record
stringlengths
6
43
clean_para_index_set_pair
stringlengths
3
6.88k
src
stringclasses
1 value
dst
stringclasses
1 value
src_text
stringlengths
1
286k
dst_text
stringlengths
1
260k
src_rate
float64
0.2
1
dst_rate
float64
0.2
1
E_C.2_2012_2
338|338
fr
en
Hormis son active participation et ses activités de plaidoyer auprès des Nations Unies, l’organisation dialogue avec les réseaux régionaux de défense des droits de l’homme aux niveaux de la société civile et des États, notamment :
In addition to its active intervention and advocacy at the United Nations, the organization engages with regional human rights networks at the civil society and State levels, including:
0.759489
0.70175
E_C.2_2012_2
339|339
fr
en
a) L’ASEAN : active participation à la création de la Commission intergouvernementale des droits de l’homme;
(a) ASEAN: Active participation in the formation of the Intergovernmental Commission on Human Rights;
0.829536
0.79347
E_C.2_2012_2
340|340
fr
en
b) Le Forum de la société civile d’Afrique de l’Ouest : collaboration active avec ses membres et édification d’une solidarité régionale au service des droits de l’homme parmi les organisations de la société civile d’Afrique de l’Ouest (2010);
(b) West African Civil Society Forum: Active engagement with its members and building regional solidarity for human rights among West African civil society organizations (2010);
0.895419
0.86163
E_C.2_2012_2
341|341
fr
en
c) L’Association sud-asiatique de coopération régionale (ASACR) : programme régional de mise en relation et d’apprentissage relatif au développement axé sur les droits de l’homme, avril et mai 2008;
(c) South Asian Association for Regional Cooperation (SAARC): SAARC regional linking and learning programme on human rights-based development, April and May 2008;
0.46099
0.457743
E_C.2_2012_2
342|342
fr
en
d) L’Union européenne : partenariat dynamique des réseaux partenaires de l’organisation avec les autorités de l’Union européenne dans la lutte contre la pauvreté en Europe (2007 et 2008);
(d) European Union: Active engagement by the organization’s partner networks with European Union authorities regarding ending poverty in Europe (2007 and 2008);
0.762584
0.711405
E_C.2_2012_2
343|343
fr
en
e) Le Forum social mondial : organisation de débats sur les droits de l’homme et le développement ainsi que sur les droits économiques, sociaux et culturels (Kenya, 2007; Brésil, 2009).
(e) World Social Forum: Organization of various discussions on human rights and development and on economic, social and cultural rights (Kenya, 2007; Brazil, 2009).
0.787228
0.83458
E_C.2_2012_2
346|346
fr
en
Introduction
Introduction
0.999917
0.999917
E_C.2_2012_2
347|347
fr
en
L’Organisation mondiale des personnes handicapées est un réseau mondial interhandicaps qui regroupe 134 organisations de handicapés.
Disabled Peoples International is a global cross-disability network of 134 member organizations of persons with disabilities.
0.518177
0.416055
E_C.2_2012_2
348|348
fr
en
Buts et objectifs de l’organisation
Aims and purposes of the organization
0.62498
0.526302
E_C.2_2012_2
349|349
fr
en
En tant qu’organisation associative, l’Organisation mondiale des personnes handicapées estime que les personnes handicapées doivent participer directement aux concertations et aux décisions qui touchent leur vie.
As a grass-roots organization, Disabled Peoples International believes that persons with disabilities should participate directly in dialogue and decision-making processes that affect their lives.
0.491327
0.480223
E_C.2_2012_2
352|352
fr
en
Contribution aux activités de l’Organisation des Nations Unies
Contribution of the organization to the work of the United Nations
0.624989
0.77776
E_C.2_2012_2
353|353
fr
en
L’organisation a pour principal souci les droits de l’homme et la Convention relative aux droits des personnes handicapées; le respect de la diversité; et la pauvreté, ainsi que les objectifs du Millénaire pour le développement. Elle a conçu plusieurs instruments pour suivre la signature, la ratification et la mise en œuvre de la Convention, notamment un calendrier des activités principales, un guide sur l’organisation d’ateliers portant sur la Convention et une fiche d’évaluation des besoins. Elle a contribué à faire reconnaître, au niveau mondial, les femmes handicapées en travaillant avec le Centre de la tribune internationale de la femme, qui a, dans deux de ses bulletins d’information, attiré l’attention sur des entretiens traitant de la Convention, réalisés avec les représentants de l’organisation. Elle a présenté au HCR un document intitulé « Suggestions pour le règlement intérieur du Comité sur la Convention relative aux droits des personnes handicapées », que le Comité a posté sur le site intranet du HCR. L’organisation s’est associée à l’OMS, la United States Agency for International Development (USAID) et la Société internationale de prothèse et orthèse pour publier un livre intitulé « Directives sur la fourniture de fauteuils roulants manuels dans les milieux défavorisés ». La Banque mondiale a inséré des documents de l’organisation dans son dossier de mesures sur le handicap qui figure sur son site Web, accessible à toutes les institutions de l’ONU et au grand public. Le partenariat avec Vision mondiale a conduit un certain nombre de gouvernements à faire une place aux handicapés dans leur rapport au Conseil des droits de l’homme dans le cadre de l’examen périodique universel.
The organization’s primary focus is on human rights and the Convention on the Rights of Persons with Disabilities; respect for diversity; and poverty and the Millennium Development Goals. It developed several tools for monitoring the signature, ratification and implementation of the Convention, including a timeline of major activities, a guide on organizing workshops on the Convention and a needs assessment form. It increased global recognition of women with disabilities by working with the International Women’s Tribune Centre, which highlighted interviews with the organization’s representatives on the Convention in two of its newsletters. It submitted a document entitled “Suggestions for the rules of procedure of the Committee on the Convention on the Rights of Persons with Disabilities” to OHCHR, which the Committee posted on the OHCHR Intranet site. The organization partnered with WHO, the United States Agency for International Development (USAID) and the International Society for Prosthetics and Orthotics to publish a book entitled “Guidelines on the provision of manual wheelchairs in less resourced settings”. The World Bank included material from the organization in its web-based disability knowledge toolkit which is available to United Nations agencies and the public. Partnership with World Vision led a number of Governments to include people with disabilities in their reports to the Human Rights Council as part of their universal periodic review.
0.686756
0.648203
E_C.2_2012_2
354|354
fr
en
Participation à des réunions organisées par les Nations Unies
Participation in meetings of the United Nations
0.68291
0.777756
E_C.2_2012_2
355|355
fr
en
L’organisation a participé à des actions collectives de lobbying pour appeler l’attention sur le handicap dans ce domaine au Comité exécutif du HCR, organisées par Vision mondiale et Handicap International. De ce fait, le HCR s’est engagé à placer au centre de ses préoccupations les problèmes de handicap dans sa programmation pour 2011. L’organisation a participé aux sessions de la Conférence des États Parties à la Convention, à la troisième session du Comité des droits des personnes handicapées et à la publication phare de l’UNESCO « Le droit à l’éducation pour les handicapés : sur la voie de l’insertion ».
The organization participated in a group lobbying effort to raise the profile of disability in the field at the Executive Committee of UNHCR, which was organized by World Vision and Handicap International. As a result, UNHCR agreed to focus on disability issues in its programming for 2011. The organization participated in the sessions of the Conference of Sates Parties to the Convention, in the third session of the Committee on the Rights of Persons with Disabilities and in the UNESCO flagship “The Right to Education for Persons with Disabilities: Towards Inclusion”.
0.687369
0.661353
E_C.2_2012_2
356|356
fr
en
Coopération avec les institutions des Nations Unies
Cooperation with United Nations bodies
0.823505
0.777756
E_C.2_2012_2
357|357
fr
en
En janvier 2010, l’organisation a prêté son concours à la préparation d’un séminaire sur le suivi des droits des handicapés, mis en place par le HCR et International Disability Alliance. En décembre 2007, elle a organisé un symposium aux Philippines, qui a réuni plus de 130 participants, sur la façon de s’assurer que la Convention renforce les droits fondamentaux des enfants et des jeunes handicapés. Des participants des Nations Unies, de la Banque mondiale, de Vision mondiale et des associations nationales de défense des droits de l’homme ont assisté au symposium. Le Fonds des Nations Unies pour la population a tenu une réunion de deux jours avec l’organisation pour réfléchir aux problèmes liés aux soins de santé sexuelle et génésique et élaborer une fiche d’information sur la santé sexuelle et génésique. À sa septième assemblée mondiale annuelle, l’organisation a préparé une manifestation parallèle spéciale au nom du Fonds pour le VIH/sida, sur la santé maternelle et les droits des handicapés aux services de santé sexuelle et procréative. Elle a également signé un accord par lettre avec l’Alliance mondiale pour les technologies de l’information et des communications au service du développement afin de garantir l’accessibilité de l’information et des technologies de communication dans le monde entier.
In January 2010, the organization helped to plan and supported a seminar on the monitoring of disability rights initiated by OHCHR and International Disability Alliance. In December 2007, it held a symposium in the Philippines with over 130 participants on ensuring that the human rights of children and young people with disabilities were reinforced by the Convention. The symposium was attended by participants from the United Nations, the World Bank, World Vision and national human rights institutes. The United Nations Population Fund held a two-day meeting with the organization to discuss sexual and reproductive health-care issues and develop a fact sheet on sexual and reproductive health. At its seventh annual world assembly, the organization held a special side event on behalf of the Fund on HIV/AIDS, maternal health and the right of persons with disabilities to sexual and reproductive health-care services. It also signed a letter of agreement with the Global Alliance for Information and Communication Technologies and Development to ensure the accessibility of information and communications technologies around the globe.
0.694845
0.660136
E_C.2_2012_2
358|358
fr
en
Activités répondant aux objectifs du Millénaire pour le développement
Initiatives taken by the organization in support of the Millennium Development Goals
0.397255
0.64443
E_C.2_2012_2
359|359
fr
en
Les organisations membres de l’Organisation mondiale des personnes handicapées à travers le monde ont célébré la Journée internationale des personnes handicapées en 2010 qui s’intitulait « Tenir la promesse : prendre en compte le handicap dans les objectifs du Millénaire pour le développement en vue de 2015 et au-delà ». Le but était de mettre en lumière l’importance de la prise en compte des droits des handicapés dans les objectifs du Millénaire, lacune signalée au forum de la société civile qui a eu lieu pendant la troisième Conférence des États parties à la Convention.
Member organizations of Disabled Peoples International around the world celebrated the International Day of Persons with Disabilities in 2010 under the theme “Keeping the promise: mainstreaming disability in the MDGs towards 2015 and beyond”. The aim was to highlight the importance of incorporating the rights of persons with disabilities into the Goals, a deficit that had been identified at the civil society forum held during the Third Conference of States Parties to the Convention.
0.657003
0.595185
S_2011_485
0|0
fr
en
Lettre datée du 2 août 2011, adressée au Secrétaire général par le Président du Conseil de sécurité
Letter dated 2 August 2011 from the President of the Security Council addressed to the Secretary-General
0.999989
0.999989
S_2011_485
1|1
fr
en
En ma qualité de Président du Conseil de sécurité, je vous fais tenir ci-joint une lettre datée du 22 juillet 2011, adressée par le Président du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé, qui reprend les conclusions que le Groupe de travail a adoptées le 22 juin 2011 (S/AC.51/2011/5) (voir annexe).
In my capacity as President of the Security Council, I am forwarding to you a letter, dated 22 July 2011, from the Chair of the Security Council Working Group on Children and Armed Conflict, based on the Working Group’s conclusions adopted on 22 June 2011 (S/AC.51/2011/5) (see annex).
0.600838
0.535579
S_2011_485
2|2
fr
en
Le Président du Conseil de sécurité (Signé) Hardeep Singh Puri
(Signed) Hardeep Singh Puri President of the Security Council
0.547159
0.547159
S_2011_485
3|3
fr
en
Annexe
Annex
0.9998
0.9998
S_2011_485
4|4
fr
en
À sa trentième réunion, le 2 mai 2011, le Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé a examiné le deuxième rapport du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé en République centrafricaine (S/2011/241), qui couvre la période de décembre 2008 à décembre 2010, et a adopté ses conclusions à sa trente et unième réunion, le 22 juin 2011 (S/AC.51/2011/5).
At its 30th meeting, on 2 May 2011, the Working Group on Children and Armed Conflict examined the second report of the Secretary-General on children and armed conflict in the Central African Republic (S/2011/241), covering the period from December 2008 to December 2010. At its 31st meeting, on 22 June 2011, the Working Group adopted its conclusions on children and armed conflict in the Central African Republic (S/AC.51/2011/5).
0.670328
0.748464
S_2011_485
5|5
fr
en
Dans le cadre du suivi de l’application des recommandations du Groupe de travail, qui ont été approuvées par le Conseil de sécurité, et sous réserve des dispositions applicables du droit international et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 1612 (2005), 1882 (2009) et 1998 (2011), et en conformité avec elles, on m’a chargé, en tant que Président du Groupe de travail, de vous demander de renforcer, par l’intermédiaire du Bureau intégré des Nations Unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine (BINUCA) et de l’équipe de pays des Nations Unies, le mécanisme de surveillance et d’information sur les violations et les sévices dont les enfants sont victimes par des réunions régulières de l’Équipe spéciale de surveillance et d’information, et de promouvoir la consolidation des réseaux d’information afin de garantir le respect des obligations de faire rapport au Conseil. À cet égard, je tiens à souligner qu’il est nécessaire de renforcer le mécanisme de surveillance et d’information pour donner suite comme il convient à la recommandation du Secrétaire général tendant à allouer au mécanisme des ressources et des moyens suffisants, ainsi qu’aux conclusions du Groupe de travail sur le sort des enfants en temps de conflit armé en République centrafricaine, conformément aux résolutions 1612 (2005) et 1882 (2009) du Conseil de sécurité. Le Groupe de travail vous prie donc d’exhorter l’Équipe spéciale de surveillance et d’information à renforcer ses activités de surveillance et d’information, à affecter des ressources à cet effet et à se doter des moyens suffisants pour s’acquitter de ses tâches, selon que de besoin.
In follow-up to the recommendations of the Working Group, approved by the Security Council, and subject to and consistent with applicable international law and the relevant resolutions of the Security Council, including Council resolutions 1612 (2005), 1882 (2009) and 1998 (2011), I am entrusted, in my capacity as Chair of the Working Group, to request you, through the United Nations Integrated Peacebuilding Office in the Central African Republic (BINUCA) and the United Nations country team, to strengthen the monitoring and reporting mechanism on violations and abuses against children through regular meetings of the Task Force on Monitoring and Reporting and to promote the strengthening of information networks in order to ensure the fulfilment of reporting obligations to the Council. In this context, I would like to emphasize that a strengthened monitoring and reporting mechanism is necessary to ensure adequate follow-up to the implementation of the Secretary-General’s recommendation that sufficient resources and capacity be dedicated to the mechanism and the conclusions of the Working Group on Children and Armed Conflict in the Central African Republic, in accordance with Security Council resolutions 1612 (2005) and 1882 (2009). The Working Group would therefore like to request that you urge the Task Force on Monitoring and Reporting to strengthen its monitoring and reporting activities and to deploy resources and ensure sufficient capacity for this purpose, as necessary.
0.493333
0.618485
S_2011_485
6|6
fr
en
Le Groupe de travail constate qu’il importe, pour protéger les enfants, que le Gouvernement et la Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (MICOPAX) collaborent aux efforts déployés par les Forces armées centrafricaines pour protéger la population civile et reprendre le contrôle des zones touchées par le conflit, et souligne que, dans le même temps, la communauté internationale doit impérativement appuyer les mesures prises par le Gouvernement pour professionnaliser et renforcer ses forces de défense et de sécurité, y compris ses mécanismes de surveillance. Le Groupe de travail encourage la MICOPAX, le BINUCA et les acteurs compétents en matière de protection de l’enfance à continuer de collaborer dans les domaines de la formation et du renforcement des capacités des agents des forces de l’ordre et des forces armées centrafricaines, dans le cadre d’une action holistique et conduite par le pays visant à réformer le secteur de la sécurité.
The Working Group wishes to note that the collaboration between the Government and the Mission for the Consolidation of Peace in the Central African Republic (MICOPAX) in support of the effort of the Forces armées centrafricaines to protect civilians and regain control over conflict-affected areas is an important step towards protecting children and wishes to underline the concomitant need for the international community to support the Government in its efforts to professionalize and strengthen its defence and security forces, including its oversight mechanisms. The Working Group would like to encourage further collaboration between MICOPAX, BINUCA and relevant child protection actors on the training and capacity-building of Central African law enforcement and armed forces personnel, in the context of a holistic, nationally driven approach to security sector reform.
0.503989
0.533051
S_2011_485
7|7
fr
en
Le Groupe de travail prend également acte de la démobilisation d’enfants de l’Armée populaire pour la restauration de la République et de la démocratie (APRD) et des efforts que fait celle-ci pour s’entendre sur un plan d’action avec l’Organisation des Nations Unies, et demande à l’équipe de pays des Nations Unies de redoubler d’efforts pour mettre au point et appliquer avec l’APRD un plan d’action visant à empêcher à l’avenir tout recrutement et emploi d’enfants, en vue de radier l’APRD des listes annexées au rapport annuel du Secrétaire général sur le sort des enfants en temps de conflit armé.
The Working Group further notes the release of children from the ranks of the Armée populaire pour la restauration de la république de la démocratie (APRD), and the latter’s attempts to conclude an action plan with the United Nations, and requests that the United Nations country team renew its efforts to develop and implement an action plan with APRD to prevent the further recruitment and use of children with a view to de-listing APRD from the annexes to the annual report of the Secretary-General on children and armed conflict.
0.456179
0.545697
S_2011_485
8|8
fr
en
Le Groupe de travail demande aux organismes, fonds et programmes des Nations Unies d’aider le Gouvernement de la République centrafricaine à élaborer et mettre en oeuvre des programmes de réintégration à long terme à l’intention des enfants qui étaient associés à des forces et des groupes armés, compte tenu des Principes de Paris, qui ont été approuvés par le Gouvernement de la République centrafricaine, de façon à assurer une démobilisation durable des enfants des groupes armés en République centrafricaine.
The Working Group wishes to call upon United Nations agencies, funds and programmes to support the Government of the Central African Republic in the development and implementation of long-term reintegration programmes for children formerly associated with armed forces and groups, taking into account the Paris Principles, which have been endorsed by the Government of the Central African Republic, in order to ensure that the separation of children from armed groups is maintained in the Central African Republic.
0.767122
0.831681
S_2011_485
9|9
fr
en
Enfin, le Groupe de travail se félicite que des ressources aient été expressément allouées aux activités de réintégration des enfants par l’intermédiaire du Fonds pour la consolidation de la paix.
Lastly, the Working Group wishes to welcome the specific allocation of funds from the Peacebuilding Fund for child reintegration.
0.342339
0.339283
S_2011_485
10|10
fr
en
Le Président du Groupe de travail du Conseil de sécurité sur le sort des enfants en temps de conflit armé (Signé) Peter Wittig
(Signed) Peter Wittig Chair Security Council Working Group on Children and Armed Conflict
0.688303
0.616272
S_2011_486
0|0
fr
en
Rapport du Secrétaire général concernant les pouvoirs des représentants suppléants de la Chine au Conseil de sécurité
Report of the Secretary-General concerning the credentials of the alternate representative of China on the Security Council
0.869151
0.861103
S_2011_486
1|1
fr
en
Conformément à l’article 15 du Règlement intérieur provisoire du Conseil de sécurité, le Secrétaire général annonce qu’il a reçu du Représentant permanent de la Chine auprès de l’Organisation des Nations Unies une lettre, datée du 27 janvier 2011, indiquant que M. Wu Wei, M. Tian Lin et M. Lu Haitian ont été nommés représentants suppléants de la Chine au Conseil de sécurité.
Pursuant to rule 15 of the provisional rules of procedure of the Security Council, the Secretary-General wishes to report that he has received a letter dated 27 January 2011 from the Permanent Representative of China to the United Nations stating that Mr. Wu Wei, Mr. Tian Lin and Mr. Lu Haitian have been appointed alternate representatives of China on the Security Council.
0.891717
0.903223
S_2011_486
2|2
fr
en
De l’avis du Secrétaire général, cette lettre constitue des pouvoirs provisoires suffisants.
In the opinion of the Secretary-General, that letter constitutes adequate provisional credentials.
0.954012
0.954012
A_66_229
0|0
fr
en
Soixante-sixième session
Sixty-sixth session
0.999944
0.999944
A_66_229
1|2
fr
en
Point 24 b) de l’ordre du jour provisoire*
Item 24 (b) of the provisional agenda*
0.999969
0.999969
A_66_229
2|3
fr
en
Activités opérationnelles de développement : coopération Sud-Sud pour le développement
Operational activities for development: South-South cooperation for development
0.999986
0.999986
A_66_229
3|4
fr
en
État de la coopération Sud-Sud
The state of South-South cooperation
0.749977
0.799973
A_66_229
5|5
fr
en
Rapport du Secrétaire général
Report of the Secretary-General
0.999964
0.999964
A_66_229
6|6
fr
en
Résumé
Summary
0.999857
0.999857
A_66_229
7|7
fr
en
Le présent rapport met en évidence les changements survenus dans la nature des rapports Sud-Sud et leurs incidences sur les perspectives de développement dans le monde du Sud. Il est présenté en application de la résolution 64/221, dans laquelle l’Assemblée générale priait le Secrétaire général de lui présenter, à sa soixante-sixième session, un rapport complet sur l’état de la coopération Sud-Sud. Les données présentées dans le rapport, qui porte sur la période 2009-2011 consécutive à la crise économique de 2008-2009, montrent un Sud plus résistant, où l’approfondissement et l’institutionnalisation de l’intégration ont resserré les liens économiques, politiques et sociaux. Cette intensification des relations a accru le besoin, exprimé par les pays développés comme les pays en développement, d’un appui multilatéral à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire. C’est pourquoi il est nécessaire de renforcer la coordination et de trouver des financements mieux assurés et plus ciblés.
The present report highlights the changing nature of South-South interactions and how they have impacted development opportunities across the global South. The report is submitted in response to the request of the General Assembly in its resolution 64/221, that the Secretary-General prepare a comprehensive report on the state of South-South cooperation for submission at its sixty-sixth session. Covering the period from 2009 to 2011, in the wake of the 2008-2009 economic crisis, the report presents data showing a more resilient South, which has embraced deeper and more institutionalized integration, resulting in more robust economic, political and social interactions. These increased connections have led to stronger demand for multilateral support to South-South and triangular cooperation, called for both by developed and developing countries, which require further coordination as well as deeper and more targeted financial resources.
0.37931
0.397419
A_66_229
8|8
fr
en
I. Introduction
I. Introduction
0.999929
0.999929
A_66_229
9|9
fr
en
1. Le présent rapport, établi en application de la résolution 64/221 de l’Assemblée générale, décrit et analyse les grandes tendances de l’évolution de la coopération Sud-Sud entre 2009 et la mi-2011, ainsi que les éléments nouveaux qui ont marqué cette période.
1. The present report, which was prepared in response to the request of the General Assembly in its resolution 64/221, provides an overview and analysis of the trends and significant developments in South-South cooperation during the period from 2009 to mid-2011.
0.475334
0.55208
A_66_229
10|10
fr
en
2. Au cours de la période considérée, comme l’a montré leur remarquable résilience face à la crise économique de 2008-2009, des pays tels que l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine et l’Inde sont apparus comme les locomotives de la croissance dans une géographie redessinée. Les économistes ont observé que les pays émergents étaient non seulement devenus les principaux moteurs de la croissance économique mondiale et de la relance, mais qu’ils contribuaient aussi à améliorer la situation économique de pays plus pauvres. En effet, l’augmentation de la demande de biens et de services sur leur marché intérieur est pour beaucoup dans la forte expansion des échanges commerciaux et des investissements Sud-Sud[1].
2. During the period under review, countries such as Brazil, China, India and South Africa have emerged as the leaders of a new geography of growth, as evidenced by their remarkable resilience in the face of the 2008-2009 economic crisis. Economists have noted that these emerging economies have not only become the lead drivers of global economic growth and recovery, they have also improved the economic fortunes of poorer countries owing, in large part, to the rising demand from those countries for goods and services, which accounts for the current surge in South-South trade and investment.[1]
0.378968
0.381237
A_66_229
11|11
fr
en
3. Ces dernières années, les relations entre les différents acteurs de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire se sont intensifiées. Aux échelons mondial, interrégional, régional et national, les gouvernements se sont employés à consolider les fondements juridiques de la coopération, tandis que les organismes multilatéraux continuaient de servir d’intermédiaires entre les pays développés et les pays en développement, y compris en travaillant avec les acteurs locaux.
3. In recent years there has been a marked deepening of relations among various stakeholders in the area of South-South and triangular cooperation. Whether on a global, interregional, regional or national scale, Governments have sought to consolidate the legal foundations of cooperation while multilateral bodies have continued to play a brokering role between developing and developed countries, including local stakeholders.
0.524455
0.556194
A_66_229
12|12
fr
en
4. Malgré les progrès remarquables de nombreux pays émergents, on constate depuis plusieurs décennies deux tendances inverses, l’une à la convergence économique et l’autre à l’augmentation des disparités; d’un côté, les pays émergents rattrapent le monde développé et, de l’autre, l’écart ne fait que s’accroître avec le milliard d’êtres humains le plus défavorisé. La plupart des pauvres du monde vivent dans les pays du Sud à revenu intermédiaire durement touchés par la récession économique de 2008, ce qui les a rendus plus vulnérables à l’augmentation des prix alimentaires et du chômage, à la difficulté d’accès aux soins de santé et aux effets sociaux et environnementaux du changement climatique[2].
4. In spite of the remarkable progress of many emerging economies, the past several decades have witnessed both economic convergence, as emerging economies catch up with the developed world, and economic divergence in the case of the bottom billion, who are falling further behind. Worldwide, the majority of the poor are found within the middle-income countries of the South that have been hit hard by the 2008 economic recession, which has increased their vulnerability to rising food prices, growing unemployment, inadequate access to health care and the social and environmental effects of climate change.[2]
0.477841
0.489151
A_66_229
13|13
fr
en
5. Par ailleurs, ces dernières années, à mesure que les pays émergents se mobilisaient pour prêter assistance à d’autres pays en développement, la transparence de l’assistance fournie et l’application du principe de responsabilité sont devenues des sujets de préoccupation. Parallèlement, les inégalités de développement entre les pays du Sud exigent de prendre des mesures pour corriger le déséquilibre des échanges et des grands courants d’investissement.
5. In addition, concerns about transparency and accountability in the delivery of assistance have arisen in recent years as emerging economies have undertaken more significant roles in assisting other developing countries. At the same time, uneven development among countries of the South has highlighted the need for measures to correct ongoing asymmetric trade and investment patterns.
0.337348
0.349999
A_66_229
14|14
fr
en
6. Malgré ces problèmes, un consensus mondial s’est fait jour en faveur de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire : les États, les agents non étatiques et les organisations internationales et régionales ont réaffirmé leur engagement à saisir les nouvelles occasions de réaliser les objectifs de développement arrêtés au niveau international, notamment les objectifs du Millénaire pour le développement. De nouveaux partenariats, des financements innovants et des dispositifs d’appui ont été mis en place pour apporter des réponses à divers problèmes économiques et sociaux aux niveaux mondial, régional et local. L’ONU et d’autres organisations multilatérales ont aussi œuvré en faveur de partenariats et de concertations plus ouverts, associant davantage les pays en développement, et formulé des principes pour encadrer la coopération Sud-Sud.
6. Despite such challenges, a global consensus has emerged in support of South-South and triangular cooperation, with renewed commitments on the part of States, non-State actors and regional and international organizations to harness emerging opportunities to meet the internationally agreed development goals, including the Millennium Development Goals. New partnerships, innovative funding and support mechanisms have been established to address a range of social and economic challenges at the global, regional and local levels. The United Nations and other multilateral organizations have also spurred more inclusive partnerships and dialogue, with the increased participation of developing countries, and have now articulated principles to guide South-South cooperation.
0.720237
0.73893
A_66_229
15|15
fr
en
7. Le rapport a été établi sur la base d’informations figurant dans des rapports récents de l’ONU, les rapports d’autres organisations multilatérales et non gouvernementales, un rapport récent du Corps commun d’inspection[3] sur l’appui apporté par l’Organisation à la coopération Sud-Sud et d’autres études et travaux de recherche, afin de dresser un tableau détaillé des tendances et des problèmes Sud-Sud. Le rapport présente des exemples illustrant les interactions Sud-Sud pendant la période à l’examen qui ne prétendent pas à l’exhaustivité.
7. The report has been prepared based on information contained in recent United Nations reports, in the reports of other multilateral and non-governmental organizations, a recent review of United Nations support to South-South cooperation carried out by the Joint Inspection Unit[3] and other research and studies in order to provide a broad overview of South-South issues and trends. The report presents illustrative rather than exhaustive examples of South-South interactions during the period under review.
0.662843
0.658313
A_66_229
16|16
fr
en
II. État de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire
II. The state of South-South and triangular cooperation
0.833316
0.869546
A_66_229
17|17
fr
en
A. Renforcement de la résilience économique
A. Enhanced economic resilience
0.71426
0.606042
A_66_229
18|18
fr
en
8. Depuis 2009, les relations Sud-Sud se caractérisent par une hausse de la croissance économique et du niveau des échanges commerciaux et des investissements, qui s’accompagne d’un creusement des inégalités, du renforcement de l’intégration et d’une demande croissante d’initiatives dans les domaines de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire. Les interactions Sud-Sud modifient en profondeur le tissu des relations internationales et ont d’ores et déjà donné des résultats probants en matière de développement, comme en témoigne la puissance acquise par certains pays du Sud dans l’économie mondiale.
8. Between 2009 and 2011, South-South relations were characterized by an increase in economic growth and in levels of trade and investment, along with growing levels of inequality and integration, and a rising demand for both South-South and triangular cooperation initiatives. South-South interactions are leading to deep changes in the fabric of international relations and have begun to yield a proven development impact, with countries of the South now constituting a powerful force in the global economy.
0.508082
0.488888
A_66_229
19|19
fr
en
9. En 2008, les pays en développement représentaient quelque 37 % du commerce mondial, dont environ la moitié de flux Sud-Sud, et près des trois quarts de la croissance mondiale¹. D’après les prévisions des économistes, en 2030, la coopération Sud-Sud sera l’un des principaux moteurs de la croissance et représentera 57 % du produit intérieur brut (PIB) mondial. En moyenne, les taux de croissance des pays en développement sont passés d’environ 1,2 % en 2009 à 5,2 % en 2010. Leur PIB devrait encore s’accroître pour atteindre 5,8 % en 2011¹.
9. As of 2008, developing countries accounted for around 37 per cent of global trade and nearly three quarters of global growth, with South-South flows making up about half of that total.¹ Economists have predicted that by 2030 South-South cooperation will be one of the main engines of growth, accounting for 57 per cent of the world’s gross domestic product (GDP). On average, growth rates among developing countries rose from an estimated 1.2 per cent in 2009 to 5.2 per cent in 2010. The GDP of developing countries is expected to increase further, to 5.8 per cent, in 2011.¹
0.536381
0.593102
A_66_229
20|20
fr
en
10. À mesure qu’apparaissaient de nouveaux pôles de croissance, les liens économiques entre les pays en développement se sont resserrés. Entre 1990 et 2008, le volume des échanges mondiaux a quadruplé, tandis que celui des échanges Sud-Sud a été multiplié par plus de 20 au cours de la même période. Actuellement, l’Inde est un partenaire commercial essentiel de l’Afrique subsaharienne; elle est en effet l’une des cinq principales sources de biens pour au moins un tiers des pays d’Afrique avec, en 2010, des importations et des exportations de biens et de marchandises en provenance et à destination de l’Afrique d’une valeur de 20,7 et 10,3 milliards de dollars respectivement. Les échanges commerciaux annuels entre le Brésil et l’Afrique sont passés de 3,1 à 26 milliards de dollars entre 2000 et 2008¹. La Chine s’est fixé comme priorité d’établir des liens étroits avec d’autres pays en développement en multipliant les accords commerciaux, les contrats d’investissement et les accords de production, ce qui a conduit l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à indiquer, en 2010, que, chaque fois que la croissance de la Chine gagne un point, celle des pays à faible revenu gagne 0,2 point¹.
10. Economic ties between developing countries have strengthened as new centres of growth have emerged. Between 1990 and 2008, world trade expanded fourfold, while South-South trade multiplied by more than 20 times its initial levels over the same period of time. India is now a key trading partner for sub-Saharan Africa, serving as one of the top five sources of goods for at least one third of African countries, importing $20.7 billion worth of goods and commodities and exporting $10.3 billion to Africa in 2010. Brazil’s yearly trade with Africa increased from $3.1 billion in 2000 to $26 billion in 2008.¹ China has made it a priority to establish close ties with other developing countries through increased trade, investment and manufacturing agreements, which led the Organization of Economic Cooperation and Development (OECD) to report, in 2010, that a 1 percentage point increase in China’s growth rate is estimated to result in a 0.2 percentage increase in the growth rates of low-income countries.¹
0.488262
0.506699
A_66_229
21|21
fr
en
11. Au cours de la même période, les pays en développement ont attiré de plus en plus d’investissements et de capitaux privés : les courants de capitaux privés nets ont augmenté, passant de 110 milliards de dollars en 2008 à environ 386 milliards de dollars en 2009 et, d’après les estimations, auraient bondi à 659 milliards de dollars en 2010. Le niveau de l’aide publique au développement (APD) entre les pays en développement, qui se situait entre 9,5 et 12,1 milliards de dollars en 2006, a aussi nettement augmenté, pour atteindre 12 à 13,9 milliards de dollars en 2008[4].
11. During the same time period, developing economies have increasingly attracted private investment and capital: net private capital flows increased from $110 billion in 2008 to about $386 billion in 2009, and such flows are estimated to have jumped to $659 billion in 2010. Official development assistance (ODA) levels among developing countries have also increased significantly, from $9.5 to 12.1 billion in 2006 to $12 to 13.9 billion in 2008.[4]
0.66492
0.619511
A_66_229
22|22
fr
en
12. La période à l’examen a été marquée par un mouvement d’intégration entre les pays du Sud qui ont, en particulier, resserré leurs liens économiques et politiques, comme le montrent la création et la mise en fonctionnement d’institutions et de structures de coopération. En Afrique comme en Asie et en Amérique latine, les pays ont cherché des solutions à la crise avec une énergie renouvelée et relancé la mise en commun de ressources allouées au développement. En témoignent des activités comme celles de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest et de l’Union africaine en Côte d’Ivoire, le rôle du Conseil de coopération du Golfe au Yémen et la création de la Banque du Sud (Banco del Sur), à la fois organisme multinational de crédit et fonds monétaire, fondée par l’Argentine, la Bolivie (État plurinational de), l’Équateur, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela (République bolivarienne du) à Caracas, en 2009, à l’occasion du Sommet Amérique du Sud-Afrique.
12. The period under review has been characterized by increasing efforts towards integration among the countries of the global South, specifically through increased economic and political ties, as witnessed by the creation and formalization of institutions and cooperation structures. From Africa to Asia and to Latin America, there is a renewed impetus among the countries of the South to engage in crisis management and the pooling of resources for development, as illustrated by: the activities of the Economic Community of West African States (ECOWAS) and the African Union in Côte d’Ivoire; the role played by the Gulf Cooperation Council in Yemen; and the creation of the Bank of the South (Banco del Sur), a multi-country monetary fund and lending organization founded by Argentina, Bolivia (Plurinational State of), Ecuador, Paraguay, Uruguay and Venezuela (Bolivarian Republic of) at the Second Africa-South America Summit in Caracas in 2009.
0.519206
0.590972
A_66_229
23|23
fr
en
13. La coopération a également progressé sous l’effet de la demande croissante de coopération Sud-Sud et de coopération triangulaire, qui résulte de divers facteurs, parmi lesquels la récession économique, la confirmation de la résilience des pays en développement et la prise de conscience que le Sud n’est pas dépourvu de perspectives. En 2009, le PIB total a baissé considérablement dans les pays membres de l’OCDE, qui ont connu une chute des taux de croissance de 3,3 %; les dons réservés à l’aide d’urgence versés au système des Nations Unies ont diminué et les flux nets de capitaux vers les pays en développement ont diminué sensiblement, à l’instar des transferts de fonds, de 7,3 à 10,1 %³. Du fait de ces facteurs conjugués, le débat sur la coopération internationale pour le développement a cessé de se limiter aux traditionnels programmes d’aide extérieure pour s’élargir à d’autres méthodes d’assistance, en particulier dans le cadre de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire. En conséquence, le Groupe des Huit, l’OCDE, l’Union européenne, les entités des Nations Unies et la Banque mondiale ont tous pris des mesures concrètes pour s’associer aux pays en développement dans le cadre de partenariats Sud-Sud et triangulaires et œuvrer en faveur d’une concertation sur l’action à mener et d’une collaboration plus poussées afin que l’aide soit distribuée de façon plus efficace et plus économique[5].
13. As a result of a number of factors, including the economic recession, the demonstrated resilience of developing countries and the increased recognition of the opportunities within the South, rising demand for South-South and triangular cooperation has also advanced cooperative efforts. In 2009, members of OECD experienced significant declines in total GDP and a 3.3 per cent drop in growth levels, while donations of earmarked funding for emergency assistance to the United Nations declined and net capital flows to developing countries dropped significantly, as did global remittance levels, lowering by 7.3 to 10.1 per cent.³ Those factors combined to drive the debate on international cooperation for development beyond traditional foreign aid programmes towards complementary methods of delivering assistance, including South-South and triangular cooperation. As a result, the Group of Eight (G8), OECD, the European Union, United Nations entities and the World Bank have all undertaken concrete steps to join developing countries in South-South and triangular partnerships and to promote in-depth policy dialogue and collaboration for the more efficient and cost-effective allocation of assistance.[5]
0.505769
0.487488
A_66_229
24|24
fr
en
14. Des facteurs mondiaux tels que le changement climatique, la sécurité alimentaire, la montée des prix énergétiques et les maladies ont, eux aussi, fait ressortir la nécessité de renforcer la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire. La diminution des ressources en eau qui, d’après les estimations actuelles, devrait être de 10 à 30 % dans les régions sèches d’ici à 2050, fait peser une menace sur les approvisionnements en eau et les disponibilités alimentaires. Cette perspective, à laquelle il faut ajouter la diminution de la superficie de terres cultivables dans le monde, a donné lieu à des transactions foncières controversées entre les pays en développement et à l’intensification des négociations et des interactions entre les pays du Sud en préparation de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable qui doit se tenir au Brésil, en juin 2012. Certains pays en développement offrent actuellement leur aide à ceux qui ont des besoins dans ces domaines, notamment dans le cadre d’une assistance multilatérale, y compris par l’intermédiaire du Programme spécial pour la sécurité alimentaire de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
14. Global factors such as climate change, food security, climbing energy prices and disease also pointed towards the need for increased South-South and triangular efforts. Current estimates show that by 2050 water resources will have diminished by 10 to 30 per cent in dry regions, posing a threat both to water and food supplies. This scenario, combined with diminishing viable farmland worldwide, has led to controversial land deals between developing countries as well as increased negotiations and interactions among the countries of the South in preparation for the upcoming United Nations Conference on Sustainable Development, which is to be held in Brazil in June 2012. Developing countries are seeking to provide assistance to countries in need in these areas, in particular through multilateral assistance, including through the Special Programme for Food Security and of the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO).
0.599255
0.557093
A_66_229
25|25
fr
en
15. Alors même que la majorité des pays du Sud continuent de coopérer entre eux suivant le modèle de la coopération technique, la formalisation des interactions par le biais de stratégies de diffusion du développement de proche en proche et la clarification des stratégies d’aide au développement de certains des grands pays émergents, comme le Brésil, la Chine et l’Inde, ont été motivées par la demande croissante d’échanges Sud-Sud pendant la période considérée[6]. La distinction entre l’aide au développement Sud-Sud et l’APD traditionnelle est également devenue plus claire pendant la période considérée. Une différence notable était le fait que les pays du Sud qui prêtaient leur aide suivaient généralement des stratégies de développement à volets multiples, portant à la fois sur le commerce, l’investissement et l’assistance, souvent au service de projets d’infrastructure ou de renforcement des capacités de production. Les aides prenaient la forme, entre autres, de prêts concessionnels, de subventions, de facilités de crédit, d’une assistance technique et d’un appui par l’intermédiaire d’institutions multilatérales. La différence entre l’aide Sud-Sud et l’aide traditionnelle était également précisée dans le Document final de Nairobi adopté par la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud, où ont été reconnus et réaffirmés les grands principes de la souveraineté nationale, de l’appropriation et de l’indépendance nationales, de l’égalité, de l’absence de conditions, de la non-ingérence dans les affaires intérieures et de l’avantage mutuel[7].
15. Although the majority of countries of the global South continued to employ South-South cooperation in the framework of technical cooperation, the increasing formalization of interactions through country-to-continent strategies and the clarification of development assistance strategies of some of the larger emerging countries, including Brazil, China and India, were driven by the increasing demand for South-South exchanges during the period.[6] Distinctions between South-South development assistance and traditional ODA also became clearer over the course of the reporting period. One emerging notable distinction revealed that countries of the global South providing assistance tended to use a multi-pronged development strategy, incorporating trade, investment and aid, which was often used for infrastructure projects or for building productive capacities. Such assistance included concessional loans, grants, lines of credit and technical assistance, as well as support channelled through multilateral institutions. Distinctions between South-South and traditional assistance were also clarified in the Nairobi outcome document of the High-level United Nations Conference on South-South Cooperation,[7] in which the guiding principles of respect for national sovereignty, national ownership and independence, equality, non-conditionality, non-interference in domestic affairs and mutual benefit were recognized and reaffirmed.
0.619617
0.56427
A_66_229
26|26
fr
en
B. Consolidation de l’intégration régionale
B. Further deepening of regional integration
0.538448
0.617629
A_66_229
27|27
fr
en
16. Les domaines de coopération entre les pays en développement, tout en s’élargissant, ont été traités de manière plus approfondie au sein des régions. Pendant la période considérée, de nombreuses organisations de coopération régionale se sont employées à élargir les cadres et les domaines portant sur le commerce, l’investissement et la finance dans le monde du Sud, ce qui a ensuite entraîné des actions visant à améliorer la force institutionnelle des organisations elles-mêmes. La coopération économique s’est accompagnée d’une coopération politique plus étroite, qui s’est traduite notamment par un renforcement des arrangements de sécurité collective et des systèmes informatiques pour le partage des connaissances et de l’expérience. De nouveaux acteurs sont également apparus, tandis que les banques régionales et les banques d’import-export des pays émergents jouaient un rôle plus important dans le financement les initiatives Sud-Sud.
16. While areas of cooperation among developing countries have broadened, they have also deepened, particularly within regions. During the period under review, numerous regional cooperation organizations have worked to expand frameworks and fields for trade, investment and finance within the global South, which, in turn, has led to efforts to enhance the institutional strength of the organizations themselves. Apart from economic cooperation, there has been closer political cooperation, including strengthened collective security arrangements and information systems for knowledge and experience sharing. New actors have also appeared on the scene, as regional banks and the import and export banks of emerging economies have assumed a bigger role in financing South-South initiatives.
0.564705
0.579185
A_66_229
28|28
fr
en
17. L’action menée pour élargir l’espace économique en Afrique va des mesures visant à renforcer l’intégration monétaire, comme on peut le constater avec la CEDEAO et la Communauté d’Afrique de l’Est, à l’établissement de zones de libre-échange couvrant des pays membres du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la Communauté de développement de l’Afrique australe, qui représentent au total une population de près de 600 millions de personnes, un PIB total d’environ 1 000 milliards de dollars et 57 % de la population totale des États membres de l’Union africaine.
17. Efforts to expand economic space in Africa range from steps to create greater monetary integration, as seen in ECOWAS and the East African Community, to the establishment of free trade areas covering countries in the Common Market for Eastern and Southern Africa, the East African Community and the Southern African Development Community, which, together, represent a combined population of nearly 600 million people, a total GDP of approximately $1 trillion and 57 per cent of the total population of the States themselves of the African Union.
0.60907
0.766302
A_66_229
29|29
fr
en
18. En Asie, des progrès ont été réalisés concernant les dispositions visant à étendre et à faciliter le libre-échange, comme le prouve le travail effectué par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) et l’Association de coopération économique Asie-Pacifique pour coordonner la réforme en matière de réglementation, la connectabilité, les politiques compétitives, le développement des petites et moyennes entreprises, la gestion des catastrophes et la sécurité alimentaire dans la région. La consolidation de l’intégration économique régionale progresse également par le biais de l’officialisation de la zone de libre-échange entre la Chine et l’ASEAN, en janvier 2010, et du projet de création d’une communauté économique asiatique d’ici à 2015, d’une zone de libre-échange des pays de l’ASEAN d’ici à 2020 et d’une zone de libre-échange entre les sept membres de l’Initiative du golfe du Bengale pour la coopération technique et économique multisectorielle[8].
18. In Asia, arrangements have advanced to expand and ease free trade, as evidenced by the efforts of the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN) and the Asia-Pacific Economic Cooperation organization to coordinate regulatory reform, connectivity, competitive policies, the development of small- and medium-sized enterprises, disaster management and food security in the region. Work is also progressing on furthering regional economic integration through the formalization of the ASEAN-China Free Trade Area in January 2010 and the establishment of an Asian economic community by 2015, an ASEAN Free Trade Area by 2020 and a free trade area among the seven members of the Bay of Bengal Initiative for Multi‑Sectoral Technical and Economic Cooperation.[8]
0.60983
0.607033
A_66_229
30|30
fr
en
19. Les groupements régionaux ont aussi resserré leurs liens politiques, comme le montre la création d’une cour de justice de la Communauté par la CEDEAO, qui s’emploie notamment à affermir son dispositif sécuritaire par ses forces armées alliées. Un autre exemple est celui des membres de la Communauté d’Afrique de l’Est qui s’efforcent de mettre en place une fédération politique complète d’ici à 2015. En outre, sur la période allant de 2009 à 2011, les organisations régionales sont intervenues de manière croissante dans les conflits internes, tant sur le plan politique que militaire, dans des pays tels que Bahreïn, la Côte d’Ivoire, le Honduras, la Jamahiriya arabe libyenne, le Soudan, le Soudan du Sud et le Yémen[9].
19. Regional groupings have also increased their political linkages, as illustrated by the establishment of a community court of justice by ECOWAS, including efforts to strengthen its security arm through its Allied Armed Forces. Another example is the effort of the members of the East African Community to achieve full political federation by 2015. In addition, over the period from 2009 to 2011, regional organizations have increasingly been intervening in domestic conflicts, either politically or militarily, in countries such as Bahrain, Côte d’Ivoire, Honduras, the Libyan Arab Jamahiriya, the Sudan, South Sudan and Yemen.[9]
0.712962
0.718282
A_66_229
31|31
fr
en
20. La demande grandissante en matière d’initiatives régionales a encouragé les organisations de coopération régionale à renforcer leurs mécanismes institutionnels. Cet aspect a reçu un rang de priorité élevé en Afrique, plus particulièrement, où le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique, lancé par l’Union africaine, est devenu récemment un organisme agence à part entière qui s’emploie à accélérer la création de capacités et le développement durable par le biais de partenariats clefs aux niveaux régional et multilatéral. En 2011, le Partenariat a lancé la Plate-forme africaine pour l’efficacité du développement, afin de mobiliser les responsables politiques, les spécialistes et un large groupe d’interlocuteurs, avec pour objectif de parvenir à un développement durable, en utilisant la transmission du savoir entre pairs et l’échange de connaissances et de données d’expérience à travers les réseaux et les communautés de pratique existants, et en encourageant le renforcement des capacités, de l’efficacité de l’aide et de la coopération Sud-Sud dans la région[10]. Dans la même perspective, Sri Lanka, l’Inde, l’Indonésie et le Centre de gestion des catastrophes de l’Association sud-asiatique de coopération régionale (ASACR) ont fourni une assistance technique afin d’adapter au contexte sri-lankais des méthodes reconnues internationalement et fondées sur les expériences d’autres pays d’Asie, à travers l’utilisation de « DesInventar », système de gestion de l’information relative aux catastrophes qui est utilisé actuellement pour conserver des données historiques sur les catastrophes qui se sont produites à Sri Lanka dans les 30 dernières années.
20. The increasing demand for regional initiatives has encouraged regional cooperation organizations to strengthen their institutional arrangements. This has been a major priority in Africa in particular, where the New Partnership for Africa’s Development, spearheaded by the African Union, has recently become a full-fledged agency working to accelerate capacity-building and sustainable development through key partnerships at the regional and multilateral levels. In 2011, the Partnership launched the Africa Platform for Development Effectiveness to mobilize policymakers, practitioners and a wide range of stakeholders, with the aim of achieving sustainable development, using peer learning and sharing of knowledge and experience through existing networks and communities of practice, and promoting capacity development, aid effectiveness and South-South Cooperation in the region.[10] In a similar vein, Sri Lanka, India, Indonesia and the Disaster Management Centre of the South Asian Association for Regional Cooperation (SAARC) have provided technical assistance in order to adapt internationally accepted methodologies to the Sri Lankan context, based on the experiences of other Asian countries, through the use of “DesInventar”, a disaster information management system. The system is being used to maintain historical records of disaster occurrences in Sri Lanka over the past 30 years.
0.687086
0.735815
A_66_229
32|32
fr
en
21. Les mécanismes interrégionaux ont également été renforcés durant la période à l’examen, notamment entre les pays de la région d’Amérique latine et des Caraïbes. L’Organisation des États ibéro-américains, qui est composée de 24 membres de langue espagnole et portugaise en Amérique latine, aux Caraïbes et en Europe, a redoublé d’efforts pour promouvoir la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire entre ses États membres dans le cadre de son Programme ibéro-américain de renforcement de la coopération Sud-Sud, qui a été mis à exécution en janvier 2010. Le Programme est principalement consacré au développement et à l’amélioration des systèmes d’information afin d’identifier les bonnes pratiques et d’établir des fichiers de données statistiques permettant de fournir de meilleures informations concernant la responsabilité dans le domaine de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire dans la région.
21. Interregional mechanisms have also been strengthened during the period under review, including among the countries of the Latin America and Caribbean region. The Organization of Ibero-American States, which consists of 24 Spanish- and Portuguese-speaking countries in Latin America, the Caribbean and Europe, has stepped up efforts to promote South-South and triangular cooperation between its member States through its Ibero-American Programme to Strengthen South-South Cooperation, which became operational in January 2010. The focus of the programme is the development and enhancement of information systems in order to identify good practices and generate data and statistical records to generate greater information about and accountability in the area of South-South and triangular cooperation in the region.
0.6539
0.682962
A_66_229
33|33
fr
en
22. L’engagement croissant des banques régionales de développement a également contribué à la coopération Sud-Sud au cours des deux dernières années, en particulier leur soutien pour l’action menée en faveur de la création de capacités et de la consolidation des partenariats entre les secteurs public et privé aux niveaux interrégional et régional. La Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et la Banque islamique de développement ont toutes encouragé l’établissement de partenariats et de projets dans des domaines très divers comme les technologies de l’information et des communications, les soins de santé et les institutions éducatives et professionnelles dans un certain nombre de régions, notamment en Afrique subsaharienne et en Asie centrale. La Banque asiatique de développement et la Banque africaine de développement ont toutes deux contribué à promouvoir les échanges commerciaux dans leurs continents respectifs, par un financement direct d’un montant de 2,8 milliards de dollars qu’a consacré aux entreprises la Banque asiatique de développement et un soutien d’environ un milliard de dollars qu’a apporté la Banque africaine de développement aux banques commerciales et aux institutions financières. La Banque africaine de développement a aussi financé un certain nombre de programmes d’infrastructure à travers le continent pendant cette période.
22. Increased involvement of the regional development banks has also been a part of South-South cooperation over the past two years, in particular in their support for regional capacity-building efforts and for the strengthening of public-private partnerships at the interregional and regional levels. The Asian Development Bank, the European Bank for Reconstruction and Development and the Islamic Development Bank have all promoted wide-ranging partnerships and projects in areas such as information and communications technology, health rehabilitation and educational and professional institutions in a number of regions, including sub-Saharan Africa and Central Asia. Both the Asian Development Bank and the African Development Bank were instrumental in promoting trade in their respective continents, through the provision of $2.8 billion in direct financing for firms by the Asian Development Bank, and through support to commercial banks and financial institutions on the scale of $1 billion by the African Development Bank. In addition, the African Development Bank has financed a number of infrastructure programmes throughout the continent during this period.
0.711155
0.776086
A_66_229
34|34
fr
en
23. Outre les banques régionales de développement, les banques des pays émergents comme le Brésil, la Chine et l’Inde, jouent également un rôle croissant dans le développement Sud-Sud aux niveaux interrégional et régional. La Banque d’import-export de Chine a financé la construction de trois des plus grands barrages hydroélectriques en Équateur. En 2011, l’Inde a accordé une ligne de crédit de 5 milliards de dollars à des pays d’Afrique et annulé des dettes à hauteur de 24 milliards de dollars dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés[11]. Le Brésil, par le biais de sa Banque nationale de développement économique et social a également financé de nombreux projets d’infrastructure dans le pays, en particulier dans les domaines de l’extraction de combustibles fossiles, des infrastructures de transport et des barrages hydroélectriques. De plus, en 2009, comme indiqué plus haut, sept pays d’Amérique latine ont signé la charte historique de la Banque du Sud; l’Argentine, le Brésil et le Venezuela (République bolivarienne du) ont versé des contributions initiales et un montant de 4 milliards de dollars.
23. Apart from the regional development banks, banks in emerging economies are also playing a greater role in South-South development, both regionally and interregionally, as in the case of Brazil, China and India. The Export-Import Bank of China has financed the construction of three of the biggest hydroelectric dams in Ecuador. In 2011, India extended a $5 billion credit line to countries in Africa while also writing off debt estimated at $24 million as part of the Heavily Indebted Poor Countries Initiative (HIPC).[11] Brazil, through its National Economic and Social Development Bank (BNDES), has also funded numerous infrastructure projects in the country, particularly in the areas of fossil fuel extraction, transportation infrastructure and hydroelectric dams. In addition, in 2009, as noted above, seven Latin American countries signed the historic charter of the Bank of the South, with initial contributions of $4 billion from Argentina, Brazil and Venezuela (Bolivarian Republic of).
0.599294
0.643127
A_66_229
35|35
fr
en
24. Dans l’ensemble, la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire se sont caractérisées par une diversification des domaines traités et un approfondissement des interactions, en particulier avec l’institutionnalisation croissante des efforts de coopération régionale, qui contribuent tous à créer les conditions d’une coopération bilatérale, régionale et mondiale plus robuste et plus constructive.
24. Overall, South-South and triangular cooperation has been characterized by a widening of focus and a deepening of interactions, particularly with the increased institutionalization of regional cooperation efforts, all of which serve to create the conditions for more robust and meaningful bilateral, regional and global cooperation.
0.741377
0.663578
A_66_229
36|36
fr
en
C. Consolidation des interactions entre les pays en développement
C. More robust interactions among developing countries
0.541655
0.51999
A_66_229
37|37
fr
en
25. Au cours de la période considérée, outre l’augmentation susmentionnée des échanges commerciaux et des investissements, la coopération bilatérale entre pays en développement s’est intensifiée sur les plans du financement du développement, de l’échange de connaissances et de données d’expérience, de la création de réseaux, du renforcement des institutions et de l’officialisation des arrangements de coopération.
25. During the reporting period, in addition to the increase in trade and investment noted above, there was also intensified bilateral cooperation among developing countries in terms of financing for development, knowledge and experience sharing, networking, institution building and the formalization of cooperative arrangements.
0.585364
0.597863
A_66_229
38|38
fr
en
26. Pour ce qui est du financement du développement, l’aide Sud-Sud a augmenté rapidement ces dernières années. L’essor des organisations philanthropiques du Sud – fondations, fonds fiduciaires et organisations de la société civile financées par des dotations et des particuliers aisés et des entreprises – est également remarquable. En 2010, le Département des affaires économiques et sociales du Secrétariat a indiqué que l’aide au développement dans les pays du Sud, sous forme de prêts concessionnels et de subventions, avait augmenté rapidement au cours des dernières années, passant de 8,6 milliards de dollars en 2006 à 15,3 milliards de dollars en 2008. Le Département précisait dans son rapport que l’Arabie saoudite, la Chine et le Venezuela (République bolivarienne du) venaient en tête des pourvoyeurs d’aide au développement, suivis par des organismes arabes et l’Inde, et représentaient à eux trois 75 % de l’ensemble de la coopération Sud-Sud pour le développement en 2008[12].
26. In regard to financing for development, the speed at which South-South development assistance has been rising in recent years is significant. Equally notable is the growing role of philanthropic organizations in the South, including foundations, trust funds and civil society organizations funded by endowments, as well as by wealthy individuals and corporations. In 2010, the Department of Economic and Social Affairs of the Secretariat reported that development assistance in the global South, in the form of concessional loans and grants had risen rapidly in recent years, from $8.6 billion in 2006 to $15.3 billion in 2008. The report noted that the largest providers of development assistance were China, Saudi Arabia and Venezuela (Bolivarian Republic of), followed by Arab agencies and India, with the top three providers accounting for 75 per cent of all such development cooperation in 2008.[12]
0.623376
0.667593
A_66_229
39|39
fr
en
27. Dans le domaine de l’aide financière, on a constaté que les initiatives ciblaient souvent des pays voisins à l’échelle régionale ou sous-régionale, afin de renforcer leurs liens politiques, financiers et commerciaux, et qu’elles se trouvaient généralement facilitées par la proximité géographique[13]. Le Fonds mixte de coopération Mexique-Chili pour le financement de la coopération Sud-Sud offre un exemple de cette tendance. On notera que les arrangements financiers interrégionaux se développent également. Par exemple, la Chine et l’Inde ont élaboré des programmes de coopération axés sur l’aide à l’Afrique, dans le cadre du Forum sur la coopération sino-africaine pour la première et dans celui du Programme de coopération technique et économique et du Programme spécial d’aide du Commonwealth à l’Afrique pour la seconde[14]. De plus, la Banque du Sud, créée en novembre 2009, s’attache à promouvoir le financement Sud-Sud du développement, conformément à l’objectif fixé par le Centre du Sud en 2000.
27. In providing financial assistance, it was found that such assistance initiatives tend to target regional or subregional neighbours in order to strengthen political ties, trade and investment and that they are generally more convenient in terms of management, given the geographical proximity.[13] One example of this trend is the Mexico-Chile Joint Cooperation Fund to Finance South-South Cooperation. It should be noted that interregional funding arrangements are also on the rise. Both China and India, for example, have developed cooperation programmes focused on providing aid to Africa, China through the Forum on China-Africa Cooperation and India through its Indian Technical and Economic Cooperation Programme and the Special Commonwealth Assistance for Africa Programme.[14] In addition, the Bank of the South, set up in November 2009, is working to promote South-South development financing, a goal set by the South Centre in 2000.
0.575682
0.567236
A_66_229
40|40
fr
en
28. L’échange de connaissances et de données d’expérience demeure une importante priorité de la coopération technique Sud-Sud. La Chine et l’Inde, par exemple, ont resserré à cette fin les liens bilatéraux qui les unissent à des pays d’Afrique subsaharienne. Le Réseau de coopération Sud-Sud a été établi par la Chine pour faciliter les échanges d’informations, les travaux de recherche communs, les échanges techniques et les partenariats public-privé dans le domaine des technologies appliquées en ce qui concerne la microhydraulique, le biogaz et l’énergie solaire qu’elle entend développer avec d’autres pays en développement. Le projet indien de réseau électronique panafricain porte sur le transfert d’informations médicales par téléconférence ou téléconsultation entre l’Inde et des pays membres de l’Union africaine. Des pays en développement comme le Brésil, le Chili, la Chine, l’Égypte, El Salvador, l’Inde, l’Indonésie, la Malaisie, Singapour, la Thaïlande, la Tunisie et la Turquie ont aussi offert des possibilités de formation des ressortissants d’autres pays du Sud dans différents secteurs. L’Inde s’est employée à diffuser son savoir sur la technologie des logiciels en organisant chaque année des stages de formation à l’intention d’environ 5 000 professionnels d’autres pays en développement dans des domaines tels que les technologies de l’information et de la communication, les télécommunications, les petites et moyennes entreprises, le développement rural et les énergies renouvelables. Le Qatar, qui joue maintenant un rôle moteur dans la coopération Sud-Sud en ce qui concerne les secteurs du pétrole et du gaz, a réuni des représentants de 42 pays d’Afrique, d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine, ainsi que d’organisations internationales, pour les faire profiter de son expérience en matière de gestion efficace des hydrocarbures.
28. Knowledge and experience sharing continue to be a major priority in South-South technical cooperation exchanges. China and India, for example, have stepped up bilateral links with countries in sub-Saharan Africa for this purpose. The South-South Cooperation Network was established by China to facilitate the sharing of information, joint research, technical exchanges and public-private partnerships in the area of applied technologies in the development of microhydropower, biogas and solar energy with other developing countries. India’s Pan-Africa e-network project facilitates the transfer of medical information through teleconferences and teleconsultations between India and the countries members of the African Union. Developing countries, including Brazil, Chile, China, Egypt, El Salvador, India, Indonesia, Malaysia Singapore, Thailand, Tunisia and Turkey, have also been involved in providing training opportunities for citizens of other members of the global South in a variety of sectors. India has been active in sharing its expertise in software technology by providing annual training sessions for about 5,000 professionals from other developing countries in areas such as: information and communications technology, telecommunications, small and medium-sized enterprises, rural development and renewable energy. Qatar, which has taken a leading role in promoting South-South cooperation in the oil and gas sectors, has brought together representatives of 42 countries from Africa, Asia, the Middle East and Latin America, as well as from international organizations, to share and exchange experiences in the field of effective hydrocarbon management.
0.650727
0.675539
A_66_229
41|41
fr
en
29. La mise en place de cadres institutionnels est aussi au centre des initiatives Sud-Sud. Le Brésil, l’Inde et la Turquie ont déjà apporté une contribution importante dans ce domaine. L’Agence de coopération brésilienne a coordonné des activités de développement internationales menées avec de nombreuses institutions nationales, telles que l’Entreprise brésilienne de recherche agronomique dans le but de mettre en œuvre des projets à impact structurel dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. Au Mali, le Brésil a soutenu le projet « Coton-4 » pour améliorer la qualité du coton et accroître la production; au Sénégal, par l’intermédiaire de l’Entreprise de recherche agronomique, il aide l’Institut de recherches agricoles à améliorer la qualité du riz et à rendre la riziculture plus concurrentielle. À l’occasion du Sommet du Forum Inde-Afrique, l’Inde a soutenu la création de l’Institut indo-africain du commerce extérieur en Ouganda, de l’Institut indo-africain d’informatique au Ghana, de l’Institut indo-africain du diamant au Botswana et de l’Institut indo-africain de l’éducation, de la planification et de l’administration au Burundi. L’Agence turque pour le développement et la coopération internationale, qui a ouvert de nouveaux bureaux de coordination de programme, dispose maintenant dans 23 pays en développement d’Asie centrale, du Caucase, des Balkans, du Moyen-Orient et, depuis peu, d’Afrique subsaharienne, de 26 antennes chargées de stimuler le développement institutionnel, de renforcer les capacités de valoriser les ressources humaines et d’améliorer l’éducation, les systèmes de santé, les programmes culturels, l’économie axée sur l’agriculture, la préservation de l’environnement et la diffusion de l’information.
29. Institution-building has become another focus of South-South initiatives. Brazil, India and Turkey have all made notable contributions to institution-building among the countries of the South. The Brazilian Cooperation Agency has been coordinating international development activities with a number of national institutions, including the Brazilian Agricultural Research Corporation, in order to implement structural impact projects in the areas of agriculture and food security. Brazil has also supported the “cotton-4-project” in Mali, which aims to increase the production and raise the quality of the cotton produced in that country, while in Senegal, it is supporting the Senegalese Agricultural Research Institute in its efforts to increase the quality and the competitiveness of rice production using the technical expertise of the Research Corporation. Through the India-Africa Forum Summit, India has supported the establishment of: the India-Africa Institute of Foreign Trade in Uganda; the India-Africa Institute of Information Technology in Ghana; the India-Africa Diamond Institute in Botswana; and the India-Africa Institute of Education, Planning and Administration in Burundi. The Turkish International Development and Cooperation Agency has increased the number of its programme coordination offices to 26 in 23 developing countries across Central Asia, the Caucasus, the Balkans, the Middle East and, recently, in sub-Saharan Africa, aiming to advance institutional development, capacity-building, the development of human resources, education, health systems, cultural programmes, agriculture-driven economies, preservation of the environment and dissemination of information.
0.498981
0.592264
A_66_229
42|42
fr
en
30. Depuis cinq ans, la tendance à l’officialisation des accords entre pays en développement s’accélère. Il suffit pour s’en convaincre de voir le nombre de mécanismes d’intégration régionale et les espaces de dialogue entre un pays et un continent ou entre continents que l’Afrique du Sud, la Chine, l’Égypte, l’Inde, la Turquie et le Venezuela (République bolivarienne du) ont mis sur pied pour collaborer avec les pays d’Afrique. Au deuxième Sommet Amérique du Sud-Afrique, tenu au Venezuela (République bolivarienne du) en 2009, les délégations des deux continents ont jeté les bases d’une coopération économique et conclu un accord prévoyant le renforcement de la coopération Sud-Sud dans les secteurs du commerce, de la sécurité, de l’énergie et de l’extraction minière.
30. Within the past five years, the trend of increasingly formalized agreements among developing countries has been gaining ground. This is evident in the number of regional integration schemes and country-to-continent and continent-to-continent forums that China, Egypt, India, South Africa, Turkey and Venezuela (Bolivarian Republic of) have engaged in with African countries. At the second Africa-South America Summit, held in the Bolivarian Republic of Venezuela in 2009, delegations from both continents established a basis for economic cooperation and issued an agreement that included commitments to the strengthening of South-South cooperation in the trade, security, energy and mining sectors.
0.565288
0.563426
A_66_229
43|43
fr
en
31. Comme les pays du Sud sont maintenant mieux à même d’échanger leurs savoir-faire avec d’autres pays en développement dans certains secteurs du développement par le biais de mécanismes institutionnels spécialisés bien en place, tout l’enjeu est de renforcer les partenariats et de réduire les asymétries dans les rapports de force qui lèsent les plus faibles.
31. Since countries of the global South are now in an improved position to share their expertise in specific development sectors with other developing countries through professional, highly regularized institutional mechanisms, the remaining challenge is to strengthen genuine partnerships and reduce bargaining power asymmetries that tend to lower benefits for the weaker parties in South-South relations.
0.430198
0.576334
A_66_229
44|44
fr
en
D. Renforcement des partenariats triangulaires
D. Stronger triangular partnerships
0.749977
0.648631
A_66_229
45|45
fr
en
32. Entre 2009 et 2011, les mécanismes institutionnels ont été renforcés pour promouvoir les partenariats, le partage de connaissances et de technologies et la transmission des savoirs entre pairs dans l’ensemble du monde du Sud. De plus en plus souvent, en complément de la coopération Nord-Sud, divers acteurs ont opté pour des solutions Sud-Sud et des modalités de coopération triangulaire dans le but de rendre l’aide plus efficace et inclusive.
32. The period from 2009 to 2011 has seen the establishment of stronger institutional mechanisms for promoting partnerships, knowledge and technology sharing and peer-learning throughout the South. Increasingly, South-South and triangular modalities have been adopted by a variety of stakeholders to ensure inclusivity and effectiveness in the delivery of assistance and to complement North-South cooperation.
0.338027
0.36923
A_66_229
46|46
fr
en
33. Notant que les activités de développement Sud-Sud présentaient de plus en plus d’intérêt, les pays développés ont mobilisé un soutien plus important en faveur de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire. En 2010, par exemple, le Groupe des Vingt a adopté son Plan d’action pluriannuel pour le développement, dans lequel il souligne que la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire sont d’importants outils d’innovation permettant d’échanger des informations et de mettre des ressources nationales au service du développement durable[15]. En juin 2011, le Groupe des Vingt a aussi fait connaître un plan d’action sur la volatilité des prix alimentaires et sur l’agriculture, où il prend acte de la décision de l’Union africaine de créer, sous les auspices du NEPAD, un organisme de développement chargé de faciliter l’accès des agriculteurs africains aux intrants agricoles et de promouvoir des accords sur le commerce de produits agricoles équitables et mutuellement avantageux, ainsi que d’améliorer les capacités agricoles des pays d’Afrique[16]. Le Comité d’aide au développement de l’OCDE a aussi manifesté un vif intérêt pour la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire, notamment dans le cadre des travaux de l’équipe de projet sur la coopération Sud-Sud et en organisant l’Événement de haut niveau sur la coopération Sud-Sud et le renforcement des capacités, en mars 2010, à Bogota, en préparation du quatrième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide au développement qui se tiendra fin 2011 à Busan (République de Corée).
33. In recognition of the increased relevance of South-South development, developed countries have marshalled greater support for South-South and triangular cooperation. In 2010, for example, the Group of Twenty (G20) issued its multi-year action plan on development, highlighting South-South and triangular cooperation as important and innovative tools for information sharing and domestic resource mobilization for sustainable development.[15] In June 2011 the G20 issued an action plan on food price volatility and agriculture, in which it recognized the decision of the African Union to set up a development agency under the auspices of the New Partnership for Africa’s Development to improve access for African farmers to farming inputs and to promote equitable, mutually beneficial agricultural trade agreements, as well as to improve the farming capacities of African countries.[16] The OECD Development Assistance Committee has also taken keen interest in South-South and triangular cooperation, as seen in the work of its task team on South-South cooperation and its organization, in March 2010, of the High-level Event on South-South Cooperation and Capacity Development in Bogotá, held in preparation for the Fourth High-level Forum on Aid Effectiveness, which will take place in Busan, Republic of Korea, in late 2011.
0.589788
0.589269
A_66_229
47|47
fr
en
34. Alors que les partenariats triangulaires suscitent de plus en plus d’intérêt et font l’objet d’une demande de plus en plus forte de la part des pays en développement comme des pays développés, les organismes donateurs traditionnels adoptent plus souvent la modalité de coopération triangulaire pour accroître l’impact des projets de développement par des programmes innovants cofinancés par plusieurs sources. Une étude réalisée avec l’appui de l’Agence japonaise de coopération internationale et le Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), qui rend compte des vues des donateurs, des pays pivots et des pays bénéficiaires, révèle les avantages et l’intérêt qu’ont les acteurs du Nord à adopter des méthodes triangulaires, qu’il s’agisse d’organismes de développement internationaux ou d’organisations multilatérales.
34. With increasing interest in and demand for triangular partnerships originating from both developing and developed countries, traditional donor agencies are increasingly adopting the triangular cooperation modality to increase the impact of development projects through innovative joint-funding programmes. A study conducted with the support of the Japan International Cooperation Agency and the Special Unit for South-South Cooperation of the United Nations Development Programme (UNDP), which covers the views of donors and of pivotal and recipient countries, reveals the benefits and incentives driving the adoption of triangular methodologies by international development agencies and multilateral organizations of the global North.
0.693145
0.693145
A_66_229
48|48
fr
en
35. En général, il apparaît dans l’étude que les interactions triangulaires sont, plus que d'autres, propices à la transparence et à l’application du principe de responsabilité. Les pays pivots apprécient l’appui des donateurs et des organisations internationales dans des domaines tels que le développement des capacités techniques, le renforcement des cadres directifs et institutionnels, et l’acquisition de savoir-faire dans le cadre de la coopération internationale, autant de facteurs qui contribuent à asseoir leur crédibilité et leur réputation. De plus, les pays bénéficiaires ont signalé l’avantage qu’il y avait à passer par un intermédiaire pour échanger des informations et à participer à des partenariats avec des pays pivots; ils ont aussi insisté sur la crédibilité gagnée par les pays pivots en matière de coopération et l’essor de cette coopération, notamment de la fourniture de services et d’équipements par les donateurs. Ces derniers et les organisations internationales ont indiqué les avantages qu’ils trouvaient à s’appuyer sur l’expérience et le savoir-faire de pays en développement eux-mêmes, et mentionné l’augmentation de l’assistance apportée aux pays pivots dans le cadre d’arrangements triangulaires. L’étude a aussi mis en évidence les problèmes posés par la hausse des coûts de transaction et les tensions liées à la coordination des mesures; la plupart des parties consultées ont néanmoins estimé que la coopération triangulaire présentait plus d’avantages que d’inconvénients[17].
35. In general, the study revealed a greater degree of accountability and transparency within triangular interactions. Pivotal countries prized the support of donors and international organizations in fields such as technical capacity development, strengthening of policy and institutional frameworks and the acquisition of know-how in the arena of international cooperation, which enhances their credibility and reputation. In addition, beneficiary countries noted the advantage of having an intermediary to facilitate information sharing and partnering with pivotal countries; the increased credibility of the cooperation extended by pivotal countries; and the scaling-up of such cooperation, including the provision of facilities and equipment by donors. Donors and international organizations noted the advantages of using the experience and know-how of the developing countries themselves as well as the increase in assistance to pivotal countries within triangular arrangements. The study also highlighted the challenges of higher transaction costs and tensions over policy coordination, while noting that most parties surveyed felt that the benefits accrued from triangular cooperation outweighed the drawbacks.[17]
0.622285
0.579595
A_66_229
49|49
fr
en
36. Les activités qui ont reçu le soutien le plus important dans le cadre de la coopération triangulaire sont les suivantes : développement des capacités en vue d’une gestion efficace de la coopération Sud-Sud, échange de connaissances et d’informations, et mise en œuvre de programmes Sud-Sud.
36. The areas receiving the most support through triangular cooperation activities include: capacity development for the effective management of South-South cooperation; knowledge and information sharing; and the implementation of South-South programmes.
0.571426
0.639997
A_66_229
50|50
fr
en
37. S’agissant du renforcement des capacités, les efforts ont essentiellement consisté à aider les organismes de coopération pour le développement du Sud à établir de bonnes pratiques. L’analyse de données relatives à des projets de coopération triangulaire menés en 2009, qui figure dans le rapport du Secrétariat général ibéro-américain sur la coopération Sud-Sud pour 2010, révèle qu’environ la moitié des projets de coopération était axée sur des activités économiques (30 %) et sociales (22 %), et l’autre moitié sur le renforcement des capacités institutionnelles des organismes publics, la société civile et l’environnement[18]. Le renforcement des institutions publiques est au cœur du projet du PNUD en Afghanistan, réalisé sous l’égide des États-Unis d’Amérique, qui vise à promouvoir des pratiques démocratiques en matière de police. Dans le cadre du projet, dont la mise en œuvre se poursuit, un stage de formation a été organisé à l’intention des officiers de police afghans, avec la participation de policiers népalais sur des thèmes tels que la police de proximité et, plus particulièrement, la prévention de la violence sexiste et les mesures visant à combattre ce phénomène. Des donateurs traditionnels – l’Agence japonaise de coopération internationale, par exemple – ont également fait porter leurs efforts sur des questions comme le renforcement des capacités en matière de sécurité alimentaire et de protection sociale, en coopérant avec la Coalition pour le développement de la riziculture en Afrique et en soutenant le projet mené conjointement par l’ASEAN, l’OIT et le Japon sur les relations industrielles, ainsi que la création d’un centre régional visant à promouvoir l’autonomisation des personnes handicapées en s’inspirant des bonnes pratiques transmises dans le cadre d’échanges Sud-Sud.
37. In terms of capacity development, efforts have focused on providing support to development cooperation agencies of the South in the establishment of good practices. In the 2010 report of the Ibero-American General Secretariat on South-South cooperation, analysis of data from 2009 triangular cooperation projects in Latin America revealed that roughly half of all cooperation projects were focused on economic (30 per cent) and social activities (22 per cent) and the other half were concentrated in the area of institutional capacity-building for public institutions and civil society, and on the environment.[18] Government capacity-building is the basis of a UNDP project in Afghanistan sponsored by the United States of America, which seeks to promote democratic policing policies. The project, which is ongoing, has involved a training session for Afghan police officers through interactions with their counterparts in Nepal, focusing on community policing activities, dealing, in particular, with the prevention of and response to gender-based violence. Traditional donors, such as the Japan International Cooperation Agency, have focused on issues such as capacity development in food security and social protection, collaborating with the Coalition for African Rice Development and providing support for the ASEAN/ILO-Japan industrial relations project and for the establishment of a regional centre promoting the empowerment of persons with disabilities through the use of South-South sharing to exchange best practices.
0.502661
0.464511
A_66_229
51|51
fr
en
38. L’Agence allemande de coopération internationale a été particulièrement active dans les échanges d’informations pour le développement. Elle a apporté son appui au projet du Gouvernement mexicain sur la mise en commun des enseignements tirés en matière de gestion de l’environnement et des déchets solides, qui a permis de former des travailleurs du secteur en El Salvador, en Équateur, au Guatemala et en République dominicaine, et a débouché sur la création d’un portail latino-américain (Réseau Giresol) créé pour faciliter l’échange d’informations et de ressources sur la gestion intégrée des déchets solides et la prévention en la matière dans la région¹⁸. L’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement a également fait de l’échange de connaissances une priorité de la coopération triangulaire, en finançant et en facilitant le dialogue intergouvernemental et la coopération entre donateurs, et notamment en organisant à Madrid, en mars 2010, dans le cadre de l’Union européenne, une réunion sur la coopération triangulaire dans le contexte de l’efficacité de l’aide.
38. The German Agency for International Cooperation has been particularly involved in information sharing for development. It has supported the project on the sharing of lessons learned in environmental management and solid waste practices by the Government of Mexico, which has been used to train environmental workers in the Dominican Republic, Ecuador, El Salvador and Guatemala, and has led to the creation of a Latin American solid waste portal, the GIRESOL Network, to facilitate the sharing of information and resources about integrated waste management in the region.¹⁸ The Spanish Agency for International Development Cooperation has also prioritized knowledge sharing in its efforts in the field of triangular cooperation as shown by its funding and facilitation of intergovernmental dialogue and cooperation among donors, including the meeting on “European Union triangular cooperation in the context of aid effectiveness”, held in Madrid in March 2010.
0.577156
0.622542
A_66_229
52|52
fr
en
39. La mise en œuvre des projets demeure un objectif prioritaire des pays donateurs, qui peut passer par la création de fonds de coopération conjoints destinés à financer des activités triangulaires (fonds créés par l’Espagne avec le Chili et l’Argentine et par l’Allemagne avec le Chili, par exemple) ou par la réalisation de projets d’assistance technique comme ceux qu’appuient les agences allemande et japonaise de coopération internationale¹⁸. En 2010, l’agence japonaise, en pointe dans ce domaine, a prêté son assistance à environ 12 000 participants du monde entier par le biais de ses 15 bureaux situés au Japon et ailleurs, dans le cadre de 1 300 programmes allant de l’appui et de la formation à la prévention des catastrophes à l’aide en matière de commerce et d’investissement en passant par la formation dans le domaine des soins de santé[19].
39. Project implementation remains a primary focus for donor countries, whether through the creation of joint cooperation funds for triangular cooperation, such as those created by Spain, with Chile and Argentina, and Germany has initiated with Chile, or through the execution of technical assistance projects, such as those supported by partners such as the German Agency for International Cooperation and the Japan International Cooperation Agency. As a leader in this field, in 2010, the Japan International Cooperation Agency through its 15 offices, both in Japan and abroad, assisted an estimated 12,000 participants worldwide through some 1,300 programmes, ranging from disaster prevention support and training to health-care training to trade and investment facilitation.[19]
0.423248
0.440309
A_66_229
53|53
fr
en
E. Appui renforcé du système des Nations Unies
E. Enhanced support from the United Nations system
0.906956
0.951196
A_66_229
54|54
fr
en
40. Au cours de la période considérée, les États Membres ont constamment démontré leur adhésion sans faille aux initiatives Sud-Sud et ont fixé clairement le cap des actions que devait engager le système des Nations Unies pour le développement pour catalyser et appuyer efficacement la coopération Sud-Sud. Dans le droit fil des orientations des deux années précédentes et en réponse aux directives données par les États Membres, les entités du système ont redoublé d’efforts pour intensifier et renforcer la coopération Sud-Sud en s’employant à : mieux intégrer cette coopération dans les politiques générales de l’Organisation; nouer des partenariats stratégiques au service d’une telle coopération; faire de la coopération Sud-Sud un élément prioritaire dans les instruments de planification à long et moyen terme; adopter des approches plus cohérentes et mieux coordonnées, à travers notamment des programmations conjointes; créer des centres d’excellence dirigés par des acteurs du Sud ou les institutionnaliser, de manière à mieux partager les connaissances et les idées de solutions; et lancer des initiatives innovantes de mobilisation des ressources au profit de la coopération Sud-Sud.
40. During the period under review, Member States have consistently shown their firm commitment to South-South initiatives and provided clear direction to the United Nations development system for the effective catalysation and support for South-South cooperation. In keeping with the trends of the previous biennium, and in response to directives from Member States, the United Nations development system has scaled up its efforts to enhance and strengthen South-South cooperation by: further mainstreaming South-South cooperation in the Organization’s policy frameworks; creating strategic partnerships for such cooperation; making South-South cooperation a priority focus in long and medium-term planning instruments; undertaking more coherent and coordinated approaches, including joint programming; establishing or formalizing centres of excellence, led by countries of the global South, for better knowledge sharing and solutions exchange; and undertaking innovative resource mobilization efforts for South-South cooperation.
0.589743
0.604571
A_66_229
55|55
fr
en
41. Durant cette même période, les États Membres ont réaffirmé leur attachement à la coopération Sud-Sud et ont imprimé une direction plus ferme aux processus multilatéraux à travers les grands organes intergouvernementaux. De manière significative, le Groupe des 77 (G77) et de la Chine a continué de faire preuve d’initiative en matière de coopération Sud-Sud, en conduisant les délibérations sur la question dans presque toutes les grandes conférences des Nations Unies ainsi qu’à l’Assemblée générale et au Conseil économique et social, en soulignant l’importance du soutien à apporter à cette coopération dans le système des Nations Unies et le cadre de la Plate-forme du Sud pour le développement lancée en 2008, et a rappelé les grands principes de la coopération Sud-Sud énoncés dans ses déclarations ministérielles de 2009 et 2010. En 2010, le Groupe des 77 et de la Chine a démontré son vigoureux leadership lors de l’élaboration et de l’approbation du Plan d’action pluriannuel pour la coopération Sud-Sud sur la biodiversité. Par ailleurs, la conclusion du troisième cycle de négociations sur le Système global de préférences commerciales entre pays en développement, à Sao Paulo en décembre 2010, sous les auspices de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), illustre elle aussi la ferme volonté du Groupe des 77 et de la Chine de promouvoir les échanges commerciaux entre ses membres. Les États Membres de l’ONU ont clairement réaffirmé leur adhésion aux approches Sud-Sud du développement lorsqu’ils se sont retrouvés à Nairobi en décembre 2009 pour la Conférence de haut niveau des Nations Unies sur la coopération Sud-Sud. Le document final de la Conférence (document de Nairobi), entériné par la suite par l’Assemblée générale dans sa résolution 64/222 du 21 décembre 2009, définit une série de principes et d’objectifs généraux clairs pour la coopération Sud-Sud, ainsi que les questions prioritaires et les domaines nécessitant un appui de la part de la communauté internationale et notamment des entités du système des Nations Unies pour le développement.
41. Over the same time period, Member States have affirmed their commitment to South-South cooperation and provided increased direction to multilateral processes through major intergovernmental bodies. Significantly, the Group of 77 (G77) and China continued to provide political guidance for South-South cooperation by leading the debate on this subject at almost every major United Nations conference, as well as within the General Assembly and the Economic and Social Council, by stressing the importance of the support needed from the United Nations system for such cooperation in its Development Platform for the South, launched in 2008, and by underscoring the broad principles of South-South cooperation in its 2009 and 2010 ministerial declarations. In 2010, the G77 and China also demonstrated strong leadership in supporting the development and approval of the multi-year Plan of Action for South-South Cooperation on Biodiversity for Development. In addition, the conclusion of the third round of negotiations on the Agreement on the Global System of Trade Preferences among Developing Countries in December 2010 in São Paulo, Brazil, under the auspices of the United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD), is another illustration of the firm commitment of the G77 and China to promote trade among its membership. The commitment of the States Members of the United Nations to South-South approaches to development was clearly expressed, once again, when they gathered in Nairobi in December 2009 at the High-level United Nations Conference on South-South Cooperation. The “Nairobi outcome document” of the Conference, which was subsequently endorsed on 21 December 2009 by the General Assembly in its resolution 64/222, provides a clear set of principles and broad objectives for South-South cooperation, as well as priority issues and areas requiring the support of the international community, especially from the entities of the United Nations development system.
0.620283
0.639125
A_66_229
56|56
fr
en
42. En ce qui concerne l’intégration de la coopération Sud-Sud par le biais des politiques et instruments de planification, le Comité des politiques du Secrétaire général, dans la décision de 2008, a demandé aux entités du système des Nations Unies pour le développement d’adopter des mesures concrètes pour renforcer leur appui à la coopération Sud-Sud et a exhorté leurs dirigeants à insister, dans les réunions intergouvernementales, sur le puissant outil que constitue l’engagement fort des Nations Unies au service de cette coopération, dans la perspective de la réalisation des objectifs de développement arrêtés au niveau international, dont ceux du Millénaire. À sa session de fond de 2008, le Conseil économique et social a organisé une réunion avec les secrétaires exécutifs des commissions régionales des Nations Unies afin de réitérer l’importance des commissions en tant que piliers essentiels de la coopération Sud-Sud. De plus, le document final de Nairobi invite les fonds, programmes et institutions spécialisées des Nations Unies à prendre des mesures concrètes pour intégrer dans leurs activités l’appui à la coopération Sud-Sud et triangulaire et encourager le resserrement des liens entre les commissions régionales, les centres d’excellence et les groupements régionaux et sous-régionaux[20].
42. In terms of mainstreaming South-South cooperation through policy frameworks and planning instruments, the 2008 decision of the Policy Committee of the Secretary-General called upon the entities of the United Nations development system to adopt concrete measures to enhance their support for South-South cooperation and urged senior officials to emphasize the strong commitment of the United Nation to South-South cooperation at intergovernmental forums as a critical tool for achieving the Millennium Development Goals and other internationally agreed development goals. At its 2008 substantive session, the Economic and Social Council convened a meeting with the Executive Secretaries of the United Nations regional commissions, stressing their importance as an essential “pillar for South-South cooperation”. In addition, the Nairobi outcome document called on the United Nations funds, programmes and specialized agencies to take concrete measures to mainstream support for South-South and triangular cooperation and encourage closer links between regional commissions, centres of excellence and regional and subregional economic groupings.[20]
0.590361
0.647576
A_66_229
57|57
fr
en
43. Avec l’adoption des orientations générales et directives susmentionnées, les organismes du système des Nations Unies ont été plus nombreux à élaborer des instruments de planification intégrant la coopération Sud-Sud. Ce phénomène en expansion est illustré par le fait que 15 rapports annuels et 17 plans à moyen terme établis récemment par des entités du système des Nations Unies mentionnent de la coopération Sud-Sud et triangulaire³. Dans son plan stratégique pour 2008-2012, le PNUD fait de la coopération Sud-Sud l’une de ses principales approches pour assurer l’efficacité de l’aide au titre de ses programmes de pays et programmes régionaux. De plus, il était noté dans un récent rapport du Corps commun d’inspection (2011) que la plupart des organisations du système commun avaient des programmes ou projets spécifiquement conçus pour appuyer la coopération Sud-Sud aux niveaux des sièges, des régions et/ou des pays, notamment la FAO, l’Organisation internationale du Travail (OIT), le Centre du commerce international (CTI), la CNUCED, le PNUD, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans d’autres organisations, la coopération Sud-Sud s’inscrit dans des programmes de coopération technique ordinaires; tel est le cas pour l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), l’Organisation maritime internationale (OMI), le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’Organisation météorologique mondiale¹⁸.
43. As a result of the adoption of the above policy frameworks and directives, more members of the United Nations system have developed planning instruments incorporating South-South cooperation. This growing phenomenon is reflected in the inclusion of South-South and triangular cooperation in 15 annual reports and 17 medium-term plans recently prepared by entities of the United Nations system.³ In its strategic plan 2008-2012, UNDP highlights South-South cooperation as one of its principle approaches for development effectiveness in the implementation of its country and regional programmes. In addition, a recent report of the Joint Inspection Unit³ noted that most organizations of the common system had programmes or projects identified as supporting South-South cooperation at the headquarters, regional and/or country levels, including FAO, the International Labour Organization (ILO), the International Trade Centre (ITC), UNCTAD, UNDP, the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO), the United Nations Population Fund (UNFPA), the United Nations Human Settlements Programme (UN-Habitat), the United Nations Children’s Fund (UNICEF), the United Nations Industrial Development Organization (UNIDO), the United Nations Office on Drugs and Crime, the World Food Programme (WFP) and the Pan-American Health Organization (PAHO) of the World Health Organization (WHO). In other organizations, South-South cooperation forms part of regular technical cooperation programmes, as seen at the International Atomic Energy Agency (IAEA), the International Civil Aviation Organization (ICAO), the International Maritime Organization (IMO), the United Nations Environment Programme (UNEP), the World Intellectual Property Organization (WIPO) and the World Meteorological Organization (WMO).¹⁸
0.596202
0.741732
A_66_229
58|58
fr
en
44. Au-delà des différents organismes, fonds et programmes qui établissent leurs propres politiques et procédures en matière de coopération Sud-Sud, c’est l’ensemble du système des Nations Unies qui s’emploie à renforcer les approches intégrées du développement en y inscrivant une dimension Sud-Sud. En témoignent l’inclusion de la coopération Sud-Sud dans les directives relatives à l’établissement des bilans communs de pays à l’usage des équipes de pays et le processus du Plan-cadre des Nations Unies pour l’aide au développement, qui vise à incorporer la coopération Sud-Sud dans les programmes au niveau des régions et des pays. Si elle n’est mentionnée explicitement que dans les plans-cadres actuels de 17 pays, l’initiative interorganisations sur les directives opérationnelles pour l’appui du système des Nations Unies à la coopération Sud-Sud a été lancée, ainsi que demandé par le Comité de haut niveau pour la coopération Sud-Sud; elle est pilotée par le Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud du PNUD.
44. Apart from individual agencies, funds and programmes developing their own policies and procedures on South-South cooperation, the United Nations system overall is working to strengthen integrated approaches to development in order to incorporate South-South approaches. This is evident in the inclusion of South-South cooperation in the United Nations guidelines for United Nations country teams on preparing common country assessments and the United Nations Development Assistance Framework (UNDAF) process, which is aimed at incorporating South-South cooperation into regional and country-level programmes. Although only explicitly referred to in the current Assistance Frameworks of 17 countries, inter-agency efforts, spearheaded by the UNDP Special Unit for South-South Cooperation, on operational guidelines for the support of the United Nations system to South-South cooperation are under way, as mandated by the High-level Committee on South-South Cooperation.
0.609263
0.646095
A_66_229
59|59
fr
en
45. Au cours de la période considérée, les organismes, fonds et programmes et autres entités du système des Nations Unies ont multiplié les partenariats stratégiques avec les principales entités de la coopération Sud-Sud pour le développement et ont établi ou institutionnalisé les centres d’excellence et les réseaux animés par des acteurs du Sud afin d’intensifier le partage des connaissances et des solutions en matière de développement. Le PNUD, par exemple, a noué des partenariats stratégiques et fait des arrangements similaires avec le Brésil, la Chine et la Turquie. L’OIT s’est investie dans la promotion du travail décent et, avec l’appui du Gouvernement du Brésil, participe aux efforts déployés pour partager l’information et les meilleures pratiques concernant le travail des enfants, l’emploi des jeunes, l’éducation, la santé et la formation professionnelle dans les pays lusophones d’Afrique, les pays membres du Marché commun du Sud (MERCOSUR) et au sein du Forum de dialogue Inde, Brésil et Afrique du Sud[21].
45. During the period under review, the agencies, funds, programmes and other entities of the United Nations system have established an increased number of strategic partnerships with major providers of South-South development cooperation and have formalized South-led centres of excellence and networks to facilitate South-South sharing of knowledge and development solutions. UNDP has formed strategic partnerships and similar arrangements with Brazil, China and Turkey. ILO has championed the promotion of decent work and, with the support of the Government of Brazil, is engaged in efforts to share information and best practices related to child labour, youth employment, education and health and vocational training in Portuguese-speaking countries in Africa, in the countries members of the Common Market of the South (MERCOSUR) and within the India-Brazil-South Africa dialogue forum.[21]
0.710389
0.724502
A_66_229
60|60
fr
en
46. Dans le cadre de son appui aux centres d’excellence animés par les acteurs du Sud, le PNUE a lancé un mécanisme pilote d’échange et de coopération Sud-Sud qui permettrait de documenter et partager systématiquement les études de cas concernant des projets et initiatives Sud-Sud réussis dans les domaines de l’environnement et du développement durable. Des efforts du même ordre ont été faits par : l’UNESCO, qui a ouvert le Centre international de l’UNESCO pour la coopération Sud-Sud en matière de science, de technologie et d’innovation basé à Kuala Lumpur; la CNUCED, qui gère le réseau de pôles nationaux d’excellence, dont l’objectif est de soutenir les transferts de technologie et de connaissances au profit de l’Afrique en formant des scientifiques et des techniciens; et l’ONUDI, qui a créé le Centre de coopération industrielle Sud-Sud à Beijing[22]. Le Centre international de coopération Sud-Sud de l’UNESCO met actuellement en place un laboratoire des meilleures pratiques, en coordination avec l’Académie des sciences du tiers monde[23]. Au cours de la période considérée, le Réseau d’information pour le développement, site en ligne géré par le Groupe spécial du PNUD pour la coopération Sud-Sud, a permis à 30 entités supplémentaires, à l’intérieur et à l’extérieur du système des Nations Unies, de créer et gérer leurs répertoires d’experts. En 2011, quelque 69 répertoires actifs étaient sur le site.
46. With regard to supporting South-led centres of excellence, UNEP has piloted a South-South cooperation exchange mechanism to enable systematic documentation and sharing of successful case studies on South-South projects and initiatives in the field of the environment and sustainable development. Similar efforts have been made by: UNESCO, which has set up the International Centre for South-South Cooperation in Science, Technology and Innovation, in Kuala Lumpur; UNCTAD, which operates the Network of Centres of Excellence, supporting technology and knowledge transfer to Africa through the training of scientists and technology experts; and UNIDO, which has established the South-South Cooperation Center in Beijing.[22] The UNESCO International Centre for South-South Cooperation in Science, Technology and Innovation is currently creating a clearinghouse of best practices, in coordination with the Academy of Sciences for the Developing World.[23] During the period under review, the Web of Information for Development (WIDE), a web service platform operated by the UNDP Special Unit for South-South Cooperation, has enabled an additional 30 entities within and outside the United Nations system to create and manage their rosters of experts. As of 2011, 69 rosters are actively listed on the site.
0.583035
0.609141
A_66_229
61|61
fr
en
47. Dans les années 2009 à 2011, la coordination et la collaboration dans ce domaine se sont considérablement améliorées, comme en témoigne la plus grande fréquence des échanges interorganisations d’interlocuteurs référents effectués par le Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud, à la demande des États Membres. Deux échanges de ce genre ont été organisés aux fins d’étudier les actions engagées dans le système des Nations Unies pour réaliser les objectifs énoncés dans le document final de Nairobi et partager les pratiques en vigueur en matière de coopération Sud-Sud. De plus, le Groupe spécial, par l’intermédiaire des trois piliers de son architecture multilatérale de coopération Sud-Sud, à savoir l’Académie mondiale de développement Sud-Sud, l’Expo du Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud et le Système mondial Sud-Sud de bourses aux actifs et à la technologie Sud-Sud, a permis à un nombre accru d’organismes, fonds et programmes des Nations Unies, dont les commissions régionales, de recenser, diffuser et amplifier leurs initiatives Sud-Sud. Ainsi, l’Académie mondiale a lancé à titre pilote une Académie Sud-Sud à participation populaire dans la région Asie-Pacifique au cours de cette période. L’Expo du Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud (accueillie en 2009 par la Banque mondiale et en 2010 par l’OIT) a rassemblé plus de 20 organismes et organisations des Nations Unies, ainsi que plus de 100 autres entités partenaires venues présenter et partager des solutions de développement et a permis aux chefs des entités de coopération Sud-Sud du système des Nations Unies de débattre des questions relatives à la coopération Sud-Sud et triangulaire. Le Système mondial Sud-Sud de bourses aux actifs et à la technologie Sud-Sud est devenu une plate-forme de bourses comptant à son actif une liste de l 710 projets, 283 appariements et 79 transactions commerciales dans le secteur des petites et moyennes entreprises. Les transactions dans le domaine des bourses environnement et énergie sont également consignées dans le système et des listes dans le domaine de la santé mondiale seront mises en ligne durant la période en cours.
47. During the period from 2009 to 2011 inter-agency coordination and collaboration in this field has improved considerably, as evidenced by the increased regularity of inter-agency exchanges of focal points by the Special Unit for South-South Cooperation, as called for by Member States. Two such inter-agency exchanges were convened to review the actions of the United Nations system to carry out the aims set out by Member States in the Nairobi outcome document and to share current practices in South-South cooperation. In addition, the Special Unit for South-South Cooperation, through its three-in-one multilateral South-South support architecture, made up of the Global South-South Development Academy, the Global South-South Development Expo and the South-South Global Assets and Technology Exchange System, has enabled a larger number of United Nations organizations, funds and programmes, including the regional commissions, to document, disseminate and scale-up their South-South initiatives. The Global South-South Development Academy, for example, has piloted a citizenry-based South-South development academy in the Asia-Pacific region during this period. The annual Global South-South Development Expo (hosted in 2009 by the World Bank and in 2010 by ILO) has brought together more than 20 United Nations organizations and agencies, as well as more than 100 other partner entities to showcase and exchange successful development solutions, while also providing a setting for the chiefs of development cooperation entities of the United Nations system to come together and discuss issues of South-South and triangular cooperation. The South-South Global Assets and Technology Exchange System has been established as a transaction platform, which includes a listing of 1,710 projects, 283 matches and 79 business transactions in the area of small and medium-sized enterprises. Transactions in the field of the environment and energy exchanges have also been listed on the system, and listings in the area of global health will be posted in the current period.
0.585641
0.638717
A_66_229
62|62
fr
en
48. Le système des Nations Unies s’est attaché à promouvoir le partage des connaissances, mais aussi à créer des mécanismes de financement innovants pour gérer les partenariats Sud-Sud et triangulaires. Peuvent être cités à titre d’exemple le nouveau fonds spécial de la FAO pour la coopération, financé par la Chine à hauteur de 30 millions de dollars, pour aider des pays sélectionnés; le dispositif Inde, Brésil et Afrique du Sud pour l’atténuation de la pauvreté et la lutte contre la faim; le Fonds de coopération Sud-Sud créé par l’UNESCO pour appuyer son programme de coopération Sud-Sud au service de l’éducation, ciblé sur l’éducation pour tous et la réalisation des autres objectifs du Millénaire grâce au partage des données d’expérience, des connaissances et des bonnes pratiques sur une base Sud-Sud et triangulaire. Un autre exemple est celui de l’accord quinquennal de coopération triangulaire stratégique conclu entre la République de Corée et le Groupe spécial pour la coopération Sud-Sud, qui vise à faciliter les échanges de connaissances Sud-Sud et triangulaires dans un certain nombre de domaines : éducation, science et technologie, énergies renouvelables et gestion des ressources, renforcement des capacités et développement humain durable pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement dans la région Asie-Pacifique.
48. In addition to an emphasis on knowledge-sharing, the United Nations system has also stressed the need for innovative funding mechanisms to manage South-South and triangular partnerships. Examples include the newly established $30 million FAO trust fund for South-South cooperation supported by China to assist selected African countries; the India-Brazil-South Africa Facility for Poverty and Hunger Alleviation; and the UNESCO South-South Cooperation Fund to support its South-South cooperation programme for education, which is focused on meeting the goal of “education for all” and other Millennium Development Goals through exchanges of experience, knowledge and good practices on a South-South and triangular basis. Another example is the five-year strategic triangular cooperation arrangement between the Republic of Korea and the Special Unit for South-South Cooperation, which was established to facilitate South-South and triangular knowledge-sharing in education, science and technology, renewable energy and resource management, capacity-building and sustainable human development to meet the Millennium Development Goals in the Asia-Pacific region.
0.672943
0.679679
A_66_229
63|63
fr
en
III. Défis à relever, possibilités à exploiter et recommandations
III. Remaining challenges, opportunities and recommendations
0.636352
0.760853
A_66_229
64|64
fr
en
A. Défis et possibilités
A. Challenges and opportunities
0.999964
0.999964
A_66_229
65|65
fr
en
49. Les pays en développement ont fait des progrès considérables au cours des trois décennies qui se sont écoulées depuis l’adoption du Plan d’action de Buenos Aires pour la promotion et la mise en œuvre de la coopération technique entre pays en développement. Durant cette période, un fort consensus s’est dégagé au niveau mondial à l’appui de la coopération Sud-Sud et de la coopération triangulaire, y compris l’appui stratégique tant des pays en développement que des pays développés, comme le montrent en particulier les dirigeants du Groupe des 77 et de la Chine et du Groupe des Vingt. Toutefois, malgré la forte accélération de la croissance économique dans de nombreuses régions du globe entraînée par les interactions Sud-Sud, les inégalités se creusent à la fois entre les pays et à l’intérieur des pays du monde du Sud.
49. Tremendous progress has taken place among developing countries in the three decades since the adoption of the Buenos Aires Plan of Action for Promoting and Implementing Technical Cooperation among Developing Countries. During that time a strong global consensus has emerged in support of South-South and triangular cooperation, including the strategic support of both developing and developed countries, and in particular from the leadership of the Group of 77 and China and the G20. However, despite strong acceleration of economic growth across many parts of the globe that has been spurred by South-South interactions, inequality is on the rise both between and within the countries of the global South.
0.702657
0.695723
A_66_229
66|66
fr
en
50. Les déséquilibres à travers le Sud en matière d’industrialisation et de capacité de production affectent les efforts déployés par les pays afin d’atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement d’ici à 2015. Les données actuelles montrent qu’un nombre relativement important de pays ne sont pas en bonne voie d’atteindre les objectifs, tandis qu’un grand nombre d’autres pays qui ont fait des progrès importants demeurent englués dans la pauvreté. Les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement continuent de prendre du retard, trois pays seulement qui appartenaient à la catégorie des pays les moins avancés ont été reclassés depuis 1970. Ce fait souligne la nécessité d’améliorer les stratégies de développement des capacités de production pour les pays les moins avancés, comme l’a demandé la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés qui s’est tenue à Istanbul, en mai 2011[24]. On notera également dans ce contexte les recommandations figurant dans le rapport de 2010 du Bureau du Conseiller spécial pour l’Afrique sur la coopération de l’Afrique avec les partenaires nouveaux et émergents et les options pour son développement, qui exhortaient les pays africains à élaborer des stratégies collectives afin de se faire entendre plus clairement dans les interactions avec les pays émergents, afin d’obtenir des résultats avantageux pour toutes les parties¹¹.
50. The industrialization and productive capacity imbalances across the global South are affecting national efforts to meet the Millennium Development Goals by 2015. Current data show that quite a number of countries are not on target to meet the Goals, while many that have made significant strides remain mired in poverty. The least developed countries, the landlocked developing countries and small island developing States continue to lag behind, with only three countries having graduated from least developed country status since 1970. This fact underscores the need for greater productive capacity development strategies for the least developed countries as called for at the Fourth United Nations Conference on the Least Developed Countries, held in Istanbul in May 2011.[24] Also noteworthy in this context are the recommendations of the 2010 report of the Office of the Special Adviser on Africa on “Africa’s Cooperation with New and Emerging Development Partners: Options for Africa’s Development”, which urged African countries to develop collective strategies to bolster their voice in interactions with emerging economies to ensure a beneficial outcome for all parties.¹¹
0.719801
0.719801
A_66_229
67|67
fr
en
51. Dans les pays du Sud, les niveaux des inégalités internes posent de graves problèmes pour le développement, en particulier parmi les pays émergents. Une étude récente montre que 72 % des pauvres du monde – soit 960 millions de personnes – vivent dans les pays à revenu intermédiaire, tandis qu’un quart seulement – environ 370 millions – vivent dans des pays à faible revenu². Les revendications de libertés civiles et d’égalité dans la répartition des avantages de la croissance économique alimentent la montée des protestations civiles, comme l’a montré le « printemps arabe », vague de manifestations qui s’est rapidement répandue depuis la Tunisie à la fin de 2010 et en 2011.
51. Within countries of the South, domestic inequality levels present significant challenges to development, particularly among the emerging economies. Recent research shows that 72 per cent of the world’s poor, or 960 million people, live in middle-income countries, while only one quarter, roughly 370 million, live in low-income countries.² Demands for greater civil liberties as well as the equal distribution of the benefits of economic growth are fuelling the rise in civilian protests, as seen in the “Arab spring”, the wave of protests that spread rapidly from Tunisia in late 2010 and into 2011.
0.549901
0.573468
A_66_229
68|68
fr
en
52. Les échanges Sud-Sud continuent d’augmenter, annonçant une importante transformation dans les relations internationales. L’ascendance des puissances du Sud, tant aux niveaux régional que mondial, a d’importantes incidences sur les négociations internationales et le choix des priorités au niveau multilatéral et a entraîné une diversification des interventions Sud-Sud, allant des échanges techniques à l’approfondissement de l’intégration économique et, de plus en plus, vers l’intégration politique et le règlement des conflits. Ce changement d’orientation au niveau mondial devrait aboutir à de réels dividendes du développement, étayés par les plans et les mesures par lesquels les courants d’aide d’échange et d’investissements en provenance du Nord sont complétés par des efforts de développement analogues menés par le Sud, afin de réduire effectivement la pauvreté.
52. South-South exchanges continue to increase, heralding a significant transformation in international relations. The ascendancy of the powers of the South, both regionally and globally, has important implications for international negotiations and multilateral priority-setting and has led to an attendant increase in the range of South-South interventions from technical exchanges to deepening economic integration and, increasingly, towards political integration and conflict resolution. This global shift should lead to a real development dividend, underpinned by plans and actions whereby flows of aid, trade and investment from the North are complemented by similar development efforts led by the South to effectively reduce poverty.
0.676561
0.65606