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Une centaine de cas déclarés en deux mois. Jeudi 27 décembre, la Nouvelle-Calédonie a été déclarée par les autorités locales en situation d'épidémie de dengue. Cette maladie virale, transmise par les moustiques, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires. "101 cas ont été confirmés depuis le 1er novembre, dont 58 pour les 20 premiers jours de décembre. Actuellement, 20 cas sont chaque semaine diagnostiqués", précise un communiqué.Plusieurs communes de l'archipel sont touchées, en particulier Nouméa et sa banlieue où trois personnes sont hospitalisées dont une en réanimation. Il s'agit d'une épidémie de dengue 2, pour laquelle la population calédonienne est peu immunisée.Compte tenu des conditions météorologiques favorables à la prolifération des moustiques, les autorités sanitaires ont lancé un "appel à la vigilance" de la population. Les habitants sont fortement encouragés à détruire les gîtes larvaires, c'est-à-dire tous les endroits où pondent les moustiques.En février puis en mai, deux personnes ont succombé à la maladie. En 2017, l'épidémie avait causé 11 décès.En partenariat avec une université australienne, la mairie de Nouméa, appuyée par la DASS et l'Institut Pasteur, a lancé un programme de lutte contre la dengue consistant à infecter les moustiques d'une bactérie qui empêche la transmission de la maladie. Les premiers résultats sont espérés d'ici un an.
La Nouvelle-Calédonie fait face à une épidémie de cette maladie transmise par les moustiques et potentiellement mortelle. Une vingtaine de cas par semaine sont diagnostiqués.
Deux élèves, respectivement âgés de 16 et 17 ans, du lycée professionnel Pierre Desgranges à Andrézieux-Bouthéon (Loire) ont été mis en examen après avoir menacé leur professeur avec une arme. Les faits se sont déroulés le 19 novembre dernier. Ils ont pointé une arme sur leur professeur alors qu'un "vaste chahut" régnait dans la classe, selon le quotidien régional.Une arme factice a prioriChoqué, le professeur a gardé le silence pendant plusieurs jours sur cet épisode traumatisant pour lui mais il a fini par déposer plainte jeudi. Les deux jeunes auraient assuré avoir agi "pour plaisanter" avec une arme qui pourrait être factice selon les témoignages des autres élèves. Elle n'a d'ailleurs pas été retrouvée.Selon une source proche du dossier, les deux jeunes ont été déférés devant le juge pour enfant, qui les a placés sous contrôle judiciaire assorti d'un suivi de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). L'un est mis en cause pour introduction de l'arme dans l'établissement, l'autre pour avoir menacer l'enseignant.
Les adolescents ont été exclus du lycée en attendant de passer en conseil de discipline.
"Mon message au président Trump, à quiconque aux Etats-Unis, depuis le Royaume-Uni c'est que le racisme, les violences racistes, n'ont pas leur place dans nos sociétés", a déclaré le chef du gouvernement britannique lors d'une conférence de presse, se disant "écoeuré et horrifié".Malgré l'interdiction des rassemblements en vigueur en raison de la pandémie, des milliers de manifestants ont afflué à Hyde Park, avant de marcher à travers le centre de Londres pour demander justice après la mort de George Floyd, Afro-américain tué par un policier blanc aux Etats-Unis, dont le décès a provoqué une vague d'indignation mondiale. Des incidents ont éclaté aux abords de Downing Street entre manifestants et policiers, a constaté un photographe de l'AFP."Aucun pays n'est innocent", "faites que les racistes aient de nouveau peur", pouvait-on lire sur des pancartes à Hyde Park."Faisons savoir aux États-Unis d'Amérique, à nos frères et sœurs noirs que nous sommes avec eux", a lancé à la foule, très ému, l'acteur britannique John Boyega, qui tient l'un des rôles principaux dans les derniers épisodes de la saga Star Wars."Je vous parle avec mon coeur. Je ne sais pas si je vais avoir une carrière après cela mais je m'en fous", a-t-il ajouté, devant s'interrompre à certains moments, visiblement submergé par l'émotion, appelant à manifester de manière pacifique. Après avoir crié en choeur le nom de George Floyd qui a été honoré par un tonnerre d'applaudissements, les manifestants, munis de parapluies contre la bruine et de masques contre le coronavirus, se sont agenouillés pendant trois minutes."C'est un mouvement important", a estimé Lisa Ncuka, étudiante de 26 ans interrogée par l'AFP. "Tout le monde devrait être là pour se battre pour l'égalité". "Je crois en mes droits en tant que personne noire", a-t-elle assuré. "Ce n'est pas seulement notre problème", "c'est le problème de tout le monde".A l'appel d'une association de lutte contre le racisme, des manifestants ont également posé genou à terre en fin de journée, notamment dans le quartier londonien de Brixton.La mort de George Floyd, tué par un policier blanc, a déclenché de nombreuses manifestations dans le monde entier et une flambée de violence dans de nombreuses villes aux Etats-Unis."Je comprends parfaitement que les gens aient exercé leur droit de manifester", a déclaré Boris Johnson au Parlement. "Evidemment, je crois aussi que les manifestations doivent se dérouler de manière légale et raisonnable."Dimanche dernier, des centaines de personnes ont manifesté pour exprimer leur indignation après la mort de George Floyd jusqu'à l'ambassade américaine dans la capitale britannique. Vingt-trois personnes avaient été interpellées.Des responsables de la police britannique ont affirmé mercredi se tenir aux côtés de "ceux qui sont scandalisés" par la mort de George Floyd, tout en rappelant les restrictions de rassemblements à cause du coronavirus."Nous sommes aussi scandalisés de voir les violences et les dégâts survenus depuis dans beaucoup de villes américaines", ajoutent-ils dans cette déclaration publiée sur le site du Conseil national des chefs de la police.Soulignant la tradition de la police britannique de travailler en harmonie avec la population, les responsables policiers mettent en avant leurs efforts pour lutter contre le racisme et les discriminations.Pour autant, en octobre 2015, un rapport d'un cercle de réflexion indépendant, Runnymede, estimait qu'un "racisme systémique et institutionnel" persistait en Grande-Bretagne.
Le racisme "n'a pas sa place dans nos sociétés", a lancé mercredi le Premier ministre britannique Boris Johnson à Donald Trump après une manifestation réunissant des milliers de personnes à Londres pour demander justice à la suite du décès de George Floyd.
Trois Français sur quatre ont entendu parler de Greta Thunberg, notamment les séniors. En conséquence de ses expositions médiatiques répétées, Greta Thunberg est connue, ne serait-ce que de nom, par 75% des Français. Une notoriété plus élevée parmi les 65 ans et plus (86%) qu'auprès des plus jeunes : 64% "seulement" des 18-24 ans ont entendu parler d'elle. Parmi ceux qui la connaissent, près d'un Français sur deux déclare avoir une bonne opinion de Greta Thunberg (46%) - un score plus élevé auprès des sympathisants EELV (86%), des 18-24 ans (49%) et des 25-34 ans (58%). À l'inverse, 38% en ont une mauvaise opinion, notamment les sympathisants LR (63%), les sympathisants RN (54%) et les seniors (47%). En définitive, Greta Thunberg est moins connue des plus jeunes, mais majoritairement appréciée de ceux qui la connaissent, alors qu'à l'inverse, les personnes de plus de 65 ans en ont davantage entendu parler mais ont une opinion majoritairement critique à son égard. Ses prises de position et la manière d'incarner son combat sont davantage approuvées que critiquées. Dans le détail, la jeune militante suédoise suscite des avis contrastés quant à ses prises de position et la manière de les incarner, mais les jugements positifs l'emportent (50%) sur les négatifs (39%). On retrouve là aussi un clivage entre les jeunes (53% des 18-24 ans et 63% des 25-34 ans approuvent ses prises de position) et les seniors (54% des 65 ans et plus les désapprouvent). Des prises de parole jugées légitimes, bien qu'ayant un impact limité sur le plan politique. Greta Thunberg dispose d'un rôle de porte-parole globalement reconnu par les Français qui en ont entendu parler (51%) : elle apparaît surtout comme étant la porte-parole des jeunes de sa génération (39%) mais certains estiment qu'elles représentent l'ensemble des citoyens (12%). Ses prises de parole sont reconnues par la majorité des sondés comme efficaces pour favoriser la mobilisation des jeunes (73%) et faire prendre conscience au grand public des problèmes de réchauffement climatique (60%). Elles apparaissent en revanche moins convaincantes pour sensibiliser les chefs d'État à la lutte contre le réchauffement climatique (42%) et pour faire émerger des solutions pour lutter contre le réchauffement climatique (36%). En définitive, les Français n'ont pas le sentiment que ses prises de parole desservent la cause du réchauffement climatique : seuls 18% le pensent. Ils sont deux fois plus nombreux à considérer que cela a plutôt tendance à servir ce combat (35%), tandis que 35% estiment que cela n'a pas réellement d'impact. * Enquête réalisée par Internet auprès d'un échantillon de Français interrogés du 1er au 2 octobre 2019. Échantillon de 1.000 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et de la personne interrogée, région et catégorie d'agglomération.
Les Français et Greta Thunberg. La jeune militante écologiste suédoise est connue de la plupart des sondés, qui jugent majoritairement son action positive, selon l'enquête BVA pour Orange* publiée samedi 5 octobre.
La société "Montagne noire" a lancé le rappel vendredi 29 mars de plateaux de charcuterie italienne, en vente dans les enseignes Auchan, Casino et Monoprix. En cause ? La présence de Listeria monocytogènes, bactérie responsable de la listériose, dans les produits mis en cause. Les personnes qui auraient consommé ces aliments et présenteraient de la fièvre ou des maux de tête doivent se rendre chez le médecin. Si la maladie reste rare chez l'adulte et l'enfant en bonne santé, elle peut être beaucoup plus grave pour les personnes fragiles. "Les femmes enceintes doivent être particulièrement attentives à ces symptômes, ainsi que les personnes immuno-déprimées et les personnes âgées. Ces symptômes peuvent évoquer une listériose, maladie qui peut être grave et dont le délai d'incubation peut aller jusqu'à huit semaines", indique Auchan dans son communiqué, reproduit par plusieurs médias. La société Montagne noire se tient par ailleurs à disposition des consommateurs au 05 63 77 31 31 et 06 60 36 63 96. Auchan rappelle les produits commercialisés sous le nom Auchan Plateau dégustation Italie 160 g (codes-barres : 3 596 710 407 217)- lot 210114018-DLUO (date limite de consommation) 29/04/19- lot 210114564-DLUO 13/05/2019- lot 210114839-DLUO 20/05/2019- lot 210115093-DLUO 26/05/2019- lot 210115348-DLUO 05/06/2019Casino rappelle des lots d'assiette italienne de 160 g commercialisées sous la marque Casino Saveurs (Code-barres : 3 222 472 946 939)- lot 210115349 - DLUO : 05/06/2019- lot 210114587 - DLUO : 14/05/2019- lot 210113923 - DLUO : 30/04/2019- lot 210114861 - DLUO : 21/05/2019Monoprix rappelle des assiettes de charcuterie italienne de 160 g commercialisées sous la marque Monoprix (code-barres : 3 350 033 051 980) - lot 210114612 - DLUO : 15/05/2019 Montagne Noire rappelle également l'assiette de charcuterie italienne 150 g sous sa marque "Montagne noire" et commercialisée dans les enseignes Casino (Code-barres : 3 339 720 417 582)- lot 210114770 - DLUO 16/04/2019- lot 210115020 - DLUO 20/04/2019- lot 210115175 - DLUO 28/04/2019La listériose est responsable en France chaque année d'environ 300 cas. Elle peut être à l'origine de complication comme des septicémies, des méningites et être responsables de séquelles neurologiques. Chez la femme enceinte, le fœtus est particulièrement exposé.
Des plateaux de charcuterie de la marque "Montagne noire" présenteraient des risques de contamination.
Plus d'une vingtaine de personnes, essentiellement des supporters du CSKA Moscou venus assister à un match de Ligue des champions, ont été blessés mardi soir 23 octobre dans l'écroulement d'un escalier mécanique dans le métro de Rome, ont rapporté les pompiers. Les blessés ont principalement été touchés aux jambes, dont l'un grièvement, après s'être retrouvés piégés dans l'enchevêtrement métallique de l'escalier cassé, selon les médias italiens.L'accident a eu lieu vers 19h30, un peu plus d'une heure avant le coup d'envoi du match AS Rome-CSKA Moscou. Les supporters russes descendaient prendre le métro pour rejoindre le point d'où ils devaient gagner en bus leur section du stade. Selon des médias, des témoins ont rapporté que des supporters apparemment ivres sautaient et dansaient juste avant l'accident mais d'autres supporters ont démenti.Une vidéo amateur filmée au moment du drame ne montre que des dizaines de voyageurs précipités à une vitesse accélérée en bas de l'escalier. "De toute manière, nous sommes ici pour comprendre ce qui s'est passé et pour dire notre proximité aux blessés et à leurs familles", a déclaré à la presse la maire de Rome, Virginia Raggi, qui s'est rendue sur place. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes et la station de métro, près de la gare de Termini dans le centre de la Ville éternelle, a été temporairement fermée.Plusieurs interpellations en marge du matchUn dispositif de sécurité important avait été mis en place autour des 1.500 supporters russes attendus. Un supporter russe frappé d'une interdiction de stade en Italie avait déjà été refoulé lundi à l'aéroport.Selon plusieurs médias, cela n'a pas suffi à empêcher des incidents qui ont aussi éclaté autour du stade avant le début du match : un supporter russe a été blessé d'un coup de couteau et deux souffraient de contusions après des affrontements entre supporters. Les forces de l'ordre ont procédé à plusieurs interpellations, surtout dans les rangs romains.À l'intérieur du stade, le match s'est terminé sur une nette victoire de la Roma (3-0), qui a assuré sur Twitter de sa "proximité avec les supporters blessés avant le match", promettant de "fournir toute l'assistance possible".Les transports publics romains font l'objet de critiques permanentes en raison de la vétusté du matériel et de la désorganisation chronique des services. Ces dernières années, plus d'une douzaine d'autobus municipaux ont pris feu pendant leur service, tandis que les médias se sont fait l'écho d'incidents dans le métro : une femme traînée le bras coincé sur plusieurs dizaines de mètres, une plaque de marbre qui blesse un passager sur un quai, une porte qui s'ouvre pendant qu'une rame roule entre deux stations...
L'accident a vraisemblablement été provoqué par les sauts répétés de supporters de foot.
Françoise Nyssen est à nouveau dans la tourmente. Deux mois après avoir été épinglée par Le Canard enchaîné pour l'agrandissement non autorisé du siège d'Actes Sud à Arles avant son entrée au gouvernement en 2017, la ministre de la Culture est mise en cause dans une affaire similaire. Le parquet de Paris a ouvert jeudi 23 août une enquête préliminaire pour déterminer si les travaux d'agrandissement des bureaux parisiens d'Actes Sud en 1997 et à partir de 2012 respectaient le code de l'urbanisme. La veille, Le Canard enchaîné avait révélé que celle qui était la patronne de la maison d'édition avait à l'époque augmenté de 150 m2 la surface des locaux de la maison d'édition à Paris "sans autorisation de travaux ni déclaration au fisc". L'opposition monte au créneauEn pleine rentrée gouvernementale, les détracteurs du président de la République se sont saisis de l'affaire."Benalla, Kohler, et maintenant Nyssen. Les amis du président sont-ils au-dessus de la loi?? La loi est elle encore la même pour tous en Macronie?", a tweeté jeudi Bastien Lachaud, député de La France insoumise. "Entre l'affaire Macron-Benalla, l'affaire Kohler et les dernières révélations autour de madame Nyssen, la République exemplaire, c'est la République des affaires", a lancé de son côté son collègue Adrien Quatennes sur BFMTV vendredi matin. "Il y a plein d'affaires aujourd'hui, c'est toujours la même histoire... le scandale permanent", a également commenté sur LCI Philippe Poutou, ancien candidat du Nouveau Parti anticapitaliste à l'élection présidentielle."Le nouveau monde n'est finalement que l'ancien, en pireLa droite n'est pas en reste non plus. "Benalla Kohler Nyssen, Pénicaud, Goulard, Bayrou,... Le nouveau monde des donneurs de leçons et des passe droits d'Emmanuel Macron n'est finalement que l'ancien, en pire. Très loin de la fameuse République irréprochable de sa campagne!", a posté jeudi sur Twitter Lydia Guirous, porte-parole du parti Les Républicains."On s'oriente vers une république de voyous", a-t-elle insisté vendredi matin sur BFMTV"Cette affaire s'ajoute aux autres et ça fait beaucoup", a déclaré sur Franceinfo sa collègue Laurence Sailliet. "Avec l'affaire Benalla, le président Macron a donné un sentiment de toute-puissance, et là nous avons un sentiment d'impunité d'une partie de son entourage."Invité de RMC/BFMTV, le président des Patriotes Florian Philippot a estimé que la ministre de la Culture ne pouvait pas rester au gouvernement. De son côté, l'entourage du Premier ministre martèle qu'une enquête préliminaire n'est pas une mise en examen. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a en effet a rappelé que lorsqu'un ministre était mis en examen, il devait quitter le gouvernement.
RÉACTIONS. Le président des Patriotes Florian Philippot estime que la ministre de la Culture, visée par une enquête sur des travaux présumés illégaux menés lorsqu'elle dirigeait les éditions Actes Sud, ne peut pas rester au gouvernement.
Plus de deux ans après l'avoir vue disparaître au milieu des grosses vagues de Waimea Bay, un spot hawaïen de surf très réputé, Doug Falter l'a retrouvée via les réseaux sociaux. Sa planche a dérivé jusqu'à l'île de Sarangani, située au sud de l'archipel philippin, soit à plus de 8.000 kilomètres de Hawaï.Son nouveau propriétaire, Giovanne Branzuela, est un apprenti surfeur qui enseigne dans une école primaire locale. "Quand je l'ai vue en photo, je n'arrivais pas à y croire, je pensais que c'était une blague", a raconté via Zoom à l'AFP le surfeur américain de 35 ans.Il y a quelques mois, M. Branzuela a acheté cette planche à un voisin pour 2.000 pesos (35 euros). Elle avait été retrouvée, abîmée, par des pêcheurs philippins en août 2018, flottant au large, soit six mois après sa disparition.Le nom du fabricant à Hawaï de la planche, Lyle Carlson, était resté visible. Intrigué, l'enseignant philippin a fait des recherches sur Facebook et a envoyé au "shaper" (le fabricant de la planche) une photo du surf.M. Carlson a alors partagé la photo sur Instagram, en mentionnant M. Falter. "C'était une planche de surf d'Hawaï. Je n'arrivais pas à y croire", a raconté par téléphone à l'AFP M. Branzuela, 38 ans.L'Américain envisage de se rendre sur la petite île philippine pour récupérer son bien dès que les mesures de restrictions de déplacement liées au coronavirus seront levées. "Cette planche représentait beaucoup pour moi à cause de tout ce que j'ai réussi à faire avec", souligne M. Falter, qui a débuté le surf il y a environ 15 ans en Floride (sud-est des Etats-Unis) avant de s'installer à Hawaï. C'est avec elle que ce photographe professionnel a notamment participé en 2016 à la compétition de surf Eddie Aikau, qui se déroule sur la plage de Waimea Bay. Ce jour-là, la houle dépassait 20 mètres.M. Falter veut offrir à M. Branzuela une planche de surf pour débutants en échange de la sienne et profiter de son séjour pour lui donner des cours de surf.En attendant, il collecte des fonds pour l'école de M. Branzuela."C'est pour moi une excuse afin de me rendre aux Philippines et de boucler l'histoire", a affirmé l'Américain."Je pense que ce serait une belle fin de... lui apprendre à surfer."
Quand Doug Falter, un surfeur américain amateur de grosses vagues, est tombé de sa planche au large d'Hawaï (États-Unis), il n'imaginait pas qu'elle dériverait jusqu'aux Philippines, à plus de 8.000 km de là.
Dans le contexte de difficultés économiques liées à la crise sanitaire, plusieurs millions de foyers vont bénéficier cette année d'une prime renforcée à l'occasion de la rentrée des classes. Attribuée sous conditions de ressources, l'Allocation de rentrée scolaire (ARS) passe ainsi en 2020 à 469,97 euros pour un enfant âgé de 6 à 10 ans (après 368,84 euros en 2019), à 490,39 euros pour un enfant âgé de 11 à 14 ans (389,19 euros l'an dernier) et à 503,91 euros pour un enfant âgé de 15 à 18 ans (402,67 euros en 2019). Elle est versée pour "chaque enfant scolarisé né entre le 16 septembre 2002 et le 31 décembre 2014 inclus", ainsi que "chaque enfant né après cette date et déjà inscrit en CP", selon le communiqué. Elle concerne aussi les apprentis, indique la Caisse d'allocations familiales.Cette ARS renforcée est versée ce mardi 18 août en métropole et dans trois DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane). Elle avait déjà été versée le 4 août dernier à la Réunion et à Mayotte. "Plus de 3 millions de familles" aux revenus modestes vont bénéficier de cette allocation, majorée en raison "des conséquences sociales de la crise épidémique", indiquent les autorités dans un communiqué. C'est "une mesure de solidarité pour nos enfants, afin qu'ils puissent reprendre l'école avec tout ce qu'il leur faut dans la trousse et dans le cartable pour bien apprendre", a relevé le ministre des Solidarités, Olivier Véran, cité mercredi par ses services.L'ARS 2020 est versée aux parents dont les revenus annuels de 2018 étaient inférieurs à 25.093 euros pour un enfant à charge au 31 juillet de cette année, 30.884 euros pour deux enfants à charge ou 36.675 euros pour trois enfants à charge. A Mayotte, d'autres plafonds de ressources s'appliquent. Exécutée "dans le cadre du plan de relance".
L'allocation de rentrée scolaire revalorisée est versée mardi 18 août en France métropolitaine et la plupart des départements d'Outre-Mer. La mesure concerne "plus de 3 millions de familles".
Censé être une réussite, le passage de Benjamin à Disneyland Paris a tourné au conflit. Le 21 avril dernier, l'homme atteint de trisomie 21 s'est rendu au fameux parc d'attraction en compagnie de sa mère. Un statut différent qu'il n'a jamais exploité. « Mon fils voulait passer une journée normale, comme une personne normale », raconte sa mère au Parisien. « Il ne voulait pas de passe-droit, je n'ai donc pas pris de carte handicapée. »Cette volonté de se confondre parmi la foule a malheureusement tourné court. Le jeune homme âgé de 24 ans s'est vu refuser l'accès à l'une de ses attractions favorites : le Toy Soldiers Parachute Drop. Après « près d'une heure » d'attente, la sécurité s'est opposée à ce qu'il participe à ce manège transportant plusieurs personnes en l'air.Le parc a mis son véto pour des raisons de sécurité. « Elle est unique, très en hauteur. Cela demande une procédure d'évacuation particulière et plus contraignante », explique la communication du parc à Europe 1. Une excuse qui ne satisfait pas la famille. « Ils nous ont dit que s'il y avait un problème, et qu'il se retrouvait coincé là-haut, il pourrait paniquer », confie la mère du jeune homme. « Mais je connais mon fils, je sais comment il réagit. Je ne suis pas là pour le mettre en danger. »Un problème de communicationLa justification offerte par le parc n'arrive toujours pas à passer auprès de l'entourage de Benjamin. Le principal reproche concerne le manque d'information sur cette interdiction. "A aucun moment, il n'était indiqué sur place qu'elle était interdite aux handicapés mentaux. Si cela ne s'était pas vu sur son visage, on nous aurait laissés passer », assure la mère.En réalité, Disneyland Paris a toujours annoncé ses mesures de sécurité concernant cette attraction. Cependant, pour être au courant, il faut en amont aller vérifier sur le plan du parc, disponible à l'accueil ou consultable sur leur site internet. Dans sa communication, le parc reconnait avoir commis une erreur concernant la réaction de son personnel face à Benjamin. Même si elle rappelle avoir été prudente avant tout. « La sécurité reste l'enjeu principal pour nous », souligne la société à Actu.fr. Pour se rattraper, elle invite la famille à revenir les voir afin de discuter plus longuement sur le sujet. « Pour le moment, je n'ai plus envie d'y retourner », déclare la mère. « Pour Benjamin, ils lui ont rappelé qu'il était différent, lui qui ne supporte pas son handicap.» Un appel à la réconciliation qui ne semble donc pas convaincre.
Un jeune homme atteint de trisomie 21 s'est vu refuser l'accès d'une attraction à Disneyland. Un évènement que regrette le parc.
Plus de peur que de mal pour le chroniqueur vedette de l'émission Touche pas à mon poste (TPMP). Dans une publication sur le réseau social Instagram, Matthieu Delormeau a publié une photo de lui, alité dans une chambre d'hôpital. Un cliché accompagné d'une description, pour rassurer ses abonnés inquiets."Les amis. Je veux rassurer tout le monde. Gros accident de scooter hier et soirée à l'hôpital", a-t-il d'abord écrit. Un malheur dont il s'estime rescapé par chance. "Je suis un miraculé. Sutures, brûlures et ecchymoses, mais ça va", détaille le chroniqueur de C8.Matthieu Delormeau, 44 ans, a été victime d'un accident de la route alors qu'il se déplaçait à bord de son scooter à Paris. L'ancienne figure de proue de NRJ12 a passé la nuit dans l'hôpital parisien Ambroise Paré où il a été transporté après son accident. N'oubliant pas de remercier les personnes qui ont pu l'aider au moment et après l'incident. "Merci aux personnes qui m'ont aidé dans la rue, aux pompiers et personnels d'Ambroise Paré."Cyril Hanouna à son chevetPlus étonnant encore, l'animateur a également tenu à remercier chaleureusement le présentateur phare de TPMP : Cyril Hanouna, qui visiblement, était à ses côtés au moment de sa chute. "Merci à Cyril qui est passé me faire un bisou dans le camion de pompier."Matthieu Delormeau conclut son message sur Instagram en incitant ses abonnés à la plus grande vigilance en deux roues. "Si vous faites du scooter, prenez mille précautions...",demande-t-il. Avant d'ajouter : "mais mon conseil, n'en faites pas. La vie peut basculer si vite".Si les circonstances de son accident restent relativement floues, le chroniqueur n'a toutefois pas communiqué sur un éventuel retour dans l'émission de C8, qui a réuni 1.39 millions de téléspectateurs mercredi. Nul doute que Cyril Hanouna devrait donner plus de nouvelles, ce jeudi soir.
Matthieu Delormeau a été victime d'un accident de scooter, mercredi soir. L'animateur de C8 a publié un cliché de lui, à l'hôpital Ambroise Paré, sur Instagram et relayé par Pure People.
Le parking de cet hôpital du nord d'Israël avait été construit après la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006 pour servir d'abri en cas de nouvelles hostilités. Mais avec le retour en force du coronavirus en Israël, qui a d'ailleurs décrété un reconfinement national d'"au moins" trois semaines (jusqu'au 11 octobre), "nous avons compris que nous pouvions utiliser cette structure stratégique", explique à l'AFP Michael Halberthal, directeur de l'hôpital Rambam.L'établissement a ainsi décidé d'aménager son parking pour y installer des centaines de lits. Masques sanitaires bleus assortis à leurs gants en latex, les personnels s'affairent à installer l'équipement et les lits médicalisés sur les places de parking, délimitées par des pans de béton peints en rose, violet ou vert. Cette aile Covid doit entrer en fonction dès jeudi pour pouvoir accueillir 770 patients. "Il faut trouver des solutions car nous nous devons de fournir des soins", affirme M. Halberthal, exprimant sa "frustration" de voir que la population ne respecte pas les restrictions imposées pour stopper la propagation du virus.D'autant que la mobilisation de ressources supplémentaires pour la seconde vague va réduire la "qualité" et la "quantité" des soins offerts aux "patients qui ne sont pas atteints du Covid-19", souligne-til. Israël est l'un des pays ayant recensé le plus fort taux de contamination au coronavirus ces dernières semaines. Mercredi, le ministère de la Santé a recensé 6.808 nouveaux cas de personnes contaminées en une seule journée."Le système de santé a levé le drapeau rouge", a affirmé le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, pour justifier le nouveau confinement généralisé, qui pourrait être durci dans les prochains jours.Pour Khetam Hussein, responsable des maladies infectieuses à l'hôpital Rambam, ces nouvelles mesures ont été mises en place "trop tard". - "Débordés" -"Nous devons être plus stricts car nous constatons une hausse du nombre de cas et notamment des cas sévères", dit-elle à l'AFP.La nouvelle vague touche particulièrement le nord du pays, où se concentre la minorité arabe israélienne, en grande partie épargnée par le début de la pandémie mais frappée de plein fouet ces dernières semaines, selon les autorités qui mettent notamment en cause les grands mariages de l'été."Tous les hôpitaux sont débordés, certains atteignant la limite de leur capacité et n'acceptant plus de patients", souligne Mme Hussein.Depuis quelques jours, les hôpitaux saturés ne peuvent plus contenir le flot d'ambulances, confie un responsable de la Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge. "Nos équipes attendent des heures avant de pouvoir déposer un patient à l'hôpital, et pendant ce temps elles ne peuvent pas s'occuper d'autres patients", fustige-t-il.Seuls 27% des Israéliens disent avoir confiance en la capacité du Premier ministre Netanyahu à affronter la crise sanitaire actuelle, chiffre le plus bas depuis le début de la pandémie, d'après un sondage de l'Institut démocratique d'Israël, centre de recherche à Jérusalem.Le gouvernement fait face à un flot de critiques de l'opposition, de la presse mais aussi de professionnels de la santé qui dénoncent une désorganisation et un manque de ressources ces derniers mois pour anticiper les effets d'une seconde vague de contamination. Tandis que Rambam est parvenu à augmenter ses capacités de façon considérable, un hôpital de Jérusalem-Est connait une pénurie de médicaments et de fournitures médicales."Hier, j'ai dû refuser dix patients", déplore Jamil Koussa, directeur de l'hôpital Saint-Joseph qui a ouvert dès le mois de mars une aile spécialisée pour les patients atteints de coronavirus. Il faudrait "ouvrir une deuxième unité, mais nous n'avons pas le budget nécessaire".
Sol gris ponctué de flèches blanches, tubes de canalisations au plafond et néons pour seule lumière... Débordé par la seconde vague de coronavirus qui secoue Israël, l'hôpital de Haïfa a transformé son parking souterrain en aile Covid.
Pamela Anderson enfermée dans une cage à Paris. Mercredi 10 octobre, des personnalités publiques se sont réunies place de la République pour dénoncer l'élevage en cage des animaux. La star d'"Alerte à Malibu", militante engagée de longue date pour la cause animale, Pamela Anderson a pris la pause derrière les barreaux avec Maxime Dereymez, son partenaire de "Danse avec les Stars", tenant ensemble des petites pancartes. "Plus de 300 millions d'animaux sont élevés en cage en Europe chaque année", pouvait-on lire sur l'une d'elles. Outre le happening, une pétition a été lancée mercredi sous forme d'une Initiative citoyenne européenne (ICE), soutenue par plus de 130 ONG telles que la Fondation Brigitte-Bardot, la SPA ou Peta. Si la pétition aboutit, la Commission européenne devra prendre officiellement position, en vue d'abolir l'utilisation des cages. "Il nous faut un million de signatures en un an dans sept Etats membres pour mettre fin aux souffrances animales", a indiqué Léopoldine Charbonneaux, la directrice de CIWF (Compassion in World Farming). Une vie en cage, c'est une vie de souffrances. Mettre fin aux cages ébranlera un élevage industriel qui n'est ni durable, ni moralement acceptable et représente une aberration économique".Des personnalités politiques également présentesDes personnalités politiques étaient également présentes au côté des stars et des anonymes. "La question de l'élevage industriel était la pièce manquante qui a permis de voir de l'intérieur la souffrance animale", a ainsi estimé Yannick Jadot, tête de liste EELV aux élections européennes. "La torture est monnaie courante dans ces élevages concentrationnaires. Tout le monde est prêt à en sortir mais le gouvernement refuse, par lâcheté, médiocrité et malgré les engagements du président de la République".Bastien Lachaud (LFI), qui cible les lobbies, et Eric Diard (LR), également sur place, sont du même avis. Anne-Laurence Petel (LRM), fait quant à elle valoir une différence d'appréciation. "Le combat doit être porté au delà des postures, des clivages, estime la député macroniste. On n'a pas aujourd'hui de majorité à l'Assemblée nationale qui porte la cause animale. L'industrie, la filière en ont pris conscience mais il faut encore convaincre les politiques".
Des personnalités politiques et des stars du show-business étaient réunies mercredi à Paris pour dénoncer l'élevage en cage des animaux. La star internationale Pamela Anderson comptait parmi les militants.
"Il est le seul coordinateur depuis la Syrie à avoir été identifié en l'état des investigations", a affirmé une source proche de l'enquête.LES INTERPELLATIONS DE DÉCEMBRE ONT ACCÉLÉRÉ L'ENQUÊTELa "kounya" (surnom musulman) Abou Ahmad a surgi dans les éléments de l'enquête après l'interpellation, le 10 décembre en Autriche, de l'Algérien Adel Haddadi et du Pakistanais Mohamed Usman. Les deux hommes avaient débarqué le 3 octobre 2015 sur l'île grecque de Leros, parmi le flot de migrants, en même temps que les deux kamikazes irakiens qui se sont fait exploser aux abords du Stade de France. Après avoir nié les soupçons qui pesaient sur lui, Adel Haddadi a finalement avoué qu'ils avaient été missionnés pour perpétrer des attentats à Paris et que le mystérieux Abou Ahmad avait organisé leur venue en Europe depuis la Syrie. Le suspect algérien a désigné Oussama Atar comme étant probablement Abou Ahmad d'après une planche de photos qui lui était soumise par les enquêteurs, selon une des sources.Le surnom Abou Ahmad est également apparu dans l'enquête grâce à l'exploitation d'un ordinateur retrouvé dans une poubelle à proximité d'une des planques utilisée par la cellule jihadiste en Belgique. Les enquêteurs ont exhumé des conversations dans lesquelles des membres de la cellule semblent s'adresser à Abou Ahmad en évoquant des testaments et des modes d'actions, selon une source proche de l'enquête. Cousin éloigné des frères El-Bakraoui, morts en kamikazes lors des attentats de Bruxelles, Oussama Atar est un nom bien connu de l'antiterrorisme.L'ANCIEN DÉTENU A BERNÉ SES SOUTIENSSelon Le Monde, il a été détenu pendant six ans dans une prison irakienne, où il aurait cotoyé personnellement le futur "calife" autoproclamé de l'Etat islamique, Abou Bakr Al-Baghdadi. Il avait également fait l'objet d'une campagne de soutien lancée en Belgique par plusieurs organisations dont Amnesty International, qui dénonçaient ses conditions de détention et s'alarmaient de son état de santé. Oussama Atar était finalement retourné en Belgique après sa libération en septembre 2012. Dans une interview datant de 2011, Atar avait expliqué s'être rendu en Syrie pour "étudier l'arabe" avant d'aller en Irak dans le cadre d'une opération humanitaire, pour y livrer des médicaments. "Je n'ai jamais été accusé de terrorisme", lançait-il à l'époque.Aujourd'hui, ses soutiens d'alors se trouvent dans l'embarras. "En 2010, nous ignorions évidemment ce qu'il manigancerait en 2016", a réagi une élue écologiste belge, dans les colonnes de "7 sur 7". "Mais je comprendre que les gens se disent maintenant qu'on aurait mieux fait de la laisser en Irak".
Près d'un an après les attentats du 13 novembre qui ont frappé Paris et Saint-Denis, un jihadiste belgo-marocain est dans le viseur des enquêteurs comme l'un des coordinateurs depuis la Syrie des attaques terroristes de Paris et Bruxelles. Les autorités ont la conviction que derrière le nom de guerre "Abou Ahmad", mentionné plusieurs fois dans les investigations, se cache Oussama Atar, un "vétéran" du jihad âgé de 32 ans aujourd'hui membre de l'organisation Etat islamique, qui avait revendiqué les attentats du 13 novembre à Paris et ceux du 22 mars à Bruxelles.
A 13h27 heure locale (19h27 heure française), une fourgonnette blanche a fauché huit à dix piétons dans le centre-ville de Toronto. Sur son compte Twitter, la police de la capitale économique canadienne a évoqué "une collision", sans préciser si l'acte était délibéré. Lors d'une conférence de presse qui s'est tenue en présence du maire de la ville, John Tory, la police a annoncé un lourd bilan humain : 9 morts et 16 blessés.Le drame s'est produit sur la rue Yonge, au coin de l'avenue Finch, au nord de la ville. Sur leur compte Twitter, les forces de l'ordre ont annoncé rapidement l'arrestation du conducteur de la camionnette. Le quartier a été bouclé et les stations de métro Sheppard-Yonge et Finch ont été fermées.Un étudiant qui se trouvait dans un café proche de la scène a raconté à Global News avoir vu "des gens sauter pour éviter de se faire happer". "J'étais en train d'étudier et tout à coup, j'ai vu ce camion filer à toute allure. Je me suis levé et pendant que je marchais vers ici, j'ai vu des traces de sang", relate Nick Sanka.
Une camionnette a renversé une dizaine de personnes ce lundi après-midi dans le centre-ville de Toronto. Le bilan fait pour l'heure état de 9 morts et 16 blessés, selon la police locale.
L'engouement de la majorité pour la messagerie instantanée Telegram daterait du début de la campagne présidentielle. "C'est devenu très vite le seul canal naturel", déclare même un proche de l'exécutif au magazine. Fini les SMS ou autres mails, toutes les discussions et décisions politiques transiteraient par la messagerie cryptée. Mais selon L'Obs, certains ministres seraient quant à eux récalcitrants, comme la ministre du Travail Muriel Pénicaud, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui trouve l'application "trop moderne pour elle". Le président du groupe LREM à l'Assemblée et ancien ministre, Richard Ferrand, tire quant à lui la sonnette d'alarme et s'inquiète de possibles fuites dans la presse. "Vous pouvez être sûrs qu'un jour, le contenu de nos boucles sera dans les médias".Pourtant, certains ministres ne pourraient plus s'en passer, comme Gérald Darmanin. "Sa boucle [son groupe de discussion, ndlr] est spectaculaire. On peut y poser des questions en direct, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit. Le ministre y cajole les députés", révèle à L'Obs un parlementaire. Emmanuel Macron serait également un adepte. L'Opinion révélait d'ailleurs en septembre dernier que le chef de l'État échangerait via la messagerie cryptée avec un groupe d'une dizaine de ses plus proches collaborateurs. Plutôt réticent au départ, le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, aurait lui aussi sauté le pas le 21 mars dernier. La porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée, Aurore Bergé, serait elle aussi une adepte et l'utiliserait "une centaine de fois par jour", tout comme la chef de file de la majorité à la commission des Finances, Amélie de Montchalin, qui passerait même ses consignes de vote, via Telegram.
La messagerie cryptée Telegram ne serait pas seulement la préférée des jihadistes, elle serait également celle des membres du gouvernement, rapporte ce jeudi L'Obs.
Mais où est donc passé Gérald Thomassin ? L'acteur français qui avait obtenu un César en 1991 est introuvable depuis le 28 août dernier, rapporte RTL. Le comédien âgé de 45 ans devait se rendre à un rendez-vous judiciaire dans une affaire de meurtre. Mais il ne s'y est jamais rendu. Et depuis, c'est toute sa famille qui s'inquiète. Interrogé par RTL, le frère de l'acteur, Jérôme Thomassin, a montré toute son inquiétude avant d'apporter des détails sur la journée du 28 août.Selon lui, Gérald Thomassin a bien "pris le train Rochefort-Lyon pour se rendre à la confrontation avec deux autres mis en examen". Parmi ces hommes, précise RTL, le principal suspect dans cette affaire de meurtre dans un bureau de poste. Les avocats du comédien qui appartiennent au cabinet d'Éric Dupond-Moretti ont signalé "une disparition inquiétante" au commissariat de Rochefort (Charente-Maritime) où l'acteur vivait. En tout état de cause, son frère était "très heureux de pouvoir se rendre à ce rendez-vous judiciaire." "L'affaire Burgod" L'affaire remonte à 2013, lorsque Gérald Thomassin est interpellé et mis en examen pour "vol avec arme et homicide sur une personne chargée d'une mission de service public". Une employée de La Poste, Catherine Burgod, enceinte, avait été tuée de 28 coups de couteau. Tenu responsable, l'acteur avait été incarcéré en 2013 avant d'être remis en liberté, mais placé sous contrôle judiciaire en octobre 2015. Sauf qu'il décide de briser son bracelet électronique et retourne en prison. Gérald Thomassin sort finalement en 2016, après trois ans de détention provisoire, la limite. L'affaire prend une autre tournure en 2017 et 2018 avec l'arrestation d'un suspect et la mise en examen d'un autre, mais la justice ne parvient toujours pas à trancher. La reconstitution du jeudi 29 août aurait dû permettre une confrontation entre les trois protagonistes, mais Gérald Thomassin ne s'est jamais présenté, au grand dam de l'avocate des parties civiles. Aujourd'hui, la famille de l'acteur demande de vraies recherches. Ses appels sonnent dans le vide. Ses proches craignent qu'il ait pu faire une mauvaise rencontre en cours de route. Le comédien avait reçu le César du Meilleur jeune espoir en 1991 pour son rôle dans "Le Petit Criminel" de Jacques Doillon, avant de connaitre une carrière ponctuée de plus ou moins grands rôles.
Gérald Thomassin a disparu fin août selon ses proches qui s'inquiètent, révèle RTL. Il devait se rendre à un rendez-vous judiciaire pour éclairer une affaire d'homicide.
La commission spéciale n'ayant pu achever ses travaux sur le principal volet, c'est la version initiale du gouvernement qui sera examinée par les députés. Les 21 amendements adoptés, sur plus de 5.000 étudiés, devront donc être à nouveau soumis au vote. Voici les principaux points de la réforme des retraites. • Un système universelLe futur système concernera "l'ensemble des personnes travaillant en France, sans exception", aussi bien les salariés du privé et des régimes spéciaux, les fonctionnaires, les magistrats, les militaires, les agriculteurs ou encore les travailleurs indépendants... Ainsi, tous les actifs nés à partir de 1975 cotiseront à une nouvelle "Caisse nationale de retraite universelle" qui chapeautera les 42 régimes existants, avant, peut-être, de les absorber. Dans un souci d'"exemplarité", les députés ont également prévu que la réforme s'appliquera dès 2022 pour les parlementaires entrant en fonction.En commission, les députés ont symboliquement acté la future hausse des salaires des enseignants, en isolant dans un article spécifique du projet de loi cette "garantie", amendement qui devra toutefois être revoté en séance. Pour répondre notamment à la grogne des avocats, ils ont également voté en faveur d'un abattement sur les cotisations des professions indépendantes, disposition qui devra aussi être confirmée dans l'hémicycle. Les élus ont aussi prévu que les régimes de retraite complémentaire pourront puiser dans leurs réserves financières pour aider à la transition vers le régime universel dans des conditions fixées par ordonnance. Quant aux employeurs des régimes spéciaux, ils pourront prendre en charge pendant la période de transition les écarts de cotisation salariale des employés concernés.• Un système par points, dont la valeur sera calculé avec un "nouvel indicateur"Le montant de la retraite dépendra du nombre de points accumulés "tout au long de la carrière professionnelle" et non plus de la durée de cotisation (en trimestres) et du salaire de référence (25 meilleures années dans le privé, 6 derniers mois dans le public).Unité de compte fondamentale du futur système, le point aura une "valeur d'acquisition" durant la carrière et une "valeur de service" pour le calcul de la pension, qui ne pourront pas baisser, ni augmenter moins vite que l'inflation. La valeur du point sera calculée à l'aide d'un "nouvel indicateur" de l'Insee sur "l'évolution du revenu moyen d'activité par tête", la gauche critiquant un "amateurisme coupable" en fondant un modèle sur "un indicateur qui n'existe pas" à ce jour. Autre sujet sensible, la prise en compte de la pénibilité de certaines professions, sur laquelle les discussions avec les partenaires sociaux n'ont pas encore abouti.• Un âge d'équilibre et un système de bonus-malusL'âge légal de départ restera fixé à 62 ans (moins pour certaines professions), mais il faudra "travailler un peu plus longtemps" pour toucher une retraite à taux plein. Un "âge d'équilibre", assorti d'un "mécanisme de bonus-malus" de 5% par an, aura ainsi pour objectif "d'inciter les Français à partir plus tard avec une meilleure pension".Dans un premier temps, le gouvernement envisageait son entrée en vigueur dès 2022, pour le porter progressivement à 64 ans en 2027. Face à l'opposition des syndicats, cette "mesure de court terme" a été retirée du projet de loi, une "conférence des financeurs" devant proposer d'ici fin avril d'autres moyens "d'atteindre l'équilibre financier".• Des départs anticipés restreintsLes fonctionnaires exerçant certaines "fonctions régaliennes" (policiers, douaniers, surveillants pénitentiaires, contrôleurs aériens) pourront toujours partir en retraite à 57, voire 52 ans. Idem pour les militaires, qui garderont le droit de toucher une pension après 17 ou 27 années de "services effectifs".Pour les autres fonctionnaires des "catégories actives" et les salariés des régimes spéciaux, l'âge légal sera progressivement relevé à 62 ans, mais l'extension du "compte pénibilité" et de la retraite pour incapacité permanente déjà en vigueur dans le secteur privé permettra à certains de cesser le travail à 60 ans.• Le cumul emploi-retraite encouragéLa retraite progressive, qui permet de toucher une partie de sa pension en continuant de travailler à temps partiel, sera étendue aux salariés en forfait-jours, aux régimes spéciaux et aux agriculteurs.Les règles du cumul emploi-retraite seront modifiées pour que ceux qui touchent une pension à taux plein puissent engranger des points supplémentaires quand ils reprennent une activité.• Une pension minimumLes futurs retraités "ayant effectué une carrière complète" recevront si nécessaire "des points supplémentaires" afin que leur pension atteigne 1.000 euros net en 2022, puis 83% du Smic net en 2023, 84% en 2024 et 85% en 2025.• Majoration en points à chaque enfant, que les parents peuvent se partagerChaque enfant donnera droit à "une majoration en points de 5%", attribuée par défaut à la mère mais que les deux parents auront "la possibilité de se partager". Un bonus supplémentaire de 2% sera accordé pour le troisième enfant et réparti à parts égales entre le père et la mère, à moins qu'ils en décident autrement.Le gouvernement a annoncé de nouveaux amendements sur ce sujet.• Pension de réversion garantieLa pension de réversion garantira au conjoint survivant, à partir de 55 ans et après au moins deux ans de mariage, "70% des points de retraite acquis par le couple". Ces règles ne s'appliqueront toutefois "qu'à partir de 2037", pour les personnes ayant intégré le système universel.Les droits des conjoints divorcés seront précisés ultérieurement par ordonnance.
Lundi 17 février, les députés débutent l'examen de ce projet de loi hautement sensible visant à créer un "système universel" de retraite, sous la pression à la fois du gouvernement, décidé à "aller au bout" de cette réforme, et de la rue, mobilisée depuis le 5 décembre.
Un "gilet jaune" de 32 ans a été condamné lundi 21 janvier en comparution immédiate à deux ans et demi de prison dont un an ferme par le tribunal correctionnel de Toulouse (Haute-Garonne). La justice lui reproche d'avoir visé avec un laser un hélicoptère de la gendarmerie lors de l'acte 10 des "gilets jaunes" samedi 19 janvier, rapporte La Dépêche du Midi. "Ça fait l'effet d'un coup de poing, ça se réverbère dans la cabine", a déclaré le pilote de l'appareil lors de son audition. "Le laser est très puissant. Pour pouvoir continuer, je devais me couvrir les yeux avec mon avant-bras. Il a failli y avoir un crash. L'hélicoptère perdait de l'altitude", a-t-il affirmé. "Si l'hélicoptère se crashe, c'est pire qu'AZF"Selon La Dépêche du Midi, le prévenu a semblé ne pas se rendre compte de la gravité de son geste et a évoqué "un jeu". Avait-il conscience qu'il aurait pu provoquer un crash ? "Je n'en étais pas conscient. Je ne l'ai pas fait délibérément". Le procureur a de son côté estimé qu'il s'agissait de "faits particulièrement graves. On est au-dessus du Capitole. Si l'hélicoptère se crashe, c'est pire qu'AZF. On est dans une situation de guerre". Le manifestant a également visé les forces de l'ordre au sol. Il a ainsi motivé son geste : "J'avais vu sur les réseaux sociaux que les policiers tiraient gratuitement sur les manifestants avec leurs flash-balls. Je visais l'homme derrière l'arme". Le "gilet jaune" de 32 ans a été écroué à l'issue de l'audience. Il est interdit de manifestation à Toulouse durant un an et devra indemniser les gendarmes et policiers visés.
Selon le pilote visé par le laser du "gilet jaune" condamné, "il a failli y avoir un crash". Les faits se sont produits lors de l'acte 10 samedi 19 janvier.
C'est un anniversaire que l'on aurait préféré ne pas fêter. Il y a bientôt un an, Paris était la cible d'attaques terroristes d'une violence inouïe, qui resteront à jamais gravées dans les mémoires. 130 personnes sont tombées sous les balles ce vendredi soir d'automne, et 410 ont été grièvement blessées. Un bilan sanglant et dévastateur, sur lequel David Pujadas et son équipe d'investigateurs a enquêté pendant de longs mois.Le 8 novembre prochain, le journaliste de France 2 présentera au public l'émission Cellule de crise, un reportage exhaustif d'une durée de deux heures, dans lequel il reviendra sur le déroulement de cette nuit d'horreur. Témoignages de policiers et secouristes, récits de survivants et entretiens politiques étofferont ce documentaire, qui abordera également les ratés et faux-pas de la machine étatique. Pujadas évoquera aussi l'après 13 novembre et les réactions du gouvernement face à la tragédie.Retour sur une nuit macabre"Nous voulions des faits pour raconter ce qui s'est vraiment passé", a confié Pujadas aux journalistes du Figaro TVMag, "On n'a pas voulu édulcorer les dysfonctionnements et la confusion des autorités. Le but était de fonder sur des faits concrets, très durs à établir". Et de poursuivre : "Nous informons et révélons comment fonctionne la machine de l'État en cas de crise de cette ampleur. C'est la vocation de cette émission."France 2 ne sera pas la seule chaîne à proposer une rétrospective des événements du 13 novembre. France 5 donnera la parole au journaliste Antoine Leiris, dont la femme a perdu la vie au Bataclan, à travers le documentaire "Vous n'aurez pas ma haine". Carole Gaesser de France 3 animera une soirée spéciale le lundi 7 novembre, qui sera suivie d'un reportage sur les militaires du porte-avions Charles-de-Gaulle, qui ont rejoint la lutte contre Daech. Les Eagles of Death Metal, qui se produisaient sur la scène du Bataclan ce fameux jour, feront quant à eux l'objet d'un documentaire qui sera diffusé sur HBO en 2017.
France 2 diffusera le mardi 8 novembre une enquête approfondie sur les attentats qui ont touchés la capitale l'an dernier.
Il moque notamment la présence des politiques aux obsèques de Johnny Hallyday.Patrick Sébastien fait son retour... sur scène. Avant un nouvel album prévu cet été, l'animateur de France 2 est à l'affiche d'un nouveau spectacle plus intime intitulé "Avant que j'oublie (Tout ce que je n'ai pas pu dire à la télé) ". En marge, il a accordé une interview au quotidien La Provence. Il évoque son spectacle, bien sûr, mais également des sujets plus "chauds" comme les obsèques de Johnny Hallyday, qu'il aborde sur scène. Il tacle au passage le président de la République, Emmanuel Macron, ainsi que les deux anciens chefs de l'État, présents ce jour-là. "Je fais quelques imitations, des imitations de Johnny entre autres, mais ce que je dis sur Johnny, c'est que le jour de l'enterrement, derrière le cercueil il y avait trois présidents de la République qui sont des gens qui ont toujours balancé des lois partout pour empêcher les gens de fumer, de boire, de conduire vite et de bloquer l'argent à l'étranger. Ils venaient rendre hommage à un mec qui n'a fait que ça. Ça a dû le faire marrer, Johnny", dit-il avec son franc-parler habituel dans La Provence.Une franchise qui lui joue des tours, notamment à la télévision. "Pour être clair, depuis quelques années à la télé, c'est devenu trop compliqué pour moi, je suis un journaliste, je suis un bienveillant. C'est trop tordu quoi". Un retour sur scène qu'il considère comme une véritable "bouffée d'air pur". "J'avais vraiment besoin de pouvoir m'exprimer parce que tu ne peux plus. La moindre chose que tu dis, ça part sur les réseaux sociaux, ça pourrit tout", concède l'artiste."C'est sale"Mais dans cet entretien dans La Provence, Patrick Sébastien évoque également la bataille judiciaire qui met aux prises Laeticia Hallyday et les enfants du chanteur, David et Laura. "C'est sale, c'est pas beau. Moi, le seul héritage que je veux garder de lui, c'est ses chansons". Et de faire l'éloge du rockeur. "J'étais pas intime avec lui, mais j'ai passé beaucoup de soirées... Je parle beaucoup d'alcool dans mon spectacle, j'ai bu jusqu'à 32 ans, ça fait 30 ans que j'ai arrêté quand même. À la fois je ne regrette pas d'avoir arrêté, à la fois je ne regrette pas de l'avoir fait, j'ai croisé dans des nuits des mecs formidables, des Gainsbourg, des Hallyday. Moi ce que je veux retenir, c'est juste l'idole, le mec de scène."Patrick Sébastien avoue aussi être resté un grand enfant et rester très proche de sa fille. Il concède d'ailleurs quelques détails sur son prochain album, notamment une future probable chanson. "Je discutais avec ma fille hier soir et elle me disait qu'à l'école y'a une phrase qui revient souvent : "ça va partir en cacahuète". Je pense que je vais faire une chanson qui va s'appeler "ça va partir en cacahuète."
En marge de son nouveau spectacle, Patrick Sébastien a accordé une interview à La Provence. Il y évoque un "spectacle intime" et revient sur des sujets d'actualité.
Philippe Rapeneau est décédé. Le vice-président de la région Hauts-de-France et président de la Communauté urbaine d'Arras a perdu la vie suite à un malaise cardiaque alors qu'il faisait une randonnée en montagne dans les Alpilles, explique 20 Minutes qui reprend une information de la Voix du Nord.Philippe Rapeneau était un proche de Xavier Bertrand et avait quitté Les Républicains au même moment que lui en décembre 2017.De nombreuses personnalités, de droite comme de gauche, ont salué le parcours de l'homme politique.Pour Xavier Bertrand, Philippe Rapeneau "était attachant comme personne. Il aimait la vie et les gens. Nous perdons aujourd'hui un amoureux de la Région et de l'Arrageois. Même si notre tristesse est immense, gardons en tête les bons moments passés avec Philippe Rapeneau. Toutes nos condoléances à sa famille", a-t-il témoigné sur les réseaux sociaux.La maire de Lille, Martine Aubry (PS), a salué son "engagement avec passion pour son territoire" et un élu "de grande qualité".Tous ont affiché leur émotion, à l'image de Sébastien Lecornu (secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire) qui parle d'une "grande tristesse" et de la disparition de son "ami". Ou François Rebsamen (maire de Dijon) qui apprend "avec stupéfaction le décès brutal de Philippe Rapeneau".Pour Patrick Kanner (sénateur du Nord), "ses valeurs humanistes manqueront à la vie politique de notre région et son Arrageois dont il était fier". Les drapeaux de la mairie d'Arras ont été mis en berne en hommage.Philippe Rapeneau laisse derrière lui une femme et plusieurs enfants.
Le président de la communauté urbaine d'Arras, Philippe Rapeneau, est décédé mardi 31 juillet, rapporte 20 Minutes. Il a succombé à un malaise en montagne.
En novembre, le gouvernement avait annoncé qu'il allait augmenter les frais de scolarité dans les universités pour les jeunes venant de pays hors Union européenne. À partir de la rentrée 2019, ces étudiants devront s'acquitter de 2.770 euros de frais d'inscription en licence et 3.770 euros en master et doctorat, contre 170 euros pour une année de formation en licence, 243 euros en master et 380 euros en doctorat pour les jeunes Européens. Ces annonces avaient provoqué un tollé. Une dizaine d'universités, dont Paris-Sud, Strasbourg, Rennes-II, Toulouse-II, Aix-Marseille, Angers et Nanterre ont annoncé leur refus de mettre en œuvre cette mesure.Ce dimanche 24 février, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a néanmoins annoncé dans les colonnes du Journal du Dimanche que les doctorants seraient finalement exemptés de cette hausse des frais. La ministre suit en cela les préconisations du rapport remis la semaine dernière après une concertation menée par cinq personnalités indépendantes qui soulignaient le "rôle essentiel" des doctorants dans la recherche française. "Nous suivrons cette préconisation. Et on va travailler, dans le cadre de la loi de programmation de la recherche prévue pour 2020, afin d'élargir l'accès aux contrats doctoraux", a-t-elle prévenu. En revanche, Frédérique Vidal refuse d'augmenter de 10 à 15% le nombre d'étudiants que les universités peuvent décider d'exonérer de frais, comme le permet un décret de 2013. "Comme la hausse des droits d'inscription ne concerne que les nouveaux arrivants, les établissements pourront facilement les exonérer cette année en respectant le plafond actuel. Pour le moment, nous restons donc à 10%", a-t-elle tranché.Vidal se veut rassurante sur une éventuelle hausse des frais généraliséeRelevant une stagnation du nombre d'étudiants étrangers en France "autour de 325.000" alors que l'objectif est d'arriver à "500.000", la ministre a répété que son objectif était "d'attirer plus d'étudiants étrangers, y compris ceux qui ont les moyens, et pouvoir, grâce au paiement des droits d'inscription de ceux-ci, financer des exonérations et des bourses pour les moins favorisés". Face à la crainte d'une hausse généralisée des droits d'inscription, la ministre s'est voulue rassurante : "Nous allons prendre un décret fin mars afin de garantir qu'à l'avenir, pour les étudiants français et européens, les droits d'inscription seront stables et ne pourront pas augmenter plus que l'inflation".
Si les doctorants étrangers seront épargnés par la hausse des frais universitaires en France, les étudiants en licence et master devront payer respectivement 2.770 euros/an et 3.770 euros/an dès la rentrée prochaine.
C'est un autre lycéen qui a découvert le corps de son camarade dimanche peu avant 22 heures, selon Le Parisien ce 1er avril. Un élève s'est suicidé par pendaison au sein de l'internat du lycée public Janson-de-Sailly, situé dans le XVIe arrondissement de Paris. Le drame a eu lieu dans une des chambres de ce grand établissement public et réputé de la capitale. La jeune victime s'est pendue à un lit. Elle est décédée malgré l'arrivée rapide des secours, pompiers et Samu, prévenus par le proviseur adjoint.Le médecin du Samu a signé le certificat de décès "avec obstacle médico-légal", souligne Le Parisien. La victime, originaire de Taïwan et scolarisée classe préparatoire de mathématiques et physique, va être autopsiée. Aucune lettre d'explications n'aurait été découverte. Le Parisien ne précise pas son âge, ni si une cellule d'aide psychologique a été mise en place ou si les cours ont été annulés à cause de ce drame. La police a ouvert une enquête afin de déterminer les causes de la mort. Le lycée Janson-de-Sailly figure parmi les plus grandes cités scolaires de France avec 3 850 élèves, dont 1 100 lycées. C'est aussi l'un des établissements qui accueille le plus grand nombre d'élèves de classes préparatoires aux grandes écoles en France : 1 270 élèves. Quant au collège Janson-de-Sailly, il est le plus important de France métropolitaine par le nombre d'élèves accueillis : 1 480 répartis sur deux sites.L'élève décédé hier soir à Paris a-t-il été victime de harcèlement scolaire comme Thybault, un collégien de 12 ans, qui a mis fin à ses jours en décembre 2018 ? A la rentrée, celui-ci avait changé de collège après avoir subi un certain nombre de brimades morales et physiques dans son établissement de Saint-Germain-lès-Corbeil (Essonne). A peine un mois plus tard, en janvier de cette année, une adolescente de seize ans scolarisée au lycée international Charles-de-Gaulle à Dijon (Côte-d'Or) s'était elle aussi suicidée.
Le Parisien révèle lundi matin qu'un pensionnaire de l'internat Janson-de-Sailly, élève en classe "prépa", s'est pendu la veille dans cet établissement réputé du chic XVIe arrondissement de Paris.
La préfecture du Doubs et la municipalité ont décrété un couvre-feu dans les rues de la ville. À compter du lundi 15 juillet, les jeunes de moins de 14 ans ne doivent plus se promener de nuit dans la commune, indique France Bleu Berlfort-Montbéliard.Policiers caillassésDans la nuit du samedi 13 juillet au dimanche 14 juillet, des incidents ont éclaté dans un quartier de cette ville, située au sud-est de Montbéliard. Des policiers, appelés pour des feux de poubelles, ont été caillassés par une cinquantaine de jeunes. Un agent blessé par une grenadeUn officier de la brigade anti-criminalité (BAC) a également été blessé par une grenade de désencerclement alors qu'il tentait d'interpeller un adolescent. Le jeune, âgé de 16 ans, avait réussi à dégoupiller une grenade qui se trouvait dans la poche du policier. La grenade a explosé dans la main de l'agent et touché sa cuisse. L'homme a été brûlé au premier degré et s'est vu prescrire deux jours d'ITT. Un autre agent de la BAC a été légèrement blessé par les éclats de la grenade.Le jeune qui a dégoupillé la grenade a été placé en garde à vue. Durant la nuit, la halte-garderie de la ville a également été incendiée.
Dans la ville d'Audincourt, les mineurs de moins de 14 ans n'ont plus le droit de sortir de chez eux le soir, à partir de 22 heures. Cette décision a été prise en réaction aux violences qui ont eu lieu le 14 juillet dernier.
C'est une image qui risque évidemment de faire le tour du monde. Aux Etats-Unis, dans la ville de Dixon dans l'Etat de l'Illinois, une mère de famille a fait sensation. Jennifer Jeanus Yeager a été photographiée en train de transporter une piscine gonflable sur le toit de sa voiture. Une première décision étrange mais qui détonne surtout car il existait un autre souci majeur : ses enfants étaient installés à l'intérieur alors qu'elle conduisait le véhicule.En réalité, cette hallucinante initiative semblait tout à fait légitime aux yeux de cette Américaine. Aux alentours de trois heures de l'après-midi, elle décidait de se rendre chez des amis afin que ces derniers lui donnent un coup de main. Elle ne parvenait pas à gonfler elle-même la piscine. Le dilemme restait alors de réussir à la transporter à bord de son SUV sans qu'elle ne s'envole avec la vitesse de la voiture. Par conséquent, Jennifer a demandé à ses deux enfants de la déposer sur le toit et de tout simplement s'installer à l'intérieur pour faire contrepoids. Ses deux filles sont âgées de 8 et 16 ans.La police alertée par les voisinsSur le chemin du retour, le très improbable équilibre semblait malgré tout tenir en place. Mais une telle voiture n'a pas laissé indifférente. Lors de son trajet, la famille américaine a inquiété les nombreux voisins témoins de cette scène surréaliste. S'inquiétant de l'intégrité physique des enfants, l'un d'entre eux a alors décidé d'alerter les forces de police. Au moment de leur arrivée, ils expliquent que les deux enfants semblaient en forme. Jennifer Jeanus Yeager a logiquement été emmenée au poste. Elle a finalement été libérée par la police mais seulement après avoir payé une caution qui lui a rendu sa liberté. Elle conserve pour l'instant la garde de ses filles mais se retrouve poursuivie pour mise en danger de la vie d'enfants, conduite dangereuse et manquement à la sécurité de mineurs entre huit et seize ans.
Prétextant l'envie de garder la piscine gonflée avant tout, cette mère de famille a pris des risques inconsidérés en utilisant ses enfants pour maintenir l'objet sur le toit de sa voiture.
"Je compte les jours qui me séparent du moment où je vais revoir ma famille", confie l'adolescente de 17 ans, qui vit temporairement dans le nord-est syrien.Elle a retrouvé sa liberté depuis un peu plus d'un an, après avoir été captive des jihadistes jusqu'aux dernières heures du "califat", mis en déroute par des forces kurdes en mars 2019, dans le village syrien de Baghouz.Alors qu'elle allait enfin revoir ses proches pour la première fois en sept ans, les autorités en Irak et en Syrie à fermer leur frontière commune pour lutter contre la propagation de l'épidémie de Covid-19."Maintenant c'est le coronavirus qui m'empêche de les revoir", soupire la jeune fille aux longs cheveux noirs attachés."Quand on a commencé à se parler sur WhatsApp, ils m'ont dit de rentrer", ajoute-t-elle. "Mais il y a eu le coronavirus, je suis restée ici. Je n'ai pas de chance."En 2014, au moment de la montée en puissance de l'EI, Layla est enlevée à sa famille par les jihadistes, partis à l'assaut du foyer historique des Yazidis sur les monts Sinjar, dans le nord irakien.Comme elle, des milliers de femmes et de filles, issues de la communauté kurdophone pluricentenaire, ont été arrachées à leurs foyers pour devenir des esclaves sexuelles ou être mariées de force à des combattants.- "Mes souvenirs m'accompagnaient" -Layla aussi a été obligée d'épouser un combattant irakien de 21 ans."Les deux premières années (de ma captivité), mes souvenirs m'accompagnaient, mais après je me suis habituée à la situation", confie l'adolescente, vêtue d'un jean et d'un pull rose à sequins.Au début, "je me demandais si mes parents étaient en vie, je pensais à mes amies avec qui je jouais, à notre enlèvement, et je pleurais", raconte-t-elle.Amenée d'Irak en Syrie, elle fuit avec les jihadistes d'un village à l'autre, au gré des défaites successives de l'EI. Avant de finalement échouer à Baghouz, dans l'extrême-est syrien, où son époux sera tué dans une frappe aérienne.Quand les forces kurdes, soutenues par une coalition internationale emmenée par Washington, proclament leur victoire à Baghouz en mars 2019, Layla fait partie des dizaines de milliers de femmes et enfants évacués de l'ultime bastion jihadiste pour le camp de déplacés d'Al-Hol.En début d'année, elle parvient à reprendre contact avec sa famille, grâce à une amie yazidie rencontrée au camp d'Al-Hol et depuis rentrée en Irak.Cette amie a retrouvé les parents de Layla, eux-mêmes déplacés dans la province de Dohuk dans le Kurdistan irakien."J'ai pleuré la première fois que j'ai entendu la voix de mon père", se souvient Layla. "Je leur parle tous les jours, on échange des photos."- "Une vie meilleure" -En attendant son retour en Irak, elle est logée par un responsable yazidi syrien, chargé de coordonner les retours d'ex-captifs de sa communauté.Dans sa maison, des représentations accrochées aux murs représentent Melek Taous, "l'Ange-Paon" vénéré dans la religion ésotérique monothéiste des Yazidis.Assise avec l'une des filles du responsable, Layla fait défiler sur un téléphone les photos d'autres Yazidies au parcours similaire et qui l'ont précédée dans cette maison.Une fois que la frontière sera rouverte, Layla pourra revenir chez elle mais se posera alors le défi de sa réinsertion.Après des années à parler arabe avec les jihadistes, Layla craint que son kurde ne soit un peu hésitant. Et elle s'était habituée à porter le niqab, le voile intégral imposé par l'EI, qu'elle a abandonné il y a un mois à peine. Convertie à l'islam durant ses années de captivité, elle a aujourd'hui renoué avec le yazidisme."J'ai peur que ce soit difficile de me réadapter à ma famille, j'étais petite quand je suis partie, j'ai vécu des traditions différentes", reconnaît-elle.Mais au final, son choix est bien celui du retour. "Je veux une vie meilleure, sans avions, sans bombardements, sans la guerre", soupire-t-elle.
Kidnappée à l'âge de 11 ans par le groupe Etat islamique (EI), Layla Eido a pu renouer contact avec sa famille irakienne après une longue séparation. Mais coronavirus oblige, la jeune Yazidie est bloquée en Syrie depuis la fermeture des frontières et les retrouvailles tardent.
Du matériel de protection confisqué ou détruit, des faits de violences avec arme... Vingt-quatre journalistes ont annoncé ce vendredi 14 décembre au soir leur intention de porter plainte avec constitution de partie civile pour des "violences" commises par les forces de l'ordre samedi 8 décembre lors de la mobilisation des "gilets jaunes". Des "méfaits trop répétés" et des "blessures trop vives" Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, au préfet de police et au procureur de Paris, et citée par Franceinfo, leur avocat, Me Jérémie Assous, estime que "ces témoignages provenant de tous les points du territoire national sont trop nombreux, les méfaits trop répétés, les blessures trop vives pour que puissent être opposés les excuses que l'action fournit habituellement aux autorités chargées de l'ordre public tels 'le contexte violent' et 'l'absence totale d'organisation' des récentes manifestations". L'IGPN saisie "Leur travail, qui participe des fondements de l'Etat de droit, a été gêné, empêché, entravé par ceux-là même qui ont pour seule mission le maintien de l'ordre public", écrit l'avocat, dans cette lettre longue de cinq pages. "Les témoignages écrits et les vidéos édifiantes affluent, révèlent les comportements délictueux des fonctionnaires de police, qui se banalisent au fil des derniers événements", poursuit-il. L'IGPN (l'Inspection générale de la police nationale) "est d'ores et déjà saisie d'un grand nombre de plaintes", précise encore la lettre de Jérémie Assous. Et de conclure : "Il vous revient d'ordonner à vos policiers de cesser de confisquer le matériel indispensable à l'exercice de leurs fonctions dans ces manifestations ( casques, lunettes de protection, masques à gaz, etc.)"
A la veille d'une nouvelle journée de mobilisation des "gilets jaunes", 24 photoreporters et journalistes indépendants annoncent leur intention de déposer plainte pour confiscation de matériel professionnel et de protection ainsi que pour violences avec arme.
Vendredi, vingt départements notamment dans le Centre et le Sud-Ouest, ont été placés en vigilance orange en raison d'une "situation fortement orageuse". Fortes précipitations de grêleDans le Cantal et la Haute-Loire déjà touchés par de forts orage le 12 juin dernier, de nombreux impacts de foudre ont été relevés entre 17 et 19 heures. Par endroit, de fortes chutes de grêle se sont abattues, notamment à Blanzac en Haute-Loire. En Occitanie, les orages ont été forts voire violents avec grêle, rafales de vents voisines ou supérieures à 100 km/h et fortes pluies en Haute-Garonne,Gers, Aveyron, Cher précise Météo France.Averses dans le nord et soleil dans la moitié sud ce samediAprès une atténuation des orages forts par le Sud-Ouest au cours de la nuit, la journée de samedi s'annonce encore assez perturbée, selon les prévisions de Météo-France.De la Lorraine et l'Alsace à l'Auvergne, ainsi que sur les Pyrénées, les Alpes et la Corse, le temps restera menaçant du matin au soir, avec des averses parfois orageuses, plus marquées et fréquentes sur le relief.En revanche, du pourtour méditerranéen à la vallée du Rhône, le temps sera plus sec et ensoleillé. A l'opposé, sur le nord-ouest du pays, de la Manche et les Hauts de France jusqu'au Pays de Loire, le temps sera plus humide et frais, sous un ciel très nuageux du matin au soir, les pluies seront faibles mais assez fréquentes, le vent de sud-ouest deviendra sensible, jusqu'à 60 à 70 km/h en rafales. Les températures minimales iront de 14 à 19 degrés en général, parfois dans le Lyonnais ou 20 ou 21 près de la Méditerranée. Les maximales iront de 20 à 25 degrés de la Manche et les Hauts de France jusqu'au Poitou-Charentes et Limousin, 18 à 22 en Bretagne, elles atteindront encore 25 à 30 degrés ailleurs, 27 à 33 degrés du Languedoc et PACA à Rhône-Alpes.
Vendredi 26 juin, Météo France avait placé vingt départements en vigilance orange face aux prévisions de forts orages. L'alerte météo a été levée ce samedi matin.
Même au sein du gouvernement, la réforme des retraites ne semble pas convenir à tout le monde. BFMTV révèle que les prises de position de Jean-Paul Delevoye sur ce sujet n'ont pas été appréciées par Emmanuel Macron. Dans un entretien au Parisien jeudi 7 novembre, le haut-commissaire aux retraites s'est montré très ferme concernant un aspect fondamental de ce projet. « Si on fait la clause du grand-père [...] cela veut dire que l'on renonce à la réforme », estime-t-il. Cette mesure ferait que le système de retraite à point ne concernerait que les nouveaux entrants sur le marché du travail. Invité sur le plateau de BFMTV mercredi 6 novembre, Édouard Philippe avait laissé la porte ouverte à la clause du grand-père, estimant avoir « ouvert toutes les pistes s'agissant de la transition » vers un nouveau système des retraites.La déclaration forte de Jean-Paul Delevoye qui a poussé Emmanuel Macron à faire une mise au point lors du conseil des ministres du jeudi 7 novembre. « Je vous engage à ne pas expliquer maintenant ce qui serait une bonne réforme ou pas, indépendamment de ce qui aurait déjà été dit par le Premier ministre ou moi-même », aurait-il déclaré selon BFMTV. Une réunion à laquelle le haut-commissaire aux retraites n'a pas assisté.Une prise de position qui agaceSi le président de la République a choisi de faire ce rappel loin des micros, la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye a tenté de jouer la carte de l'apaisement lors de son compte-rendu du Conseil. « Il n'y a pas de divergence. Il n'y a qu'une seule ligne portée par le Premier ministre », affirme-t-elle. « Jean-Paul Delevoye a indiqué une préférence. Tout est sur la table et discutable. »Le gouvernement tente de montrer une unité toujours présente alors qu'en coulisses, les relations se crisperaient davantage selon les indiscrétions de BFMTV. L'entourage d'Édouard Philippe ne comprendrait pas les déclarations du haut-commissaire aux retraites qui « braque » tout le monde à leurs yeux. « Si tu veux donner l'impression que la réforme est faite contre les gens, tu fais ça », déclare un de ces proches.C'est un nouveau couac en terme de communication après celui causé par Nicole Belloubet mercredi 6 novembre. La ministre de la Justice avait émis des réserves sur les quotas d'immigrés économiques présentés par le gouvernement. Alors en déplacement en Chine, Emmanuel Macron n'avait pas manqué de la reprendre de volée. « J'ai fixé un cap, le gouvernement l'applique après une discussion intense avec les experts du sujet et les parlementaires », avait rappelé le président de la République.
Selon les informations de BFMTV, les récentes déclarations de Jean-Paul Delevoye sur la réforme des retraites lui ont valu un recadrage de la part du président de la République.
Les faits se sont déroulés mercredi 31 octobre, veille de week-end prolongé synonyme de trafic chargé sur les routes. Au volant d'une berline allemande, un homme a été arrêté sur la départementale 8 entre Houeillès et Damazan, dans le Lot-et-Garonne, après avoir été contrôlé en excès de vitesse. L'homme a été flashé à 178 km/h, ramenés à 169 km/h après correction, au lieu des 80 km/h autorisés sur cet axe.Arrêtés par les gendarmes, le conducteur de 23 ans a également été contrôlé positif aux stupéfiants, en l'occurrence au cannabis. Dans la voiture se trouvaient également une femme et un enfant âgé de 2 ans, précise La Dépêche. Le permis de conduire a été immédiatement retiré à l'automobiliste, qui devra comparaître prochainement devant le tribunal.
À bord du véhicule, l'homme de 23 ans était accompagné de sa petite amie et d'un enfant de 2 ans. Le conducteur a été contrôlé à 178 km/h, avec une vitesse retenue de 169 km/h, au lieu de 80, rapporte le quotidien local La Dépêche.
Le défilé des voitures a repris peu à peu depuis deux semaines mais le parc animalier rouvrira dans sa quasi totalité mercredi alors que les départements de l'Ile-de-France sont passés en "orange".Les cris des enfants vont donc de nouveau résonner dans les allées sur le parcours pédestre fléché brisant le silence qui s'était installé dès le 3 juin."Le maire et le préfet ont été attentifs aux aménagements que l'on a fait pour assurer la sécurité sanitaire de nos visiteurs. C'est une vraie joie de pouvoir accueillir notre public dans la quasi totalité du parc", s'exclame Paul de la Panouse. Il stoppe son véhicule, des ours, des loups et un bison barrent sa route. Le comte animalier qui a créé en 1967 le premier ZooSafari en France dans le parc du château de ses parents "se réjouit" du retour de son public fidèle. En 53 ans d'existence, il a accueilli 23 millions de visiteurs.Il revendique la particularité de son zoo qui respecte le bien-être animal . "Les gens sont en immersion au milieu des animaux. On donne de très grands espaces aux animaux et chaque fois que l'on peut on multiplie les espèces sur un même territoire", explique l'homme de 76 ans dont les yeux s'illuminent à l'évocation de ses bêtes.Pour admirer les 1.300 animaux sauvages aux portes de Paris, les visiteurs doivent toutefois acheter leurs billets en ligne. "Le port du masque est obligatoire pour tout le monde et le gel hydroalcoolique sera mis à disposition du public un peu partout", commente Christelle Berchewy, la directrice du groupe Thoiry.Dans le respect du protocole sanitaire "on va limiter les visites à 4.000 personnes, gérer le flux en fonction de l'offre et de la demande. Et pour la distanciation sociale, on a fait des marques au sol et des sens de circulation uniques un peu partout", détaille-t-elle. - des gorilles et des colobes -Sur le parcours de la visite qui se fait à pied, un groupe de makis cattas, dont des mères avec leurs petits sur le dos s'agitent dans leur enclos. Mathieu Combes, le responsable adjoint du service aventure, en charge de l'éducation des visiteurs dans les coulisses du zoo, arrive avec un sceau rempli de carottes pour le goûter de ces petits animaux endémiques de Madagascar, curieux et peu farouches."On va ouvrir cet enclos au public et on augmentera la surveillance. Les gens ne doivent pas les toucher et surtout pas les nourrir", dit-il."Même si on n'a pas de preuve que les lémuriens peuvent attraper le coronavirus, il ne faut pas les toucher".Selon lui, durant le confinement, les makis cattas tout comme les autres pensionnaires n'ont guère manifesté de changement dans leur comportement."Certains étaient très intéressés à notre passage car on était les seuls humains à venir les voir et en plus on leur donnait à manger", se souvient-il.Mais dès mercredi, "ils vont reprendre leurs habitudes. Ils viendront vers le public car les hommes font partie de leur univers".Et cet été, le parc va accueillir pour la première fois des grands singes sur deux îles: "ils doivent avoir beaucoup d'espace". Il s'agit de gorilles et de colobes, des singes africains noirs et blancs dotés d'une longue queue. "Ce ne sont que des mâles qui ont été éjectés d'un groupe dans d'autres zoos. On récupère les laissés pour compte! ", ironise Paul de la Panouse.Le parc accueille chaque année près de 550.000 visiteurs, dont 90% de Français. Pour sa réouverture, du mercredi au dimanche dans un premier temps, "on vise assez rapidement les 100.000 visiteurs", espère Christelle Berchewy. Le parc vit de la recette des entrées de son public, de la restauration et des produits dérivés. "30.000 euros sont nécessaires chaque mois pour nourrir les animaux", relève-t-elle.
La trompe levée, Ben, l'éléphant namibien, qui n'avait pas vu de visiteurs pendant deux mois en raison du confinement, s'approche lentement vers la voiture de Paul de la Panouse au ZooSafari de Thoiry (Yvelines).
Vingt-quatre armes de policiers ont été perdues ou volées depuis le début de l'année, rien qu'en Île-de-France, rapporte Le Canard Enchaîné mercredi 29 août. Des chiffres en forte progression depuis que les fonctionnaires de police sont autorisés à porter leur arme de service en dehors du service, après les attentats de Paris et Saint-Denis du 13 novembre 2015.Si ces incidents ne sont pas nouveaux, le dernier en date va remettre le phénomène sur le devant de la scène. En effet, les enquêteurs ont déterminé que l'arme utilisée pour tuer une prostituée transsexuelle dans le bois de Boulogne, le 17 août dernier, était celle d'un policier. À la préfecture de police, le rapprochement a rapidement été fait avec le vol d'un Sig Sauer de service, une semaine plus tôt. Dans la nuit du 9 août, un policier avait quitté sa voiture dans le bois de Boulogne en y laissant sa carte de police, son brassard, son arme de service et un chargeur. À son retour, il s'était rendu compte que ses affaires avaient été volées.Autre épisode gênant pour la Préfecture de police, la disparition de trois Sig Sauer et d'un pistolet mitrailleur Beretta, découverte pendant l'inventaire d'un stock d'armes de la Direction de l'ordre public. Les quatre armes n'ont pas encore été retrouvées par l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), chargée de l'enquête, indique le Canard Enchaîné. Des mitrailleurs tombés du coffreTrois pistolets mitrailleurs dernier cri perdus en février, ont été, eux, rapidement retrouvés... Par hasard. En effet, le 5 février au matin, un agent de la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) a "découvert sur la route au sol", trois HK UMP9, en dotation chez les policiers et les gendarmes. Il y avait également "six chargeurs, les cartons d'emballage ainsi que diverses pièces." Dans son rapport, le policier écrit encore : "Je me suis alors rendu compte qu'il s'agissait de pistolets mitrailleurs supportant l'inscription 'Propriété de l'État'".L'Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN, autrement dit la "police des polices") identifie dès le lendemain les responsables, qui sont invités à rédiger un rapport. "Trois cartons sont tombés du coffre de notre véhicule pendant le transport sans que nous puissions nous en rendre compte", a écrit l'un d'eux. "J'ai bien entendu du bruit côté coffre, a indiqué le second, qui a précisé qu'ils s'étaient arrêtés pour opérer une brève vérification. Il m'était à ce moment-là impossible de m'apercevoir que des cartons avaient chuté du véhicule, car il faisait nuit, et les conditions météorologiques étaient difficiles du fait de la pluie verglacées puis de la neige."
Dans le sillage des attaques terroristes de novembre 2015, les policiers ont été autorisés à porter leur arme de service en dehors du service.
Le ministre de l'Action des des Comptes publics Gérald Darmanin a été élu samedi 23 mai maire de Tourcoing, dans le Nord, par le conseil municipal de la ville, tenu à huis clos mais retransmis sur les réseaux sociaux.Gérald Darmanin, 37 ans, qui retrouve un siège occupé entre 2014 et 2017, entend cumuler les deux fonctions, s'affranchissant ainsi de la règle non écrite, en vigueur depuis 1997, qui veut qu'un ministre ne peut pas être à la tête d'un exécutif local.La liste "Le choix de Tourcoing" qu'il menait aux élections municipales l'avait emporté haut la main dès le premier tour, le 15 mars, en recueillant 60,9% des voix mais sur fond d'abstention record (74,6%). Samedi matin, Gérald Darmanin a été élu sans surprise par le conseil municipal par 46 voix sur 53 et a été aussitôt proclamé maire par le doyen d'âge, Jean-Marie Vuylsteker. Ce dernier s'était vu confier les clefs de la ville par le ministre depuis février 2019, après la mort de Didier Droart, fidèle parmi les fidèles de Gérald Darmanin. Le ministre a ensuite ceint l'écharpe tricolore, en présence notamment de son ami, le président du Conseil régional des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-LR)."Maire ou ministre, il faut choisir. Ah non, puisque le président Macron vous a autorisé à vous affranchir des règles et à cumuler les deux postes, preuve encore de son intérêt flagrant pour le lien de proximité et la vie locale", avait ironisé au début du conseil municipal l'élu d'opposition Rémi Meurin (Rassemblement national). "Monsieur Darmanin, pendant cette campagne, vous avez menti sciemment aux habitants (...) Malgré les apparences, vous ne serez pas vraiment maire. Maire à temps partiel, ministre à temps partiel...", l'a accusé Rémi Meurin.Le ministre-maire a indiqué que, pendant qu'il cumulait, il ne toucherait "évidemment pas" ses indemnités municipales, qu'il reversera à la Société protectrice des animaux (SPA).En 2014, Gérald Darmanin, alors sous l'étiquette UMP, avait arraché la ville au PS. Il est membre depuis 2017 de La République en marche.
Il entend cumuler sa fonction de maire avec celle de ministre.
Comme vendredi, le trafic SNCF était très perturbé ce samedi 19 octobre, au premier jour des vacances scolaires, direction et syndicats n'ayant pas trouvé de compromis pouvant inciter les conducteurs et contrôleurs à lever leur droit de retrait, exercé après un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi, dont un conducteur de train. Tous les trains low-cost Ouigo ont notamment été annulés."On s'est mobilisés depuis 36 heures pour faire circuler le plus de trains possibles", a assuré sur le plateau de BFMTV samedi matin le PDG de la compagnie ferroviaire Guillaume Pepy, annonçant notamment la reprise des Ouigo "le plus vite possible". "Nous faisons le maximum", a-t-il assuré."Il n'y a aucun danger grave et imminent sur aucun train à la SNCF""Ce qui se passe est triste et très grave et je suis solidaire des voyageurs", a-t-il déploré. Selon lui, ce mouvement de contestation "n'est pas aujourd'hui un droit de retrait. Il n'y a aucun danger grave et imminent sur aucun train à la SNCF."Cet arrêt de travail fait suite à un accident survenu mercredi soir : un TER reliant Charleville-Mézières à Reims a percuté un convoi routier exceptionnel coincé sur un passage à niveau à Saint-Pierre-sur-Vence (Ardennes). La préfecture des Ardennes a indiqué qu'il y a eu "onze blessés", dont certains ont été hospitalisés."Aujourd'hui, jour de départs en vacances, la SNCF n'est pas au rendez-vous", a regretté M.Pepy. "Ce n'est pas admissible. C'est une grève surprise, qui ne respecte pas la loi sur la loi dans les services publics", a-t-il dénoncé. Guillaume Pepy a affirmé être "en train d'étudier la voie judiciaire" pour faire reconnaître qu'il s'agit bien d'une grève et pas d'un droit de retrait. "Au-delà du juridique, c'est la morale. Il peut y a voir des cas dans lesquels on n'est pas d'accord, mais déclencher une grève sauvage le jour des grands départs en vacances de la Toussaint, je ne vois pas qui moralement peut soutenir ça."De leur côté, les syndicats contestent cette analyse. "Ce n'est pas une grève inopinée, c'est un droit de retrait. La direction doit arrêter les déclarations mensongères", a réagi Julien Troccas, secrétaire confédéral de Sud-Rail.
Pour le patron de la SNCF, le droit de retrait exercé ce samedi par les cheminots après un accident qui a fait plusieurs blessés mercredi est une "grève sauvage". Il a annoncé sur le plateau de BFMTV son intention de lancer une procédure judiciaire contre cet arrêt de travail "qui n'est pas admissible", selon lui.
Ce dernier lui aurait lancé cette petite phrase, qui n'aurait pas manqué de le faire rire.Le Canard Enchaîné révélait fin septembre qu'Emmanuel Macron avait rencontré depuis son élection tous ses prédécesseurs... sauf François Hollande. Il a en effet reçu début juillet Nicolas Sarkozy et son épouse Carla Bruni à l'occasion d'un dîner informel à l'Élysée et rendu visite à Jacques Chirac le 21 juillet, ce dernier lui ayant offert à cette occasion un cadeau "très personnel". Le nouveau président de la République a également rencontré Valéry Giscard d'Estaing. Un rendez-vous dont l'issue a marqué Emmanuel Macron, rapporte lundi 18 septembre Marianne. Selon l'hebdomadaire, le chef de l'État "raconte, hilare, à ses proches" qu'à la fin de l'entretien, Valéry Giscard d'Estaing lui a glissé la phrase suivante : "Quel dommage que vous n'ayez pas eu l'occasion de servir un grand président !"Parlait-il de lui ? L'histoire ne le dit pas. En tous cas, une chose est sûre, il ne parlait pas de François Hollande, dont Emmanuel Macron fut le conseiller puis le ministre de l'Économie avant de démissionner pour se lancer dans la course à la présidentielle.
POLITIQUE. Emmanuel Macron a rencontré cet été Valéry Giscard d'Estaing.
La tempête Thalia continue de frapper de plein fouet la Grèce. Selon les dernières informations relayées par 20 Minutes, c'est cette fois l'île d'Eubée qui déplore des dégâts majeurs. En raison des très graves inondations qui ont touché le village de Politika dimanche 9 août, trois personnes ont perdu la vie.Les pompiers ont été confrontés à une tragédie avec la découverte de deux corps inconscients. Une femme de 86 ans et un homme de 85 ans, vivant chacun dans sa propre maison, ont été transportés jusqu'à l'hôpital le plus proche, en vain. Ils sont finalement décédés dans l'établissement. En fin de matinée, c'est un bébé seulement âgé de 8 mois qui a été retrouvé mort par les autorités locales. Ses parents ont survécu. Les sauvetages continuent dans l'île. Près d'une centaine de pompiers ainsi que deux hélicoptères patrouillent la zone pour tenter de secourir les personnes bloquées par les inondations. Ils sont également épaulés par la police portuaire.Sur place, un "désastre"Depuis le passage de la tempête samedi, c'est une île entière qui se retrouve plongée dans une véritable urgence. Des torrents ont débordé et coupent désormais les routes à l'ouest de l'île, située à une centaine de kilomètres de la capitale Athènes. "Nous vivons des moments cauchemardesques", s'inquiète Ana Fanis Spanos, le préfet du centre de la Grèce, auprès de l'Agence de presse grecque. Plus tard lors d'un entretien télévisuel, il a comparé la situation à "un désastre".Des dizaines de personnes ne sont toujours pas sorties d'affaire. Avec des débordements de deux rivières locales, les roues sont remplies de boue et bloquent la circulation. Les touristes profitant des campings se retrouvent bloqués. Du côté des habitants, les locataires de certaines habitations ont été forcés de se réfugier sur leur terrasse pour ne pas être emportés par les inondations.Ce type de catastrophe naturelle n'est pas nouveau en Grèce. Comme le rappelle 20 Minutes, en novembre 2017, des inondations similaires avaient ravagé le village de Mandra avec 24 morts à l'époque.
Selon les informations de 20 minutes, d'importants orages liés notamment à la tempête Thalia ont ravagé une partie de l'île d'Eubée en Grèce.
Un mois après l'incendie de l'usine chimique de Lubrizol, Emmanuel Macron s'est rendu mercredi 30 octobre à Rouen. Une visite surprise agrémentée de quelques sifflets et hués et d'un bain de foule et qui a rapidement été soupçonnée sur les réseaux sociaux d'avoir été mise en scène. Sur Facebook, un post du compte "100% jaune" a en effet souligné que l'un des badauds avec lequel a discuté le chef de l'État n'était autre que Maxime Boissière, "fraîchement nommé référent départemental La République en marche en Seine-Maritime". La page Facebook montre par ailleurs une photo de ce dernier attablé avec un verre avec le Premier ministre Édouard Philippe, dans ce qui semble être un tout autre contexte. Une photo prise en marge du "campus des territoires" de LREM, qui s'est tenu en septembre dernier à Bordeaux, souligne ce samedi 2 novembre LCI. Auprès de la chaîne d'information, Maxime Boissière assure que cette rencontre avec le chef de l'État mercredi était fortuite. Il a appris la venue du président dans la journée et s'est rendu avec d'autres militants locaux devant la mairie "comme n'importe quel autre habitant". Il assure ne pas connaître personnellement le chef de l'État, qu'il avait croisé une fois lors d'un meeting de la campagne présidentielle. "Je n'ai rien à cacher""Je n'ai rien à cacher, je suis bien le référent LREM de Seine Maritime mais j'étais avant tout la comme Rouennais pour venir saluer le Président", avait-il déjà expliqué sur Twitter jeudi, en postant un article de 20 Minutes sur le sujet."Je n'ai rien à cacher, je suis bénévole au sein de l'équipe LREM locale, que je structure et que j'anime mais ce n'est pas mon métier, je suis fonctionnaire à l'hôpital", a-t-il notamment indiqué au journal. "Ce n'était pas une visite politique, Emmanuel Macron est venu voir les habitants de Rouen un mois après la catastrophe de Lubrizol. Je suis avant tout Rouennais, c'est la ville où je suis né et où j'ai vécu, je ne me suis pas présenté à lui (en tant que référent LREM)", a-t-il assuré, avant d'ajouter : "Je lui ai parlé de notre de ville et de Lubrizol, on a évoqué l'attractivité de la ville depuis l'incendie et des moyens de la remettre en avant, il m'a parlé du sommet international prévu à Rouen... et je l'ai remercié d'être venu ici."Il a par ailleurs nié tout contact avec l'équipe d'Emmanuel Macron en vue d'assurer son accueil grâce aux militants LREM locaux. "Il n'y a pas eu de consigne de groupe ou même de regroupement sur place, ces militants sont simplement venus saluer le Président, ce que j'ai fait aussi quand il est arrivé à ma hauteur, près de Maxime Boissière", a par ailleurs confirmé Clément Bouvet, animateur du comité LREM de Rouen.
Certains internautes se sont interrogés sur la présence d'un représentant local de La République en marche dans la foule lors de la visite surprise d'Emmanuel Macron mercredi à Rouen. "J'étais avant tout la comme Rouennais pour venir saluer le Président", a assuré l'homme incriminé.
Une retraitée de 76 ans a reconnu avoir caché le décès de sa mère durant... 23 ans ! La septuagénaire a été entendue par les enquêteurs de la sûreté départementale des Bouches-du-Rhône le 6 avril, rapporte Le Point jeudi 12 avril. Elle est, en effet, soupçonnée d'avoir dissimulé le décès de la vieille femme afin d'empocher sa pension de retraite à sa place. La caisse d'assurance retraite et de la santé au travail (Carsat) a donné l'alerte. Au cours d'un contrôle en 2015, les agents de la Carsat s'étonnent de l'absence de la retraitée, qui aurait dû alors être âgée de 101 ans, au domicile familial à Marseille. Sa fille prétexte alors un voyage dans son pays d'origine, le Monténégro. 500 euros par mois durant 23 ansSelon Le Point, celle qui devait être centenaire était en réalité décédée en 1993, mais le décès n'a jamais été déclaré. Inquiète après le contrôle de la caisse de retraite, la fille de la défunte produit alors un faux certificat de décès. "Elle a falsifié un certificat de décès d'un de ses proches afin de faire croire que sa mère était morte le 25 septembre 2015. Elle est finalement passée aux aveux devant les policiers de la brigade de lutte contre les fraudes de la sûreté départementale", relate une source proche de l'affaire, citée par Le Point. Elle aurait par ailleurs précisé avoir touché 500 euros par mois à la place de sa mère durant 23 ans, soit un pactole de 162 000 euros. L'arnaqueuse sera jugée pour escroquerie par le tribunal de grande instance, conclut l'hebdomadaire.
La septuagénaire a touché près de 162 000 euros durant ces 23 ans d'escroquerie. Entendue par la police, elle a reconnu les faits.
L'emblématique styliste de la maison Chanel, Karl Lagerfeld s'est prêté au jeu de l'interview-vérité pour le magazine Numéro du mois d'avril. Interrogé sur la mort et ses dernières volontés, le couturier les imagine tout simplement à l'opposé de celles de Johnny Hallyday. "Quelle horreur ! Il n'y aura pas d'en­ter­re­ment. Plutôt mourir. Depuis ces sombres histoires de la famille Hally­day, les obsèques à la Made­leine ont tout l'air d'une farce. J'ai demandé à ce que l'on m'in­ci­nère et que l'on disperse mes cendres avec celles de ma mère... et celles de Chou­pette (sa chatte, NDLR), si elle meurt avant moi", révèle-t-il dans les colonnes du magazine de mode.Mais à 84 ans, Karl Lagerfeld se porte comme un charme. Il reconnait pour l'instant ne pas souffrir du temps qui passe. "Tout dépend des conditions dans lesquelles vous vieillissez. Mais si vous le faites en évitant les excès, et dans le grand luxe, c'est assez supportable, en effet. Pour l'instant, je n'en souffre pas trop. J'ai fait toutes les analyses de la terre et ils n'ont rien trouvé. Rappelez-moi donc dans dix ans et on en reparlera", affirme-t-il.Après soixante ans de carrière, Karl Lagerfeld n'envisage toujours pas la retraite. Son moteur : l'insatisfaction. "Blasé ? Ah ça non, jamais. Au contraire, je trouve que je suis paresseux, que je pourrais faire mieux. Je ne suis jamais content de moi. Je dois me donner des coups de pied dans le derrière pour avancer, et le jour du défilé, en coulisse, je me dis toujours : 'Eh bien, mes pauvres filles, avec ça, on ne fera pas le prochain.' Je ne tire aucune satisfaction du métier que j'exerce. Ce qui me pousse à continuer, c'est l'insatisfaction et le mécontentement permanents", reconnait-il dans les colonnes de Numéro.
Karl Lagerfeld s'est confié au magazine de mode Numéro. L'occasion pour le célèbre couturier de répondre sans détour sur sa carrière, son âge, le surmenage, la mort, et même Johnny Hallyday.
Interrogé sur BFMTV, samedi 11 août, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot a évoqué le "début d'une guerre" contre les pesticides après la sévère condamnation de Monsanto aux Etats-Unis pour ne pas avoir informé de la dangerosité de son produit Roundup. "Nous avons pris une première décision en France mais ce ne doit être que le début d'une guerre que nous devons mener tous ensemble pour réduire massivement les molécules les plus dangereuses", a affirmé le ministre. Il se référait à un engagement du président Emmanuel Macron de bannir en 2021 le glyphosate, le principe actif de l'herbicide Roundup. Il ne faut pas attendre "la démonstration absolue" du dangerPour M. Hulot, il ne faut pas attendre "la démonstration absolue" du danger de ces produits car "les poisons auront fait leurs effets et les victimes seront excessivement nombreuses".Il n'a toutefois pas suggéré d'avancer l'échéance de 2021 "parce que malheureusement on ne peut pas faire plus rapide", pointant du doigt les groupes de pression "qui ont pignon sur rue" et tiennent "parfois même la plume des amendements"."J'aimerais bien que nos voisins européens, sans oublier nos amis outre-Atlantique, prennent des décisions aussi rapides et déterminées que nous le faisons en France", a-t-il également dit."Monsanto n'a en aucun cas comme volonté le bien-être de l'humanité"Le ministre a lancé un appel aux sénateurs qui viennent d'enlever une disposition du projet de loi agriculture et alimentation qui prévoyait de séparer la vente et le conseil en matière d'insecticides et de pesticides. Le ministre a souhaité que les sénateurs "reviennent à la raison" et qu'ils n'attendent pas "une liste funeste tragique pour réagir"."Qu'ils comprennent bien une bonne fois pour toutes qu'une entreprise comme Monsanto n'a en aucun cas comme volonté le bien-être de l'humanité mais simplement le bien-être de ses actionnaires".Monsanto avait réagi au jugement en annonçant qu'elle allait faire appel et réaffirmant que le glyphosate ne provoque pas le cancer.
Pour le ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot, "Monsanto n'a en aucun cas comme volonté le bien-être de l'humanité mais simplement le bien-être de ses actionnaires".
Après la communauté chinoise de Bordeaux samedi, celle de Paris décide d'annuler le défilé du nouvel an chinois qui devait avoir lieu dimanche après-midi : c'est ce qu'annonce Anne Hidalgo ce dimanche midi au Grand Rendez Vous d'Europe 1, Cnews et Les Echos."J'ai rencontré hier la communauté chinoise de Paris qui est dans l'émotion et dans l'inquiétude. Elle a souhaité elle-même annuler le défilé prévu place de la République" ce dimanche, a expliqué Anne Hidalgo. Selon elle, les associations organisatrices du défilé "n'avaient pas vraiment le coeur à la fête". Le traditionnel défilé du Nouvel An chinois devait cette année démarrer de la place de la République. D'autres manifestations doivent avoir lieu le week-end prochain dans le 13e arrondissement, sans qu'on sache encore si elles seront maintenues. Samedi, un petit cortège avait défilé rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris avec un dragon, quelques danseurs et musiciens et devant une centaine de touristes.Les patients parisiens "vont plutôt bien"Sur les trois cas de coronavirus recensés en France, deux ont été repérés à Paris. Les deux patients sont hospitalisés à l'hôpital Bichat, placés à l'isolement. "Ils vont plutôt bien", affirme Anne Hidalgo. L'édile tient à rassurer : "la situation en France n'est pas du tout de même nature (qu'en Chine). Nous travaillons avec le ministère de la Santé. Il faut un pilote dans l'avion, et ce sont les autorités sanitaires qui ont mis en place des contrôles de l'accès à nos frontières dans les aéroports et le dispositif des hôpitaux qui est prêt à fonctionner."
La maire de Paris Anne Hidalgo annonce que le défilé prévu dans la capitale n'aura pas lieu : une décision des associations organisatrices, selon l'édile.
Alors que François de Rugy, candidat à la primaire de la gauche était l'invité de France Info, lors de son interview, la journaliste, Myriam Bounafaa a commis une belle bourde. « Ce week-end vous étiez sur la tombe de François Hollande... » lance la journaliste de France info. François de Rugy va rapidement la corriger : « non sur la tombe de François Mitterrand, n'allez pas trop vite ». Mais le mal était fait... Très gênée, Myriam Bounafaa va alors tenter de s'en sortir. « Ouh la la ! Ça crie dans mon oreillettes ! euh... » commente la journaliste avant de pouvoir enchaîner et reprendre le cours de l'interview. Son lapsus aura bien fait rire François de Rugy. Et pas que lui.
Au cours d'une interview de François de Rugy sur France info, Myriam Bounafaa va commettre un lapsus remarqué. C'est ce qui s'appelle un joli lapsus.
Après avoir claqué la porte du PS, l'ancien Premier ministre s'est présenté aux élections législatives avec l'étiquette de la majorité présidentielle. Une candidature froidement accueillie à l'époque par le camp Macron.Réélu député de l'Essonne et désormais apparenté LREM, l'ex-chef du gouvernement doit désormais se faire sa place au sein des 313 élus de la majorité. Un pari qu'il est en passe de remporter malgré des débuts difficiles, rapporte jeudi 2 novembre Le Parisien.Considéré comme un "traître" par certains, Manuel Valls s'est retrouvé à plusieurs reprises seul à la buvette des députés devant son orange pressée. "C'était limite insultant. Une espèce de mépris de l'ancien monde", s'offusque auprès du quotidien un député macroniste. Depuis, bien des choses ont changé, l'élu de l'Essonne ayant su montrer patte blanche. "Il est dans une posture de sagesse, d'humilité. Il écoute beaucoup, prend la parole intelligemment pour faire part de son expérience", se réjouit Hugues Renson, vice-président LREM de l'Assemblée.Il joue les bons élèves et vient chaque semaine à la réunion des députés LREM. Au début "il ne desserrait pas les lèvres, ne souriait jamais, un peu malheureux, un peu banni, comme au purgatoire. Depuis, il se laisse apprivoiser", explique un pilier du groupe. Il a notamment briefé le jeune élu Gabriel Attal avant son passage sur BFMTV pour parler de la crise en Catalogne et conseillé aux novices de ne pas trop se préoccuper de la polémique sur l'impôt sur la fortune. "Il nous a dit que ce qui avait tué Hollande, c'est qu'à partir de 2013 les gens avaient vu leur feuille d'impôts augmenter. Il a été très applaudi", relate un député LREM." C'était humble", salue un autre, qui prévient néanmoins : "Après, il sait qu'il faut faire attention."MACRON RANCUNIER ?Pour autant, le charme n'opère plus sur ses anciens collègues du PS, qui le snobent dans les couloirs de l'Assemblée, et toujours pas sur Emmanuel Macron. Alors que certains vallsistes espère voir leur champion de retour au gouvernement, à l'Intérieur ou à la Défense, arguant que "Macron aura besoin de gens d'expérience", ce dernier s'y refuserait "mordicus", écrit Le Parisien. "Valls, c'est Sarkozy en pire", lancerait-il en privé. Pourtant, les relations entre l'ancien président et Emmanuel Macron semblent très bonnes, selon plusieurs médias. Le chef de l'État aurait la rancune tenace. Les relations entre l'ex-Premier ministre et l'ex-ministre de l'Économie n'étaient en effet pas au beau fixe avant qu'ils ne quittent le gouvernement pour se lancer dans la course à la présidentielle. "On se souvient quand les vallsistes disaient : On va lui couper les c... au petit marquis !", rappelle un ami du président.
POLITIQUE. Si l'ex-Premier ministre réussit peu à peu à apprivoiser les députés La République en marche (LREM), ce n'est toujours pas le cas du président de la République, selon Le Parisien.Battu platement par Benoît Hamon lors de la primaire de la gauche pour l'élection présidentielle, Manuel Valls a dû repartir de zéro.
Après avoir décidé mardi 3 octobre d'exclure immédiatement M. Darmanin, candidat en place non éligible aux dernières élections sénatoriales sur une liste LREM, pour "dissidence électorale", le bureau politique LR a en effet finalement décidé d'accorder un délai de huit jours à l'ex-maire de Tourcoing ainsi qu'à ses camarades. Christian Jacob semble déjà avoir son avis sur la question. "Il y a un cadre juridique, un règlement intérieur qu'on doit respecter", a expliqué dimanche 8 octobre sur BFMTV le chef de file des députés LR. "La France est régie par des lois, une association, un syndicat, un parti par un cadre juridique", a développé l'ancien ministre. "Le fond de ma pensée, c'est qu'on n'a plus rien à voir ensemble", a-t-il lancé. À propos d'Edouard Philippe, il a expliqué que "la légitimité d'un Premier ministre, il l'a du président de la République, qui l'a nommé, et de la majorité à l'Assemblée nationale". "Le Premier ministre ne peut être le chef de la majorité et se revendiquer d'un parti de l'opposition", Les Républicains, a-t-il fait valoir. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, "s'est au moins présenté sous l'étiquette En Marche" lors des dernières élections législatives, dans l'Eure, a-t-il ajouté.Parmi la cinquantaine de membres présentes au bureau politique la semaine dernière, seul Christian Estrosi, maire de Nice, avait voté contre l'exclusion de Gérald Darmanin, Laurence Sailliet, proche du président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, choisissant elle de s'abstenir.
POLITIQUE. Alors que Les Républicains pourraient exclure la semaine prochaine ses membres pro-Macron, le chef de file des députés LR s'est déjà fait un avis.Édouard Philippe et Gérald Darmanin seront-ils exclus des Républicains ? Le sort du Premier ministre et du ministre de l'Action de l'Action et des Comptes publics, tout comme ceux de Sébastien Lecornu, secrétaire d'État auprès de Nicolas Hulot, et de Thierry Solère et Franck Riester, fondateurs du groupe Les Constructifs à l'Assemblée, devraient être scellés en milieu de semaine prochaine.
L'accord a été négocié par l'Allemagne, la France, les Pays-Bas et l'Italie avec le groupe né en 1999 de la fusion du Suédois Astra et du Britannique Zeneca. Il prévoit l'approvisionnement de l'ensemble des pays membres de l'Union européenne, ainsi que d'autres pays européens volontaires, dès qu'un vaccin contre le Covid-19 sera découvert.Le nombre des doses pourrait même aller jusqu'à 400 millions, a affirmé AstraZeneca dans un communiqué.Le groupe pharmaceutique "s'est engagé à ne réaliser aucun bénéfice" sur ce contrat, a de son côté prévenu le ministre français de la Santé, Olivier Véran, dans un communiqué.- Livraisons "avant la fin de l'année" -Le laboratoire a en outre promis de "mettre en place une chaîne d'approvisionnement localisée en Europe", selon le gouvernement français.La mise au point d'un vaccin pourrait être achevée avec succès d'ici à la fin de l'année, ont précisé à l'AFP des sources gouvernementales allemandes.Les doses "doivent être distribuées à tous les États membres qui veulent participer, en fonction de la taille de leur population", a expliqué le ministère allemand de la Santé."Pour que les vaccins soient disponibles en grand nombre très rapidement après leur éventuelle approbation cette année ou l'année prochaine, les capacités de production doivent être garanties par contrat dès maintenant", a-t-il fait valoir.L'"action rapide et coordonnée d'un groupe d'États membres" va bénéficier à "tous les citoyens de l'UE", s'est réjoui le ministre allemand de la Santé, Jens Spahn."L'accès à un vaccin sera une étape essentielle pour garantir la protection de nos concitoyens contre un retour de la pandémie", a réagi son homologue français, promettant de premières livraisons "avant la fin de l'année 2020".- Course au vaccin -La Commission européenne avait défendu vendredi auprès des pays de l'UE l'idée de se regrouper pour garantir un accès privilégié à un futur vaccin.Elle plaidait notamment pour la mise en place de contrats d'achats anticipés, un principe accepté par les Etats membres, même si la santé reste une compétence nationale et non communautaire.La Commission s'était dite prête à utiliser quelque 2,4 milliards d'euros disponibles dans l'instrument d'aide d'urgence débloqué pendant la crise pour assurer ces contrats.Au moment où les laboratoires tentent de trouver un vaccin en un temps record -douze à 18 mois, contre plusieurs années en temps normal-, ces avances sur paiement leur permettraient d'investir dans les capacités de production, alors que les essais cliniques sur les humains ne sont pas encore finalisés.Cet engagement donne le droit aux Etats membres d'acheter un certain nombre de doses à un prix donné une fois le vaccin disponible, en contrepartie du risque pris en matière d'investissements.Les négociations "se poursuivront avec d'autres laboratoires pharmaceutiques afin de maximiser les chances de disposer rapidement d'un vaccin en quantité suffisante et au meilleur coût", a dit samedi le ministre français.Les principaux groupes pharmaceutiques sont engagés dans une course pour mettre au point un vaccin contre le coronavirus, qui a jusqu'à présent fait plus de 417.000 morts et contaminé plus de 7,4 millions de personnes dans le monde.AstraZeneca avait fait savoir vendredi qu'il attendait pour septembre des résultats sur l'efficacité du vaccin contre le Covid-19 sur lequel il travaille avec l'université d'Oxford. Des tests sont effectués en Grande-Bretagne, ainsi qu'au Brésil, devenu l'épicentre de la pandémie.Au total, une dizaine de travaux sur différents vaccins ont atteint le stade des essais cliniques dans le monde.
L'Union européenne a sécurisé samedi son approvisionnement en vaccins contre le nouveau coronavirus en concluant un accord avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca qui garantit la fourniture de 300 millions de doses.
Météo France a étendu sa vigilance orages et pluie-inondation de niveau orange à 6 départements du sud de l'Hexagone, dimanche 14 décembre. L'alerte, qui concernait déjà l'Aude, l'Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Tarn, est désormais également en vigueur pour l'Aveyron (12) et la Haute-Garonne. La fin de cet "épisode méditerranéen très actif" est prévu au plus tôt pour la soirée de lundi 15 octobre.Durant la nuit prochaine les conditions vont se dégrader fortement avec l'arrivée de pluies orageuses tout d'abord sur le Roussillon, l'Aude, le sud du Tarn, le Nord-est de la Haute-Garonne, l'Hérault et l'Aveyron.L'organisme de surveillance météorologique indique que les cumuls de pluies attendus sont : sur le Sud du Tarn, l'Aveyron et le Nord-Est de la Haute-Garonne, 40 à 60 mm, localement 100 à 120 mm sur le relief (Monts de Lacaune, Montagne Noire), sur l'Hérault, l'Aude et les Pyrénées Orientales de l'ordre de 100 à 120 mm localement 150 mm en plaine et jusqu'à 180 mm sur les zones de relief sur une période de 24h.De violentes rafales de vent sont également possible, met en garde Météo France.
Un nouvel épisode d'intempéries va frapper le pourtour méditerranéen dans la nuit de dimanche 14 à lundi 15 octobre, avec de forts cumuls de précipitations attendus.
Le déconfinement continue de faire son effet en France. Démarré le 11 mai dernier, il pourrait vivre un tournant important durant la semaine qui débute ce lundi 25 mai. Selon les informations de BFMTV, si de nombreux voyants sont au vert, plusieurs aspects vont être scrutés pour permettre une sortie future de cette crise sanitaire liée à l'épidémie de coronavirus dans le pays. Comment pourrait s'organiser la deuxième phase du déconfinement ?par BFMTVLes derniers chiffres ont tendance à donner bon espoir aux Français. Le Parisien rappelle que le nombre de nouvelles hospitalisations dimanche 24 mai était le plus bas depuis le 29 avril dernier : 121 nouveaux patients, contre 152 et 253 les dimanches précédents.Une légère hausse du nombre total de patients hospitalisés a été relevée. Contactée par Le Parisien, la Direction générale de la santé calme l'inquiétude en soulignant que « le retard des déclarations habituel a pu être accentué et certaines sorties d'hôpital ont pu être repoussées ce week-end en raison du long pont de l'Ascension ».« Dire que l'épidémie est finie, c'est encore beaucoup trop tôt »Le déconfinement agite toujours le pays. Interrogé par BFMTV, l'épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale de l'Université de Genève Antoine Flahault assure que la France est « en pleine décrue » mais rappelle que « dire que l'épidémie est finie, c'est encore beaucoup trop tôt ».Une récente étude effectuée auprès de 2 300 médecins révélait que 344 d'entre eux seulement affirment avoir eu un test positif. « Rapporté à toute la France cela fait un nombre de cas nouveaux peu important », décrypte Jacques Battistoni, président du syndicat des médecins généralistes MG France. « Nous savons bien qu'il y a un décalage entre la contamination éventuelle de la phase du déconfinement et l'apparition des symptômes et encore plus la consultation et le test. Donc c'est seulement à partir de cette semaine que l'on va voir s'il y a un effet du déconfinement sur le nombre de cas. »Les dépistages devraient jouer un rôle majeur pour mesurer l'avancée de l'épidémie dans le pays. Ils doivent également permettre d'identifier les potentiels nouveaux foyers de contamination et par conséquent les contrôler. L'arrivée d'une météo chaude, avec une hausse des températures, pourrait apporter « ce qu'on appelle le frein estival sur les maladies respiratoires, qui est possiblement en jeu en ce moment », souligne Antoine Flahault auprès de BFMTV.Les prochaines observations risquent de s'avérer décisives. Membre de l'Académie nationale de médecine et ancien directeur de l'Institut Pasteur, Patrick Berche estime qu'en fonction des résultats, « le 2 juin, on pourra probablement desserrer l'étau. » De nouvelles consignes pourraient alors être annoncées ce jour-là.
Lundi 25 mai commence une semaine décisive pour la France dans sa lutte contre le coronavirus. BFMTV revient sur les enjeux à observer durant les prochains jours pour réussir le déconfinement du pays.
Atteint d'une leucémie depuis novembre 2016, Alym Ould Teibe, 10 ans, a subi deux greffes de moelle osseuse, en juin et septembre 2017, selon sa mère. Depuis l'annonce de son diagnostic, le petit garçon a vécu dans l'isolement, afin d'éviter tout microbe, explique Le Parisien. Alors quand le 9 avril dernier, le médecin a autorisé Alym à sortir pour la première fois en un an et demi, sa mère a décidé de l'emmener au Parc Saint-Paul, dans l'Oise. "Il l'avait choisi car il y avait passé une superbe journée avec ses copains du foot, peu de temps avant sa maladie", précise sa mère, Fatiha Ould Teibe, habitant à Cergy-Pontoise (Val d'Oise) au quotidien. Seule condition du médecin : le port d'un masque chirurgical de protection. Mais samedi 21 avril, à l'arrivée au parc d'attractions, Alym Ould Teibe n'a pu accéder à l'établissement, "en raison du règlement", selon les explications données par une employée. "C'est pour éviter de sélectionner ceux qui sont contagieux ou pas. C'est le règlement", a-t-elle justifié. Des propos filmés par Fatiha Ould Teibe et diffusés sur les réseaux sociaux. Le règlement, consultable sur le site internet du parc, indiquait alors que "le port de vêtement dissimulant le visage est interdit au Parc Saint-Paul", sans autre précision.DES EXCUSES QUI PASSENT MAL"J'ai appelé cet après-midi la maman d'Alym Ould Teibe et je me suis excusé. Je lui ai dit qu'elle serait bien accueillie, elle et son enfant, s'ils voulaient revenir au parc. Que c'était un loupé", a déclaré mardi 24 avril à l'AFP Gilles Campion, directeur du Parc Saint-Paul et parent de l'emblématique "roi des forains" Marcel Campion. "C'est à mon fils et mes enfants qu'il faut présenter des excuses. Il est encore en traitement de cette maladie très grave. Ce qui s'est passé est inacceptable, triste et révoltant", a réagi Fatiha Ould Teibe.Le directeur du parc a annoncé que "le règlement allait être modifié". "Les visiteurs porteur d'un masque hygiénique doivent présenter un certificat médical de non-contagion", était-il indiqué mardi soir.
Samedi 21 avril, le petit Alym s'est vu refuser l'entrée du parc situé dans l'Oise parce qu'il portait un masque médical. "C'était un loupé", a assuré le directeur du parc.
À la fin de chaque émission, l'animateur martèle depuis des années "Sortez couverts". Bien plus qu'un simple slogan puisque c'est le nom qui a été donné à certains préservatifs.D'abord vendus par boites de 12 au prix de 2 euros, il vont très bientôt être remboursés par la Sécurité sociale. "La capote "Sortez couverts" va être remboursée par la Sécurité sociale ! Ça va paraître dans les prochains jours au "Journal officiel" : les médecins pourront prescrire des préservatifs et les utilisateurs, se faire rembourser. C'est le combat de ma vie, avec des opérations spéciales, des installations de distributeurs...", a annoncé Christophe Dechavanne au site du Figaro ce vendredi 18 janvier.Une satisfaction qu'il a partagée sur son compte Twitter. "Je suis tellement content... et fier un peu... Amis médecins, attendez quelques semaines que le journal officiel le publie... mais après... n'hésitez pas à prescrire si besoin", écrit Christophe Dechavanne.Des médecins qui avaient déjà été prévenus par la ministre de la Santé en novembre dernier. "On pourra maintenant, quand on est un jeune ou quand on présente des risques particuliers, ou pas d'ailleurs, quand on est une femme ou quand on est un homme, aller voir son médecin et avoir des préservatifs remboursés sur prescription médicale", avait annoncé Agnès Buzyn sur France Inter.Depuis le 10 décembre, les préservatifs de la marque Eden étaient les seuls à être remboursés par la Sécurité sociale. Mais ils devraient donc être très bientôt rejoints par les préservatifs "Sortez couverts" si chers à Christophe Dechavanne. Une des solutions pour faire baisser le nombre de contaminations alors que chaque année, en France, 6 000 personnes apprennent leur séropositivité.
Christophe Dechavanne remporte enfin le combat qu'il mène depuis plus de 30 ans.
"De nombreuses personnes à Hong Kong craignent que leur mode de vie - que la Chine s'est engagée à maintenir - ne soit menacé" par cette loi, a écrit M. Johnson dans un article pour le Times de Londres et le South China Morning Post."Si la Chine va de l'avant et justifie ces craintes, la Grande-Bretagne ne pourra pas en conscience hausser les épaules et passer à autre chose; au contraire, nous honorerons nos obligations et nous fournirons une alternative", a assuré M. Johnson.Quelque 350.000 personnes à Hong Kong détiennent actuellement le "passeport britannique d'outre-mer", qui donne l'accès sans visa à la Grande-Bretagne pour un séjour allant jusqu'à six mois, a indiqué M. Johnson.Quelque 2,5 millions de personnes supplémentaires seraient éligibles à une demande d'obtention de ce document, délivré aux habitants de l'ancienne colonie britannique lors de sa rétrocession à la Chine en 1997.Adoptée par l'Assemblée nationale populaire (ANP) chinoise mais non finalisée, la loi sur la sécurité nationale prévoit de punir les activités séparatistes, "terroristes", la subversion, ou encore les ingérences étrangères dans le territoire autonome chinois.Décidée par Pékin après une vague de manifestations pour les libertés à Hong Kong, la loi a provoqué une levée de boucliers internationale et un regain d'agitation dans ce territoire autonome du sud de la Chine.Les opposants à l'influence de Pékin dans le territoire affirment que la mesure ouvre la voie à une régression sans précédent des libertés dans la métropole financière de 7 millions d'habitants.Or Pékin s'est engagé lors de la rétrocession à garantir à Hong Kong une large autonomie et des libertés selon le principe "un pays, deux systèmes"."Si la Chine impose sa loi sur la sécurité nationale, le gouvernement britannique modifiera sa législation sur l'immigration et permettra à tout détenteur de ces passeports résidant à Hong Kong de venir au Royaume-Uni pour une période renouvelable de 12 mois et d'obtenir d'autres droits, y compris le droit de travailler, ce qui les mettrait sur la voie de la citoyenneté", a écrit Boris Johnson.L'imposition de la loi sur la sécurité à Hong Kong "restreindrait ses libertés et réduirait substantiellement son autonomie", a souligné le Premier ministre britannique."La Grande-Bretagne n'aurait alors pas d'autre choix que de maintenir ses profonds liens d'histoire et d'amitié avec le peuple de Hong Kong", a-t-il dit.Londres avait déjà évoqué des plans pour accorder des droits supplémentaires aux détenteurs hongkongais d'un "passeport britannique d'outre-mer", joignant aux protestations internationales contre la loi sur la sécurité.Le ministre britannique des Affaires étrangères, Dominic Raab, avait exhorté mardi Pékin à reculer."Il est encore temps pour la Chine de réfléchir, de s'éloigner du précipice et de respecter l'autonomie de Hong Kong et ses propres obligations ainsi que ses obligations internationales", avait déclaré M. Raab devant le Parlement.Mais l'intervention personnelle de M. Johnson fait significativement monter la pression de Londres sur Pékin.Lui aussi a appelé la Chine à ne pas appliquer la loi. "J'espère qu'on n'arrivera pas là", a-t-il écrit. "La Grande-Bretagne ne cherche pas à entraver la montée de la Chine" dans le concert des nations, a-t-il assuré."La Grande-Bretagne veut seulement que Hong Kong prospère dans le cadre de +un pays, deux systèmes+", a-t-il dit. "J'espère que la Chine veut la même chose. Travaillons ensemble pour qu'il en soit ainsi".
Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré mardi qu'il proposerait à des millions d'habitants de Hong Kong des passeports et un possible accès à la citoyenneté britannique si la Chine persiste à imposer au territoire sa loi sur la sécurité nationale.
Depuis l'annonce de la nomination de Bertrand Delais à la tête de la chaîne parlementaire LCP-AN, les critiques fusent. Élu par le Bureau de l'Assemblée nationale pour un mandat de trois ans avec 13 voix pour, 7 contre, sur proposition du président de l'Assemblée (LREM) François de Rugy, le documentariste est l'auteur de deux portraits du président Emmanuel Macron, dont En Marche vers l'Élysée diffusé sur France 2.Depuis cette nomination, les réactions se sont multipliées. Un député de l'opposition a confié à l'AFP que le débat avait été "très tendu". "Toutes les oppositions ont voté contre (Delais, NDLR) et la macronie a fait bloc", a protesté l'Insoumise Clémentine Autain, qui a pris part au vote. "Ce choix est scandaleux. Il confirme le mépris de la macronie pour le pluralisme". "La nomination d'un hagiographe de Macron à la tête de LCP en dit long sur ce pouvoir qui méthodiquement cherche à neutraliser tous les contre-pouvoirs", a twitté Olivier Faure, le patron des députés PS. La présidente du FN Marine Le Pen a souligné sur le même réseau social qu'il y avait "un vrai problème avec les médias et le traitement de l'information dans notre pays". Citant plusieurs tweets de Bertrand Delais où il qualifie la France de "crispée et raciste", la présidente du FN a accusé le journaliste d'être "un macroniste béat et un militant anti-FN"."La manière dont s'est déroulée cette nomination ne présage rien de bon. C'est même un doux parfum d'ORTF...", a déploré le syndicat FO Médias. "Le choix pour la présidence de LCP pour complaire au prince est toujours une menace", a twitté Marie-Pierre de la Gontrie, sénatrice PS. Delais a eu "les meilleures notes", selon LREMFace à ces accusations, les ténors de la majorité sont montés au créneau. "Quand il présente son projet stratégique et qu'il le fait sur un document écrit anonyme, il a les meilleures notes de tous les candidats", a expliqué jeudi matin 15 mars sur Franceinfo le délégué général de La République en Marche (LREM) Christophe Castaner. C'est ça l'essentiel, plutôt que le délit de faciès qui fait que certains, quand ils le voient, à ce moment-là lui mettent de mauvaises notes et dénoncent, in fine, le choix qu'ils avaient fait sur le projet stratégique par écrit", a ajouté le secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement.Assurant en outre n'avoir "jamais vu" Bertrand Delais pendant la campagne agir "comme militant", il a appelé à "ne pas faire de mauvais procès". "On n'est pas forcément de qualité parce qu'on est critique négatif contre le président de la République, et l'inverse est vrai aussi", a-t-il fait valoir.Sur RMC et BFMTV, le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a lui aussi souligné que le projet écrit et anonyme de Bertrand Delais avait été "noté comme le meilleur" des onze candidats, et qu'il a ensuite obtenu "la meilleure moyenne" face aux deux autres derniers candidats restants, la PDG sortante Marie-Eve Malouines et l'ancien journaliste d'Europe 1 et LCP Thierry Guerrier."Il était le mieux noté par des gens de gauche, de droite, des pro-Macron, des anti-Macron. Ensuite il y a eu un oral avec 5 candidats et sur les trois (finalistes) il a obtenu la meilleure moyenne. Moi je n'avais pas d'a priori", a-t-il insisté. "J'ai gagné à la régulière", s'est de son côté défendu Bertrand Delais dans un entretien mercredi à Télérama. "Tout au long de la procédure de nomination, j'ai fait la course en tête (...) Même des gens qu'on ne peut pas soupçonner d'être macronistes m'ont donné des bonnes notes". Son projet pour LCP, qui partage le canal 13 de la TNT avec Public Sénat, est de "réaffirmer" le "prisme particulier" de la chaîne, qui "se noyait face aux autres chaînes d'information", a-t-il expliqué. "J'ai envie de réhabiliter le travail parlementaire", pour faire face à la "défiance croissante des citoyens pour leur représentants", a-t-il souligné. Il prendra son poste le 8 juin.
La nomination de Bertrand Delais, présenté comme un proche du chef de l'État, à la tête de LCP a été vivement critiquée par une partie de la gauche. "Il était le mieux noté par des gens de gauche, de droite, des pro-Macron, des anti-Macron", a rétorqué jeudi matin le président de l'Assemblée nationale François de Rugy.
La maladie, appelée syndrome multi-inflammatoire chez les enfants (MIS-C) par les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies, a pour la première fois été signalée fin avril au Royaume-Uni. Une centaine de cas, dont au moins trois décès, ont ensuite été rapportés dans l'Etat de New York."Les prestataires de soins qui ont traité ou traitent des patients de moins de 21 ans correspondant aux critères de (la maladie) MIS-C doivent signaler les suspicions de cas à leur département de santé local", ont fait savoir les Centres de prévention américains (CDC). Ces critères sont l'apparition de symptômes comme la fièvre et l'inflammation de plusieurs organes nécessitant une hospitalisation, avec l'impossibilité d'établir un diagnostic, ainsi que l'exposition au Covid-19 ou la confirmation de la maladie chez le patient. Les médecins confrontés à cette maladie ont observé des symptômes similaires à ceux de la maladie de Kawasaki, un syndrome vasculaire affectant les jeunes enfants et dont la cause reste indéterminée.Selon les CDC, l'hypothèse de cette maladie doit être considérée "pour toute mort infantile avec preuve d'une infection au SARS-CoV-2", le nom du nouveau coronavirus causant la maladie Covid-19. L'apparition de ces symptômes inflammatoires semble intervenir quatre à six semaines après que l'enfant a été infecté par le virus, alors qu'il a déjà développé des anticorps, selon le pédiatre Sunil Sood, du centre médical pour enfants Cohen à New York, interrogé par l'AFP. "Ils avaient le virus, leur corps l'a combattu. Mais maintenant il y a cette réponse immunitaire différée et excessive", a-t-il expliqué. Renforçant encore le mystère autour de cette maladie, aucun cas semblable n'a été rapporté chez des enfants en Asie, y compris en Chine où le virus est apparu en décembre. Certains avancent la possibilité de raisons génétiques à cela, selon Sunil Sood.
Les autorités américaines ont émis jeudi un avertissement à destination des professionnels de santé concernant une maladie inflammatoire rare, mais potentiellement mortelle, touchant les enfants et probablement liée au Covid-19.
Qui dit janvier 2017, dit rentrée de la mi-saison du PAF. A cette occasion, les chaînes s'apprêtent à dégainer les nouvelles séries et les saisons inédites rangées précieusement dans leurs cartons. Ainsi, dans les semaines à venir, les téléspectateurs amateurs de fictions françaises et étrangères vont avoir de quoi se mettre sous la dent et il y en aura même pour tous les goûts. Notre rédaction vous propose donc un petit récapitulatif de ces futurs rendez-vous. A vos agendas !TF1 fait le plein !Après une absence interminable pour les fans au cours du mois de décembre, Les Feux de l'Amour vont effectuer leur grand retour sur TF1 le lundi 2 janvier 2017. Cependant attention, le soap opera culte prendra désormais ses quartiers chaque jour à 11h ! A cette même date, l'attachante Clem reviendra elle aussi avec les épisodes tout frais de sa septième saison, dès 20h55. Le lendemain, le mardi 3 janvier 2017 donc, la première chaîne donnera le coup d'envoi de Chicago Med, un show dérivé de New York Unité Spéciale et de Chicago Police Department. Ici, les amateurs de l'univers créé par le prolifique producteur Dick Wolf suivront le quotidien palpitant d'une bande de docteurs. Pour parfaire le tout, le jeudi 5 janvier 2017, la première chaîne proposera la onzième année d'enquêtes de l'équipe de Section de recherches en prime-time.Des nouveautés très attendues !Le vendredi 6 janvier 2017, France 2 lancera la saison 4 de Cherif, tandis que France 3 offrira le samedi 7 janvier 2017 la septième année du Sang de la vigne. Du côté de M6, place également à l'inédit avec l'arrivée de Glacé le mardi 10 janvier 2017, un thriller de six épisodes avec Charles Berling et Julia Piaton. Bien ficelée, la fiction adaptée du roman du même nom de Bernard Minier est résolument l'un des événements télé de 2017. Le jeudi 12 janvier 2017, M6 débutera aussi la diffusion de Limitless, une nouvelle série d'action malheureusement annulée au terme d'une seule saison. Enfin, le lundi 23 janvier 2017, Canal+ fera découvrir à ses abonnés sa dernière création originale Guyane. Un autre futur rendez-vous incontournable ? Réponse prochainement. En tout cas, quelle(s) série(s) avez-vous le plus hâte de reprendre ou de découvrir ?
Alors que la rentrée de janvier 2017 est déjà là, découvrez dans notre agenda spécial séries télé à quelle date les programmes qui vont vous rendre accros débuteront cette année !
Cet été, le Comité des droits de l'Homme de l'ONU a épinglé la France pour discrimination religieuse après le licenciement voici dix ans d'une employée voilée de la crèche privée Baby-Loup, désavouant au passage la Cour de cassation qui avait validé en 2014 ce licenciement. Selon La Croix, cette instance de 18 experts va s'attaquer plus largement à la loi sur la burqa. Ils devraient en effet rendre en ce mois d'octobre des "constatations" à propos de deux requêtes de femmes verbalisées pour avoir violé cette loi. Selon eux, la loi votée en 2010 qui interdit de "dissimuler son visage" dans l'espace public, notamment à l'aide d'un voile islamiste comme la burqa et le niqab, porte atteinte à la liberté religieuse et crée une discrimination, a révélé le quotidien catholique mercredi 10 octobre. Le comité des droits de l'Homme de l'ONU a confirmé à Libération qu'une communication sur le sujet serait publiée à la fin du mois, sans pour autant confirmer la teneur de cette communication. La droite s'insurgeLes révélations de La Croix ont vivement fait réagir à droite. "Que l'ONU se concentre sur sa mission, le maintien de la paix, et n'interfère pas sur des décisions intérieures ! La burqa en France, c'est non !", a notamment tweeté le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand (ex-Les Républicains, LR)."Que ce machin se taise! Nous sommes francais. Nous n'avons pas à nous justifier, auprès d'un bidule onusien, de vouloir continuer à interdire la burqa chez nous en France, au nom de la liberté des femmes & de la laïcité", a également fustigé le député LR Guillaume Larrivé."Que l'ONU s'occupe des droits de l'homme (et de la femme) bafoués dans de nombreux pays musulmans avant de nous imposer la burqa !", s'est de son côté offusqué le maire de Béziers Robert Ménard."Et si la France recommandait à l'ONU de se mêler de ses affaires ?", a réagi le maire Rassemblement national (RN) de Hénin-Beaumont Steeve Briois.Mi-septembre, Force républicaine, le mouvement dirigé par le sénateur LR Bruno Retailleau, avait fait 30 propositions "pour faire reculer l'islamisme en France", parmi lesquelles le renforcement de la loi sur le port de la burqa.
Selon La Croix, le Comité des droits de l'homme de l'ONU devrait prochainement contester la loi française de 2010, estimant qu'elle crée une discrimination.
Epinards, pommes de terre, romarin, carottes, basilic, piments, tomates, concombres, pastèques, haricots... font florès."Avant nous n'avions ni le temps, ni la place, mais nous sommes en temps de pandémie, et j'ai pu m'y mettre. Maintenant c'est un complément pour nous nourrir", a expliqué à l'AFP Adriana Armas, une étudiante âgée de 25 ans qui vit dans la capitale.Au Guatemala, où un couvre-feu est imposé à la population, plus de 5.000 cas avérés ont été comptabilisés officiellement, et plus d'une centaine de malades sont morts du nouveau coronavirus."Bien sûr, nous ne vivons pas de l'agriculture comme beaucoup de gens à la campagne. C'est un plan B en prévision de ce qui peut nous arriver" en matière de pénurie alimentaire, ajoute l'étudiante.Elle raconte avoir commencé ses semis dans des cartons à oeufs où elle avait mis de la terre, et "peu à peu les plantes ont commencé à pousser", lui fournissant des vivres frais.L'ingénieure chimiste Crista Chavez, 28 ans, en télétravail, cultive elle aussi dans sa maison de la ville de Guatemala un petit potager pour la famille, dont elle enrichit la terre avec son propre compost.- "Beaucoup d'apprentissage" -"Je le vois comme quelque chose de long terme car cela demande beaucoup d'apprentissage, d'acquérir beaucoup de techniques, et comme êtres humains cela fait partie de nous, le fait de pouvoir récolter", assure-t-elle.Pour elle, il faut apprendre aux enfants à jardiner. Une conviction que partage Erick Torres, un éducateur qui enseigne pour une organisation internationale les techniques d'agriculture bio à des paysans qui ont besoin de parvenir à l'autosuffisance alimentaire."En raison de la situation que nous vivons (à cause du coronavirus), nous voyons la nécessité d'élargir et diversifier les cultures pour subvenir aux besoins alimentaires", insiste Erick Torres, qui aide son frère à construire une serre dans la ville touristique d'Antigua Guatemala (au sud-ouest de la capitale).En plus de produire des aliments, les potagers permettent de remettre au goût du jour "les semences traditionnelles" qui se transmettent de génération en génération, se félicite-t-il.- Un héritage à transmettre -"Le potager, c'est une école, il produit de la nourriture, des semences et permet la transmission de notre héritage biologique et culturel", insiste Erick Torres qui doit prodiguer à présent ses conseils sur internet.La demande pour des semences a explosé avec la multiplication de potagers familiaux, et Erick Torres dit avoir vendu en deux semaines ce qu'il mettait sept mois habituellement à écouler.Le neveu de l'éducateur, Alejandro Torres, un barman âgé de 23 ans, privé de travail, s'est mis lui aussi à jardiner, pour fournir de la nourriture à la famille et permettre d'économiser de l'argent pour le loyer.Comme ce n'est pas rare à Antigua Guatemala, c'est toute la famille qui a été frappée par la crise du tourisme : "Mon papa est guide touristique, ma petite soeur a été licenciée de son travail de serveuse dans un bar, ma grande soeur faisait la cuisine et préparait le café... Nous avons dû fermer notre restaurant en raison des restrictions imposées par le gouvernement" pour lutter contre la pandémie, se lamente Alejandro Torres.Mais, ajoute-t-il avec fierté, "maintenant, avoir une carotte, une pomme de terre dans son assiette cela nous fait mesurer la valeur de l'aliment et de la terre" qui l'a produit."Retrouver nos racines, c'est important. Malheureusement, il nous aura fallu en passer par là (...) pour savoir d'où nous tirons notre nourriture (...) réapprendre à cultiver des potagers", commente le barman reconverti.
Les Guatémaltèques ont entrepris de lutter contre les pénuries alimentaires en temps de confinement contre le coronavirus en improvisant des potagers sur leurs balcons ou dans les patios de leurs maisons.
Confondu grâce à des analyses ADN et un travail d'enquête complet, un jeune mineur a été inculpé et écroué, soupçonné d'avoir tranché la main d'un autre avec un couteau de boucher, lors d'une rixe entre quartiers en région parisienne, a-t-on appris mercredi 1er juillet de source policière. Les affrontements particulièrement violents qui s'étaient déroulés "sur fond de vol de scooter", avaient eu lieu les 11 et 14 juin entre une cinquantaine de jeunes de Sartrouville et Houilles, deux villes voisines au nord-ouest de Paris, selon la même source. Les jeunes s'étaient affrontés à coups de mortiers d'artifice, barres de fer, battes de baseball et béquilles. Le 14 juin, un jeune homme de Sartrouville âgé de 18 ans avait eu la main tranchée et un autre, âgé de 19 ans, avait été blessé à la tête.Auditions, enquêtes de voisinages et exploitation de la vidéosurveillance ont permis d'identifier "un individu mineur, défavorablement connu des services de police", comme l'agresseur du jeune blessé à la main, selon la police. Les analyses ADN effectuées notamment sur le manche d'une feuille de boucher - une sorte de couteau permettant de débiter des carcasses - retrouvée quelques jours après les faits sur les lieux des affrontements ont permis de le confondre. Interpellé et placé en garde à vue, il a reconnu avoir participé aux rixes, mais nié avoir utilisé la feuille de boucher, qu'il a cependant indiqué avoir eu en main.L'adolescent a été inculpé pour "tentative de meurtre, violences volontaires en réunion avec arme" et "participation à un attroupement armé", et écroué, a précisé la police.
Il a été inculpé pour "tentative de meurtre, violences volontaires en réunion avec arme".
En prévision de la journée internationale des droits des femmes, les salariés de la SNCF sur l'axe Sud-Est avaient reçu la consigne de distribuer des chocolats aux passagères de 1re classe des TGV Lyon-Paris. Une initiative immédiatement dénoncée par la CGT Cheminots de Lyon qui a pointé du doigt "une discrimination".Face à la polémique, la distribution de chocolats a finalement été annulée. La direction nationale de la SNCF a réfuté toute implication et a indiqué à LCI qu'il s'agissait "d'une initiative locale sur l'axe TGV Sud-Est, déplacée et complètement contraire aux valeurs de la SNCF et aux consignes données en interne depuis des années".Sur son compte Twitter, le groupe SNCF a d'ailleurs publié un communiqué pour rappeler que "les actions menées par SNCF tournent toutes autour de l'égalité des droits, de l'égalité des parcours professionnels et de la lutte contre le sexisme et le harcèlement".
Une antenne locale de la SNCF avait prévu ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, de distribuer des chocolats aux femmes dans les TGV Lyon-Paris, mais seulement en 1re classe, rapporte LCI.
Retrouvée par un résident du domaine, la femme, sans papiers d'identité, avait les "pieds attachés", a indiqué vendredi le parquet d'Évry, confirmant une information du Parisien. "Il pourrait s'agir d'une résidente" du domaine, selon le parquet. "Le corps ne portait pas de trace apparente de violence. C'est donc l'autopsie qui permettra d'en savoir davantage sur les causes du décès".Une femme présentant des "troubles psychologiques"L'homme qui a fait la macabre découverte était parti à sa recherche, "inquiet de voir la porte du logement de sa voisine ouverte". Il a fini par la retrouver au fond d'un puits de drainage, qui permet d'évacuer l'eau drainée du terrain du château, précise Le Parisien. Selon le quotidien, il s'agissait d'une femme d'une soixantaine d'années présentant des "troubles psychologiques". L'enquête visant à déterminer les causes de la mort a été confiée au commissariat d'Arpajon.Le "domaine des Géorgiens", qui s'étend sur cinq hectares et accueille actuellement une poignée de résidents permanents, abrita à partir de 1922 le premier gouvernement démocratique en exil de ce petit Etat du Caucase. Après travaux, les lieux devraient se transformer dans les années à venir en centre historique et culturel franco-géorgien.
Le corps d'une femme a été retrouvé "les pieds attachés" au fond d'un puits de drainage le jeudi 14 juin près du château de Leuville-sur-Orge (Essonne), propriété de l'État de Géorgie. Les causes de la mort restent, pour l'heure, inconnues.
L'Elysée a déclaré "regretter vraiment" qu'une trentaine d'ONG, réunies au sein du Réseau action climat (RAC), aient annoncé leur refus d'aller au sommet qui s'ouvre samedi à Biarritz. "La porte reste ouverte" et "notre volonté d'associer pleinement la société civile reste entière", a assuré la présidence. Elle a ensuite annoncé que le centre de presse, où travailleront les nombreux journalistes attendus, serait finalement ouvert à davantage d'ONG, comme elles le demandaient.Le RAC, qui fédère 32 associations nationales et locales, dont Greenpeace, la LPO, Oxfam France ou le Secours catholique, a dénoncé la décision de l'Elysée de "limiter le nombre d'accréditations des ONG" et de "les garder à l'écart du sommet". "Le gouvernement ne daigne accorder qu'un quota de 25 accréditations pour les ONG, contre près d'une centaine les années précédentes", précise le RAC, qui regrette "une atteinte à la liberté d'expression de la société civile". L'Elysée indique qu'une salle a été mise à disposition des ONG à Biarritz. La présidence met aussi en avant l'organisation d'une journée "de dialogue" qui se tient vendredi, de 10H00 à 18H00, à l'Elysée où les rencontres vont se succéder pour discuter de l'égalité hommes-femmes, de la lutte contre les inégalités ou de la protection du climat, qui sont les principaux thèmes mis en avant par la France pour le G7. Emmanuel Macron y participera pour "recueillir les recommandations" de ces acteurs associatifs et "concrétiser le lancement d'un certain nombre d'initiatives", a précisé l'Elysée. La journée débutera par une rencontre avec les représentants du Conseil consultatif du G7 pour l'égalité entre les femmes et les hommes, présidé par les deux prix Nobel de la paix 2018, Nadia Murad, jeune Irakienne de la minorité des Yézidis, et Denis Mukwege, gynécologue de la République démocratique du Congo. Suivra un déjeuner avec des responsables d'ONG autour des droits de l'Homme, de la démocratie et de la protection de l'environnement. Devraient notamment être représentés Human Rights Watch (HRW), RSF, Amnesty International, Care, Coordination Sud, WWF et la Fondation européenne pour le climat, selon l'Elysée.L'après-midi, Emmanuel Macron et plusieurs ministres débattront avec une centaine de dirigeants de groupes et d'entreprises, comme Danone, Veolia, CMA-CGM, Renault ou Hermès. Sera alors annoncée la création "de coalitions d'entreprises qui s'engagent pour une croissance inclusive et pour la réduction de leur impact environnemental dans le domaine de l'industrie textile, du transport maritime et des technologies de réfrigération", selon l'Elysée.Les anti-G7 sont réunis depuis mercredi pour un contre-sommet à Irun (Espagne) et Hendaye (France). Ils dénoncent un sommet que des ONG jugent "bunkerisé". Ils appellent à manifester samedi.
Emmanuel Macron recevra vendredi des représentants de la société civile, à la veille de l'ouverture du G7, que plusieurs ONG ont décidé de boycotter, en regrettant d'être laissées "à l'écart" du sommet.
Un pompier du Val-d'Oise a-t-il fait partie des Black blocs lors de l'acte XXIII des gilets jaunes ? C'est ce que tentent désormais de déterminer les enquêteurs. Comme l'ont eux-mêmes indiqué les pompiers du Sdis 95 dans un post Facebook publié samedi 20 avril, peu avant 23 heures, et repéré par Le Parisien, l'un des leurs ferait partie des 243 personnes interpellées à l'occasion de l'acte XXIII des gilets jaunes dans la capitale. Les pompiers du Val-d'Oise prêts à prendre des sanctions Selon le message posté sur le réseau social du Service départemental d'incendie et de secours du Val-d'Oise, l'homme "a été interpellé [...] avec en sa possession des cocktails Molotov et des feux d'artifice, et pourrait faire partie des Black blocs". Si le Sdis 95 a par ailleurs précisé respecter la présomption d'innocence, il a tout de même tenu à faire savoir que "des mesures conservatoires, visant à interdire [le pompier en question ndlr.] de prendre des gardes, ont d'ores et déjà été prises dans l'attente des résultats de l'enquête". Et de renchérir : "Le Service Départemental d'Incendie et de Secours du Val d'Oise va se porter partie civile, et si les faits sont confirmés, la sanction la plus lourde sera demandée auprès du conseil de discipline envers cet agent qui n'a plus sa place chez les sapeurs-pompiers dès lors qu'il a transporté des engins incendiaires lors d'une manifestation."Un sac siglé "sapeurs-pompiers de Persan" retrouvé Pour l'heure, l'homme n'est que soupçonné de faire partie des Black blocs et tout reste à prouver. Mais selon Le Parisien, l'individu pourrait faire partie des sapeurs-pompiers de la caserne de Persan, une commune d'un peu plus de 12 000 habitants, située au nord-est de Pontoise. En effet, parmi les objets confisqués par les policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) du XIIe arrondissement de la capitale se trouve un sac siglé "sapeurs-pompiers de Persan", comme en témoignent des photos diffusées sur Internet. D'après Le Parisien, ces projectiles et divers objets auraient été récupérés lors de l'arrestation samedi matin de six Black blocs. Il s'agirait dans le détail de "cocktail Molotov, mortier, feu d'artifice, bombe lacrymogène et de banderole contre la police", rapporte encore le quotidien.
Parmi les personnes interpellées à Paris samedi 20 avril, lors de l'acte XXIII des gilets jaunes, un sapeur-pompier du Val-d'Oise serait notamment soupçonné de faire partie des Black blocs.
Qu'est-il arrivé à Martin Pennica ? C'est la question que se posent ses proches après la disparition de ce jeune homme de 24 ans samedi soir à l'issue d'une soirée festive en plein centre de Bordeaux. Selon France 3 Nouvelle-Aquitaine, qui rapporte l'information, l'étudiant en médecine a été perdu de vue la dernière fois vers 5 heures du matin rue Esprit des Lois, à la sortie de la boite de nuit "Le Cercle".Ce lundi, la police a lancé un appel à témoins afin de recueillir toute information susceptible de faire avancer les recherches. Martin Pennica a les cheveux "courts châtains, les yeux marron foncé", mesure 1,85m et est sportif. Il portait au moment de sa disparition "un pantalon beige ou clair et une chemise bleue à manches longues". Plusieurs disparitions ? Selon la télévision locale, les caméras de vidéosurveillance devraient être examinées rapidement.Dans le même temps, l'association des internes des hôpitaux de Bordeaux a également diffusé un appel à témoins ce dimanche 20 janvier sur Facebook. Un appel partagé jusqu'à présent plus de 56 000 fois. Certains commentaires évoquent plusieurs disparitions ces derniers temps dans la ville.Originaire de La Réunion, Martin Pennica avait d'abord commencé ses études à Toulouse, avant de les poursuivre dans la cité girondine.
Un interne en ORL est porté disparu à Bordeaux depuis samedi 19 janvier. Le jeune homme de 24 ans a été aperçu la dernière fois à la sortie d'une boîte de nuit, relate France 3 Nouvelle-Aquitaine.
Joyeux anniversaire, Charlotte ! La princesse de Cambridge, petite sœur de George, 5 ans, et grande sœur de Louis, 1 an, fête son 4e anniversaire. Le Palais de Kensington, la résidence officielle du prince William et de Kate Middleton à Londres, publie trois nouvelles photos de la fillette sur les réseaux sociaux. Les clichés ont été pris par sa maman, la duchesse de Cambridge, dans les jardins du palais et de leur résidence du Norfolk. De nombreux internautes notent la ressemblance frappante de la petite Charlotte avec son arrière-grand-mère, la reine Elizabeth II. Le prince Harry et son épouse Meghan, dont la naissance du premier enfant est imminente, n'ont pas oublié de souhaiter son anniversaire à leur nièce. "Joyeux anniversaire Charlotte ! Beaucoup d'amour, H et M bisous", écrivent-ils via leur compte Instagram, "Sussex Royal". Jaloux de leur intimité, le duc et la duchesse de Cambridge publient régulièrement des photos de famille, afin d'éviter d'être traqués par les paparazzis. Le 22 avril, les fans de la famille royale découvraient de nouvelles photos du petit Louis, qui fêtait son premier anniversaire le lendemain.
La cadette du prince William et de son épouse Kate fête ses 4 ans jeudi 2 mai. Pour cette occasion, ses parents dévoilent trois clichés pris par sa maman.
Ce musée d'habitude très populaire, où le nombre de visiteurs est désormais limité, est extraordinairement calme en plein mois d'août. Comme beaucoup d'autres de la capitale britannique, désertée par les touristes étrangers, rebutés par la quarantaine s'appliquant à nombre d'entre eux à leur arrivée au Royaume-Uni. Si les finances de ces institutions culturelles accusent le coup, le public clairsemé est une aubaine pour les rares visiteurs, notamment des Londoniens partis à la découverte de leur ville. En arrivant, Lynsey Wheeldon, 39 ans, s'est rendue directement dans la salle des dinosaures avec ses enfants. "Il n'y avait que nous et peut-être six ou sept familles", explique-t-elle à l'AFP. "On a vu des tas de choses, c'était super!". Inquiète de contracter le nouveau coronavirus, elle a été rassurée par la décision du musée de limiter le nombre de visiteurs à 20% de sa capacité normale: "nous ne serions probablement pas venus si ce n'était pas aussi calme". Depuis la réouverture le 5 août, les visiteurs étrangers ne représentent plus que 3% des entrées, contre 70% auparavant. Les Londoniens comptent désormais pour 57% des entrées. Pour les rares touristes venus à Londres malgré les décisions de dernière minute du gouvernement britannique en matière de quarantaine, le calme de la métropole est rafraîchissant aussi. "Il n'y a pas de bousculade, il n'y a pas de files d'attente. (...) Pour nous touristes, c'est le paradis!", explique le Français Michel Besse, venu en famille avant l'instauration de l'isolement obligatoire pour ses compatriotes.- "Ce n'est pas Londres" -Le Royaume-Uni a été durement frappé par la maladie Covid-19, avec plus de 41.000 morts. Malgré la levée presque totale du confinement, de nombreux Britanniques craignent encore de s'aventurer dehors.Pour tenter de rassurer, les sites touristiques, musées et galeries d'art ont instauré un système de réservation en ligne des visites, des parcours à sens unique pour certains, et mis du gel désinfectant à disposition. Le port du masque est obligatoire. Les salles considérées comme trop risquées sont fermées, par exemple les plus petites avec des installations vidéo.En contrepartie, les visiteurs peuvent déambuler quasiment seuls dans les salles du V&A ou s'attarder devant un Rubens à la National Gallery sans être bousculés. "C'est génial. On peut voir les choses sans avoir plein de gens tout autour", s'enthousiasme la Londonienne Jane Barnett, 62 ans, en visitant la Tate Modern. Mais en voyant les rares piétons sur le Millennium Bridge, passerelle enjambant la Tamise toute proche, au lieu de la foule habituelle, sa soeur Katie regrette l'animation: "En marchant jusqu'au South Bank (la rive sud), il n'y a pas d'effervescence. Ce n'est pas Londres", estime la quinquagénaire.A la National Gallery, dans le café presque désert surplombant un Trafalgar Square amorphe, Gavin Green, un Londonien de 63 ans, estime "un peu étrange" de voir si peu de monde. "Ils pourraient probablement assouplir un peu plus et laisser entrer plus de monde", souligne sa femme Katherine. - Emplois menacés -La plupart des musées et galeries sont gratuits sauf pour les expositions temporaires, mais les dons sont vivement encouragés. Car sans visiteurs, c'est la survie de ces institutions qui se joue. Les musées Tate prévoient de supprimer quelque 300 emplois dans leurs magasins et cafés, la direction tablant sur moitié moins de visiteurs dans un avenir proche. Les Palais royaux historiques (HRP), qui gèrent des sites comme la Tour de Londres, ont lancé un plan de départs volontaires - les Beefeaters aux célèbres uniformes rouges ne seront pas épargnés. "Tout le monde doit revenir. C'est suffisamment sûr, et ces endroits ne peuvent pas survivre sans visiteurs", insiste Linsey Wheeldon en appelant ses compatriotes à soutenir, comme elle, leurs institutions culturelles.
Avant le confinement, s'approcher du T-rex animé du Musée d'histoire naturelle de Londres relevait de la mission presque impossible. Aujourd'hui, finis la cohue et les jeux de coudes, seuls quelques enfants s'enthousiasment de ses rugissements.
"Cette libération me fait plaisir mais malheureusement, je crois que cela ne sert absolument à rien. Parce que j'ai toujours pensé que les hommes nous détestaient", affirme Véronique Sanson dans une interview accordée au journal belge Le Soir. La chanteuse en profite pour prendre la défense de Catherine Deneuve qui avait été très critiquée après avoir signé, comme une centaine de femmes, la tribune du journal Le Monde sur la liberté d'importuner publiée le 8 janvier dernier. "Dans ce mouvement dans les réseaux sociaux, il y a beaucoup d'excès. Je ne peux plus vous toucher le genou. On devient fou. C'est ce qu'a voulu dire Catherine Deneuve et que je pense aussi", explique dans l'interview accordée au média belge et relayée par Voici Véronique Sanson, pour qui, il ne faut pas "enlever la séduction" qui est, selon elle, "le meilleur moment de la vie".
Catherine Deneuve n'est pas la seule à être dubitative face au hashtag "Balance ton porc". Parmi les autres célébrités qui sont sceptiques, on retrouve Véronique Sanson qui n'est pas totalement convaincue par l'utilité de cette libération de la parole.
Elle est sortie du silence dans une interview diffusée sur M6 pour raconter sa relation avec Benjamin Griveaux. Alexandra de Taddeo, destinataire des vidéos intimes de l'ex-candidat LREM à la mairie de Paris, maintient sa version, livrée aux enquêteurrs. Elle n'aurait gardé des traces de ces images que pour se "protéger", et affirme ne pas avoir participé à leur diffusion par son compagnon Piotr Pavlenski. Dans cette interview exclusive, la première accordée par Alexandra de Taddeo, dont des extraits ont été montrés dans le "12.45" de la chaîne, avant une version longue qui sera diffusée à 17h20 dans le magazine "66 Minutes", l'étudiante russophile raconte les circonstances dans lesquelles l'ex-candidat macroniste à la mairie de Paris lui a envoyé les fameuses vidéos."Depuis longtemps, je suivais Benjamin Griveaux sur les réseaux sociaux comme beaucoup d'autres hommes et femmes politiques... et il m'a ajoutée au milieu d'avril 2018 sur Facebook Messenger pour engager la conversation", raconte Alexandra de Taddeo. Après avoir beaucoup échangé, "on s'est rencontrés chez moi une fois, c'était un rendez-vous un peu décevant", "un échange qui se concrétise de façon physique" et "l'adultère suit", poursuit-elle."Je ne lui ai pas demandé de vidéos""Les vidéos intimes sont arrivées après, c'est lui qui les a envoyées naturellement, je ne lui ai pas demandé de vidéos", ajoute l'interviewée, qui dit ne plus se souvenir de leur nombre. Elle explique en avoir enregistré "parce qu'il était important de garder une trace du fait que c'était lui qui me sollicitait principalement". "C'était une mesure de protection", résume-t-elle. A-t-elle pris part à leur diffusion ? "Non bien sûr", jure-t-elle, assurant avoir découvert après coup leur mise en ligne par Piotr Pavlenski.Tout en reconnaissant être au courant du projet de site "pornopolitique", via lequel Piotr Pavlenski a révélé les vidéos, elle assure qu'elle ne pensait pas qu'elles y figureraient, confirmant la version des faits donnée aux enquêteurs, selon des informations obtenues par l'AFP."Au moment de la diffusion, il m'a montré l'article (révélant les vidéos, ndlr), à ce moment là, j'étais en colère évidemment", mais "j'ai compris la démarche et c'est pour ça que j'ai dit à Piotr : OK, tu as fait ça, je continue de te soutenir...", assure-t-elle.Une affaire "disproportionnée""Ça reste qu'une histoire de photos, de pornographie, on en voit tous les jours... Tout ce qu'il y a eu autour de cette affaire me paraît disproportionné", confie encore Alexandra de Taddeo, qui a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire, ce qui la prive notamment de tout contact avec Piotr Pavlenski.L'entretien a été réalisé peu de temps après sa sortie de garde à vue par le journaliste Milan Poyet, qui a agi dans la plus grande confidentialité, avant de proposer ce document à M6. "C'est une jeune femme qui subit une tempête médiatique importante, et elle s'est prêtée au jeu parce qu'elle a envie de s'exprimer, tout simplement", a-t-il expliqué à l'AFP, assurant que l'interviewée, qui était accompagnée par son avocate, n'avait posé aucune condition à cet entretien."Aucune question n'a été éludée", a assuré de son côté Stéphane Gendarme, le directeur de l'information de M6. Outre "66 minutes", des extraits de l'interview seront diffusés dans le "19.45" de M6 et à 18h sur RTL.
Dans une interview diffusée sur M6, Alexandra de Taddeo, destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, a assuré les avoir conservées dans le seul but de se "protéger".
"Des regrets j'en ai tous les jours, je me sens tellement coupable", a glissé Danielle Dampfhoffer, 59 ans, en sanglots à la fin de son procès devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône (Rhône).Le 29 mars 2018 en fin d'après-midi, le garçon de six ans, scolarisé en grande section de maternelle dans une école de Limas (Rhône), a été victime d'un choc anaphylactique mortel alors qu'il rentrait chez lui à pied avec sa mère.L'établissement fêtait Carnaval ce jour-là et des crêpes - contenant du lait - avaient été préparées pour les enfants.La victime, dont l'allergie avait fait l'objet d'un projet d'accueil individualisé (PAI), - document écrit spécifiant les troubles de la santé d'un élève et les consignes à suivre en cas de problème - n'aurait pas dû en manger.L'institutrice lui en a pourtant donné deux, provoquant ainsi son malaise fatal. Mardi, à la barre, elle a fait valoir qu'elle n'était pas assez informée des dangers encourus par l'enfant.Mais pour le procureur, qui avait requis huit mois de prison avec sursis, une peine moindre que celle prononcée finalement par le tribunal, le PAI était suffisamment clair pour l'alerter.
Son élève était mort après avoir mangé des crêpes à l'école malgré son allergie connue au lait: une enseignante du Rhône, jugée pour homicide involontaire, a été condamnée mardi à 12 mois de prison avec sursis.
Au fur et à mesure des recherches, le Covid-19 commence à être mieux connu mais reste encore bien mystérieux. Alors que le déconfinement doit débuter le 11 mai en France, certains chercheurs émettent l'hypothèse d'une saisonnalité du virus. C'est le cas notamment du professeur Jean-François Toussaint, chercheur et directeur de l'Institut de recherche biomédical et d'épidémiologie du sport (Irmes) qui compile avec son équipe les données françaises et internationales liées au virus. Dans un entretien au Parisien, il explique que le Covid-19 pourrait être saisonnier. "Les pays relativement froids ont eu un démarrage assez faible, au contraire des zones autour des 10 degrés, par exemple la température à Madrid ou en Italie fin février. Ces 10 degrés semblent représenter un optimum thermique favorable au virus", explique le professeur au quotidien."On voit que 90 % de la mortalité se situe entre 20 degrés et 50 degrés de latitude nord. L'épidémie est arrivée en même temps en Amérique du Sud qu'en Europe, en février, et au bout de deux mois, il y a 100 fois plus de contaminations et de décès sur notre continent", poursuit le chercheur. "En Afrique, la courbe est aussi exponentielle, mais son facteur n'a rien à voir. Il y a 1 000 décès et 20 000 contaminations sur l'ensemble du continent. Il existe une hypothèse de saisonnalité qu'il faut réinscrire dans les scénarios à venir", souligne-t-il. L'idée est partagée par le professeur Didier Raoult, connu pour son utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement du Covid-19. Dans une vidéo, le professeur explique que le coronavirus est très certainement un virus saisonnier et qu'"il est possible que d'ici un mois, il n'y ait plus de cas du tout dans la plupart des pays tempérés" avec l'arrivée d'un temps plus chaud.De son côté, le professeur de virologie au CHU de Lyon, Bruno Lina estime sur franceinfo qu'"à terme, ce virus deviendra très probablement un virus saisonnier". "Je ne vais pas dire que c'est certain mais ce sera très probable. Beaucoup de virus respiratoires, une fois qu'ils sont installés chez l'homme, prennent une saisonnalité. Soit hivernale classique comme on le voit pour la grippe, soit 'automno-estivale' comme pour les rhinovirus. Donc ça ne veut pas forcément dire que ce sera l'hiver quand on parle de saisonnalité", explique-t-il.
Il pourrait s'agir d'une saisonnalité 'automno-estivale' comme pour les rhinovirus.
Samedi 12 septembre marque le jour de la liberté pour Jean Castex. BFMTV se fait l'écho de Matignon qui a communiqué au sujet de l'état de santé du Premier ministre. Ce dernier n'est pas contaminé par le Covid-19. Il a réalisé un second test qui s'est lui aussi avéré négatif. Le chef du gouvernement se retrouvait confiné en raison des suspicions de contamination au coronavirus qui l'entouraient. Il a par conséquent observé une période d'isolement durant sept jours, comme le préconise les nouvelles consignes sanitaires. Jean Castex a d'ailleurs annoncé vendredi 11 septembre que cette période de quarantaine passait officiellement de quatorze à sept jours.Une mésaventure durant le Tour de France Les problèmes avaient démarré le samedi 5 septembre. Jean Castex avait assisté en personne à la huitième étape du Tour de France. A l'intérieur de la voiture de la direction de la course, il avait été proche du directeur Christian Prudhomme. Ce dernier a, par la suite, été testé positif au Covid-19.Représentant un potentiel cas contact, le Premier ministre s'était alors plié au protocole en s'isolant et en réalisant un premier test qui s'était déjà avéré négatif. Matignon avait alors annoncé qu'il ne présentait aucun symptôme et que les gestes barrières avaient été respectés durant cette visite.Jean Castex doit désormais tenter de trouver des solutions pour freiner le rebond de l'épidémie de coronavirus en France. Vendredi 11 septembre, il a annoncé plusieurs mesures comme le changement de la durée de quarantaine ou bien la priorité donnée à certaines personnes pour les dépistages.
Selon les informations de BFMTV samedi 12 septembre, le second test du Premier ministre est négatif. N'étant pas porteur du Covid-19, il ne va plus être confiné.
La dépression "Myriam" va toucher le Sud-Ouest de la France métropolitaine, ce mardi 3 mars. Dans cette perspective, 6 départements ont été placés en vigilance de niveau orange pour cet épisode de vents violents qui devrait durer jusqu'en début de soirée. Sont concernés : l'Ariège (09), la Haute-Garonne (31), le Gers (32), les Landes (40), les Pyrénées-Atlantiques (64) et les Hautes-Pyrénées.Selon Météo-France, la perturbation va circuler rapidement sur le Sud-Ouest du pays. "Entre le début d'après-midi et la soirée, elle provoquera des vents violents en plaine au nord des Pyrénées et en montagne. Les valeurs attendues sont de l'ordre de 120/130 km/h près des côtes basques et landaises", précise le prévisionniste dans son bulletin d'alerte émis ce mardi à 6h. Les rafales pourraient atteindre 110 km/h en plaine, 120/130 km/h en montagne au niveau des stations de ski, avec 150 km/h ou plus vers les cols et les sommets.Sur les cotes, de fortes vagues sont attendues sur les littoraux basques et landais tandis qu'en montagne, des chutes de neige significatives sont attendues au dessus de 1500m dans les Pyrénées.
METEO - La nouvelle perturbation qui va balayer l'Hexagone devraient causer des vents violents pouvant atteindre les 130km/h sur les cotes basques et dans les Pyrénées.
Après l'affaire de l'héritage de Johnny Hallyday, voici celui de Jenifer. Le Parisien révèle qu'un nouveau procès va s'ouvrir ce lundi 10 septembre à Bastia pour statuer sur cette affaire de famille vieille de 27 ans. En effet, les avocats de la chanteuse ont décidé de faire appel estimant que leur recours déposé en 2014 était bien valable, peut-on lire.Mais quelle est donc cette affaire d'héritage qui divise la famille de Jenifer ? Tout est lié à son grand-père qui décède en 1981. L'homme a deux filles, mais nées de mères différentes. Et à sa mort, seule une des deux hérite de la fortune. Le Parisien revient sur cette histoire de famille, où l'on apprend que Jacques Bartoli, l'arrière-grand-père, est né en 1906 dans le petit village de Palneca. L'homme fait sa vie en dehors de Corse avant d'y revenir pour finir ses jours. Ses deux filles, Pauline et Joséphine (la grand-mère de la chanteuse) restent vivre dans le village dans une maison de famille.Les deux sœurs face à faceMais en octobre 1981, Pauline Bartoli revient avec un testament qui fait d'elle "la légataire universelle". Jacques Bartoli décède finalement le 19 novembre de la même année, mais rien ne se passe. Il faut attendre la vente d'un morceau de la maison familiale pour que l'affaire éclate au grand jour. La grand-mère de Jenifer s'estime "spoliée".Une action est intentée alors en 2013 par Joséphine contre Pauline. Mais les deux femmes meurent en 2014 et 2015. Alors, comme le précise Le Parisien, les descendants reprennent le dossier, mais en 2016, les magistrats estiment que le délai de prescription (30 ans) a été dépassé. Il fallait mener une action avant novembre 2011...Aujourd'hui, les avocats de la famille de Jenifer en sont persuadés, la prescription a "été interrompue". Leur recours serait alors valable, d'où leur appel. Une histoire de famille, qui encore une fois, devrait durer de longues années.
L'affaire de l'héritage de la famille de Jenifer rebondit selon Le Parisien. Les avocats de la chanteuse ont fait appel et ont rendez-vous ce lundi 10 septembre devant le tribunal pour déterminer, si oui ou non, une branche de la famille a été spoliée.
Mercredi 4 octobre, Emmanuel Macron refusait de rencontrer la délégation de maires de la Creuse venus à sa rencontre à Égletons (Corrèze), durant sa visite d'un centre d'apprentissage, pour l'alerter sur le sort des salariés de GM&S. Pire, selon eux, les élus, mêlés aux ouvriers et anciens salariés de l'équipementier automobile, recevaient des gaz lacrymogènes des forces de l'ordre. En représailles, ils ont décidé de retourner le portrait officiel du chef de l'État dans leurs mairies, révèle la presse locale. "IL N'A PAS VOULU NOUS VOIR ALORS ON NE VEUT PLUS LE VOIR DANS NOTRE MAIRIE"Les 70 édiles évincés, de gauche comme de droite, réunis au sein de l'Association des maires et adjoints de la Creuse (Amac), ont imaginé vendredi dernier à Guéret (Creuse) ce mode de protestation. "Il n'a pas voulu nous voir, alors on ne veut plus le voir dans notre mairie", explique le maire du Monteil-au-Vicomte, Didier Martinez (PS) à la Montagne. "Cela ne peut pas rester sans réponse. Taper et gazer des élus, cela ne se voit pas souvent. Surtout quand ils ont leur écharpe, c'est pas banal", renchérit dans la Montagne Michel Vergnier, maire socialiste de Guéret. "Gazés à gauche comme à droite, renchérit Laurent Daulny (maire de Dun et élu départemental, divers droite). Mercredi a été une journée très triste pour les élus que nous sommes. Ce qui s'est passé est scandaleux. Comme ce qui se passe avec la reprise des GM&S : on ne peut pas accepter ça", explique l'élu au quotidien. "À Égletons, j'ai vu un maire un genou à terre, ça m'a beaucoup touchée. Un maire, un genou à terre, c'est symbolique, non ?", déploreMarie-Christine Bunlon, élue départementale de droite, dans la Montagne.Et les maires creusois espèrent que leur mouvement fera tache d'huile chez les élus locaux, déjà très remontés après les mesures d'économies du gouvernement. "Mercredi (11 octobre, ndlr), je le ferai savoir à l'assemblée des Maires de France, explique dans la Montagne le maire de Guéret. Ça pourrait se faire dans d'autres mairies. Je demanderai à François Baroin de le faire à Troyes".
SYMBOLE. Humiliés, selon eux, par le chef de l'État qui a refusé de les rencontrer la semaine dernière, alors qu'ils l'interpellaient sur l'avenir de GM&S, les élus ont commencé à masquer la photo du président qui orne les mairies.
Sortez les brumisateurs. Le niveau 3 (sur 4) du plan canicule a été activé en région parisienne, mardi matin. Un épisode de fortes chaleurs est attendu dans la capitale durant les jours à venir, avec des températures avoisinant les 34 degrés jeudi.Le thermomètre devrait afficher jusqu'à 31 degrés à Paris mardi après-midi, avant de monter progressivement chaque jour de la semaine, pour ensuite redescendre à 25 degrés vendredi avec des pluies. La préfecture de l'Île-de-France a donc déclenché le niveau orange de son plan de vigilance, qui prévoit l'activation d'un centre d'appel téléphonique, le 3975, qui prend contact avec les personnes fragiles, préalablement inscrites, pour s'assurer que tout va bien. Dans les EHPAD, les pensionnaires sont invités à venir se rafraîchir régulièrement dans des salles climatisées, particulièrement au plus chaud de la journée, entre 14 et 18 heures. Enfin, des salles rafraîchies seront également ouvertes à tous dans les mairies d'arrondissement. Météo France définit une canicule comme "un épisode de températures élevées, de jour comme de nuit, sur une période prolongée." "Dans le cadre de la vigilance météorologique, on tient en effet compte du caractère exceptionnel des températures nocturnes. Quand celles-ci sont élevées pendant plusieurs jours consécutifs, le risque de mortalité augmente chez les personnes fragiles", précise l'institut météorologique sur son site.
Le mercure devrait grimper au-delà des 30 degrés, ce mardi 24 juillet, et rester très haut durant une bonne partie de la semaine.
Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont lancé un appel à la prudence lundi 10 juin sur Twitter après plusieurs départs de feu dans le département. "Pas de feu à proximité des arbres, pas de jet de mégots", rappellent-ils.À Istres, les pompiers sont intervenus dans l'après-midi pour un feu d'herbes sèches chemin des Bellons. De nombreux moyens ont été engagés pour maîtriser l'incendie et stopper sa propagation. Les pompiers conseillent d'éviter le secteur. Un départ de feu dans un champ d'oliviers à La Barben a été circonscrit dans la journée. "La rapidité et l'efficacité des secours ont permis de circonscrire très vite l'incendie et d'éviter sa propagation", indiquent les pompiers des Bouches-du-Rhône sur Twitter.
Des feux de broussailles et d'herbes sèches se sont notamment déclarés à Istres et à La Barden.
"Ces actes de violence mettent en lumière l'insécurité à laquelle les maires continuent d'être confrontés dans l'exercice de leurs missions quotidiennes", a réagi le sénateur de la Manche, cité dans un communiqué."Les maires incarnent l'autorité publique dans son expression la plus proche de nos concitoyens (et) la République ne peut les laisser seuls face aux risques auxquels leur fonction les expose", a-t-il souligné.M. Bas a écrit au Premier ministre après l'agression il y a une semaine du maire du petit village de Gironde Saint-Philippe d'Aiguille, qui avait protesté contre du tapage nocturne, et celle d'un élu de Port-Bail-sur-Mer (Manche) qui "cherchait à faire respecter des arrêtés municipaux sur le camping sauvage et les feux de forêt", indique le communiqué.Dans sa lettre, le sénateur a rappelé que la commission des Lois avait présenté des recommandations dès octobre dernier à la suite de la mort il y a un an de Jean-Michel Mathieu, maire de Signes, une petite commune du Var, renversé par une camionnette dont il voulait verbaliser les occupants pour avoir jeté des gravats sur le bord de la route.Certaines des proposition de la commission avaient "rapidement trouvé une traduction concrète", comme "le renforcement des pouvoirs de police des maires et leur protection juridique", mais d'autres "sont restées sans suite à ce jour", regrette M. Bas.Le sénateur recommande notamment qu'un "dispositif d'accompagnement systématique des maires agressés devrait dès maintenant être mis en place" dans chaque préfecture. Le Premier ministre avait dénoncé mercredi dernier sur Twitter des "faits" et des "violences inadmissibles" à la suite de l'agression du maire de Saint-Philippe d'Aiguille. Le 31 juillet, l'Association des maires de France avait elle aussi dénoncé dans un communiqué "tous ces actes, qui illustrent, malheureusement, le climat d'insécurité auxquels sont confrontés les élus municipaux dans l'exercice de leurs fonctions", à la suite de cinq agressions d'élus municipaux début juillet.
Le président (LR) de la commission des Lois du Sénat, Philippe Bas, a interpellé Jean Castex sur la question de la sécurités des maires dans une lettre adressée après les agressions violentes subies par plusieurs élus.
Attention aux fortes pluies et aux inondations. Quatre départements de la Normandie ont été placés en vigilance orange "pluie-inondation" par Météo France, samedi 6 octobre. L'Eure et la Seine-Maritime s'ajoutent au Calvados et à l'Orne qui faisaient déjà l'objet d'une alerte pour cet épisode pluvieux, équivalent à la quantité habituelle d'un mois d'octobre entier de précipitations. Le phénomène doit débuter samedi à 22h00 et prendre fin dimanche 7 octobre à 10h00.L'institut de veille météorologique détaille sur son site Internet la nature de l'événement : "En soirée, les pluies s'intensifieront sur l'est de la Bretagne puis la Basse-Normandie, le Maine et la Haute-Normandie ; quelques coups de tonnerre sont possibles au sein de ces pluies. Il pleuvra toute la nuit sur ces régions; les plus fortes pluies sont attendues en milieu de nuit sur les collines normandes entre l'Orne et le Calvados. Dimanche matin, les précipitations s'atténueront assez vite, d'une part en glissant vers la Loire et d'autre part en se raréfiant avec la hausse des pressions. L'Eure demeure concerné jusqu'en début de matinée". À noter également que des rafales de vent pourront atteindre environ 70 km/h dans les terres de Seine-Maritime et jusqu'à 90 km/h sur la côte. D'après Météo France, ces fortes précipitations devraient réduire la visibilité et rendre "difficiles" les conditions de circulation. "Quelques perturbations peuvent affecter les transports ferroviaires", est-il également précisé.Face à ces intempéries, l'organisme liste quelques conseils de comportement : "Renseignez vous avant d'entreprendre un déplacement et soyez vigilants. Évitez, si possible, le réseau routier secondaire. Si vous habitez en zone habituellement inondable, prenez les précautions d'usage. Soyez prudents face aux conditions de circulation pouvant être difficiles".
Un important épisode pluvieux est attendu dans l'Eure, la Seine-Maritime, le Calvados et l'Orne. Des inondations sont possibles.
Dernière en date, l'établissement par le Royaume-Uni à partir de samedi d'une quarantaine de 14 jours aux voyageurs en provenance de France, de Monaco, des Pays-Bas et de Malte.Paris a vivement réagi jeudi soir à cette annonce. Il s'agit d'"une décision britannique que nous regrettons et qui entraînera une mesure de réciprocité, en espérant un retour à la normale le plus rapidement possible", a tweeté le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Clément Beaune.Le virus a aussi donné lieu jeudi à une passe d'armes entre le candidat démocrate à la présidentielle Joe Biden et son rival républicain Donald Trump.Joe Biden a appelé les gouverneurs des 50 Etats américains à "instaurer dès maintenant l'obligation de porter un masque", une mesure qui pourrait permettre de "sauver plus de 40.000 vies" dans le pays selon lui. Pas question, a répliqué M. Trump qui l'a accusé de vouloir "enfermer tous les Américains dans leur sous-sol pendant des mois".En Espagne, l'interdiction inédite de fumer dans les rues et sur les terrasses de café est entrée en vigueur jeudi dans la province de Galice (nord-ouest) et dans l'archipel des Canaries (est). Cette mesure s'applique lorsqu'il est impossible de respecter une distance de sécurité d'au moins deux mètres. Toujours en Espagne, l'ordre des médecins a demandé jeudi aux autorités de "redresser la barre" dans la lutte contre le coronavirus pour éviter que ce pays, un des plus endeuillés d'Europe, ne soit submergé par une nouvelle vague de la pandémie.Expliquant devoir "continuer sur la ligne de la prudence", l'Italie a quant à elle rendu obligatoires jusqu'au 7 septembre les tests pour tous les voyageurs arrivant de Croatie, de Grèce, de Malte et d'Espagne. Et les personnes en provenance de Colombie sont tout simplement interdites d'accès à son territoire. A Bruxelles, comme dorénavant aussi en Finlande, qui a fait volte-face à ce sujet, le port du masque de protection est désormais obligatoire dans l'espace public.Il en sera de même en France pour les participants au pèlerinage du 15 août à Lourdes, dans le sud-ouest, auquel des milliers de catholiques sont attendus.Un assouplissement des mesures, une plus grande disponibilité des tests mais également le relâchement des esprits en période estivale expliquent l'augmentation du nombre des contaminations en Europe, a estimé jeudi un épidémiologiste de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).Dans le monde, on compte désormais près de 21 millions de cas déclarés, selon un bilan établi jeudi par l'AFP à partir de sources officielles. L'Amérique latine et les Caraïbes sont la région comptant le plus grand nombre de morts : environ 230.000.Près de la moitié des décès dus au Covid-19 ont été enregistrés dans quatre pays : les Etats-Unis (166.038), le Brésil (105.463), le Mexique (55.293) et l'Inde (47.033).Concernant l'Afrique, la réouverture des économies va y entraîner une hausse des cas, a averti la directrice régionale de l'OMS, Matshidiso Moeti.- Abribus intelligents -Les mesures de précaution se multiplient parallèlement dans les pays qui avaient, dans un premier temps, réussi à maîtriser l'épidémie. Souvent citée comme un modèle dans la gestion de la crise sanitaire avec une stratégie très poussée de traçage, la Corée du Sud a installé des abribus innovants, équipés de lampes à rayons ultraviolets pour permettre leur désinfection. Dans une dizaine d'arrêts à Séoul, les voyageurs doivent désormais se tenir devant une caméra thermique et la porte ne s'ouvre que si leur température est inférieure à 37,5 degrés Celsius. La Corée du Nord intensifie de son côté aussi la lutte contre le nouveau coronavirus. Contrôles de température, solutions hydroalcooliques et masques sont mis à la disposition des usagers des transports en commun à Pyongyang.Ce pays, dont le système médical notoirement défaillant est particulièrement vulnérable, a affirmé ne pas avoir enregistré de cas de Covid-19. Se voulant rassurante, après que la Chine a annoncé avoir découvert le coronavirus à l'origine de cette maladie sur des aliments importés, l'OMS a pour sa part dit jeudi ne pas craindre une transmission par la nourriture.- "Spoutnik V" -Parallèlement aux restrictions, la course aux vaccins continue. L'Amérique latine est dans les starting-blocks pour produire d'urgence le prochain vaccin, qu'il vienne de Russie ou d'Europe.L'Argentine et le Mexique fabriqueront et distribueront le futur vaccin contre le coronavirus préparé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca et l'université d'Oxford.Le Mexique, qui a passé le seuil du demi-million de contaminations jeudi, a de son côté conclu un accord avec l'américain Janssen Pharmaceuticals et les chinois CanSino Biologics et Walvax Biotechnology.Le Brésil, le 2e pays pour le bilan des morts - 104.201 -, mise quant à lui sur la Russie et son vaccin Spoutnik V, dont l'efficacité est pourtant sujette à caution.Quant à l'Union européenne, elle a annoncé avoir réservé au nom de ses Etats membres jusqu'à 400 millions de doses du potentiel vaccin contre la Covid-19 mis au point par l'Américain Johnson & Johnson.A cet égard, le gouvernement de Donald Trump a assuré jeudi que si un vaccin expérimental faisait ses preuves, il serait distribué gratuitement aux Américains.
Le seuil des 750.000 morts du Covid-19 dans le monde a été franchi jeudi et l'inquiétude persiste face à une résurgence de la maladie, poussant de nombreux pays à imposer de nouvelles restrictions pour limiter sa propagation.
Le Kremlin a jugé lundi qu'il était "trop tôt" pour déterminer si un "travail en commun" était possible avec le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky, largement élu dimanche au deuxième tour de la présidentielle face au sortant Petro Porochenko. "En ce qui concerne les élections en Ukraine, il est pour le moment trop tôt pour évoquer (...) la possibilité d'un travail en commun. Il ne sera possible de juger qu'avec des cas spécifiques", a déclaré aux journalistes le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov."Un choix très clair""Moscou respecte le choix du peuple ukrainien, d'autant plus que ce choix est très clair", a poursuivi Dmitri Peskov, tout en mettant en cause la "légitimité" du scrutin puisque "les trois millions de citoyens ukrainiens résidant en Russie n'ont pas eu la possibilité de voter". Sans expérience politique, le comédien et entrepreneur de spectacle Volodymyr Zelensky, 41 ans, a remporté la présidentielle en Ukraine avec 73,1% des voix, selon des résultats quasi définitifs publiés lundi. La Russie et l'Ukraine sont à couteaux tirés depuis l'arrivée au pouvoir en 2014 de nouvelles autorités pro-occidentales à Kiev, suivie de l'annexion de la péninsule ukrainienne de Crimée par Moscou et d'un conflit avec des séparatistes prorusses dans l'est du pays, qui a fait plus de 13.000 morts.
Le nouveau président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré vouloir relancer le processus de paix avec la Russie. Moscou préfère attendre avant d'envisager un "travail en commun".
Après le personnel hospitalier, ce sont cette fois les professeurs qui vont être consultés sur leur métier dans le cadre d'une grande enquête menée par Internet. C'est ce qu'a annoncé le ministre Jean-Michel Blanquer mercredi matin sur France Inter. "On va faire quelque chose de totalement inédit au mois de mars, une grande enquête par internet qui va nous permettre, auprès des 850.000 professeurs, de connaître à la fois leur ressenti, leurs préconisations, leurs idées, leur volonté", a dit le ministre sur France Inter. Cette enquête, "anonyme" et "confidentielle", sera menée entre les 3 et le 17 mars. "Tous les professeurs pourront dire ce qu'ils attendent" de l'évolution de leur métier, a assuré Jean-Michel Blanquer. La rémunération des profs en discussion Un sujet de préoccupation revient actuellement dans les débats: la rémunération. Des discussions ont été engagées avec les syndicats, qui doivent déboucher avant l'été sur une loi de programmation de revalorisations salariales, dans le cadre de la réforme des retraites.Le ministre de l'Education a déjà indiqué que les professeurs gagneront "100 euros net" de plus chaque mois à partir de l'an prochain pour ceux qui sont en début de carrière. Il a aussi affirmé à plusieurs reprises qu'une partie des hausses se ferait "au mérite", ce que les syndicats voient comme un affront. "Quand on fait des enquêtes on voit souvent que les professeurs ne sont pas hostiles à la notion de mérite", s'est défendu Jean-Michel Blanquer.Interrogé par ailleurs sur les épreuves de contrôle continu du baccalauréat, les E3C, qui ont été perturbées et ont dû être reportées dans plusieurs établissements, notamment en Ile-de-France, le ministre a relativisé les troubles. "Il manque aujourd'hui entre 50.000 et 70.000 copies sur 1,6 million de copies" au total. "C'est assez peu", a-t-il estimé. Des épreuves avaient notamment lieu en ce début de semaine. "Il y a eu quelques incidents hier mais ça reste marginal", a dit le ministre.
Le but de cette consultation : "tenir compte du ressenti des professeurs", a expliqué mercredi matin le ministre de l'Education nationale.
France Gall et Maurane se sont pourtant croisées sur scène au sein de la troupe de l'opéra-rock Starmania. Une aventure artistique qui a provoqué une brouille entre les deux chanteuses, dont on connaît désormais les raisons. France Gall nourrissait un ressentiment envers sa consœur belge depuis que cette dernière avait quitté la troupe en pleine série de représentation. "C'était une époque où je faisais trop de choses en même temps", a-t-elle confié dans L'aventure Starmania, un livre dont elle a signé la préface et que cite Gala. "Je venais de signer chez Polydor, et quand je sortais du théâtre, vers minuit, j'allais en studio jusqu'à 5 heures du matin. Pour Starmania, on faisait de la promo vers 9 heures. Du coup, je ne dormais plus", a expliqué Maurane, décédée ce mardi 8 mai à Bruxelles à 57 ans. "Ce que tu as fait est très grave""Même si je n'y pouvais rien, j'avais conscience des implications liées à mon abandon", a indiqué l'interprète du Prélude de Bach. "Je pensais aux autres artistes, aux producteurs, que je mettais en danger sur les plans artistiques et financiers, mais j'allais trop mal", a-t-elle avoué. Et si Michel Berger était resté "doux" et "compréhensif", France Gall s'était montrée rancunière. "Personne ne te pardonnera. Ce que tu as fait est très grave", avait-elle lancé à Maurane. "Je m'en souviendrai, de ce coup de téléphone de France. Ça ne m'empêche pas de l'admirer sur le plan artistique, mais je n'ai jamais réussi à la cerner sur le plan humain. C'est quelqu'un que j'ai toujours trouvé étrange", pensait Maurane. Il semble qu'au fil des années, les deux artistes s'étaient retrouvées en oubliant quelque peu le passé.
Les deux chanteuses, qui ont partagé la scène lors de Starmania, ont longtemps été fâchées à la suite du départ de Maurane de la troupe. Les deux chanteuses auront marqué leur époque, à des moments différents.
Faut-il encadrer les loyers ? À Paris, la mesure avait été mise en place en 2015 avant d'être annulée. Le dispositif a finalement été remis en place en juillet 2019. Mais les effets de la mesure se font encore attendre, constate l'association de défense des consommateurs CLCV, qui a analysé 1.000 annonces immobilières, publiées entre juillet et novembre 2019. Selon une étude de l'association, révélée par Le Parisien lundi 27 janvier, si une baisse des loyers est bien observée dans la capitale depuis la réintroduction de l'encadrement des loyers, près d'un loyer sur deux (44%) dépasse encore les plafonds. En moyenne, les loyers excèdent de 151,21 euros par mois le plafond autorisé, soit plus de 1.814 euros par an.L'encadrement des loyers est plus respecté par les agences immobilières : lorsque les annonces sont publiées par des professionnels, 7 sur dix sont conformes. Quand les annonces sont publiées par les particuliers, elles sont moins d'une sur deux à respecter l'encadrement (48%). Autre enseignement de l'étude, plus l'appartement loué est petit, moins l'encadrement est respecté. Selon la CLCV, seulement 50 % des annonces sont légales pour les studios et les une pièce, contre 66 % pour les deux et trois pièces et 78 % pour les quatre pièces et plus. Le dépassement peut atteindre près de 21% du montant total du loyer pour les studios. Les 1er, 5e et 3e arrondissements de Paris affichent les taux d'annonces illégales les plus élevés.Si des amendes, de 5 à 15.000 euros, sont prévues en cas de dépassement, il est rare que les locataires se retournent contre leurs propriétaires. La CLCV invite néanmoins à le faire en saisissant la commission départementale de conciliation.
En moyenne, les loyers excèdent de 151,21 euros par mois le plafond autorisé, soit plus de 1.814 euros par an. Les agences immobilières se montrent plus respectueuses de la loi que les particuliers.
Un exercice de discussion à bâton rompu et dans un langage familier, censé servir à briefer ses collaborateurs sur l'esprit de son discours de Montpellier qui démarrera à 11h30. Cette intervention est très attendue dans un contexte de critiques y compris dans son camp sur la politique perçue comme trop libérale du président depuis le début de son quinquennat. Dans cette vidéo, Emmanuel Macron poursuit, avec véhémence : "Je vais faire un constat qui est de dire : on met trop de pognon, on déresponsabilise et on est dans le curatif. Toute notre politique sociale, c'est qu'on doit mieux prévenir, ça nous coûtera moins, ensemble, et mieux responsabiliser tous les acteurs".Il fait ensuite un constat : "Les gens pauvres restent pauvres, ceux qui tombent pauvres restent pauvres. On doit avoir un truc qui permet aux gens de s'en sortir. Par l'éducation...", défend-il. Selon le président, "il faut prévenir la pauvreté et responsabiliser les gens pour qu'ils sortent de la pauvreté. Et sur la santé c'est pareil. Tout le système de soins que je veux repenser, c'est aller vers plus de prévention pour responsabiliser, y compris les acteurs de soins".Revenant sur les récentes annonces concernant les nouveaux seuils de remboursement de certains soins (lunettes et prothèses notamment), Emmanuel Macron explique "C'est une politique de responsabilité car tout le monde va au pot, je demanderai des efforts aux mecs qui font des lunettes, aux types qui font des verres... Là c'est cohérent. Sinon vous n'aviez pas de fil directeur... C'était de la lasagne à la feta avec de la paella !"Bercy envisage depuis plusieurs semaines une refonte totale du système des aides sociales. Si le Premier ministre Édouard Philippe dément une "baisse des aides sociales individuelles", mais affirme vouloir lancer un audit du système afin de passer à une logique où "on accompagne les personnes et où on investit dans leurs compétences pour qu'ils retrouvent une activité ou un emploi".
Dans une video publiée mardi 12 juin sur Twitter par sa conseillère en communication Sibeth Ndiaye, le chef de l'Etat s'emporte contre l'inefficacité des aides sociales : "On met un pognon de dingue dans les minimas sociaux et les gens ne s'en sortent pas", tonne-t-il, répétant son discours qu'il aura à prononcer aujourd'hui à la Mutualité, comme le précise Sibeth Ndiaye sur le réseau social.
Scrutin "insincère", "mascarade", "impossibilité de certains électeurs de se rendre aux urnes"... De nombreux candidats éliminés dès le premier tour des élections municipales demandent l'annulation du scrutin, la crise du coronavirus ayant conduit de très nombreux électeurs à déserter les bureaux de vote. Les élus des petites communes sont les plus déterminés pour demander l'annulation des élections. Renaud George, maire sortant de Saint-Germain-au-Mont-d'Or (Rhône), a engagé un recours devant le tribunal administratif. Battu avec 45,41% des voix contre 54,58% à la candidate écologiste, il s'estime victime de l'abstention chez les personnes âgées, liée au coronavirus. En 2014, le taux de participation était de 65% contre 39% cette année, dans la commune. "Plus de 500 personnes qui avaient voté en 2014 ne l'ont pas fait, c'est juste énormissime", affirme l'élu local, par ailleurs directeur de campagne de Gérard Collomb sur la métropole de Lyon.Si le code électoral prévoit qu'au moins un quart des électeurs inscrits doit avoir voté dans les communes de moins de 1.000 habitants pour qu'une élection soit validée, il ne fixe pas de seuil de participation pour l'ensemble des communes. A l'échelle nationale, le premier tour, dont le maintien avait été décidé in extremis par le gouvernement, notamment sous la pression des oppositions, a été marqué par un taux d'abstention record de 56%. Les mises en garde de l'exécutif envers les personnes âgées sont notamment en cause. Dans son intervention télévisée du 12 mars, trois jours avant le scrutin, Emmanuel Macron avait demandé "à toutes les personnes âgées de plus de 70 ans" et aux plus fragiles "de rester autant que possible à leur domicile", rappelle Frédéric Nion, maire sortant de Conches-sur-Gondoire (Seine-et-Marne) dans son recours auprès du tribunal administratif de Melun. Le contexte "a nécessairement dissuadé de nombreux électeurs, notamment âgés, de se déplacer pour une élection locale, ce qui fausse la sincérité du scrutin, et plus généralement le principe même de l'expression du suffrage universel et égal", fait valoir l'édile, battu avec 36,86% des voix contre 63,14% à son adversaire. Michael Vaqueta (LR), candidat à Mitry-Mory (Seine-et-Marne), a également déposé un recours après la défaite de sa liste face à la maire communiste sortante. "Les événements exceptionnels ont entaché la sincérité du scrutin. L'intervention du Premier ministre la veille a eu une influence sur le vote, l'abstention et ce qui a généré cette abstention", explique-t-il, en soulignant "la peur légitime des électeurs de ne pas se déplacer".La notion de "sincérité du scrutin" détermine le plus souvent l'issue des contentieux électoraux. Le principe d'égalité du vote a-t-il été respecté face à l'urgence sanitaire ? Les électeurs ont-ils pu exercer librement et en sécurité leur droit de vote ? Autant de questions auxquelles les tribunaux administratifs devront répondre. Les tribunaux annulent rarement une élection et généralement en raison d'un faible écart de voix entre deux candidats. Cette année, c'est le principe même de la tenue du scrutin qui est en cause. La situation est inédite et l'ampleur des recours encore difficile à évaluer.Les battus du premier tour ne sont pas seuls à réclamer l'annulation. Une pétition en ligne, intitulée "Je n'ai pas pu choisir mon maire à cause du coronavirus", a déjà recueilli plus de 5.000 signatures. D'autres mettent en garde contre le risque d'affaiblissement de la démocratie, avec des maires élus avec une très faible participation, en place pour six ans. "La démocratie locale, déjà en piètre forme, ne peut être piétinée et passée par pertes et profits comme elle l'est depuis quelques jours", écrit ainsi un groupe de chercheurs des universités de Lille et d'Artois dans une tribune parue dans Libération intitulée "Le premier tour des municipales n'a pas eu lieu".Le second tour, prévu le 22 mars, a été reporté au plus tôt en juin en raison des risques sanitaires. Il pourrait se dérouler "idéalement le 21 juin" selon le gouvernement qui devrait prendre sa décision en mai.
Le premier tour a été marqué par un taux d'abstention record : pas moins de 56% des électeurs ne se sont pas déplacés à cause de la crise du coronavirus.
Depuis le début de l'année, de nombreux professeurs de langue ont partagé leur expérience et le message est toujours le même: "il est extrêmement compliqué de travailler avec un masque", rapporte Jean-Luc Breton, secrétaire général de l'association des professeurs de langues vivantes (APLV).La raison est évidente: "pour pouvoir apprendre une langue, il faut qu'on voit la bouche de celui qui l'enseigne", souligne-t-il. Obligés de porter un masque, comme l'ensemble de leurs collègues, les profs de langues semblent ainsi particulièrement "frustrés de ne pas pouvoir exercer leur métier correctement".Sandrine, professeure d'anglais dans un collège du XIIe à Paris, en fait l'amer constat : "Avec un masque, il est quasiment impossible de transmettre certaines prononciations, comme le son +th+, si particulier". Si en juin dernier, elle profitait de groupes restreints dans les classes pour s'éloigner des élèves et baisser son masque quand elle le jugeait opportun, elle ne se permet plus cet écart au protocole depuis la rentrée, avec des effectifs pleins. Pour Marion, professeure d'allemand dans le Val-de-Marne, l'apprentissage avec masques va surtout être compliqué pour les débutants. "Les élèves, notamment au début, ont besoin de lire sur nos lèvres pour comprendre", explique-t-elle. "En temps normal, ils ne parlent déjà pas très fort et là, je leur demande souvent de répéter, d'articuler, ce n'est pas facile pour eux non plus"."On ne s'entend pas", renchérit Katrin, prof d'allemand dans un collège de l'académie de Versailles. - "Mode dégradé" -Cette enseignante a trouvé une parade: elle utilise en classe un petit micro, qui lui permet de "ne pas trop forcer sur la voix" et d'être audible. Mais cela ne suffit pas à gommer les inconvénients du masque. "Plus que dans d'autres matières, en langue les expressions du visage sont extrêmement importantes, on donne des indications cruciales avec les mimiques que l'on fait", explique-t-elle.Mieux vaut encore des masques que pas de cours du tout, reconnaissent les enseignants interrogés. Mais "il ne faudrait pas que ça dure comme ça toute l'année", lance Katrin, qui a le sentiment d'enseigner "en mode dégradé". Elle songe déjà à projeter dans sa classe des vidéos avec des professeurs prononçant explicitement les sons enseignés, ce qu'il lui est impossible de faire sous son masque.Les professeurs de langues ne sont pas les seuls à être particulièrement incommodés par ce nouvel accessoire.En cours de musique aussi, la gêne est évidente. "Enseigner la musique est un sport", explique Anne-Claire Scebalt, présidente de l'association des professeurs d'éducation musicale (Apemu). "Chanter est bien plus physique que parler, on mobilise beaucoup de souffle". Chanter avec un masque s'avère donc..."épuisant" !, décrit cette prof de musique à Epinal (Vosges). Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a expliqué à la rentrée qu'il était tout à fait possible de chanter avec un masque, à condition de ne pas rechercher la puissance vocale."Chanter 7 heures d'affilée dans des classes de 25 ou 30 élèves, ce n'est pas le même enjeu avec ou sans un masque", insiste Mme Scebalt. Tous ces professeurs regrettent de ne pas être éligibles aux masques transparents, qui ont été promis aux enseignants de maternelle ou à ceux qui ont des élèves malentendants.Jean-Michel Blanquer a annoncé lundi que 300.000 masques de ce type seraient bientôt déployés.Pour Laetitia, professeure en grande et moyenne section à Paris, ce pourrait être "un moindre mal". "Dès qu'on fait de la phonologie, qu'on travaille sur les sons, les enfants entendent moins bien, ont du mal à répéter", raconte-t-elle. Son école du XVIIIe arrondissement compte par ailleurs de nombreux élèves allophones, qui maîtrisent mal le français. "Pour eux, le masque est une barrière de plus", regrette-t-elle.
En cours de langue, de musique ou encore en maternelle, le masque est clairement vécu comme une gêne par les professeurs, qui utilisent en temps normal le mouvement des lèvres pour transmettre leur discipline.
La photographie a été prise le 13 juillet au magasin Géant d'Annemasse (Haute-Savoie) par Cemil Sanli, ex-candidat de la France insoumise (LFI) dans la 4e circonscription du département. "Disposées sur du plastique dur, emballées de plastique mou. L'écologie incompatible avec le capitalisme", a-t-il ajouté en légende sur Twitter. "La nature est bien faite, il fallait bien la défaire". "Ces tomates m'ont tout de suite attiré l'œil, trois tomates coupées en deux pour 6,90 euros le kilo, et dans un rayon intitulé 'bar à salades', j'ai trouvé ça scandaleux", a-t-il précisé à France info. "Surtout qu'il y avait juste à côté des tomates vendues au kilo normalement, sans suremballage. Il n'y a aucune cohérence écologique"."Une tendance de consommation" selon Géant Casino"Une tomate, une courgette, un ananas, une pomme, une banane sont tout naturellement protégés par leur propre peau. Les emballer de plastique augmente de fait le gaspillage. Jeudi soir, la photographie et son message avait été retweeté plus de 2.200 fois sur le réseau social. De nombreux internautes ont partagé leur indignation : "Putain mais QUI achète ça sérieusement ? Faut vraiment être débile", a lancé l'un d'entre eux. Le "continent de plastique" continue de grandir (et c'est pire que ce que l'on pensait)par franceinfoGéant Casino - qui n'est pas le seul à vendre de tels produits - a regretté cet "incident" sur Twitter. "Nous attachons de l'importance à la qualité de nos produits", a ajouté le distributeur. Contacté par France info, le groupe a expliqué que la vente des fruits et légumes découpés est "une tendance de consommation"."Ces produits séduisent les consommateurs pour la facilitation de préparation en cuisine et le gain de temps", a-t-il poursuivi. "Pour celui-ci précisément, c'est l'équipe dédiée au rayon fruits et légumes qui opère directement ce service de fraîche découpe." Chaque magasin est libre de découper les fruits et légumes qu'il reçoit, précise l'enseigne. Contrairement à ce que certains internautes affirmaient, ces aliments pré-découpés ne sont pas destinés aux personnes handicapées, selon le groupe distribution.
La photo de tomates coupées en deux, vendues emballées dans du cellophane, suscite l'indignation et la colère des internautes, comme le rapporte France info ce jeudi 19 juillet.
Un homme armé a ouvert le feu lundi 18 mars à Utrecht, aux Pays-Bas, tuant trois personnes et en blessant cinq autres avant de prendre la fuite, un acte "potentiellement terroriste", selon la police.La police néerlandaise a interpellé l'assaillant présumé vers 18h30. "On vient de nous informer que le suspect a été arrêté", a déclaré le chef de la police d'Utrecht, Rob van Bree, lors d'une conférence de presse. Les autorités avaient auparavant indiqué être à la recherche de Gokmen Tanis, 37 ans, originaire de Turquie, et avaient rendu publique la photo. "Il s'agit d'une fusillade dans un tramway. Plusieurs hélicoptères de traumatologie ont été déployés pour apporter de l'aide", a indiqué la police. Le directeur de l'agence nationale pour la sécurité et le contre-terrorisme (NCTV), Pieter-Jaap Aalbersberg, a ensuite précisé lors d'une conférence de presse que "des fusillades ont eu lieu ce matin à Utrecht à plusieurs endroits"."Nous ne pouvons pas exclure un motif terroriste. Une équipe de crise est activée", a-t-il déclaré sur Twitter. Le niveau de menace terroriste a été porté à cinq, son plus haut niveau, à Utrecht. "Une importante opération de police est en cours pour trouver le tireur", a-t-il ajouté. ​​​​​​Sur les lieux de l'attaque dans le tramway, à proximité d'un pont de cette ville parmi les plus grandes du pays, une victime était recouverte d'un drap et gisait sur la voie entre deux wagons, a rapporté un journaliste de l'agence de presse néerlandaise ANP sur place. Les abords ont été bouclés par les forces de l'ordre. "Une enquête sur la fusillade sur la place du 24-Octobre à Utrecht est en cours. Dans celle-ci, nous prenons également en compte un motif potentiellement terroriste", a affirmé la police dans un tweet. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte a annulé une réunion de la coalition gouvernementale et s'est retranché dans son bureau pour se tenir informé, selon des responsables.​​​​​​
L'auteur présumé de l'attaque a été interpellé en fin d'après-midi, quelques heures après avoir ouvert le feu dans un tramway et "plusieurs autres endroits" d'Utrecht, aux Pays-Bas.
Même s'ils sont bloqués chez eux, rien n'empêche leurs esprits de s'évader aux quatre coins du monde. Le quotidien régional Le Progrès met en valeur l'initiative étonnante d'une famille habitant à Lyon dans le quartier de la Croix-Rousse (Rhône). Forcée de rester chez elle à la suite de la mise en place du confinement en France, elle a décidé reproduire chaque jour en photo une destination rêvée pour leurs vacances. Cette nouvelle pratique a pris naissance à la suite d'une farce organisée par les deux enfants de la maison : Salomé, 6 ans, et son petit frère Pablo, 3 ans. « Le premier jour du confinement, les enfants tournaient un peu en rond dans l'appartement. Ils ont l'habitude d'aller à la piscine et ils ont fait une blague à ma compagne, Mathilde, qui les a vus débarquer en maillot de bain ! Elle les a pris en photo et le lendemain ils ont remis ça, en jouant, comme s'ils étaient sur une plage de Corse, où nous aurions dû aller en vacances pour Pâques », révèle Rodrigo Barbosa, leur père.Ils font un carton sur les réseaux sociaux C'est en postant les photos sur son profil Instagram que Rodrigo a pris conscience que cette activité passionnait de plus en plus de personnes. Pour continuer de divertir les internautes, la famille se démène. « Au début on a utilisé beaucoup de matériel qu'on avait, on est des grands fans d'outdoor. Mais petit à petit il a fallu être plus créatif: on a récupéré les cartons des voisins pour créer des décors, installé une tyrolienne dans l'appartement... Certaines photos nous ont pris plusieurs jours », reconnaît le père de famille auprès du Progrès.Tous les types de destinations sont explorés. Depuis le début du confinement, la famille lyonnaise s'est mis au Flamenco à Madrid, a pêché du Saumon en Norvège ou même parcouru l'ensemble des Etats-Unis. Une manière de s'évader tout en éduquant les plus jeunes. « Il n'y a pas que la photo, mais aussi tout un côté pédagogique derrière: les enfants apprennent beaucoup sur les différentes destinations et cela les occupe parfois toute la journée. Ils ont par exemple passé la journée à monter la tente dans le salon, et y ont ensuite passé la nuit », se souvient-il.Une véritable liste de destinations à reproduire a déjà été imaginée et devrait continuer de rythmer leur quotidien. « On a hâte de retrouver l'extérieur, d'aller marcher en montagne », confie malgré tout Rodrigo Barbosa. Cela permet de passer le temps en attendant de pouvoir réaliser leur objectif de base : se rendre en Corse pour les vacances.
Privée de déplacements en raison du confinement instauré en France, une famille lyonnaise a décidé de reproduire les voyages de ses rêves en photo chez elle. Le Progrès revient sur ce surprenant projet.
Ils se souviendront longtemps de leur réveillon de 2019. Huit Rennais ont passé le réveillon du Nouvel An les pieds dans le vide à 50 mètres au-dessus de la terre ferme dans un manège bloqué pour une défaillance technique. "C'était long, il faisait froid, ça faisait peur", racontait Antoine, 23 ans, enveloppé dans une couverture de survie, en attendant la descente de sa petite amie Léa. "Je ne pensais pas pouvoir descendre un jour. C'est très traumatisant", insistait-il.Comme sept autres personnes, dont cinq mineurs de 13 à 17 ans, Antoine s'est retrouvé bloqué dans le "BomberMaxxx", un gigantesque bras de 52 mètres qui propulse une nacelle dans les airs, sur la fête foraine du centre-ville de Rennes. Un hélicoptère réquisitionnéLe tour n'était censé durer que quelques minutes. Mais lundi 31 décembre, vers 20h30, le bras s'est soudain bloqué, faisant prisonnier ses huit passagers. Quand le manège s'est arrêté, "on a entendu des étincelles, un gros bruit de ferraille, on a imaginé le pire. J'avais peur que les sécurités des harnais lâchent", a décrit Béatrice, mère de Louna, 13 ans, qui a passé huit heures dans les airs.Selon le propriétaire du manège Alexandre Thinel, c'est "une pièce neuve qui a lâché et s'est bloquée". "C'est un incident technique qui n'était jamais arrivé avant. Heureusement, ça n'a aucune dangerosité pour les clients. La seule difficulté, c'est de les descendre", a-t-il avancé.Les pompiers ont dû en effet s'y prendre à plusieurs fois avant de parvenir à extraire chacune des victimes en toute sécurité. Une équipe de cinq pompiers spécialisés du Grimp (Groupe de reconnaissance et d'intervention en milieu périlleux) a d'abord tenté d'escalader le manège par le sol.Avec la grande échelle de 30 mètres, il ne restait plus que 22 mètres à parcourir. Mais l'exercice s'est vite révélé trop périlleux. Il a donc fallu faire appel à l'hélicoptère Dragon 50 de la Sécurité civile, basé à Granville, dans la Manche."La première grosse frayeur de ma vie"Un peu avant minuit, celui-ci a hélitreuillé un secouriste sur la nacelle du manège. Puis un autre secouriste a pu le rejoindre depuis le sol grâce aux cordes tendues. Ils ont ensuite passé de longues heures à équiper de harnais chacun des passagers et à installer un dispositif de descente en rappel.Un peu après 04 h le premier passager descend enfin. Son arrivée est saluée par une salve d'applaudissements des badauds encore présents. "Ça s'est relativement bien passé mais depuis deux ou trois heures, ça commençait à stresser dur. C'est la première grosse frayeur de ma vie", confiait Nicolas, 47 ans, après avoir mis le pied à terre. "L'année prochaine, je reste chez moi avec des petits fours et du champagne. Ou alors je fais la pêche au canards !". La dernière personne a mis le pied à terre à 06h00 ce matin.
Le calvaire a duré plus de neuf heures pour certains d'entre eux, la dernière personne a mis le pied à terre à 06h00 ce matin.
La quasi-totalité des raffineries françaises sont touchées par des blocages des expéditions mardi 7 janvier, dans le cadre d'un appel lancé par la CGT, pour protester contre la réforme des retraites. Les stations-service sont toutefois approvisionnées "normalement", a assuré le gouvernement."Toutes les raffineries de France métropolitaine continuent à produire et cinq raffineries sur sept connaissent des difficultés temporaires dans leurs expéditions", indiquait le ministère de la Transition écologique et solidaire dans un communiqué mardi matin, au 34e jour de grèves contre la réforme. Un mouvement a ensuite débuté vers 13H00 à la raffinerie Total de Donges (Loire-Atlantique), selon la CGT. "Il y a un rejet assez massif de ce projet de réforme. On est vers un durcissement du conflit et factuellement, pas une goutte de carburant ne sortira de la raffinerie jusqu'à samedi 13H00", a indiqué Fabien Privé Saint-Lanne, délégué CGT. Il a ajouté qu'il y aurait "des consignes" dans "les unités pour couper les pipelines, arrêter les chargements des wagons, laisser les bateaux à quai et arrêter de charger les camions de carburant".La direction de Total a de son côté souligné mardi que ses raffineries "fonctionnaient, produisaient et stockaient les carburants en attendant la fin des blocages d'expéditions". Thierry Defresne, délégué syndical central de la CGT à Total, a décompté "huit raffineries sur huit touchées par la grève, avec un bémol à Gravenchon (ExxonMobil) où les grévistes ne sont pas assez nombreux pour empêcher les expéditions".La Fédération CGT de la Chimie avait appelé à un blocage de toutes les installations pétrolières -raffineries, terminaux pétroliers, dépôts- pendant 96 heures, du 7 au 10 janvier. FO a également appelé à un mouvement d'une durée illimitée."Ce matin, seuls trois dépôts sur environ 200 connaissent des difficultés temporaires, tous les autres assurant normalement leurs expéditions", a affirmé toutefois le ministère.Le Premier ministre Édouard Philippe a indiqué mardi matin avoir demandé aux préfets de mobiliser les forces de l'ordre "pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de blocages de dépôts" de carburants ou de raffineries."S'agissant des stations-service, la situation est quasi-normale avec plus de 98% des 11.000 stations-service qui ne connaissent aucune difficulté et sont normalement approvisionnées", ajoutait le ministère de la Transition écologique. Selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip), de l'ordre de 1,5% des 11.000 stations-service françaises étaient en effet en rupture d'un ou deux produits mardi matin.Total a de son côté comptabilisé 26 stations en rupture sur les 3.500 de son réseau lundi soir. "Il n'y a pas d'inquiétude pour l'approvisionnement et aucun risque de pénurie au sein du réseau de stations-service Total", a insisté le groupe pétrolier mardi.
La CGT a appelé à bloquer toutes les installations pétrolières -raffineries, terminaux pétroliers, dépôts- pendant 96 heures, du 7 au 10 janvier.
"Dans ma tête, je suis l'épouse d'Emmanuel Macron, pas du président. Je ne me sens pas du tout première dame", a-t-elle expliqué dans l'établissement scolaire dédié à l'éducation des arts. Elle n'a cependant pas rejeté "cette responsabilité qui vous tombe dessus de représenter les Françaises et les Français". Mais elle l'assure : elle "n'a pas changé, ni dans (s)a tête ni dans (s)a manière de vivre". "Je vis une vie normale. Je rencontre des gens"."On a parfois l'impression que chaque mot est un mot de trop"Le protocole n'est-il pas trop lourd ? "Je fais toujours l'école buissonnière", a-t-elle répondu, en s'amusant de son escapade dans l'école de la capitale américaine. "Il y a une petite étiquette par terre, donc je me mets où on me dit de me mettre", a-t-elle ajouté. "On est là, sans être là, tout en étant là. C'est très curieux. Donc il ne faut surtout pas être importune parce que c'est très clair, on n'est pas élue. Le positionnement n'est pas simple"."Ce que je n'aime pas, c'est qu'il n'y a jamais de temps off", a-t-elle poursuivi. "Où que vous soyez il y a toujours quelqu'un pour vous prendre en photo. Il n'y a jamais de moment où vous pouvez être totalement tranquille. Ça, c'est le côté le plus pesant", a-t-elle ajouté, regrettant de devoir se "retenir sans arrêt" lorsqu'elle s'adresse aux gens car "on a parfois l'impression que chaque mot est un mot de trop".Très présente pendant la campagne électorale, puis plus discrète depuis son arrivée à l'Élysée, Brigitte Macron a été doté, en août 2017, d'un rôle officiel par le biais d'une "charte de transparence", une première dans l'histoire politique récente de la France. Celle-ci détaille des fonctions classiques de représentation, sans rémunération ni budget propre, mais avec des frais et des conseillers fournis par la présidence. Pour mener ses missions à bien, Brigitte Macron dispose ainsi de deux conseillers et d'un secrétariat. "Elle ne dispose pas de frais de représentation" ni d'aucun budget propre, précise la charte. Mais l'Elysée promet de publier tous les chiffres sur "les coûts de fonctionnement". "Il ne s'agit pas d'un statut juridique mais d'un engagement, qui ne vaut que pour Brigitte Macron et pour la durée du mandat d'Emmanuel Macron", avait précisé l'Élysée. La charte répond en partie à la promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron de mettre fin à cette "hypocrisie française" en créant un statut juridique. La décision a été de ne pas passer par une loi ni par un décret.
Brigitte Macron s'est rendue, mercredi en marge de la visite d'État de son mari aux États-Unis, dans une école du quartier de Georgetown à Washington. Elle a confié au micro de RTL ne toujours pas "se sentir première dame" près d'un an après son arrivée à l'Élysée.
Est-ce la révélation de trop, celle qui a précipité la démission de François de Rugy ? Selon la dernière enquête de Mediapart publiée mardi 16 juillet, l'ex-ministre de la Transition écologique aurait utilisé ses frais de mandat de député de Loire-Atlantique pour payer une partie de ses cotisations d'élu à son ancien parti Europe Écologie-Les Verts (EELV), tout en les déduisant du calcul de ses impôts. Une pratique illégale d'après le code général des impôts, indique Franceinfo.Parue quelques minutes après l'annonce du départ du ministre de l'Écologie, l'enquête de Mediapart détaille deux versements pour un total de 9.200 euros qu'il avait effectués au profit du parti écologiste, en 2013 et 2014, depuis le compte sur lequel il percevait son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), en tant que député. M. de Rugy aurait déduit ces versements du calcul de son impôt sur le revenu au titre de l'année 2015, selon son avis d'impôt consulté par Mediapart, qui indiquait qu'il n'avait pas réglé d'impôts cette année-là. Le site a précisé avoir envoyé lundi soir des questions au ministre de la Transition écologique concernant cette nouvelle enquête, et attendait ses réponses mardi après-midi.Citée par Franceinfo, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), est claire : "L'IRFM ne peut être utilisée pour payer une cotisation à un parti politique ouvrant droit à la réduction d'impôt", "dans la mesure où elle est expressément exonérée d'impôt sur le revenu", conformément au code général des impôts. Cet avis de la HATVP date toutefois de 2018, soit cinq ans après les faits dont est soupçonné M. de Rugy. Mais, explique Franceinfo, il s'appuie en partie sur une réponse du ministre du budget à une question écrite à l'Assemblée nationale en 2013.Par ailleurs, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politique donnait le même avis dès janvier 2014 : "L'IRFM qui se rapporte à l'exercice du mandat parlementaire et qui, à ce titre, est exonérée de l'impôt sur le revenu, ne peut en aucun cas être utilisée pour payer une cotisation ou un don à un parti politique ouvrant droit à un avantage fiscal, comme l'ont confirmé (...) le collège des questeurs de l'Assemblée nationale et le conseil de questure du Sénat.""Ça a toujours été illégal, a confirmé à Franceinfo le président de l'association de lutte contre la corruption Anticor, Jean-Christophe Picard. L'IRFM est fait pour payer les dépenses du député en relation avec son mandat et la cotisation à un parti politique n'est pas liée au mandat." Dans le communiqué annonçant sa démission, M. de Rugy s'est indigné contre "la volonté de nuire, de salir, de démolir" de Mediapart, qui a en premier dévoilé la semaine dernière des dîners fastueux qu'il donnait lorsqu'il était président de l'Assemblée entre juin 2017 et septembre 2018. Le député de Loire-Atlantique a affirmé avoir déposé mardi "une plainte pénale en diffamation" contre le site d'investigation.Jusqu'en 2015, en plus de leur rémunération, les 577 députés bénéficiaient d'une "avance" de frais pour faire face à certaines dépenses liées à leur mandat. Cette enveloppe de quelque 5.000 euros mensuels n'était pas contrôlée. Après des abus (vacances, téléviseurs et autres dépenses payées avec l'IRFM), Assemblée nationale puis Sénat avaient édicté en 2015 une liste - très générale - des dépenses autorisées et interdites (dont l'acquisition d'un bien immobilier et les cotisations aux partis), et imposé le versement de l'indemnité sur un compte bancaire dédié. Les députés devaient aussi certifier sur l'honneur le bon usage des dépenses.Un système plus strict - pour les députés comme les sénateurs - a été fixé par les lois "pour la confiance dans la vie politique" adoptées à l'été 2017, à la suite de l'élection d'Emmanuel Macron. La majorité a opté pour une transformation de l'IRFM, depuis le 1er janvier 2018, en une "avance" de frais de mandat (AFM) d'un montant mensuel de 5.373 euros (même montant que l'ancienne IRFM), dont 600 euros peuvent être dépensés sans justificatifs.
Si un certain flou régnait jusqu'en 2015 sur l'utilisation des frais de mandat, il était clair qu'ils ne pouvaient servir pour payer une cotisation à un parti politique.
Surprise à l'Assemblée. Jeudi soir, contre l'avis du gouvernement, les députés ont adopté un amendement qui automatise la filiation des enfants nés par gestation par autrui (GPA) dans un pays étranger où la pratique est autorisée."Cet amendement consacre et étend la jurisprudence constante du tribunal de Paris qui déclare exécutoire les jugements étrangers par lesquels la filiation d'un enfant né par GPA a été établie et regarde cette filiation comme adoptive", a justifié le député LREM Jean-Louis Touraine, à l'origine du texte co-signé par 13 députés de la majorité. "Si la GPA n'est pas légale en France, elle l'est dans d'autres pays et il n'est pas illégal pour des couples français d'y recourir à l'étranger", a rappelé le député du Rhône plaidant pour l'intérêt supérieur de l'enfant. "Les enfants ne sont pas responsables de leur mode de procréation et ne doivent pas être pénalisés. Ils doivent être reconnus comme les autres. Fini le temps des bâtards qui n'avaient pas les mêmes droits que les enfants légitimes", a-t-il poursuivi. Les députés LR furieuxUn amendement auquel a aussitôt répliqué le gouvernement, via la ministre de la Justice, Nicole Belloubet. "Nous avons interdit dans notre droit la GPA, c'est une question d'ordre public", a répliqué la ministre, pour qui ce principe peut s'opposer à la transcription d'actes d'état civil établis à l'étranger. "Nous voulons aussi la reconnaissance d'un état civil pour les enfants", a expliqué la garde des Sceaux plaidant pour "une retranscription partielle de l'acte d'état civil au regard du père biologique et un processus d'adoption pour l'autre parent"."La Cour européenne des droits de l'Homme a trouvé cet équilibre satisfaisant", a-t-elle souligné rappelant que la Cour de cassation doit par ailleurs se prononcer ce vendredi sur le cas emblématique de la famille Mennesson dont les jumelles sont nées par GPA en Californie. "Attendons cette jurisprudence", a-t-elle demandé en opposant, comme la rapporteure, Coralie Dubost, un avis défavorable à l'amendement. Mais à la surprise générale, celui-ci a pourtant été voté. Furieux, les députés LR ont immédiatement crié à la trahison, rappelant que le gouvernement s'est engagé à ne pas avancer sur la GPA dans le projet de loi bioéthique."Vous ne tenez pas votre majorité. Nous sommes contre toutes les GPA en France comme à l'étranger. Vous prenez les enfants en otage", a fustigé Xavier Breton."Le gouvernement demandera une seconde délibération", a rassuré Nicole Belloubet."Notre groupe est opposé à la GPA et entend bien voter contre cet amendement à la seconde délibération", a confirmé Aurore Bergé, s'exprimant au nom du président du groupe LREM Gille Le Gendre.
Jeudi soir, les députés ont adopté un amendement qui automatise la reconnaissance en France de la filiation d'enfants conçus par mère porteuse dans un pays étranger.
Au cœur d'une polémique sur ses dîners au homard et au champagne à l'Assemblée nationale quand il en était le président, le ministre de la Transition écologique François de Rugy a été pressé de questions, ce jeudi 11 juillet, lors de sa visite dans les Deux-Sèvres, un déplacement initialement consacré à la question des ressources en eau.Le ministre a finalement quitté Niort après le déjeuner, sans effectuer les deux visites de sites qui étaient prévues à son agenda dans l'après-midi, pour se rendre à Matignon et être reçu par Édouard Philippe, à annoncé Matignon à l'AFP, confirmant une information de Ouest-France. L'entourage de François de Rugy a démenti auprès de Franceinfo que ce retour signifiait qu'il allait démissionner. Accueilli à Niort par des homards en plastique Une cinquantaine de militants écologistes, communistes et "solidaires" s'étaient notamment rassemblés devant la préfecture de Niort où déjeunait le ministre, en brandissant un grand homard en plastique, aux cris de "François démission !", ou encore "ils étaient bio les homards ? Nous aussi on en veut !". On pouvait également lire sur une pancarte de militants écologistes : "François ta planète tu la préfères bleue , saignante ou bien cuite ?"Alors que les journalistes multipliaient les questions, l'écologiste a répondu : "je peux redire simplement que (...) j'ai répondu à toutes les questions". Allusion à la publication sur son profil Facebook, dans la nuit de mercredi à jeudi, de "l'intégralité des éléments de réponse" apportés à Mediapart."Je suis pour la transparence""Je suis pour la transparence depuis toujours je la pratique (...) y compris lorsqu'on me pose des questions de façon évidemment très tendancieuse avec une présentation très malveillante", a-t-il répété à l'intention du site d'information. Et d'assurer une nouvelle fois qu'il se tenait à la disposition de la déontologue de l'Assemblée pour répondre à ses questions et qu'il continuerait son "travail pour l'écologie à la tête de ce ministère". Le ministre a aussi assuré "comprendre que les Français puissent être un peu choqués par certaines images". De nombreuses photos ont circulé sur les réseaux sociaux, notamment une image de son épouse posant le sourire aux lèvres, une bouteille de champagne dans chaque main lors d'une soirée, dans un endroit non précisé. "Des images qui ont été en quelque sorte des images volées", a commenté le ministre. "S'il y'a des erreurs d'appréciation de ma part, je serai tout prêt également à les corriger, c'est normal, ce sont les comptes que l'on doit rendre aux Français", a encore assuré François de Rugy.
Dans la tourmente depuis les révélations de Mediapart, le ministre de la Transition écologique a écourté jeudi une visite dans les Deux-Sèvres pour se rendre à Matignon.
Charles Consigny, nouveau chroniqueur de Laurent Ruquier dans l'émission "On n'est pas couché" et dont les débuts étaient attendus samedi 1er septembre, n'a pas tardé à entrer dans l'un des costumes les plus convoités et les plus exposés du Paf. Entre autres sorties ciselées et sans complexe, le jeune polémiste de 29 ans a adressé sur France 2 un tacle appuyé à Yvan Attal.Tout est parti du passage en plateau des comédiens Stéphane Freiss et Florence Darel, venus pour la promotion de la pièce "Le Fils", de Florian Zeller, jouée au Théâtre des Champs-Élysées. Les deux artistes sont ainsi le deuxième couple à l'affiche de la pièce, à la suite de l'abandon du couple Yvan Attal et Anne Consigny... la tante de Charles Consigny. "Le théâtre, c'est quelque chose de sacré"Or, Florian Zeller a dû remplacer le comédien qui avait indiqué souffrir d'un burn-out. Une raison qui ne semble pas trouver grâce aux yeux du polémiste de "On n'est pas couché", qui a voulu "rétablir la vérité". "Ma tante est partie d'elle-même après ce qui s'est passé avec Yvan Attal", a tenu à préciser Charles Consigny. "Yvan Attal, en gros, a fait une espèce de burn-out. Je ne suis pas dans le secret de sa vie privée, mais en tout cas il a voulu arrêter cette pièce et vraiment il a considéré qu'il ne voulait pas la continuer", a-t-il rappelé. "Et ma tante, je crois, n'a pas beaucoup apprécié cette démarche, on va dire, pour utiliser un euphémisme et a préféré ne pas continuer", a raconté le chroniqueur avant de relever "l'engagement que c'est de jouer au théâtre, qui est un engagement bien différent du cinéma". Une remise en contexte qui servait de prélude à l'estocade portée à Yvan Attal : "Le théâtre c'est quand même quelque chose de sacré et en fait, même si on est mourant, on vient mourir sur scène quand on est un acteur de théâtre".
Le chroniqueur de Laurent Ruquier a fustigé le comédien, coupable selon lui d'avoir abandonné pour raison personnelle les représentations d'une pièce de théâtre. Pas de round d'observation.
Le sondage confirme aussi l'avance d'Alain Juppé à droite. Sur 17.047 personnes interrogées dans la 7e vague de l'enquête électorale du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po), seules 4% se déclarent satisfaites de l'action de François Hollande (3 % de "plutôt satisfaits et 1% de "très satisfaits"), comme le relève Le Monde. "C'est le taux le plus faible enregistré depuis le lancement de ce vaste sondage, en novembre 2015, précise le quotidien. Lors de la première vague, 12% des sondés se disaient satisfaits." 70% des sondés (+1) ne sont pas satisfaits de l'action de François Hollande et 26% (+1) se disent ni satisfaits, ni insatisfaits.ALAIN JUPPÉ TOUJOURS EN TÊTE POUR LA PRIMAIREPar ailleurs, toujours selon cette enquête réalisée par Ipsos Sopra Steria, Alain Juppé (+4) conforte sa position en tête des intentions de vote au premier tour de la primaire de la droite, au détriment de Nicolas Sarkozy (-3) en perte de vitesse. Avec 41% d'intentions de vote des électeurs "certains" de participer à la consultation, le maire de Bordeaux devance désormais de 11 points l'ancien chef de l'État, crédité de 30% au premier tour. Le duo de tête garde une confortable avance sur François Fillon (12%, +2) et Bruno Le Maire (11%, -2), selon cette enquête. Nathalie Kosciusko-Morizet est stable à 4%.Alain Juppé réduit fortement l'écart qui le sépare encore de Nicolas Sarkozy auprès des sympathisants des Républicains (LR), avec 34% (+6) d'intentions de vote, alors que l'ancien président perd cinq points (42%) en un mois auprès de cette tranche de l'électorat. L'ex-Premier ministre est plébiscité par les sympathisants centristes du Modem et de l'UDI, 70% (+3), contre seulement 3% à Nicolas Sarkozy.LA PLUPART DES SONDÉS NE CHANGERONT PAS D'AVISAu second tour, Alain Juppé l'emporterait avec 60% (+4) des votes, contre 40% (-4) à Nicolas Sarkozy. 10% des personnes "certaines d'aller voter" n'ayant pas exprimé d'intentions de vote.À quatre semaines du premier tour, 71% (+5) des personnes "certaines d'aller voter" considèrent désormais leur choix "définitif", quand 29% (-5) pensent qu'elles peuvent encore changer d'avis. Le participation à la primaire est estimée à 7% de l'ensemble des électeurs inscrits sur les listes électorales. Le choix de la moitié de ceux qui entendent participer à la primaire (51%) est motivé par "l'adhésion" à un candidat", 16% entendent "barrer la route à un autre candidat" et, pour 33%, ces deux motivations se combinent.Selon Ipsos, le report de voix des battus du premier tour devrait se faire majoritairement en faveur d'Alain Juppé. 55% des électeurs de François Fillon, 51% de ceux de Bruno Le Maire et 78% de ceux de NKM se reporteraient ainsi au second tour sur le maire de Bordeaux. Contre 31% (Fillon), 32% (Le Maire) et 14% (NKM) en faveur de Nicolas Sarkozy.Enfin, le pronostic de victoire penche de plus en plus en faveur d'Alain Juppé : sept Français sur dix (70%, +14%) pensent qu'il va l'emporter, contre seulement 16% (-11) qui pronostiquent une victoire de Nicolas Sarkozy. L'évolution est la même chez les personnes "certaines" d'aller voter. 62% (+13) d'entre elles s'attendent à une victoire d'Alain Juppé, 26% (-10) pronostiquent un succès de Nicolas Sarkozy.* Enquête réalisée en ligne du 14 au 19 octobre, après le premier débat entre les candidats à la primaire, auprès de 17.047 personnes inscrites sur les listes électorales, dont 1.217 "certaines d'aller voter", selon la méthode des quotas. Marge d'erreur 0,8% à 2,9%.
Le chef de l'État n'a jamais été aussi impopulaire, selon une enquête réalisée pour le Cevipof* publiée par Le Monde ce mardi 25 octobre. François Hollande ne recueille que 4% d'opinion favorable.
L'accès à leurs origines une fois la majorité atteinte est en bonne voie pour les enfants nés d'une procréation médicalement assistée (PMA) avec don de gamètes. C'est en tout cas l'objet de l'article voté mercredi à l'Assemblée nationale dans le cadre de l'examen en première lecture du projet de loi bioéthique. Les députés ont été 57 à se prononcer favorablement face à 16 voix contre et 10 abstentions à la suite d'un débat passionné dans l'hémicycle. Pas de rétro-activitéLe texte prévoit que les enfants nés d'un don puissent accéder, une fois l'âge de 18 ans atteint, à des données comme l'âge, les caractéristiques physiques du donneur, voire à son identité. Mais une rétro-activité n'est pas envisagée : seuls seront concernés les enfants nés après l'entrée en vigueur de la loi.Cela implique donc que tout donneur devra consentir à la communication de ses données avant de procéder au don.L'anonymat préservéLe gouvernement a insisté lors des débats sur cet article, entamés vendredi soir, sur le fait que l'anonymat est préservé au moment du don. Et la ministre de la Santé Agnès Buzyn a mis en avant le besoin de certaines personnes nées d'une PMA d'avoir accès à ces informations "pour mieux se construire". Les donneurs "n'auront jamais l'obligation de rencontrer les enfants nés du don", a insisté la ministre.
Les députés ont été 57 à se prononcer favorablement sur l'article ouvrant l'accès des enfants nés d'une PMA -avec don de sperme ou d'ovocyte- à leurs origines.
L'Espagne, un des pays les plus touchés par la pandémie, n'a enregistré que 164 morts du Covid-19 au cours des dernières 24 heures, le même chiffre que la veille, selon le ministère de la Santé. Le bilan total des morts s'élève à 25.428.Des millions de masques ont de nouveau été distribués dans les gares et les stations de métro, au 50e jour de confinement. Jusque là, le port du masque était seulement recommandé. Dans la station de métro et de trains de banlieue de Puerta del Sol, en plein centre de Madrid, résonnait le message: "l'usage du masque est obligatoire pour tous les usagers, à l'intérieur des wagons comme des installations". Des policiers municipaux et des agents de la protection civile offraient un masque à tous les voyageurs, même ceux qui arrivaient déjà masqués."Il commence à y avoir plus de gens, a constaté Cristina Jimenez, 31 ans, sortant du métro Sol, masquée et gantée. Jusqu'à présent je n'avais pas vu les gens avec des masques mais aujourd'hui, oui". Cette employée d'une agence de change explique n'avoir "jamais cessé de travailler" depuis l'imposition de l'état d'alerte le 14 mars. "Avec la situation, nous avons tous peur. Qui n'a pas perdu son emploi peut le perdre peut-être dans quelques mois avec la crise qui va se produire. Si ça m'arrive, ce ne sera pas la première fois. (...) Ce qui est important, c'est que nous soyons bien".Entretemps les Espagnols ont découvert qu'ils pouvaient, à certaines conditions, se rendre dans certains commerces.Les listes d'attente s'allongent ainsi chez les coiffeurs, qui peuvent recevoir sur rendez-vous. Rendez-vous aussi pour se rendre dans les commerces de moins de 400 m2 de surface, et qui ne peuvent pas recevoir plus d'un client par employé et doivent désinfecter les locaux deux fois par jour.L'Espagne reste néanmoins dans ce que le gouvernement a baptisé la "phase zéro" du déconfinement. Seules quatre îles - trois de l'archipel des Canaries dans l'Atlantique et Fomentera, la plus petite des Baléares en Méditerranée - entrent lundi dans la phase 1 promise au reste de l'Espagne pour le lundi 11 mai.Là, les rassemblements de jusqu'à 10 personnes sont autorisés à condition qu'elles gardent leurs distances, les commerces peuvent ouvrir sans réservation et les marchés peuvent se tenir mais toujours en limitant le nombre de clients.
Les Espagnols ont dû s'habituer à porter le masque devenu obligatoire lundi dans les transports en commun et des petits commerces ont rouvert alors que l'Espagne allégeait progressivement un des confinements les plus stricts au monde.
La Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a autorisé lundi 29 avril la France à expulser vers l'Algérie un homme condamné dans une affaire de terrorisme. La justice européenne a précisé que rien n'indiquait que l'individu "serait exposé à un risque réel" de torture dans son pays. "C'est la première fois que la Cour" rend un arrêt autorisant "l'expulsion d'une personne condamnée pour terrorisme vers l'Algérie", selon une source interne à la CEDH.Selon cette source, il ne s'agit toutefois pas d'un revirement de la jurisprudence de la Cour, jusqu'alors réticente à autoriser les expulsions vers l'Algérie en raison du recours à la torture par les services antiterroristes. "La situation en Algérie a changé depuis 2015", le pays a "modifié ses pratiques", ce qui rend désormais les expulsions possibles, a-t-on expliqué.Condamné pour ses liens actifs avec AqmiDans son arrêt, la CEDH note qu'il "n'existe pas de motifs sérieux et avérés" de penser que cet Algérien de 34 ans serait soumis à des traitements inhumains dans son pays. Il a été condamné en France en 2015 à 6 ans de prison pour "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un acte terroriste" et à une interdiction définitive de territoire français. L'homme en question, présenté par la Cour comme s'appelant A.M., avait été interpellé en 2013 et condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour avoir fourni à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) des lunettes de vision nocturne ainsi que de l'argent. Il entendait également rejoindre l'organisation. Arrêté d'expulsion pris en février 2018Après avoir purgé sa peine, il était depuis assigné à résidence et devait pointer trois fois par jour à la gendarmerie de la commune où il habitait, indique Le Monde. Il avait saisi la CEDH pour contester l'arrêté d'expulsion pris à son encontre par la préfecture de la Loire en février 2018, arguant qu'il risquait d'être torturé en Algérie s'il y était expulsé. Un argument balayé par la Cour qui conclut dans son arrêt que, "dans l'éventualité (de son expulsion), il n'y aurait pas violation de l'article 3" de la Convention européenne des droits de l'homme (interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants). A.M. a désormais trois mois pour faire appel, délai durant lequel, il reste i_nexpulsable, précise Le Monde. En avril 2018, la Cour avait déjà autorisé l'expulsion vers l'Algérie d'un imam marseillais controversé, "mais il n'avait pas été condamné pour terrorisme", note une source au sein de la Cour, ce qui fait de l'arrêt rendu lundi "une première".
C'est une première pour la Cour européennes des droits de l'homme. Elle estimait jusqu'alors que permettre les expulsions exposait les individus concernés à des risques de torture en Algérie.
"Une baisse de 10 % de l'impôt sur le revenu pour toutes les classes moyennes sans condition". Laurent Wauquiez, deux jours avant la fin du grand débat national, a formulé ses propositions. Le chef du parti Les Républicains prônent dans un entretien au Figaro publié mercredi 13 mars une baisse de l'impôt sur le revenu de 10%, des "heures d'intérêt général" systématiques en contrepartie au RSA, et l'annulation des mesures fiscales touchant les retraités. "Premièrement, il faut baisser les impôts. Je demande une baisse de 10 % de l'impôt sur le revenu pour toutes les classes moyennes, sans condition. Et je propose la baisse des droits de succession en augmentant de 50 % le patrimoine que l'on peut transmettre à ses enfants et petits-enfants, de son vivant, sans acquitter d'impôt", a déclaré Laurent Wauquiez. Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dénonce des droits de succession "injustes" : "Ils viennent frapper par l'impôt un patrimoine qui a déjà été taxé tout au long d'une vie de travail". Les prestations sociales dans le viseur Le chef des Républicains cible par ailleurs les prestations sociales. "L'écart entre le travail et l'assistanat n'est pas suffisant", lâche Laurent Wauquiez qui indique qu'il s'agit là de l'une de "ses obsessions". "J'ai commencé à dénoncer les dérives de l'assistanat, il y a quasiment dix ans", remarque-t-il. "Je propose qu'en contrepartie du RSA on mette systématiquement des heures d'intérêt général. Je propose que nous mettions en place un système permettant de plafonner les prestations sociales pour qu'elles ne dépassent pas 75 % du Smic. Et je propose que, dans le même temps, on poursuive la revalorisation du travail, notamment par les heures supplémentaires", a-t-il développé. Une indexation des retraites au niveau de l'inflation Outre la baisse des impôts et la revalorisation du travail, Laurent Wauquiez propose de "ré-indexer toutes les retraites au niveau de l'inflation". "Ensuite, il faut supprimer l'augmentation de la CSG pour tous les retraités. (...) Ensuite, il y a un sujet sur lequel on a une responsabilité, c'est la demi-part des veuves. Il faut la rétablir pour préserver le niveau de vie".Pour Laurent Wauquiez, "ces propositions doivent être financées uniquement par un plan d'économies. Mais surtout sans hausse d'impôt ! Je me battrai contre toute proposition à l'issue du grand débat consistant à ré-augmenter les impôts".Le patron de LR promet d'être "très vigilant sur le fait que le grand débat ne débouche sur un exercice de Tartuffe où on mettrait sur la table les faux problèmes pour éviter de traiter les vrais problèmes de la France". "Ce (que les Français) demandent, ce n'est pas de bricoler les règles électorales ni de changer la Constitution mais qu'on les laisse respirer avec moins d'impôts !"
Le numéro un des Républicains (LR) a formulé les propositions fiscales de son parti dans le cadre du grande débat national. Il propose notamment le plafonnement des prestations sociales.
Vingt-deuxdépartements, de l'Île-de-France à l'Est, sont toujours placés samedi 29 février en vigilance orange aux vents violents par Météo France, dans le cadre de la tempête Jorge. L'événement doit débuter samedi à 11h et se terminer le même jour à 20h. Il s'agit des Ardennes (08), de l'Aube (10), de la Côte-d'Or (21), de la Marne (51), de la Haute-Marne (52), de la Meurthe-et-Moselle (54), la Meuse (55), la Moselle (57), du Bas-Rhin (67), du Haut-Rhin (68), de la Haute-Saône (70), de Paris et la petite couronne (75, 92, 93, 94), de la Seine-et-Marne (77), des Yvelines (78), des Vosges (88),de l'Yonne (89), du Territoire de Belfort (90), de l'Essonne (91) et du Val-d'Oise (95).Météo France évoque un "épisode tempétueux classique nécessitant une vigilance particulière dans la mesure où il survient après un épisode récent ayant pu fragiliser certaines structures". La tempête Jorge a touché la Bretagne, avec des rafales proches de 100 km/h enregistrées en fin de nuit, note l'institut météorologique."Les rafales de vent entre 80 et 100 km/h vont continuer leur progression d'ouest en est, avec, dès la fin de matinée, des valeurs pouvant dépasser les 100 km/h, note Météo France. Il faut noter que ces rafales se feront probablement en deux temps avec d'abord, au passage du front froid, un premier épisode bref mais intense, suivi dans l'après-midi d'un autre renforcement temporaire de ces rafales."
Des rafales pouvant dépasser les 100km/h sont attendues, alors que la tempête Jorge balaie la France.