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"content": " Olivier Véran : Même Le Pen disait, on va restituer six cent mille logements sociaux aux français en donnant la priorité nationale. De deux choses l'une, Jordan Bardella. Ou vous expulsez les étrangers qui occupent ces logements, et il faut m'expliquer ce que vous en faites, est-ce que c'est des bidonvilles ou des charters, mais c'est pas six cent mille personnes, c'est six cent mille familles. Mais j'ai entendu Madame Le Pen, encore aujourd'hui, dire on expulsera personne, on attend qu’ils partent et on récupère leur logement qu'on donne à des français. Mais est-ce que vous avez une idée du taux de renouvellement du parc hlm par exemple en ile-de-france ? Jordan Bardella : Non mais c'est pas le temps de renouvellement qui m’intéresse. Si vous voulez, je vais vous donner un chiffre de l’INSEE. Trente-et-un pour cent. Olivier Véran : Vingt ans Jordan Bardella, il vous faudrait vingt ans sans expulsion pour avoir des résultats d’une des propositions phare de Marine le Pen pas du tout vous voyez que le front national la page pas du rassemblement national a pas changé. En réalité c'est peut-être que la contre Jordan Bardella : La différence entre vous et moi, c'est que le HLM ça doit être temporaire. C'est qu'on ne doit pas passer sa vie dans un hlm. Parce que y a beaucoup de familles françaises qui sont dans le besoin, qui utilisent un hlm parce que le hlm est une aide sociale, et c'est donc bien normal, qu'il soit donné en priorité aux français. Mais le but est pas de rester toute sa vie dans un hlm, il faut recréer un parcours résidentiel au niveau du logement intermédiaire, il faut permettre euh là encore euh à ces familles de pouvoir s'élever par la méritocratie républicaine là où vous avez déclassé les classes populaires, et que vous continuez à déclasser les classes moyennes. Je vais vous donner un chiffre. Trente-et-un pour cent des immigrés, selon l'insee, occupe aujourd'hui un hlm, donc oui je pense que y a une préférence étrangère et je pense que parce que le logement est une aide social il doit être réservée aux familles françaises. P1 : Réponse Olivier Véran : Vous savez, j’allais vous dire, on a presque un point commun. C'est que je considère comme vous que les tours hlm des années soixante, soixante-dix, les bâtiments de modèle le corbusier du SAS pour rentrer dans les villes, on va parquer des gens presque par nationalité, est un modèle qui ne permet pas d'atteindre la méritocratie républicaine, et qui ne permet pas aux gens de s'élever dans la société. Je pense que vous ne trouverez pas grand monde pour ne pas être d'accord avec ça. Je vous dis juste qu'il y a deux méthodes. La méthode qui consiste à dire ces gens-là ils ont apporté au pays, dans les années soixante-dix, quatre-vingts, quatre-vingt-dix. Aujourd'hui encore on est content d'avoir des ouvriers dans le btp, on est content d'avoir des gens qui, qui occupent des emplois, aujourd'hui pour lesquels il est très difficile de recruter en france, très difficile, et vous le savez. Jordan Bardella : Parce que les salaires sont trop bas. Il faut augmenter les salaires Olivier Véran : Vous avez une façon qui consiste à dire, on va rénover, c'est ce que nous voulons faire, tout le bâtiment urbain, pour casser ces tours pour permettre de créer la mixité sociale, parce que on croit qu'un modèle est possible, ou moi avec quelqu'un qui ait l'éducation catho peut vivre à côté de quelqu'un qui a une autre religion et qui a d'autres origines. Bah c'est possible en france comme c'est possible ailleurs dans le monde c'est pas être béni-oui-oui ou Angélique. Et vous avez un modèle qui consiste à dire comme vous qui consiste à dire on y arrivera pas, c'est foutu, on a pas vraiment essayé. Mais finalement le plus simple c'est quand même de dire à ces gens-là, vous n'aurez plus les prestations logement. Vous n’aurez plus d’ailleurs l’aide au logement, d'ailleurs vous n'aurez plus le logement tout court mais on va pas forcément vous expulser. Donc on va voir ce qui va se passer. Je je ne sais pas quelle société vous êtes en train d'imaginer, ou de dessiner, je crois que vous ne dites pas sincèrement, je crois que vous ne dites pas tout du projet qui est le vôtre. Je vous demande ce que vous faites des six cent mille familles qui vont évacuer les logements sociaux. Jordan Bardella : S'y a plus de mixité dans ces quartiers, parce que je sais très bien ce que veut dire le therme mixité dans votre bouche. Il y a pas de mixité dans ces quartiers, c'est parce que ces quartiers sont submergés, sont submergés par l'insécurité, sont submergés par les violences, sont submergés par les trafics de drogue; et je connais très bien ces quartiers parce que j'ai grandi dans une cité hlm et y a beaucoup de gens qui vivent dans ces quartiers qui rêvent que d'une chose, c'est d'en partir. Parce que voyez-vous les familles modestes et les familles françaises elles sont prisonnières de la violence elles sont prisonnière de l’insécurité. Le problème n'est pas l'urbain. Beaucoup aimeraient avoir cette chance, et beaucoup se sentent oublié et se sentent complètement abandonnée au trafic de drogue et à la violence. Olivier Véran : Nous on propose de dédoubler les classes, pour que les petits quand ils ont deux ans ou trois ans, qui sont nés pas sous la meilleure étoile en france, dans le contexte qu'on connaît aujourd'hui, eh bien ils puissent avoir accès à l'éducation, pour qu'ils puissent demain avoir un emploi, et on monte en compétences, et on monte en gamme. Oui, on assure un logement aux familles pour que les petits puissent grandir et que demain ils puissent devenir des citoyens. On encourage pas la haine et la détestation de la république en faisant sentir à ces personnes qu’ils ne seraient que des sous citoyens ou des citoyens de seconde zone. On se bat jordan Bardella, pour avoir la capacité d'intégrer les gens en mettant le paquet sur l'éducation. Ma famille à moi aussi, vous êtes né dans un hlm ? Ma famille, comme beaucoup trop de familles françaises dans ce pays, ont été a été victime d'insécurité, la plus bête, la plus méchante, les plus sordides qui soient. Je sais très bien ce que c'est que le statut de victime, je sais très bien ce que c'est que le statut de bourreau, je sais la lenteur parfois la justice, et je sais les difficultés que peuvent rencontrer les victimes. Donc la lutte contre l'insécurité c'est de tous les instants, et vous trouverez pas chez moi un discours béni-oui-oui c'est pas parce que je viens de gauche, vous savez, que la sécurité ne compterait pas. C'est tout l'inverse, on se bat pour ça mais on se bat aussi pour les gens, on se bat pour les gamins on se bat pour les gens jordan bardella. On fait en sorte que les gamins n'arrivent pas le ventre vide à l'école; on fait en sorte que quand ils puissent pas payer la cantine on la mette à un euro. Vous allez dire c'est un effort de la solidarité nationale, eh bien oui, mais laissez des gamins le ventre vide parce qu'ils peuvent pas manger, aller se gaver au fast-food pour ensuite regretter qui sont obèses ça va pas. SUMMARY : Olivier Véran explique que cela ne ferait aucun résultat sans expulsions. Jordan Bardella explique qu'il souhaite faire du HLM un logement de transition. Olivier Véran explique que les logements sociaux sont aussi donnés aux étrangers pour assurer l'assimilation des enfants, tout comme les autres aides faites aux écoles."
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