text
stringlengths
350
10.4k
summary
stringlengths
24
731
Faux, rétorque Olivier Minne. "Non Léa, Louis n'a jamais été élu l'homme le plus séduisant du monde. Vous auriez lu mon livre, vous sauriez!" , a écrit le présentateur de "Fort Boyard" sur son compte Twitter. Car peu le savent, mais l'animateur est aussi l'auteur d'un ouvrage intitulé "Louis Jourdan, le dernier French lover d'Hollywood" publié chez Ségulier. Une publication qui avait échappé à Léa Salamé, bien décidée à montrer qu'elle n'a pas inventé ce qu'elle a affirmé dans son émission. "Ma source cher Olivier c'est le Figaro ! Mais j'achèterai votre livre avec plaisir", a-t-elle répondu, mais c'était sans compter sur la générosité d'Olivier Minne. "Chère Léa, Le Figaro a ses faiblesses, comme tous les grands journaux. Permettez-moi de vous envoyer le livre. Ce sera ma joie!" , a conclu le présentateur télé. L'épilogue d'un petit clash tout en élégance.
Petit coup dur pour Léa Salamé! La journaliste vient d'être épinglée par l'un de ses confrères pour une petite erreur dans un lancement de son émission "Stupéfiant !". En présentant une séquence sur le comédien Louis Jourdan, Léa Salamé a déclaré, visiblement très convaincue, qu'il avait "été élu l'homme le plus séduisant du monde".
"Le dispositif va être levé", a annoncé la préfecture de police de Paris sur Twitter, peu avant 13H00. "A ce stade aucun individu suspect n'a été repéré par les forces de l'ordre sur place venant corroborer le signalement fait à Police Secours 17."Le premier quartier d'affaires d'Europe avait été mis à l'arrêt depuis le milieu de matinée à cause d'un appel à la police signalant un individu armé aux abords d'un centre commercial, au cœur de l'esplanade. Ce signalement avait déclenché une vaste opération policière. Pendant cette "levée de doutes", le centre commercial avait été bouclé, ses clients confinés à l'intérieur. Les accès à l'esplanade de la Défense avaient également été bloqués et les employés des grandes tours du quartier ont été priés de rester à l'intérieur de leur lieu de travail. Les écoles et collèges des communes de Courbevoie, Nanterre et Puteaux ont également été confinées et la gare de La Défense avait été évacuée.La préfecture des Hauts-de-Seine a également confirmé à l'AFP qu'il n'y a finalement "rien à signaler".Vers 13H00, le centre commercial des 4 Temps a rouvert et l'accès à l'esplanade était de nouveau possible, selon une journaliste de l'AFP sur place. Dans l'enceinte de la gare, un message d'information annonçait la reprise des trains.Les commerçants du quartier étaient encore émus de cette fausse alerte."La police nous a demandé de fermer toutes les boutiques. On a fermé et on s'est dirigé vers la sortie", a raconté à l'AFP Tony Yim, responsable de la boutique Cotton Gallery La Défense. "Il y a eu un mouvement de panique et certains ont couru en sens inverse. Et ensuite les policiers ont demandé de lever les mains et tout le monde a été fouillé."Implantées sur quatre communes des Hauts-de-Seine - Courbevoie, Puteaux, La Garenne-Colombes, Nanterre -, les gratte-ciel de La Défense représentent le premier quartier d'affaires d'Europe en termes d'immobilier de bureaux. Aux portes de Paris, le quartier compte 200.000 employés.rfo-grd-meh-cal/blb/or/swxi
Le quartier d'affaires de La Défense à Paris a été brièvement bouclé mardi après un appel signalant un homme armé dans cet important quartier commercial et de bureaux, les autorités ayant annoncé n'avoir trouvé "aucun individu suspect".
Une maladresse aux graves conséquences. Selon les informations du quotidien Ouest-France, une petite fille a été transportée en urgence au CHU de Nantes (Loire-Atlantique) jeudi 1er août. Elle a ingurgité par erreur un liquide qui s'est trouvé être du détergent destiné à la vaisselle normalement. Elle est actuellement maintenue dans un coma artificiel.La jeune victime se trouvait en famille dans un luxueux établissement, La Fontaine aux Bretons, dans la ville de Pornic. Ils ont alors commandé à boire et notamment ce qui devait être un jus de pomme pour l'enfant. Sauf que dès la première gorgée, elle comprend vite qu'elle ne vient pas de consommer la boisson supposée. Ses parents décident alors de goûter. « Je croyais que c'était de l'alcool. En goûtant, je me suis brûlé les lèvres, ma femme en a presque avalé », raconte le père de famille. Les gendarmes ont mené leur enquête pour identifier le produit en question. Il s'agirait d'un « détergent pour lave-vaisselle industriel contenant de la soude caustique. » Lorsque la fillette l'a ingurgité, elle l'a immédiatement régurgité. Le liquide ne représentait pas seulement un danger à la consommation. « Le produit a traversé sa robe et lui a brûlé la peau, de la simple lessive ne fait pas ça », s'insurge le père.Son œsophage en grand dangerImmédiatement alertés, les services de secours sont intervenus. Ils ont transporté les trois personnes au CHU de Nantes pour un traitement immédiat. Si les deux parents en sont sortis indemnes, la petite fille reste, elle, toujours prise en charge au service de réanimation pédiatrique. Interrogé par Ouest-France, son père confirme qu'elle « n'est plus entre la vie et la mort » mais confie qu'elle « risque de perdre son œsophage. »Tout cela s'expliquerait en réalité par une accumulation de légères incompréhensions qui ont mené à un tel drame. Selon Ouest-France, les premières informations récoltées par la gendarmerie indiquent qu'un employé du restaurant a dans un premier temps versé du produit d'entretien dans un récipient à l'origine réservé au jus de fruit. Une fois son travail effectué, il a tout laissé en place. Pensant qu'il s'agissait d'un jus oublié, un de ses collègues a alors remis le récipient au réfrigérateur. Un serveur a donc finalement servi ce liquide à la famille. Si l'établissement a repoussé les sollicitations de Ouest-France, il s'est excusé auprès de la famille. Il a également souhaité exprimer sa compassion via son compte Facebook.Mais cela ne risque pas de calmer le père qui n'y voit « pas un coup de pas de bol, mais une négligence grave. » Il annonce vouloir s'assurer en priorité « que cette enfant aille bien et qu'un tel incident ne se reproduise plus. » Il a porté plainte contre le restaurant.
Ouest-France rapporte qu'un restaurant aurait servi par erreur du détergent au lieu d'un jus de pomme à une petite fille. Elle est dans un coma artificiel.
Des scènes de vive tension ont été observées entre une conductrice de métro non-gréviste et un groupe d'individus en grève contre la réforme des retraites, à Paris. Sur une séquence publiée lundi 30 décembre sur les réseaux sociaux, on y voit une employée de la RATP monter dans une rame de la ligne 6 sous les huées d'agents grévistes. La scène a été notamment commentée ce mardi par la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse. Cette dernière se dit "scandalisée par la violence des grévistes", appelant à des "sanctions exemplaires".Le régie des transports parisiens a réagi tôt dans la matinée par l'intermédiaire de son compte Twitter, dénonçant des "agissements inacceptables"."La RATP appelle à l'apaisement et rappelle que si le droit de grève est un droit, empêcher le travail des agents est répréhensible", ajoute encore le groupe de transports, qui précise qu'une "enquête interne" a été ouverte.A la RATP, le trafic était encore "très perturbé" ce mardi par la grève, avec deux lignes de métro complètement fermées, deux lignes fonctionnant normalement et les douze autres "assurées partiellement".
La vidéo, tournée à la station de métro Place d'Italie, montre une employée se faire conspuer par un groupe de personnes alors qu'elle prend son service sur la ligne 6. Le groupe RATP dénonce des "comportements irresponsables".
Mercredi 28 juin, le président du groupe Les Républicains (LR) à l'Assemblée était fou de rage après l'élection des trois questeurs à l'Assemblée nationale, chargés de superviser les services financiers et administratifs de l'institution. Une règle non-officielle veut qu'un de ces questeurs soient issus de l'opposition. Le groupe LR, premier groupe d'opposition à l'Assemblée avait choisi Eric Ciotti pour occuper le poste, persuadé que ce troisième questeur serait nommé dans leur rang. Mais le vote ne s'est pas déroulé comme prévu. Macron-compatible à la tête de son groupe "Les constructifs", Thierry Solère a obtenu le poste, soutenu par l'ensemble des députés LREM. "Jamais dans l'histoire de cette assemblée, les droits de l'opposition n'ont été bafoués comme aujourd'hui", a tempêté Christian Jacob. Le lendemain sur CNews, il "en appelait clairement au président de la République, garant de nos institutions, pour que les droits de l'opposition soient respectés". UN COUP DE FIL AVANT UNE LETTREIl a voulu présenter sa requête directement par téléphone au président de la République. Le député de Seine-et-Marne "a en effet téléphoné directement à Emmanuel Macron sur son portable. Mais le chef de l'État n'a pas décroché", rapporte L'Express. Sans réponse, Christian Jacob a alors envoyé une lettre au chef de l'État lui demandant "un arbitrage" en faveur des droits de "l'opposition". Cette fois, la lettre n'est pas restée sans réponse. Selon L'Express, Emmanuel Macron a affirmé ne pas pouvoir intervenir au nom "de la séparation des pouvoirs entre l'exécutif et le législatif".
Christian Jacob est décidément très remonté contre les députés de la République en Marche (LREM). Il a même tenté de joindre Emmanuel Macron par téléphone pour se plaindre de l'attitude de ses troupes dans l'hémicycle, révèle L'Express lundi 3 juillet.
Une canicule "durable" va régner sur une grande partie de la France métropolitaine, jusqu'à au moins mardi 11 août, prévient Météo-France dans son bulletin de vigilance émis samedi 8 août. L'alerte rouge canicule a été étendue ce samedi après-midi à 15 départements. Désormais, Aisne, Eure, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Paris et petite couronne, Seine-Maritime, Seine-et-Marne, Yvelines, Somme, Essonne et Val-d'Oise sont l'objet d'une surveillance accrue, "du fait du risque de sur-mortalité dans le contexte sanitaire actuel lié à la pollution à l'ozone et au Covid, ainsi qu'en lien avec la sensibilité dans les zones fortement urbanisées". 49 autres départements, du nord au sud du pays, sont en vigilance orange. "Une dégradation orageuse marquée devrait mettre fin (à l'épisode caniculaire, ndlr), par l'ouest à partir de mercredi. Cet épisode est caractérisé par des nuits très chaudes voire tropicales, les températures minimales s'élevant même parfois d'une nuit sur l'autre", prévient l'institut météorologique. Cette vague de chaleur devrait ainsi se situer parmi les 5 plus sévères connues par la France ces dernières décennies, derrière les canicules historiques de 2003 et 2006.
La vague de chaleur est désormais installée sur l'Hexagone, avec des températures avoisinant les 40 degrés.
Alors que le mouvement des "gilets jaunes" s'inscrit dans la durée, la majorité politique commence à se déchirer et certains appellent le gouvernement à revoir sa copie sur la hausse des taxes sur le carburant.La présidente LREM de la Commission des Affaires sociales de l'Assemblée, Brigitte Bourguignon, a plaidé pour un "moratoire d'un trimestre" sur les hausses de taxes sur les carburants dans une interview au "Monde", publiée le 23 novembre. Une demande partagée par le député LREM de la Manche Bertrand Sorre, qui dit "comprendre la colère des gilets jaunes". "Il faut peut-être trouver un moratoire de l'augmentation des taxes tel qu'il est prévu dans le futur budget de l'État et ce serait un signe fort. Il faut aussi se projeter à un peu plus long terme et ce gouvernement doit s'engager dans des mesures fortes d'accompagnement des collectivités pour renforcer les mobilités", estime l'élu. "Mettre une pause sur la hausse""Il faut mettre une pause sur la hausse des carburants en janvier, des carburants et du gaz", a déclaré Patrick Vignal, député LREM de l'Hérault, mercredi 28 novembre sur BFMTV, ajoutant qu'il ne voulait plus "voir des retraités de 90 ans qui viennent sur les ronds-points". Quant à Sonia Krimi, députée "En marche" de la Manche, elle ne cache pas sa sympathie pour le mouvement des "gilets jaunes". Le week-end dernier, elle a ainsi reçu une délégation de mécontents dans sa circonscription, en revêtant elle-même le fameux gilet. "Si je n'étais pas députée, je serais peut-être dans la rue", a-t-elle expliqué.
Le mouvement semble avoir exacerbé les dissensions au sein de La République en marche (LREM).
Si les deux hommes s'entendent bien, Nicolas Sarkozy s'inquiète d'un Emmanuel Macron trop sûr de lui.Si Emmanuel Macron est exaspéré par François Hollande, en revanche avec Nicolas Sarkozy tout semble aller pour le mieux. L'ex-président est séduit par le jeune chef de l'État. "Nicolas se retrouve un peu dans son tempérament. Macron, c'est l'énergie de Sarkozy avec la tête de Pompidou !", s'amuse un vieil ami, rapporte dimanche 22 octobre Le Parisien."Macron le gère bien. L'histoire du dîner entre couples début juillet à l'Élysée, c'était quand même bien joué. Nicolas s'est senti flatté", explique un autre proche. Le 6 juillet dernier, le couple Macron a en effet reçu les Sarkozy, et le courant est bien passé. L'ex-chef de l'État apprécie particulièrement Brigitte Macron, qui multiplie les contacts avec lui et son épouse Carla Bruni-Sarkozy. "Et Carla est encore plus séduite que lui. Elle trouve que les Macron les ont très bien traités", après leur arrivée au pouvoir, souligne un élu Les Républicains, proche de Nicolas Sarkozy. MACRON "AURA BESOIN DE NICOLAS SARKOZY SI UN JOUR ÇA TANGUE"Mais entre Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron, c'est plus qu'une histoire de mondanités. "Ils se parlent, Macron l'associe. Il sait que si un jour ça tangue, il aura besoin de Nicolas, d'une forme de cordée", explique un sarkozyste au Parisien. En privé, le président centriste vanterait "les qualités" de son prédécesseur de droite. Il aurait même demandé à ses ministres de droite Gérald Darmanin et Bruno Le Maire de prendre conseil auprès de lui. Même le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, ancien maire PS de Lyon, lui aurait rendu visite. Nicolas Sarkozy serait moins convaincu par son successeur. "Il n'a pas d'emprise sur le pays. Il ne s'adresse qu'à la France qui gagne, pas à celle qui perd. Il est déconnecté...", s'inquiéterait-t-il en privé. Il craint que la politique d'Emmanuel Macron, "trop libérale à ses yeux, fasse le lit des populisme et pousse les Français dans la rue", écrit le quotidien. Il estime qu'il est trop sûr de lui et répète à tout le monde : "Ça va très mal finir".
POLITIQUE. Le Parisien revient dimanche 22 octobre sur la relation entre l'ex et l'actuel présidents.
Dans un rapport adressé aux ministres de l'Intérieur, de la Justice, et à la secrétaire d'Etat à l'Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa, les cinq députés chargés d'étudier la verbalisation du harcèlement de rue recommandent la mise en place d'"une contravention de 4e classe d'outrage sexiste et sexuel". L'infraction devra être constatée "en flagrance" par les agents de la toute récente "police de proximité du quotidien", précise leur texte, qui, selon les informations du Huffington Post, devrait être remis mercredi 28 février.Jusqu'à 1.500 euros d'amendesLe montant de l'amende forfaitaire serait de 90 euros pour un paiement immédiat, 200 euros pour un paiement sous 15 jours et 350 euros en peine majorée. En cas de circonstances aggravantes (si l'auteur est dépositaire de l'autorité publique, en cas de réunion, ou de bande organisée), une contravention de 5e classe (jusqu'à 1.500 euros) pourrait être délivrée par un tribunal de police.Pour Sophie Auconie (UDI, Agir et Indépendants), Laetitia Avia (LREM), Erwan Balanant (Modem), Elise Fajgeles (LREM) et Marietta Karamanli (Nouvelle gauche), le harcèlement subi dans l'espace public est un "fléau". Ils estiment nécessaire de "définir une nouvelle infraction visant à sanctionner, entre autres, les gestes déplacés, les sifflements, les regards insistants ou remarques obscènes, le fait de suivre volontairement à distance une personne créant ainsi une situation d'angoisse", soulignent-ils.68% des Français favorables aux amendesLe rapport souhaite également que les auteurs participent à un stage de sensibilisation à l'égalité femmes-hommes, et que la police municipale et les agents des services de sécurité des transports soient habilités à constater cette infraction. D'après un sondage Opinionway réalisé pour Public Sénat, Les Echos et Radio Classique et publié le 5 février, une large majorité de Français est favorable à la mise en place d'une amende pénalisant le harcèlement de rue. À la question "êtes-vous favorable ou pas favorable à ce que le harcèlement de rue (sifflements, remarques...) soit passible d'une amende ?", 68 % des personnes interrogées se disent favorables (40 % "plutôt favorables" et 28 % "tout à fait favorables"). 30 % y sont opposés (23 % "plutôt opposés" et 7 % "tout à fait opposés") et 2 % ne se prononcent pas.
Des parlementaires préconisent de créer une infraction d'"outrage sexiste" sanctionnant d'une amende immédiate de 90 euros "tout propos, comportement ou pression à caractère sexiste ou sexuel" dans l'espace public.
Confinée depuis six semaines pour faire face au coronavirus, la France en subit les conséquences. Edouard Philippe a mis en garde mardi 28 avril contre "le risque de l'écroulement" de l'économie si le déconfinement n'était pas mis en oeuvre "progressivement, prudemment", lors de la présentation de son plan devant les députés. "Nous devons retourner au travail", a de son côté affirmé mercredi matin le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire. "Il faut reprendre le travail et il faut qu'un maximum de Français reprennent le travail", a-t-il insisté sur LCI, soulignant que "l'activité est indispensable pour la nation française"."Il faut préparer la reprise économique et nous la réussirons que si nous la préparons collectivement", a-t-il ajouté. "Il faut que nous nous retroussions les manches tous ensemble pour que le retour à l'activité se fasse dans les meilleures conditions possibles", a-t-il poursuivi, avant d'évoquer un "message d'optimisme" à l'adresse des chefs d'entreprise et des salariés.11,3 millions de salariés en chômage partielAlors que la pandémie de coronavirus et les mesures drastiques de confinement imposées depuis six semaines pour l'endiguer paralysent l'activité, l'économie française devrait avoir connu ces derniers mois une contraction d'une ampleur inédite depuis des décennies. L'Insee publiera jeudi sa première estimation de la contraction du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre, après avoir évoqué la semaine dernière une économie "sous anesthésie" et n'assurant "plus que ses fonctions vitales". "La moitié des salariés se trouvaient, fin mars, dans une entreprise dont l'activité s'est arrêtée ou a diminué de plus de moitié", rappelait-il encore. Mercredi, 11, 3 millions de salariés étaient en chômage partiel, soit plus d'un salarié sur deux. La Banque de France, de son côté, a déjà évalué la contraction du PIB à environ 6% sur les trois premiers mois de l'année, faisant de la France une des premières grandes économies mondiales à entrer en récession, après le recul du PIB déjà enregistré fin 2019. Il s'agit de la pire performance trimestrielle de l'économie française depuis 1945.Pas de plan de relance avant septembre"Nous allons nous relever, nous allons faire le maximum pour ça", a assuré Bruno Le Maire, précisant ne jamais "avoir caché la gravité de la crise aux Français", en faisant "dès les premiers jours la comparaison avec la grande récession de 1929". "Il faut être lucide, il y aura des faillites, quoi que nous fassions, nous le savons et c'est bien pour ça que je ne cesse de renforcer les dispositifs pour aider les entrepreneurs, il y aura des pertes d'emploi", a-t-il souligné. "Il y aura un troisième temps qui sera celui de la relance sur lequel je commence déjà à travailler", a indiqué le locataire de Bercy, évoquant "plus d'investissement des entreprises, un soutien à la demande des ménages, un soutien aux secteurs qui ont été le plus durement touchés : le tourisme, l'aéronautique, l'industrie automobile".Le gouvernement n'annoncera "certainement pas" de plan de relance de l'économie française avant septembre ou octobre, après l'amortissement du choc de la crise et la reprise de l'activité, a-t-il par ailleurs affirmé.
Pour le ministre de l'Economie, la reprise de l'activité est "indispensable pour la nation française".
La petite commune de Wingles, dans le Pas-de-Calais, a été le théâtre d'une histoire improbable. Comme le révèle La Voix du Nord, un différend entre voisins d'un immeuble collectif a dérapé. Alors que les accrochages se multiplient depuis trois ans, un nouveau conflit a contraint la police à intervenir. Selon les précisions du quotidien régional, Pablo, un an, est en effet convoqué au commissariat de Carvin, lundi 28 octobre, à 16h10 "pour menace avec arme", à savoir une barre de fer. "Je ne comprends pas", confie la mère de famille tout en rappelant que son fils était endormi au moment de la vive dispute entre sa mère et la voisine, vers 20h30. Comment cette histoire a-t-elle pu aller aussi loin ? "J'ai adressé cette convocation car il y a eu dépôt de plainte par la voisine qui a cité ce nom (Pablo, NDLR). Je ne suis pas censée savoir son âge. On se fie dans un premier temps à ce que dit la plaignante. On ne peut pas ne pas prendre sa plainte, ni mettre en doute sa parole", explique à La Voix du Nord le brigadier-chef de police. La fonctionnaire de police rappelle par ailleurs que la vérification de l'état-civil n'est pas systématique."Certaines sont faites mais là, nous avons eu une série de deux plaintes sur ce conflit, nous ne sommes pas allés jusque-là", souligne le brigadier. La maman du petit Pablo peut toutefois être rassurée. Son enfant n'aura finalement pas à se rendre au commissariat de Carvin. En revanche, le parquet se réserve le droit de poursuivre la plaignante pour déclarations mensongères.
Selon les informations de La Voix du Nord, un petit garçon âgé d'un an a été convoqué au commissariat de Carvin pour "menace avec arme".
Patrick Balkany a dormi en prison ce vendredi 13 septembre, après avoir été condamné à Paris, pour fraude fiscale, à quatre ans de prison avec incarcération immédiate. Son avocat Me Dupond-Moretti a immédiatement annoncé son intention de faire appel, avant que l'édile ne dépose dans la foulée une demande de mise en liberté. Cette requête sera examinée par la cour d'appel de Paris, qui doit statuer dans les deux mois. Si elle est validée, elle peut ouvrir la porte des prochaines élections municipales à celui qui dirige Levallois-Perret presque sans interruption depuis 1983. La condamnation du couple Balkany signifie-t-elle la fin d'une ère à Levallois-Perret ?par BFMTV"S'il est libéré, il retrouve en effet ses pleines fonctions et pourra se représenter aux élections municipales de 2020. La peine d'inéligibilité n'a pas d'effet immédiat en tous cas. Seul un maintien en prison pourrait l'empêcher de se présenter aux prochaines élections", affirme ainsi Frédéric Rollin, professeur de droit public à l'université Paris-Sud.Du fait de "l'empêchement" du maire, c'est Isabelle Balkany, première adjointe, qui exerce ses fonctions. "L'incarcération d'un maire, qu'il s'agisse d'une détention provisoire ou d'une peine ferme, constitue un cas d'empêchement, au même titre que lorsqu'un maire est en vacances ou malade. Ce qui signifie que le maire ne peut plus remplir ses fonctions.", précise le professeur de droit public. L'épouse de Patrick Bakany a indiqué qu'elle était "à la mairie" et qu'elle "continue à travailler pour les Levalloisiens". "Je suis, tant qu'il est empêché -quelques jours seulement je l'espère- maire par interim puisque je suis suivante de liste, donc je mènerai le conseil municipal" prévu le 23 septembre, a t-elle déclaré.
Le maire de Levallois-Perret a passé sa première nuit à la prison de la Santé, suite à l'annonce du délibéré des juges qui l'ont condamné à quatre ans ferme pour fraude fiscale. Malgré son emprisonnement, la perspective d'une candidature pour les élections municipales n'est pas définitivement écartée, à en croire un professeur de droit public interrogé par l'AFP.
"Nous ne savons pas quand se produira le pic", déclare à l'AFP le docteur Deven Juneja au cours d'une pause entre deux tournées auprès de patients du Max Smart Super Speciality Hospital de la capitale indienne."Nous espérons tous le meilleur, mais nous sommes mentalement et physiquement préparés au pire", explique-t-il, recouvert de la tête aux pieds au milieu du service de soins intensifs, où la mélodie répétitive des bips d'électrocardiogrammes répond au souffle régulier des respirateurs artificiels.Confronté à une économie exsangue, le gouvernement a largement levé au début du mois le confinement draconien imposé fin mars aux 1,3 milliard d'Indiens pour freiner la propagation du nouveau coronavirus.Mais le déconfinement s'effectue alors que l'épidémie ne montre toujours pas de signes de reflux en Inde, qui enregistre actuellement près de 10.000 nouveaux cas confirmés par jour et en a pour le moment recensé au total quelque 285.000.Le géant de l'Asie du Sud déplore officiellement 8.102 morts du Covid-19, un chiffre jugé sous-évalué mais qui reste encore loin des lourds bilans humains des pays d'Europe occidentale ou des États-Unis.Le gouvernement local de New Delhi a toutefois tiré la sonnette d'alarme cette semaine : ses projections font état de plus d'un demi-million de personnes atteintes par cette maladie pour la seule capitale fin juillet, soit une multiplication par près de 20 de leur nombre en moins de deux mois.Les journaux indiens racontent déjà de nombreuses histoires de malades morts faute d'avoir trouvé une place dans les hôpitaux, tandis que les établissements funéraires peinent à gérer l'afflux des corps.À l'hôpital Max, les ambulances arrivent sans discontinuer. Comme les autres cliniques de cette mégapole de 20 millions d'habitants, l'établissement a reçu l'ordre de réserver 20% de ses lits aux victimes du nouveau coronavirus.Les familles n'étant pas autorisées à rendre visite aux malades, les médecins doivent aussi apporter un soutien psychologique à des patients dont ils n'ont même pas le droit de prendre la main. "Nous essayons tous de garder le moral en ces temps difficiles", confie le Dr Juneja.- Liste d'attente -L'hôpital a vu le nombre des admissions monter ces derniers jours. Tous les lits Covid sont pris et les autres malades doivent être inscrits sur une liste d'attente. "On a beaucoup de travail. Nous voulons que nos patients soient rétablis le plus vite possible et essayer d'installer plus de lits", dit le médecin.Pour faire face à la pandémie, la clinique a dû considérablement s'adapter. Des zones vertes et rouges sont désormais démarquées. La direction a reconverti la maternité en unité de traitement des malades du Covid-19 - les posters de Winnie l'ourson et de bébés souriants y sont encore accrochés aux murs.Les nouveaux arrivants voient leur température prise par des soignants en combinaison intégrale, gants, masque de protection et visière transparente sur le visage. L'équipement les recouvre tant que leurs noms sont inscrits au marqueur sur la combinaison pour les distinguer les uns des autres."Cela nous effraye un peu car vous ne savez jamais par où le virus peut entrer dans votre corps", témoigne Jyoti Ester, une infirmière.Pour Vinita Thakur, une de ses collègues, porter cette envahissante tenue pendant des heures dans la chaleur accablante de l'été requiert un immense "courage physique et mental"."Après avoir mis l'équipement de protection individuelle, nous ne pouvons pas boire d'eau, pas manger, nous ne pouvons même pas aller aux toilettes", raconte-t-elle entre deux soins prodigués à un patient âgé."Vous suez énormément et cela provoque des brûlures et des irritations. Mais nous devons le faire, nous sommes sur la ligne de front, il n'y a pas d'excuses."Bhupinder Sharma, un patient de 55 ans souffrant du Covid-19 en voie de rétablissement au sein de l'unité de soins intensifs, est conscient de ce qu'il doit au personnel soignant."Tous ces soignants sont comme Dieu car ils risquent leur vie pour traiter les patients", déclare-t-il à l'AFP. "Rien n'est plus noble que cela."
Dans l'un des principaux hôpitaux privés de New Delhi, les soignants en combinaison de protection intégrale circulent entre des lits déjà tous occupés par des malades du Covid-19. Et la vague monte, monte.
Il sera difficile de circuler aujourd'hui sur la métropole bordelaise, après que les conducteurs de bus et de tram ont exercé leur droit de retrait. Cela survient après la restriction de l'offre de transports sur l'agglomération, liée au contexte sanitaire. Coronavirus: "chacun doit renoncer aux déplacements non essentiels" (Borne)par Agence France-PresseTransports Bordeaux Métropole (TBM) avait d'abord indiqué qu'il s'agissait d'un "cas avéré" sur une conductrice avant de préciser ultérieurement qu'il s'agissait en fait d'une "suspicion". Selon TBM, les trams ne circulent plus et le réseau bus est fortement perturbé.Les quatre lignes de tram constituent la colonne vertébrale des transports bordelais, et leur absence ajoutait à l'atmosphère fantomatique qui régnait dimanche matin dans l'ultra-centre, dépouillé de ses terrasses de cafés et restaurants. Aux arrêts de bus, quelques personnes non informées attendaient vainement. "Je suis là depuis une quarantaine de minutes et je n'en ai pas vu un seul", disait une jeune femme entourée de valises.Successeur d'Alain Juppé, le maire Nicolas Florian (LR) brigue un nouveau mandat mais il est talonné dans les sondages par l'écologiste Pierre Hurmic, allié à la gauche. Dans le département de la Gironde, 18 cas de coronavirus ont été identifiés selon l'Agence régionale de Santé de Nouvelle-Aquitaine, sur les 4.500 cas recensés en France.
Les conducteurs de bus et de tram ont décidé de cesser le travail après une "suspicion de coronavirus" dans leurs rangs.
"Il est important pour les patients souffrant d'hypertension de réaliser qu'ils ont un risque accru de décès du Covid-19", déclare l'un des auteurs principaux de l'étude, Pr Fei Li, cardiologue à l'hôpital Xijing de Xian (centre de la Chine).Les patients hypertendus qui ont cessé de prendre leur traitement présentent un risque encore plus grand de décéder du nouveau coronavirus SARS-CoV-2 après admission à l'hôpital, par rapport à ceux qui prennent leurs médicaments, selon ce travail.Pour cette étude observationnelle, des chercheurs chinois et irlandais ont examiné rétroactivement les données des personnes admises entre le 5 février et le 15 mars à l'hôpital Huoshenshan de Wuhan (centre).Près de 30% des personnes admises, soit 850 patients, souffraient d'hypertension. 4% de ces patients sont morts contre 1,1% pour ceux qui ne souffraient pas d'hypertension.Après ajustement pour tenir compte des différences d'âge, de sexe et d'état de santé, les chercheurs ont calculé que le risque de décéder de Covid pour un hypertendu admis à l'hôpital était deux fois supérieur aux autres.Une autre analyse intégrant les données de cet hôpital avec celles de trois autres études ont montré que les malades qui prenaient une catégorie de médicaments contre l'hypertension, les inhibiteurs du Système Rénine-Angiotensine (SRAA) avaient un risque plus faible de décès par rapport à ceux traités avec d'autres médicaments. Mais les auteurs appellent à la prudence sur ce point, compte tenu de la faiblesse du nombre de patient concernés."Nous suggérons aux patients de ne pas arrêter ou modifier leur traitement habituel contre l'hypertension à moins que cela ne leur soit demandé par leur médecin", explique l'un des auteurs de l'étude, Pr Ling Tao de l'hôpital Xijing.Les auteurs soulignent que ces études sont purement observationnelles, non pas basées sur des essais cliniques, et que de nouvelles recherches seraient nécessaires pour pouvoir faire des recommandations cliniques plus définitives.
Les patients souffrant d'hypertension artérielle admis à l'hôpital pour Covid-19 ont deux fois plus de chance de mourir que ceux qui ne souffrent pas de cette pathologie, selon une étude publiée vendredi dans la revue médicale European Heart Journal.
François Hollande reprend du poil de la bête. Selon le Parisien, l'ancien chef de l'Etat va démarrer une nouvelle offensive en opposition à la politique d'Emmanuel Macron. Cela devrait démarrer dès le mercredi 8 janvier lors de son déplacement à Jarnac en Charente. Si sa venue est d'abord présentée sous le signe d'un hommage à François Mitterrand, décédé le 8 janvier 1996, elle pourrait vite devenir un moyen pour faire passer des messages forts. « Je pense que les leçons des deux septennats de François Mitterrand doivent être entendues aujourd'hui », confie-t-il au Parisien. François Hollande se rendra ensuite en Corrèze, à Tulles, samedi 11 janvier pour présenter ses voeux. Parmi les sujets que devrait évoquer François Hollande cette semaine, le très sensible dossier de la réforme des retraites constituerait un axe majeur de son discours. Plutôt que d'insister sur l'âge pivot, il devrait se concentrer sur la pénibilité du travail et la prise en compte des carrières longues. « La liste de huit critères mise en place sous son quinquennat a été malheureusement réduite par Emmanuel Macron et le gouvernement », dénonce un proche de l'ancien président de la République.Une nouvelle force politique à gauche ?Cette offensive envers Emmanuel Macron pourrait être la première action marquante d'une nouvelle force politique à gauche. « Un des enseignements de François Mitterrand, c'est d'avoir compris qu'il y avait un espace politique à la gauche du centre et la droite de l'époque », rappelle son entourage au Parisien. « Même si les conditions actuelles ne sont plus les mêmes, il y a de nouveau un espace pour construire une grande force de gauche alternative suffisamment forte pour être en capacité, ensuite, de fédérer les électeurs et de figurer au second tour de la présidentielle de 2022. »S'il refuse aujourd'hui de déclarer s'il incarnera ou non cette nouvelle force politique, François Hollande va s'appliquer à faire naître ce mouvement lors de ce déplacement. Outre les retraites, il devrait finir en adressant un léger tacle sur la crise actuelle qui touche le Proche-Orient. « Nous sommes les alliés pas les suivistes des Etats-Unis », souligne un de ses proches.
Selon les informations du Parisien, l'ancien président de la République François Hollande va profiter d'un déplacement en Charente puis de ses voeux à Tulles samedi 11 janvier pour commencer à monter une opposition à Emmanuel Macron.
"Je n'étais pas bien, je ne me voyais pas ouvrir le restaurant tel que je l'avais quitté", explique à l'AFP le chef argentin Mauro Colagreco, l'un des deux étrangers à posséder en France trois étoiles au guide Michelin et dont le restaurant Mirazur à Menton, à la frontière franco-italienne a été consacré l'année dernière "meilleur du monde" par 50 Best.La transformation va toucher presque tous les plats. Sa fameuse betterave cuite en croûte de sel au caviar osciètre "pourrait avoir une place dans le menu des racines", mais elle n'y figure pas pour l'instant depuis la réouverture du restaurant le 12 juin. Dans le service "floral", le thème est présent dans les parfums et le dressage comme dans la "Fleur de gamberoni, pétales de rose, rhubarbe et lait d'amande". Un mille-feuille aux algues avec des plantes du jardin apparaîtra sur la carte le jour des "feuilles" pour accompagner l'agneau des Alpes Maritimes. "Nous n'avons pas changé le style de cuisine, mais l'âme du Mirazur", ouvert en 2006, explique le chef de 43 ans, apprécié pour sa liberté créative et sa capacité d'inventer jusqu'à 250 recettes par an.- "Evacuer les angoisses" -Pour comprendre l'évolution du chef, il suffit d'avoir visité son jardin. Sur une superficie de trois hectares, Mauro Colagreco y fait pousser des pommes de terres et des salsifis, mais aussi des espèces tropicales comme les bananes et les papayes pour servir les 12 tables de son restaurant.Pendant trois mois du confinement, "j'ai beaucoup travaillé dans le jardin. Ça m'a permis d'évacuer mes angoisses et d'être en contact avec la terre. J'ai repensé plein de choses: le rythme de travail, la façon de produire, de consommer..."Le jardin occupait déjà une place importante pour le chef, mais avec sa femme Julia, il veut encore "changer l'équation" pour que "le restaurant fasse partie du jardin et non l'inverse" comme c'était le cas jusqu'à présent."Nous travaillons beaucoup avec la biodynamie et l'un de ses guides est le calendrier lunaire. Par exemple, lorsque nous plantons des épinards, nous le faisons le +jour feuilles+", raconte celui qui a inventé le terme de "haute cuisine biodynamique".Le pari "lunaire" est un peu risqué pour un chef qui est au sommet de sa carrière et de la reconnaissance, mais l'Argentin qui était arrivé en France à l'âge de 25 ans et avait tout à prouver sait comment décrocher la lune.Il veut transmettre aux clients sa vision de la nature, mais assure que ce n'est pas "un dogme" et qu'il va procéder avec délicatesse. D'autant plus que ces clients asiatiques et américains ne pourront pas profiter dans l'immédiat de son offre.Si le restaurant affichait complet jusqu'en décembre avant l'épidémie du coronavirus, les réservations ne s'étendent actuellement que jusqu'en octobre et il s'agit principalement de Français et d'Européens qui ont des résidences d'été sur la Côte d'Azur. "J'ai des doutes pour novembre et décembre", confie le chef. Cependant, après la réouverture des restaurants en France, les premiers signes sont plutôt encourageants. A Paris, son restaurant GrandCoeur reprend vite. En revanche à Buenos Aires sa chaîne de hamburgers "Carne" est toujours fermée à cause de l'épidémie, mais propose des livraisons à domicile. "Le chiffre d'affaires pour Carne est 60% du chiffre habituel, ce qui n'est pas si mal", se félicite-t-il.
Le repas dans le "meilleur restaurant au monde" est désormais conçu autour de fleurs, fruits, feuilles ou racines, selon les phases de la lune. Mauro Colagreco sort du confinement avec un nouveau concept pour son restaurant sur la Côte d'Azur.
Un "protocole d'accord" prévoyant notamment une dizaine de recrutements au Samu de Seine-Saint-Denis a été signé lundi 24 décembre dans l'après-midi, mettant fin à la grève des personnels non médicaux de ce service, a indiqué l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). "Un protocole d'accord vient d'être signé" et "la grève est levée" au Samu 93, a annoncé l'AP-HP dans un communiqué.Le mouvement social entamé lundi matin concernait les 42 assistants de régulation médicale (ARM) de ce département, qui réclamaient en premier lieu une hausse des effectifs. Les autorités sanitaires ont mis sur la table "le recrutement de 10,3 postes supplémentaires". Ces embauches seront principalement (6,3 postes) financés par l'Agence régionale de santé (ARS), qui a débloqué dimanche une "enveloppe exceptionnelle" de 2,4 millions d'euros pour les huit Samu franciliens, soit 300.000 euros chacun."Un renfort pour la période hivernale" L'AP-HP a complété cette somme par "un renfort pour la période hivernale" à hauteur de "trois postes de remplacement (...) pour pallier les éventuelles absences de longue durée". Un "vivier de personnel de remplacement", composé d'étudiants en santé formés à la régulation, sera en outre créé pour disposer d'un dernier poste "en cas de besoins ponctuels". L'accord prévoit par ailleurs de "favoriser l'accès des emplois contractuels aux concours et la titularisation" et de déposer une candidature pour la création d'une école d'ARM à l'hôpital Avicenne de Bobigny, où est installé le Samu 93."Tous les sujets ont été mis sur la table", a affirmé Aurélien Rousseau, directeur de l'ARS d'Ile-de-France. Signataire du texte, la CGT a salué dans un communiqué "une première victoire". Le Dr Christophe Prudhomme, médecin urgentiste au Samu 93 et délégué syndical, s'est dit "satisfait du protocole"."Nous allons passer d'un effectif théorique de 42 agents à 51, c'est pratiquement ce que l'on voulait", s'est réjoui Frédéric Adnet, directeur du Samu 93, regrettant cependant d'avoir dû "arriver à un rapport de force qui laisse des traces plutôt que se rendre à l'évidence du fait que nous n'étions plus en mesure d'apporter une réponse de qualité aux urgences". Des répercussions dans le Val-de-Marne Le dénouement en Seine-Saint-Denis devrait avoir des répercussions dans le Val-de-Marne voisin, où un préavis de grève a été lancé pour mercredi au Samu 94.Afin de désamorcer de futures crises, l'ARS entend mener au premier semestre 2019 "une analyse globale du fonctionnement des Samu en Ile-de-France" mais aussi clarifier leurs relations avec les pompiers. "Le sujet des moyens, il existe, il faudra le traiter. Mais on ne peut pas le délier de la question de l'organisation", a estimé M. Rousseau.
Le mouvement social entamé lundi 24 décembre concernait les 42 assistants de régulation médicale de Seine-Saint-Denis, qui réclamaient en premier lieu une hausse des effectifs.
Ce jeudi, à New York, ils ont été des centaines à descendre en blouse ou tunique, parfois équipés de masques de protection, au pied de leur hôpital pour dire leur soutien à ceux qui marchent depuis plus de dix jours."Je suis une professionnelle de la santé qui se bat contre le Covid-19, mais je me bagarre aussi avec le virus du racisme", a lancé Billy Jean, infirmière.Beaucoup de ceux que des millions de personnes confinées ont célébré chaque soir durant des semaines depuis leur fenêtre veulent que les projecteurs se tournent maintenant dans une autre direction."Les manifestants qui dénoncent ces problèmes, qui mettent leur vie en danger, qui risquent d'être arrêtés et violentés par la police, ce sont eux les héros, maintenant", a expliqué le Dr Damilola Idowu."Tous les jours, nous observons les effets du racisme quand nous traitons les patients", dit ce médecin de 26 ans, car "les patients noirs meurent de façon disproportionnée de maladies chroniques, parce qu'ils ne sont pas suivis correctement.""Nous voyons aussi la violence quotidienne qui touche ces communautés", dit-elle, "des hommes noirs qui nous arrivent blessés par balle, et les effets de la violence policière sur nos patients."Quelque 22,9% des patients décédés des suites du coronavirus sont afro-américains, alors que les Noirs ne représentent que 13,4% de la population aux Etats-Unis.- Un système de santé à deux vitesses -Ils étaient beaucoup, jeudi, à dénoncer le fonctionnement du système américain de santé, largement privé et au sein duquel l'argent est une donnée fondamentale, qui prime parfois sur les soins.En 2018, huit ans après l'élargissement massif du dispositif avec l'Affordable Care Act de Barack Obama, 27,5 millions de personnes étaient encore privées de couverture santé.Médecin urgentiste de l'hôpital Bellevue à Manhattan, le Dr Kamini Doobay a dénoncé les méthodes de certains hôpitaux qui acceptent des financements publics mais refusent des soins à des personnes non assurées ou mal assurées sur la santé."C'est du pillage!", s'est-il exclamé, faisant un parallèle avec les pillages qui ont eu lieu en marge des manifestations, à New York et dans plusieurs autres villes américaines."C'est un crime qui perpétue ces inégalités", a-t-il lancé, sous les applaudissements d'autres soignants. "Nous devons dénoncer ce système de santé public qui pratique la ségrégation à New York pour apporter des solutions."La proportion de décès chez les Afro-Américains est le double (38 pour 100.000 par an) de celle observée au sein de la population blanche (19) aux Etats-Unis, selon les Centres de prévention des maladies (CDC), principale autorité de santé publique américaine.Pour le Dr Doobay, le problème vient aussi de l'approche des autorités américaines, qui préfèrent souvent traiter par la répression des problèmes de santé publique comme la drogue, avec la police en première ligne, plutôt que par la prévention."C'est notre responsabilité de nous joindre à ces manifestants pour dire: nous sommes là pour amener un changement", s'est enthousiasmé Sigal, étudiant en médecine, dans la tenue verte des médecins.Beaucoup de soignants sont issus de minorités ethniques et vivent également le racisme dans leur vie de tous les jours."Nous pouvons aussi être victimes de la police. Ce n'est pas parce que nous sommes médecins que nous sommes protégés", a expliqué une femme docteur d'origine arabe, présente, avec une collègue, dans le principal cortège de manifestants qui a défilé mercredi."Quand ils nous voient, (les policiers) ne se disent pas: oh, ce sont des médecins", dit-elle. "Vous êtes simplement une Arabe musulmane et elle", désignant sa collègue, "n'est qu'une fille indienne."
Après trois mois passés à combattre le coronavirus, qui a particulièrement affecté la communauté noire, de nombreux personnels soignants participent aux manifestations contre les violences policières, y voyant un autre aspect d'une même inégalité.
Vingt-cinq années d'union commune ne sont pas une raison pour ne plus entretenir la flamme de son couple. Interrogée par Oh my mag !, la célèbre comédienne Arielle Dombasle a fait part de ses craintes de perdre l'homme avec qui elle partage sa vie : Bernard Henri-Lévy. "Quand on aime, on a cette crainte", explique-t-elle. Mariée au célèbre philosophe à la chemise blanche depuis juin 1993, elle se livre sur sa vision de l'amour et de la stabilité d'un couple : "Je garde en tête que quelle que soit son intensité, l'amour reste archi fragile". "Il n'existe pas de recette pour l'éternité. Il faut juste veiller à toujours susciter le désir, car le désir est partout", détaille-t-elle.Connue pour son franc-parler, celle que l'on retrouve dans les Grosses Têtes sur RTL cultive pourtant la discrétion autour de son couple. De quoi surprendre, dès lors, lorsqu'elle explique tout mettre en oeuvre pour rester séduisante aux yeux de son mari. "Je refuse que mon amoureux voie une espèce de zombie avachi et mollasson", tranche-t-elle. Si elle se dit "d'une grande exigence" avec elle-même, elle refuse que son mari la voie dans ses plus mauvais états. Ainsi, "même malade, déprimée" ou alors "après avoir pleuré ou pas dormi", l'actrice a une solution bien à elle. "J'essaie alors de me cacher, surtout de ne jamais en jouer", déclare-t-elle au magazine. Idem lorsqu'elle est contrariée : pas de cri, aucune dispute et seulement faire sentir "un silence pesant".Un entretien sans filtre donc pour celle qui reste la cible de rumeurs l'annonçant séparée de son mari. Des rumeurs que le couple a souvent balayé de la main. Récemment, alors que la chanteuse et comédienne participait à l'émission Danse avec les stars, elle avait déjà livré une petite confidence sur son quotidien amoureux avec BHL : "Avec mon mari, nous dansons tous les soirs dans notre lit, et c'est bien plus que Cheek to Cheek".
Mariée depuis 1993 à Bernard-Henri Lévy, Arielle Dombasle s'est livrée sur son couple. Dans une interview accordée au magazine Oh my mag !, elle fait part de sa gestion des émotions, mais révèle aussi sa crainte d'être quittée par le philosophe.
À partir du 1er juin, le permis de conduire devrait coûter moins cher aux apprentis-conducteurs et être moins long à obtenir, grâce à la mise en place d'un nouveau contrat-type. Selon le ministre de l'Économie Bruno Le Maire, ce nouveau contrat-type, dont le décret d'application a été signé mercredi 19 février, empêchera "certains professionnels d'introduire des frais interdits ou dissimulés" et donnera plus de clarté à l'obtention du permis de conduire car il "sera le même pour tous les candidats partout en France". Ce nouveau contrat a notamment pour but de faciliter la comparaison entre les différentes offres et "stimuler" ainsi la concurrence entre les auto-écoles. "Avec des comparateurs en ligne, l'objectif est que nous parvenions à une baisse de 30% du prix du permis de conduire, dont le prix oscille entre 1.600 et 1.800 euros en moyenne", a souligné le ministre, précisant que le nouveau "dispositif sera plus simple, plus transparent et plus équitable". "Ce contrat-type sera mis en place dès le 1er juin prochain dans toutes les auto-écoles", a-t-il annoncé lors d'une conférence de presse, aux côtés des co-rapporteurs du groupe de travail du Conseil national de la consommation (CNC) qui a élaboré le texte. Présent dans la salle, le président de l'Union nationale des indépendants de la conduite (Unic), Philippe Colombani, a pris la parole pour exprimer son scepticisme. "Quand on sait que la marge d'une entreprise d'auto-école est de 10%, on ne sait pas très bien comment on va faire (pour diminuer le coût de 30%)", a-t-il expliqué, rappelant également les "charges de personnel qui pèsent sur ces entreprises". "La situation actuelle n'est pas satisfaisante. Si vous trouvez aujourd'hui des Français qui vous disent unanimement que le permis de conduire ça marche super bien, vous me les présentez", a rétorqué M. Le Maire. Le 2 mai dernier, le Premier ministre Édouard Philippe avait annoncé différentes mesures pour réduire les délais de passage de l'épreuve du permis de conduire et en abaisser le coût. Environ 1,6 million de personnes ont passé l'examen du code en 2018 et 1,9 million ont passé la conduite.
"Ce contrat-type sera mis en place dès le 1er juin prochain dans toutes les auto-écoles", a annoncé le ministre des Finances, Bruno Le Maire.
Réputé pour sa discrétion, Jean-Jacques Goldman l'est encore plus depuis qu'il a quitté Les Enfoirés en janvier 2016 puis son installation à Londres en novembre de la même année. Jeudi 12 avril, le chanteur a néanmoins franchi la Manche pour assister aux obsèques de son amie Véronique Colucci à Montrouge (Hauts-de-Seine), a rapporté Le Parisien.Administratrice des Restos du coeur qu'elle avait repris à la mort de son ex-mari Coluche qui avait fondé l'association, Véronique Colucci s'est éteinte à 69 ans la semaine dernière des suites d'une longue maladie. C'est elle qui avait lancé en 1989 la première tournée des "Enfoirés" longtemps menée par Jean-Jacques Goldman. "NOUS PERDONS NOTRE REPÈRE"La personnalité préférée des Français a pris la parole pour lui rendre un dernier hommage. "Vous perdez votre maman, nous perdons une amie et notre repère. Nous partageons votre peine", a-t-il adressé à Marius et Romain Colucci, les deux fils de Véronique et Coluche, relate Le Parisien. "Elle était là aux côtés de Coluche, pour imaginer, pour nous réunir. Pour parler au monde politique, aux médias, au monde artistique comme aux bénévoles, elle était là. Au début de l'émission des Enfoirés, elle était là pour convaincre les artistes un à un, pour organiser, diriger, choisir."L'interprète de Puisque tu pars a conclu en chantant a capella le dernier couplet de La chanson des Restos, qu'il a créée en 1986 et qui est devenu l'hymne des "Enfoirés" : "J'ai pas de solution pour te changer la vie. Mais si je peux t'aider quelques heures allons-y. Y'a bien d'autres misères trop pour un inventaire. Mais ça se passe ici, ici et aujourd'hui". Sans oublier le refrain : "Aujourd'hui, on n'a plus le droit, ni d'avoir faim, ni d'avoir froid... Dépassé le chacun pour soi. Quand je pense à toi, je pense à moi." De nombreux "Enfoirés" avaient également fait le déplacement, comme Bénabar, Patrick Bruel, Michèle Laroque, MC Solaar ou encore Pierre Palmade. Maxime Le Forestier a repris Au bois de mon cœur de Georges Brassens et de son côté Jean-Louis Aubert a chanté son titre Cette vie.
Jeudi 12 avril, la personnalité préférée des Français, a fait le déplacement en région parisienne pour l'enterrement de Véronique Colucci, et entonné pour lui rendre hommage le dernier couplet de La chanson des restos, l'hymne qu'il avait composé pour leur combat commun.
Un surveillant pénitentiaire de la prison d'Orléans-Saran (Loiret) est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi 26 mars. L'homme, âgé de 54 ans, était confiné chez lui depuis quelques jours par crainte d'une contamination par le Covid-19. Il aurait fait un arrêt cardiaque. S'il présentait des symptômes du nouveau coronavirus, il n'avait pas été testé. En l'absence d'autres éléments, le ministère de la Justice n'a à ce stade pas confirmé de lien entre ce décès et le Covid-19. La garde des Sceaux Nicole Belloubet a indiqué jeudi matin que 10 détenus ont été testés positifs au Covid-19 et que "450 environ" présentant des symptômes sont actuellement "confinés dans des ailes aménagées à cet effet". Parmi les dix détenus testés, deux sont incarcérés au centre pénitentiaire d'Orléans-Saran, selon la direction de l'administration pénitentiaire (DAP). Concernant les personnels pénitentiaires, selon un bilan remontant à mardi, il y avait 24 cas avérés et 595 agents "en quatorzaine", une cinquantaine d'agents étant déjà sortis de quarantaine.Ne s'estimant pas assez bien protégés contre le Covid-19, trente-et-un détenus du sud de la France ont porté plainte contre le gouvernement pour "non-assistance à personne en danger". Ils dénoncent des conditions sanitaires de détention "déplorables", a expliqué leur avocate mercredi. "Aucune mesure sanitaire n'a été mise en place à l'exception de la suspension des parloirs familles pour protéger tant le personnel pénitentiaire que les personnes détenues", dénonce l'avocate Khadija Aoudia. "Aucun masque et gant de protection, aucun gel hydro-alcoolique n'a été distribué. Les distances d'un mètre, préconisées dans le cadre de la campagne de prévention, ne peuvent être effectives en raison de la surpopulation carcérale".Les plaignants, détenus notamment dans les Bouches-du-Rhône, le Gard ou le Var, estiment aussi que "les fonctionnaires de la pénitentiaire, sans protection, qui les escortent au Palais de Justice, sont autant de facteurs facilitant la contamination, avec potentiellement une issue fatale pour les plus fragilisés". "Confrontée à ce marasme sanitaire, la ministre de la Justice n'a pas pris les mesures impératives et urgentes qui s'imposaient pour apporter assistance et secours à son administration pénitentiaire, alors qu'elle ne pouvait ignorer l'existence d'un péril immédiat et constant causé par la pandémie Covid 19", poursuit Me Aoudia qui saisit dans cette procédure la commission des requêtes de la Cour de Justice de la République française.Mercredi, Nicole Belloubet a présenté plusieurs mesures d'exception pour la justice dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire, afin de "simplifier" les procédures et de permettre la libération de "5.000 à 6.000" détenus des prisons françaises. Les prisons françaises, qui souffrent de surpopulation chronique, comptent plus de 70.000 détenus pour quelque 61.000 places opérationnelles. 30.000 surveillants sont répartis dans les 188 établissements hexagonaux.
A ce stade, le ministère de la Justice n'a pas confirmé de lien entre ce décès et le nouveau coronavirus.
Après avoir émis une alerte canicule de niveau orange pour 66 départements, Météo-France a élargi la vigilance météorologique à la Charente-Maritime, dans son bulletin du vendredi 3 août, à 16h. 67 départements sont donc désormais concernés, avec pour résultat autant de départements au même moment sur la carte de vigilance canicule que le 21 juin de l'année dernière.La liste des départements en vigilance orange est : Ain (01), Allier (03), Alpes-Maritimes (06), Ardèche (07), Aube (10), Aude (11), Aveyron (12), Bouches-du-Rhône (13), Cantal (15), Charente (16), Cher (18), Corrèze (19), Corse-du-Sud (2A), Haute-Corse (2B), Côte-d'Or (21), Creuse (23), Dordogne (24), Doubs (25), Drôme (26), Eure-et-Loir (28), Gard (30), Haute-Garonne (31), Gers (32), Gironde (33), Hérault (34), Indre (36), Indre-et-Loire (37), Isère (38), Jura (39), Landes (40), Loir-et-Cher (41), Loire (42), Loiret (45), Lot (46), Lot-et-Garonne (47), Haute-Marne (52), Meurthe-et-Moselle (54), Moselle (57), Nièvre (58), Puy-de-Dôme (63), Pyrénées-Orientales (66), Bas-Rhin (67), Haut-Rhin (68), Rhône (69), Haute-Saône (70), Saône-et-Loire (71), Savoie (73), Haute-Savoie (74), Paris et petite couronne (75-92-93-94), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Deux-Sèvres (79), Tarn (81), Tarn-et-Garonne (82), Var (83), Vaucluse (84), Vienne (86), Haute-Vienne (87), Vosges (88), Yonne (89), Territoire-de-Belfort (90), Essonne (91) et Val-d'Oise (95). La nuit de vendredi 3 à samedi 4 août sera très chaude, note l'institut météorologique. "Dans les départements placés en vigilance orange, les températures ne baisseront généralement pas sous les 20 à 22 degrés dans les villes, par endroits elles resteront même supérieures à 23 degrés, notamment de la basse vallée du Rhône aux côtes méditerranéennes." est-il précisé.A l'échelle de l'Europe, les pics de températures en ce début de mois d'août s'approchent des plus hauts jamais enregistrés sur le continent. Dans le sud de l'Espagne, on attend 47°C du côté de Cordoue, en Andalousie.
La vigilance orange canicule est en vigueur sur la plus grande partie de l'Hexagone. Seule une bande allant de la Bretagne au Nord est encore épargnée par la vague de chaleur.
En 2017, François Bayrou s'était associé à Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle sur la promesse d'une réforme institutionnelle. Il est aujourd'hui déçu et a dénoncé sur BFMTV, dimanche 8 avril, un "manquement absolu" aux promesses initiales du chef de l'Etat sur deux points sensibles: l'introduction d'une dose de proportionnelle et la limitation du cumul des mandats dans le temps."La promesse (de campagne d'Emmanuel Macron), c'était au bout de trois mandats ça s'appliquera", rappelle le président du MoDem, "or là par un tour de prestidigitation, passe-passe, escamotage ça s'appliquerait en 2032 ou 2037, et tout ça a été fait pour essayer de séduire le groupe LR du Sénat (...) et ça ne marchera pas", déplore-t-il."Je ne peux pas accepter ce qui est en train de se tramer"Selon lui, "on a sacrifié une partie importante de la réforme pour avoir leur accord et au bout du chemin on n'aura pas leur accord et on n'aura plus la réforme". "Je ne peux pas accepter ce qui est en train de se tramer, (...) pour moi il y a là un manquement absolu à la promesse faite et il ne faut pas l'accepter", dénonce le maire de Pau. Quant à la dose de proportionnelle retenue pour les législatives, François Bayrou la juge très insuffisante. "15% de proportionnelle ça veut dire 60 sièges", analyse-t-il, "si on a simplement cette applications là les grosses écuries vont en prendre 35, 40, il va rester 20 sièges sur 400 à se partager entre les minoritaires (...) vous voyez bien que c'est dérisoire".
La réforme ne va pas assez loin pour le président du MoDem.
Alors qu'elle annonçait il y a quelques semaines être enceinte à 46 ans de son premier enfant, le bonheur d'Adriana Karembeu risque fort de s'assombrir. Dans une interview au quotidien suisse Le Matin, son ex-mari, Christian Karembeu a fait part de son agacement. La raison ? Aujourd'hui remarié à la skieuse libanaise Jackie Chamoun, avec qui il vient d'avoir une petite fille, l'ancien footballeur aimerait que celle avec qui il a partagé sa vie de 1998 à 2011 ne porte plus son nom. Et l'ex-champion se veut même menaçant. "Cela me dérange. Je suis le premier à dire basta ! J'ai toujours voulu avoir des relations cordiales et je pense qu'il n'y a aucune animosité entre nous, mais oui cela me dérange énormément. J'espère que nous n'aurons pas à attendre que des juges décident à ce sujet", a confié le champion du monde 98 au quotidien. D'autant plus que pour Adriana Karembeu, ce nom n'est qu'à usage public. En effet, l'ancienne mannequin aurait pris à l'état civil le nom de son nouvel époux, l'homme d'affaires André Ohanian, après leur mariage en 2017.Pour Adriana Karembeu, c'est la semaine des coups durs. Lundi, le PDG des opticiens Atol, dont elle est l'égérie, annonçait qu'elle ne figurerait pas dans la nouvelle campagne. "Nos clients se sont lassés de nos publi­ci­tés avec ces égéries", a indiqué Éric Plat dans les colonnes du Parisien. Une mauvaise nouvelle qu'elle a appris en lisant la rubrique "éco" du quotidien, révèle le blog de Jean-Marc Morandini. Adriana Karembeu était l'égérie de la chaîne d'opticiens Atole depuis 2008.
Rien ne va plus entre Adriana Karembeu et son ex-mari Christian Karembeu. L'ancien international français s'est confié au quotidien suisse Le Matin.
Le chef de l'Etat a visité les locaux du pôle de formation aéronautique du lycée Roger-Claustres, à Aulnat, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), puis un centre de promotion des métiers de l'industrie, où il a discuté avec des élèves et des formateurs, a constaté une journaliste de l'AFP. "La promesse républicaine, c'est donner à chaque jeune les mêmes chances de réussir, quel que soit son lieu de naissance, son nom ou son milieu social", a résumé Emmanuel Macron dans un tweet publié durant sa visite. Il était accompagné par le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez (LR), qui a insisté sur "l'importance de travailler ensemble" avec les services de l'Etat sur "l'insertion des jeunes" pour faire face à "un décrochage inquiétant" car de nombreuses entreprises proposent moins de stages et d'apprentissage en raison de la crise du coronavirus.A l'extérieur du bâtiment, une trentaine de salariés de la société Auvergne Aéro ont manifesté pour dénoncer une centaine de suppressions d'emplois.Avant une semaine qui devrait être centrée sur les thèmes de la sécurité et du séparatisme, le chef de l'Etat a promis vendredi au Panthéon d'aller "plus loin, plus fort", sur "l'égalité des chances" car "nous sommes encore trop loin de cet idéal".Présent à Aulnat, le député communiste du Puy-de-Dôme André Chassaigne a regretté que "le manque d'égalité des chances soit récurrent" depuis "des générations". Il a précisé "souhaiter" que les mesures prises soient "au niveau des envolées des déclarations" du président.Accompagné également des ministres Jean-Michel Blanquer (Education), Frédérique Vidal (Enseignement supérieur) et Elisabeth Moreno (Egalité femmes-hommes, diversité et égalité des chances), Emmanuel Macron devrait annoncer une nouvelle impulsion pour les différents dispositifs mis en place depuis 2017, comme le dédoublement des classes de CP et CE1 dans les quartiers d'éducation prioritaire, l'aide aux stages de 3e et les écoles ouvertes et "colonies apprenantes" lancées cet été. Le gouvernement a aussi mis en place des petits-déjeuners gratuits, servis l'an dernier à 110.000 élèves de maternelle et de primaire de territoires défavorisés, un dispositif qui doit être étendu. Il compte aussi mener une nouvelle campagne de "testing" pour identifier des cas de discriminations dans le recrutement. Le chef de l'Etat tiendra en début d'après-midi à Clermont-Ferrand une réunion en visioconférence avec tous les recteurs d'académie de France, en particulier pour faire le point sur l'accès à l'enseignement supérieur, précise l'Elysée.
Emmanuel Macron a rencontré mardi les élèves d'un lycée professionnel en Auvergne pour promouvoir les dispositifs en faveur de "l'égalité des chances" des jeunes issus de milieux défavorisés.
Le 7 avril dernier, des hommes, qui disent être policiers, masque chirurgical sur le visage, cartes et insignes à l'appui, arrêtent un chauffeur routier polonais près de Noisiel en Seine-et-Marne. Ils prétextent un contrôle d'attestation de déplacement pour pouvoir fouiller son véhicule. Lorsqu'ils repartent, le conducteur se rend compte que 1.500 euros lui ont été dérobés. Le chauffeur porte plainte. Les forces de l'ordre font alors le parallèle avec un autre vol - 3.000 euros - dont a été victime le même jour un automobiliste sri-lankais à Garges-lès-Gonesse dans le Val-d'Oise. Grâce à la vidéo-surveillance, les policiers repèrent le véhicule des "faux policiers" qui continuent à sévir en Île-de-France et dans le nord de Paris.Après plusieurs semaines d'enquête, trois hommes et une femme iraniens d'une trentaine d'années sont interpellés jeudi 30 avril à Noisy-le-Sec et Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs de la Sûreté départementale de Seine-et-Marne. Ils ont été placés en détention provisoire, a indiqué le directeur de ce service d'enquête, Nathan Bauer. Le groupe doit être jugé ce lundi en comparution immédiate pour "vol en bande organisée".A leur domicile de Saint-Denis, après l'interpellation des voleurs présumés, les enquêteurs ont retrouvé 12.000 euros, des montres de luxe et des bijoux. Ils ont aussi mis la main sur un document établissant une comptabilité de plus de 40.000 euros, certainement relative à ces vols. "Ils ciblaient notamment les étrangers, certainement car ils étaient susceptibles d'avoir de l'argent liquide, mais aussi car eux-mêmes ne parlaient pas bien français", souligne Nathan Bauer. Lors de sa garde à vue, seul un des quatre interpellés a reconnu une partie des faits. Parmi eux, deux sont connus en Belgique, en Suisse et en Allemagne pour des faits de vol. "C'est une forme de délinquance très mobile", souligne le chef de la Sûreté départementale de Seine-et-Marne.
Quatre personnes ont été interpellées en Île-de-France la semaine dernière. Elles doivent être jugées pour "vol en bande organisée".
Les faits datent du 3 février 2017. Jean-Michel Gaudin, barman à l'Assemblée nationale, rentre du travail. Il se trouve place de la Bastille à Paris quand il tente de défendre une femme ayant reçu un crachat sur la manche de son manteau. Voulant s'interposer entre les agresseurs, il prend un des jeunes par les épaules avant de le tirer en arrière. C'est alors qu'il reçoit un violent coup de pied à la hanche avant de tomber à terre, rappelle Le Parisien. Il est ensuite frappé au visage. Alors président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone avait dénoncé la "brutalité effrayante" de l'agression. Trois frères, âgés de 17, 18 et 21 ans au moment des faits, déjà soupçonnés d'avoir agressé la veille un vigile dans le centre commercial Créteil Soleil, sont jugés ce mardi pour violences volontaires en réunion ayant entraîné une infirmité permanente. Si l'un d'eux nie, les deux autres reconnaissent des "coups légers". "On a cru qu'on allait le perdre à plusieurs reprises. Une fois réveillé, il nous reconnaissait à peine", se souvient dans Le Parisien sa fille Maëlle au sujet de son papa qui a passé six semaines dans le coma. Deux ans après les faits, il ne s'est toujours pas remis de la terrible agression. Une année devrait être encore nécessaire pour que son état son enfin consolidé. "Il a encore du mal à parler, il ne peut pas marcher très longtemps. Il ne parle pas de l'agression, mais on sent de la colère. Mon père n'aime pas les incivilités. Il n'est pas du genre à ne rien dire face à ce genre de situation, c'est un vrai trait de caractère chez lui", indique la fille du barman de l'Assemblée nationale, dont le père poursuit toujours sa rééducation dans le Gers."C'est quelqu'un de très attentionné, gentil. On a eu une très belle enfance, raconte Maëlle. Il aimait voyager, lisait beaucoup, était passionné de musique. Il était même DJ à ses heures perdues. Très sportif, il faisait beaucoup de vélo et de ski. Et la natation était le sport familial", raconte Maëlle. Un portrait qui appartient hélas désormais au passé. "Ce procès ne nous rendra pas notre père, mais nous voulons croire en la justice", indique la famille du barman au Parisien, alors que le verdict devrait tomber le 26 février.
Deux ans après la violente agression de Jean-Michel Gaudin, le procès des trois accusés s'ouvre ce mardi 19 février. L'occasion pour la fille de l'employé du palais Bourbon de faire le point sur son état de santé, dans Le Parisien.
Avec la fermeture des écoles liées au confinement, environ 4% des quelque 12 millions d'élèves en France ont "décroché", selon les statistiques du ministère de l'Education nationale, avec de fortes variations selon les zones géographiques. Alors que certains enfants ne reprendront pas le chemin de l'école avant septembre, le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a annoncé samedi 6 juin le déblocage de 200 millions d'euros pour financer le dispositif "vacances apprenantes", qui doit permettre à "un million" d'élèves de rattraper pendant l'été le retard accumulé depuis le début du confinement. Ce dispositif doit permettre à tous les enfants de pouvoir partir en vacances pour "s'amuser tout en rattrapant une partie de ce qui n'a pas pu être fait pendant l'année scolaire", explique-t-il dans les colonnes de Ouest-France. "Nous allons mettre 200 millions dans quatre opérations qui permettront à un million d'enfants et de jeunes d'avoir des vacances épanouissantes et éducatives, entièrement gratuites pour les familles les plus modestes, dont les enfants seront prioritaires", précise-t-il.Colonies, centres aérés, "école ouverte buissonnière" et "écoles ouvertes"Le gouvernement souhaite notamment financer "250.000 départs" en colonies de vacances "apprenantes", dont "200.000" places réservées à des "jeunes issus des quartiers prioritaires de la ville", détaille dans le quotidien local le secrétaire d'Etat à la Jeunesse Gabriel Attal. Une plateforme sera mise à disposition "vendredi prochain" sur le site du ministère. "Jeu pédagogique" et "remobilisation scolaire" pour les élèves décrocheurs seront également au programme des centres aérés "apprenants", qui pourraient accueillir "300.000 enfants", indique M. Attal. Quelque "50.000" jeunes de moins de 17 ans sont également appelés à faire "l'école ouverte buissonnière" cet été, "à la campagne ou en zone littorale à la découverte de la nature et du patrimoine local", ajoute Jean-Michel Blanquer. Le ministre table par ailleurs sur l'ouverture estivale de 2.500 établissements scolaires, de la primaire au lycée, dans les villes et les territoires ruraux, pour des activités de soutien scolaire auprès de 400.000 élèves au total. Pour ces "écoles ouvertes", "il nous faudra 25.000" enseignants, "soit cinq fois plus qu'aujourd'hui", estime Jean-Michel Blanquer, qui affirme "(pouvoir) compter sur la mobilisation" des partenaires associatifs de l'Education nationale "comme sur celle des professeurs". "Pour beaucoup de familles ce seront des colonies de vacances gratuites. (...) Pour certains ce sera gratuit d'emblée, pour d'autres il y aura une aide", a précisé samedi matin Jean-Michel Blanquer sur BFMTV. "Tout au long du mois de juin à l'école, nous ferons passer des formulaires pour les familles qui sont intéressées, c'est d'ailleurs une raison supplémentaire pour que nous réussissions à ramener tous les enfants, même quand c'est alternativement, à l'école. Et puis nous allons aussi avoir tout un travail avec les caisses d'allocations familiales qui ont l'habitude d'aider les familles pour les vacances", a-t-il ajouté.
Le dispositif de "vacances apprenantes" doit permettre à "un million" d'élèves de pouvoir partir en vacances pour "s'amuser tout en rattrapant une partie de ce qui n'a pas pu être fait pendant l'année scolaire".
Nouveau départ dans l'espace en préparation pour Thomas Pesquet. L'astronaute français décollera fin mars 2021 pour une nouvelle aventure de six mois sur la Station spatiale internationale (ISS), la mission Alpha en référence à Alpha du Centaure, le système stellaire le plus proche de la Terre. Il partira de Cap Canaveral en Floride avec un vaisseau américain, la nouvelle capsule Crew Dragon de Space X, et trois autres membres d'équipage. "J'aurai la chance d'être le premier Européen à voler sur ce véhicule. C'est nouveau, c'est moderne... on est très enthousiastes !", a confié à l'AFP l'astronaute de l'Agence spatiale européenne (ESA), par téléphone depuis le Centre européen des astronautes à Cologne, où il s'entraîne. Il y a trois ans, pour sa première mission "Proxima", le benjamin du corps européen des astronautes s'était envolé pour l'ISS avec une fusée russe Soyouz, depuis le cosmodrome Baïkonour, comme tous les pensionnaires de la Station depuis 2011. Un monopole russe auquel a mis fin le premier vol habité de la capsule privée de Space X, lancé en mai vers l'ISS avec deux astronautes de la Nasa. "On va réutiliser la même capsule que celle qui est actuellement à bord de la Station, c'est inédit ! C'est marrant de partir dans l'espace avec le même véhicule mais pas en même temps", se réjouit l'astronaute.Dans l'usine de la société d'Elon Musk en Californie, il a déjà pu tester les simulateurs de Crew Dragon dans un cockpit futuriste, avec ses 100% de tablettes tactiles. "Il ne reste plus qu'à installer l'application 'lancement' sur les tablettes géantes", a-t-il tweeté, enthousiaste. "Il faut bouleverser ses habitudes... mais on est là pour s'adapter !", commente l'ingénieur et pilote de ligne. Chez Space X, "tout est au même endroit, le centre de contrôle, les personnes qui construisent la fusée.... On a immédiatement réponse aux questions", apprécie-t-il. Contrairement à Soyouz, un système "ancien mais fiable, qui tirait comme une horloge", cette nouvelle technologie en phase de développement implique un programme de vol "plus incertain", qui "nous a obligés à accélérer le reste de l'entraînement, calé sur un an au lieu de deux et demie". La crise du Covid-19 a aussi chamboulé le calendrier, et les déplacements sont réduits - son entraînement au Japon n'aura lieu qu'en virtuel. A Houston (Texas), l'entraînement au centre de la Nasa s'est fait "avec précaution : masque chirurgical, marquages au sol, distanciation... On ne veut pas prendre le risque d'infecter les équipages", explique Thomas Pesquet. "D'habitude à la Nasa il y a beaucoup de monde, mais là, on est la plupart du temps seuls avec l'instructeur. Ca fait drôle mais globalement ça se passe bien", ajoute-t-il.A bord du "Dragon", l'astronaute de 42 ans volera avec ses homologues américains Shane Kimbrough et Megan McArthur, ainsi que le Japonais Haki Kohoshide. Tous vétérans, comme lui. Sur l'ISS, ils rejoindront des Russes. "Je vais me retrouver avec trois ou quatre personnes avec qui j'ai déjà volé... C'est un peu la saison 2, avec les mêmes personnages". "Mais, comme dans une série sur Netflix, il faut raconter une autre histoire". Or l'ISS, qui va célébrer 20 ans de présence humaine dans l'espace, peut "manquer de nouveauté", concède-t-il. "On est un peu victimes de notre succès, le fait d'avoir réussi ce programme de manière sûre, avec des résultats scientifiques sur le long terme... Il n'y a plus vraiment de suspens, et dans un environnement où on a l'habitude de zapper, très rapidement on n'est plus sur le devant de la scène".Qu'importe, car "on est là pour faire de la science", rappelle-t-il, et l'ISS "a encore de l'avenir". "On n'a clairement pas fait le tour de la recherche. C'est d'abord une étape nécessaire pour préparer des missions futures vers Mars ou la Lune", pour laquelle il est candidat - "comme tous mes collègues". "Et puis l'ISS, c'est un laboratoire donnant accès à des phénomènes scientifiques inaccessibles sur Terre à cause de la gravité", fait valoir Thomas Pesquet, qui embarquera en orbite des cellules souches de cerveau, pour étudier leur vieillissement accéléré dans l'espace. S'il a le temps après ses longues journées de travail, il souhaite continuer "à parler d'environnement" au public, comme il l'avait fait durant son premier séjour en partageant ses photos de la Terre vue de là-haut, via les réseaux sociaux. "Mais je ne vais pas ouvrir de compte Tik Tok !", certifie-t-il.Le nom de la mission, "Alpha", qui a été choisi parmi plus de 27.000 propositions lors d'un concours de l'ESA, était aussi l'appellation d'origine de la Station spatiale internationale, dont il est toujours l'indicatif d'appel radio. Ce nom se réfère donc à Alpha du Centaure, le système stellaire le plus proche de la Terre, "là où se trouvent les premières exoplanètes, celles qu'on ira chercher le jour où la technologie le permettra". "C'est aussi la première lettre de l'alphabet grec, le symbole de l'excellence que nous visons", conclut Thomas Pesquet.
L'astronaute français décollera fin mars 2021 pour une nouvelle mission de six mois à bord de la Station spatiale internationale.
Le nombre de policiers et gendarmes blessés "en mission" a fortement augmenté en 2018. Dans une étude publiée ce jeudi 7 novembre, l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) qui se base sur les données recensées par les services du ministère de l'Intérieur, décompte 10.790 agents blessés "en mission" en 2018. Soit une hausse de 15% par rapport à l'an dernier, pour atteindre un niveau sans précédent depuis 2012.Il s'agit par ailleurs de "la plus forte hausse annuelle enregistrée et le niveau le plus élevé" depuis 2009 pour les fonctionnaires de la direction générale de la police nationale (DGPN) et de la préfecture de police de Paris (PP), relève l'ONDRP. Cette hausse concerne tant la Police (+16%) que la Gendarmerie (+13%). Les blessures et décès "en mission" correspondent aux faits survenus lorsqu'un membre des forces de l'ordre participe à une opération de maintien de l'ordre, de sécurité publique, d'investigation, de renseignement ou encore de prise en charge de personnes privées de liberté. Ils sont à distinguer des faits survenus "en service" qui correspondent à des événements intervenus par exemple durant les heures de permanence ou d'astreinte ou lors du trajet domicile-travail, mais en dehors d'une mission de police stricto sensu. Au sein des forces de l'ordre, le nombre total des blessés "en mission" et "en service" s'élève à 20.306 en 2018.Les manifestations de "gilets jaunes" mais pas seulement"L'étude confirme l'augmentation tendancielle des blessures 'en mission' pour les deux forces", commente Christophe Soullez, chef de l'ONDRP. "Les derniers mois de l'année 2018 ont été marqués par des manifestations 'gilets jaunes' mais ils poursuivent une hausse visible les mois et les années précédents", ajoute M. Soullez.L'Observatoire rapporte que dans 11% des cas, les blessures ont été occasionnées à l'aide d'une arme : 666 policiers ont été blessés par arme en mission contre 418 en 2017, soit une hausse de 60%, un niveau également inédit depuis 2009.Pour la gendarmerie, 48% des militaires blessés lors d'opérations de police font suite à une agression. La proportion de ce type de blessés grimpe de 20% par rapport à 2017. "La gendarmerie connait une hausse importante dans une zone de compétences, le rural et le périurbain, que l'on pouvait penser plus calme", observe M. Soullez.25 agents tués Selon le décompte de l'ONDRP, le nombre d'agents tués en 2018 a également augmenté. Vingt-cinq fonctionnaires et militaires ont perdu la vie dans l'exercice de leurs fonctions, soit dix de plus qu'en 2017. Quatre policiers et neuf gendarmes sont décédés au cours d'une "mission de police". Si le chiffre est stable pour la police, il est en revanche en forte hausse pour la gendarmerie qui n'avait enregistré aucun décès en 2017 lors de ce type de missions.Quatre militaires ont été victimes d'accident de la circulation en mission, un gendarme est décédé à la suite d'"un accident de sport" et trois autres "ont perdu la vie en environnement de soutien", expose l'ONDRP. Sept policiers et cinq gendarmes sont décédés "en service".
Selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), près de 11.000 agents ont été blessés "en mission" en 2018, un niveau sans précédent depuis 2012.
Très attendue, cette série de science-fiction qui sort le 3 septembre, suit deux androïdes ("Père") et ("Mère") chargés d'élever des enfants humains sur une nouvelle planète après la destruction de la Terre. La dystopie futuriste aux accents bibliques est la première incursion de Ridley Scott à la télévision en tant que réalisateur depuis ses débuts à la BBC dans les années 1960. "J'ai lu le script, le script était source d'inspiration", a expliqué M. Scott. "Je me suis dit - je ne peux pas laisser celui-là m'échapper, je dois le faire. C'était aussi simple que ça". Au coeur du scénario, écrit par Aaron Guzikowski ("Prisoners," "Papillon"), se joue une guerre de religion entre athéistes et disciples du culte de Mithra, ayant provoqué l'anéantissement de l'humanité, et menaçant la paix du refuge des robots et leur survie. Coutumier des intrigues galactiques, Ridley Scott, qui a réalisé et produit les deux premiers épisodes de "Raised by Wolves", a confié à des journalistes que son plus gros défi avait été "de ne pas se répéter" et "de rendre ça différent". Il est vrai qu'il y a à peine cinq ans, le réalisateur américano-britannique filmait l'acteur Matt Damon sur la planète rouge dans "Seul sur Mars". Esthétique léchée, costumes en latex et personnages androgynes à la David Bowie, Ridley Scott est parvenu à maintenir au goût du jour ce drame spatial selon l'acteur Abubakar Salim, qui incarne le robot "Père"."On avait l'impression de travailler avec lui sur un nouveau projet, plutôt que sur un autre +Alien+ ou un autre +Blade Runner+", a souligné le comédien. "Cela faisait partie de cette évolution +que signifie être un androïde ?+ Est-ce qu'ils peuvent ressentir, ou ne pas ressentir...Comment cela se traduit-il, quel est notre code d'erreur ?", a-t-il ajouté. HBO, la chaîne câblée américaine appartenant au groupe WarnerMedia comme HBO Max, avait déjà sait sensation en 2016 avec une autre série explorant les thèmes de l'intelligence artificielle et de la fin de l'humanité: Westworld.
Robots et vaisseau spatial: Ridley Scott, le réalisateur d'"Alien" et "Blade Runner" reprend ses thèmes de prédilection pour son retour au petit écran avec une série dystopique "Raised by Wolves", diffusée sur la plateforme HBO Max.
Il a également estimé que les arrêtés "anti-burkini" devaient être appliqués avec "discernement" et critiqué la "brutalité" de Nicolas Sarkozy.• CHÔMAGE : "POURSUIVRE L'EFFORT"Selon Manuel Valls, l'économie française est plus "performante" et la légère baisse du chômage enregistrée en juillet va "dans le bons sens". "74.000 chômeurs de moins depuis le début de l'année, c'est une baisse tendancielle du chômage et une baisse notamment pour les jeunes, pour les seniors pour les chômeurs de longue durée, c'est à dire que ce sont toutes les catégories qui sont concernées", a déclaré le Premier ministre.Après deux mois décevants, l'indicateur de Pôle emploi a renoué avec sa tendance du début d'année, mais les anciens chômeurs n'accèdent pas encore à l'emploi stable. Fin juillet, Pôle emploi recensait sur ses listes 3,51 millions de chômeurs en métropole (-19.100, -0,5% sur un mois) et 3,76 millions en incluant l'Outre-mer. L'indicateur, qui atteint son plus bas niveau depuis février 2015, est quasi-stable sur trois mois (-0,1%). Mais il reste en forte baisse depuis le début de l'année (-73.900 en métropole, -2,1%) et sur un an (-44.100, -1,2%)."Il faut continuer l'effort de soutien à la compétitivité de nos entreprises", a poursuivi Manuel Valls. "Ce qui est marquant dans les chiffres, c'est que l'économie française crée de nouveau de l'emploi. Les entreprises françaises ont créé 140.000 emplois au cours de ces derniers mois". Pour le Premier ministre, ces résultats sont "le fruit d'une croissance vigoureuse autour de 1,5% et de tous les dispositifs que nous avons adoptés depuis trois ans en faveur des entreprises".• NOUVELLE BAISSE DE L'IMPÔT SUR LE REVENU Le Premier ministre a également expliqué que le gouvernement allait "poursuivre la baisse de l'impôt sur le revenu" en 2017, affirmant vouloir "restituer du pouvoir d'achat aux Français". "Dans mon discours de politique générale", lors de la formation du gouvernement en avril 2014, "j'avais dit que nous baisserions de cinq milliards l'impôt sur le revenu". "Nous y sommes et nous allons poursuivre la baisse de l'impôt sur le revenu", a déclaré le chef du gouvernement.Cette baisse d'impôt pour les classes moyennes se fera sur la base d'une prévision de croissance inchangée à 1,5% pour 2016 comme pour 2017, et malgré les craintes d'un ralentissement de l'activité après le Brexit.• CROISSANCE : LES PRÉVISIONS MAINTENUESManuel Valls l'assure : le gouvernement maintient sa prévision de croissance à 1,5% du produit intérieur brut (PIB) en 2016 et 2017, malgré la croissance nulle enregistrée au deuxième trimestre. "Nous sommes sur cet objectif de 1,5% pour 2016, aussi pour 2017", a déclaré le Premier ministre. Pour cela, "il faut de la croissance au troisième et au quatrième trimestre. Or nous avons le sentiment qu'il y en a", a-t-il ajouté, notant que "les chiffres du chômage", en baisse en juillet, "d'une certain manière le démontrent"."Évidemment, les conséquences du Brexit et la situation du tourisme, due évidemment aux attentats, pourraient nous inciter à être prudent", a tempéré Manuel Valls. Mais "Les éléments que nous avons montrent que ces chiffres sont sérieux. Nous avons toujours été sérieux" en matière de prévisions économiques, a ajouté le Premier ministre.• BURKINI : LES ARRÊTÉS DOIVENT ÊTRE APPLIQUÉS AVEC "DISCERNEMENT"Manuel Valls a également été interrogé sur la polémique "burkini" et sur la verbalisation de femmes musulmanes vêtues d'un simple voile sur les plages de Cannes et Nice (Alpes-Maritimes). Pour le Premier ministre, "tout ceci peut apparaître comme une stigmatisation", ce qui est "évidemment condamnable". Mais Manuel Valls a réitéré son soutien aux maires qui prennent des arrêtés "anti-burkini", dont "l'application", dit-il, doit toutefois se faire "avec discernement"."Le burkini c'est un signe politique de prosélytisme religieux qui enferme la femme. (...) Je cois qu'on ne peut pas accepter le prosélytisme mais on ne peut pas accepter l'humiliation non plus", a-t-il ajouté. "Tout ce qui peut apparaître comme une stigmatisation, une volonté de s'en prendre à l'Islam est évidemment condamnable", a-t-il affirmé. "Nous ne sommes pas en guerre contre l'Islam qui a toute sa place dans la République.(...) La République est bienveillante (avec les musulmans), nous les protégerons contre les discriminations".• INQUIET DE LA "BRUTALITÉ" DE SARKOZY"J'ai du respect pour l'ancien président de la République. Je regarde ce qu'il dit et ce qu'il écrit. Mais ce qui m'inquiète pour mon pays, c'est la brutalité de ses propositions", a déclaré le Premier ministre. Nicolas Sarkozy est-il populiste ? "Ah oui (...) Il suit l'extrême droite et il embarque progressivement la droite républicaine". "D'ailleurs, ajoute-t-il, même les autres candidats aux primaires, y compris Alain Juppé, se laissent entraîner dans ce mouvement, dans cette voie-là. Et ça m'inquiète". "Cela donne une responsabilité supplémentaire pour la gauche et à son candidat pour rassembler bien au delà", a expliqué le Premier ministre.Pour le chef du gouvernement, Nicolas Sarkozy est "animé par une forme de revanche à l'égard de François Hollande, de ses propres amis, peut-être à l'égard de lui-même, des Français qui l'ont sanctionné en 2012". Son programme, c'est "tout pour les riches au plan fiscal", "un programme profondément inégalitaire qui tourne le dos, au fond, à une certaine conception, qui est la mienne en tout cas, d'une république sociale". Et d'ajouter : "Quand vous proposez de supprimer 300.000 postes de fonctionnaires, c'est facile, c'est de la démagogie. Qui va être concerné ? Il faut le savoir. Ce sont d'abord les enseignants, les personnels de santé, les deux grands services qui, me semble-t-il, fondent cette République sociale et qui doivent nous aider à lutter contre les inégalités", a déclaré le Premier ministre.• PROPOS "OUTRANCIERS" DES EX-MINISTREManuel Valls a également critiqué les propos "outranciers" d'anciens ministres comme Arnaud Montebourg entrés en campagne contre François Hollande la semaine dernière, défendant en ce qui le concerne sa "cohérence". "Ce que je constate, c'est que ceux qui ont gouverné, souvent dans la période où il y a eu des choix difficiles, notamment quand il s'est agi d'augmenter les impôts, ces ministres qui à l'époque étaient restés au gouvernement, utilisent des mots outranciers, qui j'espère dépassent leur pensée, à l'égard du président de la République, du gouvernement, de la majorité", a-t-il déclaré."Je pense que la gauche c'est une morale, c'est aussi une manière de se comporter. Et, dans ce moment où les Français sont très sévères à l'égard de la politique, à l'égard (...) de ce qu'on appelle les élites, les comportements sont très sévèrement jugés. Moi j'ai ma cohérence, sur toute une série de sujet je peux me tromper, je peux changer, mais j'ai ma cohérence", a déclaré l'ancien maire d'Évry (Essonne). "Je suis un homme engagé à gauche, socialiste depuis 1980, profondément républicain, et qui croit que dans ce moment-là c'est le rassemblement des Français qui doit s'imposer, mais autour de quoi ? Autour d'une République ferme mais bienveillante".
Manuel Valls était l'invité de la matinale de BFMTV et RMC ce jeudi 25 août. Le Premier ministre a confirmé une nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes en 2017.
Le commissaire européen Pierre Moscovici s'est dit "peu emballé" vendredi 29 juin par l'idée de créer des "centres fermés à l'extérieur de l'UE" pour accueillir les migrants, à l'occasion d'une réunion des sociaux-démocrates européens au Cirque d'Hiver à Paris. "J'avoue à titre personnel" être "peu emballé" par cette proposition, a déclaré M. Moscovici, "peut-être parce que je suis le fils d'un homme qui est venu en France comme réfugié (...) " et "parce que c'est confier l'avenir d'une question humaine grave à des Etats qu'on dit sûrs, mais le seront-ils pour toujours ?", a-t-il ajouté."Une Europe qui n'est pas humaniste ne vaut pas la peine d'être vécue"Certes, le "conseil européen a évité le pire, c'est-à-dire l'explosion, c'est-à-dire la renationalisation totale des politiques migratoires". Mais "il y a deux dimensions dans une politique migratoire. Une dimension de fermeté, une dimension de protection, une dimension de sécurité, elle a été traitée" et "une autre dimension, ce sont les dimensions humaines, humanistes, celle de l'asile, et là les résultats sont non seulement médiocres, ils sont nuls", a lancé M. Moscovici, qui n'exclut pas d'être candidat aux élections européennes en 2019."On n'a pas traité de la réforme du processus de Dublin qui fait que la charge de l'asile repose toujours sur les pays de la ligne de front. On a évité soigneusement de parler de cette grande question qui est celle du partage de l'accueil, de la relocalisation des migrants. Chacun doit prendre sa part. Quand je vois la tournure que prend l'Europe ces dernières années sur cette grande question migratoire, je suis préoccupé, parce qu'une Europe qui n'est pas humaniste ne vaut pas la peine d'être vécue", a souligné l'ancien ministre de l'Economie et des Finances.Des élections européennes qui s'annoncent "historiques"Les Européens sont parvenus dans la douleur vendredi à un accord sur la gestion des flux migratoires. L'accord des 28 propose notamment d'explorer une "nouvelle approche" controversée avec la création de "plateformes de débarquements" de migrants en dehors de l'UE pour dissuader les traversées de la Méditerranée.Dans ce discours très politique, M. Moscovici a formulé l'esquisse d'un programme, pour des élections européennes qui s'annoncent "historiques", alors que les populistes pourraient constituer "la première force" au Parlement européen l'année prochaine.Il a milité pour "l'augmentation des salaires" en Europe, pour "une politique de cohésion qui soit (...) forte", pour la levée du "verrou de l'unanimité à 28", ce qui permettra de faire progresser l'harmonisation fiscale et sociale, pour la poursuite de la lutte contre la fraude et l'évasion fiscale ("nous avons une liste noire, mais nous manquons de sanction"), et du combat pour la taxation des grands acteurs du numérique.Sur le plan des valeurs, il a estimé qu'il ne pouvait "plus y avoir de financement pour des pays qui attaquent la liberté de la presse, qui violent l'indépendance de la justice et qui refusent d'accueillir des migrants".
Lors d'une réunion des sociaux-démocrates européens au Cirque d'Hiver à Paris, le commissaire européen Pierre Moscovici a rappelé qu"il y a "deux dimensions dans une politique migratoire. Une dimension de fermeté, une dimension de protection" et "une autre dimension, ce sont les dimensions humaines, humanistes, celle de l'asile".
La tempête Adrian qui frappe la Corse se situait lundi soir 29 octobre entre Corse et continent, les rafales les plus fortes sont passées, le vent a commencé à faiblir, a annoncé Météo France qui a levé la vigilance rouge vent sur l'Île-de-Beauté en fin de soirée. La Haute-Corse restait néanmoins en alerte orange vent et vagues-submersions et la Corse-du-Sud en alerte orange orages et pluie-inondation et vagues-submersions. La vigilance orange aux vents violents a également été levée dans les Alpes-Maritimes et dans le Var. Ce dernier restait néanmoins encore en alerte orange en raison des inondations. Première offensive de l'hiverAilleurs dans l'Hexagone, l'heure d'hiver a sonné l'arrivée des premières neiges, notamment sur le Massif central. 26 départements sont par ailleurs toujours placés en vigilance orange, dans la moitié est du pays, pour neige et verglas.Il s'agit de l'Ain, de l'Allier, de l'Ardèche, des Ardennes, de l'Aube, de l'Aveyron, du Cantal, du Cher, de la Corrèze, de la Côte-d'Or, de la Creuse, de la Drôme, de l'Isère, de la Loire, de la Haute-Loire, du Loiret, de la Lozère, de la Marne, de la Haute-Marne, de la Nièvre, du Puy-de-Dôme, du Rhône, de la Saône-et-Loire, de la Seine-et-Marne, du Tarn et de l'Yonne.Durant la nuit de lundi à mardi, les flocons continueront de tomber sur la Haute-Loire, la Lozère, la Loire, le Puy-de-Dome, le Cantal, l'Aveyron, la Corrèze et la Creuse. Les chutes de neige gagnent Rhône-Alpes, la Bourgogne, l'est du Centre, la Champagne, les Ardennes.Selon Météo France, qui relève la précocité de cet épisode neigeux, qui a débuté dans les Pyrénées et les Alpes, des précipitations parfois soutenues doivent s'abattre sur l'Auvergne, avec une limite pluie-neige qui pourra baisser jusqu'en plaine dans la nuit de lundi à mardi. D'ici mardi matin, on peut attendre "des quantités de neige de 15 à 30 cm (localement 50 cm) au-dessus de 800 à 1.000 m et au moins 5 à 10 cm au-dessus de 500 m, voire plus bas", prévient l'opérateur météo.800 véhicules bloqués, 1.350 personnes privées d'électricité en Haute-LoireEn Haute-Loire, cet épisode neigeux est à l'origine de plusieurs désagréments : la préfecture a décompté au total 800 véhicules bloqués, dont certains abandonnés, sur plusieurs routes départementales (RD 500, RD 15, RD 44, RD 46 et RD105), ainsi que sur une partie de la RN 88. Ces véhicules "non équipés bloqués au bord de la route empêchent ou contrarient l'accès des moyens de déneigement et de secours", déplore la préfecture dans un communiqué.Des hébergements d'urgence ont été ouverts pour accueillir les personnes dont les véhicules ne sont pas en état de circuler. 192 personnes étaient prises en charge en début de soirée dans différentes structures communales, selon la préfecture.1. 350 personnes étaient également privées d'électricité, essentiellement dans les communes de Retournac, Saint-Pal-en-Chalancon et Beaux.
Alors que la Corse a été touchée ce lundi par la tempête Adrian, une bonne partie de l'Hexagone est placée en vigilance orange neige et verglas.
La République en marche (LREM) aurait retoqué une liste proposée par Manuel Valls pour les élections sénatoriales du 24 septembre, selon L'Opinion lundi 11 septembre. Sur cette liste qu'il aurait constituée "avant les vacances d'été", figure "en première position l'ex-PS Olivier Leonhardt, puis la MoDem Daphné Ract-Madoux, candidate battue aux législatives sur la 2e circonscription sous l'étiquette LREM. Francis Chouat, maire d'Évry, fidèle de Manuel Valls, est numéro trois. Le sénateur LREM sortant, Michel Berson, qui a concocté cette équipe, en fait partie, en dernière place", précise le quotidien économique. Mais cette liste devra se passer de l'étiquette "Macron". "Les députés En marche de l'Essonne ont considéré que notre liste n'incarnait pas assez la modernité, il y avait une vraie volonté de leur part de s'opposer à cette investiture", déplore dans L'Opinion Francis Chouat. "Ce n'est pas un problème pro ou anti-Valls. Il a fait une proposition au nom de l'efficacité électorale qui n'a pas eu l'assentiment d'En marche", justifie Jean-Paul Delevoye, président de la commission d'investiture du parti. LREM a préféré investir la liste conduite par la maire de Bièvres, Anne-Pelletier Le Barbier (divers droite). "CE N'EST PAS L'ÉTIQUETTE QUI COMPTE"La liste constituée par Manuel Valls fait donc campagne sous l'étiquette "divers gauche", avec pour slogan "L'Essonne qui se bat !", indique L'Opinion. "C'est une liste progressiste. Ce n'est pas l'étiquette qui compte", tempère Francis Chouat. Quant à la liste PS, elle est dirigée par Carlos Das Silva, ancien suppléant du député de l'Essonne à l'Assemblée nationale, indique encore L'Opinion. L'ancien Premier ministre et cet ex-proche auraient coupé les ponts après que Manuel Valls a désavoué Benoît Hamon durant la campagne présidentielle, explique le quotidien.
Encore raté pour l'ancien Premier ministre. après le parti présidentiel lui a refusé l'étiquette La République en marche pour les législatives, il juge la liste proposée pour les élections du 24 septembre pas assez moderne.
Un radar qui contrôle le bruit émis par les véhicules. Voici le nouveau radar Méduse, capable de calculer le nombre de décibels émis par les voitures et les deux-roues. Cet été, l'appareil a été testé pendant un mois sur une route très empruntée des motards à Saint-Forget dans les Yvelines. À partir du mois de septembre, c'est la ville de Villeneuve-le-Roi dans le Val-de-Marne qui va adopter ce nouveau radar, indique Le Parisien mercredi 28 août. "Dès la rentrée de septembre, on doit connecter le radar à notre centre de supervision urbain. Nous voulons que les amateurs de rodéos soient verbalisés comme le conducteur qui grillerait un feu rouge", a indiqué dans les colonnes du quotidien Didier Gonzalez, maire LR de la commune et président de Bruitparif, l'observatoire du bruit en Île-de-France qui a conçu l'appareil. Didier Gonzalez dénonce les nuisances sonores causées par les rodéos. "Cela peut monter à 120 ou 130 décibels", explique-t-il. "Il y a des jours où nous recevons à la mairie ou à la police municipale de 50 à 100 coups de fil de gens qui se plaignent. C'est anormal que deux imbéciles sur une mobylette pourrissent la vie de 20 000 personnes en faisant un boucan du diable", ajoute-t-il. Quelques détails restent toutefois encore à régler avant de commencer à utiliser ce radar qui n'a pas vocation à être fixe mais sera embarqué. Didier Gonzalez attend ainsi le feu vert du ministre avant de poser le cadre réglementaire et de définir le seuil de décibels à ne pas dépasser pour ne pas être verbalisé. La police municipale sera particulièrement vigilante dans les zones dites de silence comme les secteurs résidentiels.
L'appareil, dénommé Méduse, va verbaliser les conducteurs de véhicules trop bruyants à partir de septembre à Villeneuve-le-Roi.
Le seuil symbolique des deux millions de participants a été franchi jeudi en fin de journée. Lancée le 18 décembre dernier, "L'Affaire du siècle" avait déjà recueilli un million de signatures en seulement 36 heures. Derrière cette action, se trouvent quatre ONG qui militent en faveur de la préservation du climat : la Fondation pour la Nature et l'Homme (ex-Fondation Nicolas Hulot), Greenpeace France, Notre Affaire à Tous et Oxfam France. Dans cette pétition, les associations proposent "d'attaquer l'État français en justice pour qu'il respecte ses engagements climatiques et protège nos vies, nos territoires et nos droits"."L'État a l'obligation d'agir. Il doit prendre les mesures politiques qui s'imposent, tout en garantissant la justice sociale", poursuivent les organisateurs. "Il doit réduire notre dépendance au pétrole et nous fournir des alternatives en matière de transport. Il doit investir dans la rénovation des logements et promouvoir l'usage des énergies renouvelables, en abandonnant le recours aux énergies fossiles et nucléaire. Il doit instaurer l'accès de tous à une alimentation suffisante, saine et de qualité, garantir un revenu décent pour les agriculteurs et lutter contre la déforestation. (...) Toutes ces mesures auront un impact positif sur nos vies", insistent-ils.Vendredi 11 janvier à 8 heures, le compteur affichait 2.019.162 soutiens. C'est la toute première fois qu'une pétition atteint de telles proportions en France. Le 17 décembre, les quatre ONG à l'origine de l'action avaient adressé une requête au gouvernement, l'accusant de ne pas tenir ses engagements en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Si l'État ne répond dans les deux mois, les ONG lanceront une action en justice. Jeudi, les associations ont indiqué "attendre du Premier ministre une réponse à la hauteur".
Les soutiens ne faiblissent pas. Moins d'un mois après son lancement, la pétition "L'Affaire du siècle", qui réclame l'ouverture d'une action en justice contre l'État pour "inaction face aux changements climatiques", a franchi la barre des deux millions de signataires, jeudi 10 janvier.
Simple recommandation jusque-là, le port du masque de protection face au Covid-19 devient obligatoire à compter de ce samedi dans les transports en commun au Danemark à l'heure où le royaume est confronté à une recrudescence des cas de contamination et à des clusters locaux.En France, où plus de 4.500 nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, le masque, déjà obligatoire dans certains secteurs de Paris ou encore à Nice, le devient également dans une partie du centre-ville de Lyon.Cette mesure, qui concernera les rues les plus fréquentées, doit permettre, selon les autorités locales, de prévenir le retour des vacanciers et lutter contre l'épidémie à l'approche de la rentrée.Elle pourrait toutefois être accueillie avec réserves et critiques par les Lyonnais, à l'image des habitants de Toulouse, où le port du masque est obligatoire depuis vendredi. "Et pourquoi on les met pas aux animaux tant qu'on y est puisqu'ils peuvent transmettre le virus ? C'est une vaste blague. C'est juste un gros business", estime Bernard Brouquisse, un commerçant de la "Ville rose". - "Où vont-ils mettre" les malades? -A Madrid, il est désormais recommandé à la population de se confiner dans les zones les plus affectées par le coronavirus au moment où le nombre total de cas diagnostiqués en Espagne s'est accru de plus de 8.000 en 24 heures.Même serrage de vis en Angleterre où le confinement est durci dans plusieurs zones du Nord-Ouest et où la deuxième ville la plus peuplée du pays, Birmingham, a été placée sous surveillance.Depuis minuit, les habitants des villes d'Oldham et de Blackburn, ainsi que de plusieurs zones du district de Pendle, où résident au total près d'un demi-million de personnes, ne pourront plus rencontrer de personnes extérieures à leur foyer.En Tunisie, un couvre-feu a été rétabli vendredi de 17 heures à 5 heures du matin à El Hamma (100.000 habitants), ville de l'est du pays confrontée à une flambée de cas. Vendredi, c'est au Liban qu'un reconfinement de deux semaines est entré en vigueur à l'heure où le pays affronte des taux record de contaminations et doit composer avec des hôpitaux débordés par les malades du Covid-19 et les blessés de l'explosion du 4 août. "D'un point de vue économique, fermer le pays n'est pas une bonne chose car les gens veulent vendre, mais mieux vaut qu'ils perdent un peu au lieu de tomber malades", estime Roxane Moukarzel, une mère de famille de 55 ans. "Il n'y a plus de place dans les hôpitaux", s'inquiète-t-elle toutefois. "Où vont-ils mettre" les malades?- Plus de 790.000 morts -L'enjeu est de taille à l'heure où, après avoir montré quelques signes d'essoufflement au printemps, l'épidémie, apparue en Chine en décembre dernier, repart de plus belle, souvent à la faveur des vacances, de réunions de famille ou encore de fêtes.Au total, selon le dernier bilan établi par l'AFP vendredi, plus de 793.000 personnes sont mortes dans le monde et plus de 22.734.900 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 196 pays et territoires.Les Etats-Unis restent le pays le plus touché - selon le dernier bilan de l'université Johns Hopkins, le nombre de cas s'élevait vendredi à 5.618.133 avec 175.245 décès, soit 47.031 cas et 1.067 décès supplémentaires en 24 heures. Viennent ensuite le Brésil avec 112.304 morts, le Mexique (59.106 morts), l'Inde (54.849 morts) et le Royaume-Uni (41.403 morts). L'Amérique latine et les Caraïbes totalisent quant à eux 252.233 décès, l'Europe 212.135.S'exprimant vendredi lors d'une conférence de presse à Genève, le chef de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a espéré "en terminer avec cette pandémie en moins de deux ans". En utilisant les "outils disponibles" et avec l'aide qu'apporteraient des vaccins, "je pense que nous pouvons y mettre un terme dans un délai plus court que la grippe de 1918", a-t-il ajouté, en référence à la grippe espagnole qui avait décimé 50 millions de personnes de 1918 à 1920. Début août, le comité d'urgence de l'agence onusienne avait évoqué une épidémie d'une durée qui allait "être certainement très longue", avec des effets ressentis pour "les décennies à venir". Sur le terrain, elle continue de progresser. Un premier décès dû au nouveau coronavirus a été enregistré dans la région d'Idleb, dernier grand bastion rebelle, dans le nord-ouest de la Syrie.A l'inverse, la situation au Brésil semble se stabiliser selon l'OMS qui note "une claire tendance à la baisse dans de nombreuses régions" du pays, tout en se montrant prudent pour le moyen terme. Le dernier bilan fait état de 113.358 morts (+1.054) et de 3.532.330 cas confirmés (+30.355).A noter enfin un concert d'un type bien particulier, ce samedi à Leipzig, dans l'est de l'Allemagne: quelque 4.000 volontaires participeront à une simulation de concert, dans l'objectif d'aider les scientifiques à mieux appréhender la transmission du virus en espace clos.
Entre reconfinement et masque obligatoire, les mesures de restriction se multiplient dans de nombreux pays qui tentent tant bien que mal de contenir l'épidémie de coronavirus dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS) espère désormais tourner la page "en moins de deux ans".
Cette instance, "dotée d'un budget propre, sera composée de magistrats, de médecins, de psychologues et de sociologues", sur le modèle de celle mise en place par l'Église catholique, précise M. Taquet. Elle sera créée lors des états généraux de la protection de l'enfance, qui doivent donner lieu à des mesures avant le 20 novembre."Notre modèle est la commission Sauvé sur la pédocriminalité dans l'Église. Cette nouvelle instance indépendante sera centrée pour l'essentiel sur le cercle familial, qui concentre 80 % des violences, et doit d'abord nous permettre de mieux connaître le phénomène", indique-t-il."L'inceste est le dernier des tabous. La seule étude d'ampleur, réalisée aux États-Unis, a estimé que 6 % de la population américaine en avait été victime. Transposé à la France, cela correspondrait à 4 millions de personnes", estime le secrétaire d'Etat.Pour M. Taquet, "il faut que nous affirmions clairement, en tant que société, que l'impunité des relations sexuelles avec les mineurs, c'est fini. C'est trop facile de dire que Matzneff, c'est l'histoire d'une époque, d'un milieu ou d'un quartier de Paris, d'un homme. La vraie question qui doit nous interroger, c'est pourquoi cela a mis trente ans à sortir alors que beaucoup savaient".M. Taquet indique qu'un projet de loi sera présenté "en 2021" afin de mettre en place "un organe de pilotage unifié, comprenant l'État, les départements qui sont chargés de l'Aide sociale à l'enfance depuis trente ans, et des associations" pour mieux lutter contre les disparités dans la prise en charge des enfants en danger.Il se déclare en outre favorable à l'allongement du congé paternité, actuellement de onze jours, estimant que "les conditions sont réunies"."Le rendre obligatoire ou renforcer l'incitation à le prendre font partie des hypothèses à l'étude", réaffirme-t-il, en indiquant que "seuls 48 % des hommes en CDD le prennent, contre 80 % de ceux en CDI " et qu'il s'agit de "mettre fin à cette inégalité".
Le secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet, annonce la création à l'automne d'une "commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants", dans une interview au Journal du dimanche.
Le parquet de Paris a ouvert, mardi 18 février, deux informations judiciaires contre l'artiste russe Piotr Pavlenski. Ces deux informations concernent deux affaires distinctes. La première pour des violences commises avec arme le 31 décembre et la seconde - qui vise aussi sa compagne Alexandra de Taddeo - pour la diffusion de vidéos intimes de Benjamin Griveaux. C'est cette dernière qui a attiré la lumière sur l'activiste. Le placement en détention provisoire de Piotr Pavlenski a été requis par le parquet pour les violences commises le soir du réveillon, a précisé ce dernier. L'information judiciaire est ouverte pour "violences avec arme et sous l'emprise de l'ivresse ayant entraîné une incapacité inférieure à 8 jours".Pour l'affaire de la diffusion des vidéos qui a poussé Benjamin Griveaux à renoncer à la mairie de Paris, seul le placement sous contrôle judiciaire du Russe et de sa compagne avait été réclamé. L'information judiciaire a été ouverte pour "atteinte à l'intimité de la vie privée par enregistrement ou transmission de l'image d'une personne présentant un caractère sexuel" et "diffusion sans l'accord de la personne d'un enregistrement portant sur des paroles ou images à caractère sexuel et obtenues avec son consentement ou par elle-même".Piotr Pavlenki, 35 ans, avait été initialement interpellé samedi après-midi pour le dossier des violences et placé en garde à vue, quelques jours après la mise en ligne des vidéos intimes de Benjamin Griveaux sur un site internet créé ad hoc et devenu depuis inaccessible. Avant son arrestation, ce Russe, réfugié politique en France depuis 2017, avait revendiqué vendredi la publication desdites vidéos, assurant vouloir dénoncer l'"hypocrisie" de Benjamin Griveaux.Ce dernier, qui a porté plainte contre X samedi, "a utilisé sa famille en se présentant en icône pour tous les pères et maris de Paris. Il a fait de la propagande des valeurs familiales traditionnelles", a-t-il affirmé. Sa compagne avait pour sa part été placée en garde à vue samedi soir, dans l'affaire qui concerne Benjamin Griveaux. Selon des sources concordantes, c'est elle qui aurait été au départ la destinataire des vidéos incriminées.
L'activiste russe Piotr Pavlenski, qui a revendiqué la diffusion des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, a été placé en détention provisoire dans le cadre de l'enquête sur les violences commises le 31 décembre.
Un report qui a agacé le Premier ministre Édouard Philippe. La réforme du calcul des aides au logement (APL), destinée à les adapter en temps réel aux revenus des bénéficiaires, est repoussée à début 2020. Objectif : revoir le pilotage et la communication, selon un courrier du Premier ministre que l'AFP s'est procuré."Je regrette vivement ces décalages successifs qui témoignent à la fois d'une programmation initiale trop optimiste et d'un pilotage incertain du projet", égratigne le Premier ministre, dans cette lettre datée du mardi 02 juillet et envoyée notamment au ministre du Logement, Julien Denormandie. Édouard Philippe y précise que la réforme sera "mise en oeuvre pour le versement des allocations fin janvier/début février 2020, au moment où les aides au logement sont actualisées".Julien Denormandie doit revoir sa copie Au départ attendue au 1er janvier 2019, la mesure a connu plusieurs reports. "C'est un chantier complexe, partagé entre plusieurs ministères", fait-on valoir à Matignon, tout en confirmant les "difficultés opérationnelles du pilotage", désormais entièrement confié à Julien Denormandie qui s'appuiera sur "un calendrier réaliste". Le ministre du Logement devra proposer "sous quinzaine" au Premier ministre "un pilotage revu et sécurisé" du chantier, écrit Édouard Philippe, mais aussi "un plan de communication auprès des allocataires au dernier trimestre 2019" et "une vision actualisée des impacts individuels de la réforme en janvier 2020". Ce délai doit notamment permettre à la Caisse d'allocations familiales (CAF) qui verse les APL, d'affiner sa préparation. Cette réforme vise à mettre en oeuvre la "contemporanéité" des APL, c'est-à-dire leur calcul à partir des revenus actuels du bénéficiaire et non plus ceux remontant à deux ans, comme c'est le cas actuellement. Les aides seront "actualisées tous les trimestres et calculées sur la base des revenus des douze derniers mois glissants", rappelle Édouard Philippe. Un milliard d'euros d'économies Matignon vante une mesure "juste, équitable, logique". Celle-ci doit toutefois permettre d'économiser un peu plus d'un milliard d'euros d'économie selon Matignon, il ne s'agit pas d'une coupe franche comme en début de quinquennat. Le gouvernement avait suscité la polémique après une baisse généralisée de 5 euros par mois sur le montant des APL. Cette fois, les économies s'expliquent par l'idée que les revenus actualisés seront globalement plus élevés que ceux observés deux ans auparavant, grâce à la croissance, et que cela réduira mécaniquement le montant des aides leur étant conditionnées.
La mesure doit instaurer la "contemporanéité" dans le calcul des APL et permettre au gouvernement de réaliser un milliard d'euros d'économie. Julien Denormandie, désormais seul en charge du projet, a été sommé par Édouard Philippe de lui remettre "un pilotage revu et sécurisé".
"Alain-Fabien a un tempé­ra­ment auto­des­truc­teur. C'est un gamin paumé. L'ADN des Delon coule pour­tant dans ses veines, et comme son père, il est tota­le­ment ingé­rable" , confie un proche dans une interview accordée à VSD, reprise par plusieurs médias. Mais ce n'est pas tout, celui qui serait en froid avec son père, pourrait être carrément ruiné. "Il a claqué tout ce qu'il avait gagné avec Dior. Et a beau­coup de mal à payer le loyer de l'ap­par­te­ment qu'il occupe avec sa nouvelle compagne à Neuilly-sur-Seine", révèle l'un de ses proches dans VSD, avant de préciser que ses parents refuseraient catégoriquement de mettre la main au porte-monnaie pour l'aider. Le fils d'Alain Delon ruiné ?par 6MEDIASDes révélations qui sont faites quelques semaines après la publication d'un message sur les réseaux sociaux d'Anouchka Delon où elle écrivait qu'"il y a toujours pire famille que la sienne". Certains y avaient vu une attaque contre son frère Anthony-Fabien Delon.
"Dans la famille Delon, je demande le fils." Du haut de ses 22 ans, Anthony-Fabien Delon est loin d'avoir la carrière de son père, et pourtant, il ne cesse de faire parler de lui, pour ses frasques le plus souvent. Et si l'on pensait que le jeune homme s'était quelque peu rangé depuis qu'il est la nouvelle égérie de Dior, il n'en serait rien à en croire les révélations de VSD.
"Le but de cette lutte est la libération de toutes les terres palestiniennes" et "le retour de tous les Palestiniens dans leur pays", a poursuivi Ali Khamenei, dans son tout premier discours marquant la "Journée d'Al-Qods" (Jérusalem en arabe).Depuis la Révolution islamique de 1979, cette journée a lieu tous les ans lors du dernier vendredi du ramadan, le mois de jeûne musulman, en solidarité avec les Palestiniens.La lutte pour la cause palestinienne est "le principal problème du monde musulman", a affirmé Ali Khamenei, dans son discours diffusé en direct à la télévision d'Etat."Un jour, nous avons réalisé que le seul problème du combattant palestinien (...) était le manque d'armes (...) nous avions prévu" de résoudre ce problème, a ajouté l'ayatollah, semblant indiquer par là que Téhéran s'est impliqué directement dans le conflit israélo-palestinien."Aujourd'hui, (l'enclave palestinienne) Gaza peut résister à l'agression militaire de l'ennemi sioniste et gagner", a-t-il affirmé.Ses propos interviennent au lendemain de déclarations belliqueuses sur Twitter, où le guide suprême iranien a affirmé que son pays allait "soutenir et prêter assistance à toute nation ou tout groupe qui s'oppose à et combat le régime sioniste".Ali Khamenei "devrait savoir que tout régime qui menace Israël d'extermination fera face au même danger", a rétorqué M. Netanyahu.Vendredi, le guide suprême a également accusé des pays arabes d'avoir joué les "marionnettes américaines" et aidé à normaliser les relations avec l'Etat hébreu.L'Iran a annulé cette année les traditionnels rassemblements de la "Journée d'Al-Qods" pour freiner la propagation du nouveau coronavirus, dont les premiers cas ont été détectés officiellement dans le pays en février.
Lutter pour "la libération de la Palestine" est un "devoir islamique", a déclaré vendredi le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, dans un contexte d'escalade verbale avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Mardi 14 mai, la France a rendu un hommage national aux soldats français tués lors de la libération des otages au Burkina Faso. Peu avant le début de la cérémonie, présidée par Emmanuel Macron, un homme a été interpellé à proximité des Invalides selon les informations de LCI et du Parisien. La raison ? L'individu est soupçonné d'avoir d'avoir adressé un doigt d'honneur au convoi présidentiel qui se dirigerait sur le lieu du rassemblement. Interpellé et placé en garde à vue, "il est présenté comme l'un des organisateurs des manifestations des gilets jaunes à Paris" d'après les premiers éléments de l'enquête, rapporte un journaliste de LCI. Une irrégularité de procédure Selon une source judiciaire citée par la chaîne d'information en continu, l'affaire a été classée sans suite en raison d'une irrégularité de procédure. La France a rendu un hommage national mardi aux deux membres des forces spéciales tués en libérant des otages au Burkina Faso. Le président Emmanuel Macron a salué le "sacrifice suprême" de deux "héros" lors d'une cérémonie empreinte d'émotion aux Invalides. "Ces officiers mariniers étaient des soldats hors normes comme peu d'armées dans le monde ont la chance d'en compter", a déclaré le président Emmanuel Macron lors d'une allocution très solennelle dans la cour d'honneur des Invalides, sous un soleil de printemps éclatant.
Un individu a été interpellé mardi, lors de l'hommage aux Invalides rendu à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello en présence du président de la République.
Maxime Nicolle, alias "Fly Rider" sur les réseaux sociaux, est l'une des figures des "gilets jaunes". C'est notamment un militant influent sur Facebook, où il compte plus de 100.000 personnes. Il réalise souvent des live, qui sont très suivis notamment par... Mounir Mahjoubi!Comme l'a relevé le journaliste Vincent Glad sur Twitter, le secrétaire d'État chargé du Numérique lui a envoyé un message dimanche décembre. "Bonjour je suis Mounir Mahjoubi, le secrétaire d'État au Numérique, accepteriez-vous qu'on discute ici un de ces jours ? Sachez que je suis dispo pour qu'on échange", peut-on lire sur la capture d'écran. Contacté par Franceinfo, le cabinet du ministre confirme que "c'est bien le ministre, avec son compte personnel, qui a voulu prendre contact avec Maxime Nicolle, dont l'audience a un impact significatif". Et d'insister : "Le but, c'est d'aller sur ce terrain-là puisque les 'gilets jaunes' se renseignent sur Facebook. Il y a la volonté d'échanger directement avec les Français."Mounir Mahjoubi est notamment allé à la rencontre des "gilets jaunes" vendredi soir sur le plateau de "Balance ton post" de Cyril Hanouna, sur C8.
Dimanche 9 décembre, alors que le "gilet jaune" Maxime Nicolle, alias "Fly rider", était en live sur Facebook, le secrétaire d'État chargé du Numérique a tenté d'échanger avec lui, a relevé le journaliste Vincent Glad sur Twitter.
La victime était venue déposer plainte peu avant 22H00 et attendait devant le commissariat qu'un agent lui ouvre les grilles lorsqu'un "homme drapé d'une couverture sur les épaules lui a porté des coups avec une petite machette", a indiqué une source proche de l'enquête.L'homme, touché à la carotide, a été évacué vers le centre hospitalier Lariboisière à Paris et "son pronostic vital est réservé", selon un source proche."On ne sait pas si c'était la victime qui était ciblée ou bien si c'est un règlement de comptes à la machette comme il peut y en avoir dans certaines communautés étrangères, ou bien un effet de mimétisme avec les événements de la veille. Nous avons plusieurs interrogations", précise cette source.Lors de sa fuite, l'auteur des faits a perdu sa casquette et sa couverture.La police judiciaire de Versailles a été saisie de l'affaire.Une attaque au hachoir a fait deux blessés vendredi à Paris devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, en plein procès de l'attentat meurtrier qui avait visé l'hebdomadaire satirique en janvier 2015.
Un homme âgé de 27 ans a été grièvement blessé vendredi soir devant le commissariat de Sarcelles (Val-d'Oise) à coup de machette par un individu qui a pris la fuite, a-t-on appris de sources proches de l'enquête.
Nicolas Hulot s'est retrouvé au cœur de la tourmente la semaine dernière. Prenant de court l'Ebdo, qui a publié vendredi 9 février un article accusant le ministre de la Transition écologique d'agressions sexuelles, il a dénoncé jeudi 8 février sur BFMTV des rumeurs "ignominieuses", démentant tout comportement inapproprié concernant "deux affaires qui n'en sont pas". Une communication de crise initiée par Emmanuel Macron, selon Europe 1.Le chef de l'État, qui a aussitôt apporté son soutien public au ministre, craignait que l'écologiste ne démissionne et "s'est livré à des exercices de répétés de câlinothérapie" sur la personne de l'écologiste, selon le Canard enchaîné. "Il faut tenir au moins quelques semaines", lui a conseillé le président rapporte mercredi 14 février l'hebdomadaire. "Partir maintenant, ce serait céder aux charognards", aurait-il insisté.Le chef de l'État aurait particulièrement visé Thierry Mandon, le directeur général et directeur de la publication d'Ebdo, ancien ministre de François Hollande. "Il a fait la danse du ventre devant moi avant la présidentielle et, depuis qu'il n'est plus en politique, il essaie de faire son commerce sur le dos des hommes politiques. C'est une fripouille, un charognard", aurait-il dit.La semaine dernière, Agnès Buzyn a également mis en cause l'ex-homme politique. "Il connaît bien l'impact de ces affaires sur un ministre et un homme politique. Il l'a fait en sachant ce qu'il faisait en publiant ce type d'information", a affirmé la ministre de la Santé sur Franceinfo.De son côté Nicols Hulot a décidé de déposer plainte en "diffamation" contre le magazine Ebdo et les journalistes. Il a démenti fermement tout harcèlement sexuel sur une ancienne collaboratrice de l'ex-Fondation Hulot, qui elle-même a nié dans ITALIC]Ebdo tout lien avec l'ancien animateur télé. Il a en revanche reconnu l'existence d'une plainte classée sans suite en 2008 de Pascale Mitterrand, la petite-fille de l'ex-président, concernant des allégations remontant à 1997. La plainte a été classée sans suite, les faits étant prescrits. Le ministre a assuré qu'au delà de la prescription, les enquêteurs avaient "très rapidement considéré qu'il n'y avait absolument rien qui permettait de poursuivre cette affaire".
Selon Le Canard enchaîné, le chef de l'État aurait traité l'ancien ministre et directeur de la publication de l'hebdomadaire qui a dévoilé les accusations d'agressions sexuelles contre Nicolas Hulot de "charognard".
Des attentats ont partiellement détruit deux villas en Corse-du-Sud et en Haute-Corse, dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris dimanche 31 mars auprès des parquets d'Ajaccio et de Bastia. Emmanuel Macron est attendu sur l'île de Beauté dans la semaine.À Sagone (Corse-du-Sud), une maison secondaire située sur la route de Cargèse et appartenant à un continental a été "très largement soufflée", vendredi peu avant minuit, a indiqué le procureur de la République d'Ajaccio, Eric Bouillard. "Une partie du toit a été soufflée, la structure a été ébranlée et l'intérieur est bien détruit", a-t-il précisé. Un dispositif de mise à feu classique, composé d'une bouteille de gaz de 13 kg semble être à l'origine de l'explosion.Les continentaux visésA Venzolasca (Haute-Corse), c'est une maison en construction qui a été en partie détruite. "Une dalle à l'intérieur de la maison a été soufflée manifestement par l'utilisation d'un explosif", a indiqué la procureure de la République de Bastia, Caroline Tharot, en précisant que cette villa appartient à une personne originaire du continent qui habite déjà la commune de Venzolasca. Les faits se seraient produits dans la nuit de vendredi à samedi mais n'ont été découverts que samedi en fin de journée par le propriétaire qui se rendait sur son chantier.Dans les deux cas, aucune inscription n'a été retrouvée sur les lieux. "On fait forcément un lien avec les faits qui se sont produits dans la nuit du 9 mars", a toutefois souligné le procureur de la République d'Ajaccio en ajoutant : "On travaille actuellement à déterminer des pistes". Des enquêtes ont été ouvertes et confiées à la section de la recherche de la gendarmerie.Dans la nuit du 9 au 10 mars, six résidences secondaires avaient été visées par des explosions provoquée à l'aide de bouteilles de gaz, sans faire aucun blessé mais provoquant de sérieux dégâts.Le président de la République, Emmanuel Macron, est attendu le 4 avril dans l'île de Beauté pour son dernier déplacement dans le cadre du grand débat national.
Six résidences secondaires avaient déjà été touchées par des explosions au début du mois, sans faire de blessés.
Avis à tous les fans, Les Chevaliers du Fiel sont de retour sur le petit écran ! Après des années de succès à la télévision grâce aux nombreuses rediffusions de leurs anciennes représentations et émissions spéciales sur les chaînes de la TNT, le duo a donné un second souffle à sa carrière et a reconquis le public. Ce dernier a d'ailleurs répondu massivement présent lors des représentations de "Otaké !", le tout dernier spectacle des trublions. Surfant sur cette vague de popularité, les humoristes s'apprêtent à relever un défi inédit, en devenant pour la première fois les héros de leur propre série.On prend les mêmes, et on recommence... différemment !Ainsi, Francis Ginibre et Eric Carrière seront chaque semaine sur C8, à partir du dimanche 13 novembre 2016 dès 20h40, les héros du programme court Les Municipaux. Ils se glisseront alors une fois de plus dans la peau des personnages Christian Sanchez et Gilbert Lavergne, leurs alter-ego créés dans leur précédent show, du même nom que cette nouvelle fiction.À travers 51 épisodes d'une durée de trois minutes (nombre symbolique "en hommage au pastis", comme ils l'ont précisé à nos confrères de La Dépêche), les employés de la mairie de Toulouse (le tournage a véritablement eu lieu dans la ville rose) seront dépeints comme des "Syndicalistes sympathiques, révolutionnaires atypiques, philosophes hypothétiques (...) qui traversent la vie comme on traverse un ruisseau à gué : si possible, sans se mouiller les bottes."Une recrue féminineIci, ils ne seront cependant plus deux mais... trois ! En effet, les complices ont recruté Angélique Panchéri, une comédienne toulousaine qui interprétera Véronique, "une guichetière de piscine municipale désaffectée, célibataire, persuadée d'être un cordon-bleu alors que tout ce qu'elle fait est imbouffable." On en rit d'avance ! Enfin, pour les inconditionnels, les meilleurs volets seront proposés aux téléspectateurs de la chaîne le vendredi 2 décembre 2016, à 21h, dans Les Municipaux : le prime. Des rendez-vous à ne pas manquer.
Après les spectacles, la série ! Les Chevaliers du Fiel présentent ce dimanche 13 novembre 2016 sur C8 leur premier programme court intitulé Les Municipaux. Dans cette nouvelle fiction, les comiques incarneront leurs doubles scéniques, déjà présentés au public dans leur précédent show.
Le trafic RATP sera "perturbé" mais en "amélioration globale" vendredi, avec six lignes de métro fermées, au 16e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites. Les lignes de métro 3bis, 5, 6, 7bis, 12 et 13 seront fermées toute la journée. Les lignes automatisées 1 et 14 fonctionneront au contraire normalement, de même que la ligne Orlyval qui dessert l'aéroport d'Orly. Les lignes 4, 7, 8, 9 et 10 seront assurées "partiellement aux heures de pointe".Les lignes 2 et 11 seront ouvertes en partie "pour la pointe du matin" et la 3 "pour la pointe du soir". Le trafic des RER A et B restera "très perturbé". Celui des tramways sera "quasi normal" et celui des bus encore "perturbé" mais "en amélioration". Le trafic SNCF sera en amélioration vendredi, mais encore "très perturbé", avec la moitié des TGV et un Transilien sur quatre "en moyenne" en circulation, au 16e jour de la grève illimitée contre la réforme des retraites, a annoncé la direction.La SNCF prévoit aussi de faire circuler quatre TER sur dix, en partie par autocars. Elle fera rouler un train Intercités sur quatre, tandis que le trafic international sera "perturbé".
Six lignes de métro seront fermées à Paris. Concernant le trafic des trains, il restera très perturbé.
L'ancien président du Conseil constitutionnel révèle se rendre à son chevet chaque semaine, à son domicile situé dans le 6e arrondissement de Paris, près du Sénat et du jardin du Luxembourg."Je ne sais pas s'il me reconnaît, j'en ressors moralement épuisé, ça me fait mal de le voir comme ça, mais j'ai la faiblesse de penser que ma présence lui fait du bien". Malheureusement, le dialogue est devenu impossible avec l'ex-chef de l'État, qui ne reconnait désormais plus personne.Jean-Louis Debré et Jacques Chirac, c'est une amitié vieille de 50 ans dont la famille Chirac est reconnaissante."Jean-Louis vient chaque fois que c'est possible, on lui dirait de venir toutes les heures, il viendrait toutes les heures. Debré, ce n'est pas de la fidélité, c'est de l'amour, c'est différent. Chirac est le père qu'il s'est choisi", confie au Monde Frédéric Salat-Baroux, gendre de Jacques Chirac.Et Jean-Louis Debré l'assure, il accompagnera Jacques Chirac jusqu'à la fin."J'ai tellement d'affection pour lui, je serai là jusqu'au bout".
Dans un article au Monde, Jean-Louis Debré a donné quelques nouvelles de son ami Jacques Chirac.
En janvier 2017, le tribunal de commerce de Toulon avait condamné le géant allemand à verser 60 millions d'euros, soit 3.000 euros à chacune de ces plaignantes, en provision du préjudice subi. Une condamnation dont TÜV avait fait appel.Après avoir apporté la certification avant commercialisation, TÜV a réalisé treize contrôles dans les locaux de la société française PIP entre octobre 1997 et janvier 2010, sans jamais constater de manquements à la réglementation.C'est un contrôle de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé en mars 2010 qui a conduit à faire éclater le scandale. Car au total, près d'un million de prothèses mammaires défectueuses ont été écoulées entre 2001 et 2010 par PIP, au mépris de toute norme sanitaire. Avec un nombre de victimes évalué à 400.000 femmes dans le monde.Le rôle de TÜV est de "voir si un fabricant suit les procédures, s'il est en capacité de fournir des produits conformes" mais "il ne contrôle pas le contenu" des produits, a exposé l'avocate du certificateur, Me Christelle Coslin. "Le grand absent de ce dossier aujourd'hui c'est PIP (...) C'est parce que PIP est insolvable aujourd'hui qu'on se tourne vers TÜV alors que nous aussi sommes victimes d'escroquerie", a-t-elle ajouté auprès de l'AFP, en marge de l'audience. Le fondateur de PIP, Jean-Claude Mas, est mort en avril 2019."La mission qui était confiée à TÜV est une mission de santé publique fondamentale dont l'objectif est la protection du patient", a estimé pour sa part Me Jacqueline Laffont, qui représente 6.000 patientes colombiennes.Les six avocats des parties civiles se sont notamment attardés sur les contrôles des matières premières alors que du gel artisanal non-conforme et bon marché a été utilisé à la place du gel silicone requis."On est face à une entreprise qui produit 500 à 600.000 prothèses et en 2004, on n'a pas un gramme de matière première achetée et ça ne choque personne ?", a tonné Me Laurent Gaudon, qui défend les intérêt d'une trentaine de victimes françaises. "Les quantités de gel utilisées étaient fondamentales. S'il y avait une chose à vérifier, une seule, c'était bien celle-ci", complète Me Laffont. La cour d'appel d'Aix-en-Provence rendra sa décision le 11 février 2021. Entre temps, la Cour d'appel de Paris se penchera les 17 et 18 novembre sur le premier volet de cet immense dossier judiciaire contre TÜV, qui regroupe six distributeurs étrangers des prothèses et 1.700 porteuses.TÜV Rheinland, grand spécialiste de la certification de produit, emploie 20.000 personnes dans le monde pour un chiffre d'affaires d'environ 2 milliards d'euros.
TÜV Rheinland, le certificateur des prothèses mammaires défectueuses PIP au coeur d'un scandale sanitaire dans les années 2010, était jugé en appel jeudi à Aix-en-Provence dans un volet réunissant 20.000 victimes, en majorité étrangères.
"Quatre bombes en bord de route ont explosé dans le district de police 17", a indiqué Ferdaws Faramarz dans un message, précisant que "quatre civils, dont un enfant, avaient été légèrement blessés".L'incident n'a pas été revendiqué.Il s'est produit dans un quartier où les services de renseignements afghans ont récemment arrêté des membres du groupe Etat islamique accusés d'avoir mené plusieurs attaques. Il s'agit de la première attaque coordonnée dans la capitale depuis plusieurs mois. Toutefois, les attaques à la bombe et tirs de roquettes par des groupes tels que l'Etat islamique ou les talibans sont fréquentes dans le pays. Les insurgés n'ont cependant pas revendiqué d'attaque majeure à Kaboul depuis la signature d'un accord historique avec Washington fin février, dans lequel les Etats-Unis se sont engagés à un retrait total des forces étrangères d'Afghanistan sous 14 mois.S'ils ont épargné les forces américaines et de l'Otan depuis la signature de l'accord, les talibans ont intensifié leur offensive contre la police et l'armée afghanes. Washington, Kaboul et de nombreux acteurs internationaux ont émis en vain de nombreuses demandes de cessez-le-feu ces dernières semaines, afin d'éviter l'effondrement du processus de paix.Malgré l'augmentation des violences, les troupes américaines ont déjà débuté leur retrait du pays, alors que le président américain Donald Trump tente de mettre fin à la plus longue guerre de l'histoire des Etats-Unis. Selon de nombreux analystes, les talibans ont intensifié leur offensive contre les forces afghanes afin d'augmenter leur influence en vue de discussions inédites avec Kaboul, visant à définir l'avenir du pays.L'ouverture de ce "dialogue inter-afghan" prévue le 10 mars a été repoussée, en raison notamment de disputes autour d'un échange de prisonniers entre Kaboul et les insurgés. La succession d'attaques de lundi intervient alors que des mesures de confinement ont été mises en place dans la capitale afin de limiter la propagation du nouveau coronavirus, qui menace ce pays en guerre depuis 40 ans.
Quatre explosions successives de mines ont secoué le nord de la capitale afghane lundi matin blessant quatre civils, a déclaré le porte-parole de la police de Kaboul.
"Nous ne savons pas encore si une personne s'en sort moins bien avec elle ou non", a commenté Anthony Fauci, directeur de l'Institut des maladies infectieuses américain, à la revue Jama. "Il semble que le virus se réplique mieux et puisse être plus transmissible, mais nous en sommes toujours au stade d'essayer de le confirmer. Mais il y a de très bons généticiens des virus qui travaillent là-dessus." Après sa sortie de Chine et son arrivée en Europe, une variante du nouveau coronavirus, qui mute en permanence comme tout virus, est devenue dominante, et c'est cette version européenne qui s'est ensuite installée aux Etats-Unis. La variante, nommée D614G, concerne une seule lettre de l'ADN du virus, à un endroit contrôlant la pointe avec laquelle il pénètre les cellules humaines.Les mutations génétiques du coronavirus sont traquées dans le monde entier par les chercheurs, qui séquencent le génome des virus qu'ils trouvent et les partagent sur une base de données internationale, GISAID, un trésor de plus de 30.000 séquences à ce jour.Les chercheurs de la nouvelle étude, des universités de Sheffield et Duke et du laboratoire national de Los Alamos, ont établi en avril que D614G dominait désormais et ont alors affirmé, avec une certaine alarme, que la mutation rendait le virus "plus transmissible". Ils avaient mis leurs résultats en ligne sur un site de prépublications scientifiques.Mais cette assertion avait été critiquée car l'équipe n'avait pas prouvé que la mutation elle-même était la cause de la domination; peut-être qu'elle a bénéficié d'autres facteurs ou du hasard. Les scientifiques ont donc réalisé des travaux et des expériences supplémentaires, à la demande notamment des éditeurs de Cell.- Notre variante -Ils ont d'abord analysé les données de 999 patients britanniques hospitalisés à cause du Covid-19 et observé que ceux ayant la variante avaient certes plus de particules virales en eux, mais sans que cela ne change la gravité de leur maladie --une nouvelle encourageante.D'autre part, des expériences en laboratoire ont montré que la variante était en revanche trois à six fois plus capable d'infecter des cellules humaines."Il semble probable que c'est un virus plus apte", dit Erica Ollmann Saphire, qui a réalisé l'une de ces expériences, au La Jolla Institute for Immunology.Mais tout est dans le "probable": une expérience in vitro ne peut reproduire la dynamique réelle d'une pandémie.La conclusion la plus stricte est donc que si le coronavirus qui circule actuellement est sans doute plus "infectieux", il n'est pas forcément plus "transmissible" entre humains.Dans tous les cas, écrivent Nathan Grubaugh, de l'université Yale, et des collègues, dans un article distinct, "cette variante est désormais la pandémie"."D614G ne devrait rien changer à nos mesures de restrictions ni aggraver les infections individuelles", poursuit Nathan Grubaugh."Nous assistons au travail scientifique en temps réel: c'est une découverte intéressante qui touche potentiellement des millions de gens, mais dont nous ignorons encore l'impact final. Nous avons découvert ce virus il y a six mois, et nous apprendrons encore beaucoup de choses dans les six prochains mois."
La variante du SARS-CoV-2 qui domine aujourd'hui dans le monde infecte plus facilement les cellules que celle qui est apparue à l'origine en Chine, ce qui la rend probablement plus contagieuse entre humains bien que cela reste à confirmer, selon une étude publiée jeudi dans la revue Cell.
En pleine période estivale, le respect des gestes-barrières demandé par le gouvernement se heurte à la réalité des vacances d'été, avec son lot de regroupements. Face à ces constats, le professeur Eric Caumes s'est dit en faveur du développement d'une immunité collective face au Covid-19, affirmant sa volonté de laisser les jeunes se contaminer entre eux, tout en leur demandant de protéger leurs aînés."Principe de réalité""C'était assez réfléchi. Je pars du constat que les jeunes ne nous ont pas demandé notre avis. Ils se réunissent, ils font la fête, peuvent être plusieurs milliers. A partir du moment où on fait rien pour empêcher ça, il faut l'accepter. Je pars plutôt d'un principe de réalité", explique t-il à l'antenne de RTL, lundi 3 août."Les jeunes ne sont pas dénués de forme grave, elles sont possibles. Mais, il y a eu une grosse épidémie sur un porte-avions, le Charles de Gaulle, où la moyenne d'âge est d'environ 30 ans, il y a presque un millier de marins atteints, zéro morts et 2% de forme graves. Je pense que si on doit débuter l'immunité collective par une partie de la population la moins à risque, c'est par celle là!", fait-il encore valoir."J'estime qu'il est dangereux"Dans le même temps, le professeur appelle les populations les plus jeunes à se comporter "dans le respect des anciens". "C'est à nous, parents et grands-parents, de nous protéger, et ils le comprennent très bien", ajoute t-il pour justifier sa prise de position, sujette à de vives critiques."Je ne suis pas du tout d'accord avec le professeur Caumes et je me demande si on habite le même pays", lui répond ainsi l'épidémiologiste Catherine Hill. "Les jeunes travaillent avec des vieux, croisent des vieux tout le temps, ils ne vivent pas dans une bulle", abonde t-elle, estimant que ""tout cela est vraiment une très très mauvaise idée". Patrick Goldstein, ce chef des urgences du CHU de Lille et du Samu 59, se montre quant à lui offensif : "J'estime qu'il est dangereux", a t-il commenté au sujet du professeurs Caumes. "Il doit y avoir un problème avec un certain nombre de professeurs d'infectiologie qui ont très envie de faire parler d'eux, ses propos sont totalement inconséquents", a t-il réagi.
Cette piste vers le développement d'une immunité collective, défendue par le chef de service des maladies infectieuses à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière, fait tiquer l'épidémiologiste Catherine Hill, qui dénonce une "très mauvaise idée". Le chef des urgences du CHU de Lille, Patrick Goldstein, qualifie même l'infectiologue de "dangereux".
Sans un regard en arrière - on est déjà en retard -, le Français Thierry Tillet, 68 ans dont 47 à sillonner le désert saharien, commence avec trois chameliers une nouvelle méharée exploratrice à la tête d'un convoi de neuf dromadaires.Trois cents kilomètres de Tichitt à Oualata, deux perles du Sahara mauritanien, au pas lent des hauts mammifères progressant en file indienne dans un paysage tantôt sablonneux, tantôt rocailleux. L'objectif est autant archéologique - cartographier les sites rencontrés - que baudelairien: voyager pour partir, s'échapper, "le coeur léger semblable aux ballons" comme dit le poète.Tillet est l'un des derniers de ces explorateurs européens à avoir sillonné le désert saharien depuis la fin du XIXe siècle.Pour cette expédition montée avant l'épidémie de Covid-19, Ghabidine, comme l'a renommé un ami touareg, emmène pour la première fois des journalistes "pour que ce savoir atteigne le grand public".Sur son dromadaire dodelinant, court bâton en main, en vieux tee-shirt troué et sandales usées, ses cheveux blancs ébouriffés comme sa barbe de quelques jours pourraient presque faire oublier qu'il fait autorité dans le domaine.Longtemps directeur de recherche au laboratoire d'anthropologie et de préhistoire des pays de la Méditerranée occidentale du CNRS (Centre national de la recherche scientifique) à Aix-en-Provence et à l'université de Grenoble en France, il a enseigné l'archéologie une vingtaine d'années à N'Djamena, Niamey, Bamako.S'il ne rapporte aucun objet du Sahara - "il ne s'agit pas d'emporter ce qu'on trouve" -, il a documenté des civilisations néolithiques, dirigé l'inventaire des sites archéologiques maliens ou encore découvert un squelette de dinosaure dans le Ténéré nigérien."Mais parfois, de petits éclats d'outils découverts renferment plus d'informations qu'un dinosaure même si c'est moins spectaculaire", dit celui qui a dirigé plusieurs thèses de doctorants sur la sous-région.Archéologue, il est "aussi botaniste, ethnologue, historien, géologue... on fait de tout quand on est au milieu du désert!" Tillet veut renseigner chaque recoin et pan d'histoire de la plus grande étendue de terres arides au monde dans sa diversité.Tout y passe: les centres religieux oubliés de confréries soufies dans le nord du Mali, les plateaux gréseux dans le nord-est du Tchad à la frontière libyenne, les peuplements sahariens préhistoriques au Niger. A chaque retour son lot de savoirs: des publications dans des ouvrages scientifiques, "quelques pierres ramenées pour la recherche", des photos d'objets néolithiques.En ce moment, c'est un dépôt caravanier du XIe siècle perdu dans le sable mauritanien, le Ma'den Ijafen, qui le fait rêver. "C'est Théodore qui l'a découvert en 1956. Il m'a demandé d'y retourner." Trois ans qu'il le cherche sans succès ; durant le trajet, il enquêtera auprès de bergers nomades croisés."Théodore", c'est Théodore Monod (1902-2000), grande figure de l'exploration scientifique française au Sahara au XXe siècle. "L'un des plus grands explorateurs."Lui n'est "pas un aventurier" ni "un casse-cou", dit-il même s'il peut être considéré ainsi quand il présente ses expéditions en France. "L'exploration porte un fantasme. Moi, je ne cherche pas à découvrir l'inconnu mais à découvrir ce qui existe! C'est ça, la vraie exploration scientifique."Ici, les objets préhistoriques sont partout, découverts par un vent omniprésent. "Dans un climat continental, il faut souvent creuser. Ici, tout est à la surface."Une meule par ici, une hache par là... Des dizaines d'objets du néolithique gisent à même le sol, méconnaissables pour le quidam mais pas pour lui.Sans cesse, sans prévenir ni prévoir, il tire sur la corde de son méhari pour l'arrêter quand il en aperçoit un. L'animal blatère. Lorsque le scientifique ne connaît pas, il prend des notes et les coordonnées satellitaires avec son GPS qui ne le quitte jamais.Chez lui, dans le Périgord, dans le sud-ouest de la France, il les rapportera par des points innombrables sur une carte du Sahara, complétant inlassablement ce qu'il nomme sa "toile d'araignée": des centaines de points GPS qui sont autant une trace scientifique de ses découvertes pour l'étude des sociétés pré-historiques que des pistes pour les itinéraires des prochaines méharées.- Peinture rupestre - Chaque soir, allongé la tête contre la selle du dromadaire, l'homme s'isole pour étudier le trajet de la journée écoulée, anticiper celle à venir.Puis c'est le dîner à la tombée de la nuit, les étoiles et un feu de camp comme lumière, et chacun s'allonge dans le creux d'une dune.Les trois chameliers - Ahmadou, Cheih et Ahmed - et Ghabidine se connaissent depuis plusieurs années; la communication corporelle, les regards et les phrases chacun dans sa langue pallient deux langages différents et incompris.Le réveil est calé à six heures pour partir au lever du soleil, à la fraîche.Les journées se succèdent dans un environnement de roches noires, suivant le même rituel: des départs tôt le matin, des arrêts pour boire le thé vert, une fin de journée avant la nuit où les dromadaires sont libérés de leur barda et pâturent autour du campement.Après deux jours, la caravane fait halte: on est à Akreijit.Sur un promontoire rocheux, en haut d'un long escalier de pierres, se découvrent des centaines de mètres carrés de fondations d'anciennes habitations en grès.Le site archéologique, l'un des plus beaux de Mauritanie découvert en 1934 par le mentor Monod, a été en partie restauré par une équipe française à la fin du siècle passé ; on y observe désormais les fondations de vieilles bâtisses à perte de vue.Débarqués de leurs 4X4 dans un nuage de poussière, des touristes européens visitent au pas de charge l'ancienne ville sortie en 2019 des zones dites "rouges" déconseillées aux voyageurs par le ministère français des Affaires étrangères.Thierry Tillet lui cherche une peinture rupestre de taureau localisée lors d'un précédent passage. "Elle fait deux mètres de long. Mon point GPS me dit qu'elle est à 22 mètres". Il scrute, passe et repasse dans les ruines, ne trouve rien, s'énerve, recommence pendant une heure. En vain.La caravane repart.- Eviter les "salopards" -Inquiètes des enlèvements à répétition dans la région, les autorités françaises ne voient pas toujours d'un bon oeil ses aventures loin des radars."Ces personnalités inquiètent autant qu'elles fascinent, on se doit de garder un oeil attentif", dira plus tard un diplomate français dans la sous-région - alors que l'itinéraire de cette méharée est aux trois quarts formellement déconseillé par la France.Pierre Touya, président de l'Association française des Sahariens, qui regroupe archéologues, géographes et autres passionnés de la région, reconnait que "objectivement, il se met parfois en situation de risque important". Mais, poursuit-il, "il reste rationnel, il a une très bonne analyse et il est soutenu par des connaissances locales".Tillet fait confiance aux informations des locaux, ses premières sources. C'est avec eux qu'il prépare ses méharées, par mail et téléphone pendant plusieurs mois avant le départ. Il s'enquiert ici des mouvements de telle tribu nomade, là de la présence de puits pour que les bêtes puissent boire.L'homme s'est trouvé pendant une cinquantaine d'années aux premières loges de l'évolution géopolitique de cette région tourmentée par les conflits indépendantistes, communautaires et désormais religieux.Il a croisé Iyad Ag Ghali, à l'époque chef rebelle et désormais à la tête d'une des principales coalitions jihadistes, dans les années 1990 autour d'un thé vert; l'ethnologue française Françoise Claustre au Tchad, avant son enlèvement en 1974 par les rebelles de Hissène Habré; l'ancien président malien Alpha Oumar Konaré, également archéologue, autour d'un méchoui."Tant que je ne croise pas les salopards, ça va", sourit-il en parlant des jihadistes. Ils lui font peur.A Kidal, où seront assassinés deux journalistes français en 2013, il a dû s'en cacher au départ d'une de ses expéditions en 2009. La ville du nord du Mali voit alors poindre les rebellions indépendantistes touarègues et les groupes jihadistes. Alerté de la présence de groupes "sans doute peu amicaux", il quitte la ville à 4h du matin, en pick-up, "tête baissée derrière la vitre", visage dissimulé.La même année, la lumière aveuglante d'un drone de surveillance les réveille en pleine nuit, lui et ses chameliers, alors qu'ils dorment sous les étoiles dans le grand désert de la région de Taoudenit, aux confins du Mali, de l'Algérie et de la Mauritanie.L'expansion jihadiste dans la bande sahélo-saharienne a réduit comme peau de chagrin les possibilités d'exploration. Depuis longtemps, il a cessé d'aller dans les zones désertiques malienne, nigérienne et libyenne. Restent le Tchad, le Soudan, le sud de l'Algérie et la Mauritanie.Dans ce pays, affirme une source proche des autorités interrogée à Nouakchott, le quadrillage sécuritaire du territoire mis en place il y a une dizaine d'années pour contrer l'influence djihadiste naissante permet "de nouveau aux scientifiques et aux touristes de venir". - Du Sahara au Périgord et retour -Quatrième jour. Endolori de la nuit froide, son pied le fait grogner au moment de monter sur son dromadaire. Une vieille blessure.Mais ni la grimace ni la dégradation sécuritaire régionale ne lui feront arrêter ses explorations de plusieurs semaines ou mois, souvent seul avec ses chameliers. Ce désert, c'est "l'endroit où je me sens le mieux, où l'on ne peut pas tromper."Deux semaines de méharée au total le feront cette fois-ci arriver à Oualata, près de la frontière malienne, où il se délassera sur une natte à boire le thé avec une sommité locale, vieille connaissance retrouvée. Un nouveau projet de livre est en cours ; il est content des informations glanées durant l'expédition.Avant, ses équipées étaient financées par son centre de recherche du CNRS. Depuis sa retraite en 2012, c'est de sa poche qu'il met sur la table les quelques mille euros nécessaires à l'expédition.Monod était descendu de son dromadaire à 93 ans. "Il m'avait appelé en pleurant, m'avait dit qu'il était descendu pour de bon."Lui, espère continuer encore longtemps, "il reste tant de choses à documenter". Il prépare un itinéraire de plus de 1.000 kilomètres pour 2021, la plus longue méharée qu'il ait jamais faite.Pour, encore, retrouver le Sahara où les silences sont nombreux mais "où on ne s'ennuie jamais."
Il prend l'air sérieux et ajuste son chèche une fois sur sa monture. Un coup de bâton sur l'arrière-train du dromadaire, un "hue" de circonstance et la caravane se met en marche.
C'est une vieille pratique qui a la peau dure. Théoriquement interdit par la loi, le bizutage a toujours droit de cité dans de nombreuses écoles. A Toulouse, une journée "d'accueil" de 250 élèves infirmiers de première année a attiré l'attention de la CGT du Centre hospitalier de la ville, qui s'émeut de pratiques humiliantes. Le syndicat rapporte que les "bizuts" ont été attachés deux par deux avec du scotch par des "anciens" de l'école, "certains et certaines les mains entre les jambes d'autres", mercredi 5 septembre. En plus des traditions potaches consistant à l'aspersion de substances en tout genre, comme des œufs ou de la farine, les nouveaux étudiants auraient aussi été contraints d'entonner des chansons aux paroles "dégradantes". La CGT précise que le bizutage en question "a duré plus d'une heure". "Nous ne demandons pas que les élèves bizuteurs soient sanctionnés, précise la secrétaire du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail du CHU de Toulouse, interrogée par 20 Minutes. "Notre objectif est que ça ne se reproduise pas l'année prochaine. Car certains élèves qui l'ont mal vécu s'expriment, mais quand on gratte un peu, on s'aperçoit que tout le monde veut que ça s'arrête", ajoute t-elle. La ministre de l'Enseignement supérieur a pour sa part dénoncé des pratiques "intolérables", appelant à ce que la vie étudiante "reste festive".En octobre 2017, le parquet de Caen avait annoncé l'ouverture d'une enquête de police après que deux syndicats eurent signalé à la justice des faits de bizutage selon eux à la faculté de médecine. Des étudiants étaient notamment soupçonnés d'en avoir incité d'autres à des humiliations à caractère sexuel.
Un syndicat du Centre hospitalier universitaire de Toulouse a tiré la sonnette d'alarme face à une "tradition" qui perdure, ressentie comme humiliante par plusieurs étudiantes.
Alors forcément, ses soutiens l'avaient un peu mauvaise, dimanche soir. Les juppéistes n'ont semble-t-il pas trop apprécié le soutien apporté par Nicolas Sarkozy au soir du premier tour. Alors, quand ils ont entendu François Fillon saluer l'ancien-Président, les supporters d'Alain Juppé n'ont pas été très tendres avec l'ex- chef de l'État. Plusieurs d'entre eux l'ont copieusement hué, comme l'ont capté les caméras de C à vous, sur France 5. Un sympathisant juppéiste a même été plus loin en souhaitant un avenir plutôt sombre à l'ex-Président Sarkozy : "Nicolas en tôle !". Le rassemblement espéré par tous après la primaire pourrait être un tout petit peu difficile, tout compte fait. De manière tout à fait logique en revanche, chez François Fillon, point de cris de désapprobation. Au contraire, lorsque le vainqueur du soir a salué Nicolas Sarkozy, de nombreux applaudissements se sont fait entendre. C'était bien la moindre des choses.
L'ambiance n'était évidemment pas à la fête, dimanche 28 novembre, au Quartier général d'Alain Juppé. Celui qui a longtemps fait figure de grandissime favori de la primaire de la droite a été largement battu par François Fillon au second tour de la primaire.
"Calomnie". La ministre des Outre-mer Annick Girardin s'est défendue après la mise en cause de son compagnon par le Canard enchaîné dans son numéro daté du mercredi 23 octobre. Celui-ci aurait remporté, selon l'hebdomadaire satirique, des appels d'offres à Saint-Pierre et Miquelon, fief de la ministre, "sans que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en soit informée"."Les attaques politiques je peux les accepter, c'est le jeu, sur le reste il faut quand même sortir les preuves avant de dire ce genre de calomnies", a expliqué à l'AFP la ministre, en déplacement officiel avec Emmanuel Macron à Mayotte et La Réunion.Selon le Canard Enchaîné, Jean-François Vigneau, le compagnon de la ministre des Outre-mer, aurait remporté des appels d'offres à Saint-Pierre et Miquelon sans avoir à se soucier de la concurrence, pour des contrats de 2,5 millions d'euros entre 2013 et 2019. Le Palmipède accuse aussi la ministre de n'avoir pas alerté la Haute autorité pour la transparence de la vie publique sur cette situation. "La haute autorité a toujours su, puisque dans mes déclarations antérieures, Jean François Vigneau a déjà figuré", a répondu la ministre. "C'est mon choix personnel de ne pas le faire en 2017 quand je suis nommé ministre des Outre-mer, c'est mon choix personnel de modifier ma déclaration. Ça regarde Jean-François et moi. Et la Haute autorité que j'avais appelée m'avait à l'époque confirmé qu'il n'y avait pas de soucis".Un document de la HATVP fourni par la ministre"Je l'ai rappelée quand j'ai eu la question du journaliste qui m'a mis le doute. La Haute autorité m'a redit qu'il n'y avait pas de soucis, que c'était un choix personnel à partir du moment où les renseignements qu'il m'avait déjà demandés auparavant étaient restés les mêmes. Il n'y a pas de problématique avec la HATVP", a-t-elle poursuivi.Dans une réponse à la ministre dont l'AFP a pu avoir copie, la haute autorité indique que "du point de vue de la HATVP, il n'y a pas dissimulation. Annick Girardin a transmis suffisamment d'éléments à la Haute autorité". "Les éléments des déclarations actuelles comme précédentes suffisent à la Haute autorité pour lui permettre d'effectuer ses missions de prévention de conflit d'intérêt et de contrôle du patrimoine", ajoute la HATVP. "Profondément scandaleux"La ministre a expliqué qu'elle n'était "pas actionnaire" de la société de son compagnon et n'avait "aucun lien" avec elle. "Je n'ai pas participé à la création de cette société et depuis 2014 je suis membre du gouvernement et je ne suis pas là pour faire quoi que ce soit sur cette société", a-t-elle insisté."Ce que je regrette c'est que ça fait la deuxième fois, voire la troisième fois, dans mon histoire politique, que pour m'atteindre on touche mes proches. C'est quelque chose qui est profondément scandaleux", a déclaré Annick Girardin, précisant que les deux premières fois "c'était chez moi, pas au niveau national".
Selon le Canard enchaîné, le compagnon de la ministre des Outre-mers aurait remporté des appels d'offres à Saint-Pierre et Miquelon sans que la la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique en soit informée (HATVP).
Ségolène Royal passe à l'offensive. Accusée d'utiliser ses moyens d'ambassadrice des pôles à d'autres fins, l'ancienne ministre de l'Écologie a décidé de porter plainte pour diffamation, a-t-elle annoncé ce vendredi 27 décembre au micro de RTL. "Les responsables politiques ne sont pas au-dessus des citoyens, mais ils ne sont pas en dessous non plus. Je ne peux pas laisser dénigrer des salariés qui font leur travail, qui peuvent m'accompagner dans des activités militantes en dehors du travail, parce que ma parole dérange", a-t-elle expliqué. Avant de dénoncer le timing de ces attaques. "C'est assez curieux de subir des attaques en plein jour de Noël, alors que l'Assemblée nationale n'est pas réunie." Ségolène Royal y voit là "des polémiques politiciennes" orchestrée par ceux qui "ne savent plus quoi faire pour (la) faire taire".Ségolène Royal se défendAlors qu'elle pourrait prochainement être convoquée à l'Assemblée nationale pour s'expliquer, à la demande des députés UDI et LREM Christophe Naegelen et Éric Girardin, Ségolène Royal s'est dite "tout à fait disponible à venir, y compris devant la commission des Affaires étrangères et la commission du Développement durable". Interrogée sur ses absences aux réunions du conseil de l'Arctique, la candidate à la présidentielle 2007 se défend : "Je ne vais pas aux réunions qui ne sont pas utiles", affirme-t-elle au micro de RTL. Malgré les attaques à répétition dont elle fait l'objet, Ségolène Royal ne compte pas se taire pour autant. "La prise de parole politique est ma responsabilité, parce que ce qui se passe en France fait mal aux Français", a lancé l'ambassadrice pour les pôles, bien décidée à continuer à se faire entendre.
Invitée sur RTL, Ségolène Royal a annoncé vendredi 27 décembre qu'une plainte pour diffamation était "en cours", après les accusations dont elle fait l'objet.
"Après un été où on a donné le sentiment que l'Etat de droit était en recul", "il y a urgence à ce que l'État cesse de donner le sentiment de l'impuissance", a estimé sur LCI M. Larcher, qui aura un entretien téléphonique mardi avec le Premier ministre Jean Castex sur ce sujet."J'attends que sur ces sujets, on arrête uniquement d'avoir des mots, des incantations, et que l'ordre et l'État de droit soient assurés", a ajouté le président du Sénat.La droite monte au créneau depuis plusieurs jours sur l'insécurité, devenue selon elle le "trou noir" du quinquennat d'Emmanuel Macron, plaçant ainsi le curseur sur un sujet régalien qu'elle veut mettre au coeur de la présidentielle de 2022."Il faut que nous ayons un débat sur la doctrine de l'emploi des forces de l'ordre", a notamment réclamé M. Larcher. "Est-ce qu'on continue à penser qu'il vaut mieux piller des magasins, casser des vitrines que d'assurer le respect de la sécurité ?", a-t-il demandé."On a beaucoup parlé de violences policières. Est-ce qu'on ne pourrait pas parler aussi des violences qui atteignent l'Etat de droit ?", a-t-il ajouté.Plusieurs faits divers violents ont émaillé l'actualité estivale, depuis l'agression mortelle en juillet d'un chauffeur de bus à Bayonne jusqu'aux tensions sur les Champs-Elysées en août après les matches du PSG, en passant par des agressions de maires et la diffusion de vidéos mettant en scène des dealers armés à Grenoble."Face à ces nouveaux barbares, la peur doit changer de camp", estime Valérie Pécresse dans un entretien au Figaro mis en ligne vendredi soir.Pour l'ex-LR, qui fait sa rentrée avec son mouvement Libres! samedi dans l'Essonne et est citée comme possible candidate de la droite à la présidentielle, "l'angle mort, l'impensé de la politique d'Emmanuel Macron, c'est la sanction". Il est "temps d'en finir avec ces lois votées mais jamais exécutées", dit-elle. Sur le plan régalien, elle considère qu'Emmanuel Macron "sous-estime la gravité de la situation et les risques de confrontation". Elle réclame "des centres différenciés pour les primo-condamnés et des centres de détention séparés pour les mineurs".Elle propose de "confisquer" les motos des rodéos sauvages, de "généraliser les retenues sur salaires et prestations sociales" en cas d'amendes impayées, ou d'interdire les transports aux multirécidivistes.Valérie Pécresse, qui sera présente aussi à la rentrée de son ancien parti Les Républicains au Port-Marly (Yvelines) les 4 et 5 septembre, affirme que sa "relation avec LR est apaisée" mais qu'elle veut garder sa "liberté de parole".Sur 2022, elle déclare que l'Île-de-France est son "laboratoire". "Le temps des campagnes viendra. Ce jour-là, je serai prête".
Le président du Sénat Gérard Larcher a dénoncé vendredi "l'impuissance de l'Etat régalien", la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse jugeant que la sanction était "l'angle mort" d'Emmanuel Macron.
"S'il y avait un problème, on faisait comment ?" Au micro de France 3 Bourgogne-Franche Comté, une mère de famille revient sur sa mésaventure, qui s'est heureusement bien terminée. Le 7 janvier 2020, elle ressent les contractions. Il faut vite se rendre à la maternité. Problème, celle où son premier enfant a vu le jour a fermé ses portes depuis. Habitant en zone rurale, le couple doit se rendre à Lons-le-Saunier. "De chez nous, on ne mettait que 25 minutes à se rendre à la maternité. Maintenant, on met le double de temps pour aller à Lons." Près d'une heure de route pour une femme sur le point d'accoucher. C'en est trop. En route, les contractions sont trop intenses. Le couple n'a pas d'autre choix. Il faut s'arrêter. La petite fille naît sur la banquette de la voiture. "J'ai eu très peur entre le moment où elle est née et le moment où elle a commencé à pleurer. J'étais toute seule avec mon mari qui n'est pas médecin." Comme le rappelle France 3, la température est descendue à -5 degrés.Cette mésaventure, plusieurs femmes l'ont connue dans le Jura, en raison de la fermeture de maternités de proximité. Depuis avril 2018, c'est la quatrième fois qu'une femme n'a pas le temps d'arriver à l'hôpital de Lons-le-Saunier pour accoucher. "On sait sur le plan médical qu'un accouchement sur 10 se passe mal. Qu'est-ce qui va se passer quand ça sera le cas ?", interroge André Jannet, le président du comité de défense et soutien du centre hospitalier Louis Jaillon, situé à Saint-Claude (Jura).Selon une récente étude de la DREES (service statistique du ministère), 167 000 Françaises vivent dans un désert obstétrique.
En raison de la fermeture d'une maternité de proximité, plusieurs femmes enceintes n'ont pas eu le temps d'atteinte l'hôpital de Lons-le-Saunier et ont accouché dans leur voiture. Jusqu'ici sans complications.
Selon Les Echos, quelques dizaines de députés seraient sur le point de former ce 9e groupe - un record - dénommé "Ecologie démocratie solidarité", autour de Matthieu Orphelin (ex-LREM proche de Nicolas Hulot), Aurélien Taché (LREM) et encore possiblement Cédric Villani (toujours membre du groupe LREM).La députée Martine Wonner, seule élue LREM à avoir voté contre la stratégie de déconfinement du gouvernement, a été exclue du groupe majoritaire mercredi, accélérant les spéculations autour de cette nouvelle formation, en pleine crise sanitaire. Mais cette membre de l'aile gauche a indiqué à l'AFP ne pas en être à ce stade. Après son exclusion, les députés LREM et apparentés, présidés par Gilles Le Gendre, comptent désormais 296 membres, contre 314 au début de la législature. La majorité absolue est à 289 sièges. Les départs ont été réguliers, sur fond de conflits sur la ligne ou de désaccord pour les municipales.L'initiative en gestation "soldera la mauvaise gestion politique et individuelle du groupe" LREM, tacle un député macroniste.Le nouveau groupe pourrait compter une vingtaine de membres, des non-inscrits, quelques LREM, Libertés et territoires voire PS, selon Claire Pitollat, une élue LREM pressentie, qui juge cependant qu'"en plein déconfinement, ça ne (lui) semble pas opportun" de le lancer.Même position pour Cécile Rilhac, citée comme possible co-présidente de la nouvelle entité: "je ne quitterai pas mon groupe" en pleine gestion du coronavirus car "toute mon énergie est là-dessus". "Ce n'est pas le moment de scinder la majorité", insiste-t-elle auprès de l'AFP.Selon Mme Pitollat, il s'agit par cette initiative de "faire vivre la diversité de la majorité", tandis que d'autres sont dans une ligne moins coopérative avec l'exécutif.Un cadre de la majorité éreinte déjà un "groupe de bric et de broc pour essayer d'exister, un groupe d'orphelins". Il y voit "finalement une clarification utile de députés qui ne s'étaient pas habitués au dépassement" droite-gauche promu par Emmanuel Macron.Et selon cette source, "la majorité absolue est un peu un faux sujet car avec le soutien constant du Modem (et) l'appui solide d'Agir, la majorité dans son ensemble est largement assurée". "Ce n'est pas un coup dur pour Emmanuel Macron", assure encore ce proche de l'Elysée, estimant que les dissidents potentiels "ne semblent pas dans l'opposition frontale".Dans un message adressé aux "marcheurs" peu après la parution de l'article des Echos, Gilles Le Gendre fait état d'une "émotion bien compréhensible" créée au sein du groupe majoritaire.Invitant à "la plus grande prudence" faute d'"annonce officielle", il juge toutefois que l'initiative, si elle se confirmait, "constituerait une double rupture de confiance" envers le président de la République et les électeurs, selon ce message consulté par l'AFP."Neuvième groupe ou pas, le gouvernement pourra toujours compter sur une majorité forte pour conduire sa politique", ajoute-t-il, notant que "toute tentative de division ferait obstacle à ce que les Français attendent aujourd'hui de leurs dirigeants".
L'hypothèse d'un prochain 9e groupe politique à l'Assemblée, composé de "marcheurs", d'ex-"marcheurs" et aussi d'élus attachés à l'écologie, a ressurgi vendredi, sur fond de risque pour LREM de perdre la majorité absolue.
Selon des informations de Mediapart, des prélèvements effectués début mai à l'intérieur et aux alentours de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris ont mis en évidence des taux de plomb 400 à 700 fois supérieurs au seuil autorisé. Dans un communiqué publié jeudi 4 juillet, l'Agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a cherché à rassurer. Si elle reconnaît que les prélèvements de poussières "montrent ponctuellement des valeurs élevées", sans confirmer ni infirmer les niveaux évoqués par Mediapart, elle estime que "ces résultats n'appellent pas à ce stade de mesure de protection particulière". Selon l'ARS, il faut continuer à effectuer des mesures à l'intérieur des bâtiments pour s'assurer que les seuils réglementaires ne sont pas dépassés, mais pour l'extérieur, l'Agence explique qu'il n'existe aucune "norme sanitaire" en la matière, que ces mesures dans l'espace public peuvent être "très hétérogènes" et qu'il n'est pas sûr que les niveaux relevés soient liés à l'incendie de la cathédrale. Le parvis reste fermé d'accèsEn ce qui concerne le parvis de Notre-Dame, l'ARS "a pris connaissance en fin de semaine dernière des résultats de prélèvements effectués qui montrent que les premières mesures de nettoyage n'ont pas eu l'efficacité souhaitée". Elle a annoncé avoir demandé un deuxième nettoyage, suivi de nouveaux prélèvements. L'interdiction d'accès au public, mise en place dès l'incendie, "sera maintenue tant que l'efficacité de ces mesures de dépollution n'aura pas été constatée ou que le risque d'exposition des publics n'aura pas été réduit".L'ARS assure par ailleurs mener "une communication transparente sur la situation et les mesures prises depuis le 15 avril", avec des prélèvements environnementaux qui ont "débuté dès le lendemain de l'incendie, se poursuivent et continueront afin de documenter aussi précisément que possible la dispersion du plomb (...) et d'adapter si nécessaire les mesures prises".Le premier adjoint de la maire de Paris, Emmanuel Grégoire, a indiqué pour sa part que la Ville avait effectué des mesures "dans tous les équipements qui relèvent de nos compétences, en l'occurrence les écoles et crèches", qui se sont toutes "révélées inférieures aux normes tolérées". "Ces données sont publiques" et affichées sur les établissements concernés, a-t-il rappelé.Intoxication au plombL'incendie de la cathédrale gothique vieille de plus de 850 ans, le 15 avril, a provoqué la fusion de plusieurs centaines de tonnes de plomb qui se trouvaient notamment dans la charpente de la flèche et de la toiture. Selon la préfecture, "les intoxications aiguës (au plomb) sont très rares et se situent dans des contextes différents de ceux de l'incendie. Aucune de ces intoxications n'a été signalée dans les jours suivant l'incendie".Une exposition chronique à des niveaux trop élevés de plomb, par inhalation ou par ingestion, peut en revanche entraîner des troubles digestifs, une perturbation du fonctionnement des reins, des lésions du système nerveux ou encore des anomalies au niveau de la reproduction.
L'Agence régionale de santé d'Île-de-France a cherché à rassurer sur la question, tout en annonçant avoir ordonné un nouveau nettoyage du parvis de la cathédrale, fermé au public depuis l'incendie qui a ravagé le monument.
Floride, Caroline du Nord, Michigan, Pennsylvanie, Nevada: au premier jour d'une série de déplacements dans cinq Etats-clés, le président américain a évoqué le volet financier de l'âpre combat qu'il mène face au démocrate Joe Biden à l'approche du scrutin du 3 novembre."Nous avons beaucoup plus d'argent que la dernière fois pour les deux derniers mois", a assuré le milliardaire républicain, au moment où les médias américains pointent du doigt des dépenses faramineuses qui pourraient le mettre en difficulté."Mais si nous avions besoin de plus, je contribuerais personnellement comme je l'ai fait lors des primaires en 2016", a-t-il ajouté.Il y a quatre ans, il avait déboursé quelque 60 millions de dollars pour sa propre campagne (un chiffre cependant très en deçà des 100 millions qu'il avait annoncés).L'état de la fortune personnelle de l'ancien magnat de l'immobilier est entouré d'un épais mystère.En rupture avec une tradition solidement établie dans les campagnes présidentielles américaines depuis des décennies, il a obstinément refusé jusqu'ici de publier ses déclarations d'impôt.Le 45e président de l'Histoire des Etats-Unis, en quête d'un second mandat de quatre ans, s'est aussi employé à contrer l'idée d'une campagne cacophonique et trop dépensière, en particulier au printemps et au début de l'été sous la houlette de Brad Parscale, limogé depuis."Mon équipe de campagne a dépensé beaucoup d'argent au début pour contrecarrer les fausses histoires et les Fake News concernant notre gestion du virus chinois", a-t-il tweeté, sur la défensive.Face à la pandémie de Covid-19 qui a fait plus de 189.000 morts dans la première puissance mondiale, le locataire de la Maison Blanche fait aux Américains une double promesse: l'arrivée imminente d'un vaccin et un spectaculaire rebond de l'économie.Et il accuse ses adversaires de noircir le tableau de la situation sanitaire et d'imposer par pur calcul électoral des restrictions excessives dans les villes et Etats qu'ils contrôlent."Les démocrates rouvriront leurs Etats le 4 novembre, au lendemain de l'élection. Ces fermetures sont ridicules et uniquement décrétées pour nuire à l'économie avant ce qui est peut-être la plus importante élection de notre histoire!", a-t-il tweeté avant de s'envoler pour le "Sunshine State".- Attaques contre "Kamala" - Lors d'un meeting de campagne à Winston-Salem, en Caroline du Nord, mardi soir, Donald Trump s'en est pris avec virulence à Kamala Harris, colistière de Joe Biden."Les gens ne l'aiment pas. Personne ne l'aime", a-t-il lancé devant une foule enthousiaste, insistant de manière moqueuse sur son prénom "Kamala"."Elle ne pourrait jamais devenir la première femme présidente. Jamais. Ce serait une insulte envers notre pays.", a-t-il ajouté, évoquant celle qui pourrait écrire un nouveau chapitre de l'histoire américaine en devenant la première femme à accéder à la vice-présidence.Dans ce climat tendu, Mark Meadows, chef de cabinet de la Maison Blanche, s'est dit optimiste sur l'adoption, avant l'élection, d'un nouveau plan d'aide économique, estimant que républicains et démocrates pourraient trouver un terrain d'entente malgré leurs profondes divergences."Je suis peut-être plus optimiste aujourd'hui que je ne l'ai été depuis longtemps", a-t-il déclaré sur Fox Business.En mars, le Congrès avait voté en urgence une loi, Cares Act, pour débloquer 2.200 milliards de dollars, rallongée de près de 500 milliards fin avril.Dans un contraste saisissant avec le milliardaire républicain, Joe Biden lui, n'a, à ce stade, qu'un déplacement prévu, mercredi dans le Michigan.Un autre démocrate est de plus en plus présent: l'ancien président Barack Obama.Mardi, il a apporté tout son poids à Kamala Harris sous la forme d'une vidéo dans laquelle il échange avec elle des conseils de campagne."Je vais faire tout ce que je pourrai, et Michelle fera de même, pour s'assurer que l'élection se passe bien", a-t-il promis.
"Si c'est nécessaire, je le ferai". Donald Trump s'est dit prêt mardi à mettre la main à la poche si cela s'avérait indispensable dans la dernière ligne droite de sa campagne.
Accusée d'être à l'origine de la rupture entre Brad Pitt et Angelina Jolie, Marion Cotillard s'était rapidement exprimée sur les réseaux sociaux, mais n'avait jamais parlé de la réaction de son compagnon. Dans les colonnes de Télé 7 Jours, l'actrice française révèle que Guillaume Canet a très mal vécu cette affaire et l'avait rendu "fou". "Je pense que si on l'attaquait, lui, je ne le suppor­te­rais pas non plus. J'ai davantage réagi par rapport à lui. Je n'ai pas eu envie que ce genre de conneries l'atteigne davantage. Je veux bien rigoler cinq minutes, mais pas touche à ma famille !", explique-t-elle. Devenu la cible des paparazzis, Guillaume Canet n'a pas été épargné par ces rumeurs. "Guillaume, lui, a été confronté, de son côté, aux papa­raz­zis, aux gens qui le trai­taient de cocu. En deux minutes, ta femme devient une salope, une vipère, une briseuse de ména­ge... Dans le monde entier ! Et ça, il ne l'a pas supporté. J'ai essayé de lui dire que cela n'avait pas d'impor­tance, telle­ment c'était absurde, mais je comprends sa réac­tion. À partir du moment où cela touche les gens que tu aimes, tu ne peux pas lais­ser faire". La page est désormais tournée pour Marion Cotillard et Guillaume Canet, qui s'affichent plus complices que jamais en pleine promotion de leur prochain film : "Rock'n'Roll".
Dans une interview accordée à Télé 7 Jours, Marion Cotillard s'est laissée aller à quelques confidences sur sa vie personnelle. L'actrice est notamment revenue sur les rumeurs insistantes qui lui prêtaient une aventure avec Brad Pitt, son partenaire dans le film "Alliés".
Alors que le mouvement social contre la réforme des retraites est très suivi par les agents de la RATP, certains salariés ont choisi de ne pas faire grève. Lors de la matinale d'Europe 1 du mardi 10 décembre, Kamel conducteur de métro, révèle subir des pressions de la part des grévistes : "Il y a des menaces, parfois des insultes, on nous fera la misère si on viendra travailler. On m'a prévenu que pour mon bien il ne fallait pas venir travailler. J'étais venu travailler lors du premier jour de travail, on m'a bien fait comprendre qu'il ne fallait pas que je continue comme ça", a-t-il déclaré au micro d'Europe 1. Par peur d'être répertorié comme non-gréviste, Kamel a dû se mettre en arrêt maladie : "c'est plus simple d'aller voir son médecin que de se mettre en grève". En plus d'une nouvelle manifestation dans la journée du 10 décembre, c'est un climat anxiogène qui règne au sein de la RATP. "Une partie des grévistes sont sur les quais pour vous insulter, vous menacer et vous dire d'arrêter de travailler sous peine d'avoir des représailles. Pour d'autres, c'était des menaces d'aller leur crever les pneus. Il y a aussi des listes de diffusion sur les réseaux sociaux avec les noms des gens qui ne font pas grève, comme sur Whatsapp", a lancé le conducteur sur Europe 1.Malgré la compréhension de Kamel qui estime être en accord avec les raisons du mouvement social, celui-ci ne peut se joindre aux manifestants pour des raisons financières : "je ne peux pas me permettre de perdre autant d'argent sur une grève. Ils n'arrivent pas à comprendre qu'il y a des cas particuliers, que tout le monde est différent". Même si le salarié se dit "habitué" à être insulté sur son lieu de travail par les usagers des métros parisiens, il déplore néanmoins l'attitude de ses collègues : "c'est quelque chose de vraiment difficile. Je leur dis bonjour tous les jours, on est comme une famille, c'est ça qui est d'autant plus choquant. Ce sont des gens qu'on apprécie de base. Ça va être difficile pour tous ceux qui n'ont pas fait grève dès le début, ils ont été clairement fichés et dénoncés comme étant de mauvais éléments."Si pour l'heure le mouvement s'est atténué à la SNCF, à la RATP, les travailleurs semblent être déterminés à continuer les manifestations.
Ceux qui ont décidé d'assurer leurs fonctions au sein de la RATP pendant la grève, sont désormais menacés par des collègues grévistes. C'est le cas de ce conducteur de métro qui a témoigné sur la matinale du 10 décembre d'Europe 1.
Le procès de Maurice, le coq accusé par des voisins de chanter trop tôt le matin, s'est tenu jeudi 4 juillet, au tribunal de Rochefort. Selon 20 Minutes, La décision des juges sera rendue dans deux mois, le 5 septembre. L'audience avait été reportée, afin de donner le temps aux parties de tenter une conciliation qui n'a finalement pas eu lieu. Le coq objet du litige vit à Saint-Pierre d'Oléron où ses "cocoricos" dès l'aube agacent les propriétaires d'une résidence secondaire voisine. Son histoire a suscité nombre de réactions, dont celle de Bruno Dionis du Séjour, maire de Gajac (Gironde), 400 habitants, qui a annoncé vouloir faire classer les bruits de la campagne au "patrimoine national" français.Ce jeudi, "Maurice" a été soutenu à l'audience par d'autres animaux, dont la poule "Pompadour" qui a fait le déplacement au tribunal de Rochefort.Le couple de plaignants, deux retraités, n'est pas venu à l'audience. "Ils sont très discrets, un peu effrayés par ce tapage médiatique", a commenté leur avocat, qui a fourni quelques précisions sur ses clients. Leur "chambre est située à deux mètres du poulailler", a ainsi assuré Me Vincent Huberdeau à France info pour expliquer la démarche des deux plaignants. "Ils ne sont pas des sous-citoyens sous prétexte qu'ils viennent peu souvent. Pourtant, ils se sentent agressés, considérés comme des étrangers depuis le début de cette affaire", a t-il encore commenté.
Le gallinacé, qui réside dans un poulailler de Saint-Pierre d'Oléron (Charente-Maritime) fait l'objet d'une plainte des voisins de sa propriétaire.
Après huit semaines de confinement inédit pour faire face à l'épidémie de coronavirus, la France s'est remis lundi 11 mai doucement en état de marche. Pour autant la vigilance reste de mise, martèle l'exécutif et les professionnels de santé. Et pour cause : après avoir enregistré dimanche son plus faible bilan quotidien depuis le début du confinement, avec 70 morts en 24 heures, le bilan est reparti à la hausse lundi avec 263 morts supplémentaires en 24 heures, selon le dernier bilan chiffré communiqué par la direction générale de la Santé. Dans le détail, 16.820 personnes sont mortes en milieu hospitalier et 9823 en Ehpad et autres établissements médico-sociaux depuis le 1er mars.Le nombre de personnes hospitalisées ou admises en réanimation continue de baisser néanmoins de baisser. 22.284 personnes restaient hospitalisées pour une infection au Covid-19 lundi, soit une baisse de 285 lits par rapport la veille. 2.712 patients se trouvant dans un état grave étaient par ailleurs encore hospitalisés en réanimation, soi 64 de moins que dimanche.Au total, 139.519 cas ont été confirmés en France depuis le 1er mars dernier, dont 456 en 24 heures. Et 56.724 personnes considérées comme guéries ont pu sortir de l'hôpital depuis le début de l'épidémie.
La direction générale de la Santé dénombre lundi 11 mai 26.643 morts dues au coronavirus depuis le début de l'épidémie. Si le nombre de décès est reparti à la hausse, le nombre de personnes hospitalisées ou admises en réanimation continue de baisser.
Depuis samedi, date de la visite d'Emmanuel Macron à Chamonix et dans le massif du Mont Blanc, le maire de Saint-Gervais-les-bains en Haute-Savoie, Jean-Marc Peillex, dit être victime de "hackers" qui lui ont envoyé "plus de 800 messages d'insultes et de menaces", affirme-t-il dans un communiqué. Les messages, envoyés via plusieurs centaines de faux profils, visaient autant l'élu local que le chef de l'Etat. Les faux comptes ont depuis été bloqués par l'équipe du maire ou supprimés. Jean-Marc Peillex explique ces attaques par le soutien qu'il a affiché à Emmanuel Macron lors de sa visite le 13 février dernier. Selon Le Dauphiné Libéré, il aurait sollicité le soutien d'En Marche "à titre personnel, sa liste restant sans étiquette". Le chef de l'Etat lui a aussi témoigné son amitié en posant avec l'un de ses t-shirts de campagne pour les municipales.Le maire veut porter plainteEnfin, l'édile avait dénoncé sur Twitter les "insultes" à l'attention Emmanuel Macron peintes dans sa ville. Pour Jean-Marc Peillex, pas question de laisser passer ces insultes : il compte désormais porter plainte, affirme-t-il dans son communiqué. "Si on laisse passer, ça veut dire qu'on accepte, qu'on a peur, que les menaces nous paralysent", confie-t-il à France Bleu Pays de Savoie. "On ne peut pas laisser passer de telles choses, contre qui que ce soit. Et là, c'est un président de la République et un maire, deux symboles de la République."
Jean-Marc Peillex assure avoir reçu 800 messages de haine à son encontre et contre le chef de l'Etat, après la visite d'Emmanuel Macron à Chamonix et dans le massif du Mont Blanc.
Député LR de l'Oise depuis 2002, Olivier Dassault est également administrateur et copropriétaire, avec son père Serge, du groupe Dassault, qui comprend la filiale Dassault Aviation. Ingénieur de l'École de l'air, il est également pilote à ses heures. Des compétences qu'il a décidé de mettre au service de l'Assemblée nationale. Président du groupe d'amitié France-Monaco de l'Hémicycle, il a proposé de transporter à bord de son Falcon (avion d'affaires de Dassault, ndlr) la délégation de 46 députés en mission jusqu'à la principauté au printemps, révèle Le Canard enchaîné mercredi 21 mars. Selon l'hebdomadaire satirique, le président de l'Assemblée a, depuis, saisi la déontologue de l'institution pour un avis sur cette offre de services, et celle-ci a donné son feu vert, ce que confirme à l'AFP l'entourage de François de Rugy. "L'utilisation de cet avion a pour seul objectif de limiter les coûts du voyage" et Olivier Dassault "n'attend aucune contrepartie du service qu'il rendra", selon des extraits de cet avis d'Agnès Roblot-Troizier, publié par le journal.
Le député Les Républicains (LR) et copropriétaire du groupe Dassault aurait proposé d'emmener le groupe d'amitié France-Monaco de l'Assemblée nationale jusqu'à la principauté à bord de son avion privé. Une offre validée par la déontologue du Palais Bourbon, selon Le Canard enchaîné.
Le mouvement se poursuit, mais... L'Unsa ferroviaire, 2e syndicat à la SNCF a maintenu son appel à la grève en cours dans les transports, tout en reconnaissant que "l'annonce qui a été faite du retrait de l'âge pivot sous conditions permet peut-être de sortir par le haut". Réforme des retraites : comment parvenir à l'équilibre ?par franceinfoSelon le secrétaire général, Didier Mathis, "l'Unsa ferroviaire reste dans la grève pour obtenir que les cheminots au statut conservent le calcul sur la base des six derniers mois pour leur départ à la retraite". "Aujourd'hui 30.000 d'entre eux sont exclus de ce calcul", soutient t-il, rappelant que son organisation a "ses propres revendications". Parmi elles: la retraite calculée sur les 6 derniers mois pour les cheminots sous statut et le calcul sur les 25 meilleures années pour les contractuels. Selon lui, l'Unsa RATP est sur la même position de maintien dans la grève.La position de l'Unsa Ferroviaire dans les prochains jours sera scrutée alors qu'au plan national, la confédération dirigée par Laurent Escure va retourner à la table de négociation dans le cadre d'une conférence de financement après le retrait sous conditions de l'âge pivot de 64 ans en 2027. "Cela permet peut-être de sortir par le haut, en fonction des propositions qui seront faites, nous avons des propositions", a mis en avant le responsable syndical.
S'il maintient son appel à la mobilisation, le deuxième syndicat à la SNCF ouvre la porte à une sortie de crise sur la réforme des retraites, au lendemain des annonces d'Edouard Philippe sur le "retrait provisoire" de l'âge pivot à 64 ans.
Élu le 29 mars, Olivier Faure est officiellement devenu samedi 7 avril le 13e premier secrétaire du Parti socialiste, après la proclamation des résultats définitifs des scrutins militants lors du 78e Congrès du parti, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Alors que le parti est fragilisé après ses défaites à la présidentielle et aux législatives, son nouveau numéro 1 est convaincu qu'il existe toujours un espace politique pour le PS. "Comme vos prédécesseurs l'ont écrit après Épinay (le congrès fondateur du PS, en 1971, NDLR) décrivant ce congrès comme un théâtre d'ombres, vous écrirez sans doute que nous sommes à nouveau un théâtre d'ombres; mais vous verrez que ces ombres vont continuer à avancer, et dans l'ombre de ceux qui nous ont précédés, nous allons demain trouver à nouveau des raisons de vous faire espérer", a-t-il lancé, à la presse la semaine dernière.À cette époque, "le PS était assis sur une génération, un mouvement social, une transformation de la société. Il était en phase avec cela", lui a répondu samedi matin 7 avril l'ancien secrétaire d'État de François Hollande, Jean-Marie Le Guen. "Là on a plutôt un parti qui est dans la nostalgie et le vintage, et qui n'a pas mesuré l'ébranlement de 2017", a-t-il estimé. Une déroute qui aurait par ailleurs pu avoir lieu plus tôt, a analysé le conseiller de Paris, déplorant que le PS "a vécu pendant très longtemps sur l'aura des années 1970". "FRACTURE"Il estime que les sifflets qu'a dû essuyer le PS lors de la manifestation des cheminots le 22 mars dernier sont le signe que le parti est déconnecté de ce printemps social. "Quand vous avez Olivier Faure et ses amis qui vont à une manif et se font siffler, quand une certaine gauche prétend se réunifier mais exclut a priori Olivier Faure et le PS... Ce sont eux qui ont raison (dans leur analyse, NDLR). Il y a un mur entre la gauche de monsieur Besancenot et de Hamon, qui de manière un peu naïve et pathétique court derrière Besancenot, et ce qu'est l'histoire du PS, qui n'a rien à voir avec ces gens-là", explique-t-il, parlant de "fracture". "Mes amis du PS continuent de croire qu'il est possible d'oublier que la France a décidé de vivre autrement son débat politique", a-t-il conclu.
L'ex-secrétaire d'État de François Hollande estime que le PS a oublié "que la France a décidé de vivre autrement son débat politique".
La secrétaire d'État à l'Économie Agnès Pannier-Runacher a prévenu, samedi 11 avril sur franceinfo, que les entreprises ayant recours au chômage partiel seraient contrôlées et sanctionnées en cas de fraude."Il y aura des contrôles" et s'ils "montrent que le chômage partiel est utilisé à mauvais escient et que des gens cumulent chômage partiel et télétravail, ça va très mal se passer pour les entreprises concernées", a-t-elle averti. Mme Pannier-Runacher en "appelle à la responsabilité de chaque entreprise" et dit compter sur la responsabilité des salariés, des organisations syndicales et des représentants du personnel pour avoir "une forme de clarté sur la situation". "J'invite les entreprises à ne pas trop jouer à cela car ce serait complètement déplacé" à un moment où "un peu plus d'un tiers des salariés du secteur privé est en chômage partiel", a-t-elle insisté.La mise en chômage partiel (activité partielle) des salariés est incompatible avec le télétravail. Lorsqu'un employeur demande à un salarié de télétravailler alors que ce dernier est placé en activité partielle, cela s'apparente à une fraude et est assimilé à du travail illégal, selon le ministère du Travail. Tout manquement à cette règle est passible de sanctions qui sont cumulables, à savoir le remboursement intégral des sommes perçues au titre du chômage partiel, l'interdiction de bénéficier, pendant une durée maximale de cinq ans, d'aides publiques en matière d'emploi ou de formation professionnelle, ainsi que deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.Par ailleurs, la secrétaire d'État à l'Économie a annoncé que le fonds de solidarité mis en place par le gouvernement permettrait pour avril une aide de "1.500 euros comme pour le mois de mars, plus jusqu'à 5.000 euros permettant notamment de tamponner les effets de loyers" notamment pour les restaurants, "un des secteurs sur lesquels on va mettre le paquet".En outre, un dégrèvement des charges fiscales sera examiné "au cas par cas" pour les entreprises mises en difficulté par l'épidémie de coronavirus qui n'arriveraient pas à payer leurs charges après le redémarrage de leur activité."D'ores et déjà, il est possible pour les entreprises qui sont prises à la gorge aujourd'hui de demander le dégrèvement de leurs charges fiscales", a souligné Mme Pannier-Runacher. À ce jour, "assez peu d'entreprises ont mis la clé sous la porte" grâce aux mesures de soutien mises en place par le gouvernement, a-t-elle affirmé.
À ce jour, "assez peu d'entreprises ont mis la clé sous la porte" grâce aux mesures de soutien mises en place par le gouvernement, assure Agnès Pannier-Runacher.
La présidente de la région Île-de-France a annoncé un dépôt de plainte.Les images sont impressionnantes. Une nuée de jeunes agglutinés, sans le moindre respect des gestes barrières, pour en découdre. Le motif ? Une histoire floue de vol de carte bancaire et de téléphone entre deux bandes. Les esprits, déjà bien échauffés par les 40 degrés ressentis vendredi 31 juillet, n'ont pas mis longtemps à s'enflammer, explique au Parisien Gérard Hébert, le président du syndicat mixte de la base de loisirs. "Les soucis ont commencé vers 18 heures entre deux groupes. Apparemment, l'un accusait l'autre de vol. Il y a eu un début de bagarre. Nos médiateurs et agents de sécurité sont intervenus et nous avons appelé la police.""Ils draguaient outrageusement les jeunes femmes"Devant des familles interloqués par la violence de la scène, près de 200 jeunes se sont mêlés à une bagarre. Un péplum de triste facture qui ne serait d'ailleurs pas la seule nuisance causée par ces groupes, explique au quotidien une source policière. "Il y avait énormément de monde et le service de sécurité était débordé. Les jeunes, chauffés par le soleil, ennuyaient les familles présentes les obligeant à quitter les lieux, et draguaient outrageusement les jeunes femmes."Menacés, frappés, et sur le point d'être débordés, les policiers ont dû faire usage de gaz lacrymogène pour disperser la foule, en essayant au maximum de ne pas toucher les familles encore présentes. Scandalisée par les images, la présidente de la région Île-de-France a annoncé un dépôt de plainte. Certains élus réclament, auprès du ministre de l'Intérieur, la création d'un fichier de fauteurs de trouble sur les bases de loisirs, sur le modèle de ce qui se fait dans les stades de football, afin d'interdire aux récidivistes l'accès aux bases.
Une rixe a dégénéré, vendredi 31 juillet, sur la base de loisirs d'Étampes (Essonne). 200 jeunes se sont retrouvés mêlés à une bagarre devant des familles sous le choc.
L'ancien ministre de l'Écologie de retour dans la sphère médiatique grâce à son potentiel ralliement à Emmanuel Macron a été la cible de moquerie de la part l'ex-chef d'Etat. Dans le magazine Challenges, un proche de l'ancien président confie en effet que les sarkozystes ont un regret : celui d'avoir laissé François Fillon à Matignon pendant tout le quinquennat. Et ce dernier explique : "si Nicolas avait nommé Jean-Louis Borloo, il donnait un nouveau souffle". Alors Pourquoi l'ancien ministre n'a donc-t-il pas été nommé à Matignon ? Visiblement très attentif au physique de ses ministres, ce proche conclut que "Nicolas Sarkozy aurait tout simplement "eu peur de nommer Serge Gainsbourg chef du gouvernement". Jean-Louis Borloo comparé à Serge Gainsbourg par l'ancien président... De quoi faire sourire le principal intéressé.
Nicolas Sarkozy aime visiblement affubler ses anciens collègues de petits surnoms. Et Jean-Louis Borloo en a fait les frais.
Les plateformes pétrolières au large, c'est terminé en France, a annoncé le gouvernement jeudi 20 février. Cet arrêt s'est traduit par le refus de prolonger un permis de recherche au large des îles Eparses, archipel français situé dans le canal du Mozambique. Le gouvernement a "refusé de prolonger le permis exclusif de recherches en mer de 'Juan de Nova Maritime Profond', situé au large des Îles Eparses", et "il n'y aura donc plus en France de forage d'hydrocarbures en mer", ont indiqué Elisabeth Borne et Bruno Le Maire, ministres de la Transition écologique et de l'Economie, dans un communiqué commun.Cette décision intervient un an après l'abandon du permis d'exploration offshore "Guyane Maritime", au large de la Guyane. L'exécutif a fait voter en 2017 une loi interdisant la délivrance de tout nouveau permis de recherche d'hydrocarbures en France. Le texte n'étant pas rétroactif, cette interdiction ne s'applique pas aux demandes d'ores et déjà déposées et à l'étude.Outre la fin de l'exploration, le texte de 2017 prévoit l'arrêt progressif de l'exploitation d'hydrocarbures à l'horizon 2040, afin de "sortir la France des énergies fossiles". Au-delà de cette date, les concessions existantes ne pourront donc pas être renouvelées.Selon le ministère, 64 gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation en France, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien, pour une superficie totale de 4.000 km2. La production pétrolière de la France représente 1% de sa consommation.Mais alors que le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian est attendu samedi au Mozambique, les Amis de la Terre ont souligné jeudi que "des opérateurs français dont Total y développent de larges projets gaziers, soutenus financièrement par la puissance publique à travers des financements export"."Écologie double-face""On assiste encore une fois à l'écologie double-face du gouvernement. Aujourd'hui, ils annoncent le refus de prolonger un permis de recherche au large des îles Eparses. Demain, Jean Yves Le Drian se déplace au Mozambique pour défendre les intérêts de l'industrie fossile française", a réagi Cécile Marchand, chargée de campagne climat aux Amis de la Terre.Présumées riches en hydrocarbures, les îles Eparses sont situées entre Madagascar et le Mozambique, en Afrique. Cet archipel dont les terres émergées représentent environ 7 km2 fait l'objet d'une vive querelle territoriale entre Paris et Antananarivo.
Le gouvernement a annoncé mettre fin aux forages d'hydrocarbures sur le sol français, qui représentait 1% de la consommation annuelle.
Les "gilets jaunes" n'ont pas attendu le coup d'envoi pour lancer les hostilités. Alors que des manifestations sont organisées partout en France, dans la journée du samedi 6 avril pour l'acte XXI du mouvement, certains ont pris position devant la villa du couple Macron au Touquet dès le vendredi soir. D'après les informations de La Voix du Nord, ils seraient arrivés vers 20 heures en provenance d'Étaples, Berck, Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer et Tourcoing. Les paroles suivantes auraient alors été entonnées devant la maison inoccupée : "On est là, on est là, même si Macron ne veut pas, on est là. Pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, on est là."D'après le quotidien régional, des policiers auraient alors été mobilisés afin de prêter main forte aux gendarmes mobiles, repliés devant l'entrée. L'ambiance se serait tendue vers 21 heures lorsqu'ils sont arrivés. La Voix du Nord raconte que les CRS ont empêché les manifestants d'avancer vers la maison et qu'un long face-à-face s'en serait suivi, rythmé notamment par des chants hostiles au chef de l'État. La situation se serait encore envenimée aux alentours de 22 heures 30, lorsque de nouveaux manifestants sont arrivés de Boulogne-sur-Mer, où était organisée une marche le même soir. Les forces de l'ordre ont cherché à faire reculer les manifestants et face à leur résistance, du gaz lacrymogène a été utilisé. Après un redoublement d'insultes, les manifestants se sont dispersés vers 23 heures 30.Pour rappel, des "gilets jaunes" avaient déjà tenté de se réunir devant la maison du couple présidentiel le mardi 2 avril et aussi lors des manifestations au Touquet. Franceinfo rappelle par ailleurs que sept gendarmes sont habituellement déployés afin de surveiller cette demeure où Emmanuel Macron n'a plus été vu depuis un an. D'après La Voix du Nord, sa femme Brigitte continue quant à elle d'y venir discrètement.
Comme le révèlent franceinfo et La Voix du Nord, une quarantaine de "gilets jaunes" se sont rassemblés devant la villa du couple Macron au Touquet dans la soirée du vendredi 5 avril.
"L'animal est gracié, on rentre". Devant le cerf, à bout de souffle, réfugié derrière une palissade, un chasseur participant à une chasse à courre doit se rendre à l'évidence. L'animal, traqué depuis des heures est sorti en lisière de la forêt de Compiègne, samedi 19 septembre. Story 1 : Faut-il un référendum pour le bien-être animal ? - 02/07par BFMTVSauf que là où se trouvait de la forêt il y a encore peu, se trouvent désormais quelques habitations et un chantier, où il a trouvé refuge. La situation s'est envenimé quand les chasseurs, qui n'avaient plus l'autorisation de poursuivre la chasse à proximité des zones habitées en raison d'un arrêté municipal, se sont retrouvés confrontés à des membres du collectif Abolissons la Vénerie Aujourd'hui (AVA), opposant à la chasse. "Après une heure et demie de chasse, il s'est retrouvé là, acculé, avec des chiens à ses trousses. J'ai vu des veneurs dans le lotissement à proximité carrément à cheval", assure l'un des membres. La langue pendante, épuisé, l'animal est resté prostré trois heures sur le bitume. Face à cette scène, les militants anti-chasse ont pris des photos et vidéos, allégrement relayées sur internet. Le but : alerter l'opinion publique. "Cela n'a pas de sens d'assister à des scènes pareilles au XXIe siècle", explique l'un des membres. Finalement l'animal a pu regagner la forêt dans la confusion après l'intervention des autorités pour calmer les esprits.
Traqué au cours d'une chasse à courre en forêt de Compiègne, un cerf a trouvé refuge sur un chantier proche d'habitations. Une scène qui a indigné les opposants à cette pratique.
"A tous ceux qui ont eu des vues sur la souveraineté du pays, l'armée du pays a répondu avec le même langage", a lancé M. Modi, dans son discours le plus important de l'année, au cours duquel il a aussi promis de renforcer encore les capacités militaires.Sans nommer les pays en question, le Premier ministre indien s'adressait au Pakistan, ennemi de toujours, mais surtout à la Chine, après les affrontements de juin dernier au Ladakh, sur un territoire frontalier revendiqué par les deux pays." L'intégrité de l'Inde est une valeur suprême pour nous. Ce que nous pouvons faire, ce que nos soldats peuvent faire, tout le monde a vu cela au Ladakh", a-t-il lancé.De bonnes relations avec les pays voisins doivent être basées "à la fois sur la confiance et la sécurité", a encore souligné M. Modi, dans son discours tenu devant plus de 4.000 personnes, depuis la forteresse du Palais-fort, symbole de l'indépendance, à New Dehli.Des affrontements entre soldats indiens et chinois à coups de poings, de matraques et de pierres, sans tirs d'armes à feu, avaient fait vingt morts parmi les soldats indiens, et un nombre non précisé chez les soldats chinois.C'était le premier affrontement militaire entre la Chine et l'Inde depuis 45 ans, autour de cette frontière disputée.Chaque pays a blâmé l'autre, et envoyé depuis des dizaines de milliers de soldats dans la région. Des discussions pour tenter d'apaiser les tensions sont dans l'impasse.Le dernier conflit ouvert entre les deux nations les plus peuplées de la planète remonte à la guerre-éclair de 1962, qui avait vu les troupes indiennes rapidement défaites par l'armée chinoise.
Le Premier ministre indien Narendra Modi a lancé samedi un nouvel avertissement à la Chine, deux mois après les affrontements meurtriers dans l'Himalaya, à l'occasion d'une cérémonie organisée pour le Jour de l'indépendance.
Une attaque revendiquée dans la soirée par le groupe État islamique et qui a suscité de nombreuses réactions politiques. Emmanuel Macron s'est dit "profondément indigné par cet acte barbare", Jean-Luc Mélenchon a dénoncé un "assassin aussi répugnant que ses motifs" tandis que Nicolas Sarkozy a estimé qu'il ne fallait "rien céder" "face à la barbarie". Le Front national s'est également aussitôt emparé du sujet, Marine Le Pen parlant d'un "acte de guerre". Lundi matin 2 octobre, l'eurodéputée FN Christel Lechevalier, qui a remplacé la présidente du parti depuis devenu députée du Pas-de-Calais, s'est également exprimée sur le sujet.Le procureur de Paris François Molins a indiqué lundi midi que l'assaillant était un SDF toxicomane en situation irrégulière, qui avait présenté deux jours avant l'attentat lors de son arrestation pour vol à l'étalage un passeport tunisien en cours d'authentification.Un tweet repéré par Le Lab d'Europe 1, qui souligne que Marine Le Pen a déjà tenu ce genre de propos. "Avec moi, il n'y aurait pas eu de Mohamed Merah, ni les terroristes migrants du Bataclan et du Stade de France", avait déclaré la patronne du FN le 18 avril 2017, en pleine campagne présidentielle, lors d'un meeting au Zénith de Paris.
RÉACTION. Au lendemain de l'attentat à Marseille, Christel Lechevalier, qui a remplacé Marine Le Pen au Parlement européen, a assuré sur Twitter que cette attaque ne serait pas arrivée avec le Front national au pouvoir.Dimanche 1er octobre, un homme a tué deux jeunes femmes au couteau sur le parvis de la gare Saint-Charles à Marseille avant d'être abattu par des militaires.
"C'est le seul lycée professionnel hôtelier à relever de l'Éducation nationale et de l'Aide sociale à l'enfance. Nous accompagnons la réinsertion des jeunes en échec scolaire", explique à l'AFP Gabriel Rota, le directeur de l'établissement qui compte 18 salariés, dont 12 enseignants (parmi lesquels 7 en cuisine). Aux fourneaux et au service, des élèves, encadrés par les enseignants. Les bases du français et des maths leur sont aussi enseignées.Cet établissement social privé, sous contrat avec l'Éducation nationale, est financé par la métropole lyonnaise et soutenu par l'association Capso.Bordé par un verger, à Saint-Genis-Laval, près de Lyon, La Vidaude accueille 36 élèves, filles et garçons. Le lycée prépare en alternance aux métiers de l'hôtellerie-restauration, du CAP au bac professionnel, avec un enseignement très personnalisé et des classes à effectif réduit.Il est aussi doté d'un restaurant d'application, très fréquenté, mais fermé actuellement pour cause de crise sanitaire. "Notre vocation, c'est de rescolariser des jeunes en échec scolaire" qui ont aussi des problèmes psycho-sociaux. "Le but est de leur redonner l'estime d'eux-mêmes, la confiance en leur capacité d'apprendre. A la sortie, 100% d'entre eux ont un diplôme et un métier", souligne M. Rota. Ils peuvent aussi être "extras" avant même leur diplôme.Pour beaucoup, "c'est la première fois qu'ils connaissent réussite et reconnaissance". - Attachement -"Quand je suis arrivée ici, j'étais une bombe de colère. J'avais de gros problèmes relationnels. Dans un autre lycée, j'aurais coulé", avoue à l'AFP Solène, 16 ans, logée dans un foyer, qui se présente comme "hyperactive et multi-dys" (souffrant de multiples difficultés d'apprentissage). "Ma dyspraxie me rend encore maladroite mais tout le monde est bienveillant"."Ce que j'apprécie, c'est que les profs ne sont pas là pour me casser, ni pour me caresser dans le sens du poil" afin d'être tranquilles. "Pour la première fois de ma vie, j'ai de bonnes notes", se réjouit Solène. "Et je continue d'apprendre à former mes lettres".Pour Dominique Vo Ansquer, l'un des professeurs, "les exigences de la profession en salle comme en cuisine, les aident beaucoup. Cela donne un cadre à ces jeunes en conflit avec les adultes, les profs, les parents...". "Dans notre métier, ça ne tourne pas rond mais carré !", sourit-il."Les liens d'attachement sont très forts entre enseignants et élèves", renchérit le directeur. "Jamais un gamin n'est lâché. On sauve ceux qui étaient jugés insauvables".Beaucoup ont des troubles de l'apprentissage, leurs lacunes sont immenses, commente le directeur. "On accueille aussi des mineurs non accompagnés qui ne sont jamais allés à l'école". Très classe dans sa tenue noire et blanche, Alpha, en 2e année de CAP, reconnaît avoir eu "d'énormes difficultés à l'école. Ici, j'essaye de m'adapter et ça me plait, le service, la cuisine... Je veux continuer", souligne le jeune originaire de Guinée-Conakry qui vit dans un studio à Lyon."Il n'y a pas de petite réussite, relève le chef Didier Pointreau, même si au début c'est faire cuire un oeuf. On travaille sur leurs capacités, pas leurs incapacités". Albina ne parlait pas un mot de français en arrivant au lycée voici trois ans. "Je suis maintenant en 1ère année de bac pro. J'adore faire plaisir aux autres avec ma cuisine. C'est une passion, je vais continuer, même si c'est dur", assure la jeune Albanaise de 20 ans.Jonathan, un grand gaillard de 19 ans d'origine gabonaise avoue aussi sa "passion pour la cuisine. Je termine le CAP et je vais travailler. Au collège, ça n'allait pas du tout. Aujourd'hui j'ai trouvé ma voie".C'est le lycée qui recherche les stages des élèves, souvent dans de grands restaurants. Les professionnels les apprécient. L'un travaille chez Bocuse, d'autres chez Félix Gagnaire ou le bouchon Daniel et Denise.Le Covid-19, reconnaît le directeur, a mis un terme à l'alternance depuis la mi-mars et les mois à venir vont encore être difficiles. "Mais on garde la foi".
Albina s'active sur une béchamel tandis que Jonathan découpe avec soin des filets de dorade: dans les cuisines rutilantes de la Vidaude, un lycée hôtelier unique en France, de jeunes décrocheurs renouent avec le goût d'apprendre.
"Nous nous sentons charges d'âme". Florence Parly a commenté ce mardi 26 novembre la mort des treize militaires tués au Mali dans la collision de leurs hélicoptères, pendant une opération de combat menée dans la soirée de lundi 25 novembre. "Chacun se sent comptable de la vie de chacun de ses hommes" a ajouté le général Lecointre, qui a fourni avec la ministre des précisions sur les conditions tactiques "exigeantes" dans lesquelles a eu lieu l'accident. "Depuis plusieurs jours, des commandos parachutistes de la force Barkhane traquaient des terroristes", a résumé Florence Parly. Selon le général Lecointre, ces jihadistes étaient présents dans la zone où agit le groupe Etat islamique au Grand Sahara.Nuit de "niveau 5", hélicoptères en "dispositif serré""Hier, ils les repèrent et engagent le combat au sol. Il fait nuit noire. Les commandos au sol demandent alors un appui aérien. Des hélicoptères et un Mirage 2000 viennent les renforcer", dans "une nuit sans lune dont l'obscurité est totale".Le chef d'état-major a indiqué que l'hélicoptère Cougar impliqué dans l'accident comportait une équipe d'extraction immédiate du commando, avant de percuter l'hélicoptère Tigre qui volait a proximité. Le commando au sol entend une explosion "vers 18h38", et le crash est confirmé par le deuxième hélicoptère Tigre présent sur zone pour repérer le "pick-up qui s'enfuie vers le nord". Le responsable militaire a insisté sur la nuit totale, "de niveau 5" (sur 5, ndlr), qui régnait.Pour expliquer comment les deux appareils ont pu entrer en collision, le Général a insisté sur la situation de "combat" dans laquelle étaient impliquées les forces mobilisées. Les hélicoptères effectuaient des manoeuvres à très basse altitude "pour détecter les ennemis au sol, sans dispositif anti-collision", car les hélicoptères "fonctionnent en dispositif serré dans des normes qui ne sont pas celles de l'aviation civile". Le chef d'état-major a indiqué qu'une opération de sécurisation de la zone a été ensuite menée pour "effectuer les fouilles", récupérer les dépouilles des victimes ainsi que les deux boites noires.Le général Lecointre a adressé ses pensées aux proches de militaires, ainsi qu'à leurs chefs. "Chacun d'eux se sent forcément comptable de la vie de chacun de ses hommes", a t-il ajouté, visiblement ému. "Ce qui nous importe, c'est ce que ressentent les familles, les proches, les frères d'armes. Ce que je ressens, c'est que nous nous sentons charges d'âme", a pour sa part commenté Florence Parly. La ministre a évoqué le sort de "treize militaires exceptionnels", dont elle a égrainé les noms dans une grande émotion. "Treize militaires exceptionnels, treize héros morts pour la France".Un hommage aux Invalides sera rendu "dans les prochains jours", a t-elle enfin précisé.
La ministre des Armées et le général François Lecointre ont pris la parole au cours d'un point-presse pendant lequel ils ont fourni des détails sur l'opération militaire qui a coûté la vie à 13 soldats d'élite de l'armée française, au Mali.
Dans la nuit de samedi à dimanche 1er décembre, un épisode de pluies méditerranéennes est attendu sur le sud de la France. En cause, l'arrivée d'une dépression dans le Golfe du Lion, qui va favoriser la remontée d'une masse d'air très instable en provenance de la Méditerranée. L'épisode va se traduire par l'arrivée de pluies orageuses dans la nuit de samedi à dimanche 1er décembre. Elles concerneront les Cévennes, puis vont s'étendre vers le Var et les Bouches-du-Rhône où les pluies devraient stationner. L'intensité maximum devrait être atteinte en fin de nuit. La perturbation devrait ensuite s'étendre jusqu'à l'Isère, touchant le Vaucluse, la Drôme et l'Isère, tout en continuant de frapper le Var et la région de Fréjus. Des cumuls pouvant aller jusqu'à 150 mm de pluie sont possibles dans le Var et les Alpes-Maritimes, l'équivalent d'un mois et demi de pluie.Les sols, déjà gorgés d'eau en raison des pluies des dernières semaines, risquent de ne pas pouvoir absorber toute cette pluie. Le risque d'inondation n'est donc pas à écarter.En montagne, d'abondantes chutes de neige sont attendues dès 1400 m d'altitude sur les Alpes du sud et la plus grande prudence est demandée.
De fortes pluies vont à nouveau frapper le Var et les Bouches-du-Rhône, récemment touchés par des inondations.
Bertrand Cantat a trouvé la parade. L'ancien chanteur de Noir Désir a annoncé ce vendredi sur son compte Facebook qu'il se produira au Zénith de Paris le 7 juin, comme le rapporte un article sur le site de BFM TV. La billetterie de son concert sera ouverte le samedi 5 mai à 10 heures. Cette annonce intervient deux jours après l'annulation de ses concerts à l'Olympia des 29 et 30 mai. Condamné à huit ans de prisonLa direction de la salle parisienne, propriété du groupe Vivendi qui possède également la major du disque qui publie les productions de Bertrand Cantat, avait invoqué dans un communiqué « des risques sérieux de troubles à l'ordre public. » Bertrand Cantat est dans le viseur de certains défenseurs du droit des femmes pour avoir porté en 2003 des coups mortels à sa compagne, l'actrice Marie Trintignant. La scène s'était déroulée dans un hôtel de Vilnius (Lituanie) et l'homme aujourd'hui âgé de 54 ans avait été condamné à huit ans de prison.Plusieurs manifestations sur ses lieux de concertLe chanteur en est sorti dès 2007 et est revenu sur scène en 2013 avec le groupe Détroit, sans que cela ne provoque à l'époque de violentes polémiques, comme le rapporte un article du Monde.fr. Comme le relève ce même article, ce n'est qu'après avoir sorti en nom propre son album Amor Fati et après qu'une de ses interviews a été publiée en "une" du magazine Les Inrockuptibles, que de violentes polémiques ont éclaté. Sa tournée , entamée le 1er mars, a été émaillée de manifestations sur plusieurs de ses lieux de concert. Le lundi 12 mars, le chanteur avait notamment annoncé renoncer aux festivals de l'été pour "mettre fin aux polémiques".
Comme rapporté par le site de BFM TV, le chanteur a annoncé ce vendredi sur son compte Facebook, soit deux jours après l'annulation de ses concerts des 29 et 30 mai à l'Olympia, qu'il se produira au Zénith de Paris le 7 juin.
"Nous serons au rendez-vous de cette grande entreprise nationale". Invité, lundi 15 juin, de BFM TV/RMC, le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, a indiqué que l'État était disposé à faire "un geste financier" à l'égard de la SNCF. Cette aide devra lui permettre de faire face à la perte de recettes liée à la crise sanitaire, estimée à 4 milliards d'euros par le patron du groupe. Des pertes encore accentuées par les grèves de décembre, nées de l'opposition à la réforme des retraites.Gérald Darmanin va recevoir Jean-Pierre Farandou, le PDG de l'entreprise ferroviaire, "dans les prochains jours", qui a estimé dimanche à quatre milliards d'euros le coût de la crise du Covid-19 pour sa société. Un montant qui gonfle à cinq milliards si l'on ajoute la perte de chiffre d'affaires liée aux grèves contre la réforme des retraites. "Il y aura un geste financier de l'Etat, qu'il soit directement auprès de la SNCF ou qu'il soit auprès des institutions qui travaillent avec la SNCF", comme les régions, a précisé le ministre.Une reprise très progressive"L'Etat a toujours été au rendez-vous" pour la SNCF, a souligné le ministre, rappelant qu'il avait récemment repris une partie de sa dette. Dans le détail, pendant la période du confinement, seulement 7% des TGV ont circulé. La SNCF a également "enregistré des manques à gagner importants sur les trains de la vie quotidienne", selon le patron du groupe. Et la reprise n'est que progressive, "très loin de la rapidité du redémarrage observé après une grève", d'après lui.
Le ministre des Comptes publics a indiqué que l'Etat s'apprêtait à venir en aide à la SNCF, durement touchée par la crise du Covid-19.
"Ils pouvaient tout écrire, tout dessiner, tout dire. C'est cette liberté-là qu'ont voulu détruire les terroristes et leurs complices", lance d'une voix ferme Véronique Cabut devant la cour d'assises spéciale de Paris, qui juge 14 accusés soupçonnés de soutien logistique aux auteurs des attentats. Mais "les terroristes ont perdu, Charlie Hebdo est vivant, Charlie Hebdo est là !", tonne Mme Cabut.Le 7 janvier 2015, son mari, Jean Cabut de son vrai nom, a été abattu par les frères Chérif et Saïd Kouachi dans les locaux du journal qu'il avait contribué à relancer en 1992, au côté de neuf autres personnes, dont les caricaturistes Charb, Tignous, Honoré et Wolinski.En trois jours, les attentats contre Charlie Hebdo, des policiers et l'Hyper Cacher ont fait 17 morts et semé l'effroi en France et dans le monde. Qui étaient ces dessinateurs "morts pour leurs idées" ? Leurs veuve, fille, mère ou compagne ont raconté à la barre leur passion commune du dessin et leurs engagements partagés: "la liberté", l'antimilitarisme, l'antiracisme, la défense des plus précaires. La violence de l'attaque est "tellement opposée à ce qu'était mon père, un homme doux et heureux", témoigne Hélène Honoré, la fille unique du dessinateur assassiné à l'âge de 73 ans.Émue au moment de "redonner vie à (son) père", la jeune femme à la silhouette élancée, les cheveux noués en queue de cheval, raconte Philippe Honoré, cet "autodidacte" érudit qui se battait pour "le droit pour tous à une vie digne". Avec douceur, elle explique penser souvent à ce que son père "aurait dit aux frères Kouachi" s'il en avait eu le temps. "Il leur aurait parlé calmement, leur aurait proposé de s'asseoir, et leur aurait parlé de dessin, leur aurait posé des questions sur leur enfance". "Je sais que ce n'est pas la réalité. La réalité, c'est la violence la plus extrême, la plus brutale. Personne ne pourra jamais me dire pourquoi mon père est mort mais moi je sais qu'il n'a pas vécu pour rien", lâche Hélène Honoré.- "Une plaie ouverte" -"Travailleur acharné", le "joyeux" Cabu avait un penchant pour les gâteaux et une grande passion pour Charles Trénet, le jazz et la musique baroque, se souvient sa veuve Véronique."Sa vie, c'était le dessin". A 15 ans, l'auteur des personnages du Grand Duduche et du Beauf --un mot entré plus tard dans le dictionnaire-- croquait déjà le conseil municipal de sa ville natale, Châlons-en-Champagne. Cabu, c'est aussi le modèle de générations de jeunes dessinateurs, dont Stéphane Charbonnier dit Charb, l'ancien directeur de la rédaction de Charlie Hebdo. "Il l'admirait, il l'écoutait dans les émissions de Dorothée, il voulait dessiner comme lui", relate sa mère, Denise Charbonnier.Comme son modèle, Charb "a toujours dessiné", dès l'école maternelle, et faisait rire ses camarades de classe, poursuit-elle, drapée dans une écharpe rouge.Il "dessinait toujours", même quand il a commencé à être menacé, après l'incendie qui a détruit l'ancien siège de l'hebdomadaire satirique en novembre 2011.Le journal avait déménagé à l'été 2014, et "la sécurité s'était un peu relâchée", juge Denise Charbonnier, qui s'en était ouverte après les attentats au président de l'époque, François Hollande. "Il m'a répondu +vous savez, il y aurait eu une voiture de police devant, ça n'aurait pas changé grand chose+. C'est la seule réponse que j'ai eue alors je suis passée" à autre chose, relève Mme Charbonnier. "Il me manque énormément, c'est une plaie ouverte qui ne se refermera jamais", dit-elle d'une petite voix, avant de faire projeter par la cour quelques caricatures de Charb étrillant les fanatismes, le capitalisme et certains dirigeants politiques.Alors un bref moment, dans la salle d'audience, sourires et rigolades essuient les larmes. Dans leurs box vitrés, tous les accusés ont les yeux braqués sur le grand écran. Certains étouffent même un rire sous leur masque.
Ils étaient "joyeux", "humanistes", "curieux": les proches des dessinateurs Cabu, Charb et Honoré, assassinés dans l'attaque contre Charlie Hebdo, ont esquissé les portraits de journalistes "engagés" et "épris de liberté", jeudi au procès des attentats de janvier 2015.
"C'est surréaliste, ce n'est pas du tout dans l'ADN de la maternelle d'avoir des enfants qui se tiennent espacés les uns des autres, restent assis à leur table et ne partagent pas d'objets", reconnaît Grégory Bouvier, directeur de l'école maternelle du Champ l'Evêque à Bruz (Ille-et-Vilaine), près de Rennes, qui accueille habituellement 174 enfants. "Cela a été une grosse organisation de préparer cette rentrée", témoigne-t-il. "Dès qu'on trouvait une solution, on avait une nouvelle contrainte, alors on est content aujourd'hui d'être dans le réel".De mémoire d'enseignant, jamais rentrée scolaire n'a aussi peu ressemblé à celle-là. Sur les 18 élèves d'Anne Bourreau, seuls quatre des six prévus sont assis à leur table.En mars, l'école avait dû fermer avant les autres après la découverte d'un foyer de contamination au coronavirus chez dix enseignants d'une autre école. Deux mois plus tard, deux tiers des parents ont souhaité voir leur bambin reprendre le chemin de l'école, à raison de deux jours par semaine."On avait fini par épuiser tous les jeux et je pense que Simon avait besoin de retrouver ses copains", témoigne Josselyn Droff, premier arrivé avec son fils. "On a révisé hier soir les gestes barrière avec Anouk", confie Stéphanie Gey. Cette mère de trois enfants avoue ressentir "une certaine liberté" à les voir reprendre l'école. "Cela va leur faire du bien", assure la quadragénaire.Après s'être lavé les mains sous l'oeil vigilant d'une atsem (agent territorial des écoles maternelles), les enfants se sont assis sur une chaise à leur nom, blouson sur le dossier, pour colorier le dessin donné par la maîtresse. "Il n'y a plus de jouets, c'est bizarre. J'ai très envie de revoir Axelle", lance Lylwenn, 5 ans et demi.- rituels bousculés -Pour respecter les consignes sanitaires, les coins bibliothèque, cuisine et jeux de construction, ainsi que les bancs, ont disparu. "J'ai fait des petits îlots de trois tables par élève pour former un cercle de manière à ce qu'ils se voient", explique l'enseignante. A chaque élève sa boîte de ciseaux, crayons de couleur et feutres, et sa bannette de jeux. Matériels et jouets seront désinfectés à l'issue des deux jours de classe. "On a vérifié les points d'eau, organisé la désinfection, fourni du gel, mais on n'a pas eu de consignes supplémentaires en tant qu'ancien +cluster+", explique Sylvie Briend, première adjointe au maire.Des photos représentant les étapes d'un lavage de mains réussi sont fixées au-dessus du tableau. Après deux mois de confinement, les petits rituels du matin sont quelque peu bousculés avec 24 étiquettes d'élèves absents à coller au tableau. Autre rituel bousculé, celui de la récré, coupée en deux pour que les enfants puissent se dégourdir les jambes plus souvent. La grande structure de jeux est entourée de barrières et il ne reste plus à leur disposition qu'une roue et des cerceaux. Tous les jeux seront ensuite désinfectés."Quand on s'est quittés, c'était quel mois?", "Tu te rappelles de Bafodé, c'est un garçon ou une fille?", interroge la maîtresse, masque chirurgical sur le visage. Elle souhaite les faire raconter leurs deux mois de confinement."Je suis très, très contente de retrouver mes élèves, même si ça fait une drôle d'impression. Je n'ai jamais connu de classe aussi calme", témoigne l'enseignante, pour qui "ça n'a pas toujours été facile au début du confinement, seule devant ordinateur". "Simon, tu as fait des progrès en coloriage, Lylwenn, tu écris ton prénom en attaché... Il y en a qui ont pris un peu d'avance, même sans venir à l'école", s'étonne Mme Bourreau. Pour elle, il est "évident que l'écart qu'il y avait avant entre les élèves sera encore accentué". "Certains élèves en seront là où je les ai laissés en mars".
Leur enfant à la main, quelques parents cheminent dans la cour, vers la grande section de maternelle d'Anne Bourreau en suivant des flèches au sol. A Bruz, ancien "cluster" de coronavirus, l'ambiance était feutrée mardi matin pour une drôle de rentrée.
Le contrôle technique en France se durcit, conséquence de la transposition d'une directive européenne visant à améliorer la sécurité routière. Un contrôle plus minutieuxDésormais, les points de contrôle du véhicule vont passer de 123 à 134 points. Les 610 "défaillances" constatables (contre 410 défauts précédemment) seront classées en trois niveaux de gravité: "mineure", "majeure" ou "critique", contre deux avis auparavant (favorable ou défavorable)."Seulement 20%" des défaillances constatables sont potentiellement critiques, et seules les défaillances majeures et critiques conduiront à une contre-visite obligatoire dans les deux mois, précise le Conseil national des professions de l'automobile (CNPA).Une défaillance critique signifie que l'état du véhicule présente un "danger immédiat" pour la sécurité routière ou l'environnement, tel que des plaquettes de frein absentes ou mal montées, un essieu fêlé ou encore un siège conducteur mal fixé.Obligation de réparer en urgence en cas de défaillance critiqueEn cas de défaillance critique relevée, le contrôle technique ne sera valable que le jour même, obligeant l'automobiliste à courir au garage le plus proche, sans quoi il ne pourra plus rouler légalement dès le lendemain.En cas de non respect des obligations du contrôle technique, le propriétaire du véhicule est passible d'une amende forfaitaire de 135 euros, mais pouvant grimper jusqu'à 750 euros en cas de retard de paiement.Un examen plus long et sans doute plus cherAvec un nombre plus important de points à vérifier, le contrôle technique risque d'être plus long. "Au moins dans les premiers mois" selon le CNPA, le temps que les centres et contrôleurs s'adaptent. Un contrôle dure actuellement 40 minutes en moyenne.Selon le groupe de contrôle technique Dekra-Norisko, tout comme l'association 40 millions d'automobilistes, les prix devraient également augmenter de 15 à 20% en moyenne.
La réforme du contrôle technique entre en vigueur à partir du 21 mai.
Météo France a placé huit départements du nord-ouest de la France en vigilance orange "orages". Les départements concernés sont : le Calvados, les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine, le Maine-et-Loire, la Manche, la Mayenne, l'Orne et la Sarthe. L'alerte entrera en vigueur à 18 heures et devrait rester en vigueur jusqu'à midi, samedi. "Le secteur critique se situe sur le Nord de l'Ille-et-Vilaine, le Sud-Manche, l'ouest de l'Orne et la Mayenne, secteur où les orages seront peu mobiles et se réalimenteront une bonne partie de la nuité, selon Météo France. Trois morts en quinze joursL'institut météorologique avait déjà avertit que "ce week-end, en plus du risque de précipitations brutales et intenses sous orages, des chutes de grêle sont probables, avertit Météo France. Météo France recommande d'éviter l'utilisation du téléphone et des appareils électriques.Les intempéries liées aux orages ont déjà coûté la vie à trois personnes, en à peine quinze jours. Vendredi 8 juin, un homme âgé d'une cinquantaine d'années a été retrouvé noyé dans son véhicule, portant à trois le nombre de victimes liées aux fortes intempéries qui se sont abattues ces derniers jours sur le pays.
L'alerte entre en vigueur à 18h ce vendredi 8 juin, et sera valable jusqu'à samedi midi.
En avril dernier, un homme soupçonné d'avoir été impliqué dans un projet d'attentat a été remis en liberté. En principe, l'homme aurait dû rester derrière les barreaux mais le juge d'instruction en charge du dossier a tout simplement oublié de signer le document renouvelant la détention. Face à la polémique grandissante, la ministre Nicole Belloubet s'est exprimé jeudi 23 août. Pour elle, il s'agit d'une "erreur grave qui crée des dysfonctionnements inacceptables". "C'est la raison pour laquelle je souhaite comprendre exactement ce qui s'est passé", a-t-elle déclaré sur le plateau de BFTMV. La garde des Sceaux a annoncé avoir mandaté une inspection pour faire la lumière sur cette affaire. "Les juges d'instruction ont des outils pour travailler, y compris des outils numériques. Pourquoi est-ce que des systèmes d'alerte numérisés n'ont pas fonctionné ? C'est cela que je dois comprendre. Ce n'est pas une question de moyens, parce que sur l'antiterrorisme, nous mettons les moyens", a-t-elle affirmé. UNE JUSTICE QUI "FONCTIONNE BIEN"Pour le moment, le magistrat qui a permis de libérer le détenu n'a pas été sanctionné, selon une source proche du dossier. "Ce n'est pas à la garde des Sceaux de sanctionner un juge", a indiqué la ministre, qui assure que ce genre d'événement reste peu fréquent en France. "La justice antiterroriste fonctionne bien. Il y a eu cette erreur, mais c'est rare.", a-t-elle défendu, expliquant que les juges d'instruction antiterroristes ont "une trentaine de dossiers, beaucoup moins qu'un juge d'instruction ordinaire".
Invitée de la matinale de BFTMV, la ministre de la Justice est revenue sur le polémique autour de la libération d'un détenu potentiellement dangereux après une erreur judiciaire.
"Nous payons pour des prestations que les campus offrent et qui ne sont pas disponibles en ligne", dénonce Dhrumil Shah.Pour son master en santé publique à Washington, le jeune homme a déboursé des dizaines de milliers de dollars, en contractant un emprunt. A quelques jours de sa cérémonie virtuelle de remise de diplôme, sans robe noire ni chapeau carré à jeter dans le ciel, l'élève de l'université George Washington a signé une des nombreuses pétitions exigeant une forme de dédommagement de la part de l'établissement."Je pense que la qualité du service a diminué", regrette-t-il auprès de l'AFP.Originaire de Chicago, il se plaint d'avoir perdu une certaine forme d'encadrement et sent un impact "considérable" sur sa productivité: "Cette situation pousse celui qui la vit à l'échec". Comme Dhrumil, beaucoup d'étudiants regrettent d'avoir perdu l'expérience du campus américain, les parties de frisbee sur des pelouses ensoleillées, les expériences dans des labos high-tech, les soirées arrosées...Molly Riddick a elle aussi apposé sa signature à un texte réclamant un geste de la part de son université, à New York. "NYU peut insister autant qu'elle veut, il n'est simplement pas possible de dispenser un enseignement complet des arts du spectacle via (le logiciel de visioconférence) Zoom", illustre-t-elle. Certains Américains ont même poussé leur mécontentement jusque devant les tribunaux: dans une plainte consultée par l'AFP, Adelaide Dixon accuse l'université de Miami de lui décerner un diplôme qui "aura perdu de la valeur pour toujours". Elle réclame plusieurs millions de dollars à son établissement au nom de la centaine d'étudiants qu'elle représente dans cette procédure. Pas moins de cinquante universités américaines ont été assignées en justice par leurs étudiants pour des motifs similaires. - L'angoisse de la rentrée -Les universités, rares à réagir publiquement à ce genre d'initiatives, assurent être dans une impasse, face à la propagation effrénée de la pandémie. Si certaines ont remboursé le gîte et le couvert à leurs élèves, aucune n'est allée jusqu'à restituer tous les frais avancés ce semestre.Les problèmes pourraient s'enchaîner pour ces institutions, car l'inconnue de la rentrée pèse encore: 20 millions d'étudiants pourront-ils retrouver les bancs de leur faculté au mois d'août? Au sein du milieu universitaire, la question fait encore débat."J'espère pouvoir revenir", confie Ashwath Narayanan, 19 ans. "Mais je me prépare mentalement à rester". Son université à Washington s'est engagée à lui donner plus de visibilité d'ici dix jours.Difficile pourtant d'imaginer des campus, souvent de la taille de petites villes, reprendre leur activité comme si de rien n'était. "Les dortoirs et cafétérias devront être traités comme les supermarchés le sont maintenant", avec leur lot de désinfectant et de distanciation sociale, imagine Dhrumil Shah. "Nous partons du principe qu'à l'automne, nous serons encore en ligne", a d'ores et déjà tranché la doyenne de l'université California State à Fullerton, Pamella Oliver. Pour de nombreux établissement, proposer des cours uniquement virtuels, c'est s'exposer à une pression encore plus forte des étudiants et des familles.Avec une économie mise à terre par le coronavirus, ils "gagneront moins et auront moins d'argent à consacrer à l'enseignement supérieur", estime Ted Mitchell, président du Conseil américain de l'éducation. Dans une lettre adressée au Congrès, il table sur une diminution de 15% des inscriptions pour la rentrée prochaine, et chiffre à 23 milliards de dollars le manque à gagner pour les universités. L'enjeu est de taille. Si les plus prestigieux établissements, Harvard, Yale, Stanford et Princeton en tête, disposent d'importantes réserves, de nombreux autres, pour qui la survie dépend de ces rentrées d'argent, pourraient simplement déposer le bilan.
70.000 dollars l'année... pour des cours en ligne? Au temps du coronavirus, les étudiants, nombreux à s'endetter pour s'offrir une vie de campus à l'américaine, ont l'impression de perdre au change et exigent de leurs universités qu'elles rendent des comptes.
Le mercure continue de grimper mardi 25 juin sur la majeure partie de la France, avec plus de la moitié du pays en alerte orange à deux jours du pic attendu de cette canicule inédite pour un mois de juin. Dans son bulletin de 16h, Météo France a placé 12 départements supplémentaires en vigilance orange, portant le nombre total à 65. L'alerte court jusqu'à jeudi matin.Les Alpes-de-Haute-Provence (04), les Hautes-Alpes (05), les Alpes-Maritimes (06), l'Ardèche (07), l'Aveyron (12), la Haute-Garonne (31), le Lot-et-Garonne (47), la Lozère (48), le Maine-et-Loire (49), la Mayenne (53), la Sarthe (72) et le Vaucluse (84) sont désormais concernés. L'Ain (01), l'Allier (03), les Ardennes (08), l'Aube (10), le Cantal (15), la Charente (16), le Cher (18), la Corrèze (19), la Côte-d'Or (21), la Creuse (23), Dordogne (24), Doubs (25), Drôme (26), l'Eure-et-Loir (28), l'Indre (36), l'Indre-et-Loire (37), l'Isère (38), le Jura (39), le Loir-et-Cher (41), Loire (42), la Haute-Loire (43), le Loiret (45), le Lot (46), la Marne (51), la Haute-Marne (52), la Meurthe-et-Moselle (54), la Meuse (55), la Moselle (57), la Nièvre (58), le Puy-de-Dôme (63), le Bas-Rhin (67),le Haut-Rhin (68), le Rhône (69), la Haute-Saône (70), la Saône-et-Loire (71), la Savoie (73), la Haute-Savoie (74), Paris et petite couronne (75-92-93-94), la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78), les Deux-Sèvres (79), le Tarn (81), le Tarn-et-Garonne (82), la Vienne (86), la Haute-Vienne (87), les Vosges (88), l'Yonne (89), Territoire-de-Belfort (90), l'Essonne (91) et le Val-d'Oise (95).À 15h, Météo France a relevé 33°C à Strasbourg, 32°C à Paris, 32°C à Avord (Cher), et 35°C à Lyon. La fin de l'épisode, dont le pic est attendu jeudi et vendredi, est envisagée dimanche par le nord-ouest, un air plus tempéré gagnant progressivement le pays.Records Cette vague de chaleur venue du Sahara ravive le souvenir de l'épisode d'août 2003, qui avait généré une surmortalité de 15.000 personnes sur plus de 15 jours (plus de 70.000 en Europe). Il s'agit d'un épisode sans précédent par son intensité et sa précocité, et ce depuis 1947 et l'établissement de relevés détaillés, souligne Météo France. Dès le milieu de la semaine, des records vont être établis pour un mois de juin voire "localement tous mois confondus". Le jour le plus chaud sera jeudi ou vendredi.La canicule, qui implique au moins trois jours et trois nuits au-delà d'un certain seuil de température (différent selon les régions), devrait s'étendre au-delà du week-end au moins sur une large moitié du sud-est, selon Météo-France. Aucune région ne devrait être épargnée par les pics, y compris le nord-ouest en fin de semaine.La circulation différenciée mise en place à Paris mercrediEn raison de la canicule et de la pollution, la circulation différenciée sera mise en place mercredi 26 juin à Paris et en banlieue, selon les informations recueillies par Franceinfo et Le Parisien. Ne pourront circuler que les véhicules avec une vignette Crit'Air 0, 1 et 2. L'accès avait été interdit uniquement aux voitures diesel antérieures à 2005 et aux voitures à essence antérieures à 1997 lors des précédents pics de pollution. Dorénavant, s'y ajoute les vignettes Crit'air 3, qui correspondent aux voitures diesel antérieures à fin 2010 et aux voitures essence antérieures à fin 2005. Face à la montée du taux d'ozone en région parisienne, le gouvernement a décidé que la circulation différenciée serait mise en place de façon "beaucoup plus rapide" qu'auparavant et que davantage de véhicules se verraient interdire de circuler dans la métropole les jours de forte pollution.
MÉTÉO. Face à l'épisode caniculaire d'une intensité exceptionnelle qui touche la France, Météo France a étendue la vigilance orange canicule vers le sud et l'ouest.
Pour Aurore Bergé, ce régime autonome des sénateurs est "une survivance qui n'a aucun sens aujourd'hui". Elle invite les sénateurs à suivre le mouvement de réforme voulu par le gouvernement, afin, explique-t-elle, de ne pas "s'exonérer" de l'effort demandé aux Français. "Il y a aucune raison que le Sénat vote demain une réforme des retraites qui fera qu'à un moment, il y a certains Français qui feront des efforts dans cette réforme et que lui s'en exonère, personne ne peut le comprendre", a critiqué la députée des Yvelines sur franceinfo."C'est toujours désagréable quand on a un régime plus favorable de l'abandonner, sauf que c'est une survivance qui n'a aucun sens aujourd'hui", a-t-elle insisté à l'adresse d'un Sénat à majorité LR."On ne peut pas donner le sentiment, aujourd'hui, en 2019, que les députés et les sénateurs sont protégés et vivent différemment des Français, ça n'a pas de sens", a justifié la députée.Le gouvernement a demandé au Sénat de basculer, à son tour, dans le régime universel par points. "L'universalité ça va aussi pour les ministres, les députés, les sénateurs et l'ensemble des élus, tout le monde sera dans le même régime", avait lancé le Premier ministre Edouard Philippe sur TF1 le 11 décembre. Depuis le 1er janvier 2018, le régime de retraite des députés est déjà modifié et aligné sur celui des fonctionnaires. "Le régime de retraite des sénateurs sera adapté pour tenir compte de la réforme annoncée, dès que la loi sera promulguée", avait fait savoir jeudi le président Gérard Larcher (LR) devant le Bureau du Sénat.M. Larcher avait rappelé que le régime de retraite des sénateurs "est un régime autonome, qui ne reçoit aucune subvention spécifique", qui applique déjà "les mêmes paramètres que ceux applicables au régime général". Le régime de retraite des sénateurs est un régime autonome. Créé en 1905, il possède, comme celui des avocats, des "réserves". Aucune loi ne peut modifier ce régime, qui est régi par le seul bureau du Sénat.Les Républicains proposent de reporter de 62 à 65 ans l'âge de départ à la retraite, dans un "contre-projet" présenté jeudi, considérant que le projet de l'exécutif est "le contraire d'une réforme de droite".
L'élue de la majorité fait notamment valoir le fait que l'Assemblée nationale a déjà adapté le sien depuis le 1er janvier 2018.
Les voix de 87 parlementaires sur les 130 qui composent le Parlement monocaméral du Pérou étaient nécessaires pour destituer le président de centre droit, au pouvoir depuis 2018.A l'issue de dix heures de débat, seuls 32 députés se sont prononcés pour entériner la procédure de destitution pour "incapacité morale", initiée par la semaine dernière par ce même Parlement à la suite d'accusations de manipulation de témoins dans une enquête pour des soupçons de corruption.L'affaire porte sur l'embauche d'un chanteur par le ministère de la Culture, la justice soupçonnant l'artiste d'avoir bénéficié d'un contrat de complaisance.Des enregistrements audios dans lesquels M. Vizcarra demande à des témoins de mentir avaient précipité le vote d'une motion du Parlement, 65 parlementaires, sur les 52 requis, ayant demandé d'enclencher la procédure de destitution."La rapidité avec laquelle ce processus a été mené reflète une crise des institutions qui discrédite davantage le système démocratique aux yeux du peuple", a déclaré à l'AFP l'analyste politique Augusto Alvarez Rodrich.A l'ouverture des débats vers 10H00 locales (15H00 GMT), M. Vizcarra s'est rendu au Parlement pour plaider sa cause, bien qu'il n'y soit pas tenu par la loi: "je ne pars pas, je ne l'ai pas fait avant et je ne vais pas le faire maintenant", a-t-il déclaré.Mais il s'est ensuite retiré, laissant la parole à son avocat, Me Roberto Pereira, qui a demandé "le rejet" de la procédure "car elle souffre d'un manque de caractérisation des faits".Pour la parlementaire conservatrice Maria Teresa Céspedes, la révocation se justifiait car "le président a menti à la population".- "Personne ne sort gagnant" -Cette crise politique ne souffre pas de différences idéologiques, puisque le président et la majorité parlementaire sont tous deux de centre-droit. Elle se résume, selon les analystes et aux yeux de la population, à une simple lutte de pouvoir, avec la polémique autour du contrat du chanteur pour prétexte."Les politiciens devraient se concentrer sur d'autres choses qui sont beaucoup plus importantes, à savoir la situation économique et la pandémie", regrettait David Gonzalez, un travailleur indépendant de 53 ans. Pendant que le Congrès débattait de son avenir, M. Vizcarra s'est rendu dans la ville de Trujillo, dans le nord du pays, où il a appelé les parlementaires à "travailler ensemble pour (...) le peuple, pour les jeunes qui exigent des politiciens qu'ils arrêtent de se battre et que le Pérou passe avant tout"."Personne n'en sort gagnant" car "la population a bien compris qu'il y a une lutte politique alors que la pandémie tue des Péruviens et que le pays est plongé dans un chômage effrayant qui ne se redressera que dans cinq ans", a ajouté l'analyste politique.Selon un sondage rendu public mardi, 80% des Péruviens pensaient que le M. Vizcarra, 57 ans, devait rester au pouvoir. Le soutien dont il jouit s'explique notamment par son intransigeance à l'égard du Parlement, à l'inverse de ses prédécesseurs, et par sa croisade anti-corruption. Le Pérou a connu une forte instabilité politique au cours des dernières années, les quatre derniers présidents ayant eu maille à partir avec la justice.Il est aussi un des pays les plus durement touchés au monde par la pandémie, avec plus de 750.000 cas confirmés de Covid-19 et plus de 31.000 décès, pour une population de 33 millions d'habitants.
Le président péruvien Martin Vizcarra a échappé à la destitution pour "incapacité morale", ses adversaires n'étant pas parvenus à rassembler le nombre de voix suffisant pour le renverser vendredi au Parlement.
L'ex-secrétaire général de l'Élysée Claude Guéant, Patrick Buisson et quatre autres personnes sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans l'affaire des sondages de l'Élysée a-t-on appris jeudi 29 août de sources concordantes. Ces sondages avaient tous été commandés sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Dans sa décision signée mardi, le juge d'instruction Serge Tournaire a ordonné un procès pour "favoritisme" et "détournement de fonds publics par négligence" pour Claude Guéant et l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy, Emmanuelle Mignon. Ancien conseiller officieux de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson est pour sa part renvoyé pour "recel de favoritisme", "détournement de fonds publics" et "abus de biens sociaux". Influent inspirateur du président, aux idées proches de l'extrême droite, Patrick Buisson avait signé une convention avec l'Élysée dès 2007 lui confiant une mission de conseil rémunérée 10.000 euros HT par mois et octroyant à sa société Publifact "l'exécution de sondages", à sa liberté d'appréciation.Une enquête lancée en 2013Dans un rapport de 2009, la Cour des comptes avait dénoncé le caractère "exorbitant" de cette convention, l'Élysée n'ayant "ni la maîtrise ni le contrôle" des dépenses. L'enquête judiciaire n'avait démarré qu'en 2013, après une plainte déposée par l'association Anticor et une longue bataille procédurale. L'enquête a identifié 235 sondages achetés par le cabinet de Patrick Buisson et revendus à la présidence entre 2007 et 2009 avec des marges de 65 % à 70 %, pour un bénéfice de quelque 1,4 million d'euros.Deux autres anciens collaborateurs de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Goudard et Julien Vaulpré, sont aussi renvoyés devant la justice pour "favoritisme", tandis que le politologue Pierre Giacometti et sa société Giacometti Peron, devenue No Com, le sont pour "recel de favoritisme". L'enquête s'est concentrée d'une part sur des commandes passées par l'Élysée auprès d'instituts de sondages comme Ipsos, "en méconnaissance" des règles des marchés publics. De l'autre, elle s'est intéressée aux contrats noués, là aussi sans appels d'offres, avec les sociétés de Patrick Buisson (Publifact et Publi-Opinion) et de Pierre Giacometti. Publifact et Publi-Opinion sont renvoyés pour "détournement de fonds publics" et "recel de favoritisme". Ipsos l'est uniquement pour "recel de favoritisme".Nicolas Sarkozy, ce "grand absent" "C'est une grande satisfaction que ce dossier arrive à son terme", a réagi auprès de l'AFP Jérôme Karsenti, avocat d'Anticor. Toutefois, "il y aura un grand absent à ce procès : grâce à une immunité présidentielle déraisonnable, Nicolas Sarkozy aura été protégé alors que c'est lui le principal instigateur", a-t-il estimé."C'est une décision sans surprise mais la partie sera difficile pour le tribunal sur une question inédite et très juridique : le code des marchés publics ne s'était jamais appliqué à la présidence depuis le début de la Ve République. Or si la règle n'est pas claire, le doute doit profiter aux mis en cause", a de son côté réagi Philippe Bouchez-El Ghozi, avocat de Claude Guéant, auprès de l'AFP. Plusieurs mis en examen avaient invoqué une "tradition" à l'Élysée qui aurait dispensé d'appliquer les règles de la commande publique.
En tout, six ex-proches de l'ancien président, dont Claude Guéant et Patrick Buisson, sont renvoyés devant le tribunal correctionnel dans l'enquête sur les sondages de l'Élysée. Ils seront notamment jugés pour "détournement de fonds publics".
Le procès débutera devant le principal tribunal d'Istanbul vendredi à 10h00 heure locale (07h00 GMT), a déclaré à l'AFP Hatice Cengiz, la fiancée turque de Khashoggi. "Je serai également là", a-t-elle dit.Jamal Khashoggi, 59 ans, détracteur du pouvoir de la famille royale saoudienne après en avoir été proche et collaborateur du Washington Post, a été assassiné puis découpé en morceaux le 2 octobre 2018 à l'intérieur du consulat d'Arabie saoudite à Istanbul où il s'était rendu pour obtenir un document, selon la Turquie.Les restes de la victime n'ont jamais été découverts.Les procureurs turcs accusent l'ancien chef adjoint des services de renseignement, le général Ahmed al-Assiri, et l'ancien conseiller à la cour royale Saoud al-Qahtani d'avoir dirigé l'opération pour éliminer Khashoggi et d'avoir donné les ordres pour le faire à une équipe d'agents saoudiens.Ces deux anciens responsables sont des proches du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane, qui a été désigné comme le commanditaire du meurtre par des responsables turcs et américains.La justice turque a en outre inculpé 18 autres suspects. Elle a émis des mandats d'arrêt visant tous les accusés, qui ne se trouvent pas en Turquie et sont passibles de la peine de mort.Agnès Callamard, rapporteure spéciale des Nations unies sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, devrait assister au procès.L'ouverture du procès vendredi n'a pas été confirmée officiellement.Les enfants de Jamal Khashoggi ont déclaré fin mai qu'ils pardonnaient aux assassins de leur père.La fiancée de la victime a en revanche dit à l'époque que "personne n'a le droit de pardonner". Nous ne pardonnerons ni aux tueurs, ni à ceux qui ont ordonné le meurtre", a déclaré Hatice Cengiz.Après avoir nié l'assassinat, puis avancé plusieurs versions des faits, Ryad a affirmé qu'il avait été commis par des agents saoudiens qui auraient agi seuls et sans recevoir d'ordres de leurs dirigeants.La justice saoudienne s'est elle-même saisie de l'affaire Khashoggi. A l'issue d'un procès mené en Arabie saoudite, cinq Saoudiens ont été condamnés à mort et trois autres à des peines de prison pour l'assassinat, sur un total de 11 personnes inculpées.Le verdict prononcé en décembre dernier a été critiqué par les organisations internationales de défense des droits humains.
La justice turque ouvrira vendredi prochain le procès par contumace des 20 Saoudiens qu'elle accuse de l'assassinat en 2018 à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, a annoncé mardi sa fiancée à l'AFP.
Au départ, sa mère n'était pas très emballée à l'idée que son fils dispose de sa propre imprimante 3D. "Maintenant, elle a changé d'avis", s'amuse Roméo, dans des propos recueillis par franceinfo. "Elle ne savait pas à quoi ça pouvait me servir !" L'adolescent du 13e arrondissement de Paris, âgé de 14 ans, a bel et bien trouvé une utilité à son imprimante 3D. Depuis le début du mois d'avril, il s'est lancé dans la production de masques de protection. L'atelier de fabrication, installé dans sa petite chambre, tourne à plein régime de 8h à 22h pour créer des serre-têtes dédiés au maintien d'une visière transparente, qu'il reste ensuite à assembler. Selon franceinfo, Roméo n'a besoin que de 30 minutes pour fabriquer trois masques. Depuis qu'il a commencé, il en déjà produit plus de 200, avec l'aide de sa mère."Quand on a vu la personne qui nous les fabriquait, c'était encore plus étonnant"L'idée lui est venue en surfant sur le web. "Il y a une personne qui a monté une plateforme pour mettre en relation ceux qui ont besoin de masques et ceux qui les fabriquent. J'ai vu que l'hôpital des Peupliers, juste à côté, demandait 250 masques alors j'ai pris la commande", raconte-il à franceinfo. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le personnel soignant a apprécié le geste. "Quand on a reçu les premiers masques, on s'est dit 'c'est génial' et puis quand on a vu la personne qui nous les fabriquait, c'était encore plus étonnant", raconte Ghizlane Ed Dkhaissi, en charge de l'unité de soins Covid à l'hôpital des Peupliers, à franceinfo.Après des débuts réussis, l'adolescent et sa mère ont immédiatement souhaité passer à la vitesse supérieure pour augmenter leur rendement. Ils ont alors réquisitionné deux autres imprimantes 3D. L'une appartenant au collège de Roméo, l'autre à un des ses amis. Le Prochain objectif : continuer à livrer l'hôpital des Peupliers tout en venant en aide aux Ehpad, médecins généralistes et personnels des supermarchés. Une cagnotte en ligne a été créée pour aider Roméo dans sa magnifique initiative.
Dans sa petite chambre, Roméo (14 ans) a lancé sa propre fabrication de masques depuis début avril. Grâce à une imprimante 3D et comme le rapporte franceinfo, il en a déjà produit plus de 200.