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https://fr.wikipedia.org/wiki/Affichage%20t%C3%AAte%20haute
Affichage tête haute
{{Voir homonymes|Affichage tête haute (homonymie)|ATH|HUD|CTH}} [[Image:Hud on the cat.jpg|thumb|250px|VTH d'un [[McDonnell Douglas F/A-18 Hornet|F/A-18C]] des années 1990.]] Dans le domaine aéronautique, et dans le domaine automobile, l''''affichage tête haute''' permet au [[Pilote (aviation)|pilote]] de surveiller son environnement en même temps que des informations fournies par ses instruments de bord. Ce procédé consiste à superposer des informations nécessaires au pilotage, à la [[navigation]] ou à la réalisation de la mission, sur l’environnement extérieur, au moyen d'un petit projecteur affichant l'image sur un ou plusieurs miroirs semi-transparents (un autre système utilise la diffraction dans un matériau transparent spécialement préparé<ref name=BrevetDiff>[http://www.google.com/patents/EP2376968B1?cl=fr Brevet EP 2376968 B1] (Dispositif diffractif d'affichage tête haute muni d'un dispositif de réglage de la position de l'image virtuelle).</ref>). La terminologie française utilise le terme '''visualisation''' ou '''viseur tête haute (VTH)''', traduction de l’anglais ''head up display'' (HUD), ou l’abréviation '''CTH''' pour '''collimateur tête haute.''' Ce principe d'affichage d'informations dans le champ de vision du pilote, initialement développé au profit de l'aviation militaire, a progressivement été étendu dans les domaines de l'[[aviation civile]] et de l'[[Industrie automobile|automobile]]. == Invention == {{section non neutre|date=février 2024}} Le premier système de collimateur tête haute a été développé par un pilote d'essai et ingénieur français Gilbert Klopfstein, alors qu'il évaluait une version à commandes de vol électriques du Mirage III (le Mirage III-225). Étant militaire sous contrat, il n'a pas breveté son invention et, esprit brillant mais peu maniable, est entré à plusieurs reprises en conflit larvé avec la hiérarchie militaire. Le mérite de son invention a été plus vite reconnu aux États-Unis (où les premiers appareils étaient baptisés ''Klopfstein display'') qu'en France<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Klop, père du HUD |url=http://aviateurs.e-monsite.com/pages/1946-et-annees-suivantes/le-klop.html |site=aviateurs.e-monsite.com |consulté le=2023-03-01}}</ref>. == Problème posé == Dans un [[Avion militaire|avion de combat]], le pilote doit surveiller son environnement (évitement des obstacles pendant le vol à basse altitude et avions ennemis) en même temps qu’il doit assurer le pilotage, la navigation et la réalisation de sa mission. L’œil du pilote doit donc constamment accommoder sa vision sur le paysage extérieur (à l’infini) puis sur sa planche de bord (quelques dizaines de centimètres) ce qui est source de fatigue et peut aussi amener le pilote à ignorer un évènement important. == Solutions == En disposant un [[miroir semi-réfléchissant]] entre la tête du pilote et la verrière on peut y projeter des images collimatées à l’infini. Ces images se superposent au paysage et permettent donc au pilote de surveiller en même temps son environnement et les données fournies par ses [[instruments de bord]]. La glace est inclinée à 45° et le [[champ visuel]] est de l’ordre de 20°. Les systèmes les plus modernes permettent la projection en plusieurs couleurs et même celle d’images de télévision grâce au passage de l'analogique monochrome au numérique polychrome<ref> Présentation au bourget 2011 par la DGA des résultats d'études du [http://optronique.net/defense/pea/cth-num-couleur-collimateur-hud-rafale PEA CTH Numérique].</ref>. Une autre solution est constituée d'un projecteur et d'un dispositif diffractif (combineur diffractif) formant {{Citation|une image virtuelle}} dans le [[champ de vision]] de l'utilisateur<ref name=BrevetDiff/>. == Informations projetées == Les informations projetées sont élaborées par un calculateur et, le plus souvent, résultent d’une synthèse entre plusieurs informations primaires issues des instruments de bord. La nature des informations est parfois modifiable en fonction de la phase du vol. Ces informations sont classiquement : * Des réticules présentant des informations relatives au pilotage ou à la navigation (vitesse, altitude, etc.) * Sur un avion militaire, des réticules matérialisant le [[domaine de tir]] d’un missile, ou d'autres informations relatives au système d'armes de l'avion * Une image vidéo provenant d'un [[système de vision en vol améliorée]] (caméra EFVS): l'image est reconstituée à partir de la superposition d'informations fournies par des capteurs (infrarouge, thermique, etc.) présents à l'avant de l'avion * Une image vidéo provenant d'un [[:en:Synthetic_vision_system|Synthetic Vision System]], représentation 3D de l'environnement extérieur présentant notamment le relief et les aéroports. Sur certains avions, le système de visualisation tête haute peut combiner l'ensemble de ces informations, pour donner au pilote une conscience optimale de son environnement y compris dans des conditions météorologiques dégradées (brouillard, pluie), ou de nuit. Lorsque les informations EVS et SVS sont combinées, on parle de ''CVS (Combined Vision System).'' <gallery mode="packed"> Fichier:AIII in 1000ft.JPG|VTH d'un [[Bombardier Canadair Regional Jet|Bombardier CRJ900]] en approche finale. Fichier:F-18 HUD gun symbology.jpeg|VTH d'un F/A-18 lors d'une simulation d'un combat au canon contre un F-22. Fichier:F-15E LANTIRN IR HUD image.jpg|Image infrarouge affichée sur la VTH d'un [[McDonnell Douglas F-15 Eagle|F-15]]. </gallery> == Évolutions probables == Le coût, l’encombrement et le poids de ces systèmes les ont fait réserver jusqu’ici aux avions de combat là où l'attention du pilote est particulièrement sollicitée. Avec la miniaturisation des calculateurs et l’augmentation de leur capacité à coût constant, les systèmes d’affichage tête haute commencent à avoir des applications dans d'autres domaines, y compris destinées au grand public, comme le secteur [[automobile]]. Dans le domaine militaire, l'[[Viseur de casque|affichage des informations tactiques sur la visière du casque]] du pilote, utilisé alors comme viseur, permettrait de disposer de ces informations dans toutes les directions. En 2010, ces nouveaux casques sont en développement pour la dernière génération de certains avions de combat en service et pour la prochaine génération. Ce dernier développement pourrait aussi être utilisé pour équiper les casques des fantassins. Le poids du système, en particulier celui des batteries reste encore pénalisant. == Application à l'aviation commerciale == === Aviation de ligne === Cette technologie a été développée par [[Thales]] pour l'[[A380]]. Depuis {{date-|novembre 2009}}, la flotte d'[[Air France]] bénéficie de cet équipement, notamment lors des phases de décollage et d'atterrissage, afin d'améliorer la sécurité des manœuvres. Thales compte en 2012 quatre autres clients, [[Korean Air]], [[Asiana Airlines]] et [[China Southern Airlines]] actuellement, ainsi que [[Qatar Airways]] pour leur future flotte<ref>Air & Cosmos, n°2330 - 12 octobre 2012, ''L'A380, un précurseur en matière d'HUD''</ref>. Les [[ATR 42]] et [[ATR 72]] sont équipés de l’[[Viseur de casque|affichage portatif]] Skylens d’Elbit System et du système de vision EFVS ClearVision. Celui-ci peut être couplé à un système de vision synthétique SVS (représentation 3D de l'environnement), et permet alors au pilote de disposer d'une vision combinée CVS<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Aurigny Air Services lance l'EVS ClearVision sur ses nouveaux ATR 72-600 |url=https://www.journal-aviation.com/actualites/43292-aurigny-air-services-lance-clearvision-sur-ces-nouveaux-atr-72-600 |site=www.journal-aviation.com |consulté le=2022-06-05}}</ref>. === Aviation d'affaires === Les [[Dassault Falcon 8X]] et [[Dassault Falcon 6X|6X]] sont équipés du système ''FalconEye'', constitué d'un afficheur tête haute et d'une caméra EFVS développés par [[Elbit Systems|Elbit System]]. Ce système permet de présenter sur une glace déployée devant le pilote, des réticules de pilotage et navigation, ainsi qu'une image CVS<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Matt |nom=Thurber |titre=Flying Dassault's FalconEye Combined Vision System |url=https://www.ainonline.com/aviation-news/business-aviation/2018-07-20/flying-dassaults-falconeye-combined-vision-system |site=Aviation International News |consulté le=2022-06-05}}</ref>. Certains avions Gulfstream sont équipés d’un afficheur tête haute Rockwell Collins et d’une caméra EFVS développée par Elbit System. Les [[Bombardier Global Express|Bombardier Global 5500]] et 6500<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Matt |nom=Thurber |titre=This HUD's For You |url=https://www.ainonline.com/aviation-news/business-aviation/2018-12-26/huds-you |site=Aviation International News |consulté le=2022-06-05}}</ref>, ainsi que les [[Embraer Legacy 450]] et [[Embraer Legacy 500]] disposent d'un afficheur tête haute et d'une caméra [[Rockwell Collins]]. == Application à l'automobile == [[Fichier:Mazda cx-9 active driving display with traffic sign recongnition.jpg|alt=|vignette|Système d'affichage tête haute d'une [[Mazda CX-9]].]] [[Fichier:Head Up Display of a Toyota Prius.JPG|vignette|Affichage tête haute d'une flèche verte directement projetée sur le parebrise d'une [[Toyota Prius]] 2013. Elle permet d'afficher soit les informations de navigation soit l'odomètre. Le déplacement de la flèche est animé à l'approche du virage.]] [[Fichier:Heads Up Combiner.png|vignette|Affichage tête haute d'une Mazda sur un écran intermédiaire rétractable]] Le principe a été développé pour l'automobile, avec la projection d'informations soit sur une lame semi-transparente, soit sur le pare-brise du véhicule, dans le bas du champ de vision du conducteur. Les constructeurs mettent en avant l'intérêt du procédé en matière de sécurité. Un automobiliste met environ 1 seconde pour chercher et lire une information de base sur son [[Tableau de bord (automobile)|tableau de bord]]<ref name="Auto-Journal"/> ; pendant ce laps de temps, il ne regarde plus la route et son véhicule parcourt 14 mètres à 50 km/h et 36 mètres à 130 km/h. Cette technologie est encore réservée au haut de gamme et sa diffusion est donc faible. Elle est apparue sur la [[Pontiac (automobile)|Pontiac]] Grand Prix en 1988<ref name="Auto-Journal">« L'info à l'œil », ''L'Auto-Journal'', n° 742, 17 janvier 2008.</ref> mais le système était encombrant et peu pratique. Miniaturisation et progrès technologiques aidant, le procédé a été décliné sur les séries [[Citroën C6 (2005)|Citroën C6]], [[Peugeot 3008 I|Peugeot 3008]], [[Peugeot 5008 II|5008]], [[Peugeot 508 I|508]], [[Mazda 6]],[[Toyota Prius]] et certains modèles [[BMW]] et [[Cadillac (automobile)|Cadillac]]<ref name="Auto-Journal"/> mais le système reste encore onéreux (environ 1500 €<ref name="Auto-Journal"/> lorsqu'il est en option). La technologie embarquée sur les automobiles actuelles fonctionne avec un projecteur situé derrière le tableau de bord qui projette à l'aide de diodes ou à travers un écran à cristaux liquides des informations sur le pare-brise ou sur une lame semi-transparente, le conducteur ayant l'illusion que ces dernières se trouvent deux mètres devant lui. Le conducteur sélectionne la hauteur, l'intensité de l'affichage, qui peut être monochrome ou multicolore, et les informations souhaitées. Il est techniquement possible d'afficher toutes les informations disponibles (vitesse de la voiture, niveau du carburant, alertes mécaniques, informations de l'ordinateur de bord ou du système de navigation), mais les constructeurs limitent l'affichage simultané pour ne pas distraire ou gêner la vision du conducteur en affichant trop d'informations. Il est suggéré que ce type d'affichage permettra de fournir dans le futur une information de type [[réalité augmentée]] que l'on peut déjà retrouver sur des véhicules comme la ID3 ou ID4 de Volkswagen. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{autres projets |commons=Category:Head-up displays in aircraft }} === Articles connexes === * [[Caméra de recopie]] * [[Vision nocturne]] * [[Caméra infrarouge]] * [[Viseur de casque]] * [[Système de vision en vol améliorée]] === Lien externe === * [http://www.headupflight.net Sur les collimateurs de pilotage des avions] {{Palette|Réalité Mixte|Technologies émergentes|Avion}} {{Portail|aéronautique}} [[Catégorie:Instrument de pilotage]] [[Catégorie:Système d'armes]] [[Catégorie:Sécurité automobile]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Apple%20Lossless
Apple Lossless
{{titre en italique|en}} '''''{{lang|en|Apple Lossless Audio Codec}}''''' (abrégé '''ALAC''', en {{lang-fr|Codec audio sans perte Apple}}), aussi connu sous le nom '''''{{lang|en|Apple Lossless}}''''', est un format de compression sans perte (''{{lang|en|lossless}}'') créé en 2004. Le [[Format de fichier audio|format]] a été développé par [[Apple]] pour combler une lacune de la norme [[MPEG-4]], dont la partie consacrée à la compression sans perte tarde encore à être finalisée. ALAC, qui s'adressait majoritairement aux utilisateurs d'[[iTunes]] et de l'[[iPod]], a été un [[format propriétaire]] jusqu’à la fin {{date-|octobre 2011}}, date à laquelle les sources du [[codec]] ont été rendues disponibles sous une [[licence Apache]]<ref>[https://www.tomshardware.fr/lapple-lossless-audio-codec-devient-open-source/ « L’Apple Lossless Audio Codec devient open source »], tomshardware.fr (2011-10-28)</ref>. Depuis {{date-|juin 2021}}, le format est utilisé sur la plateforme de musique à la demande [[Apple Music]]<ref>{{lien web |langue=en |titre=Apple Music announces Spatial Audio and Lossless Audio |url=https://www.apple.com/newsroom/2021/05/apple-music-announces-spatial-audio-and-lossless-audio/ |site=Apple Newsroom |consulté le=17-05-2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Apple Music : l'offre en qualité lossless audio se précise |url=https://www.generation-nt.com/apple-music-lossless-audio-high-res-alac-actualite-1988246.html |site=Génération-NT |consulté le=17-05-2021}}.</ref>. == Performances == Comme tous les formats sans perte, ALAC permet de compresser sans aucune forme de dégradation des fichiers musicaux au format [[Modulation d'impulsion codée|PCM]] à un [[Taux de compression de données|taux de compression]] voisin de 40 à 50 % (les [[Rapport (mathématiques)|ratios]] mesurés peuvent cependant grandement varier en fonction principalement du volume (en [[décibel]]s) de la piste, plus le volume est fort, comme pour la [[Pop (musique)|pop]] par exemple, plus le ratio est mauvais, à l'inverse du classique). Le format a été essentiellement développé en vue d'être décodé par des appareils bien moins puissants et autonomes que les ordinateurs de bureau (comprendre des baladeurs et l'[[iPod]] en particulier). == Comparatifs == === comparaisons chiffrées === === comparaison textuelle === * [http://wiki.hydrogenaudio.org/index.php?title=Lossless_comparison Wiki d'hydrogenaudio.org] ==Caractéristiques principales== * faible complexité, et donc décodage rapide * support matériel ([[iPod]], AirPort Express) * gestion du [[streaming]] * gestion des tags (MP4) * gestion du multicanal et de la haute définition == Notes et références == <references /> == Liens externes == * {{Officiel|en|http://alac.macosforge.org/}} * [http://craz.net/programs/itunes/alac.html Décodeur non officiel] {{Palette|Format de compression multimédia}} {{Portail|Apple|musique}} [[Catégorie:Algorithme de compression sans perte]] [[Catégorie:Codec audio]] [[Catégorie:Logiciel libre sous licence Apache]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20D%C3%A9croissance
La Décroissance
{{Infobox Presse| | nom = La Décroissance | image = | pays = {{France}} | langue = [[Français]] | périodicité = mensuel<ref name="XX" /> | format = [[Format tabloïd|Tabloïd]] | genre = [[Presse d'opinion]] | prix au numéro = 4 €<br />6,00€ (numéros doubles) | diffusion = {{formatnum:47000}}<ref name="X" /> | diffusion (date) = [[2012]] | date de fondation = mars [[2004]]<ref name=X>Fabrice Flipo, François Schneider, Denis Bayon, ''La décroissance: Dix questions pour comprendre et débattre'', La Découverte, 2012, [https://books.google.fr/books?id=RCEk6KNS2wMC&pg=PT10 pp. 10-11].</ref> | ville = [[Lyon]] | directeur de publication = [[Vincent Cheynet]] | rédacteur en chef = Vincent Cheynet | site = [http://ladecroissance.net ladecroissance.net] | ISSN = 1767-0187 | zone de diffusion = }} '''''La Décroissance''''' est une publication mensuelle<ref>{{Article|langue=fr|titre=La Décroissance|périodique=Le Monde diplomatique|date=2018-09-01|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/revues/decroissance|consulté le=2018-08-29}}</ref> (à l'origine bimestrielle<ref>{{FRBNF|16529788}}.</ref>{{,}}<ref name="XX" />) éditée depuis {{date-|mars 2004}}<ref name=XX>Fabrice Flipo, ''Voyage dans la galaxie décroissante'', [[Mouvements (revue)|Mouvements]], 2007/2, {{p.|143-151}}, {{DOI|10.3917/mouv.050.0143}}, [https://www.cairn.info/revue-mouvements-2007-2-page-143.htm lire en ligne].</ref> par l'association [[Casseurs de pub]]<ref>{{Lien web|langue=fr|titre="La Décroissance, le journal de Casseurs de pub" - Acrimed {{!}} Action Critique Médias|url=https://www.acrimed.org/La-Decroissance-le-journal-de-Casseurs-de-pub|site=www.acrimed.org|consulté le=2018-08-19}}</ref>. Elle ne se veut pas un journal de militants ou de convaincus, mais s'adresse au grand public, en argumentant avec humour sur la nécessité d'une réduction de la production matérielle. == Historique == Le journal est lancé en 2004 par Bruno Clémentin, [[Vincent Cheynet]] et [[Sophie Divry]]<ref>[[Stéphane Lavignotte]], ''La décroissance, ou la critique radicale'', Les Grands Dossiers des Sciences Humaines, juin-juillet-août 2010/6, {{p.|10}}, [https://www.scienceshumaines.com/la-decroissance-ou-la-critique-radicale_fr_25647.html#achat_article lire en ligne].</ref>. Initialement bimestriel, il devient assez vite mensuel, comme envisagé dès le départ<ref name=LM2004>{{article|langue=fr|titre=Vivre avec moins et mieux, car le pire est à venir. "La Décroissance", une nouvelle publication écologiste, invite à changer de modèle économique|périodique=[[Le Monde]]|jour=4|mois=mars|année=2004|auteur1=Hervé Kempf|url texte=https://www.lemonde.fr/archives/article/2004/03/04/vivre-avec-moins-et-mieux-car-le-pire-est-a-venir_355493_1819218.html}}</ref>. Deux ans plus tard, Clémentin et Cheynet fonderont le [[Parti pour la décroissance]]<ref>{{lien web |titre=Vincent Cheynet : « Pour le libéral, la société est constituée d’un simple agrégat d’individus » |url=https://comptoir.org/2014/12/03/vincent-cheynet-pour-le-liberal-la-societe-est-constituee-dun-agregat-dindividus/ |site=Le Comptoir |date=03-12-2014 |consulté le=21-11-2023}}.</ref>. == Ligne éditoriale == Sous-titré « le journal de la joie de vivre », il critique l'idéologie de [[consommation]] et prône l'orientation vers une société de partage et de sobriété. Il développe l'idée d'une [[décroissance]] soutenable contre une croissance industrielle et économique fondée sur l'idée d'un monde aux ressources illimitées, tout en se démarquant de l'[[écologie profonde]], voulant privilégier une approche humaniste. Il se veut grand public, refuse d'user d'un ton austère et manie l'humour, évoquant quelquefois le souvenir de ''[[La Gueule ouverte (journal)|La Gueule ouverte]]''<ref name=LM2004 />. Le journal pourfend, par ailleurs, ceux qu'il nomme les « écotartuffes<ref name="XX" /> » d’un « [[éco-capitalisme|capitalisme vert]] » et autres artisans de l'« escroquerie » d'un « [[développement durable]] »<ref>Hubert Prolongeau, ''La belle vie des décroissants'', [[Le Monde]], 18 juillet 2010, [https://www.lemonde.fr/societe/article/2010/07/18/la-belle-vie-des-decroissants_1388959_3224.html? lire en ligne].</ref>, qui ne sont, selon lui, que des zélateurs de la [[Croissance économique|croissance verte]]<ref group=n>{{citation|L’audience du mensuel La Décroissance, fondé par Cheynet en 2004, est révélatrice de l’impact de ce courant. Il serait diffusé à vingt mille exemplaires, dont treize mille en kiosques, et pratique un ton polémique dont sont principalement victimes les « écotartuffes » d’un « capitalisme vert » et d’un « développement durable », sévèrement brocardés. Cheynet assume : « Nous sommes dans une logique dissensuelle qui participe à la vivification de la démocratie. »}}, Éric Dupin, ''La décroissance, une idée qui chemine sous la récession'', [[Le Monde diplomatique]], août 2009, {{p.|20-21}}, [https://www.monde-diplomatique.fr/2009/08/DUPIN/17702 lire en ligne].</ref>. == Équipe == Le directeur de publication et responsable de rédaction est [[Vincent Cheynet]], fondateur de l'association [[Casseurs de pub]], et ancien publicitaire lui-même<ref name=LM2004 />{{,}}<ref>Mahaut Herrmann, ''"Promouvoir la décroissance, c’est intégrer les limites"'', [[La Vie]], 15 avril 2014, [http://www.lavie.fr/actualite/societe/promouvoir-la-decroissance-c-est-integrer-les-limites-15-04-2014-52106_7.php lire en ligne].</ref>{{,}}<ref>Vincent Cheynet, ''Le Choc de la décroissance'', Seuil, 2008, [http://www.seuil.com/ouvrage/le-choc-de-la-decroissance-vincent-cheynet/9782020972833 présentation éditeur].</ref>. Le journal est illustré par des dessins de Léandre, [[Pierre Druilhe]]<ref name=":0" />, [[Andy Singer]], Raoul Anvélaut, Rash Brax, Stéphane Torossian, Vito. {{Référence souhaitée}}. Les chroniqueurs sont des personnalités comme [[Alain Accardo]]<ref name=":0">{{Lien brisé|auteur=|titre=La Décroissance, le mensuel des objecteurs de croissance : déradicalisons les progressistes|jour=|mois=|année=25 juillet 2017|url=https://metamag.fr/2017/07/25/la-decroissance-le-mensuel-des-objecteurs-de-croissance-deradicalisons-les-progressistes/|site=Metamag}}</ref>, [[Jacques Testart]], [[François Brune (écrivain)|François Brune]], [[Alain Gras]]{{Référence souhaitée}}, [[Fabrice Nicolino]]<ref name=LM2004 /> et aussi Pierre Thiesset<ref name=":0" />{{,}}<ref>[https://comptoir.org/2016/06/29/pierre-thiesset-la-decroissance-permet-de-maintenir-les-braises-dune-ecologie-politique-non-infeodee/ Pierre Thiesset : « La décroissance permet de maintenir les braises d’une écologie politique non inféodée »], comptoir.org, 29 juin 2016</ref>, François Jarrige, Denis Baba, Thierry Brulavoine{{Référence souhaitée}}{{Etc.}} Le politologue [[Paul Ariès]] a également contribué au journal, jusqu'à sa rupture idéologique avec Vincent Cheynet en 2011<ref>[https://www.rue89lyon.fr/2012/06/08/ecologie-radicale-dechire-decroissance-gauche-contre-decroissance-droite%E2%80%A8%E2%80%A8/ L’écologie radicale se déchire : « décroissance de gauche » contre « décroissance de droite »], rue89lyon.fr, 8 juin 2012</ref>. ''La Décroissance'' fait partie de la [[média alternatif|presse alternative]] et [[Indépendance professionnelle|indépendante]]<ref>''Quelques journaux alternatifs'', [[Manière de voir]], {{n°|80}}, avril-mai 2005, [https://www.monde-diplomatique.fr/mav/80/A/56291 lire en ligne].</ref>. == Homonymie == ''La Décroissance'' est également le titre français d'un ouvrage de l'économiste [[Nicholas Georgescu-Roegen]], recueil d'articles présenté par Jacques Grinevald. Georgescu-Roegen a rassemblé ses idées dans son livre ''{{lang|en|The Entropy Law and the Economic Process}}'', non traduit en français mais disponible en espagnol et en italien. == Notes et références == === Notes === {{références|group=n}} === Références === {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == === Articles connexes === * ''[[Casseurs de pub]]'' * [[Antipub]] * [[Décroissance]] * [[Technocritique]] === Liens externes === {{liens}} {{Palette|Simplicité volontaire|Presse française}} {{Portail|Presse écrite|environnement|altermondialisme|économie|France}} {{DEFAULTSORT:Decroissance, La}} [[Catégorie:Titre de presse créé en 2004]] [[Catégorie:Presse mensuelle en France]] [[Catégorie:Presse altermondialiste]] [[Catégorie:Média de la décroissance]] [[Catégorie:Énergie en France]] [[Catégorie:Presse écrite sans publicité]] [[Catégorie:Presse écologiste]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Tucows
Tucows
{{ébauche|Internet|Site web}}{{Infobox Société | nom = Tucows | logo = Tucows logo.svg | siège (ville) = Toronto | direction actuelle = Elliot Noss | effectif = 633 en 2019 | chiffre d'affaires = 337 millions USD en 2019<ref>{{lien web |titre=TUCOWS INC. : Données Financières Prévisions Estimations et Attentes - TC |url=https://www.zonebourse.com/TUCOWS-INC-1411878/fondamentaux/ |site=zonebourse.com |consulté le=07-04-2023}}.</ref> | évolution du CA = 346 millions USD en 2018 }} '''Tucows''' ( {{TSX|TC}}), [[Acronymie|acronyme]] de '''The Ultimate Collection of Winsock Software''' (de l'anglais : ''Collection ultime de logiciel [[Winsock]]'') est un [[site web]] formé à Flint Michigan dans les années [[1990]]. Il est, en [[2005]], situé à [[Toronto]], [[Canada]]. == Activités actuelles == Tucows est le deuxième plus important [[registrar|registraire]] de nom de domaine au monde<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Tucows {{!}} News {{!}} Recent Press Releases and Updates. |url=https://www.tucows.com/blog/2017/01/20/tucows-inc-to-acquire-enom-from-rightside/ |site=Tucows Inc. |consulté le=2021-11-19}}</ref>. Ting Fiber Inc (filiale internet sur fibre) est toujours exploitée par Tucows pour un service d'internet sur [[fibre optique]] dans plusieurs villes américaines<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Tucows {{!}} News {{!}} Recent Press Releases and Updates. |url=https://www.tucows.com/news/ |site=Tucows Inc. |consulté le=2021-11-19}}</ref>. == Anciennes activités == Le site contenait des centaines de [[Partagiciel|shareware]], [[Graticiel|freeware]] et [[démo (jeu vidéo)|demo]] prêts à être téléchargés. Un système de sites miroirs était maintenu pour distribuer le trafic des téléchargements sur différents serveurs webs dans le monde. Malgré son nom ( prononcé " two cows" ), Tucows contenait également des logiciels pour les plateformes [[Linux]] et [[Macintosh]] ainsi que pour d'anciennes versions de [[Microsoft Windows]] (surtout les séries [[Windows 3.x]]). La mascotte de Tucows était composée de deux têtes de [[vache]]s se regardant. Le système de notation du site utilisait également des icônes reprenant une tête de vache. Certains pensent que Tucows est une [[rétroacronymie]] de [[You have two cows]]. Tucows à aussi crée Ting, un [[opérateur de réseau mobile virtuel]] ( MNVO ) au USA qu'il à par la suite vendu à DISH en 2020. == Histoire == En 2010, l'entreprise revendique 10 millions de noms de domaine en gestion<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Domain registrar Tucows Inc. reaches milestone 10,000,000 domains undermanagement |url=https://www.newswire.ca/news-releases/domain-registrar-tucows-inc-reaches-milestone-10000000-domains-undermanagement-539665181.html |site=www.newswire.ca |consulté le=2020-09-23}}</ref>. En {{date-|février 2012}}, alors que son activité d'hébergement/téléchargement de logiciels se déprécie, Tucows lance le service mobile Ting disponible sur le réseau américain [[Sprint (entreprise)|Sprint]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Tucows launches Ting, a contract-free mobile service on Sprint's network |url=https://www.engadget.com/2012-02-02-tucows-launches-ting-a-contract-free-mobile-service-on-sprints.html |site=Engadget |consulté le=2020-09-23}}</ref>. En {{date-|janvier 2017}}, Tucows rachète le registrar eNom (14,5 millions de noms de domaine en gestion)<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Rightside Group sells eNom domain registrar for $83.5M to Canadian internet firm Tucows |url=https://www.geekwire.com/2017/rightside-group-sells-enom-domain-registrar-83-5m-canadian-internet-firm-tucows/ |site=GeekWire |date=2017-01-20 |consulté le=2020-09-23}}</ref> s'établissant comme étant le deuxième plus gros registraire au monde et premier service de revendeur de domaine au monde<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Tucows {{!}} History and Timeline of Tucows Since 1994. |url=https://www.tucows.com/history |site=Tucows Inc. |consulté le=2021-11-19}}</ref>. En {{date-|avril 2018}}, Tucows revend 10% de son portefeuille de noms de domaine utilisé pour de la publicité à [[GoDaddy]] pour US$2 millions. En {{date-|juin 2019}}, l'[[Université Notre-Dame-du-Lac]] déclare avoir racheté "une grande partie" des actions de Tucsow<ref>{{Lien web |langue=en-US |prénom=Ed |nom=Lin |titre=University of Notre Dame Bought Millions of Dollars of a Beaten-Down Internet Stock |url=https://www.barrons.com/articles/university-of-notre-dame-tucows-stock-51561138009 |site=www.barrons.com |consulté le=2020-09-23}}</ref>. En {{date-|août 2019}}, Tucows annule l'enregistrement du nom de domaine de [[8chan]] à son service de registrar à cause de messages haineux partagés sur le site à la suite de la [[fusillade d'El Paso]]<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Isabel |nom=Togoh |titre=Tucows Drops 8chan Domain Registration After El Paso Shooting |url=https://www.forbes.com/sites/isabeltogoh/2019/08/05/tucows-drops-8chan-domain-registration-after-el-paso-shooting/ |site=Forbes |consulté le=2020-09-23}}</ref>. Fin 2019, l'entreprise vend l'ensemble de son portefeuille de domaine ( pour US$3,2 millions de noms de domaine ) du [[marché secondaire]] à GoDaddy<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Tucows exits its domain name portfolio |url=https://domainnamewire.com/2019/11/07/tucows-exits-its-domain-name-portfolio/ |site=Domain Name Wire {{!}} Domain Name News |date=2019-11-07 |consulté le=2020-09-23}}</ref> et acquiert le registraire Ascio (1,8 million de noms de domaine en gestion)<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Tucows acquires Ascio as consolidation continues |url=https://domainnamewire.com/2019/03/19/tucows-acquires-ascio-as-consolidation-continues/ |site=Domain Name Wire {{!}} Domain Name News |date=2019-03-19 |consulté le=2020-09-23}}</ref> pour ce placer comme le principal système de registraire pour les revendeur en opérant OpenSRS + Enom + Ascio . == Principaux actionnaires == Au {{date-|22 mars 2020}}<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Bourse|prénom1=Zone|titre=Tucows : Actionnaires|url=https://www.zonebourse.com/TUCOWS-INC-1411878/societe/|site=www.zonebourse.com|date=|consulté le=2020-03-22}}</ref>. {| class="wikitable" |Investmentaktiengesellschaft für langfristige Investoren |30,3% |- |Cowen Investment Advisors |11,4% |- |Elliot Noss |6,95% |- |CLS Investments |5,96% |- |Roark, Rearden & Hamot Capital Management |5,66% |- |T. Rowe Price Associates |4,27% |- |Fidelity Management & Research |4,24% |- |Van Berkom & Associates |4,12% |- |Renaissance Technologies |4,04% |- |Brad R. Burnham |3,33% |} == Lien externe == * [http://www.tucows.com Site officiel] == Notes et références == <references /> {{Portail|informatique}} [[Catégorie:Site web marchand]] [[Catégorie:Registrar]] [[Catégorie:Société cotée au NASDAQ]] [[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Toronto]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Esna
Esna
{{Voir homonyme|Esna (chanteuse)}} {{Infobox Ville d'Égypte antique | nom = Esna | image = Saturday Market.jpg | légende = Animation au marché d'Esna le samedi. | égyptien = Senat (''Snȝt'') <br/> Iounyt (''Jwny.t'') | grec = Latópolis ({{lang-grc|Λατωπολις}}) | arabe = Esna, ({{lang-ar|إسنا}}) | actuellement = | autres noms = | région = [[Haute-Égypte]] | nome = {{3e}} : Nome de la Forteresse (''nḫn'') | latitude = 25.3 | longitude = 32.55 }} La cité égyptienne d''''Esna''', connue durant l'[[Égypte antique|Antiquité]] sous les noms de '''Iounyt''' ou '''Senat''' puis '''Latópolis''' (en [[grec ancien]] : Λατωπολις), est située sur la rive ouest du [[Nil]], à environ {{Unité|55|km}} au sud de la ville de [[Louxor]]. {{Hiero|Senat|<hiero>O34:N35-G1-X1:O49</hiero>|trans=Snȝt|époque=égypte|align=left}} {{Hiero|Iounyt|<hiero>O28-W24:N35-M17-M17-X1:O49</hiero>|trans=Jwny.t|époque=égypte|align=left}} Le nom grec de la ville, Latópolis, fut donné en honneur de la [[perche du Nil]] (''Lates niloticus''), qui est le plus grand poisson parmi les 52 espèces du fleuve et qui était abondant dans cette région à l'époque. Ce poisson est d'ailleurs largement représenté dans les sculptures et il sert de symbole à la déesse [[Neith]], associée par les Grecs à [[Athéna|Pallas-Athéna]], avec son bouclier. Younet/Latopolis fut la capitale du {{3e|nome}} ''de la forteresse'' de Haute-Égypte à la période de la domination de [[Nekhen]] ([[Hiérakonpolis]]) à l'[[période prédynastique égyptienne]]. Deux ponts font office de barrage à Esna : l'un construit par l'Angleterre en [[1906]] et l'« Electricity Bridge » construit par l'Italie au début des années 1990. Beaucoup de ferries naviguent sur le Nil à cet endroit, et on peut croiser des touristes qui empruntent le fleuve pour aller de [[Louxor]] à [[Assouan]], et qui passent devant Esna au cours de leur {{Unité|155|km}} de voyage. Le trafic fluvial est très ralenti, étant donné que les différents bateaux doivent se disputer, et négocier, le passage des quelques mètres de largeur de l'écluse. Les deux principaux éléments touristiques d'Esna sont le [[souk]], qui remplit deux rues entières, et le [[temple de Khnoum (Esna)|temple de Khnoum]], datant de l'époque ptolémaïque. La construction de ce temple commença sous [[Ptolémée VI|Ptolémée {{VI}}]] et se termina durant la domination romaine, sous le commandement de [[Claude (empereur romain)|Claude]] puis de [[Marc Aurèle]]. Le temple, encore en partie enterré, est situé sur un terrain {{Unité|10|m}} plus bas que le reste de la ville. <gallery> Esna City.jpg|Le Nil à Esna. Fichier:Egypt.Esna.Temple.01.jpg|Le [[temple de Khnoum (Esna)|temple de Khnoum]], à Esna. Fichier:Egypt.Esna.Temple.02.jpg|Le temple de Khnoum au crépuscule. </gallery> == Voir aussi == === Liens externes === * {{fr}} [http://www.antikforever.com/Egypte/Villes/leontopolis_latopolis.htm Les grandes cités d'Égypte, Léontopolis et Latopolis]. * {{de}} [http://www.biologie.uni-hamburg.de/b-online/afrika/aegypten/esna_tempel.htm Les reliefs gravés sur le temple]. {{Palette|Nomes d'Égypte antique|Villes d'Égypte}} {{Portail|Égypte antique|archéologie}} [[Catégorie:Index égyptologique]] [[Catégorie:Ville en Égypte]] [[Catégorie:Ville d'Égypte antique]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Adversus
Adversus
{{ébauche|groupe de musique}} {{Infobox Musique (artiste) | charte = groupe | nom = Adversus | image = ADVERSUS_Band_2.jpg | upright = 1.2 | légende = Adversus, en [[2006]]. | surnom = | pays d'origine = {{Allemagne}} | genre = [[Rock allemand]] | instrument = | années actives = Depuis [[2000 en musique|2000]] | label = | influences = | site web = {{URL|http://www.adversus.de}} | membres actuels = Aysel<br />Torsten {{citation|Rosendorn}} Schneyer<br />Stefan<br />Sebastian Kuhn<br />Carsten „Bassmeister“ Hundt<br />Thomas Eifert<br />Johanna Dietz | ex membres = | logo = }} '''Adversus''' est un [[groupe musical|groupe]] de [[musique expérimentale]] [[Allemagne|allemand]]. Il mêle musiques traditionnelles et [[techno]]. Une panoplie de sous-styles est utilisée dans leur musique allant des influences folkloriques, avec des cornemuses, jusqu'au [[darkwave]]. Il y a deux chanteuses: une [[mezzo-soprano]] et une [[soprano]], les autres voix étant death metal, ou des passages parlés. Le groupe est connu pour son parti pris très artistique : création de pochettes ou vidéos complexes accompagnant leurs chansons ou albums, peintures ou soirées de lectures publiques de leurs textes et poèmes. == Discographie == * [[2001 en musique|2001]] : ''Ein erster Funke'' (démo) * [[2003 en musique|2003]] : ''Winter, so unsagbar Winter...'' * [[2005 en musique|2005]] : ''Einer Nacht Gewesenes'' * [[2007 en musique|2007]] : ''Laya'' (EP) * [[2010 en musique|2010]] : ''Ein Ding im Spiegel'' (single) * 2010 : ''Der Zeit abhanden'' == Liens externes == * {{site officiel|de|http://www.adversus.de/}} * {{autorité}} {{portail|rock|Allemagne}} [[Catégorie:Groupe allemand de rock]] [[Catégorie:Groupe musical allemand des années 2000]] [[Catégorie:Groupe musical formé en 2000]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Orchestre%20de%20la%20Suisse%20romande
Orchestre de la Suisse romande
{{Infobox Musique classique (ensemble) | charte = classique | nom = Orchestre de la Suisse romande | nom autre = | logo = | taille logo = | alt = | légende logo = | image = Genève Victoria Hall 2011-08-08 17 48 29 PICT3685.JPG | légende = Le [[Victoria Hall]], salle de concert de l'orchestre. | surnom = | pays résidence = {{Suisse}} | ville résidence = [[Genève]] | lieux activité = | années activité = | type formation = [[orchestre symphonique]] | genre = | style = | direction = [[Jonathan Nott]] | fondateur = [[Ernest Ansermet]] | membres actuels = | membres fondateurs = | date création = {{date|30 novembre 1918|en musique classique}} | circonstances création = | date dissolution = | circonstances dissolution = | structure rattachement = | statut = | effectif = | collaborations = | éditeurs = | maîtres = | élèves = | récompenses = | distinctions = | web = <!-- Lister les données de la section ci-après entre les balises <div></div> ET ne retirer les balises <!- -> que lorsque la section est renseignée --> <!-- | répertoire = <div> </div> --> }} L''''Orchestre de la Suisse romande''' ('''OSR''') est un [[orchestre symphonique]] de renommée internationale basé à [[Genève]]. Il donne des concerts réguliers à la fois à Genève et à [[Lausanne]]. ==Histoire== Il est fondé le {{date|30 novembre 1918|en musique classique}} par [[Ernest Ansermet]] qui le dirige jusqu'en [[1967]]. Membre fondateur et premier président en est le Président du Grand Conseil du canton de Genève, [[Paul Lachenal]]. L'OSR est régi par une fondation de droit privé. L'OSR donne des [[concert]]s à Genève dans la salle du [[Victoria Hall (Genève)|Victoria Hall]] et à [[Lausanne]] au [[Palais de Beaulieu]], joue de la musique d'[[opéra (musique)|opéra]] et de [[ballet]] pour le [[Grand Théâtre (Genève)|Grand Théâtre de Genève]] et organise régulièrement des tournées en [[Europe]], en [[Amérique du Nord]] et en [[Extrême-Orient]]. L'OSR donne des représentations d'œuvres musicales de nombreux compositeurs, tels [[Benjamin Britten]], [[Claude Debussy]], [[Heinz Holliger]], [[Arthur Honegger]], [[Frank Martin]], [[Darius Milhaud]], [[Igor Stravinsky]], etc. Depuis 2016, Jonathan Nott est directeur artistique et musical de l'orchestre. Son contrat court jusqu'en 2026<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=La |nom=Rédaction |titre=Jonathan Nott prolongé à l'Orchestre de la Suisse Romande |url=https://www.resmusica.com/2023/07/07/jonathan-nott-prolonge-a-lorchestre-de-la-suisse-romande/ |site=[[ResMusica]] |date=2023-07-07 |consulté le=}}</ref>. ==Direction musicale== Comme chefs permanents de l'orchestre se sont succédé{{sfn|Pâris|2015|p=1160}} : * [[Ernest Ansermet]] (1918-1967) ; * [[Paul Kletzki]] (1967-1970) ; * [[Wolfgang Sawallisch]] (1970-1980) ; * [[Horst Stein]] (1980-1985) ; * [[Armin Jordan]] (1985-1997) ; * [[Fabio Luisi]] (1997-2002) ; * [[Pinchas Steinberg]] (2002-2005) ; * [[Marek Janowski]] (2005-2012) ; * [[Neeme Järvi]] (2012-2015) ; * [[Jonathan Nott]] (2016 - ). == Créations == L'Orchestre de la Suisse romande est le [[Création (arts scéniques)|créateur]] d'œuvres de [[Pierre Ancelin]] (''Le Journal d'un fou'', 1969), [[Conrad Beck]] (''Innominata'', 1932), [[Benjamin Britten]] (''Cantat misericordia'', 1963), [[Pierre Capdevielle (compositeur)|Pierre Capdevielle]] (''Symphonie {{Numéro|3}} « da camera »'', 1954), [[Marius Constant]] (''Candide'', 1971), [[Jean-Luc Darbellay]] (''Dernière Lettre à Théo'', 2010), [[Henri Gagnebin]] (''Ouverture française'', 1920 ; ''Symphonie en fa'', 1922 ; ''Saint François d'Assise'', 1935 ; ''Requiem des vanités du monde'', 1940), [[Henryk Górecki]] (''Refrain'', {{Op.|21}}, 1965), [[Heinz Holliger]] (''Tonscherben'', 1985 ; ''Chants sur des textes de Georg Trakl'', 1993 ; ''Concerto pour violon'', commande pour le {{75e|anniversaire}} de l'orchestre, 1995), [[Arthur Honegger]] (''Horace victorieux'', 1921 ; ''[[Chant de joie]]'', 1923), [[Michael Jarrell]] (''Instantanés'', 1986 ; ''Sillages'', 2005 ; ''Galilei'', opéra, 2006 ; ''Concerto pour flûte « ...Un temps de silence... »'', commande, 2007 ; ''...Le ciel, tout à l'heure encore si limpide, soudain se trouble horriblement...'', 2009), [[Ivo Malec]] (''Exempla'', 1995), [[Frank Martin]] (''[[Concerto pour piano no 1 de Martin|Concerto pour piano {{Numéro|1}}]]'', 1936 ; ''Symphonie'', 1938 ; ''[[In terra pax|In Terra Pax]]'', 1945 ; ''[[Golgotha (oratorio)|Golgotha]]'', 1948 ; ''Le Mystère de la nativité'', 1959 ; ''Les Quatre Éléments'', 1964), [[Darius Milhaud]] (''Concerto pour violon et flûte'', 1940), [[Norbert Moret]] (''Tragiques'', 1983 ; ''Diotimas Liebeslieder'', 1988 ; ''Divertimento pour violoncelle, hautbois, cor et percussion'', 1993), [[Heinrich Sutermeister]] (''Concerto pour violoncelle {{Numéro|2}}'', 1974 ; ''Ecclesia'', 1975 ; ''Concerto pour clarinette'', 1979 ; ''Consolatio Philosophie'', 1980), [[Alexandre Tansman]] (''Symphonie {{Numéro|7}}'', 1947), [[Anatol Vieru]] (''Concerto pour violoncelle'', 1963), [[Pierre Wissmer]] (''Concerto pour violon {{Numéro|1}}'', 1944 ; ''Symphonie {{Numéro|2}}'', 1963 ; ''Symphonie {{Numéro|4}}'', 1964 ; ''Triptyque romand'', 1973), [[Julien-François Zbinden]] (''Symphonie {{Numéro|2}}'', 1959), notamment{{sfn|Pâris|2015|p=1160-1161}}. == Notes et références == {{Références}} == Bibliographie == * {{Nouveau Dictionnaire des interprètes}}. == Liens externes == * [http://www.rts.ch/archives/dossiers/5001852-les-riches-heures-de-l-osr.html Les riches heures de l'OSR]. Dossier d'archives audio & vidéo de l'Orchestre de la Suisse romande, sur le site de la [[Radio Télévision Suisse|Radio Télévision Suisse Romande]]. * [http://www.rts.ch/archives/dossiers/3477286-ernest-ansermet.html Dossier d'archives audio & vidéo de Ernest Ansermet], sur le site de la Radio Télévision Suisse Romande. {{Liens}} {{Portail|musique classique|culture de la Suisse|Genève}} [[Catégorie:Orchestre symphonique suisse|Suisse Romande, orchestre symphonique de]] [[Catégorie:Orchestre de musique classique fondé en 1918|Suisse Romande, orchestre symphonique de]] [[Catégorie:Musique dans le canton de Genève]] [[Catégorie:Formation de musique classique fondée dans les années 1910]] [[Catégorie:Artiste de Decca Records]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Livre%20des%20Portes
Livre des Portes
{{Titre en italique}} {{Infobox Livre | titre = Livre des Portes | auteur = | genre = texte funéraire | dateparution_orig = [[Nouvel Empire]] |image = Book of Gates Barque of Ra.jpg |légende = Voyage nocturne du dieu [[Rê]] ; copie du ''Livre des Portes'' dans le tombeau de [[Ramsès Ier |Ramsès {{Ier}}]] ([[KV16]]). }} Le '''''Livre des Portes''''' est un texte sacré de l'ancienne [[Égypte antique |Égypte]], datant du [[Nouvel Empire]], vers -1320. Il a été trouvé pour la première fois dans la tombe d'[[Horemheb]] ({{XVIIIe dynastie égyptienne}}), mais la date de rédaction reste hypothétique. Son nom, « ''Livre des Portes'' », lui fut donné par [[Gaston Maspero]]. Ce livre relate le passage de l'esprit du défunt dans le monde de l'au-delà, correspondant au trajet du dieu soleil [[Rê]] sous la Terre durant les heures de la nuit. L'esprit doit passer à travers plusieurs « portes » à différents moments du trajet au pays des morts. Chaque porte est associée à une déesse particulière, et le défunt doit reconnaître le caractère particulier de la déesse pour continuer. Le texte précise que si certains passeront l'épreuve sans dommages, d'autres souffriront les tourments du lac de feu. Les déesses ont différents noms, portent différents vêtements, mais sont les mêmes en tous points, portant une étoile à cinq branches au-dessus de la tête. La plupart des déesses citées sont spécifiques au ''Livre des portes'', et n'apparaissent pas ailleurs dans la mythologie égyptienne - on suppose donc que ce livre servait à compter les heures de la nuit, citant quelles étoiles apparaissent à tel moment. == Appellations des déesses == {{Egyptopedia/DébutTableau |60%}} |- ! scope=col | Heure<br/>de la nuit !! Titre |- | align="center" | 1 ||Celle qui coupe la tête des ennemis de [[Rê]] |- | align="center" | 2 ||Sage gardienne du Seigneur |- | align="center" | 3 ||Celle qui passe à travers [[composition de l'être dans l'Égypte antique#Ba|Bâ]] |- | align="center" | 4 ||Celle de grand pouvoir |- | align="center" | 5 ||Celle qui est sur son bateau |- | align="center" | 6 ||Meneuse à succès |- | align="center" | 7 ||Celle qui repousse le serpent |- | align="center" | 8 ||Dame de la nuit (minuit) |- | align="center" | 9 ||Celle qui est en adoration |- | align="center" | 10 ||Celle qui décapite les rebelles |- | align="center" | 11 ||L'étoile qui éloigne les rebelles |- | align="center" | 12 ||Celle qui témoigne de la magnificence de Rê (l'aurore) |} Le chapitre le plus connu du ''Livre des portes'' relate la division des Égyptiens en quatre « races », les « Égyptiens » (autochtones), les « Asiatiques », les « [[Libye]]ns » et les « [[Nubie]]ns ». Ils sont dépeints entrant en procession dans le monde des morts. Le texte et les images en rapport avec le livre des portes apparaissent au [[Nouvel Empire]] sur les tombes des souverains depuis [[Horemheb]] jusqu'à {{monarque|Ramsès|VII}}. Dans la tombe de Horemheb on ne trouve que les {{2e}}, {{4e}}, {{5e}} et {{6e|heures}}. Dans la tombe de {{monarque|Ramsès|VI}}, les heures sont superposées. Le [[sarcophage]] en albâtre de {{monarque|Séthi|Ier}}, assez bien conservé, comporte le texte complet du livre des portes. Dans celui de {{monarque|Ramsès|III}}, c'est l’intérieur de la cuve qui est illustrée par le livre des portes. == Détail des heures du ''Livre des Portes'' == === Première heure === C'est le début du long voyage du dieu Soleil dans sa barque durant les douze heures de la nuit. * [[KV1|Tombe]] de {{monarque|Ramsès|VII}} : heure de transition avant l'entrée réelle dans le monde souterrain ; le disque solaire est protégé par le serpent [[Mehen]] ; en haut, les personnages sont représentés tête en bas ; à droite, le serpent marque la séparation avec la deuxième heure. === Cinquième heure === Le dieu du Soleil assiste à la déroute d'Apophis, qui est porté par douze dieux. === Neuvième heure === * [[KV14|Tombe]] de [[Taousert]] : registre supérieur, les âmes des bienheureux sont nourries. * {{58e|scène}}, d'après [[Erik Hornung]] : {{citation bloc|Atteindre les noyés qui sont dans l'eau, passer près d'eux. (...) Allons, debout ! Vous les fatigués, voyez, Rê s'occupe de vous ! (...) Vos âmes {Ba} qui sont sur terre sont satisfaites avec ce que vous respirez, sans qu'elles ne périssent ! Vos repas d'offrande sont les offrandes de la terre}} === Dixième heure === Treize singes, empoignant des filets, charment [[Apophis]]. * [[KV14|Tombe]] de [[Taousert]] : cette heure décrit le combat du soleil contre le serpent [[Apophis]] représentant le néant ; dans le registre supérieur, érection de l'emblème représentant la [[Haute-Égypte]] ou le roi de Haute-Égypte. === Onzième heure === Elle correspond à la soumission symbolique d'Apophis. === Douzième heure === « Tableau final », que [[Erik Hornung|Hornung]] place en fait après la {{12e|heure}}. Le dieu primordial [[Noun]] élève à bras tendus la barque du soleil, sur laquelle le scarabée [[Khépri]] pousse vers le haut le jeune soleil du matin, qui est accueilli par la déesse du ciel [[Nout]]. Cette scène célèbre est gravée à l'intérieur du [[sarcophage]] d'[[albâtre]] de {{monarque|Séthi|Ier}}, tout juste contre la tête du souverain défunt. == Bibliographie == === Traductions === * Alexandre Piankoff, ''Le Livre des portes. Texte hiéroglyphique avec notes et commentaires'', Le Caire, Institut d'archéologie orientale, 1939-1962, 6 vol. * Claude Carrier, ''Grands livres funéraires de l'Égypte pharaonique'', Cybèle, 2009. === Études === * Joseph Bonomi et Samuel Sharpe, ''The Alabaster Sarcophagus of Oimenepthah {{I}}., King of Egypt'', London: Longman, Green, Longman, Roberts, and Green, 1864. * [[Erik Hornung]], ''The Ancient Egyptian Books of Afterlife'', traduit de l'allemand par David Lorton, éditeur Cornell University Press * [[Paul Barguet]], "Le 'Livre des Portes' et la transmission du pouvoir royal", ''Revue d'égyptologie'', vol. 27, 1975, {{p.|30-36}}. * [[Jean-Claude Goyon]], ''Rituels funéraires de l'ancienne Égypte'', éd. du Cerf, 1972 (rééd. 2000) * [[Jean-Louis Hellouin de Cenival|Jean-Louis de Cenival]], ''Le livre pour sortir le jour. Le Livre des Morts des anciens Égyptiens'', RMN/Musée d'Aquitaine, 1992. == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Littérature de l'Égypte antique]] * ''[[Livre des morts des Anciens Égyptiens]]'' * [[Mythologie égyptienne]] === Liens externes === * [http://www.osirisnet.net/docu/livres_funeraires/livre_des_portes/livre_des_portes.htm Une explication du ''Livre des Portes''] * [http://egypte-eternelle.org/index.php/fr/les-textes/le-livre-des-portes Le livre des Portes version complète sur Egypte éternelle] * [http://achoris.free.fr/Livres%20funeraires/livre%20des%20portes/livre%20des%20portes.html Livre des Portes] * [http://fandemythologie.unblog.fr/dieux-et-pharaons/le-dieu-soleil/le-voyage-du-jour-et-de-la-nuit/ Le Voyage du Jour et de la Nuit. Dieux et pharaons] * [http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/98/98/62/MONDE-SOUTERRAIN/Les-principaux-textes-funeraires-royaux-du-Nouvel-Empire--.pdf Les principaux textes funéraires royaux du Nouvel Empire en Égypte ancienne] * [http://egypte-eternelle.org/index.php?option=com_content&view=article&id=90&Itemid=488 Les Textes funéraires. Égypte éternelle] {{Palette|Bibliographie sur l'Égypte antique}} {{Portail|Égypte antique}} [[Catégorie:Index égyptologique]] [[Catégorie:Littérature de l'Égypte antique]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Lacrimosa%20%28groupe%29
Lacrimosa (groupe)
{{Voir homonymes|Lacrimosa}} {{Infobox Musique (artiste) | charte = groupe | nom = Lacrimosa | image = 2014-07-27 Lacrimosa (Amphi festival 2014) 007.JPG | upright = 1.2 | légende = Lacrimosa en 2013. | nom alias = | pays d'origine = {{Allemagne}} | genre = [[Rock gothique]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Isabella van|nom1=Elferen|titre=Gothic Music|sous-titre=The Sounds of the Uncanny|éditeur=University of Wales Press|année=2012|pages totales=229|passage=151|isbn=978-0-7083-2512-4|isbn2=978-0-7083-2513-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ZFWuBwAAQBAJ&pg=PA151}}</ref>, [[dark wave]]<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jérôme|nom1=Alberola|lien auteur1=Jérôme Alberola|titre=Les belles et les bêtes : Anthologie du rock au féminin, de la soul au metal|éditeur=[[Éditions du Camion blanc|Camion Blanc]]|année=2012|pages totales=229|isbn=978-0-7083-2512-4|isbn2=978-0-7083-2513-1|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=GbvSCQAAQBAJ&pg=PT201}}</ref>, [[Neue Deutsche Todeskunst]]<ref>{{en}} {{chapitre|prénom= Birgit |nom= Richard |année= 2017 |numéro chapitre= 14 |titre chapitre= German gothic: from 'Neue Deutsche Todeskunst' to neo-Victorian steampunk |auteurs ouvrage= Michael Ahlers et Christoph Jacke (dir.) |titre ouvrage= Perspectives on German Popular Music |passage= 128–134 |éditeur= [[Routledge]] |isbn= 978-1-4724-7962-4 |isbn2= 978-1-315-60020-8 |url= https://books.google.fr/books?id=BjklDwAAQBAJ&pg=PA128}}</ref>, [[metal gothique]]<ref>{{en}} Todd Lyons, {{lien archive|titre= Lacrimosa – Revolution Review |horodatage archive= 20160305070003 |url= http://heavymetal.about.com/od/lacrimosa/fr/Lacrimosa-Revolution-Review.htm}}, sur ''About.com''.</ref>, [[metal symphonique]]<ref>{{article|auteur= Stëphan Cordary |titre= Lacrimosa : album live |périodique= [[Obsküre]] |date= 6 mai 2014 |url= http://www.obskuremag.net/news/lacrimosa-album-live/}}.</ref>, [[hard rock]]<ref>{{lien web|auteur= Corto1809 |titre= LACRIMOSA: Sehnsucht (2009) |site= Music Waves |date= 14 novembre 2011 |consulté le= 29 novembre 2018 |url= http://www.musicwaves.fr/frmReview.aspx?ID=7686&REF=LACRIMOSA_Sehnsucht}}.</ref> | instrument = | années actives = Depuis [[1990 en musique|1990]] | label = [[Hall of Sermon]] | influences = | site web = {{URL|http://www.lacrimosa.ch}} | membres actuels = [[Tilo Wolff]], [[Anne Nurmi]] | ex membres = | logo = }} '''{{langue|la|Lacrimosa}}''' {{MSAPI|/lakriˈmosa/}}<ref>[[Prononciation de l'italien|Prononciation]] en [[italien|italien standard]] (ainsi qu'en [[latin]]) [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref> (« larmoyant » en latin et en italien) est un [[groupe musical|groupe]] [[Allemagne|allemand]] de [[metal symphonique]] et [[rock gothique]] . Il est mené depuis 1990 par [[Tilo Wolff]], auquel se joint en 1993 [[Anne Nurmi]], ex-claviériste des {{Lien|Two Witches}}. Il était affilié au courant de la [[dark wave]], avant de s'orienter depuis ''Satura'' vers un style plus metal et orchestral. Il compte plus de 20 000 exemplaires vendus de chacun de ses albums en Allemagne. == Histoire == [[Fichier:Lacrimosa 2005 - Anne Nurmi.jpg|vignette|gauche|Anne Nurmi.]] Lacrimosa est formé en [[1990]] à [[Francfort-sur-le-Main|Francfort]] par [[Tilo Wolff]], auquel se joint en 1993 [[Anne Nurmi]], ex-claviériste des Two Witches. Lacrimosa publie son neuvième album, ''Lichtgestalt'', le {{date-|2 mai 2005}}. Il se caractérise pour la première fois par des éléments tirés du [[rock]]<ref name=Seducer>{{Lien archive|langue=en|titre=Lacrimosa – Lichtgestalt |prénom=Hendrik |nom=Lattekamp |périodique=Sonic Seducer |langue=de |année=2005 |numéro=5|horodatage archive=20131004215231 |url=http://www.sonic-seducer.de/index.php/component/option,com_reviews/anzeige,1066/func,detail/}}.</ref>. La même année, un nouvel EP, ''Lichtgestalten'' est publié, comprenant une version électronique de la chanson ''Lichtgestalt''. En 2006, un [[DVD]], ''Musikkurzfilme'', est publié, et comprend tous les clips de Lacrimosa. Leur album ''Sehnsucht'' est publié en 2009. Le chanteur et producteur [[Tilo Wolff]] souhaitait réaliser un album moins conceptuel et plus spontané que les précédents albums de Lacrimosa et, pour cette raison, ''Sehnsucht'' comprend une variété de chansons, comme la chanson sarcastique ''Feuer''<ref name=SeducerSehnsucht>{{Lien archive|langue=de|titre=Lacrimosa – Sehnsucht |prénom=Jan|nom=Schwarz|périodique=Sonic Seducer |année=2009 |numéro=5|horodatage archive=20140112114413|url=http://www.sonic-seducer.de/index.php/component/option,com_reviews/anzeige,8783/func,detail/}}.</ref>. En 2008, le label de Lacrimosa, Hall of Sermon label, réclame les droits de tous les albums du groupe publié au label Nuclear Blast<ref>{{Lien archive|langue=de|horodatage archive=20120929025153|url=http://www.side-line.com/news_comments.php?id=28885_0_2_1_C|titre=Lacrimosa albums re-released|site=Side-Line|date={{1er}} février 2008}}.</ref>. Un onzième album est publié en {{date-|septembre 2012}}<ref>{{de}} ''Lacrimosa: Flexibilität' ; Peter Heymann, ''Sonic Seducer'', Thomas Vogel Media, pages 14–15, chapitre 7/8, volume 19 (2012).</ref>, intitulé ''Revolution''<ref>{{lien web|langue=de|url=http://www.lacrimosa.ch/cms/front_content.php?idcat=107&idart=572|titre=Lacrimosa - The official website: "Revolution" - the new artwork|consulté le=22 août 2011}}.</ref>. La première chanson de l'album est écrite en 2009 pendant leur tournée en [[Chine]]. De retour en studio, Tilo Wolff commence à l'enregistrer<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.rockrevoltmagazine.com/lacrimosainterview/|prénom=Jase|nom=Spiegel|série=RockRevolt Magazine|date=15 décembre 2012| titre=Interview: Lacrimosa}}.</ref>. == Style musical == Le style musical du duo mélange [[musique gothique]], [[heavy metal]] et [[metal symphonique]]. Bien que l'évolution du duo au cours des années ait modifié l'instrumentation, Lacrimosa se démarque surtout par l'utilisation de violons, trompettes et autres instruments classiques. Les paroles de Lacrimosa sont le plus souvent écrites en allemand bien que depuis la parution de l'album ''Inferno'' en 1995, tous les albums aient présenté une ou deux chansons en anglais, généralement écrites par Anne Nurmi. Le finnois a également fait son apparition dans l'introduction parlée de deux chansons (''Schakal'' issue de ''Inferno'', et ''The Turning Point'' issue de ''Elodia'') et dans une piste bonus issue de l'édition limitée de ''Fassade'' appelée ''Vankina''. Les paroles traitent principalement de la solitude, du désespoir, de l'obscurité, et de l'amour. L'esthétique du groupe a évolué parallèlement à la musique, partant d'une apparence plutôt « batcave » pour arriver à une esthétique néo-romantique, s'inspirant du {{s-|XVII|e}}, présentant ainsi une image plus douce et recherchée. == Discographie == === Albums studio === {{album | titre = Angst | année = 1991 | contenu = # ''Seele in Not'' # ''Requiem'' # ''Lacrima Mosa'' # ''Der Ketzer'' # ''Der Letzte Hilfeschrei'' # ''Tränen der Existenlosigkeit'' }} {{album | titre = Einsamkeit | année = 1992 | contenu = # ''Tränen der Sehnsucht (pt. I+II)'' # ''Reissende Blicke'' # ''Einsamkeit'' # ''Diener eines Geistes'' # ''Loblied auf die Zweisamkeit'' # ''Bresso'' }} {{album | titre = Satura | année = 1993 | contenu = # ''Satura'' # ''Errinerung'' # ''Crucifixio'' # ''Versuchung'' # ''Das Schweigen'' # ''Flamme im Wind'' }} {{album | titre = Inferno | année = 1995 | contenu = # ''Intro'' # ''Kabinett der Sinne'' # ''Versiegelt glanzumströmt'' # ''no blind eyes can see'' # ''Schakal'' # ''Vermächtnis der Sonne'' # ''Copycat'' # ''Der Kelch des Lebens'' }} {{album | titre = Stille | année = 1997 | contenu = # ''Der Erste Tag'' # ''Not Every Pain Hurts'' # ''Siehst Du Mich Im Licht'' # ''Deine Nahe'' # ''Stolzes Herz'' # ''Mein Zweites Herz'' # ''Make It End'' # ''Die Strasse Der Zeit'' }} {{album | titre = Elodia | année = 1999 | contenu = # ''am Ende der Stille'' # ''Alleine zu Zweit'' # ''halt mich'' # ''the turning point'' # ''ich verlasse heut' dein Herz'' # ''dich zu Töten fiel mir schwer'' # ''Sanctus'' # ''am Ende stehen wir zwei'' }} {{album | titre = Fassade | année = 2001 | contenu = # ''1.Satz'' # ''Der Morgen danach'' # ''Senses'' # ''Warum so tief'' # ''2.Satz'' # ''Liebesspiel'' # ''Stumme Worte'' # ''3.Satz'' }} {{album | titre = Echos | année = 2003 | contenu = # ''Kyrie'' # ''Durch Nacht und Flut'' # ''Sacrifice'' # ''Apart'' # ''Ein Hauch von Menschlichkeit'' # ''Eine Nacht in Ewigkeit'' # ''Malina'' # ''Die Schreie sind verstummt'' }} {{album | titre = Lichtgestalt | année = 2005 | contenu = # ''Sapphire'' # ''Kelch der Liebe'' # ''Lichtgestalt'' # ''Nachtschatten'' # ''My last goodbye'' # ''The party is over'' # ''Letzte Ausfahrt : Leben'' # ''Hohelied der Liebe'' }} {{album | titre = Sehnsucht | année = 2009 | contenu = # ''Die Sehnsucht in mir'' # ''Mandira Nabula'' # ''A.u.S'' # ''Feuer'' # ''A prayer for your heart'' # ''I lost my star in Krasnodar'' # ''Die Taube'' # ''Call me with the voice of love'' # ''Der tote Winkel'' # ''Koma'' }} {{album | titre = Schattenspiel | année = 2010 | contenu = # ''Seele in Not (Urversion)'' # ''Requiem (Urversion)'' # ''Seelenübertritt'' # ''Schuld und Sühne'' # ''Dreht Euch'' # ''Dem Ende Eentgegen'' # ''Schakal (Urversion)'' # ''Vermächtnis der Sonne(Urversion)'' # ''Ein Hauch von Menschlichkeit (Late Night Remix)'' # ''Morgen'' # ''Schönheit Straft Jedes Gefühl'' # ''Ein Fest für die Verlorenen'' # ''Mantiquor'' # ''Der Verlust'' # ''Déjà Vu'' # ''Sellador'' # ''Ohne Dich ist Alles Nichts"" }} {{album | titre = Revolution | année = 2012 | contenu = # ''Irgendein Arsch ist immer unterwegs'' # ''If the world stood still a day'' # ''Verloren'' # ''This is the night'' # ''Interlude - Feuerzug (Part I)'' # ''Feuerzug (Part II)'' # ''Refugium'' # ''Weil Du Hilfe brauchst'' # ''Rote Sinfonie'' # ''Revolution'' }} {{album | titre = Hoffnung | année = 2015 | contenu = # Mondfeuer # Kaleidoscope # Unterwelt # Die unbekannte Farbe # Der Kelch der Hoffnung # Thunder and Lightning # Tränen der Liebe # Der freie Fall - Apeiron, Part 1 # Keine Schatten mehr # Aperiron - Der freie Fall, Part 2 }} {{album | titre = Testimonium | année = 2017 | contenu = # Wenne unsere Helden sterben # Nach dem Sturm # Zwischen allen Stühlen # Weltenbrand # Lass die Nacht nicht über mich fallen # Herz und Verstand # Black Wedding Day # My Pain # Der leise Tod # Testimonium }} {{album | titre = Leidenschaft | label = Hall of Sermon | année = 2021 | contenu = # Liebe über Leben # Führ mich nochmal in den Sturm # Kulturasche # The Daughter Of Coldness # Raubtier # Die Antwort ist Schweigen # Celebrate The Darkness # Augenschein # Die Liebenden # Exodus }} === Singles === {{album | titre = Alles luge | année = 1993 |contenu= # ''Alles luge'' # ''Alles luge (Sanguis mix)'' # ''Diener eines geistes (Dirus mix)'' # ''Ruin'' }} {{album | titre = Schakal | année = 1994 | contenu = # ''Schakal'' # ''Schakal (piano version)'' # ''Vermächtnis der sonne (acoustic)'' # ''Seele in not (metus version)'' }} {{album | titre = Stolzes Herz | année = 1996 | contenu = # ''Stolzes herz'' # ''Ich bin der Brennende komet'' # ''Mutatio spiritus'' # ''Stolzes herz (piano version)'' }} {{album | titre = Alleine zu zweit | année = 1999 |contenu= # ''Alleine zu zweit'' # ''Alleine zu zweit (Torris vida)'' # ''Meine welt'' # ''Copycat (remixed by samael)'' }} {{album | titre = Der Morgen danach | année = 2001 |contenu= # ''Der morgen Danach'' # ''Der morgen Danach (metus version)'' # ''Nichts bewegt sich'' # ''Vankina'' }} {{album | titre = Durch Nacht und Flut | année = 2002 |contenu= # ''Durch nacht und flut'' # ''Durch nacht und flut (album version)'' # ''Und du Fällst'' # ''Komet (secret discovery mix)'' }} {{album | titre = Lichtgestalten | année = 2006 |contenu= # ''Lichtgestalt'' # ''Lichtgestalt (Snakeskin remix)'' # ''Unerkannt'' # ''Skintight'' # ''Road to Pain'' # ''Siehst du mich im licht? (atrocity version)'' }} {{album | titre = Feuer | année = 2009 |contenu= # ''Feuer'' # ''I Lost My star in Krasnodar'' # ''The Last Millenium'' }} === Albums live === {{album | titre = Live | année = 1998 |contenu= # ''Lacrimosa Theme'' # ''Ich bin der brennende komet'' # ''Vermächtnis der Sonne'' # ''Deine Nähe'' # ''Tränen der Sehnsucht'' # ''Siehst Du mich im Licht?'' # ''Not Every Pain Hurts'' # ''Schakal'' # ''Seele in Not'' # ''Kabinett der Sinne'' # ''Make It End'' # ''Satura'' # ''Stolzes Herz'' # ''Versiegelt glanzumströmt'' # ''Versuchung'' # ''Darkness'' # ''Copycat'' # ''Alles Lüge '' }} {{album | titre = Lichtjahre | année = 2007 |contenu= # ''Lacrimosa Theme'' # ''Kelch der Liebe'' # ''Schakal'' # ''Ich Bin der Brennende Komet'' # ''Malina'' # ''Alles Lüge'' # ''Not Every Pain Hurts'' # ''Letzte Ausfahrt: Leben'' # ''Halt Mich'' # ''Alleine zu Zweit'' # ''Durch Nacht und Flut'' # ''The Turning Point'' # ''Road to Pain'' # ''Vermächtnis der Sonne'' # ''Tränen der Sehnsucht'' # ''Seele in Not'' # ''The Party Is Over'' # ''Ich Verlasse Heut' Dein Herz'' # ''Stolzes Herz'' # ''Der Morgen danach'' # ''Copycat'' # ''Lichtgestalt'' }} == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Portail|metal|Allemagne|Culture de la Suisse}} [[Catégorie:Groupe allemand de dark wave]] [[Catégorie:Groupe allemand de hard rock]] [[Catégorie:Groupe allemand de rock gothique]] [[Catégorie:Groupe allemand de metal gothique]] [[Catégorie:Groupe allemand de metal symphonique]] [[Catégorie:Groupe musical formé en 1990]] [[Catégorie:Artiste de Nuclear Blast]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9dinet%20Habou
Médinet Habou
{{ébauche|Égypte antique|archéologie}}{{À sourcer|date=novembre 2023}}{{Infobox Site d'Égypte antique | nom = Médinet Habou | image = Medinethabu.jpg | légende = Vue aérienne. | égyptien = | grec = | arabe = | actuellement = | autre nom = | région = | nome = | latitude = 25.71769 | longitude = 32.601854 }} '''Médinet Habou''' (en {{en}} ''Medinet Habu'' ; en [[égyptien démotique|démotique]] ; ''Tjamet'' ou ''Djamet'', en [[copte]] ; ''Djeme'' ou ''Djemi'', en arabe : مدينة هابو) est une cité proche de [[Thèbes (Égypte)|Thèbes]] en Égypte, sur la rive ouest du [[Nil]], en face de la cité moderne de [[Louxor]] et de son ancien temple dédié à [[Amon-Min]]. Aujourd'hui, on la connaît surtout pour le [[Temple des millions d'années de Ramsès III|temple des millions d'années]] de {{monarque|Ramsès|III}} qui fut bâti à proximité d'un [[Temple d'Amon (Médinet Habou)|temple d'Amon]] de Djemé, connu aujourd'hui sous le nom de petit temple. C'est ce temple qui donna son nom au site. Outre ces deux derniers temples on trouve aussi sur le site : * le palais royal, * un lac sacré et un [[nilomètre]] proche du [[Temple d'Amon (Médinet Habou)|temple d'Amon]], * le temple d'[[Aÿ]] et [[Horemheb]], * les tombes et chapelles des [[Divine adoratrice d'Amon|divines adoratrices d'Amon]] : {{monarque|Amenardis|Ire}}, {{monarque|Chepenoupet|II}} et {{monarque|Nitocris|Ire}}. == Temple de {{monarque-|Ramsès|III}} == {{Article détaillé|Temple des millions d'années de Ramsès III}} Le [[Temple des millions d'années de Ramsès III|temple des millions d'années]] de {{monarque|Ramsès|III}} est édifié par ce pharaon qui voulut faire son temple funéraire à l'image de celui de son prédécesseur, {{monarque|Ramsès|II}}. En effet {{monarque|Ramsès|III}} cherche à rétablir la grandeur de l'Égypte de son illustre ancêtre. Dès son accession au trône il entreprend alors de bâtir son temple jubilaire, funéraire, qui est l'un des plus vastes de la [[nécropole thébaine]]. <gallery mode="packed" heights="170" caption="Temple funéraire de {{monarque|Ramsès|III}}"> Medinet Habu Ramses III. Tempel Südwestwand 08.jpg|<center>Mur de la grande enceinte<br/>Calcaire. [[Techniques du relief égyptien#Les reliefs en creux|Bas-reliefs en creux]]</center> Egypt.MedinetHabu.01.jpg|<center>Premier pylône du temple funéraire de {{monarque|Ramsès|III}}</center> </gallery> <gallery mode="packed" heights="170"> SFEC-MEDHABU-MIGDOL-2009.jpg|<center>Entrée Migdol à Médinet Habou</center> SFEC-L-MEDINETHABU03.JPG|<center>Première cour<br/>Piliers osiriaques.</center> SFEC-MEDINETHABU-2009-11-14-0098.JPG|Péristyle Egypt.MedinetHabu.02.jpg|<center>Bas-reliefs en creux peint<br/>Plafond du [[péristyle]]</center> </gallery> == Temple d'Aï et d'Horemheb == [[Fichier:Temple millions années Ay Horemheb cour - Copie.jpg|vignette|Evocation de restitution de la cour du temple des millions d'années d'[[Aÿ]] et [[Horemheb]].]] {{Article détaillé |Temple des millions d'années d'Aÿ et Horemheb}} Juste au nord du temple de {{monarque|Ramsès|III}} se trouve le temple d'[[Aÿ]] et d'[[Horemheb]], dans un état déplorable de conservation, détruit par le temps et les invasions successives. Ces monuments furent bâtis sur l’emplacement choisi par [[Toutânkhamon]] pour édifier son propre temple funéraire. Il n’en reste aujourd’hui que les fondations et son plan est difficilement repérable à l’œil nu. Deux [[statues colossales de Toutânkhamon|statues colossales de ce pharaon]] ont subsisté, usurpées par ses successeurs, et sont au [[Musée égyptien du Caire]] et au Musée de [[Institut oriental de Chicago]]. == Temple d'Amon == {{Article détaillé |Temple d'Amon (Médinet Habou)}} Le temple d'Amon se situait juste à gauche de l'entrée du temple funéraire de {{monarque|Ramsès|III}}, non loin du palais royal. Le cœur date de la {{XVIIIe dynastie égyptienne}} et fut construit sous le règne de la reine [[Hatchepsout]] et du roi {{monarque|Thoutmôsis|III}}. Il a subi de nombreuses transformations et modifications au fil des années, en partie au cours des {{Dynastie égyptienne|XXe}}, {{Dynastie égyptienne|XXVe}}, {{Dynastie égyptienne|XXVIe}}, {{Dynastie égyptienne|XXIXe}} et {{XXXe dynastie égyptienne}}s et de la période [[Dynastie lagide|gréco]]-[[Égypte romaine et byzantine|romaine]] qui suivit. Le plan du temple est typique du [[Nouvel Empire]]. === Lien externe === * {{fr}} [http://www.antikforever.com/Egypte/Villes/medinet_habou.htm Les grandes cités d'Égypte, Médinet Habou] {{Palette|Nécropole thébaine}} {{Portail|Égypte antique|archéologie}} {{CLEDETRI:Medinet Habou}} [[Catégorie:Index égyptologique]] [[Catégorie:Site égyptologique]] [[Catégorie:XVIIIe dynastie égyptienne]] [[Catégorie:XXe dynastie égyptienne]] [[Catégorie:XXIIIe dynastie égyptienne]] [[Catégorie:XXVe dynastie égyptienne]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Guerre%20des%20mondes%20%28film%2C%201953%29
La Guerre des mondes (film, 1953)
{{Voir homonymes|La Guerre des mondes (homonymie)}} {{Infobox Cinéma (film) | titre = La Guerre des mondes | image = The War of the Worlds (1953 film poster).jpg | upright = 1.33 | légende = Affiche américaine du film. | titre québécois = | titre original = {{lang|en|The War of the Worlds}} | réalisation = [[Byron Haskin]] | scénario = [[H. G. Wells]] (roman)<br />[[Barré Lyndon]] | musique = [[Leith Stevens]] | acteur = [[Gene Barry]]<br />[[Ann Robinson]]<br />[[Les Tremayne]]<br />[[Robert O. Cornthwaite]]<br />[[Sandro Giglio]]<br />[[Ann Codee]]<br />[[Lewis Martin]] | production = [[Paramount Pictures]] | pays = {{États-Unis}} | genre = [[Chronologie du cinéma de science-fiction|Film de science-fiction]]<br />[[Film d'action]]<br />[[Thriller (genre)|Thriller]] | durée = 81 minutes | année de sortie = 1953 }} '''''La Guerre des mondes''''' (titre original : {{lang|en|''{{lang|en|The War of the Worlds}}''}}) est un [[cinéma américain|film américain]] réalisé par [[Byron Haskin]] et produit par [[George Pal]], [[Adaptation cinématographique|adapté]] du [[La Guerre des mondes|roman du même nom]] de {{nobr|[[H. G. Wells]]}} et sorti en [[1953 au cinéma|1953]]. == Synopsis == [[1954]]. La communauté de Linda Rosa, en [[Californie]], est marquée par la chute d'une [[météorite]], provoquant un début de [[feu de forêt]] dans les environs de la localité. Une fois l'incendie contenu, le corps céleste est retrouvé, mais il est [[radioactif]] et trop chaud pour être examiné. Le shérif laisse trois hommes garder le cratère. Ils seront confrontés à une intelligence d'origine [[Extraterrestre (fiction)|extraterrestre]] qui n'est pas portée sur la discussion<ref>{{lien web|url=http://www.cinemafantastique.net/Guerre-des-mondes-La-2499.html|titre=''La Guerre des mondes ''|année=2010|site=cinemafantastique.net}}.</ref>... == Résumé détaillé == [[Fichier:The War of the Worlds (1953) trailer 1.jpg|vignette|gauche|Scène du film]] [[Fichier:The War of the Worlds (1953) trailer 2.jpg|vignette|[[Gene Barry]] à droite]] Une [[météorite]] tombe à proximité d'une petite ville en Californie. Un scientifique répondant au nom de Clayton Forrester ([[Gene Barry]]), qui profitait de quelques jours de repos dans les environs, est sollicité pour examiner la chose. Premier constat : elle est radioactive. La police demande aux curieux d'évacuer et trois personnes restent pour surveiller les lieux pendant la nuit. Durant cette dernière, une sorte de couvercle se dévisse du météore. En sort un vaisseau [[Vie extraterrestre|extraterrestre]] qui extermine les trois personnes. Tout appareil électrique se stoppe en ville, les extraterrestres sont découverts, et l'armée est envoyée pour combattre. Mais les machines ont bien l'air invincibles, protégées par un bouclier invisible. L'armée est mise en déroute, et Forrester ainsi qu'une femme répondant au nom de Sylvia Van Buren ([[Ann Robinson]]) s'enfuient par avion. Ils finissent par se crasher, et se réfugient dans une maison de campagne abandonnée. Les machines martiennes les encerclent et pilotent des caméras afin de surveiller ce qui se passe à l'intérieur. Les deux humains finissent par être découverts, détruisent un martien à coups de hache et repartent avec une des caméras qu'ils ont réussi à arracher. L'invasion est mondiale, seule Washington n'a pas encore été attaquée et l'armée américaine s'apprête à se servir de la [[bombe nucléaire]] pour anéantir les attaquants. Sylvia et Forrester arrivent à l'institut où d'autres scientifiques commencent à étudier la caméra qui a été récupérée ainsi que le sang martien. Ils découvrent qu'ils sont en très mauvaise santé mais doivent évacuer avant d'en savoir plus car la première bombe sera lâchée à proximité de [[Los Angeles]], où se trouve l'institut. Mais les Martiens résistent à celle-ci ; c'est la folie en ville et Forrester est séparé du reste de son groupe. Il se rappelle que Sylvia est une femme très croyante puis finit par la retrouver en faisant le tour des différents lieux de culte de la ville. Les machines extraterrestres détruisent tout, et alors que tout espoir semble perdu, elles tombent en panne toutes seules. Une [[voix off]] conclura que l'humanité aura été sauvée par les microbes et autres bactéries terrestres. == Fiche technique == * Titre original : ''{{lang|en|The War of the Worlds}}'' * Titre français : ''La Guerre des mondes'' * Réalisation : [[Byron Haskin]] * Scénario : [[Barré Lyndon]], d'après le [[La Guerre des mondes|roman]] de [[H. G. Wells]] * Photographie : [[George Barnes (directeur de la photographie)|George Barnes]] * Montage : [[Everett Douglas]] * Musique : [[Leith Stevens]] * Costumes : [[Edith Head]] * Producteurs : [[George Pal]] et [[Frank Freeman Jr.]] * Société de production : [[Paramount Pictures]] * Société de distribution : [[Paramount Pictures]] * Budget : 2 millions de dollars * Pays d'origine : [[États-Unis]] * Langue : [[anglais]], [[espagnol]] * Format : Couleur (''[[Technicolor (procédé)|Technicolor]]'') — [[Format de pellicule photographique|35 mm]] — [[Format de projection|1,37:1]] — Son : [[Monophonique|Mono]] * Genre : [[Chronologie du cinéma de science-fiction|Film de science-fiction]], [[Film d'action]], [[Thriller (genre)|Thriller]] * Durée : 81 minutes * Dates de sortie : ** {{USA}} : {{Date|13|août|1953|au cinéma}} (première à [[New York]]), {{Date|26|août|1953|au cinéma}} (sortie nationale) ** {{France}} : {{Date|5|mars|1954|au cinéma}} == Distribution == * [[Gene Barry]] <small>(VF : [[Jean Martinelli]])</small> : le docteur Clayton Forrester * [[Ann Robinson]] <small>(VF : [[Thérèse Rigaut]])</small> : Sylvia Van Buren * [[Les Tremayne]] <small>(VF : [[Jean Mauclair]])</small> : le général Mann * [[Robert O. Cornthwaite]] <small>(VF : [[Jacques Mancier]])</small> : le docteur Pryor * [[Sandro Giglio]] <small>(VF : [[René Fleur]])</small> : le docteur Bilderbeck * [[Ann Codee]] <small>(VF : [[Marie Francey]])</small> : le docteur Duprey * [[Lewis Martin]] <small>(VF : [[Paul Villé]])</small> : le pasteur Matthew (Matthieu en VF) Collins * [[Houseley Stevenson Jr.]] <small>(VF : [[Albert Montigny]])</small> : l'assistant du Général Mann * [[Paul Frees]] <small>(VF : [[Roland Ménard]])</small> : le reporter radio * [[William Phipps]] <small>(VF : [[Michel André (acteur)|Michel André]])</small> : Wash Perry * [[Vernon Rich]] <small>(VF : [[René Fleur]])</small> : le colonel Ralph Heffner * [[Henry Brandon]] : un policier sur le site du crash * [[Jack Kruschen]] : Salvatore * [[Peter Adams]] <small>(VF : [[Raymond Loyer]])</small> : la vigie du poste de guet de Pine Summit * [[Frank Kreig]] <small>(VF : [[Camille Guérini]])</small> : l'autre vigie du poste de guet de Pine Summit * [[Robert Rockwell]] <small>(VF : [[Georges Hubert (acteur)|Georges Hubert]])</small> : le garde forrestier du poste n°3 * [[Paul Birch (acteur)|Paul Birch]] <small>(VF : [[Robert Dalban]])</small> : Alonzo Hogue * [[Ted Hecht]] <small>(VF : [[Pierre Leproux]])</small> : le reporter de la station ''KGEB'' * [[Sydney Mason]] <small>(VF : [[Pierre Morin (acteur)|Pierre Morin]])</small> : le capitaine des pompiers * [[Cedric Hardwicke]] : le commentateur * [[:it:Vittorio Cramer]] : le narrateur ;Acteurs non crédités * [[Edgar Barrier]] <small>(VF : [[Jean-Henri Chambois]])</small> : le professeur McPherson * [[Gertrude Hoffmann (actrice)|Gertrude Hoffmann]] : la vieille vendeuse de journaux * [[Ivan Lebedeff]] : le docteur Gratzman * [[Walter Sande]] <small>(VF : [[Richard Francœur]])</small> : le shérif Bogany == À noter == * Ravis du résultat final, les détenteurs des droits sur l'œuvre du romancier offrirent au producteur [[George Pal]] de choisir un autre de ses romans. Il le fit en 1960 en produisant et réalisant ''[[La Machine à explorer le temps (film, 1960)|La Machine à explorer le temps]]''. * Le producteur [[George Pal]] [[caméo|apparaît durant le film]] en tant qu'auditeur de la radio. * [[Steven Spielberg]] a tenu à ce que les deux acteurs principaux du film, [[Gene Barry]] et [[Ann Robinson]], fassent une apparition dans [[La Guerre des mondes (film, 2005)|sa propre version]] (les grands-parents qui apparaissent à la fin du film). * Les fameux tripodes du roman sont remplacés dans cette adaptation par des engins volants car il s'est avéré rapidement qu'il serait impossible de créer des tripodes avec des mouvements souples et crédibles. Néanmoins, dans certains plans, on peut voir les fils maintenant en l'air les engins volants. == Récompenses et distinctions == === Récompenses === * [[26e cérémonie des Oscars|Oscar 1954]] des [[Oscar des meilleurs effets visuels|meilleurs effets spéciaux]] pour Gordon Jennings === Nominations === * [[26e cérémonie des Oscars|Oscars 1954]] : [[Oscar du meilleur montage|meilleur montage]] et [[Oscar du meilleur mixage de son|meilleur son]] === [[National Film Registry]] [[2011]] === * Le film est inscrit depuis [[2011 au cinéma|2011]] au [[National Film Registry]] pour être conservé à la [[Bibliothèque du Congrès]] des États-Unis {{Citation|pour tous les temps en raison de son importance culturelle, historique ou esthétique}}<ref>{{lien web|url=https://www.loc.gov/programs/national-film-preservation-board/film-registry/complete-national-film-registry-listing|langue=en|titre=Liste du National Film Registry|consulté le=23 mars 2016}}.</ref>. == VHS et DVD == * Le film sort le {{date|15|janvier|1999}} en [[Video Home System|VHS]] chez CIC Vidéo Paramount. * Le film est ressorti le {{date|7|septembre|2000}} en DVD chez Paramount Home Entertainment France au format 1.33:1 plein écran en version française, anglaise, allemande, italienne et espagnole en 1.0 Dolby digital mono et en version anglais 2.0 Dolby digital mono avec sous-titres français, anglais, allemands, suédois, danois, norvégiens, finlandais, néerlandais, turcs, portugais, espagnols, italiens, anglais pour sourds et malentendants. En supplément uniquement une bande annonce en anglais <ref>[http://www.dvdfr.com/dvd/f1783-guerre-des-mondes.html]</ref>. == Voir aussi == === Articles connexes === * Le roman ''[[La Guerre des mondes]]'' * Ses autres adaptations au cinéma (toutes trois en [[2005 au cinéma|2005]]) : **''[[La Guerre des mondes (film, 2005)|La Guerre des mondes]]'' (''War of the Worlds'') de [[Steven Spielberg]] **''[[La Guerre des mondes (film, 2005, Hines)|La Guerre des mondes]]'' (''The War of the Worlds''), de [[:en:Timothy Hines|Timothy Hines]] **''[[La Guerre des mondes (téléfilm, 2005)|La Guerre des mondes]]'' (''H.G. Wells' The War of the Worlds'') de [[David Michael Latt]] === Liens externes === * {{Bases cinéma}} == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Byron Haskin}} {{Portail|cinéma américain|science-fiction|années 1950}} {{DEFAULTSORT:Guerre des mondes}} [[Catégorie:Film américain sorti en 1953]] [[Catégorie:Film de science-fiction américain]] [[Catégorie:Film sur une invasion extraterrestre]] [[Catégorie:Film d'action américain]] [[Catégorie:Thriller (film) américain]] [[Catégorie:Film réalisé par Byron Haskin]] [[Catégorie:Film avec une musique composée par Leith Stevens]] [[Catégorie:Adaptation de La Guerre des mondes au cinéma]] [[Catégorie:Film tourné en Californie]] [[Catégorie:Film tourné en Arizona]] [[Catégorie:Film tourné à Pasadena]] [[Catégorie:Film tourné à Phoenix (Arizona)]] [[Catégorie:Film tourné à Los Angeles]] [[Catégorie:Film tourné aux Paramount Studios]] [[Catégorie:Film mettant en scène l'arme nucléaire]] [[Catégorie:Film avec un Oscar des meilleurs effets visuels]] [[Catégorie:Film en anglais]] [[Catégorie:Film en espagnol]] [[Catégorie:Film tourné en Technicolor]] [[Catégorie:Film tourné en 1952]] [[Catégorie:Film de Paramount Pictures]] [[Catégorie:Film inscrit au National Film Registry]] [[Catégorie:1953 en science-fiction]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Urban%20Trad
Urban Trad
{{homonyme|Urban (homonymie)}} {{Infobox Musique (artiste) | charte = groupe | nom = Urban Trad | image = Urban Trad - Stered Festival - 35.jpg | légende = Urban Trad au Stered Festival à [[Morlaix]] le {{date|13|novembre|2015|en Bretagne}} | pays d'origine = {{Belgique}} | genre = [[Musique du monde]] | années actives = Début [[2000]]-[[2012]] <br /> Reprise [[2014]]-[[2020]] | label = [[Universal Music Group|Universal]] <br /> [[Coop Breizh]] | site web = [http://www.urbantrad.com www.urbantrad.com] | membres actuels [[2014]]-[[2020]] = [[Veronica Codesal]] <br /> [[Soetkin Collier]] <br /> [[Rémi Decker]] <br /> [[Jill Delien]] <br /> [[Philip Masure]] <br /> Philippe Mobers <br /> [[Dirk Naessens]] | ex membres [[2000]]-[[2012]] = [[Yves Barbieux]] <br /> [[Cédric Waterschoot]] <br /> [[Didier Laloy]] <br /> [[Nicolas Vandooren]] <br /> [[Marie-Sophie Talbot]] <br /> [[Michel Morvan (batteur belge)|Michel Morvan]] (†) <br /> [[Sophie Cavez]] }} '''Urban Trad''' est un [[groupe musical]] [[Belgique|belge]], actif de [[2000 en musique|2000]] à [[2012 en musique|2012]] puis depuis [[2014 en musique|2014]]. Il produit une [[musique du monde]] basée sur des [[Musique traditionnelle|musiques traditionnelles]] inspirées de [[folklore]]s européens, à dominante [[Musique celtique|celtique]]. Des arrangements et des sections rythmiques modernes, à la fois rock et [[Musique électronique|électroniques]], apportent une tonalité actuelle à leurs compositions. Le concept est à rapprocher de celui d'autres groupes appliquant, ou ayant appliqué, la même formule : [[Stone Age (groupe)|Stone Age]], [[Deep Forest]], [[Afro Celt Sound System]], [[Red Cardell]], [[Plantec]], voire [[Tri Yann]]. Des similitudes existent également avec les spectacles musicaux [[Riverdance]], ou encore [[Excalibur (musique)|Excalibur]]. En [[2003]], Urban Trad représente la [[Belgique]] à l'[[Concours Eurovision de la chanson|Eurovision]] avec ''[[Sanomi]]'', une chanson interprétée dans une [[langue imaginaire]]. Cette langue imaginaire permet par la même occasion de ne pas devoir choisir entre les trois langues nationales de la [[Belgique]] (français, néerlandais, allemand). Avec ''Sanomi'', le groupe décroche la deuxième place du concours à [[Rīga]], en [[Lettonie]], à deux points de la gagnante turque. == Historique == [[Fichier:Urban Trad Lampaul guimiliau Finistère France 28 juillet 2006.jpeg|thumb|left|Concert de [[Lampaul-Guimiliau]] ([[Bretagne]]) le {{date|28|juillet|2006|en Bretagne}}.]] À l’origine d'Urban Trad, il y a un projet d’album, initié par Yves Barbieux, qui fédère des artistes belges s'inspirant de musique traditionnelle européenne<ref name="OF-2008">{{Article|langue=fr|titre= Une certaine idée de l'Europe musicale|périodique=Ouest-France|lien périodique=Ouest-France|jour=22|mois=juillet|année= 2008|pages=8}}</ref>. La sortie de ''[[One O Four]]'' en [[2001]] et le succès rencontré par la formation en concert permettent au groupe d'exister en tant que tel. Plus de {{formatnum:30000}} exemplaires du second album ''[[Kerua]]'' – sur lequel figure ''[[Sanomi]]'', classé numéro 2 à l'[[Concours Eurovision de la chanson 2003|Eurovision 2003]] – sont vendus en Belgique<ref>{{Article|titre=Urban Trad en concert jeudi à Pontivy|périodique=Ouest-France|jour=16|mois=août|année=2006}}</ref>. Le disque sort également dans plusieurs autres pays européens, et les concerts se multiplient non seulement en Belgique, mais également à l’étranger ([[Louisiane]], [[République tchèque]], [[Pays-Bas]], [[Espagne]]…). Initialement, l'inspiration était exclusivement celtique, mais le groupe, à partir de [[2004]], tend vers plus d'éclectisme. Fin septembre [[2004]] sort leur album ''[[Elem]]'' (abréviation d'« éléments » : les quatre éléments sont en effet au centre de ce disque), avec, pour la première fois, des chansons chantées dans des langues réelles : français, néerlandais, espagnol et suédois. ''Elem'', produit par Simon Emmerson du groupe [[Afro Celt Sound System]], réuni différentes nationalités et musiques actuelles, drum'n bass, rap (''De l'air''), electro (''Vodka time''). L'album est [[disque d'or]] dans plusieurs pays européens<ref>{{Article |langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Baron|titre=Urban Trad. « Elem »|périodique=Le Télégramme|lien périodique=Le Télégramme|jour= 14|mois=juin|année=2006 |url texte=http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20060614&article=20060614-12210777}}</ref>. Bien que les membres du groupe soient majoritairement francophones, la reconnaissance tarde à venir en [[France]], où il faut attendre mai [[2006]] pour qu'un de leurs albums, en l'occurrence ''Elem'', soit distribué sous le [[label indépendant|label]] breton [[Coop Breizh]]. Le 24 avril [[2006]] sort leur single, ''Diama Dén'', avec comme invité [[N'Faly Kouyaté]], d'[[Afro Celt Sound System]]. Ce single prépare le terrain pour la sortie, le 23 mars [[2007]], du nouvel album, ''[[Erbalunga (album)|Erbalunga]]'', ainsi appelé en référence au [[Erbalunga|village corse du même nom]]. En plus du français ou du galicien, ''Sans garde-fou'' est chanté en arabe par l'invitée tunisienne [[Ghalia Benali]] et ''Scottiche de la tête'' comporte du [[breton]]<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Frédéric|nom1=Jambon|titre=Urban Trad. Erbalunga|périodique=Le Télégramme|jour=25 |mois=juin|année= 2008|url texte=http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20080625&article=20080625-3298161}}.</ref>. En France, l'album paraît chez [[Coop Breizh]] le {{date|18|avril|2008}}, soit plus d'un an après sa parution belge<ref name="OF-2008" />. À partir de février [[2007]], Urban Trad est parrain du [[World Wide Fund for Nature|WWF]] Belgique<ref>{{Article |langue=fr|titre=Les nouveaux parrains belges de WWF|périodique=Le Soir|jour=8|mois=février|année=2007|url texte=http://archives.lesoir.be/-p-les-nouveaux-parrains-belges-de-wwf-p-_t-20070208-009HPH.html}}</ref>. Il soutient également le [[pacte écologique]]. Le 19 juin [[2008]], alors qu'ils se rendent en [[France]] pour se produire au festival d'[[Ostwald]], où ils doivent partager l'affiche avec le groupe breton nantais [[Tri Yann]], les membres de la formation sont victimes d'un accident sur la route de [[Saint-Avold]], dans le nord-est de la [[France]]. Aucun des six musiciens ne se trouve dans un état grave, mais deux d'entre eux doivent néanmoins être hospitalisés : l'accordéoniste Sophie Cavez et le batteur Michel Morvan. Afin de ne pas interrompre la tournée déjà en cours, ils sont remplacés sur scène pour quelques dates<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.7sur7.be/7s7/fr/1527/People/article/detail/318495/2008/06/18/Le-groupe-Urban-Trad-victime-d-un-grave-accident-de-la-route.dhtml|titre=Le groupe Urban Trad victime d'un grave accident de la route|jour=18|mois=juin|année=2008|site=www.7sur7.be}}</ref>, présents le 20 juillet au [[festival de Cornouaille]] en Bretagne<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Erwan Crochet|url=http://2008.festival-cornouaille.com/direct/20-dimanche/articles/05/article.asp?jour=20-dimanche|titre=L'Espace Gradlon réinvente la musique traditionnelle avec Lunasa et Urban Trad|site=2008.festival-cornouaille.com|en ligne le= 20/11/2008}}</ref>. [[Fichier:Urban Trad - Stered Festival - 32.jpg|vignette|Les deux chanteuses en [[2015]].]] Leur premier [[Compilation (musique)|best of]], ''[[Urban Trad : The Best Of]]'', sort le 15 avril [[2010]] à l'occasion des dix ans d'existence du groupe. Une pause d'une année suivra à partir de l'été 2010<ref>{{Lien web |url=http://www.urbantrad.com/html/modules.php?name=Forums&file=viewtopic&t=707 |titre=Le best of d'Urban Trad annoncé pour avril 2010 (interview de la chanteuse Soetkin Collier) |site=www.urbantrad.com}}</ref>. Le 3 juillet [[2010]], le groupe perd son batteur, [[Michel Morvan (batteur belge)|Michel Morvan]], victime d'une crise cardiaque à l'âge de quarante-cinq ans<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.7sur7.be/7s7/fr/1529/Musique/article/detail/1128985/2010/07/05/Le-batteur-d-Urban-Trad-est-mort.dhtml|titre=Le batteur d'Urban Trad est mort|jour=5|mois=juillet|année=2010|site=www.7sur7.be}}</ref>. En octobre [[2011]], un message posté sur le site officiel annonce la dissolution du groupe après une ultime série de concerts, dont le dernier est donné le 5 février [[2012]] à l'[[Ancienne Belgique]] à [[Bruxelles]]<ref>{{Lien web |url=http://www.urbantrad.com/html/modules.php?name=News&file=article&sid=1083&mode=&order=0&thold=0 |titre=Urban Trad, c'est fini |site=www.urbantrad.com}}</ref>. En octobre [[2014]], les deux chanteuses reviennent au-devant de la scène avec le single ''Interlude''<ref>{{Lien web|langue =fr |titre = Le retour d'Urban Trad|url = http://www.nostalgie.be/emissions/made-in-belgium/le-retour-d-urban-trad.html|site =www.nostalgie.be |auteur=Nicolas Gaspard|date =10 octobre 2014}}</ref>. La formation est alors présentée avec un nouveau ''line up''. == Composition du groupe == === Membres actuels (2014-2020) === *[[Veronica Codesal]] : [[chant]] *[[Soetkin Collier]] : [[chant]] *[[Jill Delien]] : [[Guitare basse|basse]] *[[Philip Masure]] : [[guitare acoustique]] *Bert Verschueren: guitares électriques *Nicolas Scaillet : [[Batterie (musique)|batterie]] *[[Dirk Naessens|Yannick Swennen]] : [[violon]], [[mandoline]] <gallery mode="packed"> Urban Trad - Stered Festival - 10.jpg|[[Veronica Codesal]] Urban Trad - Stered Festival - 21.jpg|[[Soetkin Collier]] Dirk Naessens à Lampaul Guimiliau juillet 2006 France Bretagne.JPG|[[Dirk Naessens]] Urban Trad - Stered Festival - 04.jpg|[[Philip Masure]] Urban Trad - Stered Festival - 05.jpg|Philippe Mobers Urban Trad - Stered Festival - 40.jpg|[[Rémi Decker]] Urban Trad - Stered Festival - 28.jpg|[[Jill Delien]] </gallery> === Anciens membres (2000-2012) === * [[Yves Barbieux]] (2000-2012) : [[flûte à bec]], [[tin whistle]], [[low whistle]], [[cornemuse]] et [[Directeur artistique|direction artistique]] * [[Cédric Waterschoot]] (2000-2012) : [[Guitare basse|basse]] * [[Didier Laloy]] (2000-2003) : [[accordéon diatonique]] * [[Nicolas Vandooren]] (2000-2003) : [[guitare électrique]], [[flûte harmonique]], [[Clavier (instrument)|claviers]] et [[Programmation (musique)|programmations]] * [[Marie-Sophie Talbot]] (2003) : [[chant]], [[piano]] et [[Percussions (musique)|percussions]] * [[Michel Morvan (batteur belge)|Michel Morvan]] (2003-2010) : [[batterie (musique)|batterie]] * [[Sophie Cavez]] (2004-2012) : [[accordéon diatonique]] *[[Rémi Decker]] : [[cornemuse]], [[Flûte à bec|flûte]] *[[Dirk Naessens]] : [[violon]], [[mandoline]] *Philippe Mobers : [[Batterie (musique)|batterie]] === Musiciens invités === * Orion (2000) * Tom Theuns (2000) * [[Perry Rose]] (2000-2003) * Luc Pilartz (2000-2003) * Ialma (2000-2004) * Simon Emmerson (2004) * [[N'Faly Kouyaté]] (2007) * Pascal Chardome (2007) == Discographie == === Albums studio === {|class="wikitable" ! rowspan="2" width="33"|Année ! rowspan="2" width="150"|Titre ! colspan="4"|Classements |- !style="width:3em;font-size:75%"|{{Belgique}} |- |align="center"| [[2001]] |''[[One O Four]]'' |align="center"| - |- |align="center"| [[2003]] |''[[Kerua]]'' |align="center"| 4 |- |align="center"| [[2004]] |''[[Elem]]'' |align="center"| 47 |- |align="center"| [[2007]] |''[[Erbalunga (album)|Erbalunga]]'' |align="center"| 32 |} === Compilations === {|class="wikitable" ! rowspan="2" width="33"|Année ! rowspan="2" width="150"|Titre ! colspan="4"|Classements |- !style="width:3em;font-size:75%"|{{Belgique}} |- |align="center"| [[2010]] |''[[Urban Trad : The Best Of]]'' |align="center"| - |} == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == {{autres projets|Commons=Category:Urban Trad}} === Articles connexes === * [[Musique traditionnelle]] * [[Concours Eurovision de la chanson 2003]] === Liens externes === {{Liens}} * [http://www.nevez-productions.bzh Nevez Productions : Urban Trad (booking tournée France)] {{Début dynastie|genre=masculin}} {{Insérer dynastie| |nom=[[Belgique au Concours Eurovision de la chanson|Représentant de la Belgique au Concours Eurovision de la chanson]] |période=2003 |avant=[[Sergio & The Ladies]] |après=[[Xandee]]}} {{Fin dynastie}} {{Palette|Belgique au Concours Eurovision de la chanson|Concours Eurovision de la chanson 2003}} {{Portail|musiques du monde|Belgique|Eurovision}} [[Catégorie:Groupe musical belge des années 2000]] [[Catégorie:Groupe de world music]] [[Catégorie:Participant au Concours Eurovision de la chanson 2003]] [[Catégorie:Participant au Concours Eurovision de la chanson pour la Belgique]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Billy%20Paul
Billy Paul
{{Homon|Paul|Williams|Paul Williams}} {{Ébauche|funk|chanteur américain}} {{Infobox Musique (artiste) | charte = vocal | nom = Billy Paul | image = Billy Paul.jpg | légende = Billy Paul en 2012. | nom de naissance = Paul Williams | date de naissance = {{date|1|décembre|1934}} | lieu de naissance = [[Philadelphie]] ([[Pennsylvanie]]), {{Etats-Unis}} | date de décès = {{date de décès|24|avril|2016|1|décembre|1934}} | lieu de décès = [[Blackwood (New Jersey)|Blackwood]] ([[New Jersey]]), {{Etats-Unis}} | profession = [[Chanteur]] | genre = [[Soul]] | instrument = | années actives = | label = | site web = }} '''Paul Williams''', [[nom de scène|dit]] '''Billy Paul''', né le {{Date de naissance|1|décembre|1934}} à [[Philadelphie]] ([[Pennsylvanie]]) et mort le {{Date de décès|24|avril|2016}} à [[Blackwood (New Jersey)|Blackwood]] ([[New Jersey]]), est un [[chanteur]] [[États-Unis|américain]] connu pour ''[[Me and Mrs. Jones]]'' et sa reprise du succès d'[[Elton John]] ''[[Your Song (chanson d'Elton John)|Your Song]]'', toutes deux sur son album ''360 Degrees of Billy Paul'' en 1972. ==Biographie== Né et élevé à [[Philadelphie]], Billy Paul a baigné pendant son enfance dans une ambiance musicale en écoutant les [[78 tours]] que sa mère collectionnait, et dont il s'entraînait à reproduire les chants. Il indiquait avoir beaucoup apprécié [[Nat King Cole]], [[Johnny Mathis]] ou [[Sam Cooke]] dont il appréciait le velours de la voix, mais avoir surtout été influencé par les voix féminines, [[Dinah Washington]], [[Sarah Vaughan]], [[Ella Fitzgerald]] ou [[Nina Simone]]<ref name=bluesandsoul.com>{{lien web|langue=en|titre=Billy Paul: Soul Searching |éditeur=bluesandsoul.com |numéro=1072 |url=http://www.bluesandsoul.com/feature/425/billy_paul_a_league_of_his_own/ | consulté le=5 juin 2015}}</ref>. Il a commencé sa carrière de chanteur à l’âge de 12 ans. Jazzman de formation, il devient notoire au début des années 1970 en bifurquant vers la variété internationale. Son plus grand succès, ''[[Me and Mrs. Jones]]'', a été {{n°|1}} aux [[États-Unis]] pendant les trois dernières semaines de l’année 1972, avec deux millions d’exemplaires vendus<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Billy Paul, le soulman de "Me and Mrs. Jones", est mort|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20160425.OBS9148/billy-paul-le-soulman-de-me-and-mrs-jones-est-mort.html|site=L'Obs|consulté le=2016-04-25}}</ref>. La chanson lui vaut un [[Grammy award]] l'année suivante<ref> Eric Delhaye, [http://www.telerama.fr/musique/le-soulman-billy-paul-interprete-de-me-and-mrs-jones-est-mort,141440.php Le soulman Billy Paul, interprète de “Me and Mrs Jones”, est mort], ''[[Télérama]]'', 25 avril 2016</ref>. Il a participé à l'album de la chanteuse française [[Chimène Badi]] (''Gospel&Soul'') sorti le 20 novembre 2011, sur ''[[Ain't No Mountain High Enough]]'', un titre repris par [[Marvin Gaye]], qu'il chante en duo avec elle<ref>{{Lien web|titre=VIDÉO - Billy Paul, le soulman décédé, en 7 chansons|url=http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/videos-billy-paul-le-soulman-decede-en-7-chansons-7782974214|site=RTL.fr|consulté le=2016-04-25}}</ref>. Il avait également participé à la reprise de son tube ''Me & Mrs. Jones'' par Chico & The Gypsies en chantant avec eux sur leur album de duos ''Chico & The Gypsies & International Friends'' sorti fin 2014. Il meurt le {{date|24|avril|2016}} des suites d'un [[cancer du pancréas]] à son domicile de [[Blackwood (New Jersey)|Blackwood]] dans le [[New Jersey]]<ref>{{Lien web|titre=Philly Soul Singer Billy Paul Dies at 81: Manager|url=http://www.nbcphiladelphia.com/news/local/Billy-Paul-Soul-Singer-Death-Philadelphia-Manager--376903281.html|site=NBC 10 Philadelphia|consulté le=2016-04-25}}</ref>. Ses obsèques ont eu lieu le samedi {{date|30|avril|2016}} au Deliverance Evangelistic Church de [[Philadelphie]] en [[Pennsylvanie]]. ==Discographie== ===Albums=== * [[1970]] : ''Ebony Woman'' * [[1971]] : ''Going East'' * [[1972]] : ''360 Degrees of Billy Paul'' * [[1973]] : ''Feelin' Good at the Cadillac Club [live]'' * 1973 : ''War of the Gods'' * [[1974]] : ''Billy Paul Live in Europe'' * [[1975]] : ''Got My Head on Straight'' * 1975 : ''When Love Is New'' * [[1976]] : ''Let 'Em In'' * [[1977]] : ''Only the Strong Survive'' * [[1979]] : ''First Class'' * [[1985]] : ''Lately'' * [[1988]] : ''Wide Open'' == Notes et références == {{références}} == Liens externes == {{Autres projets|commons= Billy Paul}} * {{liens biographiques}} {{Portail|Soul et funk|Pennsylvanie|Afro-Américains}} {{DEFAULTSORT:Paul, Billy}} [[Catégorie:Chanteur américain du XXe siècle]] [[Catégorie:Chanteur de soul]] [[Catégorie:Musicien de Philadelphia soul]] [[Catégorie:Musicien afro-américain]] [[Catégorie:Artiste de Jubilee Records]] [[Catégorie:Artiste de Philadelphia International Records]] [[Catégorie:Nom de scène]] [[Catégorie:Naissance en décembre 1934]] [[Catégorie:Naissance à Philadelphie]] [[Catégorie:Décès en avril 2016]] [[Catégorie:Décès dans le comté de Camden (New Jersey)]] [[Catégorie:Décès à 81 ans]] [[Catégorie:Mort d'un cancer du pancréas]] [[Catégorie:Mort d'un cancer aux États-Unis]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Karla%20Faye%20Tucker
Karla Faye Tucker
{{Homonyme|Tucker}} {{Infobox Biographie2}} '''Karla Faye Tucker Brown''', née le {{Date|18|novembre|1959}} à [[Houston]] au [[Texas]] et morte exécutée le {{Date|3|février|1998}} à [[Huntsville (Texas)|Huntsville]] dans le même État, est une double meurtrière [[États-Unis|américaine]]. Elle est internationalement connue pour avoir été la première femme exécutée au Texas depuis la fin de la [[guerre de Sécession]] et la première femme exécutée aux États-Unis depuis [[1984]]. == Meurtres == [[File:HuntsvilleUnitHuntsvilleTX.jpg|thumb|220px|L'entrée du ''[[Huntsville Unit]]'' ([[Huntsville (Texas)|Huntsville]]), lieu d'exécution au Texas.]] Le {{Date|13|juin|1983}}, elle et son ami Danny Garrett, accompagnés d'un autre ami, James Leibrant, décident de voler la moto de l'un de leurs voisins, Jerry Dean. Celui-ci reconnait Tucker, qui avait séjourné plusieurs jours chez lui. Garrett le tue en lui assénant de nombreux coups de [[Marteau (outil)|marteau]]. Tucker saisit ensuite une [[hache]] qu'elle enfonce quatre ou cinq fois dans le dos de sa victime. Ils aperçoivent ensuite Deborah Thornton, cachée derrière un mur, qui a assisté au meurtre. Tucker l'insulte et la tue. == Procès == Durant son procès, Tucker déclare {{citation|avoir eu un orgasme chaque fois que sa hache frappait le dos de Thornton}}. Elle est déclarée coupable de deux crimes, et condamnée deux fois à la peine capitale. Garrett est également condamné à mort mais mourut en prison d'un [[cancer du poumon]] dû au [[tabac]]. ==Prison et exécution== En prison, Tucker devient chrétienne ''{{Langue|en|[[Nouvelle naissance (christianisme)|Born again]]}}'', déclarant avoir vécu une {{Citation|renaissance}} aux côtés de [[Jésus de Nazareth|Jésus]] et avoir compris la [[Bible]]. Elle s'excuse de ses crimes. [[Pat Robertson]], meneur de la ''[[Christian Coalition of America]]'', intercède en sa faveur. Cependant, le [[gouverneur du Texas]] et futur [[président des États-Unis]] [[George W. Bush]] refuse sa grâce et signe son arrêt de mort. Le journaliste [[Tucker Carlson]] écrit plus tard que, lors d'une conversation avec le gouverneur Bush à la suite de la mort de Tucker, ce dernier fait une imitation moqueuse des plaintes de Tucker au procès : {{citation|S'il vous plaît, ne me tuez pas}} ({{citation étrangère|langue=en|Please, don't kill me}}<ref>[http://www.nationalreview.com/daily/nr080999.html].</ref>). Bush démentit avoir dit cela pour des raisons humoristiques. En [[1995]], elle se marie à Dana Lane Brown en prison. Le {{date|3|février|1998}}, à 38 ans, elle est exécutée par [[injection létale]] à la [[Huntsville Unit|prison de Huntsville]], au Texas. Elle est déclarée morte à {{heure|18|45}}. == Annexes == === Référence === {{références}} === Articles connexes=== * [[Application de la peine de mort au Texas]] === Liens externes === * {{autorité}} * {{en}} [http://www.crimelibrary.com/notorious_murders/women/tucker/1.html Crime Library] - Karla Faye Tucker * {{en}} [http://www.nybooks.com/articles/17670 « ''Death in Texas'' »] par [[Helen Prejean]] * {{en}} [http://www.nationalreview.com/09mar98/gimlet030998.html Commentary] par Florence King {{DEFAULTSORT:Tucker, Karla}} {{portail|criminologie|Texas}} [[Catégorie:Personnalité américaine condamnée pour crime]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté aux États-Unis au XXe siècle]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté au Texas]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté par injection létale]] [[Catégorie:Naissance à Houston]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1959]] [[Catégorie:Décès en février 1998]] [[Catégorie:Décès à 38 ans]] [[Catégorie:Décès à Huntsville (Texas)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alphabet%20finnois
Alphabet finnois
L''''[[alphabet]] [[finnois]]''' se compose des lettres suivantes : [[File:Fi-alphabet.ogg|thumb|]] :[[A (lettre)|A]], [[B (lettre)|B]], [[C (lettre)|C]], [[D (lettre)|D]], [[E (lettre)|E]], [[F (lettre)|F]], [[G (lettre)|G]], [[H (lettre)|H]], [[I (lettre)|I]], [[J (lettre)|J]], [[K (lettre)|K]], [[L (lettre)|L]], [[M (lettre)|M]], [[N (lettre)|N]], [[O (lettre)|O]], [[P (lettre)|P]], [[Q (lettre)|Q]], [[R (lettre)|R]], [[S (lettre)|S]] ([[háček|Š]]), [[T (lettre)|T]], [[U (lettre)|U]], [[V (lettre)|V]] ([[W (lettre)|W]]), [[X (lettre)|X]], [[Y (lettre)|Y]], [[Z (lettre)|Z]] ([[háček|Ž]]), [[Å (lettre)|Å]], [[Ä]], [[Ö]] Les principales particularités de cet alphabet sont : * Les trois voyelles [[diacritique|diacritées]] : « [[Å (lettre)|Å]] », « [[Ä]] » et « [[Ö]] », que l'alphabet finnois partage avec le suédois. « Å » n'est utilisé que pour noter des noms d'origine suédoise, mais « Ä » et « Ö » sont inhérents au finnois. Contrairement à leur équivalent [[allemand]], a [[umlaut]] et o umlaut, « Ä » et « Ö » sont considérées comme deux lettres distinctes et occupent leur propre section du dictionnaire. * La lettre « [[W (lettre)|W]] » n'est plus utilisée aujourd'hui ; elle a été remplacée par « [[V (lettre)|V]] ». On la retrouve cependant dans les textes datant d'avant 1900 et dans les noms de villes ou de personnes. Dans le dictionnaire, W est considéré comme équivalent à V, et on aurait, par ordre alphabétique : Vaaja, Wellamo, Virtanen. * « Š » et « Ž » (prononcés /ʃ/ et /ʒ/) ne sont utilisées que dans les mots d'emprunt : « ''Tšaikovski'' (Tchaikovski), ''Gorbatšov'' (Gorbachov), ''Tšetšenia'' (Chechnya), ''Tšekki'' (Tchèque), ''Azerbaidžan'' (Azerbaidjan), ''Brežnev'' (Brejnev), ''daža'', ''šekki'' (chèque), ''pašša'' ». Ces deux lettres sont considérées équivalentes à S et à Z respectivement ; elles sont parfois remplacées par Sh et Zh dans l'écriture typographique. Lettres communes mais peu utilisées : * « B », « C », « F » et « Z » ne sont utilisées que dans les noms d'emprunt. Z est prononcé /ts/. * « G » est souvent combiné à « N », n'est présent sinon que dans les noms d'emprunt. * « Q » a été remplacé par « K » au début du {{XXe siècle}}. * « X » a été remplacé par « KS » au début du {{s-|XX}}. « X » et « Q » ne sont plus utilisés en finnois que pour les noms d'emprunt. Il n'existe pas à proprement parler de lettre accentuée en finnois. Cependant, dans les mots empruntés au [[français]], on peut trouver un [[accent aigu]]. Le finnois reprend occasionnellement les diacritiques étrangères ([[turc]] : İstanbul, [[français]] : À table). Il existe un mot français accentué parfaitement intégré dans la langue : la préposition « à », spécialisée dans le sens de « prix unitaire ». Exemple : ''10 kpl à 5,50 €'', « 10 exemplaires à 5,50 € la pièce ». On emploie aussi l'expression ''à-hinta'', « prix à l'unité ». À noter que cet ''à'' est souvent écrit par erreur ''á''. Il existe d'autres lettres, utilisées uniquement pour les noms étrangers : * « [[Œ]] », considéré équivalent dans les dictionnaires à « OE ». * « [[Æ]] » parfois remplacé par « Ä », considéré équivalent dans les dictionnaires à « AE ». * « [[Ø]] » parfois remplacé par « Ö », considéré équivalent à « Ö ». * « [[Õ]] » et [[Ő]] considérées équivalentes à « Ö ». * « [[Ü (lettre)|Ü]] » et [[Ű]] considérées équivalentes à « Y ». * « [[ß]] » remplacé souvent par « ss », considéré équivalent à « SS ». * « [[Eth (lettre)|Ð]] » remplacé souvent par « D », considéré équivalent à « D » ou « DH ». * « [[Þ]] » remplacé souvent par « TH », considéré équivalent à « TH ». == Voir aussi == === Articles connexes === *[[Finnois]] *[[Alphabet latin]] === Liens externes === *{{en}} [http://www.cs.tut.fi/~jkorpela/abc.html Standard SFS 4600 pour le finnois] {{Portail|écriture|Finlande}} [[Catégorie:Variante de l'alphabet latin|Finnois]] [[Catégorie:Langue finnoise]] [[fi:Aakkoset#Suomen kielen aakkoset]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Point%20souscrit
Point souscrit
{{Confusion|Point suscrit}} {{Unicode}} {{Voir homonymes|point souscrit (homonymie)}} {{À fusionner|Point souscrit|Point souscrit (devanagari)}} {{ébauche|écriture}} {{Infobox Graphème | nom=Point souscrit | image= | graphie = ◌̣ | alphabets = | nom_unicode=DIACRITIQUE POINT SOUSCRIT | unicode=0323 | bloc=Diacritiques | lien_bloc=U0300 }} Le '''point souscrit''' est un [[signe diacritique]] utilisé dans plusieurs systèmes d’écritures. Il est notamment un [[diacritiques de l'alphabet latin|diacritique]] de l'[[alphabet latin]] par exemple utilisé en [[vietnamien]] (''[[quốc ngữ]]''), ou de manière similaire avec l’[[alphabet cyrillique]] ou l’[[alphabet grec]]. Un point souscrit est aussi utilisé dans d’autres systèmes d’écritures comme le nuqta de l’[[Écriture de l'arabe|écriture arabe]] ou le nukta des [[écritures brahmiques]] comme la [[devanagari]] ou l’[[alphasyllabaire tamoul]]. == Asturien == L'[[asturien]] utilise le point souscrit dans le digramme ḷḷ et le graphème ḥ. Si ces caractères sont indisponibles, on leur substitue respectivement «l.l» et «h.» == Vietnamien == En [[vietnamien]] (''[[quốc ngữ]]''), le point souscrit sert à noter le ton bas tombant glottalisé. == Transcription des langues afroasiatiques == Dans les [[langues afro-asiatiques]], le point souscrit note une [[consonne]] [[emphatique]] par exemple en arabe : * ﺪ da (non emphatique) * ﺾ ḍad (emphatique). ou encore en berbère (écrit en [[tifinagh]] ou [[néo-tifinagh]]): * ⵔ r roulé * ⵕ ṛ roulé emphatique On utilise donc les consonnes diacritées suivantes selon les langues : Ḍḍ, Ḥḥ, Ṣṣ, Ṭṭ, Ṛṛ, Ẓẓ == Transcription des langues de l'Inde == Pour ces langues, le point souscrit note les consonnes [[rétroflexe]]s. On utilise les consonnes diacritées suivantes : Ḍ[[ḍ]], [[#Transcription des langues de l'Inde|Ṇ]][[ṇ]], Ṣ[[ṣ]], Ṭ[[ṭ]]. == Dictionnaires de l'allemand == Dans les dictionnaires d'[[allemand]], le point souscrit note les voyelles accentuées et tendues. == Épigraphie == Les [[Épigraphie|épigraphistes]] emploient le point souscrit pour transcrire des lettres dont l’interprétation n’est pas certaine, parce que trop abîmées ou partiellement effacées<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=B. F.|nom1=Cook|titre=Greek Inscriptions|lieu=Berkeley/Los Angeles|éditeur=[[University of California Press|University of California Press/British Museum]]|collection=Reading the Past|année=1987|pages totales=63|passage=16|isbn=978-0-520-06113-2|lire en ligne=//books.google.fr/books?id=Kp806ShRDh8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. == Unicode == Le point souscrit ([[unicode]] U+0323) est l'un des [[Table des caractères Unicode/U0300|diacritiques combinants]] de la [[table des caractères Unicode]] (U+0300 à U+367). Des caractères munis d'un point souscrit figurent au titre du [[Table des caractères Unicode/U1E00|latin étendu additionnel]] dans la table des caractères Unicode (U+1E00 à U+1EFF). == Bibliographie == * {{article | prénom = Siméon | nom = Luce | titre = D’un emploi du point souscrit dans les manuscrits français | périodique = Bibliothèque de l’École des chartes | année = 1858 |volume = 19 | passage = 360-363 | doi = 10.3406/bec.1858.445573 | url = https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1858_num_19_1_445573 }} == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Point (signe)|Point souscrit|Symboles typographiques}} {{portail|écriture}} [[Catégorie:Diacritique de l'alphabet latin]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges%20Fourest
Georges Fourest
{{homonymes|Fourest}} {{Infobox Biographie2 | charte = écrivain | date de naissance = 6 avril 1864 }} '''Georges Fourest''' est un écrivain et poète [[France|français]], né à [[Limoges]] le {{date|6|avril|1864}} et mort à [[Paris]] le {{date|25|janvier|1945}}. == Biographie == Georges Fourest suit des études de droit à la faculté de Toulouse, puis de Paris, mais n'exerce pas son métier d'avocat, se déclarant lui-même « avocat… loin la Cour d'appel<ref>Voir « Épitre à Pierre Dufay (rétrospective et littéraire) », in ''Le Géranium ovipare'', Paris, José Corti, 1935, p. 48.</ref> ». Fréquentant les cercles [[Symbolisme (art)|symbolistes]] et [[Décadentisme|décadents]], il collabore à plusieurs revues dont ''[[L'Ermitage]]''. Il se targue de pouvoir « incague[r] la pudeur » et « convomi[r] le bon goût<ref>« Apologie pour Georges Fourest », in ''La Négresse blonde'', vers 2.</ref> ». Il est l'auteur de deux recueils de poèmes, nourris entre autres des œuvres de grands auteurs comme [[Pierre Corneille|Corneille]], [[Jean Racine|Racine]], [[Victor Hugo|Hugo]], parodiés de manière burlesque, voire gaillarde. Il se place ainsi dans la lignée de [[Rabelais]] et des poètes du début du {{s-|XVII}}, tels [[Charles Coypeau d'Assoucy|d'Assoucy]], [[Marc-Antoine Girard de Saint-Amant|Saint-Amant]], [[Guillaume Colletet]], mais aussi dans la lignée [[École fantaisiste|fantaisiste]] du début du {{s-|XX}} notamment au travers de son fameux poème ''La Négresse blonde''. Il contribue également à des publications limousines, comme ''Limoges Illustré'' ou ''La Vie limousine''. Il meurt à Paris, au 24, [[rue de Milan]], le {{date|25|janvier|1945}} et est enterré au [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{65e}} division). == Publications == * ''La Négresse blonde'', Paris, [[Albert Messein]], 1909 (préface de [[Willy (écrivain)|Willy]]) — dédié à [[Paul Masson (écrivain)|Paul Masson]]. ** Plusieurs rééditions, dont : Paris, Crès et Cie, 1911 ; Paris, La Connaissance, 1920 (portrait par Georges Villa) ; Paris, Picart, 1926 ; Paris, Éditions Kra, 1930 ; Paris, [[José Corti]], 1934 et 1948 (124 pages). * ''Douze épigrammes plaisantes imitées de P.-V. Martial, chevalier romain, par un humaniste facétieux'', Paris, La Connaissance, 1920. * ''Contes pour les satyres'', Paris, [[Albert Messein]], 1923. * ''Le Géranium ovipare'', Paris, [[José Corti]], 1935, réédité en 1940 et 1952 (116 pages). === Quelques rééditions === * ''La Négresse blonde'', ''Le Géranium ovipare'', ''Contes pour les satyres'', Paris, Le [[Club du meilleur livre]], 1957 (les textes sont accompagnés d’un avant-propos de [[José Corti]], de deux photographies et de deux manuscrits en fac-similé). * ''La Négresse blonde'', Paris, Club français de l’estampe, 1957 (avec 117 lithographies d'[[Antoine Mouchet]]). * ''La Négresse blonde'' suivi de ''Le Géranium ovipare'', [[Le Livre de poche]], {{n°|1364}}, 1964. * ''La Négresse blonde'' suivi de ''Le Géranium ovipare'', [[Bernard Grasset (éditeur)|Grasset]], {{coll|Les cahiers rouges}}, 2009 {{ISBN|978-2-246-56872-8}}. * ''Contes pour les satyres'', [[José Corti]], 1990 {{ISBN|2-7143-0390-0}}. * « Le Loup-Garou », annoté et présenté par [[Yannick Beaubatie]], in ''Le Visage Vert'', {{n°|29}}, {{date-|novembre 2017}}, p. 85-99, 197-198. === Livres posthumes === * ''Vingt-deux épigrammes plaisantes imitées de M. V. [[Martial (poète)|Martial]], chevalier romain'', édition établie et présentée par Yannick Beaubatie, Tusson, Du Lérot éditeur, 2017<ref>{{fr}} [http://france3-regions.blog.francetvinfo.fr/ici-c-est-limoges/2017/09/24/les-editions-du-lerot-tusson-charente-editent-le-poete-limougeaud-georges-fourest.html Voir sur ''france3-regions.blog.francetvinfo.fr''.]</ref>{{,}}<ref>{{fr}} [https:///georges-fourest-vingt-deux-epigrammes-plaisantes ''22 épigrammes plaisantes de Georges Forest''.]</ref>. * ''La Chanson falote'', édition établie et présentée par Yannick Beaubatie, Tusson, Du Lérot éditeur, 2017<ref>{{fr}} [http://www.lamontagne.fr/tulle/art-litterature/2017/08/30/le-philosophe-yannick-beaubatie-publie-des-inedits-de-georges-fourest_12530295.html Voir sur ''lamontagne.fr''.]</ref>. * ''En quête de réponses'', édition établie et présentée par Yannick Beaubatie, Tusson, Du Lérot éditeur, 2022. * "L’Homme aux Favoris-couleur-d’Hortensia" (inachevé), édité et annoté par Yannick Beaubatie, in ''Le Visage Vert'', n° 34, mars 2024, p. 141-159. === Conférences === * « Hamlet de [[Jules Laforgue]] », in ''L’Œil bleu'', n° 14-15, {{date-|mai 2015}}, p. 72-80 ; publié et présenté par [[Paul Schneebeli]]. * « Sur la hugophobie et les hugophobes », in ''L'Écho Hugo''. Bulletin de la Société des Amis de Victor Hugo, n° 14, 2015, p. 35-39 ; établi et présenté par Yannick Beaubatie. == Traductions == ;En espéranto : * Dans l'album ''PerVerse'' de Serge Sire, édité en 2015 par SAT-EFK : ''Sardines à l'huile, Fèdre, Le Cid, Iphigénie, Un homme, Le Nouvel Origène'' * Dans la revue ''{{Lien|langue=eo|La Kancerkliniko}}'' (outre les précédents) : ''Repas de famille, Salon où l'on cause'', ainsi qu'une adaptation en vers des nouvelles en prose extraites des ''Contes pour Satyres'' : ''Le Loup-garrou, La Ceinture enchantée, Alba.'' == Adaptations musicales == *''Petits Lapons'', mis en musique par Jean Berger en 1935. *''La Singesse'' et ''Mes Funérailles'' ont été mis en musique et interprétés par [[Jean-Marc Boudet]]<ref>[http://www.opera-orchestre-montpellier.fr/intervenants/jean-marc-boudet Jean-Marc Boudet] sur ''Orchestre Montpellier.fr''</ref>. *''Histoire lamentable et véridique d'un poète subjectif et inédit'', mis en musique et interprété par [[Claude Antonini]] sur l'album ''Les Voleurs d'étoiles'' (1999). *''Histoire lamentable et véridique d'un poète subjectif et inédit,'' mis en musique par Fabrice Boulanger. Pour voix, piano, violon et violoncelle. *''Sardines à l'huile'', mis en musique et interprété par Bernard Schlegel. *''Sardines à l'huile'', mis en musique par Oliver Leist, interprété par Regula Born (2017), groupe ''pasdici''<ref>[https://www.pasdici.ch/audio/ Voir sur ''pasdici.ch''.]</ref>. *''Sardine à l’huile'', mis en musique par Fabrice Boulanger. Pour voix, piano, violon et violoncelle. *''Les Poissons mélomanes'', mis en musique par Oliver Leist, interprété par Regula Born (2017), groupe ''pasdici''. *''Petits Lapons'', mis en musique et interprété par [[Gérard Pierron]], dans le CD ''Good-bye Gagarine'' (2020). == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|wikiquote = Georges Fourest|wikisource = Auteur:Georges Fourest}} === Bibliographie === * Paul Schneebeli, « Fourest épigrammatiste », in ''Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée à la littérature française des {{sp-|XIX|e|et|XX|e}}s'', {{n°|30}}, avril-mai-{{date-|juin 2007}}, {{p.|55-65}}. * [[Laurent Bourdelas]], « Georges Fourest », in ''Du pays et de l'exil - Un abécédaire de la littérature du Limousin'', [[Les Ardents Éditeurs]], 2008, p. 29-32. * Gilbert Beaubatie, « Georges Fourest au secours d’une chapelle (1906) », in ''Cahiers Robert Margerit'', XII, Isle, Les Amis de [[Robert Margerit]], 2008, {{p.|231-241}}. * Paul Schneebeli, « Fourest sonnettiste », in ''Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée à la littérature française des {{sp-|XIX|e|et|XX|e}}s'', {{n°|47}}, juillet-août-{{date-|septembre 2011}}, {{p.|61-91}}. * Paul Schneebeli, « La Mélancolie du Dypsomane », in ''Alcools'', Seizième colloque des Invalides, 2012, Tusson, Du Lérot éditeur, 2013, {{p.|231-242}}. * Laurent Robert, ''Georges Fourest ou le carnaval de la littérature'', Dijon, EUD, ''Écritures'', 2012. * Yannick Beaubatie, « Georges Fourest et le "spectre de l’impair" », in ''Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée à la littérature française des {{sp-|XIX|e|et|XX|e}}s'', {{n°|61}}, janvier-{{date-|mars 2015}}, p. 7-34. * Paul Schneebeli, « Les colères de Maître Fourest », in ''Histoires littéraires. Revue trimestrielle consacrée à la littérature française des {{sp-|XIX|e|et|XX|e}}s'', {{n°|61}}, janvier-{{date-|mars 2015}}, p. 35-67. * Paul Schneebeli, « A l’écoute de Georges Fourest (1864-1945) », in ''L’Œil bleu'', {{n°|14-15}}, {{date-|mai 2015}}, p. 67-98. * Yannick Beaubatie, « Georges Fourest », in ''Le Visage Vert'', {{n°|29}}, {{date-|novembre 2017}}, p. 197-198. * Yannick Beaubatie, « Fourest en vers et contre tout », in ''Cahiers Robert Margerit'', XXI, Isle, Les Amis de Robert Margerit, {{date-|décembre 2017}}, p. 85-110. * Yannick Beaubatie, « Par la barbe du poète ! Georges Fourest et sa royale », in ''Histoires littéraires'', {{n°|72}}, octobre-{{date-|décembre 2017}}, p. 105-130. * Yannick Beaubatie, « De l'oviparité des géraniums », in ''Les Cahiers Robert Margerit'', XXIV, Isle, Les Amis de Robert Margerit, 2020, p. 67-75. === Article connexe === * [[Décadentisme]] === Liens externes === * {{Autorité}} * [http://pagesperso-orange.fr/tybalt/LesGendelettres/biographies/Fourest.htm Notice biographique et bibliographie] sur le site ''Les commérages de Tybalt'' * [http://www.paradis-des-albatros.fr/?poete=fourest Quelques poèmes] sur le site ''Le Paradis des Albatros'' {{Portail|poésie|littérature française}} {{DEFAULTSORT:Fourest, Georges}} [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]] [[Catégorie:Poète français du XXe siècle]] [[Catégorie:Naissance à Limoges]] [[Catégorie:Naissance en avril 1864]] [[Catégorie:Décès en janvier 1945]] [[Catégorie:Décès à 80 ans]] [[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 65)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hattori%20Hanz%C5%8D
Hattori Hanzō
{{nom japonais traditionnel|Hattori}} {{Infobox Biographie2}} {{japonais|'''Hattori Hanzō'''|服部 半蔵|Hattori Hanzō}}, connu aussi avec le prénom {{japonais|'''Masanari''' ou '''Masashige'''|正成}}, né en 1541 ou 1542 et mort le {{date de mort|23|décembre|1596}}, était un célèbre [[ninja]] et [[samouraï]] japonais. Sa férocité au combat lui valut d'être surnommé {{japonais|''Oni Hanzō''|鬼半蔵||Hanzō le [[oni|démon]]}}. == Biographie == Hanzō était le fils de Hattori Yasunaga. Né vassal du clan [[Clan Matsudaira|Matsudaira]], puis du clan [[Tokugawa]], Hanzō Hattori se révéla un des meilleurs et des plus loyaux serviteurs de [[Tokugawa Ieyasu]]. Il mena sa première bataille à 16 ans, lors d'une attaque nocturne sur le château de Udo. En 1562, Hanzō participe sous les ordres de Ieyasu au [[siège du château de Kaminogō]] gardé par Udono Nagamochi, général des Imagawa. Avec cette prise, il obtient de nombreux membres de la famille d'un proche de [[Imagawa Ujizane]]. Cette capture permet de récupérer la femme et le fils de Ieyasu, retenus en otage, en échange des prisonniers. Hanzō combattit aussi durant la [[bataille d'Anegawa]] en 1570 puis la [[bataille de Mikata-Ga-Hara]] en 1572. En 1579, [[Tsukiyama-dono]], l'épouse de Ieyasu, ainsi que son fils aîné [[Matsudaira Nobuyasu|Tokugawa Nobuyasu]], furent accusés de conspiration avec le [[clan Takeda]] par [[Oda Nobunaga]] et retenus en otage. Agissant par complaisance envers Nobunaga, Ieyasu ordonna à son fils de se faire [[seppuku]], bien que celui-ci soit marié à [[Tokuhime]], la fille aînée de Nobunaga. Il fit alors appel à Hanzō pour le seconder en tant que ''[[kaishakunin]]'' (personne désignée pour procéder à la décapitation et mettre fin à la souffrance du condamné). Cependant, Hanzō refusa que sa lame soit imprégnée du sang de son propre seigneur. Ieyasu n'en apprécia que plus sa loyauté et il aurait déclaré : {{Citation|Même un démon peut verser des larmes.}} Nobuyasu fut tout de même contraint de se suicider, et Tsukiyama-dono fut quant à elle exécutée. Il semble que Ieyasu ait profondément regretté cet acte par la suite. Hanzō aurait planifié une brillante défense des terres des ninjas de la [[province d'Iga]], durant la [[guerre Iga de Tenshō]] de 1579 contre [[Oda Nobukatsu]], le second fils de Nobunaga. En 1581, il combattit vaillamment, dans un effort désespéré, pour empêcher Iga d'être éliminé par les forces sous le commandement de Nobunaga lui-même. Cependant, sa contribution la plus mémorable reste celle qui suivit la mort de Nobunaga, lors de l'[[incident du Honnō-ji]], en 1582. À ce moment, Ieyasu et ses ninjas étaient postés près d'Osaka, et apprirent la mort de Nobunaga juste à temps pour s'enfuir et éviter les troupes du traître et assassin [[Akechi Mitsuhide]]. Pour autant ils n'étaient pas encore en sûreté : Mikawa était encore loin et les hommes d'Akechi pouvaient bloquer les routes. Hanzō proposa l'idée d'aller vers Iga, où se trouvaient des ninjas ralliés à sa cause. De plus, Ieyasu avait aidé les survivants de l'invasion de Nobunaga en 1580, et ceux qui s'en souvenaient seraient prêts à aider le groupe. Le général [[Honda Tadakatsu]] envoya Hanzō et, comme prévu, les hommes d'Iga consentirent à les aider, à les guider et même à leur offrir une escorte. Finalement, Ieyasu put rentrer sain et sauf à Mikawa. La réputation de Hanzō en tant que meneur ninja commandant 200 hommes d'Iga a pris alors des proportions légendaires. Par contre, [[Nobukimi Anayama]], qui avait insisté pour prendre une autre route, prétextant que le jeune Hanzō n'avait aucune idée du détour qu'il leur imposait, n'eut pas cette chance. Capturé par des hommes de son ancien [[daimyo]] [[Takeda Katsuyori]], il fut décapité. Des sources historiques disent qu'il a vécu les dernières années de sa vie comme moine, sous le nom de Sainen, et a construit le temple Sainenji, renommé ainsi après sa mort et principalement construit pour commémorer Nobuyasu, le fils aîné de Ieyasu. Hanzō a été connu comme un expert tacticien et un maître du combat à la ''[[yari]]''. Les récits de ses exploits lui ont souvent attribué divers pouvoirs surnaturels, comme la téléportation, la [[psychokinèse]], et la [[précognition]], ce qui a beaucoup contribué à son importance dans la culture populaire. En 1596, Hanzō serait mort au cours d'une mission, en traquant le célèbre ninja [[Fūma Kotarō]]. Ses navires se firent piéger avec la marée et les troupes de Kotarō mirent le feu au canal, achevant ainsi son « rival » guerrier. Hanzō eut pour successeur son fils, [[Hattori Masanari]], qui fut nommé ''Iwami-no-kami'' par Ieyasu. Il succéda à son père, moins brillamment semble-t-il, à la tête de 200 hommes issu de la célèbre [[Iga-ryū]], dans le quartier de [[Yotsuya]], à [[Tokyo|Edo]]. La ''Hanzōmon'' (« porte de Hanzō ») du [[château d'Edo]] tient son nom du fait qu'elle se trouvait près de la résidence du clan Hattori. == Hanzō dans la fiction== * ''[[Ninja Assassin]]'', James McTeigue. * [[Quentin Tarantino]] a utilisé le nom Hattori Hanzō pour son personnage du forgeron interprété par [[Sonny Chiba]] dans le film ''[[Kill Bill : Volume 1]]'' * Dans le jeu ''[[Civilization IV: Beyond The Sword]]'', Hanzō Hattori est le nom porté par un des différents espions illustres. * Dans la série de jeux de combats ''[[Samurai Shodown (jeu vidéo, 1993)|Samurai Shodown]]'', l'un des personnages, un ninja, porte ce nom. * Dans le jeu [[Brawlhalla]], Hattori est l'un des personnages, une ninja. * On retrouve aussi Hattori Hanzō dans le jeu ''[[Samurai Warriors]]''. * Hattori Hanzō apparaît également dans le manga ''[[Samurai Deeper Kyo]]'', bien que celui-ci se passe en 1604, soit huit ans après la mort du personnage historique. * La série animée ''[[Basilisk|Basilisk Kōga ninpo chō]]'' emprunte également le personnage de Hattori Hanzō. * Hattori Hanzō apparaît également dans le manga ''[[Basilisk]]''. * Hattori Hanzō apparait également dans le manga et les films ''Babycart. Le loup à l'enfant''. * Hattori Hanzō donne son nom au plus puissant ''katana'' de la série ''[[Baldur's Gate]]'' (PC). * Dans le jeu ''[[World of Warcraft]]'', une épée à une main rare ressemblant à un ''katana'' porte le nom de Hanzo. * Dans le film ''[[The Machine Girl]]'', le chef du clan Hanzo s'appelle Hatori. * Dans la série télévisée japonaise ''Kage no gundan'' avec [[Sonny Chiba]]. * Dans le film ''The Thief in Black'' (1964). * Dans le film ''Shogun ninja'' (1980). * Dans le jeu de Sega Genesis appelé ''Shining Force: The Legacy Of Great Intention'', il y a un ninja qui s'appelle Hanzou. * Dans le manga ''[[Naruto]]'', Hanzo est un ancien chef du village d'Ame (pays de la pluie). * Dans le jeu ''[[Sengoku Basara: Samurai Heroes|Sengoku Basara Samurai Heroes]]'', il est disponible en tant qu'allié pour notre personnage. * Dans le jeu ''[[Total War: Shogun 2]]'', le clan Hattori est jouable. * Hattori Hanzo apparaît dans le film ''[[Goemon: The Freedom Fighter|Goemon the Freedom Fighter]]'' en 2009, c'est lui qui entraîna Goemon. * Dans le huitième épisode de la série animée [[ThunderCats (série télévisée d'animation, 2011)|''Thundercats'']] de 2011, un personnage important de l'épisode, forgeron d'une incroyable épée par le passé, s'appelle Hattanzo en référence à Hattori Hanzō. * Dans ''[[Gintama]]'', avec le nom de Hattori Senzo. * Hattori Hanzō est un des personnages principaux du manga ''Tsuki no Shippo'', de [[Rinko Ueda]]. * Dans le manga ''Brave 10'', Hattori Hanzo est un des adversaires des héros, bien que l'histoire se déroule en 1599, soit 3 ans après la mort du personnage historique. * Hattori Hanzō apparaît dans la série de jeux de combat ''[[World Heroes]]'', tout comme [[Fūma Kotarō]], qui y est son rival. * Dans la série de jeux vidéo ''[[Mortal Kombat]]'', le prénom de [[Scorpion (Mortal Kombat)|Scorpion]], le ninja jaune est Hanzo. * Hattori Hanzō apparaît dans l'application ''Shall we date?: Destiny Ninja'', sur Android. * Hattori Hanzō donne son nom au personnage Hanzo dans le jeu vidéo ''[[Overwatch]]''. * Hattori Hanzō est le premier allié du protagoniste dans le jeu vidéo ''[[Nioh]]''. * Dans [[The Witcher 3: Wild Hunt|''The Witcher III : Wild Hunt'']], Hattori est le forgeron le plus compétent de la ville de Novigrad. * Hattori Hanzō donne son nom au ninja Hanzo qui passe l'examen de hunter dans le manga ''[[Hunter × Hunter]].'' * Dans le manga français ''Shinobi Iri'', Hattori Hanzō a trois enfants (fictifs, inventés pour le manga), deux fils et une fille, cette dernière étant la protagoniste. *Dans le jeu [[Dead Cells]], une arme est nommée "Katana d'Hattori". Il est probable que ce nom lui soit donné d'après le nom d'Hattori Hanzō<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Hattori's Katana - Official Dead Cells Wiki |url=https://deadcells.fandom.com/wiki/Hattori%27s_Katana |site=fandom.com |date=2 mai 2021 |consulté le=11 mai 2021}}</ref>. *Dans le jeu ''[[Mobile Legends: Bang Bang]]'', un ninja du nom de Hanzo peut être joué. == Annexe == === Articles connexes === * [[Ninja]] * [[Yagyu Shingan]], école des gardes de l'Empereur === Lien externe === * {{lien web | langue = en | url = https://www.samurai-archives.com/hanzo.html | titre = La biographie de Hanzō Hattori | site = www.samurai-archives.com | consulté le = 26 février 2020}}. == Notes et références == {{références}} {{Palette|Personnalités de l'époque Sengoku}} {{Portail|Histoire du Japon}} {{DEFAULTSORT:Hattori, Hanzo}} [[Catégorie:Personnalité japonaise du XVIe siècle]] [[Catégorie:Naissance en 1541]] [[Catégorie:Décès en décembre 1596]] [[Catégorie:Ninja]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/SCO%20contre%20Linux
SCO contre Linux
{{ébauche|logiciels libres|droit}} {{Infobox Décision juridique <!-- PRESENTATION --> | désignation courte = SCO contre Linux | titre = SCO Group contre Novell | code = | abréviation = | pays = {{USA}} | organisation internationale = | langue = {{en}} | tribunal = District Court of Utah | formation = | date = {{date|30|mars|2010|en droit}} | recours = <!-- PERSONNALITES --> | composition = Jury populaire | opinion dissidente = | autre personne = <!-- DETAILS --> | territoire d'application = | branche = [[Copyright|Droit de la propriété intellectuelle]] | importance = | chronologie = | citation = {{citation|Nous, le jury, avons répondu de manière unanime à la question suivante : 1. Y a-t-il eu transfert de licence de Novell à SCO ? NON}}<ref>Version originale : {{citation|We, the jury, unanimously find as follows: 1. Did the amended Asset Purchase Agreement transfer the UNIX and UnixWare copyrights from Novell to SCO? Yes No ✓ }} (source : {{en}} [http://www.groklaw.net/staticpages/index.php?page=20080803065719599 SCO Litigation - From Soup to Nuts])</ref> | problème = | solution = <!-- VOIR AUSSI --> | mot clef = [[Logiciel libre]] | actualité = | lire en ligne = }} Début [[2003]], l'entreprise the [[SCO Group]] a intenté un procès contre [[International Business Machines|IBM]] au prétexte qu'IBM aurait inclus dans le [[noyau Linux]] une portion de [[code source]] d'[[Unix]], dont SCO aurait eu la propriété intellectuelle. Par ce motif, SCO exigeait aussi le paiement d'une licence par chaque utilisateur de Linux et a pris contact avec de nombreuses entreprises dans ce sens. Ces allégations (et la relative incertitude concernant l'issue du procès) mettaient en cause la légalité du noyau [[Linux]] au regard du droit d'auteur. Ce doute a pu constituer un handicap pour les entreprises distribuant ce logiciel (d'où les plaintes déposées en retour par les sociétés [[Red Hat]] et [[Novell]] contre le groupe SCO). Les grands acteurs du marché Linux, réagirent de différentes manières : * IBM en refusant en bloc les allégations de SCO, et déclarant ne pas en tenir compte tant que celles-ci n'auraient pas été prouvées d'une manière ou d'une autre. * [[Hewlett-Packard|HP]] en s'engageant auprès de ses clients à prendre la licence et tous les frais de retard à leur place et à ses frais, si quoi que ce soit se confirmait sérieusement dans cette affaire. * Le {{date-|4 août 2003}}, [[Red Hat]] intenta un procès contre SCO pour « manœuvres mensongères organisées dans le but de porter préjudice à ses ventes »<ref>{{Citation étrangère|lang=en|The plaintiff, Red Hat, Inc. ("Red Hat"), has commenced his action in response to the unfair, untrue, and deceptive campaign now being waged by the defendant, The SCO Group ("SCO"), to harm the market for Red Hat's highly successful operating system based on the open source LINUX kernel}}, The United States district court for the district of Delaware, complaint, Civil Action Nb 03-772, Jury Trial Requested, {{lire en ligne|lien=http://sco.tuxrocks.com/Docs/RH/Doc-1.pdf}}</ref>. * Novell fut impliqué dans une série d'actions en justice visant à déterminer le propriétaire des droits d'auteurs concernant Unix. Un jugement, rendu le {{date-|10 août 2007}} par la cour de district de l'[[Utah]]<ref>United State district court for the district of Utah, ''Memorandum decision and order'', Civil Case No. 2:04CV139DAK, {{lire en ligne|lien=http://www.groklaw.net/pdf/Novell-377.pdf}}</ref>, indique que [[Novell]] (développeur et distributeur de Linux, en particulier à travers la distribution [[SuSE]]) est le véritable propriétaire des [[copyright]]s concernant [[Unix]] et [[UnixWare]]. Ce jugement constitue un sérieux revers pour le groupe SCO, dont le principal motif d'attaque était la revendication de la propriété intellectuelle d'Unix, et lui laisse peu de chances de gagner les suites de son procès contre IBM<ref>{{en}} {{Lien web|url=http://www.groklaw.net/article.php?story=20070810165237718|titre=Court Rules: Novell owns the UNIX and UnixWare copyrights! Novell has right to waive!|année=2007|éditeur=[[Groklaw]]}}</ref>. <br />Toutefois, en {{date-|août 2009}}, une cour fédérale casse le jugement de 2007<ref>[http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39705155,00.htm ZDNET]</ref>{{,}}<ref>[http://www.mediapart.fr/club/blog/disk91/250809/sco-de-retour-sur-le-devant-de-la-scene-apres-une-decision-contradictoire-d- Mediapart]</ref>. En 2010, Novell gagne définitivement contre SCO<ref>{{lien web |titre=01 Business Forum |url=http://pro.01net.com/editorial/518089/novell-gagne-definitivement-son-proces-contre-sco/ |site=BFM BUSINESS |éditeur=BFM BUSINESS |consulté le=01-10-2020}}.</ref>. == Financement de SCO par Microsoft == Le {{date-|4 mars 2004}}, un e-mail interne de SCO détaille comment [[Microsoft]] a fourni 106 millions de dollars en passant par Baystar et d'autres moyens<ref>[http://www.catb.org/~esr/halloween/halloween10.html Halloween Document 10]</ref>. Blake Stowell de SCO a confirmé l'authenticité de cet email<ref>[http://www.eweek.com/article2/0,1759,1542915,00.asp Leaked Memo Revives SCO-Microsoft Connection Furor]</ref>. BayStar a prétendu que le deal avait été suggéré par Microsoft, mais que l'argent ne venait pas d'eux directement<ref>[http://www.businessweek.com/technology/content/mar2004/tc20040311_8915_tc119.htm BW Online | March 11, 2004 | SCO's Suit: A Match Made in Redmond?]</ref>. En plus de l'implication de Baystar, Microsoft a payé 6 millions de dollars en {{date-|mai 2003}} à SCO pour une licence « Unix et brevets relatifs à Unix », malgré le peu de brevets relatifs à Unix possédés par SCO<ref>[http://www.infoworld.com/article/03/08/08/31OPcringely_1.html SCO strikes gold, Verizon just strikes | InfoWorld | Column | 2003-08-08 | By Robert X. Cringely<!-- Bot generated title -->] {{Lien archive|url=http://www.infoworld.com/article/03/08/08/31OPcringely_1.html |horodatage archive=20060106163301 |titre=Copie archivée }}</ref>. Cet accord a été largement perçu par la presse comme un coup de pouce aux finances de SCO dans son procès contre IBM, dans le but de discréditer Linux<ref>[https://archive.is/20120711233345/http://news.com.com/2100-1016-1007528.html Microsoft to license Unix code | CNET News.com<!-- Bot generated title -->]</ref>{{,}}<ref>[http://ir.sco.com/ReleaseDetail.cfm?releaseid=109360 The SCO Group | Investor Relations | SCO Announces UNIX Licensing Deal With Microsoft]</ref>. == Notes et références == <references /> == Article connexe == * [[SCO contre Novell]] {{Palette|Linux}} {{Portail|droit|Linux|États-Unis}} [[Catégorie:Droit de l'informatique]] [[Catégorie:Linux]] [[Catégorie:Jurisprudence aux États-Unis]] [[Catégorie:Droit d'auteur aux États-Unis]] [[Catégorie:Droit des brevets]] [[Catégorie:Droit des marques]] [[Catégorie:Controverse en informatique]] [[sv:SCOs rättstvister]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Linux%20ou%20GNU/Linux
Linux ou GNU/Linux
{{À sourcer|date=mars 2022}} [[Image:Tux-gnu-dynamic-duo.png|thumb|Image représentant GNU et [[Tux]], la mascotte de [[Linux]].]] Le '''débat « Linux ou GNU/Linux »''' est une controverse divisant les partisans du [[logiciel libre]] sur le nom à donner aux [[système d'exploitation|systèmes d'exploitation]] fondés sur le système [[GNU]] et un [[noyau Linux]]. Les plus nombreux (avec le grand public) l'appellent simplement « '''[[Linux]]''' », les autres (peut-être plus proches du projet [[GNU]]) l'appellent « '''[[GNU/Linux]]''' ». == Contexte == === Historique === Le système d'exploitation GNU est fondé en 1983 par [[Richard Stallman]] dans le but de fournir un équivalent libre à [[Unix]]. En 1991, [[Linus Torvalds]] crée le [[noyau de système d'exploitation|noyau]] [[Noyau Linux|Linux]]. À ce moment, GNU est quasiment prêt à l'exception de son noyau, [[GNU Hurd|Hurd]]. L'association de Linux avec GNU permet ainsi de créer un système d'exploitation libre. Le nom « GNU/Linux » fut utilisé pour la première fois par [[Debian]] en [[1994]] pour le nom de leur distribution du système d'exploitation basé sur le noyau Linux et des logiciels GNU. (En [[1992]], la distribution '''[[Yggdrasil Linux|Yggdrasil]]''' fut appelée Linux/GNU/X.) Dans le ''Bulletin GNU'' de {{date-|juin 1994}}, Linux y est référé comme un {{Citation|clone libre d'Unix}} (comportant de nombreux utilitaires et bibliothèques GNU). Dans l'édition de {{date-|janvier 1995}}, les références à Linux furent changées en « GNU/Linux ». ==== « Lignux » ==== En mai [[1996]], Richard M. Stallman sort la version 19.31 d'[[Emacs]], changeant le système cible « Linux » en « Lignux », en arguant qu'il donne ainsi sa pleine légitimité au projet GNU, d'où découlent les termes « système Linux basé sur GNU », « système GNU/Linux » ou « Lignux » se référant à la combinaison du noyau Linux et le système GNU. Richard M. Stallman arrêta finalement d'utiliser le terme « Lignux » pour ne plus utiliser que celui de « GNU/Linux ». ==== Succès mitigé de « GNU/Linux » ==== Sa demande d'appeler le système complet « GNU/Linux » a rencontré un succès mitigé. Seules quelques distributions ont suivi l'exemple de [[Debian]] en appelant leur système « GNU/Linux ». L'univers linuxien ainsi que la plupart des médias ne lui ont pas emboîté le pas. Parmi le mouvement des utilisateurs de logiciels libres et le mouvement « open source », certains ont suivi cette demande, beaucoup d'autres l'ont ignorée ou s'y sont opposés. Par ailleurs, les noms GNU et Linux ont intentionnellement été rapprochés de la dénomination Unix, laquelle s'est toujours reportée aux outils et l'environnement de développement C aussi bien qu'au noyau lui-même. L'auteur du noyau, [[Linus Torvalds]], a écrit, dans le rapport de licence pour la version 0.11 de Linux (qui n'était pas sous GPL jusqu'à la version 0.12) : {{Citation bloc|''Malheureusement, un noyau seul ne vous sert à rien. Pour avoir un système qui fonctionne, vous avez besoin d'un interpréteur de commandes, d'un compilateur, d'une bibliothèque, etc. Ce sont des éléments séparés et ils peuvent être sous copyright plus strict (voire plus permissif). La plupart des outils utilisés avec Linux sont des logiciels GNU et sont sous licence copyleft GNU. Ces utilitaires ne sont pas dans la distribution. Contactez-moi (ou contactez GNU) pour plus d'informations.''}} Il y a en outre un décalage entre * la définition technique qu'ont les professionnels de l'informatique d'un « système d'exploitation » qui correspond à cette combinaison du noyau Linux et des nombreux utilitaires GNU ; * la perception qu'en ont les utilisateurs, pour lesquels l'interface joue un rôle essentiel. Ainsi les premiers parleront de GNU+Linux ou de [[Darwin (informatique)|Darwin]] comme d'un système d'exploitation complet, alors que les seconds utiliseront ce terme pour désigner [[GNOME]], [[KDE]] ou l'interface de [[OS X]], se rapprochant plus à une définition approximative « ce qui leur permet de fonctionner ». Dans ce sens, le système d'exploitation appelé Linux est un ensemble encore plus vaste que la réunion GNU+noyau Linux, et le terme GNU/Linux apparaît à son tour trop restrictif. === Relation entre GNU et Linux === Si le noyau Linux est généralement associé aux outils GNU lorsqu'il est utilisé sur [[ordinateur personnel]], [[station de travail]], ou [[serveur informatique]], ce n'est souvent pas le cas en [[informatique embarquée]], sur [[smartphone]] et [[Conteneur (virtualisation)|conteneur]], qui constituent la majorité des utilisations du noyau Linux. Dans ce cas, le débat sur le nom ne se pose pas. Ainsi, il existe plusieurs systèmes d'exploitation basées sur un noyau Linux, qui n'incluent pas ou très peu de composants du projet GNU, les remplaçant par leurs équivalents [[Berkeley Software Distribution|BSD]] ou spécialement réécrits (tels que [[uClibc]] et [[BusyBox]]). Un exemple est la distribution [[Alpine Linux]]. [[Android]] et ses dérivés ([[LineageOS]] et [[Replicant (système d'exploitation)|Replicant]]) utilisent le noyau Linux mais ne sont pas basés sur GNU. De même, il est tout à fait possible d'utiliser des outils GNU sans Linux. Cela a longtemps été les cas sur [[Unix]]. Sur [[Windows]], [[Cygwin]] et [[MinGW]] fournissent des outils GNU. Debian a également créé deux versions de GNU utilisant un noyau issu de [[Berkeley Software Distribution|BSD]] : [[Debian GNU/kFreeBSD]] et [[Debian GNU/NetBSD]]. Les distributions entièrement basée sur GNU restent en revanche assez confidentielles. [[Debian GNU/Hurd]] publie tous les 2 ans depuis 2011 une version avec environ 80 % des paquets Debian, mais qui ne supporte que l'ancienne [[architecture 32 bits]] des microprocesseurs [[x86]]<ref>{{Lien web|url=https://www.debian.org/ports/hurd/hurd-news|titre=Debian GNU/Hurd – Nouvelles|consulté=22 avril 2023}}</ref>. [[Arch Hurd]] périclite depuis 2011<ref>{{Lien web|url=https://archhurd.org|titre=Arch Hurd|consulté=22 avril 2023}}</ref>. [[Guix System|Guix]] prépare sa version utilisant Hurd. == Arguments en faveur de « Linux » == Pour le grand public, ces systèmes d'exploitation sont connus essentiellement sous le nom de « Linux ». Les principaux arguments pour ce nom sont les suivants : * simplicité : il s'agit d'un nom plus simple à prononcer que GNU/Linux ; * historique : en général, c'est ce nom qui a été le plus favorisé au fil du temps ; * convention : s'il fallait honorer tous les projets engagés, on devrait mentionner également [[X Window System]], etc., et le nom deviendrait X/GNU/Linux, etc. ; * argument hiérarchique : selon les tenants de cet argument, le noyau est ce qu'il y a de plus important dans un système d'exploitation. Les plus célèbres des défenseurs de cette position sont [[Linus Torvalds]]<ref>{{ lien vidéo | people = Moore, J.T.S. (Produced, Written, and Directed) |titre= [[Revolution OS]] | medium = DVD | date = 2001 }}</ref>, concepteur originel de [[Linux]], et [[Jim Gettys]]<ref>{{lien brisé|consulté le=2013-03-24|url=https://lkml.org/lkml/1999/4/5/59}}</ref>, l'un des concepteurs de X Window System. === Argument de simplicité === Certaines raisons pour lesquelles les gens se réfèrent au système sous le nom de « Linux » plutôt que « GNU/Linux » sont tout simplement que le premier est plus court et plus facile à dire, mais aussi car [[Richard Stallman]] n'a demandé d'appeler le système « GNU/Linux » qu'à partir de la fin des [[années 1990]], soit bien après que le système ne fut devenu populaire. Concernant la longeur du terme, le projet GNU répond entre autres ceci : {{Citation bloc|''Cela ne prend qu'une seconde de dire ou d'écrire « GNU/ ». Si vous appréciez le système que nous avons développé, ne pouvez-vous passer une seconde à reconnaître notre travail ?<ref>{{lien web |titre=Free Software Foundation |url=https://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.fr.html#long2 |site=gnu.org |consulté le=08-10-2023}}.</ref>''}} === Argument de la convention === [[Jim Gettys]], l'un des concepteurs de [[X Window]], est entré dans le débat en défendant le nom « Linux ». Disant ne pas se soucier beaucoup des noms, il ajoute : {{Citation bloc|Savoir, à l'heure actuelle, si Linux est le nom correct, si c'est un nom incorrect ou une partie du nom correct, n'a aucune importance. C'est un nom simple, accrocheur, d'un usage largement répandu, qui désigne la convergence de technologies qui incluent le noyau Linux, le système X Window, les logiciels GNU, les logiciels BSD, et de nombreuses autres contributions, de milliers de personnes.|[[Jim Gettys]] Cf. {{Lien archive |langue=en |url=http://www.linux-gull.ch/attic/jgname.html |titre=Linux or GNU/X/BSD/Linux/(...) ? - Jim Gettys opinion |site=linux-gull.ch |date=1998-12-28 |horodatage archive=20070928083100 }} et {{Lien archive |langue=fr |url=http://www.linux-gull.ch/attic/nomlinux.html |titre=Linux, GNU/X/BSD/Linux, ou pire? - Le point de vue de Jim Gettys |site=linux-gull.ch |date=1998-12-28 |horodatage archive=20070928083136 }}.}} Venant d'un acteur relativement majeur, et extérieur au développement du noyau Linux, cet argument peut prendre un grand poids selon les avis. Il affirme qu'il est trop tard pour changer de nom. Le journaliste {{Lien|langue=en|Bruce Byfield}} argue lui que ceux utilisant cet argument le minimise rapidement en enchaînant sur des attaques concernant [[Richard Stallman]] et la [[Fondation pour le logiciel libre]], attaques semblant être leur « vrai » message<ref>{{lien web |langue=en |titre=You Say Linux, I Say GNU/Linux » Linux Magazine |url=https://www.linux-magazine.com/Online/Blogs/Off-the-Beat-Bruce-Byfield-s-Blog/You-Say-Linux-I-Say-GNU-Linux |site=Linux Magazine |consulté le=08-10-2023}}.</ref>. Dans sa [[foire aux questions]] concernant la controverse sur le nom, le projet GNU reconnait l'importance d'autres projets comme [[systemd]] mais argue qu'ils sont bien moins importants<ref>{{lien web |titre=Free Software Foundation |url=https://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.fr.html#others |site=gnu.org |consulté le=08-10-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Free Software Foundation |url=https://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.fr.html#systemd |site=gnu.org |consulté le=08-10-2023}}.</ref>. Aussi, l'on peut se demander pourquoi mentionner ces projets si l'on tient compte de la diversité logicielle comme X vs. [[Wayland]] voire non-utilisation comme dans le cas des [[Serveur informatique|serveur]]s ? == Arguments en faveur de « GNU/Linux » == '''GNU/Linux''' est le terme que promeut le projet [[GNU]] et ses supporters, en particulier [[Richard M. Stallman]], son fondateur et principal activiste, pour se référer au système d'exploitation libre GNU basé sur un noyau Linux, les composantes GNU pouvant fonctionner sur d'autres noyaux. Les principaux arguments de cette position sont les suivants : * argument d'antériorité : GNU existait avant Linux ; * argument de la confusion : le public risque d'attribuer à Linux ce qui vient du projet GNU ; * argument philosophique : le public risque de ne pas connaître ou d'oublier les principes GNU qui s'appliquent pour Linux et qui sont à l'origine des logiciels libres ; === Argument d'antériorité === Leurs arguments de base sont que GNU est un projet en perpétuel développement d'un système d'exploitation libre antérieur au noyau Linux de huit ans et que le noyau de Linus Torvalds n'était que la dernière pièce manquante pour compléter ce projet. Le projet aurait très bien pu faire de ce noyau son noyau principal, mais il a été décidé que les efforts mis dans le développement du noyau [[GNU Hurd|Hurd]] ayant été très grands, il valait mieux les continuer jusqu'au bout. De plus, à l'origine, Linux était un noyau monolithique ne fonctionnant que sur l'architecture x86. Selon le projet GNU : {{début citation}} Pourquoi l'appelez-vous GNU/Linux et pas Linux ? La plupart des distributions de systèmes d'exploitation basés sur Linux en tant que noyau sont à la base des versions modifiées du système d'exploitation GNU. Nous avons commencé à développer GNU en 1984, des années avant que Linus Torvalds ne commence à écrire son noyau. Notre objectif était de développer un système d'exploitation entièrement libre. Bien sûr, nous n'avons pas développé tous ses éléments nous-mêmes — mais nous avons montré la voie. Nous avons développé la plupart des composants principaux, formant la plus importante contribution unique du système entier. La vision de base était également la nôtre. En toute justice, nous devrions avoir au moins une mention équivalente<ref>"Pourquoi l'appelez-vous GNU/Linux et pas Linux ?" http://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.fr.html#why</ref>. {{fin citation}} === Argument de la confusion === Lors de sa création, le [[Noyau de système d'exploitation|noyau]] Linux n'était pas directement utilisable, car isolé et ne constituant pas à lui seul un [[système d'exploitation]] complet. Ses créateurs ont donc très rapidement intégré les autres composants d'un système d'exploitation, à savoir des outils réseau (issus du projet [[Berkeley Software Distribution|BSD]]), le [[serveur graphique X]] (issu du [[MIT]]), et surtout les nombreux outils du [[projet GNU]], lequel travaillait depuis 1983-1984 à élaborer un système d'exploitation complet compatible [[UNIX]]. Parmi ces outils adoptés par les premiers développeurs linux figuraient des logiciels comme [[EMACS]] ([[éditeur de texte]] et de code), [[GNU Compiler Collection|GCC]] (alors simple compilateur C), [[GNU Debugger|GDB]] (débogueur), [[Bourne-Again shell|Bash]] ([[langage de script]]), [[glibc]] (implémentation GNU de la [[bibliothèque standard du C]]), ... . Certaines personnes arguent donc que le fait d'appeler le système entier du simple nom du seul noyau entretient la confusion dans l'esprit du grand public entre le noyau linux et le système d'exploitation complet (dont le noyau n'est qu'une partie, et qui est surtout composé d'outils GNU). L'ignorance des faits historiques et techniques (le caractère indispensable de la couche GNU dans les distributions GNU/Linux) ont eu pour conséquence l'utilisation du nom du noyau (linux) pour le système complet. Les grands médias ont ensuite véhiculé et popularisé cette erreur sémantique auprès du grand public. {{Référence nécessaire|Ainsi, les médias ont fréquemment fait des amalgames et des erreurs tels que des déclarations affirmant que tout le système d'exploitation Linux (dans le sens populaire) avait été écrit à partir de rien par [[Linus Torvalds]] en 1991, que ce dernier dirigeait le développement d'autres composants tels que les interfaces graphiques (il n'est toujours responsable que du développement du noyau), ou que les nouvelles sorties du noyau amènent un changement radical et visible à l'utilisateur, ce qui est en fait le propre des nouvelles versions des [[environnements de bureau]] [[GNOME]] et [[KDE]].}} === Argument philosophique === C'est l'argument que soutiennent le plus activement [[Richard Stallman]], la [[Free Software Foundation]] et le [[projet GNU]]. Ils soutiennent que nommer Linux sans GNU, c'est risquer d'oublier le principe de liberté sur lequel reposent les [[logiciels libres]] à travers leur licence et, dès lors, d'accepter plus facilement des [[logiciels privateurs]] de liberté (propriétaires). Le projet GNU étant le premier projet à avoir comme objectif de proposer un système d'exploitation libre, il est juste de nommer le système d'exploitation GNU/Linux puisque cela permet à la fois de connaître l'initiateur de la libération logicielle et d'associer au système d'exploitation l'idée de liberté. Enfin, la motivation première de nombreux développeurs travaillant sur des logiciels libres est l'idéal de liberté associé à ces logiciels et non la commodité. Nommer le système d'exploitation GNU/Linux permet à ces développeurs de se reconnaître en tant que membres de la [[communauté du logiciel libre]]. Cela est particulièrement vrai pour ceux qui condamnent l'attitude de Linus Torvalds d'accepter des fichiers privateurs dans le noyau Linux. Voici un extrait de l'avis de Richard Stallman, l'initiateur du projet GNU, sur la question : {{début citation}} Si vous appelez notre système d'exploitation «Linux», cela véhicule une idée fausse de l'origine du système, de son histoire et de son but. Si vous l'appelez GNU/Linux, cela transporte (mais pas en détail) une idée correcte. Mais est-ce important pour notre communauté? Est-ce important que les gens connaissent l'origine, l'histoire et le but du système? Oui, parce que ceux qui oublient l'histoire sont souvent condamnés à la répéter. Le Monde Libre qui s'est développé autour de GNU/Linux n'est pas en sécurité; les problèmes qui nous ont amené à développer GNU ne sont pas complètement éradiqués et ils menacent de revenir. Quand j'explique pourquoi il est correct d'appeler le système d'exploitation «GNU/Linux» plutôt que «Linux», les gens répondent parfois de la manière suivante : Bien que le projet GNU mérite le crédit pour son travail, est-ce que cela vaut la peine de s'agiter quand les personnes ne le donnent pas ? Est-ce que la chose importante n'est pas que le travail soit fait et pas celui qui l'a fait ? Vous devriez vous calmer, être fiers du travail bien fait et ne pas vous soucier de crédit. Ce serait un sage conseil si seulement la situation était telle, si le travail était fait et s'il était temps de se calmer. Si seulement c'était vrai ! Mais les problèmes abondent et il n'est pas temps de considérer le futur comme acquis. La force de notre communauté repose sur son engagement dans la liberté et la coopération. Utiliser le nom GNU/Linux est une manière pour les personnes de se le rappeler et d'informer les autres de ces buts. {{fin citation|[[Richard Stallman]]|http://www.gnu.org/gnu/why-gnu-linux.fr.html}} === « GNU » ou « GNU/Linux » ? === Une idée fausse très répandue veut que GNU plaide pour l'appellation ''GNU/Linux'' uniquement sur la base du fait que la plupart des outils utilisés avec le noyau Linux sont des créations GNU. Mais Richard M. Stallman écrit dans ''Linux and the GNU Project'' : {{début citation}}Ainsi, si vous deviez choisir le nom pour le système basé sur qui a écrit les programmes dans le système, le premier choix aurait été ''GNU''. Mais nous ne pensons pas que ce soit la bonne méthode de considérer la question. Le projet de GNU n'était pas, et n'est pas, un projet pour développer spécifiquement des logiciels. [...] De nombreuses personnes ont apporté leur contribution au développement des logiciels libres du système et elles ont toutes droit au crédit. Mais le but est la conception d'un système intégré, et non simplement une simple collection de programmes et d'utilitaires, c'est ainsi que le projet GNU s'est attaché à en faire un. Nous avons établi une liste des programmes nécessaires à un système libre complet, et nous avons systématiquement trouvé, écrit, ou déniché des gens pour écrire tout ce qui se trouve sur cette liste. {{fin citation|Richard Stallman|Linux and the GNU Project}} Aussi, dans la FAQ sur GNU/Linux, Stallman écrit : '''Question : ''' "Puisque Linux est une contribution secondaire au projet GNU, ne serait-il pas faux d'appeler le système simplement « GNU » ?" {{début citation}} Non, ce ne serait pas faux, mais ce n'est pas la meilleure chose à faire. Voici pourquoi nous appelons le système « GNU/Linux » et non simplement « GNU » : * Ce n'est pas exactement GNU - il a un noyau différent (c'est-à-dire Linux). Faire la distinction entre les deux est utile. * Ce serait discourtois de demander aux gens de cesser de reconnaître la contribution de Linus Torvalds. Il a effectivement écrit une composante importante du système. Nous voulons être reconnus pour avoir lancé le projet et soutenu le développement du système, mais ce n'est pas une raison pour traiter Linus de la même façon que ceux qui appellent le système Linux nous traitent. Nous sommes fortement en désaccord avec ses opinions politiques, mais nous vivons avec ce désaccord de façon honorable et de façon ouverte, plutôt que d'essayer de discréditer son travail.{{fin citation|Richard Stallman|https://www.gnu.org/gnu/gnu-linux-faq.html}} == Notes et références == {{références|taille=30}} == Annexes == === Articles connexes === * [[GNU]] et le [[projet GNU]] * [[Noyau Linux]] * [[Linux]] et [[GNU/Linux]] === Liens externes === * [https://www.gnu.org/gnu/gnu.html Page du site du projet GNU avec différents liens sur la question du nom] {{Palette|Linux}} {{portail|logiciels libres|Linux}} [[Catégorie:GNU]] [[Catégorie:Linux]] [[Catégorie:Controverse en informatique]] [[Catégorie:Terminologie de l'informatique]] [[Catégorie:Culture informatique]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glises%20rupestres%20d%27Ivanovo
Églises rupestres d'Ivanovo
{{Infobox Patrimoine mondial | nom = Églises rupestres d'Ivanovo | image = Ivanovski skalni tsarkvi 20110714-61.JPG | légende = Vue générale. | latitude = 43°41'44.90"N | longitude = 25°59'18.42"E | échelle = | pays = {{Bulgarie}} | subdivision = [[Roussé (oblast)|Roussé]] | type = Culturel | critères = (ii), (iii) | superficie = {{Unité|172|ha}} | zone tampon = {{Unité||ha}} | ID = 45 | zone = 5 | année = 1979 | retrait = | extension = | extension2 = | domaine = | danger = | danger fin = | danger2 = | danger2 fin = | autre protection = | carte = | note = | géolocalisation = Bulgarie }} Les '''églises rupestres d'Ivanovo''' sont un ensemble d'[[Église (édifice)|église]]s, [[chapelle]]s et [[monastère]]s creusés [[église monolithe|dans la roche]], situés à proximité du village d'[[Ivanovo (Bulgarie)|Ivanovo]] en [[Bulgarie]]. La plus vieille église date du {{XIIe siècle}}. Le {{Date|22|octobre|1979}}, les églises furent inscrites sur la [[Patrimoine mondial|liste du patrimoine mondial]] de l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture|UNESCO]]. Les églises se trouvent à environ 20 kilomètres au sud de [[Roussé]], sur les contreforts de [[Russenski Lom]]. <gallery> Image:Ivanovo_gesamt.jpg Image:Ivanovo_kirche.jpg Image:Ivanovo_kapelle.jpg Image:Ivanovo_kirche2.jpg Image:Ivanovo_decke2.jpg Image:Ivanovo_decke.jpg </gallery> == Liens externes == {{Autres projets|commons=Category:Rock-hewn Churches of Ivanovo|commons titre=Églises rupestres d'Ivanovo}} * [http://whc.unesco.org/fr/list/45 Descriptif UNESCO] * {{en}} [http://whc.unesco.org/archive/repcom79.htm Report of the Third Session of The World Heritage Committee (22 octobre 1979)] *[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/jds_0021-8103_1965_num_1_1_1101 Velmans, Tania. Les Fresques d'Ivanovo et la peinture byzantine à la fin du Moyen Âge. - Journal des savants. 1965, {{numéro|1}}. {{p.|358-412}}] {{Palette Patrimoine mondial en Bulgarie}} {{Portail|architecture chrétienne|patrimoine mondial|Bulgarie}} [[Catégorie:Patrimoine mondial en Bulgarie]] [[Catégorie:Église en Bulgarie|Ivanovo]] [[Catégorie:Église monolithe|Ivanovo]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Famille%20Sanson
Famille Sanson
{{Voir homonymes|Sanson}} [[Image:SansonHeadstone.jpg|thumb|Le caveau des Sanson au [[cimetière de Montmartre]].]] La famille '''Sanson''' est une célèbre famille de [[bourreau]]x normands qui ont exercé en France durant les {{s mini|XVII}}, {{s mini|XVIII}} et {{s|XIX}}s, d'abord à [[Rouen]] de [[1675]] à [[1687]], puis à Paris jusqu'en [[1847]]<ref>[https://www.pariszigzag.fr/secret/histoire-insolite-paris/sanson-bourreaux-famille Les Sanson, bourreaux de père en fils ]</ref>. == Membres de la famille == === Fondateur de la lignée : Charles Sanson === Sous le règne de [[Louis XIV]], Charles Sanson, ancien officier près de [[Rouen]], devient aide du bourreau Pierre Jouenne à la suite de son mariage avec sa fille Marguerite Jouenne vers [[1675]]. Le procès-verbal d'une exécution à Rouen en [[1675]] mentionne que, ayant à « rompre » un condamné, {{citation|l'exécuteur des hautes œuvres ayant forcé son gendre, nouvellement marié, à porter un coup de barre au patient, ledit gendre tomba en pâmoison et fut couvert de huées par la foule.}} Marguerite donne naissance à un fils, Charles (deuxième du nom), vers 1681. Devenu veuf fin 1685, Charles père quitte Rouen. Il occupe le même emploi d'aide-bourreau à Paris, vers 1687, puis remplace une année plus tard Nicolas Levasseur, destitué pour cause de proxénétisme. Le 24 septembre 1688, Charles Sanson prend la succession de son beau-père et devient le premier représentant de la dynastie des bourreaux Sanson. En 1699, il démissionne et épouse, à Paris, Jeanne Renée Dubut, la sœur du bourreau de [[Melun]]. Le couple se retire en 1703 dans l'Aisne, à [[Condé-en-Brie]], où Charles décède en 1707. === Charles Sanson II === Charles Sanson II (fils de Charles et Marguerite Jouënne, sa première épouse), né vers 1681, aide son père à Paris à partir de 1696 environ et reste aide-bourreau encore deux ans après la démission de celui-ci. Le {{date|19|juin|1699}}, à 18 ans, toujours aspirant, il procède à sa première décapitation sur la personne d'[[Angélique-Nicole Carlier]]<ref>Henri Sanson, Sept générations d'exécuteurs 1688-1847 : Mémoires des Sanson mis en ordre, vol. 1, Dupray de la Mahérie, 1862, 432 p., chap. VI « Procès et exécution de Madame Tiquet », pp. 399-432</ref>; il n’accède à la fonction qu'à sa majorité en 1701. Il obtient ses [[lettres de provision]] de bourreau officiel de Paris en 1707, après le décès de son père. La même année, il épouse à Paris la sœur de la seconde épouse de son père, Anne Marthe Dubut (deuxième sœur du bourreau de Melun). Charles Sanson fils, après avoir, en 1720, roué vif pour cause d'assassinat le comte de Horn, un cousin du duc d’Orléans, préside en 1721 à l'exécution de [[Louis Dominique Cartouche|Cartouche]], le célèbre bandit. Décédé à Paris en 1726, laissant un jeune fils de sept ans (Charles Jean Baptiste), il est inhumé en grande pompe dans l'[[Église Saint-Laurent de Paris]] où il rejoint les dépouilles de ses parents. Sa veuve se remarie avec celui qui devient ainsi, en 1727, le « régent » de son fils, c'est-à-dire le titulaire par intérim de la charge de bourreau en attendant que ce dernier ait vingt ans. [[François Prudhomme]] est un bourreau spécialiste de la torture, dont la fonction le désigne comme « [[Question (torture)|questionnaire-juré]] ». Il a son moment de gloire en réussissant en 1737 une [[décapitation]]. === Charles Jean Baptiste Sanson === Charles Jean-Baptiste Sanson débute au pied de l'échafaud à sept ans. Né vers 1719 (fils de Charles et de Anne Marthe Dubut), il se voit restituer en 1739, par le second mari de sa mère, [[François Prudhomme]], la charge officielle d'« Exécuteur de la Ville, Prévôté et Vicomté de Paris ». Marié une première fois en 1737 à Paris avec Madeleine Tronson, il épouse à [[Étampes]], en 1741, Jeanne Gabrielle Berger, elle-même fille du bourreau de [[Sens (Yonne)|Sens]] et petite-fille du [[Droit de havage|bourreau d'Étampes]]. En 1754, il est frappé par une attaque le laissant à demi-paralysé. Il doit passer le flambeau à son fils, Charles-Henri, qui n'a alors que quinze ans, tout en devant recourir à nouveau à l'assistance de François Prudhomme – devenu entretemps bourreau de [[Vannes]] – pour procéder, en 1757, à l'exécution du régicide [[Robert-François Damiens|Damiens]]. Il s'installe à [[Brie-Comte-Robert]], en [[Seine-et-Marne]] mais, bien qu'invalide, il n'obtient pas du Parlement son remplacement officiel dans la fonction par son fils. Devenu veuf vers 1767, il revient habiter à Paris pour y mourir vers 1778, peu après avoir démissionné en bonne et due forme en faveur de Charles-Henri, son fils.<br /> Sa femme était enterrée dans le cimetière de la [[Chapelle Sainte-Anne (Paris)|chapelle Sainte-Anne]], construite en [[1650]] et démolie en [[1790]], qui était située à l'actuel {{numéro}}77 [[rue du Faubourg-Poissonnière]]<ref>[[Jacques Hillairet]] ''Connaissance du vieux Paris'', {{p.}}326.</ref>. === Charles-Henri Sanson (1739-1806) et les débuts de la guillotine === {{Article détaillé|Charles-Henri Sanson}} [[Image:BalzacEpisodeTerror.jpg|thumb|Portrait imaginaire de Sanson par [[Eugène Lampsonius]].]] ==== Débuts ==== Fils de Charles Jean Baptiste et de Madeleine Tronson, Charles-Henri Sanson naît le 15 février 1739. Il épouse à Paris, en 1766, Marie Anne Jugier, laquelle lui donnera deux fils : Henri, né en 1767 à Paris, qui succédera à son père en 1795, et Gabriel, né en 1769, aide-bourreau à partir de 1790 environ, qui mourra accidentellement en 1792, en tombant de l'échafaud, au moment de l'exhibition de la tête d'un supplicié à la foule. Charles Henri meurt le 4 juillet 1806. En 1766, il rate la décapitation de [[Thomas Arthur de Lally-Tollendal|Lally-Tollendal]] du premier coup. Son père, se devant d'assister à chaque exécution en tant que chef bourreau, finit de trancher le cou de Lally d'un coup supplémentaire. Charles-Henri pratique nombre d’exécutions, dont celles de [[Robert-François Damiens]], l'agresseur du roi [[Louis XV]], écartelé en 1757, du [[François-Jean Lefebvre de La Barre|chevalier de La Barre]] (jeune homme de dix-neuf ans, accusé de blasphème, qui eut le cou tranché et dont les restes furent brûlés) le {{1er}} juillet 1766, ainsi que de l'empoisonneur faux dévot [[Antoine-François Desrues]] en 1777. À la suite de la démission de son père, Charles-Henri devient officiellement le bourreau de la « Ville, Prévôté et Vicomté » de Paris et, la même année (1778), bourreau de la Cour du Roi à [[Versailles]], la « Prévôté de l'Hôtel du Roy », charge exercée jusque-là par son oncle Nicolas Charles Gabriel Sanson. ==== Guillotine (1789-1806) ==== Quand éclate la [[Révolution française|Révolution]] en 1789, Charles Henri Sanson a cinquante ans. En 1791, le docteur [[Joseph-Ignace Guillotin|Guillotin]] propose une exécution uniforme et sans douleur pour les condamnés à mort. Devant la décision de l'Assemblée de pratiquer la décapitation comme moyen unique de mise à mort, Sanson écrit un mémoire où il insiste sur la fatigue de l'exécuteur qui aurait à couper plusieurs têtes d'affilée, l'usure rapide des glaives de justice, ainsi que leur coût d'entretien ou d'achat. On parle alors d'un dispositif mécanique. Des mémoires apocryphes de Sanson ont été publiés en 1830, qui sont à l'origine de la légende selon laquelle le roi [[Louis XVI]] se serait intéressé à la machine en conception et aurait suggéré une lame oblique (il est attesté que l'idée de la lame revient à [[Antoine Louis]]<ref name="Armand">Frédéric Armand, ''Les bourreaux en France : Du Moyen Age à l'abolition de la peine de mort'', « Guillotin et la guillotine », 2012.</ref>). Ces mémoires parus sous le titre ''[[Mémoires de Sanson]]'' (sous-titré ''pour servir à l'histoire de la Révolution française''), sont en fait rédigés par [[Louis-François L'Héritier]] de l'Ain, et en partie par [[Honoré de Balzac]]. Balzac reprendra son texte pour en faire un récit de fiction intitulé : ''[[Un épisode sous la Terreur]]'' ([[1845 en littérature|1845]]). La guillotine est inaugurée le 25 avril 1792, en [[Place de l'Hôtel-de-Ville - Esplanade de la Libération|place de Grève]] par Sanson lors de l'exécution du bandit [[Nicolas Jacques Pelletier|Nicolas Pelletier]], après que Sanson a participé à la mise au point de l'engin en pratiquant, sous la supervision de son promoteur et de son concepteur, des tests sur des moutons, puis des cadavres. Sanson procédera à {{formatnum:2498}} exécutions capitales pendant la période révolutionnaire<ref>{{Lien web |titre=Documentation, Statistiques & Données diverses sur la Révolution Française |url=http://racineshistoire.free.fr/DOC/PDF/Documentation-Revolution-Francaise.pdf |site=Racines Histoire |date= |consulté le=4 juillet 2020}}</ref>, dont celles du roi [[Louis XVI]] et de la reine [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]]. Des anecdotes liées à la révolution émaillent la vie de Charles-Henri Sanson : Il assigna [[Camille Desmoulins]], pour calomnie car il l'avait traité de « bourreau »<ref>Camille Desmoulins : ''Œuvres'' ; Bibliobazaar ; 2008 ; {{p.|41}}.</ref>. Une ordonnance du Conseil d’État, en date du {{Date|12|janvier|1787}}, avait rappelé, en effet, qu’était proscrite l’appellation de « bourreau » pour nommer l’exécuteur des hautes œuvres. Il fut accusé de faire commerce des dépouilles des suppliciés, et notamment celles de « ''Louis Capet'' », accusation dont il se lava. Il s'inscrivit en faux contre [[Jacques-Antoine Dulaure|Dulaure]] qui prêtait des propos à Louis XVI à sa dernière heure et décrivit de ce fait avec précision les derniers faits et gestes du souverain<ref>[[G. Lenotre]] : ''La Guillotine et les Exécuteurs des arrêts criminels pendant la Révolution'' ; 1893 ; {{p.|4}}.</ref>. Il dut aussi se défendre d'avoir souffleté [[Charlotte Corday]] et il fut établi que l'acte avait été commis par un charpentier qui n’était pas à son service<ref>Prudhomme : ''Les Révolutions de Paris'' ; tome 16. Il s’agissait d’un dénommé François Le Gros.</ref>. Partisan discret de l’abolition de la peine de mort, il eut l’occasion de sauver quelques femmes auxquelles il avait conseillé de se déclarer enceintes<ref>[[Augustin Challamel|Challamel]] et [[Wilhelm Ténint|Ténint]] : ''Les Français sous la Révolution'' ; 1843.</ref>. Il serait aussi intervenu, en vain, auprès de [[Antoine Fouquier-Tinville|Fouquier-Tinville]] pour ajourner une charrette de condamnés qu’il pensait menacée par une inquiétante agitation populaire le [[Chute de Robespierre|9 Thermidor]]. Le rôle de la guillotine et de Charles-Henri Sanson pendant la Révolution est resté dans les mémoires et a valu à la guillotine le surnom de « la fille à Charlot » ou de « la bascule à Charlot ». === Henri Sanson (1767-1840) === On lui attribue parfois faussement l'exécution en octobre 1793 de [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]] puis, en 1795, de [[Antoine Fouquier-Tinville|Fouquier-Tinville]], l'ex-accusateur public du Tribunal révolutionnaire, alors qu'il n'était à cette époque encore que l'assistant de son père. C'est cependant à ces occasions qu'il acquiert sa célébrité. Capitaine de canonniers durant la Révolution, il prend part avec son oncle Pierre-Claude, lieutenant, au [[Chute de Robespierre|9 thermidor]], soutenant la [[Commune de Paris (Révolution française)|Commune de Paris]] qui tente de s'opposer à l'arrestation de Robespierre et ses amis ; arrêté en même temps que son oncle, Henri est accusé d'avoir, avec ce dernier, pénétré dans le [[comité de sûreté générale]] à la suite de [[Jean-Baptiste Coffinhal]] et délivré [[François Hanriot]], l'ancien chef de la garde nationale venu délivrer les députés jacobins arrêtés. Henri et Pierre-Claude sont toutefois acquittés par le tribunal. Henri exerce sa charge de bourreau à partir de 1795 et durant trente-cinq ans : il exécute les protagonistes de l'[[affaire du courrier de Lyon]], les [[Quatre sergents de La Rochelle|Sergents de La Rochelle]], et [[Louis Pierre Louvel|Louvel]], assassin du [[Charles-Ferdinand d'Artois|duc de Berry]]. En [[1840]], à sa mort, son fils et aide Henry-Clément prend la relève. === Fin de la lignée : Henri-Clément Sanson (1799-1889) === Durant la carrière d'Henri-Clément Sanson, seules dix-huit exécutions sont pratiquées à Paris. Les plus célèbres sont celles de [[Pierre François Lacenaire|Lacenaire]] et de son complice avril, en [[1836]]. Amateur de jeux d'argent, Henri-Clément Sanson fréquente régulièrement les [[Casino (lieu)|casinos]] de l'époque et perd souvent. En [[1847]], il est incarcéré pour dettes à la prison de Clichy. Ses créanciers exigent, pour sa libération, un gage. Sanson gage la guillotine, l'instrument dont les bourreaux sont responsables. Le règlement de sa dette par le ministère de la justice permet sa libération. Le garde des sceaux [[Nicolas Martin du Nord]], qui partageait peut-être l'homosexualité de Sanson et le protégeait, voire entretenait une relation avec lui, est menacé d'un scandale pour avoir été vu dans une « maison interlope », et se voit retirer son ministère pour « raison de santé » ; il décède quelques jours après, officiellement d'une apoplexie (bien que certains, comme [[Pierre-Joseph Proudhon]], aient parlé de suicide)<ref>{{ouvrage|titre=Musée secret de la Police|titre chapitre=Le registre des pédérastes|passage=25|auteur=Bruno Fuligni|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=IiKhCgAAQBAJ|éditeur=Gründ|jour=8|mois=octobre|année=2015}}</ref>. L'une des premières mesures du nouveau garde des sceaux, [[Michel Hébert (magistrat)|Michel Hébert]], est de révoquer Henri-Clément Sanson, dont le nom figurait dans le registre de pédérastes de la Préfecture de police de Paris<ref>Jean-Claude Féray, « Henri-Clément Sanson », dans ''Le Registre infamant'', Quintes-feuilles, 2012, {{p.}}402-416.</ref>. C'est [[Charles-André Férey]] qui lui succède en 1847. Sanson, sixième et dernier du nom, meurt à Versailles le 25 janvier [[1889]]. == Dans les arts populaires == === Film === * Dans le film ''[[La Révolution française (film)|La Révolution française]]'' sorti en 1989, Charles-Henri Sanson est interprété par [[Christopher Lee]]. === Télévision === * Dans la série ''[[Nicolas Le Floch (série télévisée)|Nicolas Le Floch]]'' (2008), qui se déroule sous le règne de Louis XV, Charles-Henri Sanson, interprété par [[Michaël Abiteboul]], joue un rôle d'investigation scientifique (il pratique les autopsies) en soutien de la police, en accord avec les livres desquels est tirée la série. Ce rôle semble avoir été inventé par l'auteur, qui ne cite pas de sources documentaires à ce sujet. === Radio === * Sur France-Culture, une mise en onde de la vie des Sanson (sur un texte de Virginie Mourthé), écoutable (en deux parties) aux dates des 16 et 23 février 2013 (21.00)<ref>[http://www.franceculture.fr/emission-fictions-droles-de-drames-les-sanson-tueurs-en-serie-de-pere-en-fils-de-virginie-mourthe-1e {{1re|partie}}] et [http://www.franceculture.fr/emission-fictions-droles-de-drames-les-sanson-tueurs-en-serie-de-pere-en-fils-de-virginie-mourthe-2i 2de partie].</ref>. === Littérature === * Les mangas ''[[Innocent (manga)|Innocent]] et Innocent Rouge'', de [[Shin'ichi Sakamoto]] parus à partir de 2013, retracent librement l'histoire de la famille Sanson en suivant la carrière de [[Charles-Henri Sanson]]. *Patrick Mallet, Boris Beuzelin, ''Les Sanson et l'amateur de souffrance: Livre 1 et 2'', Vents d'ouest, 2019. Bande-dessinée sur la famille Sanson *[[Charles-Henri Sanson]] fait des apparitions régulières dans la saga ''[[Le Manoir (série fantastique)|Le Manoir]]'' d'[[Évelyne Brisou-Pellen]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Bibliographie === * [http://racineshistoire.free.fr/DOC/PDF/Dynasties-de-Bourreaux.pdf Arbre généalogique des bourreaux français] {{PDF}} * Robert Christophe, ''Sanson, bourreaux de père en fils, pendant deux siècles'', Paris, Arthème Fayard, 1960. * [[Jacques Delarue]], ''Le Métier de bourreau'', Fayard, 1989 {{ISBN | 2213023360}}. * Hervé Jourdain, ''Le Sang de la trahison'', Paris, Fayard, 2013. * ''La Révolution vue par son bourreau : journal de Charles-Henri Sanson'', Le Cherche Midi, 2007. * Henri-Clément Sanson, ''[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k367766 Sept générations d'exécuteurs, 1688-1847 : mémoires des Sanson]'', Paris, Dupray de La Mahérie, 1862-1863, 6 tomes. – En ligne sur [[Gallica]]. * Bernard Lecherbonnier, ''Bourreaux de père en fils: Les Sanson: 1688-1847'', Albin Michel, 1989 * Barbara Levy, ''Une dynastie de bourreaux: Les Sanson'', Mercure de France, 1989 * Georges Pair, ''Messieurs Sanson: bourreaux'', Éditions de France, 1938 === Article connexe === * [[Droit de havage]] === Lien externe === * [http://histoiresdebourreaux.blogspot.fr/ Histoire des bourreaux] {{Portail|Révolution française|Criminologie|Généalogie }} {{DEFAULTSORT:Sanson, Famille}} [[Catégorie:Bourreau français]] [[Catégorie:Famille française]] [[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Montmartre (division 20)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Walsrode
Walsrode
{{Infobox Commune d'Allemagne | nom = Walsrode | autres noms = | image = | légende = | blason = | land = {{Basse-Saxe}} | district = | arr = [[Arrondissement de la Lande|Heidekreis]] | codecomm = 03358022 | immatriculation = SFA, HK | superficie = 270.6811 | population = | année_pop = | quartier = | altitude = 49 | indicatiftel = 05161 | cp = | latitude = 52.8667 | longitude = 9.58333 | weblabel = www.walsrode.de | mandat maire = | titredumaire = | maire = Silke Lorenz | partis = }} '''Walsrode''' (<small>en allemand :</small> {{MSAPI|/valsˈʁoːdə/}}<ref>[[Prononciation de l'allemand|Prononciation]] en [[allemand standard]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[alphabet phonétique international|norme API]].</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage |langue=de |prénom1=Eva-Maria |nom1=Krech |prénom2=Eberhard |nom2=Stock |prénom3=Ursula |nom3=Hirschfeld |prénom4=Lutz Christian |nom4=Anders |titre=Deutsches Aussprachewörterbuch |sous-titre= |éditeur=Walter de Gruyter, Berlin, New York |année=2009 |pages totales=1076 |isbn=978-3-11-018202-6 |présentation en ligne=https://www.google.de/books/edition/Deutsches_Aussprachew%C3%B6rterbuch/E-1tr_oVkW4C?hl=de&gbpv=1&dq=Deutsches+Aussprachew%C3%B6rterbuch&printsec=frontcover}}. {{p.|1044}}</ref>, {{Son simple|Écouter|De-Walsrode.ogg}}) est une ville du Nord de l'[[Allemagne]], dans l'[[arrondissement de la Lande]] (''Heidekreis''). == Situation géographique == Walsrode se situe dans le Nord de l'Allemagne, dans le [[Länder de l'Allemagne|Land]] de [[Basse-Saxe]] et au sud de la [[lande de Lunebourg]], située entre [[Brême (ville)|Brême]] ({{unité|65|km}} à l'ouest), [[Hanovre]] ({{Unité|70|km}} au sud) et [[Hambourg]] ({{Unité|100|km}} au nord) aux abords de la rivière [[Böhme (rivière)|Böhme]]. Elle est connue pour son [[parc ornithologique de Walsrode]], le plus grand parc zoologique exclusivement consacré aux oiseaux au monde. Plus de {{formatnum:4000}} oiseaux de 700 espèces différentes y sont présents. == Histoire == {| class="wikitable" style="float:left; margin-right: 20px;" |'''Appartenances historiques''' {{Duché de Brunswick-Lunebourg}} 1235-1269<br> {{Principauté de Lunebourg}} 1269-1705<br> {{Électorat de Brunswick-Lunebourg}} 1705-1807<br> {{Royaume de Westphalie}} 1807-1813<br> {{Royaume de Hanovre (1837-1866)}} 1814-1866<br> {{Prusse 1803}} ([[Province de Hanovre]]) 1866-1918<br> {{République de Weimar}} 1918-1933<br> {{Troisième Reich}} 1933-1945<br> {{Allemagne occupée}} 1945-1949<br> {{Allemagne}} 1949-présent |} [[fichier:Kloster Walsrode aussen.jpg|thumb|Abbaye de Walsrode]] * Construction de l'abbaye de Walsrode par le comte Walo en 986 * Le {{date-|28 décembre 1381}} Walsrode a été conquis par [[Brême]] et réduit en cendres * Le {{date-|22 juillet 1383}} Walsrode reçoit le titre de ville par le [[Brunswick-Lunebourg|duc de Brunswick-Lunebourg]] * 1626 - [[Guerre de Trente Ans]] - destruction de la ville par les troupes de [[Jean t'Serclaes, comte de Tilly|Tilly]] * Le {{date-|6 juillet 1757}} - destruction de 230 des 237 maisons lors d'un incendie * 1890 construction des chemins des fers, Bremervörde–Walsrode, puis, [[Hanovre]]-Schwarmstedt-Walsrode == Localités == * [[Altenboitzen]] * [[Bockhorn (Walsrode)|Bockhorn]] == Sites archéologiques == [[Fichier:Steinhaus D 2008.jpg|thumb| Les Dolmen des « sept maisons de pierre » - [[Sieben Steinhäuser]]]] Les [[Sieben Steinhäuser]] (sept maisons de pierre), un groupe de cinq grandes tombes [[mégalithique|mégalithiques]] ou [[dolmen]] == Personnalités liées à la ville == * [[Erich Matthias]] (1921-1983), historien né à [[Uetzingen]]. == Jumelages == * {{Jumelage|Gernrode (Harz)|Allemagne|ville=Gernrode|année=}} * {{Jumelage|Hibbing|États-Unis|année=}} * {{Jumelage|Kovel|Ukraine|année=}} * {{Jumelage|Zaltbommel|Pays-Bas|année=}} == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{liens}} [[Fichier:VPW Riesentukane.jpg|thumb|[[Toucan]]s, l'emblème du parc ornithologique]] {{Autres projets |commons=Category:Walsrode}} {{Portail|Basse-Saxe}} [[Catégorie:Ville en Basse-Saxe]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9phalisation
Céphalisation
{{ébauche|biologie}} [[Fichier:Bilaterian-plan.svg|alt=A rod-shaped body contains a digestive system running from the mouth at one end to the anus at the other. Alongside the digestive system is a nerve cord with a brain at the end, near to the mouth.|droite|vignette|[[Système nerveux]] d'un [[Bilateria|bilatérien]] sous la forme d'un cordon nerveux avec des segments élargis ([[Ganglion nerveux|ganglions]]), et un "[[cerveau]]" à l'avant.]] La '''céphalisation''' (du grec ''kephale'', « tête ») désigne la réunion des [[organes sensoriels]] et des structures pour se nourrir vers l'avant d'un animal en même temps qu'une concentration de son [[système nerveux]], ce qui se traduit par la [[Différenciation cellulaire|différenciation]] d'une [[Tête (anatomie)|tête]]<ref>{{ouvrage|auteur=Anu Singh Cundy, Gary Shin|titre=Découvrir la biologie|éditeur=De Boeck Superieur|date=2017|passage=436}}.</ref>. L'apparition de la prédation conduit à une [[course aux armements]] entre [[prédateur]]s (développement de stratégies de détection, de poursuite, etc.) et [[proie]]s (développement de stratégies de fuite, de camouflage, etc.), et l'une des armes est la céphalisation. Cette tendance évolutive du regroupement de groupes de [[Neurone|cellules nerveuses]] dans la région antérieure conduit à la formation d'un cerveau qui permet la coordination opérationnelle des organes d'avant en arrière et la réalisation de fonctions plus complexes. == Caractéristiques == La céphalisation se retrouve chez bon nombre d'[[animal|animaux]] [[bilatérien]]s : ils possèdent en effet une [[symétrie]] bilatérale, et ont par conséquent trois axes de polarité : gauche et droite, dos et ventre et avant et arrière. À l'avant s'ouvre la [[bouche]], à l'arrière l'[[anus]]. La tête, quand elle est présente, est à l'avant et inclut la [[bouche]]. La plupart de ces bilatériens possèdent une tête, plus ou moins différenciée. Certains, comme les [[bivalves]], n'ont pas de tête centralisée. Le système nerveux n'est pas toujours concentré : il est souvent simple et un vrai [[cerveau]] est plus rare, on en trouve en particulier chez les [[vertébré]]s ainsi que chez les [[céphalopode]]s (comme le [[poulpe]]). Ce processus de céphalisation est bien marqué chez les Céphalopodes, les Arthropodes et les Chordés. Grossièrement, les ganglions de la tête sont devenus plus gros que leurs congénères localisés sur le corps de l'animal et ont fusionné pour donner une première ébauche de cerveau<ref>{{Article|langue=en|auteur=Michael Trestman|titre=The Cambrian Explosion and the Origins of Embodied Cognition|périodique=Biological Theory|date=avril 2013|volume=8|numéro=1|pages=80–92|doi=10.1007/s13752-013-0102-6}}.</ref>. === Chez les arthropodes === {{article détaillé|tête de l'insecte}} La tête est individualisée chez les [[hexapodes]] dont certains, les [[Insecte social|insectes eusociaux]], se comporte comme un super-organisme, doté d'une [[intelligence en essaim]]. Elle est fusionnée avec le [[thorax]] pour former le [[céphalothorax]], chez les [[crustacé]]s et [[arachnide]]s. Des capacités cognitives (intégration spatio-temporelle, apprentissage olfactif, mémoire visuelle, [[wikt:numérosité|numérosité]], attention, processus mental qui s'apparente à de la [[catégorisation]]) sont reconnues chez les arthropodes dotés d'un cerveau compact et efficace, ces processus cognitifs nécessitant un nombre limité de neurones<ref>{{Article|langue=en|auteur=M. Mizunami, F. Yokohari, M. Takahata|titre=Further exploration into the adaptive design of the arthropod “microbrain”: I. Sensory and memory-processing systems|périodique=Zoological Science|date=2004|volume=21|numéro=12|pages=1141-1151|doi=10.2108/zsj.21.1141}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|auteur=Lars Chittka, Jeremy Niven|titre=Are Bigger Brains Better?|périodique=Current Bilogy|date=2009|volume=19|numéro=21|pages=995-1008|doi=10.1016/j.cub.2009.08.023}}.</ref>. === Chez les céphalopodes === Les céphalopodes ont un cerveau complexe associé à une bonne mémoire visuelle et des comportements spécifiques élaborés (voir l'[[intelligence des céphalopodes]])<ref name="Sherwood">{{ouvrage|auteur=Lauralee Sherwood, Hillar Klandorf, Paul Yancey|titre=Physiologie animale|éditeur=De Boeck Superieur|date=2016|passage=154}}.</ref>. Contrairement aux vertébrés, leurs axones sont non [[Myéline|myélinisés]] et ne peuvent servir de support à une signalisation de longue portée, économique et rapide<ref>Lauralee Sherwood, {{opcit}}, p.129</ref>. === Chez les vertébrés === ==== Chez les crâniates ==== Chez les [[crâniate]]s (dont font partie les [[vertébré]]s) la tête est protégée par un [[crâne]]. Chez les [[gnathostome]]s (vertébrés à mâchoire) une mâchoire se différencie et est incluse dans la tête. L'accroissement de taille implique un métabolisme plus exigeant (voir [[règle de Cope]]), une meilleure perception de l'environnement et une meilleure coordination des organes afin de repérer les proies, les capturer et les digérer. Cette exigence est résolue par une augmentation de la céphalisation et un cerveau plus important chez les vertébrés<ref>{{ouvrage|langue=en|auteur=Harry J. Jerison|titre=Evolution of the Brain and Intelligence|éditeur=Academic Press|date=1973|pages totales=482}}.</ref>. Le cerveau permet la réalisation de fonctions plus complexes, comme le traitement fin de l'information sensorielle (la formation des images par exemple), l'apprentissage et la mémorisation et, ultimement, la prise de [[conscience de soi]] (voir l'[[Intelligence animale|intelligence des vertébrés]])<ref name="Sherwood"/>. ==== Chez l'homme ==== {{article détaillé|tête humaine}} == Cladogramme == {{Clade |style= font-size:90%; line-height:90% |label1=[[Planulozoa]] 680 Ma |1={{Clade |1= [[Cnidaria]] [[File:Aurelia aurita NASA.png|50 px]] |label2= [[Bilateria]] Céphalisation |2={{Clade |1= [[Acoela]] [[File:Neochildia fusca.jpg|60 px]] |label2= [[Nephrozoa]] 650 Ma |2={{clade |label1=[[Deuterostomia]] |1={{clade |label1=[[Echinodermata]] |1=[[File:Portugal 20140812-DSC01434 (21371237591).jpg|50 px]] |label2=[[Chordata]] |2={{clade |1={{clade |label1=[[Tunicata]] |1= [[File:Shankouclava anningense.jpg|18 px]] |label2='''[[Vertebrata]]''' ('''intelligence''') |2= [[File:Carcharodon carcharias drawing.jpg|100 px]] [[File:Description des reptiles nouveaux, ou, Imparfaitement connus de la collection du Muséum d'histoire naturelle et remarques sur la classification et les caractères des reptiles (1852) (Crocodylus moreletii).jpg|80 px]] }} }} }} |label2=[[Protostomia]] 610 Ma |2={{Clade |label1=[[Ecdysozoa]] |1={{clade |label1=[[Nematode]]s |1= [[File:Female Phasmarhabditis hermaphrodita (cropped).jpg|70 px]] |label2='''[[Arthropoda]]''' ('''intelligence''') |2= [[File:Long nosed weevil edit.jpg|100 px]] }} |label2=[[Spiralia]] |2={{Clade |label1=[[Plathelminthes|Vers plats]] |1= [[File:Sorocelis reticulosa.jpg|60 px]] |label2='''[[Cephalopoda]]''' ('''intelligence''') |2= [[File:Octopusvulgaris.jpg|70 px]] }} }} }} }} }} }} == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == * [[Encéphalisation]] * [[Intelligence animale]] * [[Évolution du cerveau]] * [[Évolution du système nerveux]] * [[Liste d'animaux par le nombre de neurones]] {{Portail|Biologie|neurosciences}} {{DEFAULTSORT:Cephalisation}} [[Catégorie:Histoire évolutive des animaux]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/American%20Export%20Air%20Lines
American Export Air Lines
'''American Export Airlines''' était une [[compagnie aérienne]] créée en [[1937]] par la [[Transport maritime|compagnie maritime]] '''American Export Lines''' pour exercer sur l'[[Océan Atlantique|Atlantique Nord]] le transport de fret. Par la suite, après que les [[États-Unis]] entrent en guerre, elle devient sous-traitante de la [[Pan American World Airways|Pan American]]. C’est grâce à cette ''union'' qu’elle ouvre une ligne entre [[New York]] et l'[[Irlande (pays)|Irlande]], en [[juin]] [[1942]], et tire bénéfices de la collaboration de l’[[État]]. En [[1945]], la Pan Am lui confie toutes ses lignes transatlantiques à destination de l’[[Europe du Nord]] passant par [[Londres]], la compagnie cesse, alors, le transport de fret. À la suite de la fusion dans le ''[[American Airlines|Transatlantic Division of American Airlines]]'', en [[novembre]] [[1945]], elle change de nom et prend celui de '''American Overseas Airlines (AOA)'''. Elle travaillera avec AA pendant quelques années en tirant avantage que lui offre cette compagnie par ses très nombreuses correspondances domestiques. Ses horaires sont alors inscris dans la timetable d’AA. En [[automne]] [[1950]], elle fusionne avec la Pan Am et son nom disparaît de la liste des [[Compagnie aérienne|compagnies aériennes]]. {{Portail|entreprises|aéronautique}} [[Catégorie:Compagnie aérienne américaine disparue]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gen%20d%27Hiroshima
Gen d'Hiroshima
{{Voir homonymes|GEN{{!}}Gen}} {{Infobox Animation et bande dessinée asiatiques/Entête | style entête = œuvre | titre = Gen d'Hiroshima | titreKanji = はだしのゲン | titreJaponais = Hadashi no Gen | type = Shōnen | genre = Drame, antimilitarisme }} {{Infobox Animation et bande dessinée asiatiques/Livre | format = bd | origine = Japon | titre = | auteur = [[Keiji Nakazawa]] | éditeur = [[Shueisha]] <br />{{drapeau|Japon}} [[Chuokoron-Shinsha]] (''[[tankōbon]]'') | éditeur_francophone = Vertige Graphic | prépublié = [[Weekly Shōnen Jump]]'' (1973-1974), ''Shimin'' (1975-1976), ''Bunka Hyōron'' (1976-1980), ''Kyōiku Hyōron ''(1982-1985) | premier_volume = 1975 | dernier_volume = 1985 | nb_volumes = 10 }} {{Infobox Animation et bande dessinée asiatiques/Vidéo | type = animation | format = film | origine = Japon | titre = | réalisateur = [[Mamoru Shinzaki]] | studio_animation = [[Studio Madhouse|Madhouse]] | licence_francophone = [[Kazé]] | durée = 83 min | date_sortie = {{Date|21|juillet|1983|}} }} {{Infobox Animation et bande dessinée asiatiques/Vidéo | type = live | format = drama | origine = Japon | titre = | réalisateur = [[Nishiura Masaki]]<br />[[Murakami Masanori]] | chaine = [[Fuji TV]] | début_diffusion = {{Date|10|août|2007|}} | fin_diffusion = {{Date|11|août|2007|}} | nb_épisodes = 2 }} {{Infobox Animation et bande dessinée asiatiques/Pied | style pied = œuvre }} {{Japonais|'''''Gen d'Hiroshima'''''|はだしのゲン|Hadashi no Gen|littéralement ''Gen aux pieds nus''}} est un [[manga]] de [[Keiji Nakazawa]] publié entre 1973 et 1985 dans plusieurs périodiques japonais. La publication du premier volume par [[Les Humanoïdes associés]] en 1983 fait de ''Gen d'Hiroshima'' l'un des premiers albums de bande dessinée japonais traduits en français, quatre ans après la publication par [[Rolf Kesselring]] du ''[[Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir|Vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir]]''. La première traduction française intégrale a été publiée entre 2003 et 2017 par [[Vertige Graphic]]. == Histoire == === Résumé === L'histoire retrace le parcours de la famille Nakaoka à [[Hiroshima]], du printemps 1945 au printemps 1953 en se centrant sur le [[Bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki|bombardement atomique]] du {{Date|6|août|1945}}. L'histoire est basée sur la propre expérience de l'auteur, survivant du bombardement où il perdit son père, sa sœur et son frère cadet. === Développement === Nakazawa commence son histoire en montrant comment la famille de Gen est discriminée par ses voisins à cause du pacifisme de son père et de son opposition à la politique impériale. Nakazawa couvre plusieurs années après Hiroshima afin de montrer les conséquences à long terme comme les maladies mortelles dues aux [[Rayonnement radioactif|rayonnements radioactifs]]. Il insiste également sur les traumatismes de la société japonaise : [[rejet social]] des victimes de la bombe qui symbolise la défaite pour les Japonais, [[famine]]s et [[pauvreté]] entraînant [[marché noir]], [[criminalité organisée]] des [[yakuza]]s et [[orphelin]]s [[délinquant]]s. Il critique vivement l'[[impérialisme]] et l'aveuglement des militaires, des entreprises et de l'empereur qui ont conduit à la guerre. Il s'attaque également à l'occupation américaine : étudiant comme des cobayes les victimes de la bombe, censurant les informations au sujet des conséquences de l'explosion... Cette œuvre est souvent comparée à la bande dessinée américaine des années 1980 ''[[Maus]]'', consacrée au [[génocide juif]]. L'auteur de celle-ci, [[Art Spiegelman]], préfacier de l'édition américaine, a ainsi affirmé avoir été extrêmement marqué par ''Gen d'Hiroshima''. Mais ''Gen d'Hiroshima'' traite surtout du courage et de la nécessité de se reconstruire et de grandir après un drame. Nakazawa utilise la métaphore du blé tout au long de l'ouvrage : « Soyez comme ce blé, fort, même si vous vous faites piétiner… ». == Analyse de l’œuvre == === Style === Le style de dessin de Keiji Nakazawa est relativement simple, mais "sa violence graphique" a révulsé le public occidental<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/criti_1290-7839_2000_num_7_1_1573 J.-M. Bouissou, Mangas cités, ''Critique internationale'' 7 (2000), {{p.|1-32}}], {{p.|7}}</ref>. === Thèmes === ''Gen d'Hiroshima'' est une œuvre de large ampleur qui aborde beaucoup de thèmes différents: * la [[bombe atomique]] * la discrimination contre les Coréens, par l'intermédiaire du personnage du voisin M. Pak et de sa famille<ref>{{Ouvrage|nom=Kawaguchi|prénom=Takayuki|titre=Comics Worlds and the World of Comics: Towards Scholarship on a Global Scale|année=2010|éditeur=International Manga Research Center, [[Kyoto Seika University]]|isbn=978-4-905187-01-1|passage=233–243|url=http://imrc.jp/2010/09/26/20100924Comics%20Worlds%20and%20the%20World%20of%20Comics.pdf|auteur2=Berndt, Jaqueline|responsabilité2=éditrice|consulté le=1er Août 2013|lieu=Kyoto, Japan|titre chapitre=Barefoot Gen and ‘A-bomb literature’ re-recollecting the nuclear experience (「はだしのゲン」と「原爆文学」――原爆体験の再記憶化をめぐって ''Hadashi no Gen" to "Genbaku Bungaku"-Genbaku Taiken no Sai Kioku ka Omegudde'')|mois=septembre|format=PDF}}. - Article transated by Nele Noppe. [https://www.webcitation.org/69VoOtasa Archive] - [http://imrc.jp/images/upload/lecture/data/16%E5%B7%9D%E5%8F%A3.pdf Original Japanese article], [https://www.webcitation.org/69XqJL9Sq Archive]. On a parfois critiqué Nakazawa pour ne pas montrer les méfaits de l'armée japonaise hors du Japon; voir S.-M. Ma, [http://muse.jhu.edu/journals/mec/summary/v004/4.ma.html Three Views of the Rising Sun, Obliquely: Keiji Nakazawa’s A-bomb, Osamu Tezuka’s Adolf, and Yoshinori Kobayashi’s Apologia], ''Mechademia'' 4, 2009, {{p.|183-196}}.</ref>. * la responsabilité de l'empereur et du système impérial<ref>Kawaguchi, ibid.</ref>. * la frontière trouble entre le Bien et le Mal<ref>[http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/criti_1290-7839_2000_num_7_1_1569 J.-M. Bouissou. Du passé faisons table rase ? Akira ou la révolution self-service, ''Critique internationale'' 7 (2000), {{p.|143-156}}], {{p.|144}}</ref> * le [[pacifisme]] * la discrimination contre les [[hibakusha]] * le rapport entre histoire et mémoire<ref>J. Morello, Hiroshima après Hiroshima: Nakazawa Keiji, l'événement et le temps long, ''Lendemains de Guerre...: De l'Antiquité au monde contemporain: les hommes, l'espace et le récit, l'économie et le Politique'' éd. par François Pernot, Valérie Toureille (2010), {{p.|217-228}}.</ref> * les relations entre Américains et Japonais === Notoriété au Japon === ''Gen d'Hiroshima'' est souvent utilisé dans les écoles du Japon pour parler des bombardements de Hiroshima et Nagasaki ; il est généralement disponible dans les bibliothèques scolaires, mais parfois, à cause des actes violents représentés, certaines restrictions sont mises en place pour les jeunes lecteurs<ref>[http://mainichi.jp/english/english/newsselect/news/20130817p2a00m0na018000c.html City directs schools to limit student access to A-bomb manga 'Barefoot Gen'], ''The Mainichi'' 17/8/2013.</ref>. Le manga fut pourtant mal reçu lors de sa première parution : au bout d'un an, ''Jump'' interrompit sa publication, le manga présentant une vision trop négative du Japon tant durant la guerre (le père du héros est un pacifiste, haï par ses voisins, emprisonné, battu pour ses opinions. Le manga évoque les discriminations qui frappent les [[Zainichi|Coréens vivant au Japon]], ainsi que la responsabilité de l’empereur dans le déclenchement de la guerre, sont également évoqués les massacres de Nankin)<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Antoine Bourguilleau |titre=Tout ce que l'on ne voit pas dans «Le tombeau des lucioles» |url=https://www.slate.fr/story/160885/tombeau-des-lucioles-takahata-japon-seconde-guerre-mondiale?amp|date= 8 mai |site= Slate |consulté le= 20 mai 2018}}.</ref> qu'après-guerre (corrompu, et où les [[Hibakusha|survivants des bombardements sont ostracisés]])<ref name="Lachasse">Jérôme Lachasse, « [http://www.lefigaro.fr/bd/2015/08/09/03014-20150809ARTFIG00004-hiroshima-nagazaki-quand-le-manga-s-empare-de-l-atome.php Hiroshima-Nagasaki : quand le manga s'empare de l'atome] », Figaro, le 10 août 2015</ref>. Ainsi, les lecteurs japonais connaissent principalement le premier livre, qui se termine par la bombe atomique avec la vision de Japonais bombardés et pacifistes<ref name="Lachasse"/>. Comme les enfants le connaissent bien, il leur a parfois servi de point de référence après l'[[accident nucléaire de Fukushima]] en 2011<ref>Voir le témoignage cité par Akiko IDA, « Le vécu de l’accident nucléaire de Fukushima, Japon : les paroles des enfants », ''Bulletin Amades'' [En ligne], 84 | 2011, (mis en ligne le 11 novembre 2012, Consulté le 01 août 2013), par. 11. URL : http://amades.revues.org/1328.</ref>. == Manga == === Publication japonaise === En 1972, le rédacteur en chef des revues ''Jump'' {{Lien|Tadasu Nagano|lang=ja|trad=長野規}} demande à ses auteurs d'écrire un récit autobiographique pour le numéro d'octobre de ''[[Monthly Shōnen Jump]]''<ref>{{en}} Matt Thorn, « [http://www.tcj.com/keiji-nakazawa-1939-2012/ Keiji Nakazawa, 1939-2012] », ''[[The Comics Journal]]'', {{1er}} janvier 2013.</ref>. Dans son histoire, {{japonais|''Je l'ai vu''|おれは見た|Ore wa mita}}, Nakazawa évoque pour la première fois son expérience directe du bombardement, alors qu'il s'était surtout intéressé à ses conséquences dans les années précédentes. Nagano, marqué par ce récit qui suscite par ailleurs des réactions positives chez les lecteurs, propose à Nakazawa d'en réaliser une version plus ambitieuse, ce que l'auteur s'empresse d'accepter. Publié à partir de [[1973]] dans l'hebdomadaire à fort tirage ''[[Weekly Shōnen Jump]]'', Gen d'Hiroshima est donc une version romancée de l'œuvre autobiographique {{japonais|''Je l'ai vu''|おれは見た|Ore wa mita}} publiée l'année précédente. Interrompue après un an et demi, la publication reprend ensuite dans trois magazines moins populaires : ''[[Shimin]]'' (1975-1976), ''[[Bunka Hyōron]]'' (1976-1980) et ''[[Kyōiku Hyōron]]'' (1952-1985), des revues nettement plus orientés politiquement, soutenues par le syndicat des enseignants, très à gauche<ref name="Lachasse"/>, puis en volumes dès [[1975]]. En tout, Gen d'Hiroshima compte environ 2600 planches<ref>J. Berndt, [http://www.cinergie.it/?p=1840 Facing the Nuclear Issue in a “Mangaesque” Way: The Barefoot Gen Anime], ''Cinergie'' 2 (2012).</ref>. === Publication française === L'éditeur suisse installé à Paris [[Rolf Kesselring]] avait commencé à publier des mangas en 1978 avec la revue spécialisée ''[[Le Cri qui tue]]'' puis en 1979 le premier album de bande dessinée japonaise traduit en français, ''[[Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir]]''. ''Gen d'Hiroshima'' est cependant le premier manga publié en France au format album par un éditeur adulte important, [[Les Humanoïdes Associés]], en 1983<ref>[http://www.actuabd.com/EXCLUSIF-Entretien-avec-Keiji EXCLUSIF : Entretien avec Keiji Nakazawa, l’auteur de « Gen d’Hiroshima »], ''Actua BD'' 20/7/2003 </ref>. C'est cependant un échec et la série n'est pas poursuivie. Une nouvelle tentative par [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]] en 1990 sous le titre de ''Mourir pour le Japon'' rencontre le même sort. Entre 2003 et 2007, [[Vertige Graphic]] traduit les dix volumes de l'édition japonaise. Une nouvelle édition sous forme de livre de poche a été réalisée de 2007 à 2011<ref>{{Lien web|url=http://www.manga-news.com/index.php/actus/2007/07/16/Mini-Format-pour-Gen-dhiroshima|titre=Mini Format pour ''Gen d'hiroshima''|site=manga-news.com|consulté le=}}.</ref>. * ''Gen d'Hiroshima'', [[Les Humanoïdes Associés]], coll. « Autodafé », 1983. {{ISBN|2-7316-0214-7}} * ''Mourir pour le Japon'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 1990. {{ISBN|2-226-05152-X}} * ''Gen d'Hiroshima'', [[Vertige Graphic]] : # ''Gen d'Hiroshima 1'', 2003. {{ISBN|2-908981-63-7}} # ''Gen d'Hiroshima 2'', 2003. {{ISBN|2-908981-80-7}} # ''Gen d'Hiroshima 3'', 2004. {{ISBN|2-908981-86-6}} # ''Gen d'Hiroshima 4'', 2004. {{ISBN|2-908981-89-0}} # ''Gen d'Hiroshima 5'', 2004. {{ISBN|2-908981-91-2}} # ''Gen d'Hiroshima 6'', 2005. {{ISBN|2-908981-97-1}} # ''Gen d'Hiroshima 7'', 2005. {{ISBN|2-84999-015-9}} # ''Gen d'Hiroshima 8'', 2006. {{ISBN|2-84999-030-2}} # ''Gen d'Hiroshima 9'', 2006. {{ISBN|2-84999-036-1}} # ''Gen d'Hiroshima 10'', 2007. {{ISBN|2-84999-043-4}} * ''Gen d'Hiroshima'', [[Vertige Graphic]], format poche : # ''Gen d'Hiroshima 1'', 2007. {{ISBN|978-2-84999-051-3}} # ''Gen d'Hiroshima 2'', 2007. {{ISBN|978-2-84999-057-5}} # ''Gen d'Hiroshima 3'', 2008. {{ISBN|978-2-84999-060-5}} # ''Gen d'Hiroshima 4'', 2008. {{ISBN|978-2-84999-063-6}} # ''Gen d'Hiroshima 5'', 2009. {{ISBN|978-2-84999-069-8}} # ''Gen d'Hiroshima 6'', 2009. {{ISBN|978-2-84999-074-2}} # ''Gen d'Hiroshima 7'', 2010. {{ISBN|978-2-84999-085-8}} # ''Gen d'Hiroshima 8'', 2010. {{ISBN|978-2-84999-087-2}} # ''Gen d'Hiroshima 9'', 2011. {{ISBN|978-2-84999-091-9}} # ''Gen d'Hiroshima 10'', 2011. {{ISBN|978-2-84999-096-4}} ===Récompenses=== * 2004 : {{FRA-d}} [[Prix Tournesol]] pour le tome 2 * 2006 : {{ALL-d}} [[Prix Max et Moritz]] de la meilleure publication de bande dessinée japonaise * 2007 : {{FRA-d}} Prix Asie de l'[[Association des critiques et des journalistes de bande dessinée|ACBD]] lors de la remise des [[Japan Expo Awards]] à la [[Japan Expo]]. == Adaptations == === Films live === Le manga a fait l'objet de trois adaptations cinématographiques en [[film live]] réalisées par [[Tengo Yamada]] : ''Hadashi no Gen'' en [[1976]], ''Hadashi no Gen: Namida no bakuhatsu'' en [[1977]] et ''Hadashi no Gen part 3: Hiroshima no tatakai'' en [[1980]]<ref>[https://www.imdb.com/name/nm0945276/?ref_=fn_al_nm_1 IMDb].</ref>. === Films d'animation === Deux films d'animation sont également sortis, ''Hadashi no Gen'' en [[1983]], récompensé par le [[prix Noburō Ōfuji]] 1983, et ''Hadashi no Gen 2'' en [[1986]], réalisés par [[Mamoru Shinzaki]]. Tous deux ont été produits par le [[studio Madhouse]]<ref>Pour une analyse critique des adaptations, voir J. Berndt, [http://www.cinergie.it/?p=1840 Facing the Nuclear Issue in a “Mangaesque” Way: The Barefoot Gen Anime], ''Cinergie'' 2 (2012).</ref>. De nombreux éléments du récit original ont été gommés, pour des raisons de durée ou d'unité scénaristique du film. Dans le premier film, les deux frères aînés de Gen n’existent pas, et l’action est centrée sur la famille ainsi réduite. De même, si les opinions pacifistes du père sont évoquées, il n’est fait mention ni de son emprisonnement, ni de la haine des voisins. Tout ce qui concerne le contexte politique intérieur japonais a disparu, au profit de la vie de la famille Nakaoka. Dans le second film, ce sont les enfants orphelins qui occupent la scène, au détriment des autres acteurs que sont les yakuzas et les troupes américaines. Plus étonnant, les tests subis par la mère de Gen auprès d’une institution médicale américaine – qui ne soignait pas les malades mais collectait des informations sur les répercussions de la bombe – sont passés sous silence. C’est ainsi essentiellement le volet historique, surtout dans le second film, qui a été sacrifié, privant le récit original de sa complexité. La vie à Hiroshima est vue à travers quelques personnages, et non plus dans sa globalité. De même la violence, notamment faite aux enfants (un aspect sur lequel la BD insiste particulièrement) a été aseptisée. En revanche, l’épisode de la bombe est fidèlement reconstitué dans le premier film. == Références== {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * ''[[Le Tombeau des lucioles]]'' === Bibliographie === * J. Berndt, [https://books.google.co.jp/books?id=GdwJAgAAQBAJ&lpg=PA65&ots=6pjw77uSPf&dq=shiriagari&lr&pg=PA72#v=onepage&q=shiriagari&f=false The Intercultural Challenge of the “Mangaesque”: Reorienting Manga Studies after 3/11], in ''Manga's Cultural Crossroads'', éd. par J. Berndt et B. Kümmerling-Meibauer (2013), {{p.|65-84}}, aux {{p.|67-72}}. * C. Hong, Flashforward Democracy: American Exceptionalism and the Atomic Bomb in Barefoot Gen, ''Comparative Literature Studies'' 46.1 (2009), {{p.|125-155}} * K. Nakazawa, ''Hiroshima: The Autobiography of Barefoot Gen'', tr. par R.H. Minear (2010) * J.R. Ricketts, Manga, the Atomic Bomb and the Challenges of Teaching Historical Atrocity: Keiji Nakazawa’s Barefoot Gen, ''Graphic Novels and Comics in the Classroom: Essays on the Educational Power of Sequential Art'' éd. par Carrye Kay Syma, Robert G. Weiner (2013), {{p.|174-183}}. * R. Rosenbaum, Graphic Depictions of the Asia-Pacific War, [https://books.google.co.jp/books?id=4ihaTlPt_2kC&lpg=PP1&hl=fr&pg=PT191#v=onepage&q&f=false Legacies of the Asia-Pacific War: The Yakeato Generation], éd. par Roman Rosenbaum, Yasuko Claremont (Londres, 2012). * {{Chapitre|auteur1=[[Paul Gravett]]|responsabilité1=dir.|titre=De 1970 à 1989 : ''Gen d'Hiroshima''|ouvrage=Les 1001 BD qu'il faut avoir lues dans sa vie|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=2012|ISBN=2081277735|page=344}}. === Liens externes === *[http://homepage2.nifty.com/hadashinogen/genen1.html Project Gen] * A. Gleason, [http://www.tcj.com/keiji-nakazawa-interview/ Keiji Nakazawa Interview], ''The Comics Journal'' 256 ({{date-|octobre 2003}}) {{Palette|WSJ 1970-1974|Madhouse (studio)}} {{Portail|Animation et bande dessinée asiatiques|Nucléaire|cinéma japonais|télévision}} [[Catégorie:Série manga]] [[Catégorie:Manga biographique]] [[Catégorie:Manga historique]] [[Catégorie:Bande dessinée autobiographique]] [[Catégorie:Bande dessinée mettant en scène l'arme nucléaire]] [[Catégorie:Seconde Guerre mondiale dans la bande dessinée]] [[Catégorie:Bande dessinée se déroulant au Japon]] [[Catégorie:Série télévisée japonaise des années 2000]] [[Catégorie:Série télévisée biographique]] [[Catégorie:Série télévisée historique]] [[Catégorie:Animation réalisée par Madhouse]] [[Catégorie:Film japonais sorti en 1983]] [[Catégorie:Film japonais sorti en 1986]] [[Catégorie:Film d'animation japonais]] [[Catégorie:Film biographique japonais]] [[Catégorie:Film historique japonais]] [[Catégorie:Adaptation d'un manga au cinéma]] [[Catégorie:Prix Max et Moritz de la meilleure bande dessinée internationale]] [[Catégorie:Prix Noburō Ōfuji]] [[Catégorie:Prix Tournesol]] [[Catégorie:Hiroshima]] [[Catégorie:Œuvre littéraire antimilitariste]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Michel%20Moine
Michel Moine
{{Voir homonymes|Michel Moine (homonymie)|Moine (homonymie)}} {{Infobox Biographie2}} '''Michel Moine''', né le {{Date|8|mars|1920}} à [[Airvault]] et mort le {{Date|15|janvier|2005}} à [[Buxerolles (Vienne)|Buxerolles]], est un [[journaliste]] de [[Radiodiffusion|radio]], il dirigea notamment le service information de [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]] (1958-1967) puis de [[RMC]] (1969-1982). Dans un autre domaine, il est connu du grand public pour ses ouvrages sur la [[radiesthésie]], et la série d'émissions télévisées ''La caméra de l'étrange'', réalisée en collaboration avec son confrère et ami Jean-Louis Degaudenzi. ==Jeunesse== Michel Moine est né dans une famille d'artisans commerçants, Marguerite Audebault et Albert Moine. Il n'a pas de frères et sœurs. Après une scolarité au collège [[jésuite]] du [[Le Mans|Mans]] (dont il raconte quelques épisodes dans le ''Guide de la radiesthésie''), puis au lycée à [[Poitiers]], il va à [[Paris]] après avoir obtenu le baccalauréat. Il obtient un diplôme de l'[[École du Louvre]], et un [[diplôme d'études supérieures]] à la [[Sorbonne]]. ==Le parapsychologue et le journaliste : deux carrières parallèles== [[Image:New York Institute of Science.jpg|thumb|right|180px|Cours d'hypnotisme par correspondance retrouvé dans le grenier de ses grands parents]] Si l'on en croit les éléments autobiographiques consignés dans le ''Guide de la radiesthésie'', sa carrière d'[[occultisme|occultiste]] commence à la veille de sa première communion, dans le grenier de ses grands-parents, lorsqu'il exhume d'un vieux tas de paperasses une brochure intitulée ''Cours d'[[hypnose|hypnotisme]] par correspondance'', éditée en [[1902]] par le New York Institute of Science. Il suppose qu'elle avait appartenu à son grand-père qui passait pour "l'artiste" du pays. En suivant les instructions du cours, il parvient facilement à endormir l'aide-jardinier de la famille, un certain Fernand, âgé d'une quinzaine d'années... mais ne parvient plus à le réveiller ! Il songe alors un moment à écrire au New York Institute of Science, mais la réponse aurait pris beaucoup trop de temps. Il compulse donc fébrilement la suite du cours, dans l'espoir d'y trouver une réponse, et c'est finalement la leçon XVII, "Comment éveiller les sujets hypnotisés" qui évite au jeune Fernand la cure de sommeil... Engagé volontaire en [[1939]] (il était alors âgé de 19 ans), il est fait prisonnier, mais parvient finalement à s'échapper après plusieurs tentatives. Au cours d'une de ces tentatives il reçoit une balle dans la jambe. À la fin de la guerre, il devient membre des services spéciaux du gouvernement provisoire. Il est décoré de l'[[Ordre national du Mérite (France)|Ordre national du Mérite]], de la [[Médaille des évadés]], et de la [[Croix du combattant volontaire|Croix du combattant volontaire 1939-1945]]. Vers cette époque il devient aussi secrétaire de l'écrivain [[Académie Goncourt|académicien Goncourt]] [[Jean Ajalbert]], et commence sa carrière journalistique comme reporter pour le quotidien ''La Presse''. En [[1948]], il fonde une petite maison d'édition, les Éditions de l'Ermite, et publie entre autres l'ouvrage de Marcel Bohrer, ''La Théosophie au {{s-|XX|e}}''. Cette maison d'édition publiera aussi deux de ses premiers ouvrages sur la [[radiesthésie]]. La même année voit la naissance de son fils Jean-Louis. En [[1954]], il crée la revue ''Radiesthésie Magazine''. En [[1958]] il devient directeur de l'information de [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]], et doit mettre sa carrière d'occultiste complètement entre parenthèses pour ne pas heurter les mentalités de l'époque. Il abandonne la direction de ''Radiesthésie Magazine'', qui continuera tout de même d'exister jusque vers le milieu des années 1970. En [[1959]], après l'échec d'un premier mariage, il rencontre la journaliste Françoise Eschmann, fille d'un [[architecte]] de [[Nancy]]. Ils se marient le {{Date|5|juillet|1961}}. Des années de bonheur conjugal et de fructueuse collaboration littéraire s'ensuivront. En [[1967]], il quitte RTL pour [[RMC]] où il exercera la même fonction de directeur de l'information jusqu'en [[1982]]. En [[1973]], il publie son ouvrage majeur, devenu un classique: le ''Guide de la radiesthésie''. Au début des années 1980, il réalise une série d'émissions consacrées à la parapsychologie, en collaboration avec son confrère et ami Jean-Louis Degaudenzi : ''La caméra de l'étrange'', produite par RTL Télévision. À l'automne [[1987]], il fonde une station de radio locale dans sa petite ville natale d'[[Airvault]] : [[Radio Val d'Or]]. En [[1990]], il est nommé par le [[Conseil supérieur de l'audiovisuel (France)|CSA]] Conseiller du [[comité technique radiophonique]] de la région [[Centre (région française)|Centre]] (basé à [[Poitiers]]). En [[2002]], son fils Jean-Louis, père de deux enfants, meurt des suites d'un [[cancer]]. Michel Moine s'est éteint le {{Date|15|janvier|2005}} à [[Buxerolles (Vienne)|Buxerolles]]. ==Œuvres== *''Guérir par la radiesthésie'' - Michel Moine, éd. de l'Ermite, 1952. *''La radiesthésie en images'' - Michel Moine, éd. de l'Ermite, 1952. * ''GUIDE DE THERAPEUTIQUE BIO-CHIMIQUE'', paru en 1958 aux Nouvelles éditions de l'ermite. (83 pages + dépliant); ''sous-titre : Les sels de Schussler'' *''Guide de la radiesthésie'' - Michel Moine, éd. Stock, 1973. *''Découvrons des pouvoirs de l'esprit'' - Françoise et Michel Moine, éd. de Mortagne, 1983. *''Développez vos pouvoirs Psi / Parapsychologie pratique : clairvoyance, prémonition, télépathie, psychocinèse, hypnomagnétisme, magie'' - Françoise et Michel Moine, éd. Stock, 1986. *''Radiesthésie - Le pendule et la baguette'' - Michel Moine, éd. De Bartillat, 1988. *''Guide de géobiologie'' - Michel Moine, Jean-Louis Degaudenzi, éd. De Bartillat, 1993. *''Guide pratique de la radiesthésie'' - Michel Moine, éd. Le centre du livre naturel, 1998. *''Mieux vivre avec les objets qui nous entourent'' - Michel Moine, Jean-Louis Degaudenzi, éd. De Bartillat, 1998. == Annexes == === Articles connexes === *[[Radiesthésie]] *[[Géobiologie (radiesthésie)]] == Liens externes == * {{autorité}} {{Portail|Radio}} {{DEFAULTSORT:Moine, Michel}} [[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]] [[Catégorie:Occultiste]] [[Catégorie:Élève de l'École du Louvre]] [[Catégorie:Magnétisme animal]] [[Catégorie:Chevalier de l'ordre national du Mérite]] [[Catégorie:Naissance en mars 1920]] [[Catégorie:Naissance à Airvault]] [[Catégorie:Décès en janvier 2005]] [[Catégorie:Décès à 84 ans]] [[Catégorie:Radiesthésie]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric%20H%C3%A9renguel
Éric Hérenguel
{{Infobox Biographie2 | charte = auteur de bande dessinée | nom = Éric Hérenguel | nom de naissance = Éric Hérenguel | date de naissance = {{Date de naissance|20|octobre|1966|âge=oui}} | lieu de naissance = {{Drapeau|France}} [[Douai]] | nationalité = {{Drapeau|France}} [[France|Français]] | profession = [[Auteur de bande dessinée]] | activités autres = [[Scénariste|Scénariste dessins animés]] }} '''Éric Hérenguel''', né le {{Date de naissance|20|octobre|1966}} à [[Douai]], est un [[auteur de bande dessinée]] et [[Scénariste|scénariste de film]] [[France|français]]. == Biographie == Éric Hérenguel commence sa carrière en 1986 sur des histoires courtes de [[Jean-Pierre Croquet]] dans le journal ''[[Tintin (périodique)|Tintin]]''. Quand celui-ci cesse de paraître, Hérenguel passe deux ans dans une agence de publicité. Son premier album publié est ''Carnivores'', sur un scénario de Jean Wacquet. Il succède ensuite à [[Laurent Vicomte]] pour dessiner le second cycle de la ''[[Balade au bout du monde]]'' de [[Pierre Makyo]]. Désireux de s’impliquer davantage dans le scénario, il propose à [[Dieter]] d’adapter ''Les Mémoires d’[[Edward John Trelawnay]]''. Ils transposent le récit dans un univers de [[science-fiction]], faisant de cette série de trois albums une bande dessinée [[steampunk]]. En 1999, il se lance seul dans ''[[Krän]]'', une série d'[[heroic fantasy]]. Éric Hérenguel a aussi collaboré au magazine ''[[Lanfeust Mag]]'' avec ''Kiliwatch''. Il publie un western fantastique en deux tomes : ''Lune d'argent sur providence'', récit mélangeant les genres du [[western]] et du conte fantastique. Il signe entre 2010 et 2012 un diptyque avec [[Christophe Arleston]] : ''Nuit Safran'', qui s'inscrit dans les ''Légendes de Troy''. Il collabore régulièrement avec la société [[Ankama Éditions|Ankama]] pour des illustrations de cartes à jouer sur le monde de [[Wakfu TCG]] et coécrit depuis 2009 des scripts avec [[Anthony Roux (auteur)|Anthony Roux]] (créateur de ''Dofus/Wakfu'') pour le dessin animé ''Wakfu'' saison deux. Il a notamment participé à l'écriture de l'épisode bonus de la saison une ''Noximilien l'horloger'', épisode réalisé au [[Japon]] par la société d'animation franco-japonaise [[Ankama Japan]] et il a coécrit avec Anthony Roux les épisodes 2, 3 et 4 de ''Wakfu'' saison 2. En 2012, il écrit les épisodes des comics ''Remington'' (épisodes 5 à 8), ''Kérubim'' (deux tomes avec Julen Ribas) et ''Steamer'' ; pour cette série, il en crée les dessins. En {{date-|janvier 2015}} sort le premier tome du diptyque ''Ulysse 1781'' sur un script de [[Xavier Dorison]]. Éric Hérenguel est crédité comme le co-scénariste (avec [[Anthony Roux (concepteur de jeux vidéo, scénariste)|Anthony Roux]]) sur l'épisode spécial ''Noximilien l'horloger'' et des épisodes 2, 3 et 4 de la deuxième saison de la [[série télévisée]] d'[[animation (audiovisuel)|animation]] ''[[Wakfu (série télévisée d'animation)|Wakfu]]''. == Albums == * ''Carnivores'' (scénario de Jean Wacquet, éd. [[Zenda]]) *# ''Terry'' ([[1991 en bande dessinée|1991]]) *# ''Xiao'' ([[1992 en bande dessinée|1992]]) * ''[[Balade au bout du monde]]'' (scénario de [[Pierre Makyo]], éd. [[Glénat (éditeur)|Glénat]]) *# ''Ariane'' (1992) *# ''A-Ka-Tha'' ([[1993 en bande dessinée|1993]]) *# ''La Voix des maîtres'' ([[1994 en bande dessinée|1994]]) *# ''Maharani'' ([[1995 en bande dessinée|1995]]) :: 17. ''Épilogue'', avec [[Claude Pelet]] (dessin), [[2012 en bande dessinée|2012]]<ref>{{lien web|auteur=Bernard Launois|titre=La Balade au bout du monde - Tome 17 : Epilogue|site=[[Auracan]]|date=22/10/2012|url=http://www.auracan.com/albums/1431-la-balade-au-bout-du-monde-t17-epilogue-par-makyo-laval-pelet-faure-et-herenguel.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|auteur=S. Salin |titre=La Balade au bout du monde - Tome 17 : Epilogue|site=[[BD Gest]]|date=3/01/2013|url=https://www.bdgest.com/chronique-5393-BD-Balade-au-Bout-du-monde-Epilogue.html}}.</ref> * ''[[Edward John Trelawnay (bande dessinée)|Edward John Trelawnay]]'' (scénario de [[Dieter]], éd. [[Delcourt (éditions)|Delcourt]]) *# ''Le Voyage du Starkos'' ([[1997 en bande dessinée|1997]]) *# ''Princesse Zéla'' ([[1998 en bande dessinée|1998]]) *# ''L'Ultime Combat'' ([[1999 en bande dessinée|1999]]) * ''[[Krän]]'' (éd. [[Vents d'Ouest (éditeur)|Vents d'Ouest]]) *# ''Les Runes de Gartagueul'' (1999) *# ''Le Walou Walou ancestral'' ([[2000 en bande dessinée|2000]]) *# ''Gare aux garous'' ([[2001 en bande dessinée|2001]]) *# ''Le Grand Tournoi'' (2001) *# ''L'Invasion des envahisseurs'' ([[2002 en bande dessinée|2002]]) *# ''L'Encyclopédie de Krän'' ([[2003 en bande dessinée|2003]]) *# ''La Princesse Viagra'' ([[2005 en bande dessinée|2005]]) *# ''The key quête quouest ouane'' ([[2006 en bande dessinée|2006]]) *# ''The key quête quouest tou'' ([[2009 en bande dessinée|2009]]) *# ''Viva Lastrépasse'' ([[2010 en bande dessinée|2010]]) * ''Kerozen & Gazoleen'' t. 1 : ''Hyper Espace Blues'' (scénario avec [[Damien Marie]], dessin de Kiem, Soeil) (2003)<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=69 |année=2003 |mois=12 |auteur=Pascal Paillardet |titre=La Bourse ou la Vie |page=20}}.</ref> * ''[[Krän|Krän Univers]]'' (scénario d'Éric Hérenguel, dessin de [[Pierre Loyvet]], éd. Vents d'Ouest) *#''Coup de mou chez les durs'' ([[2006 en bande dessinée|2006]]) *# ''Ultimate d.t.c.'' ([[2007 en bande dessinée|2007]]) *# ''Love lovemidou'' (2009) *# ''Kompil' dans ta Face'' (2010) * ''Lune d'argent sur Providence'' (éd. Vents d'Ouest) *# ''Les Enfants de l'abîme'' (2005) *# ''Dieu par la racine'' ([[2008 en bande dessinée|2008]]) * ''[[Légendes de Troy]]'' - ''Nuit Safran'' (éd. Soleil), scénarios Arleston. *# ''Albumen l'éthéré'' (2010) *# ''La Vengeance d'Albumen'' ([[2012 en bande dessinée|2012]]) *# ''Kerubim'', t. 1 : dessin Julen, script Hérenguel ([[2013 en bande dessinée|2013]]) * ''Ulysse 1781'' (deux tomes) Éd. Delcourt. Scénario : Xavier Dorison * ''The Kong Crew'' (2016-) histoire et dessins. éditions Caurette- comic book en anglais noir et blanc ** ''Ep 1 "Manhattan Jungle" Janvier 2018'' ** ''Ep 2 "Worse than Hell" janvier 2019'' ** ep. 3 "Hudson Megalodon" Février 2021 **ep. 4 "Teeth Avenue" Janvier 2022 **''Ep. 5 Upper Beast Side - janvier 2023'' * ''Pilote 18'' éditions Glénat, avec Pat Perna Chris Pinon. * ''Remington'' : épisodes # 5 à 8, avec dessins de Dae jin (auteur coréen) * ''Remington'' : Arcs 3 et 4, dessin Julen Ribas * ''The Kong Crew'', éd. Ankama (édition couleur en français réunissant les deux premiers comics Caurette). *# ''Manhattan Jungle''<ref>{{article|auteur1=Olivier Mimran|titre=''The Kong Crew'', t. 1 : gare au gorille|périodique=[[DBD (périodique)|dBD]]|numéro=138|date=novembre 2019|page=75}}.</ref>, {{date-|octobre 2019}} {{ISBN|979-1-03-351127-4}} *#''Hudson Mégalodon'' , Novembre 2021 {{ISBN|979-1-03-351330-8}} ''- The Kong Crew édition Caurette version luxe. septembre 2021'' - Go west young man. Bamboo editions novembre 2022 - collectif. tiburge Oger scénariste. == Notes et références == {{références|taille=30}} === Bibliographie === * {{Article|langue=|auteur1=Joel Leroux, François Delval|champ libre=p84-88|titre=Interview d'Eric Hérenguel|périodique=Ekllipse|numéro=3|éditeur=SEMIC|date=avril 2000|issn=|lire en ligne=|pages=98}} * {{Article|auteur1=Éric Hérenguel|responsabilité1=interviewé|auteur2=Paul Giner|titre=Et Kong croqua la pomme|périodique=[[Casemate (magazine)|Casemate]]|numéro=129|date=octobre 2019|page=36-41}}. === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category:Éric Hérenguel}} * {{Autorité}} * {{Bases}} {{Palette|Krosmoz}} {{Portail|Ankama|bande dessinée francophone|France}} {{CLEDETRI:Herenguel, Eric}} [[Catégorie:Dessinateur français de bande dessinée]] [[Catégorie:Scénariste français de bande dessinée]] [[Catégorie:Personnalité d'Ankama]] [[Catégorie:Auteur publié par Ankama Éditions]] [[Catégorie:Naissance en octobre 1966]] [[Catégorie:Naissance à Douai]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Arthur%20et%20les%20Minimoys%20%28franchise%29
Arthur et les Minimoys (franchise)
{{Titre en italique}} {{Voir homonymes|Arthur et les Minimoys}} '''''Arthur et les Minimoys''''' est une franchise, composée principalement d'une série de quatre romans pour enfants de [[Luc Besson]] et [[Céline Garcia (écrivain)|Céline Garcia]] et adaptée au cinéma en trois films par Luc Besson. Un quatrième film a été réalisé plus tardivement, dans un style très différent. == Livres == Ils sont publiés aux [[Éditions Intervista]]. === ''[[Arthur et les Minimoys (livre)|Arthur et les Minimoys]]'' (2002) === Il a beau n'avoir que 10 ans, Arthur est en proie à une foule de problèmes : un méchant commerçant veut faire démolir la maison de sa grand-mère, celle où il passe ses vacances, et Arthur n'a personne pour l'aider. Ses parents ne se sont jamais préoccupés de lui, son grand-père a disparu il y a trois ans... le seul appui sur lequel il puisse compter est celui d'Alfred, son chien fidèle. Mais une découverte dans la bibliothèque de son grand-père va peut-être lui permettre de passer de l'autre côté et d'obtenir l'aide des Minimoys. === ''[[Arthur et la Cité interdite]]'' (2003) === Les péripéties d'Arthur, Selenia et Bétamèche se continuent sur toute l'étendue des Sept Terres à la recherche du grand-père d'Arthur. Lui seul sait où se trouve le trésor qui permettra à son petit-fils de déjouer les plans de Davido. Mais Maltazard le Maudit va faire tout son possible pour empêcher nos trois héros d'atteindre leur but. Sera-t-il possible à Arthur de trouver son grand-père à temps, de conquérir le cœur de la princesse Selenia et de garder sain et sauf le peuple des Minimoys. === ''[[Arthur et la Vengeance de Maltazard]]'' (2004) === {{citation|Au secours !}} Ce cri d'alarme écrit sur un grain de riz et laissé par une araignée messagère donne l'alerte à Arthur : {{citation|Les Minimoys sont en danger. Il n'y a plus une seconde à perdre !}} C'est juste à ce moment-là que le père d'Arthur décide de partir plus tôt que prévu et attend avec impatience au volant de sa voiture. Arthur n'a que le temps de prévenir son grand-père Archibald pour qu'il réponde à sa place à l'appel au secours... mais imaginer Sélénia en danger est difficile à supporter. Avec la complicité de son chien Alfred, Arthur échappe à la surveillance de ses parents et retourne en pleine nuit chez ses grands-parents. Malheureusement un nuage s'approche dangereusement de la lune à minuit, l'heure à laquelle ses rayons doivent atteindre le télescope d'Archibald et ouvrir la porte vers le monde des Minimoys. === ''[[Arthur et la Guerre des deux mondes]]'' (2005) === Maltazard le Maudit a réussi à ouvrir la porte pour s'introduire dans l'autre monde, tout disposé à le conquérir. Devant la menace, Arthur et ses amis vont essayer toutes sortes d'astuces pour éviter que le méchant ne réussisse, mais ce peut être quelque chose de difficile lorsque l'on ne mesure que deux millimètres. == Personnage == === Arthur === Malgré son air un peu sensible et naïf, Arthur est très agile. Ce jeune héros a une volonté incroyable dans les moments difficiles. Toujours là pour aider ses amis, tout au long de l'histoire il usera de son ingéniosité, de son intelligence et de son courage pour déjouer les pièges de M le maudit. Il faut dire qu'il en va de la survie de la maison de sa grand-mère, convoitée par un [[promoteur immobilier]] sans scrupules. Il va tomber amoureux de Sélénia, et est prêt à tout pour la sauver. === Princesse Sélénia === Cette jeune princesse Minimoy au tempérament bien trempé rayonne par son courage et sa dévotion pour son peuple et envers ses amis. En tant que future reine Minimoy, elle a bien assez de caractère pour assurer ce rang. Accompagnée de son frère Bétamèche et d'Arthur, elle va chercher le trésor des Minimoys sur les terres de M le Maudit. Au cours de leur incursion chez ce dernier, elle embrasse Arthur qui devient alors futur roi des Minimoys. === Maltazard ou M le maudit === M le maudit est le grand méchant dans ''[[Arthur et les Minimoys (série)|Arthur et les Minimoys]]''. C'est un ancien Minimoy qui fut à l'époque acclamé car il avait parcouru les Sept Terres, mais il eut le malheur d'embrasser une femme qui le transforma en monstre. De peur que la maladie ne soit contagieuse, il fut alors exclu par ses congénères. Il partit en exil et jura de se venger des Minimoys. Dans ''[[Arthur et la Guerre des deux mondes]]'', il passe dans le monde des humains. Il affronte la princesse Sélénia en duel, mais il ne meurt pas. === Bétamèche === Le bon vivant par excellence, Bétamèche est le petit frère de Sélénia. Un peu bête mais débrouillard, il ne quitte jamais son couteau multifonction qui fait [[sabre-laser]], [[bouquet de fleurs]], [[bulle de savon|bulles de savon]]. Il est le personnage qui ajoute un trait d'humour à l'histoire. Il mange du pâté rose. <br> === Darkos === C'est le fils de M le Maudit. Soldat un peu barbare à l'armure de [[guerrier]], il a un problème de prononciation mais ce n'est pas ça qui va l'empêcher d'être un adversaire de taille, capable de battre à lui seul les séides (l'armée de M le maudit). Il est très influencé par son père alors que ce dernier l'utilise comme un simple soldat. Il se révèle très maladroit et ayant un manque de confiance en soi, à cause de son père, il ne sait quoi faire exactement. Après de longues réflexions, Darkos va remarquer que son père le déteste et il décidera de se ranger aux côtés d'Arthur et ses amis afin de vaincre son propre père. == Films == === Fiche technique === {| class="wikitable" style="text-align:center" width="99%" ! width="20%" | Équipe technique ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur et les Minimoys (film)|Arthur et les Minimoys]]''<br />(2006) ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur et la Vengeance de Maltazard (film)|Arthur et la Vengeance de Maltazard]]''<br />(2009) ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur 3 : La Guerre des deux mondes]]''<br />(2010) ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur, malédiction]]''<br />(2022) |- ! Titre international | ''{{Lang|en|Arthur and the Invisibles}}'' | ''{{Lang|en|Arthur and the Revenge of Maltazard}}''<ref>''[[Arthur et la Vengeance de Maltazard (film)|Arthur et la Vengeance de Maltazard]]'' est également sorti sous le titre ''Arthur and the Invisibles 2'' dans certains pays anglophones et sous le titre ''Arthur and the Great Adventure'' au [[Royaume-Uni]].</ref> | ''{{Lang|en|Arthur 3: The War of the Two Worlds}}''<ref>''[[Arthur 3 : La Guerre des deux mondes]]'' est également sorti sous le titre ''Arthur and the Invisibles 3'' dans certains pays anglophones.</ref> | ''{{Lang|en|Arthur : Malédiction}}'' |- ! Réalisateur | colspan="3" | [[Luc Besson]] | colspan="4" | [[Barthélemy Grossmann]] |- ! rowspan="3" | Scénaristes | colspan="4" | [[Luc Besson]] |- | colspan="1" | [[Céline Garcia (écrivain)|Céline Garcia]] | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | colspan="1" | [[Céline Garcia (écrivain)|Céline Garcia]] | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | [[Patrice Garcia]] | colspan="3" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Producteurs | colspan="3" | [[Neil Canton]] | colspan="1" | [[Luc Besson]] |- | colspan="3" | Emmanuel Prévost | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="3" | Monteurs | Karim Benhammouda | colspan="3" | Julien Rey |- | Yann Hervé | colspan="3" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | Vincent Tabaillon | colspan="3" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Photographie | colspan="4" | [[Colin Wandersman]] |- | colspan="3" | [[Thierry Arbogast]] | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! Musique | colspan="3" | [[Éric Serra]] |- ! Date de sortie {{drapeau|France}} | {{Date|13|décembre|2006|au cinéma}} | {{Date|2|décembre|2009|au cinéma}} | {{Date|13|octobre|2010|au cinéma}} | {{Date|29|juin|2022|au cinéma}} |- ! Durée | 103 minutes | 94 minutes | 100 minutes | 87 minutes |- ! Budget | {{unité|65200000|€}} | {{unité|63240000|€}} | {{unité|68830000|€}} |2,24 millions $ |- ! Genres | colspan="3" | [[film d'aventure|aventure]], [[comédie]], [[Cinéma fantastique|fantastique]] | colspan="4" | [[Film d'horreur|horreur]] |- ! Pays d'origine | colspan="4" | {{France}} |- ! rowspan="5" | Sociétés de production | colspan="3" | [[EuropaCorp]] |colspan="1" | [[Luc Besson|Luc Besson Productions]] (LBP) |- | colspan="3" | [[Avalanche Productions]] | colspan="1" | Cofinova 17 |- | colspan="3" | [[Apipoulaï]] | colspan="1" | Kinology |- | colspan="2" | [[Canal+]] <small>(participation)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | colspan="1" | [[Canal+]] <small>(participation)</small> |- | colspan="2" | [[Sofica Europacorp]] | colspan="2" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Distributeur {{FRA-d}} | colspan="4" | [[EuropaCorp Distribution]] |- | colspan="3" style="background-color:#D3D3D3;" | | colspan="1" | Apollo Films |- |} === Distribution === <small>Légende : VF = version française / VA = version anglophone</small> {| class="wikitable" style="text-align:center" width="99%" ! align="center" width="10%" | Personnages ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur et les Minimoys (film)|Arthur et les Minimoys]]''<br />(2006) ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur et la Vengeance de Maltazard (film)|Arthur et la Vengeance de Maltazard]]''<br />(2009) ! align="center" width="20%" | ''[[Arthur 3 : La Guerre des deux mondes]]''<br />(2010) |- ! rowspan="2" | Arthur | colspan="3" | [[Freddie Highmore]] |- | [[Barbara Kelsch]] <small>(VF et capture de mouvement)</small> | colspan="2" | [[Yann Loubatière]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Princesse<br />Sélénia | [[Madonna]] <small>(VA)</small> | colspan="2" | [[Selena Gomez]] <small>(VA)</small> |- | colspan="3" | [[Mylène Farmer]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Daisy, la grand-mère d'Arthur | colspan="3" | [[Mia Farrow]] |- | colspan="3" | [[Frédérique Tirmont]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Prince Bétamèche | colspan="3" | [[Jimmy Fallon]] <small>(VA)</small> |- | colspan="3" | [[Cartman (animateur)|Cartman]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Archibald, le grand-père d'Arthur | colspan="3" | [[Ron Crawford]] |- | colspan="3" | [[Michel Duchaussoy]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Rose, la mère d'Arthur | colspan="3" | [[Penny Balfour]] |- | [[Valérie Lemercier]] <small>(VF)</small> | colspan="2" | [[Frédérique Bel]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Armand, le père d'Arthur | [[Doug Rand]] | colspan="2" | [[Robert Stanton (acteur)|Robert Stanton]] |- | colspan="3" | [[Jean-Paul Rouve]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | le Roi des Minimoys | [[Robert De Niro]] <small>(VA)</small> | colspan="2" | [[David Gasman]] <small>(VA)</small> |- | colspan="3" | [[Jacques Frantz]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Maltazard | [[David Bowie]] <small>(VA)</small> | colspan="2" | [[Lou Reed]] <small>(VA)</small> |- | [[Alain Bashung]] <small>(VF)</small> | colspan="2" |[[Gérard Darmon]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Darkos | [[Jason Bateman]] <small>(VA)</small> | [[Matthew Gonder]] <small>(VA)</small> | [[Iggy Pop]] <small>(VA)</small> |- | colspan="3" | [[Marc Lavoine]] <small>(VF)</small> |- ! rowspan="2" | Max | colspan="2" | [[Snoop Dogg]] <small>(VA)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | colspan="2" | [[Rohff]] <small>(VF)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Miro | [[Harvey Keitel]] <small>(VA)</small> | [[Paul Bandey]] <small>(VA)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | colspan="1" | [[Tonio Descanvelle]] | [[Patrice Dozier]] | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Davido | [[Adam LeFevre]] <small>(VA)</small> | colspan="2" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | [[José Garcia]] <small>(VF)</small> | colspan="2" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | le passeur | [[Emilio Estevez]] <small>(VA)</small> | colspan="2" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | [[Dick Rivers]] <small>(VF)</small> | colspan="2" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Replay | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | [[Fergie (chanteuse)|Fergie]] <small>(VA)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | [[Fred Testot]] <small>(VF)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- ! rowspan="2" | Snow | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | [[will.i.am]] <small>(VA)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | | [[Omar Sy]] <small>(VF)</small> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" | |- |} === Critique === En [[France]], ''Arthur et les Minimoys'' récolte une moyenne de 3,3/5 sur le site [[Allociné]], pour 25 titres de presse recensés<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-49341/critiques/presse/|titre=critiques presse ''Arthur et les Minimoys''|site=[[Allociné]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Sur le même site, il obtient la moyenne de 3,1/5 de la part des spectateurs, pour {{formatnum:15512}} notes enregistrées<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-49341/critiques/spectateurs/|titre=critiques spectateurs ''Arthur et les Minimoys''|site=[[Allociné]].fr|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Aux [[États-Unis]], le {{1er|film}} obtient seulement 21 % d'opinions favorables, pour 90 critiques, sur l'agrégateur [[Rotten Tomatoes]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.rottentomatoes.com/m/10004659-arthur/|titre=Arthur and the Invisibles (2006)|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. En [[France]], ''Arthur et la vengeance de Maltazard'' récolte une moyenne de 3,1/5 sur le site [[Allociné]], pour 17 titres de presse recensés<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-125317/critiques/presse/|titre=critiques presse ''Arthur et la vengeance de Maltazard''|site=[[Allociné]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Sur le même site, il obtient la moyenne de 1,5/5 de la part des spectateurs, pour {{formatnum:3556}} notes enregistrées<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-49341/critiques/spectateurs/|titre=critiques spectateurs ''Arthur et la vengeance de Maltazard''|site=[[Allociné]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Aux [[États-Unis]], le {{2e|film}} obtient seulement 14 % d'opinions favorables, pour 7 critiques, sur l'agrégateur [[Rotten Tomatoes]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.rottentomatoes.com/m/arthur_and_the_invisibles_2_arthur_and_the_revenge_of_maltazard/|titre=Arthur and the Invisibles 2: Arthur and the Revenge of Maltazard (2011)|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. En [[France]], ''Arthur 3 : La Guerre des deux mondes'' récolte une moyenne de 2,9/5 sur le site [[Allociné]], pour 12 titres de presse recensés<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-125318/critiques/presse/|titre=critiques presse ''Arthur 3 : La Guerre des deux mondes''|site=[[Allociné]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Sur le même site, il obtient la moyenne de 2,6/5 de la part des spectateurs, pour {{formatnum:1994}} notes enregistrées<ref>{{Lien web|langue=fr|url=http://www.allocine.fr/film/fichefilm-125318/critiques/spectateurs/|titre=critiques spectateurs ''Arthur 3 : La Guerre des deux mondes''|site=[[Allociné]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. Aux [[États-Unis]], le {{3e|film}} obtient seulement 20 % d'opinions favorables, pour 5 critiques, sur l'agrégateur [[Rotten Tomatoes]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.rottentomatoes.com/m/arthur_and_the_invisibles_3_arthur_and_the_war_of_two_worlds/|titre=Arthur and the Invisibles 3: Arthur and the War of Two Worlds (2011)|site=[[Rotten Tomatoes]]|consulté le=9 mai 2014}}</ref>. En [[France]], ''Arthur, malédiction'' récolte une moyenne de 1,8/5 sur le site [[Allociné]], pour 4 titres de presse recensés<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=AlloCine |titre=Arthur, malédiction: Les critiques presse |url=https://www.allocine.fr/film/fichefilm-302103/critiques/presse/ |consulté le=2022-08-31}}</ref>. Sur le même site, il obtient la moyenne de 1,2/5 de la part des spectateurs, pour 874 notes enregistrées<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=AlloCine |titre=Avis sur le film Arthur, malédiction |url=https://www.allocine.fr/film/fichefilm-302103/critiques/spectateurs/ |consulté le=2022-08-31}}</ref>. === Box-office === Le {{1er|film}} est un énorme succès en [[France]] avec {{formatnum:6396989}} d'entrées {{formatnum:890351}} à [[Paris]]<ref name="jpbox-office1">[http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=323 Box-office ''Arthur et les Minimoys''] - JP's box-office.com</ref>. Les deux volets suivants dépassent les 3 millions mais ne réitèrent pas le score du {{1er|film}}. Le spin-off horrifique quant à lui sera un échec autant critique que commercial avec pour la première fois dans la saga un score en dessous de 3 millions d'entrées. Aux [[États-Unis]], à la suite des résultats mitigés du {{1er|film}}, le distributeur [[The Weinstein Company]] décide ne pas sortir en salles les deux autres films. Auparavant [[Harvey Weinstein]] avait voulu remonter le {{1er|film}} pour le marché américain, et ainsi enlever environ 10 minutes. Au [[Royaume-Uni]], les {{2e}} et {{3e|films}} ont été combinés en un seul film intitulé ''Arthur and the Great Adventure'', sorti le {{date|24|décembre|2010|au cinéma}}. {| class="wikitable sortable" ! align="center" width="20%" | Film ! align="center" width="20%" | Recettes<br />{{Monde}} Monde ! align="center" width="20%" | Recettes<br />{{États-Unis}} - {{Canada}} ! align="center" width="20%" | Entrées<br />{{France}} ! align="center" width="15%" | Budget |- ! ''[[Arthur et les Minimoys (film)|Arthur et les Minimoys]]''<br /> <small>([[2006 au cinéma|2006]])</small> | {{Unité|113022170|$}}<ref name="jpbox-office1" /> | {{Unité|15131330|$}}<ref name="jpbox-office1" /> | {{formatnum:6396989}} entrées<ref name="jpbox-office1" /> | {{Unité|65200000|$}}<ref name="jpbox-office1" /> |- ! ''[[Arthur et la Vengeance de Maltazard (film)|Arthur et la Vengeance de Maltazard]]''<br /> <small>([[2009 au cinéma|2009]])</small> | {{Unité|51133824|$}}<ref name="jpbox-office2">[http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=9837 Box-office '' Arthur et la vengeance de Maltazard''] - JP's box-office.com</ref> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" |non sorti<ref name="jpbox-office2" /> | {{formatnum:3912389}} entrées<ref name="jpbox-office2" /> | {{Unité|63240000|$}}<ref name="jpbox-office2" /> |- ! ''[[Arthur 3 : La Guerre des deux mondes]]''<br /> <small>([[2010 au cinéma|2010]])</small> | {{Unité|30698619|$}}<ref name="jpbox-office3">[http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=9838 Box-office '' Arthur et la guerre des deux mondes''] - JP's box-office.com</ref> | colspan="1" style="background-color:#D3D3D3;" |non sorti<ref name="jpbox-office3" /> | {{formatnum:3127246}} entrées<ref name="jpbox-office3" /> | {{Unité|68830000|$}}<ref name="jpbox-office3" /> |- !''[[Arthur, malédiction]]''<br /> <small>([[2022 au cinéma|2022]])</small> |non communiqué |non sorti<ref name=":0">{{Lien web |titre=Arthur Mal�diction (2022) - JPBox-Office |url=http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=22164 |site=www.jpbox-office.com |consulté le=2022-08-31}}</ref> |189 672 entrées<ref name=":0" /> |2 240 000 €<ref name=":0" /> |} == Autres supports == {{...}} == Notes et références == {{Traduction/Référence|es|Arthur y los Minimoys (serie)|34523046}} {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Arthur, l'Aventure 4D]] === Liens externes === * [http://www.arthur-lelivre.com/ Site officiel des livres] * {{Imdb titre|id=0344854|titre=Arthur et les Minimoys}} * {{Imdb titre|id=0940657|titre=Arthur et la vengeance de Maltazard}} * {{Imdb titre|id=0940656|titre=Arthur 3 : La Guerre des deux mondes}} * [http://www.jpbox-office.com/fichefranchise.php?id=140&affich=filmo La saga cinématographique] sur JP's box-office {{Palette|Arthur et les Minimoys|Luc Besson}} {{Portail|cinéma français|littérature française|littérature d'enfance et de jeunesse|fantasy et fantastique|Années 2000}} [[Catégorie:Arthur et les Minimoys|*]] [[Catégorie:Roman pour l'enfance et la jeunesse]] [[Catégorie:Roman de fantasy français]] [[Catégorie:Série de films français]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bruno%20Masure
Bruno Masure
{{Voir homonymes|Masure}} {{Infobox Biographie2 | charte= journaliste | nom = Bruno Masure | image = Bruno Masure.jpg | légende = | date de naissance = {{Date de naissance|14|10|1947|âge=oui}} | lieu de naissance = [[Lille]] ([[Nord (département français)|Nord]]) | nationalité = [[France|Français]] | date de décès = | lieu de décès = | activité = [[Journaliste]]<br />[[Animateur de télévision]] <br /> [[Animateur de radio]]<br />[[Producteur exécutif]] <br /> [[Écrivain]] | conjoint = | famille = | notes = }} '''Bruno Masure''' est un [[journaliste]]<ref>{{Lien web |titre=Biographie de Bruno Masure sur le site lisons.info |url=http://www.lisons.info/Masure-Bruno-auteur-55.php |site=www.lisons.info |consulté le=29 8 2023 |archive-url=https://archive.is/R1VI |archive-date=3 8 2012 |brisé le=29 8 2023}}</ref> [[France|français]], né le {{Date de naissance|14|10|1947}} à Lille. Il est célèbre pour avoir été le présentateur principal du [[Journal télévisé du soir|journal de 20 heures]] de [[TF1]], puis de [[France 2]]. == Biographie == === Jeunesse et études === Bruno Masure naît le 14 octobre 1947 à Lille<ref>Rectifié par Bruno Masure sur France Inter, le 25 septembre 2014.</ref>{{Source insuffisante|date={{CURRENTDAY}} {{CURRENTMONTHNAME}} {{CURRENTYEAR}}}}. Bruno Masure est scolarisé à l'école Saint-Pierre, à [[Lille]]. Il est licencié en lettres (histoire), en sciences économiques, il est titulaire d'un [[Diplôme d'études supérieures en France|diplôme d'études supérieures]] de sciences politiques et également diplômé de l'[[Institut d'urbanisme de Paris]]. === Carrière professionnelle === ==== Débuts ==== Bruno Masure est chargé de travaux pratiques d'économie à la [[Université Lille-II|faculté de droit de Lille]], avant de faire un stage au service politique du journal ''[[Le Monde]]'' et de devenir journaliste au service politique de [[RMC]] de 1973 à 1975. ==== TF1 ==== Bruno Masure travaille pour [[TF1]] à partir de 1975 en tant que reporter, puis grand reporter politique, et couvre notamment la [[Élection présidentielle française de 1981|campagne présidentielle]] de [[François Mitterrand]] en 1981. Sur TF1, il présente, en semaine, le ''[[Journal télévisé du soir|20 Heures]]'' de 1984 à 1987. Remplacé par [[Patrick Poivre d'Arvor]], il présente alors sur la même chaîne les journaux de 13 heures et de 20 heures le week-end de 1987 à 1990. Il est également{{quand}} président de la Société des journalistes de TF1. En 1990, il est remplacé par [[Ladislas de Hoyos]]. ==== Antenne 2 - France 2 ==== Masure quitte TF1 et présente en semaine le [[Journal de 20 heures (France 2)|journal télévisé de 20 heures]] sur [[Antenne 2]] (devenue [[France 2]] en 1992). Durant l'été [[1993]], il présente ''[[De quoi j'ai l'air ?]]'' sur [[France 2]], en deuxième partie de soirée<ref name="De quoi j'ai l'air ?">{{Lien web|url=http://www.toutelatele.com/de-quoi-j-ai-l-air-58056|titre=De quoi j'ai l'air ? - Encyclopédie des Emissions TV |site=Toutelatele.com|consulté le=18 mars 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Générique de l'émission "De quoi j'ai l'air"|url=https://www.dailymotion.com/video/x5tj3aa?collectionXid=x4y7vy|site=dailymotion.com|date=17 août 1993|consulté le=25 août 2017}}</ref>. Cette émission, ponctuée de courts reportages, de sketches et de micro-trottoirs, permet au public et aux invités d'établir un profil psychologique de chacun grâce à un questionnaire personnel. [[Danièle Évenou]] assure un duplex à la rencontre de vacanciers dans un centre de loisirs. En 1994, Gérard Holtz anime la deuxième saison (avec un léger changement de formule) épaulé par [[Sonia Dubois]]. Il a également co-présenté les soirées électorales de France 2 (présidentielle, législatives, etc.) avec notamment [[Daniel Bilalian]]. À partir de {{date-|septembre 1995}}, il présente le 20 h de la semaine en alternance avec [[Daniel Bilalian]]. Le 2 octobre [[1997]], Bruno Masure présente son dernier journal et fait un discours de départ très rapide. Il remercie les téléspectateurs tout en utilisant un dernier [[bon mot]] (récurrents à la fin de ses JT) : {{citation|À la Saint-Léger, je prends congé}}. Dès le lendemain, Daniel Bilalian est le seul titulaire du 20 h de la semaine de la chaine. De [[1999]] à [[2003]], Masure est l'un des chroniqueurs de l'émission de divertissement ''[[Vivement dimanche prochain]]'' présentée par [[Michel Drucker]] et diffusée juste avant le journal de 20 heures de [[France 2]]. Il y tient un billet d'humour et d'humeur. ==== Radio et autres activités ==== Il est, de [[2005]] à [[2011]], journaliste et chroniqueur sur [[France Inter]] dans l'émission ''[[Le Fou du roi (radio)|Le Fou du roi]]'' de [[Stéphane Bern]]. En 2007, il est le parrain du [[Dinard Comedy Festival]]. Depuis 1987, Bruno Masure mène, en parallèle de ses activités audiovisuelles, une carrière écrite, avec la publication de plusieurs livres consacrés au monde médiatique. Bruno Masure se démarque aussi par son utilisation frénétique de [[Twitter]] ; sur son profil personnel, il se fait plusieurs fois remarquer pour des propos grivois ou insultants<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Coquaz |titre= Le compte Twitter Bruno Masure, parfois graveleux, est-il vraiment celui de l’ex-journaliste ? |url=https://www.liberation.fr/checknews/2018/11/07/le-compte-twitter-bruno-masure-parfois-graveleux-est-il-vraiment-celui-de-l-ex-journaliste_1690567 |date=7 novembre 2018 |site=Libération |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref>, notamment à l'encontre d'autres journalistes, comme [[Jean-Pierre Pernaut]]<ref>{{Lien web |auteur=Eve Taraborrelli |titre= Bruno Masure insulte Jean-Pierre Pernaut sur Twitter |url=https://www.lexpress.fr/actualite/medias/audiovisuel/bruno-masure-insulte-jean-pierre-pernaut-sur-twitter_1724159.html |date=9 octobre 2015 |site=L'Express |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref>, [[Gérard Holtz]]<ref>{{Lien web |auteur=Judith Korber |titre=Sur Twitter, Bruno Masure traite Gérard Holtz d'''handicapé'' et de ''tocard chauvin'' |url=https://www.lci.fr/tele/sur-twitter-bruno-masure-traite-gerard-holtz-dhandicape-et-de-tocard-chauvin-1527746.html |date=19 juillet 2015 |site=LCI |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref>, [[David Pujadas]]<ref>{{Lien web |titre= Les "messages orduriers" de Bruno Masure à David Pujadas |url=https://www.lepoint.fr/medias/les-messages-orduriers-de-bruno-masure-a-david-pujadas-04-12-2014-1886986_260.php# |date=4 décembre 2014 |site=Le Point |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref>, [[Laurence Ferrari]]<ref>{{Lien web|titre=Bruno Masure traite Laurence Ferrari de « pétasse » : Renaud Capuçon, son mari, lui répond violemment |url=https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/bruno_masure_traite_laurence_ferrari_de_petasse_renaud_capucon_son_mari_lui_repond_violemment_383984 |date=16 janvier 2017 |site=Gala |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref> ou [[Jean-Pierre Elkabbach]]<ref>{{Lien web |auteur=Virginie Hilssone |titre=Bruno Masure clashe Jean-Pierre Elkabbach sur Twitter |url=https://www.programme-tv.net/news/tv/103039-bruno-masure-clashe-jean-pierre-elkabbach-sur-twitter/ |date=16 décembre 2017 |site=programme-tv.net |consulté le=26 janvier 2021}}.</ref>. == Engagement == Bruno Masure est membre du comité d'honneur de l'[[Association pour le droit de mourir dans la dignité]] (ADMD). == Vie privée == Bruno Masure est [[Bisexualité|bisexuel]]<ref>{{Lien web |auteur=Odile Benyahia-Kouider |titre=Bruno Masure, 50 ans, présentateur télé préféré des Français, vient de recevoir sa lettre de licenciement de France 2. Triste masure. |url=https://www.liberation.fr/portrait/1997/11/07/bruno-masure-50-ans-presentateur-tele-prefere-des-francais-vient-de-recevoir-sa-lettre-de-licencieme_221685/ |site=Libération |date=7 11 1997 |consulté le=2023-08-29}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web |auteur=Rose Tyler |titre=Bruno Masure : femme, bisexualité, insultes à Pujadas... La face cachée de l'ex roi du JT |url=https://www.terrafemina.com/article/bruno-masure-femme-bisexualite-insultes-a-pujadas-la-face-cachee-de-l-ex-roi-du-jt_a288921/1 |site=www.terrafemina.com |date=3 10 2015 |consulté le=2023-08-29}}</ref>. Marié puis séparé, son couple n'a pas eu d'enfant<ref name=":0" />. Il se définit comme « [[Athéisme|athée]], voire bouffeur de curés »<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Bruno Masure sans filtre - Rolling Stone|périodique=Rolling Stone|date=2017-04-01|lire en ligne=https://www.rollingstone.fr/bruno-masure-sans-filtre/|consulté le=2018-11-02}}</ref>. == Présentateur et chroniqueur == === Télévision === *1984-1987 : présentateur du journal télévisé de 20 heures - [[TF1]] * 1987-1990 : présentateur des journaux télévisés du week-end (13 h et 20 h) - TF1 *1990-1997 : présentateur du journal télévisé de 20 heures - [[Antenne 2]] (1990-1992), [[France 2]] (1992-1997) *Été 1993 : ''De quoi j'ai l'air ?'' (France 2) : co-présentateur *1999-2003 : ''Vivement dimanche prochain'' (France 2) : chroniqueur === Radio === *1973 - 1975 : journaliste au service politique de [[RMC]] *2005 - 2011 : journaliste et chroniqueur dans ''[[Le Fou du roi (radio)|Le Fou du roi]]'' sur [[France Inter]] == Publications == {{colonnes|taille=30| * ''La télé rend fou... mais j'me soigne !'', éd. Plon, [[1987 en littérature|1987]] * ''À pleins tubes'', éd. Orban, [[1989 en littérature|1989]] * ''Le Dictionnaire analphabétique'', éd. Orban, [[1990 en littérature|1990]] * ''Leurre de vérité'', éd. Plon, [[1993 en littérature|1993]] * ''Débloc-notes'', éd. Plon, 1998 {{ISBN|2-259-18887-7}} * ''Chérie, pense à changer de millénaire'', éd. Plon, [[2000 en littérature|2000]] * ''Loft présidentiel'', éd. Plon, [[2002 en littérature|2002]] * ''Un dernier vers pour la route'', éd. Plon, [[2002 en littérature|2002]] * ''Le petit livre de Bruno Masure'', Presses du Châtelet, avril [[2003 en littérature|2003]] {{ISBN| 978-2-84592-086-6}} * ''Comment se fait-ce ?'', Presses de la Cité, [[2004 en littérature|2004]] * ''Enquête sur mon assassinat'', éd. Chiflet & Cie, [[2006 en littérature|2006]] * ''Les Chats'', éd. Hugo Image, [[2007 en littérature|2007]] * ''Journalistes à la niche ? : De [[Georges Pompidou|Pompidou]] à [[Nicolas Sarkozy|Sarkozy]], chronique des liaisons dangereuses entre médias et politiques'', éd. Hugo et Compagnie, [[2009 en littérature|2009]] {{ISBN|978-2-7556-0294-4}} * ''Le Journal d'une curée de campagne'', éd. Chiflet & Cie, [[2011 en littérature|2011]] {{ISBN| 978-2-35164-144-6}} * ''La télé rend définitivement fou'', éd. Chiflet & Cie, [[2015 en littérature|2015]] {{ISBN|978-2-35164-233-7}} * ''Élysée Academy'' , éd. Hugo Document, [[2017 en littérature|2017]] {{ISBN|978-2351642467}} }} == Récompenses == * [[7 d'or]] du meilleur présentateur de [[journal télévisé]] en [[1988 à la télévision|1988]], [[1990 à la télévision|1990]], [[1993 à la télévision|1993]], [[1995 à la télévision|1995]] et [[1998 à la télévision|1998]]. Il présentait le journal sur TF1 quand il a obtenu les deux premiers puis sur France 2 pour les trois suivants. Il a obtenu son dernier 7 d'or le 31 mars 1998, alors qu'il ne présentait plus le journal depuis le 2 octobre 1997. == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Début dynastie}} {{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=lightyellow|couleur3=#ffffff | avant = [[Jean-Claude Bourret]] | nom = Présentateur du journal de 13 heures et de 20 heures du week-end de [[TF1]] | période = [[1987]]-[[1990]] | après = [[Ladislas de Hoyos]] }} {{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=lightyellow|couleur3=#ffffff | avant = [[Philippe Lefait]] | nom = [[Liste des présentateurs du Journal de 20 heures de France 2|Présentateur du journal de 20 heures de France 2]] | période = [[1990]]-[[1997]] | après = [[Daniel Bilalian]] }} {{Fin dynastie}} {{Portail|radio|télévision française|Nord-Pas-de-Calais}} {{DEFAULTSORT:Masure, Bruno}} [[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]] [[Catégorie:Journaliste français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Journaliste de télévision français]] [[Catégorie:Animateur français de télévision]] [[Catégorie:Collaborateur de RMC]] [[Catégorie:Spécialiste de politique à la radio]] [[Catégorie:Collaborateur du Fou du roi]] [[Catégorie:Personnalité liée à la région Hauts-de-France]] [[Catégorie:Présentateur de journaux télévisés sur TF1]] [[Catégorie:Présentateur de journaux télévisés sur Antenne 2]] [[Catégorie:Présentateur de journaux télévisés sur France 2]] [[Catégorie:Naissance en octobre 1947]] [[Catégorie:Naissance à Roubaix]] [[Catégorie:Élève de l'École supérieure de journalisme de Lille]] [[Catégorie:Collaborateur de Vivement Dimanche]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Oscar%20Zariski
Oscar Zariski
{{Infobox Biographie2 | charte = mathématicien | nom = Oscar Zariski | image = Oscar Zariski.jpg | légende = | date de naissance = 24 avril 1899 | lieu de naissance = [[Kobrin]] | pays de naissance = {{Empire russe}} | date de décès = 4 juillet 1986 | lieu de décès = [[Brookline (Massachusetts)]] | pays de décès = {{USA}} | domicile = | nationalité = Italien puis américain | champs = [[géométrie algébrique]] | institutions = [[université Johns-Hopkins]] (1937-1947)<br />[[université Harvard]] (1947-1969) | diplôme = Doctorat de l'[[Université La Sapienza de Rome|université de Rome « La Sapienza »]] (1924) | directeur thèse = | étudiants thèse = | renommé pour = [[topologie de Zariski]], théorème sur les fonctions holomorphes | prix = [[prix Steele]], [[prix Wolf]] | notes = | signature = }} '''Oscar Zariski''' est un [[mathématicien]] parmi les plus influents dans le domaine de la [[géométrie algébrique]] au {{s|XX}}. Il est né sous le nom de '''Ascher Zaritsky''' dans une famille juive le {{Date|24|avril|1899}}, à [[Kobrin]] (aujourd'hui en [[Biélorussie]], à l'époque en [[Russie]]). Il est mort le {{Date|4|juillet|1986}} à [[Brookline (Massachusetts)|Brookline]], dans le [[Massachusetts]]. == Biographie == Il est un étudiant de l'[[université de Kiev]] en 1918, poursuivant ensuite ses études à [[Université La Sapienza de Rome|« La Sapienza »]] de [[Rome]] en 1920. Il devient un disciple de l'[[École italienne de géométrie algébrique]], étudiant avec [[Guido Castelnuovo (mathématicien)|Guido Castelnuovo]], [[Federigo Enriques]] et [[Francesco Severi (mathématicien)|Francesco Severi]]. Il soutient son doctorat en 1924, sur la [[théorie de Galois]]. C'est lors de sa publication qu'il accepte une suggestion de changer son nom pour des raisons professionnelles. Il émigre aux États-Unis en 1927, avec le soutien de [[Solomon Lefschetz]]. Il obtient de pouvoir donner des cours à l'[[université Johns-Hopkins]], mais ne devient professeur titulaire qu’en 1937. Durant cette période, il écrit un livre célèbre sur les surfaces algébriques, prévu initialement comme un bilan du travail de l'école italienne. Ce livre est publié en 1935. Il est révisé longtemps après, avec de nombreuses notes montrant combien la géométrie algébrique avait changé depuis, non seulement dans ses fondations mais aussi dans ses objectifs. Il semble que ce travail soit à l'origine de l'insatisfaction de Zariski vis-à-vis de l'approche italienne de la [[géométrie birationnelle]]. Le problème est une rigueur insuffisante et la solution est l'usage de l'[[algèbre commutative]]. La [[topologie de Zariski]] (nommée ainsi aujourd'hui), est adaptée à la géométrie birégulière, où les variétés sont liées par des applications polynomiales. Cette théorie est trop limitée pour les surfaces algébriques, et même pour les courbes avec des points singuliers. Une application rationnelle est à une application polynomiale ce qu'une [[fonction rationnelle]] est à un [[polynôme]]. En termes géométriques, on doit considérer des fonctions définies sur un sous-ensemble ouvert et dense d'une variété donnée. La description du comportement sur le complémentaire peut exiger des ''{{Lien|langue=en|trad=Infinitely near point|fr=Point infiniment proche|texte=points infiniment proches}}'' pour expliquer le comportement limite le long de différentes directions. Ceci nécessite, dans le cas des surfaces, d'employer également la théorie des valuations pour décrire des phénomènes tels que les [[Éclatement (mathématiques)|éclatements]]. Zariski devient professeur à l’[[université Harvard]] en 1947 et prend sa retraite en 1969. En 1945, il discute fructueusement des fondations de la géométrie algébrique avec [[André Weil]]. Weil est intéressé à établir une théorie abstraite des variétés, pour expliquer l'utilisation de la variété jacobienne dans sa preuve de l'[[Fonction zêta locale#Hypothèse de Riemann pour les courbes sur les corps finis|hypothèse de Riemann pour les courbes sur les corps finis]], une direction plutôt transverse aux intérêts de Zariski. À Harvard, parmi les étudiants de Zariski, on peut noter [[Shreeram Abhyankar]], [[Heisuke Hironaka]], [[David Mumford]], [[Piotr Blass]], [[Michael Artin]] et [[Steven Kleiman]], dont les intérêts vont de la [[théorie des singularités]] à la [[cohomologie]] en passant par la théorie des [[Espace de modules|espaces de modules]]. Zariski lui-même travaille sur la théorie de l'équisingularité. Une partie de ses résultats principaux, le ''{{Lien|langue=en|trad=Zariski's main theorem|fr=théorème principal de Zariski}}'' et le ''théorème de Zariski sur les fonctions holomorphes'', font partie des résultats généralisés et inclus dans les fondations modernes de la géométrie algébrique dues à [[Alexandre Grothendieck]]. Il reçoit le [[prix Steele]] et le [[prix Wolf]] en 1981. Il écrit également un livre sur l'algèbre commutative en deux volumes, avec [[Pierre Samuel]]. Ses articles sont édités par les presses du [[MIT]] en quatre volumes. == Notes et références == {{Traduction/Référence|en|Oscar Zariski|16220508|type=note}} == Voir aussi == === Articles connexes === * {{Lien|langue=en|trad=Zariski ring|fr=Anneau de Zariski}} * [[Espace tangent de Zariski]] * {{Lien|langue=en|trad=Zariski surface|fr=Surface de Zariski}} * {{Lien|langue=en|trad=Zariski–Riemann space|fr=Espace de Zariski-Riemann}} === Liens externes === {{liens}} {{Palette|Lauréats du Prix Wolf de mathématiques}} {{Portail|mathématiques|États-Unis}} {{DEFAULTSORT:Zariski, Oscar}} [[Catégorie:Mathématicien américain du XXe siècle]] [[Catégorie:Personnalité américaine née d'un parent russe]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Rome « La Sapienza »]] [[Catégorie:Professeur à l'université Johns-Hopkins]] [[Catégorie:Professeur à l'université Harvard]] [[Catégorie:Récipiendaire de la National Medal of Science]] [[Catégorie:Lauréat du prix Wolf de mathématiques]] [[Catégorie:Lauréat du prix Cole]] [[Catégorie:Lauréat du prix Leroy P. Steele]] [[Catégorie:Président de la Société mathématique américaine]] [[Catégorie:Naissance en avril 1899]] [[Catégorie:Naissance à Kobryn]] [[Catégorie:Décès en juillet 1986]] [[Catégorie:Décès à Brookline (Massachusetts)]] [[Catégorie:Boursier Guggenheim]] [[Catégorie:Décès à 87 ans]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me%20de%20l%27angle%20inscrit%20et%20de%20l%27angle%20au%20centre
Théorème de l'angle inscrit et de l'angle au centre
[[Fichier:angle centre 1.svg|thumb|Figure 1 : L'angle AOB mesure le double de l'angle AMB et de l'angle ANB.]] [[Fichier:Angle centre 3.svg|thumb|Figure 2 : angle inscrit AMB obtus, angle au centre AOB rentrant.]] En [[géométrie euclidienne]] plane, plus précisément dans la géométrie du [[cercle]], les '''théorèmes de l'angle inscrit et de l'angle au centre''' établissent des relations liant les [[angle]]s inscrits<ref>Un angle inscrit est un angle dont le sommet appartient au cercle. Ainsi, sur le schéma, l'angle AMO est inscrit au cercle car M est placé sur la circonférence.</ref> et les angles au centre interceptant un même [[Arc de cercle|arc]]. * Le '''théorème de l'angle au centre ''' affirme que, dans un cercle, un angle au centre mesure le double d'un angle inscrit interceptant le même arc (figure 1 et 2, <small><math>2\widehat{AMB}=\widehat{AOB}</math></small>). * Le '''théorème de l'angle inscrit''' est une conséquence du précédent et affirme que deux angles inscrits interceptant le même arc de cercle ont la même mesure (figure 1). Il existe deux versions de ces théorèmes, une concernant les [[Angle#Secteur angulaire et angle|angles géométriques]] et l'autre les [[Angle#Angles orientés dans le plan|angles orientés]]. == Théorème de l'angle au centre == === Version relative aux angles géométriques === {{Théorème|Théorème<ref name=Wikiversité1>Pour une démonstration, voir par exemple le chapitre « [[v:Théorème de l'angle inscrit/Angle inscrit et angle au centre|Angle inscrit et angle au centre]] » de la [[#Voir aussi|leçon « Théorème de l'angle inscrit » sur Wikiversité]].</ref>|Soit M un point d'un cercle Γ, de centre O, A et B sont deux points du cercle distincts de M. Si les angles AMB et AOB interceptent le même arc AB alors : <math>2\widehat{AMB}=\widehat{AOB}</math>.|style=display:table}} Il existe donc deux situations, l'une où l'angle inscrit de [[Sommet (géométrie)|sommet]] ''M'' est [[Angle aigu|aigu]], donc l'angle au centre de sommet ''O'' [[Angle saillant|saillant]] (figure 1), l'autre où l'angle inscrit de sommet M est [[Angle obtus|obtus]], donc l'angle au centre de sommet ''O'' [[Angle rentrant|rentrant]] (figure 2). ====Cas particulier==== Le cas d'un [[angle inscrit dans un demi-cercle]] est le cas particulier pour lequel l'angle au centre est un angle plat, et donc l'angle inscrit est un angle droit. === Version relative aux angles orientés === L'énoncé et la démonstration de la propriété sont beaucoup plus simples avec des angles orientés. {{Théorème|Théorème<ref name=Wikiversité2>Pour une démonstration, voir par exemple le chapitre « Version relative aux angles orientés » de la [[#Voir aussi|leçon « Théorème de l'angle inscrit » sur Wikiversité]].</ref>|Soient ''A'', ''B'' et ''M'' trois points distincts, et Γ un cercle de centre ''O'' passant par ''A'' et ''B''. Le point ''M'' appartient à Γ si et seulement si : <math>(\overrightarrow{OA}, \overrightarrow{OB})\equiv 2(\overrightarrow{MA}, \overrightarrow{MB}) \mod {2\pi}</math>.|style=display:table}} == Théorème de l'angle inscrit == === Version relative aux angles géométriques === [[Fichier:angle inscrit 3.svg|thumb|left]] [[Fichier:Inscribed angle theorem.svg|thumb|Les angles bleu et vert interceptent le même arc (rose) ; ils ont même mesure ''θ''. L'angle brun intercepte l'arc noir, qui complète l'arc rose ; il est supplémentaire aux deux autres angles.]] {{Théorème|nom=Corollaire|Deux angles inscrits dans un cercle et interceptant le même arc sont de même mesure.|style=display:table}} Cette propriété est une conséquence immédiate<ref name=Wikiversité1/> du théorème de l'angle au centre [[#Théorème de l'angle au centre|ci-dessus]]. {{Théorème|nom=Complément|Deux angles inscrits dans un [[cercle]] interceptant des arcs de cercle complémentaires<ref>Un des arcs, complété par l'autre, forme le cercle tout entier. Voir [[Complémentaire (théorie des ensembles)]].</ref> sont [[Angles supplémentaires|supplémentaires]].|style=display:table}} Les angles inscrits interceptent deux arcs complémentaires si leurs sommets sont de part et d'autre de la corde associée aux deux arcs. La propriété énoncée est encore une conséquence directe du théorème de l'angle au centre. Lorsque les arcs sont complémentaires, la somme des angles au centre donne un angle plein. Comme les angles inscrits valent moitié des angles au centre, la somme des angles inscrits donne un angle plat. {{Clr}} ====Applications==== Ce théorème est à la base de la notion de cercle de focalisation, ou cercle de Rowland, en [[spectrométrie]]. {{loupe|Focalisation (optique)#Analyse spectrale par un réseau courbe}} ====Angle de la corde et d'une tangente==== [[Image:Angle corde tangente.svg|thumb]] La propriété des angles inscrits se généralise aux angles que fait la corde qui sous-tend l'arc avec une tangente : L'angle inscrit a même mesure que l'angle formé par la corde, qui joint les extrémités de l'arc, avec la partie de la tangente au cercle à l'une des extrémités de la corde, située à l'opposé de l'angle en question par rapport à la corde. L'angle inscrit <math>\widehat{AMB}</math> a même mesure que celle d'un des deux angles formés par la tangente (TT') au cercle en A avec la corde [AB] : L'angle inscrit <math>\widehat{AMB}</math> est de même mesure que l'angle <math>\widehat{BAT}</math> de la corde [BA] avec la tangente [AT). <math>\widehat{BAT}</math> est la position limite de l'angle inscrit <math>\widehat{BMA}</math> lorsque M « tend » vers A. {{Démonstration| [[Image:Angle corde tangente calcul.svg|thumb]] Si H est le milieu de [AB], les angles <math>\widehat{HOA}</math> et <math>\widehat{BAT}</math> ont leurs côtés deux à deux perpendiculaires, ils ont même mesure. (OH) étant la bissectrice du triangle isocèle BOA, on a <math>\widehat{HOA} = \frac 1 2 \widehat{BOA}</math> et <math>\widehat{BAT}</math> est bien égal à la moitié de la mesure de l'angle au centre <math>\widehat{BOA}</math> et donc à la mesure de l'angle <math>\widehat{BMA}</math> d'après le théorème de l'angle au centre. }} === Version relative aux angles orientés === Pour les angles orientés, la propriété devient une caractérisation du cercle passant par les points ''A'', ''M'' et ''B''. {{Théorème|Si <math>\Gamma</math> est le [[cercle circonscrit à un triangle]] non plat ''AMB'' alors pour tout point ''N'' distinct de ''A'' et ''B'', on a :<math>(\overrightarrow{NA},\overrightarrow{NB})\equiv (\overrightarrow{MA},\overrightarrow{MB}) \mod \pi \iff N \in\Gamma</math>.}} On remarquera que l'égalité n'est vraie qu'à {{mathPi}} près, ce qui explique que les angles géométriques puissent être supplémentaires. [[Fichier:Cordes secantes angle.png|vignette]] == Application à l'angle entre deux cordes sécantes == '''Théorème de l'angle entre deux cordes sécantes''' : l'angle entre deux cordes sécantes est égal à la moyenne des angles au centre interceptés ; avec les notations de la figure :<math>\widehat{AMB'}=\widehat{A'MB}=\frac12(\widehat{AOB'}+\widehat{A'OB})</math>. '''Démonstration''' : D'après le théorème de l'angle inscrit, <math>\widehat{A'AB}=\widehat{A'B'B}=\alpha</math> et <math>\widehat{AA'B'}=\widehat{ABB'}=\beta</math>, et d'après la propriété des angles du triangle <math>AMA'</math> (ou <math>BMB'</math>) , <math>\widehat{AMB'}=\alpha+\beta</math> ; or <math>\alpha=\frac12\widehat{A'OB}</math> et <math>\beta=\frac12\widehat{AOB'}</math> d'où le résultat. On en déduit que si les cordes sont perpendiculaires, on a la relation entre longueurs d'arcs : <math>\overset{\frown}{AA'}+\overset{\frown}{BB'}=\overset{\frown}{A'B}+\overset{\frown}{B'A}=\pi R</math>, relation connue d'Archimède <ref>{{Ouvrage|auteur1=David wells|titre=Le dictionnaire Penguin des curiosités géométriques|passage=107|éditeur=Eyrolles|date=1998}}</ref>. == Notes et références == {{Crédit d'auteurs|interne|Théorème de l'angle inscrit|20962235}} {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|wikiversity=Théorème de l'angle inscrit|wikiversity titre=Théorème de l'angle inscrit}} * [[Arc capable]] *[[Cercle circonscrit à un triangle]] *[[Cocyclique|Points cocycliques]] * [[Théorème de Miquel]] {{Portail|géométrie}} [[Catégorie:Théorème de géométrie|Angle inscrit et angle au centre]] [[Catégorie:Cercle]] [[Catégorie:Angle]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/O%20Sanctissima
O Sanctissima
[[Fichier:Duomo_(Treviso)_-_Interior_-_Annunciation_by_Titian.jpg|thumb|upright=1.4|<br />'''Titre en latin''' :<br />''O sanctissima'' ([[incipit]])<br /><br />'''Titre en français''' :<br />''O Très Sainte''<br /><br />'''Genre''' :<br />[[hymne religieux|hymne]] (liturgie locale)<br /><br />'''Origine et auteur''' :<br />inconnus<br /><br />'''Premier témoignage''' :<br />[[Charles Burney]]<br />1770 ([[Venise]])<br /><br />'''Première publication''' :<br />1792 ([[Londres]]) <br /><br /><br />Image :<br />''[[Annonciation]]'' de [[Titien]] ([[cathédrale de Trévise]])]] L’'''''O Sanctissima''''' est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Encore aujourd'hui, la version originale latine est beaucoup plus priée et chantée que les versions traduites. La prière rappelle la sainteté, la piété et la douceur de la Vierge Marie. Elle souligne que Marie est aimée sans tache ; ceci fait allusion à l'[[Immaculée-Conception]]. Cette prière souligne la beauté de la Vierge Marie, notamment par la formule ''[[Tota Pulchra Es]]'', qui est aussi le titre d'une autre prière. Les deux premiers vers du troisième strophe font clairement allusion au [[Cantique des cantiques]] : « Comme un lis au milieu des épines, Telle est mon amie parmi les jeunes filles » (Ct 2:2). Enfin, la demande « Pour nous priez à l'heure de notre mort » peut aussi être trouvée dans l'[[Je vous salue Marie|Ave Maria]]. == Le texte de la prière == {| class="wikitable" | align="center" ! latin ! français |- | '''O sanctissima O piissima'''<br /> '''Dulcis Virgo Maria'''<br /> '''Mater amata intemerata'''<br /> '''Ora [[OpN|ora pro nobis]]'''.<br /> [[Tota pulchra es]] O Maria<br /> Et macula non est in te<br /> Mater amata intemerata<br /> Ora ora pro nobis.<br /> Sicut lilium inter spinas<br /> Sic Maria inter filias<br /> Mater amata intemerata<br /> Ora ora pro nobis.<br /> In miseria in angustia<br /> Ora Virgo pro nobis<br /> Pro nobis ora in mortis hora<br /> Ora ora pro nobis.<br /> | '''Ô Très Sainte, Ô Très Pieuse'''<br /> '''Douce Vierge Marie'''<br /> '''Mère ayant été aimée sans tache'''<br /> '''Priez, priez pour nous.'''<br /> [strophes ajoutées] 2. Tu es toute belle, ô Marie<br /> Et la [[péché originel|faute originelle]] n'est point en toi<br /> Mère ayant été aimée sans tache<br /> Priez, priez pour nous.<br /> 3. Comme un [[lys|lis]] au milieu des [[épine]]s <br /> Telle est Marie parmi les jeunes filles<br /> Mère ayant été aimée sans tache <br /> Priez, priez pour nous.<br /> 4. En misère et en angoisse<br /> Priez Vierge, pour nous<br /> Pour nous priez à l'heure de notre mort<br /> Priez, priez pour nous.<br /> |} Le texte ne connaissait à l'origine qu'une seule [[strophe]] tandis que les strophes II - IV furent successivement ajoutées, avec assez de variantes<ref name="anderson">Eunice Anderson, ''Christmas Songs and Their Stories'', p. 156 - 157, 2005 [https://books.google.fr/books?id=EBLlrI_oc5AC&pg=PT156]</ref>. == Partition == [[fichier:O_sanctissima.jpg|thumb|center|upright=1.5|''English and Latin hymns'', New York 1884, version en usage aux États-Unis.]] == Historique == === Origine === L'origine de l'hymne ''O sanctissima'' reste inconnue<ref name=fuld />. Toutefois, plus précisément, il existe peu d'études scientifiques par les chercheurs. Il semble que l'hymne ne soit pas une composition tout à fait originelle, car son [[incipit]] se trouve dans plusieurs documents plus anciens. L'incipit ''Ave Virgo sanctissima'', en tant que titre de la Sainte Vierge, était au {{s-|XV|e}} en usage, par exemple à [[Aix-en-Provence]]<ref>Étude de [[Michel Huglo]] ([[centre national de la recherche scientifique]]), cité dans ''The Divine Office in the Latin Middle Ages'', p. 384, [[Oxford University Press]] [https://books.google.fr/books?id=hM7nCwAAQBAJ&pg=PA384]</ref>. Vers 1580, [[Francisco Guerrero (compositeur)|Francisco Guerrero]] composa un motet [[polyphonie]] ''Ave Virgo sanctissima''<ref>Notice Bnf [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb139440436]</ref>. D'ailleurs, une prière mariale se trouve dans le dit ''Office de la Vierge, début de Prime, Heures à l'usage de [[Thérouanne]]'' (sans doute {{s-|XV|e}}), folios 114v - 115v, dont l'incipit est ''O sanctissima o dulcissima o piissima o misericordissima''<ref>''Catalogue raisonné des livres d'Heures conservés au Québec'', p. 422, [[Presses de l'Université du Québec]] 2018 [https://books.google.fr/books?id=vj1vDwAAQBAJ&pg=PT422]</ref>. Un manuscrit des [[motet]]s de [[Louis-Nicolas Clérambault]], écrit au début du {{s-|XVIII|e}}, se commençait avec l'incipit ''O puissima, o sanctissima, Mater Virgo Maria''. Puis, l'hymne actuelle apparut et fut rapidement diffusée à partir de 1792, avec son attribution de l'origine à la [[Sicile]]. === Premières publications === {{boîte déroulante/début|titre=''European Magazine and London Review'' (1792)}} [[fichier:OSanctissima1792.jpg|thumb|center|upright=3|''European Magazine and London Review'', p. 385 - 386 (1792)<ref name=we />.]] {{boîte déroulante/fin}} Avant que quelques compositions par les musiciens ne soient effectuées, la publication de mélodie apparut, pour la première fois, en 1792. Il s'agissait d'une partition dans la revue ''European Magazine and London Review'' [https://books.google.fr/books?id=NusRAAAAYAAJ&pg=PA385]<ref>Alison Morgan, ''Ballads and songs of Peterloo'', p. 164, [[Manchester University Press]] 2018 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=IXS5DwAAQBAJ&pg=PT164]</ref>. La pièce était intitulée ''The Sicilian Mariner Hymn to the Virgin'' (L'hymne de marins de Sicile en hommage à la Sainte Vierge)<ref name=crump />. La publication aux États-Unis avait apparu en 1794 tandis qu'elle fut suivi de celle de version anglaise à Londres en 1795 avec un texte différent qui était issu du [[psaume 19 (18)]]<ref name="fuld">James Fuld, ''The Book of World-famous Music'', p. 624, 2000 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=EVninY59ul0C&pg=PA624]</ref>. À la suite de ces publications, l'hymne devint très populaire au Royaume-Uni et aux États-Unis<ref name=we />. De surplus, l'usage dans les pays anglophones fit paraphraser la pièce en hymne protestante<ref name=we />. En France, si celle-ci était bien appréciée, la pratique restait assez modeste. Ainsi, un recueil, publié en 1850 sous l'approbation de l'archevêque de Paris, et qui était destiné à plus de vingt-trois paroisses parisiennes [https://books.google.fr/books?id=Wl89AAAAcAAJ&pg=PA1], présentait cette hymne sur la dernière page et en seule première strophe [https://books.google.fr/books?id=Wl89AAAAcAAJ&pg=PA537]. === Attribution hypothétique === En dépit du titre donné par la revue de Londres, l'attribution de l'origine à la Sicile n'est pas certaine. On considérait que les marins de Sicile la chantaient à l'[[unisson]] et au soir, mais la tradition ne connaissait que la première [[strophe]], d'après l'article de 1792, qui n'était autre qu'une citation du texte de [[Charles Burney]] ayant visité la [[république de Venise]]. Le docteur Burney soulignait l'effet de l'unisson par {{unité|3000|voix}} qui chantaient l'hymne ''O sanctissima''. Selon ce musicologue, tous ceux qui l'exécutaient étaient des marins de Sicile sur leurs bateaux et lors du [[coucher de soleil]] ainsi qu'à minuit<ref name="londres">''The European Magazine, and London Review'', tome 22, p. 342, 1792 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=NusRAAAAYAAJ&pg=PA342]</ref>. Or, faute de manuscrit qui peut confirmer cette attribution, William Crump (2013) doutait l'origine de la tradition sicilienne<ref name=crump />. Ce qui demeure plus certain est que la pratique était et est liée à Venise<ref name=anderson />{{,}}<ref name=londres />, témoignée pour la première fois par Charles Burney<ref name=londres /> en août 1770<ref>Katy Romanou, ''Serbian & Greek Art Music'', p. 105, 2009 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=ZbmrDwAAQBAJ&pg=PA105]</ref>{{,}}<ref group=N>Étant donné que la connaissance [[édition critique|critique]] n'était pas établie jadis et que parfois la citation n'était pas effectuée correctement, encore faut-il retrouver le texte originel de [[Charles Burney]]. Aucun n'est disponible en ligne (consulté le 11 août 2021).</ref>. Il est à noter que la partition de [[Johann Gottfried Herder]] († 1803) fut publiée en 1807 [https://books.google.fr/books?id=UuJkAwAAQBAJ&pg=PT302]<ref>Philip Bohlman, ''The Cambridge History of World Music'', p. 302, [[Cambridge University Press]] 2013</ref>. S'il avait visité la Sicile en 1788, la publication de ''Stimmen der Völker in Liedern'' était posthume. Aussi l'attribution à la tradition sicilienne reste-t-elle hypothétique. === Composition musicale === Cette pièce inspira un peu de compositeurs. [[Ludwig van Beethoven]] et [[Antonin Dvořák]] laissèrent leurs œuvres tandis qu'[[Ernst Theodor Amadeus Hoffmann]] paraphrasa en faveur de sa musique de scène. [[Charles Gounod]], en exil à Londres, en arrangea en quatre voix [[a cappella]], ce qui était chanté au [[Royal Albert Hall]]<ref name=gounod />. == Usage liturgique == S'il s'agit d'une [[hymne religieux|hymne]] catholique, elle ne fut jamais un chant officiel du [[rite romain]] (à savoir, liturgie locale sous autorisation). D'où il existe assez nombreuses variations, y compris des versions en anglais<ref name=crump />. À l'origine, l'usage n'était pas fixé. Toutefois, cette pièce est de nos jours souvent chantée à [[Noël]], à la suite de sa publication en 1792 en faveur de Noël<ref name="crump">William Crump, ''The Christmas Encyclopedia'', {{3e}} édition, p. 328, 2013 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=OSuXAAAAQBAJ&pg=PA328]</ref>. L'usage fut évolué notamment chez les protestants. La version en allemand créée par Johannes Falk fut enrichie par des strophes de Heinrich Holzschuher, laquelle est capable de s'adapter à de grandes fêtes, Noël, [[Pâques]] et [[Pentecôte]]<ref name=anderson /> . == Paraphrase == En raison d'une ressemblance mélodique, l'hymne serait l'origine d'une chanson ''[[We Shall Overcome]]'' et encore d'autres<ref name="we">Victor Bobetsky, ''We Shall Overcome'', p. 2, 2015 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=dT_xBQAAQBAJ&pg=PA2]</ref>. == Mise en musique == === Musique classique === * [[Ludwig van Beethoven]] (1770 - † 1827) : œuvre pour 3 solistes, piano et cordes, WoO157, n° 4 (1817)<ref name="bnf">Notice Bnf [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb139936878]</ref> * [[Ernst Theodor Amadeus Hoffmann]] (1776 - † 1822) : œuvre pour scène à 4 voix (1808)<ref>Notice Bnf [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14821940g]</ref> * [[Étienne Soubre]] (1813 - † 1871) : ** œuvre pour soprano, chœur de femmes à 3 voix et orgue<ref name="soubre">Éditions [[Schott Music]], ''Kataloge'', 1866, p. 26 [https://books.google.fr/books?id=pRxDAAAAcAAJ&pg=PA28]</ref> ** œuvre à 2 voix de femmes avec orgue<ref name=soubre /> ** œuvre à 3 voix de femmes avec orgue<ref name=soubre /> * [[Antonin Dvořák]] (1841 - † 1904) : œuvre pour alto, basse et orgue, B95a (1879)<ref>Notice Bnf [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb139555958]</ref> === Musique contemporaine === * [[Paul Mealor]] (1975 - ) : hymne pour choœur à 4 voix a cappella (2009)<ref>Éditions [[Novello & Co (éditions)|Novello]] [https://www.wisemusicclassical.com/work/47167/O-Sanctissima-Maria--Paul-Mealor/]</ref> === Œuvre d'orgue === * [[Friedrich Lux]] (1820 - † 1895) : ''Fantasie de Concert sur O Sanctissima'', op. 29<ref>''The Monthly Musical Record'', tome III, p. 64, 1873 {{en}}[https://books.google.fr/books?id=ZQYVAAAAQAAJ&pg=PA64]</ref> {{lire en ligne|lien=https://archive.org/details/imslp-de-concert-sur-o-sanctissima-op29-lux-friedrich/mode/2up|texte=partition en ligne}} === Incipit ''O piissima o sanctissima'' === * [[Louis-Nicolas Clérambault]] (1676 - † 1749) : ''Motet de la Sainte Vierge, O piissima o sanctissima'' à 3 voix et basse continue, C135, dans le recueil ''Motets à une, deux et trois voix et simphonie''<ref>Notice Bnf [https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14815986j]</ref> {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84471139/f23|texte=manuscrit en ligne}} === Incipit ''O sanctissima'' === * [[Charles Gounod]] (1818 - † 1893) : ''Sicilian mariner Hymn'', CG299<ref name="gounod">Gérard Condé, ''Charles Gounod'', p. 725, 2009 [https://books.google.fr/books?id=ohDG-EQRLq8C&pg=PT725]</ref> == Voir aussi == * [[motet]] * [[Tota pulchra es]] * [[Charles Burney]] == Liens externes == == Notes == {{références|groupe=N|taille=24}} == Références == {{références|taille=24}} {{Palette Prières catholiques}} {{Portail|catholicisme|chanson}} [[Catégorie:Prière mariale]] [[Catégorie:Chanson des années 1810]] [[Catégorie:Musique à Venise]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian%20Sch%C3%B6nbein
Christian Schönbein
{{À recycler|thème=biographie|date=octobre 2017}} {{Infobox | nom = Christian Friedrich Schönbein | image = Schönbein.jpg | légende = Christian Friedrich Schönbein | date de naissance = {{Date|18|octobre|1799}} | lieu de naissance = [[Metzingen]] | pays de naissance = [[Duché de Wurtemberg]] | date de décès = {{Date de décès|29|août|1868|18|octobre|1799}} | lieu de décès = [[Sauersberg]] | pays de décès = [[Grand-duché de Bade]] | domicile = | nationalité = | champs = [[Chimie]] | institutions = | diplôme = [[Université de Tübingen]]<br />[[Université d'Erlangen]] | directeur thèse = | étudiants thèse = | renommé pour = découverte de la [[nitrocellulose]] et de l'[[ozone]] | prix = | notes = | signature = }} '''Christian Friedrich Schönbein''' né le {{Date-|18|octobre|1799}} à [[Metzingen]], [[Duché de Wurtemberg]] et mort le {{Date-|29|août|1868}} à [[Sauersberg]], près de [[Baden-Baden]], au pays de Bade est un [[chimiste]] allemand, naturalisé suisse dans le [[Bâle-Ville|canton de Bâle ville]]. Ses études de longue haleine permettent en son temps de mieux connaître l'élément [[oxygène]], en particulier la molécule [[ozone]], et les phénomènes associés à la réactivité de l'oxygène. Il est en 1845/1846 le découvreur aujourd'hui oublié de la [[nitrocellulose]] sous les deux formes de [[coton poudre]] et de [[collodion]]<ref name="test"> [[Théophile-Jules Pelouze]] a montré auparavant la possibilité de nitrer la [[cellulose]], mais Schönbein emploie le mélange acide sulfurique et acide nitrique pour effectuer une réaction complète.</ref>. Ce professeur de [[physique]], de [[chimie]] et de [[minéralogie]], fervent défenseur de l'approche panchimique de [[Jöns Jakob Berzelius]] est aussi l'inventeur du mot ''[[géochimie]]'' en 1838. == Biographie == Issu d'une famille piétiste, il commence à treize ans en 1812 un apprentissage à Böblingen dans une [[apothicairerie]] devenue petite fabrique de produits pharmaceutiques. L'autodidacte parvient sept ans plus tard à être responsable de fabrication. Mais à 20 ans, il décide de rencontrer le professeur [[Carl Friedrich Kielmeyer]] à [[Stuttgart]], exprimant le désir de se lancer simultanément dans des études de chimie. Le professeur ayant testé ses aptitudes l'admet en 1819 à son [[université de Tübingen]], puis l'envoie à l'[[Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg|université d'Erlangen]] auprès de [[Justus von Liebig|Justus Liebig]] et de Schelling. À partir de 1823, Schönbein enseigne la [[chimie]], la minéralogie et la [[physique]] d'abord à [[Keilhau]] en [[Thuringe]] et finalement en 1826 à [[Epsom and Ewell|Epsom]] en [[Angleterre]]. Son séjour britannique lui fait connaître aussi l'Écosse. En 1827, il suit les cours de [[Gay-Lussac]] en amphithéâtre de la Sorbonne à Paris. Dès [[1828]], il est chargé de cours auprès de la chaire de chimie et de physique de l'[[Université de Bâle]]. En [[1835]] il y est nommé professeur titulaire et épouse Emilie Benz. Le couple, qui aura quatre filles<ref>Epsom and Ewell History Explorer: ''[http://www.epsomandewellhistoryexplorer.org.uk/Schonbein.html Christian Friedrich Schönbein]''.</ref>, passe la plus grande partie de sa vie à [[Bâle]] et accède à la nationalité [[suisse]]. De 1848 à son décès, le chimiste respecté siège au parlement cantonal de Bâle. == Un esprit libre de la chimie bâloise == Schönbein apparaît un chercheur assez isolé. Mais il ne faut se méprendre car il a entretenu des correspondances épistolaires suivies avec de nombreux chimistes européens, parmi lesquels Berzelius et Faraday ne sont pas les moindres. Outre le thème précoce de l'isomérie puis ultérieur de la catalyse, il commence ses véritables recherches méticuleuses avec le [[passivation|phénomène de passivation]] du [[fer]] et de l'[[étain]]<ref>Comment une courte plongée dans un bain d'acides sulfurique et nitrique concentrés provoque-t-elle la passivation de l'acier ainsi trempé ? </ref>. Elles débouchent sur des études d'[[électrolyse]], dont les résultats, ne serait-ce que pour comprendre la conductivité d'un bain électrolytique et la genèse de produits raffinés aux électrodes, appellent une théorie de la migration des [[ions]]. Il retrouve alors les chemins de pensée du grand chimiste suédois Berzelius. En 1839, l'électrolyse des solutions diluées d'acides comportant l'élément oxygène, tels que l'[[acide sulfurique]], l'[[acide nitrique]], l'[[acide phosphorique]], révèle à l'[[anode]] de [[platine]] ou d'[[or]] un dégagement d'un gaz à "odeur piquante". Cette matière volatile à odeur prenante, Schönbein la qualifie même d'"électrique". === Découverte de l'ozone, études des réactions avec l'oxygène === La légende professorale veut que ce soit au cours d'expériences de chimie qu'il faisait devant ses étudiants, en 1839, notamment l'oxydation ménagée du phosphore et l'électrolyse de l'eau, qu'il identifie cette odeur particulière semblable à celle qui environne les décharges électriques dans l'air. Schönbein parvient à associer cette odeur à un gaz qu'il appelle « '''ozone''' », à l'aide d'un mot [[grec ancien|grec]] signifiant « odeur, senteur » proposé par un collègue philologue. Il s'agissait, en fait, du tri-oxygène ou oxygène tri-atomique apparut sur et autour de la planète depuis 4 milliards d'année. Schönbein présente sa découverte dans une lettre adressée à l'[[Académie des sciences (France)|Académie des sciences]] en 1840, intitulée « ''Recherches sur la nature de l'odeur accompagnant certaines réactions chimiques'' ». Il fait publier dans les [[Annales de physique]] en 1840 le signalement de ce gaz qu'il dénomme ozone le caractérisant ainsi par son odeur. Mais aucune formule chimique n'est proposée. En 1844, il constate que l'[[auto-oxydation]] du [[phosphore]] blanc produit aussi de l'ozone. Ce n'est qu'en 1849 que Schönbein, longtemps sceptique, admet que l'ozone n'est qu'une forme de l'oxygène, identifiée en 1844 par les chimistes Marignac et [[Auguste de la Rive]]. Il entreprend une étude de l'oxygène atmosphérique et de toutes les manifestations chimiques qui lui sont associées. Il établit alors la différence entre [[combustion]] et (auto)[[oxydation]] lente. Schönbein constate que l'oxydation lente par l'ozone {{fchim|O|3}} dans l'eau se réalise par la formation préalable d'eau oxygénée ou [[peroxyde d'hydrogène]] {{fchim|H|2|O|2}}. L'oxydation est très rare sans cette présence. Il met au point l'oxydation catalytique de l'[[ammoniac]] {{fchim|N||H|3}} en [[nitrite]], dérivé de l'[[acide nitreux]] {{fchim|H||N||O|2}}. Schönbein cherche ici à comprendre la capacité qu'ont certaines plantes de fixer l'azote de l'air en engrais ammoniaqués, puis nitrés ou nitratés. L'étude de la [[respiration]] lui permet de découvrir le blocage de la respiration par l'[[acide cyanhydrique]]. Ses études sur la respiration et l'oxydation lente l'invitent en fin de carrière à s'intéresser à la composition chimique des aliments et celle des parties composantes du vivant, les principaux organes, la peau, les poils, les cheveux ou cils, des plantes et des animaux. Schönbein a également découvert : * les propriétés catalytiques du [[ruthénium]], en particulier celles qui, ''sans rien perdre sans rien céder'', lui permettent de décomposer l'eau par l'intermédiaire du [[dichlore|chlore]] : ** 2{{fchim|H|2|O}} + 2{{fchim|Cl|2}} {{fchim||gaz}} → 4{{fchim|H||Cl}} {{fchim||aqueux}} + [[Dioxygène|{{fchim|O|2}}]] {{fchim||gaz}} ** Il s'agit de l'oxydation de l'eau (par le gaz chlore en milieu aqueux) en présence de ruthénium. * la [[catalyse hétérogène]] de la réaction de décomposition de l'eau ou d'[[électrolyse de l'eau]], technique à l'origine de la « [[pile à combustible]] » employant la mousse de [[platine]]. === Découverte du fulmicoton === Quoique sa femme le lui eût expressément défendu, Schönbein expérimentait volontiers dans la cuisine familiale. Un jour de 1845, il essuya les taches d'acide nitrique et d'acide sulfurique avec un torchon qu'il suspendit au-dessus du poêle pour le faire sécher : le torchon s'enflamma alors spontanément par le seul fait de la chaleur et disparut presque instantanément sans faire de fumée. La [[cellulose]] du torchon s'était muée en nitrocellulose ; les radicaux nitrites formés par apport d'acide nitrique créent une source d'oxygène, c'est-à-dire un [[comburant]], et la chaleur ne fait qu'accélérer l'[[oxydation]] de la cellulose. Schönbein comprit les possibilités ouvertes par cette découverte. La [[poudre à canon]], dont l'usage avait dominé les champs de bataille depuis cinq siècles, explosait en dégageant une fumée noire et compacte, qui salissait les artilleurs, encrassait l'âme des canons et des fusils, et gênait la vision du champ de bataille. La nitrocellulose donnait la clef d'une « poudre sans fumée » ; comme on l'utilisa d'abord pour propulser les obus d'artillerie, elle fut appelée « '''fulmicoton''' ». Les tentatives de production industrielle de fulmicoton piétinèrent longtemps car les usines explosaient les unes après les autres (c'est ainsi que le frère d'[[Alfred Nobel]] trouva la mort) ; il fallut attendre 1891 pour que les chimistes [[James Dewar]] et [[Frederick Augustus Abel]] parviennent à stabiliser le fulmicoton, avec un mélange baptisé « '''cordite''' » parce qu'on pouvait la former en longues cordes. == Sources == * Peter Nolte, « ''Ein Leben für die Chemie. 200 Jahre Christian Friedrich Schönbein, 1799-1999'' ». Metzingen 1999. * {{lien|lang=de|Ulf Bossel}}, « ''The Birth of the Fuel Cell (1835-1845). Complete Correnspondence between Christian Friedrich Schoenbein and William Robert Grove'' ». Oberrohrdorf 2000. {{ISBN|3-90559-206-1}} * G. I.Brown, « ''The Big Bang: A History of Explosives'' » (1998), Sutton Publishing {{ISBN|0-75093-792-0}} * Günther Bugge: ''Das Buch der großen Chemiker I.'' Verlag Chemie, Weinheim 1974, S. 458 ff. {{ISBN|3-527-25021-2}} * Eduard Hagenbach: ''Eduard Friedrich Schoenbein.'' Basel 1868. * Georg W. A. Kahlbaum: ''Christian Friedrich Schönbein : 1799–1868 ; ein Blatt zur Geschichte des 19. Jahrhunderts / von Georg W. A. Kahlbaum u. Ed. Schaer.'' Barth, Leipzig [http://nbn-resolving.de/urn:nbn:de:hbz:061:2-16676 Digitalisierte Ausgabe] der [[Bibliothèque universitaire et d'État de Düsseldorf]] * {{ADB|32|256|259|Schönbein: Christian Friedrich|[[Bernhard Lepsius]]|ADB:Schönbein, Christian Friedrich}} * {{NDB|23|384|386|Schönbein, Christian Friedrich|[[Claus Priesner]]|118758861}} * {{lien|lang=de|Carsten Reinhardt}}, [[Hans-Werner Schütt]]: ''Christian Friedrich Schönbein und die Frühgeschichte der Katalyseforschung'', Mitt. Fachgruppe Gesch. Chemie GDCh, 6, 1991, S. 18–28 == Notes et références == {{Traduction/Référence|en|Christian Friedrich Schönbein|163068844}} {{références}} == Liens externes == {{liens}} {{Portail|chimie|Suisse du Nord-Ouest|Royaume de Wurtemberg}} {{CLEDETRI:Schonbein, Christian Friedrich}} [[Catégorie:Chimiste allemand]] [[Catégorie:Chimiste suisse]] [[Catégorie:Personnalité bâloise]] [[Catégorie:Ozone]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Tübingen]] [[Catégorie:Étudiant de l'université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg]] [[Catégorie:Professeur à l'université de Bâle]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université de Fribourg-en-Brisgau]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université de Bâle]] [[Catégorie:Membre de l'Académie bavaroise des sciences]] [[Catégorie:Membre de l'Académie royale des sciences de Prusse]] [[Catégorie:Membre de la Royal Society of Edinburgh]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]] [[Catégorie:Membre de l'Académie allemande des sciences Leopoldina]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences de Göttingen]] [[Catégorie:Chevalier de l'ordre du Lion de Zaeringen]] [[Catégorie:Naissance en octobre 1799]] [[Catégorie:Naissance à Metzingen]] [[Catégorie:Naissance dans le duché de Wurtemberg]] [[Catégorie:Décès en août 1868]] [[Catégorie:Décès à Baden-Baden]] [[Catégorie:Décès dans le grand-duché de Bade]] [[Catégorie:Décès à 68 ans]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Galbalcyrhynchus
Galbalcyrhynchus
{{ébauche|ornithologie}} {{Taxobox début | animal | ''Galbalcyrhynchus'' | Galbalcyrhynchus leucotis 1849.jpg | [[Jacamar oreillard]] | classification=COI }} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | classe | Aves }} {{Taxobox | ordre | Piciformes }} {{Taxobox | famille | Galbulidae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Galbalcyrhynchus | [[Marc Athanase Parfait Œillet Des Murs|Des Murs]], [[1845]] }} {{Taxobox fin}} Le genre '''''Galbalcyrhynchus''''' regroupe deux espèces d'[[oiseau]]x nommés [[jacamar]]s et appartenant à la famille des [[Galbulidae]]. == Étymologie == '''''Galbalcyrhynchus''''' (m.) est un nom de genre créé par [[Marc Athanase Parfait Œillet Des Murs|Des Murs]] en [[1845]], qui peut se traduire par «[[Galbulidae|jacamar]] à bec de [[martin-pêcheur]]» : * «''Galb''» diminutif de ''[[Galbula]]'' = jacamar, * «''alcy''» diminutif de ''[[Halcyon]]'' = martin-pêcheur, * «''rhynchus''» = bec. == Liste des espèces == D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) : * ''[[Galbalcyrhynchus leucotis]]'' – [[Jacamar oreillard]] * ''[[Galbalcyrhynchus purusianus]]'' – [[Jacamar roux]] == Liens externes == * {{COI|jacamars|Piciformes|''Galbalcyrhynchus''|consulté le=20 mai 2015}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Galbalcyrhynchus}} * {{ITIS|553562|''Galbalcyrhynchus'' Des Murs, 1845}} {{Portail|ornithologie}} [[Catégorie:Galbulidae]] [[Catégorie:Oiseau d'Amazonie| ]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jutland%20du%20Nord
Jutland du Nord
{{Infobox Région du Danemark | nom = Jutland du Nord | nom danois = Nordjylland | drapeau = Flag of Region Nordjylland.svg | chef-lieu = [[Aalborg]] | communes = 11 | président(e) = [[Ulla Astman]] | mandat président(e) = | ISO = DK-81 | latitude = 57 | longitude = 10 | population = 589936 | année_pop = 01/01/2020 | superficie = 7907 | imageloc = Nordjylland in Denmark.svg | site web = {{URL|https://www.rn.dk}} }} Le '''Jutland du Nord''' (en {{Lang-da|''Nordjylland''}}) est une des cinq [[régions du Danemark]]. Créée le {{date-|1 janvier 2007}}, elle regroupe l’ancien [[Amter du Danemark|''amt'']] du [[Jutland du Nord (amt)|Jutland du Nord]] (son actuelle partie orientale) et une partie de celui de [[Viborg amt|Viborg]] avec une administration centrale à [[Aalborg]]. La région est divisée en onze municipalités. == Caractéristiques == Sa population s'élevait à {{formatnum:581057}} habitants au {{date|1 janvier 2014}}. La région couvrait une superficie de {{unité|7907|km|2}}, ce qui représente une densité de 73 habitants par kilomètre carré, la plus faible des cinq régions danoises. Les compétences de la région sont concentrées dans trois domaines principaux : la santé, le développement régional et l'aide sociale. La santé absorbe toutefois à elle seule plus des neuf dixièmes du budget régional<ref>[http://www.rn.dk/NR/rdonlyres/2AF36E07-3DAC-4D3A-9111-E336BE4AF195/0/Samletdokumentendeligversion.pdf {{da}} Budget 2008]</ref>. La région emploie {{unité|14000|personnes}} au total. Le tourisme joue un rôle très important dans l’économie du Jutland-du-Nord, cette région étant la deuxième zone la plus touristique du pays, après [[Copenhague]]. Ce secteur économique emploie environ {{unité|11000|personnes}} dans la région. == Politique == L'organe politique de la région du Jutland du Nord est le Conseil régional, actuellement dirigé par la social-démocrate Ulla Astman. Le Conseil compte 41 députés élus au suffrage universel. La répartition des sièges est la suivante, après les premières élections régionales qui ont eu lieu en 2007 : * [[Socialdemokraterne|Parti social-démocrate]] : 20 sièges ; * [[Venstre (Danemark)|Parti libéral]] : 12 sièges ; * [[Parti populaire danois|Parti populaire]] : 2 sièges ; * [[Parti socialiste populaire danois|Parti socialiste populaire]] : 2 sièges ; * [[Det Radikale Venstre|Parti social-libéral]] : 1 siège ; * Liste citoyenne du Jutland du Nord : 1 siège ; * [[Chrétiens démocrates (Danemark)|Chrétiens démocrates]] : 1 siège. == Liste des municipalités == Les 11 communes de la région sont : [[Fichier:Nordjylland municipalities.svg|450px|left]] {| |+Population des communes<br /><small>(au {{date-|1 janvier 2014}})</small> ! scope=col | Commune ! scope=col | Population |- | [[Aalborg (commune)|Aalborg]] | align="right" | 215 312 |- | [[Brønderslev]] | align="right" | 36 370 |- | [[Frederikshavn (commune)|Frederikshavn]] | align="right" | 59 987 |- | [[Hjørring (commune)|Hjørring]] | align="right" | 64 610 |- | [[Jammerbugt]] | align="right" | 38 460 |- | [[Læsø]] | align="right" | 1 806 |- | [[Mariagerfjord]] | align="right" | 42 055 |- | [[Morsø]] | align="right" | 20 373 |- | [[Rebild]] | align="right" | 28 794 |- | [[Thisted]] | align="right" | 44 230 |- | [[Vesthimmerland]] | align="right" | 37 479 |} {{clr}} == Notes et références == {{Références|taille= }} == Voir aussi == === Liens externes === * {{da}} [http://www.regionnordjylland.dk/ Région du Jutland-du-Nord (site officiel)] {{Palette|Communes du Jutland du Nord|Administration territoriale du Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Jutland du Nord|*]] [[Catégorie:Division administrative fondée en 2007]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Harry%20Benjamin
Harry Benjamin
{{Voir homonymes|Benjamin}} {{à recycler|date=22/12/2017|thème=biographie}} {{Infobox Biographie2}} '''Harry Benjamin''', né le {{date de naissance|12|janvier|1885}} et mort le {{date de décès|24|août|1986}}, est un [[endocrinologue]] et [[sexologue]] américain d'origine allemande qui est connu pour ses travaux sur ce que l'on appelait le [[transsexualisme]]. Il établit la [[nosographie]] du [[Association du syndrome de Benjamin|syndrome de Benjamin]] dans les [[années 1950]]<ref>{{lien brisé|url=http://shb-info.org/syndromeharrybenjamin.html |site=shb-info.org|titre=Syndrome de Benjamin}}.</ref>, c'est-à-dire le fait d'être née [[Femme trans|MtF]] (être [[Assignation sexuelle|assignée]] masculin, et effectuer une [[transition (transgénérisme)|transition]] vers le genre féminin), ou [[Homme trans|FtM]] (être assigné femme, et effectuer une transition vers le genre masculin). {{pertinence contestée|Certaines personnes refusent l'étiquette générique « trans » et préfèrent se reconnaître comme des « intersexuées non chromosomiques »<ref>{{Lien web |langue=fr-CH |nom=Netgen |titre=Le point sur les étiologies biologiques de la transsexualité |url=https://www.revmed.ch/RMS/2016/RMS-N-510/Le-point-sur-les-etiologies-biologiques-de-la-transsexualite |site=Revue Médicale Suisse |consulté le=2020-09-06}}</ref>, notamment depuis les travaux du {{Pr|[[Vincent Harley]]}} du Prince Henry's Institute<ref>{{lien brisé |url=http://www.princehenrys.org/molgenetics.html |site=princehenrys.org |titre=Molecular Genetics}}.</ref> en [[génétique moléculaire]], avec la collaboration de l'[[université de Melbourne]] et l'[[UCLA]] de Los Angeles. Certains résultats de ses recherches sont parus dans la revue scientifique ''Biological Psychiatry'' en {{date-|janvier 2009}}<ref>{{lien web |url=http://www.journals.elsevierhealth.com/periodicals/bps/article/piis0006322308010871/abstract |site=elsevierhealth.com |titre=Article |date=janvier 2009}}.</ref>}}. == Biographie == Benjamin est né à [[Berlin]], et a grandi dans une maison luthérienne allemande. Sa mère est allemande et son père a des origines juives. Après son éducation à Berlin et à Rostock, il rejoint un régiment de la [[Corps de la Garde|Garde prussienne]]<ref>[http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Hu-Berlnin.de] <span class="ouvrage" id="2004"><span class="noarchive">[https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM « <cite style="font-style: normal; color:red;">https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM</cite> »]<sup class="plainlinks">([https://web.archive.org/web/*/https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Archive] • [http://archive.wikiwix.com/cache/?url=https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Wikiwix] • [https://archive.is/https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Archive.is] • [https://www.google.fr/search?q=cache:https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Google] • [[Projet:Correction des liens externes#J'ai trouvé un lien mort, que faire ?|Que faire ?]])</sup></span>, <time datetime="2004-12-27" class="nowrap">{{date-|27 décembre 2004}}</time></span></ref>. Il obtient son doctorat en médecine en 1912 à [[Tübingen]] pour une thèse sur la [[tuberculose]]. C'est la médecine sexuelle qui l'intéressait mais elle ne faisait pas partie des enseignements. Dans une entrevue réalisée en 1985, il se souvient : {{Citation|Je me souviens d'être allé, en tant que jeune, assister à une conférence d'Auguste Forel, dont le livre "The Sexual Question" faisait sensation à l'époque et qui m'a beaucoup impressionné. J'ai également rencontré [[Magnus Hirschfeld]] très tôt par l'intermédiaire d'une amie, qui connaissait le policier Kopp qui était chargé de l'enquête sur les infractions sexuelles. Lui, à son tour, était un ami de Hirschfeld, et j'ai donc rencontré les deux hommes. C'était environ en 1907. Ils m'ont emmené à plusieurs reprises dans les bars homosexuels de Berlin. Je me souviens surtout de l"Eldorado" avec ses spectacles de travestis, où de nombreux clients portaient aussi dans les vêtements de l'autre sexe. Le mot "travesti" n'avait pas encore été inventé. Hirschfeld l'a inventé seulement en 1910 dans son étude bien connue<ref>[http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM Hu-Berlnin.de] {{lien brisé|url=https://web.archive.org/web/20041227133920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/TRANS_B5.HTM |date=2004-12-27 }}.</ref>.}} Benjamin s'est rendu aux États-Unis en 1913 pour travailler avec un médecin qui prétendait à tort avoir trouvé un remède contre la tuberculose<ref>Stein, Marc. Encyclopedia of lesbian, gay, bisexual, and transgender history in America. New York, NY: Charles Scribner's Sons/Thomson/Gale, 2004. page 133 {{ISBN|0-684-31427-4}}, 978-0-684-31427-3</ref>. Le paquebot dans lequel Benjamin retournait en Allemagne a été capturé à la mi-Atlantique, au début la [[Première Guerre mondiale]] en 1914, par la [[Royal Navy]]. On lui demanda de choisir entre un [[Internement|camp d'internement]] britannique en tant qu' "ennemi étranger" ou de retourner à New York. Il a utilisé ses derniers dollars pour faire le voyage de retour en Amérique où il s'est installé pour le reste de sa vie, même s'il a créé des liens avec des professionnels internationaux et visité l'Europe fréquemment pendant les guerres. Après plusieurs tentatives infructueuses pour démarrer une carrière de médecin à [[New York]], en 1915 Benjamin loue une salle de consultation, dans laquelle il dort, et commence une pratique plus personnelle de la médecine générale. Plus tard, il pratique à [[San Francisco]] (450 Sutter Street) chaque année pendant l'été, et au 44-Orient {{67e}} rue à New York. == Travail avec les personnes transgenres == En 1948, à San Francisco, [[Alfred Kinsey]], un autre sexologue, demanda à Benjamin de voir un enfant qui "voulait devenir une fille" bien que de sexe masculin à la naissance; la mère a souhaité une aide plutôt que de contrecarrer l'enfant. Kinsey avait rencontré l'enfant à la suite de ses interviews pour rédiger ''le Sexual Behavior in the Human Male'', qui a été publié cette année là. Kinsey et Benjamin n'avaient rien vu de semblable auparavant. Cet enfant a rapidement conduit Benjamin à comprendre qu'il existait un sentiment différent de celui des "travestis", ainsi qu'on catégorisait les adultes ayant des expressions de genre différentes à l'époque<ref>[http://www.the-sisterhood.net/thepinknazi/id4.html The Sisterhood].</ref>. Malgré les débats parmi les collègues psychiatres de Benjamin quant au traitement à administrer, ce dernier a décidé de traiter l'enfant avec de l'[[œstrogène]] ([[Premarin (médicament)|Premarin]], introduit en 1941). Ce traitement hormonal eût un "effet relaxant" et aidé la mère et l'enfant à se rendre en Allemagne, où une intervention chirurgicale pouvait être effectuée. Ils ont alors coupé contact, au regret de Benjamin. Cependant, Benjamin a continué à affiner sa compréhension du sujet et à traiter plusieurs centaines de patients ayant des besoins similaires, souvent sans accepter aucun paiement. Beaucoup de ses patients ont été envoyés par [[David Cauldwell]], [[Robert Stoller]], et d'autres médecins du Danemark. Ces médecins ont reçu des centaines de demandes de personnes qui avaient lu leurs travaux en rapport avec le changement de sexe, qui ont ensuite été largement décrits. Cependant, en raison des opinions politiques personnelles des médecins américains et d'une loi danoise interdisant la chirurgie de réassignation sexuelle à ceux qui n'étaient pas des ressortissants du pays, ces médecins ont renvoyé les demandeurs au médecin de l'époque qui les aiderait, Harry Benjamin<ref>{{Ouvrage|prénom1=Joan|nom1=Meyerowitz|titre=How Sex Changed|sous-titre=A History of Transsexuality in the United States|lieu=Cambridge, Mass.|éditeur=Harvard University|année=2002|pages totales=406|passage=143|isbn=0674009258}}</ref>. Benjamin administrait les traitements avec l'aide de collègues soigneusement sélectionnés de différentes disciplines (comme les psychiatres C. L Ihlenfeld et John Alden, l'électrologiste Martha Foss, et les chirurgiens Jose Jesus Barbosa<ref>[http://ai.eecs.umich.edu/people/conway/Retrospective2.html University of Michigan].</ref>, Roberto C Granato, et [[Georges Burou]]). Ses patients le considèrent comme un homme d'un grand soin, d'un immense respect et de bonté, et nombre d'entre eux ont gardé le contact avec lui jusqu'à sa mort. Il a été un correspondant prolifique et assidu, à la fois en anglais et en allemand, et de nombreuses lettres sont archivées à la Magnus Hirschfeld Archive for Sexology, Université Humboldt, de Berlin<ref>{{Lien archive|horodatage archive=20071204181920|titre=Archive for Sexology|série=hu-berlin.de|url=http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/COLLBEN.HTM}}</ref>. Le contexte juridique, social et médical du "phénomène" transidentitaire aux États-Unis, comme dans de nombreux autres pays, contraste souvent avec le fait que le port de vêtements associés à l'autre genre en public était souvent illégal, toute comme l'était généralement la castration, et toutes les pratiques relevant de l'homosexualité. De nombreux médecins considéraient que les personnes trans (y compris les enfants) refusaient d'assumer leur genre, et qu'il fallait corriger ce défaut. Ils étaient alors soumis sans leur consentement à des "traitements" tels que des drogues, de la détention, la [[Électroconvulsivothérapie|thérapie par électrochocs]]<ref>{{lien web|url=https://books.google.com/books/about/Gender_shock.html|titre=Google Books|série=google.com}}</ref>, ou encore la [[lobotomie]]. Bien qu'il ait déjà publié des articles et donné de nombreuses conférences à un public professionnel, le livre de Benjamin, ''The Transsexual Phenomenon'', fut extrêmement important en tant que premier grand ouvrage décrivant et expliquant le traitement dont il fut le pionnier. La publicité entourant sa patiente [[Christine Jorgensen]] a rendu la problématique populaire en 1952 et a amené un grand nombre de personnes à demander de l'aide au niveau international. Dans la préface de l'autobiographie de Christine Jorgensen, le Dr Benjamin lui attribue l'avancement de ses études. Il y indique : « En effet Christine, sans vous, probablement rien de tout cela ne serait arrivé, la subvention, mes publications, les conférences, etc. »<ref>Jorgensen, Christine, and Susan Stryker. "Preface." Christine Jorgensen: A Personal Autobiography. 1st ed. Cleis, 2000.</ref> À l'époque, d'autres cas similaires ont émergé dans d'autres pays, comme celui de [[Roberta Cowell]] qui fut opérée par [[Harold Gillies]] en Angleterre en 1951(l'opération ne fut rendue publique qu'en 1954) ; [[Coccinelle (artiste)|Coccinelle]]<ref>[http://www.coccinelleshow.com Coccinelle Show].</ref>, qui a reçu beaucoup d'attention en France, en 1958 ; et [[April Ashley]] qui a été exposée en 1961 par les ''tabloid'' britanniques diffusés dans le monde entier. Mais la plupart des patients de Benjamin ont vécu (et beaucoup vivent encore) une vie discrète. [[Reed Erickson]] (1917-1992), un industriel à succès, a été traité par Benjamin en 1963. Erickson a été le fondateur et le bailleur de fonds de la [[Reed Erickson|Erickson Educational Foundation]], qui a publié des livrets pédagogiques, donné des conférences médicales financés, des services de conseils, et l'installation de cliniques du genre. La FEE a financé la Harry Benjamin Foundation<ref>{{Lien web|nom1=Devor|prénom1=Aaron H.|titre=Reed Erickson and The Erickson Educational Foundation|url=http://web.uvic.ca/~erick123/|site=web.uvic.ca|éditeur=University of Victoria|date=18 septembre 2013|consulté le=5 juin 2017}}</ref>. == Autres travaux et intérêts == En dehors de l'endocrinologie et de la sexologie, il a travaillé sur le [[Prolongement de la durée de vie humaine|prolongement de la durée de vie]] et peut être vu comme un [[Gérontologie|gérontologue]]. Benjamin lui-même a vécu jusqu'à 101 ans. Benjamin était marié à Gretchen, à qui il dédia son œuvre en 1966. En 1979, la Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association a été formée, utilisant son nom avec son autorisation. Elle se compose d'ergothérapeutes et de psychologues qui ont conçu un ensemble de [[Standards de soins pour la santé des personnes transsexuelles, transgenres et de genre non-conforme|Normes de soins]] (SOC) pour le traitement du trouble de l'identité sexuelle, en grande partie basée sur les études de cas de Benjamin<ref>Brien, Jodi. Encyclopedia of gender and society. London: SAGE, 2009 {{ISBN|978-1-4129-0916-7}}</ref>. Elle changea plus tard son nom pour l'[[Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres]] (WPATH), mais vénère encore ses liens avec Harry Benjamin. == Références == {{Traduction/Référence|en|Harry Benjamin|814527762}} {{Références}} == Voir aussi == === Bibliographie === * {{Ouvrage |titre=The Transsexual Phenomenon |éditeur= |année=1966 }}. * ''The Sex Problem and the Armed Forces'' (1944) [https://www.amazon.co.uk/s/ref=nb_sb_noss?url=search-alias%3Dstripbooks&amp;field-keywords;=ASIN%3A+B0056ASJFW ASIN: B0056ASJFW] * ''A contribution to the endocrine aspect of the impotence problem; a report of thirty-nine cases'' (1946) {{PMID|21020395}} * ''Endocrinology in the aged'' (1946) {{PMID|20991360}} * ''Biologic versus chronologic age'' (1947) {{PMID|20264999}} * ''Endocrine gerontotherapy; the use of sex hormone combinations in female patients'' (1949) {{PMID|18147194}} * ''Two years of sexology'' (1949) {{PMID|18147407}} * ''Outline of a method to estimate the biological age with special reference to the role of the sexual functions'' (1949) {{PMID|18133520}} * ''Endocrine gerontotherapy. The use of steroid hormone combinations in male patients'' (1950) {{PMID|14803776}} * ''Transsexualism and transvestism as psychosomatic and somatopsychic syndromes'' (1954) {{PMID|13148376}} * ''Nature and management of transsexualism, with a report on thirty-one operated cases'' (1964) {{PMID|14128591}} * ''Clinical aspects of transsexualism in the male and female'' (1964) {{PMID|14173773}} * ''Transsexualism, its nature and therapy'' (1964) {{PMID|14320022}} * Introduction to ''Prostitution and Morality: a Definitive Report on the Prostitute in Contemporary Society and an Analysis of the Causes and Effects of the Suppression'' (Robert E.L. Masters, 1964) [https://www.amazon.co.uk/s/ref=nb_sb_noss?url=search-alias%3Daps&amp;field-keywords;=ASIN%3A+B000WG6JF2 ASIN: B000WG6JF2] * Introduction to ''Forbidden Sexual Behavior and Morality: An Objective Re-Examination of Perverse Sex Practices in Different Cultures'' (Robert E.L. Masters, 1964) {{ISBN|978-1258024369}} * ''Sexual problems at the consultation hour of the general practitioner'' (1966) {{PMID|5926775}} * ''The Transsexual Phenomenon; a Scientific Report on Transsexualism and Sex Conversion in the Human Male and Female'', (1966) [https://www.amazon.co.uk/s/ref=nb_sb_noss?url=search-alias%3Dstripbooks&amp;field-keywords;=ASIN%3A+B0007HXA76 ASIN: B0007HXA76] * Introduction to ''Christine Jorgensen; Personal Autobiography'' (Christine Jorgenssen, 1967) {{ISBN|978-0839716402}} * ''The transsexual phenomenon'' (1967) {{PMID|5233741}} * ''Should surgery be performed on transsexuals?'' (1971) {{PMID|5539832}} * ''Transsexualism'' (avec C.L. Ihlenfeld, 1973) {{PMID|4486125}} * {{Article|prénom1=Walter|nom1=Meyer| prénom2=Walter O. | nom2=Bockting| prénom3=Peggy | nom3=Cohen-Kettenis| auteur4=Eli Coleman | auteur5=Domenico DiCeglie |auteur6=Holly Devor |auteur7=Louis Gooren |auteur8=J. Joris Hage |auteur9=Sheila Kirk | auteur10=Bram Kuiper | auteur11=Anne Lawrence | auteur12=Yvon Menard | auteur13=Stan Monstrey | auteur14=Jude Patton | auteur15=Leah Schaefer | auteur16=Alice Webb | auteur17=Connie Christine Wheeler |titre=The Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association's Standards Of Care For Gender Identity Disorders, Sixth Version| périodique=Standards Of Care For Gender Identity Disorders | éditeur=Harry Benjamin International Gender Dysphoria Association|date=février 2001|lire en ligne=http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http%3A%2F%2Fwww.wpath.org%2FDocuments2%2Fsocv6.pdf | url originale=http://www.wpath.org/Documents2/socv6.pdf|consulté le=2009-04-22|format=PDF}} * {{Article|prénom1=Eli|nom1=Coleman| prénom2=Richard |nom2=Adler| prénom3=Walter |nom3=Bockting |titre=The World Professional Association for Transgender Health's Standards of Care for the Health of Transsexual, Transgender, and Gender Nonconforming Peoples, Seventh Version|éditeur=The World Professional Association for Transgender Health| périodique=The Standards of Care | date=septembre 2011|lire en ligne=https://web.archive.org/web/20130527114137/http://www.wpath.org/documents/Standards%20of%20Care_FullBook_1g-1.pdf | url originale=http://www.wpath.org/documents/Standards%20of%20Care_FullBook_1g-1.pdf|consulté le=2012-07-09|format=PDF}} === Articles connexes === * [[Causes du transsexualisme]] * [[Ray Blanchard]] * [[Kenneth Zucker]] * [[Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres]] * {{Lien|trad=Benjamin scale|Échelle de Benjamin}} * [[Liste d'œuvres associées à la transidentité]] * [[Eugen Steinach]] === Liens externes === * {{autorité}} * [https://archive.is/20130105202900/http://www2.rz.hu-berlin.de/sexology/ECE6/html/benjamin/ The Transsexual Phenomenon; a Scientific Report on Transsexualism and Sex Conversion in the Human Male and Female] en ligne sur le [https://web.archive.org/web/20120821232408/http://www2.rz.hu-berlin.de/sexology/ Magnus Hirschfeld Archive for Sexology, Humboldt University, Berlin] dont la [https://web.archive.org/web/20071204181920/http://www2.hu-berlin.de/sexology/GESUND/ARCHIV/COLLBEN.HTM maison] contient beaucoup d'objets ayant appartenu à Harry Benjamin. * [http://sexsmartfilms.com/premium/film/763/45/33/harry-benjamin--m-d-#videoContainer Un hommage vidéo à Harry Benjamin] par SexSmartFilms.com, un organisme voué à la promotion de l'alphabétisation sexuelle. {{Palette|Transidentité}} {{Portail|sexualité et sexologie|médecine|transidentité|États-Unis}} {{DEFAULTSORT:Benjamin, Harry}} [[Catégorie:Médecin américain du XXe siècle]] [[Catégorie:Naissance en janvier 1885]] [[Catégorie:Décès en août 1986]] [[Catégorie:Centenaire américain]] [[Catégorie:Décès à 101 ans]] [[Catégorie:Transidentité et médecine]] [[Catégorie:Naissance à Berlin]] [[Catégorie:Décès à New York]] [[Catégorie:Diaspora allemande]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jadakiss
Jadakiss
{{Infobox Musique (artiste) | charte = vocal | nom = Jadakiss | image = Jadakiss in 2014.jpg | upright = 1.3 | légende = Jadakiss au Sound Academy de 2014. | nom alias = Jada, Kiss, The Predator, The Black Babe Ruth, The Champ, Al-Qaida Jada, Forty Cal Kiss | nom de naissance = Jason T. Phillips | date de naissance = {{date de naissance|27|mai|1975|âge=oui}} | lieu de naissance = [[Yonkers]], [[État de New York]], {{États-Unis}} | date de décès = | lieu de décès = | profession = {{flatlist| * Rappeur * auteur-compositeur }} | genre = {{flatlist| * [[rap East Coast]] * [[gangsta rap]] * [[rap hardcore]]<ref name=amgbio/> }} | instrument = | années actives = Depuis [[1993 en musique|1993]] | influences = {{flatlist| * [[The Lox]] * [[Ruff Ryders Entertainment|Ruff Ryders]] * [[Fat Joe]] * [[Fabolous]] * [[Swizz Beatz]] * [[Isyss]] * [[Teedra Moses]] * [[Scram Jones]] * [[La'Myia Good]] }} | label = {{flatlist| * SoRaspy * [[Roc Nation]] * [[Def Jam Recordings|Def Jam]] * D-Block * [[Roc-A-Fella Records|Roc-A-Fella]] * [[Ruff Ryders Entertainment|Ruff Ryders]] * [[Interscope Records|Interscope]] * [[Bad Boy Records|Bad Boy]] }} | site web = [http://www.jadakiss.com/iloveyou/ jadakiss.com] }} Jason T. Phillips, [[Nom de scène|dit]] '''Jadakiss''', est un [[rap]]peur [[États-Unis|américain]], né le {{date|27|mai|1975}} à [[Yonkers]], dans l'[[État de New York]]<ref name=amgbio/>. Il est membre du groupe de rap [[The Lox|The LOX]] et de celui des [[Ruff Ryders Entertainment|Ruff Ryders]]. Il a d'ailleurs rejoint ce dernier à la suite de la dégradation de ses relations avec le [[Label discographique|label]] [[Bad Boy Records|Bad Boy]] de [[Sean Combs|Puff Daddy]]. Jadakiss a travaillé avec de grands rappeurs tels que [[The Notorious B.I.G.]], [[Sean Combs]] et [[Jay-Z]]. == Biographie == === Débuts === Jason T. Phillips naît le {{date|27|mai|1975}} à [[Yonkers]], dans l'[[État de New York]]. Il fait ses premiers pas dans le [[rap]] à l'école, où il avait l'habitude de rapper devant d'autres élèves lors des récréations. C'est à partir de ce moment que certaines personnes lui reconnaissent un talent pour ce style de musique. Cette réputation de talentueux jeune rappeur commence à se répandre dans tout son voisinage. Son succès débute quand il a l'occasion de rencontrer [[DMX (rappeur)|DMX]] qui l'introduit dans les hauts milieux du [[hip-hop]] et lui permet de travailler avec les Ruff Ryders, groupe constitué de DMX et [[Eve (artiste)|Eve]]. Phillips devient membre du groupe [[The Lox|The LOX]] en [[1994 en musique|1994]], puis des Ruff Ryders en [[1999 en musique|1999]]<ref name=amgbio>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/artist/jadakiss-mn0000780734/biography|titre=Jadakiss Biography|auteur=Kerry L. Smith|site=[[AllMusic]]|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. The LOX publie son premier album ''{{langue|en|Money, Power and Respect}}'' le {{date|13|janvier|1998}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/money-power-amp-respect-mw0000031595|titre=The LOX - ''Money, Power & Respect'' Overview|auteur=Stephen Thomas Erlewine|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref> qui atteint la troisième place du [[Billboard 200|''{{langue|en|Billboard}}'' 200]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/money-power-amp-respect-mw0000031595/awards|titre=The LOX - ''Money, Power & Respect'' Awards|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. Il rencontre un vif succès et se vend à un million d'exemplaires. C'est également grâce à cet album que Jadakiss devient populaire. En [[2001 en musique|2001]], Jadakiss opte pour une carrière en solo avec la publication de son premier album, ''{{langue|en|[[Kiss tha Game Goodbye]]}}'', le {{date-|27 mars}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/kiss-tha-game-goodbye-mw0000011558|titre=Jadakiss - ''Kiss tha Game Goodbye'' Overview|auteur=Matt Conaway|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref> sur le [[Label discographique|label]] [[Interscope Records]]<ref name=amgbio/>, classé {{5e}} du ''{{langue|en|Billboard}}'' 200<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/kiss-tha-game-goodbye-mw0000011558/awards|titre=Jadakiss - ''Kiss tha Game Goodbye'' Awards|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. En [[2002 en musique|2002]], Jadakiss est mentionné par [[Eminem]] comme étant l'un des meilleurs rappeurs de la scène hip-hop sur la chanson ''{{langue|en|'Till I Collapse}}''. Trois ans plus tard, le {{date|24|juin|2004}}, Jadakiss publie son deuxième album, ''[[Kiss of Death (album de Jadakiss)|{{langue|en|Kiss of Death}}]]''<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/kiss-of-death-mw0000481865|titre=Jadakiss - ''Kiss of Death'' Overview|auteur=Andy Kellman|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>, cette fois classé premier du ''{{langue|en|Billboard}}'' 200<ref name=kodawards>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/kiss-of-death-mw0000481865/awards|titre=Jadakiss - ''Kiss of Death'' Awards|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. L'album contient également les [[Single (musique)|single]]s ''{{langue|en|Time's Up!}}'', ''{{langue|en|You Make Me Wanna}}'' et ''{{langue|en|Why}}''<ref name=kodawards/>. === Roc-A-Fella Records (2005–2010) === Jadakiss rencontre quelques soucis lors de son parcours dans le monde du rap. Ainsi, alors qu'il était toujours resté calme face aux insultes de [[50 Cent]], la situation se détériore en mars 2005 lors de la sortie d'un album de 50 Cent intitulé ''[[The Massacre]]'' où le rappeur y attaque Jadakiss, [[Fat Joe]] et [[Nas (rappeur)|Nas]]. Une vraie guerre ouverte est déclarée entre Jadakiss et 50 Cent. En {{date||novembre|2007}}, il signe un contrat avec la maison de disques [[Roc-A-Fella Records]] dirigée par Jay-Z via [[Def Jam]]<ref>{{lien web|langue=en|nom=Springer|prénom=Anthony|url=http://www.hiphopdx.com/index/news/id.5891/title.jay-z-news-bits-jadakiss-40-40-american-gangster|titre=Jay-Z News Bits (Jadakiss, 40/40 & American Gangster) &#124; Get The Latest Hip Hop News, Rap News & Hip Hop Album Sales|éditeur=[[HipHopDX]]|date=29 juillet 2007|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|nom=Paine|prénom=Jake|url=http://www.hiphopdx.com/index/news/id.5969/title.jadakiss-signs-with-roc-a-fella-records|titre=Jadakiss Signs With Roc-A-Fella Records &#124; Get The Latest Hip Hop News, Rap News & Hip Hop Album Sales|éditeur=[[HipHopDX]]|date=15 novembre 2007|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. Fin [[2008 en musique|2008]], il annonce la fin du [[Lexique du hip-hop#B|beef]] avec 50 Cent à la suite d'un appel téléphonique entre les deux rappeurs<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.mtv.com/news/articles/1622984/20091004/50_cent.jhtml|titre=50 Cent Unites NYC Hip-Hop At ThisIs50 Festival|éditeur=[[Music Television|MTV]]|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. Jadakiss publie ensuite, le {{date|7|avril|2009}}, un nouvel album intitulé ''{{langue|en|[[The Last Kiss (album)|The Last Kiss]]}}''<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/last-kiss-mw0000803541|titre=Jadakiss - ''The Last Kiss'' Overview|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>, à l'origine intitulé ''{{langue|en|Kiss My Ass}}'', classé troisième du ''{{langue|en|Bilboard}}'' 200<ref name=tlkawards>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/the-last-kiss-mw0000803541/awards|titre=Jadakiss - ''The Last Kiss'' Awards|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. Il contient les singles ''{{langue|en|Can't Stop Me}}'', ''{{langue|en|Who's Real}}'' et ''{{langue|en|By My Side}}''<ref name=tlkawards/>. === ''{{langue|en|The Last Kiss}}'' (depuis 2011) === [[Fichier:Jadakiss 2011.jpg|vignette|droite|Jadakiss en juin 2011.]] En [[2011 en musique|2011]], il participe à deux chansons de [[DJ Khaled]], ''{{langue|en|It Ain't Over Til It's Over}}'', avec [[Mary J. Blige]] et [[Fabolous]], et ''{{langue|en|Welcome to My Hood (Remix)}}'' avec [[Ludacris]], [[Busta Rhymes]], [[Twista]], [[Mavado (chanteur)|Mavado]], [[Birdman (rappeur)|Birdman]], [[Ace Hood]], [[Fat Joe]], [[Game (rappeur)|Game]], [[Bun B]] et Waka Flocka Flame. Le {{date|24|mai|2011}}, il publie sa [[mixtape]] ''{{langue|en|I Love You (A Dedication to My Fans): The Mixtape}}''<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/i-love-you-a-dedication-to-my-fans-mw0002146522|titre=Jadakiss - ''I Love You (A Dedication to My Fans): The Mixtape'' Overview|auteur=David Jeffries|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref> classé {{40e}} au ''{{langue|en|Billboard}}'' 200<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/i-love-you-a-dedication-to-my-fans-the-mixtape-mw0002146522/awards|titre=Jadakiss - ''I Love You (A Dedication to My Fans): The Mixtape'' Awards|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. Le {{date|26|avril|2012}}, Jadakiss publie sa mixtape ''{{langue|en|Consignment}}''<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.datpiff.com/Jadakiss-Consignment-mixtape.340926.html|titre=Jadakiss - Consignment Hosted by DJ Drama // Free Mixtape @|éditeur=Datpiff|date=26 avril 2012|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. Le {{date|4|juin|2013}}, Jadakiss publie le premier single, ''{{langue|en|Big Boy Dialogue}}'', issu de son prochain quatrième album ''{{langue|en|Top 5, Dead or Alive}}'' avec [[The-Dream]] au chant<ref>{{lien web|langue=en|url=http://rapdose.com/2013/05/30/jadakiss-big-boy-dialogue-feat-the-dream|titre=Jadakiss – Big Boy Dialogue (Feat. The Dream)|éditeur=Rap Dose|date=26 avril 2012|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. L'album fera participer The LOX, [[Young Jeezy]], [[Wiz Khalifa]], [[Chris Brown]], [[Rick Ross]], et [[Lil Wayne]]. Il annonce également une mixtape collaborative avec [[Yo Gotti]] qui sera publiée avant l'album<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.vibe.com/article/jadakiss-reveals-top-5-album-features-collaborative-mixtape-yo-gotti|titre=Jadakiss Reveals ‘Top 5′ Album Features, Collaborative Mixtape With Yo Gotti|série=[[Vibe (magazine)|Vibe]]|consulté le=25 mars 2015}}.</ref>, ce dernier étant prévu pour {{date-|octobre 2013}}<ref>{{lien web|langue=en|url=http://www.xxlmag.com/rap-music/2013/06/jadakiss-says-the-lox-might-get-an-offer-from-mmg/|titre=Jadakiss Says, ''The LOX Might Get An Offer From MMG'' - XXL|série=XXL|date=juin 2013|consulté le=25 mars 2015}}.</ref>. L'album ''{{langue|en|Top Five, Dead or Alive}}'' ne sera pas publié avant {{date-|novembre 2015}}<ref name=amgbio/>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/top-five-dead-or-alive-mw0002885826|titre=Jadakiss - ''Top Five, Dead or Alive''|site=AllMusic|consulté le=2 novembre 2015}}.</ref>. En {{date-|novembre 2017}}, il publie l'album ''[[Friday on Elm Street]]'', en collaboration avec [[Fabolous]], dont le titre s'inspire des sagas de [[film d'horreur|films d'horreur]] ''[[Vendredi 13 (série de films)|Vendredi 13]]'' (''Friday the 13th'') et ''[[Freddy (série de films)|Freddy]]'' (''A Nightmare on Elm Street''). == Vie privée == En {{date||juillet|2004}}, Jadakiss est appréhendé par la police en [[Caroline du Nord]] pour détention de [[Cannabis (drogue)|marijuana]] et port illégal d'armes à feu<ref>{{lien web|langue=en|titre=Jadakiss Busted For Celebrating Fourth Of July With A Bang|auteur=Shaheem Reid|url=http://www.mtv.com/news/articles/1489247/jadakiss-busted.jhtml|éditeur=MTV|date=7 juillet 2004|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>{{,}}<ref name="24hourhiphop">{{lien web|langue=en|titre=Jadakiss Arrested In New York|url=http://24hourhiphop.com/hip+hop+News/Jadakiss+Arrested+In+New+York/1071/|éditeur=24hourhiphop.com|consulté le=13 décembre 2012|brisé le=}}.</ref>. Il payera 900 [[Dollar américain|dollars]] pour sa libération<ref name="24hourhiphop"/>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|titre=Jadakiss Can Avoid Gun And Drug Charges If He Behaves|auteur=Gil Kaufman|url=http://www.mtv.com/news/articles/1499015/jadakiss-on-threemonth-probation.jhtml|éditeur=Mtv.com|date=25 mars 2005|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. Le {{date|7|octobre|2006}}, Jadakiss est de nouveau appréhendé dans sa ville natale de Yonkers, New York, pour possession d'armes à feu<ref name="24hourhiphop"/>{{,}}<ref name="MTV-Arrested">{{lien web|langue=en|titre=Jadakiss Arrested On Gun, Drug-Possession Charges|auteur=Shaheem Reid, with additional reporting by Jem Aswad|url=http://www.mtv.com/news/articles/1542616/jadakiss-arrested-on-gun-drugpossession-charges.jhtml|date=7 octobre 2006|éditeur=Mtv.com|consulté le=13 décembre 2012}}.</ref>. == Discographie == === Albums studio === * [[2001 en musique|2001]] : ''{{langue|en|[[Kiss tha Game Goodbye]]}}'' * [[2004 en musique|2004]] : ''[[Kiss of Death (album de Jadakiss)|{{langue|en|Kiss of Death}}]]'' * [[2009 en musique|2009]] : ''{{langue|en|[[The Last Kiss (album)|The Last Kiss]]}}'' * [[2015 en musique|2015]] : ''{{langue|en|[[Top 5 Dead or Alive]]}}'' * [[2020 en musique|2020]] : ''{{langue|en|[[Ignatius]]}}'' === Albums collaboratifs === * [[1998 en musique|1998]] : ''{{langue|en|Money, Power and Respect}}'' (avec The LOX) * [[2000 en musique|2000]] : ''{{langue|en|We Are the Streets}}'' (avec The LOX) * [[2017 en musique|2017]] : ''[[Friday on Elm Street]]'' (avec Fabolous) == Notes et références == {{références|colonnes=2}} == Liens externes == * {{site officiel|en|http://www.jadakiss.com/}} * [http://www.soraspy.com Jadakiss] sur SoRaspy * {{Bases}} * {{Dictionnaires}} * {{Autorité}} {{Portail|hip-hop}} [[Catégorie:Rappeur américain]] [[Catégorie:Hip-hop dans l'État de New York]] [[Catégorie:Artiste de Def Jam Recordings]] [[Catégorie:Nom de scène]] [[Catégorie:Mononyme]] [[Catégorie:Naissance en mai 1975]] [[Catégorie:Naissance à Yonkers]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Danemark%20du%20Sud
Danemark du Sud
{{Infobox Région du Danemark | nom = Danemark du Sud | nom danois = Syddanmark | drapeau = Flag of Region Syddanmark.svg | chef-lieu = [[Vejle]] | communes = 22 | président(e) = [[Stephanie Lose]] | mandat président(e) = | ISO = DK-83 | latitude = 55.3333 | longitude = 9.6667 | population = 1223105 | année_pop = 01/01/2020 | superficie = 12132.21 | imageloc = Syddanmark in Denmark.svg | site web = {{URL|https://www.regionsyddanmark.dk}} }} Le '''Danemark du Sud''' ({{langue|da|''Syddanmark''}}) est une des cinq [[régions du Danemark]]. Créée le {{date|1 janvier 2007}}, elle regroupe les anciens [[Amter du Danemark|amter]] de [[Fionie (amt)|Fionie]], [[Ribe (amt)|Ribe]] et [[Jutland du Sud]] ainsi qu'une partie de l'amt de [[Vejle (amt)|Vejle]]. La région d'une superficie de {{Unité|12132.21|km|2}} est administrée depuis [[Vejle]] ({{nombre|110000|habitants}}), mais la plus grande ville est [[Odense]] ({{nombre|196000|habitants}}). La population du Danemark du Sud au {{date-|1 janvier 2020}} était de {{nombre|1223105|habitants}} répartis en 22 communes résultant de la fusion de 78 municipalités en 2007. == Liste des communes == Les 22 communes de la région sont <small>(avec population en 2019)</small> : {| border="0" |----- | * [[Assens (Danemark)|Assens]] {{formatnum:41212}} * [[Billund]] {{formatnum:26629}} * [[Esbjerg]] {{formatnum:115652}} * [[Fanø]] {{formatnum:3404}} * [[Fredericia]] {{formatnum:51427}} * [[Faaborg-Midtfyn]] {{formatnum:51809}} * [[Haderslev]] {{formatnum:55857}} * [[Kerteminde (commune)|Kerteminde]] {{formatnum:23773}} | valign="top" | * [[Kolding (commune)|Kolding]] {{formatnum:92893}} * [[Langeland (Danemark)|Langeland]] {{formatnum:12358}} * [[Middelfart (commune)|Middelfart]] {{formatnum:38553}} * [[Nordfyn]] {{formatnum:29693}} * [[Nyborg]] {{formatnum:32042}} * [[Odense]] {{formatnum:204182}} * [[Svendborg]] {{formatnum:58599}} | valign="top" | * [[Sønderborg]] {{formatnum:74561}} * [[Tønder]] {{formatnum:37587}} * [[Varde (commune)|Varde]] {{formatnum:50129}} * [[Vejen]] {{formatnum:42863}} * [[Vejle (commune)|Vejle]] {{formatnum:114830}} * [[Ærø]] {{formatnum:6050}} * [[Åbenrå]] (Aabenraa) {{formatnum:59035}} |} [[Image:Syddanmark municipalities.svg|400px|gauche]] {{Clr|left}} == Compétences régionales == La région du Danemark du Sud a la responsabilité de l'[[université du Danemark du Sud]] dont le siège est à [[Odense]] mais qui disposent de plusieurs campus à [[Esbjerg]], [[Kolding (commune)|Kolding]] et [[Sønderborg]]. Elle a également la compétence de la gestion du système de santé et des transports publics régionaux délégués à deux sociétés, [[Sydtrafik]] et [[Fynbus]]. == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Communes du Danemark du Sud|Administration territoriale du Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Danemark du Sud|*]] [[Catégorie:Division administrative fondée en 2007]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul%20de%20Casteljau
Paul de Casteljau
{{Voir homonymes|Faget (homonymie)}} {{Infobox Biographie2 | charte =mathématicien | date de décès = 24 mars 2022 }} '''Paul de Faget de Casteljau''', né le {{date de naissance|19|11|1930}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Les A. Piegl|directeur1=oui|titre=Fundamental Developments of Computer-aided Geometric Modeling|lieu=Londres|éditeur=[[Academic Press]]|année=1993|pages totales=414|passage=12|isbn=0-12-554765-X}}.</ref> à [[Besançon]] et mort le {{date de décès|24|3|2022}} à [[Versailles]], est un [[mathématicien]] et [[physicien]] [[France|français]]. == Biographie == Il est le benjamin d'une fratrie de sept garçons et filles. Sa grand-mère paternelle est Claude Joséphine Jeanne de [[Famille de Jouffroy d'Abbans|Jouffroy d'Abbans]] (1853-1921)<ref>Descendante de Claude Baltazar de Jouffroy d'Abbans, frère de l'inventeur du bateau à vapeur, [[Claude de Jouffroy d'Abbans]].</ref>. Il a fait ses études à l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]]. Il est connu pour sa découverte des formes à pôles en [[1959]] et l'[[algorithme de Casteljau]], développé alors qu'il travaillait pour [[Citroën]] afin de calculer des courbes aujourd'hui connues sous le nom de [[courbe de Bézier|courbes de Bézier]]. Il a généralisé ces courbes en utilisant des polynômes multilinéaires (polynômes à plusieurs variables où chaque variable apparaît à une puissance au plus 1), ce que l'on appelle aussi aujourd'hui le [[blossoming]]. Ses dernières recherches portent sur les quaternions et la géométrie métrique. == Courbes de Casteljau ou de Bézier == Les courbes que l’on nomme de Casteljau - aussi appelées courbes de Bézier - ont été développées dans le domaine de la [[conception assistée par ordinateur]] (CAO) par Paul de Casteljau dès 1958 pour la société Citroën. Ce n’est qu’à partir de 1962 que [[Pierre Bézier]] travaille sur les représentations informatiques pour [[Renault]] (système [[Unisurf]]). Comme l’admet Bézier, les contributions de Paul de Casteljau sont moins reconnues qu’elles le devraient parce que la politique de Citroën ne l’autorisait pas à publier ses recherches<ref>[http://rocbo.lautre.net/bezier/entretien-cassagne.htm Entretien avec Pierre Bézier]</ref>. Citroën était la première entreprise française à s’intéresser à la CAO, dès 1958. Paul de Casteljau mit à cette époque au point un système basé sur l’utilisation des [[Polynôme de Bernstein|polynômes de Bernstein]] mais devra attendre 1985 pour publier ses recherches, ce qui le priva d’une grande part de la célébrité qu’il aurait méritée pour ses inventions et découvertes. D’après Bézier, « chez Citroën, une recherche assez semblable à la mienne avait été menée dès 1958 par un mathématicien, Paul de Casteljau. Mais elle n'avait pas été rendue publique. À ce propos, durant des années, quand je présentais mes travaux à la Régie Renault ou ailleurs, j'invoquais les recherches d'un professeur mythique que j'avais appelé Durant. Je lui avais attribué les résultats de mes propres réflexions, ce qui donnait confiance aux gens. Parce que si j'avais dit qu'il s'agissait de polynômes définis par moi-même, je crois que je serais devenu une abomination pour la maison ! Alors je parlais des fonctions de Durant et les gens regardaient les courbes, très satisfaits. J'ai même enseigné ces fonctions au Conservatoire national des arts et métiers. On m'a encore demandé des nouvelles de Durant, voici trois ans chez [[General Motors]]... Plus sérieusement, la propriété intellectuelle sur ce travail devrait pourtant être partagée avec Paul de Casteljau, dont je ne manque jamais de citer la contribution. » Il faut rappeler que dans l'esprit Citroën, la règle veut que les problèmes soient strictement cloisonnés : Paul de Casteljau devait trouver une définition numérique d'une courbe, une fois que celle-ci avait été tracée par le [[bureau d'études]], afin de pouvoir la transmettre à l'atelier. == Prix == En 2012, le comité de la SMA (''Solid Modeling Association'') décerne à l’unanimité son prix Bézier 2012 à Paul de Casteljau en espérant que le prix puisse offrir à son lauréat une part de reconnaissance bien méritée bien que tardive<ref>{{en}} Prix Bézier 2012 http://solidmodeling.org/bezier_award/Paul%20de%20Faget%20de%20Casteljau.htm</ref>. == Ouvrages == * Paul de Casteljau, ''Courbes à pôles'', INPI, 1959 * Paul de Casteljau, ''Surfaces à pôles'', INPI, 1963 * ''Mathématiques et CAO''. Vol. 2 : ''Formes à pôles'', Hermes, 1986 * ''Les Quaternions'': Hermes, 1987 * ''Le Lissage'': Hermes, 1990 * {{en}} ''POLoynomials, POLar Forms, and InterPOLation'', September 1992, Mathematical methods in computer aided geometric design II, Academic Press * ''Splines Focales'', in Laurent, Le Méhauté, Schumacher (eds.): Curves and Surfaces in Geometric Design, Wellesley: AK Peters, 1994 == Notes et références == {{références}} == Voir aussi == === Bibliographie === * {{de}} Andreas Müller, "Neuere Gedanken des Monsieur Paul de Faget de Casteljau", 1995 * {{en}} ''de Casteljau's autobiography: My time at Citroën'', Computer Aided Geometric Design, Volume 16, Issue 7, {{date-|août 1999}}, p. 583-586 * {{en}} Wolfgang Boehm, Andreas Müller, On Casteljau's algorithm, Computer Aided Geometric Design, vol. 16, n° 7, p. 587-605, {{date-|août 1999}} === Article connexe === * [[Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française]] === Liens externes === {{liens}} {{portail|mathématiques|physique|Besançon}} {{DEFAULTSORT:Casteljau, Paul de}} [[Catégorie:Mathématicien français du XXe siècle]] [[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1930]] [[Catégorie:Naissance à Besançon]] [[Catégorie:Décès en mars 2022]] [[Catégorie:Décès à Versailles]] [[Catégorie:Décès à 91 ans]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me%20du%20papillon
Théorème du papillon
{{Confusion|texte=Ne doit pas être confondu avec le [[lemme de Zassenhaus]] ou « lemme du papillon » .}} {{ébauche|géométrie}} [[Image:Butterfly theorem.svg|right|245px|thumb|Figure du théorème du papillon]] Le '''théorème du papillon''' est un [[théorème]] de la [[géométrie euclidienne]]. Son nom provient de la similitude entre la disposition des deux triangles (voir figure) et les ailes d'un [[papillon]]. == Énoncé == {{Théorème|Théorème du papillon|Soit M le milieu d'une corde arbitraire [PQ] d'un cercle. Quatre autres cordes sont tracées : [AB] et [CD] passant par M, puis les cordes [AD] et [BC], ces deux dernières intersectant la corde [PQ] en X et Y respectivement. Alors, <math>MX = MY</math>.|style=display:table}} == Historique == Ce théorème est une question posée en 1803 par le mathématicien écossais William Wallace. Trois solutions ont été donnée en 1804 et 1805 <ref>{{Ouvrage|auteur1=Mohammed AASSILA|titre=1000 challenges mathématiques, géométrie|passage=311|éditeur=Ellipses|date=2018}}</ref>. Actuellement, on dispose de plus de 17 démonstrations différentes {{Sfn|Cut-the-knot|17 démonstrations différentes de ce théorème|p=}}. == Démonstration == ''Les notations sont celles de la figure et correspondent à l'énoncé ci-dessus.'' On nomme <math>X_1</math> le [[Hauteurs d'un triangle|pied de la hauteur]] issue de X dans le [[triangle]] AXM. De même on nomme <math>X_2</math> pied de la hauteur issue de X dans le triangle DXM, <math>Y_1</math> pied de la hauteur issue de Y dans le triangle BYM et <math>Y_2</math> pied de la hauteur issue de Y dans le triangle CYM. On remarque alors que les triangles <math>MXX_1</math> et <math>MYY_1</math> sont [[Triangle semblable|semblables]] car <math>\widehat{MX_{1}X}=\widehat{MY_{1}Y}</math> (ce sont des [[Angle droit|angles droits]]) et <math>\widehat{X_{1}MX}=\widehat{Y_{1}MY}</math> car ils sont [[Angles opposés par le sommet|opposés par le sommet]] ; d'où : <math>\frac{MX}{XX_1}=\frac{MY}{YY_1}</math>. De même <math>MXX_2</math> est semblable à <math>MYY_2</math> et <math>\frac{MX}{XX_2}=\frac{MY}{YY_2}</math>. On procède de la même manière pour les triangles semblables <math>AXX_1</math> et <math>CYY_2</math> sachant que <math>\widehat{XAX_{1}}=\widehat{YCY_{2}}</math> car ces angles interceptent le même arc (voir [[Théorème de l'angle inscrit et de l'angle au centre]]) ; d'où : <math>\frac{AX}{XX_1}=\frac{CY}{YY_2}</math>. De même <math>DXX_2</math> est semblable à <math>BYY_1</math> et <math>\frac{DX}{XX_2}=\frac{BY}{YY_1}</math>. On a donc : <math>\left( \frac{MX}{MY} \right)^2 = \frac{XX_1}{YY_1} \cdot \frac{XX_2}{YY_2}</math> ::: <math>= \frac{AX.DX}{CY.BY}</math> ::: <math>= \frac{PX.QX}{PY.QY}</math> (voir [[Puissance d'un point par rapport à un cercle]]) ::: <math>= \frac{(PM-MX)(QM+MX)}{(PM+MY)(QM-MY)}</math> ::: <math>= \frac{PM^2-MX^2}{PM^2-MY^2}</math> car <math>PM = QM</math> Ainsi <math>MX^2 = MY^2</math>, ce sont des longueurs donc <math>MX = MY</math>. M est bien le milieu du segment <math>[XY]</math>. == Référence == <references/> == Liens externes == * [http://perso.wanadoo.fr/therese.eveilleau/pages/hist_mat/textes/euclide_papilllon.htm#un Une démonstration du théorème avec une animation Flash] sur le site de Thérèse Eveilleau * {{en}} [http://www.cut-the-knot.org/pythagoras/Butterfly.shtml 17 démonstrations différentes de ce théorème] sur [[cut-the-knot]] {{Portail|géométrie}} {{DEFAULTSORT:Theoreme du papillon}} [[Catégorie:Théorème de géométrie|Papillon]] [[Catégorie:Polygone]] [[Catégorie:Cercle]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Nicanor%20Abelardo
Nicanor Abelardo
{{Ébauche|compositeur|philippin}} {{voir homonymes|Abelardo}} {{Infobox Biographie2}} '''Nicanor Abelardo''' (° {{Date|7|février|1893|en musique classique}} - † {{Date|21|mars|1934|en musique classique}}) est un [[compositeur]] [[Philippines|philippin]]. == Liens externes == * [http://hdl.handle.net/1802/1106 Document University of Rochester] Partition pour Piano et Voix (Nasaan ka irog? Kundiman) * {{Autorité}} {{Portail|musique classique|Philippines}} {{DEFAULTSORT:Abelardo, Nicanor}} [[Catégorie:Compositeur philippin de musique classique de la période moderne]] [[Catégorie:Naissance en février 1893]] [[Catégorie:Décès en mars 1934]] [[Catégorie:Décès à 41 ans]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugen%20d%27Albert
Eugen d'Albert
{{Voir homonymes|d'Albert}} {{Infobox Biographie2 | charte = compositeur | nom = Eugen d'Albert | nom autre = | image = Eugen d'Albert.jpg | légende = | surnom = | nom de naissance = Eugène d'Albert | date de naissance = 10 avril 1864 | lieu de naissance = | date de décès = 3 mars 1932 | lieu de décès = | activité principale = [[compositeur]], [[pianiste]] | tessiture = | style = | genre = | activités autres = | lieux d'activité = | années actives = [[1880 en musique classique|1880]] - [[1932 en musique classique|1932]] | collaborations = | éditeurs = | formation = | maîtres = [[Ernst Pauer]], [[Franz Liszt]] | enseignement = | élèves = [[Wilhelm Backhaus]], [[Lubka Kolessa]], [[Edwin Fischer]] | ascendants = | conjoints = | descendants = | famille = | récompenses = | distinctions = | web = | œuvres = | répertoire = | scènes = }}'''Eugen d’Albert''', né le {{Date de naissance|10|avril|1864|en musique classique}} à [[Glasgow]] et mort le {{Date de décès|3|mars|1932||||en musique classique}} à [[Riga]], est un [[pianiste]] et [[compositeur]] [[Allemagne|allemand]] d'origine [[Écosse|écossaise]]. Éduqué en [[Grande-Bretagne]], d'Albert fait preuve d'un talent musical précoce et, à l'âge de dix-sept ans, il obtient une bourse pour étudier en Autriche. Se sentant proche de la culture et de la musique allemandes, il émigre bientôt en Allemagne, où il étudie avec [[Franz Liszt]] et commence une carrière de pianiste de concert. D'Albert répudie sa formation et son éducation en Écosse et se considère comme allemand. Tout en poursuivant sa carrière de pianiste, d'Albert se concentre de plus en plus sur la composition, produisant 21 opéras et un nombre considérable d'œuvres pour piano, voix, chambre et orchestre. Ses œuvres orchestrales à succès comprennent son concerto pour violoncelle (1899), une symphonie, deux quatuors à cordes et deux concertos pour piano. En 1907, d'Albert devient directeur de la [[Académie de musique Hanns Eisler|Hochschule für Musik]] de Berlin. D'Albert s'est marié six fois, avec notamment la pianiste et chanteuse [[Teresa Carreño]], et a été successivement citoyen britannique, allemand et suisse. == Le pianiste == === Enfance et débuts === D'Albert est né au 4 Crescent Place, à [[Glasgow]], en Écosse, d'une mère anglaise, Annie Rowell, et d'un père allemand d'origine française et italienne, Charles Louis Napoléon d'Albert (1809-1886), dont les compositeurs [[Giuseppe Matteo Alberti]] et [[Domenico Alberti]] sont des ancêtres<ref name="Grove">Williamson, John. [http://www.oxfordmusiconline.com/subscriber/article/grove/music/00434 "Albert, Eugen d'"], Grove Music Online, Oxford Music Online, accessed 13 October 2008</ref>. Le père de D'Albert était un pianiste, et compositeur de musique de salon prolifique qui avait été maître de ballet au [[Her Majesty's Theatre|King's Theatre]] et à [[Royal Opera House|Covent Garden]]<ref>[http://imslp.org/wiki/Category:Albert,_Charles_d' Works by Charles d'Albert], ''imslp.org'', accessed 28 June 2021</ref>{{,}}<ref>Sands, John. [https://www.gsarchive.net/articles/arrangements/dance_music.html "Dance Arrangements from the Savoy Operas"]. ''The Gilbert and Sullivan Archive'', 4 April 2010</ref>. D'Albert est né alors que son père avait 55 ans. Le ''Musical Times'' écrit en 1904 que « cela, ainsi que d'autres circonstances, expliquait une certaine solitude dans la vie familiale du garçon. Il a été incompris, et 'criblé, cabiné et confiné' à un point tel qu'il a largement porté préjudice au pays qui l'a vu naître »<ref name="MT">[https://archive.org/details/sim_musical-times_1904-11-01_45_741/page/n10/mode/1up?view=theater "Eugene D'Albert: A Biographical Sketch"], ''[[The Musical Times]]'', vol. 45, issue 741, 1 November 1904, pp. 697–700, accessed 26 May 2022</ref>. Eugen d’Albert s'initie d'abord à la musique en autodidacte, avant d'entrer à la National Training School de [[Londres]] — dont le directeur est le célèbre compositeur d'opérettes [[Arthur Sullivan]] — où il étudie le [[piano]] avec [[Ernst Pauer]] à partir de [[1876 en musique classique|1876]]<ref name="MT" />. Trois ans plus tard, [[Anton Rubinstein]] lui prédit déjà un {{citation|succès mondial}}, et le [[chef d'orchestre]] [[Hans Richter (chef d'orchestre)|Hans Richter]] emmène le jeune homme de seize ans à [[Vienne (Autriche)|Vienne]], où il est présenté à [[Franz Liszt]] et à [[Carl Tausig]] : c'est auprès d'eux qu'il parfait son éducation pianistique, tout en bénéficiant, pour la composition, des conseils de [[Johannes Brahms]] et du critique musical [[Eduard Hanslick]]. Pendant de nombreuses années, d'Albert a considéré que sa formation et son travail durant cette période étaient sans valeur<ref>Mitchell, Mark and Allan Evans {{Lien web|url=https://web.archive.org/web/20070405085305/http://www.arbiterrecords.com/notes/147notes.html|titre=www.arbiterrecords.com/notes/147notes.html|date=5 April 2007}}, Arbiter of Cultural Traditions website (2004)</ref>. Le ''Times'' écrit qu'il « est né et a été éduqué en Angleterre, et a remporté ses premiers succès en Angleterre, bien que, dans un élan d'impétuosité enfantine, il ait répudié il y a quelques années tout lien avec ce pays, où, selon ses propres dires, il est né par simple accident et où il n'a rien appris »<ref>''The Times'', 25 May 1886, p. 10</ref>. Plus tard, cependant, d'Albert modifie son point de vue : « L'ancien préjugé que j'avais contre l'Angleterre, que plusieurs incidents avaient éveillé, a complètement disparu depuis de nombreuses années. »<ref name="MT" /> === Carrière === {{Infobox Liste de fichiers|fichier01=Bach DAlbert Prelude and Fugue in D.ogg|titre01 =J.S.Bach : Prelude and Fugue in D major, BWV 532|description01=Transcrit pour piano par Eugen d'Albert, interprété par [[Martha Goldstein]]|type01=[[ogg]]}} Ce sont ses premiers concerts à [[Berlin]], au début des années [[1880 en musique classique|1880]], qui lancent véritablement sa carrière ; et en 1883, il entame une gigantesque tournée en [[Europe]] et en [[Amérique]]. En 1881, [[Hans Richter (chef d'orchestre)|Hans Richter]] invite d'Albert à jouer son premier concerto pour piano, qui est « reçu avec enthousiasme »<ref name="MT" />. Il semble qu'il s'agisse du concerto en la majeur perdu de d'Albert, et non de l'œuvre publiée trois ans plus tard sous le titre de ''Concerto pour piano n° 1'' en si mineur, op. 2<ref>Eastick, Martin. [http://www.hyperion-records.co.uk/al.asp?al=CDA66747 "Eugen d'Albert (1864-1932) : Piano Concertos"], Hyperion Records, sleeve notes to recording of d'Albert's piano concertos, 1994, consulté le 25 juillet 2013</ref>. La même année, d'Albert remporte la [[bourse Mendelssohn]], lui permettant d'étudier à Vienne, où il rencontre [[Johannes Brahms]], [[Franz Liszt]] et d'autres musiciens importants qui influencent son style<ref name="ODM">Kennedy, Michael (ed.) [http://www.oxfordmusiconline.com/subscriber/article/opr/t237/e208 " Albert, Eugen d'"], ''The Oxford Dictionary of Music'', 2e éd, Oxford Music Online, consulté le 13 octobre 2008</ref>. D'Albert, conservant son enthousiasme précoce pour la culture et la musique allemandes (« l'écoute de ''[[Tristan und Isolde]]'' a eu une plus grande influence sur lui que l'éducation qu'il a reçue de son père ou de la National Training School for Music »)<ref name="Grove" />, changea son prénom d'Eugène en Eugen et émigra en Allemagne, où il devint l'élève du vieux Liszt à [[Weimar]]<ref name="dnb">[[Hugh Macdonald|Macdonald, Hugh]]. [http://www.oxforddnb.com/view/article/40935 "D'Albert, Eugen Francis Charles (1864-1932)"], ''Oxford Dictionary of National Biography'', Oxford University Press, 2004, consulté le 11 octobre 2008</ref>. [[Fichier:Eugen_und_Hermine_d'Albert.jpg|vignette|d'Albert et Hermine Finck en 1902.]] Ses interprétations des œuvres de [[Jean-Sébastien Bach|Bach]] et de [[Beethoven]] le rendent bientôt plus célèbre, en tant que pianiste, que [[Ferruccio Busoni]] ou [[Max Reger]]<ref name=obit>''The Times'' obituary, 4 March 1932, p. 19</ref> : "« En tant qu'interprète de Beethoven, Eugen d'Albert a peu d'égaux, voire aucun. »<ref name="MT" /> Progressivement, le travail de d'Albert en tant que compositeur occupe de plus en plus son temps, et il réduit ses concerts<ref name="dnb" />. Il reçoit un certain nombre de dédicaces, notamment celle du ''Burleske'' en ré mineur de [[Richard Strauss]], qu'il crée en 1890<ref name="Grove" />{{,}}<ref name="ODM" />. En 1907, il devient directeur de la Hochschule für Musik de Berlin, où, selon ''[[The Times]]'', il exerce une grande influence sur l'enseignement musical en Allemagne<ref name="obit" />. Il occupe également le poste de [[Kapellmeister]] à la Cour de Weimar<ref name="obit" />. [[Fichier:Coswig_Kötitzer_Straße_30_Villa_Teresa_VI.jpg|gauche|vignette|Villa Teresa, Coswig, maison d'Eugen d'Albert et [[Teresa Carreño|Carreño]] de 1891 à 1895, maintenant transformée en musée.]] D'Albert était un compositeur prolifique ; sa production comprend un grand nombre d'œuvres pour piano, de musique de chambre et de lieder. Il a également composé vingt et un opéras, dans une grande variété de styles, qui ont été créés pour la plupart en Allemagne. ''[[Tiefland]]'' a été joué dans des opéras du monde entier et conserve une place dans le répertoire standard allemand et autrichien, avec une production au [[Deutsche Oper Berlin]], en novembre 2007. Brillant pédagogue, il transmet la tradition pianistique de Liszt à ses élèves, parmi lesquels on compte [[Wilhelm Backhaus]], [[Lubka Kolessa]] ou encore [[Edwin Fischer]]. === Vie personnelle === [[Fichier:GrabAlbert.jpg|vignette|Tombe de d'Albert au cimetère de [[Morcote]].]] D'Albert comptait parmi ses amis [[Richard Strauss]], [[Hans Pfitzner]], [[Engelbert Humperdinck]], [[Ignatz Waghalter]] et [[Gerhart Hauptmann]], le dramaturge. Il s'est marié six fois et a eu huit enfants. Sa première femme fut Louise Salingré. Sa seconde, de 1892 à 1895, était la pianiste, chanteuse et compositrice vénézuélienne [[Teresa Carreño]], qui s'était mariée plusieurs fois et était considérablement plus âgée que d'Albert. Ses dernières épouses furent la soprano [[Hermine Finck]], qui interpréta le rôle de la sorcière dans l'opéra de Humperdinck, ''[[Hänsel und Gretel]]'' ; l'actrice Ida Fulda ; Friederike Jauner ; et Hilde Fels. Sa dernière compagne était une maîtresse, Virginia Zanetti<ref name="dnb" />. En 1914, d'Albert s'installe à [[Zurich]] et devient citoyen suisse. Il meurt en 1932 à l'âge de 67 ans à [[Riga]], en Lettonie, où il s'était rendu pour divorcer de sa sixième épouse. Dans les semaines précédant sa mort, d'Albert a fait l'objet d'attaques de la part de la presse de Riga concernant sa vie personnelle<ref>Waghalter, Ignatz. ''Aus dem Ghetto in der Freiheit'' (Marienbad, Tchécoslovaquie, 1936)</ref>. D'Albert est enterré dans le cimetière surplombant le [[lac de Lugano]] à [[Morcote]], en Suisse. == Le compositeur == Le premier opus d'Eugen d’Albert, une suite pour piano en ''ré'' mineur, qu'il compose à l'âge de {{unité|19|ans}}, révèle son admiration pour Bach, tandis que dans son premier concerto pour piano, écrit un an plus tard, apparaît l'évidente influence de Liszt — à qui l'œuvre est d'ailleurs dédiée. Mais rapidement, Eugen d'Albert acquiert son style propre, s'articulant autour d'une approche [[harmonie|harmonique]] plus personnelle et une recherche formelle typique de la tradition brahmsienne, comme le montrent son second concerto pour piano ([[1893 en musique classique|1893]]) et son concerto pour violoncelle (1899) ; ou encore ses deux quatuors à cordes, datés respectivement de 1888 et 1893, qui s'inscrivent dans la grande lignée germanique de la [[musique de chambre]]. C'est néanmoins dans la musique vocale que la créativité d'Eugen d'Albert trouve son plus grand épanouissement : outre ses 58 [[lieder]] — dont une grande partie est inspirée par Hermine Finck, une de ses six épouses successives — sa production ne compte pas moins de 21 [[Opéra (musique)|opéras]], composés entre 1893 et 1932. Hormis dans le genre de l'[[opéra-comique]], où il s'émancipe de son aîné, d'Albert conserve dans ses œuvres dramatiques de nombreuses habitudes [[Richard Wagner|wagnériennes]] — à commencer par l'emploi du ''[[leitmotiv]]'' — tout en assimilant l'influence [[italie]]nne et plus particulièrement celle du courant [[vérisme|vériste]]. De cette œuvre abondante, on retiendra surtout ''[[Die toten Augen]]'' ([[1916 en musique classique|1916]]) et ''[[Tiefland]]'' ([[1903 en musique classique|1903]]), ses deux seuls opéras qui conservent aujourd'hui encore une certaine renommée. == Œuvre == {{Colonnes|nombre=2|1= * Opus 1 : Suite pour piano en ré mineur * Opus 2 : Concerto pour piano en si mineur * Opus 3 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 4 : Symphonie en fa majeur * Opus 5 : Huit pièces pour piano * Opus 6 : Valse pour piano à quatre mains * Opus 7 : Quatuor à cordes n°1 en la mineur * Opus 8 : Ouverture d'Esther * Opus 9 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 10 : Sonate pour piano en fa dièse mineur * Opus 11 : Quatuor à cordes n°2 en mi bémol majeur * Opus 12 : Concerto pour piano n°2 en mi bémol majeur * Opus 13 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 14 : ''Der Mensch und das Leben'' * Opus 15 : ''Seejungfräulein'', scène de concert pour voix et orchestre * Opus 16 : Vier Klavierstücke * Opus 17 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 18 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 19 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 20 : Concerto pour violoncelle en ut majeur * Opus 21 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 22 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 23 : Huit Lieder (1900) * Opus 24 : ''Wie wir die Natur erleben'' pour soprano (ou ténor) et orchestre * Opus 25 : Deux Lieder pour soprano (ou ténor) et orchestre * Opus 26 : ''Mittelalterliche Venushymne'' pour ténor et orchestre * Opus 27 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 28 : Lieder avec accompagnement de piano * Opus 29 : Cinq Bagatelles pour piano * Opus 30 : ''An den Genius von Deutschland'' pour chœur, soli et orchestre * Opus 33 : Suite pour orchestre * Opus 34 : Prélude symphonique pour l'opéra ''[[Tiefland]]'' }} === Opéras === {{Colonnes|nombre=2|1= * ''Der Rubin'', Karlsruhe, 1893 * ''Ghismonda'', Dresde, 1895 * ''Gernot'', Mannheim, 1897 * ''Die Abreise'', Francfort, 1898 * ''[[Kain (opéra)|Kain]]'', Berlin, 1900 * ''Der Improvisator'', Berlin, 1902 * ''[[Tiefland]]'', Prague, 1903 * ''Flauto solo'', Prague, 1905 * ''Tragaldabas'', Hamburg, 1907 * ''Izeyl'', Hamburg, 1909 * ''Die verschenkte Frau'', Vienne, 1912 * ''Liebesketten'', Vienne, 1912 * ''[[Die toten Augen]]'', Dresde, 1916 * ''Der Stier von Olivera'', Leipzig, 1918 * ''Revolutionshochzeit'', Leipzig, 1919 * ''[[Scirocco (opéra)|Scirocco]]'', Darmstadt, 1921 * ''Mareike von Nymwegen'', Hamburg, 1923 * ''[[Der Golem (opéra)|Der Golem]]'', Frankfurt, 1926 * ''Die schwarze Orchidee'', Leipzig, 1929 * ''Die Witwe von Ephesus'', 1930 * ''Mister Wu'', 1932}} == Notes et références == {{Traduction/Référence|lang1=en|art1=Eugen d'Albert}} {{Références}} == Bibliographie == *''Dictionnaire de la musique'', sous la direction de M. Vignal, {{nobr|vol. 1}}, Larousse, 1996, {{p.|25}} * {{de}} ''Die Musik in Geschichte und Gegenwart'', {{nobr|vol. 1}}, Bärenreiter, 1982, {{p.|293-295}} * {{de}} ''Spemanns goldenes Buch der Musik'', Spemann, 1906, {{p.|701-702}} * {{en}} Peter Clive, ''Brahms and His World: A Biographical Dictionary'', [https://books.google.fr/books?id=CcQAAQAAQBAJ&pg=PA2#v=onepage&q&f=false lire en ligne] {{ISBN|9781461722809}}, page 2 == Liens externes == {{Autres projets | commons = Category:Eugen d'Albert }} * [http://hdl.handle.net/1802/1351 Document University of Rochester] Partition pour piano à Quatre Mains (Walzer für das Piano-forte zu vier Händen. Op. 6) {{Liens}} {{Portail|musique classique|opéra|Allemagne|Écosse}} {{DEFAULTSORT:Albert, Eugen d'}} [[Catégorie:Compositeur allemand de la période romantique]] [[Catégorie:Compositeur allemand de musique classique de la période moderne]] [[Catégorie:Compositeur allemand d'opéra]] [[Catégorie:Pianiste classique allemand]] [[Catégorie:Pédagogue en musique classique]] [[Catégorie:Naissance en avril 1864]] [[Catégorie:Naissance à Glasgow]] [[Catégorie:Décès en mars 1932]] [[Catégorie:Décès à Riga]] [[Catégorie:Décès à 67 ans]] [[Catégorie:Étudiant du Royal College of Music]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sj%C3%A6lland%20%28r%C3%A9gion%29
Sjælland (région)
{{Voir homonymes|Seeland|Sjælland|Zélande}} {{Infobox Région du Danemark | nom = Sjælland | nom danois = Sjælland | drapeau = Flag of Region Sjælland.svg | chef-lieu = [[Sorø]] | communes = 17 | président(e) = [[Jens Stenbæk]] | mandat président(e) = | ISO = DK-85 | latitude = 55.1667 | longitude = 11.8333 | population = 816726 | année_pop = 2014 | superficie = 7268 | imageloc = Sjælland in Denmark.svg | site web = {{URL|https://www.regionsjaelland.dk}} }} '''Sjælland''' est une des cinq [[régions du Danemark]]. Créée le {{date-|1 janvier 2007}}, elle regroupe les anciens [[Amter du Danemark|amter]] de [[Roskilde amt|Roskilde]], de [[Storstrøm (amt)|Storstrøm]] et de [[Sjælland-Occidental]]. Elle est administrée depuis [[Sorø]]. Sa population s'élève à {{Unité|816726|habitants}} au {{date-|1 janvier 2014}}. La région, d'une superficie de {{Unité|7268|km|2}}, ne couvre pas la totalité de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]], dont la partie nord-est a été affectée à la région capitale [[Hovedstaden]] formée autour de [[Copenhague]]. Elle inclut en revanche les îles de [[Falster]], [[Lolland]] et [[Møn]] et les autres îles mineures qui les entourent. == Liste des municipalités == Les 17 communes de la région sont (avec population en 2019) : {{colonnes|taille=15|nombre=4| * [[Faxe (Danemark)|Faxe]] 36 513 * [[Greve]] 50 267 * [[Guldborgsund (commune)|Guldborgsund]] 60 930 * [[Holbæk (commune)|Holbæk]] 71 297 * [[Kalundborg]] 48 681 * [[Køge]] 60 675 * [[Lejre]] 27 775 * [[Lolland (commune)|Lolland]] 41 615 * [[Næstved]] 82 991 * [[Odsherred (commune)|Odsherred]] 33 122 * [[Ringsted]] 34 725 * [[Roskilde]] 87 577 * [[Slagelse]] 79 073 * [[Solrød]] 23 065 * [[Sorø]] 29 834 * [[Stevns]] 22 782 * [[Vordingborg]] 45 816 }} [[Image:Sjælland municipalities.svg|250px]] {{Clr|left}} == Notes et références == {{Références|taille= }} {{Palette|Communes de Sjælland (région)|Administration territoriale du Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Sjælland (région)|*]] [[Catégorie:Division administrative fondée en 2007]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Perley%20Dunn%20Aldrich
Perley Dunn Aldrich
{{Ébauche|compositeur américain}} {{Infobox Biographie2}} {{Voir homonymes|Perley|Aldrich}} '''Perley Dunn Aldrich''' ([[1863]] - [[1933]]) est un [[compositeur]] [[États-Unis|américain]]. ==Voir aussi== ===Liens externes=== * [http://hdl.handle.net/1802/1608 Document University of Rochester] Partition pour piano et voix (Shadows. Words by E. R. Foreman. Music by Perley Dunn Aldrich) {{Portail|musique}} {{DEFAULTSORT:Aldrich, Perley Dunn}} [[Catégorie:Compositeur américain]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1863]] [[Catégorie:Décès en novembre 1933]]
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Paul Hastings Allen
{{Ébauche|compositeur américain}} {{Infobox Biographie2}} '''Paul Hastings Allen''' ({{date|28 novembre 1883}} - {{date|28 septembre 1952}}) est un [[compositeur]] [[États-Unis|américain]]. == Liens externes == * {{autorité}} * [http://hdl.handle.net/1802/545 Partition du Quatuor à cordes (Andantino, string quartet)], document University of Rochester {{Portail|Musique classique|États-Unis}} {{DEFAULTSORT:Allen, Paul Hastings}} [[Catégorie:Compositeur américain]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1883]] [[Catégorie:Décès en septembre 1952]] [[Catégorie:Décès à 68 ans]]
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Hovedstaden
{{ébauche|Danemark}} {{Infobox Région du Danemark | nom = Hovedstaden | nom danois = Hovedstaden | drapeau = Flag of the Capital Region of Denmark.svg | chef-lieu = [[Hillerød]] | communes = 29 | président(e) = [[Lars Gaardhøj]] | mandat président(e) = | ISO = DK-84 | latitude = 55.9398 | longitude = 12.3000 | population = 1891871 | année_pop = 01/01/2023 | superficie = 2568 | imageloc = Hovedstaden in Denmark.svg | site web = {{URL|https://www.regionhovedstaden.dk}} }} La région '''Hovedstaden''' (en français, « région de la Capitale ») est une des cinq [[régions du Danemark]]. Créée le {{date|1|janvier|2007}}, elle regroupe les anciens [[Amter du Danemark|amter]] de [[Copenhague (amt)|Copenhague]] et de [[Frederiksborg (amt)|Frederiksborg]], des communes de [[Copenhague]] et de [[Frederiksberg]] ainsi que la commune régionale de [[Bornholm]]. La région d'une superficie de {{unité|2568|km|2}} est administrée depuis [[Hillerød]]. La population au {{1er}} janvier 2023 était de 1 881 871 habitants. == Liste des communes == Les 29 communes de la région sont <small>(avec population en 2019</small>) : {{colonnes|taille=20| * [[Copenhague]] (København) : 623 404 * [[Frederiksberg]] : 103 960 * [[Albertslund]] : 27 877 * [[Allerød]] : 25 646 * [[Ballerup]] : 48 458 * [[Bornholm]] : 39 500 * [[Brøndby]] : 35 397 * [[Dragør]] : 14 270 * [[Egedal]] : 43 335 * [[Elseneur]] (Helsingør) : 62 875 * [[Fredensborg]] : 40 819 * [[Frederikssund]] : 45 332 * [[Furesø]] : 41 539 * [[Gentofte]] : 75 176 * [[Gladsaxe]] : 69 258 * [[Glostrup]] : 22 615 * [[Gribskov]] : 41 195 * [[Halsnæs]] : 31 271 * [[Herlev]] : 28 786 * [[Hillerød]] : 50 998 * [[Hvidovre]] : 53 416 * [[Høje-Taastrup]] : 50 686 * [[Hørsholm]] : 25 007 * [[Ishøj]] : 22 946 * [[Lyngby-Taarbæk]] : 55 790 * [[Rudersdal]] : 56 509 * [[Rødovre]] : 40 052 * [[Tårnby]] : 42 984 * [[Vallensbæk]] : 16 654 }} [[Image:Hovedstaden municipalities.svg|480px|gauche]] {{Clr|left}} == Références == {{Traduction/Référence|da|Region Hovedstaden|9984727}} {{Références|taille= }} {{Palette|Communes du Hovedstaden|Administration territoriale du Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Hovedstaden|*]] [[Catégorie:Division administrative fondée en 2007]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20des%20pr%C3%A9fets%20de%20la%20Ni%C3%A8vre
Liste des préfets de la Nièvre
{{Infobox Poste politique | nom = Préfet de la Nièvre | logo = Préfet de la Nièvre.svg | logo taille = 200 | logo légende = | image = | image taille = | image légende = | mandant = [[Président de la République française]] | durée mandat = Indéfinie | création = {{date|2|mars|1800|liens=oui}} | prem titulaire = [[Jean Joseph Sabatier]] | der titulaire = | titulaire actuel = [[Daniel Barnier]] | depuis = 25 novembre 2020<br/><small>({{durée|25|novembre|2020}})</small> | résidence officielle = [[Préfecture de la Nièvre|Hôtel de préfecture de la Nièvre]] | salaire = [[Hôtel de préfecture de ]] | site web = [http://www.nievre.gouv.fr/ Préfet de la Nièvre] }} '''Liste des préfets du [[département français]] de la [[Nièvre (département)|Nièvre]]''' depuis la création des préfets, en 1800, sous le [[Consulat (histoire de France)|Consulat]]. Le siège de la préfecture est à [[Nevers]]. == Préfets du [[Consulat (histoire de France)|Consulat]] et du [[Premier Empire]] == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des [[préfets napoléoniens]] ([[Image:Flag of France.svg|20px|border|Drapeau de l'Empire français]] [[Consulat (histoire de France)|Consulat]] et [[Premier Empire]])}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|2|mars|1800}}| Fin=[[1803]]| Identité= [[Jean Joseph Sabatier]]|Fonction précédente=Administrateur du département de la [[Seine (département)|Seine]] |Observation= }} {{Fonctionnaire | Début= {{date|2|avril|1803}} | Fin= [[1808]] | Identité= [[Pierre Auguste Adet]]|Fonction précédente= Représentant de la [[France|République française]] à [[Genève]] ([[1794]])<br />[[Ministre plénipotentiaire]] aux [[États-Unis]] ([[1794]]-[[1796]])<br />[[Liste des membres du Tribunat|Membre du Tribunat]] |Observation=[[Député]] de la [[Nièvre (département)|Nièvre]] au [[Corps législatif (Consulat et Premier Empire)|Corps législatif]] ([[1809]])<br />Conseiller maître à la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] ([[1813]])}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|30|mai|1808}} | Fin= [[1810]] | Identité= [[Adrien Godard d'Aucour de Plancy]] |Fonction précédente= [[Sous-préfet]] de [[Soissons]] ([[1804]]-[[1805]])<br />[[Liste des préfets de la Doire|Préfet de la Doire]] ([[1805]]-[[1808]]) |Observation= [[Préfet de Seine-et-Marne]] ([[1810]]-[[1815]])}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|30|novembre|1810}} | Fin= [[1813]]| Identité= [[Achille Le Tonnelier de Breteuil|Achille Charles Stanislas Émile Le Tonnelier de Breteuil]] |Fonction précédente= [[École polytechnique (France)|Polytechnicien]] ([[an IX]]),<br />[[Conseil_d'État_(France)#Les_membres_du_Conseil_d.27.C3.89tat|Auditeur]] [[Conseil d'État (France)|au Conseil d'État]] ({{date|11|février|1809}}),<br />[[intendant (Premier Empire)|Intendant]] des provinces de [[Duché de Styrie|Styrie]] ([[1809]]),<br />[[Duché de Carinthie|Carinthie]] ([[1809]])<br />et de la [[Basse-Carniole]] ([[1810]]) |Observation= [[Liste des préfets des Bouches-de-l'Elbe|Préfet des Bouches-de-l'Elbe]] ([[1813]]-[[1814]])<br />[[Maître des requêtes]] [[Conseil d'État (France)|au Conseil d'État]] ([[Cent-Jours]])<br />[[Préfet d'Eure-et-Loir]] ([[Seconde Restauration]])<br />[[Préfet de la Sarthe]] ([[1820]])<br />[[Préfet de la Gironde]] ([[1822]])<br />[[Chambre des pairs|Pair de France]] ([[1823]]-[[1848]])<br />[[Sénateur du Second Empire]]}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|17|mars|1813}}| Fin=[[1815]]| Identité= [[Joseph Fiévée]]|Fonction précédente=[[Maître des requêtes]] [[Conseil d'État (France)|au Conseil d'État]] |Observation= Maintenu à la [[première Restauration]]}} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de la [[Première Restauration]] ([[1814]]-[[1815]]) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la [[Première Restauration]] ({{France (1814-1815)}})}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|17|mars|1813}}| Fin=[[1815]]| Identité= [[Joseph Fiévée]]|Fonction précédente=[[Maître des requêtes]] [[Conseil d'État (France)|au Conseil d'État]] |Observation= Maintenu à la [[première Restauration]]}} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets des [[Cent-Jours]] == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des [[préfets napoléoniens]] ({{France Cent-Jours}})}} {{Fonctionnaire | Début= {{date|30|mars|1815}}| Fin= [[1815]]| Identité= [[Jean-Baptiste Rougier de la Bergerie]] |Fonction précédente= [[Liste des membres de l'Assemblée législative par département#Yonne|Député de l'Yonne à l'Assemblée législative]]<br />[[Préfet de l'Yonne]] ([[1800]]-[[1813]])|Observation= }} {{Fonctionnaire | Début= {{date|25|mai|1815}}| Fin= [[1815]]| Identité= [[Nicolas Rougier de la Bergerie]] |Fonction précédente=[[Conseil_d'État_(France)#Les_membres_du_Conseil_d.27.C3.89tat|Auditeur]] [[Conseil d'État (France)|au Conseil d'État]] |Observation= Fils du précédent}} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de la [[Seconde Restauration]] (1815-1830) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la Restauration }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Jean Marie Eusèbe de Vaines]]|Début=juillet 1815| Fin=juin 1822 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Emmanuel-Ferdinand de Villeneuve-Bargemon]]|Début=juin 1822| Fin=juin 1826 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Charles Athanase Walckenaer]]|Début=juin 1826| Fin=novembre 1828 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Alexandre-Daniel de Talleyrand-Périgord]]|Début=novembre 1828| Fin=avril 1830 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= [[Nicolas-Maximilien-Sidoine Séguier de Saint-Brisson]]|Début=avril 1830| Fin=juillet 1830 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de la monarchie de Juillet == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la monarchie de Juillet }} {{Fonctionnaire | Identité=Jean Melchior Marie Dulac de Montvert|Début=août 1830| Fin=juillet 1831 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Barthélémy Louis Joseph Badouix]]|Début=janvier 1831| Fin=mai 1840 |Fonction précédente= directeur des domaines, membre du Conseil privé de [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]] | Observation= Mort en fonction.}} {{Fonctionnaire | Identité=[[Henri Charles Roulleaux Dugage]]|Début=juin 1840| Fin=novembre 1841 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Achille-François Bégé|Bégé, Achille, François]]|Début=novembre 1841| Fin=sans suite |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=François Dominique Larreguy|Début=janvier 1842| Fin=octobre 1842 |Fonction précédente=Préfet de la Charente de 1831 à 1842 | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Jacques-Christian Paulze d'Ivoy]]|Début=novembre 1842| Fin=mars 1843 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Jacques Éloi Mallac|Début=juin 1844| Fin=août 1847 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Ferdinand François Leroy |Début=août 1847| Fin=février 1848 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets et commissaires du gouvernement de la Deuxième République (1848-1851) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la Deuxième République }} {{Fonctionnaire | Identité=Girerd, Frédéric|Début=février 1848| Fin=juillet 1848 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Ruiz, Ferdinand|Début=juillet 1848| Fin=décembre 1848 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Petit de la Fosse, Alphonse, Louis|Début=décembre 1848| Fin=mars 1853 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets du Second Empire (1851-1870) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets du Second Empire}} {{Fonctionnaire | Identité=Michon de Vougy,|Début=mars 1853| Fin=octobre 1853 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Lerat de Magnitot, Albin|Début=novembre 1853| Fin=février 1863 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Moraud de Callac, Alphonse, Clément, Adolphe|Début=février 1863| Fin=mai 1868 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Genty, Augustin|Début=mai 1868| Fin=septembre 1870 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de la Troisième République (1870-1940) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la Troisième République}} {{Fonctionnaire | Identité=[[Cyprien Girerd]]|Début=septembre 1870| Fin=janvier 1871 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Étienne Ducamp]]|Début=janvier 1871| Fin=février 1871 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Théodore Tenaille de Saligny]]|Début=février 1871| Fin=juillet 1871 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Paul Odent]]|Début=juillet 1871| Fin=juillet 1873 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Sazerac de Forge, Henry|Début=juillet 1873| Fin=octobre 1875 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Decazes, Edmond|Début=octobre 1875| Fin=avril 1876 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Sebastiani, Tiburce|Début=avril 1876| Fin=janvier 1877 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Bechade, Abdon |Début=janvier 1877| Fin=mai 1877 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Souquieres, Marie Louis Vitorio, dit « Achille Souquieres » |Début=mai 1877| Fin=décembre 1877 |Fonction précédente= Sous-préfet de [[Charolles]] ([[Saône-et-Loire|71]])| Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Rondineau, Edmond|Début=décembre 1877| Fin=mars 1879 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Chapron, Jean |Début=mars 1879| Fin=novembre 1880 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Levaillant, Isaias Loewel|Début=novembre 1880| Fin=février 1882 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Drouin, Paul Aristide Benjamin|Début=février 1882| Fin=avril 1883 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Chierico, dit Nelson-Chierico, Félix|Début=avril 1883| Fin=avril 1885 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Bès de Berc, Georges|Début=avril 1885| Fin=novembre 1885 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Granet, Paul|Début=novembre 1885| Fin=novembre 1886 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Grenier, Léon|Début=novembre 1886| Fin=mars 1889 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Girard de Vasson, Joseph|Début=mars 1889| Fin=mai 1889 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Bruman, Léon David|Début=mai 1889| Fin=juillet 1894 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Marchessou, Léon |Début=juillet 1894| Fin=novembre 1895 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Bonnerot, Charles Evariste|Début=novembre 1895| Fin=octobre 1896 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Druard, Philippe|Début=octobre 1896| Fin=sans suite |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Gravier, Léopold|Début=octobre 1896| Fin=juillet 1898 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Rostaing, Joseph Arthur|Début=juillet 1898| Fin=juillet 1901 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Paul Léon Hyérard|Début=juillet 1901| Fin=juin 1906 |Fonction précédente= | Observation= Nommé [[Liste des préfets de l'Eure|préfet de l'Eure]] }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Lucien Saint]]|Début=juin 1906| Fin=juin 1909 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Perier, Léon|Début=juin 1909| Fin=octobre 1910 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[David Dautresme]] |Début=octobre 1910| Fin=mars 1912 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Hippolyte Juillard]]|Début=mars 1912| Fin=mars 1915 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Dhommee, Léon|Début=mars 1915| Fin=mars 1920 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Bernard, Laurent|Début=mars 1920| Fin=août 1925 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Laurent, Georges|Début=août 1925| Fin=juillet 1928 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Vacquier, Paul|Début=juillet 1928| Fin=mai 1937 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Luca, Pierre Henry Janvier|Début=mai 1937| Fin=septembre 1940 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de Vichy (1940-1944) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets du [[Régime de Vichy]] }} {{Fonctionnaire | Identité=André Paul Sadon|Début=septembre 1940| Fin=juillet 1942 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Robert Milliat|Début=septembre 1942| Fin=septembre 1943 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Louis Marie Charles Dramard|septembre 1943| Fin=février 1944 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Henry de Beaumais |Début=février 1944| Fin=septembre 1944 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets et commissaires de la République du [[Gouvernement provisoire de la République française|GPRF]] et de la Quatrième République (1944-1958) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la Quatrième République}} {{Fonctionnaire | Identité=Robert Jacquin|Début=septembre 1944| Fin=janvier 1946 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Robert Duperier|Début=janvier 1946| Fin=juillet 1946 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Henry Pougnet|Début=juillet 1946| Fin=juillet 1947 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Olivier Marin|Début=juillet 1947<!--| Fonction précédente=pour ordre--> |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Maurice Pierre Rolland]]|Début=juillet 1947| Fin=mars 1951 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Yves Cazaux]]|Début=mars 1951| Fin=décembre 1954 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Bernard Vaugon]]|Début=décembre 1954| Fin=décembre 1958 |Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Préfets de la Cinquième République (depuis 1958) == {{Fonctionnaire/Début |Titre= Liste des préfets de la Cinquième République}} {{Fonctionnaire | Identité= Gaston Pontal | Début=décembre 1958 | Fin=janvier 1961 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Georges Gerbod | Début=février 1961 | Fin=septembre 1964 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Olivier Philip | Début=septembre 1964 | Fin=avril 1966 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Jean Rochet | Début=avril 1966 | Fin=juillet 1967 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Pierre Lambertin | Début=juillet 1967 | Fin=juillet 1970 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Jacques Gandouin]] | Début=juillet 1970 | Fin=mai 1974 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Christian Leroy | Début=juin 1974 | Fin=mai 1978 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Victor Bereaux<ref>{{lien web |titre=FRAN_IR_001514 - Salle des inventaires virtuelle<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_143 |site=siv.archives-nationales.culture.gouv.fr |consulté le=27-05-2023}}.</ref> | Début= {{date|27 avril 1978}} | Fin= {{date|12 avril 1982}} | Fonction précédente= Secrétaire général de la préfecture de l'Hérault | Observation= Radié des Administrateurs Civils et devient Secrétaire général de la préfecture de Paris }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Pierre Chassigneux]] | Début=avril 1982 | Fin=novembre 1983 | Fonction précédente= directeur adjoint du cabinet du préfet de Police de Paris | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Mohamed Bengaouer | Début=novembre 1983 | Fin=juin 1985 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Jacques Fournet | Début=août 1985 | Fin=juillet 1988 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Jacques Lambert | Début=juillet 1988 | Fin=juillet 1990 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Cyrille Schott]] | Début=juillet 1990 | Fin=juin 1992 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=[[Bernard Prévost]] | Début=juin 1992 | Fin=juillet 1993 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Philippe Grégoire | Début=juillet 1993 | Fin=mai 1995 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Colette Horel | Début=mai 1995 | Fin=avril 1996 | Fonction précédente= | Observation=Première femme préfète de la Nièvre }} {{Fonctionnaire | Identité= Michel Lavenseau | Début=mai 1996 | Fin=octobre 1997 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Philippe Pondaven | Début=novembre 1997 | Fin=juin 2001 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Michel Fuzeau | Début=juin 2001 | Fin=août 2002 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Patrick Pierrard | Début= {{date|6 août 2002}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA0210095D|titre=Décret du 6 août 2002 portant nomination d'un préfet }}</ref> | Fin= juillet 2005 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= François Burdeyron | Début= {{date|20 juillet 2005}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA0510078D|titre=Décret du 20 juillet 2005 portant nomination d'un préfet }}</ref> | Fin= juillet 2007 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Gilbert Payet | Début= {{date|18 juillet 2007}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=IOCA0759552D|titre=Décret du 18 juillet 2007 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. Payet (Gilbert) }}</ref> | Fin= novembre 2009 | Fonction précédente= Préfet de [[Haute-Corse]] | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Nicolas Quillet | Début= {{date|25 novembre 2009}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=IOCA0926577D|titre=Décret du 25 novembre 2009 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. QUILLET (Nicolas)}}</ref> | Fin= septembre 2011 | Fonction précédente= Préfet hors cadre | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Daniel Matalon | Début= {{date|29 septembre 2011}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=IOCA1123220D|titre=Décret du 29 septembre 2011 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. Matalon (Daniel) }}</ref> | Fin= novembre 2012 | Fonction précédente= Directeur général des services Présidence de la République | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= [[Michèle Kirry]] | Début= {{date|8 novembre 2012}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA1234418D|titre=Décret du 8 novembre 2012 portant nomination de la préfète de la Nièvre - Mme Kirry (Michèle) }}</ref> | Fin= octobre 2014 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité= Jean-Pierre Condemine | Début= {{date|10 octobre 2014}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA1418257D|titre=Décret du 10 octobre 2014 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. CONDEMINE (Jean-Pierre) }}</ref> | Fin= 21 novembre 2016 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Joël Mathurin | Début= {{date|3 novembre 2016}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA1630255D|titre=Décret du 3 novembre 2016 portant nomination du préfet de la Nièvre - M. MATHURIN (Joël) }}</ref> | Fin= 2 octobre 2018 | Fonction précédente= | Observation=Nommé Prefet du Doubs }} {{Fonctionnaire | Identité=Sylvie Houspic | Début= {{date|3 octobre 2018}}<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=INTA1812956D|titre=Décret du 3 octobre 2018 portant nomination de la préfète de la Nièvre - Mme HOUSPIC (Sylvie) }}</ref> | Fin= 25 novembre 2020 | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Daniel Barnier | Début= {{date|25 novembre 2020}}<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/texte_jo/JORFTEXT000042565385</ref> | Fin= {{date|21 août 2023}} | Fonction précédente= préfet délégué pour l’égalité des chances auprès du préfet de la région Hauts- de-France, préfet de la zone de défense et de sécurité Nord, préfet du Nord | Observation= }} {{Fonctionnaire | Identité=Michaël Galy | Début= {{date|21 août 2023}}<ref>https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000047836501</ref> | Fin= en cours | Fonction précédente= | Observation= }} {{Fonctionnaire/Fin}} == Bibliographie == * {{Ouvrage | prénom1=Étienne Léon | nom1=Lamothe-Langon | titre=Biographie des préfets | sous-titre=depuis l'organisation des préfectures (3 mars 1800) jusqu'à ce jour | éditeur=Les Marchands de Nouveautés | année=1826 | isbn=978-0-543-92174-1 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=SiYbAAAAYAAJ | consulté le=17 juin 2009 }} ; * {{Ouvrage | nom1=PIERRE-HENRY | titre=HISTOIRE DES PREFETS/ CENT CINQUANTE ANS D'ADMINISTRATION PROVINCIALE 1800 - 1950 | éditeur=[[Nouvelles Éditions latines|Nouvelles Editions Latines]] | année= | isbn= | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=ALiIiMZTeWMC&pg=PA5&dq=histoire+des+pr%C3%A9fets+de+la+Mayenne | consulté le=28 juin 2009 }} ; * {{Ouvrage | prénom1=Christiane | nom1=Lamoussière | prénom2=Patrick | nom2=Laharie | titre=Le personnel de l’administration préfectorale | sous-titre=[[1800]]-[[1880]] | éditeur= | année=1998 et 2001 | pages totales=1168 | isbn=978-2-86000-271-4 | isbn2=2-86000-271-5 | consulté le=7 juillet 2009 }} ; * Préfets ayant exercé un mandat parlementaire : ** [[Adolphe Robert]], [[Edgar Bourloton]] et [[Gaston Cougny]], ''Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891)'', {{XIXe siècle}} {{détail édition|Référence:Dictionnaire des parlementaires français (1789-1891)}} <small>([[s:Dictionnaire des parlementaires français (1889-1891)|Wikisource]])</small> ; * Officiers généraux devenus préfets : ** [[Charles Mullié]], ''Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850'', 1852 {{détail édition|Référence:Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850 (Mullié)}}&nbsp;<small> ;([[s:Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850 (Mullié)|Wikisource]])</small> ; ** {{Ouvrage |auteur1=Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles |titre=Dictionnaire historique et biographique des généraux français, depuis le onzième siècle jusqu'en 1820 |éditeur=L'auteur |année=1821 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=K7-pBapi6-oC&pg=PP7&dq=Baron+Brun+de+Villeret }} ; * Récipiendaires de l'[[Ordre de la Légion d'honneur]] : ** {{Fastes L-H}}. == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Préfet (France)]] ; * [[Préfet de département]] ; * [[Liste des préfets français]] ; === Liens externes === * [https://francearchives.fr/findingaid/41823674a33dfde17c81ddfad822cbec060e070f Dossiers individuels de préfets (1800-1880)] * [https://francearchives.fr/findingaid/e82df09efd232d62d35a605620fec8f18d74e893 Dictionnaire biographique des préfets (septembre 1870-mai 1982)] * [http://www.nievre.pref.gouv.fr/ Site officiel de la préfecture de la Nièvre] * [http://thierry.pouliquen.free.fr/Prefets.htm ''Les préfets'' sur thierry.pouliquen.free.fr] ; * [http://roglo.eu/roglo?lang=fr;m=NOTES;f=Listes:Etat_Gouvernement_et_politiques:prefets_et_sous_prefets ''La Préfectorale'' sur roglo.eu] ; * [https://www.scribd.com/doc/7126256/World-Statesmen-Org-Germany-Laco ''World Statesmen Org Germany La-co'' sur www.scribd.com] ; * [http://www.worldstatesmen.org/ www.worldstatesmen.org]. == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Liste des préfets français}} {{Portail|Nièvre|politique française}} [[Catégorie:Liste des préfets|Nievre]] [[Catégorie:Préfet de la Nièvre|*]] [[Catégorie:Liste en rapport avec la Nièvre|Prefets]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Brachygalba
Brachygalba
{{Taxobox début | animal | ''Brachygalba'' | BrachygalbaGoeringiSmit.jpg | [[Jacamar à tête pâle]] (''Brachygalba goeringi'') | classification=COI }} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | classe | Aves }} {{Taxobox | ordre | Piciformes }} {{Taxobox | famille | Galbulidae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Brachygalba | [[Charles Lucien Bonaparte|Bonaparte]], [[1854]] }} {{Taxobox fin}} Le genre '''''Brachygalba''''' comprend quatre espèces d'[[oiseau]]x appartenant à la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Galbulidae]]. == Étymologie == == Liste des espèces == D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) : * ''[[Brachygalba salmoni]]'' P. L. Sclater et Salvin, 1879 – [[Jacamar sombre]] * ''[[Brachygalba goeringi]]'' P. L. Sclater et Salvin, 1869 – [[Jacamar à tête pâle]] * ''[[Brachygalba lugubris]]'' ([[William Swainson|Swainson]], 1838) – [[Jacamar brun]] * ''[[Brachygalba albogularis]]'' (Spix, 1824) – [[Jacamar à gorge blanche]] == Liens externes == * {{COI|jacamars|Piciformes|''Brachygalba''|consulté le=16 mai 2015}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Brachygalba}} * {{ITIS|553563|''Brachygalba'' Bonaparte, 1854}} * {{ADW|Brachygalba|''Brachygalba''}} {{Portail|ornithologie}} [[Catégorie:Galbulidae]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Langues%20italo-romanes
Langues italo-romanes
[[Image:Langues_Italo-romanes.jpg|thumb|300px|Langues italo-romanes<ref>[http://www.atlantelinguistico.it/dialetti/DialettiItalia.html Altante Linguistico d'Italia]</ref>{{,}}<ref>[http://www.maldura.unipd.it/romanistica/viale/lezione_diatopia/Les dialectes d'Italie, étude de l'université de Padoue]</ref>{{,}}<ref>[http://www.italica.rai.it/principali/lingua/bruni/mappe/mappe/f_dialetti.htm Dialectes d'Italie sur la charte de Pellegrini]</ref>{{,}}<ref>AIS, ''Sprach-und Sachatlas Italiens und der Südschweiz'', Zofingen 1928-1940 ([http://www3.pd.istc.cnr.it/navigais-web/ NavigAIS-web] Version en ligne)</ref>.]] Les '''langues italo-romanes''' constituent un sous-ensemble des [[langues romanes]], dont le représentant le plus connu est l'[[italien]] littéraire, mais qui comporte un grand nombre de [[dialecte]]s (plus de deux cents). On distingue en son sein deux groupes clairement différenciés, séparés par un grand faisceau d'[[isoglosse]]s, la [[ligne Massa-Senigallia]] (dite de manière moins exacte "[[ligne La Spezia-Rimini]]"), qui correspond à la coupure des langues romanes en deux grands groupes: la ''Romania occidentale'' (incluant l'italien septentrional) et la ''Romania orientale'' (incluant l'italien centro-méridional et de l'extrême-sud)<ref>Pellegrini G. B, Carte des dialectes d'Italie, édition Pacini, Pisa, 1977.</ref>. De ce fait, on sépare généralement le nord-italien (gallo-italique et vénitien) de l'italo-roman au sens strict, inclus dans l'italo-dalmate. == Italien septentrional == ''L'italien septentrional'' (ou nord-italien) est un groupe de dialectes parlés dans le nord de l'[[Italie]], intermédiaires entre l'italo-roman et le [[gallo-roman]] (à l'instar du rhéto-roman): * Sous-groupe [[parlers gallo-italiques|gallo-italique]], avec un substrat celtique : [[lombard (langue)|lombard]] (''lumbart''), [[ligure]] (''lìgure'') avec sa variante [[intémélien]]ne, [[piémontais]] (''piemontèis'') et [[émilien-romagnol]]. Le piémontais s'est doté d'une variété standard. * Sous-groupe [[vénitien]] (''vèneto'') avec substrat [[Langues italiques|italique]] ([[vénète]]). ** Le dialecte [[istriote]]<ref>Il ne faut pas confondre l'[[istriote]], langue italo-romane, avec l'[[Istro-roumain|istrien]], [[Diasystème roman de l'Est|langue romane orientale]].</ref> parlé sur la côte ouest et sud de l'[[Istrie]] ([[Croatie]]), est très difficile à classer : on le considère soit comme un type particulier de vénitien, soit comme un dialecte distinct du vénitien, soit encore comme un idiome intermédiaire entre le vénitien et le [[dalmate]]. == Italo-dalmate == #''Toscan'' : #* [[Toscan]], regroupant plusieurs parlers communaux de [[Toscane]]<ref>Pour exemples : le ''florentin'', le ''siennois'' ou le ''lucquois''; respectivement parlés à [[Florence]] et le long du fleuve [[Arno (fleuve)|Arno]] (jusqu'à [[Fucecchio]]), à [[Sienne]] et dans sa [[province de Sienne|province]], et dans la ''Lucchesia'' ([[Lucques]] et ses alentours).</ref>. Il intègre, par ailleurs, la langue corse et ses variantes. #** [[Toscan]] [[Florence|florentin]], promu par [[Dante]] au {{s-|XIII|e}}, il constitue la base normalisée de la [[italien|langue officielle italienne]]. #** [[Corse (langue)|Corse]] (''corsu'') devenu une [[langue par élaboration]], mais dérivant du [[toscan]], avec des influences du [[ligure]] et un substrat ancien proche du [[sarde]] : parlé en [[Corse]] mais aussi au nord de la [[Sardaigne]] (variantes [[gallurese]] et [[sassarese]]). #''Italien central'' : #* [[dialectes italiens médians|Italien central]], parlé dans les régions d'[[Ombrie]], du [[Latium]], des [[Marches]] et des [[Abruzzes]]. On distingue de nombreux idiomes suivant les régions : le ''laziale'' dans le [[Latium]] aux alentours de Rome et dans la province de [[Viterbe]] (''viterbese''), ainsi que le ''ciociaro'' de [[Frosinone]] dans la partie méridionale du Latium. L{{'}}''ombrien'' (ou ''umbro'') en Ombrie ; le ''marchigiano'' englobant les parlers usités dans les [[Marches]] (notamment ceux d'[[Ancône]], de [[Fabriano]], de [[Macerata]], de [[Fermo]] et de [[Camerino]]) ; le [[dialecte sabin]]. #** [[romanesco]] contemporain, dialecte influencé par le toscan parlé à [[Rome]] ayant remplacé depuis la [[Renaissance italienne|renaissance]] le ''romanesco'' ancien, hérité du Moyen Âge. #''Italien méridional'' : #* [[Dialectes italiens méridionaux|Italien méridional]], parlé dans les régions de [[Campanie]], du [[Molise]], des [[Pouilles]], du [[Basilicate]] ainsi que dans le nord de la [[Calabre]], mais également les marges du Latium et des [[Marches]]. L'italien méridional comprend le ''[[molisano]]'' qui est le parler du Molise. #** Dialectes de type [[napolitain]], comprenant le campanien (soit le napolitain de [[Naples]] et ses variantes suivant les contrées de [[Campanie]] : ''beneventano'' de [[Bénévent]], ''salernitano'' de [[Salerne]]), le [[calabrais]] septentrional (parlé dans le [[Province de Cosenza|nord de la Calabre]]), ainsi que les [[dialectes lucaniens|deux variétés de ''lucan'']] (ou ''lucanien'') parlées dans la [[Basilicate]] ainsi que dans une partie de la province calabraise de Cosenza. #** Les [[dialectes apuliens]], employés dans la région des [[Pouilles]] et comprenant trois variantes : le ''foggiano'', parlé dans la [[province de Foggia]] ; le [[barese|dialecte de Bari]] ({{Citation étrangère|langue=it|barese}}, ou ''barése'' en barais), usité dans les provinces de [[province de Bari|Bari]], de [[province de Brindisi|Brindisi]] et dans les contrées orientales de la Basilicate ; et enfin le ''tarentin'', parlé dans la ville de [[Tarente]] et ses proches alentours. # ''[[Dialectes italiens méridionaux extrêmes]]'' : #* [[Sicilien]] de [[Sicile]], ancré sur l'île aux trois pointes et divisé en une multitude de dialectes et de sous-dialectes régionaux, voire communaux. À titre d'exemple, le parler d'[[Agrigente]] est un sous-dialecte du ''sicilien occidental'', lequel est lui-même un dialecte du sicilien de Sicile. #* [[Calabrais|Calabrais centro-méridional]], parlé en [[Calabre citérieure]] et lui aussi divisé en plusieurs dialectes. #* [[Salentin]] est usité dans le [[Salento]], dans le sud des [[Pouilles]]. Les dialectes apuliens à transition salentine sont parlés, quant à eux, dans les provinces de [[province de Brindisi|Brindisi]] et de [[province de Tarente|Tarente]]. Cette typologie est toutefois sommaire et ne décrit pas avec précision la diversité des parlers italo-romans. == Notes et références == {{Références|taille= }} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[linguistique]] ** [[liste de langues]] *** [[langues par famille]] **** [[langues indo-européennes]] ***** [[langues romanes]] {{Palette|Langues romanes}} {{Portail|langues|Italie}} [[Catégorie:Langue italo-romane|*]] [[Catégorie:Langue romane]] [[Catégorie:Dialecte de l'italien]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Racine%20cubique
Racine cubique
{{à sourcer|date=mars 2008}} [[Fichier:Cube-root function.svg|vignette|[[Courbe représentative]] de la fonction racine cubique sur '''R'''.]] En [[mathématiques]], la '''racine cubique''' d'un [[nombre réel]] <math>y</math> est l'unique nombre réel <math>x</math> dont le [[Cube (algèbre)|cube]] (c'est-à-dire la [[Puissance d'un nombre|puissance {{3e}}]]) vaut <math>y</math> ; en d'autres termes, <math>y = x^3=x\times x\times x</math>. La racine cubique de <math>y</math> est notée <math>\sqrt[3]{y}</math>. On peut également parler des racines cubiques d'un [[nombre complexe]]. == {{ancre|Racine cubique d'un nombre}}Définition == De façon générale, on appelle racine cubique d'un nombre (réel ou complexe) <math>y</math> tout nombre <math>x</math> solution de l'[[équation]] : {{retrait|<math>x^3 = y.</math>}} Si <math>y</math> est réel, cette équation a dans '''R''' une unique solution, qu'on appelle ''la'' racine cubique du réel <math>y</math> : <math>x = \sqrt[3]{y}</math>. Dans '''C''', cette équation a trois solutions distinctes, qui sont ''les'' racines cubiques du complexe <math>y</math>. Lorsque ce complexe <math>y</math> est un réel, ces trois solutions sont : <math>\sqrt[3]y</math>, <math>{\rm j}\sqrt[3]y</math> et <math>\overline{\rm j}\sqrt[3]y</math>, où <math>\sqrt[3]y</math> est ''la'' racine cubique réelle de <math>y</math> et {{math|1}}, {{math|j}} et {{surligner|{{math|j}}}} sont les trois [[#Racines cubiques d'un nombre complexe|racines cubiques de l'unité dans '''C''']]. == Racine cubique d'un nombre réel == === Exemples === La racine cubique de 8 est 2 car 2×2×2 = 8. La racine cubique tient son nom du [[cube]] : la racine cubique est la longueur de l'arête d'un cube dont est donné le [[volume]]. On a un volume de 8 et une arête de 2 ; on écrit : :<math>\sqrt[3]8=2</math>. La racine cubique de –27 est –3 car (–3)×(–3)×(–3) = –27 :<math>\sqrt[3]{-27}=-3</math>. === Fonction racine cubique === Sur '''R''', la [[Fonction (mathématiques)|fonction]] racine cubique, notée <math>\sqrt[3]{~}</math>, est celle qui associe à un nombre réel son unique [[#Définition|racine cubique]] réelle. Sur l'ensemble des réels strictement positifs, la fonction racine cubique est égale à la [[fonction puissance]] un tiers<ref group=Note>Comme toute fonction puissance définie en tant que fonction réelle, la fonction puissance 1/3 n'est définie que sur '''R'''{{ind|+}}* : pour tout réel ''y'' > 0, ''y''{{exp|1/3}} est l'[[Exponentielle de base a|exponentielle de base ''y'']] du réel 1/3.</ref> : :<math>\forall y \in\R_+^*\quad\sqrt[3]y= y^{1\over3}</math>. === Propriétés === {{...}} * La racine cubique est associative avec les exposants, [[Distributivité|distributive]] avec la multiplication et la division, mais pas avec l'addition et/ou la soustraction. * D'après le [[théorème de Wantzel]], la racine cubique d'un [[nombre rationnel]] n'est pas [[Nombre constructible|constructible à la règle et au compas]], sauf bien sûr si elle est rationnelle. C'est pourquoi le problème de la [[duplication du cube]] n'a pas de solution. == Racines cubiques d'un nombre complexe == Tout nombre complexe non nul admet trois [[#Racine cubique d'un nombre|racines cubiques]] complexes distinctes, [[Relations entre coefficients et racines#Exemples|de somme nulle]]. Si ''Z'' est l'une d'elles, les deux autres sont {{math|j}}''Z'' et {{math|j{{2}}}}''Z'', où {{retrait|<math>1,\quad{\rm j}=\frac{-1+{\rm i}\sqrt3}2={\rm e}^{{\rm i}\frac{2\pi}3}\quad{\rm et}\quad{\rm j}^2=\overline{\rm j}=\frac{-1-{\rm i}\sqrt3}2={\rm e}^{-{\rm i}\frac{2\pi}3}</math>}} sont les trois [[Racine de l'unité|racines cubiques de l'unité]]. == Symbole Unicode == {{Unichar|221B|Racine cubique|nlink=Table des caractères Unicode/U2200|html=}} == Note == <references group="Note"/> ==Voir aussi== {{Autres projets|commons=Category:Cubic root}} * [[Racine carrée]] * [[Racine d'un nombre]] * [[Algèbre]] * [[Fonction exponentielle]] * [[Algorithme de calcul de la racine n-ième|Algorithme de calcul de la racine ''n''-ième]] {{Portail|mathématiques}} [[Catégorie:Racine nième|cubique]] [[Catégorie:3 (nombre)]] [[Catégorie:Fonction de référence]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gordon%20Smith
Gordon Smith
{{Voir homonymes|Gordon Smith (homonymie)}} {{Infobox Personnalité politique | charte = | nom = Gordon Smith | image = Gordon Smith official portrait.jpg | légende = | fonction1 = [[Sénat des États-Unis|Sénateur des États-Unis]]<br/>pour l'[[Oregon]] | à partir du fonction1 = 3 janvier 1997 | jusqu'au fonction1 = 3 janvier 2009 | prédécesseur 1 = [[Mark Hatfield]] | successeur 1 = [[Jeff Merkley]] | nom de naissance = Gordon Harold Smith | date de naissance = 25 mai 1952 | lieu de naissance = [[Pendleton (Oregon)|Pendleton]] ([[Oregon]], [[États-Unis]]) | date de décès = | lieu de décès = | nationalité = [[États-Unis|Américaine]] | parti = [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] | conjoint = | université = | profession = | religion = [[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours|Mormonisme]] | résidence = | signature = | emblème = | liste = }} '''Gordon Harold Smith''', né le {{date de naissance|25 mai 1952}} à [[Pendleton (Oregon)]], est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[États-Unis|américain]], membre du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]] et [[Sénat des États-Unis]] pour l'[[Oregon]] de [[1997]] à [[2009]]. == Biographie == Gordon Smith est né le {{date|25|mai|1952}} à [[Pendleton (Oregon)|Pendleton]] dans l'[[Oregon]] et a grandi à [[Bethesda (Maryland)|Bethesda]] dans le [[Maryland]]. Après le lycée, il part pendant deux ans en [[Nouvelle-Zélande]] comme missionnaire de l'[[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]]. De retour au pays, il poursuit ses études de droit à l'[[université de Californie du Sud]]. Il commence sa carrière d'avocat au [[Nouveau-Mexique]] puis en [[Arizona]] avant de revenir dans les années 1980 en Oregon comme directeur d'une entreprise alimentaire. === Carrière politique === En [[1992]], Smith commence une carrière politique en étant élu au Sénat de l'État de l'Oregon dont il prend la présidence en [[1995]]<ref name="bio">{{Lien web|langue=en|url=http://bioguide.congress.gov/scripts/biodisplay.pl?index=s001142|titre=SMITH, Gordon Harold, (1952 -)|site=Biographical Directory of the U.S. Congress|date=|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. En {{date-|janvier 1996}}, il tente de se faire élire au [[Sénat des États-Unis]] lors d'une élection partielle, mais il est battu par le [[Parti démocrate (États-Unis)|démocrate]] [[Ron Wyden]]. Il se présente pour l'autre siège de sénateur au mois de [[Élections sénatoriales américaines de 1996|novembre 1996]]. Il est alors le premier candidat à concourir pour deux sièges de sénateur fédéral la même année<ref name="bio"/>. Il est élu sénateur avec près de 50 % des voix et succède au titulaire républicain, [[Mark Hatfield]]. Il est réélu en [[Élections sénatoriales américaines de 2002|2002]] avec 56 % des suffrages<ref name="results">{{Lien web|langue=en|url=http://www.realclearpolitics.com/epolls/2008/senate/or/oregon_senate-566.html|titre=Election 2008 - Oregon Senate|auteur=|site=RealClearPolitics.com|date=|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. Il remporte alors l'ensemble des [[Comtés de l'État de l'Oregon|comtés de l'Oregon]], à l'exception du [[comté de Multnomah]] qui inclut la ville de [[Portland (Oregon)|Portland]]<ref name="obama">{{Lien web|langue=en|url=https://www.nytimes.com/2008/10/15/us/politics/15oregon.html|titre=An Oregon Republican Reaches for Coattails — Obama’s|auteur=William Yardley|site=The New York Times|date=14 octobre 2008|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. En [[2004]], un an après le suicide de son fils, le ''Garrett Lee Smith Memorial Act'' est ratifié par le président [[George W. Bush]], promulguant un programme de {{unité|82|millions}} de dollars sur la prévention du suicide des jeunes<ref name="suicide">{{Lien web|langue=en|url=http://www.cbsnews.com/news/senator-shares-story-of-sons-suicide/|titre=Senator Shares Story Of Son's Suicide|auteur=Brian Dakss|site=CBS News|date=20 juin 2006|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. Le {{date|13|juin|2005}}, Smith est l'un des 17 sénateurs qui refusent de soutenir une résolution du Sénat s'excusant auprès de la communauté noire pour avoir refusé de légiférer sur le [[lynchage]] dans les années 1920 et 1940. Il est candidat à un troisième mandat en [[élections sénatoriales américaines de 2008|2008]]. Smith est jusqu'au mois de septembre au coude-à-coude avec le démocrate [[Jeff Merkley]] dans les enquêtes d'opinions. Dans un État de plus en plus démocrate, il est entraîné par l'impopularité du président Bush et est distancé dans les sondages quelques semaines avant l'élection<ref name="results"/>{{,}}<ref name="obama"/>. Durant la campagne, il n'hésite pas à mettre en avant sa proximité avec [[Barack Obama]] sur certains sujets<ref name="obama"/>. Certains républicains craignent que cette stratégie lui fasse perdre des voix au profit de [[David Brownlow]], candidat conservateur du [[Parti de la Constitution (États-Unis)|Parti de la Constitution]]. Le {{date|4|novembre|2008}}, Smith est battu avec 45,6 % des voix contre 48,9 % pour Merkley<ref name="results"/> ; Brownlow obtient 5 % des suffrages<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://edition.cnn.com/2008/POLITICS/11/06/senate.election/index.html?iref=nextin|titre=Oregon Democrat Merkley takes Senate seat|auteur=|site=CNN|date=6 novembre 2008|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. === Après la politique === Après sa défaite, il rejoint le secteur privé et préside la [[National Association of Broadcasters]]. Parallèlement, il occupe des responsabilités au sein de l'[[Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours|Église mormone]] et reste actif sur les questions liées à la santé mentale et au suicide des jeunes<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.oregonlive.com/politics/index.ssf/2012/08/gordon_smith_finds_happiness_i.html|titre=Gordon Smith finds happiness in private sector, has no plans to seek office|auteur=Harry Esteve|site=OregonLive.com|date=6 août 2012|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. == Positions politiques == En [[2005]], l'analyse de ses votes indique que Gordon Smith est le modèle type du sénateur centriste<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://nationaljournal.com/voteratings/pdf/Centrists.pdf|titre=Vote ratings: centrists|site=National Journal}}.</ref>. Il est souvent considéré comme l'un des sénateurs républicains les plus modérés<ref name="obama"/>. Bien qu'ayant voté pour l'invasion de l'Irak, il se montre par la suite critique vis-à-vis de la guerre. Il est favorable aux énergies renouvelables<ref name="obama"/>. Il dépose à plusieurs reprises avec [[Edward Moore Kennedy]] un projet de loi pour étendre la qualification de [[crime de haine]] aux crimes fondés sur l'orientation sexuelle<ref>{{Article|langue=en|url=https://books.google.fr/books?id=U6MzZSy3sZIC&pg=PA9147&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false|titre=Matthew Shepard Act|périodique=Congressional Record|volume=153|partie=7|page=9147|date=18 avril 2007|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. == Vie privée == Gordon Smith est marié à Sharon. Ils adoptent ensemble trois enfants. En 2003, la veille de son {{22e|anniversaire}}, leur fils Garrett se suicide après des années de dépression<ref name="suicide"/>. Gordon Smith est membre de par sa mère de la {{Lien|fr=famille Udall|lang=en|trad=Udall family}}, parfois considérée comme la [[famille Kennedy]] de l'Ouest. Il est ainsi le cousin des sénateurs démocrates [[Mark Udall]] et [[Tom Udall]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.opb.org/news/article/oregon-senator-part-bi-partisan-political-dynasty/|titre=Oregon Senator Part Of Bi-Partisan Political Dynasty|auteur=Colin Fogarty|site=OPB.org|date=23 octobre 2007|consulté le=5 août 2016}}.</ref>. == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == * {{autorité}} {{Palette|Sénateurs de l'Oregon}} {{Portail|Oregon|Politique aux États-Unis}} {{DEFAULTSORT:Smith, Gordon}} [[Catégorie:Naissance en mai 1952]] [[Catégorie:Naissance à Pendleton (Oregon)]] [[Catégorie:Sénateur des États-Unis pour l'Oregon]] [[Catégorie:Personnalité du Parti républicain en Oregon]] [[Catégorie:Famille Udall]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Californie du Sud]] [[Catégorie:Personnalité de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Bramsn%C3%A6s
Bramsnæs
{{Ébauche|localité|danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Bramsnæs | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = BramsnæsRådhus.jpg | légende = Le bâtiment qui servait de mairie quand Bramsnæs était une municipalité | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.6833333 | longitude = 11.8333333 | altitude = | population = 9391 | année_pop = 2005 | superficie = 80 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = | nom site = }} '''Bramsnæs''' est une ancienne municipalité de l'[[Roskilde amt|amt de Roskilde]], dans l'est du [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark (1970–2006)]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gunds%C3%B8
Gundsø
{{ébauche|localité danoise}} {{à sourcer|date=septembre 2015}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Gundsø | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = [[Roskilde amt|Roskilde]] | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.735326 | longitude = 12.150106 | altitude = | population = 15749 | année_pop = [[2005]] | superficie = 63.52 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | position = | carte = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.gundsoe.dk | nom site = }} '''Gundsø''' est une municipalité du [[Roskilde amt|département de Roskilde]], dans l'est du [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Gundso}} [[Catégorie:Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hvals%C3%B8
Hvalsø
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Hvalsø | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = [[Roskilde amt|Roskilde]] | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.6 | longitude = 11.85 | altitude = | population = 7856 | année_pop = 2005 | superficie = 72.02 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.hvalsoe.dk | nom site = }} '''Hvalsø''' est une municipalité du [[Roskilde amt|département de Roskilde]], dans l'est du [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%B8ge
Køge
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Køge | autres noms = | statut = 4 | blason = Coat of arms of Køge.svg | drapeau = | image = Køge - statue af Frederik 7. - Torvet.jpg | légende = Statue de [[Frédéric VII de Danemark|Frédéric VII]] à Køge. | amt = [[Roskilde (amt)|Roskilde]] | région = [[Sjælland (région)|Sjælland]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/27/24/N | longitude = 12/10/53/E | altitude = | population = 60675 | année_pop = 2019<ref>Page Wikipedia en Danois.</ref> | superficie = 257.18 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Sjælland | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.koegekom.dk | nom site = }} '''Køge''' est une municipalité de [[Sjælland (région)|Sjælland]], dans l'Est du [[Danemark]]. C'est une ville côtière, située à 39&nbsp;km au sud-ouest de [[Copenhague]]. == Histoire == En 2014, les traces d'une [[forteresse circulaire viking]] ont été découvertes dans un champ à l'ouest de la ville. Cette forteresse ressemblerait à celle de [[Trelleborg (Slagelse)|Trelleborg]]<ref>[http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2014/09/12/cercle-ferme-une-forteresse-viking-decouverte-au-danemark/ CERCLE FERMÉ – Une forteresse viking découverte au Danemark], ''[[Le Monde]]'', 12 septembre 2014.</ref>{{,}}<ref>{{en}} [http://cas.au.dk/en/currently/singlenews/artikel/-e5f0f3453f/ Sensational Viking fortress discovered near Køge], [[Université d'Aarhus]], 5 septembre 2014.</ref>. La ville a été officiellement fondée en 1288, lorsque Køge est devenu une [[bourg|ville commerçante]], par opposition au centre ecclésiastique de l'époque, [[Roskilde]] : elle a été une importante ville marchande à la fin du [[Moyen Âge]]. Au cours de la [[chasse aux sorcières]] locale, le ''{{langue|da|[[Køge Huskors]]}}'' (1608–1615), au moins 15 personnes ont été convaincues de [[sorcellerie]] et brûlées pour cette raison. Køge a souffert des guerres entre le Danemark et la Suède (1643–1720). En {{date-|août 1807}}, la ville et ses environs ont été le cadre de la {{Lien|langue=en|trad=Battle of Køge|fr=bataille de Køge}} entre les troupes britanniques et danoises. Køge est demeurée une petite ville jusqu'à la fin du {{s-|XIX}}, lorsque son industrie et sa population ont commencé à croître. Aujourd'hui, elle est le centre de la dix-huitième plus grande [[aire urbaine]] du Danemark. == Géographie == La ville est située se les rives de l'[[Øresund]], au fond de la [[baie de Køge]]. Elle est limitée par [[Roskilde]] et [[Solrød]] au nord et par la [[péninsule de Stevns]] au sud. Son aire urbaine comporte, outre Køge même, les banlieues de Køge Nord ({{Lien|langue=en|trad=Ølby|fr=Ølby|texte=Ølby Lyng}} et Ølsemagle Lyng) et [[Hastrup]] et [[Herfølge]] au sud. == Sports == La ville possède un club de football, le [[Herfølge Boldklub Køge]] (HB Køge), issu en 2009 de la fusion de l'[[Herfølge Boldklub]] et du [[Køge BK|Køge Boldklub]]. == Jumelages == {{colonnes|nombre=3| * [[Trittau]] (Allemagne) * [[Espoo]] (Finlande) * [[Waterford (Irlande)]] * [[Sauðárkrókur]] (Islande) * [[Dundaga]] (Lettonie) * [[Klaipėda]] (Lituanie) * [[Kongsberg]] (Norvège) * [[Kristianstad]] (Suède) * [[Sjöbo]] (Suède) }} == Personnalité == * [[Bernhard Kamphøvener]] (1813-1846), botaniste, né et mort à Køge. == Notes et références == {{Références}} {{traduction/Référence|en|Køge|624841092}} == Liens externes == {{autres projets |Commons=Category:Køge}} {{Liens}} * {{da}} [http://www.koegearkiv.dk/_da-DK/K%C3%B8ge/Samlingerne/Historiske%20Kort Cartes historiques de Køge] * {{da}} [http://dendigitalebyport.byhistorie.dk/koebstaeder/by.aspx?koebstadID=23 Histoire de Køge], Centre danois d'histoire urbaine (Université d'Aarhus). * {{mul|da|de|en}} [http://www.visitkoege.dk/koege/visitkoege-turist Office de tourisme de Køge] * {{da}} [http://www.khs.dk/ École de commerce de Køge] {{Palette|Communes de Sjælland (région)}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Fondation en 1288]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Voix%20%28film%29
La Voix (film)
{{Ébauche|film français}} {{Voir homonymes|La Voix}} {{Infobox Cinéma (film) | titre = La Voix | image = | légende = | titre original = | réalisation = [[Pierre Granier-Deferre]] | scénario = [[Pierre Granier-Deferre]]<br>[[Christine Miller]] | acteur = [[Nathalie Baye]]<br>[[Sami Frey]]<br>[[Laura Morante]] | production = [[Ciné Feel]]<br>[[France 3|France 3 Cinéma]] | pays = {{France}} | genre = [[Drame (cinéma)|Drame]] | durée = 86 minutes | année de sortie = 1992 }} '''''La Voix''''' est un [[Cinéma français|film français]] réalisé [[Pierre Granier-Deferre]], d'après l'œuvre de l'écrivain français [[Pierre Drieu la Rochelle]], et sorti en salles en [[1992 au cinéma|1992]]. ==Synopsis== À [[Rome]], un homme et une femme, amants, passent une journée paisible jusqu'à ce qu'en soirée au restaurant, attablés, Gilles semble reconnaître dans la pièce la voix d'une femme qu'il a aimée passionnément. == Fiche technique == * Titre : ''La Voix'' * Réalisation : [[Pierre Granier-Deferre]] * Scénario : [[Pierre Granier-Deferre]] et [[Christine Miller]] d'après la nouvelle de [[Pierre Drieu la Rochelle]] * Durée : 86 minutes * Pays d'origine: {{France}} * Format : couleurs - Dolby * Musique : [[Philippe Sarde]] * Genre : [[Drame (cinéma)|drame]] * Dates de sortie : ** {{France}} : {{Date|4|mars|1992|au cinéma}} == Distribution == * [[Nathalie Baye]] : Lorraine * [[Sami Frey]] : Gilles * [[Laura Morante]] : Laura * [[Jean-Claude Dreyfus]] : le maitre d'hôtel * [[Georges Claisse]] : Michele * [[Jerry Di Giacomo]] * [[Anna Di Pietra]] * Sylvia Galmot * [[Alexandra Gonin]] * Nicolo Grossi * Tamio Ikeda * Agnès Pelletier * Yann Roussel * [[Dominique Zardi]] : le serveur == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Pierre Granier-Deferre}} {{Portail|cinéma français|années 1990|Rome}} {{DEFAULTSORT:Voix, La}} [[Catégorie:Film français sorti en 1992]] [[Catégorie:Film dramatique français]] [[Catégorie:Film réalisé par Pierre Granier-Deferre]] [[Catégorie:Film de France 3 Cinéma]] [[Catégorie:Film tourné aux studios d'Arpajon]] [[Catégorie:Film se déroulant à Rome]] [[Catégorie:Film tiré d'une œuvre de Pierre Drieu La Rochelle]] [[Catégorie:Adaptation d'une nouvelle française au cinéma]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacamar%20tridactyle
Jacamar tridactyle
{{sous-titre/Taxon|ns1=Jacamaralcyon tridactyla}} {{Taxobox début | animal | Jacamar tridactyle | Jacamaralcyon tridactyla Keulemans.jpg | ''Jacamaralcyon tridactyla'' | classification=COI }} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }} {{Taxobox | classe | Aves }} {{Taxobox | ordre | Piciformes }} {{Taxobox | famille | Galbulidae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Jacamaralcyon | [[René Primevère Lesson|Lesson]], [[1830]] }} {{Taxobox taxon | animal | espèce | Jacamaralcyon tridactyla | ([[Louis Jean Pierre Vieillot|Vieillot]], [[1817]]) }} {{Taxobox UICN | VU | A2c+3c+4c;D1 | C2a(i) }} {{Taxobox fin}} Le '''Jacamar tridactyle''' (''Jacamaralcyon tridactyla'') est une [[espèce]] d'[[oiseau]]x, la seule espèce du genre '''''Jacamaralcyon'''''. == Répartition == C'est une espèce [[endémisme|endémique]] du [[Brésil]] (États du sud-est). == Voir aussi == === Liens externes === {{Autres projets |commons=Category:Jacamaralcyon tridactyla |wikispecies=Jacamaralcyon tridactyla }} * {{Oiseaux espèce|jacamar.tridactyle|''Jacamaralcyon tridactyla''}} * {{COI|jacamars|Piciformes|''Jacamaralcyon tridactyla''|consulté le=21 mai 2015}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Jacamaralcyon}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Jacamaralcyon tridactyla}} * {{Avibase2 | 4051B630306877B7 | Jacamaralcyon tridactyla | (Vieillot, 1817) | consulté le=26 avril 2016}} * {{ITIS|553564|''Jacamaralcyon'' Lesson, 1830}} * {{ITIS|554324|''Jacamaralcyon tridactyla'' (Vieillot, 1817)}} * {{ADW|Jacamaralcyon|''Jacamaralcyon''}} * {{ADW|Jacamaralcyon_tridactyla|''Jacamaralcyon tridactyla''}} * {{UICN|22682186|''Jacamaralcyon tridactyla'' (Vieillot, 1817)|consulté le=21 mai 2015}} {{Portail|ornithologie|Brésil}} [[Catégorie:Galbulidae]] [[Catégorie:Oiseau endémique du Brésil]] [[Catégorie:Oiseau de la forêt atlantique]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Rams%C3%B8
Ramsø
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Ramsø | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = [[Roskilde amt|Roskilde]] | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 54.8135963 | longitude = 11.0207161 | altitude = | population = 9320 | année_pop = | superficie = 67.60 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = | nom site = }} '''Ramsø''' est une municipalité du [[Roskilde amt|département de Roskilde]], dans l'est du [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Ramso}} [[Catégorie:Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Statistique%20math%C3%A9matique
Statistique mathématique
{{Voir homonymie|Statistique (homonymie)}} [[Fichier:Linear regression.svg|vignette|Une [[régression linéaire]].]] Les statistiques, dans le sens populaire du terme, traitent à l'aide des [[mathématiques]] l'étude de groupe d'une population. En [[statistique descriptive]], on se contente de décrire un échantillon à partir de grandeurs comme la moyenne, la médiane, l'écart type, la proportion, la corrélation, etc. C'est souvent la technique qui est utilisée dans les recensements. Dans un sens plus large, la théorie statistique est utilisée en recherche dans un but inférentiel. Le but de l'[[inférence statistique]] est de dégager le portrait d'une population donnée, à partir de l'image plus ou moins floue constituée à l'aide d'un échantillon issu de cette population. Dans un autre ordre d'idées, il existe aussi la '''statistique « mathématique »''' où le défi est de trouver des estimateurs judicieux (non biaisés et efficaces). L'analyse des propriétés mathématiques de ces estimateurs sont au cœur du travail du mathématicien spécialiste de la statistique. == Statistique == La statistique mathématique repose sur la [[théorie des probabilités]]. Des notions comme la mesurabilité ou la convergence en loi y sont souvent utilisées. Mais il faut distinguer la statistique en tant que discipline et la statistique en tant que fonction des données. Une fois les bases de la théorie des probabilités acquises, il est possible de définir une '''statistique''' à partir d'une fonction <math>S</math> mesurable à <math>n</math> arguments. Lorsque les valeurs <math>x_1,\ldots,x_n</math> sont des réalisations d'une même variable aléatoire <math>X</math>, on note : :<math>S(X)=S(x_1,\ldots,x_n)</math> La loi de <math>S(X)</math> dépend uniquement de la loi de <math>X</math> et de la forme de <math>S</math>. === Fonctions de répartition === La fonction de répartition d'une [[variable aléatoire]] réelle <math>X</math> (cette définition s'étend naturellement aux variables aléatoires à valeurs dans des espaces de dimension quelconque) associe à une valeur <math>x</math> la ''probabilité qu'une réalisation de <math>X</math> soit plus petite que <math>x</math>'' : :<math>F(x) = {\rm Prob}(X \leq x)</math> Lorsqu'on dispose de <math>n</math> réalisations de <math>X</math>, on peut construire la [[fonction de répartition empirique]] de <math>X</math> ainsi (on note <math>x_{(k)}</math> la <math>k</math>{{e}} valeur ordonnée des <math>x_1,\ldots,x_n</math> et on pose arbitrairement <math>x_{0}=-\infty</math> et <math>x_{n+1}=+\infty</math>) : <math display=block>F^*_n(x) = {k\over n},\, \forall x\in ]x_{(k)},x_{(k+1)}]</math> de même, la '''loi empirique''' peut se définir (pour tout [[Tribu borélienne|borélien]] <math>B</math>) comme : <math display=block>\mathbf{P}^*_n(B) = {1\over n}\sum_{k=1}^n \mathbf{1}_{x_k}(B)</math> Le [[théorème de Glivenko-Cantelli]] assure la convergence de la [[fonction de répartition]] de la [[loi empirique]] vers la fonction de répartition de la loi originale lorsque la taille <math>n</math> de l'échantillon augmente vers l'infini. Ces deux fonctions empiriques n'étant pas continues, on leur préfère souvent des [[Estimation par noyau|estimateurs par noyau]], qui ont les mêmes propriétés de convergence. === Types de statistiques === On définit usuellement plusieurs types de statistiques suivant la forme de <math>S</math> : * les '''L-statistiques''' qui sont des combinaisons de statistiques d'ordres, * les '''M-statistiques''' qui s'expriment comme le maximum d'une fonction des réalisations d'une variable aléatoire, * les '''U-statistiques''' qui s'expriment sous la forme d'[[Intégration (mathématiques)|intégrales]]. L'intérêt de cette différenciation est que chaque catégorie de statistique va avoir des caractéristiques propres. Les estimateurs par noyau, et les moments empiriques d'une loi sont les M-statistiques. Le '''moment empirique d'ordre <math>k</math>''' d'une loi calculé à partir d'un échantillon <math>x_1,\ldots,x_n</math> est : :<math>\mu_n^{(k)}(X) = {1\over n}\sum_{i=1}^n x_i^k</math> Il s'agit d'un estimateur de <math>E(X^k)</math>. Le moment centré d'ordre <math>k</math> est <math>E((X - E(X))^k)</math>. La [[Variance (statistiques et probabilités)|variance]] est le moment centré d'ordre 2. == Exemple de statistiques : moyenne et variance == Considérons une population d'où l'on extrait un échantillon d'effectif n de façon purement aléatoire dont les éléments sont <math>x_i</math>. Dans ce cas, la statistique descriptive qui estime la moyenne de la population est la moyenne empirique <center><math>m ={1 \over n} \sum_{i=1}^n x_i</math></center> La statistique qui estime la dispersion autour de la moyenne est la variance empirique <center><math>s^2 = {1 \over n-1} \sum_{i=1}^n (x_i - m)^2</math></center> La loi de probabilité associée à cette population possède une moyenne μ et une variance σ<sup>2</sup> qui sont estimés par <math>m</math> et <math>s^2</math>. Le problème est que, si on avait choisi un autre échantillon, on aurait trouvé des valeurs différentes pour ces estimations. Ceci conduit à considérer les éléments, la moyenne empirique et la variance empirique comme des variables aléatoires. Ces variables suivent une loi de probabilité donnée. Une fois qu'on connait ces [[Loi de probabilité|lois de probabilité]], il est possible de construire les tests statistiques voulus pour étudier les paramètres d'intérêt ( μ et σ<sup>2</sup> pour cet exemple). Sous la condition d'indépendance entre les observations, on peut calculer la moyenne (ou espérance) et la variance de la moyenne empirique. On obtient : <center><math>E[m] = \mu \qquad \qquad V[m] = \sigma^2 / n </math></center>L'écart-type de la moyenne empirique vaut σ / √n. Si n devient grand, le [[théorème central limite]] enseigne que la moyenne empirique suit une [[loi normale]] caractérisée par la moyenne μ et cet écart-type. Ce résultat reste valable quelle que soit la taille de l'échantillon lorsque la loi de probabilité assignée à la population est normale. Dans ce dernier cas, particulièrement important en pratique, on montre également que (n-1) s<sup>2</sup> / σ<sup>2</sup> suit une loi de χ<sup>2</sup> à n-1 degrés de liberté. == Estimation == Ces résultats s’interprètent directement en termes d’estimation. * La moyenne empirique et la variance empirique fournissent des estimations de la moyenne et de la variance de la population. * Ces estimations sont convergentes car leurs variances tendent vers zéro lorsque la taille de l’échantillon s’accroît indéfiniment. * Elles sont non biaisées car leur limite est égale à la valeur à estimer. Le problème d’estimation est relié aux intervalles de confiance. L’idée est de fournir une estimation d’un paramètre accompagnée d’une idée de sa précision liée aux fluctuations échantillonnales. Voici un exemple bien spécifique d’[[intervalle de confiance]] pour la moyenne. Pour décrire le principe, considérons un exemple assez artificiel qui présente l’avantage de la simplicité : l’estimation de la moyenne (<math>m</math>) d’une population supposée normale dont nous connaîtrions l’écart-type (<math>\sigma</math>). D’après le paragraphe précédent, la moyenne empirique suit également une loi normale dont l’écart-type est divisé par le facteur <math>\sqrt n</math>. Puisque les tables de probabilités de la loi normale sont connues, nous pouvons déterminer qu’un intervalle centré autour de la moyenne empirique aura <math>x</math> % de chance de contenir la vraie moyenne. En pratique, <math>x</math> est souvent fixé à 95. Lorsqu’on fixe <math>x</math> (à 95 par exemple), on détermine la longueur de l’intervalle de confiance simplement par connaissance de la loi normale. Voici l’intervalle de confiance à 95 % pour ce cas très précis. <math> [m - {{1.96 \sigma}\over \sqrt n}\ ; m + {{1.96 \sigma}\over \sqrt n}]</math> voir aussi [[loi de Student]]. == Tests d'hypothèses == === Notion générale de test d'hypothèse statistique === Une hypothèse statistique concerne les paramètres issus d'une ou plusieurs populations. On ne peut pas la vérifier mais seulement la rejeter lorsque les observations paraissent en contradiction avec elle. Nous conclurons que la valeur observée (à partir de l'échantillon) est très peu probable dans le cadre de l'hypothèse (qui concerne la population). La première étape consiste à édicter l'[[hypothèse nulle]]. Souvent cette hypothèse sera ce qu'on croit faux. Exemple d'hypothèses nulles : * Les deux moyennes issues de deux populations sont égales, * La corrélation entre deux variables est nulle, * Il n'y a pas de lien entre l'âge et l'acuité visuelle, etc. L'hypothèse nulle concerne les paramètres (valeurs vraies) de la population. Pour chaque test statistique, il y a une mesure ou statistique précise (selon le paramètre qui nous intéresse) qui suit une loi de probabilité connue. Cette statistique peut être vue comme une mesure de l'écart entre ce qu'on observe dans l'échantillon et ce qu'on postule dans la population (hypothèse nulle). Plus cette mesure sera grande, plus sa probabilité d'occurrence sera petite. Si cette probabilité d'occurrence est trop petite, on aura tendance à rejeter l'hypothèse nulle et donc conclure que l'hypothèse nulle est fausse. === Test paramétrique === Se dit des tests qui présupposent que les variables à étudier suivent une certaine loi décrite par des paramètres. De nombreux tests paramétriques concernent des variables qui suivent la loi normale. Les [[test t|tests ''t'']] pour échantillons indépendants ou appariés, les [[analyse de la variance|ANOVA]], la [[régression linéaire multiple|régression multiple]], le [[test de Wald]], etc. === [[Test du χ²]] === Voici l'exemple d'un test qui utilise la [[loi du χ²]]. Cependant, une multitude de tests utilisent cette loi de probabilité : Mc Nemar, tests d'adéquation de modèles, tests d'adéquation à une loi, etc. Exemple : On se demande si un échantillon extrait d'une population correspond raisonnablement à une loi de probabilité hypothétique. L'échantillon d'effectif <math>n</math> est divisé en <math>k</math> classes d'effectifs <math>n_i</math> comme pour la construction d'un [[histogramme]], avec une différence : il est possible d'utiliser des classes de largeur variable, c'est même recommandé pour éviter qu'elles soient trop petites. Avec cette précaution, le [[théorème central limite]] dans sa version multidimensionnelle indique que le vecteur des effectifs <math>(n_1,...,n_k)</math> se comporte approximativement comme un vecteur gaussien. La loi de probabilité étant donnée d'autre part, elle permet d'assigner à chaque classe une probabilité <math>p_i</math>. Dans ces conditions l'expression <center><math>\sum_{i=1}^k {{(n_i - n p_i)^2} \over {n p_i}}</math></center> qui représente d'une certaine manière la distance entre les données empiriques et la loi de probabilité supposée, suit une loi de probabilité de χ<sup>2</sup> à <math>k-1</math> degrés de liberté. Les tables de χ<sup>2</sup> permettent de déterminer s'il y a lieu de rejeter l'hypothèse en prenant le risque, fixé à l'avance, de se tromper. Si on considère le cas d'une loi de probabilité dont les paramètres (en général moyenne et écart-type) sont inconnus, la minimisation du χ<sup>2</sup> par rapport à ces paramètres fournit une estimation de ceux-ci. == Voir aussi == === Bibliographie === * Denis Bosq, ''Statistique mathématique et statistique des processus''. Hermes/Lavoisier, 2012. * Benoît Cadre, Céline Vial, ''Statistique mathématique, cours et exercices corrigés'', Ellipses, 2012. * Gilles Stoltz, Vincent Rivoirard, ''Statistique mathématique en action'', [[Vuibert]], 2012. * [[Jean-Pierre Favre]], [http://www.digilex.ch/edition/publications ''Mathématiques de gestion''], Digilex, 2009{{ISBN|978-2-940404-01-8}}. * Borokov, A. A. (1999), ''Mathematical Statistics''. Taylor & Francis{{ISBN|90-5699-018-7}}. * [[Didier Pelat]], [http://cel.archives-ouvertes.fr/docs/00/09/29/37/PDF/pelat.pdf ''Bruits et Signaux (introduction aux méthodes de traitements des données) : statistique des variables aléatoires'']. * P. E. Greenwood et M. S. Nikulin, ''A Guide to Chi-Squared Testing'', [[John Wiley & Sons|John Wiley and Sons]], 1996. * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=George|nom1=Casella|lien auteur1=George Casella|prénom2=Roger|nom2=Berger|titre=Statistical Inference|éditeur=Brooks/Cole|année=2001|numéro d'édition=2|isbn=}} === Articles connexes === * [[Estimateur (statistique)]] * [[Test d'hypothèse]] * [[Inférence bayésienne]] {{Palette|Probabilités et statistiques}} {{Portail|probabilités et statistiques}} [[Catégorie:Statistiques]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Skovbo
Skovbo
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Skovbo | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.2583884 | longitude = 11.8518832 | altitude = | population = | année_pop = | superficie = | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = | nom site = }} '''Skovbo''' est une ancienne municipalité, rattachée depuis [[2007]] à [[Køge]], dans la région du [[Sjælland (région)|Sjælland]], dans l'Est du [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Vall%C3%B8
Vallø
{{Ébauche|localité|danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Vallø | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = [[Roskilde amt|Roskilde]] | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.4 | longitude = 12.25 | altitude = | population = 10337 | année_pop = | superficie = 83.83 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.valloe.dk/html | nom site = }} '''Vallø''' est une ancienne municipalité du [[Roskilde amt|département de Roskilde]], dans l'est du [[Danemark]]. Depuis 2007, elle est incluse dans la municipalité de [[Stevns]], en [[Sjælland (région)|Sjælland]]. <gallery> Image:Vallø Road.jpg|Campagne à Vallø Image:Schloss Vallo.jpg|[[Château de Vallø]] </gallery> {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Vallo}} [[Catégorie:Commune au Danemark (1970–2006)]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Solr%C3%B8d
Solrød
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Solrød | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = SolrødRådhus.jpg | légende = La mairie. | région = [[Sjælland (région)|Sjælland]] | amt = [[Roskilde (amt)|Roskilde]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.536389 | longitude = 12.180833 | altitude = | population = 23065 | année_pop = 2019 | superficie = 40.0 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = | nom site = }} '''Solrød''' est une [[Commune du Danemark|commune]] du [[Danemark]], située dans la région du [[Sjælland (région)|Sjælland]]. [[Image:Map DK Solrød.PNG|vignette|gauche|redresse|La commune de Solrød.]] == Politique == La commune n'a pas été modifiée lors de la réforme communale de 2007, sinon qu'elle a été rattachée à la nouvelle [[régions du Danemark|région]] du [[Sjælland (région)|Sjælland]] à la place de l'[[amter du Danemark|''amt'']] de [[Roskilde amt|Roskilde]]. {{ÉluDébut |Titre= Liste des bourgmestres successifs|Charte=commune}} {{Élu actuel |Début={{1er}} janvier 2007 |Identité=Niels Hörup |Parti=[[Venstre (Danemark)|Venstre]] |Qualité= }} {{ÉluDonnées|Le mandat de Niels Hörup a été reconduit en 2009.}} {{ÉluFin}} {| class="wikitable" style="text-align:right; width:60%;" |+Résultats de l’élection communale de 2009 ! scope=col |Parti/liste ! scope=col |Voix ! scope=col |Sièges |- |align="left"| [[Parti social-démocrate (Danemark)|Parti social-démocrate]] |{{nb|1964}} |4 |- |align="left"| [[Gauche radicale (Danemark)|Gauche radicale]] |157 |0 |- |align="left"| [[Parti populaire conservateur]] |648 |1 |- |align="left"| ''{{lang|da|SolrødListen}}'' |608 |1 |- |align="left"| [[Parti socialiste populaire danois]] |{{nb|1067}} |2 |- |align="left"| ''{{lang|da|Havdruplisten}}'' |{{nb|1052}} |2 |- |align="left"| [[Parti populaire danois]] |829 |1 |- |align="left"| [[Venstre (Danemark)|Venstre]] |{{nb|4116}} |8 |} {{Palette Communes de Sjælland (région)}} {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Solrod}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Roskilde]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Albertslund
Albertslund
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Albertslund | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/39/24/N | longitude = 12/21/25/E | altitude = | superficie = 23 | population = 27731 | année_pop = 2020 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.albertslund.dk | nom site = }} '''Albertslund''' est une municipalité du [[Copenhague (amt)|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. == Jumelage == * {{Jumelage|Sisimiut|Groenland}} {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Salat
Salat
{{homonymie}} {{Autres projets |wikt=Salat}} '''Salat''' peut désigner : [[Image:Le Salat à Roquefort-sur-Garonne 1.jpg|thumb|<center>Le Salat à [[Roquefort-sur-Garonne]].</center>]] == Toponyme == * [[Salat (Inde)|Salat]], village de l'[[Inde]], dans le district de [[Kulpahar]]. == Hydronyme == * [[Salat (rivière)|Salat]], rivière du département de l'[[Ariège (département)|Ariège]] passant à [[Saint-Girons (Ariège)|Saint-Girons]] ; affluent de la [[Garonne]]. == Langage == * Le [[catalan salat]], dialecte du [[catalan]] parlé dans un petit secteur de la [[province de Gérone]]. [[Image:Prière de Tarawih dans la Grande Mosquée de Kairouan. Ramadan 2012.jpg|vignette|droite|Fidèles accomplissant la salat (prière) dans la cour de la [[Grande Mosquée de Kairouan]], Tunisie.]] == Autre == * [[Salat (islam)|Salat]], nom arabe de la prière dans l'[[islam]] : {{colonnes|nombre=3| ** [[Salat Maghrib]] ** [[Salat Icha]] ** [[Salat Chafâa]] ** [[Salat Witr]] ** [[Salat Fadjr]] ** [[Salat Dhohr]] ** [[Salat Djoumouâa]] ** [[Salat Asr]] ** [[Salat Nafila]] }}
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ballerup
Ballerup
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Ballerup | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = Måløv Kirke 2007.jpg | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/44/0/N | longitude = 12/22/0/E | altitude = | population = 48602 | année_pop = [[2020]] | superficie = 34.09 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.ballerup.dk | nom site = }} '''Ballerup''' est une municipalité du [[Copenhague (amt)|département de Copenhague]] située à l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. == Villes == {| class="wikitable" | bgcolor="lightgrey" colspan="5" align=center | '''Kommunens største byer''' |- bgcolor="#CCCCCC" ! Nr !! Ville !! Population (2011) |- | 1 || Ballerup || 38 890 |- | 2 || [[Skovlunde]] || 12 000 |} == Jumelage == * {{flagicon|Scotland}} [[East Kilbride]], [[Écosse]] * {{flagicon|China}} [[Wuxi]], [[Chine]] {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Br%C3%B8ndby
Brøndby
{{Ébauche|localité|danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Brøndby | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/39/11.07534/N | longitude = 12/24/42.07026/E | altitude = | population = 35090 | année_pop = 2020 | superficie = 23.05 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.brondy.dk | nom site = }} '''Brøndby''' est une commune danoise de la région [[Hovedstaden]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. La commune rassemble différents quartiers - [[Brøndbyøster]], [[Brøndbyvester]], [[Brøndby Nord]] og [[Brøndby Strand]]. == Histoire == Elle fut la première ville du Danemark à instaurer une interdiction de fumer dans tous les locaux publics et officiels. == Sport == [[Image:Brøndby stadium panorama.jpg|vignette|160px|gauche|Le stade de Brøndby]] [[Fichier:Brøndby House of sports.jpg|vignette|160px|gauche|[[Brøndby Hall]]]] Ville à caractère sportif, Brøndby est certainement l'une des villes du Danemark les plus connues à l'étranger en raison de la popularité de son club de football [[Brøndby IF]] (Brøndby Idrætsforening). Elle possède le second plus grand stade du Danemark d'une capacité de {{formatnum:29000}} personnes dont {{formatnum:23400}} places assises, mais le record date du {{date|18|juin|2003}} où le stade fut rempli par {{formatnum:31508}} supporters pour un match contre [[FC Copenhague|F.C. København]]). La ville possède également la deuxième salle du Danemark d'une capacité de {{formatnum:5600}} places, elle a accueilli le [[Championnat d'Europe de handball masculin 2014]] et est l'entre du [[KIF Copenhague]]. C'est également le siège de la [[Fédération danoise d'athlétisme]].<br /> === Clubs sportifs === * [[Brøndby IF]] ''football'' * [[KIF Copenhague]] ''handball'' * [[Brøndby VK]] ''volley-ball'' * '''Ancien club''' * [[AG Copenhague]] ''handball'' === Infrastructure === * [[Brøndby Stadion]] * [[Brøndby Hall]] * [[Stadionhal 1]] {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Brøndby| ]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Drag%C3%B8r
Dragør
{{Voir homonymes|Dragor (homonymie)}} {{Infobox Commune du Danemark |nom=Dragør |autres noms= |statut=4 |blason= |drapeau= |image= |légende= |amt=[[Copenhague (amt)|Copenhague]] |région=[[Hovedstaden]] |maire= |mandat maire= |cp= |gentilé= |latitude=55/36/0/N |longitude=12/41/0/E |altitude= |population=14494 |année_pop=[[2020]] |superficie=18.14 |population agglomération= |année_pop agglomération= |superficie agglomération= |carte=Danemark/Hovedstaden |position= |sites touristiques= |divers= |nom divers= |url=www.dragoer.dk |nom site= }} '''Dragør''' ([[Alphabet phonétique international|API]] : [{{IPA|ˈdʀɑːwøːʔʀ}}] est une commune du Danemark située sur l'île d'[[Amager]], et qui faisait partie du [[Copenhague amt|département de Copenhague]]. Depuis 2007, Dragør fait partie de la région [[Hovedstaden]]. '''Dragør''' est aussi le nom de la ville principale de cette commune (qui comprend aussi le village de Store Magleby), et s'est développée à partir d'un village traditionnel de pêcheurs. [[Fichier:20170709 Maison ancienne de Dragør.jpg|gauche|vignette|218x218px|Maison ancienne de Dragør.]] [[Image:denmark-dragoer-alley2.jpg|vignette|gauche|Une ruelle à Dragør.]] [[Image:Dragør.2.jpg|vignette|gauche|Une vieille ruelle à Dragør.]] {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Dragor}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]] [[Catégorie:Amager]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Parti%20populaire%20fran%C3%A7ais
Parti populaire français
{{voir homonymes|PPF|Parti populaire}} {{Infobox/Début}} {{Infobox Parti politique | nom = | logo = Logo du Parti populaire francais.svg | logo-taille = | fondation = [[1936]] | disparition = {{date|22 février 1945}} | scission de = | siège = [[Paris]] | dénomination chef = Chef officiel | chef = [[Jacques Doriot]] puis Christian Lesueur | option-1 = [[Organisation de jeunesse]] | valeur-1 = Jeunesse populaire française | option-2 = Branche armée | valeur-2 = [[Service d'Ordre]] | option-5 = Journaux | valeur-5 = '' L'Émancipation nationale''<br>''Le Cri du Peuple'' | positionnement = [[Extrême droite en France|Extrême droite]]<ref>{{Article|auteur1=[[Laurent de Boissieu]]|titre=Parti Populaire Français (PPF)|périodique=France Politique|date=25 juin 2015|lire en ligne=http://www.france-politique.fr/wiki/Parti_Populaire_Français_(PPF)}}</ref> | idéologie = [[Corporatisme]]<br>[[Fascisme en France sous la Troisième République|Fascisme français]]<br>[[Nationalisme français]]<br />[[Antisémitisme]]<br>[[Anticommunisme]]<br>[[Anticapitalisme]]<br>[[Collaborationisme]] | affi internationale = | affi européenne = | coalition = | adherents = {{formatnum:120000}} <small>(1937)</small> | couleurs = }} {{Infobox/Fin}} Le '''Parti populaire français''' ('''PPF''' ; [[1936]]-[[1945]]), fondé et dirigé par [[Jacques Doriot]], était le principal [[parti politique français]] d’inspiration [[Fascisme en France sous la Troisième République|fasciste]] en [[1936]]-[[1939]] et l’un des deux principaux partis [[Collaboration en France|collaborationnistes]] en [[1940]]-[[1944]] avec le [[Rassemblement national populaire]] (RNP) de [[Marcel Déat]]. Fortement [[anti-communiste]] et opposé à [[Union des républiques socialistes soviétiques|Moscou]], bien que Doriot soit lui-même un ancien membre du [[Parti communiste français|PCF]], le PPF était également [[nationalisme|nationaliste]] et plus ou moins [[pacifisme|pacifiste]]. En 1938, Doriot salue ainsi les [[accords de Munich]], ce qui mène nombre de militants, dont [[Pierre Drieu la Rochelle]] et [[Bertrand de Jouvenel]], à le quitter, bien qu'une grande partie y revienne pendant le [[régime de Vichy]]. Si plusieurs cadres étaient issus du [[communisme]] ou du [[socialisme en France|socialisme]], à l'instar de [[Simon Sabiani]] à [[Marseille]] (le PPF étant particulièrement bien implanté dans les [[Alpes-Maritimes]]), la plupart de ses membres étaient soit issus de l'[[extrême droite en France|extrême droite]] et notamment des [[ligue d'extrême droite|ligues]] [[Loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées|dissoutes en 1936]], soit n'avaient jamais été affiliés auparavant à un parti. Soutenu financièrement par le [[patronat]] et le [[monde des affaires]], le parti connaît une croissance rapide de ses effectifs, notamment issus des [[classes moyennes]]. S'il se déclare [[anticapitalisme|anticapitaliste]], son programme n'envisage aucune [[nationalisation]] d'entreprise et n'entend pas porter atteinte à la grande [[propriété]] et au libre [[profit]]<ref name="Winock"/>. Sous le régime de Vichy, le PPF verse dans le collaborationnisme radical, notamment avec Doriot fondant en {{date-|juillet 1941}} la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme]] (LVF) qui part se battre sur le [[front de l'Est (Seconde Guerre mondiale)|front russe]]. À la fin de la guerre, Doriot et plusieurs membres fuient en [[Allemagne]], et le PPF s'éteint en 1945. == Le PPF avant guerre (1936-1940) == [[Image:Affiche de propagande du PPF.png|thumb|250px|Affiche de propagande du PPF.]] === Création du PPF et « Front de la liberté » === Le Parti populaire français est créé en juin [[1936 en France|1936]] par [[Jacques Doriot]], ancien chef des [[Mouvement jeunes communistes de France|Jeunesses communistes (JC)]] en [[1923]], député en [[1924]], membre du comité central du [[Parti communiste français]] (PCF), maire de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] en [[1931]]. Il est exclu du PCF en août [[1934]], car il est favorable à une alliance avec la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] et remet en cause la ligne du [[Komintern]]. Il est également le principal rival de [[Maurice Thorez]]. Il s'agit dès le début d'un parti de [[Droite (politique)|droite]], qui s'oppose au [[Front populaire (France)|Front populaire]] et au gouvernement de [[Gauche (politique)|gauche]] de [[Léon Blum]]. Au niveau des chefs comme de celui des militants, les deux plus forts contingents de membres du PPF proviennent d'anciens du [[Parti communiste français]] et des [[ligue d'extrême droite|ligues nationalistes]] (notamment des [[Croix-de-feu]], lassés de la modération du [[François de La Rocque|colonel de La Rocque]]), de l'[[Action française]], de la [[Solidarité française]] et quelques personnes issues du [[Parti franciste|francisme]] de [[Marcel Bucard]], comme Vauquelin des Yveteaux, chargé de la propagande au PPF. En définitive, « Aux origines du PPF, on retrouve donc les deux courants de la fusion qui caractérise le premier fascisme : l’extrême gauche révolutionnaire et le nationalisme anti-parlementaire », selon la théorie de [[Michel Winock]]<ref name="Winock">[[Michel Winock]] (dir), ''Histoire de l'extrême-droite en France, p. 178-182''.</ref>. Plus précisément, les premiers dirigeants du PPF seront issus des groupes suivants : * Les « clans » [[Jacques Doriot|Doriot]] en région parisienne et [[Simon Sabiani|Sabiani]] à Marseille. [[Jean Médecin]], maire de [[Nice]], est présent à la constitution du PPF et le soutiendra au début, avant de s'en distancer <ref name=RS>{{Article |libellé= Schor 1986 |langue= fr |auteur1= Ralph Schor |lien auteur1= Ralph Schor |titre= Le Parti Populaire Français dans les Alpes-Maritimes (1936-1939) |périodique= Cahiers de la Méditerranée |volume= 33 |numéro= 1 |date= 1986 |pages= 99-125 |lire en ligne= ttp://www.persee.fr/doc/camed_0395-9317_1986_num_33_1_988 |format= sur ''persee'' }}.</ref>. * Un noyau dur qui se connaît depuis le « complot de l’Acacia » (au deuxième semestre [[1933]]), qui a réuni, autour des [[néo-socialisme|néo-socialistes]] (qui le quitteront fin 1933), dont d’anciens membres du PCF ([[Paul Marion]], [[Victor Arrighi]]), des membres d’extrême droite ([[Jean-Marie Aimot]], [[Claude Jeantet]]) en vue d’un État fort<ref>[[Jacques Nobécourt]], « La Rocque, etc. », p. 1007, note.</ref>. * Des dissidents des [[Croix-de-feu]], qui viennent d'être dissoutes à la suite de la promulgation de la [[loi du 10 janvier 1936 sur les groupes de combat et milices privées]] ([[Yves Paringaux]], [[Pierre Pucheu]], [[Bertrand de Maud'huy]], [[Robert Loustau]], [[Claude Popelin]]). * Des intellectuels de gauche rénovateurs et non conformistes ([[Pierre Drieu la Rochelle|Drieu la Rochelle]], [[Bertrand de Jouvenel]], [[Alfred Fabre-Luce]]). * Puis des intellectuels d'extrême-droite tels que le médecin eugéniste [[Alexis Carrel]], [[Paul Chack]] et [[Abel Bonnard]], qui participent à l'élaboration du programme économique en 1937. [[Fichier:PPF permanence Bordeaux.jpg|vignette|gauche|Permanence de la Fédération du Sud-Ouest du PPF (Bordeaux, 1936).]] [[Fichier:Jacques Doriot 1936.jpg|vignette|[[Jacques Doriot]] à la tribune lors de la première réunion du Parti populaire français au théâtre municipal de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] en 1936.]] Le PPF connaît un démarrage très rapide en 1936 et 1937, dopé par l’[[anticommunisme]] croissant en réaction au [[Front populaire (France)|Front populaire]]. [[Gabriel Le Roy Ladurie]] réunit autour du parti une équipe d'intellectuels. Le PPF et Jacques Doriot suscitent alors un grand espoir chez ses partisans : [[Jacques Benoist-Méchin]] dit : « Je n'hésite pas à affirmer qu'aucun parti politique français ne disposa jamais d'un pareil potentiel intellectuel »<ref>{{Ouvrage |libellé= Benoist-Méchin |langue= fr |auteur1= Jacques Benoist-Méchin |lien auteur1= Jacques Benoist-Méchin |titre= De la défaite au désastre |éditeur= Albin Michel |date= 1984 |tome= 1 |passage= 54 |isbn=}}.</ref>. De même, [[Pierre Pucheu]] écrit : « Je n'ai pas connu, dans notre génération, d'homme ayant reçu à tel point du ciel, des qualités d'homme d'État »<ref>{{Ouvrage |libellé= Decaux 2000 |langue= fr |auteur1= Alain Decaux |lien auteur1= Alain Decaux |titre= Morts pour Vichy |éditeur= éd. Perrin |date= 2000 |isbn=}}.</ref>. Outre ses soutiens intellectuels et militants, le PPF bénéficie du financement par le grand patronat par l’intermédiaire en particulier de [[Pierre Pucheu]] et de [[Gabriel Le Roy Ladurie]] (directeur de la [[banque Worms]]). La haute banque, y compris juive, est très présente : « dont la [[Banque Vernes]], la banque [[Banque Rothschild|Rothschild Frères]], la [[Groupe Louis-Dreyfus|Banque L. Louis-Dreyfus]], la [[Lazard|Banque Lazard]], la [[Banque nationale pour le commerce et l'industrie|BNCI]] et la [[Banque de l'Indochine]] »<ref name="soucy">Soucy, ''Fascismes français ?'', page 320). Le PPF reçoit aussi quelques subsides italiens.</ref>. Ainsi, quand une grève éclate en {{date-|avril 1938}} aux usines [[Berliet]] de [[Vénissieux]], un {{Citation|comité pour la reprise du travail}} chez Berliet est créé par le P.P.F. lyonnais, dont les activités sont financées par le patronat local<ref>Nicholas Atkin, Frank Tallett, ''The right in France: from Revolution to Le Pen'', I. B. Tauris, (rééd. 2003), {{p.|204}}.</ref>. En [[1937]], Doriot tente alors de s’imposer comme le principal leader anticommuniste en constituant un « [[Front de la liberté (France)|Front de la liberté]] » pour s'opposer au [[Front populaire (France)|Front populaire]] et au [[Parti communiste français]] (PCF), avec le [[Jeunesses patriotes|Parti républicain national et social]], dirigé par [[Pierre Taittinger]] (avatar des [[Jeunesses patriotes]], également dissoutes en {{date-|juin 1936}}), le [[Parti agraire et paysan français]] de [[Fleurant Agricola]] et la [[Fédération républicaine]], l'un des deux grands partis de droite de l'époque. L'[[Action française]], sans y adhérer formellement, en est très proche et soutient les candidats du Front aux élections, notamment aux législatives partielles de 1937, 1938 et 1939. Le rassemblement du [[Front de la liberté (France)|Front de la liberté]] échoue en grande partie par des intérêts contradictoires entre les partis participants ainsi que par la question que pose le [[Parti social français]] de La Rocque dont l'affaiblissement est l'un des objectifs centraux du Front de la liberté. Le PPF intègre ensuite de plus en plus de militants issus des classes moyennes (au détriment des ouvriers) et des chefs venus de la droite nationaliste (alors que les chefs issus de la gauche dominaient en 1936). En effet, Doriot ne développe pas un programme communiste national, mais plutôt, sous l’influence de jeunes [[technocratie|technocrates]] et du [[fascisme]], un programme reprenant les idées d’une société technocratique, [[corporatisme|corporatiste]] et [[planisme|planiste]]. === La crise du PPF après Munich === [[Fichier:Victor Arrighi.jpg|vignette|[[Victor Arrighi]] en 1937.]] Mais ce succès du PPF semble n’être qu’un feu de paille pour deux raisons : * En 1938, le PPF appelle de ses vœux une alliance franco-allemande contre l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], en sens contraire de la politique française officielle et concrétisée par le [[Traité franco-soviétique d'assistance mutuelle]] de 1935. Il sombre parallèlement dans l'[[antisémitisme]] dont il était exempt à ses débuts. De fascisant, le PPF devient de plus en plus pro-nazi. Sa position « [[pacifisme|pacifiste]] », au nom de l’internationalisme fasciste, ne cache pas son soutien à l’[[Troisième Reich|Allemagne nazie]], ce qui entraîne, en 1938-1939, la démission d’une très grande partie de l’état-major ([[Henri Barbé]], [[Paul Marion]], [[Victor Arrighi]], [[Alfred Fabre-Luce]], [[Bertrand de Jouvenel]], [[Pierre Drieu la Rochelle|Drieu la Rochelle]] (qui part en 1938, mais revient dès 1939), [[Pierre Pucheu]], [[Yves Paringaux]], [[Robert Loustau]], etc.)<ref name="soucy"/>{{,}}<ref name="Winock"/>. * De même, la modération du [[Front populaire (France)|Front populaire]], surtout face aux cris d'alarmes du PPF <ref name=RS/>, puis son reflux avec l'arrivée de [[Édouard Daladier|Daladier]] au pouvoir en 1938 entraîne le retrait du soutien du grand patronat, symbolisé par la démission de [[Pierre Pucheu]] en 1938<ref name="soucy"/>, et plus largement d'une partie importante de ses membres des classes moyennes (dans les [[Alpes-Maritimes]], les commerçants voient même d'un bon œil les [[congés payés]] qui leur apportent un [[tourisme en France|tourisme]] neuf<ref name=RS/>). Par conséquent, «'' À la veille de la guerre, le parti de Doriot est en pleine déconfiture'' »<ref name="Winock"/>. Doriot tente de réagir à cette crise en donnant une dimension nationaliste de son parti en 1939 et 1940. Le {{date|3|septembre|1939}}, la France entre en guerre au côté de la [[Grande-Bretagne]], et Doriot est mobilisé. Il affirme que le but des [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] doit être de supprimer la puissance allemande, mais il ajoute que [[Joseph Staline|Staline]] est tout autant l'ennemi que [[Adolf Hitler|Hitler]]. Il espère que l'après-guerre verra s'installer l'ordre nouveau dont il rêve, avec une carte de l'Europe redessinée au détriment de l'Allemagne et de l'URSS. Choqué par le [[pacte germano-soviétique]], il s'en prend à l'Allemagne hitlérienne et lors du conseil national du {{date-|31 mars 1940}} il déclare qu'au traité de paix, « la France devrait réclamer la possession de la rive gauche du Rhin pour se mettre à l'abri de toute agression ultérieure »<ref>[[Victor Barthélemy]], ''Du communisme au fascisme'', éd. Albin Michel, 1978, {{p.|163}}.</ref>. Quand la [[Wehrmacht]] passe à l'offensive le {{date|10|mai|1940}}, le PPF appelle à serrer les rangs pour défendre le sol national et le sergent-chef Doriot se bat sur la Loire entre les 17 et {{date-|20 juin}}, récoltant une [[Croix de guerre 1914-1918 (France)|Croix de guerre]] avec citation à l'ordre du corps d'armée<ref>[[Victor Barthélemy]], ''Du communisme au fascisme'', éd. Albin Michel, 1978, {{p.|168-180}}.</ref>. == Programme et organisation du PPF == Le programme institutionnel du PPF n'est pas intrinsèquement fasciste, mais plutôt [[corporatisme|corporatiste]] et proche de nombreuses réformes préconisées par les [[non-conformistes des années 30]], notamment du [[planisme]]. le parti prétend ainsi conserver les institutions républicaines, sans exclure, toutefois, de modifications <ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=258}}.</ref> : « Nous restons républicains », car s'agissant d'un changement de régime « la question ne paraît pas mûre pour l'instant »<ref>Jacques Doriot, ''L'Émancipation nationale'', 4 juillet 1936, 37 août 1937.</ref>. Cette possibilité de changer le régime dans un sens plus autoritaire attire à lui des éléments de droite radicale, y compris d'anciens militants de l'[[Action française]], déçu par l'immobilisme de [[Charles Maurras|Maurras]]. Concernant le parlement, il réclame seulement que les assemblées soient ramenées à un rôle de contrôle et laissent l'exécutif diriger le pays<ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=259}}.</ref> ; plus tard, l'« État populaire français » transformera les Chambres en assemblées corporatives et consultatives, où seront représentés les grands intérêts économiques et sociaux, métropolitains et coloniaux, nationaux et régionaux. Il se prononce pour une plus grande décentralisation du pouvoir, en faveur des régions<ref name="Winock" />. Doriot évoque les trois leviers essentiels, selon lui, de l'État moderne : le conseil des provinces, le conseil des corporations, le conseil de l'empire. Le conseil des corporations peut évoquer la chambre des faisceau et des corporations fondée par le fascisme en Italie mais la fondation de régions et de gouverneur de région préfigure une réforme mise en place par la {{Ve}} République. Concernant le conseil des régions, il développe l'idée que c'est dans le cadre régional que se regroupent les organisations économiques et sociales, les associations patronales et syndicales, pour lesquelles le département représente un cadre étriqué : « La région permettrait de concentrer les moyens d'action du pays, d'éviter l'éparpillement des efforts ; elle permettrait aux 25 grands commis de l'État de faire une œuvre constructive de longue haleine, où les 90 préfets, prisonniers des politiciens locaux, ne peuvent réaliser que la mise en route de petits travaux d'intérêt local » ; le conseil des provinces aurait pour tâche de « guider, coordonner, inspirer le travail de nos provinces, auprès du gouvernement »<ref>Jacques Doriot, ''Refaire la France'', éd. Grasset, 1938, {{p.|103-104}}.</ref>. Au niveau idéologique, le PPF se caractérise principalement par son anticommunisme et son nationalisme (motif de l'exclusion de [[Simon Sabiani|Sabiani]] du [[Parti d'unité prolétarienne]]). En 1938, une affiche du PPF appelle [[Édouard Daladier|Daladier]], au nom des « Nationaux » qui le « soutiennent », à procéder à « la dissolution du Parti communiste »<ref>Philippe Buton et Laurent Gervereau, ''Le Couteau entre les dents : 70 ans d'affiches communistes et anticommunistes'', Éditions du Chêne, 1989, {{p.|52}}.</ref>. Le programme du parti ne contient pas explicitement de mesures d'exclusion des Juifs ; mais après la mort d'[[Alexandre Abremski]], ami juif de Jacques Doriot en {{date-|février 1938}} et le départ en {{date-|janvier 1939}} de Bertrand de Jouvenel dont la mère était juive<ref name="Jacques Doriot 1986, p. 260"/>, le parti se laissa influencer par des discours antisémites. Alors que plusieurs «banques juives» comme les banques Rothschild, Lazard et Worms comptaient parmi les bailleurs de fonds initiaux du PPF<ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=262-263}}.</ref>, lors du congrès du parti en Afrique du nord en {{date-|novembre 1938}}, on commença à discuter de la « {{page h'|Question juive|question juive}} », Victor Arrighi parlant de chasser les Juifs d'Afrique du Nord<ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=263}}.</ref>. Jusqu'en 1938, la direction du PPF se garde de verser dans l'[[antisémitisme]], expliquant que le parti a mieux à faire que s'en prendre aux Juifs, ou ''a fortiori'' de les défendre — tout en laissant les sections algériennes et marocaines développer un antisémitisme raciste et virulent<ref name=RS/>. Mais à partir de l'automne de cette année-là, les positions évoluent rapidement : l'influence du [[nazisme]] s'affirme. En revanche, dans les [[Alpes-Maritimes]], le PPF est dès sa création [[xénophobie|xénophobe]] - l'antisémitisme y prend de l'ampleur à partir du printemps 1938, lorsque [[Claude Popelin]] descend à [[Nice]] transmettre les consignes nationales<ref name=RS/>. * Sur le plan historique, le parti entend rompre les vieux clivages et unir le pays au lieu de le diviser : le futur « État populaire français jettera dans un même creuset pour les fondre et les rénover, toutes nos grandes traditions : celle des rois capétiens et des [[Club des Jacobins|Jacobins]], toutes nos grandes réformes, celles de Richelieu, de Colbert, de Napoléon, de la {{IIIe}} République ; toutes nos grandes idées, celles de Saint-Simon, de Fourier, de Proudhon, de Le Play, de La Tour du Pin ; tous nos grands noms, de Jeanne d'Arc à [[Georges Clemenceau|Clemenceau]] »<ref name="Jacques Doriot 1986, p. 260">{{harvsp|Brunet|1986|p=260}}.</ref>. Le PPF dépose à quelques jours d'intervalle deux couronnes, l'une au pied de la statue de Jeanne d'Arc, l'autre au [[mur des Fédérés]]<ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=261}}.</ref>. * Sur les plans organisationnel et formel, le parti refusa de se doter d'une organisation paramilitaire, ce qui le distingue du nazisme (avec les [[Schutzstaffel|SS]] et les [[Sturmabteilung|SA]]) et du fascisme (avec les [[squadrisme|squadristi]]). Néanmoins, à [[Marseille]], il en fut très proche: [[Simon Sabiani]] fit organiser les «gars de la bande» à [[Paul Carbone]] et [[François Spirito]], deux gangsters associés, en « phalanges prolétariennes », lesquelles étaient composées de marins, dockeurs ainsi que de chômeurs <ref name=JPB>{{harvsp|Brunet|1983|p=255-280}}.</ref>. [[Joseph Darnand]], membre du groupe terroriste de [[la Cagoule]], organise le service d'ordre du PPF dans les [[Alpes-Maritimes]], mais [[Victor Barthélemy]], rédacteur en chef de ''[[L'Émancipation nationale]]'' et futur membre fondateur du [[Front national (parti français)|Front national]], et secrétaire général de l'une des deux fédérations des Alpes-Maritimes (l'autre secrétaire étant Marcel Philip, père de l'acteur [[Gérard Philipe]]) lui demande finalement de quitter ces fonctions fin 1936 afin de ne pas compromettre le PPF avec les actions illégales de la Cagoule<ref name=RS/>. Le PPF soutiendra toutefois [[Joseph Darnand|Darnand]] lors de son arrestation en 1938. Il y eut toutefois, au PPF, des rituels inspirés du fascisme, en particulier le salut quasi similaire au salut romain (repris par les fascistes et les nazis), le cri « en avant, [[Jacques Doriot]] ! », ou encore l'existence d'un drapeau et d'un serment de fidélité<ref name=JPB/>. Le serment du PPF porte « Au nom du peuple et de la patrie, je jure fidélité et dévouement au Parti populaire français, à son idéal, à son chef - je jure de consacrer toutes mes forces à la lutte contre le communisme et l'égoïsme social »<ref name=JPB/>. Par ailleurs, des organisations de jeunesse sont créées (les «Pionniers de Doriot» rassemblent les enfants de 6 à 14 ans)<ref name=RS/>. * Sur le plan sociologique, la volonté d'unir des classes, et le recrutement à partir d'une base dirigeante d'origine communiste des éléments nationalistes de droite n'est pas sans rappeler en Italie la naissance du parti fasciste à partir d'une base socialiste et syndicaliste révolutionnaire de nationalistes et anciens combattants. * Sur le plan humain, le PPF ambitionne de façonner un homme nouveau, qui doit avoir « le goût du risque, la confiance en soi, le sens du groupe, le goût des élans collectifs ». Si le programme du PPF d'avant-guerre n'est pas spécifique du fascisme<ref>{{harvsp|Brunet|1986|p=262}}.</ref>, certaines thématiques apparues en 1937 et 1938 vont dans le sens d'un rapprochement avec le fascisme et le national-socialisme : volonté de créer un homme nouveau, corporatisme, association de l'anticommunisme et de l'anticapitalisme, culte du chef, nationalisme. S'ajoute à cela le soutien financier de l'Italie qui semble indiquer une parenté idéologique. Mais le PPF se distingue du [[Parti national fasciste|PNF]] et du [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|NSDAP]] par l'absence de recours à des moyens paramilitaires comme ceux du [[squadrisme]] ou des [[Sturmabteilung|SA]] et la revendication assumée d'un système totalitaire fondé sur un parti unique. D'autre part, le PPF, en particulier sous l'influence de [[Jacques Doriot|Doriot]], est profondément pacifiste et non-expansionniste, ce qui le distingue fortement des partis fascistes. Interdit puis recrée après l'armistice, le PPF prônera la mise en place assumée d'un État totalitaire mais avant 1940, un seul parti français, le [[parti franciste]] de [[Marcel Bucard]] se réclame du Parti fasciste de [[Benito Mussolini]]. En définitive, l'historien Jean-Paul Brunet estime que la {{citation|doctrine}} et la {{citation|sociologie}} du PPF en font un parti {{citation|fasciste}} dès 1936<ref>{{harvsp|Brunet|1983|p=279}}.</ref>. == Le PPF, principal parti collaborationniste (1940-1945) == === Historique du PPF entre 1940 et 1945 === [[Fichier:Logo du Parti populaire francais.svg|thumb|200px|right|La croix francisquée, emblème du PPF pendant la seconde guerre mondiale.]] En 1940, le PPF est interdit en zone sud, mais [[Jacques Doriot|Doriot]] relance son activité politique de plusieurs manières. Il crée un Rassemblement pour la Révolution nationale (RNRN) qui réunit d’anciens communistes passés au PPF : [[Marcel Gitton]] (ex-secrétaire du PCF aux côtés du Thorez et Duclos), [[Jean-Marie Clamamus]], [[Marcel Capron]], [[André Parsal]], [[Marcel Brout]], [[Fernand Soupé]], [[Albert Clément]], [[Émile Nédélec]]. Mais certains vont le quitter (Clamamus, Capron, Gitton) début 1941 pour créer le [[Parti ouvrier et paysan français]], regroupant plus spécifiquement les communistes collaborationnistes (Lambert, Le Marec, page 9). Doriot se rapproche d'Adrien Marquet, député néo-socialiste avec qui il entretient d'excellentes relations ; Marquet devenu ministre de l'intérieur complote avec lui une révolution de palais qui porterait le PPF au pouvoir ; Laval est averti et le {{date-|6 septembre}} Marquet est remplacé par [[Marcel Peyrouton]], ancien franc-maçon et républicain à poigne, hostile au PPF<ref>Dominique Venner, ''Histoire de la collaboration'', éd. Pygmalion Gérard Watelet, 2004, {{p.|124}}.</ref>. En {{date-|octobre 1940}}, [[Jacques Doriot|Doriot]] lance son journal, ''Le Cri du peuple'' (qu'il aurait voulu appeler ''L’Humanité nouvelle'') (tirage : autour de {{formatnum:50000}} en moyenne). Le PPF poursuit son activité camouflée au sein d’autres mouvements (Jeunesse, Jeunesses impériales françaises, etc.). Enfin, dès {{date-|avril 1941}}, [[Jacques Doriot|Doriot]] recrée le PPF, mais c’est sa participation à la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme|LVF]] qui va permettre d’obtenir une légalisation de la part des Allemands en {{date-|décembre 1941}}. Le PPF va alors devenir l’un des deux principaux partis collaborationnistes, grand rival du [[Rassemblement national populaire|RNP]] de [[Marcel Déat]]. Tandis que le RNP tente d’unifier les partis collaborationnistes autour de lui, le PPF mène une ligne plus exclusive, centrée sur la forte personnalité de son chef. '''Les principales différences de fond entre PPF et RNP :''' * Le style : le RNP est plus « intellectuel » et théoricien, le PPF est plus jeune et violent. * Les idées : le RNP qui veut édifier une {{IVe}} République totalitaire dénonce les campagnes contre les francs-maçons alors que le PPF est violemment anti-maçonnique ; le RNP, constitué majoritairement de socialistes venus à la collaboration par pacifisme est davantage motivé par l'intégration continentale dans une unité européenne et socialiste. * L’empire : le RNP s’intéresse peu à l’outremer, et abrite en son sein des nationalistes algériens, contrairement au PPF, fort en [[Afrique du Nord]]. Le PPF sera ouvertement [[antisémitisme|antisémite]]. Une ligne qu’il suit en fait depuis 1938-1939 alors qu’il ne l’était pas à ses débuts (parmi les premiers dirigeants, Abremski était juif ; les grandes banques juives le soutiennent au début autant que les banques protestantes ou les catholiques). La mort accidentelle d’Abremski en 1938 ôtera à Doriot toute inhibition à ce sujet. [[Jacques Doriot]], qui multiplie les gestes de bonne volonté à l'égard des Allemands jusqu’à s’engager personnellement dans la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme|LVF]] pour aller combattre sur le front russe, n’aura de cesse d’espérer que les Allemands lui confient le pouvoir en France. En vain. Le {{date-|4 novembre 1942}}, il réunit à cet effet à Paris un « Congrès du pouvoir » de {{formatnum:7200}} délégués (qui s’achève par de violents heurts entre les membres du PPF et la police parisienne selon Lambert et Le Marec). Mais les Allemands sont, à ce moment, partisans de la création en France d’un parti unique au sein duquel se fonderaient les mouvements collaborationnistes et qui serait sous le contrôle de [[Marcel Déat]]. Ce sera le Front révolutionnaire national (FRN) dans lequel le [[Rassemblement national populaire|RNP]] jouera un rôle moteur et auquel le PPF refuse de se joindre (hormis Jean Fossati, qui sera exclu du PPF pour cette raison). En 1943 et 1944, le PPF tente de se militariser en créant les Gardes françaises, unités de protection contre les attentats sans cesse plus nombreux qui touchent le Parti, ses dirigeants, ses militants et leurs familles. Mais les Gardes françaises seront un échec. Elles ne recevront pas d'armes, ou très peu de la part des Allemands, et ne bénéficieront que très tard d'un entraînement militaire. En 1944, le Parti met sur pied des Groupes d'action pour la justice sociale destiné à protéger les familles des militants et faire la chasse aux réfractaires au [[Service du travail obligatoire (France)|STO]]. Ces groupes sont plus communément appelés les Groupes d'Action du PPF ou GAPPF. Ces groupes vont échapper au contrôle du Parti pour ne plus travailler qu'au profit du Sipo/SD. Ils livrent des résistants et des Juifs à la Gestapo, comme le GAPPF de Cannes. Mi-{{date-|août 1944}}, les membres du PPF se regroupent à Nancy pour échapper aux représailles. Début septembre, ils passent en Allemagne, installés sur l'[[île de Mainau]], où, le {{date-|6 janvier 1945}}, [[Jacques Doriot]] devient – enfin – le chef d’un « Comité de libération de la France » auquel se joignent une partie des personnalités collaborationnistes réfugiées en Allemagne. Jacques Doriot est tué par un avion sur le territoire de la commune de Menningen, le {{date-|22 février 1945}}<ref>Rendez-vous tragique à Mengen, revue Batailles {{n°|34}}, mai-juin 2009</ref>. Après sa mort, le bureau politique du PPF confie la direction du parti à Christian Lesueur, nommé secrétaire général, titre cédé par Victor Barthélémy<ref>Jean Hérold-Paquis, ''Des illusions… désillusions !… Mémoires, 15 août 1944 - 15 août 1945'', Paris : Bourgoin éditeur, 1948, {{p.|128}}</ref>. === Relations avec l'Ambassade d'Allemagne === Progressivement, Doriot entre en relation avec les Allemands, qui lui apportent l'appui et les ressources matérielles nécessaires pour rester dans la course. Cependant, les Allemands ne soutiennent pas le PPF, car ils ne souhaitent pas l'émergence d'un mouvement politique puissant qui rendrait à la France sa force : le {{date-|3 août 1940}}, [[Adolf Hitler|Hitler]] demande en effet à son ambassadeur en France, [[Otto Abetz]] de faire en sorte que la « France reste faible » et que « tout soit entrepris pour susciter la division interne », affirmant qu'il n'y a « aucun intérêt à soutenir réellement des forces [[Mouvement völkisch|völkisch]] ou nationales en France »<ref>Dominique Venner, ''Histoire de la collaboration'', éd. Pygmalion Gérard Watelet, 2004, {{p.|378}}.</ref>. Suivant les directives de [[Berlin]], Abezt va donc travailler à maintenir la division des partis collaborationnistes pour empêcher que l'hégémonie d'un mouvement national et autoritaire de type fasciste ou national-socialiste susceptible de rendre à la France sa force ; [[Otto Abetz]] écrit en 1942 qu'il faut contrer les initiatives de Jacques Doriot car « il pourrait finir par s'imposer et susciter une mystique nationale capable de rénover la France dans le sens national-socialiste »<ref>[[Philippe Burrin]], ''La dérive fasciste. Doriot, Déat, Bergery 1933-1944'', Paris, éd. Le Seuil, {{p.|437}}.</ref> et il suscite et soutient donc des concurrents au PPF. De plus, Abetz, en tant qu'ancien social-démocrate, se sent plus proche de [[Marcel Déat]] et du [[Rassemblement national populaire|RNP]] où prédominent les socialistes, d'autant que ces derniers sont venus à la collaboration par [[pacifisme]] et volonté d'intégration européenne alors que le PPF est suspecté de concevoir davantage la collaboration comme une alliance entre partenaires. Quand l'ambassade cherchera tardivement à unifier les mouvements collaborationnistes, ce sera sous l'égide de Marcel Déat et l'Allemagne ne soutiendra Doriot qu'une fois chassée de France à la fin de la guerre. == Profil et organisation du PPF (1936-1939) == '''1) Origine politique des membres du PPF''' : '''En {{date-|novembre 1936}}''' (au {{1er|congrès}} du PPF), sur 625 (ou 623 ?) membres : ** 240 (39 %) n’avaient jamais fait de politique. ** 207 de gauche (33 %) : 133 [[communisme|communistes]], 54 socialistes [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], 12 [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radicaux-socialistes]], 6 [[néo-socialisme|néo-socialistes]], 2 membres du [[Parti d'unité prolétarienne|PUP]]. ** 176 de droite (28 %) : 91 [[Croix-de-feu]], 32 [[Action française]], 10 [[Solidarité française]], 8 [[Jeunesses patriotes]], 7 [[Parti franciste|Francistes]], 5 [[Alliance démocratique (France)|Alliance démocratique]], 23 conservateurs chrétiens. Le PPF tente alors une sorte d’OPA sur les anciens [[Croix-de-feu]]<ref>chiffres officiels du PPF, repris par D. Wolf et JP Brunet, puis par les autres historiens, dont Robert Soucy, etc.)</ref>. '''En {{date-|mars 1937}}''', sur {{formatnum:130000}} membres, le PPF aurait compté {{formatnum:35000}} anciens communistes (soit 27 % des membres) (Pascal Ory, Les collaborateurs). En fait alors que les anciens communistes sont nombreux en région parisienne, l’extension en province se fait en recrutant des membres des ligues. C'est plus particulièrement net en dehors de l'[[Unité urbaine de Paris|agglomération parisienne]]. La section de la [[Côte-d'Or]], jugée représentative de la province, comptait une moitié de militants issus du mouvement de La Rocque, un tiers venus l'[[Action française]], et seulement 10 % venus du [[Parti communiste français|Parti communiste]] ou de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]<ref>Chiffres de Pascal Ory, ''Les Collaborateurs'', 1980</ref>. '''2) Origine sociale des membres du PPF'''<ref>Chiffres officiels du PPF, cités JP Brunet, repris notamment par Robert Soucy, Chebel d’Appollonia et Michel Winock</ref> : '''Au Congrès de 1936''' : * ouvriers : 49 % * classes moyennes : 43 % (dont employés de bureau : 21 % ; et ingénieurs, entrepreneurs, professions libérales : 21 %). * autres : 8 % '''Au Congrès de 1938''' : * ouvriers : 37 % * classes moyennes : 58 % (employés et fonctionnaires, enseignants, ingénieurs, entrepreneurs professions libérales). * autres : 5 % (source : ''idem''). « ''Après 1936, la base du PPF en France et Algérie fut de plus en plus constituée de membres des classes moyennes tout comme les cadres de mouvement et les responsables du bureau politique et du comité central'' »<ref name="soucy"/>. Selon [[Pierre Milza]] (voir bibliographie), l'embourgeoisement du PPF et son corollaire, l'abandon des revendications sociales osées, seraient encore plus rapides dans le parti de [[Jacques Doriot]] que dans celui de [[Benito Mussolini|Mussolini]] (ce qui est nié par de nombreux historiens du [[fascisme]] italien qui pensent que la conjonction monde [[ouvrier|ouvrier agricole]] et industriel avec le [[fascisme]] est indéniable au moins jusqu'en 1940). '''3) Effectifs du parti''' : vers {{formatnum:100000}}-{{formatnum:120000}} membres (selon Dieter Wolf, Jean-Paul Brunet) à {{formatnum:60000}} (selon Philippe Burrin, Winock) à l’apogée vers 1937-début 1938. Le PPF jouira de quelques forts bastions historiques : la [[Île-de-France|région parisienne]], [[Marseille]] (après ralliement de [[Simon Sabiani]] et son Parti d’action socialiste) et par extension la [[Côte d'Azur]] ([[Nice]]). {{Infobox Organisation2|wikidata=Q116209643}} '''4) L’Union populaire de la jeunesse française''' ('''UPJF'''). Le mouvement de jeunes du PPF, est créées en 1936 par 6 jeunes (3 venus des [[Mouvement jeunes communistes de France|Jeunesses communistes]], un des [[Mouvement des jeunes socialistes (France)|Jeunesses socialistes]], un [[Jeunesse ouvrière chrétienne|JOCiste]]). Son chef à [[Bordeaux]] en 1937 est le futur constitutionnaliste [[Maurice Duverger]]. '''5) La presse du PPF''' : * ''[[La Liberté (PPF)|La Liberté]]'', dont le rédacteur en chef est [[Camille Fégy]] (venu de ''[[L'Humanité]]''). * L'organe du parti était ''[[L'Émancipation nationale]]'' (1936). * ''[[Le Cri du peuple (journal, 1940-1944)|Le Cri du peuple]]'' : quotidien créé en {{date-|octobre 1940}}. === Personnalités du PPF (1936-1940) === '''Premier bureau politique en 1936''' : 8 membres<ref>Robert Soucy, ''Fascismes français ?'', 1933-1939, Autrement.</ref>. [[Fichier:Jacques Doriot PPF.jpg|vignette|Jacques Doriot, portrait photographique de [[propagande]] à partir de 1938.]] * Chef : [[Jacques Doriot]]. * Secrétaire général (jusqu’en 1939) : [[Henri Barbé]] (membre du bureau politique du [[Parti communiste français|Parti communiste]] à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939.Quitte le PPF vers 1939. Sous l’occupation : rejoint le [[Rassemblement national populaire|RNP]], à la Libération il participe à la revue anticommuniste ''Est & Ouest''{{refnec}}). * Chef Afrique du Nord : [[Victor Arrighi]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]], directeur de la Banque ouvrière et paysanne du PCF. Puis [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radical-socialiste]] de 1930 à 1936. Au PPF en 1936, puis le quitte vers 1938-1939). * Porte-parole : [[Paul Marion]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]], 1922), du comité central du PCF (1926), secrétaire de la section Agit-prop. En 1927-1929, à Moscou, il appartient au bureau de propagande du [[Internationale communiste|Komintern]]. Rompt avec le PC en 1929, rejoint la SFIO puis l’USR, pacifiste de gauche [[néo-socialisme|néo-socialiste]] (Notre temps). Puis rejoint le PPF (1936) ou il sera rédacteur en chef de ''L'Émancipation nationale'' puis de ''La Liberté''. Après 1940 : sera ministre de l’information au [[Régime de Vichy|gouvernement de Vichy]], ultra-collabo). * [[Jules Teulade]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]], secrétaire de la Fédération [[Confédération générale du travail unitaire|CGTU]] du bâtiment, délégué du Profintern en 1926-1928, écrit dans ''L’Humanité''. Puis membre du bureau politique du PPF (1936), collabore à ''La Liberté'', ''L’Émancipation nationale'', ''Le Cri du peuple''. Également codirigeant du [[Comité ouvrier de secours immédiat]] de 1942 à 1944). * [[Alexandre Abremski]] (ancien conseiller municipal communiste de Saint-Denis. Ami juif de Jacques Doriot qu’il suit en 1934. Mort accidentelle en 1938). * [[Marcel Marschall]] (ancien conseiller municipal communiste de Saint-Denis. Suit Doriot en 1934. Devient maire de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] et conseiller général de la Seine. En 1948 : condamné à mort mais non exécuté). * [[Yves Paringaux]] (ingénieur, ex-VN des [[Croix-de-feu]]. Au PPF en 1936 puis le quitte en 1938-1939. Après 1940 : sera au cabinet de [[Pierre Pucheu]] dans le [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]]). '''Autres membres du bureau politique en 1937-1940''' : (source principale : Robert Soucy, ''Fascisme français ?''). De 1937 à 1939, le bureau politique du PPF, au départ peuplé d’anciens communistes, va de plus en plus accueillir des nationalistes (qui domineront à partir de 1938) : * [[Pierre Pucheu]] (normalien, secrétaire général du Comptoir sidérurgique, ex-[[Croix-de-feu]]. Au PPF en 1936, il lui apporte des subsides patronaux. Quitte le PPF en 1938. Après 1940 : sera ministre de l’intérieur du [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]]. Démissionne en opposition au retour de Laval en 1942. Rejoint l'Afrique du Nord mais il est fusillé compte tenu de sa [[collaboration policière]] avec les Allemands). * Jean Le Can (riche entrepreneur en BTP bordelais qui a construit le port de [[Bordeaux]]. Quitte le PPF en 1938). * Claude Popelin (avocat, membre du [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Parti radical-socialiste]], puis ex-responsable des VN des [[Croix-de-feu]]). * [[Albert Beugras]] (ingénieur). Au PPF de 1936 à 1944. * Robert Loustau (ingénieur des mines, catholique, membre d’[[Ordre nouveau (mouvement)|Ordre nouveau]] puis des [[Croix-de-feu]]. Au PPF en 1936, il rédige le programme économique et social du PPF qui mélange corporatisme et technocratie. Il quitte le PPF vers 1938-1939. Après 1940 : sera directeur de cabinet de [[Pierre Pucheu]] au [[régime de Vichy|gouvernement de Vichy]]). * [[Pierre Drieu la Rochelle]] (écrivain. Au début des années 1920, proche des [[surréalisme|surréalistes]] et du [[Parti communiste français|parti communiste]], mais aussi attiré par l'[[Action française]] (1922). Puis partisan de [[Georges Clemenceau|Clemenceau]], [[Aristide Briand]], la [[Société des Nations|SDN]]. Au début des années 1930, il est proche des rénovateurs [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radicaux-socialistes]] : [[Gaston Bergery]] (son mentor en 1929-1933), [[Pierre Dominique]], [[Bertrand de Jouvenel]]. À partir de 1934, se déclare [[fascisme|fasciste]], écrit dans « Lutte des Jeunes ». Au PPF en 1936, membre du bureau politique en 1938. Il le quitte en 1938 mais y revient en 1939. Après 1940 : [[Collaboration en France|collaborationnistes]]. Se rallie, verbalement, à la fin au [[stalinisme]] puis se suicide). * [[Bertrand de Jouvenel]] (politiquement situé sur l’aile gauche du [[Parti radical (France)|parti radical]], il écrit en 1930 ''Vers les États-Unis d’Europe'', travaille à ''La République'' (journal [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|radical-socialiste]]). Puis il fonde « Lutte des jeunes » (1934). Il adhère au PPF (1936 à 1939), membre du bureau politique en 1938, puis quitte le PPF en 1939. Après 1940 : attitude ambigüe, favorable à la [[Collaboration en France|collaboration]] au début, puis opposé à la fin. Ami de [[Pierre Drieu la Rochelle|Drieu la Rochelle]]). * [[Ramon Fernandez (écrivain)|Ramon Fernandez]] (1894-1944, écrivain de gauche membre de la [[La Nouvelle Revue française|NRF]], de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] (1925) puis partisan du communisme et du [[Front populaire (France)|Front populaire]], {{ref nec|membre du [[Comité de vigilance des intellectuels antifascistes|CVIA]]}}. Puis au PPF en {{date-|juin 1937}}, membre du bureau politique du PPF en 1938 et jusqu'à sa mort en 1944. Après 1940 : écrit dans la [[La Nouvelle Revue française|NRF]], ''La Gerbe''). * [[Claude Jeantet]] (ex-secrétaire général des étudiants de l'[[Action française]], journaliste à ''[[Je suis partout]]''. Au PPF en 1936, membre du bureau politique en 1938). * [[Simon Sabiani]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]] jusqu’en 1922, puis député socialiste indépendant, partisan d’un socialisme national, fonde le Parti d’action socialiste (PAS), parti absorbé par le PPF en 1936, ami des truands de [[Marseille]]. Devient en 1938 vice-président et membre du bureau politique du PPF, pendant la guerre, il gère notamment le bureau marseillais de recrutement de la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme]] (LVF), dont il est le secrétaire général.). * Émile Masson (au bureau politique du PPF en 1938). * Maurice Touze (au bureau politique du PPF en 1938). '''Autres responsables PPF (1936-1940)''' (Chebel d’Appollonia, Robert Soucy) * [[Bertrand de Maud'huy]] (financier à la [[banque Worms]], ancien membre du cabinet d’Aristide Briand, puis proche du [[Parti démocrate populaire (France)|PDP]] démocrate-chrétien, puis responsable des VN des [[Croix-de-feu]], puis au PPF en 1936. Membre du comité central dès 1936.). * [[Henri Lèbre]] (ex-[[Action française]]. En 1942 : participe à l’Association des journalistes antijuifs). * [[Alfred Fabre-Luce]] ([[Parti radical (France)|radical]] rénovateur, rédacteur du Plan du {{date-|9 juillet 1934}}, rédacteur en chef de ''L’Europe Nouvelle'', revue de la féministe [[Louise Weiss]]. Au PPF en 1936, puis le quitte en 1938-1939. Après 1940 : [[philippe Pétain|pétainiste]] mais opposé au [[Service du travail obligatoire (France)|STO]]. Il sera plus tard pour un représentant du [[libéralisme]]). * [[Jacques Martin-Sané]] (1907-1977) (juriste, ex-[[Jeunesses patriotes]]. Membre du comité central du PPF vers 1937. Après 1940 : [[Préfet (France)|préfet]] sous le [[régime de Vichy]]). * Jean-Marie Aimot (ex-[[Parti franciste|Franciste]] et ex-''Ami du Peuple''. Membre du comité central du PPF vers 1937. Après 1945 : écrira dans ''[[Défense de l'Occident]]''). * Georges Deshaires (?) (ex-PCF. Membre du comité central du PPF vers 1937). * Marius Paquereaux (maire communiste d'[[Athis-Mons]] (1928-1931), membre du bureau politique du [[Parti communiste français|Parti communiste]](1922). Exclu du PCF en 1930. Puis membre du comité central du PPF vers 1937. Abattu en 1944 par la [[Résistance intérieure française|résistance]] communiste). * Maurice Lebrun (Joseph Serre dit) (communiste, secrétaire de rédaction à ''L’Humanité''. Puis membre du comité central du PPF vers 1937 et administrateur de ''[[L'Émancipation nationale]]''. Après 1940 : reste au PPF). * [[Abel Bonnard]] (ex-[[Action française]], membre de l'[[Académie française]]. Après 1940 : ministre de l’Éducation du [[régime de Vichy]]). * docteur [[Alexis Carrel]] (ex-[[Action française]], [[prix Nobel]] de médecine en 1912. Après 1940 : fonde à Vichy la [[Fondation française pour l'étude des problèmes humains]] destinée à « améliorer » la population française, et devenue en 1945 l'[[Institut national d'études démographiques|Ined]]). * [[Camille Fégy]] (secrétaire de rédaction de ''[[L'Humanité]]''. Rallie le PPF en 1936 ; rédacteur en chef de ''La Liberté''. Après 1940 : rédacteur en chef de l’hebdomadaire ''La Gerbe''). * [[Saint-Paulien (écrivain)|Maurice-Yvan Sicard]] journaliste de gauche, antifasciste. Rejoint le PPF en 1936, rédacteur en chef de ''[[L'Émancipation nationale]]''. Après 1945, sera écrivain sous le nom de Saint-Paulien. '''Autres membres du PPF (1936-1940)''' : * [[Joseph Darnand]] (membre en 1936, également membre de [[la Cagoule]]. Après 1940 : chef de la [[Milice]] collaborationniste). * [[Jean Fontenoy]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]] passé au PPF en 1936. Après 1940 : cofondateur du [[Rassemblement national populaire|RNP]]-MSR, puis au [[régime de Vichy]], puis à la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme|LVF]]) (cf. MSR ou RNP). * Lucien Mangiavacca (militant PCF de Marseille, suit son ami [[Simon Sabiani|Sabiani]] au PPF). * [[Pierre Andreu]] (groupe [[Ordre nouveau (personnalisme)|Ordre nouveau]], [[sorélien]]) : il quitte le PPF dès {{date-|décembre 1936}} car le juge pas assez à gauche (cf. biographie de Drieu La Rochelle). * Marcel Ouette (dirigeant des Jeunesses communistes de Saint-Denis, puis rallie le PPF). * [[Pierre Dutilleul]] (secrétaire de la fédération communiste du Nord. Dirigeant du [[Secours ouvrier international]]. Rejoint le PPF en 1936. Après 1940 : membre du bureau politique du PPF, président de la commission centrale de contrôle politique du PPF). * [[Armand Lanoux]], rédacteur au journal doriotiste ''La Liberté''. == Profil et organisation du PPF entre 1940 et 1944 == '''Jeunesses populaires françaises''' : en {{date-|mai 1942}}, le PPF fédère les organisations de jeunesse du PPF ou proches (UPJF, JIF, etc.) au sein des Jeunesses populaires françaises. Chef : Roger Vauquelin des Yvetots<ref>Antoine Godet, « Les jeunes avec Doriot ! » : étude d’une jeunesse fasciste française, dans ''Siècles'', 47/2019 : [https://journals.openedition.org/siecles/5496#ftn68 Lire en ligne]</ref>. '''Presse''' : * zone sud : ''L’Émancipation nationale''. Rédacteur en chef : [[Saint-Paulien (écrivain)|Maurice-Yvan Sicard]] (au PPF depuis les années 1930). * zone nord : ''Le Cri du peuple''. Rédacteur en chef : Albert Clément (PCF, rédacteur en chef de « [[La Nouvelle Vie ouvrière|La Vie ouvrière]] » de la CGT de 1929 à 1939. Après 1940 : rallie le PPF. Abattu en 1942 à Paris par des résistants communistes). Les lecteurs y retrouvent aussi les dessins de Dubosc, ancien caricaturiste de ''[[L'Humanité]]''. * l’influence du PPF est également relayée dans la presse grand public, au ''Petit Parisien'' (''via'' [[Claude Jeantet]]) (qui tire 500 à {{formatnum:600000}} exemplaires pendant la guerre) et à ''Paris-Soir'' (''via'' [[Pierre-Antoine Cousteau]]) (Pascal Ory, ''les Collaborateurs''). Les [[fascisme|fascistes]] italiens donnent à la presse du PPF, par l'intermédiaire de Victor Arrighi, une somme de {{formatnum:300000}} F. '''Membres du PPF collaborationniste''' : vers {{formatnum:20000}} (Handzourtel et Buffet) ou {{formatnum:30000}} maximum en 1943 (Azéma dans le livre dirigé par Winock). '''Profil sociologique du PPF collaborationniste''' : ouvriers, classes moyennes urbaines, réactionnaires. Bien implanté en Afrique du nord. Parti plus jeune, violent, ouvertement fasciste que le RNP. '''Profil politique du PPF collaborationniste''' : En 1942 (au « Congrès du pouvoir » de Doriot), sur {{formatnum:7200}} membres présents (venus de la région parisienne) : * anciens du PPF : 3010 (42 %) * ex-[[Parti communiste français|Parti communiste]] : 1556 (21,6 %) * ex-[[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] : 588 (8,2 %) * ex-[[Parti social français|PSF]] : 782 (11 %) et ex-VN : 318 (4,4 %) (total : 15,4 %) * ex-[[Action française]] : 420 (5,8 %) - autres : vers 7 % === Dirigeants et personnalités du PPF entre 1940 et 1944 === ==== Directoire du PPF en {{date-|mars 1943}} ==== Les 9 membres du directoire (hors Jacques Doriot)<ref>dans Lambert et Le Marec, page 12.</ref> : * Chef : [[Jacques Doriot]] (lire plus haut), * Secrétaire général : [[Victor Barthélemy]] (ancien membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]], un des dirigeants du Secours rouge, puis passe au PPF, à la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme|LVF]], secrétaire général du PPF de 1941 à 1944. Après 1945, il devient cofondateur en 1972 et secrétaire général (entre 1972 et 1978) du [[Front national (parti français)|Front national]] de [[Jean-Marie Le Pen]]). * [[Simon Sabiani]] (lire plus haut), * Henri Lèbre (lire plus haut), * Marcel Marschall (lire plus haut), * [[Saint-Paulien (écrivain)|Maurice-Yvan Sicard]] (ex-gauche) (lire plus haut), * Christian Lesueur, * Roger Vauquelin des Yvetots, collaborateur de ''[[L'Appel]]'', de ''[[La Gerbe (journal)|La Gerbe]]'', du ''[[Au Pilori|Pilori]]'' et du ''[[Le Cri du peuple (journal, 1940-1944)|Cri du peuple]]'' (ancien attaché du ministère de la santé publique, venu du Francisme, des Comités de rassemblement antisoviétiques et de la [[Cagoule (Osarn)|Cagoule]], il sera condamné en {{date-|avril 1946}} aux travaux forcés à perpétuité<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9766521x/f105.image.r=%22roger%20vauquelin%22?rk=128756;0 ''Etudes de presse'', 1946], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k41258264/f2.image.r=%22roger%20vauquelin%22?rk=21459;2 ''L'Aurore'', 6 avril 1946], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1259673s/f4.image.r=%22roger%20vauquelin%22?rk=42918;4 Journal de Fourmies, 14 mars 1946], Jean-Claude Valla, ''La Cagoule, 1936-1937'', Librairie nationale, 2000, {{p.|47}}</ref>), * [[Albert Beugras]] (fils d’industriel, ingénieur chez [[Rhône-Poulenc]], chef de l'un des services de renseignement du PPF), * Jean Fossati (rédacteur au journal à « La Presse libre » de la [[Fédération républicaine]], chef des VN des [[Croix-de-feu]] d’Alger (1934-1935), va au PPF (1936), secrétaire du PPF d’Alger. Après 1943, il fut secrétaire du PPF (1943). Mais rejoint le [[Rassemblement national populaire|Front révolutionnaire national]], créé par le [[Rassemblement national populaire|RNP]], concurrent du PPF, donc exclu du PPF été 1943). ==== Autres dirigeants PPF sous l’Occupation ==== (selon Lambert et Le Marec) * Émile Nédelec (aveugle de guerre, président (ou vice-président) de l'[[Association républicaine des anciens combattants]] (Arac), candidat du [[Parti communiste français|Parti communiste]] aux municipales à Paris en 1935. Après 1940 : au PPF et au Front franc), * Fernand Soupé (ouvrier, membre du comité central du [[Parti communiste français|Parti communiste]], maire PCF de [[Montreuil (Seine-Saint-Denis)|Montreuil]]. Après 1940 : rejoint le PPF en 1941. Il échappe à une exécution par la résistance), * [[Pierre Celor]] (membre du bureau politique du [[Parti communiste français|Parti communiste]] à partir de 1928, délégué auprès du [[Internationale communiste|Komintern]], l’un des quatre dirigeants du PCF en 1929-1930. Exclu du PC en {{date-|octobre 1932}}. Après 1940 : adhère en 1941 au [[Rassemblement national populaire|RNP]], puis au PPF en 1942, membre du bureau politique et secrétaire adjoint chargé des problèmes corporatifs au PPF). * [[Pierre Thurotte]] (conseiller municipal [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] de Saint-Quentin en 1927-1933, membre suppléant de la CAP du parti socialiste [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], délégué national à la propagande du mouvement pacifiste et antifasciste [[Mouvement Amsterdam-Pleyel|Amsterdam-Pleyel]]. Après 1940 : membre du bureau politique du PPF, secrétaire national à la propagande). * Vincent (Émile Bougère dit) (collaborateur de ''[[l'Humanité]]''. Rallie le PPF et devient chef de son bureau de presse sous l’occupation). * [[André Dufraisse (homme politique)|André Dufraisse]] (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]], puis du PPF et de la [[Légion des volontaires français contre le bolchevisme|LVF]]. Après 1945 : cofondateur en 1972 du [[Front national (parti français)|Front national]] de [[Jean-Marie Le Pen]], secrétaire national du FN, secrétaire fédéral (1983)<ref>[http://www.afsp.msh-paris.fr/archives/2002/partistxt/kestel.pdf Colloque de l'association française de sciences politiques]</ref>. ==== Autres personnalités membres du PPF sous l’occupation ==== La proportion des anciens communistes dans cette liste n'est pas proportionnelle à celle de l'ensemble du PPF. * Edmond Chambon (membre du [[Parti communiste français|Parti communiste]] et secrétaire de la [[Confédération générale du travail unitaire|CGTU]] du [[Rhône]]. 1941 : se rallie au PPF). * Joseph Damiani, garde du corps du directeur allemand de l'OPA (Office de placement allemand) de la [[Canebière]] à Marseille. Condamné à mort à la Libération. Gracié, il passera onze ans en prison, puis se fera connaître comme écrivain et cinéaste sous le nom de [[José Giovanni]]. * Raymond Dirr (maire de [[Pierrefitte-sur-Seine]]). Avait quitté le PCF en 1934 avec Doriot. Membre du PPF. Tué par les [[Francs-tireurs et partisans|FTP]] communistes en {{date-|mai 1943}}. * Lucien Larbaudière (adjoint au maire de [[Pierrefitte-sur-Seine]], Raymond Dirr). Membre du PPF. * Marcel Gire (responsable du Secours rouge international, puis candidat du [[Parti communiste français|parti communiste]] à [[Gannat]] aux législatives de 1936. Après 1940 : inspecteur régional du PPF. Tué par la [[Résistance intérieure française|résistance]] communiste en 1944). * Paul Guérin (médecin), ancien de l'[[Action française]] qu'il a quitté en 1930, des [[Croix-de-feu]], collaborateur de ''[[Je suis partout]]'' depuis 1931, puis adhérent du PPF avant et après 1940. Président des groupements corporatifs français du PPF, antisémite. Victime d'un attentat en {{date-|septembre 1943}}<ref>Il anime les pages médicales de ''Candide'' (cf. [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6268891d/f2.item.r=%22paul%20gu%C3%A9rin%22.zoom ''La voix du combattant'', 29 février 1935, "L'invasion étrangère en médecine"]) et de ''Je suis partout'' et y dénonce ses confrères juifs et étrangers sous l'Occupation. Il collabore aussi à l'hebdomadaire de la Milice, ''Combats''. Il préside sous l'Occupation le groupement sanitaire corporatif français ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k587346f/f2.item.r=%22paul%20gu%C3%A9rin%22.zoom ''Le Matin'', 24 février 1942, "Les médecins en appellent au Maréchal"]): [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k685103z/f1.item.r=%22paul%20gu%C3%A9rin%22.zoom ''Le Petit Parisien'', 28 septembre 1943, "Le docteur Guérin est grièvement blessé par deux terroristes"], [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7643918p/f1.item.r=%22paul%20gu%C3%A9rin%22.zoom ''Paris-Soir'', 29 septembre 1943, "Le docteur Guérin victime d'un lâche attentat"]. Il se retire ensuite en province et est déféré en chambre civique à la Libération: cf. ''Le dossier Rebatet'', Robert Laffont, 2015, p. 84 et 892.</ref>). * Henri Jacob (membre du comité central du [[Parti communiste français|Parti communiste]], délégué au comité exécutif de l’Internationale communiste. Après 1940 : au [[Rassemblement national populaire|RNP]] en 1941, puis passe au PPF en 1943, rédacteur au « Cri du Peuple »). * Emile Jaillon (successivement membre à Nancy du [[Le Faisceau|Faisceau]], des [[Jeunesses patriotes]], de la [[Solidarité française]] {{incise|comme délégué régional de la Lorraine début 1934}}, des [[Croix-de-feu]] {{incise|responsable des « dispos » à Nancy}}, du [[Parti social français]] et du [[Rassemblement national lorrain]] avant d'adhérer au PPF et de devenir secrétaire fédéral du PPF de Meurthe-et-Moselle. * Roger Matéo (secrétaire administratif de la section du [[Parti communiste français|Parti communiste]] de [[Seine-et-Marne]]. Après 1940 : au PPF). * Oscar Mérieux (premier adjoint au maire du [[Parti communiste français|Parti communiste]] de [[Stains]]. Après 1940 : rallie le PPF et collabore au ''Cri du peuple''). * Henri Renaut (Jacob dit) (délégué de l’Internationale communiste. Après 1940 : rejoint le PPF et collabore au « Cri du peuple »). * [[Ralph Soupault]] (grand caricaturiste à ''[[l'Humanité]]'', puis à l’''[[L'Action française (quotidien)|L'Action française]]'', puis au ''Courrier royal'' (rival de l’''Action française''). Puis membre du PPF. Secrétaire général du PPF de Paris. Aussi à ''[[Je suis partout]]''). * [[Paul Malaguti]] (Membre des jeunesses PPF de Cannes. Après 1972 : trésorier national adjoint du [[Front national (parti français)|Front national]] de [[Jean-Marie Le Pen]]. ==== Autres personnalités sympathisantes du PPF sous l’occupation ==== * [[Maurice Laporte]] ({{1er|secrétaire}} général des Jeunesses communistes en 1920-1923. Quitte le PC en 1925. Devient très anticommuniste dans les années 1930. Après 1940 : collaborateur de la presse doriotiste mais n’aurait pas adhéré au PPF). * [[Louis-Ferdinand Céline]], écrivain. Sans jamais être membre du Parti, exprimera ouvertement son soutien au PPF et à Jacques Doriot sous l'Occupation<ref>{{lien web |titre=LES |url=http://lewebceline.free.fr/contreceline/les_lettres.htm |site=lewebceline.free.fr |consulté le=04-11-2021}}.</ref>. == Références == {{Références}} == Voir aussi == === Bibliographie === ==== Sur le Parti populaire français ==== * {{Chapitre|auteur=[[Jean-Marc Berlière]]|titre=Parti populaire français (PPF)|titre ouvrage=Polices des temps noirs|sous-titre ouvrage=France, 1939-1945|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin|Perrin]]|année=2018|pages totales=1357|isbn=978-2-262-03561-7|doi=10.3917/perri.berli.2018.01.0674|accès doi=inscription|page=674-700}}. * {{Article |prénom1=Jean-Paul|nom1= Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre= Un fascisme français |sous-titre=le Parti populaire français de Doriot (1936-1939)|périodique= [[Revue française de science politique]]|lieu=Paris|éditeur= [[Presses de Sciences Po|Presses de la Fondation nationale des sciences politiques]]|volume=33 |numéro= 2 |mois= avril|année= 1983|pages= 255-280 |issn= 0035-2950|lire en ligne= http://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1983_num_33_2_394065}}. * {{Article|prénom1=Jean-Paul|nom1= Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre= Le P.P.F. et la notion de puissance nationale (1936-1939)|périodique= [[Revue d'histoire moderne et contemporaine]]|tome={{XXXI}} |mois= octobre-décembre|année= 1984|pages= 666-674 |lire en ligne= https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54461980/f132.image}}. * {{Ouvrage|prénom1=Jean-Paul|nom1=Brunet|lien auteur1=Jean-Paul Brunet|titre=Jacques Doriot|sous-titre=du communisme au fascisme|lieu=Paris|éditeur=Balland|année=1986|pages totales=562|isbn=2-7158-0561-6|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1988_num_43_3_283512_t1_0695_0000_003}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1986_num_11_1_1503_t1_0137_0000_1|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k18390q/f214|texte=présentation en ligne}}. * {{Article |prénom=Tal |nom=Bruttmann|lien auteur1=Tal Bruttmann |titre= Du militantisme à l’action. L’activisme antisémite des ultras de la Collaboration|périodique= Revue d'Histoire de la Shoah|lieu=Paris |éditeur=Mémorial de la Shoah |numéro= 198|titre numéro= L'antisémitisme français sous l'Occupation|mois= mars |année=2013|pages= 179-193 |isbn= 978-2-91696-607-6 |lire en ligne=https://www.cairn.info/revue-revue-d-histoire-de-la-shoah-2013-1-page-179.htm}}. * {{Ouvrage|prénom1=Philippe|nom1=Burrin|lien auteur1=Philippe Burrin|titre=La Dérive fasciste|sous-titre=Doriot, Déat, Bergery, 1933-1945|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=325|année=2015|année première édition=1986|pages totales=585|isbn=978-2-02-058923-9|isbn2=2-02-058923-0|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1987_num_14_1_1874_t1_0119_0000_2}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1988_num_43_3_283512_t1_0693_0000_001|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446267s/f172.image|texte=présentation en ligne}}. * {{Ouvrage|auteur1=Laurent Kestel|titre=La conversion politique|sous-titre=Doriot, le PPF et la question du fascisme français|lieu=Paris|éditeur=Raisons d'agir|collection=Cours & travaux|année=2012|pages totales=232|isbn=978-2-912107-65-7|présentation en ligne=https://lectures.revues.org/7817}}. * {{article|langue=en|auteur=Paul Schue|titre=The Prodigal Sons of Communism |sous-titre= Parti Populaire Français Narratives of Communist Recruitment for the Spanish Civil War and the Everyday Functioning of Party Ideology|périodique= [[French Historical Studies]] |volume=24 |numéro=1 |date= hiver 2001|passage= 87-111 |doi=10.1215/00161071-24-1-87}}. * {{Ouvrage|prénom1=Dieter|nom1=Wolf|traducteur=Georgette Chatenet|titre=Doriot, du communisme à la collaboration|traduction titre=Die Doriot Bewegung|lieu=Paris|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|collection=Les grandes études contemporaines|année=1969|pages totales=487}} ==== Le Parti populaire français, Vichy et le fascisme en France ==== * [[Michel Dobry]] (dir.), ''Le Mythe de l'allergie française au fascisme'', Éditions Albin Michel, 2003. * {{Ouvrage|prénom1=Simon|nom1=Epstein|lien auteur1=Simon Epstein|titre=Un paradoxe français|sous-titre=antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance|éditeur=Albin Michel|collection=Bibliothèque Albin Michel. Histoire|lieu=Paris|année=2008|pages totales=622|isbn=978-2-226-17915-9}}. * [[Pierre Lambert (historien)|Pierre Lambert]] et [[Gérard Le Marec]], ''Partis et mouvements de la collaboration'', Paris, Ed Jacques Grancher, 1993. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascal|nom1=Ory|lien auteur1=Pascal Ory|titre=Les Collaborateurs, 1940-1945|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=43|année=1980|année première édition=1977|pages totales={{VI}}-331|isbn=2-02-005427-2|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1978_num_33_4_293975_t1_0847_0000_001}}. * {{Ouvrage|prénom1=Robert O.|nom1=Paxton|lien auteur1=Robert Paxton|traducteur=Claude Bertrand|préface=Stanley Hoffmann|titre=La France de Vichy – 1940-1944|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions du Seuil]]|collection=Points-Histoire|année=1997|année première édition=1973|réimpression=novembre 1999|pages totales=475|isbn=978-2-02-039210-5}}. * {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|prénom1=Robert O.|nom1=Paxton|lien auteur1=Robert Paxton|traducteur=William Olivier Desmond|titre=Le Fascisme en action|titre original=The Anatomy of Fascism|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions du Seuil]]|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=H371|année=2007|pages totales=435|isbn=978-2-7578-0293-9|présentation en ligne=http://www.seuil.com/ouvrage/le-fascisme-en-action-robert-o-paxton/9782757802939}}. * {{Ouvrage|prénom1=Robert|nom1=Soucy|lien auteur1=Robert Soucy|traducteur=Francine Chase et Jennifer Phillips|préface=[[Antoine Prost]]|titre=Fascismes français ?|sous-titre=1933-1939 : mouvements antidémocratiques|traduction titre=French Fascism : The Second Wave, 1933-1939|lieu=Paris|éditeur=[[Autrement]]|collection=Mémoires|numéro dans collection=100|année=2004|pages totales=475|isbn=2-7467-0452-8|doi=10.3917/autre.soucy.2004.01|présentation en ligne=http://www.h-net.org/reviews/showrev.php?id=318}}. * {{Ouvrage|prénom1=Michel|nom1=Winock|lien auteur1=Michel Winock|directeur1=Michel Winock|titre=Histoire de l'extrême droite en France|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=186|année=2015|année première édition=1993|pages totales=336|isbn=978-2-7578-5531-7|présentation en ligne=http://www.seuil.com/ouvrage/histoire-de-l-extreme-droite-en-france-collectif/9782757855317}}. === Articles connexes === * [[Jacques Doriot]] * [[Simon Sabiani]] * [[Parti franciste|Francisme]] et [[Rassemblement national populaire]] (RNP) de [[Marcel Déat]] * [[Fascisme en France]] * [[Joseph Jacob]] a été secrétaire général adjoint du PPF === Liens externes === * {{Autorité}} * {{Dictionnaires}} * {{Bases}} * [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?full=ppf&action=ft Le PPF sur le site de l'INA] (vidéo) * Inventaires des fonds d'affiches du Parti populaire français pendant [http://www.calames.abes.fr/pub/lacontemporaine.aspx#details?id=Calames-2017122101230359293 l'entre deux-guerres] et la [http://www.calames.abes.fr/pub/lacontemporaine.aspx#details?id=Calames-2017121011219911235 Seconde guerre mondiale] conservés à [[La contemporaine]] (Nanterre). {{Palette|Régime de Vichy}} {{Portail|politique française|Seconde Guerre mondiale|Années 1930|Années 1940|nationalisme}} [[Catégorie:Ancien parti politique d'extrême droite en France]] [[Catégorie:Parti politique fasciste]] [[Catégorie:Parti politique fondé en 1936]] [[Catégorie:Régime de Vichy]] [[Catégorie:Parti politique disparu en 1945]] [[Catégorie:Antisémitisme en France]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gentofte
Gentofte
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Gentofte | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/45/0/N | longitude = 12/33/0/E | altitude = | population = 74830 | année_pop = [[2020]] | superficie = 25.54 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.gentofte.dk | nom site = }} [[Fichier:Gentofte Sø (Denmark).jpg|vignette]] '''Gentofte''' est une commune de la région de [[Hovedstaden]], située à l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. == Commune == La commune est constituée de sept petites villes sans réelle frontière entre elles : * [[Charlottenlund]] * [[Dyssegård]] * Gentofte * [[Hellerup]] * [[Ordrup]] * [[Vangede]] * [[Klampenborg]] == Monuments et lieux remarquables == * [[Dyrehavsbakken|Bakken]], le plus ancien parc d'attractions au monde (créé en [[1583]]), est situé à Klampenborg. * [[Palais de Bernstorff]] == Personnalités == {{Catégorie détaillée|Naissance à Gentofte|Personnalité liée à Gentofte|Décès à Gentofte}} * [[Lars Ulrich]], batteur du groupe [[Metallica]], est natif de Gentofte. * La soprano [[Inga Nielsen]] y est décédée en [[2008]]. * Le prince [[Pierre de Grèce]] et son épouse y sont enterrés. * La musicienne [[Agnes Obel]] est native de Gentofte. * La [[handball]]euse [[Camilla Andersen]], notamment double championne olympique ([[Handball aux jeux Olympiques de 1996|1996]] et [[Handball aux jeux Olympiques de 2000|2000]]), est née à Gentofte. * Le [[gymnastique artistique|gymnaste artistique]] [[Danemark|danois]] [[Christian Thomas (gymnastique)|Christian Thomas]] y est décédé en 1970. *L'actrice Katrine Greis-Rosenthal (née le 19 sept. 1985). * [[Frederik Winther]], [[footballeur]] danois, y est né. * [[Niels Henriksen]] (1966-), champion olympique d'aviron, y est né. * [[Victor Feddersen]] (1968-), champion olympique d'aviron, y est né. * [[Julie Laurberg]], photographe danoise, y est décédée. * [[Holger Rune]], joueur de tennis professionnel et sa sœur [[Alma Rune]], mannequin, y sont nés, respectivement en 2003 et 1999. == Jumelages == La ville de Gentofte est jumelée avec<ref>[http://www.gentofte.dk/Om_kommunen/Fakta_om_kommunen/Venskabsbyer.aspx Jumelages]</ref> : * {{jumelage|Hanko|Finlande}} ; * {{jumelage|Ammassalik|Groenland|année=1981}} ; * {{jumelage|Halmstad|Suède}} ; * {{jumelage|Husum (ville)|Allemagne|ville=Husum}} ; * {{jumelage|Stord|Norvège}}. == Voir aussi == * [[PKA (Pension)|PKA]] == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} * {{mul|da|en}} [http://www.gentofte.dk Site officiel de la commune de Gentofte] {{Palette|Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]] [[Catégorie:Gentofte| ]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Gladsaxe
Gladsaxe
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Gladsaxe | autres noms = | statut = 4 | blason = Gladsaxe Kommune shield.png | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden (région)|Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/44/40.18009/N | longitude = 12/28/20.25616/E | altitude = | population = 69258 | année_pop = 2022 | superficie = 25 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.gladsaxe.dk | nom site = }} '''Gladsaxe''' est une municipalité du [[Copenhague amt|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. == Géographie == La commune de [[Søborg (Gladsaxe)|Søborg]] est située dans la municipalité de Gladsaxe. == Économie == * [[Novo Nordisk]] == Jumelages == La ville de Gladsaxe est jumelée avec<ref>[http://www.gladsaxe.dk/Default.aspx?ID=25572 17 Venskabsbyer i 15 lande]</ref> : * {{Jumelage|Sutton_(Angleterre)|UK|ville=Sutton}} ; * {{Jumelage|Haabersti|Estonie}} ; * {{Jumelage|Pirkkala|Finlande}} ; * {{Jumelage|Gagny|France|année=1975}} ; * {{Jumelage|Kujalleq|Groenland}} ; * {{Jumelage|Apeldoorn|Pays-Bas}} ; * {{Jumelage|Taitō|Japon}}, un des 23 [[Arrondissement spécial de Tōkyō|arrondissements spéciaux]] formant [[Tōkyō]] ; * {{Jumelage|Split|Croatie}} ; * {{Jumelage|Ski (Akershus)|Norvège|ville=Ski}} ; * {{Jumelage|Koszalin|Pologne}} ; * {{Jumelage|Paisley (Écosse)|Écosse|ville=Paisley}} ; * {{Jumelage|Solna|Suède}} ; * {{Jumelage|Charlottenburg-Wilmersdorf|Allemagne}}, le {{4e}} [[Subdivisions administratives de Berlin|arrondissement administratif]] (''Bezirk'') de [[Berlin]] ; * {{Jumelage|Minden|Allemagne}} ; * {{Jumelage|Neubrandenbourg|Allemagne}} ; * {{Jumelage|Veszprém (ville)|Hongrie|ville=Veszprém}} ; * {{Jumelage|Klagenfurt|Autriche}}. == Notes et références == <references /> {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Glostrup
Glostrup
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Glostrup | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/40/0/N | longitude = 12/24/0/E | altitude = | population = 23128 | année_pop = 2020 | superficie = 13 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | imageloc = Danemark | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = | nom site = }} [[Fichier:Glostrup Kommune raadhus oestfloej.JPG|vignette|250px|Hôtel de ville de Glostrup.]] '''Glostrup''' est une municipalité du [[Copenhague amt|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] au [[Danemark]]. == Économie == {{...}} == Démographie == Ce tableau présente l'évolution démographique depuis 1890, à noter une baisse de la population à la suite du transfert de [[Avedøre]] à la municipalité de [[Hvidovre]] en 1974. {| class="wikitable" !width = "50"|Année !width = "100"|Population !width = "50"|Année !width = "100"|Population |- Valign=top | 1890 || 1 709 || 1965 || 26 898 |- | 1916 || 4 948 || 1970 || 28 234 |- | 1921 || 3 836 || 1975 || 20 596 |- | 1925 || 4 480 || 1980 || 19 553 |- | 1935 || 7 034 || 1985 || 19 696 |- | 1940 || 8 623 || 1990 || 19 747 |- | 1945 || 10 082 || 1995 || 20 263 |- | 1950 || 13 025 || 2000 || 20 229 |- | 1955 || 15 883 || 2005 || 20 785 |- | 1960 || 21 845 || 2010 || 21 296 |- |} == Personnalités == * [[Hans Kjeld Rasmussen]] (1954-), champion olympique de tir. * [[Jan Sørensen]] (1955-2024), footballeur. == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Herlev
Herlev
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Herlev | autres noms = | statut = 4 | blason = Herlev Kommune shield.png | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/43/0/N | longitude = 12/25/0/E | altitude = | population = 28867 | année_pop = 2022 | superficie = 12 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.herlev.dk | nom site = }} '''Herlev''' est une municipalité du [[Copenhague amt|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]] au [[Danemark]]. == Sport == * Hockey sur glace: [[Herlev Eagles]] {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Hvidovre
Hvidovre
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Hvidovre | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = Hvidovre Raadhus.JPG | légende = Entrée principale de la mairie d'Hvidovre. | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/39/0/N | longitude = 12/29/0/E | altitude = | population = 53527 | année_pop = 2020 | superficie = 21.91 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.hvidovre.dk | nom site = }} '''Hvidovre''' est une municipalité de la région de [[Hovedstaden]], dans l'Est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]], au [[Danemark]]. == Géographie == {{...}} == Histoire == {{...}} == Sport == La ville accueille l'[[Hvidovre IF]] un club de [[football]] qui dispute pour la saison 2020-2021 la [[Championnat du Danemark de football de deuxième division|deuxième division danoise]]. Le club a remporté dans son histoire trois fois le [[Championnat du Danemark de football|championnat du Danemark]] et une [[Coupe du Danemark de football|Coupe du Danemark]]. == Personnalités liées == === Natifs === {{Voir|:Catégorie:Naissance à Hvidovre}} * [[Daniel Agger]], footballeur (1984 - ) * [[Kenneth Brylle]], footballeur (1959 - ) * [[Thomas Kahlenberg]], footballeur (1983 - ) * [[Jonas Wind]], footballeur (1999 - ) == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ise
Ise
{{Homonymie}} {{Sigle|3}} {{Autres projets |wikt=Ise}} == Personne == '''Ise''' peut désigner : * [[Ise (poétesse)|Ise]] ([[875]]-[[938]]), une poétesse [[japon]]aise, membre des [[Trente-six grands poètes]] ; * [[Ise (artiste)|Ise]] est une [[artiste]] [[France|française]] née à [[Amiens]] en 1967. == Toponyme == {{Nom de lieu}} * [[Ise (Mie)|Ise]], une ville du [[Japon]] ; * [[Ise (Nigeria)|Ise]], une ville du [[Nigeria]] ; * [[Ise (rivière)|Ise]], une rivière d’[[Ille-et-Vilaine]], en [[Bretagne]] ; * [[Ise (Norvège)|Ise]], une localité de la commune de [[Sarpsborg]], en [[Norvège]] ; * [[baie d'Ise]], une baie de la côte pacifique du [[Japon]]. == Autres == * {{navire|Ise|cuirassé}}, un [[Liste des cuirassés et croiseurs de bataille coulés pendant la Seconde Guerre mondiale|croiseur de bataille japonais]] de la [[Seconde Guerre mondiale]] * [[JDS Ise]], un porte-hélicoptères entré en service en 2011 * [[Sanctuaire d'Ise]], au [[Japon]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B8je-Taastrup
Høje-Taastrup
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Høje-Taastrup | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = Lille_Vasby._En_vinterdag_i_2021._Set_fra_Syd.jpg | légende = Petit Vasby. Un jour d'hiver en 2021. Vu du Sud. | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/38/51.72/N | longitude = 12/16/12/E | altitude = | population = 50759 | année_pop = 2020 | superficie = 78.41 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.hojetaastrup.dk | nom site = }} '''Høje-Taastrup''' est une municipalité du [[Copenhague amt|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]] au [[Danemark]]. La commune possède un musée consacré à l'[[astronome]] [[Ole Rømer]]. == Personnalités == * [[Sören Lerby]], footballeur danois {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark|Hoje-Taastrup]] [[Catégorie:Amt de Copenhague|Hoje-Taastrup]] [[Catégorie:Ole Christensen Rømer]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Solidarit%C3%A9%20fran%C3%A7aise
Solidarité française
{{confusion|Solidarité des Français}} [[Fichier:Dames de la Solidarité française.jpg|vignette|Délégation des dames de la Solidarité française aux obsèques de [[Jules Lecomte (1899-1934)|Jules Lecomte]], [[Fédération nationale des Camelots du roi|camelot du roi]] mortellement blessé lors des [[crise du 6 février 1934|émeutes du 6 février 1934]].]] La '''Solidarité française''' ([[1933]]-[[1939]]) est à la fois un mouvement contestataire, un parti et une [[ligue d'extrême droite]] française des [[Années 1930 en France|années 1930]] qui se radicalise avant d’être dissoute par le gouvernement du [[Front populaire (France)|Front populaire]]. == Contexte économique et politique == À partir de [[1931]], la France est touchée par la [[Grande Dépression]] qui suit le [[Krach de 1929|krach boursier de 1929]]. La crise économique et sociale frappe particulièrement les classes moyennes, soutien traditionnel de la République, le nombre de chômeurs s'accroit. Le pouvoir se révèle incapable d'apporter des solutions, il réduit les salaires des fonctionnaires de 10% et augmente les impôts, son budget devient déficitaire. Les gouvernements se succèdent (six gouvernements de {{date||mai|1932}} à {{date||février|1934}}), constitués des mêmes hommes de la majorité, tour à tour institués puis discrédités. L'inflation et la politique déflationniste d'[[Henry Chéron]] ne rassurent pas la population. Le [[régime parlementaire]] est également discrédité par une succession de scandales [[Politique|politico]]-[[Finance|financiers]] auxquels il est mêlé : l'[[affaire Hanau]] ([[Marthe Hanau]] avait utilisé ses appuis politiques pour attirer puis détourner, les économies des petits épargnants), l'[[affaire Oustric]] qui précipita en [[1930]] la chute du gouvernement d'[[André Tardieu]], son garde des Sceaux étant mêlé à l’affaire). == Le mouvement == === Les débuts === La Solidarité française est un mouvement politique à vocation de rassemblement populaire créé au début du printemps [[1933]] par [[François Coty]] (1874-1934) [[Anticommunisme|anticommuniste]] et industriel parfumeur créateur des parfums Coty, ancien patron du ''[[Le Figaro|Figaro]]'', propriétaire du quotidien ''L’Ami du Peuple''. Pour faire face à la montée de la gauche à la chambre, il avait auparavant financé [[Le Faisceau]] de [[Georges Valois]] dans les [[années 1920]], puis les [[Croix-de-Feu]] au début des [[années 1930]]. Face à l’incapacité de la classe politique à gérer la crise, il décide de fonder son propre mouvement politique, tout en confiant sa direction au commandant [[Jean Renaud (ligue Solidarité française)|Jean Renaud]], un ancien officier de la Coloniale né à Toulouse en 1880, qui a mené une double carrière, littéraire (auteur de romans, titulaire du grand prix de littérature coloniale en 1931) et militaire, de 1898 à 1931, au verbe haut et coloré, admirateur de l'ordre et de la force virile. Son programme est publié pour la première fois dans ''L'Ami du peuple'' du {{date-|24 mars 1933}} sous le titre « La réforme de l'État ». Il s'inscrit alors dans la tradition plébiscitaire et bonapartiste, à l'instar des [[Jeunesses patriotes]] <ref>{{Chapitre |langue=en |auteur1=Klaus-Jürgen Müller |titre chapitre=Fascism in France? |auteurs ouvrage= Haim Shamir |titre ouvrage=France and Germany in an Age of Crisis, 1900-1960: Studies in Memory of Charles Bloch|éditeur=E. J. Brill Archive| lieu= Leiden|année = 1990|pages totales= 411 pages|isbn=9789004092280|passage =279 à 301|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=xdUUAAAAIAAJ&pg=PA275&dq=Klaus-Jürgen+Müller+:+Fascism+in+France?&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi6uOydvZ3qAhWI4IUKHde7Bo0Q6AEwAHoECAMQAg#v=onepage&q=Klaus-Jürgen%20Müller%20%3A%20Fascism%20in%20France%3F&f=false }}.</ref>. === Les adhérents === Par rapport aux autres groupes, les retraités, les rentiers et les chômeurs (principalement des personnes non qualifiées et des jeunes n'ayant pas terminé leur formation scolaire) c'est-à-dire les couches sociales les plus touchées par la crise et les politiques déflationnistes sont représentées par un chiffre de 32%, soit près d'un tiers des militants de Solidarité. La classe moyenne commerciale et les agriculteurs ont eu la possibilité d'organiser une protestation radicale. Cependant, ces groupes ont choisi Solidarité comme organe politique pour exprimer leur mécontentement. En considérant les groupes sociaux concernés ; agriculteurs et classe moyenne commerciale : 32 % , fonctionnaires et travailleurs de bas niveau : 25 % , rentiers, retraités, etc. 32 % , il est clair que quelque 93 % des partisans étaient issus des groupes sociaux les plus durement touchés par la crise et les mesures prises par le gouvernement pour y faire face. Au sein de la SF, elles ont trouvé une plate-forme pour leur protestation. Solidarité a tenté de répondre à leurs attentes; ainsi, elle coopère avec la direction de la Ligue des contribuables ; elle appelle à un nouvel État fondé sur le soutien des paysans, des ouvriers et de la [[petite bourgeoisie]]. Des contacts sont établis avec les associations de paysans, une association de protection des petits épargnants est créée. La SF appelle à l'émancipation des classes inférieures par rapport à la gestion politique incompétente de la République et contre des députés corrompus. En résumé, la Solidarité française reflétait le manque de représentation adéquate des intérêts socio-économiques des personnes les plus touchées par la crise, les couches socialement plus faibles de la population, déclare l'historien allemand [[Klaus-Jürgen Müller]]{{sfn|Klaus-Jürgen Müller|1990}}. === La radicalisation === [[Fichier:Renaud, Jean Jacques Ernest.jpg|vignette|redresse|Meeting, salle Wagram : Jean Renaud, président de la Solidarité française.]] Après la mort de Coty en 1934, la ligue emprunte l'image du [[fascisme]] italien : défilé au pas cadencé, port de l'uniforme - la chemise bleue - et salut « à l'antique ». Ainsi que le thème du corporatisme, développé au sein de la ligue par Louis Mouilleseaux<ref group="N">Louis Mouilleseaux, industriel lorrain d'origine, écrivain et éditeur, il a publié le pamphlet ''Pour nettoyer les écuries d'Augias'' en 1933, ''L'entente communautaire'', ''Le corporatisme et la défense de l'État'' et ''Le manifeste syndical'' en 1936. Après l'épisode de la Solidarité française, il publie d'autres ouvrages : ''Le manifeste paysan : essai d'une doctrine humaniste appliquée à l'agriculture française'', en 1937, écrit avec [[Pierre Mathé]] et [[François de Clermont-Tonnerre (homme politique)|François de Clermont-Tonnerre]].</ref>, qui s'en veut le théoricien. Le discours se radicalise ainsi à partir de 1934, de 1935 surtout, dans un sens antidémocratique ; sa radicalisation est manifeste en 1936. Jean-Renaud finit par revendiquer l'étiquette de « fasciste » en {{date-|septembre 1937}}. Pour autant, Jean-Renaud est moins un idéologue qu'un homme d'action démagogue, utilisant les thèmes en vogue à droite et à l'extrême droite dans les années 1930. La radicalisation de la ligue s'explique par la mort de François Coty à l'été 1934 {{sfn|Gilles Lahousse|1998}} ; Jean-Renaud en devient le seul chef or il imprime la ligue de sa personnalité. Elle s'explique aussi par le renouvellement de l'équipe dirigeante, par l'arrivée d'un groupe d'hommes hostiles à la République et tenants de l'activisme, comme [[Jean-Pierre Maxence]], qui rejoint la Solidarité française au début de l'année 1935{{note|groupe=N|[[Jean-Pierre Maxence]] a fondé ou participé à des revues, aussi confidentielles qu'éphémères, que les historiens qualifient de revues de la « [[Non-conformistes des années 30| jeune droite non conformiste]] » : ''La gazette française'', revue Jacques Maritain, ''Les cahiers'', qu'il a fondé en 1928 à 22 ans, ''La revue du siècle'', ''Combat'' dans la seconde moitié des années 1930, ''La revue française''<ref>{{Ouvrage|prénom1=Michel|nom1=Winock|lien auteur1=Michel Winock|titre=Le siècle des intellectuels|lieu=Paris|éditeur=le grand livre du mois|année=1997|isbn=}}</ref>.}}{{,}}{{note|groupe=N|Jean-Pierre Maxence sera pendant l'Occupation employé aux bureaux parisiens du Commissariat aux prisonniers, nommé directeur des services sociaux<ref> Michel Bergès, ''Vichy contre Mounier : les non-conformistes face aux années 40'', Paris, Economica, 1997)</ref>{{,}}<ref>Jeannine Verdès-Leroux, ''Refus et violences : politique et littérature à l'extrême droite des années trente aux retombées de la Libération'', Paris, Gallimard, 1996.</ref> {{,}}<ref> (Albrecht Betz, Stefan Martens, Hans Manfred Bock, ''Les intellectuels et l'Occupation 1940-1944 collaborer, partir, résister'', Paris, Autrement, 2004).</ref>}}, catholique de 29 ans, néo-maurrassien, influencé par l'[[Action française]] de Maurras, par [[Jacques Maritain]] et par [[Henri Massis]], qui cherche à moderniser les formules de [[Charles Maurras]] et qui méprise le [[conservatisme]] « bourgeois ». Il est conscient des faiblesses de la ligue (chef médiocre, rivalités de personnes, manque de cadres), mais il espère réorganiser ce mouvement ébranlé par des crises internes{{Efn|groupe=N| Jean Pierre Maxence : {{citation| Cette adhésion, que nous donnions sans réserve, nous ne la donnions pas tant, on le voit, à l'état présent, temporaire, de la Solidarité française, mais bien plus à ses virtualités, à ce qu'elles contenaient de puissance, à ce qu'elles pouvaient promettre d'avenir }}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Jean-Pierre|nom1=Maxence|titre=Histoire de dix ans, 1927-1937|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Gallimard|Gallimard]]|année=1939|passage=317}}</ref>.}}. Il prend en charge la structure étudiante de la ligue, la Légion universitaire, et tente d'imiter les étudiants d'Action française. Mais cette structure peine à dépasser la centaine de membres. Il devient ensuite délégué à la propagande, enchaînant les réunions de {{date-|mai 1935}} à {{date-|avril 1936}}. Cependant, en conflit ouvert avec Jean Renaud dès la fin de l'année 1935, il est vite marginalisé. ''[[Le Canard enchaîné]]'', puis les adversaires du mouvement, lui attribuèrent le surnom de « Sidilarité française », car le mouvement aurait recruté une partie de ses troupes de choc dans le sous-prolétariat maghrébin. == L'action aux côtés des autres ligues == La Solidarité française a participé à la manifestation du [[6 février 1934]] avec les autres ligues d'extrême droite et associations d'anciens combattants : l'[[Union nationale des combattants]] (UNC), les [[Jeunesses patriotes]], les [[Fédération nationale des Camelots du roi|Camelots du roi]] et l'[[Association républicaine des anciens combattants]]. Le {{date-|6 février 1934}} semble avoir profité à cette organisation, en Lorraine par exemple et plus précisément en Moselle mais les effectifs sont faibles{{note| groupe=N|La Solidarité française apparaît en Lorraine dans la Meuse en septembre 1933 où une section est fondée à [[Bar-le-Duc]], qui compterait une centaine de membres. Puis à Nancy, à Metz, à Saint-Dié et à Epinal à la fin de l'année 1933. Elle totalise 7 sections en février 1934 dans cette région. Elle rassemblerait 800 adhérents en Moselle en mars 1934 et environ 1400 à la fin de l'année, avec des sections à Sarreguemines, à Forbach, à Grossbliederstoff notamment, selon les rapports de police qui semblent assez bien informés. Les réunions mensuelles à Metz ne rassemblent que quelques dizaines d'adhérents toutefois et les réunions de propagande avec Jean-Renaud n'ont jamais attiré plus de 1000 personnes. Le déclin de la Solidarité française s'observe dès l'été 1935; il se poursuit par la suite et ne surnagent que quelques petits pôles isolés comme Nancy. Ses principaux animateurs sont M{{e}} Duluc, avocat au barreau de Nancy, peut-être [[Jean Lionel-Pèlerin]] à Nancy début 1934, Emile Jaillon, ancien du Faisceau, premier délégué régional début 1934, Robert Collin, le deuxième délégué régional, Gaston Denis, le troisième délégué régional, à partir de mai 1934, Pierre Gondouin à Epinal (expert-comptable, ancien des JP), André Dorio (capitaine à la retraite né en 1886, employé à la direction des travaux de fortification), puis Georges Helmer (agent général d'assurances né en 1881 à Mulhouse) puis enfin Henri Mobré (employé à la mairie de Metz, détaché à l'usine d'électricité, né en 1885) à Metz. De même que la direction nationale a connu nombre de démissions et d'exclusions, les sections locales ont connu aussi des changements fréquents dans leur direction, à Metz et dans la direction régionale surtout. L'activité de la ligue a été restreinte ; elle a participé à l'agitation du mois de février 1934 à Nancy surtout, à quelques heurts avec les militants de gauche, à un vol dans un local de la CGTU à Nancy et à des actions communes avec les ligues du Front national. Certains cadres n'ont fait que passer ; ils ont rejoint d'autres ligues, notamment les [[Croix-de-feu]], tels Gilbert Collot (négociant en bois né en 1899), ancien du Faisceau et des [[Jeunesses patriotes]], le président de la section de Bar-le-Duc, comme d'ailleurs d'autres membres de la section (tel le fondateur de la section, chef de district à la Compagnie de chemin de fer de l'Est, qui lui était Croix de feu depuis 1928) ou Emile Jaillon, qui devient le responsable de « dispos » des Croix de feu de Nancy avant de rejoindre le [[Parti social français]], le [[Rassemblement national lorrain]] en 1937 puis le [[Parti populaire français]] pendant la guerre<ref name="Colas"/>.}}. Le déclin est notable dès la seconde moitié de l'année 1935 et la ligue végète jusqu'en 1936. Ce qui s'explique par le manque d'argent, les dissensions, la personnalité autoritaire de Jean Renaud qui ne supportait pas la contestation - les nombreuses exclusions en témoignent - et la concurrence des autres ligues, les [[Croix-de-feu]] notamment, plus dynamiques. Elle fait partie en 1934-1935 de la coalition souple (du [[Front national (années 1930)|Front national]]), qui regroupe des mouvements d'extrême droite tels que l'[[Action française]] et les [[Jeunesses patriotes]] de [[Pierre Taittinger]]. == De la ligue au parti == La Solidarité française est dès l'origine à la fois une ligue et un parti. Elle a changé de nom, depuis le débat sur les ligues de {{date-|décembre 1935}} : Parti de la solidarité française, puis Parti national corporatif en {{date-|décembre 1935}}. Elle a présenté trois candidats aux élections législatives de 1936, qui sont tous battus : Jean Renaud, Jean-Pierre Maxence et Louis Mouilleseaux, à Verdun{{Efn|groupe=N|Louis Mouilleseux est le candidat unique de la droite à Verdun, contre le député sortant radical-socialiste élu en 1934 [[Gaston Thiébaut]]. Il est aussi membre du Parti national populaire, avatar des [[Jeunesses patriotes]]. Il est venu à Verdun en janvier 1936 pour une réunion privée de la Solidarité française avec Jean-Renaud. La presse de droite de la circonscription de Verdun ne signale pas ses appartenances partisanes. Il est soutenu par l'Union catholique ( affiliée à la [[Fédération nationale catholique]]) et par les notables d'un groupement politique local, le Centre républicain meusien de l'arrondissement de Verdun, fondé en mars 1934 sous le nom de « groupement républicain de redressement national et paysan » au lendemain de la victoire de Gaston Thiébaut. Ses dirigeants sont le docteur Pierre Richier, maire d'une petite commune, Robert du Granrupt, industriel, catholique membre de l'Union catholique, président d'une section locale d'anciens combattants, et maire depuis 1929 de la commune [[Les Islettes]], Léon Bacquenois, architecte, et Louis Beauguitte, négociant en bois. Il est lié à l'hebdomadaire ''L'Echo de l'Est'' de [[Paul Hutin-Desgrées]]. L'état-major du Centre meusien présente Mouilleseaux le 2 avril; Pierre Richier affirme qu'il n'est pas fasciste car il n'appartient pas au [[Parti franciste|Francisme]], la seule organisation à se réclamer du fascisme selon lui. Ils l'accompagnent ensuite dans les réunions de propagande. Il est en tout cas battu au premier tour, n'obtenant que 43, 2 % des suffrages exprimés<ref name="Colas">{{Ouvrage|prénom1=Jean-François|nom1=Colas|titre=Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930|sous-titre=acteurs, organisations, réseaux|éditeur=Université de Paris X-Nanterre|nature ouvrage=thèse de doctorat sous la direction de [[Gilles Le Béguec]]|année=2002|passage=p. 77 et 80|isbn=}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.sudoc.abes.fr/cbs/DB=2.1/SRCH?IKT=12&TRM=11404094X|titre=Les droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : Résumé|site=sudoc.abes.fr}}.</ref>.}}. Elle devient officiellement un parti politique avec la dissolution des ligues par décret du {{date-|18 juin 1936}}, par le gouvernement du [[Front populaire (France)|Front populaire]], en application de la loi adoptée six mois plus tôt (et toujours en vigueur). Elle prend le nom de Parti du rassemblement français en juillet 1936 puis devient le Parti du faisceau français en {{date-|juin 1937}}. Ses effectifs sont alors très faibles. == Implantation et analyses == À son apogée, en 1934, la ligue aurait peut-être eu plusieurs dizaines de milliers de membres mais la plupart s'étaient contenté d'adhérer et ne militaient pas. L'hebdomadaire de la ligue ''Le Journal de la Solidarité française'', à destination des militants, et l'important tirage de ''L'Ami du peuple'', que François Coty, avant sa mort, a tenu à laisser à l'organisation qu'il a fondée, assurent aussi la diffusion de ses idées bien au-delà des adhérents. Pour son malheur, son fichier fut vendu par un de ses membres à une organisation de gauche qui l'édita sous le titre ''Les Ennemis du peuple''. On y constate qu'elle trouvait des adhésions dans la petite bourgeoisie et notamment celle de la boutique. La SF est considérée dans la littérature secondaire pertinente comme un phénomène dont la pauvreté de doctrine et la bruyante violence n'étaient pas non plus compensées par l'adhésion de plusieurs brillants intellectuels, tels que [[Thierry Maulnier]] ou [[Jean-Pierre Maxence]], qui avaient trouvé dans le journal à grand tirage de Coty, l'Ami du peuple, un débouché efficace pour leurs idées politiques. Par ailleurs, les avis des spécialistes sont partagés quant à l'évaluation de ce groupe ; certains chercheurs considèrent la SF comme une manifestation classique du fascisme français ([[Pierre Milza]]){{sfn|Serge Berstein|Pierre Milza|2017}}, tandis que d'autres (Jean Pluymène, [[René Rémond]], [[Philippe Machefer]]) y voient une ligue classique qui se contente de se draper des apparences du fascisme (uniformes, rituels, culte du leader){{sfn|Klaus-Jürgen Müller|1990}}. == Notes et références == === Notes === {{Section à recycler|date=26 juin 2020}} {{Références|group=N}} === Références === {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === * Gilles Lahousse, ''Une ligue des années trente : la Solidarité française'', Université Lille III, thèse de doctorat sous la direction de [[Jean-François Sirinelli]], 1995. * {{Article |prénom1=Gilles |nom1=Lahousse |titre=De la Solidarité française au parti du faisceau français |sous-titre=un exemple de radicalisation politique |périodique=[[Vingtième Siècle : Revue d'histoire]] |numéro=58 |mois=avril-juin |année=1998 |pages=43-54 |lire en ligne=http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/xxs_0294-1759_1998_num_58_1_3743}}. * Nicolas Kessler, [[Jean-Louis Loubet del Bayle]], ''Histoire politique de la Jeune Droite (1929-1942) : une révolution conservatrice à la française'', Paris, L'Harmattan, 2001 * Jean-Pierre Maxence, ''Histoire de dix ans, 1927-1937'', Paris, Gallimard, 1939 * {{Chapitre |langue=fr|auteur1=Richard Millman |titre chapitre=Les ligues de la République dans les années trente |auteurs ouvrage= Horst Möller, Manfred Kittel |titre ouvrage=Demokratie in Deutschland und Frankreich 1918-1933/40: Beiträge zu einem historischen Vergleich |éditeur=Oldenbourg Verlag |année=2009 |isbn=9783486596182|id=Millman|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=RRHnBQAAQBAJ&pg=PT93|passage=79 à 89}}. * {{Ouvrage |auteur1=Serge Berstein |auteur2=Pierre Milza |titre=Histoire de la France au XXe siècle |éditeur=Place des éditeurs |année=2017 |pages totales=584 |isbn=978-2-262-07091-5}}. === Articles connexes === * [[Fascisme français]] * [[Front national (années 1930)]] * [[Lucien Souchon]] === Liens externes === {{Autres projets | commons=Category:Solidarité française }} {{Portail|entre-deux-guerres|politique française}} [[Catégorie:Parti politique de la Troisième République (France)]] [[Catégorie:Ancien parti politique d'extrême droite en France]] [[Catégorie:Association ou organisme fondé sous la Troisième République]] [[Catégorie:Parti politique fondé en 1933]] [[Catégorie:Organisation dissoute en France selon la loi du 10 janvier 1936]] [[Catégorie:Parti politique disparu en 1939]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Ish%C3%B8j
Ishøj
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Ishøj | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/37/0/N | longitude = 12/19/0/E | altitude = | population = 22989 | année_pop = 2020 | superficie = 26.15 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.ishoej.dk | nom site = }} '''Ishøj''' est une [[Commune du Danemark|commune]] du [[Danemark]], située dans la région de [[Hovedstaden]], dans l’Est de l’île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]]. Elle appartenait avant la réforme communale de 2007 à l’[[amter du Danemark|''amt'']] de [[Copenhague amt|Copenhague]]. Elle comptait {{nombre|22989|habitants}} en janvier 2020. == Histoire == {{...}} == Personnalités liées à Ishøj == * [[Karen Ankersted]] (1859-1921), femme politique, y est née. {{Palette Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Ishoj}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]] [[de:Ishøj]] [[en:Ishøj]] [[ro:Ishøj]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Galbula
Galbula
{{ébauche|ornithologie}} {{Taxobox début | animal | ''Galbula'' | Galbula ruficauda - back.jpg | [[Jacamar à queue rousse]] (''Galbula ruficauda'') | classification=COI }} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | sous-embranchement | Vertebrata }} {{Taxobox | classe | Aves }} {{Taxobox | ordre | Piciformes }} {{Taxobox | famille | Galbulidae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Galbula | [[Mathurin Jacques Brisson|Brisson]], [[1760]] }} {{Taxobox fin}} Le [[genre (biologie)|genre]] '''''Galbula''''' regroupe dix [[espèce]]s d'[[oiseau]]x nommés [[jacamar]]s et appartenant à la [[famille (biologie)|famille]] des [[Galbulidae]]. == Étymologie == == Liste des espèces == D'après la classification de référence (version 2.2, 2009) du [[Congrès ornithologique international]] (ordre [[phylogénique]]) : * ''[[Galbula albirostris]]'' – [[Jacamar à bec jaune]] * ''[[Galbula cyanicollis]]'' – [[Jacamar à joues bleues]] * ''[[Galbula ruficauda]]'' – [[Jacamar à queue rousse]] * ''[[Galbula galbula]]'' – [[Jacamar vert]] * ''[[Galbula pastazae]]'' – [[Jacamar des Andes]] * ''[[Galbula tombacea]]'' – [[Jacamar à menton blanc]] * ''[[Galbula cyanescens]]'' – [[Jacamar à couronne bleue]] * ''[[Galbula chalcothorax]]'' – [[Jacamar violacé]] * ''[[Galbula leucogastra]]'' – [[Jacamar à ventre blanc]] * ''[[Galbula dea]]'' – [[Jacamar à longue queue]] == Références externes == * {{COI|jacamars|Piciformes|''Galbula''|consulté le=20 mai 2015}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Galbula}} * {{ITIS|553565|''Galbula'' Brisson, 1760}} * {{ADW|Galbula|''Galbula''}} * {{NCBI|118186|''Galbula''}} {{Portail|ornithologie}} [[Catégorie:Galbulidae]] [[Catégorie:Oiseau d'Amazonie| ]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Shirley%20Horn
Shirley Horn
{{Infobox Biographie2 |image=Shirley Horn (1981).jpg |légende=Shirley Horn (1981) }} '''Shirley Horn''', née le {{Date|1 mai 1934}} à [[Washington (district de Columbia)|Washington DC]] aux [[États-Unis]] et morte le {{Date|20 octobre 2005}} à Washington DC, est une chanteuse et pianiste de [[jazz]] [[États-Unis|américaine]]. == Biographie == Shirley Horn était une virtuose du [[piano]] dès son enfance. Elle devient la première pianiste et chanteuse de jazz à 17 ans après [[Nat King Cole]]{{pas clair}}. Elle enregistre son premier album de jazz en 1960 sur le petit label Stere-o-craft. Ensuite, elle met sa carrière en suspens pendant les années 1970 et 1980 afin d'élever sa fille {{référence nécessaire}}. Elle signe son retour en 1987{{référence nécessaire}}. Elle remporte le [[Grammy Award]] de la meilleure performance vocale sur un album en 1999 pour ''I Remember Miles'' (1998). Cet album est un hommage à [[Miles Davis]], qui l'avait découverte en 1960. Cette même année sort un album intitulé ''(The ultimate collection) Best Of'' dont les morceaux ont été sélectionnés par [[Diana Krall]]. {{interprétation personnelle|Sa voix chaude et douce souffle les ballades avec une rare profondeur et une intense émotion, sublimées par une retenue délicate. Ses arrangements confèrent une intimité unique à ses enregistrements et ses concerts}}, servis par une rythmique complice : Charles Ables, à la basse et [[Steve Williams (musicien)|Steve Williams]], à la batterie, qui l'ont accompagnée pendant près de trente ans. Don Heckman a parlé dans le ''[[Los Angeles Times]]'' ({{date-|2 février}}, 1995) de {{citation|l'importance du bassiste Charles Ables et du batteur [[Steve Williams (musicien)|Steve Williams]] dans le son de Shirley Horn. Travaillant avec une subtilité débridée, la suivant à chacune de ses échappées improvisées, ils sont les accompagnateurs idéaux pour une artiste qui ne tolère clairement rien moins que la perfection}}. {{interprétation personnelle|Même limitée par le vieillissement de sa voix, elle garde jusqu'au bout son art intact, capable de donner à une seule note une charge émotionnelle intense, par une véritable construction dramatique de l'interprétation}}. L'album ''You Won't Forget Me'' en constitue un exemple magistral, et notamment la chanson-titre co-interprétée avec [[Miles Davis]] (le dernier enregistrement de celui-ci comme sideman). == Discographie == === Albums studio === * 1960 : ''The Real Thing'' * 1960 : ''Where are you going'' * 1961 : ''Embers and Ashes'' * 1963 : ''Shirley Horn with horns'' * 1963 : ''Loads of love'' * 1965 : ''Travelin' Light'' * 1978 : ''A Lazy Afternoon'' * 1984 : ''Garden of the Blues'' * 1987 : ''Softly'' * 1988 : ''Close Enough for Love'' * 1991 : ''[[You Won't Forget Me]]'' avec [[Miles Davis]] sur le titre éponyme. * 1991 : ''Shirley Horn with Strings'' * 1992 : ''[[Here's to Life]]'' * 1993 : ''Light out of Darkness'' * 1995 : ''The Main Ingredient'' * 1997 : ''Loving You'' * 1998 : ''I Remember Miles'' * 2001 : ''You're My Thrill'' * 2003 : ''May the Music never end'' === Albums en public === * 1961 : ''Live at the Village Vanguard'' * 1981 : ''All Night Long'' * 1981 : ''Violets for Your Furs'' * 1987 : ''I Thought about you'' * 1992 : ''I Love You, Paris'' * 2008 : ''Live at the 1994 Monterey Jazz Festival'' === Compilations === * 1999 : ''Quiet Now: Come a Little Closer'' * 1999 : ''Ultimate Shirley Horn'' * 2005 : ''The best of Shirley Horn on Verve'' == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} * [http://www.jazzdiscography.com/Artists/Horn/index.html Discographie détaillée de Shirley Horn] * [http://www.abrushfire.com Steve Williams] * [http://voices.4rumer.com/1944-1960-f3/shirley-horn-vers-l-immobilite-t109.htm Lien vers le site VOICES, les Voix du Jazz] {{Portail|jazz|Afro-Américains|Washington (district de Columbia)}} {{DEFAULTSORT:Horn, Shirley}} [[Catégorie:Chanteuse américaine de jazz]] [[Catégorie:Pianiste américaine de jazz]] [[Catégorie:Naissance en mai 1934]] [[Catégorie:Décès en octobre 2005]] [[Catégorie:Décès à 71 ans]] [[Catégorie:Chanteuse américaine du XXe siècle]] [[Catégorie:Chanteuse afro-américaine du XXe siècle]] [[Catégorie:Naissance à Washington (district de Columbia)]] [[Catégorie:Artiste de Bell Records]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Led%C3%B8je-Sm%C3%B8rum
Ledøje-Smørum
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Ledøje-Smørum | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | division = [[Copenhague amt|Copenhague]] | nom de division = [[Amter du Danemark|Amt <small>(avant 2007)</small>]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55.724307 | longitude = 12.285461 | altitude = | population = 10525 | année_pop = [[2005]] | superficie = 31.33 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.lskom.dk | nom site = }} '''Ledøje-Smørum''' est une municipalité du [[Copenhague amt|département de Copenhague]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]] au [[Danemark]]. {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Ledoje-Smorum}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Lyngby-Taarb%C3%A6k
Lyngby-Taarbæk
{{ébauche|localité danoise}} {{Infobox Commune du Danemark | nom = Lyngby-Taarbæk | autres noms = | statut = 4 | blason = | drapeau = | image = | légende = | amt = [[Copenhague (amt)|Copenhague]] | région = [[Hovedstaden]] | maire = | mandat maire = | cp = | gentilé = | latitude = 55/47/0/N | longitude = 12/30/0/E | altitude = | population = 56214 | année_pop = [[2020]] | superficie = 38.78 | population agglomération = | année_pop agglomération = | superficie agglomération = | carte = Danemark/Hovedstaden | position = | sites touristiques = | divers = | nom divers = | url = www.ltk.dk | nom site = }} '''Lyngby-Taarbæk''' est une municipalité de la région de [[Hovedstaden]], dans l'Est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Sjælland]], au [[Danemark]]. Elle comprend les villes de [[Kongens Lyngby]], [[Tårbæk]], [[Virum]], [[Sorgenfri]] et [[Lundtofte]]. == Géographie == La localité de Lyngby-Taarbæk est traversée par la rivière [[Mølleåen]]. == Monument == Le [[palais Sorgenfri]] est une résidence royale située sur le territoire de la commune de Lyngby-Taarbæk. == Éducation == La commune de Lyngby accueille l'[[Université technique du Danemark]]. == Jumelage == {{Jumelage|Nuuk|Groenland}} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Communes du Hovedstaden}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Commune au Danemark]] [[Catégorie:Amt de Copenhague]] [[Catégorie:Hovedstaden]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand%20Jacamar
Grand Jacamar
{{sous-titre/Taxon|ns1=Jacamerops aureus}} {{ébauche|oiseau}} {{Taxobox début | animal | ''Jacamerops aureus'' | Great Jacamar.jpg | Grand Jacamar | classification=COI }} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | classe | Aves }} {{Taxobox | ordre | Piciformes }} {{Taxobox | famille | Galbulidae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Jacamerops | [[René Primevère Lesson|Lesson]], [[1830]] }} {{Taxobox taxon | animal | espèce | Jacamerops aureus | ([[Philipp Ludwig Statius Müller|Statius Müller]], [[1776]]) }} {{Taxobox UICN | LC }} {{Taxobox fin}} Le '''Grand Jacamar''' ('''''Jacamerops aureus''''') est une [[espèce]] d'[[oiseau]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Galbulidae]], la seule du [[Genre (biologie)|genre]] '''''Jacamerops'''''. == Habitat et répartition == Son aire s'étend du niveau de la mer jusqu'à 1000 m, du [[Costa Rica]] au sud-est du [[Pérou]] à l'État de [[Maranhão]]. == Étymologie == [[René Primevère Lesson|Lesson]] a formé le nom de ce [[genre (biologie)|genre]] en contractant les noms du jacamar et du guêpier (''[[Merops]]''). == Liste des sous-espèces == * ''Jacamerops aureus aureus'' (Statius Müller, 1776) * ''Jacamerops aureus isidori'' Deville, 1849 * ''Jacamerops aureus penardi'' Bangs & Barbour, 1922 * ''Jacamerops aureus ridgwayi'' Todd, 1943 == Références taxonomiques == * {{Oiseaux espèce|grand.jacamar|''Jacamerops aureus''}} * {{COI|jacamars|Piciformes|''Jacamerops aureus''|consulté le=21 mai 2015}} * {{Zoonomen|galb|Galbuliformes|Jacamerops aureus}} * {{Avibase2 | 268D99098BE003B8 | Jacamerops aureus | (Statius Müller, 1776) | consulté le=26 avril 2016}} * {{ITIS|554335|''Jacamerops aureus'' (Statius Muller, 1776)}} * {{ADW|Jacamerops_aureus|''Jacamerops aureus''}} * {{UICN|22682224|''Jacamerops aureus'' (Statius Müller, 1776)|consulté le=21 mai 2015}} {{Portail|ornithologie}} {{CLEDETRI:jacamar, grand}} [[Catégorie:Galbulidae]] [[Catégorie:Oiseau d'Amérique centrale]] [[Catégorie:Oiseau d'Amazonie]] [[Catégorie:Oiseau des Guyanes]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Nouvelle%20%C3%88ve%20%28film%29
La Nouvelle Ève (film)
{{homonyme|La Nouvelle Ève}} {{Infobox Cinéma (film) | titre = La Nouvelle Ève | image = | légende = | titre québécois = | titre original = | réalisation = [[Catherine Corsini]] | scénario = [[Catherine Corsini]] et [[Marc Syrigas]] | acteur = [[Karin Viard]]<br />[[Pierre-Loup Rajot]] | production = [[Paulo Branco]] et [[Gémini Films]] | pays = [[France]] | genre = [[Comédie dramatique]] | durée = {{unité|94|minutes}} | année de sortie = 1999 }} '''''La Nouvelle Ève''''' est un [[cinéma français|film français]] réalisé par [[Catherine Corsini]] et sorti le {{Date|27|janvier|1999|au cinéma}}. == Synopsis == Camille, jeune femme trentenaire exerçant le métier de maître-nageur, attend le grand amour et durant ce temps se disperse dans des aventures amoureuses légères et expérimentalement variées. Sa rencontre accidentelle avec Alexis, un homme marié avec deux enfants, responsable local du [[Parti socialiste (France)|Parti socialiste]], concrétise ses espoirs. Prête à tout accepter pour avoir cet homme, ou à tout le moins vivre une relation adultère avec lui, elle pratique une stratégie d'infiltration dans ses activités privées et son couple, devenant une intime de la famille. Un temps très réticent à répondre à ses avances, Alexis finit par céder à son désir et au caractère débordant de Camille. Les premiers feux de cette relation cachée passés, le couple adultère fait rapidement face aux limites de l'exercice. Camille finit, littéralement faute de mieux, par se marier avec Ben, un camionneur ami d'Alexis. Les deux couples, le récent et l'officiel, implosent rapidement et Camille, nouvelle Ève désormais enceinte, se retrouve seule avant une dernière rencontre avec Alexis. == Fiche technique == {{colonnes|taille=24| * Titre : ''La Nouvelle Ève'' * Réalisation : [[Catherine Corsini]] assistée d'[[Alain Baudy]] * Scénario : [[Catherine Corsini]] et [[Marc Syrigas]] en collaboration avec [[Emmanuel Bourdieu]] et [[Denyse Rodriguez Tomé]] * Photographie : [[Agnès Godard]] * Montage : [[Sabine Mamou]] * Son : [[Laurent Poirier]], [[Waldir Xavier]], [[Pierre Tucat]] et [[Dominique Gaborieau]] * Décors : [[Solange Zeitoun]] * Costumes : [[Anne Schotte]] et [[Leila Adjir]] * Producteur : [[Paulo Branco]] * Société de production : [[Gémini Films]] et [[Arte France Cinéma]] * Sociétés de distribution : [[Gémini Films]] (France) * Pays d'origine : [[France]] * Format : couleur - [[Format de projection|1,66:1]] - dolby - [[35mm]] * Genre : [[comédie dramatique]] * Durée : {{nb|94|minutes}} * Sorties nationales : ** {{Date|27|janvier|1999|au cinéma}} ([[France]]) ** {{Date|31|mars|1999|au cinéma}} ([[Belgique]]) ** {{Date|20|août|1999|au cinéma}} ([[Suisse]]) }} == Distribution == {{colonnes|taille=24| * [[Karin Viard]] : Camille * [[Pierre-Loup Rajot]] : Alexis * [[Catherine Frot]] : Isabelle, la femme d'Alexis * [[Laurent Lucas]] : Émile * [[Sergi López]] : Ben * [[Mireille Roussel]] : Louise * [[Nozha Khouadra]] : Solveig * [[Valentine Vidal]] : Sophie * [[François Caron (acteur)|François Caron]] : le psy * [[Frédéric Gélard]] : Octave * [[Jean-François Gallotte]] : le père de Sophie * [[Gisèle Joly]] : la mère de Sophie * [[Nora Armani]] : Laurence * [[Alain Baudy]] : le garçon frisé * [[Emmanuel Quatra]] : l'autre garçon frisé * [[Aurélia Petit]] : la fille blonde en boite * [[Pierre Baux (acteur)|Pierre Baux]] : Denis }} == Projet et réalisation == {{...}} Parmi les lieux de tournages à [[Paris]] se trouve le secteur de la [[rue Piat]], et le belvédère, dans le [[quartier de Belleville]] pour la scène finale du film ainsi que la [[place du Colonel-Bourgoin]]. La chanson d'introduction et du générique de fin est ''{{lien|My Favourite Game}}'' du groupe suédois [[The Cardigans]]. == Réception critique et publique == {{...}} Globalement le film obtient de bons résultats dans les agrégateurs de critiques cinématographiques anglophones, avec 75 % de jugement favorables, avec un score moyen de {{fraction|6.8|10}} sur la base de 8 critiques collectées, sur le site {{lang|en|[[Rotten Tomatoes]]}}<ref>{{en}} [http://www.rottentomatoes.com/m/the-new-eve/ ''The New Eve''] sur le site ''[[Rotten Tomatoes]]''.</ref>. Sur le site {{lang|en|[[Metacritic]]}}, il obtient un score de {{fraction|66|100}}, sur la base de douze critiques collectées<ref>{{en}} [http://www.metacritic.com/movie/la-nouvelle-eve ''La Nouvelle Ève''] sur le site ''[[Metacritic]]''.</ref>. == Distinctions == {| class="wikitable centre" style="text-align:center; font-size:90%; width:60%;" |+ class="hidden" | Liste des prix obtenus par le film |- ! scope=col |Année ! scope=col |Cérémonie ou récompense ! scope=col |Catégorie |- | [[2000 au cinéma|2000]] | [[B-Movie Film Festival]] | Meilleure actrice<ref>{{en}} [https://www.imdb.com/title/tt0186397/awards ''Prix''] sur l'[[Internet Movie Database|IMDb]].</ref> |} == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette Catherine Corsini}} {{Portail|cinéma français|années 1990}} {{CLEDETRI:Nouvelle Eve}} [[Catégorie:Film français sorti en 1999]] [[Catégorie:Comédie dramatique française]] [[Catégorie:Film réalisé par Catherine Corsini]] [[Catégorie:Film produit par Paulo Branco]] [[Catégorie:Film d'Arte]] [[Catégorie:Film tourné dans le 20e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Film se déroulant dans les années 1990]] [[Catégorie:Film sur l'infidélité conjugale]] [[Catégorie:Film sur la grossesse]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Mediobanca
Mediobanca
{{sources secondaires|date=juin 2016}} {{Infobox Société | couleur boîte = #454261 | titre blanc = oui | nom = Mediobanca | logo = Mediobanca (logo).svg | légende = | date de création = 1946 | date de disparition = | fondateur = [[Enrico Cuccia]] | personnages-clés = Renato Pagliaro (Président), [[Alberto Nagel]] (Directeur général), Carlos Domingues (Directeur France), Filippo Lo Franco (Directeur délégué France) | dates-clés = | forme juridique = [[Società per azioni]] | action = | slogan = | siège (ville) = [[Milan]] | siège (pays) = Italie | direction actuelle = | secteurs d'activités = Secteur financier | produits = Banque d'investissement - Conseil financier - Gestion d'actifs | société mère = | société sœur = | filiales = | effectif = 5.227 (2022-2023)<ref name="CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202">{{Lien web |langue=en |titre=CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202 |url=https://www.mediobanca.com/en/media-relations/press-releases/mediobanca-bod-results-for-fy-2022-23-approved.html |site=www.mediobanca.com |consulté le=2024-03-22}}</ref> | site web = http://www.mediobanca.it | actionnaires = Delfin S.à r.l. 19.74%, Caltagirone Group 9.98%, Blackrock 4.16%, Mediolanum Group 3.45% | capitalisation boursière = | fonds propres = €11,4 billion (2022-2023)<ref name="CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202" /> | dette = | chiffre d'affaires = €3,3 billion (2022-2023)<ref name="CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202" /> | somme du bilan (banques) = €91,6 billion (2022-2023)<ref name="CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202" /> | primes brut (assurances) = | résultat net = €1 billion (2022-2023)<ref name="CdA Mediobanca Approvati i risultati di esercizio al 30 giugno 202" /> | évolution du CA = | évolution du résultat net = | date de mise à jour = }} '''Mediobanca''' est une [[banque d'investissement]] italienne fondée en 1946 à l'initiative de Raffaele Mattioli (à l'époque directeur général de la [[Banca Commerciale Italiana]]) et d'[[Enrico Cuccia]] pour faciliter la reconstruction de l'industrie italienne après la [[Seconde Guerre mondiale|Deuxième Guerre mondiale]]. Cuccia a dirigé Mediobanca de 1946 à 1982. Aujourd'hui, c'est un groupe bancaire international avec des bureaux situés à Milan, Londres, Madrid, Luxembourg, New York et Paris. Aujourd’hui, le Groupe Mediobanca est un groupe bancaire diversifié composé de quatre divisions d'activité : Gestion du Patrimoine, Banque d'Affaires et d'Investissement, Finance à la Consommation et Assurance<ref name="Business model and divisions">{{Lien web |langue=en |titre=Business model and divisions |url=https://www.mediobanca.com/en/our-group/business-model.html |site=www.mediobanca.com |consulté le=2024-03-22}}</ref>. Le secteur de la Gestion du Patrimoine, dont le lancement en 2016 a redéfini la stratégie du groupe, a enregistré les taux de croissance les plus élevés au deuxième semestre 2023<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Redazione Agenzia |nom=Nova |titre=Mediobanca: bénéfice de 611 millions au semestre 2023-2024, actionnaires supérieurs à 10 pour cent |url=https://www.agenzianova.com/fr/news/b%C3%A9n%C3%A9fice-mediobanca-de-611-millions-au-cours-du-semestre-2023-2024-pour-les-actionnaires-de-plus-de-10-pour-cent/ |site=Agenzia Nova |date=2024-02-09 |consulté le=2024-03-22}}</ref> et devrait devenir dans le 2026 la première activité en termes de revenus de commissions et la deuxième en termes de revenus<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Gianluca Semeraro |titre=Mediobanca makes wealth management push to boost returns |url=https://www.reuters.com/business/finance/mediobanca-makes-wealth-management-push-boost-returns-2023-05-24/ |site=reuters}}</ref>. Par la mise en œuvre du Plan Stratégique à l'horizon 2026 " One Brand One Culture ", Mediobanca se positionnera en tant que "gestionnaire de patrimoine" en s'appuyant sur les synergies internes du Groupe et sur l'activité traditionnelle de banque d'investissement pour servir cette nouvelle proposition de valeur<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Tom Burroughes |titre=Wealth Management To Shine In Mediobanca's Future Strategy |url=https://www.wealthbriefing.com/html/article.php?id=198072}}</ref>. La filiale française de Mediobanca se spécialise dans le domaine des [[Fusion-acquisition|fusions-acquisitions]] (M&A), où elle rivalise avec [[Lazard]] ou [[Rothschild & Cie|Rothschild]] grâce à l'avantage compétitif de son bilan (75 milliards d'euros) et aspire à se positionner comme conseiller privilégié des entreprises du CAC40 et du SBF 120<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mediobanca va renforcer sa présence en France |url=https://www.lesechos.fr/2014/12/mediobanca-va-renforcer-sa-presence-en-france-315350 |site=Les Echos |date=2014-12-10 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. L'équipe parisienne compte actuellement une dizaine de banquiers (Corporate Lending et Structured Finance), qui collaborent notamment avec Carlos Domingues, directeur général et représentant de Mediobanca en France, ainsi que Filippo Lo Franco, directeur général et co-responsable du bureau parisien. L'entreprise est inscrite à l'indice FTSE MIB de la [[Borsa Italiana|Bourse]] de Milan et est membre de l'indice Standard Ethics des banques italiennes<ref>Paul Betts, ''Rome's conquest of Milan, with Europe to follow'', Financial times, 14 giugno 2007.</ref>. Mediobanca a été désignée comme une Institution Significative depuis l'entrée en vigueur de la Supervision Bancaire Européenne fin 2014, et en conséquence<ref>{{lien web|titre=The list of significant supervised entities and the list of less significant institutions |url=https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm-listofsupervisedentities1409en.pdf |website=European Central Bank |date={{date|2014/09/04}}}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|titre=List of supervised entities |url=https://www.bankingsupervision.europa.eu/ecb/pub/pdf/ssm.listofsupervisedentities202302.en.pdf |website=European Central Bank |date={{date|2023/01/01}}}}</ref>, est directement supervisée par la [[Banque centrale européenne|Banque Centrale Européenne]]<ref>{{lien web|langue=en |prénom=Redazione Agenzia |nom=Nova |titre=Mediobanca: profit of 611 million in the 2023-2024 semester, shareholders over 10 percent |url=https://www.agenzianova.com/en/news/mediobanca-profit-of-611-million-in-the-half-year-2023-2024-to-shareholders-over-10-percent/ |website=Agenzia Nova |date=2024-02-09 |consulté le=2024-03-20}}</ref>{{,}}<ref>{{article|périodique=[[Reuters]]|nom=Semeraro|prénom=Gianluca|date=May 24, 2023|titre=Mediobanca makes wealth management push to boost returns|url=https://www.reuters.com/business/finance/mediobanca-makes-wealth-management-push-boost-returns-2023-05-24/}}</ref>. == Histoire == Mediobanca a été fondée en 1946 par [[Enrico Cuccia]]. L'objectif premier de la banque était de faciliter la reconstruction de l'Italie et de son économie au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Dans un premier temps, spécialisée dans les prêts à moyen terme, elle connaîtra ensuite une forte expansion avec ses activités de [[crédit-bail]], de [[factoring]], de [[crédit à la consommation]], au financement du secteur immobilier et dans la gestion de patrimoine. Elle sera l'une des premières banques d'affaires italiennes et occupe une très bonne place sur le marché international. Pendant de très nombreuses années elle fut dirigée par son fondateur [[Enrico Cuccia]], d'abord comme Administrateur Délégué puis comme Président honoraire. Il était commun d'assimiler la personne avec la banque et inversement. Après son décès en [[2000]], les actionnaires de la banque ont, pour la première fois dans l'histoire de la banque, mis en minorité le management. Grâce à un accord entre [[Unicredit]], [[Capitalia]] et [[Vincent Bolloré]] le successeur de Cuccia, Vincenzo Maranghi a dû démissionner en avril [[2003]], lui qui avait été pendant près de quarante ans son assistant. Cet évènement unique marquait la fin d'une ère révolue chez Mediobanca. La fusion de [[Capitalia]] avec [[Unicredit]] a rapporté dans les caisses de cette dernière une participation complémentaire de 9 % du capital de Mediobanca qui s'ajoute aux 9 % qu'elle possédait déjà. Pour éviter de trop modifier les équilibres au sein du pacte d'actionnaires qui contrôle Mediobanca, Unicredit s'est engagé à céder aux autres membres une part au prorata de leur engagement. En 2001, le partenariat entre Mediobanca et Banca Mediolanum a donné naissance à Banca Esperia, un projet lancé au sein de Mediobanca et conçu à partir d'une intuition d'[[Alberto Nagel]] avec l’objectif d'offrir aux clients entrepreneurs de l'institution un soutien dans la gestion de la liquidité découlant des opérations extraordinaires réalisées par la division Banque d'Affaires et d'Investissement de l'institution<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Giacomo |nom=Tognini |titre=Inside Mediobanca, The Investment Bank Making Record Profits Taking Italy’s Biggest Brands Public |url=https://www.forbes.com/sites/giacomotognini/2023/03/03/inside-mediobanca-the-investment-bank-making-record-profits-taking-italys-biggest-brands-public/ |site=Forbes |consulté le=2024-03-22}}</ref>{{,}}<ref>{{article|date=2023-01-16|périodique=[[la Repubblica]]|titre=Mediobanca da salotto a cassaforte dai clienti 8l miliardi di investimenti}}<!-- auto-translated from Italian by Module:CS1 translator --></ref>. Banca Esperia a posé les bases pour le lancement de la Banque Privée de Mediobanca. La division au service des grandes familles entrepreneuriales italiennes de Mediobanca a été officiellement établie en décembre [[2017]], après l'acquisition de la participation de 50 % détenue par [[Banca Mediolanum]] et avec la fusion ultérieure par incorporation de Banca Esperia au sein de Mediobanca<ref>{{Lien web |titre=Banca Mediolanum completes sale of 50 pct of Banca Esperia SpA |url=https://www.reuters.com/article/idUSL5N1HD11H/}}</ref>. L'ambition de cette division était précisément celle imaginée par Nagel à la fin des années [[1990]] : devenir la première Banque Privée et d'Investissement en Italie, un modèle qui est désormais également très estimé par la communauté financière<ref>{{Lien web |titre=Mediobanca profit tops forecast as wealth management shift advances |url=https://www.reuters.com/business/finance/mediobanca-beats-estimates-with-first-half-net-profit-2024-02-09/ |site=reuters}}</ref>{{,}}<ref>{{article|date=2023-05-29|périodique=L'Economia|titre=Mediobanca promosso il Piano}}<!-- auto-translated from Italian by Module:CS1 translator --></ref>. Avec le lancement de CheBanca! en [[2008]], une banque native digitale, Mediobanca a élargi son modèle de financement en accédant à d'importants flux de dépôts. Dans les 15 années suivantes, CheBanca! a créé et exploité un modèle de distribution multicanal (Internet, centres d'appels, agences) pour fournir des services de Gestion du Patrimoine aux ménages italiens<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Redazione |nom=FIRSTonline |titre=Mediobanca : Naissance de Mediobanca Premier, une nouvelle banque dédiée à la gestion de l'épargne des familles italiennes |url=https://www.firstonline.info/fr/mediobanca-Naissance-de-mediobanca-premier%2C-une-nouvelle-banque-d%C3%A9di%C3%A9e-%C3%A0-la-gestion-de-l%27%C3%A9pargne-des-familles-italiennes/ |site=FIRSTonline |date=2024-01-16 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. À partir du plan stratégique 2016-2019, Mediobanca a tracé une nouvelle voie de croissance pour CheBanca!, en mettant de plus en plus l'accent sur la gestion des économies et des investissements des Italiens<ref name="CheBanca!’s agile approach is allowing it to stay ahead of the competition">{{Lien web |langue=en-US |titre=CheBanca!’s agile approach is allowing it to stay ahead of the competition |url=https://www.worldfinance.com/banking/chebancas-agile-approach-is-allowing-it-to-stay-ahead-of-the-competition |site=www.worldfinance.com |consulté le=2024-03-22}}</ref>.  Un similaire positionnement a joué un rôle de plus en plus pertinent dans les plans stratégiques qui ont suivi, notamment dans le plan stratégique 2023-2026 "Une Marque, Une Culture", dans lequel la croissance de la division Gestion du Patrimoine a été définie comme un objectif prioritaire pour le Groupe<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Mediobanca pousse ses feux dans la gestion de patrimoine |url=https://www.agefi.fr/news/banque-assurance/mediobanca-pousse-ses-feux-dans-la-gestion-de-patrimoine |site=L'Agefi |date=2023-05-24 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. Conformément aux orientations stratégiques, en janvier 2024, Mediobanca a lancé [[Mediobanca Premier]], une nouvelle banque du Groupe spécialisée dans la gestion de patrimoine et dans les investissements pour les ménages italiens, qui combine et valorise deux des actifs fondamentaux du Groupe : d'une part, l'expertise acquise par Mediobanca au cours de plus de 70 ans d'activité sur les marchés aux côtés des entreprises, et d'autre part, l'héritage de CheBanca!<ref name="Mediobanca prévoit des revenus et dividendes en forte hausse d’ici 2026">{{Lien web |langue=en |titre=Mediobanca prévoit des revenus et dividendes en forte hausse d’ici 2026 |url=https://www.allnews.ch/content/corporate/mediobanca-pr%C3%A9voit-des-revenus-et-dividendes-en-forte-hausse-d%E2%80%99ici-2026 |site=www.allnews.ch |date=2023-05-24 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. == Succursales internationales == Les activités internationales de Mediobanca se caractérisent par la présence transversale sur le marché européen de la division Banque d'Affaires et d'Investissement, qui a également été consolidée par plusieurs acquisitions à l'étranger<ref name="Mediobanca prévoit des revenus et dividendes en forte hausse d’ici 2026" />. Mediobanca a renforcé son présidium en [[France]] et a commencé le développement d'une plateforme paneuropéenne de Banque d'Affaires et d'Investissements en [[2019]] avec l'acquisition de Messier Maris & Associés<ref>{{Article|langue=fr|titre=Mediobanca s’offre Messier Maris|périodique=Le Monde.fr|date=2019-04-11|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/11/mediobanca-s-offre-messier-maris_5448971_3234.html|consulté le=2024-03-22}}</ref>, une banque d'investissement basée à [[Paris]] avec des bureaux à [[New York]], comptant une équipe de 40 professionnels. La plus récente acquisition, en mai 2023, fut celle d'Arma Partners, une entreprise basée au [[Royaume-Uni]] qui est leader sur le marché de l'économie numérique pour le conseil dans le contexte des transactions de fusions et acquisitions<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Zonebourse |titre=Mediobanca achète Arma Partners pour proposer des services de conseil en technologie -Le 18 mai 2023 à 10:01 {{!}} Zonebourse |url=https://www.zonebourse.com/cours/action/MEDIOBANCA-S-P-A-69007/actualite/Mediobanca-achete-Arma-Partners-pour-proposer-des-services-de-conseil-en-technologie-43882866/ |site=www.zonebourse.com |date=2023-05-18 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. Sur le marché de la Gestion du Patrimoine, Mediobanca opère dans des zones internationales proches de la France avec CMB [[Monaco]], leader sur le marché de la banque privée à Monaco. La présence internationale de Mediobanca dans l'industrie de la Gestion du Patrimoine comprend également les sociétés de gestion d'actifs Polus Capital Management (spécialisée dans les stratégies de crédit alternatif lancées en 2022 à la suite de la combinaison stratégique de deux gestionnaires de crédit européens leaders<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Mediobanca's Cairn renamed Polus Capital Management after Bybrook deal |url=https://www.euronews.com/next/2022/11/04/mediobanca-cairn-rebranding |site=euronews |date=2022-11-04 |consulté le=2024-03-22}}</ref>,  Cairn Capital – acquis en 2015<ref>{{Lien web |titre=Mediobanca takes control of London-based Cairn Capital |url=https://www.ft.com/content/5282b594-3aa6-11e5-8613-07d16aad2152 |site=www.ft.com |consulté le=2024-03-22}}</ref> - et Bybrook Capital - acquis en 2021<ref>{{Lien web |auteur=Gianluca Semeraro and Cristina Carlevaro |titre=Mediobanca's Cairn Capital buys distressed debt firm Bybrook |url=https://www.reuters.com/article/idUSKBN2A20Y8/}}</ref>) et RAM Active Investments (opérateur en actions systématiques acquis en 2017<ref>{{Article|langue=fr|périodique=L'Usine Nouvelle|titre=Mediobanca rachète le gérant d'actifs suisse RAM AI|date=2017-11-23|lire en ligne=https://www.usinenouvelle.com/article/mediobanca-rachete-le-gerant-d-actifs-suisse-ram-ai.N618013|consulté le=2024-03-22}}</ref>). Parmi les acquisitions dans la Gestion du Patrimoine, l'acquisition (réalisée par la filiale CheBanca!) de certaines opérations commerciales de détail de [[Barclays]] Italie<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Silvia Aloisi and Simon Jessop |titre=Barclays sells Italian branches to Mediobanca at a loss |url=https://www.reuters.com/article/idUSKBN0TM19H/ |site=reuters}}</ref>, transaction annoncée en 2016, a renforcé le positionnement de CheBanca! dans la gestion d'investissement<ref name="CheBanca!’s agile approach is allowing it to stay ahead of the competition" />. Mediobanca a également commencé la diversification géographique de la division Finance à la Consommation du Groupe en 2023, en prenant une participation de 100 % dans HeidiPay Switzerland AG, une entreprise fintech spécialisée dans le Buy Now Pay Later (achète maintenant, paie plus tard) <ref name="Mediobanca's Compass Completes the Acquisition of HeidiPay">{{Lien web |titre=Mediobanca's Compass Completes the Acquisition of HeidiPay |url=https://ffnews.com/newsarticle/fintech/mediobancas-compass-completes-the-acquisition-of-heidipay-switzerland-ag/ |site=ffnews.com |consulté le=2024-03-22}}</ref>. Cette opération a renforcé les activités du Groupe dans le secteur BNPL ainsi que l'acquisition en 2022 de la société fintech italienne Soisy<ref name="Mediobanca's Compass Completes the Acquisition of HeidiPay" />. == Affaires == La structure commerciale de Mediobanca aujourd'hui se compose de quatre domaines spécialisés : Gestion du Patrimoine, Banque d'Affaires et d'Investissement, Finance à la Consommation et Assurance<ref name="Business model and divisions" />.   À partir de [[2003]], Mediobanca a simplifié la structure du groupe en se désengageant des participations en actions non stratégiques héritées de la gestion historique ; en [[2019]], les revenus des participations en actions se réfèrent principalement à la part dans Assicurazioni [[Generali]]. La division Gestion du [[Patrimoine (finance)|Patrimoine]] (25 % des revenus du Groupe) est segmentée comme suit : * Les clients Affluent & Premier sont gérés par Mediobanca Premier ; * le segment Banque Privée, HNWI & UHNWI est géré par Mediobanca Banque Privée, CMB Monaco (leader à Monaco) ; * la plateforme de Gestion d'Actifs est composée des filiales Mediobanca SGR, Polus Capital (basées à Londres et New York) et RAM Active Investments (basée en Suisse) ; * les services fiduciaires sont gérés par la filiale Spafid S.p.A. Mediobanca est active dans la Banque d'Affaires et d'Investissement (22 % des revenus), directement et par le biais de filiales (en particulier Messier & Associés, basée à Paris, et Arma Partners, basée à Londres avec des bureaux dans la Principauté de [[Monaco]]), couvrant les domaines suivants : services financiers pour les entreprises et en particulier dans les fusions et acquisitions (M&A), le marché des capitaux, le prêt aux entreprises et les services de trading. La division Finance à la Consommation (34 % des revenus) est principalement constituée de la société filiale [[Compass Banca S.p.A.]] Conformément à la politique de durabilité du Groupe, à la fin de l'exercice 2022-23, Mediobanca a sélectionné 100 pour cent de nouveaux investissements en gestion d'actifs en utilisant à la fois des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et financiers, et a obtenu 100 pour cent de son approvisionnement énergétique à partir de ressources renouvelables. Mediobanca a également atteint la neutralité climatique en 2023, en adhérant au programme de l'Alliance Bancaire pour le Net-Zéro parrainée par l'[[Organisation des Nations unies|ONU]]<ref>{{Lien web |langue=en |nom=MarketScreener |titre=Mediobanca continues to be carbon neutral with regard to its direct emissions: 4,241 tons of CO2 neutralized and 750 trees donated -January 24, 2023 at 04:47 am EST {{!}} MarketScreener |url=https://www.marketscreener.com/quote/stock/MEDIOBANCA-S-P-A-69007/news/Mediobanca-continues-to-be-carbon-neutral-with-regard-to-its-direct-emissions-4-241-tons-of-CO2-neu-42796948/ |site=www.marketscreener.com |date=2023-01-24 |consulté le=2024-03-22}}</ref>, à laquelle le Groupe participe. En juillet [[2023]], Mediobanca a créé une coentreprise avec Founders Factory, un studio de création et accélérateur de startups basé à [[Londres]] et leader dans le secteur de la fintech, dans le but d'investir dans le développement de 35 entreprises innovantes dans le secteur des services financiers<ref>{{Lien web |titre=Mediobanca makes bet on London with start-up venture |url=https://www.ft.com/content/2c3f1f1e-6525-4ac5-bdcd-8b023acc2f27 |site=www.ft.com |consulté le=2024-03-22}}</ref>. == Actionnaires == Lors de la constitution de la banque en 1946, le capital de la banque était détenu par : * [[Banca Commerciale Italiana]] : 35 % * [[Credito Italiano]] : 35 % * [[Banco di Roma]] : 30 % En 1958 la répartition était : * Banca Commerciale Italiana : 24 % * Credito Italiano : 24 % * Banco di Roma : 20 % * Petits actionnaires : 28 % * Privés : 4 % En 1982 : * Banca Commerciale Italiana : 9 % * Credito Italiano : 9 % * Banco di Roma : 7 % * Privés : 25 % * Petits actionnaires : 50 % En octobre 2023, la structure actionnariale<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Main shareholders |url=https://www.mediobanca.com/en/corporate-governance/main-shareholders/main-shareholders.html |site=www.mediobanca.com |consulté le=2024-03-22}}</ref>  est la suivante : * Delfin S.à r.l. 19.74% * Accord de consultation 10.98%<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Shareholders consultation agreement |url=https://www.mediobanca.com/en/corporate-governance/main-shareholders/shareholder-consultation-agreement.html |site=www.mediobanca.com |consulté le=2024-03-22}}</ref> * Caltagirone Group 9.98% * Blackrock 4.16% * Mediolanum Group 3.45% * Investisseurs institutionnels et particuliers 59.3% == Participations détenues == En 1982, les principales participations de Mediobanca étaient : * [[Montedison]] : 18 % * [[Caffaro (entreprise)|Caffaro]] : 16 % * [[Gemina]] 12,66 % * [[Pirelli]] : 12 % * [[SNIA (entreprise)|SNIA]] : 11 % * [[Fondiaria]] : 10 % * [[Falck]] : 5,4 % * [[Generali]] : 5 % * [[SME]] : 4 % * [[Fiat]] Holding SpA : 3 % * [[Olivetti]] : 2 % Actuellement Mediobanca détient des participations importantes dans [[Generali]]: 13,13%<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Ownership structure - Generali Group |url=https://www.generali.com/investors/share-information-analysts/ownership-structure |site=generali |consulté le=2024-03-22}}</ref> et les éditions Rizzoli-[[Corriere della Sera]] ([[RCS MediaGroup|RCS]]) : 9,93%<ref>{{Lien web |langue=en-US |titre=Shareholders {{!}} RCS MediaGroup |url=https://www.rcsmediagroup.it/en/pages/investor-relations/shareholders/ |date=2017-06-07 |consulté le=2024-03-22}}</ref>. == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Groupe Bolloré|FTSE MIB|Banque en Italie}} {{Portail|finance|entreprises|Milan}} [[Catégorie:Banque ayant son siège en Italie]] [[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Milan]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 1946]] [[Catégorie:Banque d'investissement]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Kamagurka
Kamagurka
{{Infobox Biographie2 |charte=artiste |légende=Kamagurka et [[Herr Seele]] (avec le chapeau), en 2010. }} '''Kamagurka''' est le [[pseudonyme]] de '''Luc Zeebroeck''', né le {{Date de naissance|5|mai|1956}} à [[Nieuport (Belgique)|Nieuport]] ([[Province de Flandre-Occidentale|Flandre-Occidentale]]), [[auteur de bande dessinée]], [[Artiste peintre|peintre]], [[humoriste]], [[dessinateur]], [[illustrateur]], [[dramaturge]], [[scénariste]] et [[acteur]] [[Belgique|belge]] [[Flamands|flamand]]. Extrêmement célèbre en Flandre et aux [[Pays-Bas]], == Biographie == Luc Zeebroeck naît le {{Date de naissance|5|mai|1956}} à [[Nieuport (Belgique)|Nieuport]], une [[ville]] côtière dans la [[province de Flandre-Occidentale]])<ref name="KamagurkaIMDb">{{Lien web|url=https://www.imdb.com/name/nm1004513/|titre=Kamagurka - Scénariste - Artiste |site=[[Internet Movie Database]]|consulté le=2 février 2023}}.</ref>. Zeebroek fait des études artistiques à [[Bruges]] et à [[Gand]] et publie ses premiers [[dessin]]s dans ''{{Langue|nl|De Zeewacht}}'' en 1972. L'année suivante, il lance le [[fanzine]] ''Appendiks''. En 1974, il publie une ''[[Carte blanche (Spirou)|Carte blanche]]'' de deux pages dans ''[[Spirou]]'' et collabore à ''Exit''<ref name="KamagurkaLambiek">{{Lien web|langue=en|nom=Bas Schuddeboom|url=https://www.lambiek.net/artists/k/kamagurka.htm|titre=Kamagurka - Luk Zeebroek (b. 5 May 1956, Belgium) |site=[[Lambiek]]|date=13 janvier 2024|consulté le=8 février 2024}}.</ref>. Dès 1975, il publie dans divers [[magazine]]s belges, dont ''[[Humo]]'', ''[[Knack (magazine)|Knack]]'', ''Kick'' et ''Vrede''<ref name="Gaumer2010 p474">{{harvsp|Dictionnaire mondial de la bande dessinée|2010|p=474|id=Gaumer2010}}.</ref>. En 1976, il vient sur le [[Marché (économie)|marché]] français et publie dans ''Surprise'', ''[[Hara-Kiri (journal)|Hara-Kiri]]'', puis dans ''[[Charlie Hebdo]]'' et ''[[Charlie mensuel]]''<ref name="Gaumer2010 p474" />. Dans sa [[langue maternelle]], il est présent généralement dans des publications alternatives telles ''{{Langue|nl|De Haagse Post}}'' ; ''Gummi'' ; ''Lava'' ; ''{{Langue|nl|Vooruit}}'' ; ''{{Langue|nl|De Vlaamse More}}'' ; ''{{Langue|nl|De Vrije Balloen}}'' et ''{{Langue|nl|Tante Leny Presenteert}}'' en 1977<ref name="Gaumer2010 p474" />{{,}}<ref name="KamagurkaLambiek" /> et la même année crée les personnages de Bert Vanderslagmulders et son petit [[chien]] pour la série ''Bert et Bobbie''<ref name="Gaumer2010 p474" />{{,}}<ref name="KamagurkaLambiek" />. Puis il crée avec [[Herr Seele]] ''[[Cowboy Henk]]'' encore dénommé ''Maurice le cow-boy'' qui sont publiés notamment dans ''[[L'Écho des savanes]]'', ''[[Psikopat]]'', ''Strips'' et ''[[Fluide glacial]]''<ref name="Gaumer2010 p474" />. Comme [[dessinateur de presse]], il publie notamment dans ''[[The New Yorker]]'', ''Titanic'', l'hebdomadaire belge ''[[Focus Vif]]'' et le journal néerlandais ''[[NRC Handelsblad]]''. En 2014, il scénarise ''Histoire de la Belgique''<ref name="Bechet">{{Article|auteur=Gilles Bechet|titre=Herr Seele & Kamagurka: Histoire de la Belgique|périodique=[[Bruzz (journal)|Bruzz]]|date=13 juin 2014|lire en ligne=https://www.bruzz.be/fr/culture/art-books/herr-seele-kamagurka-histoire-de-la-belgique-2014-06-13|consulté le=2 février 2023|id=Bechet}}.</ref> pour [[Herr Seele]] dans la collection « Amphigouri » aux éditions [[Frémok]]. Kamagurka participe à différents [[Album de bande dessinée|albums]] collectifs dont ''Tante Lény présente !'' dans la collection « La Tranche » aux éditions [[Artefact (maison d'édition)|Artefact]] en 1979, ''Pepperland 1970 1980'' à l'occasion du dixième anniversaire de la librairie de Tania Vandesande en 1980 ainsi qu'à ''Les Aventures du latex - La bande dessinée européenne s'empare du préservatif'', publiée à la Fondation du Présent en novembre 1991, ''Les Années Charlie 1969-2004'' aux éditions [[Hoëbeke]] en 2004<ref name="KamagurkaBDGest">{{Lien web|url=https://www.bedetheque.com/auteur-9365-BD-Kamagurka.html|titre=Kamagurka - biographie © Glénat - bibliographie|site=[[BD Gest']]|consulté le=2 février 2023}}.</ref>. Outre près de trente albums de bandes dessinées, il a publié des livres pour enfants et quatre pièces de théâtre dont ''Mario va ouvrir, on a sonné'' qui est joué en français<ref name="kunsten">{{Lien web|url=https://data.kunsten.be/people/1879877|titre=Kamagurka auteur|site=data.kunsten.be|consulté le=2 février 2023}}.</ref>. Il est aussi le [[réalisateur]] de plusieurs séries pour la télévision belge flamande<ref name="KamagurkaIMDb" />. En peinture, ses œuvres sont exposées au [[Musée d'Art à la mer]], [[Musée Van Abbe]] et au Musée d'art moderne à [[Arnheim]]<ref name="Mutualart">{{Lien web|langue=en|url=https://www.mutualart.com/Artist/Kamagurka/B0B66269F0641C7B|titre=Kamagurka Belgian 1956 - Artworks|site=mutualart.com|consulté le=2 février 2023}}.</ref>. L'œuvre de Kamagurka est multi récompensée tant en Belgique où il reçoit l'[[Adhémar de bronze]] en 1978, {{Incise |et en reste en 2023 le plus jeune lauréat}} qu'à l'étranger où il est récipiendaire des [[Prix Stripschap]] (1993) et prix Tâche d'encre (2021) aux Pays-Bas, le prix Sondermann (2009) en [[Allemagne]] et le [[Prix du patrimoine]] (2014) en France. == Style graphique et narratif == Ses bandes dessinées associent un [[Trait (dessin technique)|trait]] extrêmement simple, paraissant presque bâclé, à des dialogues étranges tirant l'ensemble vers l'[[absurde]], le ''non-sense'', en vue de dénoncer la réalité sordide de la médiocrité humaine<ref>[[Arnaud de la Croix]], « Ça sent la connerie ici », dans ''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' {{Numéro|60}}, novembre-décembre 1984, {{p.}}66.</ref>. == Vie privée == Kamagurka vit en Belgique<ref name="KamagurkaBDGest" />, il est le père de la [[musicien]]ne et illustratrice {{Lien|lang=nl|Sarah Yu Zeebroek}} ainsi que du musicien et [[Producteur musical|producteur]] de [[musique électronique]] {{Lien|lang=en|Bolis Pupul}}. == Œuvres publiées en français == === Albums === * ''Le Monde fantastique des Belges'', [[Éditions Albin Michel|Albin Michel]], 1981. Préface de [[Gébé]]. * ''Traité d'humour con'', [[Magic Strip]], 1983. * ''Maurice le cowboy'' (scénario), avec [[Herr Seele]] (dessin), Albin Michel, 1986. {{ISBN|2-226-02723-8}} * ''Ils sont parmi nous''<ref>{{Article|périodique=[[BoDoï]] |numéro=43 |année=2001 |mois=7 |auteur=Fabien Tillon |titre=Non-sens unique |page=14}}.</ref>, [[Glénat]], {{Coll.|Humour BD}}, 2001 {{ISBN|9782723435314}}. * ''Bert et Bobbie'', Les Cahiers dessinés, {{Coll.|Beaux Livres-Albums }}, 2013 {{ISBN|9791090875128}}. * ''L'Angoisse de la page blanche'', Wombat, {{Coll.|Les Iconoclastes}}, 2013 {{ISBN|9782919186242}}. * ''[[Cowboy Henk]]'' (scénario), avec Herr Seele (dessin), [[Frémok]], 2013. [[Prix du patrimoine]] du [[festival d'Angoulême 2014]]<ref name="PrixPatrimoine">{{Article|auteur=rédacteur institutionnel|titre=Herr Seele et Kamagurka récompensés du Prix du patrimoine au festival d'Angoulême|périodique=[[La DH Les Sports+]]|date=2 février 2014|lire en ligne=https://www.dhnet.be/dernieres-depeches/belga/2014/02/02/herr-seele-et-kamagurka-recompenses-du-prix-du-patrimoine-au-festival-dangouleme-HHZZECQQTJAMFMSKHKEOSEN764/|consulté le=2 février 2023|id=PrixPatrimoine}}.</ref>. * ''Histoire de la Belgique''<ref name="Bechet" /> avec Herr Seele, Frémok, {{Coll.|Amphigouri}}, 2014 {{ISBN| 9782930204765}}. === Périodiques === * ''[[Carte blanche (Spirou)|Carte blanche]]'' de deux pages dans ''[[Spirou]]''<ref name="KamagurkaSpirou">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/journalspirou/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans Spirou|site=bdoubliees.com|consulté le=3 mai 2023}}.</ref> {{Numéro|1901}}, 1974. * Récits courts dans ''[[Charlie mensuel]]''<ref name="KamagurkaCharlie">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/charliemensuel/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans Charlie Mensuel|site=bdoubliees.com|consulté le=4 novembre 2023}}.</ref>, 1978-1980. * ''Tom Pomplepeur'', dans ''[[Psikopat]]''<ref name="KamagurkaPsikopat">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/psikopat/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans Psikopat|site=bdoubliees.com|consulté le=4 novembre 2023}}.</ref>, 1982. * ''Cow boy Jean'' (scénario), avec [[Herr Seele]] (dessin), dans ''Psikopat''<ref name="KamagurkaPsikopat" />, 1983-1984. * ''Maurice le cowboy'' (scénario), avec Herr Seele (dessin), dans ''[[L'Écho des savanes]]''<ref name="KamagurkaEchosavanes">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/echodessavanes/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans L’Echo des Savanes|site=bdoubliees.com|consulté le=4 novembre 2023}}.</ref>, 1985-1989. * ''L'Europe nous regarde'', dans ''[[(À suivre)]]''<ref name="KamagurkaAsuivre">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/asuivre/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans (A suivre)|site=bdoubliees.com|consulté le=4 novembre 2023}}.</ref>, 1989. * ''[[Cowboy Henk|Cow boy Jean]]'' (scénario), avec Herr Seele (dessin), dans ''[[Fluide glacial]]''<ref name="KamagurkaFluide">{{Lien web|nom=Bernard Coulange|url=https://bdoubliees.com/fluideglacial/auteurs3/kamagurka.htm|titre=Zeebroeck Luc (Kamagurka) dans Fluide Glacial|site=bdoubliees.com|consulté le=4 novembre 2023}}.</ref>, 2003-2004. === Collectifs === {{Bibliographie bande dessinée||Tante Lény présente ! 2<ref name="TanteLeny2BDGest">{{Lien web|url=https://www.bedetheque.com/BD-Tante-Leny-presente-Tome-2-Tante-Leny-presente-2-29269.html|titre=Tante Leny présente 2|site=BD Gest'|consulté le=19 novembre 2022}}.</ref>|collectif|collectif dont Kamagurka|[[noir et blanc]]|[[1979 en bande dessinée|1979]]|[[Artefact (maison d'édition)|Artefact]] {{Coll.|La Tranche}}||}} {{Bibliographie bande dessinée||Pepperland 1970 1980|collectif|collectif dont Kamagurka|noir et blanc|[[1980 en bande dessinée|1980]]|Peperland|[[Bruxelles]]|}},{{Commentaire biblio|[[Artbook]]. BD hommage à librairie Pepperland, titrée en page 1 : ''{{Nobr|80 chats}} pour Tania, {{Nobr|10 ans}} pour Pepperland''. Elle présente un historique de la [[librairie]], des photos, des strips et des dessins de chats.}} {{Bibliographie bande dessinée||Les Aventures du latex - La bande dessinée européenne s'empare du préservatif<ref name="LatexBDGest">{{Lien web|url=https://www.bedetheque.com/BD-Aventures-du-latex-La-bande-dessinee-europeenne-s-empare-du-preservatif-41909.html|titre=Les Aventures du latex|site=BD Gest'|consulté le=29 juillet 2022}}.</ref>|collectif|collectif dont Kamagurka|quadrichromie|[[1991 en bande dessinée|novembre 1991]]|Fondation du Présent||{{ISBN|2-9700015-0-0}}}}. {{Bibliographie bande dessinée||Les Années Charlie 1969-2004<ref name="CharlieBDGest">{{Lien web|url=https://www.bedetheque.com/serie-11352-BD-Annees-Charlie.html|titre=Les Années Charlie 1969-2004|site=BD Gest'|consulté le=2 février 2023}}.</ref>|collectif|collectif dont Kamagurka|quadrichromie|[[2004 en bande dessinée|22 octobre 2004]]|[[Hoëbeke]]||{{ISBN|2-84230-215-X}}}}. == Prix et distinctions == * 1978 : ** {{BEL-d}} [[Adhémar de bronze]]<ref name="gcd">{{Lien web|langue=en|url=https://www.comics.org/creator/14924/|titre=Kamagurka (b. 1956) - Awards|site=[[Grand Comics Database]]|consulté le=2 février 2023}}.</ref> ; ** {{BEL-d}} prix Louis Paul Boon<ref>{{Lien web|url=https://www.deharmonie.nl/persoon/kamagurka/|titre=Kamagurka (Oostende, België, 1956)|site=deharmonie.nl|consulté le=2 février 2023}}.</ref> ; * 1985 : {{BEL-d}} prix des Gueux<ref>{{Article|langue=nl|auteur=Karel Van Keymeulen|titre=Schelmachtige Geuzenprijs voor Erwin Mortier en Etienne Vermeersch|périodique=[[Het Nieuwsblad]]|date=19 novembre 2010|lire en ligne=https://m.nieuwsblad.be/cnt/blkva_20101118_003|consulté le=2 février 2023}}.</ref> ; * 1993 : {{NED-d}} [[prix Stripschap]] pour l'ensemble de son œuvre<ref name="gcd" /> ; * 2001 : {{BEL-d}} prix Press Cartoon Belgium<ref name="PressCartoon">{{Lien web|url=http://www.presscartoon.com/auteurs/biography/pcb_kamagurka_44|titre=Biographie Kamagurka|site=presscartoon.com|consulté le=2 février 2023}}.</ref> ; * 2009 : {{ALL-d}} {{Lien|lang=de|Sondermann_(Cartoon)#Preisträger_2009}} Bernd Pfarr Sonderpreis<ref name="gcd" /> ; * 2014 : {{FRA-d}} [[prix du patrimoine]]<ref name="PrixPatrimoine" /> du [[festival d'Angoulême 2014]] avec [[Herr Seele]] pour ''[[Cowboy Henk]]'' ; * 2021 : {{NED-d}} prix ''Inktspot'' (tâche d'encre)<ref name="gcd" />. <!--note pas de référence (1/02//2023) * 1978 : Meilleur dessinateur de {{Lien|lang=nl|Humo's Pop Poll}} et resta ininterrompu jusqu'en 2010 --> == Notes et références == {{Références|taille=24}} == Annexes == === Bibliographie === ==== Études ==== * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Danny|nom1=De Laet|lien auteur1=Danny De Laet|prénom2=Yves|nom2=Varende|lien auteur2=Thierry Martens|titre=Au-delà du septième art|sous-titre=histoire de la bande dessinée belge|lieu=[[Bruxelles]] |éditeur=Ministère des affaires étrangères, du commerce extérieur et de la coopération au développement|collection=Chroniques belges|numéro dans collection=322 |année=1979|pages=302|oclc=301693218|format livre=ill.|lire en ligne=https://docplayer.fr/21373052-Au-dela-du-septieme-art-histoire-de-la-bande-dessinee-belge-domaine-flamand-par-danny-de-laet.html|id=DeLaetVarende}}. ==== Livres ==== {{Légende plume}} * {{Chapitre|langue=fr|titre chapitre=Kamagurka |titre ouvrage=Dictionnaire mondial de la BD |lieu=Paris |éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]]|année=2010 |isbn1=978-2-0358-4331-9|passage=474|pages totales=953|prénom1=Patrick|nom1=Gaumer|lien auteur1=Patrick Gaumer|isbn2=2-0358-4331-6|oclc=920924930|format livre=ill. ; {{Unité|27|cm}}| présentation en ligne=https://www.bedetheque.com/BD-DOC-Encyclopedies-diverses-Tome-12010-Dictionnaire-mondial-de-la-BD-141104.html|id=Gaumer2010|plume=oui}}. * {{Chapitre| langue=nl|nom1=Hoet|prénom1=Jan|lien auteur1=Jan Hoet|prénom2=Dany|nom2=Vandenbossche|année=2013 |titre ouvrage=De wereld van de strips in originelen|traduction titre=Le Monde de la bande dessinée en originaux| titre chapitre =Kamagurka| éditeur=[[Parlement flamand|Vlaams Parlement]]|lieu=Bruxelles|pages totales=68|oclc=901366732| passage=33|format=PDF|lire en ligne=https://www.altaplana.be/_media/documents/wereldstrips_brochure_def_web.pdf|consulté le=24 novembre 2023|id=Dewereld|plume=oui}}. ==== Périodiques ==== * {{Article|auteur=[[Nicolas Tellop]]|titre=Herr Seele et Kamagurka, iconolâtres du rire |périodique=Bédéphile |numéro=3 |date=2017-9 |isbn=9782882504753 |passage=140-147}}. ==== Articles ==== * {{Article|auteur1=Kamagurka|responsabilité1=interviewé par Shesivan alias Patrick Vertongen|titre=Entretien avec Kamagurka : La logique de l'absurde|périodique=Génération BD|date=18 mai 2013|lire en ligne=https://www.generationbd.com/interviews/20-interviews-ecrites/2448-entretien-avec-kamagurka-la-logique-de-labsurde.html?Itemid=225|consulté le=3 juin 2023|id=Morin}}. === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category:Kamagurka}} {{Liens}} {{Palette|Charlie Hebdo}} {{Portail|Bande dessinée|Humour|Théâtre|Télévision|Flandre-Occidentale|Belgique}} [[Catégorie:Auteur belge de bande dessinée]] [[Catégorie:Scénariste belge de bande dessinée]] [[Catégorie:Dessinateur belge de bande dessinée]] [[Catégorie:Dessinateur belge]] [[Catégorie:Dessinateur belge de presse]] [[Catégorie:Illustrateur belge]] [[Catégorie:Peintre belge du XXe siècle]] [[Catégorie:Peintre belge du XXIe siècle]] [[Catégorie:Collaborateur de Charlie Hebdo]] [[Catégorie:Collaborateur du New Yorker]] [[Catégorie:Collaborateur de Hara-Kiri]] [[Catégorie:Collaborateur de Fluide glacial]] [[Catégorie:Collaborateur de Psikopat]] [[Catégorie:Lauréat du prix Stripschap]] [[Catégorie:Bekende Vlaming]] [[Catégorie:Nom de plume]] [[Catégorie:Mononyme]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions Albin Michel]] [[Catégorie:Naissance en mai 1956]] [[Catégorie:Naissance à Nieuport]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Douctouyre
Douctouyre
{{Infobox Cours d'eau |nom=Le Douctouyre |image=Ilhat Le Douctouyre à Rapy.jpg |légende image=Le Douctouyre à Rapy ([[Ilhat]]). |carte=Douctouyre.png |légende carte=Cours du Douctouyre. |longueur=41.9 |longueur notes=<ref name=sandre/> |débit=1.68 |débit lieu=Vira ([[Engraviès]]) |débit notes= |bassin=161 |bassin notes=<ref name=sandre/> |pays={{France}} |régions=[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] |subdivision1=[[Ariège (département)|Ariège]] |lien subdivision1=[[département français|Département]] |subdivision2= |lien subdivision2=[[arrondissement français|Arrondissements]] |subdivision3= |lien subdivision3=[[canton français|Cantons]] |villes= |régime=[[Régime pluvial|pluvial]] |confluence=l'[[Hers-Vif]] |confluence altitude= |confluence localisation=[[Vals (Ariège)|Vals]] |confluence latitude=43.0927 |confluence longitude=1.755 |bassin collecteur=la [[Garonne]] |source=[[Massif de Tabe]] - [[Pyrénées]] |source altitude=1400 |source localisation=[[Freychenet]] |source latitude=42.8709 |source longitude=1.7299 |affluents rive droite= |affluents rive gauche= |nombre de Strahler= |organisme gestionnaire= |sources=[[SANDRE]]:{{sandre|O15-0430|texte=O15-0430|source=non}}, [[Géoportail (France)|Géoportail]], [[Banque Hydro]], [[OpenStreetMap]] }} Le '''Douctouyre''' est une [[Rivière française|rivière]] du Sud de la [[France]] qui coule dans le [[département français|département]] de l'[[Ariège (département)|Ariège]], en ancienne [[région française|région]] [[Midi-Pyrénées]], donc en nouvelle région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]. C'est un [[affluent]] de l'[[Hers-Vif]] en rive gauche (le plus long de ce cours d'eau), donc un sous-affluent de la [[Garonne]] par l'[[Ariège (rivière)|Ariège]]. == Géographie == Le Douctouyre est une rivière des [[Pyrénées]] de {{unité|41.9|km de longueur}}<ref name=sandre>{{sandre|O15-0430|Le Douctouyre|consulté le= 26 janvier 2014}}</ref>. Elle a son origine dans le département de l'[[Ariège (département)|Ariège]] : sa [[Source (hydrologie)|source]] se trouve vers {{unité|1400|mètres}} d'altitude dans les derniers contreforts du massif de [[Tabe]] ([[Pyrénées]] ariégeoises) sur la commune de [[Freychenet]]. La rivière file ensuite vers le nord en traversant successivement les collines agricoles du [[Plantaurel]], via les [[gorges de Péreille]], et du [[piémont pyrénéen]], et se jette dans l'[[Hers-vif]] en rive gauche, commune de [[Vals (Ariège)|Vals]], à une vingtaine de kilomètres en aval (à l'ouest) de [[Mirepoix (Ariège)|Mirepoix]]. === Communes et cantons traversés === Dans le seul département de l'[[Ariège (département)|Ariège]], le Douctouyre traverse les quinze communes<ref name=sandre/> suivantes de [[Freychenet]], [[Montferrier]], [[Nalzen]], [[Carla-de-Roquefort]], [[Roquefixade]], [[Ilhat]], [[Lieurac]], [[Pereille]], [[Vira (Ariège)|Vira]], [[Dun (Ariège)|Dun]], [[Les Pujols]], [[Arvigna]], [[Les Issards]], [[Vals (Ariège)|Vals]], [[Rieucros]]. === Bassin versant === Le Douctouyre traverse cinq zones hydrographiques pour {{nb|161|km|2}} de superficie totale<ref name=sandre/>. Ce bassin versant est constitué à 68,45 % de {{Citation|forêts et milieux semi-naturels}}, à 31,93 % de {{Citation|territoires agricoles}}<ref name=sandre/>. === Organisme gestionnaire === {{...}} == Affluents == === Principaux affluents === * La Turègne ({{unité|4.5|km}}) * Ruisseau du Sautel ({{unité|7.6|km}}) * [[Ruisseau de Senesse]] ({{unité|13|km}}) * Ruisseau de Ternesse ({{unité|7.5|km}}) * Ruisseau de la Bouiche ({{unité|5|km}}) === Rang de Strahler === {{...}} == Hydrologie == === Le Douctouyre à Vira === Le débit du Douctouyre a été observé durant une période de 41 ans (1968-2008) à [[Vira (Ariège)|Vira]], localité du département de l'[[Ariège (département)|Ariège]] située à environ {{unité|10|km}} de son confluent avec le [[Hers-vif]]<ref name=hydro>{{Hydro|O1584610|texte=le Douctouyre à Vira|consulté le=19 octobre 2018}}</ref>. La surface du bassin contrôlé par cette station est de {{unité|131|km|2}}, soit environ 93 % du bassin versant total de la rivière Le [[module (hydrologie)|module]] de la rivière à Vira est de {{nb|1.68|m|3|/s}}, ce qui place le Douctouyre au {{3e|rang}} des affluents de l'Hers pour son débit (derrière Fontestorbes et le Touyre). {{Relevé hydrologique |station=O1584610 - le Douctouyre à Vira |date=données calculées sur 41 ans |unité=m{{3}}/s |source=[[Banque Hydro]] - [[MEDDE]] |échelle maxi = 5 |échelle principale = 1 |jan1=2.73 |fev1=3.35 |mar1=2.97 |avr1=3.13 |mai1=2.48 |jun1=1.13 |jul1=0.330 |aou1=0.234 |sep1=0.273 |oct1=0.577 |nov1=0.954 |dec1=2.16 }} Le Douctouyre présente des fluctuations saisonnières de débit importantes. Avant de les détailler, il faut d'ailleurs noter que le bassin du Douctouyre, par la répartition des altitudes qui le caractérise, est une sorte de « modèle » réduit de celui de l'Hers-Vif en fin de parcours, à Mazères-Calmont. Ainsi, comme l'Hers en fin de parcours, son régime est avant tout pluvial avec une légère influence nivale liée au fait que les sources de la rivière se trouvent en montagne, vers {{unité|1400|m}} environ d'altitude. Les hautes eaux se déroulent ainsi en hiver et au printemps, de décembre à mai inclus, avec des débits mensuels oscillant entre {{unité|2.16|m|3}}/s et {{unité|3.35|m|3}}/s en février. Plus précisément, on note 2 maxima : l'un, le principal, en février ({{unité|3.35|m|3}}/s, lié avant tout aux précipitations liquides sur la quasi-totalité du bassin, l'autre un peu moindre ({{unité|3.13|m|3}}/s) en avril, correspondant à une petite part de fonte nivale venant du haut bassin qui se rajoute à des débits d'origine pluviale encore abondants. En juin, le débit baisse fortement, jusqu'aux basses eaux (étiage) d'été-début d'automne, qui ont lieu de juillet à octobre inclus, entraînant une baisse du débit mensuel moyen jusqu'à {{unité|0.234|m|3}}/s au mois d'août, ce qui est assez bas mais reste néanmoins relativement consistant par rapport aux autres affluents de l'Hers moyen et inférieur (Ambronne et Vixiège notamment). Mais les fluctuations peuvent être bien plus importantes sur de courtes périodes ou selon les années, l'irrégularité étant une caractéristique majeure du cours d'eau. === Étiage ou basses eaux === Aux étiages, le [[VCN3]] peut chuter jusqu'à {{unité|0.027|m|3}}/s, en moyenne une fois tous les 5 ans (« quinquennale sèche »), ce qui est plutôt sévère, le Douctouyre étant alors simplement réduit à quelques filets d'eau. Si ce chiffre faible n'atteint toutefois pas les valeurs rencontrées sur la Vixiège ou l'Ambronne, le Douctouyre est avec cette dernière le seul affluent important de l'Hers à pouvoir tomber à sec. Cependant, ce cas exceptionnel, qui ne s'est produit que pendant une durée d'un mois lors de la grande sécheresse d'août 1989 pourrait être lié aux prélèvements agricoles (irrigation) qui affectent la basse vallée du Douctouyre. === Crues === D'autre part, les crues peuvent être très importantes, comme c'est le cas de bien des cours d'eau du piémont pyrénéen. Les [[QIX (hydrologie)|QIX]] 2 et QIX 5 valent respectivement 51 et {{unité|79|m|3}}/s. Le QIX 10 est de {{unité|98|m|3}}/s, le QIX 20 de {{unité|120|m|3}}/s, tandis que le QIX 50 se monte à {{unité|140|m|3}}/s. Le débit instantané maximal enregistré à Vira a été de {{unité|108|m|3}}/s le 15 janvier 1981, date de la plus grande crue qu'ait d'ailleurs connu le bassin de l'Hers-Vif depuis 1960, tandis que la valeur journalière maximale était de {{unité|73.4|m|3}}/s le 11 juin 2000. En comparant la première de ces valeurs à l'échelle des QIX de la rivière, il apparaît que cette crue, présente une période de retour comprise entre 10 et 20 ans (15 ans environ). Elle n'est donc nullement exceptionnelle, car destinée à se répéter en moyenne tous les 15 ans environ. === Lame d'eau et débit spécifique === Le Douctouyre est une rivière d'origine montagnarde mais drainant des zones étendues de faible altitude. De ce compromis, elle tire une certaine abondance, moindre toutefois que celle du Touyre et de l'Hers à leur sortie des Pyrénées mais comparable à celle du Blau. La [[lame d'eau]] écoulée dans son bassin versant est de 407 millimètres annuellement, ce qui est relativement élevé, sensiblement supérieur à la moyenne d'ensemble de la France tous bassins confondus, supérieur aussi à la moyenne du bassin de l'[[Hers-Vif|Hers-vif]] (361 millimètres à [[Mazères (Ariège)|Mazères]]) et à celle du bassin de la [[Garonne]] (384 millimètres au [[Le Mas-d'Agenais|Mas-d'Agenais]]). Le [[débit spécifique]] (ou Qsp) atteint 12,9 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin. == Aménagements et écologie == {{...}} Le Douctouyre a permis la mise en marche de moulins, dédiés à la scierie, à la fabrication de farine et de [[peigne en corne|peignes en corne]]. <gallery> Douctouyre, Lieurac.jpg|Le Douctouyre à [[Lieurac]]. Douctouyre, Dun.jpg|Le Douctouyre à [[Dun (Ariège)|Dun]]. Douctouyre, Vira.jpg|Le Douctouyre à [[Vira (Ariège)|Vira]]. </gallery> == Voir aussi == {{GeoGroup}}{{début de colonnes|taille=30}} * La [[liste des rivières de France]] * Les [[débits des cours d'eau du bassin de la Garonne]] * Le [[bassin de la Garonne]] * la [[liste des cours d'eau de l'Ariège]] {{fin de colonnes}} == Notes et références == === Notes === {{Références|group=note|taille=30}} === Références === {{Références|taille=30}} {{Bases géographiques}} {{Palette|Affluents de la Garonne}} {{Portail|lacs et cours d'eau|Ariège}} [[Catégorie:Système hydrologique de l'Ariège]] [[Catégorie:Cours d'eau dans l'Ariège]] [[Catégorie:Cours d'eau issu des Pyrénées]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/MHPArena
MHPArena
{{Autre4|la MHPArena situé à Stuttgart|la salle sportive polyvalente située à Ludwigsburg|Arena Ludwigsburg}} {{2autres||la salle sportive polyvalente située à Berlin|Mercedes-Benz Arena (Berlin)|celle à Shanghai en Chine|Mercedes-Benz Arena (Shanghai)}} {{Infobox Stade | nom = MHPArena | surnom = | logo = | image = Blick vom Rotenberg Stadion.jpg | légende = [[Classement UEFA des stades|Stade de catégorie 3 UEFA]] | nom complet = | adresse = Mercedesstrasse 87 <br /> 70372 [[Stuttgart]] | latitude = 48.792222 | longitude = 9.231944 | début construction = | construction = | ouverture = 23 juillet [[1933 en sport|1933]] | rénovation = 1949–51, [[1971 en sport|1971]]–[[1973 en sport|73]], [[1993 en sport|1993]], 1999–03, [[2004 en sport|2004]]–[[2005 en sport|05]], 2008–11 | extension = | fermeture = | démolition = | propriétaire = [[VfB Stuttgart]] | administration = [[VfB Stuttgart]] | surface = Pelouse naturelle | cout construction = 51 millions <nowiki>€</nowiki> [[Euro|EUR]] (2004-05) <br /> 63,5 millions <nowiki>€</nowiki> [[Euro|EUR]] (2008–11) | architecte = [[Paul Bonatz]] | noms précédents = Adolf-Hitler-Kampfbahn ([[1933 en football|1933]]-[[1945 en football|1945]]) <br /> Century Stadium/Kampfbahn (1945-[[1949 en football|1949]]) <br /> Neckarstadion (1949-[[1993 en football|1993]]) <br /> Gottlieb-Daimler-Stadion (1993-[[2008 en football|2008]]) <br /> Mercedes-Benz Arena (2008-[[2023 en football|2023]]) | clubs résidents = [[VfB Stuttgart]] (depuis [[1933 en football|1933]]) | capacité = {{formatnum:60441}} | tribunes = | affluence_record = | dimensions = | géolocalisation = Bade-Wurtemberg/Allemagne }} La '''MHPArena''' (auparavant '''Adolf-Hitler-Kampfbahn''', '''Century Stadium/Kampfbahn''', '''Neckarstadion''', '''Gottlieb-Daimler-Stadion''' et '''Mercedes-Benz Arena''') est un stade situé à [[Stuttgart]] dans le [[Land (Allemagne)|Land]] de [[Bade-Wurtemberg]] en [[Allemagne]]. Se trouvant aux abords de la rivière [[Neckar]], il fait partie du Neckarpark. Traditionnellement, c'est le domicile de l'équipe de football du [[VfB Stuttgart]]. Mais le stade a aussi accueilli des matchs internationaux de la [[Équipe d'Allemagne de football|sélection allemande]] et de nombreuses compétitions. La ''MHPArena'' a une capacité globale de {{formatnum:60441}} places ({{formatnum:52000}} assises, {{formatnum:8000}} debout). Pour certains événements, il peut accueillir {{formatnum:54906}} spectateurs tous assis. == Histoire == Anciennement connu sous le nom de ''Adolf-Hitler-Kampfbahn'', le stade a été construit en [[1933 en football|1933]] par l'architecte allemand [[Paul Bonatz]] et subi plusieurs agrandissements entre [[1949 en football|1949]] et [[1951 en football|1951]] puis entre [[1955 en football|1955]] et [[1956 en football|1956]]. Il est rebaptisé ''Century Stadium'' en 1945, puis ''Neckarstadion'' en 1949 (du nom de la rivière qui traverse la ville). Le bâtiment a été rénové entre [[1971 en football|1971]] et [[1973 en football|1973]], en préparation à la [[Coupe du monde de football de 1974]], par les architectes Siegel, Wonneberg & Partner. La tribune principale fut complètement reconstruite et un tableau d'affichage alphanumérique fut installé. En [[1986 en football|1986]], ce dernier fut remplacé par le premier tableau vidéo couleur "full-matrix" d'Allemagne, à temps pour les [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1986]]. Plus tard, en [[1990 en football|1990]], le terrain a été transformé et une pelouse chauffante fut installée. Devenu ''Gottlieb-Daimler-Stadion'' en [[1993 en football|1993]], l'édifice a de nouveau été modernisé en vue des [[Championnats du monde d'athlétisme 1993]] sur la base des plans établis par le comité Planungsgemeinschaft Neckarstadion. Cela a marqué le début d'une nouvelle ère pour le stade lorsque le cabinet Schlaich, Bergermann & Partner conçu une structure d'acier en treillis avec des membranes synthétiques pour créer un toit. Cette dernière phase de réaménagement a également vu le lifting de la tribune principale, l'ajout de sièges dans les sections debout et de nouveaux éclairages. Une deuxième série de travaux de modernisation fut achevée en juillet [[2001 en football|2001]], avec le comité Planungsgemeinschaft Gottlieb-Daimler-Stadion (Weidleplan et Arat, Siegel & Partner) responsable de la planification. Les bancs firent place aux sièges individuels, un second niveau fut ajouté à la tribune principale ainsi qu'un espace VIP. Cet espace comprend 44 suites de luxe et 1500 sièges de club, ainsi que des restaurants et des salles de conférence. Un autre espace VIP a été construit à l'extérieur de la tribune principale, ainsi que des bureaux et une entrée centrale. Ces zones sont liés à un parking de 885 places par une passerelle. La troisième phase de rénovation, qui a commencé en janvier [[2004 en football|2004]] et s'est achevée à la fin de 2005, a vu la mise au norme du stade pour la [[Coupe du monde de football de 2006]] avec des transformations sur la tribune [[EnBW]] (construction d'un deuxième niveau), la modernisation du système de sonorisation, remplacement du système de surveillance vidéo, l'installation de nouveaux écrans géants (avec 115 m² chacun, les deux tableaux sont les plus grands en Europe) et d'autres. Le stade est rouvert le {{date|15|janvier|2006}} et le coût des rénovations s'éleva à €51 millions d'[[euro]]s. Le {{date-|30 juillet 2008}}, le ''Gottlieb-Daimler-Stadion'' devient la ''Mercedes-Benz Arena''. À partir de [[2008 en football|2008]], la structure sera réaménagée et sera exclusivement consacrée au [[football]] avec une capacité de {{formatnum:60100}} places. Il est prévu de construire des tribunes supplémentaires d'ici l'été [[2011 en football|2011]] et d'étendre la surface du toit pour couvrir les nouvelles rangées de sièges<ref>[http://www.vfb.de/en/aktuell/news/2007/19911.php Groundwork set for stadium re-construction]</ref>. En attendant la fin des travaux, le stade peut accueillir {{formatnum:41000}} spectateurs. Le {{date-|1 juillet 2023}}, la ''Mercedes-Benz Arena'' devient la ''MHPArena''<ref>{{Lien web|langue=de|titre=Weltmarken-Bündnis für den VfB|url=https://www.vfb.de/de/vfb/aktuell/neues/club/2023/weltmarken-buendnis/|site=VfB Stuttgart|date=2023-06-27|consulté le=2023-06-27}}</ref>. == Tribunes == Le stade est divisé en quatre sections : * ''Haupttribüne'' (tribune principale), adjacent à Mercedesstraße, sièges VIP et presse. * ''[[EnBW]]-Tribüne'' (anciennement ''Gegentribüne'', tribune EnBW). * ''Cannstatter Kurve'' (virage Cannstatt), à gauche de la tribune principale, occupé par les plus fervents supporters du VfB Stuttgart, et un des deux écrans géants vidéo. * ''Untertürkheimer Kurve'' (virage Untertürkheim), à droite de la tribune principale, occupé par les supporters visiteurs et le second tableau d'affichage vidéo. == Toit == Le stade de Stuttgart dispose d'un toit unique en son genre, ce qui le rend facilement reconnaissable. Du PVC recouvert de fibres en polyester avec une translucidité de près de 8 % et un revêtement de fluor ont été utilisés dans la construction de la membrane. Le tissu du toit est suffisamment solide pour résister à une charge de 1 000 kg par décimètre carré. Il est suspendu par un cadre en acier dominant l'ensemble du stade et pesant environ 2 700 tonnes métriques. == Événements == * Finale de la [[Coupe des clubs champions européens 1958-1959|Coupe des clubs champions européens]], {{date-|3 juin 1959}} * [[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 1965]] (épreuves masculine), 11 et {{date-|12 septembre 1965}} * [[Coupe du monde de football de 1974]] * [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1986]], {{date-|29 août}}-{{date-|3 septembre 1986}} * Finale de la [[Coupe des clubs champions européens 1987-1988|Coupe des clubs champions européens]], {{date-|25 mai 1988}} * [[Championnat d'Europe de football 1988]] * [[Championnats du monde d'athlétisme 1993]], 13 au {{date-|21 août 1993}} * [[Eurobowl]], 1994 à 1997 * [[Coupe du monde de football de 2006]] * [[Finale mondiale de l'athlétisme]], 2006 à 2008 *[[Championnat d'Europe de football 2024]] === Coupe du monde de football de 1974 === Le Neckarstadion a accueilli des rencontres de la [[Coupe du monde de football de 1974]]. {| class="wikitable" style="text-align: left;" width="70%" |- !Date !Heure (HNEC) !Équipe #1 !Score !Équipe #2 !Tour !Spectateurs |- |{{date|15 juin 1974|en football}}||18.00||{{POL}}||style="text-align:center;"|3-2||{{ARG}}||{{1er|tour}}, Groupe D||style="text-align:center;"|31,500 |- |{{date|19 juin 1974|en football}}||19.30||{{ARG}}||style="text-align:center;"|1-1||{{ITA}}||{{1er|tour}}, Groupe D||style="text-align:center;"|68,900 |- |{{date|23 juin 1974|en football}}||16.00||{{POL}}||style="text-align:center;"|2-1||{{ITA}}||{{1er|tour}}, Groupe D||style="text-align:center;"|68,900 |- |{{date|26 juin 1974|en football}}||19.30||{{SWE}}||style="text-align:center;"|0-1||{{POL}}||2nd tour, Groupe 2||style="text-align:center;"|43,755 |} === Championnat d'Europe de football 1988 === Le Neckarstadion a accueilli des rencontres du [[Championnat d'Europe de football 1988]]. {| class="wikitable" style="text-align: left;" width="70%" |- !Date !Heure (HNEC) !Équipe #1 !Score !Équipe #2 !Tour !Spectateurs |- |{{date|12 juin 1988|en football}}||15.30||{{ENG}}||style="text-align:center;"|0-1||{{IRL}}||{{1er|tour}}, Groupe B||style="text-align:center;"|51,573 |- |{{date|22 juin 1988|en football}}||20.15||{{URS}}||style="text-align:center;"|2-0||{{ITA}}||Demi-finales||style="text-align:center;"|61,606 |} === Coupe du monde de football de 2006 === Le Gottlieb-Daimler-Stadion a accueilli des rencontres de la [[Coupe du monde de football de 2006]]. {| class="wikitable" style="text-align: left;" width="70%" |- !Date !Heure (HNEC) !Équipe #1 !Score !Équipe #2 !Tour !Spectateurs |- |{{date|13 juin 2006|en football}}||18.00||{{FRA}}||style="text-align:center;"|0-0||{{SUI}}||Groupe G||style="text-align:center;"|52,000 |- |{{date|16 juin 2006|en football}}||18.00||{{NED}}||style="text-align:center;"|2-1||{{CIV}}||Groupe C||style="text-align:center;"|52,000 |- |{{date|19 juin 2006|en football}}||21.00||{{ESP}}||style="text-align:center;"|3-1||{{TUN}}||Groupe H||style="text-align:center;"|52,000 |- |{{date|22 juin 2006|en football}}||21.00||{{CRO}}||style="text-align:center;"|2-2||{{AUS}}||Groupe F||style="text-align:center;"|52,000 |- |{{date|25 juin 2006|en football}}||17.00||{{ENG}}||style="text-align:center;"|1-0||{{ECU}}||Huitièmes de finale||style="text-align:center;"|52,000 |- |{{date|8|juillet|2006}}||21.00||{{GER}}||style="text-align:center;"|3-1||{{POR}}||Match pour la troisième place||style="text-align:center;"|52,000 |} == Galerie == <gallery> Fichier:Luftbild Daimlerstadion Schleyerhalle Porsche-Arena.jpg| Fichier:Gottlieb-Daimler-Stadion Stuttgart innen.JPG| Fichier:Netherlands fans - 2006 FIFA World Cup.jpg| Fichier:Gottlieb-daimler-stadion-innen.jpg| </gallery> == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[VfB Stuttgart]] === Liens externes === * {{de}} [https://www.mhparena-stuttgart.de Site officiel de la MHPArena] {{Palette | Stade Fußball-Bundesliga | Coupe du monde de la FIFA 1974 | Championnat d'Europe de football 1988 | Coupe du monde de la FIFA 2006 }} {{Portail|architecture|football|athlétisme|Stuttgart}} [[Catégorie:Équipement sportif achevé en 1933]] [[Catégorie:Stade multifonction en Allemagne]] [[Catégorie:Stade de football en Bade-Wurtemberg]] [[Catégorie:Stade de la Coupe du monde de football 1974]] [[Catégorie:Stade du Championnat d'Europe de football 1988]] [[Catégorie:Stade de la Coupe du monde de football 2006]] [[Catégorie:Stade d'athlétisme en Allemagne]] [[Catégorie:Stade portant le nom d'une entreprise]] [[Catégorie:Sport à Stuttgart]] [[Catégorie:Site des championnats du monde d'athlétisme]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic%20du%20Midi%20d%27Ossau
Pic du Midi d'Ossau
{{En-tête label|AdQ|année=2019}} {{Voir homonymes|Pic du Midi}} {{Infobox Montagne | nom=Pic du Midi d'Ossau | image=Pic Ossau Gentau.jpg | légende=Vue du pic du Midi d'Ossau depuis le [[lac Gentau]]. | altitude=2884 | ref altitude=<ref name="Géoportail">{{Géoportail|latitude=42/50/35/N|longitude=0/26/17/W}}</ref> | massif=[[Pyrénées]] | latitude=42/50/35/N | longitude=0/26/17/W | ref coord=<ref name="Géoportail"/> | pays={{France}} | région=[[Nouvelle-Aquitaine]] | lien région=[[Région française|Région]] | subdivision=[[Pyrénées-Atlantiques]] | lien subdivision=[[Département français|Département]] | première ascension=19 août 1790 (?) par un ou plusieurs bergers béarnais | voie=Depuis le col de Suzon, par la voie Normale (PD) | âge=278 {{Abréviation|Ma|millions d'années}} ([[volcan d'Ossau]]), [[caldeira]] surélevée il y a 40 {{Abréviation|Ma|millions d'années}} | roches=[[Andésite]], [[dacite]], [[rhyolite]] | type=[[Pic pyramidal]] issu d'une [[caldeira]] | géolocalisation=Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques }} Le '''pic du Midi d'Ossau''' est une [[montagne]] culminant à {{unité|2884|mètres}} et située dans l'ouest des [[Pyrénées]] [[France|françaises]], dans la partie [[béarn]]aise du département des [[Pyrénées-Atlantiques]]. Il est le sommet emblématique de la [[vallée d'Ossau]] {{incise|qui lui donne son nom}} et dont la racine [[Langues pré-indo-européennes|pré-indo-européenne]] ''*oss''/''*ors'' ferait référence aux cours d'eau. Le pic du Midi d'Ossau est l'un des vestiges d'un ancien volcan, le [[volcan d'Ossau]], formé il y a {{unité|278|millions}} d'années, à la fin de l'[[orogenèse varisque]]. L'effondrement du toit du volcan entraîne la création d'une [[caldeira]] qui, avec la formation de la chaîne des Pyrénées il y a {{unité|40|millions}} d'années, se soulève et permet la constitution du sommet actuel. La [[première ascension]] de l'Ossau se déroule à la fin du {{s-|XVIII}}, probablement par plusieurs bergers béarnais le {{date-|19 août 1790}} sur instruction du [[géodésie]]n [[Louis-Philippe-Reinhard Junker]]. Cette ascension est évoquée par [[Guillaume Delfau]] dans son récit ''Voyage au pic du Midi de Pau'', un sommet qu'il gravit le {{date-|3 octobre 1796}} avec son guide [[vallée d'Aspe|aspois]] Mathieu. Des [[Pyrénéisme|pyrénéistes]] comme [[Henri Brulle]], [[Robert Ollivier]], [[Henry Russell]], [[Roger de Monts]] ou les frères [[Jean et Pierre Ravier]] explorent progressivement le pic entre la fin du {{s-|XIX}} et la première moitié du {{s-|XX}}. Situé dans la zone cœur du [[parc national des Pyrénées]], l'Ossau est aujourd'hui un terrain de jeu pour les adeptes de la [[Randonnée pédestre|randonnée]] et de l'[[escalade]]. Sa forme caractéristique et son isolement — il est parfaitement aligné dans l'axe de la [[vallée d'Ossau]] et entouré de sommets nettement plus bas — rendent le pic particulièrement visible et reconnaissable depuis les plaines d'[[Aquitaine protohistorique|Aquitaine]]. Les Béarnais vouent un attachement particulier au pic, qu'ils surnomment familièrement ''Jean-Pierre''. L'Ossau est également la source de diverses [[légende]]s, dont l'une en lien avec la figure mythique de [[Jean de l'Ours]]. La notoriété du pic fait de ce sommet un emblème géographique utilisé dans les [[arts graphiques]] et la communication territoriale (communes de [[Pau]] et [[Laruns]], [[Communauté de communes de la Vallée d'Ossau|CC Vallée d'Ossau]], [[Section paloise (rugby à XV)|Section paloise]], eaux minérales d'[[Ogeu-les-Bains|Ogeu]], etc.). {{Sommaire|niveau=2}} == Toponymie == [[Fichier:Pont-Long Lescar.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie en couleurs d'un paysage de montagnes enneigées.|Le pic d'Ossau indique le point cardinal [[sud]] depuis la plaine du [[Pont-Long]].]] Parfois nommée simplement ''pic d'Ossau''{{Note|group=alpha|texte=Comme par [[Robert Ollivier]] dans son guide ''Le pic d'Ossau : monographie, impressions et récits''.}} et ''Ossau'', ou jusqu'au {{s-|XIX}} ''pic du Midi de Pau''{{Note|group=alpha|texte=À l'image de Guillaume Delfau, dans son ouvrage ''Voyage au Pic du Midi de Pau'' en 1796.}}, le pic du Midi d'Ossau tient son nom de la [[vallée d'Ossau]], dont il constitue le sommet le plus emblématique. L'origine du nom ''Ossau'' renvoie à la racine pré-indo-européenne ''*oss''/''*ors'' {{incise|ou ''*uss''/''*urs''<ref name="Jean-Paul Valois">{{Ouvrage|auteur=Jean-Paul Valois|titre=L'Ossau au fil de l'histoire|éditeur=|année=|isbn=}}.</ref>}} qui fait référence aux cours d'eau. Cette racine se retrouve dans d'autres toponymes pyrénéens et béarnais, comme les villages d'[[Osse-en-Aspe]] ou d'[[Aussevielle]], et les cours d'eau de l'[[Ousse (gave de Pau)|Ousse]] ou de l'[[Ouzoum|Ouzom]]. Le [[gave d'Ossau]], qui serpente autour du pic{{Note|group=alpha|texte=Le gave d'Ossau se forme à la confluence de deux cours d'eau venus de part et d'autre du pic.}}, lui donne donc son nom. L'ajout du qualificatif ''Midi'' ([[gascon]] ''mieydie'', « sud »<ref name="Palay" />) indique que le pic d'Ossau permet à l'observateur, positionné au nord des Pyrénées, de situer le point cardinal [[sud]]. La vallée d'Ossau puis la vallée du [[Neez (Pyrénées-Atlantiques)|Neez]] sont orientées nord-sud, cette dernière aboutit sur l'agglomération de Pau, puis au-delà sur la plaine du [[Pont-Long]]{{Note|group=alpha|texte=Dans des conditions exceptionnelles de visibilité, il peut être vu depuis la [[dune du Pilat]], à près de {{unité|200|km}} à vol d'oiseau<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Arrêt sur image : les Pyrénées visibles depuis la Dune du Pilat ? |url=https://www.sudouest.fr/2018/11/29/arret-sur-image-les-pyrenees-vues-depuis-la-dune-du-pilat-5610185-4955.php |site=SudOuest.fr |consulté le=2019-07-18 }}</ref>.}}. Depuis cette zone, le pic d'Ossau se distingue nettement dans la direction sud, lui valant ce qualificatif de ''pic du Midi'', à l'image du [[pic du Midi de Bigorre]] depuis la plaine [[Tarbes|tarbaise]]. L'étymologie du nom ''Ossau'' est historiquement rapprochée de la figure de l'[[Ursidae|ours]] (''oso'' en [[espagnol]]). Ce parallèle s'explique par la ressemblance de la racine pré-indo-européenne ''*urs'' avec le mot [[latin]] ''ursus'', qui désigne le plantigrade<ref name="Jean-Paul Valois"/>. D'autres significations au nom de l'Ossau sont plus rarement données, le [[Grand brochet|brochet]] par exemple est parfois connu en [[basque]] sous le nom d'''uhartz'', qui signifie « ours d'eau ». Toujours en basque, ''hortz'' signifie « dent » tandis que ''ortz'' veut dire « ciel, firmament », alors que ''hartz'' est traduit par « ours »<ref name="Bernard Elissèche">{{Ouvrage|auteur=Bernard Elissèche|titre=Les Basques d'après leur langue, l'Eskuara|éditeur=|année=|isbn=}}.</ref>. Il est nommé ''pic d'Aussàu'' en [[béarnais]]<ref name="Palay">{{Ouvrage|auteur=Simin Palay|titre= Dictionnaire du béarnais et du gascon modernes (Bassin Aquitain)|sous-titre=embrassant les dialectes du Béarn, de la Bigorre, du Gers, des Landes et de la Gascogne maritime et garonnaise|éditeur=Éd. du Centre national de la recherche scientifique|année=1991|isbn=2-222-01608-8|bnf=FRBNF37386897}}.</ref>. == Géographie == === Localisation === [[Fichier:Position Ossau.png|vignette|droite|alt=Carte géographique en couleur.|Le pic du Midi d'Ossau se situe en bordure occidentale des [[Pyrénées]] centrales.]] Le pic du Midi d'Ossau se situe dans l'ouest de la chaîne des [[Pyrénées]] ; il forme la transition entre les hauts sommets des massifs centraux {{incise|zone aussi nommée Pyrénées centrales}} et les basses chaînes atlantiques de l'ouest<ref name="Turmel 14" group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=14|id=Turmel}}.</ref> qui débutent après le [[pic d'Anie]]. Le pic se situe entièrement sur la commune de [[Laruns]], localisée à l'extrême sud du département des [[Pyrénées-Atlantiques]], elle-même partie de la région [[Nouvelle-Aquitaine]] en [[France]]. Il marque le début du gave d'Ossau, et donc de la vallée d'Ossau, région historique de l'ancienne principauté souveraine du [[Béarn]]. Parfois nommé ''pic du Midi de Pau'' aux {{s2-|XVIII|XIX}}, le pic se trouve à {{unité|50|km}} de la capitale béarnaise, respectivement {{unité|115|km}} et {{unité|282|km}} de l'[[océan Atlantique]] et de la [[mer Méditerranée]], et moins de {{unité|5|km}} de la frontière franco-espagnole du [[Col du Pourtalet|Pourtalet]]. Ce col représente le premier passage important à l'ouest des Pyrénées centrales<ref group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=13|id=Turmel}}.</ref>. === Topographie === [[Fichier:Pic du Midi d'Ossau.png|thumb|left|upright=1.3|Carte topographique du pic du Midi d'Ossau.]] Le point culminant du pic du Midi d'Ossau se trouve à {{unité|2884|m}} d'altitude. En 2016, une équipe de géomètres-experts modélise le pic en [[trois dimensions]], estimant sa mesure exacte à {{unité|2883,84|m}}<ref>{{Lien web|url=https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2016/09/05/le-pic-d-ossau-modelise-en-3d,2051912.php|auteur=Laurence Fleury|titre=Le pic du Midi d’Ossau modélisé en 3D|site=[[La République des Pyrénées]]|date=5 septembre 2016|consulté le=5 septembre 2019}}.</ref>. Les grands pierriers qui jonchent les alentours du pic indiquent qu'il présentait une altitude certainement bien supérieure au moment de sa formation<ref group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=28|id=Ollivier}}.</ref>. Du côté nord, le pic présente la forme simple d'un pic fendu<ref name="Turmel 30" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=30|id=Ollivier}}.</ref> ; sa structure devient plus complexe lorsqu'il est observé en détail, notamment depuis sa face sud. Le Grand Pic représente son point culminant, en réalité constitué de plusieurs sommets, dont le sommet Central {{incise|ou pointe d'Espagne}} à {{unité|2884|m}}, le sommet Nord {{incise|ou pointe de France}} à {{unité|2878|m}} et le sommet Sud {{incise|ou pic de la Fourche}} à {{unité|2870|m}}<ref name="Turmel 31" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=31|id=Ollivier}}.</ref>. Le Grand Pic est séparé du Petit Pic ({{unité|2812|m}}) par la Fourche, une brèche plus basse de {{unité|180|m}} par rapport au Grand Pic. Depuis le côté sud, ce sont trois pointes qui se distinguent nettement. Si les Français surnomment le pic « les jumelles » au {{s-|XVI}}, les Espagnols le surnomment {{citation étrangère|langue=es|las tres sorores}}, soit « les trois sœurs »<ref name="Turmel 30" group="B"/>. Au Grand Pic et Petit Pic s'ajoute donc la pointe d'Aragon ({{unité|2717|m}}), séparée du Grand Pic par la brèche d'Aragon ({{unité|2675|m}}). Une quatrième pointe se distingue également du pic, la pointe Jean-Santé ({{unité|2573|m}}), séparée de la pointe d'Aragon par la brèche Jean-Santé ({{unité|2535|m}})<ref name="Turmel 31" group="B"/>. Autour du pic, la topographie est marquée par différentes parois et [[Crête|arêtes]]. À l'est et au nord-est, les escarpements n'offrent aucun caractère particulier, avec une succession de barres rocheuses séparées par des banquettes d'herbe. De l'autre côté de l'arête nord-est, formée par la crête de Moundelhs, se dressent les murailles du versant nord. Ce contrefort secondaire vient buter sur les parois du pic, séparant le cirque Nord-Est et le cirque Nord (ou cirques de Moundelhs)<ref name="Turmel 32" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=32|id=Ollivier}}.</ref>. Au point de rencontre entre ce [[Contrefort (géographie)|contrefort]] nord et le pic, s'ouvre la brèche des Autrichiens, surplombée par une muraille haute de {{unité|700|m}}<ref name="Turmel 32" group="B"/>. Le cirque Nord se termine par une arête, qui le sépare du cirque de l'Embarradère sur la façade nord-ouest du pic. Le passage vers la façade ouest s'effectue au-dessus de l'arête formée par le Petit Pic, se trouvent alors de vastes plate-formes d'éboulis nommées « l'Épaule »<ref group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=33|id=Ollivier}}.</ref>. Le cirque Sud se trouve après l'arête de Peyreget, son [[Éboulis|pierrier]] s'unit à celui du couloir de la Fourche pour former la Grande Raillère<ref group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=34|id=Ollivier}}.</ref>. En tournant vers l'est, la Grande Raillère longe la base d'une muraille {{incise|constituée par la façade sud de la pointe Jean Santé}} d'environ {{unité|524|m}} au-dessus du [[refuge de Pombie]]. Le col de Suzon se rejoint ensuite, flanqué d'un gendarme connu comme le Doigt de Pombie<ref group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=35|id=Ollivier}}.</ref>. <gallery mode="packed-hover" caption="Les éléments du pic (sélection)."> Ossau Quatre Pointes.png|alt=Photographie en couleurs d'une montagne.|Les quatre pointes de l'Ossau. Fourche Ossau.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne.|La Fourche sépare le Grand Pic du Petit Pic. Epaule Ossau.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne avec de nombreux rochers.|La zone d'éboulis nommée « l'Épaule ». Pointe d'Aragon Ossau.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne.|La pointe d'Aragon. Grande Raillère Ossau.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne avec de nombreux rochers.|La Grande Raillère. Pointe Jean-Santé.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne.|La pointe Jean-Santé. Ossau Sud.jpg|alt=Photographie en couleurs d'une montagne.|La face sud de l'Ossau. </gallery> === Hydrographie === Le pic d'Ossau est entouré à l'ouest par le [[gave de Bious]], et à l'est par le gave de Brousset. Ces deux gaves s'écartent l'un de l'autre sur un maximum de {{unité|7|km}}, trouvant ensuite leur confluent à {{unité|1000|m}} d'altitude au nord du massif {{incise|à [[Laruns#Lieux-dits, hameaux et quartiers|Gabas]]}} pour devenir le [[gave d'Ossau]]<ref group="B" name="Turmel 14" />. Le gave de Bious ainsi que le gave de Brousset prennent leur source au col d'Anéou (ou de Bious), l'un sur son flanc ouest et l'autre sur son flanc est, à {{unité|2200|m}} d'altitude. La vallée du gave de Bious se caractérise par la succession d'une série de [[bief]]s, où des pentes plus faibles {{incise|comme sur le plateau de Bious-Dessus}} sont séparées par des ruptures de pente très fortes<ref name="Turmel 20" group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=20|id=Turmel}}.</ref>. La vallée du gave de Brousset possède, quant à elle, un profil plus régulier. Le pic du Midi d'Ossau est entouré par plusieurs lacs naturels de montagne, dont le lac de Pombie, celui de Peyreget et les lacs [[Lac Gentau|Gentau]], [[Lac Roumassot|Roumassot]], ou [[Lac Bersau|Bersau]] {{incise|formant une partie des [[lacs d'Ayous]]}} qui alimentent le gave de Bious{{Note|group=alpha|texte=Le lac Roumassot possède, par exemple, un déversoir souterrain qui permet à ses eaux de réapparaître {{unité|200|m}} après le lac, à l'ouest du plateau de Bious-Dessus.}}. Le cours des deux gaves est marqué par deux lacs de [[barrage]] avant leur confluence à Gabas, le [[lac de Bious-Artigues]] pour le gave de Bious, et le [[lac de Fabrèges]] pour le gave de Brousset. L'[[hydromorphologie]] entourant le pic est principalement due à l'intense érosion ayant suivi la surrection principale, ainsi qu'aux [[glaciations quaternaires]]<ref name="Turmel 20" group="B"/>. Le grand [[glacier]] [[pléistocène]] de la vallée d'Ossau {{incise|dont la [[moraine]] frontale est visible à [[Arudy]]}} occupait toute la vallée actuelle, il enserrait alors complètement le pic. Après cette période glaciaire, le pic d'Ossau a été marqué par une très violente érosion<ref group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=23|id=Turmel}}.</ref>, qui explique la présence des grands pierriers qui le ceinture. Cette érosion a eu pour conséquence le dépôt d'[[alluvion]]s plus fines qui ont tendance à combler les fonds des vallées et des lacs glaciaires, expliquant la présence de plateaux presque horizontaux (Bious-Dessus ou Brousset) et les méandres que font ici les gaves<ref name="Turmel 24" group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=24|id=Turmel}}.</ref>. [[Robert Ollivier]] {{incise|dans son guide}} estime probable que la Grande Raillère occupe la place d'un ancien glacier<ref group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=29|id=Ollivier}}.</ref>, celui-ci accueillant encore aujourd'hui des [[névé]]s persistants. === Géologie === Le pic du Midi d'Ossau est un fragment d'un paléo-[[volcan]] du [[Cisuralien]], formé d'une [[caldeira]] dont le diamètre original est estimé entre 6 et {{unité|7|km}}<ref>{{Harvsp|Ternet {{et al.}}|2004|p=89|id=Ternet2004}}</ref>. La majeure partie du pic est constituée d'[[andésite]]s acides et de [[dacite]]s, mais des andésites basiques sont également présentes à sa base. Cet ensemble de [[Roche volcanique|roches volcaniques]] de l'[[Autunien]] repose sur un ensemble de [[Grès (géologie)|grès]] et de [[schiste]]s [[Pli (géologie)|plissés]] du [[Namurien]]. Le substrat des contreforts du sommet est partiellement recouvert par des éboulis récents, situés en tête d'anciennes [[moraine]]s d'altitudes du [[Tardiglaciaire]] ({{formatnum:18000}}-{{formatnum:11700}} [[Avant le présent|AP]]) et du [[petit âge glaciaire]]<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Y. Ternet |auteur2=P. Barrère |auteur3=J. Canérot |auteur4=C. Majesté-Menjoulàs |titre=Feuille Laruns-Somport (1069) |périodique=Carte géologique de la France (1/{{formatnum:50000}}) |lieu=Orléans |éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] |date=2003 |lire en ligne=http://infoterre.brgm.fr |consulté le= 2 octobre 2019}}</ref>. [[Fichier:Carte geol pic-Midi-Ossau.svg|vignette|center|upright=4.5|alt=Carte géologique en couleurs.|Carte géologique du pic du Midi d'Ossau et de ses environs.]] [[Fichier:Volcan Ossau.jpg|vignette|droite|alt=Illustration schématique en couleurs de la déformation d'un volcan.|Reconstitution de la déformation de la [[caldeira]] du [[volcan d'Ossau]].]] La chaîne actuelle des [[Pyrénées]] {{incise|formée il y a environ {{unité|40|millions}} d'années}} succède à un massif d'avant-pays de la [[chaîne varisque]] formé au cours de la seconde moitié du [[Carbonifère]], entre 325 et {{unité|295|millions}} d'années. Cet épisode [[Orogenèse|orogénique]] est marqué par une intense [[Déformation (géologie)|déformation]] des roches anté-[[Westphalien (époque)|westphaliennes]] par plissement et développement de [[foliation]]s, accompagnée d'un faible [[métamorphisme]]<ref>{{Harvsp|Ternet {{et al.}}|2004|p=97-108|id=Ternet2004}}</ref>. Au cours du [[Permien]], l'effondrement de la chaîne varisque entraîne une [[Tectonique|tectogenèse]] [[Extension (géologie)|extensive]] et [[Décrochement|décrochante]] qui voit la formation de [[graben]]s et l'ouverture de fractures<ref>{{Harvsp|Ternet {{et al.}}|2004|p=120|id=Ternet2004}}</ref>{{,}}<ref name="Imbert 18">{{Ouvrage|auteur=André Imbert|titre=Volcanisme en Ossau|éditeur=Centres Régionaux de Documentation Pédagogique de Bordeaux et Toulouse|année=1991|pages totales=23|isbn=|passage=18}}.</ref>. Une de ces fractures provoque la remontée du [[Magma (géologie)|magma]] profond depuis le [[manteau supérieur]], formant ainsi une [[chambre magmatique]] qui s'épanche en surface et constitue le [[volcan d'Ossau]]. Le volcanisme de l'Ossau se déroule à l'[[Autunien]] en deux épisodes datés à 278±5 et 272±3 {{Abréviation|Ma|millions d'années}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Louis Briquieu |auteur2=Christophe Innocent |titre=Datation U/Pb sur zircon et géochimie isotopique Sr et Nd du volcanisme permien des Pyrénées occidentales (Ossau et Anayet) |périodique=Comptes rendus de l'Académie des Sciences de Paris |lieu=Paris |éditeur=Académie des Sciences |série=2 |volume=316 |date=avril 1993 |pages=623-628 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5487590g/f627 |consulté le= 29 septembre 2019}}.</ref>. Formé d'[[andésite]], le volcan voit les émissions prolongées de laves volcaniques progressivement vider sa chambre magmatique. Au cours d'une éruption {{incise|sûrement très violente<ref name="Imbert 18"/>}} le toit du volcan s'effondre dans la chambre magmatique, constituant la [[caldeira]]. L'activité volcanique reprend alors par des fissures marginales au niveau de cette caldeira, qui forment le mur annulaire constitué de [[dacite]] et de [[rhyolite]]. Le corps du pic du Midi d'Ossau se forme alors au niveau de cet anneau. L'activité volcanique de l'Ossau cesse au [[Extinction Permien-Trias|Permo-Trias]], il y a environ {{unité|250|millions}} d'années. Au [[Paléogène]] {{incise|durant le [[Orogenèse alpine|cycle alpin]]}} la microplaque ibérique est poussée par la [[plaque africaine]] et entre en collision avec l'[[Aquitaine protohistorique|Aquitaine]]<ref name="Saga">{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Dominique Rossier|titre=Naissance, vie et mort d’un volcan : le paléovolcan du pic du Midi d’Ossau|url=https://www.saga-geol.asso.fr/Documents/Saga_290_Ossau.pdf|consulté le=8 septembre 2019}}.</ref>. La formation des Pyrénées il y a environ {{unité|40|millions}} d'années provoque la déformation de la structure annulaire de la caldeira d'Ossau. Elle entraîne également le soulèvement de l'ensemble, ainsi que son mouvement de chevauchement vers le sud<ref name="Saga"/>. L'histoire géologique {{incise|et volcanique}} du site se retrouve encore aujourd'hui sous différents aspects. La structure annulaire de la caldeira peut être retrouvée par une analyse en trois dimensions de la zone<ref name="Saga"/>. La formation des Pyrénées a entraîné la dislocation de l'anneau originel, mais plusieurs [[Dyke|arcs intrusifs]] peuvent encore être identifiés : l'arc de Moundelhs, celui de Peyreget, et l'arc d'Ayous. Le pic du Midi d'Ossau fait partie de l'arc intrusif de Moundelhs, le pic forme une [[laccolite]]<ref name="Saga"/>, c'est-à-dire un épaississement très important du filon annulaire. Lors de la formation des Pyrénées, cette laccolite est basculée puis soulevée à une hauteur bien supérieure au reste de l'ancienne caldeira. L'arc de Moundelhs chevauche celui de Peyreget au niveau du col de Peyreget, une zone centrale d'environ {{unité|200|ha}} se dessine entre ces deux arcs, au niveau du cirque de l'Embarradère et de Moundelhs. Cet espace représente le cœur de la caldeira, le cratère du volcan d'Ossau<ref name="Imbert 18"/>. === Climat === Culminant à {{unité|2884|m}}, avec un pied qui se situe à plus de {{unité|1400|m}}{{Note|group=alpha|texte=Le lac de Bious-Artigues se trouve à {{unité|1416|m}} d'altitude.}}, le pic du Midi d'Ossau est marqué par l'influence d'un climat de type [[Climat montagnard|montagnard]]. La station météorologique la plus proche se situe au bas de la station de sports d'hiver d'[[Artouste]], au niveau de l'usine du barrage de [[Lac de Fabrèges|Fabrèges]]. Cette station montre {{incise|sur la période 1981-2010}} une forte [[pluviométrie]], avec des précipitations supérieures à {{unité|1600|mm}} par an, et des températures douces de {{tmp|8.7|°C}} en moyenne. Ces deux éléments {{incise|pluviométrie importante et températures douces}} montrent l'influence du climat tempéré [[Climat océanique|océanique]], caractéristique des plaines et vallées béarnaises. Dans son ouvrage de 1955, Jean-Marie Turmel utilise les données d'une station météorologique située au [[lac d'Artouste]] ({{unité|1997|m}}) pour la période 1940-1953<ref name="Turmel 24" group="B"/>. Il expose une baisse logique des températures avec l'altitude{{Note|group=alpha|texte=La température moyenne sur la période 1940-1953 est de {{tmp|8.2|°C}} à l'usine du lac de Fabrèges ({{unité|1132|m}}), contre {{tmp|6.2|°C}} au lac d'Artouste ({{unité|1997|m}}).}}, ainsi qu'une pluviométrie tendant à diminuer à partir d'une altitude de {{unité|1000|m}}. La moyenne annuelle se situe à {{unité|1225|mm}} au lac d'Artouste, contre {{unité|1464|mm}} pour l'usine du barrage de Fabrèges, et {{unité|1697|mm}} pour Laruns<ref group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=25|id=Turmel}}.</ref>. Deux causes à la faible pluviosité de la haute vallée d'Ossau sont avancées<ref group="B">{{Harvsp|JM. Turmel|1955|p=27|id=Turmel}}.</ref> : la grande proximité de cette zone avec le versant sud des Pyrénées {{incise|sous l'influence du climat sec de la haute vallée de l'[[Èbre]]}} et sa position abritée contre les vents du sud-ouest, qui apportent la majorité des précipitations sur le piémont ouest-pyrénéen. <!-- DÉBUT DU TABLEAU DES DONNÉES MÉTÉO --> {{Climat |titre=Relevé météorologique de la station Laruns-Artouste ({{unité|1132|m}}) entre 1981 et 2010<ref name="Meteo">{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Météo France|titre=Fiche climatique Laruns-Artouste|url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_64320001.pdf|consulté le=8 septembre 2019}}.</ref> |source=[http://www.meteofrance.com Météo France] |diagramme=oui <!-- PARTIE A : TEMPÉRATURES MOYENNES, ENSOLEILLEMENT ET HUMIDITÉ --> <!--température minimale moyenne (en°C)--> |tmin-jan=-1.6 |tmin-fev=-1.6 |tmin-mar=0.4 |tmin-avr=1.8 |tmin-mai=5.6 |tmin-jui=8.7 |tmin-jul=10.9 |tmin-aou=11.1 |tmin-sep=8.8 |tmin-oct=6 |tmin-nov=1.9 |tmin-dec=-0.4 |tmin-ann=4.3 <!--température moyenne (en°C)--> |tmoy-jan=1.7 |tmoy-fev=2 |tmoy-mar=4.7 |tmoy-avr=6.4 |tmoy-mai=10.6 |tmoy-jui=14.1 |tmoy-jul=16.5 |tmoy-aou=16.4 |tmoy-sep=13.6 |tmoy-oct=9.8 |tmoy-nov=5 |tmoy-dec=2.6 |tmoy-ann=8.7 <!--température maximale moyenne (en°C)--> |tmax-jan=4.9 |tmax-fev=5.6 |tmax-mar=9 |tmax-avr=11 |tmax-mai=15.6 |tmax-jui=19.4 |tmax-jul=22.1 |tmax-aou=21.8 |tmax-sep=18.3 |tmax-oct=13.6 |tmax-nov=8.1 |tmax-dec=5.6 |tmax-ann=13 <!-- PARTIE B : PRÉCIPITATIONS --> <!--précipitations mensuelles (en mm) --> |prec-jan=159.6 |prec-fev=123.8 |prec-mar=127.2 |prec-avr=165.4 |prec-mai=141.1 |prec-jui=95.1 |prec-jul=85.2 |prec-aou=83.1 |prec-sep=116.7 |prec-oct=156.9 |prec-nov=197.5 |prec-dec=183.8 |prec-ann=1635.4 <!-- nombre moyen de jours de pluie --> <!-- dont nombre de jours de pluie supérieure ou égale à 5 mm --> |pluie-jour-jan=13 |pluie-jour+5mm-jan=9 |pluie-jour-fev=12 |pluie-jour+5mm-fev=7 |pluie-jour-mar=13 |pluie-jour+5mm-mar=7 |pluie-jour-avr=15 |pluie-jour+5mm-avr=10 |pluie-jour-mai=15 |pluie-jour+5mm-mai=9 |pluie-jour-jui=10 |pluie-jour+5mm-jui=6 |pluie-jour-jul=8 |pluie-jour+5mm-jul=4 |pluie-jour-aou=9 |pluie-jour+5mm-aou=5 |pluie-jour-sep=10 |pluie-jour+5mm-sep=6 |pluie-jour-oct=13 |pluie-jour+5mm-oct=9 |pluie-jour-nov=13 |pluie-jour+5mm-nov=8 |pluie-jour-dec=14 |pluie-jour+5mm-dec=9 |pluie-jour-ann=145 |pluie-jour+5mm-ann=89 <!-- PARTIE D : RECORDS --> <!-- record de froid en °C et date du record --> |tmin-record-jan=-22.5 |tmin-record-date-jan=1954 |tmin-record-fev=-22 |tmin-record-date-fev=1956 |tmin-record-mar=-16 |tmin-record-date-mar=2005 |tmin-record-avr=-9 |tmin-record-date-avr=1973 |tmin-record-mai=-6 |tmin-record-date-mai=1945 |tmin-record-jui=-1 |tmin-record-date-jui=1946 |tmin-record-jul=3 |tmin-record-date-jul=1981 |tmin-record-aou=1 |tmin-record-date-aou=1986 |tmin-record-sep=0 |tmin-record-date-sep=2010 |tmin-record-oct=-5 |tmin-record-date-oct=1970 |tmin-record-nov=-10.5 |tmin-record-date-nov=1988 |tmin-record-dec=-14 |tmin-record-date-dec=1946 |tmin-record-ann=-22.5 |tmin-record-date-ann=1954 <!-- record de chaleur en °C et date du record --> |tmax-record-jan=17.5 |tmax-record-date-jan=2002 |tmax-record-fev=20 |tmax-record-date-fev=1997 |tmax-record-mar=22 |tmax-record-date-mar=1990 |tmax-record-avr=28 |tmax-record-date-avr=1947 |tmax-record-mai=32 |tmax-record-date-mai=1945 |tmax-record-jui=38 |tmax-record-date-jui=1945 |tmax-record-jul=40 |tmax-record-date-jul=1959 |tmax-record-aou=38 |tmax-record-date-aou=1947 |tmax-record-sep=33 |tmax-record-date-sep=1946 |tmax-record-oct=27 |tmax-record-date-oct=2004 |tmax-record-nov=21 |tmax-record-date-nov=2000 |tmax-record-dec=19 |tmax-record-date-dec=2012 |tmax-record-ann=40 |tmax-record-date-ann=1959 <!-- record de pluie en 24 h (mm) et date du record --> |pluie-record-jan=75.9 |pluie-record-date-jan=1981 |pluie-record-fev=95.2 |pluie-record-date-fev=2015 |pluie-record-mar=72.1 |pluie-record-date-mar=2006 |pluie-record-avr=76 |pluie-record-date-avr=2001 |pluie-record-mai=89.4 |pluie-record-date-mai=1979 |pluie-record-jui=86 |pluie-record-date-jui=2000 |pluie-record-jul=61 |pluie-record-date-jul=1942 |pluie-record-aou=68 |pluie-record-date-aou=1972 |pluie-record-sep=125.5 |pluie-record-date-sep=1993 |pluie-record-oct=175 |pluie-record-date-oct=2012 |pluie-record-nov=130 |pluie-record-date-nov=2011 |pluie-record-dec=85.4 |pluie-record-date-dec=1981 |pluie-record-ann=175 |pluie-record-date-ann=2012 }} <!-- FIN DE TABLEAU DE DONNÉES MÉTÉO --> === Faune et flore === L'[[Inventaire national du patrimoine naturel]] met régulièrement à jour une liste des espèces animales et végétales présentes sur le massif du pic du Midi d'Ossau, en vertu de l'inscription de ce site comme [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]]. Le massif du pic du Midi d'Ossau se limite au sud par la frontière franco-espagnole, à l'ouest par le gave de Bious, à l'est par le gave de Brousset et au nord par la confluence entre ces deux gaves (au niveau de Gabas). Le pic du Midi d'Ossau ne représente donc qu'une partie de cette zone, mais cet inventaire donne une indication sur la faune et la flore présente sur place. L'inventaire de l'INPN dresse notamment une liste d'[[Espèce déterminante|espèces déterminantes]], particulièrement représentatives du massif. Un total de {{unité|25|espèces}} d'oiseaux est mis en avant, dont l'[[aigle royal]], le [[Hibou grand-duc|grand-duc d'Europe]], le [[gypaète barbu]], le [[vautour fauve]] ou encore le [[Grand Tétras]]<ref name="ZNIEFF Massif">{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Inventaire national du patrimoine naturel|titre=Fiche ZNIEFF Massif du pic du Midi d'Ossau|url=https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720008869.pdf|consulté le=9 septembre 2019}}.</ref>. Toujours en matière de faune, le [[Calotriton asper|calotriton des Pyrénées]] et le [[lézard des Pyrénées]] sont deux espèces endémiques pyrénéennes présentes, tout comme l'[[Aeshna juncea|æschne des joncs]] et le [[lézard vivipare]] qui ont une présence européenne. Aussi, {{unité|35|espèces}} de plantes [[phanérogames]] font partie de la liste de ces espèces déterminantes, dont l'[[anémone fausse-renoncule]], la [[nigritelle noire]] ou le [[lis des Pyrénées]]<ref name="ZNIEFF Massif"/>, tandis que {{unité|6|espèces}} de plantes [[Pteridophyta|ptéridophytes]] sont dénombrées. Dans la catégorie des autres espèces présentes sur le massif, plusieurs espèces animales emblématiques des Pyrénées sont identifiées, dont le [[desman des Pyrénées]], l'[[isard]], la [[Marmota marmota|marmotte]] et l'[[Ours dans les Pyrénées|ours brun]]<ref name="ZNIEFF Massif"/>. Le massif du pic d'Ossau est une zone [[Pastoralisme|pastorale]] dans laquelle est toujours pratiquée la [[transhumance]] estivale par les [[berger]]s béarnais. Les zones d'[[estive]] se concentrent sur les plateaux de Bious-Dessus et du cirque d'Anéou<ref>{{Lien web|url=https://pratique.tourisme64.com/patrimoine-naturel/laruns/cirque-d-aneou/PNAAQU064FS0003P.html|titre=Cirque d'Anéou|site=pratique.tourisme64.com|consulté le=28 septembre 2019}}</ref>. Les animaux transhumants sont surtout des brebis de race [[basco-béarnaise]], ainsi que des vaches, des chevaux et des ânes. == Histoire == === Conquête du sommet === [[Fichier:François de Foix-Candale.png|vignette|droite|alt=Portrait peint en couleurs d'un homme d'église.|[[François de Foix|François de Foix-Candale]] réalise la première tentative d'ascension connue en 1552.]] La première tentative connue pour l'ascension du pic d'Ossau se déroule dans la deuxième moitié du {{s-|XVI}}, par [[François de Foix|François de Foix-Candale]]. Les détails de cette tentative sont relatés par [[Jacques Auguste de Thou]] dans son ''Histoire universelle''<ref name="Thou 62">{{Ouvrage|auteur=Jacques-Auguste de Thou|titre=Histoire universelle de Jacque Auguste de Thou depuis 1543 jusqu'en 1607|sous-titre=traduite sur l'édition latine de Londres|éditeur=|lieu=Londres|année=1734|pages totales=881|isbn=|passage=62}}.</ref>. Proche parent d'[[Henri II (roi de Navarre)|Henri d'Albret]] {{incise|[[Liste des monarques de Navarre|roi de Navarre]]}} le seigneur de Candale prend les {{citation|[[Eaux-Chaudes (Pyrénées-Atlantiques)|eaux de Béarn]]}} à la suite du roi et décide de {{citation|monter au sommet de la plus haute montagne (…) qu'on nomme ''les Jumelles''}}. Dans son récit ''Cent ans aux Pyrénées'', [[Henri Beraldi]] situe la scène en 1581<ref name="Beraldi 73">{{Ouvrage|auteur=Henri Beraldi|titre=Cent ans aux Pyrénées|éditeur=Impr. de L. Danel|lieu=Paris|année=1898-1904|pages totales=234|isbn=|passage=73}}.</ref>, mais [[Margalide et Louis Le Bondidier|Louis Le Bondidier]] dans ''Les premières ascensions du pic du Midi d'Ossau'' estime que la scène ne peut se dérouler qu'en mai 1552{{Note|group=alpha|texte=François de Foix-Candale avait {{unité|69|ans}} en 1581, donc peu compatible avec une telle tentative, tandis qu'Henri d'Albret décède en 1555. Donc la scène doit se dérouler avant 1555, et probablement en 1552 car Henri d'Albret passe cette année-là en Béarn. [[Pierre Victor Palma Cayet]] {{incise|un contemporain François de Foix-Candale}} situe lui aussi la tentative en 1552.}}<ref name="Le Bondidier 219">{{Ouvrage|auteur=Louis Le Bondidier|titre=Bulletin pyrénéen numéro 219|sous-titre=Les premières ascensions du pic du Midi d'Ossau|éditeur=|lieu=Pau|année=1936|isbn=}}.</ref>. Le seigneur de Foix-Candale est suivi par plusieurs {{citation|gentilshommes}}, il s'est équipé d'une {{citation|robe fourrée}} et de {{citation|crochets spéciaux et d'échelles}}<ref name="Thou 62"/>. Le récit fait par Jacques Auguste de Thou précise que François de Foix-Candale n'atteint pas le sommet{{Note|group=alpha|texte=François de Foix-Candale estime que le sommet se situe à environ {{citation|onze cents toises}} du point le plus haut atteint.}}, il ne semble pas avoir dépassé la limite des pâturages<ref name="Ollivier 37" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=37|id=Ollivier}}.</ref>. Malgré cet échec, Louis Le Bondidier qualifie la tentative de François de Foix-Candale de {{citation|très belle performance}} dans le contexte du {{s-|XVI}}<ref name="Le Bondidier 219"/>. Plus tard à la fin du {{s-|XVI}}, [[Pierre Victor Palma Cayet]] fait le récit de son ascension sur {{citation|''Lou Piec de Mieydy''}} en 1591. Ce récit est qualifié d'{{citation|obscur}} par Louis Le Bondidier<ref name="Le Bondidier 219"/> et de {{citation|baroque}} par Robert Ollivier<ref name="Ollivier 37" group="B"/>, il ne paraît pas être inspiré d'une vision directe des lieux. [[Raymond Ritter]] estime que l'incohérence du récit tient à une erreur d'impression{{Note|group=alpha|texte=Le texte de Pierre Victor Palma Cayet dit {{citation|Au bas on y meurt de chaud, en la montant, au milieu on y meurt de froid, au haut on y trouve une grand plaine fort délectable, un air fort tempéré, de belles fontaines (…)}}, alors que Raymond Ritter propose la version {{citation|Au bas on y meurt de chaud, en la montant, au milieu on y trouve une grand plaine fort délectable, un air fort tempéré, de belles fontaines ; on y meurt de froid au haut}}<ref name="Le Bondidier 219"/>.}}. Au mieux, Pierre Victor Palma Cayet aurait donc atteint la plaine de Bious-Artigues, voire peut-être plus haut à un niveau équivalent de la tentative de François de Foix-Candale, mais son ascension complète du pic est improbable<ref name="Le Bondidier 219"/>. [[Fichier:Pâtre et jeune fille des Eaux-Chaudes, vallée d'Ossau.jpg|vignette|gauche|alt=Lithographie en couleurs d'un jeune homme et d'une jeune femme en costumes traditionnels.|Un ou plusieurs bergers béarnais réalisent la première ascension connue de l'Ossau en 1790.]] La [[Pyrénéisme#La question de la première|première véritable ascension connue]] de l'Ossau {{incise|car relatée par écrit}} remonte au {{date-|3 octobre 1796}} par [[Guillaume Delfau]] et son guide Mathieu<ref name="Blanchet">{{Ouvrage|auteur=Jacques Blanchet|titre=La première ascension du pic du Midi d'Ossau|éditeur=Pyrénées : organe officiel du Musée pyrénéen du Château-fort de Lourdes, de la Fédération franco-espagnole des sociétés pyrénéistes, du G.P.H.M.|lieu=Lourdes|année=1958|isbn=}}.</ref>. Le guide {{incise|un berger [[vallée d'Aspe|aspois]]}} raconte à cette occasion l'ascension effectuée par un autre berger de sa vallée quelques années auparavant. Dans son récit ''Voyage au pic du Midi de Pau'', Guillaume Delfau précise que ce berger aspois inconnu aurait grimpé le sommet du pic d'Ossau pour le compte de [[Henri Reboul]] et Jacques Vidal en 1787, afin d'y installer un signal de triangulation<ref name="Blanchet"/>. Si Guillaume Delfau et son guide découvrent bien une petite pyramide de pierre en forme de [[cairn]] au sommet de l'Ossau, son origine est par la suite contestée à partir de deux articles publiés dans les années 1950. Le colonel Léon Maury en 1950-1951, puis Jacques Blanchet en 1957 dans ''La première ascension du pic du Midi d'Ossau'' estiment que ce cairn a été installé le {{date-|19 juin 1790}} sur la demande du [[géodésie]]n [[Louis-Philippe-Reinhard Junker]]<ref name="Beraldi 34">{{Ouvrage|auteur=Henri Beraldi|titre=Cent ans aux Pyrénées|éditeur=Impr. de L. Danel|lieu=Paris|année=1898-1904|pages totales=234|isbn=|passage=34}}.</ref>. Junker fait partie depuis 1784 de la ''Commission de délimitation de la [[Frontière entre l'Espagne et la France|frontière de la France et de l'Espagne]]''. Au cours de sa campagne de 1790, Junker réalise un tour du pic du Midi d'Ossau, faisant poser des signaux par des bergers béarnais{{Note|group=alpha|texte=Junker note « les pasteurs n'ont pu mettre un signal » dans son carnet de la campagne de 1790.}}. Le {{date-|20 juin 1790}}, Junker note qu'il a pu viser le « Signal du Pic du Midy », lendemain donc de la première ascension du pic par un berger aspois, aidé par un ou plusieurs autres bergers aspois ou ossalois<ref name="Blanchet"/>. Jacques Blanchet dans son article présente l'hypothèse que Junker {{incise|[[Pyrénéisme|pyrénéiste]] accompli}} aurait pu accompagner les bergers au sommet de l'Ossau ce {{date-|19 juin 1790}}<ref name="Blanchet"/>. En 1796, Guillaume Delfau fait le récit d'une ascension difficile rendue pénible par le froid d'octobre. Il débute sa lettre par {{citation|Je vous écris mon ami, d'un endroit d'où il n'est pas certain que je revienne : je donnerais, en ce moment, tout au monde pour n'y être pas venu ; mais j'y suis : songeons à nous en retirer}}<ref name="Le Bondidier 222">{{Ouvrage|auteur=Louis Le Bondidier|titre=Bulletin pyrénéen numéro 222|sous-titre=Les premières ascensions du pic du Midi d'Ossau|éditeur=|lieu=Pau|année=1936|isbn=}}.</ref>. Delfau conclut son récit par une description du pic d'Ossau : {{citation|C'est (le pic du Midi de Pau) le plus grand et le plus formidable rocher qui ait été mesuré dans les Pyrénées ; il offre un bloc immense, cet abyme vu du sommet est peut-être une des plus belles horreurs qui soient dans la nature<ref name="Le Bondidier 222"/>.}} Deux années après avoir lu le récit de Guillaume Delfau, le comte [[Armand d'Angosse]] grimpe lui aussi l'Ossau le {{date-|2 août 1802}}<ref name="Ollivier 40" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=40|id=Ollivier}}.</ref> en compagnie de son domestique François, d'un berger et de trois jeunes gens âgés de 14 à {{nombre|16|ans}}, bergers également. Il trouve l'escalade très rude et approuve le jugement fait par Delfau en 1796. Le comte d'Angosse est suivi le 14 du même mois par Henri d'Augerot, de [[Nay (Pyrénées-Atlantiques)|Nay]] : fils de Jean-Joseph d'Augerot, manufacturier et maître de forges, en conflit avec Armand d'Angosse au sujet de la forge de Béon et de la [[mine de Baburet]], il semble qu'il ne tente l'ascension – qu'il juge très facile – que pour pouvoir dénigrer le rival de son père<ref name="Ollivier 41" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=41|id=Ollivier}}.</ref>. <gallery mode="packed-hover" caption="La conquête de l'Ossau (sélection)."> Dessin Ossau.jpg|alt=Illustration en noir et blanc de montagnes.|Dessin du pic d'Ossau en 1781. Dessin Ossau 2.jpg|alt=Illustration en noir et blanc de montagnes.|L'Ossau en 1784, par [[Pierre Bernard Palassou]]. Carte Junker.jpg|alt=Carte géographique en noir et blanc.|Carte des frontières des Pyrénées de Barèges à l'Océan, par [[Louis-Philippe-Reinhard Junker|Junker]] (fragment). Voyage au Pic du Midi de Pau.jpg|alt=Texte ancien en noir et blanc.|''Voyage au Pic du Midi de Pau'' par [[Guillaume Delfau]]. Pic du Midi d'Ossau - panoramio (2).jpg|alt=Photographie en couleurs d'un paysage montagneux.|Les premières ascensions se réalisent par la voie Normale, depuis le col de Suzon. Armand d'Angosse.jpg|alt=Portrait en noir et blanc d'un homme.|[[Armand d'Angosse]] réalise la troisième ascension connue. </gallery> === Exploration de la montagne === Après la conquête du sommet, les pyrénéistes tâchent d'explorer la montagne dans toute son ossature. Les trois autres pointes de l'Ossau sont escaladées entre 1858 et 1927. L'ascension du Petit Pic est assurée en 1858 par le guide Jean Biraben de [[Laruns]] {{incise|dit Eschotte}} en compagnie de Bergé fils et d'un touriste nommé M. Smith<ref name="Ollivier 43" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=43|id=Ollivier}}.</ref>, [[Jacques Orteig]] fait la première ascension de la face est en 1865, la pointe d'Aragon est conquise en 1907 par les frères Jacques et Robert Blanchet et le guide Jean-Pierre Esquerre<ref name="Ollivier 46" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=46|id=Ollivier}}.</ref>, tandis que la quatrième pointe est gravie le {{date-|26 août 1927}} par Jean Santé<ref name="Ollivier 50" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=50|id=Ollivier}}.</ref>, qui donne par la suite son nom à cette dernière pointe. Les multiples parois du pic d'Ossau sont elles aussi progressivement conquises, comme la face nord du Grand Pic par [[Henri Brulle]] en 1896<ref name="Ollivier 47" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=47|id=Ollivier}}.</ref>, la Diagonale de l'Embarradère en 1916 par Lucien Carrive<ref name="Ollivier 49" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=49|id=Ollivier}}.</ref>, ou la face sud-est du Grand Pic en 1938 par [[Robert Ollivier]] et Roger Mailly<ref name="Ollivier 58" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=58|id=Ollivier}}.</ref>. La première ascension hivernale de l'Ossau est réalisée vers 1888 par [[Roger de Monts]], il réussit à sa deuxième tentative après l'échec du comte [[Henry Russell]] en mars 1863<ref name="Ollivier 66" group="B">{{Harvsp|R. Ollivier|1980|p=66|id=Ollivier}}.</ref>. Russell se console de son échec par le récit de Roger de Monts, qui lui avoue « qu'aucun des innombrables sommets domptés par lui en hiver ne lui avait donné autant de mal que le pic du Midi d'Ossau »<ref name="Ollivier 66" group="B"/>. La face sud-ouest du Grand Pic et l'éperon est de la pointe Jean-Santé sont gravis pour la première fois par [[Jean et Pierre Ravier]] en 1955<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-passion.info/pyreneisme/les-pyreneistes/jean-pierre-ravier-freres-jumeaux-pyreneisme/|titre=Jean et Pierre Ravier : les frères jumeaux du pyrénéisme|site=pyrenees-passion.info|consulté le=24 septembre 2019}}</ref>. <gallery mode="packed-hover" caption="Les pyrénéistes à l'assaut du pic (sélection)."> Fichier:HBrulle.jpg|alt=Illustration en noir et blanc d'un homme avec un chapeau.|[[Henri Brulle]] par [[Jean-Claude Pertuzé]]. Fichier:RdeMonts.jpg|alt=Illustration en noir et blanc d'un homme avec une barbe.|[[Roger de Monts]] par [[Jean-Claude Pertuzé]]. Fichier:Henry Russell par Gabard.jpg|alt=Dessin en noir et blanc d'un homme assis avec un bâton.|[[Henry Russell]] par [[Ernest Gabard]]. Fichier:Ascension Ossau 1898.jpg|alt=Photographie en noir et blanc d'un homme au sommet d'une montagne.|L'ascension de l'Ossau par un inconnu en 1898. Fichier:Henri BARRIO.jpg|alt=Photographie d'un homme avec un béret et une corde d'escalade.|[[Henri Barrio]]. Fichier:Senmartin Ollivier Cazalet Lamathe.jpg|alt=Photographie en noir et blanc de quatre hommes devant un refuge de montagne.|Jean Senmartin, [[Robert Ollivier]], [[François Cazalet]] et Henri Lamathe. Fichier:Jean et Pierre Ravier Vignemale.jpg|alt=Photographie de deux hommes escaladant une montagne.|[[Jean et Pierre Ravier]] au [[Vignemale]]. Fichier:Jacques Orteig1.jpg|[[Jacques Orteig]]. </gallery> == Activités == === Randonnée et ascension === [[Fichier:Pic du midi dossau vie fouquier.JPG|vignette|upright=0.8|alt=Photographie en couleurs d'une paroi rocheuse.|Des grimpeurs dans la deuxième longueur de la voie ''Éperon Est'', ouverte par Jean et Pierre Ravier les 4 et 5 juillet 1955 (cotée TD+).]] Le massif du pic du Midi d'Ossau est traversé par le [[Sentier de grande randonnée 10|GR 10]], entre le refuge d'Ayous et Gabas<ref>{{Lien web|url=http://www.gr10.fr/archives/2011/04/30/22775032.html|titre=La grande traversée des Pyrénées|site=gr10.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Plusieurs voies de [[Randonnée pédestre|randonnée]] permettent d'approcher le pic<ref>{{lien web|auteur=Christophe Migeon|titre=Randonnée au cœur du Béarn, autour du géant d'Ossau|url=https://www.lefigaro.fr/voyages/guides/randonnee-au-coeur-du-bearn-autour-du-geant-d-ossau-20210510|site=[[Le Figaro]]|date=10 mai 2021|consulté le=11 mai 2021}}</ref>. Ils constituent notamment du ''tour du pic du Midi d'Ossau'' en partant du parking du lac de Bious-Artigues, puis le [[col d'Ayous]], le lac de Peyreget, le col de l'Iou, le col de Soum de Pombie, le col de Suzon puis retour au point de départ. Le tour du pic du Midi d'Ossau est une boucle de {{unité|17.1|km}}, avec un dénivelé positif de {{unité|965|m}} et une durée approximative de {{unité|6|h}}<ref>{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Fédération française de randonnée|titre=Tour du pic du Midi d'Ossau|url=http://cdt64.media.tourinsoft.eu/upload/PDF-Tour-du-Pic-du-Midi-d-Ossau.pdf|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>. Une variante du tour est possible en passant par le col de Peyreget pour rejoindre le [[refuge de Pombie]], puis le col de Suzon. Le refuge de Pombie est également accessible plus rapidement ({{unité|1|h}}) au départ du parking d'Anéou, avant l'arrivée au [[col du Pourtalet]]. La boucle autour des [[lacs d'Ayous]] représente un grand classique de vallée d'Ossau, cette balade de {{unité|14|km}} est indissociable de la silhouette du pic d'Ossau, dont la face nord se reflète dans ces lacs naturels<ref>{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Fédération française de randonnée|titre=Tour des lacs d'Ayous|url=https://www.valleedossau-tourisme.com/wp-content/uploads/2017/07/37.-Le-tour-des-lacs-dAyous.pdf|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref>. Depuis 2013, une compétition de [[Trail (course à pied)|trail]] est organisée autour du pic, le ''tour de l'Ossau'', réunissant {{unité|300|participants}} en 2019<ref>{{Lien web|url=https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/09/01/trail-deux-nouveaux-vainqueurs-au-tour-de-l-ossau-classements,2596128.php|titre=Trail : deux nouveaux vainqueurs au Tour de l’Ossau|date=1er septembre 2019|site=larepubliquedespyrenees.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Le pic du Midi d'Ossau compte une cinquantaine de voies d'[[escalade]]<ref>{{Lien web|url=https://www.camptocamp.org/routes?w=176533&offset=0|titre=Les itinéraires d'escalade du pic du Midi d'Ossau|site=camptocamp.org|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>, [[Cotation en escalade|cotées]] de 3b (niveau initiation) à 7b (niveau compétition). Le Grand Pic est notamment accessible par la voie Normale {{incise|utilisée dès 1790 pour la pose du signal Junker}}, la voie Fouquier ou encore la voie Ravier, le Petit Pic par l'arête de Peyreget (voie normale) et l'éperon de la Vierge, la pointe Jean-Santé par la voie Mailly et la voie des Surplombs. La ''traversée des Quatre pointes'' permet de relier les quatre principales pointes de la montagne, un itinéraire réalisé pour la première fois par Bernard et Jean Sanchette le {{date-|9 août 1933}} dans le sens inverse, puis par [[François Cazalet]] et Jean Santé le {{date-|3 septembre 1933}} dans son sens désormais classique<ref>{{Lien web|url=https://www.camptocamp.org/routes/57320/fr/grand-pic-du-midi-d-ossau-traversee-des-quatre-pointes|titre=Grand Pic du Midi d'Ossau : Traversée des Quatre Pointes|site=camptocamp.org|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. La voie Normale menant au Grand Pic est accessible depuis le [[refuge de Pombie]], puis ''via'' le col de Suzon. Du col, prendre à l'ouest en direction du pic où trois cheminées s'élèvent. La première relativement raide est [[Cotation en alpinisme|cotée]] II/III, la seconde n'est pas plus dure, mais plus exposée. La dernière étant la moins pentue avec une cotation II. La voie Normale est cotée PD {{incise|peu difficile}} avec un dénivelé positif de {{unité|1400|m}}<ref>{{Lien web|url=https://www.camptocamp.org/routes/54548/fr/grand-pic-du-midi-d-ossau-voie-normale|titre=Grand Pic du Midi d'Ossau : Voie Normale|site=camptocamp.org|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Plusieurs voies permettent également de réaliser le tour du pic à [[ski]], son ascension (puis sa descente) est possible par la voie Normale estivale<ref>{{Lien web|url=https://www.camptocamp.org/routes/505789/fr/grand-pic-du-midi-d-ossau-voie-normale-ski-|titre=Grand Pic du Midi d'Ossau : Voie normale (ski)|site=camptocamp.org|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. === Protection environnementale === [[Fichier:Entre deux gaves.jpg|vignette|gauche|alt=Photographie en couleurs d'un paysage montagneux.|Le pic d'Ossau fait partie de la zone cœur du [[parc national des Pyrénées]].]] Le pic du Midi d'Ossau fait partie de la zone cœur du [[parc national des Pyrénées]]<ref>{{Lien web|url=https://inpn.mnhn.fr/espace/protege/FR3300003|titre=Parc national, zone cœur|site=inpn.mnhn.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>, créé en 1967. La réglementation applicable dans cette zone interdit le camping, les feux, le bruit, le dépôt de déchets, les chiens (même en laisse), la cueillette, le prélèvement de minéraux, la chasse ou encore les véhicules à moteur afin de protéger ce patrimoine naturel exceptionnel<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/le-parc-national-des-pyrenees/la-reglementation-du-parc-national-des-pyrenees|titre=La réglementation du parc national des Pyrénées|site=pyrenees-parcnational.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Le parc national des Pyrénées poursuit plusieurs missions principales : connaître les patrimoines naturel, culturel et paysager, préserver la faune, la flore, les habitats et le patrimoine culturel, favoriser un développement durable et une gestion conservatoire des patrimoines et mettre le patrimoine à la disposition de tous<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-actions|titre=Les actions du parc national des Pyrénées|site=pyrenees-parcnational.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Les actions du parc sont notamment financées par la Convention interrégionale du massif des Pyrénées passée entre l'État et les régions, à hauteur de {{unité|77|millions}} d'euros pour la période 2015 - 2020<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/le-parc-national-des-pyrenees/la-charte/appui-technique-et-financier|titre=Appui technique et financier|site=pyrenees-parcnational.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>, ainsi que par plusieurs programmes européens, dont le programme Green<ref>{{Lien web|url=http://www.pyrenees-parcnational.fr/fr/des-actions/programmes-europeens/programme-green|titre=Programme Green|site=pyrenees-parcnational.fr|consulté le=25 septembre 2019}}</ref>. Le pic d'Ossau est concerné par plusieurs [[Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique|ZNIEFF]], la zone ''Massif du Pic du Midi d'Ossau''<ref name="ZNIEFF Massif"/> de type I{{Note|group=alpha|texte=Les ZNIEFF de {{nobr|type I}} sont de superficie réduite, il s'agit d'espaces homogènes d’un point de vue écologique et qui abritent au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d’intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire ; ou ce sont des espaces d'un grand intérêt fonctionnel pour le fonctionnement écologique local.}}, et les zones ''Vallée d'Ossau''<ref>{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Inventaire national du patrimoine naturel|titre=Fiche ZNIEFF Vallée d'Ossau|url=inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720009049.pdf|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref> et ''Réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents''<ref>{{lien web|format électronique=pdf|auteur1=Inventaire national du patrimoine naturel|titre=Fiche ZNIEFF Réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents|url=https://inpn.mnhn.fr/docs/ZNIEFF/znieffpdf/720012972.pdf|consulté le=25 septembre 2019}}.</ref> de type II{{Note|group=alpha|texte=Les ZNIEFF de {{nobr|type II}} sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.}}. Le [[réseau Natura 2000|réseau {{nobr|Natura 2000}}]] concerne à plusieurs titres le pic du Midi d'Ossau, avec deux [[Site d'importance communautaire|sites d'importance communautaire]] (SIC) : ''Massif de Sesques et de l'Ossau''<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7200744.pdf|titre=FR7200744 - Massif de Sesques et de l'Ossau|site =inpn.mnhn.fr |consulté le= 25 septembre 2019}}.</ref> et ''Gave d'Ossau''<ref>{{Lien web |url=inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7200793.pdf|titre=FR7200793 - Le Gave d'Ossau|site =inpn.mnhn.fr |consulté le= 25 septembre 2019}}.</ref>. Une [[zone de protection spéciale]] (ZPS) est également active en lien avec la [[directive Oiseaux]], elle concerne les ''hautes vallées d'Aspe et d'Ossau''<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/docs/natura2000/fsdpdf/FR7210087.pdf|titre=FFR7210087 - Hautes vallées d'Aspe et d'Ossau|site =inpn.mnhn.fr |consulté le= 25 septembre 2019}}.</ref>. {{clr}} == Culture populaire == === Surnoms === L'Ossau est familièrement nommé ''Jean-Pierre'' (''Jan-Pè''<ref name="Palay"/>) par les Béarnais<ref name="Longué">{{Ouvrage|auteur=Thomas Longué|titre=L'abécédaire passionné du Béarn|sous-titre=M comme … Montagne|éditeur=Éditions Gascogne|lieu=Orthez|année=2018|pages totales=308|isbn=|passage=14}}.</ref>. L'hypothèse la plus plausible<ref name="JP">{{Lien web|url=https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/08/03/deux-pics-un-seul-et-meme-nom,205637.php|titre=Deux pics, un seul et même nom|date=3 août 2011|site=larepubliquedespyrenees.fr|consulté le=26 septembre 2019}}</ref> pour expliquer ce surnom vient de l'habitude des familles béarnaises de nommer le fils aîné Jean et le cadet Pierre<ref name="JP"/>. Le Grand Pic serait donc Jean, tandis que Pierre serait le Petit Pic. La forme originale du pic ainsi que son isolement le rendent particulièrement visible et reconnaissable depuis les plaines béarnaises<ref name="Longué"/>, ce surnom affectif permet de personnaliser un élément marquant du paysage quotidien<ref name="JP"/>. Le nom ''Jean-Pierre'' pourrait dériver du surnom ''Géant de pierre'' parfois donné au pic<ref>{{Lien web|url=http://refuge-ayous.com/index.php/fr/ayous/6-presentation-du-refuge|titre=Le pic du Midi d'Ossau|site=refuge-ayous.com|consulté le=26 septembre 2019}}</ref>. Dans une [[saynète]] le conteur Jean-Claude Coudouy rapproche lui ''Jean-Pierre'' avec une mauvaise compréhension du terme « champ de pierre » par deux touristes allemand et autrichien<ref>{{Lien web|url=http://www.zevisit.com/tourisme/artouste/pic-du-midi-d-ossau|titre=Pic du Midi d'Ossau|site=zevisit.com|consulté le=26 septembre 2019}}</ref>. Le pic d'Ossau dispose d'autres surnoms, dont « les Jumelles », « les trois sœurs » (''las trés seroùs'' en [[béarnais]]<ref name="Palay"/>), le « [[Cervin]] des Pyrénées », la « molaire fendue », la « dent de l'ours » ou encore la « montagne fendue » (''Al Shaqûqa'' en [[arabe]]<ref>{{Ouvrage|auteur=Pierre Tucoo-Chala|titre=Béarn|sous-titre=cadre naturel, histoire, art, littérature, langue, économie, traditions populaires|éditeur=C. Bonneton|lieu=Paris|année=1986|pages totales=397|isbn=2-86253-070-0|bnf=FRBNF36620335|passage=261}}.</ref>). === Légendes === [[Fichier:Carnoy(1885)-p203-JeandelOurs.jpg|vignette|droite|upright=0.6|alt=Illustration en noir et blanc d'un homme immense et d'une femme.|La légende raconte que l'Ossau serait un vestige de [[Jean de l'Ours]].]] Une [[légende]] raconte la formation du pic au travers de son surnom ''Jean-Pierre''. Là-haut, sur la montagne, vivent deux frères jumeaux : Jean d'humeur joyeuse et Pierre colosse taciturne. Tous les deux bergers, ils doivent protéger la vallée contre les hordes barbares. Par malice, les [[sorcière]]s (''brouches'') entraînent les bergers dans leur monde souterrain, laissant libre cours aux barbares qui attaquent la vallée. Face au danger, Jean et Pierre jaillissent du volcan et embrochent les envahisseurs avec leurs épées de feu. Les ''brouches'' immortalisent ensuite leur exploit en les figeant côte à côte<ref>{{Lien web|url=https://www.sudouest.fr/2010/07/15/pourquoi-l-ossau-est-il-surnomme-jean-pierre-139546-4344.php|titre=Pourquoi l’Ossau est-il surnommé Jean-Pierre ?|date=15 juillet 2010|site=sudouest.com|consulté le=26 septembre 2019}}</ref>. D'après d'anciennes légendes, le pic d'Ossau représentait dans la mythologie, la tête coupée de [[Jean de l'Ours]]<ref>{{Ouvrage|auteur=Marc Large|titre=Xan de l'Ours, la légende de l'homme sauvage|sous-titre=préface de Renaud|éditeur=Cairn Editions|année=2008|isbn=|passage=121}}.</ref>. Selon [[Claude Dendaletche]], la plus ancienne version connue de ce mythe remonte au récit ''Voyage d'occident'' écrit en 1360 par Kamar Al Din. En juillet 1344, Kamar Al Din est envoyé auprès du roi chrétien de [[Saragosse]] par le sultan de [[Grenade (Espagne)|Grenade]]. Il franchit alors les Pyrénées et atteint le pays d′''Al Berniya'' (le Béarn en [[arabe]]). Ce récit arabe précise que Jean de l'Ours aurait eu la tête tranchée dans un combat avec un prince, et que celle-ci aurait été jetée, la gueule ouverte vers le ciel. La tête devenue pierre et montagne, barrerait depuis la route. Le combat décrit se déroule au flanc d'''Al Shaqûqa'' (la montagne fendue), surnom donné au pic d'Ossau<ref>{{Ouvrage|auteur=Claude Dendaletche|titre=Animaux sauvages des Pyrénées|éditeur=Éd. Milan|lieu=Toulouse|année=1990|pages totales=167|isbn=2-86726-621-1|bnf=FRBNF35290978|passage=138}}.</ref>. === Arts === La figure particulièrement reconnaissable de l'Ossau se retrouve dans différentes œuvres artistiques, illustrant les paysages naturels du Béarn. Le pic apparaît surtout dans les arts à partir du {{s-|XIX}}, dans la lignée des mouvements du [[romantisme]] et du [[Naturalisme (peinture)|naturalisme]], puis du [[pyrénéisme]]. L'Ossau apparaît dans de nombreuses [[lithographie]]s, visant à illustrer les modes de vie en [[vallée d'Ossau]], dont les costumes traditionnels, les fêtes, la vie des bergers, etc. [[Alfred Dartiguenave]], [[Louise-Joséphine Sarazin de Belmont]], [[Victor Petit]], [[Émilien Frossard]], Pierre Gorse et [[Thomas Allom]] sont quelques-uns des artistes utilisant l'image du pic au {{s-|XIX}}. Élève d'[[Eugène Devéria]], l'artiste palois [[Victor Galos]] représente l'Ossau dans plusieurs toiles aux accents [[Réalisme (peinture)|réalistes]]<ref>{{Lien web|url=http://revue-pyrenees.com/spip.php?article357|titre=Victor Galos (1828-1879)|site=revue-pyrenees.com|consulté le=26 septembre 2019}}</ref>, tandis que Hubert Damelincourt {{incise|palois également}} peint le pic sous des aspects [[Impressionnisme|impressionnistes]]. La silhouette du pic du Midi d'Ossau se retrouve également régulièrement utilisée sur des cartes postales, ainsi que sur des affiches touristiques. Des [[poésie]]s reprennent la figure de l'Ossau<ref>{{Ouvrage|auteur=Michel Vigneau|titre=Pic du Midi d'Ossau en poésie|éditeur=|lieu=Buzy|année=1992|isbn=|passage=14}}.</ref>, tout comme des proverbes béarnais, l'expression ''Lou pic d'Ossau'' est employée pour désigner un homme de haute stature et de forme athlétique<ref>{{Ouvrage|auteur=Vastin Lespy|titre=Dictons et proverbes du Béarn|sous-titre=paroemiologie comparée|éditeur=|lieu=Pau|année=1892|pages totales=320|isbn=|passage=126}}.</ref>. À la fin du {{s-|XIX}}, le compositeur Adrien Bonnet publie une [[Polka (danse)|polka]] pour [[piano]] nommée ''Le pic d'Ossau : souvenirs''<ref>{{Ouvrage|auteur=Adrien Bonnet|titre=Le pic d'Ossau : souvenirs|sous-titre=polka pour piano|éditeur=|lieu=Bordeaux|année=1878|isbn=}}.</ref>. <gallery mode="packed-hover" caption="L'Ossau dans les arts graphiques (sélection)."> Ossau Allom.jpg|alt=Illustration en couleurs d'une montagne.|''Der Pic du Midi d'Ossau'' par [[Thomas Allom]]. Galos 3.jpg|alt=Peinture en couleurs d'une rivière traversée par des animaux dans un paysage de montagnes.|''Le Gave d'Ossau, vers Arudy'' par Victor Galos. Pic du Midi d'Ossau - Fonds Trutat - MHNT.PHa.89.P.012.jpg|alt=Photographie en noir et blanc d'une montagne enneigée.|''Pic du Midi d'Ossau'' par [[Eugène Trutat]]. Ossau Damelincourt.jpg|alt=Peinture en couleurs d'une montagne.|''Pic du Midi d'Ossau vu de Biousartigues'' par Hubert Damelincourt. The Pyrenees, the Pic du Midi.jpg|alt=Illustration en couleurs d'une montagne.|Carte postale ''The Pyrenees, the Pic du Midi''. Bulletin pyrénéen.jpg|alt=Illustration en couleurs d'un magazine avec une montagne et l'inscription « BULLETIN PYRÉNÉEN ».|Une du magazine ''Bulletin pyrénéen''. </gallery> === Communication === [[Fichier:Logo-laruns.jpg|thumb|upright|alt=Logo en couleurs avec l'inscription « LARUNS LARUNTZ ».|Logo de la commune de [[Laruns]].]] L'image du pic d'Ossau est utilisée par plusieurs [[Collectivité territoriale en France|collectivités territoriales]] du Béarn {{incise|dont les communes de [[Pau]] et [[Laruns]], et la [[communauté de communes de la Vallée d'Ossau]]}} ainsi que plusieurs clubs sportifs, dont la [[Section paloise (rugby à XV)|Section paloise]]{{Note|group=alpha|texte=L'hymne de la Section paloise rugby {{incise|''la Honhada''}} reprend la figure de l'Ossau « Sur ton maillot de vert et blanc, le pic d'Ossau toujours devant (…) ».}} et l'Olympique ossalois. Plusieurs entreprises béarnaises utilisent aussi le pic comme emblème, dont les [[Eau minérale naturelle|eaux minérales]] d'[[Ogeu-les-Bains|Ogeu]] et la Cave des Producteurs de [[Jurançon (AOC)|Gan-Jurançon]]. En 1980, les producteurs de [[Fromages au lait de brebis|fromage de brebis]] des [[Pyrénées-Atlantiques]] choisissent de nommer leur [[appellation d'origine contrôlée]] sous le vocable [[Ossau-Iraty]], avec le pic d'Ossau et la [[forêt d'Iraty]] qui bordent le territoire de production<ref>{{Lien web|langue=fr |url= https://www.quiveutdufromage.com/f-ossau-iraty|titre= Ossau-iraty AOP|éditeur= quiveutdufromage.com|consulté le=7 novembre 2019}}</ref>. == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=alpha}} === Références === ==== Références bibliographiques ==== {{Références|groupe=B|colonnes=4}} ==== Autres références ==== {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|commons=Category:Pic du Midi d'Ossau}} === Bibliographie === {{Légende plume}} * {{Ouvrage|titre=Voyage au Pic du Midi de Pau, exécuté le 14 Thermidor de l'An 10|auteur1=[[Armand d'Angosse]]|année=1802|éditeur=|isbn=}}. * {{Ouvrage|titre=La première ascension du pic du Midi d'Ossau|auteur1=Jacques Blanchet|année=1958|éditeur=|isbn=|plume=oui}}. * {{Ouvrage|titre=Les premières ascensions au Pic du Midi d'Ossau, {{numéro}}219, 220, 223, 227, 228, 229, 230, 231 et 232|auteur1=[[Louis le Bondidier]]|année=1936 à 1939|éditeur=[[Pyrénées (revue)|Bulletin pyrénéen]]|isbn=|plume=oui}}. * {{Ouvrage|titre=Voyage au Pic du Midi de Pau|auteur1=[[Guillaume Delfau]]|année=1796|éditeur=|isbn=|plume=oui}}. * {{Ouvrage|titre=Le Pic d'Ossau, monographie, impressions et récits|auteur1=[[Robert Ollivier]]|année=1980|éditeur=Éditions Slatkine|pages totales=188|isbn=2-05-100079-4|id=Ollivier|plume=oui}}. * {{Ouvrage|langue=fr |auteur1=Y. Ternet |auteur2=C. Majesté-Menjoulàs |auteur3=J. Canérot |auteur4=T. Baudin |auteur5=A. Cocherie |auteur6=C. Guerrot |auteur7=P. Rossi |titre=Notice explicative, Carte géol. France (1/50 000) |sous-titre=feuille Laruns-Somport |lieu=Orléans |éditeur=[[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] |année=2004 |pages totales=194 |isbn=2-7159-2069-5 |lire en ligne=http://ficheinfoterre.brgm.fr/Notices/1069N.pdf |format électronique=pdf |consulté le=13 octobre 2019 |titre chapitre=Ensemble volcanique du Pic du Midi d'Ossau |id=Ternet2004}}. * {{Ouvrage|titre=Le Pic du Midi d'Ossau : Écologie et Végétation|auteur1=Jean-Marie Turmel|année=1955|éditeur=Éditions du Muséum|pages totales=207|isbn=|id=Turmel|plume=oui}}. ==== Guides d'alpinisme et d'escalade ==== *{{Ouvrage|auteur1=[[Robert Ollivier]]|titre=Guide Ollivier|sous-titre=Pyrénées occidentales - Vallée d'Ossau|tome=II|éditeur=Cairns|année=2008}} *{{Ouvrage|auteur=[[Patrice de Bellefon]]|titre=Les Pyrénées|collection=Les 100 plus belles courses et randonnées|directeur=[[Gaston Rébuffat]]|année=1976|éditeur=Denoël}} *{{Ouvrage|auteur1=Luis Alfonso|auteur2=Xavier Buxó|titre=La vallée d'Ossau|éditeur=Supercrack|année=2001}} === Articles connexes === * [[Liste des massifs et sommets des Pyrénées]] * [[Liste des sommets de France les plus proéminents]] * [[Pic d'Anayet]] (pic voisin aussi issu d'une ancienne caldeira volcanique) * [[Pyrénéisme]] === Liens externes === * {{Autorité}} * {{Dictionnaires}} * {{Bases géographie}} * [https://www.feretsavoirfaire.org/pic-du-midi-dossau-seconde-et-troisieme-ascensions-1802/ Récits de l'ascension de l'Ossau par Armand d'Angosse et Henri d'Augerot] * [http://www.pyrenees-passion.info/conquete_ossau.php Histoire de la conquête du pic] {{Portail|Pyrénées|Pyrénées-Atlantiques|montagne|Béarn}} {{Article de qualité|oldid=164162469|date=4 novembre 2019}} [[Catégorie:Sommet des Pyrénées françaises|Midi d'Ossau]] [[Catégorie:Sommet dans les Pyrénées-Atlantiques|Midi d'Ossau]] [[Catégorie:Sommet dans le parc national des Pyrénées|Midi d'Ossau]] [[Catégorie:Vallée d'Ossau]] [[Catégorie:Toponyme évoquant l'ours]] [[Catégorie:Midi]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger%20Williams%20%28th%C3%A9ologien%29
Roger Williams (théologien)
{{Voir homonymes|Roger Williams|Williams}} {{Infobox Biographie2 |charte = prêtre chrétien |image =Roger_Williams_statue_by_Franklin_Simmons.jpg |légende=Statue de Roger Williams par [[Franklin Simmons]] ([[Capitole des États-Unis d’Amérique|Capitole de Washington]], 1880). }} '''Roger Williams''', né vers 1603 à [[Londres]], en Angleterre, et mort entre janvier et {{date-|mars 1684}} à [[Providence (Rhode Island)|Providence]], [[États-Unis]], est un théologien et pasteur [[Baptisme|baptiste]] américain. Il a été gouverneur de l'Etat de [[Rhode Island]]. Dans les [[années 1640]], il développe une théologie politique tolérante dont les intuitions novatrices se révéleront décisives dans l’évolution ultérieure des colonies de la [[Nouvelle-Angleterre]], puis des [[États-Unis|États-Unis d'Amérique]]. Williams fonde Providence, aujourd'hui capitale de l'Etat de [[Rhode Island]]. Il est sans doute le premier à utiliser la formule {{Citation|Mur de séparation}} entre la religion et l’État<ref>{{Ouvrage|langue=Anglais|auteur1=David Peddle|titre=The Religious Origins of American Freedom and Equality|éditeur=Lexington Books|date=2014}}</ref>. == Biographie == Né à [[Londres]] au début du {{s-|XVII|e}}, Williams reçoit une formation théologique à l’[[Université de Cambridge]] et est ordonné prêtre [[Anglicanisme|anglican]]<ref name="ref_auto_1">James Leo Garrett, ''Baptist Theology: A Four-century Study'', Mercer University Press, USA, 2009, p. 109</ref>. Peu de temps après son ordination, il devient [[Puritanisme|puritain]]. === Ministère === En 1629, Williams devient aumônier privé dans la famille de Sir William Masham, un politicien puritain<ref>Jonathan Wright, ''Shapers of the Great Debate on the Freedom of Religion: A Biographical Dictionary'', Greenwood Publishing Group, USA, 2005, p. 25</ref>. En décembre de cette même année, il se marie avec Mary Bernard<ref>Jonathan Wright, ''Shapers of the Great Debate on the Freedom of Religion: A Biographical Dictionary'', Greenwood Publishing Group, USA, 2005, p. 26</ref>. En 1630, en raison de ses déceptions envers l’[[Église d'Angleterre|église anglicane]], il s’embarque pour la [[Colonie de la baie du Massachusetts|colonie du Massachusetts]] et arrivera à [[Boston]]. Il est devenu assistant pasteur dans l’[[Église congrégationaliste]] de [[Salem (Massachusetts)]] <ref name="ref_auto_2"> William H. Brackney, ''Historical Dictionary of the Baptists'', Scarecrow Press, USA, 2009, p. 608</ref>. Ses positions en faveur de la [[séparation de l’Église et de l’État]], de la [[liberté de culte]] et des droits fonciers des [[peuples autochtones]] l’entraînent dans des conflits avec les pasteurs et les magistrats de la colonie. Son principal adversaire est un pasteur de [[Boston]] nommé [[John Cotton (pasteur)|John Cotton]] (1584-1652), qui cherche à réformer l’[[Anglicanisme|Église d’Angleterre]] dans un sens congrégationaliste. Pour Cotton, en effet, l’État et l’Église ont des droits et devoirs distincts, mais ils doivent coopérer pour créer une communauté qui œuvre au service de la morale et de la foi chrétienne. Cotton demande donc que le droit de voter ou de briguer un mandat politique soit réservé aux membres de l’Église et il s’oppose à ce que la dissidence religieuse soit tolérée. En 1635, il été banni du Massachusetts pour ces raisons et a acheté une terre aux [[Amérindiens]], et a fondé la ville de [[Providence (Rhode Island)|Providence]] en 1636 ainsi que le [[Colonie de Rhode Island et des plantations de Providence|Rhode Island]], où il sera gouverneur<ref name="ref_auto_2" />. Cette même année, il a fondé une église dans sa maison. En 1638, il est devenu [[Baptisme|baptiste]] et a fondé la [[Première église baptiste d'Amérique]] <ref>Earle E. Cairns, ''Christianity Through the Centuries: A History of the Christian Church'', Zondervan, USA, 2009, p. 362</ref>{{,}}<ref>William Cathcart, ''The Baptist Encyclopedia - Volume 3'', The Baptist Standard Bearer, USA, 2001, p. 977</ref>. [[Fichier:Alonzo Chappel - The Landing of Roger Williams in 1636 - 43.003 - Rhode Island School of Design Museum.jpg|vignette|''The Landing of Roger Williams in 1636'', 1857, par Alonzo Chappel, avec Roger Williams traversant la rivière Seekonk]] En 1643, il a voyagé en Angletterre et a publié le premier « dictionnaire » [[anglais|anglo]]/[[narragansett]] : ''[[A Key Into the Language of America]]''<ref name="ref_auto_1" />. Il aura pour vocation d'ouvrir une porte vers une meilleure compréhension entre colons et natifs. Dans un pamphlet publié en 1644, ''The Bloudy Tenent of Persecution'', Williams reproche à Cotton de vouloir monopoliser la force de l’État au service de ses propres convictions religieuses<ref name=":0">{{ouvrage|nom=Warren|prénom=James A.|url=https://books.google.com/books?id=-n-aDwAAQBAJ|titre=God, War, and Providence: The Epic Struggle of Roger Williams and the Narragansett Indians against the Puritans of New England|date=2019-06-18|éditeur=Simon and Schuster|isbn=978-1-5011-8042-2|pages=150|langue=en}}</ref>. La volonté d’établir l’unité religieuse par la force est à l’origine, selon Williams, d’innombrables crimes. C’est elle qui engendre la persécution des dissidents qui résistent au nom de leur conscience. Williams est ainsi conduit à plaider pour une séparation radicale de l’Église et de l’État, qui seule peut garantir une véritable [[Liberté de religion|liberté de culte]]. Cette liberté de culte est pour lui plus qu’une simple tolérance. À la même époque, en [[Grande-Bretagne]], les défenseurs de la tolérance limitent généralement cette dernière aux protestants. La liberté de culte réclamée par Williams va plus loin : il plaide pour que les [[juifs]], les [[musulman]]s et les [[catholicisme|catholiques]] bénéficient d’une entière liberté religieuse. En 1656, il a accueilli des [[quaker]]s victimes de persécution religieuse au Massachusetts <ref>Bernard Roussel, [https://www.universalis.fr/encyclopedie/roger-williams/ WILLIAMS ROGER], Encyclopédie universalis.fr, France, consulté le 31 décembre 2018</ref>. == Influence postérieure == Les [[Puritanisme|puritains]] d’Amérique se sont montrés peu tendres avec ceux qui ne partageaient pas leurs convictions, qu’ils soient [[Anglicanisme|anglicans]], [[quaker]]s ou [[Baptisme|baptistes]]<ref>Évelyne Navarre, « Le puritanisme fondateur », ''[[La Nouvelle Revue d'histoire]]'', septembre-octobre 2016, {{p.|40-41}}</ref>. Dans la controverse qui oppose Cotton et Williams, Cotton se contente en définitive de faire valoir des arguments largement répandus parmi ses coreligionnaires. L’idéal politique de Williams finira pourtant par emporter la victoire. Il sera d’abord renforcé par la création de la [[Pennsylvanie]], une colonie que les quakers feront reposer sur des principes semblables à ceux de [[Rhode Island]]. Il sera ensuite partiellement confirmé au moment de la [[Glorieuse Révolution]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|commons=Category:Roger Williams}} === Bibliographie === * ''The Complete Writings of Roger Williams'', Paris (Arkansas), The Baptist Standard Bearer, 2005 (réimpression de 1963), 7 vol. * Marc BOSS (éd.), ''Genèse religieuse de l'état laïque : textes choisis de Roger Williams, préface de Jean Baubérot'', Paris / Genève, Labor et Fides, 2014, 204p. === Liens externes === {{Liens}} {{Portail|Christianisme évangélique| protestantisme|Rhode Island|XVIIe siècle|Théologie}} {{CLEDETRI:Williams, Roger}} [[Catégorie:Naissance à Londres au XVIIe siècle]] [[Catégorie:Naissance en décembre 1603]] [[Catégorie:Décès en avril 1683]] [[Catégorie:Théologien protestant du XVIIe siècle]] [[Catégorie:Pasteur baptiste américain]] [[Catégorie:Personnalité politique baptiste américaine]] [[Catégorie:Théologien baptiste américain]] [[Catégorie:Gouverneur colonial des États-Unis]] [[Catégorie:Étudiant de Pembroke College (Cambridge)]] [[Catégorie:Polémiste]] [[Catégorie:Linguiste américain]] [[Catégorie:Décès à 79 ans]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/David%20Lodge
David Lodge
{{voir homonymes|Lodge}} {{infobox biographie2|charte=écrivain}} '''David Lodge''', selon l'état civil '''David John Lodge''', né le {{Date de naissance|28|janvier|1935|en littérature}} à [[Brockley]] dans le sud de [[Londres]], est un universitaire spécialiste de littérature et un écrivain [[Royaume-Uni|britannique]]. == Biographie == David Lodge est issu d'une famille modeste de religion [[catholicisme|catholique]] qui habitait le quartier de Brockley ([[Borough londonien de Lewisham|district de Lewisham]]) dans la banlieue sud de [[Londres]] ; ses père et mère étaient respectivement musicien dans un orchestre de [[danse]] et secrétaire. Enfant, il est marqué par la [[Seconde Guerre mondiale]] (bombardements de Londres), puis par ses conséquences. En 1951, il vient en vacances à [[Heidelberg]] à l'invitation de sa tante qui travaille au quartier général de l'armée américaine<ref>Postface de ''Hors de l'abri''.</ref>, il est surpris en constatant la différence de situation entre le [[Royaume-Uni]], où le rationnement est encore en cours, et les pays du continent, [[Belgique]], [[France]] et même [[Allemagne]] occupée<ref>''« Just across the Channel, in France and Belgium, food was plentiful, and even the Germans... were better off in some respects than the British »'', ''Out of the Shelter'', Vintage, {{p.|274}}.</ref>. Passionné par la lecture, il est très tôt aussi attiré par l'écriture ; sa première publication a lieu en 1950 : une nouvelle, dans le journal de son lycée<ref>Introduction de David Lodge à ''L'homme qui ne voulait plus se lever'', Rivages, {{p.|8}}. Cette nouvelle est inédite par ailleurs.</ref>. === Les années 1950 : études de Lettres et début de l'écriture de fiction === En 1952<ref>''Ibidem'' : il indique qu'il a écrit son premier roman à 18 ans, après sa première année d'université.</ref>, il entre à l'[[université de Londres]] (''University College''), ou il obtient un ''[[Bachelor of Arts]]'' (BA) en 1955. Il fait alors son [[service militaire]] de deux ans, passés dans le ''[[Royal Armoured Corps]]'', principalement comme secrétaire au sein du ''[[Royal Tank Regiment]]'', au camp de Bovington ([[Dorset]]), à la suite de son refus de suivre une formation d'officier de réserve<ref name="Masaryk">Cf. rapport de jury de thèse de l'[[université Masaryk]] à [[Brno]], [http://is.muni.cz/th/199487/pedf_m/DP_LODGE.txt]. Il parle aussi de son service militaire dans la postface à ''Ginger, you're barmy'' : il fait ses classes au camp de Catterick (nom repris dans le roman), puis est affecté au Royal Tank Regiment, au camp de Bovington, Dorset (« Badmore » dans le roman). Cf. aussi « Introduction » à ''The Picturegoers'', Penguin, p. XIII.</ref>. Le parcours de David Lodge comme soldat est repris pour évoquer celui du narrateur de ''Ginger, You're Barmy'' (1962), Jonathan Browne. Libéré en août 1957, David Lodge revient à l'université de Londres où il obtient un ''[[Master of Arts]]'' (MA) en 1959, avec un mémoire sur les romanciers catholiques britanniques. Durant cette période, il rédige un premier roman à l'âge de 18 ans (1953), « Le Diable, le Monde et la Chair » ({{citation|non publié, Dieu merci}}<ref>« Introduction » à ''The Picturegoers'', Penguin Books, 1993, p. XI.</ref>). Sa première publication pour le grand public date de 1960 (''The Picturegoers'', « Les spectateurs de cinéma », inédit en France). === Les débuts professionnels et le doctorat (1960-1967) === Il épouse en 1959 Mary Frances Jacob, aussi diplômée (MA) de l'université de Londres<ref>Cf. [http://www.guardian.co.uk/books/2008/apr/20/fiction.davidlodge recension de ''Nice Work'' dans le ''Guardian'']</ref>, et ils auront deux enfants dans les années 1960-1963<ref>Cf. « Afterword » de ''The British Museum Is Falling Down'', Penguin, 1983, {{p.|163-174}}.</ref>. En 1959-1960, il travaille à Londres comme professeur d'anglais pour le ''[[British Council]]''<ref name="Masaryk" />. En 1960, il obtient un emploi de chargé de cours<ref>''lecturer''</ref> à l'[[université de Birmingham]] où il prépare une thèse ([[Ph.D.]]) de littérature anglaise<ref>Cf. aussi notice biographique de ''Nice Work'', Penguin Books, 1989, pour le cursus universitaire de David Lodge.</ref>. En 1963, il participe avec [[Malcolm Bradbury]] et un étudiant, James Duckett, à l'élaboration d'un spectacle de revue pour le {{lien|Birmingham Repertory Theatre}}, joué durant l'automne 1963. C'est au cours d'une représentation, dans un sketch comportant l'écoute d'un transistor, qu'il apprend, en même temps que la salle, l'[[assassinat de Kennedy]], ce qui, dit-il, jette un froid sur la suite du spectacle<ref name="Afterword">''Afterword'', 1983.</ref>. À travers cette expérience théâtrale, il se découvre un certain talent comique, qu'il exploitera dans son roman suivant, et d'une façon générale par la suite, alors que les deux premiers étaient tout à fait sérieux et réalistes<ref name="Afterword" />. === Séjour aux États-Unis (1964-1965) === En 1964-65, il séjourne aux États-Unis grâce à une bourse d'études du ''Harkness Commonwealth Fellowship''<ref name="Afterword" />, qui astreint le bénéficiaire à voyager au minimum 3 mois sur 12 aux États-Unis avec une voiture fournie par la société. D'août 1964 à mars 1965, la famille séjourne à [[Providence (Rhode Island)|Providence]] ([[Rhode Island]]) ; David Lodge suit les cours de [[littérature américaine]] à l'[[université Brown]]. Puis ils partent en voyage jusqu'à [[San Francisco]]. Durant cette période, dépourvu d'obligations d'enseignement, il écrit assez rapidement son troisième roman, ''La Chute du British Museum'' (''The British Museum is Falling Down'')<ref name="Afterword" />. Le retour en Angleterre est assez difficile : {{citation|Je souffrais d'un "syndrome de manque" après une année euphorique passée en Amérique avec ma femme et mes deux enfants comme boursier de la fondation Harkness.}}<ref>Introduction de ''L'homme qui...'', {{p.|9}}.</ref> Cependant, dès 1966, il publie son premier ouvrage de critique universitaire, ''Language of Fiction''<ref>''Afterword'', 1983, {{p.|167}}.</ref> et soutient sa thèse, consacrée au ''Roman catholique du [[Mouvement d'Oxford]] à nos jours''<ref name="Afterword" />, en 1967. === Construction d'une œuvre à la fois théorique et fictionnelle === De 1967 à 1987, il poursuit sa carrière universitaire à l'[[université de Birmingham]], devenant professeur de littérature anglaise en 1976, tout en écrivant de nombreux autres essais et romans. En 1969, il passe six mois comme « professeur associé » à l'[[université de Californie à Berkeley]], une seconde expérience américaine importante pour la suite de son œuvre théorique et fictionnelle<ref name="Masaryk" />. En 1987, il abandonne l'université, avec le titre de professeur honoraire, afin de se consacrer entièrement à l'écriture, mais aussi en raison d'un problème d'audition et des conséquences de la politique de [[Margaret Thatcher]]<ref name="Masaryk" /> ; dans le roman qu'il écrit à cette époque, ''[[Jeu de société (roman)|Jeu de société]]'' (''Nice Work'', 1988), un des personnages quitte l'université, parce que {{Citation|le gouvernement ne joue plus le jeu}}, mais pour devenir trader. Il a expliqué s'être inspiré de sa propre expérience pour écrire ses romans satiriques sur l'université ou "romans de campus"<ref>{{Article |langue=fr |titre=La fabrique de David Lodge |périodique=Le Monde.fr |date=2016-04-06 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/livres/article/2016/04/06/la-fabrique-de-david-lodge_4897207_3260.html |consulté le=2021-05-20 }}</ref>. Après sa retraite, il oriente ses travaux théoriques vers le grand public. En 1991, le journal ''[[The Independent]]'' lui propose de tenir une rubrique sur le roman dans son supplément dominical, prenant la suite d'une rubrique poétique ''Ars poetica'' tenue par James Fenton<ref>Préface de David Lodge pour ''The Art of Fiction'', Vintage, p. IX. Sur James Fenton, né en 1949, professeur de Lettres (poésie) à Oxford, poète.</ref>. La rubrique reçoit le nom de ''Art of fiction'' et, une fois achevée, est publiée après un certain nombre de modifications<ref>Préface, ''The Art of Fiction''.</ref> (''The Art of Fiction'', 1992). == Distinctions == David Lodge a été nommé : * Chevalier de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] en [[1997]] en France ; * Commandeur de l'[[ordre de l'Empire britannique]] en [[1998]] au Royaume-Uni. == Le parcours littéraire de David Lodge == === Vue d'ensemble === Les premiers romans publiés évoquent l'Angleterre de l'après-guerre (''The Picturegoers'', 1960) - thème qui marque d'ailleurs d'autres romans ultérieurs à travers les souvenirs d'enfance de certains personnages (''Nouvelles du paradis'', 1992 ; ''Thérapie'', 1995) -, la période de la guerre (''Hors de l'abri'', 1970), son passage au service militaire dans les années 1950 (''Ginger, you're Barmy'', 1962). Un autre thème important est le rôle de la religion catholique dans la société britannique, en particulier dans ses relations avec la sexualité (''Jeux de maux'', 1980, dont le titre original est plus explicite : ''How Far Can You Go ?'' ("Jusqu'où peut-on aller ?"), ''Nouvelles du paradis'', ''Thérapie''. Plusieurs de ses romans à partir des années 1970 dépeignent avec ironie les milieux universitaires (''Changement de décor'', ''Un tout petit monde'', ''Jeu de société'') autour d'une université fictive des Midlands, « Rummidge », avec des personnages récurrents, notamment le professeur américain Morris Zapp, qui aspire à être « le prof de lettres le mieux payé du monde » et ses homologues britanniques plus modestes sur le plan économique. Il y revient avec ''Pensées secrètes'', localisée dans une autre université fictive, mais dans un lieu réel, [[Gloucester]]. À partir des années 1980, il élargit le cadre de ses romans : le monde de l'entreprise dans ''Jeu de société'', le monde de la télévision dans ''Thérapie'', et aborde des thèmes variés, par exemple, les îles Hawaï et le tourisme dans ''Nouvelles du paradis'', la surdité et la [[maladie d'Alzheimer]] dans ''La Vie en sourdine''. === Diffusion et réception === ==== En Grande-Bretagne ==== Présent dans la littérature britannique depuis les années 1960, il devient un auteur consacré en obtenant le [[prix Hawthornden]] 1975 pour ''Changement de décor'', puis le ''[[Whitbread Book Awards|Whitbread Book of the Year Award]]'' en 1980 pour ''Jeux de maux'' et le ''Sunday Express Book of the Year'' en 1988 pour ''Jeux de société''. Deux de ses premiers romans sont réédités durant cette période (''Ginger, You're Barmy'', 1962/1982 et ''La Chute du British Museum'', 1965/1981). Sa notoriété dans le grand public est aussi attestée par sa présence dans le monde de la télévision dans les années 1980 et 1990. Deux de ses romans y ont été adaptés, ainsi qu'une pièce. Il a adapté ''[[Martin Chuzzlewit]]'' de [[Charles Dickens]] et participé à un documentaire à propos d'un colloque universitaire de linguistique à [[Glasgow]] : ''Big Words - Small Worlds'' (« Grands mots - Petits mondes »). Ses romans sont publiés en format de poche dès les [[années 1960]] par Pan et Panther Books, par [[Penguin Books]] à partir des années 1980, par Vintage Publishing<ref>Cf. [http://www.vintage-books.co.uk/search/?query=LODGE catalogue Vintage]</ref> (groupe [[Random House]]) depuis 2011. ===== Références télévisuelles ===== *''Big Words - Small Worlds'', documentaire<ref>''Big Words - Small Worlds'' : avec [[Jacques Derrida]], [[Jean-Luc Godard]], [[Edward Said]], etc.</ref> de Ian Potts, narration de David Lodge, [[Channel Four]], 1987 *''Small World'', téléfilm en six épisodes de Robert Chetwyn, scénario de Howard Schuman d'après David Lodge, [[Granada Television]], 1988 *''Nice Work'', téléfilm<ref>''Nice Work'' : avec Warren Clarke (Vic Wilcox) et Haydn Gwynne (Robyn Penrose). Source : ''Nice Work'', Penguin Books.</ref> en quatre épisodes de Christopher Menaul, scénario de David Lodge d'après lui-même, [[BBC]], 1989, ''Royal Television Society's Award'' (meilleure série dramatique), Nymphe d'argent du festival de Monte Carlo (scénario) 1990 *''Martin Chuzzlewit'', téléfilm<ref>''Martin Chuzzlewit'' : avec [[Paul Scofield]], [[Pete Postlethwaite]], etc.</ref> en six épisodes de Pedr James, scénario de David Lodge d'après Charles Dickens, BBC, 1994 *''The Writing Game'', téléfilm de Stuart Burge d'après la pièce de David Lodge, Channel Four, 1995 ==== En France ==== Il n'apparaît en France qu'au début des années 1990, grâce aux [[éditions Rivages]], qui publient deux de ses romans en 1990 : ''Jeu de société'' (1988<ref>La date entre parenthèses correspond à celle de la parution en anglais.</ref>) et ''Changement de décor'' (1975) et deux autres en 1991 : ''Un tout petit monde'' (1984) et ''La Chute du British Museum'' (1965). Depuis lors presque toutes ses œuvres de fiction ont été traduites ; ses œuvres nouvelles sont traduites assez rapidement, désormais publiées par [[Payot et Rivages]], successeur de Rivages. La publication en France d'ouvrages théoriques commence un peu plus tard, avec en 2003 ''À la réflexion'' (2002) ; les œuvres antérieures de ce domaine sont restées inédites en France, sauf ''L'Art de la fiction'' (''The Art of Fiction'', 1992). ==== Autres pays ==== Ses livres sont régulièrement traduits dans plusieurs autres langues, notamment en français, allemand, espagnol, italien, japonais, portugais, russe, tchèque, turc. === Caractéristiques === ==== Lieux ==== Deux lieux dotés de noms fictifs sont récurrents dans l'œuvre de David Lodge : la ville de « Rummidge » et le quartier londonien de « Brickley ». ===== Rummidge ===== Cette ville apparaît dans ''Changement de décor'', ''Un tout petit monde'', ''Jeu de société'', ''Nouvelles du paradis'' et ''Thérapie''. Il s'agit d'une ville des Midlands (dans ''La Vie en sourdine'', l'action se passe aussi dans une ville des Midlands, mais elle n'est pas nommée), anciennement très industrielle, en crise à la fin du {{s-|XX|e}}. Dans ''Nouvelles du paradis''<ref>Penguin, {{p.|178}}.</ref>, Rummidge est décrite comme : « une grande ville industrielle au centre du pays. Très grise, très sale, surtout très laide. Aussi différente d'Hawaii qu'aucun autre lieu de la terre... Il n'y a rien de romantique en ce qui concerne Rummidge. » Rummidge est généralement identifiée comme un avatar de [[Birmingham]]. ===== Brickley ===== Ce quartier apparaît dans ''Nouvelles du paradis'' et dans ''La Vie en sourdine'' ; c'est un quartier de la banlieue sud de [[Londres]], où se trouve la maison d'enfance du personnage principal et où vit encore son père. Dans ''Thérapie'', le personnage principal est aussi originaire de la banlieue sud de Londres, mais le quartier n'est pas nommé. Brickley est probablement le nom littéraire de [[Brockley]], le quartier d'enfance de David Lodge. ==== Techniques narratives ==== Dans ''L'Art de la fiction'' (1992), David Lodge étudie à partir d'exemples généralement pris dans la littérature de langue anglaise différents procédés stylistiques (répétition, variation des niveaux de langue, etc.) ou narratifs (variation des points de vue, défamiliarisation, etc.). Lui-même utilise de façon évidente des procédés narratifs divers dans la plupart de ses romans : par exemple, dans ''[[Nouvelles du paradis]]'' (1991), la narration est le plus souvent à la troisième personne, du point de vue d'un personnage qui n'est pas toujours le personnage principal ; mais on y trouve aussi des narrations à la première personne (journal intime et récit autobiographique, lettre) ; des reproductions de courriers de vacances (cartes postales, emails...), de documents divers, d'écrits théoriques sur le tourisme. Dans ''[[Thérapie (roman)|Thérapie]]'' (1995), la plus grande partie est un journal tenu par le personnage principal, mais on y retrouve le récit autobiographique, ainsi que des textes présentés comme écrits par certaines personnes à propos du personnage principal, mais dont il apparaît finalement qu'il est l'auteur. Il pratique aussi l'[[intertextualité]]<ref>''L'Art de la fiction'', chronique 21, Vintage, {{p.|98}} à 103.</ref>, notamment dans ''La Chute du British Museum'', relié à ''[[Ulysse (roman)|Ulysse]]'' de [[James Joyce]], et dans ''Un tout petit monde'', relié au cycle des [[Chevaliers de la Table ronde]]<ref>''L'Art de la fiction'', Vintage, {{p.|102}}.</ref>. En ce qui concerne les thèmes abordés, les romans de David Lodge ne sont pas restreints à un microcosme du style « intellectuels germanopratins », mais sont ouverts sur le monde actuel et ses problèmes. Sur le plan social, il se place en général dans le cadre de la classe moyenne, et même de la classe moyenne supérieure, mais les problèmes du monde du travail ne sont pas absents : en particulier dans ''Jeu de société'' et à travers une nouvelle « Mon premier job » (dans ''L'homme qui ne voulait plus se lever). ==== Thèmes majeurs ==== * La vie universitaire * Londres de la guerre au début du {{s-|XXI|e}} * Le catholicisme et la société britannique depuis la guerre * Les relations familiales * Le vieillissement, la maladie et la mort ==== Thèmes mineurs ==== * La vie économique * Le tourisme * Le sport, particulièrement le football == Œuvre == === Romans === * ''The Picturegoers'', MacGibbon & Kee, 1960 ; Pan Books, 1962 ; New Portway, 1991 ; Penguin Books, 1993 (avec une introduction datée de mai 1992) * ''Ginger, you're Barmy'', MacGibbon & Kee, 1962 ; Pan Books, 1965 ; Secker and Warburg, 1982 ; Penguin Books, 1984 * ''The British Museum is Falling Down'', MacGibbon & Kee, 1965 ; Panther Books, 1967 ; Secker and Warburg, 1981 ; Penguin Books, 1983 (avec une postface de David Lodge, datée de novembre 1980) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[La Chute du British Museum]]'', Rivages, 1991, 242 p. {{ISBN|2-86930-504-4}}}} * ''Out of The Shelter'', MacMillan, 1970 ; Secker and Warburg, 1985 ; Penguin Books, 1986 ; Vintage, 2011. Probablement son roman le plus autobiographique<ref>« ''"Out of the Shelter" is probably the most autobiographical of my novels'' », Vintage, {{p.|275}}.</ref> {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Hors de l'abri'', Rivages, 1994, 323 p. {{ISBN|2-86930-818-3}}}} * ''Changing Places'', Secker and Warburg, 1975 ; Chivers, 1986 ; Penguin Books, 1993. [[Hawthornden Prize]] 1975 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Changement de décor]]'', Rivages, 1990 {{ISBN|2-86930-400-5}}}} * ''How Far Can You Go?'', Secker and Warburg, 1980 ; Penguin Books, 1981 - ''Whitbread Book of the Year'' 1980. {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Jeux de maux]]'', Rivages, 1993, 282 p. {{ISBN|2-86930-692-X}}}} * ''Small World'', Secker and Warburg, 1984 ; Penguin Books, 1993 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Un tout petit monde]]'', Rivages, 1991, 415 p. {{ISBN|2-86930-466-8}}}} * ''Nice Work'', Secker and Warburg, 1988 ; Penguin Books, 1989 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Jeu de société (roman)|Jeu de société]]'', Rivages, Paris, 1990, {{ISBN|2-86930-297-5}}}} * ''Paradise News'', Secker and Warburg, 1991 ; Penguin Books, 1991 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Nouvelles du paradis]]'', Le Grand Livre du Mois, 1992<ref>Cette édition avec la même traduction que l'édition Rivages de 1994.</ref> ; Rivages, 1994, 470 p. {{ISBN|2-86930-778-0}}}} * ''Therapy'', Martin Secker and Warburg, 1995 ; Penguin Books, 1996 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Thérapie (roman)|Thérapie]]'', Payot et Rivages, 1998, 497 p. {{ISBN|2-7436-0329-1}}}} * ''Home Truths'', Secker and Warburg, 1999 ; Penguin Books, 2000. Novellisation d'une pièce de théâtre (cf. infra, Théâtre) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Les Quatre Vérités'', Payot et Rivages, 1999, 167 p. {{ISBN|2-7436-0590-1}}}} * ''Thinks...'', Secker and Warburg, 2001 ; Penguin Books, 2002 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Pensées secrètes]]'', Payot et Rivages, 2001, 401 p. {{ISBN|2-7436-0876-5}}}} * ''Deaf Sentence'', Harvill Secker, 2008 ; Penguin Books, 2009 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[La Vie en sourdine]]'', [[Payot et Rivages]], 2008, 413 p. {{ISBN|978-2-7436-1844-5}}}} === Mémoires === * ''Quite a Good Time to Be Born : A Memoir, 1935-1975'', Harvill Secker, 2015 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Né au bon moment : 1935-1975'', Payot et Rivages, 2016, 553 p. {{ISBN|9782743635657}}}} * ''Writer's Luck : A Memoir, 1976-1991'', Harvill Secker, 2018 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''La chance de l'écrivain'', Payot et Rivages, 2019 {{ISBN|9782743647124}}}} * ''Varying Degrees of Success : A Memoir, 1992-2020'', Harvill Secker, 2021 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Réussir, plus ou moins'', Payot et Rivages, 2023 {{ISBN|978-2743661083}}}} === Biographies romanesques === Ces ouvrages, dont le sujet est biographique, sont rédigés avec un style littéraire et non pas historiographique (absence d'appareil critique, variété des modes d'énonciation, effort d'imagination pour les éléments dépourvus de documentation). * ''{{lien|Author, Author (novel)|texte=Author, Author|lang=en}}'', Secker and Warburg, 2004, 389 p. - Ouvrage consacré à [[Henry James]] {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L'Auteur ! L'auteur !'', [[Payot & Rivages]], {{coll|Littérature étrangère}}, 2004, 413 p. {{ISBN|2-7436-1335-1}}}} * ''A Man of Parts'', Harvill Secker, 2011 - Ouvrage consacré à [[H. G. Wells|Herbert George Wells]] {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[Un homme de tempérament]]'', Payot et Rivages, 2012, 720 p. {{ISBN|978-2-7436-2291-6}}}} === Recueils de nouvelles === * ''The Man Who Wouldn't Get up and other stories'', Bridgewater Press, Londres, 1997, 91 p. {{ISBN|0-9534192-0-7}}<ref>L'édition anglaise, postérieure à l'édition française, est un tirage limité hors commerce. Cf. notice British Library : [http://catalogue.bl.uk/F/RLJXSB32F5VBRMI8UEGA5EL7K8YLUXCUR85P2GSEJQ1BTNY88T-27078?func=full-set-set&set_number=001314&set_entry=000001&format=999]</ref> {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L'Homme qui ne voulait plus se lever et autres nouvelles'', introduction de l'auteur, Payot et Rivages, 1997, 121 p. {{ISBN|2-7436-0194-9}}}} === Théâtre === * ''The Writing Game'', Secker and Warburg, 1991 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''L'Atelier d'écriture'' (suivi de ''Play-back''<ref>''Play-back'' : extrait de ''The Practice of Writing''.</ref>), [[Payot et Rivages]], 122 p., 2008 {{ISBN|978-2-7436-1882-7}}}} * ''La Vérité toute nue'', Payot et Rivages, 2006, 115 p. {{ISBN|2-7436-1611-3}} (''The Death of Diana''<ref>Cf. [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb40967708n/PUBLIC Notice BnF]</ref>, novellisée par la suite sous le titre ''Home Truths'', cf. supra, Romans) * ''Thinks...'', 2011 {{Commentaire biblio|Adaptation en français sous le titre ''Pensées secrètes'', pièce de théâtre à deux personnages, mise en scène au théâtre Montparnasse à Paris en février 2012}} === Essais === ==== Histoire de la littérature ==== * ''About Catholic Authors'', St Paul Publication, Londres, 1958, 64 p. * ''Graham Greene'', Columbia university press, coll. « ''Columbia essays on modern writers'' » {{n°|14}}, New York, 1966, 48 p, {{bnf|35220691m}} * ''Evelyn Waugh'', Columbia university press, : « ''Columbia essays on modern writers'' » {{n°|17}}, New York, 1971, 48 p. * ''Lives in Writing'', 2014 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Des vies à écrire'', Payot & Rivages, 2014, 256 p. {{ISBN|978-2-7436-2931-1}}}} ==== Théorie de la littérature ==== * ''Language of Fiction : Essays in Criticism and Verbal Analysis of the English Novel'', Routledge and Kegan Paul, Londres, 1966. Cet ouvrage semble être sa thèse de doctorat ou une version grand public. * ''The novelist at the crossroads and other essays on fiction and criticism'', Routledge and Kegan Paul, Londres, 1971, 297 p. * ''Working with structuralism : essays and reviews on nineteenth- and twentieth-century literature'', Routledge & Kegan Paul, Boston, 1981. * ''After Bakhtin : Essays on criticism and Fiction'', Routledge, Londres, 1990, 208 p. {{ISBN|0-415-05038-3}} * ''The Art of Fiction'', Secker and Warburg, 1992 ; Vintage, 2011 {{ISBN|978-0-09-955424-0}} - Recueil de ses chroniques littéraires pour le journal ''[[The Independent]]'' (1991-1992) {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''[[L'Art de la fiction]]'', Payot & Rivages, 2008, 366 p. {{ISBN|978-2-7436-1944-2}}}} * ''The Practice of Writing'', 1996 * ''Consciousness and the Novel'', 2002 {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''À la réflexion'', Payot & Rivages, 2003, 336 p. {{ISBN|2-7436-1185-5}}}} * ''The Year of Henry James, and Other Essays'', Harvill Secker, 2006, 332 p. {{ISBN|1-84655-003-3}} {{Commentaire biblio|Publié en français sous le titre ''Dans les coulisses du roman'', Payot & Rivages, 2007, 327 p. {{ISBN|978-2-7436-1610-6}}}} == Présentation d'œuvres mineures == === ''Ginger, You're Barmy'' (1962) === Le titre signifie : « Poil de Carotte, tu es maboul » et se réfère à une chanson (citée au début de l'ouvrage) dans laquelle ce vers rime avec : ''You will never join the army'' . Dans le roman, cela renvoie au personnage de Michael ''Ginger'' Brady, qui se révolte, déserte, entre dans l'IRA et finit par passer cinq ans en prison, alors que le personnage principal, Jonathan Browne (double de David Lodge) s'adapte à un milieu qu'il déteste tout autant. Un troisième personnage important est une jeune femme, Pauline, d'abord amie de Michael, mais qui se rapproche ensuite de Jonathan. Le roman est construit de façon rétrospective : le prologue et l'épilogue sont datés de 1962 ; Jonathan y évoque l'écriture quelques années auparavant du récit de son service national. Ce récit est lui-même construit au présent (1957) autour des derniers jours avant sa libération, et au passé (1955) par des évocations en flash-back de son arrivée et de la période des classes. En 1955, Jonathan vient d'obtenir sa licence de Lettres avec un ''First'' (mention très bien) ; il a demandé à être affecté dans l' ''Education Corps'', mais se retrouve au camp de Catterick qui relève de l'arme blindée. Là, il retrouve Michael Brady, catholique, d'origine irlandaise, qui a échoué à la licence et qui a en général un comportement non-conformiste. Ils sympathisent avec Percy Higgins, ex-séminariste, totalement inadapté à la vie militaire. Durant la période des classes, Jonathan et Michael sont d'abord placés dans la catégorie ''Potential officer'', mais ils renoncent tous deux ensemble à devenir officiers de réserve. Durant une permission, Michael présente Pauline à Jonathan, ainsi que des amis irlandais visiblement républicains. Au cours d'un exercice, Percy Higgins se tue, accidentellement, mais cela déclenche un conflit entre Michael et le sous-officier instructeur. Michael finit par l'agresser gravement au cours d'une garde de nuit ; puis il s'évade de la prison avant son jugement. À la fin des classes, Jonathan suit une formation de secrétaire et est affecté au camp de Badmore dans l'Ouest de l'Angleterre. Il réussit à se créer une situation assez confortable et devient ''lance-corporal'' ; durant les permissions, fréquente régulièrement Pauline, qui devient sa fiancée. Le lundi soir avant sa libération, il est de garde. Le camp subit une opération de l'IRA (vol d'armes) qu'il réussit à déjouer. Le lendemain, lors de l'entrevue de départ avec le colonel, il apprend que Michael était un des hommes de l'IRA faits prisonniers. Après son départ de l'armée, il part comme prévu avec Pauline à Majorque. Mais au lieu de profiter de sa liberté, il passe son temps à écrire le récit des deux années passées. Peu après, Pauline lui annonce qu'elle est enceinte. Ils se marient et il prend un poste dans l'enseignement secondaire, près de l'endroit où Michael est en prison. Il lui rend régulièrement visite et s'investit dans l'assistance scolaire aux prisonniers. Le roman se termine au moment où Michael va être libéré ; Jonathan envisage de rester tout de même dans la région, au lieu de retourner à Londres comme cela était prévu au départ. Ce roman a une dimension politique assez marquée, à travers l'évocation de l'IRA (à une époque où celle-ci est relativement peu active) et surtout des relations hiérarchiques au sein de l'armée. Par ailleurs, il rend assez bien compte de l'expérience du service militaire en temps de paix pour quelqu'un qui n'a aucune attirance pour l'armée. === ''L'Homme qui ne voulait plus se lever'' === Il s'agit d'un recueil rassemblant six nouvelles, écrites des années 1960 aux années 1980. Dans son introduction<ref>Rivages, {{p.|7}} à 16.</ref>, David Lodge donne quelques renseignements sur les circonstances et les motifs de leur rédaction. ;« Sous un climat maussade » (publiée en 1987) Vers 1955, deux couples d'étudiants anglais ont des velléités de libération sexuelle lors d'un séjour à [[Ibiza]]. Ce séjour manque se terminer par une rupture des deux couples, mais finalement il y aura deux mariages. ;« Mon premier job » (publiée en 1980) Vers 1952, avant d'entrer à l'université de Londres, le narrateur (fils d'un petit industriel, devenu chercheur en économie) prend un travail de vendeur de journaux à la [[Gare de Londres-Waterloo|gare de Waterloo]]. Il a deux collègues employés permanents. Ils se mettent à jouer au concours du meilleur vendeur, que le narrateur remporte ; à la fin du job, le patron le félicite chaudement, le montant des ventes ayant fortement augmenté, et prévient les deux collègues qu'ils devront maintenir le niveau de ventes qu'ils ont atteint durant ce mois. Se rendant compte des implications de son jeu, le narrateur décide qu'il n'ira jamais dans le monde de l'entreprise, mais fera une carrière universitaire. ;« L'Hôtel des Paires et de l'Impair » (écrite vers 1985) Le titre anglais ''The Boobs Hotel'' est fondé sur un jeu de mots, ''boobs'' évoquant à la fois les seins (les paires) et les erreurs (les impairs). Dans un hôtel en Provence, un écrivain anglais est fasciné par la pratique usuelle des seins nus autour de la piscine . En même temps il écrit un récit dans lequel il imagine des relations entre des gens séjournant dans un hôtel où les femmes ont les seins nus autour de la piscine. Un jour un grand coup de vent emporte la pile des feuillets qu'il a écrits. ;« L'Homme qui ne voulait plus se lever » (écrite en 1966) Un homme décide un jour de ne pas se lever. Il vit ainsi quelques semaines puis commence à dépérir. Un jour, il tombe du lit, mais quand il appelle au secours, personne ne répond. « Il se rendit alors compte de ce qu'allait être l'éternité pour lui. ». David Lodge présente ce récit comme un cas exceptionnel chez lui de littérature de l'étrange. ;« L'Avare » (écrite pour la BBC dans les années 1970) En 1945, il est difficile de trouver des fusées de feu d'artifice pour la [[Guy Fawkes Night|nuit de Guy Fawkes]] (le 5 novembre). Timothy Young (héros de ''Hors de l'abri'') et deux copains réussissent à s'en procurer. Les deux copains ne résistent pas à la tentation de les utiliser avant la date prévue ; le 4 novembre, un policier vient chez Timothy parce que les fusées proviennent d'un vol et il est obligé de rendre les siennes. ;« Pastorale » (écrite pour la BBC vers 1990) Le narrateur, un jeune catholique, raconte comment, vers 1950, il a écrit puis mis en scène une ''Nativité'' pour la fête de Noël de sa paroisse avec en partie des visées de séduction. Le titre vient de ce qu'il utilise un morceau de la ''[[Symphonie nº 6 de Beethoven|Symphonie pastorale]]'' de [[Beethoven]]. Ce sujet est repris avec des modifications sensibles dans ''[[Thérapie (roman)|Thérapie]]'' (1995). === Biographie de David Lodge === David Lodge donne quelques indications autobiographiques dans les annexes de certains de ses romans, notamment : * L'introduction de ''L'Homme qui ne voulait plus se lever'' ; * La postface de ''Hors de l'abri'' ; * La postface (datée de novembre 1980) de ''The British Museum Is Falling Down'', édition Penguin, 1983. Le livre "Né au bon moment" (Quite a Good Time to Be Born, A Memoir, 1935-1975, paru en langue originale en 2015) traduit de l’anglais par Maurice Couturier, paru en février 2016 en France est le premier tome des mémoires de David Lodge. === L'œuvre de David Lodge === David Lodge lui-même évoque certains aspects de son œuvre dans ses ouvrages critiques, notamment : * dans ''L'Art de la fiction'' : « Les noms », « L'intertextualité », « Raconter à plusieurs voix », « La Coïncidence », « Les Chapitres », « Le Titre », « La Fin ». Dans la chronique sur les noms des personnages, il se sert d'extraits de ''Jeux de maux'' et de ''Jeu de société'' ; dans les autres, il utilise son œuvre simplement en contrepoint. * dans ''The Novelist at the Crossroads'', il évoque la nouvelle « L'homme qui ne voulait pas se lever » à propos d'une fin différente de celle publiée<ref>Introduction de ''L'Homme qui...'', {{p.|10}}.</ref>. === Thèses françaises sur David Lodge === Les ouvrages ci-dessous sont disponibles en prêt inter-bibliothèques. * Sophie Gaberel-Payen, ''De la page à l'écran: David Lodge romancier et adaptateur'', 2004, 713 p. [http://www.sudoc.fr/087186993 Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction de François Gallix (université Paris-4) * Michelle Magand, ''La problématique de la masculinité chez David Lodge'', 2000, 411 f., [http://www.sudoc.fr/059432993 Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction de Maurice Couturier (université de Nice-Sophia-Antipolis) * Armelle Parey, ''Représentations de l'ère victorienne dans le roman des îles Britanniques (1969-1995) : "The french lieutenant's woman" de John Fowles, "The last testament of Oscar Wilde" de Peter Ackroyd, "Nice work" de David Lodge, "Possession" de A.S. Byatt, "Clare" de John Mackenna, "Poor things" d'Alasdair Gray sous la direction de Fiona Macphail'', 2000, 446 f., [http://www.sudoc.fr/05366194X Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction de Fiona Macphail (université de Caen) * Elghalia Moudjahid, ''Codes métafictionnels et stratégies de renormalisation : le projet romanesque de David Lodge'', 1996, 403 f., [http://www.sudoc.fr/041605691 Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction de Jean-Claude Dupas (Université Lille-3) * Jean-Michel Ganteau, ''David Lodge, romancier catholique'', 1995, 565 f., [http://www.sudoc.fr/011779810 Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction d'Alain Blayac (université de Montpellier-3). * Catherine Mari, ''David Lodge ou l'esthétique du compromis'', 1994, 406 f., [http://www.sudoc.fr/01335972X Notice SUDOC], thèse de doctorat sous la direction de Ronald Shusterman (université de Bordeaux-3) === Presse === * « Entretien avec David Lodge », dans ''[[Lire (revue)|Lire]]'', {{n°|402}}, février 2012, {{p.|94-101}}. == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Liens externes == {{Autres projets|q=David Lodge}} {{Liens}} * [http://www.guardian.co.uk/books/2007/mar/02/writers.rooms.david.lodge ''« Writers' rooms: David Lodge »''], dans ''[[The Guardian]]'', 2 mars 2007. * Rachel Cooke, ''« Nice Work »'', dans ''The Observer'', 20 avril 2008 (recension de ''La Vie en sourdine'', disponible en ligne sur le site du [http://www.guardian.co.uk/books/2008/apr/20/fiction.davidlodge ''Guardian''] * Rapport de jury de thèse de l'[http://is.muni.cz/th/199487/pedf_m/DP_LODGE.txt université Masaryk, Brno] * [http://www.soliloquee.fr Soliloquee.fr] Site littéraire abordant l’œuvre de David Lodge. {{Portail|littérature britannique|théâtre}} {{DEFAULTSORT:Lodge, David}} [[Catégorie:David Lodge| ]] [[Catégorie:Naissance en janvier 1935]] [[Catégorie:Naissance à Brockley]] [[Catégorie:Écrivain britannique du XXe siècle]] [[Catégorie:Écrivain britannique du XXIe siècle]] [[Catégorie:Romancier britannique du XXe siècle]] [[Catégorie:Romancier britannique du XXIe siècle]] [[Catégorie:Essayiste britannique]] [[Catégorie:Dramaturge britannique du XXIe siècle]] [[Catégorie:Nouvelliste britannique du XXe siècle]] [[Catégorie:Écrivain d'humour britannique]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Londres]] [[Catégorie:Étudiant de l'université de Birmingham]] [[Catégorie:Étudiant de l'université Brown]] [[Catégorie:Étudiant de l'University College de Londres]] [[Catégorie:Professeur à l'université de Birmingham]] [[Catégorie:Professeur à l'université de Californie à Berkeley]] [[Catégorie:Commandeur des Arts et des Lettres]] [[Catégorie:Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique]] [[Catégorie:Écrivain professeur]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Championnats%20du%20monde%20de%20Scrabble%20francophone
Championnats du monde de Scrabble francophone
{{voir homonymes|Championnats du monde de Scrabble}} {{Infobox Compétition sportive | charte = jeu | image = | upright = 1.4 | titre = Championnats du monde de scrabble francophone | légende = Championnat du monde de Scrabble 2024 à Montauban | création = 1972 | disparition = | niveau = | périodicité = annuelle pendant l'été | participants = sélections nationales des pays francophones | organisateur = [[Fédération Internationale de Scrabble Francophone]] | plus titré = {{FRA-d}} Michel Duguet et {{BEL-d}} Christian Pierre (5 titres) | tenant = {{FRA-d}} Thierry CHINCHOLLE | Saison en cours = | Saison à venir = | Saison dernière = }} Les '''Championnats du monde de [[Scrabble]] [[Scrabble francophone|francophone]]''' se disputent chaque année depuis 1972<ref name="Wouters">{{fr}} {{Lien web|url=http://membres.lycos.fr/paris2000/historique/1972/collado.html|titre=A la tribune, au four et au moulin, ''Site officiel du championnat du monde de 2000''|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. Le premier championnat a été lancé par [[Hippolyte Wouters]], un avocat belge<ref name="Wouters" />. Il a longtemps été constitué uniquement d'épreuves de [[Scrabble duplicate]] : individuel (appelé ''Elite'' en 2006), paires (depuis 1975) et blitz (depuis 2001). Les éditions 2006 et 2007 ont vu l'organisation d'une ''Coupe du monde de Scrabble classique'', devenue officiellement le [[Championnat du monde de Scrabble classique]] en 2008 à [[Dakar]]. == Organisation des championnats du monde == {{articles connexes|Scrabble duplicate|Scrabble classique}} Les championnats du monde ont lieu chaque année dans une [[ville]] différente. Les championnats 2021 ont eu lieu à [[Aix-les-Bains]] et les championnats 2022 à [[Louvain-la-Neuve]] (Belgique). Les championnats sont organisés sous l'égide de la [[Fédération internationale de Scrabble francophone]] par un comité d'organisation issu de la fédération du pays organisateur. === Épreuves du championnat du monde === Il y a 4 épreuves décernant des titres de champion du monde : *'''Duplicate individuel''' ou '''Élite''' : le tournoi se déroule en 7 manches depuis [[1996]] et décerne le titre de ''Champion du monde de [[Scrabble duplicate]]''. Il y a des quotas par pays, les plus importants étant pour [[France]], [[Belgique]], [[Québec]], [[Sénégal]] et [[Suisse]] mais plusieurs places sont réservées à chaque fédération membre de la [[Fédération internationale de Scrabble francophone|FISF]]. Deux places sont disponibles pour des ressortissants de pays non-membres. Le champion du monde est celui qui marque le plus de points sur les 7 manches. *'''Duplicate en paires''' : le tournoi est open et se déroule en 4 manches en deux minutes par coup, suivies de 2 manches en une minute par coup pour les 20 paires les mieux classées à l'issue des 4 premières manches, accompagnées des 5 meilleures paires ''Jeune'' et des 5 meilleures paires ''Vermeil''. *'''Duplicate en blitz''' : le tournoi est open et se déroule en 4 manches en une minute par coup, depuis 2001. *'''Classique''' : le championnat du monde de [[Scrabble classique]] se déroule en 17 parties, à l'issue desquelles les deux premiers du classement se rencontrent en une finale en deux manches gagnantes. Il y a des quotas par pays fixés annuellement. Les joueurs sont classés selon leur nombre de victoires et le cas échéant départagés par leurs matchs particuliers, puis par leur écart de points (total des scores du joueur moins le total des scores de ses adversaires). === Autres épreuves officielles === D'autres tournois et compétitions qui ne désignent pas de champion du monde sont également organisées : *'''Open duplicate''' : le tournoi se déroule en 5 manches en 3 minutes par coup. C'est une épreuve réservée aux joueurs non qualifiés pour l'individuel. C'est en général le tournoi le plus important des Championnats du Monde en termes de participation (record de 771 joueurs en 2010 à [[Montpellier]]). Il peut y avoir un ou plusieurs autres tournois duplicate open, en général organisés en parallèle des parties du championnat du monde Elité. {{article détaillé|Open duplicate des Championnats du monde de Scrabble}} *'''Open classique''' : organisé pour la première fois à Dakar 2008, il qualifie quelques joueurs pour le [[Championnat du monde de Scrabble classique]] (un par dizaine de joueurs présents). *'''Défi mondial''' : réservé aux joueurs qualifiés, le défi mondial est une partie duplicate où les joueurs sont éliminés dès qu'ils ratent le [[Glossaire du Scrabble#T|top]]. *'''Défi des jeunes''' : Même principe que le Défi mondial, mais réservé aux moins de 18 ans. Chaque joueur à un ''joker'' et peut rater le top une fois avant d'être éliminé. === Animations non officielles === *'''Topping''' : Une partie [[Glossaire du Scrabble#T|topping]] est une partie duplicate où le joueur doit mettre le top à chaque coup, mais a le droit d'essayer autant de mots qu'il veut afin de trouver le top. Les joueurs forment des paires et doivent toper une partie aléatoire le plus vite possible. Ce n'est pas un tournoi mais une exhibition où les joueurs forment des paires célèbres (anciens champions du monde, champions du monde junior, etc.). *'''Dictée''' : organisée depuis 2009, elle est composée par un joueur de Scrabble. En 2015, à Louvain-la-Neuve, trois anciens Champions du Monde de Scrabble terminent sur le podium, les Suisses Benoît et Hugo Delafontaine et le Belge Yvon Renson. *'''Match de football''' : organisé, entre une équipe de joueurs français et une équipe "reste du monde". == Championnat du monde duplicate individuel (''Elite'') == {{article détaillé|Statistiques du championnat du monde de Scrabble duplicate individuel}} === Les années 1970 === [[Image:Vichy2002Scrabble.jpg|thumb|Exemple d'un tournoi [[Scrabble duplicate|duplicate]].]] {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (1972-1979)}} La première épreuve internationale en Scrabble duplicate a eu lieu le {{date|28 décembre 1972}}, à l'initiative d'Hippolyte Wouters et du Commandant Maupin, dans les salons de l'Hôtel Miramar à Cannes en marge d'un grand tournoi de Scrabble classique<ref name="INA">[http://www.ina.fr/video/RAF07015782/premiere-journee-du-tournoi-international-de-scrabble-a-cannes-video.html Archives INA]</ref>. Cette épreuve n'a consisté qu'en un "dix coups" regroupant seulement sept joueurs. Cette démonstration sera pourtant appelée ultérieurement ''championnat du monde'' de Scrabble duplicate. Le premier vrai tournoi eut lieu à [[Liège]] l'année suivante. Les premières éditions furent remportés par des Belges, étant quatre fois champion du monde et obtenant 14 des 24 places de podium. Les Français prirent les 10 autres. === Les années 1980 === {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (1980-1989)}} La domination de la Belgique et de la France continue. [[Michel Duguet]] remporta cinq fois le championnat du monde, et également cinq fois le championnat en paires en huit ans<ref name="Duguet">{{fr}} {{Lien web|url=http://ffsc.fr/users.php?login=duguet&licence=1670821&joueur=DUGUET+Michel&rub=palmares|titre=Palmarès de Michel Duguet sur le site de la FFSc|consulté le ={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>, gagnant comme surnom ''l'Extraterrestre''. En 1988, il aligna 86 solutions optimales (''tops'') consécutives<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://membres.lycos.fr/paris2000/historique/1988/collado.html|titre=Site officiel du championnat de 2000, article sur Michel Duguet|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. Lors du championnat en [[1987]] se profila l'avenir des championnats : [[Christian Pierre]], déjà [[Championnats de Belgique de Scrabble francophone|champion de Belgique]], finit troisième<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://membres.lycos.fr/paris2000/historique/1987/palmares-individuel.html|titre=Palmarès du championnat de 1987|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref> et [[Antonin Michel]] gagna le championnat du monde cadet, n'ayant que neuf ans<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://membres.lycos.fr/paris2000/historique/1987/palmares-cadets.html|titre=Palmarès du championnat du monde cadet de 1987|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. === Les années 1990 === {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (1990-1999)}} De la même façon que M. Duguet domina les années 1980, ce fut Christian Pierre qui domina les années 1990. Il fut en effet cinq fois champion du monde, une fois champion du monde en paires et six fois champion de Belgique entre 1990 et 1999<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://ffsc.fr/users.php?login=pierre3&licence=6018546&joueur=PIERRE+Christian&rub=palmares|titre=Palmarès de Christian Pierre sur ffsc.fr|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. Il établit le record du meilleur score, ne perdant que six points en [[1992]], soit un pourcentage de réussite de 99,87 %. Depuis [[1996]], le championnat se déroule en sept manches, et c'est Christian Pierre qui devint le premier champion sur ce nombre de parties, ne perdant que 26 points<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://membres.lycos.fr/paris2000/historique/1996/palmares-individuel.html|titre=Palmarès du championnat du monde de 1996 sur le site du championnat de 2000|consulté le ={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. La domination des Belges et des Français continua. === Les années 2000 === {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (2000-2009)}} [[Image:Antonin Michel 2003.jpg|thumb|right|[[Antonin Michel]], vainqueur en 2005, 2007, 2010 et 2013.]] En [[2002]], on vit pour la première fois un champion du monde suisse ; il s'agit de Jean-Pierre Hellebaut (un Belge expatrié)<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.fisf.net/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=66&saison=03&tournoi=CH.+MONDE+LIEGE|titre=Championnat du monde de 2002 sur FISF.net |consulté le={{date|6|juin|2008}}.}} </ref>, qui confirma son titre en [[2003]]<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.fisf.net/index.php?option=com_content&task=view&id=47&Itemid=66&saison=02&tournoi=CHAMP.DU+MONDE+-+ELITE|titre=Championnat du monde de 2003 sur FISF.net|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. En [[2004]], [[Germain Boulianne]], du Québec, devint le premier joueur hors d'[[Europe]] ayant remporté le titre<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.fisf.net/endirect/resultats.php?tournoi_id=marrakech2004elite&centre=&code=CFI|titre= Palmarès du championnat de 2004 sur ffsc en direct|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. En [[2005]], Antonin Michel, six fois champion du monde cadet, gagna son premier titre de champion du monde, ne perdant que 4 points, soit 99,94 %<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.fisf.net/endirect/parties.php?tournoi_id=neuchatel2005elite&numero=7|titre= Dernière partie du championnat du monde de 2005 sur ffsc en direct|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. Il enchaîna 140 tops d'affilée. Lors du championnat en 2000, Michel Duguet reçut le prix du « joueur du siècle »<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.ffsc.fr/actualites.php?id=230 |titre=Article d'actualité sur ffsc.fr|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. === Les années 2010 === {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (2010-2019)}} À [[Montpellier]] en 2010, un nouveau record de pays participants est atteint avec 27 pays représentés. En 2011 à [[Montreux (Vaud)|Montreux]], Francis Desjardins devient le deuxième joueur du Québec à remporter le titre. Prévue à [[Hammamet]] (Tunisie), l'édition 2012 s'est finalement déroulée à [[Montauban]] (France) en raison des évènements politiques. En 2013, Antonin Michel remporte le championnat du monde duplicate en réalisant le score parfait sur les 7 manches et Christian Coustillas est le premier joueur a devenir champion du monde classique pour la deuxième fois. 2015 est marquée par l'arrivée de [[Nigel Richards]], déjà triple champion du monde anglophone, dans le Scrabble francophone. Sa victoire en classique, alors qu'il ne parle pas français, fait l'effet d'une bombe. Mais le plus fort était à venir : après avoir maîtrisé la rédaction des bulletins, il remporte au top les 3 titres de Scrabble duplicate (individuel, blitz et paires - associé à [[Hervé Bohbot]]) en 2017 et 2018, laissant les joueurs francophones entre admiration et dépit. === Les années 2020 === {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble duplicate individuel (2020-2029)}} Malgré un début de décennie rendu difficile à cause de la [[pandémie de covid-19]], les championnats du monde reprennent à partir de [[Festival d'Aix-les-Bains de Scrabble 2021|2021]]. === Catégories d'âge === {{article détaillé|Champions du monde de Scrabble duplicate par catégorie d'âge}} Plusieurs titres par catégories d'âge ont progressivement été décernés lors du championnat Elite : ''Junior'' (1977), ''Cadet'' (1981), ''Vermeil'' (1995), ''Diamant'' (2003), ''Espoir'' (2006). En 2013, les catégories sont : ''Cadet'' (moins de 15 ans), ''Junior'' (16-18 ans), ''Espoir'' (19-25 ans), ''Vermeil'' (62-71 ans), ''Diamant'' (72 ans et plus). Antonin Michel a obtenu 8 titres (6 en ''Cadet'' et 2 en ''Junior''), il devance Hugo Delafontaine avec 6 titres (3 en ''Cadet'' et 3 ''Junior''). En 2011, Francis Desjardins et en 2012, David Bovet, sont devenus champions du monde Elite tout en étant encore en catégorie Espoir. == Championnat du monde par paires == {{article détaillé|Championnats du monde de Scrabble francophone par paires}} Le championnat du monde par paires fut introduit en 1975 et fut gagné 4 fois les 5 premières années par une paire belge. Entre 1980 et 1990, le championnat fut gagné 10 fois par une paire française, et une fois par une paire mixte (Belgique et France). Michel Duguet remporta 5 fois le titre entre 1982 et 1988. En 2000, Arona Gaye et [[Ndongo Samba Sylla|N'Dongo Samba Sylla]] gagnent le premier titre mondial pour l'Afrique, un deuxième suivra en 2007. == Championnat du monde de blitz == {{article détaillé|Championnats du monde de blitz de Scrabble francophone}} Le championnat du monde en blitz fut introduit en 2001. Le premier titre fut remporté par Antonin Michel (qui remportera l'épreuve également en 2004, 2005, 2006, 2008, 2011 et 2021). En 2002, ce fut la première épreuve individuelle remportée par un joueur africain. En 2003, [[Florian Lévy]] remporta le titre et devint le premier joueur ayant remporté les trois titres - champion du monde individuel, en paire et en blitz<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://ffsc.fr/users.php?login=Flevy&licence=2374132&joueur=LEVY+Florian&rub=palmares|titre= Palmarès de Florian Lévy sur ffsc.fr|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref> (rejoint en cela par [[Antonin Michel]] en 2005, puis par [[Franck Maniquant]] en 2009). == Championnat du monde de Scrabble classique == {{article détaillé|Championnat du monde de Scrabble classique}} [[Image:Mgtours2006.jpg|thumb|left|Une partie du premier Championnat du monde de Scrabble classique.]] Depuis [[2006]] à [[Tours]], un championnat de Scrabble classique est organisé lors des Championnats du Monde de Scrabble. Appelée Coupe du Monde en 2006 et en 2007, cette épreuve s'appelle maintenant Championnat du Monde de Scrabble classique depuis 2008 ([[Dakar]], [[Sénégal]]). Il s'agit d'une épreuve sur qualification d'après des quotas définis par les différentes fédérations. La première édition fut remportée par Parfait Mouanda de la [[République du Congo]], face à 53 autres compétiteurs<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.ffsc.fr/classique.php?rub=resultats&saison=06&tournoi=COUPE+DU+MONDE+2006|titre=Palmarès de la Coupe du monde de 2006 sur ffsc.fr|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. Les [[Afrique|Africains]] dominèrent le classement avec quatre représentants dans les cinq premiers. En 2007, la deuxième édition réunit seulement 36 joueurs, la participation des joueurs africains étant très faible à cause de problèmes d'obtention de visas. La compétition se déroula en 14 parties, suivies d'une finale dans laquelle [[Amar Diokh]] du [[Sénégal]] battit Édouard Lebeau de [[France]] deux manches à zéro<ref>{{fr}} {{Lien web|url=http://www.ffsc.fr/classique.php?rub=resultats&saison=07&tournoi=COUPE+DU+MONDE+2007|titre=Palmarès de la Coupe du monde de 2007 sur ffsc.fr|consulté le={{date|6|juin|2008}}.}}</ref>. En 2008, nouveau succès africain avec la victoire en finale d'Élisée Poka ([[Côte d'Ivoire]]) qui a battu en finale Pascal Astresses<ref>{{fr}} [http://ffsc.fr/classique.php?rub=resultats&saison=07&tournoi=CHAMP.+DU+MONDE+2008+DAKAR Palmarès du Championnat du monde 2008 sur ffsc.fr]. Consulté le {{date|19|août|2008}}</ref> ([[France]]) par 2 manches à 0, et la présence de 7 joueurs africains dans les 10 premiers. De 2009 à 2013, les 5 éditions ont été remportées par des joueurs français, dont deux fois par Christian Coustillas (2010, 2013). Le Béninois [[Julien Affaton]] a été quatrième en 2010 puis finaliste en 2011, 2012 et 2013 avant de remporter le titre en 2014. == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Liens externes == *{{fr}} [http://www.fisf.net/index.php Fédération internationale de Scrabble francophone] {{Palette|Championnats du monde de Scrabble francophone|Championnats et festivals internationaux de Scrabble francophone}} {{portail|jeu|francophonie}} [[Catégorie:Championnats du monde de Scrabble francophone| ]] [[Catégorie:Compétition fondée en 1972|Scrabble francophone championnat monde]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Electrolyte%20Oxide%20Semiconductor%20Field%20Effect%20Transistor
Electrolyte Oxide Semiconductor Field Effect Transistor
{{a sourcer|date=décembre 2015}} Un '''EOSFET''' est un [[MOSFET]] dont le métal est remplacé par un [[électrolyte]]. Le courant dans le FET est influencé par les charges présentes dans l'électrolyte en contact avec la couche d'isolant. Les EOSFET peuvent être utilisés pour détecter des biopolymères ou une activité neuronale. Il est possible de réaliser des neuropuces (''neurochips'') regroupant un grand nombre d'EOSFET. {{Portail|électricité et électronique|chimie}} [[Catégorie:Électrochimie]] [[Catégorie:Transistor]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Sergue%C3%AF%20Natanovitch%20Bernstein
Sergueï Natanovitch Bernstein
{{ébauche|mathématicien}} {{Voir homonymes|Bernstein}} {{Infobox Biographie2 | charte = mathématicien | nom = Sergueï Bernstein | image = Sergei Natanowitsch Bernstein.jpg | légende = | date de naissance = 5 mars 1880 | lieu de naissance = | date de décès = 26 octobre 1968 | lieu de décès = | domicile = | nationalité = | champs = [[Mathématiques]] | institutions = | diplôme = Docteur ès sciences de la [[Faculté des sciences de Paris]], docteur de l'[[Université nationale de Kharkiv|université de Kharkov]] | directeur thèse = | étudiants thèse = | renommé pour = [[Polynôme de Bernstein]],<br/>[[Approximation de Bernstein]] | prix = | notes = | signature = }} '''Sergueï Natanovitch Bernstein''' (en [[russe]] : Сергей Натанович Бернштейн, parfois orthographié ''Bernshtein'' dans l'[[alphabet latin]]), né le {{date|5|mars|1880}} à [[Odessa]] ([[Empire russe]], aujourd'hui en [[Ukraine]]) et mort le {{date|26 octobre 1968}} à [[Moscou]] ([[Union des républiques socialistes soviétiques|Union soviétique]]) est un [[mathématicien]] [[soviétique]]. == Biographie == Il étudie à Paris de 1899 à 1904, à la [[Faculté des sciences de Paris]] et à l'[[Supélec|École supérieure d'électricité]]. Il est reçu docteur en 1904. Il recommence un cursus en [[République socialiste fédérative soviétique de Russie|Russie]], pour obtenir les diplômes qui donnent le droit d'enseigner. À partir de 1907, il enseigne à l'[[Université nationale de Kharkiv|université de Kharkov]] dans l'actuelle partie [[russophone]] de l'[[Ukraine]], où il est reçu docteur en 1913. Il enseigne ensuite à [[Leningrad]] et à [[Moscou]]. Sa thèse de doctorat soumise en 1904 à la [[Nouvelle université de Paris|Sorbonne]]<ref>{{BNF brut|31804324p}}</ref> résout le {{19e}} [[problèmes de Hilbert|problème de Hilbert]]. Ses travaux portent sur l'approximation des fonctions et la [[théorie des probabilités]]. == Références == {{références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Polynôme de Bernstein]] * [[Approximation de Bernstein]] * [[Constante de Berstein]] * [[Théorème de Bernstein sur les fonctions monotones]] * [[Théorème de Bernstein (polynômes)]] * [[Constante de Bernstein]] === Liens externes === {{Liens}} * {{MacTutor|id=Bernstein_Sergi |titre=Sergei Natanovich Bernstein}} *{{Lien web|lang=en|url=https://zbmath.org/authors/?q=ai:bernstein.serge|titre=Bernstein, Serge|site=[[Zentralblatt MATH|zbMATH]]}} {{Portail|mathématiques}} {{CLEDETRI:Bernstein, Serguei Natanovitch}} [[Catégorie:Mathématicien soviétique]] [[Catégorie:Mathématicien ukrainien du XXe siècle]] [[Catégorie:Probabiliste]] [[Catégorie:Docteur en mathématiques]] [[Catégorie:Élève de l'École supérieure d'électricité]] [[Catégorie:Docteur ès sciences de la faculté des sciences de Paris]] [[Catégorie:Étudiant de l'université nationale de Kharkiv]] [[Catégorie:Professeur à l'université nationale de Kharkiv]] [[Catégorie:Professeur à l'université impériale de Saint-Pétersbourg]] [[Catégorie:Professeur à l'université de Léningrad]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences de l'URSS]] [[Catégorie:Membre de l'Académie nationale des sciences d'Ukraine]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]] [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre de Lénine]] [[Catégorie:Récipiendaire du prix d'État de l'URSS]] [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre du Drapeau rouge du Travail]] [[Catégorie:Naissance en mars 1880]] [[Catégorie:Naissance à Odessa]] [[Catégorie:Décès en octobre 1968]] [[Catégorie:Décès à Moscou]] [[Catégorie:Décès à 88 ans]] [[Catégorie:Décès en RSFS de Russie]] [[Catégorie:Naissance dans le gouvernement de Kherson]] [[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière de Novodevitchi]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Streampower
Streampower
{{Infobox Société | couleur boîte = #173b90 | titre blanc = oui | nom = Streampower | logo = Streampower-logo.png | légende = Logo de Streampower / Gilles Soilly | slogan = Cross media production | forme juridique = SA à conseil d'administration | action = | date de création = [[1999]] | date de disparition = 18 décembre 2014 dissolution | dates-clés = [[2001]] : entrée de Bolloré dans le capital<br />[[2004]] intégration dans MPG<br />[[2007]] intégration dans Havas Entertainement | fondateur = Sept 99 : Gil Machac et Ben Menson et en avril 2000 renforcement par les actionnaires managers Dominique Delport et Arnaud Schmite | personnages-clés = | siège (ville) = [[Puteaux]] | siège (pays) = France | direction actuelle = Dominique Delport | secteurs d'activités = | produits = | société mère = Havas Media France | société sœur = PUSHtvi | filiales = | actionnaires = Bolloré Médias Investissements | effectif = | chiffre d'affaires = | évolution du CA = | somme du bilan (banques) = | primes brut (assurances) = | résultat net = | évolution du résultat net = | fonds propres = Hottinguer Finance puis apport en compte courant de Dominique Delport et Arnaud Schmite | dette = | capitalisation boursière = | site web = {{en}} [http://www.havasmedia.com Site d'Havas Media France] | date de mise à jour = }} '''Streampower''' est une société de production née de la nouvelle économie. Spécialisée dans la production de contenus utilisant les technologies de streaming vidéo, de Flash et de Rich Média, la société s'est fait connaître par la gestion de gros dispositifs pluri-médias notamment pour [[Endemol]] France (Loftstory 1 et 2, Mission Cléopâtre, UEFA, Star Academy 1 à 5). Elle a compté jusqu'à 80 personnes avant son absorption par le groupe Bolloré. qui est dans un premier temps entré au capital en {{date-|octobre 2001}} à hauteur de 75 % détenu par le groupe [[Bolloré]], le reste étant aux mains des managers dont 20% détenu par le PDG Dominique Delport. Streampower est l'une des rares sociétés françaises positionnées sur le streaming et la production [[multimédia]] (tv, web, mobile) et l'''entertainment''. Elle comptait parmi ses clients Orange, SFR, La Française des jeux, NRJ, Air France, Leroy-Merlin, CNES… Cette société a été fondée à l'automne 1999 par Gil Machac et Ben Menson puis renforcée dès {{date-|avril 2000}} par deux nouveaux actionnaires managers Dominique Delport (M6) et Arnaud Schmite (Léon de Bruxelles) avant qu'elle ne soit dirigée à partir d'{{date-|octobre 2000}} par Dominique Delport ancien rédacteur en chef de [[M6]], devenu unique PDG au départ des deux premiers actionnaires managers. Streampower fut rentable dès 2002 et a constitué l'une des rares success-story des start-up de Republic Alley à l'instar de [[K-Mobile]] Kiwee dirigée par le futur fondateur de CRITEO [[Jean-Baptiste Rudelle]]. Le dernier chiffre d'affaires connu (avant absorption dans le groupe Havas / Bolloré) fut de 6 millions d'euros en 2006 (vs 2,5 Millions d'euros en 2004 selon la presse économique spécialisée). On leur doit en production TV, des émissions de flux sur [[France 5]] (excellente émission interactive CULT avec [[Ray Cokes]] l'icône british de MTV Europe. Cette émission a obtenu le prix du ''meilleur programme interactif aux INTERNATIONAL INTERACTIVE EMMY AWARDS 2006'') et des magazines de 26' pour [[M6]] et CAPITAL (sagas Apple, Nike, Ikéa…{{1re}} diffusion à l'été 2005). À noter que Streampower et sa société sœur PUSH TVi ont également accompagné la création de la chaine Direct 8 en participant au dossier de candidature, en réalisant intégralement l'habillage de la chaîne et en produisant des émissions hebdomadaires dont l'émission des nouveaux médias (8-fi sur [[Direct 8]], chaîne TNT de Vincent [[Bolloré]]). À l'origine basée à Republic Alley, Streampower fut de 2007 à 2008, au sein de HAVAS MEDIA, une des cinq entités qui composaient HAVAS ENTERTAINMENT. Les équipes ont été depuis intégrées à MPG devenu HMG France afin d'en accélérer la mutation digitale. * Note : MPG croit à la numérisation des médias https://www.lesechos.fr/22/06/2006/LesEchos/19693-068-ECH_mpg-croit-a-la-numerisation-des-medias.htm == Direction et équipes == * Fondateurs 1999 - 2000 Gil Machac & Benoît Mennesson Start-up crée à Républic Alley avec dans l'équipe de départ : Antoine Vié, Gilles Soilly, Nicolas Maes * {{date-|Avril 2000}} : arrivée de Dominique Delport (ex-M6) et Arnaud Schmite (ex-Léon de Bruxelles) , actionnaires managers et membres du Comité de Direction * {{date-|Octobre 2000}} : départ des fondateurs, Dominique Delport nommé PDG par les actionnaires de Streampower * Managers Associés (Dominique Delport, Arnaud Schmite, David Chevalier, Gilles Soilly) * {{date-|Octobre 2001}} : entrée du groupe Bolloré (75%) actionnaires managers (25%) === Président directeur général === * 2001 à 2008 : [[Dominique Delport (publicitaire)|Dominique Delport]] === Directeur administratif et financier === * 2001 à 2008 : Arnaud Schmite === Directeur Commercial === * 1999 à 2002 : David Chevalier === Directeur de création === * 1999 à 2008 : Gilles Soilly === Directeur artistique === * 1999 à 2003 : Gilles Soilly, Raphael Renaud * 2003 à 2007 : Raphael Renaud * 2007 à 2008 : Stéphane Ellias === Directeurs techniques === * 2000 à 2002 : Quang Lam * 2002 à 2008 : Rémi Lecoupé-Grainville, Jean-Charles Clément (adjoint) === Ingénieur système === * 2001 à 2008 : Laurent Le === Directeurs généraux === '''Havas Entertainment''' * {{date-|mai 2007}} à {{date-|septembre 2008}} : Fabien Baunay '''Streampower''' * 2002 au {{date-|7 septembre 2007}} : Yann Carré '''PUSHtvi''' * 2000 à 2007 : Frank Bellaisch == Principales réalisations == #'''Dispositifs interactifs de Téléréalité''' #* Endemol, M6 – Loft Story : 2001 #* Endemol, TF1 – Star Academy 1 : 2001 #* Endemol, M6 – Loft Story 2 : 2002 #* Endemol, TF1 – Star Academy 2 : 2002 #* Endemol, TF1 – La tournée Star Academy 2 : 2003 #* Endemol, TF1 – Nice People : 2003 #* Endemol, TF1 – Star Academy 3 : 2003 #* Endemol, TF1, Orange – La Ferme Célébrités : 2004 #* Endemol, TF1, Orange – Star Academy 4 : 2004 #* Endemol, TF1, Orange – {{1re|compagnie}} : 2005 #* Endemol, TF1, Orange – La Ferme Célébrités 2 : 2005 #* Endemol, Orange – Le pensionnat de Sarlat : 2005 #* Endemol, TF1 – Star Academy 5 : 2005 #* Endemol, TF1 – Je suis une célébrité, sortez-moi de là ! : 2006 #'''Productions pour la Télévision''' #* Canal +, Info&Cie / Merci pour l’info : panel de l’émission : 2003 à 2004 #* France 5 / J’m’en mail – on sexe-plique : dispositif interactif de l’émission : {{date-|30 juin 2004}}<br/>avec Catherine Solano et Ray Cokes #* France 5 / C.U.L.T : coproduction avec PPROD : {{date-|31 octobre 2004}} au {{date-|5 juin 2005}} #* M6 / Capital : production de la saga Apple, Nike, Ikea : Été 2005 #* Direct 8 / habillage de la chaîne : 2005 #* Direct 8 / 8FI : 2005 #* Direct 8 / Les nouveaux talents du rire : 2005 #* Direct 8 / Univers Infini : 2005 #* TF1 / Des hommes de sport (Programme court) #'''Webcasts''' #* PUSHtvi / Corner TV : {{date-|20 octobre 2003}} à Q2 2004 #* Orange / L'EXPRESS - Émissions politiques hebdomadaires #* Karl Zero / JT2ZERO #* Paris Première / Yahoo / NRJ12 - Festival de Cannes 2006 #* Yahoo - Coupe du monde 2006 #'''Dispositifs web pour la Télévision''' #* Endemol, TF1 – Miss France : 2007 #* France 5 / Chats BD (Binet, Margerin, Moebius, Juillard...) #'''Dispositifs web pour le Cinéma''' #* Mission Cléopâtre – site de promotion du film : 2001 #* Gaumont, Club Internet / Mais qui a tué Pamela Rose – site du jeu concours : 2002 #* Bolloré / Site du cinéma Mac Mahon : 2004 #* Tarnation / I saw it – site de promotion du film : #'''Dispositifs web pour la Radio''' #* Europe 2, Orange – Arthur et les pirates, 33h chrono : 2004 #* Bolloré – Radio NT : 2004 #* NRJ – NRJ.FR : 2005 #* NRJ – Nostalgie.fr : 2005 #* NRJ – Rireetchansons.fr : 2005 #* NRJ – Cheriefm.fr : 2005 #* NRJ – NRJ12.fr : 2005 #* NRJ – NRJ Music Awards : 2005 2006 2007 #* NRJ – NRJ Winter Tour : 2005 #* NRJ – NRJ School : 2005 2006 #* NRJ – Le Roi Soleil : 2005 #* NRJ – Le 6-9 : 2005 2006 #* NRJ – NRJ Entertainment : 2005 #* NRJ – NRJ Party Tour : 2005 #* NRJ – Les Étoiles Chérie FM : 2005 2006 #* NRJ – NRJ Ciné Award : 2005 2006 #* NRJ – NRJ GROUP : 2006 #* NRJ – TONJOB.FR : 2007 #* RTL – RTL2007 / Site des présidentielles : 2007 #'''Dispositifs web pour la Recherche et le domaine Scientifique''' #* CNES / Philippe Perrin : premier chat live avec FMS dans le monde, avec l’astronaute au retour de la Mission STS 111 #* CNES : site web de la mission ROSETTA #* CNES : site web de la mission ANDROMEDE #* CNES : outil de publication de contenus multimédia propriétaire #* Cité des Sciences et de l’Industrie – Vidéolexique deuxième version #'''Dispositifs web musicaux''' #* AOL, Virgin, Orange – Lancement de l’album Talkie Walkie du groupe Air #'''Dispositifs web pour les Opérateurs Mobiles''' #* M6Mobile – MyMusicBand #* M6Mobile – MyM6Mobile (liste temporaire à compléter) == Adresses au fil des ans == * 29/30 quai de Dion Bouton, 92800 Puteaux : depuis {{date-|mars 2013}} * 2bis rue de Godefroy, 92817 Puteaux : depuis le {{date-|30 janvier 2012}} * 2 allée de Longchamp, 92150 Suresnes : depuis le {{date-|18 février 2008}} * 11 Square Léon Blum, 92800 Puteaux : du {{date-|17 mai 2007}} au {{date-|15 février 2008}} * 29 rue d'Astorg, 75008 Paris : du {{date-|2 février 2004}} au {{date-|16 mai 2007}} * 16 rue Chauveau Lagarde, 75008 Paris : d’{{date-|avril 2002}} au {{date-|30 janvier 2004}} * Republic Alley - 18 rue du Faubourg du Temple, 75011 Paris : 1999 à {{date-|avril 2002}} == Streampower aujourd'hui == Un certain nombre de salariés de Streampower ont désormais investi Havas Media France parmi les entités suivantes : * Havas Media France : management, juridique, marketing, DSI (4 anciens au {{date-|1 janvier 2011}}) * Havas Sports & Entertainment : digital, ressources humaines (2 anciens au {{date-|1 janvier 2011}}) * Havas Production : production, presse (3 anciens au {{date-|1 janvier 2011}}) * Havas Digital Factory / n2 : technique, web design (4 anciens au {{date-|1 janvier 2011}}) Et d'autres continuent de collaborer en freelance, ou au travers de sociétés qu'ils ont bâties. == Liens externes == * {{en}} [http://www.havasmedia.com Site d'Havas Media France] * {{en}} [http://www.upsidetelevision.fr Site d'Havas Production / Upside] * {{fr}} [http://www.n-square.net Site d'n²] * {{en}} {{lien brisé|url=http://www.havasdigital.com/ |titre=Site d'Havas Digital }} {{Portail|entreprises|médias|Hauts-de-Seine}} [[Catégorie:Entreprise ayant son siège dans les Hauts-de-Seine]] [[Catégorie:Bolloré]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 1999]] [[Catégorie:Entreprise de production audiovisuelle française]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9dagogie%20Steiner-Waldorf
Pédagogie Steiner-Waldorf
{{Voir homonymes|Steiner|Waldorf}} [[Fichier:Trier-germany-waldorfschule.jpg|vignette|École Waldorf à [[Trèves (Allemagne)|Trèves]] en [[Rhénanie-Palatinat]].]] [[Fichier:Michael Park Rudolf Steiner School.JPG|vignette|École Steiner Michael-Park à [[Auckland]] en [[Nouvelle-Zélande]].]] La '''pédagogie Steiner-Waldorf''' {{MSAPI|ˈʃtaɪ̯nɐ ˈvaldɔɐ̯f}}<ref>[[Prononciation de l'allemand|Prononciation]] en [[haut allemand]] [[Allemand standard|standardisé]] [[Transcription phonétique|retranscrite]] selon la [[Alphabet phonétique international|norme API]]</ref>, parfois simplement appelée '''pédagogie Steiner''' ou '''pédagogie Waldorf''', est un courant pédagogique fondé sur les conceptions éducatives de [[Rudolf Steiner]] (1861-1925), [[Polygraphe (auteur)|polygraphe]] et [[Occultisme|occultiste]] [[Autriche|autrichien]]. Il s'appuie sur l'[[anthroposophie]], doctrine ésotérique dont il est le fondateur. Cette [[pédagogie]], destinée aux enfants et adolescents de 0 à 21 ans<ref>{{lien web |titre=La Pédagogie Waldorf |url=https://ecoleimagine.org/la-pedagogie-waldorf/ |site=ecoleimagine.org |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, est pratiquée dans des [[jardins d'enfants]] (environ {{formatnum:2000}} dans le monde) et dans des écoles Steiner-Waldorf associatives et autonomes, principalement en Europe et en Amérique du Nord. Il y a plus de 1000 écoles Steiner-Waldorf dans le monde, dont 734 en [[Europe]], 200 en [[Allemagne]] et plus d'une vingtaine en France<ref>{{Lien web|langue=|titre=Directory of Waldorf and Rudolf Steiner Schools, Kindergartens and Teacher Training Centers worldwide|url=http://www.freunde-waldorf.de/fileadmin/user_upload/images/Waldorf_World_List/Waldorf_World_List.pdf|site=|date=|consulté le=}}.</ref>. La pédagogie Steiner-Waldorf est notamment dénoncée pour ses assises [[pseudoscience|pseudoscientifiques]] issues du courant [[Anthroposophie|anthroposophique]] et [[occultisme|occultiste]]. Elle est aussi parfois soupçonnée de [[secte|dérives sectaires]]<ref name="Assemblée_nationale">{{Ouvrage|auteur1=[[Jacques Guyard]] (président), [[Jean-Pierre Brard]] (rapporteur)|titre=[[Assemblée nationale]], constitution du 4 octobre 1958, onzième législature, enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 10 juin 1999, rapport fait au nom de la Commission d’enquête sur la situation financière, patrimoniale et fiscale des sectes, ainsi que sur leurs activités économiques et leurs relations avec les milieux économiques et financiers|éditeur=|numéro dans collection=1687|année=|isbn=|lire en ligne=http://www.assemblee-nationale.fr/dossiers/sectes/r1687p2.asp|partie=Deuxième partie — L’influence des sectes : un indéniable poids économique et financier|titre chapitre=3.- Les établissements contrôlés}}</ref> et critiquée pour la formation insuffisante de ses enseignants. == Histoire == === Origines === {{article détaillé|Anthroposophie}} [[Fichier:Waldorf-Astoria-Zigaretten--Stammhaus.jpg|thumb|L'ancienne usine Waldorf-Astoria, à [[Stuttgart]], dont les ouvriers ont assisté aux conférences de Steiner en 1919.]] Dans le but de diffuser l'anthroposophie, Steiner en a érigé la fondation<ref>{{Ouvrage|titre=Rudolf Steiner Education and Waldorf Schools: Centenary World Maps of the Global Diffusion of ”The School of the Future”.|date=2020|hal=hal-02488004|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02488004/document}}</ref>. Actif notamment en tant que [[précepteur (éducation)|précepteur]] de [[1884]] à [[1890]], [[Rudolf Steiner]], après avoir posé les fondements de l'[[anthroposophie]] (dérivée de la [[théosophie]] d'[[Helena Blavatsky]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Gary|nom1=Lachman|titre=Rudolf Steiner|sous-titre=An Introduction to His Life and Work|éditeur=Penguin|date=1 février 2007|pages totales=304|isbn=978-1-101-15407-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=gsfrzMrkkc8C|consulté le=28 février 2016}}.</ref>), formalise à partir de [[1906]] ses idées sur l'[[éducation]]. Ces idées restent pendant dix ans au niveau théorique. En [[1919]], il donne des conférences sur la [[Triarticulation sociale|triple organisation du corps social]]<ref>Conférences éditées ensuite sous le nom de ''Éléments fondamentaux pour la solution du problème social''.</ref> auxquelles assistent des ouvriers de l'{{Lien|lang=de|trad=Waldorf-Astoria-Zigarettenfabrik|fr=Waldorf-Astoria (usine de cigarettes)|texte=usine de cigarettes Waldorf-Astoria}}, à [[Stuttgart]], dans le sud-ouest de l'[[Allemagne]]. À la suite de ces conférences, Steiner est sollicité pour créer une école qui mettrait ses bénéficiaires sur la voie d'acquérir les aptitudes psychiques nécessaires pour penser et mettre en œuvre de nouvelles idées pour l'organisation de la vie sociale selon l'anthroposophie. La première « Libre école Waldorf », inaugurée le 7 septembre [[1919]], accueille essentiellement les enfants de ces familles ouvrières pour un cycle d'études prévu d'emblée sur douze années<ref name="15peda">{{Houssaye-QuinzePédagogues}}.</ref>. Après la création de la première ''Libre école Waldorf'', le mouvement pédagogique s'étend dans les années 1930 en Allemagne et dans plusieurs pays d'Europe. Cependant, les écoles Steiner-Waldorf sont interdites par le régime [[national-socialiste]]<ref name=":0">{{Chapitre|prénom1=Thomas|nom1=Stehlik|titre chapitre=The World in 1919: The Context for the Founding of the First Waldorf School|titre ouvrage=Waldorf Schools and the History of Steiner Education|éditeur=Springer International Publishing|date=2019|isbn=978-3-030-31630-3|lire en ligne=http://dx.doi.org/10.1007/978-3-030-31631-0_1|consulté le=2022-06-19|passage=1–20}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage|titre=Murphy,S.C.,TheMultifacetedLifeofEmilMolt(Fatherof the Waldorf School): Entrepreneur, Political Visionary, and Seeker for the Spirit Movement. 2012, Chatham, NY: The Association of Waldorf Schools of North America (AWSNA)}}</ref>. Après la [[Seconde Guerre mondiale]], on assiste à la réouverture des établissements Waldorf. Le mouvement gagne l'Europe de l'Ouest et s'étend progressivement en Amérique, Australie et dans les pays d’Afrique. Après la fin de l'Union soviétique, le mouvement se développe dans les pays d'Europe de l'Est, où il était jusqu'alors interdit<ref name=":0" />{{,}}<ref name=":1" />. === Relations avec les autres mouvements pédagogiques === À l'époque de la création de la première école Waldorf, le mouvement d'[[éducation nouvelle]] est à son apogée, et la même année voit l'ouverture des [[écoles libertaires de Hambourg]]. Selon Heiner Ullrich, « l'anthropologie pédagogique de Steiner va désormais intégrer, en partie contre sa propre compréhension idéologique, de nombreuses données de la réalité pédagogique d'alors, données qui ne pouvaient découler de formules abstraites<ref name="15peda"/> ». Le mouvement de pédagogie Waldorf reste cependant longtemps isolé. Il faut attendre 1970 pour qu'en Allemagne il rejoigne le mouvement des pédagogies alternatives<ref name="15peda"/>. Selon Heiner Ullrich, {{Citation|dans le monde de l’enseignement, on assiste [en 1994] à un phénomène particulièrement frappant : la popularité croissante des écoles et jardins d’enfants Steiner. Marginaux il y a peu de temps encore, ils sont devenus, en l’espace d’une vingtaine d’années, les chefs de file du [[Éducation nouvelle|Mouvement pour une éducation nouvelle]]<ref name="Ullrich"/>.}} En France, depuis 1995, plusieurs démarches de concertation avec les autres pédagogies alternatives sont entreprises. Par exemple, en 2004, un colloque réunit des enseignants et anciens élèves des pédagogies Waldorf, [[Pédagogie Montessori|Montessori]] et [[Ovide Decroly|Decroly]]<ref>''Être, créer, connaître - Quels chemins pour une éducation aujourd'hui'' Actes du colloque 18 septembre 2004</ref>. === Relations avec l'UNESCO === La fondation « Les amis de l'éducation Waldorf - Écoles Rudolf Steiner » est admise aux relations officielles de l'[[UNESCO]] en 2001<ref>[http://unesdoc.unesco.org/images/0012/001223/122345F.pdf Rapport d'admission de la Fédération des écoles Steiner à l'Unesco]</ref>. La même année, l'UNESCO note que ''“les idéaux et les principes éthiques du mouvement Waldorf rejoignent ceux de l'UNESCO"''<ref>{{Lien web |langue=Fr |auteur=UNESCO |titre=Relations avec les organisations non gouvernementales, fondations et autres institutions similaires |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000122345_fre |accès url=libre |site= |date=2001 |consulté le=2024-02-16 |page=34}}</ref>. Le Réseau des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU) est partenaire avec des écoles Steiner-Waldorf en Europe<ref>{{Lien web |langue=Fr |auteur=University of Birmingham (UK). Centre for International Education and Research |titre=Eléments du rapport de l'évaluation globale du Réseau du système des écoles associées de l'UNESCO: résultats, recommandations et conclusions |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000133126_fre |site= |date=2004 |consulté le=2024-02-16 |page=30}}</ref>, Amérique du Sud<ref>Op.cit, p39.</ref>, Amérique du Nord<ref>{{Lien web |langue=Fr |auteur=UNESCO |titre=ASPnet list of participating institutions |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000136545?posInSet=25&queryId=92906c3e-6844-4cb3-9395-d11e6a5bee69 |site=unesdoc.unesco.org |consulté le=2024-02-16}}</ref>, Afrique et Asie<ref>{{Lien web |titre=Schools by country |url=https://web.archive.org/web/20220625101759/https://aspnet.unesco.org/en-us/school-by-country |site=web.archive.org |date=2022-06-25 |consulté le=2024-02-16}}</ref>. L'UNESCO a également subventionné une exposition sur les écoles de Waldorf lors de la quatrième session de sa conférence internationale sur l'éducation à Genève. Un catalogue de l'évènement a été publié sous le titre "''Catalogue d'exposition de l’éducation Waldorf à l'occasion de la 4e session de la conférence internationale sur l'éducation de l'UNESCO à Genève''"<ref name="Catalogue Unesco" />. == Critiques == Heiner Ullrich, spécialiste des sciences de l'éducation à l'université de [[Mayence]] résume une partie du débat en 1994 dans une publication de l'[[UNESCO]] : {{citation bloc|Le débat auquel donne lieu la pédagogie de Rudolf Steiner dans les milieux spécialisés a, encore aujourd’hui, ceci de paradoxal que cette [[pédagogie]] est acceptée dans la [[pratique]] et méconnue sur le plan [[théorique]]. [...] Les milieux [[Allemagne|allemands]] de l’enseignement se sont depuis dix ans environ lancés dans une étude et une discussion approfondies de la pédagogie de Steiner. Les positions sur le sujet sont extrêmement contrastées allant de l’approbation enthousiaste jusqu’à la critique impitoyable. Les uns soulignent la pratique positive d’une éducation « complète » adaptée à l’enfant et passent sous silence l’[[anthropologie]] [[métaphysique]] de Steiner. Les autres critiquent justement sans merci cette néo[[mythologie]] occulte de l’éducation et mettent en garde contre les risques d'[[endoctrinement]] qui en découlent (« école où est enseignée une conception du monde ») leur insistance sur ce point les empêchant de juger impartialement les multiples facettes de la pratique steinérienne. La position des critiques idéologiques est encore confortée par l’assertion des pédagogues anthroposophes selon laquelle toutes les normes et toutes les formes de leur pratique éducative procèdent de l’anthropologie « cosmique » du maître. Est-il possible de résoudre ce [[paradoxe]] fondamental de la pédagogie de Steiner : la création d’une pratique fructueuse sur la base d’une théorie douteuse ? Nous estimons quant à nous qu’il ne faut pas chercher le fondement systématique de la pratique éducative étonnamment stimulante et efficace des écoles Steiner dans les « [[vérité]]s » simples de la doctrine anthroposophique, mais dans la diversité des points de vue, métaphores et maximes pédagogiques sur lesquels elle s’appuie<ref name="Ullrich">Heiner Ullrich, [http://www.ibe.unesco.org/publications/ThinkersPdf/steinerf.pdf Biographie de Rudolf Steiner pour l'UNESCO], tirée de ''Perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparé'', vol. XXIV, {{n°|3/4}}, 1994 (91/92), p. 577-595</ref>.}} En 1998, l'association [[PLANS]] (People for Legal and Non-Sectarian Schools), porte plainte contre deux écoles publiques Waldorf californiennes, considérant que leur programme est religieux (anthroposophe) et que leur financement par l'État est contraire au premier et au quatorzième amendement de la [[constitution des États-Unis]] et à la constitution de la Californie. L'association est déboutée lors du procès en 2005, elle a fait appel de la décision<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.waldorfcritics.org/active/pressreleases/PR20071214.html |titre=Compte rendu du dernier procès sur le site de PLANS|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. Dans une monographie de recherche de 2003 sur la viabilité de l'éducation Waldorf, David Jelinek et Li-Ling Sun (California State University) présentent les [[controverse]]s de la façon suivante : {{citation bloc|De plus en plus, [les parents et les éducateurs] se trouvent pris entre les extrêmes d'un débat que d'autres ont engagé depuis longtemps sur l'éducation Waldorf : un débat qui peut être résumé à l'un des extrêmes par l'opposition catégorique au bagage philosophique particulier de Rudolf Steiner, dont les croyances, les critiques l'affirment, constituent une « [[pseudo-science]] », et à l'autre extrême par une ferme conviction que les lacunes dans la réussite des élèves des méthodes Waldorf est le résultat de lacunes dans la mise en œuvre du curriculum Waldorf comme il a été voulu - et non parce que le programme est « pseudo-scientifique »<ref name="csus"/>.}} La conclusion de cette monographie pointe une nécessité de suppression des concepts anthroposophiques pour que cette pédagogie puisse devenir viable et qu'il faudrait en « extraire les bonnes idées » dans un environnement sécularisé expurgé des concepts pseudo-scientifiques liés historiquement à cette méthode. Cet abandon des préceptes anthroposophiques nécessiterait probablement la « perte » de certaines personnes, anthroposophes, n’acceptant pas ces changements<ref name="csus"/>. === Prosélytisme et sectarisme === Les responsables des écoles Steiner affirment que l'[[anthroposophie]] n'est pas enseignée aux élèves des établissements Steiner-Waldorf<ref name="Delannoy" />. Aux [[États-Unis]], ces déclarations d'intentions sont remises en question dans la revue ''Cultic Studies Review'' de l'[[International Cultic Studies Association]]. Sharon Lombard soutient que les écoles Steiner-Waldorf seraient le moyen le plus efficace de l'anthroposophie pour se répandre et seraient des centres d'une initiation occulte où tous les aspects du curriculum sont enracinés dans l'anthroposophie, avec une profonde signification ésotérique. Il affirme que le schéma hiérarchique de Steiner sur l'évolution de l'homme est subtilement incorporé dans le [[curriculum]]. Par exemple, en histoire, les élèves apprennent les anciens mythes religieux indiens, perses, égyptiens, gréco-romains et nordiques, ce qui peut être interprété comme du [[multiculturalisme]], mais aussi comme une initiation dissimulée qui correspond à la doctrine de Steiner sur l'évolution spirituelle des [[aryens]]<ref name="Lombard">{{article |langue=en |prénom1=Sharon |nom1=Lombard |titre=Spotlight on Anthroposophy |périodique=Cultic Studies Review |volume=2 |numéro=2 |année=2003 |éditeur=[[International Cultic Studies Association]] |url=https://web.archive.org/web/20110720234612/http://www.waldorfcritics.org/active/articles/lombard_sharon_csr0202j.htm}}</ref>. Dan Dugan, secrétaire de l'association [[People for Legal and Non-Sectarian Schools]], affirme que la pédagogie Steiner est dévouée à promulguer la pensée de son fondateur, l'anthroposophie, de type sectaire<ref name="Dugan">{{article |langue=en |prénom1=Dan |nom1=Dugan |titre=Why Waldorf Programs are Unsuitable for Public Funding |périodique=Cultic Studies Review |volume=2 |numéro=2 |année=2003 |éditeur=[[International Cultic Studies Association]] |url=http://www.icsahome.com/articles/why-waldorf-programs-are-unsuitable-for-public-funding}}</ref>. Il dénonce une infantilisation et une ouverture à l'acceptation du monde magique exprimé dans la mythologie dans laquelle ils sont immergés<ref>{{Lien web|titre=Waldorf - People for Legal and Nonsectarian Schools (PLANS) - Welcome|url=http://www.waldorfcritics.org/index.html|site=waldorfcritics.org|consulté le=2016-02-27}}.</ref>. L'agrégée en lettres classiques Cécile Delannoy affirme quant à elle que {{Citation|les écoles Waldorf s'interdisent d'enseigner à leurs élèves l'anthroposophie, et la pédagogie qui y est pratiquée peut se justifier dans un cadre de référence plus large que celui de l'anthroposophie. Il va en somme des écoles Steiner comme de la [[Fondation d'Auteuil]] : leurs fondateurs s'appuient sur une conception religieuse ou spiritualiste de l'homme, conception respectueuse de la liberté des sujets humains qu'elles éduquent, et se refusent à "endoctriner"<ref name="Delannoy" />.}}. Le {{Dr}} Martin Ashley de l'[[Université de l'Ouest de l'Angleterre|UWE]] mentionne dans une étude que les enfants scolarisés dans les écoles Steiner en [[Angleterre]] ne reçoivent pas de cours en anthroposophie<ref>« Can one teacher know enough to teach year six everything ? Lessons from Steiner-Waldorf Pedagogy ». British Educational Research Association, Annual Conference University of Glamorgan, 14th–17thSeptember {{Dr}} Martin Ashley, Reader in Education, School of Education, University of the West of England, Bristol [http://ecswe.net/wren/documents/Can_One_Teacher_Know.pdf]. {{p.|3}} : {{Citation étrangère|Children receive no instruction in anthroposophy and have little awareness of its existence, though upper school pupils can begin to question their situation.|lang=en}}</ref>. Pourtant, il est reproché à cette pédagogie d'être basée sur un système spirituel occultiste et non sur un système éducatif, et d'avancer à visage couvert. L'anthroposophie s'immiscerait depuis la formation des professeurs jusqu'au contenu des cours tout en étant dissimulée aux parents<ref name="australian">[http://www.theaustralian.com.au/news/nation/questions-about-steiners-classroom/story-e6frg6nf-1111114056265 Questions about Steiner's classroom], Milanda Rout, 28 juillet 2007.</ref>{{,}}<ref>{{Lien archive|langue=en |titre=Meagan Francis: What's Waldorf? |horodatage archive=20090705015021 |url=http://dir.salon.com/story/mwt/feature/2004/05/26/waldorf/?pn=2}} « Anthroposophy is the foundation of everything that happens in a Waldorf school, but it's veiled ».</ref>. Au Québec, il est également fait le reproche à la pédagogie Steiner-Waldorf de cacher des objectifs prosélytes, ce qui est incompatible avec les missions de l'école publique : dans ''[[La Presse (Montréal)|La Presse]]'', Yves Casgrain, {{Citation|consultant en mouvements sectaires<ref>[http://journaldunantisectaire.blogspot.fr/ Journal d'un anti-sectaire]</ref>}} explique que {{Citation|même si les écoles se défendent d'enseigner « l'anthroposophie », elle est présente de façon subtile et imprègne toutes les matières [...]. « On ne peut pas sortir l'anthroposophie des écoles Waldorf parce que, sans anthroposophie, il n'y a pas d'écoles Waldorf », affirme-t-il, précisant « qu'il ne s'agit pas d'une [[secte]] »<ref>{{Lien web|langue=fr-CA|titre=Méthode Waldorf: malaise sur la religion à l'école {{!}} Pascale Breton {{!}} Éducation|url=http://www.lapresse.ca/actualites/education/201304/13/01-4640639-methode-waldorf-malaise-sur-la-religion-a-lecole.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_vous_suggere_4640636_article_POS1|site=La Presse|consulté le=2016-02-28}}.</ref>.}} ==== En France ==== Le rapport 2000 de la [[Mission interministérielle de lutte contre les sectes]] présentait une étude de cas sur {{citation|la "galaxie" anthroposophique}}<ref name="MILS">{{Lien web |langue=fr |auteur=[[Mission interministérielle de lutte contre les sectes]] |lien auteur= |coauteurs= |url=http://www.ladocumentationfrancaise.fr/var/storage/rapports-publics/004000552.pdf |titre=Rapport 2000 |sous-titre=La "galaxie" anthroposophique |série= |jour= |mois= |année=2000 |site=ladocumentationfrancaise.fr |éditeur= |isbn= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= |id= }}.</ref>. Dans celui-ci, la mission se basant en partie sur une inspection des [[École Steiner-Waldorf|écoles Steiner-Waldorf]] ayant eu lieu en décembre 1999<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Un rapport inquiétant sur les écoles Steiner|url=http://www.leparisien.fr/faits-divers/un-rapport-inquietant-sur-les-ecoles-steiner-02-08-2000-2001541319.php|site=leparisien.fr|consulté le=2016-02-28}}.</ref>, pointait le risque de dérive de nombreux avatars modernes du mouvement anthroposophique, et notamment de son emprise éducative ''via'' des écoles privées comme les [[École Steiner-Waldorf|écoles Steiner-Waldorf]]. L'étude de cas conclut qu' {{citation|il n'y a aucune raison de qualifier l'anthroposophie de secte.}} mais appelle toutefois {{citation|les pouvoirs publics [à] maintenir une politique de veille soutenue.}}<ref>{{Lien web|nom1=La-Croix.com|titre=Les écoles Steiner restent sous surveillance|url=http://www.la-croix.com/Archives/2000-12-22/Les-ecoles-Steiner-restent-sous-surveillance-_NP_-2000-12-22-123639|site=La Croix|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. À la suite de la publication de ce rapport, les écoles Steiner françaises de l'époque sont à nouveau inspectées en mars 2001<ref>{{Lien web|titre=Le combat des écoles Steiner|url=http://www.lexpress.fr/informations/le-combat-des-ecoles-steiner_642713.html|site=LExpress.fr|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. Préalablement à l'inspection, Daniel Groscolas, inspecteur général auprès du ministère de l'Éducation nationale réitère clairement que les [[École Steiner-Waldorf|écoles Steiner-Waldorf]] ne sont pas de nature sectaire mais que le faible taux de vaccination de leurs élèves les ferait fermer<ref>{{Lien web|langue=français|auteur1=Michèle Singer|titre=Une menace de fermeture pèse sur les écoles Rudolf-Steiner|url=http://www.prevensectes.me/rev0103.htm#16a|site=prevensectes.me|éditeur=Les Dernières Nouvelles d'Alsace|date=16 mars 2001|consulté le=}}.</ref>. Les écoles se mettent en conformité et, le 24 juillet 2001, [[Jack Lang]] alors ministre de l'Éducation nationale, indique que {{citation|les contrôles n'ont pas révélé de pratiques à caractère sectaire}}<ref>{{Lien web|nom1=La-Croix.com|titre=PERSPECTIVES|url=http://www.la-croix.com/Archives/2001-09-21/PERSPECTIVES-_NP_-2001-09-21-141441|site=La Croix|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. Dès la fin de l'année 2001, des [[École Steiner-Waldorf|écoles Steiner-Waldorf]] se voient accorder des contrats simples ou d'association, avec l'État<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Catherine|nom1=Piraud-Rouet|titre=Planète maternage|éditeur=Marabout|date=2008-01-09|pages totales=352|isbn=978-2-501-06950-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=58Q_OlOqi0IC|consulté le=2016-02-28}}</ref>. [[Grégoire Perra]], un ancien élève et ancien professeur licencié d'une école Steiner-Waldorf française affirme que la pédagogie Steiner est de nature sectaire<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf|url=https://veritesteiner.wordpress.com/|site=La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf|consulté le=2016-02-29}}.</ref>{{,}}<ref>[http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2015/02/16/entrailles-lanthroposophie Voir sur ''sciencepresse.qc.ca''.]</ref>. Il tient depuis un blogue baptisé {{citation|La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf}}<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Thomas |nom=Mahler |titre=Anti-vaccins, délires cosmologiques... les étranges « vérités » des anthroposophes |url=https://www.lepoint.fr/societe/les-anthroposophes-ne-vont-pas-pouvoir-cacher-la-verite-eternellement-29-04-2019-2309998_23.php |site=Le Point |date=2019-04-29 |consulté le=2021-11-03}}.</ref>. Il publie en particulier en 2011 un document tenant à démontrer l'endoctrinement réalisé au sein des écoles Steiner-Waldorf<ref>{{Lien web|langue=français|titre=L'endoctrinement à l’Anthroposophie dans les écoles Steiner-Waldorf|url=https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/l-endoctrinement-a-l-anthroposophie-dans-les-ecoles-steiner-waldorf|site=unadfi.org|date=|consulté le=}}.</ref>. La fédération des écoles Steiner-Waldorf en France porte plainte en diffamation en 2013. La fédération est déboutée de sa demande au motif que le témoignage de Perra est {{citation|loin d'être le fruit d'une "haine féroce"}} comme décrit par la fédération des écoles Steiner-Waldorf, mais {{citation|une réflexion philosophique sur l'anthroposophie elle-même et sur ses modes de propagation, notamment au sein des Écoles Steiner Waldorf}}<ref>{{Lien web|titre=cercle laïque pour la prévention du sectarisme: Grégoire PERRA assigné pour diffamation par la Fédération des Ecoles Steiner avec Catherine Picard et Marie Drilhon: la Fédération déboutée.|url=http://actu-sectarisme.blogspot.fr/2013/06/gregoire-perra-assigne-pour-diffamation.html|site=actu-sectarisme.blogspot.fr|consulté le=2016-02-29}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | auteur = | titre = Copie du jugement du tribunal de grande instance de Paris | date = 24/05/2013 | url = https://drive.google.com/file/d/0B6RosiHnxCrRbHQ5Zy1uTGFyT3M/edit?pref=2&pli=1 | site = | consulté le = 1 mars 2016}}.</ref>. En octobre 2021, Grégoire Perra a été relaxé d'une plainte en diffamation et injures qui le visait. Les juges ont également condamné l'association anthroposophe CNP MEP – SMA qui l'attaquait en justice à 10 000 euros de dommages et intérêts et à 15 000 euros de frais de justice engagés par Grégoire Perra pour sa défense<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=À Strasbourg, des médecins anthroposophes condamnés pour avoir voulu "faire taire Grégoire Perra" |url=https://www.rue89strasbourg.com/association-medecins-anthroposophes-condamnee-poursuites-ancien-professeur-219029 |site=Rue89 Strasbourg |date=2021-10-12 |consulté le=2021-11-03}}.</ref>. En 2015, le rapport au Premier Ministre de la [[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]] mentionne que la pédagogie Steiner fait partie des pratiques défavorablement connues de la Mission et indique dans une note de bas de page que la pédagogie Steiner partage avec le [[New Age]] des croyances en l'[[astrologie]] et l'[[ésotérisme]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=[[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]] |lien auteur= |coauteurs= |url=http://www.derives-sectes.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/Rapport-au-Premier-ministre_2013-2014_Miviludes.pdf |titre=Rapport 2013-2014 |sous-titre=Le risque sectaire et Internet |série= |jour= |mois= |année=2015 |site=ladocumentationfrancaise.fr |éditeur= |isbn= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= |id= }}.</ref>. Le rapport 2017 de la même mission renchérit : {{citation|S’agissant des écoles, la prise de distance avec la philosophie du fondateur n’est pas toujours claire et les parents qui y inscrivent leur enfant ne mesurent pas tous l’ensemble des fondements théoriques qui ne sont pas sans incidence sur l’enseignement dispensé}}<ref name= MIVILUDES2017>{{Lien web |langue=fr |auteur=[[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires]] |lien auteur= |coauteurs= |url= http://www.derives-sectes.gouv.fr/publications-de-la-miviludes/rapports-annuels/rapport-annuel-dactivit%C3%A9-2016-2017 |titre=Rapport d’activité 2016 et premier semestre 2017 |série= |jour= |mois= |année=2017 |site= derives-sectes.gouv.fr |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}.</ref>. Le 26 février 2023, la chaîne YouTube ''Spline LND'' publie un documentaire critique des écoles hors-contrat Steiner-Waldorf intitulé ''Une SECTE à l'école ?''<ref name=":2">{{Lien vidéo|titre=Une SECTE à l'école ?|url=https://www.youtube.com/watch?v=YJMkIe1Vn34|langue=fr-FR|consulté le=2024-02-09}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|prénom1=Manon|nom1=Boquen|titre=Les écoles Steiner-Waldorf, une pédagogie controversée : des anciens élèves témoignent dans un documentaire|périodique=[[Télérama]]|date=15 avril 2023|lire en ligne=https://www.telerama.fr/enfants/les-ecoles-steiner-waldorf-une-pedagogie-controversee-des-anciens-eleves-temoignent-dans-un-documentaire-7015156.php|accès url=payant}}</ref>. Ce documentaire regroupe les témoignages de différentes personnes : deux anciens élèves, dont [[Grégoire Perra]], également ex-professeur en école Steiner-Waldorf et maintenant lanceur d'alerte ; les journalistes et co-auteurs du livre ''Le Nouveau Péril Sectaire''<ref>{{Lien web |titre=Le Nouveau péril sectaire - Antivax, crudivores, écoles Steiner, évangéliques radicaux... |url=https://www.lisez.com/livre-grand-format/le-nouveau-peril-sectaire-antivax-crudivores-ecoles-steiner-evangeliques-radicaux/9782221255322 |site=lisez! |consulté le=9 février 2024}}</ref> ; la vice-présidente à date de l'association [[Union nationale des associations de défense des familles et de l'individu victimes de sectes|UNADFI]] ; la vice-présidente à date de l'association [[Centre contre les manipulations mentales|CCMM]] ; ainsi que le président à date de la [[Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires|Mivilude]]. D'après les intervenants, les écoles Steiner-Waldorf cachent volontairement l'aspect ésotérique de leur enseignement « pour ne pas effrayer les parents ». Les élèves qui témoignent dénoncent l'endoctrinement qu'ils y ont subi, les insultes racistes, sexistes et la violence physique des professeurs qui « n'ont pas vraiment de limites sur le fait de hurler sur un élève ». Le président de la Mivilude invite les parents à être lucides et « extrêmement vigilants sur la réalité de ces établissement, en faisant en sorte de s'informer au-delà du site internet ou du bouche-à-oreille provenant directement de ce type de structure », et à « aller vérifier, contrôler par soi-même et confronter les différents points de vues avant de s'engager » et d'engager son enfant. Le documentaire se conclut par le droit de réponse de la Fédération Pédagogie Steiner-Waldorf, qui conteste la majorité des critiques. En juin 2023, une enseignante est visée par deux plaintes pour [[Mise en danger de la vie d'autrui en droit pénal français|mise en danger de la vie d'autrui]] par des familles d'élèves après avoir allumé un feu en classe, provoquant des inhalations de fumées par les élèves. L'enseignante leur aurait également fait goûter les cendres. La leçon avait pour but de provoquer « une expérience sensorielle » et d'avoir un « effet sur les sentiments et la volonté »<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Deux plaintes déposées contre une enseignante Steiner à Colmar : elle allume un feu en classe au risque d’asphyxier ses élèves - Skeptics in the Pub |url=https://skepticsinthepub.ch/2023/06/05/deux-plaintes-deposees-contre-une-enseignante-steiner-a-colmar-elle-allume-un-feu-en-classe-au-risque-d-asphyxier-ses-eleves/ |date=2023-06-05 |consulté le=2023-06-07}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Améline |nom=Roussel |titre=Dans une école Steiner près de Colmar, deux plaintes contre une enseignante qui a fait inhaler de la fumée aux enfants |url=https://www.rue89strasbourg.com/ecole-steiner-colmar-fumee-266277 |site=Rue89 Strasbourg |date=2023-06-06 |consulté le=2023-06-07}}.</ref>. === Racisme === {{article détaillé|Rudolf_Steiner#Pangermanisme_et_nationalisme}} [[Rudolf Steiner]] était ouvertement [[racisme|raciste]]<ref name="Monde Diplo 2018">{{Article|prénom1=Jean-Baptiste|nom1=Malet|lien auteur=Jean-Baptiste Malet|titre=L’anthroposophie, discrète multinationale de l’ésotérisme|sous-titre=Éducation, santé, agriculture, banques : les bonnes affaires des disciples de Rudolf Steiner|périodique=[[Le Monde diplomatique]]|numéro=772|année=2018|date=juillet|issn=|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/MALET/58830|pages=16 - 17}}.</ref>. En conséquence, son œuvre contient tout un pan de théories raciales, qui peuvent être toujours enseignées dans certains établissements. Ainsi, [[Élisabeth Feytit]], journaliste et auteure d'une enquête sur les établissements Steiner, témoigne : {{citation|Il y a clairement des enfants moins bien traités, notamment s'ils sont roux ou non blancs. [...] L'anthroposophie est issue notamment du [[théosophie|théosophisme]] de [[Helena Blavatsky|Mme Blavatsky]] qui prône dès le départ les différences raciales. Pour Steiner, il y a des races dominantes aux différentes étapes de l'humanité. Selon lui, aujourd'hui, c'est la race aryenne qui domine. C'est comme si les autres avaient loupé le coche. Il y a des enfants non blancs dans les écoles Steiner-Waldorf, mais on les considère comme moins évolués que les Blancs}}<ref name="Dasinieres"/>. Un pédagogue Steiner a été accusé de faire ouvertement la promotion des théories racistes de Steiner sur les réseaux sociaux<ref name="Charles Le Goff">{{Lien web |langue=fr |auteur=Thomas Mahler |url=https://www.lepoint.fr/societe/un-prof-steiner-fait-la-promotion-de-theories-delirantes-et-racistes-27-06-2019-2321418_23.php |titre=Un prof Steiner fait la promotion de théories délirantes et racistes |jour=28 |mois=juin |année=2019 |site=[[Le Point]] |éditeur= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}. </ref>. === Programme et pseudo-science === Au [[Québec]], la pédagogie Steiner-Waldorf mise en œuvre dans les quatre écoles de la province suscite de vives controverses. Elle est accusée dans certains cas de ne pas respecter le programme québécois ainsi que de causer des retards scolaires importants par rapport aux élèves des écoles publiques. Le rapport très critique d'une commission d'enquête officielle a fait fermer l'école de [[Chambly (Québec)|Chambly]] à la fin de l'année scolaire 2013-2014<ref name="r3J04ZI">{{Lien web|langue=fr-CA|titre=Méthode Waldorf: une pédagogie controversée {{!}} Pascale Breton {{!}} Éducation|url=http://www.lapresse.ca/actualites/education/201304/13/01-4640636-methode-waldorf-une-pedagogie-controversee.php|site=La Presse|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. Le rythme des apprentissages en pédagogie Steiner est fondé sur les théories de [[Rudolf Steiner]] sur le développement de l'enfant, et ne suit pas toujours le rythme du système éducatif local. L'[[apprentissage de la lecture]] par exemple, ne commence pas avant sept ans en pédagogie Waldorf, alors que dans la plupart des systèmes éducatifs occidentaux, il est abordé à partir de cinq ou six ans<ref>{{Lien web|titre=Waldorf Education: Four Successes and Four Failures {{!}} Education.com|url=http://www.education.com/magazine/article/waldorf-education-successes-failures/|site=education.com|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. Selon les pays, cela conduit à des décalages de certains enseignements par rapport aux programmes nationaux. En France, ce décalage par rapport au programme de l'éducation nationale est le point négatif le plus fréquemment mentionné par les anciens élèves<ref name="Shankland"/>. Bien que les [[École Steiner-Waldorf|écoles Steiner]] françaises s'appliquent à rejoindre des paliers de convergence avec les programmes de l'école publique<ref>{{Lien web|titre=Pédagogie Waldorf : Principes et méthodes|url=http://www.steiner-waldorf.org/pedagogie_steiner/principes.html|site=steiner-waldorf.org|consulté le=2016-02-28}}.</ref>, ce décalage peut rendre la mobilité douloureuse<ref>{{Lien web|titre=A Lyon, la controversée école alternative Steiner s’agrandit -|url=http://www.rue89lyon.fr/2015/08/30/lyon-controverse-ecole-alternative-steiner-s-agrandit/|site=Rue89Lyon|consulté le=2016-02-28}}.</ref>. Une étude faite aux [[États-Unis]] sur l'enseignement des sciences dans les écoles Steiner précise que les écoles ne devraient pas se fonder sur les principes [[Pseudo-science|pseudo-scientifiques]] de Rudolf Steiner et de l'anthroposophie comme source pour les concepts scientifiques car ils ne passent pas les tests empiriques, ne sont pas vérifiables, n'ont pas évolué depuis qu'il les a introduits et reposent sur des affirmations paranormales. Le programme « scientifique » de ces écoles incorpore des contenus inexacts, ou {{citation|hautement suspects comme scientifiquement valides}}, comme la notion que l'esprit de l'homme est physiquement incarné dans des qualités d'âme qui se manifestent elles-mêmes sous diverses formes animales, ou la division en quatre règnes (minéral, plante, animal et humain). Selon les chercheurs, cinq « grandes idées » doivent être acceptées prioritairement par les écoles Steiner : le [[Théorie atomique|modèle physique de l'atome]], le [[tableau périodique des éléments]], la théorie du [[Big Bang]], celle de la [[tectonique des plaques]] et la théorie biologique de l'[[Évolution (biologie)|évolution]]. Dans ce travail de recherche David Jelinek et Li-Ling Sun<ref name="csus">[http://www.csus.edu/indiv/j/jelinekd/Publications/WaldorfScience.pdf Does Waldorf Offer a Viable Form of Science Éducation?] A Research Monograph by David Jelinek, Ph.D. and Li-Ling Sun, Ph.D. College of Éducation, California State University, Sacramento, 2003.</ref> concluent qu'il serait donc souhaitable d’extraire les bonnes idées de la pédagogie tout en mettant de côté les affirmations pseudoscientifiques<ref>Citation du texte original extrait de la conclusion de l'article : « ''Is it realistic to assume that the “good ideas” of Waldorf could be extracted from the pseudoscientific ones and emerge a strong and vibrant (and viable) form of science education? The evidence from this study indicates that Waldorf will have its work cut out and will have to lose some ideas and people (some anthroposophists are not going to accept the changes that have to be made) along the way, but Waldorf’s rich array of creative methods that stimulate imaginative thought and engage students in potentially meaningful activities could undoubtedly enrich secular education.''</ref>. Ils terminent ensuite la conclusion en signalant la curiosité, la confiance, l'originalité et la perception artistique des élèves qu'ils ont rencontrés pour enfin s'imaginer jusqu'où ceux-ci pourraient aller avec des idées scientifiques intelligentes dans leur programme<ref>Citation du texte original extrait de la conclusion de l'article : « ''Time and again as our researchers visited the many Waldorf schools across America we were impressed with the eager, confident and curious Waldorf students we encountered. These students demonstrated original thinking and innovative problem solving, leaving us with the impression that they cared about what they were doing, were intrigued by challenging situations, and penetrated matters with an artist’s perception. One can only imagine how far they could go with sound scientific ideas as part of their repertoire. We think it is worth finding out.'' »</ref>. Dans le documentaire ''Une SECTE à l'école ?''<ref name=":2" /> publié en 2023, plusieurs témoignages critiquent le programme enseigné dans les écoles Steiner-Waldorf en [[France]]. Léo, ancien élève en école Steiner-Waldorf, dénonce des enseignements dans lesquels tout est mélangé, privant les élèves du recul nécessaire pour questionner les dires des professeurs. [[Grégoire Perra]] affirme que la confusion entre les mythes et l'histoire y est permanente, que ces écoles ne respectent pas le [[Socle commun de connaissances, de compétences et de culture|socle commun de connaissances, de compétences, et de culture]] obligatoire pour toutes les écoles en France, et qu'elles trichent lors des contrôles du [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Ministère français de l'Éducation nationale]]. Le journaliste Jean-Lou Adénor affirme que la pédagogie Steiner-Waldorf est une acculturation douce et lente à la [[pensée magique]], et que les enfants sont entraînés à dire et faire des choses qu'ils ne comprennent pas. === Enseignants === Marc Giroud, ancien éducateur en école Steiner-Waldorf, explique : {{citation bloc|Quand on fait la formation d'éducateur Steiner, on n'étudie qu'un seul auteur, Steiner. C'est un dogme pédagogique. Vous êtes là pour accomplir un dessein eschatologique, ce qui justifie de mentir ou de taire. On apprend à cacher cette vocation aux personnes qui nous confient leur enfant. C'est pour cela qu'il y a des discours de façade.|Marc Giroud, ancien pédagogue Steiner<ref name="Dasinieres">{{Lien web |langue=fr |auteur=Laure Dasinieres |url=http://www.slate.fr/story/198667/violences-abus-racisme-enfants-ecoles-steiner-waldorf-pedagogie-alternative-anthroposophie |titre=Violences, abus, racisme: la loi du silence des écoles Steiner-Waldorf|jour=4 |mois=janvier |année=2021 |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |éditeur= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}.</ref>.}} Au [[Royaume-Uni]], seule une petite proportion des professeurs ont des diplômes d'enseignement classique (QTS)<ref>{{en}} {{pdf}} [http://www.dfes.gov.uk/research/data/uploadfiles/RB645.pdf Étude du gouvernement britannique], page 112, {{Citation étrangère|langue=en|only a small proportion of all Steiner teachers are also trained in the maintained system and hold QTS.}}</ref>. En France, un rapport de la [[MILS]] de 2000 estime que le {{citation|constat préoccupant sur le niveau des enseignants}} s'explique par le fait que {{citation|les enseignants ne seraient pas recrutés pour leur formation intellectuelle et pédagogique, mais pour {{Citation|leur parcours qualifiant de vie}}}}<ref name="MILS"/>. Dans les sections primaires des écoles Steiner-Waldorf, les instituteurs gardent en général le même groupe d'élèves durant tout le cycle élémentaire. L'impact de la personnalité du professeur sur les enfants peut être considéré comme un risque d'unilatéralité{{Référence nécessaire|date = }}. Les élèves du cycle élémentaire ont toutefois également cours chaque jour avec un ou plusieurs autres professeurs spécialisés : cela peut être le cas pour les langues, la musique et l'orchestre, les jeux sportifs, l'eurythmie, des ateliers (travaux manuels, couture, bois). === Santé publique === {{Article détaillé|Médecine anthroposophique}} Comme en France quelques années plus tôt, les écoles Steiner-Waldorf des États-Unis sont dénoncées par la presse nationale début 2015 comme ayant les taux d'exemption de vaccination les plus hauts dans leurs états respectifs<ref>{{Article |langue=en |url=http://www.texastribune.org/2015/02/05/school-vaccine-exemptions-high-pockets-texas/ |titre=See Vaccination Exemptions in Texas by School District |périodique=Texas Tribune |date=5 février 2015 |consulté le=5 février 2015 |auteur=Smith, Morgan}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |url=http://www.burlingtonfreepress.com/story/news/local/2015/02/05/vermont-schools-vaccination-rates/22945035/ |titre=Vermont schools report low vaccination rates |périodique=Burlington Free Press |date=5 février 2015 |consulté le=5 février 2015 |auteur=Dover, Haley}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |url=http://www.presstelegram.com/health/20150124/waldorf-school-in-belmont-heights-reports-low-vaccination-rate |titre=Waldorf school in Belmont Heights reports low vaccination rate |périodique=Long Beach Press-Telegram |date=24 janvier 2015 |consulté le=5 février 2015 |auteur=Yee, Greg}}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |url=http://blogs.seattletimes.com/fyi-guy/2015/02/04/vaccine-exemptions-exceed-10-at-dozens-of-seattle-area-schools/ |titre=Vaccine exemptions exceed 10% at dozens of Seattle-area schools |périodique=Seattle Times |date=4 février 2015 |consulté le=5 février 2015}}.</ref>. Un rapport de 2010 du gouvernement britannique notait que les écoles Steiner devaient être considérées comme des {{Citation|populations à haut risque}} et des {{Citation|communautés non vaccinées}} par rapport au risque pour les enfants de contracter la rougeole et de contribuer aux épidémies<ref>{{Lien web |langue=en |format=pdf |url=https://www.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/322932/National_Measles_Guidelines.pdf |titre=HPA (Health Protection Agency) National Measles Guidelines Local & Regional Services |date=28 octobre 2010 |consulté le=27 mai 2015|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. Dans l'anthroposophie la maladie est vue comme un message [[divin]] lié au [[karma]] et à la [[réincarnation]] : {{citation bloc| [[Rudolf Steiner|Steiner]], le fondateur de l'Anthroposophie, cet [[ésotérisme]] [[mystique]] et délirant<ref>Léonce de Grandmaison et Joseph de Tonquédec, ''La Théosophie et l'Anthroposophie'', Éd. Gabriel Beauchesne et ses fils, Paris, 1939, Chap 2,{{p.|136}}.</ref> qui est derrière les écoles Steiner-Waldorf, pensait que les [[maladie]]s sont envoyées par les [[dieux]] pour nous aider à vaincre nos [[péché]]s, dans le cadre de la [[Réincarnation]]. Ainsi, un [[vaccination|vaccin]], en empêchant de faire une maladie que vous devez avoir dans cette vie, sera un [[handicap]] dans une prochaine incarnation, car il entrave un processus [[Karma|karmique]]<ref name="Agence Science-Presse">{{Lien web | auteur = [[Agence Science-Presse]] | titre = Dans les entrailles de l'anthroposophie | année = 2015 | url = http://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2015/02/16/entrailles-lanthroposophie | consulté le = 15 janvier 2017}}.</ref>.}} La non-acceptation de la [[vaccination]] par l'anthroposophie pour des motifs liés à la [[croyance]] en des [[réincarnation]]s [[karma|karmiques]] est mentionnée dans de nombreux rapports d'enquête, et dans plusieurs pays. Yves Casgrain note lui aussi que dans l'anthroposophie, les [[vaccination|vaccins]] sont mal perçus car ils retarderaient la « dette [[karma|karmique]] »<ref name="Agence Science-Presse"/>. Malgré le recours à un vocabulaire {{citation|karmique}}, l'opposition farouche de Steiner à la vaccination est une pure invention de l'occultiste et n'a aucun lien avec les traditions spirituelles indiennes, puisqu'elle ne trouve aucun écho dans le [[bouddhisme]], le [[jaïnisme]] ou l'[[hindouisme]]<ref name="Immunizations and Religion">{{Lien web |langue=en |auteur= |lien auteur= |coauteurs= |url=https://healthandwellness.vanderbilt.edu/news/2013/08/immunizations-and-religion/ |titre=Immunizations and Religion |série= |jour= |mois= |année= |site=healthandwellness.vanderbilt.edu |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= |brisé le = 2023-12-01}}.</ref>, tous favorables à cette mesure de santé publique, largement pratiquée et acceptée en Inde. Cette approche karmique influence aussi le traitement des incidents. Grégoire Perra, ex-anthroposophe et ex-professeur en école Steiner-Waldorf, témoigne : {{citation|On laisse délibérément les enfants sans surveillance. Il faut laisser le karma s'accomplir et laisser les âmes s'affronter. [...] Les enfants s'ennuient de cette pédagogie qui est une messe permanente, certains s'habituent mais d'autres pètent les plombs}}<ref name="Dasinieres"/>. == Pédagogie == C'est à la suite de ses conférences que [[Rudolf Steiner]] crée la pédagogie qui permettrait aux enfants d'acquérir les aptitudes psychiques nécessaires à l'[[anthroposophie]]{{référence nécessaire}}. === Conception de l'éducation de l'enfant === Selon l'anthroposophie l'évolution [[karma|karmique]] de l'[[enfant]] est un processus lié à des forces [[surnaturel]]les : {{Citation bloc|À la fin de la première période de sept ans, les forces « surnaturelles » de croissance ont achevé de construire l'organisme de l'enfant, depuis la pointe des pieds jusqu'à la nouvelle dentition ; ces forces physiques sont désormais « nées », c'est-à-dire qu'elles se métamorphosent en forces d'apprentissage, et l'enfant développe ses sens intérieurs {{incise|il est prêt à aller à l'[[école]]|stop}}. Au cours des sept années suivantes, les forces « [[Plan astral|astral]]es » encore cachées de l'[[âme]] modèlent le monde des pulsions, des passions et des sentiments. Celles-ci se libèrent au moment de la [[puberté]] et se métamorphosent en capacité de pensée abstraite et de jugement. Elles aident les forces cachées du moi à atteindre la maturité intellectuelle et sociale qui intervient à la fin de la troisième période de sept ans, au moment de la naissance du moi<ref name="Agora" />}} La formation de l'élève, selon l'anthroposophie, est en même temps un processus de [[réincarnation]] et c'est pour cette raison qu'il est basé sur des cycles de 7 ans<ref name="Agora" />. L'éducation anthroposophique utilise la [[théorie des humeurs]] et plus particulièrement la doctrine des [[quatre tempéraments]], issue de l'[[Antiquité]] : ''mélancolique'', ''flegmatique'', ''sanguin'' et ''colérique'' : {{citation bloc|Pour Steiner, un tempérament donné tient à la prépondérance de l'une des quatre forces cosmiques (physique, surnaturel, astrale ou spirituelle) au cours de la [[réincarnation]]. L'une des tâches essentielles de l'éducation consiste donc à équilibrer harmonieusement les tendances du tempérament en évitant que l'une d'elles ne prédomine<ref name="Agora">{{Lien web | auteur = | titre = Encyclopédie de L'Agora | L'éducation selon Rudolf Steiner | jour = | mois = | année = | url = http://agora.qc.ca/documents/steiner--leducation_selon_rudolf_steiner_par_heiner_ullrich | site = Encyclopédie de L'Agora | consulté le = 15 janvier 2017}}.</ref>.}} === Le cursus pédagogique === Le cursus est divisé en trois cycles de 7 ans qui, se référant à la vision anthroposophique de l'évolution liée à des forces [[surnaturel]]les agissantes<ref name="Agora" />. * jusqu'à 7 ans, le jardin d'enfant * de 7 à 14 ans, premier cycle, les « petites et moyennes classes » de la première à la huitième classe * de 15 à 18 ans, deuxième cycle, les « grandes classes » de la neuvième à la douzième classe ==== Premier cycle ==== Le cycle des petites et moyennes classes concerne les enfants entre 7 ans et 14 ans. L'établissement d'une relation de confiance et d'autorité avec le professeur étant jugé primordial, le [[professeur titulaire]] suit, si possible, le même groupe d'élèves pendant ces 8 premières années. Dans les premières années, l'enseignement est avant tout oral, symbolique et artistique, les manuels scolaires classiques ne sont pas utilisés, les livres sont remplacés par des cahiers réalisés par les élèves, l'enseignant est rendu complètement responsable de la conduite du travail. La journée commence par un [[Rite|rituel]], l'allumage d'une bougie, qui est souvent située sur une "table des saisons", et par la récitation de "paroles"; c'est-à-dire de mantras dictés par [[Rudolf Steiner]]<ref>Rudolf Steiner, ''Bases de la pédagogie, cours aux éducateurs et enseignants'', EAR, 1988.</ref>, bras croisés sur la poitrine<ref name="Ariès">Paul Ariès, ''Anthroposophie : enquête sur un pouvoir occulte'', éditions Golias, 2001</ref>. L'introduction à l'écriture, à la lecture et au calcul se fait progressivement à l’aide d'objets et d'images tirés de [[conte]]s, légendes, [[fable]]s et histoires d'animaux. Les notions abstraites sont introduites de manière systématique seulement après l'âge de 12 ans<ref>Karl Stockmeyer, ''Éléments fondamentaux de la pédagogie Steiner'', 1998, Fédération des écoles Steiner en France</ref>{{,}}<ref name="Catalogue Unesco"/>. ==== Deuxième cycle ==== Les quatre années des « Grandes Classes », c’est-à-dire de la {{9e}} (15 ans) à la {{12e}} (18 ans) constituent le dernier palier de scolarité dans ces écoles. En France, la {{12e}} classe (ou la {{11e}} pour l'école Perceval à Chatou) vise à donner une équivalence avec la classe de première. Les élèves qui le souhaitent ont, au cours de cette année-là, la possibilité de préparer les épreuves anticipées du [[Baccalauréat (France)|Baccalauréat]], ce qui leur ouvre ensuite l'accès aux classes terminales de [[Lycée en France|lycée]] dans leur {{19e|année}}, tandis que l'âge moyen d'accès au Bac est en France de 18 ans et demi pour les séries générales<ref>L'âge moyen d'accès au Bac varie fortement en fonction des séries : de 18 ans 1/2 dans les séries générales, on passe à 19 ans 1/2 dans les bacs techniques et à 21 ans 1/2 dans les séries professionnelles cf. [http://media.education.gouv.fr/file/60/08/8/5_25088.pdf ''Les parcours scolaires et l’âge des bacheliers''] Éducation & formations {{numéro|60}} – juillet-septembre 2001</ref>. À l'école Steiner de Verrières-le-Buisson, le lycée comprend une classe de Terminale<ref>{{Lien web |titre=Lycée Steiner, Verrières-le-Buisson (91), toutes les infos |url=https://www.letudiant.fr/etudes/annuaire-des-lycees/lycee-general-prive-rudolf-steiner-10670.html |site=letudiant.fr |consulté le=2020-09-20}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Résultats aux examens |url=https://www.ecole-steiner-verrieres.org/resultats-aux-examens/ |site=Ecole Steiner Waldorf de Verrières-le-buisson |consulté le=2020-09-20}}.</ref> (la « {{13e}} ») depuis la rentrée scolaire 2017-2018. === Après le Cycle Waldorf === La transition vers les [[études supérieures]] varie en fonction du [[système éducatif]] du pays. En Allemagne, bien que les écoles appartiennent au secteur privé, leur certification de fin d'études scolaires est équivalente à celle du public<ref>''L'évaluation formative : pour un meilleur apprentissage dans les classes'' - [[OCDE]] 2005 - page 292</ref>. Au [[Québec]], ils rejoignent le cycle post-secondaire du [[CÉGEP]]. == Spécificités des enseignements == === Religion === La pédagogie [[Anthroposophie|anthroposophique]] de Steiner, malgré sa laïcité revendiquée<ref>{{Lien web|titre=Les écoles Steiner-Waldorf sont laïques au sens strict du terme|url=http://www.steiner-waldorf.org/pedagogie_steiner/place_religion.html|site=steiner-waldorf.org|consulté le=2016-02-27|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>, demeure épistémologiquement ancrée dans le [[christianisme]] et conserve par exemple un lien fort avec la rythmique pastorale du cours de l'année, ponctué par les grandes fêtes marquant les saisons : la [[Michel (archange)|Michaëli]] (29 septembre), [[Noël]], [[Pâques]] et la [[Fête de la Saint Jean|Saint Jean]] (24 juin)<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Svetoslava|nom1=Toncheva|titre=Out of the New Spirituality of the Twentieth Century : The Dawn of Anthroposophy, the White Brotherhood and the Unified Teaching|éditeur=Frank & Timme GmbH|date=2015-04-30|pages totales=258|isbn=978-3-7329-0132-6|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=xobwCAAAQBAJ|consulté le=2016-02-27}}</ref>, d'autres études estiment la doctrine anthroposophique profondément liée aux méthodes pédagogiques Steiner et qu'une sécularisation est nécessaire mais se heurtera à des résistances internes<ref>[http://www.csus.edu/indiv/j/jelinekd/Publications/But%20Is%20It%20Science%20Jelinek.pdf Voir sur ''csus.edu''.]</ref>. L'UNESCO déclare à ce sujet « Les écoles Waldorf, bien que n'étant pas liées à une communauté religieuse institutionnalisée sont des lieux où est cultivée l'ouverture à une sphère divine »<ref name="Catalogue Unesco"/>. === Enseignement des langues === Dès la première classe (7 ans), les enfants apprennent deux langues étrangères<ref>Karl Stockmeyer, ''Éléments fondamentaux de la pédagogie Steiner'', {{p.|89-104}}</ref>. === Les activités manuelles et artistiques === Les écoles s'efforcent de valoriser sans aucune hiérarchisation, les talents et aptitudes particulières rencontrées en chaque enfant<ref name="Delannoy"/>. Selon Heiner Ullrich, {{Citation|la pratique de cet enseignement, avec son large éventail de possibilités d’apprentissage dans le domaine des arts, des travaux manuels, des soins à apporter à la nature et les nombreuses occasions de participer à des tâches communautaires, est beaucoup trop importante pour qu’on se contente de la laisser aux inconditionnels de Rudolf Steiner<ref name="Ullrich"/>.}} === Sciences === L'enseignement des sciences dans la pédagogie Steiner<ref name="Catalogue Unesco"/> se caractérise surtout par l'importance particulière donnée à la [[phénoménologie]], au vécu sensoriel expérimental. Dans le premier cycle, il vise à stimuler les élèves à établir un lien à la fois actif, et affectif avec le réel. Ce n'est que dans le second cycle (à partir de 15 ans) que l'on travaille à l'acquisition des notions abstraites, avec la mathématisation et le recours aux modèles habituels. L'enseignement du sport associe des disciplines sportives habituelles et y ajoute à quelques écoles une forme particulière d'éducation physique connue sous le nom de « gymnastique Bothmer » qui vise à équilibrer la personne selon des [[Anthroposophie|principes anthroposophiques]]<ref>[http://www.medecines-douces.com/impatient/261nov99/pbothmer.htm Gymnastique Bothmer. Alternative Santé- L'Impatient 261 novembre 1999]</ref>. === Eurythmie === L'[[eurythmie]] est issue de l'[[anthroposophie]] et enseignée dans les écoles Steiner, depuis le jardin d'enfants jusqu'à la douzième classe<ref name="Catalogue Unesco">[http://education.avenir.free.fr/index.html Catalogue de l'exposition itinérante des Écoles R. Steiner présentée dans le cadre de la {{44e}} Conférence Internationale pour l'Éducation de l'UNESCO à Genève]</ref>. Selon Steiner, faire de l'eurythmie permet de préparer son corps à recevoir les mouvements du monde spirituel, le regarder permet d'intensifier le corps astral et le Moi<ref>Rudolf Steiner, ''Enseignement et éducation selon l'anthroposophie'', EAR, 1981</ref>. « L'eurythmie fortifie l'âme en la faisant pénétrer vivante dans le suprasensible ». == Organisation == {{Source douteuse|Les sources sont majoritairement voire exclusivement primaires (issue de l'anthroposophie)}} === Fonctionnement collégial === Une caractéristique constitutive des écoles Steiner-Waldorf est le fait que les enseignants doivent y porter la responsabilité réelle du fonctionnement de l'institution, depuis les grandes orientations pédagogiques jusqu'aux détails techniques. Ceci s'organise dans une structure collégiale<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Heiner|nom1=Ullrich|titre=Rudolf Steiner|éditeur=[[Bloomsbury Publishing]]|date=2014-10-23|pages totales=280|isbn=978-1-4411-6270-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=uFKCBAAAQBAJ|consulté le=2016-02-27}}</ref>, se traduisant par l'existence d'un grand nombre de commissions mandatées par l'assemblée de tous les professeurs (grand collège) pour gérer les différents domaines du fonctionnement de l'école (emploi du temps, admission des nouveaux élèves, salaires des collaborateurs, gestion de l'équipe pédagogique, entretiens et travaux, fêtes pédagogiques, communication interne, communication externe, liens avec les administrations de l'État, etc.). Selon les écoles, et selon le type de tâches, les parents d'élèves participent plus ou moins à certaines de ces commissions<ref name="Perséphone">Glöckler, Langhammer, Wiechert, ''La santé par l'éducation, publication de la Section médicale et pédagogique du Goetheanum, 2006. page 203 : le collège des professeurs, une communauté responsable de la conduite de l'école'',</ref>. === Structure juridique des écoles === Les écoles Steiner-Waldorf sont en règle générale issues d'initiatives citoyennes rassemblant des personnes faisant le choix de faire exister en un lieu une telle proposition pédagogique alternative<ref name="Delannoy">[https://books.google.fr/books?id=TcWaSgXlowUC&pg=PA66&lr=&as_brr=3#PPA67,M1, ''Elèves à problèmes, écoles à solutions ?''] Cécile Delannoy, Pédagogie, ESF Éditeur</ref>. Elles prennent alors la forme juridique d'associations à but non lucratif, dont les membres sont généralement les parents d'élèves et l'ensemble du personnel de l'école. Cependant, des dispositions statutaires particulières, variables selon les écoles, tendent à faire en sorte que les choix pédagogiques, et notamment les décisions concernant la constitution de l'équipe pédagogique, soient portées en pleine responsabilité par le « collège des professeurs ». Cette originalité, voulue par Steiner, est considérée comme un élément très important pour préserver la liberté pédagogique qui est l'un des soucis majeurs de ces écoles. C'est aussi parfois un facteur de tensions sociales au sein de ces associations vu que les parents sont, par ailleurs souvent très sollicités pour concourir de toutes sortes de façons au bon fonctionnement de l'institution (tâches administratives, ménage, travaux, recherche de financements, etc.)<ref name="Catalogue Unesco"/>. === Financements === Le conseil d'administration de l'association-école porte la responsabilité du financement de l'organisme. Si le poste budgétaire majeur est toujours la masse salariale du personnel, parfois suivi de près par la charge des locaux, les ressources sont en général avant tout constituées par le montant des scolarités versées par les familles. La santé financière est donc toujours conditionnée par le niveau des effectifs d'élèves, ce qui fait que la qualité pédagogique et la satisfaction des parents sont pour une bonne part des conditions de la survie de ces écoles. Les écoles ont souvent besoin de mettre en place des initiatives associatives destinées à drainer des compléments de ressources. Certains pays subventionnent les écoles ou prennent en charge une partie des salaires des professeurs, mais ces aides ont toujours des contre-parties qui ne sont pas toujours facilement compatibles avec les principes de la pédagogie Steiner-Waldorf. En France, 5 écoles sur les 23 ont établi des contrats avec l'État et s'efforcent de préserver malgré tout leur originalité pédagogique<ref>{{Lien web|titre=Liste de toutes les écoles et jardins d'enfants Steiner-Waldorf en France|url=http://www.steiner-waldorf.org/ecoles_steiner/|site=steiner-waldorf.org|consulté le=2016-02-26|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Tout sur les écoles Steiner-Waldorf, par Catherine Piraud-Rouet|url=http://www.fabert.com/orientation-bilans/Tout-sur-les-%25C3%25A9coles-Steiner-Waldorf-par-Catherine-Piraud-Rouet.338.html|site=fabert.com|consulté le=2016-02-26|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. === Formation des enseignants === Les enseignants ont la plupart du temps reçu une formation spécifique de deux à trois ans dans des centres de formation pédagogiques anthroposophiques<ref name="Ariès"/> consistant principalement en un approfondissement de l'anthroposophie, et en une sensibilisation aux disciplines artistiques, afin de favoriser les capacités d'autonomie dans le travail pédagogique et la créativité, qui sont considérées comme primordiales pour un éducateur. Il existe environ une trentaine de centres de formation à la pédagogie Steiner dans le monde<ref>[http://www.steiner-waldorf.org/formation_enseignants_waldorf/formations-waldorf-monde.pdf Liste des centres de formation Waldorf en mars 2014]</ref>. == Évaluations de la pédagogie Waldorf == Une étude de 1988<ref>Luzius Gessler, ''Bildungserfolg im Spiegel von Bildungsbiographien, Begegnungen mit schülerinnen und schulern der hiberniaschule'' [Biographies sur l’éducation décrivant des réussites pédagogiques : rencontres avec des écoliers et des écolières de l’école Hibernia]. Francfort-sur-le Main/Berne/New York/Paris 1988.</ref> portant sur la formation d’anciens élèves d’une école Steiner assurant à la fois une préparation universitaire et professionnelle en Allemagne a permis {{Citation|de constater que ces élèves étaient mieux armés pour la vie et en particulier plus qualifiés pour les tâches techniques. Ils avaient davantage [[confiance]] en eux-mêmes et s’intéressaient à davantage de choses, étaient plus ouverts aux idées nouvelles et étaient particulièrement nombreux à accepter d’assumer une responsabilité sociale<ref name="Ullrich"/>.}} En 1994, l'UNESCO dans son manuel "''La Tolérance: porte ouverte sur la paix, manuel éducatif à l'usage des communautés et des écoles"'' cite les écoles Steiner-Waldorf parmi celles qui {{Citation|suivent des philosophies pédagogiques particulières fondées sur la paix et la tolérance}}<ref>{{Lien web |langue=Fr |auteur=UNESCO |titre=La tolérance, porte ouverte sur la paix - Manuel éducatif à l’usage des communautés et des écoles |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000098178_fre?posInSet=33&queryId=e4e815d2-d289-47f5-a1d2-7b101ffaf031 |site= |date=1994 |consulté le=2024-02-20 |page=18}}</ref>. Une étude internationale comparant des élèves Waldorf et des élèves des écoles publiques d'Angleterre, d'Ecosse et d'Allemagne a été menée en 1996 par le [[Département de l'Éducation des États-Unis|département de l'éducation américain]]<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Ogletree, Earl J.|auteur institutionnel=U.S Departement of Education|titre=The Comparative Status of the Creative Thinking Ability of Waldorf Education Students: A Survey.|périodique=Rapport / Recherche technique|pages=|date=Septembre 1996|lire en ligne=https://files.eric.ed.gov/fulltext/ED400948.pdf|accès url=libre|format=pdf}}</ref>. L'échantillon comprenait 1 165 élèves de la troisième à la sixième année. Les résultats de cette étude montrent que les élèves Waldorf ont obtenu des scores plus élevés en pensée créative que les élèves des écoles publiques. Cette différence a été attribuée à plusieurs facteurs, notamment le fait que les élèves restent pendant huit ans avec leur professeur, la réduction de l'importance accordée aux performances scolaires dans les premières années scolaires, l'utilisation de l'art dans l'enseignement et d'autres pratiques pédagogiques spécifiques aux écoles Waldorf. Une étude américaine effectuée en 2003 a mesuré le raisonnement scientifique d'élèves des classes {{4e}}, {{6e}} et {{8e}}, des écoles Steiner-Waldorf ou des mêmes classes des écoles publiques, et ne trouve pas de différences significatives pour cet indicateur, mais souligne la nécessité de re-contextualiser ces résultats, le corpus de connaissances scientifiques des enfants des écoles Steiner-Waldorf incorporant des concepts scientifiques inexacts<ref name="csus" />. Différentes études en Allemagne<ref name="Capital">{{Lien web|langue=de |url=http://freie-georgenschule.de/fileadmin/Bilder/Download/beste_Schulen/Beste_Schulen.pdf |titre=Dix écoles Steiner figurent parmi les 100 meilleures écoles allemandes|brisé le = 2023-12-01}} selon [[Capital (mensuel)|Capital]] 2005 (voir les listes par région)</ref>{{,}}<ref name="15 pédagogues">EN 1990, deux fois plus d'élèves des écoles Steiner que des écoles d'État ont été admis à faire des études universitaires en Allemagne. Cité dans Quinze pédagogues, leur influence aujourd'hui. Jean Houssaye, Bordas pédagogie</ref> comme en Angleterre<ref>{{en}} {{pdf}} {{Lien web |url=http://www.dfes.gov.uk/research/data/uploadfiles/RB645.pdf |titre=Étude du gouvernement britannique |année=2005}}.</ref> attestent d'une bonne réussite des élèves issus de ces écoles. Ces statistiques doivent cependant être nuancées par le fait que le niveau socio-culturel des familles d'enfants scolarisés dans ce système est supérieur à la moyenne nationale<ref name="15 pédagogues" />{{,}}<ref name="Ullrich"/>. L'adaptation des anciens élèves des écoles Steiner à l'enseignement supérieur est un domaine peu étudié. Une étude menée sur un échantillon non-représentatif de la population générale, concernant des populations privilégiées d'élèves de « pédagogies modernes » ou d'écoles traditionnelles, montre une bonne intégration des élèves malgré des lacunes dans certaines matières scolaires. Celles-ci semblent compensées par une meilleure ouverture d'esprit et une meilleure estime de soi que ceux qui ont suivi un cursus traditionnel<ref name="Shankland">{{fr}} {{Ouvrage |auteur1=Rébecca Shankland |titre=Adaptation des jeunes à l'enseignement supérieur : les pédagogies nouvelles : aide à l'adaptation ou facteur de marginalisation ? [Thèse de doctorat] |lieu=Bibliothèque de l'Université Paris 8 (Saint-Denis, France) |éditeur= |année=2007 |isbn= |lire en ligne=http://www.bibliotheque-numerique-paris8.fr/fre/notices/103200-Adaptation-des-jeunes-%C3%A0-l-enseignement-sup%C3%A9-rieur-les-p%C3%A9-dagogies-nouvelles-aide-%C3%A0-l-adaptation-ou-facteur-de-marginalisati....html}}</ref>. Par contre, au Canada, ces écoles se retrouvent souvent comme posant des problèmes de retards : {{citation|Des retards scolaires ont également été observés un peu partout, notamment au Canada. [[Serge Blisko]] a un avis catégorique sur cette question : “le niveau scolaire y est jugé très faible comparé au socle de connaissances acquises dans le système classique”<ref name="rZA8UAZ">[http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvance/une-p%C3%A9dagogie-controvers%C3%A9e Groupe et mouvance - Une pédagogie controversée. UNAFDI.]</ref>.}}. L'enseignement anthroposophique est aussi une problématique : {{citation|Cependant la base anthroposophique de l’enseignement reste la raison d’inquiétude principale : il s’agit d’une démarche spirituelle qui n’est d’ailleurs pas présentée comme telle. Serge Blisko l’explique : “Elle y est même enseignée de manière camouflée, à travers des chansons ésotériques par exemple”<ref name="rZA8UAZ" />.}} Aux Etats-Unis, l'[[université Stanford]] publie, en 2015, une étude<ref>{{en}} [https://www.researchgate.net/profile/Diane-Friedlaender Friedlaender D.], [https://ccsre.stanford.edu/people/kyle-beckham Beckham K.], [https://www.researchgate.net/profile/Xinhua-Zheng Zheng X.], [https://ed.stanford.edu/faculty/ldh Darling-Hammond L.], ''Growing a Waldorf-Inspired Approach in a Public School District'', [https://edpolicy.stanford.edu/ Stanford Center for Opportunity Policy in Education (SCOPE)], 2015 {{pdf}} {{Lien web |url=https://edpolicy.stanford.edu/sites/default/files/publications/scope-report-waldorf-inspired-school.pdf |titre=Développer une approche inspirée de Waldorf }}.</ref>effectuée dans [https://alicebirneywaldorf.org/ l'école publique de Birney appliquant la pédagogie Steiner-Waldorf]. L'analyse met en évidence les facteurs qui contribuent au fait que les élèves de cette école ont des résultats supérieurs à ceux d'autres étudiants du district sur plusieurs échelles de mesure tant comportementales qu'académiques. Ces facteurs sont : * 1° Une approche différente qui a pour objectif un épanouissement global de l'être en humain en devenir afin qu'il vive une existence sensée. * 2° Une application concrète d'une théorie du développement de l'enfant dans le programme scolaire, la structuration de l'école et la didactique pédagogique. * 3° L'accompagnement de l'enseignant de la première à la huitième classe. Cette présence durable du même professeur est essentielle pour développer une bonne compréhension des élèves. Cela leur permet d'adapter leur pédagogie en fonction des besoins et des problèmes spécifiques (par ex. besoins spéciaux et invalidités). Les chercheurs constatent que l'enseignement est centré sur la personne (prise en compte du rythme de l'enfant, enseignement adapté à son âge) et observent une multiplicité des supports pédagogiques. * 4° Une formation permanente des professeurs qui sont créateurs de leur pédagogie et impliqués dans la vie de l'école. Les cours sont régulièrement renouvelés. * 5° Une implication des parents et des familles dans la vie de l'école via une compréhension des principes de la pédagogie, un soutien financier à l'institution scolaire, aux enseignants dans la vie des classes et une prise de responsabilité dans des fonctions administratives et, parfois, un contact avec le monde politique. Les chercheurs observent que l'implication parentale dans le temps est un facteur critique pour que l'école de Birney garde durablement un niveau de qualité élevé. * 6° Un facteur critique favorisant le succès durable de l'école de Birney est le soutien du district. Il est constaté que cet appui s'est construit dans le temps et dans la collaboration. D'une part, l'école de Birney a pris en compte les exigences pédagogiques du district dans la pratique pédagogique Steiner-Waldorf. D'autre part, l'école publique, grâce aux pédagogies alternatives avec lesquelles elle collabore, peut s'inspirer de leurs apports pour améliorer sa propre pratique éducative et pédagogique au sein de l'école publique. Les chercheurs concluent que c'est la synergie entre les facteurs énumérés ci-dessus qui permet le succès durable de l'école de Birney. La conclusion de l'analyse des données quantitatives et qualitatives montre que l'école soutient avec satisfaction le développement des étudiants. Spécifiquement et par rapport aux autres écoles publiques du district, il est à noter qu'elle produit des résultats positifs en ce qui concerne les familles avec un revenu peu élevé. Il en va de même pour les enfants issus de culture latino et afro-américaine. Sur une période de cinq ans, le résultat des élèves issus de ces milieux socio-culturels est corrélé avec une augmentation de 8 % sur l'échelle de mesure ELA{{Source insuffisante}}<ref>{{lien web |langue=en |titre=NY State English Language Arts (ELA) Tests |url=https://www.schools.nyc.gov/learning/testing/ny-state-english-language-arts |site=web |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. En outre, au niveau des échelles de mesure comportementale, l'école démontre un taux de transition et de suspension dix fois moins important pour la population latino ainsi qu'un taux de réussite générale plus élevé que la moyenne. En 2021, l’école péruvienne Kusi Kawsay pratiquant la pédagogie Steiner-Waldorf est lauréate du prix UNESCO-Japon qui présente et récompense des projets et programmes dans le domaine de l’éducation au développement durable<ref>{{Lien web |langue=Fr |auteur=UNESCO |titre=Prix UNESCO-Japon d’éducation en vue du développement durable: les lauréats de 2021 |url=https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000379827_fre?posInSet=5&queryId=92906c3e-6844-4cb3-9395-d11e6a5bee69 |site= |date=2021 |consulté le=2024-02-16 |page=6}}</ref>. En mars 2023, un manuel de recherche sur l'éducation Waldorf est publié<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jost|nom1=Schieren|titre=Handbook of Research on Waldorf Education|éditeur=Taylor & Francis|date=2023-03-07|isbn=978-1-000-82874-0|lire en ligne=https://books.google.cz/books?hl=fr&lr=&id=i2-nEAAAQBAJ&oi=fnd&pg=PT14&dq=#v=onepage&q&f=false|consulté le=2024-02-08}}</ref>. Dans un contexte où elle est critiquée comme étant plus idéologique que scientifique, des chercheurs mettent en perspective ses bases à la lumière des théories contemporaines de l'[[éducation]], de l'[[anthropologie]] et de la [[psychologie du développement]], offrant ainsi une perspective critique sur ses aspects holistiques et humanistes. == Les écoles Steiner-Waldorf dans le monde == Après la création de la première ''Libre école Waldorf'' en 1919 en Allemagne, {{Citation|le modèle d’école Steiner s’est propagé en Grande-Bretagne, au Canada, en Afrique du Sud et en Australie puis dans les métropoles d’Amérique latine et jusqu’au Japon, pour revenir aujourd’hui [en 1994] vers les États d’Europe orientale en pleine réforme<ref name="Ullrich"/>.}} En 2014, on recense officiellement {{nombre|1039|écoles}} Waldorf dans le monde, dont 709 en [[Europe]]<ref name="liste">[http://www.freunde-waldorf.de/fileadmin/user_upload/images/Waldorf_World_List/Waldorf_World_List.pdf Voir sur ''freunde-waldorf.de''.]</ref>{{,}}<ref name="Catalogue Unesco"/>. Aux États-Unis, des cadres de la Silicon Valley envoient leurs enfants dans des écoles Steiner-Waldorf pour éviter un contact précoce avec les nouvelles technologies<ref name="NEW YORK TIMES">{{en}} "A Silicon Valley School That Doesn’t Compute" [https://www.nytimes.com/2011/10/23/technology/at-waldorf-school-in-silicon-valley-technology-can-wait.html?_r=0]</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre = The private school in Silicon Valley where tech honchos send their kids so they DON'T use computers|url = http://www.dailymail.co.uk/news/article-2052977/The-Silicon-Valley-school-tech-honchos-send-kids-DONT-use-computers.html|site = Mail Online|consulté le = 2016-02-02}}.</ref>. === Allemagne === {{Source insuffisante|Depuis la création de la première école Waldorf en 1919, cette pédagogie a connu un grand succès en Allemagne où elle est parfaitement intégrée dans le [[système éducatif allemand|système éducatif]]<ref name=France5>[http://www.france5.fr/maternelles/scolarite/W00340/11/110260.cfm Émission les maternelles] - [[France 5]]</ref>.}} En 2013, l'Allemagne compte 232 ''Waldorfschulen''. === Suisse === On trouve en 2013 en Suisse, 34 écoles qui se fédèrent au sein de la Communauté de Travail des écoles Rudolf Steiner en Suisse<ref>[http://www.steinerschule.ch/fr/index.php Site de la communauté de travail des écoles Steiner en Suisse.]</ref>. === États-Unis === Aux États-Unis en 2013, il est recensé 119 écoles Waldorf officiellement affiliées<ref name="liste2">{{de}} {{pdf}} {{Lien web|titre=Liste des écoles Steiner|url=http://newsletter.15g.eu/t/j-l-thhict-uyllijjk-a/|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. === Québec === Au [[Québec]], la pédagogie Steiner-Waldorf mise en œuvre dans les quatre écoles de la province suscite de vives controverses. Elle est accusée dans certains cas de ne pas respecter le programme québécois ainsi que de causer des retards scolaires importants par rapport aux élèves des écoles publiques<ref name="rZA8UAZ"/>. Le rapport très critique d'une commission d'enquête officielle fait fermer l'école de [[Chambly (Québec)|Chambly]] à la fin de l'année scolaire 2013-2014<ref name="r3J04ZI" />. Il existe quatre écoles Waldorf : à Val-David, à [[Waterville (Québec)|Waterville]], à [[Victoriaville]] et à [[Montréal]]. Elles détiennent un permis du [[ministère de l'Éducation du Québec]] et sont associées à une [[commission scolaire au Québec|commission scolaire]], à l'exception de l'école de Montréal et de l'école de Val-David qui sont des institutions privées. Elles sont également membres de l’Association des écoles Waldorf d’Amérique du Nord. Elles ont un directeur, car elles font partie de commissions scolaires et ne sont pas autogérées par les enseignants (formant un conseil des professeurs) et par les parents eux-mêmes, comme le souhaitait [[Rudolf Steiner]]. L'école Rudolf Steiner de Montréal est une école privée francophone établie depuis 1980. Elle compte un jardin d'enfant, une école primaire et une école secondaire. L'école est soutenue financièrement par la contribution des parents et les dons d'amis, ainsi que par des activités diverses. Pour le primaire, elle bénéficie depuis septembre 2004 de subventions du ministère de l'Éducation. === France === La première école Waldorf en France fut créée en 1946, à [[Strasbourg]]. Cette pédagogie est restée très marginale en France, où il existe aujourd'hui seulement 19 établissement labellisés "école Steiner"<ref>{{lien web |site=Pédagogie Steiner-waldorf |url=https://pedagogie-waldorf.fr/ecole-waldorf-france/ |titre=Les crèches et écoles Waldorf en France |consulté le=19/08/2023 }}.</ref> qui encadrent près de 2500 élèves. Trois de ces écoles sont sous [[Enseignement privé en France|contrat d'association avec l'État]]<ref>{{Article |langue=fr |titre=Le monde occulte de Rudolf Steiner, théoricien aux préceptes naturalistes controversés |périodique=Le Monde.fr |date=2021-07-11 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/07/11/le-monde-occulte-de-rudolf-steiner-theoricien-aux-preceptes-naturalistes-controverses_6087913_3451060.html |consulté le=2021-07-14 }}</ref>, les autres sont [[école hors contrat|hors contrat]]. Seules cinq d'entre elles mènent jusqu'au [[lycée en France|lycée]] : deux en Alsace ([[Wittelsheim]] près de Mulhouse, et à [[Koenigshoffen|Strasbourg-Koenigshoffen]]), deux en région parisienne (à [[Chatou]] et à [[Verrières-le-Buisson]]), et une dans le [[Vaucluse (département)|Vaucluse]] à [[Sorgues (Vaucluse)|Sorgues]]. Les 14 autres établissements ne comportent que des jardins d'enfants et le cycle primaire : ils sont localisés dans le [[Haut-Rhin]] ([[Wintzenheim#Quartiers,_hameaux_et_lieux-dits|Logelbach-Wintzenheim]]), en [[Savoie (département)|Savoie]] ([[Challes-les-Eaux]]), en [[Isère (département)|Isère]] ([[Mens]]), dans le [[Circonscription départementale du Rhône|Rhône]] ([[Saint-Genis-Laval]]), dans l'[[Allier (département)|Allier]] [[Saint-Menoux]]), dans la [[Meuse (département)|Meuse]] ([[Resson (Meuse)|Resson]]), dans l'[[Aube (département)|Aube]] ([[Troyes]]), dans les [[Pyrénées-Atlantiques]] ([[Jurançon]]), en [[Ariège (département)|Ariège]] ([[Campagne-sur-Arize]]), dans le [[Gard (département)|Gard]] ([[Méjannes-lès-Alès]], [[Monteils_(Gard)|Monteils]]), dans les [[Alpes-Maritimes]] ([[Beausoleil_(Alpes-Maritimes)|Beausoleil]]), dans les [[Bouches-du-Rhône]] ([[Éguilles]]) et à [[Paris]]. Ces écoles ont fait l'objet de certaines critiques pédagogiques, notamment l'absence d'évaluations régulières qui ne permettent pas aux élèves de situer leur progrès. L'absence de distinction pour les élèves entre histoire et mythologie, repérée par l’[[Ministère de l'Éducation nationale (France)|Éducation nationale]], renforce aussi les critiques concernant l'aspect religieux de la pédagogie Steiner <ref>{{Article |langue=fr |titre=La pédagogie Steiner, un cas d’école pour ses partisans comme pour ses détracteurs |périodique=Le Monde.fr |date=2021-07-14 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/series-d-ete/article/2021/07/14/la-pedagogie-steiner-un-cas-d-ecole-pour-ses-partisans-comme-pour-ses-detracteurs_6088265_3451060.html |consulté le=2021-07-15 }}</ref>. Fin 2015 s'est ouverte à Arles l'{{citation|École du Domaine du Possible}}, devant pratiquer diverses méthodes pédagogiques, {{citation|qu’il s’agisse de Freinet, Montessori, Piaget, Steiner ou d’autres}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=École du Domaine du Possible-Pédagogies|url=http://www.ecole-domaine-du-possible.fr/projet-pedagogique/|site=|date=|consulté le=22 novembre 2017|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>. Fondée par [[Françoise Nyssen]], qui devient ministre française de la Culture en 2017, la direction en a été confiée à Henri Dahan, ex-délégué général de la fédération Steiner-Waldorf en France, ce qui fait dire à [[Jean-Luc Mélenchon]] que cette ministre, qui avait déjà publié des articles ésotéristes dans la ''Nouvelles de la Société anthroposophique en France''<ref name="Monde Diplo 2018" />, {{citation|est plus ou moins liée aux sectes}}<ref>{{lien web|url=http://www.lesinrocks.com/2017/05/19/actualite/la-nouvelle-ministre-de-la-culture-est-elle-vraiment-proche-dune-secte-comme-la-dit-jean-luc-melenchon-11946671/ |titre=La nouvelle ministre de la Culture est-elle vraiment proche d'une secte, comme l'a dit Jean-Luc Mélenchon ? |auteur=Mathieu Dejean |éditeur=Les Inrocks |date=19.05.2017}}.</ref>. Une Université privée a été adjointe à cette école pour accueillir les élèves sortants. Centre de recherches, elle vise à favoriser le développement de l'agro-écologie, dont la [[biodynamie]] de Rudolf Steiner<ref>{{Lien web|langue=|titre=Livret-de Présentation, 8) "un lien fort à la nature, p.34|url=http://www.ecole-domaine-du-possible.fr/wp-content/uploads/2017/01/livret-ecole-BAT-BD.pdf|site=|date=|consulté le=}}.</ref> : une des {{citation|personnes-source}} du projet est Jean-Michel Florin<ref>{{Lien web|langue=|titre=éditions amyris|url=https://www.editionsamyris.com/fr/15_florin-jean-michel|site=|date=|consulté le=|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>, codirecteur de la Section d’Agriculture de l’Université libre de Science Spirituelle du Gœtheanum (Dornach- Suisse). Une école d'Eurythmie<ref>Eurythmie en Provence</ref> devait s'y installer, mais ce partenariat semble actuellement repoussé<ref>{{Lien web|langue=|titre=Intervalles École d'Eurythmie en Provence|url=http://www.ecole-eurythmie-intervalles.fr/|site=|date=|consulté le=}}.</ref>. Cette école devait aussi donner divers cours, comme {{citation|formation de la pensée}}, ou {{citation|culture de la vie intérieure}}, cours animés par exemple par M. Bodo von Plato<ref>{{Lien web|langue=|titre=Éditions Triades et aethera|url=http://www.editions-triades.com/bodo-von-plato-art1643.html|site=|date=|consulté le=|brisé le = 2023-12-01}}.</ref>, membre du Comité Directeur du Gœtheanum. Bien que l'école soit officiellement sans enseigne (Henri Dahan dit que celle-ci {{citation|n’est pas ''stricto sensu'' une école Steiner, même si l’établissement trouve “son ancrage”}}<ref name=LeMonde20161010>{{Lien web |langue=fr |auteur=Benoît Floc'h |lien auteur= |coauteurs= |url=https://www.lemonde.fr/education/article/2016/10/10/la-possibilite-d-une-ecole_5010966_1473685.html |titre=Le Domaine du possible, une école pour “faire bouger les lignes”|série= |jour=10 |mois=10 |année=2016 |site=lemonde.fr |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}.</ref> dans cette pédagogie), un témoin interrogé par le journaliste [[Jean-Baptiste Malet]] indique cependant que {{citation|Les profs disent qu’ici ce n’est pas une école Steiner, mais c’est 100 % Steiner. [...] On fait exactement les mêmes choses que dans une école Steiner}}. L'absence de revendication de cette affiliation tiendrait essentiellement, selon M. Capitani lui-même (époux de Mme Nyssen et cofondateur de l'école), au fait que {{citation|en France il y a beaucoup trop de préjugés à l’égard du spiritualisme et contre Steiner en particulier}}<ref>Déclaration au journal de la section pédagogique du Goetheanum, ''Pädagogische Sektion Rundbrief'', Dornach (Suisse), no 58, 2016.</ref>. En août 2021, après la fermeture de l'école Steiner hors contrat de Bagnères-de-Bigorre<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Tarbes : une ex-enseignante de l'école Steiner de Bagnères-de-Bigorre reconvertie dans le public fait polémique |url=https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/hautes-pyrenees/tarbes/tarbes-une-ex-enseignante-de-l-ecole-steiner-de-bagneres-de-bigorre-reconvertie-dans-le-public-font-polemique-2226847.html |site=France 3 Occitanie |consulté le=2021-08-28}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Fermeture de l'école controversée "Les Boutons d'Or" à Bagnères-de-Bigorre: la méthode Steiner-Waldorf en question |url=https://www.ladepeche.fr/2021/08/25/fermeture-de-lecole-controversee-les-boutons-dor-a-bagneres-de-bigorre-la-methode-steiner-waldorf-en-question-9750489.php |site=ladepeche.fr |consulté le=2021-08-28}}.</ref>, les parents d'élèves de l'école Steiner se voient mis en demeure d’inscrire leurs enfants dans un autre établissement. Diverses défaillances ayant été constatées lors d'inspections : tenue de registres des personnels et des élèves, lacunes pédagogiques, conditions d’hygiène et de sécurité (les locaux étant trop exigus pour accueillir tous les élèves)<ref>{{Article |langue=fr |titre=Dans une école Steiner, des parents d’élèves sommés par l’éducation nationale d’inscrire leurs enfants ailleurs |périodique=Le Monde.fr |date=2021-08-25 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/education/article/2021/08/25/des-parents-d-eleves-d-une-ecole-steiner-sommes-par-l-education-nationale-d-inscrire-leurs-enfants-ailleurs_6092282_1473685.html |consulté le=2021-08-25 }}</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |titre=Dans une école Steiner, des parents d’élèves sommés par l’éducation nationale d’inscrire leurs enfants ailleurs |périodique=Le Monde.fr |date=2021-08-25 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/education/article/2021/08/25/des-parents-d-eleves-d-une-ecole-steiner-sommes-par-l-education-nationale-d-inscrire-leurs-enfants-ailleurs_6092282_1473685.html |consulté le=2021-08-27 }}</ref>. === Belgique === En [[Belgique]], les écoles Waldorf-Steiner sont surtout implantées dans le nord du pays ([[Communauté flamande]]). On y trouve environ 28 établissements couvrant tous les niveaux d'enseignement de base en Belgique (maternelle, primaire et secondaire)<ref>{{Lien web |url=http://www.steinerscholen.be |titre=Liste des écoles Steiner en Belgique}}.</ref>. Il y a également une école d'enseignement spécial (pour enfants handicapés). En [[Communauté française de Belgique|Communauté française Wallonie-Bruxelles]], seules trois écoles fondamentales (maternelle et primaire)<ref>{{Lien web |url=http://www.ecole-steiner.be/ |titre=École Steiner de Court-Saint-Étienne}}.</ref> existent, l'une implantée sur la commune de [[Court-Saint-Étienne]] en [[province du Brabant wallon]], l'autre sur Templeuve (Tournai), École de la Providence<ref>École Steiner de la Providence de Templeuve (BE) [[ecoledelaprovidence.be]]</ref>, en [[province de Hainaut]] et la troisième à Bruxelles, l'École Eos située à Etterbeek. Trois écoles maternelles (appelées « jardins d'enfants », traduction littérale de l'allemand ''Kindergarten'') sont quant à elles implantées l'une à [[Namur]], la seconde à [[Bois-de-Villers]], la troisième à Rotheux (province de Liège). Depuis septembre 2013, l'IATA<ref>{{Lien web|titre=IATA Namur|url=http://www.iata.be/?action=home|site=iata.be|consulté le=2016-12-26}}.</ref> de Namur (Institut d'enseignement des Arts Techniques Sciences et Artisanats) a ouvert une section Steiner<ref>{{Lien web|titre=IATA Namur|url=http://www.iata.be/?action=section&id=100&d=1|site=iata.be|consulté le=2016-12-26}}.</ref> au sein de son établissement. C'est la première école Steiner en secondaire en Wallonie. La section Steiner à l'IATA est librement inspirée de la pédagogie Steiner-Waldorf. Sa devise est "La tête, les mains, le cœur". Ils font le lien entre les matières du programme obligatoire et le travail du bois et du métal ainsi que des matières artistiques et culturelles. === Pays-Bas === Les Pays-Bas comptent actuellement environ 84 établissements faisant partie de l'association des écoles libres<ref>{{Lien web|langue=nl |url=http://www.vrijescholen.nl/ |titre=Association des écoles libres aux Pays-Bas}}.</ref>, soit des écoles qui suivent la pédagogie Steiner. Ces établissements couvrent l'ensemble du cursus de base néerlandais. Ils comprennent également quatre établissements d'enseignement spécialisé. La première école Waldorf aux Pays-Bas fut créée avec l'aide de Rudolf Steiner à [[La Haye]], en 1923. == Notes et références == {{Références nombreuses|taille=30}} == Voir aussi == === Sources et ouvrages anthroposophes === * Karl Stockmeyer, ''Éléments fondamentaux de la pédagogie Steiner'', 1998, Fédération des écoles Steiner en France {{ISBN|2-912831-01-6}} * {{Ouvrage|auteur1=Frans Carlgren|titre=Éduquer vers la liberté : la pédagogie de Rudolf Steiner dans le mouvement international des écoles Waldorf|éditeur=les Trois arches|année=2001|pages totales=260|isbn=978-2-904991-97-4}} * Ernst-Michael Kranich, ''L'enfant en devenir. Fondement de la pédagogie Steiner'', éditions Triades, 2006 {{ISBN|2-85248-211-8}} * Heiner Ullrich, ''Quinze pédagogues, leur influence aujourd'hui'', sous la direction de Jean Houssaye, 2013, Fabert Eds {{ISBN|978-2-8492-2127-3}} === Bibliographie === * {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Jean-Loup|nom1=Adénor|prénom2=Timothée de|nom2=Rauglaudre|titre=Le nouveau péril sectaire |sous-titre=antivax, crudivores, écoles Steiner, évangéliques radicaux...|lieu=Paris|éditeur=Robert Laffont |date=14 octobre 2021 |pages totales=333 |isbn=978-2-221-25532-2 |ean=9782221255322 }} * [[Paul Ariès]], ''Anthroposophie : enquête sur un pouvoir occulte'', éditions Golias, 2001, {{ISBN|2-914475-19-5}} *{{Ouvrage|prénom1=Grégoire|nom1=Perra|prénom2=Elisabeth|nom2=Feytit|titre=Une vie en anthroposophie : la face cachée des écoles Steiner-Waldorf|lieu=Paris|éditeur=La Route de la soie|collection=Meta de choc|date=2020|pages totales=326|isbn=979-10-97042-585}} * ''Dictionnaire encyclopédique de l'éducation et de la formation'', 2011, Retz {{ISBN|978-2-7256-2461-7}} * {{ouvrage |langue=fr |auteur1=Sylvain Elfassy |auteur2=Antoine Rouet |auteur3=Eddy Le Normand |titre=Steiner |sous-titre=l'école sous emprise ? |date=26/02/2023 |url=https://www.youtube.com/watch?v=YJMkIe1Vn34 |édition=Spline LND, STUP. MEDIA |isan=0000-0006-56AB-0005-R-0000-0000-U}} === Articles connexes === * [[Pédagogie]] (l'école Steiner-Waldorf se veut une pédagogie alternative. Mais contrairement à la pédagogie nouvelle qui est progressiste, elle est spiritualiste c'est-à-dire que la religion garde une place hégémonique{{référence nécessaire}}.) * [[Anthroposophie]] * [[Rudolf Steiner]] * [[Éducation nouvelle]] (L'école de Steiner se réclame du mouvement de la pédagogie nouvelle bien qu'elle fût isolée du mouvement de l'éducation nouvelle. Elle est reconnue comme école alternative dans la période post-moderniste en 1970.) === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category: Waldorf pedagogy |commons titre= les écoles Steiner-Waldorf}} {{catégorie principale}} {{Liens}} * {{Article|prénom1=Jean-Baptiste|nom1=Malet|lien auteur=Jean-Baptiste Malet|titre=L’anthroposophie, discrète multinationale de l’ésotérisme|sous-titre=Éducation, santé, agriculture, banques : les bonnes affaires des disciples de Rudolf Steiner|périodique=[[Le Monde diplomatique]]|numéro=772|année=2018|date=juillet|issn=|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2018/07/MALET/58830|pages=16 - 17}}. * {{Lien web |langue=fr |auteur=Grégoire Perra |lien auteur= |coauteurs= |url=https://veritesteiner.wordpress.com/ |titre= La Vérité sur les écoles Steiner-Waldorf |série= |jour= |mois= |année= |site=veritesteiner.wordpress.com |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}. * {{Lien web |langue=fr |auteur=Laure Dasinieres |url=http://www.slate.fr/story/198667/violences-abus-racisme-enfants-ecoles-steiner-waldorf-pedagogie-alternative-anthroposophie |titre=Violences, abus, racisme: la loi du silence des écoles Steiner-Waldorf|jour=4 |mois=janvier |année=2021 |site=[[Slate (magazine)|Slate]] |éditeur= |citation= |en ligne le= |consulté le= }}. {{Portail|éducation|spiritualité|religions et croyances|scepticisme rationnel}} {{DEFAULTSORT:Steiner, Ecoles}} [[Catégorie:Pédagogie Steiner-Waldorf]] [[Catégorie:Éducation nouvelle]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain%20Aspect
Alain Aspect
{{Voir homonymes|Aspect}} {{Infobox Biographie2 | image = Alain Aspect (26341660894) (cropped).jpg | légende = Alain Aspect en 2016. | date de naissance = {{Date de naissance|15|juin|1947|en science|âge=oui}} | nationalité = {{FRA-d}} [[France|Française]] | activités = [[Physicien]] | institutions = [[École supérieure d'optique|Institut d'Optique]], [[École polytechnique (France)|École polytechnique]], [[Centre national de la recherche scientifique]] | diplôme = [[École normale supérieure de Cachan|ENS Cachan]] | prix = [[Prix Nobel de physique]] {{petit|(2022)}}<br>[[Prix Wolf]] {{petit|(2010)}}<br>[[Médaille d'or du CNRS]] {{petit|(2005)}}<br>[[Prix Holweck]] {{petit|(1991)}}<br>[[Médaille Albert-Einstein]] {{petit|(2012)}}<br>Médaille [[Niels Bohr]] {{petit|(2013)}}<ref>[http://optics.org/news/4/10/18 Niels Bohr Medal awarded to Alain Aspect].</ref> | notes = | signature = }} '''Alain Aspect''', né le {{Date de naissance-|15|juin|1947}} à [[Agen]], est un [[physicien]] et [[Université|universitaire]] [[France|français]] connu notamment pour avoir conduit parmi les [[Expérience d'Aspect|premiers tests]] concluants portant sur l'un des paradoxes fondamentaux de la [[mécanique quantique]], le [[paradoxe EPR|paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen]]. En 2022, il est colauréat du [[prix Nobel de physique]] aux côtés de [[John Clauser]] et [[Anton Zeilinger]] « pour les expériences avec des photons intriqués, établissant les violations des [[inégalités de Bell]] et ouvrant une voie pionnière vers l’[[informatique quantique]] »<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Alain Aspect |url=https://www.nobelprize.org/prizes/physics/2022/aspect/facts/ |site=nobelprize.org |date= }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect, un Nobel quantique et charismatique |url=https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/10/08/alain-aspect-un-nobel-quantique-et-charismatique_6145001_1650684.html |site=lemonde.fr |date=8 octobre 2022 |accès url=payant}}.</ref>. == Biographie == === Scolarité === Les parents d'Alain Aspect, [[instituteurs]], sont arrivés en [[Lot-et-Garonne]] en 1930. Sa scolarité primaire s'est passée à l’école d’[[Astaffort]]. {{citation|Mon goût pour la science est né à l’[[école primaire]], grâce à des enseignants qui valorisaient cette discipline et les leçons de choses}}. Puis au [[Lycée Bernard-Palissy d'Agen|Lycée Bernard Palissy]], à [[Agen]], entre 1957 et 1964. Un cursus où il avait croisé la route de M. Hirsch, [[Professeur certifié|professeur]] de [[physique]], {{citation|Il m’a donné le goût de cette matière et je suis persuadé qu’il a marqué des générations}}<ref>{{Lien web|titre=Prix Nobel de physique 2022 : Alain Aspect, trois choses à savoir sur le Lot-et-Garonnais |url=https://www.sudouest.fr/sciences-et-technologie/prix-nobel-de-physique-2022-alain-aspect-trois-choses-a-savoir-sur-le-lot-et-garonnais-12482189.php |périodique=[[Sud Ouest]] |date=4 octobre 2022 |consulté le=6 octobre 2022}}.</ref>. === Études supérieures et carrière === Ancien élève de l’[[École normale supérieure Paris-Saclay|École normale supérieure de Cachan]] (promotion 1965)<ref>Nommée ensuite École normale supérieure Paris-Saclay.</ref>, Alain Aspect poursuit ses études à la faculté des sciences d'Orsay ([[Université de Paris (1896-1970)|université de Paris]]). Il obtient la [[Diplôme national de licence|licence]] de physique en 1967, puis le [[diplôme d'études approfondies]] en optique en 1968. Recruté comme [[Professeur agrégé de l'enseignement du second degré français|professeur agrégé]] de sciences physiques en 1969, il est détaché comme [[assistant de l'enseignement supérieur en France|assistant]] à l'[[Université Paris-Sud]] (pour le diplôme d'études approfondies en optique) de 1969 à 1971. Il prépare alors le diplôme de docteur de {{3e|cycle}} au sein de l'[[Institut d'optique Graduate School|Institut d'Optique Théorique et Appliquée (Supoptique)]] sous la direction de [[Serge Lowenthal]]. Il soutient sa thèse<ref>''Contribution à l'étude de la spectrographie de Fourier par holographie'', thèse soutenue le 24 juin 1971 devant A. Maréchal, P. Bousquet, P. Connes et S. Lowenthal.</ref> de {{3e|cycle}} en 1971 et part enseigner, au titre de la coopération, à l’[[École normale supérieure de Yaoundé]] ([[Cameroun]]) de 1971 à 1974<ref>{{ouvrage|titre=Les enseignements professionnels. La recherche publique, l'innovation et le social aujourd'hui en France. Colloque Neurosciences et formation|passage=35|éditeur=ENSET|numéro dans collection=229|date=juin 2006|url=https://docplayer.fr/67669662-Enset-les-enseignements-professionnels-la-recherche-publique-l-innovation-et-le-social-aujourd-hui-en-france-colloque-neurosciences-et-formation.html|consulté le=2022-10-06|titre chapitre=Un ancien de Cachan, Médaille d’or du CNRS Alain Aspect}}</ref>{{,}}<ref name="CNRS 20221004"/>. À son retour en France, il est nommé [[maître-assistant]] à l'ENS Cachan. [[Christian Imbert]], professeur à l'École supérieure d'optique, et [[Olivier Costa de Beauregard]], directeur de recherche au CNRS, lui proposent de préparer une thèse pour le [[Diplôme national de doctorat|doctorat d'État]], portant sur la démonstration expérimentale du [[Paradoxe EPR|paradoxe Einstein-Podolsky-Rosen]], au sein de son laboratoire d'expériences fondamentales en optique à l'Institut d'Optique. Il publie en 1975 et 1976 deux articles dans lesquels il propose les expériences qu’il réalisera quelques années plus tard. Il obtient le doctorat d'État en 1983 en tranchant (voir [[Expérience d'Aspect]]) un vieux débat entre [[Albert Einstein]] et [[Niels Bohr]] sur les fondements de la [[mécanique quantique]], et en amenant à l'obligation de choisir entre les principes de [[Causalité (physique)|causalité]] et de [[Principe de localité (physique)|localité]], les deux ne pouvant être conservés à la fois<ref>''Trois tests expérimentaux des [[inégalités de Bell]] par mesure de corrélation de polarisation de photons'', thèse soutenue le {{1er}} février 1983 devant [[André Maréchal]], [[John Stewart Bell]], [[Christian Imbert]], [[Claude Cohen-Tannoudji]], [[Bernard d'Espagnat]] et Franck Laloë.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Alain Aspect |url=https://lacademie.tv/conferenciers/alain-aspect |site=lacademie.tv}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Qui est Alain Aspect, ce chercheur français co-lauréat du prix Nobel de physique ? |url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/qui-est-alain-aspect-ce-chercheur-francais-co-laureat-du-prix-nobel-de-physique-6227411 |site=[[Radio France]] |date=4 octobre 2022}}.</ref>. En 1984, il est nommé maître de conférences à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] et sous-directeur de laboratoire au [[Collège de France]] (associé à la chaire de physique atomique et moléculaire de [[Claude Cohen-Tannoudji]]). Il travaille alors, au sein du laboratoire de spectroscopie hertzienne de l'[[École normale supérieure (Paris)|École normale supérieure]] (maintenant [[Laboratoire Kastler Brossel]]), sur la méthode de [[refroidissement d'atomes par laser]] dite « sous le recul du photon », qui vaudra, en 1997, à [[Claude Cohen-Tannoudji]] le [[prix Nobel de physique]]<ref name="CNRS 20221004"/>. [[Fichier:0012-alain-asp_preview_ecran.jpg|vignette|gauche|Alain Aspect à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] de Paris (2013).]] En 1992, il retourne à Orsay au sein de l'Institut d'Optique en tant que [[directeur de recherche au CNRS]]. Il est directeur-adjoint de SupOptique (école de l'[[Institut d'optique Graduate School|Institut d'Optique Théorique et Appliquée IOTA]]) de 1992 à 1994. Il y monte un nouveau groupe de recherche consacré aux [[miroir atomique|miroirs atomiques]], aux [[condensat de Bose-Einstein|condensats de Bose-Einstein]]<ref name="CNRS 20221004" /> et à l'[[optique atomique]] quantique.[[Fichier:PHYSIQUE_QUANTIQUE_LES_TRAVAUX_D'ALAIN_ASPECT,_PROFESSEUR_À_L’X,_COURONNÉS_DU_PRIX_NOBEL_2022_(52489082838).jpg|vignette|Alain Aspect à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] de Paris (9 novembre 2022). ]] [[Fichier:AlainAspectFotoThaler.JPG|vignette|gauche|Alain Aspect à l'[[Université polytechnique et économique de Budapest|université polytechnique de Budapest]] (2013).]] Directeur de recherche émérite au [[Centre national de la recherche scientifique]], membre de l'[[office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques]], il est professeur à l'[[Institut d'optique Graduate School]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect |url=https://www.academie-sciences.fr/fr/Liste-des-membres-de-l-Academie-des-sciences-/-A/alain-aspect.html |site=academie-sciences.fr}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Alain Aspect, Serge Abiteboul : premiers professeurs affiliés de l'ENS Cachan |url=http://www.ens-cachan.fr/version-francaise/recherche/alain-aspect-serge-abiteboul-premiers-professeurs-affilies-de-l-ens-cachan-252422.kjsp?RH=1401864148021 |site=ENS-Cachan.fr |consulté le=16 décembre 2016}}</ref> (titulaire de la chaire [[Augustin Fresnel]]), professeur à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] et professeur affilié à l'[[École normale supérieure Paris-Saclay]]<ref>{{Lien web |titre=Alain Aspect, Prix Nobel de Physique 2022 |url=https://www.universite-paris-saclay.fr/actualites/alain-aspect-prix-nobel-de-physique-2022 |site=universite-paris-saclay.fr |date=21 octobre 2022 |consulté le=3 novembre 2022}}</ref> (anciennement ENS Cachan). Il est également cofondateur en 2019 de la [[Start-up|jeune pousse]] [[Pasqal]], une entreprise spécialisée dans l’[[informatique quantique]], qui travaille sur un [[Calculateur quantique|ordinateur quantique]] à [[Refroidissement d'atomes par laser|atomes neutres]] (atomes non ionisés refroidis à quelques microkelvins)<ref>{{Lien web|auteur=Maryse Gros|titre=Pasqal donne accès à son ordinateur quantique dans le cloud|url = https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-pasqal-donne-acces-a-son-ordinateur-quantique-dans-le-cloud-86720.html|site =LeMondeInformatique.fr|date=10 mai 2022|consulté le =21 mai 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur= Gautier Virol|titre=Pasqal, la pépite française du quantique, qui séduit industriels et instituts de recherche|url=https://www.usine-digitale.fr/article/pasqal-la-pepite-francaise-du-quantique-qui-seduit-industriels-et-instituts-de-recherche.N1096464 |périodique=UsineDigitale.fr |date=1 juin 2021|consulté le=5 octobre 2022}}.</ref>. Le {{date-|4 octobre 2022}}, il se voit décerner, avec l'Autrichien [[Anton Zeilinger]] et l'Américain [[John Clauser|John Francis Clauser]], le [[prix Nobel de physique]] pour leurs expériences sur l'[[intrication quantique]] et la violation des [[inégalités de Bell]] réalisées à l'Institut d'Optique<ref>{{Lien web|auteur=Nicolas Cerf|titre=Le prix Nobel de physique 2022 pour l’intrication quantique |url=https://theconversation.com/le-prix-nobel-de-physique-2022-pour-lintrication-quantique-133000 |site=theconversation.com |date=5 octobre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Guillaume Grallet, Chloé Durand-Parenti |titre=Ce que l’on doit au Prix Nobel de physique Alain Aspect |url=https://www.lepoint.fr/sciences-nature/ce-que-l-on-doit-au-prix-nobel-de-physique-alain-aspect-04-10-2022-2492468_1924.php |site=LePoint.fr |date=4 octobre 2022|consulté le=25 avril 2018}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Le prix Nobel de physique 2022 attribué au Français Alain Aspect, un Américain et un Autrichien pour leurs travaux sur la révolution quantique |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2022/10/04/le-prix-nobel-de-physique-2022-attribue-au-francais-alain-aspect-a-l-americain-john-clauser-et-a-l-autrichien-anton-zeilinger-pour-leurs-travaux-sur-la-revolution-quantique_6144338_3210.html |périodique=[[Le Monde]] |date=4 octobre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Le Français Alain Aspect parmi les trois lauréats du prix Nobel de physique |url=https://www.lepoint.fr/sciences-nature/le-francais-alain-aspect-parmi-les-trois-laureats-du-prix-nobel-de-physique-04-10-2022-2492391_1924.php |périodique=[[Le Point]] |date=4 octobre 2022}}.</ref>{{,}}<ref name="CNRS 20221004">{{Lien web|titre=Alain Aspect, prix Nobel de physique 2022 |url=https://lejournal.cnrs.fr/articles/alain-aspect-prix-nobel-de-physique-2022 |site=[[CNRS]] |date=4 octobre 2022|consulté le=6 octobre 2022}}.</ref>. == Prises de position == [[Fichier:Alain_Aspect,_professeur_à_l’Université_Paris-Saclay_et_à_l’École_polytechnique,_est_co-lauréat_du_Prix_Nobel_de_Physique_2022._(52406154475).jpg|vignette|Alain Aspect à l'Institut d’Optique, le {{date-|4 octobre 2022}}.]] Le nouveau lauréat du Prix Nobel a fait part lors de ses interventions et entretiens de son point de vue sur la recherche. === Communauté internationale de la recherche === Alain Aspect déclare dans un entretien avec la [[Fondation Nobel]] : {{citation|C'est important que les scientifiques conservent leur communauté internationale quand le monde ne va pas si bien et que le nationalisme s'impose dans beaucoup de pays}}<ref>{{Lien web |titre="C'est important que les scientifiques conservent leur communauté internationale quand le monde ne va pas si bien": le message du Nobel de physique Alain Aspect |url=https://www.lalibre.be/planete/sciences-espace/2022/10/04/cest-important-que-les-scientifiques-conservent-leur-communaute-internationale-quand-le-monde-ne-va-pas-si-bien-le-message-du-nobel-de-physique-alain-aspect-I7KIQGXZLBHNTFLZZ2Z4ZGWDTU|site=lalibre.be avec [[AFP]]|date=4 octobre 2022 |consulté le=2022-10-06}}.</ref>. === Manque de moyens de la recherche française === Alain Aspect regrette le manque de moyens dans les laboratoires, combiné au manque de postes pour les jeunes. {{citation|Ce sont des talents dont on se prive}}<ref name="FTV 20221005" />. La [[Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030| loi de programmation de la recherche]] a des budgets associés inférieurs à ce que {{citation|l’Académie des sciences avait estimé être le minimum pour que la recherche française puisse rester au niveau des concurrents étrangers}}<ref>{{Lien web|auteur=Anna Musso|titre=« On m’a dit que je gaspillais mon temps » : entretien avec Alain Aspect, Nobel de physique |url=https://www.humanite.fr/sciences/prix-nobel-de-physique/m-dit-que-je-gaspillais-mon-temps-entretien-avec-alain-aspect-nobel-de-physique-770154 |site=humanite.fr|date=8 Novembre 2022|consulté le=11 novembre 2022}}.</ref>. === Appel pour de jeunes scientifiques === D'autre part, il lance un appel afin que la jeunesse ait confiance en la science pour la résolution des problèmes actuels et qu'elle se tourne davantage vers elle<ref name="FTV 20221005">{{Lien web |titre=Face au complotisme, le prix Nobel de physique, Alain Aspect, interpelle la jeunesse : "La science n'est pas l'ennemie, c'est la solution, lancez-vous !" |url=https://www.francetvinfo.fr/monde/prix-nobel/face-au-complotisme-le-prix-nobel-de-physique-alain-aspect-interpelle-la-jeunesse-la-science-n-est-pas-l-ennemie-c-est-la-solution-lancez-vous_5398837.html |site=francetvinfo.fr |date=5 octobre 2022 |consulté le=2022-10-05 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le message à la jeunesse d’Alain Aspect, prix Nobel de physique : "Si vous aimez les sciences, allez-y !" |url=https://www.leparisien.fr/essonne-91/le-message-a-la-jeunesse-dalain-aspect-prix-nobel-de-physique-si-vous-aimez-les-sciences-allez-y-05-10-2022-RPBTFBEY5BCGPIKFHO2FBBMHJQ.php |périodique=[[Le Parisien]] |date=5 octobre 2022 }}.</ref>. == Publications principales == Il est l'auteur de plusieurs ouvrages et articles fondamentaux sur la [[physique quantique]], dont : * ''Introduction aux lasers et à l'optique quantique'' (avec Gilbert Grynberg et [[Claude Fabre]]), Paris, [[Éditions Ellipses]], 1997 ; * {{en}} ''Bose-Einstein Condensates and Atom Lasers'' (ouvrage collectif), Londres, Plenum Publishers, 2000 ; * {{en}} ''Lévy Statistics and Laser Cooling: How Rare Events Bring Atoms to Rest'', Cambridge (avec François Bardou, Jean-Philippe Bouchaud et [[Claude Cohen-Tannoudji]]), [[Cambridge University Press]], 2002 ; * ''Einstein aujourd'hui'' (avec Michel Le Bellac, Michèle Leduc, François Bouchet et Éric Brunet), Paris, [[CNRS Éditions]], 2005 {{ISBN|9782271125392}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Einstein aujourd’hui |url=https://www.cnrseditions.fr/catalogue/physique-et-astrophysique/einstein-aujourdhui/ |site=cnrseditions.fr |date= }}.</ref> ; * {{en}} ''Introduction to Quantum Optics: From the Semi-classical Approach to Quantized Light'' (avec Gilbert Grynberg et [[Claude Fabre]]), Cambridge, Cambridge University Press, 2010 ; * {{en}} ''Single-Photon Generation and Detection: Physics and Application'' (ouvrage collectif), Londres, [[Academic Press]], 2013 ; * ''Einstein et les révolutions quantiques'', Paris, CNRS Éditions, 2019<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Einstein et les révolutions quantiques |url=https://www.cnrseditions.fr/catalogue/physique-et-astrophysique/einstein-et-les-revolutions-quantiques/ |site=cnrseditions.fr |date= }}.</ref>. == Distinctions == [[Fichier:Balzan_47.jpg|vignette|Alain Aspect avec [[André Vauchez (historien)|André Vauchez]], [[Pascale Cossart]] et [[Manuel Castells]] lors de la cérémonie de remise des [[Prix Balzan]], en 2013 à [[Berne]] (Suisse).]] [[Fichier:Alain_Aspect_(15420152598).jpg|vignette|Alain Aspect à l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]], le {{date-|28 janvier 2013}}. ]] === Décorations === * {{Déco CdrLH}} en 2022<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=PRER2229703D|texte=Décret du 29 décembre 2022 portant promotion dans l'ordre national de la Légion d'honneur}}</ref> (Officier en 2014 ; Chevalier en 2005)<ref name="cnrs">{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect nommé membre honoraire d’Optica |url=https://www.inp.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/alain-aspect-nomme-membre-honoraire-doptica |site=cnrs.fr |date=4 mars 2022}}.</ref> ; * {{Déco|OONM}} (2011)<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect’s Curriculum Vitae |url=https://www.academie-sciences.fr/pdf/membre/Aspect_Alain_CV.pdf |site=academie-sciences.fr |date= }}.</ref> ; * [[Fichier:Palmes_academiques_Commandeur_ribbon.svg|50x50px|Palmes academiques Commandeur ribbon]] Commandeur de l'[[Ordre des Palmes académiques|ordre des Palmes Académiques]] (2011)<ref name=":1" /> ; * [[Fichier:Ribbon_Bar_of_None.svg|50x50px]] [[Médaille de la Ville de Paris|Médaille Grand Vermeil de la Ville de Paris]] (2011)<ref name=":0" />. === Récompenses === {{colonne|taille=30| * [[Prix Nobel de physique]] (2022 ; avec [[John Clauser]] et [[Anton Zeilinger]])<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Nobel de physique récompense le Français Alain Aspect, pionnier de la "seconde révolution quantique" |url=https://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/10/04/le-nobel-de-physique-recompense-alain-aspect-pionnier-de-la-seconde-revolution-quantique_6144346_1650684.html |site=lemonde.fr |date=4 octobre 2022}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Comment le prix Nobel de physique Alain Aspect a prouvé qu’Albert Einstein avait tort |url=https://www.huffingtonpost.fr/science/article/prix-nobel-de-physique-2022-alain-aspect-l-homme-qui-a-prouve-qu-einstein-avait-tort_208535.html |site=Le HuffPost |date=2022-10-04 |consulté le=2022-10-05}}.</ref> * [[Prix Balzan]] (2013)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect : Prix Balzan 2013 pour l'informatique et communication quantiques |url=https://www.balzan.org/fr/laureats/alain-aspect/ |site=balzan.org |date=2013}}.</ref> * [[Herbert Eugene Ives|Ives]] Medal / Jarus Quinn Prize - Grand prix de l'[[Optical Society]] (2013)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect lauréat 2013 du grand prix de l'OSA, Ives medal/Jarus Quinn Prize |url=https://mcetv.ouest-france.fr/mon-mag-campus/sante-et-vie-etudiante/logement-etudiant-les-grosses-galeres-vecues-par-certains-jeunes-04102022/ |site=ouest-france.fr |date=5 mars 2013}}.</ref> * Médaille d'or Niels Bohr de l'Académie Danoise d'Ingénierie, en association avec l'Institut Niels Bohr et l'Académie Royale des Sciences et Lettres du Danemark (2013) * {{Lien|langue=en|trad=UNESCO Niels Bohr Medal|fr=Médaille d’or Niels-Bohr de l’UNESCO|texte=Médaille d’or Niels-Bohr de l’UNESCO}} (2013)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=UNESCO's Niels Bohr Gold Medal awarded to prominent researchers in 2013 |url=https://www.unesco.org/en/articles/unescos-niels-bohr-gold-medal-awarded-prominent-researchers-2013 |site=unesco.org |date=5 décembre 2013}}.</ref> * Prix Tommassoni Chisesi, Université de Rome La Sapienza (2013) * [[Médaille Albert-Einstein]] (2012)<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect lauréat de la médaille Albert-Einstein |url=https://www.pourlascience.fr/sd/physique/alain-aspect-laureat-de-la-medaille-albert-einstein-11258.php |site=pourlascience.fr |date=12 mars 2012}}.</ref> * Herbert Walther award (2011) * [[Prix Wolf de physique]] (2010 ; avec [[John Clauser|John F. Clauser]] et [[Anton Zeilinger]]) * [[Médaille d'or du CNRS]] (2005) * [[Prix Gay-Lussac Humboldt]] (1999) * Prix Max-Born de l’[[Optical Society]] (1999) * [[Prix Holweck]] (1991) * Prix de la Commission Internationale d'Optique (1987) * [[Commonwealth]] Award for Science and Invention (1985) * [[Prix Servant]] (1983) }} === Distinctions académiques === Il est membre de plusieurs sociétés savantes, dont<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect |url=https://www.ae-info.org/ae/Member/Aspect_Alain |site=ae-info.org}}.</ref>{{,}}<ref name="cnrs" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alain Aspect |url=https://royalsociety.org/people/alain-aspect-11012/ |site=royalsociety.org}}.</ref> : {{colonne|taille=30| * Membre de l'[[Academia Europaea]] * Membre de l'[[Académie des sciences (France)|Académie française des sciences]] * Membre de l'[[Académie des technologies]] * Membre Honoraire de l'[[Optical Society]] * Membre étranger de la [[Royal Society]] * Membre étranger de l'[[Accademia Nazionale dei Lincei]] (Italy) * Membre associé de l’[[Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique]] * Membre associé de l'[[Académie nationale des sciences|Académie américaine des sciences]] * Membre correspondant de l'[[Académie autrichienne des sciences]] }} === Docteur ''honoris causa'' === Plusieurs universités lui ont décerné un [[Doctorat honoris causa|doctorat ''honoris causa'']], dont<ref name=":0"/> : {{colonne|taille=30| * l'[[université de Montréal]] (2006) * l'[[université nationale australienne]] (2008) * l'[[université Heriot-Watt]] (2008) * l'[[université de Glasgow]] (2010) * l'[[université de Haïfa]] (2011) * l'[[université de Waterloo]] (2014) * l'[[université municipale de Hong Kong]] (2018) * l'[[université de Sherbrooke]] (2023)}} === Honneurs === * L'[[astéroïde]] {{PM1|33163|Alainaspect}} [[éponymie|porte son nom]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets|Commons = Category:Alain Aspect|q=Alain Aspect}} === Articles connexes === {{colonne|taille=30| * [[Paradoxe EPR]] * [[Expérience d'Aspect]] * [[Inégalités de Bell]] * [[Intrication quantique]] * [[Mécanique quantique]] * [[Pan Jianwei]] * [[Liste des Français lauréats du prix Nobel]] }} === Entretiens === * « [https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/l-intriquant-monsieur-aspect-6366286 Physique quantique : l’intriquant Monsieur Aspect »], sur ''[[France Culture]]'', ''« La Science, CQFD »'', 21 novembre 2022. Alain Aspect vient expliquer les expériences qui lui ont valu son prix Nobel de physique 2022. * {{lien web|titre=Les gens pensaient que la physique quantique n'avait aucun intérêt », dit Alain Aspect, Nobel de physique 2022|url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-invite-de-7h50/l-invite-de-7h50-du-mercredi-05-octobre-2022-9402411|site=[[France Inter]], « l'invite de 7h50 »|date=5 octobre 2022|consulté le=7 octobre 2022}}, résumé texte, audio et vidéo {{nobr|8 minutes}}. * {{lien web |titre=Conversation informelle avec Alain Aspect |url=https://www.canalacademies.com/emissions/affinites-electives/conversation-informelle-avec-alain-aspect |site=canalacademies.com |date=6 octobre 2022 |consulté le=10 octobre 2022}}. * « [https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-conversation-scientifique/les-intrigantes-intrications-du-monde-quantique-8067102 Les intrigantes intrications du monde quantique »], sur ''[[France Culture]]'', ''« Science en questions »,'' 29 février 2020. Etienne Klein s'entretient avec Alain Aspect à propos de l'intrication quantique. === Audio === * {{lien web|format=audio|titre=Intrication quantique : un étrange Aspect de la matière|url=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-methode-scientifique/intrication-quantique-un-etrange-aspect-de-la-matiere-4409536|site=[[France Culture]], « La méthode scientifique »|date=14 mai 2019|consulté le=7 octobre 2022}}. Les travaux d'Alain Aspect présentés par lui-même === Liens externes === * [https://www.lcf.institutoptique.fr/groupes-de-recherche/gaz-quantiques/membres/permanents/alain-aspect Groupe de recherche dirigé par Alain Aspect] * {{YouTube |id=tWeGIxnbcHk |titre=L'héritage de Louis de Broglie : La dualité onde particule du photon |langue=fr }}. Conférence du {{date-|13 mars 2012}}. * [http://www.balzan.org/fr/laureats/alain-aspect Alain Aspect] Fondation Internationale prix Balzan. ==== Bases de données et dictionnaires ==== {{Liens}} {{Début dynastie}} {{Insérer dynastie|couleur1=#ffffff|couleur2=lightblue|couleur3=#ffffff|avant=[[Alain Connes]]|nom=[[Médaille d'or du CNRS|Médaille d'or du CNRS (2005)]]|après=[[Jacques Stern (cryptologue)|Jacques Stern]]}} {{Fin dynastie}}{{Palette|Lauréats du prix Nobel de physique|Lauréats des prix Nobel 2022|Prix Nobel français}} {{Portail|physique|Optique|sciences quantiques|université|Prix Nobel|Lot-et-Garonne|France}} {{DEFAULTSORT:Aspect, Alain}} [[Catégorie:Physicien français du XXe siècle]] [[Catégorie:Physicien français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Directeur de recherche au CNRS]] [[Catégorie:Professeur émérite]] [[Catégorie:Professeur des universités]] [[Catégorie:Professeur à l'École polytechnique]] [[Catégorie:Enseignant à l'École normale supérieure Paris-Saclay]] [[Catégorie:Universitaire français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Universitaire français du XXe siècle]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des sciences (France)]] [[Catégorie:Membre de l'Académie des technologies]] [[Catégorie:Membre de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique]] [[Catégorie:Membre de l'Academia Europaea]] [[Catégorie:Membre de l'Académie autrichienne des sciences]] [[Catégorie:Membre étranger de la Royal Society]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'Université de Montréal]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université nationale australienne]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université Heriot-Watt]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université de Glasgow]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université de Haïfa]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université municipale de Hong Kong]] [[Catégorie:Lauréat français du prix Nobel]] [[Catégorie:Lauréat du prix Nobel de physique]] [[Catégorie:Lauréat de la médaille d'or du CNRS]] [[Catégorie:Lauréat du prix Balzan]] [[Catégorie:Lauréat du prix Wolf de physique]] [[Catégorie:Lauréat du prix Gay-Lussac Humboldt]] [[Catégorie:Lauréat du prix Holweck]] [[Catégorie:Lauréat du prix Servant]] [[Catégorie:Commandeur de la Légion d'honneur promu en 2022]] [[Catégorie:Officier de l'ordre national du Mérite]] [[Catégorie:Commandeur des Palmes académiques]] [[Catégorie:Lauréat de la médaille de la Ville de Paris]] [[Catégorie:Participant à l'École de physique des Houches]] [[Catégorie:Personnalité de l'optique]] [[Catégorie:Théorie de l'information quantique]] [[Catégorie:Docteur en physique]] [[Catégorie:Agrégé de sciences physiques]] [[Catégorie:Élève de l'École normale supérieure Paris-Saclay]] [[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]] [[Catégorie:Naissance en juin 1947]] [[Catégorie:Naissance à Agen]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Troides
Troides
{{Taxobox début | animal | ''Troides'' | Ornithoptera alexandrae.png | ''[[Troides alexandrae]]'' }} {{Taxobox | embranchement | Arthropoda }} {{Taxobox | classe | Insecta }} {{Taxobox | ordre | Lepidoptera }} {{Taxobox | super-famille | Papilionoidea }} {{Taxobox | famille | Papilionidae }} {{Taxobox | sous-famille | Papilioninae }} {{Taxobox taxon | animal | genre | Troides | [[Jakob Hübner|Hübner]], [[1819]] }} {{Taxobox fin}} Le [[genre (biologie)|genre]] '''''Troides''''' regroupe des [[insecte]]s [[lépidoptère]]s de la famille des [[Papilionidae]] et de la sous-famille des [[papilioninae]]. Ce sont des papillons de grande taille et parmi eux la femelle ''[[Troides alexandrae]]'' est, avec une envergure allant de {{unité|190|mm}} à {{unité|280|mm}}, le plus grand papillon diurne connu au monde. == Historique et dénomination == Le genre ''Troides'' a été décrit par l'entomologiste allemand [[Jakob Hübner]] en 1819<ref>Hübner, [1819]; Verz. bek. Schmett. (6): 88,</ref>. L'espèce type pour le genre est ''Troides helena'' (Linnaeus, 1758). === Synonymie === * ''Ornithoptera'' Boisduval, 1832<ref>Boisduval, 1832; in d'Urville, Voy. Astrolabe (Faune ent. Pacif.) 1 : 33</ref> * ''Amphrisius'' Swainson, 1833<ref>Swainson, 1833; Zool. Illustr. (2) 3 (22): pl. 98</ref> * ''Ornithopterus'' Westwood, 1840<ref>Westwood, 1840; Introd. Class. Ins. 2 : 348</ref> * ''Aetheoptera'' Rippon, [1890]<ref name="rip">Rippon, [1890]; Icones Ornithopterorum, 1: 4</ref> * ''Priamoptera'' Rippon, [1890]<ref name="rip" /> * ''Pompeoptera'' Rippon, [1890]<ref name="rip" /> * ''Trogonoptera'' Rippon, [1890]<ref name="rip" /> * ''Schoenbergia'' Pagenstecher, 1893<ref>Pagenstecher, 1893; Jb. Nassau. Ver. Nat. 46 : 35</ref> * ''Phalaenosoma''ippon, [1906] <ref>Rippon, [1906]; Icones Ornithopterorum, 2: 121</ref> * ''Ripponia'' Haugum, 1975<ref>Haugum, 1975; Ent. Rec. J. Var. 87 (4) : 111</ref> * ''Haugumia'' age & Treadaway, 2003<ref>Page & Treadaway, 2003; in Bauer & Frankenbach, Butterflies of the world, Suppl. 8: ? (1-6)</ref> == Taxinomie == [[Fichier:Ornithoptera priamus poseidon male.jpg|thumb|''[[Troides priamus|Troides priamus poseidon]]'' mâle]] [[Fichier:Troides staudingeri iris MHNT.jpg|thumb|''[[Troides staudingeri]]''- [[Muséum de Toulouse]]]] ;Liste des espèces<ref name = funet/> * ''[[Troides aeacus]]'' (C. & R. Felder, 1860). * ''[[Troides aesacus]]'' Ney, 1903. * ''[[Troides alexandrae]]'' (Rothschild, 1907) - [[Ornithoptère de la Reine Alexandra]] * ''[[Troides allotei]]'' Rothschild, 1914. * ''[[Troides amphrysus]]'' (Cramer, 1779). * ''[[Troides andromache]]'' (Staudinger, 1892). * ''[[Troides brookiana]]'' (Wallace, 1855). * ''Troides caelestis'' Rothschild, 1898'' ou [[Troides priamus|Troides priamus caelestis]]''. * ''[[Troides chimaera]]'' Rothschild, 1904. * ''[[Troides criton]]'' (C. & R. Felder, 1860). * ''[[Troides croesus]]'' (Wallace, 1859). * ''[[Troides cuneifera]]'' (Oberthür, 1879). * ''[[Troides darsius]]'' (Gray, 1852) * ''[[Troides dohertyi]]'' (Rippon, 1893). * ''Troides euphorion'' (Gray, 1853) ou ''[[Troides priamus|Troides priamus euphorion]]'' * ''[[Troides goliath]]'' Oberthür. * ''[[Troides haliphron]]'' ([[Boisduval]], 1836). * ''[[Troides helena]]'' ([[Carl von Linné|Linnaeus]], 1758) espèce type pour le genre. * ''[[Troides hypolitus]]'' (Cramer, 1775). * ''[[Troides magellanus]]'' (C. & R. Felder, 1862). * ''[[Troides meridionalis]]'' Rothschild, 1897. * ''[[Troides minos]]'' (Cramer, 1779). * ''[[Troides miranda]]'' (Butler, 1868). * ''[[Troides oblongomaculatus]]'' (Goeze, 1779). * ''[[Troides paradisea]]'' (Staudinger, 1893). * ''[[Troides plato]]'' Wallace, 1865. * ''[[Troides prattorum]]'' (Joicey & Talbot, 1922). * ''[[Troides priamus]]'' ([[Carl von Linné|Linnaeus]], 1758). * ''[[Troides rhadamantus]]'' (Lucas, 1835). * ''Troides richmondia'' (Gray, 1853) ou ''[[Troides priamus|Troides priamus richmondia]]''. * ''[[Troides riedeli]]'' Kirsch, 1885. * ''[[Troides rothschildi]]'' Kenrick, 1911. * ''[[Troides staudingeri]]'' (Röber, 1888) * ''[[Troides tithonus]]'' (de Haan, 1841). * ''[[Troides trojana]]'' (Honrath, 1886). * ''Troides urvillianus'' Guérin-Méneville ''[[Troides priamus|Troides priamus urvillianus]]''. * ''[[Troides vandepolli]]'' (Snellen, 1890). * ''[[Troides victoriae]]'' (Gray, 1856). == Répartition == Les ''Troides'' résident au [[Népal]], au [[Bhoutan]], dans le sud de la [[Chine]] et à [[Taïwan]], en [[Asie du Sud-Est]] (avec plusieurs espèces endémiques des iles d'[[Indonésie]]) et en [[Océanie]]. == Notes et références == {{Références|références=<ref name = funet>{{Lien web|url=http://www.nic.funet.fi/pub/sci/bio/life/insecta/lepidoptera/ditrysia/papilionoidea/papilionidae/papilioninae/troides/index.html|titre=Troides |site=funet.fi|consulté le= 13 avril 2012}}</ref>}} {{Autres projets |commons=Troides |wikispecies=Troides }} == Liens externes == *{{CatalogueofLife|82XH|''Troides''|consulté le=10.01.2023}} *{{NCBI|95587|''Troides''}} {{Portail|entomologie}} [[Catégorie:Genre de Lépidoptères (nom scientifique)]] [[Catégorie:Papilionidae]] [[no:Fuglevinger]] [[ru:Орнитоптеры]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/John%20Warner
John Warner
{{Voir homonymes|Warner}} {{Infobox Biographie2 | date de décès = 25 mai 2021 }} '''John William Warner''', né le {{Date de naissance|18|février|1927}} à [[Washington (district de Columbia)|Washington D.C.]] et mort le {{date|25|mai|2021}} à [[Alexandria (Virginie)]], est un [[Personnalité politique|homme politique]] [[États-Unis|américain]], membre du [[Parti républicain (États-Unis)|Parti républicain]], [[Secrétaire à la Marine des États-Unis|secrétaire à la Marine]] de [[1972]] à [[1974]] et [[Sénat des États-Unis|sénateur]] de [[Virginie (États-Unis)|Virginie]] au [[Congrès des États-Unis]] de [[1979]] à [[2009]]. ==Biographie == Dès [[1945]], âgé de {{nombre|18|ans}}, Warner s'enrôle dans la [[United States Navy|US Navy]]. En [[1950]], il rejoint le [[United States Marine Corps|Corps des Marines des États-Unis]] et sert durant la [[guerre de Corée]]. Réserviste avec le grade de capitaine, il termine ses études de droit à l'[[université de Virginie]] puis commence en [[1953]] une carrière civile auprès de la cour d'appel. En [[1956]], il est assistant de l'US attorney. En [[1960]], il abandonne le secteur public pour pratiquer dans le secteur privé. En {{date|février 1969}}, avec le retour des républicains au pouvoir, il est nommé [[sous-secrétaire d'État]] à la Marine dans le gouvernement de [[Richard Nixon]]. En {{date|mai 1972}}, il succède à [[John Chafee]] et devient secrétaire d'état à la marine. En [[1978]], John Warner est élu au [[Sénat des États-Unis]] et a constamment été réélu jusqu'à son retrait de la vie publique. Aux [[Élections sénatoriales américaines de 1994|élections sénatoriales de 1994]], John Warner a apporté son soutien au sénateur démocrate [[Chuck Robb]] contre le sulfureux candidat républicain au poste de sénateur de Virginie, [[Oliver North]]. Warner a été membre de nombreuses commissions sénatoriales comme celle sur l'environnement et les travaux publics, celle sur la santé, celle sur l'éducation ou la commission sur les services de renseignements. Il a présidé la commission des forces armées, ce qui lui a permis de dégager le financement des infrastructures navales des bases de Virginie. John Warner est considéré comme un républicain modéré. Après son retrait de la vie publique en 2009, un sous-marin d'attaque de la {{classe|Virginia|sous-marin}} est baptisé de son nom. == Situation familiale == Marié en premières noces à Catherine Mellon, la petite-fille du milliardaire [[Andrew Mellon]], John Warner divorce en [[1973]] pour se remarier en [[1976]] avec l'actrice [[Elizabeth Taylor]]. Divorcé de nouveau en [[1982]], John Warner s'est remarié en {{date|décembre 2003}} avec Jeanne Vander Myde. == Liens externes == * {{Autorité}} * [http://bioguide.congress.gov/scripts/biodisplay.pl?index=W000154 Biographie sur le site du Congrès.] * {{Bases}} * {{Dictionnaires}} {{Début dynastie}} {{Insérer dynastie|couleur1=|couleur2=lightblue|couleur3= | avant = [[William L. Scott]] | nom = [[Image:Flag of Virginia.svg|60px]] <br /> Sénateur américain de Virginie <br /> de 1979 à 2009 | après = [[Mark Warner (homme politique)|Mark Warner]] }} {{Insérer dynastie|couleur1=|couleur2=lightblue|couleur3= | avant = [[John Chafee]] | nom = [[Image:Flag of the United States Secretary of the Navy.svg|60px]] <br /> [[Secrétaire à la Marine des États-Unis|Secrétaire à la marine]] <br /> 1972-1974 | après = [[John William Middendorf II]] }} {{Fin dynastie}} {{Palette|Secrétaire à la Marine des États-Unis}} {{Portail|politique aux États-Unis|forces armées des États-Unis|Virginie}} {{DEFAULTSORT:Warner, John}} [[Catégorie:Naissance à Washington (district de Columbia)]] [[Catégorie:Naissance en février 1927]] [[Catégorie:Secrétaire à la Marine des États-Unis]] [[Catégorie:Sénateur des États-Unis pour la Virginie]] [[Catégorie:Militaire américain de la guerre de Corée]] [[Catégorie:Militaire américain de la Seconde Guerre mondiale]] [[Catégorie:Décès à 94 ans]] [[Catégorie:Décès à Alexandria (Virginie)]] [[Catégorie:Décès en mai 2021]] [[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière national d'Arlington]]
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Fluorochrome
Fluorochrome
Un '''fluorochrome''' ou '''fluorophore''' est une substance chimique capable d'émettre de la lumière de [[fluorescence]] après excitation. Ce sont des substances composées de plusieurs [[hydrocarbure aromatique|noyaux aromatiques]] [[Conjugaison (chimie)|conjugués]] ou encore des molécules planes et cycliques qui possèdent une ou plusieurs [[liaison π|liaisons π]]. == Applications == L'utilisation de fluorochromes en [[biologie moléculaire]] est un peu plus récente que celle d'isotopes radioactifs. Elle a l'avantage de donner des résultats très rapidement, voire immédiatement, en s'affranchissant des longs temps d'exposition requis pour la technique par radioactivité. La fluorescence a le désavantage de ne pas être permanente, l'intensité de la fluorescence diminuant avec le temps jusqu'à devenir indétectable. On utilise divers fluorochromes en fonction des applications. Leur emploi à la technique du séquençage a permis d'automatiser et de mettre au point les [[séquenceurs de gènes]] modernes, ayant servi aux projets de séquençage de génomes entiers. On doit utiliser quatre fluorochromes différents pour discriminer les quatre [[base azotée|bases]] de l'[[acide désoxyribonucléique]]. L'utilisation de la fluorescence en couplage avec une machine à PCR ([[thermocycleur]]) est un développement récent. On appelle ces machines « appareil de PCR en temps réel ». Le fluorochrome le plus utilisé est le [[Sybr-green]]. Les fluorochromes sont utilisés dans plusieurs marquages immunologiques : [[cytométrie en flux]], [[immunofluorescence]]. Les plus utilisés sont la [[phycoérythrine]] (PE), [[Fluorescéine isothiocyanate]] (FITC), la gamme d'[[Alexa Fluor]], la [[Protéine fluorescente verte]] (green fluorescent protein, GFP). == Liste de fluorophores == === Fluorophores conjugués === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! Notes ! [[Numéro CAS]] |- | Hydroxycoumarin | 325 | 386 | 331 | Succinimidyl ester | {{CAS|4|3|0|7|0|8|5|5}} |- | Aminocoumarin | 350 | 445 | 330 | Succinimidyl ester | {{CAS|3|0|2|3|0|5|7|0}} |- | Methoxycoumarin | 360 | 410 | 317 | Succinimidyl ester | {{CAS|}} |- | Cascade Blue | (375) ; 401 | 423 | 596 | Hydrazide | {{CAS|}} |- | Pacific Blue | 403 | 455 | 406 | Maleimide | {{CAS|}} |- | Pacific Orange | 403 | 551 | | | {{CAS|1|1|2|2|4|1|4|4|2|9}} |- | Lucifer yellow | 425 | 528 | | | {{CAS|8|2|4|4|6|5|2|4}} |- | NBD | 466 | 539 | 294 | NBD-X | {{CAS|}} |- | R-Phycoerythrin (PE) | 480 ; 565 | 578 | 240 k | | {{CAS|1|1|0|1|6|1|7|4}} |- | PE-Cy5 conjugates | 480 ; 565 ; 650 | 670 | | aka Cychrome, R670, Tri-Color, Quantum Red | {{CAS|}} |- | PE-Cy7 conjugates | 480 ; 565 ; 743 | 767 | | | {{CAS|}} |- | Red 613 | 480 ; 565 | 613 | | PE-Texas Red | {{CAS|}} |- | PerCP | 490 | 675 | | Peridinin chlorphyll protein | {{CAS|}} |- | TruRed | 490, 675 | 695 | | PerCP-Cy5.5 conjugate | {{CAS|3|9|6|0|7|6|9|5|2}} |- | FluorX | 494 | 520 | 587 | (GE Healthcare) | {{CAS|}} |- | [[Fluorescéine]] | 495 | 519 | 389 | FITC ; pH sensitive | {{CAS|2|3|2|1|0|7|5}} |- | [[BODIPY]]-FL | 503 | 512 | | | {{CAS|1|6|5|5|9|9|6|3|3}} |- | TRITC | 547 | 572 | 444 | TRITC | {{CAS|1|0|7|3|4|7|5|3|5}} |- | X-Rhodamine | 570 | 576 | 548 | XRITC | {{CAS|}} |- | Lissamine Rhodamine B | 570 | 590 | | | {{CAS|3|5|2|0|4|2|1}} |- | [[Texas Red]] | 589 | 615 | 625 | Sulfonyl chloride | {{CAS|8|2|3|5|4|1|9|6}} |- | Allophycocyanin (APC) | 650 | 660 | 104 k | | {{CAS|8|7|4|1|0|3|5|0|1}}, {{CAS|8|7|4|1|0|3|5|1|2}} |- | APC-Cy7 conjugates | 650 ; 755 | 767 | | PharRed | {{CAS|}} |} === Alexa Fluor dyes (lié à un anticorps)<ref>[http://www.probes.com/ (Molecular Probes)].</ref> === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! Quencher ! [[Numéro CAS]] |- | Alexa Fluor 350 | 343 | 442 | 410 | | {{CAS|2|4|4|6|3|6|1|4|4}} |- | Alexa Fluor 405 | 401 | 421 | 1028 | | {{CAS|7|9|1|6|3|7|0|8|6}} |- | Alexa Fluor 430 | 434 | 540 | 702 | | {{CAS|}} |- | Alexa Fluor 488 | 499 | 519 | 643 | QY 0.92 | {{CAS|2|4|7|1|4|4|9|9|6}} |- | Alexa Fluor 500 | 503 | 525 | 700 | | {{CAS|7|9|8|5|5|7|0|8|1}} |- | Alexa Fluor 514 | 517 | 542 | 714 | | {{CAS|7|9|8|5|5|7|0|7|0}} |- | Alexa Fluor 532 | 530 | 555 | 724 | QY 0.61 | {{CAS|2|4|7|1|4|5|1|1|5}} |- | Alexa Fluor 546 | 561 | 572 | 1079 | QY 0.79 | {{CAS|2|4|7|1|4|5|2|3|9}} |- | Alexa Fluor 555 | 553 | 568 | 1250 | QY 0.1 | {{CAS|6|4|4|9|9|0|7|7|2}} |- | Alexa Fluor 568 | 579 | 603 | 792 | QY 0.69 | {{CAS|2|4|7|1|4|5|3|8|6}} |- | Alexa Fluor 594 | 591 | 618 | 820 | QY 0.66 | {{CAS|2|4|7|1|4|5|8|6|4}} |- | Alexa Fluor 610 | 610 | 629 | 1285 | | {{CAS|9|0|0|5|2|8|6|2|3}} |- | Alexa Fluor 633 | 632 | 648 | 1200 | | {{CAS|4|7|7|7|8|0|0|6|6}} |- | Alexa Fluor 647 | 652 | 668 | 1300 | QY 0.33 | {{CAS|4|0|0|0|5|1|2|3|2}} |- | Alexa Fluor 660 | 663 | 691 | 1100 | | {{CAS|4|2|2|3|0|9|8|9|5}} |- | Alexa Fluor 680 | 680 | 702 | 1150 | | {{CAS|4|2|2|3|0|9|6|7|9}} |- | Alexa Fluor 700 | 696 | 719 | 1400 | | {{CAS|6|9|7|7|9|5|0|5|4}} |- | Alexa Fluor 750 | 752 | 776 | 1300 | | {{CAS|6|9|7|7|9|5|0|6|5}} |- | Alexa Fluor 790 | 782 | 804 | 1750 | | {{CAS|9|5|0|8|9|1|3|3|5}} |} === Cy Dyes<ref>[http://www5.gelifesciences.com/aptrix/upp00919.nsf/Content/drugscr_applic_cydye (GE Heathcare)].</ref> === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! Quencher |- | Cy2 | 489 | 506 | 714 | QY 0.12 |- | Cy3 | (512) ; 550 | 570 ; (615) | 767 | QY 0.15 |- | Cy3B | 558 | 572 ; (620) | 658 | QY 0.67 |- | Cy3.5 | 581 | 594 ; (640) | 1102 | QY 0.15 |- | Cy5 | (625) ; 650 | 670 | 792 | QY 0.28 |- | Cy5.5 | 675 | 694 | 1128 | QY 0.23 |- | Cy7 | 743 | 767 | 818 | QY 0.28 |} === Marqueurs des acides nucléiques === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! Notes ! [[Numéro CAS]] |- | Hoechst 33342 | 343 | 483 | 616 | AT-selective | {{CAS|2|3|4|9|1|5|2|3}} |- | DAPI | 345 | 455 | | AT-selective | {{CAS|}} |- | Hoechst 33258 | 345 | 478 | 624 | AT-selective | {{CAS|2|3|4|9|1|4|5|4}} |- | SYTOX Blue | 431 | 480 | ~400 | DNA | {{CAS|3|9|6|0|7|7|0|0|2}} |- | Chromomycin A3 | 445 | 575 | | CG-selective | {{CAS|7|0|5|9|2|4|7}} |- | Mithramycin | 445 | 575 | | | {{CAS|1|8|3|7|8|8|9|7}} |- | YOYO-1 | 491 | 509 | 1271 | | {{CAS|1|4|3|4|1|3|8|5|8}} |- | [[Bromure d'éthidium]] | 493 | 620 | 394 | | {{CAS|1|2|3|9|4|5|8}} |- | Acridine Orange | 503 | 530/640 | | DNA/RNA | {{CAS|6|5|6|1|2}} |- | SYTOX Green | 504 | 523 | ~600 | DNA | {{CAS|1|9|4|1|0|0|7|6|0}} |- | TOTO-1, TO-PRO-1 | 509 | 533 | | Vital stain, TOTO : Cyanine dimère | {{CAS|}} |- | TO-PRO : Cyanine monomère | | | | | {{CAS|}} |- | Thiazole Orange | 510 | 530 | | | {{CAS|}} |- | [[Iodure de propidium]] | 536 | 617 | 668.4 | | {{CAS|2|5|5|3|5|1|6|4}} |- | LDS 751 | 543 ; 590 | 712 ; 607 | 472 | DNA (543ex/712em), RNA (590ex/607em) | {{CAS|}} |- | 7-AAD | 546 | 647 | | 7-aminoactinomycin D, CG-selective | {{CAS|}} |- | SYTOX Orange | 547 | 570 | ~500 | DNA | {{CAS|}} |- | TOTO-3, TO-PRO-3 | 642 | 661 | | | {{CAS|}} |- | DRAQ5 | 647 | 681, 697 | 413 | (Biostatus) (usable excitation down to 488) | {{CAS|}} |} === Marqueurs de fonctions cellulaires === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! Notes ! [[Numéro CAS]] |- | Indo-1 | 361/330 | 490/405 | 1010 | AM ester. Low/High Ca++, | {{CAS|9|6|3|1|4|9|6|4}} |- | Fluo-3 | 506 | 526 | 855 | AM ester. pH > 6 | {{CAS|1|2|3|6|3|2|3|9|3}} |- | DCFH | 505 | 535 | 529 | 2'7'Dichorodihydrofluorescein, oxidized form | {{CAS|1|0|6|0|7|0|3|1|9}} |- | DHR | 505 | 534 | 346 | [[Dihydrorhodamine 123]], oxidized form, light catalyzes oxidation | {{CAS|7|0|6|7|2|0|8|1}} |- | SNARF | 548/579 | 587/635 | | pH 6/9 | {{CAS|1|5|3|9|6|7|0|4|5}} |} === Protéines fluorescentes === {| class="wikitable" border="1" |- ! fluorophore ! λexcitation<br />(nm) ! λémission<br />(nm) ! PM ! QY ! BR ! PS ! Notes ! [[Numéro CAS]] |- | Y66H | 360 | 442 | | | | | | {{CAS|}} |- | Y66F | 360 | 508 | | | | | | {{CAS|}} |- | EBFP | 380 | 440 | | 0.18 | 0.27 | | monomère | {{CAS|}} |- | EBFP2 | 383 | 448 | | | 20 | | monomère | {{CAS|}} |- | Azurite | 383 | 447 | | | 15 | | monomère | {{CAS|}} |- | GFPuv | 385 | 508 | | | | | | {{CAS|}} |- | T-Sapphire | 399 | 511 | | 0.60 | 26 | 25 | weak dimère | {{CAS|}} |- | Cerulean | 433 | 475 | | 0.62 | 27 | 36 | weak dimère | {{CAS|}} |- | mCFP | 433 | 475 | | 0.40 | 13 | 64 | monomère | {{CAS|}} |- | ECFP | 434 | 477 | | 0.15 | 3 | | | {{CAS|}} |- | CyPet | 435 | 477 | | 0.51 | 18 | 59 | weak dimère | {{CAS|}} |- | Y66W | 436 | 485 | | | | | | {{CAS|}} |- | mKeima-Red | 440 | 620 | | 0.24 | 3 | | monomère (MBL) | {{CAS|}} |- | TagCFP | 458 | 480 | | | 29 | | dimère (Evrogen) | {{CAS|}} |- | AmCyan1 | 458 | 489 | | 0.75 | 29 | | tetramère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | mTFP1 | 462 | 492 | | | 54 | | dimère | {{CAS|}} |- | S65A | 471 | 504 | | | | | | {{CAS|}} |- | Midoriishi Cyan | 472 | 495 | | 0.9 | 25 | | dimère (MBL) | {{CAS|}} |- | Wild Type GFP | 396, 475 | 508 | 26k | 0.77 | | | | {{CAS|}} |- | S65C | 479 | 507 | | | | | | {{CAS|}} |- | TurboGFP | 482 | 502 | 26 k | 0.53 | 37 | | dimère ; (Evrogen) | {{CAS|}} |- | TagGFP | 482 | 505 | | | 34 | | monomère (Evrogen) | {{CAS|}} |- | S65L | 484 | 510 | | | | | | {{CAS|}} |- | Emerald | 487 | 509 | | 0.68 | 39 | 0.69 | weak dimère ; (Invitrogen) | {{CAS|}} |- | S65T | 488 | 511 | | | | | | {{CAS|}} |- | EGFP | 488 | 507 | 26 k | 0.60 | 34 | 174 | weak dimère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | Azami Green | 492 | 505 | | 0.74 | 41 | | monomère (MBL) | {{CAS|}} |- | ZsGreen1 | 493 | 505 | 105 k | 0.91 | 40 | | tetramère; (Clontech) | {{CAS|}} |- | TagYFP | 508 | 524 | | | 47 | | monomère (Evrogen) | {{CAS|}} |- | EYFP | 514 | 527 | 26k | 0.61 | 51 | 60 | weak dimère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | Topaz | 514 | 527 | | | 57 | | monomère | {{CAS|}} |- | Venus | 515 | 528 | | 0.57 | 53 | 15 | weak dimère | {{CAS|}} |- | mCitrine | 516 | 529 | | 0.76 | 59 | 49 | monomère | {{CAS|}} |- | YPet | 517 | 530 | | 0.77 | 80 | 49 | weak dimère | {{CAS|}} |- | TurboYFP | 525 | 538 | 26 k | 0.53 | 1.65 | | dimère ; (Evrogen) | {{CAS|}} |- | ZsYellow1 | 529 | 539 | | 0.65 | 13 | | tetramère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | Kusabira Orange | 548 | 559 | | 0.60 | 31 | | monomère (MBL) | {{CAS|}} |- | mOrange | 548 | 562 | | 0.69 | 49 | 9 | monomère | {{CAS|1|1|1|4|8|3|9|6|0|9}} |- | mKO | 548 | 559 | | 0.60 | 31 | 122 | monomère | {{CAS|}} |- | TurboRFP | 553 | 574 | 26 k | 0.67 | 62 | | dimère ; (Evrogen) | {{CAS|}} |- | tdTomato | 554 | 581 | | 0.69 | 95 | 98 | tandem dimère | {{CAS|1|1|1|4|8|3|8|9|4|6}} |- | TagRFP | 555 | 584 | | | 50 | | monomère (Evrogen) | {{CAS|1|1|1|4|8|4|0|4|8|0}} |- | DsRed monomère | 556 | 586 | ~28 k | 0.1 | 3.5 | 16 | monomère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | DsRed2 (« RFP ») | 563 | 582 | ~110 k | 0.55 | 24 | | (Clontech) | {{CAS|}} |- | mStrawberry | 574 | 596 | | 0.29 | 26 | 15 | monomère | {{CAS|}} |- | TurboFP602 | 574 | 602 | 26 k | 0.35 | 26 | | dimère; (Evrogen) | {{CAS|}} |- | AsRed2 | 576 | 592 | ~110 k | 0.21 | 13 | | tetramère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | mRFP1 | 584 | 607 | ~30 k | 0.25 | | | monomère ; (Tsien lab) | {{CAS|}} |- | J-Red | 584 | 610 | | 0.20 | 8.8 | 13 | dimère | {{CAS|}} |- | mCherry | 587 | 610 | | 0.22 | 16 | 96 | monomère | {{CAS|}} |- | HcRed1 | 588 | 618 | ~52 k | 0.03 | 0.6 | | dimère ; (Clontech) | {{CAS|}} |- | Katusha | 588 | 635 | | | 23 | | dimère | {{CAS|}} |- | mKate (TagFP635) | 588 | 635 | | | 15 | | monomère (Evrogen) | {{CAS|}} |- | TurboFP635 | 588 | 635 | 26 k | 0.34 | 22 | | dimère ; (Evrogen) | {{CAS|}} |- | mPlum | 590 | 649 | | 0.10 | 4.1 | 53 | | {{CAS|}} |- | mRaspberry | 598 | 625 | | 0.15 | 13 | | monomère ; faster photobleach than mPlum | {{CAS|}} |} == Notes et références == <references /> == Voir aussi == * [[Chromophore]] * [[Puce à ADN]] {{Palette Fluorophores}} {{portail|chimie|biochimie|biologie}} [[Catégorie:Biologie moléculaire]] [[Catégorie:Marqueur fluorescent]]