matin avec le retour progressif à la normale d'un trafic très perturbé pendant deux jours. La grève doit reprendre dès samedi 20h, pour deux jours à nouveau, jusqu'à mardi 7h55.Le gouvernement va mener la "transformation" de la SNCF "jusqu'au bout, avec calme et avec une grande détermination", en dépit de la grève, a déclaré son porte-parole Benjamin Griveaux, à l'issue du Conseil des ministres. Le président Emmanuel Macron a demandé aux ministres de "continuer à expliquer calmement et posément" cette réforme et à "ne jamais stigmatiser personne", a-t-il ajouté.
Le directeur général de la SNCF Transilien, Alain Krakovitch, a annoncé jeudi sur France Bleu Paris qu'un site spécifique serait mis en place à la fin du mois de juin pour dédommager les usagers franciliens fortement impactés par la grève.
"Tous les indicateurs montrent que le virus circule à nouveau plus activement dans la région", indique le communiqué. Le port du masque sera obligatoire pour les plus de 11 ans dès lundi à 8H00.A Paris, les zones concernées sont notamment les quais de Seine et plus d'une centaine de rues dans la quasi totalité des arrondissements de la capitale. Il s'agit de "zones touristiques, marchés découverts ou rues très commerçantes", des "quais de Seine, Canal Saint-Martin" mais aussi de la "Butte Montmartre, très touristique", a expliqué à l'AFP Nicolas Nordman, adjoint à la sécurité à la mairie de Paris."Les critères, c'était des lieux où il y a du monde, où il est difficile de respecter la distanciation, des lieux de fête où il a pu y avoir un relâchement des gestes barrière" ces dernières semaines, a ajouté l'élu.Dans un premier temps, "il y aura de la pédagogie", "l'obligation sera rappelée pendant une quinzaine de jours aux gens entrant dans la zone concernée, et les verbalisations (135 euros, Ndlr) surviendront dans un deuxième temps", selon lui. Dans les Hauts-de-Seine, 26 communes sont concernées et 18 dans le Val de Marne. Le détail est publié sur les sites internet des préfectures. Les arrêtés de la Seine-Saint-Denis et du Val-d'Oise n'étaient pas encore publiés samedi soir.Le taux de tests positifs au coronavirus atteint samedi, selon le communiqué commun des préfectures, 2,4 % en Ile-de-France contre 1,6 % en moyenne nationale. "L'incidence est particulièrement importante chez les 20-30 ans. Elle est aussi plus forte" à Paris et dans les départements de petite couronne et du Val d'Oise, est-il ajouté.La décision du port du masque obligatoire dans les zones fréquentées a été prise sur la base des recommandations sanitaires formulées par l'Agence régionale de santé (ARS) d'Ile-de-France.Ces zones, qui feront l'objet d'une évaluation régulière, sont susceptibles d'évoluer dans les prochaines semaines en fonction de leur fréquentation et de l'évolution de l'épidémie.Mardi, la maire de Paris Anne Hidalgo avait demandé que le masque soit obligatoire dans plusieurs secteurs fréquentés de la capitale dont les quais de Seine, les marchés ouverts et, éventuellement, aux abords des gares.Longtemps présenté comme "inutile" par les autorités, le masque est devenu obligatoire dans les lieux publics clos le 20 juillet. Depuis une semaine, les préfets sont autorisés à l'imposer à l'extérieur "lorsque les circonstances locales l'exigent".Et depuis de nombreuses communes l'ont déjà mis en place comme Nice, Rennes, Lille, Marseille, La Rochelle...
Le port du masque en extérieur sera obligatoire dès lundi dans certaines zones très fréquentées à Paris ainsi qu'en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et le Val-d'Oise, ont indiqué samedi les préfectures concernées dans un communiqué.
Le magazine ajoute que Stéphane Plaza avait interrompu ses tournages de "Maison à vendre" et "Chasseurs d'appart'" depuis une semaine pour rester auprès de sa mère à Bordeaux. Début 2013, l'animateur révélait que sa mère était atteinte d'un cancer. Deux ans plus tard, il se confiait à VSD en donnant des nouvelles rassurantes sur l'état de santé de sa mère. "Ma plus grande fierté, c'est d'être proche de ma maman, c'est la priorité. Elle va mieux, elle n'a plus de traitement pour l'instant." En 2015, Christiane avait fait une apparition remarquée dans l'émission "Maison à vendre". Elle était revenue sur l'enfance de Stéphane Plaza et l'avait comparé à Quasimodo : "En vacances il était toujours piqué par des bêtes, il avait toujours l'œil, le nez enflé". Mercredi soir, l'animateur était censé monter sur scène au théâtre des Bouffes Parisiens pour la pièce "Le Fusible" dans laquelle il joue depuis plusieurs mois. Il devait également monter sur les planches jeudi soir, le jour de son anniversaire.
Triste semaine pour Stéphane Plaza. D'après TV Magazine, l'agent immobilier le plus célèbre de France vient de perdre sa mère, Christiane, décédée dans la nuit de dimanche à lundi.
Tout est parti d'une confession à la presse : elle rêvait, à 111 ans, de découvrir Le Mont-Saint-Michel. Maryse Lancioni ne pensait pas que son souhait serait si vite exaucé, et pourtant l'Office du tourisme de la Manche a décidé d'organiser le voyage tous frais payés afin que la centenaire, qui habite dans les Alpes-Maritimes, puisse se réveiller et admirer au matin l'imposant monument, avant d'aller visiter le village et sa célébrissime basilique."Je ne réalise pas tout à fait que c'est vrai. Je pense que je rêve", livre-t-elle à France 2, depuis le balcon de sa chambre d'hôtel avec vue sur le Mont-Saint-Michel. Vient ensuite le moment de se déplacer afin de parcourir l'un des sites les plus visités de France. Et pour ce faire, Maryse Lancioni peut compter sur un fauteuil adapté, mais aussi sur des porteurs. "Les pauvres, ils souhaitent que je fasse 20 kg de moins", plaisante la touriste du jour. Un passage par La Mère PoulardLors de la visite guidée au travers de 1 300 ans d'histoire, Maryse Lancioni effectue un passage obligé par l'abbaye du Mont-Saint-Michel, où elle rencontre enfin les religieux qui lui avaient envoyée tant de cartes postales. Un voyage sans doute inoubliable, et des plaisirs simples pour cette centenaire qui livre le secret de sa longévité : "J'ai donné pour donner, pas pour recevoir. Je ne demandais rien en retour. C'est ça mon secret", assure-t-elle.Accueillie par Hervé Morin, président de la région Normandie, et par le président du département de la Manche, Maryse Lancioni a aussi eu droit à l'une des spécialités du site, à savoir déguster une omelette au restaurant La Mère Poulard, raconte Ouest-France. Il lui restera alors à voir un dernier spectacle au moment de la marée montante.
Maryse Lancioni, doyenne des Alpes-Maritimes à 111 ans, a été invitée tous frais payés à visiter le Mont-Saint-Michel.