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1
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2
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3
  "Transcript": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. Est-ce que c'était le bon moment? C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. Ça a été prévu de longue date, alors est-ce qu'Emmanuel Macron pensait que c'était une simple formalité que ces élections législatives? Ou alors est-ce qu'il souhaite esquiver le débat? On voit bien qu'on a du mal à avoir des débats de fonds projet contre projet avec la Macronie. Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. Et qu'en effet la diplomatie c'est pas simplement des coups de fil, c'est aussi des déplacements, des prises de position qui s'incarnent. P1 : Jordan Bardella, bon ou mauvais timing? JB : Mauvais timing, me semble-t-il. Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. Pendant l'élection présidentielle, il nous a expliqué qu'on était en guerre et que cette guerre l'empêchait de débattre avant le premier tour de l'élection présidentielle. Nous étions effectivement en guerre, mais la France, elle, n'était pas en guerre. La France apporte son soutien à un État qui est membre de l'Europe, du continent européen, qui est attaqué par la Russie. La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. Il n'a pas fait campagne. Et de voir le président de la République en beaucoup de Français, juste avant de prendre l'avion avec les moteurs déjà allumés sur le tarmac, nous donner deux, trois petites consignes de vote, en nous disant « dimanche, vous votez pour la République » puis terminer, bonsoir, ça interroge. Et les Français qui aujourd'hui ont de plus en plus de mal à payer leurs factures, à sortir dans les rues en sécurité, se disent « mais est-ce que ce président de la République, est-ce qu'il s'intéresse à nous? Il y a une urgence sociale dont on va parler qui est celle du pouvoir d'achat, il a été lu il y a deux mois, il n'a strictement rien fait ». P2 : Est-ce qu'il a esquivé la campagne, comme le disent Clémentine Autain et Jordan Bardella? GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. Et ce sur quoi je veux insister, c'est que si l'élection présidentielle avait pris une tournure différente, ce moment important n'aurait pas eu lieu. P1 : C'est-à-dire ? GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? CA : Pas du tout. JB : Pas du tout. GA : Jean-Luc Mélenchon, c'est pas opposé à ce qu'on livre des armes aux Ukrainiens au début du conflit? CA : C’est ? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Je ne vais pas ressortir les votes au Parlement européen de vos délégations. CA : Allons-y. N'hésitez pas à le faire, non? GA : Je vais répondre maintenant à la deuxième question. P1 : Vous aurez la parole Clémentine autain bien évidemment. GA : C'était important que le président de la République s'y rende, et ce qu'on ne voyait pas sur les photos qui ont été diffusées, c'est qu'il n'y ait pas allé seul. Il y allait en coordination européenne avec le chancelier Scholtz et avec le président du Conseil Draghi. C'était très important que ça se fasse en coordination européenne. Vous savez quand vous choisissez un déplacement avec trois chefs d'État. Vous ne choisissez pas tout seul la date. Et ne vous en déplaise, le monde continue de tourner et la vie continue de se dérouler chez nos voisins européens malgré les élections législatives. Mais je pense que c'était important. Et pour finir et répondre à ce que disait Jordan Bardella quand il parle, des questions de pouvoir d'achat, des questions de sécurité, qui sont évidemment de vrais sujets. JB : On l’a vu avec le stade de France. GA : Et on va en débattre. Agir pour la résolution de ce conflit. On n'y est pas encore, c'est sûr. Mais en tout cas, on met beaucoup d'énergie pour y arriver. Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. C'est aussi agir pour notre sécurité collective qui est aujourd'hui menacée par une guerre. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? GA : On agit pour la fin de cette guerre. On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. Et dans le même temps, nous équipons les Ukrainiens pour leur permettre de se défendre. On n'y est pas encore à la sortie de cette guerre. Mais ce dont je suis persuadé, c'est que c'est la bonne stratégie pour à un moment arriver à une sortie diplomatique. Aucun des candidats que vous ne souteniez ne poussait pour cette stratégie. Il poussait pour que nous ne soutenions pas les Ukrainiens face à l'agression russe. P1 : Clémentine Autain ? CA : C'est faux. J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. Le débat auquel vous faites référence c'est le débat sur l'armement des Ukrainiens. Parce que c'est une question qui est une question accordée le complexe. Nécessairement complexe. Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. Donc c'est une question complexe. Quant au vote au Parlement européen c'est assez agaçant, je le dis d'emblée parce que je pense qu'au cours du débat ça va revenir plusieurs fois malheureusement. C'est qu'il y a un nombre d'erreurs, de falsifications de nos positions qui sont dites tous les jours sur les antennes depuis maintenant des semaines et ça commence à être fatiguant. Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. GA : Vous parlez du dernier vote, c'est sûr qu'au bout d'un moment avec la pression aussi je pense de l'électeur qui ne comprenait pas ce choix. Le rapport qui a été présenté en septembre 2021 avant qu'on rentre dans cette phase de la guerre sur la dénonciation des violences et des atteintes au droit de l'homme en Russie. Votre délégation, les députés insoumis qu'est-ce qu'ils ont voté? Ils ont voté contre ce rapport. La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. Non mais c'est factuel j'ai été voir les votes. Donc voilà, je le dis simplement. CA : Nous avons un temps de parole contraint, je ne vais pas utiliser mon temps de parole sur ce temps de sujet à répondre à ce que dit M. Attal. Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. Oui il y aura des choses à discuter avec le président de la République effectivement et on y viendra sur le débat européen, et nous assumerons en tout cas le gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon assumera les désaccords avec le président de la République pour pouvoir appliquer un certain nombre de mesures et désobéir s'il le faut aux règles contraignantes de l'Union européenne si elle nous semble défavorable. P1 : On va reparler tout ça ce soir évidemment. CA : Voilà mais je voudrais que nos temps de paroles permettent de clarifier sur le fond des enjeux. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. Je suis parfaitement d'accord là-dessus. Ce que je veux juste te dire par là c'est que ceux qui demandent des efforts, et moi j'entendais l'autre jour au Parlement européen la présidente de la Commission européenne dire je vais demander au peuple européen nous allons demander au peuple européen de faire encore plus d'efforts. Mais voyez vous lorsque l’on parle de l'embargo sur le pétrole, vous pénalisez les automobilistes français et il y a beaucoup de français dans notre pays qui aujourd'hui voient exploser les prix des carburants et qui ne peuvent pas faire des efforts supplémentaires, et qui savent pertinemment que dans les prochains mois le carburant va continuer d'augmenter et que les embargos sur le pétrole vont accélérer la hausse des tarifs des carburants. P1 : Le carburant est l'un des thèmes très précis qui arrive dans une seconde. JB : Mais je veux juste dire une dernière chose. évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment. Clémentine Autain répnd que c'est important que le président de la république aille à kiev pour affirmer le soutien de la france. Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législative pose question et empêche le débat. Jordan Bardella explique que le timing est mauvais. Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'ukraine et la russie est le bon. Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats. Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la france, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents. Gabriel attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine le pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie. Clémentine Autain explique que les votes négatif s'expliquait par la volonté de ne pas entrer en co bélligérence. Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subies par les français au résultat de ces sanctions.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la france à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les russes.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Bardella et Attal débattent du conflit ukrainien. Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Bardella est d’accord. Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent. Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ",
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  "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
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- "Community_1" : [
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- "abstractive": {
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- "text": "Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment."
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- "speaker": "P2",
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Clémentine Autain répond que c'est important que le président de la république aille à kiev pour affirmer le soutien de la france."
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- "speaker": "CA",
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- "abstractive": {
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- "text": "Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législative pose question et empêche le débat."
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant."
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- "text": "Jordan Bardella explique que le timing est mauvais."
 
 
 
 
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- "text": "Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue."
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- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats."
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- "text": "La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité."
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- "abstractive": {
82
- "text": "Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la france, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents."
83
  },
84
- "extractive": [
85
- {
86
- "speaker": "GA",
87
- "text": "D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne."
88
- }
89
- ]
90
- },
91
- {
92
- "abstractive": {
93
- "text": "Gabriel attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine le pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie."
94
  },
95
- "extractive": [
96
- {
97
- "speaker": "GA",
98
- "text": "Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens?"
99
  },
100
- {
101
- "speaker": "GA",
102
- "text": "Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit."
103
- }
104
- ]
105
- },
106
- {
107
- "abstractive": {
108
- "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine."
109
  },
110
- "extractive": [
111
- {
112
- "speaker": "JB",
113
- "text": "Y’as matière humanitaire et faire la guerre."
114
  },
115
- {
116
- "speaker": "JB",
117
- "text": "Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ?"
118
- }
119
- ]
120
- },
121
- {
122
- "abstractive": {
123
- "text": "Clémentine Autain explique que les votes négatif s'expliquait par la volonté de ne pas entrer en co bélligérence."
 
124
  },
125
- "extractive": [
126
- {
127
- "speaker": "GA",
128
- "text": "Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit."
129
  },
130
- {
131
- "speaker": "CA",
132
- "text": "Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté."
133
- }
134
- ]
135
- },
136
- {
137
- "abstractive": {
138
- "text": "Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subies par les français au résultat de ces sanctions"
 
139
  },
140
- "extractive": [
141
- {
142
- "speaker": "JB",
143
- "text": "Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats."
144
  },
145
- {
146
- "speaker": "JB",
147
- "text": "évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte."
148
- }
149
- ]
150
- }
151
- ],
152
- "Community_2" : [
153
- {
154
- "abstractive": {
155
- "text": "Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine."
156
  },
157
- "extractive": [
158
- {
159
- "speaker": "CA",
160
- "text": "C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine."
161
- }
162
- ]
163
- },
164
- {
165
- "abstractive": {
166
- "text": "Cependant, elle pense que Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
167
  },
168
- "extractive": [
169
- {
170
- "speaker": "CA",
171
- "text": "C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative."
172
- }
173
- ]
174
- },
175
- {
176
- "abstractive": {
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- "text": "Bardella est d’accord."
178
  },
179
- "extractive": [
180
- {
181
- "speaker": "JB",
182
- "text": "Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales."
183
- }
184
- ]
185
- },
186
- {
187
- "abstractive": {
188
- "text": "Selon lui, Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité."
189
  },
190
- "extractive": [
191
- {
192
- "speaker": "JB",
193
- "text": "La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité."
194
  },
195
- {
196
- "speaker": "JB",
197
- "text": "Il n'a pas fait campagne."
198
- }
199
- ]
200
- },
201
- {
202
- "abstractive": {
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- "text": "Attal rappelle que c’est un déplacement important."
 
204
  },
205
- "extractive": [
206
- {
207
- "speaker": "GA",
208
- "text": "D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne."
209
- }
210
- ]
211
- },
212
- {
213
- "abstractive": {
214
- "text": "Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Bardella et Autain contestent."
215
  },
216
- "extractive": [
217
- {
218
- "speaker": "GA",
219
- "text": "Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit."
220
- }
221
- ]
222
- },
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit."
226
  },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "GA",
230
- "text": "Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit."
231
  },
232
- {
233
- "speaker": "GA",
234
- "text": "On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer."
235
- }
236
- ]
237
- },
238
- {
239
- "abstractive": {
240
- "text": "Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant."
 
241
  },
242
- "extractive": [
243
- {
244
- "speaker": "CA",
245
- "text": "J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé."
246
  },
247
- {
248
- "speaker": "CA",
249
- "text": "Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé."
250
- }
251
- ]
252
- },
253
- {
254
- "abstractive": {
255
- "text": "Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen."
 
256
  },
257
- "extractive": [
258
- {
259
- "speaker": "GA",
260
- "text": "La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue."
261
  },
262
- {
263
- "speaker": "GA",
264
- "text": "Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre."
265
- }
266
- ]
267
- },
268
- {
269
- "abstractive": {
270
- "text": "Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement."
 
271
  },
272
- "extractive": [
273
- {
274
- "speaker": "CA",
275
- "text": "Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Bardella de changer de méthode"
282
  },
283
- "extractive": [
284
- {
285
- "speaker": "JB",
286
- "text": "Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats."
287
  },
288
- {
289
- "speaker": "JB",
290
- "text": "à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode"
291
- }
292
- ]
293
- }
294
- ]
295
- }
 
 
 
 
 
 
1
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2
  "id": 7,
3
  "Transcript": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. Est-ce que c'était le bon moment? C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. Ça a été prévu de longue date, alors est-ce qu'Emmanuel Macron pensait que c'était une simple formalité que ces élections législatives? Ou alors est-ce qu'il souhaite esquiver le débat? On voit bien qu'on a du mal à avoir des débats de fonds projet contre projet avec la Macronie. Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. Et qu'en effet la diplomatie c'est pas simplement des coups de fil, c'est aussi des déplacements, des prises de position qui s'incarnent. P1 : Jordan Bardella, bon ou mauvais timing? JB : Mauvais timing, me semble-t-il. Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. Pendant l'élection présidentielle, il nous a expliqué qu'on était en guerre et que cette guerre l'empêchait de débattre avant le premier tour de l'élection présidentielle. Nous étions effectivement en guerre, mais la France, elle, n'était pas en guerre. La France apporte son soutien à un État qui est membre de l'Europe, du continent européen, qui est attaqué par la Russie. La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. Il n'a pas fait campagne. Et de voir le président de la République en beaucoup de Français, juste avant de prendre l'avion avec les moteurs déjà allumés sur le tarmac, nous donner deux, trois petites consignes de vote, en nous disant « dimanche, vous votez pour la République » puis terminer, bonsoir, ça interroge. Et les Français qui aujourd'hui ont de plus en plus de mal à payer leurs factures, à sortir dans les rues en sécurité, se disent « mais est-ce que ce président de la République, est-ce qu'il s'intéresse à nous? Il y a une urgence sociale dont on va parler qui est celle du pouvoir d'achat, il a été lu il y a deux mois, il n'a strictement rien fait ». P2 : Est-ce qu'il a esquivé la campagne, comme le disent Clémentine Autain et Jordan Bardella? GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. Et ce sur quoi je veux insister, c'est que si l'élection présidentielle avait pris une tournure différente, ce moment important n'aurait pas eu lieu. P1 : C'est-à-dire ? GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? CA : Pas du tout. JB : Pas du tout. GA : Jean-Luc Mélenchon, c'est pas opposé à ce qu'on livre des armes aux Ukrainiens au début du conflit? CA : C’est ? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Je ne vais pas ressortir les votes au Parlement européen de vos délégations. CA : Allons-y. N'hésitez pas à le faire, non? GA : Je vais répondre maintenant à la deuxième question. P1 : Vous aurez la parole Clémentine autain bien évidemment. GA : C'était important que le président de la République s'y rende, et ce qu'on ne voyait pas sur les photos qui ont été diffusées, c'est qu'il n'y ait pas allé seul. Il y allait en coordination européenne avec le chancelier Scholtz et avec le président du Conseil Draghi. C'était très important que ça se fasse en coordination européenne. Vous savez quand vous choisissez un déplacement avec trois chefs d'État. Vous ne choisissez pas tout seul la date. Et ne vous en déplaise, le monde continue de tourner et la vie continue de se dérouler chez nos voisins européens malgré les élections législatives. Mais je pense que c'était important. Et pour finir et répondre à ce que disait Jordan Bardella quand il parle, des questions de pouvoir d'achat, des questions de sécurité, qui sont évidemment de vrais sujets. JB : On l’a vu avec le stade de France. GA : Et on va en débattre. Agir pour la résolution de ce conflit. On n'y est pas encore, c'est sûr. Mais en tout cas, on met beaucoup d'énergie pour y arriver. Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. C'est aussi agir pour notre sécurité collective qui est aujourd'hui menacée par une guerre. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? GA : On agit pour la fin de cette guerre. On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. Et dans le même temps, nous équipons les Ukrainiens pour leur permettre de se défendre. On n'y est pas encore à la sortie de cette guerre. Mais ce dont je suis persuadé, c'est que c'est la bonne stratégie pour à un moment arriver à une sortie diplomatique. Aucun des candidats que vous ne souteniez ne poussait pour cette stratégie. Il poussait pour que nous ne soutenions pas les Ukrainiens face à l'agression russe. P1 : Clémentine Autain ? CA : C'est faux. J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. Le débat auquel vous faites référence c'est le débat sur l'armement des Ukrainiens. Parce que c'est une question qui est une question accordée le complexe. Nécessairement complexe. Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. Donc c'est une question complexe. Quant au vote au Parlement européen c'est assez agaçant, je le dis d'emblée parce que je pense qu'au cours du débat ça va revenir plusieurs fois malheureusement. C'est qu'il y a un nombre d'erreurs, de falsifications de nos positions qui sont dites tous les jours sur les antennes depuis maintenant des semaines et ça commence à être fatiguant. Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. GA : Vous parlez du dernier vote, c'est sûr qu'au bout d'un moment avec la pression aussi je pense de l'électeur qui ne comprenait pas ce choix. Le rapport qui a été présenté en septembre 2021 avant qu'on rentre dans cette phase de la guerre sur la dénonciation des violences et des atteintes au droit de l'homme en Russie. Votre délégation, les députés insoumis qu'est-ce qu'ils ont voté? Ils ont voté contre ce rapport. La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. Non mais c'est factuel j'ai été voir les votes. Donc voilà, je le dis simplement. CA : Nous avons un temps de parole contraint, je ne vais pas utiliser mon temps de parole sur ce temps de sujet à répondre à ce que dit M. Attal. Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. Oui il y aura des choses à discuter avec le président de la République effectivement et on y viendra sur le débat européen, et nous assumerons en tout cas le gouvernement avec Jean-Luc Mélenchon assumera les désaccords avec le président de la République pour pouvoir appliquer un certain nombre de mesures et désobéir s'il le faut aux règles contraignantes de l'Union européenne si elle nous semble défavorable. P1 : On va reparler tout ça ce soir évidemment. CA : Voilà mais je voudrais que nos temps de paroles permettent de clarifier sur le fond des enjeux. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. Je suis parfaitement d'accord là-dessus. Ce que je veux juste te dire par là c'est que ceux qui demandent des efforts, et moi j'entendais l'autre jour au Parlement européen la présidente de la Commission européenne dire je vais demander au peuple européen nous allons demander au peuple européen de faire encore plus d'efforts. Mais voyez vous lorsque l’on parle de l'embargo sur le pétrole, vous pénalisez les automobilistes français et il y a beaucoup de français dans notre pays qui aujourd'hui voient exploser les prix des carburants et qui ne peuvent pas faire des efforts supplémentaires, et qui savent pertinemment que dans les prochains mois le carburant va continuer d'augmenter et que les embargos sur le pétrole vont accélérer la hausse des tarifs des carburants. P1 : Le carburant est l'un des thèmes très précis qui arrive dans une seconde. JB : Mais je veux juste dire une dernière chose. évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment. Clémentine Autain répond que c'est important que le président de la république aille à Kiev pour affirmer le soutien de la France. Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législatives pose question et empêche le débat. Jordan Bardella explique que le timing est mauvais. Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'Ukraine et la Russie est le bon. Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats. Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la France, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents. Gabriel Attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie. Clémentine Autain explique que les votes négatifs s'expliquaient par la volonté de ne pas entrer en co belligérance. Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subie par les Français au résultat de ces sanctions.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Les trois candidats débutent en parlant du départ impromptu d'Emmanuel Macron en période de législative. Ils s'accordent tous sur le fait que ce départ est une bénéfique et montre le soutien de la France à l'Ukraine, mais Clémentine Autain et Jordan Bardella déplorent le départ du président en période de législative, qui empêche les débats. Les candidats débattent ensuite des sanctions. Gabriel Attal expliquent que les sanctions ont pour but de finir la guerre le plus rapidement possible, Jordan Bardella explique que ces sanctions pèsent plus sur le peuple français que sur les Russes.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Jordan Bardella et Gabriel Attal débattent du conflit ukrainien. Clémentine Autain commence par saluer le voyage du Président à Kiev et son soutien à l’Ukraine. Cependant, elle pense que Emmanuel Macron profite de la situation pour être loin de la France et donc éviter le débat. Jordan Bardella est d’accord. Selon lui, Emmanuel Macron devrait davantage discuter des questions liées au pouvoir d'achat, à la sécurité et à l’identité. Gabriel Attal rappelle que c’est un déplacement important. Il accuse ses rivaux de ne pas avoir soutenu l’Ukraine au début de la crise, ce que Jordan Bardella et Clémentine Autain contestent. Gabriel Attal continue en rappelant que le Président s’est rendu en Ukraine avec ses homologues européens ; il ne pouvait donc choisir la date comme il le souhaitait. Il précise enfin que résoudre la crise ukrainienne, c’est lutter contre l’inflation, conséquence du conflit. Clémentine Autain explique que son mouvement soutient l’aide à l’Ukraine mais pas l’envoi d’armes pour ne pas être cobelligérant. Gabriel Attal la critique car son mouvement n’a pas voté les résolutions en faveur de l’Ukraine au parlement européen. Clémentine Autain botte en touche car selon elle ce n’est pas le moment de débattre de la question des votes au parlement. Jordan Bardella termine en critiquant les sanctions européennes qui pénalisent le peuple français, en particulier les sanctions sur le pétrole, lesquelles sont en plus inefficaces ; il convient donc pour Jordan Bardella de changer de méthode.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller? CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. CA : Donc effectivement on peut s'interroger, mais en tout cas je ne veux pas critiquer le fait qu'Emmanuel Macron aille à Kiev, je pense qu'il aurait pu le faire bien avant. JB : Mauvais timing, me semble-t-il. JB : Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens? GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. JB : Y’as matière humanitaire et faire la guerre. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. JB : Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ? CA : Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énergétiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte. ",
8
  "Extractive_2": "CA : C'était important en tout cas que le président de la République aille à Kiev affirmer le soutien de la France au peuple ukrainien qui est agressé par Vladimir Poutine. CA : C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative. JB : Je pense qu'il a eu raison de le faire, j'ai beaucoup de critiques à faire au président de la République, je pense qu'il a eu raison de le faire, mais ce délai il interroge et on a un peu le sentiment que le président de la République n'aime pas les campagnes électorales. JB : La France tout naturellement lui apporte son soutien, mais ça n'empêche pas le président de la République de débattre du pouvoir d'achat, de la sécurité, des questions d'identité. JB : Il n'a pas fait campagne. GA : D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne. GA : Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit. GA : Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit. GA : On agit pour mettre le plus de pression économique possible sur Vladimir Poutine et diplomatique pour que cette guerre finisse par lui coûter tellement cher qu'il soit contraint de renoncer. CA : J'ai envie de dire dans les heures qui ont suivi l'agression par Vladimir Poutine de l'Ukraine, Jean-Luc Mélenchon en particulier a fait un communiqué de presse extrêmement clair en expliquant qu'il y avait un agresseur et un agressé. CA : Parce que nous ne voulions pas être cobelligérants et que nous devons secourir le peuple qui est aujourd'hui agressé. GA : La résolution sur l'aide financière à l'Ukraine en février 2022 votre délégation elle n'a pas voté contre cette fois-ci elle s'est abstenue. GA : Le rapport qui condamne le déploiement militaire russe à la frontière de l'Ukraine en février 2022 vous avez voté contre. CA : Je ne dis pas que c'est pas un sujet important je dis que là en l'occurrence il s'agit de désigner une majorité à l'Assemblée nationale avec un premier ministre dont le pouvoir sur les questions des affaires étrangères vous le savez dans la 5e République et plutôt dévolu au président de la République. JB : Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats. JB : à partir du moment où les sanctions deviennent plus dures pour le peuple français que pour la Russie qui continue de s'enrichir puisque le rouble est un niveau historiquement haut alors il faut peut-être changer de méthode.",
9
+ "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Le présentateur débute en demandant si le président qui est parti à kiev est parti au bon moment."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Et d'abord l'image du jour, le président Emmanuel Macron qui est à Kiev aujourd'hui, qui a rencontré Volodymyr Zelensky, on va voir l'image de leur accolade, voilà, Clémentine Autain, est-ce que c'était le bon moment pour y aller?"
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  },
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+ {
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+ "text": "Clémentine Autain répond que c'est important que le président de la république aille à Kiev pour affirmer le soutien de la France."
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+ {
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+ "text": "C'est une vraie question, on s'interroge en effet sur ce calendrier à quelques jours du deuxième tour de l'élection législative."
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique aussi que le calendrier de ce déplacement à quelques jours du deuxième tour des élections législatives pose question et empêche le débat."
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la stratégie de créer un lien avec l'Ukraine et la Russie est le bon."
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+ "text": "Je partage ce qui a été dit, je pense que depuis le début de cette guerre le chef de l'État a fait le choix de maintenir un lien diplomatique à la fois avec la Russie, à la fois avec l'Ukraine, tout en essayant une forme de conciliation et une forme de dialogue."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella déplore cependant l'absence du président dans les débats."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique que c'est très important pour affirmer le soutien de la France, et qu'il ne pouvait pas faire autrement car le déplacement se fait avec d'autres présidents."
 
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "D'abord, ce que je veux dire, c'est que plus qu'une image, c'est un moment important dans cette crise ukrainienne, puisque ça a été l'occasion à la fois d'affirmer un soutien, un respect au combat que mènent les Ukrainiens pour se défendre, pour annoncer aussi des perspectives en matière de soutien militaire et d'intégration à l'Union Européenne."
88
+ }
89
+ ]
 
 
 
90
  },
91
+ {
92
+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal attaque ensuite Jean Luc Mélenchon et Marine Le Pen qui ont votés contre les sanctions contre la Russie."
 
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+ "text": "Est-ce que les deux candidats à la présidentielle que vous souteniez, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, se sont opposés dès le début de cette crise, à ce que nous soutenions les Ukrainiens?"
99
+ },
100
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+ "text": "Je vous ai pas interrompu, mais Jean-Luc Mélenchon, comme Marine Le Pen, se sont opposés à ce que nous accompagnons l'Ukraine en matière humanitaire et militaire dans ce conflit."
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+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine."
 
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+ "text": "Y’as matière humanitaire et faire la guerre."
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+ },
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
117
+ "text": "Quand Vous prenez un embargo sur le pétrole, vous agissez pour le pouvoir d'achat des Français ?"
118
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119
+ ]
120
  },
121
+ {
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+ "abstractive": {
123
+ "text": "Clémentine Autain explique que les votes négatifs s'expliquaient par la volonté de ne pas entrer en co belligérance."
 
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126
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Agir pour la résolution de ce conflit, c'est aussi agir pour le pouvoir d'achat des Français qui subissent une inflation parce qu'il y a ce conflit."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Le dernier vote au Parlement européen sur le paquet justement d'aide à l'Ukraine notre délégation, et là je ne parle pas simplement de tout le monde au sein de la nupes mais même de la délégation de la France insoumise a voté."
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+ ]
 
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que ces votes négatifs viennent de la punition subie par les Français au résultat de ces sanctions."
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+ "text": "Notre boussole à tous est évidemment la recherche de la paix et de faire en sorte qu'il n'y ait aucun des deux Etats qui se sentent humiliés pour faire en sorte qu'un jour ils puissent y avoir un dialogue et au moins un lien diplomatique entre les deux Etats."
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "évidemment qu'il faut prendre des sanctions contre les décideurs de guerre contre les dirigeants russes qui décident de cette guerre, mais il faut quand même souligner que les sanctions énerg��tiques, énergétiques, ne fonctionnent pas aujourd'hui parce qu'en vérité 75% des pays du monde continuent à avoir des relations commerciales avec la Russie, et donc les matières premières qui ne sont pas vendues à l'Europe sont vendues à l'Inde, à la chine, à l’égypte."
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+ "abstractive": {
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_3_Carburant.json CHANGED
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  "id": 52,
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  "Transcript": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? Parlons justement des carburants, la hausse des prix des carburants se poursuit au-delà de 2 euros, on sait bien que la ristourne de 18 centimes par litre en vigueur aujourd'hui ne sera pas éternelle Gabriel Attal, que proposez-vous pour la suite? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. Je rappelle qu'en moyenne dans la zone euro c'est plus de 8% d'inflation avec des prix de l'électricité, du gaz du carburant qui se sont envolés. on a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. Et donc on est en train de construire avec Bruno Le Maire ce dispositif qui sera présenté dans la loi pouvoir d'achat que nous présentons. P1 : ça c'est votre mesure, Jordan Bardella votre mesure, par exemple les 18 centimes dont on parlait à l'instant, vous les maintenez ? JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. Si on est amené encore aujourd'hui au mois de juin à parler du pouvoir d'achat alors que ça a été le sujet central que Marine Le Pen a imposé dans le débat public durant la campagne présidentielle, dix mois après le début de la campagne présidentielle, et même à l'issue de la campagne présidentielle avec un président qui a été réélu et qui aurait pu ces deux derniers mois agir, c'est bien que la question n'a pas été réglée il y a une étude de l’IPSOS hier qui est sortie et qui rappelle que la moitié des Français est aujourd’hui à dix euros près lorsqu’elle fait ses courses. Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. Pour nous ça devrait être un bien de première nécessité. Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. Il y a tellement de charges aujourd'hui sur les chefs d'entreprise il y a tellement de normes sur les chefs d'entreprise qu'ils n'ont plus aucune marge de manœuvre, donc les dispositifs qui ont été pris par le gouvernement ne sont pas des dispositifs pérennes et je pense que vous n'entendez pas la souffrance des Français. Il y a des millions de Français aujourd'hui qui ne peuvent plus acheter du bio, qui sont contraints de limiter leur déplacement, qui se déplacent uniquement pour aller travailler et qui le week-end ne peuvent plus sortir parce que le coût de la vie est devenu trop important, et je vais vous dire, il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. Donc vos mesures ont été profondément inefficaces et vous avez même menti Monsieur Lemaire je me rappelle au mois de janvier avait indiqué que les tarifs réglementés l'électricité n'augmenterait pas, les élections étant passées on a appris évidemment que tout cela allait augmenter. Quand à la France Insoumise, là c'est le Venezuela la démagogie. Donc moi je dis aux Français si vous voulez agir pour le pouvoir d'achat, mettez un bulletin de votre RN dans l’urne ce dimanche GA : D’abord Jordan Bardella dit, Emmanuel Macron n'a pas réglé de problèmes de l'inflation. Vous êtes député européen, vous êtes régulièrement en lien avec vos collègues d'autres pays européens, vous voyez bien que c'est un problème qui est mondial. Partout dans le monde il y a cette inflation qui est liée à la fois à la reprise économique post-COVID, et ensuite au conflit ukainien. Et nous sommes en France dans la zone euro le pays où l'inflation est la moins élevée, parce qu'on agit. Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. JB : Donc pas du montant de l'inflation. GA : Elles ont déjà été augmentée d'1,2% au mois de janvier. JB : Donc vous pendant 5 ans vous désindexez les pensions de retraite et à 3 jours des élections, vous vous dites si on réindexait les pensions de retraite par l'inflation. GA : L'inflation aujourd'hui est de 5,2%, les pensions des retraités ont été augmentées en janvier d'1,2%, nous augmentons de 4%, ça fait 5,2% avec les 2 revalorisations. Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. Et je pense que les Français qui nous écoutent ou qui nous regardent doivent être inquiets quand ils lisent ce programme parce que la réalité c'est que nous on s'engage à pas les augmenter, c'est qu'on va continuer à les baisser. P1 : Clémentine Autin vous avez le temps de lui répondre. CA : Alors nous avons un projet qui est la ligne Sparadrap. Je parle du pouvoir d'achat je viendrai sur les impôts. Parceque si à chaque fois qu'il raconte un mensonge sur le programme de la Nupes il faut commencer par ça. GA : Expliquez-nous que c'est pas un mensonge. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. Donc je vois pas de quoi vous parlez. GA : Vous supprimez la caution familiale et le caution conjugale. CA : Vous c'est du Sparadrap. M. Bardella tout ce qu'il veut faire c'est en fait enlever de l'argent des caisses de l'Etat, puisque à chaque fois il s'agit de supprimer. Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. C'est inacceptable. à aucun moment vous n'entendez ni chez M. Attal ni chez M. Bardella le fait que nous avons la nécessité de récupérer cet argent-là. Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. Et donc c'est possible, c'est possible de les taxer. Donc ça c'est la première chose c'est faire payer les profits qui permet de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État. Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. L'alimentation parce que la crise elle touche l'essence on en parle beaucoup, mais elle touche aussi l'alimentation, c'est à dire vraiment ce dont les français ont le plus besoin et en particulier les plus pauvres. Regardez la différence de la hausse des prix de l'inflation. Prenez le paquet de pâtes le paquet de pâtes, sur un an il a globalement augmenté de 15%, mais le paquet de pâtes premier prix lui a augmenté de 44%, c'est un double scandale, c'est un double scandale et on sait aujourd'hui que dans les hypermarchés par exemple les bouteilles d'huile quand vous y allez vous ne pouvez pas prendre 5 bouteilles d'huile parce que les gens prennent les bouteilles de peur que l'inflation soit encore plus grande, parce que les hypermarchés vous disent vous n'en prenez que deux. Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. P1 : Vous êtes pas si loin du programme de Jordan Bardella. JB : Combien ça vous coûte de faire tout ça. Parce que là c'est le c'est les spéculoos tout ça à un coût quand même. La baisse de la TVA c'est concret. CA : Alors monsieur Bardella, je vais offrir le programme à monsieur Attal et je vais inviter monsieur Bardella à regarder notre programme précisément chiffré, y compris avec les outils de la banque de France donc c'est très sérieux, et nous avons une balance sur 5 ans entre les recettes, parce que vous ce que vous oubliez à chaque fois c'est comment on fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. JB : pourquoi vous croyez que les chefs d'entreprise sont contre la hausse du smic ? CA : On peut pas mettre sur un même plan. JB : 97% des gens qui créent l'emploi en France sont des patrons de TPE PME il y en a beaucoup qui gagne beaucoup moins que leur salarié, donc je suis pas contre dogmatiquement la hausse du smic mais. CA : Tout à l'heure vous parlez d'augmenter les salaires. JB : Mais bien sûr mais avec ma mesure, on augmente de 10%, on propose aux chefs d'entreprise d'augmenter, on les incite à augmenter 10% les salaires, et ces 10% sont exonérés de cotisations patronales. Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Alors on est absolument pas d'accord sur ça, c'est à dire qu'il faut faire en sorte que les grandes entreprises qui quand même embauchent considérablement dans notre pays. Donc vous avez quand même une série d'entreprises qui ont les moyens, si elles arrêtent de reverser des dividendes, et si même on posait comme principe que quand on reverse des dividendes on ne peut pas en reverser proportionnellement plus que ce qu'on reverse aux salariés, à ceux qui travaillent, parceque je crois que ceux qui au fond défendent la valeur travail aujourd'hui, c'est nous, profondément, parce qu'on est pour que le travail rémunère. Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. Donc là aussi c’est gagnants gagnants et ensuite. P1 : Clémentine autain vous êtes entrain de vous échapper au niveau du temps de parole. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations. GA : Je vous repose la même question, on est un couple de classe moyenne inférieure comme on dit, qui gagne 4000€ à deux, on va dire que une personne gagne 2800€ et l'autre gagne 1200€, ils ont deux enfants, ils ont aujourd'hui grâce au quotient conjugal et au quotient familial une baisse d'impôts de l'ordre de 3000€ par an. Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : C'est très technique en fait, le quotient familial je voudrais pas qu'on perde du temps. Il y a un nombre de Français qui ne paient pas d'impôts donc ils ne sont pas concernés. GA : Je parle de ceux qui travaillent et paient moi. CA : Oui mais moi je suis en train de vous dire que déjà on est en train d'évacuer de la discussion, on va avoir là bien sûr. GA : Je vous pose une question sur ce sujet c'est important aussi les Français qui nous regardent qui travaillent, qui paient des impôts. CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. Si vous ouvrez le débat sur le quotient familial, qui est un débat que je connais bien parce que je suis militante féministe, c'est que le problème que ça pose c'est quand vous avez un enfant, quand vous gagnez beaucoup d'argent, vous avez une proportionnalité qui vous est déduite en fonction de votre enfant. Vous avez un enfant, vous avez une part mais. GA : Juste comment vous faites pour ce couple, je vous ai donné un exemple. CA : Mais parce que vous avez d'autres moyens, la progressivité des quatorze tranches et l'allocation à l'enfant. Et vous avez l'allocation à l'enfant donc on change de système, je pense que c'est assez complexe, c'est technique. Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. Je réponds je suis en train de répondre. C'est pas un système qui est juste du point de vue de la justice sociale, de la justice fiscale, puisque quand vous êtes riche vous avez une déduction qui est plus grande que quand vous avez moins d'argent. GA : Le couple dont je vous parle est-ce que vous le considérez comme riche? CA : Mais non. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat des français. Gabriel Attal débute en expliquant que la france a su garder une inflation plus faible que le reste de l'europe, à l'aide des blocage du prix du gaz et de l'électricité et la réduction du prix du carburant. Jordan Bardella explique vouloir mettre en place quatre grande mesures, la baisse de la tva de vingt à cinq virgule cinq pourcent sur l'énergie, le blocage des prix sur un panier de cent produits de première nécessité, la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation, et l'augmentation des salaires, en supprimant les charges sur les augmentations à échelle de 10% d'augmentation. Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation. Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts. Clémentine autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants. Clémentine Autain souhaite aussi taxer les super profits et les grands opérateurs pétroliers. Clémentine autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividentes, et l'augmentation du SMIC de 15%. Jordan Bardella explique que l'augmentation du smic est trop couteuse aux chefs de PME. Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commande mieux rempli grâce aux autres réformes de la france insoumise. Clémentine autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la france subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappel que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME.",
7
  "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ",
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  "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations.",
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- "text": "Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe."
52
- },
53
- {
54
- "speaker": "JB",
55
- "text": "Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance."
56
  },
57
- {
58
- "speaker": "JB",
59
- "text": "Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges."
60
- },
61
- {
62
- "speaker": "JB",
63
- "text": "Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé, en 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron."
64
- }
65
- ]
66
- },
67
- {
68
- "abstractive": {
69
- "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation."
 
70
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71
- "extractive": [
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- {
73
- "speaker": "GA",
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- "text": "Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet."
75
  },
76
- {
77
- "speaker": "GA",
78
- "text": "Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation."
79
- }
80
- ]
81
- },
82
- {
83
- "abstractive": {
84
- "text": "Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
85
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "GA",
89
- "text": "En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes."
90
- }
91
- ]
92
- },
93
- {
94
- "abstractive": {
95
- "text": "Clémentine autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants."
 
 
 
 
96
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- "extractive": [
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99
- "speaker": "CA",
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- "text": "Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système."
101
- }
102
- ]
103
- },
104
- {
105
- "abstractive": {
106
- "text": "Clémentine Autain souhaite aussi taxer les super profits et les grands opérateurs pétroliers."
107
  },
108
- "extractive": [
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- {
110
- "speaker": "CA",
111
- "text": "Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein."
112
  },
113
- {
114
- "speaker": "CA",
115
- "text": "Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers."
116
- }
117
- ]
118
- },
119
- {
120
- "abstractive": {
121
- "text": "Clémentine autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividentes, et l'augmentation du SMIC de 15%."
122
  },
123
- "extractive": [
124
- {
125
- "speaker": "CA",
126
- "text": "Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité."
127
  },
128
- {
129
- "speaker": "CA",
130
- "text": "Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne."
131
- }
132
- ]
133
- },
134
- {
135
- "abstractive": {
136
- "text": "Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commande mieux rempli grâce aux autres réformes de la france insoumise."
 
137
  },
138
- "extractive": [
139
- {
140
- "speaker": "CA",
141
- "text": "Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés."
142
- }
143
- ]
144
- },
145
- {
146
- "abstractive": {
147
- "text": "Clémentine autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts"
 
 
 
 
148
  },
149
- "extractive": [
150
- {
151
- "speaker": "GA",
152
- "text": "Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ?"
153
  },
154
- {
155
- "speaker": "CA",
156
- "text": "Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts."
 
 
 
 
 
 
 
157
  },
158
- {
159
- "speaker": "CA",
160
- "text": "Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
161
  },
162
- {
163
- "speaker": "CA",
164
- "text": "Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste"
165
- }
166
- ]
167
- }
168
- ],
169
- "Community_2" : [
170
- {
171
- "abstractive": {
172
- "text": "Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permises d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne)."
173
- },
174
- "extractive": [
175
- {
176
- "speaker": "GA",
177
- "text": "D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro."
178
- }
179
- ]
180
- },
181
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes."
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  },
185
- "extractive": [
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- {
187
- "speaker": "JB",
188
- "text": "écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas."
189
- }
190
- ]
191
- },
192
- {
193
- "abstractive": {
194
- "text": "Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %."
195
- },
196
- "extractive": [
197
- {
198
- "speaker": "JB",
199
- "text": "Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe."
200
  },
201
- {
202
- "speaker": "JB",
203
- "text": "Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance."
 
 
 
 
 
 
 
204
  },
205
- {
206
- "speaker": "JB",
207
- "text": "Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges."
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- }
209
- ]
210
- },
211
- {
212
- "abstractive": {
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- "text": "Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella."
 
 
 
 
 
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215
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- "text": "Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation."
219
- }
220
- ]
221
- },
222
- {
223
- "abstractive": {
224
- "text": "Autain quant à elle pense qu’Attal propose trop eu de choses et que Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées."
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- "text": "Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein."
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- }
231
- ]
232
- },
233
- {
234
- "abstractive": {
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- "text": "Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %."
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- "text": "Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité."
241
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- {
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne."
245
- }
246
- ]
247
- },
248
- {
249
- "abstractive": {
250
- "text": "Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC."
 
251
  },
252
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- {
254
- "speaker": "JB",
255
- "text": "Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face."
256
- }
257
- ]
258
- },
259
- {
260
- "abstractive": {
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- "text": "Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME"
262
  },
263
- "extractive": [
264
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- "speaker": "CA",
266
- "text": "Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations"
267
- }
268
- ]
269
- }
270
- ]
271
- }
 
 
 
 
 
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  "id": 52,
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  "Transcript": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? Parlons justement des carburants, la hausse des prix des carburants se poursuit au-delà de 2 euros, on sait bien que la ristourne de 18 centimes par litre en vigueur aujourd'hui ne sera pas éternelle Gabriel Attal, que proposez-vous pour la suite? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. Je rappelle qu'en moyenne dans la zone euro c'est plus de 8% d'inflation avec des prix de l'électricité, du gaz du carburant qui se sont envolés. on a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. Et donc on est en train de construire avec Bruno Le Maire ce dispositif qui sera présenté dans la loi pouvoir d'achat que nous présentons. P1 : ça c'est votre mesure, Jordan Bardella votre mesure, par exemple les 18 centimes dont on parlait à l'instant, vous les maintenez ? JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. Si on est amené encore aujourd'hui au mois de juin à parler du pouvoir d'achat alors que ça a été le sujet central que Marine Le Pen a imposé dans le débat public durant la campagne présidentielle, dix mois après le début de la campagne présidentielle, et même à l'issue de la campagne présidentielle avec un président qui a été réélu et qui aurait pu ces deux derniers mois agir, c'est bien que la question n'a pas été réglée il y a une étude de l’IPSOS hier qui est sortie et qui rappelle que la moitié des Français est aujourd’hui à dix euros près lorsqu’elle fait ses courses. Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. Pour nous ça devrait être un bien de première nécessité. Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. Il y a tellement de charges aujourd'hui sur les chefs d'entreprise il y a tellement de normes sur les chefs d'entreprise qu'ils n'ont plus aucune marge de manœuvre, donc les dispositifs qui ont été pris par le gouvernement ne sont pas des dispositifs pérennes et je pense que vous n'entendez pas la souffrance des Français. Il y a des millions de Français aujourd'hui qui ne peuvent plus acheter du bio, qui sont contraints de limiter leur déplacement, qui se déplacent uniquement pour aller travailler et qui le week-end ne peuvent plus sortir parce que le coût de la vie est devenu trop important, et je vais vous dire, il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. Donc vos mesures ont été profondément inefficaces et vous avez même menti Monsieur Lemaire je me rappelle au mois de janvier avait indiqué que les tarifs réglementés l'électricité n'augmenterait pas, les élections étant passées on a appris évidemment que tout cela allait augmenter. Quand à la France Insoumise, là c'est le Venezuela la démagogie. Donc moi je dis aux Français si vous voulez agir pour le pouvoir d'achat, mettez un bulletin de votre RN dans l’urne ce dimanche GA : D’abord Jordan Bardella dit, Emmanuel Macron n'a pas réglé de problèmes de l'inflation. Vous êtes député européen, vous êtes régulièrement en lien avec vos collègues d'autres pays européens, vous voyez bien que c'est un problème qui est mondial. Partout dans le monde il y a cette inflation qui est liée à la fois à la reprise économique post-COVID, et ensuite au conflit ukainien. Et nous sommes en France dans la zone euro le pays où l'inflation est la moins élevée, parce qu'on agit. Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. JB : Donc pas du montant de l'inflation. GA : Elles ont déjà été augmentée d'1,2% au mois de janvier. JB : Donc vous pendant 5 ans vous désindexez les pensions de retraite et à 3 jours des élections, vous vous dites si on réindexait les pensions de retraite par l'inflation. GA : L'inflation aujourd'hui est de 5,2%, les pensions des retraités ont été augmentées en janvier d'1,2%, nous augmentons de 4%, ça fait 5,2% avec les 2 revalorisations. Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. Et je pense que les Français qui nous écoutent ou qui nous regardent doivent être inquiets quand ils lisent ce programme parce que la réalité c'est que nous on s'engage à pas les augmenter, c'est qu'on va continuer à les baisser. P1 : Clémentine Autin vous avez le temps de lui répondre. CA : Alors nous avons un projet qui est la ligne Sparadrap. Je parle du pouvoir d'achat je viendrai sur les impôts. Parceque si à chaque fois qu'il raconte un mensonge sur le programme de la Nupes il faut commencer par ça. GA : Expliquez-nous que c'est pas un mensonge. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. Donc je vois pas de quoi vous parlez. GA : Vous supprimez la caution familiale et le caution conjugale. CA : Vous c'est du Sparadrap. M. Bardella tout ce qu'il veut faire c'est en fait enlever de l'argent des caisses de l'Etat, puisque à chaque fois il s'agit de supprimer. Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. C'est inacceptable. à aucun moment vous n'entendez ni chez M. Attal ni chez M. Bardella le fait que nous avons la nécessité de récupérer cet argent-là. Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. Et donc c'est possible, c'est possible de les taxer. Donc ça c'est la première chose c'est faire payer les profits qui permet de faire rentrer de l'argent dans les caisses de l'État. Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. L'alimentation parce que la crise elle touche l'essence on en parle beaucoup, mais elle touche aussi l'alimentation, c'est à dire vraiment ce dont les français ont le plus besoin et en particulier les plus pauvres. Regardez la différence de la hausse des prix de l'inflation. Prenez le paquet de pâtes le paquet de pâtes, sur un an il a globalement augmenté de 15%, mais le paquet de pâtes premier prix lui a augmenté de 44%, c'est un double scandale, c'est un double scandale et on sait aujourd'hui que dans les hypermarchés par exemple les bouteilles d'huile quand vous y allez vous ne pouvez pas prendre 5 bouteilles d'huile parce que les gens prennent les bouteilles de peur que l'inflation soit encore plus grande, parce que les hypermarchés vous disent vous n'en prenez que deux. Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. P1 : Vous êtes pas si loin du programme de Jordan Bardella. JB : Combien ça vous coûte de faire tout ça. Parce que là c'est le c'est les spéculoos tout ça à un coût quand même. La baisse de la TVA c'est concret. CA : Alors monsieur Bardella, je vais offrir le programme à monsieur Attal et je vais inviter monsieur Bardella à regarder notre programme précisément chiffré, y compris avec les outils de la banque de France donc c'est très sérieux, et nous avons une balance sur 5 ans entre les recettes, parce que vous ce que vous oubliez à chaque fois c'est comment on fait rentrer de l'argent dans les caisses de l'Etat. JB : pourquoi vous croyez que les chefs d'entreprise sont contre la hausse du smic ? CA : On peut pas mettre sur un même plan. JB : 97% des gens qui créent l'emploi en France sont des patrons de TPE PME il y en a beaucoup qui gagne beaucoup moins que leur salarié, donc je suis pas contre dogmatiquement la hausse du smic mais. CA : Tout à l'heure vous parlez d'augmenter les salaires. JB : Mais bien sûr mais avec ma mesure, on augmente de 10%, on propose aux chefs d'entreprise d'augmenter, on les incite à augmenter 10% les salaires, et ces 10% sont exonérés de cotisations patronales. Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Alors on est absolument pas d'accord sur ça, c'est à dire qu'il faut faire en sorte que les grandes entreprises qui quand même embauchent considérablement dans notre pays. Donc vous avez quand même une série d'entreprises qui ont les moyens, si elles arrêtent de reverser des dividendes, et si même on posait comme principe que quand on reverse des dividendes on ne peut pas en reverser proportionnellement plus que ce qu'on reverse aux salariés, à ceux qui travaillent, parceque je crois que ceux qui au fond défendent la valeur travail aujourd'hui, c'est nous, profondément, parce qu'on est pour que le travail rémunère. Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. Donc là aussi c’est gagnants gagnants et ensuite. P1 : Clémentine autain vous êtes entrain de vous échapper au niveau du temps de parole. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations. GA : Je vous repose la même question, on est un couple de classe moyenne inférieure comme on dit, qui gagne 4000€ à deux, on va dire que une personne gagne 2800€ et l'autre gagne 1200€, ils ont deux enfants, ils ont aujourd'hui grâce au quotient conjugal et au quotient familial une baisse d'impôts de l'ordre de 3000€ par an. Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : C'est très technique en fait, le quotient familial je voudrais pas qu'on perde du temps. Il y a un nombre de Français qui ne paient pas d'impôts donc ils ne sont pas concernés. GA : Je parle de ceux qui travaillent et paient moi. CA : Oui mais moi je suis en train de vous dire que déjà on est en train d'évacuer de la discussion, on va avoir là bien sûr. GA : Je vous pose une question sur ce sujet c'est important aussi les Français qui nous regardent qui travaillent, qui paient des impôts. CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. Si vous ouvrez le débat sur le quotient familial, qui est un débat que je connais bien parce que je suis militante féministe, c'est que le problème que ça pose c'est quand vous avez un enfant, quand vous gagnez beaucoup d'argent, vous avez une proportionnalité qui vous est déduite en fonction de votre enfant. Vous avez un enfant, vous avez une part mais. GA : Juste comment vous faites pour ce couple, je vous ai donné un exemple. CA : Mais parce que vous avez d'autres moyens, la progressivité des quatorze tranches et l'allocation à l'enfant. Et vous avez l'allocation à l'enfant donc on change de système, je pense que c'est assez complexe, c'est technique. Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. Je réponds je suis en train de répondre. C'est pas un système qui est juste du point de vue de la justice sociale, de la justice fiscale, puisque quand vous êtes riche vous avez une déduction qui est plus grande que quand vous avez moins d'argent. GA : Le couple dont je vous parle est-ce que vous le considérez comme riche? CA : Mais non. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat des Français. Gabriel Attal débute en expliquant que la France a su garder une inflation plus faible que le reste de l'Europe, à l'aide des blocage du prix du gaz et de l'électricité et la réduction du prix du carburant. Jordan Bardella explique vouloir mettre en place quatre grandes mesures, la baisse de la tva de vingt à cinq virgule cinq pourcent sur l'énergie, le blocage des prix sur un panier de cent produits de première nécessité, la réindexation des pensions de retraite sur l'inflation, et l'augmentation des salaires, en supprimant les charges sur les augmentations à échelle de 10% d'augmentation. Gabriel Attal explique qu'il souhaite aussi augmenter de 4% les pensions de retraite pour atteindre le taux de l'inflation. Gabriel Attal explique que la nupes souhaite augmenter les impôts. Clémentine Autain défend son programme en expliquant qu'elle souhaite créer de nouvelles tranches d'impôt sur le revenu, et que tous ceux qui gagnent moins de 4000 euros s'en sortent gagnants. Clémentine Autain souhaite aussi taxer les superprofits et les grands opérateurs pétroliers. Clémentine Autain souhaite aussi le blocage des prix, la taxation des dividendes, et l'augmentation du SMIC de 15%. Jordan Bardella explique que l'augmentation du SMIC est trop coûteuse aux chefs de PME. Clémentine Autain explique que les PME auront un carnet de commandes mieux rempli grâce aux autres réformes de la France insoumise. Clémentine Autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent du pouvoir d'achat. Gabriel Attal rappelle que la France subit une inflation plus basse que les autres pays européen, justifiant cela par les choix de son gouvernement, comme le blocage du prix du gaz ainsi que de la ristourne sur le prix du carburant. Pour le pouvoir d'achat, Jordan Bardella propose quatre mesures, la baisse de la TVA sur les carburants de 20 à 5.5%, le blocage des prix de cent produits de première nécessité, la réindexation des retraites sur l'inflation, et l'exonération des charges patronales sur toute augmentation de 10% du salaire des salariés. Gabriel Attal rappelle que son gouvernement augmente les pensions des retraites pour suivre l'inflation et supprime la redevance audiovisuelle. De son côté Clémentine Autain explique vouloir taxer les dividendes, augmenter le smic de 15%, bloquer les prix alimentaires, et taxer les opérateurs pétroliers. Clémentine Autain explique aussi que son parti supprime le quotient familial qui est une aide injuste qui favorise les plus riches.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Jordan Bardella et Clémentine Autain débattent de la question du pouvoir d’achat. Gabriel Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permis d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne). Il explique que les prix de l’énergie ont été bloqués fin 2021 et que l’État a subventionné l’essence. Jordan Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes. Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %. Gabriel Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella. Clémentine Autain quant à elle pense qu’Gabriel Attal propose trop eu de choses et que Jordan Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées. Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %. Jordan Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC. Clémentine Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : C'était le premier grand thème de cette émission, c'est maintenant ça a été un thème de friction ces derniers jours, quelle mesure pour protéger le pouvoir d'achat des français ? GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. GA : On a dès le mois de novembre dernier 2021, bloqué les prix du gaz, bloqué les prix de l'électricité, ce qui fait que contrairement à ce que nous voyons autour de nous, notamment en Espagne et en Italie, ou encore en Allemagne, il n'y a pas eu d'envolée de la facture d'électricité puisque les prix ont été bloqués. GA : On a mis en place des mesures avec notamment la ristourne carburant que vous évoquez, à laquelle va succéder un dispositif de soutien encore plus massif et ciblé pour ce qu'on appelle, j'aime pas trop ce terme les gros rouleurs, mais on pourrait dire les gros bosseurs, c'est-à-dire ceux qui doivent utiliser leur voiture pour aller travailler, faire un certain nombre de kilomètres, et ont une rémunération qui fait que l'augmentation du prix de l'essence ça les impacte énormément dans leur pouvoir d'achat. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. JB : Il y a 3 fois depuis 1960 où le pouvoir d'achat a baissé. JB : En 1960, en 2013, avec les mesures de François Hollande, et cette année avec Emmanuel Macron. GA : Je veux juste réagir parce qu'on parlait de la question du carburant, et Jordan Bardella a élargi, donc je veux élargir aussi, nous avons une loi sur le pouvoir d'achat qui est prête à être votée après les élections législatives, qui prévoit que les pensions de nos retraités seront revalorisées de 4% dès le mois de juillet. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. GA : En face de ça vous avez des projets d'augmentation d'impôts, vous avez un projet celui notamment de la Nupes qui écrit noir sur blanc qui vont augmenter massivement les impôts sur les Français, et notamment sur les classes moyennes. CA : Mais si c'est un mensonge vous parlez de la fiscalité, on veut faire 14 tranches, vous parlez pas que de l'impôt sur le revenu, moi je vous parle de ça, 14 tranches que nous voulons faire d'impôt, qui fait que tous ceux qui vont gagner moins de 4000 euros par personne vont sortir gagnants de ce nouveau système. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Et les surtaxes que nous voulons ce sont des surtaxes qui sont déjà mises en œuvre, vous parliez tout à l'heure de l'Italie, de l'Espagne, ou du Royaume-Uni, tout récemment et bien voilà trois pays qui ont décidé de voter une surtaxe pour les opérateurs pétroliers. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. CA : Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés. GA : Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ? CA : Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts. CA : Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez. CA : Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste. ",
8
  "Extractive_2": "GA : D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro. JB : écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas. JB : Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe. JB : Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance. JB : Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges. GA : Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation. CA : Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein. CA : Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité. CA : Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne. JB : Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face. CA : Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le détail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations.",
9
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
141
+ "text": "Donc ça c'est la première chose et la deuxième, les TPE, les PME ça nous a pas échappé, mais elles ont un autre sujet c'est le carnet de commande, hors quand vous avez des salaires comprimés de la majorité des Français, de ceux dont les dépenses sont des dépenses qu'on ne met pas en près dans un coin, qu'on ne met pas pour accumuler du patrimoine, mais qu'on dépense justement pour de la consommation qui répond aux besoins, et bien les petites entreprises et les moyennes entreprises elles ont besoin que ces carnet de commande soient augmentés."
142
+ }
143
+ ]
144
+ },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'elle souhaite supprimer le quotient familial qu'elle considère comme injuste, car elle baisse les impôts d'un taux fixe, avantageant les gens qui sont plus riches et qui paient plus d'impôts."
148
  },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "Gabriel Attal",
152
+ "text": "Vous supprimez le quotient conjugal et le quotient familial, comment est-ce que vous expliquez que leurs impôts n’augmentent pas ?"
153
+ },
154
+ {
155
+ "speaker": "Clémentine Autain",
156
+ "text": "Je vous dis que le quotient familial n'a un impact que pour ceux qui paient des impôts."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Clémentine Autain",
160
+ "text": "Vous avez beaucoup de Français parmi les plus pauvres et les plus impactés puisqu'on parlait du pouvoir d'achat sont des gens qui ne paient pas d'impôts parcequ’il ne gagnent pas assez."
161
+ },
162
+ {
163
+ "speaker": "Clémentine Autain",
164
+ "text": "Sauf que vous voyez bien quand vous gagnez plus d'argent ça vous diminue plus les impôts que quand vous gagnez moins d’argent, donc c’est un système qui n'est pas juste"
165
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+ ]
167
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168
+ ],
169
+ "Community_2": [
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Gabriel Attal commence par rappeler que les mesures du Président ont permis d’avoir l’inflation la plus faible de la zone euro (5 % contre plus de 8% en moyenne)."
173
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "D'abord merci de rappeler qu'on a beaucoup agi pour limiter l'envoler des prix dans notre pays il y a aujourd'hui une inflation qui est élevée trop élevée en France, au-dessus de 5% mais qui reste la plus faible de la zone euro."
178
+ }
179
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
180
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181
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella pense que la mesure sur l’essence est inutile car les prix à la pompe sont surtout constitués de taxes."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
184
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "écoutez sur les carburants il y a 60% de taxes, donc on peut si vous voulez donner de la main droite, pour reprendre le double de la main gauche, mais ça ne fonctionne pas."
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+ ]
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+ },
192
+ {
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+ "abstractive": {
194
+ "text": "Il propose quatre grandes mesures pour soutenir le pouvoir d’achat : la baisse de la TVA sur l’énergie, la suppression de la TVA sur 100 produits de première nécessité, l’indexation des pensions de retraite sur l’inflation, et la suppression des cotisations patronales en cas d’augmentation salariale de 10 %."
195
  },
196
+ "extractive": [
197
+ {
198
+ "speaker": "Jordan Bardella",
199
+ "text": "Nous proposons nous 4 grandes mesures, la première grande mesure c'est la baisse de la TVA de 20% à 5,5% sur l'énergie, l'électricité, le gaz, le fuel on baisse la TVA de 20 à 5,5%, c'est en train de devenir aujourd'hui se chauffer comme se déplacer un produit de luxe."
200
+ },
201
+ {
202
+ "speaker": "Jordan Bardella",
203
+ "text": "Deuxième mesure d'urgence un panier de 100 produits de première nécessité qui soit totalement exempté de TVA, le riz, les couches pour bébé, les pâtes, les produits hygiéniques pour les femmes, on sort complètement la TVA tant que l'inflation sera d'un point supérieur à la croissance."
204
+ },
205
+ {
206
+ "speaker": "Jordan Bardella",
207
+ "text": "Troisièmement on réindexe les pensions de retrait sur l'inflation, parce que depuis 2013 les pensions de retrait sont sous indexés, désindexés de l'inflation, merci Emmanuel Macron qui avant d'être président était ministre de l'économie, et enfin il faut évidemment augmenter les salaires, parce que tout augmente sauf les salaires, et nous souhaitons notamment passer un deal gagnant-gagnant avec les chefs d'entreprise, vous augmentez de 10% tous vos salaires, ces dix pourcents sont exemptés de charges."
208
+ }
209
+ ]
210
  },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "Gabriel Attal lui répond que les pensions ont déjà été augmentées, mais c’est insuffisant pour Bardella."
214
+ },
215
+ "extractive": [
216
+ {
217
+ "speaker": "Gabriel Attal",
218
+ "text": "Il y a des mesures de pouvoir d'achat pour les Français qui travaillent avec des baisses d'impôts, la suppression de la redevance audiovisuelle en garantissant bien sûr l'indépendance et les moyens du service public, des mesures pour les travailleurs indépendants, les commerçants, les artisans, les agriculteurs qui sont au niveau du SMIC gagneront 550€ de plus par an grâce aux baisses de cotisation."
219
+ }
220
+ ]
221
  },
222
+ {
223
+ "abstractive": {
224
+ "text": "Clémentine Autain quant à elle pense qu’Gabriel Attal propose trop eu de choses et que Jordan Bardella n’a pas les moyens de financer les mesures évoquées."
225
+ },
226
+ "extractive": [
227
+ {
228
+ "speaker": "Clémentine Autain",
229
+ "text": "Nous ce qu'on veut c'est faire payer les profiteurs de crise, c'est-à-dire taxer à la source là où justement pendant la crise Covid alors que nous avons la crise Covid alors que nous avons la guerre en Ukraine, on a des opérateurs comme Total qui sont capables d'engranger des profits historiques jusqu'à reverser 8 milliards de dividendes tout récemment pendant que à la pompe vous avez des gens qui ont besoin de 100 euros pour faire le plein."
230
+ }
231
+ ]
232
  },
233
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Selon elle, il faut taxer les super profits, bloquer les prix et augmenter le SMIC de plus de 15 %."
 
236
  },
237
+ "extractive": [
238
+ {
239
+ "speaker": "Clémentine Autain",
240
+ "text": "Ensuite ce que nous voulons c'est bloquer les prix, nous l'avons dit, nous le redisons c'est très facile à faire c'est même un décret puisque l'article L410-2 du code du commerce nous permet de le faire, Emmanuel Macron l'avait fait au moment du gel hydroalcoolique et des masques, ça a déjà été fait en 1991 par Rocard donc on bloque les prix des produits de première nécessité."
241
+ },
242
+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
244
+ "text": "Donc je dis faire payer, taxer les dividendes, bloquer les prix et ensuite augmenter les salaires donc le SMIC, plus 15% ce qui le porte immédiatement à 1 500€, augmenter les minimas sociaux pour que personne, je dis bien personne."
245
+ }
246
+ ]
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  },
248
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella pense que les petites entreprises ne pourront pas assumer une telle hausse du SMIC."
251
+ },
252
+ "extractive": [
253
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
255
+ "text": "Votre hausse du smic ce sont les chefs d'entreprise qui vont la payer parce que c'est tout autant d'augmentation de charges que eux vont devoir payer alors qu'ils n'arrivent déjà plus à faire face."
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain suggère alors une possible compensation pour les TPE et PME."
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Il faut regarder dans le détail il faut regarder dans le d��tail comment compenser pour les TPE et les PME pour que cette augmentation du SMIC permette des augmentations"
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  "Transcript": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. Lorsque les français entendent puisque d'ailleurs c'est la seule mesure sur laquelle il s'est présenté durant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron qui veut faire travailler les français jusqu'à 65 ans, ils se disent mais comment je vais faire, ne serait-ce qu'aujourd'hui pour aller jusqu'à 62 ans et 8 mois à l'issue de la réforme touraine. Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. Mais les français perçoivent la brutalité de votre projet, et la brutalité de cette mesure comme une injustice. Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. 1000€ garantie avec derrière l'ensemble des baisses de taxes que nous souhaitons faire notamment sur l'énergie, parce qu'il y a des retraités dans notre pays qui vivent voyez-vous avec 8€ par jour, et qui sont parfois son contraint, soit de sauter des repas, soit de travailler alors qu’ils sont à la retraite. Moi la semaine dernière j'étais dans le nord de la Gironde j'ai rencontré un couple de viticulteurs, et ce couple de viticulteurs avec qui nous parlions du travail saisonnier vous savez qu'ils ont de plus en plus de mal à trouver des travailleurs saisonniers, m’on dit, nous nos travailleurs saisonniers ce sont des retraités, ce sont des gens qui ont 62, 63 64, 65 ans et qui, parce que le niveau de retraite est trop bas, parce que le gouvernement a aussi désindexé les pensions de retraite de l'inflation, parce que le reste à charge sur la facture de gaz ou d'électricité est trop important nous n'arrivons plus à vivre et nous sommes contraints de recommencer à travailler. Donc votre modèle il est profondément injuste, il est profondément brutal, et peut-être que juste après on aura l'occasion de parler du nombre d'annuités. P2 : Et d'abord Gabriel Attal va vous répondre. JB : Oui la retraite on a déjà eu ce débat et j'ai toujours pas ma réponse. P1 : Vous l'aurez peut-être ce soir. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. Tout ça implique des dépenses, et la vraie différence entre vous et nous, c'est que nous nous assumons de dire comment nous allons financer ces dépenses. Oui, qu'il y a une part d'effort. Parce que vous vous expliquez à tout le monde on va vous faire des cadeaux, vous allez avoir des plus grandes retraites et en même temps partir plus tôt, on va dépenser plein d'argent ici, plein d'argent là, etc. Vous mettez en petit les augmentations d'impôts dans votre programme comme je les ai relevé tout à l'heure, mais c'est important de les mettre en avant. CA : Non non la taxation du capital c’est en gros. GA : Pardon, je vous ai pas interrompu. CA : Si, si, plusieurs fois d’ailleurs. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Je peut vous donner un exemple. GA : On assume de dire les réformes que nous ferons on n'a pas de projet caché contrairement à. JB : Si, c'est de faire bosser plus longtemps un ouvrier qu'un cadre. Donc 65 ans on en a déjà parlé ensemble, mais c'est bien qu'on rafraîchisse un peu la mémoire de ceux qui nous regardent. 65 ans avec 43 annuités, vous êtes ouvriers vous commencez à travailler à 21 ans, vous rentrez sur le marché du travail par exemple à 21 ans. il vous faut donc 44 annuités pour pouvoir partir à l'âge de départ légal de 65 ans. Quand vous êtes un cadre par exemple à travailler chez McKinsey, vous rentrez sur le marché du travail à 22 ans après un bac +5. Il vous faut donc 43 annuités pour arriver à 65 ans. Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. Je n'ai rien contre les cadres, mais il est parfaitement normal qu'un ouvrier qui travaille tôt, dur, qui n'a pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés durant l'été, qui sont chauffés en hiver, il a le droit à partir à la retraite en bonne santé sans avoir le dos cassé et les bras cassés. Et surtout même pour les femmes, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne notamment pour les femmes depuis 10 ans. P1 : Gabriel Attal vous répond sur cet exemple la. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. Infirmière vous avez aussi des conditions de pénibilité. Nous on croit aussi à la démocratie sociale, aux partenaires sociaux, on va construire avec cette réforme et on va voir avec quelles sont les conditions de pénibilité dont il faut tenir compte, et encore une fois je veux dire. JB : Avec Emmanuel Macron si vous rentrez sur le marché du travail comme ouvrier à 21 ans, vous allez donc devoir cotiser plus longtemps que si vous avez la chance d'être diplômé, d'avoir un environnement plutôt favorable, et de rentrer sur le marché de travail à 22 ans. GA : Il y aura un âge de départ anticipé justement pour les personnes qui ont eu des métiers pénibles et une carrière pénible. JB : ça veut dire quoi à partir de quel âge, nous, notre réforme elle est concrète. GA : Votre réforme elle coûte la moitié du PIB du portugal. Elle sera financée par une augmentation d'impôts. Nous on assume de dire comment on finance nos revenus. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? 500 milliards d'euros de dette supplémentaire depuis 2017 et vous osez nous donner des leçons d’économies ? P2 : Clémentine Autain n'a pas répondu sur les retraites, il faut que l'on le connaisse c'est bon c'est exprimé aussi puisque vous dites vous aussi départ à la retraite à 60 ans que vous êtes d'accord avec Jordan Bardella ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. Et pour quelle raison nous voulons ? Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. Or je n'ai pas entendu depuis tout à l'heure la réalité du projet du gouvernement en place, c'est clairement de vouloir nous faire partir à 65 ans, c'est-à-dire de rendre l'âge de départ à la retraite à 65 ans. Dans cette élection il y a une forme de référendum, si vous voulez la retraite à 60 ans il faut mettre le bulletin de vote avec le V, si vous voulez la retraite à 65 ans, continuons à voter Macron ou abstenez-vous.C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes. P1 : Beaucoup de gens n'arrivent pas à 60 ans avec 40 annuités. CA : Exactement et c'est pourquoi nous disons que le minimum vieillesse sera revalorisé de telle sorte comme je disais tout à l'heure, que personne ne puisse vivre en dessous de 1100 euros. Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. GA : Même des gens qui n'ont pas travaillé ? C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Non absolument pas, Vous n'avez pas compris le système. Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. ��a c'est ce qu'on appelle le système de la double peine, donc nous on veut supprimer cette double peine. Il y a bien une différence entre ceux qui ont une carrière complète et ceux qui ne l'ont pas, mais nous ne voulons que personne ne soit sur le bord du chemin et que chacun puisse partir au moins en pouvant vivre dignement à l'âge de la retraite à 60 ans. C'est vraiment un projet très différent, et qui repose aussi sur une autre analyse de la société parce que nous voulons partager le temps de travail. Et moi j'aimerais bien que monsieur Attal nous explique comment on peut espérer sortir du chômage de masse avec une société dans laquelle d'ailleurs tant de gens, tant de gens, y compris des ouvriers se retrouvent à 65 ans, parce qu'ils n'ont pas un pot de départ dans leur emploi et ensuite ils vont à la retraite, souvent ils passent par la case chômage où la case même RSA. Parce qu'il n'y a pas d'emploi. Vous savez qu'en France, un chiffre moi qui ne laisse pas de me frapper, vous avez un emploi pour treize chômeur, donc il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. C'est pas vrai, le cirque que vous raconte la Macronie en vous expliquant qu'il suffit de traverser la rue pour aller trouver un emploi. P1 : Vous dites chômage de masse Gabriel Attal ? CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Vous confirmez qu'avec votre système quelqu'un qui a commencé à travailler à 20 ans dans un bureau, et qui a travaillé toute sa carrière dans un bureau, partira plus tôt avec sa retraite à taux plein, qu’un ouvrier qui a commencé à travailler à 22 ans. Puisqu'il faut quarantaine annuité pour partir avec sa retraite à taux plein ? JB : C'est le même problèmem que vous en fait ! Même niveau d'impréparation CA : M. Bardela vous débarquez sur les retraites on vous a pas vu, on a fait des nuits et des jours de débat, non mais sans rire c'est incroyable, on a fait des nuits et des jours, je parle du rassemblement national. J'ai fait les nuits et les jours avec mon collègue sur les retraites, on était chef de file tous les deux, on l'a fait le débat. On l'a fait le débat dans le menu détail alors en termes d'impréparation on a quand même levé des lièvres, parfois on aurait pu rire si les choses n'étaient pas aussi graves. Mais M. Bardela nous n'avons absolument pas entendu le son de la voix de Marine Le Pen. JB : Si monsieur mélenchon était si crédible, peut être qu’il serait au second tour de l’élection présidentielle. CA : Maintenant vous avez plié bagages, on est au courant, vous avez dit que cette élection ne vous concernait plus et que vous essayez d'avoir un groupe avec M. Zemmour, vous réglez vos petites histoires d’extrême droite. JB : Vous réglez vos histoires avec M. Macron. CA : Nous on veut gouverner le pays M. Bardella, on a pas renoncé. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. Partout où la République en marche n'est pas qualifiée, vous appelez à voter pour qui ? Pour la nupes. C'est bien beau ce cinéma sur les plateaux de télévision, mais la vérité c'est qu'ils sont d'accord, c'est qu'ils sont d'accord, et dans aucune autre démocratie du monde le pouvoir en place choisit son opposition. Quand le pouvoir en place choisit son opposition, c'est que l'opposition n'est pas l'opposition. Alors moi je dis aux français, si ils veulent des députés qui vont s'opposer à la retraite à 65 ans, au saccage social, et qui vont défendre à l'assemblée dès le mois de juin une réforme de retraite juste avec un départ à l'âge légal plus tôt pour tous les français qui travaillent dur, et qui nous regardent ce soir, et bien vous glissez dans les 200 circonscriptions où nous sommes qualifiés au second tour, un bulletin rassemblement national à ces élections. P1 : Gabriel Attal vous aviez la parole. GA : J'avais une autre question pour Mme Autain. P1 : Le problème c'est que si vous posez systématiquement des questions à Clémentine Autain sans répondre aux questions. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans. JB : Vous avez voté pour qui Mme Autain au second tour l'élection présidentielle ? CA : J’ai voté contre vous ça c'est sûr, pas une voie pour vous, jamais. JB : Vous avez voté pour Emmanuel Macron, dites le. C’est formidable, vous voulez vous opposer à quelqu'un pour qui vous avez voté. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA: Vous n'allez pas parler de votre projet plutôt que de passer votre temps, là. GA : On est là aussi pour se poser des questions. CA : Non mais il est peut-être encore dans les cartons parce qu'on l'a pas vu votre projet. GA : J'expliquais mon projet, mais vous voulez m'empêcher de vous poser des questions parce que vous ne voulez pas que les Français aient ces informations. Il est écrit que ça sera financé par une augmentation de 0,25 points des cotisations vieillesse. Donc ça veut dire que vous allez augmenter les cotisations sur le travail. CA : Mais nous allons augmenter les salaires. Donc au total, les Français vont y gagner. GA : Donc ça veut dire qu'une personne qui gagne, on va dire 2000 euros, elle gagnera 300 euros de moins sur l'année parce que vous augmentez ces cotisations de 0,25 points? CA : 0,25 points. Alors je reviens sur la CRDS. GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. P1 : Mais vous dites que les salaires vont augmenter. Comment? CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. Donc déjà c'est une augmentation qui est prévue par la loi. P1 : Et les autres salaires? CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. Donc voilà, on veut relancer une négociation salariale par branche pour permettre de tirer vers le haut l'ensemble des salaires. C'est la première chose. Mais je reviens sur ma question sur la CRDS. La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. C'est 0,5, ça devait s'arrêter en 2023. Et au moment de la crise Covid, la Macronie a décidé de le porter dix ans de plus. D'accord ? Mais alors, on supprime la flat-taxe, on supprime l'impôt sur la grande fortune pour les hyper-riches, ça y a pas de sujet, absolument aucun problème, mais en revanche, pour la feuille de paye et le 0,5, ça, on le maintient. Donc ce sont les salariés qui payent la crise Covid pendant que les grandes entreprises s’en mettent plein les poches. P1 : Gabriel Attal, vous répondez sur la CRDS, s'il vous plaît. Ne posez pas d’autres question, s'il vous plaît. GA : On parle d'impôts qui existent et effectivement, on n'a pas encore supprimé tous les impôts. On ne les supprime pas tous, parce qu'on a besoin d'impôts pour financer nos services publics. Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. On l'a vu tout à l'heure avec les suppressions de quotients familiales et conjugales. On le voit avec cette hausse de 0,25 points sur les salaires, des cotisations sur les salaires que vous venez de confirmer. Il y a aussi le rabotage que vous faites sur le crédit d'impôt emploi à domicile, tous ceux qui nous écoutent qui ont une nounou à domicile ou des personnes âgées qui ont une personne qui vient les aider pour le ménage ou autre. Vous allez baisser d'un milliard d'euros la dépense fiscale liée au crédit d'impôt aide à domicile. Il y a 5 millions de personnes qui en bénéficient, encore une fois pour une nounou du ménage ou autre. Ça veut dire que c'est 200 euros d'impôt en plus, sur l'année, puisque vous rabotez ce crédit d'impôt. C'est quand même des sujets qui sont très concrets pour les gens qui nous écoutent. Je me permets, après avoir présenté notre projet, comme je l'ai fait sur les retraites, comme je l'ai fait sur l'environnement, comme je peux le faire su rtout, d'interroger les autres candidats sur leur projet. C'est quand même ça un débat. Et ça répond à ce que vous disiez au début de cette émission, quand vous disiez qu'il n'y avait pas eu de débat au moment des législatives. Il y a un débat, il est a en train d'avoir lieu, projet contre projet. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Jordan Bardella explique que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage. Jordan bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois. Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées. Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités. Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers. Gabriel Attal explique que son projet prendras en compte la pénibilité. Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros. Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers. Gabriel Attal explique que Clémentine autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points. Clémentine Autain explique que cette augmentation des impôts est rattrapée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après gabriel attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de clémentine autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Bardella Attal et Autain discutent de la question des retraites. Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans. Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Bardella rappelle alors qu’Autain a préféré Macron à le Pen au second tour des présidentielle, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ",
8
  "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "JB",
28
- "text": "je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "JB",
32
- "text": "Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Jordan Bardella explique que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage."
39
- },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "JB",
43
- "text": "Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre."
44
- }
45
- ]
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- },
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- {
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- "text": "Jordan bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois."
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- "text": "Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€."
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- },
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- "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées."
 
 
 
 
61
  },
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- "extractive": [
63
- {
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- "speaker": "GA",
65
- "text": "La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela."
66
- }
67
- ]
68
- },
69
- {
70
- "abstractive": {
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- "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités."
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- "text": "Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ."
81
- }
82
- ]
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- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers."
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- "text": "Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte."
92
- }
93
- ]
94
- },
95
- {
96
- "abstractive": {
97
- "text": "Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros."
98
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- "speaker": "CA",
102
- "text": "Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans."
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104
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
107
  },
108
- {
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- "speaker": "CA",
110
- "text": "C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes."
111
- }
112
- ]
113
- },
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- {
115
- "abstractive": {
116
- "text": "Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers."
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- "speaker": "GA",
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- "text": "C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant."
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- "text": "Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
126
  },
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129
- "text": "Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi."
130
- }
131
- ]
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- },
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- "text": "Gabriel Attal explique que Clémentine autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points."
 
 
 
 
 
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- "text": "Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans."
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153
- {
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
156
  },
157
- {
158
- "speaker": "CA",
159
- "text": "La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant."
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- "Community_2" :[
165
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- "abstractive": {
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- "text": "Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans."
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- "speaker": "JB",
172
- "text": "Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités."
173
  },
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- {
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- "speaker": "JB",
176
- "text": "Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo."
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179
- },
180
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- "text": "Il défend également une pension minimale de 1000 euros."
 
183
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188
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€."
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- }
193
- ]
194
- },
195
- {
196
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197
- "text": "Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité."
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201
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206
- {
207
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208
- "text": "Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légale de départ à 65 ans."
209
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- "extractive": [
211
- {
212
- "speaker": "GA",
213
- "text": "On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans."
214
- }
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- ]
216
- },
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218
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- "text": "Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre."
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- "text": "Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte."
225
- }
226
- ]
227
- },
228
- {
229
- "abstractive": {
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- "text": "Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans."
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  },
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- "extractive": [
233
- {
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- "speaker": "GA",
235
- "text": "Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans."
236
- }
237
- ]
238
- },
239
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240
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241
- "text": "Il critique ensuite le financement de la mesure des retraite de Bardella."
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- "text": "C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ?"
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum."
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- "text": "Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans."
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite."
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  "Transcript": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. Lorsque les français entendent puisque d'ailleurs c'est la seule mesure sur laquelle il s'est présenté durant l’élection présidentielle, Emmanuel Macron qui veut faire travailler les français jusqu'à 65 ans, ils se disent mais comment je vais faire, ne serait-ce qu'aujourd'hui pour aller jusqu'à 62 ans et 8 mois à l'issue de la réforme touraine. Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. Mais les français perçoivent la brutalité de votre projet, et la brutalité de cette mesure comme une injustice. Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. 1000€ garantie avec derrière l'ensemble des baisses de taxes que nous souhaitons faire notamment sur l'énergie, parce qu'il y a des retraités dans notre pays qui vivent voyez-vous avec 8€ par jour, et qui sont parfois son contraint, soit de sauter des repas, soit de travailler alors qu’ils sont à la retraite. Moi la semaine dernière j'étais dans le nord de la Gironde j'ai rencontré un couple de viticulteurs, et ce couple de viticulteurs avec qui nous parlions du travail saisonnier vous savez qu'ils ont de plus en plus de mal à trouver des travailleurs saisonniers, m’on dit, nous nos travailleurs saisonniers ce sont des retraités, ce sont des gens qui ont 62, 63 64, 65 ans et qui, parce que le niveau de retraite est trop bas, parce que le gouvernement a aussi désindexé les pensions de retraite de l'inflation, parce que le reste à charge sur la facture de gaz ou d'électricité est trop important nous n'arrivons plus à vivre et nous sommes contraints de recommencer à travailler. Donc votre modèle il est profondément injuste, il est profondément brutal, et peut-être que juste après on aura l'occasion de parler du nombre d'annuités. P2 : Et d'abord Gabriel Attal va vous répondre. JB : Oui la retraite on a déjà eu ce débat et j'ai toujours pas ma réponse. P1 : Vous l'aurez peut-être ce soir. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. Tout ça implique des dépenses, et la vraie différence entre vous et nous, c'est que nous nous assumons de dire comment nous allons financer ces dépenses. Oui, qu'il y a une part d'effort. Parce que vous vous expliquez à tout le monde on va vous faire des cadeaux, vous allez avoir des plus grandes retraites et en même temps partir plus tôt, on va dépenser plein d'argent ici, plein d'argent là, etc. Vous mettez en petit les augmentations d'impôts dans votre programme comme je les ai relevé tout à l'heure, mais c'est important de les mettre en avant. CA : Non non la taxation du capital c’est en gros. GA : Pardon, je vous ai pas interrompu. CA : Si, si, plusieurs fois d’ailleurs. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Je peut vous donner un exemple. GA : On assume de dire les réformes que nous ferons on n'a pas de projet caché contrairement à. JB : Si, c'est de faire bosser plus longtemps un ouvrier qu'un cadre. Donc 65 ans on en a déjà parlé ensemble, mais c'est bien qu'on rafraîchisse un peu la mémoire de ceux qui nous regardent. 65 ans avec 43 annuités, vous êtes ouvriers vous commencez à travailler à 21 ans, vous rentrez sur le marché du travail par exemple à 21 ans. il vous faut donc 44 annuités pour pouvoir partir à l'âge de départ légal de 65 ans. Quand vous êtes un cadre par exemple à travailler chez McKinsey, vous rentrez sur le marché du travail à 22 ans après un bac +5. Il vous faut donc 43 annuités pour arriver à 65 ans. Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. Je n'ai rien contre les cadres, mais il est parfaitement normal qu'un ouvrier qui travaille tôt, dur, qui n'a pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés durant l'été, qui sont chauffés en hiver, il a le droit à partir à la retraite en bonne santé sans avoir le dos cassé et les bras cassés. Et surtout même pour les femmes, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne notamment pour les femmes depuis 10 ans. P1 : Gabriel Attal vous répond sur cet exemple la. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. Infirmière vous avez aussi des conditions de pénibilité. Nous on croit aussi à la démocratie sociale, aux partenaires sociaux, on va construire avec cette réforme et on va voir avec quelles sont les conditions de pénibilité dont il faut tenir compte, et encore une fois je veux dire. JB : Avec Emmanuel Macron si vous rentrez sur le marché du travail comme ouvrier à 21 ans, vous allez donc devoir cotiser plus longtemps que si vous avez la chance d'être diplômé, d'avoir un environnement plutôt favorable, et de rentrer sur le marché de travail à 22 ans. GA : Il y aura un âge de départ anticipé justement pour les personnes qui ont eu des métiers pénibles et une carrière pénible. JB : ça veut dire quoi à partir de quel âge, nous, notre réforme elle est concrète. GA : Votre réforme elle coûte la moitié du PIB du portugal. Elle sera financée par une augmentation d'impôts. Nous on assume de dire comment on finance nos revenus. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? 500 milliards d'euros de dette supplémentaire depuis 2017 et vous osez nous donner des leçons d’économies ? P2 : Clémentine Autain n'a pas répondu sur les retraites, il faut que l'on le connaisse c'est bon c'est exprimé aussi puisque vous dites vous aussi départ à la retraite à 60 ans que vous êtes d'accord avec Jordan Bardella ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. Et pour quelle raison nous voulons ? Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. Or je n'ai pas entendu depuis tout à l'heure la réalité du projet du gouvernement en place, c'est clairement de vouloir nous faire partir à 65 ans, c'est-à-dire de rendre l'âge de départ à la retraite à 65 ans. Dans cette élection il y a une forme de référendum, si vous voulez la retraite à 60 ans il faut mettre le bulletin de vote avec le V, si vous voulez la retraite à 65 ans, continuons à voter Macron ou abstenez-vous.C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes. P1 : Beaucoup de gens n'arrivent pas à 60 ans avec 40 annuités. CA : Exactement et c'est pourquoi nous disons que le minimum vieillesse sera revalorisé de telle sorte comme je disais tout à l'heure, que personne ne puisse vivre en dessous de 1100 euros. Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. GA : Même des gens qui n'ont pas travaillé ? C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Non absolument pas, Vous n'avez pas compris le système. Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. ��a c'est ce qu'on appelle le système de la double peine, donc nous on veut supprimer cette double peine. Il y a bien une différence entre ceux qui ont une carrière complète et ceux qui ne l'ont pas, mais nous ne voulons que personne ne soit sur le bord du chemin et que chacun puisse partir au moins en pouvant vivre dignement à l'âge de la retraite à 60 ans. C'est vraiment un projet très différent, et qui repose aussi sur une autre analyse de la société parce que nous voulons partager le temps de travail. Et moi j'aimerais bien que monsieur Attal nous explique comment on peut espérer sortir du chômage de masse avec une société dans laquelle d'ailleurs tant de gens, tant de gens, y compris des ouvriers se retrouvent à 65 ans, parce qu'ils n'ont pas un pot de départ dans leur emploi et ensuite ils vont à la retraite, souvent ils passent par la case chômage où la case même RSA. Parce qu'il n'y a pas d'emploi. Vous savez qu'en France, un chiffre moi qui ne laisse pas de me frapper, vous avez un emploi pour treize chômeur, donc il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. C'est pas vrai, le cirque que vous raconte la Macronie en vous expliquant qu'il suffit de traverser la rue pour aller trouver un emploi. P1 : Vous dites chômage de masse Gabriel Attal ? CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Vous confirmez qu'avec votre système quelqu'un qui a commencé à travailler à 20 ans dans un bureau, et qui a travaillé toute sa carrière dans un bureau, partira plus tôt avec sa retraite à taux plein, qu’un ouvrier qui a commencé à travailler à 22 ans. Puisqu'il faut quarantaine annuité pour partir avec sa retraite à taux plein ? JB : C'est le même problèmem que vous en fait ! Même niveau d'impréparation CA : M. Bardela vous débarquez sur les retraites on vous a pas vu, on a fait des nuits et des jours de débat, non mais sans rire c'est incroyable, on a fait des nuits et des jours, je parle du rassemblement national. J'ai fait les nuits et les jours avec mon collègue sur les retraites, on était chef de file tous les deux, on l'a fait le débat. On l'a fait le débat dans le menu détail alors en termes d'impréparation on a quand même levé des lièvres, parfois on aurait pu rire si les choses n'étaient pas aussi graves. Mais M. Bardela nous n'avons absolument pas entendu le son de la voix de Marine Le Pen. JB : Si monsieur mélenchon était si crédible, peut être qu’il serait au second tour de l’élection présidentielle. CA : Maintenant vous avez plié bagages, on est au courant, vous avez dit que cette élection ne vous concernait plus et que vous essayez d'avoir un groupe avec M. Zemmour, vous réglez vos petites histoires d’extrême droite. JB : Vous réglez vos histoires avec M. Macron. CA : Nous on veut gouverner le pays M. Bardella, on a pas renoncé. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. Partout où la République en marche n'est pas qualifiée, vous appelez à voter pour qui ? Pour la nupes. C'est bien beau ce cinéma sur les plateaux de télévision, mais la vérité c'est qu'ils sont d'accord, c'est qu'ils sont d'accord, et dans aucune autre démocratie du monde le pouvoir en place choisit son opposition. Quand le pouvoir en place choisit son opposition, c'est que l'opposition n'est pas l'opposition. Alors moi je dis aux français, si ils veulent des députés qui vont s'opposer à la retraite à 65 ans, au saccage social, et qui vont défendre à l'assemblée dès le mois de juin une réforme de retraite juste avec un départ à l'âge légal plus tôt pour tous les français qui travaillent dur, et qui nous regardent ce soir, et bien vous glissez dans les 200 circonscriptions où nous sommes qualifiés au second tour, un bulletin rassemblement national à ces élections. P1 : Gabriel Attal vous aviez la parole. GA : J'avais une autre question pour Mme Autain. P1 : Le problème c'est que si vous posez systématiquement des questions à Clémentine Autain sans répondre aux questions. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans. JB : Vous avez voté pour qui Mme Autain au second tour l'élection présidentielle ? CA : J’ai voté contre vous ça c'est sûr, pas une voie pour vous, jamais. JB : Vous avez voté pour Emmanuel Macron, dites le. C’est formidable, vous voulez vous opposer à quelqu'un pour qui vous avez voté. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA: Vous n'allez pas parler de votre projet plutôt que de passer votre temps, là. GA : On est là aussi pour se poser des questions. CA : Non mais il est peut-être encore dans les cartons parce qu'on l'a pas vu votre projet. GA : J'expliquais mon projet, mais vous voulez m'empêcher de vous poser des questions parce que vous ne voulez pas que les Français aient ces informations. Il est écrit que ça sera financé par une augmentation de 0,25 points des cotisations vieillesse. Donc ça veut dire que vous allez augmenter les cotisations sur le travail. CA : Mais nous allons augmenter les salaires. Donc au total, les Français vont y gagner. GA : Donc ça veut dire qu'une personne qui gagne, on va dire 2000 euros, elle gagnera 300 euros de moins sur l'année parce que vous augmentez ces cotisations de 0,25 points? CA : 0,25 points. Alors je reviens sur la CRDS. GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. P1 : Mais vous dites que les salaires vont augmenter. Comment? CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. Donc déjà c'est une augmentation qui est prévue par la loi. P1 : Et les autres salaires? CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. Donc voilà, on veut relancer une négociation salariale par branche pour permettre de tirer vers le haut l'ensemble des salaires. C'est la première chose. Mais je reviens sur ma question sur la CRDS. La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. C'est 0,5, ça devait s'arrêter en 2023. Et au moment de la crise Covid, la Macronie a décidé de le porter dix ans de plus. D'accord ? Mais alors, on supprime la flat-taxe, on supprime l'impôt sur la grande fortune pour les hyper-riches, ça y a pas de sujet, absolument aucun problème, mais en revanche, pour la feuille de paye et le 0,5, ça, on le maintient. Donc ce sont les salariés qui payent la crise Covid pendant que les grandes entreprises s’en mettent plein les poches. P1 : Gabriel Attal, vous répondez sur la CRDS, s'il vous plaît. Ne posez pas d’autres question, s'il vous plaît. GA : On parle d'impôts qui existent et effectivement, on n'a pas encore supprimé tous les impôts. On ne les supprime pas tous, parce qu'on a besoin d'impôts pour financer nos services publics. Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. On l'a vu tout à l'heure avec les suppressions de quotients familiales et conjugales. On le voit avec cette hausse de 0,25 points sur les salaires, des cotisations sur les salaires que vous venez de confirmer. Il y a aussi le rabotage que vous faites sur le crédit d'impôt emploi à domicile, tous ceux qui nous écoutent qui ont une nounou à domicile ou des personnes âgées qui ont une personne qui vient les aider pour le ménage ou autre. Vous allez baisser d'un milliard d'euros la dépense fiscale liée au crédit d'impôt aide à domicile. Il y a 5 millions de personnes qui en bénéficient, encore une fois pour une nounou du ménage ou autre. Ça veut dire que c'est 200 euros d'impôt en plus, sur l'année, puisque vous rabotez ce crédit d'impôt. C'est quand même des sujets qui sont très concrets pour les gens qui nous écoutent. Je me permets, après avoir présenté notre projet, comme je l'ai fait sur les retraites, comme je l'ai fait sur l'environnement, comme je peux le faire su rtout, d'interroger les autres candidats sur leur projet. C'est quand même ça un débat. Et ça répond à ce que vous disiez au début de cette émission, quand vous disiez qu'il n'y avait pas eu de débat au moment des législatives. Il y a un débat, il est a en train d'avoir lieu, projet contre projet. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Jordan Bardella explique que la moitié des Français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage. Jordan Bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois. Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées. Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités. Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers. Gabriel Attal explique que son projet prendra en compte la pénibilité. Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros. Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers. Gabriel Attal explique que Clémentine Autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points. Clémentine Autain explique que cette augmentation des impôts est rattrapée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du SMIC.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella explique que les retraites est un choix de société, et qu'il souhaite mettre en place le départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités. Il souhaite aussi mettre en place un minimum pour les pensions des retraites de 1000€. Jordan Bardella explique aussi qu'une grande partie des Français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite reviendrait à augmenter les années de cotisations chômage. Gabriel Attal souhaite monter l'âge de la retraite à 65 ans avec 43 annuités, ce qui permettra de financer les augmentations des pensions de retraites, ainsi que d'aide à domicile financée. Ce modèle est critiqué par Jordan Bardella, car le système d'annuités permettrait à un cadre de travailler moins longtemps qu'un ouvrier, ce qui est faux selon Gabriel Attal qui souhaite mettre en place des critères de pénibilités. Clémentine Autain est pour passer l'âge de la retraite à 6O ans, car l'âge de vie en bonne santé est 63 ans. Ce projet permettrait à des cadres de partir à la retraite après des ouvriers d'après Gabriel Attal, qui attaque aussi la hausse de 0.25 points de cotisations pour les retraites. Cette hausse prévue dans le programme de Clémentine Autain est cependant contrebalancée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du smic.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella Gabriel Attal et Clémentine Autain discutent de la question des retraites. Jordan Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans. Il défend également une pension minimale de 1000 euros. Gabriel Attal souhaite quant à lui rapidement soutenir les personnes âgées : revalorisation des pensions de 4 %, aide à domicile, financement de travaux de mobilité. Gabriel Attal propose la mise en place progressive d’une réforme des retraites qui porterait l’âge légal de départ à 65 ans. Jordan Bardella trouve cela injuste car potentiellement, un ouvrier pourrait cotiser plus longtemps qu’un cadre. Gabriel Attal lui répond que dans le cas de métier pénible, il sera possible de partir avant 65 ans. Il critique ensuite le financement de la mesure des retraites de Bardella. Ce dernier estime qu’il n’a pas de leçon à recevoir d’un gouvernement ayant dépensé des montants excessifs depuis 2017. Clémentine Autain propose de son côté la retraite à 60 ans avec 40 annuités et 1100 euros minimum. Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti. Par ailleurs, elle rappelle qu’il est difficile pour un senior de trouver un emploi ; augmenter l’âge à 65 ans revient donc à favoriser le chômage et la précarité. Jordan Bardella rappelle alors qu’Clémentine Autain a préféré Emmanuel Macron à Marine Le Pen au second tour des présidentielles, ce qui ne la rend pas crédible. Pour Attal, la réforme d’Clémentine Autain sera financée par une hausse des cotisations. Cela ne change rien selon Clémentine Autain puisque les salaires vont augmenter ce qui ne pénalisera pas les Français : elle propose un SMIC à 1500 euros et des négociations par branches pour les autres salaires. Elle attaque alors Macron, qui veut maintenir la CRDS mais favorise les plus riches dans la fiscalité. Gabriel Attal rappelle que le gouvernement a supprimé beaucoup d’impôts alors que la nupes veut selon lui les augmenter considérablement.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. P1 : Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ? JB : je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes.  GA : C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant. CA : Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote. CA : Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi. GA : Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans.  GA : Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant. ",
8
  "Extractive_2": "JB : Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités. JB : Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo. JB : Donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre. JB : Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€. GA : On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans. GA : On va la concerter avec les partenaires sociaux, et il y aura dans cette réforme on a eu l'occasion de le dire à de très nombreuses reprises pendant la présidentielle, des mécanismes qui garantiront qu'une personne qui a commencé à travailler très jeune, qu'une personne qui a eu un métier pénible, puisse partir avant les autres, évidemment, avant, bien avant 65 ans. JB : Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte. GA : Il pose une question à laquelle je viens de répondre, puisque j'ai dit moi même qu'un ouvrier comme vous le dites qui a travaillé dur, qui a eu un métier pénible, il partira avant 65 ans. JB : C'est vous les mozarts de la finance monsieur attal ? CA : Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans. CA : Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite. CA : Personne ne partira avec moins de 1100 euros, même avec une carrière qui n’est pas une carrière complète. JB : Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron. GA : Dans le projet de la nupes sur les retraites il est écrit qu'il sera financé par une augmentation de 0,25 points. CA : Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros. CA : Les autres salaires, nous allons enclencher un processus de négociation en mettant un terme à la loi El Khomri, et toute la nupes est d'accord sur cette proposition qui, vous savez, comme les lois travaillent, comme toute la logique, finalement c'est la même de Hollande ou de Macron, qui vise à démanteler toutes les logiques de branche pour favoriser des négociations dans l'entreprise qui sont plus défavorables aux salariés. GA : Vous, ce que vous prévoyez, c'est de rajouter des impôts aux impôts. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
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+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Sujet important pour ceux qui nous regardent ce soir, les retraites. Question très simple: quelle réforme des retraites à partir de lundi si vous êtes au pouvoir Jordan Bardella ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il souhaite baisser l'âge de départ à la retraite à 60 ans avec 40 annuités."
24
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
27
+ "speaker": "Jordan Bardella",
28
+ "text": "je pense que la retraite c'est pas simplement de la compta, je pense que c'est pas juste de la comptabilité, c'est une vision qu'on a de l'homme."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Je pense que les français ont le droit, les français qui travaillent durs, les français qui font des métiers manuels, les français qui commencent très tôt dans des conditions pénibles, ont le droit de partir à la retraite, alors s'ils commencent à travailler entre 17 et 20 ans, à 60 ans avec un départ à l'âge légal de 60 ans avec 40 annuités."
33
+ }
34
+ ]
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique que la moitié des Français arrivent à la retraite au chômage, et qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les allocations chômage."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Je vais même vous dire qu'il y a un français sur deux, qui quand il arrive à la retraite arrive au chômage, donc en vérité la retraite à 65 ans ça consiste à faire cotiser plus longtemps des chômeurs, donc à baisser, in fine le niveau de retraite, parce que quand vous cotisez votre retraite et que vous ne travaillez pas, évidemment que le niveau de votre retraite il est moindre."
44
+ }
45
+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite garantir une retraite minimum à 1000€ par mois."
 
50
  },
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+ "extractive": [
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+ {
53
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€."
55
+ }
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+ ]
 
 
 
57
  },
58
+ {
59
+ "abstractive": {
60
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite améliorer les conditions de vie des retraités, en augmentant les retraites et en finançant les heures d'aide à domicile financées."
61
+ },
62
+ "extractive": [
63
+ {
64
+ "speaker": "Gabriel Attal",
65
+ "text": "La retraite c'est un temps important de la vie, et on veut que nos retraités puissent vivre plus dignement dans de meilleures conditions leur retraite, ça implique je l'ai dit tout à l'heure de revaloriser dès le mois de juillet les retraites de 4%, ça implique comme on le propose dans notre programme d'avoir deux heures en plus par semaine d'aide à domicile financée, ça implique comme on le propose aussi dans notre programme de mettre en place une aide à l'adaptation du logement pour les personnes âgées qui peuvent pas forcément financer la transformation d'une baignoire en douche, l'installation d'une rampe sur un escalier, on financera 70% des travaux pour des retraités qui ne peuvent pas financer cela."
66
+ }
67
+ ]
68
  },
69
+ {
70
+ "abstractive": {
71
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il souhaite changer l'âge de départ à la retraite à 65 ans, avec 43 annuités."
 
72
  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "On va mettre en place une réforme d'abord très progressivement sur 10 ans."
77
+ },
78
+ {
79
+ "speaker": "Gabriel Attal",
80
+ "text": "Un maçon ou une aide soignante ne partira pas à la retraite à 65 ans dans notre système, évidemment qu'elle partira et qu'elle continuera à partir beaucoup plus tôt de la même manière qu'il y a aujourd'hui un âge anticipé de départ."
81
+ }
82
+ ]
83
+ },
84
+ {
85
+ "abstractive": {
86
+ "text": "Jordan Bardella explique que ce projet permet à des cadres de partir plus tôt que des ouvriers."
87
  },
88
+ "extractive": [
89
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
91
+ "text": "Ce qui veut donc dire que dans votre modèle qui ne tient absolument pas la route en plus d'être injuste et brutal, un ouvrier va devoir cotiser plus longtemps qu'un cadre de la finance, ou qu'un cadre d'une grande boîte."
92
+ }
93
+ ]
 
 
 
94
  },
95
+ {
96
+ "abstractive": {
97
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'elle souhaite laisser les gens profiter de leur retraite, et baisser l'âge de départ à 60 ans avec 40 annuités, ainsi qu'un minimum de retraite à 1100 euros."
 
98
  },
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+ "extractive": [
100
+ {
101
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Non on n'est pas d'accord avec Jordan Bardella, mais je peux vous dire mon projet, notre projet c'est en effet le départ à la retraite à 60 ans."
103
+ },
104
+ {
105
+ "speaker": "Clémentine Autain",
106
+ "text": "Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite."
107
+ },
108
+ {
109
+ "speaker": "Clémentine Autain",
110
+ "text": "C'est 60 ans avec 40 annuités, vous partez avec ça vous avez votre retraite avec le minimum qui est 1100 euros, mais la question est aussi celle de la décote, parce qu'avec vous vous avez des décotes."
111
+ }
112
+ ]
113
+ },
114
+ {
115
+ "abstractive": {
116
+ "text": "Gabriel Attal explique que le projet de Clémentine Autain paie des gens qui n'ont jamais travaillé, et laisse partir à la retraite des cadres avant des ouvriers."
117
  },
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119
+ {
120
+ "speaker": "Gabriel Attal",
121
+ "text": "C'est ce que vous dites, vous construisez un système ou vous pouvez toucher la même retraite sans travailler qu’en travaillant."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Ceux qui n'ont pas la carrière complète, d'une sorte de double peine, non seulement vous n'avez pas vos annuités mais en plus à chaque année que vous n'avez pas cotisé vous avez une décote."
126
+ },
127
+ {
128
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Je termine juste d'un mot sur la logique que nous voulons, c'est de partir et vivre dignement de sa retraite et suffisamment tôt pour en profiter, et deuxièmement pouvoir partager le temps de travail, parce que vous avez beaucoup de jeunes qui aujourd'hui sont sur le carreau, vous avez les plus de 50 ans qui ont du mal à trouver du boulot, et qu'on a une urgence à répartir autrement ce travail ce temps dans l'emploi."
130
+ }
131
+ ]
132
  },
133
+ {
134
+ "abstractive": {
135
+ "text": "Gabriel Attal explique que Clémentine Autain finance son projet en augmentant les cotisations de la retraite de 0.25 points."
136
+ },
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138
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139
+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Dans votre projet sur les retraites, il est écrit qu'il sera financé au nom de 0,25 pour cent par ans."
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+ }
142
+ ]
143
  },
144
+ {
145
+ "abstractive": {
146
+ "text": "Clémentine Autain explique que cette augmentation des impôts est rattrapée par la suppression de la CRDS et l'augmentation du SMIC."
 
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Et donc ceux qui nous écoutent qui travaillent avec 2000 euros par mois gagneront 300 euros de moins sur l'année parce que leurs cotisations vont augmenter."
152
+ },
153
+ {
154
+ "speaker": "Clémentine Autain",
155
+ "text": "Les salaires vont augmenter, d'abord le SMIC, puisque nous allons faire en sorte que le SMIC soit à 1500 euros."
156
+ },
157
+ {
158
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "La CRDS c'est 0,5, vous voyez, c'est plus que le 0,25 dont vous parliez à l'instant."
160
+ }
161
+ ]
162
+ }
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+ ],
164
+ "Community_2": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu’il défend la retraite à 60 ans avec 40 annuités, et au delà une progressivité jusqu'à 62 ans."
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+ "text": "Et au delà il y a une progressivité qui se met en place jusqu'à 62 ans et un statu quo."
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179
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+ "text": "Et puis il faut garantir des pensions de retraite à 1000€."
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251
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259
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+ "text": "Pour deux raisons, la première c'est parce qu'on estime que vu l'espérance de vie en bonne santé qui est jusqu'à 63 ans, c'est bien d'avoir un départ qui permette de profiter des années à la retraite."
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+ }
263
+ ]
264
  },
265
+ {
266
+ "abstractive": {
267
+ "text": "Ceux atteignant les 60 ans sans les 40 annuités pourront aller à la retraite avec ce minium garanti."
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269
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270
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271
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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273
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274
+ ]
275
  },
276
+ {
277
+ "abstractive": {
278
+ "text": "Jordan Bardella rappelle alors qu’Clémentine Autain a préféré Emmanuel Macron à Marine Le Pen au second tour des présidentielles, ce qui ne la rend pas crédible."
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280
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281
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283
+ "text": "Si vous voulez ce jeu de dupes, c'est très amusant, ils font mine de s'opposer mais M. Mélenchon il a appelé à voter pour qui au second tour l'élection présidentielle, pour Emmanuel Macron."
284
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285
+ ]
286
  },
287
+ {
288
+ "abstractive": {
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290
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  "Transcript": "P2 : Et on passe donc au deuxième chapitre, quel est l'avenir pour les services publics? P1 : On va parler d'éducation dans une seconde, mais d'abord la santé. Avec un point de départ, 120 services d'urgence sont déjà passés en mode dégradés avec des horaires d'ouverture réduits par exemple. Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. Tous d'accord là-dessus. Sauf qu'aujourd'hui, les services dont on parle se vident. Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Déjà on change radicalement de politique. Vous voyez, les services publics, ils ont été malmenés depuis très, très longtemps. Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. Donc on est dans une situation de burn-out dans les hôpitaux. On le sait, c'est dramatique. Et d'ailleurs, dans la période que l'on traverse avec la canicule, on ferait bien de s'en inquiéter plus que plus. Et j'ai entendu il n'y a pas très longtemps un témoignage qui m'a bouleversé. C'est Claudine sur RMC qui racontait que son mari avait attendu pendant 11 heures à Rambouillet dans un hôpital et qu'il en était mort. Et moi, j'ai vu des soignants à l'Hôpital Robert Ballanger chez moi en larmes m'expliquant qu'ils ont 30 patients dans le couloir et que ces 30 patients, finalement, ils les traitent comme des animaux. P1 : Comment faites-vous? CA : Alors, ce qu'on fait, déjà, c'est on réinvestit. On arrête de fermer des lits. Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. Et les gouvernements précédents n'ont cessé de fermer des lits. Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. Et de la considération pour ce secteur, c'est-à-dire de le protéger au lieu de marchandiser, et aussi de faire en sorte que avec toutes les logiques, vous savez de T2A, la tarification à l'AC, qu'on ait, en fait, sans arrêt à vouloir avoir des objectifs de l'ordre du privé de marchandisation de l'humain. Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. Alors il nous dit maintenant, non, ce n'est pas la TVA, on ne va pas faire de TVA sociale. Alors moi, je vous pose la question, si vous prenez 80 milliards, alors, M. Bruneau lemaire, nous avait dit, non, ce n'est pas 80 milliards, finalement c'est 40 milliards, enfin bref, c'est difficile de vous suivre. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. C'est juste que vous faites des calculs, parce que vous vivez dans un monde où il n'y a pas besoin de croissance. Donc c'est sûr que vous ne tenez pas compte de la croissance et des rentrées fiscales, il y a la croissance. Je vais vous donner un chiffre. L'an dernier, en France, on a eu 30 milliards d'euros de rentrées fiscales supplémentaires par rapport à ce qui était prévu et attendu, grâce à la baisse du chômage et à l'activité économique dans notre pays. Plus vous avez de Français qui travaille, plus c'est aussi des cotisations, celles que vous voulez augmenter, ce n'est pas notre cas, qui sont versées pour financer nos services publics et financer nos actions et réduire les déficits. Donc il y a l'activité économique, il y a des réformes, j'ai parlé tout à l'heure de la réforme des retraites, on a des grands chantiers de modernisation, la réforme de la facturation des retraites. CA : Votre réforme des retraites c'est 4 milliards, le conseil d'orientation. GA : Le corps y remet son avis cet été, donc si vous voulez, si vous l'avez en avant première. Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. Maintenant, ce que je veux dire, on se rejoint sur la nécessité de renforcer les moyens dans nos hôpitaux et de faire en sorte que celles et ceux qui travaillent à l'hôpital aient envie d'y rester et les moyens d'y rester. P1 : Mais clémentine Autain vous dit 17000 lits fermés GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. Oui, il y a des postes vacants à l'hôpital. Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. CA : Alors comment on fait ça? GA : On fait avec une loi. Parce que je vous entendais dire qu'il faut augmenter 200 euros les gens qui travaillent à l'hôpital. CA : Non, les infirmières en début de carrière. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. Vous avez voté contre cette loi à l'Assemblée nationale. Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? Ensuite, il faut agir sur les conditions de travail. CA : Transformez pas ce que je viens de dire, transformez pas ce que je viens de dire. Je veux parler des infirmières en début de carrière. Donc c'est plus pour les autres. GA : Vous avez voté contre le ségur de la santé. CA : Parce que je suis pas d'accord avec le ségur de la santé. GA : Mais donc vous n'êtes pas d'accord avec le fait qu'on augmente de 200 euros le travail de l'hôpital. La deuxième chose, c'est sur les conditions de travail. On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. C'est 20 milliards d'euros qui sont mis. Alors c’est sur ça se fait pas du jour au lendemain. Mais je peux vous dire que dans beaucoup d'endroits en France, vous avez des travaux qui sont engagés et vous avez des projets qui sont en train d'être lancés. Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. Et c'est pour ça qu'on a annoncé que dans les deux grands chantiers de rénovation profonde des services publics dans ce quinquennat, que sont l'éducation et la santé, il y a la santé et qu'on veut avec l'ensemble des parties prenantes au niveau national et au niveau local, les syndicats, les agents hospitaliers, le faire au niveau national et le local, revoir le fonctionnement de l'hôpital pour qu'ils permettent les conditions de travail plus vivables pour nos personnels hospitaliers. En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. P2 : Est-ce que vous envisagez de réintégrer les soignants qui ont été suspendus parce que non vaccinés, puisqu'il y a urgence? GA : Oui, le président l'a dit qu'ils seraient intégrés. JB : Non, non. GA : Je crois que les termes qu'il a dit seraient considérée comme endémiques. CA : Donc c'est pas maintenant? Vous vous dites? GA : Je sais pas, je suis pas conseiller scientifique, c'est pas moi de déclarer où on en est de l'épidémie. Par contre, je veux rappeler quand même les chiffres qui ont été communiqués, je crois que c'était par Olivier Véran à l'époque, c'est qu'on parle quelques centaines. Alors c'est important, j'entends P2 : Les chiffres, on n'a pas d'ailleurs le chiffre exact, vous l'avez ? GA : En fait, je crois qu'il y a un chiffre exact qui a été donné de plusieurs milliers, mais qui comprend des soignants qui étaient 15 000. P1 : Jordan Bardella, Sur l'hôpital, vous êtes tous d'accord, Il faut revaloriser? JB : On n'est pas tous d'accord. Je vais vous dire, vous parlez de tout ce soir, sauf des Français. Et je vais vous dire, M. Attal, vous et vos amis, et le parti socialiste a qui vous avez appartenu avant, vous avez détruit l'hôpital public. Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. Les soignants aujourd'hui, s'estiment maltraités parce qu'ils ne trouvent plus goût dans leur travail. Et à l’APHP, dans les hôpitaux parisiens, il y a plus de 1 000 soignants, plus de 1 500 soignants qui l'an dernier ont démissionné. Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. Vous avez tué l'hôpital public parce que vous avez envoyé pendant la crise sanitaire nos soignants en première ligne. Nos soignants. Parce que depuis tout à l'heure, moi, je vous entends parler tous les deux de chiffres, de ségure. J'ai noté quoi? Alors j'ai tout noté. Donc là, c'est la novlangue, plan d'investissement, grand indicateur, rentrée fiscale, chiffres, ségure, mais vous ne parlez jamais des Français. Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. Parce que ça, c'est la spécialité de la macronie. On gère les commissariats, les casernes, les hôpitaux, comme on gère une entreprise. Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. Le service public n'était pas fait pour être rentable. Je suis d'accord avec Mme Autain qu'il faut mettre fin à la tarification de l'activité et revenir aux dotations globales de fonctionnement. Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. On aura l'occasion de parler de sécurité, mais ça fait partie de leur quotidien, et il faut évidemment arrêter la maltraitance des soignants comme vous l'avez fait depuis 5 ans. A vous entendre, tout est génial, tout va bien. Le pouvoir d'achat, ça va, l'hôpital, ça va. GA : Et vous finissez par reconnaître à la fin, parce que la réalité, c'est qu'une réalité concrète que vivent un certain nombre de Français, que ça va dans le bon sens, je vous ai entendu le dire. Evidemment, il faut continuer à aller plus loin. Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. Vous avez évoqué cette question de la sécurité. Si on parle des grandes villes et de l'agglomération parisienne, par exemple, on sait qu'il y a aussi un enjeu, qui est que des personnes, qu'elles soient infirmières ou être soignantes, qui vont travailler dans des hôpitaux de l’APHP, se loger à côté de là où elles travaillent, c'est très compliqué, parce que ça coûte très cher. Comment est-ce qu'on arrive à mieux tenir compte de ces réalités quotidiennes et de ces coûts quotidiens pour des soignants qui veulent pouvoir exercer leur métier, comment on garantit qu'elles aient accès à des logements sociaux de manière plus facile ? Tous ces enjeux-là, on veut s'y attaquer avec les soignants, avec leurs représentants au niveau national et local. Ça me semble être parler des français, parler de leurs problématiques et de leurs attentes, plutôt que de faire des grands slogans et des grandes tirades.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn-out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice. Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation du personnel et l'augmentation des salaires. Clémentine Autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières. Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires, notamment avec notamment le Ségur de la santé, auquel Clémentine Autain s'est opposée. Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numerus clausus afin de pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital. Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'Île-de-France. Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soignants et administratif. Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombres de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel clémentine autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numérus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en ��le de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella posent la question de l’hôpital. Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Attal accuse ensuite Autain de ne pas avoir voté cette loi. Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Autain et Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ",
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  "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. ",
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  "Community_1": [
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- "text": "En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain."
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- }
102
- ]
103
- },
104
- {
105
- "abstractive": {
106
- "text": "Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital."
107
  },
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- "extractive": [
109
- {
110
- "speaker": "JB",
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- "text": "Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE."
112
  },
113
- {
114
- "speaker": "JB",
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- "text": "Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire."
116
- }
117
- ]
118
- },
119
- {
120
- "abstractive": {
121
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'île de france."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
122
  },
123
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- {
125
- "speaker": "JB",
126
- "text": "Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement."
127
- }
128
- ]
129
- },
130
- {
131
- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soigneurs et administratif."
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- },
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- "text": "Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise."
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139
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- "speaker": "JB",
141
- "text": "Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public."
142
- }
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- ]
144
- },
145
- {
146
- "abstractive": {
147
- "text": "Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations"
 
148
  },
149
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires"
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- ]
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- }
156
- ],
157
- "Community_2" : [
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- {
159
- "abstractive": {
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- "text": "Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat."
 
 
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164
- "speaker": "CA",
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- "text": "Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps."
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167
- {
168
- "speaker": "CA",
169
- "text": "Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits."
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- }
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- },
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- "text": "Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent."
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- "text": "Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus."
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- ]
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %."
 
 
 
 
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait."
192
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- ]
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- },
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- "text": "Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficit."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
198
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- "speaker": "GA",
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- "text": "Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon."
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- }
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- ]
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- "abstractive": {
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- "text": "Il veut rendre l’hôpital plus attractif."
209
  },
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- "speaker": "GA",
213
- "text": "Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis."
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- }
215
- ]
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- },
217
- {
218
- "abstractive": {
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- "text": "Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé."
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  },
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- {
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- "speaker": "GA",
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- "text": "On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois."
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- {
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Je veux parler des infirmières en début de carrière."
 
 
 
 
 
 
 
229
  },
230
- {
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- "speaker": "GA",
232
- "text": "On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD."
 
 
 
 
 
 
 
233
  },
234
- {
235
- "speaker": "GA",
236
- "text": "Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital."
237
- }
238
- ]
239
- },
240
- {
241
- "abstractive": {
242
- "text": "Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
243
  },
244
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- {
246
- "speaker": "JB",
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- "text": "Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE."
248
- }
249
- ]
250
- },
251
- {
252
- "abstractive": {
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- "text": "Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises."
254
  },
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire."
259
- }
260
- ]
261
- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision."
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  },
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- {
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- "speaker": "JB",
269
- "text": "Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public."
270
- }
271
- ]
272
- },
273
- {
274
- "abstractive": {
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- "text": "Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures."
276
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- "extractive": [
278
- {
279
- "speaker": "JB",
280
- "text": "Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires."
281
- }
282
- ]
283
- },
284
- {
285
- "abstractive": {
286
- "text": "Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler."
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- "extractive": [
289
- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre."
292
- }
293
- ]
294
- },
295
- {
296
- "abstractive": {
297
- "text": "Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires."
298
  },
299
- "extractive": [
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- {
301
- "speaker": "GA",
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- "text": "Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires"
303
- }
304
- ]
305
- }
306
- ]
307
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 141,
3
  "Transcript": "P2 : Et on passe donc au deuxième chapitre, quel est l'avenir pour les services publics? P1 : On va parler d'éducation dans une seconde, mais d'abord la santé. Avec un point de départ, 120 services d'urgence sont déjà passés en mode dégradés avec des horaires d'ouverture réduits par exemple. Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. Tous d'accord là-dessus. Sauf qu'aujourd'hui, les services dont on parle se vident. Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Déjà on change radicalement de politique. Vous voyez, les services publics, ils ont été malmenés depuis très, très longtemps. Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. Donc on est dans une situation de burn-out dans les hôpitaux. On le sait, c'est dramatique. Et d'ailleurs, dans la période que l'on traverse avec la canicule, on ferait bien de s'en inquiéter plus que plus. Et j'ai entendu il n'y a pas très longtemps un témoignage qui m'a bouleversé. C'est Claudine sur RMC qui racontait que son mari avait attendu pendant 11 heures à Rambouillet dans un hôpital et qu'il en était mort. Et moi, j'ai vu des soignants à l'Hôpital Robert Ballanger chez moi en larmes m'expliquant qu'ils ont 30 patients dans le couloir et que ces 30 patients, finalement, ils les traitent comme des animaux. P1 : Comment faites-vous? CA : Alors, ce qu'on fait, déjà, c'est on réinvestit. On arrête de fermer des lits. Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. Et les gouvernements précédents n'ont cessé de fermer des lits. Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. Et de la considération pour ce secteur, c'est-à-dire de le protéger au lieu de marchandiser, et aussi de faire en sorte que avec toutes les logiques, vous savez de T2A, la tarification à l'AC, qu'on ait, en fait, sans arrêt à vouloir avoir des objectifs de l'ordre du privé de marchandisation de l'humain. Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. Alors il nous dit maintenant, non, ce n'est pas la TVA, on ne va pas faire de TVA sociale. Alors moi, je vous pose la question, si vous prenez 80 milliards, alors, M. Bruneau lemaire, nous avait dit, non, ce n'est pas 80 milliards, finalement c'est 40 milliards, enfin bref, c'est difficile de vous suivre. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. C'est juste que vous faites des calculs, parce que vous vivez dans un monde où il n'y a pas besoin de croissance. Donc c'est sûr que vous ne tenez pas compte de la croissance et des rentrées fiscales, il y a la croissance. Je vais vous donner un chiffre. L'an dernier, en France, on a eu 30 milliards d'euros de rentrées fiscales supplémentaires par rapport à ce qui était prévu et attendu, grâce à la baisse du chômage et à l'activité économique dans notre pays. Plus vous avez de Français qui travaille, plus c'est aussi des cotisations, celles que vous voulez augmenter, ce n'est pas notre cas, qui sont versées pour financer nos services publics et financer nos actions et réduire les déficits. Donc il y a l'activité économique, il y a des réformes, j'ai parlé tout à l'heure de la réforme des retraites, on a des grands chantiers de modernisation, la réforme de la facturation des retraites. CA : Votre réforme des retraites c'est 4 milliards, le conseil d'orientation. GA : Le corps y remet son avis cet été, donc si vous voulez, si vous l'avez en avant première. Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. Maintenant, ce que je veux dire, on se rejoint sur la nécessité de renforcer les moyens dans nos hôpitaux et de faire en sorte que celles et ceux qui travaillent à l'hôpital aient envie d'y rester et les moyens d'y rester. P1 : Mais clémentine Autain vous dit 17000 lits fermés GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. Oui, il y a des postes vacants à l'hôpital. Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. CA : Alors comment on fait ça? GA : On fait avec une loi. Parce que je vous entendais dire qu'il faut augmenter 200 euros les gens qui travaillent à l'hôpital. CA : Non, les infirmières en début de carrière. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. Vous avez voté contre cette loi à l'Assemblée nationale. Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? Ensuite, il faut agir sur les conditions de travail. CA : Transformez pas ce que je viens de dire, transformez pas ce que je viens de dire. Je veux parler des infirmières en début de carrière. Donc c'est plus pour les autres. GA : Vous avez voté contre le ségur de la santé. CA : Parce que je suis pas d'accord avec le ségur de la santé. GA : Mais donc vous n'êtes pas d'accord avec le fait qu'on augmente de 200 euros le travail de l'hôpital. La deuxième chose, c'est sur les conditions de travail. On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. C'est 20 milliards d'euros qui sont mis. Alors c’est sur ça se fait pas du jour au lendemain. Mais je peux vous dire que dans beaucoup d'endroits en France, vous avez des travaux qui sont engagés et vous avez des projets qui sont en train d'être lancés. Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. Et c'est pour ça qu'on a annoncé que dans les deux grands chantiers de rénovation profonde des services publics dans ce quinquennat, que sont l'éducation et la santé, il y a la santé et qu'on veut avec l'ensemble des parties prenantes au niveau national et au niveau local, les syndicats, les agents hospitaliers, le faire au niveau national et le local, revoir le fonctionnement de l'hôpital pour qu'ils permettent les conditions de travail plus vivables pour nos personnels hospitaliers. En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. P2 : Est-ce que vous envisagez de réintégrer les soignants qui ont été suspendus parce que non vaccinés, puisqu'il y a urgence? GA : Oui, le président l'a dit qu'ils seraient intégrés. JB : Non, non. GA : Je crois que les termes qu'il a dit seraient considérée comme endémiques. CA : Donc c'est pas maintenant? Vous vous dites? GA : Je sais pas, je suis pas conseiller scientifique, c'est pas moi de déclarer où on en est de l'épidémie. Par contre, je veux rappeler quand même les chiffres qui ont été communiqués, je crois que c'était par Olivier Véran à l'époque, c'est qu'on parle quelques centaines. Alors c'est important, j'entends P2 : Les chiffres, on n'a pas d'ailleurs le chiffre exact, vous l'avez ? GA : En fait, je crois qu'il y a un chiffre exact qui a été donné de plusieurs milliers, mais qui comprend des soignants qui étaient 15 000. P1 : Jordan Bardella, Sur l'hôpital, vous êtes tous d'accord, Il faut revaloriser? JB : On n'est pas tous d'accord. Je vais vous dire, vous parlez de tout ce soir, sauf des Français. Et je vais vous dire, M. Attal, vous et vos amis, et le parti socialiste a qui vous avez appartenu avant, vous avez détruit l'hôpital public. Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. Les soignants aujourd'hui, s'estiment maltraités parce qu'ils ne trouvent plus goût dans leur travail. Et à l’APHP, dans les hôpitaux parisiens, il y a plus de 1 000 soignants, plus de 1 500 soignants qui l'an dernier ont démissionné. Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. Vous avez tué l'hôpital public parce que vous avez envoyé pendant la crise sanitaire nos soignants en première ligne. Nos soignants. Parce que depuis tout à l'heure, moi, je vous entends parler tous les deux de chiffres, de ségure. J'ai noté quoi? Alors j'ai tout noté. Donc là, c'est la novlangue, plan d'investissement, grand indicateur, rentrée fiscale, chiffres, ségure, mais vous ne parlez jamais des Français. Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. Parce que ça, c'est la spécialité de la macronie. On gère les commissariats, les casernes, les hôpitaux, comme on gère une entreprise. Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. Le service public n'était pas fait pour être rentable. Je suis d'accord avec Mme Autain qu'il faut mettre fin à la tarification de l'activité et revenir aux dotations globales de fonctionnement. Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. On aura l'occasion de parler de sécurité, mais ça fait partie de leur quotidien, et il faut évidemment arrêter la maltraitance des soignants comme vous l'avez fait depuis 5 ans. A vous entendre, tout est génial, tout va bien. Le pouvoir d'achat, ça va, l'hôpital, ça va. GA : Et vous finissez par reconnaître à la fin, parce que la réalité, c'est qu'une réalité concrète que vivent un certain nombre de Français, que ça va dans le bon sens, je vous ai entendu le dire. Evidemment, il faut continuer à aller plus loin. Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. Vous avez évoqué cette question de la sécurité. Si on parle des grandes villes et de l'agglomération parisienne, par exemple, on sait qu'il y a aussi un enjeu, qui est que des personnes, qu'elles soient infirmières ou être soignantes, qui vont travailler dans des hôpitaux de l’APHP, se loger à côté de là où elles travaillent, c'est très compliqué, parce que ça coûte très cher. Comment est-ce qu'on arrive à mieux tenir compte de ces réalités quotidiennes et de ces coûts quotidiens pour des soignants qui veulent pouvoir exercer leur métier, comment on garantit qu'elles aient accès à des logements sociaux de manière plus facile ? Tous ces enjeux-là, on veut s'y attaquer avec les soignants, avec leurs représentants au niveau national et local. Ça me semble être parler des français, parler de leurs problématiques et de leurs attentes, plutôt que de faire des grands slogans et des grandes tirades.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn-out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice. Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation du personnel et l'augmentation des salaires. Clémentine Autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières. Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires, notamment avec notamment le Ségur de la santé, auquel Clémentine Autain s'est opposée. Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numerus clausus afin de pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital. Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'Île-de-France. Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soignants et administratif. Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français. Clémentine Autain souhaite former des personnels, ainsi que mieux les rémunérer afin de pouvoir augmenter le nombre de lits, pour cela elle souhaite mettre en place une augmentation de 200 euros au salaire des infirmières débutantes. Gabriel Attal parle des différents chantiers mis en place par son gouvernement pour la modernisation et l'attractivité des postes de l'hôpital. Il parle aussi du Ségur de la santé, qui est une augmentation du salaire des travailleurs de la santé, contre lequel Clémentine Autain a voté. Finalement, il parle de la suppression du numerus clausus pour pouvoir former plus de médecins. Jordan Bardella explique que les employés de l'hôpital sont maltraités et payés moins bien que les autres membres de l'OCDE. Il souhaite mettre en place un moratoire sur les fermetures de lits en île de france, ainsi que mettre en place une direction bicéphale entre soignants et administratif. Finalement, il propose un investissement de vingt milliards dans l'hôpital, pour les infrastructures et les augmentations de salaires.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella posent la question de l’hôpital. Clémentine Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat. Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent. Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %. Gabriel Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits. Il veut rendre l’hôpital plus attractif. Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé. Gabriel Attal accuse ensuite Clémentine Autain de ne pas avoir voté cette loi. Clémentine Autain se défend : elle était en désaccord et la revalorisation effectuée est moindre que celle proposée par la Nupes. Gabriel Attal rappelle ensuite que des investissements massifs ont été faits. Enfin il souhaite pouvoir revoir le fonctionnement général de l’hôpital. Clémentine Autain et Jordan Bardella l’accusent cependant de ne pas avoir réintégré les soignants non vaccinés. Jordan Bardella critique à son tour la baisse des moyens de l’hôpital depuis 2013. Il accuse le gouvernement de gérer l’hôpital et les autres services publics comme des entreprises. Il souhaite au contraire que les soignants puissent être davantage impliqués dans la prise de décision. Jordan Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures. Il se désole enfin du climat d’insécurité dans lequel le personnel soignant doit travailler. Gabriel Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers. P1 : Comment fait-on Clémentine Autain ? CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement. GA : Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible. GA : Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. GA : Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici? GA : Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. GA : On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. GA : En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement. JB : Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. ",
8
  "Extractive_2": "CA : Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps. CA : Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits. CA : Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus. CA : Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait. GA : Non, ce n'est pas 80 milliards, à part dans la tête de M. Mélenchon. GA : Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis. GA : On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois. CA : Je veux parler des infirmières en début de carrière. GA : On a engagé un plan historique de réinvestissement dans nos hôpitaux et dans nos EHPAD. GA : Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital. JB : Les soignants aujourd'hui, ils s'estiment maltraités. JB : Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE. JB : Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire. JB : Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public. JB : Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires. JB : Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre. GA : Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de l'hôpital français."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Vous êtes tous les trois, quand on regarde les programmes, d'accord sur un point, pour recruter plus d'infirmiers, pour recruter plus d'aides soignantes, pour aider l'hôpital, pour revaloriser ces métiers."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Comment fait-on Clémentine Autain ?"
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut changer de politique, parlant du burn-out des fonctionnaires dans les hôpitaux depuis le gel du point d'indice."
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "Clémentine Autain",
32
+ "text": "Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Clémentine Autain",
36
+ "text": "Donc remettre de l'humain, faire en sorte que les services publics soient respectés, que les personnels puissent travailler dans des conditions dignes, revaloriser leurs salaires et former massivement."
37
+ }
38
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39
  },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il faut réouvrir des lits, pour cela il faut investir dans la formation du personnel et l'augmentation des salaires."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
43
  },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Clémentine Autain",
47
+ "text": "Donc, ce qu'il faut pour ouvrir des lits, c'est former des personnels, mieux rémunérer, augmenter les salaires."
48
+ }
49
+ ]
 
 
 
50
  },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Clémentine Autain propose une augmentation immédiate de 200 euros des salaires des infirmières."
 
54
  },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "Clémentine Autain",
58
+ "text": "Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus."
59
+ }
60
+ ]
 
 
 
61
  },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a mis en place des chantiers de modernisation et d'augmentation des salaires, notamment avec notamment le Ségur de la santé, auquel Clémentine Autain s'est opposée."
 
65
  },
66
+ "extractive": [
67
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
69
+ "text": "Des grands chantiers de modernisation, la facturation électronique entre les entreprises, la prescription, la carte vitale et une maîtrise des dépenses dans les secteurs où c'est possible."
70
+ },
71
+ {
72
+ "speaker": "Gabriel Attal",
73
+ "text": "Et ce qu'il faut, c'est renforcer l'attractivité des postes à l'hôpital."
74
+ },
75
+ {
76
+ "speaker": "Gabriel Attal",
77
+ "text": "Pourquoi est-ce que vous avez voté contre une augmentation de près de 200 euros net pour tous ceux qui travaillent à l'hôpital, alors que vous la réclamez ici?"
78
+ },
79
+ {
80
+ "speaker": "Gabriel Attal",
81
+ "text": "Il y a 3000 hôpitaux et EHPAD en France et notamment des petits hôpitaux, des hôpitaux de proximité. On arrête de financer uniquement les grands CHU, des grandes métropoles qui vont être soit rénovés, soit intégralement reconstruits."
82
+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "Gabriel Attal",
85
+ "text": "Et le troisième chantier, et je terminerai par là, j'avais un peu de retard sur le temps de parole, le troisième chantier, c'est celui du fonctionnement dans l'hôpital, des conditions de travail dans l'hôpital."
86
+ }
87
+ ]
88
  },
89
+ {
90
+ "abstractive": {
91
+ "text": "Gabriel Attal parle aussi de la suppression du numerus clausus afin de pouvoir former plus de médecins."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
92
  },
93
+ "extractive": [
94
+ {
95
+ "speaker": "Gabriel Attal",
96
+ "text": "On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois."
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "Gabriel Attal",
100
+ "text": "En plus du fait, je le rappelle, qu'on a supprimé le numérus clausus, ce qui fait qu'on aura dans quelques années davantage de médecins qui arriveront dans nos hôpitaux et sur le terrain."
101
+ }
102
+ ]
103
  },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Jordan Bardella souhaite revaloriser les salaires des fonctionnaires qui travaillent dans l'hôpital."
107
+ },
108
+ "extractive": [
109
+ {
110
+ "speaker": "Jordan Bardella",
111
+ "text": "Ils s'estiment maltraités parce que voyez-vous, ils sont paix 10 % de moins que la moyenne de l'OCDE."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Jordan Bardella",
115
+ "text": "Vous avez détruit l'hôpital public parce que vous avez supprimé 27 milliers à l'hôpital public depuis 2013 et que vous avez continué à fermer des lits pendant la crise sanitaire."
116
+ }
117
+ ]
118
  },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite un moratoire sur la fermeture de lits dans les hôpitaux d'Île-de-France."
 
122
  },
123
+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "Jordan Bardella",
126
+ "text": "Donc, il faut un moratoire sur les fermetures de l'île premièrement."
127
+ }
128
+ ]
 
 
 
129
  },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Jordan Bardella souhaite mettre en place une direction bicéphale des hôpitaux entre soignants et administratif."
133
+ },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "Jordan Bardella",
137
+ "text": "Deuxièmement, il faut arrêter de gérer l'hôpital comme on gère une entreprise."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Jordan Bardella",
141
+ "text": "Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public."
142
+ }
143
+ ]
144
  },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Jordan Bardella souhaite investir vingt milliards dans les hôpitaux, dix milliards pour les infrastructures, et dix milliards pour l'augmentation des rémunérations."
148
+ },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "Jordan Bardella",
152
+ "text": "Nous, on propose 20 milliards, 10 milliards pour investir dans les infrastructures de santé, et 10 milliards pour augmenter significativement les salaires"
153
+ }
154
+ ]
155
+ }
156
+ ],
157
+ "Community_2": [
158
+ {
159
+ "abstractive": {
160
+ "text": "Clémentine Autain accuse le gouvernement d’avoir fermé 17 000 lits pendant son quinquennat."
161
+ },
162
+ "extractive": [
163
+ {
164
+ "speaker": "Clémentine Autain",
165
+ "text": "Et les fonctionnaires, on n'a pas eu le temps d'en parler aussi sur la question du pouvoir d'achat, vous savez qu'ils subissent le gel du point d'indice depuis fort longtemps."
166
+ },
167
+ {
168
+ "speaker": "Clémentine Autain",
169
+ "text": "Je rappelle que la Macronie, pendant 5 ans, enfin avant, la Crise covid avait fermé 17 000 lits."
170
+ }
171
+ ]
172
  },
173
+ {
174
+ "abstractive": {
175
+ "text": "Elle propose une augmentation de 200 euros pour les infirmières qui démarrent."
176
+ },
177
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+ {
179
+ "speaker": "Clémentine Autain",
180
+ "text": "Ce qu'on propose, par exemple, c'est que pour les infirmières qui démarrent, il y a immédiatement 200 euros de plus."
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+ }
182
+ ]
183
  },
184
+ {
185
+ "abstractive": {
186
+ "text": "Elle pense que le gouvernement sera incapable d’investir dans l’hôpital dans la mesure où sa priorité sera de ramener le déficit à 3 %."
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+ },
188
+ "extractive": [
189
+ {
190
+ "speaker": "Clémentine Autain",
191
+ "text": "Mais pour faire tout ça, là, je sais moi qui vais poser la question à Gabriel Attal, parce que ce sera pareil sur l'éducation, c'est que je ne vois pas comment on peut le faire avec un gouvernement qui promet de rentrer dans les 3 % de déficit sur le mandat, c'est ce qu’il a promis à la Commission européenne, ça, ça représente 80 milliards d'euros sans nous dire, à un seul moment, comment il fait."
192
+ }
193
+ ]
194
  },
195
+ {
196
+ "abstractive": {
197
+ "text": "Gabriel Attal répond que c’est la croissance qui doit avant tout permettre de réduire les déficits."
 
198
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200
+ {
201
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+ }
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+ },
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+ "abstractive": {
208
+ "text": "Il veut rendre l’hôpital plus attractif."
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
213
+ "text": "Si il y a des lits qui ferment, c'est aussi parce qu'il y a des personnels qui s'en vont et qui sont partis."
214
+ }
215
+ ]
216
+ },
217
+ {
218
+ "abstractive": {
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+ "text": "Il explique que le gouvernement a déjà commencé ce projet, en revalorisant les salaires dans le cadre des ségurs de la santé."
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+ "text": "On a fait le ségur de la santé au moins 183 euros net par mois."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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248
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262
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+ "text": "Donc, nous on propose une direction bicéphale entre les soignants et des gens qui gèrent l'administration, mais on ne peut pas remettre entre les mains de gens qui se comportent comme des chefs d'entreprise le service public."
270
+ }
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273
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella propose à la fois une hausse des salaires des soignants et à la fois des investissements massifs dans les infrastructures."
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+ "text": "Il faut rendre l'hôpital public aux soignants, il faut leur permettre d'exercer dans des conditions dignes, il faut assurer la sécurité à l'hôpital, parce que je vais vous dire qu'il y a beaucoup d'endroits, et notamment beaucoup d'infrastructures de santé, notamment en Seine-Saint-Denis où je suis élu, où les soignants sont agressés quand ils vont travailler et ils vont travailler la peur aux ventre."
292
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+ ]
294
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295
+ {
296
+ "abstractive": {
297
+ "text": "Gabriel Attal termine en expliquant souhaiter rassembler tous les acteurs de la santé pour trouver des solutions aux problèmes variés qui sont posés dans les différents territoires."
298
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299
+ "extractive": [
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301
+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Quand on dit qu'on veut réunir l'ensemble des acteurs concernés au niveau national et local, c'est précisément pour répondre à des problématiques particulières qu'ils peuvent vivre aussi dans certains territoires"
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train/Autain_Attal_Bardella--Partie_6_1_Education.json CHANGED
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2
  "id": 29,
3
  "Transcript": "P2 : On va aussi parler d'éducation, il y a un parallèle évident. Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. Clémentine Autain comment faites-vous ? CA : On est devant le même problème. C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. Et donc, je pense qu'on ne peut pas s'en sortir sans quelque chose de l'ordre du choc. Il y a quelque chose qui ne soit pas une petite, encore une fois, une rustine, vous, vous mettez des rustines du Sparadrap, c'est la fameuse ligne Sparadrap, dont je parlais tout à l'heure. Il y a, de temps en temps, une petite rustine ici, sans regarder d'où vient la fuite, d'où vient le problème, et qu'elles peuvent être les solutions structurelles qui permettent de les régler. Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. Il y a une paupérisation considérable chez les enseignants, comme d'ailleurs dans l'ensemble de la fonction publique. C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. C'est considérable, oui, c'est considérable, mais c'est d'ailleurs ce que demandent les syndicats, et je pense que ces 10 points seraient profondément les bienvenus. Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. GA : Non, c'est pas vrai. CA : je vais donner tout à l'heure que je fais en résumé. Moi, je crois qu'il y a 2 chiffres qui vont résumer la logique de votre politique depuis 5 ans, et on aura la même chose en pirre pendant les 5 années qui viennent. JB : Pourquoi vous avez voté pour eux, alors? CA : Vous avez 500. C'est pas le sujet, monsieur. JB : Vous votez Macron, et puis vous dites, « Ah ben Macron va nous faire du mal! » CA : Nous n'avons pas donné cette consigne de vote. Vous êtes au courant? JB : C'est faux, vous savez très bien. CA : Non, nous avons dit pas une voix pour vous. Monsieur Bardella, nous avons dit pas une voix pour vous. Et vous le savez, certains d'entre nous ont voté contre vous, et certains d'entre nous ne sont pas d'aller voter. P1 : On était sur l'éducation, on parle de ces lois. GA : Vous dites qu'il faut parler des français, et vous ne parlez que d'une chose, c'est des appels à voter, des consignes, etc. CA : Le bilan, je termine là-dessus pour répondre à monsieur Attal. Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. GA : On est en train de parler de l'école. CA : Oui, mais vous m'avez interpellée en me disant qu'on allait prendre des sous partout. P2 : Vous êtes tellement en avance Clémentine Autain, et tellement en retard Jordan Bardella. Quelle solution, Jordan Bardella? JB : Les solutions sont les mêmes que sur la santé. Moi, j'ai le sentiment qu'avec Emmanuel Macron, au pouvoir depuis 5 ans, l'état s'effondre. L'école s'effondre, la santé s'effondre, la police s'effondre, la justice s'effondre. Donc, il y a évidemment, d'une part, une question de moyens. Il faut assumer que le service public n'est pas fait pour être rentable. Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. Donc, il faut augmenter les salaires. Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. J'ai entendu beaucoup d'intellectuels. D'ailleurs, y compris des intellectuels de gauche, Monsieur enthoven, j'ai entendu des chercheurs du CNRS. CA : Un intellectuel de gauche, Monsieur Enthoven. Je pense que c'est là, on va la mettre en GIF parce que… JB : Virgule. Virgule. j'ai entendu des chercheurs du CNRS. J'ai entendu M.Chevenement. Peut-être qu'on peut lui accorder cette fibre de gauche. S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. On parle de quelqu'un. On parle de quelqu'un. Je respecte le parcours universitaire, qui est brillant, mais ce n'est pas le sujet, qui fait des parallèles entre la police française aujourd'hui dans les banlieues et la police de Vichy, qui a organisé des rafles d'enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui participait à l'université Paris-Huit à Saint-Denis, à des réunions qui sont interdites au blanc, qui, dans les fonctions de chercheurs, qu’il a pu avoir, par exemple, à l'Opéra de Paris, remettaient des rapports dans lesquels ils comptaient les blancs et dans lesquels ils s'indignaient qu'il y avait trop de blancs à l'Opéra de Paris. Donc, on a là quelqu'un qui va accélérer la déconstruction de notre pays, qui porte des thèses indigénistes, qui sont aux antipodes, et ce n'est d'ailleurs un gage que je fais à Jean-Michel Blanquer de la ligne républicaine et laïque qu’a toujours défendue Jean-Michel Blanquer, et j'y vois là, pardon, un renvoi d'ascenseur à la France Insoumise, donc on voit bien là qu'au plus haut sommet de l'État, on a des gens qui remettent à l'éducation de nos enfants entre les mains de quelqu'un qui est un militant indigéniste et qui fait de la comptabilité ethnique à l'Opéra de Paris. Pardon, je trouve ça très inquiétant, et je pense qu'il y a beaucoup de Français qui s'inquiètent de la nomination de cette personne dont on a entendu parler, je lui fais grâce de ça, on l'a entendu prendre la parole une seule fois. Une seule fois, c'était pour indiquer il y a quelques jours qu'il voterait Nupes dans les seconds tours qui devaient nous opposer l'extrême gauche et le rassemblement national. GA : On voit que depuis tout à l'heure, on est censés parler des sujets de préoccupation des Français, la question des services publics, et que vous ne parlez que des consignes de vote entre les uns et les autres. JB : C'est vous qui faites le classement de ce qui intéresse les gens ? Dites-nous, donnez-nous la liste de ce qu'on peut dire, pas dire. GA : Je vous ai pas interrompu pendant vos propos. Si vous pensez une seule seconde que les enseignants qui nous écoutent, au moment où on a un peu de temps, très réduit pour parler de l'éducation en France, pense que ce que vous venez de faire, c'est-à-dire parler pendant 2 minutes pour raconter n'importe quoi pour insulter. JB : Mais je parle de ce que je veux. GA : Non, mais si vous pensez que c'est ça qui les préoccupé au quotidien, c'est que. Je ne sais pas si vous pensez que cette éducation et cet échange, et ce qui préoccupe nos enseignants et les familles en ce moment, la réponse est non. Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. C'est une très grande fierté d'être membre du même gouvernement que lui. Maintenant, je vais revenir au sujet qui intéresse les Français, qui est la question de l'éducation, que vous avez ouverte. On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles. Les fameux quartiers REP. On a agi en renforçant les moyens. Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. C'est le cas chez vous, je crois, à Sevran, Mme Autain. C'est le cas derrière moi, j'ai Loriane Rossi, Bahy, Audrey Hichidi et Céline Calves, qui sont candidates dans leur circonscription. Il y a aussi des quartiers REP plus, dans lesquels on a des enfants qui font leur rentrée à 12. On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. Bref, on a eu cette action résolue en faveur des quartiers les plus difficiles. Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. Le président de la République a eu l'occasion de prendre des engagements au moment de la campagne présidentielle. Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. C'est le deuxième grand chantier, je vous disais qu'il y en avait deux tout à l'heure, la santé et l'éducation. Et sur ce sujet-là aussi, on aura dans la même méthode que j'ai évoqué tout à l'heure pour la santé, des travaux qui seront menés au niveau national et au niveau local dans les différentes académies, les différents établissements avec les parents d'élèves qui pourront contribuer avec les représentants des enseignants et les enseignants qui contribueront, avec même les lycéens qui pourront aussi contribuer et participer à la réflexion et aux travaux. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. C'est qu'en 10 ans, le nombre de candidats au capes de mathématiques a baissé de 30%. Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. Donc il faut évidemment maintenant mettre le paquet à l'école sur les savoirs fondamentaux. Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale. Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé. Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches. Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français. Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducations dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers. Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaires, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation des les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Attal et Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignant. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ",
8
  "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
9
  "Community_1": [
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- "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
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- "abstractive": {
167
- "text": "Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques."
168
- },
169
- "extractive": [
170
- {
171
- "speaker": "JB",
172
- "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
173
- },
174
- {
175
- "speaker": "JB",
176
- "text": "S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants."
177
- }
178
- ]
179
- },
180
- {
181
- "abstractive": {
182
- "text": "Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain."
183
- },
184
- "extractive": [
185
- {
186
- "speaker": "GA",
187
- "text": "Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels."
188
- }
189
- ]
190
- },
191
- {
192
- "abstractive": {
193
- "text": "Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits."
194
- },
195
- "extractive": [
196
- {
197
- "speaker": "GA",
198
- "text": "Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves."
199
- },
200
- {
201
- "speaker": "GA",
202
- "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers."
203
- },
204
- {
205
- "speaker": "GA",
206
- "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
207
- }
208
- ]
209
- },
210
- {
211
- "abstractive": {
212
- "text": "Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants."
213
- },
214
- "extractive": [
215
- {
216
- "speaker": "GA",
217
- "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants."
218
- }
219
- ]
220
- },
221
- {
222
- "abstractive": {
223
- "text": "Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant."
224
- },
225
- "extractive": [
226
- {
227
- "speaker": "JB",
228
- "text": "Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs."
229
- }
230
- ]
231
- },
232
- {
233
- "abstractive": {
234
- "text": "Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français"
235
- },
236
- "extractive": [
237
- {
238
- "speaker": "JB",
239
- "text": "Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale"
240
- }
241
- ]
242
- }
243
- ]
244
- }
 
1
  {
2
  "id": 29,
3
  "Transcript": "P2 : On va aussi parler d'éducation, il y a un parallèle évident. Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. Clémentine Autain comment faites-vous ? CA : On est devant le même problème. C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. Et donc, je pense qu'on ne peut pas s'en sortir sans quelque chose de l'ordre du choc. Il y a quelque chose qui ne soit pas une petite, encore une fois, une rustine, vous, vous mettez des rustines du Sparadrap, c'est la fameuse ligne Sparadrap, dont je parlais tout à l'heure. Il y a, de temps en temps, une petite rustine ici, sans regarder d'où vient la fuite, d'où vient le problème, et qu'elles peuvent être les solutions structurelles qui permettent de les régler. Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. Il y a une paupérisation considérable chez les enseignants, comme d'ailleurs dans l'ensemble de la fonction publique. C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. C'est considérable, oui, c'est considérable, mais c'est d'ailleurs ce que demandent les syndicats, et je pense que ces 10 points seraient profondément les bienvenus. Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. GA : Non, c'est pas vrai. CA : je vais donner tout à l'heure que je fais en résumé. Moi, je crois qu'il y a 2 chiffres qui vont résumer la logique de votre politique depuis 5 ans, et on aura la même chose en pirre pendant les 5 années qui viennent. JB : Pourquoi vous avez voté pour eux, alors? CA : Vous avez 500. C'est pas le sujet, monsieur. JB : Vous votez Macron, et puis vous dites, « Ah ben Macron va nous faire du mal! » CA : Nous n'avons pas donné cette consigne de vote. Vous êtes au courant? JB : C'est faux, vous savez très bien. CA : Non, nous avons dit pas une voix pour vous. Monsieur Bardella, nous avons dit pas une voix pour vous. Et vous le savez, certains d'entre nous ont voté contre vous, et certains d'entre nous ne sont pas d'aller voter. P1 : On était sur l'éducation, on parle de ces lois. GA : Vous dites qu'il faut parler des français, et vous ne parlez que d'une chose, c'est des appels à voter, des consignes, etc. CA : Le bilan, je termine là-dessus pour répondre à monsieur Attal. Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. GA : On est en train de parler de l'école. CA : Oui, mais vous m'avez interpellée en me disant qu'on allait prendre des sous partout. P2 : Vous êtes tellement en avance Clémentine Autain, et tellement en retard Jordan Bardella. Quelle solution, Jordan Bardella? JB : Les solutions sont les mêmes que sur la santé. Moi, j'ai le sentiment qu'avec Emmanuel Macron, au pouvoir depuis 5 ans, l'état s'effondre. L'école s'effondre, la santé s'effondre, la police s'effondre, la justice s'effondre. Donc, il y a évidemment, d'une part, une question de moyens. Il faut assumer que le service public n'est pas fait pour être rentable. Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. Donc, il faut augmenter les salaires. Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. J'ai entendu beaucoup d'intellectuels. D'ailleurs, y compris des intellectuels de gauche, Monsieur enthoven, j'ai entendu des chercheurs du CNRS. CA : Un intellectuel de gauche, Monsieur Enthoven. Je pense que c'est là, on va la mettre en GIF parce que… JB : Virgule. Virgule. j'ai entendu des chercheurs du CNRS. J'ai entendu M.Chevenement. Peut-être qu'on peut lui accorder cette fibre de gauche. S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. On parle de quelqu'un. On parle de quelqu'un. Je respecte le parcours universitaire, qui est brillant, mais ce n'est pas le sujet, qui fait des parallèles entre la police française aujourd'hui dans les banlieues et la police de Vichy, qui a organisé des rafles d'enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, qui participait à l'université Paris-Huit à Saint-Denis, à des réunions qui sont interdites au blanc, qui, dans les fonctions de chercheurs, qu’il a pu avoir, par exemple, à l'Opéra de Paris, remettaient des rapports dans lesquels ils comptaient les blancs et dans lesquels ils s'indignaient qu'il y avait trop de blancs à l'Opéra de Paris. Donc, on a là quelqu'un qui va accélérer la déconstruction de notre pays, qui porte des thèses indigénistes, qui sont aux antipodes, et ce n'est d'ailleurs un gage que je fais à Jean-Michel Blanquer de la ligne républicaine et laïque qu’a toujours défendue Jean-Michel Blanquer, et j'y vois là, pardon, un renvoi d'ascenseur à la France Insoumise, donc on voit bien là qu'au plus haut sommet de l'État, on a des gens qui remettent à l'éducation de nos enfants entre les mains de quelqu'un qui est un militant indigéniste et qui fait de la comptabilité ethnique à l'Opéra de Paris. Pardon, je trouve ça très inquiétant, et je pense qu'il y a beaucoup de Français qui s'inquiètent de la nomination de cette personne dont on a entendu parler, je lui fais grâce de ça, on l'a entendu prendre la parole une seule fois. Une seule fois, c'était pour indiquer il y a quelques jours qu'il voterait Nupes dans les seconds tours qui devaient nous opposer l'extrême gauche et le rassemblement national. GA : On voit que depuis tout à l'heure, on est censés parler des sujets de préoccupation des Français, la question des services publics, et que vous ne parlez que des consignes de vote entre les uns et les autres. JB : C'est vous qui faites le classement de ce qui intéresse les gens ? Dites-nous, donnez-nous la liste de ce qu'on peut dire, pas dire. GA : Je vous ai pas interrompu pendant vos propos. Si vous pensez une seule seconde que les enseignants qui nous écoutent, au moment où on a un peu de temps, très réduit pour parler de l'éducation en France, pense que ce que vous venez de faire, c'est-à-dire parler pendant 2 minutes pour raconter n'importe quoi pour insulter. JB : Mais je parle de ce que je veux. GA : Non, mais si vous pensez que c'est ça qui les préoccupé au quotidien, c'est que. Je ne sais pas si vous pensez que cette éducation et cet échange, et ce qui préoccupe nos enseignants et les familles en ce moment, la réponse est non. Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. C'est une très grande fierté d'être membre du même gouvernement que lui. Maintenant, je vais revenir au sujet qui intéresse les Français, qui est la question de l'éducation, que vous avez ouverte. On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles. Les fameux quartiers REP. On a agi en renforçant les moyens. Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. C'est le cas chez vous, je crois, à Sevran, Mme Autain. C'est le cas derrière moi, j'ai Loriane Rossi, Bahy, Audrey Hichidi et Céline Calves, qui sont candidates dans leur circonscription. Il y a aussi des quartiers REP plus, dans lesquels on a des enfants qui font leur rentrée à 12. On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. Bref, on a eu cette action résolue en faveur des quartiers les plus difficiles. Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. Le président de la République a eu l'occasion de prendre des engagements au moment de la campagne présidentielle. Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. C'est le deuxième grand chantier, je vous disais qu'il y en avait deux tout à l'heure, la santé et l'éducation. Et sur ce sujet-là aussi, on aura dans la même méthode que j'ai évoqué tout à l'heure pour la santé, des travaux qui seront menés au niveau national et au niveau local dans les différentes académies, les différents établissements avec les parents d'élèves qui pourront contribuer avec les représentants des enseignants et les enseignants qui contribueront, avec même les lycéens qui pourront aussi contribuer et participer à la réflexion et aux travaux. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. C'est qu'en 10 ans, le nombre de candidats au capes de mathématiques a baissé de 30%. Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. Donc il faut évidemment maintenant mettre le paquet à l'école sur les savoirs fondamentaux. Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale. Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé. Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches. Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français. Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers. Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation française. Clémentine Autain déplore les conditions de travail des enseignants, et souhaite augmenter de 10 points leur salaire, finançant cette augmentation en imposant plus les 10% des Français les plus riches. Jordan Bardella explique qu'il souhaite augmenter les salaires et remettre les savoirs fondamentaux dans le tronc commun. Il déplore aussi la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation. Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà renforcé l'éducation dans les quartiers difficiles, et souhaite maintenant augmenter les salaires des enseignants.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la question de l’éducation nationale. Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années. Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches. Jordan Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignants. Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques. Gabriel Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain. Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits. Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants. Jordan Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant. Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas. CA : C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait. CA : En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Donc, il faut augmenter les salaires. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. GA : On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. GA : Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Résultat des comptes, ils sont obligés à la tête de l'État de supprimer les mathématiques, et il y a 300 000 élèves de terminale qui, l'an dernier, n'avaient pas les mathématiques, 170 000 sur 300 000 qui n'avaient pas de mathématiques dans le tronc commun. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale. ",
8
  "Extractive_2": "CA : Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante. CA : C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points. CA : Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches. CA : Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus. JB : Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A. JB : Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer. JB : S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants. GA : Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels. GA : Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves. GA : On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers. GA : On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide. GA : Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants. JB : Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs. JB : Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'éducation nationale."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Je pense que vous êtes en effet tous d'accord pour dire qu'il faut mieux recruter les professeurs, mieux les payer également, sauf que l'éducation nationale n'y arrive pas."
18
+ }
19
+ ]
20
+ },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Clémentine Autain explique que les enseignants ont besoin d'être revalorisé."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Clémentine Autain",
28
+ "text": "C'est-à-dire que, alors, d'abord, un niveau de burnout là aussi très élevé, on en a parlé, je dirais, dans le débat public sur l'hôpital, et c'est vrai que quand j'écoute Gabriel Attal, moi aussi, j'ai ce sentiment que vous ne prenez absolument pas la mesure de l'enfer, mais vraiment de l'enfer que vivent ces personnels, avec des gens qui sont en pleurs, qui vont travailler en pleurant, qui n'en peuvent plus, en fait."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Clémentine Autain",
32
+ "text": "En 20 ans, ils ont perdu 20 % de pouvoir d'achat."
33
+ }
34
+ ]
35
+ },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Clémentine Autain souhaite augmenter de dix points le salaire des enseignants, finançant cela en augmentant les impôts des 10% des plus riches."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points."
44
+ },
45
+ {
46
+ "speaker": "Clémentine Autain",
47
+ "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Clémentine Autain",
51
+ "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus."
52
+ }
53
+ ]
54
+ },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Jordan Bardella souhaite augmenter les salaires des enseignants et remettre au centre de l'éducation les savoirs fondamentaux comme les mathématiques et le français."
58
+ },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Jordan Bardella",
62
+ "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Jordan Bardella",
66
+ "text": "Donc, il faut augmenter les salaires."
67
+ }
68
+ ]
69
+ },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella déplore la nomination de Pap Ndiaye au poste de ministre de l'éducation."
73
+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
78
+ }
79
+ ]
80
+ },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Gabriel Attal explique que son gouvernement a déjà amélioré les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles en augmentant les primes des enseignants et en mettant en place des petit déjeuners gratuits dans les écoles primaires de ces quartiers."
84
+ },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Gabriel Attal",
88
+ "text": "On a agi ces 5 dernières années avec une priorité, c'était de renforcer les moyens de l'éducation dans les quartiers les plus difficiles"
89
+ },
90
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
92
+ "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers"
93
+ },
94
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
96
+ "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
97
+ }
98
+ ]
99
+ },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique vouloir augmenter la rémunération des enseignants."
103
+ },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "Gabriel Attal",
107
+ "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Gabriel Attal",
111
+ "text": "Ils vont être revalorisés et revalorisés sensiblement, en ayant aussi là une action de refondation sur les conditions de travail, sur l'organisation, pour donner plus d'autonomie, plus d'autonomie pédagogique à nos enseignants, pour tester des pratiques innovantes, plus d'autonomie au directeur d'établissement aussi."
112
+ }
113
+ ]
114
+ }
115
+ ],
116
+ "Community_2": [
117
+ {
118
+ "abstractive": {
119
+ "text": "Dans ce débat Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la question de l’éducation nationale."
120
+ },
121
+ "extractive": [
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+ {
123
+ "speaker": "Clémentine Autain",
124
+ "text": "Donc, quand on, revenons sur l'école, et d'ailleurs, les enseignants nous parlent très peu de leur salaire, parce qu'ils sont, en fait, ils voudraient surtout pouvoir travailler dans des conditions dignes, mais moi, je pense que la question du salaire des enseignants est très importante."
125
+ }
126
+ ]
127
+ },
128
+ {
129
+ "abstractive": {
130
+ "text": "Pour Autain, les mesures du gouvernement sont insuffisantes et les enseignants se sont considérablement appauvris sur les 20 dernières années."
131
+ },
132
+ "extractive": [
133
+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
135
+ "text": "C'est pour ça que je dis que la question du dégel du point d'indice globalement est fondamentale, et nous voulons le relever de 10 points."
136
+ }
137
+ ]
138
+ },
139
+ {
140
+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle souhaite donc un dégel du point d’indice et sa hausse de 10 points, financés par une augmentation des impôts pour les 10 % les plus riches."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
146
+ "text": "Et vous inquiétez pas, on a tout à fait de quoi les financer, on sait combien ça coûte et on augmente les impôts pour les 10 % les plus riches."
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+ },
148
+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
150
+ "text": "Il y a le fait que le bilan global se résume en 2 chiffres, c'est que vous avez les 500 familles les plus riches de France qui ont doublé leur patrimoine en 5 ans, et vous avez 400 000 pauvres en plus."
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+ }
152
+ ]
153
+ },
154
+ {
155
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella propose également d’augmenter les salaires des enseignants."
157
+ },
158
+ "extractive": [
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+ {
160
+ "speaker": "Jordan Bardella",
161
+ "text": "Et donc, il faut évidemment mettre des moyens, augmenter les salaires, et je rappellerai sur ce qui a été dit sur les salaires, les enseignants aujourd'hui sont payés 25% de moins que tous les autres fonctionnaires de catégorie A."
162
+ }
163
+ ]
164
+ },
165
+ {
166
+ "abstractive": {
167
+ "text": "Il fustige la nomination par le gouvernement d’un ministre de l’éducation qui est un militant décolonialiste et indigéniste, éloigné donc des idées républicaines et laïques."
168
+ },
169
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
172
+ "text": "Moi, il y a quelque chose qui m'a, s'agissant de l'école, qui m'a beaucoup inquiété depuis le début de ce quinquennat, c'est la nomination d'un ministre de l'Education nationale, qui aurait pu d'ailleurs être nommé par Jean-Luc Mélenchon, puisqu'il partage l'essentiel de ces thèse, qui est un anti-blanquer."
173
+ },
174
+ {
175
+ "speaker": "Jordan Bardella",
176
+ "text": "S'inquiéter de la nomination d'un militant communautariste, indigéniste, en charge de l'éducation de nos enfants."
177
+ }
178
+ ]
179
+ },
180
+ {
181
+ "abstractive": {
182
+ "text": "Gabriel Attal défend Pap Ndiayes, le présentant comme un grand républicain."
183
+ },
184
+ "extractive": [
185
+ {
186
+ "speaker": "Gabriel Attal",
187
+ "text": "Je vais vous dire que Pap Ndiaye est un grand républicain, sur tous les sujets, y compris sur un certain nombre de sujets portés par d'autres intellectuels."
188
+ }
189
+ ]
190
+ },
191
+ {
192
+ "abstractive": {
193
+ "text": "Il mentionne ensuite le bilan du gouvernement : les classes dédoublées, les primes pour les enseignants et les petits déjeuners gratuits."
194
+ },
195
+ "extractive": [
196
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
198
+ "text": "Vous avez aujourd'hui 400 000 enfants qui font leur rentrée chaque année dans une classe dédoublée, c'est-à-dire une classe à 12 élèves."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "Gabriel Attal",
202
+ "text": "On a augmenté les primes, qui sont versées aux enseignants, qui vont exercer dans ces quartiers."
203
+ },
204
+ {
205
+ "speaker": "Gabriel Attal",
206
+ "text": "On a mis en place, ça aussi, c'est le cas chez vous, je crois, Clémentine Autain, des petits déjeuners gratuits dans les écoles primaires pour les enfants de ces quartiers, parce qu'on sait que c'est beaucoup plus difficile d'apprendre avec le ventre vide."
207
+ }
208
+ ]
209
+ },
210
+ {
211
+ "abstractive": {
212
+ "text": "Il défend aussi une hausse de la rémunération des enseignants."
213
+ },
214
+ "extractive": [
215
+ {
216
+ "speaker": "Gabriel Attal",
217
+ "text": "Maintenant, on veut avoir une action sur l'ensemble de notre système éducatif, en augmentant la rémunération des enseignants."
218
+ }
219
+ ]
220
+ },
221
+ {
222
+ "abstractive": {
223
+ "text": "Jordan Bardella termine en se plaignant du manque d’attractivité des métiers de l’enseignant."
224
+ },
225
+ "extractive": [
226
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
228
+ "text": "Vous voyez la conséquence du manque de fonctionnaires aujourd'hui, et du fait que les emplois, notamment dans la fonction publique et chez les enseignants, soient moins attractifs."
229
+ }
230
+ ]
231
+ },
232
+ {
233
+ "abstractive": {
234
+ "text": "Il rappelle qu’il faut avant tout se concentrer sur les savoirs fondamentaux, c’est-à-dire les mathématiques et la maîtrise du français."
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+ },
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+ "extractive": [
237
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Il y a trop de jeunes qui arrivent aux lycées, qui arrivent aux collèges et qui ne maîtrisent pas la langue, qui ne maîtrisent pas les savoirs fondamentaux, donc il faut augmenter le temps d'enseignement du français, lire, écrire, compter des mathématiques et mettre le paquet sur les fondamentaux plutôt que sur les thèses indigénistes que vous voulez faire rentrer à l'éducation nationale"
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  "id": 19,
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  "Transcript": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. Est-ce que pour vous, Clémentine Autain, on l'a vu par exemple dans le Figaro, on l'a vu dans l'opinion, est-ce que pour vous, il y a un sujet, là, est-ce qu'il y a un problème avec ce sujet-là? CA : Vous mettez des promotions tenues. P1 : En fait, il y a eu 144 signalements, c'est ce que recense le renseignement. JB : C'est le féminisme de la France insoumise. C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. Je pense à votre collègue de Grenoble, monsieur Piolle, qui s'est battu, qui c’est même, qui roulait au sol, roulait par terre pour faire adopter le burkini dans les piscines. C'est bien, elle est belle, la gauche. Le progrès, il est très beau. Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. P1 : Clémentine Autain, est-ce qu'il y a un sujet-là, précisément? CA : Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. JB : Quelles positions vous me reprocher ? CA : Mais je parle pas forcément que de vous, je parle du mouvement que vous représentez. Aussi bien sur l'avortement dans vos rangs. JB : Mais qu'est-ce que vous nous reprochez sur l'avortement? CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. Et même dans le débat qu'on a eu récemment, quand il y a eu l'allongement. Tiens, voilà. JB : Vous avez un dirigeant du Rassemblement national qui souhaite aujourd'hui remettre en cause ou un militant qui souhaite aujourd'hui remettre en cause l'avortement ? CA : Je peux vous dire que ce n'est pas glorieux les débats que nous avons eus à l'occasion, en effet, dans les rangs nationales dans vos rangs. JB : Mais qui, qu'est-ce que vous me reprochez sur l'avortement? CA : Emmanuel Ménard JB : Emmanuel Ménard n'est pas membre du Rassemblement national. CA : D'accord, mais vous avez pas assez de député encore pour que tout ça soit. JB : Je vois que vous changez du sujet parce que le sujet du burkini sur lequel vous avez fait campagne et que vous voulez imposer vous dérange. CA : Et c'est moi qui vous réponds, monsieur Bardella. C'est idiot ce que vous dites. Pardonnez-moi de vous dire comme ça. C'est idiot. P2 : On parlait des tenues religieuses à l'école. CA : Alors faut savoir, d'abord, il faudrait s'entendre. Et ce qu'on parle d'un problème d'émancipation des femmes. C'est pas tout à fait le même sujet. P1 : Là, on était sur l'éducation. On parlait de ces signalements. CA : Ce que je veux dire. C'est important ce que dit monsieur Bardella. Parce qu'il me dit, c'est vous qui mettez le sujet. Non. C'est depuis des années, des années, l'extrême droite, avec le soutien de plus en plus d'un certain nombre, dont monsieur Blanquer. D'ailleurs, dans moi, je salue l'échec au législative, le départ au ministère. Ça fait partie des bonnes nouvelles de la période. Et puis bien d'autres, comme Manuel Valls, qui ont décidé que le débat public devait se polariser sur ces questions-là. Et moi, je pense que c'est dramatique pour le débat public. On ne sait plus d'ailleurs de quoi on parle. C'est pour ça que je voulais faire un peu le point. On parle de l'émancipation des femmes ? Ne comptez pas sur eux. Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. Si on veut remettre le doigt là-dedans, c'est-à-dire recommencer à légiférer, etc. je pense que dans la période que nous traversons, à mon avis, ça ne va pas faire de bien. P2 : Vous dites que la loi suffit, la loi 2004, suffit, sauf que la réalité, c'est qu'il y a de plus en plus de difficultés. Il y a de plus en plus d'atteintes à l'école. Quand on dit 144, les enseignants nous disent que c'est beaucoup plus en réalité que 144. CA : Donc c'est des religieux, c'est des burqas et des voiles. C'est l'image que vous avez. P1 : Il y a des robes longues. Il y a des avaias, il y a ce genre de choses. JB : Vous voyez où on en est là ? Là, on en est à débattre de Qamis. On fait le catalogue la redoute de toutes les tenues islamistes. On se croirait en Arabie saoudite, en Iran, au Qatar. On est là en France en 2022, en train de faire l'inventaire de toutes les tenues islamiques à savoir si c'est le bon centimétrage et s'il faut l'interdire ou non. Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. Et quand il y a trop de monde, vous ne pouvez pas assimiler. Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. Et qu'elle a remis dans leur mains certains quartiers. CA : Les islamistes, carrément. JB : Oui, vous êtes compromis avec les islamistes. Quand vous marchez, madame, vous et vos amis, vous marchez en novembre 2020, à proximité du Bataclan, avec les islamistes du CCIF, qui ont été dissous par le gouvernement pour radicalisation. CA : C’est reparti. JB : Mais c’est reparti parce que c'est la vérité que vous continuez et que vous accélérez. Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. Parce que je pense que vous faites preuve d'une compromission hallucinante à l'égard de ces thèses et que vous avez confié les clés de d'innombrables quartiers, notamment chez nous dans notre département en Seine-Saint-Denis, à des communautaristes et que vous avez réglé la France, pardon, de le dire à l'heure islamique. P1 : On était sur l'éducation. Vous voulez répondre, Clémentine Autain en quelques mots? JB : Mise KO par le réel, si vous voulez, et par les faits qui tombent. Ils se sont tellement accumulés dans notre pays qu'on a perdu la main et qu'on doit aujourd'hui parler de qamis, de Burqa et autres. CA : Si je pensais qu'on pouvait avoir une discussion démocratique et que ce débat pouvait servir à quelque chose, autreque cette saillie que vous avez préparée avec des résumés complètement délirants et d'expliquer qu'on peut être les amis des islamistes, voyez le niveau de, c’est délirants, je vous offrirai ce livre que j'ai écrit sur les faussaires de la République. P1 : On était sur l'éducation. On est complètement hors sujet. Gabriel Attal, vous n'avez pas parlé. GA : Non je laisse le spectacle la. CA : C'est votre fonds de commerce. La réalité, c'est que c'est votre fonds de commerce que vous agitez ça et que plus vous continuez. P1 : On était pas sur l'éducation. On était sur un problème qui concerne les lycées et les collèges. Gabriel Attal, vous n'avez pas répondu sur ce sujet-là, s'il vous plaît. GA : Le nom de Jean-Michel Blanquer a été prononcé à plusieurs reprises et je crois qu'un des grands mérites qu'aura eu son passage à l'éducation nationale, c'est d'avoir cessé de mettre ce sujet-là sous le tapis. CA : Mais vous voyez le résultat. GA : Vous n'avez pas parlé en plus pendant vos échanges. De manière assez courageuse, puisque, contrairement à ce que disait Jordan Bardella, ce n'est pas un sujet nouveau. Le rapport Obin, je crois que ça date d'il y a 20 ans. La loi de 2004, on en a parlé. Il y avait eu une certaine tendance à mettre ce sujet-là sous le tapis. Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. Donc oui, c'est un sujet, il ne faut pas le mettre sous le tapis. Oui, c'est important d'être extrêmement clair et ferme sur ce sujet-là. Je veux saluer le fait que vous ayez dit, madame Autain, que vous êtes favorable à la loi 2004, puisqu'il y a eu des expressions à la France insoumise de plusieurs responsables politiques qui ont dit qu'il n'était pas favorable à la loi 2004. CA : J'ai dit qu'on ne rouvrait pas la boîte de Pandore là-dessus. Il y a la loi 2004 qui est là. Il n'est pas prévu dans le programme de la remettre en cause. GA : D'accord, parce qu'il y a eu des déclarations, c'est vrai, de responsables de la France insoumise, certains qui souhaitaient la remettre en cause. Je dis pour saluer le fait que vous ayez pris cet engagement, parce que c'est important d'être très clair sur ces sujets-là, pour les Français qui nous écoutent.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'appartition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella déplore le féminisme de la france insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam. Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe. Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national. Jordan Bardella accuse la france insoumise d'avoir des relations avec les islamiste. Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec jean michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Bardella et Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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- }
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- ]
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- },
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- {
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- "text": "Jordan Bardella déplore le féminisme de la france insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam."
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes."
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34
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- "abstractive": {
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- "text": "Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe."
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- "speaker": "CA",
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44
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45
- ]
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- },
47
- {
48
- "abstractive": {
49
- "text": "Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard."
50
  },
51
- "extractive": [
52
- {
53
- "speaker": "CA",
54
- "text": "Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat."
55
  },
56
- {
57
- "speaker": "CA",
58
- "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes."
59
- }
60
- ]
61
- },
62
- {
63
- "abstractive": {
64
- "text": "Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national."
 
65
  },
66
- "extractive": [
67
- {
68
- "speaker": "JB",
69
- "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie"
70
  },
71
- {
72
- "speaker": "JB",
73
- "text": "Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger."
74
- }
75
- ]
76
- },
77
- {
78
- "abstractive": {
79
- "text": "Jordan Bardella accuse la france insoumise d'avoir des relations avec les islamiste."
80
  },
81
- "extractive": [
82
- {
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- "speaker": "JB",
84
- "text": "Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste."
85
- }
86
- ]
87
- },
88
- {
89
- "abstractive": {
90
- "text": "Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations"
 
 
 
 
91
  },
92
- "extractive": [
93
- {
94
- "speaker": "GA",
95
- "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles."
96
- }
97
- ]
98
- }
99
- ],
100
- "Community_2" : [
101
- {
102
- "abstractive": {
103
- "text": "Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école."
 
 
104
  },
105
- "extractive": [
106
- {
107
- "speaker": "P1",
108
- "text": "Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse."
109
- }
110
- ]
111
- },
112
- {
113
- "abstractive": {
114
- "text": "Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine."
115
  },
116
- "extractive": [
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- {
118
- "speaker": "JB",
119
- "text": "C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple."
120
- }
121
- ]
122
- },
123
- {
124
- "abstractive": {
125
- "text": "Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
126
  },
127
- "extractive": [
128
- {
129
- "speaker": "CA",
130
- "text": "Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme."
131
  },
132
- {
133
- "speaker": "CA",
134
- "text": "Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école?"
 
 
 
 
 
 
 
135
  },
136
- {
137
- "speaker": "CA",
138
- "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes"
139
- }
140
- ]
141
- },
142
- {
143
- "abstractive": {
144
- "text": "Pour Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école."
 
 
 
 
 
145
  },
146
- "extractive": [
147
- {
148
- "speaker": "JB",
149
- "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie."
150
- }
151
- ]
152
- },
153
- {
154
- "abstractive": {
155
- "text": "Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes."
156
  },
157
- "extractive": [
158
- {
159
- "speaker": "JB",
160
- "text": "Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes."
161
- }
162
- ]
163
- },
164
- {
165
- "abstractive": {
166
- "text": "Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table"
167
  },
168
- "extractive": [
169
- {
170
- "speaker": "GA",
171
- "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles"
172
- }
173
- ]
174
- }
175
- ]
176
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 19,
3
  "Transcript": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. Est-ce que pour vous, Clémentine Autain, on l'a vu par exemple dans le Figaro, on l'a vu dans l'opinion, est-ce que pour vous, il y a un sujet, là, est-ce qu'il y a un problème avec ce sujet-là? CA : Vous mettez des promotions tenues. P1 : En fait, il y a eu 144 signalements, c'est ce que recense le renseignement. JB : C'est le féminisme de la France insoumise. C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. Je pense à votre collègue de Grenoble, monsieur Piolle, qui s'est battu, qui c’est même, qui roulait au sol, roulait par terre pour faire adopter le burkini dans les piscines. C'est bien, elle est belle, la gauche. Le progrès, il est très beau. Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. P1 : Clémentine Autain, est-ce qu'il y a un sujet-là, précisément? CA : Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. JB : Quelles positions vous me reprocher ? CA : Mais je parle pas forcément que de vous, je parle du mouvement que vous représentez. Aussi bien sur l'avortement dans vos rangs. JB : Mais qu'est-ce que vous nous reprochez sur l'avortement? CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. Et même dans le débat qu'on a eu récemment, quand il y a eu l'allongement. Tiens, voilà. JB : Vous avez un dirigeant du Rassemblement national qui souhaite aujourd'hui remettre en cause ou un militant qui souhaite aujourd'hui remettre en cause l'avortement ? CA : Je peux vous dire que ce n'est pas glorieux les débats que nous avons eus à l'occasion, en effet, dans les rangs nationales dans vos rangs. JB : Mais qui, qu'est-ce que vous me reprochez sur l'avortement? CA : Emmanuel Ménard JB : Emmanuel Ménard n'est pas membre du Rassemblement national. CA : D'accord, mais vous avez pas assez de député encore pour que tout ça soit. JB : Je vois que vous changez du sujet parce que le sujet du burkini sur lequel vous avez fait campagne et que vous voulez imposer vous dérange. CA : Et c'est moi qui vous réponds, monsieur Bardella. C'est idiot ce que vous dites. Pardonnez-moi de vous dire comme ça. C'est idiot. P2 : On parlait des tenues religieuses à l'école. CA : Alors faut savoir, d'abord, il faudrait s'entendre. Et ce qu'on parle d'un problème d'émancipation des femmes. C'est pas tout à fait le même sujet. P1 : Là, on était sur l'éducation. On parlait de ces signalements. CA : Ce que je veux dire. C'est important ce que dit monsieur Bardella. Parce qu'il me dit, c'est vous qui mettez le sujet. Non. C'est depuis des années, des années, l'extrême droite, avec le soutien de plus en plus d'un certain nombre, dont monsieur Blanquer. D'ailleurs, dans moi, je salue l'échec au législative, le départ au ministère. Ça fait partie des bonnes nouvelles de la période. Et puis bien d'autres, comme Manuel Valls, qui ont décidé que le débat public devait se polariser sur ces questions-là. Et moi, je pense que c'est dramatique pour le débat public. On ne sait plus d'ailleurs de quoi on parle. C'est pour ça que je voulais faire un peu le point. On parle de l'émancipation des femmes ? Ne comptez pas sur eux. Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. Si on veut remettre le doigt là-dedans, c'est-à-dire recommencer à légiférer, etc. je pense que dans la période que nous traversons, à mon avis, ça ne va pas faire de bien. P2 : Vous dites que la loi suffit, la loi 2004, suffit, sauf que la réalité, c'est qu'il y a de plus en plus de difficultés. Il y a de plus en plus d'atteintes à l'école. Quand on dit 144, les enseignants nous disent que c'est beaucoup plus en réalité que 144. CA : Donc c'est des religieux, c'est des burqas et des voiles. C'est l'image que vous avez. P1 : Il y a des robes longues. Il y a des avaias, il y a ce genre de choses. JB : Vous voyez où on en est là ? Là, on en est à débattre de Qamis. On fait le catalogue la redoute de toutes les tenues islamistes. On se croirait en Arabie saoudite, en Iran, au Qatar. On est là en France en 2022, en train de faire l'inventaire de toutes les tenues islamiques à savoir si c'est le bon centimétrage et s'il faut l'interdire ou non. Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. Et quand il y a trop de monde, vous ne pouvez pas assimiler. Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. Et qu'elle a remis dans leur mains certains quartiers. CA : Les islamistes, carrément. JB : Oui, vous êtes compromis avec les islamistes. Quand vous marchez, madame, vous et vos amis, vous marchez en novembre 2020, à proximité du Bataclan, avec les islamistes du CCIF, qui ont été dissous par le gouvernement pour radicalisation. CA : C’est reparti. JB : Mais c’est reparti parce que c'est la vérité que vous continuez et que vous accélérez. Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. Parce que je pense que vous faites preuve d'une compromission hallucinante à l'égard de ces thèses et que vous avez confié les clés de d'innombrables quartiers, notamment chez nous dans notre département en Seine-Saint-Denis, à des communautaristes et que vous avez réglé la France, pardon, de le dire à l'heure islamique. P1 : On était sur l'éducation. Vous voulez répondre, Clémentine Autain en quelques mots? JB : Mise KO par le réel, si vous voulez, et par les faits qui tombent. Ils se sont tellement accumulés dans notre pays qu'on a perdu la main et qu'on doit aujourd'hui parler de qamis, de Burqa et autres. CA : Si je pensais qu'on pouvait avoir une discussion démocratique et que ce débat pouvait servir à quelque chose, autreque cette saillie que vous avez préparée avec des résumés complètement délirants et d'expliquer qu'on peut être les amis des islamistes, voyez le niveau de, c’est délirants, je vous offrirai ce livre que j'ai écrit sur les faussaires de la République. P1 : On était sur l'éducation. On est complètement hors sujet. Gabriel Attal, vous n'avez pas parlé. GA : Non je laisse le spectacle la. CA : C'est votre fonds de commerce. La réalité, c'est que c'est votre fonds de commerce que vous agitez ça et que plus vous continuez. P1 : On était pas sur l'éducation. On était sur un problème qui concerne les lycées et les collèges. Gabriel Attal, vous n'avez pas répondu sur ce sujet-là, s'il vous plaît. GA : Le nom de Jean-Michel Blanquer a été prononcé à plusieurs reprises et je crois qu'un des grands mérites qu'aura eu son passage à l'éducation nationale, c'est d'avoir cessé de mettre ce sujet-là sous le tapis. CA : Mais vous voyez le résultat. GA : Vous n'avez pas parlé en plus pendant vos échanges. De manière assez courageuse, puisque, contrairement à ce que disait Jordan Bardella, ce n'est pas un sujet nouveau. Le rapport Obin, je crois que ça date d'il y a 20 ans. La loi de 2004, on en a parlé. Il y avait eu une certaine tendance à mettre ce sujet-là sous le tapis. Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. Donc oui, c'est un sujet, il ne faut pas le mettre sous le tapis. Oui, c'est important d'être extrêmement clair et ferme sur ce sujet-là. Je veux saluer le fait que vous ayez dit, madame Autain, que vous êtes favorable à la loi 2004, puisqu'il y a eu des expressions à la France insoumise de plusieurs responsables politiques qui ont dit qu'il n'était pas favorable à la loi 2004. CA : J'ai dit qu'on ne rouvrait pas la boîte de Pandore là-dessus. Il y a la loi 2004 qui est là. Il n'est pas prévu dans le programme de la remettre en cause. GA : D'accord, parce qu'il y a eu des déclarations, c'est vrai, de responsables de la France insoumise, certains qui souhaitaient la remettre en cause. Je dis pour saluer le fait que vous ayez pris cet engagement, parce que c'est important d'être très clair sur ces sujets-là, pour les Français qui nous écoutent.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparitions de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella déplore le féminisme de la France insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam. Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe. Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national. Jordan Bardella accuse la France insoumise d'avoir des relations avec les islamistes. Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparition de tenue religieuse à l'école. Jordan Bardella accuse le France insoumis de ne pas prendre ces sujets au sérieux et de n'être féministe qu'en dehors des sujets qui touchent à l'islam. Il déplore la pression sous laquelle vivent les femmes dans les banlieues. Clémentine Autain explique qu'il est surprenant de voir le front national défendre des causes féministes, en prétendant que le parti est contre le droit pour l'avortement, citant Emmanuel Ménard, qui n'est pas du parti de Jordan Bardella. Jordan Bardella déplore l'inaction du gouvernement pour arrêter cette augmentation. Gabriel Attal explique que son gouvernement, avec Jean Michel Blanquer a amélioré les méthodes de signalements d'atteinte à la laïcité, et mis en place des équipes pour agir face à ces situations dans chaque rectorat. Pour finir, Gabriel Attal se réjouit de savoir que Clémentine Autain ne souhaite pas revenir sur la loi de 2004.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Jordan Bardella et Clémentine Autain discutent de la laïcité. Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école. Jordan Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine. Clémentine Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe. Pour Jordan Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école. Jordan Bardella trouve le débat surréaliste, dans la mesure où l’on discute des tenues religieuses et de questions qui pourraient être posées dans un pays musulman. Pour lui, le problème vient de l’immigration massive, car des gens issus d’autres systèmes de valeurs arrivent en France sans qu’il ne soit possible de les assimiler parce que trop nombreux. Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes. Gabriel Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. JB : Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat. CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes. JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie JB : Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger. JB : Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse. JB : C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple. CA : C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme. CA : Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école? CA : Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes JB : Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie. JB : Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes. GA : Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de l'augmentation d'apparitions de tenue religieuse à l'école."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse."
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Jordan Bardella déplore le féminisme de la France insoumise, qui ne défend les femmes que si cela ne touche pas l'islam."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Jordan Bardella",
28
+ "text": "C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Et moi, je pense à toutes ces femmes qui, dans les quartiers, aujourd'hui, vivent sous la pression, et que la gauche a totalement abandonné aux islamistes et aux communautaristes."
33
+ }
34
+ ]
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Clémentine Autain explique trouver ça extraordinaire, car l'extrême droite, qui tient des positions conservatrices, n'est pas un parti féministe."
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Clémentine Autain",
43
+ "text": "Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme."
44
+ }
45
+ ]
 
 
 
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Clémentine Autain explique que l'extrême droite est contre l'allongement de la durée de l'avortement, citant Emmanuel Ménard."
50
+ },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Clémentine Autain",
54
+ "text": "Sur l'avortement d'avoir, en votre sein, des militants qui sont opposés, et même dans le débat."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Clémentine Autain",
58
+ "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes."
59
+ }
60
+ ]
61
  },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Ménard n'est pas du rassemblement national."
65
+ },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "Jordan Bardella",
69
+ "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie"
70
+ },
71
+ {
72
+ "speaker": "Jordan Bardella",
73
+ "text": "Il y a des années, pardon, on ne parlait pas du burkini, il y a des années, on ne parlait pas du voile, il y a des années, on n'avait pas ces débats hallucinants sur les tenues islamiques qu'on pourrait avoir sur des chaînes, peut-être sur des chaînes en Arabie saoudite ou à l'étranger."
74
+ }
75
+ ]
76
  },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Jordan Bardella accuse la France insoumise d'avoir des relations avec les islamistes."
80
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
84
+ "text": "Quand vous soutenez la candidature de madame Garrido, qui nous a parlé de réconciliation avec les terroristes du Bataclan, eh bien la France insoumise de la France islamiste."
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+ }
86
+ ]
87
  },
88
+ {
89
+ "abstractive": {
90
+ "text": "Gabriel Attal explique que l'ancien ministre de l'éducation a mis en place des systèmes pour faire remonter les signalements des atteintes à la laïcité à l'école, ainsi que la mise en place d'équipes pour gérer ces situations."
91
+ },
92
+ "extractive": [
93
+ {
94
+ "speaker": "Gabriel Attal",
95
+ "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles."
96
+ }
97
+ ]
98
+ }
99
+ ],
100
+ "Community_2": [
101
+ {
102
+ "abstractive": {
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+ "text": "Le présentateur commence par rappeler le développement du port de tenues religieuses à l’école."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Une question encore sur l'éducation, question qui revenait à l'une de l'actualité cette semaine, avec une alerte lancée par plusieurs acteurs de l'éducation nationale et qui concerne certains établissements dans lesquels sont apparus ces derniers temps de plus en plus de tenues à caractère religieuse."
109
+ }
110
+ ]
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112
+ {
113
+ "abstractive": {
114
+ "text": "Jordan Bardella fustige alors la France insoumise, qui se targue d’être féministe mais défend le burkini à la piscine."
 
115
  },
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+ "extractive": [
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+ {
118
+ "speaker": "Jordan Bardella",
119
+ "text": "C'est-ce que défend les féministes de la France insoumise qui ne trouve pas de problème à défendre le burkini plutôt que de parler de pouvoir d'achat lors des élections législatives, par exemple."
120
+ }
121
+ ]
122
+ },
123
+ {
124
+ "abstractive": {
125
+ "text": "Clémentine Autain lui répond en expliquant que l’extrême droite est mal placée pour discuter de la question féministe."
126
  },
127
+ "extractive": [
128
+ {
129
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Non, mais. C'est quand même extraordinaire d'entendre l'extrême droite qui, à peu près, sur tout sujet globalement qui concerne les droits des femmes, toujours sur les positions ultra conservatrices, pour ne pas dire rétrograde, et qui est là, en train de me faire des leçons de féminisme."
131
+ },
132
+ {
133
+ "speaker": "Clémentine Autain",
134
+ "text": "Est-ce qu'on parle des signes religieux à l'école?"
135
+ },
136
+ {
137
+ "speaker": "Clémentine Autain",
138
+ "text": "Il me semble que ce sont des questions qui sont déjà tranchées par la loi dans l’état dans lequel nous sommes"
139
+ }
140
+ ]
141
  },
142
+ {
143
+ "abstractive": {
144
+ "text": "Pour Jordan Bardella c’est une manière d’éviter le débat alors que pour, Autain, des lois existent déjà pour statuer sur les signes religieux à l’école."
145
+ },
146
+ "extractive": [
147
+ {
148
+ "speaker": "Jordan Bardella",
149
+ "text": "Quand vous avez une démographie dont le compte à rebour est déclenché, quand vous accueillez des centaines de milliers de personnes chaque année dans votre pays, ces personnes-là viennent aussi avec leurs mœurs, leur coutume, leur mode de vie."
150
+ }
151
+ ]
152
  },
153
+ {
154
+ "abstractive": {
155
+ "text": "Il rappelle ensuite que la gauche s’est compromise avec les islamistes."
156
+ },
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+ {
159
+ "speaker": "Jordan Bardella",
160
+ "text": "Moi, je pense que la gauche et l'extrême gauche s’est compromis avec les islamistes."
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162
+ ]
163
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164
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal de son côté défend l’action de Jean-Michel Blanquer qui a eu le mérite de mettre en place un système de signalements concernant les atteintes à la République et qui a clairement posé le sujet de la laïcité sur la table."
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+ "text": "Une des premières choses qu'a fait Jean-Michel Blanquer, après sa nomination à l'éducation nationale, ça a été de mettre en place une remontée systématique de tous les signalements de ce type d'atteinte à la République et à la laïcité, et de mettre en place un système avec des équipes formées pour réagir face à ces situations, dans chaque rectorat, pour se déplacer dans les établissements scolaires pour trouver des solutions avec les familles"
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  "Transcript": "P2 : Troisième chapitre de ce débat des législatives sur BFMTV. La sécurité. Avec d'abord une image qui a fait le tour du monde, autour du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des Champions, ces scènes-là ont montré un certain nombre de lacunes dans le maintien de l'ordre. Je pense qu'on peut le dire comme ça. Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. Et moi, je veux le dire, c'est des conditions très dures pour nos policiers, qui sont exposées régulièrement à des phénomènes de très grande violence. Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. C'est des meilleures conditions de travail. On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. On veut continuer à agir pour les conditions de travail de nos policiers, pour les soutenir, et pour renforcer la sécurité des Français. On a un texte de loi qui est prêt, qui est prêt à être discuté dès cet été, qui fait suite à un travail qui a été mené par Gérald Darmanin, qui s'appelle le Beauveau de la sécurité. Je vous donne deux exemples dans ce texte. Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. Ça passe, évidemment, par des recrutements supplémentaires. On a recruté 10 000 supplémentaires ces cinq dernières années. Et ça passe par dégager aussi du temps utile à nos policiers sur le terrain, réduire beaucoup de formalités qui leur prennent aujourd'hui du temps utile dans des bureaux ou autres. Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. Parce que la réalité, c'est que quand on échange avec les Français, ils nous parlent d'insécurité, mais ils nous parlent aussi souvent de l'impunité, du sentiment qu'ils ont, qu'il peut y avoir quelqu'un qui leur empoisonne la vie dans leur quartier, peut-être des policiers qui vont l'interpeller. Mais enfin, s'il est deux jours plus tard au même endroit entrain de faire la même chose, ça n'a pas grand intérêt. On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. Quand vous êtes jeune et que vous êtes sanctionné 12, 18 ou 24 mois après la commission des faits, ça n'a aucun sens en matière éducative. P2 : Jordan Bardella. JB : Je pense que vous avez abandonné les policiers. Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. Les policiers, ce sont des pères, des mères de famille qui ont tous en tête l'attentat qui a été commis à Magnanville, qui ont tous en tête Viry chatillon, qui ont tous en tête tous ces policiers qui, partout en France, ces mères et ces pères de famille sont attaqués, agressés et qui ne se sentent pas soutenus par l'État. Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. On est en train de s'habituer au pire. Il y a un égorgement par semaine. Il y a quelques jours, Alban Gervais, un médecin à Marseille, est égorgé au cri d'Allah Akbar. Ça fait deux lignes dans la presse. Terminé bonsoir, on passe à autre chose. Il y a quelques jours, à Mulhouse, dans l'Est de la France, une grand-mère de 70 ans, me semble-t-il, a été égorgée par trois migrants qui n'avaient rien à faire sur le territoire français, et qui, pareil, ça fait deux lignes dans la presse. Il y a eu le stade de france. Quel conséquence on tire du Stade de France? Le Stade de France est l’illustre exemple, que la sécurité et l'immigration qui sont liées, quoi qu'on en dise, et même si ça vous déplait, la quasi-totalité de la délinquance de rue en France est liée à l'immigration. Le Stade de France l'a montré. Qu'est-ce qu'on en tire comme conclusion? Rien. Monsieur Darmanin, il est reconduit, il a menti, en ayant même jusqu'à accuser les supporters britanniques d'avoir créé les troubles. C'est vrai qu'en Seine-Saint-Denis, s'il n'y avait pas les supporters britanniques, ce département serait un paradis, il n'y aurait aucun problème, pas de trafic de drogue, pas de violence, ça serait la Californie sans la mer, comme dirait le président de la République. Le préfet Lallement, qui reconnaît ouvertement avoir commis une erreur et avoir été le responsable de ce fiasco du Stade de France, il reste en poste. Monsieur Dupont-Moretti, mais quand on a un bilan comme ça, on devrait démissionner. Quand il y a en France une agression gratuite, toutes les 44 secondes, mais on remet son tablier, on démissionne. Il y a un sentiment d'impunité partout dans le pays. Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. Parce que les policiers nous disent quoi? Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. Je vous prends un exemple. Je suis conseiller régional d'Ile-de-France. Ce n'est pas mes chiffres, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur. Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. Et je pense que vous ne vous rendez pas compte des souffrances que génère la violence pour des familles françaises qui n'osent plus laisser sortir leurs enfants seules. P1 : Vous êtes en train de prendre de l'avance Jordan Bardella. Il faut conclure sur ce point-là. JB : Et bien répondez. P1 : Alors, deux choses. Vous répondrez, mais vous avez été également mises en cause. Votre camp, Clémentine Autain, l'une des déclarations de Jean-Luc Mélenchon. Après la mort, on replace le cadre. Après la mort d'une jeune femme. Après un refus d'obtempérer, tuée par la police avec ce tweet de Jean-Luc Mélenchon qui avait publié ce message, la police tue. En L'occurrence était alliance dont parlait Jean-Luc Mélenchon, mais ce n'est pas le débat ce soir, justifie les tirs et la mort pour refus d'obtempérer. La honte, c'est quand ? Jordan Bardella vous reproche à votre camp et à Jean-Luc Mélenchon ce tweet et cette expression. La police tue. JB : 80 faits au casier judiciaire du conducteur. P1 : Clémentine Autain ? CA : Et alors ? La police, elle est là pour protéger. Elle est là pour protéger. Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. La police, elle est là pour protéger. Elle est un problème politique majeur et M.Darmanin ne peut pas continuer infiniment à couvrir des actes de la sorte. Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. Malaise des policiers, alors là, je suis la première à le dire. D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. Parce que les armes que possèdent les policiers, c'est d'abord contre eux-mêmes que malheureusement elles sont parfois utilisés. P1 : La police tue, vous assumez vous aussi ? CA : Des policiers tuent. P1 : La police tue, c'est pas la même phrase. JB : Les policiers font ça par plaisir ? Vous avez des policiers qui se font foncer dessus. Vous pensez que c'est des cow boy, qui font ça par plaisir ? Quand les policiers se font foncer dessus, ils se jettent sous les roues ? CA : D'abord, en l'occurrence, ça dépend, il y a plusieurs cas, mais par exemple Cédric Chouvia, quand Cédric Chouvia se fait arrêter pour un contrôle routier, il est en train de foncer sur personne, et il est étouffé, il en meurt. JB : Mais ce n'est pas la même affaire. CA : Je vous parle des différentes affaires. Je ne vous ai pas coupé. Monsieur Darmanin, à ce moment-là, dans la commission d'enquête que dit il ? Qu'il y ait des gens qui parlent de violence policière, je m'étouffe. Il dit ça, alors même que ce dont il est question, c'est de Cédric Chouvia qui vient d'être étouffé, mort par des policiers. Chez moi, à Sevran, c'est pas vieux, en mars. Un monsieur qui aurait volé une camionnette. En réalité, c'est plus compliqué que ça, mais qu'importe quand bien même, il aurait volé la camionnette. Délis de fuite, les policiers lui courent après, et ils tirent à plusieurs reprises, et ils tuent. Jean-Paul, excusez-moi, ça me. Voilà. Mais c'est un scandale. Que dit le gouvernement? Très peu de choses. JB : Je connais pas l'affaire, mais. CA : Je dis que, à ce moment-là, mais quand bien même, on vole une camionnette, on n'obtempère pas la police, on mérite de mourir. Mais quelle est cette société? JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. CA : Je suis du côté des droits humains et du côté de la justice. Vous êtes du côté de la haine, et vous êtes du côté JB : Pour grappiller des voix dans les banlieues vous êtes du côté des voyous. Mais ce que vous ne comprenez pas. CA : Je suis du côté de la paix. Je suis du côté de la police républicaine. JB : Ce qui s'est passé au stade de France, c'est que. Vous voulez désarmer la police, vous parlez comme monsieur Macron de violence policière, mais vous vous rendez compte de la violence pour des policiers qui pour1 500 euros, sont en première ligne, et sont crachés au visage toute la journée. Vous vous rendez compte de ça. CA : Je connais que mieux vous, la situation, ça ne va pas du tout ce qu'il se passe. Et je pense qu'il y a un problème. C'est que nous n'avons plus. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Non, c'est pas une zone de non-droit. C'est pas une zone de non-droit. Monsieur Bardella, ce n'est pas une zone de non-droit. JB : Les gens, quand ils rentrent, ils sont fouillés dans leur immeuble. Moi, j'ai grandi à Saint-Denis dans un HLM. Pourquoi les gens veulent en partir? Parce que quand vous rentrez, vous vous faites fouiller par des dealers. Et que la police passe, mais elle ne peut rien faire, parce qu'elle n'a pas les ordres. Et que la justice ne suit pas derrière. P1 : Laissez clémentine autain répondre. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. On a l'impression qu'il y a deux bandes, les policiers et la bande des jeunes. Et ça, c'est pas possible. JB : Excusez-moi, mais il y a d'un côté des gens ce que le sociologue Weber appelait le monopole de la violence légitime. C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout. Ça veut dire que quand les policiers se font agresser, qu'ils sont contraints que leur vie est menacée ou que la vie d'autrui est menacée, qu'ils sont contraints de faire usage de la force, ce n’est pas à eux de montrer qu'ils sont en état de légitime défense, mais c’est à la personne qui absorbe la force. Mais vous êtes à chaque fois du côté des voyous. Pardon, à chaque fois dans chaque affaire. CA : Je suis du côté de la justice Monsieur Bardella. Je suis du côté de la justice et de la police républicaine. JB : On verra ce que dira la justice. Mais la présomption de légitime défense, ça, c'est pas hors cadre de la justice, mais quand vous accusez systématiquement la police, les policiers le vivent très mal. Vous voulez d'autres? Vous voulez comparer? S'il vous plaît. Vous allez voir. P1 : On attend, non pas d'autres exemples, on a bien compris, on en a mis sur la table ce soir. On attend vos solutions. Soit vous avez terminé. Soit vous nous donnez encore une solution et on avance. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. On l'a vu avec le Stade de France, on l'a vu avec les gilets jaunes. Il y a quelque chose qui ne va absolument pas. Et les policiers, je ne veux pas mettre en cause chaque policier, je mets en cause précisément le fait que, par exemple, un des jeunes qui a tué, il avait 24 ans, il avait un fusil d'assaut, sur lui, et il avait eu deux jours de formation. Est-ce que vous trouvez ça normal, monsieur Bardella? Donc, ça ne va pas. Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. P1 : Ça fait beaucoup de points sur lesquels répondre, Gabriel Attal. GA : Vous avez dit tout à l'heure, madame Autain, que les policiers sont là pour protéger les Français. C'est vrai. CA : Et c'est pourquoi je veux une police républicaine GA : Ils sont là pour protéger les Français, et c'est vrai, et ils ont besoin que nous, c'est-à-dire l'Etat, les responsables politiques, on les protège aussi. Le problème, c'est que la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, qui a été montrée tout à l'heure, c'est pas la première. Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. Il a parlé des syndicats de policiers comme étant des sectes et des factieux. Je pense que les policiers qui nous écoutent seront contents de savoir que vous avez dit parler de deux bandes avec les délinquants, comme s'ils étaient sur un pied d'égalité. Le problème, c'est qu'on ne peut pas avoir... On ne peut pas avoir des responsables politiques qui dénigrent et exposent nos forces de l'ordre, et des responsables politiques qui les instrumentalisent en permanence, parce qu'ils ont bien vu aussi les policiers que dans votre programme de la présidentielle. Ça avait donné lieu à une scène avec Gérald Darmanin. JB : Ils ont voté pour qui, les policiers? GA : Ça avait donné une scène avec Gérald Darmanin qui s'était levé. Ils ont bien vu que vous proposiez en catimini de leur baisser de 2 milliards d'euros leur budget. Gérald Darmanin s'était levé pour vous le montrer. JB : La risée dans les commissariats qu'ils l'ont vu faire. GA : Donc le sujet, c'est qu'ils ont besoin d'être soutenus, c'est des conditions matérielles, c'est des conditions de rémunération, on va continuer à le faire. Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. On a lancé un très grand travail, qui s'appelle les états généraux de la justice, dont le rapport va être remis prochainement, qui là aussi va nourrir nos travaux. On a fait des choses ces 5 dernières années. Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer. On a montré qu'on était capables de le faire, c'est Eric Dupont-Moretti qui a mené ce chantier, et on l'a fait. Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. Donc on veut poursuivre l'investissement et poursuivre cette action en soutien à nos forces de l'ordre, en soutien à notre système judiciaire, parce qu'à la fin, c'est au soutien des Français qui ont le droit de pouvoir vivre en sécurité. La sécurité, c'est une des conditions de la liberté. Et le fait est qu'il y a des territoires en France où vous avez beaucoup moins de problèmes de sécurité qu'ailleurs et où les gens sont beaucoup plus libres de sortir de chez eux, où les jeunes-filles sont beaucoup plus libres de rentrer chez elles le soir. Et puis vous avez des territoires où il y a des vrais problèmes de sécurité qui ne sont pas réglés, même si on agit beaucoup, on renforce les moyens avec les quartiers de reconquête républicaine, où là, il faut agir encore plus fort pour garantir la liberté des habitants et notamment des femmes.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Gabriel Attal commence en expliquant que son gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelés les véhicules de police et des commissariats. Gabriel Attal explique qu'il souhaite doubler la présence policière sur la voie publique, ainsi que créer des brigades de gendarmeries qui seront fléchées sur les campagnes. Gabriel Attal souhaite continuer d'investir dans la justice. Jordan Bardella explique que la police est abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella souhaite mettre en place la présomption de légitime défense. Jordan Bardella souhaite investir dans le matériel et la justice. Jordan Bardella fait aussi le lien entre l'immigration et la délinquance, et souhaite aider la justice à exécuter les OQTF. Clémentine Autain explique qu'il y a des problèmes de violence policière. Clémentine Autain explique vouloir mettre en place une police de proximité ainsi qu'investir dans la police judiciaire, ainsi que réviser la doctrine du maintien de l'ordre. Gabriel Attal souhaite recruter 8500 nouveaux policiers.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie plublique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justcie afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policière, qui est sencée protéger les français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella discutent de la question de la police. Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Attal critique ensuite Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ",
8
  "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "GA",
28
- "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits."
29
- }
30
- ]
31
- },
32
- {
33
- "abstractive": {
34
- "text": "Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral."
35
- },
36
- "extractive": [
37
- {
38
- "speaker": "JB",
39
- "text": "La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral."
40
- }
41
- ]
42
- },
43
- {
44
- "abstractive": {
45
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue."
46
  },
47
- "extractive": [
48
- {
49
- "speaker": "JB",
50
- "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête."
51
- }
52
- ]
53
- },
54
- {
55
- "abstractive": {
56
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers."
 
 
 
 
 
 
 
 
57
  },
58
- "extractive": [
59
- {
60
- "speaker": "JB",
61
- "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure."
62
- }
63
- ]
64
- },
65
- {
66
- "abstractive": {
67
- "text": "Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france."
 
 
 
 
68
  },
69
- "extractive": [
70
- {
71
- "speaker": "JB",
72
- "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
73
- }
74
- ]
75
- },
76
- {
77
- "abstractive": {
78
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive."
 
 
 
 
79
  },
80
- "extractive": [
81
- {
82
- "speaker": "JB",
83
- "text": "Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes."
84
- }
85
- ]
86
- },
87
- {
88
- "abstractive": {
89
- "text": "Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée."
 
 
 
 
90
  },
91
- "extractive": [
92
- {
93
- "speaker": "CA",
94
- "text": "Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire."
95
  },
96
- {
97
- "speaker": "CA",
98
- "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
99
- }
100
- ]
101
- },
102
- {
103
- "abstractive": {
104
- "text": "Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue."
105
  },
106
- "extractive": [
107
- {
108
- "speaker": "CA",
109
- "text": "Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes."
110
- }
111
- ]
112
- },
113
- {
114
- "abstractive": {
115
- "text": "Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus."
 
 
 
 
116
  },
117
- "extractive": [
118
- {
119
- "speaker": "GA",
120
- "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
121
  },
122
- {
123
- "speaker": "GA",
124
- "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail."
125
- }
126
- ]
127
- },
128
- {
129
- "abstractive": {
130
- "text": "Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité."
 
131
  },
132
- "extractive": [
133
- {
134
- "speaker": "CA",
135
- "text": "Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance."
136
- }
137
- ]
138
- },
139
- {
140
- "abstractive": {
141
- "text": "Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants."
 
 
 
 
 
 
 
 
142
  },
143
- "extractive": [
144
- {
145
- "speaker": "CA",
146
- "text": "Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires."
147
  },
148
- {
149
- "speaker": "P1",
150
- "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison?"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
151
  },
152
- {
153
- "speaker": "JB",
154
- "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons?"
155
- }
156
- ]
157
- },
158
- {
159
- "abstractive": {
160
- "text": "Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines."
161
- },
162
- "extractive": [
163
- {
164
- "speaker": "CA",
165
- "text": "Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles."
166
- }
167
- ]
168
- },
169
- {
170
- "abstractive": {
171
- "text": "Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives"
 
 
172
  },
173
- "extractive": [
174
- {
175
- "speaker": "GA",
176
- "text": "Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement."
177
- }
178
- ]
179
- }
180
- ],
181
- "Community_2" : [
182
- {
183
- "abstractive": {
184
- "text": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre."
185
- },
186
- "extractive": [
187
- {
188
- "speaker": "P2",
189
- "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?"
190
- }
191
- ]
192
- },
193
- {
194
- "abstractive": {
195
- "text": "Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits."
196
- },
197
- "extractive": [
198
- {
199
- "speaker": "GA",
200
- "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits."
201
- }
202
- ]
203
- },
204
- {
205
- "abstractive": {
206
- "text": "Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre."
207
- },
208
- "extractive": [
209
- {
210
- "speaker": "JB",
211
- "text": "La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral."
212
  },
213
- {
214
- "speaker": "JB",
215
- "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure."
216
- }
217
- ]
218
- },
219
- {
220
- "abstractive": {
221
- "text": "Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire."
222
- },
223
- "extractive": [
224
- {
225
- "speaker": "JB",
226
- "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête."
227
- }
228
- ]
229
- },
230
- {
231
- "abstractive": {
232
- "text": "Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle."
233
- },
234
- "extractive": [
235
- {
236
- "speaker": "JB",
237
- "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
238
- }
239
- ]
240
- },
241
- {
242
- "abstractive": {
243
- "text": "Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière."
244
  },
245
- "extractive": [
246
- {
247
- "speaker": "CA",
248
- "text": "Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire."
249
  },
250
- {
251
- "speaker": "CA",
252
- "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
253
  },
254
- {
255
- "speaker": "CA",
256
- "text": "Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes."
 
 
 
 
 
263
  },
264
- "extractive": [
265
- {
266
- "speaker": "GA",
267
- "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
268
- }
269
- ]
270
- },
271
- {
272
- "abstractive": {
273
- "text": "Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles."
274
  },
275
- "extractive": [
276
- {
277
- "speaker": "GA",
278
- "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail."
279
- }
280
- ]
281
- },
282
- {
283
- "abstractive": {
284
- "text": "Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
285
  },
286
- "extractive": [
287
- {
288
- "speaker": "CA",
289
- "text": "Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance."
290
  },
291
- {
292
- "speaker": "CA",
293
- "text": "Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires."
294
- }
295
- ]
296
- },
297
- {
298
- "abstractive": {
299
- "text": "Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers."
 
300
  },
301
- "extractive": [
302
- {
303
- "speaker": "P1",
304
- "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison?"
305
  },
306
- {
307
- "speaker": "JB",
308
- "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons?"
309
- }
310
- ]
311
- },
312
- {
313
- "abstractive": {
314
- "text": "Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives."
315
  },
316
- "extractive": [
317
- {
318
- "speaker": "CA",
319
- "text": "Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles."
320
- }
321
- ]
322
- },
323
- {
324
- "abstractive": {
325
- "text": "Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives"
326
  },
327
- "extractive": [
328
- {
329
- "speaker": "GA",
330
- "text": "Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement."
331
- }
332
- ]
333
- }
334
- ]
335
- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 111,
3
  "Transcript": "P2 : Troisième chapitre de ce débat des législatives sur BFMTV. La sécurité. Avec d'abord une image qui a fait le tour du monde, autour du Stade de France, lors de la finale de la Ligue des Champions, ces scènes-là ont montré un certain nombre de lacunes dans le maintien de l'ordre. Je pense qu'on peut le dire comme ça. Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. Et moi, je veux le dire, c'est des conditions très dures pour nos policiers, qui sont exposées régulièrement à des phénomènes de très grande violence. Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. C'est des meilleures conditions de travail. On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. On veut continuer à agir pour les conditions de travail de nos policiers, pour les soutenir, et pour renforcer la sécurité des Français. On a un texte de loi qui est prêt, qui est prêt à être discuté dès cet été, qui fait suite à un travail qui a été mené par Gérald Darmanin, qui s'appelle le Beauveau de la sécurité. Je vous donne deux exemples dans ce texte. Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. Ça passe, évidemment, par des recrutements supplémentaires. On a recruté 10 000 supplémentaires ces cinq dernières années. Et ça passe par dégager aussi du temps utile à nos policiers sur le terrain, réduire beaucoup de formalités qui leur prennent aujourd'hui du temps utile dans des bureaux ou autres. Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. Parce que la réalité, c'est que quand on échange avec les Français, ils nous parlent d'insécurité, mais ils nous parlent aussi souvent de l'impunité, du sentiment qu'ils ont, qu'il peut y avoir quelqu'un qui leur empoisonne la vie dans leur quartier, peut-être des policiers qui vont l'interpeller. Mais enfin, s'il est deux jours plus tard au même endroit entrain de faire la même chose, ça n'a pas grand intérêt. On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. Quand vous êtes jeune et que vous êtes sanctionné 12, 18 ou 24 mois après la commission des faits, ça n'a aucun sens en matière éducative. P2 : Jordan Bardella. JB : Je pense que vous avez abandonné les policiers. Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. Les policiers, ce sont des pères, des mères de famille qui ont tous en tête l'attentat qui a été commis à Magnanville, qui ont tous en tête Viry chatillon, qui ont tous en tête tous ces policiers qui, partout en France, ces mères et ces pères de famille sont attaqués, agressés et qui ne se sentent pas soutenus par l'État. Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. On est en train de s'habituer au pire. Il y a un égorgement par semaine. Il y a quelques jours, Alban Gervais, un médecin à Marseille, est égorgé au cri d'Allah Akbar. Ça fait deux lignes dans la presse. Terminé bonsoir, on passe à autre chose. Il y a quelques jours, à Mulhouse, dans l'Est de la France, une grand-mère de 70 ans, me semble-t-il, a été égorgée par trois migrants qui n'avaient rien à faire sur le territoire français, et qui, pareil, ça fait deux lignes dans la presse. Il y a eu le stade de france. Quel conséquence on tire du Stade de France? Le Stade de France est l’illustre exemple, que la sécurité et l'immigration qui sont liées, quoi qu'on en dise, et même si ça vous déplait, la quasi-totalité de la délinquance de rue en France est liée à l'immigration. Le Stade de France l'a montré. Qu'est-ce qu'on en tire comme conclusion? Rien. Monsieur Darmanin, il est reconduit, il a menti, en ayant même jusqu'à accuser les supporters britanniques d'avoir créé les troubles. C'est vrai qu'en Seine-Saint-Denis, s'il n'y avait pas les supporters britanniques, ce département serait un paradis, il n'y aurait aucun problème, pas de trafic de drogue, pas de violence, ça serait la Californie sans la mer, comme dirait le président de la République. Le préfet Lallement, qui reconnaît ouvertement avoir commis une erreur et avoir été le responsable de ce fiasco du Stade de France, il reste en poste. Monsieur Dupont-Moretti, mais quand on a un bilan comme ça, on devrait démissionner. Quand il y a en France une agression gratuite, toutes les 44 secondes, mais on remet son tablier, on démissionne. Il y a un sentiment d'impunité partout dans le pays. Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. Parce que les policiers nous disent quoi? Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. Je vous prends un exemple. Je suis conseiller régional d'Ile-de-France. Ce n'est pas mes chiffres, c'est les chiffres du ministère de l'Intérieur. Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. Et je pense que vous ne vous rendez pas compte des souffrances que génère la violence pour des familles françaises qui n'osent plus laisser sortir leurs enfants seules. P1 : Vous êtes en train de prendre de l'avance Jordan Bardella. Il faut conclure sur ce point-là. JB : Et bien répondez. P1 : Alors, deux choses. Vous répondrez, mais vous avez été également mises en cause. Votre camp, Clémentine Autain, l'une des déclarations de Jean-Luc Mélenchon. Après la mort, on replace le cadre. Après la mort d'une jeune femme. Après un refus d'obtempérer, tuée par la police avec ce tweet de Jean-Luc Mélenchon qui avait publié ce message, la police tue. En L'occurrence était alliance dont parlait Jean-Luc Mélenchon, mais ce n'est pas le débat ce soir, justifie les tirs et la mort pour refus d'obtempérer. La honte, c'est quand ? Jordan Bardella vous reproche à votre camp et à Jean-Luc Mélenchon ce tweet et cette expression. La police tue. JB : 80 faits au casier judiciaire du conducteur. P1 : Clémentine Autain ? CA : Et alors ? La police, elle est là pour protéger. Elle est là pour protéger. Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. La police, elle est là pour protéger. Elle est un problème politique majeur et M.Darmanin ne peut pas continuer infiniment à couvrir des actes de la sorte. Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. Malaise des policiers, alors là, je suis la première à le dire. D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. Parce que les armes que possèdent les policiers, c'est d'abord contre eux-mêmes que malheureusement elles sont parfois utilisés. P1 : La police tue, vous assumez vous aussi ? CA : Des policiers tuent. P1 : La police tue, c'est pas la même phrase. JB : Les policiers font ça par plaisir ? Vous avez des policiers qui se font foncer dessus. Vous pensez que c'est des cow boy, qui font ça par plaisir ? Quand les policiers se font foncer dessus, ils se jettent sous les roues ? CA : D'abord, en l'occurrence, ça dépend, il y a plusieurs cas, mais par exemple Cédric Chouvia, quand Cédric Chouvia se fait arrêter pour un contrôle routier, il est en train de foncer sur personne, et il est étouffé, il en meurt. JB : Mais ce n'est pas la même affaire. CA : Je vous parle des différentes affaires. Je ne vous ai pas coupé. Monsieur Darmanin, à ce moment-là, dans la commission d'enquête que dit il ? Qu'il y ait des gens qui parlent de violence policière, je m'étouffe. Il dit ça, alors même que ce dont il est question, c'est de Cédric Chouvia qui vient d'être étouffé, mort par des policiers. Chez moi, à Sevran, c'est pas vieux, en mars. Un monsieur qui aurait volé une camionnette. En réalité, c'est plus compliqué que ça, mais qu'importe quand bien même, il aurait volé la camionnette. Délis de fuite, les policiers lui courent après, et ils tirent à plusieurs reprises, et ils tuent. Jean-Paul, excusez-moi, ça me. Voilà. Mais c'est un scandale. Que dit le gouvernement? Très peu de choses. JB : Je connais pas l'affaire, mais. CA : Je dis que, à ce moment-là, mais quand bien même, on vole une camionnette, on n'obtempère pas la police, on mérite de mourir. Mais quelle est cette société? JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. CA : Je suis du côté des droits humains et du côté de la justice. Vous êtes du côté de la haine, et vous êtes du côté JB : Pour grappiller des voix dans les banlieues vous êtes du côté des voyous. Mais ce que vous ne comprenez pas. CA : Je suis du côté de la paix. Je suis du côté de la police républicaine. JB : Ce qui s'est passé au stade de France, c'est que. Vous voulez désarmer la police, vous parlez comme monsieur Macron de violence policière, mais vous vous rendez compte de la violence pour des policiers qui pour1 500 euros, sont en première ligne, et sont crachés au visage toute la journée. Vous vous rendez compte de ça. CA : Je connais que mieux vous, la situation, ça ne va pas du tout ce qu'il se passe. Et je pense qu'il y a un problème. C'est que nous n'avons plus. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Non, c'est pas une zone de non-droit. C'est pas une zone de non-droit. Monsieur Bardella, ce n'est pas une zone de non-droit. JB : Les gens, quand ils rentrent, ils sont fouillés dans leur immeuble. Moi, j'ai grandi à Saint-Denis dans un HLM. Pourquoi les gens veulent en partir? Parce que quand vous rentrez, vous vous faites fouiller par des dealers. Et que la police passe, mais elle ne peut rien faire, parce qu'elle n'a pas les ordres. Et que la justice ne suit pas derrière. P1 : Laissez clémentine autain répondre. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. On a l'impression qu'il y a deux bandes, les policiers et la bande des jeunes. Et ça, c'est pas possible. JB : Excusez-moi, mais il y a d'un côté des gens ce que le sociologue Weber appelait le monopole de la violence légitime. C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout. Ça veut dire que quand les policiers se font agresser, qu'ils sont contraints que leur vie est menacée ou que la vie d'autrui est menacée, qu'ils sont contraints de faire usage de la force, ce n’est pas à eux de montrer qu'ils sont en état de légitime défense, mais c’est à la personne qui absorbe la force. Mais vous êtes à chaque fois du côté des voyous. Pardon, à chaque fois dans chaque affaire. CA : Je suis du côté de la justice Monsieur Bardella. Je suis du côté de la justice et de la police républicaine. JB : On verra ce que dira la justice. Mais la présomption de légitime défense, ça, c'est pas hors cadre de la justice, mais quand vous accusez systématiquement la police, les policiers le vivent très mal. Vous voulez d'autres? Vous voulez comparer? S'il vous plaît. Vous allez voir. P1 : On attend, non pas d'autres exemples, on a bien compris, on en a mis sur la table ce soir. On attend vos solutions. Soit vous avez terminé. Soit vous nous donnez encore une solution et on avance. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. On l'a vu avec le Stade de France, on l'a vu avec les gilets jaunes. Il y a quelque chose qui ne va absolument pas. Et les policiers, je ne veux pas mettre en cause chaque policier, je mets en cause précisément le fait que, par exemple, un des jeunes qui a tué, il avait 24 ans, il avait un fusil d'assaut, sur lui, et il avait eu deux jours de formation. Est-ce que vous trouvez ça normal, monsieur Bardella? Donc, ça ne va pas. Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. P1 : Ça fait beaucoup de points sur lesquels répondre, Gabriel Attal. GA : Vous avez dit tout à l'heure, madame Autain, que les policiers sont là pour protéger les Français. C'est vrai. CA : Et c'est pourquoi je veux une police républicaine GA : Ils sont là pour protéger les Français, et c'est vrai, et ils ont besoin que nous, c'est-à-dire l'Etat, les responsables politiques, on les protège aussi. Le problème, c'est que la déclaration de Jean-Luc Mélenchon, qui a été montrée tout à l'heure, c'est pas la première. Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. Il a parlé des syndicats de policiers comme étant des sectes et des factieux. Je pense que les policiers qui nous écoutent seront contents de savoir que vous avez dit parler de deux bandes avec les délinquants, comme s'ils étaient sur un pied d'égalité. Le problème, c'est qu'on ne peut pas avoir... On ne peut pas avoir des responsables politiques qui dénigrent et exposent nos forces de l'ordre, et des responsables politiques qui les instrumentalisent en permanence, parce qu'ils ont bien vu aussi les policiers que dans votre programme de la présidentielle. Ça avait donné lieu à une scène avec Gérald Darmanin. JB : Ils ont voté pour qui, les policiers? GA : Ça avait donné une scène avec Gérald Darmanin qui s'était levé. Ils ont bien vu que vous proposiez en catimini de leur baisser de 2 milliards d'euros leur budget. Gérald Darmanin s'était levé pour vous le montrer. JB : La risée dans les commissariats qu'ils l'ont vu faire. GA : Donc le sujet, c'est qu'ils ont besoin d'être soutenus, c'est des conditions matérielles, c'est des conditions de rémunération, on va continuer à le faire. Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. On a lancé un très grand travail, qui s'appelle les états généraux de la justice, dont le rapport va être remis prochainement, qui là aussi va nourrir nos travaux. On a fait des choses ces 5 dernières années. Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer. On a montré qu'on était capables de le faire, c'est Eric Dupont-Moretti qui a mené ce chantier, et on l'a fait. Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. Donc on veut poursuivre l'investissement et poursuivre cette action en soutien à nos forces de l'ordre, en soutien à notre système judiciaire, parce qu'à la fin, c'est au soutien des Français qui ont le droit de pouvoir vivre en sécurité. La sécurité, c'est une des conditions de la liberté. Et le fait est qu'il y a des territoires en France où vous avez beaucoup moins de problèmes de sécurité qu'ailleurs et où les gens sont beaucoup plus libres de sortir de chez eux, où les jeunes-filles sont beaucoup plus libres de rentrer chez elles le soir. Et puis vous avez des territoires où il y a des vrais problèmes de sécurité qui ne sont pas réglés, même si on agit beaucoup, on renforce les moyens avec les quartiers de reconquête républicaine, où là, il faut agir encore plus fort pour garantir la liberté des habitants et notamment des femmes.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Gabriel Attal commence en expliquant que son gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouveler les véhicules de police et des commissariats. Gabriel Attal explique qu'il souhaite doubler la présence policière sur la voie publique, ainsi que créer des brigades de gendarmeries qui seront fléchées sur les campagnes. Gabriel Attal souhaite continuer d'investir dans la justice. Jordan Bardella explique que la police est abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella souhaite mettre en place la présomption de légitime défense. Jordan Bardella souhaite investir dans le matériel et la justice. Jordan Bardella fait aussi le lien entre l'immigration et la délinquance, et souhaite aider la justice à exécuter les OQTF. Clémentine Autain explique qu'il y a des problèmes de violence policière. Clémentine Autain explique vouloir mettre en place une police de proximité ainsi qu'investir dans la police judiciaire, ainsi que réviser la doctrine du maintien de l'ordre. Gabriel Attal souhaite recruter 8500 nouveaux policiers.\n",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Clémentine Autain, Gabriel Attal et Jordan Bardella discutent de la situation de la police française. Selon Gabriel Attal, les policiers ont besoin de plus de considération avant tout, c'est pourquoi le gouvernement a augmenté le salaire des policiers, ainsi que renouvelé les infrastructures et le matériel. Il souhaite doubler la présence policière sur la voie publique et créer des brigades pour la campagne, ainsi qu'investir dans la justice. Selon Jordan Bardella, la police a été abandonnée par le gouvernement. Jordan Bardella estime que la police a besoin d'être mise en confiance par le gouvernement et propose de mettre en place la présomption de légitime défense. Il souhaite aussi investir dans le matériel et la justice. Pour Jordan Bardella, il y a un lien fort entre l'immigration et la délinquance, et il souhaite améliorer les moyens de la justice afin de faire exécuter les OQTF. Clémentine Autain estime qu'il y a trop de problèmes de violences policières, qui est censé protéger les Français. Afin d'améliorer cela, elle souhaite supprimer les BAC et mettre en place une police de proximité, ainsi qu'investir massivement dans la police judiciaire.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la question de la police. Gabriel Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie. En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats. Jordan Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre. Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance. C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité. Clémentine Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre. Il faut donc selon elle revoir leur formation et la doctrine de maintien de l’ordre. Jordan Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers. Il dénonce également les zones de non droits. Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy. Gabriel Attal critique ensuite Jean Luc Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre. Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs.\n",
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  "Extractive_1": "P2 : Gabriel Attal, est-ce que notre police est aujourd'hui à la hauteur de ces enjeux? GA : Et nous, tout ce qu'on a voulu faire ces cinq dernières années, c'est de renforcer leurs moyens, leurs rémunérations, cent euros net en plus par mois, et puis leurs conditions de travail. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense. JB : Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale. JB : Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise. CA : Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations. CA : Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire. CA : Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître. GA : Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République. GA : Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires. GA : On a fait des choses ces 5 dernières années. GA : Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réformer ",
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  "Extractive_2": "GA : D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles. GA : On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008. GA : On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu. GA : Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique. GA : Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays. GA : On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes. JB : Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État. JB : Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France. JB : Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité. JB : Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français. JB : Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger. JB : Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société. CA : Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur. CA : D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers. CA : Des policiers tuent. JB : Mais vous êtes toujours du côté des délinquants. JB : Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout. CA : Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité. JB : C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout CA : Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème. GA : Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux. GA : Et ils ont besoin aussi d'une politique pénale effectivement plus efficace et plus ferme. GA : Et vous avez aujourd'hui des mineurs qui, quand ils commettent des méfaits, des délits, sont jugés beaucoup plus rapidement, et ce qui est beaucoup plus efficace aussi en termes éducatifs. ",
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  "Community_1": [
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44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Gabriel Attal",
47
+ "text": "Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Gabriel Attal",
51
+ "text": "Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays."
52
+ }
53
+ ]
54
  },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Gabriel Attal souhaite continuer d'investir dans la justice."
58
+ },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Gabriel Attal",
62
+ "text": "On veut aussi agir pour renforcer les moyens de la justice."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Gabriel Attal",
66
+ "text": "On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes."
67
+ }
68
+ ]
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Jordan Bardella explique que la police est abandonnée par le gouvernement."
73
+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Jordan Bardella",
77
+ "text": "Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État."
78
+ },
79
+ {
80
+ "speaker": "Jordan Bardella",
81
+ "text": "Vous abandonnez les policiers lorsque vous refusez de mettre en place la présomption de légitime défense."
82
+ }
83
+ ]
84
  },
85
+ {
86
+ "abstractive": {
87
+ "text": "Jordan Bardella souhaite mettre en place la présomption de légitime défense."
 
88
  },
89
+ "extractive": [
90
+ {
91
+ "speaker": "Jordan Bardella",
92
+ "text": "Donc il faut soutenir la police, il faut la présomption de légitime défense, il faut faire des efforts sur le matériel, vous avez raison, il faut continuer d'en faire, et il faut faire un tournant en matière pénale."
93
+ }
94
+ ]
 
 
 
95
  },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "Jordan Bardella fait aussi le lien entre l'immigration et la délinquance, et souhaite aider la justice à exécuter les OQTF."
99
+ },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "Jordan Bardella",
103
+ "text": "Vous allez voir, les policiers nous disent, mais on arrête 10, 20, 30, 40, 50 fois les mêmes personnes, ce sont à chaque fois les mêmes qu'on arrête, et bien souvent, des gens qui sont liés à l'immigration."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société."
108
+ }
109
+ ]
110
  },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il y a des problèmes de violence policière."
 
114
  },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Clémentine Autain",
118
+ "text": "Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Clémentine Autain",
122
+ "text": "Donc nous, ce que nous disons, c'est qu'il faut qu'il y ait de la justice que l'impunité cesse et qu'on le regarde en face ce malaise."
123
+ }
124
+ ]
125
  },
126
+ {
127
+ "abstractive": {
128
+ "text": "Clémentine Autain explique vouloir mettre en place une police de proximité ainsi qu'investir dans la police judiciaire, ainsi que réviser la doctrine du maintien de l'ordre."
129
+ },
130
+ "extractive": [
131
+ {
132
+ "speaker": "Clémentine Autain",
133
+ "text": "Et nous, ce pour quoi on se bat, c'est pour une police de proximité, et pas une logique de bac, comme c'est le cas aujourd'hui, et pour faire en sorte que la police, elle protège et elle abaisse le niveau de tension et qu'on ne se retrouve pas dans des situations."
134
+ },
135
+ {
136
+ "speaker": "Clémentine Autain",
137
+ "text": "Je pense aussi qu'il faut renforcer la police judiciaire."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Clémentine Autain",
141
+ "text": "Il faut investir dans la police de proximité, dans la police judiciaire, et réviser en profondeur la doctrine du maintien de l'ordre, qui est aujourd'hui celle de monsieur Darmanin et de ce gouvernement, qui ne permet pas d'abaisser encore une fois les tensions, mais au contraire de les accroître."
142
+ }
143
+ ]
144
  },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Gabriel Attal souhaite recruter 8500 nouveaux policiers."
 
148
  },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "Gabriel Attal",
152
+ "text": "Ils ont besoin aussi que ça suive derrière, notamment avec la justice, et j'ai dit qu'on avait commencé massivement à renforcer les moyens, plus 30% de budgets en 5 ans du ministère de la Justice, c'est du jamais vu dans l'histoire de la République."
153
+ },
154
+ {
155
+ "speaker": "Gabriel Attal",
156
+ "text": "Et on va continuer à renforcer massivement avec 8500 recrutements supplémentaires."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Gabriel Attal",
160
+ "text": "On a fait des choses ces 5 dernières années."
161
+ },
162
+ {
163
+ "speaker": "Gabriel Attal",
164
+ "text": "Il y a quand même un exemple, c'est la réforme du Code de justice des mineurs, la fameuse ordonnance de 45, du Général de Gaulle, dont on disait que c'était impossible de la réforme"
165
+ }
166
+ ]
167
+ }
168
+ ],
169
+ "Community_2": [
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Gabriel Attal rappelle que des moyens considérables ont été mis en place pour soutenir la police : rénovation de la flotte de véhicules et des commissariats, augmentation des effectifs, développement de nouvelles brigades de gendarmerie."
173
  },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "Gabriel Attal",
177
+ "text": "D'abord, on a une police qui fait un travail remarquable dans des conditions extrêmement difficiles."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "Gabriel Attal",
181
+ "text": "On a, par exemple, renouvelé, je crois entre un tiers et la moitié des véhicules de nos policiers qui sont très contents de voir arriver leurs nouvelles 5008."
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+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "Gabriel Attal",
185
+ "text": "On a rénové 700 commissariats et casernes de gendarmerie qui étaient dans un état de vétusté absolu."
186
+ },
187
+ {
188
+ "speaker": "Gabriel Attal",
189
+ "text": "Un, on veut doubler dans les années qui viennent la présence policière sur la voie publique."
190
+ },
191
+ {
192
+ "speaker": "Gabriel Attal",
193
+ "text": "Deuxième mesure, on veut créer 200 nouvelles brigades de gendarmerie qui seront fléchées spécifiquement vers nos campagnes et vers les villes moyennes parce qu'ils ne peuvent pas y avoir de zones blanches en matière de sécurité dans notre pays."
194
+ }
195
+ ]
196
  },
197
+ {
198
+ "abstractive": {
199
+ "text": "En parallèle, il explique que le budget de la justice a augmenté de 30 % et prévoit le recrutement massif de magistrats."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
200
  },
201
+ "extractive": [
202
+ {
203
+ "speaker": "Gabriel Attal",
204
+ "text": "On a augmenté de 30% le budget de la justice sur le quinquennat qui vient de s'écouler, et on veut recruter 8500 personnels de justice en plus dans les années qui viennent pour avoir une justice plus rapide, plus efficace et donc des sanctions prononcées plus efficacement, ce qui est aussi un enjeu éducatif pour un certain nombre de jeunes."
205
+ }
206
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
207
  },
208
+ {
209
+ "abstractive": {
210
+ "text": "Jordan Bardella pense au contraire que le Président a abandonné les forces de l’ordre."
 
211
  },
212
+ "extractive": [
213
+ {
214
+ "speaker": "Jordan Bardella",
215
+ "text": "Je pense que quand on a un président de la République qui parle de violences policières et qu'on a à son extrême gauche un candidat à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, qui nous explique que la police tue, je pense que ces propos sont indignes de gens qui sont à la tête de l'État."
216
+ },
217
+ {
218
+ "speaker": "Jordan Bardella",
219
+ "text": "Je pense que vous avez échoué à assurer la sécurité en France."
220
+ }
221
+ ]
222
+ },
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Selon lui la violence a augmenté et l’immigration est l’une des causes majeures de la délinquance."
226
  },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "Jordan Bardella",
230
+ "text": "Les coups et blessures ont augmenté de 31% entre 2017 et 2021, sans compter qu'il n'y a plus aujourd'hui un seul territoire en France qui est protégé de cette insécurité."
231
+ },
232
+ {
233
+ "speaker": "Jordan Bardella",
234
+ "text": "Les cambriolages, les squats, les violation du droit à la propriété touchent aujourd'hui l'intégralité du territoire français."
235
+ },
236
+ {
237
+ "speaker": "Jordan Bardella",
238
+ "text": "Dans les transports en commun d'Ile-de-France, le ministère de l'Intérieur nous dit que 93 % des vols et 63 % des agressions sexuelles sont le fait d'étranger."
239
+ }
240
+ ]
241
  },
242
+ {
243
+ "abstractive": {
244
+ "text": "C’est contre cette immigration qu’il faut donc lutter si l’on veut résoudre le problème de l’insécurité."
245
+ },
246
+ "extractive": [
247
+ {
248
+ "speaker": "Jordan Bardella",
249
+ "text": "Donc si on veut lutter contre l'insécurité, lutter contre l'explosion de la violence, il faut arrêter l'immigration à chaque fois des gens qui font l'objet d'une OQTF, qui sont censées être reconduits chez eux, ne le sont pas, et ce grand désordre aujourd'hui crée un sentiment de confusion, de violence de notre société."
250
+ }
251
+ ]
252
  },
253
+ {
254
+ "abstractive": {
255
+ "text": "Clémentine Autain estime de son côté que certains policiers tuent, mais la responsabilité revient aux donneurs d’ordre."
256
+ },
257
+ "extractive": [
258
+ {
259
+ "speaker": "Clémentine Autain",
260
+ "text": "Donc que des policiers aujourd'hui tuent et justement tuent sans être dans un cadre proportionné de légitime défense est un problème politique majeur."
261
+ },
262
+ {
263
+ "speaker": "Clémentine Autain",
264
+ "text": "D'ailleurs, le malaise est tel que depuis le début de l'année, je crois qu'il y a eu 30 suicides de policiers."
265
+ },
266
+ {
267
+ "speaker": "Clémentine Autain",
268
+ "text": "Des policiers tuent."
269
+ },
270
+ {
271
+ "speaker": "Jordan Bardella",
272
+ "text": "C'est-à-dire que quand des policiers, et moi, c'est pour ça que je défends la présomption de légitime défense, ça veut pas dire impunité pour tout"
273
+ },
274
+ {
275
+ "speaker": "Clémentine Autain",
276
+ "text": "Et la responsabilité, elle n'est pas d'abord sur les policiers, elle est sur les donneurs d'ordre, elle est sur les doctrines, elle est sur les armes que nous leur mettons entre les mains, et elle est sur l'impunité, qui, au sommet de l'Etat, vraiment, alors, pas de problème."
277
+ }
278
+ ]
279
  },
280
+ {
281
+ "abstractive": {
282
+ "text": "Jordan Bardella défend lui la présomption de légitime défense pour les policiers."
 
283
  },
284
+ "extractive": [
285
+ {
286
+ "speaker": "Jordan Bardella",
287
+ "text": "Mais vous êtes toujours du côté des délinquants."
288
+ },
289
+ {
290
+ "speaker": "Jordan Bardella",
291
+ "text": "Vous êtes en seine saint denis qui est une zone de non droit, voilà tout."
292
+ }
293
+ ]
294
  },
295
+ {
296
+ "abstractive": {
297
+ "text": "Pour Autain, ces zones sont la conséquence du démantèlement de la police de proximité par Nicolas Sarkozy."
 
298
  },
299
+ "extractive": [
300
+ {
301
+ "speaker": "Clémentine Autain",
302
+ "text": "Je vais vous dire ce que je pense sur précisément, les bodotes et d'autres quartiers populaires de ce type, et puis globalement en France, c'est que ce qui s'est passé, c'est que Monsieur Sarkozy a démentelé la police de proximité."
303
+ }
304
+ ]
 
 
 
305
  },
306
+ {
307
+ "abstractive": {
308
+ "text": "Gabriel Attal critique ensuite Jean Luc Mélenchon qui selon lui insulte les forces de l’ordre."
309
+ },
310
+ "extractive": [
311
+ {
312
+ "speaker": "Gabriel Attal",
313
+ "text": "Jean-Luc Mélenchon, il a qualifié nos policiers très régulièrement de menteurs, de tueurs, de barbares, de factieux."
314
+ }
315
+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il précise que le gouvernement souhaite améliorer la politique pénale et a fait de gros progrès dans la justice des mineurs."
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
324
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  "Transcript": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : C'est un débat éternel. C'est un débat éternel. Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. Et ensuite, vous avez une justice qui établit les faits. Vous avez même une inspection générale de la police. Vous avez une inspection générale de la police nationale. S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. Je pense que l'important, c'est que dans notre société, JB : Avec vous, c'est l'inversion totale des valeurs. Les Français, ils ont le sentiment que la justice, elle est toujours du côté des voyous et qu'elle est toujours du côté des délinquants. Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. GA : Je pense pas qu’on puisse dire ça avec ce président de la république et gérald darmanin. JB : La présomption de légitime défense c'est justement un soutien moral. GA : Je peux vous dire que, en tant que ministre du Budget, je vais aussi soutenir leur enforcement des moyens. JB : Je pense que on ne comprend pas. Je n'en suis sûr même. Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. Il y a une enquête qui établit des responsabilités. Et si un policier a fauté, toute la profession est d'accord sans sanctionner. Mais je vais vous dire, il n'y a pas un seul français qui nous écoute. Il n'y a pas un seul père ou une seule mère de famille qui nous écoute. Qui a le sentiment qu'on vit plus en sécurité aujourd'hui, qu'on ne vivait en sécurité il y a cinq ans. Et il est parfaitement anormal que les Français, que les femmes en France soient contraintes de modifier leurs habitudes, de s'habiller différemment en fonction du quartier qu'elles fréquentent, de rentrer accompagnés le soir, de préférer payer plus cher et de prendre un VTC ou un taxi plutôt que d'aller dans le métro parce qu'elles savent qu'elles vont se faire agresser. De changer de trottoir. Je dis aux Français, ne vous habitez pas à cela. Cette situation, c'est la conséquence du laxisme des gens qui sont au pouvoir. C'est la conséquence de choix politiques. Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. Les délinquants français en prison et les délinquants étrangers dans l'avion, croyez-moi, on va faire beaucoup de ménage. Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. Nous, on les prend et on les renvoie chez eux. Il n'y a pas de raison que le peuple français ait la double peine. C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. Moi, je pense que quand on grandit dans des quartiers difficiles, on ne finit pas forcément délinquants. Et quand vos parents sont derrière, qu'ils vous aident et qu'ils vous donnent une éducation, alors vous pouvez réussir à les récidiver. Donc moi, je crois à la responsabilité individuelle et je pense que les parents ont aussi, s'agissant de leurs enfants, parfois des écueils. Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. P2 : Clémentine. JB : On est pas du même plan hein. CA : Clairement. P2 : Est-ce que très concrètement, vous pouvez nous expliquer comment restructurer la police, vous ne voulez pas la supprimer ? CA : Parce qu'eux, liberté, égalité, fraternité, vous en faites des cocottes à papier. JB : Vous, c'est délinquance, islamisme, communautarisme, indigénisme. Ça tourne à plein régime. P2 : Vous voulez désarmer la police, c'est ce qu'il dit. CA : C'est votre fonds de commerce. JB : Mais répondez sur le fond. CA : Mais il n'y a rien à répondre sur le fond, c'est absurde. Et vous le savez, c'est de la calomnie. C'est absurde ce que vous dites. JB : Il faudra le dire aux français, qui sont toutes les 44 secondes dans notre pays victimes d'une agression. CA : Mais c'est pas du tout. JB : Vous n’avez pas de projet, notamment pour les classes populaires et les classes moyennes, qui sont les premières, notamment dans les banlieues que vous prétendez défendre, à subir cette situation de non droit. CA : Je reviens sur ce que je voulais dire. Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. Vous voyez, vous pourrez mettre tous les policiers de la planète. JB : Mais évidemment, mais je ne parle pas de la même chose. CA : Si vous parlez de la sécurité. JB : Les femmes qui sont obligées de changer leur manière de vivre. CA : Je suis en train de vous dire que la sécurité des femmes, si on veut parler de la sécurité des femmes, il faut que les femmes puissent être libres dans la rue. Mais je pointe simplement un problème majeur. C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. Heureusement, de moins en moins, grâce à la vague Me too. Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. Et qu'avec un ministre dont les accusations de viols, l'affaire n'est toujours pas jugée, terminée, je parle de monsieur Darmanin, qui est censé former des policiers là-dessus, ou monsieur Abad, où, franchement, quand vous lisez les témoignages des femmes contre monsieur Abad, et que ce gouvernement est aujourd'hui incapable de dire que le minimum serait pour le crédit du gouvernement sur cette question de se séparer de monsieur Abad, et qu'il ne le fait pas. C'est un niveau qu'il a. On n'est même plus dans le choquant. P1 : Gabriel Attal. GA : La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet-là. CA : C’était assez pathétique. GA : Elle l'a même invitée. Elle l'a dit d'ailleurs en tant que premier ministre et en tant que femme. JB : C’est extrêmement sexiste comme remarque. GA : Les femmes concernées. CA : C'est pas sexiste de dire que l'expression du premier ministre qui était une première ministre est pathétique. JB : C'est très sexiste. GA : Vous avez abordé la question de la formation des policiers en disant que Gérald Darmanin avait comme responsabilité de former les policiers. On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. On a formé dans les policiers gendarmes actuels 100 000 d'ores et déjà à ce sujet-là effectivement pour que la parole soit mieux recueillie, mieux accueillie. Moi, je veux juste, après ce qu'on vient d'entendre, dire que je trouve que c'est une honte, une honte pour les Français qui nous écoutent et nos policiers, d'entendre les policiers insultés comme ça a pu être le cas par la France Insoumise, et encore ce soir parler de bandes, comme si c'était au même niveau que les délinquants, et instrumentaliser, comme ça a pu être fait aussi, par Jordan Bardella. Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. C'est par là que je suis entré dans ce débat. Qu'on dise comment on va faire pour y répondre. C'est ce que j'ai aussi dit, ce qu'on a fait depuis 5 ans. Est-ce qu'on veut faire dans les cinq ans qui viennent. JB : Mais GA : Jordan Bardella, je ne vous ai pas interrompu, mais ils attendent aussi qu'on salue le travail remarquable qu'ils font au quotidien. Parce que la réalité, c'est qu'à force de vous écouter JB : Pourquoi vous parlez de violence policière alors ? GA : à force de vous écouter, à force de vous écouter, vous finissez par donner le sentiment que nos policiers ne font pas leur travail. Et la réalité, c'est qu'ils font un travail remarquable au quotidien, pour protéger des Français au quotidien d'agression, pour régler un certain nombre d'enquêtes au quotidien dans notre pays, pour interpeller des personnes qui empoisonnent la vie des autres, arrêtez d'insulter les policiers, de les instrumentaliser, faites plutôt des propositions pour les renforcer dans leur mission, pour les renforcer dans leur travail et pour qu'ils puissent travailler dans de meilleures conditions, c'est ce qu'ils attendent et c'est ce qu’attendent les français. JB : Ils rentreront chez eux le soir, à la maison, en faisant trois fois le tour, parce que c'est vrai que les policiers, quand ils rentrent chez eux, ils font trois fois le tour, parce qu'ils sont menacés et qu'ils ont tout en tête magnanville. Faites ça et croyez-moi que ça ira un peu mieux pour eux. P2 : Clémentine Autain. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. Quand je parlais. GA : Les français aiment leur policiers, ils aiment leurs policiers. Ils aiment leurs policiers. Vous opposez les Français à la police en disant qu'il y a un lien de défiance. CA : Je dis que dans certains quartiers populaires, vous avez une défiance à l'égard de la police et ça ne va pas. GA : Un travail à mener. CA : Je ne dis rien d'autre que ça. Je n'insulte pas les policiers. Je n'insulte pas les policiers. Je souhaite d'abord qu'eux-mêmes soient plus heureux au travail parce que le mal-être chez les policiers ne convient pas. Par ailleurs, je pense qu'il y a un souci GA : C’est pas en écoutant jean luc mélenchon qu’ils iront mieux. Ils se font traiter de menteurs matin-midi et soir de traite, de tueur, de factieux, de barbare. CA : Par ailleurs, je pense. Vous mélangez différentes choses. GA : Ils ont une responsabilité de donner l'exemple et de suppléer ceux qui, au quotidien, s'engagent pour protéger les Français. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. Non seulement la population, mais aussi les policiers. Il n'y a pas d'insulte. Quand je parlais tout à l'heure pour pas qu'il y ait de méprise sur les bandes, c'est une expression facilement, mais c'est juste pour dire qu'on a un climat dans certains quartiers populaires qui a un climat de course poursuite qui n'est pas sain. Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Une question très simple, réponse très simple et très courte de tous les trois. Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? Jordan Bardella, réponse courte, s'il vous plaît ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. P1 : Clémentine autain ? CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. Et l'idée, c'est pas de faire sans cesse emprisonner davantage. P1 : Gabriel Attal ? GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. Il faut aussi des peines alternatives. C'est très important aussi de développer ça, ce qui est aussi un enjeu éducatif. JB : C'est dur, la prison, pour les gens qui agressent, qui volent des sacs à main, qui traînent des grand-mères par terre. P1 : On avait dit réponse courte, on était pas mal. C'est plus efficace, mais je viens de dire qu'on avait bientôt fini. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force. Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenu, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits. Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présompion de légitime défense est un soutien moral. Jordan Bardella explique qu'il y a touojurs une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue. Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la france. Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive. Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée. Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue. Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus. Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité. Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsants. Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines. Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella parlent de la présomption de légitime défense et de la police française. Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des penes planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rapelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Autain et Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliqués et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Bardella c’est un autre débat alors qu’Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. ",
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  "Community_1": [
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- "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force."
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- {
252
- "speaker": "JB",
253
- "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
254
  },
255
- {
256
- "speaker": "JB",
257
- "text": "Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes."
258
- }
259
- ]
260
- },
261
- {
262
- "abstractive": {
263
- "text": "Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière."
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265
- "extractive": [
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- {
267
- "speaker": "CA",
268
- "text": "Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire."
269
  },
270
- {
271
- "speaker": "CA",
272
- "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
273
  },
274
- {
275
- "speaker": "CA",
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- "text": "Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes."
277
- }
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- ]
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes."
 
 
 
 
 
283
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- "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
288
- }
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- ]
290
- },
291
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292
- "abstractive": {
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- "text": "Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles."
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- "speaker": "GA",
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- ]
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- },
302
- {
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- {
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance."
310
  },
311
- {
312
- "speaker": "CA",
313
- "text": "Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires."
314
- }
315
- ]
316
- },
317
- {
318
- "abstractive": {
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- "text": "Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers."
 
320
  },
321
- "extractive": [
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- {
323
- "speaker": "P1",
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- "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison?"
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  },
326
- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons?"
329
- }
330
- ]
331
- },
332
- {
333
- "abstractive": {
334
- "text": "Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives."
 
335
  },
336
- "extractive": [
337
- {
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- "speaker": "CA",
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- "text": "Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles."
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- }
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- ]
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- },
343
- {
344
- "abstractive": {
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- "text": "Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Autain sur les peines alternatives."
346
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- "extractive": [
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- "speaker": "GA",
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- "text": "Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement."
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352
- ]
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- }
354
- ]
355
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  "id": 56,
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  "Transcript": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : C'est un débat éternel. C'est un débat éternel. Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. Et ensuite, vous avez une justice qui établit les faits. Vous avez même une inspection générale de la police. Vous avez une inspection générale de la police nationale. S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. Je pense que l'important, c'est que dans notre société, JB : Avec vous, c'est l'inversion totale des valeurs. Les Français, ils ont le sentiment que la justice, elle est toujours du côté des voyous et qu'elle est toujours du côté des délinquants. Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. GA : Je pense pas qu’on puisse dire ça avec ce président de la république et gérald darmanin. JB : La présomption de légitime défense c'est justement un soutien moral. GA : Je peux vous dire que, en tant que ministre du Budget, je vais aussi soutenir leur enforcement des moyens. JB : Je pense que on ne comprend pas. Je n'en suis sûr même. Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. Il y a une enquête qui établit des responsabilités. Et si un policier a fauté, toute la profession est d'accord sans sanctionner. Mais je vais vous dire, il n'y a pas un seul français qui nous écoute. Il n'y a pas un seul père ou une seule mère de famille qui nous écoute. Qui a le sentiment qu'on vit plus en sécurité aujourd'hui, qu'on ne vivait en sécurité il y a cinq ans. Et il est parfaitement anormal que les Français, que les femmes en France soient contraintes de modifier leurs habitudes, de s'habiller différemment en fonction du quartier qu'elles fréquentent, de rentrer accompagnés le soir, de préférer payer plus cher et de prendre un VTC ou un taxi plutôt que d'aller dans le métro parce qu'elles savent qu'elles vont se faire agresser. De changer de trottoir. Je dis aux Français, ne vous habitez pas à cela. Cette situation, c'est la conséquence du laxisme des gens qui sont au pouvoir. C'est la conséquence de choix politiques. Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. Les délinquants français en prison et les délinquants étrangers dans l'avion, croyez-moi, on va faire beaucoup de ménage. Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. Nous, on les prend et on les renvoie chez eux. Il n'y a pas de raison que le peuple français ait la double peine. C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. Moi, je pense que quand on grandit dans des quartiers difficiles, on ne finit pas forcément délinquants. Et quand vos parents sont derrière, qu'ils vous aident et qu'ils vous donnent une éducation, alors vous pouvez réussir à les récidiver. Donc moi, je crois à la responsabilité individuelle et je pense que les parents ont aussi, s'agissant de leurs enfants, parfois des écueils. Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. P2 : Clémentine. JB : On est pas du même plan hein. CA : Clairement. P2 : Est-ce que très concrètement, vous pouvez nous expliquer comment restructurer la police, vous ne voulez pas la supprimer ? CA : Parce qu'eux, liberté, égalité, fraternité, vous en faites des cocottes à papier. JB : Vous, c'est délinquance, islamisme, communautarisme, indigénisme. Ça tourne à plein régime. P2 : Vous voulez désarmer la police, c'est ce qu'il dit. CA : C'est votre fonds de commerce. JB : Mais répondez sur le fond. CA : Mais il n'y a rien à répondre sur le fond, c'est absurde. Et vous le savez, c'est de la calomnie. C'est absurde ce que vous dites. JB : Il faudra le dire aux français, qui sont toutes les 44 secondes dans notre pays victimes d'une agression. CA : Mais c'est pas du tout. JB : Vous n’avez pas de projet, notamment pour les classes populaires et les classes moyennes, qui sont les premières, notamment dans les banlieues que vous prétendez défendre, à subir cette situation de non droit. CA : Je reviens sur ce que je voulais dire. Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. Vous voyez, vous pourrez mettre tous les policiers de la planète. JB : Mais évidemment, mais je ne parle pas de la même chose. CA : Si vous parlez de la sécurité. JB : Les femmes qui sont obligées de changer leur manière de vivre. CA : Je suis en train de vous dire que la sécurité des femmes, si on veut parler de la sécurité des femmes, il faut que les femmes puissent être libres dans la rue. Mais je pointe simplement un problème majeur. C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. Heureusement, de moins en moins, grâce à la vague Me too. Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. Et qu'avec un ministre dont les accusations de viols, l'affaire n'est toujours pas jugée, terminée, je parle de monsieur Darmanin, qui est censé former des policiers là-dessus, ou monsieur Abad, où, franchement, quand vous lisez les témoignages des femmes contre monsieur Abad, et que ce gouvernement est aujourd'hui incapable de dire que le minimum serait pour le crédit du gouvernement sur cette question de se séparer de monsieur Abad, et qu'il ne le fait pas. C'est un niveau qu'il a. On n'est même plus dans le choquant. P1 : Gabriel Attal. GA : La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur ce sujet-là. CA : C’était assez pathétique. GA : Elle l'a même invitée. Elle l'a dit d'ailleurs en tant que premier ministre et en tant que femme. JB : C’est extrêmement sexiste comme remarque. GA : Les femmes concernées. CA : C'est pas sexiste de dire que l'expression du premier ministre qui était une première ministre est pathétique. JB : C'est très sexiste. GA : Vous avez abordé la question de la formation des policiers en disant que Gérald Darmanin avait comme responsabilité de former les policiers. On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. On a formé dans les policiers gendarmes actuels 100 000 d'ores et déjà à ce sujet-là effectivement pour que la parole soit mieux recueillie, mieux accueillie. Moi, je veux juste, après ce qu'on vient d'entendre, dire que je trouve que c'est une honte, une honte pour les Français qui nous écoutent et nos policiers, d'entendre les policiers insultés comme ça a pu être le cas par la France Insoumise, et encore ce soir parler de bandes, comme si c'était au même niveau que les délinquants, et instrumentaliser, comme ça a pu être fait aussi, par Jordan Bardella. Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. C'est par là que je suis entré dans ce débat. Qu'on dise comment on va faire pour y répondre. C'est ce que j'ai aussi dit, ce qu'on a fait depuis 5 ans. Est-ce qu'on veut faire dans les cinq ans qui viennent. JB : Mais GA : Jordan Bardella, je ne vous ai pas interrompu, mais ils attendent aussi qu'on salue le travail remarquable qu'ils font au quotidien. Parce que la réalité, c'est qu'à force de vous écouter JB : Pourquoi vous parlez de violence policière alors ? GA : à force de vous écouter, à force de vous écouter, vous finissez par donner le sentiment que nos policiers ne font pas leur travail. Et la réalité, c'est qu'ils font un travail remarquable au quotidien, pour protéger des Français au quotidien d'agression, pour régler un certain nombre d'enquêtes au quotidien dans notre pays, pour interpeller des personnes qui empoisonnent la vie des autres, arrêtez d'insulter les policiers, de les instrumentaliser, faites plutôt des propositions pour les renforcer dans leur mission, pour les renforcer dans leur travail et pour qu'ils puissent travailler dans de meilleures conditions, c'est ce qu'ils attendent et c'est ce qu’attendent les français. JB : Ils rentreront chez eux le soir, à la maison, en faisant trois fois le tour, parce que c'est vrai que les policiers, quand ils rentrent chez eux, ils font trois fois le tour, parce qu'ils sont menacés et qu'ils ont tout en tête magnanville. Faites ça et croyez-moi que ça ira un peu mieux pour eux. P2 : Clémentine Autain. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. Quand je parlais. GA : Les français aiment leur policiers, ils aiment leurs policiers. Ils aiment leurs policiers. Vous opposez les Français à la police en disant qu'il y a un lien de défiance. CA : Je dis que dans certains quartiers populaires, vous avez une défiance à l'égard de la police et ça ne va pas. GA : Un travail à mener. CA : Je ne dis rien d'autre que ça. Je n'insulte pas les policiers. Je n'insulte pas les policiers. Je souhaite d'abord qu'eux-mêmes soient plus heureux au travail parce que le mal-être chez les policiers ne convient pas. Par ailleurs, je pense qu'il y a un souci GA : C’est pas en écoutant jean luc mélenchon qu’ils iront mieux. Ils se font traiter de menteurs matin-midi et soir de traite, de tueur, de factieux, de barbare. CA : Par ailleurs, je pense. Vous mélangez différentes choses. GA : Ils ont une responsabilité de donner l'exemple et de suppléer ceux qui, au quotidien, s'engagent pour protéger les Français. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. Non seulement la population, mais aussi les policiers. Il n'y a pas d'insulte. Quand je parlais tout à l'heure pour pas qu'il y ait de méprise sur les bandes, c'est une expression facilement, mais c'est juste pour dire qu'on a un climat dans certains quartiers populaires qui a un climat de course poursuite qui n'est pas sain. Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Une question très simple, réponse très simple et très courte de tous les trois. Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? Jordan Bardella, réponse courte, s'il vous plaît ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. P1 : Clémentine autain ? CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. Et l'idée, c'est pas de faire sans cesse emprisonner davantage. P1 : Gabriel Attal ? GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. Il faut aussi des peines alternatives. C'est très important aussi de développer ça, ce qui est aussi un enjeu éducatif. JB : C'est dur, la prison, pour les gens qui agressent, qui volent des sacs à main, qui traînent des grand-mères par terre. P1 : On avait dit réponse courte, on était pas mal. C'est plus efficace, mais je viens de dire qu'on avait bientôt fini. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force. Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenus, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits. Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présomption de légitime défense est un soutien moral. Jordan Bardella explique qu'il y a toujours une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue. Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers. Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la France. Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive. Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée. Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue. Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus. Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité. Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsant. Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines. Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella parlent de la présomption de légitime défense et de la police française. Jordan Bardella explique que la présomption de légitime défense est un moyen de montrer que l'état supporte la police, qui ne fait pas fi de l'enquête. Jordan Bardella souhaite aussi améliorer les conditions de la justice pénale, afin de mettre fin aux remises automatiques de peines, mettre en place des peines planchers, et expulser les délinquants étrangers. Il souhaite aussi créer des places de prisons et enlever les aides sociales en cas de récidive. Clémentine Autain explique vouloir améliorer les conditions pour que la police agissent contre les crimes au domicile. Gabriel Attal rappelle que son gouvernement a formé des gens pour les prises de plaintes, et souhaite construire des places de prisons.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre. Gabriel Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits. Pour Jordan Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire. Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre. Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliquées et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle. Clémentine Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière. Pour Jordan Bardella c’est un autre débat alors qu’Clémentine Autain pense que c’est un thème majeur. Elle fustige l’inaction du gouvernement et attaque directement plusieurs de ses membres soupçonnés de violences sexuelles. Gabriel Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes. Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Clémentine Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles. Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers. Jordan Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers. Clémentine Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives. Gabriel Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Clémentine Autain sur les peines alternatives.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font. GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous. JB : la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Il y a une enquête qui établit des responsabilités. JB : Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais. JB : Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Mais je pointe simplement un problème majeur. CA : C'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée. CA : Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. GA : Il faut aussi des peines alternatives. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non? GA : S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits. JB : La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral. JB : Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête. JB : Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure. JB : Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers. JB : Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes. CA : Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire. CA : Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales. CA : Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes. GA : On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte. GA : Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail. CA : Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance. CA : Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires. P1 : Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ? JB : Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons. CA : Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles. GA : Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella discutent de la présomption de légitime défense pour les policiers, c'est-à-dire la croyance selon laquelle les policiers sont censés agir en légitime défense lorsqu'ils font usage de la force."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
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+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
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+ "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?"
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19
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique que les policiers doivent être soutenus, et qu'en cas de légitime défense, la justice établis les faits."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
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+ "text": "Les policiers, encore une fois, je pense que ce dont ils ont besoin, c'est d'être soutenus, qu'on ne remette pas en cause, en permanence, ce qu'ils font."
29
+ },
30
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits."
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+ }
34
+ ]
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique que pour les policiers, les autorités médiatiques et politiques soutiennes les délinquants, et que la présomption de légitime défense est un soutien moral."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jordan Bardella",
43
+ "text": "Et les policiers, ils ont le sentiment que l'autorité, l'autorité médiatique, l'autorité politique, elle est toujours du côté des délinquants et des voyous, la présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral."
44
+ }
45
+ ]
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a toujours une enquête avec la présomption de légitime défense, mais que les policiers peuvent se défendre sans passer en garde à vue."
 
50
  },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Jordan Bardella",
54
+ "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Jordan Bardella",
58
+ "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Jordan Bardella",
62
+ "text": "Il y a une enquête qui établit des responsabilités."
63
+ }
64
+ ]
65
  },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, rétablir les peines planchers, et expulser les délinquants et criminels étrangers."
69
+ },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Jordan Bardella",
73
+ "text": "Donc il faut un tournant en matière pénale, il faut mettre fin aux remises automatiques de peine, il faut rétablir des peines planchers, il faut expulser les délinquants et criminels étrangers."
74
+ }
75
+ ]
76
  },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Jordan Bardella explique que 25% des détenus de prisons sont des étrangers, ce qui fait payer les délinquants par la France."
 
80
  },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "Jordan Bardella",
84
+ "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "Jordan Bardella",
88
+ "text": "C’est à dire on fait venir des gens, on a crime les délits et en plus, ils sont à nos frais."
89
+ }
90
+ ]
91
  },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une carence éducative, et que les aides sociales doivent être supprimées en cas de récidive."
95
+ },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "Jordan Bardella",
99
+ "text": "Et je pense que lorsqu'il y a une carence éducative qui est visible, manifeste, jugée, alors on doit supprimer les aides sociales en cas de récidive."
100
+ }
101
+ ]
102
  },
103
+ {
104
+ "abstractive": {
105
+ "text": "Clémentine Autain explique que la majorité des agressions sexuelles sont intrafamiliales, et que la sécurité à la maison n'est pas assurée."
 
106
  },
107
+ "extractive": [
108
+ {
109
+ "speaker": "Clémentine Autain",
110
+ "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
111
+ },
112
+ {
113
+ "speaker": "Clémentine Autain",
114
+ "text": "Mais je pointe simplement un problème majeur, c'est que c’est parfois à la maison que la sécurité n'est pas assurée."
115
+ }
116
+ ]
117
  },
118
+ {
119
+ "abstractive": {
120
+ "text": "Clémentine Autain explique que la lutte contre la violence faite aux femmes n'est pas résolue."
121
+ },
122
+ "extractive": [
123
+ {
124
+ "speaker": "Clémentine Autain",
125
+ "text": "Et là, pour le coup, je dirais que le gouvernement qui est censé avoir, encore une fois, la grande cause nationale contre la lutte faite, contre les violences faites aux femmes, qui était la grande cause du quinquennat depuis 5 ans, qui a tellement bien marché que c'est à nouveau promis comme la prochaine grande cause du quinquennat."
126
+ }
127
+ ]
128
  },
129
+ {
130
+ "abstractive": {
131
+ "text": "Gabriel Attal explique que des policiers ont été formés pour la libération de la parole, mais qu'ils doivent être soutenus."
 
132
  },
133
+ "extractive": [
134
+ {
135
+ "speaker": "Gabriel Attal",
136
+ "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
137
+ },
138
+ {
139
+ "speaker": "Gabriel Attal",
140
+ "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail."
141
+ }
142
+ ]
143
  },
144
+ {
145
+ "abstractive": {
146
+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il est de la responsabilité de l'état de mettre fin à l'impunité."
147
+ },
148
+ "extractive": [
149
+ {
150
+ "speaker": "Clémentine Autain",
151
+ "text": "Oui, mais je pense que la responsabilité du ministre de l'Intérieur, c'est aussi de faire cesser l'impunité qui existe aujourd'hui et qui ne protège pas les policiers, non plus."
152
+ }
153
+ ]
154
  },
155
+ {
156
+ "abstractive": {
157
+ "text": "Sur les places de prisons, Jordan Bardella veut construire des nouvelles places de prisons, et libérer celles occupées par les délinquants étrangers en les expulsant."
 
158
  },
159
+ "extractive": [
160
+ {
161
+ "speaker": "P1",
162
+ "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison ?"
163
+ },
164
+ {
165
+ "speaker": "Jordan Bardella",
166
+ "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons."
167
+ }
168
+ ]
 
169
  },
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Clémentine Autain ne souhaite pas construire plus de places de prison, et préfère les alternatives pour certaines peines."
173
+ },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "Clémentine Autain",
177
+ "text": "Non, c'est pas la priorité de construire des places en prison, je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles."
178
+ }
179
+ ]
180
  },
181
+ {
182
+ "abstractive": {
183
+ "text": "Gabriel Attal souhaite construire des places de prisons, et créer des peines alternatives."
184
+ },
185
+ "extractive": [
186
+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Oui, on a engagé un plan de 15 000 créations de places de prison, 8 000 qui ont été livrées dans le quinquennat qui vient de s'écouler, 7 000 qui sont programmées qui seront livrées prochainement."
189
+ },
190
+ {
191
+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Il faut aussi des peines alternatives"
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+ }
194
+ ]
195
+ }
196
+ ],
197
+ "Community_2": [
198
+ {
199
+ "abstractive": {
200
+ "text": "Dans ce débat, Attal, Clémentine Autain et Jordan Bardella continuent d’évoquer la question des forces de l’ordre."
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+ },
202
+ "extractive": [
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+ {
204
+ "speaker": "P2",
205
+ "text": "Qu'on soit bien clair, pourquoi la présomption de légitime défense pour les policiers, vous dites non?"
206
+ }
207
+ ]
208
  },
209
+ {
210
+ "abstractive": {
211
+ "text": "Gabriel Attal explique qu’il est contre la présomption de légitime défense car il faut laisser la justice établir les faits."
 
212
  },
213
+ "extractive": [
214
+ {
215
+ "speaker": "Gabriel Attal",
216
+ "text": "S'il y a légitime défense, vous avez une justice qui est capable d'établir les faits."
217
+ }
218
+ ]
 
 
 
219
  },
220
+ {
221
+ "abstractive": {
222
+ "text": "Pour Jordan Bardella ce n’est pas incompatible car la présomption ne se substitue pas à l’enquête judiciaire."
223
+ },
224
+ "extractive": [
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+ {
226
+ "speaker": "Jordan Bardella",
227
+ "text": "La présomption de légitime défense, c'est justement un soutien moral."
228
+ },
229
+ {
230
+ "speaker": "Jordan Bardella",
231
+ "text": "Ça ne fait pas la présomption de légitime défense, Ça ne fait pas fi de l'enquête."
232
+ }
233
+ ]
234
  },
235
+ {
236
+ "abstractive": {
237
+ "text": "Il souhaite par là soutenir les forces de l’ordre."
 
238
  },
239
+ "extractive": [
240
+ {
241
+ "speaker": "Jordan Bardella",
242
+ "text": "Ça veut juste dire que le policier, quand on menace de lui rouler dessus et qu'il est contraint de faire usage de la force, il ne se retrouve pas avec les menottes en garde à vue dans l'heure."
243
+ }
244
+ ]
 
 
 
245
  },
246
+ {
247
+ "abstractive": {
248
+ "text": "Il rappelle ensuite que 100 000 peines de prison ne sont pas appliquées et que 25 % de la population carcérale est étrangère et devrait donc être renvoyée chez elle."
 
249
  },
250
+ "extractive": [
251
+ {
252
+ "speaker": "Jordan Bardella",
253
+ "text": "Je vous rappelle qu'il y a 25% de détenus dans les prisons alors qu'on n'a plus de place dans les prisons et qu'il y a 100 000 peines de prison qui ne sont pas appliquées chaque année, manque de place, qui sont étrangers."
254
+ },
255
+ {
256
+ "speaker": "Jordan Bardella",
257
+ "text": "Cette mesure et ensuite, on supprime les aides sociales aux parents de mineurs récidivistes."
258
+ }
259
+ ]
260
+ },
261
+ {
262
+ "abstractive": {
263
+ "text": "Clémentine Autain pense que le débat exclut la question des violences faites aux femmes qui relève de la sphère privée et ne peut donc être réglée par la surveillance policière."
264
  },
265
+ "extractive": [
266
+ {
267
+ "speaker": "Clémentine Autain",
268
+ "text": "Monsieur Bardella parlait des femmes, puisque dès qu'il peut faire rentrer la défense des femmes, c’est soit dans ses propos racistes, soit par le biais de sa visée sécuritaire."
269
+ },
270
+ {
271
+ "speaker": "Clémentine Autain",
272
+ "text": "Mais la réalité que n'a pas l'air de connaître, c'est que la majorité des agressions sexuelles et des viols à l'encontre des femmes sont intrafamiliales."
273
+ },
274
+ {
275
+ "speaker": "Clémentine Autain",
276
+ "text": "Ça nous donne tout un chantier exclu du débat quand on parle de sécurité, qui est la question des violences faites aux femmes."
277
+ }
278
+ ]
279
  },
280
+ {
281
+ "abstractive": {
282
+ "text": "Gabriel Attal explique qu’un effort a été fait pour former la police sur la question des violences faites aux femmes."
283
+ },
284
+ "extractive": [
285
+ {
286
+ "speaker": "Gabriel Attal",
287
+ "text": "On forme désormais tous les policiers en école à la question de la libération de la parole, de la prise des dépôts de plainte."
288
+ }
289
+ ]
290
  },
291
+ {
292
+ "abstractive": {
293
+ "text": "Il rappelle que le gouvernement soutient les forces de l’ordre mais Clémentine Autain explique qu’une partie de la population se défie d’elles."
294
+ },
295
+ "extractive": [
296
+ {
297
+ "speaker": "Gabriel Attal",
298
+ "text": "Ils attendent de nous qu'on les soutienne, qu'on reconnaisse effectivement la difficulté de leur condition de travail."
299
+ }
300
+ ]
301
  },
302
+ {
303
+ "abstractive": {
304
+ "text": "Elle milite donc pour une police de proximité afin de rétablir la confiance dans les quartiers."
 
305
  },
306
+ "extractive": [
307
+ {
308
+ "speaker": "Clémentine Autain",
309
+ "text": "Je pense qu'il y a un lien de défiance entre la population et la police aujourd'hui et qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et qu'il faut renouer un lien de confiance."
310
+ },
311
+ {
312
+ "speaker": "Clémentine Autain",
313
+ "text": "Je plaide pour cette police de proximité et pour que les relations soient différentes, notamment dans les quartiers populaires."
314
+ }
315
+ ]
316
  },
317
+ {
318
+ "abstractive": {
319
+ "text": "Jordan Bardella pense qu’il faut construire des places de prison en plus et expulser les délinquants étrangers."
 
320
  },
321
+ "extractive": [
322
+ {
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+ "speaker": "P1",
324
+ "text": "Sur la sécurité, oui ou non, faut-il construire en France plus de places de prison?"
325
+ },
326
+ {
327
+ "speaker": "Jordan Bardella",
328
+ "text": "Oui, mais on peut faire de la place dès demain en expulsant les délinquants étrangers qui sont dans les prisons?"
329
+ }
330
+ ]
331
  },
332
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain estime de son côté qu’il faut développer les peines alternatives."
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+ },
336
+ "extractive": [
337
+ {
338
+ "speaker": "Clémentine Autain",
339
+ "text": "Je pense qu'il y a des alternatives pour un certain nombre de peines possibles."
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+ }
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+ "text": "Gabriel Attal termine en rappelant l’effort du gouvernement dans la construction de nouvelles prisons et rejoint Clémentine Autain sur les peines alternatives."
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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  "Transcript": "P1 : Nous ont rejoint pour poursuivre ce débat Gabriel Attal, ministre des comptes publics. Bonsoir Clémentine Autain, bonsoir vous êtes députée de Saine-Saint-Denis, Eric Ciotti, président du Parti des Républicains, enfin Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Bonsoir à tous les quatre, merci tout d'abord d'avoir accepté d'être ici avec nous ce soir pour débattre les uns avec les autres et puis surtout pour présenter peut-être votre vision de ce que peut être une autre réforme des retraites. Nathalie Saint-Criq, on va revenir sur ce qu'a dit Elisabeth Borne. P2 : Exactement, pour commencer on va essayer d'avoir vos réactions, alors il y a finalement quelques ouvertures même si elles sont très timides d'Elisabeth Borne. Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. Une fois que j'ai posé ce constat ce soir que je crois que beaucoup de Français ont partagé, je redis que pour moi la situation de déséquilibre des retraites à venir qui risque de pénaliser nos retraités et qui risque de voir lourdement affecter leur pouvoir d'achat impose des dispositions courageuses. Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. P2 : Pour résumer, ce n'est pas suffisant et ça ne va pas vous aider à convaincre votre groupe. EC : Nous verrons dans le débat parlementaire, on va en reparler. Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. P2 : Jordan Bardella, votre réaction au propos de la première ministre. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. En vérité, on se rend compte que plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus les Français comprennent ce qui les attend, plus les Français sont opposés à cette réforme. Et en fait, depuis deux semaines, plus le gouvernement, j'utilise le terme de pédagogie parce que c'est le gouvernement qui revendique le terme de pédagogie, plus ils expliquent la dureté de cette réforme qui va en réalité poser sur les Français qui se lèvent tôt, sur les Français qui bossent, sur la France qui a de plus en plus de mal à boucler ces fins de mois, et qui, en ce début d'année 2023, connaît une augmentation des prix des carburants, connaît une augmentation des tarifs des péages, connaît une augmentation des tarifs de l'électricité, des faillites en cascade d'artisans boulanger qui sont obligés de licencier, qui n'arrivent plus à se verser de salaire et à qui on vient dire, là, le gouvernement en cette rentrée, vous allez travailler davantage. Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. P1 : Elle a défendue ce soir, une réforme qu'elle a considérée comme juste, elle l'a dit à plusieurs reprises? JB : Bah écoutez, il va falloir expliquer en quoi c'est juste de demander à un maçon, à une caissière, un boulanger de cotiser plus longtemps que quelqu'un qui a commencé à travailler à 24 ou 25 ans, qui est cadre dans la haute finance, qui est directeur marketing, en réalité ceux qui commencent à travailler très tard, qui ont donc a priori des métiers moins contraignants, moins exposants, devront donc côtiser moins longtemps que ceux qui ont commencé à travailler très tôt et qui ont des métiers plus difficiles. Donc juste, il va falloir nous expliquer comment est-ce que Madame Borne interprète ce mot de justice, mais moi je la trouve profondément injuste. Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. P2 : Ce n'est pas plus simple de dire que de toute façon, vous c'est 60 ans avec 40 ans, on reviendra tout à l'heure avec de toute façon quoi qu'est-il-dise, vous ne voulez pas de cette réforme un petit peu comme la France Insoumise, qui effectivement considère que soit c'est retirer la réforme, soit on continue à bloquer. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. Donc vous avez là une première ministre qui pendant une demi-heure a continué son travail de pédagogie avec un ton monocorde déshumanisé. C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. J'ai même l'impression que Madame Borne a décidé de nous aider à ce que la prochaine manifestation mardi prochain et celle d'après le samedi soit encore plus fournie, encore plus nourrie. Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. P1 : Qu'est-ce qui vous fait dire ça? Sur le pognon de dingue. CA : Je reprends l'expression d'Emmanuel Macron, d'accord? Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. Ça c'est la première raison. Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. P2 : Elle a dit exactement le contraire. CA : Oui, mais elle se trompe parce que les femmes ont les carrières les plus hachées. Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. Et tout ça au nom d'un discours comptable qui n'a strictement pas lieu d'être. P2 : Avant de passer la parole à Gabriel Attal, vous considérez qu'il n'y a pas de problème financier? Vous avez dit. CA : Non, c'est pas seulement moi, Nathalie Saint criq qui considère cela. Vous avez vu les rapports? On va en parler dans le détail. La trajectoire est maîtrisée. Donc il faut arrêter avec ça. C'est 12 milliards potentiellement, potentiellement si on ne change pas de politique économique, sur 350 milliards. P1 : Et regardez, vous avez fait ça pour le ministre des comptes publics. Mais plus près sur ce qu'il vient d'être dit sur le plateau, Gabriel Attal ? GA : D'abord, bonsoir. Merci pour l'invitation. Merci aux téléspectateurs qui vont suivre ce débat qui est un débat important. Et il y a aujourd'hui un débat important dans le pays. Et moi, je pense qu'à chaque fois qu'il y a un débat important, il faut revenir à l'essentiel. Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. C'est un fait. Je ne vous ai pas interrompu, aucun d'entre vous. On aura un gros problème pour payer les pensions de retraite. On va devoir payer jusqu'à 20 millions de pensions de retraite chaque mois dans les années à venir. Au début des années 2000, c'était 12 millions. Aucun pays ne peut affronter un tel choc sans prendre des mesures et sans faire une réforme. Donc il faut une réforme. Parce que la réalité, c'est que oui, il y a un problème de financement. C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. Et donc c'est l'heure des choix. On voit bien les choix qui se dessinnent. Il y a l'augmentation massive des impôts de 110 milliards d'euros, que défendent une partie des personnes présentes sur ce plateau. Et il y a effectivement, Caroline Roux, je terminerai par là, le fait de dire que globalement et progressivement sur 10 ans, on va travailler plus longtemps. Mais évidemment, pas tous de la même manière. Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. C'est pour ça que dans notre système, dans la réforme qu'on propose, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans. 2 ans avant, 4 ans avant, voire 6 ans avant. Moi, ma conception de la justice, puisque ça a beaucoup été dit, c'est pas de se retrouver dans quelques années à devoir baisser massivement les pensions, comme ça a pu exister dans certains pays européens. Il n'y a pas si longtemps que ça. P1 : Je suis très étonnée de ne pas vous entendre réagir à ce qui a été dit sur le plateau, y compris par Laurent Berger, y compris par Clémentine Autain, qui nous ont dit, il n'y a pas de réaction au fond à ce qui s'est passé dans la rue, à tous ces Français qui sont allés mobiliser dans ces villes moyennes, des gens du privé, des gens du public. On a parlé de discours déshumanisés, techno, Laurent Berger a parlé de manque d'empathie. Il y a une froideur techno dans la façon de défendre cette réforme des retraites. GA : Vous savez moi, toutes les semaines je me déplace partout en France pour aller échanger avec des Français de tous horizons, de toutes convictions, certains de vos électeurs, d'ailleurs, qui viennent dans ces réunions. J'étais hier dans le Nord, j'étais les semaines précédentes dans l'Aube, dans le Loiret, dans les Alpes-Maritimes, dans les Bouches-du-Rône. J'ai changé avec les Français, évidemment, que c'est difficile. Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. JB : Nos électeurs ils viennent vous voir en meeting ? GA : Ce n'est pas des meetings, justement, c'est des réunions publiques pour échanger avec les Français. Cette réforme, elle demande un effort. Mais l'enjeu pour nous, c'est que cet effort soit partagé justement. A force qu'on dit que 4 Français sur 10 partiront nettement avant les autres. C'est précisément parce qu'on tient compte, qu'on veut tenir compte de situations de pénibilité ou de Français qui ont commencé à travailler tôt. Et ensuite, pour vous dire sur le fait d'entendre ce qui est dit, ce qui est exprimé. P1 : Oui, parce qu'on entend beaucoup. La première ministre dit, nous entendons, ça veut dire quoi en fait ? Nous entendons, mais on ne change rien. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. C'était 65 ans dans la campagne présidentielle, on est passé à 64. La retraite minimale, la revalorisation des petites pensions, ça devait être que pour les nouveaux retraités. Ce sera aussi pour les retraités actuels. Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. Et il y a des éléments nouveaux qui interviendront dans le cadre du débat parlementaire. La première ministre a même ouvert la porte sur la question de l'emploi des seniors, on va parler des dispositifs plus coercitifs, plus incitatifs pour les entreprises. C'est pour ça qu'il y a un débat parlementaire. Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraite est très dur pour les français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la france ne pourra plus payer les pensions de retraites. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la france ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Bardella et Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement.",
7
- "Community_1" : [
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites."
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- "speaker": "P2",
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- "text": "Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ?"
16
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17
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20
- "abstractive": {
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- "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante."
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- {
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- "speaker": "EC",
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- "text": "Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui."
27
- }
28
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient du être prise bien plus tôt."
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- "text": "Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail."
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans."
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts"
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- "text": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. "
 
 
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- "extractive": [
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- "speaker": "EC",
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- "speaker": "EC",
158
- "text": "Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la."
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162
- {
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- "text": "Bardella estime de son coté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. "
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- }
175
- ]
176
- },
177
- {
178
- "abstractive": {
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- "text": "De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. "
 
180
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait."
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- }
186
- ]
187
- },
188
- {
189
- "abstractive": {
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- "text": "Autain reprend ce dernier argument. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
191
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192
- "extractive": [
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194
- "speaker": "CA",
195
- "text": "Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps."
196
- }
197
- ]
198
- },
199
- {
200
- "abstractive": {
201
- "text": "Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. "
 
 
 
 
202
  },
203
- "extractive": [
204
- {
205
- "speaker": "CA",
206
- "text": "C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue."
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  },
208
- {
209
- "speaker": "CA",
210
- "text": "Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches."
211
- }
212
- ]
213
- },
214
- {
215
- "abstractive": {
216
- "text": "Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. "
 
217
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218
- "extractive": [
219
- {
220
- "speaker": "CA",
221
- "text": "Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort."
222
  },
223
- {
224
- "speaker": "CA",
225
- "text": "Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail."
226
- }
227
- ]
228
- },
229
- {
230
- "abstractive": {
231
- "text": "Enfin, comme Bardella, Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. "
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  },
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- "extractive": [
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235
- "speaker": "CA",
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- "text": "La trajectoire est maîtrisée."
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- }
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- },
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241
- "abstractive": {
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- "text": "Attal est en désaccord, cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. "
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244
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- "speaker": "GA",
247
- "text": "Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir."
248
- }
249
- ]
250
- },
251
- {
252
- "abstractive": {
253
- "text": "Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. "
 
 
 
 
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255
- "extractive": [
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260
- ]
261
- },
262
- {
263
- "abstractive": {
264
- "text": "Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. "
 
 
 
 
265
  },
266
- "extractive": [
267
- {
268
- "speaker": "GA",
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- "text": "Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans."
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275
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- "speaker": "GA",
277
- "text": "Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales."
 
 
 
 
 
 
 
278
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279
- {
280
- "speaker": "GA",
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283
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286
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287
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288
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289
- ],
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
290
  "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
291
  "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite."
292
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  "Transcript": "P1 : Nous ont rejoint pour poursuivre ce débat Gabriel Attal, ministre des comptes publics. Bonsoir Clémentine Autain, bonsoir vous êtes députée de Saine-Saint-Denis, Eric Ciotti, président du Parti des Républicains, enfin Jordan Bardella, président du Rassemblement national. Bonsoir à tous les quatre, merci tout d'abord d'avoir accepté d'être ici avec nous ce soir pour débattre les uns avec les autres et puis surtout pour présenter peut-être votre vision de ce que peut être une autre réforme des retraites. Nathalie Saint-Criq, on va revenir sur ce qu'a dit Elisabeth Borne. P2 : Exactement, pour commencer on va essayer d'avoir vos réactions, alors il y a finalement quelques ouvertures même si elles sont très timides d'Elisabeth Borne. Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. Une fois que j'ai posé ce constat ce soir que je crois que beaucoup de Français ont partagé, je redis que pour moi la situation de déséquilibre des retraites à venir qui risque de pénaliser nos retraités et qui risque de voir lourdement affecter leur pouvoir d'achat impose des dispositions courageuses. Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. P2 : Pour résumer, ce n'est pas suffisant et ça ne va pas vous aider à convaincre votre groupe. EC : Nous verrons dans le débat parlementaire, on va en reparler. Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. P2 : Jordan Bardella, votre réaction au propos de la première ministre. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. En vérité, on se rend compte que plus le gouvernement fait de la pédagogie, plus les Français comprennent ce qui les attend, plus les Français sont opposés à cette réforme. Et en fait, depuis deux semaines, plus le gouvernement, j'utilise le terme de pédagogie parce que c'est le gouvernement qui revendique le terme de pédagogie, plus ils expliquent la dureté de cette réforme qui va en réalité poser sur les Français qui se lèvent tôt, sur les Français qui bossent, sur la France qui a de plus en plus de mal à boucler ces fins de mois, et qui, en ce début d'année 2023, connaît une augmentation des prix des carburants, connaît une augmentation des tarifs des péages, connaît une augmentation des tarifs de l'électricité, des faillites en cascade d'artisans boulanger qui sont obligés de licencier, qui n'arrivent plus à se verser de salaire et à qui on vient dire, là, le gouvernement en cette rentrée, vous allez travailler davantage. Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. P1 : Elle a défendue ce soir, une réforme qu'elle a considérée comme juste, elle l'a dit à plusieurs reprises? JB : Bah écoutez, il va falloir expliquer en quoi c'est juste de demander à un maçon, à une caissière, un boulanger de cotiser plus longtemps que quelqu'un qui a commencé à travailler à 24 ou 25 ans, qui est cadre dans la haute finance, qui est directeur marketing, en réalité ceux qui commencent à travailler très tard, qui ont donc a priori des métiers moins contraignants, moins exposants, devront donc côtiser moins longtemps que ceux qui ont commencé à travailler très tôt et qui ont des métiers plus difficiles. Donc juste, il va falloir nous expliquer comment est-ce que Madame Borne interprète ce mot de justice, mais moi je la trouve profondément injuste. Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. P2 : Ce n'est pas plus simple de dire que de toute façon, vous c'est 60 ans avec 40 ans, on reviendra tout à l'heure avec de toute façon quoi qu'est-il-dise, vous ne voulez pas de cette réforme un petit peu comme la France Insoumise, qui effectivement considère que soit c'est retirer la réforme, soit on continue à bloquer. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. Donc vous avez là une première ministre qui pendant une demi-heure a continué son travail de pédagogie avec un ton monocorde déshumanisé. C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. J'ai même l'impression que Madame Borne a décidé de nous aider à ce que la prochaine manifestation mardi prochain et celle d'après le samedi soit encore plus fournie, encore plus nourrie. Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. P1 : Qu'est-ce qui vous fait dire ça? Sur le pognon de dingue. CA : Je reprends l'expression d'Emmanuel Macron, d'accord? Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. Ça c'est la première raison. Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. P2 : Elle a dit exactement le contraire. CA : Oui, mais elle se trompe parce que les femmes ont les carrières les plus hachées. Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. Et tout ça au nom d'un discours comptable qui n'a strictement pas lieu d'être. P2 : Avant de passer la parole à Gabriel Attal, vous considérez qu'il n'y a pas de problème financier? Vous avez dit. CA : Non, c'est pas seulement moi, Nathalie Saint criq qui considère cela. Vous avez vu les rapports? On va en parler dans le détail. La trajectoire est maîtrisée. Donc il faut arrêter avec ça. C'est 12 milliards potentiellement, potentiellement si on ne change pas de politique économique, sur 350 milliards. P1 : Et regardez, vous avez fait ça pour le ministre des comptes publics. Mais plus près sur ce qu'il vient d'être dit sur le plateau, Gabriel Attal ? GA : D'abord, bonsoir. Merci pour l'invitation. Merci aux téléspectateurs qui vont suivre ce débat qui est un débat important. Et il y a aujourd'hui un débat important dans le pays. Et moi, je pense qu'à chaque fois qu'il y a un débat important, il faut revenir à l'essentiel. Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. C'est un fait. Je ne vous ai pas interrompu, aucun d'entre vous. On aura un gros problème pour payer les pensions de retraite. On va devoir payer jusqu'à 20 millions de pensions de retraite chaque mois dans les années à venir. Au début des années 2000, c'était 12 millions. Aucun pays ne peut affronter un tel choc sans prendre des mesures et sans faire une réforme. Donc il faut une réforme. Parce que la réalité, c'est que oui, il y a un problème de financement. C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. Et donc c'est l'heure des choix. On voit bien les choix qui se dessinnent. Il y a l'augmentation massive des impôts de 110 milliards d'euros, que défendent une partie des personnes présentes sur ce plateau. Et il y a effectivement, Caroline Roux, je terminerai par là, le fait de dire que globalement et progressivement sur 10 ans, on va travailler plus longtemps. Mais évidemment, pas tous de la même manière. Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. C'est pour ça que dans notre système, dans la réforme qu'on propose, 4 Français sur 10 partiront avant 64 ans. 2 ans avant, 4 ans avant, voire 6 ans avant. Moi, ma conception de la justice, puisque ça a beaucoup été dit, c'est pas de se retrouver dans quelques années à devoir baisser massivement les pensions, comme ça a pu exister dans certains pays européens. Il n'y a pas si longtemps que ça. P1 : Je suis très étonnée de ne pas vous entendre réagir à ce qui a été dit sur le plateau, y compris par Laurent Berger, y compris par Clémentine Autain, qui nous ont dit, il n'y a pas de réaction au fond à ce qui s'est passé dans la rue, à tous ces Français qui sont allés mobiliser dans ces villes moyennes, des gens du privé, des gens du public. On a parlé de discours déshumanisés, techno, Laurent Berger a parlé de manque d'empathie. Il y a une froideur techno dans la façon de défendre cette réforme des retraites. GA : Vous savez moi, toutes les semaines je me déplace partout en France pour aller échanger avec des Français de tous horizons, de toutes convictions, certains de vos électeurs, d'ailleurs, qui viennent dans ces réunions. J'étais hier dans le Nord, j'étais les semaines précédentes dans l'Aube, dans le Loiret, dans les Alpes-Maritimes, dans les Bouches-du-Rône. J'ai changé avec les Français, évidemment, que c'est difficile. Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. JB : Nos électeurs ils viennent vous voir en meeting ? GA : Ce n'est pas des meetings, justement, c'est des réunions publiques pour échanger avec les Français. Cette réforme, elle demande un effort. Mais l'enjeu pour nous, c'est que cet effort soit partagé justement. A force qu'on dit que 4 Français sur 10 partiront nettement avant les autres. C'est précisément parce qu'on tient compte, qu'on veut tenir compte de situations de pénibilité ou de Français qui ont commencé à travailler tôt. Et ensuite, pour vous dire sur le fait d'entendre ce qui est dit, ce qui est exprimé. P1 : Oui, parce qu'on entend beaucoup. La première ministre dit, nous entendons, ça veut dire quoi en fait ? Nous entendons, mais on ne change rien. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. C'était 65 ans dans la campagne présidentielle, on est passé à 64. La retraite minimale, la revalorisation des petites pensions, ça devait être que pour les nouveaux retraités. Ce sera aussi pour les retraités actuels. Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. Et il y a des éléments nouveaux qui interviendront dans le cadre du débat parlementaire. La première ministre a même ouvert la porte sur la question de l'emploi des seniors, on va parler des dispositifs plus coercitifs, plus incitatifs pour les entreprises. C'est pour ça qu'il y a un débat parlementaire. Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante. Eric Ciotti explique que la réforme doit être brutale car les mesures auraient être prises bien plus tôt. Jordan Bardella explique que le texte des retraites est très dur pour les Français qui le rejette en très large majorité. Jordan Bardella explique que la réforme est injuste et injustifiée, car le système des retraites n'est pas en danger. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste, et fait payer les plus modestes pour ne pas toucher aux grands groupes et aux hyper riches. Clémentine Autain explique que la réforme est injuste car les français qui ont commencé à travailler le plus tôt seront le plus impactés, que les femmes seront plus impactées que les hommes, et que les deux meilleures années de retraites sont transformées en deux pires années de travail. Gabriel Attal explique que sans réforme, la France ne pourra plus payer les pensions de retraite. Gabriel Attal critique l'approche de Clémentine Autain, dont le groupe parlementaire souhaite taxer les petites entreprises. Gabriel Attal explique que les gens qui ont commencé à travailler tôt ne travaillerons pas jusqu'à 64 ans, et que le choix qui se profil est soit l'augmentation de l'âge de la retraite, soit l'augmentation massive des impôts.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites. Pour Eric Ciotti, une réforme brutale est nécessaire pour sauver le système des retraites, qui a été ignoré trop longtemps. Il critique aussi les explications d'Elisabeth Borne, qu'il estime ne pas avoir été à la hauteur. Jordan Bardella considère que la réforme este trop difficile pour les Français, qui la rejette majoritairement, il estime qu'elle est injuste, et que le système des retraites n'es pas en danger. Pour Clémentine Autain, la réforme est injuste, car elle punit les plus modestes et les femmes au profit des grands groupes. Gabriel Attal estime que sans la réforme, la France ne pourra plus financer les pensions de retraite. Il explique que les travailleurs qui ont commencé tôt ne travailleront pas jusqu'à 64 ans. Il explique que le choix qui se présente est entre l'augmentation de l'âge de départ à la retraite ou celle des impôts.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Jordan Bardella et Eric Ciotti évoquent leur vision générale de la réforme des retraites. Eric Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi. Jordan Bardella estime de son côté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système. De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose. Clémentine Autain reprend ce dernier argument. Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches. Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus. Enfin, comme Bardella, Clémentine Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré. Gabriel Attal est en désaccord. Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter. Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts. Il est néanmoins conscient de l’effort demandé aux Français, avec un âge de départ poussé progressivement à 64 ans ; il rappelle que le débat a démarré et qu’il s’agit de la seule voie pour éviter la hausse des impôts. Jordan Bardella et Clémentine Autain critiquent donc la réforme des retraites, injuste et inutile ; Gabriel Attal la défend, et Ciotti, plus nuancé, se trouve favorable sur le principe mais souhaite attendre les débats pour se prononcer complètement.\n",
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+ "Community_1": [
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+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella, et Eric Ciotti discutent de l'importance de la réforme des retraites."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il faut faire une réforme pour sauver le système des retraites, mais il critique les explications de la première ministre qu'il a trouvé peu convaincante."
 
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149
+ "text": "Eric Ciotti commence par expliquer qu’il est favorable à une réforme des retraites ; il s’agit désormais de discuter et de débattre avec le gouvernement pour poser les modalités de la loi."
150
+ },
151
+ "extractive": [
152
+ {
153
+ "speaker": "Eric Ciotti",
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+ "text": "Je redis la nécessité incontestable d'une réforme."
155
+ },
156
+ {
157
+ "speaker": "Eric Ciotti",
158
+ "text": "Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la."
159
+ }
160
+ ]
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  },
162
+ {
163
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella estime de son côté que le texte est très dur pour les Français et se base sur un mensonge : celui de faire croire que cette réforme est nécessaire pour éviter un effondrement du système."
 
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent."
170
+ },
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+ {
172
+ "speaker": "Jordan Bardella",
173
+ "text": "Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système."
174
+ }
175
+ ]
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  },
177
+ {
178
+ "abstractive": {
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+ "text": "De plus, l’immense majorité des Français s’y oppose."
 
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199
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle regrette une réforme comptable qui sert en réalité à compenser les milliards accordés aux grandes entreprises et aux plus riches."
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue."
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+ },
208
+ {
209
+ "speaker": "Clémentine Autain",
210
+ "text": "Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches."
211
+ }
212
+ ]
213
  },
214
+ {
215
+ "abstractive": {
216
+ "text": "Elle est par ailleurs injuste pour les femmes et pour les travailleurs, qui devront travailler deux années de plus."
217
+ },
218
+ "extractive": [
219
+ {
220
+ "speaker": "Clémentine Autain",
221
+ "text": "Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort."
222
+ },
223
+ {
224
+ "speaker": "Clémentine Autain",
225
+ "text": "Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail."
226
+ }
227
+ ]
228
  },
229
+ {
230
+ "abstractive": {
231
+ "text": "Enfin, comme Bardella, Clémentine Autain rappelle que la réforme est inutile, car le régime est déjà équilibré."
 
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "La trajectoire est maîtrisée."
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+ }
238
+ ]
239
+ },
240
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241
+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal est en désaccord."
243
  },
244
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
247
+ "text": "Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir."
248
+ }
249
+ ]
250
+ },
251
+ {
252
+ "abstractive": {
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+ "text": "Cette réforme est nécessaire pour financer les pensions, dont le nombre va augmenter."
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
258
+ "text": "C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires."
259
+ }
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+ ]
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il critique alors le groupe politique d’Autain, lequel souhaite augmenter massivement les impôts."
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+ "text": "Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans."
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+ },
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Evidemment que cette réforme, elle demande un effort."
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales."
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279
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite"
286
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288
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289
+ ],
290
  "Extractive_1": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Pas force d'appoint naturellement, nous avons une attitude de cohérence parce que la situation des retraites aujourd'hui impose une réforme, ce soir j'ai trouvé la première ministre à la peine pour expliquer une réforme qui est pourtant nécessaire pour le pays, pour l'avenir du pays et il faut remettre ce dossier en perspective, je l'ai trouvé peu convaincante dans ses explications et rien de nouveau n'est sur la table aujourd'hui. EC : Il faut les prendre, ça fait 12 ans qu'on ne les prend pas et c'est pour cela que la réforme elle est plus brutale. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. CA : Parce que la réalité c'est que cette réforme elle est profondément, profondément injuste. CA : Injuste parce que le gouvernement veut faire payer au plus modeste le pognon de dingue qu'il a donné aux grands groupes et aux hyper riches. CA : Mais cette réforme elle est aussi injuste parce que ce sont ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, ceux qui ont les carrières les plus difficiles, les plus pénibles qui vont en payer le prix. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Et enfin, profondément injuste cette réforme Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite.",
291
  "Extractive_2": "P2 : Eric Ciotti, vous qui êtes à une force d'appoint essentielle pour éviter le 49-3, est-ce que vous considérez que vous avez été entendus, satisfaits ou alors vous dites franchement que la Premier ministre peut mieux faire ? EC : Je redis la nécessité incontestable d'une réforme. EC : Les modalités, nous avons posé des points de discussion sur la table, nous n'avons pas ce soir entendu les réponses, mais le débat s'ouvre la. JB : Une première ministre qui va imposer un texte qui va être très dur pour le peuple français et qu'une très large majorité de Français rejettent. JB : Donc cette réforme, elle est injuste, elle est injustifiée, elle est brutale et elle est basée sur un mensonge, celui qui vise à dire aux Français s'il n'y a pas cette réforme-là, c'est l'effondrement totale du système. JB : Et si 72% des Français y sont opposés, c'est parce qu'ils ont bien compris ce qui les attendait. CA : Mais une majorité écrasante de Français 93% des actifs ne veulent pas travailler plus longtemps. CA : C'est un discours comptable, ce n'est pas un discours qui reflète la compréhension de ce pourquoi des millions de personnes sont descendues dans la rue. CA : Donc c'est injuste parce qu'elle vient chercher de l'argent par le biais de cette réforme pour compenser des milliards et des milliards qui ont été donnés aux grandes entreprises sans contreparties, qui ont été données par le biais de la fin de l'impôt sur la fortune pour les plus riches. CA : Injuste aussi cette réforme parce que ce sont les femmes, contrairement à ce qu'elle a dit, qui vont en payer le prix fort. CA : Caroline Roux, parce qu'il s'agit de transformer les deux meilleures années de la retraite en deux pires années de travail. CA : La trajectoire est maîtrisée. GA : Si il n'y a pas de réforme aujourd'hui, on aura un gros problème pour payer les pensions de retraite dans les années à venir. GA : C'est-à-dire madame Autain, votre groupe dépose des amendements, puisque c'est l'heure des choix aujourd'hui au Parlement, pour augmenter massivement les impôts, pas les impôts sur les plus riches spécifiquement, mais sur les petits patrons, sur les petites entreprises, sur les salariés qui travaillent, qui font des heures supplémentaires. GA : Évidemment que quelqu'un qui a commencé à travailler très tôt, que quelqu'un qui a été usé par son travail, il va pas travailler jusqu'à 64 ans. GA : Evidemment que cette réforme, elle demande un effort. GA : Ça veut dire, dabord, que cette réforme, elle a évolué depuis plusieurs mois parce qu'elle a eu un travail avec des organisations syndicales. GA : Et il y a un débat parlementaire qui a démarré. GA : Et on voit d'ailleurs dans le débat parlementaire que ce qui se profile, c'est un choix clair, entre augmenter massivement les impôts sur tous les Français ou travailler un peu plus longtemps progressivement sur 10 ans en partageant les formes de retraite."
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train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_2_Natalite.json CHANGED
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2
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  "Transcript": "P1 : Et vous aurez le temps de défendre cette réforme des retraites. On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. Merci d'être avec nous, Frédéric Souillot. Que répondez-vous à ce que vous avez entendu dans la voix d'Elisabeth Borne ce soir ? La volonté d'ouvrir un dialogue, dit-elle au Parlement, mais une fermeté sur le fond de la réforme. SY : Écoutez, j'entends ce que nous avons déjà entendu. Alors, je vais reprendre ce qu'a dit Laurent Berger. Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. Bien évidemment, ça ne peut pas aller avec ce que nous entendons de nous tous les jours et puis sur le recul de l'âge de départ. Cette réforme est injuste et brutale. Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. Et aujourd'hui, le coercitif et tout ce qui ira avec, c'est signer un chèque en blanc après avoir reculé l'âge de départ. Et bien pour nous, pas de recul de l'âge de départ, mais toutes les organisations syndicales l'ont expliqué à la première ministre tout le long des concertations. P1 : Vous voulez réagire à ce qui vient d'être dit Gabriel Attal ? Merci d'avoir été avec nous Frédéric Souillot. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. Je crois qu'on y reviendra dans ce débat. La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet. L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. Précisément après la réforme de 2010 qui a reculé l'âge légal de départ. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. P1 : Pour aider les Français à passer la crise du Covid. JB : Non, un tiers. D'après la cour des comptes, un tiers de ces 600 milliards étaient imputables au Covid. Deux tiers, c'est de la mauvaise gestion. GA : Pour le budget de l'État, ensuite il y a le budget de la Sécurité Sociale. JB : Non mais d'accord. Mais si vous voulez, rappelez cela, parce qu'il y a deux ans, vous teniez le discours inverse. Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. Donc si entre hier et aujourd'hui vous avez changé d'avis, c'est parce que vous avez fait n'importe quoi avec les finances publiques. Donc il y a effectivement la question des recettes qui se posent. Non pas la question des dépenses qui est globalement stable d'après le président du conseil d'orientation de la retraite. Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. Donc c'est une réforme. CA : On peut peut-être trouver une autre idée que d'obliger les femmes à faire des enfants. JB : C'est la solution facile. Vous voulez interdire les autres femmes de faire des enfants. CA : Non, mais ni leur interdire ni leur imposer. JB : C'est sexiste de faire des enfants maintenant ? CA : Non, pas du tout. Vous savez, j'ai beaucoup d'enfants, M. Bardella. Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. Oui, je pense que c'est profondément sexiste. Ceci dit, c'est cohérent avec votre projet politique. Ça, il n'y a pas de doute. JB : Madame Autain, ça vous aura peut-être échappé, mais les bébés de 2023 sont les cotisantes de 2043. CA : Et donc? JB : Si vous ne faites pas d'enfants, vous n'aurez pas dans 20 ans. CA : Vous vous rendez compte ce que vous êtes en train de dire? Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. Pardonnez-moi, donnez-leur la liberté aux femmes. C'est un scandale de ne pas leur donner la liberté de faire ou de ne pas faire des enfants. Donc on va résonner autrement M. Bardella, parce que je pense que là, c'est comme vos amendements. Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. L'immigration et le sexisme, vos deux obsessions. JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. P2 : Aussi peuplée? JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. On a 68 millions d'habitants. Nous n'avons jamais fait aussi peu d'enfants dans notre société. Et pourquoi les Français ne font plus d'enfants ? parce qu'il y a des inquiétudes, il y a des inquiétudes sur demain, il y a des inquiétudes sur après-demain. Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. Parce que le bénéfice que les femmes ont en obtenant des trimestres lorsqu'elles font des enfants, elles le perdent en réalité, avec cette augmentation. P1 : Une incitation, c'est important, peut-être de s'arrêter sur ce point-là. Une incitation fiscale à la natalité. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. CA : Nan mais c'est bien mais. JB : Mais je sais que vous haïssez la famille, que vous haïssez. CA : J'ai quatre enfants. JB : C'est très bien ils travailleront demais et ils côtiseront. On peut mettre en place, et j'en termine dessus, un système de prêts qui permet à toutes les jeunes familles françaises démarre dans la vie. Comme Victor Orban l'a fait en hongrie et qui, en 10 ans, a fait passer le taux de fécondité des femmes, d'1,22 à 1,55 enfants par femme. P1 : C'est dans 10 ans, 15 ans que ça donnera des résultats voire 20 ans. JB : Les dépenses des retraites sont stables jusqu'en 2070. P1 : On va pas faire un débat sur Victor Orban et la démocratie. Est-ce que c'est un angle mort de votre politique, la natalité en sachant que le rapport actif inactif était favorable en 50, 4 pour 1, et que maintenant on en est à 1,7 à 1,8. CA : Écoutez. P1 : Non mais attendez, on va enchaîner sur les mesures. On a le temps. JB : Sinon nous on vous laisse faire un monologue, puis nous on va boire un café, on revient après. CA : Vous aviez l'air de faire un monologue, M. Bardella. Et pourtant, vous n'avez pas grand-chose à dire sur le sujet. C'est assez. P1 : Gabriel Attal ? On va aller voir Eric Ciotti. GA : Je me permets juste une question de méthode pour savoir si notre temps est décompté ou pas, puisque moi je le laisse parler en me disant qu'on aura tous le même temps de parole, si il n'y a pas d'égalité. P2 : Il y aura une égalité vous inquiétez pas. JB : Mais vous êtes deux de la majorité présidentielle. P2 : On va y venir à ça. GA : Si en plus vous nous coupez à chaque fois qu'on prend la parole. JB : Donc la parole de la majorité vaut double. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. Moi je pense que le premier frein c'est l'accueil du jeune enfant. Il faut un big bang dans l'accueil du jeune enfant dans notre pays. On propose le service public de la petite enfance. On fait plus que le proposer. On agit pour accroître le mode de garde dans notre pays. On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. Vous savez qu'aujourd'hui les Français ont le droit à un crédit d'impôt pour faire garder leur enfant. Ça coûte cher, la crèche, l'assistant de maternelle. C'est plafonné à 2300 euros. Ça passe à 3500 euros. C'est une vraie mesure pour les Français qui travaillent, notamment de la classe moyenne qui veulent faire garder leur enfant. Mais bon, moi ce que je constate, et vous l'avez dit, puisque ça c'est des enjeux qui sont importants, mais qui concerneront les quotisants dans 20 ans, que finalement on s'éloigne du sujet, qui est le manque de financement actuel de notre système. Le fait qu'on ne pourra pas payer les pensions dans les années à venir, sauf à devoir les baisser et qu'il faut donc agir et prendre des décisions. Et que dans l'hémicycle, dans l'Assemblée nationale, le débat a démarré. La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. C'est ça qui est proposé par notamment Madame Autain, par la nupes, et par les amendements qui sont déposés. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. Est-ce que sans faire une bataille de chiffre, comment, comment convaincre qu'elle est nécessaire? EC : Je ne pense pas parvenir à convaincre Caroline Autain, c'est pas mon ambition. CA : Clémentine. EC : Absolument. Simplement, je crois qu'il faut être dans ce débat, prendre de la hauteur et être responsable. Il faut avoir le courage de dire la vérité. Que dit le cor? Avec les phrases que vous sortez un peu de leur contexte. Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. Les retraites vont baisser, donc il y aura un équilibre, mais les retraites vont baisser. Moi, ce que je souhaite, c'est que ce régime de répartition, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui paient la retraite de ceux qui ont travaillé hier, qui eux-mêmes ont payé la retraite de ceux qui ont travaillé avant de dire. C'est le général de Gaulle qui l'a voulue. C'est un système qui est juste, c'est un système de solidarité générationnelle. Et bien demain, il va être rompu, parce qu'en 2050, le dernier salaire sera 3 fois supérieur à la retraite si on reste dans le système actuel. Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. Et il faut avoir aujourd'hui le courage de dire que si on ne réforme pas le système, on n'y arrivera pas. Il n'y a pas de force d'appoints ou il n'y a pas de connivance. Si il y a une connivance, M. Bardella. Elle est avec Mme Autain aujourd'hui. Quand je vois, tout à l'heure, les amendements qui ont été déposés. JB : Ce n'est pas moi qui suis allé voir Mme Borne EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. J'étais plutôt sur les 65 ans, mais j'ai entendu, nous avons entendu, les députés républicains ont entendu aujourd'hui cette inquiétude, cette colère. Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. C'est nous, c'est les républicains. JB : Ah vous êtes donc plus Macroniste que Macron en fait ! EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. P1 : Elle ne l'a pas dit. Elle ne l'a pas dit. Vous nous le dites ce soir que vous l'avez dealé ? EC : Non, mais je suis convaincu que nous l'obtiendrons. Pour nous, c'est une condition importante et c'est une condition de justice. Mais ce que je veux souligner, c'est ce qui nous différencie, M. Bardella. C'est que, moi, je suis de droite. Je l'assume et je le revendique. JB : Oui monsieur Ciotti, d'accord. EC : Quand je vois que vous avez déposé cet après-midi, c'était à 17 heures, très exactement le même amendement que les insoumis portés par M. Ruffin qui veut faire en sorte qu'on ne supprime pas le régime spécial pour la RATP. Voilà. Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. L'injustice, elle est là. Excusez-moi. P1 : Vous voulez la supprimmer ? EC : Mme Lavalette, et les membres du groupe rassemblement national, vous n'êtes pas à l'Assemblée nationale. Je sais que ça vous gêne. Cet amendement vise à contraindre le gouvernement de préserver le régime spécial de la RATP. P1 : C'est la vérité ou pas? Oui ? JB : Moi, ce qui me gêne, c'est de vous voir essayer à tout prix de devenir ministre d'Emmanuel Macron sans réussir à en être. C'est un peu dramatique. EC : Mon opposition à ce gouvernement, elle est constante, mais elle est cohérente. Moi, je ne me renierai pas. Je ne dirai pas des choses inverses que je dis hier. Mme Le Pen et vous, vous dites aujourd'hui très exactement l'inverse que vous avez défendu hier. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. EC : Oui, mais ça, c'est votre élément de langage. JB : Vous êtes le secrétaire d'État ce soir de M. Attal. EC : Vous avez noté cet élément de langage. Débattons sur le fond. P1 : On va débattre sur le fond. Je vous arrête ? Pensez aux gens qui vous regardent 2 minutes. M. Ciotti, on remet un tout petit peu de calme. Clémentine Autain, Gabriel Attal et ensuite. EC : Je n'ai pas interrompu ni Mme Autain. Ni M. Bardella. Je crois avoir un peu de retard sur le temps de parole. Je voudrais simplement demander à Mme Autain et à M. Bardella combien leur réforme coûte. D'abord, quelle est leur réforme? Le retour à 60 ans, comme M. Mitterrand. Et combien ça coûte? P1 : Éric Ciotti, on va les poser ces questions. EC : Voilà, ce sont les vrais questions. On va les poser. Clémentine Autain et Gabrielle Attal. Moi, je voudrais qu'on revienne au cœur du problème. Alors, chacun doit peut-être choisir son sujet. CA : Exactement. Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. Il s'appelle Carl Gustaf Sherman. Et qu'est-ce qu'il a dit à Emmanuel Macron? Il lui a dit. JB : Ne faite pas ça. CA : Ne copiez pas le modèle suédois. P1 : C'est le même système ? CA : C'est pas exactement le même système. EC : Pas du tout le même système. CA : C'est pas exactement le même système. C'est un mix entre la précédente réforme que nous avons réussi à ne pas faire aboutir. GA : Mais. CA : Donc, attendez, attendez. Il y a eu une paupérisation, d'accord? On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. Vous avez aujourd'hui de plus en plus de retraités qui vont collecter des bouteilles consignées à 25 centimes. Tellement, ils sont pauvres. Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. Voilà ce qui n'est pas invité dans les débats. Voilà ce que je n'ai pas entendu dans la bouche de la première ministre. C'est qu'à un moment donné, c'est sur les corps, c'est les meilleures années de retraite qu'on va faucher aux Français. Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. Est-ce que vous voulez, M. Attal, avoir non seulement eu, comme on l'a vu avec le Covid, des banques alimentaires où les jeunes sont de plus en plus nombreux, et que demain, ce soit des retraités, qui y soient de plus en plus nombreux. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Je ne vous ait pas interrompu. Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer. Et d'ailleurs, vous le savez, puisque vous proposez vous-même des sources de financement supplémentaires. Effectivement, il y a un débat sur ce sujet. Mais si vous les proposez, c'est bien que vous reconnaissez que le système aujourd'hui n'est plus financé. Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. CA : Il y a une étape à passer. GA : Et l'équilibre comme ça, ça paraît très comptable, c'est vrai. Mais derrière l'équilibre, il y a quoi? Il y a le fait qu'on puisse payer chaque mois les pensions aux retraités. CA : Il y a une solution simple à laquelle vous n'avez pas pensé. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite. CA : Juste d'un mot répondre à ça.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, aini que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfant. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui not travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendue la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la suède et l'allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dette. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les ocnditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la suède et de l'allemagne.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Bardella et Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté.",
7
- "Community_1" : [
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- "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors."
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- "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032."
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- {
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- "text": "Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achet puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état."
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- "text": "Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet."
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- },
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- "text": "On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises."
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- ]
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- },
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- "text": "Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants."
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- "text": "Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant."
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- "text": "Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent."
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  "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.",
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- "speaker": "SY",
235
- "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032."
236
- }
237
- ]
238
- },
239
- {
240
- "abstractive": {
241
- "text": "Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté."
242
- },
243
- "extractive": [
244
- {
245
- "speaker": "GA",
246
- "text": "L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués."
247
- }
248
- ]
249
- },
250
- {
251
- "abstractive": {
252
- "text": " Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. "
253
- },
254
- "extractive": [
255
- {
256
- "speaker": "JB",
257
- "text": "C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés."
258
- },
259
- {
260
- "speaker": "JB",
261
- "text": "Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017."
262
- }
263
- ]
264
- },
265
- {
266
- "abstractive": {
267
- "text": "Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. "
268
- },
269
- "extractive": [
270
- {
271
- "speaker": "JB",
272
- "text": "Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays."
273
- }
274
- ]
275
- },
276
- {
277
- "abstractive": {
278
- "text": "Pour conserver le système des retraites, Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. "
279
- },
280
- "extractive": [
281
- {
282
- "speaker": "JB",
283
- "text": "Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations."
284
- },
285
- {
286
- "speaker": "CA",
287
- "text": "Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants."
288
- },
289
- {
290
- "speaker": "CA",
291
- "text": "Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés."
292
- }
293
- ]
294
- },
295
- {
296
- "abstractive": {
297
- "text": "Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. "
298
- },
299
- "extractive": [
300
- {
301
- "speaker": "JB",
302
- "text": "Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple."
303
- },
304
- {
305
- "speaker": "JB",
306
- "text": "On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises."
307
- }
308
- ]
309
- },
310
- {
311
- "abstractive": {
312
- "text": "Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. "
313
- },
314
- "extractive": [
315
- {
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- "speaker": "GA",
317
- "text": "On propose le service public de la petite enfance."
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- },
319
- {
320
- "speaker": "GA",
321
- "text": "On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant."
322
- }
323
- ]
324
- },
325
- {
326
- "abstractive": {
327
- "text": "Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. "
328
- },
329
- "extractive": [
330
- {
331
- "speaker": "GA",
332
- "text": "La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts."
333
- }
334
- ]
335
- },
336
- {
337
- "abstractive": {
338
- "text": "Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. "
339
- },
340
- "extractive": [
341
- {
342
- "speaker": "P2",
343
- "text": "Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes."
344
- },
345
- {
346
- "speaker": "P2",
347
- "text": "Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires."
348
- }
349
- ]
350
- },
351
- {
352
- "abstractive": {
353
- "text": "Néanmoins, Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où nécessité de réformer le système."
354
- },
355
- "extractive": [
356
- {
357
- "speaker": "EC",
358
- "text": "Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser."
359
- },
360
- {
361
- "speaker": "EC",
362
- "text": "Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre."
363
- }
364
- ]
365
- },
366
- {
367
- "abstractive": {
368
- "text": " Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. "
369
- },
370
- "extractive": [
371
- {
372
- "speaker": "EC",
373
- "text": "Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans."
374
- },
375
- {
376
- "speaker": "EC",
377
- "text": "Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites."
378
- },
379
- {
380
- "speaker": "EC",
381
- "text": "Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler."
382
- }
383
- ]
384
- },
385
- {
386
- "abstractive": {
387
- "text": "Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. "
388
- },
389
- "extractive": [
390
- {
391
- "speaker": "EC",
392
- "text": "Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux."
393
- }
394
- ]
395
- },
396
- {
397
- "abstractive": {
398
- "text": "Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. "
399
- },
400
- "extractive": [
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- {
402
- "speaker": "JB",
403
- "text": "On a compris que vous étiez membre de la majorité."
404
- }
405
- ]
406
- },
407
- {
408
- "abstractive": {
409
- "text": "Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. "
410
- },
411
- "extractive": [
412
- {
413
- "speaker": "CA",
414
- "text": "Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique."
415
- },
416
- {
417
- "speaker": "CA",
418
- "text": "Et on va paupériser, on va paupériser les retraites."
419
- }
420
- ]
421
- },
422
- {
423
- "abstractive": {
424
- "text": "Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. "
425
- },
426
- "extractive": [
427
- {
428
- "speaker": "GA",
429
- "text": "Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation."
430
- }
431
- ]
432
- },
433
- {
434
- "abstractive": {
435
- "text": "Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. "
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- },
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- "extractive": [
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- "speaker": "GA",
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- "text": "Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre."
441
- }
442
- ]
443
- },
444
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- "text": "Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. "
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- "speaker": "GA",
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- "text": "Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite"
452
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453
- ]
454
- }
455
- ] ,
456
  "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite."
457
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  "Transcript": "P1 : Et vous aurez le temps de défendre cette réforme des retraites. On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. Merci d'être avec nous, Frédéric Souillot. Que répondez-vous à ce que vous avez entendu dans la voix d'Elisabeth Borne ce soir ? La volonté d'ouvrir un dialogue, dit-elle au Parlement, mais une fermeté sur le fond de la réforme. SY : Écoutez, j'entends ce que nous avons déjà entendu. Alors, je vais reprendre ce qu'a dit Laurent Berger. Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. Bien évidemment, ça ne peut pas aller avec ce que nous entendons de nous tous les jours et puis sur le recul de l'âge de départ. Cette réforme est injuste et brutale. Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. Et aujourd'hui, le coercitif et tout ce qui ira avec, c'est signer un chèque en blanc après avoir reculé l'âge de départ. Et bien pour nous, pas de recul de l'âge de départ, mais toutes les organisations syndicales l'ont expliqué à la première ministre tout le long des concertations. P1 : Vous voulez réagire à ce qui vient d'être dit Gabriel Attal ? Merci d'avoir été avec nous Frédéric Souillot. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. Je crois qu'on y reviendra dans ce débat. La première ministre a eu l'occasion de s'exprimer sur le sujet. L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. Précisément après la réforme de 2010 qui a reculé l'âge légal de départ. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. P1 : Pour aider les Français à passer la crise du Covid. JB : Non, un tiers. D'après la cour des comptes, un tiers de ces 600 milliards étaient imputables au Covid. Deux tiers, c'est de la mauvaise gestion. GA : Pour le budget de l'État, ensuite il y a le budget de la Sécurité Sociale. JB : Non mais d'accord. Mais si vous voulez, rappelez cela, parce qu'il y a deux ans, vous teniez le discours inverse. Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. Donc si entre hier et aujourd'hui vous avez changé d'avis, c'est parce que vous avez fait n'importe quoi avec les finances publiques. Donc il y a effectivement la question des recettes qui se posent. Non pas la question des dépenses qui est globalement stable d'après le président du conseil d'orientation de la retraite. Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. Donc c'est une réforme. CA : On peut peut-être trouver une autre idée que d'obliger les femmes à faire des enfants. JB : C'est la solution facile. Vous voulez interdire les autres femmes de faire des enfants. CA : Non, mais ni leur interdire ni leur imposer. JB : C'est sexiste de faire des enfants maintenant ? CA : Non, pas du tout. Vous savez, j'ai beaucoup d'enfants, M. Bardella. Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. Oui, je pense que c'est profondément sexiste. Ceci dit, c'est cohérent avec votre projet politique. Ça, il n'y a pas de doute. JB : Madame Autain, ça vous aura peut-être échappé, mais les bébés de 2023 sont les cotisantes de 2043. CA : Et donc? JB : Si vous ne faites pas d'enfants, vous n'aurez pas dans 20 ans. CA : Vous vous rendez compte ce que vous êtes en train de dire? Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. Pardonnez-moi, donnez-leur la liberté aux femmes. C'est un scandale de ne pas leur donner la liberté de faire ou de ne pas faire des enfants. Donc on va résonner autrement M. Bardella, parce que je pense que là, c'est comme vos amendements. Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. L'immigration et le sexisme, vos deux obsessions. JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. P2 : Aussi peuplée? JB : La France n'a jamais été aussi peuplée. On a 68 millions d'habitants. Nous n'avons jamais fait aussi peu d'enfants dans notre société. Et pourquoi les Français ne font plus d'enfants ? parce qu'il y a des inquiétudes, il y a des inquiétudes sur demain, il y a des inquiétudes sur après-demain. Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. Parce que le bénéfice que les femmes ont en obtenant des trimestres lorsqu'elles font des enfants, elles le perdent en réalité, avec cette augmentation. P1 : Une incitation, c'est important, peut-être de s'arrêter sur ce point-là. Une incitation fiscale à la natalité. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. CA : Nan mais c'est bien mais. JB : Mais je sais que vous haïssez la famille, que vous haïssez. CA : J'ai quatre enfants. JB : C'est très bien ils travailleront demais et ils côtiseront. On peut mettre en place, et j'en termine dessus, un système de prêts qui permet à toutes les jeunes familles françaises démarre dans la vie. Comme Victor Orban l'a fait en hongrie et qui, en 10 ans, a fait passer le taux de fécondité des femmes, d'1,22 à 1,55 enfants par femme. P1 : C'est dans 10 ans, 15 ans que ça donnera des résultats voire 20 ans. JB : Les dépenses des retraites sont stables jusqu'en 2070. P1 : On va pas faire un débat sur Victor Orban et la démocratie. Est-ce que c'est un angle mort de votre politique, la natalité en sachant que le rapport actif inactif était favorable en 50, 4 pour 1, et que maintenant on en est à 1,7 à 1,8. CA : Écoutez. P1 : Non mais attendez, on va enchaîner sur les mesures. On a le temps. JB : Sinon nous on vous laisse faire un monologue, puis nous on va boire un café, on revient après. CA : Vous aviez l'air de faire un monologue, M. Bardella. Et pourtant, vous n'avez pas grand-chose à dire sur le sujet. C'est assez. P1 : Gabriel Attal ? On va aller voir Eric Ciotti. GA : Je me permets juste une question de méthode pour savoir si notre temps est décompté ou pas, puisque moi je le laisse parler en me disant qu'on aura tous le même temps de parole, si il n'y a pas d'égalité. P2 : Il y aura une égalité vous inquiétez pas. JB : Mais vous êtes deux de la majorité présidentielle. P2 : On va y venir à ça. GA : Si en plus vous nous coupez à chaque fois qu'on prend la parole. JB : Donc la parole de la majorité vaut double. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. Moi je pense que le premier frein c'est l'accueil du jeune enfant. Il faut un big bang dans l'accueil du jeune enfant dans notre pays. On propose le service public de la petite enfance. On fait plus que le proposer. On agit pour accroître le mode de garde dans notre pays. On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. Vous savez qu'aujourd'hui les Français ont le droit à un crédit d'impôt pour faire garder leur enfant. Ça coûte cher, la crèche, l'assistant de maternelle. C'est plafonné à 2300 euros. Ça passe à 3500 euros. C'est une vraie mesure pour les Français qui travaillent, notamment de la classe moyenne qui veulent faire garder leur enfant. Mais bon, moi ce que je constate, et vous l'avez dit, puisque ça c'est des enjeux qui sont importants, mais qui concerneront les quotisants dans 20 ans, que finalement on s'éloigne du sujet, qui est le manque de financement actuel de notre système. Le fait qu'on ne pourra pas payer les pensions dans les années à venir, sauf à devoir les baisser et qu'il faut donc agir et prendre des décisions. Et que dans l'hémicycle, dans l'Assemblée nationale, le débat a démarré. La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. C'est ça qui est proposé par notamment Madame Autain, par la nupes, et par les amendements qui sont déposés. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. Est-ce que sans faire une bataille de chiffre, comment, comment convaincre qu'elle est nécessaire? EC : Je ne pense pas parvenir à convaincre Caroline Autain, c'est pas mon ambition. CA : Clémentine. EC : Absolument. Simplement, je crois qu'il faut être dans ce débat, prendre de la hauteur et être responsable. Il faut avoir le courage de dire la vérité. Que dit le cor? Avec les phrases que vous sortez un peu de leur contexte. Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. Les retraites vont baisser, donc il y aura un équilibre, mais les retraites vont baisser. Moi, ce que je souhaite, c'est que ce régime de répartition, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui paient la retraite de ceux qui ont travaillé hier, qui eux-mêmes ont payé la retraite de ceux qui ont travaillé avant de dire. C'est le général de Gaulle qui l'a voulue. C'est un système qui est juste, c'est un système de solidarité générationnelle. Et bien demain, il va être rompu, parce qu'en 2050, le dernier salaire sera 3 fois supérieur à la retraite si on reste dans le système actuel. Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. Et il faut avoir aujourd'hui le courage de dire que si on ne réforme pas le système, on n'y arrivera pas. Il n'y a pas de force d'appoints ou il n'y a pas de connivance. Si il y a une connivance, M. Bardella. Elle est avec Mme Autain aujourd'hui. Quand je vois, tout à l'heure, les amendements qui ont été déposés. JB : Ce n'est pas moi qui suis allé voir Mme Borne EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. J'étais plutôt sur les 65 ans, mais j'ai entendu, nous avons entendu, les députés républicains ont entendu aujourd'hui cette inquiétude, cette colère. Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. C'est nous, c'est les républicains. JB : Ah vous êtes donc plus Macroniste que Macron en fait ! EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. P1 : Elle ne l'a pas dit. Elle ne l'a pas dit. Vous nous le dites ce soir que vous l'avez dealé ? EC : Non, mais je suis convaincu que nous l'obtiendrons. Pour nous, c'est une condition importante et c'est une condition de justice. Mais ce que je veux souligner, c'est ce qui nous différencie, M. Bardella. C'est que, moi, je suis de droite. Je l'assume et je le revendique. JB : Oui monsieur Ciotti, d'accord. EC : Quand je vois que vous avez déposé cet après-midi, c'était à 17 heures, très exactement le même amendement que les insoumis portés par M. Ruffin qui veut faire en sorte qu'on ne supprime pas le régime spécial pour la RATP. Voilà. Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. L'injustice, elle est là. Excusez-moi. P1 : Vous voulez la supprimmer ? EC : Mme Lavalette, et les membres du groupe rassemblement national, vous n'êtes pas à l'Assemblée nationale. Je sais que ça vous gêne. Cet amendement vise à contraindre le gouvernement de préserver le régime spécial de la RATP. P1 : C'est la vérité ou pas? Oui ? JB : Moi, ce qui me gêne, c'est de vous voir essayer à tout prix de devenir ministre d'Emmanuel Macron sans réussir à en être. C'est un peu dramatique. EC : Mon opposition à ce gouvernement, elle est constante, mais elle est cohérente. Moi, je ne me renierai pas. Je ne dirai pas des choses inverses que je dis hier. Mme Le Pen et vous, vous dites aujourd'hui très exactement l'inverse que vous avez défendu hier. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. EC : Oui, mais ça, c'est votre élément de langage. JB : Vous êtes le secrétaire d'État ce soir de M. Attal. EC : Vous avez noté cet élément de langage. Débattons sur le fond. P1 : On va débattre sur le fond. Je vous arrête ? Pensez aux gens qui vous regardent 2 minutes. M. Ciotti, on remet un tout petit peu de calme. Clémentine Autain, Gabriel Attal et ensuite. EC : Je n'ai pas interrompu ni Mme Autain. Ni M. Bardella. Je crois avoir un peu de retard sur le temps de parole. Je voudrais simplement demander à Mme Autain et à M. Bardella combien leur réforme coûte. D'abord, quelle est leur réforme? Le retour à 60 ans, comme M. Mitterrand. Et combien ça coûte? P1 : Éric Ciotti, on va les poser ces questions. EC : Voilà, ce sont les vrais questions. On va les poser. Clémentine Autain et Gabrielle Attal. Moi, je voudrais qu'on revienne au cœur du problème. Alors, chacun doit peut-être choisir son sujet. CA : Exactement. Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. Il s'appelle Carl Gustaf Sherman. Et qu'est-ce qu'il a dit à Emmanuel Macron? Il lui a dit. JB : Ne faite pas ça. CA : Ne copiez pas le modèle suédois. P1 : C'est le même système ? CA : C'est pas exactement le même système. EC : Pas du tout le même système. CA : C'est pas exactement le même système. C'est un mix entre la précédente réforme que nous avons réussi à ne pas faire aboutir. GA : Mais. CA : Donc, attendez, attendez. Il y a eu une paupérisation, d'accord? On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. Vous avez aujourd'hui de plus en plus de retraités qui vont collecter des bouteilles consignées à 25 centimes. Tellement, ils sont pauvres. Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. Voilà ce qui n'est pas invité dans les débats. Voilà ce que je n'ai pas entendu dans la bouche de la première ministre. C'est qu'à un moment donné, c'est sur les corps, c'est les meilleures années de retraite qu'on va faucher aux Français. Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. Est-ce que vous voulez, M. Attal, avoir non seulement eu, comme on l'a vu avec le Covid, des banques alimentaires où les jeunes sont de plus en plus nombreux, et que demain, ce soit des retraités, qui y soient de plus en plus nombreux. P1 : Gabriel Attal. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Je ne vous ait pas interrompu. Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer. Et d'ailleurs, vous le savez, puisque vous proposez vous-même des sources de financement supplémentaires. Effectivement, il y a un débat sur ce sujet. Mais si vous les proposez, c'est bien que vous reconnaissez que le système aujourd'hui n'est plus financé. Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. CA : Il y a une étape à passer. GA : Et l'équilibre comme ça, ça paraît très comptable, c'est vrai. Mais derrière l'équilibre, il y a quoi? Il y a le fait qu'on puisse payer chaque mois les pensions aux retraités. CA : Il y a une solution simple à laquelle vous n'avez pas pensé. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite. CA : Juste d'un mot répondre à ça.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années. Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement. Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite. Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, ainsi que de soutenir la natalité. Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants. Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achat puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état. Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants. Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfants. Gabriel Attal explique que les alternatives à l'augmentation de l'âge de départ à la reraite est l'augmentation des impôts. Eric Ciotti explique que si les dépenses sont tenables, c'est car les retraites vont baisser, et que c'est injuste pour les français qui ont travaillé toute leur vie. Eric Ciotti explique avoir négocié avec Madame Borne pour avoir rendu la réforme moins brutale, mais qu'il souhaite aussi la suppression des régimes spéciaux. Clémentine Autain rappelle que d'autres pays qui ont augmenté l'âge de départ à la retraite, comme la Suède et l'Allemagne, ont crée une paupérisation de la situation des retraités. Gabriel Attal explique qu'il souhaite lutter contre la précarité des retraités, et que pour augmenter leur retraite, il faut qu'ils travaillent plus longtemps.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors. Le débat commence avec la prise de parole d'un intervenant, qui préconise d'améliorer l'emploi des seniors pour avoir plus de cotisations. Gabriel Attal répond qu'il est important de travailler sur l'emploi des seniors, et que le travail a déjà commencé. Pour Jordan Bardella, la gestion de Gabriel Attal est catastrophique et a créé trop de dettes. Il préconise un travail sur l'emploi ainsi que sur la natalité pour assurer le fonctionnement du système des retraites. Gabriel Attal accorde à Jordan Bardella que plus doit être fait sur la natalité, et que des efforts sont faits, mais qu'il faudra quand même augmenter l'âge de départ à la retraite si l'on ne souhaite pas augmenter les impôts. Eric Ciotti, lui, justifie que les dépenses des retraites ne sont tenables que si les retraites baissent, ce qui serait injuste pour les retraités. Il explique être en négociation avec la première ministre afin d'améliorer les conditions de la réforme. Pour Clémentine Autain, l'augmentation de l'âge de départ à la retraite augmente la paupérisation des seniors, en baissant le nombre de carrières complètes réalisées. Pour explique cela, elle s'appuie sur l'exemple de la Suède et de l'Allemagne.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Autain, Attal, Jordan Bardella et Eric Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites. Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors. Or, selon Attal, ce taux a déjà augmenté. Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017. Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite. Pour conserver le système des retraites, Jordan Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration. Jordan Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État. Gabriel Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants. Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne. Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de François Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme. Néanmoins, Eric Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où la nécessité de réformer le système. Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum. Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant. Clémentine Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans. Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes. Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires. Mais lui entend augmenter l’âge de la retraite plutôt que de dévaloriser brutalement les pensions. Gabriel Attal soutient donc la réforme, tout comme Ciotti, face à Bardella, qui défend une politique nataliste, et Autain, qui craint une augmentation de la pauvreté.\n",
7
+ "Community_1": [
8
+ {
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+ "abstractive": {
10
+ "text": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti discutent de la natalité et du financement du système des retraites, et des seniors."
11
+ },
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+ "extractive": [
13
+ {
14
+ "speaker": "Frédéric Souillot",
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+ "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032."
16
+ }
17
+ ]
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+ },
19
+ {
20
+ "abstractive": {
21
+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut travailler sur l'emploi des seniors, qui a déjà augmenté ces dernières années."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
25
+ "speaker": "Gabriel Attal",
26
+ "text": "Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors."
27
+ },
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+ {
29
+ "speaker": "Gabriel Attal",
30
+ "text": "L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
36
+ "text": "Jordan Bardella critique la gestion de Gabriel Attal, dont le gouvernement a fait augmenter la dette significativement."
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+ "extractive": [
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+ {
40
+ "speaker": "Jordan Bardella",
41
+ "text": "C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit."
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+ }
43
+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella rappelle que Emmanuel Macron expliquait qu'il était impossible d'augmenter l'âge de départ à la retraite."
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+ "extractive": [
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+ {
51
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ?"
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+ },
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays."
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+ }
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la question de financement se pose car il n'y a pas assez de cotisants en France, et qu'il faut donc travailler sur le fait de relancer l'emploi, ainsi que de soutenir la natalité."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays."
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations."
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+ }
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique qu'il ne faut pas obliger les femmes à avoir des enfants."
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+ "extractive": [
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+ {
81
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
86
+ "text": "Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés."
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+ }
88
+ ]
89
+ },
90
+ {
91
+ "abstractive": {
92
+ "text": "Jordan Bardella répond qu'il souhaite créer des aides pour que les femmes qui souhaitent avoir des enfants, mais qui ne le peuvent pas à cause de la crise du pouvoir d'achat puissent les avoir, en proposant des prêts issus par l'état."
93
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
96
+ "speaker": "Jordan Bardella",
97
+ "text": "Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet."
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+ },
99
+ {
100
+ "speaker": "Jordan Bardella",
101
+ "text": "On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises."
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+ },
105
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal s'accorde avec Jordan Bardella sur le besoin de lever les freins qui poussent les couples à renoncer à avoir des enfants."
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+ },
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+ {
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+ "text": "Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant."
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+ }
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique avoir proposé le service public de la petite enfance ainsi que des mesures fiscale en augmentant le crédit d'impôt de la garde d'enfants."
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+ "text": "On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant."
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+ },
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+ {
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+ ],
211
  "Extractive_1": "SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : Évidemment qu'il faut agir sur l'emploi des seniors. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est eux qui, cette année, pour la première fois depuis très longtemps dans notre pays, ont fait voter un budget avec 160 milliards d'euros de déficit. JB : Excusez-moi, mais il y a deux ans Emmanuel Macron, il disait quoi ? JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Mais la question des recettes se pose, elle se pose parce qu'on a plus assez de cotisants dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Vous êtes en train d'expliquer aux femmes qui sont en train de nous regarder que si on veut sauver le système de retraite, il faut qu'elles fassent des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Parce que la crise du pouvoir d'achat, parce que la crise de l'énergie, parce que le retour de la guerre à nos portes, parce que la crise sanitaire, parce que le réchauffement climatique, parce que la perte de notre société, et donc je pense qu'il faut encourager, soutenir la natalité, par des incitations fiscales, pour permettre aux femmes qui le souhaitent, de pouvoir faire des enfants, sans être impactées par cet effet. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : Moi je pense, pour répondre à votre question très concrète, qu'il faut agir pour lever les freins qui aujourd'hui font que vous avez des couples qui renoncent à avoir un enfant. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Et c'est ça qui sera profondément injuste, parce qu'il y a des gens qui auront travaillé toute une vie et qui n'auront plus un niveau de retraite décent. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. CA : Moi, j'ai en tête le message qui a été adressé à Emmanuel Macron par celui qui a impulsé la réforme en Suède, qui a repoussé l'âge à 65 ans. CA : On peut prendre un autre système qui peut être plus proche, c'est l'Allemagne, en Allemagne, vous savez ce qui se passe dans cette paupérisation. GA : Moi je veux lutter contre la précarité, notamment chez les retraités. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. CA : Plus vous augmentez les annuités, plus c'est difficile d'avoir une carrière complète. GA : Précisément, notre réforme, elle va permettre qu'on n'ait pas à baisser les pensions de retraite, parce que sinon, c'est ça qui va se passer.",
212
  "Community_2": [
213
+ {
214
+ "abstractive": {
215
+ "text": "Dans ce débat, Autain, Attal, Jordan Bardella et Eric Ciotti évoquent la question de la natalité dans le cadre du débat sur la réforme des retraites."
216
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+ "extractive": [
218
+ {
219
+ "speaker": "P1",
220
+ "text": "On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO."
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222
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223
+ },
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225
+ "abstractive": {
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+ "text": "Un intervenant extérieur rappelle que le gouvernement manque d’empathie dans les explications fournies et que le problème de financement peut être résolu par l’augmentation du taux d’emploi des seniors."
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "Frédéric Souillot",
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+ "text": "Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme."
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+ "speaker": "Frédéric Souillot",
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+ "text": "Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032."
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237
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+ "text": "Selon Bardella, le discours du gouvernement sur le financement est totalement oiseux dans la mesure où il est responsable de 600 milliards de dettes depuis 2017."
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+ "text": "Il rappelle ensuite les incohérences de Macron, lequel affirmait en 2019 ne pas revenir sur l’âge de la retraite."
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+ "text": "Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour conserver le système des retraites, Jordan Bardella explique vouloir relancer l’emploi et la natalité en France. Toutefois, d’après Autain, on ne peut exiger des femmes de faire plus d’enfants ; elle fustige le RN, lequel cherche à faire des économies sur l’immigration."
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+ "text": "Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations."
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286
+ "speaker": "Clémentine Autain",
287
+ "text": "Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants."
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291
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294
+ },
295
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297
+ "text": "Jordan Bardella défend alors la politique familiale de son parti, avec l’octroi d’une deuxième part pleine fiscale dès le deuxième enfant, et la mise en place de prêts, à destination des famille, accordés par l’État."
298
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+ "text": "Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple."
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+ "text": "Gabriel Attal répond que le gouvernement a justement déjà aidé les familles en proposant un service public à la petite enfance et en rehaussant le plafond du crédit d'impôt pour la garde des enfants."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Selon lui, l’autre alternative à la réforme est la hausse des impôts, ce qui ne correspond pas à sa ligne."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Le journaliste rappelle ensuite que le COR explique que les dépenses sont maîtrisées ; il nuance néanmoins en reprenant une affirmation de François Bayrou selon laquelle les régimes spéciaux et retraites des fonctionnaires ne sont pas pris en compte par l’organisme."
339
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
342
+ "speaker": "P2",
343
+ "text": "Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes."
344
+ },
345
+ {
346
+ "speaker": "P2",
347
+ "text": "Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires."
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+ }
349
+ ]
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+ },
351
+ {
352
+ "abstractive": {
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+ "text": "Néanmoins, Eric Ciotti affirme que les retraites vont baisser malgré la maîtrise de la trajectoire, d’où la nécessité de réformer le système."
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+ "text": "Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
362
+ "text": "Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre."
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+ }
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+ },
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il assume son entretien avec Borne et pense avoir obtenu une réforme moins brutale, avec une revalorisation des petites retraites à 1200 euros et une limite à 43 annuités dans la durée de cotisation maximum."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
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+ "text": "Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans."
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+ },
375
+ {
376
+ "speaker": "Eric Ciotti",
377
+ "text": "Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites."
378
+ },
379
+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
381
+ "text": "Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler."
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+ }
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+ ]
384
+ },
385
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Enfin, il se dit favorable à la suppression des régimes spéciaux."
388
+ },
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+ "text": "Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux."
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+ "text": "Jordan Bardella le considère donc comme un soutien du gouvernement, et non comme un véritable opposant."
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+ {
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
409
+ "text": "Clémentine Autain explique de son côté que la réforme va paupériser les retraités, car beaucoup ne peuvent déjà plus travailler après 55 ans."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
414
+ "text": "Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique."
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+ },
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+ {
417
+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Et on va paupériser, on va paupériser les retraites."
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+ ]
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Au contraire, pour Attal, cette réforme va lutter contre la pauvreté en préservant des pensions aujourd’hui menacées par le déséquilibre des comptes."
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+ }
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+ ]
432
+ },
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+ {
434
+ "abstractive": {
435
+ "text": "Ce déséquilibre n’est pas nié par la nupes selon lui, dans la mesure où la formation propose 110 milliards d’impôts supplémentaires."
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+ ]
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+ },
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453
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456
  "Extractive_2": "P1 : On va rajouter une voix à ce tour de table, celle de Frédéric Souillot, secrétaire général de FO. SY : Le manque d'empathie dans la tentative d'explication de la réforme. SY : Et contrairement à ce que vient de dire le ministre Gabriel Attal, il n'y a pas de problème de financement, si on augmente de 10 points le taux d'emploi des seniors, c'est 50 milliards en 2032. GA : L'emploi des seniors a progressé ces dernières années de plus de 10 points pour reprendre les chiffres qui étaient évoqués. JB : C'est très intéressant parce qu'en réalité, le gouvernement est en train de gérer une pénurie qu'ils ont eux-mêmes organisés. JB : Parce que c'est eux qui ont fait 600 milliards d'euros de dette depuis 2017. JB : Pendant un peu plus de trois ans, 2019, lors des dernières élections européennes, il donnait une conférence de presse dans laquelle il disait mais jamais je ne reviendrai sur l'âge de départ à la retraite parce que ça serait, je vais vous lire sa phrase, je veux dire que quand on est peu qualifié, quand on vit dans une région qui est en difficulté industrielle, quand on a une carrière fracturée, bon courage déjà pour arriver à 62 ans, c'est ça la réalité dans notre pays. JB : Donc il faut relancer l'emploi, il faut soutenir la natalité et il faut recréer des emplois qui amènent des cotisations. CA : Je vous dis juste que la solution pour le système des retraites c'est d'expliquer que les femmes doivent faire des enfants. CA : Vos amendements pour régler le problème, il s'agit d'aller chercher de l'argent sur le dos des immigrés. JB : Oui, on avait proposé pendant la campagne présidentielle, d'octroyer une deuxième part pleine, fiscale, dès le deuxième enfant, par exemple. JB : On avait proposé notamment de faire des prêts, de 100 000 euros, qui étaient faits par l'État, aux jeunes familles françaises. GA : On propose le service public de la petite enfance. GA : On prend des mesures aussi fiscales très concrètes, je vous donne un exemple parce qu'il me tient à cœur, parce que ça a été voté dans le dernier budget, on réhausse le plafond du crédit d'impôt pour la garde de l'enfant. GA : La proposition alternative à la nôtre qui émerge, c'est l'augmentation massive des impôts. P2 : Eric Ciotti, vous pouvez convaincre que c'est éventuellement nécessaire, puisqu'on l'a vu avec les questions posées par Caroline, il y a effectivement le cor qui dit les dépenses sont maîtrisées, sans s'intéresser particulièrement aux recettes. P2 : Il y a François Bayrou qui dit attention, c'est vrai, sauf qu'il faut prendre en compte les versements de l'Etat pour les retraites et les régimes spéciaux et la retraite des fonctionnaires. EC : Le président du cor, qui est intervenu à l'Assemblée nationale, dit oui, les dépenses sont tenables, mais il rajoute dans la phrase d'après, qui n'est jamais passée d'ailleurs, en disant, mais les retraites vont baisser. EC : Donc moi, je pense aussi au maintien de cet équilibre. EC : Mais j'assume d'être allé voir Mme Borne, parce que quand on a vu Mme Borne, on a obtenu que la retraite, la réforme, soit moins brutale, 64 ans. EC : Nous avons fait en sorte qu'il y ait une revalorisation à 1 200 euros des petites retraites. EC : Et là, nous sommes en train d'obtenir qu'il y ait 43 annuités et pas plus pour tous ceux qui ont commencé à travailler. EC : Nous, nous voulons, la droite l'a toujours dit, la suppression des régimes spéciaux. JB : On a compris que vous étiez membre de la majorité. CA : Parce que travailler plus longtemps, alors que nous savons que déjà, c'est très compliqué quand on a plus de 55 ans sur le marché du travail, sans compter l'usure physique. CA : Et on va paupériser, on va paupériser les retraites. GA : Et la première cause de précarité chez les retraités, ce sera d'avoir un effondrement des pensions de retraite, comme on l'a vu dans des pays qui n'ont pas fait les réformes pour éviter d'en arriver à cette situation. GA : Si vous proposez des recettes supplémentaires, 110 milliards d'euros d'impôts en plus sur les Français, c'est bien que vous reconnaissez qu'il n'y a pas d'équilibre. GA : Je ne veux pas qu'on se retrouve comme certains pays européens qui ont dû, brutalement, ni devant le fait accompli, baisser massivement les pensions de retraite."
457
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train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_4_Penibilite.json CHANGED
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train/Autain_Attal_Bardella_Ciotti--Partie_5_Conclusion.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. P1 : est-ce que cette réforme passera, je vais être un peu plus précise dans la demande de conclusion. EC : Ça dépend du gouvernement. Ça dépend du gouvernement. Ça dépend de l'écoute qui sera apportée aux débats parlementaires et aux propositions. Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. Parce qu'elle est indispensable, je le redis, c'est cette question qu'il faut se poser, est-ce qu'elle est nécessaire, est-ce qu'elle est responsable? Bien sûr, qu'elle sera douloureuse. Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. Donc il faut remettre dans la perspective de parler aux 20 millions de retraités. Il y aura 20 millions de retraités en 2035. Je pense à eux, je pense au fait qu'on a le devoir de leur servir une retraite qui soit le juste retour de l'effort qu'ils ont fourni pour notre nation. P1 : Je n'ai pas très bien compris ce soir, Eric Ciotti, si vous allez aider le gouvernement à passer cette réforme. EC : Ce n'est pas la question d'aider le gouvernement. Moi, je souhaite voter cette réforme. Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. Elle est indispensable. P1 : Mais elle n'est pas pour l'instant abouti à vos yeux. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. On a obtenu une avance essentielle. Vous l'avez dit tout à l'heure. Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. C'est clair. P2 : qui coûte un million et demi, un peu plus. Un milliard. Un milliard, pardon. P1 : Vous avez le ministre des comptes publics. C'est possible ou c'est pas possible? GA : Il y aura un débat parlemental. La première ministre l'a dit tout à l'heure. Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. Il faut que ça... Non, mais on fait un petit tour de table. Regardez, j'espère, qu'ils ont pu suivre les échanges, même si ça a été compliqué parfois. Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. Le fait que Mme Autain n'a pas contesté le fait qu'elle voulait augmenter massivement les impôts sur les Français qui travaillent et sur. CA : Le ridicule ne tue pas, M. Attal. Plus vous parlez, plus les Français ont envie d'aller manifester. GA : Ensuite, ce que je veux dire, c'est que nous, on propose une réforme, une solution. Et je ne dis pas qu'on a la science infuse, qu'on a la vérité absolue. Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. Et cette réforme, on la fait pour qui? On la fait pour les Français qui travaillent, qui se lèvent tôt le matin. Et si le système s'effondre, si les pensions baissent, c'est pas un problème pour les plus riches, pour eux, ça sera un problème accessoire, ils ont accumulé du patrimoine toute leur vie. En revanche, les Français qui travaillent, leur patrimoine, c'est la retraite, la pension dont ils pourront bénéficier. Et nous, on est capables de garantir qu'on ne pourra leur verser. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. La nupes a fait le choix de bloquer. CA : Ils ne sont pas là, ils ne sont pas là et ils ne déposent pas d'amendements. Ils ne sont pas dans la Rue. JB : C'est compliqué les débats avec vous. Il faut aller en meeting et ne pas participer à des débats à ce moment-là. La nupes a fait le choix. Les Français doivent le savoir de bloquer le débat parlementaire et de faire de l'obstruction parlementaire en déposant des milliers et des milliers d'amendements. CA : Vous êtes tendu monsieur bardella. JB : Conséquence de cela. Le vendredi 17 à minuit, si cette réforme n'est pas votée de manière favorable ou défavorable à l'assemblée, le texte s'en va au u Sénat. Il y a mille et une façon de s'opposer à cette réforme que c'est une réforme triste, que c'est une réforme de défaitiste, que c'est une réforme qui abandonne tous les modèles, tous les piliers du modèle social français. P1 : Et vous y opposerez pas dans la rue mais au Parlement. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. P1 : Clémentine Autain, une conclusion courte. CA : Je vais être très courte. Oui. Je pense qu'on va gagner. Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. P1 : J'espère que cette soirée elle aura aussi servi à la compréhension de cette réforme compliquée dont les Français sont en train de s'emparer. Merci à vous tous d'avoir participé à ce débat.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt. Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence. Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues. Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts. Jordan Bardella explique qu'une majorité des français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi. Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. EEric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre. ",
6
- "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l’assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement.",
7
  "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement.",
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  "Transcript": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. P1 : est-ce que cette réforme passera, je vais être un peu plus précise dans la demande de conclusion. EC : Ça dépend du gouvernement. Ça dépend du gouvernement. Ça dépend de l'écoute qui sera apportée aux débats parlementaires et aux propositions. Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. Parce qu'elle est indispensable, je le redis, c'est cette question qu'il faut se poser, est-ce qu'elle est nécessaire, est-ce qu'elle est responsable? Bien sûr, qu'elle sera douloureuse. Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. Donc il faut remettre dans la perspective de parler aux 20 millions de retraités. Il y aura 20 millions de retraités en 2035. Je pense à eux, je pense au fait qu'on a le devoir de leur servir une retraite qui soit le juste retour de l'effort qu'ils ont fourni pour notre nation. P1 : Je n'ai pas très bien compris ce soir, Eric Ciotti, si vous allez aider le gouvernement à passer cette réforme. EC : Ce n'est pas la question d'aider le gouvernement. Moi, je souhaite voter cette réforme. Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. Elle est indispensable. P1 : Mais elle n'est pas pour l'instant abouti à vos yeux. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. On a obtenu une avance essentielle. Vous l'avez dit tout à l'heure. Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. C'est clair. P2 : qui coûte un million et demi, un peu plus. Un milliard. Un milliard, pardon. P1 : Vous avez le ministre des comptes publics. C'est possible ou c'est pas possible? GA : Il y aura un débat parlemental. La première ministre l'a dit tout à l'heure. Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. Il faut que ça... Non, mais on fait un petit tour de table. Regardez, j'espère, qu'ils ont pu suivre les échanges, même si ça a été compliqué parfois. Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. Le fait que Mme Autain n'a pas contesté le fait qu'elle voulait augmenter massivement les impôts sur les Français qui travaillent et sur. CA : Le ridicule ne tue pas, M. Attal. Plus vous parlez, plus les Français ont envie d'aller manifester. GA : Ensuite, ce que je veux dire, c'est que nous, on propose une réforme, une solution. Et je ne dis pas qu'on a la science infuse, qu'on a la vérité absolue. Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. Et cette réforme, on la fait pour qui? On la fait pour les Français qui travaillent, qui se lèvent tôt le matin. Et si le système s'effondre, si les pensions baissent, c'est pas un problème pour les plus riches, pour eux, ça sera un problème accessoire, ils ont accumulé du patrimoine toute leur vie. En revanche, les Français qui travaillent, leur patrimoine, c'est la retraite, la pension dont ils pourront bénéficier. Et nous, on est capables de garantir qu'on ne pourra leur verser. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. La nupes a fait le choix de bloquer. CA : Ils ne sont pas là, ils ne sont pas là et ils ne déposent pas d'amendements. Ils ne sont pas dans la Rue. JB : C'est compliqué les débats avec vous. Il faut aller en meeting et ne pas participer à des débats à ce moment-là. La nupes a fait le choix. Les Français doivent le savoir de bloquer le débat parlementaire et de faire de l'obstruction parlementaire en déposant des milliers et des milliers d'amendements. CA : Vous êtes tendu monsieur bardella. JB : Conséquence de cela. Le vendredi 17 à minuit, si cette réforme n'est pas votée de manière favorable ou défavorable à l'assemblée, le texte s'en va au u Sénat. Il y a mille et une façon de s'opposer à cette réforme que c'est une réforme triste, que c'est une réforme de défaitiste, que c'est une réforme qui abandonne tous les modèles, tous les piliers du modèle social français. P1 : Et vous y opposerez pas dans la rue mais au Parlement. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. P1 : Clémentine Autain, une conclusion courte. CA : Je vais être très courte. Oui. Je pense qu'on va gagner. Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. P1 : J'espère que cette soirée elle aura aussi servi à la compréhension de cette réforme compliquée dont les Français sont en train de s'emparer. Merci à vous tous d'avoir participé à ce débat.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt. Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence. Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues. Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts. Jordan Bardella explique qu'une majorité des Français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi. Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gabriel Attal, Clémentine Autain, Jordan Bardella et Eric Ciotti donnent leur conclusion sur la réforme des retraites. Eric Ciotti soutient la nécessité de la réforme, bien qu'il estime qu'elle aurait dû être réalisée plus tôt. Il admet que la réforme sera difficile pour les Français, mais votera en faveur de celle-ci pour des raisons de cohérence. Il souhaite toutefois des amendements pour améliorer les conditions des petites retraites et des carrières longues. Gabriel Attal affirme que le système de retraite doit être sauvé et préfère augmenter l'âge de départ plutôt que d'augmenter les impôts. Jordan Bardella fait remarquer que la majorité des Français sont contre cette réforme et que le gouvernement ne tient pas compte des enjeux démographiques et d'emploi. Clémentine Autain prédit que la réforme sera retirée grâce aux manifestations et appelle à manifester pour se faire entendre.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots. Eric Ciotti se dit favorable à la réforme ; elle vient néanmoins trop tard, ce qui explique son caractère douloureux. Devant l’augmentation du nombre de retraités, elle s’impose comme une nécessité pour le pays. Il termine en évoquant les amendements que son groupe dépose à l’assemblée afin d’atténuer le choc de cette réforme. Gabriel Attal estime que la réforme permettra de conserver le système ; elle évite d’avoir recours à une hausse d’impôt généralisée pour financer les pensions. Jordan Bardella évoque la défiance massive des Français à l’égard de cette réforme. Il attaque ensuite la nupes, responsable du blocage politique alors que la bataille doit impérativement avoir lieu à l'Assemblée nationale. Il regrette enfin que l’emploi et la démographie n’aient pas été évoqués par le gouvernement. Pour terminer, Clémentine Autain juge que le débat a été satisfaisant, dans la mesure où il a pu susciter de la colère et donc de la mobilisation. Elle appelle à mener le combat non seulement dans la rue, mais aussi au Parlement.\n",
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  "Extractive_1": "EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme. EC : Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions. GA : Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a 68%, 72% des Français qui sont opposés à cette réforme. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. JB : C'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer. CA : Je pense qu'on va gagner. CA : Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement. CA : Mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Je vais vous demander à tous sa conclusion, Éric Ciotti. EC : Je crois que c'est une réforme nécessaire. EC : Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive. EC : Il y aura 20 millions de retraités en 2035. EC : nous avons des amendements que nous avons déposés avec Olivier Marlex, avec les 62 députés du groupe des Républicains. GA : Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités. GA : Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir. JB : Il y a une majorité de refus aujourd'hui qui s'est constituée dans le pays. JB : Je dis aux Français, il y a une bataille importante qui est en train, en ce moment même, de s'engager à l'assemblée nationale. JB : La nupes a fait le choix de bloquer. JB : On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi. CA : Et je pense que une soirée comme ce soir, elle contribue à la mobilisation parce que je pense qu'elle génère beaucoup de colère. CA : Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est nécessaire, et qu'elle aurait du être faite plus tôt."
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+ },
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+ "text": "Je crois que c'est une réforme nécessaire."
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
21
+ "text": "Nous, cette réforme, si nous avions été élus en 2017 dans les conditions que l'on connaît face à M. Macron, cette réforme, on l'aurait faite immédiatement, de façon moins brutale, de façon plus étalée dans le temps."
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+ }
23
+ ]
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+ },
25
+ {
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+ "abstractive": {
27
+ "text": "Eric Ciotti explique que la réforme est douloureuse car elle est trop tardive, mais qu'il la votera dans un esprit de cohérence."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
31
+ "speaker": "Eric Ciotti",
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+ "text": "Elle est trop douloureuse parce qu'elle est trop tardive."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
36
+ "text": "Je le dis, très clairement, dans un esprit de cohérence, je souhaite une réforme."
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+ }
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+ ]
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+ },
40
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Eric Ciotti explique qu'il souhaite que la réforme soit améliorée pour les petites retraites et les carrières longues."
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+ "speaker": "Eric Ciotti",
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+ "text": "Petite retraite, il en reste une majeure sur les carrières longues, pas plus de 43 années de cotisation."
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+ },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gabriel Attal explique qu'il faut sauver le système des retraites, et qu'il a préféré augmenter l'âge de départ à la retraite plutôt que les impôts."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Ce qu'on souhaite, encore une fois, c'est que le système nous permet de continuer à payer la pension des retraités."
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+ "speaker": "Gabriel Attal",
62
+ "text": "Ce qu'on a vu, je crois, dans ce débat, d'abord, c'est que on ne conteste plus du côté de l'opposition le fait qu'il faut financer notre système pour pouvoir continuer à payer les pensions."
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+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Gabriel Attal",
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+ "text": "Il y a un débat, on en voit, entre les impôts et le fait de travailler plus longtemps."
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+ },
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+ {
69
+ "speaker": "Gabriel Attal",
70
+ "text": "Mais on propose une réforme qui, sans augmenter les impôts, va nous permettre de garantir qu'on pourra continuer à payer les pensions de retraite dans les années à venir."
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+ ]
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+ },
74
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+ "text": "Jordan Bardella explique qu'une majorité des Français rejettent la réforme des retraites, et que le gouvernement abandonne la démographie et l'emploi."
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "On abandonne la démographie, on abandonne l'emploi, c'est une réforme cynique et je dis que les Français ont raison de s'y opposer."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Clémentine Autain explique qu'avec les manifestations et la mobilisation, la réforme des retraites sera retirée, et appelle à manifester."
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+ {
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
96
+ "text": "Je pense qu'on va gagner."
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Et le moyen de gagner, c'est d'amplifier la mobilisation."
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+ },
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+ "speaker": "Clémentine Autain",
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+ "text": "Donc le rendez-vous, c'est mardi dans la rue, c'est samedi dans la rue, nous mènerons la bataille au Parlement, mais je veux dire à celles et ceux qui nous regardent que seul le nombre, seul le nombre peut et doit faire reculer ce gouvernement."
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+ ],
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Il s’agit de la conclusion du débat sur la réforme des retraites, et chaque participant va résumer sa pensée en quelques mots."
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train/Bardella_Darmanin--Partie_1_Ukraine.json CHANGED
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  "id": 119,
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  "Transcript": "P1 : Sujet d'actualité, très important, ce soir, l'ukraine. La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? JB : oui, bien sûr. Euh, ce sont des crimes de guerre. Euh, tout le monde a vu les images, euh, vous les avez montrées sur votre antenne. Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. La cour pénale internationale enquête depuis le début du mois de mars, pour que les responsabilités soient établies. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. Euh, il est fort probable, mais, encore une fois, ce n'est pas mon rôle de le dire, mais ceux des organisations internationales, que d'établir les responsabilités. Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. Il y en a eu. Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. Je pense qu'on aura peut-être l'occasion d'en reparler ce soir. Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. P1 : On va parler des sanctions. Simplement, sur le constat, gérald darmanin, pour, euh, commencer, sur ce sujet là. Crimes de guerre commis par la russie ? GD : Très, très, certainement. Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. Je veux dire que, monsieur Bardella. J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. Il n'a pas voté l'interdiction des passeports dorée, qui permet, notamment, aux russes et aux oligarques de partir de russie pour être dans un pays de l'union, euh, européenne, qui acceptaient ces passeports dorés, euh, chypre, ou malte, par exemple. Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. Donc, vraiment, s'y a bien quelqu'un qui est pas très crédible sur ce point-là, c'est les représentants du front national. AB : Jordan Bardella, qu'est-ce que vous répondez ? JB : Je répond, mais d’abord dans le désordre si vous me le permettez. D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. Oui, nous, ce, nous disons une chose très claire. La Russie est une puissance mondiale. Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. Le président de la république a été beaucoup plus mesuré que les membres du gouvernement, notamment les déclarations irresponsables de monsieur lemaire, qui a appelé à pilonner directement l'économie russe. Le président de la république a été, euh, je crois beaucoup, plus mesuré que vous, que vous l'êtes, d'ailleurs, ce soir, et vous pouvez quand même noter. Les français ont noté que nous avons toujours été prudents, depuis maintenant plusieurs semaines, à ne pas entraver le travail de la diplomatie française. Maintenant, ce que nous avons dit, sur la russie. Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. P1: Mais Jordan Bardella, Gérald Darmanin vous accuse de ne pas avoir voté ces sanctions au parlement européen. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Monsieur darmanin, vous avez été parlementaire. Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. Sur le texte du prêt dont vous faites référence. Ce texte a été soumis à l'approbation des députés eurpéens une semaine avant l'invasion, une semaine avant l'invasion militaire de la Russie. Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. Vrai que c'était sur de nouvelles fonctions P1 : Le sept avril, c’était de nouvelles sanctions, la guerre était déclenchée. GD : Vous parlez de la cour des comptes européenne, et du régime prétendu corrompu ukrainien, alors qu'il y a des crimes de guerre. Euh, alors qu'en Ukraine, des femmes se font violer, il y a des massacres. JB : Les prêts dont on parle y sont antérieurs GD : Euh, vous, vous justifiez l’injustifiable. On comprend bien que vous puissiez pas insulter le banquier, mais, mais, mais, quand même, c'est une question de défense. JB : Pourquoi vous êtes insultant. Moi je ne remet pas les mains de mon parti dans les mains de McKinsey vous voyez. GD : Non mais je parle de vos votes. Le sept avril, la, l'invasion de l'Ukraine était faite. Vous avez refusé, vous, député européen, de voter la protection de l'union européenne pour les enfants, les jeunes, qui ont fui l’ukraine JB : N’importe quoi. GD : Bah si, le sept avril deux mille vingt-deux. Tout le monde pourra regarder sur internet. JB : Oui, vous pouvez regarder. On pourra lire la résolution dans son ensemble, et on pourra lire les sanctions, qui prévoit, notamment, sur le charbon, et qui vont rendre la france, dépendant d’autres pays en substitution de la russie. GD : C'est pas la même. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. Je vous rappelle que, monsieur le driant, qui s'est déplacé, rencontrer, monsieur Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe à l'été deux mille dix-sept, juste après qu'emmanuel macron été élu, euh, à parler d'amitié mutuelle à l'égard du pouvoir russe, et a évoqué une alliance nécessaire contre le terrorisme islamiste. C’est précisément la position dans laquelle nous étions, euh, à l'époque, et oui, pour répondre à votre question. Je pense que, euh, GD : Vous êtes bien embêtés avec cette histoire. JB : Mais, non, je ne suis pas embêté. Vous savez, très bien, vous savez très bien, que, dans les textes qui sont votés, ce sont des ensembles de textes, ou vous ne pouvez pas faire de votes différenciés. Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en ukraine. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et qu'il a réclamé une enquête de l'onu. Gérald Darmanin explique qu'il pense aussi qu'il y a eu des crimes de guerres commis par la russie. Gérald darmanin accuse Jordan Bardella de ne pas avoir voté le prêt pour l'ukraine ainsi que les sanctions contre la russie, et accuse le front national d'avoir des relations avec la Russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir que les sanctions forcent une alliance entre la russie et la chine. Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la pluspart des sanctions contre la russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les français.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les français, et qu'elles ne poussent pas la russie à faire des alliances contre la chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en ukraine."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat."
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "P1",
21
- "text": "Euh, est-ce que l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible que l'on a vu à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ?"
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'il pense aussi qu'il y a eu des crimes de guerres commis par la russie. "
 
28
  },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "JB",
32
- "text": "oui, bien sûr."
33
- },
34
- {
35
- "speaker": "JB",
36
- "text": "Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre."
37
- },
38
- {
39
- "speaker": "JB",
40
- "text": "Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée."
41
  },
42
- {
43
- "speaker": "JB",
44
- "text": "Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils."
45
- }
46
- ]
47
- },
48
- {
49
- "abstractive": {
50
- "text": null
 
 
 
 
 
 
 
 
 
51
  },
52
- "extractive": [
53
- {
54
- "speaker": "JB",
55
- "text": "Contre cela, il faut évidemment des sanctions."
56
  },
57
- {
58
- "speaker": "JB",
59
- "text": "Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine"
60
- },
61
- {
62
- "speaker": "JB",
63
- "text": "Vous savez que parfois, dans des textes, ça fonctionne à peu près comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés."
64
- },
65
- {
66
- "speaker": "JB",
67
- "text": "Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, et bien oui, pardon de penser à la protection des français, et notamment le texte sur le charbon."
68
- }
69
- ]
70
- },
71
- {
72
- "abstractive": {
73
- "text": "Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la russie. "
74
- },
75
- "extractive": [
76
- {
77
- "speaker": "GD",
78
- "text": "Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves."
79
- }
80
- ]
81
- },
82
- {
83
- "abstractive": {
84
- "text": "Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la pluspart des sanctions contre la russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les français."
85
  },
86
- "extractive": [
87
- {
88
- "speaker": "GD",
89
- "text": "Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté le, prêt d'un milliard qui aidait l'ukraine à, à rester plus forte."
90
  },
91
- {
92
- "speaker": "GD",
93
- "text": "N'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que ces crimes étaient en très grande partie connus"
94
- },
95
- {
96
- "speaker": "GD",
97
- "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen et le rassemblement national est sous influence russe financière, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie."
98
- }
99
- ]
100
- },
101
- {
102
- "abstractive": {
103
- "text": null
104
- },
105
- "extractive": [
106
- {
107
- "speaker": "JB",
108
- "text": "Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire, la france, c'est une puissance nucléaire, il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie."
109
- }
110
- ]
111
- },
112
- {
113
- "abstractive": {
114
- "text": null
115
  },
116
- "extractive": [
117
- {
118
- "speaker": "JB",
119
- "text": "Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine."
120
  },
121
- {
122
- "speaker": "JB",
123
- "text": "Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de maths, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies."
124
- }
125
- ]
126
- }
127
- ],
128
- "Community_2" : [
129
- {
130
- "abstractive": {
131
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. "
 
 
 
132
  },
133
- "extractive": [
134
- {
135
- "speaker": "P1",
136
- "text": "La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat."
137
  },
138
- {
139
- "speaker": "P1",
140
- "text": "Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ?"
141
- }
142
- ]
143
- },
144
- {
145
- "abstractive": {
146
- "text": "Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. "
147
  },
148
- "extractive": [
149
- {
150
- "speaker": "JB",
151
- "text": "oui, bien sûr."
152
  },
153
- {
154
- "speaker": "JB",
155
- "text": "Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée."
156
- }
157
- ]
158
- },
159
- {
160
- "abstractive": {
161
- "text": "Il condamne avec fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qu'il faut sanctionner. "
162
- },
163
- "extractive": [
164
- {
165
- "speaker": "JB",
166
- "text": "Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils."
 
 
167
  },
168
- {
169
- "speaker": "JB",
170
- "text": "Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions."
171
- }
172
- ]
173
- },
174
- {
175
- "abstractive": {
176
- "text": "Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effet néfastes sur les français, et si elles ne poussent pas les russes dans les bras de la chine. "
 
177
  },
178
- "extractive": [
179
- {
180
- "speaker": "JB",
181
- "text": "Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences, parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques, qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie, euh, dans les bras de la chine."
182
  },
183
- {
184
- "speaker": "JB",
185
- "text": "Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé."
186
- }
187
- ]
188
- },
189
- {
190
- "abstractive": {
191
- "text": "Gérald Darmanin, lui, explique que la france a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. "
 
192
  },
193
- "extractive": [
194
- {
195
- "speaker": "GD",
196
- "text": "Alors, la france, euh, a envoyé, à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, euh, aujourd'hui, ils sont en ukraine, pour constater, euh, avec nos amis ukrainiens, ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuve, je veux dire que, monsieur Bardella."
197
- }
198
- ]
199
- },
200
- {
201
- "abstractive": {
202
- "text": "Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. "
 
 
 
 
203
  },
204
- "extractive": [
205
- {
206
- "speaker": "GD",
207
- "text": "J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine."
208
  },
209
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- "speaker": "GD",
211
- "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie."
212
- }
213
- ]
214
- },
215
- {
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- "text": "Jordan Bardella s'en défend, rappellant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la france et la russie, qui serait sans intérêts, et qui favoriserait une alliance entre la russie et la chine."
 
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  },
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227
  },
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- ]
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246
  },
247
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250
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251
- ]
252
- },
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- "text": "Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les français."
 
 
 
 
 
256
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257
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- "text": "Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron, lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité."
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262
- {
263
- "speaker": "JB",
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- "text": "Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe, quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient."
265
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267
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1
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2
  "id": 119,
3
  "Transcript": "P1 : Sujet d'actualité, très important, ce soir, l'ukraine. La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? JB : oui, bien sûr. Euh, ce sont des crimes de guerre. Euh, tout le monde a vu les images, euh, vous les avez montrées sur votre antenne. Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. La cour pénale internationale enquête depuis le début du mois de mars, pour que les responsabilités soient établies. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. Euh, il est fort probable, mais, encore une fois, ce n'est pas mon rôle de le dire, mais ceux des organisations internationales, que d'établir les responsabilités. Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. Il y en a eu. Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. Je pense qu'on aura peut-être l'occasion d'en reparler ce soir. Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. P1 : On va parler des sanctions. Simplement, sur le constat, gérald darmanin, pour, euh, commencer, sur ce sujet là. Crimes de guerre commis par la russie ? GD : Très, très, certainement. Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. Je veux dire que, monsieur Bardella. J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. Il n'a pas voté l'interdiction des passeports dorée, qui permet, notamment, aux russes et aux oligarques de partir de russie pour être dans un pays de l'union, euh, européenne, qui acceptaient ces passeports dorés, euh, chypre, ou malte, par exemple. Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. Donc, vraiment, s'y a bien quelqu'un qui est pas très crédible sur ce point-là, c'est les représentants du front national. AB : Jordan Bardella, qu'est-ce que vous répondez ? JB : Je répond, mais d’abord dans le désordre si vous me le permettez. D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. Oui, nous, ce, nous disons une chose très claire. La Russie est une puissance mondiale. Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. Le président de la république a été beaucoup plus mesuré que les membres du gouvernement, notamment les déclarations irresponsables de monsieur lemaire, qui a appelé à pilonner directement l'économie russe. Le président de la république a été, euh, je crois beaucoup, plus mesuré que vous, que vous l'êtes, d'ailleurs, ce soir, et vous pouvez quand même noter. Les français ont noté que nous avons toujours été prudents, depuis maintenant plusieurs semaines, à ne pas entraver le travail de la diplomatie française. Maintenant, ce que nous avons dit, sur la russie. Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. P1: Mais Jordan Bardella, Gérald Darmanin vous accuse de ne pas avoir voté ces sanctions au parlement européen. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Monsieur darmanin, vous avez été parlementaire. Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. Sur le texte du prêt dont vous faites référence. Ce texte a été soumis à l'approbation des députés eurpéens une semaine avant l'invasion, une semaine avant l'invasion militaire de la Russie. Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. Vrai que c'était sur de nouvelles fonctions P1 : Le sept avril, c’était de nouvelles sanctions, la guerre était déclenchée. GD : Vous parlez de la cour des comptes européenne, et du régime prétendu corrompu ukrainien, alors qu'il y a des crimes de guerre. Euh, alors qu'en Ukraine, des femmes se font violer, il y a des massacres. JB : Les prêts dont on parle y sont antérieurs GD : Euh, vous, vous justifiez l’injustifiable. On comprend bien que vous puissiez pas insulter le banquier, mais, mais, mais, quand même, c'est une question de défense. JB : Pourquoi vous êtes insultant. Moi je ne remet pas les mains de mon parti dans les mains de McKinsey vous voyez. GD : Non mais je parle de vos votes. Le sept avril, la, l'invasion de l'Ukraine était faite. Vous avez refusé, vous, député européen, de voter la protection de l'union européenne pour les enfants, les jeunes, qui ont fui l’ukraine JB : N’importe quoi. GD : Bah si, le sept avril deux mille vingt-deux. Tout le monde pourra regarder sur internet. JB : Oui, vous pouvez regarder. On pourra lire la résolution dans son ensemble, et on pourra lire les sanctions, qui prévoit, notamment, sur le charbon, et qui vont rendre la france, dépendant d’autres pays en substitution de la russie. GD : C'est pas la même. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. Je vous rappelle que, monsieur le driant, qui s'est déplacé, rencontrer, monsieur Lavrov, le ministre des affaires étrangères russe à l'été deux mille dix-sept, juste après qu'emmanuel macron été élu, euh, à parler d'amitié mutuelle à l'égard du pouvoir russe, et a évoqué une alliance nécessaire contre le terrorisme islamiste. C’est précisément la position dans laquelle nous étions, euh, à l'époque, et oui, pour répondre à votre question. Je pense que, euh, GD : Vous êtes bien embêtés avec cette histoire. JB : Mais, non, je ne suis pas embêté. Vous savez, très bien, vous savez très bien, que, dans les textes qui sont votés, ce sont des ensembles de textes, ou vous ne pouvez pas faire de votes différenciés. Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la situation en Ukraine. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et qu'il a réclamé une enquête de l'ONU. Gérald Darmanin explique qu'il pense aussi qu'il y a eu des crimes de guerre commis par la Russie. Gérald Darmanin accuse Jordan Bardella de ne pas avoir voté le prêt pour l'Ukraine ainsi que les sanctions contre la Russie, et accuse le Front national d'avoir des relations avec la Russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la Russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la Russie. Jordan Bardella explique ne pas vouloir que les sanctions forcent une alliance entre la Russie et la Chine. Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la plupart des sanctions contre la Russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les Français.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine. Les deux candidats expliquent que des crimes de guerres ont été commis. Jordan Bardella explique condamner avec fermeté l'agression de l'Ukraine par la Russie et a demandé une enquête de l'ONU sur les crimes commis. Il explique aussi vouloir voter les sanctions contre la Russie, tant qu'elles ne punissent pas les Français, et qu'elles ne poussent pas la Russie à faire des alliances contre la Chine. Jordan Bardella estime qu'une alliance entre la Chine et la russie serait une catastrophe. Gérald Darmanin accuse le rassemblement national d'avoir des relations avec la Russie et de refuser de voter certaines sanctions.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la guerre en Ukraine ainsi que des crimes de guerre. Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU. Il condamne avec fermeté l'agression de l'Ukraine par la Russie, qu'il faut sanctionner. Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effets néfastes sur les Français, et si elles ne poussent pas les Russes dans les bras de la Chine. Gérald Darmanin, lui, explique que la France a envoyé des gendarmes pour constater les crimes. Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la Russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine. Jordan Bardella s'en défend, rappelant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la France et la Russie, qui serait sans intérêt, et qui favoriserait une alliance entre la Russie et la Chine. Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien. Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les Français.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh, est-ce que, l'un comme l'autre, vous diriez que les images absolument terrible, que l'on a vu, à boucha, à irpine, à marioupol, est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? Jordan Bardella ? P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Ces images sont choquantes, violentes, et à partir du moment où des civils, euh, sont visés dans un conflit, on peut parler de crimes de guerre. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. P1 : et vous dites que les russes sont derrière ces crimes de guerre ? JB : J'ai ma petite idée sur la question à partir du moment où il y a, dans un conflit, un agressé et un agresseur. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté, euh, le, prêt d'un milliard, qui, aidait l'ukraine à, à rester plus forte. GD : Euh, n'a pas voté non plus la protection, l'union européenne, pour les enfants et des jeunes qui ont fui l'ukraine, n'a pas voté le nouveau paquet de sanctions, alors que, ces crimes étaient en très grande partie, euh, connue. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : Notre programme, en l'occurrence, sur la défense ce livret, auquel vous faites référence, a un peu plus de six mois, parce que, voyez-vous, nous ne sommes pas comme emmanuel macron, on n'est pas comme vous, on ne débarque pas à trois jours d'une élection présidentielle sans projet, sans programme, sans projet, euh, avec pas grand-chose à proposer aux français. JB : Ce que nous disons c’est que la russie est une puissance nucléaire. La france, c'est une puissance nucléaire. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. JB : Parce que l'alliance du pays le plus peuplé du monde avec le pays le plus grand du monde, l'alliance de l'usine du monde avec le premier exportateur de mat, de matières premières, pourrait créer une hyperpuissance, un monstre qui, dans dix ans, pourrait avoir des conséquences dramatiques pour l'europe et pour les nations unies. JB : Il y a eu plusieurs textes au parlement européen, nous avons voté la résolution globale, qui réclamaient des sanctions contre la russie, et qui condamnait, avec la plus grande fermeté, l'agression de la russie par l’ukraine. JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Or, comme dans ces textes, il y a, il y a, il y a des mesures, qui sont, qui ont des conséquences importantes pour l'économie française, eh bien, oui, pardon, de penser, à la protection des français, et notamment, le texte sur le, euh, le charbon. ",
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  "Extractive_2": "P1 : La première question que nous voulions vous poser sur l'ukraine, c'est savoir si vous êtes d'accord sur le constat. P1 : Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ? JB : oui, bien sûr. JB : Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée. JB : Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils. JB : Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions. JB : Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie dans les bras de la chine. JB : Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé. GD : Alors, la france, euh,a envoyé à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, aujourd'hui, ils sont en ukraine pour constater avec nos amis ukrainiens ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuves. GD : J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine. GD : Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie. JB : D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public. JB : Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie. JB : Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine. GD : Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques JB : Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés. JB : Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu. JB : Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron. JB : Lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité. JB : Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe. JB : Quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient. ",
9
  "Community_1": [
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+ {
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+ },
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ }
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+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  },
71
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+ "text": "Jordan Bardella explique ne pas vouloir créer des tensions avec la Russie, et accuse le gouvernement d'avoir été trop violent avec la Russie."
 
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81
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+ "text": "Jordan Bardella explique aussi qu'il a voté la plupart des sanctions contre la Russie, mais qu'il n'a pas votés celles qui auraient des répercussions sur les Français."
 
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+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
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+ "text": "Lui-même, le sept avril dernier, au parlement européen, n'a pas voté le, prêt d'un milliard qui aidait l'ukraine à, à rester plus forte."
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+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
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+ "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen et le rassemblement national est sous influence russe financière, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie."
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+ }
99
+ ]
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+ ]
 
 
 
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ {
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+ "speaker": "P1",
140
+ "text": "Est-ce que vous diriez qu'il s'agit très clairement, de crimes de guerre ?"
141
+ }
142
+ ]
143
  },
144
+ {
145
+ "abstractive": {
146
+ "text": "Jordan Bardella débute en expliquant que des crimes de guerre ont été commis, et prétend avoir réclamé une enquête de l'ONU."
 
147
  },
148
+ "extractive": [
149
+ {
150
+ "speaker": "Jordan Bardella",
151
+ "text": "oui, bien sûr."
152
+ },
153
+ {
154
+ "speaker": "Jordan Bardella",
155
+ "text": "Euh, nous avons réclamé qu'une enquête de l'onu soit diligentée."
156
+ }
157
+ ]
158
  },
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": "Il condamne avec fermeté l'agression de l'Ukraine par la Russie, qu'il faut sanctionner."
162
+ },
163
+ "extractive": [
164
+ {
165
+ "speaker": "Jordan Bardella",
166
+ "text": "Nous avons condamné avec la plus grande fermeté l'agression de l'ukraine par la russie, qui est une faute extrêmement lourde, qui est une violation de la souveraineté territoriale, et les crimes, qui ont pu être commis en parallèle, y compris contre des euh civils."
167
+ },
168
+ {
169
+ "speaker": "Jordan Bardella",
170
+ "text": "Contre cela, il faut, évidemment, des Sanctions."
171
+ }
172
+ ]
173
  },
174
+ {
175
+ "abstractive": {
176
+ "text": "Il nuance cependant, il votera les sanctions si elles n'ont pas d'effets néfastes sur les Français, et si elles ne poussent pas les Russes dans les bras de la Chine."
 
177
  },
178
+ "extractive": [
179
+ {
180
+ "speaker": "Jordan Bardella",
181
+ "text": "Nous en avons voté certaines au parlement européen, d'autres, sur lesquels nous avons marqué des réticences, parce que nous avons dit attention à ce que certaines sanctions économiques, qui soient prises contre la russie, d'abord, ne viennent pas jeter la russie, euh, dans les bras de la chine."
182
+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "Jordan Bardella",
185
+ "text": "Euh, et attention à ce que les sanctions économiques qui sont prises contre la russie, certaines ne viennent pas avoir des conséquences plus lourdes sur le peuple français et sur les prix de l'énergie, que sur le peuple russe, qui, depuis deux mille quatorze, c'est quand même renforcé."
186
+ }
187
+ ]
188
  },
189
+ {
190
+ "abstractive": {
191
+ "text": "Gérald Darmanin, lui, explique que la France a envoyé des gendarmes pour constater les crimes."
 
192
  },
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+ "extractive": [
194
+ {
195
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
196
+ "text": "Alors, la france, euh, a envoyé, à la demande du président de la république, hein, de nombreux gendarmes, euh, avec des magistrats, euh, aujourd'hui, ils sont en ukraine, pour constater, euh, avec nos amis ukrainiens, ces crimes, pour pouvoir les documenter, et pour pouvoir fournir à la justice internationale des preuve, je veux dire que, monsieur Bardella."
197
+ }
198
+ ]
199
+ },
200
+ {
201
+ "abstractive": {
202
+ "text": "Il attaque Jordan Bardella, en prétendant que son parti a des alliances avec la Russie, et qu'il refuse de voter des sanctions pour aider l'Ukraine."
203
  },
204
+ "extractive": [
205
+ {
206
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
207
+ "text": "J'entends que, désormais, euh, le front national revient, nous, le rassemblement national, revienne à la raison, mais lui-même, il y a encore quelques jours, ne votait pas les sanctions, contre, contre l'ukraine."
208
+ },
209
+ {
210
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
211
+ "text": "Donc il y a le plateau télé, devant les français, quand on voit les massacres en ukraine, je vous comprend bien qu'y a une sorte de rattrapage, mais, dans les faits, depuis quelques jours seulement, cette conversion arrive, parce que, je crois tout le monde sait que madame le pen, et, euh, le rassemblement national, est sous influence russe, financières, euh, idéologique, politique, page dix, du programme du front national, il y a même encore un impact militaire possible, répété par le pen tout à l'heure sur le plateau de monsieur toussaint, avec la russie."
212
+ }
213
+ ]
214
  },
215
+ {
216
+ "abstractive": {
217
+ "text": "Jordan Bardella s'en défend, rappelant qu'il ne veut pas créer une rivalité entre la France et la Russie, qui serait sans intérêt, et qui favoriserait une alliance entre la Russie et la Chine."
 
218
  },
219
+ "extractive": [
220
+ {
221
+ "speaker": "Jordan Bardella",
222
+ "text": "D'abord, sur l'alliance avec la russie, euh, le point du programme, que vous pointez, est un point qui a été rédigé, travaillé, depuis maintenant un an, qui a été rendu public."
223
+ },
224
+ {
225
+ "speaker": "Jordan Bardella",
226
+ "text": "Il n'y a aucune raison, il est même surtout dangereux, de pousser à des tensions et de pousser une rivalité entre la france et la russie."
227
+ },
228
+ {
229
+ "speaker": "Jordan Bardella",
230
+ "text": "Nous avons dit que, euh, dans dix ans, dans quinze ans, dans vingt ans on pourrait regretter de jeter aujourd'hui, la russie entre les bras de la chine."
231
+ }
232
+ ]
233
+ },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Quand Gérald Darmanin l'accuse de ne pas avoir voté les sanctions contre les oligarques, Jordan Bardella se dédouane, la proposition faisait partie d'un paquet de sanctions qui ne prenaient pas en compte la corruption qui touche le pouvoir ukrainien."
237
  },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
241
+ "text": "Vous n’avez pas voté la sanction contre les oligarques"
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "Jordan Bardella",
245
+ "text": "Vous savez que, parfois, dans des textes, ça fonctionne, à peu près, comme à l'assemblée nationale, il ne vous est pas possible de faire des votes dissociés."
246
+ },
247
+ {
248
+ "speaker": "Jordan Bardella",
249
+ "text": "Et nous n'avions pas voté, et nous n'avions pas voté, ce texte, pour une raison extrêmement simple, c'est que, euh, la cour des comptes européenne a pointé, à plusieurs reprises, la corruption qui touchait le pouvoir ukrainien, et la manière dont il a détourné les fonds publics, le cessez-le-feu."
250
+ }
251
+ ]
252
  },
253
+ {
254
+ "abstractive": {
255
+ "text": "Il rappelle que Emmanuel Macron a des relations plus proches avec Vladimir Poutine que les gens de son parti, et qu'il ne votera pas les sanctions qui ont des conséquences dramatiques pour les Français."
 
256
  },
257
+ "extractive": [
258
+ {
259
+ "speaker": "Jordan Bardella",
260
+ "text": "Je dis, une chose très simple, euh, le premier chef d'état à avoir été reçu, par, euh, emmanuel Macron, lorsqu'il a été élu, c'est vladimir poutine et, euh, pardon, mais, euh, marine le pen n'a pas, vladimir poutine, toutes les semaines au téléphone, donc, peut-être, vous aurez l'occasion d'en parler avec lui, et de lui en parler, mais euh, je pense que cette situation exige un peu plus de complexité, et, surtout, d’un peu plus d'objectivité."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Donc, si dans ces textes là, il y a, et c'était le cas, des sanctions, qui ont des conséquences dramatiques pour le pouvoir d'achat des français, et, notamment, en matière énergétique, eh bien, je ne les vote pas, et je l'assume, mais ça ne change pas ma position de principe, quant à la résolution qui condamnait la russie, nous l'avons votée, et, là encore, les français le voulaient."
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  "id": 37,
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  "Transcript": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. En revanche, vous, vous dites peut-être que ce sont eux, qui sont responsables, en tous cas, de cette sortie musclée. GD : Bon, d'abord, madame le pen, cette image est très intéressante. La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. Chacun peut le vérifier. Je l'ai d'ailleurs moi-même. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. Ils sont pas embauchés par gérald darmanin. Ils sont là pour protéger la démocratie, et risquent leur vie tous les jours. Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? Et cette personne, qui a été traînée, ce monsieur qui la traîne, n'est pas un policier. Voilà donc la personne qui interpelle, la dame qui se lève. La conférence de presse fait son travail de policier, puisqu'il protège la personnalité. C'est celui qui prend la dame, peut-être un peu virilement, mais peut-être que nous allons voir pourquoi, euh, il le fait aussi, euh, rapidement, et qui l'a fait tomber, peut-être. AB : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : Exactement. La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. C'est assez lamentable. AB : Vous avez quelque chose à rajouter là-dessus ? D'abord, euh, le JB : D'abord, euh, la scène s'est déroulée lors d'une conférence de presse de marine le pen. Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. Je n'ai pas de débat là-dessus GD: C'est bien de le dire, Madame le Pen a dit l’inverse tout à l’heure. Elle a préféré accuser les policiers. JB : Elle n'a pas vue la scène, elle a vu le policier du sdlp, mais elle n'a pas vue évidemment l'intégralité de la scène. Ce qui m'étonne juste un peu, c'est que, euh, vous ayez passé cette image toute l'après-midi, un peu comme s'il y avait eu une agression, une agression de la part du service du rassemblement national. Moi, j’ai vu, à plusieurs reprises, des militants être sortis, avec tout autant de virulence, de réunions publiques de la république en marche, même des gens comme à pau d'ailleurs, le dix-huit mars dernier qui posaient des questions à emmanuel macron sans que ça fasse une ligne dans vos rédactions. On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Une précision, une précision, nous sommes en direct, quasiment depuis dimanche soir, à suivre les deux candidats, marine le pen, emmanuel macron. Cet après-midi, conférence de presse de marine le pen. Il y a un incident. Nous le montrons effectivement, et nous remonterons les images, parce que les téléspectateurs bfm tv ne sont pas là en permanence. Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. J'étais à l’antenne moi-même, hier soir, nous les avons remontré, même traitement des deux côtés, fin de l’aparthée. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : Nous protégeons tous les candidats aux élections, et c'est le cas de tous les régimes démocratiques, je crois. Y a pas de problème. Les policiers font un travail formidable auprès de tout le monde. Je n'ai pas commenté la scène personnellement. J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. Avouez, avouez que c'est une faute importante. Moi, je l'ai pas entendu s'excuser, madame le pen auprès des policiers. Vous savez, les policiers, vous le savez bien, c'est, c'est, sous risque de leur vie, qu’ils protègent les personnalités politiques, qui partagent sans doute pas les mêmes opinions que madame le pen, ou moi-même, ou de vous-même, ou de monsieur zemmour. Mais ils le font parce que ce sont des gens courageux, pour deux mille ou deux mille cinq cents euros par mois, et voir devant tous les français, être jetés comme ça aux gémonies. AB : Mais ils se sont plaints auprès de vous ? GD : Je, je suis pas là pour, euh, pour commenter. J'ai eu des remontées, mais c'est normal, mais c'est pas grave. Je n'ai pas commenté la scène en tant que tel. Je comprends que monsieur bardella puisse faire des commentaires sur nos meetings. C’est de bonne guerre politique, qu'il s'en prenne aux médias, c'est de bonne guerre politique. Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Alors. P1 : Vous avez déjà répondu Jordan Bardella JB : Je vais répondre si vous me le permettez, puisque nous sommes mis en cause. Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. P1 : On parlera de sécurité après Jordan Bardella JB : Croyez mois, nous faisons confiance à la police républicaine. Par beaucoup, ils trouvent beaucoup plus d'amour à notre égard. GD : Madame le pen se grandirait, de s'excuser auprès des policiers de la république. J'espère qu'elle le fera d'ici la fin de la campagne. P1 : On verra ça. GD : non, mais c'est très important, c'est très important. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée. Gérald Darmanin explique que la personne qui a été violente n'était pas un policier, mais un membre du service d'ordre du rassemblement national. Gérald Darmanin explique que Marine le pen n'aurait pas du accuser les policiers, qui sont la pour la protéger. Gérald Darmanin explique que Marine le pen devrait s'excuser pour ses accusations. Jordan Bardella explique que la militante a été évacuée car elle aurait pu être dangereuse. Jordan Bardella explique que les médias utilisent le rassemblement national comme paratonnerre ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste c'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le pen de ne pas soutenir les policier. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violence policières. Gerald Darmanin explique que marine le pen devrait s'excuser auprès des policiers. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières. ",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée."
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
- "extractive": [
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- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée."
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- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Gérald Darmanin explique que la personne qui a été violente n'était pas un policier, mais un membre du service d'ordre du rassemblement national. "
 
 
 
 
24
  },
25
- "extractive": [
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- {
27
- "speaker": "GD",
28
- "text": "La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national."
29
- },
30
- {
31
- "speaker": "JB",
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- "text": "Oui, c’est vrai, vous avez raison."
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- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Gérald Darmanin explique que Marine le pen n'aurait pas du accuser les policiers, qui sont la pour la protéger. "
 
 
 
 
39
  },
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- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "GD",
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- "text": "Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin."
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- },
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- {
46
- "speaker": "GD",
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- "text": "D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république."
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- },
49
- {
50
- "speaker": "GD",
51
- "text": "Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ?"
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- }
53
- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Gérald Darmanin explique que Marine le pen devrait s'excuser pour ses accusations. "
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  },
59
- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "GD",
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- "text": "Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt."
63
- },
64
- {
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- "speaker": "GD",
66
- "text": "Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Jordan Bardella explique que la militante a été évacuée car elle aurait pu être dangereuse. "
 
 
 
 
73
  },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "JB",
77
- "text": "Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol."
78
- },
79
- {
80
- "speaker": "JB",
81
- "text": "Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national."
82
- },
83
- {
84
- "speaker": "JB",
85
- "text": "Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur."
86
- }
87
- ]
88
- },
89
- {
90
- "abstractive": {
91
- "text": "Jordan Bardella explique que les médias utilisent le rassemblement national comme paratonnerre"
92
- },
93
- "extractive": [
94
- {
95
- "speaker": "JB",
96
- "text": "On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard."
97
- }
98
- ]
99
- }
100
- ],
101
- "Community_2" : [
102
- {
103
- "abstractive": {
104
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de marine le pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. "
105
- },
106
- "extractive": [
107
- {
108
- "speaker": "P2",
109
- "text": "Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen, pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée."
110
- },
111
- {
112
- "speaker": "P2",
113
- "text": "Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser."
114
- }
115
- ]
116
- },
117
- {
118
- "abstractive": {
119
- "text": "Gerald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. "
120
  },
121
- "extractive": [
122
- {
123
- "speaker": "GD",
124
- "text": "La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national."
125
- },
126
- {
127
- "speaker": "GD",
128
- "text": "D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république."
129
- },
130
- {
131
- "speaker": "GD",
132
- "text": "Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ?"
133
- },
134
- {
135
- "speaker": "P2",
136
- "text": "Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ?"
137
- },
138
- {
139
- "speaker": "GD",
140
- "text": "La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier."
141
- },
142
- {
143
- "speaker": "GD",
144
- "text": "Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt."
145
- },
146
- {
147
- "speaker": "GD",
148
- "text": "Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé."
149
- }
150
- ]
151
- },
152
- {
153
- "abstractive": {
154
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. "
155
  },
156
- "extractive": [
157
- {
158
- "speaker": "JB",
159
- "text": "Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps."
160
- }
161
- ]
162
- },
163
- {
164
- "abstractive": {
165
- "text": "Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meeting du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise, Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. "
166
  },
167
- "extractive": [
168
- {
169
- "speaker": "JB",
170
- "text": "Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat."
171
- },
172
- {
173
- "speaker": "JB",
174
- "text": "évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur."
175
- }
176
- ]
177
- },
178
- {
179
- "abstractive": {
180
- "text": "Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traitée les policiers. "
181
  },
182
- "extractive": [
183
- {
184
- "speaker": "GD",
185
- "text": "J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre."
186
- },
187
- {
188
- "speaker": "GD",
189
- "text": "Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux."
190
- },
191
- {
192
- "speaker": "GD",
193
- "text": "Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république."
194
- }
195
- ]
196
- },
197
- {
198
- "abstractive": {
199
- "text": "De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières."
200
  },
201
- "extractive": [
202
- {
203
- "speaker": "JB",
204
- "text": "Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré."
205
- }
206
- ]
207
- }
208
- ]
209
- }
 
 
 
 
 
1
  {
2
  "id": 37,
3
  "Transcript": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. En revanche, vous, vous dites peut-être que ce sont eux, qui sont responsables, en tous cas, de cette sortie musclée. GD : Bon, d'abord, madame le pen, cette image est très intéressante. La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. Chacun peut le vérifier. Je l'ai d'ailleurs moi-même. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. Ils sont pas embauchés par gérald darmanin. Ils sont là pour protéger la démocratie, et risquent leur vie tous les jours. Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? Et cette personne, qui a été traînée, ce monsieur qui la traîne, n'est pas un policier. Voilà donc la personne qui interpelle, la dame qui se lève. La conférence de presse fait son travail de policier, puisqu'il protège la personnalité. C'est celui qui prend la dame, peut-être un peu virilement, mais peut-être que nous allons voir pourquoi, euh, il le fait aussi, euh, rapidement, et qui l'a fait tomber, peut-être. AB : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : Exactement. La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. C'est assez lamentable. AB : Vous avez quelque chose à rajouter là-dessus ? D'abord, euh, le JB : D'abord, euh, la scène s'est déroulée lors d'une conférence de presse de marine le pen. Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. Je n'ai pas de débat là-dessus GD: C'est bien de le dire, Madame le Pen a dit l’inverse tout à l’heure. Elle a préféré accuser les policiers. JB : Elle n'a pas vue la scène, elle a vu le policier du sdlp, mais elle n'a pas vue évidemment l'intégralité de la scène. Ce qui m'étonne juste un peu, c'est que, euh, vous ayez passé cette image toute l'après-midi, un peu comme s'il y avait eu une agression, une agression de la part du service du rassemblement national. Moi, j’ai vu, à plusieurs reprises, des militants être sortis, avec tout autant de virulence, de réunions publiques de la république en marche, même des gens comme à pau d'ailleurs, le dix-huit mars dernier qui posaient des questions à emmanuel macron sans que ça fasse une ligne dans vos rédactions. On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Une précision, une précision, nous sommes en direct, quasiment depuis dimanche soir, à suivre les deux candidats, marine le pen, emmanuel macron. Cet après-midi, conférence de presse de marine le pen. Il y a un incident. Nous le montrons effectivement, et nous remonterons les images, parce que les téléspectateurs bfm tv ne sont pas là en permanence. Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. J'étais à l’antenne moi-même, hier soir, nous les avons remontré, même traitement des deux côtés, fin de l’aparthée. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : Nous protégeons tous les candidats aux élections, et c'est le cas de tous les régimes démocratiques, je crois. Y a pas de problème. Les policiers font un travail formidable auprès de tout le monde. Je n'ai pas commenté la scène personnellement. J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. Avouez, avouez que c'est une faute importante. Moi, je l'ai pas entendu s'excuser, madame le pen auprès des policiers. Vous savez, les policiers, vous le savez bien, c'est, c'est, sous risque de leur vie, qu’ils protègent les personnalités politiques, qui partagent sans doute pas les mêmes opinions que madame le pen, ou moi-même, ou de vous-même, ou de monsieur zemmour. Mais ils le font parce que ce sont des gens courageux, pour deux mille ou deux mille cinq cents euros par mois, et voir devant tous les français, être jetés comme ça aux gémonies. AB : Mais ils se sont plaints auprès de vous ? GD : Je, je suis pas là pour, euh, pour commenter. J'ai eu des remontées, mais c'est normal, mais c'est pas grave. Je n'ai pas commenté la scène en tant que tel. Je comprends que monsieur bardella puisse faire des commentaires sur nos meetings. C’est de bonne guerre politique, qu'il s'en prenne aux médias, c'est de bonne guerre politique. Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Alors. P1 : Vous avez déjà répondu Jordan Bardella JB : Je vais répondre si vous me le permettez, puisque nous sommes mis en cause. Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. P1 : On parlera de sécurité après Jordan Bardella JB : Croyez mois, nous faisons confiance à la police républicaine. Par beaucoup, ils trouvent beaucoup plus d'amour à notre égard. GD : Madame le pen se grandirait, de s'excuser auprès des policiers de la république. J'espère qu'elle le fera d'ici la fin de la campagne. P1 : On verra ça. GD : non, mais c'est très important, c'est très important. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée. Gérald Darmanin explique que la personne qui a été violente n'était pas un policier, mais un membre du service d'ordre du rassemblement national. Gérald Darmanin explique que Marine Le Pen n'aurait pas du accuser les policiers, qui sont pour la protéger. Gérald Darmanin explique que Marine Le Pen devrait s'excuser pour ses accusations. Jordan Bardella explique que la militante a été évacuée car elle aurait pu être dangereuse. Jordan Bardella explique que les médias utilisent le rassemblement national comme paratonnerre.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de Marine Le Pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gérald Darmanin explique que la personne qui expulsait la militante n'était pas un policier mais un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine Le Pen de ne pas soutenir les policiers. Jordan Bardella débute en expliquant qu'il était nécessaire de stopper la militante, ne sachant pas ses intentions. Jordan Bardella accuse ensuite les médias du traitement que son parti reçoit. Jordan Bardella explique que le président est celui qui attaque la police en parlant de violences policières. Gérald Darmanin explique que Marine Le Pen devrait s'excuser auprès des policiers.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de Marine Le Pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser. Gérald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine Le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police. Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti. Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meetings du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise. Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol. Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traité les policiers. De son côté, Jordan Bardella rappelle que le parti de Gérald Darmanin est le premier à jeter du discrédit sur les forces de l'ordre en parlant de violences policières.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. JB : Oui, c’est vrai, vous avez raison. GD : Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. JB : Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol. JB : Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national. JB : On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard. P1 : Hier, nous avons suivi emmanuel macron toute la journée, il y a eu plusieurs incidents, que nous avons montrés, remontrés. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen. P2 : Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée. P2 : Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser. GD : La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national. GD : D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république. GD : Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ? P2 : Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ? GD : La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier. GD : Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt. GD : Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé. JB : Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps. JB : Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. JB : évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur. GD : J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre. GD : Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux. GD : Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république. JB : Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella parlent d'une conférence de presse où une militante écologiste a été expulsée."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée."
18
+ }
19
+ ]
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Gérald Darmanin explique que la personne qui a été violente n'était pas un policier, mais un membre du service d'ordre du rassemblement national."
24
+ },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
28
+ "text": "La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Oui, c’est vrai, vous avez raison."
33
+ }
34
+ ]
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Gérald Darmanin explique que Marine Le Pen n'aurait pas du accuser les policiers, qui sont là pour la protéger."
39
+ },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
43
+ "text": "Que fait madame le Pen, très courageusement, d'abord, elle a évoqué les policiers de Darmanin."
44
+ },
45
+ {
46
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
47
+ "text": "D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
51
+ "text": "Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ?"
52
+ }
53
+ ]
54
  },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Gérald Darmanin explique que Marine Le Pen devrait s'excuser pour ses accusations."
58
+ },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
62
+ "text": "Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
66
+ "text": "Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république."
67
+ }
68
+ ]
 
 
 
 
69
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70
+ {
71
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella explique que la militante a été évacuée car elle aurait pu être dangereuse."
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+ },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Jordan Bardella",
77
+ "text": "Vous avez raison de rappeler que, euh, la militante qui se lève et qui hurle, donc, qui vient perturber ouvertement la conférence de presse, est plaquée au sol."
78
+ },
79
+ {
80
+ "speaker": "Jordan Bardella",
81
+ "text": "Elle n'est pas plaquée au sol, elle tombe bien, incident, par un policier du, du sdlp, et, ensuite, elle est évacuée par le service d'ordre du rassemblement national."
82
+ },
83
+ {
84
+ "speaker": "Jordan Bardella",
85
+ "text": "Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat. évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur."
86
+ }
87
+ ]
88
  },
89
+ {
90
+ "abstractive": {
91
+ "text": "Jordan Bardella explique que les médias utilisent le rassemblement national comme paratonnerre."
92
+ },
93
+ "extractive": [
94
+ {
95
+ "speaker": "Jordan Bardella",
96
+ "text": "On a un peu l’impression que depuis que le paratonnerre des dix autres candidats est partis, il faut retrouver une forme de virulence à notre égard."
97
+ }
98
+ ]
99
+ }
100
+ ],
101
+ "Community_2": [
102
+ {
103
+ "abstractive": {
104
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la conférence de presse de Marine Le Pen d'où une militante écologiste s'est faite expulser."
105
+ },
106
+ "extractive": [
107
+ {
108
+ "speaker": "P2",
109
+ "text": "Cet après-midi, il y a eu cette conférence de presse de marine le pen, pendant cette conférence de presse, une militante écologiste, qui voulait dénoncer la proximité de marine le pen avec vladimir poutine a été expulsée de manière plutôt musclée."
110
+ },
111
+ {
112
+ "speaker": "P2",
113
+ "text": "Marine le pen dit que ce sont eux, les hommes de darmanin dit-elle, c'est-à-dire, vous, qui auriez donner, peut-être, l'ordre de l'expulser."
114
+ }
115
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
116
  },
117
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Gérald Darmanin commence en expliquant que la violence a été commise par un membre du service d'ordre du rassemblement national, et accuse Marine Le Pen d'avoir été trop prompte à accuser la police, elle qui prétend être toujours du côté de la police."
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+ },
121
+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
124
+ "text": "La personne qui est traînée par terre n'est pas, euh, traînée par un policier, mais par un membre du service d'ordre du rassemblement national."
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+ },
126
+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
128
+ "text": "D'abord, c’est les policiers de la république, des policiers de services de protection des personnalités, qui protègent, tous les jours, tous les candidats d'ailleurs, c'est la grandeur de la république."
129
+ },
130
+ {
131
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
132
+ "text": "Quel mépris a eu madame le pen pour ces policiers qui la protègent, au risque de leur propre vie ?"
133
+ },
134
+ {
135
+ "speaker": "P2",
136
+ "text": "Et dans un deuxième temps, alors, c'est un membre du rassemblement national qui la traîne ?"
137
+ },
138
+ {
139
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
140
+ "text": "La personne qui traîne par les bras, et qui le traîne contre le marbre de cette conférence de presse, n'est pas un policier."
141
+ },
142
+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
144
+ "text": "Donc, tout ça, c’est scandaleux, si je me permets quelques instants, parce qu'on peut aimer les policiers en général, mais, quand y a un problème, je constate que Madame le pen se permet de les montrer du doigt."
145
+ },
146
+ {
147
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
148
+ "text": "Ce sont les policiers de la république, ils font leur métier, et, lorsque les choses se passent mal, on n'ose même pas dire que c'est un membre de son propre service d'ordre privé."
149
+ }
150
+ ]
151
  },
152
+ {
153
+ "abstractive": {
154
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a une différence dans la manière dont les faits sont traités lorsqu'ils touchent son parti."
155
+ },
156
+ "extractive": [
157
+ {
158
+ "speaker": "Jordan Bardella",
159
+ "text": "Je dis juste qu’il y a une petite différence de traitement dans les éditos et les commentaires qui commence à se faire ressentir depuis quelque temps."
160
+ }
161
+ ]
162
  },
163
+ {
164
+ "abstractive": {
165
+ "text": "Il justifie l'action de la police et du membre de l'ordre de son parti, expliquant qu'il y a déjà eu des tentatives d'attentat dans les meetings du rassemblement national, et que, sans savoir les intentions de la manifestante, une action devait être prise."
166
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
170
+ "text": "Vous savez pertinemment que dans ce genre de de meeting, vous savez que nous avons été visés en deux mille dix-sept, sur la fin de campagne, par une tentative d'attentat."
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+ },
172
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "évidemment que lorsque cette dame se lève, personne ne sait si elle, est armée, personne ne connaît ses intentions, et donc, elle est évacuée avec l'aide, parfois, c'est vrai, des policiers du ministre de l'intérieur."
175
+ }
176
+ ]
177
  },
178
+ {
179
+ "abstractive": {
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+ "text": "Il ne nie pas non plus que c'est un membre de son service d'ordre qui a traîné la manifestante au sol."
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+ },
182
+ "extractive": [
183
+ {
184
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
185
+ "text": "J'ai commenté quand madame le pen a, nommément, nommément, désigné les policiers comme étant responsables de cette situation, alors que c'est son service d'ordre."
186
+ },
187
+ {
188
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
189
+ "text": "Comment voulez-vous être une présidente de la république, qui dit protéger des français si dès qu'il y a un problème, elle dit, ce sont les policiers, et, en plus, c'est pas eux."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Gérald Darmanin",
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+ "text": "Aussi. Je vous dis juste, monsieur Bardella, que quand on est un parti qui prône l'ordre et le respect des policiers, et dès qu'il y a un problème, on en est à montrer du doigt des policiers, alors que c'est même pas eux qui l'ont fait, je trouve franchement que c'est pas faire grand cas de l’honneur des policiers de la république."
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour Gérald Darmanin, Marine Le Pen devrait s'excuser de la manière dont elle a traité les policiers."
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+ },
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Euh, vous avez passé cinq ans à jeter le discrédit sur les forces, le président de la république qui l'a fait dans une interview à brut, parler de violences policières, et à poser un genoux à terre devant les traoré."
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train/Bardella_Darmanin--Partie_3_Retraite.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : Justement. Sur cette question des retraites, on a bien vu que se sont cristallisés les premiers jours, euh, de campagne, la question de l'âge de départ à la retraite. Je vous pose la question à tous les deux. Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. Euh, en vérité, euh, aujourd'hui vous arrivez, euh, à la retraite à soixante-deux ans et huit mois. La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. euh, le choix que nous faisons, c’est un choix qui est radicalement différent. Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. Le choix que nous faisons, un choix que nous assumons. C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. AB : Gérald Darmanin ? GD : Euh on peut être d'accord avec, euh, ce que dit monsieur Bardella sur le principe, mais moi je ne suis pas dans les grandes phrases, je suis dans les choses très concrètes. Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. Pour faire très très vite, et c'est très injuste, je suis venu avec la fin de retraite de ma maman, elle me le pardonnera, elle est un peu complice j'en suis désolé. Elle est femme de ménage, voilà, et, et, donc, euh, son âge de départ à la retraite, c'est soixante et un ans et deux mois. Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. Elle serait partie avec mille trois cents euros. Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. Et si elle veut gagner à peu près deux mille euros net par mois, sachant qu'elle est pas propriétaire de son logement et que elle aura des frais, évidemment. Après, c'est le métier de force que vous évoquez, les gens qui travaillent difficilement, et, c'est vrai, ce ne sont pas pareil que des cadres. Il faudrait qu'elle travaille jusqu'à soixante-dix ans et deux mois. On voit bien que ceux qui vous promettent la retraite à soixante ans, soixante-deux ans, sans faire aucune économie par ailleurs. JB : neuf milliards le coup de la réforme, pour vous dire, c’est chiffré. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. Partir à soixante ans, soixante-deux ans, c'est possible lorsque vous êtes propriétaire de votre maison, peut-être lorsque vous avez une retraite assez conséquente, et dont la décote vous permet, malgré tout, de vivre correctement. Mais, pour les gens du peuple pour les gens qui, qui bossent dans les métiers difficiles, on peut pas se permettre de partir avec une décote, alors, ce qui faut faire, c’est pas non plus raconter comme on dit dans le nord des sornettes, sur ce qu’on sait. Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. C'est-à-dire qu'avec le projet d'emmanuel macron, sans doute que les cadres travailleront un peu plus. Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. Il fallait aligner tout le monde sur un régime unique. C'est ce qu'a déclaré le président. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. Ne confondez pas. Je sais bien que vous ne confondez pas, c'est un argument politique évidemment, les régimes spéciaux, des régimes spécifiques. Les policiers, par exemple, partent à la retraite à cinquante-cinq ans. Il n'est aucunement en raison de pouvoir reporter l'âge de la retraite. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. J'espère que vous n'êtes pas pour garder le régime spécial de la RATP JB: C’est le seul qui se discute et qui a déjà évolué. On imagine pas qu' un militaire, ou un marin-pêcheur travaille jusqu'à soixante-cinq ans. Sauf à considérer votre vision libérale de la société et de l'économie, GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. Mais je mets ça de côté pour ne pas embêter ceux qui nous écoutent. Mais, pour revenir sur le cas de ma très chère mère, qui est femme de ménage et, comme des dizaines de milliers de femmes de ménage très certainement, elle doit partir avec une retraite à cent pour cent, pour vivre intensément sa retraite. Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. P2 : Vous n'avez pas la fiche sous les yeux, Jordan Bardella, mais je peux vous poser la même question. JB : Ma mère fait des tâches aussi très difficile. Elle a eu soixante ans il y a quelques jours et elle ne sait pas si elle va pouvoir partir à la retraite à la fin de l'année. Mais, enfin, passons. GD : mais c'est justement ça le problème. JB : Et ben, tout dépend à quel âge a commencé à travailler votre, euh, votre maman. GD : Très tôt JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Mais, monsieur, Bardella. Votre exemple, il est dans un monde rêvé. Je comprends votre discussion, mais ma mère, par exemple, elle a aidée sa mère qui tenait un bar, euh, elle a pas été déclarée à cent pour cent. Ma maman elle doit, alors qu'elle a travaillée à seize, dix-sept ans. C'était comme ça dans les familles ouvrières. Aujourd'hui. Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. Ce n'est pas possible. Donc, il y a quelque chose d'injuste aujourd'hui, et refuser de faire des réformes en disant la vérité aux français, que les cadres devront travailler plus longtemps, que les gens qui sont dans des bureaux, n'ont pas les mêmes métiers pénibles qu'avant, que le chauffeur de la ratp, ou le chauffeur de la sncf, n'est pas le même métier pénible qu'il y a trente ans. Dire la vérité aux français, ce n'est pas insulter les petites gens, c’est au contraire aider les gens du peuple. P1 : A soixante deux ans, vous vous dites que la mère de gérald darmanin, pourra partir à la retraite GD : Mais comment vous financez ça ? JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. Donc, c'est un choix qu'on assume. C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. Si vous aviez pris connaissance des projections du conseil d'orientation des retraites. Il nous le dit qu'à l'horizon deux mille trente, la part des dépenses des retraites dans le pib va globalement se stabiliser, et donc, on peut le compenser. Moi, je voudrais vous poser une question. Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : Soixante cinq ans avec quarante annuités ? GD : Vous rentrez plus tard sur le marché du travail. JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. Donc, il va falloir dire la vérité aux français. Ne faites pas des pirouettes pour vous en sortir. Vous avez cru jouer au maître et à l'élève avec mes votes au parlement européen, vous vous êtes emmêlez les pieds. GD: Une quarantaine. JB : Donc, vous revenez sur la réforme touraine, qui prévoit d'aller plus tard. Vous dites soixante cinq ans avec quarante annuités GD : Vous confondez deux types de réforme. JB: Vous arrivez dans ces élections sans savoir combien d'annuités pour la retraite. Donc vous arrivez, en fait, votre projet, c’est le saccage social et je vais aller plus loin, mais je vais finir et peut-être ça vous donnera des éléments pour répondre. L'autre jour, lorsque j'ai débattu avec le porte-parole du gouvernement, monsieur attal, qui avait l'air un peu plus au courant que vous sur la réforme. Il m'a dit que ça serait soixante-cinq en balançant comme ça quarante-trois annuités. Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. Là, maintenant, si vous me dites qu'il faut soixante-cinq ans et quarante annuités mais c'est n'importe quoi, P1 : Gérald Darmanin ? GD : vous savez, un sketch de kad merad, c’est jean-michel à peu près. La c’est Jordan à peu près. JB : Mais, puisque votre seule mesure concrète dans ce second tour, c'est la retraite à soixante-cinq ans, si vous ne savez pas la maîtriser c'est inquiétant. GD : Ne vous inquiétez pas Monsieur Bardella, et par ailleurs, ne soyez pas méprisant. J'ai eu la chance de gérer pendant trois ans le budget du pays, et m'occuper notamment des comptes sociaux. Peut-être que je ne fais pas un bon ministre des comptes publics, c'est tout à fait possible, mais permettez-moi quand même de vous dire que vous confondez plusieurs choses, vous qui confondez déjà des régimes spéciaux, et les régimes et catégories des policiers. Quand, vous rentrez plus tard dans la vie active. Il y a des gens, aujourd'hui, vous savez bien, à vingt-trois ans, vingt-quatre ans, vingt-cinq ans, vingt-six ans, parfois, vingt-huit ans, ils rentrent dans la vie professionnelle. Le but, c'est qu'à soixante-cinq ans, sans décote. C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? Si vous avez commencé plus tôt, le cas de votre infirmière, que vous avez évoqué qui arrive à vingt ans, vingt-et-un ans, parfois plus tôt d'ailleurs dans la vie professionnelle, qu'a dit le président de la république ? C'est pour ça que vous êtes parfaitement caricatural, et vous faites peur aux français, et en faisant ça, vous ne rendez pas un grand service, finalement, euh, aux idées que vous représentez, en caricaturant les positions. Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. C'est ce qu'on a fait pour tous les régimes de retraite. C'est ce qu'a fait à l'époque françois fillon, c'est ce qu'a fait à l'époque eric woerth, c'est ce qu'avait fait le gouvernement hollande avec la réforme touraine, et c'est ce qu'on fera, demain, également, pour les gens qui ont des métiers pénibles, qui ont des troubles de santé, comme vous l'avez vous-même évoqué, qui ont commencé très tôt, ils partiront aussi, plus tôt, et, qu'a dit le président de la république ? Nous allons en discuter avec, des partenaires sociaux, avec les représentants des forces politiques d'autres projets, c’est soixante-cinq ans, à partir de deux mille trente, quatre mois de plus de travail chaque année. Si il faut discuter, pour que ce soit soixante-quatre en deux mille trente, soixante-cinq en deux mille trente-cinq. JB : On verra GD : Bah, oui, parce qu'on discute. JB : Vous, allez arriver au pouvoir, vous allez discuter. C'est la démocratie, par, euh, par, par procuration. D’abord on va se faire élire, et puis, ensuite, on va faire un projet, on va discuter, on va appeler tout le monde, on va appeler berger, on va appeler martinez, et puis, on va faire un programme. GD : Les syndicats sont pas méprisables. JB : Ca démontre, c’est que vous vous présentez à la présidence de la république française simplement pour être réélu. Mais, il y a pas de projets derrière. Mon infirmière, qui a bac plus trois, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, elle va donc devoir travailler quarante-cinq annuités, pour avoir ses soixante-cinq ans de départ, à l'âge légal. Mon cadre, dans la finance, qui travaillent que chez mckinsey, ça vas vous faire plaisir, qui entre sur le marché du travail à vingt-trois ans. Eh bien, c'est, quarante-trois, annuités, au lieu de quarante-cinq, pour l'infirmière, suffisent pour le faire partir à soixante cinq ans. Donc, votre modèle, ne tient pas la route. Ça s'appelle, donc, de l’impréparation et du saccage social. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Jordan bardella explique que le système des retraites est un choix de société. Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de la retraite revient à payer des cotisations pour les chômeurs plus longtemps, car la moitié des gens arrivent à la retraite au chômage. Jordan Bardella explique vouloir baisser l'âge de la retraite pour les gens qui ont eut des carrières pénibles, et qui ont commencées tôt, pour pouvoir profiter de la retraite en bonne santé. Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui côtisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein. Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux. Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités. Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membre du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat. Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leur carrières tard. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite. Le présentateur demande à quel âge les français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décôte. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en france, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par ans. Il pose ensuite la question du nombre d'annuitées requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuitées réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des français avec des travaux manuels. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leur mesures pour la retraite."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ?"
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Jordan bardella explique que le système des retraites est un choix de société. "
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "JB",
28
- "text": "D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme."
29
  },
30
- {
31
- "speaker": "JB",
32
- "text": "La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de la retraite revient à payer des cotisations pour les chômeurs plus longtemps, car la moitié des gens arrivent à la retraite au chômage. "
39
- },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "JB",
43
- "text": "La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs."
44
- }
45
- ]
46
- },
47
- {
48
- "abstractive": {
49
- "text": "Jordan Bardella explique vouloir baisser l'âge de la retraite pour les gens qui ont eut des carrières pénibles, et qui ont commencées tôt, pour pouvoir profiter de la retraite en bonne santé. "
50
  },
51
- "extractive": [
52
- {
53
- "speaker": "JB",
54
- "text": "Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail."
55
  },
56
- {
57
- "speaker": "JB",
58
- "text": "C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante."
59
- }
60
- ]
61
- },
62
- {
63
- "abstractive": {
64
- "text": "Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités. "
 
65
  },
66
- "extractive": [
67
- {
68
- "speaker": "JB",
69
- "text": "Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités."
70
- }
71
- ]
72
- },
73
- {
74
- "abstractive": {
75
- "text": "Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. "
76
- },
77
- "extractive": [
78
- {
79
- "speaker": "GD",
80
- "text": "Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote."
81
- },
82
- {
83
- "speaker": "GD",
84
- "text": "Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros."
85
  },
86
- {
87
- "speaker": "GD",
88
- "text": "Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote."
89
- }
90
- ]
91
- },
92
- {
93
- "abstractive": {
94
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui côtisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein. "
95
  },
96
- "extractive": [
97
- {
98
- "speaker": "GD",
99
- "text": "Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen"
100
- }
101
- ]
102
- },
103
- {
104
- "abstractive": {
105
- "text": "Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux."
 
 
 
 
106
  },
107
- "extractive": [
108
- {
109
- "speaker": "GD",
110
- "text": "Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers."
111
  },
112
- {
113
- "speaker": "JB",
114
- "text": "Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux."
 
 
 
 
 
 
 
115
  },
116
- {
117
- "speaker": "GD",
118
- "text": "C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
119
  },
120
- {
121
- "speaker": "GD",
122
- "text": "Nous allons supprimer les régimes spéciaux."
 
 
 
 
 
 
 
123
  },
124
- {
125
- "speaker": "GD",
126
- "text": "les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux."
127
- }
128
- ]
129
- },
130
- {
131
- "abstractive": {
132
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
133
  },
134
- "extractive": [
135
- {
136
- "speaker": "JB",
137
- "text": "Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. soixante-cinq ans avec combien d'annuités ?"
138
  },
139
- {
140
- "speaker": "GD",
141
- "text": "Quarante annuités"
142
- }
143
- ]
144
- },
145
- {
146
- "abstractive": {
147
- "text": "Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membre du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat. "
 
148
  },
149
- "extractive": [
150
- {
151
- "speaker": "JB",
152
- "text": "il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités."
153
- }
154
- ]
155
- },
156
- {
157
- "abstractive": {
158
- "text": "Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leur carrières tard."
159
  },
160
- "extractive": [
161
- {
162
- "speaker": "JB",
163
- "text": "Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités."
164
  },
165
- {
166
- "speaker": "JB",
167
- "text": "Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
168
  },
169
- {
170
- "speaker": "JB",
171
- "text": "Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités."
172
- }
173
- ]
174
- }
175
- ],
176
- "Community_2" : [
177
- {
178
- "abstractive": {
179
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. "
180
- },
181
- "extractive": [
182
- {
183
- "speaker": "P1",
184
- "text": "Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ?"
185
- }
186
- ]
187
- },
188
- {
189
- "abstractive": {
190
- "text": "Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. "
191
  },
192
- "extractive": [
193
- {
194
- "speaker": "JB",
195
- "text": "D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme."
196
  },
197
- {
198
- "speaker": "JB",
199
- "text": "La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans."
200
- }
201
- ]
202
- },
203
- {
204
- "abstractive": {
205
- "text": "Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des côtisations chômage plus longtemps. "
 
206
  },
207
- "extractive": [
208
- {
209
- "speaker": "JB",
210
- "text": "La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs."
211
- }
212
- ]
213
- },
214
- {
215
- "abstractive": {
216
- "text": "Il préfère permettre aux français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuitées si ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. "
217
- },
218
- "extractive": [
219
- {
220
- "speaker": "JB",
221
- "text": "C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante."
222
  },
223
- {
224
- "speaker": "JB",
225
- "text": "Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités."
226
- }
227
- ]
228
- },
229
- {
230
- "abstractive": {
231
- "text": "Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. "
232
  },
233
- "extractive": [
234
- {
235
- "speaker": "GD",
236
- "text": "Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui."
237
- },
238
- {
239
- "speaker": "GD",
240
- "text": "Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote."
241
  },
242
- {
243
- "speaker": "GD",
244
- "text": "Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros."
245
- },
246
- {
247
- "speaker": "GD",
248
- "text": "Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote."
249
- }
250
- ]
251
- },
252
- {
253
- "abstractive": {
254
- "text": "Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. "
255
- },
256
- "extractive": [
257
- {
258
- "speaker": "GD",
259
- "text": "Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen."
260
- }
261
- ]
262
- },
263
- {
264
- "abstractive": {
265
- "text": "Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains français de partir plus tôt à taux plein. "
266
  },
267
- "extractive": [
268
- {
269
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  "Transcript": "P1 : Justement. Sur cette question des retraites, on a bien vu que se sont cristallisés les premiers jours, euh, de campagne, la question de l'âge de départ à la retraite. Je vous pose la question à tous les deux. Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. Euh, en vérité, euh, aujourd'hui vous arrivez, euh, à la retraite à soixante-deux ans et huit mois. La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. euh, le choix que nous faisons, c’est un choix qui est radicalement différent. Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. Le choix que nous faisons, un choix que nous assumons. C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. AB : Gérald Darmanin ? GD : Euh on peut être d'accord avec, euh, ce que dit monsieur Bardella sur le principe, mais moi je ne suis pas dans les grandes phrases, je suis dans les choses très concrètes. Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. Pour faire très très vite, et c'est très injuste, je suis venu avec la fin de retraite de ma maman, elle me le pardonnera, elle est un peu complice j'en suis désolé. Elle est femme de ménage, voilà, et, et, donc, euh, son âge de départ à la retraite, c'est soixante et un ans et deux mois. Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. Elle serait partie avec mille trois cents euros. Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. Et si elle veut gagner à peu près deux mille euros net par mois, sachant qu'elle est pas propriétaire de son logement et que elle aura des frais, évidemment. Après, c'est le métier de force que vous évoquez, les gens qui travaillent difficilement, et, c'est vrai, ce ne sont pas pareil que des cadres. Il faudrait qu'elle travaille jusqu'à soixante-dix ans et deux mois. On voit bien que ceux qui vous promettent la retraite à soixante ans, soixante-deux ans, sans faire aucune économie par ailleurs. JB : neuf milliards le coup de la réforme, pour vous dire, c’est chiffré. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. Partir à soixante ans, soixante-deux ans, c'est possible lorsque vous êtes propriétaire de votre maison, peut-être lorsque vous avez une retraite assez conséquente, et dont la décote vous permet, malgré tout, de vivre correctement. Mais, pour les gens du peuple pour les gens qui, qui bossent dans les métiers difficiles, on peut pas se permettre de partir avec une décote, alors, ce qui faut faire, c’est pas non plus raconter comme on dit dans le nord des sornettes, sur ce qu’on sait. Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. C'est-à-dire qu'avec le projet d'emmanuel macron, sans doute que les cadres travailleront un peu plus. Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. Il fallait aligner tout le monde sur un régime unique. C'est ce qu'a déclaré le président. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. Ne confondez pas. Je sais bien que vous ne confondez pas, c'est un argument politique évidemment, les régimes spéciaux, des régimes spécifiques. Les policiers, par exemple, partent à la retraite à cinquante-cinq ans. Il n'est aucunement en raison de pouvoir reporter l'âge de la retraite. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. J'espère que vous n'êtes pas pour garder le régime spécial de la RATP JB: C’est le seul qui se discute et qui a déjà évolué. On imagine pas qu' un militaire, ou un marin-pêcheur travaille jusqu'à soixante-cinq ans. Sauf à considérer votre vision libérale de la société et de l'économie, GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. Mais je mets ça de côté pour ne pas embêter ceux qui nous écoutent. Mais, pour revenir sur le cas de ma très chère mère, qui est femme de ménage et, comme des dizaines de milliers de femmes de ménage très certainement, elle doit partir avec une retraite à cent pour cent, pour vivre intensément sa retraite. Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. P2 : Vous n'avez pas la fiche sous les yeux, Jordan Bardella, mais je peux vous poser la même question. JB : Ma mère fait des tâches aussi très difficile. Elle a eu soixante ans il y a quelques jours et elle ne sait pas si elle va pouvoir partir à la retraite à la fin de l'année. Mais, enfin, passons. GD : mais c'est justement ça le problème. JB : Et ben, tout dépend à quel âge a commencé à travailler votre, euh, votre maman. GD : Très tôt JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Mais, monsieur, Bardella. Votre exemple, il est dans un monde rêvé. Je comprends votre discussion, mais ma mère, par exemple, elle a aidée sa mère qui tenait un bar, euh, elle a pas été déclarée à cent pour cent. Ma maman elle doit, alors qu'elle a travaillée à seize, dix-sept ans. C'était comme ça dans les familles ouvrières. Aujourd'hui. Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. Ce n'est pas possible. Donc, il y a quelque chose d'injuste aujourd'hui, et refuser de faire des réformes en disant la vérité aux français, que les cadres devront travailler plus longtemps, que les gens qui sont dans des bureaux, n'ont pas les mêmes métiers pénibles qu'avant, que le chauffeur de la ratp, ou le chauffeur de la sncf, n'est pas le même métier pénible qu'il y a trente ans. Dire la vérité aux français, ce n'est pas insulter les petites gens, c’est au contraire aider les gens du peuple. P1 : A soixante deux ans, vous vous dites que la mère de gérald darmanin, pourra partir à la retraite GD : Mais comment vous financez ça ? JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. Donc, c'est un choix qu'on assume. C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. Si vous aviez pris connaissance des projections du conseil d'orientation des retraites. Il nous le dit qu'à l'horizon deux mille trente, la part des dépenses des retraites dans le pib va globalement se stabiliser, et donc, on peut le compenser. Moi, je voudrais vous poser une question. Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : Soixante cinq ans avec quarante annuités ? GD : Vous rentrez plus tard sur le marché du travail. JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. Donc, il va falloir dire la vérité aux français. Ne faites pas des pirouettes pour vous en sortir. Vous avez cru jouer au maître et à l'élève avec mes votes au parlement européen, vous vous êtes emmêlez les pieds. GD: Une quarantaine. JB : Donc, vous revenez sur la réforme touraine, qui prévoit d'aller plus tard. Vous dites soixante cinq ans avec quarante annuités GD : Vous confondez deux types de réforme. JB: Vous arrivez dans ces élections sans savoir combien d'annuités pour la retraite. Donc vous arrivez, en fait, votre projet, c’est le saccage social et je vais aller plus loin, mais je vais finir et peut-être ça vous donnera des éléments pour répondre. L'autre jour, lorsque j'ai débattu avec le porte-parole du gouvernement, monsieur attal, qui avait l'air un peu plus au courant que vous sur la réforme. Il m'a dit que ça serait soixante-cinq en balançant comme ça quarante-trois annuités. Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. Là, maintenant, si vous me dites qu'il faut soixante-cinq ans et quarante annuités mais c'est n'importe quoi, P1 : Gérald Darmanin ? GD : vous savez, un sketch de kad merad, c’est jean-michel à peu près. La c’est Jordan à peu près. JB : Mais, puisque votre seule mesure concrète dans ce second tour, c'est la retraite à soixante-cinq ans, si vous ne savez pas la maîtriser c'est inquiétant. GD : Ne vous inquiétez pas Monsieur Bardella, et par ailleurs, ne soyez pas méprisant. J'ai eu la chance de gérer pendant trois ans le budget du pays, et m'occuper notamment des comptes sociaux. Peut-être que je ne fais pas un bon ministre des comptes publics, c'est tout à fait possible, mais permettez-moi quand même de vous dire que vous confondez plusieurs choses, vous qui confondez déjà des régimes spéciaux, et les régimes et catégories des policiers. Quand, vous rentrez plus tard dans la vie active. Il y a des gens, aujourd'hui, vous savez bien, à vingt-trois ans, vingt-quatre ans, vingt-cinq ans, vingt-six ans, parfois, vingt-huit ans, ils rentrent dans la vie professionnelle. Le but, c'est qu'à soixante-cinq ans, sans décote. C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? Si vous avez commencé plus tôt, le cas de votre infirmière, que vous avez évoqué qui arrive à vingt ans, vingt-et-un ans, parfois plus tôt d'ailleurs dans la vie professionnelle, qu'a dit le président de la république ? C'est pour ça que vous êtes parfaitement caricatural, et vous faites peur aux français, et en faisant ça, vous ne rendez pas un grand service, finalement, euh, aux idées que vous représentez, en caricaturant les positions. Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. C'est ce qu'on a fait pour tous les régimes de retraite. C'est ce qu'a fait à l'époque françois fillon, c'est ce qu'a fait à l'époque eric woerth, c'est ce qu'avait fait le gouvernement hollande avec la réforme touraine, et c'est ce qu'on fera, demain, également, pour les gens qui ont des métiers pénibles, qui ont des troubles de santé, comme vous l'avez vous-même évoqué, qui ont commencé très tôt, ils partiront aussi, plus tôt, et, qu'a dit le président de la république ? Nous allons en discuter avec, des partenaires sociaux, avec les représentants des forces politiques d'autres projets, c’est soixante-cinq ans, à partir de deux mille trente, quatre mois de plus de travail chaque année. Si il faut discuter, pour que ce soit soixante-quatre en deux mille trente, soixante-cinq en deux mille trente-cinq. JB : On verra GD : Bah, oui, parce qu'on discute. JB : Vous, allez arriver au pouvoir, vous allez discuter. C'est la démocratie, par, euh, par, par procuration. D’abord on va se faire élire, et puis, ensuite, on va faire un projet, on va discuter, on va appeler tout le monde, on va appeler berger, on va appeler martinez, et puis, on va faire un programme. GD : Les syndicats sont pas méprisables. JB : Ca démontre, c’est que vous vous présentez à la présidence de la république française simplement pour être réélu. Mais, il y a pas de projets derrière. Mon infirmière, qui a bac plus trois, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, elle va donc devoir travailler quarante-cinq annuités, pour avoir ses soixante-cinq ans de départ, à l'âge légal. Mon cadre, dans la finance, qui travaillent que chez mckinsey, ça vas vous faire plaisir, qui entre sur le marché du travail à vingt-trois ans. Eh bien, c'est, quarante-trois, annuités, au lieu de quarante-cinq, pour l'infirmière, suffisent pour le faire partir à soixante cinq ans. Donc, votre modèle, ne tient pas la route. Ça s'appelle, donc, de l’impréparation et du saccage social. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leurs mesures pour la retraite.Jordan Bardella explique que le système des retraites est un choix de société. Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de la retraite revient à payer des cotisations pour les chômeurs plus longtemps, car la moitié des gens arrivent à la retraite au chômage. Jordan Bardella explique vouloir baisser l'âge de la retraite pour les gens qui ont eu des carrières pénibles, et qui ont commencées tôt, pour pouvoir profiter de la retraite en bonne santé. Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse. Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui cotisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein. Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux. Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités. Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membres du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat. Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leurs carrières tard.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leurs mesures pour la retraite. Le présentateur demande à quel âge les Français pourront toucher leur retraite à taux plein. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société. Il explique que le gouvernement veut faire passer l'âge de la retraite à soixante cinq ans, bien que la moitié des gens qui arrivent à la retraite aujourd'hui sont au chômage. Il explique qu'augmenter l'âge de la retraite est donc payer plus longtemps des chômeurs. Jordan Bardella explique que son choix est de laisser les gens qui commencent à travailler avant vingt ans partir à la retraite à soixante ans, avec quarante annuités, et pour les plus vieux, à soixante deux ans, avec quarante deux annuités. Gérald Darmanin explique que Jordan Bardella propose de continuer ce qui est déjà en cours, et explique qu'il est difficile d'avoir une retraite décente sous ce système. Il explique que la proposition du front national fera partir les gens à la retraite avec une décote. Gérald Darmanin explique aussi qu'il souhaite augmenter les retraites minimums à mille cent euros par mois, et changer l'âge de départ à soixante cinq ans. Il explique aussi être pour la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella souhaite garder les régimes spéciaux. Jordan Bardella explique que la mesure de Gérald Darmanin fera travailler les infirmiers plus longtemps que les cadres. Jordan Bardella demande le nombre d'annuités pour la retraite à soixante cinq ans, ce à quoi Gérald Darmanin répond quarante annuités.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites. Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les Français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans. Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des Français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des cotisations chômage plus longtemps. Il préfère permettre aux Français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuités s'ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite. Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète. Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable. Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains Français de partir plus tôt à taux plein. Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella. De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par an. Il pose ensuite la question du nombre d'annuités requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuités réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des Français avec des travaux manuels.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Vous savez que plus de la moitié des dépenses publiques, c'est des dépenses sociales dont les retraites sont le principal budget. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. GD : Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers. JB : Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux. GD : C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. GD : les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux. GD : Avec la réforme du président de la république, il dit, effectivement à tout le monde qu'il faudra travailler un peu plus, et, notamment, pour payer des régimes de solidarité comme ceux qui touchent ma maman, où comme ceux des agriculteurs, qui n'ont pas milles deux cents euros minimum. JB : Eh bien, si elle a commencée à travailler entre dix-sept et vingt ans, elle partira à la retraite a soixante ans et quarante annuités. JB : Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. JB : Soixante-cinq ans avec combien d'annuités ? GD : Le fait est que, vous pouvez parler, technocratiquement, de quarante annuités, quarante-deux annuités, elle ne peut pas partir à la retraite à taux plein, à soixante-deux ans. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. JB : Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote. JB : Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités. GD : C'est le cas de ma maman, qui est entrée elle, beaucoup plus tôt, mais aujourd'hui, sans décote qu’ils puissent partir à taux plein avec quarante annuités de travail, monsieur bardella, d’accord ? GD : Nous avons dit que, pour les métiers pénibles comme pour des mesures de justice sociale, il y a des gens qui pourront partir plus tôt. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ? JB : D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme. JB : La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans. JB : La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs. JB : C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante. JB : Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités. GD : Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui. GD : Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote. GD : Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros. GD : Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote. GD : Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen. P2 : Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ? GD : Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois. JB : Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux. GD : Nous allons supprimer les régimes spéciaux. JB : Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans. JB : C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans. JB : Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ? GD : Quarante annuités JB : il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités. JB : Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leurs mesures pour la retraite."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Jordan Bardella explique que le système des retraites est un choix de société."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Jordan Bardella",
28
+ "text": "D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans."
33
+ }
34
+ ]
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'augmenter l'âge de la retraite revient à payer des cotisations pour les chômeurs plus longtemps, car la moitié des gens arrivent à la retraite au chômage."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jordan Bardella",
43
+ "text": "La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs."
44
+ }
45
+ ]
 
 
 
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Jordan Bardella explique vouloir baisser l'âge de la retraite pour les gens qui ont eu des carrières pénibles, et qui ont commencées tôt, pour pouvoir profiter de la retraite en bonne santé."
50
+ },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Jordan Bardella",
54
+ "text": "Je pense, que y a des millions de français qui, dans notre pays, font des métiers de force, font des métiers difficiles, font des métiers manuels, qui, euh, ont le droit d'arriver à la retraite, sans avoir le dos cassé, sans avoir les bras cassés, et de pouvoir profiter un tant soit peu de la vie de leurs proches de la société, euh, sans arriver usés par le travail, et, sans arriver fatigué du travail."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Jordan Bardella",
58
+ "text": "C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante."
59
+ }
60
+ ]
61
  },
62
+ {
63
+ "abstractive": {
64
+ "text": "Jordan Bardella souhaite un départ à la retraite à partir de soixante ans, allant jusqu'à soixante deux ans avec quarante deux annuités."
 
65
  },
66
+ "extractive": [
67
+ {
68
+ "speaker": "Jordan Bardella",
69
+ "text": "Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités."
70
+ }
71
+ ]
72
+ },
73
+ {
74
+ "abstractive": {
75
+ "text": "Gérald Darmanin explique que dans ce système, les gens ne pourront pas partir à cet âge car ils auraient des décotes et une retraite trop basse."
76
  },
77
+ "extractive": [
78
+ {
79
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
80
+ "text": "Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote."
81
+ },
82
+ {
83
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
84
+ "text": "Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
88
+ "text": "Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote."
89
+ }
90
+ ]
91
+ },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faut augmenter l'âge car il y a moins de personnes qui cotisent par rapport au nombre de cotisant, et propose un départ à la retraite à soixante cinq ans à taux plein."
95
  },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
99
+ "text": "Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen"
100
+ }
101
+ ]
102
+ },
103
+ {
104
+ "abstractive": {
105
+ "text": "Gérald Darmanin explique vouloir mettre en place des retraites anticipées pour les métiers pénibles, ce à quoi Jordan Bardella explique que son gouvernement est contre les régimes spéciaux."
106
  },
107
+ "extractive": [
108
+ {
109
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
110
+ "text": "Sans doute que nous serions, euh, dans une discussion autour des métiers pénibles, très certainement que les femmes de ménage, les maçons, les chauffeurs routiers."
111
+ },
112
+ {
113
+ "speaker": "Jordan Bardella",
114
+ "text": "Je croyais que vous étiez contre les régimes spéciaux."
115
+ },
116
+ {
117
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
118
+ "text": "C’est pas tout à fait pareil, monsieur Bardella de parler d'un maçon, que de parler, euh, d'un chauffeur de bus de la ratp, parce que le chauffeur de bus ratp à un régime de retraite spécial, alors que le chauffeur de bus qui fait le même métier d'une société privée, lui il part à la retraite, si j'ose dire, normale."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
122
+ "text": "Nous allons supprimer les régimes spéciaux."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
126
+ "text": "les militaires, les policiers, euh, les gendarmes, ils ont des catégories actives, ce ne sont pas des régimes spéciaux."
127
+ }
128
+ ]
129
  },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il faudra quarante annuités."
 
133
  },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "Jordan Bardella",
137
+ "text": "Si tant est, qu'elle a ses quarante annuités, là où votre modèle est profondément injuste, c’est que vous ne dites jamais le nombre d’annuités. soixante-cinq ans avec combien d'annuités ?"
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
141
+ "text": "Quarante annuités"
142
+ }
143
+ ]
144
  },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Jordan Bardella l'attaque en expliquant que ce n'est pas ce que les autres membres du gouvernement à dit, et qu'il n'est pas préparé au débat."
148
+ },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "Jordan Bardella",
152
+ "text": "il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités."
153
+ }
154
+ ]
155
  },
156
+ {
157
+ "abstractive": {
158
+ "text": "Finalement Jordan Bardella explique qu'avec le programme de Gérald Darmanin, des cadres travailleront moins longtemps que des infirmières qui ont commencées leurs carrières tard."
 
159
  },
160
+ "extractive": [
161
+ {
162
+ "speaker": "Jordan Bardella",
163
+ "text": "Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités."
164
+ },
165
+ {
166
+ "speaker": "Jordan Bardella",
167
+ "text": "Sauf qu'une infirmière qui entree sur le marché du travail à vingt-et-un ans avec un bac plus trois cadre bac plus cinq, elle va donc devoir travailler plus longtemps pour avoir ses soixante-cinq ans et ses quarante-trois annuités, sinon elle aura une décote."
168
+ },
169
+ {
170
+ "speaker": "Jordan Bardella",
171
+ "text": "Donc votre modèle, c'est un, le saccage social, et c’est de deux, faire travailler plus longtemps les infirmiers, les gens qui commencent très tôt et qui ont des métiers difficiles, plutôt que faire travailler des cadres qui ont bac plus cinq, qui ont donc besoin de moins d’annuités pour converger au soixante-cinq ans et aux quarante-trois annuités."
172
+ }
173
+ ]
174
+ }
175
+ ],
176
+ "Community_2": [
177
+ {
178
+ "abstractive": {
179
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la réforme des retraites."
180
  },
181
+ "extractive": [
182
+ {
183
+ "speaker": "P1",
184
+ "text": "Si votre candidat, votre candidate, sont élus, à quel âge est-ce qu'on pourra partir à la retraite à taux plein Jordan Bardella ?"
185
+ }
186
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
187
  },
188
+ {
189
+ "abstractive": {
190
+ "text": "Jordan Bardella débute en expliquant que la retraite est un choix de société, et qu'avec Emmanuel Macron, les Français devront partir à la retraite à soixante-cinq ans."
 
191
  },
192
+ "extractive": [
193
+ {
194
+ "speaker": "Jordan Bardella",
195
+ "text": "D'abord, la retraite c’est pas seulement de la comptabilité, la retraite c’est un choix de société, c’est la vision qu’on a du travail, de la dignité de l’homme."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "Jordan Bardella",
199
+ "text": "La réélection d'emmanuel macron, on le sait, gabriel attal l'a encore confirmé ce matin malgré le revirement du, du président de la république, du président candidat, euh, les français auront, donc, la retraite, à soixante-cinq ans."
200
+ }
201
+ ]
202
  },
203
+ {
204
+ "abstractive": {
205
+ "text": "Pour lui, augmenter l'âge de la retraite, alors que la moitié des Français arrivent à la retraite au chômage, revient à payer des cotisations chômage plus longtemps."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
206
  },
207
+ "extractive": [
208
+ {
209
+ "speaker": "Jordan Bardella",
210
+ "text": "La moitié des gens qui arrivent à la retraite sont au chômage, en vérité, allonger l'âge de départ à la retraite, si ce n'est faire travailler encore plus, euh, des gens qui, ont des métiers de plus en plus difficiles, ça veut donc dire payer plus longtemps, euh, des chômeurs."
211
+ }
212
+ ]
 
 
 
213
  },
214
+ {
215
+ "abstractive": {
216
+ "text": "Il préfère permettre aux Français qui ont eu un métier pénible de partir à 60 ans et quarante annuités s'ils ont commencé à travailler entre dix sept et vingt ans, avec une progressivité ensuite."
 
 
 
 
 
217
  },
218
+ "extractive": [
219
+ {
220
+ "speaker": "Jordan Bardella",
221
+ "text": "C'est un choix de dignité, qui est celui de permettre, euh, aux français qui commencent à travailler entre dix-sept et vingt ans de partir à la retraite avec un âge de départ légal à soixante ans et avec un nombre d'annuités de quarante."
222
+ },
223
+ {
224
+ "speaker": "Jordan Bardella",
225
+ "text": "Au delà, y aura une progressivité qui se mettre en place, et qui n'ira pas au-delà, euh, de soixante-deux ans et de quarante-deux annuités."
226
+ }
227
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
228
  },
229
+ {
230
+ "abstractive": {
231
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le modèle proposé par Jordan Bardella est celui qui est déjà en place, et que les gens doivent donc travailler plus longtemps ou partir avec des décotes pour avoir une retraite complète."
 
232
  },
233
+ "extractive": [
234
+ {
235
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
236
+ "text": "Ce qu'il dit en fait c'est ce qui se passe aujourd'hui."
237
+ },
238
+ {
239
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
240
+ "text": "Mais si elle partait à soixante un an et deux mois, si elle était partie à soixante et un ans et deux mois, elle serait partie avec une grosse décote."
241
+ },
242
+ {
243
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
244
+ "text": "Donc, euh, elle doit attendre ses soixante-six ans et deux mois, j'ai sa feuille ici, pour partir avec une retraite à peu près acceptable, qui est la moyenne des français, entre mille cinq cent mille sept cents euros."
245
+ },
246
+ {
247
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
248
+ "text": "Ce qu’ils vous promettent, qu'est ce qui se passe, il se passe que vous allez partir avec une décote."
249
+ }
250
+ ]
251
  },
252
+ {
253
+ "abstractive": {
254
+ "text": "Il explique qu'avec les baby boomers qui arrivent à la retraite, il y aura moins d'actifs par retraités, et qu'il faut donc augmenter l'âge de départ pour entretenir une retraite acceptable."
 
255
  },
256
+ "extractive": [
257
+ {
258
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
259
+ "text": "Comme il y a de moins en moins de personnes qui travaillent, parce que avec le baby boom, les gens sont partis à la retraite, et que les cotisants d'aujourd'hui hui payent pour les retraités d'aujourd'hui il faut que nous euh puissions équilibrer ce régime des retraites notamment pour payer les mesures de justice les mille cent euros minimum de retraite évoquée par emmanuel macron ou les mille euros par madame le pen."
260
+ }
261
+ ]
 
 
 
262
  },
263
+ {
264
+ "abstractive": {
265
+ "text": "Il justifie aussi que l'augmentation de l'âge de la retraite permettra à certains Français de partir plus tôt à taux plein."
 
266
  },
267
+ "extractive": [
268
+ {
269
+ "speaker": "P2",
270
+ "text": "Avec votre réforme, votre mère à vous elle partirait à la retraite à taux plein à quel âge ?"
271
+ },
272
+ {
273
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
274
+ "text": "Soixante cinq ans à taux plein, au lieu de soixante six ans et deux mois."
275
+ }
276
+ ]
277
  },
278
+ {
279
+ "abstractive": {
280
+ "text": "Sur les régimes spéciaux, Gérald Darmanin est pour leur suppression, à l'encontre de Jordan Bardella."
 
281
  },
282
+ "extractive": [
283
+ {
284
+ "speaker": "Jordan Bardella",
285
+ "text": "Vous avez changé d'avis sur les régimes spéciaux, le président a fait campagne sur sa réforme des retraites en disant qu’il aimerait supprimer tous les régimes spéciaux."
286
+ },
287
+ {
288
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
289
+ "text": "Nous allons supprimer les régimes spéciaux."
290
+ }
291
+ ]
292
+ },
293
+ {
294
+ "abstractive": {
295
+ "text": "De son côté, Jordan Bardella rappelle que l'espérance de vie en bonne santé stagne en France, et que la réforme ne coûtera que 9 milliards d'euros par an."
296
  },
297
+ "extractive": [
298
+ {
299
+ "speaker": "Jordan Bardella",
300
+ "text": "Parce que l'espérance de vie en bonne santé, et, notamment, chez les femmes, elle stagne dans notre pays depuis dix ans."
301
+ },
302
+ {
303
+ "speaker": "Jordan Bardella",
304
+ "text": "C’est une réforme qui coûte neuf milliards d’euros par ans."
305
+ }
306
+ ]
307
+ },
308
+ {
309
+ "abstractive": {
310
+ "text": "Il pose ensuite la question du nombre d'annuités requise pour partir à la retraite à Gérald Darmanin, qui répond 40, le nombre d'annuités réelle étant de 43, Jordan Bardella montre que dans certains cas, des cadres travailleront moins longtemps que des Français avec des travaux manuels."
311
  },
312
+ "extractive": [
313
+ {
314
+ "speaker": "Jordan Bardella",
315
+ "text": "Soixante-cinq ans, parce que vous ne le dites jamais, avec combien d'annuités ?"
316
+ },
317
+ {
318
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
319
+ "text": "Quarante annuités"
320
+ },
321
+ {
322
+ "speaker": "Jordan Bardella",
323
+ "text": "il va falloir vous mettre d'accord, puisque moi, j'ai débattu il y a une semaine avec le porte-parole du gouvernement, qui m'a parlé de quarante-trois annuités."
324
+ },
325
+ {
326
+ "speaker": "Jordan Bardella",
327
+ "text": "Soixante-cinq ans avec quarante-trois annuités, ça veut donc dire que euh un cadre qui rentre sur le marché du travail avec un bac plus trois à vingt-trois ans va donc pouvoir partir à soixante-cinq ans, avec ses quarante-trois annuités."
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3
  "Transcript": "GD : Par contre ce qui est très intéressant, c'est que l'infirmière de vingt et un ans qui paye sans doute pas d'impôts, ou peu, elle, elle va avoir une grande injustice. C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. Monsieur Mbappé, et le cadre de McKinsey qui gagne quarante mille par mois car il travaille à la société générale, plus d’impôt sur le revenu. JB : Exactement GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. Mais on souhaite les garder et on leur fait confiance. GD : Les héritiers, c'est pas moi je pense. JB : Vous arrivez pas à dissimuler votre mépris. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : Avec vous, la solidarité entre les riches et les plus pauvres sera remplacée par, euh, une mesure démagogique qui a moins de trente ans fait qu'on ne paiera plus d’impôts. JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pour que ceux qui nous regardent comprennent ce dont vous êtes tous les deux en train de parler, précisez la mesure dont vous êtes entrain de parler. Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. Donc nous, la jeunesse française c'est une mesure très forte, deux milliards d'euros. C'est encore une fois chiffré dans le projet, j’ai le chiffrage avec moi qui va permettre aux jeunes de dire, si vous restez en france, on vous fait confiance, et on va faire mieux. On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. Nous, le ferons, et nous assumons ce choix budgétaires, ne vous en déplaise, monsieur darmanin. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. Vous voyez parce que, pour payer l'impôt sur les sociétés, on est pas une petite pme, un artisan ou une start-up qui commence. L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. Votre mesure elle est rigolote, mais elle n’existe pas dans le monde réel. JB : Ca fera plaisir aux entrepreneurs qui nous écoutent. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. Moi j'ai aucun problème, avec le fait que les gens payent des impôts. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. GD : C’est vous qui avez exonéré les traders d'impôts. Donc, faites JB : S’ils sont traders ils paieront l'impôt sur la fortune financière. Je pense que vous n'avez pas lu notre projet avant de venir. GD : Vous savez, à vingt-huit ans, à vingt-neuf ans, un trader qui travaille à la société générale avec le front national, Il ne payera plus d'impôts. à trente et un ans, l'infirmière libérale, le brancardier de l'hôpital, lui, payera des impôts. Voilà, c'est, c'est ça, le projet du front national.  JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? Quand vous baissez les apl pour les jeunes, ça vous dérange pas, quand vous augmentez les taxes sur les carburants pour les familles française qui bossent, ça ne vous dérange pas le ciblage. Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. GD: Monsieur Bardella, on parlera des mesures qu'on a prise avec le président macron sans aucun problème, mais d'abord, je parle des vôtres. On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : A partir de combien ? Ca veut rien dire. JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. Répondez à ma question simple. A trente et un an à trente, l'infirmière, ou policier municipal, vous paiera l'impôt sur le revenu. À vingt-huit ans JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la mesure de suppression des impôts pour les moins de trente ans de Jordan Bardella. Gérald Darmanin explique que c'est une mesure injuste, qui avantage les plus riche. Jordan Bardella explique que le rassemblement national souhaite aider les jeunes, et les motiver à rester en france. Jordan Bardella explique que les plus aisés paieront toujours l'impôt sur la fortune financière. Jordan Bardella explique qu'il veut que les jeunes qui créent leurs entreprises soient exonérés d'impôts sur les sociétés pendant cinq ans. Gérald Darmanin explique qu'il est rare que des nouvelles sociétés doivent payer l'impôt sur les sociétés, et qu'un jeune entrepreneur qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella explique que l'injustice des impôts vient du gouvernement de Gérald Darmanin, avec la suppression de l'isf et de la flat tax, tout en augmentant les taxes sur les carburants. Jordan Bardella explique aussi que les plus riches paieront des impôts sur les actifs immobiliers et financiers. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riche au lieu de cibler les français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en france, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat tax. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'éxonération d'impôts sur le revenus des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en france. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elle devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappellant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés. ",
7
  "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
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  "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers ",
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  "Community_1": [
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3
  "Transcript": "GD : Par contre ce qui est très intéressant, c'est que l'infirmière de vingt et un ans qui paye sans doute pas d'impôts, ou peu, elle, elle va avoir une grande injustice. C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. Monsieur Mbappé, et le cadre de McKinsey qui gagne quarante mille par mois car il travaille à la société générale, plus d’impôt sur le revenu. JB : Exactement GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. Mais on souhaite les garder et on leur fait confiance. GD : Les héritiers, c'est pas moi je pense. JB : Vous arrivez pas à dissimuler votre mépris. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : Avec vous, la solidarité entre les riches et les plus pauvres sera remplacée par, euh, une mesure démagogique qui a moins de trente ans fait qu'on ne paiera plus d’impôts. JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pour que ceux qui nous regardent comprennent ce dont vous êtes tous les deux en train de parler, précisez la mesure dont vous êtes entrain de parler. Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. Donc nous, la jeunesse française c'est une mesure très forte, deux milliards d'euros. C'est encore une fois chiffré dans le projet, j’ai le chiffrage avec moi qui va permettre aux jeunes de dire, si vous restez en france, on vous fait confiance, et on va faire mieux. On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. Nous, le ferons, et nous assumons ce choix budgétaires, ne vous en déplaise, monsieur darmanin. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. Vous voyez parce que, pour payer l'impôt sur les sociétés, on est pas une petite pme, un artisan ou une start-up qui commence. L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. Votre mesure elle est rigolote, mais elle n’existe pas dans le monde réel. JB : Ca fera plaisir aux entrepreneurs qui nous écoutent. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. Moi j'ai aucun problème, avec le fait que les gens payent des impôts. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. GD : C’est vous qui avez exonéré les traders d'impôts. Donc, faites JB : S’ils sont traders ils paieront l'impôt sur la fortune financière. Je pense que vous n'avez pas lu notre projet avant de venir. GD : Vous savez, à vingt-huit ans, à vingt-neuf ans, un trader qui travaille à la société générale avec le front national, Il ne payera plus d'impôts. à trente et un ans, l'infirmière libérale, le brancardier de l'hôpital, lui, payera des impôts. Voilà, c'est, c'est ça, le projet du front national.  JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? Quand vous baissez les apl pour les jeunes, ça vous dérange pas, quand vous augmentez les taxes sur les carburants pour les familles française qui bossent, ça ne vous dérange pas le ciblage. Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. GD: Monsieur Bardella, on parlera des mesures qu'on a prise avec le président macron sans aucun problème, mais d'abord, je parle des vôtres. On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière GD : A partir de combien ? Ca veut rien dire. JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. Répondez à ma question simple. A trente et un an à trente, l'infirmière, ou policier municipal, vous paiera l'impôt sur le revenu. À vingt-huit ans JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la mesure de suppression des impôts pour les moins de trente ans de Jordan Bardella. Gérald Darmanin explique que c'est une mesure injuste, qui avantage les plus riche. Jordan Bardella explique que le rassemblement national souhaite aider les jeunes, et les motiver à rester en France. Jordan Bardella explique que les plus aisés paieront toujours l'impôt sur la fortune financière. Jordan Bardella explique qu'il veut que les jeunes qui créent leurs entreprises soient exonérés d'impôts sur les sociétés pendant cinq ans. Gérald Darmanin explique qu'il est rare que des nouvelles sociétés doivent payer l'impôt sur les sociétés, et qu'un jeune entrepreneur qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella explique que l'injustice des impôts vient du gouvernement de Gérald Darmanin, avec la suppression de l'isf et de la flat taxe, tout en augmentant les taxes sur les carburants. Jordan Bardella explique aussi que les plus riches paieront des impôts sur les actifs immobiliers et financiers.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'exonération d'impôts sur le revenu des moins de trente ans. Selon Gérald Darmanin, cette proposition est injuste, car elle avantage les jeunes les plus riches au lieu de cibler les Français qui ont besoin d'aide. Jordan Bardella explique que ce choix est fait pour convaincre les jeunes de rester en France, et que les plus riches paieront toujours l'impôt sur la fortune financière et sur les actifs financiers et immobiliers. Il explique aussi que les jeunes qui créent des entreprises n'auront pas besoin de payer l'impôt sur les sociétés. Gérald Darmanin trouve qu'un jeune qui a une entreprise qui doit payer l'impôt sur les sociétés devrait le faire. Jordan Bardella répond que c'est le gouvernement de Gérald Darmanin qui a supprimé l'isf et qui a mis en place la flat taxe.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la proposition du rassemblement national sur l'exonération d'impôts sur le revenu des moins de trente ans. Pour Gérald Darmanin, cette mesure est une mesure d'injustice sociale, des trader et footballer très riche seront exonérés d'impôts, alors que français plus précaires plus vieux devront en payer. Jordan Bardella explique que c'est une position assumée, afin de convaincre les élites françaises de rester en France. Il rappelle que les jeunes les plus riches devront toujours payer l'ISF, qui a été supprimée par Gérald Darmanin. Jordan Bardella propose aussi de supprimer l'impôt sur les sociétés pendant cinq ans pour tous les jeunes de moins de trente ans qui montent leur entreprise en France. Cette mesure est symbolique pour Gérald Darmanin, très peu de jeunes ont une entreprise assez lucrative à leur création pour devoir payer l'impôt sur les sociétés, et si tant est qu'elles devraient le payer, il serait normal de le faire. Jordan Bardella critique Gérald Darmanin sur la justice sociale, rappelant la baisse des APL et les queues devant les banques alimentaires pendant le covid. Il soutient les classes populaires, et rappelle que les actifs immobiliers seront toujours taxés.\n",
7
  "Extractive_1": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. GD : Voilà ce que c'est, le front national, c’est l’injustice sociale. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. JB : C’est un formidable message de confiance dans la jeunesse française. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB: Le ciblage en matière de fiscalité quand vous supprimez l'isf pour les ultras riches, la flat tax, quand vous faites gagner trois pour cent de pouvoir d'achat au pourcent de français les plus riches, ça vous dérange moins le ciblage dans ce sens ? GD : On est bien d'accord qu'une infirmière, ou un policier municipal, ou un policier tout court de trente et un ans, qui paie l'impôt sur le revenu, il continuera à payer avec vous, mais le trader de la société générale, de vingt-huit ans, lui, paiera pas d'impôt sur le revenu. JB : Il ne paiera pas d'impôt sur le revenu, mais il paiera l'impôt sur la fortune financière JB : Et sur ses actifs immobiliers GD : Non, mais le type qui gagne vingt mille, trente mille euros, je les vois tous les jours dans les journaux, ils ne sont pas propriétaires seulement d'actifs immobiliers. JB : On taxe les actifs financiers plutôt que le patrimoine, mais ça déplait peut-être à vos amis de McKinsey. ",
8
  "Extractive_2": "GD : C’est que le problème du front national, parce que le cadre financier qui travaille chez mckinsey, peut-être, qui aura moins de trente ans, lui paiera pas d'impôt sur le revenu, parce que le problème de Madame le pen c’est qu’à moins de trente ans on paie pas d’impôt. JB : Oui, c’est tout pour les jeunes, pour la jeunesse, et va exonérer d'impôt sur le revenu les jeunes de moins de trente ans pour garder les élites, même si généralement ils votent plus pour vous. GD : Mais il y a vraiment une injustice sociale très forte à penser que le cadre bancaire de vingt-huit ans, le jeune trader de vingt-huit ans, le footballeur de vingt-huit ans, qui gagne beaucoup d'argent, et tant mieux pour lui, avec vous il paiera plus d’impôts. JB : Il paiera l'impôt sur la fortune financière JB: C’est vous qui avez supprimé l’ISF, c'est vous qui avez fait la flat taxe P1 : Pas d'impôts, zéro impôt sur le revenu, pour tous les moins de trente ans ? JB : Oui, parceque, vous voyez, on veut pas qu'il y ait cent soixante mille jeunes, c'est un chiffre qui a été donné par les échos, soient contraints de partir à l'étranger chaque années parce qu'il ne trouvent pas en france le cadre pour vivre. JB : On va exonérer d'impôt sur les sociétés pendant cinq ans tous jeune de moins de trente ans qui monte son entreprise en france. GD : Non mais monsieur Bardella, d'abord, vous m’accorderez que des jeunes de moins trente ans qui créent une entreprise, qui, tout de suite, payent l'impôt sur les sociétés, je pense, euh, qu'il y en a moins que les habitants d'une commune de cent habitants. GD : L'impôt sur les société ça se paie quand vous commencez à avoir un chiffre d’affaires important. GD : Un entrepreneur de moins de trente ans qui a créé une entreprise qui paie l'impôt sur les sociétés parce qu'il gagne beaucoup d'argent, moi, je trouve ça normal qu’il paye l'impôt sur les sociétés. JB : C’est vrai que c’est mieux de baisser les apl et de faire que les jeunes font la queue devant les banques alimentaires pendant le covid. JB : Donc nous faisons des choix fiscaux pour les classes populaires et les jeunes de france. JB : Et sur ses actifs immobiliers ",
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  "Community_1": [
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  "Transcript": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Les pâtes, le café, l’huile, les prix sont en train d’exploser. Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : Alors. D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. C’est douze pour cent aux pays-bas, dix pour cent en espagne, neuf pour cent en pologne, huit pour cent en hongrie pour prendre des pays, euh, qui font tout l'arc européen. Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. Bref, il y a déjà des mesures qui permettent de conditionner l'inflation. Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. Pour le président de la république c'est une mesure qui coûte cinq milliards à partir du premier juillet, dix milliards en année pleine. On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Mais est-ce que vous pouvez nous dire si, puisque les prix continuent à augmenter et que l'inquiétude continue à être très présente pour tous ceux qui aujourd'hui vont avoir besoin de tous ces produits de première nécessité alimentaire ? Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. D'où la question de l'indépendance énergétique et la question de la dépendance vis-à-vis de la russie. Vous savez, les tomates par exemple, aujourd'hui surtout, sont achetées en ce moment. C'est pas très bon signe, parce que ce n'est pas le temps des tomates, mais y a plein de gens qui achètent que des tomates en ce moment. Si ça a augmenté de trente à quarante pour cent le prix de la tomate, c'est parce que le gaz, qui permet de faire chauffer des serres, a augmenté de quarante à cinquante pour cent. P2 : Pour le constat oui, je crois que maintenant les français ont bien compris pourquoi les prix augmentent. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. On est passé de dix-neuf à cinq cinq, et les prix ont baissés de deux pour cent. Donc, on pense que c'était pas une bonne proposition. Objectivement, y a pas d'idéologie à avoir sur la tva en tant que telle pour aider les français, sachant qu'on dépense des dizaines de milliards d'euros pour justement limiter le coût de la vie, euh, en ce moment. C'est juste que nous pensons que c'était pas une bonne proposition. Ça ne se répercutera pas dans les prix. Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. AB : Jordan Bardella ? JB : Je crois qu'on n'aura pas de points d'accord sur ce sujet-là. Euh, le, le reste à vivre, et je dirais même le reste à survivre, c'est devenu l'angoisse pour des millions de français. Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. Et puis il y a des français qui sont contraints de restreindre leurs déplacements parce que, euh, se déplacer, c'est trop cher, parce que faire le plein, euh, intégralement, de sa voiture, c'est beaucoup trop cher, et que les français, aujourd'hui, ils n'y arrivent plus. Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. Elle a été plus que jamais la candidate du pouvoir d'achat, parce qu'elle a saisi cette préoccupation et cette inquiétude de deux millions de français, qui est celle de la fin du mois très tôt. Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. C'est un coup de douze milliards d'euros, qui est un coup important, euh, je le reconnais, mais qui est encore chiffré et compensé. GD : Par an JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. En fait, il y a une injustice parce que, euh, vous cassez la jambe des français, et vous leur offrez une bequille. C'est-à-dire que vous leur mettez soixante pour cent de taxes sur les carburants, qui ont été mises en place par emmanuel macron dès son élection, et qui continuera. La saignée fiscale s'accélérera si Emmanuel macron devait être réélu dans quelques jours, en plus du saccage social. C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. Euh, pour vous répondre, vous avez évoqué ce sujet il y a quelques instants. Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. Vous allez me dire, ça peut durer dans le temps. C'est vrai, mais les pâtes, le riz, les produits hygiéniques pour les femmes. Et bien, euh, je pense que ça n'a pas de prix et je pense que, là encore, ce n'est pas un luxe, mais un bien de première nécessité. P2 : Vous avez dit hier gérald darmanin, vous étiez à monceau les mines, en meeting et, vous avez dit cette phrase : Avec marine le pen, les riches vont peut-être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. GD : Oui, parce que c'est une vieux proverbe français. Quand les gros maigrissent, les maigres meurent. Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. Qu'est-ce qui va se passer ? D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. On a toujours pas compris comment il allait les payer, c’est un monde magique. JB : Comment vous les avez trouvé ? GD : Bah, on pourra faire le détail ensuite. En plus, je peux regarder votre programme, et on verra des tableaux très intéressants. Il y a des économies étonnantes. On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. JB : Pas du tout GD : C’est dans le programme. JB : On aura l’occasion d’en parler GD : D'abord, ces rases gratis. Avec marine le pen, il faudra bien payer ça. Tout le monde sait qu'on vit sous contrainte. Un père ou une mère de famille, un chef d'entreprise, n'importe qui, voit bien qu'on vit dans un monde où l'argent, malheureusement, peut-être, ne tombe pas du ciel. Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. Il n'y a plus de discours sur le travail au front national. Il n’y a plus qu'un discours malheureusement, celui de la facilité à les écouter. Alors, y a beaucoup de miel aujourd'hui à la veille des élections, mais je dis aux français, attendez le sel, parce que viendra le moment ou il faudra bien payer tout ça. Les français le savent bien, même ceux qui sont en colère, qu'il faudra bien payer. Et Ben, c'est toujours les petits qui trinquent quand il faut payer. AB : Jordan Bardella. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. Je pense que les français en ont ras-le-bol des leçons de gens qui toujours, avec une arrogance, toujours sûrs d'eux-mêmes, se présentent comme des experts en économie, comme des mozart de la finance, et qui se présentent parce que, vous voyez, les mesures qu'on propose sont des mesures extrêmement concrètes. Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. Et il a baissé parce que vous prenez des mesures toujours plus brutales à leur égard. Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. Je pense que vous êtes complètement déconnecté de ce que vivent des millions de français aujourd'hui, qui se demandent comment finir le mois. Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. Croyez-moi, il y a beaucoup d'économies à faire dans les mauvaises dépenses de l'État. Il n'en reste pas moins que nous avons beaucoup de mesures. Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. Donc, il y a une urgence, ce n'est pas le reste à vivre, c'est le reste à survivre, et moi, je ne me résous pas à cette société à l'euro près, qui est le bilan d'emmanuel macron, et à cette société où des millions de français sont obligés de passer leur soirée sur internet, pour chercher des coupons de réduction pour pouvoir faire le plein de leurs caddie. P1 : Sur cette phrase : Avec Marine le pen, les riches vont peut être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. JB : Que voulez vous que je vous dise ",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent des mesures pour endiguer l'inflation et la dette. Gérald Darmanin explique que la france est le pays dans lequel l'inflation est la plus basse grâce aux mesures de son gouvernement comme le blocage du prix du gaz, le blocage de l'augmentation des prix de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin explique vouloir réévaluer les retraites. Gérald Darmanin explique que pour aider les salariés, ils augmenteront la prime macron, et mettront en place le dividende salarié qui forcera les patron à verser des intéressement aux salariés des entreprises qui versent des dividendes. Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation. Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs. Jordan Bardella explique qu'il y a trop de français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécéssités dont la tva sera supprimée. Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. Jordan Bardella explique que le gouvernement de gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achats des plus riches. Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'union européenne. ",
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- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en france est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prise pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividences. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'il vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de proposition pérènnes. Gérald Darmanin explique que le programme de marine le pen n'est pas financé, et que les français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent. ",
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- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ",
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  "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent des mesures pour endiguer l'inflation et la dette. "
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation."
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "P1",
21
- "text": "Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril."
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Gérald Darmanin explique que la france est le pays dans lequel l'inflation est la plus basse grâce aux mesures de son gouvernement comme le blocage du prix du gaz, le blocage de l'augmentation des prix de l'électricité et la remise à la pompe."
 
28
  },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "GD",
32
- "text": "D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double."
33
- },
34
- {
35
- "speaker": "GD",
36
- "text": "Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ?"
37
  },
38
- {
39
- "speaker": "GD",
40
- "text": "Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes."
41
- }
42
- ]
43
- },
44
- {
45
- "abstractive": {
46
- "text": "Gérald Darmanin explique vouloir réévaluer les retraites. "
 
 
 
 
 
47
  },
48
- "extractive": [
49
- {
50
- "speaker": "GD",
51
- "text": "Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet."
52
- }
53
- ]
54
- },
55
- {
56
- "abstractive": {
57
- "text": "Gérald Darmanin explique que pour aider les salariés, ils augmenteront la prime macron, et mettront en place le dividende salarié qui forcera les patron à verser des intéressement aux salariés des entreprises qui versent des dividendes. "
58
- },
59
- "extractive": [
60
- {
61
- "speaker": "GD",
62
- "text": "Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes."
63
  },
64
- {
65
- "speaker": "GD",
66
- "text": "Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation. "
73
- },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "GD",
77
- "text": "Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs. "
84
  },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "P2",
88
- "text": "Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ?"
89
  },
90
- {
91
- "speaker": "GD",
92
- "text": "Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix."
93
- }
94
- ]
95
- },
96
- {
97
- "abstractive": {
98
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a trop de français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. "
 
99
  },
100
- "extractive": [
101
- {
102
- "speaker": "JB",
103
- "text": "Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage."
104
  },
105
- {
106
- "speaker": "JB",
107
- "text": "Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat."
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécéssités dont la tva sera baissée. "
114
  },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "JB",
118
- "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité."
119
- },
120
- {
121
- "speaker": "JB",
122
- "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent."
123
- },
124
- {
125
- "speaker": "JB",
126
- "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre."
127
- },
128
- {
129
- "speaker": "JB",
130
- "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation."
131
  },
132
- {
133
- "speaker": "JB",
134
- "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits."
135
- }
136
- ]
137
- },
138
- {
139
- "abstractive": {
140
- "text": "Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. "
 
141
  },
142
- "extractive": [
143
- {
144
- "speaker": "JB",
145
- "text": "C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance."
146
- }
147
- ]
148
- },
149
- {
150
- "abstractive": {
151
- "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. "
152
- },
153
- "extractive": [
154
- {
155
- "speaker": "GD",
156
- "text": "Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française."
157
- },
158
- {
159
- "speaker": "GD",
160
- "text": "D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses."
161
- },
162
- {
163
- "speaker": "GD",
164
- "text": "Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ?"
165
- },
166
- {
167
- "speaker": "GD",
168
- "text": "Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe."
169
  },
170
- {
171
- "speaker": "GD",
172
- "text": "C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites."
173
- },
174
- {
175
- "speaker": "GD",
176
- "text": "Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans."
177
- }
178
- ]
179
- },
180
- {
181
- "abstractive": {
182
- "text": "Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. "
183
- },
184
- "extractive": [
185
- {
186
- "speaker": "GD",
187
- "text": "Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux."
188
- }
189
- ]
190
- },
191
- {
192
- "abstractive": {
193
- "text": "Jordan Bardella explique que le gouvernement de gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achats des plus riches. "
194
  },
195
- "extractive": [
196
- {
197
- "speaker": "JB",
198
- "text": "Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité."
199
- },
200
- {
201
- "speaker": "JB",
202
- "text": "Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an."
203
  },
204
- {
205
- "speaker": "JB",
206
- "text": "Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant."
207
- }
208
- ]
209
- },
210
- {
211
- "abstractive": {
212
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'union européenne."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
213
  },
214
- "extractive": [
215
- {
216
- "speaker": "JB",
217
- "text": "Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant."
218
- }
219
- ]
220
- }
221
- ],
222
- "Community_2" : [
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald darmanin discutent de leurs mesures pour cilbattre l'inflation et la dette. "
226
  },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "P1",
230
- "text": "Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril."
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "Gérald Darmanin commence en défendant son bilan; l'inflation en france est plus basse que chez tous les pays voisins. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
237
  },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "GD",
241
- "text": "D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double."
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. "
248
  },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "GD",
252
- "text": "Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes."
253
- }
254
- ]
255
- },
256
- {
257
- "abstractive": {
258
- "text": "Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraites de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. "
 
 
 
 
 
 
 
 
259
  },
260
- "extractive": [
261
- {
262
- "speaker": "GD",
263
- "text": "Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet."
264
  },
265
- {
266
- "speaker": "GD",
267
- "text": "On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
268
  },
269
- {
270
- "speaker": "GD",
271
- "text": "Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes."
 
 
 
 
 
 
 
272
  },
273
- {
274
- "speaker": "GD",
275
- "text": "Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. "
282
  },
283
- "extractive": [
284
- {
285
- "speaker": "GD",
286
- "text": "Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
292
- "text": "Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. "
293
  },
294
- "extractive": [
295
- {
296
- "speaker": "GD",
297
- "text": "Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix."
298
- }
299
- ]
300
- },
301
- {
302
- "abstractive": {
303
- "text": "De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
304
  },
305
- "extractive": [
306
- {
307
- "speaker": "JB",
308
- "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité."
309
  },
310
- {
311
- "speaker": "JB",
312
- "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent."
313
- }
314
- ]
315
- },
316
- {
317
- "abstractive": {
318
- "text": "Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. "
319
  },
320
- "extractive": [
321
- {
322
- "speaker": "JB",
323
- "text": "Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril."
324
  },
325
- {
326
- "speaker": "JB",
327
- "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre."
 
 
 
 
 
 
 
328
  },
329
- {
330
- "speaker": "JB",
331
- "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
332
  },
333
- {
334
- "speaker": "JB",
335
- "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits."
336
- }
337
- ]
338
- },
339
- {
340
- "abstractive": {
341
- "text": "Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
342
  },
343
- "extractive": [
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  "Transcript": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Les pâtes, le café, l’huile, les prix sont en train d’exploser. Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : Alors. D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. C’est douze pour cent aux pays-bas, dix pour cent en espagne, neuf pour cent en pologne, huit pour cent en hongrie pour prendre des pays, euh, qui font tout l'arc européen. Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. Bref, il y a déjà des mesures qui permettent de conditionner l'inflation. Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. Pour le président de la république c'est une mesure qui coûte cinq milliards à partir du premier juillet, dix milliards en année pleine. On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Mais est-ce que vous pouvez nous dire si, puisque les prix continuent à augmenter et que l'inquiétude continue à être très présente pour tous ceux qui aujourd'hui vont avoir besoin de tous ces produits de première nécessité alimentaire ? Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. D'où la question de l'indépendance énergétique et la question de la dépendance vis-à-vis de la russie. Vous savez, les tomates par exemple, aujourd'hui surtout, sont achetées en ce moment. C'est pas très bon signe, parce que ce n'est pas le temps des tomates, mais y a plein de gens qui achètent que des tomates en ce moment. Si ça a augmenté de trente à quarante pour cent le prix de la tomate, c'est parce que le gaz, qui permet de faire chauffer des serres, a augmenté de quarante à cinquante pour cent. P2 : Pour le constat oui, je crois que maintenant les français ont bien compris pourquoi les prix augmentent. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. On est passé de dix-neuf à cinq cinq, et les prix ont baissés de deux pour cent. Donc, on pense que c'était pas une bonne proposition. Objectivement, y a pas d'idéologie à avoir sur la tva en tant que telle pour aider les français, sachant qu'on dépense des dizaines de milliards d'euros pour justement limiter le coût de la vie, euh, en ce moment. C'est juste que nous pensons que c'était pas une bonne proposition. Ça ne se répercutera pas dans les prix. Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. AB : Jordan Bardella ? JB : Je crois qu'on n'aura pas de points d'accord sur ce sujet-là. Euh, le, le reste à vivre, et je dirais même le reste à survivre, c'est devenu l'angoisse pour des millions de français. Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. Et puis il y a des français qui sont contraints de restreindre leurs déplacements parce que, euh, se déplacer, c'est trop cher, parce que faire le plein, euh, intégralement, de sa voiture, c'est beaucoup trop cher, et que les français, aujourd'hui, ils n'y arrivent plus. Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. Elle a été plus que jamais la candidate du pouvoir d'achat, parce qu'elle a saisi cette préoccupation et cette inquiétude de deux millions de français, qui est celle de la fin du mois très tôt. Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. C'est un coup de douze milliards d'euros, qui est un coup important, euh, je le reconnais, mais qui est encore chiffré et compensé. GD : Par an JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. En fait, il y a une injustice parce que, euh, vous cassez la jambe des français, et vous leur offrez une bequille. C'est-à-dire que vous leur mettez soixante pour cent de taxes sur les carburants, qui ont été mises en place par emmanuel macron dès son élection, et qui continuera. La saignée fiscale s'accélérera si Emmanuel macron devait être réélu dans quelques jours, en plus du saccage social. C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. Euh, pour vous répondre, vous avez évoqué ce sujet il y a quelques instants. Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. Vous allez me dire, ça peut durer dans le temps. C'est vrai, mais les pâtes, le riz, les produits hygiéniques pour les femmes. Et bien, euh, je pense que ça n'a pas de prix et je pense que, là encore, ce n'est pas un luxe, mais un bien de première nécessité. P2 : Vous avez dit hier gérald darmanin, vous étiez à monceau les mines, en meeting et, vous avez dit cette phrase : Avec marine le pen, les riches vont peut-être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. GD : Oui, parce que c'est une vieux proverbe français. Quand les gros maigrissent, les maigres meurent. Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. Qu'est-ce qui va se passer ? D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. On a toujours pas compris comment il allait les payer, c’est un monde magique. JB : Comment vous les avez trouvé ? GD : Bah, on pourra faire le détail ensuite. En plus, je peux regarder votre programme, et on verra des tableaux très intéressants. Il y a des économies étonnantes. On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. JB : Pas du tout GD : C’est dans le programme. JB : On aura l’occasion d’en parler GD : D'abord, ces rases gratis. Avec marine le pen, il faudra bien payer ça. Tout le monde sait qu'on vit sous contrainte. Un père ou une mère de famille, un chef d'entreprise, n'importe qui, voit bien qu'on vit dans un monde où l'argent, malheureusement, peut-être, ne tombe pas du ciel. Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. Il n'y a plus de discours sur le travail au front national. Il n’y a plus qu'un discours malheureusement, celui de la facilité à les écouter. Alors, y a beaucoup de miel aujourd'hui à la veille des élections, mais je dis aux français, attendez le sel, parce que viendra le moment ou il faudra bien payer tout ça. Les français le savent bien, même ceux qui sont en colère, qu'il faudra bien payer. Et Ben, c'est toujours les petits qui trinquent quand il faut payer. AB : Jordan Bardella. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. Je pense que les français en ont ras-le-bol des leçons de gens qui toujours, avec une arrogance, toujours sûrs d'eux-mêmes, se présentent comme des experts en économie, comme des mozart de la finance, et qui se présentent parce que, vous voyez, les mesures qu'on propose sont des mesures extrêmement concrètes. Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. Et il a baissé parce que vous prenez des mesures toujours plus brutales à leur égard. Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. Je pense que vous êtes complètement déconnecté de ce que vivent des millions de français aujourd'hui, qui se demandent comment finir le mois. Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. Croyez-moi, il y a beaucoup d'économies à faire dans les mauvaises dépenses de l'État. Il n'en reste pas moins que nous avons beaucoup de mesures. Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. Donc, il y a une urgence, ce n'est pas le reste à vivre, c'est le reste à survivre, et moi, je ne me résous pas à cette société à l'euro près, qui est le bilan d'emmanuel macron, et à cette société où des millions de français sont obligés de passer leur soirée sur internet, pour chercher des coupons de réduction pour pouvoir faire le plein de leurs caddie. P1 : Sur cette phrase : Avec Marine le pen, les riches vont peut être maigrir, mais les pauvres vont peut-être mourir. JB : Que voulez vous que je vous dise ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des mesures pour endiguer l'inflation et la dette. Gérald Darmanin explique que la France est le pays dans lequel l'inflation est la plus basse grâce aux mesures de son gouvernement comme le blocage du prix du gaz, le blocage de l'augmentation des prix de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin explique vouloir réévaluer les retraites. Gérald Darmanin explique que pour aider les salariés, ils augmenteront la prime macron, et mettront en place le dividende salarié qui forcera les patrons à verser des intéressement aux salariés des entreprises qui versent des dividendes. Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation. Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs. Jordan Bardella explique qu'il y a trop de Français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat. Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécessités dont la tva sera supprimée. Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance. Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan Bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts. Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail. Jordan Bardella explique que le gouvernement de Gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achat des plus riches. Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'Union européenne.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin parlent de l'inflation. Gérald Darmanin débute en constatant que l'inflation en France est plus basse que celle des pays voisins. Il explique que l'inflation est plus basse car des mesures ont été prises pour baisser l'inflation, comme le blocage de l'augmentation de l'électricité et la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose la réévaluation des retraites de quatre à cinq pour cent. Il souhaite aussi augmenter le maximum de la prime macron à six mille euros exonérés de charges fiscales et sociales, ainsi qu'instaurer le dividende salarié, qui force aux entreprises à reverser à ses salariés un intéressement si elle verse des dividendes. Finalement, il propose le chèque inflation, de cent euros par mois. La présentatrice demande ce qu'ils vont mettre en place pour l'inflation futur. Gérald Darmanin explique qu'il faut améliorer l'indépendance énergétique qui est à la source de la hausse des prix. Gérald Darmanin explique ensuite qu'il pense que la baisse de la TVA ne marchera pas, en comparant à la baisse de la tva sur les restaurateurs, qui n'a pas permis de baisser les prix. Jordan Bardella explique que Marine Le Pen est la candidate du pouvoir d'achat. Il propose la baisse de la tva de vingt pour cent a cinq point cinq, ainsi que l'annulation des hausses du ticpe tant que le baril est a plus de cent dollar, ce qui permettrait de gagner de quinze à trente euros par plein. Jordan Bardella accuse Gérald Darmanin de ne pas avoir de propositions pérennes. Gérald Darmanin explique que le programme de Marine Le Pen n'est pas financé, et que les Français devront le payer avec les taux d'intérêts de la dette qui augmentent.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leurs mesures pour combattre l'inflation et la dette. Gérald Darmanin commence en défendant son bilan ; l'inflation en France est plus basse que chez tous les pays voisins. Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe. Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraite de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés. En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation. Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs. De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%. Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA. Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois. Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans. Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin ; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes. Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'Union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés. Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation. P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ? GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Alors cependant, vous avez tout à fait raison, il y a encore une inflation et il faut qu'on réponde à l'augmentation du coût de la vie. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va l’augmenter à la mesure de l’inflation. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. P2 : Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ? GD : Dans l'augmentation, euh, des prix des fruits et légumes, euh, c'est en grande partie non pas du fait de l'augmentation de la production par les agriculteurs, mais des coûts qu'ont les agriculteurs ou les distributeurs, par exemple, l'énergie. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. GD : Nous pensons en revanche que d'aider les salariés, d'aider les retraités directement, nous permettra de contenir l’inflation comme on l’a fait jusque là. JB : Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage. JB : Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : C'est profondément injuste, parce qu'il y a des millions de français qui nous écoutent et qui ont besoin de leur véhicule pour aller travailler. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. JB : C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance. GD : Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française. GD : D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses. GD : On pourra en reparler tout à l'heure si vous souhaitez, notamment, sur les forces de l'ordre, ils vont baisser de deux milliards d'euros le budget de la police. GD : Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ? GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Plus six cents milliards d’euros, plus vingt cinq pour cent de la dette. JB : Le ministère des comptes publics nous dit que la dette imputable au covid, c’est deux cents milliards, le reste est dû à de la mauvaise gestion. JB : Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité. JB : Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an. JB : Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril. GD : D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double. GD : Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes. GD : Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet. GD : On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent. GD : Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes. GD : Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire. GD : Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois. GD : Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix. JB : Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité. JB : Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent. JB : Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril. JB : Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre. JB : Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation. JB : Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits. GD : Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe. GD : Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans. GD : Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux. JB : Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros. JB : Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant. JB : Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent des mesures pour endiguer l'inflation et la dette."
 
 
 
 
 
13
  },
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+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Il faut vraiment qu’on parle de l’inflation."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril."
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Gérald Darmanin explique que la France est le pays dans lequel l'inflation est la plus basse grâce aux mesures de son gouvernement comme le blocage du prix du gaz, le blocage de l'augmentation des prix de l'électricité et la remise à la pompe."
 
 
 
 
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
32
+ "text": "D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
36
+ "text": "Et pourquoi nous, c'est deux fois moins ?"
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
40
+ "text": "Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes."
41
+ }
42
+ ]
43
  },
44
+ {
45
+ "abstractive": {
46
+ "text": "Gérald Darmanin explique vouloir réévaluer les retraites."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
47
  },
48
+ "extractive": [
49
+ {
50
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
51
+ "text": "Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet."
52
+ }
53
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
54
  },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Gérald Darmanin explique que pour aider les salariés, ils augmenteront la prime macron, et mettront en place le dividende salarié qui forcera les patrons à verser des intéressement aux salariés des entreprises qui versent des dividendes."
 
58
  },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
62
+ "text": "Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
66
+ "text": "Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire."
67
+ }
68
+ ]
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils continueront à faire du travail sur les chèques inflation."
 
73
  },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
77
+ "text": "Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois."
78
+ }
79
+ ]
 
 
 
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Pour le futur, Gérald Darmanin explique que les baisses de TVA n'aident pas à baisser les prix, en prenant l'exemple de la baisse de la TVA des restaurateurs."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "P2",
88
+ "text": "Euh, est-ce que quelque chose qui va changer, en plus de toutes les mesures que vous avez déjà prises ?"
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
92
+ "text": "Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix."
93
+ }
94
+ ]
95
  },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il y a trop de Français qui n'arrivent plus à vivre correctement, et qu'il représente la candidate du pouvoir d'achat."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
99
  },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "Jordan Bardella",
103
+ "text": "Il y a des millions de français qui, euh, n'arrivent pas à payer les factures, qui n'arrivent plus à payer les factures de gaz, qui n'arrivent pas à payer les factures d'électricité, qui sont contraints de sauter des repas, il y a un français sur cinq qui l'an dernier a souffert du froid, qui est parfois obligé de mettre des pulls plutôt que d'allumer le chauffage."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "Marine le pen a été durant cette campagne, je crois, la candidate du pouvoir d'achat."
108
+ }
109
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
110
  },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jordan Bardella propose de baisser la tva sur les carburants, d'annuler les hausses de TICPE, ainsi que la création d'un panier de cent produits de premières nécessités dont la tva sera supprimée."
 
 
 
 
 
114
  },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Jordan Bardella",
118
+ "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Jordan Bardella",
122
+ "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Jordan Bardella",
126
+ "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "Jordan Bardella",
130
+ "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation."
131
+ },
132
+ {
133
+ "speaker": "Jordan Bardella",
134
+ "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits."
135
+ }
136
+ ]
137
  },
138
+ {
139
+ "abstractive": {
140
+ "text": "Jordan Bardella explique que cette suppression de la tva restera tant que l'inflation est d'un point supérieur à la croissance."
141
+ },
142
+ "extractive": [
143
+ {
144
+ "speaker": "Jordan Bardella",
145
+ "text": "C'est un dispositif non pas pérenne, comme la baisse de la tva de vingt à cinq cinq, mais un dispositif d'urgence qui s'active à chaque fois que l'inflation et d'un point supérieur à la croissance."
146
+ }
147
+ ]
 
 
148
  },
149
+ {
150
+ "abstractive": {
151
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan Bardella n'est pas financé, et qu'ils devront augmenter les impôts."
152
+ },
153
+ "extractive": [
154
+ {
155
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
156
+ "text": "Je pense que l'élection de madame le pen va entraîner la ruine des, des petites gens, les petits retraités, des, des petits épargnants, de, de ceux qui ne pourront pas, euh, accepter, euh, une grande partie de l'effondrement de l'économie française."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
160
+ "text": "D'abord, j’ai compté, depuis tout à l'heure, euh, à monsieur Bardella, j'en suis déjà à cinquante-cinq milliards d'euros de dépenses."
161
+ },
162
+ {
163
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
164
+ "text": "Il faudra bien payer cela, quand on est pas capable de tenir sa promesse, et qu'on fait filer, malheureusement, l'argent, sans aucune mesure d'économie, puisque, il est surtout pas possible de demander aux français de travailler plus à la retraite, on l'a vu il y a quelques instants, et qu'on fait des baisses d'impôts général, euh, les taux d'intérêt augmentent, notre dette coûte plus cher, et vous la paierez comment ?"
165
+ },
166
+ {
167
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
168
+ "text": "Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe."
169
+ },
170
+ {
171
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
172
+ "text": "C'est toujours comme ça que ça se passe, et même si vous faites payer un peu les plus riches, ça ne paiera jamais l'essentiel des dépenses que vous faites."
173
+ },
174
+ {
175
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
176
+ "text": "Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans."
177
+ }
178
+ ]
179
  },
180
+ {
181
+ "abstractive": {
182
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le taux de chômage est au plus bas depuis quinze ans car son gouvernement valorise le travail."
183
+ },
184
+ "extractive": [
185
+ {
186
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
187
+ "text": "Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la cr��ation d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux."
188
+ }
189
+ ]
190
  },
191
+ {
192
+ "abstractive": {
193
+ "text": "Jordan Bardella explique que le gouvernement de Gérald Darmanin a baissé les aides pour les plus pauvres, et a augmenté le pouvoir d'achat des plus riches."
194
+ },
195
+ "extractive": [
196
+ {
197
+ "speaker": "Jordan Bardella",
198
+ "text": "Quand on laisse un pays, monsieur darmanin, euh, avec des retraités qui vivent avec huit euros par jour, des jeunes à qui vous avez baissé l'apl, des pensions pensions de retraites que vous avez desindexées de l'inflation, un français sur quatre qui ne mange plus à sa fin, ou qui est obligé de sauter des repas parce que le prix de l'alimentation est trop cher, des millions d'automobilistes qui n'arrivent plus à remplir le plein de leur voiture, franchement, un peu d'humilité."
199
+ },
200
+ {
201
+ "speaker": "Jordan Bardella",
202
+ "text": "Il y a un sondage odoxa, qui est sorti au mois d'octobre, qui nous dit que soixante-quinze pour cent des français, soixante-quinze pour cent des français considèrent que leur pouvoir d'achat a baissé, euh, en un an."
203
+ },
204
+ {
205
+ "speaker": "Jordan Bardella",
206
+ "text": "Et je vous ramène à ce rapport de l'institut des politiques publiques qui dit qu'avec les mesures qui ont été prises sur le quinquennat, euh, le pouvoir d'achat des un pourcent les plus riches a augmenté de trois pour cent quand celui des plus pauvres a baissé d’autant."
207
+ }
208
+ ]
209
  },
210
+ {
211
+ "abstractive": {
212
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il financera ses propositions en faisant des économies sur les dépenses de l'état dans l'immigration, la lutte contre la fraude, l'utilisation de cabinets de conseils privés, et sur la cotisation à l'Union européenne."
 
213
  },
214
+ "extractive": [
215
+ {
216
+ "speaker": "Jordan Bardella",
217
+ "text": "Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant."
218
+ }
219
+ ]
220
+ }
221
+ ],
222
+ "Community_2": [
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de leurs mesures pour combattre l'inflation et la dette."
226
  },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "P1",
230
+ "text": "Qu’est ce qui change à la caisse Gérald Darmanin, si votre candidat Emmanuel Macron est élu, le vingt-quatre avril."
231
+ }
232
+ ]
233
+ },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Gérald Darmanin commence en défendant son bilan ; l'inflation en France est plus basse que chez tous les pays voisins."
237
  },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
241
+ "text": "D'abord, je constate que il y a une inflation très forte en france, à peu près quatre à quatre et demi pour cent, mais que partout autour de nous cette inflation elle est quasiment du double."
242
+ }
243
+ ]
 
 
 
244
  },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Pour lui, cette augmentation est basse grâce aux mesures mise en place par le gouvernement; le blocage du prix du gaz et de l'électricité, ainsi que la remise à la pompe."
248
+ },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
252
+ "text": "Parce qu'on a pris déjà des mesures extrêmement coûteuses pour les finances publiques, vingt milliards d'euros, on a bloqué le prix du gaz, on a quasiment bloqué à quatre pour cent l'augmentation des prix de l'électricité, on a fait la remise à la pompe de quinze centimes."
253
+ }
254
+ ]
255
  },
256
+ {
257
+ "abstractive": {
258
+ "text": "Gérald Darmanin propose de réévaluer les pensions de retraite de 4 à 5%, d'augmenter le plafond de la prime macron à 6000 euros, et de mettre en place le dividende salarié, qui empêche les entreprises de verser des bénéfices aux actionnaires sans en verser aux salariés."
259
+ },
260
+ "extractive": [
261
+ {
262
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
263
+ "text": "Pour les retraités c'est la réévaluation de la retraite dès le premier juillet."
264
+ },
265
+ {
266
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
267
+ "text": "On va augmenter grosso modo les retraites de quatre et demi, cinq pour cent."
268
+ },
269
+ {
270
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
271
+ "text": "Pour les salariés, c'est toujours faire le pari du travail, la prime, euh, macron, exonérée de charges fiscales et sociales jusqu'à six mille euros qui a très bien fonctionné dans les années précédentes."
272
+ },
273
+ {
274
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
275
+ "text": "Le dividende salarié, plus aucun patron ne pourra verser des bénéfices, hum, ou, euh, euh, voilà, le retour sur le capital, sans verser à ses salariés un intéressement à l'entreprise de façon obligatoire."
276
+ }
277
+ ]
278
  },
279
+ {
280
+ "abstractive": {
281
+ "text": "En plus de cela, il propose de continuer les chèques inflation."
 
282
  },
283
+ "extractive": [
284
+ {
285
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
286
+ "text": "Et puis bien évidemment, ce qui est, euh, important aujourd'hui, c'est de continuer le travail qu'on essaye de faire avec le chèque inflation qui a été fait par le premier ministre de cent euros par mois."
287
+ }
288
+ ]
 
 
 
289
  },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Pour lui, la baisse de la TVA proposée par le rassemblement national ne sera pas répercutée sur les prix, comme c'était le cas pour les restaurateurs."
 
293
  },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
297
+ "text": "Nous, nous pensons que la proposition qui est faite de baisser la tva qui est déjà très basse, de cinq pour cent à zéro, ne marchera pas, pour la bonne et simple raison qu'on a déjà baissé la tva précédemment sur certains métiers, comme les restaurateurs, et qu'on n'a pas là vu baisser les prix."
298
+ }
299
+ ]
300
+ },
301
+ {
302
+ "abstractive": {
303
+ "text": "De son côté, Jordan Bardella propose la baisse de la tva sur les carburants de 20% à 5.5%."
304
  },
305
+ "extractive": [
306
+ {
307
+ "speaker": "Jordan Bardella",
308
+ "text": "Nous proposons beaucoup de mesures, la mesure la plus emblématique que nous avons formulée durant cette campagne, vous le savez, vous avez abordé la question de la tva, est celle de déclarer l'énergie, les carburants, l'électricité, le gaz, le fioul, comme des produits de première nécessité."
309
+ },
310
+ {
311
+ "speaker": "Jordan Bardella",
312
+ "text": "Se chauffer, se déplacer, c'est un bien commun, c'est un bien de première nécessité, et nous abaissons notamment la tva de vingt pour cent à cinq virgule cinq pour cent."
313
+ }
314
+ ]
315
+ },
316
+ {
317
+ "abstractive": {
318
+ "text": "Il souhaite annuler les hausses de TICPE, baisser la TVA sur l'alimentation, et constituer un panier de cent produits de première nécessité sur lesquels supprimer la TVA."
319
  },
320
+ "extractive": [
321
+ {
322
+ "speaker": "Jordan Bardella",
323
+ "text": "Exactement, mais que nous assumons, parce que c'est un gain considérable, et cela est couplé avec une baisse tant que le litre, le cours du baril, est supérieur à cent dollars le baril."
324
+ },
325
+ {
326
+ "speaker": "Jordan Bardella",
327
+ "text": "Nous souhaitons annuler toutes les hausses de TICPE, ce sont les taxes sur les carburants qui ont été décidées par emmanuel macron entre deux mille quinze et deux mille dix-huit, puisqu'avant d'être président, il était ministre de l'économie, et l'ensemble de ce, de ce choc fiscal qu'on souhaite faire sur l'énergie ça, permet, par exemple, sur un plein d'essence, pour être concret, de gagner quinze, à trente euros, sur le, sur le litre."
328
+ },
329
+ {
330
+ "speaker": "Jordan Bardella",
331
+ "text": "Et donc, l'une des premières mesures que nous ferons voter, c'est la baisse de la tva de vingt a cinq cinq, sur l'alimentation."
332
+ },
333
+ {
334
+ "speaker": "Jordan Bardella",
335
+ "text": "Nous souhaitons constituer un panier de cent produits de première nécessité, et supprimer la tva sur ces produits."
336
+ }
337
+ ]
338
  },
339
+ {
340
+ "abstractive": {
341
+ "text": "Pour Gérald Darmanin, il faudra augmenter les impôts pour financer ces propositions, ce qui augmentera la TVA et empêchera de recréer des emplois."
 
342
  },
343
+ "extractive": [
344
+ {
345
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
346
+ "text": "Bah vous la paierez en augmentant les impôts des français, et c'est toujours comme ça que ça se passe."
347
+ },
348
+ {
349
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
350
+ "text": "Et, donc, on finira par augmenter la tva, on finira, évidemment par avoir plus de chômage, puisqu'on va décourager le monde de l'entreprise, alors que nous avons recréé un million d'emplois en cinq ans."
351
+ }
352
+ ]
353
  },
354
+ {
355
+ "abstractive": {
356
+ "text": "Il défend ici aussi le bilan de son gouvernement, qui a atteint le taux de chômage le plus bas depuis quarante ans."
357
+ },
358
+ "extractive": [
359
+ {
360
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
361
+ "text": "Je rappelle quand même que le président de la république, c'est le président qui a fait le taux de chômage des plus jeunes le plus bas depuis quarante ans, que le taux de chômage d'aujourd'hui est le plus bas depuis quinze ans, malgré le covid, malgré la guerre en ukraine, malgré la crise des gilets jaunes, et que aujourd'hui il y a tous les jours des entreprises qui ouvrent en france par les investissements étrangers et par la création d'entreprise, et que nous pensons, nous, c'est plus difficile à dire, c'est un peu moins démagogique que ce qu'a dit monsieur Bardella à l'instant, que c'est par le travail qu'on y arrive le mieux."
362
+ }
363
+ ]
364
  },
365
+ {
366
+ "abstractive": {
367
+ "text": "Jordan Bardella fustige Gérald Darmanin ; son gouvernement a créé 600 milliards d'euros de dettes."
368
+ },
369
+ "extractive": [
370
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
372
+ "text": "Je vais vous dire, moi, j'en ai ras-le-bol des leçons d'expertise, des, de, de gens qui se sont présentés, en deux mille dix-sept, comme des mozart de la finance, et qui, euh, ont rallongé la dette de six cents milliards d'euros."
373
+ }
374
+ ]
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  },
376
+ {
377
+ "abstractive": {
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+ "text": "Il souhaite faire du pouvoir d'achat une priorité en économisant dans les mauvaises dépenses de l'état, comme l'immigration, la fraude, la cotisation à l'Union européenne, et l'utilisation des cabinets de conseil privés."
379
+ },
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+ "extractive": [
381
+ {
382
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Alors, nous ferons du pouvoir d'achat une priorité, nous ferons des économies dans les mauvaises dépenses de l'état, dans l'immigration, dans la lutte contre la fraude, dans les cabinets de conseil privé à qui vous donnez des millions d'euros, dans le coût de la décentralisation, dans, euh, la cotisation, euh, à l'union européenne, qui est votée tous les ans par l'assemblée nationale, et dont nous allons diminuer, euh, le montant."
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+ }
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella souhaite aussi doubler les aides aux familles monoparentales."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "Nous doublerons également les aides aux familles monoparentales, parce que voyez-vous, il y a un quart des familles qui sont des familles monoparentales, et y a beaucoup de mères de famille, dont certaines nous regardent ce soir, qui sont obligées de cumuler plusieurs travails, parce qu'elles n'arrivent plus, aujourd'hui, à boucler les fins de mois."
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  "Transcript": "GD : Et en plus Monsieur Bardella. Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. C'est parce que le président de la république est un grand européen qu'il a su convaincre ses amis, euh, autour de lui, autour de la table du conseil européen, qu'on a pu emprunter et faire le quoiqu'il en coûte, c'est pas en insultant l'europe qu'on aurait pu y arriver. Vous voyez, monsieur, le problème, c'est que vos économies sont en peau de lapin. Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. Moi, je voudrais qu'on y revienne quelques instants. P1 : On va parler de la sécurité juste après GD : C'est pas une mesure de sécurité, c'est une mesure de l'économie. Euh, je voudrais savoir comment à la fin on paye tout ça, parce que moi aussi je peux annoncer des dizaines de milliards d’économies. JB : Pourquoi vous mentez ? On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous pouvez aller voir sur votre propre présentation d’économie. Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. Vous faites un parallèle déjà très particulier, mais c'est un autre problème. Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. Alors, je vais vous dire un truc, c'est pas très compliqué. Il y a deux types de dépenses de sécurité. Le matériel, c'est pas grand chose dans un budget. Puis vous allez pas, euh, je vous fais pas ce procès de dire que vous n'allez pas renouveler les voitures des policiers. Bon, donc, il y a aussi la masse salariale des policiers. C'est comme ça qu'on fait des économies sur les policiers, le budget de la police, c’est sept milliards d'euros. Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. J'imagine bien que vous n'allez pas supprimer trente-cinq mille policiers. J'imagine bien que vous n'allez pas baisser de trois cent cinquante euros par mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Ça sera impossible puisque vous baissez de deux milliards le budget de la police, vous le mettez noir sur blanc dans le tableau d'économie. Mais, je, je, vous le prenez. Regardez votre tableau d'economie, noir sur blanc JB : Vous les voyez où les deux milliards. GD : Vos économies sont en peau de lapin, mais vous prenez, prenez votre tableau sur les mesures d'économies. Voilà, vous allez avoir, parce qu'il y a une baisse des moyens pour la sécurité. JB : Sur le programme de Jadot ou d’Hidalgo non ? GD : C'est le vôtre, que tout le monde regarde sur internet. Y a aucun problème. JB : Personne trouvera GD : Immigration qui va diminuer, donc, insécurité qui va baisser. JB : Vous parlez de l’immigration ou de la police, je ne comprends pas. GD : C'est votre propre tableau. Tenez donnez le moi je vais vous le montrer car vous le voyez pas manifestement. Je vais vous le montrer, les mesures d'économie, immigration, les premières pages. La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses. JB : Quel est le rapport avec la police ? GD : Ben, c'est quoi, l'insécurité ? Qui s'occupe d'insécurité à part la police ? Voilà, monsieur monsieur Bardella, vous faites vos économies en peau de lapin, vous mentez vous aux français. JB : Je pense que vous n'avez pas suffisamment préparé ce débat. Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police. Je vous, le montre. Nous allons augmenter de un virgule cinq milliards d'euros le budget à la justice. GD : Relisez la phrase JB : La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses liées à l'insécurité GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? Qui s'occupe de l'insécurité, monsieur Bardella. Ce sont les agents de police, voire de gendarmerie. Vous dites, pas de baisses de prestations sociales. Vous ne parlez pas du logement. La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Monsieur Darmanin, en fait, vous racontez n'importe quoi et je comprends pourquoi vos résultats à la tête du ministère de l'intérieur sont aussi nuls. Il n'était pas meilleurs aux comptes publics. Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. J'ai fait comme vous. Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. Vous êtes le patron de la sécurité en france, vous ne connaissez même pas ces chiffres, donc, croyez-moi, nous allons faire des économies sur l'immigration, et nous allons donner ces moyens, la, à la police, parce que nous faisons confiance à la police. P1 : Stop sur ce point la, car nous allons reparler de l’insécurité dans quelques minutes. Mais j'ai une autre question pour vous toujours, sur le pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. P1 : Gérald darmanin sur ce point la ? GD : Il y a énormément de malhonnêteté intellectuelle, dans ce que dit, euh, monsieur Bardella. L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. JB : c'est tous, sans exception, sauf les prothèses. GD : Ce n'est pas vrai, monsieur bardella. Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. Je comprends que la proposition du rassemblement national, c'est de pas les soigner. Donc, le devoir d'humanité me paraît très éloigné, euh, des valeurs proches, euh, du front national. Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. Donc, d'abord, cette proposition est totalement démagogique, elle est profondément inhumaine. Deuxièmement, les prestations sociales, Monsieur Bardella, ne sont pas faites, et personne ne pense que la france est un guichet, en tous cas personne sur ce plateau. Vous savez, moi, je vous souhaite pas de connaître ce que connaissent, euh, beaucoup, euh, de personnes qui fuient leur pays de guerre, à cause des sujets climatiques, à cause de la pauvreté, pour venir sur le sol national. On n'a pas à tous les accueillir, je vous le dis bien volontiers. Mais je pense qu'il ne faut pas les juger avec mépris parce que ce sont des gens qui risquent leur vie, et qui amènent leurs enfants, parfois, dans des aventures, qui les amènent à la mort. Euh, la méditerranée, la manche, sont parfois des outils. JB : Un tiers des demandes d'asile sont déboutées, vous le savez. Vous êtes incapable de renvoyer chez eux plus de dix pour cent des gens qui n'ont rien à faire ici. GD : Je vous parle d'humanité. Et alors, je vous parle d'humanité, vous me parlez d'expulsion. Ouais, on voit bien que, il faut pas traiter les personnes étrangères qui arrivent, même en situation régulière, comme vous le faites. Ce sont des êtres humains. P2 : On va revenir sur les questions d'immigration. GD : Qui a besoin des prestations sociales ? Pardon, y a celle, monsieur Bardella où les gens payent des cotisations, qu'ils soient étrangers ou français. J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. Ca ne représente pas seize milliards d'euros. Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. Il s'agit pas de pas aider les étrangers en situation irrégulière. Il s'agit de ne pas aider les étrangers tout court. P1 : Faites court, vous avez beaucoup d'avance. GD : Excusez-moi, je vais très vite. Ils iront chez les marchands de sommeil. Ils sont régulièrement sur le sol national, et, si on ne peut même pas se loger décemment, ils iront chez les marchands de sommeil, et ils seront plongés dans la pauvreté, leurs enfants auront beaucoup de mal à suivre l'intégration que vous attendez. Euh, tant est que nous attendons tous les étrangers, et, malheureusement, ils peuvent tomber dans la délinquance, monsieur Bardella, s'ils sont poussés à l'hyper pauvreté. Votre projet est profondément injuste. P1 : Jordan Bardella JB : Monsieur Darmanin, il va falloir prendre votre carte au parti socialiste, parce que, euh, voyez-vous, la différence entre vous et nous, c'est que, euh, avec beaucoup d'humanité, mais beaucoup de fermeté, nous réglerons cette question de l'immigration. La france n'est pas un hôtel, ce n'est pas un hall de gare, et la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde. Quand on vient dans un pays, monsieur darmanin, c'est peut-être une différence que l'on a. Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. Donc, moi, je dis une chose. Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. Pour bénéficier des prestations sociales, il faudra être français, parce que les français n'ont qu'une maison, et c'est bien normal, qu'ils aient la priorité chez eux. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales. Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveau policiers et trois mille administratifs. Gérald Darmanin explique que le programme de jordan bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration. Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité. Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein. Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA. Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même si ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile. Jordan Bardella explique qu'une grande partie des demandeurs d'asiles refusés restent en france, et explique que les allocations contributives sont toujours données. Jordan Bardella explique que les français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la supression des aides sociales aux immigrants.\t",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en france, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la france a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins.",
7
  "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
8
  "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "GD",
17
- "text": "Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne."
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "GD",
21
- "text": "Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française."
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers."
 
28
  },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "GD",
32
- "text": "Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police."
33
- },
34
- {
35
- "speaker": "GD",
36
- "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration."
37
  },
38
- {
39
- "speaker": "GD",
40
- "text": "Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois."
41
- }
42
- ]
43
- },
44
- {
45
- "abstractive": {
46
- "text": "Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveau policiers et trois mille administratifs."
 
 
 
 
 
47
  },
48
- "extractive": [
49
- {
50
- "speaker": "JB",
51
- "text": "On compte augmenter le budget d’un milliard cinq."
52
  },
53
- {
54
- "speaker": "JB",
55
- "text": "On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs."
56
- }
57
- ]
58
- },
59
- {
60
- "abstractive": {
61
- "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de jordan bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration."
62
- },
63
- "extractive": [
64
- {
65
- "speaker": "JB",
66
- "text": "Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police"
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité."
73
  },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "JB",
77
- "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein."
84
- },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "P1",
88
- "text": "Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ?"
89
- },
90
- {
91
- "speaker": "JB",
92
- "text": "Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple."
93
  },
94
- {
95
- "speaker": "JB",
96
- "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence."
97
- }
98
- ]
99
- },
100
- {
101
- "abstractive": {
102
- "text": "Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA."
103
  },
104
- "extractive": [
105
- {
106
- "speaker": "JB",
107
- "text": "Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fond d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière."
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même si ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile."
114
- },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "GD",
118
- "text": "Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité."
119
- },
120
- {
121
- "speaker": "GD",
122
- "text": "Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie."
123
  },
124
- {
125
- "speaker": "GD",
126
- "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national."
127
- },
128
- {
129
- "speaker": "GD",
130
- "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil."
131
- }
132
- ]
133
- },
134
- {
135
- "abstractive": {
136
- "text": "Jordan Bardella explique que les français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la supression des aides sociales aux immigrants.\t"
137
- },
138
- "extractive": [
139
- {
140
- "speaker": "JB",
141
- "text": "Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons."
142
- }
143
- ]
144
- }
145
- ],
146
- "Community_2" : [
147
- {
148
- "abstractive": {
149
- "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. "
150
  },
151
- "extractive": [
152
- {
153
- "speaker": "GD",
154
- "text": "Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police."
155
  },
156
- {
157
- "speaker": "GD",
158
- "text": "Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité."
159
- },
160
- {
161
- "speaker": "GD",
162
- "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration."
163
- },
164
- {
165
- "speaker": "GD",
166
- "text": "Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois."
167
- }
168
- ]
169
- },
170
- {
171
- "abstractive": {
172
- "text": "Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratif; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. "
173
  },
174
- "extractive": [
175
- {
176
- "speaker": "JB",
177
- "text": "On compte augmenter le budget d’un milliard cinq."
178
  },
179
- {
180
- "speaker": "JB",
181
- "text": "On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs."
 
 
 
 
 
 
 
182
  },
183
- {
184
- "speaker": "JB",
185
- "text": "Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins."
186
- }
187
- ]
188
- },
189
- {
190
- "abstractive": {
191
- "text": "Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
192
  },
193
- "extractive": [
194
- {
195
- "speaker": "GD",
196
- "text": "Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ?"
197
  },
198
- {
199
- "speaker": "GD",
200
- "text": "La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
201
  },
202
- {
203
- "speaker": "JB",
204
- "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers."
205
- }
206
- ]
207
- },
208
- {
209
- "abstractive": {
210
- "text": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
211
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212
- "extractive": [
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ?"
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- }
217
- ]
218
- },
219
- {
220
- "abstractive": {
221
- "text": " Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. "
 
 
 
 
 
 
 
 
222
  },
223
- "extractive": [
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225
- "speaker": "JB",
226
- "text": "Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple."
227
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228
- {
229
- "speaker": "JB",
230
- "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence."
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "Il prétend de plus que la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. "
 
 
 
 
 
237
  },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "JB",
241
- "text": "Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales."
242
  },
243
- {
244
- "speaker": "JB",
245
- "text": "Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
251
- "text": "Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une france dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. "
252
  },
253
- "extractive": [
254
- {
255
- "speaker": "JB",
256
- "text": "Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%."
 
 
 
 
263
  },
264
- "extractive": [
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- {
266
- "speaker": "JB",
267
- "text": "Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat."
268
- }
269
- ]
270
- },
271
- {
272
- "abstractive": {
273
- "text": " Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. "
 
 
 
 
274
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275
- "extractive": [
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- {
277
- "speaker": "GD",
278
- "text": "L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins."
279
  },
280
- {
281
- "speaker": "GD",
282
- "text": "Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité."
 
 
 
 
 
 
 
283
  },
284
- {
285
- "speaker": "GD",
286
- "text": "Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
292
- "text": "Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. "
293
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- "speaker": "GD",
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- "text": "J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations."
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Oui, tout à fait."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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  },
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- {
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- "speaker": "GD",
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- "text": "Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros."
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- }
307
- ]
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- },
309
- {
310
- "abstractive": {
311
- "text": "Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. "
 
 
 
 
 
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "GD",
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- "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national."
317
  },
318
- {
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- "speaker": "GD",
320
- "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil."
321
- }
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- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instoration de la préférence nationale. "
 
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  },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JB",
331
- "text": "Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis."
332
  },
333
- {
334
- "speaker": "JB",
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- "text": "Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM."
336
- }
337
- ]
338
- },
339
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- "abstractive": {
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- "text": "Pour lui, les gens de devraient pas venir en france si ils ne peuvent pas subvenirs à leur besoins."
 
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons"
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- ]
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  "id": 114,
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  "Transcript": "GD : Et en plus Monsieur Bardella. Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. C'est parce que le président de la république est un grand européen qu'il a su convaincre ses amis, euh, autour de lui, autour de la table du conseil européen, qu'on a pu emprunter et faire le quoiqu'il en coûte, c'est pas en insultant l'europe qu'on aurait pu y arriver. Vous voyez, monsieur, le problème, c'est que vos économies sont en peau de lapin. Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. Moi, je voudrais qu'on y revienne quelques instants. P1 : On va parler de la sécurité juste après GD : C'est pas une mesure de sécurité, c'est une mesure de l'économie. Euh, je voudrais savoir comment à la fin on paye tout ça, parce que moi aussi je peux annoncer des dizaines de milliards d’économies. JB : Pourquoi vous mentez ? On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous pouvez aller voir sur votre propre présentation d’économie. Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. Vous faites un parallèle déjà très particulier, mais c'est un autre problème. Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. Alors, je vais vous dire un truc, c'est pas très compliqué. Il y a deux types de dépenses de sécurité. Le matériel, c'est pas grand chose dans un budget. Puis vous allez pas, euh, je vous fais pas ce procès de dire que vous n'allez pas renouveler les voitures des policiers. Bon, donc, il y a aussi la masse salariale des policiers. C'est comme ça qu'on fait des économies sur les policiers, le budget de la police, c’est sept milliards d'euros. Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. J'imagine bien que vous n'allez pas supprimer trente-cinq mille policiers. J'imagine bien que vous n'allez pas baisser de trois cent cinquante euros par mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Ça sera impossible puisque vous baissez de deux milliards le budget de la police, vous le mettez noir sur blanc dans le tableau d'économie. Mais, je, je, vous le prenez. Regardez votre tableau d'economie, noir sur blanc JB : Vous les voyez où les deux milliards. GD : Vos économies sont en peau de lapin, mais vous prenez, prenez votre tableau sur les mesures d'économies. Voilà, vous allez avoir, parce qu'il y a une baisse des moyens pour la sécurité. JB : Sur le programme de Jadot ou d’Hidalgo non ? GD : C'est le vôtre, que tout le monde regarde sur internet. Y a aucun problème. JB : Personne trouvera GD : Immigration qui va diminuer, donc, insécurité qui va baisser. JB : Vous parlez de l’immigration ou de la police, je ne comprends pas. GD : C'est votre propre tableau. Tenez donnez le moi je vais vous le montrer car vous le voyez pas manifestement. Je vais vous le montrer, les mesures d'économie, immigration, les premières pages. La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses. JB : Quel est le rapport avec la police ? GD : Ben, c'est quoi, l'insécurité ? Qui s'occupe d'insécurité à part la police ? Voilà, monsieur monsieur Bardella, vous faites vos économies en peau de lapin, vous mentez vous aux français. JB : Je pense que vous n'avez pas suffisamment préparé ce débat. Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police. Je vous, le montre. Nous allons augmenter de un virgule cinq milliards d'euros le budget à la justice. GD : Relisez la phrase JB : La forte baisse de l'immigration va permettre de faire baisser de nombreuses dépenses liées à l'insécurité GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? Qui s'occupe de l'insécurité, monsieur Bardella. Ce sont les agents de police, voire de gendarmerie. Vous dites, pas de baisses de prestations sociales. Vous ne parlez pas du logement. La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Monsieur Darmanin, en fait, vous racontez n'importe quoi et je comprends pourquoi vos résultats à la tête du ministère de l'intérieur sont aussi nuls. Il n'était pas meilleurs aux comptes publics. Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. J'ai fait comme vous. Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. Vous êtes le patron de la sécurité en france, vous ne connaissez même pas ces chiffres, donc, croyez-moi, nous allons faire des économies sur l'immigration, et nous allons donner ces moyens, la, à la police, parce que nous faisons confiance à la police. P1 : Stop sur ce point la, car nous allons reparler de l’insécurité dans quelques minutes. Mais j'ai une autre question pour vous toujours, sur le pouvoir d'achat. Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. P1 : Gérald darmanin sur ce point la ? GD : Il y a énormément de malhonnêteté intellectuelle, dans ce que dit, euh, monsieur Bardella. L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. JB : c'est tous, sans exception, sauf les prothèses. GD : Ce n'est pas vrai, monsieur bardella. Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. Je comprends que la proposition du rassemblement national, c'est de pas les soigner. Donc, le devoir d'humanité me paraît très éloigné, euh, des valeurs proches, euh, du front national. Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. Donc, d'abord, cette proposition est totalement démagogique, elle est profondément inhumaine. Deuxièmement, les prestations sociales, Monsieur Bardella, ne sont pas faites, et personne ne pense que la france est un guichet, en tous cas personne sur ce plateau. Vous savez, moi, je vous souhaite pas de connaître ce que connaissent, euh, beaucoup, euh, de personnes qui fuient leur pays de guerre, à cause des sujets climatiques, à cause de la pauvreté, pour venir sur le sol national. On n'a pas à tous les accueillir, je vous le dis bien volontiers. Mais je pense qu'il ne faut pas les juger avec mépris parce que ce sont des gens qui risquent leur vie, et qui amènent leurs enfants, parfois, dans des aventures, qui les amènent à la mort. Euh, la méditerranée, la manche, sont parfois des outils. JB : Un tiers des demandes d'asile sont déboutées, vous le savez. Vous êtes incapable de renvoyer chez eux plus de dix pour cent des gens qui n'ont rien à faire ici. GD : Je vous parle d'humanité. Et alors, je vous parle d'humanité, vous me parlez d'expulsion. Ouais, on voit bien que, il faut pas traiter les personnes étrangères qui arrivent, même en situation régulière, comme vous le faites. Ce sont des êtres humains. P2 : On va revenir sur les questions d'immigration. GD : Qui a besoin des prestations sociales ? Pardon, y a celle, monsieur Bardella où les gens payent des cotisations, qu'ils soient étrangers ou français. J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. Ca ne représente pas seize milliards d'euros. Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. Il s'agit pas de pas aider les étrangers en situation irrégulière. Il s'agit de ne pas aider les étrangers tout court. P1 : Faites court, vous avez beaucoup d'avance. GD : Excusez-moi, je vais très vite. Ils iront chez les marchands de sommeil. Ils sont régulièrement sur le sol national, et, si on ne peut même pas se loger décemment, ils iront chez les marchands de sommeil, et ils seront plongés dans la pauvreté, leurs enfants auront beaucoup de mal à suivre l'intégration que vous attendez. Euh, tant est que nous attendons tous les étrangers, et, malheureusement, ils peuvent tomber dans la délinquance, monsieur Bardella, s'ils sont poussés à l'hyper pauvreté. Votre projet est profondément injuste. P1 : Jordan Bardella JB : Monsieur Darmanin, il va falloir prendre votre carte au parti socialiste, parce que, euh, voyez-vous, la différence entre vous et nous, c'est que, euh, avec beaucoup d'humanité, mais beaucoup de fermeté, nous réglerons cette question de l'immigration. La france n'est pas un hôtel, ce n'est pas un hall de gare, et la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde. Quand on vient dans un pays, monsieur darmanin, c'est peut-être une différence que l'on a. Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. Donc, moi, je dis une chose. Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. Pour bénéficier des prestations sociales, il faudra être français, parce que les français n'ont qu'une maison, et c'est bien normal, qu'ils aient la priorité chez eux. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales. Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveaux policiers et trois mille administratifs. Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan Bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration. Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité. Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux Français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein. Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA. Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même s'ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile. Jordan Bardella explique qu'une grande partie des demandeurs d'asile refusés restent en France, et explique que les allocations contributives sont toujours données. Jordan Bardella explique que les Français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la suppression des aides sociales aux immigrants.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin explique qu'il est impossible d'obtenir des prêts en refusant de payer la cotisation à l'Union européenne, et accuse Jordan Bardella de vouloir baisser le budget de la police. Gérald Darmanin explique qu'une baisse de deux milliards de budget est la suppression de 35000 policiers ou la baisse de trois cents euros de leur salaire. Jordan Bardella explique que c'est faux, et qu'il souhaite augmenter leur budget, ainsi qu'en recruter 7000, et 3000 administratifs. Jordan Bardella explique qu'ils feront des économies sur l'immigration, et donc sur l'insécurité. Jordan Bardella rappelle que 93% des vols dans les transports en communs et 63% des agressions sexuelles sont le faits d'étrangers. Jordan Bardella explique qu'il réservera les prestations sociales aux Français, et que les allocations familiales et le RSA seront conditionnées à cinq ans de travail sur le territoire. Jordan Bardella souhaite supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Gérald Darmanin explique qu'il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national par devoir d'humanité et afin d'éviter des nouvelles pandémies Gérald Darmanin explique aussi que sans aides sociales, les étrangers iront chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella explique que si l'on vient en France, il faut pouvoir subvenir à ses besoins, car la France a trop de chômage et de dettes pour se permettre d'aider les gens du monde entier.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget. Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois. Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratifs ; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration. Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin. Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux Français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire. Il prétend de plus que la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état. Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une France dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important. Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%. Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité ; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies. Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées. Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil. Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instauration de la préférence nationale. Pour lui, les gens ne devraient pas venir en France s'ils ne peuvent pas subvenir à leurs besoins.\n",
7
  "Extractive_1": "GD : Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne. GD : Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française. GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. JB : Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
8
  "Extractive_2": "GD : Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police. JB : On compte augmenter le budget d’un milliard cinq. GD : Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité. GD : Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration. GD : Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois. JB : On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs. GD : Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ? GD : La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français. JB : Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins. JB : Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers. P1 : Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ? JB : Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple. JB : Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence. JB : Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales. JB : Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière. JB : Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français. JB : Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat. GD : L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins. GD : Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité. GD : Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie. GD : J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations. JB : Oui, tout à fait. GD : Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros. GD : Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national. GD : Ils iront chez les marchands de sommeil. JB : Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis. JB : Des familles françaises, qui sont dans l'attente d'un logement social, qui ne peuvent pas avoir ce logement social, parce qu'aujourd'hui dans les logements c'est instaurer une véritable préférence étrangère, puisque un tiers, d'après l'insee, trente et un pour cent, des immigrés qui arrivent sur le sol français sont en HLM. JB : Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent du budget de la police et des aides sociales."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
17
+ "text": "Quand vous dites, on paiera plus, ou on paiera beaucoup moins de cotisation au club qu’est l'union européenne."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
21
+ "text": "Vous pensez que c'est comme ça que vous allez pouvoir faire le grand emprunt qui aurait permis, justement, de sauver l'économie, euh, française."
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que Jordan Bardella fait deux milliards d'économies sur la police, et qu'il devra baisser le salaire ou supprimer des postes de policiers."
 
 
 
 
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
32
+ "text": "Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
36
+ "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration."
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
40
+ "text": "Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois."
41
+ }
42
+ ]
43
  },
44
+ {
45
+ "abstractive": {
46
+ "text": "Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il compte augmenter le budget de la police d'un milliard cinq, en recrutant sept mille nouveaux policiers et trois mille administratifs."
 
47
  },
48
+ "extractive": [
49
+ {
50
+ "speaker": "Jordan Bardella",
51
+ "text": "On compte augmenter le budget d’un milliard cinq."
52
+ },
53
+ {
54
+ "speaker": "Jordan Bardella",
55
+ "text": "On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs."
56
+ }
57
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
58
  },
59
+ {
60
+ "abstractive": {
61
+ "text": "Gérald Darmanin explique que le programme de Jordan Bardella propose de faire ces deux milliards d'économies grâce à la baisse de l'immigration."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
62
  },
63
+ "extractive": [
64
+ {
65
+ "speaker": "Jordan Bardella",
66
+ "text": "Si je peux me permettre, il y a des économies à faire sur l'immigration, mais il n'est mentionné nulle part que nous baissons le budget de la police"
67
+ }
68
+ ]
 
 
 
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Jordan Bardella explique que ces économies ne touchent pas la police, car l'immigration coûte de l'argent, et qu'en la baissant, des économies sont faites sur l'insécurité."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
73
  },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Jordan Bardella",
77
+ "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers."
78
+ }
79
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Le présentateur pose ensuite la question des prestations sociales. Jordan Bardella explique qu'il souhaite réserver les prestations sociales aux français, comme les allocations familiales, et en conditionnant le RSA à cinq ans de travail à temps plein."
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "P1",
88
+ "text": "Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ?"
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Jordan Bardella",
92
+ "text": "Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Jordan Bardella",
96
+ "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence."
97
+ }
98
+ ]
 
 
 
99
  },
100
+ {
101
+ "abstractive": {
102
+ "text": "Il souhaite aussi supprimer l'aide médicale d'état et la remplacer par un fond d'urgence. Jordan Bardella explique que cela financera la baisse de la TVA."
 
103
  },
104
+ "extractive": [
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fond d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière."
108
+ }
109
+ ]
110
+ },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'il pense qu'il faut soigner les gens, même s'ils sont irréguliers ou demandeurs d'asile."
114
  },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
118
+ "text": "Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
122
+ "text": "Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
126
+ "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national."
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
130
+ "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil."
131
+ }
132
+ ]
133
  },
134
+ {
135
+ "abstractive": {
136
+ "text": "Jordan Bardella explique que les Français n'ont pas accès aux HLM, et qu'il y a trop de chômage, et que cela motive ses choix pour la suppression des aides sociales aux immigrants."
 
137
  },
138
+ "extractive": [
139
+ {
140
+ "speaker": "Jordan Bardella",
141
+ "text": "Quand on vient en france aujourd'hui, je suis désolé, mais on ne peut pas faire autrement, il faut subvenir à ses besoins, parceque, notre pays, la france, qui, à cause de vous a plus vingt-cinq pour cent de dette par rapport à deux mille dix-sept, un taux de chômage important, même si le contexte mondial a fait baisser, quoi qu'on pourra parler de la disparition des dix-sept mille emplois industriels depuis deux mille dix-sept, un contexte économique tendu, qui fait que nous ne pouvons pas prendre en charge, euh, la misère du monde entier, comme dirait l'autre, et, donc, nous assumons."
142
+ }
143
+ ]
144
+ }
145
+ ],
146
+ "Community_2": [
147
+ {
148
+ "abstractive": {
149
+ "text": "Gérald Darmanin débute en expliquant que le front national (rassemblement national) baissera de deux milliards le budget de la police en faisant des économies sur l'immigration, ce qui représente trente cinq mille policiers en moins, ou une baisse de salaire de 350 euros par mois."
150
  },
151
+ "extractive": [
152
+ {
153
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
154
+ "text": "Dans le programme du front national il y a par exemple, deux milliards d'économies sur le budget de la police."
155
+ },
156
+ {
157
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
158
+ "text": "Vous dites, comme on va limiter l'immigration, on va limiter l'insécurité."
159
+ },
160
+ {
161
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
162
+ "text": "Vous dites, du coup, on fera deux milliards d'économies sur la sécurité, puisque il y aura moins d'insécurité, puisqu'il y aura moins d'immigration."
163
+ },
164
+ {
165
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
166
+ "text": "Deux milliards sur sept milliards, c’est trente cinq mille policiers en moins, ou alors, c'est plus de trois cents euros de moins pour un gardien de la paix, chaque mois."
167
+ }
168
+ ]
169
  },
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Jordan Bardella se défend en expliquant qu'il souhaite augmenter le budget d'un milliard cinq en recrutant sept mille policiers, et trois mille administratifs ; l'économie viendra naturellement avec la lutte contre l'immigration."
173
+ },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "Jordan Bardella",
177
+ "text": "On compte augmenter le budget d’un milliard cinq."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "Jordan Bardella",
181
+ "text": "On va même en recruter sept mille, et trois mille administratifs."
182
+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "Jordan Bardella",
185
+ "text": "Si l’immigration nous coûte de l’argent, et si on fait des économies sur l’insécurité, c'est parce que quarante et un pour cent des contentieux administratifs, des contentieux administratif, concernent les clandestins."
186
+ }
187
+ ]
188
  },
189
+ {
190
+ "abstractive": {
191
+ "text": "Pour Gérald Darmanin, Jordan Bardella ne peut pas financer le programme qu'il présente, ce que conteste Jordan Bardella, pour qui de nombreuses économies sont disponibles à cause de la gestion du ministère de Gérald Darmanin."
 
192
  },
193
+ "extractive": [
194
+ {
195
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
196
+ "text": "Et ben voilà, alors, qu'est ce qu'on fait pour baisser le budget de la sécurité ?"
197
+ },
198
+ {
199
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
200
+ "text": "La vérité, c’est que vous êtes incapable de financer le programme que vous présentez au français."
201
+ },
202
+ {
203
+ "speaker": "Jordan Bardella",
204
+ "text": "Je suis allé sur le site de votre ministère, et, figurez-vous, sur le site de votre ministère, vous savez, je suis conseiller régional d'ile-de-france, vous l'avez rappelé, avec mépris, au début de cet entretien, de ce débat, pardon, que quatre-vingt-treize pour cent des vols dans les transports en commun d'ile-de-france sont le fait de citoyens étrangers, dont une grande partie sont des clandestins, que soixante-trois pour cent des agressions sexuelles dans les transports d'ile-de-france sont le fait d’étrangers, que soixante-quinze pourcent des mineurs sont des mineurs étrangers."
205
+ }
206
+ ]
207
  },
208
+ {
209
+ "abstractive": {
210
+ "text": "Dans ce débat, Gérald Darmanin et Jordan Bardella discutent de la suppression des aides sociales aux étrangers et des économies de budget."
 
211
  },
212
+ "extractive": [
213
+ {
214
+ "speaker": "P1",
215
+ "text": "Le pouvoir d'achat, Jordan Bardella, la question des prestations sociales, Français, étrangers, si marine le pen est élue, qui touche quoi ?"
216
+ }
217
+ ]
 
 
 
218
  },
219
+ {
220
+ "abstractive": {
221
+ "text": "Il propose en outre la réservation des prestations sociales aux Français, ainsi que le conditionnement des allocations familiales et du RSA à cinq ans de travail à temps plein sur le territoire."
222
+ },
223
+ "extractive": [
224
+ {
225
+ "speaker": "Jordan Bardella",
226
+ "text": "Les prestations sociales sont réservées aux français, extrêmement simple."
227
+ },
228
+ {
229
+ "speaker": "Jordan Bardella",
230
+ "text": "Les allocations familiales, le rsa est conditionné à cinq ans, aujourd'hui, c'est de présence sur le territoire, cinq ans de temps de travail à temps plein sur le territoire, pour pouvoir en bénéficier, c'est ce qu'on appelle un délai de carence."
231
+ }
232
+ ]
233
  },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Il prétend de plus que la France n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et souhaite supprimer l'aide médicale d'état."
237
+ },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Jordan Bardella",
241
+ "text": "Je pense que, contrairement à vous, la France n'est pas un guichet social, la france n'a pas vocation à accueillir tout le monde, et à être, si vous voulez, euh, la plateforme sociale de la terre entière, de gens qui viendraient dans notre pays pour bénéficier de prestations sociales."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "Jordan Bardella",
245
+ "text": "Vous savez que nous souhaitons également supprimer l'aide médicale d'état, pour la remplacer par un fonds d'urgence, parce qu'évidemment, quand vous êtes clandestin et que vous êtes en situation de détresse en situation grave, on vous laisse pas, sur le bord de la rue, on vous prend en charge, mais l'idée de supprimer l'aide médicale d'état, pour éviter que toute la palette de soins gratuits ne se retrouve à disposition de la terre entière."
246
+ }
247
+ ]
248
  },
249
+ {
250
+ "abstractive": {
251
+ "text": "Jordan Bardella rappelle le bilan de Darmanin, une France dans laquelle un tiers des retraités refusent de se soigner car le reste à charge est trop important."
 
252
  },
253
+ "extractive": [
254
+ {
255
+ "speaker": "Jordan Bardella",
256
+ "text": "Quand il y a, et ça, c'est aussi votre bilan, un retraité sur trois qui renonce à se soigner parce que le reste à charge est devenu trop important, donc la solidarité nationale doit rester nationale, et nous réserverons les prestations sociales aux français."
257
+ }
258
+ ]
259
+ },
260
+ {
261
+ "abstractive": {
262
+ "text": "Ces économies présentées peuvent à elle seule financer la baisse de la tva de 20 à 5.5%."
263
  },
264
+ "extractive": [
265
+ {
266
+ "speaker": "Jordan Bardella",
267
+ "text": "Nous ferons une économie de seize milliards qui pourra, tiens, financer la baisse de la tva, de vingt pour cent à cinq cinq, pour permettre aux français de récupérer du pouvoir d'achat."
268
+ }
269
+ ]
 
 
 
270
  },
271
+ {
272
+ "abstractive": {
273
+ "text": "Pour Gérald Darmanin, l'AME est une aide naturelle, et est une question d'humanité ; de plus, laisser les gens malades peut favoriser les pandémies."
 
274
  },
275
+ "extractive": [
276
+ {
277
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
278
+ "text": "L’AME, qui est l'aide médicale d'urgence que l'on donne à toute personne étrangère qui est sur le sol national n'est, n'est pas là le panel de tous les soins."
279
+ },
280
+ {
281
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
282
+ "text": "Par ailleurs, il faut soigner les personnes qui sont sur le sol national et qui sont étrangers, même si ils sont irréguliers, d'abord, parce que c'est un devoir d'humanité."
283
+ },
284
+ {
285
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
286
+ "text": "Et, deuxièmement, y compris pour protéger les français, parce que des personnes qui sont, euh, malheureusement, porteurs, euh, de maladies, et, parfois, de maladies, euh, que nous ne connaissons plus sur le territoire national doivent être soignés pour éviter justement les nouvelles pandémie."
287
+ }
288
+ ]
289
+ },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Après avoir posé la question des allocations cotisées, qui seront toujours versée par Jordan Bardella, il conteste donc les économies présentées."
293
  },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
297
+ "text": "J'espère que vous donnez les allocations, à ceux qui ont payé des cotisations."
298
+ },
299
+ {
300
+ "speaker": "Jordan Bardella",
301
+ "text": "Oui, tout à fait."
302
+ },
303
+ {
304
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
305
+ "text": "Donc, ça ne fait pas quinze milliards d'euros."
306
+ }
307
+ ]
308
  },
309
+ {
310
+ "abstractive": {
311
+ "text": "Il continue en expliquant qu'avec la suppression des APL et des autres aides sociales, les immigrants seront contraint d'aller chez les marchands de sommeil."
 
312
  },
313
+ "extractive": [
314
+ {
315
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
316
+ "text": "Deuxième sujet, monsieur Bardella, si vous ne donnez pas les apl, ou si vous ne donnez pas le minimum, euh, social, que l'on peut attendre à un étranger, régulièrement sur le territoire national, parce que c'est bien entendu, la proposition du front national."
317
+ },
318
+ {
319
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
320
+ "text": "Ils iront chez les marchands de sommeil."
321
+ }
322
+ ]
323
  },
324
+ {
325
+ "abstractive": {
326
+ "text": "Jordan Bardella assume, pour lui, les familles françaises n'ont qu'un pays, et devraient être favorisée pour l'allocation des HLM avec l'instauration de la préférence nationale."
 
327
  },
328
+ "extractive": [
329
+ {
330
+ "speaker": "Jordan Bardella",
331
+ "text": "Vous me ferez remarquer, je l'assume mais, je pense que, quand il y a, dans un pays, dix millions de pauvres, six millions de chômeurs des centaines de milliers de familles, des familles, parfois très pauvre, et je pense que vous en connaissez dans votre département du nord, comme, il y en a dans le pas-de-calais, dans le département de la seine-saint-denis."
332
+ },
333
+ {
334
+ "speaker": "Jordan Bardella",
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  "Transcript": "P2 : On s’est quand même très largement éloigné des questions de, de pouvoir d'achat. Vous nous avez finalement entraîné aussi sur ces questions, euh, d'immigration, sur les questions de lutte contre l'immigration, ou, au contraire, d'accueil. Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. C'est le deuxième grand enjeu aux yeux des français, qui se sont déplacés pour aller, euh, voter. P1 : Messieurs, on va commencer par vous, Jordan Bardella, parce que vous avez encore du retard, avec un cas très concret. Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. En vérité, aujourd'hui, euh, Il y a, euh, un écart extrêmement important entre d'abord, le moment où les personnes peuvent être interpellées, elles peuvent être jugées, et, donc, y a pas cet effet d'immédiatetée de la peine. Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. Je sais que vous êtes contre, et on aura probablement l'occasion d'en débattre. P2 : Avec vous, sur ce cas concret. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. JB : Vous avez augmenté le crédit de remise, c'est le caractère automatique que vous avez supprimé GD : Oui, les, les automatiques de peine, c'est ce que vous avez dit, ont été supprimées il y a un an. JB: Plus d’automaticité, mais vous augmentez les crédits GD : Je sais que vous avez du mal de dupond moretti JB: Vous l'avez mis au placard. Ca serait bien, d'avoir un ministre de la justice. Vous avez augmenté le crédit, en le passant à six mois par an. Donc, euh, sous couvert de fermeté, c'est, en fait, encore plus laxiste qu'avant. Vous venez. GD : Soyez pas condescendant, monsieur monsieur monsieur Bardella. Ça dépendra beaucoup de l'aménagement du pacte décidé par le juge. Euh, y a ceux qui doivent les faire, et puis, il y à ceux qui peuvent le faire différemment, parce que, le travaux, les travaux d'intérêt général, vous savez que c'est une peine substituable, si, par exemple, la personne qui est condamnée est d'accord pour le faire. On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. AB : Plutôt que des condamnations par le juge. Vous aurez aussi beaucoup d'aménagements, d'amendes forfaitaires ? GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. Encore une fois, quelqu'un qui tags et qui détruit un bâtiment public, au lieu de passer trois mois en prison, je préfère qu'il puisse passer trois mois à réparer ce qu'il a fait. Je pense que c'est plus intelligent, mais c'est au juge d'en décider. Et puis, deuxièmement, effectivement, la proposition que nous faisons pour libérer un procès judiciaire qui prend beaucoup de temps à tout le monde, et qui est assez peu efficace. Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : Ce sont les trafiquants qui les paient. GD : Ce n’est pas vrai, monsieur Bardella. D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. P1 : Jordan Bardella, plus d'amendes forfaitaire ? JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. Euh, y a déjà un problème de prise de conscience, et je pense, euh, monsieur darmanin, que vous ne vous rendez pas compte du niveau d'ensauvagement de la société française aujourd'hui, et des souffrances qu'induits l'insécurité, et, notamment, pour, euh, les français les plus modestes, pour les français les plus pauvres, pour tous ces français qui vivent dans des hlm, et qui sont coincés, parce que, eux ils ne peuvent pas fuir l'insécurité, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour aller dans le privé, et qu'ils sont donc contraints de vivre, et je le sais parce que j'ai grandi dedans, que ma famille vit encore dedans, avec des trafiquants de drogue, à l'entrée, comme on l'a vu à vénissieux, aux minguettes, où, désormais, les médecins qui arrivent dans ces quartiers, sont fouillés par les trafiquants de drogue. Le ministre de la justice, monsieur dupond moretti, avait déclaré que la france n'était pas un coupe-gorge, quatre semaines avant l'attentat, l'horrible attentat contre samuel paty, et monsieur macron avait parlé, en juin deux mille vingt-et-un, dans un entretien, me semble-t-il, au figaro, il avait dit que la france, euh, euh, euh vivait, un sentiment d'insécurité. Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. Il y a deux cents viols chaque jour, trois mille vols et cinq cents cambriolages. Soixante-dix pour cent des français, soixante-dix pour cent des français jugent négativement l'action du président de la république. Donc, euh, euh, vous avez laissé faire. Vous avez laissé faire, parce que vous n'avez pas conscience de ce que procure, comme souffrance, l'insécurité sur tout le territoire, que ce soit dans les campagnes, que ce soit dans les villes, que ce soit dans les banlieues. Il n’y a plus un seul territoire en france, une seule ville où les français ne sont pas encerclés dans la rue. Ça va du cambriolage à la maison squattée, au commerçant qui est braqué, aux femmes qui sont contraintes de se retourner dans la rue parce qu'elles ne peuvent plus sortir en sécurité. Il y a pas un, pas un seul père de famille, une seule mère de famille qui nous regardent, et qui n'a pas peur lorsque son enfant sort dans la rue. Et ça, c'est le bilan du laxisme judiciaire, c'est le bilan de l'angélisme qui est le vôtre. Donc, Il faut un tournant, en matière pénale, la loi et l'ordre. Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. Nous souhaitons la faire, et il faut évidemment, avoir une politique en matière pénale qui soit beaucoup plus ferme, beaucoup plus efficace, et, vous le savez, notamment, euh, si Marine le pen, est élue présidente dans quelques jours, son ministre de la justice sera jean-paul garraud, qui est un magistrat qui a été pendant très longtemps dans votre famille politique, qui a coécrit, notamment, notre projet de loi contre l'islamisme, et qui sera le ministre de la fermeté en matière de justice. P2 : Gérald Darmanin. GD : D'abord, euh bon, vos propos sont totalement excessifs. Ils ressemblent à ce que tenait jean-marie le pen il y a trente ans, dans la construction de places de prison. Prenons un par un ce que vous venez d'évoquer. On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. JB : Non, vous avez lancé le chantier. GD : On a construit sept mille places. JB : Non, deux milles fonctionnelles. GD : Sept mille monsieur Bardella ! Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. Donc, pour le front national, on veut des prisons, mais pas chez nous. C'est une petite petite incohérence, que je voudrais souligner. Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. Après, il y a la violence contre les personnes. Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. Ce sont les chiffres du ministère de l'intérieur. N'hésitez surtout pas à aller regarder. JB : C’est vous qui les faites les chiffres. GD : Je sais que vous mettiez en question les fonctionnaires du ministère de l’intérieur JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : C'est tout à fait faux. C'est tout à fait faux, monsieur Bardella, mais permettez-moi juste de terminer ma phrase. Dans les augmentations des violences aux personnes, on parle sans cesse, ce front national. Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. Si vous voulez des bons chiffres, peut-être que vous allez demander qu'on dépose pas plainte pour les violences conjugales. C'est évidemment pas ce que vous allez me dire, bien évidemment, parce que je vous fais pas ce faux procès. Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. Eh ben, moi, je m'enorgueillis de promettre aux policiers, aux gendarmes, que, oui, les chiffres vont augmenter, mais parce qu'ils vont accueillir ces femmes, qui sont violentées. JB : Mais dans quel monde vivez-vous monsieur darmanin. Il y a, dans le même jour vous savez, hein, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes. Et si, vous incluez à l'intérieur de ces données, euh, les violences conjugales, on monte à une agression toutes les trente secondes, tous les jours. Dans notre pays, c'est un pédopsychiatre, spécialiste, euh, de la violence, euh, qui s'appelle maurice berger, qui avait donné ces chiffres dans le figaro. Euh, les français sont encerclés par cette explosion historique. GD : Vous êtes très mécaniques et vous ne répondez pas à mes interpellations. JB : Ça concerne aussi les policiers et vous voyez, les policiers aujourd'hui, rentrent dans les cités, avec des gens qui veulent les tuer, qui hurlent \"tuez les\". On l'a vu à aulnay, on l'a vu à sevran, mais on l'a vu pendant très longtemps à viry châtillon, et c'est la raison pour laquelle la première des mesures à prendre, on peut discuter pendant des heures, et des heures avec les chiffres, c'est vous qui l’avez fait, et vous trouverez toujours des embrouilles statistiques. Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. GD : Mais les violences aux personnes ont augmentées pendant le confinement. JB : Non mais donc, vous allez nous dire que tout va bien, madame la marquise, qu'il n'y a aucun problème dans le pays. Je vais vous dire, je vais vous dire, euh, sortir dans la rue en sécurité, vivre en paix, ça devrait même pas être un débat ce soir, ça devrait être la norme. Donc je vais pas vous dire, on va pas débattre pendant des heures et des heure du constat. Les Français doivent connaître la réalité. Moi, je vais vous dire ce qu'on va faire quand on va arriver à la tête de l'État. D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. Pourquoi vous êtes contre. GD : Sur ce point je vous réponds JB : Je vous en prie. P1 : C’est quoi la présomption de légitime défense dans le programme de Marine Le Pen ? JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. Présumé en état légitime défense, c'est-à-dire, concrètement, que ce n'est pas à lui de finir en garde à vue et d'aller justifier pourquoi est-ce qu'il a fait usage de son arme. C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. P2 : Ca c’est ce que vous, vous proposez JB : Bien sûr, parce que c'est un soutien moral aux policiers. Et, croyez-moi, ce qui a marqué la police, ce qui a marqué la police, c'est le drame de viry châtillon en deux mille seize, où une voiture de police avec des fonctionnaires à l'intérieur, a été bloquée par vingt barbares qui jetaient des cocktails molotov à l'intérieur et qui essayaient de brûler les policiers. Et bien croyez-moi que, dans ce cas-là, quand les policiers font usage de la force, ce n'est pas pour se faire plaisir. Moi j'ai confiance dans les policiers. Les policiers ne sont pas des cowboys. On ne parle pas d'autodéfense, on parle de présomption de légitime défense. Quand leur vie est en danger. Quand la vie d'autrui est en danger. Ils ont aujourd'hui peur de perdre leur travail, parce qu'ils savent que la chape de plomb médiatique va leur tomber dessus, et, que vous les laisserez comme l'a fait votre prédécesseur monsieur Castaner, j'ai eu l'occasion de citer cela tout à l'heure, qui avait proposé, devant tout ce que la mouvance d'ultra-gauche peut faire de pire à savoir les traoré, de mettre un genou à terre, place Beauvau, devant eux. Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre. GD : D'abord, euh, ce que vous dites sur monsieur castaner est tout à fait faux. Vous pouvez le répéter plusieurs fois. JB : Vous avez pas de cellules de Fact Checking ? GD : Vous êtes vraiment condescendant. Laissez parler les interlocuteurs. J'espère que, si vous êtes au pouvoir vous laisserez parler vos opposants, ça paraît pas gagné, hein, manifestement. JB : Je leur enverrai pas les LBD GD : Faut savoir si vous aimez les policiers. JB : Pas pour contrôler les manifestations sociales, pour aller lutter contre la délinquance, contre laquelle vous ne luttez pas GD : Alors, je peux parler ? D'abord, ce que vous dites sur monsieur castaner est faux. La répétition d'un mensonge ne fait pas une vérité. Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien. P1 : On y revient dans une seconde parce qu'elle vient de twitter, marine le pen, on vous montrera ça, dans un instant. GD : Mais, là, c'est très intéressant, parce que, déjà, quand il y a un tout petit, tout petit vent, tout de suite, une toute petite brise, madame le pen, c'est, c'est pas moi, c'est la faute des policiers. On imagine, demain, euh, cette possibilité de légitime défense, quand le policier utilisera son arme, et que la chef de l'etat ou vous-même, si vous êtes mis à l’état devront s'en occuper. Moi, je serais eux, je partirai pas à la guerre avec vous. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en france. Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois ferme et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine. Jordan Bardella explique vouloir supprmier les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher. Gérald Darmmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison. Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison. Jordan Bardella propose de construire vingt milles cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats. Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral. Gérald Darmanin explique qu'ils ont construits 7000 places de prissons, et que les crimes sur les biens ont baissé. Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des aggressions vient du fait qu'il y a eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à poser plainte pour violence conjugale. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfétaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la d��linquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombres de magistrat et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on comptes les violences conjugales. ",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettres en causes quand les choses tournent mal.",
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  "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ",
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  "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien.",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en france."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité."
18
  },
19
- {
20
- "speaker": "P1",
21
- "text": "Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ?"
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois ferme et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine."
28
- },
29
- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "JB",
32
- "text": "Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun am��nagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine."
33
- }
34
- ]
35
- },
36
- {
37
- "abstractive": {
38
- "text": "Jordan Bardella explique vouloir supprmier les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher."
39
  },
40
- "extractive": [
41
- {
42
- "speaker": "JB",
43
- "text": "Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher."
44
- }
45
- ]
46
- },
47
- {
48
- "abstractive": {
49
- "text": "Gérald Darmmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison."
50
- },
51
- "extractive": [
52
- {
53
- "speaker": "GD",
54
- "text": "Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an."
55
- },
56
- {
57
- "speaker": "GD",
58
- "text": "On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison."
59
  },
60
- {
61
- "speaker": "GD",
62
- "text": "Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire."
63
- }
64
- ]
65
- },
66
- {
67
- "abstractive": {
68
- "text": "Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison."
69
  },
70
- "extractive": [
71
- {
72
- "speaker": "JB",
73
- "text": "On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ?"
74
  },
75
- {
76
- "speaker": "JB",
77
- "text": "Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ?"
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Jordan Bardella propose de construire vingt milles cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats."
84
  },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "JB",
88
- "text": "C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille."
89
  },
90
- {
91
- "speaker": "JB",
92
- "text": "Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays."
93
- }
94
- ]
95
- },
96
- {
97
- "abstractive": {
98
- "text": "Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral."
 
 
 
 
 
99
  },
100
- "extractive": [
101
- {
102
- "speaker": "JB",
103
- "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé."
104
  },
105
- {
106
- "speaker": "JB",
107
- "text": "D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence."
108
- },
109
- {
110
- "speaker": "JB",
111
- "text": "La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense."
112
- },
113
- {
114
- "speaker": "JB",
115
- "text": "Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre"
116
- }
117
- ]
118
- },
119
- {
120
- "abstractive": {
121
- "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils ont construits 7000 places de prissons, et que les crimes sur les biens ont baissé."
122
  },
123
- "extractive": [
124
- {
125
- "speaker": "GD",
126
- "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons."
127
- }
128
- ]
129
- },
130
- {
131
- "abstractive": {
132
- "text": "Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des aggressions vient du fait qu'il y a eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à poser plainte pour violence conjugale."
133
- },
134
- "extractive": [
135
- {
136
- "speaker": "GD",
137
- "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes."
138
  },
139
- {
140
- "speaker": "GD",
141
- "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans."
142
- }
143
- ]
144
- }
145
- ],
146
- "Community_2" : [
147
- {
148
- "abstractive": {
149
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. "
150
- },
151
- "extractive": [
152
- {
153
- "speaker": "P2",
154
- "text": "Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité."
155
- }
156
- ]
157
- },
158
- {
159
- "abstractive": {
160
- "text": "Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale; il souhaite ainsi supprimer les remises automatique de peine en rétablissant les peines planches. "
161
  },
162
- "extractive": [
163
- {
164
- "speaker": "P1",
165
- "text": "Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ?"
166
  },
167
- {
168
- "speaker": "JB",
169
- "text": "Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
170
  },
171
- {
172
- "speaker": "JB",
173
- "text": "Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher."
174
- }
175
- ]
176
- },
177
- {
178
- "abstractive": {
179
- "text": "Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamné à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. "
180
  },
181
- "extractive": [
182
- {
183
- "speaker": "GD",
184
- "text": "Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an."
185
  },
186
- {
187
- "speaker": "GD",
188
- "text": "On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
189
  },
190
- {
191
- "speaker": "GD",
192
- "text": "Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux."
193
- }
194
- ]
195
- },
196
- {
197
- "abstractive": {
198
- "text": "Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. "
199
  },
200
- "extractive": [
201
- {
202
- "speaker": "GD",
203
- "text": "Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires."
204
  },
205
- {
206
- "speaker": "GD",
207
- "text": "D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales."
208
- }
209
- ]
210
- },
211
- {
212
- "abstractive": {
213
- "text": "Jordan Bardella questionne l'efficacité desd amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, lamentant l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. "
 
 
 
 
 
214
  },
215
- "extractive": [
216
- {
217
- "speaker": "JB",
218
- "text": "On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ?"
219
- },
220
- {
221
- "speaker": "JB",
222
- "text": "Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ?"
223
  },
224
- {
225
- "speaker": "JB",
226
- "text": "Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats."
227
- }
228
- ]
229
- },
230
- {
231
- "abstractive": {
232
- "text": "Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. "
 
 
 
 
 
233
  },
234
- "extractive": [
235
- {
236
- "speaker": "JB",
237
- "text": "C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille."
238
  },
239
- {
240
- "speaker": "JB",
241
- "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé."
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. "
 
248
  },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "GD",
252
- "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons."
253
  },
254
- {
255
- "speaker": "GD",
256
- "text": "Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. "
 
 
 
 
 
263
  },
264
- "extractive": [
265
- {
266
- "speaker": "GD",
267
- "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes."
268
- },
269
- {
270
- "speaker": "GD",
271
- "text": "Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent."
272
- },
273
- {
274
- "speaker": "GD",
275
- "text": "Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella."
276
  },
277
- {
278
- "speaker": "GD",
279
- "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans."
280
- },
281
- {
282
- "speaker": "GD",
283
- "text": "Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé."
 
 
 
 
 
 
 
284
  },
285
- {
286
- "speaker": "GD",
287
- "text": "Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte."
288
- }
289
- ]
290
- },
291
- {
292
- "abstractive": {
293
- "text": "Jordan Bardella consteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidence secondaire."
 
294
  },
295
- "extractive": [
296
- {
297
- "speaker": "JB",
298
- "text": "En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes."
299
  },
300
- {
301
- "speaker": "JB",
302
- "text": "Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires."
303
- }
304
- ]
305
- },
306
- {
307
- "abstractive": {
308
- "text": " Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
309
  },
310
- "extractive": [
311
- {
312
- "speaker": "JB",
313
- "text": "D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence."
314
  },
315
- {
316
- "speaker": "JB",
317
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  "Transcript": "P2 : On s’est quand même très largement éloigné des questions de, de pouvoir d'achat. Vous nous avez finalement entraîné aussi sur ces questions, euh, d'immigration, sur les questions de lutte contre l'immigration, ou, au contraire, d'accueil. Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. C'est le deuxième grand enjeu aux yeux des français, qui se sont déplacés pour aller, euh, voter. P1 : Messieurs, on va commencer par vous, Jordan Bardella, parce que vous avez encore du retard, avec un cas très concret. Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. En vérité, aujourd'hui, euh, Il y a, euh, un écart extrêmement important entre d'abord, le moment où les personnes peuvent être interpellées, elles peuvent être jugées, et, donc, y a pas cet effet d'immédiatetée de la peine. Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. Je sais que vous êtes contre, et on aura probablement l'occasion d'en débattre. P2 : Avec vous, sur ce cas concret. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. JB : Vous avez augmenté le crédit de remise, c'est le caractère automatique que vous avez supprimé GD : Oui, les, les automatiques de peine, c'est ce que vous avez dit, ont été supprimées il y a un an. JB: Plus d’automaticité, mais vous augmentez les crédits GD : Je sais que vous avez du mal de dupond moretti JB: Vous l'avez mis au placard. Ca serait bien, d'avoir un ministre de la justice. Vous avez augmenté le crédit, en le passant à six mois par an. Donc, euh, sous couvert de fermeté, c'est, en fait, encore plus laxiste qu'avant. Vous venez. GD : Soyez pas condescendant, monsieur monsieur monsieur Bardella. Ça dépendra beaucoup de l'aménagement du pacte décidé par le juge. Euh, y a ceux qui doivent les faire, et puis, il y à ceux qui peuvent le faire différemment, parce que, le travaux, les travaux d'intérêt général, vous savez que c'est une peine substituable, si, par exemple, la personne qui est condamnée est d'accord pour le faire. On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. AB : Plutôt que des condamnations par le juge. Vous aurez aussi beaucoup d'aménagements, d'amendes forfaitaires ? GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. Encore une fois, quelqu'un qui tags et qui détruit un bâtiment public, au lieu de passer trois mois en prison, je préfère qu'il puisse passer trois mois à réparer ce qu'il a fait. Je pense que c'est plus intelligent, mais c'est au juge d'en décider. Et puis, deuxièmement, effectivement, la proposition que nous faisons pour libérer un procès judiciaire qui prend beaucoup de temps à tout le monde, et qui est assez peu efficace. Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : Ce sont les trafiquants qui les paient. GD : Ce n’est pas vrai, monsieur Bardella. D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. P1 : Jordan Bardella, plus d'amendes forfaitaire ? JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. Euh, y a déjà un problème de prise de conscience, et je pense, euh, monsieur darmanin, que vous ne vous rendez pas compte du niveau d'ensauvagement de la société française aujourd'hui, et des souffrances qu'induits l'insécurité, et, notamment, pour, euh, les français les plus modestes, pour les français les plus pauvres, pour tous ces français qui vivent dans des hlm, et qui sont coincés, parce que, eux ils ne peuvent pas fuir l'insécurité, parce qu'ils n'ont pas d'argent pour aller dans le privé, et qu'ils sont donc contraints de vivre, et je le sais parce que j'ai grandi dedans, que ma famille vit encore dedans, avec des trafiquants de drogue, à l'entrée, comme on l'a vu à vénissieux, aux minguettes, où, désormais, les médecins qui arrivent dans ces quartiers, sont fouillés par les trafiquants de drogue. Le ministre de la justice, monsieur dupond moretti, avait déclaré que la france n'était pas un coupe-gorge, quatre semaines avant l'attentat, l'horrible attentat contre samuel paty, et monsieur macron avait parlé, en juin deux mille vingt-et-un, dans un entretien, me semble-t-il, au figaro, il avait dit que la france, euh, euh, euh vivait, un sentiment d'insécurité. Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. Il y a deux cents viols chaque jour, trois mille vols et cinq cents cambriolages. Soixante-dix pour cent des français, soixante-dix pour cent des français jugent négativement l'action du président de la république. Donc, euh, euh, vous avez laissé faire. Vous avez laissé faire, parce que vous n'avez pas conscience de ce que procure, comme souffrance, l'insécurité sur tout le territoire, que ce soit dans les campagnes, que ce soit dans les villes, que ce soit dans les banlieues. Il n’y a plus un seul territoire en france, une seule ville où les français ne sont pas encerclés dans la rue. Ça va du cambriolage à la maison squattée, au commerçant qui est braqué, aux femmes qui sont contraintes de se retourner dans la rue parce qu'elles ne peuvent plus sortir en sécurité. Il y a pas un, pas un seul père de famille, une seule mère de famille qui nous regardent, et qui n'a pas peur lorsque son enfant sort dans la rue. Et ça, c'est le bilan du laxisme judiciaire, c'est le bilan de l'angélisme qui est le vôtre. Donc, Il faut un tournant, en matière pénale, la loi et l'ordre. Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. Nous souhaitons la faire, et il faut évidemment, avoir une politique en matière pénale qui soit beaucoup plus ferme, beaucoup plus efficace, et, vous le savez, notamment, euh, si Marine le pen, est élue présidente dans quelques jours, son ministre de la justice sera jean-paul garraud, qui est un magistrat qui a été pendant très longtemps dans votre famille politique, qui a coécrit, notamment, notre projet de loi contre l'islamisme, et qui sera le ministre de la fermeté en matière de justice. P2 : Gérald Darmanin. GD : D'abord, euh bon, vos propos sont totalement excessifs. Ils ressemblent à ce que tenait jean-marie le pen il y a trente ans, dans la construction de places de prison. Prenons un par un ce que vous venez d'évoquer. On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. JB : Non, vous avez lancé le chantier. GD : On a construit sept mille places. JB : Non, deux milles fonctionnelles. GD : Sept mille monsieur Bardella ! Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. Donc, pour le front national, on veut des prisons, mais pas chez nous. C'est une petite petite incohérence, que je voudrais souligner. Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. Après, il y a la violence contre les personnes. Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. Ce sont les chiffres du ministère de l'intérieur. N'hésitez surtout pas à aller regarder. JB : C’est vous qui les faites les chiffres. GD : Je sais que vous mettiez en question les fonctionnaires du ministère de l’intérieur JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : C'est tout à fait faux. C'est tout à fait faux, monsieur Bardella, mais permettez-moi juste de terminer ma phrase. Dans les augmentations des violences aux personnes, on parle sans cesse, ce front national. Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. Si vous voulez des bons chiffres, peut-être que vous allez demander qu'on dépose pas plainte pour les violences conjugales. C'est évidemment pas ce que vous allez me dire, bien évidemment, parce que je vous fais pas ce faux procès. Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. Eh ben, moi, je m'enorgueillis de promettre aux policiers, aux gendarmes, que, oui, les chiffres vont augmenter, mais parce qu'ils vont accueillir ces femmes, qui sont violentées. JB : Mais dans quel monde vivez-vous monsieur darmanin. Il y a, dans le même jour vous savez, hein, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes. Et si, vous incluez à l'intérieur de ces données, euh, les violences conjugales, on monte à une agression toutes les trente secondes, tous les jours. Dans notre pays, c'est un pédopsychiatre, spécialiste, euh, de la violence, euh, qui s'appelle maurice berger, qui avait donné ces chiffres dans le figaro. Euh, les français sont encerclés par cette explosion historique. GD : Vous êtes très mécaniques et vous ne répondez pas à mes interpellations. JB : Ça concerne aussi les policiers et vous voyez, les policiers aujourd'hui, rentrent dans les cités, avec des gens qui veulent les tuer, qui hurlent \"tuez les\". On l'a vu à aulnay, on l'a vu à sevran, mais on l'a vu pendant très longtemps à viry châtillon, et c'est la raison pour laquelle la première des mesures à prendre, on peut discuter pendant des heures, et des heures avec les chiffres, c'est vous qui l’avez fait, et vous trouverez toujours des embrouilles statistiques. Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. GD : Mais les violences aux personnes ont augmentées pendant le confinement. JB : Non mais donc, vous allez nous dire que tout va bien, madame la marquise, qu'il n'y a aucun problème dans le pays. Je vais vous dire, je vais vous dire, euh, sortir dans la rue en sécurité, vivre en paix, ça devrait même pas être un débat ce soir, ça devrait être la norme. Donc je vais pas vous dire, on va pas débattre pendant des heures et des heure du constat. Les Français doivent connaître la réalité. Moi, je vais vous dire ce qu'on va faire quand on va arriver à la tête de l'État. D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. Pourquoi vous êtes contre. GD : Sur ce point je vous réponds JB : Je vous en prie. P1 : C’est quoi la présomption de légitime défense dans le programme de Marine Le Pen ? JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. Présumé en état légitime défense, c'est-à-dire, concrètement, que ce n'est pas à lui de finir en garde à vue et d'aller justifier pourquoi est-ce qu'il a fait usage de son arme. C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. P2 : Ca c’est ce que vous, vous proposez JB : Bien sûr, parce que c'est un soutien moral aux policiers. Et, croyez-moi, ce qui a marqué la police, ce qui a marqué la police, c'est le drame de viry châtillon en deux mille seize, où une voiture de police avec des fonctionnaires à l'intérieur, a été bloquée par vingt barbares qui jetaient des cocktails molotov à l'intérieur et qui essayaient de brûler les policiers. Et bien croyez-moi que, dans ce cas-là, quand les policiers font usage de la force, ce n'est pas pour se faire plaisir. Moi j'ai confiance dans les policiers. Les policiers ne sont pas des cowboys. On ne parle pas d'autodéfense, on parle de présomption de légitime défense. Quand leur vie est en danger. Quand la vie d'autrui est en danger. Ils ont aujourd'hui peur de perdre leur travail, parce qu'ils savent que la chape de plomb médiatique va leur tomber dessus, et, que vous les laisserez comme l'a fait votre prédécesseur monsieur Castaner, j'ai eu l'occasion de citer cela tout à l'heure, qui avait proposé, devant tout ce que la mouvance d'ultra-gauche peut faire de pire à savoir les traoré, de mettre un genou à terre, place Beauvau, devant eux. Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre. GD : D'abord, euh, ce que vous dites sur monsieur castaner est tout à fait faux. Vous pouvez le répéter plusieurs fois. JB : Vous avez pas de cellules de Fact Checking ? GD : Vous êtes vraiment condescendant. Laissez parler les interlocuteurs. J'espère que, si vous êtes au pouvoir vous laisserez parler vos opposants, ça paraît pas gagné, hein, manifestement. JB : Je leur enverrai pas les LBD GD : Faut savoir si vous aimez les policiers. JB : Pas pour contrôler les manifestations sociales, pour aller lutter contre la délinquance, contre laquelle vous ne luttez pas GD : Alors, je peux parler ? D'abord, ce que vous dites sur monsieur castaner est faux. La répétition d'un mensonge ne fait pas une vérité. Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien. P1 : On y revient dans une seconde parce qu'elle vient de twitter, marine le pen, on vous montrera ça, dans un instant. GD : Mais, là, c'est très intéressant, parce que, déjà, quand il y a un tout petit, tout petit vent, tout de suite, une toute petite brise, madame le pen, c'est, c'est pas moi, c'est la faute des policiers. On imagine, demain, euh, cette possibilité de légitime défense, quand le policier utilisera son arme, et que la chef de l'etat ou vous-même, si vous êtes mis à l’état devront s'en occuper. Moi, je serais eux, je partirai pas à la guerre avec vous. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en France. Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois fermes et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine. Jordan Bardella explique vouloir supprimer les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher. Gérald Darmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison. Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison. Jordan Bardella propose de construire vingt mille cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats. Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral. Gérald Darmanin explique qu'ils ont construit 7000 places de prisons, et que les crimes sur les biens ont baissé. Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des agressions vient du fait qu'il y ait eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à porter plainte pour violence conjugale.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité. Le présentateur débute en demandant à Jordan Bardella si un homme qui est condamné à six mois de prison ferme doit être incarcéré. Jordan Bardella explique que oui, et qu'il souhaite supprimer l'aménagement des peines supérieure à six mois, avec obligation de faire au moins les deux tiers de la peine. Gérald Darmanin explique qu'il souhaite mettre en place des aménagements de peine, avec une amélioration des travaux d'intérêts généraux, ainsi qu'en augmentant les amendes forfaitaires. Gérald Darmanin explique aussi que les amendes seront désormais directement saisies sur le salaire. Jordan Bardella explique que l'augmentation de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et qu'il souhaite doubler le nombre de magistrats et créer vingt cinq mille places de prisons, ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense pour la police. Gérald Darmanin explique avoir fait construire sept mille places de prisons, et avoir été incapable de créer les trois milles dernières car les maires ne veulent pas de prisons. Jordan Bardella explique que seul deux milles de ces places sont fonctionnelles. Gérald Darmanin explique qu'il n'y a pas d'explosion de la délinquance, et que quatre vingt cinq pour cent de l'augmentation des violences proviennent de violences conjugales. Jordan Bardella explique qu'il y a une agression toute les quarante quatre secondes, trente secondes si on compte les violences conjugales.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons. Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale ; il souhaite ainsi supprimer les remises automatiques de peine en rétablissant les peines planches. Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamnée à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison. Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire. Jordan Bardella questionne l'efficacité des amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, se lamentant de l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats. Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense. Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires. Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat. Jordan Bardella conteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidences secondaires. Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit. Gérald Darmanin questionne le soutien du rassemblement national aux forces de l'ordre, les accusant d'être les premiers à les mettre en causes quand les choses tournent mal.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité. P1 : Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ? JB : Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine. JB : Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher. GD : Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an. GD : On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison. GD : Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux. GD : Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires. GD : D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales. JB : On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ? JB : Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ? JB : Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats. JB : C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille. JB : Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé. GD : On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons. GD : Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune. GD : Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes. GD : Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent. GD : Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella. JB : En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes. GD : Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans. GD : Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé. GD : Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte. JB : Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires. JB : D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, Je l'ai dit, avec la présomption d’innocence. JB : La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense. JB : C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique. GD : Deuxièmement, cette euh idée de légitime défense, ça veut dire que vous soutiendrez les policiers, dites-le vous, moralement, ça commence mal. GD : Rien qu'aujourd'hui, on a vu que madame le pen était capable de trouver un bouc émissaire facile qui étaient les policiers quand ça ne se passait pas bien.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de l'état de la sécurité en France."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P2",
17
+ "text": "Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ?"
22
+ }
23
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il n'y aura plus de remise de peine sur les peines six mois fermes et plus, avec obligation d'exécuter au moins les deux tiers de la peine."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
28
  },
29
+ "extractive": [
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine."
33
+ }
34
+ ]
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique vouloir supprimer les remises automatiques de peines et rétablir les peines plancher."
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jordan Bardella",
43
+ "text": "Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher."
44
+ }
45
+ ]
 
 
 
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Gérald Darmanin explique que les remises automatiques de peines ont déjà été supprimée, et explique qu'il souhaite développer les travaux d'intérêt généraux ainsi que les amendes forfaitaires pour avoir plus de place en prison."
 
50
  },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
54
+ "text": "Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
58
+ "text": "On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
62
+ "text": "Pour les peines de moins d'un ans, des amendes forfaitaires dont je voudrais rappeler qu'elle marche très bien pour les consommations de cannabis, et qui sont des amendes pénales inscrites au casier judiciaire."
63
+ }
64
+ ]
65
  },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Jordan Bardella explique que l'explosion de la délinquance ne sera pas combattue avec des amendes, et que la prison est devenue une alternative pour l'état car il n'y a pas assez de magistrats et de places de prison."
 
69
  },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Jordan Bardella",
73
+ "text": "On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ?"
74
+ },
75
+ {
76
+ "speaker": "Jordan Bardella",
77
+ "text": "Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ?"
78
+ }
79
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Jordan Bardella propose de construire vingt mille cinq places de prisons, ainsi que doubler le nombre de magistrats."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Jordan Bardella",
88
+ "text": "C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Jordan Bardella",
92
+ "text": "Mais, l'insécurité, la violence, n’est pas un sentiment, monsieur darmanin, en france, c'est votre bilan, et je vous met en cause directement, comme je mets en cause le président de la république, parce que cela relève de vos prérogatives, une agression gratuite, toutes les quarante-quatre secondes dans notre pays."
93
+ }
94
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
95
  },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "Jordan Bardella explique vouloir augmenter les moyens des forces de l'ordre ainsi que mettre en place la présomption de légitime défense, car les policiers ont besoin d'un soutien moral."
 
99
  },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "Jordan Bardella",
103
+ "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "D'abord on va protéger ceux qui nous protègent, je l'ai dit, avec la présomption d’innocence."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Jordan Bardella",
111
+ "text": "La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Jordan Bardella",
115
+ "text": "Eh bien moi, je n'accepte pas cela, et nous serons aux côtés des policiers, parce qu'être aux côtés des policiers, c'est protéger ceux qui nous protègent, et qui sont en lutte contre la violence, tous les jours, dans notre pays monsieur le ministre"
116
+ }
117
+ ]
118
+ },
119
+ {
120
+ "abstractive": {
121
+ "text": "Gérald Darmanin explique qu'ils ont construit 7000 places de prisons, et que les crimes sur les biens ont baissé."
122
  },
123
+ "extractive": [
124
+ {
125
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
126
+ "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons."
127
+ }
128
+ ]
 
 
 
129
  },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Gérald Darmanin explique que l'augmentation numérique des agressions vient du fait qu'il y ait eu un véritable effort de l'état pour aider les femmes à porter plainte pour violence conjugale."
 
133
  },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
137
+ "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
141
+ "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans."
142
+ }
143
+ ]
144
+ }
145
+ ],
146
+ "Community_2": [
147
+ {
148
+ "abstractive": {
149
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella et Gérald Darmanin discutent de la sécurité et des peines de prisons."
150
  },
151
+ "extractive": [
152
+ {
153
+ "speaker": "P2",
154
+ "text": "Précisément, ce que je vous propose, c'est qu'on passe au chapitre sur la sécurité."
155
+ }
156
+ ]
 
 
 
157
  },
158
+ {
159
+ "abstractive": {
160
+ "text": "Jordan Bardella débute en expliquant qu'à partir d'une peine de six mois de prison ferme, il n'y aura plus d'aménagement des peines, et une obligation d'exécuter au moins deux tiers de la peine, et ce, afin de réaffirmer la chaîne pénale ; il souhaite ainsi supprimer les remises automatiques de peine en rétablissant les peines planches."
 
161
  },
162
+ "extractive": [
163
+ {
164
+ "speaker": "P1",
165
+ "text": "Un homme condamné à six mois de prison ferme, aujourd'hui, la peine est aménagée, il n'est pas incarcéré, demain, si votre candidate est élue, cet homme va-t-il en prison ?"
166
+ },
167
+ {
168
+ "speaker": "Jordan Bardella",
169
+ "text": "Oui, à partir de six mois ferme, il n'y aura aucun aménagement, et il y aura même obligation, sur l'intégralité de la peine, d'exécuter deux tiers de la peine."
170
+ },
171
+ {
172
+ "speaker": "Jordan Bardella",
173
+ "text": "Donc il faut aujourd'hui réaffirmer la chaîne pénale, et vous savez que nous souhaitons même aller plus loin, en supprimant les remises automatiques de peine, et, euh, en rétablissant les peines plancher."
174
+ }
175
+ ]
176
  },
177
+ {
178
+ "abstractive": {
179
+ "text": "Gérald Darmanin rappelle que les remises de peines automatiques ont déjà été supprimée, et explique qu'un large travail a été fait sur les travaux d'intérêts généraux; en effet, selon lui, une personne condamnée à de la prison pour des crimes mineurs, comme avoir taggé un bâtiment public, devrait plutôt réparer ce qu'il a fait que passer du temps en prison."
 
 
 
 
 
180
  },
181
+ "extractive": [
182
+ {
183
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
184
+ "text": "Oui, alors, d'abord, les remises de peines automatiques ont été supprimées par le garde des sceaux, eric dupond moretti, c'est passé, il y a un an."
185
+ },
186
+ {
187
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
188
+ "text": "On a beaucoup amélioré les travaux d'intérêt généraux, et, de mon expérience de maire, je sais que quelqu'un qui, par exemple, est condamné à quelques mois de prison parce qu'il a taggé un bâtiment public, et que par ailleurs, il a fait des dégradations, il vaut mieux qu'il puisse réparer ce qu'il a fait, que de passer trois mois en prison."
189
+ },
190
+ {
191
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
192
+ "text": "Les aménagements existent déjà, et je pense qu'il faut beaucoup mettre l'accent sur les travaux d'intérêt généraux."
193
+ }
194
+ ]
195
  },
196
+ {
197
+ "abstractive": {
198
+ "text": "Pour les peines de moins d'un an, Gérald Darmanin souhaite favoriser les amendes forfaitaires, qui seront saisies directement sur les prestations sociales ou le salaire."
 
199
  },
200
+ "extractive": [
201
+ {
202
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
203
+ "text": "Pour les peines de moins d'un an, je veux qu'on puisse, pour tout ce qui n'est pas grave, comme c'était le cas dans la consommation de cannabis, où ça mérite d'être puni, mais ce n'est pas gravissime, je veux des amendes forfaitaires."
204
+ },
205
+ {
206
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
207
+ "text": "D'ailleurs, à la demande du président de la république, à partir de la fin de cette année, ce sera saisi directement sur le salaire ou sur les prestations sociales."
208
+ }
209
+ ]
210
  },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "Jordan Bardella questionne l'efficacité des amendes forfaitaires sur l'explosion de la délinquance, se lamentant de l'augmentation des alternatives à la prison, symptomatique du surmenage des magistrats."
 
214
  },
215
+ "extractive": [
216
+ {
217
+ "speaker": "Jordan Bardella",
218
+ "text": "On va combattre la, l'explosion, aujourd'hui, de la délinquance, sur tout le territoire français, avec des amendes forfaitaires ?"
219
+ },
220
+ {
221
+ "speaker": "Jordan Bardella",
222
+ "text": "Le problème, c'est que les alternatives, euh, à la prison, aujourd'hui, les alternatives à l'incarcération, sont devenues la norme, et l'incarcération, c'est devenue une exception, et c'est devenue une exception pourquoi ?"
223
+ },
224
+ {
225
+ "speaker": "Jordan Bardella",
226
+ "text": "Parce que les magistrats sont sous l’eau, parce qu'il n'y a pas assez de magistrats."
227
+ }
228
+ ]
229
  },
230
+ {
231
+ "abstractive": {
232
+ "text": "Il propose donc d'augmenter le nombre de magistrats ainsi que de construire des nouvelles places de prisons pour pouvoir donner plus de moyens aux forces de l'ordre, soutenue en mettant en place la présomption de légitime défense."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
233
  },
234
+ "extractive": [
235
+ {
236
+ "speaker": "Jordan Bardella",
237
+ "text": "C'est la raison pour laquelle, vous l'avez rappelé, on propose le doublement du nombre de magistrats, et que nous souhaitons également construire de nouvelles places de prison, les portant de soixante mille à quatre-vingt-cinq mille."
238
+ },
239
+ {
240
+ "speaker": "Jordan Bardella",
241
+ "text": "Il faut donner beaucoup plus de moyens à nos forces de l'ordre, il faut les protéger par la présomption de légitime défense, que vous ne soutenez pas, et sur laquelle vous êtes, euh, opposé."
242
+ }
243
+ ]
244
+ },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Gérald Darmanin rappelle que la construction de place de prison, dont 7000 ont été faites pendant son mandat, est compliquée, car elle a besoin de l'accord des maires."
248
  },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
252
+ "text": "On en a construit sept mille, on n'a pas pu construire les trois mille de plus parce que je vous rappelle que beaucoup de maires ne veulent pas accueillir des prisons."
253
+ },
254
+ {
255
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
256
+ "text": "Et, deuxièmement, si des maires avaient accepté, notamment au front national, monsieur le maire de fréjus, qui est de vos amis, qui a refusé par deux fois la proposition de construction de prison dans sa commune."
257
+ }
258
+ ]
259
  },
260
+ {
261
+ "abstractive": {
262
+ "text": "Il questionne de plus l'explosion de la délinquance prétendue par Jordan Bardella, listant la baisse des chiffres de cambriolages et de vols, et justifiant l'augmentation des plaintes pour violences par la libération de la parole des femmes, qu'il présente comme une grande réussite de son mandat."
 
263
  },
264
+ "extractive": [
265
+ {
266
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
267
+ "text": "Deuxièmement, elle n'existe pas, cette explosion de délinquance, monsieur Bardella, pour les biens, moins vingt-six pour cent de cambriolages en cinq ans, moins vingt-et-un pour cent de vols de véhicules, moins dix-sept pour cent de vol avec arme, moins trente-et-un pour cent de vol sans armes."
268
+ },
269
+ {
270
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
271
+ "text": "Parlons clairement, monsieur bardella, on est passé de deux cent trente-trois mille faits, c'est vrai, en deux mille dix-sept, à trois cent six mille, si je prends l'année, euh, deux mille vingt-et-un, c'est plus trente et un pour cent."
272
+ },
273
+ {
274
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
275
+ "text": "Mais, vous oubliez toujours de dire, quatre-vingt-cinq pour cent de cette augmentation, c’est des violences conjugales, par le dépôt de plainte des femmes, c'est-à-dire que l'augmentation de la violence qu’essaie de nous présenter le front national, c’est quatre-vingt-cinq pour cent de plaintes, monsieur bardella."
276
+ },
277
+ {
278
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
279
+ "text": "Il faut bien comprendre que ces augmentations des violences aux personnes, à quatre-vingt-cinq pour cent, ce sont les plaintes que déposent désormais, depuis deux mille dix-sept, le grenelle des violences conjugales, et depuis tous ce que font les policiers, les gendarmes, les associations, les médias, pour que les femmes, aujourd'hui, déposent des plaintes lorsqu'elles sont violentées par leur mari ou leur compagnon, ce qu'elle ne faisaient pas, ou très peu, y a cinq, dix, quinze ou vingt ans."
280
+ },
281
+ {
282
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
283
+ "text": "Mais arrêtez de faire croire que la violence aurait explosé."
284
+ },
285
+ {
286
+ "speaker": "Gérald Darmanin",
287
+ "text": "Elle a très largement baissé sur les biens, et elle a augmenté sur les personnes parce que, pour quatre-vingt-cinq pour cent d'entre eux, de ces pourcentages là, ce sont les femmes qui déposent plainte."
288
+ }
289
+ ]
290
  },
291
+ {
292
+ "abstractive": {
293
+ "text": "Jordan Bardella conteste ces chiffres, les cambriolages ont baissés à cause du confinement et de l'absence de la prise en compte des résidences secondaires."
 
294
  },
295
+ "extractive": [
296
+ {
297
+ "speaker": "Jordan Bardella",
298
+ "text": "En matière de cambriolages, mais, euh, vous avez sorti les résidences secondaires, ce qui est quand même assez simple, comme l'avait fait, d'ailleurs le gouvernement sarkozy que vous aviez soutenu à l'époque, qui avait complètement trafiqué les chiffres de la cour des comptes."
299
+ },
300
+ {
301
+ "speaker": "Jordan Bardella",
302
+ "text": "Vous arrivez à faire baisser les cambriolages, sur l'année du confinement, bravo, félicitations, même en excluant les résidences secondaires."
303
+ }
304
+ ]
305
+ },
306
+ {
307
+ "abstractive": {
308
+ "text": "Pour Jordan Bardella, il faut protéger la police, c'est pourquoi il propose la présomption de légitime défense pour les policiers, qui forceraient aux personnes qui ont subies les violences de démontrer que la police n'était pas dans son droit."
309
  },
310
+ "extractive": [
311
+ {
312
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+ "text": "La présomption de légitime défense, c'est qu'à partir du moment où un policier est pris à partie, à partir du moment un policier est attaqué, agressé, qu'il fait usage de la force, il est présumé comme en état de légitime défense."
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+ "text": "C'est à la personne qui a subi, qui a absorbé la force de démontrer que le policier n'était pas dans son droit, et je vais vous dire, ça change beaucoup de choses, parce que c'est un soutien moral, pas seulement juridique."
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train/Bardella_Panot_Veran--Partie_1_Introduction.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : Bonsoir à toutes et à tous. Soyez les bienvenus sur BFM TV pour un moment extrêmement important ce soir. Après des jours de tension et avant de nouveaux jours de grève, voici le débat sur la réforme des retraites. C'est le moment de vérité ce soir en direct sur BFM TV. Débat entre les trois plus importantes formations représentées à l'Assemblée nationale. P2 : Bonsoir, Olivier Véran. Vous êtes le porte-parole du gouvernement. Bonsoir, Jordan Bardella. P2 : Vous êtes Président du Rassemblement national. Et bonsoir, Mathilde Panot. MP : Bonsoir ! P2 : Vous êtes la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale. Merci à tous les trois d'avoir accepté notre invitation ce soir. P1 : Nous allons préciser une chose d'emblée. Vous deviez être quatre ce soir pour débattre. Nous avions, évidemment, invité les Républicains à participer à ce débat. Leur président, Eric Cioti, après nous avoir dit oui, après avoir fixé une date avec lui, Eric Cioti a finalement expliqué qu'il ne pouvait plus participer à ce débat. Nous le regrettons, évidemment, mais c'est parti. Retraite le débat, ça commence maintenant. P2 : Et on commence avec vous, Mathilde Panot, puisque le tirage au sort vous a désigné comme étant la première à vous exprimer ce soir. La première question, elle est simple. En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. P2 : Et pourquoi ? MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. Vous faites cette réforme alors que l'on apprend que 80 milliards de dividendes ont été versés aux grandes entreprises, aux actionnaires de grandes entreprises, du CAC40. Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. La nupes propose la diminution du temps de travail. Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. C'est possible à condition que l'intérêt général soit de nouveau au commande. La retraite est un nouvel âge de la vie pour s'occuper de soi, des siens, de ses petits-enfants. Vous voulez passer en force, vous créez délibérément le chaos. La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. P1 : 1 minute 20 d'introduction pour Madame Panot, c'est à vous, Olivier Véran, en un mot, comment vous résumez cette réforme ? OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. Pourquoi? D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. Ma génération, celle qui l'a précédée, celle qui lui suit, au moment d'entrer sur le marché du travail, à deux craintes, deux angoisses parfois, le chômage, avec le chômage de masse et cette fameuse courbe du chômage qui n'arrivait pas à s'inverser, et puis la peur de ne pas avoir de retraite le moment venu. Moi, il y a 5 ans, j'ai suivi un président de la République qui promettait d'engager des réformes très fortes pour faire baisser le chômage, et nous y arrivons, puisque nous commençons à parler de plein emploi. Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. Et bien comme nous l'avons fait avec l'emploi, nous voulons prendre les bonnes décisions au bon moment pour notre système de retraite pour lever aussi cette angoisse pour les générations actuelles. Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. Mais d'abord, nous le faisons parce que nous croyons au système par répartition, qui était ce pari un peu fou, qu'avait le général de Gaulle au lendemain de la 2e guerre mondiale, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui cotisent pour payer la retraite de ceux qui ont travaillé avant eux. Et on parlera ce soir de ce système qui est important à mes yeux, parce que c'est un système de solidarité, c'est l'inverse du chacun pour soi. Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. P2 : Oui, vous avez mis une minute 40 pour faire cette introduction. C'est à vous, Jordan Bardella, on essaie de respecter les temps de parole. Quel est le mot que vous avez choisi? JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. Les gens qui nous regardent ce soir ont des difficultés au quotidien, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'électricité, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'énergie, ils ont de plus en plus de mal à mettre du carburant dans leurs voitures, ils voient leurs entreprises, leurs artisans, leurs commerçants être frappés par des faillites en cascade, parce que les prix encore une fois du quotidien et de l'énergie sont devenus exorbitants, et on a un gouvernement qui arrive en cette rentrée, en leur disant la priorité et que vous travaillez davantage. Donc on a le sentiment d'une forme de cynisme, de la part d'un gouvernement qui ne se rend plus compte de la brutalité de sa politique, et sur le fond de la réforme, on aura l'occasion d'en parler ce soir. J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, le gouvernement est minoritaire, et les français rejettent fortement la réforme, qui fera travailler les français plus longtemps pour les actionnaires, et qui ignore la crise économique et climatique. Mathilde Panot explique que le système des retraite n'est pas en faillite, et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes, et les plus précaires. Mathilde Panot explique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est liée avec le travail, qui est l'adn de sa famille politique. Olivier Véran explique que son parti a recréé des emplois, et qu'il faut augmenter l'âge de départ à la retraite, ce qui permettre d'équilibrer le système sans avoir à baisser les pensions des retraités, et sans avoir à augmenter les impôts, tout en propoosant la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère cette réforme comme étant cynique, et que le gouvernement vit hors de la réalité des français. Jordan Bardella explique que la réforme répartit injustement l'effort, qui demande plus de travail à ceux qui ont commencé le plus tôt, et que le système de protection sociale devrait relancer la natalité et l'emploi.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue; la réforme est injustifiée, le système des retraite n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travaille, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi.",
7
  "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
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- "abstractive": {
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- "text": "Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les français doivent travailler plus longtemps."
 
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- "text": "Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps."
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- ]
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- },
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- "abstractive": {
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- "text": "En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux."
 
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- "text": "Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux."
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- ]
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- },
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- "text": "Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire; les français vivent dans des mauvais conditions, et la réforme répartit unjustement l'effort."
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- "text": "J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français."
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- "speaker": "JB",
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- "text": "J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard."
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- "abstractive": {
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- "text": "Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi."
 
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- "text": "Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler."
255
- }
256
- ]
257
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258
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259
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2
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  "Transcript": "P1 : Bonsoir à toutes et à tous. Soyez les bienvenus sur BFM TV pour un moment extrêmement important ce soir. Après des jours de tension et avant de nouveaux jours de grève, voici le débat sur la réforme des retraites. C'est le moment de vérité ce soir en direct sur BFM TV. Débat entre les trois plus importantes formations représentées à l'Assemblée nationale. P2 : Bonsoir, Olivier Véran. Vous êtes le porte-parole du gouvernement. Bonsoir, Jordan Bardella. P2 : Vous êtes Président du Rassemblement national. Et bonsoir, Mathilde Panot. MP : Bonsoir ! P2 : Vous êtes la présidente du groupe La France Insoumise à l'Assemblée nationale. Merci à tous les trois d'avoir accepté notre invitation ce soir. P1 : Nous allons préciser une chose d'emblée. Vous deviez être quatre ce soir pour débattre. Nous avions, évidemment, invité les Républicains à participer à ce débat. Leur président, Eric Cioti, après nous avoir dit oui, après avoir fixé une date avec lui, Eric Cioti a finalement expliqué qu'il ne pouvait plus participer à ce débat. Nous le regrettons, évidemment, mais c'est parti. Retraite le débat, ça commence maintenant. P2 : Et on commence avec vous, Mathilde Panot, puisque le tirage au sort vous a désigné comme étant la première à vous exprimer ce soir. La première question, elle est simple. En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. P2 : Et pourquoi ? MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. Vous faites cette réforme alors que l'on apprend que 80 milliards de dividendes ont été versés aux grandes entreprises, aux actionnaires de grandes entreprises, du CAC40. Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. La nupes propose la diminution du temps de travail. Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. C'est possible à condition que l'intérêt général soit de nouveau au commande. La retraite est un nouvel âge de la vie pour s'occuper de soi, des siens, de ses petits-enfants. Vous voulez passer en force, vous créez délibérément le chaos. La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. P1 : 1 minute 20 d'introduction pour Madame Panot, c'est à vous, Olivier Véran, en un mot, comment vous résumez cette réforme ? OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. Pourquoi? D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. Ma génération, celle qui l'a précédée, celle qui lui suit, au moment d'entrer sur le marché du travail, à deux craintes, deux angoisses parfois, le chômage, avec le chômage de masse et cette fameuse courbe du chômage qui n'arrivait pas à s'inverser, et puis la peur de ne pas avoir de retraite le moment venu. Moi, il y a 5 ans, j'ai suivi un président de la République qui promettait d'engager des réformes très fortes pour faire baisser le chômage, et nous y arrivons, puisque nous commençons à parler de plein emploi. Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. Et bien comme nous l'avons fait avec l'emploi, nous voulons prendre les bonnes décisions au bon moment pour notre système de retraite pour lever aussi cette angoisse pour les générations actuelles. Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. Mais d'abord, nous le faisons parce que nous croyons au système par répartition, qui était ce pari un peu fou, qu'avait le général de Gaulle au lendemain de la 2e guerre mondiale, qui fait que ceux qui travaillent aujourd'hui cotisent pour payer la retraite de ceux qui ont travaillé avant eux. Et on parlera ce soir de ce système qui est important à mes yeux, parce que c'est un système de solidarité, c'est l'inverse du chacun pour soi. Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. P2 : Oui, vous avez mis une minute 40 pour faire cette introduction. C'est à vous, Jordan Bardella, on essaie de respecter les temps de parole. Quel est le mot que vous avez choisi? JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. Les gens qui nous regardent ce soir ont des difficultés au quotidien, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'électricité, ils ont de plus en plus de mal à payer leurs factures d'énergie, ils ont de plus en plus de mal à mettre du carburant dans leurs voitures, ils voient leurs entreprises, leurs artisans, leurs commerçants être frappés par des faillites en cascade, parce que les prix encore une fois du quotidien et de l'énergie sont devenus exorbitants, et on a un gouvernement qui arrive en cette rentrée, en leur disant la priorité et que vous travaillez davantage. Donc on a le sentiment d'une forme de cynisme, de la part d'un gouvernement qui ne se rend plus compte de la brutalité de sa politique, et sur le fond de la réforme, on aura l'occasion d'en parler ce soir. J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, le gouvernement est minoritaire, et les Français rejettent fortement la réforme, qui fera travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, et qui ignore la crise économique et climatique. Mathilde Panot explique que le système des retraites n'est pas en faillite, et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes, et les plus précaires. Mathilde Panot explique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est liée avec le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Olivier Véran explique que son parti a recréé des emplois, et qu'il faut augmenter l'âge de départ à la retraite, ce qui permettre d'équilibrer le système sans avoir à baisser les pensions des retraités, et sans avoir à augmenter les impôts, tout en proposant la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère cette réforme comme étant cynique, et que le gouvernement vit hors de la réalité des Français. Jordan Bardella explique que la réforme répartit injustement l'effort, qui demande plus de travail à ceux qui ont commencé le plus tôt, et que le système de protection sociale devrait relancer la natalité et l'emploi.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Selon Mathilde Panot, la réforme est minoritaire et largement rejetée par les Français. Elle estime que cela va conduire à faire travailler les Français plus longtemps pour les actionnaires, en ignorant les problèmes économiques et climatiques. Elle ajoute que le système de retraite n'est pas en faillite et que la réforme pénalise les femmes, les jeunes et les plus précaires. Mathilde Panot revendique être la seule à proposer la retraite à 60 ans. Olivier Véran explique que sa réforme est centrée sur le travail, qui est l'ADN de sa famille politique. Il souligne que son parti a créé des emplois et que l'âge de départ à la retraite doit être augmenté pour équilibrer le système, tout en évitant de baisser les pensions des retraités ou d'augmenter les impôts. Il propose également la création d'un congé de réorientation professionnelle et la suppression des régimes spéciaux. Jordan Bardella considère la réforme comme cynique et estime que le gouvernement est déconnecté de la réalité des Français. Selon lui, la réforme répartit injustement l'effort en demandant plus de travail à ceux qui ont commencé tôt et propose de relancer la natalité et l'emploi pour assurer la pérennité du système de protection sociale.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire. Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte. Elle continue ; la réforme est injustifiée, le système des retraites n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires. Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les Français ne veulent pas de la réforme. Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travail, l'ADN de sa famille politique. Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les Français doivent travailler plus longtemps. En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation ; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux. Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire ; les Français vivent dans des mauvaises conditions, et la réforme répartit injustement l'effort. Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Vous êtes seuls, monsieur le ministre, 80% des Français sont contre votre réforme et plus vous faites de la pédagogie, mieux ils comprennent. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
8
  "Extractive_2": "P2 : En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites? MP : Minoritaire. MP : Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches. MP : Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée. MP : Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions. MP : Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans. MP : La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous. OV : Moi, j'ai choisi le mot travail. OV : D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire. OV : Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif. OV : Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps. OV : Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux. JB : J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français. JB : J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard. JB : Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler. ",
9
  "Community_1": [
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+ {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites."
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+ }
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+ ]
99
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jordan Bardella considère cette réforme comme étant cynique, et que le gouvernement vit hors de la réalité des Français."
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français."
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+ }
109
+ ]
 
 
 
110
  },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jordan Bardella explique que la réforme répartit injustement l'effort, qui demande plus de travail à ceux qui ont commencé le plus tôt, et que le système de protection sociale devrait relancer la natalité et l'emploi."
 
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Jordan Bardella",
122
+ "text": "Je conteste cette réforme parce que je pense qu'on peut faire autrement, autrement pour assurer la pérennité de notre système de protection sociale, notamment en relançant la natalité et en relançant l'emploi dans notre pays, mais probablement on aura l'occasion d'en parler."
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+ }
124
+ ]
125
+ }
126
+ ],
127
+ "Community_2": [
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+ {
129
+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran expliquent ce qu'ils pensent de la réforme des retraites."
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "P2",
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+ "text": "En un mot, comment résumeriez-vous cette réforme des retraites?"
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137
+ ]
 
 
 
138
  },
139
+ {
140
+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour Mathilde Panot, la réforme est minoritaire."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
142
  },
143
+ "extractive": [
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+ "speaker": "Mathilde Panot",
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+ "text": "Minoritaire."
147
+ }
148
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
149
  },
150
+ {
151
+ "abstractive": {
152
+ "text": "Elle prétend que la Macronie souhaite faire travailler les pauvres pour les plus riches, et ce, alors que le prix de la vie explose et que l'urgence écologique est forte."
 
153
  },
154
+ "extractive": [
155
+ {
156
+ "speaker": "Mathilde Panot",
157
+ "text": "Avec votre retraite à 64 ans, vous voulez faire travailler les salariés pour les actionnaires, les pauvres pour les riches."
158
+ },
159
+ {
160
+ "speaker": "Mathilde Panot",
161
+ "text": "Alors que les Français n'en peuvent plus car les factures d'énergie explosent, les salaires sont trop bas, la vie trop chère et que la santé et l'éducation sont malmenées, alors que l'urgence écologique n'a jamais été aussi forte, cette réforme est injuste et injustifiée."
162
+ }
163
+ ]
164
  },
165
+ {
166
+ "abstractive": {
167
+ "text": "Elle continue ; la réforme est injustifiée, le système des retraites n'est pas en faillite, et la réforme pénalise les femmes et les plus précaires."
168
+ },
169
+ "extractive": [
170
+ {
171
+ "speaker": "Mathilde Panot",
172
+ "text": "Injustifiée parce que le système de retraite n'est pas en faillite, injuste parce qu'elle pénalise les femmes, les jeunes, elle brutalise les précaires, les salariés du public, comme du privé et ce pour faire baisser les pensions."
173
+ }
174
+ ]
175
  },
176
+ {
177
+ "abstractive": {
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+ "text": "Elle propose la retraite à 60 ans, c'est un choix de société, et les Français ne veulent pas de la réforme."
 
179
  },
180
+ "extractive": [
181
+ {
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+ "speaker": "Mathilde Panot",
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+ "text": "Nous sommes les seuls à porter la retraite à 60 ans."
184
+ },
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+ {
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+ "speaker": "Mathilde Panot",
187
+ "text": "La retraite est un choix de société, la solidarité, où, le chacun pour soi, des millions de Français vous l'ont dit dans la rue, monsieur le ministre, ce sera la solidarité avec ou sans vous."
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+ }
189
+ ]
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  },
191
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour Olivier Véran, la réforme va de main avec la valeur travail, l'ADN de sa famille politique."
 
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
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+ "text": "Moi, j'ai choisi le mot travail."
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+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
202
+ "text": "D'abord parce que c'est l'ADN politique de ma famille politique, l'ADN de ma famille politique, et parce que je considère qu'il n'y a pas du tout à en avoir honte au contraire."
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+ }
204
+ ]
205
  },
206
+ {
207
+ "abstractive": {
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+ "text": "Des nouveaux emplois ont été créés, mais pour sauver le système par répartition, les Français doivent travailler plus longtemps."
 
209
  },
210
+ "extractive": [
211
+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
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+ "text": "Nous recréons des emplois, nous adaptons les formations des jeunes au métier de demain, nous sommes redevenus un pays qui est un pays attractif."
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+ },
215
+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
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+ "text": "Prendre les bonnes décisions au bon moment, j'en ai conscience, ça veut dire demander aux Français de travailler progressivement un peu plus longtemps."
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219
+ ]
220
  },
221
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "En contrepartie, les pensions seront augmentées sans augmenter les impôts, et des droits seront créés, comme le congé de réorientation ; il souhaite aussi supprimer les régimes spéciaux."
224
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
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+ "text": "Et cette réforme, nous allons la faire avec des contreparties que nous assumons, c'est-à-dire, sans baisser les pensions des retraités au contraire, elles vont augmenter, et d'autant plus pour les retraités fragiles, sans augmenter les impôts, sans augmenter les impôts, et avec des droits nouveaux qui vont être créés, dont on va parler ce soir, comme par exemple la possibilité d'avoir un congé pour pouvoir réorienter sa profession ou encore la suppression des régimes spéciaux."
229
+ }
230
+ ]
231
  },
232
+ {
233
+ "abstractive": {
234
+ "text": "Pour Jordan Bardella, la retraite est cynique et n'est pas nécessaire ; les Français vivent dans des mauvaises conditions, et la réforme répartit injustement l'effort."
 
235
  },
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+ "extractive": [
237
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "J'ai choisi le mot cynique, parce que j'ai le sentiment comme des millions de Français, comme beaucoup de Français qui nous regardent ce soir, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui vit hors des réalités populaires, que nous avons à la tête de l'Etat un gouvernement qui mène une guerre sociale contre le peuple français."
240
+ },
241
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
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+ "text": "J'ai le sentiment d'une réforme qui répartit injustement l'effort, qui va demander à ceux qui ont commencé très tôt de travailler encore plus, encore plus durement, encore plus tard, quand on demandera des efforts quasi identiques aux gens qui ont commencé à travailler plus tard."
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+ "text": "Pour lui, un autre chemin est possible en relançant la natalité et en relançant l'emploi."
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  "Transcript": "P1 : On va parler de natalité. On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. Attendez, s'il vous plaît, vous avez ouvert un débat qui était le chapitre suivant. Concernant les femmes. Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. Mathilde Panot, est-ce que vous considérez. Qu'est-ce que vous dites ce soir, Olivier Véran? Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. D'abord, je voudrais commencer par répondre sur un point, M. Bardella. Et ensuite, je dirais sur pourquoi est-ce que les femmes vont être particulièrement pénalisées. M. Bardella, je vous ai entendu sur la question de la natalité avec un exemple qui m'a quelque peu frappée, pour moi, qui ait portée la proposition de loi, qui constitutionnalisait le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution. JB : Moi, je suis pour. MP: Votre exemple, c'est la Hongrie. Il se trouve que la Hongrie force les femmes à écouter le cœur des fœtus avant de pouvoir avorter. Je le dis quand même en termes de politique nataliste et qui respecte la libre disposition des femmes à disposer de leur corps. Je trouve ça très limite, première chose. Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? Vous l'avez dit, vos ministres l'ont dit, donc à partir de là, c'est dit. D'abord parce qu'on a mensonge après mensonge. D'abord, on vous explique, et c'est d'ailleurs dans le document qu'a donné le gouvernement comme étude d'impact sur le texte, que les femmes auraient été les grandes gagnantes qu'elles partiraient avant. Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. MP : Ensuite, comment? Non, mais elles ne sont pas concernées par l'allongement. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. MP : On va en parler. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Ah bon, c'est faux. Alors ça, c'est un problème. Je vous répète la question. A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? MP : Non. Mais si vous ne parlez pas à carrière complète, on ne s'occupe jamais. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. Je continue. Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Non, je vais montrer pourquoi. Ça, c'est le nouvel argument. OV : On n'est pas dans un problème politique depuis le début du débat, mais dans un problème de maths. Je suis désolé. Les chiffres sont têtus. Aucun mépris pour vous. Si vous voulez, on se serre la main. Le mépris, c'est ce que vous faites. Je vais vous expliquer. MP : Depuis le début, vous expliquez aux Français qu'ils n'ont pas compris cette réforme. Qu'ils sont trop bêtes pour comprendre. Qu'il faut faire de la pédagogie. Les gens ont très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Je vais vous expliquer pourquoi. Les pensions des femmes vont baisser. Je vais vous expliquer pourquoi. Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. JB : 1200 euros bruts. MP : C'est un mensonge. C'est un mensonge. Pourquoi? Attendez, je vais vous expliquer. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. OV : Je vous pose une question basique. Est-ce que oui ou non, ce sont 60 % des bénéficiaires? MP : Alors non, moi, j'ai une question pour vous. Attendez, attendez. Combien de femmes ont une carrière complète? Je vais vous expliquer plusieurs choses. La première chose, c'est qu'il faut que ça soit à carrière complète. Ce que souvent, les femmes n'ont pas. Vous allez décaler l'âge. Dès ça, il y a 200 000 femmes qu'on va obliger de travailler de 62 jusqu'à 64 ans pour avoir la carrière complète. La deuxième chose, j'ai une question très précise. Vous n'avez pas répondu sur les primes Macron, peut-être allez-vous répondre sur celle-ci. J'ai une question très précise. Combien de personnes. OV : Regardez, regardez. Parce que ce n'est pas moi qui le fais. MP : Je vais vous expliquer, ça aussi, c'est une arnaque. Alors là, on va se mettre d'accord. Vous êtes d'accord. Une femme va partir de 62, elle va partir à 64 ans à la carrière complète. Vous êtes d'accord. Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. Vous êtes d'accord. Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. Ok ? Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. Et vous expliquez que l'augmentation de 1 à 2,2 %. C'est magnifique. Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. Pardon. Alors expliquez-nous pourquoi les femmes seront les grandes gagnantes. Là, je suis vraiment très intéressée. OV : Vous refusez les faits, donc ça va être très compliqué. On vous montre que les femmes partiront encore deux mois plus tôt que les hommes. MP : Ce n'est pas ce qui a écrit. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. Tout le monde y gagne, mais elle est plus importante pour les femmes. On vous montre les chiffres et vous dites non. Comment est-ce que vous voulez qu'on débate? On est même pas dans un débat politique. MP : Je suis en train de vous expliquer pourquoi est-ce que les pensions vont baisser. OV : Dites-moi qu'il faut travailler sur tel ou tel paramètre. MP : Oui, je vous ait parlé de l'égalité salariale. OV : Ce sont les chiffres qui vous sont présentés par le Conseil d'État. MP : Je vous ai parlé de la revalorisation des métiers à dominante féminine. Par exemple, les AESH, pour lesquels on sait qu'ils vont beaucoup pâtirsont payés 730 € par mois pour accompagner des élevants en situation de handicap. OV : On va y venir bien volontiers. Vous savez quoi? Je suis sûr qu'il y a un truc sur quoi on peut s'entendre. MP : Ok, revenons sur les faits, Monsieur le ministre. Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? Merci. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. P1 : Vous inquiétez pas, on va parler des 1200 €, c'est le chapitre qui suit. P2 : Les femmes, c'est quand même un début de ce chapitre, et vous n'avez pas répondu, c'est vrai que Mathilde Panot vous dit que Franck Reister a dit que les femmes seront un peu pénalisées. Est-ce que vous reprennez cette formule ce soir? OV : J'essaie de répondre sur le fond, en fait. J'essaie de montrer sur le fond que je ne considère pas que les femmes seront pénalisées puisque leur pension de retraite. On est tous alignés au gouvernement. Essayez pas de mettre des coins. Nous, on a le mérite d'être alignés. JB : Je n'ai pas trouvé deux personnes chez vous qui disaient la même chose. OV : Ecoutez, écoutez mieux. Excusez-moi. JB : Essayez pas de vous faire des pirouettes, là vous êtes très mal parce que vous vous dites, mon collègue a dit une énorme connerie et on va devoir rammer sur les plateaux pour essayer de s'en sortir. Quand dans Le Monde, la semaine dernière, une députée de la majorité qui s'appelle Mme Lebec, parle de réforme sacrificielle, ça veut dire que même dans vos rangs, tout le monde est mal à l'aise avec cette réforme. Parce que vous savez que ce truc-là est indéfendable, injustifiable, et que ça va être la double peine pour tout le monde. Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. Ça doit être, il faut vérifier, mais ça doit être quelques dizaines, voire quelques centaines, grand maximum de personnes chaque année dans notre pays. Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. Mais la France qui se lève tôt, la France qui bosse, la France qui travaille dure, la France qui éprouve son corps dans son travail, elle va être pénalisée, elle va devoir travailler plus tard. Il n'y a aucune catégorie qui est épargnée. Un professeur, un professeur, qui est né en 1963 et qui devait partir à la retraite en 2025, va prendre une année supplémentaire. La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Je sais plus de quoi vous parlez. Je suis désolé pour ce qu'on a la réforme et je la bosse, mais là, je suis noyé. JB : Si vous êtes ministre et que vous n'arrivez pas à suivre, votre propre réforme, qui apparaît le seul truc sur lequel vous avez été élu, c'est compliqué. OV : J'ai un peu de temps de parole, je vais peut-être en profiter pour essayer de ramener un peu de sujets sur le fond, d'accord? Parce que là, honnêtement, c'est des slogans. Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. Pourquoi? Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. MP : Comme maintenant, en fait, décalés de 2 ans. OV : Vous avez un Français sur deux quasiment qui pourra partir avant l'âge légal. JB : Avec une décote, oui ou non? OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. Il faut quand même. Il y a des choses, encore une fois, qui sont écrites noires sur blanc. Y compris dans le rapport du Conseil d'Etat, y compris dans l'étude d'impact. Encore une fois, ce n'est pas signé gouvernement. Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. C'est travailler plus pour gagner plus, tant mieux. Et heureusement, d'ailleurs. Parce qu'on ne va pas en plus baisser les pensions. JB : Vous c'est travailler plus pour gagner moins. MP : Mais non, mais c'est faux. OV : J'arrête de me battre avec les chiffres avec vous ce soir. D'accord, on va dire ça. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? C'est pour ça que vous allez me dire si c'est vrai ou pas. Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. Alors je vous demande, et je vous redemande, combien de personnes qui n'avaient pas 1 200 euros brut avant vont avoir 1 200 euros ? OV : C'est bon ? Je termine de répondre à M. Bardella, et après, je vous réponds à votre question. J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. Elles vont plus augmenter, c'est vrai, quand on est à un niveau de retraite qui est plus faible. JB : C'est faux. OV : Je vous réponds maintenant. De toute façon, ça va être ça toute la soirée. Je vais dire un truc vous allez dire que c'est faux. Vous allez inventer des chiffres vous allez dire que c'est faux. Bon, mais écoutez, c'est pas grave. Je déroule quand même. Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. Vous connaissez comment fonctionne la pension d'un retraité. Le brut, c'est le net duquel on a retiré, le net, c'est le brut duquel on a retiré la cotisation CSG. Et la CSG, elle dépend des revenus du conjoint ou de la conjointe quand il y en a un. MP : Attendez, M. le ministre. JB : 1 200 euros, retraite complémentaire comprise. MP : M. le ministre. OV : Attendez, Mme. Panot, s'il vous plaît. Quand il y en a pas, c'est 0% de CSG, d'accord. Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. Ce qui veut dire que vous pouvez considérer que quand on dit 1 200 brut pour un retraité, ça va être minimum à compter de septembre. 2023, 1170, net. Donc on est très loin des 850. JB : 1 200 euros brut inclut la retraite complémentaire. OV : On parle de la retraite qui va être versée sur le compte en banque. JB : D'accord, merci, inclut la retraite complémentaire. OV : Mme. Panot, pour votre réponse, 1,8 million de retraités. MP : Qui toucheront 1 200 euros brut? OV : 1,8 million auront une augmentation de leur retraite minimale. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. C'est quand même la chose que vous avez promise à tout le monde. Donc maintenant, je veux le chiffre exact. Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : En fait, vous vous reposez la question avant que j'ai fini ma réponse. MP : Mais allez y, finissez votre réponse alors ! OV : Mais je vous dis. Normalement, c'est votre temps de parole. Quand on parle de 85% du net pour la retraite minimale, on a toujours précisé que c'est pour une carrière complète au niveau du SMIC. Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Et donc combien? OV : Vous aurez une majoration, ça va aller entre 30 et 100 euros de plus par mois. MP : Combien de personnes? OV : 1,8 millions. MP : Mais non, vous dites que vous augmentez leur retraite. C'est pas 1 200 euros. Rendez-vous compte quand même, monsieur le ministre. Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. C'est 2003, donc vous êtes juste en train d'appliquer une loi 20 ans après alors que vous êtes au gouvernement quand même depuis un bon moment. Et monsieur Emmanuel Macron est quand même à son deuxième mandat. Donc première des choses, et la deuxième des choses, c'est que je vous redemande, combien de personnes vont toucher 1 200 euros brut? OV : Je vous réponds qu'il y aura 1 800 000 personnes qui vont toucher entre 30 et 50, la plupart du temps, 70 et 100 euros de plus par mois. C'est un mécanisme de retraite minimale. Mais ça dépend du nombre d'années cotisées par les gens. C'est pas que j'ai pas envie de vous répondre. C'est dans l'étude d'impact. Encore, regardez-la, s'il vous plaît. Et vous avez ensuite, il y a ce qu'on appelle les flux de retraités. C'est-à-dire les gens qui vont prendre leur retraite, il y aura 200 000 retraité sur les 800 000. Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale. D'accord? Donc ça fait un montant important de retraités. Et c'est une mesure de justice. Honnêtement, pour ça, que vous soyez pas d'accord sur l'âge, je comprends qu'on soit pas d'accord sur plein de trucs. Mais que vous soyez en train de nous chercher querelle, sur le fait qu'on augmente les salaires des petites retraites, vous savez, j'étais en déplacement la semaine dernière, dans les Hauts-de-France, à la rencontre d'une quinzaine de retraité, sur les 15, pour vous répondre. Il y en a 5 à qui j'ai pu dire, bah vous, à partir de septembre 2023, vous allez avoir une augmentation de votre retraite minimale. Eh bien, vous savez quoi? Ils n'étaient pas contents, parce que ça ne fait pas des sommes qui sont folles et qui vont continuer de se serrer la ceinture, mais ils m'ont dit, ça va quand même changer la donne.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la réforme est sexiste, et qu'elle devront partir plus tard qu'avant. Olivier Véran explique que la pluspart des femmes ne seront pas impactée, et que les carrières hachées seront protégées, et que les femmes partiront toujours avant les hommes. Mathilde Panot explique que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement demande une carrière complète, ce que les femmes n'ont pas. Mathilde Panot explique que la hausse de 2% des retraites des femmes pour les deux années de travails demandées sont plus basses que les surcôtes qu'elles auraient eu auparavant. Olivier Véran nuance en expliquant que la retraite des femmes augmentera plus que celle des hommes. Jordan Bardella explique que les 1200€ promis pour la retraite sont brut, à carrière complète au smic, ce qui représente une petite part ed la population. Jordan Bardella explique que la réforme des retraites va bénéficier à ceux qui commencent très tard, ou ceux qui commencent très tôt. Jordan Bardella rappelle que la réforme des retraites coûtera de l'argent sur les premières années. Jordan Bardella explique que 42% des français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les décôtes et le RSA. Olivier Véran explique qu'un français sur deux partira avant l'âge légal, car la réforme prends en compte les métiers difficiles et les carrières hachées, et que les pensions augmentent. Mathilde Panot explique que seul 48 personnes toucheront la réhausse des retraites à 1200 euros. Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter.",
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- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décôtes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prise en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt �� la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.",
8
  "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale.",
9
  "Community_1": [
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- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites."
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste?"
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- }
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- ]
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- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Mathilde Panot explique que la réforme est sexiste, et qu'elle devront partir plus tard qu'avant."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "MP",
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- "text": "Oui, c'est une réforme qui est anti-femme."
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- },
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- {
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- "speaker": "MP",
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- "text": "Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes?"
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- },
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- {
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- "speaker": "MP",
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- "text": "Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois."
37
- },
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- {
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- "speaker": "MP",
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- "text": "Non, c'est faux."
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- }
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- ]
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Olivier Véran explique que la pluspart des femmes ne seront pas impactée, et que les carrières hachées seront protégées, et que les femmes partiront toujours avant les hommes."
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- "extractive": [
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- {
50
- "speaker": "OV",
51
- "text": "Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme."
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- },
53
- {
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- "speaker": "OV",
55
- "text": "Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai?"
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite."
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- {
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ?"
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Mathilde Panot explique que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement demande une carrière complète, ce que les femmes n'ont pas."
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- "speaker": "MP",
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- "text": "Mathilde Panot explique que la hausse de 2% des retraites des femmes pour les deux années de travails demandées sont plus basses que les surcôtes qu'elles auraient eu auparavant."
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- }
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- ]
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- },
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- "text": "Olivier Véran nuance en expliquant que la retraite des femmes augmentera plus que celle des hommes."
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- "text": "Jordan Bardella explique que les 1200€ promis pour la retraite sont brut, à carrière complète au smic, ce qui représente une petite part ed la population."
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- "text": "Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic."
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- }
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- },
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- {
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- "text": "Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans."
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- "text": "J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales."
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267
- "text": "Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ?"
268
- }
269
- ]
270
- },
271
- {
272
- "abstractive": {
273
- "text": "Mathilde panot prétend que les 1200 euros de pensions est mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. "
 
 
 
 
274
  },
275
- "extractive": [
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- {
277
- "speaker": "MP",
278
- "text": "Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront."
279
- },
280
- {
281
- "speaker": "MP",
282
- "text": "C'est un mensonge."
283
- },
284
- {
285
- "speaker": "OV",
286
- "text": "C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires."
287
- },
288
- {
289
- "speaker": "MP",
290
- "text": "C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes."
291
- }
292
- ]
293
- },
294
- {
295
- "abstractive": {
296
- "text": "La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. "
297
  },
298
- "extractive": [
299
- {
300
- "speaker": "MP",
301
- "text": "Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans."
302
- },
303
- {
304
- "speaker": "MP",
305
- "text": "Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %."
306
- },
307
- {
308
- "speaker": "MP",
309
- "text": "Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %."
310
- },
311
- {
312
- "speaker": "MP",
313
- "text": "Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite."
314
- },
315
- {
316
- "speaker": "MP",
317
- "text": "Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois."
318
- }
319
- ]
320
- },
321
- {
322
- "abstractive": {
323
- "text": "Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. "
324
- },
325
- "extractive": [
326
- {
327
- "speaker": "MP",
328
- "text": "Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ?"
329
- }
330
- ]
331
- },
332
- {
333
- "abstractive": {
334
- "text": "Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. "
335
  },
336
- "extractive": [
337
- {
338
- "speaker": "JB",
339
- "text": "Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic."
340
- },
341
- {
342
- "speaker": "JB",
343
- "text": "Donc, les gens qui sont à 800 et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum."
344
- }
345
- ]
346
- },
347
- {
348
- "abstractive": {
349
- "text": "Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. "
350
  },
351
- "extractive": [
352
- {
353
- "speaker": "JB",
354
- "text": "Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans."
355
- }
356
- ]
357
- },
358
- {
359
- "abstractive": {
360
- "text": "L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. "
 
 
 
 
 
 
 
 
361
  },
362
- "extractive": [
363
- {
364
- "speaker": "JB",
365
- "text": "Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans."
366
- },
367
- {
368
- "speaker": "JB",
369
- "text": "La génération de mes parents, en 62 et en 68, ont pris en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière."
370
- },
371
- {
372
- "speaker": "JB",
373
- "text": "Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ?"
374
- }
375
- ]
376
- },
377
- {
378
- "abstractive": {
379
- "text": "La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. "
380
  },
381
- "extractive": [
382
- {
383
- "speaker": "JB",
384
- "text": "Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas."
385
- }
386
- ]
387
- },
388
- {
389
- "abstractive": {
390
- "text": "Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. "
391
  },
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- "extractive": [
393
- {
394
- "speaker": "JB",
395
- "text": "Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi."
396
- }
397
- ]
398
- },
399
- {
400
- "abstractive": {
401
- "text": "Olivier Véran, lui, rappelle que presque un français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. "
402
- },
403
- "extractive": [
404
- {
405
- "speaker": "OV",
406
- "text": "Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal."
407
- },
408
- {
409
- "speaker": "OV",
410
- "text": "Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc."
411
- },
412
- {
413
- "speaker": "MP",
414
- "text": "Mais décalés de 2 ans."
415
- },
416
- {
417
- "speaker": "JB",
418
- "text": "Avec une décote."
419
- },
420
- {
421
- "speaker": "OV",
422
- "text": "Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants."
423
- }
424
- ]
425
- },
426
- {
427
- "abstractive": {
428
- "text": "Pour lui, toute les retraites se verront augmenter, et la cotisations du brut à net des retraites est très basse."
429
  },
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- "extractive": [
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- {
432
- "speaker": "OV",
433
- "text": "C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter."
434
- },
435
- {
436
- "speaker": "OV",
437
- "text": "Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois."
438
- },
439
- {
440
- "speaker": "OV",
441
- "text": "Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%."
442
- },
443
- {
444
- "speaker": "OV",
445
- "text": "Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%."
446
- },
447
- {
448
- "speaker": "MP",
449
- "text": "Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut."
450
- },
451
- {
452
- "speaker": "MP",
453
- "text": "Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ?"
454
- },
455
- {
456
- "speaker": "OV",
457
- "text": "Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins."
458
- }
459
- ]
460
- },
461
- {
462
- "abstractive": {
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- "text": " Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003."
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  },
465
- "extractive": [
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- {
467
- "speaker": "MP",
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- "text": "Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites."
469
- },
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- {
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale"
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474
- ]
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- ]
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  "Transcript": "P1 : On va parler de natalité. On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. Attendez, s'il vous plaît, vous avez ouvert un débat qui était le chapitre suivant. Concernant les femmes. Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. Mathilde Panot, est-ce que vous considérez. Qu'est-ce que vous dites ce soir, Olivier Véran? Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. D'abord, je voudrais commencer par répondre sur un point, M. Bardella. Et ensuite, je dirais sur pourquoi est-ce que les femmes vont être particulièrement pénalisées. M. Bardella, je vous ai entendu sur la question de la natalité avec un exemple qui m'a quelque peu frappée, pour moi, qui ait portée la proposition de loi, qui constitutionnalisait le droit à l'interruption volontaire de grossesse dans la constitution. JB : Moi, je suis pour. MP: Votre exemple, c'est la Hongrie. Il se trouve que la Hongrie force les femmes à écouter le cœur des fœtus avant de pouvoir avorter. Je le dis quand même en termes de politique nataliste et qui respecte la libre disposition des femmes à disposer de leur corps. Je trouve ça très limite, première chose. Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? Vous l'avez dit, vos ministres l'ont dit, donc à partir de là, c'est dit. D'abord parce qu'on a mensonge après mensonge. D'abord, on vous explique, et c'est d'ailleurs dans le document qu'a donné le gouvernement comme étude d'impact sur le texte, que les femmes auraient été les grandes gagnantes qu'elles partiraient avant. Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. MP : Ensuite, comment? Non, mais elles ne sont pas concernées par l'allongement. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. MP : On va en parler. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Ah bon, c'est faux. Alors ça, c'est un problème. Je vous répète la question. A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? MP : Non. Mais si vous ne parlez pas à carrière complète, on ne s'occupe jamais. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. Je continue. Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Non, je vais montrer pourquoi. Ça, c'est le nouvel argument. OV : On n'est pas dans un problème politique depuis le début du débat, mais dans un problème de maths. Je suis désolé. Les chiffres sont têtus. Aucun mépris pour vous. Si vous voulez, on se serre la main. Le mépris, c'est ce que vous faites. Je vais vous expliquer. MP : Depuis le début, vous expliquez aux Français qu'ils n'ont pas compris cette réforme. Qu'ils sont trop bêtes pour comprendre. Qu'il faut faire de la pédagogie. Les gens ont très bien compris ce que vous êtes en train de faire. Je vais vous expliquer pourquoi. Les pensions des femmes vont baisser. Je vais vous expliquer pourquoi. Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. JB : 1200 euros bruts. MP : C'est un mensonge. C'est un mensonge. Pourquoi? Attendez, je vais vous expliquer. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. OV : Je vous pose une question basique. Est-ce que oui ou non, ce sont 60 % des bénéficiaires? MP : Alors non, moi, j'ai une question pour vous. Attendez, attendez. Combien de femmes ont une carrière complète? Je vais vous expliquer plusieurs choses. La première chose, c'est qu'il faut que ça soit à carrière complète. Ce que souvent, les femmes n'ont pas. Vous allez décaler l'âge. Dès ça, il y a 200 000 femmes qu'on va obliger de travailler de 62 jusqu'à 64 ans pour avoir la carrière complète. La deuxième chose, j'ai une question très précise. Vous n'avez pas répondu sur les primes Macron, peut-être allez-vous répondre sur celle-ci. J'ai une question très précise. Combien de personnes. OV : Regardez, regardez. Parce que ce n'est pas moi qui le fais. MP : Je vais vous expliquer, ça aussi, c'est une arnaque. Alors là, on va se mettre d'accord. Vous êtes d'accord. Une femme va partir de 62, elle va partir à 64 ans à la carrière complète. Vous êtes d'accord. Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. Vous êtes d'accord. Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. Ok ? Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. Et vous expliquez que l'augmentation de 1 à 2,2 %. C'est magnifique. Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. Pardon. Alors expliquez-nous pourquoi les femmes seront les grandes gagnantes. Là, je suis vraiment très intéressée. OV : Vous refusez les faits, donc ça va être très compliqué. On vous montre que les femmes partiront encore deux mois plus tôt que les hommes. MP : Ce n'est pas ce qui a écrit. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. Tout le monde y gagne, mais elle est plus importante pour les femmes. On vous montre les chiffres et vous dites non. Comment est-ce que vous voulez qu'on débate? On est même pas dans un débat politique. MP : Je suis en train de vous expliquer pourquoi est-ce que les pensions vont baisser. OV : Dites-moi qu'il faut travailler sur tel ou tel paramètre. MP : Oui, je vous ait parlé de l'égalité salariale. OV : Ce sont les chiffres qui vous sont présentés par le Conseil d'État. MP : Je vous ai parlé de la revalorisation des métiers à dominante féminine. Par exemple, les AESH, pour lesquels on sait qu'ils vont beaucoup pâtirsont payés 730 € par mois pour accompagner des élevants en situation de handicap. OV : On va y venir bien volontiers. Vous savez quoi? Je suis sûr qu'il y a un truc sur quoi on peut s'entendre. MP : Ok, revenons sur les faits, Monsieur le ministre. Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? Merci. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. P1 : Vous inquiétez pas, on va parler des 1200 €, c'est le chapitre qui suit. P2 : Les femmes, c'est quand même un début de ce chapitre, et vous n'avez pas répondu, c'est vrai que Mathilde Panot vous dit que Franck Reister a dit que les femmes seront un peu pénalisées. Est-ce que vous reprennez cette formule ce soir? OV : J'essaie de répondre sur le fond, en fait. J'essaie de montrer sur le fond que je ne considère pas que les femmes seront pénalisées puisque leur pension de retraite. On est tous alignés au gouvernement. Essayez pas de mettre des coins. Nous, on a le mérite d'être alignés. JB : Je n'ai pas trouvé deux personnes chez vous qui disaient la même chose. OV : Ecoutez, écoutez mieux. Excusez-moi. JB : Essayez pas de vous faire des pirouettes, là vous êtes très mal parce que vous vous dites, mon collègue a dit une énorme connerie et on va devoir rammer sur les plateaux pour essayer de s'en sortir. Quand dans Le Monde, la semaine dernière, une députée de la majorité qui s'appelle Mme Lebec, parle de réforme sacrificielle, ça veut dire que même dans vos rangs, tout le monde est mal à l'aise avec cette réforme. Parce que vous savez que ce truc-là est indéfendable, injustifiable, et que ça va être la double peine pour tout le monde. Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. Ça doit être, il faut vérifier, mais ça doit être quelques dizaines, voire quelques centaines, grand maximum de personnes chaque année dans notre pays. Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. Mais la France qui se lève tôt, la France qui bosse, la France qui travaille dure, la France qui éprouve son corps dans son travail, elle va être pénalisée, elle va devoir travailler plus tard. Il n'y a aucune catégorie qui est épargnée. Un professeur, un professeur, qui est né en 1963 et qui devait partir à la retraite en 2025, va prendre une année supplémentaire. La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Je sais plus de quoi vous parlez. Je suis désolé pour ce qu'on a la réforme et je la bosse, mais là, je suis noyé. JB : Si vous êtes ministre et que vous n'arrivez pas à suivre, votre propre réforme, qui apparaît le seul truc sur lequel vous avez été élu, c'est compliqué. OV : J'ai un peu de temps de parole, je vais peut-être en profiter pour essayer de ramener un peu de sujets sur le fond, d'accord? Parce que là, honnêtement, c'est des slogans. Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. Pourquoi? Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. MP : Comme maintenant, en fait, décalés de 2 ans. OV : Vous avez un Français sur deux quasiment qui pourra partir avant l'âge légal. JB : Avec une décote, oui ou non? OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. Il faut quand même. Il y a des choses, encore une fois, qui sont écrites noires sur blanc. Y compris dans le rapport du Conseil d'Etat, y compris dans l'étude d'impact. Encore une fois, ce n'est pas signé gouvernement. Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. C'est travailler plus pour gagner plus, tant mieux. Et heureusement, d'ailleurs. Parce qu'on ne va pas en plus baisser les pensions. JB : Vous c'est travailler plus pour gagner moins. MP : Mais non, mais c'est faux. OV : J'arrête de me battre avec les chiffres avec vous ce soir. D'accord, on va dire ça. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? C'est pour ça que vous allez me dire si c'est vrai ou pas. Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. Alors je vous demande, et je vous redemande, combien de personnes qui n'avaient pas 1 200 euros brut avant vont avoir 1 200 euros ? OV : C'est bon ? Je termine de répondre à M. Bardella, et après, je vous réponds à votre question. J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. Elles vont plus augmenter, c'est vrai, quand on est à un niveau de retraite qui est plus faible. JB : C'est faux. OV : Je vous réponds maintenant. De toute façon, ça va être ça toute la soirée. Je vais dire un truc vous allez dire que c'est faux. Vous allez inventer des chiffres vous allez dire que c'est faux. Bon, mais écoutez, c'est pas grave. Je déroule quand même. Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. Vous connaissez comment fonctionne la pension d'un retraité. Le brut, c'est le net duquel on a retiré, le net, c'est le brut duquel on a retiré la cotisation CSG. Et la CSG, elle dépend des revenus du conjoint ou de la conjointe quand il y en a un. MP : Attendez, M. le ministre. JB : 1 200 euros, retraite complémentaire comprise. MP : M. le ministre. OV : Attendez, Mme. Panot, s'il vous plaît. Quand il y en a pas, c'est 0% de CSG, d'accord. Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. Ce qui veut dire que vous pouvez considérer que quand on dit 1 200 brut pour un retraité, ça va être minimum à compter de septembre. 2023, 1170, net. Donc on est très loin des 850. JB : 1 200 euros brut inclut la retraite complémentaire. OV : On parle de la retraite qui va être versée sur le compte en banque. JB : D'accord, merci, inclut la retraite complémentaire. OV : Mme. Panot, pour votre réponse, 1,8 million de retraités. MP : Qui toucheront 1 200 euros brut? OV : 1,8 million auront une augmentation de leur retraite minimale. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. C'est quand même la chose que vous avez promise à tout le monde. Donc maintenant, je veux le chiffre exact. Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : En fait, vous vous reposez la question avant que j'ai fini ma réponse. MP : Mais allez y, finissez votre réponse alors ! OV : Mais je vous dis. Normalement, c'est votre temps de parole. Quand on parle de 85% du net pour la retraite minimale, on a toujours précisé que c'est pour une carrière complète au niveau du SMIC. Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Et donc combien? OV : Vous aurez une majoration, ça va aller entre 30 et 100 euros de plus par mois. MP : Combien de personnes? OV : 1,8 millions. MP : Mais non, vous dites que vous augmentez leur retraite. C'est pas 1 200 euros. Rendez-vous compte quand même, monsieur le ministre. Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. C'est 2003, donc vous êtes juste en train d'appliquer une loi 20 ans après alors que vous êtes au gouvernement quand même depuis un bon moment. Et monsieur Emmanuel Macron est quand même à son deuxième mandat. Donc première des choses, et la deuxième des choses, c'est que je vous redemande, combien de personnes vont toucher 1 200 euros brut? OV : Je vous réponds qu'il y aura 1 800 000 personnes qui vont toucher entre 30 et 50, la plupart du temps, 70 et 100 euros de plus par mois. C'est un mécanisme de retraite minimale. Mais ça dépend du nombre d'années cotisées par les gens. C'est pas que j'ai pas envie de vous répondre. C'est dans l'étude d'impact. Encore, regardez-la, s'il vous plaît. Et vous avez ensuite, il y a ce qu'on appelle les flux de retraités. C'est-à-dire les gens qui vont prendre leur retraite, il y aura 200 000 retraité sur les 800 000. Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale. D'accord? Donc ça fait un montant important de retraités. Et c'est une mesure de justice. Honnêtement, pour ça, que vous soyez pas d'accord sur l'âge, je comprends qu'on soit pas d'accord sur plein de trucs. Mais que vous soyez en train de nous chercher querelle, sur le fait qu'on augmente les salaires des petites retraites, vous savez, j'étais en déplacement la semaine dernière, dans les Hauts-de-France, à la rencontre d'une quinzaine de retraité, sur les 15, pour vous répondre. Il y en a 5 à qui j'ai pu dire, bah vous, à partir de septembre 2023, vous allez avoir une augmentation de votre retraite minimale. Eh bien, vous savez quoi? Ils n'étaient pas contents, parce que ça ne fait pas des sommes qui sont folles et qui vont continuer de se serrer la ceinture, mais ils m'ont dit, ça va quand même changer la donne.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la réforme est sexiste, et qu'elle devront partir plus tard qu'avant. Olivier Véran explique que la plupart des femmes ne seront pas impactées, et que les carrières hachées seront protégées, et que les femmes partiront toujours avant les hommes. Mathilde Panot explique que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement demande une carrière complète, ce que les femmes n'ont pas. Mathilde Panot explique que la hausse de 2% des retraites des femmes pour les deux années de travails demandées sont plus basses que les surcotes qu'elles auraient eu auparavant. Olivier Véran nuance en expliquant que la retraite des femmes augmentera plus que celle des hommes. Jordan Bardella explique que les 1200€ promis pour la retraite sont brutes, à carrière complète au SMIC, ce qui représente une petite part de la population. Jordan Bardella explique que la réforme des retraites va bénéficier à ceux qui commencent très tard, ou ceux qui commencent très tôt. Jordan Bardella rappelle que la réforme des retraites coûtera de l'argent sur les premières années. Jordan Bardella explique que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les décôtes et le RSA. Olivier Véran explique qu'un Français sur deux partira avant l'âge légal, car la réforme prend en compte les métiers difficiles et les carrières hachées, et que les pensions augmentent. Mathilde Panot explique que seul 48 personnes toucheront la rehausse des retraites à 1200 euros. Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Mathilde Panot affirme que la réforme est sexiste, en raison du départ à la retraite plus tardif pour les femmes et des carrières plus hachées qu'elles doivent souvent subir. Elle ajoute que la retraite à 1200€ promise par le gouvernement est inaccessible pour la plupart des femmes, notamment celles qui n'ont pas une carrière complète. De son côté, Olivier Véran assure que la réforme protège les carrières hachées et que la majorité des femmes partiront toujours avant les hommes, avec une hausse de pension plus importante pour les femmes. Jordan Bardella souligne que les 1200€ promis ne concerneront qu'une minorité de la population et que la réforme bénéficiera davantage à ceux qui commencent très tard ou très tôt leur carrière. Il ajoute que la réforme coûtera de l'argent à l'État et que la hausse de l'âge de départ à la retraite pourrait entraîner une augmentation des décotes et du RSA. Les intervenants débattent également sur le nombre de personnes touchées par la hausse des retraites à 1200€ et sur l'augmentation générale des pensions de retraite.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet. Les femmes travailleront plus longtemps. Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prises en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes. Mathilde Panot prétend que les 1200 euros de pensions sont mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes. La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise. Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant. Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200. Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard. L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie. La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique. Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes. Olivier Véran, lui, rappelle que presque un Français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran. Pour lui, toutes les retraites se verront augmenter, et la cotisation du brut à net des retraites est très basse. Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes? MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Je vous entends depuis hier, je vous entends depuis hier, sur tous les plateaux télés et dans les meetings, prendres des exemples de carrières de femmes qui ne sont absolument pas concernées par la réforme. OV : Les carrières hachées qui sont protégées, factuellement, ce qu'on peut dire, c'est qu'un, les femmes continueront, après la réforme, de partir à la retraite avant les hommes, vrai ou pas vrai? MP : Non, c'est faux. OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt �� la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. OV : On vous montre que la hausse des pensions des femmes sera plus importante que la hausse des pensions des hommes. JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : J'en termine là-dessus, il y a un rapport ce matin du Haut conseil pour les finances publiques qui est sorti, qui est tenu par M. Moskovici et je crois que vous avez été ensemble au Parti Socialiste, donc qui est plus proche de vous que de moi et qui dit que cette réforme va coûter de l'argent cette année et pour l'année prochaine, il dit, on ne sait pas, à l'État français parce que ça va évidemment, et c'est ce que disait aussi le Conseil d'orientation des retraites, une augmentation des dépenses sociales. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. OV : Factuellement, comme vous êtes amené à travailler un peu plus longtemps, votre pension de retraite elle augmente. MP : Je vous ai demandé combien de personnes allait toucher 1 200 euros, mais pourquoi je la pose cette question? MP : Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie. OV : J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois.",
8
  "Extractive_2": "P1 : On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes. P1 : Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme. P1 : Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste? MP : Oui, c'est une réforme qui est anti-femme. MP : Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi. MP : Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois. OV : Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées. OV : A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite? OV : Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite. OV : Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ? MP : Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront. MP : C'est un mensonge. OV : C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires. MP : C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes. MP : Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans. MP : Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %. MP : Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %. MP : Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite. MP : Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois. MP : Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ? JB : Il faut juste comprendre que les 1200 € sont là pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic. JB : Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum. JB : Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans. JB : Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans. JB : La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière. JB : Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ? JB : Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas. JB : Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi. OV : Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal. OV : Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc. MP : Mais décalés de 2 ans. JB : Avec une décote. OV : Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants. OV : C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter. OV : Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois. OV : Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%. OV : Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%. MP : Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut. MP : Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ? OV : Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins. MP : Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites. OV : Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites."
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+ "speaker": "P1",
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+ "text": "Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste?"
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+ {
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+ "text": "Mathilde Panot explique que la réforme est sexiste, et qu'elle devront partir plus tard qu'avant."
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+ "text": "Pourquoi cette réforme va pénaliser les femmes?"
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+ {
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+ "text": "Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois."
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+ "speaker": "Mathilde Panot",
182
+ "text": "Médiapart a regardé, c'est des chercheurs qui ont regardé sur 21 millions de salariés, sur 2,5 millions de salariés, sur 21 ans Ils ont regardé que il y avait seulement 48 personnes qui correspondaient aux critères, c'est-à-dire carrières complètes, et ne pas dépasser le SMIC l'ensemble de sa vie."
183
+ }
184
+ ]
 
 
 
 
185
  },
186
+ {
187
+ "abstractive": {
188
+ "text": "Olivier Véran explique qu'il n'y aura pas de baisse de pension de retraite, et qu'1,8 millions de retraités verront leur retraite augmenter."
189
+ },
190
+ "extractive": [
191
+ {
192
+ "speaker": "Olivier Véran",
193
+ "text": "J'étais en train de vous dire, M. Bardella, c'est que ce que vous dites, que les gens n'auront pas de baisse de pension de retraite."
194
+ },
195
+ {
196
+ "speaker": "Olivier Véran",
197
+ "text": "Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois"
198
+ }
199
+ ]
200
+ }
201
+ ],
202
+ "Community_2": [
203
+ {
204
+ "abstractive": {
205
+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran discutent de la position des femmes dans la prochaine réforme des retraites."
206
+ },
207
+ "extractive": [
208
+ {
209
+ "speaker": "P1",
210
+ "text": "On va parler sur la natalité et ça rejoint le droit des femmes."
211
+ },
212
+ {
213
+ "speaker": "P1",
214
+ "text": "Est-ce que vous considérez que la réforme qui est en projet là est une réforme sexiste?"
215
+ }
216
+ ]
217
  },
218
+ {
219
+ "abstractive": {
220
+ "text": "Pour Mathilde Panot, la réforme est sexiste, citant un ministre qui a admis que les femmes seront pénalisées par le projet."
221
+ },
222
+ "extractive": [
223
+ {
224
+ "speaker": "P1",
225
+ "text": "Vous avez notamment cité Franck Riester, hier, le ministre des Relâches avec le Parlement, qui expliquait effectivement que les femmes seront un peu pénalisées avec cette réforme."
226
+ },
227
+ {
228
+ "speaker": "Mathilde Panot",
229
+ "text": "Oui, c'est une réforme qui est anti-femme."
230
+ },
231
+ {
232
+ "speaker": "Mathilde Panot",
233
+ "text": "Et je crois que quand un ministre lui-même l'admets que les femmes vont être pénalisées, alors c'est un bon motif pour retirer ce projet de loi."
234
+ }
235
+ ]
236
  },
237
+ {
238
+ "abstractive": {
239
+ "text": "Les femmes travailleront plus longtemps."
240
+ },
241
+ "extractive": [
242
+ {
243
+ "speaker": "Mathilde Panot",
244
+ "text": "Pas de chance, dans le texte écrit noir sur blanc, il est dit que les femmes partiraient 8 à 9 mois après pour la génération entre 70 et 80, et quand vous regardez dans les détails, quand vous enlevez les femmes qui ne sont pas concernées par la réforme, j'entends, par exemple, les femmes en invalidité, les femmes qui partiront de toute façon à 67 ans pour ne pas avoir la décote, alors vous êtes plutôt à 15 mois."
245
+ }
246
+ ]
 
 
 
 
247
  },
248
+ {
249
+ "abstractive": {
250
+ "text": "Olivier Véran rappelle que les femmes avec des carrières hachées ne sont pas prises en compte dans ces calculs, et que les femmes travailleront toujours moins que les hommes, et auront une hausse de pension de retraite plus élevée que les hommes."
251
+ },
252
+ "extractive": [
253
+ {
254
+ "speaker": "Olivier Véran",
255
+ "text": "Toutes les femmes qui ont des carrières hachées, toutes les femmes, tous les exemples que vous prenez habituellement, elles ne sont pas concernées."
256
+ },
257
+ {
258
+ "speaker": "Olivier Véran",
259
+ "text": "A l'issue du vote de la réforme des retraites, si elle est votée par le Parlement, dans sa souveraineté, est-ce que oui ou non, les femmes continueront de partir plus tôt que les hommes à la retraite?"
260
+ },
261
+ {
262
+ "speaker": "Olivier Véran",
263
+ "text": "Les femmes partiront, factuellement, plus tôt à la retraite."
264
+ },
265
+ {
266
+ "speaker": "Olivier Véran",
267
+ "text": "Oui ou non, est-ce que les pensions de retraite des femmes avec cette réforme vont augmenter de manière plus importante que les pensions de retraite des hommes ?"
268
+ }
269
+ ]
270
  },
271
+ {
272
+ "abstractive": {
273
+ "text": "Mathilde Panot prétend que les 1200 euros de pensions sont mensongers, car il faut une carrière complète au smic, ce qui exclut les femmes."
274
+ },
275
+ "extractive": [
276
+ {
277
+ "speaker": "Mathilde Panot",
278
+ "text": "Vos 1200 euros que les gens ont compris qu'ils auront."
279
+ },
280
+ {
281
+ "speaker": "Mathilde Panot",
282
+ "text": "C'est un mensonge."
283
+ },
284
+ {
285
+ "speaker": "Olivier Véran",
286
+ "text": "C'est les femmes qui en seront les plus bénéficiaires."
287
+ },
288
+ {
289
+ "speaker": "Mathilde Panot",
290
+ "text": "C'est à carrière complète, ce qui exclut les femmes."
291
+ }
292
+ ]
293
  },
294
+ {
295
+ "abstractive": {
296
+ "text": "La hausse de 1 à 2% de la retraite des femmes est sensiblement plus basse que la surcôte qu'elles auraient eu si elles avaient travaillé les deux années de plus qui leur sont prise."
297
+ },
298
+ "extractive": [
299
+ {
300
+ "speaker": "Mathilde Panot",
301
+ "text": "Une femme qui devait partir à 62, avec sa pension complète, partira à 64 ans."
302
+ },
303
+ {
304
+ "speaker": "Mathilde Panot",
305
+ "text": "Donc, on nous dit que ce sera une hausse de 1 à 2%, il se trouve qu'avant, si une femme travaillait de 62 à 63 ans, alors sa pension avait une surcôte de 5 %."
306
+ },
307
+ {
308
+ "speaker": "Mathilde Panot",
309
+ "text": "Donc, si elle travaillait de 62 à 64 ans, elle aurait une surcôte de 10 %."
310
+ },
311
+ {
312
+ "speaker": "Mathilde Panot",
313
+ "text": "Ensuite, vous leur rendez deux ans de retraite."
314
+ },
315
+ {
316
+ "speaker": "Mathilde Panot",
317
+ "text": "Si on prend la pension moyenne, c'est 30 000 € qu'on enlève aux femme aux moyennes, du fait d'avoir deux ans de pension en mois."
318
+ }
319
+ ]
320
  },
321
+ {
322
+ "abstractive": {
323
+ "text": "Elle questionne aussi le nombre de gens qui auront les 1200 euros qui ne l'avaient pas avant."
324
+ },
325
+ "extractive": [
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+ {
327
+ "speaker": "Mathilde Panot",
328
+ "text": "Combien de personnes toucheront 1200 € qui ne les touchaient pas jusqu'alors ?"
329
+ }
330
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
331
  },
332
+ {
333
+ "abstractive": {
334
+ "text": "Jordan Bardella contextualise les 1200 euros, qui sont à brut, à carrière complète, au smic, et rappelle que les gens qui sont à 800 euros de retraite ne passeront pas à 1200."
335
+ },
336
+ "extractive": [
337
+ {
338
+ "speaker": "Jordan Bardella",
339
+ "text": "Il faut juste comprendre que les 1200 sont pour vous faire avaler la pilule, les 1200 €, c'est brut, carrière complète, au smic."
340
+ },
341
+ {
342
+ "speaker": "Jordan Bardella",
343
+ "text": "Donc, les gens qui sont à 800 € et qui nous regardent et qui se disent, on a peut-être une bonne avancée sociale devant nous, ne passeront pas à 1200 €, ils passeront à 850 € au mieux à 800 € maximum."
344
+ }
345
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
346
  },
347
+ {
348
+ "abstractive": {
349
+ "text": "Pour lui, la réforme n'avantage que les gens qui commencent à travailler très tôt ou très tard."
350
+ },
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+ "extractive": [
352
+ {
353
+ "speaker": "Jordan Bardella",
354
+ "text": "Et qu'en réalité, la part des gens qui vont bénéficier de ce système de retraite est très faible, c'est ceux qui ont commencé à travailler ultra tôt, c'est-à-dire ceux qui ont commencé à travailler à 16 ans."
355
+ }
356
+ ]
 
 
 
 
357
  },
358
+ {
359
+ "abstractive": {
360
+ "text": "L'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas justifiée par l'augmentation de l'espérance de vie."
361
+ },
362
+ "extractive": [
363
+ {
364
+ "speaker": "Jordan Bardella",
365
+ "text": "Et c'est ceux qui ont commencé à travailler très tard, qui partaient à 67 ans et qui partiront à 67 ans."
366
+ },
367
+ {
368
+ "speaker": "Jordan Bardella",
369
+ "text": "La génération de mes parents, né en 62 et en 68, ont pris là en une décennie quatre années de travail supplémentaire dans leur carrière."
370
+ },
371
+ {
372
+ "speaker": "Jordan Bardella",
373
+ "text": "Est-ce que l'espérance de vie en bonne santé ou l'espérance de vie tout court a progressé de quatre ans ?"
374
+ }
375
+ ]
376
  },
377
+ {
378
+ "abstractive": {
379
+ "text": "La réforme est brutale et n'est pas justifiée par la situation économique."
380
+ },
381
+ "extractive": [
382
+ {
383
+ "speaker": "Jordan Bardella",
384
+ "text": "Non, donc cette réforme, elle est dure, elle est brutale et encore une fois, au regard de la situation économique, elle ne se justifie pas."
385
+ }
386
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
387
  },
388
+ {
389
+ "abstractive": {
390
+ "text": "Jordan Bardella rappelle de plus que 42% des Français arrivent à la retraite sans emploi, et que l'augmentation de l'âge de départ augmentera les aides sociales à payer à ces personnes."
391
+ },
392
+ "extractive": [
393
+ {
394
+ "speaker": "Jordan Bardella",
395
+ "text": "Je vous rappelle que 42% des Français, 42% des Français qui arrivent à la retraite, sont sans emploi."
396
+ }
397
+ ]
398
  },
399
+ {
400
+ "abstractive": {
401
+ "text": "Olivier Véran, lui, rappelle que presque un Français sur deux partira à la retraite avant l'âge légal à l'aide des dispositifs de métiers pénibles et de carrières hachées; décalé de deux ans et avec une décote, rappellent aussi Mathilde Panot et Jordan Bardella, ce que conteste Olivier Véran."
402
+ },
403
+ "extractive": [
404
+ {
405
+ "speaker": "Olivier Véran",
406
+ "text": "Factuellement, vous avez quasiment un Français sur deux qui partira à la retraite avant l'âge légal."
407
+ },
408
+ {
409
+ "speaker": "Olivier Véran",
410
+ "text": "Parce qu'on tient justement compte des gens qui ont des métiers difficiles, des carrières hachées, etc."
411
+ },
412
+ {
413
+ "speaker": "Mathilde Panot",
414
+ "text": "Mais décalés de 2 ans."
415
+ },
416
+ {
417
+ "speaker": "Jordan Bardella",
418
+ "text": "Avec une décote."
419
+ },
420
+ {
421
+ "speaker": "Olivier Véran",
422
+ "text": "Non, Monsieur Bardella, sans décote, il n'y aura pas de perdants."
423
+ }
424
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
425
  },
426
+ {
427
+ "abstractive": {
428
+ "text": "Pour lui, toutes les retraites se verront augmenter, et la cotisation du brut à net des retraites est très basse."
429
+ },
430
+ "extractive": [
431
+ {
432
+ "speaker": "Olivier Véran",
433
+ "text": "C'est même le parti pris qui est le nôtre que de dire que toutes les retraites vont pouvoir augmenter."
434
+ },
435
+ {
436
+ "speaker": "Olivier Véran",
437
+ "text": "Mme Panot, vous posez la question, factuellement, 1,8 million de retraités vont avoir, par le mécanisme de la retraite minimale, de retraités actuelles, 1,8 million vont avoir une augmentation de leur pension qui peut atteindre 100 euros par mois."
438
+ },
439
+ {
440
+ "speaker": "Olivier Véran",
441
+ "text": "Les 1 200 euros, M. Bardella, vous en parlez brut, comme si on allait virer 20%."
442
+ },
443
+ {
444
+ "speaker": "Olivier Véran",
445
+ "text": "Et la plupart du temps, c'est entre 1 et 4%."
446
+ },
447
+ {
448
+ "speaker": "Mathilde Panot",
449
+ "text": "Non, je vous parlais de qui va toucher 1 200 euros brut."
450
+ },
451
+ {
452
+ "speaker": "Mathilde Panot",
453
+ "text": "Combien de personnes sont concernées par carrière complète, ne jamais dépasser le SMIC ?"
454
+ },
455
+ {
456
+ "speaker": "Olivier Véran",
457
+ "text": "Maintenant, si vous avez 90% d'une carrière complète au niveau du SMIC, vous n'aurez pas précisément 1 200, vous aurez un petit peu moins."
458
+ }
459
+ ]
460
  },
461
+ {
462
+ "abstractive": {
463
+ "text": "Pour Mathilde Panot, la revalorisation des retraites n'a rien à voir avec la réforme, mais est juste l'application d'une loi votée en 2003."
464
+ },
465
+ "extractive": [
466
+ {
467
+ "speaker": "Mathilde Panot",
468
+ "text": "Vous êtes en train d'essayer de faire avaler une réforme de retraite aux Français en les faisant tous travailler 2 ans de plus, alors que vous êtes juste en train d'appliquer une loi qui a été votée en 2003, la loi sur le 80% des retraites."
469
+ },
470
+ {
471
+ "speaker": "Olivier Véran",
472
+ "text": "Chaque année, c'est-à-dire 1 retraité sur 4 qui bénéficiera de cette revalorisation de la retraite minimale"
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+ }
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3
  "Transcript": "P1 : On arrive miraculeusement à la conclusion de cette émission. La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. P2 : Une minute, pas plus. P1 : Une minute pour conclure, ça a été décidé par tirage au sort. Mathilde Panot, c'est vous qui avez la main pour une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. Nous ne voulons pas d'un pays où les AESH, les caissières, les soignantes, les chauffeurs de quart, les agriculteurs vont travailler jusqu'à n'en plus pouvoir. Nous voulons le droit au bonheur. Et je le redis, il n'y a aucune fatalité, comme le disait Allende, l'histoire est nôtre, ce sont les peuples qui le font. Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. Nous parlerons de 2023, comme de 1995 et de 2020, l'année où le peuple de France aura fait échouer la réforme des retraites. P1 : Jordan Bardella, une minute. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. Cette réforme des retraites, tout le monde l'aura compris. Sept Française sur 10 l'auront compris. C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Moi je viens dire à tous les Français ce soir, ça n'est pas une fatalité. On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. Il y a mille et une façon de redonner de l'enthousiasme à notre pays. Je leur dis juste, ne croyez pas les porteurs de chaos qui se succèdent à la tête des plateaux télés et qui vous expliquent que tout va mal, que tout va s'effondrer et que vous allez devoir travailler plus longtemps, parce que cette situation-là n'est jamais, et ne sera jamais, une fatalité. P1 : Par tirage au sort, vous êtes le dernier à parler ce soir Olivier Véran pour une minute. OV : Ce soir on a eu un débat, un débat de fond, j'aurais aimé qu'on puisse parler davantage des contre-projets, de comment vous comptiez financer ce que vous promettez, comment vous comptiez financer ce que vous proposez aux Français. Moi j'adorais être un responsable, non d'ailleurs, j'en serais pas fier. Si j'étais responsable public national et que je regardais les Français dans les yeux, en leur faisant des promesses que je ne peux pas tenir. On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. Vous les niez tous, je crois avoir essayé tout au long de cette soirée de vous montrer qu'en réalité il y a plusieurs idées, plusieurs articles dans le projet de loi que vous aurez l'occasion d'examiner au Parlement qui devraient normalement remporter votre soutien parce qu'ils vont dans le bon sens. Je crois que les Français qui nous ont regardés ce soir au-delà du, je pense que le chaos était parfois dans les débats et dans les échanges, je crois qu'ils auront compris au moins une chose, c'est qu'il n'y a rien qui puisse vous permettre Madame Panot, Jordan Bardella, de nous donner une chance d'être d'accord, même quand les éléments vont dans le bon sens et dans la bonne direction pour les Français. Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la france est la civilisation du temps libéré, et que le pays ne veut ni de la réforme, ni d'un pays qui produit pour produire. Mathilde Panot explique que les français ont le droit au bonheur, et les invites à manifester pour faire battre la réforme. Jordan Bardella explique que le saccage social organisé par le gouvernement n'est pas une fatalité, et que la réforme va baisser les pensions et hausser les efforts, et qu'il se battre pour que le système soit sauvé par une hausse de la natalité et de la productivité, le patriotisme économique, et l'amélioration de l'emploi des jeunes. Olivier véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot a appelé à la lutte contre cette réforme et à la revendication du droit au bonheur. Elle a encouragé tous les citoyens à se mobiliser et à manifester dans les rues. Jordan Bardella a souligné les conséquences des choix politiques pris au plus haut niveau de l'État, qui ont causé des difficultés et de l'anxiété pour les Français. Il a promis le soutien du Rassemblement National dans la lutte contre la réforme, qui serait douloureuse pour les plus vulnérables. Olivier Véran a défendu la réforme comme un acte responsable visant à protéger le modèle social français et a salué les efforts du gouvernement pour établir de nouveaux mécanismes de solidarité et de justice. Il a exprimé sa fierté de servir l'intérêt public, même lorsque cela est difficile et impopulaire.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, les français ont droit au bonheur. L'histoire sociale s'est tenue sur la baisse du temps de travail. Elle explique que le pays a tout intérêt à faire échouer la réforme, et que la france ne veut pas produire toujours plus toujours plus mal. Mathilde Panot appelle les français à manifester pour faire battre en retraite la réforme. Jordan Bardella tiens à dire aux français qu'il y a une alternative au saccage social organisé par le gouvernement. La réforme est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Il explique que le rassemblement national se battra contre cette réforme. Olivier Véran conclue, pour lui, sa réforme n'est pas populaire, mais elle est nécessaire pour sauver le régime de retraite par répartition. Sa réforme est accompagnée de nombreux mécanismes de solidarité, et il est fier de servir l'intérêt général.",
7
  "Extractive_1": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
8
  "Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
9
  "Community_1": [
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- "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran conclue sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites."
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- "text": "Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français."
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- "text": "On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs, mais on ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés."
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  "Transcript": "P1 : On arrive miraculeusement à la conclusion de cette émission. La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. P2 : Une minute, pas plus. P1 : Une minute pour conclure, ça a été décidé par tirage au sort. Mathilde Panot, c'est vous qui avez la main pour une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. Nous ne voulons pas d'un pays où les AESH, les caissières, les soignantes, les chauffeurs de quart, les agriculteurs vont travailler jusqu'à n'en plus pouvoir. Nous voulons le droit au bonheur. Et je le redis, il n'y a aucune fatalité, comme le disait Allende, l'histoire est nôtre, ce sont les peuples qui le font. Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. Nous parlerons de 2023, comme de 1995 et de 2020, l'année où le peuple de France aura fait échouer la réforme des retraites. P1 : Jordan Bardella, une minute. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. Cette réforme des retraites, tout le monde l'aura compris. Sept Française sur 10 l'auront compris. C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Moi je viens dire à tous les Français ce soir, ça n'est pas une fatalité. On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. Il y a mille et une façon de redonner de l'enthousiasme à notre pays. Je leur dis juste, ne croyez pas les porteurs de chaos qui se succèdent à la tête des plateaux télés et qui vous expliquent que tout va mal, que tout va s'effondrer et que vous allez devoir travailler plus longtemps, parce que cette situation-là n'est jamais, et ne sera jamais, une fatalité. P1 : Par tirage au sort, vous êtes le dernier à parler ce soir Olivier Véran pour une minute. OV : Ce soir on a eu un débat, un débat de fond, j'aurais aimé qu'on puisse parler davantage des contre-projets, de comment vous comptiez financer ce que vous promettez, comment vous comptiez financer ce que vous proposez aux Français. Moi j'adorais être un responsable, non d'ailleurs, j'en serais pas fier. Si j'étais responsable public national et que je regardais les Français dans les yeux, en leur faisant des promesses que je ne peux pas tenir. On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. Vous les niez tous, je crois avoir essayé tout au long de cette soirée de vous montrer qu'en réalité il y a plusieurs idées, plusieurs articles dans le projet de loi que vous aurez l'occasion d'examiner au Parlement qui devraient normalement remporter votre soutien parce qu'ils vont dans le bon sens. Je crois que les Français qui nous ont regardés ce soir au-delà du, je pense que le chaos était parfois dans les débats et dans les échanges, je crois qu'ils auront compris au moins une chose, c'est qu'il n'y a rien qui puisse vous permettre Madame Panot, Jordan Bardella, de nous donner une chance d'être d'accord, même quand les éléments vont dans le bon sens et dans la bonne direction pour les Français. Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot explique que la France est la civilisation du temps libéré, et que le pays ne veut ni de la réforme, ni d'un pays qui produit pour produire. Mathilde Panot explique que les Français ont le droit au bonheur, et les invites à manifester pour faire battre la réforme. Jordan Bardella explique que le saccage social organisé par le gouvernement n'est pas une fatalité, et que la réforme va baisser les pensions et hausser les efforts, et qu'il se battre pour que le système soit sauvé par une hausse de la natalité et de la productivité, le patriotisme économique, et l'amélioration de l'emploi des jeunes. Olivier Véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Mathilde Panot a appelé à la lutte contre cette réforme et à la revendication du droit au bonheur. Elle a encouragé tous les citoyens à se mobiliser et à manifester dans les rues. Jordan Bardella a souligné les conséquences des choix politiques pris au plus haut niveau de l'État, qui ont causé des difficultés et de l'anxiété pour les Français. Il a promis le soutien du Rassemblement National dans la lutte contre la réforme, qui serait douloureuse pour les plus vulnérables. Olivier Véran a défendu la réforme comme un acte responsable visant à protéger le modèle social français et a salué les efforts du gouvernement pour établir de nouveaux mécanismes de solidarité et de justice. Il a exprimé sa fierté de servir l'intérêt public, même lorsque cela est difficile et impopulaire.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites. Pour Mathilde Panot, les Français ont droit au bonheur. L'histoire sociale s'est tenue sur la baisse du temps de travail. Elle explique que le pays a tout intérêt à faire échouer la réforme, et que la France ne veut pas produire toujours plus toujours plus mal. Mathilde Panot appelle les Français à manifester pour faire battre en retraite la réforme. Jordan Bardella tient à dire aux Français qu'il y a une alternative au saccage social organisé par le gouvernement. La réforme est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. Il explique que le rassemblement national se battra contre cette réforme. Olivier Véran conclue, pour lui, sa réforme n'est pas populaire, mais elle est nécessaire pour sauver le régime de retraite par répartition. Sa réforme est accompagnée de nombreux mécanismes de solidarité, et il est fier de servir l'intérêt général.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
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  "Extractive_2": "P1 : La conclusion, elle arrive, vous avez chacun un mot pour conclure, un mot, une minute. MP : Eh bien moi, j'ai choisi le mot « bonheur », nous sommes les héritiers de la civilisation du temps libéré et du droit au bonheur. MP : Nous tenons le fil de l'histoire, la République sociale s'est tenue sur la baisse continue du temps de travail dans la semaine, dans l'année et dans la vie. MP : Tout le pays a intérêt à faire échouer cette réforme, personne n'a intérêt à voir votre réforme advenir et personne n'en veut. MP : Nous ne voulons pas d'un pays où on l'a produit toujours plus et toujours plus mal, 20% de la nourriture est jetée à la poubelle, où règne le tout jetable des objets jusqu'aux êtres humains. MP : Nous voulons le droit au bonheur. MP : Mobilisez-vous, descendez dans la rue le 31 janvier, parlez-en à vos amis, vos voisins, vos proches. MP : Nous allons vous faire battre en retraite, monsieur le ministre, et montrer par la même qu'un autre monde est toujours possible. JB : Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français. JB : C'est à la fois la baisse des pensions et la hausse des efforts pour les Français les plus modestes. JB : On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale. OV : On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs. OV : On ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés. OV : On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites. OV : Je suis très fier de servir d'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent. ",
9
  "Community_1": [
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+ "text": "Dans ce débat, Jordan Bardella, Mathilde Panot, et Olivier Véran concluent sur ce qu'ils pensent de la réforme des retraites."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "text": "Je veux dire aux Français qui nous regardent ce soir, ce qu'ils vivent dans leur quotidien, que ce soit le saccage social organisé par le gouvernement, l'inflation, les faillites d'un certain nombre d'entreprises et les angoisses qu'ils peuvent vivre au quotidien, que ça n'est pas une fatalité, que c'est la conséquence de choix politiques, que c'est la conséquence de choix politiques qui ont été décidés au plus haut sommet de l'État et parfois contre l'avis d'une très large majorité de Français."
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+ },
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+ "text": "On va se battre et ils peuvent compter sur le rassemblement national dans les prochaines semaines pour se battre contre cette réforme qui va être douloureuse pour les plus modestes, pour permettre un système de départ à la retraite sauvé au 21e siècle, par la productivité, par le patriotisme économique, par la réindustrialisation, par l'amélioration de l'emploi des jeunes, par la priorité nationale."
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+ }
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+ ]
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+ {
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+ "text": "Olivier Véran explique que la réforme est nécessaire, mais qu'elle permet de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité, et qu'elle sauvera le système des retraites."
 
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+ "text": "On peut nous reprocher de faire une réforme des retraites, on peut nous reprocher de faire une réforme qui n'est pas populaire, quelle réforme des retraites pourrait être populaire d'ailleurs, mais on ne peut pas nous reprocher d'agir en responsabilité pour protéger un modèle social auquel nous sommes très fermement attachés, très fermement attachés."
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+ },
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+ "text": "On ne peut pas nous reprocher non plus de mettre en place des nouveaux mécanismes de solidarité et de justice à travers cette réforme des retraites."
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+ "text": "Je suis très fier de servir l'intérêt général, même quand c'est dur, même quand c'est pas populaire, parce que ce que je veux c'est pouvoir regarder la génération à venir dans les yeux dans 5 ans, dans 10 ans, en leur disant qu'on aura fait les réformes qu'il fallait et qu'on n'aura pas vendu du vent, alors je vous souhaite bon vent."
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  "Transcript": "P1 :On cherchait quand même à savoir comment est-ce qu'on apaise cette société française. Débattre c'est très important et c'est pour ça que je vous ai laissé parler, et vous opposer, et donnez vos vérité. Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : Non je n'ai aucun doute là-dessus, euh sur la mesure elle-même. Je pense que le voile euh, on est plus dans les années soixante, soixante-dix, quatre-vingts. C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. C'est le moyen de ne pas se faire harceler par les grands frères. C'était le moyen d'éviter les remarques, d'éviter les brimades. P1 : Mais aujourd'hui, euh vous souhaitez, vous souhaitez l’interdire dans la rue. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. Sauf que euh, nous, voyez-vous, la différence avec euh les gens qui nous ont dirigés depuis trente ans c'est que, euh nous avons la volonté de faire, la volonté d'agir, et la volonté notamment, d'agir sur ces questions-là, et d'interdire le voile comme signe religieux aujourd'hui, manifeste de l'idéologie islamiste dans euh l'espace public. C'est une décision qui est, euh qu'est difficile c'est, c'est pas une priorité encore une fois. Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. Mais euh je veux juste dire aujourd'hui, et je reprends là les mots d'un écrivain algérien qui s'appelle boualem sansal, qui dit; la france a été réglée à l'heure islamique. Les radicaux aujourd'hui ils ont gagnés. Cinquante-sept pour cent des jeunes musulmans considèrent que la charia est supérieure aux lois de la république. P1 : qu'est-ce que vous faites ? JB : C’est pas la priorité, on va pas faire ça demain matin. Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. Mais c'est un objectif à terme évidemment. Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. Et là-dessus il faut légiférer, c'est le parlement qui en discutera, et tout ça se fera sereinement, calmement, et et nous aurons aussi besoin de nos compatriotes de confession musulmane qui respectent nos lois, nos modes de vie, qui respectent la laïcité pour lutter contre les islamistes. P1 : Olivier Véran ? OV : du coup j'ai pas compris pardon, vous interdisez le voile ? JB : Oui nous le souhaitons. OV : J'ai entendu Marine Le Pen interpellé par une grand-mère qui a dit, mais pas vous, pas les grand-mères. JB : non ce que nous disons c'est que il y a vous le savez pertinemment. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Est-ce que ça veut dire que vous donnez consigne aux policiers, je suis très factuel, consigne demain aux policiers d'aller mettre des amendes aux femmes qui portent le voile, sauf si elles ont plus de je ne sais pas soixante soixante-cinq, soixante-dix ans ? Parce que quand est ce qu'on sait qu'elles sont des grand-mères ? Je vous pose cette question pour deux raisons. Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Vous dites, vous interdisez le voile mais pas les grand-mères je vous demande quel est le critère d'âge à la rigueur, comme vous parliez de la lutte contre l’islamisation en disant que rien n'a été fait. Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. JB : Sur combien ? OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. Donc le bilan il est là monsieur Bardella. Ne dites pas que rien n'a été fait. Ensuite oui, sur le fait d'apaiser vous aurez compris qu'on a deux modèles aussi qui s'opposent très fortement. Moi je considère que quelle que soit ma religion, ou l'absence de religion en l'occurrence, et celle de mes voisins, on est capable de vivre ensemble de se dire bonjour et de taper les cartes, de jouer aux cartes le soir, où d’aller manger ensemble au restaurant si on s'entend bien,quel que soit sa façon de vivre sa religion, du moment que ça respecte la laïcité et les lois de la république. Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. Moi je dis juste que mon truc à moi ça n'a jamais été d'extérioriser la religion, mais je comprends que certaines personnes ressentent le besoin de le faire. Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. Encore une fois en respectant scrupuleusement les règles, les règles de la république. Dans un hôpital, il y a des femmes qui se voile quand elles sortent de l'hôpital, et qui ne portent pas le voile quand elles sont dans le service hospitalier. Je confiais d'ailleurs une mission sur ce sujet à patrick pelloux, sur la radicalisation dans les hôpitaux. Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Euh, que le ministre de la santé qui euh a fait contrôler par la police républicaine, euh des millions de français pour vérifier qu'ils avaient bien coché la bonne case sur leur attestation, les verbaliser le cas échéant, viennent me demander à nous comment est-ce qu'on va faire respecter une loi sur l'islamisme franchement je pense que ça fait sourire beaucoup de français. Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. La police appliquera la loi monsieur véran. Permettez-moi de vous rappeler que, depuis deux mille quatre, il y a une loi à l'école qui existe, et qui s'appelle la loi d'interdiction des signes religieux ostentatoires, qui proscrit déjà, euh ce type de vêtement. Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. Et pardon, c'est peut-être là encore générationnel, mais quand je vois des pays dans le monde ou des femmes sont euh lapidées, sont traînées devant les tribunaux, parfois euh agressées et attaquées parce qu'elles se battent pour retirer le voile, et que en france certaines se battent pour le mettre, pardon de ne pas être en accord avec cette vision de la société, et pardon d'avoir une considération autre que euh celle-ci pour l'égalité des hommes et des femmes dans notre société . P1 : Conclusion sur ce thème JB : Je peux juste vous répondre sur la question de l'islamisme. Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. Les musulmans des association musulmans de france anciennement uoif appellent à vote et à soutenir emmanuel macron, vous me direz ce que vous penserez d'ailleurs de ce type euh de soutiens. Vous me direz c'est mieux d'être soutenu par McKinsey que par les frères musulmans. euh euh Il y a des associations qui ont refusé de signer la charte de la laïcité. Vous me parlez d'une charte de la laïcité dans euh l'hôpital. Il y a eu une mise en place d’une charte de la laïcité par le gouvernement qui a été une bonne idée. il y a des associations, pardon, qui profitent de cette charte. Je pense à foi et pratique qui est l'inspiration du salafisme en france, qui est le bras armé d'erdogan en france, pourquoi ne sont-elles pas dissoutes ? P1 : la réponse. Jordan Bardella on écoute Olivier Véran s’il vous plait. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. Il y a euh donc tous les mercredis quasiment, dissolution d'associations qui est une lutte qui est résolue. Enfin je veux dire, c'est l'objectif est commun, personne n'a envie d'avoir des radicalisés potentiellement dangereux en circulation. Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. Y a des enquêtes qui sont menées, des personnes qui sont surveillées, et lorsque les éléments sont là, les personnes sont expulsées. Ensuite Jordan Bardella, je vais vous poser une question, toute simple parce que nous dans le programme d'emmanuel macron, c'est la laïcité, toute euh toute la laïcité, rien que la laïcité. Vous, vous apportez quelque chose de nouveau en disant que vous allez traquer les gens qui portent le voile mais pas tout le monde et caetera. Donc vous, je vais vous poser une question, mais j'ai compris que vous n'aviez pas la réponse. JB : Je vous ai répondu OV : peut-être qu'elle ne voulait pas répondre cela, vous auriez sans doute le temps de préciser les choses P1 : voilà JB : juste non mais juste pour conclure vous euh êtes capables d'enfermer quarante-huit millions de français mais vous êtes pas capables d'expulser quatre mille cinq cents fichés s radicalisés. OV : est-ce que vous les français comprendrons votre kamoulox ? JB : Parmis ces quatre mille cinq cents l'un d’eux passera à l'acte, vous viendrez nous dire que c'est pas de votre faute, que vous avez tout fait alors que là encore on peut prendre des mesures pour protéger les français. OV : Nous le ferons, et nous pourrons porter les accusations pour le coup qui sont assez graves et un peu dégoûtante. Parce que la lutte contre la radicalisation, figurez-vous que c'est la préoccupation, l'une des préoccupations premières non seulement de ce gouvernement, des français et j'ai envie de vous dire, quel que soit le bord politique des uns et des autres. Considérer qu'il y aurait une forme de politique lâche ou peu regardants vis-à-vis de la radicalisation excusez-moi c'est un peu une injure. JB : Vous avez même la main molle OV : C’est une injure à l'histoire contemporaine de notre pays et l'investissement du président de la république en particulier",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile et de l'islamisme en france. Jordan Bardella explique qu'il est pour l'interdiction du voile en france, qui est utilisé comme un outil militant pour les fondamentalistes islamistes. Jordan Bardella explique que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Jordan Bardella explique que ce n'est pas la priorité sur l'islamisme, et qu'il faut commencer par fermer les mosquées radicales et expulser les gens radicalisés, ainsi que de maîtriser l'immigration, ce qui n'a pas été fait par le gouvernement de Olivier Véran. Olivier Véran explique qu'il est impossible d'interdire le voile et de demander aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le voile. Jordan Bardella explique que la gestion du covid a montré qu'il était possible de le faire. Olivier Véran explique que son gouvernement a fait de nombreux contrôles de lieux de cultes, avec des fermetures, des expulsions, et des interdictions d'associations préchant la haine. Olivier Véran est cependant contre l'interdiction du port du voile qui n'est pas un problème qui entrave la vie en société. Jordan Bardella explique que les gens suivront la loi, et qu'il n'y a pas eu assez d'expulsions.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella commence en expliquant que le port du voile est un outil de militantisme pour le fondamentalisme islamique. Jordan Bardella voit le voile comme une contestation de l'égalité homme femme, et cite le fait que cinquante sept pourcent des jeunes musulmans placent les lois de la charia en dessus des loi de la république. Il dit aussi que ce n'est pas une priorité, et qu'il faut fermer les mosquées radicales, expulser les gens radicalisés et maîtriser l'immigration. Olivier Véran répond que l'interdiction du port du voile est impossible car elle ne s'applique pas à tous le monde. Jordan Bardella répond qu'ils ont obligé les gens à avoir des attestations pendant le COVID, et cite les lois contre le port de la burqa et l'interdiction du port du voile à l'école. Olivier Véran répond aussi que l'administration a fait des contrôles sur vingt mille lieux de cultes, et expulsé sept cent prédicateurs de haine, et qu'une annonce de fermeture d'association se fait à tous les conseils des ministres.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en france. Jordan Bardella est pour l'interdiction du port du voile dans l'espace public, qui est devenu un outil militant pour les islamistes fondamentaux, et qui est un signe de contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration. Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid. Pour lui, de toute manière, les française suivront la loi. Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine. Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile. Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile. Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. JB : Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. OV : Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles.",
8
  "Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. ",
9
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- "text": "Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus."
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185
- "text": "Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française."
186
- }
187
- ]
188
- },
189
- {
190
- "abstractive": {
191
- "text": "Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration. "
192
  },
193
- "extractive": [
194
- {
195
- "speaker": "JB",
196
- "text": "Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration."
197
  },
198
- {
199
- "speaker": "JB",
200
- "text": "Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration."
201
- }
202
- ]
203
- },
204
- {
205
- "abstractive": {
206
- "text": "Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid. "
 
 
 
 
 
207
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208
- "extractive": [
209
- {
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes."
212
- },
213
- {
214
- "speaker": "JB",
215
- "text": "Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue."
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  },
217
- {
218
- "speaker": "OV",
219
- "text": "Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition."
220
- }
221
- ]
222
- },
223
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Pour lui, de toute manière, les française suivront la loi."
 
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229
- "speaker": "JB",
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- "text": "Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française"
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- ]
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- "abstractive": {
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- "text": " Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine. "
237
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- "speaker": "OV",
241
- "text": "Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait."
242
  },
243
- {
244
- "speaker": "OV",
245
- "text": "Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
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- "text": "Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile. "
 
 
 
 
 
252
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- "extractive": [
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- {
255
- "speaker": "OV",
256
- "text": "Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre."
257
- }
258
- ]
259
- },
260
- {
261
- "abstractive": {
262
- "text": "Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile. "
263
  },
264
- "extractive": [
265
- {
266
- "speaker": "JB",
267
- "text": "Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi."
268
  },
269
- {
270
- "speaker": "JB",
271
- "text": "Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
272
  },
273
- {
274
- "speaker": "JB",
275
- "text": "Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran."
282
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- "extractive": [
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés."
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- {
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- "speaker": "JB",
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- "text": "Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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- {
293
- "speaker": "OV",
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- "text": "Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles."
295
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  "Transcript": "P1 :On cherchait quand même à savoir comment est-ce qu'on apaise cette société française. Débattre c'est très important et c'est pour ça que je vous ai laissé parler, et vous opposer, et donnez vos vérité. Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : Non je n'ai aucun doute là-dessus, euh sur la mesure elle-même. Je pense que le voile euh, on est plus dans les années soixante, soixante-dix, quatre-vingts. C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. C'est le moyen de ne pas se faire harceler par les grands frères. C'était le moyen d'éviter les remarques, d'éviter les brimades. P1 : Mais aujourd'hui, euh vous souhaitez, vous souhaitez l’interdire dans la rue. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. Sauf que euh, nous, voyez-vous, la différence avec euh les gens qui nous ont dirigés depuis trente ans c'est que, euh nous avons la volonté de faire, la volonté d'agir, et la volonté notamment, d'agir sur ces questions-là, et d'interdire le voile comme signe religieux aujourd'hui, manifeste de l'idéologie islamiste dans euh l'espace public. C'est une décision qui est, euh qu'est difficile c'est, c'est pas une priorité encore une fois. Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. Mais euh je veux juste dire aujourd'hui, et je reprends là les mots d'un écrivain algérien qui s'appelle boualem sansal, qui dit; la france a été réglée à l'heure islamique. Les radicaux aujourd'hui ils ont gagnés. Cinquante-sept pour cent des jeunes musulmans considèrent que la charia est supérieure aux lois de la république. P1 : qu'est-ce que vous faites ? JB : C’est pas la priorité, on va pas faire ça demain matin. Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. Mais c'est un objectif à terme évidemment. Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. Et là-dessus il faut légiférer, c'est le parlement qui en discutera, et tout ça se fera sereinement, calmement, et et nous aurons aussi besoin de nos compatriotes de confession musulmane qui respectent nos lois, nos modes de vie, qui respectent la laïcité pour lutter contre les islamistes. P1 : Olivier Véran ? OV : du coup j'ai pas compris pardon, vous interdisez le voile ? JB : Oui nous le souhaitons. OV : J'ai entendu Marine Le Pen interpellé par une grand-mère qui a dit, mais pas vous, pas les grand-mères. JB : non ce que nous disons c'est que il y a vous le savez pertinemment. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Est-ce que ça veut dire que vous donnez consigne aux policiers, je suis très factuel, consigne demain aux policiers d'aller mettre des amendes aux femmes qui portent le voile, sauf si elles ont plus de je ne sais pas soixante soixante-cinq, soixante-dix ans ? Parce que quand est ce qu'on sait qu'elles sont des grand-mères ? Je vous pose cette question pour deux raisons. Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Vous dites, vous interdisez le voile mais pas les grand-mères je vous demande quel est le critère d'âge à la rigueur, comme vous parliez de la lutte contre l’islamisation en disant que rien n'a été fait. Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. JB : Sur combien ? OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. Donc le bilan il est là monsieur Bardella. Ne dites pas que rien n'a été fait. Ensuite oui, sur le fait d'apaiser vous aurez compris qu'on a deux modèles aussi qui s'opposent très fortement. Moi je considère que quelle que soit ma religion, ou l'absence de religion en l'occurrence, et celle de mes voisins, on est capable de vivre ensemble de se dire bonjour et de taper les cartes, de jouer aux cartes le soir, où d’aller manger ensemble au restaurant si on s'entend bien,quel que soit sa façon de vivre sa religion, du moment que ça respecte la laïcité et les lois de la république. Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. Moi je dis juste que mon truc à moi ça n'a jamais été d'extérioriser la religion, mais je comprends que certaines personnes ressentent le besoin de le faire. Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. Encore une fois en respectant scrupuleusement les règles, les règles de la république. Dans un hôpital, il y a des femmes qui se voile quand elles sortent de l'hôpital, et qui ne portent pas le voile quand elles sont dans le service hospitalier. Je confiais d'ailleurs une mission sur ce sujet à patrick pelloux, sur la radicalisation dans les hôpitaux. Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Euh, que le ministre de la santé qui euh a fait contrôler par la police républicaine, euh des millions de français pour vérifier qu'ils avaient bien coché la bonne case sur leur attestation, les verbaliser le cas échéant, viennent me demander à nous comment est-ce qu'on va faire respecter une loi sur l'islamisme franchement je pense que ça fait sourire beaucoup de français. Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. La police appliquera la loi monsieur véran. Permettez-moi de vous rappeler que, depuis deux mille quatre, il y a une loi à l'école qui existe, et qui s'appelle la loi d'interdiction des signes religieux ostentatoires, qui proscrit déjà, euh ce type de vêtement. Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. Et pardon, c'est peut-être là encore générationnel, mais quand je vois des pays dans le monde ou des femmes sont euh lapidées, sont traînées devant les tribunaux, parfois euh agressées et attaquées parce qu'elles se battent pour retirer le voile, et que en france certaines se battent pour le mettre, pardon de ne pas être en accord avec cette vision de la société, et pardon d'avoir une considération autre que euh celle-ci pour l'égalité des hommes et des femmes dans notre société . P1 : Conclusion sur ce thème JB : Je peux juste vous répondre sur la question de l'islamisme. Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. Les musulmans des association musulmans de france anciennement uoif appellent à vote et à soutenir emmanuel macron, vous me direz ce que vous penserez d'ailleurs de ce type euh de soutiens. Vous me direz c'est mieux d'être soutenu par McKinsey que par les frères musulmans. euh euh Il y a des associations qui ont refusé de signer la charte de la laïcité. Vous me parlez d'une charte de la laïcité dans euh l'hôpital. Il y a eu une mise en place d’une charte de la laïcité par le gouvernement qui a été une bonne idée. il y a des associations, pardon, qui profitent de cette charte. Je pense à foi et pratique qui est l'inspiration du salafisme en france, qui est le bras armé d'erdogan en france, pourquoi ne sont-elles pas dissoutes ? P1 : la réponse. Jordan Bardella on écoute Olivier Véran s’il vous plait. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. Il y a euh donc tous les mercredis quasiment, dissolution d'associations qui est une lutte qui est résolue. Enfin je veux dire, c'est l'objectif est commun, personne n'a envie d'avoir des radicalisés potentiellement dangereux en circulation. Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. Y a des enquêtes qui sont menées, des personnes qui sont surveillées, et lorsque les éléments sont là, les personnes sont expulsées. Ensuite Jordan Bardella, je vais vous poser une question, toute simple parce que nous dans le programme d'emmanuel macron, c'est la laïcité, toute euh toute la laïcité, rien que la laïcité. Vous, vous apportez quelque chose de nouveau en disant que vous allez traquer les gens qui portent le voile mais pas tout le monde et caetera. Donc vous, je vais vous poser une question, mais j'ai compris que vous n'aviez pas la réponse. JB : Je vous ai répondu OV : peut-être qu'elle ne voulait pas répondre cela, vous auriez sans doute le temps de préciser les choses P1 : voilà JB : juste non mais juste pour conclure vous euh êtes capables d'enfermer quarante-huit millions de français mais vous êtes pas capables d'expulser quatre mille cinq cents fichés s radicalisés. OV : est-ce que vous les français comprendrons votre kamoulox ? JB : Parmis ces quatre mille cinq cents l'un d’eux passera à l'acte, vous viendrez nous dire que c'est pas de votre faute, que vous avez tout fait alors que là encore on peut prendre des mesures pour protéger les français. OV : Nous le ferons, et nous pourrons porter les accusations pour le coup qui sont assez graves et un peu dégoûtante. Parce que la lutte contre la radicalisation, figurez-vous que c'est la préoccupation, l'une des préoccupations premières non seulement de ce gouvernement, des français et j'ai envie de vous dire, quel que soit le bord politique des uns et des autres. Considérer qu'il y aurait une forme de politique lâche ou peu regardants vis-à-vis de la radicalisation excusez-moi c'est un peu une injure. JB : Vous avez même la main molle OV : C’est une injure à l'histoire contemporaine de notre pays et l'investissement du président de la république en particulier",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile et de l'islamisme en France. Jordan Bardella explique qu'il est pour l'interdiction du voile en France, qui est utilisé comme un outil militant pour les fondamentalistes islamistes. Jordan Bardella explique que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Jordan Bardella explique que ce n'est pas la priorité sur l'islamisme, et qu'il faut commencer par fermer les mosquées radicales et expulser les gens radicalisés, ainsi que de maîtriser l'immigration, ce qui n'a pas été fait par le gouvernement d'Olivier Véran. Olivier Véran explique qu'il est impossible d'interdire le voile et de demander aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le voile. Jordan Bardella explique que la gestion du covid a montré qu'il était possible de le faire. Olivier Véran explique que son gouvernement a fait de nombreux contrôles de lieux de cultes, avec des fermetures, des expulsions, et des interdictions d'associations prêchant la haine. Olivier Véran est cependant contre l'interdiction du port du voile qui n'est pas un problème qui entrave la vie en société. Jordan Bardella explique que les gens suivront la loi, et qu'il n'y a pas eu assez d'expulsions.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en France. Jordan Bardella commence en expliquant que le port du voile est un outil de militantisme pour le fondamentalisme islamique. Jordan Bardella voit le voile comme une contestation de l'égalité homme femme, et cite le fait que cinquante sept pourcent des jeunes musulmans placent les lois de la charia en dessus des lois de la république. Il dit aussi que ce n'est pas une priorité, et qu'il faut fermer les mosquées radicales, expulser les gens radicalisés et maîtriser l'immigration. Olivier Véran répond que l'interdiction du port du voile est impossible car elle ne s'applique pas à tous le monde. Jordan Bardella répond qu'ils ont obligé les gens à avoir des attestations pendant le COVID, et cite les lois contre le port de la burqa et l'interdiction du port du voile à l'école. Olivier Véran répond aussi que l'administration a fait des contrôles sur vingt mille lieux de cultes, et expulsé sept cent prédicateurs de haine, et qu'une annonce de fermeture d'association se fait à tous les conseils des ministres.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en France. Jordan Bardella est pour l'interdiction du port du voile dans l'espace public, qui est devenu un outil militant pour les islamistes fondamentaux, et qui est un signe de contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes. Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration. Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid. Pour lui, de toute manière, les Françaises suivront la loi. Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine. Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile. Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les Français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile. Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. JB : Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles. OV : Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles.",
8
  "Extractive_2": "P1 : Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue. P1 : Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus. JB : C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille. JB : Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française. JB : Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration. JB : Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration. OV : Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes. JB : Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue. OV : Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition. JB : Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française OV : Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait. OV : Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites. OV : Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre. JB : Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi. JB : Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile. JB : Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public. JB : Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés. JB : Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron. OV : Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile et de l'islamisme en France."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus."
22
+ }
23
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ {
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+ "abstractive": {
27
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il est pour l'interdiction du voile en France, qui est utilisé comme un outil militant pour les fondamentalistes islamistes."
 
28
  },
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+ "extractive": [
30
+ {
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille."
33
+ }
34
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
35
  },
36
+ {
37
+ "abstractive": {
38
+ "text": "Jordan Bardella explique que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
39
  },
40
+ "extractive": [
41
+ {
42
+ "speaker": "Jordan Bardella",
43
+ "text": "Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française."
44
+ }
45
+ ]
 
 
 
46
  },
47
+ {
48
+ "abstractive": {
49
+ "text": "Jordan Bardella explique que ce n'est pas la priorité sur l'islamisme, et qu'il faut commencer par fermer les mosquées radicales et expulser les gens radicalisés, ainsi que de maîtriser l'immigration, ce qui n'a pas été fait par le gouvernement d'Olivier Véran."
 
50
  },
51
+ "extractive": [
52
+ {
53
+ "speaker": "Jordan Bardella",
54
+ "text": "Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration."
55
+ },
56
+ {
57
+ "speaker": "Jordan Bardella",
58
+ "text": "Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Jordan Bardella",
62
+ "text": "Il y a des urgences aujourd'hui parce que beaucoup de chefs d'entreprise, notamment dans l'entreprise, notamment les administrations publiques, les mairies, bâtiments publics, sont confrontés à des revendications politico-religieuses."
63
+ }
64
+ ]
65
  },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Olivier Véran explique qu'il est impossible d'interdire le voile et de demander aux policiers de verbaliser les femmes qui portent le voile."
 
69
  },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Olivier Véran",
73
+ "text": "Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes."
74
+ }
75
+ ]
76
+ },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Jordan Bardella explique que la gestion du covid a montré qu'il était possible de le faire."
80
  },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "Jordan Bardella",
84
+ "text": "Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue."
85
+ }
86
+ ]
87
+ },
88
+ {
89
+ "abstractive": {
90
+ "text": "Olivier Véran explique que son gouvernement a fait de nombreux contrôles de lieux de cultes, avec des fermetures, des expulsions, et des interdictions d'associations prêchant la haine."
91
  },
92
+ "extractive": [
93
+ {
94
+ "speaker": "Olivier Véran",
95
+ "text": "Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait."
96
+ },
97
+ {
98
+ "speaker": "Olivier Véran",
99
+ "text": "Plus de sept cents prédicateurs et personnes radicalisées ont été inscrit dans les fichiers et ont été expulsées."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "Olivier Véran",
103
+ "text": "Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Olivier Véran",
107
+ "text": "Au conseil des ministres, il n'y a pas une semaine sans que gérald darmanin annonce la dissolution d'une association, où nous informe de fermetures."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Olivier Véran",
111
+ "text": "Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles"
112
+ }
113
+ ]
114
  },
115
+ {
116
+ "abstractive": {
117
+ "text": "Olivier Véran est cependant contre l'interdiction du port du voile qui n'est pas un problème qui entrave la vie en société."
118
+ },
119
+ "extractive": [
120
+ {
121
+ "speaker": "Olivier Véran",
122
+ "text": "Si ça n'entrave pas la vie en société, si ça ne me retire aucun droit, je ne vois pas lieu d'aller coller des amendes à des femmes qui portent des voiles."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Olivier Véran",
126
+ "text": "Il m'a rendu un rapport qui est intéressant, on va faire signer la charte de la laïcité dans les hôpitaux, mais encore une fois les problèmes ne sont pas légion et pas le problème du quotidien des français."
127
+ }
128
+ ]
129
  },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Jordan Bardella explique que les gens suivront la loi, et qu'il n'y a pas eu assez d'expulsions."
 
133
  },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "Jordan Bardella",
137
+ "text": "Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Jordan Bardella",
141
+ "text": "Il y a déjà une loi en qui a été votée en deux mille dix par le gouvernement sarkozy qui, me semble-t-il, qui interdit euh le port du voile intégral dans l'espace public."
142
+ },
143
+ {
144
+ "speaker": "Jordan Bardella",
145
+ "text": "Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public."
146
+ },
147
+ {
148
+ "speaker": "Jordan Bardella",
149
+ "text": "Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés."
150
+ },
151
+ {
152
+ "speaker": "Jordan Bardella",
153
+ "text": "Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron."
154
+ }
155
+ ]
156
+ }
157
+ ],
158
+ "Community_2": [
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de l'interdiction du port du voile en France."
162
  },
163
+ "extractive": [
164
+ {
165
+ "speaker": "P1",
166
+ "text": "Il y a un thème qui est apparu justement sur l'apaisement de la société, euh c'est l'interdiction du voile de la euh dans la rue."
167
+ }
168
+ ]
 
 
 
169
  },
170
+ {
171
+ "abstractive": {
172
+ "text": "Jordan Bardella est pour l'interdiction du port du voile dans l'espace public, qui est devenu un outil militant pour les islamistes fondamentaux, et qui est un signe de contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes."
 
173
  },
174
+ "extractive": [
175
+ {
176
+ "speaker": "P1",
177
+ "text": "Marine Le Pen le propose, euh dans son programme, emmanuel macron s’y oppose, et là-dessus on a un petit peu de doute parce que, est-ce que d'abord c'est une mesure qui apaise la société Jordan Bardella, et puis apparemment on voit que vous-même vous avez des doutes là-dessus."
178
+ },
179
+ {
180
+ "speaker": "Jordan Bardella",
181
+ "text": "C’est à dire, le voile est devenu aujourd'hui un outil militant pour les fondamentalistes islamistes, euh j'ai grandi avec beaucoup de jeunes femmes en seine-saint-denis de confession musulmane, avec qui j'étais à l'école au collège, au lycée, et pour qui porter le voile en rentrant chez soi le soir dans la cité c'était le moyen d'être tranquille."
182
+ },
183
+ {
184
+ "speaker": "Jordan Bardella",
185
+ "text": "Je pense que le voile est une contestation de l'égalité entre les hommes et les femmes, et je pense comme monsieur blanquer, peut-être un deuxième point d'accord, comme monsieur macron d'ailleurs l'avait-il déclaré en mars deux mille dix-huit à vos confrères de bfm tv, que le voile n'est pas souhaitable dans la société française."
186
+ }
187
+ ]
188
  },
189
+ {
190
+ "abstractive": {
191
+ "text": "Pour lui, cette interdiction n'est cependant pas la priorité, qui est plutôt la fermeture des mosquées radicales et l'expulsion des gens radicalisés, ainsi que le pouvoir d'achat et le contrôle de l'immigration."
 
 
 
 
 
192
  },
193
+ "extractive": [
194
+ {
195
+ "speaker": "Jordan Bardella",
196
+ "text": "Je veux dire, c’est pas la priorité sur l'islamisme, la priorité, c'est de fermer les mosquées radicales, c'est d'expulser les gens radicalisés, rien de tout cela n'a été fait par le gouvernement, et c'est de maîtriser notre immigration."
197
+ },
198
+ {
199
+ "speaker": "Jordan Bardella",
200
+ "text": "Je pense qu’il y a d'autres priorités, notamment sur la sécurité, sur le pouvoir d'achat, et sur le contrôle de l'immigration."
201
+ }
202
+ ]
203
  },
204
+ {
205
+ "abstractive": {
206
+ "text": "Quand Olivier Véran remet en question la faisabilité de cette loi, Jordan Bardella rappelle la mise en place de contrôle d'attestation pendant la période covid."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
207
  },
208
+ "extractive": [
209
+ {
210
+ "speaker": "Olivier Véran",
211
+ "text": "Vous allez pas pouvoir ordonner aux policiers de courir après des gens qui portent le voile pour leur mettre des amendes."
212
+ },
213
+ {
214
+ "speaker": "Jordan Bardella",
215
+ "text": "Vous leur avez bien fait courir après des gens pendant des mois pour vérifier si ils avaient bien coché sur l'attestations pour pouvoir sortir faire ses courses, pour pouvoir sortir respirer cinq minutes dans la rue."
216
+ },
217
+ {
218
+ "speaker": "Olivier Véran",
219
+ "text": "Un, pour montrer le côté absurde de la proposition et de sa mise en place pratique, et deux, pour montrer la gêne de marine le pen d'être confrontée à la réalité pratique justement de cette proposition."
220
+ }
221
+ ]
222
  },
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Pour lui, de toute manière, les Françaises suivront la loi."
226
+ },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "Jordan Bardella",
230
+ "text": "Vous savez quoi c'est extrêmement insultant à l'égard de ces femmes-là de considérer qu'elle ne respecterait pas la loi française"
231
+ }
232
+ ]
233
  },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Olivier Véran défend le bilan du gouvernement, qui ferme de nombreux lieux de cultes et d'associations qui prêchent la haine."
 
237
  },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Olivier Véran",
241
+ "text": "Plus de vingt mille contrôle de lieux de culte et d'enseignement, plus de sept cents fermetures , ça n'avait jamais été fait."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "Olivier Véran",
245
+ "text": "Plusieurs dizaines d'associations qui prêchait la haine et la détestation de l'autre, qui ont été interdites."
246
+ }
247
+ ]
248
+ },
249
+ {
250
+ "abstractive": {
251
+ "text": "Il n'est cependant pas pour l'interdiction du port du voile."
252
  },
253
+ "extractive": [
254
+ {
255
+ "speaker": "Olivier Véran",
256
+ "text": "Donc la tenue vestimentaire de cette personne même si c'est pas mon truc, je vous le dis, c'est pas mon truc, mais toute façon les signes extérieurs et la façon d'exercer, de pratiquer sa religion, chacun est libre."
257
+ }
258
+ ]
 
 
 
259
  },
260
+ {
261
+ "abstractive": {
262
+ "text": "Jordan Bardella explique que la signification du port du voile a évolué pendant les dernières décennies, de plus, les Français sont majoritairement pour l'interdiction du port du voile."
 
263
  },
264
+ "extractive": [
265
+ {
266
+ "speaker": "Jordan Bardella",
267
+ "text": "Les policiers appliqueront la loi et les français appliqueront la loi, c'est extrêmement insultant à l'égard de ces personnes que de considérer qu'elles ne vont pas respecter la loi."
268
+ },
269
+ {
270
+ "speaker": "Jordan Bardella",
271
+ "text": "Le voile porté dans les années soixante ou soixante-dix, n'a plus la même signification, n'a pas la même signification pour des grand-mères, qui peut être le lundi sur le marché le porte, et qui le mardi lorsqu'elles vont faire d'autres courses ne porte pas le voile."
272
+ },
273
+ {
274
+ "speaker": "Jordan Bardella",
275
+ "text": "Y a quand même des études qui ont été faites, soixante-cinq pour cent d'après un sondage ifop des français, qui nous disent être favorables à l'interdiction du voile dans l'espace public."
276
+ }
277
+ ]
278
+ },
279
+ {
280
+ "abstractive": {
281
+ "text": "Il propose aussi d'expulser les étrangers fichés pour radicalisation, ainsi que la fermeture des mosquées radicales, ce qui est impossible sur des suppositions pour Olivier Véran."
282
  },
283
+ "extractive": [
284
+ {
285
+ "speaker": "Jordan Bardella",
286
+ "text": "Il y a quatre mille cinq cents individus étrangers qui sont fichés pour radicalisation, ils ne sont pas expulsés."
287
+ },
288
+ {
289
+ "speaker": "Jordan Bardella",
290
+ "text": "Il y a cinq cent quarante mosquées radicales, dont une grande partie sont détenus par les frères musulmans, par l'uoif qui est considérée comme organisation terroriste dans les émirats arabes unis, et qui d'ailleurs appellent à voter pour monsieur macron."
291
+ },
292
+ {
293
+ "speaker": "Olivier Véran",
294
+ "text": "Après il y a ce qu'on est capable de faire avec l'état de droit; ça vous embête l'état de droit, mais ça existe, c'est-à-dire qu'on ne peut pas juger les gens par avance sur la base de suppositions, il faut quand même qu'on ait quelques éléments tangibles."
295
+ }
296
+ ]
297
+ }
298
+ ]
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  "Transcript": "P1 : Alors on va revenir à un sujet euh social qui a été aussi euh aux dela de la campagne euh, puisqu'on parlait du voile, et on a l'impression que sur le voile, peut-être Marine Le Pen et vous-même ont évolué. Mais il y a un sujet sur lequel on a l'impression que euh emmanuel macron a évolué aussi de son côté, sur les retraites euh la retraite. La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. Si vous trouvez cent mille français qui lèvent la main pour dire qu'ils veulent mettre leur parents à l'ehpad, montrez les moi. Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. Et ça nous allons le faire, c'est pour ça qu'il faut qu'on soit capable de travailler un petit peu plus. La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. P1 : voilà la réforme des retraites telle qu'elle est proposée par emmanuel macron. euh jordan bardella ? JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. Et que il y a monsieur véran, des millions de français qui font des métiers difficiles, qui travaillent en extérieur, qui ont pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés euh en été, qui sont chauffés l'hiver, qui font tous ces métiers de force, ces métiers de rue, et qui euh ont envie d'arriver à la retraite sans avoir le dos cassé, sans avoir le bras cassé, pour pouvoir profiter un tant soit peu de la vie, euh, sans mourir de fatigue au travail, sans s’épuiser de fatigue au travail. Donc je pense que sur la retraite, nous sommes les plus socialement juste, et les mieux disant. Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : quarante-trois annuités. Donc si vous faites le calcul, Monsieur Darmanin, le ministre de l’intérieur m’a parlé de quarante annuités OV : Ca fais trois débats juste vous lui faites dire ce qu'il a pas dit. C’est la même situation qu'actuellement. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans. P1 : Alors, vrai ou faux ? OV : Non, non, non, et non. Pardon, d'abord il y a un truc dont vous parlez jamais, c’est les niveaux de pension de retraite. Y a beaucoup de français qui travaille au delà de l'âge légal de la retraite parce qu'ils veulent améliorer leur pension d'accord ? Vous avez pris ce que vous prenez souvent, l'exemple de cette infirmière libérale à vingt-et-un ans. Bon, sachez que l'âge moyen de l'âge d'entrer dans la carrière des infirmières libérales c’est vingt-six ans. Donc, et en l'occurrence, une infirmière libérale aujourd'hui elle part très rarement avant soixante-cinq ans, parce que sinon elle a une décote de quinze pour cent sur sa pension, et elle préfère travailler un petit peu plus, avoir une pension de retraite plus importante. Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. Je vais vous donner un exemple. Vous parliez d'ouvrière je pourrais vous parler des carrières. Une aide soignante, c'est pas une infirmière libérale, c'est une aide-soignante. Si une aide-soignante, aujourd'hui avec le système de retraite actuel, elle part à la retraite à cinquante-sept ans. A cinquante-sept ans. Demain, alors elle va commencer à travailler avant vingt-cinq ans, demain avec vous elle partira à soixante ans. Ca s'appelle les catégories active, vous n'en parlez jamais. Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? C'est vous, non ? OV : Vous confondez catégorie active et régimes spéciaux. JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Ca n’a rien à voir catégorie actives et régimes spéciaux, rien. Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. C'est ça ? JB : Exactement. OV : Donc c'est un additif à votre projet, mais c'est intéressant. Comme quoi, quand on creuse un peu, on peut trouver des choses. Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. OV : donc vous faites un arbitrage là, c’est cinquante-cinq ans JB : je veux bien qu'on euh. Je sais que vous arrivez dans cette élection sans projet, que vous improvisez, changez d'avis sur la retraite, le lundi, le mardi, le mercredi, donc croyez mois, nous sommes sur cette réforme la, les mieux disant. Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. La demi-part fiscale des veufs et des veuves. Mais voyez la france d'emmanuel macron c'est une france où il y a des retraités qui ont vécut avec deux euros par jour c'est une france où des retraités sont obligés de mettre des pulls car ils ont trop froid au lieu de mettre le chauffage. OV : Je reviens à votre euh votre exemple des infirmières. Vous disiez elle commence à vingt-et-un ans elle pourra partir à soixante ans. Mais avec quelle pension Jordan Bardella. Aujourd'hui elles peuvent partir à soixante-deux, elles partent à soixante-quatre ou soixante-cinq ans, sinon le niveau de pension n'est pas suffisant. Demain, quel que soit l'année que vous fixez, elles devront travailler un petit peu plus si elle voit, euh si elles veulent avoir une retraite à taux plein. Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. C'est le nerf de la guerre pour les français. C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. P1 : Est ce que vous dites qu’il n’y aura aucun changement sur le niveau de pension ? JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. Jordan Bardella, il faut être très précis. Quelqu'un qui arrivera à quarante ou quarante-deux annuités de cotisation, s'il veut avoir un niveau optimal de pension, sera amené à travailler un petit peu plus, comme c'est le cas aujourd'hui. C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Dans le système actuel. Nous sommes dans une élection présidentielle, et nous portons un projet qui est une réforme. OV : Elle ne prévoit absolument pas de supprimer les décote lorsqu'on a atteint l'âge légal mais qu'on n'a pas atteint les annuités. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. Je suis désolé mais je peux pas faire plus clair. En revanche ce que vous ne dites pas dans votre modèle pour les pensions, c'est que au minimum contre quarante-deux pour cent des français. Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. Aussi manifestement cela vous gêne, mais je pense que ça démontre toute l'injustice de votre modèle. Si vous rentrez sur le marché du travail à vingt-et-un ans. Pour aller à votre âge de départ légal et votre nombre d'annuités, il faut donc travailler quarante-quatre annuités, vous êtes d'accord pour atteindre les soixante-cinq ans. OV : Ce que je vous explique c'est que s’il est nécessaire de cotiser quarante-trois annuitées en moyenne et les français vont faire quarante-quatre pour avoir un niveau de pension plus élevé. JB : Si vous êtes cadre vous avez un bac plus cinq, il faut donc quarante-trois annuités pour atteindre les soixante-six ans. Donc un cadre dans votre modèle, cotise, un an de moins, et doit travailler un an de moins qu'une infirmière libérale ou qu'un ouvrier. Elle est la l’injustice. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : Les chiffres sont pas bons P1 : Expliquez nous pourquoi les chiffres ne sont pas bons OV : D'abord c'est pas quarante-deux pour cent des gens. C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. En tous cas ils perdaient leur boulot, c'est moins le cas aujourd'hui puisque le chômage régresse, parce qu'on crée de l'emploi, de la richesse dans le pays, et c'est tant mieux. Esperons que ça tienne. Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Olivier Véran explique qu'il faut augmenter l'âge des retraites afin de financer des dépenses sociales, notemment pour aider les gens à vieillir chez eux. Olivier Véran explique que l'âge de la retraite va augmenter de quatre mois par ans, jusqu'à soixante quatre ans, voir soixante cinq. Olivier Véran expliqueq u'en retour, les pensions seront d'au minimum mille cent euros. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il ne veut pas augmenter l'âge de départ à la retraite alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencés à travailler tôt prendre leur retraite à soixante ans avecquarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités. Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre. Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés. Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation. Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées. Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite. Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positif car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps. Olivier Véran explique que augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran commence en expliquant que les français doivent travailler plus, avec une augmentation de la durée de cotisation de quatre mois par an jusqu'à ce qu'elle soit à 64 ans, avant de considérer les 65 ans. Il explique ensuite que les pensions de retraites seront à un minimum de 1100 euros. Jordan Bardella explique qu'il est inenvisageable pour lui de travailler jusqu'à soixante cinq ans, et propose un modèle de retraite à soixante ans, avec quarante annuitées, avec un modèle progressif qui ne dépasse pas les soixante deux ans et quarante deux annuités. Olivier Véran explique que son modèle suit quarante trois annuitées pour une retraite à soixante cinq ans. Jordan Bardella répond que le système d'Olivier Véran ferait travailler plus les ouvriers que les cadres. Olivier Véran répond que c'est déjà le cas, car les infirmières travaillent au dela de l'âge de la retraite pour augmenter leur pension. Jordan Bardella explique qu'il ne changera pas les régimes spéciaux et les catégories actives, et qu'il y aura un minimum de 1000 euro indexé sur l'inflation, contre les 1100 qui ne sont pas indexés pour Olivier Véran, ainsi que la défiscalisation de la demi part fiscales des veuf et veuves. Il explique aussi que la retraite à soixante cinq ans paye des chomeurs, car quarante deux pourcent des gens arrivent à l'age de la retraite au chomage. Olivier Véran répond qu'en augmentant l'age légal de la retraite, les entreprises investiront plus facilement dans les personnes agées.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leur réformes pour la retraite. Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonoie. Il critique l'approche de Marine le pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible. L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par ans, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les français. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société; il est inenvisageable de faire travailler les français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Il propose à tout ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités. Après avoir posé la question du nombres d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières. Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros. Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales aux chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage. Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors.",
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  "Extractive_1": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera �� soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : Quarante-trois. JB : Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. JB : Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : La demi-part fiscale des veufs et des veuves. OV : Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. OV : Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. OV : C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. 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  "Extractive_2": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. JB : Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. JB : Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. JB : Exactement. JB : Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors.",
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- "text": "Olivier Véran explique qu'en retour, les pensions seront d'au minimum mille cent euros."
54
  },
55
- "extractive": [
56
- {
57
- "speaker": "OV",
58
- "text": "En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français."
59
- }
60
- ]
61
- },
62
- {
63
- "abstractive": {
64
- "text": "Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il ne veut pas augmenter l'âge de départ à la retraite alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans."
 
 
 
 
65
  },
66
- "extractive": [
67
- {
68
- "speaker": "JB",
69
- "text": "Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme."
70
- },
71
- {
72
- "speaker": "JB",
73
- "text": "Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes."
74
- }
75
- ]
76
- },
77
- {
78
- "abstractive": {
79
- "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencés à travailler tôt prendre leur retraite à soixante ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités."
80
  },
81
- "extractive": [
82
- {
83
- "speaker": "JB",
84
- "text": "Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation."
85
- },
86
- {
87
- "speaker": "JB",
88
- "text": "Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités."
89
- }
90
- ]
91
- },
92
- {
93
- "abstractive": {
94
- "text": "Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre."
 
 
 
 
95
  },
96
- "extractive": [
97
- {
98
- "speaker": "JB",
99
- "text": "Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ?"
100
- },
101
- {
102
- "speaker": "OV",
103
- "text": "Quarante-trois."
104
- },
105
- {
106
- "speaker": "JB",
107
- "text": "Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans"
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés."
 
 
 
 
 
 
 
 
114
  },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "OV",
118
- "text": "Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens."
119
- },
120
- {
121
- "speaker": "OV",
122
- "text": "Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans."
123
- },
124
- {
125
- "speaker": "JB",
126
- "text": "Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ?"
127
- },
128
- {
129
- "speaker": "JB",
130
- "text": "Parce que, vous voyez,je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans."
131
- },
132
- {
133
- "speaker": "JB",
134
- "text": "Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment."
135
- }
136
- ]
137
- },
138
- {
139
- "abstractive": {
140
- "text": "Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation."
141
  },
142
- "extractive": [
143
- {
144
- "speaker": "OV",
145
- "text": "Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet."
146
- },
147
- {
148
- "speaker": "JB",
149
- "text": "Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran."
150
- }
151
- ]
152
- },
153
- {
154
- "abstractive": {
155
- "text": "Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées."
 
 
 
 
 
 
 
 
156
  },
157
- "extractive": [
158
- {
159
- "speaker": "JB",
160
- "text": "Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros."
161
- },
162
- {
163
- "speaker": "JB",
164
- "text": "Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite."
165
- },
166
- {
167
- "speaker": "JB",
168
- "text": "Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin."
169
- },
170
- {
171
- "speaker": "JB",
172
- "text": "Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros."
173
- }
174
- ]
175
- },
176
- {
177
- "abstractive": {
178
- "text": "Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite."
 
 
 
 
179
  },
180
- "extractive": [
181
- {
182
- "speaker": "OV",
183
- "text": "Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote."
184
- },
185
- {
186
- "speaker": "OV",
187
- "text": "Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais."
188
- },
189
- {
190
- "speaker": "OV",
191
- "text": "C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans."
192
- },
193
- {
194
- "speaker": "OV",
195
- "text": "Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités."
196
- },
197
- {
198
- "speaker": "OV",
199
- "text": "'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système."
200
- }
201
- ]
202
- },
203
- {
204
- "abstractive": {
205
- "text": "Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positif car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps."
206
  },
207
- "extractive": [
208
- {
209
- "speaker": "P1",
210
- "text": "Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella."
211
- },
212
- {
213
- "speaker": "JB",
214
- "text": "Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeurs"
215
- }
216
- ]
217
- },
218
- {
219
- "abstractive": {
220
- "text": "Olivier Véran explique que augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
221
  },
222
- "extractive": [
223
- {
224
- "speaker": "OV",
225
- "text": "C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important."
226
- },
227
- {
228
- "speaker": "OV",
229
- "text": "Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot."
230
- },
231
- {
232
- "speaker": "OV",
233
- "text": "Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite."
234
- },
235
- {
236
- "speaker": "OV",
237
- "text": "En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation."
238
- },
239
- {
240
- "speaker": "OV",
241
- "text": "Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors"
242
- }
243
- ]
244
- }
245
- ],
246
- "Community_2" : [
247
- {
248
- "abstractive": {
249
- "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leur réformes pour la retraite."
250
  },
251
- "extractive": [
252
- {
253
- "speaker": "P1",
254
- "text": "La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ?"
255
- }
256
- ]
257
- },
258
- {
259
- "abstractive": {
260
- "text": "Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonoie. "
 
 
 
 
261
  },
262
- "extractive": [
263
- {
264
- "speaker": "OV",
265
- "text": "Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie."
266
- }
267
- ]
268
- },
269
- {
270
- "abstractive": {
271
- "text": "Il critique l'approche de Marine le pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible. "
 
 
 
 
272
  },
273
- "extractive": [
274
- {
275
- "speaker": "OV",
276
- "text": "Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable."
277
- },
278
- {
279
- "speaker": "OV",
280
- "text": "Non ce qu’ils veulent cest vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire."
281
- }
282
- ]
283
- },
284
- {
285
- "abstractive": {
286
- "text": "L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par ans, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les français. "
287
  },
288
- "extractive": [
289
- {
290
- "speaker": "OV",
291
- "text": "La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas."
292
- },
293
- {
294
- "speaker": "OV",
295
- "text": "En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français."
296
- }
297
- ]
298
- },
299
- {
300
- "abstractive": {
301
- "text": "Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société; il est inenvisageable de faire travailler les français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. "
302
  },
303
- "extractive": [
304
- {
305
- "speaker": "JB",
306
- "text": "Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme."
307
- },
308
- {
309
- "speaker": "JB",
310
- "text": "Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes."
311
- }
312
- ]
313
- },
314
- {
315
- "abstractive": {
316
- "text": "Il propose à tout ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités. "
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
317
  },
318
- "extractive": [
319
- {
320
- "speaker": "JB",
321
- "text": "Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation."
322
- },
323
- {
324
- "speaker": "JB",
325
- "text": "Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités."
326
- }
327
- ]
328
- },
329
- {
330
- "abstractive": {
331
- "text": "Après avoir posé la question du nombres d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières. "
 
 
 
 
 
 
 
 
332
  },
333
- "extractive": [
334
- {
335
- "speaker": "JB",
336
- "text": "Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ?"
337
- },
338
- {
339
- "speaker": "OV",
340
- "text": "quarante-trois."
341
- },
342
- {
343
- "speaker": "JB",
344
- "text": "Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite."
345
- },
346
- {
347
- "speaker": "JB",
348
- "text": "Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein."
349
- },
350
- {
351
- "speaker": "JB",
352
- "text": "Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple."
353
- }
354
- ]
355
- },
356
- {
357
- "abstractive": {
358
- "text": "Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros. "
359
- },
360
- "extractive": [
361
- {
362
- "speaker": "JB",
363
- "text": "Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros."
364
- },
365
- {
366
- "speaker": "JB",
367
- "text": "Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin."
368
- },
369
- {
370
- "speaker": "JB",
371
- "text": "Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros."
372
- },
373
- {
374
- "speaker": "OV",
375
- "text": "C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système."
376
- }
377
- ]
378
- },
379
- {
380
- "abstractive": {
381
- "text": "Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales aux chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage. "
382
  },
383
- "extractive": [
384
- {
385
- "speaker": "JB",
386
- "text": "Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros."
387
- },
388
- {
389
- "speaker": "JB",
390
- "text": "Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur."
391
- }
392
- ]
393
- },
394
- {
395
- "abstractive": {
396
- "text": "Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors."
397
- },
398
- "extractive": [
399
- {
400
- "speaker": "OV",
401
- "text": "C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important."
402
- },
403
- {
404
- "speaker": "OV",
405
- "text": "En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation."
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- },
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- {
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors"
410
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  "Transcript": "P1 : Alors on va revenir à un sujet euh social qui a été aussi euh aux dela de la campagne euh, puisqu'on parlait du voile, et on a l'impression que sur le voile, peut-être Marine Le Pen et vous-même ont évolué. Mais il y a un sujet sur lequel on a l'impression que euh emmanuel macron a évolué aussi de son côté, sur les retraites euh la retraite. La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. Si vous trouvez cent mille français qui lèvent la main pour dire qu'ils veulent mettre leur parents à l'ehpad, montrez les moi. Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. Et ça nous allons le faire, c'est pour ça qu'il faut qu'on soit capable de travailler un petit peu plus. La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. P1 : voilà la réforme des retraites telle qu'elle est proposée par emmanuel macron. euh jordan bardella ? JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. Et que il y a monsieur véran, des millions de français qui font des métiers difficiles, qui travaillent en extérieur, qui ont pas la chance comme nous de travailler dans des bureaux qui sont climatisés euh en été, qui sont chauffés l'hiver, qui font tous ces métiers de force, ces métiers de rue, et qui euh ont envie d'arriver à la retraite sans avoir le dos cassé, sans avoir le bras cassé, pour pouvoir profiter un tant soit peu de la vie, euh, sans mourir de fatigue au travail, sans s’épuiser de fatigue au travail. Donc je pense que sur la retraite, nous sommes les plus socialement juste, et les mieux disant. Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : quarante-trois annuités. Donc si vous faites le calcul, Monsieur Darmanin, le ministre de l’intérieur m’a parlé de quarante annuités OV : Ca fais trois débats juste vous lui faites dire ce qu'il a pas dit. C’est la même situation qu'actuellement. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans. P1 : Alors, vrai ou faux ? OV : Non, non, non, et non. Pardon, d'abord il y a un truc dont vous parlez jamais, c’est les niveaux de pension de retraite. Y a beaucoup de français qui travaille au delà de l'âge légal de la retraite parce qu'ils veulent améliorer leur pension d'accord ? Vous avez pris ce que vous prenez souvent, l'exemple de cette infirmière libérale à vingt-et-un ans. Bon, sachez que l'âge moyen de l'âge d'entrer dans la carrière des infirmières libérales c’est vingt-six ans. Donc, et en l'occurrence, une infirmière libérale aujourd'hui elle part très rarement avant soixante-cinq ans, parce que sinon elle a une décote de quinze pour cent sur sa pension, et elle préfère travailler un petit peu plus, avoir une pension de retraite plus importante. Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. Je vais vous donner un exemple. Vous parliez d'ouvrière je pourrais vous parler des carrières. Une aide soignante, c'est pas une infirmière libérale, c'est une aide-soignante. Si une aide-soignante, aujourd'hui avec le système de retraite actuel, elle part à la retraite à cinquante-sept ans. A cinquante-sept ans. Demain, alors elle va commencer à travailler avant vingt-cinq ans, demain avec vous elle partira à soixante ans. Ca s'appelle les catégories active, vous n'en parlez jamais. Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? C'est vous, non ? OV : Vous confondez catégorie active et régimes spéciaux. JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Ca n’a rien à voir catégorie actives et régimes spéciaux, rien. Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. C'est ça ? JB : Exactement. OV : Donc c'est un additif à votre projet, mais c'est intéressant. Comme quoi, quand on creuse un peu, on peut trouver des choses. Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. OV : donc vous faites un arbitrage là, c’est cinquante-cinq ans JB : je veux bien qu'on euh. Je sais que vous arrivez dans cette élection sans projet, que vous improvisez, changez d'avis sur la retraite, le lundi, le mardi, le mercredi, donc croyez mois, nous sommes sur cette réforme la, les mieux disant. Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. La demi-part fiscale des veufs et des veuves. Mais voyez la france d'emmanuel macron c'est une france où il y a des retraités qui ont vécut avec deux euros par jour c'est une france où des retraités sont obligés de mettre des pulls car ils ont trop froid au lieu de mettre le chauffage. OV : Je reviens à votre euh votre exemple des infirmières. Vous disiez elle commence à vingt-et-un ans elle pourra partir à soixante ans. Mais avec quelle pension Jordan Bardella. Aujourd'hui elles peuvent partir à soixante-deux, elles partent à soixante-quatre ou soixante-cinq ans, sinon le niveau de pension n'est pas suffisant. Demain, quel que soit l'année que vous fixez, elles devront travailler un petit peu plus si elle voit, euh si elles veulent avoir une retraite à taux plein. Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. C'est le nerf de la guerre pour les français. C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. P1 : Est ce que vous dites qu’il n’y aura aucun changement sur le niveau de pension ? JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. Jordan Bardella, il faut être très précis. Quelqu'un qui arrivera à quarante ou quarante-deux annuités de cotisation, s'il veut avoir un niveau optimal de pension, sera amené à travailler un petit peu plus, comme c'est le cas aujourd'hui. C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Dans le système actuel. Nous sommes dans une élection présidentielle, et nous portons un projet qui est une réforme. OV : Elle ne prévoit absolument pas de supprimer les décote lorsqu'on a atteint l'âge légal mais qu'on n'a pas atteint les annuités. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. Je suis désolé mais je peux pas faire plus clair. En revanche ce que vous ne dites pas dans votre modèle pour les pensions, c'est que au minimum contre quarante-deux pour cent des français. Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. Aussi manifestement cela vous gêne, mais je pense que ça démontre toute l'injustice de votre modèle. Si vous rentrez sur le marché du travail à vingt-et-un ans. Pour aller à votre âge de départ légal et votre nombre d'annuités, il faut donc travailler quarante-quatre annuités, vous êtes d'accord pour atteindre les soixante-cinq ans. OV : Ce que je vous explique c'est que s’il est nécessaire de cotiser quarante-trois annuitées en moyenne et les français vont faire quarante-quatre pour avoir un niveau de pension plus élevé. JB : Si vous êtes cadre vous avez un bac plus cinq, il faut donc quarante-trois annuités pour atteindre les soixante-six ans. Donc un cadre dans votre modèle, cotise, un an de moins, et doit travailler un an de moins qu'une infirmière libérale ou qu'un ouvrier. Elle est la l’injustice. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : Les chiffres sont pas bons P1 : Expliquez nous pourquoi les chiffres ne sont pas bons OV : D'abord c'est pas quarante-deux pour cent des gens. C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. En tous cas ils perdaient leur boulot, c'est moins le cas aujourd'hui puisque le chômage régresse, parce qu'on crée de l'emploi, de la richesse dans le pays, et c'est tant mieux. Esperons que ça tienne. Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la réforme des retraites. Olivier Véran explique qu'il faut augmenter l'âge des retraites afin de financer des dépenses sociales, notamment pour aider les gens à vieillir chez eux. Olivier Véran explique que l'âge de la retraite va augmenter de quatre mois par an, jusqu'à soixante quatre ans, voir soixante cinq. Olivier Véran explique qu'en retour, les pensions seront d'au minimum mille cent euros. Jordan Bardella explique que la retraite est un choix de société, et qu'il ne veut pas augmenter l'âge de départ à la retraite alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencé à travailler tôt à prendre leur retraite à soixante ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités. Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre. Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés. Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation. Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées. Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite. Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positive, car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps. Olivier Véran explique qu'augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella parlent de leurs réformes pour la retraite. Olivier Véran commence en expliquant que les Français doivent travailler plus, avec une augmentation de la durée de cotisation de quatre mois par an jusqu'à ce qu'elle soit à 64 ans, avant de considérer les 65 ans. Il explique ensuite que les pensions de retraites seront à un minimum de 1100 euros. Jordan Bardella explique qu'il est inenvisageable pour lui de travailler jusqu'à soixante cinq ans, et propose un modèle de retraite à soixante ans, avec quarante annuitées, avec un modèle progressif qui ne dépasse pas les soixante deux ans et quarante deux annuités. Olivier Véran explique que son modèle suit quarante trois annuitées pour une retraite à soixante cinq ans. Jordan Bardella répond que le système d'Olivier Véran ferait travailler plus les ouvriers que les cadres. Olivier Véran répond que c'est déjà le cas, car les infirmières travaillent au delà de l'âge de la retraite pour augmenter leur pension. Jordan Bardella explique qu'il ne changera pas les régimes spéciaux et les catégories actives, et qu'il y aura un minimum de 1000 euro indexé sur l'inflation, contre les 1100 qui ne sont pas indexés pour Olivier Véran, ainsi que la défiscalisation de la demi part fiscales des veuf et veuves. Il explique aussi que la retraite à soixante cinq ans paye des chômeurs, car quarante deux pourcent des gens arrivent à l'age de la retraite au chômage. Olivier Véran répond qu'en augmentant l'âge légal de la retraite, les entreprises investiront plus facilement dans les personnes âgées.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leurs réformes pour la retraite. Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonomie. Il critique l'approche de Marine Le Pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les Français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible. L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par an, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les Français. Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société ; il est inenvisageable de faire travailler les Français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans. Il propose à tous ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités. Après avoir posé la question du nombre d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran ; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières. Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros. Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales au chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage. Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera �� soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : Quarante-trois. JB : Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans. JB : Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ? JB : Parce que, vous voyez, je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans. JB : Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment. OV : Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet. JB : Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : La demi-part fiscale des veufs et des veuves. OV : Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote. OV : Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais. OV : C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Les infirmières, l’ouvrière qui dans votre modèle va travailler un an de plus qu'un cadre euh qui euh a un bac plus cinq et travaille chez McKinsey. P1 : Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot. OV : Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors. ",
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  "Extractive_2": "P1 : La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ? OV : Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie. OV : Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable. OV : Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire. OV : La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas. OV : En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français. JB : Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme. JB : Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes. JB : Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation. JB : Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités. JB : Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ? OV : quarante-trois. JB : Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite. JB : Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein. JB : Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple. OV : Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens. OV : Donc les aides soignantes par exemple, aujourd'hui donc, vous informer que dans votre réforme des retraites des soixante ans, sauf pour les catégories actives, vous ce sera cinquante sept ans. JB : Exactement. JB : Ce que vous ne dites pas, c’est que depuis deux mille dix-sept, ceux qui ont désindéxé les pensions de retraite de l'inflation c'est vous. JB : Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros. JB : Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin. JB : Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros. OV : C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système. JB : Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros. JB : Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur. OV : C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important. OV : En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation. OV : Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors.",
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+ "text": "Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme."
70
+ },
71
+ {
72
+ "speaker": "Jordan Bardella",
73
+ "text": "Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes."
74
+ }
75
+ ]
76
  },
77
+ {
78
+ "abstractive": {
79
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il souhaite laisser les gens qui ont commencé à travailler tôt à prendre leur retraite à soixante ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité qui ira au maximum à soixante deux ans et quarante deux annuités."
80
+ },
81
+ "extractive": [
82
+ {
83
+ "speaker": "Jordan Bardella",
84
+ "text": "Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation."
85
+ },
86
+ {
87
+ "speaker": "Jordan Bardella",
88
+ "text": "Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités."
89
+ }
90
+ ]
91
  },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'avec la réforme d'Olivier Véran, une infirmière libérale devra travailler plus longtemps qu'un cadre."
95
+ },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "Jordan Bardella",
99
+ "text": "Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ?"
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "Olivier Véran",
103
+ "text": "Quarante-trois."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Jordan Bardella",
107
+ "text": "Pas une infirmière d'état je sais qu'il y a une différence, une infirmière libérale va partir plus tard qu’un cadre qui a un bac plus cinq et qui commence à travailler a vingt trois ans"
108
+ }
109
+ ]
110
  },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Olivier Véran explique que les catégories actives resteront inchangées, et seulement les régimes spéciaux seront réformés."
114
+ },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Olivier Véran",
118
+ "text": "Nous voulons assurer un niveau de pension optimales à tous les français, donc il faut pas mentir aux gens."
119
+ },
120
+ {
121
+ "speaker": "Olivier Véran",
122
+ "text": "Les policiers, les pompiers, les aides-soignants, ils partent à la retraite à cinquante-sept ans, c'est les catégories actives, ne faites pas croire qu’ils partent à soixante-cinq ans."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Jordan Bardella",
126
+ "text": "Qui a voulu supprimer les régimes spéciaux ?"
127
+ },
128
+ {
129
+ "speaker": "Jordan Bardella",
130
+ "text": "Parce que, vous voyez,je conçois pas qu'un policier, qu’un marin pêcheur ou militaire travaille jusqu’à soixante-cinq ans."
131
+ },
132
+ {
133
+ "speaker": "Jordan Bardella",
134
+ "text": "Donc ces catégories active nous les maintenons évidemment."
135
+ }
136
+ ]
137
  },
138
+ {
139
+ "abstractive": {
140
+ "text": "Jordan Bardella critique l'augmentation des pensions proposée par Olivier Véran dont le gouvernement a désindexé les pensions sur l'inflation."
141
+ },
142
+ "extractive": [
143
+ {
144
+ "speaker": "Olivier Véran",
145
+ "text": "Qu'est ce qu'on fait pour les personnes qui sont, qui sont bénéficiaires de pensions d'invalidité ou de handicap, aujourd'hui, ils partent à la retraite à cinquante-cinq ans, vous n'en dites rien dans votre projet."
146
+ },
147
+ {
148
+ "speaker": "Jordan Bardella",
149
+ "text": "Mais parce que nous n'y touchons pas monsieur véran."
150
+ }
151
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
152
  },
153
+ {
154
+ "abstractive": {
155
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'avec sa réforme, les pensions seront au minimum de mille euros, et indexées."
156
+ },
157
+ "extractive": [
158
+ {
159
+ "speaker": "Jordan Bardella",
160
+ "text": "Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros."
161
+ },
162
+ {
163
+ "speaker": "Jordan Bardella",
164
+ "text": "Vous arrivez avec les mille cent euros parce que ça fait beau d'arriver après nous et de faire proposition un peu plus étincelante, sauf que vous les avez désindexé des pensions de retraite."
165
+ },
166
+ {
167
+ "speaker": "Jordan Bardella",
168
+ "text": "Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin."
169
+ },
170
+ {
171
+ "speaker": "Jordan Bardella",
172
+ "text": "Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros."
173
+ }
174
+ ]
175
  },
176
+ {
177
+ "abstractive": {
178
+ "text": "Olivier Véran explique que la réforme de Jordan Bardella ne change rien, car les gens auront trop de décotes pour partir à la retraite."
179
+ },
180
+ "extractive": [
181
+ {
182
+ "speaker": "Olivier Véran",
183
+ "text": "Moi je travaillerai peut-être vous aussi jusqu'à soixante-sept ans ça ne bougera pas avec votre réforme, dirais que celles qu'on va mettre en place c'est le plafond qu'on a fixé au-delà duquel on a plus de décote."
184
+ },
185
+ {
186
+ "speaker": "Olivier Véran",
187
+ "text": "Mais le niveau de pension vous n'en parlez jamais."
188
+ },
189
+ {
190
+ "speaker": "Olivier Véran",
191
+ "text": "C’est formidable je suis à la retraite à soixante ans en gagnant vingt pour cent de moins que vous pourrez gagner en partant à soixante-quatre ou soixante-cinq ans."
192
+ },
193
+ {
194
+ "speaker": "Olivier Véran",
195
+ "text": "Avec vos quarante, avec vos quarante annuités, ou vos quarante-deux annuités."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "Olivier Véran",
199
+ "text": "'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système."
200
+ }
201
+ ]
202
  },
203
+ {
204
+ "abstractive": {
205
+ "text": "Jordan Bardella explique que l'augmentation de l'âge de la retraite n'est pas positive, car les gens arrivent au chômage à l'âge de la retraite, et que ce serait équivalent à payer des chômeurs plus longtemps."
206
+ },
207
+ "extractive": [
208
+ {
209
+ "speaker": "P1",
210
+ "text": "Juste un coup sur les financements parce que parce que c'est le reproche qu'on entends le plus pour vous Jordan Bardella."
211
+ },
212
+ {
213
+ "speaker": "Jordan Bardella",
214
+ "text": "Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeurs"
215
+ }
216
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
217
  },
218
+ {
219
+ "abstractive": {
220
+ "text": "Olivier Véran explique qu'augmenter l'âge de la retraite avantagera l'emploi des seniors, car si l'âge de départ augmente, les entreprises investiront dans les personnes âgées."
221
+ },
222
+ "extractive": [
223
+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
225
+ "text": "C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important."
226
+ },
227
+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
229
+ "text": "Ensuite, y a un vrai sujet c'est le chômage des seniors, c'est vrai, qu'il a des gens qui a cinquante-cinq ans, ils vont perdre leur boulot."
230
+ },
231
+ {
232
+ "speaker": "Olivier Véran",
233
+ "text": "Pour qu'on continue comme ça, mais y a un fait c'est que des gens à cinquante-cinq ans quand ils perdent leur boulot, etben on va pas investir, les entreprises investissent pas sur eux, en disant, ils sont trop près de la retraite."
234
+ },
235
+ {
236
+ "speaker": "Olivier Véran",
237
+ "text": "En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation."
238
+ },
239
+ {
240
+ "speaker": "Olivier Véran",
241
+ "text": "Donc l'un des corollaires, ça saute pas aux yeux mais je vous garantis que c'est le cas est, c’est ce que disent les économistes, l'un des corollaires de cette réforme est aussi qu'on va investir davantage dans l’emploi des seniors"
242
+ }
243
+ ]
244
+ }
245
+ ],
246
+ "Community_2": [
247
+ {
248
+ "abstractive": {
249
+ "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de leurs réformes pour la retraite."
250
+ },
251
+ "extractive": [
252
+ {
253
+ "speaker": "P1",
254
+ "text": "La retraite à soixante-cinq ans c'était le projet euh initial, et puis tout d'un coup on a une clause de revoyure, alors est-ce que ce projet est toujours valable, c’est soixante-cinq ans, c’est soixante-quatre ans, dans quel sens ça va ?"
255
+ }
256
+ ]
257
  },
258
+ {
259
+ "abstractive": {
260
+ "text": "Olivier Véran propose d'augmenter graduellement le temps de travail pour financer les dépenses sociales dans le champ du grand âge et de la perte d'autonomie."
261
+ },
262
+ "extractive": [
263
+ {
264
+ "speaker": "Olivier Véran",
265
+ "text": "Nous disons aux français que nous devons travailler un petit peu plus pour financer davantage les dépenses sociales, notamment dans le champ du grand âge de la perte d'autonomie."
266
+ }
267
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
268
  },
269
+ {
270
+ "abstractive": {
271
+ "text": "Il critique l'approche de Marine Le Pen de création de places d'Ehpad, affirmant que les Français souhaitent vieillir à leur domicile autant que possible."
272
+ },
273
+ "extractive": [
274
+ {
275
+ "speaker": "Olivier Véran",
276
+ "text": "Marine Le Pen propose par exemple cent mille places d’ehpad, formidable."
277
+ },
278
+ {
279
+ "speaker": "Olivier Véran",
280
+ "text": "Non ce qu’ils veulent c’est vieillir chez eux le plus longtemps possible, et ça coûte cher, il faut des accompagnants familiaux, il faut des aides à domicile, il faut du temps supplémentaire."
281
+ }
282
+ ]
283
  },
284
+ {
285
+ "abstractive": {
286
+ "text": "L'augmentation de l'âge de la retraite sera de quatre mois par an, et garantira un minimum de 1100 euros de pension de retraite pour les Français."
287
+ },
288
+ "extractive": [
289
+ {
290
+ "speaker": "Olivier Véran",
291
+ "text": "La règle, c’est quatre mois sur une année d'augmentation de la durée de cotisation, avec effectivement une clause de revoyure dans quelques années, quand on sera à soixante-quatre ans, pour se dire est-ce que notre système est désormais équilibré, ou est-ce qu'il ne l'est pas."
292
+ },
293
+ {
294
+ "speaker": "Olivier Véran",
295
+ "text": "En retour, en plus de dépenses sociales nouvelles dont j'ai parlé dans le champ de l'autonomie, nous assurons un minimum de mille cent euros de pension de retraite pour tous les français."
296
+ }
297
+ ]
298
  },
299
+ {
300
+ "abstractive": {
301
+ "text": "Pour Jordan Bardella, la retraite est un choix de société ; il est inenvisageable de faire travailler les Français jusqu'à soixante cinq ans alors que l'espérance de vie en bonne santé stagne depuis dix ans."
302
+ },
303
+ "extractive": [
304
+ {
305
+ "speaker": "Jordan Bardella",
306
+ "text": "Je pense que la retraite euh, c'est pas seulement de la comptabilité, je pense que c'est un choix de société, c'est une vision qu'on a de l'homme."
307
+ },
308
+ {
309
+ "speaker": "Jordan Bardella",
310
+ "text": "Et euh il est inenvisageable de notre point de vue de faire travailler les français jusqu'à soixante-cinq ans, parce que l'espérance de vie en bonne santé dans notre pays elle stagne depuis dix ans, et notamment pour les femmes."
311
+ }
312
+ ]
313
  },
314
+ {
315
+ "abstractive": {
316
+ "text": "Il propose à tous ceux qui auront commencé à travailler entre 17 et 20 ans d'avoir une retraite à 60 ans avec quarante annuités de cotisations, avec une progressivité mise en place qui ne dépassera pas les 62 ans et 42 annuités."
317
+ },
318
+ "extractive": [
319
+ {
320
+ "speaker": "Jordan Bardella",
321
+ "text": "Euh pour tous ceux qui commenceront à travailler entre dix-sept et vingt ans, les français pourront partir à la retraite avec Marine Le Pen, s'ils font le choix de Marine Le Pen, à soixante ans avec quarante annuités de cotisation."
322
+ },
323
+ {
324
+ "speaker": "Jordan Bardella",
325
+ "text": "Et au-delà de ça, il y aura une progressivité qui se mettra en place et qui ne dépassera pas les soixante-deux ans et les quarante-deux annuités."
326
+ }
327
+ ]
328
  },
329
+ {
330
+ "abstractive": {
331
+ "text": "Après avoir posé la question du nombre d'annuités dans la réforme d'Olivier Véran ; 43 annuités, il explique que dans certains cas, des cadres pourront partir à la retraite avec moins de temps de cotisations que des infirmières."
332
+ },
333
+ "extractive": [
334
+ {
335
+ "speaker": "Jordan Bardella",
336
+ "text": "Moi la question que je voudrais vous poser, c’est soixante-cinq ans, puisque personne, aucun ministre ne dit la même chose, avec combien d'annuités monsieur véran ?"
337
+ },
338
+ {
339
+ "speaker": "Olivier Véran",
340
+ "text": "quarante-trois."
341
+ },
342
+ {
343
+ "speaker": "Jordan Bardella",
344
+ "text": "Non mais là, le reproche que je vous fais monsieur, on pourrait discuter de la, de la, de la viabilité de cette réforme, c'est que avec vous dans ce modèle-là à soixante-cinq ans et quarante-trois annuités, une ouvrière qui euh enchaîne les petits boulots, qui rentre sur le marché du travail à vingt-et-un ans, va devoir cotiser quarante-quatre ans pour pouvoir partir à taux plein à la retraite."
345
+ },
346
+ {
347
+ "speaker": "Jordan Bardella",
348
+ "text": "Un cadre qui travaille par exemple chez Mckinsey qui aurait un bac plus cinq qui commence à travailler à vingt-trois ans, si vous faites le calcul, va devoir cotiser quarante-trois ans pour pouvoir partir à la retraite à taux plein."
349
+ },
350
+ {
351
+ "speaker": "Jordan Bardella",
352
+ "text": "Donc dans la france d'emmanuel macron dans le choix qui va se poser dimanche, le vote pour emmanuel macron, c’est faire travailler plus longtemps une ouvrière ou une infirmière libérale, par exemple."
353
+ }
354
+ ]
355
  },
356
+ {
357
+ "abstractive": {
358
+ "text": "Jordan Bardella critique le gouvernement qui a désindexé les pensions de retraite de l'inflation, et assure qu'avec sa réforme, aucune retraite ne sera sous mille euros."
359
+ },
360
+ "extractive": [
361
+ {
362
+ "speaker": "Jordan Bardella",
363
+ "text": "Donc si marine le pen est élue, il n'y aura pas une seule pension de retraite, une seule pension de retraite en dessous de mille euros."
364
+ },
365
+ {
366
+ "speaker": "Jordan Bardella",
367
+ "text": "Les nôtres seront indexée sur les pensions de retraite, et on ira plus loin."
368
+ },
369
+ {
370
+ "speaker": "Jordan Bardella",
371
+ "text": "Bien sur qu’il y aura un changement, il y aura pas une seule pension de retraite sous mille euros."
372
+ },
373
+ {
374
+ "speaker": "Olivier Véran",
375
+ "text": "C'est la règle avec les réformes actuelles, les réformes passées, les réformes à venir, Ils ne partiront pas à soixante ans, Sinon ils auront une décote par rapport à, par rapport à la pension de retraite actuel dans le système."
376
+ }
377
+ ]
378
  },
379
+ {
380
+ "abstractive": {
381
+ "text": "Jordan Bardella continue en expliquant qu'augmenter l'âge de la retraite revient à augmenter les aides sociales au chômage, étant donné que 42% des gens arrivent à la retraite au chômage."
382
+ },
383
+ "extractive": [
384
+ {
385
+ "speaker": "Jordan Bardella",
386
+ "text": "Si vous commencez à travailler entre dix-sept et vingt ans, vous partez à quarante annuités avec soixante ans avec un minimum de retraite de mille euros."
387
+ },
388
+ {
389
+ "speaker": "Jordan Bardella",
390
+ "text": "Quarante-deux pour cent des gens qui arrivent aujourd'hui à la retraite sont au chômage donc en vérité leurs modèles ça consiste à payer des chômeur."
391
+ }
392
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
393
  },
394
+ {
395
+ "abstractive": {
396
+ "text": "Pour Olivier Véran, c'est faux, en reculant l'âge de départ à la retraite, les entreprises investiront davantage dans les seniors."
397
+ },
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+ {
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+ "speaker": "Olivier Véran",
401
+ "text": "C'est factuellement absolument faux, et il se fait euh pardon y a une erreur d'un rapport un à quatre, ce qui est pas une petite erreur, c'est important."
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+ },
403
+ {
404
+ "speaker": "Olivier Véran",
405
+ "text": "En reculant l'âge de départ à la retraite, il va y avoir une conséquence c'est quand il vous reste, sept, huit, ou neuf ans de carrière active potentielle devant vous, on va davantage investir dans la formation."
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  "Transcript": "P1 : Attendez, alors, on va arriver à l'international. Y’as une information ce soir qui vient de tomber qui est très importante. Alors c'est simple euh, selon kiev l'offensive russe a commencé dans le donbass à l'instant. Donc euh voilà alors c'est simple qu'est-ce que vous faites, Jordan Bardella. Vous avez exposé un programme des politiques internationale sans un mot sur l'ukraine, donc si vous êtes élu la semaine prochaine euh la guerre ne va pas s'arrêter elle va même commencer, puisque c'est une deuxième offensive qui est en train de commencer, selon kiev bien sûr, à vérifier, bien sûr selon kiev. euh elle a euh elle devrait euh commencer ce soir, et étant donné que vous dites et vous l'avez répété à l'instant que l'union européenne est finalement très nocive pour tous les peuples. Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Alors, je pense que ce sont deux sujets totalement euh, totalement différent. D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. Comme beaucoup de français, euh nous avons vu ces images épouvantables de crimes de guerre qui ont été commis. Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je vais pas être très tendre je vous le dis sur cette partie-là. La france euh a une histoire avec la russie, elle a un passé, elle aura sans doute un avenir. La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. Au fond je me pose la question, elle est plus à démontrer cette alliance, elle est même dans votre programme, je vais pas insister là-dessus. JB : Qui était rédigé il y a six mois. OV : Tout transpire. Tout transpire, avant tout transpire jusqu'au choix de spoutnik comme vaccin par Marine Le Pen, vous le savez j'insisterai pas là-dessus. La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. Moi je crois que je vois un point commun. Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. En fait, vous êtes un peu le cheval de troie de monsieur poutine au sein de l'union européenne avec la velléité de la faire exploser vous savez. Vous avez été, vous l'avez dit tout à l'heure euh votre programme a changé en cinq ans. Oui, vous êtes inscrits, je respecte cela hein, c'est pas mon choix évidemment, vous vous en doutez bien au front national. Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. Et puis depuis une brexit on se rend compte qu'en fait c'est pas applicable. Les gens sont pas plus heureux et que c'est un peu compliqué. Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. Tout en vous disant que les choses des choses sont a améliorer dans le fonctionnement européen je crois à cela. Je crois cette europe qui nous protège et qui nous défend aussi, et je crois cette alliance qui est fondamentale. Donc ce soir, qui est un soir particulièrement grave évidemment pour le le peuple ukrainien. P1 : Oui mais quel résultat obtenu de l’union européenne pour ce conflit OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. Tous les pays européens, tous les pays de l'union européenne, même ceux avec lesquels on n'est pas forcément très copains, les pays frontaliers comme la pologne avec qui ça peut être un peu compliqué. On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. Notamment la fin des passeports dorés des oligarques russes, que vous n'aviez pas voté euh au parlement européen. Je sais vous y étiez pas, je sais que vos collègues étaient pas la aussi, mais ça je pense que ça les arrangeait. Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. Pour ça que je vous dis que vous pouvez pas vous cacher derrière une euh une demande d'enquête de l'onu. C'est trop gros et c'est aller trop loin. P1 : euh jordan bardella, comment vous expliquez qu'un certain nombre de pays comme la moldavie par exemple qui sont limitrophes de la russie demande l'adhésion à l'union européenne alors même que vous dites que ça n'a rien à voir. JB : non non mais d'abord euh justement. D'abord je vais vous répondre sur la russie. euh monsieur véran, euh permettez-moi de vous rappeler que euh à la différence de emmanuel macron Marine Le Pen n'a pas vladimir poutine toutes les semaines au téléphone. Permettez-moi elles aspirent à lettres elle le sera dans quelques jours OV : Il crée des corridor humanitaire JB : Marine Le Pen n’a pas reçu, permettez-moi de vous rappeler, que Marine Le Pen n'a pas reçu pour passer ses vacances avec lui monsieur poutine au fort de brégançon comme l'a fait emmanuel macron à l'été deux mille dix-huit. Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. Même le ministre d'ailleurs monsieur le driant s'est rendu rencontrer son homologue russe. La coopération sécuritaire nécessaire entre la france et la russie, et je ne vous reproche pas cela. Je ne vous reproche pas cela, parce que euh au delà de l'hystérie avec laquelle vous parlez de euh ce sujet, peut-être vous êtes en difficulté sur le sujet des conflits d'intérêts, et des influences étrangères sur le dossier mckinsey en ce moment. Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. Je vais même rajouter une chose. Pourquoi est-ce que nous parlons euh de liens diplomatiques entre la france et la russie dans un programme qui date d'y a six mois, c'est-à-dire bien avant l'invasion de l'ukraine. Nous l'aurions peut-être pas écrit de la même manière et je vais vous dire une chose le vladimir poutine de deux mille vingt-deux n'est pas le vladimir poutine de deux mille dix-sept. Si Emmanuel macron est réélu dans quelques jours, ce que je ne crois ne sera pas le cas, va-t-il recevoir euh avec les honneurs comme il l'a fait vladimir poutine, à, au château de versailles ? Non évidemment. Parce que les alliés de circonstance en diplomatie d'aujourd'hui ne vont pas se dire et ne sont peut-être pas ceux de demain. Ce que nous avons dit, et j'en termine. Une chose. Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. Entre le premier exportateur de matières premières au monde, et l'usine du monde. Entre deux puissances militaires qui deviendrait à elle seule la première puissance militaire devant les états-unis. Donc je pense que en diplomatie, en géopolitique il faut se parer donc de tout excès et que ça mérite mieux que euh des des des anathèmes comme vous le savez OV : Ils font peur et donc vous voulez leur baiser la bague c'est ça ? Les alliances de la france et les alliances européennes, c'est l'europe qui nous protège. JB : L’europe nous protège de quoi P1 : Il va vous répondre. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. Quitter l’union européenne pour baiser la bague, pardonnez-moi de le rép��ter parce que je le pense sincèrement, de monsieur poutine dans l'appel que nous connaissons, c'est quoi, c'est un changement d'accord ? c'est un changement d'équilibre ? Non c'est encore une fois une volonté de repli. Moi vous savez je ne ferai pas d'alliance, j'ai pas besoin même du conflit, pour savoir que je n'aurais jamais fait une alliance avec monsieur poutine sur un tract. Vous savez pourquoi ? JB : Le président l’a dit monsieur véran OV : Monsieur poutine pourchasse les homosexuels et lutte contre des droits fondamentaux. Il ne fait pas ça depuis six mois, il le fait depuis longtemps. Vous n'avez pas attendu six mois pour avoir des relations troublées avec. JB : Mais quelles relations troubles ? OV : mais pourquoi l'annexion. JB : Monsieur Véran vous voulez faire quoi, vous voulez faire la guerre à la russie ? OV : Il faut être capable de se dire dans ce moment-là que la personne qui agresse, qui agresse aussi une partie de sa population bien avant le conflit ukrainien, et qui agresse aujourd'hui dans la manière la plus sordide les gens, ce n'est pas la personne avec qui on a envie de faire, de prime abord, une alliance militaire et diplomatique au point de l'afficher sur ses tracts de campagne. JB : non mais je ne suis pas je comprends pas quel est votre projet. Vous voulez faire quoi, vous voulez une guerre entre la france et la russie ? Vous voulez, vous voulez avoir des mots tellement durs contre la russie ? Vladimir poutine, moi j'ai entendu le ministre euh bruno lemaire qui dit on va effondrer l'économie russe, qui s'est fait vite rappeler à l'ordre par le président de la république, vous voulez faire quoi ? Vous voulez une guerre entre la france et la russie, c'est ça que vous voulez je pense que l'objectif c’est de faire une guerre ? évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit. évidemment qu'il faut aider financièrement les ukrainiens et c'est la raison pour laquelle on a voté au parlement européen le déblocage des fonds feder pour aller aider les refus ukrainien. Monsieur véran vous parliez de dossiers que vous ne connaissez pas, nous n'avons pas voté une semaine avant l'invasion de l'ukraine l'aide financière du euh du parlement européen. C'était soumis au vote du parlement européen, l'aide à l'ukraine parce que il y a eu dans le même temps on parle d'avant l'invasion, on a une semaine avant l'invasion un rapport de la cour européenne de la cour des comptes européenne qui soulignait l'état abyssal de la corruption dans le gouvernement ukrainien et des fonds européens, des fonds publics qui étais alloués. Donc la diplomatie c'est beaucoup plus complexe que ce que vous dites. OV : Vous êtes pour nous expliquer après coup il y avait une justification que vous n'assumez pas. JB : J’espère que vous ambitionnez pas, c'est quand même, c'est quand même une méthode, j'espère que vous n'ambitionnez pas d’être ministre des affaires étrangères. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Gérald Darmanin discutent de la situation en Ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutien les aides à l'ukraine, et que son parti à demandé à l'onu de faire une enquête sur les crimes commis en ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutiens les sanctions contre la russie, tant qu'elles n'impactent pas les français. Olivier Véran accuse Jordan Bardella et son parti d'être des alliés de Vladimir Poutine, qui veulent tous les deux l'implosion de l'union européenne. Olivier Véran explique que les aides aux ukrainiens viennent de l'union européenne, et accuse le parti de Jordan Bardella de ne pas être pour les sanctions. Jordan Bardella explique qu'Emmanuel Macron est tout autant un sympathisant de Vladimir Poutine qu'eux. Jordan Bardella explique qu'il ne faut pas rejeter la russie entièrement dans les bras de la chine, qui créerait une alliance très dangereuse. Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'union européenne en ce moment ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation internationale, et de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant les actions russes, et explique que son parti réclame une enquête de l'ONU par rapport aux actions russes. Il explique aussi qu'il marque une prudence sur les sanctions économiques envers les russes, qui pourraient se retourner contre les français. Olivier Véran répond que Jordan Bardella et Marine Le Pen sont des alliés des russes, qui voulaient utiliser le vaccin spoutnik. Il continue en expliquant qu'il pense que l'union européenne protège la france, et qu'elle a aidé l'ukraine humanitairement, en aidant à prendre en charge les réfugiés, en envoyant du matériel, ainsi qu'avec les sanctins économiques. Jordan Bardella nie les relations avec Vladimir Poutine dont il est accusé, et répond que Emmanuel Macron est celui qui est allié avec poutine, en l'invitant à Versaille. Il explique qu'il ne veut pas sanctionner la russie, ce qui leur forcerai à s'allier avec la chine, et qui serait dangereux. Olivier Véran répond que quitter le commandement intégré de l'otan est dangereux, et que la Russie est un ennemi de la démocratie qui agresse son peuple.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'ukraine par la russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités. Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des français. Olivier Véran fustige Jordan Bardella; la france n'a pas d'histoire avec les gens comme Vladimir Poutine. Il accuse le rassemblement national de vouloir s'allier avec Vladimir poutine, les deux ayant selon lui une volonté de faire imploser l'union européenne. Pour lui, le Rassemblement national veut quitter l'union européenne. Il se félicite ensuite des résultats humanitaire de l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, ainsi que de la contribution militaire de la france à destination de l'Ukraine. Il critique aussi le fait que le rassemblement national n'a pas voté les sanctions à l'égard des russes. Jordan Bardella termine en annonçant qu'il faut faire de notre mieux pour ne pas favoriser une alliance entre la russie et la chine. Olivier Véran explique qu'il ne faut pas quitter le commandement intégré de l'otan.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. OV : On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. OV : Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. JB : Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. JB : évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit ",
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  "Extractive_2": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire.",
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- "text": "Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde."
132
- }
133
- ]
134
- },
135
- {
136
- "abstractive": {
137
- "text": "Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'union européenne en ce moment"
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire."
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- ],
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- "Community_2" : [
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149
- "abstractive": {
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- "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine. "
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ?"
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- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'ukraine par la russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités. "
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- "extractive": [
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- "speaker": "JB",
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- "text": "D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie."
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168
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- "speaker": "JB",
170
- "text": "Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies."
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- "abstractive": {
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- "text": "Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des français. "
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- "speaker": "JB",
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- "text": "euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie."
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- "text": "Olivier Véran fustige Jordan Bardella; la france n'a pas d'histoire avec les gens comme Vladimir Poutine. "
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- "text": "Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine."
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- "speaker": "OV",
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- "text": "La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine."
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne."
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel."
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- {
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- "text": "Il se félicite ensuite des résultats humanitaire de l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, ainsi que de la contribution militaire de la france à destination de l'Ukraine."
 
 
 
 
 
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- "speaker": "OV",
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- "text": "La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques."
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- }
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- },
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- {
250
- "abstractive": {
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- "speaker": "OV",
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- "text": "Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national."
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- ]
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- },
260
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Jordan Bardella termine en annonçant qu'il faut faire de notre mieux pour ne pas favoriser une alliance entre la russie et la chine. "
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- "text": "Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde."
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  "Transcript": "P1 : Attendez, alors, on va arriver à l'international. Y’as une information ce soir qui vient de tomber qui est très importante. Alors c'est simple euh, selon kiev l'offensive russe a commencé dans le donbass à l'instant. Donc euh voilà alors c'est simple qu'est-ce que vous faites, Jordan Bardella. Vous avez exposé un programme des politiques internationale sans un mot sur l'ukraine, donc si vous êtes élu la semaine prochaine euh la guerre ne va pas s'arrêter elle va même commencer, puisque c'est une deuxième offensive qui est en train de commencer, selon kiev bien sûr, à vérifier, bien sûr selon kiev. euh elle a euh elle devrait euh commencer ce soir, et étant donné que vous dites et vous l'avez répété à l'instant que l'union européenne est finalement très nocive pour tous les peuples. Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Alors, je pense que ce sont deux sujets totalement euh, totalement différent. D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. Comme beaucoup de français, euh nous avons vu ces images épouvantables de crimes de guerre qui ont été commis. Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je vais pas être très tendre je vous le dis sur cette partie-là. La france euh a une histoire avec la russie, elle a un passé, elle aura sans doute un avenir. La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. Au fond je me pose la question, elle est plus à démontrer cette alliance, elle est même dans votre programme, je vais pas insister là-dessus. JB : Qui était rédigé il y a six mois. OV : Tout transpire. Tout transpire, avant tout transpire jusqu'au choix de spoutnik comme vaccin par Marine Le Pen, vous le savez j'insisterai pas là-dessus. La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. Moi je crois que je vois un point commun. Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. En fait, vous êtes un peu le cheval de troie de monsieur poutine au sein de l'union européenne avec la velléité de la faire exploser vous savez. Vous avez été, vous l'avez dit tout à l'heure euh votre programme a changé en cinq ans. Oui, vous êtes inscrits, je respecte cela hein, c'est pas mon choix évidemment, vous vous en doutez bien au front national. Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. Et puis depuis une brexit on se rend compte qu'en fait c'est pas applicable. Les gens sont pas plus heureux et que c'est un peu compliqué. Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. Tout en vous disant que les choses des choses sont a améliorer dans le fonctionnement européen je crois à cela. Je crois cette europe qui nous protège et qui nous défend aussi, et je crois cette alliance qui est fondamentale. Donc ce soir, qui est un soir particulièrement grave évidemment pour le le peuple ukrainien. P1 : Oui mais quel résultat obtenu de l’union européenne pour ce conflit OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. Tous les pays européens, tous les pays de l'union européenne, même ceux avec lesquels on n'est pas forcément très copains, les pays frontaliers comme la pologne avec qui ça peut être un peu compliqué. On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. Notamment la fin des passeports dorés des oligarques russes, que vous n'aviez pas voté euh au parlement européen. Je sais vous y étiez pas, je sais que vos collègues étaient pas la aussi, mais ça je pense que ça les arrangeait. Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. Pour ça que je vous dis que vous pouvez pas vous cacher derrière une euh une demande d'enquête de l'onu. C'est trop gros et c'est aller trop loin. P1 : euh jordan bardella, comment vous expliquez qu'un certain nombre de pays comme la moldavie par exemple qui sont limitrophes de la russie demande l'adhésion à l'union européenne alors même que vous dites que ça n'a rien à voir. JB : non non mais d'abord euh justement. D'abord je vais vous répondre sur la russie. euh monsieur véran, euh permettez-moi de vous rappeler que euh à la différence de emmanuel macron Marine Le Pen n'a pas vladimir poutine toutes les semaines au téléphone. Permettez-moi elles aspirent à lettres elle le sera dans quelques jours OV : Il crée des corridor humanitaire JB : Marine Le Pen n’a pas reçu, permettez-moi de vous rappeler, que Marine Le Pen n'a pas reçu pour passer ses vacances avec lui monsieur poutine au fort de brégançon comme l'a fait emmanuel macron à l'été deux mille dix-huit. Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. Même le ministre d'ailleurs monsieur le driant s'est rendu rencontrer son homologue russe. La coopération sécuritaire nécessaire entre la france et la russie, et je ne vous reproche pas cela. Je ne vous reproche pas cela, parce que euh au delà de l'hystérie avec laquelle vous parlez de euh ce sujet, peut-être vous êtes en difficulté sur le sujet des conflits d'intérêts, et des influences étrangères sur le dossier mckinsey en ce moment. Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. Je vais même rajouter une chose. Pourquoi est-ce que nous parlons euh de liens diplomatiques entre la france et la russie dans un programme qui date d'y a six mois, c'est-à-dire bien avant l'invasion de l'ukraine. Nous l'aurions peut-être pas écrit de la même manière et je vais vous dire une chose le vladimir poutine de deux mille vingt-deux n'est pas le vladimir poutine de deux mille dix-sept. Si Emmanuel macron est réélu dans quelques jours, ce que je ne crois ne sera pas le cas, va-t-il recevoir euh avec les honneurs comme il l'a fait vladimir poutine, à, au château de versailles ? Non évidemment. Parce que les alliés de circonstance en diplomatie d'aujourd'hui ne vont pas se dire et ne sont peut-être pas ceux de demain. Ce que nous avons dit, et j'en termine. Une chose. Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. Entre le premier exportateur de matières premières au monde, et l'usine du monde. Entre deux puissances militaires qui deviendrait à elle seule la première puissance militaire devant les états-unis. Donc je pense que en diplomatie, en géopolitique il faut se parer donc de tout excès et que ça mérite mieux que euh des des des anathèmes comme vous le savez OV : Ils font peur et donc vous voulez leur baiser la bague c'est ça ? Les alliances de la france et les alliances européennes, c'est l'europe qui nous protège. JB : L’europe nous protège de quoi P1 : Il va vous répondre. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. Quitter l’union européenne pour baiser la bague, pardonnez-moi de le rép��ter parce que je le pense sincèrement, de monsieur poutine dans l'appel que nous connaissons, c'est quoi, c'est un changement d'accord ? c'est un changement d'équilibre ? Non c'est encore une fois une volonté de repli. Moi vous savez je ne ferai pas d'alliance, j'ai pas besoin même du conflit, pour savoir que je n'aurais jamais fait une alliance avec monsieur poutine sur un tract. Vous savez pourquoi ? JB : Le président l’a dit monsieur véran OV : Monsieur poutine pourchasse les homosexuels et lutte contre des droits fondamentaux. Il ne fait pas ça depuis six mois, il le fait depuis longtemps. Vous n'avez pas attendu six mois pour avoir des relations troublées avec. JB : Mais quelles relations troubles ? OV : mais pourquoi l'annexion. JB : Monsieur Véran vous voulez faire quoi, vous voulez faire la guerre à la russie ? OV : Il faut être capable de se dire dans ce moment-là que la personne qui agresse, qui agresse aussi une partie de sa population bien avant le conflit ukrainien, et qui agresse aujourd'hui dans la manière la plus sordide les gens, ce n'est pas la personne avec qui on a envie de faire, de prime abord, une alliance militaire et diplomatique au point de l'afficher sur ses tracts de campagne. JB : non mais je ne suis pas je comprends pas quel est votre projet. Vous voulez faire quoi, vous voulez une guerre entre la france et la russie ? Vous voulez, vous voulez avoir des mots tellement durs contre la russie ? Vladimir poutine, moi j'ai entendu le ministre euh bruno lemaire qui dit on va effondrer l'économie russe, qui s'est fait vite rappeler à l'ordre par le président de la république, vous voulez faire quoi ? Vous voulez une guerre entre la france et la russie, c'est ça que vous voulez je pense que l'objectif c’est de faire une guerre ? évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit. évidemment qu'il faut aider financièrement les ukrainiens et c'est la raison pour laquelle on a voté au parlement européen le déblocage des fonds feder pour aller aider les refus ukrainien. Monsieur véran vous parliez de dossiers que vous ne connaissez pas, nous n'avons pas voté une semaine avant l'invasion de l'ukraine l'aide financière du euh du parlement européen. C'était soumis au vote du parlement européen, l'aide à l'ukraine parce que il y a eu dans le même temps on parle d'avant l'invasion, on a une semaine avant l'invasion un rapport de la cour européenne de la cour des comptes européenne qui soulignait l'état abyssal de la corruption dans le gouvernement ukrainien et des fonds européens, des fonds publics qui étais alloués. Donc la diplomatie c'est beaucoup plus complexe que ce que vous dites. OV : Vous êtes pour nous expliquer après coup il y avait une justification que vous n'assumez pas. JB : J’espère que vous ambitionnez pas, c'est quand même, c'est quand même une méthode, j'espère que vous n'ambitionnez pas d’être ministre des affaires étrangères. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutient les aides à l'Ukraine, et que son parti à demandé à l'onu de faire une enquête sur les crimes commis en Ukraine. Jordan Bardella explique qu'il soutient les sanctions contre la Russie, tant qu'elles n'impactent pas les Français. Olivier Véran accuse Jordan Bardella et son parti d'être des alliés de Vladimir Poutine, qui veulent tous les deux l'implosion de l'Union européenne. Olivier Véran explique que les aides aux Ukrainiens viennent de l'Union européenne, et accuse le parti de Jordan Bardella de ne pas être pour les sanctions. Jordan Bardella explique qu'Emmanuel Macron est tout autant un sympathisant de Vladimir Poutine qu'eux. Jordan Bardella explique qu'il ne faut pas rejeter la Russie entièrement dans les bras de la Chine, qui créerait une alliance très dangereuse. Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'Union européenne en ce moment.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation internationale, et de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant les actions russes, et explique que son parti réclame une enquête de l'ONU par rapport aux actions russes. Il explique aussi qu'il marque une prudence sur les sanctions économiques envers les Russes, qui pourraient se retourner contre les Français. Olivier Véran répond que Jordan Bardella et Marine Le Pen sont des alliés des Russes, qui voulaient utiliser le vaccin spoutnik. Il continue en expliquant qu'il pense que l'Union européenne protège la France, et qu'elle a aidé l'Ukraine humanitairement, en aidant à prendre en charge les réfugiés, en envoyant du matériel, ainsi qu'avec les sanctions économiques. Jordan Bardella nie les relations avec Vladimir Poutine dont il est accusé, et répond que Emmanuel Macron est celui qui est allié avec Poutine, en l'invitant à Versailles. Il explique qu'il ne veut pas sanctionner la Russie, ce qui leur forcerait à s'allier avec la Chine, et qui serait dangereux. Olivier Véran répond que quitter le commandement intégré de l'OTAN est dangereux, et que la Russie est un ennemi de la démocratie qui agresse son peuple.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine. Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'Ukraine par la Russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités. Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des Français. Olivier Véran fustige Jordan Bardella ; la France n'a pas d'histoire avec les gens comme Vladimir Poutine. Il accuse le rassemblement national de vouloir s'allier avec Vladimir poutine, les deux ayant selon lui une volonté de faire imploser l'Union européenne. Pour lui, le Rassemblement national veut quitter l'Union européenne. Il se félicite ensuite des résultats humanitaires de l'UE depuis le début de la guerre en Ukraine, ainsi que de la contribution militaire de la France à destination de l'Ukraine. Il critique aussi le fait que le rassemblement national n'a pas voté les sanctions à l'égard des Russes. Jordan Bardella termine en annonçant qu'il faut faire de notre mieux pour ne pas favoriser une alliance entre la Russie et la Chine. Olivier Véran explique qu'il ne faut pas quitter le commandement intégré de l'OTAN.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé. OV : On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins. OV : Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie. JB : Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire. JB : évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ? JB : D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie. JB : Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies. JB : euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie. OV : La france n'a pas d'histoire commune avec des gens comme monsieur poutine. OV : Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine. OV : La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine. OV : Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne. OV : Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne. OV : Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel. OV : Les résultats d'abord, ce sont des résultats qui sont humanitaires. OV : Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire. OV : La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques. OV : Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national. JB : Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde. OV : Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire.",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la situation en Ukraine."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
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+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ?"
18
+ }
19
+ ]
 
 
 
20
  },
21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il soutient les aides à l'Ukraine, et que son parti à demandé à l'onu de faire une enquête sur les crimes commis en Ukraine."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Jordan Bardella",
28
+ "text": "Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Jordan Bardella",
32
+ "text": "Je pense que la france a eu raison de maintenir une pression diplomatique sur euh la russie."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Jordan Bardella",
36
+ "text": "évidemment qu'il faut aider d'un point de vue humanitaire, euh les, les ukrainiens, et c'est la raison pour laquelle, vous le savez, nous nous sommes déclarés favorable à ce que, dans le respect du droit d'asile et de la convention de genève, on prenne en charge, et pourtant vous connaissez mes réticences philosophiques sur l'immigration, mais des familles ukrainiennes qui fuient la guerre, dont les maris sont restés sous les bombe, et sont partis combattre encore une fois, de manière humaine le temps du conflit"
37
+ }
38
+ ]
39
+ },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il soutient les sanctions contre la Russie, tant qu'elles n'impactent pas les Français."
43
  },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Jordan Bardella",
47
+ "text": "euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie."
48
+ }
49
+ ]
50
+ },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Olivier Véran accuse Jordan Bardella et son parti d'être des alliés de Vladimir Poutine, qui veulent tous les deux l'implosion de l'Union européenne."
54
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+ {
57
+ "speaker": "Olivier Véran",
58
+ "text": "Je ne vous reproche pas de considérer la russie comme un, un grand pays, je vous reproche de vous allier, de chercher l'alliance à tout prix, à tout crin avec monsieur poutine."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Olivier Véran",
62
+ "text": "La question que je me posais, que je me suis souvent posé c'est qu'est-ce qui peut bien lier madame le pen à monsieur poutine."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Olivier Véran",
66
+ "text": "Vous me direz peut-être que je me trompe, c'est cette détestation de l'union européenne, et cette volonté de faire imploser l'union européenne."
67
+ },
68
+ {
69
+ "speaker": "Olivier Véran",
70
+ "text": "Je crois que vous aviez euh y a dix ans de cela à l'époque le front national disait le, le frexit il faut sortir de l'union européenne."
71
+ },
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+ {
73
+ "speaker": "Olivier Véran",
74
+ "text": "Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel."
75
+ },
76
+ {
77
+ "speaker": "Olivier Véran",
78
+ "text": "Moi j ai un engagement qui est un engagement pro-européen qui est assumé."
79
+ }
80
+ ]
81
+ },
82
+ {
83
+ "abstractive": {
84
+ "text": "Olivier Véran explique que les aides aux Ukrainiens viennent de l'Union européenne, et accuse le parti de Jordan Bardella de ne pas être pour les sanctions."
85
  },
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+ "extractive": [
87
+ {
88
+ "speaker": "Olivier Véran",
89
+ "text": "On prend en charge des malades, des enfants, des vieillards, des femmes, des des des soldats qui sont blessés qui sont malades qui ont besoin de soins."
90
+ },
91
+ {
92
+ "speaker": "Olivier Véran",
93
+ "text": "Ensuite on accueille les populations qui fuient et qui se réfugient en europe, on les accueille dans de bonnes conditions, dans de bonnes conditions."
94
+ },
95
+ {
96
+ "speaker": "Olivier Véran",
97
+ "text": "Et puis ensuite on envoie du matériel, matériel humanitaire, sanitaire, matériel militaire."
98
+ },
99
+ {
100
+ "speaker": "Olivier Véran",
101
+ "text": "La france est le premier pays contributeur de l'union européenne en matière de matériel à destination d'ukraine, et on a ce travail sans relâche de diplomatie, de pression, de sanctions économiques."
102
+ },
103
+ {
104
+ "speaker": "Olivier Véran",
105
+ "text": "Beaucoup de vote de sanction à l'égard des russes n'ont pas été voté par les parlementaires, les eurodéputés du rassemblement national."
106
+ }
107
+ ]
108
  },
109
+ {
110
+ "abstractive": {
111
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'Emmanuel Macron est tout autant un sympathisant de Vladimir Poutine qu'eux."
 
112
  },
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+ "extractive": [
114
+ {
115
+ "speaker": "Jordan Bardella",
116
+ "text": "Permettez-moi de vous rappeler que le premier chef d'état, le premier chef d'état à avoir été reçu par emmanuel macron au château de versailles, c'est Vladimir poutine, rencontre euh durant laquelle emmanuel macron a parlé d'amitié mutuelle entre la france et la russie."
117
+ },
118
+ {
119
+ "speaker": "Jordan Bardella",
120
+ "text": "Je ne vous le reproche pas; parce que la france est une grande puissance nucléaire, c'est que la russie est une grande puissance nucléaire et que deux grandes puissances nucléaires ont tout intérêt à parler et à ne pas se faire la guerre, parce que deux puissances nucléaires qui se regarde en face c'est la destruction mutuelle."
121
+ }
122
+ ]
123
+ },
124
+ {
125
+ "abstractive": {
126
+ "text": "Jordan Bardella explique qu'il ne faut pas rejeter la Russie entièrement dans les bras de la Chine, qui créerait une alliance très dangereuse."
127
  },
128
+ "extractive": [
129
+ {
130
+ "speaker": "Jordan Bardella",
131
+ "text": "Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde."
132
+ }
133
+ ]
134
+ },
135
+ {
136
+ "abstractive": {
137
+ "text": "Olivier Véran explique qu'il est impossible de quitter le commandement intégré de l'OTAN et l'Union européenne en ce moment."
138
  },
139
+ "extractive": [
140
+ {
141
+ "speaker": "Olivier Véran",
142
+ "text": "Vouloir quitter le commandement intégré de l'otan, aujourd'hui vouloir quitter l'union européenne, comme vous voulez le faire."
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+ }
144
+ ]
145
+ }
146
+ ],
147
+ "Community_2": [
148
+ {
149
+ "abstractive": {
150
+ "text": "Dans ce débat, Olivier Véran et Jordan Bardella discutent de la guerre en Ukraine."
151
  },
152
+ "extractive": [
153
+ {
154
+ "speaker": "P1",
155
+ "text": "Euh est-ce que vous prendrez le risque d'un clash avec l'union européenne alors même que cette guerre continue et peut-être s'intensifie ?"
156
+ }
157
+ ]
 
 
 
158
  },
159
+ {
160
+ "abstractive": {
161
+ "text": "Jordan Bardella commence en condamnant l'agression de l'Ukraine par la Russie, expliquant avoir réclamé une enquête de l'ONU pour établir les responsabilités."
 
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+ "extractive": [
164
+ {
165
+ "speaker": "Jordan Bardella",
166
+ "text": "D'abord, euh permettez-moi de rappeler que nous avons condamné sans la moindre ambiguïté, sans la moindre ambiguïté, euh l'agression de l'ukraine par la russie."
167
+ },
168
+ {
169
+ "speaker": "Jordan Bardella",
170
+ "text": "Nous avons d'ailleurs demandé qu'il y ait, et on est un peu les seuls dans la classe politique parmi l'ensemble des candidats à réclamer une enquête de l'onu pour que les responsabilités soient établies."
171
+ }
172
+ ]
173
  },
174
+ {
175
+ "abstractive": {
176
+ "text": "Il faut mettre en place des sanctions, des sanctions qui ne doivent pas impacter le pouvoir d'achat des Français."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
177
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+ "speaker": "Jordan Bardella",
181
+ "text": "euh Y’as des sanctions à prendre sur les gens qui sont au pouvoir aujourd'hui, euh en russie, mais vous savez que nous avons marqué une prudence sur certaines sanctions économiques, je dis bien certaines sanctions économiques, parce que à partir du moment où des sanctions pourrait euh sanctionner plus durement les français, et le pouvoir d'achat des français, et notamment sur les tarifs de l'énergie, que le peuple russe, alors oui là encore nous pensons d'abord au peuple français, et d'abord à ces millions de familles françaises qui aujourd'hui n'arrivent plus à financer leur propre énergie."
182
+ }
183
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
184
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+ "text": "Donc, on enlève le mot, on garde le contenu y aura le même résultat, mais on l’affiche plus comme tel."
227
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230
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231
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257
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258
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260
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+ "text": "Demain et après-demain, il faudra distinguer le danger d'aujourd'hui, et le danger d'aujourd'hui c'est incontestablement la russie de vladimir poutine et les atrocités qui sont commises en ukraine et le danger de demain et après-demain et de pousser la russie dans les bras de la chine, comme vous le faites peut-être, soit sur la base d'une morale, ou d'une forme de malveillance, cela pourrait avoir demain des conséquences catastrophiques pour les intérêts français, parce que l'alliance entre la russie et la chine c'est l'alliance de deux monstres géopolitique entre le plus grand pays du monde et le pays le plus peuplé du monde."
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  "Transcript": "M. DUHAMEL : On passe maintenant, si vous en êtes d'accord, au troisième thème qui concerne les questions de Société, les grands dossiers de Société. On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. Peut-être, M. Jospin. M. JOSPIN : Oui, mais sur quoi ? M. DUHAMEL : Vous prenez un des angles. Celui sur lequel vous avez envie de commencer. L'exclusion, le logement social, les banlieues en difficulté. M. JOSPIN : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. M. DUHAMEL : Et que cela vous intéresse beaucoup tous les deux. M. JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. Je dirai pour reprendre l'image, en la modifiant, de Jacques Chirac, tout à l'heure, je ne pense pas que ce soit une fracture parce qu'une fracture, au moins, c'est net, cela ne bouge pas et on la réduit, là, il s'agit plutôt d'une faille, de quelque chose qui fait que deux France s'éloignent. Et, moi, je ne veux pas que ces deux France s'éloignent. Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. II faut répondre à cette crainte et il faut agir dans un certain nombre de domaines. C'est le terrain du chômage, ma première priorité. C'est le terrain du salaire et des revenus. II y a le problème de l'avenir des enfants, on n'a pas parlé d'éducation, peut-être aura-t-on d'en parler. M. DUHAMEL : Mais on doit en parler si on va assez vite. M. JOSPIN : Si on peut. Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. Parce qu'il est la garantie que l'on a un espace privé, que l'on a un espace où la famille continue à vivre ou simplement même que le jeune, s'il est seul, ou le jeune couple qui se forme peut vivre. De ce point de vue, je crois qu'il faut une priorité absolue au logement mais plus exactement au logement social. Ma priorité va au logement social. Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. Et, parmi ces 120000, je propose qu'il y en ait 40000, qu'on appelle des PLA, Prêts Locatifs Aidés, TS, excusez-moi des sigles, Très Sociaux, qui permettront de toucher à une population plus précaire. Je propose que les prêts qui servent à la réhabilitation des HLM, les PALULOS, c'est presqu'un nom poétique mais cela a des objets tout à fait concrets, qui ont également diminué sous le Gouvernement Balladur au point que des programmes de réhabilitation sont actuellement arrêtés, j'ai vu, par exemple, dans certains quartiers de Nantes des gens qui disent : \"Mais pourquoi nous ? Pourquoi s'est-on arrêté à notreimmeuble ?\". Tout simplement parce que les crédits donnés par votre Gouvernement ont été diminués, passent de 120000 à 200000 pour la réhabilitation des HLM. Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. Ce qui veut dire, en particulier, que le Préfet doit pouvoir, au nom de l'Etat, utiliser effectivement les 30% auxquels il a droit, ou il n'a pas droit toujours, qu'il n'utilise pas toujours parce qu'on ne lui en laisse pas la possibilité, c'est le cas, par exemple, à Paris. Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. Je propose de concentrer une vraie politique du logement sur le logement social et ce sera l'une des façons de lutter contre la précarité, contre l'exclusion même si, naturellement, ce n'est pas la seule. M. DUHAMEL : Je voudrais simplement vous signaler à tous les deux que, sur ce temps-là, il vous restera, quand vous vous serez répondu là-dessus, à peu près 5 minutes pour aborder notamment les problèmes d'immigration et certaines questions particulièrement cruciales de santé, dont il faudrait que l'on puisse dire un mot, comme le Sida, et dont vous souhaitez dire un mot. M. JOSPIN : N'ai-je pas par ailleurs, je le dis par correction vis-à-vis de Jacques Chirac et par précaution vis-à-vis de moi, de l'avance sur l'un des premiers thèmes ? M. DUHAMEL : Pour l'instant, ça va à peu près ! Vous n'avez depuis le début qu'une différence d'une minute. A ceci près que, dans ce thème-là, en revanche, M. Chirac a bien entendu du retard, ce qui est normal, puisqu'il va vous répondre. Alors, M. Chirac. M. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. Et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de Français qui sont sur le bord de la route et qu'on est obligé d'assister, et que l'autre France est de plus en plus taxée pour permettre d'aider les premiers. C'est un système diabolique. Et je m'excuse de vous le dire, mais c'est un système socialiste. Alors, revenons au logement, parce qu'il y a là quelque chose de capital. M. JOSPIN : Non, je ne peux pas laisser dire cela par une formule lapidaire : il y a 20 millions de chômeurs en Europe, mais il y a 52 millions de personnes en situation de précarité ou en-dessous du seuil de pauvreté. C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. Et pendant que nous étions au pouvoir, nous avons aussi connu ces difficultés, mais nous avons essayé de traiter le problème des gens qui étaient dans la plus grande difficulté. Donc, je ne peux pas vous laisser dire : c'est un système socialiste. Honnêtement. M. DUHAMEL : M. Chirac ? M. CHIRAC : Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de chômage ou d'exclusion ailleurs. J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. Et c'est tout à fait typique là encore d'un certain mode de pensée. Que proposez-vous ? Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. Cela ne change rien. Cela fera un peu plus de logements locatifs. Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. Et il ne se passera pratiquement rien. Je voudrais vous rappeler, M. Jospin. Vous m'avez dit tout à l'heure que vous étiez au gouvernement en 92, pas en 93, alors je prendrai le chiffre de 92, que 1992 est l'année où l'on a construit 250000 logements, c'est-à-dire le nombre le plus faible depuis 1954. M. JOSPIN : De l'ensemble des logements. M. CHIRAC : De tous les logements. M. JOSPIN : Que ce soit clair pour ceux qui nous entendent. II ne s'agit pas là des logements sociaux. M. CHIRAC : Non. L'ensemble des logements. 250000 logements, c'est-à-dire la situation la plus dramatique que l'on ait connue depuis 1954 qui était l'année je vous le rappelle où l'Abbé Pierre lançait ses premières demandes. M. JOSPIN : II ne le faisait pas pour tous les logements, l'Abbé Pierre. II le faisait pour les logements des démunis, sociaux. M. CHIRAC : Alors, comment faire ? Vous avez aujourd'hui, dans le logement social. Il faut changer l'outil. II faut changer la politique. La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. Dans une période d'incertitude, le chômage ou le divorce, ils n'osent pas. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle les prêts d'accession à la propriété, vous pouvez toujours les augmenter, on n'utilise pas ceux que l'on a. Que faut-il faire ? II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. Pourquoi de logements d'insertion avant qu'ils ne puissent accéder aux logements locatifs ? Parce que ce sont des gens qui ont été un peu déstructurés et déstabilisés. Ce sont ceux que nous connaissons bien lorsqu'on se promène la nuit dans nos villes. Pour ceux-là, il faut un accompagnement. II faut les réinsérer dans la vie sociale. II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. Les RÉINSERER. Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. II faut que chacun puisse, le jour venu, espérer, escompter avoir aussi accès à la construction privée, et donc il faut augmenter la déduction forfaitaire, beaucoup. et rétablir la parité fiscale entre l'investissement immobilier et l'investissement foncier. A partir de là, vous aurez une politique dynamique. Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. Vous avez donc une marge de manœuvre importante, mais à condition de faire une autre politique, autrement dit d'adapter l'outil et non pas simplement de dire : il n'y a qu'à dépenser plus avec les moyens que l'on a. C'est cela le socialisme ! M. DURAND : Sur ces problèmes de société, vous avez dépassé, l'un et l'autre, très, très légèrement le temps qui vous était imparti. Je vous propose de répondre. Je voudrais simplement que vous sachiez qu'il va falloir que nous parlions, parce que cela concerne énormément de gens, des problèmes de l'immigration, de la politique agricole, parce que les agriculteurs français nous regardent ce soir et nous n'en avons pas parlé, et des problèmes,avant de parler de politique étrangère,qui concernent l'Université. Et dire un mot du Sida. Vous répondrez très brièvement, Lionel Jospin, et l'on enchaîne sur les problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Essayez d'être concis parce qu'il est presque 22 h 40. II y a des sujets dont on ne nous pardonnerait pas, dont on ne vous pardonnerait pas de ne pas avoir dit un mot, autrement. Cela n'était pas décompté sur vos temps de parole. M. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. Premier élément. Deuxième élément, accéder à la propriété. Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? Sûrement pas à Paris, en tout cas. Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? Qui peut même, d'ailleurs, se loger quand il appartient à un milieu modeste à Paris ? 60000 personnes qui représentent la plus extrême priorité, qui sont sur les listes d'attente. A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. Ça, c'est un problème ! Et, là aussi. M. CHIRAC : Vous permettez que je réponde sur Paris ? M. JOSPIN : Naturellement que je vous y autorise. M. CHIRAC : Parce que je trouve que M. Jospin ne manque pas d'audace, lui qui a été près de 10 ans conseiller de Paris. M. JOSPIN : Oui. M. CHIRAC : Et que je ne l'ai jamais entendu intervenir sur ce point au Conseil de Paris. M. JOSPIN : M. Chirac, vous ne pouvez pas dire cela ! Je suis venu vous voir dans votre bureau, c'est la seule fois où vous m'avez reçu, mais c'était la seule fois, d'ailleurs, où je vous avais demandé un entretien particulier pour vous proposer le plan de réhabilitation de la Goutte d'Or. Vous vous en souvenez ? M. CHIRAC : Oui. La Goutte d'Or. Parfaitement. Un plan que nous avons fait. M. JOSPIN : Qui a débouché grâce à l'obstination de Daniel Vaillant, mon suppléant, qui est actuel député de la Goutte d'Or. M. CHIRAC : Publicité gratuite. M. JOSPIN : Oui, mais c'est vrai. C'est vrai. M. CHIRAC : Je suis très choqué par cette appréciation sur Paris. A Paris, nous avons eu la spéculation. D'où venait la spéculation ? Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . M. JOSPIN : Et des marchands de biens. M. CHIRAC : Essentiellement des banques. Crédit Lyonnais. M. JOSPIN : Et des marchands de biens pour la réhabilitation de l'habitat ancien. M. CHIRAC : 74 milliards de pertes immobilières du Crédit Lyonnais, ça, c'est le système socialiste ! M. JOSPIN : Non. Non. C'est Jean-Maxime Lévêque, nommé par vous, qui a commencé les erreurs d'orientation et M. Haberer qui, que je sache, n'est pas d'idéologie socialiste. M. CHIRAC : Nous allons avoir des remontrances. M. JOSPIN : Je ne peux pas laisser dire que Jean-Maxime Lévêque ou M. Haberer soient socialistes. M. DUHAMEL : Peut-être peut-on revenir à la réponse sur le logement sur Paris. Pour qu'ensuite Guillaume Durand puisse vous interroger .. M. CHIRAC : Je ne veux pas mettre en cause les hommes, c'est le système que je mets en cause. M. JOSPIN : Mais il n'y a pas de système. M. CHIRAC : C'est une banque d'Etat. C'est une banque nationalisée. M. JOSPIN : Nationalisée par le Général de Gaulle, avec les socialistes, les communistes et le MRP en 1945. Donc, ce n'est pas un problème de système socialiste. Ne confondons pas tout ! M. CHIRAC : Non. Mais le maintien des banques nationalisées, ça, c'est un système socialiste, alors qu'elle devait l'être pour une petite période de redressement, et le résultat, on le voit ! Mais, écoutez, ne partons pas sur ce point. M. JOSPIN : Le Général de Gaulle n'a pas nationalisé en revenant en 58 ! M. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. 8 fois plus que la règle que nous avait indiquée ou la norme que nous avait fixée le gouvernement socialiste. Alors, je suis un petit peu choqué. Quand je vois aussi qu'à Paris 50 % des logements construits sont des logements sociaux, et que la moyenne des grandes villes de France Paris inclus c'est 1 /3. M. JOSPIN : depuis 1977, M. Chirac ? M. CHIRAC : depuis 1977. Pour lesquels nous avons fait, depuis 1977, 80000 logements, soit une moyenne de 4500 par an. Trouvez-moi une ville en France où l'on en ait fait plus, proportionnellement, naturellement, au nombre d'habitants. M. JOSPIN : la plupart des municipalités de gauche. M. CHIRAC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux. Alors, naturellement, il y a toujours de la demande, mais ce n'est pas une raison. M. DURAND : M. Chirac, on va peut-être laisser parler maintenant M. Jospin et parler des problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Et enchaîner avec une question précise à propos de l'immigration. M. JOSPIN : Je comprends parfaitement que Jacques Chirac ait éprouvé le besoin de répondre, qu'il m'ait convaincu est une autre affaire ! et que ses chiffres m'aient convaincu en particulier, aussi !",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des logements sociaux. Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité. Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà. Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes. Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garanties de loyer payé par l'état. Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits. Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le smic, et leur donner une aide directe d'apport personnel. Jacques chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués. Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques. Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée. Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris. Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureau. Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Miterrand discutent des problèmes de société. Lionel Jospin débute en expliquant que la france est séparée en deux. Il explique que l'ascension sociale des gens pauvre est bloquée, que le chômage, le salaire et l'avenir des enfants seront sa priorité. Il explique qu'il souhaite faire un effort sur le logement social, en baissant le nombre de prêts locatif aidés et en construisant des HLM. Il souhaite de plus aider les propriétaires privés qui louent à des ménages modestes, en garantissant les loyers et en proposant des avantages fiscaux. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, et explique qu'il y a bien deux france, une france dans la rue, et une france de plus en plus taxée pour aider les premiers. Il explique que la france est fortement frappée par le chômage à cause d'un système qui tire les gens vers le bas. Il souhaite donner la possibilitée aux gens qui touchent entre 1.5 et 3 smic d'accéder à la propriété, en créant des aides. L'une des aides et une aide direct d'apport personnel, ainsi qu'un prêt complémentaire adapté. Finalement, il explique qu'il souhaite aider à réinsérer les SDF et qu'il souhaite relancer la construction privée, en augmentant la déduction forfaitaire et rétablir la parité fiscale dans l'investissement immobilier. Les deux candidats débattent ensuite de la situation des logements à Paris. Selon Jacques Chirac, les logements sont trop chers à cause de spéculation de banques nationalisée, alors que Paris investis 3 milliards de francs par ans pour la construction de logement social",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du logement. JOSPIN pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France. Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir. JOSPIN estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement. Sur ce dernier point, JOSPIN entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale. CHIRAC est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable. JOSPIN conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe. Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels. Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0. CHIRAC veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes. JOSPIN le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance. Il ajoute que les mesures de CHIRAC seront inefficaces à Paris, ville trop chère. CHIRAC réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées. Pour JOSPIN le problème vient de l’activité des marchands de biens. CHIRAC critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France. Il défend alors le bilan de la droite qui a fait beaucoup plus de logements.",
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  "Extractive_1": "P1 : On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. LJ : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. LJ : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. LJ : C'est le terrain du salaire et des revenus. LJ : Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. LJ : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. LJ : Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. LJ : Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. LJ : Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. LJ : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. JC : Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. JC : Que proposez-vous ? JC : Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. JC : Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. JC : La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. JC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. JC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. JC : A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. JC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. JC : II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. JC : Enfin, il faut relancer la construction privée. LJ : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. LJ : Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? LJ : A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. LJ : Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. JC : A Paris, nous avons eu la spéculation. JC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. JC : Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. JC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux.",
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  "Extractive_2": "JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. JOSPIN : Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. JOSPIN : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. JOSPIN : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. JOSPIN : Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. JOSPIN : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. JOSPIN : C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. CHIRAC : J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. CHIRAC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. CHIRAC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. CHIRAC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. CHIRAC : Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. CHIRAC : Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. JOSPIN : Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? CHIRAC : A Paris, nous avons eu la spéculation. CHIRAC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JOSPIN : Et des marchands de biens. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux.",
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- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses."
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "LJ",
28
- "text": "Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions."
29
- },
30
- {
31
- "speaker": "LJ",
32
- "text": "C'est le terrain du chômage, ma première priorité."
33
  },
34
- {
35
- "speaker": "LJ",
36
- "text": "C'est le terrain du salaire et des revenus."
37
- },
38
- {
39
- "speaker": "LJ",
40
- "text": "Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement."
41
- }
42
- ]
43
- },
44
- {
45
- "abstractive": {
46
- "text": "Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà."
47
- },
48
- "extractive": [
49
- {
50
- "speaker": "LJ",
51
- "text": "Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà."
52
- }
53
- ]
54
- },
55
- {
56
- "abstractive": {
57
- "text": "Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes."
58
  },
59
- "extractive": [
60
- {
61
- "speaker": "LJ",
62
- "text": "Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000."
63
  },
64
- {
65
- "speaker": "LJ",
66
- "text": "Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes."
67
- }
68
- ]
69
- },
70
- {
71
- "abstractive": {
72
- "text": "Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garanties de loyer payé par l'état."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
73
  },
74
- "extractive": [
75
- {
76
- "speaker": "LJ",
77
- "text": "Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés."
78
  },
79
- {
80
- "speaker": "LJ",
81
- "text": "Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale."
82
- }
83
- ]
84
- },
85
- {
86
- "abstractive": {
87
- "text": "Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits."
88
  },
89
- "extractive": [
90
- {
91
- "speaker": "JC",
92
- "text": "Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement."
93
- },
94
- {
95
- "speaker": "JC",
96
- "text": "Que proposez-vous ?"
97
  },
98
- {
99
- "speaker": "JC",
100
- "text": "Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc."
101
- }
102
- ]
103
- },
104
- {
105
- "abstractive": {
106
- "text": "Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le smic, et leur donner une aide directe d'apport personnel."
 
107
  },
108
- "extractive": [
109
- {
110
- "speaker": "JC",
111
- "text": "Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer."
112
  },
113
- {
114
- "speaker": "JC",
115
- "text": "La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire."
116
- },
117
- {
118
- "speaker": "JC",
119
- "text": "II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété."
120
- },
121
- {
122
- "speaker": "JC",
123
- "text": "Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt."
124
- }
125
- ]
126
- },
127
- {
128
- "abstractive": {
129
- "text": "Jacques chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués."
130
  },
131
- "extractive": [
132
- {
133
- "speaker": "JC",
134
- "text": "A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs."
135
- }
136
- ]
137
- },
138
- {
139
- "abstractive": {
140
- "text": "Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques."
 
 
 
 
 
 
 
 
141
  },
142
- "extractive": [
143
- {
144
- "speaker": "JC",
145
- "text": "Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion."
146
  },
147
- {
148
- "speaker": "JC",
149
- "text": "II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique."
150
- }
151
- ]
152
- },
153
- {
154
- "abstractive": {
155
- "text": "Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
156
  },
157
- "extractive": [
158
- {
159
- "speaker": "JC",
160
- "text": "Enfin, il faut relancer la construction privée."
161
- }
162
- ]
163
- },
164
- {
165
- "abstractive": {
166
- "text": "Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris."
167
  },
168
- "extractive": [
169
- {
170
- "speaker": "LJ",
171
- "text": "D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément."
172
  },
173
- {
174
- "speaker": "LJ",
175
- "text": "Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ?"
176
- }
177
- ]
178
- },
179
- {
180
- "abstractive": {
181
- "text": "Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureau."
 
182
  },
183
- "extractive": [
184
- {
185
- "speaker": "LJ",
186
- "text": "A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2."
187
  },
188
- {
189
- "speaker": "LJ",
190
- "text": "Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens."
191
- }
192
- ]
193
- },
194
- {
195
- "abstractive": {
196
- "text": "Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale"
197
  },
198
- "extractive": [
199
- {
200
- "speaker": "JC",
201
- "text": "A Paris, nous avons eu la spéculation."
202
  },
203
- {
204
- "speaker": "JC",
205
- "text": "Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat ."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
206
  },
207
- {
208
- "speaker": "JC",
209
- "text": "Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
210
  },
211
- {
212
- "speaker": "JC",
213
- "text": "Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
214
  },
215
- {
216
- "speaker": "JC",
217
- "text": "Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux"
218
- }
219
- ]
220
- }
221
- ],
222
- "Community_2" : [
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "JOSPIN pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France."
226
  },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "JOSPIN",
230
- "text": "Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent."
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir."
237
- },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "JOSPIN",
241
- "text": "Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité."
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "JOSPIN estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement."
248
- },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "JOSPIN",
252
- "text": "C'est le terrain du chômage, ma première priorité."
253
- }
254
- ]
255
- },
256
- {
257
- "abstractive": {
258
- "text": "Sur ce dernier point, JOSPIN entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale."
259
  },
260
- "extractive": [
261
- {
262
- "speaker": "JOSPIN",
263
- "text": "Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà."
264
  },
265
- {
266
- "speaker": "JOSPIN",
267
- "text": "Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence."
 
 
 
 
 
 
 
268
  },
269
- {
270
- "speaker": "JOSPIN",
271
- "text": "Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale."
272
- }
273
- ]
274
- },
275
- {
276
- "abstractive": {
277
- "text": "CHIRAC est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable."
 
 
 
 
 
278
  },
279
- "extractive": [
280
- {
281
- "speaker": "CHIRAC",
282
- "text": "C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte."
283
- }
284
- ]
285
- },
286
- {
287
- "abstractive": {
288
- "text": "JOSPIN conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe."
289
  },
290
- "extractive": [
291
- {
292
- "speaker": "JOSPIN",
293
- "text": "C'est un phénomène européen lié à des politiques globales."
294
- }
295
- ]
296
- },
297
- {
298
- "abstractive": {
299
- "text": "Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels."
300
  },
301
- "extractive": [
302
- {
303
- "speaker": "CHIRAC",
304
- "text": "J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène."
305
- }
306
- ]
307
- },
308
- {
309
- "abstractive": {
310
- "text": "Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0."
311
  },
312
- "extractive": [
313
- {
314
- "speaker": "CHIRAC",
315
- "text": "II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété."
316
  },
317
- {
318
- "speaker": "CHIRAC",
319
- "text": "Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt."
320
- }
321
- ]
322
- },
323
- {
324
- "abstractive": {
325
- "text": "CHIRAC veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes."
 
326
  },
327
- "extractive": [
328
- {
329
- "speaker": "CHIRAC",
330
- "text": "Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée."
331
  },
332
- {
333
- "speaker": "CHIRAC",
334
- "text": "Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an."
335
- }
336
- ]
337
- },
338
- {
339
- "abstractive": {
340
- "text": "JOSPIN le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance."
 
341
  },
342
- "extractive": [
343
- {
344
- "speaker": "JOSPIN",
345
- "text": "D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément."
346
- }
347
- ]
348
- },
349
- {
350
- "abstractive": {
351
- "text": "Il ajoute que les mesures de CHIRAC seront inefficaces à Paris, ville trop chère."
352
  },
353
- "extractive": [
354
- {
355
- "speaker": "JOSPIN",
356
- "text": "Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ?"
357
- }
358
- ]
359
- },
360
- {
361
- "abstractive": {
362
- "text": "CHIRAC réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées."
363
  },
364
- "extractive": [
365
- {
366
- "speaker": "CHIRAC",
367
- "text": "A Paris, nous avons eu la spéculation."
368
  },
369
- {
370
- "speaker": "CHIRAC",
371
- "text": "Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat ."
372
- }
373
- ]
374
- },
375
- {
376
- "abstractive": {
377
- "text": "Pour JOSPIN le problème vient de l’activité des marchands de biens."
 
378
  },
379
- "extractive": [
380
- {
381
- "speaker": "JOSPIN",
382
- "text": "Et des marchands de biens."
383
- }
384
- ]
385
- },
386
- {
387
- "abstractive": {
388
- "text": "CHIRAC critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France."
389
  },
390
- "extractive": [
391
- {
392
- "speaker": "CHIRAC",
393
- "text": "Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux"
394
- }
395
- ]
396
- }
397
- ]
398
- }
 
 
 
 
 
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  "Transcript": "M. DUHAMEL : On passe maintenant, si vous en êtes d'accord, au troisième thème qui concerne les questions de Société, les grands dossiers de Société. On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. Peut-être, M. Jospin. M. JOSPIN : Oui, mais sur quoi ? M. DUHAMEL : Vous prenez un des angles. Celui sur lequel vous avez envie de commencer. L'exclusion, le logement social, les banlieues en difficulté. M. JOSPIN : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. M. DUHAMEL : Et que cela vous intéresse beaucoup tous les deux. M. JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. Je dirai pour reprendre l'image, en la modifiant, de Jacques Chirac, tout à l'heure, je ne pense pas que ce soit une fracture parce qu'une fracture, au moins, c'est net, cela ne bouge pas et on la réduit, là, il s'agit plutôt d'une faille, de quelque chose qui fait que deux France s'éloignent. Et, moi, je ne veux pas que ces deux France s'éloignent. Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. II faut répondre à cette crainte et il faut agir dans un certain nombre de domaines. C'est le terrain du chômage, ma première priorité. C'est le terrain du salaire et des revenus. II y a le problème de l'avenir des enfants, on n'a pas parlé d'éducation, peut-être aura-t-on d'en parler. M. DUHAMEL : Mais on doit en parler si on va assez vite. M. JOSPIN : Si on peut. Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. Parce qu'il est la garantie que l'on a un espace privé, que l'on a un espace où la famille continue à vivre ou simplement même que le jeune, s'il est seul, ou le jeune couple qui se forme peut vivre. De ce point de vue, je crois qu'il faut une priorité absolue au logement mais plus exactement au logement social. Ma priorité va au logement social. Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. Et, parmi ces 120000, je propose qu'il y en ait 40000, qu'on appelle des PLA, Prêts Locatifs Aidés, TS, excusez-moi des sigles, Très Sociaux, qui permettront de toucher à une population plus précaire. Je propose que les prêts qui servent à la réhabilitation des HLM, les PALULOS, c'est presqu'un nom poétique mais cela a des objets tout à fait concrets, qui ont également diminué sous le Gouvernement Balladur au point que des programmes de réhabilitation sont actuellement arrêtés, j'ai vu, par exemple, dans certains quartiers de Nantes des gens qui disent : \"Mais pourquoi nous ? Pourquoi s'est-on arrêté à notreimmeuble ?\". Tout simplement parce que les crédits donnés par votre Gouvernement ont été diminués, passent de 120000 à 200000 pour la réhabilitation des HLM. Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. Ce qui veut dire, en particulier, que le Préfet doit pouvoir, au nom de l'Etat, utiliser effectivement les 30% auxquels il a droit, ou il n'a pas droit toujours, qu'il n'utilise pas toujours parce qu'on ne lui en laisse pas la possibilité, c'est le cas, par exemple, à Paris. Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. Je propose de concentrer une vraie politique du logement sur le logement social et ce sera l'une des façons de lutter contre la précarité, contre l'exclusion même si, naturellement, ce n'est pas la seule. M. DUHAMEL : Je voudrais simplement vous signaler à tous les deux que, sur ce temps-là, il vous restera, quand vous vous serez répondu là-dessus, à peu près 5 minutes pour aborder notamment les problèmes d'immigration et certaines questions particulièrement cruciales de santé, dont il faudrait que l'on puisse dire un mot, comme le Sida, et dont vous souhaitez dire un mot. M. JOSPIN : N'ai-je pas par ailleurs, je le dis par correction vis-à-vis de Jacques Chirac et par précaution vis-à-vis de moi, de l'avance sur l'un des premiers thèmes ? M. DUHAMEL : Pour l'instant, ça va à peu près ! Vous n'avez depuis le début qu'une différence d'une minute. A ceci près que, dans ce thème-là, en revanche, M. Chirac a bien entendu du retard, ce qui est normal, puisqu'il va vous répondre. Alors, M. Chirac. M. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. Et c'est vrai qu'il y a de plus en plus de Français qui sont sur le bord de la route et qu'on est obligé d'assister, et que l'autre France est de plus en plus taxée pour permettre d'aider les premiers. C'est un système diabolique. Et je m'excuse de vous le dire, mais c'est un système socialiste. Alors, revenons au logement, parce qu'il y a là quelque chose de capital. M. JOSPIN : Non, je ne peux pas laisser dire cela par une formule lapidaire : il y a 20 millions de chômeurs en Europe, mais il y a 52 millions de personnes en situation de précarité ou en-dessous du seuil de pauvreté. C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. Et pendant que nous étions au pouvoir, nous avons aussi connu ces difficultés, mais nous avons essayé de traiter le problème des gens qui étaient dans la plus grande difficulté. Donc, je ne peux pas vous laisser dire : c'est un système socialiste. Honnêtement. M. DUHAMEL : M. Chirac ? M. CHIRAC : Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de chômage ou d'exclusion ailleurs. J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. Et c'est tout à fait typique là encore d'un certain mode de pensée. Que proposez-vous ? Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. Cela ne change rien. Cela fera un peu plus de logements locatifs. Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. Et il ne se passera pratiquement rien. Je voudrais vous rappeler, M. Jospin. Vous m'avez dit tout à l'heure que vous étiez au gouvernement en 92, pas en 93, alors je prendrai le chiffre de 92, que 1992 est l'année où l'on a construit 250000 logements, c'est-à-dire le nombre le plus faible depuis 1954. M. JOSPIN : De l'ensemble des logements. M. CHIRAC : De tous les logements. M. JOSPIN : Que ce soit clair pour ceux qui nous entendent. II ne s'agit pas là des logements sociaux. M. CHIRAC : Non. L'ensemble des logements. 250000 logements, c'est-à-dire la situation la plus dramatique que l'on ait connue depuis 1954 qui était l'année je vous le rappelle où l'Abbé Pierre lançait ses premières demandes. M. JOSPIN : II ne le faisait pas pour tous les logements, l'Abbé Pierre. II le faisait pour les logements des démunis, sociaux. M. CHIRAC : Alors, comment faire ? Vous avez aujourd'hui, dans le logement social. Il faut changer l'outil. II faut changer la politique. La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. Dans une période d'incertitude, le chômage ou le divorce, ils n'osent pas. C'est la raison d'ailleurs pour laquelle les prêts d'accession à la propriété, vous pouvez toujours les augmenter, on n'utilise pas ceux que l'on a. Que faut-il faire ? II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. Pourquoi de logements d'insertion avant qu'ils ne puissent accéder aux logements locatifs ? Parce que ce sont des gens qui ont été un peu déstructurés et déstabilisés. Ce sont ceux que nous connaissons bien lorsqu'on se promène la nuit dans nos villes. Pour ceux-là, il faut un accompagnement. II faut les réinsérer dans la vie sociale. II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. Les RÉINSERER. Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. II faut que chacun puisse, le jour venu, espérer, escompter avoir aussi accès à la construction privée, et donc il faut augmenter la déduction forfaitaire, beaucoup. et rétablir la parité fiscale entre l'investissement immobilier et l'investissement foncier. A partir de là, vous aurez une politique dynamique. Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. Vous avez donc une marge de manœuvre importante, mais à condition de faire une autre politique, autrement dit d'adapter l'outil et non pas simplement de dire : il n'y a qu'à dépenser plus avec les moyens que l'on a. C'est cela le socialisme ! M. DURAND : Sur ces problèmes de société, vous avez dépassé, l'un et l'autre, très, très légèrement le temps qui vous était imparti. Je vous propose de répondre. Je voudrais simplement que vous sachiez qu'il va falloir que nous parlions, parce que cela concerne énormément de gens, des problèmes de l'immigration, de la politique agricole, parce que les agriculteurs français nous regardent ce soir et nous n'en avons pas parlé, et des problèmes,avant de parler de politique étrangère,qui concernent l'Université. Et dire un mot du Sida. Vous répondrez très brièvement, Lionel Jospin, et l'on enchaîne sur les problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Essayez d'être concis parce qu'il est presque 22 h 40. II y a des sujets dont on ne nous pardonnerait pas, dont on ne vous pardonnerait pas de ne pas avoir dit un mot, autrement. Cela n'était pas décompté sur vos temps de parole. M. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. Premier élément. Deuxième élément, accéder à la propriété. Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? Sûrement pas à Paris, en tout cas. Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? Qui peut même, d'ailleurs, se loger quand il appartient à un milieu modeste à Paris ? 60000 personnes qui représentent la plus extrême priorité, qui sont sur les listes d'attente. A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. Ça, c'est un problème ! Et, là aussi. M. CHIRAC : Vous permettez que je réponde sur Paris ? M. JOSPIN : Naturellement que je vous y autorise. M. CHIRAC : Parce que je trouve que M. Jospin ne manque pas d'audace, lui qui a été près de 10 ans conseiller de Paris. M. JOSPIN : Oui. M. CHIRAC : Et que je ne l'ai jamais entendu intervenir sur ce point au Conseil de Paris. M. JOSPIN : M. Chirac, vous ne pouvez pas dire cela ! Je suis venu vous voir dans votre bureau, c'est la seule fois où vous m'avez reçu, mais c'était la seule fois, d'ailleurs, où je vous avais demandé un entretien particulier pour vous proposer le plan de réhabilitation de la Goutte d'Or. Vous vous en souvenez ? M. CHIRAC : Oui. La Goutte d'Or. Parfaitement. Un plan que nous avons fait. M. JOSPIN : Qui a débouché grâce à l'obstination de Daniel Vaillant, mon suppléant, qui est actuel député de la Goutte d'Or. M. CHIRAC : Publicité gratuite. M. JOSPIN : Oui, mais c'est vrai. C'est vrai. M. CHIRAC : Je suis très choqué par cette appréciation sur Paris. A Paris, nous avons eu la spéculation. D'où venait la spéculation ? Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . M. JOSPIN : Et des marchands de biens. M. CHIRAC : Essentiellement des banques. Crédit Lyonnais. M. JOSPIN : Et des marchands de biens pour la réhabilitation de l'habitat ancien. M. CHIRAC : 74 milliards de pertes immobilières du Crédit Lyonnais, ça, c'est le système socialiste ! M. JOSPIN : Non. Non. C'est Jean-Maxime Lévêque, nommé par vous, qui a commencé les erreurs d'orientation et M. Haberer qui, que je sache, n'est pas d'idéologie socialiste. M. CHIRAC : Nous allons avoir des remontrances. M. JOSPIN : Je ne peux pas laisser dire que Jean-Maxime Lévêque ou M. Haberer soient socialistes. M. DUHAMEL : Peut-être peut-on revenir à la réponse sur le logement sur Paris. Pour qu'ensuite Guillaume Durand puisse vous interroger .. M. CHIRAC : Je ne veux pas mettre en cause les hommes, c'est le système que je mets en cause. M. JOSPIN : Mais il n'y a pas de système. M. CHIRAC : C'est une banque d'Etat. C'est une banque nationalisée. M. JOSPIN : Nationalisée par le Général de Gaulle, avec les socialistes, les communistes et le MRP en 1945. Donc, ce n'est pas un problème de système socialiste. Ne confondons pas tout ! M. CHIRAC : Non. Mais le maintien des banques nationalisées, ça, c'est un système socialiste, alors qu'elle devait l'être pour une petite période de redressement, et le résultat, on le voit ! Mais, écoutez, ne partons pas sur ce point. M. JOSPIN : Le Général de Gaulle n'a pas nationalisé en revenant en 58 ! M. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. 8 fois plus que la règle que nous avait indiquée ou la norme que nous avait fixée le gouvernement socialiste. Alors, je suis un petit peu choqué. Quand je vois aussi qu'à Paris 50 % des logements construits sont des logements sociaux, et que la moyenne des grandes villes de France Paris inclus c'est 1 /3. M. JOSPIN : depuis 1977, M. Chirac ? M. CHIRAC : depuis 1977. Pour lesquels nous avons fait, depuis 1977, 80000 logements, soit une moyenne de 4500 par an. Trouvez-moi une ville en France où l'on en ait fait plus, proportionnellement, naturellement, au nombre d'habitants. M. JOSPIN : la plupart des municipalités de gauche. M. CHIRAC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux. Alors, naturellement, il y a toujours de la demande, mais ce n'est pas une raison. M. DURAND : M. Chirac, on va peut-être laisser parler maintenant M. Jospin et parler des problèmes d'immigration. M. DUHAMEL : Et enchaîner avec une question précise à propos de l'immigration. M. JOSPIN : Je comprends parfaitement que Jacques Chirac ait éprouvé le besoin de répondre, qu'il m'ait convaincu est une autre affaire ! et que ses chiffres m'aient convaincu en particulier, aussi !",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent des logements sociaux. Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité. Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà. Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes. Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garantie de loyer payé par l'état. Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits. Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le SMIC, et leur donner une aide directe d'apport personnel. Jacques Chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués. Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques. Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée. Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris. Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureaux. Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et François Mitterrand discutent des problèmes de société. Lionel Jospin débute en expliquant que la France est séparée en deux. Il explique que l'ascension sociale des gens pauvre est bloquée, que le chômage, le salaire et l'avenir des enfants seront sa priorité. Il explique qu'il souhaite faire un effort sur le logement social, en baissant le nombre de prêts locatif aidés et en construisant des HLM. Il souhaite de plus aider les propriétaires privés qui louent à des ménages modestes, en garantissant les loyers et en proposant des avantages fiscaux. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, et explique qu'il y a bien deux France, une France dans la rue, et une France de plus en plus taxée pour aider les premiers. Il explique que la France est fortement frappée par le chômage à cause d'un système qui tire les gens vers le bas. Il souhaite donner la possibilité aux gens qui touchent entre 1.5 et 3 smic d'accéder à la propriété, en créant des aides. L'une des aides et une aide direct d'apport personnel, ainsi qu'un prêt complémentaire adapté. Finalement, il explique qu'il souhaite aider à réinsérer les SDF et qu'il souhaite relancer la construction privée, en augmentant la déduction forfaitaire et rétablir la parité fiscale dans l'investissement immobilier. Les deux candidats débattent ensuite de la situation des logements à Paris. Selon Jacques Chirac, les logements sont trop chers à cause de spéculation de banques nationalisée, alors que Paris investit 3 milliards de francs par an pour la construction de logements sociaux.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac discutent de la question du logement. Lionel Jospin pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France. Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir. Lionel Jospin estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement. Sur ce dernier point, Lionel Jospin entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale. Jacques Chirac est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable. Lionel Jospin conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe. Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels. Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0. Jacques Chirac veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes. Lionel Jospin le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance. Il ajoute que les mesures de Jacques Chirac seront inefficaces à Paris, ville trop chère. Jacques Chirac réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées. Pour Lionel Jospin le problème vient de l’activité des marchands de biens. Jacques Chirac critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France. Il défend alors le bilan de la droite qui a fait beaucoup plus de logements.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : On va commencer, si vous en êtes d'accord, par les questions, parce qu'elles sont extrêmement liées, de ce qui touche aux problèmes des banlieues en difficulté, de l'exclusion sociale, c'est malheureusement souvent très lié,et du logement social qui en est une des réponses. LJ : Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions. LJ : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. LJ : C'est le terrain du salaire et des revenus. LJ : Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement. LJ : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. LJ : Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000. LJ : Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes. LJ : Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés. LJ : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. JC : Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement. JC : Que proposez-vous ? JC : Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc. JC : Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer. JC : La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire. JC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. JC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. JC : A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs. JC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. JC : II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique. JC : Enfin, il faut relancer la construction privée. LJ : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. LJ : Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ? LJ : A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2. LJ : Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens. JC : A Paris, nous avons eu la spéculation. JC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. JC : Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux. JC : Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux.",
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  "Extractive_2": "JOSPIN : Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent. JOSPIN : Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité. JOSPIN : C'est le terrain du chômage, ma première priorité. JOSPIN : Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà. JOSPIN : Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence. JOSPIN : Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale. CHIRAC : C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte. JOSPIN : C'est un phénomène européen lié à des politiques globales. CHIRAC : J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène. CHIRAC : II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété. CHIRAC : Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt. CHIRAC : Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion. CHIRAC : Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée. CHIRAC : Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an. JOSPIN : D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément. JOSPIN : Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ? CHIRAC : A Paris, nous avons eu la spéculation. CHIRAC : Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat . JOSPIN : Et des marchands de biens. CHIRAC : Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux.",
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21
+ {
22
+ "abstractive": {
23
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'après le chômage et l'augmentation des salaires, le logement est sa priorité."
 
24
  },
25
+ "extractive": [
26
+ {
27
+ "speaker": "Lionel Jospin",
28
+ "text": "Essayons de poser le problème un peu plus largement avant de venir, par exemple, sur le logement social puisque vous savez que c'est vraiment une des priorités de mes propositions."
29
+ },
30
+ {
31
+ "speaker": "Lionel Jospin",
32
+ "text": "C'est le terrain du chômage, ma première priorité."
33
+ },
34
+ {
35
+ "speaker": "Lionel Jospin",
36
+ "text": "C'est le terrain du salaire et des revenus."
37
+ },
38
+ {
39
+ "speaker": "Lionel Jospin",
40
+ "text": "Et, troisième élément fondamental, c'est naturellement le toit, le logement."
41
+ }
42
+ ]
43
  },
44
+ {
45
+ "abstractive": {
46
+ "text": "Lionel Jospin souhaite construire plus de logements sociaux et mieux attribuer ceux qui existent déjà."
 
47
  },
48
+ "extractive": [
49
+ {
50
+ "speaker": "Lionel Jospin",
51
+ "text": "Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà."
52
+ }
53
+ ]
 
 
 
54
  },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Lionel Jospin explique vouloir augmenter le nombre de prêts locatifs aidés, ainsi qu'accorder les HLM aux personnes les plus modestes."
 
 
 
 
 
58
  },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Lionel Jospin",
62
+ "text": "Mes propositions, c'est faire passer le nombre des prêts locatifs aidés, c'est-à-dire de ceux qui permettent qu'on entre finalement, qu'on construise des HLM, de 85000 actuellement, chiffre qui a baissé avec le Gouvernement Balladur, à 120000."
63
+ },
64
+ {
65
+ "speaker": "Lionel Jospin",
66
+ "text": "Je propose ensuite que les HLM, les habitations HLM, soient accordées en priorité aux plus modestes."
67
+ }
68
+ ]
69
  },
70
+ {
71
+ "abstractive": {
72
+ "text": "Lionel Jospin propose aussi d'aider les propriétaires privés à louer aux ménages modestes en échange d'une garantie de loyer payé par l'état."
 
73
  },
74
+ "extractive": [
75
+ {
76
+ "speaker": "Lionel Jospin",
77
+ "text": "Je propose également d'aider les propriétaires privés qui acceptent de louer à des ménages modestes aux conditions des HLM en leur accordant des garanties que le loyer sera effectivement versé, c'est-à-dire que l'Etat se porterait en quelque sorte garant et, d'autre part, en leur accordant des avantages fiscaux, ce qui permettra de dégager un certain nombre d'appartements qui sont disponibles pour des petits propriétaires qui ne seront plus inquiets d'avoir à être payés."
78
+ },
79
+ {
80
+ "speaker": "Lionel Jospin",
81
+ "text": "Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale."
82
+ }
83
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
84
  },
85
+ {
86
+ "abstractive": {
87
+ "text": "Jacques Chirac est défavorable aux approches de Lionel Jospin qui souhaite simplement augmenter les crédits."
88
+ },
89
+ "extractive": [
90
+ {
91
+ "speaker": "Jacques Chirac",
92
+ "text": "Mais, je voudrais revenir au logement : je suis tout à fait défavorable à vos solutions sur le logement."
93
+ },
94
+ {
95
+ "speaker": "Jacques Chirac",
96
+ "text": "Que proposez-vous ?"
97
+ },
98
+ {
99
+ "speaker": "Jacques Chirac",
100
+ "text": "Simplement d'augmenter les crédits, les PLA, les PLATS, les PALULOS, les PAP, etc."
101
+ }
102
+ ]
103
  },
104
+ {
105
+ "abstractive": {
106
+ "text": "Jacques Chirac souhaite améliorer les possibilités d'accession à la propriété, pour cela, il souhaite augmenter les prêts pour acheter des biens immobiliers aux gens qui touchent plus d'1,5 fois le SMIC, et leur donner une aide directe d'apport personnel."
 
107
  },
108
+ "extractive": [
109
+ {
110
+ "speaker": "Jacques Chirac",
111
+ "text": "Cela ne changera rien sur l'accession à la propriété parce que l'on ne peut pas avoir les prêts complémentaires pour les honorer."
112
+ },
113
+ {
114
+ "speaker": "Jacques Chirac",
115
+ "text": "La politique aujourd'hui appliquée ne correspond plus aux besoins locatif des quantités de gens, 1 million, 2 millions, qui n'ont qu'une idée, c'est d'accéder à la propriété, mais qui ne peuvent pas, parce qu'il n'y a pas de prêts qui leur permettent de le faire."
116
+ },
117
+ {
118
+ "speaker": "Jacques Chirac",
119
+ "text": "II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété."
120
+ },
121
+ {
122
+ "speaker": "Jacques Chirac",
123
+ "text": "Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt."
124
+ }
125
+ ]
126
  },
127
+ {
128
+ "abstractive": {
129
+ "text": "Jacques Chirac explique que cela créera des nouvelles places dans les logements locatifs qui pourront de nouveaux être attribués."
130
+ },
131
+ "extractive": [
132
+ {
133
+ "speaker": "Jacques Chirac",
134
+ "text": "A partir de là, vous aurez une vraie accession à la propriété, vous aurez des logements locatifs qui vont se vider et qui pourront être normalement attribués à ceux pour qui ils ont été faits, c'est-à-dire tous ceux qui sont, aujourd'hui, les mal logés, et qui sont très nombreux et qui ne peuvent pas accéder à des prêts locatifs."
135
+ }
136
+ ]
137
  },
138
+ {
139
+ "abstractive": {
140
+ "text": "Jacques Chirac souhaite aussi aider à la réinsertion des sans domicile fixe avec des logements particuliers et des loyers symboliques."
 
141
  },
142
+ "extractive": [
143
+ {
144
+ "speaker": "Jacques Chirac",
145
+ "text": "Et puis, enfin, vous avez ceux qui sont sans logement et Sans Domicile Fixe cela, c'est encore quelque chose de relativement nouveau pour lesquels il faut faire des logements particuliers, un grand programme de logements d'insertion."
146
+ },
147
+ {
148
+ "speaker": "Jacques Chirac",
149
+ "text": "II faut l'appui des grandes associations caritatives pour les accompagner, ne serait-ce que pour leur faire comprendre qu'il faut payer un loyer même s'il est symbolique."
150
+ }
151
+ ]
152
  },
153
+ {
154
+ "abstractive": {
155
+ "text": "Jacques Chirac souhaite aussi relancer la construction privée."
 
156
  },
157
+ "extractive": [
158
+ {
159
+ "speaker": "Jacques Chirac",
160
+ "text": "Enfin, il faut relancer la construction privée."
161
+ }
162
+ ]
 
 
 
163
  },
164
+ {
165
+ "abstractive": {
166
+ "text": "Les deux candidats discutent ensuite de la situation de Paris."
 
167
  },
168
+ "extractive": [
169
+ {
170
+ "speaker": "Lionel Jospin",
171
+ "text": "D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément."
172
+ },
173
+ {
174
+ "speaker": "Lionel Jospin",
175
+ "text": "Accéder à la propriété mais où, M. Chirac ?"
176
+ }
177
+ ]
178
+ },
179
+ {
180
+ "abstractive": {
181
+ "text": "Selon Lionel Jospin, Paris est saturé de bureaux."
182
  },
183
+ "extractive": [
184
+ {
185
+ "speaker": "Lionel Jospin",
186
+ "text": "A Paris, effectivement, on a construit des bureaux par millions de m2."
187
+ },
188
+ {
189
+ "speaker": "Lionel Jospin",
190
+ "text": "Bureaux, d'ailleurs, qui sont, pour un certain nombre d'entre eux, vides et l'on a chassé des quartiers populaires un certain nombre de gens."
191
+ }
192
+ ]
193
+ },
194
+ {
195
+ "abstractive": {
196
+ "text": "Jacques Chirac explique que Paris est victime de spéculation, mais qu'il y a assez de place pour les logements, et que des milliards de francs ont été investis pour la construction de logements sociaux dans la capitale."
197
  },
198
+ "extractive": [
199
+ {
200
+ "speaker": "Jacques Chirac",
201
+ "text": "A Paris, nous avons eu la spéculation."
202
+ },
203
+ {
204
+ "speaker": "Jacques Chirac",
205
+ "text": "Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat ."
206
+ },
207
+ {
208
+ "speaker": "Jacques Chirac",
209
+ "text": "Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France."
210
+ },
211
+ {
212
+ "speaker": "Jacques Chirac",
213
+ "text": "Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux."
214
+ },
215
+ {
216
+ "speaker": "Jacques Chirac",
217
+ "text": "Paris consacre d'ailleurs 3 milliards de francs chaque année à la construction de logements sociaux"
218
+ }
219
+ ]
220
+ }
221
+ ],
222
+ "Community_2": [
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Lionel Jospin pense qu’il existe une fracture sociale énorme en France."
226
  },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "Lionel Jospin",
230
+ "text": "Comme je l'ai dit, au tout début de notre échange, de notre débat, je suis frappé de l'idée qu'il y a deux France, sans doute y en a t-il davantage, mais schématisons un peu mon propos, qui s'écartent."
231
+ }
232
+ ]
 
 
 
 
 
233
  },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Il pense qu’une partie de la population craint de s’appauvrir."
237
+ },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Lionel Jospin",
241
+ "text": "Ce qui me préoccupe, en particulier, c'est qu'une bonne partie des hommes et des femmes de ce pays qui vivent de leur travail, travail salarié ou travail non salarié, agriculteurs, artisans, commerçants, certaines personnes des professions libérales, mais dont les revenus sont moyens ou modestes, ont peur de voir leur ascension sociale bloquée, ont peur de voir l'avenir de leurs enfants moins bon que celui qu'ils ont connu, ce qui serait une rupture dans notre Histoire depuis la Libération, et, en même temps, ont la crainte d'être tirés vers le bas, tirés vers le bas, vers les situations de précarité."
242
+ }
243
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
244
  },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Lionel Jospin estime de son côté qu’il faut lutter contre le chômage et encourager l’accession au logement."
 
248
  },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Lionel Jospin",
252
+ "text": "C'est le terrain du chômage, ma première priorité."
253
+ }
254
+ ]
255
+ },
256
+ {
257
+ "abstractive": {
258
+ "text": "Sur ce dernier point, Lionel Jospin entend construire davantage de logements sociaux, les attribuer plus justement et développer les prêts à la propriété sociale."
259
  },
260
+ "extractive": [
261
+ {
262
+ "speaker": "Lionel Jospin",
263
+ "text": "Je pense qu'il faut construire plus de logements sociaux, d'une part, et, d'autre part, bien attribuer ceux qui existent déjà."
264
+ },
265
+ {
266
+ "speaker": "Lionel Jospin",
267
+ "text": "Je propose que les 70 % restants des organismes d'HLM et des villes soient attribués dans la transparence."
268
+ },
269
+ {
270
+ "speaker": "Lionel Jospin",
271
+ "text": "Et, enfin, d'accroître le nombre des prêts à la propriété sociale."
272
+ }
273
+ ]
274
  },
275
+ {
276
+ "abstractive": {
277
+ "text": "Jacques Chirac est d’accord sur le thème de la fracture sociale mais pense que c’est le socialisme qui en est responsable."
278
+ },
279
+ "extractive": [
280
+ {
281
+ "speaker": "Jacques Chirac",
282
+ "text": "C'est vrai qu'il y a deux France, et c'est vrai que, fracture ou faille, cela s'écarte."
283
+ }
284
+ ]
285
  },
286
+ {
287
+ "abstractive": {
288
+ "text": "Lionel Jospin conteste cela ; les causes sont structurelles, propres à toute l’Europe."
289
+ },
290
+ "extractive": [
291
+ {
292
+ "speaker": "Lionel Jospin",
293
+ "text": "C'est un phénomène européen lié à des politiques globales."
294
+ }
295
+ ]
296
  },
297
+ {
298
+ "abstractive": {
299
+ "text": "Pour CHIRAC, le socialisme accentue ces problèmes structurels."
300
+ },
301
+ "extractive": [
302
+ {
303
+ "speaker": "Jacques Chirac",
304
+ "text": "J'ai dit que le phénomène avait frappé beaucoup plus fortement la France que les autres pays européens, précisément parce que l'on a un système qui nous tire vers le bas, au lieu d'avoir un système qui nous donne un peu d'oxygène."
305
+ }
306
+ ]
307
  },
308
+ {
309
+ "abstractive": {
310
+ "text": "Il pense qu’il faut avant tout aider les classes moyennes et modestes à devenir propriétaire grâce à des aides de l’état et des prêts à taux 0."
 
311
  },
312
+ "extractive": [
313
+ {
314
+ "speaker": "Jacques Chirac",
315
+ "text": "II faut d'abord donner la possibilité aux gens qui sont entre 1,5 et 3 SMIC d'accéder, comme ils le souhaitent, à la propriété."
316
+ },
317
+ {
318
+ "speaker": "Jacques Chirac",
319
+ "text": "Et pour cela, il faut un nouveau type d'aides : il faut une aide directe d'apport personnel, je dirai de l'ordre de 120000 frs pour une famille avec 2 enfants, un prêt à taux 0 et, deuxièmement, il faut un prêt complémentaire adapté, c'est-à-dire qui tienne compte de l'accident social (chômage ou divorce), en rééchelonnant, le cas échéant, la dette de celui qui est titulaire du prêt."
320
+ }
321
+ ]
322
  },
323
+ {
324
+ "abstractive": {
325
+ "text": "Jacques Chirac veut aussi développer la construction de logements, ce qui serait aussi une source d’emplois et de recettes."
 
326
  },
327
+ "extractive": [
328
+ {
329
+ "speaker": "Jacques Chirac",
330
+ "text": "Enfin, il faut relancer la construction privée. Pour des raisons purement idéologiques, vous avez considérablement diminué la déduction forfaitaire sur le revenu, ce qui a limité la construction privée."
331
+ },
332
+ {
333
+ "speaker": "Jacques Chirac",
334
+ "text": "Et le coût, M. Jospin, est faible : 100000 logements, cela représente 10 milliards de rentrée de TVA ; 100000 logements, cela représente 200000 emplois, c'est-à-dire une économie de 24 milliards, si l'on estime qu'un chômeur coûte environ 120000 francs par an."
335
+ }
336
+ ]
337
  },
338
+ {
339
+ "abstractive": {
340
+ "text": "Lionel Jospin le rejoint sur ce point car cela fait partie d’un de ses grands programmes de relance."
341
+ },
342
+ "extractive": [
343
+ {
344
+ "speaker": "Lionel Jospin",
345
+ "text": "D'abord, merci à Jacques Chirac de venir plaider pour moi, puisqu'en insistant sur l'importance du logement dans les créations d'emplois et dans les recettes fiscales, il a plaidé pour l'un de mes quatre programmes de création d'emplois, qui concerne le logement, très précisément."
346
+ }
347
+ ]
348
  },
349
+ {
350
+ "abstractive": {
351
+ "text": "Il ajoute que les mesures de Jacques Chirac seront inefficaces à Paris, ville trop chère."
352
+ },
353
+ "extractive": [
354
+ {
355
+ "speaker": "Lionel Jospin",
356
+ "text": "Parce que qui peut accéder à la propriété à Paris ?"
357
+ }
358
+ ]
359
  },
360
+ {
361
+ "abstractive": {
362
+ "text": "Jacques Chirac réplique en expliquant que les causes de la hausse des prix de la capitale viennent de la spéculation causée par les banques nationalisées."
 
363
  },
364
+ "extractive": [
365
+ {
366
+ "speaker": "Jacques Chirac",
367
+ "text": "A Paris, nous avons eu la spéculation."
368
+ },
369
+ {
370
+ "speaker": "Jacques Chirac",
371
+ "text": "Des grandes Compagnies d'assurances et des grandes banques nationalisées appartenant à l'Etat ."
372
+ }
373
+ ]
374
  },
375
+ {
376
+ "abstractive": {
377
+ "text": "Pour Lionel Jospin le problème vient de l’activité des marchands de biens."
378
+ },
379
+ "extractive": [
380
+ {
381
+ "speaker": "Lionel Jospin",
382
+ "text": "Et des marchands de biens."
383
+ }
384
+ ]
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  },
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+ {
387
+ "abstractive": {
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+ "text": "Jacques Chirac critique ensuite la gauche qui appelait à la construction de bureaux en Île-de-France."
389
+ },
390
+ "extractive": [
391
+ {
392
+ "speaker": "Jacques Chirac",
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+ "text": "Permettez-moi de vous dire, M. Jospin, que M. Rocard, qui était Premier Ministre, avait indiqué les règles, et la règle était : 1 m2 de logement pour 2 m2 de bureaux dans les villes de France, et notamment en Ile-de-France. Je voudrais vous dire que nous avons fait 8 m2 de logements pour 2 m2 de bureaux"
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  "Transcript": "M. DURAND : Sur les problèmes d'immigration, l'une des questions essentielles que se posent les Français et la société française, évidemment; c'est de savoir comment endiguer l'immigration clandestine ? Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? Que peut-on faire dans ce domaine ? M. JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. Cela, c'est une réflexion de bon sens. Sauf, naturellement, pour ceux dont on constate. M. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. M. JOSPIN : Cela a été fait en 81. Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. Donc, nous sommes en 1995, on ne peut pas toujours, Jacques Chirac, être tourné vers le passé, surtout vraiment vers l'aube, en plus, de cette situation. Ces gens-là seraient restés. M. DUHAMEL : M. Jospin, en substance, concrètement, que peut-on imaginer de faire pour réduire le flux existant, actuel, d'immigration clandestine ? M. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. Pour ceux qui ont signé ces accords, c'est le cas, je le crois ! Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. Je crois que c'est cela que l'on peut faire pour l'immigration clandestine. M. DUHAMEL : Clandestine, c'est bien de cela dont on parlait. M. Chirac, sur ce thème ? M. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. Donc, une chose est d'avoir la possibilité et le droit. Et une autre chose est de le faire, d'avoir la volonté de le faire. Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. M. JOSPIN : Je vais vous dire : je remets en cause le Code de la nationalité. M. CHIRAC : C'est une autre chose ! M. JOSPIN : Oui. Mais je vous réponds. M. CHIRAC : Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? M. JOSPIN : II y a des choses que je mets en cause : il y a des hommes et des femmes qui font une grève de la faim, pourquoi, actuellement ? Vous le savez peut-être ! Parce qu'il y a une disposition actuelle qui relève de ces lois, Pasqua-Méhaignerie, pour faire vite,qui précise que des parents étrangers d'enfants français ne peuvent pas être expulsés et ne peuvent pas avoir de titre régulier de séjour, en tout cas un certain nombre d'entre eux. C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. Voilà, par exemple, une disposition absurde que je voudrais changer. Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. Moi, je ne suis nullement hostile à ce que l'on fasse des contrôles d'identité. Cela m'apparaît nécessaire. II y a des problèmes de sécurité qui peuvent justifier qu'à tel ou tel moment on demande à une personne, quelle qu'elle soit d'ailleurs, jeune ou pas jeune, brune ou pas brune, ses papiers d'identité. Mais, jusqu'à ces lois dont vous parlez, on pouvait le faire, lorsqu'il y avait un motif de le faire, soit l'attitude de la personne, soit un problème qui se posait dans le quartier, acte de gangstérisme, risque terroriste, justifiait qu'on y veille particulièrement. Maintenant on le fait de façon systématique. On le fait à l'encontre des jeunes. On le fait sur certaines personnes. Ce n'est pas efficace du point de vue de l'immigration. Et, donc, cela me choque. Donc, contrôles d'identité, mais adaptés. Je n'ai rien contre l'efficacité. J'ai quelque chose contre les discriminations ou la chasse au faciès. Et le Code de la nationalité, par ailleurs, parce que je pense que cela date de 1515, Marignan, les Rois, la République, c'est la tradition du sol. Vous avez fait tout un premier tour sur le thème du Pacte républicain, eh bien le droit du sol, c'est le Pacte républicain. Je ne sais pas si M. Séguin vous l'a dit. Et le droit du sang, ce n'est pas la République. M. CHIRAC : D'abord, la réforme n'est pas le droit du sang. Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. Et c'est tout de même la moindre des choses dans un pays qui est fondé sur la valeur républicaine de l'intégration. M. JOSPIN : On pourrait le demander à chacun. M. CHIRAC : Chacun doit demander. M. JOSPIN : Non. A chacun. M. CHIRAC : Donc, je ne partage pas votre sentiment. M. JOSPIN : Toute la République a vécu avec cela depuis des siècles, quand même ! Donc, qu'est-ce qui a justifié le changement ? M. CHIRAC : Non. La République n'a pas vécu avec cela depuis des siècles. On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. M. JOSPIN : Vous êtes d'accord que cela n'a pas de rapport avec le problème de l'immigration clandestine. M. CHIRAC : Aucun. M. JOSPIN : C'est une autre symbolique : on choisit l'intégration ou pas. L'immigration clandestine, c'est un autre problème. M. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. Et puis j'ajoute qu'il ne faut pas obliger quelqu'un à avoir une nationalité qu'il ne demande pas. C'est tout à fait contraire aux droits de l'homme. Alors, sur l'immigration, il faut simplement appliquer, avec la volonté de le faire, l'arsenal législatif dont nous disposons. Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, théoriquement nous avons épuisé le temps de parole sur ce 3e thème. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine. Jacques Chirac critique la décision d'avoir régulariser les sans papier en 1981. Lionel Jospin explique que ces personnes n'auraient pas quitter le territoire français. Lionel Jospin explique qu'il faut faire des vérifications forte aux frontières de la france et des autres pays de Schengen. Lionel Jospin souhaite reconduire les personnes en situation irrégulières aux frontières. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, mais explique que seulement 16% des reconduites aux frontières sont réalisées. Jacques Chirac demande à Lionel Jospin si il remet en cause les lois de 93 et 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. Lionel Jospin explique que ces lois sont questionoable car elles créent des situations où des personnes sont inexpulsables et ne peuvent pas avoir de titre de séjour. Lionel Jospin souhaite aussi modifier les méthodes de contrôles d'identités qui sont trop arbitraire. Jacques Chirac explique qu'il souhaite mettre en place l'obligation de la demande de nationalité pour les gens bénéficiant du droit du sol, afin de faire acte d'assimilation ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leurs plans pour limiter l'immigration clandestine, ou comment la comptabiliser. Lionel Jospin explique qu'il souhaite faire des vérifications au frontières française et des états de l'espace Schengen, ainsi que d'agir sur les reconduites à la frontières pour les personnes en situations irrégulière. Jacques Chirac explique qu'il est d'accord, mais que seulement seize pourcent des reconduites à la frontières ont été faites. Il demande ensuite à Lionel Jospin si il souhaite remettre en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers, ce que Lionel Jospin ne souhaite pas. Lionel Jospin continue en expliquant qu'il souhaite modifier ces lois, ainsi que codifier les contrôles d'identités. Jacques Chirac répond qu'il souhaite que les jeunes demande à se faire naturaliser plutôt qu'à l'être de fait. Pour l'immigration clandestine, Jacques Chirac explique qu'il souhaite faire des accords avec les pays pour qu'ils acceptent et aide à récupérer leurs immigrés clandestins",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, CHIRAC et JOSPIN discutent de la question de l’immigration. CHIRAC commence par critiquer la politique socialiste de régularisation des clandestins. JOSPIN minime ce point. Il veut pour l’avenir contrôler davantage les frontières au niveau de l’espace Schengen et reconduire systématiquement les clandestins à la frontière. CHIRAC est d’accord mais doute que son adversaire soit animé d’une réelle volonté sur la question car les reconduites sous le mandat socialiste n’ont jamais été importantes. JOSPIN critique une loi issue de la droite empêchant la régularisation d’étrangers inexpulsables. Il explique ensuite vouloir encadrer les contrôles d’identités. CHIRAC pense quant à lui que la nationalité française ne devrait pas être données automatiquement à tous étrangers en France mais qu’elle devrait se demander. CHIRAC termine en expliquant qu’il faut mettre en place des accords avec les pays dont sont issus les clandestins pour pouvoir les renvoyer ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? JC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. LJ : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. LJ : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. LJ : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. JC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. JC : Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. LJ : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. LJ : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. JC : Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. JC : On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. JC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. ",
8
  "Extractive_2": "JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. JOSPIN : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. JOSPIN : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. CHIRAC :Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? JOSPIN : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. JOSPIN : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. CHIRAC :Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. CHIRAC : Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine."
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ?"
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- "text": "On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81."
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- "text": "Lionel Jospin souhaite reconduire les personnes en situation irrégulières aux frontières."
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- "text": "Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice."
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- "text": "Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers."
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- "text": "C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière."
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- }
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- "text": "On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81."
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  "Transcript": "M. DURAND : Sur les problèmes d'immigration, l'une des questions essentielles que se posent les Français et la société française, évidemment; c'est de savoir comment endiguer l'immigration clandestine ? Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? Que peut-on faire dans ce domaine ? M. JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. Cela, c'est une réflexion de bon sens. Sauf, naturellement, pour ceux dont on constate. M. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. M. JOSPIN : Cela a été fait en 81. Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. Donc, nous sommes en 1995, on ne peut pas toujours, Jacques Chirac, être tourné vers le passé, surtout vraiment vers l'aube, en plus, de cette situation. Ces gens-là seraient restés. M. DUHAMEL : M. Jospin, en substance, concrètement, que peut-on imaginer de faire pour réduire le flux existant, actuel, d'immigration clandestine ? M. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. Pour ceux qui ont signé ces accords, c'est le cas, je le crois ! Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. Je crois que c'est cela que l'on peut faire pour l'immigration clandestine. M. DUHAMEL : Clandestine, c'est bien de cela dont on parlait. M. Chirac, sur ce thème ? M. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. Donc, une chose est d'avoir la possibilité et le droit. Et une autre chose est de le faire, d'avoir la volonté de le faire. Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. M. JOSPIN : Je vais vous dire : je remets en cause le Code de la nationalité. M. CHIRAC : C'est une autre chose ! M. JOSPIN : Oui. Mais je vous réponds. M. CHIRAC : Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? M. JOSPIN : II y a des choses que je mets en cause : il y a des hommes et des femmes qui font une grève de la faim, pourquoi, actuellement ? Vous le savez peut-être ! Parce qu'il y a une disposition actuelle qui relève de ces lois, Pasqua-Méhaignerie, pour faire vite,qui précise que des parents étrangers d'enfants français ne peuvent pas être expulsés et ne peuvent pas avoir de titre régulier de séjour, en tout cas un certain nombre d'entre eux. C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. Voilà, par exemple, une disposition absurde que je voudrais changer. Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. Moi, je ne suis nullement hostile à ce que l'on fasse des contrôles d'identité. Cela m'apparaît nécessaire. II y a des problèmes de sécurité qui peuvent justifier qu'à tel ou tel moment on demande à une personne, quelle qu'elle soit d'ailleurs, jeune ou pas jeune, brune ou pas brune, ses papiers d'identité. Mais, jusqu'à ces lois dont vous parlez, on pouvait le faire, lorsqu'il y avait un motif de le faire, soit l'attitude de la personne, soit un problème qui se posait dans le quartier, acte de gangstérisme, risque terroriste, justifiait qu'on y veille particulièrement. Maintenant on le fait de façon systématique. On le fait à l'encontre des jeunes. On le fait sur certaines personnes. Ce n'est pas efficace du point de vue de l'immigration. Et, donc, cela me choque. Donc, contrôles d'identité, mais adaptés. Je n'ai rien contre l'efficacité. J'ai quelque chose contre les discriminations ou la chasse au faciès. Et le Code de la nationalité, par ailleurs, parce que je pense que cela date de 1515, Marignan, les Rois, la République, c'est la tradition du sol. Vous avez fait tout un premier tour sur le thème du Pacte républicain, eh bien le droit du sol, c'est le Pacte républicain. Je ne sais pas si M. Séguin vous l'a dit. Et le droit du sang, ce n'est pas la République. M. CHIRAC : D'abord, la réforme n'est pas le droit du sang. Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. Et c'est tout de même la moindre des choses dans un pays qui est fondé sur la valeur républicaine de l'intégration. M. JOSPIN : On pourrait le demander à chacun. M. CHIRAC : Chacun doit demander. M. JOSPIN : Non. A chacun. M. CHIRAC : Donc, je ne partage pas votre sentiment. M. JOSPIN : Toute la République a vécu avec cela depuis des siècles, quand même ! Donc, qu'est-ce qui a justifié le changement ? M. CHIRAC : Non. La République n'a pas vécu avec cela depuis des siècles. On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. M. JOSPIN : Vous êtes d'accord que cela n'a pas de rapport avec le problème de l'immigration clandestine. M. CHIRAC : Aucun. M. JOSPIN : C'est une autre symbolique : on choisit l'intégration ou pas. L'immigration clandestine, c'est un autre problème. M. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. Et puis j'ajoute qu'il ne faut pas obliger quelqu'un à avoir une nationalité qu'il ne demande pas. C'est tout à fait contraire aux droits de l'homme. Alors, sur l'immigration, il faut simplement appliquer, avec la volonté de le faire, l'arsenal législatif dont nous disposons. Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. M. DUHAMEL : M. Chirac et M. Jospin, théoriquement nous avons épuisé le temps de parole sur ce 3e thème. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine. Jacques Chirac critique la décision d'avoir régularisé les sans papier en 1981. Lionel Jospin explique que ces personnes n'auraient pas quitté le territoire français. Lionel Jospin explique qu'il faut faire des vérifications forte aux frontières de la France et des autres pays de Schengen. Lionel Jospin souhaite reconduire les personnes en situation irrégulières aux frontières. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel Jospin, mais explique que seulement 16% des reconduites aux frontières sont réalisées. Jacques Chirac demande à Lionel Jospin s'il remet en cause les lois de 93 et 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. Lionel Jospin explique que ces lois sont questionnables car elles créent des situations où des personnes sont inexpulsables et ne peuvent pas avoir de titre de séjour. Lionel Jospin souhaite aussi modifier les méthodes de contrôles d'identité qui sont trop arbitraires. Jacques Chirac explique qu'il souhaite mettre en place l'obligation de la demande de nationalité pour les gens bénéficiant du droit du sol, afin de faire acte d'assimilation.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leurs plans pour limiter l'immigration clandestine, ou comment la comptabiliser. Lionel Jospin explique qu'il souhaite faire des vérifications aux frontières françaises et des états de l'espace Schengen, ainsi que d'agir sur les reconduites à la frontière pour les personnes en situations irrégulière. Jacques Chirac explique qu'il est d'accord, mais que seulement seize pourcent des reconduites à la frontière ont été faites. Il demande ensuite à Lionel Jospin s'il souhaite remettre en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers, ce que Lionel Jospin ne souhaite pas. Lionel Jospin continue en expliquant qu'il souhaite modifier ces lois, ainsi que codifier les contrôles d'identité. Jacques Chirac répond qu'il souhaite que les jeunes demandes à se faire naturaliser plutôt qu'à l'être de fait. Pour l'immigration clandestine, Jacques Chirac explique qu'il souhaite faire des accords avec les pays pour qu'ils acceptent et aident à récupérer leurs immigrés clandestins.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de la question de l’immigration. Jacques Chirac commence par critiquer la politique socialiste de régularisation des clandestins. Lionel Jospin minime ce point. Il veut pour l’avenir contrôler davantage les frontières au niveau de l’espace Schengen et reconduire systématiquement les clandestins à la frontière. Jacques Chirac est d’accord mais doute que son adversaire soit animé d’une réelle volonté sur la question car les reconduites sous le mandat socialiste n’ont jamais été importantes. Lionel Jospin critique une loi issue de la droite empêchant la régularisation d’étrangers inexpulsables. Il explique ensuite vouloir encadrer les contrôles d’identités. Jacques Chirac pense quant à lui que la nationalité française ne devrait pas être donnée automatiquement à tous étrangers nés en France mais qu’elle devrait se demander. Jacques Chirac termine en expliquant qu’il faut mettre en place des accords avec les pays dont sont issus les clandestins pour pouvoir les renvoyer.\n",
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  "Extractive_1": "P1 : Quels sont les moyens concrets qui peuvent être mis en place pour que cette immigration clandestine stoppe ou même qu'elle soit comptabilisée ? JC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. LJ : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. LJ : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. LJ : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. JC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. JC : Deuxièmement, j'en conclus que vous ne remettez pas en cause les lois de 93 et de 94 sur les entrées et le séjour des étrangers. LJ : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. LJ : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. JC : Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. JC : On n'était Français qu'à partir de l'âge de 18 ans et, par conséquent, le changement du Code de la nationalité qui a été fait par la loi de 93 est un changement qui, d'ailleurs, est fondé sur la réflexion où toutes les familles politiques, philosophiques, religieuses étaient réunies dans la commission Marceau Long, et exige, la seule modification de fond est la demande, qu'un enfant qui est de parents étrangers, né sur le sol français, qui y réside depuis 5 ans, demande à être Français et ne s'aperçoive pas un jour qu'il l'est par hasard. JC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. ",
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  "Extractive_2": "JOSPIN : Le propre d'une immigration clandestine, c'est qu'il est difficile de la comptabiliser. CHIRAC : On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81. JOSPIN : Cela a concerné 150000 personnes qui, de toute façon, seraient restées sur le territoire national pour celles-là et, ensuite, cela n'a pas été fait une deuxième fois. JOSPIN : On n'a pas d'autres solutions que de faire les vérifications aux frontières, d'une part, que ce soit à nos frontières ou que ce soit aux nouvelles frontières des 7 Etats de Schengen, en s'assurant naturellement qu'ils font leur travail comme nous faisons le nôtre. JOSPIN : Et puis, par ailleurs, par des reconduites à la frontière pour ceux qui sont constatés en situation irrégulière. CHIRAC : Je suis de l'avis de M. Jospin, mais je constate qu'en 1992, puisque c'est la date que vous souhaitez retenir, le taux d'exécution des reconduites aux frontières était de 16 % par rapport aux décisions de justice. CHIRAC :Vous ne mettez pas en cause les lois sur les entrées et le séjour des étrangers ? JOSPIN : C'est-à-dire que la loi officialise, ce sont des cas peu nombreux, j'en conviens, mais la symbolique est claire,le cas d'hommes et de femmes qui sont à la fois inexpulsables, non susceptibles d'avoir un titre de séjour régulier et sont en situation irrégulière. JOSPIN : Je voudrais également changer, par exemple, les conditions pratiques et juridiques dans lesquelles on fait des contrôles d'identité. CHIRAC :Et la réforme du Code de la Nationalité, c'est tout simplement la nécessité pour un jeune, entre 16 et 21 ans, qui veut devenir Français de le demander. CHIRAC : L'intégration est le fait, d'abord, de manifester la volonté de s'intégrer, c'est tout, quand on est un étranger ou qu'on a vocation à l'être. CHIRAC : Pour permettre de renvoyer les clandestins, que l'on découvre, chez eux, cela pose des problèmes pratiques, matériels, il faut que tous les pays avec lesquels nous avons des accords de coopération, et qu'en clair nous aidons, par ailleurs, à leur développement, acceptent de signer avec nous des critères de réinsertion de leurs propres immigrés et que nous ne nous trouvions pas trop souvent dans la situation où ils refusent de les reprendre. ",
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  "Community_1": [
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+ {
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+ "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de l'immigration clandestine."
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+ "text": "Jacques Chirac critique la décision d'avoir régularisé les sans papier en 1981."
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+ "text": "On aurait pu ne pas la régulariser, notamment en 81."
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+ "text": "Lionel Jospin explique que ces personnes n'auraient pas quitté le territoire français."
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+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut faire des vérifications forte aux frontières de la France et des autres pays de Schengen."
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  "id": 2,
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  "Transcript": "M. DUHAMEL : C'est ce que j'allais vous dire. Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. Et, ensuite, on passera aux problèmes européens et internationaux qui termineront ce débat. D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? Nous poserons la même question à M. Chirac, après. M. JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. Donc, il y a là des choses à faire absolument. Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. Cette dimension affective, personnelle et d'engagement de l'ensemble des services et des personnes humaines est absolument décisive. Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. M. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. M. JOSPIN : Les vaccinations. M. CHIRAC : Je n'ai donc rien de plus à dire sur ce sujet. M. DURAND : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. M. DUHAMEL : Et là encore en substance. M. CHIRAC : M. Duhamel s'inquiète. Quand on me fait parler de l'agriculture, il est immédiatement terrorisé. M. DUHAMEL : Je sais qu'il vous arrive quelquefois d'être prolixe sur cette question, d'ailleurs importante. M. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. Nous sommes un pays qui a une vocation formidable dans ce domaine, un savoir-faire, des terres. II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. Nous sommes la seconde. Nous devons le rester. Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Voilà les principaux thèmes. Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. M. DUHAMEL : Même durée. M. JOSPIN : Je crois que je sais aussi de quoi je parle parce que je suis un élu d'une région et d'une circonscription rurale. D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. Je crois que c'est nécessaire, soit à cause de la région, du type de production, soit à cause de la taille des exploitations ou du niveau de revenu. On ne peut pas aider tout le monde de la même manière. M. DUHAMEL : Et l'autre ? M. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. Pérennité de la réforme agricole commune, parce que, finalement, elle a été efficace pour le revenu agricole, à condition qu'elle se poursuive bien sûr. parce que si cela devait être remis en cause !. Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. S'il y a élargissement à l'Est, et j'y suis favorable, pas aux dépens de la politique agricole commune. Voilà, succinctement. Ensuite, c'est diversité, qualité. C'est toute une série de choses que je souhaiterais autant que M. Chirac voir développées, même si je n'ai pas été ministre de l'agriculture dans le temps. ",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers laa limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueil des malades. Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite. Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la france, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice. Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers bruxelles. Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installation. Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française. Pour le sida, les deux candidats s'accordent rapidement sur une politique de santé publique tournée vers la limitation des risques et vers une politique de prévention. Jacques Chirac débute sur le sujet de l'agriculture, qu'il considère comme une des carte maîtresse de la france. Il explique qu'il souhaite que la france reste deuxième nation exportatrice. Pour cela, il souhaite diminuer les charges excessive sur l'exploitation, aider les jeunes à accéder à l'emploi, et soutenir les différentes formes d'agricultures. Lionel Jospin s'accorde sur l'aide à l'installation des jeunes. Il continue en expliquant qu'il souhaite plafonner les aides pour les agriculteurs qui en ont le plus besoin, et qu'il souhaite répartir les droits à produire pour favoriser l'installation des jeunes.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, JOSPIN et CHIRAC discutent de la question du sida et de celle de l’agriculture. Sur le sida, JOSPIN entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs. CHIRAC est d’accord. Sur l’agriculture, CHIRAC souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture. JOSPIN désire encourager les jeunes agriculteurs. Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les les agriculteurs les plus modestes. Enfin, JOSPIN entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains ",
7
  "Extractive_1": "P1 : Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. P1 : D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? LJ : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. LJ : Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. LJ : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. LJ : Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. JC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. JC : Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. P2 : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. JC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. JC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. JC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. JC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JC : Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. LJ : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. LJ : Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. LJ : M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. LJ : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes.",
8
  "Extractive_2": "JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. JOSPIN : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. CHIRAC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. CHIRAC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. CHIRAC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JOSPIN : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. JOSPIN : Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. JOSPIN : Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture Française."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot."
18
- },
19
- {
20
- "speaker": "P1",
21
- "text": "D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ?"
22
- },
23
- {
24
- "speaker": "P2",
25
- "text": "Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac."
26
- }
27
- ]
28
- },
29
- {
30
- "abstractive": {
31
- "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers laa limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs."
32
- },
33
- "extractive": [
34
- {
35
- "speaker": "LJ",
36
- "text": "Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif."
37
- }
38
- ]
39
- },
40
- {
41
- "abstractive": {
42
- "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueil des malades."
43
- },
44
- "extractive": [
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- {
46
- "speaker": "LJ",
47
- "text": "Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons."
48
- },
49
- {
50
- "speaker": "LJ",
51
- "text": "Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés."
52
- }
53
- ]
54
- },
55
- {
56
- "abstractive": {
57
- "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche."
58
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "LJ",
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- "text": "Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche."
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- }
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- ]
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- },
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- {
67
- "abstractive": {
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- "text": "Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite."
69
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JC",
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- "text": "Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref."
74
- },
75
- {
76
- "speaker": "JC",
77
- "text": "Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la france, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice."
84
- },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "JC",
88
- "text": "Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain."
89
- },
90
- {
91
- "speaker": "JC",
92
- "text": "II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice."
93
- }
94
- ]
95
- },
96
- {
97
- "abstractive": {
98
- "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
99
- },
100
- "extractive": [
101
- {
102
- "speaker": "JC",
103
- "text": "Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation."
104
- },
105
- {
106
- "speaker": "JC",
107
- "text": "Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers bruxelles."
114
- },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "JC",
118
- "text": "Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle."
119
- }
120
- ]
121
- },
122
- {
123
- "abstractive": {
124
- "text": "Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installation."
125
- },
126
- "extractive": [
127
- {
128
- "speaker": "LJ",
129
- "text": "D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes."
130
- },
131
- {
132
- "speaker": "LJ",
133
- "text": "Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas."
134
- }
135
- ]
136
- },
137
- {
138
- "abstractive": {
139
- "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire"
140
- },
141
- "extractive": [
142
- {
143
- "speaker": "LJ",
144
- "text": "M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin."
145
- },
146
- {
147
- "speaker": "LJ",
148
- "text": "Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes"
149
- }
150
- ]
151
- }
152
- ],
153
- "Community_2" : [
154
- {
155
- "abstractive": {
156
- "text": "Sur le sida, JOSPIN entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs."
157
- },
158
- "extractive": [
159
- {
160
- "speaker": "JOSPIN",
161
- "text": "Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif."
162
- },
163
- {
164
- "speaker": "JOSPIN",
165
- "text": "Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés."
166
- }
167
- ]
168
- },
169
- {
170
- "abstractive": {
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- "text": "CHIRAC est d’accord."
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- },
173
- "extractive": [
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- "speaker": "CHIRAC",
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- "text": "Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref."
177
- }
178
- ]
179
- },
180
- {
181
- "abstractive": {
182
- "text": "Sur l’agriculture, CHIRAC souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture."
183
- },
184
- "extractive": [
185
- {
186
- "speaker": "CHIRAC",
187
- "text": "Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain."
188
- },
189
- {
190
- "speaker": "CHIRAC",
191
- "text": "II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice."
192
- },
193
- {
194
- "speaker": "CHIRAC",
195
- "text": "Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation."
196
- },
197
- {
198
- "speaker": "CHIRAC",
199
- "text": "Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
200
- }
201
- ]
202
- },
203
- {
204
- "abstractive": {
205
- "text": "JOSPIN désire encourager les jeunes agriculteurs."
206
- },
207
- "extractive": [
208
- {
209
- "speaker": "JOSPIN",
210
- "text": "D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes."
211
- }
212
- ]
213
- },
214
- {
215
- "abstractive": {
216
- "text": "Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les les agriculteurs les plus modestes."
217
- },
218
- "extractive": [
219
- {
220
- "speaker": "JOSPIN",
221
- "text": "Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est chère, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin."
222
- },
223
- {
224
- "speaker": "JOSPIN",
225
- "text": "Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes."
226
- }
227
- ]
228
- },
229
- {
230
- "abstractive": {
231
- "text": "Enfin, JOSPIN entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains"
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- },
233
- "extractive": [
234
- {
235
- "speaker": "JOSPIN",
236
- "text": "Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs"
237
- }
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- ]
239
- }
240
- ]
241
- }
 
1
  {
2
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3
  "Transcript": "M. DUHAMEL : C'est ce que j'allais vous dire. Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. Et, ensuite, on passera aux problèmes européens et internationaux qui termineront ce débat. D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? Nous poserons la même question à M. Chirac, après. M. JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. Donc, il y a là des choses à faire absolument. Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. Cette dimension affective, personnelle et d'engagement de l'ensemble des services et des personnes humaines est absolument décisive. Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. M. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. M. JOSPIN : Les vaccinations. M. CHIRAC : Je n'ai donc rien de plus à dire sur ce sujet. M. DURAND : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. M. DUHAMEL : Et là encore en substance. M. CHIRAC : M. Duhamel s'inquiète. Quand on me fait parler de l'agriculture, il est immédiatement terrorisé. M. DUHAMEL : Je sais qu'il vous arrive quelquefois d'être prolixe sur cette question, d'ailleurs importante. M. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. Nous sommes un pays qui a une vocation formidable dans ce domaine, un savoir-faire, des terres. II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. Nous sommes la seconde. Nous devons le rester. Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Voilà les principaux thèmes. Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. M. DUHAMEL : Même durée. M. JOSPIN : Je crois que je sais aussi de quoi je parle parce que je suis un élu d'une région et d'une circonscription rurale. D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. Je crois que c'est nécessaire, soit à cause de la région, du type de production, soit à cause de la taille des exploitations ou du niveau de revenu. On ne peut pas aider tout le monde de la même manière. M. DUHAMEL : Et l'autre ? M. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. Pérennité de la réforme agricole commune, parce que, finalement, elle a été efficace pour le revenu agricole, à condition qu'elle se poursuive bien sûr. parce que si cela devait être remis en cause !. Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. S'il y a élargissement à l'Est, et j'y suis favorable, pas aux dépens de la politique agricole commune. Voilà, succinctement. Ensuite, c'est diversité, qualité. C'est toute une série de choses que je souhaiterais autant que M. Chirac voir développées, même si je n'ai pas été ministre de l'agriculture dans le temps. ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture française. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers la limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs. Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueils des malades. Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche. Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite. Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la France, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice. Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée. Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers Bruxelles. Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installations. Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture française. Pour le sida, les deux candidats s'accordent rapidement sur une politique de santé publique tournée vers la limitation des risques et vers une politique de prévention. Jacques Chirac débute sur le sujet de l'agriculture, qu'il considère comme une des cartes maîtresses de la France. Il explique qu'il souhaite que la France reste deuxième nation exportatrice. Pour cela, il souhaite diminuer les charges excessives sur l'exploitation, aider les jeunes à accéder à l'emploi, et à soutenir les différentes formes d'agricultures. Lionel Jospin s'accorde sur l'aide à l'installation des jeunes. Il continue en expliquant qu'il souhaite plafonner les aides pour les agriculteurs qui en ont le plus besoin, et qu'il souhaite répartir les droits à produire pour favoriser l'installation des jeunes.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Lionel Jospin et Jacques Chirac discutent de la question du sida et de celle de l’agriculture. Sur le sida, Lionel Jospin entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs. Jacques Chirac est d’accord. Sur l’agriculture, Jacques Chirac souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture. Lionel Jospin désire encourager les jeunes agriculteurs. Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les agriculteurs les plus modestes. Enfin, Lionel Jospin entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot. P1 : D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ? LJ : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. LJ : Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons. LJ : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. LJ : Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche. JC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. JC : Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon. P2 : Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac. JC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. JC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. JC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. JC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JC : Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle. LJ : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. LJ : Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas. LJ : M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. LJ : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes.",
8
  "Extractive_2": "JOSPIN : Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif. JOSPIN : Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés. CHIRAC : Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref. CHIRAC : Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain. CHIRAC : II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice. CHIRAC : Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation. CHIRAC : Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée. JOSPIN : D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes. JOSPIN : Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin. JOSPIN : Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes. JOSPIN : Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Jacques Chirac et Lionel Jospin discutent de leur vision sur le Sida et sur l'agriculture française."
13
+ },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
17
+ "text": "Mais, là, simplement, on va vous demander, dans l'intérêt de tout le monde, dans le vôtre aussi, de bien jouer le jeu, on va vous poser une question inévitablement réductrice sur le Sida et une autre à propos des agriculteurs dont il serait inconvenant qu'on ne dise pas un mot."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "D'abord, M. Jospin, en substance évidemment, à propos du Sida qui est l'un des grands fléaux actuels, y-a-t-il deux ou trois mesures dont vous imaginez, si vous étiez élu Président, que vous pourriez encourager leur mise en œuvre ?"
22
+ },
23
+ {
24
+ "speaker": "P2",
25
+ "text": "Alors, Messieurs, sur le problème des agriculteurs qui nous écoutent ce soir et qui se sentent très souvent aussi des exclus de la société française, faut-il baisser les charges des exploitants et faut-il que l'Etat français prenne plus à sa charge la défense des agriculteurs français, notamment dans le contexte européen actuel. M. Chirac."
26
+ }
27
+ ]
28
+ },
29
+ {
30
+ "abstractive": {
31
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de santé tournée vers la limitation des risques pour le sida, à l'aide des pouvoirs publics et associatifs."
32
+ },
33
+ "extractive": [
34
+ {
35
+ "speaker": "Lionel Jospin",
36
+ "text": "Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif."
37
+ }
38
+ ]
39
+ },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut une politique de prévention dans la jeunesse et les populations à risque, ainsi qu'une attitude humaine avec une aide à la santé, une allocation adulte handicapé et les accueils des malades."
43
+ },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Lionel Jospin",
47
+ "text": "Deuxièmement, une politique systématique de prévention dans la jeunesse, bien sûr, mais aussi sans tabou vers les populations dites à risque, toxicomanes, homosexuels, hommes dans les prisons."
48
+ },
49
+ {
50
+ "speaker": "Lionel Jospin",
51
+ "text": "Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés."
52
+ }
53
+ ]
54
+ },
55
+ {
56
+ "abstractive": {
57
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut continuer la recherche."
58
+ },
59
+ "extractive": [
60
+ {
61
+ "speaker": "Lionel Jospin",
62
+ "text": "Et puis, à terme, bien sur, l'espérance de la recherche."
63
+ }
64
+ ]
65
+ },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Jacques Chirac s'accorde avec Lionel jospin, et étend ces mesures sur les victimes de l'hépatite."
69
+ },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Jacques Chirac",
73
+ "text": "Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref."
74
+ },
75
+ {
76
+ "speaker": "Jacques Chirac",
77
+ "text": "Je voudrais simplement qu'on n'oublie pas qu'il y a ceux qui sont séropositifs ou ont le Sida, mais il y a aussi les victimes de l'hépatite, et qui sont également très nombreux et pour lesquels, naturellement, les choses doivent être faites de la même façon."
78
+ }
79
+ ]
80
+ },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Sur l'agriculture, Jacques Chirac explique que l'agriculture est une des grandes forces de la France, et qu'elle doit rester une grande nation exportatrice."
84
+ },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Jacques Chirac",
88
+ "text": "Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain."
89
+ },
90
+ {
91
+ "speaker": "Jacques Chirac",
92
+ "text": "II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice."
93
+ }
94
+ ]
95
+ },
96
+ {
97
+ "abstractive": {
98
+ "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut encourager les jeunes à s'installer en diminuant les charges sur l'exploitation, et qu'il faut soutenir les différentes formes d'agricultures avec une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
99
+ },
100
+ "extractive": [
101
+ {
102
+ "speaker": "Jacques Chirac",
103
+ "text": "Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Jacques Chirac",
107
+ "text": "Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
108
+ }
109
+ ]
110
+ },
111
+ {
112
+ "abstractive": {
113
+ "text": "Jacques Chirac explique qu'il faut être ferme envers Bruxelles."
114
+ },
115
+ "extractive": [
116
+ {
117
+ "speaker": "Jacques Chirac",
118
+ "text": "Il faut être ferme, très ferme à Bruxelles, et là je sais de quoi je parle."
119
+ }
120
+ ]
121
+ },
122
+ {
123
+ "abstractive": {
124
+ "text": "Lionel Jospin s'accorde avec l'aide aux jeunes, pour leurs installations."
125
+ },
126
+ "extractive": [
127
+ {
128
+ "speaker": "Lionel Jospin",
129
+ "text": "D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes."
130
+ },
131
+ {
132
+ "speaker": "Lionel Jospin",
133
+ "text": "Ce qui peut signifier qu'entre des choix à faire, qui sont la concentration, l'augmentation des tailles des exploitations,et l'on doit avoir une agriculture compétitive,et celui de l'encouragement à l'installation des jeunes, il faut peut-être, dans la période qui vient, favoriser la dimension de l'installation des jeunes par toute une série de mesures que je ne reprends pas."
134
+ }
135
+ ]
136
+ },
137
+ {
138
+ "abstractive": {
139
+ "text": "Lionel Jospin explique qu'il faut enlever le plafonnement des aides, et répartir les droits à produire."
140
+ },
141
+ "extractive": [
142
+ {
143
+ "speaker": "Lionel Jospin",
144
+ "text": "M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est cher, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin."
145
+ },
146
+ {
147
+ "speaker": "Lionel Jospin",
148
+ "text": "Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes"
149
+ }
150
+ ]
151
+ }
152
+ ],
153
+ "Community_2": [
154
+ {
155
+ "abstractive": {
156
+ "text": "Sur le sida, Lionel Jospin entend renforcer la prévention, aider davantage les victimes et renforcer le rôle des pouvoirs publics, en lien avec les mouvements associatifs."
157
+ },
158
+ "extractive": [
159
+ {
160
+ "speaker": "Lionel Jospin",
161
+ "text": "Guerre au Sida, c'est-à-dire une politique de santé publique tournée résolument vers la limitation des risques et vers une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les séropositifs ou les malades du Sida : donc, une volonté déterminée des Pouvoirs publics et, en même temps, un appui avec le mouvement associatif, mais pas en se reposant sur le mouvement associatif."
162
+ },
163
+ {
164
+ "speaker": "Lionel Jospin",
165
+ "text": "Et puis une attitude humaine : aide à la santé, allocation adulte handicapé, accueil des malades du Sida, c'est-à-dire montrer que nous les entourons, que nous sommes à leurs côtés."
166
+ }
167
+ ]
168
+ },
169
+ {
170
+ "abstractive": {
171
+ "text": "Jacques Chirac est d’accord."
172
+ },
173
+ "extractive": [
174
+ {
175
+ "speaker": "Jacques Chirac",
176
+ "text": "Je partage tout à fait le sentiment de M. Jospin sur ces points, je serai donc beaucoup plus bref."
177
+ }
178
+ ]
179
+ },
180
+ {
181
+ "abstractive": {
182
+ "text": "Sur l’agriculture, Jacques Chirac souhaite que la France demeure une grande puissance exportatrice ; il veut également baisser les charges des agriculteurs et développer toutes les formes d’agriculture."
183
+ },
184
+ "extractive": [
185
+ {
186
+ "speaker": "Jacques Chirac",
187
+ "text": "Alors, je serai très bref : l'agriculture est l'une des grandes chances de la France, c'est une carte maîtresse pour la France de demain."
188
+ },
189
+ {
190
+ "speaker": "Jacques Chirac",
191
+ "text": "II est indispensable, premièrement, que nous restions une grande nation exportatrice."
192
+ },
193
+ {
194
+ "speaker": "Jacques Chirac",
195
+ "text": "Deuxièmement, que l'on encourage les jeunes à s'installer, et donc il faut effectivement diminuer les charges excessives qui pèsent sur l'exploitation."
196
+ },
197
+ {
198
+ "speaker": "Jacques Chirac",
199
+ "text": "Troisièmement, il faut soutenir les différentes formes d'agriculture, c'est-à-dire que l'agriculture doit exister sur l'ensemble du territoire, et non pas seulement dans certains domaines très compétitifs, ce qui suppose une aide particulière à l'agriculture défavorisée."
200
+ }
201
+ ]
202
+ },
203
+ {
204
+ "abstractive": {
205
+ "text": "Lionel Jospin désire encourager les jeunes agriculteurs."
206
+ },
207
+ "extractive": [
208
+ {
209
+ "speaker": "Lionel Jospin",
210
+ "text": "D'accord avec le début de ce qu'a dit Jacques Chirac, avec une politique d'encouragement à l'installation des jeunes."
211
+ }
212
+ ]
213
+ },
214
+ {
215
+ "abstractive": {
216
+ "text": "Il mentionne aussi le plafonnement des aides, afin d’aider prioritairement les agriculteurs les plus modestes."
217
+ },
218
+ "extractive": [
219
+ {
220
+ "speaker": "Lionel Jospin",
221
+ "text": "Deux points sur lesquels je voudrais insister, que n'a pas évoqués M. Chirac, il n'a pas eu le temps, peut-être, mais il y en a une qui m'est chère, qui est très importante, c'est la question du plafonnement des aides, de façon à aider les agriculteurs qui en ont le plus besoin."
222
+ },
223
+ {
224
+ "speaker": "Lionel Jospin",
225
+ "text": "Et l'autre, c'est la bonne répartition des droits à produire, qui permettra, notamment, de favoriser l'installation des jeunes."
226
+ }
227
+ ]
228
+ },
229
+ {
230
+ "abstractive": {
231
+ "text": "Enfin, Lionel Jospin entend protéger en priorité l’agriculture européenne contre les grands producteurs, notamment américains."
232
+ },
233
+ "extractive": [
234
+ {
235
+ "speaker": "Lionel Jospin",
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+ "text": "Défense de l'agriculture dans la Communauté Economique Européenne face aux Etats-Unis et aux grands producteurs"
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  "Transcript": "P1 : Eric zemmour euh on entame cette première partie euh première grande question ce soir. \"La france est-elle en danger ?\" Question qui vous divisent la aussi profondément. Pour vous éric zemmour la france et même en danger de mort, c'est votre expression à cause d'un sujet qui est omniprésent dans votre discours, qui vous obsède, c'est l'immigration. On s'est dit qu'on allait commencer par la histoire d'avoir du temps ensuite pour aborder tous les autres sujets importants. La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Euh si vous me permettrez, euh je ne répondrai pas à votre question. P1 : Ben ça m'arrange pas. EZ : Mais je m'en moque parce que votre question P1 : Ca part pas bien pour un débat. EZ : Votre question, oui oui mais euh d'abord je suis là pour débattre avec Mélenchon pas pour répondre à vos questions ! Et deuxièmement ,votre question votre question est mal posée. JLM : Vous voyez il y a plus désagréable que moi hein ! EZ : Absolument. Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. Vous nous dites que la france n'a pas bien intégré. P1 : Ah non ! je vous ai posé une question. A-t-elle tout fait ? EZ : C'est pas le sujet. D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! ça c'est le première chose. JLM : Vous voulez un départ en défenseur du christianisme ? EZ : Je, si vous voulez, la civilisation ce n'est pas une religion. Même si comme dit malraux, qu'est-ce qu'une civilisation ? C'est ce qui s'agrège à une religion. JLM : Ouais, ouais, mais alors vous vous défendez samuel huntington et son texte, et lui il dit que ça, que toutes les civilisations reposent sur une religion. EZ : mais il a tout à fait raison, malraux dit la même chose. JLM : Vous venez de dire à l'instant le contraire. EZ : vous m'avez dit vous me voyez baptisé en chrétien, je ne suis pas chrétien. Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Non,non. EZ : Si, vous et moi. Vous et moi-même quand vous vous révoltez contre l'église vous êtes profondément enraciné dans la tradition chrétienne, mais, bon c'est pas grave vous ne voulez pas le comprendre. euh je ne, je vous convaincrai pas de ça maintenant je voudrais continuer. JLM : Euh sur le christianisme j'ai mes idées hein EZ : Bah oui oui, je sais je sais mais on va en parler si vous voulez, ça me dérange pas du tout. Euh donc euh si vous voulez, nous sommes, nous avons fait venir des millions et des millions de gens qui venaient d'une civilisation étrangère. Pas vous, pas vous, j'ai dit vous et les élites françaises depuis quarante ans. JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. Ils auraient mieux fait de mettre des machines qui aurait modernisés l'économie française comme au japon. Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. Ou alors euh si vous voulez euh il y a, euh une une une politique qui est bien plus large et une facilité qui est bien plus large. C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. Ce sont eux qui choisit qui vient, le fils, la fille, la mère, le père, le cousin, la femme, et caetera. JLM : Ce sont des êtres humains qui ont des familles. EZ : Oui monsieur mélenchon ce sont des véhicules de famille. JLM : Ils se contentent de travailler. EZ : Non monsieur mélenchon. D'abord, vous savez, vous partez un peu dans tous les sens. JLM : Non non non non, ce que vous racontez n'est pas vrai. EZ : Parceque vous parlez de travail. Est-ce que vous connaissez les chiffres de l'immigration légale depuis plusieurs années ? Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? Quatorze pour cent. Sur ces deux cent soixante-dix-sept mille ! Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. Nous sommes l'année je crois en deux mille dix-neuf à cent soixante-dix dix mille. Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. Donc vous pouvez rajouter à peu près cent cinquante mille a nos cent soixante quinze milles, et plus, un stock de mineurs isolés, qui ne sont ni mineurs, ni isolé, pour la plupart, et qui doit euh qui doit monter à vingt mille par an. Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. JLM : Qui ça vous ? EZ : Non pas moi, d'après monsieur Stefanini dans son livre. JLM : D'accord monsieur Stefanini qui est une référence intellectuelle pour vous. EZ : Non pour la pour la politique d'immigration oui. Il connaît ces chiffres il a fait ça depuis trente ans maintenant. Je reprends à mes légaux. ça vous fait plus que la ville de nice tous les ans. C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. ça fait à peu près la ville de paris tous les cinq ans, pour vous donner une idée parce qu'il faut bien comprendre et c'est pour ça que je vous ai repris, hum la france on nous a menti depuis quarante ans sur l'immigration. On nous a dit que la france avait toujours été un pays d'immigration. C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. On commence à avoir des immigrés mais ils sont belges, ils sont italiens, ils sont espagnols. Donc ils sont chrétiens, euh et ils n'ont pas de d'éloignement culturel. P1 : Il va falloir que jean-luc mélenchon vous réponde. EZ : Je vais passer la parole à monsieur mélenchon. Mais ils sont. JLM : Vous êtes trop bon. EZ : Non non je vous en prie. Mais vous avez beaucoup parlé au début, euh et je n'ai rien dit ! JLM : Oui pourquoi pas. EZ : Voilà, et ils sont beaucoup moins nombreux qu'aujourd'hui. Je vous donne un seul exemple monsieur Lilza qui a eu, j'ai eu l'honneur de l'avoir comme professeur quand j'étais à science po. Grand historien, avait fait un livre sur les italiens l'immigration italienne. Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. Trois millions en soixante-dix ans. Aujourd'hui pour avoir trois millions de gens qui ne sont pas des italiens, mais des maghrébins ou des africains on ne met même pas dix ans. P1 : Jean-luc mélenchon que répondez-vous ce soir à Eric zemmour, notamment sur ces chiffres-là ? JLM : Oui oui il y a il y a deux sujets. Le sujet c'est comment la france s'est faite, et il y a le sujet des chiffres. Moi je ne vais pas me laisser promener d'un chiffre à l'autre que monsieur zemmour ressort parce que ce qui vient de dire là j'ai entendu. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. EZ : Bravo ! JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. Notamment le tiers d'entre eux qui sont des étudiants. EZ : C'est faux monsieur Mélenchon. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. Donc je suis pour que la france soit un pays où l'on peut venir étudier, et je dénonce la politique de monsieur macron qui a consisté à augmenter les prix d'inscription pour en chasser les gens. La deuxième question qui se pose donc, je considère que l'avalanche de chiffres que donne euh monsieur zemmour pour créer une ambiance de cauchemars en france ne tient pas debout. La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. C'est-à-dire que ce n'est pas autre chose que la création d'une culture commune des gens qui se trouve au même endroit. Nous sommes le seul pays d'europe qui dit nous sommes des gallo-romains. Les espagnols auraient pu dire qu'ils étaient des ibero-romains. Ils ont donné trois empereurs, et le philosophe sénèque ils n'ont jamais dit chez nous si ce qui signifie que depuis le début les cultures arrivent et forment quelque chose de commun. Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. Et là monsieur zemmour vous êtes dans une impasse intellectuelle. La france que vous voyez n'a jamais existé. La grandeur de la france a tenu à ce processus-là, et ce processus, j'y suis attaché. La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. Un peu abstrait euh qui ne tient compte d'aucune différences. La créolisation dit, les êtres humains se rassemblent et forment quelque chose en commun. Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. C'est l'humanisme, c’est le pic de la mirandole. C'est la fin du quinzième siècle. Mais voyez-vous, avant la fin du quinzième siècle, parmi les idées qui ont nourri cette idée extraordinaire, eh bien, il y a une féministe. La première du monde, la première qui a écrit, christine de pisan. Au début du quinzième siècle et qui dit les femmes sont les égales des hommes. Ce jour-là, c'est une révolution intellectuelle, parce que ça va contre toutes les évidences. Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. Monsieur zemmour, nous serons nombreux à ne pas vous laisser faire. Vous ne chasserez pas les musulmans, vous ne les obligerez pas à choisir entre l'islam et la france, pas plus que la génération précédente des hommes comme moi n’a admis qu'on demande aux juifs de choisir entre leur religion et la france, ni aux chrétiens de choisir entre leur religion et la france. La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. Alors y en a qui la violent, mais pour autant personne ne dit la loi n'existe pas. Ce n'est pas vrai. Vous mentez, vous faites peur pour rien. EZ : Très bien monsieur mélenchon alors on va y aller carrément. Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. C'est pour ça que vous ne pouvez pas les contester, deuxièmement. JLM : Alors où sont les six millions de personnes ? EZ : Mais on va parler, on on peut parler on peut continuer avec les chiffres, mais vous avez placé le la discussion sur un terrain plus élevé et je vais vous suivre. P1 : y aura du fact checking de toute façon juste après. EZ : je n'en doute pas. Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. Mais Bainville d'ailleurs le dit au début de son histoire de france, la france n'est ni un empire ni une race elle est mieux, Elle est une nation ! Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. Le général de gaulle disait : “l'histoire de mon pays commence avec la conversion de clovis”. JLM : Et c'est une sottise EZ : Ben voyons et l'épée du roi. Après, vous dites, ces cultures se sont rassemblées dans une seule. Et vous appelez ça la créolisation. JLM : C’est Edouard Glissant qui appelle ça mais. EZ : Je vais, vous me permettez je vous ai pas interrompu. Soyez gentils vous avez fait une longue tirade. JLM : je n'ai rien dit. EZ : Donc laissez-moi tenir mon raisonnement encore. P1 : le but c'est que la parole s’échange aussi quoi. EZ : Voilà oui mais si euh il y en a un qui peut faire une longue tirade et l'autre qui est stoppé tout le temps, on ne peut pas discuter. P1 : vous en avez fait tous les deux. Allez-y donc. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. ça veut dire devenir français, s'habiller comme les français, donner un prénom français à ses enfants, ça, ça monsieur mélenchon c'est s'assimiler. Créoliser je ne sais pas ce que ça veut dire en vérité. J'ai regardé parce que maintenant vous avez mis en vedette édouard glissant en fait c'est une espèce, euh, de chimères pseudo poétique, euh pour euh vanter une fois de plus euh la mondialisation et ses grands mérites. En vérité euh votre et notre euh edouard glissant c'est un alain minc martiniquais. La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. L'islam est une religion qui est un code civil qui concurrence le code civil. D'ailleurs, L'islam est tout à fait aux antipodes de la france vous le savez très bien. Et vous l'aimez la devise française c'est liberté égalité fraternité. JLM : C’est pas mal trouvé. EZ : C'est très bien trouvé. P2 : Eric zemmour tout à l'heure à jean-luc mélenchon disait votre projet c'est de chasser tous les musulmans. vous répondez quoi ? EZ : ça je vais répondre P2 : vous venez de dire que l'islam n'était pas compatible avec la france. E: Oui, l’islam n'est pas compatible avec la france, je vais le démontrer si vous me laissez parler vous verrez je le démontrerai. Liberté égalité fraternité. JLM : Vous êtes agressif hein. EZ : ou ? Je ne suis pas agressif, je veux débattre avec vous, pas avec les journalistes. J'ai le droit. P2 : je reprenais le propos de jean-luc mélenchon pour que vous lui répondiez. EZ : Mais je vais y répondre chère mademoiselle. Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. L'islam c'est soumission. L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. Donc il y a une différence mais absolument de bloc à bloc si j'ose dire. Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. Ils sont des citoyens français comme vous et moi. P1 : éric zemmour pardon vous avez six minutes d'avance sur jean-luc melenchon, il faut qu'il vous réponde, vous avez six minutes d'avance sur lui EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. Tout aux juifs en tant qu'individu, rien en tant que nation. C'est tout, c'est tout, c’est toutes mes idées c'est tout mon projet. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : et alors il faudrait faire deux ou trois conférences-là P1 : alors malheureusement on a pas le temps malheureusement mais allez-y JLM : Nan mais c’est assez pertinent ce que vous dites. P1 : ouais mais parfois JLM : je dirais que c'était l'humour que je faisais, mais je vois que non vous prenez tout au premier degré. Alors, je veux revenir sur la créolisation, pour vous montrer à quel point euh vous êtes ignorants des réalités euh qui accompagnent le mouvement des idées. La créolisation, par exemple où vous avez fait une blague assez mauvaise sur l'idée que ça vous suggérait à propos des martiniquaise. Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. Et pourquoi parce que les gens qu'on avait déportés là pour l'esclavage venaient de différents endroits de l'afrique ne parlait pas les mêmes langues. Et parfois les maîtres eux-mêmes ne parlait pas les mêmes langues et les maîtres avait intérêt à créer une distance absolue, entre euh le blanc qui était le maître, et le noir qui était l'esclave. Et la société de tous ces gens à crée une culture commune. La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. Monsieur zemmour ça va peut-être vous fâcher mais voyez-vous le plat préféré des français c'est le couscous EZ : Et vous avez vu il est passé deuxième ! JLM : Les Italiens ne sont pas les plus gros mangeur de pizza d'europe. C’est nous les français. Je le prends comme un exemple amusant de ce que signifie l'interpénétration des cultures et la production d'une culture en commun. La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. C'est une création commune, D'ailleurs, ni vous ni moi n'y pouvons rien. ça se fait tout seul. Vous, vous prenez ensuite des termes que avec lesquels, vous jouez l'assimilation, ça n'existe pas. Ce qui existe c'est la créolisation ! Et on passe par des étapes. Il y a d'abord l'intégration de ceux qui arrivent. Si elle est réussie la créolisation, va se faire plus vite. C'est-à-dire, si on parle, par exemple, tous la même langue. Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. Ca c'est le premier point, et puis, comme ça se fait à la fin, se produit une intégration qui vaut créolisation. L'assimilation signifierait qu'il y a quelque chose à quoi d'invariables, à quoi on devrait ressembler. Et bien ça n'existe pas ! La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république ! Tels qu'ils sont nés dans la révolution. Que vous n'aimez pas celle de mille sept cent quatre-vingt-neuf, dans ce que Goethe avait dit, qui ouvre l'ère moderne. La révolution de quatre-vingt-neuf et la victoire du peuple souverain. Maintenant, sur l'islam, pardon de vous dire, c'est pas moi. Moi je suis pas un théologien hein, mais vous avez une vision de l'islam, euh qui est assez euh, presque qui me fait sourire. Parce que visiblement vous n'y connaissez rien. EZ : ben voyons ! JLM : non vous n'y connaissez rien. EZ : Ben voyons ! JLM : A voir toutes les religions, voyons toutes les religions. Et par exemple, la bible est une religion qui donne une incroyable prescription, sur tout, sur la manière de manger, sur la manière de faire, ses frères et qui donne. EZ : Mais monsieur mélenchon je n’ai pas dit le contraire ! JLM : mais je ne dis pas que vous ayez dit le contraire, vous sentez pas visé ! EZ : Et ben parce que JLM : Et qui y donne des consignes inouïe. Par exemple vous savez pourquoi le prophète samuel installe david en face de saules ? Tout simplement parce que le roi n'a pas fait ce que dieu lui a ordonné, à savoir un massacre. Donc ne dites pas qu'il y aurait des religions bienveillantes, le christianisme apporte quelque chose de différent par rapport au premier de ces livres. C'est une idée où on on pratique une vertu à l'égard d'autrui. Mais cette vertue est également présente dans l'islam. C'est pas à moi de le dire, mais les religions, c'est pas mon affaire, c'est une affaire privée. Mais oui mais monsieur vous ne savez même pas accord que EZ : Mais . P1 : On laisse finir Jean luc Mélenchon s'il vous plaît JLM : Tout le maghreb et dans l'islam malékite c'est-à-dire la loi qui dit que c'est celle du pays. Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. P1 : Il faut qu'on se mette d'accord sur une chose. Il faut qu'on soit d'accord sur une chose. Vous nous avez dit tous les deux en préparant cette émission qu'on ne passerait pas toute l'émission à parler de ces sujets-là, premièrement, et que les deux parties que nous allons avoir ce soir la première question, “la france est-elle en danger”, Et ensuite sur la fracture sociale devait être de durée égale. Si nous n'avançons pas maintenant dans cette première partie, nous sommes là jusqu'à minuit et demi. Je vous propose donc maintenant que vous avez rattrapé votre retard en partie jean-luc mélenchon, en partie, alors je vais vous donner la parole tout de suite vous allez voir. Je propose qu'on avance pour aborder un autre thème dans cette première grande partie qui est le thème de l'insécurité. L'Insécurité qui fait partie évidemment des préoccupations des français. Au fond on le sait tous. JLM : c'est vraiment une je suis pas d'accord. P1 : pourquoi vous n'êtes pas ? JLM : Je veux terminer ce que je viens de dire. Il reste deux minutes d'avance. P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? ",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la france a tout fait pour intégrer les immigrants. Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la france n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler. Il explique que deux millions d'immigrants entrent en france tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France. Selon Jean luc Mélenchon, les migrants ont fait la france, et viennent contribuer à la france avec des étudiants qui repartent pour la pluspart. Il parle de Créolisation, le processus de fusion des cultures. Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour.",
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- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'intégration des immigrés en France. Eric Zemmour explique être contre l'intégration, mais pour l'assimilation. Eric Zemmour explique que si il y a eu une erreur d'intégration, ce n'était pas la faute de la france, mais des élites françaises qui ont fait venir des immigrés d'une civilisation hostile à la civilisation française. Jean Luc Mélenchon explique que le regroupement familial et l'immigration sont du fait des grands patrons qui voulaient de la main d'oeuvre moins cher. Eric Zemmour explique que cette immigration était mauvaise, mais que les droits donnés aux immigrants de nos jours sont trop grands. Eric Zemmour explique que le regroupement familiale et étudiante est trop massif, alors que peu de ces immigrants travaillent. Eric Zemmour explique que le droit d'asile est submergé, et que les demandeurs d'asiles refusés restent en france. Eric Zemmour explique que l'immigration légale représente quatre cent mille entrées en france chaque année, donc deux millions en un mandat. Eric Zemmour explique que les dernières vagues d'immigration n'étaient pas comparable car les gens ne restaient pas, et que l'on renvoyait les délinquants et les chômeurs tout en gardant seulement les gens assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que les chiffres d'Eric Zemmour sont faux. Jean Luc Mélenchon est pour l'immigration des étudiants, qui fortifie le lien de la france avec leur pays d'origine. Jean Luc Mélenchon explique que la france est un pays qui pratique la créolisation, et qui mélange le plus de cultures. Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne faut pas discriminer selon la religion. Eric Zemmour répond que ses chiffres sont les chiffres de l'INSEE. Eric Zemmour explique que l'immigration qui a fait la france avait le point commun d'être entièrement catholique, et que la créalisation est en fait l'assimilation, qui est le fait de faire sien l'histoire et la culture française. Eric Zemmour explique que la france est la république de la laïcité, et que ses valeurs sont contraires à l'islam, qui va entièrement contre la devise de la france de liberté, égalité et fraternité. Eric Zemmour explique ne pas avoir de problèmes avec les musulmans français assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que la france d'outre-mer est créolisée. Jean Luc Mélenchon explique que si la france s'occupe correctement des immigrés, elle est gagnante, tant ques les immigrés adhèrent aux principes de la république.",
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- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question de l’immigration. Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruits d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable. Le responsable de cette immigration est à trouver du côté du patronat selon Mélenchon ; c’était bien le cas au cours des premières vagues, lui répond Zemmour, néanmoins, tel n’est plus le cas. Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année. C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle. Mélenchon n’approuve pas cette vision. D’abord, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine. Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique. Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui. Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme. Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste. Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative. L’Islam est par ailleurs source d’inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles). Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans. Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi. La créolisation est une dialectique culturelle, dépourvue du rapport de domination. Il insiste également sur l’importance de l’éducation des primo-arrivants, pour ressourcer la culture. Sur l’Islam, il mentionne le courant mu’tazilite, vecteur d’humanisme. Zemmour lui rétorque que cette école fut vaincue au IX ème siècle. Mélenchon explique cependant que la violence inhérente à l’Islam ne lui est pas propre ; elle est consubstantielle à toutes les religions. Il leur oppose la religion républicaine, à laquelle chacun adhère. Le débat oppose donc clairement deux visions : celle de Zemmour, qui se fonde sur la limitation des apports de l’étranger, en particulier ceux de la civilisation islamique, et celle de Mélenchon, selon laquelle la France se nourrit et gagne en vigueur en incorporant des cultures issues d’ailleurs - c’est le processus de créolisation. ",
7
  "Extractive_1": "P1 : La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort EZ : C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. EZ : Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. EZ : Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? EZ : Quatorze pour cent. EZ : Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. EZ : Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. EZ : Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. EZ : On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. JLM : Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. JLM : Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. EZ : Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. EZ : L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. EZ : Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. EZ : Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. EZ : Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. JLM : Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république !",
8
  "Extractive_2": "EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! EZ : Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. EZ : Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. JLM : Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. EZ : La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! EZ : L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. JLM : La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la france a tout fait pour intégrer les immigrants."
13
- },
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- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P1",
17
- "text": "La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ?"
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19
- {
20
- "speaker": "EZ",
21
- "text": "Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question."
22
- }
23
- ]
24
- },
25
- {
26
- "abstractive": {
27
- "text": "Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la france n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler."
 
28
  },
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- "extractive": [
30
- {
31
- "speaker": "EZ",
32
- "text": "D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation."
33
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34
- {
35
- "speaker": "EZ",
36
- "text": "Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans !"
37
- }
38
- ]
39
- },
40
- {
41
- "abstractive": {
42
- "text": "Il explique que deux millions d'immigrants entrent en france tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France."
 
43
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- "extractive": [
45
- {
46
- "speaker": "JLM",
47
- "text": "Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait."
48
- },
49
- {
50
- "speaker": "JLM",
51
- "text": "Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france."
52
- },
53
- {
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- "speaker": "EZ",
55
- "text": "Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort"
56
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- {
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- "text": "C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas."
60
- },
61
- {
62
- "speaker": "EZ",
63
- "text": "Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
64
  },
65
- {
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- "speaker": "EZ",
67
- "text": "Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ?"
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
68
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69
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "Quatorze pour cent."
72
- }
73
- ]
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75
- {
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- "abstractive": {
77
- "text": "Selon Jean luc Mélenchon, les migrants ont fait la france, et viennent contribuer à la france avec des étudiants qui repartent pour la pluspart."
 
78
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- {
81
- "speaker": "EZ",
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- "text": "Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé."
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- "text": "Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
87
  },
88
- {
89
- "speaker": "EZ",
90
- "text": "Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas."
91
- }
92
- ]
93
- },
94
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Il parle de Créolisation, le processus de fusion des cultures."
 
97
  },
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- "extractive": [
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100
- "speaker": "EZ",
101
- "text": "C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés."
102
  },
103
- {
104
- "speaker": "EZ",
105
- "text": "Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs."
106
- }
107
- ]
108
- },
109
- {
110
- "abstractive": {
111
- "text": "Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour."
112
- },
113
- "extractive": [
114
- {
115
- "speaker": "EZ",
116
- "text": "On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés."
117
- }
118
- ]
119
- }
120
- ],
121
- "Community_2" : [
122
- {
123
- "abstractive": {
124
- "text": "Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruits d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable. "
125
  },
126
- "extractive": [
127
- {
128
- "speaker": "EZ",
129
- "text": "Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans !"
130
  },
131
- {
132
- "speaker": "EZ",
133
- "text": "Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur."
134
- }
135
- ]
136
- },
137
- {
138
- "abstractive": {
139
- "text": "Le responsable de cette immigration est à trouver du côté du patronat selon Mélenchon ; c’était bien le cas au cours des premières vagues, lui répond Zemmour, néanmoins, tel n’est plus le cas. "
140
  },
141
- "extractive": [
142
- {
143
- "speaker": "JLM",
144
- "text": "Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france."
145
- },
146
- {
147
- "speaker": "EZ",
148
- "text": "Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort."
149
  },
150
- {
151
- "speaker": "EZ",
152
- "text": "Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps."
153
- }
154
- ]
155
- },
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- {
157
- "abstractive": {
158
- "text": "Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année. "
 
159
  },
160
- "extractive": [
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- "speaker": "EZ",
163
- "text": "Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas."
164
- }
165
- ]
166
- },
167
- {
168
- "abstractive": {
169
- "text": "C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle."
170
- },
171
- "extractive": [
172
- {
173
- "speaker": "EZ",
174
- "text": "C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois."
175
  },
176
- {
177
- "speaker": "EZ",
178
- "text": "L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE."
179
- }
180
- ]
181
- },
182
- {
183
- "abstractive": {
184
- "text": "Mélenchon n'approuve pas cette vision, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine. "
185
- },
186
- "extractive": [
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- {
188
- "speaker": "JLM",
189
- "text": "Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine."
190
- }
191
- ]
192
- },
193
- {
194
- "abstractive": {
195
- "text": "Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique. "
196
  },
197
- "extractive": [
198
- {
199
- "speaker": "JLM",
200
- "text": "La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué."
201
  },
202
- {
203
- "speaker": "JLM",
204
- "text": "Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire."
205
- }
206
- ]
207
- },
208
- {
209
- "abstractive": {
210
- "text": "Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui. "
 
211
  },
212
- "extractive": [
213
- {
214
- "speaker": "JLM",
215
- "text": "La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde."
216
- }
217
- ]
218
- },
219
- {
220
- "abstractive": {
221
- "text": "Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme. "
222
  },
223
- "extractive": [
224
- {
225
- "speaker": "EZ",
226
- "text": "Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis."
227
- }
228
- ]
229
- },
230
- {
231
- "abstractive": {
232
- "text": "Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste. "
233
  },
234
- "extractive": [
235
- {
236
- "speaker": "EZ",
237
- "text": "L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur."
238
  },
239
- {
240
- "speaker": "EZ",
241
- "text": "La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon !"
242
- }
243
- ]
244
- },
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative. "
 
248
  },
249
- "extractive": [
250
- {
251
- "speaker": "EZ",
252
- "text": "L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques."
253
- }
254
- ]
255
- },
256
- {
257
- "abstractive": {
258
- "text": "L’Islam est par ailleurs source d’inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles). "
259
  },
260
- "extractive": [
261
- {
262
- "speaker": "EZ",
263
- "text": "L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles."
264
- }
265
- ]
266
- },
267
- {
268
- "abstractive": {
269
- "text": "Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans. "
270
  },
271
- "extractive": [
272
- {
273
- "speaker": "EZ",
274
- "text": "Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france."
275
  },
276
- {
277
- "speaker": "EZ",
278
- "text": "en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre."
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- "text": "Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi. "
 
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  "Transcript": "P1 : Eric zemmour euh on entame cette première partie euh première grande question ce soir. \"La france est-elle en danger ?\" Question qui vous divisent la aussi profondément. Pour vous éric zemmour la france et même en danger de mort, c'est votre expression à cause d'un sujet qui est omniprésent dans votre discours, qui vous obsède, c'est l'immigration. On s'est dit qu'on allait commencer par la histoire d'avoir du temps ensuite pour aborder tous les autres sujets importants. La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Euh si vous me permettrez, euh je ne répondrai pas à votre question. P1 : Ben ça m'arrange pas. EZ : Mais je m'en moque parce que votre question P1 : Ca part pas bien pour un débat. EZ : Votre question, oui oui mais euh d'abord je suis là pour débattre avec Mélenchon pas pour répondre à vos questions ! Et deuxièmement ,votre question votre question est mal posée. JLM : Vous voyez il y a plus désagréable que moi hein ! EZ : Absolument. Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. Vous nous dites que la france n'a pas bien intégré. P1 : Ah non ! je vous ai posé une question. A-t-elle tout fait ? EZ : C'est pas le sujet. D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! ça c'est le première chose. JLM : Vous voulez un départ en défenseur du christianisme ? EZ : Je, si vous voulez, la civilisation ce n'est pas une religion. Même si comme dit malraux, qu'est-ce qu'une civilisation ? C'est ce qui s'agrège à une religion. JLM : Ouais, ouais, mais alors vous vous défendez samuel huntington et son texte, et lui il dit que ça, que toutes les civilisations reposent sur une religion. EZ : mais il a tout à fait raison, malraux dit la même chose. JLM : Vous venez de dire à l'instant le contraire. EZ : vous m'avez dit vous me voyez baptisé en chrétien, je ne suis pas chrétien. Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Non,non. EZ : Si, vous et moi. Vous et moi-même quand vous vous révoltez contre l'église vous êtes profondément enraciné dans la tradition chrétienne, mais, bon c'est pas grave vous ne voulez pas le comprendre. euh je ne, je vous convaincrai pas de ça maintenant je voudrais continuer. JLM : Euh sur le christianisme j'ai mes idées hein EZ : Bah oui oui, je sais je sais mais on va en parler si vous voulez, ça me dérange pas du tout. Euh donc euh si vous voulez, nous sommes, nous avons fait venir des millions et des millions de gens qui venaient d'une civilisation étrangère. Pas vous, pas vous, j'ai dit vous et les élites françaises depuis quarante ans. JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. Ils auraient mieux fait de mettre des machines qui aurait modernisés l'économie française comme au japon. Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. Ou alors euh si vous voulez euh il y a, euh une une une politique qui est bien plus large et une facilité qui est bien plus large. C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. Ce sont eux qui choisit qui vient, le fils, la fille, la mère, le père, le cousin, la femme, et caetera. JLM : Ce sont des êtres humains qui ont des familles. EZ : Oui monsieur mélenchon ce sont des véhicules de famille. JLM : Ils se contentent de travailler. EZ : Non monsieur mélenchon. D'abord, vous savez, vous partez un peu dans tous les sens. JLM : Non non non non, ce que vous racontez n'est pas vrai. EZ : Parceque vous parlez de travail. Est-ce que vous connaissez les chiffres de l'immigration légale depuis plusieurs années ? Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? Quatorze pour cent. Sur ces deux cent soixante-dix-sept mille ! Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. Nous sommes l'année je crois en deux mille dix-neuf à cent soixante-dix dix mille. Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. Donc vous pouvez rajouter à peu près cent cinquante mille a nos cent soixante quinze milles, et plus, un stock de mineurs isolés, qui ne sont ni mineurs, ni isolé, pour la plupart, et qui doit euh qui doit monter à vingt mille par an. Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. JLM : Qui ça vous ? EZ : Non pas moi, d'après monsieur Stefanini dans son livre. JLM : D'accord monsieur Stefanini qui est une référence intellectuelle pour vous. EZ : Non pour la pour la politique d'immigration oui. Il connaît ces chiffres il a fait ça depuis trente ans maintenant. Je reprends à mes légaux. ça vous fait plus que la ville de nice tous les ans. C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. ça fait à peu près la ville de paris tous les cinq ans, pour vous donner une idée parce qu'il faut bien comprendre et c'est pour ça que je vous ai repris, hum la france on nous a menti depuis quarante ans sur l'immigration. On nous a dit que la france avait toujours été un pays d'immigration. C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. On commence à avoir des immigrés mais ils sont belges, ils sont italiens, ils sont espagnols. Donc ils sont chrétiens, euh et ils n'ont pas de d'éloignement culturel. P1 : Il va falloir que jean-luc mélenchon vous réponde. EZ : Je vais passer la parole à monsieur mélenchon. Mais ils sont. JLM : Vous êtes trop bon. EZ : Non non je vous en prie. Mais vous avez beaucoup parlé au début, euh et je n'ai rien dit ! JLM : Oui pourquoi pas. EZ : Voilà, et ils sont beaucoup moins nombreux qu'aujourd'hui. Je vous donne un seul exemple monsieur Lilza qui a eu, j'ai eu l'honneur de l'avoir comme professeur quand j'étais à science po. Grand historien, avait fait un livre sur les italiens l'immigration italienne. Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. Trois millions en soixante-dix ans. Aujourd'hui pour avoir trois millions de gens qui ne sont pas des italiens, mais des maghrébins ou des africains on ne met même pas dix ans. P1 : Jean-luc mélenchon que répondez-vous ce soir à Eric zemmour, notamment sur ces chiffres-là ? JLM : Oui oui il y a il y a deux sujets. Le sujet c'est comment la france s'est faite, et il y a le sujet des chiffres. Moi je ne vais pas me laisser promener d'un chiffre à l'autre que monsieur zemmour ressort parce que ce qui vient de dire là j'ai entendu. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. EZ : Bravo ! JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. Notamment le tiers d'entre eux qui sont des étudiants. EZ : C'est faux monsieur Mélenchon. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. Donc je suis pour que la france soit un pays où l'on peut venir étudier, et je dénonce la politique de monsieur macron qui a consisté à augmenter les prix d'inscription pour en chasser les gens. La deuxième question qui se pose donc, je considère que l'avalanche de chiffres que donne euh monsieur zemmour pour créer une ambiance de cauchemars en france ne tient pas debout. La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. C'est-à-dire que ce n'est pas autre chose que la création d'une culture commune des gens qui se trouve au même endroit. Nous sommes le seul pays d'europe qui dit nous sommes des gallo-romains. Les espagnols auraient pu dire qu'ils étaient des ibero-romains. Ils ont donné trois empereurs, et le philosophe sénèque ils n'ont jamais dit chez nous si ce qui signifie que depuis le début les cultures arrivent et forment quelque chose de commun. Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. Et là monsieur zemmour vous êtes dans une impasse intellectuelle. La france que vous voyez n'a jamais existé. La grandeur de la france a tenu à ce processus-là, et ce processus, j'y suis attaché. La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. Un peu abstrait euh qui ne tient compte d'aucune différences. La créolisation dit, les êtres humains se rassemblent et forment quelque chose en commun. Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. C'est l'humanisme, c’est le pic de la mirandole. C'est la fin du quinzième siècle. Mais voyez-vous, avant la fin du quinzième siècle, parmi les idées qui ont nourri cette idée extraordinaire, eh bien, il y a une féministe. La première du monde, la première qui a écrit, christine de pisan. Au début du quinzième siècle et qui dit les femmes sont les égales des hommes. Ce jour-là, c'est une révolution intellectuelle, parce que ça va contre toutes les évidences. Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. Monsieur zemmour, nous serons nombreux à ne pas vous laisser faire. Vous ne chasserez pas les musulmans, vous ne les obligerez pas à choisir entre l'islam et la france, pas plus que la génération précédente des hommes comme moi n’a admis qu'on demande aux juifs de choisir entre leur religion et la france, ni aux chrétiens de choisir entre leur religion et la france. La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. Alors y en a qui la violent, mais pour autant personne ne dit la loi n'existe pas. Ce n'est pas vrai. Vous mentez, vous faites peur pour rien. EZ : Très bien monsieur mélenchon alors on va y aller carrément. Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. C'est pour ça que vous ne pouvez pas les contester, deuxièmement. JLM : Alors où sont les six millions de personnes ? EZ : Mais on va parler, on on peut parler on peut continuer avec les chiffres, mais vous avez placé le la discussion sur un terrain plus élevé et je vais vous suivre. P1 : y aura du fact checking de toute façon juste après. EZ : je n'en doute pas. Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. Mais Bainville d'ailleurs le dit au début de son histoire de france, la france n'est ni un empire ni une race elle est mieux, Elle est une nation ! Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. Le général de gaulle disait : “l'histoire de mon pays commence avec la conversion de clovis”. JLM : Et c'est une sottise EZ : Ben voyons et l'épée du roi. Après, vous dites, ces cultures se sont rassemblées dans une seule. Et vous appelez ça la créolisation. JLM : C’est Edouard Glissant qui appelle ça mais. EZ : Je vais, vous me permettez je vous ai pas interrompu. Soyez gentils vous avez fait une longue tirade. JLM : je n'ai rien dit. EZ : Donc laissez-moi tenir mon raisonnement encore. P1 : le but c'est que la parole s’échange aussi quoi. EZ : Voilà oui mais si euh il y en a un qui peut faire une longue tirade et l'autre qui est stoppé tout le temps, on ne peut pas discuter. P1 : vous en avez fait tous les deux. Allez-y donc. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. ça veut dire devenir français, s'habiller comme les français, donner un prénom français à ses enfants, ça, ça monsieur mélenchon c'est s'assimiler. Créoliser je ne sais pas ce que ça veut dire en vérité. J'ai regardé parce que maintenant vous avez mis en vedette édouard glissant en fait c'est une espèce, euh, de chimères pseudo poétique, euh pour euh vanter une fois de plus euh la mondialisation et ses grands mérites. En vérité euh votre et notre euh edouard glissant c'est un alain minc martiniquais. La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. L'islam est une religion qui est un code civil qui concurrence le code civil. D'ailleurs, L'islam est tout à fait aux antipodes de la france vous le savez très bien. Et vous l'aimez la devise française c'est liberté égalité fraternité. JLM : C’est pas mal trouvé. EZ : C'est très bien trouvé. P2 : Eric zemmour tout à l'heure à jean-luc mélenchon disait votre projet c'est de chasser tous les musulmans. vous répondez quoi ? EZ : ça je vais répondre P2 : vous venez de dire que l'islam n'était pas compatible avec la france. E: Oui, l’islam n'est pas compatible avec la france, je vais le démontrer si vous me laissez parler vous verrez je le démontrerai. Liberté égalité fraternité. JLM : Vous êtes agressif hein. EZ : ou ? Je ne suis pas agressif, je veux débattre avec vous, pas avec les journalistes. J'ai le droit. P2 : je reprenais le propos de jean-luc mélenchon pour que vous lui répondiez. EZ : Mais je vais y répondre chère mademoiselle. Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. L'islam c'est soumission. L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. Donc il y a une différence mais absolument de bloc à bloc si j'ose dire. Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. Ils sont des citoyens français comme vous et moi. P1 : éric zemmour pardon vous avez six minutes d'avance sur jean-luc melenchon, il faut qu'il vous réponde, vous avez six minutes d'avance sur lui EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. Tout aux juifs en tant qu'individu, rien en tant que nation. C'est tout, c'est tout, c’est toutes mes idées c'est tout mon projet. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : et alors il faudrait faire deux ou trois conférences-là P1 : alors malheureusement on a pas le temps malheureusement mais allez-y JLM : Nan mais c’est assez pertinent ce que vous dites. P1 : ouais mais parfois JLM : je dirais que c'était l'humour que je faisais, mais je vois que non vous prenez tout au premier degré. Alors, je veux revenir sur la créolisation, pour vous montrer à quel point euh vous êtes ignorants des réalités euh qui accompagnent le mouvement des idées. La créolisation, par exemple où vous avez fait une blague assez mauvaise sur l'idée que ça vous suggérait à propos des martiniquaise. Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. Et pourquoi parce que les gens qu'on avait déportés là pour l'esclavage venaient de différents endroits de l'afrique ne parlait pas les mêmes langues. Et parfois les maîtres eux-mêmes ne parlait pas les mêmes langues et les maîtres avait intérêt à créer une distance absolue, entre euh le blanc qui était le maître, et le noir qui était l'esclave. Et la société de tous ces gens à crée une culture commune. La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. Monsieur zemmour ça va peut-être vous fâcher mais voyez-vous le plat préféré des français c'est le couscous EZ : Et vous avez vu il est passé deuxième ! JLM : Les Italiens ne sont pas les plus gros mangeur de pizza d'europe. C’est nous les français. Je le prends comme un exemple amusant de ce que signifie l'interpénétration des cultures et la production d'une culture en commun. La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. C'est une création commune, D'ailleurs, ni vous ni moi n'y pouvons rien. ça se fait tout seul. Vous, vous prenez ensuite des termes que avec lesquels, vous jouez l'assimilation, ça n'existe pas. Ce qui existe c'est la créolisation ! Et on passe par des étapes. Il y a d'abord l'intégration de ceux qui arrivent. Si elle est réussie la créolisation, va se faire plus vite. C'est-à-dire, si on parle, par exemple, tous la même langue. Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. Ca c'est le premier point, et puis, comme ça se fait à la fin, se produit une intégration qui vaut créolisation. L'assimilation signifierait qu'il y a quelque chose à quoi d'invariables, à quoi on devrait ressembler. Et bien ça n'existe pas ! La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république ! Tels qu'ils sont nés dans la révolution. Que vous n'aimez pas celle de mille sept cent quatre-vingt-neuf, dans ce que Goethe avait dit, qui ouvre l'ère moderne. La révolution de quatre-vingt-neuf et la victoire du peuple souverain. Maintenant, sur l'islam, pardon de vous dire, c'est pas moi. Moi je suis pas un théologien hein, mais vous avez une vision de l'islam, euh qui est assez euh, presque qui me fait sourire. Parce que visiblement vous n'y connaissez rien. EZ : ben voyons ! JLM : non vous n'y connaissez rien. EZ : Ben voyons ! JLM : A voir toutes les religions, voyons toutes les religions. Et par exemple, la bible est une religion qui donne une incroyable prescription, sur tout, sur la manière de manger, sur la manière de faire, ses frères et qui donne. EZ : Mais monsieur mélenchon je n’ai pas dit le contraire ! JLM : mais je ne dis pas que vous ayez dit le contraire, vous sentez pas visé ! EZ : Et ben parce que JLM : Et qui y donne des consignes inouïe. Par exemple vous savez pourquoi le prophète samuel installe david en face de saules ? Tout simplement parce que le roi n'a pas fait ce que dieu lui a ordonné, à savoir un massacre. Donc ne dites pas qu'il y aurait des religions bienveillantes, le christianisme apporte quelque chose de différent par rapport au premier de ces livres. C'est une idée où on on pratique une vertu à l'égard d'autrui. Mais cette vertue est également présente dans l'islam. C'est pas à moi de le dire, mais les religions, c'est pas mon affaire, c'est une affaire privée. Mais oui mais monsieur vous ne savez même pas accord que EZ : Mais . P1 : On laisse finir Jean luc Mélenchon s'il vous plaît JLM : Tout le maghreb et dans l'islam malékite c'est-à-dire la loi qui dit que c'est celle du pays. Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. P1 : Il faut qu'on se mette d'accord sur une chose. Il faut qu'on soit d'accord sur une chose. Vous nous avez dit tous les deux en préparant cette émission qu'on ne passerait pas toute l'émission à parler de ces sujets-là, premièrement, et que les deux parties que nous allons avoir ce soir la première question, “la france est-elle en danger”, Et ensuite sur la fracture sociale devait être de durée égale. Si nous n'avançons pas maintenant dans cette première partie, nous sommes là jusqu'à minuit et demi. Je vous propose donc maintenant que vous avez rattrapé votre retard en partie jean-luc mélenchon, en partie, alors je vais vous donner la parole tout de suite vous allez voir. Je propose qu'on avance pour aborder un autre thème dans cette première grande partie qui est le thème de l'insécurité. L'Insécurité qui fait partie évidemment des préoccupations des français. Au fond on le sait tous. JLM : c'est vraiment une je suis pas d'accord. P1 : pourquoi vous n'êtes pas ? JLM : Je veux terminer ce que je viens de dire. Il reste deux minutes d'avance. P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la France a tout fait pour intégrer les immigrants. Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la France n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler. Il explique que deux millions d'immigrants entrent en France tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France. Selon Jean luc Mélenchon, les migrants ont fait la France, et viennent contribuer à la France avec des étudiants qui repartent pour la plupart. Il parle de Créolisation, le processus de fusion des cultures. Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'intégration des immigrés en France. Eric Zemmour explique être contre l'intégration, mais pour l'assimilation. Eric Zemmour explique que s'il y a eu une erreur d'intégration, ce n'était pas la faute de la France, mais des élites françaises qui ont fait venir des immigrés d'une civilisation hostile à la civilisation française. Jean Luc Mélenchon explique que le regroupement familial et l'immigration sont du fait des grands patrons qui voulaient de la main d'oeuvre moins cher. Eric Zemmour explique que cette immigration était mauvaise, mais que les droits donnés aux immigrants de nos jours sont trop grands. Eric Zemmour explique que le regroupement familial et étudiante est trop massif, alors que peu de ces immigrants travaillent. Eric Zemmour explique que le droit d'asile est submergé, et que les demandeurs d'asile refusés restent en France. Eric Zemmour explique que l'immigration légale représente quatre cent mille entrées en France chaque année, donc deux millions en un mandat. Eric Zemmour explique que les dernières vagues d'immigration n'étaient pas comparables car les gens ne restaient pas, et que l'on renvoyait les délinquants et les chômeurs tout en gardant seulement les gens assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que les chiffres d'Eric Zemmour sont faux. Jean Luc Mélenchon est pour l'immigration des étudiants, qui fortifie le lien de la France avec leur pays d'origine. Jean Luc Mélenchon explique que la France est un pays qui pratique la créolisation, et qui mélange le plus de cultures. Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne faut pas discriminer selon la religion. Eric Zemmour répond que ses chiffres sont les chiffres de l'INSEE. Eric Zemmour explique que l'immigration qui a fait la France avait le point commun d'être entièrement catholique, et que la créolisation est en fait l'assimilation, qui est le fait de faire sien l'histoire et la culture française. Eric Zemmour explique que la France est la république de la laïcité, et que ses valeurs sont contraires à l'islam, qui va entièrement contre la devise de la France de liberté, égalité et fraternité. Eric Zemmour explique ne pas avoir de problèmes avec les musulmans français assimilés. Jean Luc Mélenchon explique que la France d'outre-mer est créolisée. Jean Luc Mélenchon explique que si la France s'occupe correctement des immigrés, elle est gagnante, tant que les immigrés adhèrent aux principes de la république.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent de la question de l’immigration. Eric Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruit d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable. Le responsable de cette immigration est à trouver du côté du patronat selon Jean Luc Mélenchon ; c’était bien le cas au cours des premières vagues, lui répond Zemmour, néanmoins, tel n’est plus le cas. Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année. C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle. Jean Luc Mélenchon n’approuve pas cette vision. D’abord, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine. Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique. Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui. Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme. Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste. Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative. L’Islam est par ailleurs source d’inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles). Eric Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans. Jean Luc Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi. La créolisation est une dialectique culturelle, dépourvue du rapport de domination. Il insiste également sur l’importance de l’éducation des primo-arrivants, pour ressourcer la culture. Sur l’Islam, il mentionne le courant mu’tazilite, vecteur d’humanisme. Eric Zemmour lui rétorque que cette école fut vaincue au IX ème siècle. Jean Luc Mélenchon explique cependant que la violence inhérente à l’Islam ne lui est pas propre ; elle est consubstantielle à toutes les religions. Il leur oppose la religion républicaine, à laquelle chacun adhère. Le débat oppose donc clairement deux visions : celle de Zemmour, qui se fonde sur la limitation des apports de l’étranger, en particulier ceux de la civilisation islamique, et celle de Mélenchon, selon laquelle la France se nourrit et gagne en vigueur en incorporant des cultures issues d’ailleurs - c’est le processus de créolisation.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ? EZ : Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question. EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! JLM : Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort EZ : C'est-à-dire que nous avons, en vérité, donner les droits de régler la politique d'immigration de la france aux immigrés, c'est à dire que nous avons accumulé des droits pour eux et ce sont eux qui choisissent qui vient, qui ne vient pas. EZ : Nous avons deux cent soixante-quinze mille en 2019 deux cent soixante-quinze mille entrées légales qui se décomposent en regroupement familial, immigration familiale, euh étudiants. EZ : Vous savez combien là-dedans viennent pour travailler ? EZ : Quatorze pour cent. EZ : Et puis nous avons le droit d'asile, le droit d'asile qui est submergé. EZ : Vous allez me dire ils sont déboutés à quatre-vingts pour cent, sauf que ils ne partent pas nous, nous expulsons que dix pour cent. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est à dire qu'au bout du mandat d'emmanuel macron y aura deux millions d'immigrés légaux qui seront rentrés. EZ : Il disait à l'époque, qu'il y avait trois millions d'italiens qui étaient venus entre mille huit cent soixante-dix et mille neuf cent quarante, et il disait, un seul million est resté car à l'époque, on renvoyait les délinquants, on renvoyait les chômeurs. EZ : On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés. JLM : On a donc fait le total, et on se dit, puisqu'il nous dit qu'il y a quatre cent mille personnes tous les ans, en dix ans ça fait quatre millions. JLM : Comme il y a deux cent mille personnes de, de, comment dire, l'équilibre entre les morts et les vivants, né et mort français, on devrait trouver six millions de personnes de plus en France sur les dix ans, il n'y en a que deux millions ce qui signifie la chose suivante, c'est qu'une très grande partie des gens qui viennent, repartent. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La deuxième, la réalité, la nature de la france elle-même, nous sommes le pays qui pratique depuis le plus longtemps et le seul en europe, une forme de créolisation qui est assumée. JLM : Si bien que la france est ce méli mélo intéressant unique au monde, singulier, grandiose, qui a permis que des gens très différents fabrique quelque chose en commun, qui a la fin culmina avec l'idée extraordinaire des droits de l'homme, qui sont, qui ont, donné une révolution qui ne s'est pas faite que pour les français, mais pour l'humanité tout entière. JLM : Voilà de quoi la france est l'héritière, elle fait le pari continuellement de l'humain. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Il vaut mieux aborder les sujets d'abord mes chiffres sont tous de L’INSEE, et vous le savez très bien. EZ : Vous avez dit la france est un composé de cultures de peuples et vous avez tout à fait raison, il y a les gallo-romains, vous auriez pu dire les ligures les ibères les celtes, d'ailleurs les ostrogoths qui sont exactement les francs et caetera. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : Vous appelez ça créolisation, moi excusez-moi j'appelle ça d'un vieux mot républicain qui devrait vous plaire, j'appelle ça l'assimilation. EZ : L'assimilation ça veut dire faire sienne l'histoire de france, la culture française, les moeurs français. EZ : Parce que justement ce que vous venez de dire c'est la france, c'est la république, et c'est la laïcité, et c'est exactement le contraire de l'islam. EZ : Donc liberté, vous avez prévenus en allons-y liberté égalité fraternité. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Fraternité : l'islam c'est la fraternité dans l'huma, c'est-à-dire la communauté des croyants la nation islamique. EZ : Maintenant si je ne fais pas de différence entre islam et islamistes, parce que pour moi c'est exactement la même chose ou plutôt comme dit le poète kabyles fer mami, l'islam c'est l'islamisme au repos et l'islamisme l'islam en action. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. JLM : Mais les sociétés de l'outre-mer sont des sociétés qui ont été les premières créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : La seule chose invariable à laquelle il faut adhérer ce sont les principes de la république !",
8
  "Extractive_2": "EZ : D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation. EZ : Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans ! EZ : Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur. JLM : Les millions de gens qui sont venus c'est les patrons qui les ont fait pour faire rentrer les travailleurs en france. EZ : Les patrons c'était dans les années soixante soixante-dix, et ils ont eu grand tort. EZ : Mais les patrons, c'est fini, depuis longtemps. EZ : Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas. EZ : C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois. EZ : L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE. JLM : Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine. JLM : La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué. JLM : Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire. JLM : La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde. EZ : Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis. EZ : L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur. EZ : La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon ! EZ : L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques. EZ : L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles. EZ : Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france. EZ : en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre. JLM : La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées. JLM : Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune. JLM : La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre. JLM : Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature. JLM : Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme. EZ : Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
11
+ "abstractive": {
12
+ "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de si oui ou non, la France a tout fait pour intégrer les immigrants."
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
15
+ {
16
+ "speaker": "P1",
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+ "text": "La France eric zemmour a-t-elle tout fait pour intégrer les populations immigrées qui sont arrivées ici ces soixante dernières années ?"
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+ },
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+ {
20
+ "speaker": "Eric Zemmour",
21
+ "text": "Votre question est mal posée parce que vous sous-entendez que la France est est en faute dès le départ de votre question."
22
+ }
23
+ ]
24
  },
25
+ {
26
+ "abstractive": {
27
+ "text": "Eric Zemmour critique la formulation de la question, selon lui, la France n'a pas à aider à l'intégration, les gens doivent s'assimiler."
 
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+ "extractive": [
30
+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "D'abord moi je suis contre l'intégration, je suis pour l'assimilation."
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35
+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans !"
37
+ }
38
+ ]
39
  },
40
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41
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42
+ "text": "Il explique que deux millions d'immigrants entrent en France tous les 5 ans, venant d'une culture qui est incompatible avec la France."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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+ "text": "Le regroupement familial déclenche je ne sais quelle histoire chez vous, c'est monsieur giscard d'estaing qui l'a fait."
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61
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ ]
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+ "text": "Ils parlent ensuite de la devise française, opposée à L'islam selon Eric Zemmour."
 
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+ "text": "On n'avait pas un regroupement familial automatique et comme ça on ne gardait que les gens assimilés."
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+ "abstractive": {
124
+ "text": "Eric Zemmour se dit en faveur de l’assimilation, et non de l’intégration ; pour lui, les problèmes migratoires sont le fruit d’une politique menée depuis quarante ans par les élites françaises : des millions d’habitants, issus de la civilisation arabo-musulmane, sont arrivés au cœur de la civilisation chrétienne, ce qui produit un choc considérable."
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+ "text": "Et deuxièmement ce n'est pas la france qui a fautée, et si elle a fautée, ce sont les gens comme monsieur mélenchon, et les élites françaises, qui depuis quarante ans ont fait la folie, je dis bien la folie criminelle, de faire venir, de laisser venir des millions et des millions d'immigrés venus de, d'une civilisation arabo-musulmane qui est hostile à la civilisation chrétienne dont nous sommes issus depuis mille ans !"
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+ },
131
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+ "text": "Simplement, je défends la civilisation chrétienne parce que c'est la civilisation qui nous a fait, vous et moi monsieur."
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+ "text": "Pour soutenir son point, il donne alors plusieurs chiffres : il y aurait quatre cent mille immigrés légaux qui entreraient en France chaque année."
 
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Tout ça ça vous fait à peu près quatre cent mille immigrés légaux je dis bien légaux, je ne parle même pas des clandestins on on a valu entre quatre cent mille huit cent mille je n'en parle même pas."
164
+ }
165
+ ]
 
 
 
166
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167
+ {
168
+ "abstractive": {
169
+ "text": "C’est la première fois que la population du pays change de la sorte, après être restée stable entre le XI ème et le XIX ème siècle."
 
 
 
 
 
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171
+ "extractive": [
172
+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
174
+ "text": "C'est faux la france entre le neuvième siècle après les grandes invasions jusqu'au dix-neuvième siècle a été une population très stable, à partir des années mille huit cent soixante à cause du l'industrialisation sous napoléon trois."
175
+ },
176
+ {
177
+ "speaker": "Eric Zemmour",
178
+ "text": "L'INSEE monsieur, des chiffres de L'INSEE."
179
+ }
180
+ ]
181
  },
182
+ {
183
+ "abstractive": {
184
+ "text": "Jean Luc Mélenchon n’approuve pas cette vision."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
185
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186
+ "extractive": [
187
+ {
188
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
189
+ "text": "Et ces étudiants, je vais vous dire une chose, je suis content qu'ils viennent apprendre en france, et qu'ils vont créer avec la france un lien intellectuel qui va fortifier dans le temps la relation qu'on a avec leur pays d'origine."
190
+ }
191
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
192
  },
193
+ {
194
+ "abstractive": {
195
+ "text": "D’abord, il se félicite de la venue d’étudiants étrangers en France, lesquels créent des liens avec leur culture d’origine."
 
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197
+ "extractive": [
198
+ {
199
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "La créolisation n'est pas un choix c'est une réalité qui permet de faire le pont entre le différentialisme aigu de gens comme monsieur zemmour, qui voit les gens dans des petites cases les musulmans, les ceci, les cela, et puis un universalisme que moi-même j'ai pratiqué."
201
+ },
202
+ {
203
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
204
+ "text": "Voilà ce qui m'intéresse dans l'histoire, et là où vous êtes pris à revers c’est que ce qui a fécondé la france, c'est cette immense idée de l'être humain qui est créateur de sa propre histoire."
205
+ }
206
+ ]
207
  },
208
+ {
209
+ "abstractive": {
210
+ "text": "Il oppose à l’assimilation le phénomène de créolisation, véritable pont entre les particularismes de chacun et l’universalisme français, dont il se revendique."
211
+ },
212
+ "extractive": [
213
+ {
214
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
215
+ "text": "La religion est une affaire privée ce que nous avons en commun c'est la cité, et aujourd'hui, personne ne conteste que la loi de la cité s'impose à tout le monde."
216
+ }
217
+ ]
218
  },
219
+ {
220
+ "abstractive": {
221
+ "text": "Quant à la religion, elle relève du privé ; la loi doit s’imposer à tout le monde, et personne ne le conteste selon lui."
222
+ },
223
+ "extractive": [
224
+ {
225
+ "speaker": "Eric Zemmour",
226
+ "text": "Maintenant vous oubliez parce que ça vous gêne que le premier ciment de ces peuples divers fut le catholicisme, le catholicisme d'un côté le catholicisme d'un côté puisque c'est la conversion de clovis."
227
+ }
228
+ ]
229
  },
230
+ {
231
+ "abstractive": {
232
+ "text": "Or, pour Zemmour, le lien qui unit toutes les différences en France, c’est précisément le catholicisme."
 
233
  },
234
+ "extractive": [
235
+ {
236
+ "speaker": "Eric Zemmour",
237
+ "text": "L'assimilation c’est comme disait le grand historien braudel, ce qui a permis l'intégration sans douleur."
238
+ },
239
+ {
240
+ "speaker": "Eric Zemmour",
241
+ "text": "La créolisation, ce n’est que le nouveau mot vous avez trouvé pour parlers de multiculturalisme, euh, de droit à la différence en fait vous vous êtes converti à l'idéologie que vous combattiez dans les années quatre-vingts, et maintenant quand vous parlez de l'islam et vous nous dites : la religion c'est dans le privé, et la politique c'est la loi de la cité, vous nous la baillez belle monsieur mélenchon !"
242
+ }
243
+ ]
244
  },
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Il réitère sa défense de l’assimilation, estimant que la créolisation relève d’une idéologie multiculturaliste."
248
+ },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "Eric Zemmour",
252
+ "text": "L'islam est une religion politique par essence, l'islam ne ne s'occupe pas de l'intériorité des fidèles mais s'occupe des normes sociales et politiques."
253
+ }
254
+ ]
255
  },
256
+ {
257
+ "abstractive": {
258
+ "text": "Par ailleurs, l’Islam est par essence politique ; il ne peut se borner à la sphère privée, dans la mesure où il s’agit d’un code normative."
259
+ },
260
+ "extractive": [
261
+ {
262
+ "speaker": "Eric Zemmour",
263
+ "text": "L’islam veut dire soumission, égalité, l'islam c'est une triple inégalité, entre les hommes et les femmes, entre les hommes libres et les esclaves, entre les fidèles et les infidèles."
264
+ }
265
+ ]
266
  },
267
+ {
268
+ "abstractive": {
269
+ "text": "L’Islam est par ailleurs source d’inégalité (hommes et femmes, hommes libres et esclaves, fidèles et infidèles)."
 
270
  },
271
+ "extractive": [
272
+ {
273
+ "speaker": "Eric Zemmour",
274
+ "text": "Je fais une différence entre les musulmans, et l'islam, les musulmans qui peuvent, effectivement, s'approprier la conception française de la religion, c'est à dire ne considérer que leur religion et de l'ordre du privé ont toute leur place en france."
275
+ },
276
+ {
277
+ "speaker": "Eric Zemmour",
278
+ "text": "en fait je veux exactement imposer aux religions, à la religion islamique, exactement la même chose que la france a imposé aux juifs selon la fameuse formule de clermont-tonnerre."
279
+ }
280
+ ]
281
  },
282
+ {
283
+ "abstractive": {
284
+ "text": "Eric Zemmour fait néanmoins la différence entre l’Islam et les musulmans, lesquels peuvent choisir de borner leur pratique à la sphère privée ; la République avait contraint les Juifs à agir de la sorte ; il entend faire de même à l’égard des musulmans."
 
285
  },
286
+ "extractive": [
287
+ {
288
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
289
+ "text": "La martinique, la guadeloupe, la réunion, sont des terres profondément créolisées."
290
+ },
291
+ {
292
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
293
+ "text": "Et contrairement à ce que vous dites, et ce que d'autres ont dit aussi, ça n'a pas créé une addition de communautées, ce n'est pas vrai ça a créé une communauté communes sous l'empire de la loi, et qui produit une culture commune, une culture commune."
294
+ }
295
+ ]
296
  },
297
+ {
298
+ "abstractive": {
299
+ "text": "Jean Luc Mélenchon défend de nouveau la créolisation ; né des Antilles, ce phénomène a permis la création d’une culture commune, par l’interpénétration des différences, dans le cadre de loi."
300
+ },
301
+ "extractive": [
302
+ {
303
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
304
+ "text": "La créolisation, c'est donc un processus dans lequel personne ne domine l'autre."
305
+ }
306
+ ]
307
  },
308
+ {
309
+ "abstractive": {
310
+ "text": "La créolisation est une dialectique culturelle, dépourvue du rapport de domination."
311
+ },
312
+ "extractive": [
313
+ {
314
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
315
+ "text": "Si les enfants sont correctement éduqués, si on a pris en charge l'accueil des primo-arrivants, la France y gagne, elle y gagne des jeunes français qui viennent avec une culture, des idées, et plein de choses de cette nature."
316
+ }
317
+ ]
318
  },
319
+ {
320
+ "abstractive": {
321
+ "text": "Il insiste également sur l’importance de l’éducation des primo-arrivants, pour ressourcer la culture."
322
+ },
323
+ "extractive": [
324
+ {
325
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
326
+ "text": "Vous ne savez même pas que dans l'islam, il y a tout ce courant mu’tazilite qui a été un des noyaux, à mon avis hein, des rameaux qui a permis la fécondation de l’humanisme."
327
+ }
328
+ ]
329
  },
330
+ {
331
+ "abstractive": {
332
+ "text": "Sur l’Islam, il mentionne le courant mu’tazilite, vecteur d’humanisme."
333
+ },
334
+ "extractive": [
335
+ {
336
+ "speaker": "Eric Zemmour",
337
+ "text": "Le courant mu’tazilite a été abattu au neuvième siècle."
338
+ }
339
+ ]
340
  },
341
+ {
342
+ "abstractive": {
343
+ "text": "Eric Zemmour lui rétorque que cette école fut vaincue au IX ème siècle."
344
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine."
349
+ }
350
+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique cependant que la violence inhérente à l’Islam ne lui est pas propre ; elle est consubstantielle à toutes les religions."
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
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train/Debat_Zemmour_Melenchon--Partie_1_2_Insecurite.json CHANGED
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  "Transcript": "P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? JLM : Oui et ben je vais y venir mais d'abord je finis ce que je disais. P1 : J’en étais sur EZ : Et se sont à votre concept du peuple inassimilable que serait l'oumma des musulmans. Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. Si j'ose dire avec respect avec des guillemets est celle qui nous permet de vivre ensemble, et c'est celle qu'on va construire pas en expulsant tel ou tel à cause de sa religion. Maintenant, je viens à l’insécurité, allons-y. J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. Par conséquent la question à se poser c'est de d'abord d'être capable de mesurer. P1 : hum JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. Pour ce qui est de l'insécurité dans la société alors je dis, ça fait des années que ça dure, qu'on a tous les ans une loi sur la sécurité! Tous les ans une loi sur le terrorisme! Personne ne peut jamais faire aucun bilan ! On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. Et quel est le résultat ? ça va de plus en plus mal ! Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! Et que on a réussi en lui faisant commettre toutes sortes d'excès de violence, à la couper de la population. Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! Que par exemple, Pierre joxe, qui avait été capable de faire respecter son code de déontologie de la police. Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. P2 : Donc la réponse, alors, JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. Ca n'a pas d'intérêt, ça n'a pas de valeur. Il faut donc gouverner la police non comme une chose mais comme un groupe de gens. P2 : On va Laisser Eric Zemmour répondre EZ : Monsieur mélenchon vous nous donnez des chiffres bizarres mais nos fact checker professionnels vérifieront. Moi je vous en donner d'autres si vous me permettez. Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. Il y a mille attaques, mille agressions par jour en France, dont cent trente attaques au couteau. Vous parlez du sentiment d'insécurité, et vous dites il y en a plus parce qu'il y a de la misère, mais c'est en vérité votre phrase qui est honteuse pour les gens pauvres qui ne sont pas délinquants. Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. JLM : Non EZ : Il y a eu un rapport, il y a eu un rapport en 2020. Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Un nom français ? EZ : Un nom français JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? Un nom français c'est par exemple le nom porté par un français. EZ : Non non monsieur mélenchon, c’est un nom qui est français depuis mille an pardonnez-moi. Moi ce n'est pas un nom au départ français par exemple, voilà. JLM : Et alors on vous compte comment si on vous met en prison ? EZ : Et ben on me compte comme un nom qui n'est pas français. JLM : Et pourtant vous êtes français ? EZ : Je suis français, ce n'est pas la même chose il y a beaucoup d'étrangers. Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! alors qu'il représente euh dix pour cent de la population. Je continue. JLM : je sais pas ce que vous continuez mais ça démontre le contraire de ce que vous dites. Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! JLM : Mais bien sûr encore. Et ben, alors ? EZ : Et c'est une insulte. Parce que c'est une insulte, et c'est une insulte au gens pauvre, et c'est une insulte aux gens, de votre famille et de ma famille. JLM : Mais ça marche pas EZ : Mais ça marche très bien. Et si vous dites que deuxièmement il n'y a aucun, laissez moi finir. JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Laissez, vous vivez ailleurs. Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. C'est une guerre qui nous est menée. Une guerre de civilisations, une guerre de pillage, une guerre de vol, une guerre de viol, et une guerre de de de de meurtres. JLM : Vous avez pas honte ? EZ : Non j'ai pas honte du tout. euh je vais vous dire, dans les métros parisiens, on a fait une enquête. JLM : Allez c’est reparti soixante-dix et caetera. EZ : Soixante-quinze pour cent, vous dérogez. Surtout vous vous monsieur mélenchon. mais je sais que ces chiffres vous embête. mais c'est comme ça. JLM : Mais non, mais non ils m’embêtent pas. EZ : Je continue. JLM : Non mais mettons nous d'accord. Non non mais si il y a 1000 crimes je les reconnais, c'est pas le sujet. EZ : mais si c'est le sujet! JLM : Vous, vous voulez, vous vous répétez comme un moulin à parole, c’est les musulmans, c'est les musulmans, le jihad et je sais pas quoi. Vous avez pas honte de parler comme ça ? EZ : Pas du tout. JLM : Il y a des millions de musulmans dans ce pays qui ne le supporte pas. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. Et il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas terroristes. Seulement, tous les terroristes sont musulmans. JLM : Ah celle la elle est pas mal aussi. Vous aviez dit que vous respectiez ça. Comment vous l'avez pas dit que vous respectiez les jihadist ? EZ : Et j'ai dit, j'ai dit non non ne coupez pas. Ne faites pas ne faites pas comme les imbéciles qui savent pas lire une phrase jusqu'au bout. On m’a posé une question et j'ai répondu, je respecte qui ? Je respecte les gens qui donnent leur vie pour leur cause, parce que je veux mieux les combattre. C'est pour ça que je les respecte. Quand vous avez vu euh si vous voulez regarder, écouter, allez regarder ce que disent les gens qui sont arrêtés. Je je lisais tout à l'heure, un article sur les mineurs isolés. L'un d'entre eux qui est arrêté dit : “nous voulons piller la france”. JLM : Oooooaaah. EZ : Regardez ce que dit abdelslam abdelslam. Qu'est-ce qui dit le terroristes du bataclan ? Il dit, je suis un musulman, j'applique la charia. Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. Et je vais vous dire pourquoi. Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Je vais vous dire le quotidien des policiers. Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. Je ne sais pas si vous avez vu bac nord, le film bac nord, et vous voyez leur, la réalité de la police aujourd'hui, avec euh dans les cités. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas rentrer, parce que leur hiérarchie leur interdit. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas, ils ils sont moins armés que les caïds de la drogue, qui les méprisent, et et vous, vous dites que ce sont les policiers qui sont dangereux ? JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. JLM : à ben faudrait savoir EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. Mais ils sont en phase avec le reste de la population française la population française. les aimes. Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. Tout simplement. Et que dans ces contrées, dans ces places fortes étrangères. Parce que on ne veut pas de la france. JLM : Ah mais franchement. Je peux vous répondre là ? Mais vous vous aurez la patience de m'écouter. écoutez-moi, bah je sais que ça quand on gouverne on doit partir des réalités concrètes. EZ : Justement, c'est ce que je fais JLM : Pour tâcher d'y répondre. Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. Que nous ne manquons pas de moyens, qu'on ne cesse continuellement de voter des lois. Jamais on en a fait le bilan. Pourquoi ça marche pas ? Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. Ça ne se règle pas dans les quartiers tout ça. EZ : Ah bon ? JLM : Oui, il y a six millions d'armes qui circulent dans ce pays, qui fait circuler, qui paye, qui transforme l'argent sale, l'argent sale en argent propre. Ca c'est du problème du judiciaire. D'une police judiciaire efficace. Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. Tout ça c'est du temps perdu, c'est du gaspillage, ce n'est pas par ce but-là qu'il faut prendre ce travail de la police. Alors commencer par éviter la démagogie qui consiste à dire que quand on critique la manière dont est organisée en service, on rend coupable les gens de la situation. Je n'ai jamais dit que la police était raciste. Mais oui je dis qu'il y a des racines dans la police. Et leur présence est insupportable. Comme elle serait dans n'importe quel autre métier monsieur zemmour. Vous ne réglerez rien. Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! Vous vous êtes tellement provocateur que vous avez été jusqu'à provoquer les gens sur leur prénom, parce qu'il portait le prénom du prophète ! Mais vraiment quelle honte. C'est pas une façon de parler. EZ : Monsieur mélenchon je peux vous répondre ? Vous dites que je veux la guerre civile. JLM : prenez pas votre tête de victime hein. EZ : Mais je prends pas une tête de victime ! Je dis, vous me dites j’appelle à la guerre civile JLM : J’ai toujours une minute de retard sur vous hein. P1 : Et en plus il faut qu'on change de thème après ? Moi je dis ça au passage. P2 : Vous répondez et après on enchaîne. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. Comment vous appelez euh un pays, euh où euh on tue une pauvre policière, on l’égorge, mais on n'ose pas dire qu'on l'égorge? Moi j'appelle ça la guerre civile. La guerre civile ça commence petit à petit, et ça monte. Vous savez, euh, les algériens qui ont bien connu la guerre civile nous le raconte, boualem sansal, me l'a raconté dix fois. Ça commence comme ça tout doucement, exactement comme nous aujourd'hui. il est très inquiet boualem sansal parce qu'il voit exactement ce qui est arrivé dans son pays, et qui arrive chez nous. Donc ne croyez pas que c'est moi qui pousse à la guerre civile et qui désire la guerre civile. Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. Vous savez euh monsieur mélenchon euh si hum. JLM : La ré émigration migrations c'est fini, vous n'avez vous n'en parlez plus d'accord. EZ : Mais qu'est-ce qu'on appelle remigration. JLM : non mais je sais pas si vous voulez me dire. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. JLM : Comment vous décidez qui est assimilé ? EZ : C'est pas moi qui décide. Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation. Malheureusement on ne les applique plus, on ne les respecte plus. On, on naturalise des femmes voilées. Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. Qu'est devenu ce mélenchon la ? mélenchon a trahi mélenchon. Mélenchon suis des électeurs, Mélenchon essaye de courir après les électeurs, parce qu'il a encore. JLM : et ben voila je me demandait ou vous vouliez arriver. EZ : Mais voilà je vous le dis donc mélenchon était jadis un républicain strict. Aujourd'hui il court après euh euh les indigénistes. JLM : Et vous vous courez après quoi ? EZ : Moi je cours après rien, moi je cours sur. JLM : Il y a la une élection vous fournissez des arguments à toute la droite. EZ : Après quoi je cours après une idée de la france que je vois en train de disparaître JLM : Qui est pas la mienne, et pas pour les raisons que vous indiquez ! EZ : Mais ça a été la vôtre, ça été la vôtre. JLM : J'essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. Quoi que je regarde, je vois moi. J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. Bien sûr, parce qu'il y a un droit à dévisager. Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes. Alors un jour ça sera le foulard, le lendemain la longueurs des robes. EZ : Et ben voyons monsieur mélenchon JLM : J’ai vécu dans une société où tout le monde portait le foulard y compris ma mère, ma grand-mère. Mais oui. Alors cessez de faire des fixette comme ça euh sur euh la manière dont les gens se comportent EZ : Cessez, monsieur mélenchon cessez de croire que c’est anodin JLM : La république c’est pas la police des foulards, des cheveux, voir si les femmes ont rasé leurs crânes et mis des perruques. EZ : monsieur Mélenchon, la république vous parliez toujours de la république qu’elle contrôle que les gens remettent en foulard mais P2 : Messieurs, messieurs terminez ça et on passe à la prochaine partie. EZ : Si vous voulez, c'est dans les pays arabes qu'on a réussi à émanciper les femmes. Vous parliez tout le temps d'émancipation de la femme vous me faite des procès énormes, et la vous dénoncez le pire, le pire des symboles de l’asservissement islamique.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique. Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée. Jean Luc Melenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police. Jean luc mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente. Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits. Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont sur représentés dans les prisons françaises. Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté. Eric Zemmour explique que la délinquance en france est un jihad. Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers. Jean luc mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés. Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus important que les contrôles de drogue. Eric Zemmour explique que la france est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui comettent des crimes et délits. Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Selon Eric Zemmour, l'insécurité ne fera qu'augmenter tant que la misère et la désagrégation de l'école publique continue. Jean Luc Mélenchon nuance sur l'insécurité, en expliquant que les violences physiques est une cause de décès négligeable, et que l'insécurité vient d'autres facteurs. Selon lui, il y a trop de policiers par rapports aux instituteurs, et que la police est mal organisée. Il souhaite dissoudre les bacs et les braves, ainsi qu'interdire les flashball et les grenades. Jean luc mélenchon veut une police républicaine et formée. Pour Eric Zemmour, la hausse de crimes et délits commis est indéniable, et n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui représente vingt cinq pourcent des prisonniers en france. Il explique que la délinquance en france est un jihad. Selon lui, les propos de jean luc mélenchon sur la police sont scandaleux. Il explique que les policiers doivent travailler dans des conditions très difficiles. Jean Luc Mélenchon, lui, critique l'approche d'Eric Zemmour d'accuser l'islam pour les problèmes de la france, et explique qu'il faut que la police se focalise sur des problèmes de fonds. Pour Eric Zemmour, la france est en état de guerre civile, et il faut expulser les étrangers des prisons, faire une déchéance de nationalité pour les bi nationaux criminels, et revoir les critères d'assimilation.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité. Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique. Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité. Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de corses, aucun nom n’était Français. Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi. Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers. La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants. Il s’indigne alors des propos de Mélenchon sur la police. Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont. Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes. Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population. Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour. En réponse, Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile. Au contraire, Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits). Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile. Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes. Pour conclure, Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre. Bref, deux visions se font clairement face.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. P1 : Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? EZ : Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. EZ : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. JLM : Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. JLM : On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. JLM : Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! JLM : Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! JLM : Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. EZ : Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. JLM : Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. JLM : Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains JLM : Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? EZ : Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. EZ : Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes.",
9
  "Community_1": [
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- "text": "Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ?"
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- "extractive": [
233
- {
234
- "speaker": "EZ",
235
- "text": "Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français."
236
- },
237
- {
238
- "speaker": "EZ",
239
- "text": "Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation"
240
- }
241
- ]
242
- }
243
- ],
244
- "Community_2" : [
245
- {
246
- "abstractive": {
247
- "text": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité."
248
- },
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- "extractive": [
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- "speaker": "P1",
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- "text": "Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ?"
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- }
254
- ]
255
- },
256
- {
257
- "abstractive": {
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- "text": "Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique."
259
- },
260
- "extractive": [
261
- {
262
- "speaker": "JLM",
263
- "text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
264
- }
265
- ]
266
- },
267
- {
268
- "abstractive": {
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- "text": "Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité."
270
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus."
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- },
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
279
- },
280
- {
281
- "speaker": "JLM",
282
- "text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
283
- },
284
- {
285
- "speaker": "JLM",
286
- "text": "Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
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- "text": "Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de corses, aucun nom n’était Français."
293
- },
294
- "extractive": [
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- {
296
- "speaker": "EZ",
297
- "text": "Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants."
298
- },
299
- {
300
- "speaker": "EZ",
301
- "text": "Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui."
302
- }
303
- ]
304
- },
305
- {
306
- "abstractive": {
307
- "text": "Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi."
308
- },
309
- "extractive": [
310
- {
311
- "speaker": "JLM",
312
- "text": "Qu'est ce qu'un nom français ?"
313
- }
314
- ]
315
- },
316
- {
317
- "abstractive": {
318
- "text": "Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers."
319
- },
320
- "extractive": [
321
- {
322
- "speaker": "EZ",
323
- "text": "Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent !"
324
- }
325
- ]
326
- },
327
- {
328
- "abstractive": {
329
- "text": "La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants."
330
- },
331
- "extractive": [
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- {
333
- "speaker": "JLM",
334
- "text": "Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance."
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- },
336
- {
337
- "speaker": "EZ",
338
- "text": "Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants !"
339
- },
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- {
341
- "speaker": "EZ",
342
- "text": "Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila."
343
- },
344
- {
345
- "speaker": "EZ",
346
- "text": "Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants."
347
- }
348
- ]
349
- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Il s’indigne alors des propos de Mélenchon sur la police."
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- },
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- "extractive": [
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste."
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- }
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- ]
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- },
361
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste."
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- }
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- ]
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- },
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "EZ",
379
- "text": "Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets."
380
- }
381
- ]
382
- },
383
- {
384
- "abstractive": {
385
- "text": "Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population."
386
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Il faut qu'ils soient en phase avec la population !"
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- }
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- ]
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- },
394
- {
395
- "abstractive": {
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- "text": "Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "EZ",
401
- "text": "Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population."
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403
- {
404
- "speaker": "EZ",
405
- "text": "Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés."
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- }
407
- ]
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- },
409
- {
410
- "abstractive": {
411
- "text": "En réponse, Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile."
412
- },
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- "extractive": [
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- {
415
- "speaker": "JLM",
416
- "text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains."
417
- },
418
- {
419
- "speaker": "JLM",
420
- "text": "Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens !"
421
- }
422
- ]
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- },
424
- {
425
- "abstractive": {
426
- "text": "Au contraire, Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits)."
427
- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "EZ",
431
- "text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques."
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- },
433
- {
434
- "speaker": "EZ",
435
- "text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser."
436
- }
437
- ]
438
- },
439
- {
440
- "abstractive": {
441
- "text": "Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile."
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- },
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- {
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate."
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- }
448
- ]
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- },
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- {
451
- "abstractive": {
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- "text": "Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes."
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- },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr."
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459
- ]
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- },
461
- {
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- "abstractive": {
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- "text": "Pour conclure, Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre."
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- },
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- }
 
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  "Transcript": "P1 : Mais oui mais il faut qu'on avance. Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? JLM : Oui et ben je vais y venir mais d'abord je finis ce que je disais. P1 : J’en étais sur EZ : Et se sont à votre concept du peuple inassimilable que serait l'oumma des musulmans. Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. Si j'ose dire avec respect avec des guillemets est celle qui nous permet de vivre ensemble, et c'est celle qu'on va construire pas en expulsant tel ou tel à cause de sa religion. Maintenant, je viens à l’insécurité, allons-y. J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. Par conséquent la question à se poser c'est de d'abord d'être capable de mesurer. P1 : hum JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. Pour ce qui est de l'insécurité dans la société alors je dis, ça fait des années que ça dure, qu'on a tous les ans une loi sur la sécurité! Tous les ans une loi sur le terrorisme! Personne ne peut jamais faire aucun bilan ! On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. Et quel est le résultat ? ça va de plus en plus mal ! Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! Et que on a réussi en lui faisant commettre toutes sortes d'excès de violence, à la couper de la population. Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! Que par exemple, Pierre joxe, qui avait été capable de faire respecter son code de déontologie de la police. Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. P2 : Donc la réponse, alors, JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. Ca n'a pas d'intérêt, ça n'a pas de valeur. Il faut donc gouverner la police non comme une chose mais comme un groupe de gens. P2 : On va Laisser Eric Zemmour répondre EZ : Monsieur mélenchon vous nous donnez des chiffres bizarres mais nos fact checker professionnels vérifieront. Moi je vous en donner d'autres si vous me permettez. Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. Il y a mille attaques, mille agressions par jour en France, dont cent trente attaques au couteau. Vous parlez du sentiment d'insécurité, et vous dites il y en a plus parce qu'il y a de la misère, mais c'est en vérité votre phrase qui est honteuse pour les gens pauvres qui ne sont pas délinquants. Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. JLM : Non EZ : Il y a eu un rapport, il y a eu un rapport en 2020. Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Un nom français ? EZ : Un nom français JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? Un nom français c'est par exemple le nom porté par un français. EZ : Non non monsieur mélenchon, c’est un nom qui est français depuis mille an pardonnez-moi. Moi ce n'est pas un nom au départ français par exemple, voilà. JLM : Et alors on vous compte comment si on vous met en prison ? EZ : Et ben on me compte comme un nom qui n'est pas français. JLM : Et pourtant vous êtes français ? EZ : Je suis français, ce n'est pas la même chose il y a beaucoup d'étrangers. Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! alors qu'il représente euh dix pour cent de la population. Je continue. JLM : je sais pas ce que vous continuez mais ça démontre le contraire de ce que vous dites. Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! JLM : Mais bien sûr encore. Et ben, alors ? EZ : Et c'est une insulte. Parce que c'est une insulte, et c'est une insulte au gens pauvre, et c'est une insulte aux gens, de votre famille et de ma famille. JLM : Mais ça marche pas EZ : Mais ça marche très bien. Et si vous dites que deuxièmement il n'y a aucun, laissez moi finir. JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Laissez, vous vivez ailleurs. Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. C'est une guerre qui nous est menée. Une guerre de civilisations, une guerre de pillage, une guerre de vol, une guerre de viol, et une guerre de de de de meurtres. JLM : Vous avez pas honte ? EZ : Non j'ai pas honte du tout. euh je vais vous dire, dans les métros parisiens, on a fait une enquête. JLM : Allez c’est reparti soixante-dix et caetera. EZ : Soixante-quinze pour cent, vous dérogez. Surtout vous vous monsieur mélenchon. mais je sais que ces chiffres vous embête. mais c'est comme ça. JLM : Mais non, mais non ils m’embêtent pas. EZ : Je continue. JLM : Non mais mettons nous d'accord. Non non mais si il y a 1000 crimes je les reconnais, c'est pas le sujet. EZ : mais si c'est le sujet! JLM : Vous, vous voulez, vous vous répétez comme un moulin à parole, c’est les musulmans, c'est les musulmans, le jihad et je sais pas quoi. Vous avez pas honte de parler comme ça ? EZ : Pas du tout. JLM : Il y a des millions de musulmans dans ce pays qui ne le supporte pas. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. Et il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas terroristes. Seulement, tous les terroristes sont musulmans. JLM : Ah celle la elle est pas mal aussi. Vous aviez dit que vous respectiez ça. Comment vous l'avez pas dit que vous respectiez les jihadist ? EZ : Et j'ai dit, j'ai dit non non ne coupez pas. Ne faites pas ne faites pas comme les imbéciles qui savent pas lire une phrase jusqu'au bout. On m’a posé une question et j'ai répondu, je respecte qui ? Je respecte les gens qui donnent leur vie pour leur cause, parce que je veux mieux les combattre. C'est pour ça que je les respecte. Quand vous avez vu euh si vous voulez regarder, écouter, allez regarder ce que disent les gens qui sont arrêtés. Je je lisais tout à l'heure, un article sur les mineurs isolés. L'un d'entre eux qui est arrêté dit : “nous voulons piller la france”. JLM : Oooooaaah. EZ : Regardez ce que dit abdelslam abdelslam. Qu'est-ce qui dit le terroristes du bataclan ? Il dit, je suis un musulman, j'applique la charia. Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. Et je vais vous dire pourquoi. Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Je vais vous dire le quotidien des policiers. Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. Je ne sais pas si vous avez vu bac nord, le film bac nord, et vous voyez leur, la réalité de la police aujourd'hui, avec euh dans les cités. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas rentrer, parce que leur hiérarchie leur interdit. Vous voyez qu'ils ne peuvent pas, ils ils sont moins armés que les caïds de la drogue, qui les méprisent, et et vous, vous dites que ce sont les policiers qui sont dangereux ? JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. JLM : à ben faudrait savoir EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. Mais ils sont en phase avec le reste de la population française la population française. les aimes. Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. Tout simplement. Et que dans ces contrées, dans ces places fortes étrangères. Parce que on ne veut pas de la france. JLM : Ah mais franchement. Je peux vous répondre là ? Mais vous vous aurez la patience de m'écouter. écoutez-moi, bah je sais que ça quand on gouverne on doit partir des réalités concrètes. EZ : Justement, c'est ce que je fais JLM : Pour tâcher d'y répondre. Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. Que nous ne manquons pas de moyens, qu'on ne cesse continuellement de voter des lois. Jamais on en a fait le bilan. Pourquoi ça marche pas ? Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. Ça ne se règle pas dans les quartiers tout ça. EZ : Ah bon ? JLM : Oui, il y a six millions d'armes qui circulent dans ce pays, qui fait circuler, qui paye, qui transforme l'argent sale, l'argent sale en argent propre. Ca c'est du problème du judiciaire. D'une police judiciaire efficace. Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. Tout ça c'est du temps perdu, c'est du gaspillage, ce n'est pas par ce but-là qu'il faut prendre ce travail de la police. Alors commencer par éviter la démagogie qui consiste à dire que quand on critique la manière dont est organisée en service, on rend coupable les gens de la situation. Je n'ai jamais dit que la police était raciste. Mais oui je dis qu'il y a des racines dans la police. Et leur présence est insupportable. Comme elle serait dans n'importe quel autre métier monsieur zemmour. Vous ne réglerez rien. Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! Vous vous êtes tellement provocateur que vous avez été jusqu'à provoquer les gens sur leur prénom, parce qu'il portait le prénom du prophète ! Mais vraiment quelle honte. C'est pas une façon de parler. EZ : Monsieur mélenchon je peux vous répondre ? Vous dites que je veux la guerre civile. JLM : prenez pas votre tête de victime hein. EZ : Mais je prends pas une tête de victime ! Je dis, vous me dites j’appelle à la guerre civile JLM : J’ai toujours une minute de retard sur vous hein. P1 : Et en plus il faut qu'on change de thème après ? Moi je dis ça au passage. P2 : Vous répondez et après on enchaîne. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. Comment vous appelez euh un pays, euh où euh on tue une pauvre policière, on l’égorge, mais on n'ose pas dire qu'on l'égorge? Moi j'appelle ça la guerre civile. La guerre civile ça commence petit à petit, et ça monte. Vous savez, euh, les algériens qui ont bien connu la guerre civile nous le raconte, boualem sansal, me l'a raconté dix fois. Ça commence comme ça tout doucement, exactement comme nous aujourd'hui. il est très inquiet boualem sansal parce qu'il voit exactement ce qui est arrivé dans son pays, et qui arrive chez nous. Donc ne croyez pas que c'est moi qui pousse à la guerre civile et qui désire la guerre civile. Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. Vous savez euh monsieur mélenchon euh si hum. JLM : La ré émigration migrations c'est fini, vous n'avez vous n'en parlez plus d'accord. EZ : Mais qu'est-ce qu'on appelle remigration. JLM : non mais je sais pas si vous voulez me dire. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. JLM : Comment vous décidez qui est assimilé ? EZ : C'est pas moi qui décide. Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation. Malheureusement on ne les applique plus, on ne les respecte plus. On, on naturalise des femmes voilées. Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. Qu'est devenu ce mélenchon la ? mélenchon a trahi mélenchon. Mélenchon suis des électeurs, Mélenchon essaye de courir après les électeurs, parce qu'il a encore. JLM : et ben voila je me demandait ou vous vouliez arriver. EZ : Mais voilà je vous le dis donc mélenchon était jadis un républicain strict. Aujourd'hui il court après euh euh les indigénistes. JLM : Et vous vous courez après quoi ? EZ : Moi je cours après rien, moi je cours sur. JLM : Il y a la une élection vous fournissez des arguments à toute la droite. EZ : Après quoi je cours après une idée de la france que je vois en train de disparaître JLM : Qui est pas la mienne, et pas pour les raisons que vous indiquez ! EZ : Mais ça a été la vôtre, ça été la vôtre. JLM : J'essaye de comprendre ce qui se passe autour de moi. Quoi que je regarde, je vois moi. J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. Bien sûr, parce qu'il y a un droit à dévisager. Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes. Alors un jour ça sera le foulard, le lendemain la longueurs des robes. EZ : Et ben voyons monsieur mélenchon JLM : J’ai vécu dans une société où tout le monde portait le foulard y compris ma mère, ma grand-mère. Mais oui. Alors cessez de faire des fixette comme ça euh sur euh la manière dont les gens se comportent EZ : Cessez, monsieur mélenchon cessez de croire que c’est anodin JLM : La république c’est pas la police des foulards, des cheveux, voir si les femmes ont rasé leurs crânes et mis des perruques. EZ : monsieur Mélenchon, la république vous parliez toujours de la république qu’elle contrôle que les gens remettent en foulard mais P2 : Messieurs, messieurs terminez ça et on passe à la prochaine partie. EZ : Si vous voulez, c'est dans les pays arabes qu'on a réussi à émanciper les femmes. Vous parliez tout le temps d'émancipation de la femme vous me faite des procès énormes, et la vous dénoncez le pire, le pire des symboles de l’asservissement islamique.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique. Jean Luc Mélenchon explique que la violence physique est une part infime des morts, et que l'insécurité ne vient pas de l'immigration. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y a trop de policiers qui ne sont pas assez formé, et que la police n'est pas assez organisée. Jean Luc Mélenchon souhaite la dissolution des bacs et des brav, ainsi que l'interdiction des flashballs et des grenades pour la police. Jean Luc Mélenchon souhaite une police républicaine, formée, et moins violente. Eric Zemmour explique qu'il y a eu une explosion des crimes et délits. Eric Zemmour explique que la violence n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui sont surreprésentés dans les prisons françaises. Jean Luc Mélenchon explique que si, la violence a un lien avec la pauvreté. Eric Zemmour explique que la délinquance en France est un jihad. Eric Zemmour explique que les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux, alors que la police n'est pas la bienvenue dans les quartiers. Jean Luc Mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés. Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus importants que les contrôles de drogue. Eric Zemmour explique que la France est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui commettent des crimes et délits. Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France. Selon Eric Zemmour, l'insécurité ne fera qu'augmenter tant que la misère et la désagrégation de l'école publique continue. Jean Luc Mélenchon nuance sur l'insécurité, en expliquant que les violences physiques est une cause de décès négligeable, et que l'insécurité vient d'autres facteurs. Selon lui, il y a trop de policiers par rapports aux instituteurs, et que la police est mal organisée. Il souhaite dissoudre les bacs et les braves, ainsi qu'interdire les flashballs et les grenades. Jean Luc Mélenchon veut une police républicaine et formée. Pour Eric Zemmour, la hausse de crimes et délits commis est indéniable, et n'est pas le fait des pauvres, mais des étrangers, qui représente vingt cinq pourcent des prisonniers en France. Il explique que la délinquance en France est un jihad. Selon lui, les propos de Jean Luc Mélenchon sur la police sont scandaleux. Il explique que les policiers doivent travailler dans des conditions très difficiles. Jean Luc Mélenchon, lui, critique l'approche d'Eric Zemmour d'accuser l'islam pour les problèmes de la France, et explique qu'il faut que la police se focalise sur des problèmes de fond. Pour Eric Zemmour, la France est en état de guerre civile, et il faut expulser les étrangers des prisons, faire une déchéance de nationalité pour les binationaux criminels, et revoir les critères d'assimilation.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité. Jean Luc Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique. Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité. Eric Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de Corses, aucun nom n’était Français. Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi. Eric Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers. La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants. Il s’indigne alors des propos de Jean Luc Mélenchon sur la police. Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont. Eric Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes. Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population. Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour. En réponse, Jean Luc Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile. Au contraire, Eric Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits). Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile. Jean Luc Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes. Pour conclure, Jean Luc Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre. Bref, deux visions se font clairement face.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Je vous redonne la parole immédiatement jean-luc mélenchon il faut qu'on avance sur l'insécurité. P1 : Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ? EZ : Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine. EZ : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Alors je ne dis pas qu'il n'y ait pas de violence, il y en a mais enfin c'est zéro virgule zéro quatre-vingt-sept pour cent du total des violences physiques, et les violences, les gens qui meurent, du fait de la chaleur c’est trois fois et demie plus. JLM : Autrement dit, les causes d'insécurité sont bien plus ample que celles qui sont décrites. JLM : On met du monde et toujours plus de monde en défaveur de toutes sortes sur le corps de police qui est payé bien mieux que les instituteurs et les professeurs de ce pays. JLM : Par conséquent ça veut dire, non pas que les gens sont coupables, mais que la force est mal employée, mal organisée ! JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : C'est une deuxième interdiction je ne veux plus des flashballs des grenades et de la possibilité de tirer dans la figure des gens parce que trente-deux personnes éborgnées ce n'est pas trente-deux bavures, ce sont des actes délibérés ! JLM : Je veux une police vraiment républicaine, respectueuse des gens, entraînée, disciplinée, commandée par des gens qui leur fassent respecter les vertus ! JLM : Et il faut donc former les gens qui ne sont pas formés, et nous devons cesser d'être une des rares polices d'europe qui utilisent de telles violences contre la population. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Par ailleurs, pardonnez-moi, mais la violence n'est pas le fait de pauvres, on sait d'où elle vient, on sait exactement qui est en prison, on sait qui n'est pas en prison. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Si vous dites que ça n’a aucun rapport avec la pauvreté alors vous vivez au dela du réel. EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Maintenant vous avez parlé de la police, et là je vraiment, je trouve absolument scandaleux ce que vous dites. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. EZ : Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France. JLM : Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main. JLM : Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains JLM : Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche. EZ : Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue? EZ : Moi j'appelle ça un pays en guerre civile. EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français. EZ : Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ? JLM : J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique. JLM : Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière. JLM : Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple. EZ : Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants. EZ : Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui. JLM : Qu'est ce qu'un nom français ? EZ : Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent ! JLM : Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance. EZ : Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants ! EZ : Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila. EZ : Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants. EZ : Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste. JLM : Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste. EZ : Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets. JLM : Il faut qu'ils soient en phase avec la population ! EZ : Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population. EZ : Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés. JLM : Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains. JLM : Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens ! EZ : Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques. EZ : Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser. EZ : Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate. JLM : J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr. JLM : Mais je ne suis pas pour autant je ne suis pas d'accord pour aller faire comme vous le proposez, la police des tenues des femmes.",
9
  "Community_1": [
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'insécurité en France."
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+ {
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+ "speaker": "P1",
21
+ "text": "Parce qu'il faut parce que notamment la police est mal employée, mal formée, mal commandée mal équipée et qu'il faut revoir cela, pourquoi dites-vous cela jean-luc melenchon ?"
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+ ]
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+ },
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+ "text": "Eric Zemmour explique que l'insécurité sera de pire en pire tant qu'il n'y a pas d'amélioration de l'école publique."
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+ },
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+ "text": "Et je dis la même chose pour toutes les religions, la religion républicaine est respectée par tout le monde sauf une bande ici ou là de gens, euh qui s'y oppose dans la violence et la religion républicaine."
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+ },
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+ "text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
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154
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+ "text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste."
168
+ },
169
+ {
170
+ "speaker": "Eric Zemmour",
171
+ "text": "Evidemment dans les quartiers islamisés dominée par les caïds de la drogue qui sont comme des, des concessions étrangères, vous savez au temps de la chine on avait des concessions, ce sont des concessions étrangères, là évidemment; les policiers ne sont pas les bienvenus parce qu'ils sont les représentants de la France."
172
+ }
173
+ ]
174
+ },
175
+ {
176
+ "abstractive": {
177
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique que la violence ne vient pas de l'islam mais de faits sociologiques analysés."
178
+ },
179
+ "extractive": [
180
+ {
181
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
182
+ "text": "Bon si vous commencez par dire que le problème de ce pays c'est que il y a je sais pas quel jihad islamisation et que c'est à cause de ça qu'on est pillé massacré violé et caetera, vous réglerez aucun problème parce que le problème du vol du pillage et caetera ce n'est pas l'islam, c'est une série d'autres causes, que les sociologues, que vous avez peut-être lu, à part lire les les les les statistiques qui vous font peur parce que vous aimez le cauchemar, que les sociologues ont analysé de longue main."
183
+ },
184
+ {
185
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
186
+ "text": "Moi je n'ai jamais dit que la police était responsable de la situation je ne dis pas ça, je dis que puisque nous sommes en totale inefficacité il faut donc revoir le dispositif."
187
+ }
188
+ ]
189
+ },
190
+ {
191
+ "abstractive": {
192
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique ne pas accuser la police mais le dispositif, et explique vouloir une police de proximité qui travaillerait sur des sujets plus importants que les contrôles de drogue."
193
+ },
194
+ "extractive": [
195
+ {
196
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
197
+ "text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains"
198
+ },
199
+ {
200
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
201
+ "text": "Il suffit pas d'envoyer des policiers passés selon un rapport qui a été fait récemment, cinquante pour cent de leur temps à vérifier si les gens qu'ils contrôlent ont du shit ou pas dans leur poche."
202
+ }
203
+ ]
204
+ },
205
+ {
206
+ "abstractive": {
207
+ "text": "Eric Zemmour explique que la France est en situation de guerre civile, et qu'il faut prendre des mesures drastiques d'expulsion des étrangers des prisons et de déchéance de nationalité des bi-nationaux qui commettent des crimes et délits."
208
+ },
209
+ "extractive": [
210
+ {
211
+ "speaker": "Eric Zemmour",
212
+ "text": "Comment vous appelez euh un pays où la tête d'un professeur roule dans la rue?"
213
+ },
214
+ {
215
+ "speaker": "Eric Zemmour",
216
+ "text": "Moi j'appelle ça un pays en guerre civile."
217
+ },
218
+ {
219
+ "speaker": "Eric Zemmour",
220
+ "text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques."
221
+ },
222
+ {
223
+ "speaker": "Eric Zemmour",
224
+ "text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser."
225
+ }
226
+ ]
227
+ },
228
+ {
229
+ "abstractive": {
230
+ "text": "Eric Zemmour explique vouloir forcer des critères d'assimilation pour la naturalisation."
231
+ },
232
+ "extractive": [
233
+ {
234
+ "speaker": "Eric Zemmour",
235
+ "text": "Moi je dis les gens qui sont français assimilés ils sont français."
236
+ },
237
+ {
238
+ "speaker": "Eric Zemmour",
239
+ "text": "Vous savez c'est dans la loi, souvenez-vous que pour la naturalisation, il y a des critères d'assimilation"
240
+ }
241
+ ]
242
+ }
243
+ ],
244
+ "Community_2": [
245
+ {
246
+ "abstractive": {
247
+ "text": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent des questions liées à la violence et à l’insécurité."
248
+ },
249
+ "extractive": [
250
+ {
251
+ "speaker": "P1",
252
+ "text": "Votre, dans votre programme sur ce sur ce sujet-là dans votre programme sur ce sujet là jean-luc mélenchon, euh je vous le dit pourquoi est-ce que la violence augmente ?"
253
+ }
254
+ ]
255
+ },
256
+ {
257
+ "abstractive": {
258
+ "text": "Jean Luc Mélenchon relie avant tout l’insécurité à la pauvreté et à la déliquescence de l’école publique."
259
+ },
260
+ "extractive": [
261
+ {
262
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
263
+ "text": "J’ai dit vous avez bien raison que euh je n'adhérait pas à l'adhésion extravagante d’une insécurité cauchemardesques dans le pays où il y a de la sécurité, et je vous annonce qu'il y en aura toujours plus à mesure qu'il y aura toujours plus de misère, et plus de désagrégation de l'école publique."
264
+ }
265
+ ]
266
+ },
267
+ {
268
+ "abstractive": {
269
+ "text": "Il relativise la criminalité, responsable de moins de décès que les accidents du travail ; si l’on désire la réduire, il faut d’abord dissoudre la BAC et la BRAV afin d’obtenir le consentement du peuple à l’autorité."
270
+ },
271
+ "extractive": [
272
+ {
273
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
274
+ "text": "Les gens qui meurent des accidents du travail, c’est une fois virgule deux plus."
275
+ },
276
+ {
277
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
278
+ "text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
279
+ },
280
+ {
281
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
282
+ "text": "Je suis donc pour la dissolution des bacs, qui regroupent sept mille policiers alors qu'il n'y en a que cinq mille pour la police judiciaire, je suis pour la dissolution des braves, qui sont des motos qui circulent avec quelqu'un qui tape sur les jantes derrière."
283
+ },
284
+ {
285
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
286
+ "text": "Tant que ça n'est pas réglé, aucun corps monsieur zemmour, aucune autorité, dans une république n'a de valeur sans le consentement du peuple."
287
+ }
288
+ ]
289
+ },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Eric Zemmour insiste lui sur l’explosion de la délinquance, avant de mentionner l’origine des criminels : en 2020 dans les données de la police, à l’exception de Corses, aucun nom n’était Français."
293
+ },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "Eric Zemmour",
297
+ "text": "Dans les années soixante, il y avait quinze crimes et délits pour mille habitants, aujourd'hui il y en a soixante pour mille habitants."
298
+ },
299
+ {
300
+ "speaker": "Eric Zemmour",
301
+ "text": "Données de la police et de la gendarmerie sur la liste des bandes délinquantes; à part les corses de marseille, il n y a pas un nom français aujourd'hui."
302
+ }
303
+ ]
304
+ },
305
+ {
306
+ "abstractive": {
307
+ "text": "Raisonnement spécieux pour Mélenchon : il n’y a pas de nom français en soi."
308
+ },
309
+ "extractive": [
310
+ {
311
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
312
+ "text": "Qu'est ce qu'un nom français ?"
313
+ }
314
+ ]
315
+ },
316
+ {
317
+ "abstractive": {
318
+ "text": "Eric Zemmour poursuit : vingt-cinq pour cent des détenus sont étrangers."
319
+ },
320
+ "extractive": [
321
+ {
322
+ "speaker": "Eric Zemmour",
323
+ "text": "Vous savez combien d'étrangers dans les prisons françaises, vingt-cinq pour cent !"
324
+ }
325
+ ]
326
+ },
327
+ {
328
+ "abstractive": {
329
+ "text": "La criminalité n’a pas de rapport avec la pauvreté ; elle est en réalité devenue une composante du djihad, même si tous les musulmans ne sont pas des délinquants."
330
+ },
331
+ "extractive": [
332
+ {
333
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
334
+ "text": "Vous êtes en train de dire que la misère n'a aucun impact sur la délinquance."
335
+ },
336
+ {
337
+ "speaker": "Eric Zemmour",
338
+ "text": "Non non parce que y a des gens pauvres qui ne sont pas des délinquants !"
339
+ },
340
+ {
341
+ "speaker": "Eric Zemmour",
342
+ "text": "Tout ça n'a aucun rapport avec la pauvreté je suis désolé, pour moi la délinquance que nous vivons n'est pas une délinquance, c'est un jihad, voila."
343
+ },
344
+ {
345
+ "speaker": "Eric Zemmour",
346
+ "text": "Je vous signale que vous ne me laissez pas parler monsieur mélenchon, mais je vais vous dire, il y a heureusement des millions de musulmans qui ne sont pas délinquants."
347
+ }
348
+ ]
349
+ },
350
+ {
351
+ "abstractive": {
352
+ "text": "Il s’indigne alors des propos de Jean Luc Mélenchon sur la police."
353
+ },
354
+ "extractive": [
355
+ {
356
+ "speaker": "Eric Zemmour",
357
+ "text": "Vous accusez les policiers, en vérité, euh d'être des des des pousse-au-crime, d'être criminogène, d'être agressifs, et d'être raciste."
358
+ }
359
+ ]
360
+ },
361
+ {
362
+ "abstractive": {
363
+ "text": "Ce dernier précise qu’il ne croit pas la police raciste en soi ; simplement, certains de ses membres le sont."
364
+ },
365
+ "extractive": [
366
+ {
367
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
368
+ "text": "Euh non j’ai pas dit ça, il y a des raciste dans la police mais j’ai pas dit que la police était raciste."
369
+ }
370
+ ]
371
+ },
372
+ {
373
+ "abstractive": {
374
+ "text": "Eric Zemmour prend leur défense car ce sont eux les véritables victimes."
375
+ },
376
+ "extractive": [
377
+ {
378
+ "speaker": "Eric Zemmour",
379
+ "text": "Ils sont agressés, ils sont euh on leur tend des guet-apens en permanence, ils sont euh insultés, on leur jette des cocktails molotov dans leur voiture pour les brûler comme des poulets."
380
+ }
381
+ ]
382
+ },
383
+ {
384
+ "abstractive": {
385
+ "text": "Pour Mélenchon, les violences dont ils peuvent être la cible ne sont que les conséquences de la rupture consommée entre eux et la population."
386
+ },
387
+ "extractive": [
388
+ {
389
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
390
+ "text": "Il faut qu'ils soient en phase avec la population !"
391
+ }
392
+ ]
393
+ },
394
+ {
395
+ "abstractive": {
396
+ "text": "Or, seuls les habitants des quartiers islamisés ne sont pas en phase avec la police selon Zemmour."
397
+ },
398
+ "extractive": [
399
+ {
400
+ "speaker": "Eric Zemmour",
401
+ "text": "Mais monsieur mélenchon ils sont en phase avec la population."
402
+ },
403
+ {
404
+ "speaker": "Eric Zemmour",
405
+ "text": "Ils ne sont pas en phase avec la population des quartiers islamisés."
406
+ }
407
+ ]
408
+ },
409
+ {
410
+ "abstractive": {
411
+ "text": "En réponse, Jean Luc Mélenchon l’accuse d’encourager la guerre civile."
412
+ },
413
+ "extractive": [
414
+ {
415
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
416
+ "text": "Je suis partisan d'une police de proximité, je suis partisan du fait que les policiers soient mieux formés, je suis partisan du fait qu'on casse la racine même d'al qaida, c'est-à-dire le trafic d'armes, le trafic de drogue, le trafic d'êtres humains."
417
+ },
418
+ {
419
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
420
+ "text": "Vous poussez les gens à l'affrontement, à la guerre civile, ça n'a aucun sens !"
421
+ }
422
+ ]
423
+ },
424
+ {
425
+ "abstractive": {
426
+ "text": "Au contraire, Eric Zemmour estime tout faire pour l’empêcher, notamment grâce à son programme (expulsion des étrangers des prisons, déchéance de nationalité des binationaux responsables de crimes et délits)."
427
+ },
428
+ "extractive": [
429
+ {
430
+ "speaker": "Eric Zemmour",
431
+ "text": "Au contraire, je pense que nous éviterons la guerre civile que si nous prenons des mesures drastiques."
432
+ },
433
+ {
434
+ "speaker": "Eric Zemmour",
435
+ "text": "Par exemple, expulsion des étrangers des prisons, par exemple déchéance de nationalité de tous les bi-nationaux qui font des crimes et délits, et pour en plus après les expulser."
436
+ }
437
+ ]
438
+ },
439
+ {
440
+ "abstractive": {
441
+ "text": "Il termine en regrettant l’ancien Mélenchon, républicain intransigeant, amoureux de la laïcité opposé au voile."
442
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
445
+ "speaker": "Eric Zemmour",
446
+ "text": "Vous disiez vous-même monsieur mélenchon, jadis, l'autre mélenchon, que le voile islamique était une auto stigmatisation, que elle se mettait un stigmate, et après elle se plaignaient du stigmate."
447
+ }
448
+ ]
449
+ },
450
+ {
451
+ "abstractive": {
452
+ "text": "Jean Luc Mélenchon défend son opposition à la burka, mais il ne souhaite pas que la République légifère sur les tenues des femmes."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
457
+ "text": "J'ai été contre ce qu'on appelait la burqa, le voile, j'étais, j'étais, pour qu'on interdise ça bien sûr."
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+ ]
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Pour conclure, Jean Luc Mélenchon pense que la violence qui peut exister en banlieue est une réaction au comportement des policiers, ainsi que le fruit de la pauvreté ; quant à Zemmour, il explique directement cette violence par l’immigration et le conflit culturel qu’elle engendre."
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  "Transcript": "P2 : Oui en plus vous nous avez offert la transition, euh comment concilier la fin du mois et la fin du monde. On va rappeler rapidement les données scientifiques, on va tout droit vers une hausse des températures de deux virgule sept degrés d'ici la fin du siècle. Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. Et pour que la d'environnement. Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. P2 : Sur ce point y a pas de débat non. EZ : Non non mais vous savez moi je suis pas un spécialiste, vous non plus, donc euh on peut pas. JLM : Non mais c'est bien vous le reconnaissez parce que j’ai jamais vu une situation de vous qui dit je sais pas. Je me suis dit quand même un peu gonflé non. Vous savez. EZ : Bah je lis. JLM : Comme moi. EZ : voilà, merci. Euh JLM : Il y a quinze mille scientifiques au giec qui dit ça réchauffe, et bah je vois bien que ça le fait, je vois bien. EZ : On est d'accord. Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. P1 : Et aujourd'hui, la réduction du taux de CO2 EZ : Et aujourd'hui la réduction du CO2. Mais vous savez ce n'est pas inintéressant. JLM : Vous vous faites un roman fantasmé. La droite bienveillante qui aimait la nature et les ouvriers qui sont des sales qui votent de la fumée partout. EZ : Donc vous voyez monsieur. J’ai pas parlé d'ouvriers, excusez-moi j'ai pas parlé d’eux. Oui je parle de tradition idéologique, vous connaissez comme moi l'histoire de ces traditions idéologiques. JLM : Ca c'est autre chose EZ : Voilà. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Eh bien je suis d'accord avec vous, je suis d'accord avec vous. JLM : Ce fut l'angle mort. EZ : Mais je suis d’accord. JLM : Et de son incapacité. Lorsque Marx avait écrit sur la question, en disant que le capitalisme épuisait la nature et l'homme, et puis euh on a tout mis sur l'idée du développement des forces productives, c'est évidemment une erreur considérable. Mais allez. EZ : Je n'ai pas dit le contraire. JLM : Oui mais vous disiez que la droite avait tout compris. P1 : Si on peut revenir aux solutions pour aujourd’hui c’est bien aussi EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. Euh donc nous avons. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais si ils était liée JLM : L'autoritarisme les libéraux. EZ : Les deux étaient derrière louis-philippe et vous le savez. P2 : On va quitter Louis Philippe et on va parler de maintenant. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. JLM : Par qui ? EZ : Par l’extrême gauche. Par les verts, les verts c'est l'extrême gauche, on le voit avec sandrine rousseau, on le voit bien. Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. JLM : Bah y’as plus qu’à. En attendant on a ce qu’on a. P1 : Est-ce qu'on peut en venir aux solutions pour aujourd'hui voir pour demain pour la réduction du CO2. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. Si on rajoute l'hydraulique, ça fait quatre-vingt-cinq pour cent qui n'emet absolument pas de CO2. Donc nous devrions faire des cocoricos tous les jours au lieu de battre notre coulpe et de dire, ah quel malheur nous sommes des nuls, nous avons épuisé la planète etc. La France est le pays euh qui se défend le mieux dans cette bataille terrible pour le CO2. Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. Je vous comprend encore moins, c'est ce que j'ai lu dans votre programme, vous voulez un investissement je crois euh à deux cents milliards sur les éoliennes et caetera sur le développement sur le terrain sur les sur le renouvelable, excusez-moi, j'ai lu ça. JLM : Il en faut d'autres des centrales EZ : C’est encore comme pour l'assimilation tout à l'heure. euh Monsieur mélenchon est contre monsieur mélenchon. Vous savez il y a une euh une très jolie phrase de talleyrand que je vous livre, je suis sûr que vous allez l'aimer. Talleyrand disait euh, je pardonne aux gens qui ne sont pas de mon avis, mais je ne pardonne pas à ceux qui ne sont pas du leur. Et c'est vraiment notre discussion ce soir. Vous n'êtes jamais de de l’avis de monsieur mélenchon de jadis. JLM : Mais encore heureux EZ : Pour le nucléaire c’est la même chose. JLM : Vous vous êtes bornés. Oui je sais je réfléchis et je me suis dit, les choses que nous avons défendues sont arrivées au résultat exactement inverse de celui qu'on voulait. La nature a été saccagée, réfléchissons pourquoi. Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Mais aucun accident en france monsieur. JLM : Justement. EZ : La vous agitez des peurs, il n’y a rien eu en france JLM : mais alors écoutez-moi, écoutez-moi, écoutez. EZ : Je vous écoute. JLM : C'est une question extrêmement sérieuse, évitez le ping pong euh. EZ : Est-ce que je fais du ping pong. Je dis simplement que vous voulez supprimer les centrales, monsieur mélenchon. JLM : Bon allez, allez-y terminez, que je puisse quand même vous dire ce que je dois penser de cette histoire mais arrêtez de m'opposer à moi-même, ça n'a pas de sens. Vous savez j'étais un gamin de dix ans, je disais des choses que je renie aujourd'hui. EZ : C'est pas dix ans, vous aviez pas dix ans JLM : Heureusement que les gens changent. EZ : Excusez moi je suis cohérent JLM : C'est parce que la vie monsieur m'a appris que c'était dangereux, et ça vous vous en fichez. Vous dites, le le nucléaire formidable. Ici nous sommes à paris, n'est-ce-pas ? Bien, il y a une centrale nucléaire, ou est-elle, en amont de paris du fleuve la la la seine. C'est la centrale de Nogent. Alors monsieur l’intelligent, que se passe-t-il si un jour, ce que bien sûr personne ne peut souhaiter, si un jour il y avait un problème. Parce que les autres disaient, il y aura jamais de problèmes ? Eh bien ce jour-là qu'est ce que vous avez prévu, grand cerveau, pour faire face à cette situation, à déplacer douze millions de personnes qui sont dans la région ile-de-france ? Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. Qu'est-ce que vous faites pour déplacer les quatre cent mille personnes. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Excusez-moi c'est une technologie française JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. JLM : Attribuez pas aux autres. Alors vous me posez à moi-même d'après vos fantasmes, une politique énergétique. Vous n'avez pas réfléchi, mais vous répéterez. Le nucléaire, le nucléaire, le nucléaire. Jusqu'à présent on a une chance, il y a pas eu de trop gros problèmes. Mais il y en a beaucoup. Vous dites qu'il n'y en aura jamais, prenez la responsabilité de le faire monsieur zemmour. Vous n'oserez pas. EZ : Monsieur mélenchon, pour l'instant, à ce jour. JLM : Ah. Comme disait le gars qui tombait au troisième étage. P1 : Eric zemmour allez-y s'il vous plaît. EZ : il n'y a jamais eu d'accident en france. Vous ne pouvez pas le nier ? il n'y a jamais eu d'accident nucléaire en France. JLM : Ah bon. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. Vous dites, le renouvelable, par ailleurs le nucléaire on peut aujourd'hui, on progresse, on enfouit, les déchets de plus en plus profondément. Par ailleurs il y avait, chez, vous savez que tous les autres pays les grands pays se remettent au nucléaire. Euh la russie, la chine, d'autres pays. Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. Excusez-moi ne regardez pas comme ça c'est la stricte vérité. Et vous savez que le jour. JLM : C’est toujours comme ça chez vous, j'ai remarqué que c'est un refrain. C'est la vérité, c’est les faits. Ben allez-y, allez-y terminez. EZ : Bah excusez moi. Et monsieur on apprend récemment que bill gates a un accord avec l'agence de l'énergie américaine, pour développer cette technologie. Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. Moi, encore une fois que vous allez me trouver borné, mais je n'ai pas changé d'avis. Donc effectivement, nous allons trouver, et le progrès technique réglera les problèmes posés par le progrès technique. Parce que c'est l'histoire de l'humanitée, puisque vous parliez tout à l'heure de l’histoire de l'humanitée. Et maintenant quand vous parlez de renouvelable, vous savez très bien que l'essentiel du renouvelable ce sont les éoliennes. Et que les éoliennes sont une catastrophe. D’abord parce que ça abîme le paysage. JLM : Vous pensez ça avec madame le pen et quelques autres, mais franchement personne ne dit qu'on va mettre des éoliennes partout. EZ : bah si. JLM : ce n'est pas vrai, donc arrêtez EZ : ben si. JLM : Arrêtez de raconter des histoires. EZ : Mais on a déjà commencé monsieur mélenchon. JLM : Ca fait des années que je m'exprime là-dessus, parce que à l'époque de la préhistoire où nous étions ensemble, je disais une chose. Mais depuis j'ai changé et j'ai dit d'autre chose, j'ai étudié, j'ai regardé. Je, est-ce que vous avez fini où vous voulez finir ? EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. Et que en plus surtout c'est une énergie assez faible, puisqu'elle ne elle est intermittente, et qu'elles produisent vingt-cinq pour cent de sa capacité, et que donc on est obligé d'aller chercher des centrales au charbon, ou au gaz. Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. P1 : jean-luc mélenchon, allez-y jean-luc mélenchon. JLM : J’avais oublié. EZ : Très drôle JLM : D'habitude vous mettez des points comme ça. Bon je vais pas, c'est consternant. Je parle du nucléaire, j'ai pris comme sujet parce que je le trouve intéressant. Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. Nous avons donc besoin de tous ceux qui y travaillent. Avons-nous besoin de science ? Oui de beaucoup ! Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. Ce qui est une prise de risque qui augmente. Calcul qui n'est jamais fait dans le calcul total du prix du nucléaire, c'est ce que nous coûtent les déchets, leur stockage et caetera. Maintenant regardez bien. Puisqu'il s'agit de science, soyez français. Depuis le seizième siècle, on dit, science sans conscience n'est que ruine de l'âme. C’est du rabelais. Une science qui n'est pas pensée philosophiquement, elle va, et elle ne se pose pas la question de savoir. C’est tout ce qui est possible, et souhaitable. C'est une question qui est moral et philosophique. En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. Il faut de la science et des moyens arrêtés de réduire ça. Arrêtez le fantasme grossiers. Les gens sont pour les centrales nucléaires, les autres pour les éoliennes qui nuisent à la santé. C'est pas le sujet. L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. Dans cette perspective, nous devons sortir du nucléaire. Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. Les dangers qui sont contenus, personne sait les maîtriser à cette étape. C'est la raison pour laquelle il faut déployer d'autres moyens. L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. Y en a pour cent cinquante milliards pour les recaréner, et laisser passer de quarante ans de durée d'existence à soixante ans. EZ : C'est le montant des subventions qu’on a versé aux éoliennes. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. On dit hydroliennes aujourd'hui, malencontreusement, cette idée fait penser seulement au raz blanchard, là où on a posé une magnifique hydroliennes, qui est une machine magnifique, que on a retiré je sais pas pourquoi. On a abandonné cette filière, mais les hydroliennes autrefois ça s'appelait des moulins. Y en avait partout en france il y en avait des milliers qui fournissaient de l'énergie. Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. Consommer moins d'énergie. Moins de gaspillage. Jusqu'à présent on se dit hop on fait tant. La lumière la nuit, les panneaux d'affichage de tous les côtés lumineux, et caetera et caetera. Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Des dizaines de milliers de chinois qui vont nous vendre les éoliennes JLM : Il a un manque catastrophique de la réalité. Ce sera un stimulus extraordinaire pour fabriquer ces machines, savoir le faire les installer, des milliers de qualification professionnelle. Des centaines de jeunes gens qui pourront appliquer cette tâche parce qu'ils seront sachant, et capable de le faire. Voila monsieur la grande France. Il faut qu’on arrête le nucléaire parce qu'on l'a fait. EZ : Je constate c'est que vous vous êtes dans des chimères, mais que vous sacrifiez une filière industrielle, qui a fait ses preuves, qui a attiré les meilleurs des ingénieurs, qui était une technologie française, et vous la sabordez pour des craintes irraisonnées. JLM : Irraisonnée ? EZ : Irraisonnée. Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. P1 : On avance JLM : Vous recommencez votre comédie, je n'ai pas dit qu'on allait abandonner, je vous dis qu'il faut sortir. ça va prendre du temps de sortir. EZ : Sortir ça veut dire abandonner, ne jouez pas sur les mots. JLM : Mais je ne joue pas sur les mots EZ : Mais oui JLM : C’est vous qui jouez sur les mots, vous êtes un irresponsable. Vous regardez le nucléaire avec les yeux des années soixante, vous êtes éblouis comme si vous alliez à orly voir les avions décoller. P1 : On vous a entendu monsieur mélenchon on vous a eu. JLM : Chernobyl a eu lieu, Fukushima a eu lieu, et voulez vous rentrez dans vos. EZ : Donc vous êtes comme madame merkel qui a arrêtée le nucléaire. Le résultat c'est qu'elle a ouvert toutes les centrales à charbon. P1 : excusez-moi on va vous entendez vous a entendu débattre sur ce point-là, on vous a entendu débattre sur ce point-là. Cette deuxième grande partie s'intitule comment réduire la fracture sociale. On a encore une question à vous poser, un grand thème à aborder dans cette partie. L'écologie c'est la partie deux JLM : d'accord oui voilà.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric Zemmour explique que l'écologie n'est pas sa priorité, et qu'il n'est pas spécialiste, mais que c'est la droite qui a parlé d'écologie en premier, contre la gauche qui favorisait le productivisme. Jean Luc Mélenchon explique que tous le monde était productiviste à l'époque. Eric Zemmour explique que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche, et qu'il faut réinventer une écologie de droite. Eric Zemmour rappelle que la france est le pays qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire, et accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir fermer le nucléaire. Jean Luc mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en france. Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi. Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires. Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant. Jean luc mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut traviller sur la recherche fondamentales pour refroidir les déchets. Jean luc mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires. Jean luc mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui créera des emplois. ",
5
- "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric zemmour ouvre en discutant la place de la gauche dans l'augmentation des gazs à effet de serre et du productivisme. Il rappelle que la france émet le moins de CO2. Il veut améliorer la production nucléaire et arrêter le développement des éoliennes. Pour Jean Luc Mélenchon, le nucléaire est trop dangereux, et le recarénage trop coûteux, et veut en sortir. Il propose de développer les éoliennes, mais aussi les sources renouvelables comme l'hydroélectrique.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’écologie et de l’énergie. Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche. La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon. Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour. Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes. Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2. Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver. Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux. Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium. Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elle fabriquées en Chine. Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets. Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques. Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs. Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés. Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales. Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France. Malgré tout, Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps. Les deux candidats ont conscience des enjeux écologiques. Zemmour y répond en favorisant le nucléaire, alors que Mélenchon veut encourager des énergies alternatives.",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. EZ : Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. 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EZ : Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. EZ : Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. JLM : Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça ",
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  "Extractive_2": "EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. JLM : Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? EZ : Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. JLM : L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. JLM : ça va prendre du temps de sortir.",
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- "speaker": "EZ",
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- "text": "Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout."
78
- }
79
- ]
80
- },
81
- {
82
- "abstractive": {
83
- "text": "Jean Luc mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en france."
84
- },
85
- "extractive": [
86
- {
87
- "speaker": "JLM",
88
- "text": "Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl."
89
- }
90
- ]
91
- },
92
- {
93
- "abstractive": {
94
- "text": "Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi."
95
  },
96
- "extractive": [
97
- {
98
- "speaker": "EZ",
99
- "text": "Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale."
100
- },
101
- {
102
- "speaker": "JLM",
103
- "text": "Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france."
104
  },
105
- {
106
- "speaker": "EZ",
107
- "text": "Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois."
108
- },
109
- {
110
- "speaker": "EZ",
111
- "text": "Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom."
112
- }
113
- ]
114
- },
115
- {
116
- "abstractive": {
117
- "text": "Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires."
118
  },
119
- "extractive": [
120
- {
121
- "speaker": "EZ",
122
- "text": "Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement."
123
  },
124
- {
125
- "speaker": "EZ",
126
- "text": "Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique."
127
- }
128
- ]
129
- },
130
- {
131
- "abstractive": {
132
- "text": "Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant."
 
133
  },
134
- "extractive": [
135
- {
136
- "speaker": "EZ",
137
- "text": "Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable."
138
  },
139
- {
140
- "speaker": "EZ",
141
- "text": "Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2."
142
- }
143
- ]
144
- },
145
- {
146
- "abstractive": {
147
- "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut traviller sur la recherche fondamentales pour refroidir les déchets."
148
  },
149
- "extractive": [
150
- {
151
- "speaker": "JLM",
152
- "text": "Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire."
153
- },
154
- {
155
- "speaker": "JLM",
156
- "text": "Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir."
157
  },
158
- {
159
- "speaker": "JLM",
160
- "text": "En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose."
161
- }
162
- ]
163
- },
164
- {
165
- "abstractive": {
166
- "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
167
  },
168
- "extractive": [
169
- {
170
- "speaker": "JLM",
171
- "text": "L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur."
172
  },
173
- {
174
- "speaker": "JLM",
175
- "text": "Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires."
176
- }
177
- ]
178
- },
179
- {
180
- "abstractive": {
181
- "text": "Jean luc mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui créera des emplois"
 
182
  },
183
- "extractive": [
184
- {
185
- "speaker": "JLM",
186
- "text": "écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes."
187
- },
188
- {
189
- "speaker": "JLM",
190
- "text": "Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique."
191
  },
192
- {
193
- "speaker": "JLM",
194
- "text": "Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça"
195
- }
196
- ]
197
- }
198
- ],
199
- "Community_2" : [
200
- {
201
- "abstractive": {
202
- "text": "Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche."
203
  },
204
- "extractive": [
205
- {
206
- "speaker": "EZ",
207
- "text": "Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère."
208
- }
209
- ]
210
- },
211
- {
212
- "abstractive": {
213
- "text": "La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon."
 
 
 
 
 
 
 
 
214
  },
215
- "extractive": [
216
- {
217
- "speaker": "EZ",
218
- "text": "Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature."
219
- }
220
- ]
221
- },
222
- {
223
- "abstractive": {
224
- "text": "Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour."
 
 
 
 
225
  },
226
- "extractive": [
227
- {
228
- "speaker": "JLM",
229
- "text": "Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme."
230
  },
231
- {
232
- "speaker": "EZ",
233
- "text": "Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
234
  },
235
- {
236
- "speaker": "JLM",
237
- "text": "C’est pas les mêmes les libéraux ."
238
- }
239
- ]
240
- },
241
- {
242
- "abstractive": {
243
- "text": "Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes."
244
- },
245
- "extractive": [
246
- {
247
- "speaker": "EZ",
248
- "text": "Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche."
249
- }
250
- ]
251
- },
252
- {
253
- "abstractive": {
254
- "text": "Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2."
255
  },
256
- "extractive": [
257
- {
258
- "speaker": "EZ",
259
- "text": "On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire."
260
- }
261
- ]
262
- },
263
- {
264
- "abstractive": {
265
- "text": "Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver."
266
- },
267
- "extractive": [
268
- {
269
- "speaker": "JLM",
270
- "text": "Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl."
271
- }
272
- ]
273
- },
274
- {
275
- "abstractive": {
276
- "text": "Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux."
277
  },
278
- "extractive": [
279
- {
280
- "speaker": "JLM",
281
- "text": "Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante."
282
- }
283
- ]
284
- },
285
- {
286
- "abstractive": {
287
- "text": "Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium."
 
 
 
 
 
 
 
 
288
  },
289
- "extractive": [
290
- {
291
- "speaker": "JLM",
292
- "text": "Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france?"
293
- }
294
- ]
295
- },
296
- {
297
- "abstractive": {
298
- "text": "Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elle fabriquées en Chine."
299
  },
300
- "extractive": [
301
- {
302
- "speaker": "EZ",
303
- "text": "Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ?"
304
  },
305
- {
306
- "speaker": "EZ",
307
- "text": "Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands."
308
- }
309
- ]
310
- },
311
- {
312
- "abstractive": {
313
- "text": "Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets."
314
  },
315
- "extractive": [
316
- {
317
- "speaker": "EZ",
318
- "text": "Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois."
319
  },
320
- {
321
- "speaker": "EZ",
322
- "text": "Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement."
323
- }
324
- ]
325
- },
326
- {
327
- "abstractive": {
328
- "text": "Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques."
329
  },
330
- "extractive": [
331
- {
332
- "speaker": "EZ",
333
- "text": "Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable."
334
- }
335
- ]
336
- },
337
- {
338
- "abstractive": {
339
- "text": "Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs."
340
  },
341
- "extractive": [
342
- {
343
- "speaker": "JLM",
344
- "text": "Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir."
345
- }
346
- ]
347
- },
348
- {
349
- "abstractive": {
350
- "text": "Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés."
351
  },
352
- "extractive": [
353
- {
354
- "speaker": "JLM",
355
- "text": "En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose."
356
  },
357
- {
358
- "speaker": "JLM",
359
- "text": "Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs."
360
- }
361
- ]
362
- },
363
- {
364
- "abstractive": {
365
- "text": "Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales."
 
366
  },
367
- "extractive": [
368
- {
369
- "speaker": "JLM",
370
- "text": "L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter."
371
  },
372
- {
373
- "speaker": "EZ",
374
- "text": "Je suis d'accord là-dessus."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
375
  },
376
- {
377
- "speaker": "JLM",
378
- "text": "Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires."
 
 
 
 
 
 
 
379
  },
380
- {
381
- "speaker": "JLM",
382
- "text": "écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes."
 
 
 
 
 
 
 
383
  },
384
- {
385
- "speaker": "JLM",
386
- "text": "Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
387
  },
388
- {
389
- "speaker": "JLM",
390
- "text": "Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça."
391
- }
392
- ]
393
- },
394
- {
395
- "abstractive": {
396
- "text": "Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
397
  },
398
- "extractive": [
399
- {
400
- "speaker": "EZ",
401
- "text": "Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france."
402
- }
403
- ]
404
- },
405
- {
406
- "abstractive": {
407
- "text": "Malgré tout, Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps."
408
  },
409
- "extractive": [
410
- {
411
- "speaker": "JLM",
412
- "text": "ça va prendre du temps de sortir"
413
- }
414
- ]
415
- }
416
- ]
417
- }
 
 
 
 
 
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  "Transcript": "P2 : Oui en plus vous nous avez offert la transition, euh comment concilier la fin du mois et la fin du monde. On va rappeler rapidement les données scientifiques, on va tout droit vers une hausse des températures de deux virgule sept degrés d'ici la fin du siècle. Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. Et pour que la d'environnement. Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. P2 : Sur ce point y a pas de débat non. EZ : Non non mais vous savez moi je suis pas un spécialiste, vous non plus, donc euh on peut pas. JLM : Non mais c'est bien vous le reconnaissez parce que j’ai jamais vu une situation de vous qui dit je sais pas. Je me suis dit quand même un peu gonflé non. Vous savez. EZ : Bah je lis. JLM : Comme moi. EZ : voilà, merci. Euh JLM : Il y a quinze mille scientifiques au giec qui dit ça réchauffe, et bah je vois bien que ça le fait, je vois bien. EZ : On est d'accord. Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. P1 : Et aujourd'hui, la réduction du taux de CO2 EZ : Et aujourd'hui la réduction du CO2. Mais vous savez ce n'est pas inintéressant. JLM : Vous vous faites un roman fantasmé. La droite bienveillante qui aimait la nature et les ouvriers qui sont des sales qui votent de la fumée partout. EZ : Donc vous voyez monsieur. J’ai pas parlé d'ouvriers, excusez-moi j'ai pas parlé d’eux. Oui je parle de tradition idéologique, vous connaissez comme moi l'histoire de ces traditions idéologiques. JLM : Ca c'est autre chose EZ : Voilà. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Eh bien je suis d'accord avec vous, je suis d'accord avec vous. JLM : Ce fut l'angle mort. EZ : Mais je suis d’accord. JLM : Et de son incapacité. Lorsque Marx avait écrit sur la question, en disant que le capitalisme épuisait la nature et l'homme, et puis euh on a tout mis sur l'idée du développement des forces productives, c'est évidemment une erreur considérable. Mais allez. EZ : Je n'ai pas dit le contraire. JLM : Oui mais vous disiez que la droite avait tout compris. P1 : Si on peut revenir aux solutions pour aujourd’hui c’est bien aussi EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. Euh donc nous avons. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais si ils était liée JLM : L'autoritarisme les libéraux. EZ : Les deux étaient derrière louis-philippe et vous le savez. P2 : On va quitter Louis Philippe et on va parler de maintenant. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. JLM : Par qui ? EZ : Par l’extrême gauche. Par les verts, les verts c'est l'extrême gauche, on le voit avec sandrine rousseau, on le voit bien. Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. JLM : Bah y’as plus qu’à. En attendant on a ce qu’on a. P1 : Est-ce qu'on peut en venir aux solutions pour aujourd'hui voir pour demain pour la réduction du CO2. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. Si on rajoute l'hydraulique, ça fait quatre-vingt-cinq pour cent qui n'emet absolument pas de CO2. Donc nous devrions faire des cocoricos tous les jours au lieu de battre notre coulpe et de dire, ah quel malheur nous sommes des nuls, nous avons épuisé la planète etc. La France est le pays euh qui se défend le mieux dans cette bataille terrible pour le CO2. Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. Je vous comprend encore moins, c'est ce que j'ai lu dans votre programme, vous voulez un investissement je crois euh à deux cents milliards sur les éoliennes et caetera sur le développement sur le terrain sur les sur le renouvelable, excusez-moi, j'ai lu ça. JLM : Il en faut d'autres des centrales EZ : C’est encore comme pour l'assimilation tout à l'heure. euh Monsieur mélenchon est contre monsieur mélenchon. Vous savez il y a une euh une très jolie phrase de talleyrand que je vous livre, je suis sûr que vous allez l'aimer. Talleyrand disait euh, je pardonne aux gens qui ne sont pas de mon avis, mais je ne pardonne pas à ceux qui ne sont pas du leur. Et c'est vraiment notre discussion ce soir. Vous n'êtes jamais de de l’avis de monsieur mélenchon de jadis. JLM : Mais encore heureux EZ : Pour le nucléaire c’est la même chose. JLM : Vous vous êtes bornés. Oui je sais je réfléchis et je me suis dit, les choses que nous avons défendues sont arrivées au résultat exactement inverse de celui qu'on voulait. La nature a été saccagée, réfléchissons pourquoi. Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Mais aucun accident en france monsieur. JLM : Justement. EZ : La vous agitez des peurs, il n’y a rien eu en france JLM : mais alors écoutez-moi, écoutez-moi, écoutez. EZ : Je vous écoute. JLM : C'est une question extrêmement sérieuse, évitez le ping pong euh. EZ : Est-ce que je fais du ping pong. Je dis simplement que vous voulez supprimer les centrales, monsieur mélenchon. JLM : Bon allez, allez-y terminez, que je puisse quand même vous dire ce que je dois penser de cette histoire mais arrêtez de m'opposer à moi-même, ça n'a pas de sens. Vous savez j'étais un gamin de dix ans, je disais des choses que je renie aujourd'hui. EZ : C'est pas dix ans, vous aviez pas dix ans JLM : Heureusement que les gens changent. EZ : Excusez moi je suis cohérent JLM : C'est parce que la vie monsieur m'a appris que c'était dangereux, et ça vous vous en fichez. Vous dites, le le nucléaire formidable. Ici nous sommes à paris, n'est-ce-pas ? Bien, il y a une centrale nucléaire, ou est-elle, en amont de paris du fleuve la la la seine. C'est la centrale de Nogent. Alors monsieur l’intelligent, que se passe-t-il si un jour, ce que bien sûr personne ne peut souhaiter, si un jour il y avait un problème. Parce que les autres disaient, il y aura jamais de problèmes ? Eh bien ce jour-là qu'est ce que vous avez prévu, grand cerveau, pour faire face à cette situation, à déplacer douze millions de personnes qui sont dans la région ile-de-france ? Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. Qu'est-ce que vous faites pour déplacer les quatre cent mille personnes. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Excusez-moi c'est une technologie française JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. JLM : Attribuez pas aux autres. Alors vous me posez à moi-même d'après vos fantasmes, une politique énergétique. Vous n'avez pas réfléchi, mais vous répéterez. Le nucléaire, le nucléaire, le nucléaire. Jusqu'à présent on a une chance, il y a pas eu de trop gros problèmes. Mais il y en a beaucoup. Vous dites qu'il n'y en aura jamais, prenez la responsabilité de le faire monsieur zemmour. Vous n'oserez pas. EZ : Monsieur mélenchon, pour l'instant, à ce jour. JLM : Ah. Comme disait le gars qui tombait au troisième étage. P1 : Eric zemmour allez-y s'il vous plaît. EZ : il n'y a jamais eu d'accident en france. Vous ne pouvez pas le nier ? il n'y a jamais eu d'accident nucléaire en France. JLM : Ah bon. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. Vous dites, le renouvelable, par ailleurs le nucléaire on peut aujourd'hui, on progresse, on enfouit, les déchets de plus en plus profondément. Par ailleurs il y avait, chez, vous savez que tous les autres pays les grands pays se remettent au nucléaire. Euh la russie, la chine, d'autres pays. Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. Excusez-moi ne regardez pas comme ça c'est la stricte vérité. Et vous savez que le jour. JLM : C’est toujours comme ça chez vous, j'ai remarqué que c'est un refrain. C'est la vérité, c’est les faits. Ben allez-y, allez-y terminez. EZ : Bah excusez moi. Et monsieur on apprend récemment que bill gates a un accord avec l'agence de l'énergie américaine, pour développer cette technologie. Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. Moi, encore une fois que vous allez me trouver borné, mais je n'ai pas changé d'avis. Donc effectivement, nous allons trouver, et le progrès technique réglera les problèmes posés par le progrès technique. Parce que c'est l'histoire de l'humanitée, puisque vous parliez tout à l'heure de l’histoire de l'humanitée. Et maintenant quand vous parlez de renouvelable, vous savez très bien que l'essentiel du renouvelable ce sont les éoliennes. Et que les éoliennes sont une catastrophe. D’abord parce que ça abîme le paysage. JLM : Vous pensez ça avec madame le pen et quelques autres, mais franchement personne ne dit qu'on va mettre des éoliennes partout. EZ : bah si. JLM : ce n'est pas vrai, donc arrêtez EZ : ben si. JLM : Arrêtez de raconter des histoires. EZ : Mais on a déjà commencé monsieur mélenchon. JLM : Ca fait des années que je m'exprime là-dessus, parce que à l'époque de la préhistoire où nous étions ensemble, je disais une chose. Mais depuis j'ai changé et j'ai dit d'autre chose, j'ai étudié, j'ai regardé. Je, est-ce que vous avez fini où vous voulez finir ? EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. Et que en plus surtout c'est une énergie assez faible, puisqu'elle ne elle est intermittente, et qu'elles produisent vingt-cinq pour cent de sa capacité, et que donc on est obligé d'aller chercher des centrales au charbon, ou au gaz. Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. P1 : jean-luc mélenchon, allez-y jean-luc mélenchon. JLM : J’avais oublié. EZ : Très drôle JLM : D'habitude vous mettez des points comme ça. Bon je vais pas, c'est consternant. Je parle du nucléaire, j'ai pris comme sujet parce que je le trouve intéressant. Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. Nous avons donc besoin de tous ceux qui y travaillent. Avons-nous besoin de science ? Oui de beaucoup ! Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. Ce qui est une prise de risque qui augmente. Calcul qui n'est jamais fait dans le calcul total du prix du nucléaire, c'est ce que nous coûtent les déchets, leur stockage et caetera. Maintenant regardez bien. Puisqu'il s'agit de science, soyez français. Depuis le seizième siècle, on dit, science sans conscience n'est que ruine de l'âme. C’est du rabelais. Une science qui n'est pas pensée philosophiquement, elle va, et elle ne se pose pas la question de savoir. C’est tout ce qui est possible, et souhaitable. C'est une question qui est moral et philosophique. En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. Il faut de la science et des moyens arrêtés de réduire ça. Arrêtez le fantasme grossiers. Les gens sont pour les centrales nucléaires, les autres pour les éoliennes qui nuisent à la santé. C'est pas le sujet. L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. Dans cette perspective, nous devons sortir du nucléaire. Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. Les dangers qui sont contenus, personne sait les maîtriser à cette étape. C'est la raison pour laquelle il faut déployer d'autres moyens. L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. Y en a pour cent cinquante milliards pour les recaréner, et laisser passer de quarante ans de durée d'existence à soixante ans. EZ : C'est le montant des subventions qu’on a versé aux éoliennes. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. On dit hydroliennes aujourd'hui, malencontreusement, cette idée fait penser seulement au raz blanchard, là où on a posé une magnifique hydroliennes, qui est une machine magnifique, que on a retiré je sais pas pourquoi. On a abandonné cette filière, mais les hydroliennes autrefois ça s'appelait des moulins. Y en avait partout en france il y en avait des milliers qui fournissaient de l'énergie. Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. Consommer moins d'énergie. Moins de gaspillage. Jusqu'à présent on se dit hop on fait tant. La lumière la nuit, les panneaux d'affichage de tous les côtés lumineux, et caetera et caetera. Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Des dizaines de milliers de chinois qui vont nous vendre les éoliennes JLM : Il a un manque catastrophique de la réalité. Ce sera un stimulus extraordinaire pour fabriquer ces machines, savoir le faire les installer, des milliers de qualification professionnelle. Des centaines de jeunes gens qui pourront appliquer cette tâche parce qu'ils seront sachant, et capable de le faire. Voila monsieur la grande France. Il faut qu’on arrête le nucléaire parce qu'on l'a fait. EZ : Je constate c'est que vous vous êtes dans des chimères, mais que vous sacrifiez une filière industrielle, qui a fait ses preuves, qui a attiré les meilleurs des ingénieurs, qui était une technologie française, et vous la sabordez pour des craintes irraisonnées. JLM : Irraisonnée ? EZ : Irraisonnée. Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. P1 : On avance JLM : Vous recommencez votre comédie, je n'ai pas dit qu'on allait abandonner, je vous dis qu'il faut sortir. ça va prendre du temps de sortir. EZ : Sortir ça veut dire abandonner, ne jouez pas sur les mots. JLM : Mais je ne joue pas sur les mots EZ : Mais oui JLM : C’est vous qui jouez sur les mots, vous êtes un irresponsable. Vous regardez le nucléaire avec les yeux des années soixante, vous êtes éblouis comme si vous alliez à orly voir les avions décoller. P1 : On vous a entendu monsieur mélenchon on vous a eu. JLM : Chernobyl a eu lieu, Fukushima a eu lieu, et voulez vous rentrez dans vos. EZ : Donc vous êtes comme madame merkel qui a arrêtée le nucléaire. Le résultat c'est qu'elle a ouvert toutes les centrales à charbon. P1 : excusez-moi on va vous entendez vous a entendu débattre sur ce point-là, on vous a entendu débattre sur ce point-là. Cette deuxième grande partie s'intitule comment réduire la fracture sociale. On a encore une question à vous poser, un grand thème à aborder dans cette partie. L'écologie c'est la partie deux JLM : d'accord oui voilà.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric Zemmour explique que l'écologie n'est pas sa priorité, et qu'il n'est pas spécialiste, mais que c'est la droite qui a parlé d'écologie en premier, contre la gauche qui favorisait le productivisme. Jean Luc Mélenchon explique que tous le monde était productiviste à l'époque. Eric Zemmour explique que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche, et qu'il faut réinventer une écologie de droite. Eric Zemmour rappelle que la France est le pays qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire, et accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir fermer le nucléaire. Jean Luc Mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en France. Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi. Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires. Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant. Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut travailler sur la recherche fondamentale pour refroidir les déchets. Jean Luc Mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires. Jean Luc Mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui cr��era des emplois.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de la réduction du CO2 dans l'atmosphère. Eric Zemmour ouvre en discutant la place de la gauche dans l'augmentation des gazs à effet de serre et du productivisme. Il rappelle que la France émet le moins de CO2. Il veut améliorer la production nucléaire et arrêter le développement des éoliennes. Pour Jean Luc Mélenchon, le nucléaire est trop dangereux, et le recarénage trop coûteux, et veut en sortir. Il propose de développer les éoliennes, mais aussi les sources renouvelables comme l'hydroélectrique.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour débattent de la question de l’écologie et de l’énergie. Eric Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche. La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon. Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour. Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes. Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2. Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver. Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux. Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium. Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elles fabriquées en Chine. Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets. Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques. Jean Luc Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs. Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés. Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Eric Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales. Eric Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France. Malgré tout, Jean Luc Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps. Les deux candidats ont conscience des enjeux écologiques. Eric Zemmour y répond en favorisant le nucléaire, alors que Jean Luc Mélenchon veut encourager des énergies alternatives.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Je vais me tourner vers vous euh éric zemmour, réduire nos gazs, nos émissions de gaz à effet de serre, est-ce que vous diriez, vous président, que c'est la priorité des priorités ? EZ : Non, moi j'ai dit ma priorité déjà, j'ai dit la priorité c'est euh la lutte contre l'immigration. EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. EZ : Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. EZ : Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale. JLM : Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. EZ : Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2. JLM : Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça ",
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  "Extractive_2": "EZ : Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère. EZ : Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature. JLM : Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme. EZ : Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin. JLM : C’est pas les mêmes les libéraux . EZ : Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche. EZ : On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire. JLM : Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl. JLM : Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante. JLM : Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france? EZ : Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ? EZ : Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands. EZ : Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois. EZ : Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement. EZ : Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable. JLM : Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir. JLM : En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose. JLM : Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs. JLM : L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter. EZ : Je suis d'accord là-dessus. JLM : Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires. JLM : écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes. JLM : Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique. JLM : Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça. EZ : Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france. JLM : ça va prendre du temps de sortir.",
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature."
37
+ }
38
+ ]
39
  },
40
+ {
41
+ "abstractive": {
42
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique que tous le monde était productiviste à l'époque."
 
43
  },
44
+ "extractive": [
45
+ {
46
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
47
+ "text": "Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme."
48
+ }
49
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
50
  },
51
+ {
52
+ "abstractive": {
53
+ "text": "Eric Zemmour explique que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche, et qu'il faut réinventer une écologie de droite."
 
 
 
 
 
54
  },
55
+ "extractive": [
56
+ {
57
+ "speaker": "Eric Zemmour",
58
+ "text": "Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche."
59
+ },
60
+ {
61
+ "speaker": "Eric Zemmour",
62
+ "text": "Ils ont pris en otage l'écologie, il faudrait réinventer une écologie euh de droite, enracinée près de la nature près de euh qui défend, à la fois."
63
+ }
64
+ ]
 
 
 
65
  },
66
+ {
67
+ "abstractive": {
68
+ "text": "Eric Zemmour rappelle que la France est le pays qui émet le moins de CO2 grâce au nucléaire, et accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir fermer le nucléaire."
 
69
  },
70
+ "extractive": [
71
+ {
72
+ "speaker": "Eric Zemmour",
73
+ "text": "On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire."
74
+ },
75
+ {
76
+ "speaker": "Eric Zemmour",
77
+ "text": "Et monsieur mélenchon arrive, comme les carabiniers donc le grand écologistes après avoir été le grand productiviste et il nous dit il faut fermer le nucléaire et il nous dit il faut mettre des éoliennes partout."
78
+ }
79
+ ]
80
  },
81
+ {
82
+ "abstractive": {
83
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique que le nucléaire est dangereux, et qu'il n'est pas souverain car l'uranium n'est pas acheté en France."
 
84
  },
85
+ "extractive": [
86
+ {
87
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
88
+ "text": "Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl."
89
+ }
90
+ ]
 
 
 
91
  },
92
+ {
93
+ "abstractive": {
94
+ "text": "Eric Zemmour explique qu'abandonner le nucléaire est abandonner la souveraineté nationale ainsi qu'inviter la décroissance, et que le nucléaire représente une grande filière d'emploi."
 
 
 
 
 
95
  },
96
+ "extractive": [
97
+ {
98
+ "speaker": "Eric Zemmour",
99
+ "text": "Je note que vous ne voulez pas me laisser parler parce que ça vous embête, parce que effectivement le nucléaire, c'est d'abord, abandonner le nucléaire c'est abandonner notre souveraineté nationale."
100
+ },
101
+ {
102
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
103
+ "text": "Peut-être bien, mais l’uranium vous les achetez pas en france."
104
+ },
105
+ {
106
+ "speaker": "Eric Zemmour",
107
+ "text": "Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois."
108
+ },
109
+ {
110
+ "speaker": "Eric Zemmour",
111
+ "text": "Je répète que c'est à l'abandon de souverainetée, et je répète que en vérité, c'est, euh une acceptation d'une décroissance qui ne dit pas son nom."
112
+ }
113
+ ]
114
  },
115
+ {
116
+ "abstractive": {
117
+ "text": "Eric Zemmour explique qu'il faut travailler sur la recherche dans le nucléaire, pour pouvoir s'occuper des déchets nucléaires."
 
118
  },
119
+ "extractive": [
120
+ {
121
+ "speaker": "Eric Zemmour",
122
+ "text": "Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement."
123
+ },
124
+ {
125
+ "speaker": "Eric Zemmour",
126
+ "text": "Donc les choses, quand je vous ai connu monsieur mélenchon, là aussi vous étiez non seulement productiviste mais vous étiez favorable à la science, vous pensiez que le progrès technique réglerait les problèmes créés par le progrès technique."
127
+ }
128
+ ]
129
  },
130
+ {
131
+ "abstractive": {
132
+ "text": "Eric Zemmour explique que les éoliennes ne sont pas écologique car les pâles ne sont pas renouvelables, et que la suppression du nucléaire n'est pas écologique car l'énergie est remplacée par le gaz, qui est plus polluant."
 
 
 
 
 
133
  },
134
+ "extractive": [
135
+ {
136
+ "speaker": "Eric Zemmour",
137
+ "text": "Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable."
138
+ },
139
+ {
140
+ "speaker": "Eric Zemmour",
141
+ "text": "Vous savez que quand on réduira, y a un une étude et j'ai fini quand on réduira euh la part du nucléaire cinquante pour cent du mix électrique, on doit selon une étude du ministère de l'écologie humaine créer vingt centrales à gaz, et donc, ça augmentera la production de CO2."
142
+ }
143
+ ]
 
144
  },
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique qu'il ne souhaite pas abandonner le nucléaire mais en sortir progressivement, et qu'il faut travailler sur la recherche fondamentale pour refroidir les déchets."
148
+ },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
152
+ "text": "Je trouve intéressant qu'on ait essayé de bien faire, on a bien fait, il y a des gens qui y travaillent qui font bien leur travail, Et évidemment il n'est pas question d'abandonner, il est question de sortir du nucléaire."
153
+ },
154
+ {
155
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
156
+ "text": "Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir."
157
+ },
158
+ {
159
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
160
+ "text": "En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose."
161
+ }
162
+ ]
163
  },
164
+ {
165
+ "abstractive": {
166
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique qu'il faut redéployer un système d'énergie inoffensif, et ne souhaite pas recaréner les centrales nucléaires."
167
+ },
168
+ "extractive": [
169
+ {
170
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
171
+ "text": "L'idée c'est de redéployer un appareil de production d'énergie, car nous avons besoin d'énergie, qui soit inoffensive contre la nature et contre le futur."
172
+ },
173
+ {
174
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
175
+ "text": "Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires."
176
+ }
177
+ ]
178
  },
179
+ {
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+ "abstractive": {
181
+ "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite travailler sur les énergies renouvelables comme les hydroliennes et l'énergie géothermique, ce qui créera des emplois."
 
182
  },
183
+ "extractive": [
184
+ {
185
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
186
+ "text": "écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes."
187
+ },
188
+ {
189
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
190
+ "text": "Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique."
191
+ },
192
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
194
+ "text": "Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça"
195
+ }
196
+ ]
197
+ }
198
+ ],
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+ "Community_2": [
200
+ {
201
+ "abstractive": {
202
+ "text": "Eric Zemmour commence par admettre qu’il existe une augmentation du CO2 dans l’atmosphère ; ce phénomène trouve ses racines dans le productivisme issu de la gauche."
203
  },
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+ "extractive": [
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+ {
206
+ "speaker": "Eric Zemmour",
207
+ "text": "Donc sur l'environnement, euh effectivement, il y a apparemment, je ne suis pas un spécialiste, mais si j'en crois euh tous les scientifiques, en tous cas, beaucoup de scientifiques, parce que apparemment il y a des débats, euh il y a une augmentation euh du CO2 dans l'atmosphère."
208
+ }
209
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
210
  },
211
+ {
212
+ "abstractive": {
213
+ "text": "La droite a su la première mettre en évidence la destruction de la nature engendrée par cette politique ; cette analyse lui permet d’attaquer directement Mélenchon."
214
+ },
215
+ "extractive": [
216
+ {
217
+ "speaker": "Eric Zemmour",
218
+ "text": "Bon maintenant, euh c'est euh, si vous voulez, et nous avons une vieille discussion avec monsieur mélenchon sur ce thème parce que, euh je vois qu'il s'approprie avec brio et avait entrain l'écologie, alors que il vient d'une tradition politique qui l’a longtemps méprisé, parce que dans le débat entre la nature et la culture, entre euh la droite et la gauche, c'est la droite qui la première a compris, a senti, a dénoncé euh l'arraisonnement de la nature par la technique à l'époque, euh à l’époque les euh frères aînés de monsieur mélenchon, et monsieur mélenchon lui-même, était, ne jurait que par le productivisme, les usines, euh les fumées d'usines et caetera, et se moquait de ces gens qui voulaient euh défendre la nature."
219
+ }
220
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
221
  },
222
+ {
223
+ "abstractive": {
224
+ "text": "Ce dernier rappelle que tout le monde, libéraux compris, défendait cette ligne ; mais le libéralisme vient justement de la gauche, pour Zemmour."
225
+ },
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Mais à l'époque, il faut dire les choses comme elles sont, les libéraux comme euh le mouvement ouvrier, comme à peu près tout le monde, était sur la ligne du productivisme."
230
+ },
231
+ {
232
+ "speaker": "Eric Zemmour",
233
+ "text": "Mais les libéraux au départ sont de gauche vous savez, mais c'est une discussion qui nous mènerait trop loin."
234
+ },
235
+ {
236
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
237
+ "text": "C’est pas les mêmes les libéraux ."
238
+ }
239
+ ]
240
  },
241
+ {
242
+ "abstractive": {
243
+ "text": "Il poursuit en expliquant que la gauche radicale tente d’avoir le monopole sur les idées écologistes."
244
+ },
245
+ "extractive": [
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+ {
247
+ "speaker": "Eric Zemmour",
248
+ "text": "Mais justement, alors donc, simplement je voulais dire que, il faut voir que l'écologie a été prise en otage par l'extrême gauche."
249
+ }
250
+ ]
251
  },
252
+ {
253
+ "abstractive": {
254
+ "text": "Il défend ensuite le modèle français, qui, grâce au nucléaire, est très peu émetteur de CO2."
 
255
  },
256
+ "extractive": [
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+ {
258
+ "speaker": "Eric Zemmour",
259
+ "text": "On devrait dire on devrait féliciter notre pays tous les jours car nous sommes le pays qui émettons le moins de CO2, parce que nous avons un mix comme on dit aujourd'hui électrique qui repose à soixante-quinze pour cent sur le nucléaire."
260
+ }
261
+ ]
 
 
 
262
  },
263
+ {
264
+ "abstractive": {
265
+ "text": "Pour Mélenchon, le nucléaire est néanmoins dangereux, comme Tchernobyl a pu le prouver."
 
266
  },
267
+ "extractive": [
268
+ {
269
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
270
+ "text": "Le nucléaire on nous avait dit, et je sais, que les gens qui l'ont fait l'ont fait avec bonne foi pensant se rendre utile, qui l'ont fait avec brio, avec intelligence, mais nous savons tous depuis il y a eu tchernobyl."
271
+ }
272
+ ]
 
 
 
273
  },
274
+ {
275
+ "abstractive": {
276
+ "text": "Il rappelle également que le réchauffement met en danger certaines centrales, en raison de la montée des eaux."
277
+ },
278
+ "extractive": [
279
+ {
280
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
281
+ "text": "Monsieur zemmour le réchauffement climatique met en danger la centrale de blayais; parce que bordeaux sera sous l'eau en deux mille cinquante."
282
+ }
283
+ ]
284
  },
285
+ {
286
+ "abstractive": {
287
+ "text": "Enfin, la France dépend de l’étranger pour son approvisionnement en uranium."
288
+ },
289
+ "extractive": [
290
+ {
291
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
292
+ "text": "Ah bon, parce que l'uranium vous le trouvez en france?"
293
+ }
294
+ ]
295
  },
296
+ {
297
+ "abstractive": {
298
+ "text": "Quelle que soit l’énergie, lui répond Zemmour, la France n’est pas indépendante ; ainsi les éoliennes sont-elles fabriquées en Chine."
 
299
  },
300
+ "extractive": [
301
+ {
302
+ "speaker": "Eric Zemmour",
303
+ "text": "Peut être que les éoliennes vous les achetez en France ?"
304
+ },
305
+ {
306
+ "speaker": "Eric Zemmour",
307
+ "text": "Vous les achetez aux chinois avec des promoteurs allemands."
308
+ }
309
+ ]
310
  },
311
+ {
312
+ "abstractive": {
313
+ "text": "Par ailleurs, le nucléaire est une filière porteuse d’emplois et de technologies à fort potentiels, comme celles développées dans le cadre du projet Astrid, lesquelles permettaient de valoriser les déchets."
 
314
  },
315
+ "extractive": [
316
+ {
317
+ "speaker": "Eric Zemmour",
318
+ "text": "Deuxièmement, je répète qu'abandonner le nucléaire, ça veut dire, abandonner deux cent mille emplois directs et une filière de quatre cent mille emplois."
319
+ },
320
+ {
321
+ "speaker": "Eric Zemmour",
322
+ "text": "Vous savez aussi que, il y avait une technologie, qui était la technologie astrid, et que malheureusement monsieur macron a abandonnée, et qui permettait, qui permettait, de créer de l'énergie en travaillant sur les déchets, justement."
323
+ }
324
+ ]
325
+ },
326
+ {
327
+ "abstractive": {
328
+ "text": "Face à cela, les éoliennes sont laides, mauvaises pour la santé, et fort peu écologiques."
329
  },
330
+ "extractive": [
331
+ {
332
+ "speaker": "Eric Zemmour",
333
+ "text": "Je veux simplement dire je pense simplement dire tout le mal que je pense des éoliennes, à la fois pour la santé des gens, à la fois pour la beauté des paysages, à la fois vous savez très bien que euh celles qui sont fabriqués avec des pales, et des socles en béton, qui ne sont absolument pas euh renouvelable."
334
+ }
335
+ ]
336
+ },
337
+ {
338
+ "abstractive": {
339
+ "text": "Jean Luc Mélenchon a toutefois des craintes concernant les déchets nucléaires radioactifs."
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  },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
344
+ "text": "Et nous avons besoin notamment de recherche fondamentale pour savoir comment refroidir les déchets radioactifs, parce qu'ils sont là pour dix mille ans, pour vingt mille ans, et que on n'a pas trouvé encore d'autre solution que de les enfouir."
345
+ }
346
+ ]
347
+ },
348
+ {
349
+ "abstractive": {
350
+ "text": "Il mentionne une nouvelle fois le risque de la filière, et rappelle que la sécheresse contraint les réacteurs à être arrêtés."
351
  },
352
+ "extractive": [
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+ {
354
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
355
+ "text": "En ce qui concerne cette énergie, nous savons tous que le risque existe, et que en sortir serait une bonne chose."
356
+ },
357
+ {
358
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
359
+ "text": "Quatre centrales sur dix n'ont pas pu fonctionner cette année à cause de sécheresse et des trop grandes chaleurs."
360
+ }
361
+ ]
362
+ },
363
+ {
364
+ "abstractive": {
365
+ "text": "Il défend l’énergie hydroélectrique et refuse la privatisation des barrages (ce avec quoi Eric Zemmour est d’accord), la géothermie, le redéploiement des hydroliennes et la sobriété énergétique ; par ailleurs, il refuse le grand carénage du parc nucléaire, visant à prolonger la durée de vie des centrales."
366
  },
367
+ "extractive": [
368
+ {
369
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
370
+ "text": "L'hydroélectrique, donc ne pas privatiser les barrages, et augmenter."
371
+ },
372
+ {
373
+ "speaker": "Eric Zemmour",
374
+ "text": "Je suis d'accord là-dessus."
375
+ },
376
+ {
377
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
378
+ "text": "Deuxièmement, non au grand recarénage des centrales nucléaires."
379
+ },
380
+ {
381
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
382
+ "text": "écoutez, c'est le moment où l'on peut par exemple se poser la question d'un redéploiement général des hydroliennes."
383
+ },
384
+ {
385
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
386
+ "text": "Il y a l'énergie géothermique, et il y a surtout monsieur zemmour vous et quelques autres, la sobriété dans la consommation énergétique."
387
+ },
388
+ {
389
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
390
+ "text": "Donc la sobriété, la sortie du nucléaire, l'installation d'autres moyens, c'est un grand plan, ça va mettre au travail des dizaines de milliers de gens pour faire tout ça."
391
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392
+ ]
393
  },
394
+ {
395
+ "abstractive": {
396
+ "text": "Eric Zemmour pense que le nucléaire n’est pas dangereux, car il n’y a pas eu d’accidents en France."
397
+ },
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+ "extractive": [
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400
+ "speaker": "Eric Zemmour",
401
+ "text": "Il n'y a jamais eu d'accident je le répète en france."
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+ ]
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  },
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+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Malgré tout, Jean Luc Mélenchon souhaite sortir de cette énergie, même s’il reste conscient que ce processus prendra du temps."
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "ça va prendre du temps de sortir"
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3
  "Transcript": "P2 : Justement, on passe à la deuxième partie. Deuxième grande questions de ce débat : “comment réduire la fracture sociale”. Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. Est-ce vraiment réaliste ? JLM : On pourrait faire plus. Car les moyens ne manquent pas. Quand on analyse une société et le travail qu'elle fournit et la richesse qu'elle produit on ne va pas porter d'appréciation sur ce qui est une richesse et ce qui n'en est pas. On va dire le travail qui est fait, ce qui est produit, qui s'échangent et qui se vend. On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. C'est énorme. La productivité du travail a été multipliée par vingt ! Donc nous ne sommes pas un pays pauvre. Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. Si l'on regarde à l'échelle du monde, vingt-six personnes possèdent autant que cinquante pour cent de l'humanité. Si on regarde à l'échelle de notre pays, nonobstant la crise du covid, les principales fortune des milliardaires du pays ont augmenté de trente pour cent. Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. C'est le moment d'organiser un partage une répartition. Comment la faire. D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. Pourquoi ? Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. Au moment où nous sommes victimes d'une épidémie d'obésité et d'une épidémie de diabète, augmenter les salaires améliore la situation écologique, améliore la situation des gens. Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. Comme l'ont montré toutes les expériences de réduction du temps de travail. Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. Et je vais contre tous ceux qui ont dit comme on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. J'ai toujours dit, si on vit plus longtemps c'est parce qu'on travaille moins longtemps. Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. C'est-à-dire faire partir les gens à soixante-quatre soixante-cinq ans ou, pour les plus audacieux il parle même de soixante-huit ans. Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. Voilà pourquoi je crois qu'il faut rétablir l'équilibre et la justice sociale, justice. Pas tout pour les mêmes, et rien pour les autres. Voilà en gros, l'idée. Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. C'est en scandale que les entreprises qui ont été privatisées et qui doivent générer du profit, comme ça été le cas pour le gage, comme c'est le cas pour l'électricité, soit devenues si cher, est devenu quasiment un luxe pour des gens qui peuvent passer l'hiver dans le noir, qui peuvent ne pas manger, qui peuvent ne pas se transporter, et qui bref sont condamnés à une sorte de relégation sociale qui est insupportable dans un pays si riche ! Le pays est riche, les gens sont pauvres. Voilà la contradiction qu'il faut régler. P1 : Eric zemmour. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. Je pense que, vous savez, c'est amusant que cette expression de pouvoir d'achat reviennent dans les conversations et dans les médias, car c'était une vieille expression monsieur mélenchon. Vous vous en souvenez comme moi, c'est une expression des années soixante-dix, quand il y avait beaucoup d'inflation et et, que, à chaque fois les salaires essayaient de rattraper l'augmentation des prix. On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. Même au début des années soixante-dix, nous avions une croissance de cinq à six pour cent, c'était énorme. A l'époque nous avions un un équilibre de du du, commerce extérieur. Nous avions une balance des paiements excédentaire. Euh, nous avions également un revenu par tête d'habitant qui était, tenez-vous bien je parle des chiffres, de mille neuf cent quatre-vingts. Supérieur à celui de l'allemagne et des etats-unis. Quarante ans plus tard nous avons. JLM : L'allemagne il y en avait moitié moins. EZ : Pardon oui l'Allemagne fédérale vous voulez dire on parlait de l'Allemagne fédérale. C'est ça ? JLM : oui oui mais il était de la moitié moins. EZ : Un revenu ils étaient moitié moins, en nombre, mais aujourd'hui attendez dont vous parlez nous revenus. JLM : Pardon je me préoccupais de récupérer mon stylo à tombé par terre. EZ : Je me disais aussi vous écoutez pas P1 : on a on a un accident de stylo. P2 : Il est juste en dessous de votre siège JLM : Il est où ça je le vois pas. D'accord. P1 : Alors, ne bougez pas, voilà bien. JLM : non mais vous m’excusez. EZ : mais je vous en prie. JLM : vous savez ce que c’est bien sûr. EZ : Alors je disais donc, en mille neuf cent quatre-vingts, je recommence pour vous monsieur mélenchon. JLM : Non non non, mais j'avais suivi ! Bon d'accord j'ai lâché prise sur euh la quantité le revenu. EZ : Bah justement on parle de revenu que le prix, le revenu, par habitant, le pib par habitant, euh était supérieur à celui des allemands et des américains. Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. Aujourd'hui, nous sommes le vingt-sixième ou le vingt-septième. JLM : Oooooh non. EZ : Je vous assure monsieur mélenchon, je parle par tête d'habitant. Je ne parle pas globalement. Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. Vos amis ont été au pouvoir à partir de mille neuf cent quatre-vingts. Vous êtes d'accord quand même c'était monsieur mitterrand qui a été élu, c'est pas monsieur giscard d'estaing. Donc après il y a eu une alternance permanente, et jamais en vérité la droite n'a eu le temps et n'a eu le courage d'ailleurs. JLM : La gauche non plus EZ : De mettre en oeuvre ses recettes. Mais je parle pas de ça moi, je suis pas, je suis effectivement je crois, JLM : Nan mais moi je me demande à quel moment j'ai pris. EZ : Vous avez été proche de monsieur mitterrand, vous avez été ministre de monsieur jospin. Pas mal quand même. P1 : Mais alors vos solutions éric zemmour ? EZ : Donc non, d'abord le diagnostic vous permettez parce que les solutions débouchent du diagnostic évidemment. P1 : Mais je pensais que le diagnostic était terminé. EZ : Non, j'ai pas fini, nous avons donc une balance commerciale déficitaire, nous avons une balance des paiements déficitaire de quarante milliards, je crois, en deux mille vingt. Ce n'est pas rien, ça veut dire que nous nous appauvrissons tous les ans, ça veut dire que la les étrangers nous achètent un bout de france tous les ans. Nous avons ce qu'on appelle la position extérieure nette, qui est évaluée aujourd'hui à trois cent soixante-cinq milliards d'euros, c'est-à-dire trente pour cent de notre PIB. La position extérieure nette, vous savez monsieur mélenchon, c'est ce que les étrangers la différence entre ce que les étrangers possèdent de la france. C'est ce que la france possède à l'étranger. Nous sommes a trois cent soixante-cinq milliards de déficit. Les allemands, pour vous donner une idée sont à soixante-dix pour cent de leur pib en excédent. Donc vous voyez on s'est beaucoup appauvri. Et pourquoi on s'est appauvri ? Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. D'après les chiffres que j'ai lu euh entre deux mille un et deux mille dix uniquement à cause de la concurrence chinoise. Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. Monsieur Mélenchon dit, les inégalités se sont accrues. Se sont accrues dans le monde. Vous avez raison monsieur mélenchon. Aux etats-unis, en angleterre, mais en france, quand on vient calculer après la redistribution, après les charges sociales, après les impôts, après la redistribution de toute la la les aides, on n'est que un à trois entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus bas. C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. C'est la baisse de la richesse, de l'accroissement, de la richesse française. Et pourquoi ? Parce que notre modèle social est obèse. P1 : Mais vos idées, vos préconisations, il faut qu'on avance. EZ : Mais oui ! Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. Nous ouvrons nos hôpitaux, nous ouvrons notre sécurité sociale au monde entier qui vient se faire soigner ici, qui vient euh toucher des allocations familiales et caetera. Et notre, vous savez combien, c'est combien est évalué notre dépense sociale monsieur ? Sept cent cinquante milliards d'euros. Vous savez, ça représente trente pour cent du pib, et ça a des conséquences. On le paye, on met le pays en dette qui explose, et on le paie en charge sociales énormes. P1 : On laisse jean-luc mélenchon vous répondre ? EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. Et en plus, je ne vais pas revenir sur l'immigration, mais nous avons de plus en plus une immigration sans travail, qui pèse énormément sur nos comptes. Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. Nous devons le limiter aux français. Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. Vous savez qui est évalué par le magistrat charles à cinquante milliards ? P1 : vous avez vous avez cinq minutes d'avance éric zemmour. Jean-luc mélenchon, ça ne veut pas dire que vous avez les cinq prochaines minutes, Jean-luc mélenchon. P2 : C'est à vous de lui répondre. JLM : Ah oui d’accord mais je me demandais si c’était à moi ou à vous. Alors, euh bon, je veux pas pour chaque thème évidemment il faudrait reprendre dans le détail. La comparaison de la production de la richesse. euh Je vais vous le dire euh monsieur zemmour, je ne vous en veux pas. Euh il faut tenir compte de ce qu'est la production et des conditions dans lesquelles elle se fait. Du pib, l'évaluation du pib, dans chaque pays. L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. Pourquoi ? Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. C'est-à-dire les activités bancaires. Euh on pourrait appeler ça la spéculation si on veut en français, euh un peu vulgaire, et euh les assurances et instituts. Tout ça ne produit absolument rien. Je veux dire, aucun objet matériel, aucune richesse particulière qui soit utilisable par les gens, tenté si bien que. EZ : Vous avez dit monsieur tout à l’heure on ne va pas, on ne va pas distinguer dans les richesses produites. Et maintenant vous le faites, je comprends plus. JLM : Non écoutez. je ne comprends pas ce que vous me dites. Alors écoutez-moi cinq minute et puis vous verrez, vous entrez je dis, que ce compte-là ne nous permettent pas d'établir des comparaisons qui ont un sens. Il faudrait savoir où ils en sont. Eh bien je peux vous le dire, l'agriculture doit représenter deux pour cent de leur pib, et l'industrie une quantité négligeable. Tout le reste que dans les services. Quant à la république fédérale allemande écoutez ça va la. Supportez quoi, faites pas woody woodpecker toutes les cinq minutes. dès que je dis un mot là où vous êtes là à taper sur le sur le tronc alors. EZ : Tout à l’heure vous m'avez coupé tout le temps. JLM : J'explique ce qu'est le privilège des Etats-unis d'Amérique qui est de battre monnaie sans contrepartie sérieuse, y a aucun pays au monde qui peut faire ca, c’est bien la raison pour que pour laquelle aujourd'hui ils sont si inquiets. C'est tout d'un coup les chinois, les russes, les indiens. Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. Ils sont en déclin la vérité pour nous alors je viens maintenant aux allemands, les allemands, qu’ont ils fait. Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. C'est comme ça, ça a été géré en dépit du bon sens, tant et si bien qu'à la fin la règle de l'omc, c'est-à-dire l'organisation mondiale du commerce. Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. Et c'est dit dans les textes, l'exige de ses partenaires, tant et si bien que on a ouvert sur le monde, sans tenir aucun compte des écarts de niveau de salaire, de bien-être et caetera. Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. Et donc les paysans français sont appelés à produire en remplacement ce qui rend cinquante pour cent de notre approvisionnement en fruits et légumes viennent de l'extérieur. Pourquoi, pourquoi cette folie ? Pourquoi va-t-on produire du maïs qui sert à élever des vaches à l'autre bout du monde. Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. Je prends l'exemple de l'alimentation, parce que c'est quand même le point de départ de toutes les sociétés. Nous avons besoin de cette souveraineté alimentaire. Alors pour englober mon propos euh dans une vision d'ensemble j'ai parlé du protectionnisme écologique. Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. Voilà, c'est aussi simple que ça, et dans ces conditions, comment faire. Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. Je vais vous dire pourquoi monsieur zemmour. Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs. Et pour faire tout ça, il faut planifier. Pourquoi ? Parce que comme ça l'entreprise privée comme l'entreprise publique connaîtra son horizon. Et voyez vous Monsieur euh Zemmour ça ne coûte jamais trop cher le service public, parce que c'est ce qui permet l'égalité réelle des français. Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. Mais ! Ce qu'ils consomment est moins important que ce qu'ils donnent eux-mêmes en cotisations. Et ça, ça fait une différence de trois milliards. Si donc vous les déportiez comme vous avez prévu de le faire, oui etben c'est le mot, oui etben d'accord mais c'est le mot qui a été utilisé, voilà. etben oui d'accord, j'ai noté que ce soir vous avez renoncé à la euh ré émigration. EZ : Je ne renonce à rien JLM : J’ai au moins obtenu ça de vous ce soir, j'ai obtenu, j’ai obtenu plusieurs choses. EZ : Mais vous avez rien obtenu, vous avez inventé des mots que je n’ai pas prononcé, déporter c’est une histoire. JLM : Ca c'est passé en Italie. EZ : Eh ben oui, mais j’ai pas utilisé ce mot là c'est l'italien qui a traduit dans son italien. JLM : Monsieur zemmour la ré émigration c'est bien de vous. EZ : Non, j'ai dit, on va pas recommencer le débat? P2 : non non mais attendez. JLM : Mais c’est vous qui nous avez reparlé des immigrés. Vous venez de dire que nous avons un système qui est devenu trop obèse. La répartition de la richesse EZ : Monsieur Mélenchon, nous sommes recordman du monde des prestations sociales. Recordman du monde. On est, est-ce que vous savez, vous parliez de des des euh de ce que apportent les immigrés. JLM : Mais arrêtez ce n’est pas vrai. EZ : Mais c'est vrai, si, JLM : c'est parce que dans tous ces pays, figurez-vous que les gens se plaignent des assurances privées là où nous nous avons la sécurité sociale. EZ : Mais j’ai pas dis le contraire. JLM : Donc vous ne pouvez pas comparer. Dire le contraire c'est une comparaison stupide, pardon de vous le dire. Mais si vous comparez les dépenses que font des gens pour la sécurité sociale, vous devez comparer par ce que les gens dépensent pour la pour dans des assurances privées, et à la fin ça coûte plus cher des assurances privées que le service public EZ : Aux Etats-Unis en tout cas. Seulement aux Etats-Unis en tout cas. JLM : Pas qu’aux états unis P2 : On va parler écologie environnement justement c'est c'est la suite de l'émission. euh comment consulter JLM : Pour une fois j’ai 14 secondes d'avance sur monsieur zemmour vous voyez.",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean luc mélenchon explique vouloir augmenter le smic de seize pour cent. Jean luc mélenchon explique que la richesse produite sur le siècle précédent a été multipliée par cinquante, mais que les inégalitées se sont creusées. Jean Luc Mélenchon souhaite répartir la richesse en augmentant les moyens de vivre, en augmentant le smic, qui aura des bénéfices sociaux et écologiques. Jean luc mélenchon explique qu'avec plus d'argent, les français pourront consommer des produits de meilleures qualitées, ce qui aura un effet positif pour l'environnement. Jean luc mélenchon souhaite partager le temps de travail au niveau de la semaine, de l'année et de la vie, en proposant un départ à la retraite à soixante ans. Jean luc mélenchon explique que l'augmentation de l'âge de la retraite empêche les jeunes générations de prendre la relève, et laisse les anciennes générations au chômage plus longtemps. Jean luc Mélenchon explique vouloir bloquer les prix sur les produits de première nécessité, l'alimentation, l'énergie et l'eau. Pour Eric Zemmour, la france est un pays en déclin. Eric Zemmour explique que l'expression de pouvoir d'achat date d'une période avec une inflation haute mais une croissance élevée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Eric Zemmour explique que l'appauvrissement de la France vient de l'application des politiques de Jean luc mélenchon, et de l'entrée de la chine dans l'omc. Eric Zemmour explique que la france a un modèle social obèse, qui ne lie pas les contributions sociales au travail, et qui est un modèle de solidarité universel. Eric Zemmour explique vouloir réduire les charges sociales et les impôts, et supprimer les impôts de production. Eric Zemmour souhaite réserver les allocations non contributives aux français. Jean luc mélenchon explique que la chine n'est pas la seule raison, mais que la concurrence libre avantage ceux qui saccagent l'environnement. Jean luc mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique. Jean luc mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique bouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme. Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété ",
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- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean Luc Mélenchon propose une hausse du smic de seize pourcent, il propose aussi une retraite à soixante ans. Eric zemmour propose d'enlever les aides sociales non contributives comme le RSA et les APL aux étrangers, afin de créer un treizième mois pour les salaires bas. Il souhaite baisser les charges des petites entreprises. Jean luc Mélenchon débat l'utilité d'enlever les aides sociales aux étrangers, citant les immigrants marocains, qui rapportent 3 milliards d'euros à la france",
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- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat. Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants. Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires. Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans. A plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc). Au contraire, Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant. La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France. Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail. Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif. Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants. Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens français. Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs. Le PIB américain est donc gonflé de manière fictive. Or, les pays émergents tendent à refuser le système dollars, ce qui pousse les Etats-Unis sur le chemin du déclin. Quant à l’Allemagne, leur puissance économique s’est faite au détriment des autres nations européennes, et notamment de la France. Il attaque ensuite lUnion Européenne, assujettit au dogme du libre échange et de la concurrence. Il faut répondre à ce modèle par un protectionnisme écologique aux frontières françaises. Il pense par ailleurs qu’il faut repenser le modèle économique ; la croissance à tout prix n’a pas de sens dans un monde fini. Pour changer de modèle et faire face aux grands défis, il convient d’établir une planification. Sur l’immigration enfin, il explique qu’ils contribuent aux cotisations sociales par leur travail. Pour conclure, sur le pouvoir d’achat, Zemmour a une approche libérale, appelant à baisser les charges et critiquant la redistribution sociale, qu’il souhaite limiter aux citoyens français. En face, Mélenchon critique les inégalités de richesses au sein de pays et souhaite augmenter les salaires, bloquer les prix et planifier la production, en lien avec les défis environnementaux qui nous attendent. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. P2 : Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. JLM : On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : C'est le moment d'organiser un partage une répartition. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. JLM : Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. JLM : Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. JLM : Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. EZ : Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. EZ : Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. JLM : Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. JLM : Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. EZ : Nous devons le limiter aux français. EZ : Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. JLM : L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. JLM : Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. JLM : Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. JLM : Tout ça ne produit absolument rien. JLM : Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. JLM : Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Et pour faire tout ça, il faut planifier. JLM : Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. ",
9
  "Community_1": [
10
- {
11
- "abstractive": {
12
- "text": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leur solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français."
13
- },
14
- "extractive": [
15
- {
16
- "speaker": "P2",
17
- "text": "Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat."
18
- }
19
- ]
20
- },
21
- {
22
- "abstractive": {
23
- "text": "Jean luc mélenchon explique vouloir augmenter le smic de seize pour cent."
24
- },
25
- "extractive": [
26
- {
27
- "speaker": "P2",
28
- "text": "Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent."
29
- }
30
- ]
31
- },
32
- {
33
- "abstractive": {
34
- "text": "Jean luc mélenchon explique que la richesse produite sur le siècle précédent a été multipliée par cinquante, mais que les inégalitées se sont creusées."
35
- },
36
- "extractive": [
37
- {
38
- "speaker": "JLM",
39
- "text": "On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante."
40
- },
41
- {
42
- "speaker": "JLM",
43
- "text": "Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants."
44
- }
45
- ]
46
- },
47
- {
48
- "abstractive": {
49
- "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite r��partir la richesse en augmentant les moyens de vivre, en augmentant le smic, qui aura des bénéfices sociaux et écologiques."
50
- },
51
- "extractive": [
52
- {
53
- "speaker": "JLM",
54
- "text": "C'est le moment d'organiser un partage une répartition."
55
- },
56
- {
57
- "speaker": "JLM",
58
- "text": "D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires."
59
- },
60
- {
61
- "speaker": "JLM",
62
- "text": "Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques."
63
- }
64
- ]
65
- },
66
- {
67
- "abstractive": {
68
- "text": "Jean luc mélenchon explique qu'avec plus d'argent, les français pourront consommer des produits de meilleures qualitées, ce qui aura un effet positif pour l'environnement."
69
- },
70
- "extractive": [
71
- {
72
- "speaker": "JLM",
73
- "text": "Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire."
74
- }
75
- ]
76
- },
77
- {
78
- "abstractive": {
79
- "text": "Jean luc mélenchon souhaite partager le temps de travail au niveau de la semaine, de l'année et de la vie, en proposant un départ à la retraite à soixante ans."
80
- },
81
- "extractive": [
82
- {
83
- "speaker": "JLM",
84
- "text": "Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail."
85
- },
86
- {
87
- "speaker": "JLM",
88
- "text": "Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux."
89
- },
90
- {
91
- "speaker": "JLM",
92
- "text": "Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans."
93
- }
94
- ]
95
- },
96
- {
97
- "abstractive": {
98
- "text": "Jean luc mélenchon explique que l'augmentation de l'âge de la retraite empêche les jeunes générations de prendre la relève, et laisse les anciennes générations au chômage plus longtemps."
99
- },
100
- "extractive": [
101
- {
102
- "speaker": "JLM",
103
- "text": "Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour."
104
- },
105
- {
106
- "speaker": "JLM",
107
- "text": "Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera."
108
- }
109
- ]
110
- },
111
- {
112
- "abstractive": {
113
- "text": "Jean luc Mélenchon explique vouloir bloquer les prix sur les produits de première nécessité, l'alimentation, l'énergie et l'eau."
114
- },
115
- "extractive": [
116
- {
117
- "speaker": "JLM",
118
- "text": "Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau."
119
- }
120
- ]
121
- },
122
- {
123
- "abstractive": {
124
- "text": "Pour Eric Zemmour, la france est un pays en déclin."
125
- },
126
- "extractive": [
127
- {
128
- "speaker": "EZ",
129
- "text": "Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation."
130
- }
131
- ]
132
- },
133
- {
134
- "abstractive": {
135
- "text": "Eric Zemmour explique que l'expression de pouvoir d'achat date d'une période avec une inflation haute mais une croissance élevée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui."
136
- },
137
- "extractive": [
138
- {
139
- "speaker": "EZ",
140
- "text": "On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent."
141
- },
142
- {
143
- "speaker": "EZ",
144
- "text": "Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde."
145
- },
146
- {
147
- "speaker": "EZ",
148
- "text": "Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon."
149
- }
150
- ]
151
- },
152
- {
153
- "abstractive": {
154
- "text": "Eric Zemmour explique que l'appauvrissement de la France vient de l'application des politiques de Jean luc mélenchon, et de l'entrée de la chine dans l'omc."
155
- },
156
- "extractive": [
157
- {
158
- "speaker": "EZ",
159
- "text": "Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois."
160
- }
161
- ]
162
- },
163
- {
164
- "abstractive": {
165
- "text": "Eric Zemmour explique que la france a un modèle social obèse, qui ne lie pas les contributions sociales au travail, et qui est un modèle de solidarité universel."
166
- },
167
- "extractive": [
168
- {
169
- "speaker": "EZ",
170
- "text": "Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse."
171
- },
172
- {
173
- "speaker": "EZ",
174
- "text": "Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française."
175
- },
176
- {
177
- "speaker": "EZ",
178
- "text": "Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat."
179
- },
180
- {
181
- "speaker": "EZ",
182
- "text": "Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel."
183
- }
184
- ]
185
- },
186
- {
187
- "abstractive": {
188
- "text": "Eric Zemmour explique vouloir réduire les charges sociales et les impôts, et supprimer les impôts de production."
189
- },
190
- "extractive": [
191
- {
192
- "speaker": "EZ",
193
- "text": "Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale."
194
- }
195
- ]
196
- },
197
- {
198
- "abstractive": {
199
- "text": "Eric Zemmour souhaite réserver les allocations non contributives aux français."
200
- },
201
- "extractive": [
202
- {
203
- "speaker": "EZ",
204
- "text": "Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers."
205
- }
206
- ]
207
- },
208
- {
209
- "abstractive": {
210
- "text": "Jean luc mélenchon explique que la chine n'est pas la seule raison, mais que la concurrence libre avantage ceux qui saccagent l'environnement."
211
- },
212
- "extractive": [
213
- {
214
- "speaker": "JLM",
215
- "text": "Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée."
216
- },
217
- {
218
- "speaker": "JLM",
219
- "text": "Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera."
220
- }
221
- ]
222
- },
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "Jean luc mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique."
226
- },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "JLM",
230
- "text": "C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france."
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "Jean luc mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique bouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme."
237
- },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "JLM",
241
- "text": "Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire."
242
- },
243
- {
244
- "speaker": "JLM",
245
- "text": "Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
251
- "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété"
252
- },
253
- "extractive": [
254
- {
255
- "speaker": "JLM",
256
- "text": "Je dis, c'est le modèle de la planification écologique."
257
- },
258
- {
259
- "speaker": "JLM",
260
- "text": "Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin."
261
- },
262
- {
263
- "speaker": "JLM",
264
- "text": "Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs"
265
- }
266
- ]
267
- }
268
- ],
269
- "Community_2" : [
270
- {
271
- "abstractive": {
272
- "text": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat."
273
- },
274
- "extractive": [
275
- {
276
- "speaker": "P2",
277
- "text": "Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat."
278
- }
279
- ]
280
- },
281
- {
282
- "abstractive": {
283
- "text": "Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants."
284
- },
285
- "extractive": [
286
- {
287
- "speaker": "JLM",
288
- "text": "Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants."
289
- },
290
- {
291
- "speaker": "JLM",
292
- "text": "Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé."
293
- }
294
- ]
295
- },
296
- {
297
- "abstractive": {
298
- "text": "Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires."
299
- },
300
- "extractive": [
301
- {
302
- "speaker": "JLM",
303
- "text": "D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires."
304
- }
305
- ]
306
- },
307
- {
308
- "abstractive": {
309
- "text": "Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans."
310
- },
311
- "extractive": [
312
- {
313
- "speaker": "JLM",
314
- "text": "Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux."
315
- },
316
- {
317
- "speaker": "JLM",
318
- "text": "Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans."
319
- }
320
- ]
321
- },
322
- {
323
- "abstractive": {
324
- "text": "A plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc)."
325
- },
326
- "extractive": [
327
- {
328
- "speaker": "JLM",
329
- "text": "Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau."
330
- }
331
- ]
332
- },
333
- {
334
- "abstractive": {
335
- "text": "Au contraire, Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant."
336
- },
337
- "extractive": [
338
- {
339
- "speaker": "EZ",
340
- "text": "Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation."
341
- },
342
- {
343
- "speaker": "EZ",
344
- "text": "Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains."
345
- }
346
- ]
347
- },
348
- {
349
- "abstractive": {
350
- "text": "La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France."
351
- },
352
- "extractive": [
353
- {
354
- "speaker": "EZ",
355
- "text": "Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois."
356
- }
357
- ]
358
- },
359
- {
360
- "abstractive": {
361
- "text": "Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail."
362
- },
363
- "extractive": [
364
- {
365
- "speaker": "EZ",
366
- "text": "Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse."
367
- },
368
- {
369
- "speaker": "EZ",
370
- "text": "C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental."
371
- }
372
- ]
373
- },
374
- {
375
- "abstractive": {
376
- "text": "Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif."
377
- },
378
- "extractive": [
379
- {
380
- "speaker": "EZ",
381
- "text": "Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française."
382
- }
383
- ]
384
- },
385
- {
386
- "abstractive": {
387
- "text": "Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants."
388
- },
389
- "extractive": [
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- "speaker": "EZ",
392
- "text": "Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat."
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- "abstractive": {
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- "text": "Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens français."
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- "text": "Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel."
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- "text": "J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi."
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- "text": "Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale."
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- "text": "Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers."
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- "text": "Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs."
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- "text": "Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée."
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  "Transcript": "P2 : Justement, on passe à la deuxième partie. Deuxième grande questions de ce débat : “comment réduire la fracture sociale”. Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. Est-ce vraiment réaliste ? JLM : On pourrait faire plus. Car les moyens ne manquent pas. Quand on analyse une société et le travail qu'elle fournit et la richesse qu'elle produit on ne va pas porter d'appréciation sur ce qui est une richesse et ce qui n'en est pas. On va dire le travail qui est fait, ce qui est produit, qui s'échangent et qui se vend. On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. C'est énorme. La productivité du travail a été multipliée par vingt ! Donc nous ne sommes pas un pays pauvre. Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. Si l'on regarde à l'échelle du monde, vingt-six personnes possèdent autant que cinquante pour cent de l'humanité. Si on regarde à l'échelle de notre pays, nonobstant la crise du covid, les principales fortune des milliardaires du pays ont augmenté de trente pour cent. Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. C'est le moment d'organiser un partage une répartition. Comment la faire. D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. Pourquoi ? Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. Au moment où nous sommes victimes d'une épidémie d'obésité et d'une épidémie de diabète, augmenter les salaires améliore la situation écologique, améliore la situation des gens. Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. Comme l'ont montré toutes les expériences de réduction du temps de travail. Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. Et je vais contre tous ceux qui ont dit comme on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. J'ai toujours dit, si on vit plus longtemps c'est parce qu'on travaille moins longtemps. Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. C'est-à-dire faire partir les gens à soixante-quatre soixante-cinq ans ou, pour les plus audacieux il parle même de soixante-huit ans. Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. Voilà pourquoi je crois qu'il faut rétablir l'équilibre et la justice sociale, justice. Pas tout pour les mêmes, et rien pour les autres. Voilà en gros, l'idée. Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. C'est en scandale que les entreprises qui ont été privatisées et qui doivent générer du profit, comme ça été le cas pour le gage, comme c'est le cas pour l'électricité, soit devenues si cher, est devenu quasiment un luxe pour des gens qui peuvent passer l'hiver dans le noir, qui peuvent ne pas manger, qui peuvent ne pas se transporter, et qui bref sont condamnés à une sorte de relégation sociale qui est insupportable dans un pays si riche ! Le pays est riche, les gens sont pauvres. Voilà la contradiction qu'il faut régler. P1 : Eric zemmour. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. Je pense que, vous savez, c'est amusant que cette expression de pouvoir d'achat reviennent dans les conversations et dans les médias, car c'était une vieille expression monsieur mélenchon. Vous vous en souvenez comme moi, c'est une expression des années soixante-dix, quand il y avait beaucoup d'inflation et et, que, à chaque fois les salaires essayaient de rattraper l'augmentation des prix. On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. Même au début des années soixante-dix, nous avions une croissance de cinq à six pour cent, c'était énorme. A l'époque nous avions un un équilibre de du du, commerce extérieur. Nous avions une balance des paiements excédentaire. Euh, nous avions également un revenu par tête d'habitant qui était, tenez-vous bien je parle des chiffres, de mille neuf cent quatre-vingts. Supérieur à celui de l'allemagne et des etats-unis. Quarante ans plus tard nous avons. JLM : L'allemagne il y en avait moitié moins. EZ : Pardon oui l'Allemagne fédérale vous voulez dire on parlait de l'Allemagne fédérale. C'est ça ? JLM : oui oui mais il était de la moitié moins. EZ : Un revenu ils étaient moitié moins, en nombre, mais aujourd'hui attendez dont vous parlez nous revenus. JLM : Pardon je me préoccupais de récupérer mon stylo à tombé par terre. EZ : Je me disais aussi vous écoutez pas P1 : on a on a un accident de stylo. P2 : Il est juste en dessous de votre siège JLM : Il est où ça je le vois pas. D'accord. P1 : Alors, ne bougez pas, voilà bien. JLM : non mais vous m’excusez. EZ : mais je vous en prie. JLM : vous savez ce que c’est bien sûr. EZ : Alors je disais donc, en mille neuf cent quatre-vingts, je recommence pour vous monsieur mélenchon. JLM : Non non non, mais j'avais suivi ! Bon d'accord j'ai lâché prise sur euh la quantité le revenu. EZ : Bah justement on parle de revenu que le prix, le revenu, par habitant, le pib par habitant, euh était supérieur à celui des allemands et des américains. Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. Aujourd'hui, nous sommes le vingt-sixième ou le vingt-septième. JLM : Oooooh non. EZ : Je vous assure monsieur mélenchon, je parle par tête d'habitant. Je ne parle pas globalement. Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. Vos amis ont été au pouvoir à partir de mille neuf cent quatre-vingts. Vous êtes d'accord quand même c'était monsieur mitterrand qui a été élu, c'est pas monsieur giscard d'estaing. Donc après il y a eu une alternance permanente, et jamais en vérité la droite n'a eu le temps et n'a eu le courage d'ailleurs. JLM : La gauche non plus EZ : De mettre en oeuvre ses recettes. Mais je parle pas de ça moi, je suis pas, je suis effectivement je crois, JLM : Nan mais moi je me demande à quel moment j'ai pris. EZ : Vous avez été proche de monsieur mitterrand, vous avez été ministre de monsieur jospin. Pas mal quand même. P1 : Mais alors vos solutions éric zemmour ? EZ : Donc non, d'abord le diagnostic vous permettez parce que les solutions débouchent du diagnostic évidemment. P1 : Mais je pensais que le diagnostic était terminé. EZ : Non, j'ai pas fini, nous avons donc une balance commerciale déficitaire, nous avons une balance des paiements déficitaire de quarante milliards, je crois, en deux mille vingt. Ce n'est pas rien, ça veut dire que nous nous appauvrissons tous les ans, ça veut dire que la les étrangers nous achètent un bout de france tous les ans. Nous avons ce qu'on appelle la position extérieure nette, qui est évaluée aujourd'hui à trois cent soixante-cinq milliards d'euros, c'est-à-dire trente pour cent de notre PIB. La position extérieure nette, vous savez monsieur mélenchon, c'est ce que les étrangers la différence entre ce que les étrangers possèdent de la france. C'est ce que la france possède à l'étranger. Nous sommes a trois cent soixante-cinq milliards de déficit. Les allemands, pour vous donner une idée sont à soixante-dix pour cent de leur pib en excédent. Donc vous voyez on s'est beaucoup appauvri. Et pourquoi on s'est appauvri ? Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. D'après les chiffres que j'ai lu euh entre deux mille un et deux mille dix uniquement à cause de la concurrence chinoise. Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. Monsieur Mélenchon dit, les inégalités se sont accrues. Se sont accrues dans le monde. Vous avez raison monsieur mélenchon. Aux etats-unis, en angleterre, mais en france, quand on vient calculer après la redistribution, après les charges sociales, après les impôts, après la redistribution de toute la la les aides, on n'est que un à trois entre les revenus les plus élevés et les revenus les plus bas. C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. C'est la baisse de la richesse, de l'accroissement, de la richesse française. Et pourquoi ? Parce que notre modèle social est obèse. P1 : Mais vos idées, vos préconisations, il faut qu'on avance. EZ : Mais oui ! Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. Nous ouvrons nos hôpitaux, nous ouvrons notre sécurité sociale au monde entier qui vient se faire soigner ici, qui vient euh toucher des allocations familiales et caetera. Et notre, vous savez combien, c'est combien est évalué notre dépense sociale monsieur ? Sept cent cinquante milliards d'euros. Vous savez, ça représente trente pour cent du pib, et ça a des conséquences. On le paye, on met le pays en dette qui explose, et on le paie en charge sociales énormes. P1 : On laisse jean-luc mélenchon vous répondre ? EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. Et en plus, je ne vais pas revenir sur l'immigration, mais nous avons de plus en plus une immigration sans travail, qui pèse énormément sur nos comptes. Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. Nous devons le limiter aux français. Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. Vous savez qui est évalué par le magistrat charles à cinquante milliards ? P1 : vous avez vous avez cinq minutes d'avance éric zemmour. Jean-luc mélenchon, ça ne veut pas dire que vous avez les cinq prochaines minutes, Jean-luc mélenchon. P2 : C'est à vous de lui répondre. JLM : Ah oui d’accord mais je me demandais si c’était à moi ou à vous. Alors, euh bon, je veux pas pour chaque thème évidemment il faudrait reprendre dans le détail. La comparaison de la production de la richesse. euh Je vais vous le dire euh monsieur zemmour, je ne vous en veux pas. Euh il faut tenir compte de ce qu'est la production et des conditions dans lesquelles elle se fait. Du pib, l'évaluation du pib, dans chaque pays. L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. Pourquoi ? Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. C'est-à-dire les activités bancaires. Euh on pourrait appeler ça la spéculation si on veut en français, euh un peu vulgaire, et euh les assurances et instituts. Tout ça ne produit absolument rien. Je veux dire, aucun objet matériel, aucune richesse particulière qui soit utilisable par les gens, tenté si bien que. EZ : Vous avez dit monsieur tout à l’heure on ne va pas, on ne va pas distinguer dans les richesses produites. Et maintenant vous le faites, je comprends plus. JLM : Non écoutez. je ne comprends pas ce que vous me dites. Alors écoutez-moi cinq minute et puis vous verrez, vous entrez je dis, que ce compte-là ne nous permettent pas d'établir des comparaisons qui ont un sens. Il faudrait savoir où ils en sont. Eh bien je peux vous le dire, l'agriculture doit représenter deux pour cent de leur pib, et l'industrie une quantité négligeable. Tout le reste que dans les services. Quant à la république fédérale allemande écoutez ça va la. Supportez quoi, faites pas woody woodpecker toutes les cinq minutes. dès que je dis un mot là où vous êtes là à taper sur le sur le tronc alors. EZ : Tout à l’heure vous m'avez coupé tout le temps. JLM : J'explique ce qu'est le privilège des Etats-unis d'Amérique qui est de battre monnaie sans contrepartie sérieuse, y a aucun pays au monde qui peut faire ca, c’est bien la raison pour que pour laquelle aujourd'hui ils sont si inquiets. C'est tout d'un coup les chinois, les russes, les indiens. Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. Ils sont en déclin la vérité pour nous alors je viens maintenant aux allemands, les allemands, qu’ont ils fait. Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. C'est comme ça, ça a été géré en dépit du bon sens, tant et si bien qu'à la fin la règle de l'omc, c'est-à-dire l'organisation mondiale du commerce. Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. Et c'est dit dans les textes, l'exige de ses partenaires, tant et si bien que on a ouvert sur le monde, sans tenir aucun compte des écarts de niveau de salaire, de bien-être et caetera. Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. Et donc les paysans français sont appelés à produire en remplacement ce qui rend cinquante pour cent de notre approvisionnement en fruits et légumes viennent de l'extérieur. Pourquoi, pourquoi cette folie ? Pourquoi va-t-on produire du maïs qui sert à élever des vaches à l'autre bout du monde. Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. Je prends l'exemple de l'alimentation, parce que c'est quand même le point de départ de toutes les sociétés. Nous avons besoin de cette souveraineté alimentaire. Alors pour englober mon propos euh dans une vision d'ensemble j'ai parlé du protectionnisme écologique. Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. Voilà, c'est aussi simple que ça, et dans ces conditions, comment faire. Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. Je vais vous dire pourquoi monsieur zemmour. Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs. Et pour faire tout ça, il faut planifier. Pourquoi ? Parce que comme ça l'entreprise privée comme l'entreprise publique connaîtra son horizon. Et voyez vous Monsieur euh Zemmour ça ne coûte jamais trop cher le service public, parce que c'est ce qui permet l'égalité réelle des français. Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. Mais ! Ce qu'ils consomment est moins important que ce qu'ils donnent eux-mêmes en cotisations. Et ça, ça fait une différence de trois milliards. Si donc vous les déportiez comme vous avez prévu de le faire, oui etben c'est le mot, oui etben d'accord mais c'est le mot qui a été utilisé, voilà. etben oui d'accord, j'ai noté que ce soir vous avez renoncé à la euh ré émigration. EZ : Je ne renonce à rien JLM : J’ai au moins obtenu ça de vous ce soir, j'ai obtenu, j’ai obtenu plusieurs choses. EZ : Mais vous avez rien obtenu, vous avez inventé des mots que je n’ai pas prononcé, déporter c’est une histoire. JLM : Ca c'est passé en Italie. EZ : Eh ben oui, mais j’ai pas utilisé ce mot là c'est l'italien qui a traduit dans son italien. JLM : Monsieur zemmour la ré émigration c'est bien de vous. EZ : Non, j'ai dit, on va pas recommencer le débat? P2 : non non mais attendez. JLM : Mais c’est vous qui nous avez reparlé des immigrés. Vous venez de dire que nous avons un système qui est devenu trop obèse. La répartition de la richesse EZ : Monsieur Mélenchon, nous sommes recordman du monde des prestations sociales. Recordman du monde. On est, est-ce que vous savez, vous parliez de des des euh de ce que apportent les immigrés. JLM : Mais arrêtez ce n’est pas vrai. EZ : Mais c'est vrai, si, JLM : c'est parce que dans tous ces pays, figurez-vous que les gens se plaignent des assurances privées là où nous nous avons la sécurité sociale. EZ : Mais j’ai pas dis le contraire. JLM : Donc vous ne pouvez pas comparer. Dire le contraire c'est une comparaison stupide, pardon de vous le dire. Mais si vous comparez les dépenses que font des gens pour la sécurité sociale, vous devez comparer par ce que les gens dépensent pour la pour dans des assurances privées, et à la fin ça coûte plus cher des assurances privées que le service public EZ : Aux Etats-Unis en tout cas. Seulement aux Etats-Unis en tout cas. JLM : Pas qu’aux états unis P2 : On va parler écologie environnement justement c'est c'est la suite de l'émission. euh comment consulter JLM : Pour une fois j’ai 14 secondes d'avance sur monsieur zemmour vous voyez.",
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leurs solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean Luc Mélenchon explique vouloir augmenter le SMIC de seize pour cent. Jean Luc Mélenchon explique que la richesse produite sur le siècle précédent a été multipliée par cinquante, mais que les inégalités se sont creusées. Jean Luc Mélenchon souhaite répartir la richesse en augmentant les moyens de vivre, en augmentant le SMIC, qui aura des bénéfices sociaux et écologiques. Jean Luc Mélenchon explique qu'avec plus d'argent, les Français pourront consommer des produits de meilleures qualités, ce qui aura un effet positif pour l'environnement. Jean Luc Mélenchon souhaite partager le temps de travail au niveau de la semaine, de l'année et de la vie, en proposant un départ à la retraite à soixante ans. Jean Luc Mélenchon explique que l'augmentation de l'âge de la retraite empêche les jeunes générations de prendre la relève, et laisse les anciennes générations au chômage plus longtemps. Jean Luc Mélenchon explique vouloir bloquer les prix sur les produits de première nécessité, l'alimentation, l'énergie et l'eau. Pour Eric Zemmour, la France est un pays en déclin. Eric Zemmour explique que l'expression de pouvoir d'achat date d'une période avec une inflation haute mais une croissance élevée, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Eric Zemmour explique que l'appauvrissement de la France vient de l'application des politiques de Jean Luc Mélenchon, et de l'entrée de la Chine dans l'OMC. Eric Zemmour explique que la France a un modèle social obèse, qui ne lie pas les contributions sociales au travail, et qui est un modèle de solidarité universel. Eric Zemmour explique vouloir réduire les charges sociales et les impôts, et supprimer les impôts de production. Eric Zemmour souhaite réserver les allocations non contributives aux Français. Jean Luc Mélenchon explique que la Chine n'est pas la seule raison, mais que la concurrence libre avantage ceux qui saccagent l'environnement. Jean Luc Mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique. Jean Luc Mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique vouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme. Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de leurs solutions pour améliorer le pouvoir d'achat français. Jean Luc Mélenchon propose une hausse du smic de seize pourcent, il propose aussi une retraite à soixante ans. Eric Zemmour propose d'enlever les aides sociales non contributives comme le RSA et les APL aux étrangers, afin de créer un treizième mois pour les salaires bas. Il souhaite baisser les charges des petites entreprises. Jean Luc Mélenchon débat l'utilité d'enlever les aides sociales aux étrangers, citant les immigrants marocains, qui rapportent 3 milliards d'euros à la France.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat. Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants. Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires. Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans. À plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc). Au contraire, Eric Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant. La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France. Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail. Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif. Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants. Eric Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens Français. Jean Luc Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Eric Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs. Le PIB américain est donc gonflé de manière fictive. Or, les pays émergents tendent à refuser le système dollars, ce qui pousse les Etats-Unis sur le chemin du déclin. Quant à l’Allemagne, leur puissance économique s’est faite au détriment des autres nations européennes, et notamment de la France. Il attaque ensuite l'Union européenne, assujettit au dogme du libre échange et de la concurrence. Il faut répondre à ce modèle par un protectionnisme écologique aux frontières françaises. Il pense par ailleurs qu’il faut repenser le modèle économique ; la croissance à tout prix n’a pas de sens dans un monde fini. Pour changer de modèle et faire face aux grands défis, il convient d’établir une planification. Sur l’immigration enfin, il explique qu’ils contribuent aux cotisations sociales par leur travail. Pour conclure, sur le pouvoir d’achat, Eric Zemmour a une approche libérale, appelant à baisser les charges et critiquant la redistribution sociale, qu’il souhaite limiter aux citoyens français. En face, Jean Luc Mélenchon critique les inégalités de richesses au sein de pays et souhaite augmenter les salaires, bloquer les prix et planifier la production, en lien avec les défis environnementaux qui nous attendent.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. P2 : Et jean-luc mélenchon ce que vous proposez c'est une hausse du smic de seize pour cent. JLM : On s'aperçoit que depuis le début du siècle précédent, le temps de travail nécessaire pour produire la richesse a été divisé par deux, et la richesse produite multipliée par cinquante. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : C'est le moment d'organiser un partage une répartition. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Il faut le faire pour des raisons sociales, et pour des raisons écologiques. JLM : Parce que les gens qui gagnent mieux leur vie peuvent trier avec plus de soin ce qu'ils vont acheter, notamment dans le domaine alimentaire. JLM : Deuxièmement, l'usage le plus intelligent qu'on peut faire de cette masse produite en temps inférieurs, c’est de partager le temps de travail. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Ceux qui ont augmenté l’âge la retraite et qui veulent l'augmenter encore, comme c'est le cas de monsieur zemmour. JLM : Ce qu'il font naturellement c'est que, ils empêchent la jeune génération de venir à la relève de l'ancienne, l'ancienne est laissée dans le chômage les trois quarts du temps, tant et si bien que ce qui aura été économisé sur les retraites, est payé en chômage, est payé en maladie supplémentaire, et caetera et caetera. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : On parlait beaucoup de pouvoir d'achat, mais à l'époque nous avions une croissance très importante, nous avions alors la croissance entre trois et quatre pour cent. EZ : Donc il y a un appauvrissement relatif à l'époque, en quatre-vingts, nous étions en termes de de pouvoir d'achat, le le quatrième ou le cinquième pays au monde. EZ : Euh donc nous avons vécu un appauvrissement, et cet appauvrissement, justement, c'est parce que nous avons suivi les recettes de monsieur mélenchon. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : Et que donc, mécaniquement, on a donné la prime à ceux qui payaient le moins, saccagent le plus l'environnement et caetera et caetera. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire. JLM : Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit. JLM : Je dis, c'est le modèle de la planification écologique. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs ",
8
  "Extractive_2": "P2 : Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat. JLM : Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants. JLM : Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé. JLM : D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires. JLM : Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux. JLM : Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans. JLM : Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau. EZ : Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation. EZ : Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains. EZ : Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois. EZ : Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse. EZ : C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental. EZ : Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française. EZ : Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat. EZ : Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel. EZ : J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi. EZ : Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale. EZ : Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers. EZ : Nous devons le limiter aux français. EZ : Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale. JLM : L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir. JLM : Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent. JLM : Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services. JLM : Tout ça ne produit absolument rien. JLM : Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin. JLM : Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne. JLM : Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée. JLM : C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france. JLM : Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin. JLM : Et pour faire tout ça, il faut planifier. JLM : Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays. ",
9
  "Community_1": [
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants."
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+ "abstractive": {
225
+ "text": "Jean Luc Mélenchon explique qu'il faut favoriser le protectionnisme, notamment écologique."
226
+ },
227
+ "extractive": [
228
+ {
229
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
230
+ "text": "C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france."
231
+ }
232
+ ]
233
+ },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite avoir une souveraineté alimentaire, et explique vouloir désobéir à tous les règlements qui ne supportes pas son programme."
237
+ },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
241
+ "text": "Tout ça ne sert à rien pour notre pays, nous avons besoin de la souveraineté alimentaire."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
245
+ "text": "Nous désobéiront si je préside, à tout, nous désobéiront à tous les règlements qui nous obligerait à supporter ce qui nous détruit."
246
+ }
247
+ ]
248
+ },
249
+ {
250
+ "abstractive": {
251
+ "text": "Jean Luc Mélenchon souhaite mettre en place la planification écologique, et qu'il faut arrêter de viser une croissance sans fin car la planète a des ressources limitées, il préconise la sobriété."
252
+ },
253
+ "extractive": [
254
+ {
255
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
256
+ "text": "Je dis, c'est le modèle de la planification écologique."
257
+ },
258
+ {
259
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
260
+ "text": "Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin."
261
+ },
262
+ {
263
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
264
+ "text": "Par conséquent, il faut que nous soyons dans un modèle plus sobre, plus égalitaire, avec d'autres manières de fonctionner, d'autres manières de produire d'autres produits, d'autres qualifications professionnelles, d'autres objectifs"
265
+ }
266
+ ]
267
+ }
268
+ ],
269
+ "Community_2": [
270
+ {
271
+ "abstractive": {
272
+ "text": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour discutent de la question du pouvoir d’achat."
273
+ },
274
+ "extractive": [
275
+ {
276
+ "speaker": "P2",
277
+ "text": "Avec un premier point à aborder, c'est la principale préoccupation des français aujourd'hui, devant l'immigration ou encore l'environnement, il y a le pouvoir d'achat."
278
+ }
279
+ ]
280
+ },
281
+ {
282
+ "abstractive": {
283
+ "text": "Selon Mélenchon, la France est un pays riche et productif, au sein duquel cependant les inégalités se sont accrues, ce qui profite aux plus puissants."
284
+ },
285
+ "extractive": [
286
+ {
287
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
288
+ "text": "Nous sommes un pays qui produit beaucoup de richesses et dans la période récente les inégalités se sont creusées d'une manière absolument incroyable, telle que, tout profite au système et aux puissants."
289
+ },
290
+ {
291
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
292
+ "text": "Pendant la crise, les inégalités se creusent, entre ceux qui ont le plus et un ruissellement vers le haut est organisé."
293
+ }
294
+ ]
295
+ },
296
+ {
297
+ "abstractive": {
298
+ "text": "Il souhaite donc augmenter le SMIC, ce qui entraînerait une hausse de la consommation et des autres salaires."
299
+ },
300
+ "extractive": [
301
+ {
302
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
303
+ "text": "D'abord, en augmentant les moyens de vivre, et donc les salaire quand on augmente le smic, on augmente mécaniquement et assez rapidement tous les autres salaires."
304
+ }
305
+ ]
306
+ },
307
+ {
308
+ "abstractive": {
309
+ "text": "Par ailleurs, il défend une baisse du temps de travail, afin de gagner en efficacité ; pour aller dans ce sens, il défend la retraite à 60 ans."
310
+ },
311
+ "extractive": [
312
+ {
313
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
314
+ "text": "Si on partage le temps de travail, on travaillera tous, et on travaillera mieux."
315
+ },
316
+ {
317
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
318
+ "text": "Réduire le temps de travail ça veut dire dans la semaine, ça veut dire dans l'année, et ça veut dire dans la vie, c'est la raison pour laquelle je défends la thèse de la retraite à soixante ans."
319
+ }
320
+ ]
321
+ },
322
+ {
323
+ "abstractive": {
324
+ "text": "À plus brève échéance, il convient de bloquer les prix sur plusieurs produits (eau, énergie, alimentation etc)."
325
+ },
326
+ "extractive": [
327
+ {
328
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
329
+ "text": "Mais pour l'immédiat, pardon, je termine là-dessus, je suis partisan du blocage d'un certain nombre de prix de première nécessité, l'alimentation, l'énergie, l'eau."
330
+ }
331
+ ]
332
+ },
333
+ {
334
+ "abstractive": {
335
+ "text": "Au contraire, Eric Zemmour estime que le pays s’appauvrit considérablement ; relativement aux États-Unis et à l’Allemagne, la France a baissé en PIB par habitant."
336
+ },
337
+ "extractive": [
338
+ {
339
+ "speaker": "Eric Zemmour",
340
+ "text": "Je ne crois pas que nous soyons un pays si riche, je pense que nous sommes un pays en voie de déclin, d'appauvrissement, de tiers-mondisation."
341
+ },
342
+ {
343
+ "speaker": "Eric Zemmour",
344
+ "text": "Aujourd'hui, quarante ans plus tard, nous avons un pib par habitant inférieur de quinze pour cent, de celui des allemands, et de quarante pour cent, de celui des américains."
345
+ }
346
+ ]
347
+ },
348
+ {
349
+ "abstractive": {
350
+ "text": "La première cause de ce lent déclin vient de l’entrée de la Chine dans l’OMC, ce qui a détruit emplois et industries en France."
351
+ },
352
+ "extractive": [
353
+ {
354
+ "speaker": "Eric Zemmour",
355
+ "text": "Selon moi, d'abord parce que le le l'entrée de la chine en deux mille un, dans l'omc a ravagé les industries de main-d'oeuvre en france, et donc nous avons perdu un million d'emplois."
356
+ }
357
+ ]
358
+ },
359
+ {
360
+ "abstractive": {
361
+ "text": "Le deuxième souci provient de l’énormité du modèle social français : les aides distribuées sont indépendantes des cotisations issues du travail."
362
+ },
363
+ "extractive": [
364
+ {
365
+ "speaker": "Eric Zemmour",
366
+ "text": "Et puis parce que nous avons un modèle social, un état providence, qui est devenu obèse."
367
+ },
368
+ {
369
+ "speaker": "Eric Zemmour",
370
+ "text": "C'est très raisonnable, on a des coefficient de gini; comme on dit; un des plus faibles du monde occidental."
371
+ }
372
+ ]
373
+ },
374
+ {
375
+ "abstractive": {
376
+ "text": "Cela donne un modèle faible en inégalité, mais moins productif."
377
+ },
378
+ "extractive": [
379
+ {
380
+ "speaker": "Eric Zemmour",
381
+ "text": "Donc en vérité, notre problème n'est pas les inégalités, notre problème c'est la baisse de la production française."
382
+ }
383
+ ]
384
+ },
385
+ {
386
+ "abstractive": {
387
+ "text": "Par ailleurs, la solidarité sociale n’est plus nationale ; elle concerne une population trop large à cause des migrants."
388
+ },
389
+ "extractive": [
390
+ {
391
+ "speaker": "Eric Zemmour",
392
+ "text": "Notre modèle social est obèse parce que il a renoncé à ces deux principes, le premier qui est de lier les contributions au travail, nous avons de plus en plus de prestations sociales qui ne dépendent pas du travail mais qui dépendent euh de l'assistanat."
393
+ }
394
+ ]
395
+ },
396
+ {
397
+ "abstractive": {
398
+ "text": "Eric Zemmour défend du reste une politique de baisses des charges pour les entreprises ; il veut également réserver les allocations aux seuls citoyens Français."
399
+ },
400
+ "extractive": [
401
+ {
402
+ "speaker": "Eric Zemmour",
403
+ "text": "Deuxièmement, nous sommes sortis d'un modèle de solidarité nationale, je dis bien national, à un modèle de solidarité universel."
404
+ },
405
+ {
406
+ "speaker": "Eric Zemmour",
407
+ "text": "J’ai fini et on les charges sociales pour les entreprises à délocaliser, et donc on perd encore en emploi."
408
+ },
409
+ {
410
+ "speaker": "Eric Zemmour",
411
+ "text": "Et donc les préconisations, vous m'avez demandé, il faut absolument réduire, réduire ces charges sociales, il faut réduire les impôts, il faut supprimer les impôts de production, il faut réduire les charges sociales, parce que, il faut, à partir d'aujourd'hui, il faudrait, euh que la solidarité nationale soit de nouveau nationale."
412
+ },
413
+ {
414
+ "speaker": "Eric Zemmour",
415
+ "text": "Et que nous ne donnions plus les allocations logement, les allocations familiales, le rsa, aux étrangers."
416
+ },
417
+ {
418
+ "speaker": "Eric Zemmour",
419
+ "text": "Nous devons le limiter aux français."
420
+ },
421
+ {
422
+ "speaker": "Eric Zemmour",
423
+ "text": "Ca nous réduira considérablement nos charges sociales, sans compter la fraude sociale."
424
+ }
425
+ ]
426
+ },
427
+ {
428
+ "abstractive": {
429
+ "text": "Jean Luc Mélenchon lui répond alors : d’abord, sur les Etats-Unis, l’argumentation de Eric Zemmour sur la baisse relative de la France n’est pas valable ; en effet, les Etats-Unis ne cessent de battre monnaie, ce qui soutient les activités liées aux services financiers, lesquels ne sont pas productifs."
430
+ },
431
+ "extractive": [
432
+ {
433
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
434
+ "text": "L'évaluation du pib des etats-unis, maintenant et dans les années soixante-dix ça n'a rien à voir."
435
+ }
436
+ ]
437
+ },
438
+ {
439
+ "abstractive": {
440
+ "text": "Le PIB américain est donc gonflé de manière fictive."
441
+ },
442
+ "extractive": [
443
+ {
444
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
445
+ "text": "Parce que entre-temps ils se sont donnés le privilège de battre monnaie sans contrepartie, et donc ils impriment du dollars autant qu'ils veulent."
446
+ },
447
+ {
448
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
449
+ "text": "Et attendez, vous allez voir, et par conséquent dans l'évaluation du pib américain, y a ce qui s’appelle les services."
450
+ },
451
+ {
452
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
453
+ "text": "Tout ça ne produit absolument rien."
454
+ }
455
+ ]
456
+ },
457
+ {
458
+ "abstractive": {
459
+ "text": "Or, les pays émergents tendent à refuser le système dollars, ce qui pousse les Etats-Unis sur le chemin du déclin."
460
+ },
461
+ "extractive": [
462
+ {
463
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
464
+ "text": "Tout le monde se met d'accord pour dire bon, etben se payer dans notre monnaie nationale plutôt qu'en dollars, voilà pourquoi ils sont si inquiets est en déclin."
465
+ }
466
+ ]
467
+ },
468
+ {
469
+ "abstractive": {
470
+ "text": "Quant à l’Allemagne, leur puissance économique s’est faite au détriment des autres nations européennes, et notamment de la France."
471
+ },
472
+ "extractive": [
473
+ {
474
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
475
+ "text": "Ils ont obtenu d'une manière incroyable, pendant des années, le privilège, en europe d'échanger eux, leurs machines-outils et leurs voitures, et de sacrifier dans tous les échanges commerciaux la place et les productions de la france, qui est des productions moyenne."
476
+ }
477
+ ]
478
+ },
479
+ {
480
+ "abstractive": {
481
+ "text": "Il attaque ensuite l'Union européenne, assujettit au dogme du libre échange et de la concurrence."
482
+ },
483
+ "extractive": [
484
+ {
485
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
486
+ "text": "Vous dites ils ont intégré la chine et la catastrophe a commencée là, elle a pas commencée la, elle a commencée quand on a créé l'union européenne des traités actuels qui prévoient, qu'en toutes circonstances, et dans toutes les directions du monde, l'union européenne pratique la concurrence libre et non faussée."
487
+ }
488
+ ]
489
+ },
490
+ {
491
+ "abstractive": {
492
+ "text": "Il faut répondre à ce modèle par un protectionnisme écologique aux frontières françaises."
493
+ },
494
+ "extractive": [
495
+ {
496
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
497
+ "text": "C'est ça la cause fondamentale, la contre, la contre-mesures, ça s'appelle le protectionnisme, et je suis partisan d'installer un protectionnisme écologique, c'est-à-dire, qui va dire, tout ce qui est produit dans des conditions inacceptables par la france, par exemple des produits pourris au glyphosate, ça ne rentre plus en france."
498
+ }
499
+ ]
500
+ },
501
+ {
502
+ "abstractive": {
503
+ "text": "Il pense par ailleurs qu’il faut repenser le modèle économique ; la croissance à tout prix n’a pas de sens dans un monde fini."
504
+ },
505
+ "extractive": [
506
+ {
507
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
508
+ "text": "Tout ce que vous avez dit c'est l'ancien temps, la croissance sans fin, alors c'est des ressources sans fin, mais la planète n'a pas des ressources sans fin."
509
+ }
510
+ ]
511
+ },
512
+ {
513
+ "abstractive": {
514
+ "text": "Pour changer de modèle et faire face aux grands défis, il convient d’établir une planification."
515
+ },
516
+ "extractive": [
517
+ {
518
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
519
+ "text": "Et pour faire tout ça, il faut planifier."
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+ ]
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+ },
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+ {
524
+ "abstractive": {
525
+ "text": "Sur l’immigration enfin, il explique qu’ils contribuent aux cotisations sociales par leur travail."
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+ "text": "Quant aux immigrés, votre Maroc, sachez que leur consommation de prestations sociales, elle existe, elle est en relation avec leur propre contribution au travail du pays."
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  "Transcript": "P1 : Bon, on en arrive à la conclusion de cette émission. Conclusion importante évidemment messieurs, euh avec une question encore à vous poser pour peut-être résumer ce que nous avons pu dire ce soir. éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. Ça montera crescendo parce que tout simplement, le peuple aura été petit à petit, le peuple français aura été petit à petit remplacé par un autre peuple. En deux mille cinquante vous aurez, simplement. Vous savez c'est déjà le cas, Monsieur mélenchon, vous pouvez rire. JLM : Mais je ris pas je vous écoute. EZ : Mais vous écoutez pas. JLM : Je sais que euh j'ai quand même le droit d'être un peu moqueur. EZ : Non non pas du tout, vous n'avez pas le droit d'être moqueur. JLM : mais alors vous êtes dans votre cauchemar, j'essaye de vous réveiller depuis tout à l’heure EZ : Non mais je suis dans la réalité malheureusement. La réalitée est cauchemard d'esclaves vous avez raison, voilà. Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. C'est déjà considéré comme ça. Les suisses font, ont déjà fait des manoeuvres militaires en cas de guerre civile en france. C'est euh évalué par des pays très sérieux, beaucoup plus sérieux que le notre, et beaucoup plus sérieux que vous. Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. JLM : Nationale ? EZ : Une grande révolution populaire, puisque c'est le peuple qui le veut mon cher mélenchon. JLM : Ahahaha. EZ : Oui oui. JLM : Nan mais je sais d’où vous sortez hein, bah oui mais c'est pour ça que vous parlez de révolution nationale, parce que ça c'est votre truc. EZ : bah voyons. JLM : bah bien sûr, la révolution populaire c’est la révolution de quatre-vingt-neuf, c'est euh la la révolution par la constituante. EZ : Mais mon cher je vais vous dire on pourrait repartir sur cette conversation sur l'histoire ce n'est pas le moment. Je dis simplement que nous devons faire une révolution. Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. C'est ça notre notre sort, et c'est ça l'enjeu de la présidentielle de deux mille vingt-deux. Car en deux mille vingt-sept, je vois déjà des politiciens qui font des calculs sur deux mille vingt-sept, mais il sera beaucoup trop tard. Et là il faut effectivement euh réagir dans l'urgence. P2 : Et justement est-ce que vous vous sentez les épaules de mener cette révolution ? EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. P2 : Mais c’est une chose de l’annoncer, c’en est une autre de la porter Eric Zemmour EZ : Eh ben oui je suis borné. Mais c'est que c'est le contraire quand la réalité donne raison, pardonnez-moi d'être borné, oui je suis borné dans la vérité. JLM : Non mais voilà, monsieur zemmour, c'est la vérité. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : Vous êtes, vous êtes tout le temps en train de faire des citations comme un singe savant vous sautez d'une citation à l'autre sur les branches, hein ? Vous devriez en acquérir l'esprit, l'esprit, l'esprit français c'est le doute méthodique. EZ : Absolument JLM : vous savez c'est dans descartes. Alors vous êtes sûr d'une chose vous y réfléchissez, en grec c'était épochè. Suspension du jugement, souvent devant ce que l'on a cru absolument vrai. Il faut savoir suspendre le jugement P1 : Jean-luc mélenchon comment accueillez vous la description que vient de faire éric zemmour de sa, de sa france en deux mille cinquante ? JLM : Ah. Bon d'abord, euh commençons par dire que le défi est absolument immense, si on ne fait rien, alors c'est vrai qu'il y a des gens qui pensent que deux mille vingt-deux, euh on saute euh on verra en deux mille vingt sept. ils sont là quelques-uns sont même candidats juste pour prendre une option sur le coup suivant. Ca c’est les politiciens. La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. Si on ne fait rien hein, si ont fait quelque chose de bon les choses peuvent se passer différemment. Un million de français seront inondés chaque année. Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. Comme c'est déjà le cas dans un certain nombre de départements et territoires d'outre-mer comme mayotte, comme la guadeloupe, et comme la réunion, qui sont en quelque sorte des avant-gardes de ce que nous pouvons craindre. Maintenant que va-t'il se passer ? Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. nos techniciens, nos savants, nos ingénieurs, nos architectes, ils sont capables de le faire. Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. EZ : Normalement la cinquième république JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. Voilà des objectifs que l'on peut se donner, pourquoi ils vont fonctionner ? Parce que voyez-vous, peut-être que vous serez d'accord pour une fois avec moi monsieur zemmour, quand ça va mal dans un groupe humain, ce que l'observation anthropologique a permis d'établir, c'est-à-dire anthropologique pour parler simplement, la vie des peuples de tous les jours, c'est qu'on se serre les coudes. Souvent les puissants crois que quand y a une catastrophe faut envoyer l'armée, la police pour tout contrôler. Non, les gens se serrent les coudes. Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. Et alors oui, on fera société, on fera bloc, on fera défense commune. à l'heure des causes communes, pas de divisions ethniques, pas de divisions religieuses. Oui du débat, oui de la contradiction, et pour ça des institutions qui permettent cette contradiction, qui permettent d'être enfin le peuple souverain. Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. J'ai trouvé un mot de gaston bachelard. Pardon pour ceux qui me l'ont déjà entendu dire dix fois mais je l'aime tellement. Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. Et moi ce que je veux faire c'est cette france-là. P2 : éric zemmour ? EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple. Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. JLM : c'est faux EZ : qui ne défendent pas la même civilisation. JLM : Si un enfant tombe, regardez monsieur zemmour ça c'est tout le monde. Si un gamin tombe, qui que vous soyez, vous vous précipitez pour le ramasser, c’est les êtres humains. EZ : vous savez, bien sûr mais, vous savez que ce n'est pas ça la solidarité. JLM : ah bon ? EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement. En vérité, euh nous avons un désaccord de fond, euh sur qu'est-ce qui est le danger. Lui il veut sauver la planète, moi je suis pas beaucoup plus modeste que lui, je veux uniquement sauver la france, et c'est déjà beaucoup.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la france en 2050. Eric Zemmour explique que si la france ne change pas, en 2050, elle sera un liban en grand, avec des communautés qui se font face. Eric Zemmour explique que les agences de renseignement américaine parlent déjà de l'islamisation de la france, et que pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de la façon d'être des français. Eric Zemmour souhaite une révolution politique, juridique, et philosophique, un abandon des principes qui ont déconstruit le pays depuis quarante ans. Jean luc mélenchon explique que si rien n'est fait, en 2050, la france sera submergée par le réchauffement climatique, avec des inondations, des sécheresses, des pics de températures, et un cycle de l'eau compromis. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y aura des chocs sociaux à cause du libre-échange. Jean luc mélenchon explique qu'il faut des actions ferme pour anticiper la crise écologique, la règle verte, qui veut que l'on ne peut pas prendre plus à la nature que ce qu'elle peut reconstituer, et la souveraineté du peuple, en créant une constitution qui le laisse prendre des décisions. Eric Zemmour explique qu'il faut avoir un peuple solidaire, qui se sent d'un même peuple ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la france en 2050. Selon Eric Zemmour, si le cap est suivi, la france sera un Liban en grand, un pays de communautées qui seront face à face, le peuple français remplacé par un autre. Il se justifie en parlant des manoeuvres militaires suisse et américaine, qui prévoient une guerre civile en france. Il souhaite une révolution populaire. Jean Luc Melenchon annonce une france engloutie par le réchauffement climatique, avec un million de français inondé chaque année et des mois de sécheresse tous les ans. Le réchauffement climatique qui sera attisé par le libre échange. Il souhaite poser des objectifs, sortir des glyphosate, et limiter les consommations à facteurs d'épidémies alimantaires. Il souhaite une solidarité des peuples.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour donnent leur vision de la France en 2050, suite à une question d’un journaliste. Zemmour estime que les communautés finiront par s’opposer , entraînant dans leur sillage la pauvreté, la misère, le vice et la ruine. Il rappelle que l’islamisation de la France avance, au point que les renseignements de plusieurs pays extérieurs prévoient le phénomène qu’il décrit. Il souhaite se dresser face à cette fatalité en permettant aux Français de mettre fin à cette colonisation qu’ils subissent. Pour Mélenchon, l’enjeu de la France future n’est pas l’immigration, mais le changement climatique. Inondation, sécheresse et hausse des températures frapperont le territoire. Il explique également que le libre-échange continuera de détruire la société, entraînant un saccage social et écologique. Devant ce constat alarmant, il propose néanmoins des solutions : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu’elle nous offre et respecter la souveraineté des Français en changeant la constitution. Il préconise par ailleurs une société de solidarité et d’entraide, afin de faire face aux temps difficiles qui s’annoncent. Cependant, pour Zemmour, cette solidarité ne marche pas si les personnes n’appartiennent pas au même peuple. Il s’amuse que l’on trouve sa vision apocalyptique, estimant celle décrite par Mélenchon absolument pire. En somme, Zemmour est avant tout préoccupé par l’immigration massive et ses conséquences, alors que Mélenchon pense que le problème essentiel est celui du défi climatique.",
7
  "Extractive_1": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. EZ : Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. EZ : Nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. JLM : La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. JLM : Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple ",
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  "Extractive_2": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. JLM : Un million de français seront inondés chaque année. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. JLM : Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. JLM : Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. EZ : Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement.",
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  "Transcript": "P1 : Bon, on en arrive à la conclusion de cette émission. Conclusion importante évidemment messieurs, euh avec une question encore à vous poser pour peut-être résumer ce que nous avons pu dire ce soir. éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. Ça montera crescendo parce que tout simplement, le peuple aura été petit à petit, le peuple français aura été petit à petit remplacé par un autre peuple. En deux mille cinquante vous aurez, simplement. Vous savez c'est déjà le cas, Monsieur mélenchon, vous pouvez rire. JLM : Mais je ris pas je vous écoute. EZ : Mais vous écoutez pas. JLM : Je sais que euh j'ai quand même le droit d'être un peu moqueur. EZ : Non non pas du tout, vous n'avez pas le droit d'être moqueur. JLM : mais alors vous êtes dans votre cauchemar, j'essaye de vous réveiller depuis tout à l’heure EZ : Non mais je suis dans la réalité malheureusement. La réalitée est cauchemard d'esclaves vous avez raison, voilà. Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. C'est déjà considéré comme ça. Les suisses font, ont déjà fait des manoeuvres militaires en cas de guerre civile en france. C'est euh évalué par des pays très sérieux, beaucoup plus sérieux que le notre, et beaucoup plus sérieux que vous. Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. JLM : Nationale ? EZ : Une grande révolution populaire, puisque c'est le peuple qui le veut mon cher mélenchon. JLM : Ahahaha. EZ : Oui oui. JLM : Nan mais je sais d’où vous sortez hein, bah oui mais c'est pour ça que vous parlez de révolution nationale, parce que ça c'est votre truc. EZ : bah voyons. JLM : bah bien sûr, la révolution populaire c’est la révolution de quatre-vingt-neuf, c'est euh la la révolution par la constituante. EZ : Mais mon cher je vais vous dire on pourrait repartir sur cette conversation sur l'histoire ce n'est pas le moment. Je dis simplement que nous devons faire une révolution. Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. C'est ça notre notre sort, et c'est ça l'enjeu de la présidentielle de deux mille vingt-deux. Car en deux mille vingt-sept, je vois déjà des politiciens qui font des calculs sur deux mille vingt-sept, mais il sera beaucoup trop tard. Et là il faut effectivement euh réagir dans l'urgence. P2 : Et justement est-ce que vous vous sentez les épaules de mener cette révolution ? EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. P2 : Mais c’est une chose de l’annoncer, c’en est une autre de la porter Eric Zemmour EZ : Eh ben oui je suis borné. Mais c'est que c'est le contraire quand la réalité donne raison, pardonnez-moi d'être borné, oui je suis borné dans la vérité. JLM : Non mais voilà, monsieur zemmour, c'est la vérité. P1 : Jean-luc mélenchon JLM : Vous êtes, vous êtes tout le temps en train de faire des citations comme un singe savant vous sautez d'une citation à l'autre sur les branches, hein ? Vous devriez en acquérir l'esprit, l'esprit, l'esprit français c'est le doute méthodique. EZ : Absolument JLM : vous savez c'est dans descartes. Alors vous êtes sûr d'une chose vous y réfléchissez, en grec c'était épochè. Suspension du jugement, souvent devant ce que l'on a cru absolument vrai. Il faut savoir suspendre le jugement P1 : Jean-luc mélenchon comment accueillez vous la description que vient de faire éric zemmour de sa, de sa france en deux mille cinquante ? JLM : Ah. Bon d'abord, euh commençons par dire que le défi est absolument immense, si on ne fait rien, alors c'est vrai qu'il y a des gens qui pensent que deux mille vingt-deux, euh on saute euh on verra en deux mille vingt sept. ils sont là quelques-uns sont même candidats juste pour prendre une option sur le coup suivant. Ca c’est les politiciens. La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. Si on ne fait rien hein, si ont fait quelque chose de bon les choses peuvent se passer différemment. Un million de français seront inondés chaque année. Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. Comme c'est déjà le cas dans un certain nombre de départements et territoires d'outre-mer comme mayotte, comme la guadeloupe, et comme la réunion, qui sont en quelque sorte des avant-gardes de ce que nous pouvons craindre. Maintenant que va-t'il se passer ? Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. nos techniciens, nos savants, nos ingénieurs, nos architectes, ils sont capables de le faire. Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. EZ : Normalement la cinquième république JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. Voilà des objectifs que l'on peut se donner, pourquoi ils vont fonctionner ? Parce que voyez-vous, peut-être que vous serez d'accord pour une fois avec moi monsieur zemmour, quand ça va mal dans un groupe humain, ce que l'observation anthropologique a permis d'établir, c'est-à-dire anthropologique pour parler simplement, la vie des peuples de tous les jours, c'est qu'on se serre les coudes. Souvent les puissants crois que quand y a une catastrophe faut envoyer l'armée, la police pour tout contrôler. Non, les gens se serrent les coudes. Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. Et alors oui, on fera société, on fera bloc, on fera défense commune. à l'heure des causes communes, pas de divisions ethniques, pas de divisions religieuses. Oui du débat, oui de la contradiction, et pour ça des institutions qui permettent cette contradiction, qui permettent d'être enfin le peuple souverain. Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. J'ai trouvé un mot de gaston bachelard. Pardon pour ceux qui me l'ont déjà entendu dire dix fois mais je l'aime tellement. Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. Et moi ce que je veux faire c'est cette france-là. P2 : éric zemmour ? EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple. Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. JLM : c'est faux EZ : qui ne défendent pas la même civilisation. JLM : Si un enfant tombe, regardez monsieur zemmour ça c'est tout le monde. Si un gamin tombe, qui que vous soyez, vous vous précipitez pour le ramasser, c’est les êtres humains. EZ : vous savez, bien sûr mais, vous savez que ce n'est pas ça la solidarité. JLM : ah bon ? EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement. En vérité, euh nous avons un désaccord de fond, euh sur qu'est-ce qui est le danger. Lui il veut sauver la planète, moi je suis pas beaucoup plus modeste que lui, je veux uniquement sauver la france, et c'est déjà beaucoup.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon expliquent leur vision de la France en 2050. Eric Zemmour explique que si la France ne change pas, en 2050, elle sera un Liban en grand, avec des communautés qui se font face. Eric Zemmour explique que les agences de renseignements américaines parlent déjà de l'islamisation de la France, et que pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de la façon d'être des Français. Eric Zemmour souhaite une révolution politique, juridique, et philosophique, un abandon des principes qui ont déconstruit le pays depuis quarante ans. Jean Luc Mélenchon explique que si rien n'est fait, en 2050, la France sera submergée par le réchauffement climatique, avec des inondations, des sécheresses, des pics de températures, et un cycle de l'eau compromis. Jean Luc Mélenchon explique qu'il y aura des chocs sociaux à cause du libre-échange. Jean Luc Mélenchon explique qu'il faut des actions ferme pour anticiper la crise écologique, la règle verte, qui veut que l'on ne puisse pas prendre plus à la nature que ce qu'elle peut reconstituer, et la souveraineté du peuple, en créant une constitution qui le laisse prendre des décisions. Eric Zemmour explique qu'il faut avoir un peuple solidaire, qui se sent d'un même peuple.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Melenchon expliquent leur vision de la France en 2050. Selon Eric Zemmour, si le cap est suivi, la France sera un Liban en grand, un pays de communautés qui seront face à face, le peuple français remplacé par un autre. Il se justifie en parlant des manoeuvres militaires suisse et américaine, qui prévoient une guerre civile en France. Il souhaite une révolution populaire. Jean Luc Mélenchon annonce une France engloutie par le réchauffement climatique, avec un million de Français inondé chaque année et des mois de sécheresse tous les ans. Le réchauffement climatique qui sera attisé par le libre échange. Il souhaite poser des objectifs, sortir des glyphosates, et limiter les consommations à facteurs d'épidémies alimentaires. Il souhaite une solidarité des peuples.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour donnent leur vision de la France en 2050, suite à une question d’un journaliste. Eric Zemmour estime que les communautés finiront par s’opposer, entraînant dans leur sillage la pauvreté, la misère, le vice et la ruine. Il rappelle que l’islamisation de la France avance, au point que les renseignements de plusieurs pays extérieurs prévoient le phénomène qu’il décrit. Il souhaite se dresser face à cette fatalité en permettant aux Français de mettre fin à cette colonisation qu’ils subissent. Pour Mélenchon, l’enjeu de la France future n’est pas l’immigration, mais le changement climatique. Inondation, sécheresse et hausse des températures frapperont le territoire. Il explique également que le libre-échange continuera de détruire la société, entraînant un saccage social et écologique. Devant ce constat alarmant, il propose néanmoins des solutions : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu’elle nous offre et respecter la souveraineté des Français en changeant la constitution. Il préconise par ailleurs une société de solidarité et d’entraide, afin de faire face aux temps difficiles qui s’annoncent. Cependant, pour Zemmour, cette solidarité ne marche pas si les personnes n’appartiennent pas au même peuple. Il s’amuse que l’on trouve sa vision apocalyptique, estimant celle décrite par Jean Luc Mélenchon absolument pire. En somme, Eric Zemmour est avant tout préoccupé par l’immigration massive et ses conséquences, alors que Jean Luc Mélenchon pense que le problème essentiel est celui du défi climatique.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : Ben si on continue comme cela, la france en deux mille cinquante sera un liban en grand. EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Donc je pense qu'effectivement, pour éviter ça, pour éviter la libanisation du pays, il faut une grande révolution de notre façon d’être. EZ : Une révolution politique, juridique, et et et je dirais même philosophique. EZ : Nous devons abandonner les principes qui nous ont déconstruit et détruit depuis quarante ans. EZ : J'ai en tous cas les épaules pour l'annoncer depuis vingt ans, euh et je pense que euh contrairement à monsieur mélenchon, moi je ne me suis pas contredit. JLM : La vérité est la suivante, vous me parlez de deux mille cinquante, et bien par rapport au défi numéro un que nous avons, c'est comme ça, dans l'ordre des choses qui peuvent nous mettre en péril commun c'est que en deux mille cinquante, si on ne fait rien, si on ne fait rien, et la il faut faire quelque chose pour commencer maintenant parce qu'après c'est trop tard, la camargue, le marais poitevin, bordeaux seront sous l'eau. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il faut donc, d'ici la, première des choses, que l'on se donne un principe ferme d'actions par rapport à la crise écologique et au changement climatique. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Alors à partir de là, on peut se donner des objectifs, nous devrons sortir du plastique, si on ne fait rien en deux mille cinquante il y a plus de plastique que de poisson dans la méditerranée, sortir des glyphosate, tout de suite, immédiatement, ces pesticides qui pourrissent la vie de tout le monde, limiter les consommations qui sont facteurs d'épidémies alimentaire, à racine alimentaires, comme le diabète et comme l'obésité comme je l'ai dit tout à l'heure. JLM : Il dit, le futur ce n'est pas ce qui va arriver, c'est ce que nous allons faire. EZ : je pense que pour euh avoir de la solidarité, il faut se sentir membre d'un même peuple ",
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  "Extractive_2": "P1 : éric zemmour je commence avec vous, après tout ce que vous nous avez dit ce soir, comment imaginez-vous la france en deux mille cinquante ? EZ : C'est-à-dire tout simplement, un pays où il y aura à peu près euh des communautés qui euh comme l'a dit euh l'ancien ministre de l'intérieur monsieur collomb, étaient côte à côte et seront face à face. EZ : Il y aura plus de pauvreté, plus de misère, et surtout plus de désordre et plus de violence comme ce qui se passe actuellement. EZ : Et vous savez que c'est déjà, réalisé dans les études des agences de renseignement américaine, l'islamisation de la france. EZ : Nous devons permettre au peuple français de ne plus se sentir colonisé, envahit exproprié de son propre peuple, sur son propre territoire. JLM : Un million de français seront inondés chaque année. JLM : Vous aurez quatre mois de sécheresse par ans, vous aurez des pics de température à cinquante-cinq degrés, et la question fondamentale du cycle de l'eau, c'est-à-dire, l'accès à une eau potable, va être compromis un peu partout dans le pays. JLM : Naturellement que nous allons être soumis à des chocs le premier choc sera social, parce que la pression du libre-échange va continuer à détruire la société, à la pulvériser, et vous aurez encore des énergumènes comme monsieur macron pour trouver ça bien et amplifier le désastre, en disant ma foi plus la compétition est la, plus nous aurons de bons résultats. JLM : Il tient en deux points, premièrement la règle verte : ne plus prendre à la nature davantage que ce qu'elle peut reconstituer. JLM : Deuxième règle, il faut que le peuple français soit souverain, qu'il décide et que donc il ait une constitution qui lui rend possible fait de prendre des décisions et de les voir appliquer. JLM : Il nous faut donc une société d'entraide, et dans cette société d'entraide, il n'y a pas y avoir de discrimination, il ne doit pas y avoir d'a priori, il ne doit pas y avoir de racisme. JLM : Voyez-vous, le problème a toujours une solution, et quel que soit le problème, la solution c’est le peuple. JLM : Je vous dis d'un mot, je suis un optimiste dans la vie, je ne crois pas que tout est perdu, tout est noir. EZ : Il n'y a pas de solidarité, entre des gens qui ne sont pas du même peuple, qui ne défendent pas la même culture. EZ : Non mais je constate, je constate, que monsieur mélenchon me reproche d'être apocalyptique, et il l’est tout autant avec euh l'écologie et le grand réchauffement.",
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  "Transcript": "P1 : On est dans un plan euh vous inquiétez pas, ensuite et on arrive tout doucement, tout doucement à la dernière partie de cette émission. Très importante, surtout après ce qui vient de se passer sur ce plateau depuis maintenant une heure et quarante-et-une minutes. P2 : égalité des temps de parole hein, je remarque. P1 : Il faut que ce soit la même chose à la fin. euh La grande question c’est de savoir comment réconcilier les français après ce que nous avons vécu ces dernières années. Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. On rappelle ce qui s'est passé aux dernières régionales, les régionales ça n'est pas la présidentielle on est d'accord, on a eu deux tiers d'abstention euh à aux régionales. Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que l'abstention et le, massive, qui d'ailleurs euh croît depuis vingt ans, trente ans, lentement et pour toutes les élections à par la présidentielle, vient de, du fait que euh. JLM : Peut être des immigrés qu'est-ce que vous en pensez ? EZ : Bah je, euh si vous me laissez parler vous verrez que je répondrai. euh Ne vous moquez pas vous savez de l'angoisse existentielle du peuple français, euh existentielle monsieur mélenchon. Vous la niez et vous la méprisez JLM : Le peuple français est plus divers et vous le pensez. Tout le peuple français n’est pas encore zemmourisé EZ : Et vous le méprisez. JLM : C’est vous qui méprisez. EZ : Pas du tout. Moi je méprise personne, moi je méprise personne. Je respecte tout le monde, et c’est justement parce que je prends au sérieux tout le monde que je parle loyalement et directement à tous le monde. JLM : J'en fais de même. EZ : Absolument, et on est bien d'accord. P1 : L'abstention. EZ : l'abstention. Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. Vous vous souvenez de ce fameux mot de philippe séguin, la droite et la gauche sont des détaillants qui se fournissent aux mêmes grossistes, l'europe. Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : Mais non, mais pourquoi vous faites ça. EZ : Parceque c’est la réalité. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Oui grand timonier. JLM : Il y avait notamment, notamment le traité de maastricht. Pourquoi vous jouez à ça ? EZ : Je joue à ça parce que vous avez voté oui. JLM : Et je me suis trompé, mais en deux mille cinq j’ai rectifiée mon erreur. Vous, vous rectifiez jamais vos erreurs. Vous, vous êtes parti sur une idée, et pouf elle mène toute la vie on en change pas, on bouge pas, on n'apprend rien des faits. EZ : Moi c'est le contraire. Vous vous trompez tout le temps, et vous vous contredisez tout le temps. Excusez-moi, je suis effectivement sur une vision du monde. JLM : Il m'arrive de me tromper mais j’ai l'honnêtetée de le mentionner. EZ : Et je me suis pas trompé, contrairement à vous, vous vous trompez tout le temps. Et vous vous reniez tout le temps. Moi non, parce que je pense que je me suis pas trompé contrairement à vous. Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. P1 : C’est la première fois qu’on dit son nom c’est vingt-deux heures quarante-cinq. EZ : Comment ? P1 : Depuis une heure quarante-cinq, je suis pas sûr qu'on a cité son nom. EZ : Bah vous voyez, donc euh emmanuel macron qui est le l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard, c'est-à-dire l'enfant de la droite libérale et de la gauche libérale, c'est-à-dire euh le produit de la désagrégation du paysage politique qui a perdu à la fois les gaullistes, et les communistes. Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. C'est-à-dire que les français votent, ils ont le droit de voter, ils votent pour n'importe quoi, de toute façon la politique sera la même après. Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. Et, il y a effectivement la deuxième chose, euh mais monsieur mélenchon va encore hurler, c'est que JLM : Je hurle pas, je réponds EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. Mais oui, je le dis, leur peur existentielle de disparaître, leur peur existentielle de voir le pays être, être expropriés de leur propre pays. Vous savez, monsieur mélenchon pense que ce sont des fantasmes, et pense que euh euh je n'ai pas de respect pour le peuple, et pour le peuple français, pour une partie du peuple français. Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. Et que à chaque fois qu'on leur pose ce genre de questions, ils répondent à soixante-dix soixante-quinze pour cent, et que donc ce n'est pas moi qui suis marginalisé, c'est vous. Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. C'est ça le diagnostic de fond. A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. P1 : Et ils ne sont pas allés voter quand vous allez au bout de votre raisonnement, ça veut dire qu'il manque le candidat pour incarner cela, et, et c'est vous? EZ : Je sais pas si c'est moi, mais en tous cas il manque le candidat pour incarner cela euh ça c'est indéniable. JLM : Ben vous allez l’être. Je vous ai connu plus direct hein, vous n'avez pas à nous faire le numéro à la macron et compagnie. Je sais pas, je sais, je sais pas, comme anne hidalgo pendant des mois. EZ : Vous permettez que je choisisse mon moment JLM : Je le comprends mais tournons pas autour du pot. EZ : Je tourne pas autour du pot, je vous dis je choisirais mon moment pour décider. P1 : Pour décider EZ : bah oui on verra bien P2 : c'est quand ? JLM : Oui il faut attendre le moment ça y est. P1 : jean-luc mélenchon, l'abstention ? JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. EZ : Absolument JLM : cinquante-cinq pour cent votent non à un traité constitutionnel qui prolongeait toutes les illusions que nous avions sur l'europe auparavant, et votent non. Je vote non, je vote contre tous les anciens traités, et que fait aussitôt la petite meute de réjouits ? ils votent oui ! Le peuple vote non, et eux ils vont en congrès à versailles et ils votent oui. A partir de là, la démocratie en france a été comment dirais luxée comme une épaule, vous savez qui est luxée. Et ça, ça se paye toujours dans la vie des peuples, le mensonge qui vient d'en haut, qui faussent la règle du jeu. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. Et nous avons été un certain nombre à essayer de donner d'autres perspectives, de montrer que l'action politique ceci cela. A la fin les gens ont dit, tout ça, ce n’est pas vrai. Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. EZ : Vous voulez sortir des traités ? JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. Le peuple et l'europe, le rapport qu'il faut rétablir c'est l'impératif démocratique ça c'est une première chose. Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? Les français ont le nez dessus alors on finit par oublier. Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. il ne dirige ni ne conduit rien du tout, un type tout seul décide de tout. C’est de la folie la monarchie présidentielle. Donc il faut changer la règle du jeu. C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. Je dis bien une assemblée dans la grande tradition française de la révolution de mille sept cent quatre-vingt-neuf, parce que cette fois-ci il faut abattre la monarchie présidentielle, comme on avait abattu la monarchie auparavant. Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. Voici les trois formules pour réconcilier le peuple français, non pas entre lui mais entre lui et sa décision. Qu'elle soit appliquée. Voilà, le peuple souverain. C'était même le titre : la france insoumise, le peuple souverain. Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. P1 : éric zemmour EZ : Alors. Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. Euh, car euh d'ailleurs comme font les danois par exemple, euh et comme font les hongrois. euh J'ai vu d'ailleurs que euh vous euh dénoncez les obsessions idéologiques de la commission européenne. euh j'espère que vous allez soutenir euh viktor orban en hongrie qui est en butte à ses obsessions idéologiques. JLM : alors non. Je vais vous dire pourquoi. De ma vie je ne soutiendrai un homme qui déclare qu'il veut assister aux funérailles de la france. C'est ce qu'a fait monsieur orban en 2020. EZ : Mais monsieur orban maintenant c'est pas exactement ce qu’il a dit. JLM : Il a rendu son peuple tellement heureux que les naissances y sont le plus bas d'europe. EZ : Mais vous savez euh il faudrait voir quels sont nos chiffres de naissance, qui sont en baisse avec des naissances qui sont complètement dissymétriques avec une population française. Bah oui, excusez-moi mais tout ça tout ça vous savez ça JLM : Vous êtes légèrement rayé comme disque monsieur Zemmour. EZ : Mais parce que justement ça touche à tous les sujets et que ça hante les français maintenant je parle des institutions oui euh. Vous avez tout à fait raison. D'abord la souveraineté du peuple. Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. Là je suis tout à fait d'accord. Il faut restaurer un usage massif du référendum. Mais, mais le problème majeur aujourd'hui, ceux pour lesquels il n'y a plus de souveraineté populaire, on a dit l'europe. Là on est d'accord là-dessus, mais il y a un autre sujet qui est le gouvernement des juges. C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. Quand vous voyez que la cour européenne des droits de l'homme va interdire la france d'expulser un terroriste algérien, parce que euh il serait euh martyrisé dans son pays. Vous voyez, de quoi ils se mêlent ? Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. Je ne suis pas contre les droits de l'homme, simplement, je ne veux plus que les juges se servent de la déclaration des droits de l'homme et d'un obscur article pour imposer leur vision. mais monsieur mélenchon lui. P1 : faut terminer éric zemmour EZ : quand il parle de constituante, euh en fait on a compris ce qu'il veut faire. Il veut nous remettre la quatrième république. Il veut tuer la monarchie républicaine qui avait enfin, on s'était débarrassé du parlementarisme fou et du régime d'assemblée. Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. P1 : On arrive à la fin de cette deuxième partie. On arrive au fact checking de cette deuxième partie euh jean-luc mélenchon ? JLM : Je peux dire un mot quand même ? Ce n’est pas mon modèle la quatrième république. Les gouvernements de la cinquième république, vous n'avez pas fait attention monsieur zemmour, regardez les les calculs. Ils sont devenus aussi instable que ceux de la quatrième république. La variation du nombre des ministres de l'economie, des ministre de l'intérieur ça tourne aussi vite qu’avant. Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. Les allemands pour une fois pourraient nous apprendre quelque chose, avec le modèle de censure positive qu'ils ont. Donc ne dites pas que abolir le choix est entre la monarchie ou le chaos, parce que celle-là on l'a déjà fait des dizaines de fois. Et le peuple français est dorénavant assez éduqué, assez conscient pour être son propre maître. Il n’a pas besoin qu'on lui tienne la main. P1 : On avait convenu d'avoir deux parties égales. Nous y sommes nous arrivons à la partie la séquence de fact checking JLM : J’ai deux minutes de retard P1 : Il y a une conclusion, ne vous inquiétez pas mais je note parce que j'ai le tableau en face de moi. Il y a pas d'inquiétude. P2 : On va passer à la vérification des faits. Je sais que vous aimez pas le mot fact checking. On va retrouver Amélie rosiers, amélie, qu'avez-vous vérifié dans cette deuxième partie ?",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'abstention. Eric Zemmour explique que les français considèrent qu'il ne sert à rien de voter, déjà car les anciennes politiques étaient trop similaire, mais aussi à cause du traité de maastricht. Eric Zemmour explique qu'Emmanuel Macron représente la quintessence des politiques uniformisées. Eric Zemmour explique que l'on ne prends pas en compte la peur des français qu'est leur disparition et les thématiques qu'il présente. Jean Luc Mélenchon explique lui aussi que le traité de Maastricht explique pourquoi les français ne veulent pas voter. Jean luc mélenchon explique que les traités européens ne laissent pas assez de marge aux pays, et explique que si il est président, il sortirait de tout traités qui l'empêcherait d'appliquer son programme. Jean Luc Mélenchon critique aussi le système politique français, qui donne trop de pouvoir au président, et explique qu'il veut mettre en place une assemblée constituante, ainsi que des référendums d'initiative citoyenne et des référendum révocatoire, afin de rendre la souveraineté au peuple. Eric Zemmour explique qu'il souhaite remettre en cause des traités européens, notamment sur la concurrence, l'immigration et schengen. Eric Zemmour explique qu'il ne faut pas retourner à la quatrième république, mais qu'il faut bien restaurer un usage du référendum. Eric Zemmour explique qu'il faut pouvoir passer au dela des institutions qui refusent des réformes décidées par le peuple, en créant une réforme constitutionnelle. Eric Zemmour accuse Jean luc mélenchon de vouloir revenir à la quatrième république, ce que Jean Luc Mélenchon dément ",
5
- "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de l'abstention. Selon Eric Zemmour, l'abstention vient du fait que les français n'ont pas d'options et qu'il ne sert à rien de voter. Il avance que les politiques de droite et de gauche étaient jumelles, et qu'Emmanuel Macron en est le point d'orgue. Un second point est le fait qu'aucun politicien ne prends en compte la peur existentielle des français de disparaitre. Jean Luc Mélenchon est en accord sur le premier point. Il cite 2005 comme un exemple de bafouement de la souverainetée nationale des français, et propose de remettre en place des référendums, ainsi que de changer la constitution pour partager le pouvoir du président. Eric Zemmour s'accorde à l'usage des référendums et au travail à faire pour la souverainetée du peuple",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution. Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle. Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005. Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français. De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question. Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté. Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles. Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique. Enfin, il désire établir des référendums r��vocatoires. Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival. Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions. Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie. Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges. Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique. Mélenchon lui rétorque que l’on peut tout à fait créer un régime qui soit parlementaire et stable, comme en Allemagne. Les deux candidats estiment donc que le peuple n’est plus écouté, ce qui est la cause de l’abstention ; tous deux critiquent également lUnion Européenne. Néanmoins, Zemmour veut revenir aux origines de la Vème République pour résoudre ce mal, alors que Mélenchon appelle à instaurer une nouvelle République.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. EZ : A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. JLM : Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Il veut nous remettre la quatrième république. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Ce n’est pas mon modèle la quatrième république ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. ",
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  "Community_1": [
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- "text": "Eric Zemmour explique que les français considèrent qu'il ne sert à rien de voter, déjà car les anciennes politiques étaient trop similaire, mais aussi à cause du traité de maastricht."
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- "text": "Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis."
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- "text": "Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard."
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- "abstractive": {
159
- "text": "Eric Zemmour explique qu'il faut pouvoir passer au dela des institutions qui refusent des réformes décidées par le peuple, en créant une réforme constitutionnelle."
160
  },
161
- "extractive": [
162
- {
163
- "speaker": "EZ",
164
- "text": "C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique."
165
  },
166
- {
167
- "speaker": "EZ",
168
- "text": "Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité."
169
- }
170
- ]
171
- },
172
- {
173
- "abstractive": {
174
- "text": "Eric Zemmour accuse Jean luc mélenchon de vouloir revenir à la quatrième république, ce que Jean Luc Mélenchon dément"
 
175
  },
176
- "extractive": [
177
- {
178
- "speaker": "EZ",
179
- "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme."
180
  },
181
- {
182
- "speaker": "EZ",
183
- "text": "Il veut nous remettre la quatrième république."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
184
  },
185
- {
186
- "speaker": "EZ",
187
- "text": "Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
188
  },
189
- {
190
- "speaker": "JLM",
191
- "text": "Ce n’est pas mon modèle la quatrième république"
192
- }
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195
- ],
196
- "Community_2" : [
197
- {
198
- "abstractive": {
199
- "text": "Dans ce débat, Mélenchon et Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution."
200
- },
201
- "extractive": [
202
- {
203
- "speaker": "P1",
204
- "text": "Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention."
205
- }
206
- ]
207
- },
208
- {
209
- "abstractive": {
210
- "text": "Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle."
211
  },
212
- "extractive": [
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- {
214
- "speaker": "EZ",
215
- "text": "Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter."
216
  },
217
- {
218
- "speaker": "EZ",
219
- "text": "Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis."
220
- }
221
- ]
222
- },
223
- {
224
- "abstractive": {
225
- "text": "Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005."
226
- },
227
- "extractive": [
228
- {
229
- "speaker": "JLM",
230
- "text": "En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq,"
231
- }
232
- ]
233
- },
234
- {
235
- "abstractive": {
236
- "text": "Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français."
237
  },
238
- "extractive": [
239
- {
240
- "speaker": "EZ",
241
- "text": "Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard."
242
  },
243
- {
244
- "speaker": "EZ",
245
- "text": "Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus."
246
- }
247
- ]
248
- },
249
- {
250
- "abstractive": {
251
- "text": "De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question."
252
  },
253
- "extractive": [
254
- {
255
- "speaker": "EZ",
256
- "text": "C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître."
257
  },
258
- {
259
- "speaker": "EZ",
260
- "text": "Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france."
261
- }
262
- ]
263
- },
264
- {
265
- "abstractive": {
266
- "text": "Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté."
 
267
  },
268
- "extractive": [
269
- {
270
- "speaker": "JLM",
271
- "text": "Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq."
272
  },
273
- {
274
- "speaker": "JLM",
275
- "text": "Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous."
276
- }
277
- ]
278
- },
279
- {
280
- "abstractive": {
281
- "text": "Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles."
 
282
  },
283
- "extractive": [
284
- {
285
- "speaker": "JLM",
286
- "text": "Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je."
287
- }
288
- ]
289
- },
290
- {
291
- "abstractive": {
292
- "text": "Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique."
 
 
 
 
293
  },
294
- "extractive": [
295
- {
296
- "speaker": "JLM",
297
- "text": "Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france."
298
  },
299
- {
300
- "speaker": "JLM",
301
- "text": "Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile."
 
 
 
 
 
 
 
302
  },
303
- {
304
- "speaker": "JLM",
305
- "text": "C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante."
306
- }
307
- ]
308
- },
309
- {
310
- "abstractive": {
311
- "text": "Enfin, il désire établir des référendums révocatoires."
 
 
 
 
 
312
  },
313
- "extractive": [
314
- {
315
- "speaker": "JLM",
316
- "text": "Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire."
317
- }
318
- ]
319
- },
320
- {
321
- "abstractive": {
322
- "text": "Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival."
323
  },
324
- "extractive": [
325
- {
326
- "speaker": "EZ",
327
- "text": "Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment."
328
- }
329
- ]
330
- },
331
- {
332
- "abstractive": {
333
- "text": "Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions."
334
  },
335
- "extractive": [
336
- {
337
- "speaker": "EZ",
338
- "text": "Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum."
339
  },
340
- {
341
- "speaker": "EZ",
342
- "text": "Il faut restaurer un usage massif du référendum."
343
- }
344
- ]
345
- },
346
- {
347
- "abstractive": {
348
- "text": "Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie."
 
349
  },
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- "extractive": [
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- {
352
- "speaker": "EZ",
353
- "text": "C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique."
354
- }
355
- ]
356
- },
357
- {
358
- "abstractive": {
359
- "text": "Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges."
360
  },
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- "extractive": [
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- {
363
- "speaker": "EZ",
364
- "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme."
365
- }
366
- ]
367
- },
368
- {
369
- "abstractive": {
370
- "text": "Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique."
371
  },
372
- "extractive": [
373
- {
374
- "speaker": "EZ",
375
- "text": "Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine."
376
- }
377
- ]
378
- },
379
- {
380
- "abstractive": {
381
- "text": "Mélenchon lui rétorque que l’on peut tout à fait créer un régime qui soit parlementaire et stable, comme en Allemagne."
382
  },
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- "extractive": [
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- {
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- "speaker": "JLM",
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- "text": "Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables."
387
- }
388
- ]
389
- }
390
- ]
391
- }
 
 
 
 
 
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  {
2
  "id": 50,
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  "Transcript": "P1 : On est dans un plan euh vous inquiétez pas, ensuite et on arrive tout doucement, tout doucement à la dernière partie de cette émission. Très importante, surtout après ce qui vient de se passer sur ce plateau depuis maintenant une heure et quarante-et-une minutes. P2 : égalité des temps de parole hein, je remarque. P1 : Il faut que ce soit la même chose à la fin. euh La grande question c’est de savoir comment réconcilier les français après ce que nous avons vécu ces dernières années. Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. On rappelle ce qui s'est passé aux dernières régionales, les régionales ça n'est pas la présidentielle on est d'accord, on a eu deux tiers d'abstention euh à aux régionales. Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que l'abstention et le, massive, qui d'ailleurs euh croît depuis vingt ans, trente ans, lentement et pour toutes les élections à par la présidentielle, vient de, du fait que euh. JLM : Peut être des immigrés qu'est-ce que vous en pensez ? EZ : Bah je, euh si vous me laissez parler vous verrez que je répondrai. euh Ne vous moquez pas vous savez de l'angoisse existentielle du peuple français, euh existentielle monsieur mélenchon. Vous la niez et vous la méprisez JLM : Le peuple français est plus divers et vous le pensez. Tout le peuple français n’est pas encore zemmourisé EZ : Et vous le méprisez. JLM : C’est vous qui méprisez. EZ : Pas du tout. Moi je méprise personne, moi je méprise personne. Je respecte tout le monde, et c’est justement parce que je prends au sérieux tout le monde que je parle loyalement et directement à tous le monde. JLM : J'en fais de même. EZ : Absolument, et on est bien d'accord. P1 : L'abstention. EZ : l'abstention. Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. Vous vous souvenez de ce fameux mot de philippe séguin, la droite et la gauche sont des détaillants qui se fournissent aux mêmes grossistes, l'europe. Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : Mais non, mais pourquoi vous faites ça. EZ : Parceque c’est la réalité. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Oui grand timonier. JLM : Il y avait notamment, notamment le traité de maastricht. Pourquoi vous jouez à ça ? EZ : Je joue à ça parce que vous avez voté oui. JLM : Et je me suis trompé, mais en deux mille cinq j’ai rectifiée mon erreur. Vous, vous rectifiez jamais vos erreurs. Vous, vous êtes parti sur une idée, et pouf elle mène toute la vie on en change pas, on bouge pas, on n'apprend rien des faits. EZ : Moi c'est le contraire. Vous vous trompez tout le temps, et vous vous contredisez tout le temps. Excusez-moi, je suis effectivement sur une vision du monde. JLM : Il m'arrive de me tromper mais j’ai l'honnêtetée de le mentionner. EZ : Et je me suis pas trompé, contrairement à vous, vous vous trompez tout le temps. Et vous vous reniez tout le temps. Moi non, parce que je pense que je me suis pas trompé contrairement à vous. Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. P1 : C’est la première fois qu’on dit son nom c’est vingt-deux heures quarante-cinq. EZ : Comment ? P1 : Depuis une heure quarante-cinq, je suis pas sûr qu'on a cité son nom. EZ : Bah vous voyez, donc euh emmanuel macron qui est le l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard, c'est-à-dire l'enfant de la droite libérale et de la gauche libérale, c'est-à-dire euh le produit de la désagrégation du paysage politique qui a perdu à la fois les gaullistes, et les communistes. Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. C'est-à-dire que les français votent, ils ont le droit de voter, ils votent pour n'importe quoi, de toute façon la politique sera la même après. Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. Et, il y a effectivement la deuxième chose, euh mais monsieur mélenchon va encore hurler, c'est que JLM : Je hurle pas, je réponds EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. Mais oui, je le dis, leur peur existentielle de disparaître, leur peur existentielle de voir le pays être, être expropriés de leur propre pays. Vous savez, monsieur mélenchon pense que ce sont des fantasmes, et pense que euh euh je n'ai pas de respect pour le peuple, et pour le peuple français, pour une partie du peuple français. Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. Et que à chaque fois qu'on leur pose ce genre de questions, ils répondent à soixante-dix soixante-quinze pour cent, et que donc ce n'est pas moi qui suis marginalisé, c'est vous. Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. C'est ça le diagnostic de fond. A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. P1 : Et ils ne sont pas allés voter quand vous allez au bout de votre raisonnement, ça veut dire qu'il manque le candidat pour incarner cela, et, et c'est vous? EZ : Je sais pas si c'est moi, mais en tous cas il manque le candidat pour incarner cela euh ça c'est indéniable. JLM : Ben vous allez l’être. Je vous ai connu plus direct hein, vous n'avez pas à nous faire le numéro à la macron et compagnie. Je sais pas, je sais, je sais pas, comme anne hidalgo pendant des mois. EZ : Vous permettez que je choisisse mon moment JLM : Je le comprends mais tournons pas autour du pot. EZ : Je tourne pas autour du pot, je vous dis je choisirais mon moment pour décider. P1 : Pour décider EZ : bah oui on verra bien P2 : c'est quand ? JLM : Oui il faut attendre le moment ça y est. P1 : jean-luc mélenchon, l'abstention ? JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. EZ : Absolument JLM : cinquante-cinq pour cent votent non à un traité constitutionnel qui prolongeait toutes les illusions que nous avions sur l'europe auparavant, et votent non. Je vote non, je vote contre tous les anciens traités, et que fait aussitôt la petite meute de réjouits ? ils votent oui ! Le peuple vote non, et eux ils vont en congrès à versailles et ils votent oui. A partir de là, la démocratie en france a été comment dirais luxée comme une épaule, vous savez qui est luxée. Et ça, ça se paye toujours dans la vie des peuples, le mensonge qui vient d'en haut, qui faussent la règle du jeu. Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. Et nous avons été un certain nombre à essayer de donner d'autres perspectives, de montrer que l'action politique ceci cela. A la fin les gens ont dit, tout ça, ce n’est pas vrai. Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. EZ : Vous voulez sortir des traités ? JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. Le peuple et l'europe, le rapport qu'il faut rétablir c'est l'impératif démocratique ça c'est une première chose. Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? Les français ont le nez dessus alors on finit par oublier. Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. il ne dirige ni ne conduit rien du tout, un type tout seul décide de tout. C’est de la folie la monarchie présidentielle. Donc il faut changer la règle du jeu. C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. Je dis bien une assemblée dans la grande tradition française de la révolution de mille sept cent quatre-vingt-neuf, parce que cette fois-ci il faut abattre la monarchie présidentielle, comme on avait abattu la monarchie auparavant. Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. Voici les trois formules pour réconcilier le peuple français, non pas entre lui mais entre lui et sa décision. Qu'elle soit appliquée. Voilà, le peuple souverain. C'était même le titre : la france insoumise, le peuple souverain. Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. P1 : éric zemmour EZ : Alors. Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. Euh, car euh d'ailleurs comme font les danois par exemple, euh et comme font les hongrois. euh J'ai vu d'ailleurs que euh vous euh dénoncez les obsessions idéologiques de la commission européenne. euh j'espère que vous allez soutenir euh viktor orban en hongrie qui est en butte à ses obsessions idéologiques. JLM : alors non. Je vais vous dire pourquoi. De ma vie je ne soutiendrai un homme qui déclare qu'il veut assister aux funérailles de la france. C'est ce qu'a fait monsieur orban en 2020. EZ : Mais monsieur orban maintenant c'est pas exactement ce qu’il a dit. JLM : Il a rendu son peuple tellement heureux que les naissances y sont le plus bas d'europe. EZ : Mais vous savez euh il faudrait voir quels sont nos chiffres de naissance, qui sont en baisse avec des naissances qui sont complètement dissymétriques avec une population française. Bah oui, excusez-moi mais tout ça tout ça vous savez ça JLM : Vous êtes légèrement rayé comme disque monsieur Zemmour. EZ : Mais parce que justement ça touche à tous les sujets et que ça hante les français maintenant je parle des institutions oui euh. Vous avez tout à fait raison. D'abord la souveraineté du peuple. Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. Là je suis tout à fait d'accord. Il faut restaurer un usage massif du référendum. Mais, mais le problème majeur aujourd'hui, ceux pour lesquels il n'y a plus de souveraineté populaire, on a dit l'europe. Là on est d'accord là-dessus, mais il y a un autre sujet qui est le gouvernement des juges. C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. Quand vous voyez que la cour européenne des droits de l'homme va interdire la france d'expulser un terroriste algérien, parce que euh il serait euh martyrisé dans son pays. Vous voyez, de quoi ils se mêlent ? Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. Je ne suis pas contre les droits de l'homme, simplement, je ne veux plus que les juges se servent de la déclaration des droits de l'homme et d'un obscur article pour imposer leur vision. mais monsieur mélenchon lui. P1 : faut terminer éric zemmour EZ : quand il parle de constituante, euh en fait on a compris ce qu'il veut faire. Il veut nous remettre la quatrième république. Il veut tuer la monarchie républicaine qui avait enfin, on s'était débarrassé du parlementarisme fou et du régime d'assemblée. Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. P1 : On arrive à la fin de cette deuxième partie. On arrive au fact checking de cette deuxième partie euh jean-luc mélenchon ? JLM : Je peux dire un mot quand même ? Ce n’est pas mon modèle la quatrième république. Les gouvernements de la cinquième république, vous n'avez pas fait attention monsieur zemmour, regardez les les calculs. Ils sont devenus aussi instable que ceux de la quatrième république. La variation du nombre des ministres de l'economie, des ministre de l'intérieur ça tourne aussi vite qu’avant. Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. Les allemands pour une fois pourraient nous apprendre quelque chose, avec le modèle de censure positive qu'ils ont. Donc ne dites pas que abolir le choix est entre la monarchie ou le chaos, parce que celle-là on l'a déjà fait des dizaines de fois. Et le peuple français est dorénavant assez éduqué, assez conscient pour être son propre maître. Il n’a pas besoin qu'on lui tienne la main. P1 : On avait convenu d'avoir deux parties égales. Nous y sommes nous arrivons à la partie la séquence de fact checking JLM : J’ai deux minutes de retard P1 : Il y a une conclusion, ne vous inquiétez pas mais je note parce que j'ai le tableau en face de moi. Il y a pas d'inquiétude. P2 : On va passer à la vérification des faits. Je sais que vous aimez pas le mot fact checking. On va retrouver Amélie rosiers, amélie, qu'avez-vous vérifié dans cette deuxième partie ?",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon discutent de l'abstention. Eric Zemmour explique que les Français considèrent qu'il ne sert à rien de voter, déjà car les anciennes politiques étaient trop similaires, mais aussi à cause du Traité de Maastricht. Eric Zemmour explique qu'Emmanuel Macron représente la quintessence des politiques uniformisées. Eric Zemmour explique que l'on ne prend pas en compte la peur des Français qu'est leur disparition et les thématiques qu'il présente. Jean Luc Mélenchon explique lui aussi que le Traité de Maastricht explique pourquoi les Français ne veulent pas voter. Jean Luc Mélenchon explique que les traités européens ne laissent pas assez de marge aux pays, et explique que s'il est président, il sortirait de tout traités qui l'empêcherait d'appliquer son programme. Jean Luc Mélenchon critique aussi le système politique français, qui donne trop de pouvoir au président, et explique qu'il veut mettre en place une assemblée constituante, ainsi que des référendums d'initiative citoyenne et des référendum révocatoire, afin de rendre la souveraineté au peuple. Eric Zemmour explique qu'il souhaite remettre en cause des traités européens, notamment sur la concurrence, l'immigration et Schengen. Eric Zemmour explique qu'il ne faut pas retourner à la Quatrième République, mais qu'il faut bien restaurer un usage du référendum. Eric Zemmour explique qu'il faut pouvoir passer au delà des institutions qui refusent des réformes décidées par le peuple, en créant une réforme constitutionnelle. Eric Zemmour accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir revenir à la Quatrième République, ce que Jean Luc Mélenchon dément.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Eric Zemmour et Jean Luc Mélenchon débattent de l'abstention. Selon Eric Zemmour, l'abstention vient du fait que les Français n'ont pas d'options et qu'il ne sert à rien de voter. Il avance que les politiques de droite et de gauche étaient jumelles, et qu'Emmanuel Macron en est le point d'orgue. Un second point est le fait qu'aucun politicien ne prends en compte la peur existentielle des Français de disparaître. Jean Luc Mélenchon est en accord sur le premier point. Il cite 2005 comme un exemple de bafouement de la souveraineté nationale des Français, et propose de remettre en place des référendums, ainsi que de changer la constitution pour partager le pouvoir du président. Eric Zemmour s'accorde à l'usage des référendums et au travail à faire pour la souveraineté du peuple.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution. Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle. Eric Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005. Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français. De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question. Jean Luc Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté. Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles. Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique. Enfin, il désire établir des référendums révocatoires. Eric Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival. Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions. Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie. Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges. Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique. Jean Luc Mélenchon lui rétorque que l’on peut tout à fait créer un régime qui soit parlementaire et stable, comme en Allemagne. Les deux candidats estiment donc que le peuple n’est plus écouté, ce qui est la cause de l’abstention ; tous deux critiquent également l'Union européenne. Néanmoins, Eric Zemmour veut revenir aux origines de la Vème République pour résoudre ce mal, alors que Jean Luc Mélenchon appelle à instaurer une nouvelle République.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Est-ce que, euh comment dire qu'est-ce que pour vous, éric zemmour, cette abstention la traduit, et est-ce que vous craignez que la prochaine présidentielle dont vous disiez tout à l'heure qu'elle était extrêmement importante, est-ce que vous craignez qu'elles soit frappée également par ce désintérêt là ? EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : D'abord parce que les politiques depuis trente ans se sont ressemblés comme soeur jumelles. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Et donc là ça a permis l'émergence d'Emmanuel macron qui est la quintessence des politiques uniformisée, euh décidée par l'europe, contrôlée par le juge, et qui ne concerne plus les français. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Mais quand vous regardez les sondages, monsieur mélenchon vous constatez que, sur toutes les thématiques qui sont mes marottes comme vous dites, ce sont les marottes de soixante-dix pour cent des français, ne vous en déplaise. EZ : A partir du moment ou il y aura des gens qui le diront et euh là les français voteront. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Quoi qu'il y ait dans ces traités, si les français votent pour mon programme, supposé que je devienne le président de la république, je prends l'engagement absolu que le programme sera appliqué, d’un bout à l'autre. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Deuxième chose, le système dans lequel nous vivons, est-ce que vous êtes conscient de son aberration ? JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. JLM : Pour moi la souveraineté du peuple est la règle suprême. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Mais c'est justement le principe sur lequel était établi la cinquième république, contrairement à la quatrième république, qui à force de jeux parlementaire avait complètement occulté la souverainetée du peuple. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Quand vous voyez par exemple, que euh le conseil d'état a cassé une décision de réforme des allocations chômage, parce qu'il estimait que ce n'était pas le bon moment, vous voyez jusqu'où ils vont dans le principe d'opportunité. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Il veut nous remettre la quatrième république. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Ce n’est pas mon modèle la quatrième république ",
8
  "Extractive_2": "P1 : Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention. EZ : Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter. EZ : Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis. JLM : En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq, EZ : Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard. EZ : Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus. EZ : C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître. EZ : Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france. JLM : Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq. JLM : Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous. JLM : Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je. JLM : Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france. JLM : Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile. JLM : C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante. JLM : Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire. EZ : Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment. EZ : Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum. EZ : Il faut restaurer un usage massif du référendum. EZ : C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique. EZ : Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme. EZ : Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine. JLM : Mon modèle ce n'est pas l'impuissance parlementaire y a il y a des régimes d'assemblée qui sont stables. ",
9
  "Community_1": [
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171
+ },
172
+ {
173
+ "abstractive": {
174
+ "text": "Eric Zemmour accuse Jean Luc Mélenchon de vouloir revenir à la Quatrième République, ce que Jean Luc Mélenchon dément."
175
  },
176
+ "extractive": [
177
+ {
178
+ "speaker": "Eric Zemmour",
179
+ "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme."
180
+ },
181
+ {
182
+ "speaker": "Eric Zemmour",
183
+ "text": "Il veut nous remettre la quatrième république."
184
+ },
185
+ {
186
+ "speaker": "Eric Zemmour",
187
+ "text": "Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine."
188
+ },
189
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
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+ "text": "Ce n’est pas mon modèle la quatrième république"
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+ ]
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+ }
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+ ],
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+ "Community_2": [
197
+ {
198
+ "abstractive": {
199
+ "text": "Dans ce débat, Jean Luc Mélenchon et Eric Zemmour débattent de la question de l’abstention et de la constitution."
200
  },
201
+ "extractive": [
202
+ {
203
+ "speaker": "P1",
204
+ "text": "Après la crise des gilets jaunes, après ce que nous venons de vivre avec l'épidémie de de COVID, les mouvements qu'on a vu ces derniers jours, anti vax, euh antipass sanitaires, euh et avec une crainte que beaucoup ont en tête pour la prochaine présidentielle dans sept mois, c'est la crainte de l'abstention."
205
+ }
206
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
207
  },
208
+ {
209
+ "abstractive": {
210
+ "text": "Le journaliste commence par demander aux candidats s’ils ne redoutent pas l’abstention pour l’élection présidentielle."
 
211
  },
212
+ "extractive": [
213
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
215
+ "text": "Je pense que les français considèrent de plus en plus, qu'il ne sert à rien de voter."
216
+ },
217
+ {
218
+ "speaker": "Eric Zemmour",
219
+ "text": "Tout cela depuis le fameux traité de maastricht, contre lesquels il était, et pour lequel monsieur mélenchon a voté oui, mais il va me dire que là aussi il a changé d'avis."
220
+ }
221
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
222
  },
223
+ {
224
+ "abstractive": {
225
+ "text": "Eric Zemmour explique ce phénomène par l’inutilité du vote, en prenant exemple sur le traité de 2005."
 
226
  },
227
+ "extractive": [
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+ {
229
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
230
+ "text": "En deux mille cinq, écoutez petit bonhomme, dans le traité de deux mille cinq,"
231
+ }
232
+ ]
 
 
 
233
  },
234
+ {
235
+ "abstractive": {
236
+ "text": "Selon lui, droite et gauche se sont trop longtemps ressemblé ; cette symétrie a débouché sur Emmanuel Macron, hériter du centre français."
 
237
  },
238
+ "extractive": [
239
+ {
240
+ "speaker": "Eric Zemmour",
241
+ "text": "Donc, l'abstention, parce que je ça c'est la première chose, c'est que les politiques de droite et de gauche se sont ressemblés, d'ailleurs le le point d'orgue de de cette ressemblance c’est emmanuel macron, qui est l'enfant de valéry giscard d'estaing et de michel rocard."
242
+ },
243
+ {
244
+ "speaker": "Eric Zemmour",
245
+ "text": "Ca c'est vraiment une chose fondamentale, je pense que c'est cela, pour cela que les français ne votent plus."
246
+ }
247
+ ]
248
  },
249
+ {
250
+ "abstractive": {
251
+ "text": "De plus, les politiques ne mettent pas en place les mesures que souhaiterait le peuple ; ainsi le peuple est-il massivement contre l’immigration, or, rien n’est fait de la part des politiques sur cette question."
 
252
  },
253
+ "extractive": [
254
+ {
255
+ "speaker": "Eric Zemmour",
256
+ "text": "C'est que, euh les français considèrent qu'on ne prend pas en compte leur peur existentielle de disparaître."
257
+ },
258
+ {
259
+ "speaker": "Eric Zemmour",
260
+ "text": "Moi je suis au milieu du peuple français, des soixante-dix pour cent du peuple français, qui pense effectivement qu'on est plus en france, en france."
261
+ }
262
+ ]
263
  },
264
+ {
265
+ "abstractive": {
266
+ "text": "Jean Luc Mélenchon est d’accord sur le scandale démocratique que fut le traité de 2005, dont le résultat ne fut pas respecté."
267
+ },
268
+ "extractive": [
269
+ {
270
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
271
+ "text": "Alors y a un point qui est en effet centrale, c'est l'expérience qu'on fait des gens, cruels, que quoiqu'il vote le résultat est le même, et, l'exemple le plus spectaculaire, ce fut deux mille cinq."
272
+ },
273
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
275
+ "text": "Il ne faut pas prendre les gens pour des imbéciles ils se sont dit, ils se foutent de nous."
276
+ }
277
+ ]
278
  },
279
+ {
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+ "abstractive": {
281
+ "text": "Il affirme que les traités européens contraignent les politiques, au point que ceux-ci ne peuvent appliquer leur programme, leurs marges étant trop faibles."
 
282
  },
283
+ "extractive": [
284
+ {
285
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
286
+ "text": "Et le fait est que nous sommes enfermés dans des traités européens qui font que, ceux qui gouvernent n’ont plus aucune marge, c'est pourquoi moi je veux sortir de ces traités, et qu'en tous cas je."
287
+ }
288
+ ]
289
+ },
290
+ {
291
+ "abstractive": {
292
+ "text": "Il souhaite donc ne pas appliquer les traités lorsque cela s’avère nécessaire, mais aussi changer la constitution en établissant une assemblée constituante ; en effet, la Vème Républiques accorde trop de pouvoir au Président, ce qui n’est guère démocratique."
293
  },
294
+ "extractive": [
295
+ {
296
+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
297
+ "text": "Et quand ça ne correspond pas aux traités européens, je ferai opt out comme on dit, c'est-à-dire la règle ne s'appliquera pas à la france."
298
+ },
299
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
301
+ "text": "Ce pays est gouverné par un homme, tout seul, il y a plus de gouvernement, il se réunit dans son conseil de défense, le premier ministre, qui d'après l'article vingt de la constitution dirige et conduit la politique de la nation, je sais même pas si il dirige et conduit sa propre automobile."
302
+ },
303
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
305
+ "text": "C'est la raison pour laquelle je suis pour qu'il y ait une assemblée constituante."
306
+ }
307
+ ]
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309
+ {
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+ "abstractive": {
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+ "text": "Enfin, il désire établir des référendums révocatoires."
312
+ },
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+ "extractive": [
314
+ {
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+ "speaker": "Jean Luc Mélenchon",
316
+ "text": "Et il faut donner une garantie aux gens, j'achève là-dessus, que la stabilité des institutions que nous imaginerons sera compensée par une possibilité à tout moment pour le peuple d'intervenir dans des référendums d'initiative citoyenne, et surtout de chasser s'il le décide quelques élus que ce soit, du conseiller municipal jusqu'au président de la république, par des référendum révocatoire."
317
+ }
318
+ ]
319
  },
320
+ {
321
+ "abstractive": {
322
+ "text": "Eric Zemmour est en accord sur la critique de l’Europe que dresse son rival."
323
+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
327
+ "text": "Nous partons des mêmes présupposés, nous n'arrivons pas forcément aux mêmes conséquences, je suis tout à fait d'accord, on a dit la même chose sur évidemment l'europe, je suis d'accord aussi sur le fait que, euh il faudra multiplier les clauses de sortie, par exemple sur la concurrence sur euh sur le, sur l'immigration sur schengen évidemment."
328
+ }
329
+ ]
330
  },
331
+ {
332
+ "abstractive": {
333
+ "text": "Cependant, il défend la Vème République telle que pensée par de Gaulle ; il faut néanmoins remettre le référendum au cœur des décisions."
 
334
  },
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+ "extractive": [
336
+ {
337
+ "speaker": "Eric Zemmour",
338
+ "text": "Et la cinquième république a remis, à la fois par l'élection du président de république au suffrage universel, et par le référendum, l'usage de référendum que le général de gaulle a utilisé à de nombreuses reprises, et que ses successeurs utilisent de moins en moins et depuis deux mille cinq il y a plus de référendum."
339
+ },
340
+ {
341
+ "speaker": "Eric Zemmour",
342
+ "text": "Il faut restaurer un usage massif du référendum."
343
+ }
344
+ ]
345
  },
346
+ {
347
+ "abstractive": {
348
+ "text": "Surtout, il faut diminuer l’influence des juges, lesquels gouvernent contre le pouvoir exécutif, légitimement élu, en vertu de leur propre idéologie."
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+ },
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+ "extractive": [
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+ {
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+ "speaker": "Eric Zemmour",
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+ "text": "C'est-à-dire que au nom de l'état de droit qui est une évidemment un bon principe au départ, on a des juges qui s'appellent le conseil constitutionnel, qui s'appellent le conseil d'état, qui s'appellent la cour européenne des droits de l'homme, qui s'appellent la cour de justice euh de l'union européenne, qui imposent leur vision idéologique et leur politique."
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+ }
355
+ ]
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  },
357
+ {
358
+ "abstractive": {
359
+ "text": "Il fera donc une réforme constitutionnelle pour diminuer le pouvoir des juges."
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+ },
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+ "text": "Donc je pense qu'il faut aujourd'hui reprendre le pouvoir aux juges, et par le référendum, et par une réforme constitutionnelle, et c'est pour ça que euh monsieur mélenchon tout à l'heure m'asticotait sur les droits de l'homme."
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+ ]
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+ "text": "Enfin, il critique l’approche constitutionnelle de Mélenchon, estimant que ce serait un retour à la IV ème République, ce qui créerait de l’instabilité politique."
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+ },
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+ "text": "Non monsieur mélenchon, comme toute la gauche d'ailleurs, n'a jamais digéré la disparition de la quatrième république, et il veut nous la remettre sous couvert de souveraineté populaire, et d'abattre la monarchie républicaine."
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  "Transcript": "FM : Changer, c’est ne pas continuer comme avant. Et avant, c'est maintenant. Vous êtes encore ministre des finances. Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre. Et, comme le ministre en question, le ministre des finances, le contrôle généralement, je n'ai pas confiance. De la même façon euh, tenez je vais prendre un exemple, un exemple, d'une situation qui ne peut pas continuer, puisque nous parlons des commerçants et des artisans. Songez que, à la suite d'une loi, qui a été votée au mois de novembre mille neuf cent soixante-treize, et qui a accordée le droit à la retraite, comme vous le savez, sous conditions de soixante-cinq ans, pour les anciens combattants et les anciens prisonniers de guerre, à soixante ans, euh, cette loi, qui n'a d'ailleurs pas été appliquée correctement par vos services et par vous-même, puisqu'un décret de mille neuf cent soixante-quatorze, au mois de janvier, a pratiquement reporté, jusqu'en mille neuf cent soixante-dix-sept, la possibilité d'appliquer des mesures qui étaient de simples humanité et d'intérêt social évident et vous avez même inséré une discrimination dans l'article deux, de ce, de ce décret, en application tout à fait falsifié de la loi en question, en font, en remarquant et en excluant les commerçants, les artisans, les travailleurs indépendants, comme les travailleurs agricoles, de, de la possibilité d'avoir cette retraite à soixante ans, dans les conditions que je viens de dire, c'est à dire que j'en ai fini avec cela. Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale. Pour le reste, je vais vous répondre. Vous m'avez posé deux questions, elles sont importantes, et, elles méritent, en effet que nous nous y arrêtions. Euh elle concernent l'une les nationalisations, et l'autre, la réévaluation du franc. Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai apporté la constitution, car vous me permettrez de vous rappeler ce que vous avez souvent oublié. C’est que, dans toutes les philippiques que vous lancez contre les nationalisations, lorsque vous expliquez que, que c'est, c'est, c'est, c'est, c'est l'enfer, pour reprendre une expression qui n'est pas de vous, euh, que c'est, en vérité, la, la faillite, que c'est, en même temps, nier la capacité de notre marché de se développer, que c'est la fin des investissements, que c'est la, la ruine du secteur privé. Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. Et c'est en raison de ce principe constitutionnel, qui figure dans notre préambule, que le général de gaulle, le quatre et cinq mars mille neuf cent quarante-cinq, devant l'assemblée de l'époque, a prononcé un discours, dont le titre était ainsi rédigé, l'état doit tenir les leviers de commande, et dans lequel il disait, contre votre avis d'aujourd'hui. Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. Eh bien, moi, je, je prétends que, même dans un régime capitaliste, libéral plus avancé que le nôtre. Je pense aux etats-unis d'amérique. Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. Et puis, euh, monsieur giscard d'estaing, il y a des réussites, vous les connaissez, vous vous en félicitez quelquefois. La réussite de renault, qui porte nos exportations si loin. La réussite d'edf, gdf, qui est citée en exemple sur le marché européen. Je pourrais aussi ajouter que, est-ce qu'il est admissible, mais je suis sûr que vous ne pouvez pas l'admettre, sauf dans une polémique électorale, euh, euh, à la veille des élections présidentielles, vous ne pouvez pas vous dédire, et surtout vous, je suis sûr que vous le comprenez, mais vous ne pouvez pas contredire les forces politiques et les grands intérêts qui vous soutiennent. Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers. Je prends l'exemple de l'affaire dassault. Songez que, monsieur dassault, qui est un grand ingénieur, qui est un homme de valeurs, ce n'est pas le problème. Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. L'aviation civile, elle est pas dangereuse, euh, on la pratique tous les jours, elle est nationalisée, on pourrait dire après tout, ce n'était pas nécessaire. Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. Le mercure, que vous avez subventionné par cinq cents millions de francs, vous entendez aussi. Il faut bien qu'on nous écoute. Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. Vous venez de vous engager, pour plusieurs années, sur deux cents à trois millions de francs, pour obliger en somme air inter, à absorber la production de cet avion, qui semble ne pas avoir de grandes facilités commerciales. Et il ne serait pas possible. Combien de gens qui nous écoutent et qui fabriquent des avions militaires, combien de gens sont en mesure de, de, de, de souffrir de la nationalisation ? En quoi, est-ce que nous léson quelque intérêt que ce soit ? Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. Ce n'est pas logique, ce n'est pas correct. Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. Voilà un premier point sur les nationalisations. P1 : Monsieur Valéry Giscard D'estaing, voulez vous répondre ? FM : Je vous parlerai tout à l’heure de la revalorisation du franc naturellement. VG : Je préférerais que monsieur mitterrand répondes. Nous en sommes encore en mille neuf cent quarante-cinq. Il est temps de revenir en mille neuf cent soixante-quatorze. FM : Nous sommes encore en mille neuf cent soixante-quatorze, car vous venez de financer les avions dassault. De disperser, et de liquider, et de gaspiller les fonds publics, afin de soutenir une entreprise qui, en vérité, devrait appartenir à la nation. VG : Monsieur Mitterrand, la réalité de ce sujet parlons-en, mais, enfin. FM : Je prends cet exemple d'une nationalisation, et, monsieur Giscard d'estaing, croyez moi, vous, m'avez posé la question, je pourrais prendre celle du plan calcul, c'est-à-dire de l'ordinateur dans lequel on subventionne. VG : De toute façon c’était à moi d'avoir la parole. FM : Je vous la rend tout de suite. VG : Je ne veux pas laisser répondre des présentations, des insinuations de votre part. L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. Qu'est ce que nous aidons ? Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien. Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. Et, lorsque vous êtes allé à toulouse, l’autre jour, vous avez dit, comme moi-même, d'ailleurs, qu'il fallait aider l'aviation civile. Et, comme, à toulouse, on construit, c'est le concorde. Vous avez dit qu'il fallait aider le concorde, et, vous savez, en matière d'aviation civile, nous avons dépensé infiniment plus d'argent dans le concorde, que dans tous les autres modèles d'avions civils. Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. C'est donc un programme qui avait pour objet de pousser à la reconversion vers la production d'avions civils, et je m'étonne qu'un homme comme vous, euh, trouve une telle attitude critiquable. FM : Ce que je trouve critiquable, c’est que cela serve l’intérêt d’une seule personne. VG : En, ce qui concerne le plan calcul. Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne. Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises. Et, par exemple à l'aérospatiale, qui est une entreprise d'état, lorsqu'il s'agit, par exemple, du concorde, ou de l'air plus. Et monsieur mitterrand si je suis élu. Nous continuerons à aider l'aviation civile française, parce que j'estime qu'elle a une grande vocation industrielle française, et que nous le ferons en respectant, naturellement, strictement, des règles de contrôle en ce qui concerne l'emploi, l'utilisation et la justification des dépenses sur fonds publics. Mais, alors. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables. VG : Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers. Ce que nous avons toujours fait jusqu'ici. Alors, j'ai noté que, dès qu'il s'agissait de parler de l'avenir, vous ne pouviez pas. FM : Je regrette. Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. Je compte, en effet, demander au gouvernement de respecter ce contrat, que j'ai passé avec l'ensemble des citoyens. VG : Est ce que vous indemniserez les actionnaires ? FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. J’ai même fait l'estimation sur vingt ans, et je pourrais vous la dire. VG : Monsieur Mitterrand, vous indiquez qu'au contraire, une distinction essentielle sera faite entre les petits et moyens porteurs vivants de l'épargne réalisée, et les gros porteurs. C’est tentant, quand on dit ça, cette distinction, on se demande d'ailleurs comment on peut la faire. Mais, enfin, imaginons qu'on puisse la faire. Est-ce que vous appliquerez cette distinction aux porteurs étrangers ? FM : Ce que je peux vous dire, c'est qu'en l'espace de vingt ans, tous les porteurs auront échangé leurs titres, ni perdront rien, et cela coûtera un milliard par an. Et, si vous voulez faire vérifier ces chiffres, d'ici dimanche, en huit, vous pourrez le faire. Ce sont les calculs que j’ai fait, et que je soumets à l’opinion publique. VG : En combien de temps monsieur mitterrand ? FM : En vingt ans. VG : C’est à dire, vingt milliards sur vingt ans. Sur vingt ans, il y a un taux d’intérêt Monsieur Mitterrand. Celui qui sera remboursé la dernière année, vous allez lui verser un taux d’intérêt monsieur Mitterrand, vous n’allez pas le faire attendre vingt ans. FM : Sur l’espace de vingt ans, cela va coûter deux milliards. VG : Ah bon, c’était un milliard tout à l’heure. FM : Vous devriez m’écouter jusqu’au bout. La polémique ne fera pas avancer les choses. VG : Il faut être clair. FM : Un milliard entrera en compensation chaque année, parce que ces actions continuent d'avoir leur valeur, et cela coûtera un milliard, afin de permettre à l'état de se comporter honnêtement à l'égard de tous les porteurs. Et les choses sont claires. D'ailleurs, cela a été appliqué comme cela au cours des nationalisations de mille neuf cent quarante-cinq, et vous savez fort bien que, dans un certain nombre d'entre eux, d'entreprises, les porteurs s’en sont trouvés fort bien. Donc, il ne s'agit pas de nous égarer, mais, puisque vous parliez de pillages des affaires publiques, avec le programme commun. VG : Je n’ai pas parlé de pillage. FM : Vous avez employé l’expression plusieurs fois pendant la campagne, en appelant le programme commun, dont j’assume la charge sur ce plan-là, bien que je n'ai pas présenté un programme de gouvernement. En vous disant que le changement, cela consiste, précisément, voyez-vous, et j'y reviens sans arrêt, vous ne voulez pas me suivre là-dessus, à permettre, pour demain, à toutes les catégories socioprofessionnelles qui n'ont pas reçu leur part, les salariés. Je me suis arrêté à un moment, sur les quatre. Vous m'avez interrompu. Quand on pense qu'il existe un projet de monsieur messmer, vous imaginez, de monsieur messmer, qui prévoyait que deux salariés, qui seraient des cadres, pourrait siéger dans les conseils d'administration, afin de connaître et de communiquer les problèmes capitaux. La stratégie industrielle. Quand on pense que votre groupe des républicains indépendants et vous-même n’avez pas permis à ce projet d’aboutir, alors que dans un pays comme l'allemagne, on en arrive dans les conseils de surveillance, à une représentation, par moitié, de salariés, c'est-à-dire que vous faites la politique la plus réactionnaire qu'on puisse s'imaginer, qu'on puisse admettre, qu'on, qu'on n'ose pas admettre, à l'intérieur du marché commun. Alors, je dis que le problème, pour, euh, pour ce dont nous parlons, c'est-à-dire, les français, c'est que le changement leur permettent, non seulement d'espérer, mais aussi de construire autre chose, non seulement sur le plan des revendications matérielles, mais aussi sur le plan de la qualité des avis. Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. Voilà l'accusation que je fais à l'égard de votre politique.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisation. François Mitterrand débute en expliquant que toute entreprise qui a un caractère de service public national ou d'un monopole doit devenir la propriété de la collectivité nationale. François Mitterrand accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avantager des entreprises comme dassault, qui devraient être nationalisées. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il favorise des activités économiques qui n'ont pas d'autres occasions de se développer, en prenant l'aviation civile comme exemple. Valéry Giscard d'Estaing explique que les subventions ne sont accordées que si l'argent est utilisé pour les projets prévus, et requierent des justifications. Valéry Giscard d'Estaing explique être contre les nationalisations.François Mitterand explique vouloir nationaliser neuf entreprises industrielles qui détiennent des secteurs clés de l'économies, en proposant une indemnisation des actionnaires. ",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. François Mitterrand invoque la constitution, qui explique qu'une entreprise dont l'exploitation a les caractères d'un service public national, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. En partant de cela, il justifie la nationalisation des entrerpises des sources d'énergie et des moyens de transport, prenant exemple sur les lois d'antitrust des états unis. Il accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avoir trop d'intêréts particuliers pour faire une politique qui défende les intérêts généraux, en parlant de Dassault et de l'aviation militaire. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il aide l'aviation civile, et qu'il encourage la reconversion des entreprises militaire, et qu'il ne rembourse que sous justification de dépenses. Il continue en expliquant qu'il ne souhaite pas nationaliser Dassault. François Mitterrand explique qu'il compte nationaliser les entreprises qui détiennent des secteurs d'économie de façon monopolistique, en mettant en place une indemnisation des actionnaires.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. Pour François Mitterrand, les nationalisations sont naturelles et constitutionnelles dans le cas ou une entreprise à les caractères d'un service public national ou d'un monopole. Il explique que c'est le rôle de l'état d'assurer la mise en valeur des grandes sources d'énergies et d'amener la production métallurgique au niveau indispensable. L'état doit disposer du crédit en nationalisant les banques. Il déplore l'absence de lois antitrust et explique qu'il faut nationaliser les monopoles. François Mitterrand continue en parlant de la nationalisation de l'aviation civile, et déplore les subventions faites à Dassault qui fait de l'aviation militaire, expliquant que cela échappe à la constitution et avantage des individus. Valéry Giscard d'Estaing justifie qu'il faut aider les entreprises militaires en les puossant à la reconversion vers des productions civiles. Les dépenses ne sont remboursées que sur justification de dépenses, et elles n'avantagent personne. Il refuse de nationaliser dassault. François Mitterrand finit en annonçant vouloir nationaliser neuf entreprise industrielle, en indemnisant les actionnaires. ",
7
  "Extractive_1": "FM : Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre. FM : Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale. FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables. VG : Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun.",
8
  "Extractive_2": "FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. FM : C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. FM : Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. FM : Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. FM : Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. VG : Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. FM : Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. ",
9
  "Community_1": [
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- {
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- "abstractive": {
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- "text": "François Mitterrand débute en expliquant que toute entreprise qui a un caractère de service public national ou d'un monopole doit devenir la propriété de la collectivité nationale."
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- "speaker": "FM",
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- "text": "Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre."
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- "text": "Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale."
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- "text": "Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale."
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- "text": "Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend."
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- },
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- "speaker": "FM",
33
- "text": "Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser."
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- },
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- "text": "Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers."
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- "text": "Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile."
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- "text": "Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion."
95
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- "text": "Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun"
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- {
198
- "abstractive": {
199
- "text": "Il déplore l'absence de lois antitrust et explique qu'il faut nationaliser les monopoles."
200
- },
201
- "extractive": [
202
- {
203
- "speaker": "FM",
204
- "text": "Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser."
205
- }
206
- ]
207
- },
208
- {
209
- "abstractive": {
210
- "text": "François Mitterrand continue en parlant de la nationalisation de l'aviation civile, et déplore les subventions faites à Dassault qui fait de l'aviation militaire, expliquant que cela échappe à la constitution et avantage des individus."
211
  },
212
- "extractive": [
213
- {
214
- "speaker": "FM",
215
- "text": "Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile."
216
  },
217
- {
218
- "speaker": "FM",
219
- "text": "Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils."
220
- },
221
- {
222
- "speaker": "FM",
223
- "text": "Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
224
  },
225
- {
226
- "speaker": "FM",
227
- "text": "Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables."
 
 
 
 
 
 
 
228
  },
229
- {
230
- "speaker": "FM",
231
- "text": "Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse."
232
- }
233
- ]
234
- },
235
- {
236
- "abstractive": {
237
- "text": "Valéry Giscard d'Estaing justifie qu'il faut aider les entreprises militaires en les puossant à la reconversion vers des productions civiles."
238
  },
239
- "extractive": [
240
- {
241
- "speaker": "VG",
242
- "text": "L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer."
243
  },
244
- {
245
- "speaker": "VG",
246
- "text": "Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française."
 
 
 
 
 
 
 
247
  },
248
- {
249
- "speaker": "VG",
250
- "text": "Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion."
251
- }
252
- ]
253
- },
254
- {
255
- "abstractive": {
256
- "text": "Les dépenses ne sont remboursées que sur justification de dépenses, et elles n'avantagent personne."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
257
  },
258
- "extractive": [
259
- {
260
- "speaker": "VG",
261
- "text": "Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils."
262
  },
263
- {
264
- "speaker": "VG",
265
- "text": "Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises."
266
- }
267
- ]
268
- },
269
- {
270
- "abstractive": {
271
- "text": "Il refuse de nationaliser dassault."
 
 
 
 
 
272
  },
273
- "extractive": [
274
- {
275
- "speaker": "FM",
276
- "text": "Vous ne nationaliserez pas Dassault ?"
277
  },
278
- {
279
- "speaker": "VG",
280
- "text": "Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république."
281
- }
282
- ]
283
- },
284
- {
285
- "abstractive": {
286
- "text": "François Mitterrand finit en annonçant vouloir nationaliser neuf entreprise industrielle, en indemnisant les actionnaires."
 
287
  },
288
- "extractive": [
289
- {
290
- "speaker": "FM",
291
- "text": "Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale."
292
  },
293
- {
294
- "speaker": "FM",
295
- "text": "Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
296
  },
297
- {
298
- "speaker": "FM",
299
- "text": "Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part."
300
- }
301
- ]
302
- }
303
- ]
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- }
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1
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2
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  "Transcript": "FM : Changer, c’est ne pas continuer comme avant. Et avant, c'est maintenant. Vous êtes encore ministre des finances. Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre. Et, comme le ministre en question, le ministre des finances, le contrôle généralement, je n'ai pas confiance. De la même façon euh, tenez je vais prendre un exemple, un exemple, d'une situation qui ne peut pas continuer, puisque nous parlons des commerçants et des artisans. Songez que, à la suite d'une loi, qui a été votée au mois de novembre mille neuf cent soixante-treize, et qui a accordée le droit à la retraite, comme vous le savez, sous conditions de soixante-cinq ans, pour les anciens combattants et les anciens prisonniers de guerre, à soixante ans, euh, cette loi, qui n'a d'ailleurs pas été appliquée correctement par vos services et par vous-même, puisqu'un décret de mille neuf cent soixante-quatorze, au mois de janvier, a pratiquement reporté, jusqu'en mille neuf cent soixante-dix-sept, la possibilité d'appliquer des mesures qui étaient de simples humanité et d'intérêt social évident et vous avez même inséré une discrimination dans l'article deux, de ce, de ce décret, en application tout à fait falsifié de la loi en question, en font, en remarquant et en excluant les commerçants, les artisans, les travailleurs indépendants, comme les travailleurs agricoles, de, de la possibilité d'avoir cette retraite à soixante ans, dans les conditions que je viens de dire, c'est à dire que j'en ai fini avec cela. Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale. Pour le reste, je vais vous répondre. Vous m'avez posé deux questions, elles sont importantes, et, elles méritent, en effet que nous nous y arrêtions. Euh elle concernent l'une les nationalisations, et l'autre, la réévaluation du franc. Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. C'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles j'ai apporté la constitution, car vous me permettrez de vous rappeler ce que vous avez souvent oublié. C’est que, dans toutes les philippiques que vous lancez contre les nationalisations, lorsque vous expliquez que, que c'est, c'est, c'est, c'est, c'est l'enfer, pour reprendre une expression qui n'est pas de vous, euh, que c'est, en vérité, la, la faillite, que c'est, en même temps, nier la capacité de notre marché de se développer, que c'est la fin des investissements, que c'est la, la ruine du secteur privé. Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. Et c'est en raison de ce principe constitutionnel, qui figure dans notre préambule, que le général de gaulle, le quatre et cinq mars mille neuf cent quarante-cinq, devant l'assemblée de l'époque, a prononcé un discours, dont le titre était ainsi rédigé, l'état doit tenir les leviers de commande, et dans lequel il disait, contre votre avis d'aujourd'hui. Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. Eh bien, moi, je, je prétends que, même dans un régime capitaliste, libéral plus avancé que le nôtre. Je pense aux etats-unis d'amérique. Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. Et puis, euh, monsieur giscard d'estaing, il y a des réussites, vous les connaissez, vous vous en félicitez quelquefois. La réussite de renault, qui porte nos exportations si loin. La réussite d'edf, gdf, qui est citée en exemple sur le marché européen. Je pourrais aussi ajouter que, est-ce qu'il est admissible, mais je suis sûr que vous ne pouvez pas l'admettre, sauf dans une polémique électorale, euh, euh, à la veille des élections présidentielles, vous ne pouvez pas vous dédire, et surtout vous, je suis sûr que vous le comprenez, mais vous ne pouvez pas contredire les forces politiques et les grands intérêts qui vous soutiennent. Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers. Je prends l'exemple de l'affaire dassault. Songez que, monsieur dassault, qui est un grand ingénieur, qui est un homme de valeurs, ce n'est pas le problème. Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. L'aviation civile, elle est pas dangereuse, euh, on la pratique tous les jours, elle est nationalisée, on pourrait dire après tout, ce n'était pas nécessaire. Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. Le mercure, que vous avez subventionné par cinq cents millions de francs, vous entendez aussi. Il faut bien qu'on nous écoute. Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. Vous venez de vous engager, pour plusieurs années, sur deux cents à trois millions de francs, pour obliger en somme air inter, à absorber la production de cet avion, qui semble ne pas avoir de grandes facilités commerciales. Et il ne serait pas possible. Combien de gens qui nous écoutent et qui fabriquent des avions militaires, combien de gens sont en mesure de, de, de, de souffrir de la nationalisation ? En quoi, est-ce que nous léson quelque intérêt que ce soit ? Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. Ce n'est pas logique, ce n'est pas correct. Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. Voilà un premier point sur les nationalisations. P1 : Monsieur Valéry Giscard D'estaing, voulez vous répondre ? FM : Je vous parlerai tout à l’heure de la revalorisation du franc naturellement. VG : Je préférerais que monsieur mitterrand répondes. Nous en sommes encore en mille neuf cent quarante-cinq. Il est temps de revenir en mille neuf cent soixante-quatorze. FM : Nous sommes encore en mille neuf cent soixante-quatorze, car vous venez de financer les avions dassault. De disperser, et de liquider, et de gaspiller les fonds publics, afin de soutenir une entreprise qui, en vérité, devrait appartenir à la nation. VG : Monsieur Mitterrand, la réalité de ce sujet parlons-en, mais, enfin. FM : Je prends cet exemple d'une nationalisation, et, monsieur Giscard d'estaing, croyez moi, vous, m'avez posé la question, je pourrais prendre celle du plan calcul, c'est-à-dire de l'ordinateur dans lequel on subventionne. VG : De toute façon c’était à moi d'avoir la parole. FM : Je vous la rend tout de suite. VG : Je ne veux pas laisser répondre des présentations, des insinuations de votre part. L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. Qu'est ce que nous aidons ? Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien. Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. Et, lorsque vous êtes allé à toulouse, l’autre jour, vous avez dit, comme moi-même, d'ailleurs, qu'il fallait aider l'aviation civile. Et, comme, à toulouse, on construit, c'est le concorde. Vous avez dit qu'il fallait aider le concorde, et, vous savez, en matière d'aviation civile, nous avons dépensé infiniment plus d'argent dans le concorde, que dans tous les autres modèles d'avions civils. Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. C'est donc un programme qui avait pour objet de pousser à la reconversion vers la production d'avions civils, et je m'étonne qu'un homme comme vous, euh, trouve une telle attitude critiquable. FM : Ce que je trouve critiquable, c’est que cela serve l’intérêt d’une seule personne. VG : En, ce qui concerne le plan calcul. Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne. Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises. Et, par exemple à l'aérospatiale, qui est une entreprise d'état, lorsqu'il s'agit, par exemple, du concorde, ou de l'air plus. Et monsieur mitterrand si je suis élu. Nous continuerons à aider l'aviation civile française, parce que j'estime qu'elle a une grande vocation industrielle française, et que nous le ferons en respectant, naturellement, strictement, des règles de contrôle en ce qui concerne l'emploi, l'utilisation et la justification des dépenses sur fonds publics. Mais, alors. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables. VG : Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers. Ce que nous avons toujours fait jusqu'ici. Alors, j'ai noté que, dès qu'il s'agissait de parler de l'avenir, vous ne pouviez pas. FM : Je regrette. Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. Je compte, en effet, demander au gouvernement de respecter ce contrat, que j'ai passé avec l'ensemble des citoyens. VG : Est ce que vous indemniserez les actionnaires ? FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. J’ai même fait l'estimation sur vingt ans, et je pourrais vous la dire. VG : Monsieur Mitterrand, vous indiquez qu'au contraire, une distinction essentielle sera faite entre les petits et moyens porteurs vivants de l'épargne réalisée, et les gros porteurs. C’est tentant, quand on dit ça, cette distinction, on se demande d'ailleurs comment on peut la faire. Mais, enfin, imaginons qu'on puisse la faire. Est-ce que vous appliquerez cette distinction aux porteurs étrangers ? FM : Ce que je peux vous dire, c'est qu'en l'espace de vingt ans, tous les porteurs auront échangé leurs titres, ni perdront rien, et cela coûtera un milliard par an. Et, si vous voulez faire vérifier ces chiffres, d'ici dimanche, en huit, vous pourrez le faire. Ce sont les calculs que j’ai fait, et que je soumets à l’opinion publique. VG : En combien de temps monsieur mitterrand ? FM : En vingt ans. VG : C’est à dire, vingt milliards sur vingt ans. Sur vingt ans, il y a un taux d’intérêt Monsieur Mitterrand. Celui qui sera remboursé la dernière année, vous allez lui verser un taux d’intérêt monsieur Mitterrand, vous n’allez pas le faire attendre vingt ans. FM : Sur l’espace de vingt ans, cela va coûter deux milliards. VG : Ah bon, c’était un milliard tout à l’heure. FM : Vous devriez m’écouter jusqu’au bout. La polémique ne fera pas avancer les choses. VG : Il faut être clair. FM : Un milliard entrera en compensation chaque année, parce que ces actions continuent d'avoir leur valeur, et cela coûtera un milliard, afin de permettre à l'état de se comporter honnêtement à l'égard de tous les porteurs. Et les choses sont claires. D'ailleurs, cela a été appliqué comme cela au cours des nationalisations de mille neuf cent quarante-cinq, et vous savez fort bien que, dans un certain nombre d'entre eux, d'entreprises, les porteurs s’en sont trouvés fort bien. Donc, il ne s'agit pas de nous égarer, mais, puisque vous parliez de pillages des affaires publiques, avec le programme commun. VG : Je n’ai pas parlé de pillage. FM : Vous avez employé l’expression plusieurs fois pendant la campagne, en appelant le programme commun, dont j’assume la charge sur ce plan-là, bien que je n'ai pas présenté un programme de gouvernement. En vous disant que le changement, cela consiste, précisément, voyez-vous, et j'y reviens sans arrêt, vous ne voulez pas me suivre là-dessus, à permettre, pour demain, à toutes les catégories socioprofessionnelles qui n'ont pas reçu leur part, les salariés. Je me suis arrêté à un moment, sur les quatre. Vous m'avez interrompu. Quand on pense qu'il existe un projet de monsieur messmer, vous imaginez, de monsieur messmer, qui prévoyait que deux salariés, qui seraient des cadres, pourrait siéger dans les conseils d'administration, afin de connaître et de communiquer les problèmes capitaux. La stratégie industrielle. Quand on pense que votre groupe des républicains indépendants et vous-même n’avez pas permis à ce projet d’aboutir, alors que dans un pays comme l'allemagne, on en arrive dans les conseils de surveillance, à une représentation, par moitié, de salariés, c'est-à-dire que vous faites la politique la plus réactionnaire qu'on puisse s'imaginer, qu'on puisse admettre, qu'on, qu'on n'ose pas admettre, à l'intérieur du marché commun. Alors, je dis que le problème, pour, euh, pour ce dont nous parlons, c'est-à-dire, les français, c'est que le changement leur permettent, non seulement d'espérer, mais aussi de construire autre chose, non seulement sur le plan des revendications matérielles, mais aussi sur le plan de la qualité des avis. Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. Voilà l'accusation que je fais à l'égard de votre politique.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisation. François Mitterrand débute en expliquant que toute entreprise qui a un caractère de service public national ou d'un monopole doit devenir la propriété de la collectivité nationale. François Mitterrand accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avantager des entreprises comme Dassault, qui devraient être nationalisées. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il favorise des activités économiques qui n'ont pas d'autres occasions de se développer, en prenant l'aviation civile comme exemple. Valéry Giscard D'Estaing explique que les subventions ne sont accordées que si l'argent est utilisé pour les projets prévus, et requierent des justifications. Valéry Giscard D'Estaing explique être contre les nationalisations. François Mitterrand explique vouloir nationaliser neuf entreprises industrielles qui détiennent des secteurs clés de l'économies, en proposant une indemnisation des actionnaires.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. François Mitterrand invoque la constitution, qui explique qu'une entreprise dont l'exploitation a les caractères d'un service public national, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. En partant de cela, il justifie la nationalisation des entreprises des sources d'énergie et des moyens de transport, prenant exemple sur les lois d'antitrust des États-Unis. Il accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avoir trop d'intérêts particuliers pour faire une politique qui défende les intérêts généraux, en parlant de Dassault et de l'aviation militaire. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il aide l'aviation civile, et qu'il encourage la reconversion des entreprises militaire, et qu'il ne rembourse que sous justification de dépenses. Il continue en expliquant qu'il ne souhaite pas nationaliser Dassault. François Mitterrand explique qu'il compte nationaliser les entreprises qui détiennent des secteurs d'économie de façon monopolistique, en mettant en place une indemnisation des actionnaires.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations. Pour François Mitterrand, les nationalisations sont naturelles et constitutionnelles dans le cas une entreprise à les caractères d'un service public national ou d'un monopole. Il explique que c'est le rôle de l'état d'assurer la mise en valeur des grandes sources d'énergies et d'amener la production métallurgique au niveau indispensable. L'état doit disposer du crédit en nationalisant les banques. Il déplore l'absence de loi antitrust et explique qu'il faut nationaliser les monopoles. François Mitterrand continue en parlant de la nationalisation de l'aviation civile, et déplore les subventions faites à Dassault qui fait de l'aviation militaire, expliquant que cela échappe à la constitution et avantage des individus. Valéry Giscard D'Estaing justifie qu'il faut aider les entreprises militaires en les poussant à la reconversion vers des productions civiles. Les dépenses ne sont remboursées que sur justification de dépenses, et elles n'avantagent personne. Il refuse de nationaliser Dassault. François Mitterrand finit en annonçant vouloir nationaliser neuf entreprises industrielles, en indemnisant les actionnaires.\n",
7
  "Extractive_1": "FM : Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre. FM : Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale. FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables. VG : Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun.",
8
  "Extractive_2": "FM : Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien. FM : Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre. FM : Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale. FM : Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend. FM : C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable. FM : C'est lui qui doit disposer du crédit, nationalisation des banques, de manière à pouvoir diriger l'épargne nationale vers les vastes investissements qu'exigent de pareils développements, et d'empêcher que des groupements d'intérêts particuliers, d'intérêts particuliers, vous entendez à distance ce mot, puisse contrarier l'intérêt général. FM : Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser. FM : Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile. FM : Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils. FM : Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches. FM : Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables. FM : Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse. VG : L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer. VG : Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française. VG : Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion. VG : Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils. VG : Nous ne versons jamais l'argent, comme vous dites, à une seule personne, et nous le faisons, exactement sur les mêmes règles de calcul que celle que nous appliquons à d'autres entreprises. FM : Vous ne nationaliserez pas Dassault ? VG : Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république. FM : Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale. FM : Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun. FM : Sur le plan de la redistribution, d'une croissance nationale, qu'ils ont fabriqués de leurs mains et avec leur esprit, et dont ils ne reçoivent que la petite part. ",
9
  "Community_1": [
10
+ {
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+ "abstractive": {
12
+ "text": "François Mitterrand débute en expliquant que toute entreprise qui a un caractère de service public national ou d'un monopole doit devenir la propriété de la collectivité nationale."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
13
  },
14
+ "extractive": [
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+ {
16
+ "speaker": "François Mitterrand",
17
+ "text": "Il s'agit donc de savoir si il faut vous garder pour continuer cette politique que je viens de décrire, ou bien, s'il faut changer, on ne change pas de politique sans changer les hommes, et je, j'insisterai beaucoup sur ce point, parce que c'est capital, lorsque vous parlez de telle ou telle catégorie sociale, vous l'avez fait souvent, euh, les cadres, euh, lorsqu'on parle, euh encore, des commerçants, des artisans, lorsque je constate, par exemple, qu' en mille, en mille neuf cent soixante-trois, il y avait cent huit supermarchés en mille neuf cent soixante-quatorze, deux mille cinq cent soixante-quatorze, et ce n'est pas en raison de vous, de vos récents arrangements avec monsieur royer, qu'en vérité, la commission nationale d'urbanisme, pour l'urbanisme commercial, euh, verra ses pouvoirs accrus, comme l'avait demandé le sénat, par rapport à la décision souveraine du ministre."
18
+ },
19
+ {
20
+ "speaker": "François Mitterrand",
21
+ "text": "Je veux simplement dire que le changement, c'est ne pas vous permettre de continuer une politique antisociale."
22
+ },
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+ {
24
+ "speaker": "François Mitterrand",
25
+ "text": "Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale."
26
+ },
27
+ {
28
+ "speaker": "François Mitterrand",
29
+ "text": "Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend."
30
+ },
31
+ {
32
+ "speaker": "François Mitterrand",
33
+ "text": "Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser."
34
+ },
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+ {
36
+ "speaker": "François Mitterrand",
37
+ "text": "Vous êtes hors d'état de faire une politique qui puisse véritablement défendre les intérêts généraux, contre un certain nombre d'intérêts particuliers."
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+ },
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+ {
40
+ "speaker": "François Mitterrand",
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+ "text": "Euh, après qu'en mille neuf cent trente-six, on ait décidé de nationaliser l'armement, en mille neuf cent trente-six, y a quand même longtemps, après qu'on ait nationalisé l'aviation civile."
42
+ }
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+ ]
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  },
45
+ {
46
+ "abstractive": {
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+ "text": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisation."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48
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+ "extractive": [
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51
+ "speaker": "François Mitterrand",
52
+ "text": "Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien."
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+ ]
 
 
 
55
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56
+ {
57
+ "abstractive": {
58
+ "text": "François Mitterrand accuse Valéry Giscard D'Estaing d'avantager des entreprises comme Dassault, qui devraient être nationalisées."
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
59
  },
60
+ "extractive": [
61
+ {
62
+ "speaker": "François Mitterrand",
63
+ "text": "Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils."
64
+ },
65
+ {
66
+ "speaker": "François Mitterrand",
67
+ "text": "Vous ne nationaliserez pas Dassault ?"
68
+ },
69
+ {
70
+ "speaker": "François Mitterrand",
71
+ "text": "Vous laisserez cette entreprise gagner sur l’argent des contribuables des sommes considérables."
72
+ }
73
+ ]
74
  },
75
+ {
76
+ "abstractive": {
77
+ "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il favorise des activités économiques qui n'ont pas d'autres occasions de se développer, en prenant l'aviation civile comme exemple."
78
+ },
79
+ "extractive": [
80
+ {
81
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
82
+ "text": "L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer."
83
+ },
84
+ {
85
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
86
+ "text": "Nous aidons, par exemple, la construction navale, vous le savez très bien, nous aidons la marine marchande, vous le savez très bien."
87
+ },
88
+ {
89
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
90
+ "text": "Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française."
91
+ },
92
+ {
93
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
94
+ "text": "Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion."
95
+ },
96
+ {
97
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
98
+ "text": "Ça, ne sert pas les intérêts d'une seule personne."
99
+ },
100
+ {
101
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
102
+ "text": "Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils."
103
+ }
104
+ ]
105
  },
106
+ {
107
+ "abstractive": {
108
+ "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique être contre les nationalisations."
 
109
  },
110
+ "extractive": [
111
+ {
112
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
113
+ "text": "Je ne me propose pas de nationaliser d'entreprise si je suis élu président de la république."
114
+ }
115
+ ]
 
 
 
 
 
116
  },
117
+ {
118
+ "abstractive": {
119
+ "text": "Valéry Giscard D'Estaing explique que les subventions ne sont accordées que si l'argent est utilisé pour les projets prévus, et requierent des justifications."
120
+ },
121
+ "extractive": [
122
+ {
123
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
124
+ "text": "Non, nous ferons en sorte qu'il ne soit jamais, euh, accordé de subventions ou d'aide, que pour des projets précis, et sur des justifications, contrôlées, notamment, contrôlées par les services techniques et financiers."
125
+ }
126
+ ]
127
  },
128
+ {
129
+ "abstractive": {
130
+ "text": "François Mitterrand explique vouloir nationaliser neuf entreprises industrielles qui détiennent des secteurs clés de l'économies, en proposant une indemnisation des actionnaires."
 
131
  },
132
+ "extractive": [
133
+ {
134
+ "speaker": "François Mitterrand",
135
+ "text": "Je compte demander au gouvernement, de nationaliser les entreprises, les neuf entreprises industrielles, qui détiennent des secteurs clés de l'économie, d'une façon monopolistique, c'est-à-dire qu'il existe une seule entreprise, ou quelques entreprises, sur un marché essentiel pour une production, essentielle à la vie nationale."
136
+ },
137
+ {
138
+ "speaker": "François Mitterrand",
139
+ "text": "Avec une indemnisation parfaitement normale et parfaitement honnête, ou je connais le programme commun"
140
+ }
141
+ ]
142
+ }
143
+ ],
144
+ "Community_2": [
145
+ {
146
+ "abstractive": {
147
+ "text": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de nationalisations."
148
  },
149
+ "extractive": [
150
+ {
151
+ "speaker": "François Mitterrand",
152
+ "text": "Eh bien, parlons des nationalisations, si vous le voulez bien."
153
+ }
154
+ ]
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
155
  },
156
+ {
157
+ "abstractive": {
158
+ "text": "Pour François Mitterrand, les nationalisations sont naturelles et constitutionnelles dans le cas où une entreprise à les caractères d'un service public national ou d'un monopole."
 
159
  },
160
+ "extractive": [
161
+ {
162
+ "speaker": "François Mitterrand",
163
+ "text": "Je me permets de vous indiquer que la constitution de mille neuf cent cinquante-huit, reprenant le préambule de la constitution de mille neuf cent quarante-six, j’ai là les fiches, je vous, je vais vous les passer, vous pourrez contrôler, et, en même temps, l'apprendre."
164
+ },
165
+ {
166
+ "speaker": "François Mitterrand",
167
+ "text": "Il est écrit cela, tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a, ou acquiert, les caractères d'un service public national, ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité nationale."
168
+ },
169
+ {
170
+ "speaker": "François Mitterrand",
171
+ "text": "Oui, nous affirmons que c'est le rôle de l'état d'assurer lui-même la mise en valeur des grandes sources d'énergie, charbon, électricité, pétrole, ainsi que les principaux moyens de transport, ferré, maritime, aérien, et des moyens de transmission, dont tout le reste, dépend."
172
+ }
173
+ ]
174
+ },
175
+ {
176
+ "abstractive": {
177
+ "text": "Il explique que c'est le rôle de l'état d'assurer la mise en valeur des grandes sources d'énergies et d'amener la production métallurgique au niveau indispensable."
178
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179
+ "extractive": [
180
+ {
181
+ "speaker": "François Mitterrand",
182
+ "text": "C'est son rôle d'amener la principale production métallurgique au niveau indispensable."
183
+ }
184
+ ]
185
+ },
186
+ {
187
+ "abstractive": {
188
+ "text": "L'état doit disposer du crédit en nationalisant les banques."
189
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194
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195
+ ]
 
 
 
196
  },
197
+ {
198
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199
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200
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+ {
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+ "text": "Il y a des lois antitrust, qui ont parfaitement compris que la règle même de ce capitalisme, c'était la loi de la concurrence, et que, dès lors que, des ententes sur les prix, sur les productions, euh, sur les ventes, se pratiquaient, des concentrations se réalisaient, de telle sorte que, la concurrence étant supprimée, les petites et moyennes entreprises, étant liquidées, une personne, plusieurs personnes, d'une même famille, ou un groupe d'intérêt, pouvaient se rendre maître d’un seul marché, il fallait nationaliser."
205
+ }
206
+ ]
207
+ },
208
+ {
209
+ "abstractive": {
210
+ "text": "François Mitterrand continue en parlant de la nationalisation de l'aviation civile, et déplore les subventions faites à Dassault qui fait de l'aviation militaire, expliquant que cela échappe à la constitution et avantage des individus."
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216
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217
+ {
218
+ "speaker": "François Mitterrand",
219
+ "text": "Eh bien, ce qui n'est pas nationalisé, c'est l'avion militaire, qui appartient à monsieur dassault, tandis que on commence à favoriser sa capacité de produire des avions civils."
220
+ },
221
+ {
222
+ "speaker": "François Mitterrand",
223
+ "text": "Cinq cents millions de francs, pour monsieur dassault, vous avez payé, à quatre-vingts pour cent, les études et les recherches."
224
+ },
225
+ {
226
+ "speaker": "François Mitterrand",
227
+ "text": "Et vous ne voulez pas qu'on nationalise dassault, alors que il fabrique des avions de bombardements, et un avion civil, que nous soutenons, que vous soutenez, avec les deniers des contribuables."
228
+ },
229
+ {
230
+ "speaker": "François Mitterrand",
231
+ "text": "Cela échappe à la constitution, et cela échappe en même temps, à la grande tradition des républicains, qui ont estimé que, lorsque, dans un secteur clé de l'économie, ou pour un produit de valeur nationale, une seule personne était maîtresse du marché, il fallait bien, il fallait que la nation se rende maîtresse."
232
+ }
233
+ ]
234
  },
235
+ {
236
+ "abstractive": {
237
+ "text": "Valéry Giscard D'Estaing justifie qu'il faut aider les entreprises militaires en les poussant à la reconversion vers des productions civiles."
 
238
  },
239
+ "extractive": [
240
+ {
241
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
242
+ "text": "L'état français aide un certain nombre d'activités économiques, et il aide ces activités économiques, parce que, euh, s'il n'y a pas cette aide, on ne peut pas les développer."
243
+ },
244
+ {
245
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
246
+ "text": "Nous aidons l'aviation civile, parce que, si nous n'aidions pas l'aviation civile, il n'y aurait pas d'aviation civile française."
247
+ },
248
+ {
249
+ "speaker": "Valéry Giscard D'Estaing",
250
+ "text": "Ce qui est vrai, c'est que j'ai poussé, et que je pousse, à la reconversion, vers des productions civiles, d'un certain nombre de nos spécialisations militaire, et qu'à partir du moment où des constructeurs, qui était spécialisé dans du matériel militaire, essaie, comme les autres constructeurs, de faire des programmes d'aviation civile, l'état, exactement sur les mêmes bases que celles qu’il applique aux autres entreprises, prend à sa charge la partie que, normalement, dans un état moderne, l'état finance en ce qui concerne la recherche ou le développement de la construction d'un avion."
251
+ }
252
+ ]
253
  },
254
+ {
255
+ "abstractive": {
256
+ "text": "Les dépenses ne sont remboursées que sur justification de dépenses, et elles n'avantagent personne."
 
257
  },
258
+ "extractive": [
259
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260
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+ "text": "Nous ne remboursons que sur justification de dépenses, concernant la recherche ou la fabrication des appareils."
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Bonsoir. Nous voici donc réunis pour ce débat entre les deux participants au deuxième tour de l'élection présidentielle, M. Valéry GISCARD D'ESTAING et M. François MITTERRAND. Ce débat a été organisé par la commission de contrôle, avec l'accord des représentants des deux candidats. Il sera dirigé par deux journalistes choisis d'un commun accord, Michèle COTTA, journaliste à RTL, et moi-même, Jean BOISSONNAT, journaliste à L'Expansion et chroniqueur à Europe I. Nous devons veiller à l'organisation, à l'animation et au déroulement de ce débat. Chaque candidat disposera de cinquante minutes pour répondre aux questions que nous leur poserons et qu'ils se poseront l'un à l'autre. Puis, il leur restera à chacun cinq minutes pour conclure. Nous avons regroupé en trois grands thèmes les questions qui peuvent être posées : le premier, autour des problèmes de politique intérieure ; le deuxième, sur les questions de vie quotidienne des Français et de la vie économique ; le troisième, sur les problèmes de politique extérieure. Chacun de ces thèmes se déroulera pendant trente minutes. Puis, pendant une dizaine de minutes, nous poserons des questions de caractère plus général, avant que chaque candidat conclue en cinq minutes. La commission de contrôle a demandé à ce que les personnes qui sont présentes dans cette salle ne manifestent pas leurs sentiments pendant le déroulement du débat. Aussi, nous les remercions d'avance de bien vouloir taire ou leurs enthousiasmes ou leur réprobation pendant la durée de la discussion. Commençons donc par la politique intérieure. Michèle COTTA pose la première question. M. COTTA : J'ajoute que le tirage au sort a désigné M. François MITTERRAND pour parler le dernier, pour conclure cette émission, ce sera donc M. Valéry GISCARD D'ESTAING, si vous le voulez bien, qui parlera le premier. Alors, monsieur Valéry GISCARD D'ESTAING, monsieur MITTERRAND, au fond, à l'issue du 1er tour, vous avez devant vous à peu près le même problème. Vous avez obtenu l'un et l'autre, le 26 avril, plus de 25 %, le quart du corps électoral, mais l'un et l'autre vous avez besoin, pour être élus, d'un autre quart. Vous, François MITTERRAND, vous avez besoin des communistes, et vous, Valéry GISCARD D'ESTAING, vous avez besoin des électeurs de Jacques CHIRAC. Alors, ma première question est celle-ci : votre stratégie de reconquête à l'égard des électeurs chiraquiens n'est-elle pas trop rapide ? Lorsque vous dites : \"Jacques CHIRAC a eu raison\", parlez-vous seulement de sa lutte contre la bureaucratie ? Y a-t-il pour vous un Jacques CHIRAC qui a eu raison et un Jacques CHIRAC qui continuerait d'avoir tort ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Le tirage au sort fait que je réponds le premier. Bonsoir, François MITTERRAND. Je veux dire dans quel esprit je suis venu participer à ce débat. Je souhaite d'abord que ce débat soit utile. Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. J'ai lu ou entendu que ce soir, on dirait s'il y a un vainqueur ou un vaincu. Je ne suis pas venu pour cela. C'est dimanche prochain que les Français, éclairés, diront qui doit être Président de la République. J'ai, pendant sept ans, eu des dialogues de ce type avec un certain nombre de dirigeants du monde. Je sais ce qu'en sont les règles. Il n'y a pas d'agression personnelle, c'est tout à fait inutile. On ne consacre pas de longs développements au passé, il est derrière nous, on regarde ce que l'on doit faire et ce que l'on propose, et c'est ce que je compte faire avec vous ce soir. Alors, à la question de Michèle COTTA, je dirai d'abord que je ne crois pas que l'intérêt de ce débat soit la politique du second tour. Je vous le dis franchement, je ne suis pas venu pour cela. Ce qui m'intéresse, c'est l'enjeu pour la France, ce que M. MITTERRAND ferait, ce que je ferais moi-même. En fait, depuis sept ans, j'ai pu gouverner,enfin... gouverner ... agir comme Président de la République,avec un Gouvernement, sans crise, et sans dissolution, avec une majorité qui était composée de deux tendances parti politique principales, le RPR et l'UDF. Elles se sont, à certains moments, bien entendues,au moment des élections de 1978,elles ont eu, à d'autres moments, des affrontements .. Au total, il n'y a jamais eu de motion de censure votée et il n'y a jamais eu de crise politique. Je n'aperçois aucune raison pour que cette situation soit modifiée après l'élection présidentielle. J'observe d'ailleurs que la totalité des dirigeants du RPR, la quasi totalité des élus de cette formation, veulent bien soutenir à l'heure actuelle ma candidature à la Présidence de la République, et comme j'ai indiqué moi-même qu'il n'y aurait pas de dissolution, il n'y a donc pas de problème politique à cet égard : il y aura tout de suite la reprise de l'action gouvernementale et parlementaire. Quand j'ai dit que Jacques CHIRAC avait eu raison de mettre l'accent sur un certain nombre de problèmes, qu'est-ce que j'ai voulu dire ? Dès le début de cette campagne campagne électorale, j'ai dit que j'écouterais ce qui sera dit dans cette campagne ; il y a des choses à apprendre. Une campagne révèle toujours un certain état d'esprit de la population. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. Je pose une question à François MITTERRAND, qui est dans la ligne de celle-ci : si vous êtes élu Président de la République, vous avez dit que vous formeriez un Gouvernement, ce Gouvernement se présentera-t-il devant l'Assemblée nationale ? J. BOISSONNAT : J'aurais voulu poser une question à M. François MITTERRAND, sur la question de M. GISCARD D'ESTAING, parce que M. François MITTERRAND a déjà eu l'occasion de dire qu'il ne serait pas le seul contraint de dissoudre l'Assemblée, si vous étiez élu. Il m'intéresserait de savoir, en votre présence, comment il argumente sur ce point. François Mitterand : Après avoir entendu ce qui vient d'être dit par M. GISCARD D'ESTAING, j'avais, moi aussi, envie de lui poser une question et, selon les règles qui ont été établies, ce sera donc une question indirecte, qui sera quand même entendue. Je voulais simplement qu'on m'explique, c'est-à-dire que l'autre candidat veuille bien m'expliquer .. Son raisonnement ne tombe-t-il pas dans le vide ? Le 17 mai 1974, vous déclariez,c'était une autre élection présidentielle, il y a sept ans,\"Je vous demande de me croire,vous vous adressiez aux Français,vous ne serez pas déçus .. Vous serez surpris par l'ampleur, par l'audace, par la rapidité du changement que je veux introduire dans la politique de notre pays\". Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \" Deuxième citation,il n'y en aura pas beaucoup,toujours de M. Jacques CHIRAC, le 9 mars 1981, à l'émission \"Cartes sur Table\" d'Antenne 2 : \"Nous sommes dans une situation extrêmement préoccupante qui exige un changement complet de politique, et on ne change pas de politique avec les mêmes hommes\". Et une troisième citation très rapide, toujours du même M. CHIRAC, en date du 4 mars 1981 : \"Oui, je porte un jugement négatif sur le septennat \" Sans doute, monsieur GISCARD D'ESTAING, considérez-vous que M. CHIRAC fait partie du choeur des pleureuses, mais n'empêche que j'aperçois une contradiction entre votre apparente tranquillité d'il y a un moment sur l'avenir de votre majorité, pour peu que vous soyez élu, et des déclarations qui montrent que, si vous êtes élu, vous n'avez pas de majorité ! M. COTTA : François MITTERRAND, vous n'avez pas répondu à la question de M. GISCARD D'ESTAING... François Mitterand : Mais, bien entendu, j'ai aussi une réponse à apporter. Je constituerai un Gouvernement, comme je le dois, après mon élection, quand le moment sera venu d'assumer mes responsabilités. Ce Gouvernement sera composé des personnes, femmes et hommes, que j'aurai choisis, ou dont je discuterai avec le Premier ministre que j'aurai choisi. Ces personnes seront celles qui auront approuvé mes options pendant la campagne présidentielle campagne électorale. Je ne serai pas en état de débattre ou de discuter, pour la raison que la campagne présidentielle m'absorbe, qu'elle requiert entièrement mon attention, que c'est à elle que je dois me consacrer, qu'elle est d'une nature particulière, que ce n'est pas l'affaire du parti PS, et je constituerai ce Gouvernement après la désignation du Premier ministre de telle sorte que celles et ceux qui m'auront approuvé dans ma démarche à moi, candidat des socialistes, puissent s'y retrouver. Je serai ainsi assuré de la cohérence de ce Gouvernement. Vous savez que d'autres formations politiques, nombreuses, m'ont rejoint pour le deuxième tour du scrutin et, bien entendu, la question qui m'est posée est : est-ce que vous ferez appel aux représentants de ces partis et, particulièrement, au parti communiste PCF, pour entrer dans ce Gouvernement ? Je rappellerai à cet égard que si l'union de la gauche s'est rompue en 1977, c'est précisément autour de la discussion sur un programme de gouvernement. Je ne peux donc pas considérer, à l'heure actuelle, que cette question soit réglée, et c'est une question sérieuse, la plus sérieuse de toutes. J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Quant au Gouvernement que j'aurai constitué, qui sera tout simplement le Gouvernement de la République, il se trouvera devant le problème suivant : est-ce qu'il y aura dissolution décidée par le Président de la République immédiatement, et dans ce cas-là il n'aura pas à se présenter devant l'Assemblée nationale, ou bien est-ce qu'il ira devant l'Assemblée nationale en attendant la sanction de cette Assemblée, pour peu qu'il y ait sanction d'ailleurs ? Ce qui veut dire que je ne compte pas soumettre la politique de ce Gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978. Si je changeais d'avis, c'est-à-dire si j'avais le sentiment que cette Assemblée serait en mesure, par exemple, de voter une réforme du mode de scrutin, ce qui serait très intéressant pour la France. J. BOISSONNAT : Vous y êtes favorable ? François Mitterand : J'y serais favorable. J. BOISSONNAT : Dans quel sens ? François Mitterand : Je souhaite le scrutin proportionnel. J. BOISSONNAT : Tout de suite ? François Mitterand : Le plus tôt sera le mieux. M. COTTA : Vous aussi, monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, pas du tout. François Mitterand : Si j'étais en mesure de le faire, je le ferais. Cela veut dire que je ne pose pas le problème de la dissolution en principe, c'est simplement une nécessité, car je veux conduire ma politique. Alors, il y aura des élections et le peuple décidera. Valéry GISCARD D'ESTAING : D'abord, dans vos premières remarques, vous avez fait des citations du 1er tour. Dans le 1er tour, chacun s'exprime avec une certaine véhémence. Bon. Vous avez trouvé des citations à cet égard, je pourrais trouver également des citations, monsieur MITTERRAND,je n'en cherche pas,à votre propos, ou de vous-même sur M. CHIRAC ; j'en ai une sous les yeux, je ne la lirai même pas tellement elle est sévère. Donc, laissons çà, cela ne m'intéresse pas. En fait, M. CHIRAC a indiqué, dès le lendemain du 1er tour. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND voulait dire un mot ; est-ce que vous l'autorisez, monsieur GISCARD D'ESTAING ? François Mitterand : Je veux dire que, personnellement, je ne compte pas faire un Gouvernement avec M. CHIRAC au lendemain de mon élection ! Donc, le problème ne se pose pas pour moi. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, mais je veux dire que quand on invoque le témoignage de quelqu'un, encore faut-il porter sur ce quelqu'un un jugement positif. J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Pour moi, le critère,comme d'ailleurs vous l'indiquiez pour vous tout à l'heure,ce sont ceux qui élisent le Président de la République, et je note, je l'ai fait observer tout à l'heure, que la totalité des dirigeants de la majorité, les parlementaires de la majorité, avaient indiqué qu'ils voteraient désormais pour le Président de la République. Donc, la question de ma majorité,quand je dis \"ma\" ce n'est pas un \"ma\" possessif,est réglée, il n'y aura pas dissolution de l'Assemblée nationale. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Mais la réponse que vous avez faite à ma question me surprend énormément, monsieur MITTERRAND. Nous ne sommes pas dans un régime présidentiel ou personnel. Vous m'avez fait des reproches à cet égard dans le passé,vous en avez encore plus faits au Général de GAULLE. j'ai là un certain nombre de textes, mais la Constitution dit que le Gouvernement est responsable devant le Parlement. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. Nous n'avons pas, en France, un système tel qu'un Président de la République, vous ou moi, ou d'ailleurs le Général de Gaulle dans le passé, puisse nommer un Gouvernement qui ne rend de comptes à personne et qui prenne des décisions importantes. Ceci est impossible. Si, donc, il ne va pas devant le Parlement, il ne pourra faire qu'une chose qui est ce qu'on appelle, vous connaissez la formule, expédier les affaires courantes. Or, j'ai lu dans vos déclarations, je crois que c'est à L'Express journal, que vous aviez l'intention de prendre tout de suite un certain nombre de mesures. Vous dites, par exemple : réduction du taux de la TVA sur les produits de grande consommation, recrutement d'un certain nombre de fonctionnaires. Ce sont des décisions qu'un Gouvernement chargé des affaires courantes ne peut pas prendre ! Donc, la procédure que vous indiquez n'est pas réalisable. Le Gouvernement doit aller devant l'Assemblée nationale. L'Assemblée peut, ou non, le censurer. Vous pourriez, comme Président de la République, la dissoudre ensuite à tout moment, mais j'estime qu'un Gouvernement, pour pouvoir exister en France,il n'y a jamais eu d'exemple en sens contraire,doit aller devant le Parlement. Nous sommes dans un régime où existe le contrôle parlementaire. J'ajoute ensuite qu'il y aura d'importantes négociations internationales au mois de juin, notamment sur l'Europe. Imaginez-vous un Gouvernement français qui aille dans les enceintes internationales alors qu'on saura qu'il a été nommé par le Président de la République et qu'il n'a même pas eu un contact avec la représentation nationale ? Si c'est la formule que vous choisissez, il expédiera les affaires courantes, c'est-à-dire qui règlent les petits problèmes du quotidien, il ne peut prendre aucune décision importante engageant la France. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND souhaite répondre sur ce point. François Mitterand : Monsieur BARRE, que vous avez nommé, a mis quarante-et-un jours à se présenter devant l'Assemblée nationale. Je veux dire par là que pendant quarante-et-un jours, il a bien fallu qu'il fasse quelque chose ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Non. François Mitterand : Ah ! Il n'a rien fait ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Il a géré les affaires courantes, c'est une tradition, monsieur MITTERRAND, et cela veut dire, dans ce cas-là,c'est un point important,que votre dissolution ne pourra intervenir que mi-juin, ou fin juin, parce que si vous regardez le calendrier, comme je l'ai fait avec soin : l'installation d'un nouveau Président de la République se fait, à un jour près,il y a un petit problème en discussion,vers le 25 ou le 26 mai, qui est l'anniversaire de ma prise de fonctions ; la convocation de l'Assemblée nationale, c'est début juin... Il y a quelques jours nécessaires, d'autant plus que c'est l'Ascension à ce moment-là. Le Gouvernement va devant l'Assemblée nationale. S'il met du temps à y aller, comme l'avait fait M. BARRE, cela veut dire que votre dissolution ne peut intervenir qu'à la mi-juin et que, donc, les Français voteront à la mi-juillet ou fin juillet. Est-ce réaliste ? François Mitterand : Le Président de la République peut dissoudre quand il le veut et je dissoudrai quand je le déciderai. A ce moment-là, je ne serai pas dans l'obligation de vous rendre compte. J'agirai selon mes devoirs et la Constitution croyez-moi, sera respectée. J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. Si un argument majeur s'opposait à cela, de toutes manières ma décision serait maintenue, je veux dire par là que je ne serais pas en mesure de garder cette Assemblée nationale, et le problème, pour moi, serait de disposer d'une majorité, parce qu'on ne peut pas mener une autre politique sans une autre majorité. Quant au délai, monsieur GISCARD D'ESTAING, je verrai bien, mais supposons qu'il y ait la moindre raison qui puisse m'être objectée par d'autres juristes que par vous, comme je suis né légaliste, je le resterai. Cela ne m'empêchera pas, élu Président de la République, de mener la politique que j'entendrai mener, bien entendu avec le Parlement dès qu'il sera là. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous êtes bien changeant, monsieur MITTERRAND, parce qu'il y a quelques instants vous nous aviez dit que vous ne saviez pas si vous dissoudriez tout de suite, que vous étiez prêt à voir si, sur un sujet tel que, par exemple, la loi électorale, le Parlement ne pourrait pas plus ou moins en délibérer, puis vous revenez tout à coup en arrière, vous dites : \"Je dissoudrai tout de suite\", et même avec une précipitation très grande, car si vous voulez faire les élections avant la fin du moins de juin, il faut que le premier acte de votre septennat soit la dissolution ; vous n'avez pas le temps d'aller devant le Parlement, d'étudier le problème. Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! Il ne faut pas confondre avec la situation de 1978 dont nous avions débattu ; quand il y a une élection normale en France, si elle envoie une majorité différente, le Président de la République doit en tirer un certain nombre de conséquences, il doit, avec sagesse, essayer de trouver une formule. Mais si le Président de la Répulique prend l'initiative,et vous venez de le dire,de renvoyer la représentation parlementaire sans même la réunir, et si la même représentation parlementaire revient, quelle est l'autorité, quelle est la situation du Président de la République ? Et en tout cas, dans l'intervalle, le Gouvernement ainsi formé ne peut qu'expédier les affaires courantes, il ne peut entreprendre aucune des grandes actions, aucune des grandes décisions que vous avez évoquées dans vos déclarations récentes. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING, en ce qui concerne l'expédition des affaires courantes, je voudrais que vous puissiez préciser, avec M. MITTERRAND, trois points précis, parce que M. MARCHAIS a déclaré, au lendemain du comité central du parti communiste, qu'il attendait d'un Gouvernement de gauche trois mesures précises : la hausse du SMIC, le blocage des prix, la revalorisation des allocations familiales. Est-ce que, sur ces trois mesures précises, un Gouvernement ne peut pas agir sans avoir recours à l'Assemblée nationale ? François Mitterand : Je ne voudrais pas, si vous permettez, que nous passions notre temps à nous comporter en juristes compliqués discutant de choses que beaucoup de Français risquent de ne pas aimer, dans la mesure où cela les ennuiera. Je suis quelqu'un qui a toujours respecté la loi, et je la respecterai. J'ajoute que, comme vous serez à ce moment-là ancien Président de la République, vous ferez partie du Comité constitutionnel. Valéry GISCARD D'ESTAING : Du Conseil. François Mitterand : Du Conseil constitutionnel, et vous pourrez dire votre mot. J. BOISSONNAT : Et sur les trois problèmes que je viens d'évoquer, est-ce que les décisions peuvent être prises sans l'accord du Parlement ? M. COTTA : Et est-ce que vous les prendriez ? François Mitterand : Plusieurs de ces mesures sont d'ordre réglementaire, c'est-à-dire sont de l'autorité du Gouvernement. Valéry GISCARD D'ESTAING : Nous les retrouverons tout à l'heure. François Mitterand : Le Gouvernement, c'est toujours le Gouvernement de la République. Toujours. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce sont des points très importants. Nous n'allons pas y rester,j'ai des questions plus importantes encore à vous poser,mais ce sont des questions importantes car il ne faut pas faire croire aux Français que vous aurez le pouvoir de prendre en mai ou en juin des décisions que vous ne pourrez pas prendre parce que, légalement, vous ne pourrez pas les prendre. Quand vous dites, par exemple : je baisserai la TVA sur les produits de consommation courante, vous n'aurez pas le droit de le faire ! J. BOISSONNAT : Oui, mais on peut augmenter le SMIC, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ah, le SMIC, on peut le fixer. J. BOISSONNAT : et on peut bloquer les prix. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est à la limite. On n'a jamais pris, dans des périodes qui ne sont que des périodes électorales, des décisions qui bouleversent les conditions de l'activité. J. BOISSONNAT : C'est contraire à la coutume, mais ce n'est pas contraire à la loi. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est contraire à la coutume et une décision de cette nature serait d'ailleurs très vivement critiquée. Deuxième question à M. MITTERRAND. Il y a donc des élections. Si, comme vous le dites, vous renvoyez l'Assemblée nationale, c'est parce que vous voulez avoir une autre majorité et, cette autre majorité, on voit bien de qui elle est composée ; elle est composée des 26 % d'électeurs que vous avez eus PS,dont d'ailleurs quelques points de communistes,et puis il faut trouver 24 ou 25 autres, donc la totalité de l'électorat communiste PCF. Comme nous avons un scrutin d'arrondissement à deux tours et que vous venez de dire à l'instant que vous dissolvez tout de suite,donc il n'y a pas de changement de loi électorale,il faut un accord électoral ; vous n'allez pas le faire avec ceux que vous avez chassés, vous le ferez donc avec ceux que vous voulez ramener, c'est-à-dire avec le parti communiste. Quelles sont les conditions que le parti communiste vous demandera pour aboutir à un tel accord électoral ? Et deuxièmement, quant vous aurez nommé votre Premier ministre, ensuite, et qu'il viendra vous dire : \"Monsieur le Président de la République, voilà la liste des ministres et je vous propose des ministres communistes\", quelle sera votre réponse ? François Mitterand : J'ai déjà répondu au premier élément de la question posée, non pas spécialement par vous, mais par l'opinion publique, que j'ai souvent entendu poser tout le long de cette campagne ; j'ai d'ailleurs eu l'occasion d'y répondre au-cours des multiples débats qui m'ont conduit aux postes de télévision ou aux postes de radiodiffusion. J'ai dit, ce que je répète,car j'ai déjà abordé de moi-même ce sujet,que le premier Gouvernement que je constituerai sera composé des femmes et des hommes qui se seront engagés sur les options du candidat des socialistes, que je suis toujours. Bien entendu, à-partir du moment où les élections législatives devront être préparées, les organisations politiques responsables,vous savez que les partis politiques existent, ont des droits, sont reconnus par la Constitution dans son article 4, même quand le Président de la République les met gravement en cause,les organisations politiques se rencontreront, discuteront. Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. Est-ce qu'il auront réussi à vaincre les obstacles qui les ont dominés en 1977 ? C'est cette discussion sérieuse qu'il faut engager, que j'ai toujours souhaitée en tant que responsable du parti socialiste, hier. Donc, cette discussion aura lieu, les organisations politiques décideront souverainement, elles-mêmes, de ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire de leurs accords ou de leurs désaccords, et si elles sont d'accord il appartiendra aux Français de choisir c'est-à-dire que ce sont les Français qui auront le dernier mot puisqu'ils voteront pour l'élection des députés. A ce moment-là, je pourrai vous apporter la réponse. Mais je voudrais vous dire, à moins que vous n'ayez déjà des objections à me faire sur ce sujet, que cette question sans cesse posée, on s'aperçoit bien pourquoi elle l'est ; je trouve cela très intéressant, parce que moi, j'ai l'intention de parler de façon très claire, vous savez très claire. Cela fait déjà très longtemps que je me suis battu dans ce pays pour tenter de réussir l'union de la gauche, et je n'ai jamais désavoué ma démarche ; simplement, je me suis trouvé devant une situation qui la rendait impossible. A partir de là, j'ai dû le constater. Mais les socialistes, dont je ne suis plus le premier responsable, dont je ne serai plus responsable, ni membre,mais proche cependant,une fois élu Président de la République, le parti socialiste restera maître de ses décisions et, bien entendu, je pense qu'il restera, lui aussi, fidèle à l'axe de sa politique qui tend au rassemblement populaire autour de ses objectifs. Voilà ce que j'entends faire, et pour le reste . M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, est-ce qu'au fond vous ne reculez pas pour mieux sauter ? Est-ce que cet accord avec les communistes, que vous ne recherchez pas entre le 1er et le 2ème tours de l'élection présidentielle, vous allez le rechercher dès que l'élection présidentielle sera terminée ? François Mitterand : Mais, madame COTTA, ce n'est pas mon affaire comme candidat à l'élection présidentielle. M. COTTA : Est-ce que ce n'est pas une réponse un peu facile ? François Mitterand : Vous vous trompez d'élection ! Il s'agit d'élire un Président de la République, il ne s'agit pas pour l'instant de constituer un Gouvernement sur la base d'une nouvelle majorité. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. A ce moment-là, bien entendu, je tiendrai compte de ce qui aura été décidé et je verrai bien quelle majorité aura été adoptée par les Français, puisque ce sont les Français qui décideront. J'ai personnellement le sentiment qu'élu Président de la République, c'est-à-dire disposant d'une majorité,la majorité, elle se formera le 10 mai,cette majorité-là aura une force entraînante, formidable. Ce sera un événement vous savez, pour la France, que l'élection d'un Président de la République socialiste ! Le rassemblement qui se constituera nous placera dans une situation psychologique et politique différente de celle d'aujourd'hui et j'espère, en effet, que ce rassemblement populaire se constituera. M. COTTA : Et si la majorité n'est pas conforme à ce que vous en attendez, vous gouvernerez avec elle ? François Mitterand : Je suis un démocrate. A ce moment-là, je serai contraint de répondre comme M. GISCARD D'ESTAING à Verdun-sur-le-Doubs, lorsqu'il pouvait redouter la victoire de la gauche en 1978 : j'appliquerai la loi et je resterai là où je suis, en essayant de veiller aux intérêts de la France de mon mieux. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : On ne peut pas défendre des théories de cette nature, je vous le dis très franchement. D'abord, on ne peut pas conduire un peuple les yeux bandés ; c'est un peuple majeur, qui doit savoir où il va. Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. Il n'y a aucune autre alternative. J'imagine qu'à l'heure actuelle, vous y avez réfléchi ; vous n'allez pas découvrir, le 15 juin, qu'un accord entre les socialistes et les communistes est impossible, alors qu'on sera au plein milieu de l'élection que vous aurez vous-même décidée ! Et deuxièmement, vous ne pouvez pas dire aux Français : je veux conduire un grand changement avec n'importe qui,c'est ce que vous êtes en-train de nous dire ! Yy compris même l'Assemblée actuelle, parce que dans ce cas-là ... ne la dissolvez pas ! Et surtout, si vous voulez conduire un grand changement avec n'importe qui, c'est que vous ne voulez pas conduire un grand changement, parce que vous savez très bien que le projet socialiste que j'ai là, qui est d'ailleurs un texte important dont nous lirons tout à l'heure des extraits, c'est un changement important de la vie de la France et que la majorité actuelle, non seulement n'y est pas favorable, mais y est absolument hostile. Si, donc, votre projet, votre ambition, c'est le projet socialiste ou une formule voisine, il faut avoir une majorité pour le faire, et je n'imagine pas l'autorité, ni intérieure ni extérieure, du Président de la République française,et cela compte . J'ai porté le poids de cette fonction pendant sept ans, je n'imagine pas son autorité si, étant élu avec les voix communistes, il voit revenir, après avoir congédié le Parlement, une majorité qui lui soit hostile, et il dit à ce moment-là : \"Mais, tout va bien ... je continue et je vais diriger les affaires de la France\". C'est totalement invraisemblable ! A verdun-sur-le-Doubs, ce que j'avais dit, c'est que dans une échéance électorale normale, le Président de la République en fonction a le devoir de tenir compte de ce que choisissent les électeurs, mais s'il prend l'initiative,car c'est vous qui prendrez l'initiative,de congédier le Parlement et si l'opinion publique le désavoue, car c'est çà que cela veut dire ,en renvoyant une majorité de sens inverse, le Président de la République n'a plus aucune autorité et, à mon avis, il ne peut pas rester. D'ailleurs, à mon avis, il ne resterait pas. Dans une autre situation, ce serait différent. La vérité, c'est que vous avez besoin d'une majorité pour faire ce que vous voulez faire et que, cette majorité, c'est l'alliance, d'ailleurs normale, vous l'avez dit tout à l'heure, des communistes et des socialistes. Mais, dans ce cas-là, il faut vous battre ouvertement pour dire : cette majorité, il faut la rassembler, d'abord lors de l'élection présidentielle, et ensuite lors de l'élection législative, sinon, nous entrons dans un système politique de désordre et de confusion comme la France en a connu dans le passé, et comme la Vème République, heureusement, nous en a délivré. J. BOISSONNAT : Messieurs, je me permets simplement de vous faire remarquer que, sur cette première partie de votre discussion, il reste à M. MITTERRAND un peu moins de 3 minutes et, à M. GISCARD D'ESTAING, un peu moins de 2 minutes. François Mitterand : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Et si vous n'imaginez pas ce que sera, à-partir de lundi prochain, l'état d'esprit de la France, sa formidable volonté de changement, alors c'est que vous ne comprenez rien à ce qui se passe dans ce pays ! Si tous ceux qui veulent se rassembler autour du Président de la République élu le 10 mai veulent l'aider par la suite, de plus en plus nombreux, à former la majorité législative, elle me trouvera à ses côtés. Quant à votre dégagement, disons, anti-communiste, permettez-moi de vous dire qu'il mériterait quelques correctifs, car c'est quand même un peu trop facile ! Vous comprenez, les travailleurs communistes sont nombreux et on finirait par croire, dans votre raisonnement,à quoi servent-ils ? Qu'ils servent à produire, à travailler, ils servent à payer les impôts, ils servent à mourir dans les guerres, ils servent à tout. Mais ils ne peuvent jamais servir à faire une majorité en France ! La façon dont vous le dites implique une sorte d'exclusion de la vie nationale qui n'est pas dans mon état d'esprit. De telle sorte que si les Français élisent une majorité, lors des élections législatives, qui soit une majorité de rassemblement populaire, bien entendu je travaillerai avec elle. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, êtes-vous satisfait de voir le score du parti communiste au 1er tour des élections présidentielles ramené à 15 % du corps électoral ? M. COTTA : Pardon. Une question complémentaire : à qui de vous deux cela fait-il le plus plaisir ? François Mitterand : Moi, je suis surtout satisfait d'avoir atteint 26 % et, bien entendu, quand on gagne des suffrages, on les prend à quelqu'un d'autre. Bon. Donc, je ne vais pas passer de temps à déplorer les difficultés des autres. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : D'abord, vous avez eu 26 % des voix. Pour employer l'expression d'un journal qui appuie votre candidature, vous avez donc été désavoué par 74 % des Français ! Il a dit que moi, j'ai été désavoué par. je ne me rappelle plus combien, 72. Mais je n'attaque pas du tout l'électorat communiste. En sept ans, monsieur MITTERRAND, je n'ai jamais eu un mot désobligeant pour la classe ouvrière française, jamais ; je la respecte dans son travail, dans son activité, et même dans son expression politique. C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, dans de grandes régions industrielles, elle m'a placé devant vous lors des dernières élections ! Ce que je veux simplement dire, c'est qu'il faut que vous annonciez vos couleurs, et moi j'annonce mes couleurs. Vous venez de nous dire, et j'en prends acte, que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes lors des prochaines élections législatives. Il faut que les Français le sachent. Ce n'est pas du tout faire grief aux électeurs de choisir cette majorité, mais il faut que les Français le sachent, parce que ce que vous appelez le rassemblement, c'est une nébuleuse ; dans cette nébuleuse, il y a un noyau central qu'on connaît bien, c'est l'ancienne union de la gauche, c'est-à-dire l'ensemble des socialistes et des communistes, et puis alors, autour, il y a la nébuleuse de ceux qu'on peut tromper pendant un certain temps, et je ne veux pas qu'il y ait de Français trompés. Donc, si vous dites que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes, c'est parfaitement clair. Je ne vous en fais pas le reproche, mais je demande que ceci soit bien entendu et compris par nos concitoyens. François Mitterand : Vous trompez nos concitoyens lorsque vous prétendez avoir une majorité ! Ce que j'ai dit tout à l'heure de la pensée exprimée de M. CHIRAC au sujet de votre septennat, la dureté de ses propos, le sentiment de votre échec et que le changement de politique nécessaire devrait entraîner un changement d'homme, donc un changement de Président, le montre. Permettez-moi de vous dire que Jacques CHIRAC en a dit davantage ! \"Si l'on peut rendre à ce pays la confiance et l'espoir, fût-ce au-prix de la défaite du Président de la République,vous,c'est l'intérêt de la France qui m'importe, et non pas l'intérêt de tel ou tel homme, y compris le mien\". Et c'est avec cela que vous allez faire une majorité ? Moi, j'entends en effet, élu Président de la République, entraîner la majorité des Français qui aura voté pour moi le 10 mai, CQFD ! Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce point est clair. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, vous avez 17 secondes à récupérer sur la suite du débat, car vous avez légèrement débordé, mais c'est tout à fait concevable. Valéry GISCARD D'ESTAING : Il me suffit de 20 secondes. Je voulais qu'il y ait un point clair, pour clarifier le débat. Les Français attendent des réponses. Si vous êtes élu Président de la République, vous souhaiterez l'élection d'une majorité composée de socialistes et de communistes lors des élections législatives qui entraînera la dissolution immédiate de l'Assemblée nationale. Je voulais que ce point soit connu. François Mitterand : Je souhaiterai battre les forces conservatrices qui ont marqué, sous votre conduite, le déclin de la France.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand discutent des institutions politiques. Valéry Giscard d'Estaing explique avoir gouverné sans crise et dissolution, et être soutenu par une majorité de députés. Valéry Giscard d'Estaing explique avoir des accords avec Jacques Chirac quant au problèmes de libertés économiques, de débureaucratisation et d'allègement de charges, et explique qu'il a une majorité à l'assemblée nationale pour gouverner. Valéry Giscard d'Estaing demande à François Mitterrand si il présentera son gouvernement à l'assemblée nationale alors qu'il n'a pas de majorité. François Mitterrand explique être soutenu par de nombreuses formations politiques, et qu'il fera appel aux représentants de ces formations pour créer un gouvernement avec les partis qui l'ont soutenu. François Mitterrand explique qu'il ne présentera pas son gouvernement à l'approbation de l'assemblée nationale élue en 1978, et qu'il dissoudras l'assemblée nationale. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il ne dissoudras pas l'assemblée nationale, car il a une majorité. Valéry Giscard d'Estaing explique que François Mitterrand ne pourra pas faire de loi si son gouvernement n'a pas été approuvé par l'assemblée nationale, et qu'il ne pourra travailler que sur les affaires courantes. Le présentateur rappelle avec François Mitterrand que les mesures centrales du parti de communiste ne peuvent être réalisées sans avoir la confiance du gouvernement. Valéry Giscard d'Estaing explique que françois mitterrand devra s'allier avec les communistes pour avoir une majorité à l'assemblée nationale. François Mitterrand explique qu'il y aura des discussions, mais qu'il s'accordera avec les formations qui soutiennent son programme, et que si il est élu président, il aura une majorité. Valéry Giscard d'Estaing critique l'approche de François Mitterrand qui souhaite s'allier avec quiconque s'accorde avec lui.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Miterrand débattent de la politique intérieure. Valéry Giscard D'Estaing ouvre le débat en expliquant que durant son septennat, il n'y a eu aucune crise importante, ou dissolution, avec une majorité claire, et qu'il n'y a pas de raison de changer. Il finit son tour en demandant à François Miterrand avec quelle majoritée il compte gouverner. François Miterrand répond en citant Jacques Chirac, et en expliquant qu'il désavouait le plan de Valéry Giscard D'Estaing, qui n'a donc pas de majorité non plus. Il continue en expliquant qu'il aura un gouvernement cohérent qui approuve ses choix. Il explique aussi qu'il souhaite un scrutin proportionnel aux élections législatives. Valéry Giscard D'estaing répond en expliquant que la majorité des parlementaires ont annoncé qu'ils voteraient pour lui, créent une majorité. Il explique ensuite que le gouvernement de François Miterrand n'ira pas devant le parlement, et n'aura donc que le droit de travailler sur les affaires courantes, et qu'il ne pourra pas baisser la TVA ou recruter des fonctionnaires. François Miterrand répond qu'il dissoudra l'assemblée quand il le souhaite. Valéry Giscard D'estaing répond que si il dissoud l'assemblée avant les élections législatives, et que les élections législatives lui renvoient la même assemblée, son gouvernement sera désavoué, et qu'il n'aura pas eu le temps de faire de grandes actions. François Miterrand explique qu'il pourrait quand même hausser le smic, et bloquer les prix. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Miterrand souhaite avoir une majorité avec les communistes. François Mitterand le nie, il explique qu'il mettra en place un gouvernement socialiste, et voir par la suite si un accord peut être mis en place. Valéry Giscard D'Estaing explique que c'est se voiler la face, qu'il devra dissoudre l'assemblée et s'allier aux communistes, et que dans le cas ou cela ne fonctionne pas, il sera entièrement désavoué, et qu'il a donc besoin d'une alliance avec les communistes.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la formation de leur gouvernement après l’élection présidentielle. MITTERRAND indique qu’il gouvernera avec ceux qui l’auront approuvé et qu’il tentera ensuite d’établir un accord politique avec les diverses formations politiques un accord pour les élections législatives. MITTERRAND entend dissoudre l’assemblée pour accélérer la tenue des élections. GISCARD D'ESTAING souligne qu’il a le soutien de CHIRAC. GISCARD D'ESTAING pourra donc s’appuyer sur la majorité en place pour établir un gouvernement. GISCARD D'ESTAING pense que son adversaire a réfléchi à un accord entre les communistes et les socialistes, sans quoi la dissolution de l’assemblée serait inconséquente. MITTERRAND entend simplement former sa majorité avec tous ceux qui l’auront soutenu au second tour de la présidentielle. ",
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  "Extractive_1": "P1 : Alors, ma première question est celle-ci : votre stratégie de reconquête à l'égard des électeurs chiraquiens n'est-elle pas trop rapide ? VGE : En fait, depuis sept ans, j'ai pu gouverner,enfin... gouverner ... agir comme Président de la République,avec un Gouvernement, sans crise, et sans dissolution, avec une majorité qui était composée de deux tendances parti politique principales, le RPR et l'UDF. VGE : J'observe d'ailleurs que la totalité des dirigeants du RPR, la quasi totalité des élus de cette formation, veulent bien soutenir à l'heure actuelle ma candidature à la Présidence de la République, et comme j'ai indiqué moi-même qu'il n'y aurait pas de dissolution, il n'y a donc pas de problème politique à cet égard : il y aura tout de suite la reprise de l'action gouvernementale et parlementaire. VGE : Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. VGE : Je pose une question à François MITTERRAND, qui est dans la ligne de celle-ci : si vous êtes élu Président de la République, vous avez dit que vous formeriez un Gouvernement, ce Gouvernement se présentera-t-il devant l'Assemblée nationale ? FM : Vous savez que d'autres formations politiques, nombreuses, m'ont rejoint pour le deuxième tour du scrutin et, bien entendu, la question qui m'est posée est : est-ce que vous ferez appel aux représentants de ces partis et, particulièrement, au parti communiste PCF, pour entrer dans ce Gouvernement ? FM : J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. FM : Ce qui veut dire que je ne compte pas soumettre la politique de ce Gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978. FM : Cela veut dire que je ne pose pas le problème de la dissolution en principe, c'est simplement une nécessité, car je veux conduire ma politique. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. VGE : Pour moi, le critère,comme d'ailleurs vous l'indiquiez pour vous tout à l'heure,ce sont ceux qui élisent le Président de la République, et je note, je l'ai fait observer tout à l'heure, que la totalité des dirigeants de la majorité, les parlementaires de la majorité, avaient indiqué qu'ils voteraient désormais pour le Président de la République. VGE : Donc, la question de ma majorité,quand je dis \"ma\" ce n'est pas un \"ma\" possessif,est réglée, il n'y aura pas dissolution de l'Assemblée nationale. VGE : Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. VGE : Si, donc, il ne va pas devant le Parlement, il ne pourra faire qu'une chose qui est ce qu'on appelle, vous connaissez la formule, expédier les affaires courantes. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. P2 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, en ce qui concerne l'expédition des affaires courantes, je voudrais que vous puissiez préciser, avec M. MITTERRAND, trois points précis, parce que M. MARCHAIS a déclaré, au lendemain du comité central du parti communiste, qu'il attendait d'un Gouvernement de gauche trois mesures précises : la hausse du SMIC, le blocage des prix, la revalorisation des allocations familiales. P2 : Est-ce que, sur ces trois mesures précises, un Gouvernement ne peut pas agir sans avoir recours à l'Assemblée nationale ? FM : Plusieurs de ces mesures sont d'ordre réglementaire, c'est-à-dire sont de l'autorité du Gouvernement. VGE : Si, comme vous le dites, vous renvoyez l'Assemblée nationale, c'est parce que vous voulez avoir une autre majorité et, cette autre majorité, on voit bien de qui elle est composée ; elle est composée des 26 % d'électeurs que vous avez eus PS,dont d'ailleurs quelques points de communistes,et puis il faut trouver 24 ou 25 autres, donc la totalité de l'électorat communiste PCF. VGE : Comme nous avons un scrutin d'arrondissement à deux tours et que vous venez de dire à l'instant que vous dissolvez tout de suite,donc il n'y a pas de changement de loi électorale,il faut un accord électoral ; vous n'allez pas le faire avec ceux que vous avez chassés, vous le ferez donc avec ceux que vous voulez ramener, c'est-à-dire avec le parti communiste. FM : Donc, cette discussion aura lieu, les organisations politiques décideront souverainement, elles-mêmes, de ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire de leurs accords ou de leurs désaccords, et si elles sont d'accord il appartiendra aux Français de choisir c'est-à-dire que ce sont les Français qui auront le dernier mot puisqu'ils voteront pour l'élection des députés. FM : J'ai personnellement le sentiment qu'élu Président de la République, c'est-à-dire disposant d'une majorité,la majorité, elle se formera le 10 mai,cette majorité-là aura une force entraînante, formidable. VGE : Et deuxièmement, vous ne pouvez pas dire aux Français : je veux conduire un grand changement avec n'importe qui,c'est ce que vous êtes en-train de nous dire !",
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  "Extractive_2": "VGE : Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. FM : Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \". J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Je souhaite le scrutin proportionnel. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. VGE : Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! FM : Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. VGE : Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. FM : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. VGE : Vous venez de nous dire, et j'en prends acte, que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes lors des prochaines élections législatives.",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Bonsoir. Nous voici donc réunis pour ce débat entre les deux participants au deuxième tour de l'élection présidentielle, M. Valéry GISCARD D'ESTAING et M. François MITTERRAND. Ce débat a été organisé par la commission de contrôle, avec l'accord des représentants des deux candidats. Il sera dirigé par deux journalistes choisis d'un commun accord, Michèle COTTA, journaliste à RTL, et moi-même, Jean BOISSONNAT, journaliste à L'Expansion et chroniqueur à Europe I. Nous devons veiller à l'organisation, à l'animation et au déroulement de ce débat. Chaque candidat disposera de cinquante minutes pour répondre aux questions que nous leur poserons et qu'ils se poseront l'un à l'autre. Puis, il leur restera à chacun cinq minutes pour conclure. Nous avons regroupé en trois grands thèmes les questions qui peuvent être posées : le premier, autour des problèmes de politique intérieure ; le deuxième, sur les questions de vie quotidienne des Français et de la vie économique ; le troisième, sur les problèmes de politique extérieure. Chacun de ces thèmes se déroulera pendant trente minutes. Puis, pendant une dizaine de minutes, nous poserons des questions de caractère plus général, avant que chaque candidat conclue en cinq minutes. La commission de contrôle a demandé à ce que les personnes qui sont présentes dans cette salle ne manifestent pas leurs sentiments pendant le déroulement du débat. Aussi, nous les remercions d'avance de bien vouloir taire ou leurs enthousiasmes ou leur réprobation pendant la durée de la discussion. Commençons donc par la politique intérieure. Michèle COTTA pose la première question. M. COTTA : J'ajoute que le tirage au sort a désigné M. François MITTERRAND pour parler le dernier, pour conclure cette émission, ce sera donc M. Valéry GISCARD D'ESTAING, si vous le voulez bien, qui parlera le premier. Alors, monsieur Valéry GISCARD D'ESTAING, monsieur MITTERRAND, au fond, à l'issue du 1er tour, vous avez devant vous à peu près le même problème. Vous avez obtenu l'un et l'autre, le 26 avril, plus de 25 %, le quart du corps électoral, mais l'un et l'autre vous avez besoin, pour être élus, d'un autre quart. Vous, François MITTERRAND, vous avez besoin des communistes, et vous, Valéry GISCARD D'ESTAING, vous avez besoin des électeurs de Jacques CHIRAC. Alors, ma première question est celle-ci : votre stratégie de reconquête à l'égard des électeurs chiraquiens n'est-elle pas trop rapide ? Lorsque vous dites : \"Jacques CHIRAC a eu raison\", parlez-vous seulement de sa lutte contre la bureaucratie ? Y a-t-il pour vous un Jacques CHIRAC qui a eu raison et un Jacques CHIRAC qui continuerait d'avoir tort ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Le tirage au sort fait que je réponds le premier. Bonsoir, François MITTERRAND. Je veux dire dans quel esprit je suis venu participer à ce débat. Je souhaite d'abord que ce débat soit utile. Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. J'ai lu ou entendu que ce soir, on dirait s'il y a un vainqueur ou un vaincu. Je ne suis pas venu pour cela. C'est dimanche prochain que les Français, éclairés, diront qui doit être Président de la République. J'ai, pendant sept ans, eu des dialogues de ce type avec un certain nombre de dirigeants du monde. Je sais ce qu'en sont les règles. Il n'y a pas d'agression personnelle, c'est tout à fait inutile. On ne consacre pas de longs développements au passé, il est derrière nous, on regarde ce que l'on doit faire et ce que l'on propose, et c'est ce que je compte faire avec vous ce soir. Alors, à la question de Michèle COTTA, je dirai d'abord que je ne crois pas que l'intérêt de ce débat soit la politique du second tour. Je vous le dis franchement, je ne suis pas venu pour cela. Ce qui m'intéresse, c'est l'enjeu pour la France, ce que M. MITTERRAND ferait, ce que je ferais moi-même. En fait, depuis sept ans, j'ai pu gouverner,enfin... gouverner ... agir comme Président de la République,avec un Gouvernement, sans crise, et sans dissolution, avec une majorité qui était composée de deux tendances parti politique principales, le RPR et l'UDF. Elles se sont, à certains moments, bien entendues,au moment des élections de 1978,elles ont eu, à d'autres moments, des affrontements .. Au total, il n'y a jamais eu de motion de censure votée et il n'y a jamais eu de crise politique. Je n'aperçois aucune raison pour que cette situation soit modifiée après l'élection présidentielle. J'observe d'ailleurs que la totalité des dirigeants du RPR, la quasi totalité des élus de cette formation, veulent bien soutenir à l'heure actuelle ma candidature à la Présidence de la République, et comme j'ai indiqué moi-même qu'il n'y aurait pas de dissolution, il n'y a donc pas de problème politique à cet égard : il y aura tout de suite la reprise de l'action gouvernementale et parlementaire. Quand j'ai dit que Jacques CHIRAC avait eu raison de mettre l'accent sur un certain nombre de problèmes, qu'est-ce que j'ai voulu dire ? Dès le début de cette campagne campagne électorale, j'ai dit que j'écouterais ce qui sera dit dans cette campagne ; il y a des choses à apprendre. Une campagne révèle toujours un certain état d'esprit de la population. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. Je pose une question à François MITTERRAND, qui est dans la ligne de celle-ci : si vous êtes élu Président de la République, vous avez dit que vous formeriez un Gouvernement, ce Gouvernement se présentera-t-il devant l'Assemblée nationale ? J. BOISSONNAT : J'aurais voulu poser une question à M. François MITTERRAND, sur la question de M. GISCARD D'ESTAING, parce que M. François MITTERRAND a déjà eu l'occasion de dire qu'il ne serait pas le seul contraint de dissoudre l'Assemblée, si vous étiez élu. Il m'intéresserait de savoir, en votre présence, comment il argumente sur ce point. François Mitterand : Après avoir entendu ce qui vient d'être dit par M. GISCARD D'ESTAING, j'avais, moi aussi, envie de lui poser une question et, selon les règles qui ont été établies, ce sera donc une question indirecte, qui sera quand même entendue. Je voulais simplement qu'on m'explique, c'est-à-dire que l'autre candidat veuille bien m'expliquer .. Son raisonnement ne tombe-t-il pas dans le vide ? Le 17 mai 1974, vous déclariez,c'était une autre élection présidentielle, il y a sept ans,\"Je vous demande de me croire,vous vous adressiez aux Français,vous ne serez pas déçus .. Vous serez surpris par l'ampleur, par l'audace, par la rapidité du changement que je veux introduire dans la politique de notre pays\". Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \" Deuxième citation,il n'y en aura pas beaucoup,toujours de M. Jacques CHIRAC, le 9 mars 1981, à l'émission \"Cartes sur Table\" d'Antenne 2 : \"Nous sommes dans une situation extrêmement préoccupante qui exige un changement complet de politique, et on ne change pas de politique avec les mêmes hommes\". Et une troisième citation très rapide, toujours du même M. CHIRAC, en date du 4 mars 1981 : \"Oui, je porte un jugement négatif sur le septennat \" Sans doute, monsieur GISCARD D'ESTAING, considérez-vous que M. CHIRAC fait partie du choeur des pleureuses, mais n'empêche que j'aperçois une contradiction entre votre apparente tranquillité d'il y a un moment sur l'avenir de votre majorité, pour peu que vous soyez élu, et des déclarations qui montrent que, si vous êtes élu, vous n'avez pas de majorité ! M. COTTA : François MITTERRAND, vous n'avez pas répondu à la question de M. GISCARD D'ESTAING... François Mitterand : Mais, bien entendu, j'ai aussi une réponse à apporter. Je constituerai un Gouvernement, comme je le dois, après mon élection, quand le moment sera venu d'assumer mes responsabilités. Ce Gouvernement sera composé des personnes, femmes et hommes, que j'aurai choisis, ou dont je discuterai avec le Premier ministre que j'aurai choisi. Ces personnes seront celles qui auront approuvé mes options pendant la campagne présidentielle campagne électorale. Je ne serai pas en état de débattre ou de discuter, pour la raison que la campagne présidentielle m'absorbe, qu'elle requiert entièrement mon attention, que c'est à elle que je dois me consacrer, qu'elle est d'une nature particulière, que ce n'est pas l'affaire du parti PS, et je constituerai ce Gouvernement après la désignation du Premier ministre de telle sorte que celles et ceux qui m'auront approuvé dans ma démarche à moi, candidat des socialistes, puissent s'y retrouver. Je serai ainsi assuré de la cohérence de ce Gouvernement. Vous savez que d'autres formations politiques, nombreuses, m'ont rejoint pour le deuxième tour du scrutin et, bien entendu, la question qui m'est posée est : est-ce que vous ferez appel aux représentants de ces partis et, particulièrement, au parti communiste PCF, pour entrer dans ce Gouvernement ? Je rappellerai à cet égard que si l'union de la gauche s'est rompue en 1977, c'est précisément autour de la discussion sur un programme de gouvernement. Je ne peux donc pas considérer, à l'heure actuelle, que cette question soit réglée, et c'est une question sérieuse, la plus sérieuse de toutes. J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Quant au Gouvernement que j'aurai constitué, qui sera tout simplement le Gouvernement de la République, il se trouvera devant le problème suivant : est-ce qu'il y aura dissolution décidée par le Président de la République immédiatement, et dans ce cas-là il n'aura pas à se présenter devant l'Assemblée nationale, ou bien est-ce qu'il ira devant l'Assemblée nationale en attendant la sanction de cette Assemblée, pour peu qu'il y ait sanction d'ailleurs ? Ce qui veut dire que je ne compte pas soumettre la politique de ce Gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978. Si je changeais d'avis, c'est-à-dire si j'avais le sentiment que cette Assemblée serait en mesure, par exemple, de voter une réforme du mode de scrutin, ce qui serait très intéressant pour la France. J. BOISSONNAT : Vous y êtes favorable ? François Mitterand : J'y serais favorable. J. BOISSONNAT : Dans quel sens ? François Mitterand : Je souhaite le scrutin proportionnel. J. BOISSONNAT : Tout de suite ? François Mitterand : Le plus tôt sera le mieux. M. COTTA : Vous aussi, monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, pas du tout. François Mitterand : Si j'étais en mesure de le faire, je le ferais. Cela veut dire que je ne pose pas le problème de la dissolution en principe, c'est simplement une nécessité, car je veux conduire ma politique. Alors, il y aura des élections et le peuple décidera. Valéry GISCARD D'ESTAING : D'abord, dans vos premières remarques, vous avez fait des citations du 1er tour. Dans le 1er tour, chacun s'exprime avec une certaine véhémence. Bon. Vous avez trouvé des citations à cet égard, je pourrais trouver également des citations, monsieur MITTERRAND,je n'en cherche pas,à votre propos, ou de vous-même sur M. CHIRAC ; j'en ai une sous les yeux, je ne la lirai même pas tellement elle est sévère. Donc, laissons çà, cela ne m'intéresse pas. En fait, M. CHIRAC a indiqué, dès le lendemain du 1er tour. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND voulait dire un mot ; est-ce que vous l'autorisez, monsieur GISCARD D'ESTAING ? François Mitterand : Je veux dire que, personnellement, je ne compte pas faire un Gouvernement avec M. CHIRAC au lendemain de mon élection ! Donc, le problème ne se pose pas pour moi. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, mais je veux dire que quand on invoque le témoignage de quelqu'un, encore faut-il porter sur ce quelqu'un un jugement positif. J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Pour moi, le critère,comme d'ailleurs vous l'indiquiez pour vous tout à l'heure,ce sont ceux qui élisent le Président de la République, et je note, je l'ai fait observer tout à l'heure, que la totalité des dirigeants de la majorité, les parlementaires de la majorité, avaient indiqué qu'ils voteraient désormais pour le Président de la République. Donc, la question de ma majorité,quand je dis \"ma\" ce n'est pas un \"ma\" possessif,est réglée, il n'y aura pas dissolution de l'Assemblée nationale. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Mais la réponse que vous avez faite à ma question me surprend énormément, monsieur MITTERRAND. Nous ne sommes pas dans un régime présidentiel ou personnel. Vous m'avez fait des reproches à cet égard dans le passé,vous en avez encore plus faits au Général de GAULLE. j'ai là un certain nombre de textes, mais la Constitution dit que le Gouvernement est responsable devant le Parlement. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. Nous n'avons pas, en France, un système tel qu'un Président de la République, vous ou moi, ou d'ailleurs le Général de Gaulle dans le passé, puisse nommer un Gouvernement qui ne rend de comptes à personne et qui prenne des décisions importantes. Ceci est impossible. Si, donc, il ne va pas devant le Parlement, il ne pourra faire qu'une chose qui est ce qu'on appelle, vous connaissez la formule, expédier les affaires courantes. Or, j'ai lu dans vos déclarations, je crois que c'est à L'Express journal, que vous aviez l'intention de prendre tout de suite un certain nombre de mesures. Vous dites, par exemple : réduction du taux de la TVA sur les produits de grande consommation, recrutement d'un certain nombre de fonctionnaires. Ce sont des décisions qu'un Gouvernement chargé des affaires courantes ne peut pas prendre ! Donc, la procédure que vous indiquez n'est pas réalisable. Le Gouvernement doit aller devant l'Assemblée nationale. L'Assemblée peut, ou non, le censurer. Vous pourriez, comme Président de la République, la dissoudre ensuite à tout moment, mais j'estime qu'un Gouvernement, pour pouvoir exister en France,il n'y a jamais eu d'exemple en sens contraire,doit aller devant le Parlement. Nous sommes dans un régime où existe le contrôle parlementaire. J'ajoute ensuite qu'il y aura d'importantes négociations internationales au mois de juin, notamment sur l'Europe. Imaginez-vous un Gouvernement français qui aille dans les enceintes internationales alors qu'on saura qu'il a été nommé par le Président de la République et qu'il n'a même pas eu un contact avec la représentation nationale ? Si c'est la formule que vous choisissez, il expédiera les affaires courantes, c'est-à-dire qui règlent les petits problèmes du quotidien, il ne peut prendre aucune décision importante engageant la France. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND souhaite répondre sur ce point. François Mitterand : Monsieur BARRE, que vous avez nommé, a mis quarante-et-un jours à se présenter devant l'Assemblée nationale. Je veux dire par là que pendant quarante-et-un jours, il a bien fallu qu'il fasse quelque chose ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Non. François Mitterand : Ah ! Il n'a rien fait ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Il a géré les affaires courantes, c'est une tradition, monsieur MITTERRAND, et cela veut dire, dans ce cas-là,c'est un point important,que votre dissolution ne pourra intervenir que mi-juin, ou fin juin, parce que si vous regardez le calendrier, comme je l'ai fait avec soin : l'installation d'un nouveau Président de la République se fait, à un jour près,il y a un petit problème en discussion,vers le 25 ou le 26 mai, qui est l'anniversaire de ma prise de fonctions ; la convocation de l'Assemblée nationale, c'est début juin... Il y a quelques jours nécessaires, d'autant plus que c'est l'Ascension à ce moment-là. Le Gouvernement va devant l'Assemblée nationale. S'il met du temps à y aller, comme l'avait fait M. BARRE, cela veut dire que votre dissolution ne peut intervenir qu'à la mi-juin et que, donc, les Français voteront à la mi-juillet ou fin juillet. Est-ce réaliste ? François Mitterand : Le Président de la République peut dissoudre quand il le veut et je dissoudrai quand je le déciderai. A ce moment-là, je ne serai pas dans l'obligation de vous rendre compte. J'agirai selon mes devoirs et la Constitution croyez-moi, sera respectée. J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. Si un argument majeur s'opposait à cela, de toutes manières ma décision serait maintenue, je veux dire par là que je ne serais pas en mesure de garder cette Assemblée nationale, et le problème, pour moi, serait de disposer d'une majorité, parce qu'on ne peut pas mener une autre politique sans une autre majorité. Quant au délai, monsieur GISCARD D'ESTAING, je verrai bien, mais supposons qu'il y ait la moindre raison qui puisse m'être objectée par d'autres juristes que par vous, comme je suis né légaliste, je le resterai. Cela ne m'empêchera pas, élu Président de la République, de mener la politique que j'entendrai mener, bien entendu avec le Parlement dès qu'il sera là. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous êtes bien changeant, monsieur MITTERRAND, parce qu'il y a quelques instants vous nous aviez dit que vous ne saviez pas si vous dissoudriez tout de suite, que vous étiez prêt à voir si, sur un sujet tel que, par exemple, la loi électorale, le Parlement ne pourrait pas plus ou moins en délibérer, puis vous revenez tout à coup en arrière, vous dites : \"Je dissoudrai tout de suite\", et même avec une précipitation très grande, car si vous voulez faire les élections avant la fin du moins de juin, il faut que le premier acte de votre septennat soit la dissolution ; vous n'avez pas le temps d'aller devant le Parlement, d'étudier le problème. Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! Il ne faut pas confondre avec la situation de 1978 dont nous avions débattu ; quand il y a une élection normale en France, si elle envoie une majorité différente, le Président de la République doit en tirer un certain nombre de conséquences, il doit, avec sagesse, essayer de trouver une formule. Mais si le Président de la Répulique prend l'initiative,et vous venez de le dire,de renvoyer la représentation parlementaire sans même la réunir, et si la même représentation parlementaire revient, quelle est l'autorité, quelle est la situation du Président de la République ? Et en tout cas, dans l'intervalle, le Gouvernement ainsi formé ne peut qu'expédier les affaires courantes, il ne peut entreprendre aucune des grandes actions, aucune des grandes décisions que vous avez évoquées dans vos déclarations récentes. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING, en ce qui concerne l'expédition des affaires courantes, je voudrais que vous puissiez préciser, avec M. MITTERRAND, trois points précis, parce que M. MARCHAIS a déclaré, au lendemain du comité central du parti communiste, qu'il attendait d'un Gouvernement de gauche trois mesures précises : la hausse du SMIC, le blocage des prix, la revalorisation des allocations familiales. Est-ce que, sur ces trois mesures précises, un Gouvernement ne peut pas agir sans avoir recours à l'Assemblée nationale ? François Mitterand : Je ne voudrais pas, si vous permettez, que nous passions notre temps à nous comporter en juristes compliqués discutant de choses que beaucoup de Français risquent de ne pas aimer, dans la mesure où cela les ennuiera. Je suis quelqu'un qui a toujours respecté la loi, et je la respecterai. J'ajoute que, comme vous serez à ce moment-là ancien Président de la République, vous ferez partie du Comité constitutionnel. Valéry GISCARD D'ESTAING : Du Conseil. François Mitterand : Du Conseil constitutionnel, et vous pourrez dire votre mot. J. BOISSONNAT : Et sur les trois problèmes que je viens d'évoquer, est-ce que les décisions peuvent être prises sans l'accord du Parlement ? M. COTTA : Et est-ce que vous les prendriez ? François Mitterand : Plusieurs de ces mesures sont d'ordre réglementaire, c'est-à-dire sont de l'autorité du Gouvernement. Valéry GISCARD D'ESTAING : Nous les retrouverons tout à l'heure. François Mitterand : Le Gouvernement, c'est toujours le Gouvernement de la République. Toujours. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce sont des points très importants. Nous n'allons pas y rester,j'ai des questions plus importantes encore à vous poser,mais ce sont des questions importantes car il ne faut pas faire croire aux Français que vous aurez le pouvoir de prendre en mai ou en juin des décisions que vous ne pourrez pas prendre parce que, légalement, vous ne pourrez pas les prendre. Quand vous dites, par exemple : je baisserai la TVA sur les produits de consommation courante, vous n'aurez pas le droit de le faire ! J. BOISSONNAT : Oui, mais on peut augmenter le SMIC, monsieur GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ah, le SMIC, on peut le fixer. J. BOISSONNAT : et on peut bloquer les prix. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est à la limite. On n'a jamais pris, dans des périodes qui ne sont que des périodes électorales, des décisions qui bouleversent les conditions de l'activité. J. BOISSONNAT : C'est contraire à la coutume, mais ce n'est pas contraire à la loi. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est contraire à la coutume et une décision de cette nature serait d'ailleurs très vivement critiquée. Deuxième question à M. MITTERRAND. Il y a donc des élections. Si, comme vous le dites, vous renvoyez l'Assemblée nationale, c'est parce que vous voulez avoir une autre majorité et, cette autre majorité, on voit bien de qui elle est composée ; elle est composée des 26 % d'électeurs que vous avez eus PS,dont d'ailleurs quelques points de communistes,et puis il faut trouver 24 ou 25 autres, donc la totalité de l'électorat communiste PCF. Comme nous avons un scrutin d'arrondissement à deux tours et que vous venez de dire à l'instant que vous dissolvez tout de suite,donc il n'y a pas de changement de loi électorale,il faut un accord électoral ; vous n'allez pas le faire avec ceux que vous avez chassés, vous le ferez donc avec ceux que vous voulez ramener, c'est-à-dire avec le parti communiste. Quelles sont les conditions que le parti communiste vous demandera pour aboutir à un tel accord électoral ? Et deuxièmement, quant vous aurez nommé votre Premier ministre, ensuite, et qu'il viendra vous dire : \"Monsieur le Président de la République, voilà la liste des ministres et je vous propose des ministres communistes\", quelle sera votre réponse ? François Mitterand : J'ai déjà répondu au premier élément de la question posée, non pas spécialement par vous, mais par l'opinion publique, que j'ai souvent entendu poser tout le long de cette campagne ; j'ai d'ailleurs eu l'occasion d'y répondre au-cours des multiples débats qui m'ont conduit aux postes de télévision ou aux postes de radiodiffusion. J'ai dit, ce que je répète,car j'ai déjà abordé de moi-même ce sujet,que le premier Gouvernement que je constituerai sera composé des femmes et des hommes qui se seront engagés sur les options du candidat des socialistes, que je suis toujours. Bien entendu, à-partir du moment où les élections législatives devront être préparées, les organisations politiques responsables,vous savez que les partis politiques existent, ont des droits, sont reconnus par la Constitution dans son article 4, même quand le Président de la République les met gravement en cause,les organisations politiques se rencontreront, discuteront. Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. Est-ce qu'il auront réussi à vaincre les obstacles qui les ont dominés en 1977 ? C'est cette discussion sérieuse qu'il faut engager, que j'ai toujours souhaitée en tant que responsable du parti socialiste, hier. Donc, cette discussion aura lieu, les organisations politiques décideront souverainement, elles-mêmes, de ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire de leurs accords ou de leurs désaccords, et si elles sont d'accord il appartiendra aux Français de choisir c'est-à-dire que ce sont les Français qui auront le dernier mot puisqu'ils voteront pour l'élection des députés. A ce moment-là, je pourrai vous apporter la réponse. Mais je voudrais vous dire, à moins que vous n'ayez déjà des objections à me faire sur ce sujet, que cette question sans cesse posée, on s'aperçoit bien pourquoi elle l'est ; je trouve cela très intéressant, parce que moi, j'ai l'intention de parler de façon très claire, vous savez très claire. Cela fait déjà très longtemps que je me suis battu dans ce pays pour tenter de réussir l'union de la gauche, et je n'ai jamais désavoué ma démarche ; simplement, je me suis trouvé devant une situation qui la rendait impossible. A partir de là, j'ai dû le constater. Mais les socialistes, dont je ne suis plus le premier responsable, dont je ne serai plus responsable, ni membre,mais proche cependant,une fois élu Président de la République, le parti socialiste restera maître de ses décisions et, bien entendu, je pense qu'il restera, lui aussi, fidèle à l'axe de sa politique qui tend au rassemblement populaire autour de ses objectifs. Voilà ce que j'entends faire, et pour le reste . M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, est-ce qu'au fond vous ne reculez pas pour mieux sauter ? Est-ce que cet accord avec les communistes, que vous ne recherchez pas entre le 1er et le 2ème tours de l'élection présidentielle, vous allez le rechercher dès que l'élection présidentielle sera terminée ? François Mitterand : Mais, madame COTTA, ce n'est pas mon affaire comme candidat à l'élection présidentielle. M. COTTA : Est-ce que ce n'est pas une réponse un peu facile ? François Mitterand : Vous vous trompez d'élection ! Il s'agit d'élire un Président de la République, il ne s'agit pas pour l'instant de constituer un Gouvernement sur la base d'une nouvelle majorité. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. A ce moment-là, bien entendu, je tiendrai compte de ce qui aura été décidé et je verrai bien quelle majorité aura été adoptée par les Français, puisque ce sont les Français qui décideront. J'ai personnellement le sentiment qu'élu Président de la République, c'est-à-dire disposant d'une majorité,la majorité, elle se formera le 10 mai,cette majorité-là aura une force entraînante, formidable. Ce sera un événement vous savez, pour la France, que l'élection d'un Président de la République socialiste ! Le rassemblement qui se constituera nous placera dans une situation psychologique et politique différente de celle d'aujourd'hui et j'espère, en effet, que ce rassemblement populaire se constituera. M. COTTA : Et si la majorité n'est pas conforme à ce que vous en attendez, vous gouvernerez avec elle ? François Mitterand : Je suis un démocrate. A ce moment-là, je serai contraint de répondre comme M. GISCARD D'ESTAING à Verdun-sur-le-Doubs, lorsqu'il pouvait redouter la victoire de la gauche en 1978 : j'appliquerai la loi et je resterai là où je suis, en essayant de veiller aux intérêts de la France de mon mieux. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : On ne peut pas défendre des théories de cette nature, je vous le dis très franchement. D'abord, on ne peut pas conduire un peuple les yeux bandés ; c'est un peuple majeur, qui doit savoir où il va. Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. Il n'y a aucune autre alternative. J'imagine qu'à l'heure actuelle, vous y avez réfléchi ; vous n'allez pas découvrir, le 15 juin, qu'un accord entre les socialistes et les communistes est impossible, alors qu'on sera au plein milieu de l'élection que vous aurez vous-même décidée ! Et deuxièmement, vous ne pouvez pas dire aux Français : je veux conduire un grand changement avec n'importe qui,c'est ce que vous êtes en-train de nous dire ! Yy compris même l'Assemblée actuelle, parce que dans ce cas-là ... ne la dissolvez pas ! Et surtout, si vous voulez conduire un grand changement avec n'importe qui, c'est que vous ne voulez pas conduire un grand changement, parce que vous savez très bien que le projet socialiste que j'ai là, qui est d'ailleurs un texte important dont nous lirons tout à l'heure des extraits, c'est un changement important de la vie de la France et que la majorité actuelle, non seulement n'y est pas favorable, mais y est absolument hostile. Si, donc, votre projet, votre ambition, c'est le projet socialiste ou une formule voisine, il faut avoir une majorité pour le faire, et je n'imagine pas l'autorité, ni intérieure ni extérieure, du Président de la République française,et cela compte . J'ai porté le poids de cette fonction pendant sept ans, je n'imagine pas son autorité si, étant élu avec les voix communistes, il voit revenir, après avoir congédié le Parlement, une majorité qui lui soit hostile, et il dit à ce moment-là : \"Mais, tout va bien ... je continue et je vais diriger les affaires de la France\". C'est totalement invraisemblable ! A verdun-sur-le-Doubs, ce que j'avais dit, c'est que dans une échéance électorale normale, le Président de la République en fonction a le devoir de tenir compte de ce que choisissent les électeurs, mais s'il prend l'initiative,car c'est vous qui prendrez l'initiative,de congédier le Parlement et si l'opinion publique le désavoue, car c'est çà que cela veut dire ,en renvoyant une majorité de sens inverse, le Président de la République n'a plus aucune autorité et, à mon avis, il ne peut pas rester. D'ailleurs, à mon avis, il ne resterait pas. Dans une autre situation, ce serait différent. La vérité, c'est que vous avez besoin d'une majorité pour faire ce que vous voulez faire et que, cette majorité, c'est l'alliance, d'ailleurs normale, vous l'avez dit tout à l'heure, des communistes et des socialistes. Mais, dans ce cas-là, il faut vous battre ouvertement pour dire : cette majorité, il faut la rassembler, d'abord lors de l'élection présidentielle, et ensuite lors de l'élection législative, sinon, nous entrons dans un système politique de désordre et de confusion comme la France en a connu dans le passé, et comme la Vème République, heureusement, nous en a délivré. J. BOISSONNAT : Messieurs, je me permets simplement de vous faire remarquer que, sur cette première partie de votre discussion, il reste à M. MITTERRAND un peu moins de 3 minutes et, à M. GISCARD D'ESTAING, un peu moins de 2 minutes. François Mitterand : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Et si vous n'imaginez pas ce que sera, à-partir de lundi prochain, l'état d'esprit de la France, sa formidable volonté de changement, alors c'est que vous ne comprenez rien à ce qui se passe dans ce pays ! Si tous ceux qui veulent se rassembler autour du Président de la République élu le 10 mai veulent l'aider par la suite, de plus en plus nombreux, à former la majorité législative, elle me trouvera à ses côtés. Quant à votre dégagement, disons, anti-communiste, permettez-moi de vous dire qu'il mériterait quelques correctifs, car c'est quand même un peu trop facile ! Vous comprenez, les travailleurs communistes sont nombreux et on finirait par croire, dans votre raisonnement,à quoi servent-ils ? Qu'ils servent à produire, à travailler, ils servent à payer les impôts, ils servent à mourir dans les guerres, ils servent à tout. Mais ils ne peuvent jamais servir à faire une majorité en France ! La façon dont vous le dites implique une sorte d'exclusion de la vie nationale qui n'est pas dans mon état d'esprit. De telle sorte que si les Français élisent une majorité, lors des élections législatives, qui soit une majorité de rassemblement populaire, bien entendu je travaillerai avec elle. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, êtes-vous satisfait de voir le score du parti communiste au 1er tour des élections présidentielles ramené à 15 % du corps électoral ? M. COTTA : Pardon. Une question complémentaire : à qui de vous deux cela fait-il le plus plaisir ? François Mitterand : Moi, je suis surtout satisfait d'avoir atteint 26 % et, bien entendu, quand on gagne des suffrages, on les prend à quelqu'un d'autre. Bon. Donc, je ne vais pas passer de temps à déplorer les difficultés des autres. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : D'abord, vous avez eu 26 % des voix. Pour employer l'expression d'un journal qui appuie votre candidature, vous avez donc été désavoué par 74 % des Français ! Il a dit que moi, j'ai été désavoué par. je ne me rappelle plus combien, 72. Mais je n'attaque pas du tout l'électorat communiste. En sept ans, monsieur MITTERRAND, je n'ai jamais eu un mot désobligeant pour la classe ouvrière française, jamais ; je la respecte dans son travail, dans son activité, et même dans son expression politique. C'est la raison pour laquelle, d'ailleurs, dans de grandes régions industrielles, elle m'a placé devant vous lors des dernières élections ! Ce que je veux simplement dire, c'est qu'il faut que vous annonciez vos couleurs, et moi j'annonce mes couleurs. Vous venez de nous dire, et j'en prends acte, que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes lors des prochaines élections législatives. Il faut que les Français le sachent. Ce n'est pas du tout faire grief aux électeurs de choisir cette majorité, mais il faut que les Français le sachent, parce que ce que vous appelez le rassemblement, c'est une nébuleuse ; dans cette nébuleuse, il y a un noyau central qu'on connaît bien, c'est l'ancienne union de la gauche, c'est-à-dire l'ensemble des socialistes et des communistes, et puis alors, autour, il y a la nébuleuse de ceux qu'on peut tromper pendant un certain temps, et je ne veux pas qu'il y ait de Français trompés. Donc, si vous dites que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes, c'est parfaitement clair. Je ne vous en fais pas le reproche, mais je demande que ceci soit bien entendu et compris par nos concitoyens. François Mitterand : Vous trompez nos concitoyens lorsque vous prétendez avoir une majorité ! Ce que j'ai dit tout à l'heure de la pensée exprimée de M. CHIRAC au sujet de votre septennat, la dureté de ses propos, le sentiment de votre échec et que le changement de politique nécessaire devrait entraîner un changement d'homme, donc un changement de Président, le montre. Permettez-moi de vous dire que Jacques CHIRAC en a dit davantage ! \"Si l'on peut rendre à ce pays la confiance et l'espoir, fût-ce au-prix de la défaite du Président de la République,vous,c'est l'intérêt de la France qui m'importe, et non pas l'intérêt de tel ou tel homme, y compris le mien\". Et c'est avec cela que vous allez faire une majorité ? Moi, j'entends en effet, élu Président de la République, entraîner la majorité des Français qui aura voté pour moi le 10 mai, CQFD ! Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce point est clair. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, vous avez 17 secondes à récupérer sur la suite du débat, car vous avez légèrement débordé, mais c'est tout à fait concevable. Valéry GISCARD D'ESTAING : Il me suffit de 20 secondes. Je voulais qu'il y ait un point clair, pour clarifier le débat. Les Français attendent des réponses. Si vous êtes élu Président de la République, vous souhaiterez l'élection d'une majorité composée de socialistes et de communistes lors des élections législatives qui entraînera la dissolution immédiate de l'Assemblée nationale. Je voulais que ce point soit connu. François Mitterand : Je souhaiterai battre les forces conservatrices qui ont marqué, sous votre conduite, le déclin de la France.",
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand discutent des institutions politiques. Valéry Giscard D'Estaing explique avoir gouverné sans crise et dissolution, et être soutenu par une majorité de députés. Valéry Giscard D'Estaing explique avoir des accords avec Jacques Chirac quant aux problèmes de libertés économiques, de débureaucratisation et d'allègement de charges, et explique qu'il a une majorité à l'Assemblée nationale pour gouverner. Valéry Giscard D'Estaing demande à François Mitterrand s'il présentera son gouvernement à l'Assemblée nationale alors qu'il n'a pas de majorité. François Mitterrand explique être soutenu par de nombreuses formations politiques, et qu'il fera appel aux représentants de ces formations pour créer un gouvernement avec les partis qui l'ont soutenu. François Mitterrand explique qu'il ne présentera pas son gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978, et qu'il dissoudra l'Assemblée nationale. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il ne dissoudra pas l'Assemblée nationale, car il a une majorité. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Mitterrand ne pourra pas faire de loi si son gouvernement n'a pas été approuvé par l'Assemblée nationale, et qu'il ne pourra travailler que sur les affaires courantes. Le présentateur rappelle avec François Mitterrand que les mesures centrales du parti de communiste ne peuvent être réalisées sans avoir la confiance du gouvernement. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Mitterrand devra s'allier avec les communistes pour avoir une majorité à l'Assemblée nationale. François Mitterrand explique qu'il y aura des discussions, mais qu'il s'accordera avec les formations qui soutiennent son programme, et que s'il est élu président, il aura une majorité. Valéry Giscard D'Estaing critique l'approche de François Mitterrand qui souhaite s'allier avec quiconque s'accorde avec lui.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand débattent de la politique intérieure. Valéry Giscard D'Estaing ouvre le débat en expliquant que durant son septennat, il n'y a eu aucune crise importante, ou dissolution, avec une majorité claire, et qu'il n'y a pas de raison de changer. Il finit son tour en demandant à François Mitterrand avec quelle majorité il compte gouverner. François Mitterrand répond en citant Jacques Chirac, et en expliquant qu'il désavouait le plan de Valéry Giscard D'Estaing, qui n'a donc pas de majorité non plus. Il continue en expliquant qu'il aura un gouvernement cohérent qui approuve ses choix. Il explique aussi qu'il souhaite un scrutin proportionnel aux élections législatives. Valéry Giscard D'Estaing répond en expliquant que la majorité des parlementaires ont annoncé qu'ils voteraient pour lui, créent une majorité. Il explique ensuite que le gouvernement de François Mitterrand n'ira pas devant le Parlement, et n'aura donc que le droit de travailler sur les affaires courantes, et qu'il ne pourra pas baisser la TVA ou recruter des fonctionnaires. François Mitterrand répond qu'il dissoudra l'assemblée quand il le souhaite. Valéry Giscard D'Estaing répond que s'il dissout l'assemblée avant les élections législatives, et que les élections législatives lui renvoient la même assemblée, son gouvernement sera désavoué, et qu'il n'aura pas eu le temps de faire de grandes actions. François Mitterrand explique qu'il pourrait quand même hausser le smic, et bloquer les prix. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Mitterrand souhaite avoir une majorité avec les communistes. François Mitterrand le nie, il explique qu'il mettra en place un gouvernement socialiste, et voir par la suite si un accord peut être mis en place. Valéry Giscard D'Estaing explique que c'est se voiler la face, qu'il devra dissoudre l'assemblée et s'allier aux communistes, et que dans le cas cela ne fonctionne pas, il sera entièrement désavoué, et qu'il a donc besoin d'une alliance avec les communistes.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de la formation de leur gouvernement après l’élection présidentielle. François Mitterrand indique qu’il gouvernera avec ceux qui l’auront approuvé et qu’il tentera ensuite d’établir un accord politique avec les diverses formations politiques un accord pour les élections législatives. François Mitterrand entend dissoudre l’assemblée pour accélérer la tenue des élections. Valéry Giscard D'Estaing souligne qu’il a le soutien de CHIRAC. Valéry Giscard D'Estaing pourra donc s’appuyer sur la majorité en place pour établir un gouvernement. Valéry Giscard D'Estaing pense que son adversaire a réfléchi à un accord entre les communistes et les socialistes, sans quoi la dissolution de l’assemblée serait inconséquente. François Mitterrand entend simplement former sa majorité avec tous ceux qui l’auront soutenu au second tour de la présidentielle.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Alors, ma première question est celle-ci : votre stratégie de reconquête à l'égard des électeurs chiraquiens n'est-elle pas trop rapide ? VGE : En fait, depuis sept ans, j'ai pu gouverner,enfin... gouverner ... agir comme Président de la République,avec un Gouvernement, sans crise, et sans dissolution, avec une majorité qui était composée de deux tendances parti politique principales, le RPR et l'UDF. VGE : J'observe d'ailleurs que la totalité des dirigeants du RPR, la quasi totalité des élus de cette formation, veulent bien soutenir à l'heure actuelle ma candidature à la Présidence de la République, et comme j'ai indiqué moi-même qu'il n'y aurait pas de dissolution, il n'y a donc pas de problème politique à cet égard : il y aura tout de suite la reprise de l'action gouvernementale et parlementaire. VGE : Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. VGE : Je pose une question à François MITTERRAND, qui est dans la ligne de celle-ci : si vous êtes élu Président de la République, vous avez dit que vous formeriez un Gouvernement, ce Gouvernement se présentera-t-il devant l'Assemblée nationale ? FM : Vous savez que d'autres formations politiques, nombreuses, m'ont rejoint pour le deuxième tour du scrutin et, bien entendu, la question qui m'est posée est : est-ce que vous ferez appel aux représentants de ces partis et, particulièrement, au parti communiste PCF, pour entrer dans ce Gouvernement ? FM : J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. FM : Ce qui veut dire que je ne compte pas soumettre la politique de ce Gouvernement à l'approbation de l'Assemblée nationale élue en 1978. FM : Cela veut dire que je ne pose pas le problème de la dissolution en principe, c'est simplement une nécessité, car je veux conduire ma politique. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. VGE : Pour moi, le critère,comme d'ailleurs vous l'indiquiez pour vous tout à l'heure,ce sont ceux qui élisent le Président de la République, et je note, je l'ai fait observer tout à l'heure, que la totalité des dirigeants de la majorité, les parlementaires de la majorité, avaient indiqué qu'ils voteraient désormais pour le Président de la République. VGE : Donc, la question de ma majorité,quand je dis \"ma\" ce n'est pas un \"ma\" possessif,est réglée, il n'y aura pas dissolution de l'Assemblée nationale. VGE : Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. VGE : Si, donc, il ne va pas devant le Parlement, il ne pourra faire qu'une chose qui est ce qu'on appelle, vous connaissez la formule, expédier les affaires courantes. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. P2 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, en ce qui concerne l'expédition des affaires courantes, je voudrais que vous puissiez préciser, avec M. MITTERRAND, trois points précis, parce que M. MARCHAIS a déclaré, au lendemain du comité central du parti communiste, qu'il attendait d'un Gouvernement de gauche trois mesures précises : la hausse du SMIC, le blocage des prix, la revalorisation des allocations familiales. P2 : Est-ce que, sur ces trois mesures précises, un Gouvernement ne peut pas agir sans avoir recours à l'Assemblée nationale ? FM : Plusieurs de ces mesures sont d'ordre réglementaire, c'est-à-dire sont de l'autorité du Gouvernement. VGE : Si, comme vous le dites, vous renvoyez l'Assemblée nationale, c'est parce que vous voulez avoir une autre majorité et, cette autre majorité, on voit bien de qui elle est composée ; elle est composée des 26 % d'électeurs que vous avez eus PS,dont d'ailleurs quelques points de communistes,et puis il faut trouver 24 ou 25 autres, donc la totalité de l'électorat communiste PCF. VGE : Comme nous avons un scrutin d'arrondissement à deux tours et que vous venez de dire à l'instant que vous dissolvez tout de suite,donc il n'y a pas de changement de loi électorale,il faut un accord électoral ; vous n'allez pas le faire avec ceux que vous avez chassés, vous le ferez donc avec ceux que vous voulez ramener, c'est-à-dire avec le parti communiste. FM : Donc, cette discussion aura lieu, les organisations politiques décideront souverainement, elles-mêmes, de ce qu'elles doivent faire, c'est-à-dire de leurs accords ou de leurs désaccords, et si elles sont d'accord il appartiendra aux Français de choisir c'est-à-dire que ce sont les Français qui auront le dernier mot puisqu'ils voteront pour l'élection des députés. FM : J'ai personnellement le sentiment qu'élu Président de la République, c'est-à-dire disposant d'une majorité,la majorité, elle se formera le 10 mai,cette majorité-là aura une force entraînante, formidable. VGE : Et deuxièmement, vous ne pouvez pas dire aux Français : je veux conduire un grand changement avec n'importe qui,c'est ce que vous êtes en-train de nous dire !",
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  "Extractive_2": "VGE : Les Françaises et les Français ont un choix important à faire ; c'est un choix important en-raison de la situation internationale, en-raison aussi des alliances politiques de l'un ou de l'autre, qui font que la société française, donc la politique de la France, s'engagera dans des directions différentes, voire même opposées, suivant que vous-même, Monsieur MITTERRAND, ou moi, serons élus dimanche prochain. Les préoccupations de libertés économiques, de débureaucratisation de la société française, d'allègement de certaines charges, ont été exprimées notamment par Jacques CHIRAC et j'ai indiqué que ce serait un des enseignements à mettre en oeuvre à l'issue de cette élection, mais il y aura, bien entendu, beaucoup d'autres choses à faire. FM : Et voilà que celui que vous proclamez comme votre partenaire, avec lequel vous n'avez jamais eu d'ennuis,peut-être quelques troubles dans la majorité, en tout cas jamais de motion de censure,voilà que M. CHIRAC, responsable du RPR, vous répond, le 22 mars 1981, au Club de la Presse d'Europe I : \"La France est dans une situation extraordinairement difficile. Je suis certain que la voie que nous suivrons, si M. GISCARD D'ESTAING était réélu, serait la même et conduirait encore plus vite à des désordres plus graves \". J'entends donc former un Gouvernement qui sera constitué par ceux qui m'auront approuvé, et ce n'est qu'après l'élection présidentielle et en vue des élections législatives, dont nous allons parler, j'imagine, tout à l'heure, que les organisations politiques responsables examinerons en-commun, si elles le désirent, si elles sont en mesure ou non de signer entre elles un contrat de gouvernement et, donc, d'aborder les élections législatives futures en situation d'accord. Je souhaite le scrutin proportionnel. VGE : J'observe simplement que le lendemain du 1er tour M. CHIRAC a indiqué qu'il voterait pour moi à l'élection présidentielle. Un gouvernement sera constitué, ce gouvernement, bien entendu, comportera des personnalités représentatives de l'ensemble de la majorité et il se mettra au travail pour étudier par priorité et pour adopter les premiers textes concernant l'emploi et, notamment, l'emploi des jeunes, que je voudrais voir figurer à la session parlementaire de printemps. Si vous agissez ainsi que vous dites, c'est-à-dire si votre Gouvernement ne va pas devant le Parlement, il ne pourra rien faire, il n'aura le droit de rien faire, il devra attendre le résultat des élections. FM : J'ai l'intention de dissoudre et j'ai l'intention de faire procéder à des élections avant le 1er juillet. VGE : Donc, vous prendrez en arrivant un décret de dissolution, vous ferez donc ce qu'a fait jadis MAC-MAHON, c'est-à-dire que, sans avoir rencontré la représentation nationale, sans même qu'un Gouvernement soit allé lui dire : \"Voilà mon programme\", vous direz : \"Messieurs les députés, je vous renvoie chez vous\", ce qui veut dire d'ailleurs que les conditions de l'élection et la signification pour le Président de la République seront très fortes, car si vous renvoyez les députés sans même qu'ils aient eu droit à un exposé de la politique de votre Gouvernement et à la possibilité d'exprimer la censure, et si ensuite le suffrage universel renvoie les mêmes, c'est un désaveu au Président de la République ! FM : Est-ce que les partis de gauche, notamment socialiste et communiste, seront en mesure d'aboutir, c'est-à-dire de signer un accord de gouvernement, de s'entendre pour la suite ? Je le saurai à ce moment-là. On élira d'abord un Président de la République, ce Président de la République, ensuite, indiquera à quel moment auront lieu des élections législatives, et ceux qui voudront constituer une majorité, dans un camp comme dans l'autre, se réuniront pour en discuter. Voilà. VGE : Vous venez de nous dire il y a quelques minutes que vous prendriez une décision tout de suite qui était de dissoudre l'Assemblée nationale, parce que vous ne pouvez pas travailler avec la majorité qui existe, que vous avez qualifiée de conservatrice. Donc, vous renvoyez les députés. Et vous nous dites ensuite : \"Eh bien, on verra avec qui on s'entendra ...\" Mais on ne verra pas avec qui, puisque dès lors que la majorité s'en va, vous êtes obligé de rechercher un accord à l'intérieur de ceux qui vous auront soutenu, c'est-à-dire socialistes et communistes. FM : Je voudrais répondre. Monsieur GISCARD D'ESTAING, je souhaite gagner l'élection présidentielle, je pense la gagner, mais quand je l'aurai gagnée je ferai tout ce qu'il conviendra de faire, dans-le-cadre de la loi, pour gagner les élections législatives. Bien entendu, j'ai fait le compte, et je souhaiterais que les forces de la gauche soient encore plus puissantes ; je pense qu'un certain nombre de femmes et d'hommes qui n'étaient pas encore des nôtres le 26 avril viendront nous rejoindre le 10 mai, parce qu'ils sentent bien que c'est de ce côté-là que se trouve l'avenir, c'est-à-dire le changement. Le 10 mai, si je suis élu, c'est bien que j'ai la majorité, pardonnez cette vérité de LA PALICE ! Eh bien, toutes celles et tous ceux-là qui m'auront soutenu, oui, j'essayerai de faire avec eux une majorité pour les législatives. VGE : Vous venez de nous dire, et j'en prends acte, que vous souhaitez le succès d'une majorité de socialistes et de communistes lors des prochaines élections législatives.",
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  "Transcript": "M. COTTA : Nous passons à la politique étrangère. Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez un léger retard. Je voudrais commencer en parlant de l'Europe. J. BOISSONNAT : Peut-être faut-il, Michèle, faire l'articulation avec la politique énergétique, puisque c'est autant de la politique économique que de la politique internationale. Or, c'est un point tout à fait capital. Monsieur GISCARD D'ESTAING, souhaitez-vous interroger monsieur MITTERRAND qui, je pense, souhaite s'expliquer sur ce terrain ? Valéry GISCARD D'ESTAING : J'ai demandé à monsieur MITTERRAND pourquoi veut-il interrompre le programme électro-nucléaire français exactement là où je l'ai conduit, alors que je considère que la poursuite de ce programme électro-nucléaire est indispensable pour assurer l'indépendance énergétique de la France et pour nous libérer de la contrainte humiliante et inquiétante des producteurs de pétrole sur la France, au point de vue de nos approvisionnements et de nos prix ? François Mitterand : Mais je veux autant que vous assurer l'indépendance énergétique de la France. C'est une démarche nationale. Il n'y a pas un Français qui, conscient et responsable, ne le veuille, c'est évident. Simplement, je ne prends pas le même itinéraire que vous. Vous misez sur ce que l'on appelle le \"tout nucléaire\", et vous mettez tous les oeufs dans le même panier. Pas moi. Moi, je pense qu'il est possible de diversifier davantage les ressources énergétiques. Je pense qu'il est possible de \"réveiller\" plus que vous ne le faites le charbon, notamment avec les techniques modernes de la carbo-chimie. Je pense que l'on peut plus que vous ne le faites contribuer au développement des énergies renouvelables non polluantes. Je pense que l'on peut faire plus que vous ne le faites des économies d'énergie dont la Commission Energie du VIIIème Plan disait que c'était l'axe principal de l'indépendance énergétique de la France, ce qui peut me permettre, et je le pense très sérieusement, d'aboutir absolument au même chiffre, c'est-à-dire aux mêmes millions de tonnes équivalent pétrole , sans précipiter notre marche en avant vers le tout-nucléaire. Je demande donc à parachever les centrales nucléaires en construction et avant d'entreprendre un plan, je veux savoir exactement de quoi il retourne. Il est quand même normal que je fasse votre bilan, surtout lorsque je sais, et vous le savez sans doute comme moi, que les technologies du nucléaire sont très changeantes. Vous savez très bien que l'on commence à débattre simplement à distance d'une génération du problème de la fusion des atomes d'hydrogène et que l'on ne s'en tiendra plus d'ici peu de temps au problème de la fission de l'uranium, isotope 235, c'est-à-dire que nous sommes dans une charnière au-cours de laquelle il convient de ne pas exposer la France à une extension indéfinie d'un type de technologie nucléaire qui peut être dommageable, étant bien entendu que, comme il faut assurer le présent et l'immédiat avenir, faire tourner nos usines, assurer le chauffage et le reste, j'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. M. COTTA : Référendum sur le nucléaire ou pas, monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : C'est une proposition, en effet, que j'ai faite ; seulement, elle se heurte à une grande difficulté, c'est la réforme de la Constitution. Comme tous ces référendums à la Suisse dont vous avez parlé, sur lesquels vous avez bien voulu vous ranger à mon avis, il est certain que ce type de référendum serait très heureux, mais comme la Constitution s'y oppose, avant qu'on ne soit parvenu à modifier la Constitution, nous aurions tellement de choses à faire après le 25 mai que je ne veux pas me consacrer à des travaux de juriste. Je veux entrer dans l'action, m'attacher au chômage et au reste. J. BOISSONNAT : Une dernière question de ma part sur le plan précis du nucléaire et des décisions juridiques : est-ce que vous donneriez à une commune le droit de veto contre l'installation d'une centrale nucléaire sur son territoire ? François Mitterand : Le droit de veto, non. La consultation, oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : La consultation existe déjà ; pas besoin de la lui donner. Je note sur le programme nucléaire, monsieur MITTERRAND, que chaque fois que vous avez une décision à prendre, la décision que vous proposez, c'est simplement de vous contenter d'arrêter ce qu'ont décidé les autres. Vous l'aviez déjà proposé, ce n'est pas nouveau, vous l'aviez proposé en 1977, vous aviez proposé en 1977, vous le reconnaissez, un moratoire sur le nucléaire, tous les Français s'en souviennent. Le programme qui aura été fait de 1977 à 1981 aura été fait sans vous, vous n'avez pas soutenu ou facilité. Alors, maintenant, vous dites : \"j'empoche votre nucléaire\", si je comprends bien, \"et je ne décide rien moi-même\", et vous présentez. C'est ce que vous dites. Vous dites : \"Je continuerai ce que vous avez décidé et je ne décide rien\", simplement vous appuyez sur des évaluations sur ce qu'on pourrait faire d'autre. Vous avez parlé de la fusion des atomes d'hydrogène, vous savez très bien que ce n'est pas avant l'an 2020 que cela peut devenir industriel ; nous sommes en 1981, nous n'allons pas attendre l'an 2020 pour assurer notre indépendance énergétique. Moi, j'ai fixé un objectif pour 1990 ; cet objectif, c'est que nous ayons aux alentours de la moitié de notre indépendance énergétique. Toutes les économies d'énergie, nous les faisons, toutes les recherches nouvelles sur la biomasse, l'énergie solaire, nous les faisons. J'ai créé le Commissariat à l'énergie solaire, l'utilisation du charbon, M. GIRAUD qui est compétent en la matière a élaboré un plan d'utilisation, l'inventaire maxima de nos ressources charbonnières, je l'ai redit l'autre jour dans le Pas-de-Calais, donc nous savons très bien ce que nous pouvons faire à-partir de nos ressources non nucléaires, si nous ne faisons rien de plus dans le domaine nucléaire nous n'atteindrons pas notre objectif de moitié d'indépendance énergétique dans les années 90 ; au fond, pendant votre septennat, vous verrez arriver les centrales que j'aurai décidées et puis, ensuite, il y aura un trou dans l'approvisionnement de la France, parce qu'on n'aura pas pris les décisions suivantes. La difficulté n'est pas d'achever les travaux ; la difficulté, c'est de décider la construction de centrales nucléaires. Je dis aux téléspectateurs, parce qu'il faut qu'ils voient l'enjeu : quand on est Président de la République, il ne faut pas dire \"je verrai plus tard, etc.\", on prend des décisions ; j'ai pris la décision, avec le Gouvernement, bien entendu, d'approvisionner la France en uranium de telle manière que, quoi qu'il arrive dans le monde à-partir d'aujourd'hui, nous avons notre production d'électricité nucléaire assurée pour les cinq ans suivants. Il peut y avoir une guerre, il peut y avoir une crise au Proche-Orient, nous avons pendant cinq ans l'électricité assurée pour les Français. L'électricité, cela veut dire l'électricité domestique, mais aussi l'artisanat, l'agriculture, et de plus en plus l'industrie. Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. M. COTTA : Arrivons-en, si vous le voulez bien, au problème de l'Europe. François Mitterand : Je veux dire simplement, si vous le permettez, madame, que je n'arrête absolument pas de la façon que vient de dire monsieur Valéry GISCARD D'ESTAING l'indépendance énergétique de la France ; j'ai là mon projet et mon projet aboutit en 1990 à ce que 230 millions de TEP puissent être mises à notre disposition, de telle sorte que notre indépendance sera en chemin, et la différence avec le projet de monsieur GISCARD D'ESTAING est extrêmement mince, j'entends simplement diversifier, je ne récuse pas le nucléaire, j'entends le maîtriser. C'est tout ce que je veux dire et je voudrais simplement signaler que les économies d'énergie peuvent représenter un moyen formidable qui n'a pas été suffisamment utilisé pendant le septennat de monsieur GISCARD D'ESTAING et qui doit me permettre d'aboutir autant que monsieur GISCARD D'ESTAING à l'indépendance énergétique de la France. J. BOISSONNAT : Pour favoriser les économies d'énergie, monsieur MITTERRAND, êtes-vous favorable à la répercussion intégrale de la hausse du dollar sur le prix de l'essence ? François Mitterand : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. Ce sont des techniques tout à fait connues qui sont tout à fait à la mesure de multiples petites et moyennes entreprises que de parvenir sur-le-plan du logement, sur-le-plan du transport et sur-le-plan industriel, par le développement des composants électroniques, à une très puissante économie d'énergie qui répond à la question posée. C'est tout ce que je veux dire, parce que le temps passe, et que nous avons encore beaucoup de choses à dire. M. COTTA : Vous avez été largement, l'un et l'autre, favorables à l'élection de l'Assemblée européenne au suffrage universel ; aujourd'hui, sans doute, les résultats n'ont pas atteint vos espérances à tous les deux. Alors, concrètement, êtes-vous tous les deux pour l'entrée du Portugal et de l'Espagne dans le Marché commun ? Etes-vous, tous les deux, pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je réponds très simplement. Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. Je me suis battu depuis un an pour qu'il n'y ait pas de modifications de ces dispositions, ni en ce qui concerne la pêche, ni en ce qui concerne l'agriculture. Je n'accepterai pas des modifications de ces dispositions si elles devaient être demandées comme la condition du maintien de la Grande-Bretagne dans le Marché commun. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. Il y a une négociation en-cours, cette négociation doit être conduite avec toute la minutie désirable et elle doit comporter, en-particulier, une longue période de transition. A l'heure actuelle, les Espagnols paraissent demander eux-mêmes une durée de dix ans, et en même temps, des garanties concernant l'organisation des marchés des productions méditerranéennes. M. COTTA : Est-ce que vous n'espériez pas au début que cela irait plus vite ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Pas du tout. J'ai toujours distingué deux choses, la position politique de la France, je disais que la France qui est l'amie et la voisine des pays latins ne va pas prendre une position négative alors que tous les autres pays d'Europe sont favorables, mais j'ai indiqué dès le départ,je vous renvoie au discours de Carpentras à cet égard,qu'il fallait une négociation très attentive, une longue période de transition et des garanties pour nos productions méditerranéennes, je n'ai pas changé d'avis. J. BOISSONNAT : Vous dites que le maintien de la Grande-Bretagne dans le Marché commun dépend de telles ou telles conditions, mais avez-vous le moindre moyen de faire sortir l'Angleterre du Marché commun, si les Anglais ne veulent pas en sortir ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Là, il faudrait plus de temps, malheureusement. Là, j'ai dit simplement, vous avez mal interprété ma pensée, que j'étais favorable à ce que la Grande-Bretagne reste dans le Marché commun, à condition bien entendu qu'elle accepte les règles qui régissent le Marché commun, c'est-à-dire les règles du Traité de Rome. Or, la Grande-Bretagne ne peut pas modifier les règles du Traité de Rome. Si donc elle estimait que ces règles ne lui convenaient pas, c'est elle qui devrait en tirer les conséquences, ce n'est pas nous. Je dis simplement que nous ne modifierons pas les règles du Traité de Rome pour faciliter ou maintenir l'adhésion de tel ou tel pays particulier. J. BOISSONNAT : Vous ne craignez pas que la politique agricole commune européenne où se décide le sort des paysans français aujourd'hui, car tout cela ne dépend plus seulement de Paris, ne soit bloquée par le système tel qu'il existe ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Premièrement, nous avons obtenu une décision sur les prix que nous avons obtenue au prix d'un débat difficile et où je me suis engagé personnellement, et j'indique à notre agriculture. J. BOISSONNAT : C'était peut-être pour vous faire plaisir, monsieur GISCARD D'ESTAING ... M. COTTA : Et parce que c'était la campagne. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'était pour tenir compte de l'importance que nous attachions à l'agriculture française ou européenne ; faire plaisir n'a pas de sens. J'indique que l'effort pour 1980, c'est de modérer les coûts de production, de façon que l'évolution des coûts de production soit inférieure à ce qui a été décidé pour les prix. Vous savez que pour les prix, on a obtenu 12,2 % ; vous savez que le rythme actuel de hausse des prix en France a diminué d'environ 1 point depuis le début de l'année. Il est encore à l'heure actuelle trop fort, il est de-l'ordre de 12,5 % environ. Si nous poursuivons notre effort, à la fin de l'année nous devrons être normalement, d'après les évaluations, à un rythme qui sera inférieur à l'augmentation des prix agricoles et des dispositions seront prises pour que l'augmentation des coûts de production en agriculture ne soit pas supérieure à la hausse des prix que nous avons obtenue à Bruxelles. Quant au reste, sur le Marché commun agricole je vous répète qu'il y a des règles ; ce sont ceux qui demandent des modifications de ces règles qui sont en position de faiblesse, alors qu'on veut toujours faire croire aux Français que ce sont ceux qui, comme nous, souhaitent le maintien des règles, qui sont en péril. Nous nous battrons pour le maintien des règles existantes du Marché commun agricole. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, sur l'Europe ? François Mitterand : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. Je voudrais simplement que notre diplomatie, surtout face à la Grande-Bretagne, soit plus vigilante. Elle ne l'a pas été dans l'affaire du mouton ; elle ne l'a pas été dans l'affaire des pêcheurs ; elle ne l'a été qu'insuffisamment dans l'affaire des prix agricoles. Deuxièmement, pour l'Espagne et le Portugal, j'ai fait valoir avant 1979, c'est-à-dire avant les élections européennes, ce que je pensais de ce problème. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée,à l'entrée de l'Espagne notamment. A l'époque, quelqu'un m'a contredit avec une certaine véhémence, c'était M. GISCARD D'ESTAING, qui estimait que c'était absurde, que c'était avoir le regard tourné vers le passé que de refuser l'entrée immédiate. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je n'ai jamais dit \"immédiate\". François Mitterand : de l'Espagne et du Portugal dans le Marché commun. Je suis heureux de voir que le bon sens l'a emporté et que, finalement, le Président de la République, M. GISCARD D'ESTAING, a rejoint mon point de vue dans cette affaire. L'Europe, c'est une affaire de volonté. C'est aussi une affaire d'intérêts, sans doute. Encore faut-il vouloir faire de l'Europe une force politique, économique, sociale, culturelle qui soit en-mesure de restituer à chacun des pays qui la composent le rang que la France tient encore mais dont elle a bien besoin face aux super-puissances, disposant d'alliés sûrs qui représentent une force commune dans le monde. C'est vrai, déjà, au-plan commercial ; cela devrait être vrai dans d'autres domaines, sinon, l'Europe se dissociera inévitablement. J. BOISSONAT : Monsieur MITTERRAND, pour gérer l'Europe il faut de l'argent dans la caisse. Or, il semble que le budget de la Communauté atteigne la limite des prélèvements autorisés aujourd'hui sur les ressources de la Communauté. Etes-vous favorable à l'accroissement des ressources propres de la Communauté, c'est-à-dire à lever un impôt supplémentaire qui lui soit destiné ? François Mitterand : C'est une très grande difficulté. Si elle est mal gérée, je n'y suis pour rien. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. Il ne faut pas qu'elle déborde de cela ; pourtant, je lui reconnais un très grand rôle, notamment dans le domaine des relations entre l'Europe et le tiers monde. Quand on pense que la Communauté exporte 40 % de ses marchandises vers le tiers monde, je crois qu'on manque là une très grande occasion de développer nos industries, de rallumer notre croissance par une politique audacieuse, intelligente et généreuse à l'égard du tiers monde. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous me direz simplement ce que vous me reprochez en-matière de pêche et vous m'expliquerez pourquoi le groupe socialiste, à l'Assemblée parlementaire européenne a voté pour une augmentation des prix agricoles de 7 %, alors que nous avons obtenu 12,2 % lors de la discussion de Bruxelles ? François Mitterand : On prend cette discussion ? M. COTTA : Sur ce point précis, et puis nous passerons à autre chose. François Mitterand : Sur la pêche, vous avez échoué, par manque, je crois, de ténacité dans l'affaire de Maastricht. Je sais bien que vous comptez un peu sur le délai de 1982, c'est-à-dire arriver à enfermer la Grande-Bretagne dans un délai de dispositions transitoires qui fera qu'elle sera forclose, si j'ose dire, au moment où elle voudra continuer de fermer les bancs de pêche aux pêcheurs venus de chez nous. Je pense que là, vous avez manqué de fermeté. Cela vous arrive assez souvent. Valéry GISCARD D'ESTAING : Monsieur MITTERRAND, je vous arrête tout de suite, expliquez vous. François Mitterand : Je me suis expliqué. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce sont des propos désobligeants. Quand je vous demande le taux du Deutsche mark, vous estimez que c'est une offense, mais vous dites que j'ai manqué de fermeté pour défendre les intérêts de la France, et ceci fait partie de la conversation. A Maastricht, c'était la Grande-Bretagne qui était demanderesse, ce n'était pas nous ; donc, s'il y a eu échec, c'est celui de la Grande-Bretagne. La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée. Donc, je n'admets pas qu'on présente un échec de la Grande-Bretagne en ce qui concerne les demandes nouvelles relatives aux droits de pêche, comme un échec de la France ! M. COTTA : Nous passons peut-être. François Mitterand : En attendant, nos pêcheurs savent très bien à quoi s'en tenir, et c'est eux qui concluront cette conversation ! J. BOISSONNAT : Deux mots sur la question posée relative au fait que le groupe socialiste au Parlement européen,si j'ai bien compris, cela ne concerne pas le seul parti socialiste français, avait voté une demande de hausse de 7,5 % des prix agricoles ... François Mitterand : J'ai pris une position qui m'engage en demandant une augmentation de 15 %. Le Gouvernement n'a obtenu que 12,5 %, c'est mieux que rien, mais ce n'est pas suffisant. C'est tout ce que j'ai à dire là-dessus. M. COTTA : On arrête avec la pêche..",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterand discutent de la politique étrangère de la France, notamment, de l'europe et du nucléaire. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il faut continuer le programme nucléaire pour assurer l'indépendance énergétique de la France. François Mitterrand souhaite diversifier les ressources énergétiques, en développant les énergies renouvelables et en travaillant sur les économies d'énergies. François Mitterrand explique qu'il ne veut pas faire le tout nucléaire, car la technologie est trop changeante, et qu'il souhaite travailler sur le nucléaire, les économies d'énergies, les énergies renouvelables, et les anciennes énergies. François Mitterrand est pour un référendum sur le nucléaire, mais refuse le droit de veto des villes pour les installations de centrale nucléaires. Valéry Giscard D'Estaing rappelle que François Mitterrand avait proposé un moratoire sur le nucléaire. Valéry Giscard D'Estaing fixe un objectif de la moitié de l'indépendance énergétique de la france pour 1990, en expliquant que la france fait déjà des économies d'énergies, de la recherche sur les biomasses et les énergies renouvelables. Valéry Giscard D'estaing explique qu'il a garanti l'électricité française pour les cinq prochaines années. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'avec le développement du programme d'électronucléaire, la france aurait l'électricité la moins chère d'europe. Pour les économies d'énergies, François Mitterrand créera des incitations à l'intérieur de l'économie française. Sur l'Europe, Valéry Giscard d'Estaing explique être pour le maintien de l'angleterre dans le marché commun, si ils suivent les dispositions du traité de Rome. Valéry Giscard d'Estaing est aussi pour l'entrée de l'espagne et du portugal dans l'union européenne si ils remplissent les conditions. François Mitterrand est pour que l'angleterre reste dans l'union européenne du marché commun. François Mitterrand est lui aussi pour l'entrée de l'espagne et du portugal dans l'union européenne si ils remplissent des conditions économiques, agricoles, industrielles, et de caractères régional. Valéry Giscard d'Estaing demande ce que François Mitterrand reproche le groupe socialiste sur la situation de la pêche. François Mitterrand explique que selon lui, Valéry Giscard d'Estaing a échoué sur l'affaire de maastricht",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterand discutent de la politique étrangère de la France. Valéry Giscard D'estaing débute en demandant à François Mittérend pourquoi il souhaite interrompre le nucléaire. François Mitterand se défend en expliquant qu'il souhaite une diversification des énergies, avec plus de charbon et d'énergies nucléaire. Il ne souhaite pas de référendum sur le nucléaire, car il serait impossible avec la constitution actuelle. Il souhaite aussi laisser un droit de consultation aux communes pour l'installation de centrales nucléaires. Valéry Giscard D'Estaing explique que cela existe déjà. Il continue en expliquant qu'il est impoossible pour la france d'avoir son indépendance énergétique sans nucléaire. François Miterrand explique qu'il a un projet aboutissant en 1990 pour l'indépendance énergétique. La présentatrice pose ensuite la question de l'Europe, en demandant notemment aux candidats leurs positions sur l'angleterre, le portugal, et l'espagne dans le marché commun européen. Valéry Giscard D'Estaing explique être pour le maintien de l'Angleterre dans le marché commun tant qu'ils en suivent les règles, et être ouvert à une négociation pour l'Espagne et le Portugal. Il explique ensuite que la politique européenne agricole a accepté une augmentation de douze vigule cinqu pour cent des prix, et souhaite continuer. François Miterrand, lui, est pour le maintien des dix pays dans le marché commun, mais souhaite une diplomatie plus vigilente avec la grande bretagne. Il explique qu'il ne souhaite pas que L'Espagne et le Portugal rejoignent le marché commun sans satisfaires des conditions préalables. Les deux débattent de la résolution des conflits européens avec l'angleterre, François Miterrand estimant que Valéry Giscard D'estaing n'a pas été assez ferme sur le débat de la pêche.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la politique énergétique de la France et de l’Union européenne. MITTERRAND entend développer un mix énergétique dans lequel le poids du nucléaire serait contrebalancé par celui des énergies fossiles et du renouvelable. MITTERRAND souhaite également faire des économies d’énergie. GISCARD D'ESTAING défend la poursuite du programme nucléaire pour renforcer l’indépendance énergétique de la France et avoir l’électricité la moins chère d’Europe. GISCARD D'ESTAING souhaite que les accords ne soient pas changé, en particulier dans le cadre de la pêche. Il s’agit de la condition pour le Royaume Unis reste membre de la communauté. MITTERRAND souhaite que la communauté se maintienne à 10. MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING posent des prérequis économiques à l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la communauté.",
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  "Extractive_1": "P1 : Je voudrais commencer en parlant de l'Europe. P2 : Peut-être faut-il, Michèle, faire l'articulation avec la politique énergétique, puisque c'est autant de la politique économique que de la politique internationale. VGE : J'ai demandé à monsieur MITTERRAND pourquoi veut-il interrompre le programme électro-nucléaire français exactement là où je l'ai conduit, alors que je considère que la poursuite de ce programme électro-nucléaire est indispensable pour assurer l'indépendance énergétique de la France et pour nous libérer de la contrainte humiliante et inquiétante des producteurs de pétrole sur la France, au point de vue de nos approvisionnements et de nos prix ? FM : Moi, je pense qu'il est possible de diversifier davantage les ressources énergétiques. FM : Je pense que l'on peut plus que vous ne le faites contribuer au développement des énergies renouvelables non polluantes. FM : Je pense que l'on peut faire plus que vous ne le faites des économies d'énergie dont la Commission Energie du VIIIème Plan disait que c'était l'axe principal de l'indépendance énergétique de la France, ce qui peut me permettre, et je le pense très sérieusement, d'aboutir absolument au même chiffre, c'est-à-dire aux mêmes millions de tonnes équivalent pétrole , sans précipiter notre marche en avant vers le tout-nucléaire. FM : Vous savez très bien que l'on commence à débattre simplement à distance d'une génération du problème de la fusion des atomes d'hydrogène et que l'on ne s'en tiendra plus d'ici peu de temps au problème de la fission de l'uranium, isotope 235, c'est-à-dire que nous sommes dans une charnière au-cours de laquelle il convient de ne pas exposer la France à une extension indéfinie d'un type de technologie nucléaire qui peut être dommageable, étant bien entendu que, comme il faut assurer le présent et l'immédiat avenir, faire tourner nos usines, assurer le chauffage et le reste, j'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. P1 : Référendum sur le nucléaire ou pas, monsieur MITTERRAND ? FM : C'est une proposition, en effet, que j'ai faite ; seulement, elle se heurte à une grande difficulté, c'est la réforme de la Constitution. P2 : Une dernière question de ma part sur le plan précis du nucléaire et des décisions juridiques : est-ce que vous donneriez à une commune le droit de veto contre l'installation d'une centrale nucléaire sur son territoire ? FM : Le droit de veto, non. VGE : Vous l'aviez déjà proposé, ce n'est pas nouveau, vous l'aviez proposé en 1977, vous aviez proposé en 1977, vous le reconnaissez, un moratoire sur le nucléaire, tous les Français s'en souviennent. VGE : Moi, j'ai fixé un objectif pour 1990 ; cet objectif, c'est que nous ayons aux alentours de la moitié de notre indépendance énergétique. VGE : Toutes les économies d'énergie, nous les faisons, toutes les recherches nouvelles sur la biomasse, l'énergie solaire, nous les faisons. VGE : Il peut y avoir une guerre, il peut y avoir une crise au Proche-Orient, nous avons pendant cinq ans l'électricité assurée pour les Français. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. P2 : Pour favoriser les économies d'énergie, monsieur MITTERRAND, êtes-vous favorable à la répercussion intégrale de la hausse du dollar sur le prix de l'essence ? FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. P1 : Alors, concrètement, êtes-vous tous les deux pour l'entrée du Portugal et de l'Espagne dans le Marché commun ? P1 : Etes-vous, tous les deux, pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun ? VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. VGE : En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. FM : Deuxièmement, pour l'Espagne et le Portugal, j'ai fait valoir avant 1979, c'est-à-dire avant les élections européennes, ce que je pensais de ce problème. FM : J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée,à l'entrée de l'Espagne notamment. FM : Encore faut-il vouloir faire de l'Europe une force politique, économique, sociale, culturelle qui soit en-mesure de restituer à chacun des pays qui la composent le rang que la France tient encore mais dont elle a bien besoin face aux super-puissances, disposant d'alliés sûrs qui représentent une force commune dans le monde. VGE : Vous me direz simplement ce que vous me reprochez en-matière de pêche et vous m'expliquerez pourquoi le groupe socialiste, à l'Assemblée parlementaire européenne a voté pour une augmentation des prix agricoles de 7 %, alors que nous avons obtenu 12,2 % lors de la discussion de Bruxelles ? FM : Sur la pêche, vous avez échoué, par manque, je crois, de ténacité dans l'affaire de Maastricht. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants.",
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  "Extractive_2": "FM : J'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée, à l'entrée de l'Espagne notamment. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée.",
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  "Transcript": "M. COTTA : Nous passons à la politique étrangère. Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez un léger retard. Je voudrais commencer en parlant de l'Europe. J. BOISSONNAT : Peut-être faut-il, Michèle, faire l'articulation avec la politique énergétique, puisque c'est autant de la politique économique que de la politique internationale. Or, c'est un point tout à fait capital. Monsieur GISCARD D'ESTAING, souhaitez-vous interroger monsieur MITTERRAND qui, je pense, souhaite s'expliquer sur ce terrain ? Valéry GISCARD D'ESTAING : J'ai demandé à monsieur MITTERRAND pourquoi veut-il interrompre le programme électro-nucléaire français exactement là où je l'ai conduit, alors que je considère que la poursuite de ce programme électro-nucléaire est indispensable pour assurer l'indépendance énergétique de la France et pour nous libérer de la contrainte humiliante et inquiétante des producteurs de pétrole sur la France, au point de vue de nos approvisionnements et de nos prix ? François Mitterand : Mais je veux autant que vous assurer l'indépendance énergétique de la France. C'est une démarche nationale. Il n'y a pas un Français qui, conscient et responsable, ne le veuille, c'est évident. Simplement, je ne prends pas le même itinéraire que vous. Vous misez sur ce que l'on appelle le \"tout nucléaire\", et vous mettez tous les oeufs dans le même panier. Pas moi. Moi, je pense qu'il est possible de diversifier davantage les ressources énergétiques. Je pense qu'il est possible de \"réveiller\" plus que vous ne le faites le charbon, notamment avec les techniques modernes de la carbo-chimie. Je pense que l'on peut plus que vous ne le faites contribuer au développement des énergies renouvelables non polluantes. Je pense que l'on peut faire plus que vous ne le faites des économies d'énergie dont la Commission Energie du VIIIème Plan disait que c'était l'axe principal de l'indépendance énergétique de la France, ce qui peut me permettre, et je le pense très sérieusement, d'aboutir absolument au même chiffre, c'est-à-dire aux mêmes millions de tonnes équivalent pétrole , sans précipiter notre marche en avant vers le tout-nucléaire. Je demande donc à parachever les centrales nucléaires en construction et avant d'entreprendre un plan, je veux savoir exactement de quoi il retourne. Il est quand même normal que je fasse votre bilan, surtout lorsque je sais, et vous le savez sans doute comme moi, que les technologies du nucléaire sont très changeantes. Vous savez très bien que l'on commence à débattre simplement à distance d'une génération du problème de la fusion des atomes d'hydrogène et que l'on ne s'en tiendra plus d'ici peu de temps au problème de la fission de l'uranium, isotope 235, c'est-à-dire que nous sommes dans une charnière au-cours de laquelle il convient de ne pas exposer la France à une extension indéfinie d'un type de technologie nucléaire qui peut être dommageable, étant bien entendu que, comme il faut assurer le présent et l'immédiat avenir, faire tourner nos usines, assurer le chauffage et le reste, j'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. M. COTTA : Référendum sur le nucléaire ou pas, monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : C'est une proposition, en effet, que j'ai faite ; seulement, elle se heurte à une grande difficulté, c'est la réforme de la Constitution. Comme tous ces référendums à la Suisse dont vous avez parlé, sur lesquels vous avez bien voulu vous ranger à mon avis, il est certain que ce type de référendum serait très heureux, mais comme la Constitution s'y oppose, avant qu'on ne soit parvenu à modifier la Constitution, nous aurions tellement de choses à faire après le 25 mai que je ne veux pas me consacrer à des travaux de juriste. Je veux entrer dans l'action, m'attacher au chômage et au reste. J. BOISSONNAT : Une dernière question de ma part sur le plan précis du nucléaire et des décisions juridiques : est-ce que vous donneriez à une commune le droit de veto contre l'installation d'une centrale nucléaire sur son territoire ? François Mitterand : Le droit de veto, non. La consultation, oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : La consultation existe déjà ; pas besoin de la lui donner. Je note sur le programme nucléaire, monsieur MITTERRAND, que chaque fois que vous avez une décision à prendre, la décision que vous proposez, c'est simplement de vous contenter d'arrêter ce qu'ont décidé les autres. Vous l'aviez déjà proposé, ce n'est pas nouveau, vous l'aviez proposé en 1977, vous aviez proposé en 1977, vous le reconnaissez, un moratoire sur le nucléaire, tous les Français s'en souviennent. Le programme qui aura été fait de 1977 à 1981 aura été fait sans vous, vous n'avez pas soutenu ou facilité. Alors, maintenant, vous dites : \"j'empoche votre nucléaire\", si je comprends bien, \"et je ne décide rien moi-même\", et vous présentez. C'est ce que vous dites. Vous dites : \"Je continuerai ce que vous avez décidé et je ne décide rien\", simplement vous appuyez sur des évaluations sur ce qu'on pourrait faire d'autre. Vous avez parlé de la fusion des atomes d'hydrogène, vous savez très bien que ce n'est pas avant l'an 2020 que cela peut devenir industriel ; nous sommes en 1981, nous n'allons pas attendre l'an 2020 pour assurer notre indépendance énergétique. Moi, j'ai fixé un objectif pour 1990 ; cet objectif, c'est que nous ayons aux alentours de la moitié de notre indépendance énergétique. Toutes les économies d'énergie, nous les faisons, toutes les recherches nouvelles sur la biomasse, l'énergie solaire, nous les faisons. J'ai créé le Commissariat à l'énergie solaire, l'utilisation du charbon, M. GIRAUD qui est compétent en la matière a élaboré un plan d'utilisation, l'inventaire maxima de nos ressources charbonnières, je l'ai redit l'autre jour dans le Pas-de-Calais, donc nous savons très bien ce que nous pouvons faire à-partir de nos ressources non nucléaires, si nous ne faisons rien de plus dans le domaine nucléaire nous n'atteindrons pas notre objectif de moitié d'indépendance énergétique dans les années 90 ; au fond, pendant votre septennat, vous verrez arriver les centrales que j'aurai décidées et puis, ensuite, il y aura un trou dans l'approvisionnement de la France, parce qu'on n'aura pas pris les décisions suivantes. La difficulté n'est pas d'achever les travaux ; la difficulté, c'est de décider la construction de centrales nucléaires. Je dis aux téléspectateurs, parce qu'il faut qu'ils voient l'enjeu : quand on est Président de la République, il ne faut pas dire \"je verrai plus tard, etc.\", on prend des décisions ; j'ai pris la décision, avec le Gouvernement, bien entendu, d'approvisionner la France en uranium de telle manière que, quoi qu'il arrive dans le monde à-partir d'aujourd'hui, nous avons notre production d'électricité nucléaire assurée pour les cinq ans suivants. Il peut y avoir une guerre, il peut y avoir une crise au Proche-Orient, nous avons pendant cinq ans l'électricité assurée pour les Français. L'électricité, cela veut dire l'électricité domestique, mais aussi l'artisanat, l'agriculture, et de plus en plus l'industrie. Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. M. COTTA : Arrivons-en, si vous le voulez bien, au problème de l'Europe. François Mitterand : Je veux dire simplement, si vous le permettez, madame, que je n'arrête absolument pas de la façon que vient de dire monsieur Valéry GISCARD D'ESTAING l'indépendance énergétique de la France ; j'ai là mon projet et mon projet aboutit en 1990 à ce que 230 millions de TEP puissent être mises à notre disposition, de telle sorte que notre indépendance sera en chemin, et la différence avec le projet de monsieur GISCARD D'ESTAING est extrêmement mince, j'entends simplement diversifier, je ne récuse pas le nucléaire, j'entends le maîtriser. C'est tout ce que je veux dire et je voudrais simplement signaler que les économies d'énergie peuvent représenter un moyen formidable qui n'a pas été suffisamment utilisé pendant le septennat de monsieur GISCARD D'ESTAING et qui doit me permettre d'aboutir autant que monsieur GISCARD D'ESTAING à l'indépendance énergétique de la France. J. BOISSONNAT : Pour favoriser les économies d'énergie, monsieur MITTERRAND, êtes-vous favorable à la répercussion intégrale de la hausse du dollar sur le prix de l'essence ? François Mitterand : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. Ce sont des techniques tout à fait connues qui sont tout à fait à la mesure de multiples petites et moyennes entreprises que de parvenir sur-le-plan du logement, sur-le-plan du transport et sur-le-plan industriel, par le développement des composants électroniques, à une très puissante économie d'énergie qui répond à la question posée. C'est tout ce que je veux dire, parce que le temps passe, et que nous avons encore beaucoup de choses à dire. M. COTTA : Vous avez été largement, l'un et l'autre, favorables à l'élection de l'Assemblée européenne au suffrage universel ; aujourd'hui, sans doute, les résultats n'ont pas atteint vos espérances à tous les deux. Alors, concrètement, êtes-vous tous les deux pour l'entrée du Portugal et de l'Espagne dans le Marché commun ? Etes-vous, tous les deux, pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je réponds très simplement. Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. Je me suis battu depuis un an pour qu'il n'y ait pas de modifications de ces dispositions, ni en ce qui concerne la pêche, ni en ce qui concerne l'agriculture. Je n'accepterai pas des modifications de ces dispositions si elles devaient être demandées comme la condition du maintien de la Grande-Bretagne dans le Marché commun. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. Il y a une négociation en-cours, cette négociation doit être conduite avec toute la minutie désirable et elle doit comporter, en-particulier, une longue période de transition. A l'heure actuelle, les Espagnols paraissent demander eux-mêmes une durée de dix ans, et en même temps, des garanties concernant l'organisation des marchés des productions méditerranéennes. M. COTTA : Est-ce que vous n'espériez pas au début que cela irait plus vite ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Pas du tout. J'ai toujours distingué deux choses, la position politique de la France, je disais que la France qui est l'amie et la voisine des pays latins ne va pas prendre une position négative alors que tous les autres pays d'Europe sont favorables, mais j'ai indiqué dès le départ,je vous renvoie au discours de Carpentras à cet égard,qu'il fallait une négociation très attentive, une longue période de transition et des garanties pour nos productions méditerranéennes, je n'ai pas changé d'avis. J. BOISSONNAT : Vous dites que le maintien de la Grande-Bretagne dans le Marché commun dépend de telles ou telles conditions, mais avez-vous le moindre moyen de faire sortir l'Angleterre du Marché commun, si les Anglais ne veulent pas en sortir ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Là, il faudrait plus de temps, malheureusement. Là, j'ai dit simplement, vous avez mal interprété ma pensée, que j'étais favorable à ce que la Grande-Bretagne reste dans le Marché commun, à condition bien entendu qu'elle accepte les règles qui régissent le Marché commun, c'est-à-dire les règles du Traité de Rome. Or, la Grande-Bretagne ne peut pas modifier les règles du Traité de Rome. Si donc elle estimait que ces règles ne lui convenaient pas, c'est elle qui devrait en tirer les conséquences, ce n'est pas nous. Je dis simplement que nous ne modifierons pas les règles du Traité de Rome pour faciliter ou maintenir l'adhésion de tel ou tel pays particulier. J. BOISSONNAT : Vous ne craignez pas que la politique agricole commune européenne où se décide le sort des paysans français aujourd'hui, car tout cela ne dépend plus seulement de Paris, ne soit bloquée par le système tel qu'il existe ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Premièrement, nous avons obtenu une décision sur les prix que nous avons obtenue au prix d'un débat difficile et où je me suis engagé personnellement, et j'indique à notre agriculture. J. BOISSONNAT : C'était peut-être pour vous faire plaisir, monsieur GISCARD D'ESTAING ... M. COTTA : Et parce que c'était la campagne. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'était pour tenir compte de l'importance que nous attachions à l'agriculture française ou européenne ; faire plaisir n'a pas de sens. J'indique que l'effort pour 1980, c'est de modérer les coûts de production, de façon que l'évolution des coûts de production soit inférieure à ce qui a été décidé pour les prix. Vous savez que pour les prix, on a obtenu 12,2 % ; vous savez que le rythme actuel de hausse des prix en France a diminué d'environ 1 point depuis le début de l'année. Il est encore à l'heure actuelle trop fort, il est de-l'ordre de 12,5 % environ. Si nous poursuivons notre effort, à la fin de l'année nous devrons être normalement, d'après les évaluations, à un rythme qui sera inférieur à l'augmentation des prix agricoles et des dispositions seront prises pour que l'augmentation des coûts de production en agriculture ne soit pas supérieure à la hausse des prix que nous avons obtenue à Bruxelles. Quant au reste, sur le Marché commun agricole je vous répète qu'il y a des règles ; ce sont ceux qui demandent des modifications de ces règles qui sont en position de faiblesse, alors qu'on veut toujours faire croire aux Français que ce sont ceux qui, comme nous, souhaitent le maintien des règles, qui sont en péril. Nous nous battrons pour le maintien des règles existantes du Marché commun agricole. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, sur l'Europe ? François Mitterand : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. Je voudrais simplement que notre diplomatie, surtout face à la Grande-Bretagne, soit plus vigilante. Elle ne l'a pas été dans l'affaire du mouton ; elle ne l'a pas été dans l'affaire des pêcheurs ; elle ne l'a été qu'insuffisamment dans l'affaire des prix agricoles. Deuxièmement, pour l'Espagne et le Portugal, j'ai fait valoir avant 1979, c'est-à-dire avant les élections européennes, ce que je pensais de ce problème. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée,à l'entrée de l'Espagne notamment. A l'époque, quelqu'un m'a contredit avec une certaine véhémence, c'était M. GISCARD D'ESTAING, qui estimait que c'était absurde, que c'était avoir le regard tourné vers le passé que de refuser l'entrée immédiate. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je n'ai jamais dit \"immédiate\". François Mitterand : de l'Espagne et du Portugal dans le Marché commun. Je suis heureux de voir que le bon sens l'a emporté et que, finalement, le Président de la République, M. GISCARD D'ESTAING, a rejoint mon point de vue dans cette affaire. L'Europe, c'est une affaire de volonté. C'est aussi une affaire d'intérêts, sans doute. Encore faut-il vouloir faire de l'Europe une force politique, économique, sociale, culturelle qui soit en-mesure de restituer à chacun des pays qui la composent le rang que la France tient encore mais dont elle a bien besoin face aux super-puissances, disposant d'alliés sûrs qui représentent une force commune dans le monde. C'est vrai, déjà, au-plan commercial ; cela devrait être vrai dans d'autres domaines, sinon, l'Europe se dissociera inévitablement. J. BOISSONAT : Monsieur MITTERRAND, pour gérer l'Europe il faut de l'argent dans la caisse. Or, il semble que le budget de la Communauté atteigne la limite des prélèvements autorisés aujourd'hui sur les ressources de la Communauté. Etes-vous favorable à l'accroissement des ressources propres de la Communauté, c'est-à-dire à lever un impôt supplémentaire qui lui soit destiné ? François Mitterand : C'est une très grande difficulté. Si elle est mal gérée, je n'y suis pour rien. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. Il ne faut pas qu'elle déborde de cela ; pourtant, je lui reconnais un très grand rôle, notamment dans le domaine des relations entre l'Europe et le tiers monde. Quand on pense que la Communauté exporte 40 % de ses marchandises vers le tiers monde, je crois qu'on manque là une très grande occasion de développer nos industries, de rallumer notre croissance par une politique audacieuse, intelligente et généreuse à l'égard du tiers monde. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous me direz simplement ce que vous me reprochez en-matière de pêche et vous m'expliquerez pourquoi le groupe socialiste, à l'Assemblée parlementaire européenne a voté pour une augmentation des prix agricoles de 7 %, alors que nous avons obtenu 12,2 % lors de la discussion de Bruxelles ? François Mitterand : On prend cette discussion ? M. COTTA : Sur ce point précis, et puis nous passerons à autre chose. François Mitterand : Sur la pêche, vous avez échoué, par manque, je crois, de ténacité dans l'affaire de Maastricht. Je sais bien que vous comptez un peu sur le délai de 1982, c'est-à-dire arriver à enfermer la Grande-Bretagne dans un délai de dispositions transitoires qui fera qu'elle sera forclose, si j'ose dire, au moment où elle voudra continuer de fermer les bancs de pêche aux pêcheurs venus de chez nous. Je pense que là, vous avez manqué de fermeté. Cela vous arrive assez souvent. Valéry GISCARD D'ESTAING : Monsieur MITTERRAND, je vous arrête tout de suite, expliquez vous. François Mitterand : Je me suis expliqué. Valéry GISCARD D'ESTAING : Ce sont des propos désobligeants. Quand je vous demande le taux du Deutsche mark, vous estimez que c'est une offense, mais vous dites que j'ai manqué de fermeté pour défendre les intérêts de la France, et ceci fait partie de la conversation. A Maastricht, c'était la Grande-Bretagne qui était demanderesse, ce n'était pas nous ; donc, s'il y a eu échec, c'est celui de la Grande-Bretagne. La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée. Donc, je n'admets pas qu'on présente un échec de la Grande-Bretagne en ce qui concerne les demandes nouvelles relatives aux droits de pêche, comme un échec de la France ! M. COTTA : Nous passons peut-être. François Mitterand : En attendant, nos pêcheurs savent très bien à quoi s'en tenir, et c'est eux qui concluront cette conversation ! J. BOISSONNAT : Deux mots sur la question posée relative au fait que le groupe socialiste au Parlement européen,si j'ai bien compris, cela ne concerne pas le seul parti socialiste français, avait voté une demande de hausse de 7,5 % des prix agricoles ... François Mitterand : J'ai pris une position qui m'engage en demandant une augmentation de 15 %. Le Gouvernement n'a obtenu que 12,5 %, c'est mieux que rien, mais ce n'est pas suffisant. C'est tout ce que j'ai à dire là-dessus. M. COTTA : On arrête avec la pêche..",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand discutent de la politique étrangère de la France, notamment, de l'Europe et du nucléaire. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il faut continuer le programme nucléaire pour assurer l'indépendance énergétique de la France. François Mitterrand souhaite diversifier les ressources énergétiques, en développant les énergies renouvelables et en travaillant sur les économies d'énergie. François Mitterrand explique qu'il ne veut pas faire le tout nucléaire, car la technologie est trop changeante, et qu'il souhaite travailler sur le nucléaire, les économies d'énergie, les énergies renouvelables, et les anciennes énergies. François Mitterrand est pour un référendum sur le nucléaire, mais refuse le droit de veto des villes pour les installations de centrales nucléaires. Valéry Giscard D'Estaing rappelle que François Mitterrand avait proposé un moratoire sur le nucléaire. Valéry Giscard D'Estaing fixe un objectif de la moitié de l'indépendance énergétique de la France pour 1990, en expliquant que la France fait déjà des économies d'énergie, de la recherche sur les biomasses et les énergies renouvelables. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il a garanti l'électricité française pour les cinq prochaines années. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'avec le développement du programme d'électronucléaire, la France aurait l'électricité la moins chère d'Europe. Pour les économies d'énergie, François Mitterrand créera des incitations à l'intérieur de l'économie française. Sur l'Europe, Valéry Giscard D'Estaing explique être pour le maintien de l'Angleterre dans le marché commun, s'ils suivent les dispositions du traité de Rome. Valéry Giscard D'Estaing est aussi pour l'entrée de l'Espagne et du Portugal dans l'Union européenne s'ils remplissent les conditions. François Mitterrand est pour que l'Angleterre reste dans l'Union européenne du marché commun. François Mitterrand est lui aussi pour l'entrée de l'Espagne et du Portugal dans l'Union européenne s'ils remplissent des conditions économiques, agricoles, industrielles, et de caractères régional. Valéry Giscard D'Estaing demande ce que François Mitterrand reproche le groupe socialiste sur la situation de la pêche. François Mitterrand explique que selon lui, Valéry Giscard D'Estaing a échoué sur l'affaire de Maastricht.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand discutent de la politique étrangère de la France. Valéry Giscard D'Estaing débute en demandant à François Mitterrand pourquoi il souhaite interrompre le nucléaire. François Mitterrand se défend en expliquant qu'il souhaite une diversification des énergies, avec plus de charbon et d'énergies nucléaires. Il ne souhaite pas de référendum sur le nucléaire, car il serait impossible avec la constitution actuelle. Il souhaite aussi laisser un droit de consultation aux communes pour l'installation de centrales nucléaires. Valéry Giscard D'Estaing explique que cela existe déjà. Il continue en expliquant qu'il est impossible pour la France d'avoir son indépendance énergétique sans nucléaire. François Mitterrand explique qu'il a un projet aboutissant en 1990 pour l'indépendance énergétique. La présentatrice pose ensuite la question de l'Europe, en demandant notamment aux candidats leurs positions sur l'Angleterre, le Portugal, et l'Espagne dans le marché commun européen. Valéry Giscard D'Estaing explique être pour le maintien de l'Angleterre dans le marché commun tant qu'ils en suivent les règles, et être ouvert à une négociation pour l'Espagne et le Portugal. Il explique ensuite que la politique européenne agricole a accepté une augmentation de douze vigule cinq pour cent des prix, et souhaite continuer. François Mitterrand, lui, est pour le maintien des dix pays dans le marché commun, mais souhaite une diplomatie plus vigilante avec la Grande-Bretagne. Il explique qu'il ne souhaite pas que L'Espagne et le Portugal rejoignent le marché commun sans satisfaire des conditions préalables. Les deux débattent de la résolution des conflits européens avec l'Angleterre, François Mitterrand estimant que Valéry Giscard D'Estaing n'a pas été assez ferme sur le débat de la pêche.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de la politique énergétique de la France et de l’Union européenne. François Mitterrand entend développer un mix énergétique dans lequel le poids du nucléaire serait contrebalancé par celui des énergies fossiles et du renouvelable. François Mitterrand souhaite également faire des économies d’énergie. Valéry Giscard D'Estaing défend la poursuite du programme nucléaire pour renforcer l’indépendance énergétique de la France et avoir l’électricité la moins chère d’Europe. Valéry Giscard D'Estaing souhaite que les accords ne soient pas changés, en particulier dans le cadre de la pêche. Il s’agit de la condition pour le Royaume Unis reste membre de la communauté. François Mitterrand souhaite que la communauté se maintienne à 10. François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing posent des prérequis économiques à l’entrée de l’Espagne et du Portugal dans la communauté.\n",
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  "Extractive_1": "P1 : Je voudrais commencer en parlant de l'Europe. P2 : Peut-être faut-il, Michèle, faire l'articulation avec la politique énergétique, puisque c'est autant de la politique économique que de la politique internationale. VGE : J'ai demandé à monsieur MITTERRAND pourquoi veut-il interrompre le programme électro-nucléaire français exactement là où je l'ai conduit, alors que je considère que la poursuite de ce programme électro-nucléaire est indispensable pour assurer l'indépendance énergétique de la France et pour nous libérer de la contrainte humiliante et inquiétante des producteurs de pétrole sur la France, au point de vue de nos approvisionnements et de nos prix ? FM : Moi, je pense qu'il est possible de diversifier davantage les ressources énergétiques. FM : Je pense que l'on peut plus que vous ne le faites contribuer au développement des énergies renouvelables non polluantes. FM : Je pense que l'on peut faire plus que vous ne le faites des économies d'énergie dont la Commission Energie du VIIIème Plan disait que c'était l'axe principal de l'indépendance énergétique de la France, ce qui peut me permettre, et je le pense très sérieusement, d'aboutir absolument au même chiffre, c'est-à-dire aux mêmes millions de tonnes équivalent pétrole , sans précipiter notre marche en avant vers le tout-nucléaire. FM : Vous savez très bien que l'on commence à débattre simplement à distance d'une génération du problème de la fusion des atomes d'hydrogène et que l'on ne s'en tiendra plus d'ici peu de temps au problème de la fission de l'uranium, isotope 235, c'est-à-dire que nous sommes dans une charnière au-cours de laquelle il convient de ne pas exposer la France à une extension indéfinie d'un type de technologie nucléaire qui peut être dommageable, étant bien entendu que, comme il faut assurer le présent et l'immédiat avenir, faire tourner nos usines, assurer le chauffage et le reste, j'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. P1 : Référendum sur le nucléaire ou pas, monsieur MITTERRAND ? FM : C'est une proposition, en effet, que j'ai faite ; seulement, elle se heurte à une grande difficulté, c'est la réforme de la Constitution. P2 : Une dernière question de ma part sur le plan précis du nucléaire et des décisions juridiques : est-ce que vous donneriez à une commune le droit de veto contre l'installation d'une centrale nucléaire sur son territoire ? FM : Le droit de veto, non. VGE : Vous l'aviez déjà proposé, ce n'est pas nouveau, vous l'aviez proposé en 1977, vous aviez proposé en 1977, vous le reconnaissez, un moratoire sur le nucléaire, tous les Français s'en souviennent. VGE : Moi, j'ai fixé un objectif pour 1990 ; cet objectif, c'est que nous ayons aux alentours de la moitié de notre indépendance énergétique. VGE : Toutes les économies d'énergie, nous les faisons, toutes les recherches nouvelles sur la biomasse, l'énergie solaire, nous les faisons. VGE : Il peut y avoir une guerre, il peut y avoir une crise au Proche-Orient, nous avons pendant cinq ans l'électricité assurée pour les Français. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. P2 : Pour favoriser les économies d'énergie, monsieur MITTERRAND, êtes-vous favorable à la répercussion intégrale de la hausse du dollar sur le prix de l'essence ? FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. P1 : Alors, concrètement, êtes-vous tous les deux pour l'entrée du Portugal et de l'Espagne dans le Marché commun ? P1 : Etes-vous, tous les deux, pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun ? VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. VGE : En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. FM : Deuxièmement, pour l'Espagne et le Portugal, j'ai fait valoir avant 1979, c'est-à-dire avant les élections européennes, ce que je pensais de ce problème. FM : J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée,à l'entrée de l'Espagne notamment. FM : Encore faut-il vouloir faire de l'Europe une force politique, économique, sociale, culturelle qui soit en-mesure de restituer à chacun des pays qui la composent le rang que la France tient encore mais dont elle a bien besoin face aux super-puissances, disposant d'alliés sûrs qui représentent une force commune dans le monde. VGE : Vous me direz simplement ce que vous me reprochez en-matière de pêche et vous m'expliquerez pourquoi le groupe socialiste, à l'Assemblée parlementaire européenne a voté pour une augmentation des prix agricoles de 7 %, alors que nous avons obtenu 12,2 % lors de la discussion de Bruxelles ? FM : Sur la pêche, vous avez échoué, par manque, je crois, de ténacité dans l'affaire de Maastricht. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants.",
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  "Extractive_2": "FM : J'entends mener activement de front les quatre types d'énergies : nucléaire, économie d'énergie, renouvelable et ancienne énergie, qui doivent me permettre de diversifier d'une façon plus heureuse ce que vous avez, vous, simplifié. VGE : Si nous continuons notre programme électronucléaire, nous aurons l'électricité nationale la moins chère d'Europe et nous aurons un avantage de-l'ordre de 30 à 50 %, suivant les types de courant, vis-à-vis de l'Allemagne fédérale, cela vaut la peine si on veut s'occuper du développement de l'emploi et de l'activité économique en France, d'avoir le courant électrique le moins cher d'Europe ; je considère donc que c'est un intérêt national que de poursuivre ce programme et d'ailleurs, je note que si on arrête, du point de vue de l'emploi, du point de vue du développement de l'activité industrielle, c'est une décision négative, ce n'est pas une décision positive. FM : La répercussion du dollar sur le prix de l'essence a naturellement une incidence dans notre conversation, mais les économies d'énergie que j'entends aujourd'hui mener à bien, elles le seront par des incitations à l'intérieur même de l'économie française, dans-le-cadre de notre politique, sans avoir affaire avec les cours internationaux. VGE : Je suis pour le maintien de l'Angleterre dans le Marché commun selon les dispositions existantes du Traité de Rome. En ce qui concerne l'Espagne et le Portugal, j'ai indiqué qu'il fallait une négociation attentive car leur situation économique, la situation de certaines de leurs productions est très différente de la nôtre et notamment des productions agricoles méditerranéennes. FM : Eh bien, je suis favorable au maintien des 10 pays qui se trouvent actuellement dans l'Europe du Marché commun, même si certains de ces pays ne se comportent pas comme je le souhaiterais. J'ai posé divers préalables,économiques, agricoles, industriels, caractère régional, caractère de la pêche en Méditerranée, à l'entrée de l'Espagne notamment. Ce qui est vrai, c'est qu'il faut que la Communauté reste dans la mesure par-rapport aux parlements nationaux. Il ne faut pas qu'elle déborde par-rapport aux gouvernements nationaux, par-rapport aux pays qui la composent. VGE : La position de la France dans l'affaire de la pêche est tout à fait simple : nous demandons qu'on s'en tienne aux accords existants. Le pays qui demande une modification de ces accords est la Grande-Bretagne. Tant qu'il n'y a pas d'accord, la position qui est maintenue est la position qui défend les intérêts des pêcheurs français, et d'ailleurs, à l'heure actuelle, aucune de nos zones de pêche n'est effectivement troublée.",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Eh bien, nous allons y venir, puisque nous abordons les questions économiques et que, dans ce domaine, vous avez chacun un passé. M. Valéry GISCARD D'ESTAING a le passé d'un homme qui a été Président de la République pendant sept ans et, donc, un bilan que certains jugent bon, d'autres médiocre, voire désastreux. M. MITTERRAND a le passé de ses idées, de ses alliances et de ses amis, le programme commun de la gauche pendant un temps, le projet socialiste aujourd'hui. Je voulais vous demander, monsieur GISCARD D'ESTAING, si vous vous sentez prisonnier des échecs de votre septennat, et monsieur MITTERRAND, si vous vous sentez prisonnier des idées que certains ont définies comme étant des idées collectivistes ? Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, pas de simplification abusive. La France a vécu pendant sept ans une période de crise mondiale très difficile. J'en ai porté le poids, j'en assume les responsabilités, je ne nie rien de ce qui a été fait au-cours de cette période, qui était,vous le savez, monsieur BOISSONNAT, vous l'avez écrit à plusieurs reprises,une période de crise. La seule question n'est pas de savoir si la France a pu se soustraire à la crise ; elle ne le pouvait pas. J'indique qu'elle ne le peut pas non plus maintenant. La question est de savoir si elle fait tout ce qu'elle peut, compte tenu de ses ressources et de sa politique propre. Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Donc, je considère qu'un pays,ce n'est pas moi qui l'ai fait,qui fait cela pendant une période de crise : la plus forte augmentation de la production, la plus forte augmentation du niveau de vie et un effort de solidarité,a montré ce dont il était capable. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. Nous avons entrepris dans ce domaine des actions. Vous savez qu'à l'heure actuelle la hausse des prix reste trop forte en France, mais qu'elle diminue, et je suis convaincu que le programme ,tel que je l'ai lu,exposé par M. MITTERRAND relancerait immédiatement l'inflation et la hausse des prix. Je suis tout prêt à en débattre. D'autre part, en-matière de chômage, nous avons entrepris une action depuis plusieurs années. Cette action peut se développer ; j'en ai indiqué les modalités et les conditions. Donc, je prends la responsabilité de ce qui a été fait, je ne fuis aucune responsabilité, j'indique seulement que les efforts que nous avons accomplis seraient compromis,excusez le mot, ruinés,si le programme, tel qu'il est présenté par M. MITTERRAND, entrait en application l'été prochain. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, vous êtes prisonnier des idées socialistes en la matière ? François Mitterand : Je dois quand même répondre à ce qui a été dit par M. GISCARD D'ESTAING avant de développer ma propre thèse, sans quoi on risque de s'embrouiller. Je tiens simplement à dire, monsieur GISCARD D'ESTAING que vous vous êtes toujours trompé ! On ne peut plus vous croire ! J'ai encore des questions à vous poser et je dirai, comme je l'ai fait tout à l'heure : expliquez-moi, expliquez-nous, je veux dire expliquez aux Françaises et aux Français qui nous écoutent, lorsque vous disiez, en 1974, c'est-à-dire au moment des promesses électorales : \"Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir votre emploi, à vous salariés, à vous travailleurs, à vous ouvriers, et aussi pour garantir votre revenu, à vous épargnants, à vous agriculteurs\"... Lorsque vous disiez, toujours pendant votre septennat, en 1978 : \"C'est grâce-à cet effort, le vôtre, que la France n'est pas, comme d'autres pays, sur la voie d'un accroissement du chômage, mais qu'au contraire elle a pu entamer une réduction significative du nombre des demandeurs d'emploi...\" C'était le 26 janvier 1978, à Auxerre. Lorsque vous disiez dans le même discours : \"L'emploi en-particulier celui des jeunes, ne cesse de s'améliorer ; on nous prédisait un million et demi de chômeurs, ils seront bientôt moins d'un million...\" On en compte aujourd'hui 1700000 ! Lorsque vous disiez : \"Un certain nombre de signes qui ne trompent pas montrent que le creux de la vague est derrière nous\" ... le 4 décembre 1975. Vous vous êtes toujours trompé ! Et comment imaginer que vous pourriez faire demain, si vous étiez réélu, ce que vous n'avez pas su faire au-cours d'un premier septennat ? Sept ans, c'est long, cela permet de faire beaucoup de choses ! D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. Sur ce point, Je ne me dissocie pas de M. MITTERRAND, qui fait la même analyse et le même diagnostic\" ! Alors, je termine sur ce sujet, en disant que j'ai là un texte qui a été publié par la Fédération patronale française de la Métallurgie, dans son mensuel Social-Inter-national, qui dit qu'au championnat du monde de l'économie, parmi les 15 principaux pays industriels, la France se situe en 13ème rang. Cela n'est pas la preuve d'une très grande réussite ! Maintenant, question m'est posée sur le collectivisme. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, non. Maintenant, je vais répondre d'une phrase. J. BOISSONNAT : Oui, oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je vais répondre, après cette charge. François Mitterand : Je comprends très bien. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous me faites penser au mot de RIVAROL : c'est un terrible avantage de n'avoir rien fait ! Mais il ne faut pas en abuser. En effet, vous gérez le ministère de la parole, ceci depuis 1965 ou depuis 1974, moi j'ai géré la France ! Vous faites d'abondantes citations de Jacques CHIRAC, pourquoi ne citez-vous pas une fois le nom de M. MARCHAIS depuis le début de cette émission ? Ce serait plus intéressant, il apporterait des éléments plus proches de votre analyse ! Concernant les éléments économiques, j'ai eu l'occasion de répondre, un Président de la République doit entraîner son pays, il ne doit pas le décourager ; il est donc naturel qu'à tout moment il cherche à lui proposer des objectifs d'amélioration. Si je voulais entrer dans le détail,je ne le ferai pas,je vous rappellerai que ce que je disais en 1978 était exact : il y a eu deux chocs pétroliers, monsieur MITTERRAND, ils n'expliquent pas tout, mais ils ont ébranlé notre économie. Le premier a eu lieu en 1973 et en 1974, et nous commencions à en sortir dans les années 1977,78, monsieur BOISSONNAT, je vous prends à témoin, nous avions à l'époque une diminution en effet légère du chômage, la hausse des prix était tombée en-dessous de 10 % nous avions une croissance supérieure à 3 % par an, nous étions en-train d'en sortir... Vous savez sans doute qu'il y a eu un second choc pétrolier à la suite des événements d'Iran et ceci à-partir de la mi-1979 qui a relancé à nouveau toutes les difficultés économiques et le chômage. Je me suis efforcé, face au premier, face au second, de redresser la situation de la France. Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. J'avais des résultats aujourd'hui d'ailleurs, la balance des paiements de la France pour le premier trimestre de 1981 marque un net progrès par-rapport à 1980. Donc, ne recherchons pas les citations du passé dans lesquelles vous vous complaisez, je n'aurai pas la cruauté de vous relire ce que vous disiez quand vous appeliez à la réalisation du programme commun avant 1978 ou lorsque vous vous opposiez à la Constitution en 1958 dont vous cherchez à être maintenant le Président de la République. Donc, ceci, c'est le passé. On doit éclairer les Français sur ce que nous allors faire, nos choix pour l'avenir. J'ai proposé un programme pour l'emploi, critiquez-le, mais ne jouons pas à ce petit jeu des citations. J. BOISSONNAT : Peut-être qu'avant de venir à l'emploi nous pourrions demander à M. MITTERRAND de répondre à la critique de ceux qui lui reprochent d'être prisonnier, soit encore du programme commun ou tout au moins de sa philosophie, qu'ils croient retrouver dans le projet socialiste, et je prends un seul exemple, celui des nationalisations, parce que c'est celui qui est le plus public : est-ce que vous avez toujours le programme de nationalisations, est-ce que vous pensez que cela résoudra le problème des entreprises que vous entendez nationaliser et comment seraient indemnisés les propriétaires actuels de ces entreprises ? François Mitterand : Vous ne voulez pas parler du passé, je le comprends bien naturellement et vous avez tendance un peu à reprendre le refrain d'il y a sept ans : l'homme du passé.. c'est quand même ennuyeux que dans l'intervalle vous soyez devenu, vous, l'homme du passif, cela gêne un peu votre démonstration d'aujourd'hui ! Vous m'avez reproché d'avoir exercé une sorte de ministère de la parole, mais moi j'étais dans l'opposition, j'ai rempli mon rôle démocratiquement : dans l'opposition, qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'autre? Et l'opposition, ce n'est pas rien dans une République. J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui. Donc, je n'ai pas perdu mon temps et si je pouvais faire pour la France demain, à la mesure de la France, bien entendu, ce que j'ai pu faire pour le socialisme en France, ma foi ce ne serait pas perdu. Les deux chocs pétroliers, c'est vrai, bien entendu, ce n'est pas la peine de prendre un ton professoral pour le dire, on l'a remarqué, figurez-vous, nous aussi qu'il y avait eu deux chocs pétroliers, et je ne suis pas de ceux qui vont dire que le coût du pétrole ne compte pas, et lourdement, dans les difficultés qui sont nôtres. Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je l'ai dit moi-même que je ne rejetais pas. François Mitterand : Oui, mais la part est plus grande encore que celle que vous sous-entendiez. Sur-le-plan de l'inflation ; le pétrole pèse lourd, mais disons 3 % sur les presque 14 % de l'année 1980, de telle sorte qu'il faut que vous vous expliquiez aussi ; pourquoi ne pas le faire dans les trois jours qui restent, sur la responsabilité que vous avez dans la vie chère en France ? Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. François Mitterand : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. Mais on ne va pas s'attarder sur cette discussion, nos auditeurs concluront d'eux-mêmes. Ce que je veux dire, c'est que pour ce qui concerne le programme commun et la liste des nationalisations qui y figure, bien entendu, elle se trouve un peu contredite par l'événement dans la mesure où, vous le savez, un certain nombre de ces sociétés, qu'on ne voulait pas que je nationalise, ont été, dans l'intervalle, internationalisées par le grand capital, je pense en-particulier à Roussel-Uclaf et à certaines branches, mais cela c'est un problème très actuel, de Péchiney .. Mais la liste en question reste la liste que je retiens. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée. J. BOISSONNAT : Toutes les banques, monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : Les banques, toutes les banques. J. BOISSONNAT : Grandes et petites. François Mitterand : Le Général de GAULLE avait fait l'essentiel en 1945, il avait regretté en 1947 de ne pas avoir tout fait, eh bien, il m'incombera de le faire à mon tour, et onze, je crois, groupes industriels. Ce que j'entends dire, c'est que la liste que j'ai déjà produite a valeur de contrat, ce qui veut dire que ce qui n'est pas dans cette liste ne sera pas nationalisé ; si plus tard, il devait y avoir des évolutions, il y en aura, c'est-à-dire de nouvelles concentrations capitalistes tendant au monopole dans les secteurs de l'économie, alors il appartiendra au Parlement, lors de futures élections, c'est-à-dire lorsque les Français seront en mesure de souscrire un nouveau contrat avec les responsables politiques, mais tant que je serai responsable, dans la situation présente, la liste est une liste limitative. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, m'autorisez-vous une question plus personnelle ? François Mitterand : Je vous en prie. J. BOISSONNAT : Est-ce que quand vous dites : c'est un contrat, je le respecte, vous voulez signifier par là qu'il y a des symboles en politique qui ont leur importance et qu'il faut savoir plier à ces symboles telle ou telle appréciation d'opportunité que l'on peut avoir ? Autrement dit, êtes-vous au fond de vous-même, convaincu qu'en faisant cela vous résolvez les problèmes de la France ou convaincu qu'en faisant cela vous créez un symbole autour duquel vous pouvez réunir des forces qui permettront de résoudre d'autres problèmes ? François Mitterand : Non, monsieur BOISSONNAT, je suis convaincu que le Gouvernement de la France aura le plus grand besoin pour conduire l'économie d'un vaste secteur public qui déjà aujourd'hui est la véritable locomotive de l'investissement et de l'exportation en France. Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir.",
4
- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valérie Giscard D'estaing et François Miterrand débatent de leur bilan économique. Le présentateur débute en demandant aux candidats si ils sont prisonniers des échecs leur partis. Valéry Giscard d'Estaing explique que la france a du subir deux crises mondiales durant son septennat. Valéry Giscard D'Estaing explique que la france a cependant fait le mieux qu'elle a pu compte tenu de ses ressources, expliquant que la production française a augmenté plus que tout autre pays industrialisé, comme le niveau de vie et le pouvoir d'achat, malgré la crise, et qu'il y a eu des progrès avec des actions de solidarité. Valéry Giscard d'Estaing explique que les revers sont la hausse des prix et le chômage. Valéry Giscard d'Estaing explique que des actions ont déjà été entreprise pour combattre l'inflation et la hausse du chômage. François Mitterrand cite des échècs de promesses de Valéry giscard d'estaing et demande d'expliquer comment il pourrait faire ce qu'il n'a pas fait pendant son septennat. François Mitterrand explique que la france est un des pays avec la pire industrie métallurgique. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'un président doit donner des objectifs d'amélioration pour un pays, mais qu'avec les chocs pétroliers, ils n'ont pas pu être atteints. Le présentateur demande à François Mitterrand si il est toujours pour les nationalisations. François Mitterrand répond à Valéry Giscard d'Estaing que les chocs pétroliers ne justifient pas tout. Sur les nationalisations, François Mitterrand explique toujours vouloir nationaliser les banques, ainsi que les entreprises industrielles qui ne sont pas internationale.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valérie Giscard D'estaing et François Miterrand débatent de leur bilan économique. Le présentateur débute en demandant à Valéry Giscard d'Estaing si il est prisonnier des échecs de son septennat, et à François Miterrand si il est prisonnier des idées collectivistes de son parti. Valérie Giscard D'estaing débute en expliquant qu'il y a eu une crise mondiale difficile durant son septennat, et qu'il était impossible de s'y soustraire. Il nuance en expliquant que malgré la crise, la france a augmentée sa production plus que tout autre pays industrialisé, et a vu la plus grosse augmentation du niveau de vie et de solidarité des pays industriels. Il explique que la crise a causé une augmentations des prix et du chomage. Finalement, il parle de la stabilisation de la hausse des prix, ainsi que de ses programmes contre le chômage, qui seraient ruinés par le programme de François Mitterand. François Mitterand répond en commençant par expliquer que Valéry Giscard D'estaing c'est toujours trompé durant ses diagnostics. Valéry Giscard D'estaing répond que son septennat a été marqué de deux chocs pétroliers, et que sa politique a résolu les effets du premier, et que le second est entrain d'être résolu. La présentatrice demande ensuite à François Mitterand ce qu'il pense du programme commun et des nationalisations. François Mitterand débute en expliquant que les chocs pétroliers ne justifient pas toute la crise, en citant les royaumes unis, producteurs de pétroles dans une grave crise, et le japon, qui ne produit pas de pétrole et qui n'est pas en crise. Ce a quoi Valéry Giscard D'Estaing inpute le socialisme à l'angleterre et le libéralisme au japon comme la cause de leur résultats respectifs. François Miterrand explique que les crises ont toutes les deux commencées dans les pays lorsqu'ils étaient conservateur, et que les pays en croissance aujourd'hui sont socialiste. Il explique qu'il souhaite nationaliser les banques, et que c'est à l'état d'intervenir dans les secteurs sans concurrence.",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING discutent de la crise économique qui frappe la France depuis le début des années 70. GISCARD D'ESTAING défend le bilan de son premier septennat. Il explique que la production, l'industrie, la politique sociale se sont améliorés en France mais il reconnaît un échec sur les questions du chômage et de l’inflation. MITTERRAND attaque alors son bilan en soulignant que même à droite (CHIRAC), on trouve son action médiocre sur le plan économique. MITTERRAND souligne alors le décalage entre les paroles de son adversaire durant son manda et les faits, qui se sont dégradés. GISCARD D'ESTAING se défend, en précisant qu’il y a eu une amélioration de la situation entre 1973 et 1979, date du second choc pétrolier. MITTERRAND nuance l’argument du pétrole comme cause de la crise. Il souligne que les pays socialistes s’en sortent mieux dans la crise et, conformément à cette politique, défend une grande vague de nationalisation. ",
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  "Extractive_1": "P2 : Je voulais vous demander, monsieur GISCARD D'ESTAING, si vous vous sentez prisonnier des échecs de votre septennat, et monsieur MITTERRAND, si vous vous sentez prisonnier des idées que certains ont définies comme étant des idées collectivistes ? VGE : La France a vécu pendant sept ans une période de crise mondiale très difficile. VGE : La question est de savoir si elle fait tout ce qu'elle peut, compte tenu de ses ressources et de sa politique propre. VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. VGE : Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. VGE : Vous savez qu'à l'heure actuelle la hausse des prix reste trop forte en France, mais qu'elle diminue, et je suis convaincu que le programme ,tel que je l'ai lu,exposé par M. MITTERRAND relancerait immédiatement l'inflation et la hausse des prix. VGE : D'autre part, en-matière de chômage, nous avons entrepris une action depuis plusieurs années. FM : J'ai encore des questions à vous poser et je dirai, comme je l'ai fait tout à l'heure : expliquez-moi, expliquez-nous, je veux dire expliquez aux Françaises et aux Français qui nous écoutent, lorsque vous disiez, en 1974, c'est-à-dire au moment des promesses électorales : \"Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir votre emploi, à vous salariés, à vous travailleurs, à vous ouvriers, et aussi pour garantir votre revenu, à vous épargnants, à vous agriculteurs\" FM : Et comment imaginer que vous pourriez faire demain, si vous étiez réélu, ce que vous n'avez pas su faire au-cours d'un premier septennat ? FM : Alors, je termine sur ce sujet, en disant que j'ai là un texte qui a été publié par la Fédération patronale française de la Métallurgie, dans son mensuel Social-Inter-national, qui dit qu'au championnat du monde de l'économie, parmi les 15 principaux pays industriels, la France se situe en 13ème rang. VGE : Concernant les éléments économiques, j'ai eu l'occasion de répondre, un Président de la République doit entraîner son pays, il ne doit pas le décourager ; il est donc naturel qu'à tout moment il cherche à lui proposer des objectifs d'amélioration. VGE : Si je voulais entrer dans le détail,je ne le ferai pas,je vous rappellerai que ce que je disais en 1978 était exact : il y a eu deux chocs pétroliers, monsieur MITTERRAND, ils n'expliquent pas tout, mais ils ont ébranlé notre économie. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. P2 : Peut-être qu'avant de venir à l'emploi nous pourrions demander à M. MITTERRAND de répondre à la critique de ceux qui lui reprochent d'être prisonnier, soit encore du programme commun ou tout au moins de sa philosophie, qu'ils croient retrouver dans le projet socialiste, et je prends un seul exemple, celui des nationalisations, parce que c'est celui qui est le plus public : est-ce que vous avez toujours le programme de nationalisations, est-ce que vous pensez que cela résoudra le problème des entreprises que vous entendez nationaliser et comment seraient indemnisés les propriétaires actuels de ces entreprises ? FM : Sur-le-plan de l'inflation ; le pétrole pèse lourd, mais disons 3 % sur les presque 14 % de l'année 1980, de telle sorte qu'il faut que vous vous expliquiez aussi ; pourquoi ne pas le faire dans les trois jours qui restent, sur la responsabilité que vous avez dans la vie chère en France ? FM : Ce que je veux dire, c'est que pour ce qui concerne le programme commun et la liste des nationalisations qui y figure, bien entendu, elle se trouve un peu contredite par l'événement dans la mesure où, vous le savez, un certain nombre de ces sociétés, qu'on ne voulait pas que je nationalise, ont été, dans l'intervalle, internationalisées par le grand capital, je pense en-particulier à Roussel-Uclaf et à certaines branches, mais cela c'est un problème très actuel, de Péchiney .. Mais la liste en question reste la liste que je retiens. FM : En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée. FM : Le Général de GAULLE avait fait l'essentiel en 1945, il avait regretté en 1947 de ne pas avoir tout fait, eh bien, il m'incombera de le faire à mon tour, et onze, je crois, groupes industriels.",
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  "Extractive_2": "VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. FM : D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. FM : J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui... Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. VGE : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. FM : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée… Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir.",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Eh bien, nous allons y venir, puisque nous abordons les questions économiques et que, dans ce domaine, vous avez chacun un passé. M. Valéry GISCARD D'ESTAING a le passé d'un homme qui a été Président de la République pendant sept ans et, donc, un bilan que certains jugent bon, d'autres médiocre, voire désastreux. M. MITTERRAND a le passé de ses idées, de ses alliances et de ses amis, le programme commun de la gauche pendant un temps, le projet socialiste aujourd'hui. Je voulais vous demander, monsieur GISCARD D'ESTAING, si vous vous sentez prisonnier des échecs de votre septennat, et monsieur MITTERRAND, si vous vous sentez prisonnier des idées que certains ont définies comme étant des idées collectivistes ? Monsieur GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, pas de simplification abusive. La France a vécu pendant sept ans une période de crise mondiale très difficile. J'en ai porté le poids, j'en assume les responsabilités, je ne nie rien de ce qui a été fait au-cours de cette période, qui était,vous le savez, monsieur BOISSONNAT, vous l'avez écrit à plusieurs reprises,une période de crise. La seule question n'est pas de savoir si la France a pu se soustraire à la crise ; elle ne le pouvait pas. J'indique qu'elle ne le peut pas non plus maintenant. La question est de savoir si elle fait tout ce qu'elle peut, compte tenu de ses ressources et de sa politique propre. Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Donc, je considère qu'un pays,ce n'est pas moi qui l'ai fait,qui fait cela pendant une période de crise : la plus forte augmentation de la production, la plus forte augmentation du niveau de vie et un effort de solidarité,a montré ce dont il était capable. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. Nous avons entrepris dans ce domaine des actions. Vous savez qu'à l'heure actuelle la hausse des prix reste trop forte en France, mais qu'elle diminue, et je suis convaincu que le programme ,tel que je l'ai lu,exposé par M. MITTERRAND relancerait immédiatement l'inflation et la hausse des prix. Je suis tout prêt à en débattre. D'autre part, en-matière de chômage, nous avons entrepris une action depuis plusieurs années. Cette action peut se développer ; j'en ai indiqué les modalités et les conditions. Donc, je prends la responsabilité de ce qui a été fait, je ne fuis aucune responsabilité, j'indique seulement que les efforts que nous avons accomplis seraient compromis,excusez le mot, ruinés,si le programme, tel qu'il est présenté par M. MITTERRAND, entrait en application l'été prochain. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, vous êtes prisonnier des idées socialistes en la matière ? François Mitterand : Je dois quand même répondre à ce qui a été dit par M. GISCARD D'ESTAING avant de développer ma propre thèse, sans quoi on risque de s'embrouiller. Je tiens simplement à dire, monsieur GISCARD D'ESTAING que vous vous êtes toujours trompé ! On ne peut plus vous croire ! J'ai encore des questions à vous poser et je dirai, comme je l'ai fait tout à l'heure : expliquez-moi, expliquez-nous, je veux dire expliquez aux Françaises et aux Français qui nous écoutent, lorsque vous disiez, en 1974, c'est-à-dire au moment des promesses électorales : \"Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir votre emploi, à vous salariés, à vous travailleurs, à vous ouvriers, et aussi pour garantir votre revenu, à vous épargnants, à vous agriculteurs\"... Lorsque vous disiez, toujours pendant votre septennat, en 1978 : \"C'est grâce-à cet effort, le vôtre, que la France n'est pas, comme d'autres pays, sur la voie d'un accroissement du chômage, mais qu'au contraire elle a pu entamer une réduction significative du nombre des demandeurs d'emploi...\" C'était le 26 janvier 1978, à Auxerre. Lorsque vous disiez dans le même discours : \"L'emploi en-particulier celui des jeunes, ne cesse de s'améliorer ; on nous prédisait un million et demi de chômeurs, ils seront bientôt moins d'un million...\" On en compte aujourd'hui 1700000 ! Lorsque vous disiez : \"Un certain nombre de signes qui ne trompent pas montrent que le creux de la vague est derrière nous\" ... le 4 décembre 1975. Vous vous êtes toujours trompé ! Et comment imaginer que vous pourriez faire demain, si vous étiez réélu, ce que vous n'avez pas su faire au-cours d'un premier septennat ? Sept ans, c'est long, cela permet de faire beaucoup de choses ! D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. Sur ce point, Je ne me dissocie pas de M. MITTERRAND, qui fait la même analyse et le même diagnostic\" ! Alors, je termine sur ce sujet, en disant que j'ai là un texte qui a été publié par la Fédération patronale française de la Métallurgie, dans son mensuel Social-Inter-national, qui dit qu'au championnat du monde de l'économie, parmi les 15 principaux pays industriels, la France se situe en 13ème rang. Cela n'est pas la preuve d'une très grande réussite ! Maintenant, question m'est posée sur le collectivisme. Valéry GISCARD D'ESTAING : Non, non. Maintenant, je vais répondre d'une phrase. J. BOISSONNAT : Oui, oui. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je vais répondre, après cette charge. François Mitterand : Je comprends très bien. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous me faites penser au mot de RIVAROL : c'est un terrible avantage de n'avoir rien fait ! Mais il ne faut pas en abuser. En effet, vous gérez le ministère de la parole, ceci depuis 1965 ou depuis 1974, moi j'ai géré la France ! Vous faites d'abondantes citations de Jacques CHIRAC, pourquoi ne citez-vous pas une fois le nom de M. MARCHAIS depuis le début de cette émission ? Ce serait plus intéressant, il apporterait des éléments plus proches de votre analyse ! Concernant les éléments économiques, j'ai eu l'occasion de répondre, un Président de la République doit entraîner son pays, il ne doit pas le décourager ; il est donc naturel qu'à tout moment il cherche à lui proposer des objectifs d'amélioration. Si je voulais entrer dans le détail,je ne le ferai pas,je vous rappellerai que ce que je disais en 1978 était exact : il y a eu deux chocs pétroliers, monsieur MITTERRAND, ils n'expliquent pas tout, mais ils ont ébranlé notre économie. Le premier a eu lieu en 1973 et en 1974, et nous commencions à en sortir dans les années 1977,78, monsieur BOISSONNAT, je vous prends à témoin, nous avions à l'époque une diminution en effet légère du chômage, la hausse des prix était tombée en-dessous de 10 % nous avions une croissance supérieure à 3 % par an, nous étions en-train d'en sortir... Vous savez sans doute qu'il y a eu un second choc pétrolier à la suite des événements d'Iran et ceci à-partir de la mi-1979 qui a relancé à nouveau toutes les difficultés économiques et le chômage. Je me suis efforcé, face au premier, face au second, de redresser la situation de la France. Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. J'avais des résultats aujourd'hui d'ailleurs, la balance des paiements de la France pour le premier trimestre de 1981 marque un net progrès par-rapport à 1980. Donc, ne recherchons pas les citations du passé dans lesquelles vous vous complaisez, je n'aurai pas la cruauté de vous relire ce que vous disiez quand vous appeliez à la réalisation du programme commun avant 1978 ou lorsque vous vous opposiez à la Constitution en 1958 dont vous cherchez à être maintenant le Président de la République. Donc, ceci, c'est le passé. On doit éclairer les Français sur ce que nous allors faire, nos choix pour l'avenir. J'ai proposé un programme pour l'emploi, critiquez-le, mais ne jouons pas à ce petit jeu des citations. J. BOISSONNAT : Peut-être qu'avant de venir à l'emploi nous pourrions demander à M. MITTERRAND de répondre à la critique de ceux qui lui reprochent d'être prisonnier, soit encore du programme commun ou tout au moins de sa philosophie, qu'ils croient retrouver dans le projet socialiste, et je prends un seul exemple, celui des nationalisations, parce que c'est celui qui est le plus public : est-ce que vous avez toujours le programme de nationalisations, est-ce que vous pensez que cela résoudra le problème des entreprises que vous entendez nationaliser et comment seraient indemnisés les propriétaires actuels de ces entreprises ? François Mitterand : Vous ne voulez pas parler du passé, je le comprends bien naturellement et vous avez tendance un peu à reprendre le refrain d'il y a sept ans : l'homme du passé.. c'est quand même ennuyeux que dans l'intervalle vous soyez devenu, vous, l'homme du passif, cela gêne un peu votre démonstration d'aujourd'hui ! Vous m'avez reproché d'avoir exercé une sorte de ministère de la parole, mais moi j'étais dans l'opposition, j'ai rempli mon rôle démocratiquement : dans l'opposition, qu'est-ce que vous voulez que je fasse d'autre? Et l'opposition, ce n'est pas rien dans une République. J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui. Donc, je n'ai pas perdu mon temps et si je pouvais faire pour la France demain, à la mesure de la France, bien entendu, ce que j'ai pu faire pour le socialisme en France, ma foi ce ne serait pas perdu. Les deux chocs pétroliers, c'est vrai, bien entendu, ce n'est pas la peine de prendre un ton professoral pour le dire, on l'a remarqué, figurez-vous, nous aussi qu'il y avait eu deux chocs pétroliers, et je ne suis pas de ceux qui vont dire que le coût du pétrole ne compte pas, et lourdement, dans les difficultés qui sont nôtres. Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je l'ai dit moi-même que je ne rejetais pas. François Mitterand : Oui, mais la part est plus grande encore que celle que vous sous-entendiez. Sur-le-plan de l'inflation ; le pétrole pèse lourd, mais disons 3 % sur les presque 14 % de l'année 1980, de telle sorte qu'il faut que vous vous expliquiez aussi ; pourquoi ne pas le faire dans les trois jours qui restent, sur la responsabilité que vous avez dans la vie chère en France ? Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. Valéry GISCARD D'ESTAING : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. François Mitterand : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. Mais on ne va pas s'attarder sur cette discussion, nos auditeurs concluront d'eux-mêmes. Ce que je veux dire, c'est que pour ce qui concerne le programme commun et la liste des nationalisations qui y figure, bien entendu, elle se trouve un peu contredite par l'événement dans la mesure où, vous le savez, un certain nombre de ces sociétés, qu'on ne voulait pas que je nationalise, ont été, dans l'intervalle, internationalisées par le grand capital, je pense en-particulier à Roussel-Uclaf et à certaines branches, mais cela c'est un problème très actuel, de Péchiney .. Mais la liste en question reste la liste que je retiens. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée. J. BOISSONNAT : Toutes les banques, monsieur MITTERRAND ? François Mitterand : Les banques, toutes les banques. J. BOISSONNAT : Grandes et petites. François Mitterand : Le Général de GAULLE avait fait l'essentiel en 1945, il avait regretté en 1947 de ne pas avoir tout fait, eh bien, il m'incombera de le faire à mon tour, et onze, je crois, groupes industriels. Ce que j'entends dire, c'est que la liste que j'ai déjà produite a valeur de contrat, ce qui veut dire que ce qui n'est pas dans cette liste ne sera pas nationalisé ; si plus tard, il devait y avoir des évolutions, il y en aura, c'est-à-dire de nouvelles concentrations capitalistes tendant au monopole dans les secteurs de l'économie, alors il appartiendra au Parlement, lors de futures élections, c'est-à-dire lorsque les Français seront en mesure de souscrire un nouveau contrat avec les responsables politiques, mais tant que je serai responsable, dans la situation présente, la liste est une liste limitative. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, m'autorisez-vous une question plus personnelle ? François Mitterand : Je vous en prie. J. BOISSONNAT : Est-ce que quand vous dites : c'est un contrat, je le respecte, vous voulez signifier par là qu'il y a des symboles en politique qui ont leur importance et qu'il faut savoir plier à ces symboles telle ou telle appréciation d'opportunité que l'on peut avoir ? Autrement dit, êtes-vous au fond de vous-même, convaincu qu'en faisant cela vous résolvez les problèmes de la France ou convaincu qu'en faisant cela vous créez un symbole autour duquel vous pouvez réunir des forces qui permettront de résoudre d'autres problèmes ? François Mitterand : Non, monsieur BOISSONNAT, je suis convaincu que le Gouvernement de la France aura le plus grand besoin pour conduire l'économie d'un vaste secteur public qui déjà aujourd'hui est la véritable locomotive de l'investissement et de l'exportation en France. Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir.",
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+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand débattent de leur bilan économique. Le présentateur débute en demandant aux candidats s'ils sont prisonniers des échecs leur partis. Valéry Giscard D'Estaing explique que la France a subir deux crises mondiales durant son septennat. Valéry Giscard D'Estaing explique que la France a cependant fait le mieux qu'elle a pu compte tenu de ses ressources, expliquant que la production française a augmenté plus que tout autre pays industrialisé, comme le niveau de vie et le pouvoir d'achat, malgré la crise, et qu'il y a eu des progrès avec des actions de solidarité. Valéry Giscard D'Estaing explique que les revers sont la hausse des prix et le chômage. Valéry Giscard D'Estaing explique que des actions ont déjà été entreprises pour combattre l'inflation et la hausse du chômage. François Mitterrand cite des échecs de promesses de Valéry Giscard D'Estaing et demande d'expliquer comment il pourrait faire ce qu'il n'a pas fait pendant son septennat. François Mitterrand explique que la France est un des pays avec la pire industrie métallurgique. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'un président doit donner des objectifs d'amélioration pour un pays, mais qu'avec les chocs pétroliers, ils n'ont pas pu être atteints. Le présentateur demande à François Mitterrand s'il est toujours pour les nationalisations. François Mitterrand répond à Valéry Giscard D'Estaing que les chocs pétroliers ne justifient pas tout. Sur les nationalisations, François Mitterrand explique toujours vouloir nationaliser les banques, ainsi que les entreprises industrielles qui ne sont pas internationale.\n",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand débattent de leur bilan économique. Le présentateur débute en demandant à Valéry Giscard D'Estaing s'il est prisonnier des échecs de son septennat, et à François Mitterrand s'il est prisonnier des idées collectivistes de son parti. Valéry Giscard D'Estaing débute en expliquant qu'il y a eu une crise mondiale difficile durant son septennat, et qu'il était impossible de s'y soustraire. Il nuance en expliquant que malgré la crise, la France a augmenté sa production plus que tout autre pays industrialisé, et a vu la plus grosse augmentation du niveau de vie et de solidarité des pays industriels. Il explique que la crise a causé une augmentation des prix et du chômage. Finalement, il parle de la stabilisation de la hausse des prix, ainsi que de ses programmes contre le chômage, qui seraient ruinés par le programme de François Mitterrand. François Mitterrand répond en commençant par expliquer que Valéry Giscard D'Estaing c'est toujours trompé durant ses diagnostics. Valéry Giscard D'Estaing répond que son septennat a été marqué de deux chocs pétroliers, et que sa politique a résolu les effets du premier, et que le second est en train d'être résolu. La présentatrice demande ensuite à François Mitterrand ce qu'il pense du programme commun et des nationalisations. François Mitterrand débute en expliquant que les chocs pétroliers ne justifient pas toute la crise, en citant les royaumes unis, producteurs de pétrole dans une grave crise, et le Japon, qui ne produit pas de pétrole et qui n'est pas en crise. Ce à quoi Valéry Giscard D'Estaing impute le socialisme à l'Angleterre et le libéralisme au Japon comme la cause de leurs résultats respectifs. François Mitterrand explique que les crises ont toutes les deux commencé dans les pays lorsqu'ils étaient conservateurs, et que les pays en croissance aujourd'hui sont socialistes. Il explique qu'il souhaite nationaliser les banques, et que c'est à l'état d'intervenir dans les secteurs sans concurrence.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing discutent de la crise économique qui frappe la France depuis le début des années 70. Valéry Giscard D'Estaing défend le bilan de son premier septennat. Il explique que la production, l'industrie, la politique sociale se sont améliorés en France mais il reconnaît un échec sur les questions du chômage et de l’inflation. François Mitterrand attaque alors son bilan en soulignant que même à droite (CHIRAC), on trouve son action médiocre sur le plan économique. François Mitterrand souligne alors le décalage entre les paroles de son adversaire durant son mandat et les faits, qui se sont dégradés. Valéry Giscard D'Estaing se défend, en précisant qu’il y a eu une amélioration de la situation entre 1973 et 1979, date du second choc pétrolier. François Mitterrand nuance l’argument du pétrole comme cause de la crise. Il souligne que les pays socialistes s’en sortent mieux dans la crise et, conformément à cette politique, défend une grande vague de nationalisation.\n",
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  "Extractive_1": "P2 : Je voulais vous demander, monsieur GISCARD D'ESTAING, si vous vous sentez prisonnier des échecs de votre septennat, et monsieur MITTERRAND, si vous vous sentez prisonnier des idées que certains ont définies comme étant des idées collectivistes ? VGE : La France a vécu pendant sept ans une période de crise mondiale très difficile. VGE : La question est de savoir si elle fait tout ce qu'elle peut, compte tenu de ses ressources et de sa politique propre. VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. VGE : Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. VGE : Vous savez qu'à l'heure actuelle la hausse des prix reste trop forte en France, mais qu'elle diminue, et je suis convaincu que le programme ,tel que je l'ai lu,exposé par M. MITTERRAND relancerait immédiatement l'inflation et la hausse des prix. VGE : D'autre part, en-matière de chômage, nous avons entrepris une action depuis plusieurs années. FM : J'ai encore des questions à vous poser et je dirai, comme je l'ai fait tout à l'heure : expliquez-moi, expliquez-nous, je veux dire expliquez aux Françaises et aux Français qui nous écoutent, lorsque vous disiez, en 1974, c'est-à-dire au moment des promesses électorales : \"Je prendrai toutes les mesures nécessaires pour garantir votre emploi, à vous salariés, à vous travailleurs, à vous ouvriers, et aussi pour garantir votre revenu, à vous épargnants, à vous agriculteurs\" FM : Et comment imaginer que vous pourriez faire demain, si vous étiez réélu, ce que vous n'avez pas su faire au-cours d'un premier septennat ? FM : Alors, je termine sur ce sujet, en disant que j'ai là un texte qui a été publié par la Fédération patronale française de la Métallurgie, dans son mensuel Social-Inter-national, qui dit qu'au championnat du monde de l'économie, parmi les 15 principaux pays industriels, la France se situe en 13ème rang. VGE : Concernant les éléments économiques, j'ai eu l'occasion de répondre, un Président de la République doit entraîner son pays, il ne doit pas le décourager ; il est donc naturel qu'à tout moment il cherche à lui proposer des objectifs d'amélioration. VGE : Si je voulais entrer dans le détail,je ne le ferai pas,je vous rappellerai que ce que je disais en 1978 était exact : il y a eu deux chocs pétroliers, monsieur MITTERRAND, ils n'expliquent pas tout, mais ils ont ébranlé notre économie. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. P2 : Peut-être qu'avant de venir à l'emploi nous pourrions demander à M. MITTERRAND de répondre à la critique de ceux qui lui reprochent d'être prisonnier, soit encore du programme commun ou tout au moins de sa philosophie, qu'ils croient retrouver dans le projet socialiste, et je prends un seul exemple, celui des nationalisations, parce que c'est celui qui est le plus public : est-ce que vous avez toujours le programme de nationalisations, est-ce que vous pensez que cela résoudra le problème des entreprises que vous entendez nationaliser et comment seraient indemnisés les propriétaires actuels de ces entreprises ? FM : Sur-le-plan de l'inflation ; le pétrole pèse lourd, mais disons 3 % sur les presque 14 % de l'année 1980, de telle sorte qu'il faut que vous vous expliquiez aussi ; pourquoi ne pas le faire dans les trois jours qui restent, sur la responsabilité que vous avez dans la vie chère en France ? FM : Ce que je veux dire, c'est que pour ce qui concerne le programme commun et la liste des nationalisations qui y figure, bien entendu, elle se trouve un peu contredite par l'événement dans la mesure où, vous le savez, un certain nombre de ces sociétés, qu'on ne voulait pas que je nationalise, ont été, dans l'intervalle, internationalisées par le grand capital, je pense en-particulier à Roussel-Uclaf et à certaines branches, mais cela c'est un problème très actuel, de Péchiney .. Mais la liste en question reste la liste que je retiens. FM : En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée. FM : Le Général de GAULLE avait fait l'essentiel en 1945, il avait regretté en 1947 de ne pas avoir tout fait, eh bien, il m'incombera de le faire à mon tour, et onze, je crois, groupes industriels.",
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  "Extractive_2": "VGE : Je vous rappelle que dans cette période de crise, la production française a augmenté plus que celle de tout autre pays industrialisé, que le niveau de vie, le pouvoir d'achat des Français a progressé plus que dans n'importe quel autre pays industrialisé et que, malgré la crise, nous avons réalisé des actions de solidarité envers des catégories démunies : personnes âgées, handicapés, travailleurs manuels, familles, femmes seules. Il y a deux grands revers, deux grandes difficultés la hausse des prix et le chômage. FM : D'ailleurs, M. CHIRAC, et c'est la fin de mes citations,expliquez-moi toujours comment vous pourriez faire une majorité, dans ces conditions, avec le RPR,M. CHIRAC déclarait, le 2 février 1979 : \"Nos performances économiques,dont vous paraissiez tout à l'heure si satisfait,nos performances économiques sur tous les points sont très médiocres. VGE : Nous avions obtenu un premier redressement dans les années 1977,78, il est incontestable que nous sommes actuellement, à l'heure actuelle, en-train de nous dégager lentement du second choc pétrolier. FM : J'ajoute que j'ai utilisé ce temps pour faire avec d'autres un grand parti qui est devenu un parti menaçant pour la majorité, presque ancienne, que vous représentez aujourd'hui... Mais tout rejeter sur le pétrole, ce n'est pas vrai, ce n'est pas. Mais j'en reviens à la question que vous m'avez posée, après avoir fait remarquer que la Grande-Bretagne qui produit du pétrole est dans une grave crise, et que le Japon qui n'en produit pas supporte très bien le choc de la concurrence internationale, ce qui démolit pour une part le raisonnement de M. GISCARD D'ESTAING. VGE : On peut vous interrompre d'un mot ? L'Angleterre n'arrive pas à se remettre des conséquences de la gestion travailliste, c'est-à-dire socialiste dont elle a souffert pendant cinq ans, et le Japon, au contraire, stimulé par son économie libérale, est, en effet, capable de se dégager du choc pétrolier. FM : Ce n'est pas exact du tout, La crise avait commencé avec les conservateurs et les deux pays qui, en Europe, s'en tirent le mieux aujourd'hui sont un pays à gestion socialiste, l'Autriche, et un pays dont la gestion socialiste fut si longue qu'elle pèse encore sur les décisions du Gouvernement qui lui a succédé, je veux dire la Suède. En effet, je compte nationaliser les banques qui restent non nationalisées depuis la nationalisation des banques exécutée… Et lorsqu'il y a des secteurs importants où la concurrence a cessé d'exister, c'est-à-dire où le capital a dévoré les petites et moyennes entreprises, je pense qu'il appartient à la nation d'intervenir.",
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  "Transcript": "M. COTTA : Monsieur GISCARD D'ESTAING, pour en arriver au problème de l'emploi, vous avez dit, et vous avez redit tout à l'heure, que c'était à vos yeux un échec du septennat. Alors, vous avez rendu public un plan pour l'emploi, mais en essayant de résumer tout à l'heure avec Jean BOISSONNAT, on avait l'impression que vous déplaciez les emplois, que vous les aménagiez en quelque sorte, mais que vous n'en créez pas de nouveaux. Est-ce que vous pouvez me dire si nous nous trompons ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous vous trompez naturellement tout à fait. Je reviens en arrière pour noter les points forts de ce débat. Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. C'est un point très important. J'ai fait vérifier ce que cela représente, cela veut dire que dans l'industrie française il y aura 50 % d'industries nationalisées. La France sera nationalisée pour la moitié de son industrie. Il n'y a aucun pays d'Europe, aucun pays occidental qui aura une telle structure. Je le dis pour les téléspectateurs, parce qu'ils croient que la gestion de M. MITTERRAND apporterait quelques modifications à quelques conditions de vie, pas du tout, nous serions dans une économie socialisée à-partir où tout le système du crédit est un système étatique, où la moitié de l'activité industrielle est étatique, c'est une économie socialisée. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Le premier point tout à l'heure était politique, ce point je crois qu'il faut que les Français le connaissent. Je ne vous en fais pas grief, je vous ferais, au contraire, grief qu'il restât dans l'ombre. A l'heure actuelle, on sait que ce sera une société plus bureaucratique, la moitié de l'industrie française sera étatisée, car c'est cela la nationalisation, la totalité du système du crédit sera également étatisée. Alors, je vous pose une question par-rapport à l'indépendance pétrolière : pourquoi voulez-vous arrêter le programme électronucléaire français ? François Mitterand : C'est beaucoup de questions à la fois ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Il n'y a pas de questions, je prenais acte .. François Mitterand : Si vous voulez bien, on pourrait y revenir tout à l'heure, mais je voudrais qu'on procède par ordre .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous voulez qu'on parle du problème de l'emploi ? J. BOISSONNAT : On reviendra sur le problème énergétique .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Et je préciserai ma question. Alors, nous ne pouvons pas commenter un dispositif général pour l'emploi sans revenir au point central. Quel était le point central ? C'est qu'il arrive 750000 jeunes à l'heure actuelle sur le marché du travail en France, que cette arrivée des jeunes n'est pas l'unique cause, mais est un facteur de déséquilibre de notre marché du travail et qu'il faut donc offrir des emplois à la totalité, emploi ou formation, des jeunes Français qui arrivent sur le le marché du travail.. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING, c'est très différent offrir des emplois ou des formations, parce que si vous offrez des formations au bout desquelles il n'y a pas d'emploi, c'est tout à fait différent .. Valéry GISCARD D'ESTAING : J'ai dit des emplois ou des formations, ce qui assure pour un jeune, ou bien le travail, ou bien une formation et pendant ce temps le développement de l'activité économique ou la reconquête de certains secteurs du travail... je suis le seul à avoir parlé du problème de l'immigration en France .. permettent de restituer ensuite des emplois aux jeunes Français en fin de formation. Lorsque j'ai été élu Président de la République, il y avait encore un grand nombre de jeunes Français qui arrivaient sur le marché du travail sans formation ; ce nombre est réduit de moitié, il est à l'heure actuelle de 95000. L'objectif indiqué est de le ramener à 0. L'expérience montre que les jeunes Françaises et les jeunes Français, lorsqu'ils ont un degré de formation suffisant et lorsqu'il y a une bonne orientation des circuits de formation, trouvent des emplois dans des conditions meilleures. Donc, c'est un plan cohérent, qui repose sur un certain nombre de mesures, de mises à la retraite, mais à la différence de celles que propose M. MITTERRAND qui sont générales, par abaissement des limites d'âge, ce sont, au contraire, des possibilités ouvertes par voie conventionnelle, parce que je considère que d'ici quelques années la situation du marché de l'emploi sera différente en France, à-partir des années 1985 et qu'il faut garder une grande souplesse pour que les Français puissent avoir une liberté d'appréciation concernant l'âge de la retraite. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, vous avez, vous aussi, vos projets en-matière d'emploi et peut-être voulez-vous réagir à celui de M. GISCARD D'ESTAING ? François Mitterand : Il faut que je reprenne un peu en arrière et d'autre part je dispose d'un crédit de temps assez mince, donc je vais être obligé de parler en langage un peu schématique, j'espère que vous me le pardonnerez. Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises .. Je voudrais enfin rappeler, mais cela nous lancerait dans une discussion d'école qui serait un peu compliquée, qu'en France, c'est la gauche en effet qui nationalise lorsque c'est nécessaire pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises du marché de la concurrence contre la toute puissance de quelques groupes nationaux ou internationaux, mais que c'est la droite qui étatise. Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites ... d'ailleurs, c'est vous qui gouvernez, si vous vous plaignez aujourd'hui par vos homélies, de tous les méfaits de l'administration et de la bureaucratie, d'où est-ce que cela vient ? C'est vous qui gouvernez ! Donc, c'est vous qui êtes responsable .. vous vous tapez sur la poitrine .. à trois jours d'une élection, on comprend pourquoi vous le faites, mais qu'est-ce qui me laisserait penser que pendant les sept ans .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Gardons le ton qui convient .. François Mitterand : Je vous en prie, j'entends m'exprimer absolument comme je le veux et je le ferai dans des termes tout à fait corrects à votre égard, sauf que lorsqu'il s'agit de parler de notre débat politique, je n'entends pas être complaisant. Maintenant, vous m'avez parlé vous-même de l'emploi ... 1700000 chômeurs. Valéry GISCARD D'ESTAING : .. demandeurs d'emploi ! François Mitterand : .. Je sais bien la distinction sémantique qui permet d'éviter les mots qui brûlent la bouche, mais le chômage est ressenti comme le chômage et pas comme la demande d'emploi par des millions et des millions de gens qui nous écoutent ! Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. C'est une association d'économistes qui disait que nous aurions 500000 chômeurs de plus dans les années prochaines et vous savez très bien que c'est également l'opinion du grand patronat français si j'en juge par les dernières déclarations du CNPF. Si cette politique continue, nous aurions au-moins 2500000 chômeurs, et vous n'avez pas agi contre cela, vous l'avez accepté, c'est même la plaie de votre expérience et de votre septennat. Non seulement, vous avez considéré, au fond, que le salaire et le salarié, c'était l'ennemi, que l'on pouvait lutter contre l'inflation à la condition de tenir le salaire, et vous n'y êtes pas parvenu, vous avez eu et l'inflation et le chômage, mais en plus, c'est la tare, c'est la maladie et c'est une maladie qui risque d'être mortelle pour notre société. 60 % des chômeurs sont des femmes ; la plupart des chômeurs non indemnisés sont des jeunes .. c'est un mal immense. On fait des statistiques ici ou là, on pourrait établir des pourcentages .. dans la réalité, c'est la vie quotidienne, c'est une atteinte dramatique à la dignité de l'homme et de la femme, ceux qui n'osent même pas dire pourquoi on les rejette, ils éprouvent une sorte de honte .. d'ailleurs, ils se trompent, ils ne devraient pas éprouver cela, mais ils ont le sentiment d'être des exclus, et quand on parle de la démoralisation de la France, il faut comprendre que le chômage est la raison principale de cette démoralisation. Voilà pourquoi je pense, monsieur GISCARD D'ESTAING, que le principal objectif de toute politique doit aujourd'hui tourner autour des solutions à apporter au chômage et aucune de vos réponses ne peut nous satisfaire. C'est la reprise à distance de tout ce que vous disiez déjà en 1974. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux .. J. BOISSONNAT : Il n'y aura pas de loi sur les 35 heures ? François Mitterand : J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. Je pense qu'il était plus simple d'adopter la retraite à 60 ans, naturellement facultative et volontaire, comme je le demande depuis si longtemps plutôt que d'imposer la pré-retraite, car, en réalité, comment cela se passe dans nos villages et dans nos villes ? C'est imposé la pré-retraite, le patronat fait savoir que si l'on veut ramasser les miettes, il faut partir tout de suite, alors on obtiendra quand même quelque chose .. la pré-retraite est une imposition, c'est une contrainte. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. Naturellement, il faut aussi soutenir l'agriculture et le commerce si on ne veut pas que leurs enfants, leurs filles et leurs garçons, viennent grossir le lot du chômage ! Bien entendu, il faut s'attaquer à la formation professionnelle et je veux dire simplement un mot à ce sujet : pour ce qui concerne la formation professionnelle, il y a une loi, je crois qu'elle date de 1971, qui permet sur-le-plan de la formation continue, c'est un élément important de la formation professionnelle, d'aller jusqu'à 2 % du total des salaires d'une entreprise sous forme de taxe pour disposer du moyen de débloquer la formation. On en est à 1,1, c'est-à-dire que le Gouvernement n'a pas fait l'effort qu'il fallait pour inviter les entreprises à respecter la loi. J'arrête là, parce que nous avons besoin, naturellement d'échanger des propos et que le temps passe, mais j'y reviendrai. M. COTTA : Je vous rappelle qu'à ce moment précis, vous n'avez plus que moins de 3 minutes, monsieur MITTERRAND, monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez environ 7 minutes. Valéry GISCARD D'ESTAING : Alors, monsieur MITTERRAND a parlé avec émotion, et je le comprends, j'ai la même que lui, du problème du chômage, il en a parlé, j'ai agi, il y a plusieurs années que nous travaillons sur ce problème et que nous avons pris un certain nombre d'initiatives .. peut-être que M. MITTERRAND n'a pas entendu parler des pactes nationaux pour l'emploi, il y en a eu trois successifs auxquels ont été associés les entreprises, les syndicats, qui ont permis de placer de nombreux jeunes. D'autre part, il faut savoir qu'il y a un grand mouvement sur le marché du travail en France, il ne faut pas présenter la situation du chômage comme étant une situation statique, je vous indique que dans les douze mois de 1980 2829000 demades d'emploi ont été satisfaites .. 2829000 en douze mois, ce qui prouve le grand mouvement qu'il y a en-matière de marché du travail en France ! Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Vous faites allusion à des études, de je ne sais qui d'ailleurs, des experts .. il faut des experts pour faire des pronostics dans un sens ou dans l'autre, on l'a vu, y compris jusque dans les sondages électoraux d'ailleurs, moi je vous dis ceci très simplement : si vous êtes élu, le chômage augmentera et pourquoi ? A cause des mesures que vous prendrez ! Vous avez dit d'abord que vous prendriez très rapidement une mesure concernant l'augmentation des salaires, l'augmentation du SMIC. Vous savez quel est l'état actuel de la situation des petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas en-état de supporter des charges supplémentaires et, donc, les petits employeurs, les petits patrons auxquels on dira : on majore votre SMIC de .. le chiffre a changé. J. BOISSONNAT : Combien, monsieur MITTERRAND, le SMIC ? François Mitterand : Cela reste à discuter. J'ai, pendant tout le long de ma campagne, indiqué que si le gouvernement avait, comme c'est la loi, autorité pour décider du SMIC, je ne voulais pas me passer de la concertation avec les organisations syndicales. Valéry GISCARD D'ESTAING : Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. D'autre part, vous avez dans votre projet, j'en donne lecture, le fait que le comité d'entreprise disposera dans certains domaines d'un droit de veto, notamment dans les décisions d'embauche et de licenciement, concernant l'organisation du travail, la formation, le plan de formation de l'entreprise en-particulier dans cette catégorie où le Comité d'entreprise aura droit de veto .. et vous allez plus loin. François Mitterand : Page ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Pages 242 et 243 .. ce livre m'a été remis gratuitement par le parti socialiste, on me l'a remis gratuitement, parce qu'il était un petit peu abimé, c'est sans doute pour cela qu'on n'a pas voulu me le faire payer. Il est indiqué page 243 : dans les entreprises de moins de 10 salariés où il y a, vous le savez, le problème des seuils qui se pose et la campagne a fait apparaître combien ce problème des seuils était important, vous dites : les dispositions seront prises pour que les travailleurs puissent jouir également des mêmes droits et être associés de la même façon aux décisions les concernant. Donc, au lieu de relever ou de modifier ces seuils vous les abaissez, vous les faites disparaître de façon à avoir les mêmes dispositions contraignantes sur la totalité des entreprises. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. Je ne vois pas quelle entreprise prendra au-cours de l'été 1981 la décision d'embaucher, et donc vous verrez arriver la vague des jeunes sur le marché du travail sans aucune structure d'accueil pour leur offrir des emplois nouveaux. C'est la vérité. Donc, il faut savoir .. il faut savoir qu'il n'y aura pas de diminution du chômage, qu'il y aura augmentation du chômage. D'ailleurs, ce n'est pas extraordinaire, parce que nous ne sommes pas le pays qui a le pourcentage le plus élevé en Europe hélas, il y a des pays comme la Belgique qui ont 10 % de chômeurs à l'heure actuelle et qui ont eu des socialistes dans leur gouvernement jusqu'à la période récente. Les mesures que vous proposez conduiront à ce résultat alors deux questions, monsieur MITTERRAND : Première question. M. COTTA : Nous avons un problème de temps de parole, excusez-moi .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Nous somme à égalité .. M. COTTA : Oui, mais nous approchons de la fin du débat sur l'économie pour passer, si vous voulez, après, à la politique étrangère. Donc, on vous donne à chacun 2 minutes de plus, excusez moi de tenir ces comptes d'apothicaire. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je croyais. J. BOISSONNAT : Normalement, vous devriez, au bout de 30 minutes, avoir conclu le débat économique, mais nous considérons qu'il est fort important et que nous pouvons le prolonger de 2 ou 3 minutes qui seront consommées sur la suite du débat. Valéry GISCARD D'ESTAING : Deux questions simples. Première question : quel est le montant du déficit budgétaire que vous jugez acceptable puisque vous prévoyez une grande augmentation des dépenses ? Deuxième question : est-ce que vous maintiendrez le franc dans le système monétaire européen, et comment ferez-vous à-partir du moment où le déficit budgétaire créera l'alarme dans le système monétaire ? Enfin, les 35 heures, avec quel salaire ? Avec le salaire de 40 heures ou avec le salaire de 35 heures ? Et je répondrai à vos questions. François Mitterand : J'ai beaucoup de choses à faire à la fois, puisqu'il me faut contredire mon interlocuteur et lui signaler que sur-le-plan du chômage la France est en 10ème rang, en triste 10ème rang, toujours sur les 15 plus grands pays industriels .. ce n'est pas une réussite. Je veux également lui dire qu'il est vraiment très difficile de discuter quand on représente deux politiques différentes, car M. GISCARD D'ESTAING, c'est assez normal d'ailleurs, me place à l'intérieur de sa politique, il raisonne comme si je devais exercer ma politique dans-le-cadre de la sienne .. alors, bien entendu, j'échouerai comme il a échoué. Le point de départ de ma politique économique c'est une sorte de volonté que vous n'avez pas eue d'aller vers la croissance, n'importe quelle croissance ; on ne va pas passer comme cela de 0 à 5 malheureusement, chaque point de croissance peut créer une disponibilité d'environ 30 milliard ; 3 points ferait 90, une centaine de milliards pour permettre, déjà, à l'Etat de disposer de 42 milliards environ puisque telle est la masse du prélèvement de l'Etat,charges sociales et fiscales. La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Au fond, les entreprises n'investissent pas à leur profit ; elles cherchent des marchés, il faut leur procurer des marchés et, de ce point de vue, rien ne sera négligé. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion... Valéry GISCARD D'ESTAING : Ah ! en voilà une ! François Mitterand : Vous voyez, je le concède très aisément, c'est une des rares, et vous avez facilité ma tâche parce que le déficit budgétaire, par rapport aux pays voisins, nous laisse une marge suffisante pour continuer et pour pouvoir animer l'économie de notre pays. Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Si vous tirez naturellement la conclusion de votre postulat qu'il y a un déficit insupportable, eh bien, évidemment on ne peut plus rester dans le système, mais comme le déficit sera supportable, on restera dans le système. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? La négociation commence, j'espère qu'elle aboutira dans des conditions heureuses. Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. Il faudra donc de nouvelles équipes ; la production et la productivité s'en tiendront mieux et l'investissement reprendra. Je voudrais terminer par 3 observations, et j'en aurai fini avec cette partie : Premièrement, mon programme, monsieur GISCARD D'ESTAING, ne coûtera jamais aussi cher aux Français que ce que vous leur avez coûté par le chômage : 135 milliards cette année. Deuxièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que l'emprunt GISCARD 1973 à 7 % : 6,5 milliards, qui coûtera en 1988 : 97 milliards. On n'a pas connu dans l'histoire financière de la France un emprunt aussi hasardeux, indexé qu'il est sur le lingot d'or. C'est une faute inimaginable de la part de quelqu'un qui s'estimait compétent dans le domaine des Finances. Troisièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que le vol de l'épargne populaire réalisé par l'inflation au-cours des sept ans de votre présidence. M. COTTA : Monsieur GISCARD D'ESTAING, je crois que vous répondez ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Quelques mots. D'abord, sur la volonté, monsieur MITTERRAND : il y avait un problème important, dans cette période, c'était l'indépendance énergétique de la France. J'ai posé la question tout-à-l'heure, et tout ce que vous proposez, c'est d'arrêter le programme national là où je l'ai conduit. Donc la volonté a été la mienne, l'arrêt sera le vôtre. Je vous indique,on pourrait en discuter, ce serait important pour les Français de le savoir,qu'avec notre programme électro-nucléaire, si nous le complétons,vous voulez l'interrompre,nous assurerons notre indépendance énergétique absolue pendant cinq ans. Je veux dire que si nous étions coupés de toute source d'approvisionnement extérieure, j'ai fait prendre les mesures pour que les Français gardent leur électricité pendant cinq ans. Avec le pétrole, ils la gardent pendant trois mois. J. BOISSONNAT : Nous retrouverons le problème énergétique au début des questions internationales. Valéry GISCARD D'ESTAING : Si vous voulez. Sur le déficit, vous n'avez pas répondu à ma question. Vous avez simplement constaté que nous avions bien géré les finances publiques françaises et que vous alliez creuser le déficit. Je vous en donne acte, j'en étais sûr. Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. Actuellement, du seul fait de nos incertitudes politiques, nous sommes au plancher. Donc, il faut agir. Nous agissons à l'heure actuelle. Nous sommes passés, comme vous le savez, pour le Deutsche mark. Vous le savez ? François Mitterand : Je connais bien la chute du franc par-rapport au mark. En 1974... Valéry GISCARD D'ESTAING : Mais aujourd'hui ? François Mitterand : Le chiffre de la soirée, de la journée ? Cela s'est aggravé. Valéry GISCARD D'ESTAING : Comme ordre de grandeur ? François Mitterand : D'abord, je n'aime pas beaucoup cette méthode. Je ne suis pas votre élève. Vous n'êtes pas le Président de la République, ici, vous êtes mon contradicteur et je n'accepte pas cette façon. Valéry GISCARD D'ESTAING : Le fait de vous demander quel est le coût du Deutsche mark. François Mitterand : Pas de cette façon-là ! Ce que je veux simplement vous dire, c'est que lorsqu'on passe de 1,87 franc à 2,35 franc environ, en l'espace de sept ans, ce n'est pas une réussite pour le franc, pas davantage par-rapport au dollar que par-rapport au mark. Je suis même presque étonné que vous me lanciez dans cette discussion qui, tout d'un coup, se greffe d'une façon un peu inattendue dans notre conversation, alors qu'elle est plutôt la preuve que le franc, dont on se flatte beaucoup dans les propos officiels, n'a pas aussi bien réussi qu'on le pense. Valéry GISCARD D'ESTAING : Si. Le franc est resté, au contraire, une des monnaies du monde les plus stables au-cours des dernières années, et j'indiquerai seulement que dans le système monétaire européen , nous avons perdu un peu de terrain au-cours des dernières semaines du fait de notre débat politique. Si donc on veut rester dans le système monétaire européen, il ne faut pas dire : on souhaite y rester, on agira pour y rester, il faut dire : on agira pour y rester. On agira comment ? On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Le coût du chômage : il ne faut pas dire aux Français, parce qu'on ne peut pas leur faire croire des choses pareilles, qu'il est dans le pouvoir de qui que ce soit, ni de vous dans votre système, de faire disparaître en quelques mois la difficulté de l'emploi en France. Lorsque vous débattiez avec M. Raymond BARRE, il y a quelques années, vous aviez dit : il nous faudra cinq ans pour faire disparaître le problème de l'emploi en France. Vous l'aviez dit en 1977. Nous sommes en 1982. Vous ne l'auriez donc pas fait disparaître encore. Donc, on ne peut pas dire que le coût est un coût que nous aurions imposé à l'économie française et on ne peut pas considérer que vous disposerez des ressources correspondant à la réduction rapide des charges du chômage parce que ces charges du chômage, vous me les reprochez, mais c'est une aide apportée aux chômeurs, et, si nous n'avions pas eu un dispositif de soutien des revenus des chômeurs, nous aurions eu la dépression des années 30. Si nous avons évité cette dépression, je vous rappelle que dans toute cette période, nous n'avons jamais eu de croissance négative en France, jamais, et que nous avons eu une seule année avec une croissance nulle : 1975,c'est parce que nous avons maintenu le revenu des chômeurs au travers d'un système qui est d'ailleurs un système de politique contractuelle géré avec les syndicats. Enfin, en ce qui concerne l'emprunt 1973, nous n'allons pas entrer dans une discussion de ce type. Je vous indique simplement que l'Etat a gagné autant qu'il a perdu dans cette affaire, car comme l'Etat avait acheté par mes soins des quantités importantes d'or, dans toute la période précédente, comme nous avions échangé nos réserves en dollars contre des réserves en or, l'Etat a gagné tout autant qu'il verse au-titre de l'emprunt. Évidemment, les souscripteurs à cet emprunt se trouvent placés dans la même situation que celle de l'Etat français en ce qui concerne la gestion des réserves d'or. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. J. BOISSONNAT : Je crois que les Français qui vous regardent ne comprendraient pas que nous n'évoquions pas le problème de la fiscalité, car tout le monde paye des impôts, et nous pouvons peut-être consacrer deux minutes supplémentaires aux problèmes fiscaux. Vous avez tous les deux curieusement pris des engagements dans ce domaine dans cette campagne électorale, et je dirais des engagements de même nature, comme si un vent venu d'Amérique vous avait convertis l'un et l'autre à la nécessité de rassurer les Français, si vous vouliez solliciter leurs suffrages dans ce domaine. M. MITTERRAND a dit que la pression fiscale, c'est-à-dire le volume des impôts et des cotisations sociales, par-rapport au revenu des Français ne sera pas alourdi par-rapport à ce qu'elle est aujourd'hui, et M. Valéry GISCARD D'ESTAING a déclaré, si je l'ai bien entendu, récemment qu'il s'engageait, lui, à faire mieux encore, à la ramener de 42 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on paye 42 francs d'impôts et de cotisations sociales, à 40 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on ne payerait plus que 40 francs d'impôts et de cotisations sociales. Personnellement, je suis toujours éberlué de ce type de promesses mais probablement que vous avez, l'un et l'autre, des raisons fortes pour démontrer que vous pouvez les tenir. M. COTTA : Est-ce que je peux ajouter 2 questions, mais qui sont dans ce domaine : Monsieur François MITTERRAND, pour vous le point central est un impôt sur le capital, mais faire payer les riches, qu'est-ce que ça veut dire et à-partir de quand est-on riche ? Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez créé deux impôts pendant votre septennat : l'impôt sur les plus-values et la taxe professionnelle. Or, l'impôt sur les plus-values, tronqué par le Parlement peut-être, n'a pas été appliqué autant que vous l'auriez souhaité, et la taxe professionnelle a été, en quelque sorte, la vedette de cette campagne, puisque Jacques CHIRAC en réclamait la suppression, et vous-même, maintenant, vous en réclamez la réforme. Alors, peut-on faire des réformes fiscales en France, quand on est Valéry GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je crois que selon le temps de parole, c'est à moi de parler le premier ? M. COTTA : Allez-y, choisissez ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Alors. Nos programmes fiscaux sont totalement différents, et c'est normal puisque vous avez une conception différente de la nôtre. En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, vous envisagez de l'alourdir. de l'alléger dans les basses tranches, de l'alourdir dans les tranches moyennes et supérieures. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Pour deux raisons : La 1ère, c'est que je crois qu'il faut élargir les tranches du barême, comme nous l'avons fait cette année, et ensuite j'ai observé,c'est un des points sur lesquels nous n'avons pas agi comme nous le devions, que les classes moyennes, catégorie des employés, des cadres, avaient une surcharge fiscale au-titre de l'impôt sur le revenu importante au-cours des dernières années. Je suis donc favorable à l'élargissement progressif des tranches moyennes, ce qui est difficile et coûteux, et qui donc doit se faire sur quelques années. Je suis contre l'augmentation. J. BOISSONNAT : Les tranches moyennes, ce sont des gens qui ont un revenu de quel ordre de grandeur ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Qui ont un revenu compris entre ... le foyer, puisque nous raisonnons par foyer fiscal... compris entre 8000 et 15000 francs. J. BOISSONNAT : S'il y a 2 salaires, ou un gros salaire, ou 2 salaires moyens... Valéry GISCARD D'ESTAING : 2 salaires moyens. Naturellement, on élargit aussi les tranches proportionnellement, mais il y a là incontestablement un poids trop lourd de l'impôt. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! vous voyez ce que cela veut dire pour les exploitations agricoles, pour les propriétaires de leur logement, pour les propriétaires de leur fonds de commerce ou de leur petite entreprise ? Les droits sont actuellement de 20 %. Dans cet amendement,qui a été déposé, je l'ai là, ils passeraient à 45 %. Le problème, à l'heure actuelle, au contraire, c'est de préserver le capital de ces petits producteurs. Si on leur prend la moitié, lorsque ça passe du père au fils, ou du mari à la femme, il est impossible qu'ils continuent leur activité. Je suis donc contre cette formule. Il y a, dans ce projet que j'ai sous les yeux, la suppression du quotient familial, qui sera d'abord plafonné, puis supprimé. Je suis contre ; c'est une des mesures d'encouragement à la famille qui a été la plus efficace en France. En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. On a voulu faire une législation très compliquée. Je vous rappelle que le Président de la République ne participe pas aux délibérations parlementaires. Ce système était sans doute trop perfectionné et trop compliqué et, finalement, a fait apparaître un certain nombre de défauts. Donc, je suis favorable au retour à un système de taxation forfaitaire suivant les types de plus-values. Enfin, la taxe professionnelle. Je vous rappelle que je ne l'avais pas proposée comme ministre des Finances, qu'elle a été assez profondément transformée au-cours du débat parlementaire de 1975 auquel je ne participais pas, et que depuis on s'est efforcé de la réformer ; il y a une commission parlementaire qui est au travail, qui a d'ailleurs reçu mandat de l'Assemblée de présenter des propositions pour le prochain budget. Je souhaite que ces propositions puissent venir en discussion et qu'on puisse réformer ainsi la taxe professionnelle. J. BOISSONNAT : Au fond, monsieur GISCARD D'ESTAING, pour un monarque républicain, vous avez fort peu de pouvoirs puisque, quand vous êtes Président, l'Assemblée fait des choses qui vous déplaisent, et votre ministre aussi ! Valéry GISCARD D'ESTAING : En-matière de fiscalité, c'est un fait que le Président de la République n'intervient pas dans le débat parlementaire, tout le monde le sait. Il peut donner des indications, marquer des préférences, mais il ne participe pas à la discussion ou au vote des projets. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, vous répondez sur l'impôt sur le capital ? François Mitterand : Je vais répondre encore une fois d'une façon trop rapide, mais c'est la règle du jeu... M. COTTA : Sinon, nous n'aurons pas le temps pour la politique internationale ! François Mitterand : Je m'incline. Simplement, il faudra que ceux qui nous écoutent remplissent mon raisonnement qui va être très sec. Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. 36 à 42 %, c'est-à-dire que si tout cela a été augmenté, c'est dans-le-cadre de la gestion de M. GISCARD D'ESTAING. Tout ça pour être clair, simplement, parce qu'après tout je comprends qu'il ait eu des problèmes. Deuxièmement, si je veux en rester à 42 %, malgré les charges que je prévois, c'est parce que j'entends engager une autre politique, notamment une politique de croissance et, en même temps, une nouvelle répartition,et j'arrive à votre question,à l'intérieur de ces 42 %, bien entendu : 42 % de 3000 milliards, ce n'est pas la même chose que 42 % sur 3500 milliards de produit intérieur brut. D'autre part, vous me posez la question quant à l'impôt sur les grandes fortunes. Oui, à-partir de 3 millions de francs,300 millions de centimes,compte non tenu évidemment de l'instrument de travail, c'est-à-dire que l'instrument de travail,la terre pour l'agriculteur, dans l'entreprise ou dans le commerce, l'instrument de travail,ne compte pas, n'est pas décompté dans cette somme de 3 millions de francs, ou de 300 millions de centimes. Et nous considérons que c'est indispensable pour parvenir à l'élargissement du barème de l'impôt sur le revenu dont a parlé M. GISCARD D'ESTAING, parce que je me demande où et comment il compense la perte de recette pour l'Etat ? Moi, je pense qu'on ne peut la compenser que si les très hauts revenus sont frappés, c'est-à-dire les grandes fortunes. A partir de là, on pourra permettre précisément que les cadres, dont on a parlé tout à l'heure, soient mis à l'abri des charges trop lourdes qui pèsent sur eux. Et je voudrais maintenant, également en 2 mots, préciser à M. GISCARD D'ESTAING qu'il n'est pas exact. Car j'ai déposé un programme pendant cette campagne, vous auriez pu en prendre connaissance. Je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées. Deuxièmement, que je ne demande pas la suppression du quotient familial. C'est une erreur, je demande son plafonnement. Je ne la demande pas. Je suis candidat à la Présidence de la République, mon programme a été imprimé, vous pourrez en prendre connaissance ! Troisièmement : la taxe professionnelle. M. CHIRAC et M. GISCARD D'ESTAING s'en disputent la paternité, ils ont fait un mauvais impôt, ils en sont responsables, je n'y suis pour rien ! ",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'estaing et François Mitterand débattent de leur plan pour le marché de l'emploi. Valéry Giscard D'Estaing explique que les nationalisations de François Mitterrand fera basculer la france dans une économie socialisée. Valéry Giscard D'estaing explique que pour combattre le chômage, il faut proposer du travail et des formations pour les jeunes, rappellant qu'il a déjà divisé par deux le nombre de jeunes arrivant sur le marché du travail sans formations. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il combattra le chômage avec la retraite anticipée et l'effort sur la formation professionnelle. François Mitterrand explique qu'il compte nationaliser ce qui peut l'être, et accuse la droite d'être la source de l'étatisation. François Mitterrand explique que le chômage augmentera si la politique de Valéry giscard d'estaing est continuée. François Mitterrand souhaite mettre en place la semaine de 35 heures et la retraite à 60 ans volontaire. François Mitterrand veut travailler sur la formation professionnelle en récupérant des fonds en taxant les entreprises. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il a organisé les pactes nationaux pour l'emploi. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il est impossible d'augmenter le smic pour les petites entreprises. Valéry Giscard d'Estaing critique le projet sur les seuils des petites entreprises de François Mitterrand, qui nivelle par le bas. Valéry Giscard d'Estaing pose trois questions, sur le montant du déficit budgétaire acceptable, le maintiens du franc dans le système monétaire européen, et le salaire pour les semaines de 35 heures. François Mitterrand explique qu'il n'y a pas de problèmes de déficit, car la balance budgétaire n'est pas en déficit et qu'il y aura de la croissance. François MItterrand explique que le franc restera dans le système monétaire européen. François Mitterrand explique qu'il ne souhaite pas baisser les salaires pour la semaine de 35 heures. François Mitterrand explique ensuite que son programme ne sera jamais plus couteux que le chômage, l'emprunt GISCARD, l'inflation du septennat. Valéry Giscard d'Estaing explique que François Mitterrand ne peut pas admettre avoir les recettes de la croissance pour payer son programme, et explique que la france n'as jamais eu de criossance négative. Valéry Giscard d'Estaing explique que le prêt n'était pas déficitaire car la france a acheté des réserves d'or. Le présentateur pose la question de la part des cotisations sociales, qui baissera avec valéry giscard d'estaing et restera la même avec Francois mitterrand. Le présentateur demande aussi ce que représentera l'impôt sur le capital de François Mitterrand et l'état des impôts créés par Valéry Giscard d'Estaing. Valéry Giscard d'Estaing explique être pour l'allègement du système d'impôt sur le revenu, et contre la majoration des droits de successions, qui sont négatif pour les petites entreprises. Valéry Giscard d'Estaing critique aussi la suppression du quotient familial. Valéry Giscard d'Estaing explique être pour les taxations forfaitaires sur les plus(values, et se dédouane de la responsabilité de la taxe professionnelle qui a été votée par le parlement. François Mitterrand explique que les prélèvements fiscaux ont largement augmentés pendant le septennat, et qu'il ne veut pas l'augmenter, car le même pourcentage représente beaucoup d'argent en comptant la croissance. François Mitterrand explique être pour l'impôt sur les grandes fortunes, sans compter l'instrument de travail dans la fortune. François Mitterrand attaque la baisse du barème de l'impôt sur le revenu de Valéry Giscard d'Estaing, qui ne compense pas les pertes de recette. François Mitterrand explique vouloir supprimmer les droits de successions en ligne direct pour les alourdirs dans les autres cas, et qu'il ne souhaite pas supprimer le quotient familial maisl e plafonner. François Mitterrand explique aussi que la taxe professionnelle est un mauvais impôt",
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- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'estaing et François Mitterand débattent de leur plan pour le marché de l'emploi. La présentatrice débute en expliquant que l'emploi était un échec du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, et que son nouveau plan déplace les emplois sans en créer. Valéry Giscard D'estaing nie, et commence en expliquant que François Miterrand souhaite nationaliser les banques et onze groupes industriel. Il continue en citant le fait que François Mitterand souhaite arrêter le nucléaire. Il explique qu'il souhaite offrir des formations et des emplois aux 750000 jeunes qui entrent dans le marché de l'emploi, ou des formations, le temps de créer de nouveaux emplois. Il explique qu'il souhaite réduire le nombre de jeune qui entrent dans le marché de l'emploi sans formation. François Mitterand répond en expliquant que les nationalisations datent déjà de Charles De Gaulle, et que de nombreux pays ont nationalisé les banques avec succès. Il continue en expliquant qu'il y a 1.7 million de français au chômage en france, qui montera a 2.5 dans les sept prochaines années. Il explique que soixante pour cent des chomeurs sont des femmes, et que les jeunes ne sont pas indemnisé. François miterrand assure que son plus gros but personnel est les travail sur le chômage, avec notemment la réduction du temps de travail à 35h, négociable, ainsi qu'une retraite à 60 ans facultative. Valéry Giscard d'Estaing répoond qu'il a déjà mis en place plusieurs pactes nationaux sur l'emploi, et que les prévisions sur l'emploi ne fonctionnent pas. Il répond aussi que le chômage augmentera sur François Miterrand à cause de l'augmentation du SMIC, qui sera intenable pour les PME. Il explique aussi le poids que la supression des seuls sur les entreprise aura. Il demande ensuite à François Miterrand quel montant du déficit budgétaire est acceptable, si il souhaite garder le franc dans le système monétaire européen, et avec quel salaire les trente cinq heure seront rémunérées. François Miterrand que sa volontée est d'aller vers la croissance, qui restera dans le système européen. Il explique que le salaire sera ouvert à négociation, mais que tout cela coutera moins cher que les erreurs de Valéry Giscard D'Estaing. Valéry Giscard D'Estaing réplique qu'il a crée une indépendance énergétique pour la france, et que la france n'a jamais été dans une période de croissance négative durant la grande dépression. Le présentateur pose ensuite la question de la fiscalité. Valéry Giscard D'estaing explique la différence entre les programmes fiscaux. François Miterrand souhaite alourdir l'impot sur le revenu, alors qu'il souhaite l'alléger pour les classes moyennes. Il refuse aussi d'augmenter les droits de succession, et ne veux pas supprimer le quotient familial. François Miterrand lui, souhaite mettre en place l'impot sur la fortune pour les fortune de plus de trois millions de francs. Il souhaite alourdir les droits de successions pour les personnes éloignées, et plafonner le quotient familial",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, MITTERRAND et GISCARD D'ESTAING parlent d’économie et du problème de l’emploi. GISCARD D'ESTAING critique la politique de nationalisation que son adversaire entend mener car elle va à l’encontre de la libre entreprise. GISCARD D'ESTAING souhaite à la place lutter contre le chômage en développant la formation, des emplois nouveaux et en mettant en place des retraites anticipées. MITTERRAND se défend en se plaçant dans les pas du général de Gaulle quant aux nationalisations ; il souhaite également une réduction des temps de travail, au cas par cas selon les entreprises, sans réduction des salaires. GISCARD D'ESTAING fustige cette politique car la hausse du SMIC et la fiscalité sur les successions étoufferont les petites entreprises. MITTERRAND reconnaît ensuite le succès de la politique de son rival sur la gestion de la dette ; il entend aussi rester dans le système monétaire européen, sans pour autant expliquer avec quel dispositif il entend mener cette politique, ce que souligne GISCARD D'ESTAING, lequel défend ensuite les emprunts récents auxquels la France a souscrit ; il attaque ensuite de nouveau son adversaire sur les droits de successions. MITTERRAND explique alors que les prélèvements sociaux ont augmenté pendant le septennat de GISCARD D'ESTAING et il assume vouloir taxer les plus riches, mais aussi supprimer les droits de succession en ligne directe.",
7
  "Extractive_1": "P1 : Alors, vous avez rendu public un plan pour l'emploi, mais en essayant de résumer tout à l'heure avec Jean BOISSONNAT, on avait l'impression que vous déplaciez les emplois, que vous les aménagiez en quelque sorte, mais que vous n'en créez pas de nouveaux. VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. VGE : J'ai fait vérifier ce que cela représente, cela veut dire que dans l'industrie française il y aura 50 % d'industries nationalisées. VGE : Il n'y a aucun pays d'Europe, aucun pays occidental qui aura une telle structure. Je le dis pour les téléspectateurs, parce qu'ils croient que la gestion de M. MITTERRAND apporterait quelques modifications à quelques conditions de vie, pas du tout, nous serions dans une économie socialisée à-partir où tout le système du crédit est un système étatique, où la moitié de l'activité industrielle est étatique, c'est une économie socialisée. VGE : A l'heure actuelle, on sait que ce sera une société plus bureaucratique, la moitié de l'industrie française sera étatisée, car c'est cela la nationalisation, la totalité du système du crédit sera également étatisée. VGE : C'est qu'il arrive 750000 jeunes à l'heure actuelle sur le marché du travail en France, que cette arrivée des jeunes n'est pas l'unique cause, mais est un facteur de déséquilibre de notre marché du travail et qu'il faut donc offrir des emplois à la totalité, emploi ou formation, des jeunes Français qui arrivent sur le le marché du travail. VGE : Lorsque j'ai été élu Président de la République, il y avait encore un grand nombre de jeunes Français qui arrivaient sur le marché du travail sans formation ; ce nombre est réduit de moitié, il est à l'heure actuelle de 95000. VGE : Donc, c'est un plan cohérent, qui repose sur un certain nombre de mesures, de mises à la retraite, mais à la différence de celles que propose M. MITTERRAND qui sont générales, par abaissement des limites d'âge, ce sont, au contraire, des possibilités ouvertes par voie conventionnelle, parce que je considère que d'ici quelques années la situation du marché de l'emploi sera différente en France, à-partir des années 1985 et qu'il faut garder une grande souplesse pour que les Français puissent avoir une liberté d'appréciation concernant l'âge de la retraite. VGE : Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt . FM : Je voudrais enfin rappeler, mais cela nous lancerait dans une discussion d'école qui serait un peu compliquée, qu'en France, c'est la gauche en effet qui nationalise lorsque c'est nécessaire pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises du marché de la concurrence contre la toute puissance de quelques groupes nationaux ou internationaux, mais que c'est la droite qui étatise. FM : Chômeurs, 1700000, on nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. FM : Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . FM : Je pense qu'il était plus simple d'adopter la retraite à 60 ans, naturellement facultative et volontaire, comme je le demande depuis si longtemps plutôt que d'imposer la pré-retraite, car, en réalité, comment cela se passe dans nos villages et dans nos villes ? FM : Bien entendu, il faut s'attaquer à la formation professionnelle et je veux dire simplement un mot à ce sujet : pour ce qui concerne la formation professionnelle, il y a une loi, je crois qu'elle date de 1971, qui permet sur-le-plan de la formation continue, c'est un élément important de la formation professionnelle, d'aller jusqu'à 2 % du total des salaires d'une entreprise sous forme de taxe pour disposer du moyen de débloquer la formation. VGE : Peut-être que M. MITTERRAND n'a pas entendu parler des pactes nationaux pour l'emploi, il y en a eu trois successifs auxquels ont été associés les entreprises, les syndicats, qui ont permis de placer de nombreux jeunes. VGE : Vous avez dit d'abord que vous prendriez très rapidement une mesure concernant l'augmentation des salaires, l'augmentation du SMIC. VGE : Vous savez quel est l'état actuel de la situation des petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas en-état de supporter des charges supplémentaires et, donc, les petits employeurs, les petits patrons auxquels on dira : on majore votre SMIC de. VGE : Il est indiqué page 243 : dans les entreprises de moins de 10 salariés où il y a, vous le savez, le problème des seuils qui se pose et la campagne a fait apparaître combien ce problème des seuils était important, vous dites : les dispositions seront prises pour que les travailleurs puissent jouir également des mêmes droits et être associés de la même façon aux décisions les concernant. VGE : Donc, au lieu de relever ou de modifier ces seuils vous les abaissez, vous les faites disparaître de façon à avoir les mêmes dispositions contraignantes sur la totalité des entreprises. VGE : Première question : quel est le montant du déficit budgétaire que vous jugez acceptable puisque vous prévoyez une grande augmentation des dépenses ? VGE : Deuxième question : est-ce que vous maintiendrez le franc dans le système monétaire européen, et comment ferez-vous à-partir du moment où le déficit budgétaire créera l'alarme dans le système monétaire ? VGE : Enfin, les 35 heures, avec quel salaire ? FM : Le point de départ de ma politique économique c'est une sorte de volonté que vous n'avez pas eue d'aller vers la croissance, n'importe quelle croissance ; on ne va pas passer comme cela de 0 à 5 malheureusement, chaque point de croissance peut créer une disponibilité d'environ 30 milliard ; 3 points ferait 90, une centaine de milliards pour permettre, déjà, à l'Etat de disposer de 42 milliards environ puisque telle est la masse du prélèvement de l'Etat,charges sociales et fiscales. FM : Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? FM : Nous avons une marge, c'est une des rares réussites de votre gestion. FM : Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? FM : Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. FM : Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? FM : La négociation commence, j'espère qu'elle aboutira dans des conditions heureuses. FM : Premièrement, mon programme, monsieur GISCARD D'ESTAING, ne coûtera jamais aussi cher aux Français que ce que vous leur avez coûté par le chômage : 135 milliards cette année. FM : Deuxièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que l'emprunt GISCARD 1973 à 7 % : 6,5 milliards, qui coûtera en 1988 : 97 milliards. FM : Troisièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que le vol de l'épargne populaire réalisé par l'inflation au-cours des sept ans de votre présidence. VGE : Donc, on ne peut pas dire que le coût est un coût que nous aurions imposé à l'économie française et on ne peut pas considérer que vous disposerez des ressources correspondant à la réduction rapide des charges du chômage parce que ces charges du chômage, vous me les reprochez, mais c'est une aide apportée aux chômeurs, et, si nous n'avions pas eu un dispositif de soutien des revenus des chômeurs, nous aurions eu la dépression des années 30. VGE : Si nous avons évité cette dépression, je vous rappelle que dans toute cette période, nous n'avons jamais eu de croissance négative en France, jamais, et que nous avons eu une seule année avec une croissance nulle : 1975,c'est parce que nous avons maintenu le revenu des chômeurs au travers d'un système qui est d'ailleurs un système de politique contractuelle géré avec les syndicats. VGE : Je vous indique simplement que l'Etat a gagné autant qu'il a perdu dans cette affaire, car comme l'Etat avait acheté par mes soins des quantités importantes d'or, dans toute la période précédente, comme nous avions échangé nos réserves en dollars contre des réserves en or, l'Etat a gagné tout autant qu'il verse au-titre de l'emprunt. P2 : M. MITTERRAND a dit que la pression fiscale, c'est-à-dire le volume des impôts et des cotisations sociales, par-rapport au revenu des Français ne sera pas alourdi par-rapport à ce qu'elle est aujourd'hui, et M. Valéry GISCARD D'ESTAING a déclaré, si je l'ai bien entendu, récemment qu'il s'engageait, lui, à faire mieux encore, à la ramener de 42 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on paye 42 francs d'impôts et de cotisations sociales, à 40 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on ne payerait plus que 40 francs d'impôts et de cotisations sociales. P1 : Est-ce que je peux ajouter 2 questions, mais qui sont dans ce domaine : Monsieur François MITTERRAND, pour vous le point central est un impôt sur le capital, mais faire payer les riches, qu'est-ce que ça veut dire et à-partir de quand est-on riche ? P1 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez créé deux impôts pendant votre septennat : l'impôt sur les plus-values et la taxe professionnelle. P1 : Or, l'impôt sur les plus-values, tronqué par le Parlement peut-être, n'a pas été appliqué autant que vous l'auriez souhaité, et la taxe professionnelle a été, en quelque sorte, la vedette de cette campagne, puisque Jacques CHIRAC en réclamait la suppression, et vous-même, maintenant, vous en réclamez la réforme. VGE : Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. VGE : Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. VGE : Si on leur prend la moitié, lorsque ça passe du père au fils, ou du mari à la femme, il est impossible qu'ils continuent leur activité. VGE : Il y a, dans ce projet que j'ai sous les yeux, la suppression du quotient familial, qui sera d'abord plafonné, puis supprimé. VGE : Je suis contre ; c'est une des mesures d'encouragement à la famille qui a été la plus efficace en France. VGE : Donc, je suis favorable au retour à un système de taxation forfaitaire suivant les types de plus-values. VGE : Enfin, la taxe professionnelle. VGE : Je vous rappelle que je ne l'avais pas proposée comme ministre des Finances, qu'elle a été assez profondément transformée au-cours du débat parlementaire de 1975 auquel je ne participais pas, et que depuis on s'est efforcé de la réformer ; il y a une commission parlementaire qui est au travail, qui a d'ailleurs reçu mandat de l'Assemblée de présenter des propositions pour le prochain budget. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. FM : Deuxièmement, si je veux en rester à 42 %, malgré les charges que je prévois, c'est parce que j'entends engager une autre politique, notamment une politique de croissance et, en même temps, une nouvelle répartition,et j'arrive à votre question,à l'intérieur de ces 42 %, bien entendu : 42 % de 3000 milliards, ce n'est pas la même chose que 42 % sur 3500 milliards de produit intérieur brut. FM : D'autre part, vous me posez la question quant à l'impôt sur les grandes fortunes. FM : Oui, à-partir de 3 millions de francs,300 millions de centimes,compte non tenu évidemment de l'instrument de travail, c'est-à-dire que l'instrument de travail,la terre pour l'agriculteur, dans l'entreprise ou dans le commerce, l'instrument de travail,ne compte pas, n'est pas décompté dans cette somme de 3 millions de francs, ou de 300 millions de centimes. FM : Et nous considérons que c'est indispensable pour parvenir à l'élargissement du barème de l'impôt sur le revenu dont a parlé M. GISCARD D'ESTAING, parce que je me demande où et comment il compense la perte de recette pour l'Etat ? FM : Je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées. FM : Deuxièmement, que je ne demande pas la suppression du quotient familial. FM : C'est une erreur, je demande son plafonnement. FM : Troisièmement : la taxe professionnelle. M. CHIRAC et M. GISCARD D'ESTAING s'en disputent la paternité, ils ont fait un mauvais impôt, ils en sont responsables, je n'y suis pour rien !",
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  "Extractive_2": "VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises . Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites … Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. VGE : Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. FM : La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion… Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. VGE : Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. Moi, je pense qu'on ne peut la compenser que si les très hauts revenus sont frappés, c'est-à-dire les grandes fortunes. je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées.",
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  "Transcript": "M. COTTA : Monsieur GISCARD D'ESTAING, pour en arriver au problème de l'emploi, vous avez dit, et vous avez redit tout à l'heure, que c'était à vos yeux un échec du septennat. Alors, vous avez rendu public un plan pour l'emploi, mais en essayant de résumer tout à l'heure avec Jean BOISSONNAT, on avait l'impression que vous déplaciez les emplois, que vous les aménagiez en quelque sorte, mais que vous n'en créez pas de nouveaux. Est-ce que vous pouvez me dire si nous nous trompons ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous vous trompez naturellement tout à fait. Je reviens en arrière pour noter les points forts de ce débat. Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. C'est un point très important. J'ai fait vérifier ce que cela représente, cela veut dire que dans l'industrie française il y aura 50 % d'industries nationalisées. La France sera nationalisée pour la moitié de son industrie. Il n'y a aucun pays d'Europe, aucun pays occidental qui aura une telle structure. Je le dis pour les téléspectateurs, parce qu'ils croient que la gestion de M. MITTERRAND apporterait quelques modifications à quelques conditions de vie, pas du tout, nous serions dans une économie socialisée à-partir où tout le système du crédit est un système étatique, où la moitié de l'activité industrielle est étatique, c'est une économie socialisée. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Le premier point tout à l'heure était politique, ce point je crois qu'il faut que les Français le connaissent. Je ne vous en fais pas grief, je vous ferais, au contraire, grief qu'il restât dans l'ombre. A l'heure actuelle, on sait que ce sera une société plus bureaucratique, la moitié de l'industrie française sera étatisée, car c'est cela la nationalisation, la totalité du système du crédit sera également étatisée. Alors, je vous pose une question par-rapport à l'indépendance pétrolière : pourquoi voulez-vous arrêter le programme électronucléaire français ? François Mitterand : C'est beaucoup de questions à la fois ! Valéry GISCARD D'ESTAING : Il n'y a pas de questions, je prenais acte .. François Mitterand : Si vous voulez bien, on pourrait y revenir tout à l'heure, mais je voudrais qu'on procède par ordre .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Vous voulez qu'on parle du problème de l'emploi ? J. BOISSONNAT : On reviendra sur le problème énergétique .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Et je préciserai ma question. Alors, nous ne pouvons pas commenter un dispositif général pour l'emploi sans revenir au point central. Quel était le point central ? C'est qu'il arrive 750000 jeunes à l'heure actuelle sur le marché du travail en France, que cette arrivée des jeunes n'est pas l'unique cause, mais est un facteur de déséquilibre de notre marché du travail et qu'il faut donc offrir des emplois à la totalité, emploi ou formation, des jeunes Français qui arrivent sur le le marché du travail.. J. BOISSONNAT : Monsieur GISCARD D'ESTAING, c'est très différent offrir des emplois ou des formations, parce que si vous offrez des formations au bout desquelles il n'y a pas d'emploi, c'est tout à fait différent .. Valéry GISCARD D'ESTAING : J'ai dit des emplois ou des formations, ce qui assure pour un jeune, ou bien le travail, ou bien une formation et pendant ce temps le développement de l'activité économique ou la reconquête de certains secteurs du travail... je suis le seul à avoir parlé du problème de l'immigration en France .. permettent de restituer ensuite des emplois aux jeunes Français en fin de formation. Lorsque j'ai été élu Président de la République, il y avait encore un grand nombre de jeunes Français qui arrivaient sur le marché du travail sans formation ; ce nombre est réduit de moitié, il est à l'heure actuelle de 95000. L'objectif indiqué est de le ramener à 0. L'expérience montre que les jeunes Françaises et les jeunes Français, lorsqu'ils ont un degré de formation suffisant et lorsqu'il y a une bonne orientation des circuits de formation, trouvent des emplois dans des conditions meilleures. Donc, c'est un plan cohérent, qui repose sur un certain nombre de mesures, de mises à la retraite, mais à la différence de celles que propose M. MITTERRAND qui sont générales, par abaissement des limites d'âge, ce sont, au contraire, des possibilités ouvertes par voie conventionnelle, parce que je considère que d'ici quelques années la situation du marché de l'emploi sera différente en France, à-partir des années 1985 et qu'il faut garder une grande souplesse pour que les Français puissent avoir une liberté d'appréciation concernant l'âge de la retraite. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. J. BOISSONNAT : Monsieur MITTERRAND, vous avez, vous aussi, vos projets en-matière d'emploi et peut-être voulez-vous réagir à celui de M. GISCARD D'ESTAING ? François Mitterand : Il faut que je reprenne un peu en arrière et d'autre part je dispose d'un crédit de temps assez mince, donc je vais être obligé de parler en langage un peu schématique, j'espère que vous me le pardonnerez. Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises .. Je voudrais enfin rappeler, mais cela nous lancerait dans une discussion d'école qui serait un peu compliquée, qu'en France, c'est la gauche en effet qui nationalise lorsque c'est nécessaire pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises du marché de la concurrence contre la toute puissance de quelques groupes nationaux ou internationaux, mais que c'est la droite qui étatise. Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites ... d'ailleurs, c'est vous qui gouvernez, si vous vous plaignez aujourd'hui par vos homélies, de tous les méfaits de l'administration et de la bureaucratie, d'où est-ce que cela vient ? C'est vous qui gouvernez ! Donc, c'est vous qui êtes responsable .. vous vous tapez sur la poitrine .. à trois jours d'une élection, on comprend pourquoi vous le faites, mais qu'est-ce qui me laisserait penser que pendant les sept ans .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Gardons le ton qui convient .. François Mitterand : Je vous en prie, j'entends m'exprimer absolument comme je le veux et je le ferai dans des termes tout à fait corrects à votre égard, sauf que lorsqu'il s'agit de parler de notre débat politique, je n'entends pas être complaisant. Maintenant, vous m'avez parlé vous-même de l'emploi ... 1700000 chômeurs. Valéry GISCARD D'ESTAING : .. demandeurs d'emploi ! François Mitterand : .. Je sais bien la distinction sémantique qui permet d'éviter les mots qui brûlent la bouche, mais le chômage est ressenti comme le chômage et pas comme la demande d'emploi par des millions et des millions de gens qui nous écoutent ! Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. C'est une association d'économistes qui disait que nous aurions 500000 chômeurs de plus dans les années prochaines et vous savez très bien que c'est également l'opinion du grand patronat français si j'en juge par les dernières déclarations du CNPF. Si cette politique continue, nous aurions au-moins 2500000 chômeurs, et vous n'avez pas agi contre cela, vous l'avez accepté, c'est même la plaie de votre expérience et de votre septennat. Non seulement, vous avez considéré, au fond, que le salaire et le salarié, c'était l'ennemi, que l'on pouvait lutter contre l'inflation à la condition de tenir le salaire, et vous n'y êtes pas parvenu, vous avez eu et l'inflation et le chômage, mais en plus, c'est la tare, c'est la maladie et c'est une maladie qui risque d'être mortelle pour notre société. 60 % des chômeurs sont des femmes ; la plupart des chômeurs non indemnisés sont des jeunes .. c'est un mal immense. On fait des statistiques ici ou là, on pourrait établir des pourcentages .. dans la réalité, c'est la vie quotidienne, c'est une atteinte dramatique à la dignité de l'homme et de la femme, ceux qui n'osent même pas dire pourquoi on les rejette, ils éprouvent une sorte de honte .. d'ailleurs, ils se trompent, ils ne devraient pas éprouver cela, mais ils ont le sentiment d'être des exclus, et quand on parle de la démoralisation de la France, il faut comprendre que le chômage est la raison principale de cette démoralisation. Voilà pourquoi je pense, monsieur GISCARD D'ESTAING, que le principal objectif de toute politique doit aujourd'hui tourner autour des solutions à apporter au chômage et aucune de vos réponses ne peut nous satisfaire. C'est la reprise à distance de tout ce que vous disiez déjà en 1974. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux .. J. BOISSONNAT : Il n'y aura pas de loi sur les 35 heures ? François Mitterand : J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. Je pense qu'il était plus simple d'adopter la retraite à 60 ans, naturellement facultative et volontaire, comme je le demande depuis si longtemps plutôt que d'imposer la pré-retraite, car, en réalité, comment cela se passe dans nos villages et dans nos villes ? C'est imposé la pré-retraite, le patronat fait savoir que si l'on veut ramasser les miettes, il faut partir tout de suite, alors on obtiendra quand même quelque chose .. la pré-retraite est une imposition, c'est une contrainte. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. Naturellement, il faut aussi soutenir l'agriculture et le commerce si on ne veut pas que leurs enfants, leurs filles et leurs garçons, viennent grossir le lot du chômage ! Bien entendu, il faut s'attaquer à la formation professionnelle et je veux dire simplement un mot à ce sujet : pour ce qui concerne la formation professionnelle, il y a une loi, je crois qu'elle date de 1971, qui permet sur-le-plan de la formation continue, c'est un élément important de la formation professionnelle, d'aller jusqu'à 2 % du total des salaires d'une entreprise sous forme de taxe pour disposer du moyen de débloquer la formation. On en est à 1,1, c'est-à-dire que le Gouvernement n'a pas fait l'effort qu'il fallait pour inviter les entreprises à respecter la loi. J'arrête là, parce que nous avons besoin, naturellement d'échanger des propos et que le temps passe, mais j'y reviendrai. M. COTTA : Je vous rappelle qu'à ce moment précis, vous n'avez plus que moins de 3 minutes, monsieur MITTERRAND, monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez environ 7 minutes. Valéry GISCARD D'ESTAING : Alors, monsieur MITTERRAND a parlé avec émotion, et je le comprends, j'ai la même que lui, du problème du chômage, il en a parlé, j'ai agi, il y a plusieurs années que nous travaillons sur ce problème et que nous avons pris un certain nombre d'initiatives .. peut-être que M. MITTERRAND n'a pas entendu parler des pactes nationaux pour l'emploi, il y en a eu trois successifs auxquels ont été associés les entreprises, les syndicats, qui ont permis de placer de nombreux jeunes. D'autre part, il faut savoir qu'il y a un grand mouvement sur le marché du travail en France, il ne faut pas présenter la situation du chômage comme étant une situation statique, je vous indique que dans les douze mois de 1980 2829000 demades d'emploi ont été satisfaites .. 2829000 en douze mois, ce qui prouve le grand mouvement qu'il y a en-matière de marché du travail en France ! Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Vous faites allusion à des études, de je ne sais qui d'ailleurs, des experts .. il faut des experts pour faire des pronostics dans un sens ou dans l'autre, on l'a vu, y compris jusque dans les sondages électoraux d'ailleurs, moi je vous dis ceci très simplement : si vous êtes élu, le chômage augmentera et pourquoi ? A cause des mesures que vous prendrez ! Vous avez dit d'abord que vous prendriez très rapidement une mesure concernant l'augmentation des salaires, l'augmentation du SMIC. Vous savez quel est l'état actuel de la situation des petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas en-état de supporter des charges supplémentaires et, donc, les petits employeurs, les petits patrons auxquels on dira : on majore votre SMIC de .. le chiffre a changé. J. BOISSONNAT : Combien, monsieur MITTERRAND, le SMIC ? François Mitterand : Cela reste à discuter. J'ai, pendant tout le long de ma campagne, indiqué que si le gouvernement avait, comme c'est la loi, autorité pour décider du SMIC, je ne voulais pas me passer de la concertation avec les organisations syndicales. Valéry GISCARD D'ESTAING : Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. D'autre part, vous avez dans votre projet, j'en donne lecture, le fait que le comité d'entreprise disposera dans certains domaines d'un droit de veto, notamment dans les décisions d'embauche et de licenciement, concernant l'organisation du travail, la formation, le plan de formation de l'entreprise en-particulier dans cette catégorie où le Comité d'entreprise aura droit de veto .. et vous allez plus loin. François Mitterand : Page ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Pages 242 et 243 .. ce livre m'a été remis gratuitement par le parti socialiste, on me l'a remis gratuitement, parce qu'il était un petit peu abimé, c'est sans doute pour cela qu'on n'a pas voulu me le faire payer. Il est indiqué page 243 : dans les entreprises de moins de 10 salariés où il y a, vous le savez, le problème des seuils qui se pose et la campagne a fait apparaître combien ce problème des seuils était important, vous dites : les dispositions seront prises pour que les travailleurs puissent jouir également des mêmes droits et être associés de la même façon aux décisions les concernant. Donc, au lieu de relever ou de modifier ces seuils vous les abaissez, vous les faites disparaître de façon à avoir les mêmes dispositions contraignantes sur la totalité des entreprises. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. Je ne vois pas quelle entreprise prendra au-cours de l'été 1981 la décision d'embaucher, et donc vous verrez arriver la vague des jeunes sur le marché du travail sans aucune structure d'accueil pour leur offrir des emplois nouveaux. C'est la vérité. Donc, il faut savoir .. il faut savoir qu'il n'y aura pas de diminution du chômage, qu'il y aura augmentation du chômage. D'ailleurs, ce n'est pas extraordinaire, parce que nous ne sommes pas le pays qui a le pourcentage le plus élevé en Europe hélas, il y a des pays comme la Belgique qui ont 10 % de chômeurs à l'heure actuelle et qui ont eu des socialistes dans leur gouvernement jusqu'à la période récente. Les mesures que vous proposez conduiront à ce résultat alors deux questions, monsieur MITTERRAND : Première question. M. COTTA : Nous avons un problème de temps de parole, excusez-moi .. Valéry GISCARD D'ESTAING : Nous somme à égalité .. M. COTTA : Oui, mais nous approchons de la fin du débat sur l'économie pour passer, si vous voulez, après, à la politique étrangère. Donc, on vous donne à chacun 2 minutes de plus, excusez moi de tenir ces comptes d'apothicaire. Valéry GISCARD D'ESTAING : Je croyais. J. BOISSONNAT : Normalement, vous devriez, au bout de 30 minutes, avoir conclu le débat économique, mais nous considérons qu'il est fort important et que nous pouvons le prolonger de 2 ou 3 minutes qui seront consommées sur la suite du débat. Valéry GISCARD D'ESTAING : Deux questions simples. Première question : quel est le montant du déficit budgétaire que vous jugez acceptable puisque vous prévoyez une grande augmentation des dépenses ? Deuxième question : est-ce que vous maintiendrez le franc dans le système monétaire européen, et comment ferez-vous à-partir du moment où le déficit budgétaire créera l'alarme dans le système monétaire ? Enfin, les 35 heures, avec quel salaire ? Avec le salaire de 40 heures ou avec le salaire de 35 heures ? Et je répondrai à vos questions. François Mitterand : J'ai beaucoup de choses à faire à la fois, puisqu'il me faut contredire mon interlocuteur et lui signaler que sur-le-plan du chômage la France est en 10ème rang, en triste 10ème rang, toujours sur les 15 plus grands pays industriels .. ce n'est pas une réussite. Je veux également lui dire qu'il est vraiment très difficile de discuter quand on représente deux politiques différentes, car M. GISCARD D'ESTAING, c'est assez normal d'ailleurs, me place à l'intérieur de sa politique, il raisonne comme si je devais exercer ma politique dans-le-cadre de la sienne .. alors, bien entendu, j'échouerai comme il a échoué. Le point de départ de ma politique économique c'est une sorte de volonté que vous n'avez pas eue d'aller vers la croissance, n'importe quelle croissance ; on ne va pas passer comme cela de 0 à 5 malheureusement, chaque point de croissance peut créer une disponibilité d'environ 30 milliard ; 3 points ferait 90, une centaine de milliards pour permettre, déjà, à l'Etat de disposer de 42 milliards environ puisque telle est la masse du prélèvement de l'Etat,charges sociales et fiscales. La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Au fond, les entreprises n'investissent pas à leur profit ; elles cherchent des marchés, il faut leur procurer des marchés et, de ce point de vue, rien ne sera négligé. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion... Valéry GISCARD D'ESTAING : Ah ! en voilà une ! François Mitterand : Vous voyez, je le concède très aisément, c'est une des rares, et vous avez facilité ma tâche parce que le déficit budgétaire, par rapport aux pays voisins, nous laisse une marge suffisante pour continuer et pour pouvoir animer l'économie de notre pays. Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Si vous tirez naturellement la conclusion de votre postulat qu'il y a un déficit insupportable, eh bien, évidemment on ne peut plus rester dans le système, mais comme le déficit sera supportable, on restera dans le système. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? La négociation commence, j'espère qu'elle aboutira dans des conditions heureuses. Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. Il faudra donc de nouvelles équipes ; la production et la productivité s'en tiendront mieux et l'investissement reprendra. Je voudrais terminer par 3 observations, et j'en aurai fini avec cette partie : Premièrement, mon programme, monsieur GISCARD D'ESTAING, ne coûtera jamais aussi cher aux Français que ce que vous leur avez coûté par le chômage : 135 milliards cette année. Deuxièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que l'emprunt GISCARD 1973 à 7 % : 6,5 milliards, qui coûtera en 1988 : 97 milliards. On n'a pas connu dans l'histoire financière de la France un emprunt aussi hasardeux, indexé qu'il est sur le lingot d'or. C'est une faute inimaginable de la part de quelqu'un qui s'estimait compétent dans le domaine des Finances. Troisièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que le vol de l'épargne populaire réalisé par l'inflation au-cours des sept ans de votre présidence. M. COTTA : Monsieur GISCARD D'ESTAING, je crois que vous répondez ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Quelques mots. D'abord, sur la volonté, monsieur MITTERRAND : il y avait un problème important, dans cette période, c'était l'indépendance énergétique de la France. J'ai posé la question tout-à-l'heure, et tout ce que vous proposez, c'est d'arrêter le programme national là où je l'ai conduit. Donc la volonté a été la mienne, l'arrêt sera le vôtre. Je vous indique,on pourrait en discuter, ce serait important pour les Français de le savoir,qu'avec notre programme électro-nucléaire, si nous le complétons,vous voulez l'interrompre,nous assurerons notre indépendance énergétique absolue pendant cinq ans. Je veux dire que si nous étions coupés de toute source d'approvisionnement extérieure, j'ai fait prendre les mesures pour que les Français gardent leur électricité pendant cinq ans. Avec le pétrole, ils la gardent pendant trois mois. J. BOISSONNAT : Nous retrouverons le problème énergétique au début des questions internationales. Valéry GISCARD D'ESTAING : Si vous voulez. Sur le déficit, vous n'avez pas répondu à ma question. Vous avez simplement constaté que nous avions bien géré les finances publiques françaises et que vous alliez creuser le déficit. Je vous en donne acte, j'en étais sûr. Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. Actuellement, du seul fait de nos incertitudes politiques, nous sommes au plancher. Donc, il faut agir. Nous agissons à l'heure actuelle. Nous sommes passés, comme vous le savez, pour le Deutsche mark. Vous le savez ? François Mitterand : Je connais bien la chute du franc par-rapport au mark. En 1974... Valéry GISCARD D'ESTAING : Mais aujourd'hui ? François Mitterand : Le chiffre de la soirée, de la journée ? Cela s'est aggravé. Valéry GISCARD D'ESTAING : Comme ordre de grandeur ? François Mitterand : D'abord, je n'aime pas beaucoup cette méthode. Je ne suis pas votre élève. Vous n'êtes pas le Président de la République, ici, vous êtes mon contradicteur et je n'accepte pas cette façon. Valéry GISCARD D'ESTAING : Le fait de vous demander quel est le coût du Deutsche mark. François Mitterand : Pas de cette façon-là ! Ce que je veux simplement vous dire, c'est que lorsqu'on passe de 1,87 franc à 2,35 franc environ, en l'espace de sept ans, ce n'est pas une réussite pour le franc, pas davantage par-rapport au dollar que par-rapport au mark. Je suis même presque étonné que vous me lanciez dans cette discussion qui, tout d'un coup, se greffe d'une façon un peu inattendue dans notre conversation, alors qu'elle est plutôt la preuve que le franc, dont on se flatte beaucoup dans les propos officiels, n'a pas aussi bien réussi qu'on le pense. Valéry GISCARD D'ESTAING : Si. Le franc est resté, au contraire, une des monnaies du monde les plus stables au-cours des dernières années, et j'indiquerai seulement que dans le système monétaire européen , nous avons perdu un peu de terrain au-cours des dernières semaines du fait de notre débat politique. Si donc on veut rester dans le système monétaire européen, il ne faut pas dire : on souhaite y rester, on agira pour y rester, il faut dire : on agira pour y rester. On agira comment ? On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Le coût du chômage : il ne faut pas dire aux Français, parce qu'on ne peut pas leur faire croire des choses pareilles, qu'il est dans le pouvoir de qui que ce soit, ni de vous dans votre système, de faire disparaître en quelques mois la difficulté de l'emploi en France. Lorsque vous débattiez avec M. Raymond BARRE, il y a quelques années, vous aviez dit : il nous faudra cinq ans pour faire disparaître le problème de l'emploi en France. Vous l'aviez dit en 1977. Nous sommes en 1982. Vous ne l'auriez donc pas fait disparaître encore. Donc, on ne peut pas dire que le coût est un coût que nous aurions imposé à l'économie française et on ne peut pas considérer que vous disposerez des ressources correspondant à la réduction rapide des charges du chômage parce que ces charges du chômage, vous me les reprochez, mais c'est une aide apportée aux chômeurs, et, si nous n'avions pas eu un dispositif de soutien des revenus des chômeurs, nous aurions eu la dépression des années 30. Si nous avons évité cette dépression, je vous rappelle que dans toute cette période, nous n'avons jamais eu de croissance négative en France, jamais, et que nous avons eu une seule année avec une croissance nulle : 1975,c'est parce que nous avons maintenu le revenu des chômeurs au travers d'un système qui est d'ailleurs un système de politique contractuelle géré avec les syndicats. Enfin, en ce qui concerne l'emprunt 1973, nous n'allons pas entrer dans une discussion de ce type. Je vous indique simplement que l'Etat a gagné autant qu'il a perdu dans cette affaire, car comme l'Etat avait acheté par mes soins des quantités importantes d'or, dans toute la période précédente, comme nous avions échangé nos réserves en dollars contre des réserves en or, l'Etat a gagné tout autant qu'il verse au-titre de l'emprunt. Évidemment, les souscripteurs à cet emprunt se trouvent placés dans la même situation que celle de l'Etat français en ce qui concerne la gestion des réserves d'or. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. J. BOISSONNAT : Je crois que les Français qui vous regardent ne comprendraient pas que nous n'évoquions pas le problème de la fiscalité, car tout le monde paye des impôts, et nous pouvons peut-être consacrer deux minutes supplémentaires aux problèmes fiscaux. Vous avez tous les deux curieusement pris des engagements dans ce domaine dans cette campagne électorale, et je dirais des engagements de même nature, comme si un vent venu d'Amérique vous avait convertis l'un et l'autre à la nécessité de rassurer les Français, si vous vouliez solliciter leurs suffrages dans ce domaine. M. MITTERRAND a dit que la pression fiscale, c'est-à-dire le volume des impôts et des cotisations sociales, par-rapport au revenu des Français ne sera pas alourdi par-rapport à ce qu'elle est aujourd'hui, et M. Valéry GISCARD D'ESTAING a déclaré, si je l'ai bien entendu, récemment qu'il s'engageait, lui, à faire mieux encore, à la ramener de 42 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on paye 42 francs d'impôts et de cotisations sociales, à 40 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on ne payerait plus que 40 francs d'impôts et de cotisations sociales. Personnellement, je suis toujours éberlué de ce type de promesses mais probablement que vous avez, l'un et l'autre, des raisons fortes pour démontrer que vous pouvez les tenir. M. COTTA : Est-ce que je peux ajouter 2 questions, mais qui sont dans ce domaine : Monsieur François MITTERRAND, pour vous le point central est un impôt sur le capital, mais faire payer les riches, qu'est-ce que ça veut dire et à-partir de quand est-on riche ? Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez créé deux impôts pendant votre septennat : l'impôt sur les plus-values et la taxe professionnelle. Or, l'impôt sur les plus-values, tronqué par le Parlement peut-être, n'a pas été appliqué autant que vous l'auriez souhaité, et la taxe professionnelle a été, en quelque sorte, la vedette de cette campagne, puisque Jacques CHIRAC en réclamait la suppression, et vous-même, maintenant, vous en réclamez la réforme. Alors, peut-on faire des réformes fiscales en France, quand on est Valéry GISCARD D'ESTAING ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Je crois que selon le temps de parole, c'est à moi de parler le premier ? M. COTTA : Allez-y, choisissez ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Alors. Nos programmes fiscaux sont totalement différents, et c'est normal puisque vous avez une conception différente de la nôtre. En ce qui concerne l'impôt sur le revenu, vous envisagez de l'alourdir. de l'alléger dans les basses tranches, de l'alourdir dans les tranches moyennes et supérieures. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Pour deux raisons : La 1ère, c'est que je crois qu'il faut élargir les tranches du barême, comme nous l'avons fait cette année, et ensuite j'ai observé,c'est un des points sur lesquels nous n'avons pas agi comme nous le devions, que les classes moyennes, catégorie des employés, des cadres, avaient une surcharge fiscale au-titre de l'impôt sur le revenu importante au-cours des dernières années. Je suis donc favorable à l'élargissement progressif des tranches moyennes, ce qui est difficile et coûteux, et qui donc doit se faire sur quelques années. Je suis contre l'augmentation. J. BOISSONNAT : Les tranches moyennes, ce sont des gens qui ont un revenu de quel ordre de grandeur ? Valéry GISCARD D'ESTAING : Qui ont un revenu compris entre ... le foyer, puisque nous raisonnons par foyer fiscal... compris entre 8000 et 15000 francs. J. BOISSONNAT : S'il y a 2 salaires, ou un gros salaire, ou 2 salaires moyens... Valéry GISCARD D'ESTAING : 2 salaires moyens. Naturellement, on élargit aussi les tranches proportionnellement, mais il y a là incontestablement un poids trop lourd de l'impôt. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! vous voyez ce que cela veut dire pour les exploitations agricoles, pour les propriétaires de leur logement, pour les propriétaires de leur fonds de commerce ou de leur petite entreprise ? Les droits sont actuellement de 20 %. Dans cet amendement,qui a été déposé, je l'ai là, ils passeraient à 45 %. Le problème, à l'heure actuelle, au contraire, c'est de préserver le capital de ces petits producteurs. Si on leur prend la moitié, lorsque ça passe du père au fils, ou du mari à la femme, il est impossible qu'ils continuent leur activité. Je suis donc contre cette formule. Il y a, dans ce projet que j'ai sous les yeux, la suppression du quotient familial, qui sera d'abord plafonné, puis supprimé. Je suis contre ; c'est une des mesures d'encouragement à la famille qui a été la plus efficace en France. En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. On a voulu faire une législation très compliquée. Je vous rappelle que le Président de la République ne participe pas aux délibérations parlementaires. Ce système était sans doute trop perfectionné et trop compliqué et, finalement, a fait apparaître un certain nombre de défauts. Donc, je suis favorable au retour à un système de taxation forfaitaire suivant les types de plus-values. Enfin, la taxe professionnelle. Je vous rappelle que je ne l'avais pas proposée comme ministre des Finances, qu'elle a été assez profondément transformée au-cours du débat parlementaire de 1975 auquel je ne participais pas, et que depuis on s'est efforcé de la réformer ; il y a une commission parlementaire qui est au travail, qui a d'ailleurs reçu mandat de l'Assemblée de présenter des propositions pour le prochain budget. Je souhaite que ces propositions puissent venir en discussion et qu'on puisse réformer ainsi la taxe professionnelle. J. BOISSONNAT : Au fond, monsieur GISCARD D'ESTAING, pour un monarque républicain, vous avez fort peu de pouvoirs puisque, quand vous êtes Président, l'Assemblée fait des choses qui vous déplaisent, et votre ministre aussi ! Valéry GISCARD D'ESTAING : En-matière de fiscalité, c'est un fait que le Président de la République n'intervient pas dans le débat parlementaire, tout le monde le sait. Il peut donner des indications, marquer des préférences, mais il ne participe pas à la discussion ou au vote des projets. M. COTTA : Monsieur MITTERRAND, vous répondez sur l'impôt sur le capital ? François Mitterand : Je vais répondre encore une fois d'une façon trop rapide, mais c'est la règle du jeu... M. COTTA : Sinon, nous n'aurons pas le temps pour la politique internationale ! François Mitterand : Je m'incline. Simplement, il faudra que ceux qui nous écoutent remplissent mon raisonnement qui va être très sec. Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. 36 à 42 %, c'est-à-dire que si tout cela a été augmenté, c'est dans-le-cadre de la gestion de M. GISCARD D'ESTAING. Tout ça pour être clair, simplement, parce qu'après tout je comprends qu'il ait eu des problèmes. Deuxièmement, si je veux en rester à 42 %, malgré les charges que je prévois, c'est parce que j'entends engager une autre politique, notamment une politique de croissance et, en même temps, une nouvelle répartition,et j'arrive à votre question,à l'intérieur de ces 42 %, bien entendu : 42 % de 3000 milliards, ce n'est pas la même chose que 42 % sur 3500 milliards de produit intérieur brut. D'autre part, vous me posez la question quant à l'impôt sur les grandes fortunes. Oui, à-partir de 3 millions de francs,300 millions de centimes,compte non tenu évidemment de l'instrument de travail, c'est-à-dire que l'instrument de travail,la terre pour l'agriculteur, dans l'entreprise ou dans le commerce, l'instrument de travail,ne compte pas, n'est pas décompté dans cette somme de 3 millions de francs, ou de 300 millions de centimes. Et nous considérons que c'est indispensable pour parvenir à l'élargissement du barème de l'impôt sur le revenu dont a parlé M. GISCARD D'ESTAING, parce que je me demande où et comment il compense la perte de recette pour l'Etat ? Moi, je pense qu'on ne peut la compenser que si les très hauts revenus sont frappés, c'est-à-dire les grandes fortunes. A partir de là, on pourra permettre précisément que les cadres, dont on a parlé tout à l'heure, soient mis à l'abri des charges trop lourdes qui pèsent sur eux. Et je voudrais maintenant, également en 2 mots, préciser à M. GISCARD D'ESTAING qu'il n'est pas exact. Car j'ai déposé un programme pendant cette campagne, vous auriez pu en prendre connaissance. Je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées. Deuxièmement, que je ne demande pas la suppression du quotient familial. C'est une erreur, je demande son plafonnement. Je ne la demande pas. Je suis candidat à la Présidence de la République, mon programme a été imprimé, vous pourrez en prendre connaissance ! Troisièmement : la taxe professionnelle. M. CHIRAC et M. GISCARD D'ESTAING s'en disputent la paternité, ils ont fait un mauvais impôt, ils en sont responsables, je n'y suis pour rien ! ",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand débattent de leur plan pour le marché de l'emploi. Valéry Giscard D'Estaing explique que les nationalisations de François Mitterrand fera basculer la France dans une économie socialisée. Valéry Giscard D'Estaing explique que pour combattre le chômage, il faut proposer du travail et des formations pour les jeunes, rappelant qu'il a déjà divisé par deux le nombre de jeunes arrivant sur le marché du travail sans formations. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il combattra le chômage avec la retraite anticipée et l'effort sur la formation professionnelle. François Mitterrand explique qu'il compte nationaliser ce qui peut l'être, et accuse la droite d'être la source de l'étatisation. François Mitterrand explique que le chômage augmentera si la politique de Valéry Giscard D'Estaing est continuée. François Mitterrand souhaite mettre en place la semaine de 35 heures et la retraite à 60 ans volontaire. François Mitterrand veut travailler sur la formation professionnelle en récupérant des fonds en taxant les entreprises. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il a organisé les pactes nationaux pour l'emploi. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il est impossible d'augmenter le SMIC pour les petites entreprises. Valéry Giscard D'Estaing critique le projet sur les seuils des petites entreprises de François Mitterrand, qui nivelle par le bas. Valéry Giscard D'Estaing pose trois questions, sur le montant du déficit budgétaire acceptable, le maintiens du franc dans le système monétaire européen, et le salaire pour les semaines de 35 heures. François Mitterrand explique qu'il n'y a pas de problèmes de déficit, car la balance budgétaire n'est pas en déficit et qu'il y aura de la croissance. François Mitterrand explique que le franc restera dans le système monétaire européen. François Mitterrand explique qu'il ne souhaite pas baisser les salaires pour la semaine de 35 heures. François Mitterrand explique ensuite que son programme ne sera jamais plus coûteux que le chômage, l'emprunt GISCARD, ou l'inflation du septennat. Valéry Giscard D'Estaing explique que François Mitterrand ne peut pas admettre avoir les recettes de la croissance pour payer son programme, et explique que la France n'a jamais eu de croissance négative. Valéry Giscard D'Estaing explique que le prêt n'était pas déficitaire car la France a acheté des réserves d'or. Le présentateur pose la question de la part des cotisations sociales, qui baissera avec Valéry Giscard D'Estaing et restera la même avec Francois Mitterrand. Le présentateur demande aussi ce que représentera l'impôt sur le capital de François Mitterrand et l'état des impôts créés par Valéry Giscard d'Estaing. Valéry Giscard D'Estaing explique être pour l'allègement du système d'impôt sur le revenu, et contre la majoration des droits de succession, qui sont négatif pour les petites entreprises. Valéry Giscard D'Estaing critique aussi la suppression du quotient familial. Valéry Giscard D'Estaing explique être pour les taxations forfaitaires sur les plus values, et se dédouane de la responsabilité de la taxe professionnelle qui a été votée par le Parlement. François Mitterrand explique que les prélèvements fiscaux ont largement augmentés pendant le septennat, et qu'il ne veut pas l'augmenter, car le même pourcentage représente beaucoup d'argent en comptant la croissance. François Mitterrand explique être pour l'impôt sur les grandes fortunes, sans compter l'instrument de travail dans la fortune. François Mitterrand attaque la baisse du barème de l'impôt sur le revenu de Valéry Giscard d'Estaing, qui ne compense pas les pertes de recette. François Mitterrand explique vouloir supprimer les droits de succession en ligne direct pour les alourdir dans les autres cas, et qu'il ne souhaite pas supprimer le quotient familial mais de les plafonner. François Mitterrand explique aussi que la taxe professionnelle est un mauvais impôt.\n",
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+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand débattent de leur plan pour le marché de l'emploi. La présentatrice débute en expliquant que l'emploi était un échec du septennat de Valéry Giscard D'Estaing, et que son nouveau plan déplace les emplois sans en créer. Valéry Giscard D'Estaing nie, et commence en expliquant que François Mitterrand souhaite nationaliser les banques et onze groupes industriels. Il continue en citant le fait que François Mitterrand souhaite arrêter le nucléaire. Il explique qu'il souhaite offrir des formations et des emplois aux 750000 jeunes qui entrent dans le marché de l'emploi, ou des formations, le temps de créer de nouveaux emplois. Il explique qu'il souhaite réduire le nombre de jeunes qui entrent dans le marché de l'emploi sans formation. François Mitterrand répond en expliquant que les nationalisations datent déjà de Charles De Gaulle, et que de nombreux pays ont nationalisé les banques avec succès. Il continue en expliquant qu'il y a 1.7 million de Français au chômage en France, qui montera à 2.5 dans les sept prochaines années. Il explique que soixante pour cent des chômeurs sont des femmes, et que les jeunes ne sont pas indemnisé. François Mitterrand assure que son plus gros but personnel est le travail sur le chômage, avec notamment la réduction du temps de travail à 35h, négociable, ainsi qu'une retraite à 60 ans facultative. Valéry Giscard D'Estaing répond qu'il a déjà mis en place plusieurs pactes nationaux sur l'emploi, et que les prévisions sur l'emploi ne fonctionnent pas. Il répond aussi que le chômage augmentera sur François Mitterrand à cause de l'augmentation du SMIC, qui sera intenable pour les PME. Il explique aussi le poids que la suppression des seuls sur les entreprises aura. Il demande ensuite à François Mitterrand quel montant du déficit budgétaire est acceptable, s'il souhaite garder le franc dans le système monétaire européen, et avec quel salaire les trente cinq heures seront rémunérées. François Mitterrand que sa volonté est d'aller vers la croissance, qui restera dans le système européen. Il explique que le salaire sera ouvert à négociation, mais que tout cela coûtera moins cher que les erreurs de Valéry Giscard D'Estaing. Valéry Giscard D'Estaing réplique qu'il a créé une indépendance énergétique pour la France, et que la France n'a jamais été dans une période de croissance négative durant la grande dépression. Le présentateur pose ensuite la question de la fiscalité. Valéry Giscard D'Estaing explique la différence entre les programmes fiscaux. François Mitterrand souhaite alourdir l'impôt sur le revenu, alors qu'il souhaite l'alléger pour les classes moyennes. Il refuse aussi d'augmenter les droits de succession, et ne veut pas supprimer le quotient familial. François Mitterrand, lui, souhaite mettre en place l'impôt sur la fortune pour les fortunes de plus de trois millions de francs. Il souhaite alourdir les droits de successions pour les personnes éloignées, et plafonner le quotient familial.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, François Mitterrand et Valéry Giscard D'Estaing parlent d’économie et du problème de l’emploi. Valéry Giscard D'Estaing critique la politique de nationalisation que son adversaire entend mener car elle va à l’encontre de la libre entreprise. Valéry Giscard D'Estaing souhaite à la place lutter contre le chômage en développant la formation, des emplois nouveaux et en mettant en place des retraites anticipées. François Mitterrand se défend en se plaçant dans les pas du général de Gaulle quant aux nationalisations ; il souhaite également une réduction des temps de travail, au cas par cas selon les entreprises, sans réduction des salaires. Valéry Giscard D'Estaing fustige cette politique car la hausse du SMIC et la fiscalité sur les successions étoufferont les petites entreprises. François Mitterrand reconnaît ensuite le succès de la politique de son rival sur la gestion de la dette ; il entend aussi rester dans le système monétaire européen, sans pour autant expliquer avec quel dispositif il entend mener cette politique, ce que souligne GISCARD D'ESTAING, lequel défend ensuite les emprunts récents auxquels la France a souscrit ; il attaque ensuite de nouveau son adversaire sur les droits de successions. François Mitterrand explique alors que les prélèvements sociaux ont augmenté pendant le septennat de Valéry Giscard D'Estaing et il assume vouloir taxer les plus riches, mais aussi supprimer les droits de succession en ligne directe.\n",
7
  "Extractive_1": "P1 : Alors, vous avez rendu public un plan pour l'emploi, mais en essayant de résumer tout à l'heure avec Jean BOISSONNAT, on avait l'impression que vous déplaciez les emplois, que vous les aménagiez en quelque sorte, mais que vous n'en créez pas de nouveaux. VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. VGE : J'ai fait vérifier ce que cela représente, cela veut dire que dans l'industrie française il y aura 50 % d'industries nationalisées. VGE : Il n'y a aucun pays d'Europe, aucun pays occidental qui aura une telle structure. Je le dis pour les téléspectateurs, parce qu'ils croient que la gestion de M. MITTERRAND apporterait quelques modifications à quelques conditions de vie, pas du tout, nous serions dans une économie socialisée à-partir où tout le système du crédit est un système étatique, où la moitié de l'activité industrielle est étatique, c'est une économie socialisée. VGE : A l'heure actuelle, on sait que ce sera une société plus bureaucratique, la moitié de l'industrie française sera étatisée, car c'est cela la nationalisation, la totalité du système du crédit sera également étatisée. VGE : C'est qu'il arrive 750000 jeunes à l'heure actuelle sur le marché du travail en France, que cette arrivée des jeunes n'est pas l'unique cause, mais est un facteur de déséquilibre de notre marché du travail et qu'il faut donc offrir des emplois à la totalité, emploi ou formation, des jeunes Français qui arrivent sur le le marché du travail. VGE : Lorsque j'ai été élu Président de la République, il y avait encore un grand nombre de jeunes Français qui arrivaient sur le marché du travail sans formation ; ce nombre est réduit de moitié, il est à l'heure actuelle de 95000. VGE : Donc, c'est un plan cohérent, qui repose sur un certain nombre de mesures, de mises à la retraite, mais à la différence de celles que propose M. MITTERRAND qui sont générales, par abaissement des limites d'âge, ce sont, au contraire, des possibilités ouvertes par voie conventionnelle, parce que je considère que d'ici quelques années la situation du marché de l'emploi sera différente en France, à-partir des années 1985 et qu'il faut garder une grande souplesse pour que les Français puissent avoir une liberté d'appréciation concernant l'âge de la retraite. VGE : Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt . FM : Je voudrais enfin rappeler, mais cela nous lancerait dans une discussion d'école qui serait un peu compliquée, qu'en France, c'est la gauche en effet qui nationalise lorsque c'est nécessaire pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises du marché de la concurrence contre la toute puissance de quelques groupes nationaux ou internationaux, mais que c'est la droite qui étatise. FM : Chômeurs, 1700000, on nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. FM : Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . FM : Je pense qu'il était plus simple d'adopter la retraite à 60 ans, naturellement facultative et volontaire, comme je le demande depuis si longtemps plutôt que d'imposer la pré-retraite, car, en réalité, comment cela se passe dans nos villages et dans nos villes ? FM : Bien entendu, il faut s'attaquer à la formation professionnelle et je veux dire simplement un mot à ce sujet : pour ce qui concerne la formation professionnelle, il y a une loi, je crois qu'elle date de 1971, qui permet sur-le-plan de la formation continue, c'est un élément important de la formation professionnelle, d'aller jusqu'à 2 % du total des salaires d'une entreprise sous forme de taxe pour disposer du moyen de débloquer la formation. VGE : Peut-être que M. MITTERRAND n'a pas entendu parler des pactes nationaux pour l'emploi, il y en a eu trois successifs auxquels ont été associés les entreprises, les syndicats, qui ont permis de placer de nombreux jeunes. VGE : Vous avez dit d'abord que vous prendriez très rapidement une mesure concernant l'augmentation des salaires, l'augmentation du SMIC. VGE : Vous savez quel est l'état actuel de la situation des petites et moyennes entreprises, elles ne sont pas en-état de supporter des charges supplémentaires et, donc, les petits employeurs, les petits patrons auxquels on dira : on majore votre SMIC de. VGE : Il est indiqué page 243 : dans les entreprises de moins de 10 salariés où il y a, vous le savez, le problème des seuils qui se pose et la campagne a fait apparaître combien ce problème des seuils était important, vous dites : les dispositions seront prises pour que les travailleurs puissent jouir également des mêmes droits et être associés de la même façon aux décisions les concernant. VGE : Donc, au lieu de relever ou de modifier ces seuils vous les abaissez, vous les faites disparaître de façon à avoir les mêmes dispositions contraignantes sur la totalité des entreprises. VGE : Première question : quel est le montant du déficit budgétaire que vous jugez acceptable puisque vous prévoyez une grande augmentation des dépenses ? VGE : Deuxième question : est-ce que vous maintiendrez le franc dans le système monétaire européen, et comment ferez-vous à-partir du moment où le déficit budgétaire créera l'alarme dans le système monétaire ? VGE : Enfin, les 35 heures, avec quel salaire ? FM : Le point de départ de ma politique économique c'est une sorte de volonté que vous n'avez pas eue d'aller vers la croissance, n'importe quelle croissance ; on ne va pas passer comme cela de 0 à 5 malheureusement, chaque point de croissance peut créer une disponibilité d'environ 30 milliard ; 3 points ferait 90, une centaine de milliards pour permettre, déjà, à l'Etat de disposer de 42 milliards environ puisque telle est la masse du prélèvement de l'Etat,charges sociales et fiscales. FM : Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? FM : Nous avons une marge, c'est une des rares réussites de votre gestion. FM : Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? FM : Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. FM : Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? FM : La négociation commence, j'espère qu'elle aboutira dans des conditions heureuses. FM : Premièrement, mon programme, monsieur GISCARD D'ESTAING, ne coûtera jamais aussi cher aux Français que ce que vous leur avez coûté par le chômage : 135 milliards cette année. FM : Deuxièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que l'emprunt GISCARD 1973 à 7 % : 6,5 milliards, qui coûtera en 1988 : 97 milliards. FM : Troisièmement, mon programme ne coûtera jamais aussi cher que le vol de l'épargne populaire réalisé par l'inflation au-cours des sept ans de votre présidence. VGE : Donc, on ne peut pas dire que le coût est un coût que nous aurions imposé à l'économie française et on ne peut pas considérer que vous disposerez des ressources correspondant à la réduction rapide des charges du chômage parce que ces charges du chômage, vous me les reprochez, mais c'est une aide apportée aux chômeurs, et, si nous n'avions pas eu un dispositif de soutien des revenus des chômeurs, nous aurions eu la dépression des années 30. VGE : Si nous avons évité cette dépression, je vous rappelle que dans toute cette période, nous n'avons jamais eu de croissance négative en France, jamais, et que nous avons eu une seule année avec une croissance nulle : 1975,c'est parce que nous avons maintenu le revenu des chômeurs au travers d'un système qui est d'ailleurs un système de politique contractuelle géré avec les syndicats. VGE : Je vous indique simplement que l'Etat a gagné autant qu'il a perdu dans cette affaire, car comme l'Etat avait acheté par mes soins des quantités importantes d'or, dans toute la période précédente, comme nous avions échangé nos réserves en dollars contre des réserves en or, l'Etat a gagné tout autant qu'il verse au-titre de l'emprunt. P2 : M. MITTERRAND a dit que la pression fiscale, c'est-à-dire le volume des impôts et des cotisations sociales, par-rapport au revenu des Français ne sera pas alourdi par-rapport à ce qu'elle est aujourd'hui, et M. Valéry GISCARD D'ESTAING a déclaré, si je l'ai bien entendu, récemment qu'il s'engageait, lui, à faire mieux encore, à la ramener de 42 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on paye 42 francs d'impôts et de cotisations sociales, à 40 %, c'est-à-dire que pour 100 francs de revenus on ne payerait plus que 40 francs d'impôts et de cotisations sociales. P1 : Est-ce que je peux ajouter 2 questions, mais qui sont dans ce domaine : Monsieur François MITTERRAND, pour vous le point central est un impôt sur le capital, mais faire payer les riches, qu'est-ce que ça veut dire et à-partir de quand est-on riche ? P1 : Monsieur GISCARD D'ESTAING, vous avez créé deux impôts pendant votre septennat : l'impôt sur les plus-values et la taxe professionnelle. P1 : Or, l'impôt sur les plus-values, tronqué par le Parlement peut-être, n'a pas été appliqué autant que vous l'auriez souhaité, et la taxe professionnelle a été, en quelque sorte, la vedette de cette campagne, puisque Jacques CHIRAC en réclamait la suppression, et vous-même, maintenant, vous en réclamez la réforme. VGE : Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. VGE : Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. VGE : Si on leur prend la moitié, lorsque ça passe du père au fils, ou du mari à la femme, il est impossible qu'ils continuent leur activité. VGE : Il y a, dans ce projet que j'ai sous les yeux, la suppression du quotient familial, qui sera d'abord plafonné, puis supprimé. VGE : Je suis contre ; c'est une des mesures d'encouragement à la famille qui a été la plus efficace en France. VGE : Donc, je suis favorable au retour à un système de taxation forfaitaire suivant les types de plus-values. VGE : Enfin, la taxe professionnelle. VGE : Je vous rappelle que je ne l'avais pas proposée comme ministre des Finances, qu'elle a été assez profondément transformée au-cours du débat parlementaire de 1975 auquel je ne participais pas, et que depuis on s'est efforcé de la réformer ; il y a une commission parlementaire qui est au travail, qui a d'ailleurs reçu mandat de l'Assemblée de présenter des propositions pour le prochain budget. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. FM : Deuxièmement, si je veux en rester à 42 %, malgré les charges que je prévois, c'est parce que j'entends engager une autre politique, notamment une politique de croissance et, en même temps, une nouvelle répartition,et j'arrive à votre question,à l'intérieur de ces 42 %, bien entendu : 42 % de 3000 milliards, ce n'est pas la même chose que 42 % sur 3500 milliards de produit intérieur brut. FM : D'autre part, vous me posez la question quant à l'impôt sur les grandes fortunes. FM : Oui, à-partir de 3 millions de francs,300 millions de centimes,compte non tenu évidemment de l'instrument de travail, c'est-à-dire que l'instrument de travail,la terre pour l'agriculteur, dans l'entreprise ou dans le commerce, l'instrument de travail,ne compte pas, n'est pas décompté dans cette somme de 3 millions de francs, ou de 300 millions de centimes. FM : Et nous considérons que c'est indispensable pour parvenir à l'élargissement du barème de l'impôt sur le revenu dont a parlé M. GISCARD D'ESTAING, parce que je me demande où et comment il compense la perte de recette pour l'Etat ? FM : Je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées. FM : Deuxièmement, que je ne demande pas la suppression du quotient familial. FM : C'est une erreur, je demande son plafonnement. FM : Troisièmement : la taxe professionnelle. M. CHIRAC et M. GISCARD D'ESTAING s'en disputent la paternité, ils ont fait un mauvais impôt, ils en sont responsables, je n'y suis pour rien !",
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  "Extractive_2": "VGE : Les nationalisations : donc, M. MITTERRAND, s'il est élu Président de la République, fera nationaliser l'ensemble du système bancaire et onze grands groupes industriels. Il faut le savoir, et cela permet de répondre à ce que vous disiez tout à l'heure de Jacques CHIRAC, monsieur MITTERRAND : Jacques CHIRAC nous écoutant, vous écoutant, et ayant enregistré au-cours de sa campagne, au contraire, l'appel à la liberté d'une grande partie du secteur productif français, notamment les petites et moyennes entreprises, et entendant cette socialisation du crédit et de la moitié de l'industrie française, est en effet, par un mouvement spontané, à soutenir celui qui défend la conception de liberté dans la vie économique. Donc, il y aura un effort de formation professionnelle un certain nombre de possibilités ouvertes concernant des possibilités de retraite par anticipation, dans la fonction publique, possibilité de retraite par anticipation pour créer des recrutements, mais sans augmenter le nombre total de fonctionnaires et enfin stimulation d'activités économiques dans un certain nombre de secteurs de pointe, ce que nous avons déjà fait, pour aboutir à la création d'emplois nouveaux. FM : Nationalisations : je rappellerai que c'est le Général de GAULLE qui a nationalisé en 1945 l'essentiel de ce qui est aujourd'hui nationalisable : Société Nationale, Charbonnages, Electricité, Gaz, Renault, Assurances, Banques de dépôt .. Je rappellerai qu'un pays comme le Portugal a nationalisé les banques, et ce n'est pas un pays socialiste .. Je dirai également que si l'on compare l'état des nationalisations en Autriche et en Italie avec ce qui existe en France, on a des surprises . Nous n'étatisons pas la bureaucratie, c'est vous qui la faites … Chômeurs, 1700000 .. On nous en promet, ce sont les experts, 2500000 si votre politique continue pour les années prochaines d'ici à 1985. Moi, j'ai parlé de problèmes précis, j'ai parlé de la réduction du temps de travail, j'ai parlé des 35 heures de travail qui devront être négociées entre les partenaires sociaux . J'entends d'abord en débattre avec les partenaires sociaux dont j'ai dit que je les rencontrerai aussitôt que je serai élu Président de la République entreprise par entreprise, s'il le faut, mais branche par branche, en tout cas. J'ai également évoqué une politique de grands travaux, une politique d'aide aux petites entreprises et moyennes pour le développement de la main-d'oeuvre .. VGE : Alors, moi je vous dis une chose tout à fait simple, monsieur MITTERRAND : si vous êtes élu, le chômage augmentera. Dans le projet socialiste, il y a un chiffre qui figure et ce chiffre, comme vous le savez, donne lieu à une augmentation, hors augmentation des prix, qui est de-l'ordre de 30 à 33 M... hors augmentation des prix, ce qui veut dire pour l'année, compte tenu de l'augmentation des prix, quelque chose comme 40 à 43 % d'augmentation du SMIC. Les petites entreprises auxquelles ceci sera imposé seront hors d'état de recruter. Alors, je vous indique qu'à-partir du moment où il y aura dans l'air la nationalisation de tout le système bancaire, les petites entreprises n'oseront plus investir ; lorsqu'il y aura des projets fiscaux, dont nous allons parler tout à l'heure, et notamment les projets fiscaux sur les successsions pour les petites entreprises, elles n'oseront plus investir, et, bien entendu, personne n'embauchera. FM : La collectivité peut disposer d'une somme importante mais ce n'est pas tellement une question de chiffres ou de dispositions générales ; ou bien on adopte une politique dynamique de croissance, on essaie de reconquérir le marché intérieur, on donne les moyens aussi aux entreprises qui n'ont pas investi car le profit n'a pas contribué à l'investissement, pas du tout ; c'est même une des choses stupéfiantes dans les erreurs d'analyse du Plan de GISCARD,BARRE. Vous m'avez posé 3 questions et le temps passe : quel est le montant du déficit budgétaire ? Nous avons une marge,c'est une des rares réussites de votre gestion… Deuxièmement : le franc restera-t-il dans le système ? Eh bien, je pense que oui ; j'espère que ça marchera bien, je ferai tout pour cela. Enfin : est-ce que les salaires seront augmentés ou diminués avec le système des 35 heures ? Il n'est pas question de diminuer les salaires ; les 35 heures sont faites pour les hommes ; les machines tourneront davantage, il faut qu'elles travaillent davantage, elles ne vont pas au bout de leurs capacités. VGE : Vous avez dit, parlant du système monétaire européen : il ne serait pas mal d'y rester. Cela ne se passe pas ainsi, monsieur MITTERRAND. On peut agir soit par les taux d'intérêt, soit par des dispositions concernant les changes. Il faut avoir un dispositif à cet égard. Moi, je suis partisan de l'allègement de l'ensemble de notre système d'impôt sur le revenu. Enfin, les derniers emprunts qui ont été lancés, quelles qu'aient été les circonstances actuelles, l'ont été à des taux d'intérêt positifs ; le dernier était, vous le savez, aux alentours de 14 %. Pourquoi ? Précisément pour faire en sorte que l'épargne qui apportait son concours à l'Etat ne se voie pas privée de sa rémunération ; Donc, à cet égard, l'Etat a tenu compte des obligations qu'il a vis-à-vis de l'épargne populaire. Deuxièmement, je suis contre la disposition proposée au-cours du débat de l'automne dernier par le parti socialiste, et j'ai là l'amendement no 40, du 16 octobre 1980, majorant les droits de succession, à-partir de 500000 francs, en ligne directe. 500000 francs ! En ce qui concerne les plus-values, j'ai indiqué que j'étais favorable à un système de type forfaitaire. FM : Je dirai simplement que le prélèvement fiscal,les impôts et le social, la sécurité sociale,est passé de 36 % à 42 % pendant ce septennat. Moi, je pense qu'on ne peut la compenser que si les très hauts revenus sont frappés, c'est-à-dire les grandes fortunes. je reconnais que vous aviez beaucoup de choses à faire, vous aussi, que je propose d'augmenter les droits de succession en ligne directe et je tiens absolument à dire que je suis au contraire pour la suppression des droits de succession en ligne directe ou entre époux, au bénéfice de charges plus lourdes pour les successions concernant des collatéraux ou des personnes éloignées.",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. Nous aurions aimé, je vous le dis, parce que cela ne prend pas sur votre temps, vous poser une question de caractère général, mais peut-être s'inscrira-t-elle dans votre propre conclusion, mais c'est pourquoi je l'exprime : nous nous étions demandé, à la veille de cette échéance fondamentale dans la vie politique française, qu'est-ce qu'au fond chacun d'entre vous proposait aux Français entre les grands projets que l'on peut imaginer et nous en avons isolé trois : S'agit-il pour la France aujourd'hui de la mobiliser pour faire face à des temps difficiles ? S'agit-il de lui promettre le bonheur et le niveau de vie en progression rapide pour tout le monde ? Ou s'agit-il de lui demander de faire un effort dans la grandeur qui peut comporter des sacrifices ? Vous pouvez, ou pas, répondre à ces questions, vous avez maintenant le temps de parole libre, chacun 5 minutes en commençant par M. Valéry GISCARD D'ESTAING, puisque le sort en a ainsi décidé. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est une conclusion, donc je ne m'adresse plus à François MITTERRAND, il le comprendra, je m'adresse aux téléspectateurs : je souhaitais que ce débat soit utile et je l'ai conduit, d'ailleurs mon interlocuteur également, de telle façon qu'il soit utile, c'est-à-dire que vous connaissiez mieux la position de l'un et de l'autre au terme de ce débat. Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Le deuxième point qui était important était de savoir dans quelle direction nous engagions l'économie et la société françaises ; je crois que les Français aspirent à davantage de liberté et de responsabilité, je crois que c'est leur aspiration profonde, elle s'est d'ailleurs exprimée largement au-cours de cette campagne, ce qui veut dire moins de tutelle moins de bureaucratie, moins d'intervention. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. Ce sont donc deux directions complètement différentes. Concernant les mesures économiques et sociales, je crois que nous sommes engagés dans une direction où nous devons continuer d'avancer, c'est pourquoi j'ai proposé des mesures précises concernant l'emploi des jeunes et je souhaite que l'Assemblée, dès sa réunion, c'est-à-dire à la moitié du mois de mai, si je suis élu, puisse adopter des mesures favorables précisément pour améliorer l'emploi des jeunes. En ce qui concerne l'économie, je vous dis que l'économie française ne résistera pas à une injection de dépenses et de charges nouvelles. Naturellement, c'est tentant dans une première phase, mais il faut voir que très vite ces charges, il faudra les payer, soit vis-à-vis de l'extérieur, parce que nous aurons des importations massives attirées par notre supplément de demandes intérieures et notre déficit se creusera, soit sur-le-plan de nos finances publiques et de nos impôts, parce que notre déficit budgétaire augmentera, mon interlocuteur le reconnaissait tout à l'heure et que, tôt ou tard, il faudra créer des ressources pour y faire face. Je vous dis qu'à l'heure actuelle, dans le monde tel qu'il est, avec les difficultés économiques que nous avons, l'économie française n'est pas en-état de faire face à de telles surcharges et chacun de vous qui croira pouvoir vivre mieux, vivra en réalité plus mal. J'ai le devoir de le lui dire. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. Je voudrais vous dire en conclusion, et je ne polémiquerai pas avec mon interlocuteur, je ne le souhaite pas, il y a quelque chose qui joue pour lui, c'est le goût du changement des Français, ce goût existe et dans le passé d'ailleurs il nous a joué beaucoup de mauvais tours, parce qu'on croit toujours que ce qui sera nouveau sera meilleur et il arrive souvent, malheureusement, dans les temps difficiles que ce qui est nouveau soit, au contraire, pire et plus difficile. Or, nous avons tenu un débat ensemble en 1974, peut-être même d'ailleurs dans cette pièce, j'observe en l'écoutant que ce qu'il dit n'a pas changé. Naturellement, ce n'est plus le programme commun, mais c'est dans la ligne du programme commun, ce sont les mêmes alliances politiques, alliances politiques avec le parti communiste, et donc, finalement, ce sont les mêmes propositions remises naturellement au goût de l'événement et de l'actualité. Au contraire, moi, j'ai changé, parce que j'ai eu à supporter le poids de la conduite des affaires de la France pendant sept ans et ceci m'a changé. C'était des temps qui étaient durs et difficiles. J. BOISSONNAT : Il vous reste moins d'une minute. Valéry GISCARD D'ESTAING : Oui, moins d'une minute. J'ai appris, par ce que j'appellerai la voie dure, et en même temps, il m'est arrivé, je le sais, d'avoir tort, et je ne crois pas m'abaisser en le disant. Mais je me suis battu pour la France et pour les Français et je crois que cette action, au lieu de m'éloigner d'eux, en réalité, m'a rapproché d'eux, si bien que l'expérience que j'ai acquise me permettra mieux qu'auparavant d'exercer les fonctions de Président de la République. Au travers de tout ce que j'ai vu, entendu et fait, dont je prends la responsabilité pendant ces sept ans, je me suis transformé et préparé à exercer, je le crois, une présidence qui sera une présidence de progrès pour la France. J'indique que ce que je souhaite, c'est mobiliser ces forces, en effet, pour le progrès de l'avenir de la France que je souhaite avec vous porter très loin. J. BOISSONNAT : Merci. J. BOISSONNAT : Monsieur François MITTERRAND ? François Mitterand : J'évoquerai d'abord les questions que j'aurais aimé traiter ce soir, mais voilà, les conditions d'un débat sont toujours incertaines . J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Au fond, si nous n'avons pas été en mesure de traiter le chômage comme il convenait, c'est parce que nous n'avons pas assez prévu,les responsables de la France, le phénomène extraordinaire de la mutation technologique, de l'arrivée sur le marché du travail de machines sophistiquées, extraordinaires, qui peuvent à tout moment remplacer la force de l'homme et remplacer son intelligence, et remplacer sa mémoire, et pourtant, il faut bien que les hommes et que les femmes trouvent du travail, agissent ; c'est un type de civilisation, type de civilisation de liberté, qui n'a pas été entrepris comme il convenait par le septennat et par son Président, entre 1974 et 1981. J'entends bien naturellement, lorsque je parle du chômage, de la nécessité de lutter pour l'emploi, un certain nombre d'observations un peu grondeuses, un peu mécontentes, et quelquefois sur-le-plan professoral, et je m'en amuse parfois un peu, qu'on me pardonne cette expression, en pensant que la situation de M. GISCARD D'ESTAING, c'est un peu,il me permettra de le dire,celle d'un conducteur qui vient de verser sa voiture dans le fossé et qui viendrait me demander, pour me surveiller, de repasser mon permis de conduire ! En vérité, il y a une politique du passé, c'est celle qui s'achève maintenant en 1981 et il y a une autre politique possible, c'est celle que je développe déjà depuis plusieurs années, et notamment au-cours de ces deux derniers mois pendant lesquels j'ai dit partout, comme je le pouvais, ce que j'entendais faire, si j'étais élu Président de la République, et ce que j'entends faire surtout, c'est la défense de la liberté. Je sais bien qu'on peut débattre, après tout, il ne faut pas toujours accuser les autres de vouloir attenter à nos libertés, mais la liberté, c'est un mot bien abstrait, il faut le traiter dans sa réalité quotidienne. Quelle est la liberté d'un chômeur ? Quelle est la liberté de quelqu'un qui, sans être chômeur, travaille à des cadences infernales ? La liberté sera sauvegardée si nous préservons l'équilibre des pouvoirs et le Président de la République, sous le septennat de M. GISCARD D'ESTAING, a abusé, il s'est emparé du gouvernement de la République, il s'est emparé, en réalité, de la vie parlementaire, il a agi sur la justice, il a agi sur l'information par les moyens audio-visuels. La liberté tient à la décentralisation des pouvoirs, au fait que l'Etat cède une large part de son pouvoir aux régions, aux départements, aux communes, aux associations. C'est cela qui nous permettra de lutter utilement contre la bureaucratie. La liberté, c'est la diffusion du savoir, c'est-à-dire le développement de l'école, la possibilité pour les enfants d'acquérir les chances, l'égalité des chances dans la vie, leur intelligence, leur caractère, de ne pas être rejetés parce qu'ils sont des enfants pauvres, de familles pauvres, ils doivent avoir autant de chances que les autres. La liberté, c'est aussi la conquête des droits sociaux, des droits collectifs, des responsabilités. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. La liberté, c'est encore la défense contre certains effets de la science et de la technique. On a parlé du nucléaire, on aurait pu parler de la biologie ; faut-il parler de l'informatique et de la menace qu'elle fait peser, par exemple, sur de nombreuses entreprises de presse, de la presse écrite, dans la mesure où un pouvoir central, un gouvernement, pourrait se substituer aux informations de la presse ? La liberté, c'est aussi la conquête du temps de vivre. Il faut bien vivre. La vie, ce n'est pas simplement une annexe du travail, il faut organiser le temps de travail, c'est nécessaire, c'est pourquoi l'axe principal de mon programme, c'est la lutte contre le chômage, mais aussi le fait qu'une femme,on a parlé des droits de la femme,qu'un homme, que tous ceux qui participent à la vie de notre cité puissent apprendre à mieux vivre, et à vivre autrement. Enfin, il y a un problème de liberté qui se pose sur le plan international, on en a parlé tout à l'heure, c'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; pour cela, il nous faut un instrument ; cet instrument, cela commence par la Présidence de la République ... J. BOISSONNAT : Moins d'une minute ... François Mitterand : ... c'est-à-dire par le changement, le changement de Président qui entraînera un changement de politique avec un changement de majorité. Le changement, pourquoi faire ? Pour essayer de rassembler. J'ai eu avec moi d'abord les socialistes. Je vois la Gauche se rassembler aujourd'hui dans un puissant mouvement populaire. Je voudrais que cela aille plus loin et que la France se sente à l'aise avec elle-même. La grandeur de la France, croire en elle, la France est quelque chose de fort qui doit être respecté. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse. C'est tout ce que je veux faire. M. COTTA : Merci, messieurs, pour ce débat. Nous aussi, nous aurions eu bien d'autres questions à vous poser. Nous espérons néanmoins que ce débat aura éclairé les Français sur vos choix et votre politique. Mais désormais, les Français sont les seuls à répondre par leur vote.",
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- "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterand expliquent ce qu'il proposent aux français. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il pourra gouverner avec sa majorité. Valéry Giscard d'Estaing explique qu'il donnera plus de liberté et moins de bureaucratie aux français. Valéry giscard d'Estaing explique qu'il continuera sur sa voie, sans surcharger l'économie française, et qu'il maintiendras la même voix pour la politique extérieure. François Mitterrand explique que le chômage vient du manque de préparation face aux avancées technologiques. François Mitterrand explique qu'il sauvegardera la liberté en rééquilibrant les pouvoirs déséquilibrés par Valéry giscard d'estaing, en décentralisant les pouvoirs aux régions, en développant l'école, les droits sociaux, et en se battant contre les effets négatif de la science et de la technique. François Mitterrand explique qu'il travaillera sur la conquête du temps de vivre, pour mieux vivre.",
5
- "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterand expliquent ce qu'il proposent aux français. Valéry Giscard D'Estaing débute en expliquant que le débat a présenté deux visions. La sienne, tient a augmenter la liberté et la responsabilité des français, à débureaucratiser la france. Il explique qu'il souhaite mettre en place des mesures économiques et sociales, favorable à l'emploi des jeunes. Il explique que l'économie Française ne résistera pas à une injection de nouvelles dépenses, et qu'il souhaite maintenir les grands principe de la politique extérieur française. Il explique qu'après son septennat, sa vision a changée, celle de François Mitterand, non. François Mitterand explique ce dont il aurait voulu débattre, le tiers monde, les mutations technologique. Il explique ce qu'est la liberté pour lui. Il explique qu'il souhaite un socialisme qui développe la responsabilité des individus, qu'il souhaite développer les droits des homems et des femmes à disposer d'eux même. Il conclue en expliquant qu'il souhaite un changement pour rassembler les français",
6
- "Abstractive_3": "Dans ce débat, BOISSONNAT laisse ses interlocuteurs conclurent en 5 minutes. GISCARD D'ESTAING rappelle que son adversaire risque de gouverner avec des communistes et que son programme devrait conduire à une diminution de l’initiative privée et à une hausse considérable des dépenses publiques. GISCARD D'ESTAING entend poursuivre la politique qu’il a mené lors de son premier mandat, notamment sur la défense et la politique extérieure ; il souhaite également faciliter l’emploi des jeunes et ne pas recruter de fonctionnaires supplémentaires. MITTERRAND regrette de n’avoir pu débattre en profondeur des questions relatives au tiers-monde et au mutations technologiques, qu’il voit comme un grand enjeu civilisationnel. S’il est élu, MITTERRAND souhaite placer son mandat sous l’égide de la liberté, laquelle doit conduire l’homme à la responsabilité individuelle. Il termine en expliquant son désir de réformer la France, dont il accepte par ailleurs pleinement l’héritage hirtorique.",
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  "Extractive_1": "P2 : Nous aurions aimé, je vous le dis, parce que cela ne prend pas sur votre temps, vous poser une question de caractère général, mais peut-être s'inscrira-t-elle dans votre propre conclusion, mais c'est pourquoi je l'exprime : nous nous étions demandé, à la veille de cette échéance fondamentale dans la vie politique française, qu'est-ce qu'au fond chacun d'entre vous proposait aux Français entre les grands projets que l'on peut imaginer et nous en avons isolé trois : S'agit-il pour la France aujourd'hui de la mobiliser pour faire face à des temps difficiles ? VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. VGE : Le deuxième point qui était important était de savoir dans quelle direction nous engagions l'économie et la société françaises ; je crois que les Français aspirent à davantage de liberté et de responsabilité, je crois que c'est leur aspiration profonde, elle s'est d'ailleurs exprimée largement au-cours de cette campagne, ce qui veut dire moins de tutelle moins de bureaucratie, moins d'intervention. VGE : D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. VGE : Concernant les mesures économiques et sociales, je crois que nous sommes engagés dans une direction où nous devons continuer d'avancer, c'est pourquoi j'ai proposé des mesures précises concernant l'emploi des jeunes et je souhaite que l'Assemblée, dès sa réunion, c'est-à-dire à la moitié du mois de mai, si je suis élu, puisse adopter des mesures favorables précisément pour améliorer l'emploi des jeunes. VGE : En ce qui concerne l'économie, je vous dis que l'économie française ne résistera pas à une injection de dépenses et de charges nouvelles. VGE : En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : Au fond, si nous n'avons pas été en mesure de traiter le chômage comme il convenait, c'est parce que nous n'avons pas assez prévu,les responsables de la France, le phénomène extraordinaire de la mutation technologique, de l'arrivée sur le marché du travail de machines sophistiquées, extraordinaires, qui peuvent à tout moment remplacer la force de l'homme et remplacer son intelligence, et remplacer sa mémoire, et pourtant, il faut bien que les hommes et que les femmes trouvent du travail, agissent ; c'est un type de civilisation, type de civilisation de liberté, qui n'a pas été entrepris comme il convenait par le septennat et par son Président, entre 1974 et 1981. FM : La liberté sera sauvegardée si nous préservons l'équilibre des pouvoirs et le Président de la République, sous le septennat de M. GISCARD D'ESTAING, a abusé, il s'est emparé du gouvernement de la République, il s'est emparé, en réalité, de la vie parlementaire, il a agi sur la justice, il a agi sur l'information par les moyens audio-visuels. FM : La liberté tient à la décentralisation des pouvoirs, au fait que l'Etat cède une large part de son pouvoir aux régions, aux départements, aux communes, aux associations. FM : La liberté, c'est la diffusion du savoir, c'est-à-dire le développement de l'école, la possibilité pour les enfants d'acquérir les chances, l'égalité des chances dans la vie, leur intelligence, leur caractère, de ne pas être rejetés parce qu'ils sont des enfants pauvres, de familles pauvres, ils doivent avoir autant de chances que les autres. FM : La liberté, c'est aussi la conquête des droits sociaux, des droits collectifs, des responsabilités. FM : La liberté, c'est encore la défense contre certains effets de la science et de la technique. FM : La liberté, c'est aussi la conquête du temps de vivre. FM : La vie, ce n'est pas simplement une annexe du travail, il faut organiser le temps de travail, c'est nécessaire, c'est pourquoi l'axe principal de mon programme, c'est la lutte contre le chômage, mais aussi le fait qu'une femme,on a parlé des droits de la femme,qu'un homme, que tous ceux qui participent à la vie de notre cité puissent apprendre à mieux vivre, et à vivre autrement. ",
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  "Extractive_2": "JB : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse.",
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  "Transcript": "J. BOISSONNAT : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. Nous aurions aimé, je vous le dis, parce que cela ne prend pas sur votre temps, vous poser une question de caractère général, mais peut-être s'inscrira-t-elle dans votre propre conclusion, mais c'est pourquoi je l'exprime : nous nous étions demandé, à la veille de cette échéance fondamentale dans la vie politique française, qu'est-ce qu'au fond chacun d'entre vous proposait aux Français entre les grands projets que l'on peut imaginer et nous en avons isolé trois : S'agit-il pour la France aujourd'hui de la mobiliser pour faire face à des temps difficiles ? S'agit-il de lui promettre le bonheur et le niveau de vie en progression rapide pour tout le monde ? Ou s'agit-il de lui demander de faire un effort dans la grandeur qui peut comporter des sacrifices ? Vous pouvez, ou pas, répondre à ces questions, vous avez maintenant le temps de parole libre, chacun 5 minutes en commençant par M. Valéry GISCARD D'ESTAING, puisque le sort en a ainsi décidé. Valéry GISCARD D'ESTAING : C'est une conclusion, donc je ne m'adresse plus à François MITTERRAND, il le comprendra, je m'adresse aux téléspectateurs : je souhaitais que ce débat soit utile et je l'ai conduit, d'ailleurs mon interlocuteur également, de telle façon qu'il soit utile, c'est-à-dire que vous connaissiez mieux la position de l'un et de l'autre au terme de ce débat. Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Le deuxième point qui était important était de savoir dans quelle direction nous engagions l'économie et la société françaises ; je crois que les Français aspirent à davantage de liberté et de responsabilité, je crois que c'est leur aspiration profonde, elle s'est d'ailleurs exprimée largement au-cours de cette campagne, ce qui veut dire moins de tutelle moins de bureaucratie, moins d'intervention. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. Ce sont donc deux directions complètement différentes. Concernant les mesures économiques et sociales, je crois que nous sommes engagés dans une direction où nous devons continuer d'avancer, c'est pourquoi j'ai proposé des mesures précises concernant l'emploi des jeunes et je souhaite que l'Assemblée, dès sa réunion, c'est-à-dire à la moitié du mois de mai, si je suis élu, puisse adopter des mesures favorables précisément pour améliorer l'emploi des jeunes. En ce qui concerne l'économie, je vous dis que l'économie française ne résistera pas à une injection de dépenses et de charges nouvelles. Naturellement, c'est tentant dans une première phase, mais il faut voir que très vite ces charges, il faudra les payer, soit vis-à-vis de l'extérieur, parce que nous aurons des importations massives attirées par notre supplément de demandes intérieures et notre déficit se creusera, soit sur-le-plan de nos finances publiques et de nos impôts, parce que notre déficit budgétaire augmentera, mon interlocuteur le reconnaissait tout à l'heure et que, tôt ou tard, il faudra créer des ressources pour y faire face. Je vous dis qu'à l'heure actuelle, dans le monde tel qu'il est, avec les difficultés économiques que nous avons, l'économie française n'est pas en-état de faire face à de telles surcharges et chacun de vous qui croira pouvoir vivre mieux, vivra en réalité plus mal. J'ai le devoir de le lui dire. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. Je voudrais vous dire en conclusion, et je ne polémiquerai pas avec mon interlocuteur, je ne le souhaite pas, il y a quelque chose qui joue pour lui, c'est le goût du changement des Français, ce goût existe et dans le passé d'ailleurs il nous a joué beaucoup de mauvais tours, parce qu'on croit toujours que ce qui sera nouveau sera meilleur et il arrive souvent, malheureusement, dans les temps difficiles que ce qui est nouveau soit, au contraire, pire et plus difficile. Or, nous avons tenu un débat ensemble en 1974, peut-être même d'ailleurs dans cette pièce, j'observe en l'écoutant que ce qu'il dit n'a pas changé. Naturellement, ce n'est plus le programme commun, mais c'est dans la ligne du programme commun, ce sont les mêmes alliances politiques, alliances politiques avec le parti communiste, et donc, finalement, ce sont les mêmes propositions remises naturellement au goût de l'événement et de l'actualité. Au contraire, moi, j'ai changé, parce que j'ai eu à supporter le poids de la conduite des affaires de la France pendant sept ans et ceci m'a changé. C'était des temps qui étaient durs et difficiles. J. BOISSONNAT : Il vous reste moins d'une minute. Valéry GISCARD D'ESTAING : Oui, moins d'une minute. J'ai appris, par ce que j'appellerai la voie dure, et en même temps, il m'est arrivé, je le sais, d'avoir tort, et je ne crois pas m'abaisser en le disant. Mais je me suis battu pour la France et pour les Français et je crois que cette action, au lieu de m'éloigner d'eux, en réalité, m'a rapproché d'eux, si bien que l'expérience que j'ai acquise me permettra mieux qu'auparavant d'exercer les fonctions de Président de la République. Au travers de tout ce que j'ai vu, entendu et fait, dont je prends la responsabilité pendant ces sept ans, je me suis transformé et préparé à exercer, je le crois, une présidence qui sera une présidence de progrès pour la France. J'indique que ce que je souhaite, c'est mobiliser ces forces, en effet, pour le progrès de l'avenir de la France que je souhaite avec vous porter très loin. J. BOISSONNAT : Merci. J. BOISSONNAT : Monsieur François MITTERRAND ? François Mitterand : J'évoquerai d'abord les questions que j'aurais aimé traiter ce soir, mais voilà, les conditions d'un débat sont toujours incertaines . J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Au fond, si nous n'avons pas été en mesure de traiter le chômage comme il convenait, c'est parce que nous n'avons pas assez prévu,les responsables de la France, le phénomène extraordinaire de la mutation technologique, de l'arrivée sur le marché du travail de machines sophistiquées, extraordinaires, qui peuvent à tout moment remplacer la force de l'homme et remplacer son intelligence, et remplacer sa mémoire, et pourtant, il faut bien que les hommes et que les femmes trouvent du travail, agissent ; c'est un type de civilisation, type de civilisation de liberté, qui n'a pas été entrepris comme il convenait par le septennat et par son Président, entre 1974 et 1981. J'entends bien naturellement, lorsque je parle du chômage, de la nécessité de lutter pour l'emploi, un certain nombre d'observations un peu grondeuses, un peu mécontentes, et quelquefois sur-le-plan professoral, et je m'en amuse parfois un peu, qu'on me pardonne cette expression, en pensant que la situation de M. GISCARD D'ESTAING, c'est un peu,il me permettra de le dire,celle d'un conducteur qui vient de verser sa voiture dans le fossé et qui viendrait me demander, pour me surveiller, de repasser mon permis de conduire ! En vérité, il y a une politique du passé, c'est celle qui s'achève maintenant en 1981 et il y a une autre politique possible, c'est celle que je développe déjà depuis plusieurs années, et notamment au-cours de ces deux derniers mois pendant lesquels j'ai dit partout, comme je le pouvais, ce que j'entendais faire, si j'étais élu Président de la République, et ce que j'entends faire surtout, c'est la défense de la liberté. Je sais bien qu'on peut débattre, après tout, il ne faut pas toujours accuser les autres de vouloir attenter à nos libertés, mais la liberté, c'est un mot bien abstrait, il faut le traiter dans sa réalité quotidienne. Quelle est la liberté d'un chômeur ? Quelle est la liberté de quelqu'un qui, sans être chômeur, travaille à des cadences infernales ? La liberté sera sauvegardée si nous préservons l'équilibre des pouvoirs et le Président de la République, sous le septennat de M. GISCARD D'ESTAING, a abusé, il s'est emparé du gouvernement de la République, il s'est emparé, en réalité, de la vie parlementaire, il a agi sur la justice, il a agi sur l'information par les moyens audio-visuels. La liberté tient à la décentralisation des pouvoirs, au fait que l'Etat cède une large part de son pouvoir aux régions, aux départements, aux communes, aux associations. C'est cela qui nous permettra de lutter utilement contre la bureaucratie. La liberté, c'est la diffusion du savoir, c'est-à-dire le développement de l'école, la possibilité pour les enfants d'acquérir les chances, l'égalité des chances dans la vie, leur intelligence, leur caractère, de ne pas être rejetés parce qu'ils sont des enfants pauvres, de familles pauvres, ils doivent avoir autant de chances que les autres. La liberté, c'est aussi la conquête des droits sociaux, des droits collectifs, des responsabilités. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. La liberté, c'est encore la défense contre certains effets de la science et de la technique. On a parlé du nucléaire, on aurait pu parler de la biologie ; faut-il parler de l'informatique et de la menace qu'elle fait peser, par exemple, sur de nombreuses entreprises de presse, de la presse écrite, dans la mesure où un pouvoir central, un gouvernement, pourrait se substituer aux informations de la presse ? La liberté, c'est aussi la conquête du temps de vivre. Il faut bien vivre. La vie, ce n'est pas simplement une annexe du travail, il faut organiser le temps de travail, c'est nécessaire, c'est pourquoi l'axe principal de mon programme, c'est la lutte contre le chômage, mais aussi le fait qu'une femme,on a parlé des droits de la femme,qu'un homme, que tous ceux qui participent à la vie de notre cité puissent apprendre à mieux vivre, et à vivre autrement. Enfin, il y a un problème de liberté qui se pose sur le plan international, on en a parlé tout à l'heure, c'est le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ; pour cela, il nous faut un instrument ; cet instrument, cela commence par la Présidence de la République ... J. BOISSONNAT : Moins d'une minute ... François Mitterand : ... c'est-à-dire par le changement, le changement de Président qui entraînera un changement de politique avec un changement de majorité. Le changement, pourquoi faire ? Pour essayer de rassembler. J'ai eu avec moi d'abord les socialistes. Je vois la Gauche se rassembler aujourd'hui dans un puissant mouvement populaire. Je voudrais que cela aille plus loin et que la France se sente à l'aise avec elle-même. La grandeur de la France, croire en elle, la France est quelque chose de fort qui doit être respecté. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse. C'est tout ce que je veux faire. M. COTTA : Merci, messieurs, pour ce débat. Nous aussi, nous aurions eu bien d'autres questions à vous poser. Nous espérons néanmoins que ce débat aura éclairé les Français sur vos choix et votre politique. Mais désormais, les Français sont les seuls à répondre par leur vote.",
4
+ "Abstractive_1": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand expliquent ce qu'ils proposent aux Français. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il pourra gouverner avec sa majorité. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il donnera plus de liberté et moins de bureaucratie aux Français. Valéry Giscard D'Estaing explique qu'il continuera sur sa voie, sans surcharger l'économie française, et qu'il maintiendra la même voix pour la politique extérieure. François Mitterrand explique que le chômage vient du manque de préparation face aux avancées technologiques. François Mitterrand explique qu'il sauvegardera la liberté en rééquilibrant les pouvoirs déséquilibrés par Valéry giscard d'estaing, en décentralisant les pouvoirs aux régions, en développant l'école, les droits sociaux, et en se battant contre les effets négatifs de la science et de la technique. François Mitterrand explique qu'il travaillera sur la conquête du temps de vivre, pour mieux vivre.\n",
5
+ "Abstractive_2": "Dans ce débat, Valéry Giscard D'Estaing et François Mitterrand expliquent ce qu'ils proposent aux Français. Valéry Giscard D'Estaing débute en expliquant que le débat a présenté deux visions. La sienne, tient à augmenter la liberté et la responsabilité des Français, à débureaucratiser la France. Il explique qu'il souhaite mettre en place des mesures économiques et sociales, favorable à l'emploi des jeunes. Il explique que l'économie française ne résistera pas à une injection de nouvelles dépenses, et qu'il souhaite maintenir les grands principes de la politique extérieur français. Il explique qu'après son septennat, sa vision a changé, celle de François Mitterrand, non. François Mitterrand explique ce dont il aurait voulu débattre, le tiers monde, les mutations technologiques. Il explique ce qu'est la liberté pour lui. Il explique qu'il souhaite un socialisme qui développe la responsabilité des individus, qu'il souhaite développer les droits des hommes et des femmes à disposer d'eux même. Il conclut en expliquant qu'il souhaite un changement pour rassembler les Français.\n",
6
+ "Abstractive_3": "Dans ce débat, BOISSONNAT laisse ses interlocuteurs conclurent en 5 minutes. Valéry Giscard D'Estaing rappelle que son adversaire risque de gouverner avec des communistes et que son programme devrait conduire à une diminution de l’initiative privée et à une hausse considérable des dépenses publiques. Valéry Giscard D'Estaing entend poursuivre la politique qu’il a menée lors de son premier mandat, notamment sur la défense et la politique extérieure ; il souhaite également faciliter l’emploi des jeunes et ne pas recruter de fonctionnaires supplémentaires. François Mitterrand regrette de n’avoir pu débattre en profondeur des questions relatives au tiers-monde et aux mutations technologiques, qu’il voit comme un grand enjeu civilisationnel. S’il est élu, François Mitterrand souhaite placer son mandat sous l’égide de la liberté, laquelle doit conduire l’homme à la responsabilité individuelle. Il termine en expliquant son désir de réformer la France, dont il accepte par ailleurs pleinement l’héritage historique.\n",
7
  "Extractive_1": "P2 : Nous aurions aimé, je vous le dis, parce que cela ne prend pas sur votre temps, vous poser une question de caractère général, mais peut-être s'inscrira-t-elle dans votre propre conclusion, mais c'est pourquoi je l'exprime : nous nous étions demandé, à la veille de cette échéance fondamentale dans la vie politique française, qu'est-ce qu'au fond chacun d'entre vous proposait aux Français entre les grands projets que l'on peut imaginer et nous en avons isolé trois : S'agit-il pour la France aujourd'hui de la mobiliser pour faire face à des temps difficiles ? VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. VGE : Le deuxième point qui était important était de savoir dans quelle direction nous engagions l'économie et la société françaises ; je crois que les Français aspirent à davantage de liberté et de responsabilité, je crois que c'est leur aspiration profonde, elle s'est d'ailleurs exprimée largement au-cours de cette campagne, ce qui veut dire moins de tutelle moins de bureaucratie, moins d'intervention. VGE : D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. VGE : Concernant les mesures économiques et sociales, je crois que nous sommes engagés dans une direction où nous devons continuer d'avancer, c'est pourquoi j'ai proposé des mesures précises concernant l'emploi des jeunes et je souhaite que l'Assemblée, dès sa réunion, c'est-à-dire à la moitié du mois de mai, si je suis élu, puisse adopter des mesures favorables précisément pour améliorer l'emploi des jeunes. VGE : En ce qui concerne l'économie, je vous dis que l'économie française ne résistera pas à une injection de dépenses et de charges nouvelles. VGE : En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : Au fond, si nous n'avons pas été en mesure de traiter le chômage comme il convenait, c'est parce que nous n'avons pas assez prévu,les responsables de la France, le phénomène extraordinaire de la mutation technologique, de l'arrivée sur le marché du travail de machines sophistiquées, extraordinaires, qui peuvent à tout moment remplacer la force de l'homme et remplacer son intelligence, et remplacer sa mémoire, et pourtant, il faut bien que les hommes et que les femmes trouvent du travail, agissent ; c'est un type de civilisation, type de civilisation de liberté, qui n'a pas été entrepris comme il convenait par le septennat et par son Président, entre 1974 et 1981. FM : La liberté sera sauvegardée si nous préservons l'équilibre des pouvoirs et le Président de la République, sous le septennat de M. GISCARD D'ESTAING, a abusé, il s'est emparé du gouvernement de la République, il s'est emparé, en réalité, de la vie parlementaire, il a agi sur la justice, il a agi sur l'information par les moyens audio-visuels. FM : La liberté tient à la décentralisation des pouvoirs, au fait que l'Etat cède une large part de son pouvoir aux régions, aux départements, aux communes, aux associations. FM : La liberté, c'est la diffusion du savoir, c'est-à-dire le développement de l'école, la possibilité pour les enfants d'acquérir les chances, l'égalité des chances dans la vie, leur intelligence, leur caractère, de ne pas être rejetés parce qu'ils sont des enfants pauvres, de familles pauvres, ils doivent avoir autant de chances que les autres. FM : La liberté, c'est aussi la conquête des droits sociaux, des droits collectifs, des responsabilités. FM : La liberté, c'est encore la défense contre certains effets de la science et de la technique. FM : La liberté, c'est aussi la conquête du temps de vivre. FM : La vie, ce n'est pas simplement une annexe du travail, il faut organiser le temps de travail, c'est nécessaire, c'est pourquoi l'axe principal de mon programme, c'est la lutte contre le chômage, mais aussi le fait qu'une femme,on a parlé des droits de la femme,qu'un homme, que tous ceux qui participent à la vie de notre cité puissent apprendre à mieux vivre, et à vivre autrement. ",
8
  "Extractive_2": "JB : Messieurs, le temps du débat est donc terminé ; il vous reste un temps de conclusion qui est, pour l'un et pour l'autre, de cinq minutes. VGE : Vous avez vu d'abord qu'il y avait le choix entre deux majorités de type tout à fait différent, une majorité à-partir de la majorité actuelle, sans dissolution, au cas où je suis élu Président de la République, une dissolution conduisant à une majorité alternative, c'est-à-dire composée principalement de socialistes et de communistes, dans le cas où M. MITTERRAND serait élu. Mon interlocuteur me disait tout à l'heure : la bureaucratie, c'est vous. Mais il propose de recruter 160000 fonctionnaires supplémentaires alors que dans mon programme il n'y a, vous le savez, aucune création d'emploi de plus dans la fonction publique. D'autre part, il propose une extension massive du secteur nationalisé, c'est-à-dire la perte de la vitalité et de la responsabilité d'une partie importante de l'industrie française. En ce qui concerne la politique extérieure, je maintiendrai, bien entendu, les grands principes de la politique que vous avez vu se dérouler pendant sept ans, c'est-à-dire la sécurité de la France appuyée sur son important dispositif de sécurité et en même temps la participation à la vie internationale pour combattre, comme je l'ai fait, et malgré les critiques, pour la cause de la paix. FM : J'aurais aimé parler davantage du tiers monde, j'aurais aimé parler de l'Amérique centrale, des drames qui se déroulent actuellement au Nicaragua, au Salvador, du rôle de la France, force morale, pays d'incitation, pour comprendre que, désormais, il n'y a plus que des politiques planétaires dans l'intérêt même de nos peuples. J'aurais aimé parler du problème touchant à la vie nationale en profondeur, parler des mutations technologiques. Moi, je pense à une société dans laquelle le socialisme permettra le développement de la responsabilité de chaque individu, à l'intérieur de l'entreprise, dans la cité, de façon à ce que la liberté supérieure, cela s'appelle la responsabilité, c'est comme cela qu'on aura une société plus harmonieuse où chacun sera plus libre. Je ne condamne pas tout ce qui a été fait, c'est l'histoire de la France et j'en hériterai, mais je voudrais pousser plus loin, peut-être réformer, corriger, et ce qui me permettra de réformer et de corriger, c'est de parvenir à établir dans un pays comme la France un peu plus d'égalité, qu'on apprenne à vivre ensemble dans une société développée et harmonieuse.",
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