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Rares sont ceux qui avaient entendu parler du mouvement "Boogaloo" avant cette année. Mais mardi, un sergent californien de l'armée de l'air lié à ce groupe, Steven Carillo, a été inculpé du meurtre d'un policier de la ville d'Oakland durant une récente manifestation contre le racisme et les violences policières le 29 mai.Huit jours plus tard, son van a été retrouvé plus au sud, près de la ville de Santa Cruz. Lorsque les policiers se sont approchés de sa résidence, il les a pris en embuscade et a tué un second agent.Steven Carillo, qui possédait chez lui et dans son van des armes, munitions et de quoi fabriquer une bombe, a écrit "boog" sur le capot de son véhicule, avec son propre sang, au moment de son arrestation. C'est le deuxième cas d'arrestation de militants de ce groupe d'extrême droite en lien avec le mouvement de protestation historique ayant suivi la mort de George Floyd, asphyxié sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis le 25 mai. A Las Vegas, trois adeptes du mouvement Boogaloo ont été inculpés début juin d'incitation à la violence lors de marches pacifiques fin mai. Ils étaient notamment en possession d'un cocktail molotov.D'autres membres de ce mouvement anti-gouvernement, qui promeut la guerre civile et raciale, ont été arrêtés ces derniers mois.Un membre du mouvement a été arrêté le 11 avril au Texas après avoir posté sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il annonçait qu'il allait tendre une embuscade à un policier et le tuer.A Denver, dans le Colorado, un autre adepte a été arrêté le 1er mai en possession d'une bombe artisanale avant une manifestation contre les restrictions de mouvements dues à la pandémie de coronavirus à laquelle il avait prévu de participer.Début mai, un gang lourdement armé lié au mouvement avait été arrêté au Texas après une confrontation avec des policiers venus fermer un bar qui avait ouvert en violation des mesures de confinement.- Peu organisés -Le terme Boogaloo, qui désigne un courant musical afro-cubain, est utilisé depuis plusieurs années sur les réseaux sociaux en référence à une nouvelle guerre civile. Le mouvement, qui est peu organisé, rassemble des activistes anti-gouvernement et pro-armes à feu, des néo-nazis et des suprémacistes blancs.Ce qui les rassemble, c'est leur haine de la police et des autorités et leur propension à porter des fusils d'assaut et des tenues militaires sur des chemises hawaïennes."Boogaloo est un terme d'argot pour la guerre civile ou révolutionnaire", expliquait récemment JJ MacNab, une spécialiste de l'extrémisme de la George Washington University. "Mais les sous-groupes qui utilisent ce terme tombent dans des catégories diverses et si jamais ils voulaient former un mouvement uni, ils ne parviendraient pas à s'entendre".Ils communiquent par le biais des réseaux sociaux. Dans une étude publiée en avril, le Tech Transparency Project a dénombré 125 groupes dédiés à l'idéologie Boogaloo sur Facebook, avec des dizaines de milliers d'abonnés discutant d'armes, d'explosifs et de tactiques pour attaquer les autorités.Le centre d'études londonien Institute for Strategic Dialogue a lié le mouvement aux opposants aux mesures de confinement imposées pour répondre à la pandémie de coronavirus."Les discussions du 'Boogaloo' se tournent de plus en plus vers la façon d'utiliser la pandémie de Covid-19 à des fins violentes", a-t-il indiqué dans un rapport.C'était l'objectif dans le cas de Las Vegas. La police a suivi les trois hommes pendant plusieurs semaines grâce à un informateur selon lequel ils prévoyaient de faire exploser des bombes dans des bâtiments officiels en avril et d'y mettre le feu pendant les manifestations anti-confinement, selon l'acte d'accusation.L'objectif était de provoquer une confrontation entre la police et les manifestants, précise le document.Ils ont abandonné ce projet mais ont décidé d'adopter la même tactique lors des manifestations antiracistes fin mai, ajoute l'acte d'accusation. L'un d'eux "était très déçu que les manifestations soient restées pacifiques".
Un mouvement d'extrême droite dont les adeptes lourdement armés ont perturbé les récentes manifestations antiracistes aux Etats-Unis est soudain devenu l'un des premiers sujets d'inquiétude des autorités américaines depuis qu'un d'entre eux a tué deux policiers en Californie.
L'idée qu'une maladie puisse se transmettre de personne à personne existe depuis au moins le XVIe siècle "en tant que théorie médicale sérieuse", explique à l'AFP William Summers, expert en histoire de la médecine à l'université de Yale.A cette époque toutefois, les masques étaient "plus des amulettes destinées à éloigner l'influence maléfique", ajoute le Pr Summers.Mais au milieu du XIXe siècle les microbes sont identifiés, permettant l'élaboration des "théories des germes" pour expliquer les mécanismes d'infection.Alors dans les années 1890, les masques apparaissent dans les salles d'opération. C'est à ce moment là qu'une épidémie de peste émerge à Hong Kong, avant de se propager.Cette pandémie baptisée "la peste de Chine" arrive en 1910 en Mandchourie. La peur est grande alors que la maladie au taux de mortalité de presque 100% n'emprunte les toutes nouvelles lignes de chemin de fer vers Pékin, voire l'Europe."Elle tuait toutes les personnes infectées, dans les 24 à 48 heures après les premiers symptômes", raconte Christos Lynteris, anthropologue à l'université St Andrews en Ecosse. "C'était apocalyptique".Wu Lien Teh, jeune docteur né en Malaisie et formé à Cambridge, est envoyé sur place. Il se bat pour convaincre ses collègues que la peste n'est pas seulement bubonique, liée à la morsure de puces infectées, mais aussi pulmonaire.- "Innovant et scandaleux" -"Il pensait qu'un malade de la peste pulmonaire, dont les poumons sont infectées, pouvait transmettre la maladie aux autres par l'air, sans intervention des puces", explique Christos Lynteris. "C'était innovant et scandaleux pour l'époque".Cela impliquait aussi le port du masque.Les responsables sanitaires de l'époque sont toutefois confrontés à deux problèmes, souligne Summers, auteur d'un livre sur cette épidémie de Mandchourie.Le premier est politique: le "chaos" en Mandchourie dont les Russes et les Japonais disputent le contrôle à la dynastie Qing en déclin. Le deuxième est de réussir à faire accepter à la population habituée à la médecine traditionnelle une approche basée sur une découverte scientifique.Un événement va sortir la population de sa "léthargie", raconte Wu dans son autobiographie: la mort de son confrère français Gérald Mesny, qui, ne prenant pas au sérieux son jeune collègue, se rend sans protection en visite dans un hôpital. Contaminé, il succombe en quelques jours. Soudain la demande de masques explose. "Tout le monde en portait dans la rue, sous une forme ou une autre", raconte Wu.Des images de cette épidémie en Mandchourie montre des personnels soignants enturbannés dans des bandages qui leur couvrent toute la tête. Ceux qui transportent les corps pressent des tissus sur leur nez et leur bouche.Wu "a essayé de développer un système d'attaches pour pouvoir porter un corps et que le masque tienne", indique Christos Lynteris, décrivant un développement "sans précédent" des masques pour les travailleurs à risque et la population générale.La photographie de presse balbutiante attire l'attention du monde sur ces masques, qui deviennent partie intégrante de l'image de la peste et de "la façon dont nous imaginons une épidémie", poursuit-il.- Bec d'oiseau -Déjà des centaines d'années plus tôt, bien avant les théories microbiennes, les gens se protégeaient le visage.Par exemple, face à la peste bubonique au Moyen-Age, le costume complexe des docteurs européens incluaient une sorte de masque en forme de bec d'oiseau, censé protéger contre les "miasmes", sorte d'air vicié charriant matières en décomposition et mauvaises odeurs."On croyait alors que les atomes dangereux n'adhèreraient pas à des pantalons en cuir et des blouses en tissu ciré", explique l'historien Frank Snowden dans son livre "Epidémie et société: de la peste noire à nos jours".Il décrit ce masque en forme de bec "qui prolonge le nez et abrite des herbes aromatiques protégeant le porteur des odeurs mortelles de miasmes".Quelques siècles plus tard, les découvertes des scientifiques, de Louis Pasteur à Robert Koch, révolutionnent la compréhension des mécanismes d'infection.Mais la Chine impériale y résiste, jusqu'à la peste de Mandchourie. La Chine est alors devenue un "champion de la modernité médicale", selon Christos Lynteris.Avec l'épidémie de Sras en 2003, les masques ont refleuri, devenant un accessoire incontournable dans les lieux touchés, notamment à Hong Kong.Mais pas en Occident. Même si les masques étaient d'usage aux Etats-Unis lors de la fameuse épidémie de grippe de 1918, les sociétés occidentales "n'ont pas de mémoire" de cette crise, note l'anthropologue."Alors l'introduction du masque aujourd'hui en Europe ou en Amérique, c'est une toute nouvelle expérience".
Effrayés par une maladie méconnue qui se répand, la population se précipite sur des masques de fortune, malgré un débat d'experts sur leur utilité. Familier ? L'histoire se passait pourtant il y a plus d'un siècle lors de la "peste de Chine".
Leur amitié durait depuis 1975. L'actrice Line Renaud a confié sur RTL sa "grande", son "immense tristesse" après l'annonce du décès de l'ancien président de la république Jacques Chirac."On savait que sa mort était proche, que ça ne pouvait que se terminer comme ça", a-t-elle ajouté, émue, "mais on n'est jamais prêts". D'autant que pour l'actrice, "c'est comme si j'avais perdu mon frère". De Jacques Chirac, Line Renaud a dit qu'il était "un grand Français", "un grand homme d'État". Et qu'il "avait tellement de qualités. Il était fidèle en amitié, il était chaleureux, il aimait le public, il aimait le peuple, il aimait prendre un verre avec eux, leur serrer la main."Enfin, Line Renaud a raconté ses derniers souvenirs avec l'ancien maire de Paris, qu'elle avait vu il y a deux mois : "J'allais chez lui et il était très faible et il me souriait. Il y avait toujours Claude à côté qui lui disait : 'Papa, c'est Line'. Il souriait. Il ne parlait plus."
Amie de l'ancien chef de l'État depuis plus de quarante ans, l'actrice a fait part de son émotion après la perte d'un "grand Français".
"La situation est très dure". L'Ehpad "Maison de retraite et de gériatrie" du groupe Rothschild est frappé de plein fouet par l'épidémie de coronavirus, rapporte Le Parisien mardi 24 mars. L'établissement, situé dans le XIIe arrondissement de Paris, comptabilise 81 cas de covid-19 et 16 pensionnaires sont déjà décédés en moins de deux semaines."On est tous à 100% mobilisés face à cette situation exceptionnelle, indique au Parisien la direction. On fait tout ce que nous pouvons, mais la situation est très dure." D'autant plus que les pensionnaires ne sont pas les seuls touchés : une vingtaine de membres du personnel est positive. Cet Ehpad est particulièrement grand, puisqu'il accueille 510 résidents, qui souffrent pour la plupart de pathologies lourdes. Un autre bâtiment héberge quant à lui une soixantaine d'autres résidents. La majorité des personnes décédées dans cet établissement est âgée de plus de 90 ans, la plus jeune ayant 75 ans et souffrait de la maladie d'Alzheimer, précise Le Parisien. Une cellule psychologique a été mise en place pour venir en aide aux familles des victimes."Ce terrible bilan montre qu'il faut de toute urgence venir encore plus en aide à nos anciens, estime auprès du Parisien le médecin urgentiste Patrick Pelloux. Il faut que le gouvernement prenne conscience que la catastrophe est imminente dans les Ehpad". Il demande à ce que les malades puissent avoir accès à un traitement à base de chlroroquine.Seize autres personnes sont décédées dans un Ehpad de Saint-Dizier (Haute-Marne), depuis le 15 mars, avec une accélération entre le 18 et le 23 mars, a indiqué mardi le directeur général du Groupement Hospitalier Territorial (GHT) Coeur Grand Est. "Une quarantaine de résidents sont actuellement sous surveillance", a précisé ce responsable, Jérôme Goeminne, soulignant par ailleurs que treize "paramédicaux" et un médecin de l'Ehpad avaient été contaminés et placés en confinement à leur domicile.Dans cette maison de retraite publique médicalisée de 94 places dépendant de l'hôpital de Saint-Dizier, quinze des résidents décédés avaient entre 86 et 99 ans, et la seizième avait 67 ans. "Toutes étaient très fragiles et polypathologiques", a ajouté Jérôme Goeminne lors d'une conférence de presse par visio-conférence. "Nos mesures étaient déjà maximales. Dès le 2 mars, des protections avaient été distribuées dans le cadre du plan grippe annuel. Depuis le 8 mars, les résidents était confinés dans leur chambre. Le 11 mars, les visites des familles étaient interdites. Malgré tout, le virus a réussi à rentrer", s'est désolé le directeur général.Vingt résidents d'un Ehpad de Cornimont dans les Vosges sont morts "en lien possible avec le Covid-19", avaient annoncé lundi l'Agence régionale de santé (ARS) du Grand Est et la préfecture des Vosges.
Seize autres personnes sont décédées dans un établissement de Haute-Marne.
Ce mardi 20 février, la reine Elizabeth s'est rendue pour la première fois à la fashion Week de Londres. Une visite unique partagée sur les réseaux sociaux par le compte Twitter officiel de la famille royale. La souveraine a assisté au défilé de Richard Quinn à qui elle a remis le premier prix "Queen Elizabeth II Award for British Design". Vêtue d'une robe bleue Angela Kelly et de bijoux Swarovski, la reine n'a pas joué le jeu jusqu'à défiler sur le podium, mais semble avoir apprécié le spectacle au premier rang au côté d'Anna Wintour, la papesse de la mode, patronne du Vogue US. Elle a même réussi à lui décrocher un sourire. Il faut dire que les deux femmes se connaissent bien. En avril 2017, Elizabeth II avait fait Anna Wintour "Dame commandeur de l'Ordre britannique", "pour service rendu à la mode et au journalisme", rapporte le site de BFM TV.
C'est sa première fois... à 91 ans ! Et visiblement, elle a aimé ça.
Une femme qui se trouvait à pied sur l'autoroute A35 dans le sens Strasbourg-Colmar, est morte après avoir été percutée par un automobiliste qui a été légèrement blessé, a-t-on appris samedi 6 juillet de sources concordantes.Selon le Codis du Bas-Rhin, la femme était "décédée avant l'arrivée des secours" et "le conducteur du véhicule, en urgence relative, a été évacué vers l'hôpital de Sélestat". La collision s'est produite sur l'A35 dans le sens Colmar-Strasbourg, à la hauteur de Stotzheim, a précisé à l'AFP la gendarmerie. "Nous n'avons pas son identité: elle était à pied sur l'autoroute, mesure environ 1,70 m, vêtue d'un survêtement avec des rayures bleues et une brassière noire, et elle est âgée d'environ 25 à 30 ans", a poursuivi la gendarmerie, qui a lancé un appel à témoins pour déterminer les causes de l'accident.L'autoroute a été fermée le temps que les gendarmes effectuent les premières constatations. Le peloton motorisé de Sélestat est chargé de l'enquête.
La victime, âgée de 25 à 30 ans, n'a pas encore été identifiée.
Le magistrat Eric Alt, vice-président de l'association Anticor, va être entendu jeudi 19 septembre par l'Inspection générale de la Justice, qui devra déterminer si son comportement est "conforme aux règles déontologiques correspondant à sa fonction". L'annonce a été faite par la Chancellerie, ce mercredi 18 novembre.Le magistrat sera entendu pour ses déclarations ou son activité militante dans le cadre de deux dossiers judiciaires. Le premier implique le président LREM de l'Assemblée nationale Richard Ferrand, mis en examen dans l'affaire immobilière des "Mutuelles de Bretagne". Le deuxième est une enquête sur des fraudes aux aides européennes en Corse, a-t-on appris auprès de l'association anticorruption, confirmant une information du Monde."Apparence d'impartialité"Dans le cadre de l'enquête corse, où Anticor avait saisi le parquet national financier, demandant des investigations sur une fraude aux aides agricoles européennes et sur des "complicités éventuelles commises par des services de l'Etat", il est reproché à Eric Alt ses déclarations visant le parquet local. Lors d'une interview le 16 février sur France 3 Corse, il avait déclaré que l'"apparence d'impartialité" du procureur était "quelque peu gaspillée" après qu'il se fut "affiché au côté de la préfète" de l'île qui exprimait sa "consternation" quant à l'implication d'Anticor dans l'enquête. Dans la seconde affaire, Eric Alt, premier vice-président adjoint au Tribunal de grande instance de Paris chargé de la départition des prud'hommes (un juge qui intervient quand salariés et employeurs ne parviennent pas à se départager), est mis en cause pour avoir représenté l'association Anticor dans l'affaire Ferrand et des Mutuelles de Bretagne. Déçue par le classement sans suite de l'enquête préliminaire par le parquet de Brest en 2017, l'association avait déposé à Paris une plainte avec constitution de partie civile, procédure qui permet de passer outre le refus du parquet d'entamer des poursuites pénales. Le juge du pôle financier de Paris, Renaud Van Ruymbeke, avait ouvert le 12 janvier 2018 une information judiciaire pour "prise illégale d'intérêts".Les avocats de Richard Ferrand, qui avaient mis en avant un possible conflit d'intérêt lié à un magistrat parisien membre d'Anticor à l'origine de la procédure judiciaire, avaient obtenu en août 2018 le dépaysement de l'information judiciaire à Lille. Pour Katia Dubreuil, présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui accompagnera Eric Alt à sa convocation à l'IGJ, "cette affaire pose la question de la liberté d'expression d'un magistrat, qui est aussi un citoyen". "Un magistrat peut-il être membre d'une association luttant contre la corruption? Pour nous, la réponse est évidente: un magistrat est tenu de signaler ses engagements quand il y a risque d'interférence avec ses fonctions. Dans le cas d'Eric Alt, juge départiteur aux prud'hommes, ce n'est évidemment pas le cas".
L'inspection générale de la Justice doit déterminer si l'activité d'Eric Alt auprès de l'association anticorruption est compatible avec ses fonctions au sein de l'appareil judiciaire.
Retrouvez tous les événements marquants de cette journée.21h : Des records de température ont été battus dans une cinquantaine de villes, notamment Paris, Lille et Strasbourg. La chaleur record du jour a été observée à Saint-Maur, en Île-de-France, où le mercure est monté à 43,6°C. Il a fait 41,5°C à Lille, 40 à 41° C ont été atteints entre Dieppe et Dunkerque, "du jamais vu pour les côtes de Manche ou de mer du Nord", souligne Meteo France. À Amiens il a fait 41,7°C, 41,3°C à Rouen, 39,7°C à Caen, 41,7°C à Bourges, 41,6°C à Blois, 40,8°C à Tours, 41,1°C au Mans, 38,9°C à Strasbourg et 41,6°C à Auxerre.20h30 : Plus d'un millier d'hectares de cultures et de végétation sont partis en fumée en Normandie, dans le Centre, les Hauts-de-France et en Lorraine sous l'effet conjugué de la canicule et de la sécheresse. Dans le Loiret, plus de 500 hectares de végétation et de cultures, essentiellement du chaume, avaient brûlé vers 20h. Dans l'Eure, ce sont près de 800 ha qui sont partis en fumée. En Lorraine, plusieurs incendies se sont déclarés dont un qui a brûlé 120 hectares de chaumes. En Meurthe-et-Moselle, le plus gros incendie a brûlé 120 hectares de chaumes. Dans les Vosges et la Meuse, plusieurs incendies se sont également déclarés dans des champs.19h19 : Les chevaux les pieds dans l'eau à l'Open de France d'équitation. Les sabots dans l'eau, des jeux rafraîchissants à coups de tuyaux d'arrosage, des serviettes humides sur la crinière : les milliers de chevaux présent à l'Open de France d'équitation font l'objet de toutes les attentions. En plein cœur de la Sologne, la compétition accueille depuis samedi 4.800 chevaux pour le rendez-vous annuel des clubs. Les organisateurs ont décidé d'aménager les horaires pour résister au mieux aux 40 degrés annoncés. 18h45 : Il n'a jamais fait aussi chaud à Paris. Avec 42,6° relevé à 16h32 à la station de Paris-Montsouris, un nouveau record absolu de température a été battu dans la capitale. Le précédent record datait de 1949 et s'établissait à 40,4°.18h10 : Thalys cesse les ventes de billets sur toutes ses lignes. "En raison de graves perturbations dues à des conditions climatiques exceptionnelles, nous sommes obligés de fermer les ventes sur toutes nos lignes", a annoncé la compagnie ferroviaire sur Twitter. Les ventes seront fermées jeudi et vendredi. La société demande à ses utilisateurs de bien vouloir reporter leur voyage. 17h30 : Des records de température battus dans toute l'Europe occidentale. Des records de chaleur tombés aux Pays-Bas avec 40,4° ; en Belgique avec 40,6° et en Allemagne avec 41,5°. Le Royaume-Uni va, lui aussi, "probablement battre le record de chaleur de juillet, qui est de 36,7°, et il existe même une possibilité de battre le record absolu de 38,5°", prévoyait la météo britannique (Met Office). 16h30 : Plus de 41° enregistré en Allemagne, un nouveau record de chaleur. L'Allemagne a enregistré pour la première fois un pic de chaleur supérieur à 41°, a annoncé le service météorologique national (DWD). Un nouveau record provisoire de 41,5°C a été mesuré à Lingen, dans l'ouest. 16h19 : Paris bat son record absolu de chaleur avec plus de 42°. Paris a battu jeudi son record de chaleur qui datait de plus de 70 ans, avec 42,4°C mesurés à 15H20, a annoncé Météo-France, qui prévoit que le mercure grimpera encore. D'autres villes ont aussi atteint des niveaux records.16h10 : Dans un tweet, la ministre de la Santé Agnès Buzyn appelle à la vigilance. "Depuis la nuit dernière nous observons une hausse des passages aux Urgences", écrit la ministre. 15h53 : La circulation différenciée ne sera pas reconduite demain à Paris, selon la Préfecture de police. "Fin de l'épisode de pollution à l'ozone", a-t-elle écrit sur son compte Twitter. 15h30 : Sécheresse : 77 départements placés en crise ou en alerte alors que la France vit son deuxième épisode de forte chaleur en moins d'un mois. 13h42 : RECORD ABSOLU DE CHALEUR A PARIS. Paris a battu jeudi son record historique de chaleur qui datait de plus de 70 ans, avec 41°C déjà mesurés à 13h42 à Paris-Montsouris, a indiqué Météo-France qui prévoit que le mercure grimpera encore dans l'après-midi.Depuis le début des mesures en 1873, la capitale n'avait dépassé la barre des 40°C qu'une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C.12h30. Saint-Dizier, point brûlant de l'hexagone?12h. Record historique en Belgique. Une température de 40,2°C a été mesurée mercredi à Liège, dans l'est de la Belgique, sur une des stations du réseau de l'Institut royal météorologique (IRM), soit un nouveau record historique, a indiqué jeudi un chef prévisionniste de l'IRM. Jusqu'alors c'est le 39,9°C enregistré mercredi vers 16h00 (14h00 GMT) sur la base militaire de Kleine-Brogel (nord-est) qui faisait office de record.11h. Le centre du pays va être la zone la plus chaude de l'après-midi.10h. Attention aux orages ! Des épisodes violents sont attendus sur les reliefs montagneux, le nord, ainsi que la façade. 8h55. Chaleur intense puis chute brutale des températures à prévoir.8h50. Deux études battent en brèche les théories climatosceptiques et constatent un emballement inédit des températures dans l'ère moderne.8h30. Les activités de montagne paient le prix fort des vagues de chaleur. La station de Tignes a annoncé la fermeture anticipée de son domaine de ski dès ce jeudi 25 juillet. Le glacier de la Grande Motte, perché à près de 3000 mètres d'altitude, devait initialement rester ouvert aux skieurs jusqu'au 4 août.7h30. ESTIMATIONS DES TEMPÉRATURES MAXIMALES CE JEUDI - Sur les départements en vigilance rouge canicule, des records absolus de chaleur devraient être battus, avec des valeurs de 42 à 43 degrés du Centre vers l'Ile-de-France et la Champagne et 40 à 41 degrés plus au nord. 7h. Alerte rouge maintenue dans 20 départements : Aisne (02), Aube (10), Eure (27), Eure-et-Loir (28), Loiret (45), Marne (51), Nord (59), Oise (60), Pas-de-Calais (62), Paris et petite couronne (75-92-93-94), Seine-Maritime (76), Seine-et-Marne (77), Yvelines (78), Somme (80), Yonne, Essonne (91) et Val-d'Oise (95).JEUDI 25 JUILLET. 6h50. Records de températures battus au petit matin. A 5h, le thermomètre affichait 26,5°C à Paris, 26,7°C à Lyon, et 27,1°C à Bordeaux, selon les relevés de Météo-France.20h30. Record de chaleur battu en Belgique avec 39,9°C, une température mesurée mercredi à la base militaire de Kleine-Brogel, dans le nord-est de la Belgique. 19h. Le record estival de la consommation d'électricité a été battu mercredi 24 juillet. Selon l'opérateur RTE, la pointe de consommation a été atteinte à 12H45, avec 59.715 mégawatts.18h. Les ventes de ventilateurs et de climatiseurs ont fortement augmenté ces derniers jours avec la nouvelle vague de chaleur qui touche la France. Le site de commerce en ligne Cdiscount a rapporté une hausse des ventes de climatiseurs et ventilateurs de l'ordre de 200% par rapport à la semaine dernière. 17h25. Canicule: la SNCF invite à son tour à reporter les voyages dans la zone en vigilance rouge jeudi 25 juillet.17h20. Les Franciliens sont appelés à limiter leurs déplacements jeudi 25 juillet. L'autorité des transports Ile-de-France Mobilités demande également à la RATP et la SNCF, à "mettre en place les mesures préventives pour assurer le bon fonctionnement des infrastructures des trains et RER et les bonnes conditions de sécurité des voyageurs".16h00. Météo France place 20 départements du nord de l'Hexagone en alerte rouge canicule. Sont concernés l'Île-de-France, les Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l'Eure, l'Eure-et-Loir, le Loiret, l'Yonne, l'Aube et la Marne. Vingt millions de Français sont concernés. 15h30. Le record de chaleur est battu aux Pays-Bas, avec 38,8 degrés Celsius, soit la température la plus chaude jamais enregistrée, annonce l'Institut royal météorologique néerlandais (KNMI). 15h20. Le record de chaleur est battu en Belgique. Une température de 38,9°C a été mesurée mercredi après-midi à la base militaire de Kleine-Brogel, dans le nord-est du pays, indique David Dehenauw, chef prévisionniste à l'Institut royal météorologique (IRM). C'est "la température la plus élevée en Belgique depuis le début des observations en 1833". 15h15. "Personne n'est sans risque face à de telles températures", avertit la ministre de la Santé Agnès Buzyn, évoquant "un épisode exceptionnel" de canicule. "Il y a des risques pour la santé même quand on n'est pas particulièrement fragile", insiste-t-elle, invitant à suivre les consignes de prudence et déconseillant les efforts sportifs. 14h35. Dans les transports en commun, en Île-de-France, les passagers suffoquent. 12h25. La circulation différenciée des véhicules sera mise en place jeudi à Strasbourg et dans son agglomération, en raison d'un épisode de pollution atmosphérique à l'ozone engendré par la canicule, annoncent la préfecture du Bas-Rhin et la Ville. 07h30. La canicule frappe toute l'Europe de l'Ouest. Mercredi 24 juillet, 07h00. Le mercure va continuer de grimper en France, où la quasi-totalité des départements sont en alerte canicule. Mardi, plusieurs villes ont battu leur record absolu de température.
Pour la deuxième fois en moins d'un mois, la France subit une vague de fortes chaleurs (entre 36 et 43 degrés ce jeudi). Des records de température ont déjà été battus mercredi, de nouveaux l'ont été ce jeudi 25 juillet.
Devoir de réserve oblige, la reine Elizabeth II ne peut commenter les événements politiques de son pays. Mais lors de sa rencontre avec le vice-premier ministre d'Irlande du Nord Martin McGuinness, elle a glissé une petite blague faisant allusion au Brexit voté la semaine passée. « Bonjour. Comment allez-vous ? » Martin McGuinness, en tendant sa main à la monarque sous l'œil des caméras. « En tout cas, je suis toujours en vie ! » a plaisanté la reine. « On a été très occupé, beaucoup de choses sont arrivées » a ajouté la reine en visite au château d'Hillsborough. Martin McGuinness, ancien responsable de l'Armée républicaine irlandaise, a ensuite refusé de commenter son échange avec la reine. « On a parlé de beaucoup de choses, mais je ne vous dirai pas de quoi ». Il y a quelques mois, Le Sun avait indiqué que la reine soutenait un Brexit. Le tabloïd s'était appuyé sur le témoignage d'un groupe de députés qui avaient discuté de l'Europe avec Elizabeth II. « Je ne comprends pas l'Europe », aurait dit la reine à l'un des parlementaires durant un dîner. Buckingham Palace avait démenti cette information dénonçant « des ragots fallacieux ».
Saluant le vice-premier ministre d'Irlande du Nord, la reine a dit : « je suis toujours en vie, ha! », allusion au Brexit. « On a été très occupé, beaucoup de choses sont arrivées » a-t-elle ajouté.
Chez les opérateurs télécom- Orange versera une prime de "1.000 euros à tous ses salariés en France dont le salaire annuel brut est inférieur à 25.000 euros, et de 500 euros à ceux gagnant "entre 25.000 et 30.000 euros". Quelque 20.000 salariés en bénéficieront.- Iliad, la maison-mère de l'opérateur Free, octroiera une somme de 1.000 euros à 6.000 collaborateurs.- Altice, propriétaire de SFR, s'acquittera d'une prime de 1.000 euros, destinée à un nombre encore indéfini de salariés.Dans les entreprises de transport- La SNCF ajoutera au "bulletin de paie de décembre" une prime devant bénéficier à près de 100.000 salariés (400 euros pour tous les salariés qui touchent jusqu'à 1,5 fois le smic, 200 euros pour ceux percevant entre 1,5 et 2 smic).- Michelin versera à "50% des salariés du groupe en France" une prime dont le montant dépendra du salaire annuel brut du salarié: "750 euros pour les salariés percevant moins de 26.000 euros"; "500 euros pour les salariés percevant entre 26.000 et 30.000 euros" et "250 euros pour les salariés entre 30.000 et 34.000 euros".- La RATP complètera en janvier les rémunérations de "plus de 30.500 salariés" : 400 euros pour ceux percevant un salaire annuel inférieur à 1,5 smic (soit 26.644,66 euros brut hors primes) et 200 euros pour les salariés touchant un salaire annuel compris entre 1,5 et 2 smic (35.526,48 euros brut hors primes).- Le gestionnaire ADP (Aéroports de Paris) versera une prime à "45% des salariés du groupe" : "1.000 euros pour tous les salariés dont la rémunération globale brute annuelle est inférieure à 30.000 euros; 500 euros pour tous les salariés dont la rémunération globale brute annuelle se situe entre 30.000 euros et inférieure à 40.000 euros; 250 euros pour tous les salariés dont la rémunération globale brute annuelle se situe entre 40.000 euros et inférieure à 50.000 euros".- Le spécialiste de l'électronique embarquée en voiture Coyote versera une prime, au montant encore inconnu, à ses employés percevant "une rémunération brute annuelle inférieure ou égale à 35.000 euros".Dans l'énergie- Le géant pétrolier et gazier Total va verser une prime de 1.500 euros à la totalité de ses 31.500 salariés.- Son concurrent Engie a décidé d'attribuer en janvier 2019 une prime de 600 euros. Elle concerne les salariés "dont le salaire mensuel brut de base est inférieur à 2.500 euros". - En janvier, le leader mondial de l'eau et des déchets Veolia gratifiera ses 10.000 employés qui perçoivent un salaire annuel brut de 25.000 euros ou moins d'une prime de 500 euros.Dans la finance- Le bancassureur BPCE va verser en janvier une prime de 1.000 euros à tous les salariés du groupe dont la rémunération brute est inférieure ou égale à deux smic.- Le Crédit Mutuel Arkéa, qui rassemble les fédérations Bretagne, Sud-Ouest et Massif Central du groupe bancaire mutualiste, octroiera une prime de 1.000 euros à ses 10.000 salariés dès le début 2019.La Poste, Dassault, Publicis...- Les 200.000 collaborateurs de La Poste recevront une prime de 300 euros "pour les postiers ayant une rémunération brute annuelle jusqu'à 1,5 fois le smic" et de 200 euros pour ceux payés en brut entre 1,5 et 3 fois le smic.- L'entreprise aéronautique Dassault Aviation versera avant le 31 décembre une prime de 750 euros net, "attribuée à tous les salariés dont le revenu annuel pour 2018 est inférieur à trois fois le smic annuel en vigueur". Plus de la moitié des 8.200 salariés de Dassault Aviation en France sont concernés. - Le spécialiste de l'optique ophtalmique Essilor prévoit une prime de 800 euros pour les salariés touchant moins de 2.000 euros de salaire mensuel brut, et de 600 euros pour ceux touchant entre 2.000 et 3.500 euros.- Le géant de la publicité Publicis versera 1.000 euros "à tous les collaborateurs du groupe en France dont la rémunération mensuelle est inférieure à 2.500 euros brut", soit 31% des salariés du groupe en France, en CDD ou CDI.- Le géant laitier Lactalis versera en janvier 2019 une prime de 500 euros à 7.500 personnes.- Le distributeur de matériel électrique Rexel versera en décembre à tous ses salariés en France une prime de 400 euros, exemptée de charges pour les salariés au revenu inférieur à 3 fois le smic.- Les Galeries Lafayette vont octroyer avant Noël "une prime exceptionnelle de 300 euros à leurs collaborateurs dont le salaire de base est inférieur à 1,5 fois le smic". Quelque 8.000 personnes en bénéficieront.- Les groupes de luxe LVMH, Kering, et Hermès se sont engagés à verser une prime exceptionnelle, sans préciser son montant et ses conditions d'attribution.
Bonne nouvelle pour les salariés de ces grands groupes français. Ces entreprises vont verser une prime exceptionnelle de fin d'année à leurs employés, répondant au souhait du président de la République.
Les locaux de l'Olympique de Marseille ont de nouvelles locataires.Une vingtaine de femmes victimes de violences conjugales ont pris leurs quartiers dans les installations du club phénicien, à la Commanderie, a annoncé un communiqué commun du club et de la Préfecture des Bouches-du-Rhône dimanche.Le 4 avril, l'OM avait mis le stade vélodrome et son centre d'entraînement à disposition des autorités, dans le cadre de la campagne de lutte contre le coronavirus. Deux semaines plus tard cette proposition est donc devenue effective, le club ayant accepté la proposition de la Préfecture de réserver son dispositif hôtelier de la Commanderie aux femmes victimes de violence, un phénomène en hausse depuis le début du confinement.46 chambres à disposition Concrètement, les 46 chambres habituellement occupées par les jeunes joueurs du centre de formation olympien accueillent déjà 18 femmes contraintes de quitter un environnement violent, certaines avec leurs enfants. Ce dispositif, qui vient s'ajouter aux 193 places d'hébergement dédiées déjà mises à disposition par l'Etat dans le département, a été monté en moins d'une semaine, avec l'aide du personnel de l'OM et de l'association SOS Femmes, mandatée par la préfecture pour mettre à disposition ses travailleurs sociaux et ses psychologues.En plus des infrastructures hôtelières proprement dites, mises à disposition gratuitement par l'OM, les dépenses de restauration sont elles fournies gracieusement par Sodexo, groupe de restauration collective partenaire habituel de l'OM pour ces prestations. Le club assure de même le nettoyage des locaux, leur sécurité, ainsi que la logistique nécessaire au bien être des personnes hébergées, avec notamment la mise à disposition des infrastructures sportives pour les enfants.Un phénomène particulièrement marqué dans les Bouches-du-RhôneAvec plus de 5.000 faits constatés en 2019, le phénomène des violences conjugales, désormais grande cause nationale, est particulièrement marqué dans les Bouches-du-Rhône, précise le communiqué.Dans son communiqué initial du 4 avril, l'OM avait notamment proposé que le Vélodrome ou la Commanderie soient utilisés pour une campagne de dépistage lors du déconfinement, pour héberger du personnel soignant, ou encore assurer la distribution de matériels et de biens "aux individus en souffrance".
Elles sont particulièrement vulnérables. A Marseille, les femmes victimes de violences conjugales, très exposées en cette période de confinement, peuvent désormais trouver refuge dans les installations de l'Olympique de Marseille, à la Commanderie.
"L'école ne sera pas obligatoire le 11 mai, le retour sera progressif. Il va y avoir beaucoup d'aménagements", a précisé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, mardi 14 avril sur France 2, au lendemain du discours d'Emmanuel Macron. Dans son allocution, le chef de l'Etat a annoncé que les crèches, écoles, collèges et lycées rouvriraient "progressivement" à partir du 11 mai, une décision prise notamment pour lutter contre les inégalités sociales qui se creusent pendant le confinement."Il est évident que tout ne va pas se passer du jour au lendemain", a martelé le ministre, mettant en avant les nombreux "aménagements" qui vont devoir être mis en place et qui seront discutés au cours des deux prochaines semaines. Le ministre a expliqué qu'il allait notamment discuter avec les partenaires sociaux pour "voir l'élaboration des bonnes conditions sanitaires pour ce retour, aussi bien pour les élèves que pour les adultes". La réouverture des écoles se fera en plusieurs étapes, a souligné Jean-Michel Blanquer. En amont, il faudra "nettoyer les locaux" et élaborer "tout le travail pédagogique" avec les professeurs. L'accompagnement des élèves sera "très personnalisé", a-t-il précisé. Il y aura également un "aménagement du temps et des contenus forcément très particuliers". "Ce qui est certain c'est qu'il ne peut pas y avoir de grands groupes. Il est hors de question d'avoir des classes bondées dans la situation actuelle. Comment arriver à ce résultat ? (...) On peut très bien imaginer des petits groupes à certains moments de la journée et que la suite se passe à distance, notamment pour les élèves les plus grands, au lycée notamment et au collèges éventuellement. Ca fait typiquement partie des aménagements auxquels il faudra procéder", a encore indiqué le ministre. Il a également laissé entendre que les élèves les plus en difficulté pourraient reprendre en premier. "Il faut sauver les élèves qui pourraient partir à la dérive du fait du confinement. C'est les publics les plus fragiles que j'ai d'abord en tête", a-t-il déclaré.Les élèves et les professeurs devront-ils porter des masques ? "C'est fort possible, ça fait partie des choses que nous allons définir au cours des deux prochaines semaines en lien avec les autorités sanitaires. Si c'est nécessaire, nous le ferons", a assuré Jean-Michel Blanquer.
Lundi soir, Emmanuel Macron a annoncé une réouverture progressive des crèches et des établissements scolaires à partir du 11 mai.
Le 5 novembre 2018, trois immeubles s'effondraient rue d'Aubagne à Marseille, faisant huit morts. Un mois plus tard, le ministre du Logement Julien Denormandie avait promis une aide de 240 millions d'euros pour lutter contre l'habitat indigne dans la cité phocéenne. Un an après, seuls 17 millions d'euros "auront été payés ou engagés par l'Anah (agence nationale de l'habitat) pour la rénovation de Marseille", révèle lundi 4 novembre une source proche du ministre sollicitée par l'AFP. "Cela a permis de prendre en charge des mesures d'urgence pour les familles du centre-ville, le lancement des études pour les opérations de rénovation de l'habitat dégradé du centre-ville ou encore des travaux d'urgence sur les copropriétés dégradées", a détaillé cette source. Les 240 millions seront versés "sur dix ans", assure cette sourceInterrogé sur Europe 1 lundi, le ministre du Logement a annoncé la création d'une société de rénovation de l'habitat à Marseille, dont l'État sera actionnaire. "Cette structure ne fera que ça : racheter des immeubles insalubres, les rénover et les remettre sur le marché", a détaillé Julien Denormandie qui a ajouté que cette structure "sera opérationnelle dans les tous prochains mois"."Depuis un an, nous avons géré l'urgence aux côtés des collectivités", a expliqué le ministre. "Mon deuxième objectif est d'enclencher la reconstruction de Marseille et la réhabilitation de ces logements", a poursuivi le ministre. Après le drame de la rue d'Aubagne, des milliers de personnes vivant dans des immeubles frappés d'arrêtés de péril ont été évacuées. Selon la mairie, plus de 3.000 personnes, résidant dans plus de 356 immeubles, ont été évacuées en un an. Trois cents résident encore dans des hôtels et sont en attente d'un relogement définitif. Aujourd'hui encore, 4.000 immeubles relèveraient de l'habitat indigne dans la ville selon la Fondation Abbé-Pierre.
Après l'effondrement meurtrier de trois immeubles dans la cité phocéenne, le ministre du Logement avait promis une aide pour la rénovation de la ville et lutter contre l'habitat indigne.
Ce soir, la série "Scènes de ménages" accueille un invité de marque à 20h25. Le réalisateur Guillaume Canet va, en effet, s'inviter pour la première fois dans la fiction de M6 pour un épisode spécial Saint-Valentin. D'après Le Parisien, l'acteur jouera son propre rôle et donnera la réplique à Audrey Lamy et Loup-Denis Elion, alias Marion et Cédric. Guillaume Canet toujours aussi rock 'n' Roll !La mini-série de M6 ne finit pas de faire rire avec ses duos taquins. Diffusée pour la première fois en 2009 sur la chaîne privée. "Scènes de ménages" suivait d'abord les folies des trentenaires Marion et Cédric, les coincés et quinquagénaires Liliane et José, mais également les espiègleries de Huguette et Raymond, les septuagénaires. Plus tard, deux autres couples vont être introduits : Emma et Fabien, parents de la petite Chloé, et Camille et Philippe, qui ont près de vingt ans d'écart.Habituellement discret, Guillaume Canet multiplie les apparitions télévisées afin de promouvoir son dernier film "Rock'n Roll". Au cinéma le 15 février, le long-métrage est une parodie de sa propre vie conjugale avec Marion Cotillard. Dernièrement, le comédien s'est lâché à faire des confidences assez drôles sur sa vie privée, notamment sur la relation avec son fils Marcel dans les Recettes pompettes de Monsieur Poulpe, ou encore sur son couple dans Salut les Terriens. En plus de cette médiatisation, il s'est amusé à diffuser des photos pas très flatteuses de sa partenaire, à la vie comme à l'écran, sur les réseaux sociaux.Ophélie Winter également en guestGuillaume Canet ne sera pas le seul à rendre visite aux couples de "Scènes de ménages". En effet, la chanteuse Ophélie Winter a confirmé l'information sur son compte Twitter, le 9 février dernier, en y dévoilant une photo d'elle dans les coulisses de la série. Après ce premier post, elle a souhaité remercier l'équipe en publiant un deuxième tweet : "Un grand merci à @M6 / toute l'équipe #ScenesDeMenages, aux brillants et tellement généreux comédiens @AudreyLamy et @Loupdenis #loveU ". Une Saint-Valentin à ne pas manquer !
Les couples de Scènes de ménages vous ont-ils réservé quelques surprises en cette Saint-Valentin ? Il apparaîtrait que oui, puisque Guillaume Canet va faire une apparition dans la série de M6, ce mardi 14 février !
Un calvaire qui a duré six heures. Un jeune de 17 ans a été violemment agressé mercredi 4 septembre dans un squat de Cholet par six marginaux âgés de 18 à 22 ans, rapporte Ouest-France. Les agresseurs s'en seraient pris à lui sur la base d'une simple rumeur établissant qu'il aurait harcelé une jeune femme de leur groupe via la messagerie Messenger de Facebook. Placés en garde à vue, les six jeunes marginaux ont été mis en examen pour séquestration, violences aggravées, actes de torture et de barbarie et tentative de meurtre. Trois d'entre eux ont directement été placés en détention provisoire.Les sévices filmés avec un smartphoneLes faits se sont déroulés de minuit à 6 heures du matin dans la nuit de mardi 3 à mercredi 4 septembre. Une longue nuit d'horreur pour le jeune homme de 17 ans qui subit d'innombrables sévices corporels. Coups de poings, coups de pied, douches chaudes, douches froides, tête et sourcils rasés, parties intimes frappées à coup de bâton... le tout filmé avec un téléphone portable. Selon le Courrier de l'Ouest, la jeune femme du groupe aurait même tenté de poignarder l'adolescent avant que deux de ses amis ne l'en empêchent. Fort heureusement, la victime a finalement réussi à s'enfuir et s'est rendue directement au commissariat. Un jeune homme aujourd'hui "affecté psychologiquement" et "traumatisé" par cette nuit d'horreur, selon les mots du juge des libertés et de la détention, Antoine Le Vaillant de Charny. Mis en examen par le parquet d'Angers, deux des six agresseurs ont déclaré vendredi devant le juge des libertés et de la détention, regretter leur geste. "Je ferai tout mon possible pour me rattraper. Je suis allé vraiment trop loin, je le regrette", a déclaré l'un d'eux en larmes. La jeune femme s'est elle aussi excusée comme le rapporte Ouest-France. "C'est grave. Je n'avais jamais fait ça. Je ne sais pas ce qu'il m'a pris." Ils ont tous les deux été placés en détention provisoire.
Un jeune homme de 17 ans a été séquestré et battu pendant plusieurs heures mercredi 4 septembre à Cholet (Maine-et-Loire) par un groupe de six jeunes, rapporte Ouest-France. Trois d'entre eux ont été écroués.
Le gouvernement attendait la décision du Conseil, chargé de vérifier si les lois sont conformes à la Constitution, pour que la loi puisse entrer en vigueur. Le texte a été publié au Journal officiel dans la nuit. L'exécutif refuse de qualifier de raté le fait que cette loi n'a pas été promulguée à temps pour le déconfinement. Mais il a fallu prendre un décret et faire appel "au sens de la responsabilité des Français" pour respecter certaines dispositions dès lundi 11 mai. Initialement l'exécutif espérait pouvoir promulguer cette loi dès dimanche soir après le feu vert du Conseil constitutionnel, saisi dès samedi soir par Emmanuel Macron et le président du Sénat Gérard Larcher, puis dimanche par les groupes de gauche de l'Assemblée (PS, LFI, PCF) et du Sénat (PS-PCF).Le texte globalement validé"L'exécutif salue la décision du Conseil constitutionnel qui valide très largement la loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire", a aussitôt commenté l'entourage du président Emmanuel Macron. "Cette décision va permettre de prendre immédiatement les mesures complémentaires pour mettre en œuvre le plan de déconfinement". C'est-à-dire les deux mesures principales que sont l'interdiction de se déplacer au-delà de 100 km et la nécessité d'une attestation pour prendre les transports en commun aux heures de pointe en région parisienne.La Haute juridiction "valide plusieurs" des dispositions de la loi adoptée samedi par le Parlement. Mais, "concernant les traitements de données à caractère personnel de nature médicale aux fins de traçage", il a décidé "deux censures partielles" afin de limiter les personnes pouvant accéder à ces données, et pour qu'un juge des libertés puisse effectuer un "contrôle" si le malade doit rester plus de 12 heures isolé.Privation de libertéEn ce qui concerne les mesures de quarantaine et d'isolement, les Sages considèrent comme mesures "privatives de liberté" celle consistant en "un isolement complet, lequel implique une interdiction de toute sortie" ou celle qui impose "à l'intéressé de demeurer à son domicile ou dans son lieu d'hébergement pendant une plage horaire de plus de douze heures par jour".Il retoque donc ces mesures, estimant qu'elles n'étaient pas accompagnées de garanties "quant aux obligations pouvant être imposées aux personnes y étant soumises, à leur durée maximale et au contrôle de ces mesures par le juge judiciaire"."Respect de la vie privée"A propos du recueil et du traitement des données destinées au "traçage" des personnes malades et de celles ayant été en contact avec ces dernières, le Conseil constitutionnel a "censuré, comme méconnaissant le droit au respect de la vie privée" une mesure qui prévoit que "les organismes qui assurent l'accompagnement social", comme les centres communaux d'action sociale, pourront recueillir ces données.Le Conseil constitutionnel a donc rendu son avis après le début du déconfinement. Devant ce vide juridique, l'Elysée et Matignon ont "fait appel au sens de la responsabilité des Français" pour que les mesures "soient respectées"."Tolérance""Ce n'est pas très gênant puisqu'on avait déjà dit qu'il y aurait une tolérance pour aujourd'hui" pour l'attestation obligatoire, a assuré lundi sur BFMTV le ministre de la Santé Olivier Véran.Les autres mesures du déconfinement sont entrées en vigueur dès lundi matin, puisqu'un décret temporaire a été publié au Journal officiel. Il s'agit de la fin des limitations des sorties du domicile, de l'obligation du port du masque dans les transports en commun, la réouverture des commerces à condition du respect des gestes barrières, et la limitation à 10 personnes des rassemblements dans les lieux publics. Un autre décret, celui sur le traçage, sera pris dans "les prochains jours", a indiqué l'Elysée.
Les Sages ont validé, lundi soir, la loi prolongeant l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 10 juillet et organisant le plan de déconfinement du gouvernement, notamment les attestations pour se déplacer à plus de 100 km de son domicile et pour prendre les transports en commun aux heures de pointe en Ile-de-France. Mais l'institution retoque deux dispositifs risquant de porter atteinte aux libertés individuelles.
L'incendie de la cathédrale Notre-Dame n'a pas dispersé de plomb dans l'air, mais a contaminé de manière "ponctuelle" et "très importante" les sols alentours, a indiqué jeudi 9 mai la préfecture de police de Paris."L'analyse des prélèvements réalisés depuis l'incendie indique qu'il n'y a pas de risques liés à l'absorption de plomb lors de l'inhalation de l'air extérieur, mais confirme la présence de poussières de plomb aux alentours immédiats de la cathédrale", indiquent la préfecture et l'Agence régionale de santé dans un communiqué publié 17 jours après le sinistre. En matière de qualité de l'air, "toutes les valeurs recensées sur l'Île de la Cité sont inférieures au seuil réglementaire de 0,25 µg/m3", précisent-elles.En revanche, les prélèvements montrent des dépôts de poussières de plomb aux abords immédiats de la cathédrale, avec "une présence ponctuelle très importante dans les sols" sur le parvis et la voirie (actuellement interdits au public): les analyses y montrent des niveaux d'environ 10 à 20 g/kg de sol (par comparaison à la valeur repère de 0,3 g/kg). Des poussières ont aussi été relevées, avant nettoyage, dans les étages supérieurs de locaux administratifs donnant sur la cathédrale, selon le communiqué, qui souligne que le plomb "ne peut avoir un impact sur la santé qu'en cas d'ingestions répétées". Les pouvoirs publics conseillent donc aux riverains de nettoyer leur logement en privilégiant l'emploi d'une serpillière humide, plutôt que d'un aspirateur, de se laver régulièrement les mains, de garder des ongles courts et ne pas se les ronger, et de laver fréquemment les jouets des enfants. Le saturnisme touche principalement les moins de 6 ans et les femmes enceintes (l'enfant à naître), en raison d'un métabolisme plus favorable à l'absorption du plomb, note le communiqué.L'association environnementale Robin des bois avait réclamé la "décontamination" de Notre-Dame, en raison notamment de la fusion d'au moins 300 tonnes de plomb présent dans la charpente et la flèche."En-dehors des zones à proximité immédiate de la cathédrale, aucun prélèvement sur l'Île de la Cité et le long des berges ne révèle la présence de plomb dans les sols à des taux supérieurs aux valeurs repères", indiquent ARS et préfecture de police. "Des investigations complémentaires sont en cours et des analyses seront réalisées régulièrement pour contrôler les teneurs en plomb et s'assurer de la maîtrise des risques sanitaires", ajoute-t-on.
Au moins 300 tonnes de plomb ont fondu lors de l'incendie de la toiture de Notre-Dame, selon une association environnementale.
La société Fromagerie de la Tournette, située à Fillinges (Haute-Savoie), a annoncé samedi 24 novembre le retrait de reblochons entiers et de demi reblochons au lait cru suite à des cas d'infection à la salmonelle de personnes en ayant consommé. Après l'identification "de cas d'infection à salmonelle de personnes ayant consommé du reblochon au lait cru produit par l'entreprise", la société a décidé "par mesure de précaution de retirer de la vente et de rappeler certains reblochons entiers et demi reblochons au lait cru fabriqués sur notre site", a-t-elle indiqué dans un communiqué. Il s'agit de la marque sanitaire FR 74.128.050 CE et dont les dates limites de consommation sont comprises entre le 17 novembre et le 16 décembre. Selon le communiqué, l'ensemble des enseignes de distribution est concerné.Un numéro vert mis en placeLa fromagerie recommande "aux personnes qui détiendraient des produits concernés de ne pas les consommer et de les détruire, ou de les rapporter au point de vente afin d'obtenir un remboursement".Les personnes âgées, les nourrissons et les enfants doivent être particulièrement surveillés. Un numéro vert a été mis en place pour répondre aux questions des consommateurs : le 0800 94 01 64.Les salmonelloses sont des maladies provoquées par des entérobactéries du genre Salmonella. La plupart des Salmonella sont hébergées dans l'intestin des animaux vertébrés et sont le plus souvent transmises à l'homme par le biais d'aliments contaminés.
Des reblochons entiers et demi reblochons au lait cru fabriqués par la Fromagerie de la Tournette sont concernés par ce retrait
Des manifestations, très généralement pacifiques et recueillies, ont une nouvelle fois eu lieu dans tout le pays pour réclamer justice et la fin des discriminations raciales. Des milliers de personnes toutes origines confondues ont ainsi défilé dans les rues de New York ainsi qu'à Washington, Seattle et Los Angeles, trois villes où le couvre-feu a été levé.L'indignation continuait à dépasser les frontières, comme à Vienne, où une manifestation a rassemblé environ 50.000 personnes selon la police autrichienne.A Minneapolis, famille, responsables religieux ou politiques et célébrités se sont rassemblés à l'université chrétienne North Central pour honorer la mémoire de cet Afro-Américain, dont la mort à 46 ans sous le genou d'un policier blanc le 25 mai a déclenché une profonde vague de colère. La cérémonie a commencé par une émouvante interprétation d'"Amazing Grace" après que le maire, blanc, de Minneapolis se fut agenouillé en pleurs devant le cercueil.Elle a notamment été marquée par une période de silence de 8 minutes et 46 secondes, le temps pendant lequel le policier Derek Chauvin est resté agenouillé sur le cou de George Floyd malgré ses supplications. Prenant la parole, le frère du défunt, Philonise Floyd, a dénoncé sous les applaudissements "la pandémie de racisme et de discrimination" qui l'a emporté.Le révérend Al Sharpton, figure du mouvement de défense des droits civiques, a prononcé un éloge funèbre très politique."George Floyd ne devrait pas être parmi les morts. Il n'est pas mort d'un problème de santé commun. Il est mort d'un dysfonctionnement commun du système judiciaire américain", a-t-il déclaré. Il a dit voir dans le genou qui a écrasé le cou de George Floyd le symbole de l'oppression des Afro-Américains "dans tous les aspects de la vie américaine": éducation, santé, emploi, etc.A Donald Trump, qui a fait évacuer manu militari les abords de la Maison Blanche lundi soir pour poser devant une église, bible à la main, le pasteur baptiste de 65 ans a conseillé d'"ouvrir la bible".Cette dispersion des manifestants vaut d'ailleurs au président américain une plainte en justice déposée par la puissante association de défense des droits civiques ACLU et d'autres organisations. Elle vise également les ministres de la Justice et de la Défense.- Victoire et apaisement -Filmée par une passante, l'agonie du père de famille a provoqué un climat de tension que les Etats-Unis n'avaient plus connu depuis les années 1960 et le mouvement pour les droits civiques.Des manifestations dégénérant parfois en pillages et violences se sont déroulées dans tout le pays pour dénoncer les brutalités policières, le racisme et les inégalités sociales exacerbées par la pandémie de Covid-19.La police a procédé au total ces derniers jours à près de 10.000 arrestations dans le pays, selon une estimation reprise par les médias américains.D'autres arrestations ont été signalées jeudi soir à New York dans les rangs des manifestants bravant le couvre-feu entrant en vigueur à 20h00. Non loin de là, à Buffalo, les images d'un policier repoussant violemment un homme âgé et le précipitant au sol ont enflammé les réseaux sociaux. Selon un communiqué des autorités, l'homme, qui saignait abondamment et semblait avoir perdu connaissance, aurait "trébuché et chuté".Des médias locaux ont indiqué qu'une enquête interne avait été ouverte sur cet incident et que les jours de la victime n'étaient pas en danger.Après plus d'une semaine de débordements, la situation semble toutefois s'être nettement calmée dans le pays, les manifestants ayant obtenu une première "victoire" sur le plan judiciaire.Comme ils le réclamaient, le procureur enquêtant sur la mort de George Floyd à Minneapolis a requalifié les faits en homicide volontaire et inculpé de complicité les trois autres agents présents. Ces derniers ont comparu au tribunal jeudi pour que leur caution soit fixée: entre 750.000 et 1 million de dollars chacun.Accusé par l'opposition démocrate d'avoir jeté de l'huile sur le feu en menaçant d'avoir recours à l'armée pour mater la rue, Donald Trump continue à afficher sa fermeté. "L'ORDRE PUBLIC!", a-t-il encore tweeté jeudi au petit matin en lettres capitales dans ce qui sera certainement l'un des thèmes de sa campagne de réélection jusqu'à la présidentielle du 3 novembre.Média de prédilection du milliardaire républicain, Twitter a invoqué une question de "droits d'auteur" pour retirer une vidéo du président rendant hommage à George Floyd.Pour son équipe de campagne, il s'agit tout simplement d'une "censure" par Twitter et son patron Jack Dorsey du discours présidentiel. "Le même discours que les médias ont refusé de couvrir", accusent-ils... sur Twitter.
"Tu as changé le monde George": le leader américain des droits civiques Al Sharpton a prononcé jeudi lors d'une cérémonie en hommage à George Floyd un émouvant éloge funèbre, aux accents politiques empreints de tristesse mais également d'espoir pour un monde meilleur, avec la promesse de "continuer le combat".
Il est l'un des "visages" français de la crise du coronavirus. Le professeur Didier Raoult s'est livré sur crise sanitaire en cours, dans un long entretien diffusé mercredi 3 juin à l'antenne de BFMTV. Figure controversée de la lutte médicale contre la pandémie de Covid-19, il s'est notamment fait remarquer pour ses avis contraires au conseil scientifique, qu'il a rapidement quitté, ainsi que pour ses traitements menés à l'IHU de Marseille. "J'ai pensé que ce pays partait dans le mur, que le bateau était en train de couler et qu'il fallait l'empêcher de couler. C'est ce que j'ai fait". Pourquoi tant de gens ont écouté? "Parce que ce sentiment a été immensément partagé". "Il faut donner de l'espoir aussi. Vous pouvez pas dire aux gens tous les soirs 'On va tous mourir'", estime t-il.Ardent défenseur de l'usage de l'hydroxychloroquine, ses positions ont été reprises par certains responsables politiques, s'étant déclarés partisans de ce traitement. "Je n'ai pas été politisé du tout. Je ne suis pas dans le secret des dieux, mais je crois que ce n'est pas le cas", commente t-il, défendant toutefois ses positions tranchées. "Si vous ne suscitez pas de réactions hostiles quand vous publiez quelque chose, c'est que ça n'a aucun intérêt", affirme t-il. "A chaque fois que l'on trouve quelque chose de nouveau et d'important, il se passe toujours la même chose : d'abord les gens hurlent, ensuite ils disent c'est pas vrai, et ensuite, quand on prouve que c'est vrai, ils disent que c'est pas nouveau".Le professeur a ainsi dénoncé ce qu'il qualifie comme des "mensonges absolument atroces" de revues scientifiques dont le Lancet sur l'usage de l'hydroxychloroquine. "Je ne sais pas si les Chinois mentent autant", poursuit-il. "Moi j'ai honte (...). Je trouve qu'on est dans une situation qui est atroce". Des publications qui "étaient des références pour nous font des articles bidouillés, tout étant au service de leur opinion", accuse t-il, estimant qu'on "est passé sur côté obscur"L'horizon s'est récemment assombri pour les auteurs de l'étude très critiquée sur l'hydroxychloroquine et le Covid-19. La revue médicale The Lancet, qui l'avait publiée, a ainsi émis des réserves tandis que l'OMS a annoncé la reprise des essais cliniques. Reconnaissant dans un avertissement formel que "d'importantes questions" planaient à son sujet, The Lancet souhaite ainsi "alerter les lecteurs sur le fait que de sérieuses questions scientifiques ont été portées à (son) attention" au sujet de cette étude.
Figure de la lutte contre le Covid-19, le directeur de l'IHU Marseille a une nouvelle fois commenté sa place pendant la crise. "Je n'ai pas été politisé du tout", affirme t-il, fustigeant au passage certaines revues scientifiques, qu'il accuse de "mensonges atroces" sur la chloroquine.
"Le Code pénal ne devrait pas être utilisé pour punir des actions qui touchent aux sentiments personnels", a déclaré Hsu Tzong-li, le chef de la Cour constitutionnelle, en annonçant la décision.L'adultère à Taïwan était jusque-là passible d'un maximum d'un an de prison.Les condamnés écopaient généralement seulement d'une amende, mais se retrouvaient néanmoins pourvus d'un casier judiciaire à l'issue de la procédure.Cette décision s'inscrit dans une tendance similaire en Inde et en Corée du Sud, où les lois sur l'adultère ont également été invalidées.Selon des ONG locales de défense des droits humains, les femmes avaient 20% de chances de plus d'être condamnées que des hommes dans des affaires d'adultères et cette loi agravait les inégalités sexuelles et violait le droit à la vie privée.Elle a également été utilisée pour faire pression sur des victimes de crimes sexuels afin qu'elles retirent leurs plaintes, selon Wang Yueh-hao, qui dirige l'ONG de défense des droits humains Garden of Hope Foundation.La loi a aussi permis à des plaignants de retirer leur plainte contre leur épouse tout en continuant à poursuivre la troisième partie impliquée, ce que la Cour constitutionnelle a considéré comme une rupture d'égalité.Dans une affaire couramment citée par des ONG, une étudiante ayant accusé son professeur d'agression sexuelle a été poursuivie par l'épouse de celui-ci pour adultère, et condamnée à payer des dommages à la famille de l'homme.Taïwan avait légalisé le mariage entre personnes du même sexe l'année dernière, après une décision en 2017 de la Cour constitutionnelle allant en ce sens.Le gouvernement a indiqué respecter la décision de la Cour, mais rappelé que l'adultère reste susceptible d'entraîner des poursuites civiles en dommages et intérêts."Déclarer le délit d'adultère inconstitutionnel et non valable ne signifie pas que cet acte est acceptable ou qu'il n'entraînera aucune conséquence légale", indique un communiqué du gouvernement.
La Cour constitutionnelle taïwanaise a dépénalisé l'adultère vendredi, en estimant que la loi qui le réprimait violait les protections constitutionnelles concernant l'autonomie et l'égalité sexuelles.
Au sixième jour des discussions dans l'hémicycle sur la réforme des retraites, les députés poursuivent leurs débats laborieux tandis que les amendements s'égrainent au compte-goutte, au rythme d'une vingtaine à l'heure au mieux. Dans ce contexte, la présidente de la commission des Affaires sociales à l'Assemblée nationale Brigitte Bourguignon s'est émue des "constantes réflexions" du député communiste Sebastien Jumel, qui a repris dans une intervention le vocabulaire de la lutte des classes à son égard, samedi 22 février. Evoquant des différences de carrières professionnelles entre les "décortiqueuses de coquilles Saint-Jacques et les "bourgeoises de Neuilly", le député PCF de Seine-Maritime a poursuivi en déclarant : "J'imagine que je heurte un réflexe de classe qui est le vôtre". Cette déclaration a heurté l'élue de la majorité, présidente du Haut conseil du travail social, qui a déploré au micro de la majorité les "réflexions constantes" de son collègue de l'hémicycle. "Ma colère, ce sont ces constantes références à la vraie vie que nous ne connaitrions pas. Les chaudronniers qui ont été abimés par la vie, je les ai pas rencontrés sur un marché ou dans un café, c'était mon père. Moi, les femmes qui travaillaient à la marée de Boulogne-sur-Mer, je les ai pas rencontrées dans un café, c'était ma mère ! J'en ai marre de ces références, j'en ai marre!", a t-elle tonné, sous les applaudissements des députés de la majorité.
L'élue du Pas-de-Calais Brigitte Bourguignon, membre de la majorité, a exprimé son ras-le-bol face aux "références constantes" du député PCF Sébastien Jumel.
La même corvée, éreintante, revient tous les deux ou trois jours. La famille entière est mise à contribution pour entasser à l'arrière du véhicule plus de 200 litres d'eau, utilisée pour boire, laver le linge ou se laver."C'est gênant, dégradant et navrant pour mes enfants, qui ne peuvent pas simplement se mettre sous la douche pour se laver, comme tout le monde", confie à l'AFP Amanda Larson une fois rentrée au préfabriqué familial, dans le village de Thoreau, au Nouveau-Mexique. "C'est comme ça qu'on se prépare pour l'école, ou pour le travail avec mon mari, dans ces deux bassines" disposées au fond de la baignoire, soupire la mère de 35 ans, enseignante en école maternelle.A défaut d'eau courante, 30 à 40% des 178.000 habitants de la Nation navajo ne peuvent pas respecter la première consigne sanitaire face au nouveau coronavirus: se laver régulièrement les mains.C'est sans doute l'une des raisons pour lesquelles ce vaste territoire semi-autonome, à cheval sur l'Arizona, l'Utah et le Nouveau-Mexique, compte, avec près de 160 décès (pour 5.000 cas recensés), l'un des plus hauts taux de mortalité par habitant du pays.- "L'eau, c'est la vie" - Tagués ici et là à travers la réserve, grande comme l'Ecosse, trois mots font office de cri de ralliement pour les Navajos: "Water is life" ("L'eau, c'est la vie").La précieuse ressource se fait de plus en plus rare dans le coin: selon un rapport de l'ONG DigDeep, l'eau de surface y a diminué de 98% au cours du XXe siècle en raison de la hausse des températures et d'un recul des précipitations.George McGraw, qui a fondé l'organisation en 2012 pour aider des communautés d'Afrique subsahariennes avant de se tourner vers les Etats-Unis, pointe également la négligence chronique du gouvernement américain."De vastes pans de ce pays, majoritairement noirs, métisses, indigènes et ruraux, ont été laissés à l'écart des grands investissements fédéraux en matière d'infrastructures", explique-t-il.Et les populations amérindiennes sont les plus touchées parmi les 2 millions d'Américains qui vivent encore aujourd'hui sans être raccordés aux réseaux d'eau et d'assainissement. Les Najavos ont signé en 1868 un traité avec l'Etat fédéral, lequel leur promettait, en échange de leur reddition et d'une grande partie de leurs terres, un accès garanti à des besoins fondamentaux comme l'éducation ou la santé.Mais leur droit à l'eau n'a jamais été quantifié dans aucun texte, et le peuple indigène, qui préfère être appelé "Diné", a observé de loin des centaines de barrages se construire, souvent à leurs dépens, dans les Etats arides du Sud-Ouest.- Neige et boissons sucrées - Au-delà des difficultés rencontrées pour le lavage des mains, la pénurie en eau pose toute une série de problèmes.Son "impact énorme sur l'état de santé général de la population" est "exacerbé" par la pandémie actuelle, relève le Dr Loretta Christensen, responsable du service de santé local réservé aux autochtones.Sans eau potable, les habitants de la réserve se tournent souvent vers des boissons sucrées bon marché qui contribuent à faire grossir parmi eux le taux de diabète de type 2, pathologie aggravante pour les personnes contaminées par le virus.Le manque de points d'eau pousse aussi les familles à vivre les unes sur les autres sous le même toit afin de partager les rares douches opérationnelles.Nikishia Anthony, 25 ans, vit avec son petit ami et sa famille à White Clay, site accessible uniquement en 4x4 via des pistes poussiéreuses, au coeur de la réserve, à quelque 2.300 mètres d'altitude.Elle reçoit en cette chaude journée de printemps une livraison d'eau du Centre Johns Hopkins pour la santé des Amérindiens, qui distribue également aux foyers de la région des dispositifs de lavage des mains conçus à l'origine pour l'Afrique.Nikishia utilisera cette eau pour laver les biberons et diluer le lait en poudre pour son bébé Xavier, né il y a tout juste une semaine.Pendant l'hiver, souvent rude à une telle altitude, au milieu des bois, la famille fait fondre la neige pour laver le linge et la vaisselle. Elle dépend le reste du temps de l'eau pompée dans un puits, à un kilomètre et demi de là. Mais la manoeuvre prend du temps et la file d'attente est encore plus longue qu'à l'accoutumée depuis le début de l'épidémie.- Puits radioactifs -Certains des puits éparpillés sur le territoire najavo sont pollués par des microbes, voire même radioactifs, vestiges indésirables d'un demi-millier de mines d'uranium abandonnées.Malgré un rapport de DigDeep mettant en avant un taux anormalement élevé de cancers de l'estomac dans les anciennes régions minières, leur eau est toujours utilisée pour abreuver les bêtes destinées à être mangées.Habiter près d'une conduite n'est pas non plus l'assurance d'avoir l'eau courante chez soi. C'est le cas d'Amanda Larson, qui dit se trouver depuis trois ans sur une liste d'attente pour être raccordée à la conduite passant à 200 mètres de chez elle. DigDeep a installé sous son logement préfabriqué un gros réservoir, rempli chaque mois, pour approvisionner la cuisine en eau. "Un gros changement" pour l'enseignante, qui peut ainsi plus facilement cuisiner sans avoir à rationner l'eau pour "faire la vaisselle normalement".Malgré le réservoir et les allers-retours réguliers en pickup au point d'eau le plus proche, la famille ne consomme qu'environ 12.000 litres d'eau par mois, soit trois fois moins qu'un foyer américain moyen. Et beaucoup de familles navajos en utilisent encore moins. Des organisations spécialisées comme DigDeep tentent de remédier à la pénurie en cherchant notamment le moyen d'assainir à moindre coût les eaux souterraines, ce à quoi ne se prête pas forcément la nature du terrain.Le président de la Nation najavo Jonathan Nez s'est engagé à consacrer à la crise de l'eau une partie des 600 millions dollars accordés par le gouvernement pour faire face à la pandémie. Mais il n'est pas certain qu'il puisse légalement consacrer à des projets structurels l'enveloppe d'une aide d'urgence.
Amanda Larson embarque ses trois enfants à bord de son pickup pour aller remplir à plusieurs kilomètres de chez elle de grands bidons d'eau, une ressource dont la pandémie de Covid-19 a mis en exergue le manque criant dans la réserve amérindienne navajo.
Invitée de la matinale vendredi 11 janvier, Ségolène Royal a fermé la porte à toute candidature aux européennes. "Je ne serai pas sur une liste", a-t-elle affirmé au micro de France Inter. À l'automne dernier, l'ex-candidate à la présidentielle avait annoncé réfléchir à l'hypothèse de prendre la tête d'une liste de rassemblement de la gauche. "J'avais posé pour condition (...) de pouvoir structurer et créer une convergence et un rassemblement des écologistes, de la gauche, des démocrates, de la société civile également. Ces conditions ne sont pas remplies, puisque un certain nombre de partenaires ont refusé, et par conséquent je reprends ma liberté de ne pas être candidate", a-t-elle expliqué."Comptes à rendre"En décembre, le chef de file des écologistes, Yannick Jadot, avait refusé d'être numéro deux sur une liste conduite par Ségolène Royal. Même réponse de la part du patron de Générations, Benoît Hamon, qui ne souhaite pas faire alliance avec le Parti socialiste. "Je suis désolée que ce rassemblement ne se fasse pas, parce que nous avons devant nous des défis absolument considérables", a commenté l'ambassadrice des pôles. "Il y a l'urgence climatique, il y a l'urgence sociale, il y a l'urgence démocratique, il y a la montée des nationalismes et voir qu'on n'est pas capables de s'unir au niveau des démocrates, de la gauche et des écologistes, c'est quand même assez désolant, mais j'espère qu'ils continueront leurs efforts", a-t-elle insisté, affirmant que Yannick Jadot et Benoît Hamon "auront des comptes à rendre". Bataille d'"égos""Si au lendemain des élections européennes, nous avons un chaos au niveau du Parlement européen, une forte montée en puissance des nationalismes, parce qu'il n'y aura pas eu d'offre politique enthousiasmante, crédible, ce sera de la responsabilité de ceux qui ont fait passer l'esprit d'appareil politique et les égos avant le rassemblement", a insisté l'ex-ministre, parlant d'une "faute grave dans un moment de basculement".
Un temps pressentie pour conduire une large liste de gauche, l'ancienne ministre de l'Écologie assure qu'elle ne sera pas candidate aux élections européennes de mai prochain.
"C'est un travail fatiguant, prenant, mais il me plaît. J'ai choisi cette vie: c'est ici que je veux être, entourée par la nature et les animaux", explique-t-elle à l'AFP.Des pâturages, des bois et une grande bâtisse qu'elle entend transformer en ferme-auberge: nous sommes à Alpe Bedolo, à 813 mètres d'altitude, sur la commune lombarde de Schignano dans le nord du pays.La jeune femme a un diplôme de cuisinière mais l'appel de la montagne a été plus fort."Je me suis lancée l'année dernière, j'ai commencé avec deux petites ânesses. Je n'avais ni terrain, ni étable alors je me suis fait prêter un pré par un ami", raconte-t-elle."La situation m'a depuis un peu échappé", rit-elle, alors que son troupeau compte désormais une vingtaine d'ânes --dont quinze ânesses gravides--, une dizaine de vaches, cinq veaux et cinq génisses.Beatrice, Silvana, Giulia, Tom et Jerry... tous ont des noms. La plupart paissent à Alpe Bedolo, un alpage qu'elle a pu obtenir il y a quelques mois à l'issue d'un appel d'offres.- Lever à l'aube -"J'ai cette passion depuis toute petite. Mes grands-parents, qui avaient une auberge, avaient des vaches laitières, ils faisaient du beurre, du fromage". Et "enfant, je suivais mon père qui emmenait ses vaches dans les alpages", se souvient-elle."Au début, mon père n'a pas été très heureux de mon choix parce qu'il a toujours fait ce métier et sait qu'il est difficile" mais il s'est depuis fait à l'idée et "m'aide, me donne des conseils".Ses journées débutent tôt: dès 06H30, elle vient voir ses bêtes, vérifie qu'elles vont bien, leur donne de l'eau."Ce n'est pas une promenade de santé. Il faut parfois appeler le vétérinaire, aider les animaux à mettre bas. Quand les gens de mon âge se préparent le samedi soir pour aller prendre un apéro, moi je me prépare pour aller à l'étable"."Mais c'est ainsi. Cela ne me pèse pas de venir ici le samedi, le dimanche, à Noël ou au Jour de l'An".La nature est la seule chose dont elle a besoin: "rien que le fait d'aller faire les courses à Côme me fatigue. Le bruit, les voitures, le smog... Si je peux éviter, j'évite. Ici, je me sens comme une déesse".Pour le moment, elle vend des animaux et de la viande. Mais, dès que cela sera possible, elle traira ses vaches et ânesses et fabriquera des fromages.- "Parité absolue" -"Le lait d'ânesse est très prisé, il est le plus similaire au lait maternel et convient très bien aux personnes intolérantes" aux autres laits, note Vanessa, short en jeans et bandeau coloré dans les cheveux.Parallèlement, elle mène, avec son compagnon de 34 ans, les travaux de restauration du bâtiment qui accueillera la ferme-auberge."Cela prend du temps tout en s'occupant des animaux. Mais cela ne m'effraie pas", assure-t-elle. Son compagnon, qui travaille dans la construction, l'aide un peu financièrement en attendant que la ferme soit rentable.Selon Jacopo Fontaneto, du principal syndicat agricole italien, la Coldiretti, après une période d'abandon des montagnes, "on assiste ces 10-20 dernières années à un beau retour des jeunes".Le nombre d'agriculteurs de moins de 35 ans a augmenté de 12% en cinq ans, selon des données de 2019. Un tiers sont des femmes.Les métiers de la terre sont "une voie du futur pour les jeunes instruits" et non plus une voie de garage pour ceux ayant du mal à l'école, note le syndicat agricole, en soulignant que huit Italiens sur dix seraient ainsi heureux que leur enfant fasse ce métier.Mais "ce n'est pas facile de faire un tel choix. A 20-30 ans, on pense souvent à autre chose, à s'amuser, à sortir", note M. Fontaneto. La vie dans les alpages notamment est "une vie de sacrifices", assure-t-il, même si on est entouré de "la compagnie la plus belle dont on puisse rêver".
A 23 ans, Vanessa Peduzzi a fait un choix plutôt radical: élever des ânes et des vaches en alpage, au-dessus du lac de Côme. Pour elle, ni bar ni discothèque, mais la vie au grand air, une voie empruntée par un nombre croissant de jeunes Italiens.
-Nadine Morano défraie à nouveau la chronique avec des propos polémiques. Invitée lundi sur RMC, elle n'a pas mâché ses mots concernant l'islam de France. Durant quinze minutes, l'eurodéputée a fustigé le laxisme des députés et l'inaction de la communauté musulmane de France, face "aux dérives de l'islam". Elle dénonce "un islam politique qui se développe en France". La candidate à la primaire de droite regrette "aujourd'hui une immigration arabo-musulmane nettement supérieure" et propose "de "freiner cette immigration et de la réduire massivement". DES PROPOS DÉFORMÉS Une parole tout à fait décomplexée, qui a donné des ailes au community manager de RMC lorsqu'il a écrit ce tweet, citant Nadine Morano : "Il y a une invasion massive arabo-mulsulmane (...) je ne veux pas que la France devienne musulmane", aurait déclaré la candidate à la primaire de la droite et du centre. Si la deuxième partie du message, supprimé depuis, a bien été prononcée, la première non. C'est Le Lab d'Europe 1 qui met le doigt dessus. Le tollé médiatique ne s'est pourtant pas fait attendre, à tel point que Nadine Morano a voulu mettre les choses au clair mardi matin dans un tweet, s'adressant directement aux journalistes. "Je leur suggère de réécouter l'émission pour reprendre ma phrase exacte."RÉACTIONS POLITIQUESSur Twitter, ces vrais-faux propos de Nadine Morano ont fait assez peu réagir les politiques - sans doute ont-ils désormais l'habitude. Elle avait suscité l'indignation au sein même de son camp en septembre 2015, estimant que la France était "un pays de race blanche", sur le plateau de Laurent Ruquier. Une saillie qui lui avait valu le retrait par son parti de l'investiture pour les régionales en décembre dernier. Et dans un reportage du "Supplément" de Canal+ qui lui était consacré, elle avait également déclaré : "Quand vous arrivez à la gare du Nord (à Paris, ndlr) c'est l'Afrique, c'est plus la France."Toutefois, le député UDI de la Meuse Bertrand Pancher a dressé un diagnostic sommaire de l'état de santé mental de l'ancienne ministre : "Elle est dingue." Des élus FN ont également commenté la sortie de Nadine Morano sur Twitter. Julien Odoul, conseiller régional en Bourgogne, a ainsi dénoncé la "pathétique surenchère de Nadine Morano". Éric Domard, conseiller spécial de Marine Le Pen, a quant à lui souligné le retournement de veste de l'eurodéputée : "Elle a soutenu toutes les politiques d'immigration massive de l'UMP." L'ancien FN Aymeric Chauprade lui tend en revanche la main : "Rassemblons les forces de résistance au-delà des camps !", a-t-il lancé sur Twitter.
- L'eurodéputée fait parler d'elle depuis lundi à cause de propos qu'elle aurait tenus sur RMC sur "l'invasion massive arabo-musulmane" que vit la France. Une phrase qu'elle n'a pourtant pas prononcée.
Nouveau scandale autour d'un bizutage dans une école d'infirmiers. Cette fois-ci, c'est à Toulouse que ça se passe. Ce mercredi 5 septembre, 250 élèves de première année du PREFMS (Pôle Régional d'Enseignement et de Formation aux métiers de la Santé) de Toulouse ont eu droit à un cours un peu particulier, révèle France Bleu. Les faits se seraient déroulés dans un amphithéâtre, où plusieurs autres étudiants, plus âgés, ont fait irruption pendant un cours, déplore la CGT de l'hôpital de Toulouse. Elle raconte que les étudiants ont été "attachés par deux avec du scotch, certains les mains entre les jambes des autres".Mais ce n'est pas tout. Dans le même temps, d'autres étudiants ont été pris à partie à l'extérieur de l'amphithéâtre, "aspergés de divers produits : oeufs, farine, vinaigre, coca, bétadine, ketchup, mayonnaise, pâtée pour chiens". Beaucoup en ont reçu dans les yeux. France Bleu précise même que les élèves de première année ont dû entonner des chansons avec des paroles très dégradantes.Omerta chez les étudiantsDans le communiqué de la CGT, on pointe du doigt des pratiques "d'un autre temps". Interrogés, les élèves n'ont pas souhaité répondre et agissent comme si rien ne s'était passé.Lors de ces minutes dégradantes, certains auraient tenté de partir pour échapper au calvaire, mais on les en aurait empêchés.Pour rappel, une loi du 17 juin 1998 interdit les bizutages. Selon la CGT, le même process aurait eu lieu l'année dernière. Une enquête a été ouverte par l'école.
Un bizutage humiliant et dégradant a eu lieu à l'école d'infirmiers de Toulouse selon la CGT de l'hôpital de la ville, relate France Bleu. Le syndicat demande des sanctions.
Le vent souffle dimanche 5 juillet sur le Gard, où des incendies sont en cours. Il complique la circonscription des flammes, au point que des habitations ont été évacuées à Aigues-Mortes. Un hangar contenant des palettes et du carton, d'une surface de 4 000 mètres carrés, est en proie aux flammes depuis 12h15. Plusieurs habitations, situées sous le vent, étaient en cours d'évacuation aux environs de 14 heures et une fumée épaisse se dégageait du site. À Comps, depuis 9h30, l'incendie d'une voiture s'est propagé avec l'aide du vent soufflant à plus de 60 km/h. Un sapeur-pompier a été légèrement blessé lors de l'intervention.Dimanche 5 juillet, plusieurs dizaines de feux de forêts sont recensés sur le site feuxdeforet.fr. Il faut dire que plusieurs départements français souffrent depuis le début de l'année 2020 de sécheresse. En juin dernier, le ministère de la Transition écologique estimait déjà que plus de la moitié des départements français risquaient de connaître une sécheresse cet été, expliquait alors franceinfo.Sonnette d'alarmeDès le mois d'avril, des syndicats d'agriculteurs avaient tiré la sonnette d'alarme évoquant, notamment, dans Ouest-France des "stocks de fourrage déjà faibles", et une situation risquant "d'empirer, faisant peser une menace sérieuse sur les disponibilités pour l'alimentation des animaux".Ces dernières années, de plus en plus d'espaces naturels s'enflamment à cause le réchauffement climatique et dl l'étalement urbain. 2019 avait été une année record. Pas moins de six fois l'équivalent de la superficie de la France a disparu de la surface du globe, soit un total de 350 millions d'hectares chiffrait Les Échos en janvier dernier. L'Europe avait été particulièrement touchée avec près de 60 000 feux comptabilisés l'an passé.
Deux incendies sont en cours dans le Gard en ce début de dimanche 5 juillet. L'un d'eux nécessite l'évacuation d'habitations, indique France Bleu.
Baptisée Tamy, l'animal de compagnie est décédé à l'âge de 14 ans. Un coup dur pour la starlette à qui la vie semblait de nouveau sourire ces derniers temps. Elle avait montré un nouveau visage après son importante perte de poids (31 kilos) et avait fait part de son souhait de réapparaitre à la télévision.Une ombre est donc venue ternir le weekend de la jeune maman, qui a tenu à partager sa tristesse depuis les réseaux sociaux. Sur son profil Facebook, Loana a publié des photos de Tamy accompagnées d'une longue légende. Un texte émouvant, qui reflète les épreuves difficiles que la pionnière de la télé-réalité française a vécues. "Peu importe mon physique et mon état, tu as toujours été présente", peut-on par exemple lire. A celle qu'elle appelait "sa croquette", Loana fait une déclaration. "Tu es partie trop vite en laissant derrière toi un grand vide, une absence douloureuse !" Écrit-elle aussi. Une perte de toute évidence importante pour la jeune femme, qui peut compter ses fans pour tenter de s'en remettre. Ses derniers ont réagi à sa publication Facebook, en date du 6 août, lui apportant un soutien sans faille.
Le monde de la télé-réalité est en deuil. L'une de ses représentantes en tous cas : l'ex-candidate de Loft Story 1 Loana a perdu sa chienne.
Née et abandonnée la même journée, une fille de 2,2 kg a été retrouvée à même le sol samedi soir à Huttenheim (Bas-Rhin). Habillé, le bébé gisait à côté d'une voiture devant le restaurant Le Pastoral. C'est un client de l'établissement qui a découvert le nouveau-né à 23h45. Il a d'abord cru que c'était un petit chat, raconte le quotidien Dernières Nouvelles d'Alsace.En bonne santé, mais en légère hypothermie (33,5°C), la fillette a été prise en charge par l'équipe du restaurant et ses clients avant d'être rapidement transportée au service de pédiatrie du CHU de Strasbourg-Hautepierre.Le patron du restaurant alsacien a témoigné dimanche sa surprise et son émotion aux DNA. "On est encore sous le choc, a avoué Gilles Dagon, 46 ans, lui-même papa de deux enfants. On croit que ces choses-là n'arrivent qu'à la télé. On a du personnel qui a été traumatisé. C'est très dur... Je suis anéanti". "On a fait tout ce qu'il fallait faire, a poursuivi le restaurateur. On a appelé la gendarmerie, les pompiers..."Prévenu le lendemain matin par les gendarmes, le maire du bourg de Huttenheim, Jean-Jacques Breitel, a également été choqué : "Je trouve cela tout à fait inhumain. Si ce bébé meurt, c'est un meurtre !" Et de lancer : "Je souhaite qu'on retrouve les parents et qu'ils soient punis. Ce qu'ils ont fait, c'est tout à fait condamnable. De pareils faits, on en entend parler, on ne peut pas imaginer que cela puisse arriver chez soi"."On est en 2019 et il y a tellement de moyens de faire autrement. Pour moi, ces gens ont jeté un bébé en pleine rue", s'est indigné Gilles Dagon. Son restaurant est bien insonorisé. "Quand on est à l'intérieur, on n'entend pas ce qui se passe à l'extérieur", a-t-il assuré. Mais des clients sortent souvent devant l'entrée pour fumer. "Cela a dû être rapide. Je me dis que ce nourrisson a été abandonné dans un endroit fréquenté pour qu'il soit retrouvé. Qu'il y a peut-être une intention malgré tout humaine derrière cet acte qui ne l'est pas", a-t-il conclu.Les gendarmes des environs ont lancé un appel à témoins et invitent les personnes qui auraient des renseignements à les contacter aux numéros de téléphone suivants : 03 88 58 45 50 ou 03 88 74 40 42.DNA rappelle qu'en novembre 2017, un nouveau-né d'à peine deux jours avait été abandonné à l'aube au bord d'une route à Sierentz (Haut-Rhin). C'est un porteur de journaux qui avait retrouvé le bébé en vie et donné l'alerte. Un an avant, des habitants d'Éguilles (Bouches-du-Rhône) avaient découvert un nourrisson âgé de quelques heures abandonné dans un sac à commissions près d'un portail.
Le nouveau-né a été découvert samedi 27 avril peu avant minuit devant un restaurant d'Huttenheim (Bas-Rhin), rapporte le journal DNA. Il a été hospitalisé.
Grosse frayeur pour Cécilia, une Varoise de 31 ans qui a été interpellée le 30 janvier dernier, dans la station balnéaire de Karon, sur la côte ouest de Phuket, en Thaïlande. Alors qu'elle circulait en scooter, la police l'a arrêtée parce qu'elle avait une cigarette électronique à la main, raconte la jeune femme à France Bleu Provence."Ils ont arraché la cigarette de mes mains. Je me suis excusée, mais à ce moment-là, ils ont commencé à réclamer de l'argent pour nous laisser repartir", se souvient la touriste.Les policiers lui réclament 40.000 bahts soit 1.100 euros, mais Cécilia refuse. Son passeport est confisqué en attente de son jugement. Le 7 février, la Française est finalement jugée et elle écope alors d'une amende de 857 bahts, soit 23 euros."Plus jamais la Thaïlande"Mais le cauchemar ne s'arrête pas là. Alors qu'elle tente de récupérer son passeport auprès des services de l'immigration, elle est transférée à Bangkok pour être expulsée du pays.Arrivée dans la capitale thaïlandaise, Cécilia est en fait incarcérée. "J'ai été écrouée dans une pièce de soixante-dix mètres carrés encerclée de barreaux, où nous étions soixante femmes à cohabiter avec douze ventilateurs dans une température assommante de quarante degrés", raconte la jeune femme.Elle passe quatre jours trois nuits en prison, dormant à même le sol. "Il fallait payer si on voulait manger un peu plus qu'un bol de riz le matin le midi et le soir. On se lavait dans des seaux de peinture", confie Cécilia, encore traumatisée par son séjour derrière les barreaux. "Plus jamais la Thaïlande", conclut-elle.Le gouvernement thaïlandais a interdit la cigarette électronique dans le pays depuis 2014. La Tourism Authority of Thailand a publié un communiqué fin septembre 2017 pour rappeler aux voyageurs qui enfreindraient cette interdiction qu'ils risquent une lourde amende ou une peine de prison.
L'utilisation de la vapoteuse est interdite dans le pays depuis 2014.
Emily Schantz a raconté à la chaîne de télévision locale WTVR qu'elle était partie en vadrouille en famille, samedi, lorsqu'une voiture devant eux a fait une embardée pour contourner un objet qu'elle n'a pu éviter.Ils se sont alors arrêtés pour ramasser ce qui leur a semblé être à première vue un gros sac d'ordures, et en ont trouvé un deuxième dans le fossé.Ce n'est qu'en rentrant de leur excursion qu'ils ont découvert le contenu des deux sacs laissés à l'arrière de leur pick-up: une multitude d'enveloppes en plastique contenant de l'argent liquide. La famille a courtoisement remis les sacs au bureau du shérif du comté de Caroline, au nord de la capitale de l'Etat de Virginie, Richmond.Un geste "exceptionnel", a salué l'un des agents, Scott Moser. "Nous sommes fiers, ils ont bien représenté le comté en se montrant si honnêtes."Emily Schantz a confié à WTVR que remettre les sacs à la police était tout simplement "la meilleure chose à faire", car "ils ne nous appartenaient pas". La police dit ne pas savoir comment les sacs ont pu se retrouver au milieu de la route, mais pense qu'ils étaient destinés à une banque. Ils ont été remis à la poste américaine, qui veillera cette fois à ce qu'ils parviennent à leur destinataire.
Une famille de l'Etat américain de Virginie a trouvé le weekend dernier sur la route deux sacs postaux contenant près d'un million de dollars en liquide, qu'elle a très honnêtement remis à la police.
Dans une vidéo diffusée sur Facebook, Guy Lefrand, maire LR d'Evreux (Eure), suggère quelques idées d'actions aux "gilets jaunes", comme bloquer la préfecture du département ou encore la police municipale.Interrogé sur le meilleur moyen pour se faire entendre, il répond : "C'est de bloquer la préfecture". "Le centre des impôts, je trouve l'idée plutôt marrante. Le symbole est pas mauvais", poursuit l'élu, par ailleurs président de la fédération départementale LR de l'Eure."Si, bêtement, vous décidez de bloquer la police municipale, ou en tout cas les ASVP (agents de surveillance de la voie publique), et que moi j'oublie d'intervenir, ça ne gênerait personne et ça peut être visible", déclare l'édile d'Evreux lors de son échange filmé avec des "gilets jaunes". "Si vous êtes à cinq pour bloquer la police municipale, mes gars ne sortiront pas. Si vous le faites, je ferai semblant de ne rien voir", ajoute l'élu."Guy Lefrand a sali son écharpe tricolore"La préfecture a pris connaissance de la vidéo et fait part de sa "stupéfaction". "Les propos de Guy Lefrand ne correspondent pas à la qualité habituelle des relations entretenues par le maire et le préfet", indique-t-elle dans un communiqué. "Il n'est pas acceptable de faire obstacle au fonctionnement de la police municipale ou de la police nationale chargées d'assurer la sécurité de nos concitoyens, ni d'empêcher le bon fonctionnement des services publics", poursuit le préfet."Comment un élu aux multiples mandats peut-il manquer à ce point de sens des responsabilités ? Par ses propos et son attitude, Guy Lefrand n'a pas seulement sombré dans le populisme et la démagogie, il a sali son écharpe tricolore et s'est déshonoré", a réagi dans un communiqué le référent départemental La République en marche (LREM), Guillaume Rouger.
Guy Lefrand, élu Les Républicains, trouve également "plutôt marrante" l'idée de bloquer les centres des impôts.
Autrement dit, les voitures ne perdront pas de valeur. "Un acte fort, inédit depuis 80 ans, et qui nous a semblé nécessaire pour contribuer, à notre niveau, à la relance économique de notre pays", explique Olivier Flavier, directeur général du groupe. La cote Argus est la référence pour la cote des véhicules d'occasion, pour les professionnels et le grand public. Créée en 1927, elle n'avait été suspendue que durant la Seconde Guerre mondiale. Or, la cote Argus est à nouveau gelée en raison du confinement, dévoile le directeur général de L'Argus Olivier Flavier, dans un entretien sur son site, lundi 27 avril. "La situation exceptionnelle du confinement nous a mis dans une bulle, pendant deux mois, avec quasiment aucun mouvement économique dans les ventes automobiles, explique-t-il. Nous avons donc souhaité apporter notre contribution autant pour les professionnels de l'automobile que pour les particuliers, en confinant notre cote Argus pour une période de deux mois. "Elle sera donc figée au 30 avril (pour le mois de mai) et aussi fin mai : donc lorsque l'activité de vente et de reprise de véhicules va reprendre. Notre contribution (...) équivaut à figer une dépréciation des stocks d'environ 180 millions d'euros sur le marché français pour les clients professionnels", détaille Olivier Flavier. L'Argus explique avoir pris cette décision après avoir constaté "la détresse des professionnels qui ont leurs stocks de véhicule d'occasion invendus depuis fin mars, ce qui engendre des difficultés de trésoreries réelles - les voitures d'occasion sont en général payées au moment de la reprise. Nous avons donc voulu agir, de notre propre initiative, pour protéger la dépréciation sur les stocks, pour aider l'économie, alors que quasi aucune vente ne pouvait techniquement être réalisée sur ces deux mois de confinement."Après plus d'un mois à l'arrêt, la production a repris sur plusieurs sites de constructeurs automobiles en France (Renault, PSA, Toyota). Ces derniers attendent maintenant de pouvoir rouvrir les concessions, qui ont rouvert en Allemagne.
AUTOMOBILE. Le groupe Argus, qui fixe la cote des véhicules d'occasion en France, la suspend pour deux mois.
"J'accuse", la reconstitution de l'affaire Dreyfus par Roman Polanski, est sorti mercredi dans 520 salles sur fond de polémique, alors que le réalisateur est visé par une nouvelle accusation de viol. "Je n'irai pas voir le film de Polanski, je ne veux pas faire la démarche d'aller acheter une place de cinéma dans le contexte qu'on connaît", a affirmé mercredi 13 novembre au Figaro la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa. "Vu la position qui est la mienne au gouvernement, je crois et soutiens toutes les femmes qui disent avoir été victimes de violences sexistes ou sexuelles", a souligné la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les Femmes et les Hommes et de la Lutte contre les discriminations. "Si dans ce pays, il doit y avoir une seule et dernière responsable politique qui croit ces femmes, ça ne peut être que la personne chargée de ces sujets au gouvernement. Donc, par principe, je n'irai pas acheter une place de cinéma pour voir ce film, mais je n'empêche personne de le faire", a poursuivi Marlène Schiappa. La secrétaire d'État assure toutefois dans les colonnes du Figaro ne pas appeler "au boycott" du film de Roman Polanski. L'appel à un débat sans violenceAprès l'annulation d'une avant-première à Paris mardi en raison d'un blocage de dizaines de féministes, un hashtag #BoycottPolanski est apparu sur les réseaux sociaux, tandis que certains y détournaient les affiches du film, transformant notamment le "J'accuse" en "J'abuse" ou "J'acquitte". Marlène Schiappa a souhaité auprès du Figaro que "la justice puisse se prononcer dans la mesure des informations dont elle dispose". Elle a par ailleurs déploré les événements qui ont mené à l'annulation de l'avant-première. "J'ai vu les manifestations féministes pour bloquer le film. J'ai aussi vu des gens leur criant des insultes. Nous gagnerions tous à ce que débat se passe sans violence", a-t-elle assuré. Dans le Parisien, vendredi dernier, Valentine Monnier a accusé Roman Polanski de l'avoir frappée et violée en 1975 en Suisse quand elle avait 18 ans, une accusation que le réalisateur, par la voix de son avocat, "conteste avec la plus grande fermeté".
La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes assure toutefois que sa position n'est pas un appel à boycotter le film.
Dans la soirée, le ministre de la Santé Olivier Véran a promis "au moins un milliard d'euros" supplémentaires pour financer la perte d'autonomie des personnes âgées et handicapées, dès le prochain budget de la Sécurité sociale cet automne.Examinés en première lecture, ces deux projets de loi (organique et ordinaire) sur la dette sociale et l'autonomie sont maintenant attendus au Sénat. Malgré leur abord "aride", ils portent des enjeux colossaux, à commencer par l'ajout de 136 milliards d'euros de dettes au "trou de la Sécu", que les Français rembourseront ainsi jusqu'en 2033, soit neuf années de plus que prévu.Cette somme englobe les déficits passés (31 milliards), mais aussi ceux attendus pour l'année en cours (52 milliards) et les trois suivantes (40 milliards), ainsi qu'un tiers du passif des hôpitaux (13 milliards), dont la reprise avait été annoncée en novembre.En ouverture des débats dans l'hémicycle, le secrétaire d'Etat Adrien Taquet a revendiqué "un acte de responsabilité" après le "choc sans précédent" du coronavirus.Mais à l'instar des communistes ou Insoumis, des groupes d'opposition jugent "injustifié" et "absurde" de transférer les dettes du Covid-19 sur les comptes sociaux, estimant que c'est à l'État de porter ce "fardeau".Et plusieurs députés ont fustigé une augmentation d'impôt, avec la prolongation jusqu'en 2033 de la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS), la jugeant contraire à l'engagement du président Emmanuel Macron de ne pas alourdir la fiscalité."On pourrait passer beaucoup de temps" à débattre si "la dette Covid revient à l'Etat ou à la Sécu", mais il "y a un peu le feu", a répondu le ministre de la Santé Olivier Véran, alors que la trésorerie de la Sécurité Sociale fait face à "de très fortes tensions", après le coronavirus. Olivier Véran a donc défendu le "cantonnement de la dette créée par la crise du Covid" dans une caisse dédiée (la Cades) afin de garantir que la Sécu "puisse payer les prestations sociales en temps et en heure".- "Coquille vide" -Dans la nuit, l'Assemblée a voté le principe de la création d'une cinquième branche de la Sécu dédiée à la dépendance, "première pierre de la réforme tant attendue et maintes fois annoncée de la perte d'autonomie", selon le gouvernement."En 2040, près de 15% des Français, 10,6 millions auront 75 ans ou plus. C'est deux fois plus qu'aujourd'hui", a souligné le secrétaire d'Etat Adrien Taquet.Mais pour l'heure, modalités et financement précis sont renvoyés à un rapport mi-septembre.Si elle était instaurée, cette cinquième branche viendrait couvrir les risques de la vie liées à la perte d'autonomie et au handicap et s'ajouter aux quatre existantes (maladie, vieillesse, famille, accidents du travail). Et les "marcheurs" veulent confier son pilotage à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA).L'opposition, à l'image de la socialiste Christine Pires Beaune, a dénoncé tout au long de la journée une "coquille vide", un "affichage" sans piste de financement.Il n'y a pas "un euro prévu avant 2024", a d'abord fustigé le LR Xavier Breton, alors que 2,3 milliards d'euros par an sont prévus à partir de 2024 pour financer la perte d'autonomie."Personne n'a jamais dit" que les 2,3 milliards prévus (à partir de 2024) "étaient pour solde de tout compte", a répondu Olivier Véran."Il faudra mettre plus d'argent. Le Premier ministre a dit qu'il y aurait une conférence de financement pour identifier dès 2021 des premières solutions de financement", a poursuivi le ministre, avant d'évoquer la somme "d'au moins un milliard" dès cet automne.Déjà promise puis abandonnée par Nicolas Sarkozy, à nouveau citée par Emmanuel Macron en juin 2018, cette réforme est freinée par son coût.De 30 milliards d'euros par an (dont 6 milliards de "reste à charge" pour les ménages) les dépenses liées au grand âge pourraient augmenter de plus de 9 milliards d'ici 2030 à cause du "papy-boom", selon le rapport Libault remis l'an dernier.
Une dette qui s'aggrave et une "première pierre" pour la réforme de la dépendance: l'Assemblée nationale a voté dans la nuit de lundi à mardi un texte qui creuse fortement le "trou de la Sécu" après le coronavirus, et prévoit une nouvelle branche consacrée à la perte d'autonomie.
Un couple de policiers a été roué de coups mercredi devant leur fille de 4 ans à Othis, en Seine-et-Marne, rapporte RTL jeudi 5 juillet, qui cite une source proche de l'enquête.Le suspect, connu pour trafic de stupéfiants à Aulnay-sous-Bois, était accompagné d'un complice. Le dealer avait menacé la policière de s'en prendre à sa famille lors d'un contrôle à dans cette même ville, indique RTL. Selon LCI, les policiers étaient allé chercher leur fille chez l'assistante maternelle et s'apprêtait à rentrer chez eux quand une voiture s'est arrêtée à leur niveau. Les deux individus en sont sortis pour s'en prendre au couple. C'est l'intervention d'un voisin qui a mis les agresseurs en fuite.La policière a été blessée durant l'agression, ainsi que son compagnon, qui a dû être hospitalisé. L'enquête a été confiée à la police judiciaire de Meaux, mais les deux agresseurs n'ont pas encore été interpellés.
Le suspect avait récemment menacé la policière et sa famille alors qu'elle le contrôlait.
L'inquiétude de 2009 avait poussé la France à commander en masse un vaccin pour se prémunir du virus responsable de la grippe A (H1N1), apparu fin mars 2009 au Mexique. Coronavirus : comment la France s’était-elle débrouillée lors d’épidémies précédentes ?par franceinfoCette fois, face au cornavirus, aucun vaccin n'est disponible, et pourtant le Covid-19 est dix fois plus mortel que la grippe A, ont indiqué lundi 13 avril les autorités sanitaires mondiales, appelant à un déconfinement "lent"."Les données recueillies dans plusieurs pays nous donnent une image plus claire de ce virus, de son comportement, de la manière de l'arrêter. Nous savons que le Covid-19 se répand rapidement et nous savons qu'il est mortel : 10 fois plus que le virus responsable de la pandémie de grippe de 2009", a déclaré le patron de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, au cours d'une conférence de presse virtuelle depuis Genève.Si la pandémie de nouveau coronavirus a fait près de 115.000 morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles, la grippe A(H1N1) avait fait 18.500 morts selon l'OMS mais la revue médicale The Lancet a estimé le nombre de morts entre 151.700 et 575.400. La pandémie provoquée par le virus A(H1N1) avait donné lieu à des campagnes massives de vaccination. Après coup, les pays occidentaux, en particulier européens, et l'OMS avaient été critiqués pour une mobilisation jugée surdimensionnée alors que chaque année, la grippe dite saisonnière fait entre 250.000 et 500.000 morts, selon les autorités sanitaires mondiales. Dans l'attente d'un vaccin contre le nouveau coronavirus SARS-Cov-2, l'OMS appelle les pays à mettre en oeuvre un dépistage généralisé des cas suspects, à leur isolement et au suivi des contacts. Mais, a reconnu lundi Tedros Adhanom Ghebreyesus, "l'ère de la globalisation signifie que le risque de réintroduction et de résurgence de Covid-19 va continuer". "Au final, la mise au point et la distribution d'un vaccin sûr et efficace vont être nécessaires pour interrompre totalement la transmission", a-t-il dit. Face à la pénurie des tests et alors que les hôpitaux et autres centres de soins sont dans certains pays submergés par les cas, les gouvernements ont mis en oeuvre des mesures de confinement qui ont mis à l'arrêt des pans entiers de l'économie.Mais ces derniers jours, les pressions se multiplient pour relancer la machine économique. Le chef de l'OMS a souligné pour sa part lundi que "les pays doivent trouver un équilibre entre les mesures visant à lutter contre la mortalité causée par Covid-19 et par d'autres maladies dues aux systèmes de santé débordés, et les impacts socio-économiques" de la pandémie. Il a néanmoins réitéré son appel à une levée progressive des mesures de confinement, l'OMS ayant déjà prévenu vendredi qu'une levée prématurée des mesures de confinement pourrait entraîner une "résurgence mortelle" de la pandémie. "Nous savons que dans certains pays, les cas doublent tous les 3 à 4 jours. Alors que [la pandémie de] Covid-19 accélère très vite, elle décélère beaucoup plus lentement", a expliqué Tedros Adhanom Ghebreyesus. "Cela signifie que les mesures doivent être levées lentement, et avec contrôle", a-t-il insisté.
Le coronavirus qui sévit dans le monde depuis plusieurs mois est dix fois plus mortel que le virus de la grippe A, qui avait inquiété le monde en 2009, a expliqué l'Organisation mondiale de la santé.
"Moi, il y aura un avant et un après... Je sais très bien ce que je ferai après avoir été Premier ministre. Ça n'aura pas grand-chose à voir avec la politique et ça m'ira très bien", déclarait Édouard Philippe il y a une dizaine de jours, sur LCI. "C'est un job de dingue, il a pris tous les coups. Il a joué les fusibles à fond", constate d'ailleurs un député LREM dans les colonnes du Parisien ce dimanche 24 février. Parmi les épreuves qu'a eu à affronter le chef du gouvernement, l'épisode de la taxe carbone - dont il annonçait la seule suspension avant que l'Élysée évoque une annulation - ou les nombreuses rumeurs de remaniement. Avocat, maire de Paris... Que va faire Édouard Philippe après Matignon ?par 6MEDIASUn de ses proches affirme que le Premier ministre "a envie de continuer à Matignon, mais il est lucide. Si Macron veut vraiment faire un acte 2 de son quinquennat, est-ce qu'il peut le faire en conservant son Premier ministre ?" La même source indique également : "On sent aussi que ça tire un peu entre Matignon et l'Élysée..." D'ailleurs, un député de la majorité croit savoir que certains "ne le voient pas finir l'année. Il est tellement passé dans l'essoreuse..." L'intéressé, lui, voudrait pourtant "être [Premier ministre] le plus longtemps possible !" à en croire ce qu'affirme un membre du gouvernement au Parisien. Et pour cause : "On est quand même un peu redescendu en termes d'incertitude sur le remaniement", constate un parlementaire. D'autant qu'Emmanuel Macron n'a pas l'embarras du choix pour remplacer son numéro deux : "Si Jean-Yves Le Drian, c'est le seul recours... on est quand même ultra bas", lance une élue face aux rumeurs qui prêtent à l'ancien ministre hollandien, actuellement aux Affaires étrangères, une destinée à Matignon. "Ça l'amuse d'entretenir un certain mystère"Se pourrait-il, aussi, qu'Edouard Philippe pose ses valises à l'Hôtel de Ville de Paris ? "C'est une douche glacée pour eux. Tous ceux qui fantasmaient là-dessus en sont pour leurs frais, ce ne sera pas le cas !" annonce l'un de ses amis. Un son de cloche similaire à ce qui se dit à Matignon : "Sur Paris, il s'est déjà exprimé un nombre incalculable de fois pour dire qu'il n'irait pas ". Mais chez les élus de la capitale, on semble toujours vouloir y croire. "Parler d'arrêter la politique, c'est juste une façon pour lui de faire retomber la pression, de se retrouver moins exposé. Il ne laisse rien paraître, il ne se confie pas, mais mon petit doigt me dit qu'il va y aller", plaide ainsi une conseillère d'arrondissement LR auprès du quotidien.Des propos rapportés du Premier ministre accréditent néanmoins une possible retraite politique : "Il dit qu'il a eu une quarantaine exaltante : maire du Havre de 40 à 46 ans, Premier ministre de 46 ans à... (rires), et qu'après il veut faire autre chose que de la politique. Il dit même qu'une fois qu'on a été à Matignon, on ne peut que descendre, perdre en intensité, même à la mairie de Paris", confie un intime au Parisien. Et s'il se retire effectivement de la vie publique, que fera donc Edouard Philippe ? Son entourage à Matignon n'en dévoile pas grand-chose : "Il nous l'a déjà dit. Mais ça l'amuse d'entretenir un certain mystère". L'un de ses proches se souvient pourtant : "Après la défaite de Juppé à la primaire de la droite, et quand il a su qu'il ne serait plus député après juin 2017 à cause du cumul des mandats, Édouard pensait déjà à intégrer un cabinet d'avocats".Un retour dans le privé, une arrivée à la mairie de Paris... L'ancien élu, quoi qu'il advienne, changera radicalement de rythme. "Dans sa vie d'après, il y aura beaucoup de livres -à lire ou à écrire-, sa famille, et beaucoup de Sicile", confie, en ce sens, l'un de ses amis.L'un des membres du gouvernement pense pourtant que "Premier ministre, il veut l'être le plus longtemps possible !" Et pour ceux, à droite, qui voyaient l'actuel Premier ministre terminer à l'hôtel de Ville de Paris, "c'est une douche glacée". "Ce ne sera pas le cas !", assure un ami d'Édouard Philippe même si une conseillère d'arrondissement LR contrebalance dans Le Parisien : "Mon petit doigt me dit qu'il va y aller".S'il se retire de la vie publique, que fera donc Edouard Philippe ? "Après la défaite de Juppé à la primaire de la droite, et quand il a su qu'il ne serait plus député après juin 2017 à cause du cumul des mandats, Édouard pensait déjà à intégrer un cabinet d'avocats", se souvient l'un de ses proches. Un de ses amis a d'autres pistes : "Dans sa vie d'après, il y aura beaucoup de livres -à lire ou à écrire-, sa famille et beaucoup de Sicile", puisque le Premier ministre est passionné de cette région italienne.
Nommé à Matignon dans les tout premiers jours du quinquennat d'Emmanuel Macron, Edouard Philippe pourrait-il tirer sa révérence et quitter la vie publique ? Cette possibilité, l'ancien maire du Havre l'a évoquée très sérieusement.
Lui et son collègue intervenaient suite à des coups de feu.Jeudi 8 septembre, vers 22h40, les deux fonctionnaires de police se rendent à Capesterre-Belle-Eau, dans la commune guadeloupéenne de Basse-Terre, pour des coups de feu, rapporte Le Parisien. Lorsqu'ils arrivent sur les lieux, ils trouvent "une personne blessée", comme le relève Christian Klock, secrétaire régional de l'UNSA Police Guadeloupe. Surtout, ils essuient des tirs et l'un des deux agents est sérieusement touché à la jambe.Résultat : "au minimum 58 plombs à la jambe", selon Christian Klock, pour l'un des deux policiers, qui a été hospitalisé puis opéré vendredi. La victime présente sur les lieux, "un jeune homme connu des services", comme le rapporte une source proche de l'enquête, est, elle, sortie de l'hôpital quelques heures plus tard.Toujours en fuite ce samedi 10 septembre au matin, le tireur serait un jeune homme connu des forces de l'ordre "identifié et recherché", selon Christian Klock. En outre, une enquête de flagrant délit a été ouverte pour "tentative d'homicide volontaire" et le service régional de police judiciaire devait être saisi.En marge de ses déclarations relatives à l'affaire, le représentant syndical a également tenu à souligner "le silence du ministre de l'Intérieur" et son absence de signes de compassion à l'égard des forces de l'ordre quand l'UNSA Police Guadeloupe n'a "de cesse" de dénoncer la violence en Guadeloupe, et notamment "les voyous qui prennent de l'assurance".
L'opération a mal tourné. Dans la nuit de jeudi 8 à vendredi 9 septembre, un policier de Guadeloupe a été gravement blessé à la jambe par des tirs.
C'est un fardeau dont le zoo d'Amnéville (Moselle) a longtemps eu du mal à se débarrasser. Selon les informations de France Bleu Lorraine, l'entreprise a tenté tant bien que mal de faire disparaître le cadavre d'Olaf, un ours polaire. Véritable emblème du parc avec son frère Tromso, il était décédé dans son sommeil le 27 juillet 2018. « Il ne sortait quasiment plus, ne se baignait plus, il est mort paisiblement », confie un ancien salarié. Mais c'est au moment de s'en séparer que les ennuis ont commencé. L'été 2018 était marqué par un épisode caniculaire qui a poussé la direction de l'établissement à agir dans l'urgence pour ne pas laisser pourrir le corps. Ils font d'abord appel à un équarrisseur qui se trouve fermé et décident donc de faire appel à Rombas, une société de transport. Leur chauffeur récupère le cadavre et le transporte... au site de retraitement des déchets non dangereux d'Aboncourt (ISDND), à 21 kilomètres d'Amnéville. Un choix surprenant et surtout inadapté au vu de la charge de travail. « Il faisait une chaleur à crever. Avec les salariés du site, on ne voulait pas le vider », confie le conducteur. Une révélation confirmée par la communauté de communes de l'Arc Mosellan, propriétaire de l'ISDND. « Nous avons refusé un cadavre d'ours le 27 juillet 2018 et nous avons signalé l'incident aux autorités », affirme-t-il à France Bleu Lorraine.L'ours finalement « tronçonné »Face au refus de la déchetterie, la société de transports rapporte le cadavre au zoo d'Amnéville. A ce moment, la direction ne tente toujours pas de rappeler l'équarrisseur. « On tentait de faire des économies de partout, y compris sur l'équarrissage », rappelle une salariée. C'est donc aux employés que revient la terrible responsabilité : ils doivent tronçonner le corps d'Olaf. Une décision qui écœure les soigneurs du parc qui « n'étaient pas très heureux de voir ça. Même si c'est un animal, ça fait mal. » France Bleu Lorraine n'a pas pu savoir ce qu'était devenu Olaf par la suite.Ce n'est pas la première fois que cet établissement se retrouve épinglé à propos de ce genre de dysfonctionnements. Selon France Bleu Lorraine, un éléphant aurait notamment été enterré mais à un endroit dont personne ne se souvient. Mercredi 4 décembre, un certain Albert, proche du responsable du zoo Michel Louis, s'était confié sur des pratiques étranges. « Moi j'ai découpé l'éléphant, j'ai aussi enterré des bestioles dans la forêt. Un lion, un puma, un boa... On n'avait pas les moyens de payer l'équarrissage, alors on acceptait, pour la boîte », avoue-t-il. Un autre salarié doute, il ne serait pas étonné d'avoir déjà transporté « d'autres animaux à Aboncourt et notamment un lion mort. »
France Bleu Lorraine révèle le destin rocambolesque du cadavre d'Olaf, un ours polaire du zoo d'Amnéville (Moselle).
Environ 150 personnes se sont rassemblées dimanche 19 mai devant le CHU de Reims pour protester contre l'arrêt des traitements programmé à partir de lundi de Vincent Lambert."La peine de mort est abolie en France", "ne laissez pas Vincent mourir de faim", était-il écrit sur les pancartes. Ce patient est en état végétatif depuis un accident de la route survenu en 2008. Le rassemblement a été organisé à l'appel des parents de Vincent. "Vincent n'est pas en fin de vie. Il a des réactions. J'ai des vidéos. Je les montrerai. Vincent est enfermé à clef dans le couloir de la mort. Vincent doit vivre", a expliqué dimanche sa mère, Viviane Lambert. "C'est une euthanasie déguisée. Je garde espoir. On va se battre", a-t-elle poursuivi. window.pvp_f545afbd15b0cc52eb802d61a6701f51 = new Pvp('dmpublic', {idDM: "x78rlzo", mediaType: "dm-public"}, { 'sequenceUrl': "//pms.orange.fr/module/pm/1892/videoInfoEdito/extId/x78rlzo/adCategory/embed", 'domNode': "pvpContainer_f545afbd15b0cc52eb802d61a6701f51", "origin": "embed", "mute": true, "autoplay": false
L'arrêt des soins est programmé à partir de lundi. Trois nouveaux recours vont être déposés par les avocats des parents de Vincent Lambert contre cet arrêt.
Et si Nicolas Hulot avait décroché le jackpot avec sa démission ? D'un point de vue éthique, le principal intéressé en était convaincu. Mais une autre conséquence, pour le coup inattendue, devrait le conforter dans son choix. En effet, selon le baromètre Elabe pour Les Échos et Radio classique, la démission de l'ancien ministre de la Transition écologique a été plutôt bien perçue, que ce soit à droite ou à gauche. Selon le quotidien, la popularité de Nicolas Hulot grimpe en flèche avec 11 points de plus, atteignant 53 % d'opinions positives. Elabe précise en outre que ce score est "son meilleur depuis juillet 2017", il était alors en poste depuis mois.Depuis son arrivée au ministère, la popularité de l'ancien animateur ne faisait que chuter. Avec ce bond spectaculaire, il se trouve désormais en tête du classement des personnalités politiques préférées des Français et devance Alain Juppé de treize points.Bien vu à gauche et à droite, pas chez LREMCette popularité soudaine est en particulier favorisée par les bonnes opinions récoltées d'abord à gauche, où il gagne onze points en une semaine, une progression qui s'élève même à vingt points en trois mois ! À gauche... comme à droite, où la progression est aussi très nette, note Les Échos.Cette démission n'est en revanche pas très bien perçue du côté des électeurs LREM. Elabe précise : "Nicolas Hulot a dit non à Emmanuel Macron. Cela a été vu comme du courage par les sympathisants de droite et de gauche, et comme un lâchage par ceux d'Emmanuel Macron".Les trois quarts des Français restent insatisfaits par la politique du gouvernement, avec Hulot ou non, en matière d'écologie.
Après sa démission surprise, Nicolas Hulot a été l'objet de vives critiques. Mais selon un sondage des Échos et de Radio classique, il devient la personnalité politique préférée des Français, avec une image redorée.
La Turquie votait dimanche 24 juin lors d'élections présidentielle et législatives à hauts risques pour le chef de l'Etat Recep Tayyip Erdogan qui fait face à des vents économiques contraires et une opposition déterminée à stopper sa course vers davantage de pouvoirs. Le principal parti d'opposition turc a dénoncé des tentatives de fraude. Élections en Turquie : Erdogan est-il menacé ? - 22/06/2018par CNEWS"De nombreuses plaintes nous sont parvenues", surtout de la province de Sanliurfa (sud-est), a déclaré le porte-parole du CHP (social-démocrate), Bülent Tezcan, lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Ankara. "Nos amis sont intervenus au moment où c'est arrivé", a-t-il ajouté.Des tentatives de bourrage d'urnesIl a énuméré plusieurs exemples de tentatives de bourrage d'urnes, avec notamment une urne comptant déjà une centaine de bulletins de vote, tous pour l'alliance dominée par le parti au pouvoir AKP (islamo-conservateur), avant même l'ouverture des bureaux.Il a également diffusé une vidéo, qu'il affirme avoir authentifiée, d'un homme affirmant qu'il y avait plus de bulletins que d'électeurs déjà passés dans un bureau de vote à Suruç.Ouverture d'une enquêteLe procureur public de Sanliurfa, dont dépend Suruç, a affirmé avoir ouvert une enquête sur ces allégations et quatre personnes ont d'ores et déjà été arrêtées, selon l'agence de presse étatique Anadolu.
Craignant des fraudes, en particulier dans le sud-est à majorité kurde, opposants et ONG ont mobilisé plusieurs centaines de milliers d'observateurs pour surveiller les urnes.
Près des trois quarts des médicaments portent un pictogramme signalant un risque ou une contre-indication pendant la grossesse, alors que seulement 10% sont concernés. Le pictogramme est trop fréquemment utilisé ce qui le rend "contre-productif", estime lundi 30 septembre l'Académie nationale de pharmacie."À ce jour, 60% à 70% des spécialités sont dotées de l'un de ces pictogrammes, alors que seules 10% des spécialités disponibles sur le marché français devraient être concernées par une telle mesure en raison d'un risque embryonnaire ou fœtal avéré chez l'humain", juge l'académie dans un communiqué. "Étant donné l'absence de liste officielle de médicaments relevant de cette disposition, les fabricants sont incités à élargir le champ d'application de ces pictogrammes dans un souci médico-légal", pour protéger leur responsabilité, ajoute l'institution.Le danger d'un médicament pour le fœtus (malformations ou toxicité) est généralement estimé sur la base d'études précliniques (in vitro et chez l'animal) ou après des études épidémiologiques suite à des signalements de cas. En effet, les essais cliniques chez la femme enceinte sont quasi inexistants du fait des risques et des problèmes éthiques qu'ils poseraient. Ce pictogramme représentant une femme enceinte, accompagné d'un message de mise en garde, a été mis en place fin 2017 après le scandale de la Dépakine, un antiépileptique dont les dangers pour le fœtus en cas de prise pendant la grossesse ont tardé à être signalés dans la notice. Il existe deux types de message: "nom du médicament + grossesse = danger", pour ceux à ne pas utiliser sauf en l'absence d'alternative thérapeutique, et "nom du médicament + grossesse = interdit", pour ceux à ne jamais utiliser lors de la grossesse.L'Académie de pharmacie, "en accord avec le CRAT" (Centre de référence sur les agents tératogènes), recommande de ne garder que le premier des deux, "l'usage de ces médicaments pendant la grossesse devant faire l'objet d'un dialogue singulier entre le médecin et la patiente".Il juge par ailleurs "impératif" que le gouvernement modifie le décret de 2017 créant ce pictogramme, "dont les modalités d'application le rendent actuellement contre-productif".
Il n'y a pas de liste officielle pour les médicaments interdits ou déconseillés aux femmes enceintes. Alors les fabricants l'appliquent largement pour se protéger légalement.
En ligne de mire, les frères Philippot.Endetté, le Rassemblement national est à la recherche de fonds. Jean-Lin Lacapelle, délégué national aux ressources du parti, est en charge de trouver de l'argent pour renflouer les caisses. Il a pour mission de recueillir les dons des adhérents RN mais aussi celle de récupérer les prêts accordés à une centaine de candidats aux élections législatives, explique L'Opinion, vendredi 28 septembre. Ces prêts s'élèveraient entre 5 000 et 30 000 euros chacun. En ligne de mire de l'élu régional d'Ile-de-France, les frères Philippot. "Je vais m'en occuper personnellement", lâche-t-il au sujet de l'ancien bras droit de Marine Le Pen, cité par L'Opinion. Le chargé des ressources du RN estime que Florian Philippot, qui a quitté le parti pour fonder Les Patriotes, a toujours une "dette" envers son ancienne famille politique. "Tout va se régler devant les tribunaux", aurait menacé Jean-Lin Lacapelle, personnalité jugée "radicale" par Florian Philippot, à savoir "proche des identitaires" explique le journal. Une dette entre 12 et 14 millions d'eurosDéjà en mai dernier, le RN avait assigné Damien Philippot, le frère de Florian, pour le non-remboursement d'un prêt accordé lors de la campagne pour les législatives. "Je n'ai pas eu le temps de dire ouf ! c'était du harcèlement digne d'une secte", dénonce celui-ci auprès de l'Opinion. La somme de 23 000 euors sera finalement remboursée avant l'audience. Le soldat de Marine Le Pen reconnaît qu'il n'hésitera pas à emmener devant les tribunaux tous ceux à qui le parti a consenti des prêts qui tardent à être remboursés. "Des gens ont disparu, on les retrouve. On attaque ! Si tout le monde nous remboursait, on n'aurait plus de problèmes financiers", menace-t-il dans les colonnes du quotidien libéral. Saisie de 2 millions d'euros: "On en a marre des persécutions (...) on nous tue progressivement", s'indigne Marine Le Penpar BFMTVAvec une dette estimée entre 12 à 14 millions, le RN a vu une partie de sa dotation publique amputée de deux millions d'euros, une décision ramenée à 1 million par la cour d'appel. Il est toutefois impératif pour le parti de se refaire.
Pour se refaire une santé financière, le Rassemblement national mise sur les dons de ses adhérents. Il espère aussi récupérer les sommes avancées par le parti à ses candidats lors des élections locales.
En tournée en France pour assurer la promotion de son livre "Les Leçons du pouvoir", François Hollande inciterait les élus socialistes à d'ores et déjà préparer l'après-Macron. Selon un indiscret du Point jeudi 25 octobre, François Hollande s'adresse ainsi aux responsables locaux socialistes des villes qu'il visite : "Tenez-vous prêts". Pour l'ancien chef de l'État, "Emmanuel Macron a sous-estimé la fonction". François Hollande bientôt de retour en politique ? L’amoureux de Julie Gayet met fin au suspenspar Non Stop PeopleÀ tel point que son ex-ministre pourrait bien ne pas être en posture de se présenter pour un second quinquennat ? "Quand on voit ce niveau d'amateurisme, on peut tout imaginer !", répond François Hollande à ceux qui l'interrogent, selon des propos rapportés par Le Point. Voilà plusieurs semaines que les rumeurs bruissent sur un retour de François Hollande en politique. Des rumeurs qu'entretient largement l'intéressé. Interrogé lundi 8 octobre par la RTS sur son possible retour, il avait répondu : "on peut parfois le penser, mais mieux vaut ne pas le dire". Le 15 octobre, Emmanuel Maurel qui vient de quitter le parti socialiste, avait jugé "absolument plausible" un retour de François Hollande. "C'est un scénario absolument plausible. Lui le souhaite, beaucoup de ses anciens ministres, ses anciens collègues le souhaitent aussi. Eh bien moi, je ne veux pas être là pour ce qui serait une formidable régression qui prouverait que, décidément, ce parti n'a rien appris, rien compris", avait déclaré sur RFI celui qui devrait rejoindre Jean-Luc Mélenchon pour les élections européennes.
En tournée pour assurer la promotion de son livre, l'ex-chef de l'État encourage les élus locaux à "se tenir prêts".
Plus de 700 personnes décédées du Covid-19 ont à ce jour été enterrées dans ce cimetière spécialement aménagé en mars comme lieu de sépulture pour les victimes des maladies contagieuses, dans le district de Beykoz sur la rive asiatique d'Istanbul.Le père d'Ahmet, Ali, qui souffrait de comorbidités, est décédé à l'âge de 95 ans, après dix jours d'hospitalisation.Rassemblés autour de la tombe, Ahmet Ucukcu et un petit groupe de parents, portant tous des masques, récitent des versets du Coran après que le cercueil renfermant le corps du nonagénaire a été introduit dans la fosse."Beaucoup de proches n'ont pas pu venir, seuls ses enfants et les parents de premier degré ont été autorisés, soit six ou sept personnes", explique M. Ucukcu.Avant d'être transporté au cimetière dans un corbillard, la dépouille d'Ali Ucukcu a été lavée à la morgue selon les rituels de toilette funéraires musulmans par des employés en tenue de protection, avant d'être mise en linceul.- "Même la mort a changé" -Le cercueil a ensuite a été placé sur un banc en bois dans la cour de la morgue où les proches, se tenant à bonne distance l'un de l'autre, ont accompli la prière funéraire collective.Ces rites sommaires, sans prière de la mort à la mosquée et avec un nombre limité de proches au cimetière, sont devenus obligatoires dans le cadre des mesures mises en place par les autorités turques pour lutter contre la propagation du coronavirus, qui a fait plus de 4.200 morts dans le pays.Les rassemblements ayant aussi été interdits, les traditionnelles veillées funéraires lors desquelles la famille du défunt reçoit les condoléances, ne peuvent avoir lieu non plus."Un virus qu'on ne peut voir qu'au microscope a tout bouleversé dans le monde, les usages, les traditions et les cérémonies funéraires. Même la mort a changé", souligne Ayhan Koc, qui dirige le département des cimetières à la municipalité d'Istanbul, une ville de près de 16 millions d'habitants.Au cimetière de Beykoz, une femme et ses deux filles sont venues se recueillir sur la tombe du père de famille décédé la semaine dernière à 76 ans. S'ils cachent une partie de leur visage, les masques qu'elles portent mettent en évidence leurs yeux embués de larmes."Les mosquées sont fermées à cause de la pandémie. Nous ne pouvons pas enterrer nos morts comme nous le voulons", confie Filiz, l'une des filles du défunt. "Seulement six personnes ont pu participer à la prière funéraire, ce n'est pas ce que nous voulions".- "Maudite maladie" -Même si les parents ne peuvent plus se séparer pour la dernière fois de leurs proches comme ils l'auraient souhaité, les restrictions en place ont été acceptées "sans objections", explique M. Koc, le responsable municipal en charge des cimetières."L'objectif est d'éviter que des foules se forment et que la distanciation sociale soit respectée. Avec le temps, les citoyens s'habituent et de moins en moins de gens assistent aux funérailles", affirme-t-il.Selon les rites musulmans, le corps doit être inhumé enroulé dans un linceul sans être placé dans un cercueil comme c'est actuellement le cas.M. Koc explique que la mise en terre dans un cercueil vise à faciliter l'éventuel transfert de la dépouille vers un autre cimetière puisque les personnes décédées à Istanbul y sont obligatoirement enterrées actuellement en raison des restrictions de circulation en place, même si elles sont originaires d'autres villes.Cengiz Aktas, a assisté seul à l'enterrement de sa grand-mère maternelle, Faize Kilic, emportée à 85 ans par le coronavirus."Personne d'autre ne pouvait participer. Ma mère ne peut pas quitter la maison en raison du confinement imposé aux plus de 65 ans", regrette-il. "Cette maudite maladie nous empêche même d'accomplir une propre prière funéraire à la mosquée".
"En temps normal, quelque 200 personnes seraient venues pour les funérailles", soupire Ahmet Ucukcu, entouré d'une poignée de proches autorisés à assister à l'enterrement de son père dans un cimetière d'Istanbul, où, comme ailleurs en Turquie, le coronavirus a bouleversé les rites funéraires.
Alors que l'épidémie gagne du terrain outre-Atlantique, les Etats-Unis ont "approuvé" le recours à la chloroquine contre le Covid-19, selon des déclarations de Donald Trump. Ce traitement antipaludéen a "montré des résultats préliminaires très très encourageants", a annoncé le président américain jeudi 19 mars, même si les autorités sanitaires ont semblé relativiser la rapidité du processus. "Nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement", a assuré le président lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche, estimant que cela pourrait "changer la donne" face à la pandémie. Il a ajouté que ce traitement avait déjà été "approuvé" par l'organisme fédéral qui supervise la commercialisation des médicaments aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA), grâce à un processus très raccourci. "Donc nous allons pouvoir rendre ce médicament disponible sur ordonnance", a-t-il ajouté.La FDA a toutefois semblé nuancer l'annonce de Donald Trump, soulignant que la chloroquine était bien déjà approuvée pour le paludisme et l'arthrite. "Le président nous a demandé de regarder de plus près à ce médicament. Nous voulons faire cela en mettant en place un essai clinique étendu et pragmatique pour recueillir ces informations et répondre à toutes les questions qui se posent", a dit son chef Stephen Hahn. Il a souligné que si la FDA était prête à "abattre des barrières" pour accélérer les innovations, elle avait aussi la "responsabilité" de "garantir que les produits sont sûrs et efficaces".En France, le gouvernement a indiqué que les essais cliniques de chloroquine menés à Marseille par l'équipe du professeur Raoult sont "prometteurs" et "seront étendus". Plusieurs experts appellent toutefois à la prudence en l'absence d'études plus poussées et en raison de ses effets indésirables qui peuvent être graves, notamment en cas de surdosage.
Les autorités sanitaires américaines ont toutefois tempéré la déclaration du patron de la Maison Blanche, rappelant la nécessité d'essais cliniques approfondis.
SERVICES D'URGENCES DÉBORDÉSUn peu après 17h30, des volutes de fumée blanche sont apparues dans le ciel californien. Immédiatement, les stations de télévisions locales ont reçu de nombreux appels de téléspectateurs inquiets. Les services d'urgences ont été débordés d'appels en quelques minutes. A Los Angeles, les voitures se sont arrêtées en plein milieu des voies rapides pour prendre des photos et des vidéos de l'événement. La trace a même été aperçue jusque dans la ville de Phoenix en Arizona, signale le Guardian. "Les gens se demandaient si ça avait un rapport avec un film, la télé ou les ovnis", rapporte Jimmy Golen, un journaliste d'Associated Press au journal britannique.SATELLITES EN ORBITEUne pagaille qui a beaucoup amusé le patron de SpaceX, Elon Musk. Dans un tweet, le milliardaire américain a partagé une vidéo de l'événement avec la légende : "Un Ovni alien venu de Corée du Nord."Cette fusée Falcon 9 réutilisable a décollé de la base Air Force Vanderberg en Californie en fin de journée (02h27 heure française) pour mettre en orbite dix satellites de l'entreprise de communications Iridium. C'est le 18ème lancement de l'année pour SpaceX. Iridium s'est associée avec l'entreprise d'Elon Musk pour lancer 75 satellites, après un accord à hauteur de trois milliards de dollars visant à améliorer son réseau mondial de communications, rappelle Le Parisien. Plusieurs d'entre eux serviront notamment à suivre des navires et des avions en temps réel.
A la tombée de la nuit, une mystérieuse trace lumineuse dans le ciel californien a suscité de vives inquiétudes. Un ovni s'est-il baladé dans le ciel américain ? Les pompiers de Los Angeles ont rapidement publié un communiqué pour rassurer la population : la mystérieuse trace lumineuse était en fait le dégagement de fumée d'une fusée SpaceX après son lancement à la tombée du jour.
Dans une série d'articles, Le Monde dresse le bilan de l'état du Parti socialiste depuis 2012 et "revient sur les coulisses de (l') implosion qui a conduit, in fine, à l'élection d'Emmanuel Macron". Dans un article publié dimanche 25 août, les journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, auteurs d'"Un président ne devrait pas dire ça", donnent la parole à plusieurs proches de François Hollande, qui ne sont pas tendres envers l'ancien président de la République. Ils lui font notamment porter la responsabilité de la déroute de la gauche. "Si on recherche les responsabilités, la principale va à Hollande, je le dis avec tristesse", lâche ainsi son ancien Premier ministre (2012-2014), Jean-Marc Ayrault. "J'en veux davantage à Hollande. De ne pas s'être imposé", déplore également son ancien ministre du Travail François Rebsamen. "Hollande porte une responsabilité importante. Quand tu lis son livre ("Les Leçons du pouvoir"), il a raison sur tout, et c'est la faute des autres ! Ce n'est pas vrai", s'insurge également le conseiller de Paris Julien Dray.Son ex-compagne et mère de ses quatre enfants Ségolène Royal insiste : "Hollande a trahi plus que Macron ! Déjà sur le plan personnel..." L'ancienne ministre de l'Écologie fait sans doute allusion aux infidélités de son ex-compagnon, qui l'avait quittée pour la journaliste Valérie Trierweiler. "La désinvolture politique""La raison de l'effondrement du quinquennat, c'est la désinvolture. Personnelle, cela va de soi, mais aussi la désinvolture politique", dénonce encore l'actuelle ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique.Ségolène Royal s'interroge également sur la fameuse phrase de François Hollande prononcée au Bourget en janvier 2012 : "Mon véritable adversaire, c'est le monde de la finance". "Je ne sais pas si cette phrase est de lui... Je me demande même si ce n'est pas une reprise de mes discours de 2007 ! Aquilino Morelle (la "plume" de François Hollande) m'a beaucoup repompée, c'est un spécialiste de ça", assure-t-elle, avant de se moquer : "Hollande a dû avoir peur en la prononçant, genre : 'Ça fait gauchiste, je fais du Mélenchon, c'est pas mon truc !' Ce n'est pas ce qu'il pense intimement. Il était exalté."
Le Monde publie cette semaine une série d'articles sur la déroute du PS, dans laquelle l'ambassadrice des pôles Arctique et Antarctique critique l'action de son ancien compagnon.
Ce sont les empreintes de mains de Bryant dans une plaque en béton ayant servi de test avant qu'elles ne soient immortalisées en 2011 dans la cour du Chinese Theatre à Los Angeles, qui ont rapporté le plus avec 75.000 dollars.Le quintuple champion NBA était devenu le premier athlète à ainsi "figurer" aux côtés des stars de cinéma, de la musique et de la télévision sur ce célèbre site de Hollywood Boulevard.Cet objet avait estimé entre 4.000 et 6.000 dollars, et l'ensemble de la collection Bryant à 24.400 dollars.Autre enchère spectaculaire: sa tenue complète portée lors des finales NBA 1999-2000 avec le logo officiel de la NBA brodé sous une bande noire en hommage à une autre ancienne gloire des Lakers Wilt Chamberlain, a plus que quadruplé son estimation en se vendant 43.750 dollars.Une paire de chaussures Adidas signée de sa main s'est envolée à 25.600 dollars, certes loin des 560.000 dollars (record absolu) atteints dimanche chez Sotheby's par une paire de sneakers Air Jordan 1 portée en match par Michael Jordan.Cette vente d'objets souvenirs de Bryant, tué le 26 janvier dans un accident d'hélicoptère qui a également coûté la vie à sa fille de 13 ans Gianna et à sept autres personnes, est la seconde à avoir eu lieu cette semaine.Une de ses bagues de champion NBA remportées avec les Lakers qu'il avait donnée à sa mère a trouvé preneur pour 193.000 dollars chez Goldin Auctions, maison basée dans le New Jersey. Une carte de collection de Bryant dans son année de rookie (1re saison NBA) s'était vendue 110.400 dollars.C'est une autre carte de rookie qui était l'objet le plus convoité jeudi. Signée par celui qui figure dessus, à savoir le joueur de baseball Mike Trout, elle s'est vendue pour le montant astronomique de 922.500 dollars. Datant de 2009, cette carte à l'effigie de la star des Los Angeles Angels n'existe qu'en cinq exemplaires.
Une vente aux enchères d'objets et d'effets personnels de la légende des Lakers Kobe Bryant, décédé accidentellement en janvier, a généré jeudi 202.590 dollars (185.000 euros), soit huit fois plus que les estimations, a annoncé la maison Julien's Auctions.
L'Ile-de-France (sauf la Seine-et-Marne), plus l'Eure et la Seine-Maritime (soit les deux départements de l'ex-Haute Normandie) sont désormais en vigilance rouge canicule, en raison du "risque de surmortalité dans le contexte sanitaire actuel lié à la pollution à l'ozone et au Covid", a annoncé Météo-France, qui utilise cette couleur seulement pour la troisième fois pour la canicule, après les deux épisodes de 2019.53 autres départements sont en vigilance orange, sur une large bande allant des Pyrénées à la frontière belge, en passant par le Centre, le Grand-Est (excepté l'Alsace) et une partie de Rhône-Alpes. Seuls sont relativement épargnés les littoraux atlantique et méditerranéens, et les Alpes."On fait des pauses, on boit beaucoup, on a plein de bouteilles, et on va plus doucement que d'habitude", commente avec le sourire Anthony Giannelli, un opérateur réseau de 34 ans qui répare une conduite d'eau à Toulouse.Après une journée de jeudi déjà chaude et une nuit où le thermomètre n'est pas redescendu en-dessous de 20°C dans de nombreuses stations météo, vendredi n'a pas démenti les prévisions qui annonçaient une chaleur encore plus intense.Il a fait plus de 35°C sur une grande partie du pays, avec 37,1°C à Paris, 38,1°C à Rennes, 39,5°C à Nantes, 39,6°C à Bordeaux. Mais le mercure a encore une fois cet été dépassé les 40°C sur de nombreuses stations, avec par exemple 41,6°C à Barbezieux (Charente), 41,4°C à Bretenoux (Lot) ou encore 40,8°C à Brives et 40,6°C à Chateauroux.- Un pic "durable" -Ce pic de vendredi ressemble à la courte vague de chaleur de la fin de semaine dernière où la barre des 40°C, autrefois extraordinaire, a déjà été allègrement franchie.Cependant, ce nouvel épisode sera "durable", contrairement au précédent pic.Ces canicules à répétition sont un des marqueurs les plus clairs du réchauffement de la planète.Avec en plus des nuits parfois caniculaires, cela fait peser un risque beaucoup plus important sur les organismes les plus fragiles.Le ministère de la Santé a donc ouvert sa plateforme téléphonique "canicule" (0800 06 66 66) pour répondre aux questions de la population, appelée à se protéger de cette chaleur qui peut être mortelle. Même si des progrès ont été faits depuis les 15.000 morts de 2003, près de 1.500 décès ont été imputés aux canicules de l'été 2019."Se protéger et protéger ses proches, veiller sur les plus fragiles, respecter des recommandations simples : l'épisode caniculaire qui débute implique la prudence de chacun et la vigilance de tous", a souligné le Premier ministre Jean Castex sur Twitter."Oh vous savez, pour moi ça ne change rien, j'ai l'habitude de m'adapter à la météo. La canicule, ça ne me dérange pas, je bois dans les fontaines", lance Medhi, SDF de 42 ans installé sur un banc au bord de la Garonne à Toulouse. "En ce moment, le duvet, il reste dans le sac", plaisante-t-il.- Restrictions d'eau -Mais cette situation exceptionnelle, rappellent les autorités sanitaires, ne dispense pas des gestes barrières et du port du masque, obligatoire dans de plus en plus d'espaces, pour lutter contre la propagation du Covid-19."La France tient bon, les Français doivent tenir bon", a déclaré le ministre de la Santé Olivier Véran interrogé sur la difficulté de concilier ces mesures anti-Covid avec la chaleur.Samedi, après une nuit parfois "tropicale", les températures vont baisser un peu sur la façade ouest, mais encore augmenter dans d'autres départements en vigilance orange, avec des pics à 40°C.Cet épisode ne devrait toutefois pas atteindre l'intensité des deux canicules exceptionnelles de 2019, marquées par un record absolu à 46°C, ni la durée de celle de 2003, selon Météo-France.Mais il fait suite au début d'année (janvier-juillet) le plus chaud jamais enregistré depuis 1900. Et pour les sols et les végétaux, il se superpose à un assèchement déjà très prononcé, après notamment le mois de juillet le plus sec depuis au moins 1959.Un défi pour les agriculteurs, déjà lourdement frappés par les sécheresses exceptionnelles de 2018 et 2019. Et un risque accru de départ de feux.Face à cette situation, des restrictions d'usage de l'eau ont été prises dans 72 départements touchés à des degrés divers, selon le site officiel Propluvia.Cette vague de chaleur est également accompagnée en Ile-de-France et dans une partie de la Normandie, de Rhône-Alpes et de PACA, par une pollution à l'ozone, polluant classiques des canicules qui pénètre facilement les voies respiratoires. Paris a ainsi déjà mis en place dès jeudi la circulation différenciée et la même mesure s'appliquera à Lyon samedi.Les humains ne sont pas les seuls à souffrir de cette chaleur. Au parc animalier de Sainte-Croix à Rhodes (Moselle), des "douceurs rafraichissantes", de grands glaçons aux fruits ou au poisson, sont distribuées aux ours, lémuriens, gibbons et ratons laveurs.
Chaleur intense, Covid-19 et pollution à l'ozone: à cause de cette combinaison périlleuse augmentant les risques de surmortalité, neuf départements étaient placés vendredi en alerte rouge, alors qu'une grande partie de la France étouffe sous une canicule qui va durer au moins jusqu'à mardi.
Les militants du mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) n'en reviennent pas. Pendant quatre nuit, ils ont occupé la place du Châtelet à Paris, sans déclencher la moindre réaction des pouvoirs publics. Alors vendredi 11 octobre, ils ont annoncé la fin de leur opération dans le centre de la capitale, mais promettent de nouvelles actions.Après une assemblée générale vendredi matin qui avait voté la levée d'une "majorité" de leurs points de blocage, le mouvement a décidé de lever progressivement le camp en entier pour se préparer à une nouvelle action samedi.Notant "l'indifférence la plus totale des pouvoirs publics sur l'urgence de la situation"", le mouvement s'est malgré tout félicité d'avoir "réussi à démontrer l'efficacité de la désobéissance civile non-violente pour se réapproprier l'espace public, ouvrir des espaces autogérés, populaires et démocratiques".Lors de l'assemblée générale de vendredi matin, plusieurs participants avaient noté se trouver "dans un dilemme" alors les forces de l'ordre ne sont pas intervenues pour les déloger. "Aujourd'hui on se retrouve plus à faire vivre un festival qu'une opération de désobéissance civile", avait analysé un des activistes.Des militants ont également exprimé la crainte d'éventuelles dégradations: leur mouvement prône une stricte non-violence et refuse drogue et alcool sur leurs actions, mais leur campement peut attirer aussi d'autres publics. "Si on reste et qu'il se passe quoi que ce soit, on se tire une balle dans le pied," a ainsi mis en garde un intervenant à l'AG."On est un peu étonnés qu'ils nous laissent faire, a confié à franceinfo un militant. On a bloqué la rue de Rivoli, ça a créé beaucoup de perturbations et on nous a laissé faire. Je pense que s'il y avait une action de la police, on parlerait peut-être un peu plus de nous." "On prend ça pour une certaine tolérance, a expliqué une autre militante après le retrait des effectifs de police. On est surpris de leur non réaction et je pense que ça fait aussi partie de leur stratégie.""On a été pas mal attaqués par d'autres collectifs qui pensent que nous avons un accord secret avec la préfecture, a-t-elle encore indiqué. Ce n'est pas le cas. On se demande si les forces de l'ordre n'attendent pas qu'il y ait un débordement de notre part pour ensuite avoir une bonne raison de nous expulser."Dans le cadre d'une mobilisation mondiale appelée par XR, mouvement né il y a un an au Royaume-Uni pour exiger des gouvernements des mesures drastiques contre le réchauffement climatique, la branche française a organisé une série d'actions de désobéissance civile toute la semaine dans la capitale. Le mouvement prévoit un nouveau "blocage stratégique" d'un quartier de Paris samedi.
"S'il y avait une action de la police, on parlerait peut-être un peu plus de nous", déplore un militant.
"Actuellement, une grosse partie de notre travail consiste à rénover le Bel Espoir", explique à l'AFP le responsable du chantier que tous appellent Ziton. Il est le neveu de Michel Jaouen, décédé en 2016 à l'âge de 95 ans après avoir consacré près de soixante ans de sa vie à réinsérer, via la navigation, des jeunes en errance. "On a changé la coque, remonté le gréement, fait l'hélice, presque remonté le pavois, on fait les roufles, la passerelle..., c'est un gros boulot", assure le chef d'orchestre du chantier naval installé dans un bâtiment du début du XXe siècle qui devait abriter les installations techniques d'une usine marémotrice. Une vingtaine d'apprentis venant de toute la France, mais aussi de Belgique et d'Allemagne, participent pendant six mois à un an à l'entretien et à la remise en état de la quinzaine de bateaux de l'association des Amis du Jeudi Dimanche (AJD) créée par le "curé des mers" pour venir en aide aux jeunes en rupture avec la société. Parmi ceux-ci, les goélettes Bel Espoir -classée au titre des monuments historiques- et Rara Avis, qui ont embarqué des milliers de jeunes sur toutes les mers du globe. Depuis février 2017, la première n'est plus en état de naviguer. Construite en 1944 et achetée en 1968 par l'AJD, elle se trouvait pour de gros travaux d'entretien au chantier de l'Aber Wrac'h lorsqu'un orage l'a couchée. "On s'est aperçu que les membrures d'origine étaient trop fatiguées", raconte Ziton depuis une terrasse surplombant le voilier auprès duquel s'affairent des stagiaires guidés par un formateur parmi la dizaine que compte le chantier, qui ne vit que de dons. Pour des raisons budgétaires, il a été décidé de construire une nouvelle coque, en acier, sur laquelle le plus d'éléments possible de l'ancienne seraient installés, comme le gréement, le moteur, les ancres ou encore les chaînes. "C'est un bateau bien mythique, il a une belle histoire derrière lui", s'enthousiasme Magali Jacquemart, 21 ans, disant avoir entendu parler du chantier à un moment où elle était "un peu perdue". - "l'équipage, l'entraide" -"Il s'agit de leur faire découvrir tous les métiers qui touchent aux bateaux", assure le responsable du site, précisant que des embarquements sont aussi au programme. "L'objectif c'est de mélanger une population très diverse et un bateau c'est trop bien pour ça", assure le sexagénaire."Je sais ce que c'est que les valeurs de l'équipage, l'entraide... On est dans la galère et il faut se souder pour faire avancer le bateau", note le navigateur Gildas Morvan, venu en voisin voir l'avancement du chantier. "Sur un bateau on ne peut pas s'échapper, on ne peut pas dire +ben moi je vais bouder dans mon coin+", poursuit le Breton, dont les grands-parents étaient des proches du père Jaouen. "Tout ce que j'ai fait dans ma vie a découlé de la période que j'ai passé à bord du Bel Espoir", se remémore Christian Marinacci, un des bénévoles de l'AJD. "Tu embarquais, tu fermais ta gueule, tu ne faisais pas trop de conneries pour pas te faire attraper et puis tu faisais partie de l'équipage!" sourit celui qui a embarqué pour la première fois sur la goélette à l'âge de 16 ans. Au milieu d'une luxuriante végétation, seuls les coups sourds d'un marteau résonnant le long de la coque en acier du nouveau Bel Espoir brisent la quiétude de l'anse, où la goélette de 37 mètres va poursuivre pendant encore un an et demi sa cure de jouvence avant de poursuivre l'aventure humaine et solidaire initiée par le père Jaouen.
"C'est un gros boulot": niché au creux d'une anse de l'Aber Wrac'h, dans le nord-Finistère, le petit chantier d'insertion du Moulin de l'Enfer vient de reprendre, après deux mois d'arrêt, la restauration du Bel Espoir, le mythique trois mâts du père Jaouen.
La vice-présidente du parti Les Républicains, Virginie Calmels, écarte tout rapprochement avec le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, qui avait proposé une rencontre avec le leader des Républicains. Pour l'adjointe au maire de Bordeaux, l'important, "c'est de défendre nos convictions. Et nos convictions ne sont pas les mêmes" a-t-elle rappelée. L'essentiel, pour elle, est de défendre "nos convictions, et nous avons suffisamment de choses qui nous séparent du Front national ou de Nicolas Dupont-Aignan pour que la droite se reconstruise fermement sur ses fondamentaux". Mais Virginie Calmels ne rejette pas l'idée d'une rencontre avec le président de Debout la France : "les rencontres et les échanges, c'est une chose. En revanche, je ne souhaite pas d'accord, je ne souhaite pas de mélange des genres politiciens."
VIDÉO. Invitée lundi matin sur RTL, la vice-présidente du parti Les Républicains (LR), Virginie Calmels, affirme ne pas souhaiter d'accord, de "mélange des genres politiciens".
Face à la reprise de l'épidémie de coronavirus, les villes de Lyon et de Nice vont se voir imposer de nouvelles mesures locales d'ici samedi, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran jeudi 17 septembre lors d'une conférence de presse. À Marseille et en Guadeloupe, "si la situation sanitaire ne s'améliore pas" malgré les mesures ont déjà adoptées, "il faudra sans doute prendre des mesures encore plus fortes", a prévenu le ministre, citant "la possible fermeture des bars" ou "l'interdiction des rassemblements publics". En raison de l'accélération de la circulation du virus, Bordeaux, Marseille et la Guadeloupe ont déjà imposé des mesures comme l'interdiction de rassemblements de plus de 10 personnes dans les parcs ou sur les plages, la réduction de la jauge de 5.000 à 1.000 pour les grands événements et l'annulation de certains de ces événements.C'est sur ce type de mesures que devraient les rejoindre Lyon et Nice, où le taux d'incidence (nombre de cas pour 100.000 habitants) a atteint respectivement 200, soit "quatre fois la cote d'alerte", et 150, a précisé Olivier Véran. La région PACA a atteint une part des patients Covid en réanimation de 30%."Notre bagarre est de mettre en place des mesures pour éviter l'afflux sur l'hôpital, c'est une course contre la montre, il faut décider au bon moment, ni trop tôt car elles sont contraignantes, ni trop tard", a commenté le ministre.Alors que 53 départements ont dépassé le seuil d'alerte de 50 cas pour 100.000 habitants, plusieurs agglomérations, dont la capitale, sont sous surveillance. "À Lille, Toulouse, Rennes, Dijon et Paris, le taux d'incidence en population générale est élevée, de l'ordre de 3 à 4 fois la cote d'alerte" mais "les seuils critiques ne sont pas encore atteints", a expliqué Olivier Véran. "Nous serons extrêmement attentifs dans ces métropoles".
Des mesures "encore plus fortes" devront être également prises à Marseille, si la situation ne s'améliore pas.
Chaque jour, le nombre de cas de contamination au Covid-19 augmente en France. Si la peur gagne une partie des citoyens, peu importe leur âge, cette propagation à vitesse grand V inquiète encore plus la population la plus vulnérable : les personnes âgées. Une enquête du Monde au plus près du personnel des Ehpad illustre la grande appréhension qui règne dans les couloirs des établissements spécialisés. Depuis peu, certains Ehpad ont d'ailleurs pris une mesure drastique : la suspension, jusqu'à nouvelle ordre, des visites de familles. Comme l'a rapporté France Bleu Besançon ce mercredi 4 mars, tout un réseau d'établissement du Doubs a par exemple pris cette décision. Une autre structure de la banlieue lilloise, citée par Le Monde, fait part d'autres "tactiques" pour éviter de voir le virus pénétrer dans ses murs : installation de bidons entiers de solutions hydroalcooliques un peu partout dans les bâtiments, désinfection renforcée de toutes les surfaces et des poignées de porte, commande de 2 000 masques chirurgicaux et suppression de toutes les animations et sorties.Mais toutes ces mesures d'appoint ne suffisent pas à rassurer les professionnels du secteur. Depuis le début de la crise, les directeurs d'Ehpad ont souligné "le manque de consignes spécifiques" de la part du ministère de la Santé. "Le gouvernement a eu du retard à l'allumage" a par exemple déploré Laurent Garcia, cadre de santé au sein d'un Ehpad de Bagnolet (Seine-Saint-Denis), au Monde. Par ailleurs, un "interlocuteur régulier" du ministère de la Santé glisse au quotidien que "le secteur n'a pas été le premier sujet de préoccupation".Olivier Véran a rencontré les représentants du secteurDésormais, alors que le virus va continuer à gagner du terrain sur le territoire français, le secteur attend des consignes claires de la part des autorités. Partout, deux questions taraudent les différents responsables d'établissement : celle de la réaction à adopter en cas de contamination d'un résident, mais aussi celle de l'approvisionnement en masques pour les soignants, dans une période où une rupture de stock est à craindre.Face à l'urgence de la situation, Olivier Véran, ministre de la Santé, a rencontré les représentants du secteur mardi 3 mars. Dans Le Monde, Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées (Synerpa), a salué une "bonne réunion", précisant que le ministre avait "promis d'envoyer un guide sur les conduites à tenir dans les quarante-huit heures". En attendant, les directeurs d'Ehpad s'efforcent de ne pas être alarmistes... "La situation est suffisamment anxiogène pour ne pas en rajouter", martèle Céline Boreux, directrice de l'Ehpad en Seine-Saint-Denis, au Monde.
La propagation du Covid-19 sur le territoire français met les Ehpad en alerte. Dans tous les établissements, où les mesures sont de plus en plus drastiques, le personnel soignant attend des consignes claires du gouvernement.
Après avoir commémoré dans la matinée à Paris cet appel historique à poursuivre la lutte contre l'Allemagne nazie, le président français a traversé la Manche en avion et a décerné la légion d'honneur à la capitale britannique, qui "fut le berceau de la France libre", le "dernier bastion de l'espoir au moment où tout semblait perdu".Accueilli sous une petite pluie par le prince Charles, héritier de la couronne britannique, M. Macron s'est ensuite rendu au 10, Downing Street pour s'entretenir avec le Premier ministre britannique Boris Johnson.Au-delà de la portée symbolique de leur rencontre, les deux dirigeants ont abordé plusieurs dossiers internationaux.Selon un porte-parole de Downing Street, ils ont notamment insisté sur le partenariat "crucial" entre les deux pays dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Ils ont également évoqué les négociations sur la relation post-Brexit entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, que Londres et Bruxelles veulent accélérer dans l'espoir de parvenir à un accord avant la fin de la période de transition qui s'achève au 31 décembre. Contrairement au Premier ministre Boris Johnson, le représentant de l'Union européenne au Royaume-Uni juge peu probable d'être fixé d'ici à juillet sur la possibilité de nouer un accord. "La table des négociations est vide", a déclaré le Portugais Joao Vale de Almeida lors d'une conférence par visioconférence depuis Bruxelles.Il s'agissait du premier déplacement à l'étranger du président français depuis sa visite à Naples le 27 février pour un sommet italo-français. La délégation restreinte a été exemptée de la quarantaine de 14 jours imposée par Londres aux arrivants en raison du coronavirus.A l'issue de l'entretien entre le Premier ministre britannique et le président français, les avions de la patrouille de France et les Red Arrows de la Royal Air Force ont sillonné le ciel de Londres, comme ils l'avaient fait dans la matinée au dessus de Paris.- Cérémonie sans public -Au lendemain de son arrivée à Londres le 17 juin 1940, de Gaulle avait appelé les militaires, ingénieurs et ouvriers français à le rejoindre pour poursuivre la lutte contre l'Allemagne nazie, malgré l'armistice demandé par le maréchal Pétain."Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas", avait-il déclaré en concluant sa célèbre intervention.La commémoration de cet appel historique à poursuivre la lutte contre l'Allemagne nazie avait démarré dans la matinée à Paris, avec une visite au Musée de la Libération aux Invalides, où M. Macron s'est entretenu avec Hubert Germain, 99 ans, l'un des quatre derniers Compagnons de la Libération, faits membres de l'empire britannique (MBE) honoraires. "Nous nous devons d'être inspirés par cette force d'âme", lui a déclaré le chef de l'Etat: "Votre courage, votre vertu au sens romain du terme, sont une fierté pour notre pays et nous inspirent encore". Dans le musée lui a été présenté notamment le texte original de l'appel du 18 juin.Le président s'est ensuite rendu à la traditionnelle cérémonie au mémorial du Mont Valérien près de Paris, lieu d'exécution de résistants et d'otages pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est la première fois depuis la crise du coronavirus que se déroule une cérémonie militaire de grande ampleur, en présence de nombreuses personnalités, même si le public n'a pas été autorisé.La figure tutélaire du général continue à être une valeur-refuge pour la classe politique française, notamment à droite, et particulièrement en cette période de crise où la notion de "souveraineté" revient en force.Charles de Gaulle fut élu le 21 décembre 1958 premier président de la Ve République française, puis réélu en 1965, avant de quitter le pouvoir en avril 1969 après l'échec d'un référendum. Son premier mandat de sept ans est marqué par la guerre d'Algérie, la décolonisation en Afrique et l'affirmation de la souveraineté française sur la scène internationale.
Emmanuel Macron a témoigné jeudi la "reconnaissance infinie" et la "gratitude éternelle" de la France à l'égard de Londres, où il a effectué son premier déplacement à l'étranger depuis la crise du nouveau coronavirus pour les 80 ans de l'appel du 18 juin du général de Gaulle en 1940.
Les Ordres des professions de santé s'étaient offusqués dans un texte cinglant du nombre "sidérant" de masques annoncés à la vente par la grande distribution à partir de lundi: "100 millions par ici, 50 millions par là. Qui dit mieux ? C'est la surenchère de l'indécence.""Je trouve ça dégueulasse car ça casse le front qui s'est construit entre le personnel de santé et le monde économique", a réagi le président du géant Leclerc, Michel-Édouard Leclerc, dans une interview au Journal du dimanche, jugeant la polémique "nulle, puérile, stérile". "C'est de la diffamation que de raconter que Leclerc ou Système U ont enfoui les masques dans des caves pendant que d'autres en avaient besoin. Il faut arrêter les conneries, il n'y a pas de loup", a-t-il ajouté."C'est maintenant qu'arrivent les masques, donc cette idée de stocks cachés, d'accumulation, ce sont des mauvais scénarios inventés", a-t-il insisté."Cette polémique des masques est insensée et infondée", a tweeté de son côté le PDG de Système U, Dominique Schelcher. "La situation est simple: nos commandes de masques chirurgicaux pour la vente au public datent d'après le 24/04, jour de l'autorisation gouvernementale. Avant, nous avions juste de quoi protéger nos équipes", a-t-il aussi écrit, en réponse au président de la région Paca, Renaud Muselier (LR).Ce dernier a menacé, dans un tweet, de dépôt de "plainte pour mise en danger de la vie d'autrui et non assistance à personne en danger" et donné "trois jours à la grande distribution pour prouver qu'elle n'avait pas de stock secret de masques pendant la crise".Le chef de file des députés d'opposition LR, Damien Abad, a lui fustigé l'État pour son "défaut d'anticipation", estimant qu'il a été "supplanté par les grandes surfaces". "La grande distribution a annoncé non pas des stocks de masque, mais de commandes de masques", avait relativisé plus tôt le ministre de la Santé Olivier Véran, précisant que "la grande distribution (lui) dit aujourd'hui (samedi, ndlr) disposer en équivalent de 5 voire 10 millions de masques". "On est très très loin des 500 millions" importés notamment par l'Etat, a-t-il indiqué. Les enseignes Intermarché et Netto (groupement Les Mousquetaires) se sont fendues d'une "mise au point" dans un communiqué. Elles indiquent s'être fait livrer, entre le 13 avril et le 2 mai, 50 millions de masques à usage unique, vendus par boîtes de 50, soit un million de boîtes pour 2.100 magasins, qui seront mis en vente pendant la semaine du 4 mai. "Toutes les quantités suivantes de masques à usage unique sont au stade de commandes", insistent les enseignes. "Intermarché et Netto mettront à disposition des organisations professionnelles qui n'ont pas pu, ou su, s'organiser pour procurer des masques à la population française leur concours en matière de sourcing et d'achats", ajoutent-elles.Visant sans les nommer les pharmaciens, Intermarché et Netto disent aussi souhaiter que "ces organisations professionnelles s'engagent à vendre les masques qu'elles importeraient à prix coûtant, considérant qu'il n'est pas envisageable de réaliser des captations de valeur indues quand la santé des Français est en jeu".La "quasi-totalité des masques" chirurgicaux vendus en grandes surfaces en France le seront "à prix coûtant", a assuré le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), Jacques Creyssel, samedi sur franceinfo.
La grande distribution s'est une nouvelle fois défendue samedi d'avoir constitué des "stocks cachés" de masques à usage unique, une polémique "nulle" pour le patron du groupe Leclerc, "insensée" pour celui de Système U.
J'ai eu le sentiment de mourir. Il y avait au-dessus de moi une sorte de vortex géant et puis, pouf ! Je suis comme entrée dans une lumière très blanche" raconte-t-elle. Sharon Stone a également affirmé que son voyage dans l'au-delà ne s'est pas arrêté là et affirme avoir rencontré certains de ces amis déjà décédés : «Des gens qui me sont très proches et qui avaient disparu se sont approchés de moi. J'ai fait un véritable voyage dans l'au-delà. Mais c'était très rapide. D'un coup, j'étais de retour, de nouveau dans mon corps» décrit l'actrice. 15 ans plus tard, la star incontournable du 7ème art, affirme se souvenir encore de cette sensation et se rappeler presque seconde après seconde de chaque détail. Une expérience qui semble lui avoir changé la vie et sa vision du monde. En effet Sharon Stone affirme « ne plus avoir peur de la mort » et qu'elle « peut enfin dire aux autres que la mort est un cadeau ». Pourtant, à 58 ans cette mère de trois enfants dit avoir l'impression que si Dieu l'a gardé en vie, il doit bien y avoir une raison.
Sharon Stone a failli mourir. Victime d'un accident cérébral en 2001, la star, s'est confiée au magazine Closer weelky.
Le président de l'Assemblée nationale François de Rugy a été nommé ce mardi ministre de la Transition écologique et solidaire en remplacement de Nicolas Hulot, a annoncé l'Élysée. Il succède à Nicolas Hulot, qui avait brutalement démissionné la semaine précédente. Âgé de 44 ans, il obtient pour la première fois un portefeuille ministériel. Ancien adjoint du maire de Nantes, il avait rompu en août 2015 avec EELV avant de soutenir Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. L'Élysée a également annoncé la nouvelle ministre des Sports, Laura Flessel ayant démissionné dans la matinée. Il s'agit de la nageuse Roxana Maracineanu. Née le 7 mai 1975 en Roumanie, c'est une ancienne championne du monde du 200 mètres dos. Elle s'était vu confier une mission pour réduire le nombre de noyades en juillet par le Premier ministre Édouard Philippe. Alors que certains s'interrogeaient sur un remaniement plus large, aucun autre changement au sein du gouvernement n'a été annoncé. Le départ de François de Rugy de l'Assemblée pour le gouvernement libère le "perchoir" pour Richard Ferrand, très proche d'Emmanuel Macron et actuel chef de file des députés marcheurs, qui attendait ce poste pour la mi-mandat fin 2019.
Une semaine après la démission brutale de Nicolas Hulot et quelques heures après celle de Laura Flessel, l'Élysée a annoncé mardi 4 septembre midi le nom de leurs remplaçants.
Jacques Chirac, président de la République de 1995 à 2007, est décédé ce jeudi 26 septembre, à l'âge de 86 ans. L'annonce de sa disparition a été faite par son gendre Frédéric Salat-Baroux. "Le président Jacques Chirac s'est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement", a déclaré l'époux de Claude Chirac."Monstre sacré" de la Ve RépubliqueL'ex-chef de l'Etat était un des grands fauves de la droite française dont la longévité, entre succès brillants et échecs cuisants, a démontré une exceptionnelle capacité de rebond.Celui qui n'apparaissait plus en public depuis plusieurs années fut président de la République pendant douze ans (1995-2007), deux fois Premier ministre, trois fois maire de Paris, créateur et chef de parti et ministre à répétition. L'Assemblée nationale et le Sénat ont aussitôt observé une minute de silence.
L'ancien président de la République s'est éteint à l'âge de 86 ans.
Et cette vengeance fut terrible !Sophie Marceau poursuivant des paparazzis. Les deux courtes vidéos postées ce vendredi 1er avril par l'actrice sur Twitter et Instagram font le buzz sur les réseaux sociaux. On n'y voit pas Sophie Marceau, mais c'est bien elle qui est derrière la caméra traquant les paparazzi. On entend cependant sa voix. Dans le second épisode, elle veut filmer un photographe en train de prendre des clichés d'elle, mais celui-ci tente de dissimuler son visage. "Alors moi je n'ai pas le droit de vous filmer, mais vous, vous me filmez autant que vous voulez" lui lance-t-elle. Fiction ou réalité, la toile est divisée, mais Sophie Marceau indique sur Twitter : "Ce sont de vraies vidéos faites moi-même, avec de vrais paparazzis ;) Pas de fiction." Suite de la guerre entre la star et les paparazzis au prochain épisode.
VIDEO. C'est l'arroseur arrosé ! Sophie Marceau, visiblement agacée d'être poursuivie par des paparazzis, a décidé de se venger le 1er avril.
Considérant qu'elle avait été adoptée "sans pagaille", il occulte la protestation que cette réforme avait suscité en 2010.Cette référence à l'anarchie avait déjà été formulée par l'ancien chef de l'État lors de son intervention télévisée au 20 Heures de TF1 dimanche 22 mai : "le gouvernement donne le sentiment de l'impuissance, d'une absence d'autorité et d'une forme d'anarchie", avait déclaré le président du parti Les Républicains (LR). "Quand je m'ausculte, je m'inquiète. Quand je me compare, je me rassure", a ironisé ce mercredi Nicolas Sarkozy lors d'une matinée de travail au siège de son parti. Une phrase qui rappelle celle de de Fernand Raynaud : "quand je vois ce que je vois et que j'entends ce que j'entends, je suis bien content de penser ce que je pense". L'ancien président de la République est revenu sur la réforme des retraites menée pendant son quinquennat. "Cette réforme, nous l'avons réussie. Elle s'est traduite par 22 milliards d'euros de recettes en plus pour l'assurance vieillesse, sans qu'il y ait un seul blessé dans la manifestation, sans 49-3 et sans pagaille", a avancé Nicolas Sarkozy devant plusieurs centaines de personnes réunies au siège du parti.- 2010 : MOBILISATION MASSIVE ET BLOCAGE DES RAFFINERIES -Cette réforme avait fait reculer l'âge de la retraite de 60 à 62 ans lors de son quinquennat. "Pas de pagaille, pas de violence, pas de 49-3. Aujourd'hui, la loi El Khomri, c'est rien, grâce à ce rien, on a le 49-3 et grâce à rien, on a l'anarchie", a-t-il affirmé. "Voilà la différence entre un quinquennat et un autre", a insisté l'ex-chef de l'État, qui semble cependant avoir oublié qu'en 2010, sa réforme des retraites avait elle-même suscité le blocage des raffineries.À cette époque, la contestation avait mobilisé, lors d'une première manifestation le 23 juin, entre 800.000 personnes selon la police et 1,9 million selon la CGT. Plusieurs journées de mobilisation avaient suivi. À chacune d'entre elles, entre 1 et 3 millions de manifestants s'étaient mobilisés selon les chiffres des syndicats et de la police. Alors que le mouvement des salariés du pétrole menaçait de paralyser le pays, Nicolas Sarkozy avait employé la manière forte pour débloquer la situation, avec l'intervention des forces de police pour lever les barrages et la réquisition des salariés grévistes.Six ans plus tard, la question des retraites reste un des sujets de prédilection de l'ancien président. En conclusion de son intervention ce mercredi, Nicolas Sarkozy a rappelé sa proposition de repousser à nouveau l'âge de départ à la retraite à "63 ans en 2020, 64 ans en 2025". "L'idée, c'est que la présidentielle soit un mandat qui permettra de trancher sur ce sujet", a-t-il dit. "Tout dire avant pour tout faire après. Ce sera clair, transparent, honnête. À peu près tout le contraire de ce qu'on voit maintenant", a-t-il conclu.
Nicolas Sarkozy, président du parti Les Républicains, a ironisé mercredi sur la loi El Khomri qui n'est "rien", mais "grâce à ce rien, on a le 49-3" et "l'anarchie". Il a comparé sa réforme des retraites au projet de loi Travail.
L'agresseur de deux surveillants de prison a expliqué son geste en début de soirée, quelques heures après avoir commis son attaque. "Il est ressorti très vite des premiers témoignages que le détenu, en se jetant sur les surveillants pénitentiaires avait crié Allah Akbar, qu'il disait vouloir venger Chérif Chekatt, l'individu mis en cause dans l'attentat commis à Strasbourg le 12 décembre 2018", a indiqué Rémy Heitz lors d'un point-presse sur place.La compagne de l'assaillant a été tuéeLe détenu radicalisé, âgé de 27 ans, qui a poignardé mardi 5 mars deux surveillants à la prison de haute sécurité de Condé-sur-Sarthe (Orne), et sa compagne avec qui il s'était retranché dans une unité de vie familiale, ont été délogés par le RAID lors d'une intervention menée en fin de journée. Blessée au cours de l'opération, la compagne de l'assaillant est décédée de ses blessures. Le détenu, lui, a été interpellé.L'attaque, qui s'est produite en début de matinée, avait été qualifiée de "terroriste" dès la mi-journée par la ministre de la Justice Nicole Belloubet. Les faits se sont déroulés mardi, vers 9h45, quand le détenu a attaqué les deux surveillants avec un couteau en céramique, qui aurait été introduit dans l'établissement par sa compagne. Les surveillants ont été grièvement blessés au visage et au thorax, selon une source policière. Âgés d'une trentaine d'années, ils ont été hospitalisés mais leurs jours ne sont pas en danger.
Le détenu qui a grièvement blessé deux surveillants à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne) a affirmé "vouloir venger" l'auteur de l'attentat du marché de Noël de Strasbourg, selon le procureur de la République de Paris.
Moins de lumière, pas de musique, réduction du bruit des caisses ou encore pas d'annonces au micro : Dès le 2 décembre, les 1.600 magasins U (U Express, Super U, Hyper U) vont mettre en place, tous les mardis entre 13h30 et 15h30 deux "heures calmes", a rapporté mercredi 13 novembre BFMTV. Objectif : rendre les magasins plus accessibles aux personnes atteintes de troubles autistiques, généralement hypersensibles au bruit, à la lumière ou à certaines odeurs.L'idée avait été testée dans les magasins de Vierzon (Cher), Thourotte (Oise) et Mirepoix (Ariège). "L'expérimentation, en œuvre depuis plusieurs mois, est plébiscitée à la fois par tous les clients qui apprécient le calme du magasin et des collaborateurs qui accompagnent la démarche", a indiqué l'enseigne dans un communiqué."Notre modèle est celui d'un commerce de liens et de proximité, un commerce à visage humain, a expliqué le président de la coopérative de grande distribution, Dominique Schelcher. Je suis heureux de pouvoir déployer une initiative locale réussie et porteuse de sens d'un de nos associés à nos 1.600 magasins".À l'origine de l'initiative, l'association "Espoir pour mon futur" et sa présidente, mère d'une petite fille autiste, qui avait pris contact avec l'Hyper U de Vierzon pour proposer le concept.La députée MoDem du Cher, Nadia Essayan, a signé une proposition de loi visant à imposer à toutes les enseignes de la grande distribution une "heure silencieuse", à destination des personnes atteintes de troubles du spectre autistique (TSA). Selon la Cour des comptes, elles seraient 700.000 en France.
Une député MoDem a signé une proposition de loi visant à étendre l'initiative à toute la grande distribution.
"Les vrais gilets jaunes, c'est pas eux, c'est nous!" Alors que les "gilets jaunes" s'apprêtent à manifester et à bloquer le pays samedi, une association de cyclistes bretons organise le même jour à Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor, une contre-manifestation à vélo pour faire "entendre un autre son de cloche", a indiqué mercredi 14 novembre un de ses responsables à l'AFP."Essence trop chère? Changez de pompe !", proclame l'appel à manifester, illustré d'une pompe à essence et d'une pompe à vélo, publié sur Facebook par l'association bretonne Vélo-Utile. "Les vrais gilets jaunes, c'est pas eux, c'est nous!", a expliqué à l'AFP Clément Janot, un de ses responsables. "Le gilet jaune, c'est un accessoire de cyclistes que l'on porte toute l'année sur le dos. On ne le met pas juste une semaine par an pour dire qu'on n'est pas content."L'association, qui revendique 500 adhérents, appelle à une déambulation cycliste samedi après-midi dans les rues de Saint-Brieuc (45.000 habitants), "seul, en famille ou entre amis".Au même moment, un groupe Facebook de gilets jaunes, "Le pouvoir du peuple 22", appelle à une opération escargot sur la RN12 (axe Rennes-Brest) et au blocage d'une zone commerciale en périphérie de Saint-Brieuc. "Le but n'est pas d'organiser une confrontation. On ne veut pas en découdre", a souligné Clément Janot, en se disant "pacifiste". "On veut juste faire entendre un autre son de cloche, montrer qu'il n'y a pas que la voiture et que c'est possible et urgent de faire autrement", a-t-il ajouté. "Évidemment, il n'est pas question d'obliger tous les cyclistes à faire du vélo mais de dire que c'est une alternative crédible et sous-utilisée."Des manifestations similaires, à l'appel d'associations de cyclistes, sont notamment prévues samedi 17 novembre à Lons-le-Saunier (Jura), Tours et Nantes.
Ils veulent faire entendre "une autre son de cloche" et rappeler que le vélo est une "alternative crédible".
Emmanuel Macron fêtait en effet jeudi 21 décembre ses 40 ans. Le passage en direct du président de la République avait suscité de nombreuses critiques mais l'Élysée revendique une stratégie assumée. Dans un article du Canard enchaîné daté du mercredi 27 décembre, Emmanuel Macron aurait ainsi justifié sa démarche : "il y a des millions de téléspectateurs qui ne lisent ni les quotidiens, ni la presse magazine. C'était un moyen de toucher des gens que l'on ne touche jamais". UN RETOUR D'ASCENSEUR Selon le journal satirique, il s'agissait aussi de rendre la pareille à Hanouna et sa bande. Le 27 avril, en pleine campagne présidentielle, le candidat Macron avait souhaité un joyeux anniversaire à TPMP alors que l'émission fêtait sa 1000e émission. "Selon un certain nombre de ministres, c'est Isamël Emelien, le conseiller spécial d'Emmanuel Macron, qui est à l'origine de l'intervention du président Macron dans l'émission de Cyril Hanouna", note le palmipède. Il s'agit "d'un match retour", dit-on à l'Élysée. Mercredi 20 décembre, Cyril Hanouna a d'abord envoyé une dizaine de jeunes femmes déguisées en Marilyn Monroe devant l'Élysée pour souhaiter son anniversaire au président avec un peu d'avance. Le convoi a été stoppé par la police à plusieurs centaines de mètres du palais présidentiel. L'animateur a donc décidé de l'appeler en direct. Le chef de l'État lui a alors renvoyé un SMS lui indiquant : "Je vous rappelle dans 10 minutes". Ce qu'il a fait. TPMP et un canular jugé homophobe ont suscité en 2017 un déluge de plaintes sans précédent auprès du CSA. Le gendarme de l'audiovisuel a été saisi pas moins de 90 000 fois en 2017, dont 39 000 saisines concernant le canular de Cyril Hanouna.
Mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron répondait en direct, et à la surprise générale, à Cyril Hanouna dans l'émission TPMP diffusée sur C8. L'animateur voulait joindre par téléphone le président afin de lui souhaiter son anniversaire.
La date limite de soumission des candidatures était fixée au 25 janvier, ce qui rendait improbable la désignation d'articles consacrés au coronavirus.Outre le New York Times, le site d'information à but non lucratif ProPublica et le magazine The New Yorker ont reçu chacun deux prix.Après une cuvée 2019 très marquée par Donald Trump et un millésime 2018 sous le signe du #MeToo, le palmarès 2020 des Pulitzer n'a pas montré de préférence pour un sujet en particulier.Le New York Times a été primé pour une série d'articles sur les déboires de taxis new-yorkais, contraints d'emprunter des sommes colossales pour acheter leur licence puis ruinés avec l'arrivée des VTC.Le quotidien l'a aussi emporté dans la catégorie internationale, pour sa couverture de ce qu'il présente comme des manoeuvres de Vladimir Poutine pour consolider son pouvoir et renforcer son influence à l'étranger.La troisième récompense est venue dans la catégorie "Commentaire", pour un essai de la journaliste Nikole Hannah-Jones, qui faisait partie du projet "1619", du New York Times Magazine.Ce dossier marquait le 400ème anniversaire de l'arrivée des premiers esclaves sur le territoire de ce qui est aujourd'hui les Etats-Unis, et visait à rappeler l'apport des esclaves et des Noirs américains en général dans la construction du pays.Dans la catégorie couverture nationale, trois journalistes du site ProPublica ont été primés pour une enquête qui a mis en évidence de graves dysfonctionnements dans la 7ème Flotte de la marine américain.Ils ont partagé ce prix avec quatre reporters du Seattle Times, auteurs de plusieurs articles sur les problèmes de conception qui ont mené au scandale du 737 Max de l'avionneur Boeing.Parmi les autres catégories majeures, le Courier-Journal de Louisville (Kentucky) a été distingué pour sa couverture de l'information immédiate (Breaking News), qui avait mis en lumière une série de grâces accordées par le gouverneur sortant du Kentucky, Matt Bevin.Créés en 1917, les prix Pulitzer récompensent le travail de journalistes de publications américaines, quotidiens, magazines ou sites d'informations.Ils récompensent également la photographie de presse, le dessin, la radio, la littérature, la poésie et la musique.
Le New York Times a reçu trois prix Pulitzer lundi, ce qui en fait le média le plus récompensé dans la promotion 2020, notamment pour une série d'articles sur la crise des taxis à New York et le président russe Vladimir Poutine.
"J'ai proposé dès notre première rencontre que François-Noël Buffet soit candidat à la métropole de Lyon", a indiqué M. Collomb lors d'une conférence de presse."Aujourd'hui, nous voulons une union pour affronter la crise et permettre la reconstruction de Lyon - union dont nous espérons qu'elle s'élargira dans les jours qui viennent", a-t-il ajouté.Unique en France, la métropole est le véritable siège du pouvoir lyonnais dans la mesure où elle concentre sur son territoire les prérogatives du département et des communautés de commune. Sa présidence était l'objectif initial de M. Collomb qui l'avait portée sur les fonts baptismaux. Mais son mauvais score lors du premier tour rendait cette ambition quasi impossible.M. Collomb, qui aura 73 ans en juin, a indiqué vouloir continuer "à travailler à la métropole et à la ville de Lyon". "Je vais continuer à m'engager quelque temps", a-t-il dit, sans autre précision sur son calendrier et son rôle futur. Dans la seule ville de Lyon, le poulain de Gérard Collomb, l'ancien gymnaste Yann Cucherat, sera le candidat de la nouvelle alliance. Le candidat LR Étienne Blanc, un proche de Laurent Wauquiez à la région, a en effet accepté de lui laisser la tête de liste.Favori des sondages pour conquérir la métropole, le baron investi par LREM avait subi une grande déconvenue le 15 mars, ses listes étant devancées par celles de Bruno Bernard (EELV), François-Noël Buffet (LR) ou David Kimelfeld (LREM dissident), ses trois principaux concurrents dans les 14 circonscriptions du scrutin.Maire de Lyon de 2001 jusqu'à son départ pour le ministère de l'intérieur, M. Collomb avait récupéré les clefs de l'hôtel de ville en 2018. Mais il avait dû se résigner à laisser en place son successeur à la métropole, David Kimelfeld, sa réélection n'y étant pas garantie.
Le maire de Lyon Gérard Collomb a annoncé jeudi une alliance avec la droite, qui le voit s'effacer derrière le candidat LR François-Noël Buffet pour la stratégique présidence de la métropole.
Ils ont dû connaître la frayeur de leur vie. Le 7 mai dernier, un groupe de Français a été poursuivi par des guépards dans le parc animalier de Beekse Bergen, aux Pays-Bas, rapporte France Info vendredi 11 mai. Les touristes, qui n'avaient visiblement pas compris le concept de safari, étaient tout simplement descendus de leur voiture pour approcher les animaux, indique la radiotélévision publique néerlandaise (NOS).Alors qu'elle se trouvait dans la partie "safari" du parc, où les animaux sauvages sont en liberté, la famille est sortie de sa voiture pour s'approcher des félins, qui les ont rapidement pris en chasse. La mésaventure a été filmée par d'autres visiteurs du parc. Des touristes français sortent de leur voiture pendant un safari parc (Pays-Bas)par Buzz Moi Ça !Face aux deux guépards qui fonçaient sur eux, les touristes ont pu à remonter, au pas de course, dans leur voiture. Personne n'a été blessé. Le règlement du parc rappelle qu'il est interdit de sortir de voiture lors d'un safari. "Ces gens ont été incroyablement chanceux. Les guépards sont à l'heure du repas, ils n'ont donc pas très faim et ne sont pas à la chasse", a expliqué le directeur du parc, Niels de Wildt. En 2012, dans le même parc, un enfant de 9 ans avait été mordu au bras après être descendu de voiture, précise France Info.
Ils auraient mieux fait de suivre les consignes de sécurité à la lettre. Une famille française, en vacances aux Pays-Bas, s'est retrouvée nez-à-nez avec des guépards dans un parc animalier.
Sept personnes ont été hospitalisées après l'effondrement d'un balcon à Soulac-sur-Mer (Gironde) au niveau de la rue lors de l'édition 2018 du feu d'artifice du 14-Juillet, rapporte France Bleu. Rassemblées pour regarder le feu d'artifice de la fête nationale, douze personnes étaient présentes sur le balcon en bois qui s'est effondré indiquent les gendarmes. Près de 40 sapeurs-pompiers sont intervenus car un second balcon menaçait de s'effondrer. Parmi les blessés, aucun mort n'est à déplorer mais une femme de 48 ans a été transportée dans un état très grave au CHU de Bordeaux et une femme de 20 ans est dans un état grave. Deux hommes de 20 et 49 ans ont également été hospitalisés dans un état grave. Trois femmes de 48, 73 et 82 ans ont quand à elles été hospitalisées pour des blessures légères. Une enquête a été ouverte.
Douze personnes étaient présentes sur le balcon en bois qui s'est effondré, indiquent les gendarmes.
Les enseignants et directeurs d'écoles, de collèges ou de lycées ont coutume de dire qu'ils assistent parfois à des scènes cocasses, inattendues ou inédites. Celle-ci devrait faire rapidement son entrée fracassante au panthéon des petites histoires totalement improbables de l'Education nationale. Mardi, un élève du collège Jean-Jacques Rousseau du Pré-Saint-Gervaius, en Seine-Saint-Denis, est tout simplement venu en cours avec, dans son sac à dos... un petit obus. Il l'avait découvert dans le canal de l'Ourcq et a donc décidé de venir étudier avec en le mettant dans son sac à dos. Une initiative qui a provoqué l'évacuation du collège un peu avant 17h, heure à laquelle il ne restait qu'une vingtaine d'élèves das l'établissement.Procédure disciplinaireSelon l'AFP, qui cite une source policière, l'engin, un petit obus "de calibre 20 millimètres", "datait probablement de la Seconde guerre mondiale et ne présentait aucun risque". L'élève, qui sera prochainement convoqué pour une procédure disciplinaire selon le rectorat, l'avait attrapé dans le canal de l'Ourcq lors d'une partie de pêche à l'aimant. Alors que l'obus est resté à l'écart dans une salle du collège, des démineurs sont venus le récupérer sans aucun problème.Alors que ce jeune collégien pourrait donc être sanctionné, sa mésaventure n'est pas sans rappeler celle de ce Toulousain qui, en mars dernier, a remonté trois grenades du canal de Brienne. Il pêchait lui aussi... à l'aimant.
Un jeune élève du collège Jean-Jacques Rousseau du Pré-Saint-Gervais (Saine-Saint-Denis)est venu en cours mardi avec un petit obus dans son sac à dos.
Le gouvernement a écarté mercredi 4 décembre un risque de pénurie de carburant, alors que des dépôts pétroliers sont bloqués dans l'ouest du pays. Le niveau des stocks "ne donne lieu à aucune inquiétude". Jeudi dernier, les professionnels du BTP avaient bloqué l'accès de plusieurs dépôts pétroliers pour protester contre la suppression d'un avantage fiscal sur le gazole. Des difficultés d'approvisionnement des stations-service s'étaient déclarées dans le quart nord-ouest de la France. Mardi soir, le dépôt pétrolier de Lorient (Morbihan) restait le seul encore bloqué, les accès de quatre des cinq dépôts bloqués dans l'Ouest ayant été libérés. Un porte-parole du ministère de la Transition écologique a imputé les pénuries d'essence dans plusieurs stations de l'Ouest à "l'affluence des automobilistes par crainte de difficultés (qui) peut créer des points de tensions sur certaines stations service". Mais "il n'y a pas de manque de stocks de produits dans ces régions", a-t-il insisté. Il ne faut "surtout pas" se précipiter dans les stations-services, a déclaré pour sa part mardi le PDG de Total Patrick Pouyanné, pendant un débat dans le cadre du colloque de l'union française de l'électricité. "C'est vraiment le truc le plus absurde qui existe", a-t-il ajouté. "Restons calmes, sinon, du coup, on va réussir à créer à la fin une vraie pénurie simplement parce qu'en permanence sur les chaînes d'information en continu on va dire qu'il y a la pénurie. Alors qu'il n'y a pas vraiment de raison aujourd'hui d'être inquiets".Pour ce qui est de la grève à partir de jeudi, le ministère de la Transition écologique a assuré qu'il "suit en permanence la disponibilité des produits pétroliers dans les dépôts et leur acheminement jusqu'aux consommateurs" et que "la situation ne donne lieu à aucune inquiétude". La France compte sur son sol sept raffineries et 200 dépôts, dont 90 dépôts principaux. Ils alimentent un réseau de 11.000 stations-service, qui disposent chacune dans leurs cuves d'une autonomie de deux ou trois jours, selon l'Union française des industries pétrolières (Ufip). En temps normal, un automobiliste fait son plein toutes les deux semaines en moyenne mais, en cas de grève, des mouvements de panique peuvent changer les habitudes. Il peut alors y avoir jusqu'à cinq fois plus de pleins dans les stations de certaines zones.Pour éviter une pénurie, la France dispose de stocks stratégiques qui représentent trois mois de réserve de carburants et peuvent être débloqués sur demande du gouvernement. Mais, pour l'instant, "les stocks sont bons, donc la question de stocks stratégiques ne se pose absolument pas", selon le ministère de la Transition écologique.En cas de crise grave, les pouvoirs publics peuvent prendre une série de mesures: rationnement, réquisitions pour assurer les services publics (véhicules de pompiers, gendarmerie, etc.), voire protection des sites sensibles par les forces de l'ordre.
Les problèmes d'approvisionnement dans l'ouest sont dus à l'affluence des automobilistes qui craignent une pénurie.
Le monde juif célèbre de jeudi soir à samedi soir Chavouot, la Pentecôte juive, avec des rassemblements prévus dans les familles et les synagogues. En Israël, où écoles, bars et cafés ont rouvert, les synagogues pourront aussi accueillir les fidèles pour ces célébrations.Ce qui ne sera peu ou prou le cas en France, où le Consistoire de Paris a appelé les synagogues à une "réouverture progressive à partir du 4 juin" et "en faibles effectifs", selon une lettre récente consultée par l'AFP.Israël, pays majoritairement juif de neuf millions d'habitants, compte environ 280 morts du Covid-19, un bilan inférieur à ceux d'autres communautés juives comme celle de France, la première d'Europe, ou de New York, la plus importante en Amérique du Nord. L'Etat hébreu présente par ailleurs un ratio de 31 morts/million d'habitants, contre 310 pour les Etats-Unis et 427 en France.- "Mesures essentielles" -Ces derniers jours, l'Agence juive, qui se consacre à l'immigration des Juifs en Israël, a mis sur pied un partenariat avec deux autres organisations locales, l'Institut scientifique Weizmann et les services de santé Clalit, pour tenter d'exporter aux communautés juives de l'étranger le modèle israélien en matière de lutte contre le virus. "L'idée fondamentale est de tenter d'expliquer à la communauté juive qui a été, en proportion, plus touchée que la moyenne de la population en France, aux Etats-Unis, principalement à New York, (...) l'expérience des docteurs et des scientifiques en Israël", indique à l'AFP Amos Hermon, un cadre de l'Agence juive."Nous pensons qu'Israël a pris les mesures essentielles (pour endiguer la crise, NDLR) (...). Nous souhaitons donc partager cette connaissance, ce savoir, avec d'autres communautés qui ont été très affectées", ajoute-t-il.Des responsables israéliens ont recommandé de retarder l'ouverture des synagogues en France et proposé un modèle de comités médicaux chargés d'y suivre l'état de santé des juifs, selon des sources ayant eu accès à une réunion Zoom entre le président du consistoire de Paris, Joël Mergui, et des cadres de l'Etat hébreu.Objectif: déceler des malades potentiels avant qu'ils ne se rendent dans des synagogues et contaminent d'autres personnes et ce, en favorisant l'usage des oxymètres, appareils permettant de mesurer, par le doigt, le taux d'oxygène dans le sang et déterminer si l'état de santé d'un patient se détériore.En Israël, les autorités sanitaires ont mis en place des unités de télémédecine afin de maintenir chez elles les personnes contaminées par le Covid-19. Les patients, munis d'oxymètres, sont contactés deux fois par jour par des équipes médicales qui leur demandent de leur signaler les relevés. Si le taux d'oxygène diminue dans le sang, c'est que l'état du patient se détériore et ce dernier est amené à l'hôpital.- "Rapidité de la réponse" -"L'idée fondamentale est d'avoir un médecin en contact quotidien avec les patients afin d'évaluer les signes de détérioration de son état de santé (...). L'oxymètre, c'est l'outil", note Boaz Katz, de l'Institut Weizmann. Les mesures de confinement et de distanciation physique prises au début de la crise ainsi que le développement de la télémédecine ont contribué au modèle israélien de gestion de la crise, estiment des spécialistes interrogés par l'AFP. Et il y a aussi la "rapidité de la réponse", note Yair Schindel, membre de la force d'intervention mise sur pied par le gouvernement pour gérer la sortie de la pandémie. "Fermez-vous les sites rapidement? Mettez-vous en place un confinement rapidement? Arrivez-vous à rapidement imposer le masque à la population?", explique à l'AFP ce responsable qui planche sur des scénarios pour atténuer les effets d'une possible "seconde vague".Le programme ne vise pas l'achat --du moins pas à ce stade-- par Israël d'oxymètres pour la diaspora juive, mais le resserrement des liens. Et ces échanges visent peut-être, aussi, à mieux comprendre l'émergence et l'évolution du virus en Israël.Selon une étude de l'Université de Tel-Aviv, environ 70% des personnes diagnostiquées avec le virus dans le pays ont été infectées par une souche provenant des Etats-Unis, et 30% d'Europe, principalement de France et de Belgique.
Télémédecine, oxymètres, masques: Israël tente d'exporter son modèle de gestion de la crise du Covid-19 dans la diaspora juive en France et aux Etats-Unis avec l'espoir d'y freiner la propagation du virus, dans des communautés parfois frappées de plein fouet.
Dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir, François Hollande reconnaît avoir "forcément" une "part de responsabilité" dans la colère exprimée par le mouvement des "gilets jaunes". L'ancien président de la République affirme, dans cette interview publiée samedi 2 février, jour de l'acte 12 de la mobilisation contestataire, également avoir senti qu'une "colère lourde et sourde montait sur des sujets comme les injustices fiscales, la fracture territoriale, et la défaillance de la représentation politique".Selon lui, l'aggravation de la crise aurait néanmoins pu être évitée. Il pointe ainsi du doigt la gestion de son successeur Emmanuel Macron : "Si cette protestation largement soutenue par l'opinion publique avait obtenu une réponse plus tôt, les débordements auraient pu être évités, tout comme la répétition des manifestations. (...) Ce mouvement a traduit une volonté de prise de parole et des revendications, dont beaucoup traduisent un besoin de reconnaissance et de dignité pour lesquelles il faut maintenant trouver un débouché".Le grand débat national, lancé à la mi-janvier par l'exécutif pour tenter de réponse à la crise, "peut être l'occasion d'étancher cette soif de participation, à condition que sa conclusion soit à la hauteur des attentes", ajoute François Hollande, qui a rencontré à plusieurs reprises des "gilets jaunes" depuis le début du mouvement. Après une précédente prise de parole sur le sujet, dans laquelle François Hollande s'était déjà montré critique à l'égard du pouvoir actuel, Emmanuel Macron l'avait accusé à mots couverts de "cynisme" et d'être "sans doute plus à l'origine de la situation que nous vivons" que le gouvernement actuel.
"J'ai ma part de responsabilité", a admis François Hollande à propos de la crise des "gilets jaunes", qui manifestaient samedi 2 février pour leur acte XII.
Début avril, Perrine Ruby et son équipe ont élaboré "en une semaine" une enquête pour "savoir de quoi les gens rêvent" pendant que le Covid-19 sévit et que les Français doivent rester confinés."On sait qu'on rêve de ce qu'on vit, de notre quotidien, de ce qui nous préoccupe, et de nos souvenirs émotionnels. Donc il y avait toutes les raisons de penser que la pandémie allait s'incorporer dans les rêves", souligne cette chercheuse au Centre de recherche en neurosciences de Lyon.Le projet se poursuit* mais les résultats préliminaires montrent déjà que le sommeil et les rêves sont bien "chamboulés", ajoute-t-elle.Un grand nombre des quelque 2.700 participants ont indiqué "dormir plus" mais aussi avoir "plus de mal à s'endormir", avoir "plus de réveils" au cours de la nuit. Beaucoup disent se rappeler davantage de leurs rêves. "Cela peut s'expliquer par deux choses au moins: le fait de se réveiller plus la nuit et le fait d'avoir une intensité émotionnelle plus importante", précise-t-elle.Dans les récits oniriques, elle constate "deux tendances": "maladie, hôpital, mort, étouffement, isolement... tous ces thèmes sont très représentés" mais "en contrepoids, il y a aussi beaucoup de thèmes très positifs: interactions avec autrui, fêtes, coopération" et un "érotisme accentué"."Il y a vraisemblablement un côté cathartique - les émotions très pénibles qu'on vit dans la journée s'expriment à travers le rêve - et il y a aussi le côté compensation: tout ce qu'on ne peut pas vivre la journée, on le vit dans les rêves", explique-t-elle.D'autres projets cherchent aussi à éclairer cette période de crise sanitaire à la lumière des rêves, en citant notamment comme référence le travail de la journaliste Charlotte Beradt qui avait recueilli, dans son ouvrage "Rêver sous le IIIe Reich" (1966), les rêves d'Allemands entre 1933 et 1939.- Adieux, trains, papiers -La psychanalyste Elizabeth Serin et l'historien Hervé Mazurel ont ainsi collecté plus de 300 rêves dans le cadre de leur "laboratoire de psychanalyse nomade".Par mail**, ils demandent aux rêveurs de faire des ébauches d'interprétations mais aussi d'envoyer "un certain nombre d'informations" pour "disposer de données plus sociologiques et ethnographiques", souligne M. Mazurel."Comme tout individu, celui qui rêve doit être appréhendé à la croisée de ses multiples appartenances sociales, qui le font être aussi ce qu'il est", détaille l'historien des affects et des imaginaires, maître de conférences à l'université de Bourgogne. "Cet événement socio-historique majeur qu'est la pandémie ébranle manifestement notre vie psychique et, l'avenir le dira, peut-être le fera-t-elle durablement", dit-il.Ce travail se poursuit mais Mme Serin constate déjà que, depuis la mi-mars, "les rêves évoluent". "Au début, il y avait notamment une tonalité qui tournait autour de la question des morts", "des histoires d'adieu". Ensuite "il y a eu énormément la présence de trains" et "la question des papiers" qu'il faut "montrer", puis "sont arrivés des rêves avec des habitats qui se transforment", esquisse-t-elle.Bernard Lahire a recueilli 380 rêves, poursuivant le travail entamé dans son livre "L'interprétation sociologique des rêves".Conscient qu'il n'aura pas "d'échantillon représentatif" de la société française, le sociologue explique cependant vouloir "voir ce qui revient le plus comme thématiques" et la façon dont "la situation à la fois de pandémie et de confinement a des échos dans les productions oniriques." "Je souhaite essayer de comprendre en quoi nos rêves sont poreux par rapport au monde social dans lequel nous vivons, et comment cela fonctionne", résume-t-il."Les rêves ont incorporé les normes, le vécu du confinement et la peur de la maladie", confirme Arianna Cecconi, qui travaille en partenariat avec l'artiste Tuia Cherici. Cette anthropologue, qui a notamment travaillé sur les rêves des habitants des quartiers Nord de Marseille, veut aussi s'intéresser "sur une longue durée" à la façon dont l'expérience du Covid-19 "peut continuer à nous habiter". "Combien de temps va-t-on continuer à rêver de ça ?" s'interroge-t-elle.* https://form.crnl.fr/index.php/163837?newtest=Y&lang=fr** revesdeconfins@gmail.com
De quoi rêve-t-on en ces temps de pandémie ? Scientifiques, psychanalystes, historiens, sociologues et anthropologues ont lancé des collectes de rêves, pour faire avancer la recherche sur la vie onirique mais aussi mieux comprendre la période actuelle.
Après Sète, où une alliance entre Les Républicains et le Rassemblement national en vue des municipales de mars avait fait réagir, c'est au tour de Lunel. Dans cette ville de l'Hérault de 26.000 habitants, marquée par une vingtaine de départs de jeunes pour faire le jihad en Syrie, sept membres de LR, emmenés par Clément Serna, 27 ans, ont annoncé mercredi 15 janvier avoir rejointla liste RN, menée par Julia Plane. "Contrairement à ce que dit le RN, Clément Serna n'est pas le délégué local des Républicains, c'est juste un militant de base, et 7 départs pour 80 militants dans la section, c'est loin d'être une hémorragie", a insisté auprès de l'AFP Arnaud Julien, délégué départemental LR de l'Hérault, précisant qu'une procédure d'exclusion était en cours. "C'est la quasi-totalité de la section LR qui nous a rejoints", a de son côté assuré Guillaume Gougelot, élu d'opposition RN à Lunel, directeur de campagne du RN pour les prochaines municipales, et par ailleurs mari de Julia Plane.Pour les municipales, le candidat soutenu par LR sera le maire divers-droite sortant, Claude Arnaud. En 2014 M. Arnaud avait été élu au second tour, dans le cadre d'une quadrangulaire, avec 43,65% des suffrages, contre 27,30% pour la liste RN de Mme Plane. L'UMP s'était maintenue pour ce second tour et avait fini 4e avec 9,61%, derrière la liste PS (19,42%).Fin novembre, à Sète, une alliance RN-LR avait fait du bruit avec la candidature à la tête d'une liste "d'union des droites" de Sébastien Pacull, patron démissionnaire des Républicains de l'Hérault. Soutenue par le Rassemblement national et Debout la France, cette liste affrontera celle du maire sortant, François Commeinhes, un ex-LR soutenu par LR et LREM. M. Pacull avait alors expliqué suivre l'exemple de Robert Ménard, élu maire de Béziers avec le soutien du RN sans être membre de ce parti. M. Ménard doit d'ailleurs participer à un meeting de M. Pacull à Sète le 22 janvier.
À Lunel, sept militants LR ont rejoint la liste RN en vue des municipales de mars. À Sète, une liste "d'union des droites" rassemblant RN et LR et menée par Sébastien Pacull, patron démissionnaire des Républicains de l'Hérault, affrontera celle du maire sortant, François Commeinhes, un ex-LR soutenu par LR et LREM.
François Fillon est désormais devancé par François Baroin dans notre classement des cotes d'influence, de manière assez nette quand on regarde les résultats auprès de l'ensemble des sympathisants de droite (65%; plus 2), mais également auprès des sympathisants LR (76%; plus 1). ► Emmanuel Macron conserve la têteAvec une cote d'influence relativement stable par rapport au mois dernier (41%; plus 1), Emmanuel Macron demeure la personnalité politique que les Français souhaitent le plus voir jouer un rôle à l'avenir. Le leader d'En Marche! engrange dans notre baromètre des points à la fois auprès des sympathisants PS (60%; plus 11) et des sympathisants du centre (Modem et UDI : 64%; plus 13). Emmanuel Macron devient ainsi la personnalité que les sympathisants PS souhaitent le plus voir jouer un rôle important à l'avenir, devançant d'un cheveu Benoît Hamon (59%; moins 2), en léger repli. ► Qui pour le leadership à gauche ?Auprès de l'ensemble des sympathisants de gauche, la cote d'influence de Benoît Hamon est plus importante que celle de Jean-Luc Mélenchon (62% contre 53%) mais le candidat PS est désormais concurrencé par Emmanuel Macron et a du mal à élargir son assise auprès des sympathisants de partis de gauche autres que le PS, qui lui préfèrent toujours largement Jean-Luc Mélenchon (73% contre 65%). Jean-Luc Mélenchon ne profite toutefois guère des difficultés de Benoît Hamon, les sympathisants PS n'était que très minoritaires à souhaiter le voir exercer davantage d'influence à l'avenir (32%; moins 6). ► L'exécutif en retraitFrançois Hollande voit sa cote de popularité légèrement progresser ce mois-ci (24% ; plus 2). Trois Français sur quatre (74%; moins 3) continuent toutefois d'avoir une mauvaise opinion de lui. 42% des Français ont par ailleurs une bonne opinion de Bernard Cazeneuve en tant que Premier ministre, un score en recul de 3 points par rapport à la précédente vague.
SONDAGE - D'après le dernier baromètre BVA - Orange, publié le mercredi 8 mars, la cote d'influence de François Fillon recule, y compris auprès des sympathisants LR, et se situe désormais à un niveau inférieur à celle de François Baroin.François Fillon est confronté pour la première fois dans notre baromètre à une perte de confiance dans son propre camp. La cote d'influence de François Fillon enregistre ainsi une baisse de 11 points auprès des sympathisants de droite (56%), qui ne concerne pas seulement les sympathisants du centre mais aussi les personnes se sentant proches du parti LR (74%; moins 9).
Jean-Luc Guillotel n'était pas venu les mains vides ce 29 août dernier. En marge des 25 ans de son ordination, ce prêtre français rencontre le pape François au Vatican, relate France 3 Bretagne. Une manière pour lui de faire passer un petit message à l'aide d'un cadeau "Made in France" : un T-shirt où il est inscrit "Mafia bretonne". Le curé de Saint-Méen-Le-Grand (Ille-et-Vilaine) raconte comment lui est venue l'idée : "J'ai acheté un T-shirt 'Mafia Bretonne' à des amis qui en vendent dans un magasin de Saint-Cast-Le-Guildo et je l'ai emmené avec moi à Rome".Pour ne pas heurter le protocole, le prêtre décide de faire les choses correctement et demande quand même l'autorisation aux collaborateurs du pape avant de lui offrir. La réponse amusée ne se fait pas attendre. "Quand il l'a vu, il a tout de suite compris et s'est 'marré'. Il m'a donné l'autorisation de le présenter au pape". Jean-Luc Guillotel présente alors son T-shirt au Pape en lui demandant s'il se souvenait à quoi cela faisait référence. En français, le Saint-Père répond. "Oui oui je me souviens bien", le sourire aux lèvres.T-shirt ou gâteauxCe T-shirt fait en effet référence à l'épisode où Emmanuel Macron avait présenté Jean-Yves le Drian lors de sa venue en juin dernier. Le président français avait alors dit "C'est un Breton. Il y a des Bretons partout. Les Bretons, c'est la Mafia française". Un moment de détente qui avait fait rire tout le monde sur le coup, mais un peu moins en France.En juin, le prêtre avait reçu une "réponse positive" afin de se rendre à Rome en famille. Si Jean-Marc Guillotel a offert un T-shirt, sa mère a été plus sobre. "Ma mère lui a offert une boite de galettes bretonnes". On ne sait pas quel cadeau a fait le plus plaisir au souverain pontife.
Présent au Vatican pour les 25 ans de son ordination, un prêtre français a offert un cadeau plutôt original au pape François, révèle France 3 Bretagne. Un petit clin d'œil à la visite d'Emmanuel Macron en juin dans la capitale italienne.
Ils réclament un coup de pouce pour faire le plein, quitte à mettre un frein à la transition écologique. Au lendemain de la mobilisation nationale des "gilets jaunes", samedi 17 novembre, qui a réuni plus de 287.000 participants à travers le pays, une étude Ifop révèle qu'une majorité de Français pense que l'exécutif devrait "donner la priorité au pouvoir d'achat, quitte à aller moins rapidement sur la transition énergétique". Ce sentiment est particulièrement fort chez les classes populaires, où 71% des personnes partagent cet avis, devant les 35-64 ans (67%), les catégories supérieures (54%) et les jeunes (51%).Les macronistes divisésD'un point de vue politique, les électeurs de droite sont ceux qui donnent le plus clairement la priorité au pouvoir d'achat, au détriment de l'écologie : 85% des sympathisants du Rassemblement national et 80% de ceux des Républicains préfèrent que le gouvernement se concentre sur les difficultés économiques des Français. La situation est beaucoup plus contrastée dans les rangs de La République en marche et chez La France insoumise, où les électeurs sont divisés à 50%. À l'inverse, 33% des personnes interrogées, toutes tendances politiques confondues, considèrent que l'environnement doit primer sur le pouvoir d'achat. sans surprise, cette opinion est notamment partagée par les électeurs écologistes, proches du parti EELV.Les "gilets jaunes", une lutte plus large que la seule question des carburantsDe manière plus globale, les Français estiment que le mouvement des "gilets jaunes" ne se concentre pas uniquement sur le prix du gazole et de l'essence. Pour les sondés, la grogne va au-delà de la question des carburants et recouvre un ras-le-bol plus généralisé. Si 89% des personnes interrogées pensent que les carburants représentent le principal motif de la colère, 85% évoquent également une lutte contre "l'excès d'impôts et de taxes", ainsi qu'un "mouvement de colère contre les élus et le personnel politique" (83%), ou encore "une mobilisation plus générale contre la politique menée par Emmanuel Macron (81%).
Entre la transition écologique et leur portefeuille, les Français ont fait leur choix. Selon un sondage publié dans le Journal du Dimanche, 62% des Français considèrent que le gouvernement devrait mettre l'accent sur le pouvoir d'achat, plutôt que sur l'écologie.
Stéphane Poussier, ex-candidat de la France insoumise, a provoqué la colère de ses anciens compagnons de campagne avec une salve de tweets irrespectueux envers la mémoire d'Arnaud Beltrame. Candidat dans la 4e circonscription du Calvados en juin 2017, a notamment écrit samedi 24 mars : "les lèche-culs qui chouinent sur la mort d'une colonel de gendarmerie, quittez ma page ! ". L'ancien candidat LFI est allé jusqu'à se réjouir de la mort d'Arnaud Beltrame : "À chaque fois qu'un gendarme se fait buter, et c'est pas tous les jours, je pense à mon ami Rémi Fraisse [un militant écologiste tué en 2014 lors d'une manifestation contre le barrage de Sivens]. Là, c'est un colonel, quel pied !", a-t-il déclaré sur le réseaux social, concluant : "accessoirement, encore un électeur de Macron en moins". Exclu du parti ?Le compte Twitter de Stéphane Poussier a depuis été supprimé, mais les messages sont toujours visibles sur Facebook. Plus tôt dans la journée, Alexis Corbière, contacté par le HuffPost, a dénoncé des messages "abjects et ignobles". "On est en train d'établir le contact avec lui pour qu'il retire ses tweets, mais nos appels et messages restent pour le moment sans réponse", a poursuivi le député de Seine-Saint-Denis qui indique que Stéphane Poussier "n'a pas la légitimité de se réclamer de la France insoumise". Sur Twitter, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon Manuel Bompard a également fait part de l'indignation du parti. "Les propos honteux et abjects de Stéphane Poussier n'ont rien à voir avec la France insoumise", a-t-il écrit.Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon Djordje Kuzmanovic a affirmé sur le réseau social que Stéphane Poussier serait exclu du parti. Il a par ailleurs présenté ses excuses à la famille du lieutenant-colonel Beltrame et a précisé "que ses propos ne sont pas ceux de la France insoumise".
Allant jusqu'à se réjouir de la mort du gendarme Arnaud Beltrame, grièvement blessé lors des attaques dans l'Aude, les propos sur Twitter d'un candidat de la France insoumis en juin 2017 ont immédiatement été fermement condamnés par les cadres du parti.
Métro, boulot, télé, dodo. Si cette routine est aussi la vôtre, c'est que comme de nombreux Français, vous finissez souvent vos longues journées de travail, affalé sur votre canapé, à zapper entre L'Amour est dans le pré et les chaînes d'information. Mais faut-il vraiment s'en vouloir ? Avec son catalogue infini de programmes, la télévision est un remède efficace contre l'ennui, doublé d'un infaillible relaxant.C'est sans doute la raison pour laquelle on la regarde chaque jour pendant des heures. 3 heures et 41 minutes précisément, selon un rapport de Médiamétrie, qui nous apprend également que les champions de la télévision sont... les plus de 50 ans. Nos aînés passeraient en moyenne 5h02 devant leur poste, loin devant les 15-49 ans et leurs 3h03 de détente télévisée.Quand le replay éclipse le directDes chiffres plus récents montrent cependant que cette tendance est à la baisse. En 2015, les écrans de télé ont été un peu boudés. L'émergence de nouveaux supports de diffusion, tels que les plateformes de streaming et l'adoption du replay par plusieurs consommateurs, ont conduit à une baisse du temps passé devant la télévision de quelques minutes. Chez les jeunes notamment, il a été réduit de dix minutes.Des audiences massives Mais la bonne nouvelle, c'est que la petite lucarne n'est pas pour autant délaissée. La télévision, française en tout cas, a toujours de nombreux adeptes. Qu'il s'agisse de séries, de documentaires ou de rendez-vous cinéma, les audiences sont toujours impressionnantes. Plus tôt cette année, près de 20 millions de personnes ont été témoins de la défaite des Bleus contre le Portugal, sur M6, lors de l'Euro 2016. C'est dire...
D'après les données de Médiamétrie, les Français consacrent en moyenne, plus de trois heures à leur téléviseur tous les jours.
"Comme beaucoup de Romarimontains et de Vosgiens, je suis empreint d'une immense tristesse en apprenant le décès du Président Poncelet", a indiqué le maire de cette commune des Vosges dont l'ancien deuxième personnage de l'Etat fut lui-même maire de 1983 à 2001."D'avoir eu l'immense chance de le connaître et le côtoyer, je retiens son extrême simplicité. Souhaitons que là où il sera, sa grande humanité pourra encore s'exprimer. Adieu Président, adieu +Ponpon+", a ajouté M. Hingray.Christian Poncelet, qui se décrivait volontiers comme "un Européen convaincu et un gaulliste fidèle", a servi comme secrétaire d'Etat dans trois gouvernements, celui de Pierre Messmer, celui de Jacques Chirac (1974-1976) et celui de Raymond Barre (1976-1977), enchaînant le Budget puis les Relations avec le Parlement après les Affaires sociales et la Fonction publique.Né le 24 mars 1928 à Blaise (Ardennes), M. Poncelet est entré en politique en 1962 en se faisant élire député (UNR) des Vosges, mandat qu'il retrouve en 1967, 1968 et 1973. Il est élu en 1963 conseiller général de ce même département avant de prendre la présidence du conseil pendant près de 40 ans.Père de deux enfants, il a occupé pendant dix ans la présidence du Sénat en ayant à cœur de moderniser cette vieille institution. Inlassable avocat du bicamérisme, il avait été piqué au vif lorsqu'en 1998 le Premier ministre de l'époque, Lionel Jospin, avait qualifié le Sénat "d'anomalie parmi les démocraties".
Christian Poncelet, gaulliste et ancien président du Sénat entre 1998 et 2008, est décédé à l'âge de 92 ans, a annoncé vendredi le maire de Remiremont, Jean Hingray, à l'AFP.
La Guerre de Sécession, qui a déchiré la nation de 1861 à 1865 principalement autour de la question de l'esclavage, a opposé les Etats du Nord et les Etats confédérés qui firent sécession."Certains ont suggéré de renommer jusqu'à dix bases militaires légendaires", a tweeté le président américain, au moment où les manifestations contre le racisme à travers les Etats-Unis ont relancé le débat sur le passé esclavagiste du pays.Soulignant que ces bases faisaient désormais partie de "l'héritage américain", il a martelé que son gouvernement n'étudierait "même pas" cette éventualité."Respectez notre armée!", a-t-il conclu.Mardi, le ministre de la Défense s'était dit, par la voix de sa porte-parole Sunset Belinsky, "ouvert à une discussion sur le sujet".Dix bases de l'armée de terre, toutes situées dans le sud du pays, portent le nom d'anciens militaires sudistes de la guerre de Sécession.Dans ses tweets, le président américain cite en particulier Fort Bragg en Caroline du Nord.Cette base, la plus grande du pays, porte le nom d'un ancien général de l'armée sécessionniste, Braxton Bragg, qui est surtout connu pour avoir perdu la grande bataille de Chattanooga en 1863.Une base de Georgie honore Henry L. Benning, un général esclavagiste convaincu, qui avait plaidé pour la création d'une "Slavocratie sudiste". Il existe aussi un Fort Lee, du nom du commandant en chef de l'armée sudiste Robert Lee, à une trentaine de km de Richmond, capitale des Etats confédérés pendant la guerre.
Le président américain Donald Trump s'est dit mercredi catégoriquement opposé à l'idée de rebaptiser des bases militaires honorant des généraux confédérés, une hypothèse envisagée par le Pentagone.
A Marseille et dans ses environs, le taux d'incidence du cancer de la vessie est supérieur de 50% au taux national chez les hommes. Tel est le constat dressé par l'Agence régionale de santé (ARS) de Paca, qui a publié mercredi 10 juillet les résultats de "l'Observatoire des cancers dans les Bouches-du-Rhône".L'observatoire Revela 13, créé en 2011 et piloté par Santé publique France (SPF), a décortiqué entre 2013 et 2016 les cas de trois cancers (vessie, rein et leucémie aiguë) à l'échelle des Bouches-du-Rhône, un département particulièrement "sous pression environnementale" selon l'ARS. L'étude avait pour objectif de "répondre aux inquiétudes des populations". Les résultats, présentés en conférence de presse, montrent une surincidence de 50% des cancers de la vessie chez l'homme dans les Bouches-du-Rhône, avec 1.735 cas. Sur l'ensemble de la France métropolitaine, sur la même période, 13.074 nouveaux cas ont été recensés.Chez la femme, où ce cancer est plus rare (395 nouveaux cas dans les Bouches-du-Rhône) et "récent", selon Laurence Pascal, de SPF, le risque est "significatif", supérieur de 80% à Marseille par rapport à la moyenne nationale.Revela 13 montre surtout une incidence très hétérogène de ce cancer sur le département : la zone la plus impactée inclut six arrondissements de Marseille et des communes environnantes comme Cassis, La Ciotat ou encore Aubagne. Cette surincidence "ne s'explique pas par les niveaux socio-économiques" précise SPF, qui refuse pour l'heure de "relier ces incidences à une exposition environnementale ou professionnelle". Lors d'analyses complémentaires sur deux ans, Revela 13 prévoit de se pencher sur la prévalence du tabagisme, reconnu comme facteur de risque dans ce cancer, et sur les polluants retrouvés dans l'air. "La pollution de l'air est un facteur suspecté pour le cancer de la vessie", selon Mme Pascal.
L'agence nationale Santé publique France s'est penchée sur les Bouches-du-Rhône, département sous forte "pression environnementale".
"Pierre Troisgros est décédé à son domicile du Coteau (près de Roanne, ndlr) en début d'après-midi", a annoncé à l'AFP Patrice Laurent, directeur de la Maison Troisgros, qui travaille depuis 30 ans pour l'entreprise familiale. "Son fils Michel et son épouse se sont rendus sur place et sont sous le choc", a-t-il ajouté, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.Après le Lyonnais Paul Bocuse, dont il était très proche, et le Poitevin Joël Robuchon, tous deux disparus en 2018, c'est un nouveau monstre sacré de la haute cuisine française qui tire sa révérence."L'équipage a le coeur lourd ce soir. Nous apprenons le décès du chef Pierre Troisgros qui fut le compagnon de route de Monsieur Paul pendant 70 ans d'une amitié hors du commun", a rapidement réagi dans un tweet l'équipe du restaurant Paul Bocuse. Pierre Troisgros "était un peu mon deuxième papa", a confié Régis Marcon, le chef triplement étoilé de Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire), en exprimant sa "grande tristesse". "Il a été mon parrain quand j'ai remporté le Bocuse d'Or en 1995". Ce chef "installé à la campagne, comme moi, a été une sorte de mentor", a-t-il dit à l'AFP.Pierre Gagnaire qui, comme Pierre Troisgros, a décroché sa troisième étoile dans la Loire, avant de quitter la région, a affirmé qu'il "appréciait beaucoup l'humour, parfois féroce, et le côté pince sans rire" du père du saumon à l'oseille. "C'était un grand bonhomme joyeux, pour qui j'avais beaucoup de respect et d'affection", a-t-il réagi auprès de l'AFP.En janvier 2018, Pierre Troisgros était apparu très ému lors des obsèques du pape de la grande cuisine, à qui il a souvent été comparé."Il était un géant, l'égal d'un Paul Bocuse, avec lequel il a révolutionné la cuisine", a consacré mercredi le Guide Michelin, sur Twitter. Le fameux guide rouge l'assure: "Son nom continuera de scintiller 3 étoiles"."Avec Jean, il a révolutionné la cuisine dans les années 1960. Avec Paul Bocuse, ils ont sorti les chefs de leurs cuisines. Depuis, on se rend chez un cuisinier et pas simplement au restaurant", a réagi auprès de l'AFP Marc Esquerré, directeur des guides Gault et Millau depuis 24 ans.- Dynastie familiale -Né le 3 septembre 1928 à Chalon-sur-Saône, cet homme à l'invariable moustache et au sourire bonhomme a été élevé avec son frère aîné Jean dans le goût de l'art culinaire par ses parents, à la tête de L'Hôtel Moderne, face à la gare de Roanne.Les deux frères, formés dans les meilleurs restaurants, oeuvrent à l'obtention d'une première étoile en 1955. Et le restaurant devient Les Frères Troisgros, avec Pierre aux fourneaux, Jean en maître saucier et leur père Jean-Baptiste en salle et à la cave.Pratiquant une cuisine innovante, créative mais simple et parfois allégée, Pierre se livre à des associations de saveurs inédites qui préfigurent la Nouvelle Cuisine, dont les frères Troisgros seront, avec Michel Guérard notamment, des précurseurs.La maison Troisgros rappelle que "dès 1962, les frères font parler d'eux en imaginant le fameux saumon à l'oseille. Premières manifestations de ce qui deviendra la Nouvelle Cuisine, une cuisine +pour l'époque+ codifiée dix ans plus tard par Henri Gault et Christian Millau".La deuxième étoile est décernée à la maison roannaise en 1965 et la troisième en 1968. Cette même année, Christian Millau la qualifie de "meilleur restaurant du monde", ce que fera aussi le guide Zagat en 2007.A la mort brutale de Jean en 1983, le second fils de Pierre, Michel, né en 1958, vient rejoindre son père en cuisine, avant de reprendre complètement le flambeau au début des années 1990. Chef de l'année Gault et Millau en 2003, il oeuvre désormais avec son fils, César, représentant de la quatrième génération de Troisgros, dans le restaurant installé depuis février 2017 à Ouches, en pleine campagne, à une dizaine de kilomètres de Roanne. La famille a également ouvert une brasserie-épicerie à Roanne et une auberge à Iguerande, en Saône-et-Loire."Troisgros est un nom qui restera longtemps au firmament, un nom qui rayonne à l'international, même si les Troisgros n'ont pas ouvert d'établissement hors de France", assure M. Esquerré.
Le monde de la gastronomie est en deuil: Pierre Troisgros, devenu célèbre avec son frère Jean pour avoir révolutionné la cuisine et fait de l'hôtel-restaurant familial de Roanne (Loire) un monument de la bonne chère à la française, est décédé mercredi à l'âge de 92 ans.
Pour une raison encore inconnue, le jeune garçon a chuté accidentellement dans le pétrin de ses parents, qui tiennent une boulangerie, rapporte France Bleu Berry.Un psychologue pour aider les parentsLes parents, qui étaient présents dans la boulangerie au moment du drame, n'ont rien pu faire. Malgré l'arrivée des secours, leur enfant est décédé quelques instants après. Traumatisés et état de choc, le père et la mère ont été pris en charge par une psychologue de l'hôpital de Bourges. France Bleu précise que des membres de la famille sont venus d'Orléans dans la soirée pour apporter leur soutien aux parents dans cette épreuve. Les gendarmes de Bourges sont chargés de l'enquête afin de déterminer les circonstances de cet accident mortel.
Un enfant de deux ans est mort en chutant de manière accidentelle dans le pétrin de ses parents boulangers, rapporte France Bleu Berry.Un terrible drame a eu lieu jeudi 17 novembre avec le décès accidentel d'un enfant de deux ans. Les faits se sont déroulés dans la commune de Vignoux-sous-les-Aix, près de Bourges dans le département du Cher.
Emmanuel Macron a exprimé son "immense tristesse" et son "plein soutien à l'Allemagne face à cette attaque tragique", après les fusillades meurtrières survenues mercredi soir en Allemagne. "Nos pensées vont aux victimes et aux familles en deuil. Je suis aux côtés de la Chancelière Merkel dans ce combat pour nos valeurs et la protection de nos démocraties", a réagi le président de la République. Fusillades: l'Allemagne face à la menace néo-nazie ?par BFMTV"Le racisme est un poison, la haine est un poison. Et ce poison existe dans notre société. Il est la cause de bien trop de crimes", avait commenté la Chancelière peu après l'attaque.La présidente de la Commission européenne et ex-ministre allemande Ursula von der Leyen s'est dite jeudi "profondément choquée" par ces fusillades meurtrière, pour lesquelles la justice soupçonne une "motivation xénophobe". Mercredi soir, un bar à chicha, Le Midnight, a été visé par des tirs dans le centre-ville de Hanau, ville de près de 100.000 habitants à 20 km de Francfort, avant que le tireur ne gagne en voiture un deuxième établissement, L'Arena Bar, dans le quartier périphérique de Kesselstadt.L'assaillant aurait sonné à la porte du deuxième bar et tiré sur des personnes présentes dans la zone fumeur, tuant cinq personnes dont une femme, selon des informations de Bild, ajoutant que des victimes sont d'origine kurde. L'auteur présumé a été retrouvé mort jeudi matin à son domicile. Le parquet fédéral allemand, notamment chargé de l'antiterrorisme, s'est saisi de l'enquête et dispose "d'éléments à l'appui d'une motivation xénophobe", selon un porte-parole.
Les attaques perpétrées dans la ville de Hanau (centre de l'Allemagne) ont fait neuf morts, dans la soirée de mercredi 19 février.
Le volcan Grímsvötn, le plus actif de l'île boréale, se prépare pour sa prochaine éruption, la première depuis 2011, ont fait savoir les autorités depuis la mi-juin. Des taux de dioxyde de soufre particulièrement élevés ont été enregistrés, indiquant la présence du magma à faible profondeur.Si l'éruption du volcan Eyjafjöll en 2010 avait provoqué la formation d'un immense nuage de fumée et semé le chaos dans le ciel européen pendant un mois, avec plus de 100.000 vols annulés et huit millions de passagers bloqués, les risques, cette fois, sont jugés plus faibles.Mais le réveil du Grímsvötn en 2011 avait tout de même entraîné l'annulation de quelque 900 vols, les cendres ayant atteint le Royaume-Uni et les abords du continent européen. Volcan subglaciaire, son éruption déclenche aussi des inondations liées à la fonte des glaces qui le recouvrent.Sur la côte nord cette fois, trois séismes d'une magnitude supérieure à 5 sur l'échelle de magnitude du moment ont été enregistrés ces derniers jours. L'un d'eux a été ressenti jusqu'à Reykjavík, la capitale, située à 265 km.Selon l'Institut météorologique d'Islande, l'épicentre de cet "essaim" sismique, qui devrait se poursuivre au cours des prochains jours, se trouve à 20 kilomètres au large de Siglufjördur, petit village de quelque 1.200 âmes sur la côte nord islandaise. Et à quelques dizaines de kilomètres d'Akureyri, deuxième ville d'Islande avec près de 20.000 habitants.Aucun blessé ni dégât majeur n'est pour l'instant à déplorer - seul des glissements de terrain et des chutes de pierres ont été observés près de l'épicentre.La région est régulièrement secouée par des séismes: située sur la zone de fracture de Tjörnes, cette faille géologiquement active est composée d'une série de zones tectoniques et volcaniques en mouvement.Le dernier événement de ce type a été enregistré en 2012-2013. Le séisme le plus intense dans cette zone remonte à 1755, avec - selon des études conduites bien plus tard - des secousses de magnitude 7.Ces évènements interviennent alors qu'un partie du pays était déjà sous surveillance: depuis janvier, une série de tremblements de terre secoue les alentours de Grindavik, non loin des eaux fumantes du touristique "Lagon bleu" dans la péninsule de Reykjanes (sud-ouest).
La terre tremble dans le nord de l'Islande, où plus de 3.000 secousses ont agité les sismographes ces trois derniers jours, ont annoncé lundi des scientifiques, tandis qu'une éruption est en vue pour un volcan dans le sud de l'île.
Le Parisien et 20 Minutes ont noté que la colère des gilets jaunes a bien traversé les frontières. Elle a fait du bruit jusqu'en Allemagne où l'on peut lire : "Les Français ont l'impression d'être pris pour des imbéciles. À juste titre" dans Die Welt qui dénonce "plusieurs grosses erreurs". Parmi elles, celles de justifier l'augmentation des taxes uniquement par l'environnement. Un discours qui serait "le symbole d'une rupture" entre "la classe dirigeante" et des citoyens dont elle serait "toujours plus éloignée"."Pour la plupart des Français, sa politique n'a jusqu'à présent apporté aucune amélioration notable", écrit un autre journal allemand qui va jusqu'à comparer les voitures propres de Macron à la brioche qu'aurait conseillée Marie-Antoinette pendant la révolte du prix du pain du temps de la révolution. "Le président Macron, étranger aux partis politiques et néophyte, a été élu en partie grâce à une révolte contre les élites. (...) Maintenant qu'il est à l'Élysée, il est perçu comme un nouvel aristocrate, éloigné des problèmes de la population commune", critique le Corriere Della Sera. Un autre journal italien, La Repubblica voit dans le mouvement citoyen "la rage d'une classe sociale sans avenir" et de "la colère de ceux qui n'ont plus rien à perdre"."Quoi de plus approprié qu'un objet servant à devenir visible en cas d'urgence pour identifier les personnes qui se sentent oubliées du gouvernement ?", questionne l'Espagnol El Mundo alors que son compatriote El Pais évoque "l'arrogance supposée" d'Emmanuel Macron.Les médias britanniques semblent plus modérés à l'égard du président français, mais le journal suisse Le Soir rappelle que dans un "climat d'exaspération et d'écœurement ambiant (...) la moindre étincelle peut provoquer un incendie".
En soutien au mouvement des gilets jaunes, une partie de la presse étrangère délivre un carton rouge à Emmanuel Macron.
Le chat est le premier animal de compagnie des Français mais aussi l'animal le plus abandonné. Face à ce constat, Brigitte Bardot a publié une lettre dans laquelle elle demande au ministre de l'Agriculture d'organiser une campagne de stérilisation nationale. Elle sollicite les autorités afin de stopper la prolifération des chats.Pour défendre sa cause, l'ancienne actrice met en avant le cas d'un pays voisin, la Belgique, qui a rendu obligatoire la stérilisation des félins domestiques. En France, le thème avait été abordé dès l'an dernier par la SPA, qui avait lancé une campagne de sensibilisation.La population de chats sur le territoire national est estimée à 13 millions. Selon la présidente bénévole de l'association, un couple de chats peut avoir plusieurs portées par an et jusqu'à 20.000 descendants en 4 ans, d'où "l'intérêt de contrôler cette reproduction féline, source de misère, d'abandon et de souffrance auxquels seule la stérilisation peut mettre fin". Les animaux errants : que leur arrivent-ils ?par 90natureSelon un sondage réalisé pour la Fondation 30 millions d'amis, la protection animale doit faire partie du grand débat national pour plus d'un Français sur deux, soit 55 %.
La militante de la cause animale interpelle le ministre de l'Agriculture au sujet de la "prolifération incontrôlée" des félins, qui complique la tâche des amoureux des animaux.
Un premier décès dû à la rougeole a eu lieu cette année en France, des suites d'une encéphalite, a indiqué mercredi 13 mars l'agence sanitaire Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire. "Afin de protéger l'anonymat de la patiente décédée, aucune information ne pourra être communiquée sur les lieux et date de décès", a précisé à l'AFP un porte-parole de l'agence sanitaire.Depuis 2008, 24 personnes sont mortes de cette maladie très contagieuse qui peut causer des complications graves voire fatales (encéphalite, pneumonie, perte de vision), dont trois en 2018. "Inacceptable"La rougeole a touché 350 personnes depuis le début de l'année. Entre le 1er janvier et le 10 mars, 100 patients ont dû être hospitalisés (dont 5 en réanimation) et pour 27 d'entre eux, la rougeole a provoqué des pneumopathies, une complication grave. "90% des cas sont survenus chez des sujets non ou mal vaccinés", a souligné Santé publique France. La région Auvergne-Rhône-Alpes est la plus touchée, avec notamment un foyer de 53 cas (36 suspects et 17 confirmés) dans la station de ski de Val Thorens (en majorité des travailleurs saisonniers) et 5 cas dans les vallées voisines (Savoie).C'est nettement moins que sur la même période en 2018, qui avait enregistré 966 cas, "mais cela continue d'être inacceptable dans notre pays", a commenté la ministre de la Santé Agnès Buzyn, interrogée mercredi à l'Assemblée nationale lors des questions au gouvernement.Recrudescence des cas de rougeole dans le mondeEn 2018, la France a enregistré 2.800 cas de rougeole. En baisse de 2012 et 2016, la maladie a connu une recrudescence depuis fin 2017, à la faveur d'une baisse de la couverture vaccinale. L'Organisation mondiale de la santé et l'Unicef ont alerté récemment face au rebond de cette maladie dans le monde. Selon l'Unicef, dix pays, dont le Brésil, l'Ukraine et la France, sont responsables de trois-quarts environ de l'augmentation totale des cas en 2018.En France, le vaccin a été rendu obligatoire pour les enfants nés après le 1er janvier 2018. Auparavant il faisait partie des vaccins recommandés. Une première injection est faite aux 12 mois de l'enfant, suivie d'une seconde entre 16 et 18 mois.Face à la recrudescence des cas de rougeole, le ministère de la Santé a décidé de mobiliser la réserve sanitaire, constituée de professionnels de santé volontaires, pour "renforcer les capacités d'investigation et de vaccination", selon un arrêté publié mardi au Journal Officiel.
Depuis le début de l'année 2019, la rougeole a touché 350 personnes, contre 966 l'année dernière sur la même période. "Cela continue d'être inacceptable dans notre pays", a estimé la ministre de la Santé Agnès Buzyn.
Pillages, incendies, jets de pavés sur les forces de l'ordre... L'acte 18 des "gilets jaunes", organisé samedi 16 mars, a connu un fort regain de violences, en particulier sur l'avenue des Champs-Elysées, saccagée par les casseurs.Des violences qui ont poussé les forces de l'ordre à utiliser d'importants moyens pour repousser les casseurs, y compris "de la poudre de gaz CS", selon Taranis News."Un VB (véhicule blindé) a diffusé du gaz lacrymogène pour disperser une foule hostile et de plus en plus violente sur le secteur de l'Arc de Triomphe", a confirmé le Sirpa Gendarmerie à Checknews ce dimanche. https://twitter.com/CheckNewsfr/status/1107230236129873922"L'équivalent de 200 grenades d'un coup"La préfecture de police confirme elle aussi l'utilisation d'un "gaz poudre", "en petites poussées". Une première dans le pays.Selon Marianne, ce "dispositif du dernier recours" permet de projeter sur 4 ha "un lacrymogène hautement concentré, l'équivalent de 200 grenades d'un coup". En décembre, un proche du préfet de police avait déclaré qu'il serait utilisé "si une foule importante était amenée à forcer les barrages du périmètre de sécurité", "en dernier ressort dans le but de les stopper". "Ils sont conçus pour protéger le véhicule s'il était pris d'assaut par des assaillants. S'ils devaient être actionnés dans Paris, ce ne serait qu'après sommations d'usage", avait expliqué à Marianne le Colonel Carminache.Toujours selon le site, le dispositif ne pouvait être employé que sur "autorisation expresse" du préfet de Police, Michel Delpuech.
L'agence de presse Taranis News a dénoncé dès samedi l'utilisation, pour la première fois, de ce gaz, dans une vidéo.
"Après avoir pris connaissance de l'analyse juridique réalisée par mes services, j'ai pris la décision de porter plainte contre Yann Moix pour les propos injurieux et diffamatoires qu'il a tenu à l'encontre de nos policiers", a tweeté le ministre ce jeudi 27 septembre, confirmant une promesse faite plus tôt dans l'après-midi devant des syndicats de police. Dimanche, Gérard Collomb avait déjà déploré des propos "intolérables", qualifiant le chroniqueur de "grossier sur la forme" et "indécent sur le fond".Samedi, Yann Moix avait tiré à boulets rouges sur les forces de l'ordre qu'il a accusées de "se victimiser" et de "chier dans leur froc" face à l'insécurité. L'écrivain - qui a regretté depuis "des mots grossiers" - était invité sur le plateau de C8 aux côtés du journaliste Frédéric Ploquin qui sort un livre La peur a changé de camp et de deux policiers."Ces propos inacceptables devront être sanctionnés par la justice"Dans cet ouvrage, il évoque le travail des policiers "la peur au ventre" sur fond d'insécurité. "Vous venez dire ici que les policiers ont peur (...), que vous chiez dans votre froc", avait réagi Yann Moix. "La peur au ventre, vous n'avez pas les couilles d'aller dans des endroits dangereux", avait-il ajouté. [VIDEO] Les policiers «chient dans leur froc»: Un syndicat de police saisit le CSA pour des propos «anti flic» de Yann Moixpar cjtinfo"Si tous les policiers se doivent d'être irréprochables, une personnalité se doit de l'être tout autant. Ces propos inacceptables, inqualifiables devront être sanctionnés par la justice", a commenté Frédéric Lagache du syndicat Alliance, annonçant que son organisation se portait partie civile. Le secrétaire général d'Unité-SGP-FO, Yves Lefebvre s'est dit lui "satisfait" de la décision du ministre : "une marque de reconnaissance vis-à-vis de ses fonctionnaires". "C'était allé beaucoup trop loin. On ne peut pas tout dire pour faire son buzz personnel", a réagi pour sa part David Le Bras, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN-Unsa)."Je disais avec des mots grossiers que je regrette, parce que c'est jamais bien les mots grossiers (...) que la police n'a pas à venir dire sur les plateaux qu'elle a peur puisque le signal envoyé n'est pas le bon pour être respecté", s'est justifié Yann Moix mardi sur LCI. L'écrivain avait déjà accusé la police de "violence" dans les camps de migrants à Calais au début de l'année.
Le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, va porter plainte contre l'écrivain et chroniqueur Yann Moix après ses propos anti-policiers "injurieux et diffamatoires" tenus dans l'émission "Les Terriens du samedi" sur C8.
Artistes et spectateurs commencent petit à petit à retrouver le chemin des salles. A Paris, l'Olympia a rouvert ses portes récemment avec Brigitte Fontaine, après 200 jours de fermeture. Mais les contraintes sont drastiques: les rassemblements de plus de 5.000 personnes sont interdits --sauf dérogation-- jusqu'à fin octobre, le public debout est toujours banni, le port du masque obligatoire et la distanciation s'impose pour les spectateurs assis dans les zones rouges. "Tout ou presque se fait au jour le jour, se décide au dernier moment pour les concerts, en fonction des départements, rouges ou verts, des dérogations accordées ou non par les préfets", commente pour l'AFP Melissa Phulpin, professionnelle aux multiples casquettes, d'attachée de presse à manageuse, rencontrée aux Printemps Inouïs, la version modèle réduit du Printemps de Bourges dédié aux artistes émergents. "Pour la reprise de la tournée de Jeanne Added, c'était complet, mais les gens viennent au dernier moment, ils veulent être sûrs que ça va avoir lieu, quelles seront les conditions sanitaires. Tu marches sur des œufs", renchérit après de l'AFP Joran Le Corre, le tourneur de l'artiste.- "Stratégies à déconstruire" -Pour limiter le temps de présence des spectateurs en salle et leurs déplacements, les premières parties n'existent plus. C'est un coup dur pour des jeunes talents. "Clara Ysé devait faire la première partie de Pomme, et c'est annulé pour elle, cite en exemple Melissa Phulpin. C'est un manque d'exposition, car la première partie ouvre à un public énorme qui découvre les nouveaux talents, c'est comme ça qu'Angèle a commencé". "Pour les artistes en développement, on avait des stratégies autour du live, qu'il faut déconstruire: il faut revenir à un travail autour d'un mini-album, un album, imaginer d'autres choses pour rester visibles", poursuit-elle.Autre problème, comme elle le résume: "il y a une typologie d'artistes qui ne peut pas se permettre de jouer devant un public assis". Le rap, le rock ou l'électro sont concernés."Pour des artistes qui font de la techno hardcore, l'avenir est sombre: un projet ambitieux n'est pas possible actuellement avec un public assis et une jauge amputée", souligne Joran Le Corre. "Il faut essayer de se réinventer, travailler sur des formes plus petites, dans des salles modestes avec un spectacle moins cher, une billetterie adaptée".- "Crise devant nous" -Il mentionne Arnaud Rebotini, figure de la scène électro, qui planche sur un live allant "de l'ambient (rythme lent, contemplatif) à la techno avec une caméra derrière lui, qui le filmera en train de bidouiller quinze claviers: ce sera visuel et adapté à un public assis".Un groupe dont il s'occupe, Salut C'est Cool (électro énervée), va entrer en "résidence artistique en novembre pour penser un spectacle dédié au public assis, entre performance, conférence et concert".Même en cas d'éradication de la pandémie, le monde de demain interpelle ou inquiète toujours la filière des musiques actuelles. "Le public a peur d'aller aux concerts et on a une société qui montre du doigt les gens qui s'amusent. On a une jeune génération qui s'habitue aux fêtes en appartements. Vont-ils revenir aux concerts ? Je l'espère, mais je pense que la crise est devant nous pas derrière", martèle Joran Le Corre. "On a une jeune génération qui change la donne: pour ma génération, consommer c'était réussir. Eux ont pris conscience qu'on allait trop loin. Il faut réfléchir à l'évolution des comportements", prolonge Gérard Pont, patron des Francofolies. Qui conclut: "Difficile de savoir si le public aura radicalement changé à l'avenir et ne voudra plus de rassemblements de 50.000 personnes en festival. Ou si après une frustration terrible, il voudra des festivals encore plus gros de 100.000 personnes..."
Face à la crise sanitaire, la filière des musiques actuelles est en plein questionnement: à court terme pour les concerts face à un public réduit, et à long terme sur le devenir des festivals rassemblant des dizaines de milliers de personnes.
La police privilégie l'accident domestique.Consternant... mais vrai. Un enfant âgé d'un an a trouvé la mort aux environs de midi ce samedi à Rennes, dans le quartier nord de la ville explique Ouest-France. Selon les premiers éléments, le jeune garçon a échappé à la surveillance de ses parents alors qu'il se trouvait seul dans sa chambre. Il s'est noyé dans un seau d'eau présent dans la pièce, pour des raisons encore inconnues.Lorsque les secours sont arrivés, l'enfant était déjà décédé. Un accident funeste qui a provoqué l'émotion dans tout le quartier. La police a entendu les parents dans l'après-midi. Elle privilégie pour le moment la piste de l'accident domestique.
Un petit garçon d'un an a trouvé la mort chez lui ce samedi à Rennes, rapporte Ouest-France. Il s'est noyé dans un seau d'eau placé dans sa chambre.
Le chef de l'Etat a également appelé les autorités libanaises à "agir pour que le pays ne sombre pas et pour répondre aux aspirations que le peuple libanais exprime en ce moment-même légitimement dans les rues de Beyrouth. Nous devons tous ensemble tout faire pour que ni la violence ni le chaos ne puissent l'emporter"."Or, aujourd'hui, ceux qui ont un intérêt à cette division et au chaos, ce sont les puissances qui voudraient en quelque sorte mettre à mal le peuple libanais", a-t-il ajouté sans citer de noms.Emmanuel Macron a introduit, depuis sa résidence d'été de Brégançon à Borme-les-Mimosas (Var), cette visioconférence coorganisée en quelques jours par l'ONU et la France, qui réunit une quinzaine de dirigeants, dont l'Américain Donald Trump, pour être "aux côtés de Beyrouth et du peuple libanais" qui "pleure ses morts, exprime sa colère et veut relever la tête" après l'explosion qui a endommagé une partie de la capitale libanaise mardi."En ce moment même, (...) c'est bien l'avenir du Liban qui se joue", a-t-il estimé, en appelant de nouveau à "une enquête impartiale, crédible, indépendante sur les causes de la catastrophe du 4 août".Cette dernière "a sonné comme un coup de tonnerre. Le temps du réveil et de l'action est venu. Les autorités libanaises doivent maintenant mettre en place des réformes politiques et économiques demandées par le peuple libanais et qui seules permettront à la communauté internationale d'agir efficacement au côté du Liban pour la reconstruction", a-t-il ajouté.Le président français a insisté sur la nécessité d'"unité" de la communauté internationale malgré "les conditions géopolitiques" autour du Liban. Il a dit s'attendre à ce que la Turquie, qui "n'a pas pu se joindre à la visioconférence", et la Russie apportent leur soutien, de même qu'Israël, qui "a manifesté son souhait d'apporter une aide".
Le président français Emmanuel Macron a appelé à "agir vite et avec efficacité" pour que l'aide "aille très directement" à la population libanaise, en ouvrant dimanche une visioconférence internationale de soutien cinq jours après la gigantesque explosion à Beyrouth.
Ce fleuve nourricier peut devenir source de malheurs au Soudan lorsque les pluies torrentielles qui s'abattent durant l'été l'ont tant gonflé qu'il sort de son lit, inondant les terres et ravageant les habitations."Il y a trois jours, l'eau a envahi ma maison vers minuit. Nous en avions jusqu'aux genoux. Mon mari et moi, avec nos cinq enfants, nous sommes enfuis vers le centre où nous nous trouvons actuellement, en emportant à la main quelques affaires", explique Swakin Ahmad, vêtue d'un voile rouge.Cette île n'en est pas à sa première inondation mais cette fois, c'est pire. "Ces dernières années, il m'est arrivé de quitter ma maison durant deux mois pour habiter chez des amis. Cette année, impossible, l'eau s'était infiltrée chez eux aussi", ajoute cette mère de famille. Selon le dernier bilan de la défense civile, sur l'ensemble du pays, les crues ont causé la mort de 94 personnes, en ont blessé 46, et plus de 60.000 maisons ont été détruites ou endommagées.Le niveau du Nil a atteint 17,57 mètres, selon le ministère de l'Eau de l'Irrigation, un record absolu depuis plus de cent ans, date du début des relevés sur le fleuve. Les autorités de l'Etat de Khartoum ont déclaré l'état d'urgence. Mais le pire est à venir dans les prochaines semaines car des fortes pluies sont attendues jusqu'à fin septembre en Ethiopie et au Soudan, selon le ministère."Mercredi, des jeunes gens ont tenté de sortir des affaires de ma maison. En vain car ils avaient de l'eau jusqu'au cou et ne voyaient rien", raconte Swakin.- Les corps contre le Nil -Dans la rue, trois barrages improvisés par les habitants ces dernières semaines ont été engloutis et quelques sacs dépassent, comme des sémaphores en perdition.Iqbal Mohamed Abbas, qui a accueilli des déplacés dans son centre éducatif monté par l'Association des amis des enfants et des familles, décrit le "tsunami" qui s'est déversé sur l'île et "le courage avec lequel des jeunes gens ont tenté avec leurs maigres moyens de ralentir l'inondation"."Je me suis rappelé de l'air que chantaient nos grands parents: 'je suis fier de ces jeunes qui sont venus pour tenter de stopper le Nil avec leur corps'", cite-t-elle.Mais cette fois cela risque d'être bien plus grave. Selon les mesures relevées par le ministère, la crue de cette année devrait être plus importante que les précédentes, surtout celle de 1998 qui avait détruit des dizaines de milliers de maisons dans plusieurs Etats et déplacé plus d'un million de personnes.- "Crève-coeur" -Tandis que les habitants s'activent sur l'île de Tuti, un haut gradé de l'armée arrive sur les lieux. "J'ai vu leurs yeux rougis par le manque de sommeil pour faire front contre l'eau. Je viens les aider. Nous avons fait venir 90 camions de sable et de la nourriture. C'est notre devoir", assure le général Hicham Kamal.Des propos relativement nouveaux dans la bouche d'un militaire mais plus courants depuis la chute il y a un an de l'autocrate Omar el-Béchir, un ex-général arrivé au pouvoir en 1989 après un coup d'Etat.Sur l'île qui a vécu en quasi autarcie jusqu'à la construction du pont en 2008, pour la relier à la capitale, il n'a pas été facile de convaincre les habitants de quitter leur maison, explique la psychologue Enshirah Sharaf."Ils voulaient que j'arrête l'eau pour pouvoir rester chez eux. Mais il n'y avait rien à faire. L'eau rentrait partout", affirme-t-elle."Je devais les convaincre de partir. C'était un crève-coeur, ils sont viscéralement attachés à leur île et même à leur maison. Je leur ai dit qu'il était possible de les reconstruire mais que nous ne pourrions pas faire revivre les âmes qui s'envolent lorsque que les gens se noient", conclut-elle.
Sur l'île de Tuti, reliée à Khartoum par un unique pont, les habitants remplissent des sacs de sable et de cailloux, frêles barrages face à l'impétueux Nil dont le niveau n'a jamais été aussi haut.