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Au cours du XXe siècle, les populations de Chat de Temminck ont probablement diminué, bien qu'il soit difficile d'évaluer les effectifs d'un félin si discret. Considéré comme abondant au Viêt Nam jusque dans les années 1970, le commerce de peaux a fortement favorisé sa disparition et il est à présent considéré comme rare, comme en Thaïlande. Ses populations ont décliné en Inde et en Indonésie. Sa situation en Chine demeure inconnue, mais de nombreuses provinces pratiquent le commerce des peaux et d'os de Chat de Temminck. Dans la province du Jiangxi, une étude a estimé que les populations de ce félin ont diminué du tiers entre le milieu des années 1950 et le début des années 1980. Le Chat de Temminck était considéré comme rare dans la péninsule Malaise jusqu'à ce que des études menées à partir de pièges photographiques ne prouvent le contraire,. Une étude menée à la frontière entre Laos et Viêt Nam a montré que le Chat de Temminck est l'espèce de petits carnivores (mustélidés, viverridés et félidés) la plus commune dans l'aire étudiée,.
Le Chat de Temminck est très rare en captivité ; il bénéficie cependant d'un programme européen d'élevage en captivité (EEP) visant à accroître de manière viable les populations captives. Le Chat de Temminck est considéré comme une espèce qui se reproduit très mal. Des naissances régulières ont eu lieu dans le parc zoologique national de Washington et au zoo de Wassenaar.
En 1989, 24 spécimens étaient détenus par sept parcs zoologiques inscrits sur l'International Species Information System (ISIS). En 1994, ce félin était détenu par les zoos suivants : en Europe dans le zoo de Berlin, zoo de Dresde, zoo de Heidelberg, zoo de Münster, zoo de Wuppertal, zoo de Port Lympne, zoo de Agrate, zoo de Wassenaar en Australie dans le zoo de Melbourne, zoo de Sydney, en Asie dans le zoo de Shanghai, zoo de Gauhati, zoo d'Osaka, zoo Negara de Kuala Lumpur, zoo de Singapour, Zoo de Dusit, zoo de Chonburi, zoo de Chiang Mai, zoo de Hanoi, en Amérique dans le zoo d'Omaha. En novembre 2009, la base ISIS comptait 47 individus de Chat de Temminck ; les spécimens sont plus nombreux en Asie et en Europe. Le Chat de Temminck est quasiment absent des zoos d'Amérique du Nord et les rares spécimens détenus ne peuvent plus constituer une base viable pour la conservation de l'espèce (individus âgés, appauvris génétiquement, etc.).
Le Chat de Temminck est nommé en l'honneur de Coenraad Jacob Temminck, un zoologiste néerlandais qui a décrit pour la première fois le Chat doré d'Afrique (Caracal aurata). De nombreuses autres espèces lui sont dédiées comme le Bécasseau de Temminck (Calidris temminckii) ou le Pangolin de Temminck (Manis temminckii). Le synonyme Chat doré d'Asie est issu de la grande ressemblance avec le Chat doré d'Afrique.
En Chine, il est connu sous le nom de « léopard jaune » tandis qu'en Thaïlande c'est un « tigre de feu ».
Son nom scientifique a également beaucoup varié en raison de sa taxinomie changeante, et de nombreux synonymes existent : Felis temminckii, Profelis temminckii, Catopuma temminckii sont les plus courants.
Le Chat de Temminck est sujet à de nombreuses légendes qui seraient dues, selon Peter Jackson à sa couleur dorée. En Thaïlande, il est considéré comme un animal permettant de se protéger du tigre : brûler un poil ou une peau de Chat de Temminck ou manger sa chair éloignerait le prédateur redouté qu'est le tigre. Toujours en Thaïlande, le Chat de Temminck est considéré comme très féroce, et par conséquent comme le maître des autres félins.
Protégé par l'annexe I de la CITES, le Chat de Temminck ne devrait pas craindre les humains. Cependant, des peaux sont régulièrement présentées sur les marchés. En Chine, dans la province du Jiangxi, 234 peaux ont été achetées entre 1980 et 1981 ; en 1986, 17 peaux ont été comptées sur un marché aux fourrures du Gansu. Les autorités chinoises déclarent la confiscation de 30 à 100 peaux de Chat de Temminck chaque année. En 1998, le bulletin de TRAFFIC a répertorié la mise en vente de onze peaux de Chats de Temminck sur le marché de Tachileik au Myanmar.
Quelques timbres représentant le Chat de Temminck ont été édités par les pays suivants dans le cadre de séries sur les animaux en danger ou sur les félins sauvages : Madagascar, Malaisie, Bhoutan, Thaïlande, Bénin.
Comme la plupart des petits félins, le Chat de Temminck fait l'objet de recherche « groupée », c'est-à-dire que plusieurs espèces sont étudiées conjointement. Menée par Lon Grassman de février 1999 à mars 2003, une étude portant sur quatre espèces de félins en Thaïlande a été menée au sanctuaire faunique de Phu Khieo. Le but de l'étude était de connaître les déplacements de ces petits félins, la superficie et le chevauchement des territoires ainsi que leurs proies. En second lieu, l'étude portait sur les données chimiques des animaux capturés ainsi que sur l'identification de leurs ectoparasites. Les recherches s'appuyaient sur la pose de colliers émetteurs, l'utilisation de pièges photographiques et l'analyse des matières fécales. Deux Chats de Temminck, un mâle et une femelle, ont été capturés et équipés de collier émetteur de février 1999 à novembre 2000, ce qui a permis de relever d'importantes données sur le comportement de ces félins.
L'euro (€) est la monnaie unique de l'union économique et monétaire, formée au sein de l'Union européenne ; elle est commune à dix-neuf États membres de l'Union européenne qui forment ainsi la zone euro.
Quatre micro-États (Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican) sont également autorisés à utiliser l'euro, ainsi que deux pays européens non-membres, le Monténégro et le Kosovo qui l'utilisent de facto.
D'autres pays ont leur monnaie nationale liée à l'euro en raison d'accords préalables avec le franc français et l'escudo portugais : Bénin, Bosnie-Herzégovine, Burkina Faso, Cameroun, Cap-Vert, Comores, Congo (Brazzaville), Côte d'Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, République centrafricaine, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Tchad, Togo.
En usage sous sa forme scripturale le 1er janvier 1999, il est mis en circulation le 1er janvier 2002 à minuit sous sa forme fiduciaire. Il succède à l'ECU, « l'unité de compte européenne » mise en service en 1979.
L'euro est la deuxième monnaie au monde pour le montant des transactions, derrière le dollar américain et devant le yuan chinois.
Depuis octobre 2006, elle est la première monnaie au monde pour la quantité de billets en circulation.
Au 1er janvier 2020, il y avait 24 057 232 839 billets en circulation dans le monde, pour une valeur totale de 1 292 742 470 730 €, ainsi que 135 067 560 396 pièces de monnaie pour une valeur totale de 29 987 926 311 €, l'ensemble représentant la somme de 1 322 730 397 041 €
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L'euro est géré par la Banque centrale européenne (BCE) qui siège à Francfort et par l'Eurosystème, composé des banques centrales des États de la zone euro. En tant que banque centrale indépendante, la BCE est l'unique instance ayant le pouvoir de fixer une politique monétaire pour l'ensemble de la zone euro. L'Eurosystème participe à l'impression, la frappe et la distribution des billets et pièces dans tous les États membres ; il veille également au bon fonctionnement des systèmes de paiements au sein de la zone euro.
Le traité de Maastricht, signé en 1992, oblige la plupart des États de l'UE à adopter l'euro dès qu'ils respectent certains critères monétaires et budgétaires, dits de convergence. Le Royaume-Uni et le Danemark ont cependant obtenu des options de retrait, tandis que la Suède (qui rejoint l'UE en 1995, soit après la signature du traité de Maastricht) refuse d'introduire l'euro, après un référendum négatif en 2003, et contourne au surplus l'obligation d'adopter l'euro en ne respectant pas un des critères de convergence. Néanmoins, tous les pays qui adhérent à l'UE depuis 1993 se sont engagés à adopter l'euro en temps voulu.
La gestion de l'euro dépend du contrôle de la Banque centrale européenne qui en mesure les flux, la masse monétaire, ainsi que les dettes des États membres.
Toutes les pièces en euro possèdent une face européenne commune (1, 2 et 5 centimes : l'Europe dans le monde ; 10, 20 et 50 centimes : l'Europe comme une alliance d'États ; 1 et 2 euros : l'Europe sans frontière) et une face spécifique au pays émetteur (y compris Monaco, Saint-Marin, le Vatican et Andorre, États en union monétaire avec leurs voisins immédiats qui sont autorisés à frapper leurs propres pièces).
Une nouvelle série de pièces est frappée depuis fin 2007 avec un décalage d'un an pour la monnaie italienne (qui frappe aussi les pièces du Vatican et de Saint-Marin). Se calquant sur la pratique décidée pour les billets de banque, elle représente désormais l'ensemble du continent européen (membre ou non de l'Union), afin d'éviter de devoir frapper de nouvelles séries à chaque élargissement. Les frontières n'y apparaissent donc plus.
Toutes les pièces sont utilisables dans tous les États membres, à l'exception des pièces de collection, qu'elles soient ou non en métal précieux, qui n'ont cours que dans le pays d'émission. Des problèmes de compatibilité sont cependant relevés sur certains automates (distributeurs automatiques, péages...).
Il existe également des pièces de collection, souvent en métal précieux, qui n'ont cours légal que dans leur pays d'émission. Par exemple, gravée par Joaquin Jimenez (qui est également l'auteur de l’Arbre Étoilé des pièces de 1 et 2 euros), une pièce de 5 euros en argent est frappée à deux millions d'exemplaires en 2008. Des pièces de 10 à 5 000 euros, en argent et en or, sont mises en circulation de 2008 à 2010.
Les billets, quant à eux, ont une maquette commune à toute la zone euro. Les ponts, portes et fenêtres des billets symbolisent l'ouverture de l'Europe sur le reste du monde et les liens entre les peuples.
Le choix du graphisme des billets est de la compétence de la Banque centrale européenne alors que celui des pièces est de la compétence des États membres de l'Eurogroupe. La prochaine face commune a ainsi été décidée lors d'une réunion de l'Eurogroupe. Cette décision provoque une petite polémique de la part de quelques députés par l'absence, selon eux volontaire, de la Turquie sur le dessin retenu, au contraire de celui des billets.
Le 2 mai 2013, un nouveau billet de 5 € est mis en circulation ; il est le premier d'une nouvelle série de billets baptisée Europe.
Le 24 septembre 2014, c'est un nouveau billet de 10 euros qui fait son apparition. Puis, le 25 novembre 2015, c'est le nouveau billet de 20 € qui est mis en circulation. Le billet de 50 € est mis en circulation le 4 avril 2017. Enfin, les nouveaux billets de 100 et 200 € sont introduits le 28 mai 2019.
La Banque centrale européenne a annoncé en octobre 2020 réfléchir à la mise en place d'un « euro digital » ou « euro numérique ». Cet e-euro aurait vocation, selon la Banque de France, à coexister à côté de la monnaie fiduciaire et de la monnaie scripturale.
Selon la BCE, plusieurs raisons militent à la mise en place d'un euro numérique : hausse de la demande de paiements électroniques dans la zone euro rendant nécessaire un moyen de paiement numérique sans risque à l’échelle européenne ; forte diminution du recours aux espèces dans la zone euro ; lancement, à l’échelle internationale, de moyens de paiement privés qui soulèveraient des questions prudentielles et menaceraient la stabilité financière et la protection des consommateurs ; large utilisation de la monnaie numérique émise par des banques centrales extérieures à la zone euro.
De son côté, la Banque de France a lancé en mai 2020 des expérimentations d'un euro numérique via la technologie blockchain.
La disparition du billet de 500 euros était envisagée, tenant compte des préoccupations selon lesquelles cette coupure pourrait faciliter les activités illicites (en particulier dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme). Cette décision a été prise par la Banque centrale européenne le 4 mai 2016.
Cependant, si l’arrêt de production du billet a été décidé, l'arrêt de l’émission des billets n'est effective qu’en début d’année 2019 (initialement prévu fin 2018), le temps nécessaire à la production et l’émission supplémentaires de coupures de 100 et 200 euros. Ainsi, à partir du 27 janvier 2019, dix-sept des dix-neuf BCN ont cessé d’émettre les billets et seules l’Allemagne et l’Autriche ont continué d’émettre cette coupure jusqu’au 26 avril 2019 pour des raisons logistiques.
Après cet arrêt d'émission, la coupure de 500 euros gardera toujours sa valeur et pourra être échangée auprès des banques centrales nationales de l’Eurosystème pendant une période illimitée.
Depuis cette décision, les billets rentrent en nombre aux guichets des banques centrales (plus de dix mille billets pour le mois de mai 2016). Allié au fait qu'ils étaient, à l'exception de l'Allemagne et l'Autriche, très peu utilisés dans la vie courante, il y a de fortes probabilités que, de facto, sa fonction ne se limite à l'avenir qu'à une valeur de réserve et de thésaurisation. Il est à noter que si en France on trouve difficilement des billets d'une valeur supérieure à 50 euros, ce n'est pas le cas en Belgique où des distributeurs de billets permettent d'obtenir des coupures de 100 et de 200 euros, ces dernières valeurs ayant remplacé les billets de 500 euros dans les distributeurs belges qui en proposaient jusqu'en 2018.
L'euro n'est pas la première monnaie à vocation européenne (et internationale). En effet, l'Union latine, née en 1865 à l'initiative de Napoléon III, marque une union monétaire, ou supranationale, signée et partagée par la France, la Belgique, la Suisse, l'Italie, la Grèce et, plus tard, l'Espagne et le Portugal, puis la Russie et certains pays d'Amérique latine. La Première Guerre mondiale (1914-1918) met fin à ce projet d'unification monétaire.
Le projet de créer une monnaie commune naît dans les années 1970 avec les turbulences du régime agrimonétaire, depuis la mise en œuvre de la Politique agricole commune, en 1962, et l'impossibilité de mettre en place un système de taux de change contrôlable.
La décision de créer l'euro est officialisée lors du traité de Maastricht. Lorsque les négociations sont engagées, les responsables savent qu'économiquement la constitution de la zone euro est un défi. En effet, les économistes savent, depuis les travaux de Robert Mundell (dans les années 1950) que, pour que des pays aient intérêt à avoir une même monnaie, ils doivent :
Pour Jean Pisani-Ferry, les responsables politiques des pays décident de passer outre, pour trois raisons :
Deux visions s'opposent :
L'euro est créé par les dispositions du traité de Maastricht, en 1992. Pour participer à la monnaie commune, les États membres sont censés répondre à des critères stricts tels qu'un déficit budgétaire de moins de 3 % de leur PIB, un endettement inférieur à 60 % du PIB (deux critères qui sont régulièrement bafoués après l'introduction de l'euro), une faible inflation et des taux d'intérêt proches de la moyenne de l'UE. Lors de la signature du traité de Maastricht, le Royaume-Uni et le Danemark obtiennent des options de retrait pour ne pas participer à l'union monétaire qui se traduirait par l'introduction de l'euro.
De nombreux économistes tels que Fred Arditti, Neil Dowling, Wim Duisenberg, Robert Mundell, Tommaso Padoa-Schioppa et Robert Tollison participent à la création de la monnaie commune.
L'appellation « euro » est officiellement adoptée à Madrid, le 16 décembre 1995. L'espérantiste belge, Germain Pirlot, ancien professeur de français et d'histoire, est désigné pour dénommer la nouvelle monnaie ; il envoie une lettre au président de la Commission européenne, Jacques Santer, et suggère la dénomination « euro », le 4 août 1995.
Les taux de conversion sont déterminés par le Conseil de l'Union européenne, sur la base d'une recommandation de la Commission européenne, établie sur les taux du marché au 31 décembre 1998. Ils sont créés de sorte qu'une unité de compte européenne (ECU) serait égale à un euro. L'unité monétaire européenne était une unité de compte utilisée par l'UE et calculée sur la base des monnaies des États membres. Ce n'était pas une monnaie à part entière. Les taux n'ont pas pu être fixés plus tôt car la valeur d'un ECU dépendait des taux de change des monnaies ne participant pas à l'euro (comme la livre sterling), à la clôture, ce jour-là.
La procédure utilisée pour fixer le taux de change irrévocable entre la drachme grecque et l'euro est différente : alors que les taux de change pour les onze monnaies initiales sont déterminés quelques heures seulement avant que l'euro n'ait été introduit, le taux de conversion de la drachme grecque est fixé plusieurs mois à l'avance.
La monnaie est introduite sous forme immatérielle (chèques de voyage, transferts électroniques, services bancaires...), le 1er janvier 1999, à minuit, dans les onze pays formant la toute nouvelle zone euro: l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, la France, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Portugal. Les monnaies nationales des pays participants cessent dès lors d'exister indépendamment. Les taux de change sont alors bloqués à taux fixes, les uns envers les autres. L'euro devient ainsi le successeur de l'unité de compte européenne (ECU). Les billets et pièces des anciennes monnaies continuent cependant à avoir cours légal jusqu'à ce que les billets et pièces en euro soient introduits, le 1er janvier 2002.
La période de transition au cours de laquelle les anciens billets et les anciennes pièces sont échangés contre billets et pièces en euro dure environ deux mois, jusqu'au 28 février 2002. La date officielle à laquelle les monnaies nationales cessent d'avoir cours légal varie d'un état membre à l'autre ; la période la plus courte est en Allemagne, où le Deutsche Mark cesse officiellement d'avoir cours légal le 31 décembre 2001, bien que la période de transition y dure également deux mois. Même après que les monnaies nationales cessent d'avoir cours légal, elles continuent à être acceptées par les banques centrales nationales, pour des périodes plus ou moins longues, allant de plusieurs années à tout jamais (voir ici). Les premières pièces cessant d'avoir cours légal sont les pièces portugaises en escudo, qui cessent d'avoir cours légal le 31 décembre 2002, bien que les billets restent échangeables jusqu'en 2022.
En 2002, l'euro est lauréat du Prix International Charlemagne.
L'adhésion à l'euro est obligatoire pour les nouveaux membres de l'UE, mais chaque pays en fixe la date et doit respecter les conditions économiques nécessaires.
La zone euro s'étend progressivement :
Des trois membres de l'UE (à quinze) non participants, seuls le Royaume-Uni et le Danemark obtiennent une clause dite d’opting-out, leur permettant de rester en dehors de la monnaie commune, même s'ils venaient à remplir les conditions d'adhésion, clause confirmée par le traité de Rome de 2004. Cette clause ne leur interdit toutefois pas d'adhérer ultérieurement.
Aussi le Royaume-Uni, contrairement au Danemark, ne fait pas partie du mécanisme de change européen II (MCE II), bien que remplissant les conditions du traité de Maastricht car il ne souhaite pas lier le taux de change de la livre sterling à l'euro ; depuis que la livre sterling a quitté le défunt SME (fondé sur l'ancienne unité de compte européenne, ou ECU), son cours par rapport à l'euro connaît des variations plus importantes que les autres monnaies des pays membres non adhérents, notamment durant les deux premières années de l'introduction de l'euro, qui s'est temporairement fortement déprécié par rapport au dollar américain, à la livre sterling et au franc suisse. Cette instabilité initiale est, semble-t-il, résolue et, depuis, la livre sterling suit de façon assez proche les évolutions du cours de l'euro (le franc suisse s'est aussi stabilisé par rapport à l'euro et il remplirait les conditions d'entrée dans le MCE II si la Suisse et le Liechtenstein décidaient de rejoindre l'Union européenne).
En revanche, la Suède s'est engagée à rejoindre à terme la monnaie commune et ce, dès qu'elle remplira les conditions du traité de Maastricht. Cependant, en raison d'une opinion publique qui reste favorable au maintien de la couronne suédoise, comme le montre le dernier référendum organisé sur ce sujet, le 14 septembre 2003, la Suède ne remplit pas techniquement les conditions d'entrée dans le MCE II afin de ne pas être contrainte d'adopter automatiquement la monnaie commune.
Les états membres qui ont rejoint l'UE après la mise en place de l'euro sont tenus d'intégrer, à terme, la zone euro. Ceci suppose qu'ils intègrent d'abord le MCE II puis qu'ils remplissent les autres conditions d'adoption de l'euro. Ainsi, pour la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Bulgarie et la Roumanie, tout nouvel élargissement n'est pas à prévoir « dans les prochaines années »[Quand ?], selon Valdis Dombrovskis, commissaire européen chargé de l'euro.
Les motifs de la Bulgarie, de la Roumanie et de la Pologne commencent à être proposés[Quand ?].
En septembre 2012, le ministre des Finances bulgare, Simeon Djankov, annonce que son pays renonce à abandonner sa monnaie nationale pour l'euro, du fait de l'incertitude entourant la pérennité de la monnaie commune. Notons cependant que la Bulgarie est juridiquement obligée d'adopter l'euro à terme, ayant ratifié son traité d'adhésion à l'UE sans bénéficier d’opting-out.
Au 1er janvier 2017, 19 pays de l'Union européenne utilisent l'euro comme monnaie nationale.
À ceux-ci s'ajoutent quatre états hors UE ayant des accords officiels et utilisant donc l'euro de façon officielle, ainsi que deux autres états l'ayant adopté unilatéralement. Le cas des bases britanniques à Chypre est particulier : le traité d'indépendance de Chypre y prévoyait l'utilisation exclusive de la monnaie locale, ce qui a imposé un basculement vers l'euro ; cette particularité est prévue par le traité d'adhésion de Chypre et par le droit britannique.
L'euro est également de facto utilisé dans plusieurs pays hors d'Europe, comme au Zimbabwe où il circule aux côtés du dollar américain, du rand sud-africain, du pula botswannais et de la livre sterling.
En 2018, au sein de l'Union européenne et des pays candidats à l'entrée dans l'Union, se trouvent les monnaies suivantes qui ont toutes intégré le MCE II :
Toutefois, les phases préparatoires avant l'introduction de l'euro sont actuellement considérablement raccourcies, tous ces pays négociant déjà l'euro sur les marchés internationaux et disposant même de stocks de pièces et billets pour le marché des changes aux particuliers (notamment dans les zones touristiques). Dans certains de ces pays, de nombreux commerces acceptent les paiements en euro (parfois même aussi en pièces et billets), certains pratiquant même le double affichage sur un taux voisin du cours central défini dans le MCE II (qui autorise une variation de 15 % du cours, mais qui, en pratique, varie dans des marges très inférieures, le marché des changes étant déjà très stabilisé, ce qui permet même à certains pays de garantir unilatéralement leur taux de change par l'intervention de leur banque centrale), ou autorisant l'ouverture de comptes en euro pour les entreprises et les administrations, afin de limiter les frais relatifs aux opérations de change.
Dans les derniers jours précédant l'évaluation par la Commission européenne d'une devise MCE II après deux années de stabilité, il apparaît une instabilité temporaire du cours de cette devise liée à une anticipation du marché sur une prochaine convertibilité totale de cette devise, ce qui limite l'intérêt de conserver des fonds de garantie dans cette devise. Mais la BCE et les BCN veillent à limiter cette instabilité et assistent la BCN, candidate pour limiter cet impact temporaire, en achetant ou vendant massivement les surplus de change sur les marchés financiers. Une stabilisation forte en dernière minute est donc constatée autour du taux central défini dans le MCE II, sauf si les engagements financiers pris par la BCE sont trop importants et nécessitent un ajustement pour éviter d'imposer à la BCN candidate des dettes dès son entrée dans l'UME, qui ne lui permettraient plus de remplir les objectifs de stabilité de Maastricht. Aussi, le cours central, défini dans le MCE II, ne préfigure pas forcément le taux de conversion définitif qui sera appliqué (mais qui devrait rester tout de même dans la bande de fluctuation de 15 % autour du taux central).
Un certain nombre de devises, hors Union européenne, sont déjà liées à travers un taux de change, fixe ou variable, à l'euro :
Les monnaies suivantes des pays membres de l'Union européenne, ou candidats à l'adhésion, ne sont pas liées à l'euro.
Quatre micro-États enclavés dans l'Union européenne, sans en être membres, ont obtenu le droit d'utiliser l'euro : Andorre, Monaco, Saint-Marin et le Vatican ; ces États sont également autorisés à frapper un certain nombre de pièces de monnaie (officiellement depuis le 1er juillet 2013 pour Andorre, effectif à compter du 1er janvier 2014).
Deux autres États, ou entités européennes, non membres de l'Union, utilisent également l'euro de facto : le Monténégro et le Kosovo, sans dépendre de la BCE, sans pouvoir émettre de pièces ni de billets.
L'euro est également utilisé de facto dans certains territoires d'outre-mer, non intégrés à l'Union, dont les habitants sont citoyens d'un pays de l'Union ; c'est le cas de Saint-Pierre-et-Miquelon et, dans une mesure plus infime, des TAAF.
Enfin, l'euro est accepté comme quasi seconde monnaie dans des régions d'États non-membres frontalières de la zone euro (Genève) ou pour des raisons touristiques (Polynésie).
La valeur de l'euro, exprimée dans les anciennes monnaies de ces pays, est la suivante :
Notes :
Notes :
L'ECU, qui était un panier, contenait des monnaies comme la livre sterling, qui n'ont pas été intégrées dans l'euro. Les deux devises européennes ne coïncident donc que brièvement, pendant les heures de fermeture des marchés entre la fin de 1998 et le début de 1999 et, si l'ECU existait encore, il aurait maintenant une valeur tout autre que celle de l'euro.
Afin de reconstituer la valeur qu'aurait eue l'euro par rapport au dollar américain avant sa cristallisation du 31 décembre 1998, il convient d'utiliser les taux de change face au dollar d'une monnaie nationale, et de lui appliquer son taux de conversion en euro. Par exemple, 6,559 57 sera divisé par la valeur du dollar en francs français. Le résultat du calcul figure sur le graphique ci-contre pour le franc français (en rouge) et le deutschemark (en bleu) pour toute la période qui va de l'introduction du régime des changes flottants par Richard Nixon à celle de l'euro.
Pendant les dix années précédant son introduction, l'euro aurait ainsi eu une valeur moyenne de l'ordre de 1,182 5 dollar US, calculée avec le franc français, et 1,20 dollar, calculée avec le deutschemark.
En 1999, le cours d'introduction de l'euro était de 1,1789 dollar pour un euro. On peut ensuite distinguer plusieurs périodes :
Le marché des changes le plus actif de l'euro est bien évidemment celui comparé au dollar US ; la parité euro/dollar est l'instrument financier le plus traité dans le monde, c'est un indicateur phare, suivi quotidiennement par tous les milieux économiques et financiers.
À partir de l'introduction de l'euro, l'inflation perçue en France a été nettement plus élevée que l'inflation réelle.
Pourtant, l'inflation dans la zone euro n'a pas augmenté à partir de 2002, date d'introduction. Entre 2000 et 2006, elle a fluctué entre 1,9 et 2,3 %. En 2003, l'augmentation moyenne des prix à la consommation due au basculement à l'euro ne représente qu'environ 0,1 à 0,3 % du taux normal d'inflation de 2,3 % pour l'année en question. Ainsi, l'indice des prix au sein de la zone euro est resté inférieur à celui des pays européens qui n'ont pas introduit la monnaie commune.
La Banque de France a montré que l'introduction de l'euro s'est produite simultanément à une hausse importante des prix de l'immobilier et des produits pétroliers. Par ailleurs, certains secteurs (hôtellerie, tabac par exemple) ont connu de fortes hausses de prix depuis l'introduction de l'euro.
Le niveau faible de l'inflation globale s'explique également par les fortes baisses de prix observées depuis le début des années 2000 pour les biens d'équipement (ordinateurs, machines à laver, automobiles, téléphones mobiles, etc.), qui n'ont pas été ressenties par les consommateurs (phénomène de biais cognitif qui s'explique du fait qu'il ne s'agit pas de biens de première nécessité et dont la périodicité d'acquisition moyenne est supérieure à l'année). Pour cela, il est intéressant d'observer le taux d'inflation pour les ménages modestes, qui est calculé en tenant compte de leurs achats (la baguette de pain a un poids plus fort...).
Face à la polémique,, le ministre des Finances français, Thierry Breton, propose, ultérieurement, un indice spécial lié au coût du panier d'achat au supermarché pour répondre aux critiques des associations de consommateurs. L'INSEE introduit un indicateur d'inflation personnalisé,.
En mai 2017, l'Insee publie une étude dans laquelle affirmant qu'il n'y a pas eu « d'inflation particulière » depuis l'introduction de l'euro.
Si la Banque centrale européenne a un objectif d'inflation de 2 %, il s'agit d'une moyenne : sur les 12 premières années, l'inflation est, en moyenne, de 1,5 % en Allemagne, de 1,8 % aux Pays-Bas mais de 3,3 % en Grèce, de 2,8 % en Espagne et de 2,5 % au Portugal. La perte de compétitivité qui a suivi le différentiel d'inflation est un des éléments clés d'explication de la crise de la zone euro. Ce problème est difficile à régler lorsque les pays ne peuvent pas dévaluer. En effet, seules deux solutions sont alors possibles : une dévaluation interne (baisse des salaires) dans les pays qui ont connu trop d'inflation ou une politique de relance dans les pays affectés par une inflation trop faible.
Depuis la crise de 2007, la zone euro est confrontée à un problème de déflation dans la plupart des pays qui la compose ce qui a amené la BCE à agir et à utiliser les outils de politique monétaire dont elle dispose pour tenter de faire remonter l'inflation. Certains sont habituels, comme la baisse du taux directeur (ce qui permet en théorie de relancer le crédit), d'autres exceptionnels comme l'achat d'actifs par le biais de l'assouplissement quantitatif (QE). Les résultats de cette politique sont, en 2017, insuffisants, et certains analystes plaident pour joindre à la politique anti-déflation de la BCE une politique de relance budgétaire de la part des États qui compose la zone euro, mais cette option suscite de vives controverses au sein de l'Eurogroupe, en particulier une opposition de l'Allemagne, qui plaide pour l'orthodoxie budgétaire partout dans la zone Euro.
La politique monétaire menée ces dernières années[Lesquelles ?] (au moins jusqu'au QE) conduit à un « euro fort », ou qualifiée par ses détracteurs d'« euro cher ». À terme, selon le centre de recherche économique CEE Council, le maintien de l'orthodoxie financière, prôné par le gouvernement allemand et la BCE, et la politique de rigueur généralisée qui en découle, nécessiteront une révision du traité de Lisbonne, car ils pourraient avoir pour conséquence de réduire les prérogatives budgétaires et fiscales des États-membres, au-delà des dispositions du traité dans sa forme actuelle.
Le CEPII soulignait en 2012 que, par construction, l'euro empêche les taux de change de s'ajuster pour compenser les déséquilibres des balances commerciales des pays membres. En l'absence de ce canal, l'ajustement doit se faire par des taux d'inflation différenciés entre pays, ce qui suppose des dévaluations internes (baisse des salaires) pour les pays les moins compétitifs, ou par une montée en gamme des produits. Paul Krugman souligne à ce propos que l'Allemagne bénéficie d'un Euro légèrement sous-évalué par rapport au Deutsch Mark (si celui-ci était toujours en circulation), contrairement aux autres pays d'Europe, en particulier du sud, qui ont une monnaie surévaluée. Cette analyse a été confirmée par une étude du FMI datant de 2017. Ce déséquilibre a sa part de responsabilité dans l'excédent commercial très élevé de l'Allemagne, qui est en partie responsable, selon nombre d’économistes, dont ceux du FMI, de l’anémie de la croissance européenne (cet excédent se fait au détriment des autres pays de la zone, certains économistes parlant à ce sujet de mercantilisme). De plus, l'épargne résultant de cet excédent s'investirait peu dans la zone euro et profiterait peu aux voisins de l'Allemagne. A ce sujet, Patrick Artus souligne que les excédents allemands servent essentiellement à financer le déficit américain.
Faute de pouvoir rééquilibrer leur compétitivité par la dévaluation, certains pays ont connu, selon une étude allemande du CEP (Centrum für europäische Politik), une moindre hausse de leur PIB. L'Euro a ainsi freiné leur croissance économique par rapport à la croissance qui aurait été la leur s'ils avaient gardé leur monnaie. Ainsi, chaque Français aurait perdu 56 000 euros sur la période 1999-2017 et les Italiens 73 000. L'Allemagne, les Pays-Bas et la Grèce auraient au contraire bénéficié de l'euro. Cette étude a été critiquée par le Groupe d'Etudes Géopolitiques (GEG), un groupe de réflexion de l'ENS Ulm. Selon le GEG, les chiffres de l'étude sont faux car elle est constituée « de grossières erreurs méthodologiques qui disqualifient la démarche du CEP et laissent planer le doute sur sa bonne foi ». Le GEG ajoute que « les auteurs ne semblent pas conscients des biais possibles de la méthode d’évaluation dite de contrôle synthétique et ne font rien qui puisse les éliminer ». Une étude publiée en décembre 2018 dans la European Economic Review et employant la même méthode statistique que le CEP trouve des résultats également sensiblement différents. Le quotidien allemand Die Welt a aussi livré une critique acerbe de l'étude du CEP, en France Le Point qualifie l'étude de « bidon » et Libération estime que la méthodologie employée est particulièrement « critiquable ».
Un sondage est effectué à la demande du German Marshall Fund, durant l'été 2010. À la question « L'usage de l'euro est-il une bonne chose pour l'économie ? », si une majorité de Néerlandais a répondu oui, 53 % des Allemands et des Espagnols ont répondu non, ainsi que 60 % des Français. Pourtant, à cette même date, un autre sondage indiquait que seuls 38 % des Français étaient en faveur d'un retour au franc.
En 2015, dans un sondage Eurobaromètre, 61 % des citoyens des pays de la zone euro ont répondu, à la question « En général, pensez-vous que l'euro est une bonne chose ou une mauvaise chose pour votre pays ? », que l'euro était une bonne chose pour leur pays, alors que 30 % ont dit que c'était une mauvaise chose ; le niveau de soutien le plus élevé enregistré par Eurobaromètre depuis qu'il a commencé à poser cette question en 2002, et une importante augmentation depuis le plus bas niveau de soutien (moins de 50 %) enregistré par ce sondage, en 2007. Les pays les moins favorables à l'euro étaient l'Italie et Chypre, les deux pays où moins de la majorité absolue s'est prononcée favorable à l'euro (en Italie, 49 % en faveur et 41 % contre ; en Chypre 50 % et 40 % respectivement) et la Lettonie (54 % en faveur, 29 % contre), pendant que les pays les plus favorables étaient le Luxembourg (79 % en faveur, 14 % contre), l'Irlande (75 % et 18 %), et l'Allemagne (70 % et 22 %).
En 2017, un sondage Ifop indique que 72 % des Français sont en faveur d'un maintien dans la zone euro. Seuls 28 % se sont déclarés en faveur d'une sortie dont une majorité est électrice du Front national.
Nombre d'économistes, pointent le fait que les pays de la zone euro ne constituaient pas, en 2002, une zone monétaire optimale, et qu'un défaut de convergence des politiques économiques, et l'absence d'outils de gestion commune (trésor, budget fédéral) ne les rapprochent pas de cette configuration. Les économistes Milton Friedman et Martin Feldstein ont également exprimé leur doute à ce sujet. L'absence de trésor et de budget fédéral entraîne l'absence de transferts (en particulier fiscaux) entre pays en excédent et pays en déficit, ce qui pose un problème qui peut menacer à terme la viabilité de la zone Euro. Conscients du problème, un certain nombre de responsables européens, dont Emmanuel Macron, plaident pour une Europe budgétaire, tentant d'infléchir la position de l'Allemagne sur ce sujet. Ce problème est également souligné à la tête de la BCE par Christine Lagarde qui déplore le manque de solidarité dans la zone Euro sur le plan budgétaire.
L'euro est la deuxième monnaie de réserve dans le monde, loin derrière le dollar américain ; cependant, petit à petit, l'euro commence à augmenter comme monnaie de réserve dans le monde, passant de 17,9 %, en 1999, à 27,3 %, en 2009.
Ceci vient confirmer les propos d'Alan Greenspan, ancien président de la banque centrale des États-Unis, selon lesquels « il est concevable que l'euro remplace le dollar comme monnaie de réserve ou devienne d'une importance égale ».
Toutefois, en 2017, la part de l'euro est redescendue à 20 %.
Une étude montre que l'introduction de l'euro a eu un effet positif sur le tourisme en Europe, avec une augmentation de 6,5 % du nombre de touristes au sein de la zone euro.
L'euro est actuellement présent dans les documents électroniques et les bases de données de nombreux pays, non seulement de l'Union économique et monétaire, mais aussi de nombreux pays du monde. Il faut signaler que cette devise, comme toutes les autres, ne fait pas encore partie d'une norme internationale de métadonnées (voir Dublin Core), en raison de la variabilité des monnaies et des prix soumis aux lois d'évolution des marchés ; cependant, la norme ISO 4 217 est abondamment utilisée dans les bases de données et les échanges informatiques, et attribue le code EUR à l'euro, norme à caractère quasi obligatoire pour les transferts interbancaires de devises et la tenue des comptes à la place des symboles monétaires souvent ambigus (même si l'euro a un symbole bien défini, la présence de devises dérivées non régulées par la BCE est source de nouvelles ambiguïtés).
Du fait d'alphabets différents les noms et divisions nationales de l'euro ne s'orthographient et ne se prononcent pas de la même façon dans tous les pays de la zone.