id
stringlengths
1
6
url
stringlengths
31
259
title
stringlengths
1
141
text
stringlengths
53
1.61M
305381
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rassemblement%20national%20populaire
Rassemblement national populaire
{{autre|l'usage du nom dans la fiction|Chez nous (film, 2017)}} {{homonymes|Rassemblement national (page d'homonymie)|RNP}} {{Confusion|Rassemblement national}} {{Infobox/Début}} {{Infobox Parti politique | nom = | logo = Emblem of the Rassemblement National Populaire.svg | logo-taille = 130px | fondation = {{Date|2 février 1941}} ''<small>([[de jure]])</small>'' | disparition = {{Date|17 août 1944}} ''<small>([[de facto]]</small>''<ref>Il s'agit de la date exacte à laquelle son fondateur, [[Marcel Déat]], s'enfuit seul vers l'Allemagne, face à l'arrivée des [[Alliés]] ([[Libération de la France|Libération]]), actant par là la fin du parti (dans les faits).</ref>) | siège = 128 [[rue du Faubourg-Saint-Honoré]]<br />19-21 [[rue Boyer]]<br /> ([[Paris]] {{France}})<ref>[http://data.bnf.fr/12188127/rassemblement_national_populaire_france/ « Rassemblement national populaire »], data.bnf.fr, consulté le 11 mars 2018.</ref> | dénomination chef = Fondateur | chef = [[Marcel Déat]] | positionnement = [[Extrême droite en France|Extrême droite]]<ref>{{Lien web|auteur=[[Laurent de Boissieu]]|titre=Rassemblement National-Populaire (RNP)|site=France Politique|date=25 juin 2015|url=http://www.france-politique.fr/wiki/Rassemblement_National_Populaire_(RNP)}}.</ref> | idéologie = [[Fascisme]]<br/>[[Nazisme]]<br/>[[Antisémitisme]]<br/>[[Néo-socialisme]]<br/>[[Nationalisme européen|Nationalisme paneuropéen]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Dominique Venner]]|titre=Histoire de la Collaboration|éditeur=[[Pygmalion (maison d'édition)|Pygmalion]]|année=2007|passage=578|isbn=}}</ref> | affi internationale = | affi européenne = | coalition = | adherents = | couleurs = Rouge, blanc, bleu }}{{Infobox Parti politique/Représentation }} {{Infobox/Fin}} Le '''Rassemblement national populaire''' ('''RNP''') est un [[Liste des partis et mouvements politiques français|parti politique français]] [[Fascisme en France|fasciste]] et [[Collaboration en France|collaborationniste]], fondé par [[Marcel Déat]] pendant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|occupation allemande]]. Le RNP, qui a existé du {{Date|2 février 1941}} jusqu'en [[1944]], avait une ligne politique [[Néo-socialisme|néo-socialiste]] et embrassait le projet d'[[nouvel ordre (nazisme)|Europe nazie unifiée]]<ref>{{Lien web|titre=Philippe Burrin : {{Citation|Les nazis voulaient l'Europe d'une seule race}}|url=https://www.lexpress.fr/informations/philippe-burrin-les-nazis-voulaient-l-europe-d-une-seule-race_643255.html|site=[[L'Express]]|date=2001-08-23|consulté le=2018-03-11}}.</ref>. Il se destinait ainsi à {{Citation|protéger la race}}. Sa particularité est la prédominance dans ses instances dirigeantes d'éléments issus de la [[Gauches en France|gauche]] [[pacifisme|pacifiste]], très majoritairement de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], ce qui se traduit par un discours néo-socialiste et une activité [[syndicalisme|syndicaliste]]. Le RNP fut, pendant l'[[Occupation de la France par l'Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale|occupation]], l'un des trois principaux partis collaborationnistes en France avec le [[Parti populaire français]] (PPF) de [[Jacques Doriot]] et le [[Parti franciste]] de [[Marcel Bucard]], prônant un alignement politique, social et militaire sur l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]]. == Phase RNP-MSR (février-octobre 1941) == [[Fichier:Chefs de parti LVF 1941.jpg|vignette|Chefs des principaux partis collaborationnistes en 1941. De gauche à droite : [[Pierre Costantini]] ([[Ligue française]]), [[Marcel Déat]] (Rassemblement national populaire), [[Eugène Deloncle]] ([[Mouvement social révolutionnaire|MSR]]) et [[Jacques Doriot]] ([[Parti populaire français|PPF]]),<br>extrait de la une du ''[[Le Matin (France)|Matin]]'' du {{date-|10 octobre 1941}}.]] Le RNP est fondé par [[Marcel Déat]] (ancien député SFIO, fondateur en 1933 du [[Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès]] ([[néo-socialiste]]), ministre de l’Air en 1936, et ultra-pacifiste en 1939). Éloigné de Vichy après avoir proposé sans succès un [[parti unique]] durant l’été 1940, et même brièvement arrêté par la police de Vichy le {{date-|13 décembre 1940}} en même temps que Pierre Laval, il crée le RNP au début 1941. Dès le départ, les autorités d'occupation imposent une fusion contre nature du RNP de Marcel Déat, qui recrute plutôt à gauche, et du [[Mouvement social révolutionnaire]] (MSR) d'[[Eugène Deloncle]], mouvement d’extrême-droite qui continue l’action de [[la Cagoule]]. Le premier comité directeur du RNP-MSR comprend 5 hommes (2 RNP, 3 MSR) : * [[Marcel Déat]] ; * [[Jean Fontenoy]] (au [[Parti communiste français]], puis au [[Parti populaire français|PPF]]) ; * Jean Van Ormelingen (dit Jean Vanor) (en fait de nationalité allemande) ([[Mouvement social révolutionnaire|MSR]], [[LVF]]) ; * [[Eugène Deloncle]] (chef de [[la Cagoule]], puis du [[Mouvement social révolutionnaire|MSR]]) ; * [[Jean Goy]] (industriel, député conservateur, ancien président de l'[[Union nationale des combattants]] (UNC), principale association d’anciens combattants de droite) ; il sera exclu en 1942. La fusion entre le RNP et le MSR ne prend pas du fait de la rivalité des chefs et de la divergence des profils des membres des deux organisations. Le MSR conserve de facto son autonomie au sein du RNP et son principal rôle est de former le service de sécurité du RNP, la Légion nationale populaire<ref>Pierre Philippe Lambert, Gérard Le Marec, ''Partis et mouvements de la collaboration, 1993, Paris 1940-1944'', éd. Gracher, 1993, p. 47.</ref>. La méfiance règne entre les deux chefs, d’autant que l’équipe de Deloncle est spécialiste des complots et des coups de main. Après l’attentat de [[Paul Collette]] contre [[Pierre Laval]] et [[Marcel Déat]] le {{date-|27 août 1941}}, Déat accuse le MSR d’avoir tenté de l’éliminer. Le MSR est donc exclu du RNP en {{date-|octobre 1941}}, non sans quelques derniers coups tordus sanglants. Le RNP se réorganise par l’exclusion des éléments soupçonnés d’être proches du MSR jusqu’aux premiers mois de 1942. == Le RNP sans MSR (après octobre 1941) == === Idéologie === [[Fichier:Rassemblement national populaire 1941.jpg|vignette|« Le Rassemblement national populaire récupère des locaux de juifs en fuite ». L'état-major du RNP : [[Jean Fontenoy]], [[Eugène Deloncle]], [[Marcel Déat]], [[Jean Goy]] et Jean Van Ormelingen (dit Jean Vanor). Photographie publiée à la [[Une (journalisme)|une]] du journal ''[[Le Matin (France)|Le Matin]]'', {{date-|10 avril 1941}}.]] [[Fichier:Bundesarchiv Bild 183-2004-1203-500, Besetzung eines Büros der LICA durch die RNP, Reinigung.jpg|vignette|Le RNP occupe les locaux de la [[Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme|Ligue internationale contre l'antisémitisme]] (LICA) ({{date-|avril 1941}}).]] Sur le plan idéologique, le RNP est favorable à un régime à parti unique et d'inspiration [[fasciste]] dans une Europe unifiée et socialiste. Il se réclame de l'héritage républicain, [[laïcité|laïc]] et [[pacifisme|pacifiste]], ce qui le différencie radicalement de son grand rival, le PPF de Doriot. Ainsi, le RNP défend le principe du [[suffrage universel]], l’école publique, une ligne [[anticléricalisme|anti-cléricale]] ou encore le maintien des bustes de [[Marianne]] dans les mairies<ref>Pascal Ory, Les collaborateurs</ref>. Dans ses écrits, Déat se réclame de la tradition républicaine et révolutionnaire et affirme et loue la parenté entre le [[jacobinisme]] et le [[totalitarisme]] : « L’État révolutionnaire de [[1793]] est singulièrement proche de l’État totalitaire ; ce n'est pas du tout l'État capitaliste et libéral (...). Disons en raccourci que la Révolution française a tendu vers un national-démocratisme, et que nous tendons maintenant à un national-socialisme. Mais le premier mouvement était aussi révolutionnaire que le second, il avait le même sens, il allait dans la même direction. Il est absolument faux de vouloir les opposer l'un à l'autre »<ref>Marcel Déat, ''Pensée allemande et pensée française'', éd. Aux Armes de France, juin 1944, {{p.|38-39}}.</ref>. Par ailleurs, il verse dans un [[antisémitisme]] moins violent que le PPF. La tonalité spécifique du déatisme, faite de surenchère collaborationniste et de défense d'une ligne de gauche républicaine, se traduit par des prises de protestation contre la révocation des maires de gauche, contre les campagnes visant les francs-maçons et les instituteurs et dans le même temps la célébration d'un Hitler imaginaire, qu'il décrit comme désireux d'effacer les frontières au profit d'échanges économiques, édifiant une Europe pacifiée, unie et socialiste<ref>Dominique Venner, ''Histoire de la Collaboration'', éd. Pygmalion, Gérard Watelet, 2007, {{p.|578}}.</ref>. Ces idées entraînent une opposition constante entre le RNP et les éléments [[Réaction (politique)|réactionnaires]] du début du [[régime de Vichy]]. Dès le départ, Marcel Déat entend donner pour la partie programmatique la prépondérance à ses amis socialistes en créant une « série de commissions et de comités d'études réunissant les têtes pensantes de la gauche et de l'extrême gauche », se félicitant de pouvoir recourir à ses « liaisons étendues dans le monde universitaire comme dans toutes sortes de milieux techniques et intellectuels »<ref>Marcel Déat, ''Mémoires politiques'', 1989, p. 596.</ref>. Après le départ des éléments droitiers du MSR, Ernst Achenbach suggère à Déat de prendre contact avec les masses et d'insister sur l'orientation socialiste de son mouvement ; de fait, en 1942, la Commission permanente, instance dirigeante du RNP, comprend douze personnes issues du [[socialisme]] : [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]<ref>{{Lien web|titre=Du FN au "Rassemblement national" : "On ne peut pas tout effacer"|url=https://www.nouvelobs.com/politique/20180311.OBS3403/du-fn-au-rassemblement-national-on-ne-peut-pas-tout-effacer.html|site=L'Obs|consulté le=11 mars 2018}}</ref>, [[Parti socialiste de France-Union Jean Jaurès]], [[Union socialiste républicaine]]<ref group=Note>Il s'agit de Déat, Benedetti, Favier, Lafaye, Levillain, Montagnon, Albertini, Desphelippon, Dumoulin, Guionnet, Silly Zoretti.</ref>. === Soutien de l'ambassade allemande === Dans son rapport à Ribbentrop daté du {{date|23 juin 1941}}, Abetz prône « un traité de paix qui empêcherait, par la mise en place d'un gouvernement de [[Gauche (politique)|gauche]] et l'occupation permanente par l'Allemagne, toute opposition contre l'Europe dirigée par le Reich »<ref>Dominique Venner, ''Histoire de la collaboration'', éd. Pygmalion Gérard Watelet, 200, p. 160.</ref>. L'ambassadeur du Reich en France favorise donc le RNP, conformément à ses inclinations personnelles d'ancien social-démocrate : il préfère travailler avec d'anciens socialistes comme [[Marcel Déat]] et avec des collaborateurs surtout motivés par le pacifisme et l'idée d'unifier l'Europe, quitte à ce que ce soit sous domination allemande, plutôt qu'avec Doriot et son PPF suspectés d'être trop indépendant car « il pourrait finir par s'imposer et susciter une mystique nationale capable de rénover la France dans le sens national-socialiste »<ref>[[Philippe Burrin]], ''La dérive fasciste. Doriot, Déat, Bergery 1933-1944'', Paris, éd. Le Seuil, p. 437.</ref>, ce dont Berlin ne veut pas. De fait, le conseiller Schleier, constatant que « la grande majorité des partisans de la politique de collaboration vient de la [[gauche française]]<ref>[[Archives nationales]] 3 W 210. Cité par Jean-Paul Cointet, ''Histoire de Vichy'', p. 288.</ref> » pousse Abetz à favoriser l'entrée au gouvernement de Vichy des syndicalistes et socialistes acquis à la collaboration et Marcel Déat finira par rentrer dans le gouvernement de Laval. Le RNP ne cesse de critiquer les « réactionnaires de Vichy » et le PPF<ref group=Note>Déat étant soutenu par le représentant de l’Allemagne en France, [[Otto Abetz]], Doriot se tournera pour sa part vers les [[Schutzstaffel|SS]].</ref>. === Front révolutionnaire national === {{Article détaillé|Front révolutionnaire national}} Très déçu ne pas accéder au gouvernement de Vichy dans le sillage du retour au pouvoir de [[Pierre Laval]] en [[Avril 1942 (Seconde Guerre mondiale)|avril 1942]] ou de l’occupation de la zone sud en [[Novembre 1942 (Seconde Guerre mondiale)|novembre 1942]], Marcel Déat consacre l’année 1943 à tenter de réaliser un parti unique de la collaboration qui lui permette de s’imposer. À la suite des rencontres en {{date-|novembre 1942}} entre les chefs du RNP (Déat, [[Georges Albertini|Albertini]]) et du [[Mouvement social révolutionnaire|MSR]] ([[Georges Soulès]]), qui s’étaient tous connus à la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], le RNP créé le [[Front révolutionnaire national]] (FRN) qui parvient à rassembler les principaux partis collaborationnistes hormis le PPF de Doriot : RNP-Front social du travail, [[Mouvement social révolutionnaire|MSR]], [[Parti franciste]], [[Groupe Collaboration]] et Jeunes de l’Europe nouvelle, [[Comité d’action antibolchévique]]. Le PPF refuse la manœuvre, mais Déat réussit à débaucher un de ses dirigeants, Jean Fossati (secrétaire du PPF), et nomme à la tête du FRN le seul chef du RNP issu du PPF : [[Henri Barbé]]. Le FRN ne mène cependant à rien. === Participation de Déat au gouvernement de Vichy === Sur le plan tactique, le RNP critique avec virulence Vichy trop conservateur et pas assez européen mais s'abstient de critiquer [[Pierre Laval]] : Déat se voit en successeur de ce dernier avec qui il partage des réseaux républicains et pacifistes de nature proches. Le [[régime de Vichy]] se durcissant, ses points de vue se rapprochent de ceux des [[collaborationnistes]]. En {{date-|mars 1944}}, Déat est nommé ministre du Travail et de la solidarité nationale du régime de Vichy et prend dans son cabinet les dirigeants du RNP ([[Georges Albertini]], [[Georges Dumoulin]], [[Ludovic Zoretti]], [[Gabriel Lafaye]], etc.). L’activité du parti est dès lors délaissée. Le {{date-|17 août 1944}}, devant l'avancée alliée, Marcel Déat part à Nancy. Le {{date-|26 août}}, Il quitte cette ville pour se réfugier en Allemagne, convié au quartier général d'Adolf Hitler<ref>{{harvsp|Cointet|1998|p=322-326}}.</ref>. Il est presque seul (« l’unique du parti » raille son collègue [[Abel Bonnard]] en référence à l’ancienne obsession du parti unique). Les membres du RNP, contrairement à ceux des autres partis collaborationnistes, préfèrent dans l’ensemble rester en France. == Organisation et profil du RNP (après octobre 1941) == === Profil === Marcel Déat calque le RNP sur la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] d’avant-guerre afin de séduire son électorat, populaire et surtout de classes moyennes. Le RNP joue ainsi avec les symboles : * Le nom « Rassemblement national populaire » est une référence au « Rassemblement populaire », le nom initial du [[Front populaire (France)|Front populaire]]. * Le RNP se veut la « Section française de l’internationale européenne » ou SFIE, par analogie avec la SFIO<ref>Handourtzel et Buffet</ref>, * Les uniformes du RNP sont calqués sur celui des [[Jeunes gardes socialistes]] (chemise bleue, cravate rouge)<ref name="llm">Lambert et Le Marec</ref>. Il en est de même en ce qui concerne les dirigeants du RNP : * au niveau central : sur les 15 principaux dirigeants du parti en {{date-|février 1943}}, 6 viennent de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], 6 du [[néo-socialisme]], 1 est passé par le [[Parti communiste français|parti communiste]], puis le PPF, 2 viennent de droite (liste plus bas)<ref>Lambert et Le Marec ; Handourtzel et Buffet</ref>. * dans l’encadrement : « L’antécédent néo-socialiste, radical ou SFIO semble avoir joué un rôle analogue au niveau des sections locales »<ref>[[Pascal Ory]], ''Les collaborateurs''</ref>. Les membres du RNP sont issus des classes moyennes urbaines (les trois quarts des dirigeants) : employés, fonctionnaires, enseignants, et aussi artisans, commerçants, professions libérales. Le parti compte peu d’ouvriers (11 %, notamment des cheminots<ref>Pascal Ory, etc.</ref>). Au total, le RNP est plus âgé et plus intellectuel, et donc moins activiste, que le [[Parti populaire français|PPF]] et le [[Parti franciste]]. En termes quantitatifs, le RNP est, comme tous les partis de la collaboration, un échec, ne parvenant pas à séduire les masses. On lui accorde en général, au maximum, entre {{nombre|20000|membres}} (dont {{formatnum:12000}} en province)<ref>selon Handourtzel et Buffet</ref> et {{formatnum:30000}}<ref>selon Le Marec-Lambert</ref>. Il connaît son apogée en 1942. D’autres estimations ne lui accordent que {{nombre|2640|membres}} vraiment actifs, dont seulement 13 % d’ouvriers de l’industrie<ref>Reinhold Brender en 1992 cité par Robert Soucy dans « Fascisme français ? ».</ref>. === Presse proche du RNP === * L’hebdomadaire militant est ''[[Le National Populaire]]''. * Le RNP est soutenu par ''[[L'Œuvre (journal)|L'Œuvre]]'', le quotidien de [[Marcel Déat]]. L’Œuvre déatiste abrite de vieux dreyfusards : [[Francis Delaisi]], Alexandre Zevaès, [[Georges de la Fouchardière]] et d’autres<ref>[[Simon Epstein]], ''Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance'', éd. Albin Michel, 2008, p. 332.</ref>. * Sont également dans l'orbite du RNP, malgré des divergences ponctuelles, les journaux socialistes collaborationnistes ''[[L'Atelier (1940-1944)|L'Atelier]]'', ''[[La France socialiste]]'', ''[[Germinal (revue)|Germinal]]'', ''[[Le Rouge et le Bleu]]'', ''[[L'Effort]]''. === Les Jeunesses nationales populaires (JNP) === {{Infobox Organisation2|wikidata=Q116209733}} [[Fichier:Flag of the Rassemblement National Populaire.svg|vignette|Drapeau du Rassemblement national populaire]] Les JNP sont dirigées par [[Roland Silly]] et des militants provenant des Étudiants révolutionnaires ou d’autres structures de l’extrême gauche trostkisante d'avant-guerre<ref>[[Simon Epstein]], ''Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance'', éd. Albin Michel, 2008, p. 331-332.</ref>. Parmi les 9 autres dirigeants figure [[Roland Goguillot]], dit Roland Gaucher, membre de la Fédération des étudiants révolutionnaires et du PSOP. Le logo des JNP était un gamma stylisé (ressemblant à la rune [[Ōthalan]] fréquemment utilisée par les nazis, mais à l'envers), généralement représenté en bleu dans un carré blanc sur la pointe, le tout sur fond rouge. Concernant les adhérents, « ceux qui formaient le gros des troupes de la JNP, et dont certains étaient d’anciens Faucons rouges ou étaient issus de familles à forte tradition syndicaliste, suivaient l’exemple de leurs chefs et affichaient des idées nationales-socialistes »<ref>Wilfred H. Halls, Les jeunes et la politique de Vichy, Syros Alternatives, 1988, page 338)</ref>. Là aussi, le RNP cultive son image « de gauche » : le chant des JNP est ainsi une marche du parti communiste allemand<ref name="llm"/>. Les JNP n'ont pas de programme d'action mais quatre commandements : * Un chef : Déat * Une mystique : Servir * Une doctrine : Socialisme * Une devise : À temps héroïques, Jeunesse héroïque Cette devise adoptée lors du premier congrès servira de thème aux affiches illustrées par le tambour [[Joseph Bara]] affichant ainsi la parenté revendiquée par le RNP de l'héritage révolutionnaire et jacobin<ref>Pierre Philippe Lambert, Gérard Le Marec, ''Partis et mouvements de la collaboration, 1993, Paris 1940-1944'', éd. Gracher, 1993.</ref>. Les JNP auraient compté {{formatnum:2500}} membres pour toute la France. == Principaux membres du RNP (après octobre 1941) == === Direction : les 15 membres de la CP === Le RNP est dirigé par une commission permanente de 15 membres (liste des membres en {{date-|février 1943}} publiée par Lambert et Le Marec et Handourtzel et Buffet) : * Président : [[Marcel Déat]] * Secrétaire général : [[Georges Albertini]] (ancien secrétaire des [[Jeunesses socialistes]], membre de la commission administrative permanente de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], du [[CVIA]]). * Vice-président (à partir de {{date-|janvier 1943}}) : [[Maurice Levillain]] (ouvrier mécanicien, conseiller municipal [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] de Paris et conseiller général de la Seine, [[néo-socialiste]]). * Vice-président (à partir de {{date-|janvier 1943}}) : [[Michel Brille]] (avocat, député de la [[Somme (département)|Somme]] en 1936 de l'[[Alliance démocratique (France)|Alliance démocratique]], le grand parti de centre-droit de la [[Troisième République (France)|Troisième République]]). * [[Henri Barbé]] (membre du bureau politique du [[Parti communiste français|Parti communiste]] à partir de 1927, l’un des quatre dirigeants en 1929-1930, exclu du PCF en 1934, secrétaire général du PPF de 1936 à 1939). * René Benedetti (néo-socialiste) * [[Francis Desphelippon]] (fondateur d’une association d’ancien combattants pacifistes, puis membre de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], puis responsable du service d’ordre du [[Parti communiste français|parti communiste]], puis passe à la SFIO où il est responsable des cercles d’entreprises et des [[Amicales socialistes]]). * [[Georges Dumoulin]] (ouvrier, secrétaire de la [[Confédération générale du travail|CGT]], [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], franc-maçon, exerce des responsabilités au [[bureau international du travail]]). * Emile Favier ([[néo-socialiste]]) * Jacques Guionnet ([[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]]) * [[Gabriel Lafaye]] (député [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] puis [[néo-socialiste]] de la [[Gironde (département)|Gironde]] depuis 1928, sous-secrétaire d’État au travail dans le [[gouvernement Camille Chautemps (4)|gouvernement Camille Chautemps]] en 1938. Après 1940 : au RNP, dirige le journal [[L'Atelier (1940-1944)|L’Atelier]], collabore à [[La France socialiste]], créée le CIOS ou « Comité Lafaye »). * [[Barthélemy Montagnon]] (député [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] puis [[néo-socialiste]] de Paris, franc-maçon. Après 1940 : au RNP, collabore à [[L'Œuvre (journal)|L'Œuvre]] et aux [[Nouveaux temps]].) * [[Georges Rivollet (homme politique)|Georges Rivollet]] (secrétaire général de la confédération nationale des anciens combattants, ministre des anciens combattants dans des gouvernements de droite 1934-1935). * [[Roland Silly]] (membre de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] tendance paul-fauriste, secrétaire de la Fédération [[Confédération générale du travail|CGT]] des techniciens). * [[Ludovic Zoretti]] (universitaire, responsable de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] du [[Calvados (département)|Calvados]], fondateur du syndicat des enseignants du {{2e}} et {{3e|degrés}} (actuel [[Syndicat national des enseignements de second degré|SNES]]), secrétaire général de la [[Fédération générale de l’enseignement]] (actuelle [[Fédération de l'Éducation nationale|FEN]]) de la [[Confédération générale du travail|CGT]]). === Personnalités exclues car trop modérées === Plusieurs personnalités du RNP furent exclues car jugées trop modérées : * [[Jean Goy]] (conservateur) exclu en 1942 ; * [[Charles Spinasse]] (ministre SFIO de l’Économie du [[Front populaire (France)|Front populaire]]) exclu en 1942 ; * [[René Château]] ([[radical-socialiste]]) exclu en 1943. === Autres personnalités du RNP === * [[Pierre Celor]] (membre du bureau du [[Parti communiste français|Parti communiste]] à partir de 1928, délégué auprès du [[Komintern]], l’un des quatre dirigeants du PCF en 1929-1931. Exclu du PC en 1932. Après 1940 : adhère en 1941 au RNP, puis membre du bureau politique du [[Parti populaire français|PPF]]). * [[André Grisoni]] (député-maire [[Parti radical (France)|radical]] de [[Courbevoie]], vice-président du [[parti radical-socialiste]], franc-maçon). * Fernand Hamard (dirigeant des [[Mouvement jeunes communistes de France|Jeunesses communistes]] et collaborateur à ''[[L'Humanité]]''. Après 1940 : au FST du RNP et donne des articles à [[L'Atelier (1940-1944)|L’Atelier]] et [[La France socialiste]]). * [[Claude Harmel]] (dirigea après la guerre l'Institut supérieur du travail) * Henri Jacob (membre du comité central du [[Parti communiste français|Parti communiste]], délégué au comité exécutif de l’Internationale communiste. Après 1940 : au RNP en 1941, puis passe au [[Parti populaire français|PPF]] en 1943, rédacteur au Cri du Peuple). * [[Paul Perrin]] (ingénieur, député [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]] puis [[néo-socialiste]] de la [[Seine (département)|Seine]] en 1932-1936, secrétaire-général du Bureau international pour le respect du droit d’asile et l’aide aux réfugiés politiques). === « Entrismes » au sein du RNP === Des militants issus de deux tendances politiques différentes vont tenter de mener une stratégie d'[[entrisme]] au sein du RNP, c'est-à-dire d'y adhérer de façon tactique pour y former un [[groupe d'influence]] qui puisse infléchir sa politique dans le sens voulu. Il s'agit de certains trotskistes, habitués à la stratégie d'entrisme au sein des partis de gauche, et de certains militants nationalistes algériens, qui espèrent ainsi faire avancer la cause de l'indépendance de leur pays. ==== Entrisme trotskiste ==== {{Article connexe|Trotskistes français durant la Seconde Guerre mondiale}} Suivant la stratégie [[trotskiste]] de « l’[[entrisme]] » un petit groupe de [[trotskistes]] issu du [[Parti communiste internationaliste]] de [[Raymond Molinier]]) (PCI) est entré au RNP, dont [[Henri Molinier]] (membre de la direction du PCI, frère de Raymond), [[Roger Foirier]] (PCI, jeunesse du [[PSOP]]), Maurice Déglise (membre du comité central des [[Mouvement jeunes communistes de France|Jeunesses communistes]] puis trotskiste, André Gailledrat dit Morgat (membre du comité central du PCI, rédacteur en chef de la revue ''[[La Vérité (journal 1929)|La Vérité]]'', puis membre du [[PSOP]]), Jean Desnots (voir FST plus loin). ==== Entrisme des nationalistes algériens ==== Certains nationalistes [[anticolonialisme|anticolonialistes]] nord-africains jouent la carte de la collaboration avec l’Allemagne nazie qui leur laisse espérer l’indépendance de l’Algérie afin d’affaiblir la France. Dans cette optique, plusieurs dirigeants nationalistes algériens du [[Parti du peuple algérien]] (PPA) créé en 1937 par [[Messali Hadj]] (surtout l’équipe qui privilégiait l’action en France et non en Algérie) entrent dans les organisations du RNP, espérant qu’il serve de couverture à leur action. * '''Comité nord-africain du RNP''' ({{date-|mai 1941}} à début 1944). Secrétaire général : [[Mohamed el-Maadi]] (ou Mahadi) (officier français, membre de l'[[Étoile nord-africaine]], tenté par le [[Parti populaire algérien]], puis adhère à [[la Cagoule]]. Après 1940 : au [[Mouvement social révolutionnaire]] (MSR) puis au RNP. Puis exclu du RNP en 1943 car joue trop la carte allemande. Il crée la [[Légion nord-africaine]], unité militaire pro-allemande). Autres chefs : Graied, [[Belkacem Radjef]] (ancien trésorier et numéro 3 du PPA) (Lambert et Le Marec). * L''''Union des travailleurs nord-africains''' ('''UTNA''') regroupe les Nord-Africains du Front social du travail, le syndicat du RNP (lire plus bas). L’UTNA aurait recruté {{nombre|3000|membres}}, notamment parmi les {{nombre|18000|ouvriers}} non qualifiés embauchés pour la construction du [[mur de l’Atlantique]]. Chefs : Mohamed Laroubi (condamné en {{date-|novembre 1939}} pour « atteinte à la sécurité de l’État ». Après 1940 : président de l'UTNA), [[Amar Khider]] (ouvrier, ancien chef du PPA), [[Si Djilani]] (membre fondateur de l’Étoile nord-africaine puis ancien membre du bureau politique du PPA, directeur du journal el-Oumma)<ref>Lambert et Le Marec et autres</ref>. === Organisations syndicales et professionnelles du RNP === * Le '''Centre syndicaliste de propagande''' ('''CSP''') a été créé en {{date-|avril 1941}} par l’équipe du journal syndicaliste ''[[L'Atelier (1940-1944)|L’Atelier]]'' qui a rejoint le RNP ([[Georges Dumoulin]], [[Georges Albertini]], [[Francis Delaisi]]) dans l’attente de créer un Rassemblement national syndical. En attendant, le CSP est un club de réflexion et un groupe de pression qui réclame une charte du travail plus favorable aux salariés. Ont été successivement secrétaires généraux du Centre syndicaliste : [[Georges Dumoulin]] (un des chefs du RNP, lire plus haut), Aimé Rey (délégué à la propagande de la CGT dans les années 1920, mort en 1943), Roger Bertrand, en 1945 [[Kléber Legeay]] (mineur, secrétaire de la Fédération [[Confédération générale du travail|CGT]] du Nord, qui témoigna à charge dans les colonnes du ''Populaire du Nord'' sur son voyage en URSS), René Mesnard (membres de la [[Confédération générale du travail|CGT]], de la [[Section française de l'Internationale ouvrière|SFIO]], puis [[néo-socialiste]]. * Le '''Front social du travail''' (FST) a été créé en {{date-|juillet 1942}} : il se veut le véritable syndicat du RNP avec des cellules dans les entreprises. Son délégué général est [[Francis Desphelippon]], un des chefs du RNP (lire plus haut). * L''''Union de l’Enseignement''' a été créée en {{date-|novembre 1942}} pour regrouper les enseignants du RNP. Son secrétaire fut [[Pierre Vaillandet]] (professeur d’école normale, député SFIO du Vaucluse en 1936) mais elle était aussi dirigée par [[Georges Albertini]]. Elle fut un échec. * Le '''Centre paysan''' avait pour chefs : René de Robert (ingénieur agricole, ami de Déat, membre du Cercle européen), Julien Dobert, Jean Desnots (membre du comité central du [[Parti communiste français|Parti communiste]], qui passa au [[trotskisme]] en 1935), André Gorse. * La '''[[Ligue de pensée française]]'''. Créée en 1942 par [[René Château]] pour rassembler les intellectuels pacifistes et laïcs, elle regroupe des proches de Marcel Déat parfois rebutés par l'alignement systématique du RNP sur le parti national-socialiste allemand<ref>[[Simon Epstein]], ''Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance'', éd. Albin Michel, 2008, p. 211.</ref>. == Antisémitisme == L’antisémitisme du RNP est incontestable mais il est en retrait par rapport à celui des autres partis de la collaboration, les dirigeants exigeant que les Juifs soient rejetés de la Nation mais non de l’Humanité<ref name="Epstein">[[Simon Epstein]], ''Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance'', éd. Albin Michel, 2008, p. 201.</ref>. Ainsi, le bulletin intérieur du RNP, en {{date-|juillet 1942}}, admet des distinctions entre diverses catégories de Juifs : les Juifs anciens combattants et les Juifs utiles (savants, intellectuels, producteurs) doivent être intégrés à la Nation<ref>[[Georges Albertini]], ''Le National-Populaire'', 13 juin 1942.</ref>, ce que le PPF critique violemment par la suite<ref name="Epstein"/>. Marcel Déat écrit dans ses mémoires politiques qu'il s'opposa à l'antisémitisme radical et que distinguant les juifs étrangers arrivés récemment « peu désirables » et les juifs français assimilés, il fit acclamer par le congrès du RNP les noms de [[Brunschvicg]] et [[Bergson]]<ref>Marcel Déat, ''Mémoires politiques'', éd. Denoël, p. 609.</ref>. Marcel Déat, avant la guerre proche de la LICA qui appela à voter pour lui et qui fut l’un des hommes politiques français qui ont protesté le plus contre l’antisémitisme et le racisme dans les années 1930<ref>[[Simon Epstein]], ''Un paradoxe français. Antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance'', éd. Albin Michel, 2008, p. 199.</ref>, relativise dans ses mémoires publiés en 1989 son antisémitisme et celui du RNP pendant la guerre. == Symboles == [[Fichier:Emblem of the Rassemblement National Populaire.svg|alt=Losange dans lequel est inscrit le signe du parti surmonté d'une flamme tricolore.|vignette|Logo de la Milice nationale patriotique, service d'ordre du parti.]] Le RNP adopta un emblème : un poing tenant fermement trois flambeaux aux couleurs nationales symbolise l'unité de la nation ; il est encadré par un fer à cheval pour lequel on donna une explication de rassemblement économique : sous le pied du cheval se rencontrent le symbole agricole, l'industrie lourde de l'acier et l'effort de l'artisan<ref>[[Marcel Déat]], ''Mémoires politiques'', éd. Denoël, p. 596.</ref>{{,}}<ref group=Note>Initialement, le poing devait être encadré par un oméga mais sur suggestion de Pierre Laval, il fut remplacé par un fer à cheval. Le fer à cheval a cependant conservé de l'oméga les deux empattements de sa base.</ref>. À cet emblème, s'ajouta un drapeau rouge frappé d'un losange blanc encadrant un signe bleu d'un bélier zodiacal stylisé, déjà utilisé par les néo-socialistes bordelais en [[1934]], mais dont la forme angulaire associée aux couleurs du drapeau évoque sans ambigüité la [[croix gammée]] des nationaux-socialistes allemands<ref>Pierre Philippe Lambert, Gérard Le Marec, ''Partis et mouvements de la collaboration, Paris 1940-1944'', éd. Gracher, 1993, p. 56.</ref>, ou la [[Runes scandinaves|rune]] [[Ōthalan|Odal]] inversée. Le logo de son service d'ordre, la milice nationale patriotique, est constitué d'un losange dans lequel s'inscrit le signe du bélier zodiacal stylisé surmonté d'une flamme tricolore. == Notes et références == === Notes === {{références|groupe="Note"}} === Références === {{références}} == Sources primaires == === Textes de Marcel Déat === * Marcel Déat. ''Mémoires politiques'', introd. et notes de Laurent Theis, épilogue par Hélène Déat, Paris, Denoël, 1989, 990 pages. * Marcel Déat. ''De la fausse collaboration à la vraie révolution, {{date-|décembre 1941}}-{{date-|janvier 1942}}'', Paris, Rassemblement national populaire, 1942, 47 pages (Recueil d'articles extraits de «l'Œuvre», {{date-|30 décembre 1941}} - {{date-|13 janvier 1942}}, et d'un exposé prononcé à Radio-Paris, le {{date-|5 janvier 1942}}.) * Marcel Déat. ''Discours, articles et témoignages'', Coulommiers, Éd. Déterna, « Documents pour l'histoire », 1999, 149 pages. * Marcel Déat. ''Le Parti unique'', Paris, Aux Armes de France, 1943, in-16, 183 pages, (Articles parus dans ″l'Œuvre″, {{date-|18 juillet}}-{{date-|4 septembre 1942}}) * Marcel Déat et [[Dominique Sordet]], ''Le Coup du {{date-|13 décembre}}'', Suivi de ''Il faut les chasser'' par Marcel Déat, Paris, impr. de Guillemot et de Lamothe, 1943. In-16 (190 x 140), 47 pages. === Témoignage === * Claude Varennes (alias [[Georges Albertini]]), ''Le destin de Marcel Déat'', Janmaray, 1948. == Bibliographie == * {{Chapitre|auteur=[[Jean-Marc Berlière]]|titre=Rassemblement national populaire (RNP)|titre ouvrage=Polices des temps noirs|sous-titre ouvrage=France, 1939-1945|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin|Perrin]]|année=2018|pages totales=1357|isbn=978-2-262-03561-7|doi=10.3917/perri.berli.2018.01.1033|accès doi=inscription|page=1033-1037}}. * {{Ouvrage|prénom1=Philippe|nom1=Burrin|lien auteur1=Philippe Burrin|titre=La Dérive fasciste|sous-titre=Doriot, Déat, Bergery, 1933-1945|lieu=Paris|éditeur=Éditions du Seuil|collection=Points. Histoire|numéro dans collection=325|année=2015|année première édition=1986|pages totales=585|isbn=978-2-02-058923-9|isbn2=2-02-058923-0|présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/xxs_0294-1759_1987_num_14_1_1874_t1_0119_0000_2}}, {{lire en ligne|lien=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1988_num_43_3_283512_t1_0693_0000_001|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5446267s/f172.image|texte=présentation en ligne}}. * {{Ouvrage|prénom1=Jean-Paul|nom1=Cointet|lien auteur1=Jean-Paul Cointet|titre=Marcel Déat|sous-titre=du socialisme au national-socialisme|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin|Perrin]]|année=1998|pages totales=418|isbn=2-262-01227-X}}. * Yves Durand ; David Bohbot, '''«''' La collaboration politique dans les pays de la Loire moyenne : étude historique et socio-politique du RNP en Indre et Loire et dans le Loiret », ''Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale,'' Vol. 23, n°91, 1973, pp. 57-76. * {{Ouvrage|prénom1=Simon|nom1=Epstein|lien auteur1=Simon Epstein|titre=Un paradoxe français|sous-titre=antiracistes dans la Collaboration, antisémites dans la Résistance|lien titre=Un paradoxe français|éditeur=Albin Michel|collection=Bibliothèque Albin Michel. Histoire|lieu=Paris|année=2008|pages totales=622|isbn=978-2-226-17915-9|oclc=876574235 |présentation en ligne=https://www.lemonde.fr/livres/article/2008/07/10/simon-epstein-et-renee-poznanski-dans-les-zones-grises-des-annees-noires_1068468_3260.html}}. * Stanley Grossman, « L'évolution de Marcel Déat », ''Revue d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale'', Paris, Presses universitaires de France, {{n°|91}} « Visages de fascistes français », janvier 1975, {{p.|3-29}} * Rémy Handourtzel et Cyril Buffet, ''La collaboration... à gauche aussi'', Paris, Perrin, 1989, {{ISBN|2262006318}}. * Pierre-Philippe Lambert et Le Marec, ''Organisation Mouvements et unités de l'État français, Vichy 1940-1944'', Paris, Éditions Grancher, 1992. * Antoine Limare, « De la gauche française au fascisme européen. Itinéraires politiques de dirigeants et militants du RNP (1941-1944)», dans ''D'un extrême l'autre. Dynamiques et convergences <nowiki>''</nowiki>rouges-brunes<nowiki>''</nowiki> (XIXè-XXIè siècle),'' Colloque de l'Observatoire des Extrémismes et des signes émergents, Université de Valenciennes, décembre 2023. * {{Chapitre |prénom1=Gilles|nom1=Morin|titre chapitre=Les services d'ordre du RNP et du MSR, nécessités organisationnelles et cultures politiques |auteurs ouvrage=[[François Audigier]] (dir.)|titre ouvrage=Histoire des services d'ordre en France du {{s-|XIX|e}} à nos jours |lieu=Paris |éditeur= [[Riveneuve éditions]] |collection=Violences et radicalités militantes |année=2017 | pages totales=263 |isbn=978-2-36013-433-5 |passage=115-137}}. * Gilles Morin, « Francis Delaisi. « Du CVIA au RNP. ‘‘Les tribulations d’un collaborationniste sincère’’ », in Olivier Dard ; Éric Bussière; Geneviève Duchenne, ''Francis Delaisi, du dreyfusisme à « l’Europe nouvelle »'', Berne, Peter Lang, 2015. * {{Ouvrage |prénom1=Pascal |nom1=Ory |lien auteur1=Pascal Ory |titre=Les Collaborateurs, 1940-1945 |lieu=Paris |éditeur=Éditions du Seuil |collection=Points. Histoire |numéro dans collection=43 |année=1980 |année première édition=1977 |pages totales={{VI}}-331 |isbn=2-02-005427-2 |présentation en ligne=http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1978_num_33_4_293975_t1_0847_0000_001}}. * Reinhold Brender, ''Kollaboration in Frankreich im Zweiten Weltkrieg. Marcel Déat und das Rassemblement National Populaire'', Munich, Oldenbourg, 1992. == Liens externes == {{Autres projets|commons=Category:Rassemblement National Populaire}} * [http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?full=rnp&genre=&chaine=&mode_document=&datedif_jour1=&datedif_mois1=&datedif_annee1=&action=ft Films de meetings et rassemblements du RNP] sur le site de l'Ina (puis cliquer sur l'une des images). {{Palette|Régime de Vichy}} {{Portail|politique française|Seconde Guerre mondiale|années 1940}} [[Catégorie:Parti politique fasciste]] [[Catégorie:Parti politique fondé en 1941]] [[Catégorie:Parti politique disparu en 1944]] [[Catégorie:Régime de Vichy]] [[Catégorie:Ancien parti politique d'extrême droite en France]]
305384
https://fr.wikipedia.org/wiki/Doncaster
Doncaster
{{toponymie}} '''Doncaster''' peut se référer à: ==Toponymie== * [[Doncaster (Angleterre)|Doncaster]], une ville du [[Yorkshire du Sud]], en [[Angleterre]], * [[Arrondissement métropolitain de Doncaster]] (English: Metropolitan Borough of Doncaster), un quartier dans le [[Yorkshire du Sud]], en [[Angleterre]] * [[Doncaster 17]], une [[Réserve indienne (Canada)|réserve indienne]] située dans la région administrative des [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]], au [[Québec]], au [[Canada]] * [[Doncaster (rivière)|Rivière Doncaster]], dans la [[municipalité régionale de comté]] de [[Les Pays-d'en-Haut]], dans les [[Laurentides (région administrative)|Laurentides]], au [[Québec]], au [[Canada]] * [[Doncaster (Australie)|Doncaster]], ville en banlieue de [[Melbourne]], en [[Australie]]. *[[District électoral de Doncaster]], un ancien district électoral à Victoria, [[Australie]]. * [[Doncaster, Maryland (homonymie)]], plusieurs endroits dans l'État américain du Maryland ==Autres== *[[Doncaster (horse)]], une course de chevaux à [[Doncaster (Angleterre)]], en [[Angleterre]]. *[[Doncaster Rovers Football Club|Doncaster Rovers FC]], un club de football qui compétitionne dans une ligue anglaise. * Hippodrome de Doncaster, à Doncaster, en [[Angleterre]]. * [[Doncaster Rovers Belles Ladies Football Club]] * [[Doncaster Knights]], un club de rugby à XV anglais qui évolue dans la deuxième division anglaise.
305385
https://fr.wikipedia.org/wiki/La%20Nuit%20de%20la%20mort
La Nuit de la mort
{{Infobox Cinéma (film) | titre = La Nuit de la mort | image = | légende = | titre québécois = | titre original = | réalisation = [[Raphaël Delpard]] | scénario = Raphaël Delpard<br>Richard Joffo | acteur = Isabelle Goguey<br>[[Betty Beckers]]<br>[[Charlotte de Turckheim]] | production = Paris Occitanie Production<br> Pierson Productions | pays = {{France}} | genre = [[Film d'horreur|Horreur]] | durée = {{unité|91|minutes}} | année de sortie =1980 }} '''''La Nuit de la mort''''' est un [[film d'horreur]] [[cinéma français|français]] de [[Raphaël Delpard]] et Richard Joffo avec [[Charlotte de Turckheim]] tourné en [[1980 au cinéma|1980]]. Il a également été intitulé '''''Les Griffes de la Mort''''' dans certaines éditions vidéo. Ses effets spéciaux peu crédibles, son scénario capillotracté et son ton se voulant revendicatif font qu'il est aujourd'hui communément considéré comme un [[nanar]] <ref>{{lien web |titre=La Nuit de la Mort |url=https://www.nanarland.com/chroniques/nanars-monstrueux/cannibales/la-nuit-de-la-mort.html |site=nanarland.com |consulté le=18-11-2023}}.</ref> par nanarland, tout du moins. ==Synopsis== Martine décide de se prendre un poste d'infirmière-gouvernante dans une maison de retraite après avoir quitté Serge. Y rencontrant une irascible collègue Nicole Clément (Charlotte de Turckheim), elle découvrira que l'autoritaire directrice Mademoiselle Hélène et tous les vieux pensionnaires semblent tous mijoter quelque chose de pas net la nuit, car ces vieillards et les responsables de l'établissement sont cannibales. == Fiche technique == {{colonnes|nombre=2|taille=30| * Réalisation : [[Raphaël Delpard]], assisté de [[Michel Campioli]] * Scénario : Raphaël Delpard et Richard Joffo * Décors : [[Jean-Marie Cristofari]] * Photographie : [[Marcel Combes]] * Son : [[Daniel Héron]] * Montage : [[Huguette Boisvert]] * Musique : [[Laurent Petitgirard]] * Coordinateur des effets spéciaux : Pascal Rovier * Producteurs délégués : Raphaël Delpard et Claude Pierson * Sociétés de production : Paris Occitanie Production et Pierson Productions * Directeur de production : [[Michel Gallon]] * Société de distribution : Discop * Pays : {{FR}} * Langue originale : [[français]] * Format : couleur - [[Format d'image|1,66:1]] - [[Format 35 mm|{{unité|35|mm}}]] * Genre : [[film d'horreur|horreur]] * Durée : {{nombre|91|minutes}} * Date de sortie : ** [[France]] : [[1980 au cinéma|22 octobre 1980]] * Film interdit aux moins de {{nombre|16|ans}}<ref>[https://www.cnc.fr/professionnels/visas-et-classification?_RechercheVisaClassificationControlleur_INSTANCE_bFazQlIweBh2_formDate=1551218833727&p_p_id=RechercheVisaClassificationControlleur_INSTANCE_bFazQlIweBh2&p_p_lifecycle=0&p_p_state=normal&p_p_mode=view&_RechercheVisaClassificationControlleur_INSTANCE_bFazQlIweBh2_executeRechercheParVisa=executeRechercheParVisa&_RechercheVisaClassificationControlleur_INSTANCE_bFazQlIweBh2_visa=52463 Site du CNC], visa 52463</ref> }} ==Distribution== {{colonnes|nombre=2|taille=30| * [[Isabelle Goguey]] : Martine * [[Charlotte de Turckheim]] : Nicole * [[Michel Flavius]] : Flavien * [[Betty Beckers]] : Hélène * [[Jean Ludow]] : Léon * [[Jeannette Batti]] : Marie-Madeleine * [[Michel Debrane]] : Jules * [[Germaine Delbat]] : Florentine * [[Georges Lucas (acteur)|Georges Lucas]] : Pascal * [[Denise Montréal]] : Emilia * [[Ernest Menzer]] : Armand * [[Pierre Helliet]] : Le laitier * [[Michel Duchezeau]] : Serge * [[Jean-Paul Lilienfeld]] : Le voyou * Richard Joffo : L'homme dans la voiture * [[Nicole Landan]] : La femme dans la voiture }} ==Autour du film== * Le film a été édité sous le titre ''Les Griffes de la Mort'' lors de sa sortie vidéo en 1988, chez {{lang|en|texte=Colombus Video}}. Il est reparu sous son titre original en 2003, lors de sa réédition en DVD, dans la collection « DVD Cauchemar ». En 2019,le film a été restauré et fait l'objet d'un combo Blu-Ray/DVD chez l'éditeur [[Le Chat qui fume]] avec en bonus des interviews du réalisateur Raphaël Delpard et de l'actrice principale Isabelle Goguey. == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Portail|cinéma français|années 1980|horreur}} {{CLEDETRI:Nuit de la mort, La}} [[Catégorie:Film français sorti en 1980]] [[Catégorie:Film d'horreur français]] [[Catégorie:Film tourné en 1980]] [[Catégorie:Film avec une musique composée par Laurent Petitgirard]]
305386
https://fr.wikipedia.org/wiki/Copenhague%20%28amt%29
Copenhague (amt)
{{Voir homonymes|Copenhague (homonymie)}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Copenhague |autres noms = Københavns Amt |drapeau = |préfecture = [[Glostrup]] |ISO = DK-015 |latitude = |longitude = |population = 618529 |année_pop = [[2006]] |superficie = 525.95 |imageloc = DenmarkCopenhagenCounty.png |web = http://www.kbhamt.dk }} L’'''amt de Copenhague''' (''{{lang|da|Københavns Amt}}'') était avant 2007 un des [[amter du Danemark|''amter'' du Danemark]] (département). == Géographie == L'amt de Copenhague se trouvait dans l'est du [[Danemark]], dans l'est de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]]. Malgré son nom, l'amt ne comprenait ni la ville de [[Copenhague]], ni celle de [[Frederiksberg]], qui bénéficiaient toutes deux d'un statut particulier étant à la fois amt et commune. == Organisation == == Liste des communes == L’amt de Copenhague était constitué des communes suivantes : {| border="0" |----- | *[[Albertslund]] *[[Ballerup]] *[[Brøndby]] *[[Dragør]] *[[Gentofte]] *[[Gladsaxe]] *[[Glostrup]] *[[Herlev]] *[[Hvidovre]] | *[[Høje-Taastrup]] *[[Ishøj]] *[[Ledøje-Smørum]] *[[Lyngby-Taarbæk]] *[[Rødovre]] *[[Søllerød]] *[[Tårnby]] *[[Vallensbæk]] *[[Værløse]] |} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amt de Copenhague|*]]
305388
https://fr.wikipedia.org/wiki/George%20Burroughs
George Burroughs
{{Voir homonymes|Burroughs}} {{Infobox Biographie2}} {{Ébauche|religion}} [[Fichier:Execution of Reverend George Burroughs.jpg|thumb|Représentation de l'exécution de George Burroughs.]] [[Fichier:Burroughsandthe Sheriffs-Waud.jpg|thumb|Georges Burroughs et les sherifs.]] '''George Burroughs''' est un réverend né entre [[1650]] et [[1660]]. Il serait l'un des sorciers dans l'affaire des [[sorcières de Salem]]<ref>{{Lien web|titre=George Burroughs (1650-1692) - French A Grave...|url=https://www.findagrave.com/memorial/8295/george-burroughs|site=www.findagrave.com|consulté le=2018-02-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en-US|titre=George Burroughs: Salem's perfect witch {{!}} OUPblog|périodique=OUPblog|date=2014-08-19|lire en ligne=https://blog.oup.com/2014/08/george-burroughs-salems-perfect-witch/|consulté le=2018-02-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=en|prénom1=Stacy|nom1=Schiff|titre=Inside the Salem Witch Trials|périodique=The New Yorker|date=2015-08-31|issn=0028-792X|lire en ligne=https://www.newyorker.com/magazine/2015/09/07/the-witches-of-salem|consulté le=2018-02-06}}</ref>. Il a été pendu le {{date|19|août|1692}}<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=Radley|nom1=Balko|titre=It literally started with a witch hunt: A history of bite mark evidence|périodique=Washington Post|date=2015-02-17|issn=0190-8286|lire en ligne=https://www.washingtonpost.com/news/the-watch/wp/2015/02/17/it-literally-started-with-a-witch-hunt-a-history-of-bite-mark-evidence/|consulté le=2018-02-06}}</ref>. == Références == {{Références}} {{Autres projets|commons=Category:Reverend George Burroughs}} {{Portail|protestantisme|XVIIe siècle|États-Unis}} {{DEFAULTSORT:Burroughs, George}} [[Catégorie:Date de naissance incertaine (XVIIe siècle)]] [[Catégorie:Décès en août 1692]] [[Catégorie:Procès des sorcières de Salem]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté au XVIIe siècle]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté au Massachusetts]] [[Catégorie:Condamné à mort exécuté par pendaison]] [[Catégorie:Étudiant de l'université Harvard]] [[Catégorie:Personnalité condamnée à mort pour sorcellerie]] [[Catégorie:Personnalité condamnée pour sorcellerie aux États-Unis]]
305391
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jutland%20du%20Nord%20%28amt%29
Jutland du Nord (amt)
{{Voir homonymes|Jutland du Nord}} {{ébauche|Danemark}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt du Jutland du Nord |autres noms = Nordjyllands Amt |drapeau = |préfecture = [[Aalborg]] |ISO = DK-080 |latitude = 57.0478 |longitude = 9.91861 |population = 495090 |année_pop = [[2006]] |superficie = 6173.37 |imageloc = DenmarkNorthJutland.png |web = http://www.nja.dk }} L''''amt du Jutland du Nord''' (en {{Lang-da|''Nordjyllands Amt''}}) est un ancien [[amter du Danemark|amt]] (département) du [[Danemark]]. Depuis [[2007]], son territoire fait partie de la région du [[Jutland du Nord]]. == Géographie == Le '''Jutland du Nord''' se trouvait à l'extrémité nord de la partie continentale ([[Jutland]]) du [[Danemark]]. == Organisation == == Liste des municipalités == L’'''amt du Jutland du Nord''' est composé depuis le 1er janvier 2007 de neuf municipalités : {| border="0" |----- | * [[Aalborg]] * [[Brønderslev]] * [[Frederikshavn]] * [[Hjørring]] * [[Jammerbugt]] * [[Læsø]] | valign="top" | * [[Mariagerfjord]] * [[Rebild]] * [[Vesthimmerland]] |} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amt du Jutland du Nord|*]]
305393
https://fr.wikipedia.org/wiki/Rapha%C3%ABl%20Delpard
Raphaël Delpard
{{Infobox Biographie2 | charte = écrivain | nom = Raphaël Delpard | image = Raphael_Delpard_-_Comédie_du_Livre_2010_-_P1390729.jpg | upright = | légende = Raphael Delpard en dédicace à la Comédie du Livre de Montpellier en 2010. | nom de naissance = | date de naissance = 26 janvier 1942 | lieu de naissance = {{11e arrondissement de Paris}} | date de décès = | lieu de décès = | nationalité = {{drapeau|France}} [[France|Française]] | profession = [[Cinéaste]], [[romancier]] | films notables = | séries notables = | site web = }} '''Raphaël Delpard''' est un [[cinéaste]] et [[romancier]] [[France|français]] né le {{date de naissance|26 janvier 1942}} à [[11e arrondissement de Paris|Paris {{11e}}]]. == Biographie == Il suit simultanément une formation de théâtre et de marionnettiste avec Jean-Loup Temporal, et réalise quelques tournées scolaires avec sa propre compagnie et un spectacle de sa création, ''Pierrot au pays des poissons''. Il travaille ensuite comme scénariste pour des réalisateurs tels [[Jean-Pierre Mocky]], [[Sam Peckinpah]] et [[Robert Enrico]], puis réalisateur de sujets divers. L'une de ses premières réalisations, un film de commande s'inscrivant dans la tradition française du comique troupier ''[[Les Bidasses aux grandes manœuvres]]'', lui apportera des ouvertures vers le genre qui lui tenait à cœur: le cinéma fantastique. Également acteur en 1980, il tient le rôle du mari dans ''[[Un amour d'emmerdeuse]]'', comédie sensible décrivant les péripéties d’un couple après l’arrivée d’un enfant. La même année il réalise ''[[La Nuit de la mort]]'' (ressorti en vidéo sous le titre ''[[Les Griffes de la Mort]]''), l'une des rares incursions françaises dans le domaine du film [[Gore (cinéma)|gore]]. Peu remarqué par le public français (du fait de sa sortie au même moment que le ''[[Shining (film)|Shining]]'' de [[Stanley Kubrick]]), il connaîtra un certain succès aux [[États-Unis]], recevant, pour l'occasion, un télégramme d'encouragement de la part de [[Tobe Hooper]]. Il mettra en chantier un film fantastique, ''[[Clash (film, 1984)|Clash]]'', sélectionné en 1984 au [[Festival d'Avoriaz]], puis une comédie en 1985, ''Vive le fric'', avant de délaisser le cinéma pour se consacrer à l'Histoire. Depuis 1993, il se consacre davantage à la littérature. Son premier livre-document, ''Les Enfants cachés'' choisi dès sa parution par Bernard Pivot pour son émission ''[[Apostrophes]]'' sur [[Antenne 2]] en 1993, est un succès. Il écrit ensuite des livres-documents sur l'[[Occupation]], la [[guerre d'Indochine]] et la [[guerre d'Algérie]]. Son avant-dernier ouvrage, sorti dans une collection "Le Roman d'Amour de..." en {{date-|octobre 2016}}, réhabilite Lucrèce Borgia, et représente sa première incursion dans l'histoire romancée. Il est revenu au cinéma en réalisant trois films documentaires tirés de ses livres éponymes : ''Les Enfants Cachés'' (1998), ''Les Convois de la honte'' ({{date-|mars 2010}}) et ''La Conférence de la Honte'' (2022). Inspiré par l'écriture cinématographique des documentaires britanniques, il incorpore des évocations entre les témoignages et les documents. Il écrit également plusieurs romans, dont : ''Pour l’amour de ma terre'', ''L'Enfant qui parlait avec les nuages'', ''Le Courage de Louise'' qui se situent dans la Sarthe. La substance est celle de la paysannerie au siècle dernier. == Filmographie (scénario et réalisation) == * [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[La Grande Lessive (!)]]'' * [[1976 au cinéma|1976]] : ''Perversions'' * [[1978 au cinéma|1978]] : ''[[Ça va pas la tête]]'' * [[1980 au cinéma|1980]] : ''[[La Nuit de la mort]]'' * [[1981 au cinéma|1981]] : ''[[Les Bidasses aux grandes manœuvres]]'' * [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[Vive le fric !]]'' * 1984 : ''[[Clash (film, 1984)|Clash]]'' * [[1985 au cinéma|1985]] : ''Le Marionnettiste'' (téléfilm FR3 - Clap d'Or FR3) * [[1996 au cinéma|1996]] : ''Les Singularités de Jérusalem'' (film documentaire M6) * [[1998 au cinéma|1998]] : ''Les Enfants cachés'' (film documentaire France 2) * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Les Convois de la honte]]'' (film documentaire) * [[2017 au cinéma|2017]] : ''La Persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde'' (film documentaire) * [[2022 au cinéma|2022]] : ''La Conférence de la Honte, Evian juillet 1938'' (film documentaire chaine TV Toute l'Histoire) == Théâtre == * [[1967 au théâtre|1967]] : ''Vassa Jeleznova'' de [[Maxime Gorki]], mise en scène [[Pierre Valde]], Théâtre de [[Colombes]] * 1967 : ''[[Le Cid (Corneille)|Le Cid]]'' de [[Pierre Corneille|Corneille]], mise en scène Pierre Valde, Théâtre de Colombes * [[1968 au théâtre|1968]] : ''Rossignol à dîner'' de Josef Topol, mise en scène Dominique Houdart, Théâtre Le Kaléidoscope * [[1974 à la télévision|1974]] : ''[[Les Trois Sœurs]]'', d'[[Anton Tchekhov]], réalisation Jean Prat == Publications == * [[1993 en littérature|1993]] : ''Les Enfants cachés'', Jean-Claude Lattès (Prix littéraire de la Wizo 1993) * [[1995 en littérature|1995]] : ''Les Justes de l’ombre 1940-1944'', Jean-Claude Lattès * [[2000 en littérature|2000]] : ''La Minute où l'on tombe amoureux'', Page après Page * [[2001 en littérature|2001]] : ''20 ans pendant la guerre d’Algérie. Générations sacrifiées'', Michel Lafon * [[2002 en littérature|2002]] : ''L’Histoire des pieds-noirs d’Algérie, 1830-1962'', Michel Lafon * [[2003 en littérature|2003]] : ''Les Oubliés de la guerre d’Algérie'', Michel Lafon (Prix NORBERT CEPI de la ville d'Antibes 2003) * 2003 : ''L’Armée juive clandestine en France 1940-1945'', Page après Page * 2003 : ''Pour t’écrire que je t’aime'', Page après Page * [[2004 en littérature|2004]] : ''Les Rizières de la souffrance 1945-1954. Combattants français en Indochine'', Michel Lafon * [[2005 en littérature|2005]] : ''Les Convois de la honte. Enquête sur la SNCF et la déportation'', Michel Lafon * [[2006 en littérature|2006]] : ''Aux ordres de Vichy. Enquête sur la police française et la déportation'', Michel Lafon * [[2007 en littérature|2007]] : ''Les Souffrances secrètes des Français d’Algérie'', Michel Lafon (Prix VERITAS 2007) * [[2009 en littérature|2009]] : ''La Persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde'', Michel Lafon * 2009 : ''La Résistance de la jeunesse française 1940-1944'', Pygmalion * [[2010 en littérature|2010]] : ''L’Enfant sans étoile'', Calmann-Lévy (Prix littéraire de la ville d'Aumale 2013) * [[2012 en littérature|2012]] : ''La Fabuleuse Histoire du drapeau français'', Quai de Seine * 2012 : ''Pour l’amour de ma terre'', Calmann-Lévy (Citoyen d'honneur de la ville d'Ecommoy) * 2012 : ''Ils ont vécu dans l’Algérie en Guerre'', Archipel * [[2013 en littérature|2013]] : ''L’Enfant qui parlait avec les nuages'', Calmann-Lévy * [[2014 en littérature|2014]] : ''La Minute où l'on tombe amoureux'', La librairie de l'histoire * 2014 : ''Courrier de Guerre (La Poste aux Armées) 1914-1918'', l'Archipel * [[2015 en littérature|2015]] : ''Le Courage de Louise'', Calmann-Lévy * 2015 : ''La Conférence de la honte, Évian 1938'', Michalon * [[2016 en littérature|2016]] : ''Lucrèce Borgia'' - Collection ''Le roman d'amour de...'' Éditions De Borée * [[2017 en littérature|2017]] : ''La Guerre des six jours. La Victoire et le Poison'', Éditions Marie B * 2017 : ''La Cavalcade des enfants rois'', Presses de la Cité * 2019 : ''Le Combat des pères'', éditions du Rocher * 2021 : ''Le Roman d'amour… et de vie de Simone Signoret et Yves Montand'', Les éditions de l'Histoire * 2023 : ''Dossier spécial guerre d'Algérie'', Les éditions de l'Histoire * 2023 : ''Les souffrances secrètes des Français d'Algérie'', Les éditions de l'Histoire * 2023 : ''Les adolescents résistants'', ''1940 - 1944,'' Les éditions de l'Histoire == Liens externes == {{Liens}} {{Portail|cinéma français|réalisation|théâtre}} {{CLEDETRI:Delpard, Raphael}} [[Catégorie:Réalisateur français]] [[Catégorie:Acteur français de cinéma]] [[Catégorie:Scénariste français de cinéma]] [[Catégorie:Écrivain français du XXe siècle]] [[Catégorie:Écrivain français du XXIe siècle]] [[Catégorie:Naissance en janvier 1942]] [[Catégorie:Naissance dans le 11e arrondissement de Paris]]
305394
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic%20de%20N%C3%A9ouvielle
Pic de Néouvielle
{{Infobox Montagne | nom=Pic de Néouvielle <br /><small>(Pic d'Aubert)</small> | image=Neouvielle_and_lac_d'_aumar.png | légende=Le Néouvielle vu du [[lac d'Aumar]]. | altitude=[[Liste UIAA des 3000 pyrénéens#Zone 5 : Néouvielle-Pic Long|3091]] | ref altitude=<ref name="Geoportail"/> | massif=[[Massif du Néouvielle]] ([[Pyrénées]]) | latitude=42/50/08/N | longitude=0/06/54/E | ref coord=<ref name="Geoportail">{{Géoportail|latitude=42/50/08/N|longitude=0/06/54/E}}</ref> | pays={{France}} | région=[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] | lien région=[[Région française|Région]] | subdivision=[[Hautes-Pyrénées]] | lien subdivision=[[Département français|Département]] | première ascension=10 juillet [[1847]] par [[Vincent de Chausenque]] et le guide Bastien Teinturier | voie=Depuis le [[lac d'Aubert]] | âge= | roches=[[Granite]] | type=[[Pic pyramidal]] | géolocalisation=Pyrénées/Hautes-Pyrénées }} Le '''pic de Néouvielle''', ou '''pic d'Aubert''', est un sommet des [[Pyrénées]] [[France|françaises]] dans le [[massif du Néouvielle]]. C'est le quatrième plus haut sommet de zone des {{formatnum:3000}} [[Liste UIAA des 3000 pyrénéens#Zone 5 : Néouvielle-Pic Long|Néouvielle-Pic Long]] avec {{unité|3091|m}}. == Toponymie == ''Nèu vielha'' ([[occitan]]), de ''nèu'', neige et ''vielha'', vieille, ancienne. Les versants nord et ouest du Néouvielle comportaient trois petits [[glacier]]s maintenant presque disparus et des [[névé]]s. La ''montagne de Nèu Bielhe'' est un quartier de pâturages d'altitude de [[Betpouey]], dans la vallée de [[Barèges]]. Pour les gens de la [[vallée d'Aure]], le Néouvielle est la ''montagne d'[[Lac d'Aubert|Aubert]]''. == Géographie == Il est situé dans le [[massif du Néouvielle]], entre la limite du [[parc national des Pyrénées]] et de la [[réserve naturelle nationale du Néouvielle]], dans le département des [[Hautes-Pyrénées]]. Il sert de limite aux communes d'[[Aragnouet]], de [[Barèges]] et à l'enclave de [[Saint-Lary-Soulan]]. === Topographie === Le pic de Néouvielle est le quatrième plus haut sommet du [[massif du Néouvielle]]. Sa face sud, haute de 400 à {{unité|500|mètres}}, domine la profonde vallée glaciaire du [[lac de Cap de Long]]. Les versants nord et ouest de ce massif [[Granite|granitique]] ont été également modelés par l'[[érosion]] glaciaire, qui a façonné quatre petits [[Cirque glaciaire|cirques glaciaires]] séparés par des crêtes rocheuses. === Hydrographie === Le sommet délimite la [[ligne de partage des eaux]] entre les bassins de l'[[Bassin de l'Adour|Adour]] côté ouest et de la [[Bassin de la Garonne|Garonne]] côté est, qui se déversent dans l'[[Océan Atlantique|Atlantique]]. === Géologie === Il fait partie du groupe du Néouvielle aux roches [[Granite|granitiques]] façonnées par les glaciers. Le sommet lui-même appartient à un système de crêtes délimitant d'anciens [[Cirque glaciaire|cirques glaciaires]]. === Climat === {{...}} == Histoire == [[Pyrénéisme#La question de la première|Première ascension connue]] : le {{date|10 juillet 1847}} par [[Vincent de Chausenque]] et son guide [[Barèges|barégeois]] Bastien Teinturier. == Voies d'accès == L'accès se fait par le refuge de Packe à l'ouest ou par la brèche de Chausenque à l'est. La voie habituelle part du [[lac d'Aubert]] et comporte peu de difficultés (F). == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Liste des sommets des Hautes-Pyrénées]] * [[Liste des massifs et sommets des Pyrénées]] * [[Liste UIAA des 3000 pyrénéens]] * [[Massif du Néouvielle]] {{Portail|Pyrénées|Hautes-Pyrénées|montagne}} [[Catégorie:Sommet des Pyrénées françaises|Néouvielle]] [[Catégorie:Sommet dans les Hautes-Pyrénées|Néouvielle]] [[Catégorie:Sommet dans le parc national des Pyrénées|Néouvielle]] [[Catégorie:Massif du Néouvielle]]
305395
https://fr.wikipedia.org/wiki/Caraman
Caraman
{{voir homonymes|Caraman (homonymie)}} {{Infobox Commune de France | nom = Caraman | image = Caraman Vue du Nord.jpg | légende = Vue du nord. | blason = Blason ville fr Caraman 31.svg | légende blason = Caraman#Héraldique | drapeau = | région = [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] | département = [[Haute-Garonne]] | arrondissement = [[Arrondissement de Toulouse|Toulouse]] | canton = [[Canton de Revel]] | circonscription législative = [[Dixième circonscription de la Haute-Garonne|Dixième circonscription]] | insee = 31106 | cp = 31460 | maire = Jean Clément Cassan | mandat maire = [[Élections municipales de 2020 dans la Haute-Garonne|2020]]-2026 | intercomm = [[Communauté de communes des Terres du Lauragais]] | longitude = 1.75833333333 | latitude = 43.5311111111 | alt mini = 175 | alt maxi = 294 | superficie = 30.19 | type = Commune rurale | unité urbaine = Caraman <br><small>(ville isolée)</small> | aire d'attraction = [[Aire d'attraction de Toulouse|Toulouse]] <br><small>(commune de la couronne)</small> | population = {{Population de France/dernière_pop}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier --> | année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier --> | gentilé = Caramanais, Caramanaises | siteweb = {{site officiel|http://www.mairie-caraman.fr/}} | géoloc-département = Haute-Garonne/région Occitanie }} '''Caraman''' (en [[occitan]] : ''Caramanh'') est une [[Commune (France)|commune française]] du [[Grand Sud-Ouest français|Sud-Ouest]] de la France, située dans le nord-est du [[Département français|département]] de la [[Haute-Garonne]], en [[Région française|région]] d'[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]], historiquement en Languedoc. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le [[Lauragais]], l'ancien « [[Pays de Cocagne]] », lié à la fois à la culture du [[Pastel des teinturiers|pastel]] et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du [[Languedoc]] ». Exposée à un climat océanique dégradé à influence méditerranéenne, elle est drainée par la [[Saune]], la [[Seillonne]], le [[Dagour]], le ruisseau de Dourdou, le ruisseau de Gouffrense et par divers autres petits cours d'eau. Caraman est une commune rurale qui compte {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Caraman et fait partie de l'[[aire d'attraction de Toulouse]]. Ses habitants [[gentilé|sont appelés]] les Caramanais ou Caramanaises. Le [[patrimoine architectural]] de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des [[monument historique (France)|monuments historiques]] : l'[[hôtel de Malbos]], inscrit en 1992, et le [[château du Croisillat]], inscrit en 1995. {{Sommaire|niveau=2}} == Géographie == === Localisation === La commune de Caraman se trouve dans le [[département français|département]] de la [[Haute-Garonne]], en [[Région française|région]] [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]<ref group=I name=meta>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/commune/COM31106-caraman |titre=Métadonnées de la commune de Caraman |consulté le=24 août 2021}}.</ref>. Sur le plan historique et culturel, Caraman fait partie du [[Lauragais]], occupant une vaste zone, autour de l’axe central que constitue le [[canal du Midi]], entre les agglomérations de [[Toulouse]] au sud-ouest et [[Carcassonne]] au sud-est et celles de [[Castres]] au nord-est et [[Pamiers]] au sud-ouest. C'est l'ancien « [[Pays de Cocagne]] », lié à la fois à la culture du [[Pastel des teinturiers|pastel]] et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du [[Languedoc]] »<ref>{{Ouvrage |auteur1=Frédéric Zégierman|titre=Le guide des pays de France - Sud|lieu=Paris |éditeur=Fayard |année=avril 1999|isbn=2-213-59961-0 |id=Zégierman|page=327-328}}.</ref>. Elle se situe à {{unité|27|km}} à vol d'oiseau <!-- à {{unité|XXX|km}} par la route<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.</ref> -->de [[Toulouse]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Caraman,Haute-Garonne,Occitanie,FRA/Toulouse,Haute-Garonne,Occitanie,FRA |titre=Distance entre Caraman et Toulouse |site=fr.distance.to |auteur=Stephan Georg |consulté le=24 août 2021}}.</ref>, [[préfecture]] du département, et à {{unité|21|km}} de [[Revel (Haute-Garonne)|Revel]]<!-- à {{unité|ZZZ|km}} par la route --><ref> {{Lien web |url=https://fr.distance.to/Caraman,Haute-Garonne,Occitanie,FRA/Revel,Haute-Garonne,Occitanie,FRA |titre=Distance entre Caraman et Revel |site=fr.distance.to |auteur=Stephan Georg |consulté le=24 août 2021 }}.</ref>, [[bureau centralisateur]] du [[canton de Revel]] dont dépend la commune depuis 2015 pour les [[élections départementales en France|élections départementales]]<ref name=meta group=I/>. La commune est par ailleurs ville-centre du [[bassin de vie]] de Caraman<ref name=meta group=I/>. Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre [[chef-lieu#France|chefs-lieux de communes]] à [[orthodromie|vol d'oiseau]].</ref> sont<ref>{{Lien web |url=https://www.villorama.com/ville/caraman/villes-proches.html |titre=Communes les plus proches de Caraman |site=villorama.com |consulté le=24 août 2021 }}.</ref> : [[Mascarville]] ({{Unité|2.7 km}}), [[Albiac (Haute-Garonne)|Albiac]] ({{Unité|3.1 km}}), [[La Salvetat-Lauragais]] ({{Unité|3.4 km}}), [[Maureville]] ({{Unité|4.6 km}}), [[Ségreville]] ({{Unité|4.6 km}}), [[Prunet (Haute-Garonne)|Prunet]] ({{Unité|4.8 km}}), [[Loubens-Lauragais]] ({{Unité|5.4 km}}), [[Cambiac]] ({{Unité|5.4 km}}). === Communes limitrophes === Caraman est limitrophe de douze autres communes. {{Carte communes limitrophes|zoom=11}} {{Communes limitrophes | commune = Caraman<ref name="ign">Carte IGN sous [[Géoportail (France)|Géoportail]]</ref> | nord = [[Prunet (Haute-Garonne)|Prunet]] | nord-est = [[Mascarville]],<br>[[Albiac (Haute-Garonne)|Albiac]] | est = [[La Salvetat-Lauragais]],<br>[[Auriac-sur-Vendinelle]] | sud-est = [[Cambiac]] | sud = [[Beauville (Haute-Garonne)|Beauville]] | sud-ouest = [[Caragoudes]],<br>[[Ségreville]] | ouest = [[Aurin]],<br>[[Maureville]] | nord-ouest = [[Lanta]] }} === Géologie et relief === La superficie de la commune est de {{unité|3019|hectares}} ; son altitude varie de {{unité/2|175|à=294|mètres}}<ref>''Répertoire géographique des communes'', publié par l'[[Institut national de l'information géographique et forestière]], {{lire en ligne|lien=http://professionnels.ign.fr/rgc#tab-3}}.</ref>. === Hydrographie === [[Fichier:31106-Caraman-Routes-Hydro.png|vignette|upright=1.2|alt=Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune|Réseaux hydrographique et routier de Caraman.]] La commune est dans le [[bassin de la Garonne]], au sein du [[bassin hydrographique]] [[Bassin Adour-Garonne|Adour-Garonne]]<ref>{{Lien web |format=pdf|url=https://draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Le_reseau_hydrographique_du_bassin_cle8891d1.pdf|titre=Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne.|site=draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr |consulté le=5 novembre 2021}}.</ref>. Elle est drainée par la [[Saune]], la [[Seillonne]], le [[Dagour]], le ruisseau de Dourdou, le ruisseau de Gouffrense, la Garrigue, le ruisseau de Borde, le ruisseau de Dagaus, le ruisseau de Fillandres, le ruisseau de Latarge, le ruisseau d'en Danis, le ruisseau d'en Serny et par divers petits cours d'eau, constituant un [[réseau hydrographique]] de {{Unité|40|km}} de longueur totale<ref name="Fiche Siges">{{Lien web |url=http://sigesocc.brgm.fr/?page=ficheMaCommune&codeCommune=31106|titre= Fiche communale de Caraman|site=le [http://sigesocc.brgm.fr/ système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie] |consulté le= 5 novembre 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Géoportail |latitude= 43.5311111111|longitude= 1.75833333333 |zoom=6 |couches=Carte hydrographique de Caraman|consulté le=5 novembre 2021}}</ref>. La [[Saune]], d'une longueur totale de {{Unité|31,8|km}}, prend sa source dans la commune de [[Vaux (Haute-Garonne)|Vaux]] et s'écoule vers le sud-est. Elle traverse la commune et se jette dans l'[[Hers-Mort]] à [[Toulouse]], après avoir traversé {{Unité|18|communes}}<ref>{{sandre|O2270500|texte=la Saune}}</ref>. La [[Seillonne]], d'une longueur totale de {{Unité|24,1|km}}, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans la [[Sausse]] à [[L'Union (Haute-Garonne)|L'Union]], après avoir traversé {{Unité|11|communes}}<ref>{{sandre|O2280700|texte=la Seillonne}}</ref>. Le [[Dagour]], d'une longueur totale de {{Unité|10,2|km}}, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans Le [[Girou (rivière)|Girou]] à [[Verfeil (Haute-Garonne)|Verfeil]], après avoir traversé {{Unité|6|communes}}<ref>{{sandre|O2330790|texte=le Dagour}}</ref>. === Climat === {{Article général|Climat de l'Occitanie|Climat de la Haute-Garonne}} En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T7|climat du Bassin du Sud-Ouest]], selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=21 novembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T2|climat océanique altéré]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R16| Aquitaine, Gascogne]], caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud ({{tmp|19.5| °C}}), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à {{nobr|20 jours}})<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=21 novembre 2023}}</ref>. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|12.8| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|15.5| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|829 mm}}, avec {{Unité|10.6|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|5.4|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Ségreville]] à {{Unité|5|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Caraman,Haute-Garonne/segreville,Haute-Garonne |titre=Orthodromie entre Caraman et Ségreville |site=fr.distance.to |consulté le=21 novembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|13.4| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|747.6|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_31540001.pdf|titre= Station Météo-France « Ségreville » (commune de Ségreville) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 novembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_31540001.pdf|titre= Station Météo-France « Ségreville » (commune de Ségreville) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=21 novembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=21 novembre 2023}}</ref>. === Milieux naturels et biodiversité === Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'[[inventaire national du patrimoine naturel]]<ref>{{Lien web |url= https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/31106/tab/natura2000 |titre=Liste des zones Natura 2000 de la commune de Caraman |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=29 août 2021 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/31106/tab/znieff |titre=Liste des ZNIEFF de la commune de Caraman |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=29 août 2021 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://inpn.mnhn.fr/collTerr/commune/31106/tab/espaces |titre=Liste des espaces protégés sur la commune de Caraman |site=le [https://inpn.mnhn.fr/accueil/index site de l'Inventaire national du patrimoine naturel] |consulté le=29 août 2021 }}.</ref>. == Urbanisme == === Typologie === Caraman est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural |titre=Typologie urbain / rural |site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url= https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre= Comprendre la grille de densité|site=observatoire-des-territoires.gouv.fr |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>. Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de Caraman, une unité urbaine monocommunale<ref group=I>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202031106-caraman |titre=Unité urbaine 2020 de Caraman |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref> de {{Unité|{{Population de France/dernière_pop}}|habitants}} en {{Population de France/dernière_année}}, constituant une ville isolée<ref group=I name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589 |titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020 |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684 |titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020 |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>. Par ailleurs la commune fait partie de l'[[aire d'attraction de Toulouse]], dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'[[aire d'attraction d'une ville|aire d'attraction des villes]] a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'[[aire urbaine (France)|aire urbaine]], pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'[[Union européenne]].</ref>. Cette aire, qui regroupe {{Unité|527|communes}}, est catégorisée dans les aires de {{Unité|700000|habitants}} ou plus (hors Paris)<ref group=I name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020 |consulté le= 27 mars 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694 |titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020 |consulté le=13 juillet 2021}}.</ref>. === Occupation des sols === L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : [[terres arables]] (83,9 %), zones agricoles hétérogènes (11,7 %), zones urbanisées (4 %), forêts (0,4 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 13 avril 2021}}.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=1.75833333333&y=43.5311111111&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=15 juillet 2023}}.</ref>. [[Fichier:31106-Caraman-Sols.png|vignette|redresse=1.4|centre|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]] === Voies de communication et transports === La commune est desservie par la ligne [[Réseau Arc-en-Ciel#Ligne 356|356]] du [[réseau Arc-en-Ciel]] en direction de l'[[Unité urbaine de Toulouse|agglomération toulousaine]] et de la [[Gare routière de Toulouse|gare routière]] de [[Toulouse]]. Caraman se trouve sur la route départementale 1 et est accessible par l'[[autoroute des Deux Mers]] ([[Autoroute A61 (France)|A61]]), sortie {{Sortie|20}}. === Risques majeurs === Le territoire de la commune de Caraman est vulnérable à différents [[aléa naturel|aléas naturels]] : [[météorologie|météorologiques]] ([[tempête]], [[orage]], [[neige]], grand froid, [[canicule en France|canicule]] ou [[sécheresse en France|sécheresse]]), [[Inondation en France|inondations]] et [[Risque sismique dans la Haute-Garonne|séisme]] (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/mes-risques/connaitre-les-risques-pres-de-chez-moi/rapport2?city=Caraman&typeForm=adresse&codeInsee=31106&lon=1.7575&lat=43.53&go_back=%2F&adresse=Caraman|titre=Les risques près de chez moi - commune de Caraman|site=Géorisques|consulté le=17 octobre 2022}}.</ref>. Un site publié par le [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]] permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>{{Lien web|url= https://errial.georisques.gouv.fr/#/ |titre= Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien|site=Géorisques|auteur=BRGM|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>. Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le [[risque d'inondation en France|risque d’inondation]] par débordement de cours d'eau, notamment la [[Seillonne]] et le [[Dagour]]. La commune a été reconnue en [[état de catastrophe naturelle]] au titre des dommages causés par les inondations et [[coulée de boue|coulées de boue]] survenues en 1982, 1992, 1993, 1996, 1999 et 2009<ref>{{Lien web|url=https://www.haute-garonne.gouv.fr/Politiques-publiques/Environnement-eau-risques-naturels-et-technologiques/Information-et-prevention-des-risques/Droit-a-l-information-sur-les-risques-majeurs-et-DDRM|titre=Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne|site=haute-garonne.gouv.fr|consulté le=10 septembre 2022}}, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>{{,}}<ref name=Géorisques/>. [[Fichier:31106-Caraman-argile.jpg|vignette|upright=1.2|Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Caraman.]] Le [[retrait-gonflement des argiles|retrait-gonflement des sols argileux]] est susceptible d'engendrer des [[endommagement|dommages]] importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de [[sécheresse en France|sécheresse]] et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les {{Unité|1018 bâtiments}} dénombrés sur la commune en 2019, {{formatnum:1008}} sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au [[retrait-gonflement des argiles|retrait gonflement des sols argileux]] est disponible sur le site du [[Bureau de recherches géologiques et minières|BRGM]]<ref>{{Lien web|url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/retrait-gonflement-des-argiles|titre=Retrait-gonflement des argiles|site =le [https://www.georisques.gouv.fr site de l'observatoire national des risques naturels]|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web|url=https://infoterre.brgm.fr/actualites/exposition-au-retrait-gonflement-argiles|titre=Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles|site=infoterre.brgm.fr|consulté le=10 septembre 2022}}.</ref>. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des [[cavité souterraine|cavités souterraines]] permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">{{Lien web |url=https://www.georisques.gouv.fr/risques/cavites-souterraines/donnees#/dpt/31/com/31106/page/1 |titre= Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Caraman |site =georisques.gouv.fr |consulté le= 10 septembre 2022}}.</ref>. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003, 2011, 2012 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>. == Toponymie == ''Cara'' signifie la face ou le visage tandis que ''man'' signifie main. Le visage et la main sont présents sur le [[blason (héraldique)|blason]] de Caraman. == Histoire == {{article détaillé|Comté de Caraman}}{{Section à sourcer|date=novembre 2019}} Les vestiges d'une dizaine de villas datant du {{-s-|I|er}} attestent de la présence des [[Rome antique|Romains]] à cet endroit. En 1005, il est attesté que les seigneurs [[Donat de Caraman]] contrôlent le territoire dont fait partie Caraman, et ce jusqu'aux murs de Toulouse. L'importance des lieux grandit grâce aux revenus tirés des [[Péage|droits de péage]] prélevés sur la [[Route du sel de la Camargue au Rouergue|route du sel]] reliant [[Béziers]] à Toulouse et la spiritualité s'y ancre: des figures phares de l'époque vinrent y prêcher, [[Bernard de Clairvaux]] en 1147, et [[Dominique de Guzmán]] en 1206 alors que s'y installe l'[[hérésie]] [[Catharisme|cathare]]. [[Raymond VII de Toulouse]] qui soutient l'hérésie, achète en 1246 une moitié du [[château de Caraman]]. Le bourg devient [[chef-lieu]] de [[bailli]], donc partie du [[domaine royal]] à partir de [[1271]]. On le retrouve érigé en [[vicomté]] de la [[famille de Lautrec]] puis de la [[famille Duèze]], [[Charles VIII de France|Charles VIII]] l'érige en [[Comté (domaine)|comté]] pour [[Jean de Foix-Carmaing]] (†1511), {{1er|comte}} de Carmaing, en 1483. C'est de 1460 à 1562 que Caraman connaît l'âge d'or du [[pastel]] qui fait la fortune du [[Lauragais]]. La ville devient capitale du [[pays de cocagne]] (la [[Cocagne (teinture)|cocagne]] désigant les boules de pastel séchées pour le transport). En 1568, subissant les [[Guerres de religion (France)|guerres de Religion]], Caraman est incendiée par les [[Protestantisme|Réformés]] qui prennent la ville en 1570, puis détruite par [[Henri IV (roi de France)|Henri de Navarre]] en 1579. Reprise par les troupes de [[Louis XIII]] en 1622, le comté est vendu en 1670 au créateur du [[canal du Midi]], [[Pierre-Paul Riquet]]. Son [[temple]] fut détruit en 1682 sur ordre de [[Louis XIV]]. En août 1799, les [[royalisme|royalistes]] s’en emparent dans leur tentative de prendre Toulouse. === Héraldique === {{Blason commune | commune = Caraman | image = Blason ville fr Caraman 31.svg | blasonnement = Coupé : au {{1er}} d'or au visage de carnation, au {{2e}} d'azur à la main dextre appaumée d'argent posée en pal. }} == Politique et administration == <gallery widths="300" heights="200"> Caraman - l'hotel de ville.jpg|<center>L'hôtel de ville.</center> </gallery> === Administration municipale === Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre {{unité|1500|habitants}} et {{unité|2499|habitants}}, le [[Élection municipale en France#Nombre et élection des conseillers municipaux|nombre de membres du conseil municipal]] pour l'élection de 2014 est de dix neuf<ref>{{Légifrance|base=CGCT|numéro=L2121-2|texte=art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Résultats des élections municipales et communautaires 2014 |url=http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014/(path)/MN2014/031/031517.html |site=[[Ministère de l'Intérieur (France)|interieur.gouv.fr]] |consulté le=13-10-2020}}.</ref>. === Rattachements administratifs et électoraux === Commune faisait partie de la [[septième circonscription de la Haute-Garonne]] jusqu'en 2012 puis de la [[dixième circonscription de la Haute-Garonne]] ainsi que de la [[communauté de communes des Terres du Lauragais]] et du [[canton de Revel]] (avant le redécoupage départemental de 2014, Caraman était le chef-lieu de l'ex-[[canton de Caraman]]) et avant le {{1er}} janvier 2017 elle faisait partie de la [[communauté de communes Cœur Lauragais]]. === Liste des maires === {{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs}} <!--{{Élu |Début= |Fin= |Identité= |Parti= |Qualité= }} --> |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3"| {{boîte déroulante |titre= Liste des maires avant 1945 |contenu= {{ÉluDébut |Titre= |Charte= commune}} {{ÉluDonnées}} {{Élu |Début= {{date|||1833}} |Fin= |Identité= Jean Lili Blanc |Parti= |Qualité= Percepteur<br>[[Canton de Caraman|Conseiller général de Caraman]] <small>(1833 → 1893)</small>}} {{ÉluDonnées}} {{Élu |Début= {{date|||1852}} |Fin= |Identité= Jean Hippolyte Roche <small>(1794-1861)</small> |Parti= |Qualité= Docteur en médecine, ancien maréchal des logis<br>[[Canton de Caraman|Conseiller général de Caraman]] <small>(1852 → 1854 et 1858 → 1861)</small><br>[[Canton de Caraman#Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)|Conseiller d'arrondissement]] <small>(1833 → 1852)</small>}} {{ÉluDonnées}} {{Élu |Début= {{date|||1870}} |Fin= {{date||octobre|1870}} |Identité= Benoit Laffon |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= {{date||octobre|1870}} |Fin= {{date||juin|1871}} |Identité= Auguste Dayet |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= {{date||juin|1871}} |Fin= {{date||janvier|1878}} |Identité= Lucien de Persegol |Parti= [[Orléaniste]] |Qualité= Propriétaire, chef de cabinet du ministre des Finances<br>[[Canton de Caraman|Conseiller général de Caraman]] <small>(1867 → 1893)</small>}} {{Élu |Début= {{date||janvier|1878}} |Fin= {{date||juillet|1904}} |Identité= Prosper Trazit |Parti= [[République|Républicain]] |Qualité= Suppléant du juge de paix<br>[[Canton de Caraman#Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)|Conseiller d'arrondissement]] <small>(1880 → 1886)</small><br>Président du conseil d'arrondissement}} {{Élu |Début= {{date||juillet|1904}} |Fin= {{date||mai|1908}} |Identité= Auguste Vilespy |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= {{date||mai|1908}} |Fin= {{date||janvier|1911}} |Identité= Germain Roger |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= Pharmacien<br>[[Canton de Caraman#Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)|Conseiller d'arrondissement]] <small>(1904 → )</small>}} {{Élu |Début= {{date||janvier|1911}} |Fin= {{date||décembre|1919}} |Identité= Antoine Escudier |Parti= |Qualité= }} {{Élu |Début= {{date||décembre|1919}} |Fin= {{date||juin|1944}} |Identité= Jean Laville |Parti= [[Parti républicain, radical et radical-socialiste|Rad.]] |Qualité= [[Canton de Caraman#Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)|Conseiller d'arrondissement]] <small>(1922 → 1940)</small>}} {{Élu |Début= {{date||juin|1944}} |Fin= {{date||janvier|1945}} |Identité= Xavier de Woillemont |Parti= [[Rassemblement des gauches républicaines|RGR]] |Qualité= [[Colonel]]}} {{ÉluFin}} <small>Source : </small> |align=left |alignT=center |alignB=center |label= |largeur=100% |couleurFondT=#f9f9f9 |couleurFondB=#ddffdd }} {{Élu |Début= {{date||janvier|1945}} |Fin= {{date||octobre|1947}} |Identité= Isidore Sirven |Parti= |Qualité= [[Restaurant|Restaurateur]]}} {{Élu |Début= {{date||octobre|1947}} |Fin= {{date||octobre|1967}}<br><small>(décès)</small> |Identité= Xavier de Woillemont |Parti= [[Rassemblement des gauches républicaines|RGR]] |Qualité= [[Colonel]]<br>[[Canton de Caraman|Conseiller général de Caraman]] <small>(1951 → 1967)</small>}} {{Élu |Début= {{date||novembre|1967}} |Fin= {{date||juin|1995}} |Identité= [[Eugène Boyer]] |Parti= [[Section française de l'internationale ouvrière|SFIO]]<br>puis [[Parti socialiste (France)|PS]] |Qualité= [[Vétérinaire]]<br>[[Sénateur de la Haute-Garonne]] <small>(1988 → 1989)</small><br>[[Canton de Caraman|Conseiller général de Caraman]] <small>(1967 → 1994)</small><br>[[Conseil régional de Midi-Pyrénées|Conseiller régional de Midi-Pyrénées]] <small>(1978 → 1988)</small>}} {{Élu |Début= {{date||juin|1995}} |Fin= {{date||novembre|2011}}<br><small>(décès)</small> |Identité= Marie-Denise Xerri<ref>{{Article |titre= Le décès de Marie-Denise Xerri maire de Caraman |périodique= [[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |date= 04/11/2011 |url= https://www.ladepeche.fr/article/2011/11/04/1207440-le-deces-de-marie-denise-xerri-maire-de-caraman.html}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |titre= Nécrologie. Marie-Denise Xerri maire de Caraman |périodique= [[Le Télégramme]] |date= 11/11/2011 |url= https://www.letelegramme.fr/local/cotes-d-armor/saint-brieuc/plerin/pordic/necrologie-marie-denise-xerri-maire-de-caraman-11-11-2011-1495356.php}}.</ref> |Parti= [[Union pour la démocratie française|UDF]]-[[Force démocrate (France)|FD]]<br>puis [[Union pour un mouvement populaire|UMP]] |Qualité= [[Professeur d'enseignement général de collège|Professeure de collège]] puis [[Inspecteur de l'Éducation nationale|conseillère à l'inspection académique]]<br>Suppléante du député [[Jean-Pierre Bastiani]] <small>(1993 → 1997)</small>}} {{Élu actuel |Début= {{date||décembre|2011}}<ref>Maire par intérim puis élu par le conseil municipal à la suite de l'élection partielle du 4 décembre 2011 : {{Article |titre= Caraman. Jean-Clément Cassan : "Du bon sens" |périodique= [[La Dépêche du Midi|La Dépêche]] |date= 21/12/2011 |url= https://www.ladepeche.fr/article/2011/12/21/1244820-caraman-jean-clement-cassan-du-bon-sens.html}}.</ref> |Fin= |Identité= Jean-Clément Cassan |Parti= [[Divers droite|DVD]] |Qualité= [[Chirurgien-dentiste]], ancien premier adjoint<br><small>Réélu pour le mandat 2020-2026</small>}} {{ÉluFin}} === Tendances politiques et résultats === {{article détaillé|Élections municipales de 2020 en Haute-Garonne}} ==== Présidentielle ==== En 1995, au premier tour Lionel Jospin arrive en tête avec 40,45 % des suffrages, arrive ensuite Jacques Chirac (16,22 %), Edouard Balladur (14,72 %), Jean-Marie Le Pen (10,88 %), Robert Hue (5,97 %) et Arlette Laguiller (4,95 %), aucun candidat ne dépasse ensuite les 4 %. Au second tour, contrairement au vote national, Lionel Jospin arrive en tête avec 61,16 % des suffrages contre 38,84 % pour Jacques Chirac. En 2002, au premier tour [[Lionel Jospin]] arrive en première position avec 23,90 % des votes, en seconde position c'est [[Jean-Marie Le Pen]] avec 17,59 % puis [[Jacques Chirac]] 14,5% et Jean-Pierre Chevenement 16,18% en 3{{e}} position, Arlette Laguiller 7,30 % et Jean Saint-Josse 5,64 %. Au second tour, Jacques Chirac obtient 81,46 % et Jean-Marie le Pen 18,54 % En 2007, au premier tour [[Ségolène Royal]] obtient 30,84 % des votes, Nicolas Sarkozy obtient lui 27,73 %, [[François Bayrou]] 17,87 % et Jean-Marie Le Pen 9,86 %. Au second tour, Ségolène Royal obtient 53,32 % des suffrages, Nicolas Sarkozy 46,68 %. En 2012, au premier tour François Hollande obtient 34,44 %, [[Nicolas Sarkozy]] 23,12 %, [[Jean-Luc Mélenchon]] 15,91 %, [[Marine Le Pen]] 10,91 %. Au second tour, François Hollande obtient 62,54 % et Nicolas Sarkozy 37,46 %. En 2017, au premier tour Marine Le Pen arrive en tête avec 23,79 %, [[Emmanuel Macron]] arrive deuxième avec 22,6 %, Jean-Luc Mélenchon arrive en {{3e}} position avec 21,85 %, puis [[François Fillon]] avec 14,65 %, [[Benoît Hamon]] avec 6,57 % et [[Nicolas Dupont-Aignan]] avec 4,7 %. Au second tour, c'est Emmanuel Macron qui l'emporte avec 60,21 % des suffrages contre 39,79 % pour Marine Le Pen. ==== Législatives ==== En 2002, Patrick Lemasle ([[Parti socialiste (France)|PS]]) obtient 35,43 % des votes, Jean-Pierre Bastiani ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) quant à lui en obtient 34,63 %, tandis que la candidate du [[Front national (parti français)|FN]] Françoise Moreau obtient 11,34 %. Au second tour, Patrick Lemasle est vainqueur avec 53,32 %. contre 46,68 % pour Jean-Pierre Bastiani. En 2007, Patrick Lemasle ([[Parti socialiste (France)|PS]]) obtient 35,97 % des votes, Jean-Pierre Bastiani ([[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) quant à lui en obtient 34,61 %. Éric Gautier le candidat du [[MoDem]] 7,06 %, tandis que le candidat [[Front national (parti français)|FN]] Armand Delamare obtient 4,59 %. Au second tour, Patrick Lemasle et Jean-Pierre Bastiani sont à égalité parfaite avec vainqueur 46,42 %. En 2012, au premier tour Gilbert Hébrard ([[DVG]]) obtient 46,74 % des votes, en seconde position Dominique Faure ([[Parti républicain (France)|PR]]-[[Union pour un mouvement populaire|UMP]]) 20,53 %, tandis que [[Kader Arif]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) n'obtient que 11,02 %, Marie Lopau du [[Front national (parti français)|Front National]] obtient 10,06 % des votes et [[Christian Picquet]] du Front de Gauche 4,1 %. Au second tour, Dominique Faure est vainqueur avec 51,33 % contre 48,67 % pour Kader Arif En [[Élections législatives de 2017 dans la Haute-Garonne|2017]], c'est [[Sébastien Nadot]] ([[Mouvement des progressistes|MUP]]) qui arrive en tête avec 34,99 %, suivi de Matthieu Lachuries pour le [[Front national (parti français)|FN]] avec 14,78 %, Monique Fabre pour la [[La France Insoumise|France Insoumise]] avec 10,92 %, et Dominique Faure ([[Union des démocrates et indépendants|UDI]]) avec 10,96 %, Arnaud Lafon (LR) avec 8,74 %, vient ensuite le député sortant [[Kader Arif]] ([[Parti socialiste (France)|PS]]) avec 5,34 %. Au second tour, [[Sébastien Nadot]] est élu, il obtient 55,4 % contre 44,6 % pour Monique Fabre. ==== Européenne ==== ==== Cantonales ==== == Population et société == === Démographie === <!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} --> {{Population de France/section}} <center>{{Tableau rang commune de France|31106|31}}</center> === Enseignement === Caraman est située dans l'[[académie de Toulouse]]. Caraman possède : une [[crèche (enfant)|crèche]] « ''Le jardin des malices'' », une [[école maternelle]] ''du Petit Bois'', une [[École élémentaire en France|école élémentaire]] ''Pierre-Paul-Riquet'' et un [[collège]] ''François-Mitterrand''. === Manifestations culturelles et festivités === ==== Les Fêtes de Caraman ==== Chaque année, les fêtes de Caraman se déroulent autour du weekeed du 15 Aout durant 5 jours. De nombreuses animations sont proposées (Feux d'artifice, concerts, bandas, courses landaises, manèges, ...) ==== Salon Caramanga ==== Né en 2016, Caramanga est le premier salon "GEEK" du Lauragais réunissant au mois de Mars des passionnés de Manga, BD, COMICS, COSPLAY et Jeux Vidéos. Salon organisé par l'association Caramanga qui propose durant deux jours de nombreux stands et animations. Chaque année, de nombreuses personnalités sont invités au salon comme: [[Brigitte Lecordier]], [[Philippe Ariotti]], [[Lilly Caruso]], [[Patrick Borg]] et [[Yohan Borg]]. ==== Spéctacles et Théatres ==== Le centre culturel Antoine-de-Saint Exupéry accueille chaque mois des représentations [[théâtre|théâtrale]], comique, mais aussi des [[cabaret]]s. De nombreuses personnalités se sont présentés sur la scene caramanaise comme [[Olivier de Benoist]], [[Gérémy Crédeville]], [[Anne Roumanoff]], [[Vincent Moscato]], [[Laura Laune]], [[Elodie Poux]], [[Jean-Pierre Castaldi]], [[Nadau]] et bien d'autres ==== Activité musicale ==== [[école de musique]] (solfège inclus) et une [[chorale]]. ==== Marché ==== [[Marché (lieu)|Marché]] du village tous les jeudis matin, et l'hiver un [[marché de Noël]] est ouvert. === Santé === Caraman possède plusieurs cabinets médicaux et para-médicaux, ainsi que plusieurs [[pharmacie]]s<ref>{{lien web |titre=Le site officiel de la commune de Caraman;sante - SANTE<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.mairie-caraman.fr/sante.asp |site=mairie-caraman.fr |consulté le=18-11-2021}}.</ref>. === Sports === ==== Rugby ==== Crée en 1969, la [[Jeunesse sportive caramanaise]] (JSC) évolue en [[Championnat de France de rugby à XV de Régionale 1|Régionale 1]] depuis la saison 2023/2024. La JSC est affiliée à la Fédération française de rugby. Le club possède deux équipes séniors composées de 60 licenciés et une école de rugby en entente avec le [[Football Club villefranchois]] et [[Villenouvelle (Haute-Garonne)|Villenouvelle]] le 26/06/2022, la JSC est rentrée dans la cour des grands d'ovalie en décrochant au [[Stade de l'Aiguille]] de [[Limoux]] devant 3000 personnes le titre suprême de Champion de France de [[Championnat de France de rugby à XV de 2e série|2e série]] face à [[Millas]]. Lors de la saison 2021/2022, Les joueurs de la [[Jeunesse sportive caramanaise]] (90% des joueurs issus du [[canton de Caraman]]) ont signé un triplé historique en décrochant trois titres majeurs de [[Championnat de France de rugby à XV de 2e série|2e série]] (Champion du Terroir de [[Haute-Garonne]], Champion d'[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] et Champion de France de [[Championnat de France de rugby à XV de 2e série|2e série]]). ==== Basket-ball ==== [[Fichier:23.9.56. Basket. Equipe de Caraman (1956) - 53Fi6573.jpg|vignette|Équipe de Caraman de basket en 1956.]] Le [[Jeunesse sportive caramanaise|Caraman Basket Club]], à par le passé (entre 1952 et 1958), évolué durant cinq ans en première division du [[championnat de France de basket-ball]] comptant dans ses rangs plusieurs internationaux français dont [[Louis Bertorelle]]. Aujourd’hui l'Equipe senior masculine 1 évoluant en Régionale 1 après une rétrogradation en Pré-Nationale. l'Equipe senior féminine 1 quant à elle évolue toujours en Pré-Nationale pour la saison 2017-2018. Par le passé (entre 1952 et 1958), la [[JS Caraman|Jeunesse sportive caramanaise]] a évolué durant cinq ans en première division du [[championnat de France de basket-ball]] comptant dans ses rangs plusieurs internationaux français dont [[Louis Bertorelle]]. ==== Autres associations sportives ==== [[Tennis]]: Caraman Tennis Club crée en 1972; [[karaté]]: Karate Club Caramanais (karaté et karaté contact); [[Boxe]]: Savate Caramanaise; [[Gymnastique]] Les Zebulons - Club de [[Gymnastique]]; [[volley-ball]]; [[pêche à la ligne]], [[Chasse]], randonnée, [[danse]], de [[hip-hop]], La Boule Caramanaise - [[Petanque]], ... === Écologie et recyclage === La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la [[communauté de communes Cœur Lauragais]]<ref>{{lien web |auteur1=Anan6 |titre=Communauté de Communes de Coeur Lauragais<!-- Vérifiez ce titre --> |url=http://www.coeur-lauragais.fr/Dechetterie.html |site=coeur-lauragais.fr |consulté le=18-11-2021}}.</ref>. == Économie == === Revenus === En 2018 (données [[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]] publiées en {{date-|septembre 2021}}), la commune compte {{unité|1074|ménages}} fiscaux<ref group=Note>Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des [[Foyer fiscal|foyers fiscaux]] répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la [[taxe d’habitation]].</ref>, regroupant {{Nombre|2588 personnes}}. La [[Médiane (statistiques)|médiane]] du [[revenu disponible]] par [[Ménage|unité de consommation]] est de {{unité|22410 €}}<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Caraman|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=COM-31106#ancre-REV_T1 |consulté le=2 février 2022}}.</ref> ({{Unité|23140 €}} dans le département<ref group=I>{{lien web|titre=REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5011970?geo=DEP-31#ancre-REV_T1 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>). 48 % des ménages fiscaux sont imposés<ref group=Note>La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.</ref> (55,3 % dans le département). === Emploi === {{Tableau |type=class="wikitable" align="right" |titre=Taux de chômage |entete=Division scope=col{{!}} {{!!}}scope=col{{!}}2008{{!!}}scope=col{{!}}2013{{!!}}scope=col{{!}}2018 |ligne1='''Commune'''<ref name=EmpT1C group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Caraman|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-31106#ancre-EMP_T1 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>{{!!}} 6,4 % {{!!}}5,8 % {{!!}} 7,4 % |ligne2='''Département'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=DEP-31#ancre-EMP_T1 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>{{!!}} 7,7 % {{!!}}9,6 % {{!!}} 9,3 % |ligne3='''France entière'''<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=FE-1#ancre-EMP_T1 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>{{!!}} 8,3 % {{!!}}10 % {{!!}} 10 % }} En 2018, la population âgée de {{unité|15 à 64 ans}} s'élève à {{nombre|1559 personnes}}, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (72,4 % ayant un emploi et 7,4 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>{{,}}<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le [[taux de chômage]] communal (au sens du recensement) des {{nobr|15-64 ans}} est inférieur à celui de la France et du département. La commune fait partie de la couronne de l'[[aire d'attraction de Toulouse]], du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/outils/cartographie-interactive/#c=report&chapter=p01&report=r01&selgeo1=com2021.31106&selgeo2=fra.99|titre=Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes.|auteur =Agence nationale de la cohésion des territoires |site =l'observatoire des territoires |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref group=I>{{Lien web |url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020|site=site de l'Insee |consulté le= 10 avril 2021}}.</ref>. Elle compte {{unité|743|[[emploi]]s}} en 2018, contre 690 en 2013 et 710 en 2008. Le nombre d'[[Population active|actifs]] ayant un emploi résidant dans la commune est de {{formatnum:1151}}, soit un [[indicateur de concentration d'emploi]] de 64,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,6 %<ref group=I>{{lien web|titre=Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Caraman|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397619?geo=COM-31106#ancre-EMP_T5 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>. Sur ces {{formatnum:1151}} actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 300 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants<ref group=I>{{lien web|titre=ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-31106#ancre-ACT_T4 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les [[Transport en commun|transports en commun]], 6,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>{{lien web|titre=ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397661?geo=COM-31106#ancre-ACT_G2 |consulté le=2 février 2022}}.</ref>. === Activités hors agriculture === ==== Secteurs d'activités ==== 251 établissements<ref group=Note>L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.</ref> sont implantés à Caraman au {{date-|31 décembre 2019}}. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département<ref group=Note>Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.</ref>{{,}}<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Caraman|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-31106#ancre-DEN_T5 |consulté le=11 février 2022}}.</ref>. {| class="wikitable centre" style="font-size:90%;" |- ! scope=col rowspan=2|Secteur d'activité||scope=col colspan=2|Commune||scope=col| Département |- !scope=col| Nombre||scope=col| %||scope=col| % |- |'''Ensemble'''||'''251'''||100 % ||<small>(100 %)</small> |- |Industrie manufacturière, <br>industries extractives et autres||16||6,4 % ||<small>(5,7 %)</small> |- |Construction||35||13,9 % ||<small>(12 %)</small> |- |Commerce de gros et de détail,<br> transports, hébergement et restauration||58||23,1 % ||<small>(25,9 %)</small> |- |Information et communication||12||4,8 % ||<small>(4,1 %)</small> |- |Activités financières et d'assurance||7||2,8 % ||<small>(3,8 %)</small> |- |Activités immobilières||13||5,2 % ||<small>(4,2 %)</small> |- |Activités spécialisées, scientifiques et techniques<br> et activités de services administratifs et de soutien||39||15,5 % ||<small>(19,8 %)</small> |- |Administration publique, enseignement, <br>santé humaine et action sociale||49||19,5 % ||<small>(16,6 %)</small> |- |Autres activités de services||22||8,8 % ||<small>(7,9 %)</small> |- |} Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23,1 % du nombre total d'établissements de la commune (58 sur les 251 entreprises implantées à Caraman), contre 25,9 % au niveau départemental<ref group=I>{{lien web|titre=DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=DEP-31#ancre-DEN_T5 |consulté le=11 février 2022}}.</ref>. ==== Entreprises et commerces ==== Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de [[chiffre d'affaires]] en 2020 sont<ref>{{lien web|titre=Entreprises à Caraman|url=https://entreprises.lefigaro.fr/caraman/ville-31106|site=entreprises.lefigaro.fr|Consulté le=11 février 2022}}.</ref> : * Igrec, activités des agences de recouvrement de factures et des sociétés d'information financière sur la clientèle ({{Unité|3513|k€}}) * SARL Ambulances Du Lauragais, ambulances ({{Unité|1390|k€}}) * Salvy, fabrication de meubles de cuisine ({{Unité|587|k€}}) * Toulouvin, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé ({{Unité|566|k€}}) * GPA, travaux d'installation électrique dans tous locaux ({{Unité|235|k€}}) L'[[agriculture]] basée sur la culture de [[céréales]] ([[tournesol]], [[blé]]…) y tient une place importante. Le commerces et artisans y sont bien représentés : garagistes, fleuriste, supermarchés, restaurants, etc., ainsi que de nombreux corps de métiers. === Agriculture === La commune est dans le [[Lauragais]], une [[région agricole française|petite région agricole]] occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol<ref>{{lien web|titre=Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 |url=https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/methodon/Z.1/!searchurl/listeTypeMethodon/ |site=agreste.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref>. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture<ref group=Note>L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.</ref> sur la commune est la culture de [[céréale]]s et/ou d'oléoprotéagineuses<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=otex_2020_1.otefdd20&selcodgeo=31106&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref>. {{Tableau |type=class="wikitable" align="right" |entete=scope=col{{!}} {{!!}} scope=col{{!}} 1988{{!!}}scope=col{{!}} 2000{{!!}}scope=col{{!}} 2010{{!!}}scope=col{{!}} 2020 |ligne1='''Exploitations'''{{!!}} 65{{!!}}39{{!!}}42{{!!}}30 |ligne2='''[[Surface agricole utilisée|SAU]]'''<ref group=Note>Les données relatives à la [[surface agricole utilisée]] (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.</ref> (ha){{!!}}{{formatnum:2333}}{{!!}}{{formatnum:2599}}{{!!}}{{formatnum:2707}}{{!!}}{{formatnum:2299}} }} Le nombre d'[[exploitation agricole|exploitations agricoles]] en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 65 lors du recensement agricole de 1988{{note|texte= Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne{{note|texte= [https://agriculture.gouv.fr/recensement-agricole-2020-julien-denormandie-presente-les-premiers-resultats-du-recensement-decennal Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020], Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021}}.|groupe=Note}} à 39 en 2000 puis à 42 en 2010<ref name=Agreste>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=15767&the_id=4&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Caraman - Données générales|site=recensement-agricole.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref> et enfin à 30 en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.nbexpl20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=31106&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref>, soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations<ref>{{Lien web |url=http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/index.php?module=fiche&metier=frontoffice&geo_id=419&the_id=1&cha_id=1 |titre= Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne|consulté le=11 février 2022}}.</ref>{{,}}<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=31&t=A02&view=map13 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref>. La [[surface agricole utilisée]] sur la commune a également diminué, passant de {{Unité|2333|ha}} en 1988 à {{Unité|2299 ha}} en 2020<ref group=Carte>{{Lien web |url=https://stats.agriculture.gouv.fr/cartostat/#&c=indicator&i=stru_2020_1.sau20&i2=stru_2020_1.saumoy20&selcodgeo=31106&t=A02&t2=A02&view=map11 |titre= Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne|site=stats.agriculture.gouv.fr|consulté le=11 février 2022}}.</ref>. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 36 à {{Unité|77|ha}}<ref name=Agreste/>. === Projet de centrale solaire === En 2021, est lancé le projet de centrale solaire au niveau du stade Roger Bourgarel<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Caraman. La centrale photovoltaïque au programme du conseil |url=https://www.ladepeche.fr/2023/05/19/la-centrale-photovoltaique-au-programme-du-conseil-11205765.php |site=ladepeche.fr |consulté le=2023-07-30}}.</ref>. Le chantier est finalement construit au printemps 2023 et prévoit d'installer 8 100 m2 d'ombrières photovoltaiques qui permettront d'assurer l'alimentation en électricité à 1 700 habitants, soit près de 70 % de la population de la ville<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Centrale photovoltaïque au stade de Caraman : combien ça va rapporter à la commune ? |url=https://actu.fr/occitanie/caraman_31106/centrale-photovoltaique-au-stade-de-caraman-combien-ca-va-rapporter-a-la-commune_59699427.html |site=actu.fr |date=2023-06-12 |consulté le=2023-07-30}}.</ref>. == Culture locale et patrimoine == === Pays de Cocagne === Le {{s-|XVI}} a fait de Caraman la capitale du [[pays de Cocagne]] au centre du "triangle Bleu" constitué par Albi, Toulouse et Carcassonne. A cette période, la cité connait l'âge d'or du [[Pastel]]. === Gastronomie === Le [[Cassoulet]]: plat traditionnel du Lauragais Les [[Curbelet]]s === Langue occitane === L'[[occitan]] [[languedocien]] est la langue vernaculaire du Lauragais. C'était la langue principale jusqu'à la première moitié du {{s-|XX}}. === Lieux et monuments === * L'[[Église (édifice)|église]] Saint-[[Pierre (apôtre)|Pierre]]. * La [[Halle (marché)|halle]]. * Le [[château du Croisillat]]. * le [[lac]] de l'Orme Blanc. * la mairie, chef-d'œuvre architectural des années 1960. <gallery mode="packed"> Caraman - La halle.jpg|La halle. Caraman - Le clocher de l'église Saint-Pierre.jpg|Le clocher de l'église Saint-Pierre. Caraman - l'église Saint-Pierre.jpg|L'église Saint-Pierre. Caraman - l'église Saint-Pierre l'intérieur.jpg|Vue de l'intérieur. Caraman - l'église Saint-Pierre Chaire.jpg|La chaire. </gallery> === Personnalités liées à la commune === * [[Pierre-Paul Riquet]] : comte de Caraman * [[Prince de Chimay]] : prince de Caraman * [[Louis Charles Victor de Riquet de Caraman]] * [[Thérésa Tallien]] * [[Adrien de Monluc]] * [[Pierre Duèze]] * [[Jean-Chrysostôme Calès]], [[colonel]] du [[Premier Empire]] * [[Maurice Gabriel de Riquet de Caraman]] * [[Eugène de Malbos]], peintre [[Pyrénéisme|pyrénéiste]] de l'époque romantique<ref>{{Ouvrage |auteur=[[Christian de Seauve]]|titre=Caraman 1581-1858| sous-titre= Chronique d’une maison l’hôtel de Malbos, son environnement catholique et protestant|éditeur= Les collectionneurs amateurs|lieu=Caraman|année=1988| lire en ligne=}}.</ref> * Jean Trantoul, (''L'ainé dit Cheret Trantoul)'' en qualité de Marchand Pastelier (''mercator Pastelli'') Testament le 21 avril 1529 devant ''Jean de Queren'' notaire de Caraman<ref>Source : ''2 familles du pays vaurais à l'âge d'or du pastel : les Trantoul et les Delmas par Jean-François Delmas publié dans la revue du Tarn N°210''</ref> *[[Roger Bourgarel]], joueur de rugby international == Pour approfondir == === Bibliographie === * ''Le Patrimoine des Communes de la Haute-Garonne.'' Flohic Editions, volume&nbsp;1, Paris 2000, {{ISBN|2-84234-081-7}}, p.&nbsp;452–461. === Articles connexes === * [[Comté de Caraman]] * [[Liste des communes de la Haute-Garonne]] * [[Anciennes communes de la Haute-Garonne]] === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category:Caraman |wiktionary=Caraman}} * [http://www.mairie-caraman.fr Site de la mairie de Caraman] * [http://wikiwix.com/cache/?url=http://www.ign.fr/affiche_rubrique.asp?rbr_id=1087%26CommuneId=32288 Caraman sur le site de l'Institut géographique national] == Notes et références == === Notes et cartes === * Notes {{Références|groupe=Note}} * Cartes {{Références|groupe=Carte}} === Références === ==== Site de l'Insee ==== {{Références|groupe=I}} ==== Autres sources ==== {{Références}} {{Portail|communes de France|Haute-Garonne}} [[Catégorie:Commune en Haute-Garonne]] [[Catégorie:Commune dans l'arrondissement de Toulouse]] [[Catégorie:Aire d'attraction de Toulouse]]
305397
https://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A8s%20de%20Louis%20XVI
Procès de Louis XVI
{{Infobox Événement | charte = | entête = | nom = | image = ExaminationLouistheLast.jpg | légende = L’interrogatoire de « Louis le dernier » par la Convention. | type = [[Procès]] | création = | édition = | pays = France | localisation = [[Palais des Tuileries]], [[Paris]] | latitude = 48.861111 | longitude = 2.330556 | organisateur = [[Convention nationale]] | date = {{Date|10|décembre|1792}} - {{Date|26|décembre|1792}} | participant = [[Bertrand Barère]] ([[liste des présidents de la Convention nationale|président]])<br>[[Liste alphabétique des membres de la Convention nationale|Députés]] ([[jury]])<br>[[Louis XVI]] ([[accusé]])<br>[[avocat (métier)|Défenseur]]s : * [[François Denis Tronchet]] * [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]] * [[Raymond de Sèze]] | fréquentation = | site web = | précèdent = | suivant = [[Exécution de Louis XVI]] | géolocalisation = }} Le '''procès de {{Louis XVI}}''', en {{date-|décembre 1792}} et {{date-|janvier 1793}}, consiste dans la comparution ({{date-|10 décembre- 1792-}}-{{date-|26 décembre 1792-}}) devant la [[Convention nationale]] érigée en tribunal exceptionnel de l'homme qui a été « [[roi de France et de Navarre]] » de {{date-|mai 1774}} à {{date-|septembre 1791}}, puis « [[roi des Français]] » de {{date-|septembre 1791}} à {{date-|septembre 1792}}. Cette comparution est suivie en {{date-|janvier 1793}} des débats à la Convention, puis, à partir du {{date-|15 janvier- 1793-}}, par le vote (nominal et public) sur le verdict, qui aboutit à la condamnation à mort, prononcée le {{date-|19 janvier 1793-}}. Emprisonné depuis la [[journée du 10 août 1792]], {{souverain2|Louis XVI}} a été déchu de ses titres et fonctions le {{Date-|21|septembre|1792}}, date de l'[[proclamation de l'abolition de la royauté|abolition de la royauté en France]] et de l'avènement de la [[Première République française|Première République]]. Réduit à l'état de simple citoyen, il est officiellement appelé « Louis Capet », en référence à son lointain ancêtre [[Hugues Capet]] Assez vite se pose à la [[Convention nationale]], [[assemblée constituante]] élue en {{date-|septembre 1792}}, la question du destin du roi déchu, enjeu de politique intérieure mais aussi de politiques étrangère (une condamnation à mort signifiant une rupture symbolique grave avec les autres pays d'Europe). Au terme d'un débat entre [[Gironde (Révolution française)|Girondins]] et [[Montagne (Révolution française)|Montagnards]], ceux-ci, notamment [[Louis Antoine de Saint-Just|Saint-Just]], imposent la tenue d'un procès devant la Convention. Louis doit répondre des accusations de trahison et de conspiration contre l'État, notamment du fait de la découverte de documents compromettants dans l'« [[armoire de fer]] » le {{Date-|20|novembre|1792}}. Il est défendu par les avocats [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]], [[François Denis Tronchet]] et [[Raymond de Sèze]]. Commencée le {{date-|10 décembre 1792-}}, la comparution prend fin avec la plaidoirie de Raymond de Sèze ({{date-|26 décembre 1792-}}). Au cours du mois de {{date-|janvier 1793}}, les députés débattent, puis, à partir du {{date-|15 janvier- 1793-}}, sont invités un par un à exprimer leur choix et à l'expliquer. La condamnation à mort, voulue par la Montagne, l'emporte (de peu : {{nobr|366 voix}} contre 321 pour la détention et 34 pour la mort « avec sursis »), la [[Plaine (Révolution française)|Plaine]] (notamment [[Bertrand Barère|Barère]]) se ralliant à [[Robespierre]] contre les Girondins. Louis est donc [[Exécution de Louis XVI|guillotiné]] le matin du {{date-|21|janvier|1793}}. Le procès de {{Louis XVI}} est prolongé en {{date-|octobre 1793}} par le procès de son épouse [[Marie-Antoinette d'Autriche|Marie-Antoinette]], devant le [[Tribunal révolutionnaire]]. Elle aussi est condamnée à mort et exécutée. == Contexte == [[Fichier:Salle du manège le 10 août 1792.jpg|vignette|La salle du manège sous la Révolution.]] Le procès de {{Louis XVI}} est un épisode important de l'histoire de la [[Révolution française]], résultant de l'échec de la [[monarchie constitutionnelle]], qui s'effondre le {{date-|10 août 1792}}, puis des conflits entre factions républicaines au sein de l'assemblée élue en {{date-|septembre 1792-}}, la [[Convention nationale|Convention]], mais aussi du conflit entre la Convention et la [[Commune de Paris (Révolution française)|Commune insurrectionnelle de Paris]], dominée par les [[sans-culottes]]. === L'échec de la monarchie constitutionnelle === ==== Les problèmes politiques du nouveau régime jusqu'à la fuite du roi ({{date-|juin 1791}}) ==== Le {{date-|9 juillet 1789}}, {{Louis XVI}} reconnaît l'« Assemblée nationale » proclamée unilatéralement le {{date-|17 juin 1789-}} par les députés du [[Tiers état]] aux [[États généraux de 1789|États généraux]] comme [[Assemblée nationale constituante (1789)|Assemblée nationale constituante]]. Dès lors, le pouvoir politique réel est exercé par cette assemblée, ce qui est la source de tensions entre l'assemblée et le roi, entre le roi et les révolutionnaires parisiens, les sans-culottes, et entre l'assemblée et les sans-culottes. Le premier incident grave est les [[Journées des 5 et 6 octobre 1789|journées d'{{date-|octobre 1789}}]], qui aboutissent au retour de la famille royale à Paris (au [[palais des Tuileries]]) mais aussi de l'Assemblée ([[salle du Manège]]). Les constituants n'arrivent pas à stabiliser la révolution : en choisissant de donner au roi le [[Veto|droit de veto]] et en instaurant le [[suffrage censitaire]], ils créent deux sources majeures de conflit avec les sans-culottes, appuyés par une fraction minoritaire des députés. Il en résulte une insécurité générale, qui provoque l'[[Émigration (1789-1815)|émigration]] de nombreux nobles, notamment les frères du roi. En {{date-|juin 1791}} c'est le roi lui-même qui décide de quitter (clandestinement) les Tuileries pour se réfugier en province, voire à l'étranger. Cette [[Fuite de Varennes|tentative d'évasion]] échoue à [[Varennes-en-Argonne]] où le roi est arrêté par les autorités municipales, puis remis aux soldats envoyés par [[Gilbert du Motier de La Fayette|La Fayette]], commandant en chef de la [[Garde nationale (France)|Garde nationale]]. Le retour à Paris marque le discrédit dans lequel {{Louis XVI}} se trouve désormais. L'Assemblée décide néanmoins de le maintenir sur le trône. ==== Dégradation de la situation de {{date-|juin 1791}} à {{date-|juillet 1792}} ==== Désormais, le conflit oppose la gauche devenue républicaine (les [[Club des jacobins|Jacobins]], alliés aux sans-culottes parisiens), et le roi soutenu (sans enthousiasme) par les partisans de la monarchie constitutionnelle (La Fayette et Bailly, maire de Paris). La [[Fusillade du Champ-de-Mars|journée du {{date-|17 juillet 1791}}]] semble marquer la victoire de l'Assemblée : après la [[fusillade du Champ-de-Mars]], toute la gauche ([[Maximilien de Robespierre|Robespierre]], [[Jean-Paul Marat|Marat]], [[Antoine Joseph Santerre|Santerre]], etc.) est traquée et obligée de se cacher pour échapper à l'arrestation. L'Assemblée constituante poursuit ses travaux : en {{date-|septembre 1791-}}, la [[Constitution française de 1791|constitution]] est promulguée et l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]] élue. Une amnistie est décrétée pour les événements du {{date-|17 juillet 1791-}}. Les conflits politiques entre royalistes, monarchistes constitutionnels et républicains aboutissent à une décision unanime (sauf de la part de Robespierre) qui va être fatale : en {{date-|avril 1792}}, l'Assemblée vote l'[[Déclaration de guerre de la France au roi de Bohême et de Hongrie|entrée en guerre de la France contre « le roi de Bohême et de Hongrie »]], c'est-à-dire l'empereur (chef du [[Saint-Empire romain germanique|Saint-Empire]]) [[François Ier (empereur d'Autriche)|François II]], neveu de la reine Marie-Antoinette, à la tête des [[Monarchie de Habsbourg|États patrimoniaux]] de la [[maison de Habsbourg]], couramment appelés : « l'Autriche ». Les débuts de la guerre sont mauvais pour la France, l'armée étant désorganisée par l'émigration des officiers nobles, mais il en résulte une montée de la colère des sans-culottes parisiens contre le roi considéré comme un traître et contre la reine appelée « l'Autrichienne ». Le {{date-|20 juin 1792-}}, le [[palais des Tuileries]] est envahi par des émeutiers, qui finissent cependant par se retirer. La situation devient très critique fin {{date-|juillet 1792-}} : l'armée prussienne ([[Charles-Guillaume-Ferdinand de Brunswick-Wolfenbüttel|Brunswick]]), alliés aux Autrichiens, avance vers Paris ; Brunswick lance une [[Manifeste de Brunswick|proclamation célèbre]] menaçant la ville de destruction. Mais simultanément a lieu une mobilisation importante de [[Volontaires nationaux pendant la Révolution|volontaires]] qui s'engagent pour aller défendre « [[la Patrie en danger]] ». La gauche lance alors un processus insurrectionnel, voulant profiter du passage de centaines de volontaires par Paris, pour mettre fin à la royauté. === Les débuts de la république === ==== La journée du 10 août 1792 ==== La journée décisive est celle du {{date-|10 août 1792}}, avec cette fois une attaque en règle menée par des gardes nationaux et des bataillons de volontaires. {{souverain2|Louis XVI}} et sa famille peuvent se réfugier dans la salle où siège l'[[Assemblée nationale législative (Révolution française)|Assemblée législative]] sous la protection du président [[Pierre Victurnien Vergniaud|Vergniaud]]. Mais au terme de la Constitution, l'Assemblée ne peut siéger en présence du roi. Un expédient est trouvé en plaçant la famille royale dans la loge du logographe donnant sur la salle, un refuge pour passer les nuits étant trouvé dans les ancienne cellules du [[couvent des Feuillants]] situé dans l'enceinte du corps législatif. Dans un dénuement extrême, au soir du {{date-|10 août 1792-}}, la famille et quelques fidèles s'installent tant bien que mal dans quatre petites chambres, tandis que la séance se poursuit jusqu'à trois heures du matin. Dès le {{date-|11 août 1792-}} à six heures du matin, ils sont ramenés dans la loge du logographe où ils passeront au total trois journées dans une chaleur étouffante, subissant « les péroraisons des orateurs s'égosillant à la barre, les crépitements des applaudissements, les cris houleux des tribunes »<ref name=":1">{{Ouvrage|prénom1=Jean-Christian|nom1=Petitfils|titre=Louis XVI|date=DL 2021|isbn=978-2-262-09745-5|isbn2=2-262-09745-3|oclc=1286322075|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/1286322075|consulté le=2022-05-11}}</ref>. Les insurgés prennent le pouvoir à Paris en installant une Commune insurrectionnelle à l'Hôtel de Ville. La garde nationale de Paris est placée sous le commandement d'Antoine Joseph Santerre. Face à cette situation, l'Assemblée décrète sur proposition de Vergniaud, non pas la déchéance du roi réclamée par les insurgés, mais la suspension de ses fonctions, ce qui évitait provisoirement le problème de la [[régence]]. ==== Incarcération de la famille royale au Temple ==== L'opposition entre l'Assemblée et la Commune insurrectionnelle se cristallise très vite sur la question du lieu de séjour de la famille royale, le palais des Tuileries étant inhabitable à la suite de la journée du 10 août. Il est à noter qu'aucune décision formelle n'est prise relativement aux statut des membres de la famille, qui vont rapidement se trouver traités comme des prisonniers, sous le contrôle de la Commune de Paris<ref name=":1" />. En effet, {{refnec|l'Assemblée cède aux exigences de la Commune}}, représentée par son procureur-syndic [[Pierre-Louis Manuel]] (1751-1793<ref>Mort guillotiné en octobre 1793.</ref>), qui est aussi député de la Seine, et accepte leur transfert dans l'[[enclos du Temple]] {{refnec|où l'hôtel du prieur pourrait constituer un logement digne des hôtes royaux}}. Ce faisant, elle « livre le roi à ses pires ennemis » ([[Jean-Christian Petitfils]]). La [[Commune de Paris (Révolution française)|Commune de Paris]] est en effet positionnée beaucoup plus à gauche que la Convention. Le transfert a lieu dans la soirée du {{date-|13 août 1792-}}. Les prisonniers sont d'abord installés provisoirement dans la petite tour du Temple, où rien n'est prêt pour les accueillir, en attendant que des travaux d'aménagement de la grande tour soient réalisés. L'entrepreneur chargé des travaux est le même que celui qui a été chargé de la démolition de la [[Bastille]], [[Pierre-François Palloy]]<ref>Cfr Op.cit. J-Chr. Petifils, p.1022</ref>{{,}}<ref name=":1" />. Ils sont placés sous la surveillance de la [[Garde nationale de Paris]], commandée par [[Antoine Joseph Santerre]] (1757-1809), brasseur aisé, leader depuis 1791 des [[sans-culottes]] du [[faubourg Saint-Antoine]]. ==== Élection de la Convention et abolition de la monarchie (septembre 1792) ==== La [[Convention nationale]], assemblée constituante remplaçant l'Assemblée législative, est formée à la suite d'[[Élections législatives françaises de 1792|élections]] tenues en {{date-|septembre 1792-}} au [[suffrage universel]] masculin, et non plus au suffrage censitaire. Mais les élections sont marquées par un taux massif d'abstention, qui aboutit à une écrasante majorité de députés républicains, ce qui ne représente pas vraiment l'état de l'opinion dans le pays ([[Jean-Christian Petitfils]]<ref name=":1" />). L'assemblée est cependant divisée, avec deux courants de pensée principaux, les [[Gironde (Révolution française)|Girondins]] (Vergniaud, Condorcet, Brissot, Roland), déjà au pouvoir à la fin de la Législative, et les [[Montagne (Révolution française)|Montagnards]] (Robespierre, Danton, Marat, Desmoulins), proches du [[Club des jacobins]] et des insurgés du {{date-|10 août 1792-}} (ils ont participé à l'insurrection, notamment Danton). Parmi les Montagnards siège un cousin du roi, le « [[ci-devant]] » [[duc d'Orléans]], devenu [[Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793)|« Philippe-Égalité »]], dont le fils, [[Louis-Philippe Ier|Louis-Philippe]], est général dans les armées de la Révolution. De nombreux députés de province ne s'inscrivent cependant ni dans l'une ni dans l'autre des deux factions, formant ce qui est appelé la [[Plaine (Révolution française)|Plaine]] (notamment le député des [[Pyrénées-Atlantiques|Basses-Pyrénées]], [[Bertrand Barère|Barère]]). Ils forment une large majorité des députés, qui va être amenée à arbitrer entre les Girondins et les Montagnards (sous la surveillance de la Commune de Paris et du peuple des sans-culottes). La Convention se réunit pour la première fois le {{Date-|20|septembre|1792}}, jour où a lieu la [[bataille de Valmy]], première victoire notable depuis le début de la [[Guerre de la première coalition|guerre]]. Le {{date-|21 septembre 1792}}, elle [[Proclamation de l'abolition de la royauté|proclame l'abolition de la royauté]], faisant de la France une [[république]], à l'instar de la [[Provinces-Unies|république des Provinces-Unies]] et de la [[république de Venise]]. Cette journée marque ainsi la fin de près de [[Royaume de France|huit siècles de monarchie ininterrompue]], la disparition de la [[Monarchie constitutionnelle française (1791-1792)|monarchie constitutionnelle]] instituée par la [[Constitution française du 3 septembre 1791|Constitution du 3 septembre 1791]], et la naissance de la [[Première République (France)|Première République]], premier [[Régime républicain en France|régime républicain]] de l'[[histoire de France]]. Ainsi, l'[[An I du calendrier républicain|an {{I}}]] de la République ([[calendrier républicain]]) commence à cette date. Louis (XVI) devient un simple citoyen, auquel est attribué le nom de « [[Capétiens|Capet]] », surnom du roi [[Hugues Capet]] (de {{date-|987}} à {{date-|996}}), à l'origine de la dynastie des Capétiens, dont est issue la [[Maison de Bourbon|branche des Bourbons]], régnant depuis {{date-|1589}} ({{souverain2|Henri IV (roi de France)}}). == Préliminaires du procès == === Procédures parlementaires concernant le sort de « Louis Capet » ({{1er}} octobre-7 novembre) === Le {{date-|1 octobre 1792-}}, la Convention crée une commission de {{nobr|24 membres}} chargée de l'inventaire de l'énorme masse des documents (correspondances, mémoires, registres) trouvés lors de la [[Journée du 10 août 1792|prise des Tuileries]]. Elle est présidée par le Girondin [[Charles Barbaroux]] (député des Bouches-du-Rhône). À la mi-{{date-|octobre 1792-}}, la Convention nomme {{Citation|une commission parlementaire chargée de faire un rapport sur l’opportunité et la légalité d’un procès}}<ref name=":2">{{Ouvrage|auteur1=Loris Chavanette|titre=Les grandes décisions de l’histoire de France|passage=179-199|lieu=Paris|éditeur=Perrin|date=2018}}</ref>. Un rapport est présenté le {{date-|6 novembre 1792-}} par [[Charles Éléonor Dufriche-Valazé|Charles Dufriche-Valazé]] (député de l'[[Orne (département)|Orne]]), mais il est trop confus, de sorte que Barbaroux demande un supplément d'instruction sur le fond du dossier. Le {{date-|7 novembre 1792-}}, [[Jean-Baptiste Mailhe]] ([[Haute-Garonne]]) présente le rapport du comité de législation sur les aspects juridiques de la question. Il s'agit de répondre à deux questions : *Louis Capet peut-il être jugé pour les crimes qu'on lui impute, commis alors qu'il bénéficiait d'une [[Constitution française de 1791|inviolabilité constitutionnelle]] ? *Si oui, par qui ? Le rapport conclut que *{{citation|Louis XVI peut être jugé par la Convention nationale}} *{{citation|son inviolabilité constitutionnelle ne disparaît que devant la Nation toute entière. La Convention seule représente la Nation}}<ref>{{chapitre | auteur=[[Louis-François Jauffret]] | titre chapitre=Rapport et projet de décret présentés à la Convention nationale le 7 novembre 1792 par Jean Mailhe | titre ouvrage=Histoire impartiale du procès de Louis XVI | éditeur=C. F. Perlet | lieu=Paris | date=An 1 | passage=94-125 | tome=1 | lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=zEE-AAAAcAAJ&pg=PA94#v=onepage&q&f=false }}</ref>. === La découverte de l'« armoire de fer » (20 novembre) === {{...}} Le {{Date-|20|novembre|1792}}, {{qui|les révolutionnaires}} découvrent aux Tuileries un coffre-fort, dit « l'[[armoire de fer]] » : elle contient 625 documents révélant le double jeu de l'ancien roi, dont les plus accablants prouvent une correspondance du roi et de la reine avec l'empereur [[François Ier (empereur d'Autriche)|François II]]<ref>L'empereur (du [[Saint-Empire romain germanique|Saint-Empire]]) François II devient en 1804 [[Liste des souverains d'Autriche|empereur d'Autriche]] sous le nom de François {{Ier}}. L'[[empire d'Autriche]] est créé à la suite de la suppression du Saint-Empire, mais les territoires en sont très différents.</ref>. === Décision de juger le roi et acte d'accusation (3-10 décembre) === Le {{date-|3 décembre 1792}}, la [[Convention nationale|Convention]] décide que {{Louis XVI}} sera jugé par elle-même<ref>[[François Denis Tronchet]], [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]] et [[Romain de Sèze]] [https://books.google.fr/books?id=sJxaAAAAQAAJ&pg=PR3&dq=%223+d%C3%A9cembre+1792%22+proc%C3%A8s&hl=fr&ei=mzg8Te6ROdGn8QP72cz4CA&sa=X&oi=false ''Le Procés de Louis XVI, ou Recueil contenant les décrets qui y sont relatifs''], 1793, {{p.}}III.</ref>{{,}}<ref name=":2" />. Le ''Rapport sur les crimes imputés à Louis Capet'' est présenté aux députés le {{date-|10 décembre 1792}} : il énonce trente-trois chefs d'accusation. == Le procès == === Séance du 11 décembre 1792 === ==== Ouverture du procès ==== C’est [[Bertrand Barère]] qui préside l'assemblée ce jour-là. L'accusé fait son entrée dans la salle de la Convention nationale. Barère lui dit d'abord : {{citation|Louis, la Nation française vous accuse, l’Assemblée nationale a décrété, le {{date|3 décembre 1792-}}, que vous seriez jugé par elle ; le {{date|6 décembre}}, elle a décrété que vous seriez traduit à sa barre. On va vous lire l’acte énonciatif des délits qui vous sont imputés […] Vous pouvez vous asseoir.}} Louis s'assied dans le fauteuil où il a accepté la [[Constitution française de 1791|Constitution de septembre 1791]]. ==== Les principaux chefs d’accusation ==== Barère fait lire par un {{qui|secrétaire}} l’acte d’accusation, rédigé sur la base du ''Rapport sur les crimes imputés à Louis Capet'' {{pas clair|de [[Robert Lindet]]}}. Parmi les trente-trois chefs d’accusation, on peut retenir<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Le procès de Louis XVI |url=http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historiques-10411/le-proces-de-louis-xvi-22604.html |site=justice.gouv.fr |consulté le=2019-07-27 }}</ref> : * 1. Avoir tenté de dissoudre l'[[Assemblée constituante de 1789|Assemblée nationale]]<ref>Le 20 juin 1789, les députés du Tiers état, qui s'étaient proclamé Assemblée nationale le 17, ont trouvé leur salle de réunion fermée. Ils sont alors allés à la salle du [[salle du Jeu de paume|Jeu de paume]] (à Versailles) où ils ont fait le fameux [[Serment du Jeu de paume|serment]].</ref> le {{date|20|juin|1789}} ; * 4. Avoir refusé de contresigner l'[[Nuit du 4 août 1789|abolition des privilèges]], votée le {{date|4|août|1789}}, et la [[Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789|Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen]], votée le {{date|26|août|1789}} ; * 5. Avoir tenté de corrompre certains députés de l'Assemblée constituante, notamment [[Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau|Mirabeau]]<ref>Mirabeau est mort en 1791.</ref> ; * 7. Avoir [[Fuite de Varennes|fui]] à [[Varennes-en-Argonne|Varennes]] le {{date|21|juin|1791}} et avoir ordonné le [[Fusillade du Champ-de-Mars|massacre]] du peuple demandant la fin de la monarchie réuni au [[Champ-de-Mars]] le {{date|17|juillet|1791}} ; * 8. Avoir accepté tacitement la [[Déclaration de Pillnitz|convention de Pilnitz]] d'{{date-|août 1791}}, prévoyant le retour de la [[monarchie absolue]] en France par intervention militaire des autres puissances européennes ; * 15. Avoir accepté de même l'existence de l'[[armée des émigrés]] postée à [[Coblentz]], et destinée à marcher sur Paris et avoir lié intelligence avec celle-ci ; * 18. Avoir tenu un double-jeu diplomatique envers les puissances européennes, et avoir formé des alliances secrètes avec elles ; * 25. Avoir usé du [[Veto#Véto royal|veto royal]] contre le [[Décret contre les prêtres réfractaires|décret]] visant les [[Clergé réfractaire|prêtres réfractaires]] ; * 33. Avoir donné l'ordre de tirer sur le peuple, et avoir fait « couler le sang des Français ». ==== Interrogatoire ==== [[Fichier:Bertrand Barère.jpg|gauche|vignette|[[Bertrand Barère]] par [[Jean-Louis Laneuville]], 1793-1794, discours sur le jugement de Louis Capet]] Après que le secrétaire a donné au roi déchu lecture de l’acte d’accusation, Barère mène l'interrogatoire en reprenant chaque chef d’accusation<ref>[[Louis-François Jauffret]], [https://books.google.fr/books?id=ypMTAAAAQAAJ&pg=PA55#PPA59,M1 ''Histoire Impartiale du Procès de Louis XVI''], 1793, {{p.}}59 à 80.</ref>. :Le Président : Vous êtes accusé d’avoir attenté à la souveraineté du peuple, le {{date-|20 juin 1789}}. :Louis : Aucune loi ne me défendait alors de faire ce que je fis à cette époque. :Le Président : Le {{date-|14 juillet 1789}}, la veille de la prise de la Bastille, vous avez fait marcher des troupes contre Paris ; vous avez fait répandre le sang des citoyens. :Louis : J’étais le maître de faire marcher des troupes où je voulais. Jamais mon intention n’a été de faire couler le sang. :Le Président : Vous avez longtemps éludé de faire exécuter les décrets du {{date-|4 août}}. Vous avez permis que, dans des orgies faites sous vos yeux, la cocarde tricolore ait été foulée aux pieds. :Louis : J’ai fait les observations que j’ai cru justes et nécessaires sur les décrets qui m’ont été présentés. Le fait est faux pour la cocarde ; jamais il ne s’est passé devant moi. :Le Président : Vous avez répandu de l’argent parmi les ouvriers du [[faubourg Saint-Antoine]], pour les mettre dans votre parti. :Louis : Je n’avais pas de plus grand plaisir que celui de donner à ceux qui avaient besoin ; il n’y avait rien en cela qui tînt à quelque projet. :Le Président : Vous avez feint une indisposition pour aller à Saint-Cloud ou à Rambouillet, sous le prétexte de rétablir votre santé. :Louis : Cette accusation est absurde. :Le Président : Le {{date-|17 juillet}}, vous avez fait verser le sang des citoyens au Champ-de-Mars. :Louis : Ce qui s’est passé le {{date-|17 juillet}} ne peut m’être imputé. :Le Président : Vous avez payé vos gardes du corps à Coblentz ; les registres de Septeuil en font foi. :Louis : Dès que j’ai su que les gardes du corps se formaient de l’autre côté du Rhin, j’ai défendu qu’ils reçussent aucun paiement. :Le Président : Vous vous êtes tu sur le [[Déclaration de Pillnitz|traité de Pilnitz]], par lequel des rois étrangers s’étaient engagés à rétablir en France la monarchie absolue. :Louis : Je l’ai fait connaître sitôt qu’il est venu à ma connaissance. Au reste, c’est une affaire qui, d’après la constitution, regarde les ministres. :Le Président : Vous avez fait couler le sang au {{date-|10 août}}. :Louis : Non, monsieur ; ce n’est pas moi, je me défendrai jusqu'à la fin, ce n'est pas moi ! Le roi déchu prononce ces mots avec une véhémente indignation. {{citation|Louis, avez-vous quelque chose à ajouter ?}}, lui demande le Président. {{citation|Je demande communication des accusations que je viens d’entendre et des pièces qui y sont jointes et la facilité de choisir un conseil pour me défendre}}. On lui présenta les pièces produites à l’appui de l’acte énonciatif d’accusation. Louis dit : {{citation|Je ne les reconnais pas}}. Il ne reconnut pas davantage sa signature et son cachet aux armes de France au bas d’une lettre à l’évêque de Clermont, et affirma ignorer l’existence de « l’[[armoire de fer]] » aux Tuileries. L’audience se termine alors. === Les séances du 12 au 25 décembre === {{...}} === Défense de Louis XVI (26 décembre) === ==== Les avocats du roi ==== Pour se défendre, {{Louis XVI}} a le droit d'être représenté par trois avocats. Il choisit les personnes suivantes : [[François Denis Tronchet]], [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]], [[Raymond de Sèze]]. La deuxième personne qu'il avait désigné pour le défendre était [[Guy-Jean-Baptiste Target]] mais celui-ci a décliné<ref name=":2" />. ==== Plaidoirie de la défense ==== Extrait de la plaidoirie<ref>[https://books.google.fr/books?id=-pdBAAAAcAAJ&pg=RA5-PA23&dq=%22Citoyens+repr%C3%A9sentants+de+la+Nation,++il+est+donc+enfin+arriv%C3%A9+ce+moment+o%C3%B9+Louis%22&hl=fr&ei=D7A5TYHeDJGp8QPtn-CfCA&sa=X&oi=false L'intégralité de la plaidoirie de Raymond de Sèze] dans ''[[Causes célèbres de tous les peuples]]'' d'Armand Fouquier, 1858.</ref> de [[Romain de Sèze|Raymond de Sèze]] en faveur de Louis XVI, le {{date-|26 décembre 1792}} {{citation bloc|Citoyens représentants de la Nation, il est donc enfin arrivé ce moment où Louis accusé au nom du peuple français peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé ce moment où, entouré des conseils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la Nation une défense et développer devant elle les intentions qui l’ont toujours animé ! Citoyens je vous parlerai avec la franchise d’un homme libre : je cherche parmi vous des juges, et je n’y vois que des accusateurs ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis, et c’est vous mêmes qui l’accusez ! Vous voulez et vous avez déjà émis votre vœu ! Vous voulez prononcer sur le sort de Louis et vos opinions parcourent l’Europe ! Louis sera donc le seul Français pour lequel il n’existe aucune loi, ni aucune forme ! Il ne jouira ni de son ancienne condition ni de la nouvelle ! Quelle étrange et inconcevable destinée ! Français, la révolution qui vous régénère a développé en vous de grandes vertus ; mais craignez qu’elle n’ait affaibli dans vos âmes le sentiment de l’humanité, sans lequel il ne peut y en avoir que de fausses ! Entendez d’avance l’Histoire, qui redira à la renommée : « Louis était monté sur le trône à vingt ans, et à vingt ans il donna l’exemple des mœurs : il n’y porta aucune faiblesse coupable ni aucune passion corruptrice ; il fut économe, juste et sévère ; il s’y montra toujours l’ami constant du peuple. Le peuple désirait la destruction d’un impôt désastreux qui pesait sur lui, il le détruisit ; le peuple demandait l’abolition de la servitude, il commença par l’abolir lui-même dans ses domaines ; le peuple sollicitait des réformes dans la législation criminelle pour l’adoucissement du sort des accusés, il fit ces réformes ; le peuple voulait que des milliers de Français que la rigueur de nos usages avait privés jusqu’alors des droits qui appartiennent aux citoyens acquissent ces droits ou les recouvrassent, il les en fit jouir par ses lois. Le peuple voulut la liberté, il la lui donna ! Il vint même au-devant de lui par ses sacrifices, et cependant c’est au nom de ce même peuple qu’on demande aujourd’hui… » Citoyens, je n’achève pas… Je m'arrête devant l'Histoire : songez qu’elle jugera votre jugement et que le sien sera celui des siècles.}} En venant à la réfutation des chefs d’accusation, Romain de Sèze les divisa adroitement : tenant pour nuls ceux qui étaient antérieurs à la Constitution ou qui avaient été amnistiés par elle, et ceux qui lui étaient postérieurs mais dont les ministres assumaient légalement, la responsabilité, il nia l’appel à l’étranger et déclara Louis XVI irresponsable des tractations menées par ses frères avec l’Autriche. Il nia pareillement l’envoi des subsides aux émigrés, l’accusation manquant à vrai dire de preuves formelles. Ce fut la partie la moins solide de la défense, ce qui importait d’ailleurs assez peu, les députés de la Convention ayant la conviction que Louis XVI avait pactisé avec l’ennemi. ==== Déclaration de Louis pour sa défense ==== Déclaration de Louis XVI pour sa défense le {{date-|26 décembre 1792}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=cbkBAAAAYAAJ&pg=PA254 Discours de Louis XVI lors de son procès].</ref> {{citation bloc| On vient de vous exposer mes moyens de défense, je ne les renouvellerai point ! En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien, et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité.<br> Je n’ai jamais craint que ma conduite fût examinée publiquement, mais mon cœur est déchiré de trouver dans l’acte d’accusation l’imputation d’avoir voulu répandre le sang du peuple, et surtout que les malheurs du 10 août me soient attribués.<br> J’avoue que les preuves multipliées que j’avais données dans tous les temps de mon amour pour le peuple, et la manière dont je m’étais toujours conduit, me paraissaient devoir prouver que je craignais peu de m’exposer pour épargner son sang, et éloigner à jamais de moi une pareille imputation<ref>Convention nationale, [https://books.google.fr/books?id=yX62AAAAIAAJ&pg=PA248&dq=%22je+vous+d%C3%A9clare+que+ma+conscience+ne+me+reproche+rien,+et+que+mes+d%C3%A9fenseurs+ne+vous+ont+dit+que+la+v%C3%A9rit%C3%A9%22 ''Débats de la Convention nationale''], 1828, {{p.}}248.</ref>.}} === Le verdict (janvier 1793) === ==== Délibérations ==== {{...}} ==== Votes des députés (15-19 janvier) ==== {{article détaillé|Votes sur la mort de Louis XVI}} Le {{date-|15 janvier 1793}}, à l'issue des débats, les 749 députés sont [[appel nominal|appelés nominalement]] (en commençant par le département du Gers) pour répondre à deux questions : #Louis Capet est-il coupable de conspiration contre la liberté publique et d'attentats contre la sûreté générale de l'État, oui ou non ? #Le jugement de la Convention nationale contre Louis Capet sera-t-il soumis à la ratification du peuple, oui ou non ? À la première question, 718 députés étant présents, 642 votent « oui »<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Michel Biard, Philippe Bourdin, Silvia Marzagalli|titre=Révolution, Consulat, Empire : 1789-1815|passage=104|lieu=Pairs|éditeur=Belin|date=2014|pages totales=715|isbn=|lire en ligne=}}</ref>, {{Refnec|32 font diverses déclarations, 3 ne répondent pas et 10 se récusent ou s'abstiennent.|date=14 mai 2020}} À la seconde question, 721 députés étant présents, 286 votent « oui », 423 votent « non », et 12 se récusent ou s'abstiennent. Le 16 et {{date-|17 janvier}}, les députés sont à nouveau appelés nominalement à donner leur avis sur la peine à infliger à l'accusé (en commençant cette fois par le département de la Haute-Garonne). La question du sursis est tranchée lors de la séance du {{date-|19 janvier}} (en commençant à nouveau par le Gers). À la troisième question portant sur la peine, sur 721 députés étant présents, 366 votent « la mort » et 34 pour la mort {{c'est-à-dire|avec condition}} ; 321 votent pour la détention<ref name=":0" />. Le {{date-|18 janvier}}, après que des contestations se sont élevées sur les chiffres énoncés la veille, plusieurs députés n'étant pas d'accord avec les opinions qu'on leur attribuait, un nouvel appel nominatif aboutit exactement à la majorité simple de 361 voix<ref>{{Ouvrage|prénom1=Simone|nom1=Bertière|titre=Les reines de France au temps des Bourbons. [4], Marie-Antoinette l'insoumise|éditeur=Librairie générale française|date=2003|isbn=2-253-15572-1|isbn2=978-2-253-15572-0|oclc=491042775|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/491042775|consulté le=2022-05-19}}</ref>. Certains ont fait remarquer que cette voix était celle du citoyen [[Louis-Philippe d'Orléans (1747-1793)|Philippe-Egalité]], ci-devant duc d'Orléans, le cousin du roi. On y ajouta les 26 voix de ceux qui, tout étant pour la mort, avaient demandé que le sursis soit examiné en fonction de l'intérêt public. Ce qui aboutit à une majorité de 387 voix sur 721 votants pour condamner à mort le monarque déchu<ref name=":1" />. Sur les 721 députés présents, 361 votent la mort et 26 pour la mort sous réserve d'examiner la possibilité d'un sursis à exécution (amendement Mailhe) : {{Citation|Je ferai une observation. Si la mort a une majorité, je pense qu'il serait digne de la Convention nationale d'examiner si il ne serait pas politique et utile de presser ou de retarder le moment de l'exécution<ref name="1992_gallica.bnf.fr_Melchior-Bonnet" />}}) — sursis à exécution qui pouvait être une tentative déguisée de sauver l'ancien roi en espérant un retournement de situation et en repoussant donc l'exécution de la sentence à jamais. Le vote, commencé le 18 janvier à 10 h 30, ne s'achève que le 19 janvier à deux heures du matin. L'amendement est rejeté par 370 voix contre 310, et 10 abstentions<ref name=":1" />. L'accusé est donc condamné à mort, le sursis temporaire à l'exécution de la peine n'étant pas retenu. == Dernière journée de Louis == === Annonce du verdict au condamné (20 janvier) === Vers deux heures de l'après-midi, en cette journée du {{date-|20 janvier}}<ref>Problème : si le verdict est tombé le 19 janvier à 2 h du matin, pourquoi l'annonce n'a-t-elle lieu que le 20 dans l'après-midi ?</ref>, la [[Convention nationale|Convention]] envoie à la maison du Temple une délégation chargée de notifier le verdict au condamné. Ladite délégation est conduite par [[Dominique Joseph Garat]], ministre de la Justice. Il est accompagné par [[Jacques-René Hébert]], substitut du procureur de la Commune, et par [[Chrétien Guillaume de Lamoignon de Malesherbes]], avocat du roi. Les voyant arriver, le roi déchu remarque les sanglots de son avocat. Avant même l'énoncé du verdict, il lui déclare : {{citation|Je m'attendais à ce que vos larmes m'apprennent ; remettez-vous, mon cher Malesherbes<ref>[[Jean de Viguerie]], ''Louis XVI, le roi bienfaisant'', Éd. du Rocher, Paris, 2003.</ref>.}} Garat lui énonce le verdict et précise aussitôt que la sentence sera mise en œuvre dans les vingt-quatre heures. À la surprise de tous, l'ancien roi reste impassible. Hébert, qui l'a jusqu'alors toujours méprisé et insulté dans ses articles du ''[[Le Père Duchesne (Révolution française)|Le Père Duchesne]]'', {{quand|écrira plus tard}}<ref>Hébert est guillotiné le 24 mars 1794.</ref> : {{citation|Il écouta avec un sang-froid rare la lecture du jugement. Il eut tant d'onction, de dignité, de noblesse, de grandeur dans son maintien et ses paroles, que je ne pus y tenir. Des pleurs de rage vinrent mouiller mes paupières. Il avait dans ses regards et dans ses manières quelque chose de visiblement surnaturel à l'homme. Je me retirai, voulant retenir des larmes qui coulaient malgré moi et bien résolu de finir là mon ministère<ref>[[Pierre Lafue]], ''Louis XVI, l'échec de la révolution royale'', Hachette, Paris, 1942.</ref>.}} === Requêtes de Louis et réponse de la Convention (20 janvier) === Après avoir écouté le verdict le condamnant à la [[guillotine]], Louis XVI formule oralement quelques requêtes : il demande trois jours de délai avant l'exécution pour mieux se préparer à mourir, demande que l'on fasse venir auprès de lui l'abbé [[Henri Edgeworth de Firmont]], que l'on diminue sa surveillance, que sa famille vienne le voir une dernière fois {{citation|librement et sans témoin}}, et enfin que la nation prenne soin de ses proches<ref>Bernard Vincent, ''Louis XVI'', Paris, Gallimard, « Folio biographies », 2006, {{p.|13-14}}.</ref>. Puis il rédige une lettre à la [[Convention nationale|Convention]] en ces termes : [[Fichier:Lettre autographe signée de Louis XVI 1 - Archives Nationales - AE-II-1338.jpg|vignette|Lettre autographe signée de Louis XVI datant du {{date-|20 janvier 1793}} – [[Archives nationales (France)|Archives Nationales]], AE-II-1338.]] <!-- NE PAS "CORRIGER" ! L’orthographe et la typographie de l’époque sont restituées, il ne s’agit donc pas de fautes --> {{citation bloc|Je demande un délai de trois jours pour pouvoir me preparer a paraitre devant la presence de Dieu. Je demande pour cela de pouvoir voir librement la personne que j'indiquerai aux Commissaires de la Commune, et que cette personne soit a l'abri de toutte inquietude et de toutte crainte pour cet Acte de Charité qu'elle remplira aupres de moi. je demande d'estre delivré de la surveillance perpetuelle que le Conseil General a etabli depuis quelques jours. Je demande dans cet intervalle a pouvoir voir ma famille quand je le demanderai et sans temoins. je désirerois bien que la Convention Nationale s'occupat tout de suitte du sort de ma famille, et qu'elle lui permit de se retirer librement et convenablement ou elle le jugerait a propos. Je recomende a la bienfaisance de la Nation touttes les personnes qui m'etoient attachés, il y en a beaucoup qui avoient mis toutes leur fortune dans leurs charges, et qui n'aiant plus d'appointements doivent estre dans le besoin, et mesme de celles qui ne vivoient que de leurs appointements. Dans les pensionaires il y a beaucoup de vieillards, de femmes et d'enfants qui n'avoient que cela pour vivre. a la Tour du Temple le Janvier 1793 [signé] Louis}} La délégation se retire, puis {{quand|revient}} donner la réponse de la Convention : toutes les requêtes sont accordées, sauf le délai de trois jours. Il est alors 18 heures. La délégation se retire définitivement. Le lendemain, {{date-|21 janvier 1793}} a lieu l'[[Exécution de Louis XVI|exécution de l'ancien roi]]. == Notes et références == {{Références | références=<ref name="1992_gallica.bnf.fr_Melchior-Bonnet">{{Ouvrage|auteur1=Bernardine Melchior-Bonnet|titre=Le Procès de Louis XVI|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Perrin|Perrin]]|année=1992|pages totales=281|passage=162 à 164|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4812260k}}</ref>}} == Voir aussi == === Bibliographie === ==== Ouvrages généraux ==== * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Marc|nom1=Bouloiseau|lien auteur1=Marc Bouloiseau|titre=Nouvelle histoire de la France contemporaine|tome=2|titre volume=La République jacobine ({{date-|10 août 1792}}-9 thermidor an {{II}})|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions du Seuil|Le Seuil]] |collection=[[Points histoire]] |numéro dans collection=102 |année=1972 |pages totales=290 |isbn=2-02-000653-7 |chapitre=Le procès du roi et l'exécution « sacrilège »|passage=63–67|présentation en ligne= https://www.persee.fr/doc/rbph_0035-0818_1975_num_53_2_5506_t1_0592_0000_3 }}. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Biard|lien auteur1=Michel Biard|prénom2=Philippe|nom2=Bourdin|lien auteur2=Philippe Bourdin|prénom3=Silvia|nom3=Marzagalli|lien auteur3=Silvia Marzagalli|titre=Révolution, Consulat, Empire|sous-titre=1789-1815|lieu=Paris|éditeur=[[Belin éditeur|Belin]]|collection=Histoire de France|numéro dans collection=9|année=2009|pages totales=715|isbn=978-2-7011-3366-9|présentation en ligne=https://ahrf.revues.org/11729}}. * Loris Chavanette, ''Les Grandes Décisions de l'Histoire de France'', Paris, Perrin, 2018, 416 p. ==== Études historiques sur le procès ==== * Claude Goyard (dir), ''Le Bicentenaire du procès du roi'', Actes du colloque de Paris, Sénat, {{date-|8 janvier 1993}}, Palais de justice, {{date-|9 janvier 1993}}, F. X. de Guibert, 1993. * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Albert|nom1=Soboul|lien auteur1=Albert Soboul|titre=Le Procès de {{souverain-|Louis XVI}}|lieu=Paris|éditeur=Julliard |année=1966|collection=Archives|numéro dans collection=19|pages totales=272}} {{commentaire biblio|Édition revue : {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Albert|nom1=Soboul|lien auteur1=Albert Soboul|titre=Le Procès de {{souverain-|Louis XVI}}|lieu=Paris|éditeur=Gallimard |année=2014|collection=Folio. Histoire|numéro dans collection=236|pages totales=387|isbn=978-2-07-045686-4}}.}} * Jacques-Philippe Giboury, ''Dictionnaire des régicides'', Paris, Perrin, 1989 * {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jean-Clément|nom1=Martin|lien auteur1=Jean-Clément Martin|titre=L'Exécution du roi, {{date-|21 janvier 1793}}|sous-titre=la France entre République et Révolution|lieu=Paris|éditeur=Perrin |année=2021|pages totales=411|isbn=978-2-262-06988-9|présentation en ligne=https://journals.openedition.org/criminocorpus/9074}}, {{lire en ligne|lien=https://www.lemonde.fr/livres/article/2021/01/21/l-execution-du-roi-de-jean-clement-martin-louis-xvi-entre-la-vie-et-la-mort_6067039_3260.html|texte=présentation en ligne}}, {{lire en ligne|lien=https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2022-3-page-195.htm|texte=présentation en ligne}}. === Articles connexes === * [[Votes sur la mort de Louis XVI]] * [[Exécution de Louis XVI]] * [[Procès de Marie-Antoinette]] * [[Jean-Baptiste Mailhe|Amendement Mailhe]] * [[Marc Ferdinand Grouber de Groubentall de Linière]] === Liens externes === * [http://hypo.ge-dip.etat-ge.ch/www/cliotexte/sites/Arisitum/textes/revol/rapport.html Rapport relatif au jugement de Louis XVI.] * [http://www.justice.gouv.fr/histoire-et-patrimoine-10050/proces-historiques-10411/le-proces-de-louis-xvi-22604.html ''Le procès de Louis XVI'' sur le site du ministère de la Justice] {{Portail|droit français|Révolution française}} {{DEFAULTSORT:Proces de Louis XVI}} [[Catégorie:Procès de la Révolution française|Louis XVI]] [[Catégorie:1792 en France]] [[Catégorie:Louis XVI]] [[Catégorie:1793 en France]]
305399
https://fr.wikipedia.org/wiki/Toyota%20RAV4
Toyota RAV4
{{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 | image = 2019 Toyota RAV4 Hybrid 01.jpg | légende = Toyota RAV4 Hybride de 2019. | marque = [[Toyota]] | années de production = Depuis [[1994]] | production = | classe = [[Sport Utility Vehicle|SUV]] | CO2 = | carrosseries = 3 portes (1994-2006)<br />5 portes (depuis 1994) | modèle précédent = | modèle suivant = }} Le '''Toyota RAV4''' (Recreational Active Vehicle with 4-wheels Drive, soit en français « véhicule de loisirs actif à quatre roues motrices ») est un [[Sport Utility Vehicle|SUV]] compact, produit par le [[constructeur automobile]] [[japon]]ais [[Toyota]], et sorti en [[1994]]. La cinquième génération est apparue en 2018. == Première génération (1994-2003) == {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 (XA10) | autres noms = Toyota Fun Cruiser<br />Toyota RAV4 EV<br/>Guangtong GTQ6440 | image = 1996-1997 Toyota RAV4.jpg | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 de 1996. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = RAV4 : [[1994]] - [[2000]]<br /><small>Phase 1 : [[1994]] - [[1997]]<br />Phase 2 : [[1997]] - [[2000]]</small><br/>RAV4 EV : [[1997]] - [[2003]] | production = | classe = [[SUV]] compact | usine = [[Toyota (Aichi)]], {{Japon}}<br />[[Tahara (Aichi)]], {{Japon}} | énergie = Essence et Diesel | moteurs = {{unité|2|L}} 3S-FE<br />{{unité|2|L}} 3S-GE | position = Transversale avant | cylindrée = 1998 | puissance = 129 | norme puissance = DIN | puissance2 = | couple = 179 | transmission = Intégrale | boîte de vitesses = [[Transmission manuelle|Manuelle]] à 5 vitesses<br />[[Transmission automatique|Automatique]] à 4 vitesses | poids = 1150 | vitesse = 176 | accélération = 9.4 | consommation = 8,2 | consommation2 = | CO2 = | carrosseries = 3 et 5 portes<br />[[Cabriolet (type de carrosserie)|Cabriolet]] 3 portes bâché ou tôlé | structure = [[Toyota Corolla]] | Cx = | suspension = McPherson/Bras tirés | direction = À crémaillère assistée | freins = Disques ventilés/Tambours | longueur = {{unité|3710 à 4160}} | largeur = 1700 | hauteur = 1660 | empattement = {{unité|2200 à 2410}} | voie avant = | voie arrière = | coffre = | modèle précédent = | modèle suivant = Toyota RAV4 (XA20) }} En [[1994]], en lançant le premier RAV4, véhicule tout chemin, mais aussi très à l’aise sur route et en ville, Toyota inventait la catégorie des petits véhicules de loisirs, aussi dénommés « [[SUV]] compacts » ou « ''softroaders'' ». Le géant japonais concrétisait ainsi la tentative de [[Suzuki]] esquissée avec le premier [[Suzuki Vitara|Vitara]] à la fin des années 1980, aux gènes tout-terrain encore trop marqués. Un créneau où s’engouffra par la suite [[Honda]] avec le [[Honda CR-V|CR-V]] et [[Land Rover]] et son [[Land Rover Freelander|Freelander]]. Vendu en [[Europe]] avec une [[transmission intégrale]] permanente de série, il était aussi proposé sur certains marchés, comme les États-Unis, en version [[Traction (automobile)|traction]]. Son premier nom commercial est Fun Cruiser<ref name=":0">{{Lien web |titre=Essai rétro Toyota RAV4 mk1 (1994-2000) : le SUV avant l’heure |url=https://www.largus.fr/actualite-automobile/essai-retro-toyota-rav4-mk1-1994-2000-le-suv-avant-l-heure-30033024.html |site=www.largus.fr |consulté le=2024-04-02}}</ref>. Le 3 portes, qui faisait la longueur d'une [[Citadine polyvalente|citadine]] de l'époque, est épaulé dès juillet 1995 par une version 5 portes, et en 1998 par un cabriolet<ref name=":0" />. === Motorisations === {{...}} === Finitions === {{...}} === Galerie === <gallery mode="packed"> 1998 Toyota RAV4 (SXA10R) Cruiser hardtop (22112628900).jpg|Toyota Fun Cruiser Toyota RAV4 (XA10).jpg|Toyota RAV4 EV </gallery> {{clr}} == Deuxième génération (2000-2006) == {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 (XA20) | autres noms = | image = 2001-03 Toyota RAV4.JPG | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 de 2001. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = [[2000]] - [[2006]]<br />Phase 1 : [[2000]] - [[2003]]<br />Phase 2 : [[2003]] - [[2006]] | production = | classe = [[SUV]] compact | usine = | énergie = Essence et Diesel | moteurs = {{unité|2|L}}<br />{{unité|2|L}} D-4D {{unité|116|ch}} | position = | cylindrée = 1995 | puissance = à {{nb|4000 tr/min}} :150 à 116 | norme puissance = DIN | puissance2 = | couple = à {{nb|2000 tr/min}} : 255 | transmission = Intégrale | boîte de vitesses = Manuelle à 5 vitesses | poids = 1517 | vitesse = 170 à 185 | accélération = 10,6 à 12,1 | consommation = 8,8 à 6,1 | consommation2 = | CO2 = 190 | carrosseries = 3 et 5 portes | structure = | Cx = | suspension = | direction = | freins = Disques ventilés/Disques | longueur = 4250 | largeur = 1740 | hauteur = 1710 | empattement = 2280 | voie avant = 1500 | voie arrière = 1500 | coffre = 150 | modèle précédent = Toyota RAV4 (XA10) | modèle suivant = Toyota RAV4 (XA30) }} La deuxième génération présentée au [[Salon international de l'automobile de Genève|Salon de Genève 2000]] rompt avec la première génération. C'est un changement radical que Toyota a opéré sur son SUV, les lignes sont plus fluides, les flancs élargis, la voiture passe à {{unité|4.40|mètres}} pour la cinq-portes et à {{unité|3.85|mètres}} pour la trois-portes de long et son empattement est aussi fortement rallongé. Le RAV4 deuxième génération s'est ainsi véritablement urbanisé et embourgeoisé, réservé à une clientèle relativement aisée, peu encline à l'utiliser hors des sentiers battus. Toujours proposé en [[Europe]] avec une [[transmission intégrale]] permanente, une version [[Traction (automobile)|traction]] fut aussi proposée sur certains marchés. Le poids se situe entre {{nb|1500}} et {{unité|1700|kg}} en fonction des différents modèles. Un lifting n'est opéré qu'en fin 2003. === Motorisations === {{...}} === Finitions === {{...}} === Galerie === <gallery mode="packed"> Toyota RAV4 front 20080112.jpg|Toyota RAV4 </gallery> {{clr}} == Troisième génération (2005-2016) == {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 (XA30) | autres noms = [[Toyota RAV4 EV]] | image = Toyota RAV4 -- 07-13-2009.jpg | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 de 2006. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = [[2005]] - [[2016]]<br />Europe : [[2006]] - [[2013]]<br/><small>Phase 1 : [[2005]] - [[2009]]<br />Phase 2 : [[2009]] - [[2010]]<br />Phase 3 : [[2010]] - [[2016]]</small> | production = | classe = [[SUV]] compact | usine = [[Tahara (Aichi)|Tahara]], {{Japon}} [[Woodstock (Ontario)|Woodstock]], {{Canada}} | énergie = [[Essence (hydrocarbure)|Essence]]<br />[[Gazole|Diesel]] | moteurs = {{unité|2|L}} VVT-i<br />136/150 D-4D/177 DCAT (2.2)<br />158 VVT-i | position = | cylindrée = 1 986 à 2 231 | puissance = à {{nb|6200 tr/min}} : 110 | norme puissance = DIN | puissance2 = | couple = 198 à 4 400 | transmission = Avant | boîte de vitesses = [[Transmission mécanique|Mécanique]] à 6 vitesses (intégrale) | poids = {{unité|1425 à 1595}} | vitesse = 180 à 200 | accélération = 9,3 à 10,6 | consommation = 7 à 9,4 | consommation2 = | CO2 = 150 à 750 | carrosseries = 5 portes | structure = | Cx = | suspension = | direction = | freins = | longueur = {{unité|4450 à 4390}} | largeur = {{unité|1820 à 1810}} | hauteur = {{unité|1720 à 1680}} | empattement = 2560 | voie avant = | voie arrière = | coffre = 469 à 1 552 | note Euro NCAP = 4 | année test = 2006 | modèle précédent = Toyota RAV4 (XA20) | modèle suivant = Toyota RAV4 (XA40) }} [[Fichier:Toyota Rav4.jpg|vignette|gauche|Un Toyota RAV4 {{3e|génération}} immatriculé en [[Californie]]]] Le RAV4 est passé à {{unité|4.45|m}} dans sa troisième génération, uniquement produite en cinq-portes. Il atteint même jusqu'à {{unité|4.60|m}} dans sa version longue sur le marché nord-américain, ainsi qu'au Japon où le RAV4 « court » côtoie cette version allongée, alors appelée « [[Toyota Vanguard|Vanguard]] »). Le nouveau RAV4 ne dispose plus que d'une [[transmission intégrale]] semi-permanente, ainsi que la version [[Traction (automobile)|traction]] réservée à certains marchés. Avec cette troisième génération apparaît un nouveau Diesel de {{unité|2.2|litres}} décliné en 136 et {{unité|177|ch}}. Le Diesel de {{unité|116|ch}} disparaît du catalogue, tandis que celui en essence de {{unité|152|ch}} est conservé. Sur certains marchés est proposé une version essence de {{unité|2.4|litres}} et {{unité|168|ch}} ainsi qu'en V6 essence de {{unité|3.5|litres}} développant {{unité|265|ch}}. === Motorisations === {{...}} === Finitions === {{...}} === Galerie === <gallery mode="packed"> Fichier:06-07 Toyota RAV4.jpg|Toyota RAV4 EV </gallery> {{clr}} == Quatrième génération (2012-2019) == {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 (XA40) | autres noms = | image = 2013 Toyota RAV4 XLE AWD front left.jpg | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 XA40 phase 1 de 2013. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = [[2012]] - [[2019]]<br/>Europe : [[2013]] - [[2018]]<br/><small>Phase 1 : [[2012]] - [[2015]]<br/>Phase 2 : [[2015]] - [[2019]]</small> | production = | classe = [[SUV]] compact | usine = [[Tahara (Aichi)|Tahara]], {{Japon}} [[Woodstock (Ontario)|Woodstock]], {{Canada}} | énergie = [[Essence (hydrocarbure)|Essence]]<br />[[Gazole|Diesel]] non disponible Canada usa | moteurs = 4 cylindres | position = Transversale | cylindrée = {{unité|1987 à 2492}} | puissance = 124 à 151 | norme puissance = DIN | puissance2 = 176 à 172 | couple = 195 à 340 | transmission = Intégrale<br />Aux roues AV | boîte de vitesses = [[Transmission manuelle|Manuelle]] à 6 rapports (non disponible au Canada et Usa)<br />[[Transmission automatique|Automatique]] à 6 rapports Automatique Cvt (Hybride Canada Usa) | poids = {{unité|1490 à 1645}} | vitesse = 180 à 190 | accélération = 9,6 à 10,5 | consommation = 4,4 à 9,3 | consommation2 = 6.8 à 9.3 | CO2 = 127 à 176 | carrosseries = 5-portes, 5 places | structure = [[Toyota Auris#Seconde génération (2013-)|Toyota Auris]] | Cx = | suspension = McPherson / Triangles transversaux | direction = Électrique | freins = Disques ventilés/Disques | longueur = 4570 | largeur = 1850 | hauteur = {{unité|1660 à 1700}} | empattement = 2660 | voie avant = {{unité|1570 à 1840}} | voie arrière = 1570 | coffre = 577 à 2076 | note Euro NCAP = 5 | année test = 2013 | modèle précédent = Toyota RAV4 (XA30) | modèle suivant = }} [[Fichier:2013 Toyota RAV4 (ZSA42R) GXL wagon (2015-11-14) 02.jpg|vignette|gauche|Toyota RAV4 XA40 phase 1]] La quatrième génération du RAV4 est disponible sur le marché japonais depuis {{date-||mars|2013}}. Elle est restylée au [[Salon de l'automobile de Francfort|Salon de Francfort 2015]] et reçoit avec sa version hybride le ''Toyota Safety Sense Pack'' intégrant un [[Système anti-collision|dispositif de précollision]], l'[[Aide au maintien dans la file de circulation|aide au maintien dans la file]], un lecteur des panneaux de signalisation et la gestion automatique des feux. {{clr|left}} === Motorisations === {{...}} === Finitions === * LeCap * Life * Lounge * Black Édition * Collection {{clr}} === Toyota RAV4 Hybrid One === {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 Hybrid One | autres noms = | image = Toyota RAV4 IAA 2015 IMG 9666.jpg | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 IAA de 2015. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = [[2016]] - [[2018]] | production = 200 | classe = [[Sport Utility Vehicle|SUV]] [[Véhicule électrique|électrique]] | usine = | énergie = | moteurs = [[Moteur à allumage commandé|Essence]] : {{unité|2.5|L}} atmosphérique {{unité|143/155|ch}} | position = | cylindrée = | puissance = 197 | norme puissance = | puissance2 = | couple = | transmission = | boîte de vitesses = Automatique CVT | poids = | vitesse = | accélération = 10 | consommation = | consommation2 = | CO2 = | carrosseries = | structure = | Cx = | suspension = | direction = | freins = | longueur = | largeur = | hauteur = | empattement = | voie avant = | voie arrière = | coffre = | modèle précédent = [[Toyota RAV4 EV]] | modèle suivant = }} Le RAV4 Hybrid One est une version hybride de la quatrième génération du RAV4. Elle remplace le RAV4 EV et préfigure la version restylée thermique du SUV au [[Salon de l'automobile de Francfort|Salon de Francfort 2015]]. Son moteur est un quatre-cylindres essence de {{unité|2.5|L}} atmosphérique développant {{unité|155|ch}} associé à un [[moteur électrique]] de {{unité|43|ch}} installés sur le train avant, puis un deuxième bloc électrique de {{unité|68|ch}} installé sur le train arrière<ref>[http://www.breezcar.com/actualites/article/toyota-rav4-hybride-date-commercialisation-debut-2016-photos Toyota RAV4 Hybride : commercialisation début 2016 (+ photos)], ''Breezcar.com'', {{1er}} septembre 2015</ref>. === Phase 2 === Il est restylé en 2015.<gallery mode="packed" caption="Toyota RAV4 XA40 phase 2"> Fichier:2018 Toyota RAV4 Hybrid Icon Tech TSS HEV 4X4 2.5.(1).jpg Fichier:2016 Toyota RAV4 XLE AWD, rear left, 11-15-2022.jpg </gallery> === Fiabilité === Les problèmes suivants ont été signalés concernant le RAV4 de quatrième génération<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Toyota Rav4 IV Hybride occasion : notre avis, à partir de 19 000 euros |url=https://www.auto-moto.com/occasion/toyota-rav4-iv-hybride-occasion-avis-a-partir-de-19-000-euros-332411.html |site=Auto moto : magazine auto et moto |date=2022-04-14 |consulté le=2022-04-28}}</ref>: * claquements du train avant ; * défaillances de l'intermittence au niveau des [[Essuie-glace|essuie-glaces]] ; * possibilité de déboîtage du support du siège conducteur ; * peinture fragile ([[carrosserie]]). {{clr}} == Cinquième génération (2018-) == {{Infobox Automobile | nom = Toyota RAV4 (XA50) | autres noms = Toyota Wildlander (GAC-Toyota)<br />[[Suzuki Across]]<ref>{{lien web|url=https://www.caradisiac.com/suzuki-devoile-l-across-clone-du-toyota-rav-4-184134.htm | titre=Suzuki présente l'Across, clone du Toyota Rav 4 | périodique=''[[Caradisiac]]''| date=1 juillet 2020| auteur=Florent Ferrière}}</ref> | image = Toyota RAV4 Monrepos 2019 IMG 1894.jpg | taille image = | alternative = | légende = Toyota RAV4 de 2024. | marque = [[Toyota]] | pays de la marque = JPN | années de production = [[2018]] - | production = | classe = [[SUV]] compact | usine = [[Tahara (Aichi)|Tahara]], {{Japon}} [[Woodstock (Ontario)|Woodstock]], {{Canada}} | énergie = [[Essence (hydrocarbure)|Essence]], Hybride, [[véhicule hybride rechargeable|Hybride rechargeable]] | moteurs = '''[[Moteur à allumage commandé|Essence]] :'''<br />4-cylindres | position = Transversale avant | cylindrée = {{unité|1987 à 2492}} | puissance = 203 à 306 | norme puissance = DIN | puissance2 = 149 à 225 | couple = 221 à 227 | transmission = [[Traction (automobile)|Traction]] ou [[Transmission intégrale|intégrale]] | boîte de vitesses = [[Boîte de vitesses#Boîtes CVT, IVT et e-CVT|e-CVT]] | poids = 1645 à 1910 | vitesse = 180 | accélération = 6 à 8,1 | consommation = | consommation2 = | CO2 = 22 à 128 | carrosseries = 5 portes | plate-forme = [[Plate-forme Toyota TNGA|TNGA GA-K]] | structure = [[Lexus ES#Septième génération (2018-)|Lexus ES VII]]<br>[[Lexus NX II]]<br>[[Toyota Avalon|Toyota Avalon V]]<br>[[Toyota Highlander IV]]<br>[[Suzuki Across]] | Cx = | suspension = | direction = | freins = | longueur = 4600 | largeur = 1855 | hauteur = 1685 | empattement = 2690 | voie avant = 1610 | voie arrière = 1640 | coffre = 580 (1600) | note Euro NCAP = 5 | année test = 2019 | modèle précédent = Toyota RAV4 (XA40) | modèle suivant = }} [[Fichier:Toyota RAV4 Monrepos 2019 IMG 1893.jpg|vignette|gauche|Toyota RAV4 XA50 Face arrière]] [[Fichier:Toyota RAV4 Hybrid, Paris Motor Show 2018, IMG 0388.jpg|vignette|gauche|Interieur]] La cinquième génération du Toyota RAV4 est présentée le {{date-|28|mars|2018}} au [[salon de l'automobile de New York]]<ref>{{lien web|url=http://www.automobile-magazine.fr/scoops/article/23473-le-nouveau-rav4-de-toyota-presente-le-28-mars| titre=Le nouveau RAV4 de Toyota présenté le 28 mars| éditeur=''[[L'Automobile Magazine]]''| date=13 mars 2018| auteur=Yohann Leblanc}}</ref>. Le développement du modèle a été dirigé par l'ingénieur en chef Yoshikazu Saeki<ref>{{Lien web |titre=Discussion avec Yoshikazu Saeki, ingénieur en chef du Toyota RAV4 2019 |url=https://www.sae.org/news/2016/12/rav4-chief-engineer-yoshikazu-saeki |site=sae}}</ref>. {{clr|left}} === Présentation === Le nouveau RAV4 a fait sa première apparition publique européenne au [[Mondial Paris Motor Show 2018]] et est commercialisé sur le territoire européen début 2019<ref>{{lien web|url=https://www.moniteurautomobile.be/actu-auto/nouveaux-modeles/nyias-2018-toyota-rav-4-plus-hybride-que-jamais.html| titre=NYIAS 2018 – Toyota RAV4 : Plus hybride que jamais !| éditeur=''[[Le Moniteur automobile]]''| date=28 mars 2018| auteur=David Leclercq}}</ref>. {{clr|left}} === Caractéristiques techniques === Le RAV4 V repose sur la plateforme modulaire TNGA GA-K (Toyota New Global Architecture) de Toyota, version allongée de celle utilisée (TNGA GA-C) par le petit frère [[Toyota C-HR]]. Fin 2022 (année-modèle 2023), le RAV4 reçoit l'instrumentation numérique et un écran multimédia plus grand<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Audric |nom=Doche |titre=Toyota RAV4 : mise à jour de la voiture la plus vendue au monde |url=https://www.automobile-magazine.fr/toute-l-actualite/article/34533-toyota-rav4-mise-a-jour-de-la-voiture-la-plus-vendue-au-monde |site=L'Automobile Magazine |date=2022-06-22 |consulté le=2022-06-23}}</ref>. === Motorisations === ==== RAV4 hybride ==== Toyota annonce à New York que le RAV4 reçoit deux nouvelles motorisations : un 2 litres essence et une version hybride associée à un moteur de {{unité|2,5|litres}}. ==== RAV4 hybride rechargeable ==== En {{date-|octobre 2019}}, Toyota dévoile également une inédite version hybride rechargeable sur secteur (plug-in), qui est officialisée sous forme de concept au [[salon de l'automobile de Los Angeles]] en novembre. La version de série, programmée pour un lancement en 2020, est censée devenir la motorisation la plus puissante du RAV4<ref>{{Lien web|langue=de|nom1=Harloff|prénom1=Thomas|titre=Toyota RAV4 PHEV (2020): Plugin-Hybrid debütiert in LA|url=https://www.auto-motor-und-sport.de/neuheiten/toyota-rav4-phev-2020-plugin-hybrid-debuetiert-in-la/|site=auto motor und sport|date=2019-10-11|consulté le=2019-10-12}}</ref>.<br> En {{date-|novembre 2019}}, Toyota présente le modèle "branché" de son RAV4. Toujours équipée du moteur quatre cylindres de {{unité|2,5|litres}} essence atmosphérique, cette version revendique une puissance de {{unité|306|ch}}. La partie électrique a été améliorée par le biais d'une augmentation de puissance. Toyota indique que le RAV4 sera capable d'évoluer en tout électrique pendant 60 km<ref>{{lien web|titre=Le Toyota RAV4 reçoit une motorisation hybride rechargeable|url=https://www.caradisiac.com/le-toyota-rav4-recoit-une-motorisation-hybride-rechargeable-179900.htm|site=Caradisiac.com|auteur=Florent Ferrière|date=Mercredi 20 novembre 2019}}</ref>. {| class="wikitable" style="font-size:90%; width:55%; text-align:center;" ! rowspan="2" width="10%" |[[Fichier:Toyota.svg|120x120px|Logo de Toyota]] ! colspan="3" |<small>(données constructeur)</small> |- ! scope="col" style="background:#0080FF" width="25%" | Hybrid 2.5 Dynamic Force rechargeable ! scope="col" style="background:#0080FF" colspan="2" width="50%" | Hybrid 2.5 Dynamic Force |- align="center" ! Moteur | colspan="3" | 4-cylindres en ligne 16S |- align="center" ! Type | colspan="3" | A25A-FXS |- align="center" ! Cylindrée <small>(cm{{3}})</small> | colspan="3" | 2487 |- align="center" ! Puissance maximale <small>(ch) [kW]</small> | 306 [225]<br />thermique : 185 [136] +<br />électrique : 182 [134] à l'avant + 54 [40] à l'arrière | 218 [160]<br />thermique : 178 [131] +<br />électrique : 120 [88] | 222 [163]<br />thermique : 178 [131] +<br />électrique : 120 [88] à l'avant + 54 [40] à l'arrière |- align="center" ! au régime de <small>(tr/min)</small> | 6000 | colspan="2" | 5700 |- align="center" ! Couple maximal <small>(N m)</small> | thermique : 227, électrique avant : 270, électrique arrière : 121 | colspan="2" | 221 |- align="center" ! au régime de <small>(tr/min)</small> | thermique : 3200 à 3700 | colspan="2" | 3600 à 5200 |- align="center" ! Boîte de vitesses | colspan="3" | E-CVT à variation continue |- align="center" ! Transmission | Intégrale (AWD-i) | Traction | Intégrale (AWD-i) |- align="center" ! Masse à vide <small>(kg)</small> | 1910 | 1590 | 1645 |- align="center" ! Masse totale <small>(kg)</small> | 2510 | colspan="2" | |- align="center" ! Masse tractable <small>(kg)</small> | 1500 | colspan="2" | |- align="center" ! Consommation (L/100 km) | 1,0 | 5,6 | 5,7 |- align="center" ! Vitesse maximale <small>(km/h)</small> | 190 | colspan="2" | 180 |- align="center" ! 0-{{unité|100|km/h}} <small>(s)</small> | 6,0 | 8,4 | 8,1 |- align="center" ! scope="row" | Capacité du réservoir <small>(en ℓ)</small> | colspan="3" | 55 |- align="center" ! Émissions de {{CO2}} <small>(en g/km)</small> | 22 | 126 | 128 |} === Finitions === ; Hybride * Active * Dynamic * Dynamic Business * Lounge * Collection * Adventure ** Le RAV4 Adventure est une version dotée d'équipements spécifiques qui renforcent l'aspect baroudeur du tout-terrain<ref>{{lien web|url=https://www.caradisiac.com/toyota-rav4-une-nouvelle-variante-adventure-au-visage-inedit-191978.htm | titre=Toyota RAV4 : une nouvelle variante Adventure au visage spécifique | périodique=''[[Caradisiac]]''| date=14 septembre 2021| auteur=Florent Ferrière}}</ref>. * GR Sport (à partir de 2023)<ref>{{lien web|url=https://www.largus.fr/actualite-automobile/toyota-rav4-2022-nouvelle-finition-gr-sport-pour-le-suv-hybride-30022658.html | titre=Toyota RAV4 (2022). Nouvelle finition GR Sport pour le SUV hybride | périodique=''[[L'Argus]]''| date=19 octobre 2022| auteur=MaxK}}</ref> ; Hybride rechargeable * Design * Design Business * Collection ==== Séries spéciales ==== * Première Edition * Black Edition (2020)<ref>{{lien web|url=https://www.automobile-magazine.fr/toute-l-actualite/article/27922-une-serie-speciale-black-edition-pour-le-toyota-rav4 | titre=Une série spéciale Black Edition pour le Toyota RAV4 | périodique=''[[L'Automobile Magazine]]''| date=31 juillet 2020| auteur=Alexandre Chavance}}</ref> === Tableau de gamme === {| class="wikitable" |+Gamme du RAV4 en France (janvier 2023)<ref>{{Lien web |titre=Toyota RAV4 (2023). Prix et équipements de la nouvelle finition GR Sport |url=https://www.largus.fr/actualite-automobile/toyota-rav4-2023-la-gamme-et-les-prix-du-suv-hybride-30024908.html |site=www.largus.fr |consulté le=2023-02-07}}</ref> ! ! !Dynamic !Trail !Design !Lounge !Collection !GR Sport |- | rowspan="2" |Hybride |2WD 218 ch |44 500 € | - | - |50 900 € | - | - |- |AWD 222 ch |46 550 € |51 450 € | - |52 950 € | - |54 950 € |- |Hybride rechargeable |AWD 306 ch | - | - |52 950 € | - |61 050 € | - |} === Concept car === La {{5e}} génération de RAV4 est préfigurée par le concept car '''Toyota concept FT-AC''' présenté au [[salon de l'automobile de Los Angeles]] 2017<ref>{{lien web|url=http://www.caradisiac.com/teaser-le-nouveau-toyota-rav4-devoile-le-28-mars-166846.htm| titre=Teaser : le nouveau Toyota RAV4 dévoilé le 28 mars| éditeur=''[[Caradisiac]]''| date=13 mars 2018| auteur=Florent Ferrière}}</ref>. == Production et ventes == Le RAV4 a rapidement pris la tête des immatriculations de SUV tous genres confondus en France après l'arrivée de la motorisation diesel en {{date-|septembre 2001}}, coïncidant avec la commercialisation du [[Nissan X-Trail]]. Avec près de {{nb|15000}} unités en 2002 écoulées dans l'Hexagone et autant en 2003 (dont 80 % en diesel), le RAV4 de deuxième génération a réalisé un score double du [[Nissan]]. Le petit « Toy » représentait alors à lui seul plus de 30 % des ventes de [[SUV]] compacts en France. Depuis, tout en restant leader sur l'année 2007, le RAV4 a perdu de son importance sur un marché désormais investi par la quasi-totalité des constructeurs. Il restait numéro un des ventes de SUV en Europe de l'Ouest en 2007, avec plus de {{nb|85000}} ventes<ref>''[[Le Moniteur automobile]]'' {{numéro|1416}}</ref>. {{clr}} == Notes et références == {{Références}} == Annexes == {{autres projets |commons=Category:Toyota RAV4 }} === Lien externe === * {{site officiel|https://www.toyota.fr/new-cars/rav4/index.json}} {{Palette Toyota}} {{Portail|automobile|Japon}} [[Catégorie:Automobile Toyota|RAV4]] [[Catégorie:Automobile des années 1990]] [[Catégorie:Automobile des années 2000]] [[Catégorie:Automobile des années 2010]] [[Catégorie:Automobile des années 2020]] [[Catégorie:Véhicule à transmission intégrale]] [[Catégorie:SUV]]
305401
https://fr.wikipedia.org/wiki/Vejle%20%28amt%29
Vejle (amt)
{{voir homonymes|Vejle (homonymie)}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Vejle |autres noms = Vejle Amt |drapeau = |préfecture = [[Vejle]] |ISO = DK-060 |latitude = |longitude = |population = 360921 |année_pop = [[2006]] |superficie = 2996.64 |imageloc = DenmarkVejle.png |web = http://www.vejleamt.dk }} L''''amt de Vejle''' était un des [[amter du Danemark]] (départements) en vigueur de 1970 à 2006. == Liste des municipalités == L''''amt de Vejle''' était divisé en plusieurs municipalités : [[Image:Vejleamt.png|200px|thumbnail|left|Municipalités de l'amt de Vejle]] {| border="0" |----- | *[[Brædstrup]] *[[Børkop]] *[[Egtved]] *[[Fredericia]] *[[Gedved]] *[[Give]] *[[Hedensted]] *[[Horsens]] | *[[Jelling]] *[[Juelsminde]] *[[Kolding]] *[[Lunderskov]] *[[Nørre-Snede]] *[[Tørring-Uldum]] *[[Vamdrup]] *[[Vejle]] |} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Jutland]]
305402
https://fr.wikipedia.org/wiki/Trafalgar
Trafalgar
{{homonymie}} '''''Trafalgar''''' peut désigner : == Arts == * '''''[[La Bataille de Trafalgar]]''''' est un tableau de [[Joseph Mallord William Turner]]. == Toponymie == * Le '''[[mont Trafalgar]]''' est un [[tepuy]] situé dans l'État d’[[Australie-Occidentale]]. * Le '''[[mont Trafalgar (Papouasie-Nouvelle-Guinée)|mont Trafalgar]]''' est un volcan éteint en Papouasie-Nouvelle-Guinée. * '''[[Trafalgar Square]]''', place de [[Londres]] nommée en l'honneur de la bataille. * '''[[Trafalgar (Australie)|Trafalgar]]''', village dans l'[[Victoria (État)|État du Victoria]] (Australie). * '''[[Trafalgar (Nouvelle-Écosse)|Trafalgar]]''', communauté en [[Nouvelle-Écosse]] (Canada). * Le '''[[cap de Trafalgar]]''', limite nord-ouest du [[détroit de Gibraltar]]. == Militaire == * La '''[[bataille de Trafalgar]]''' qui s'est déroulée au cap de Trafalgar. De cette bataille découle l'expression un [[wikt:coup de Trafalgar|coup de Trafalgar]]. * Plusieurs navires de la [[Royal Navy]] ont porté le nom de '''{{lien h|HMS Trafalgar|HMS ''Trafalgar''}}''', ainsi que {{lien h|classe Trafalgar|deux classes de navires}}. == Musique == * '''''[[Trafalgar (album)|Trafalgar]]''''' est un album des [[Bee Gees]]. * '''''[[Trafalgar (album d'Archimède)|Trafalgar]]''''' est un album d'[[Archimède (groupe)|Archimède]]. * '''''[[Trafalgar (album d'Archimède)|Trafalgar]]''''' est un album de Volts Face *'''''Trfalgar''''' est une chanson du groupe [[Divine Comedy]] sur l'album ''[[Victory for the Comic Muse]]'' (2006) [[Catégorie:Homonymie de toponyme]]
305404
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%87ar%C5%9Famba%20%C3%87ay%C4%B1
Çarşamba Çayı
{{Homonyme|Çarşamba}} {{Infobox Cours d'eau |image=Bozkir Carsamba Cayi.jpg |légende image=La Çarşamba Çayı à [[Bozkır]]. |carte={{Relation OSM|9234739|Çarşamba Çayı}} |longueur=105 |source= |source latitude=37.1099 |source longitude=32.1412 |embouchure=perte endoréique |embouchure altitude= |embouchure localisation=au nord de [[Çumra]] |embouchure latitude=37.6282 |embouchure longitude=32.809 ||pays={{Turquie}} }} La {{dfn|Çarşamba Çayı}} (''rivière du mercredi'' en [[turc]]) est une rivière [[Endoréisme|endoréique]] de [[Turquie]] qui coule en aval des [[Monts Taurus]], du sud-ouest vers le nord-est et qui se perd dans les plaines proches de [[Konya]]. Elle est coupée par le [[barrage d'Apa]]. == Géographie == {{...}} == Voir aussi == * le [[barrage d'Apa]] == Liens externes == {{GeoGroup}}{{Liens}} * {{en}} [http://smm.org/catal/mysteries/first_city/why_settle/find_the_fan/ Mysteries of Çatalhöyük] == Notes et références == * {{Relation OSM|9234739|Çarşamba Çayı}} {{Palette|Cours d'eau de Turquie}} {{Portail|lacs et cours d'eau|Turquie}} [[Catégorie:Cours d'eau en Turquie]]
305406
https://fr.wikipedia.org/wiki/Direction%20nationale%20du%20contr%C3%B4le%20de%20gestion
Direction nationale du contrôle de gestion
{{Confusion|Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion}} {{Infobox Fédération sportive | charte = football | sigle = DNCG | logo = Logo DNCG.svg | taille logo = 200 | légende = | sport = [[Football]] | création = 1990 | disparition = | président = Jean-Marc Mickeler | siège = Paris | affiliation = | nations = {{France}} | clubs = | licenciés = | internet = {{Site officiel|http://www.lfp.fr/corporate/dncg}} }} La '''Direction nationale du contrôle de gestion''' (DNCG) est une commission indépendante hébergée par la [[Ligue de football professionnel (France)|Ligue de football professionnel]] (LFP), chargée de surveiller les comptes des clubs de [[football]] professionnels en [[France]]. == Contrôle et sanctions == Après examen de la situation d'un club, notamment de sa situation juridique et financière, la DNCG peut prendre une ou plusieurs décisions concernant l'effectif et la participation du club aux compétitions<ref>{{Lien web | url = http://www.lfp.fr/dncg/reglements.asp | titre = Article 11 du règlement de la DNCG | site = lfp.fr | consulté le = 18 mars 2009 }}</ref>. Les sanctions concernant l'effectif peuvent être : * une interdiction partielle ou totale de recruter de nouveaux joueurs, * un recrutement contrôlé avec limitation du budget prévisionnel ou de la masse salariale prévisionnelle, les contrats de joueurs devant alors être homologués par la DNCG, ou * une limitation du nombre de joueurs du club pouvant être mutés dans l'équipe première. Les décisions de la DNCG concernant la participation du club aux compétitions peuvent être : * une rétrogradation dans la division inférieure, * une interdiction d'accession à la division supérieure, ou * une exclusion des compétitions. == Fonctionnement == === Contrôle de premier niveau === La Direction nationale du contrôle de gestion est composée de trois organes, qui chacun a compétence pour assurer le contrôle juridique et financier d'une certaine catégorie de clubs affiliés à la FFF<ref name="Dossier de presse">{{Lien web | url = http://tousensemble2016.fff.fr/common/bib_res/ressources/210000/6500/216592.pdf | titre = Dossier de presse - Direction nationale du contrôle de gestion | site = lfp.fr | consulté le = 9 juin 2010 }}</ref>. La Commission de contrôle des clubs professionnels, siégeant à la FFF, assure le contrôle des clubs autorisés à utiliser des joueurs professionnels, soit tous les clubs de [[Championnat de France de football|Ligue 1]], de [[Championnat de France de football de Ligue 2|Ligue 2]] et certains du [[Championnat de France de football National|National]]. La Commission fédérale de contrôle des clubs, siégeant à la FFF, a compétence pour surveiller tous les clubs du [[Championnat de France de football National|National]] et de [[National 2]] non autorisés à utiliser des joueurs professionnels. Enfin, des '''Commissions régionales de contrôle des clubs''' siègent dans chaque [[Ligue régionale de football|ligue régionale]] et ont compétence pour contrôler tous les clubs de [[National 3]] et du principal championnat des ligues régionales<ref name="Dossier de presse"/>. === Appel === Il est possible de faire appel des décisions de ces organes de premier niveau devant la '''Commission d'appel''', qui siège à la FFF. L'appel doit être formé dans un délai de 7 jours à compter de la date d'envoi de la décision contestée<ref name="Dossier de presse"/>. === Autres recours === ==== Comité national olympique et sportif français ==== Contre une décision de la DNCG, un club peut saisir le [[Comité national olympique et sportif français]] (CNOSF). Celui-ci rend une proposition de conciliation, qui est alors soit acceptée soit refusée par le Conseil fédéral de la FFF<ref name="Dossier de presse"/>. ==== Tribunal administratif ==== Il est aussi possible de se pourvoir devant le [[tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] qui peut juger soit en [[référé]] dans un délai court, soit au fond dans un délai plus long<ref name="Dossier de presse"/>. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Liens externes=== * {{Site officiel|http://www.lfp.fr/corporate/dncg}} {{Palette Football français}} {{Portail|football|France}} [[Catégorie:Fédération de football en France]]
305408
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frans%20Krajcberg
Frans Krajcberg
{{à sourcer|date=février 2014}} {{Infobox Biographie2 | image = Krajcberg tvbrasil.jpg | légende = Frans Krajcberg en 2012. | date de naissance = 12 avril 1921 }} [[Fichier:Frans_Krajcberg.jpg|vignette|Frans Krajcberg, autoportrait en 1985 (à Nova Viçosa).]] '''Frans Krajcberg''', né à [[Kozienice]] en [[Pologne]] le {{Date|12|avril|1921}} et mort le {{date de décès|15 novembre 2017}} à [[Rio de Janeiro]] au [[Brésil]]<ref>{{Article|langue=pt-BR|auteur1=|titre=Morre, aos 96 anos, o escultor Frans Krajcberg - Cultura - Estadão|périodique=Estadão|date=15 novembre 2017|issn=|lire en ligne=http://cultura.estadao.com.br/noticias/artes,morre-aos-96-anos-o-escultor-frans-krajcberg,70002085575|consulté le=2017-11-16|pages=}}</ref>, est un ingénieur, [[Artiste peintre|peintre]], [[sculpteur]] et [[photographe]] [[Pologne|polonais]] puis [[brésil]]ien en 1956. Il défend la planète [[Terre]] dans son œuvre. En France, un Espace culturel lui est dédié à Montparnasse, au 21 [[avenue du Maine]] : l'Espace Frans Krajcberg, Centre d'Art contemporain, Art et Nature. Ce lieu est dédié aux œuvres que l'artiste a léguées à la Ville de Paris. On y trouve des sculptures, tableaux et photographies de l'artiste<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Espace Frans Krajcberg |url=https://www.espacekrajcberg.fr/ |site=Monsite |consulté le=2024-01-04}}</ref>. ==Biographie== À 18 ans, Frans Krajcberg est plongé dans la [[Seconde Guerre mondiale]] dès les premiers jours de l'[[invasion de la Pologne]] par les Nazis en septembre 1939. Les Nazis exécutent en prison sa mère, Bina Krajcberg, militante communiste. Emprisonné lui-même, il réussit à s'évader et à quitter la Pologne en guerre pour gagner l'[[URSS]] et [[Leningrad]] où il fait des études d’ingénieur hydraulicien et suit les cours des Beaux-Arts. Quittant la ville avant le terrible siège de 1941, il se retrouve un temps au [[Kazakhstan]], puis au début de 1943, Krajcberg rejoint l'armée polonaise qui lutte aux côtés de l'[[Armée rouge]] dirigée par le [[maréchal Joukov]], le vainqueur de [[Bataille de Stalingrad|Stalingrad]]. Après la libération de camps de concentration, en janvier 1945, il participe à la construction d'un pont sur la [[Vistule]] qui permet aux armées de libérer [[Varsovie]]. À la fin de la guerre, de retour dans son village, cet officier couvert de décorations est chassé de sa maison natale occupée, parce qu'il est juif. Il ne retournera jamais dans son pays natal. Cherchant sa famille, il rejoint [[Stuttgart]], où se trouvent des survivants de son village, qui lui confirment la disparition des siens. Pour sublimer sa souffrance dans l'expression artistique, il fréquente un temps le cours tout juste rouvert de [[Willi Baumeister]], un des artistes du [[Bauhaus]]. Celui-ci lui recommande de gagner [[Paris]] et lui donne une lettre pour [[Fernand Léger]]. Hébergé quelques mois chez [[Chagall]], il s'embarque sur son conseil pour le [[Brésil]] et débarque à [[Rio de Janeiro]] en 1947, sans aucune ressource. À [[São Paulo]], il trouve un travail alimentaire de manutentionnaire au [[Musée d'Art de São Paulo|Musée d'art]] qui prépare la première édition de la Biennale pour 1951. Il reprend ses activités d'artiste et présente des peintures au Salon Paulista d'Art Moderne et à la Galerie Domus. En 1952, cet homme de la nature s’installe dans l’[[État du Paraná]] comme ingénieur dans une fabrique de papier, et se consacre aussi à la création d'œuvres en céramique. Il vit en pleine forêt, dans une maison en bois, « loin de la barbarie des hommes », mais la culture extensive du café conduit les exploitants à brûler de grandes surfaces boisées. Sa maison détruite dans un incendie, ayant à nouveau tout perdu, il part pour Rio de Janeiro, où il peint, partageant son atelier avec le sculpteur [[Franz Weissmann]]. Tous deux sélectionnés pour la IV Biennale de Sao Paulo, ils sont primés et Krajcberg reçoit le prix du Meilleur Peintre Brésilien (1957). Célèbre du jour au lendemain, il repart alors pour Paris, alors en pleine effervescence artistique (Manifeste des artistes du [[Nouveau Réalisme]] en 1960). Installé à [[Quartier du Montparnasse|Montparnasse]], où il a toujours son atelier (et désormais son espace d'exposition permanente) Krajcberg noue de grandes amitiés avec les artistes [[Yves Klein]] ou le critique [[Pierre Restany]]. Il s'enfuit à nouveau en pleine nature dans l'île d'[[Ibiza]]. La peinture lui étant interdite par suite d'intoxication aux vapeurs de térébenthine, il expérimente une technique qu'il rendra célèbre, les empreintes de nature sur papier. En 1964, retour au Brésil. Il s'installe dans l'État du [[Minas Gerais]], dans la nature, non loin du Pico d'Itabirito et des carrières de minerai de fer. Il commence alors à sculpter à partir de troncs d’arbres morts, pour leur redonner vie, utilisant des pierres et des blocs de manganèse. Il voyage aussi en [[Amazonie]], au [[Pantanal]] de [[Mato Grosso]]. Il découvre alors les ravages de la [[déforestation]] contre laquelle il ne cessera alors de témoigner en multipliant ses photographies et l'utilisation systématique des racines et des troncs brûlés, qui sont désormais au centre de son œuvre. En 1965, invité par l'architecte Zanine, il découvre le petit port de pêche de [[Nova Viçosa]], au sud de [[Bahia (État brésilien)|Bahia]]. Pour attirer de grands artistes sur son territoire, l'état offre des hectares de forêt en bord d'océan. Séduit par cette nature intacte, la forêt primitive, les palétuviers, et la simplicité des pêcheurs de crevettes, Krajcberg s'installe. En 1971, il construit sa maison dans un arbre, grande cabane à dix mètres au-dessus du sol, « où pour la première fois de ma vie, à cinquante ans, je me suis enfin senti chez moi ». Tout autour ses ateliers, la première maison pyramidale construite par son ami Zanine, et ses musées (2 bâtiments déjà et un {{3e}} en construction): c'est le "Sitio Natura" où affluent désormais des visiteurs du monde entier. En 2003, L'Espace Krajcberg (au 21, avenue du Maine 75015 - Paris) ouvre ses portes et présente aux visiteurs la donation des œuvres du sculpteur Frans Krajcberg à la ville de Paris. L'Espace Krajcberg initie une importante réflexion sur le rôle de l'art dans le combat de survie écologique. Son œuvre engagée connaît une résonance de plus en plus grande. Militant écologiste de la première heure, dès 1978, Krajcberg lançait le « Manifeste du naturalisme intégral" ou "Manifeste du Rio Negro » à la suite d'un voyage en [[Amazonie]] avec le critique d’art Pierre Restany et le peintre Sepp Baenderenck, dont ils sortirent révoltés contre la destruction organisée de la forêt et des Indiens qui la peuplent. {{style| ;"Je veux crier ma révolte !" La destruction des ressources naturelles ne cessant de s'amplifier, Krajcberg a engagé sa vie et son œuvre dans cette lutte planétaire, avec une audience grandissante. Photographe, il est sans cesse à l'affût de la beauté fugitive d'une fleur ou d'une lumière. Sculpteur, il redonne vie et beauté aux arbres morts ou suppliciés par le feu. L'ensemble de son œuvre artistique, ses livres, ses films, ses expositions, ses interventions publiques, depuis les grands sommets de la terre jusqu'aux plus simples conférences, ont fait de Krajcberg l'un des chefs de file du combat pour la sauvegarde de la planète Terre. }} == Livres de photographies == Depuis son premier livre ''La Ville de [[São Luís (Maranhão)|São Luiz do Maranhão]]'', Krajcberg n'a cessé de publier ses photos de nature, témoignant de la diversité de la faune et de la flore au Brésil, et dans le monde entier. Publication pour la plupart au Brésil par GB Arte, Marcia Barrosa do Amaral, à Rio de Janeiro. == Expositions personnelles == [[File:Frans Krajcberg , Oca 2008 a.jpg|thumb|upright|Frans Krajcberg, Oca, [[São Paulo]], [[Brézil]] 2008.]] [[Image:Espa o Cultural Frans Krajcberg - Curitiba (40833438).jpg|thumb|upright|''Espaço Cultural Frans Krajcberg'', [[Jardin botanique de Curitiba]], [[Curitiba]], [[Région Sud (Brésil)|sud du Brésil]].]] * en France : ** 1996, « Villette-Amazone / Manifeste pour l’environnement au {{s-|XXI|e}} » à la [[Grande Halle de la Villette]] à Paris. ** 2005, « Dialogues avec la nature », grande exposition rétrospective dans le Parc de Bagatelle de la Ville de Paris à l'occasion de « l'année du Brésil en France » ({{formatnum:170000}} visiteurs) **2016-2017, "Frans Krajcberg, un artiste en résistance", Musée de l’Homme à Paris. Parcours artistique qui irrigue l’ensemble des salles permanentes récemment reconfigurées. Rencontres et débats sur son œuvre sont organisés. *au Brésil : **multiples manifestations, dont une exposition au Musée d'art moderne de la Ville de Rio (1992), et régulièrement dans ses galeries de Rio de janeiro (galerie de M. Barrosa do Amaral) ou de Sao Paulo (galerie de Sergio Caribe) **2018: Casa Museu Eva Klabin, Rio de Janeiro ==Espaces d'exposition permanentes== * ''Sitio natura'', Nova Viçosa, État de Bahia, Brésil (sa résidence et son site de référence) * [http://www.espacekrajcberg.fr ''Espace Frans Krajcberg'', ''Centre d'Art contemporain Art & Nature'']'','' 21 avenue du Maine, 75015 - Paris (depuis 2003) * Fin septembre 2007 : installation d'une sculpture en bronze, place de la Vache noire à Arcueil, Val-de-Marne. ==Prix et décorations== * 1957, Prix du meilleur peintre Brésilien. * 1998, « Prix multiculturel Estadão » décerné par le journal « l’État » de São Paulo * 2002, Médaille de l’[[Ordre de Rio Branco]] décernée par le gouvernement brésilien * 2004, « Grande croix de l’ordre du mérite culturel », remise par le Président [[Lula]] - Espace Frans Krajcberg, 21 avenue du Maine, 75015 Paris * 2009, Prix du meilleur peintre français. * 2012, « La Médaille Vermeil de la ville de Paris » remise par Bertrand Delanoë, Maire de Paris == Notes et références == {{Références}} == Annexes == {{Autres projets|commons=Category:Frans Krajcberg}} === Bibliographie === * Claude Mollard et Pascale Lismonde, ''Frans Krajcberg, la traversée du feu : biographie'' ; suivi du ''Journal d'Amazonie'' et du ''Manifeste du naturalisme intégral'' de Pierre Restany, [[Paris]], Isthme éditeur, [[2005]], 236-16 p., ppl. {{ISBN|2-912688-64-7}}. * Pascale Lismonde, ''L'Art révolté - Frans Krajcberg, un artiste pour sauver la forêt'', avec photos de Frans Krajcberg, éditions Gallimard-Jeunesse / Giboulées, [[2005]] {{ISBN|2-07-057313-3}}. === Filmographie === * ''Frans Krajcberg, poète des vestiges'', Walter Salles, 52 min, 1987 * ''Frans Krajcberg, portrait d'une révolte'', Maurice Dubroca, 52 min, production : Mémoire magnétique et CNDP-SCEREN, 2004 * ''L'Oiseau de bronze, un sculpteur, une fonderie'', Oliver Comte, 52 min, production Eyes Corporation, 2007 (sur la sculpture en bronze réalisée par la fonderie Susse d'Arcueil * ''Paris bouche à bouche'', épisode Montparnasse-Bienvenue, Espace Krajcberg, Bruno Carrière, 52 min, Les Productions Mégafun (Canada), 2008, [http://www3.sympatico.ca/b.carriere] === Liens externes === * {{Autorité}} * {{Bases art}} *[http://www.espace-krajcberg.com Espace Krajcberg à Paris] {{Portail|art contemporain|peinture|sculpture|photographie|Pologne|Brésil}} {{DEFAULTSORT:Krajcberg, Frans}} [[Catégorie:Artiste contemporain brésilien]] [[Catégorie:Naissance en avril 1921]] [[Catégorie:Naissance à Kozienice]] [[Catégorie:Décès à 96 ans]] [[Catégorie:Décès à Rio de Janeiro]] [[Catégorie:Décès en novembre 2017]]
305411
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic%20du%20Marbor%C3%A9
Pic du Marboré
{{voir homonymes|Marboré}} {{ébauche|Pyrénées|montagne}} {{Infobox Montagne | nom=Pic du Marboré | image=Pic de Marboré Pyrenees 20080821.jpg | légende=Vue de la face nord-ouest du Marboré. | altitude=[[Liste UIAA des 3000 pyrénéens#Zone 3 : Mont-Perdu|3248 ou 3251]] | ref altitude=<ref name="Geoportail"/>{{,}}<ref name="IGN"/> | massif=[[Massif du Mont-Perdu]] ([[Pyrénées]]) | latitude=42/41/33/N | longitude=0/00/43/E | ref coord=<ref name="Geoportail">{{Géoportail|latitude=42/41/33/N|longitude=0/00/43/E}}</ref>{{,}}<ref name="IGN">{{Iberpix|latitude=42/41/33/N|longitude=0/00/43/E|desc=Pic du Marboré}}</ref> | pays={{France}}<br />{{Espagne}} | région=[[Occitanie (région administrative)|Occitanie]]<br />[[Aragon (communauté autonome)|Aragon]] | lien région=[[Région française|Région]]<br />{{nobr|[[Communautés autonomes d'Espagne|Communauté autonome]]}} | subdivision=[[Hautes-Pyrénées]]<br />[[Province de Huesca|Huesca]] | lien subdivision=[[Département français|Département]]<br />[[Provinces d'Espagne|Province]] | première ascension=24 septembre [[1865]] par [[Henry Russell]] et [[Famille Passet#Hippolyte Passet (1813-1884)|Hippolyte Passet]] | voie=Par le [[refuge de Goriz]] | âge= | roches= | type= | géolocalisation=Pyrénées/Hautes-Pyrénées/Huesca }} Le '''pic du Marboré''' est un sommet des [[Pyrénées]] situé sur la [[Frontière entre l'Espagne et la France|frontière franco-espagnole]] et qui culmine à {{unité|3248|mètres}} ou {{unité|3251|mètres}} d'altitude dans le [[massif du Mont-Perdu]]. == Toponymie == {{...}} == Géographie == === Topographie === Il fait partie de la ceinture du [[cirque de Gavarnie]]. Il marque la limite entre le [[parc national des Pyrénées]] ([[France]]) et le [[parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu]] ([[Espagne]]). Le pic du Marboré est situé : * côté français : sur la commune de [[Gavarnie-Gèdre (Hautes-Pyrénées)|Gavarnie-Gèdre]] dans le département des [[Hautes-Pyrénées]], en région [[Occitanie (région administrative)|Occitanie]] ; * côté espagnol : dans la [[comarque]] de [[Sobrarbe]], dans la [[province de Huesca]], en [[Aragon (communauté autonome)|communauté autonome d'Aragon]]. === Hydrographie === Le sommet délimite la [[ligne de partage des eaux]] entre le [[bassin de l'Adour]], qui se déverse dans l'[[Océan Atlantique|Atlantique]] côté nord, et le [[Bassin versant de l'Èbre|bassin de l'Èbre]], qui coule vers la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] côté sud. === Géologie === {{...}} === Climat === {{...}} == Histoire == Philippe de Nemours en [[1846]] fut peut-être le premier à avoir escaladé le pic du Marboré mais on manque de précision pour lui attribuer cette première. == Voie d'accès == {{...}} [[Image:Panorámica del Marboré, el Cilindro y el Monte Perdido.jpg|thumb|Vus depuis le versant nord (français), de droite à gauche (d'ouest en est), le pic du Marboré, le [[cylindre du Marboré]] (au centre) puis le [[mont Perdu]].]] == Culture == Le pic du Marboré, comme de nombreux autres sommets pyrénéens, a donné son nom à un [[turboréacteur]] produit par la société [[Safran Helicopter Engines|Turbomeca]], le [[Turbomeca Marboré]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Liste des sommets des Hautes-Pyrénées]] * [[Liste des massifs et sommets des Pyrénées]] * [[Liste UIAA des 3000 pyrénéens]] * [[Cirque de Gavarnie]] * [[Massif du Mont-Perdu]] === Liens externes === {{Palette|Succession/Frontière franco-espagnole|Préc=[[Pic de la Cascade oriental]]|Actuel=Pic du Marboré|Suiv=[[Col d'Astazou]]}} {{Portail|Pyrénées|montagne|Hautes-Pyrénées|Aragon}} [[Catégorie:Sommet des Pyrénées françaises|Marboré, pic]] [[Catégorie:Sommet des Pyrénées espagnoles|Marboré, pic]] [[Catégorie:Sommet dans les Hautes-Pyrénées|Marboré, pic]] [[Catégorie:Sommet dans le parc national des Pyrénées|Marboré, pic]] [[Catégorie:Sommet dans le parc national d'Ordesa et du Mont-Perdu|Marboré, pic]] [[Catégorie:Sommet frontalier des Pyrénées|Marboré, pic]] [[Catégorie:Frontière entre l'Espagne et la France]] [[Catégorie:Ligne de partage des eaux entre mer Méditerranée et océan Atlantique]]
305414
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacky%20Simon
Jacky Simon
{{Voir homonymes|Simon|Jacques Simon}} {{Infobox Footballeur | nom = Jacky Simon | image = | taille image = | légende = | nom de naissance = Jacques Charles Michel Alexandre Simon | période pro = [[1959 en football|1959]] – [[1973 en football|1973]] | date de naissance = {{Date de naissance|25|3|1941|en football}} | lieu de naissance = [[Omonville-la-Rogue]] ([[France]]) | date de décès = {{Date de décès|5|décembre|2017|25|mars|1941|en football}} | lieu de décès = [[Valognes]] ([[France]]) | nationalité = {{FRA-d}} [[France|Français]] | taille = {{Taille|m=1.72}} | club actuel = | numéro en club = | position = [[Attaquant (football)|Attaquant]] | parcours junior = {{parcours junior ||{{FRA-d}} {{Abréviation|UST Équeurdreville|Union sportive du travail Équeurdreville}} }} | parcours senior = {{parcours pro |[[1959 en football|1959]]-[[1963 en football|1963]]|{{FRA-d}} [[Association sportive de Cherbourg football|AS Cherbourg]] |{{0}}86 (16) |[[1963 en football|1963]]-[[1968 en football|1968]]|{{FRA-d}} [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] |185 (96) |[[1968 en football|1968]]-[[1970 en football|1970]]|{{nobr|{{FRA-d}} [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]]}} |{{0}}74 (19) |[[1970 en football|1970]]-[[1973 en football|1973]]|{{FRA-d}} [[Red Star FC]] |{{0}}98 (10) }} | sélection nationale = {{parcours national |[[1965 en football|1965]]-[[1969 en football|1969]]|{{FRA football}}|{{0}}15 {{0}}(1) }} }} '''Jacques Simon''', dit '''Jacky Simon''', né le {{Date|25|mars|1941|en football}} à [[Omonville-la-Rogue]] et mort le {{date|5 décembre 2017}} à [[Valognes]], est un [[footballeur]] [[France|français]]. Il s'est illustré avec le [[Football Club Nantes Atlantique|FC Nantes]] (1963-1968) et a joué en [[Équipe de France masculine de football|équipe de France]] (15 sélections, 1 but). == Carrière == {{Section à sourcer|date=décembre 2017}} Jacky Simon débute à l’[[UST Équeurdreville]] (Manche) en [[1950 en football|1950]], à 9 ans. Il rejoint l’[[AS Cherbourg]] en [[1959 en football|1959]], où il fait remarquer, comme ailier, sa vitesse, sa remarquable conduite de balle et son talent de buteur. Il reste quatre saisons dans ce club, où il bénéficie notamment des conseils avisés de l'entraîneur [[André Simonyi]]. Après son service militaire, effectué pour partie en Algérie, Jacky Simon est transféré au [[Football Club Nantes Atlantique|FC Nantes]] en [[1963 en football|1963]]. Il y obtient deux titres de champion de France de division 1 en [[1964 en football|1964]]-[[1965|65]] et [[1965 en football|1965]]-[[1966|66]]. Il est aussi meilleur buteur en [[1964 en football|1964]]-[[1965|65]], avec 24 buts. Il joue ensuite aux [[Girondins de Bordeaux]] de [[1968 en football|1968]] à [[1970 en football|1970]] (74 matches, 19 buts) et au [[Red Star]] de [[1970 en football|1970]] à [[1973 en football|1973]] (90 matches, 10 buts). Il marque 98 buts en division 1, dont 73 avec Nantes. Il dispute par ailleurs 10 matches en Coupes d'Europe et inscrit 2 buts. Il est international A 15 fois entre 1965 et 1969. Il marque 1 but<ref>{{FFF|838}}.</ref>. * Premier match : France-[[Équipe d'Autriche de football|Autriche]] 1-2 le {{date|24|mars|1965|en sport}} à Paris. * Dernier match : [[Équipe d'Angleterre de football|Angleterre]]-France 5-0 le {{date|12|mars|1969|en sport}} à Wembley. La presse sportive lui remet l’Oscar du football français. À l'issue de sa carrière professionnelle, il devient l'entraîneur du CS [[Carentan]] (Manche), alors en division d'honneur de Normandie. Il meurt le {{date|5 décembre 2017}} à l'hôpital de [[Valognes]], à l'âge de 76 ans<ref>{{Lien web|url=https://actu.fr/normandie/cherbourg-en-cotentin_50129/jacky-simon-figure-legendaire-football-manchois-est-decede_14104577.html|titre=Jacky Simon, figure légendaire du football manchois, est décédé|site=actu.fr|date=5 décembre 2017|consulté le=6 décembre 2017}}.</ref>. == Clubs == * 1959-1963 : [[Association Sportive de Cherbourg Football|AS Cherbourg]] * 1963-1968 : [[Football Club de Nantes|FC Nantes]] * 1968-1970 : [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] * 1970-1973 : [[Red Star 93|Red Star]] == Palmarès == === En club === * [[Championnat de France de football|Champion de France]] en [[Championnat de France de football 1964-1965|1965]] et en [[Championnat de France de football 1965-1966|1966]] avec le [[FC Nantes]] * Vainqueur du [[Trophée des champions (football)|Trophée des Champions]] en [[Challenge des champions 1965|1965]] avec le [[FC Nantes]] * Finaliste de la [[Coupe de France de football|Coupe de France]] en [[Coupe de France de football 1965-1966|1966]] avec le [[FC Nantes]] et en [[Coupe de France de football 1968-1969|1969]] avec les [[Football Club des Girondins de Bordeaux|Girondins de Bordeaux]] === Distinction individuelle === * Meilleur buteur de [[Championnat de France de football|Championnat de France]] en [[Championnat de France de football 1964-1965|1965]] (24 buts) == Notes et références == <references /> == Annexes == === Bibliographie === * Jacques Touffait, « Jacques Simon, la coqueluche du football français... », ''Le Miroir des Sports'', {{numéro|1065}}, {{date-|8 mars 1965}} === Liens externes === * {{Bases footballeur}} {{Palette|France coupe du monde 1966|Meilleurs buteurs du championnat de France de football}} {{Portail|football|France}} {{DEFAULTSORT:Simon, Jacky}} [[Catégorie:Naissance en mars 1941]] [[Catégorie:Naissance dans la Manche]] [[Catégorie:Footballeur international français]] [[Catégorie:Joueur de l'AS Cherbourg]] [[Catégorie:Joueur du FC Nantes]] [[Catégorie:Joueur des Girondins de Bordeaux]] [[Catégorie:Joueur du Red Star]] [[Catégorie:Décès à 76 ans]] [[Catégorie:Décès en décembre 2017]] [[Catégorie:Décès à Valognes]]
305416
https://fr.wikipedia.org/wiki/Frederiksborg%20%28amt%29
Frederiksborg (amt)
{{Voir homonymes|Frederiksborg}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Frederiksborg |autres noms = ''Frederiksborg Amt'' |drapeau = |préfecture = [[Hillerød]] |ISO = DK-020 |latitude = 46.4838 |longitude = 11.2453 |population = 378686 |année_pop = [[2006]] |superficie = 1347.42 |imageloc = DenmarkFrederiksborg.png |web = http://www.frederiksborgamt.dk }} L''''amt de Frederiksborg''' était un des [[amter du Danemark]] (département) avant [[2007]]. == Liste des municipalités == L''''amt de Frederiksborg''' est composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | *[[Allerød]] *[[Birkerød]] *[[Farum]] *[[Fredensborg-Humlebæk]] *[[Frederikssund]] *[[Frederiksværk]] *[[Græsted-Gilleleje]] *[[Helsinge]] *[[Elseneur]] *[[Hillerød]] | valign="top" | *[[Hundested]] *[[Hørsholm]] *[[Jægerspris]] *[[Karlebo]] *[[Skibby]] *[[Skævinge]] *[[Slangerup]] *[[Stenløse]] *[[Ølstykke]] |} == Liens externes == * {{autorité}} * {{Dictionnaires}} * {{Bases géographiques}} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amt de Frederiksborg|*]]
305417
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sj%C3%A6lland-Occidental
Sjælland-Occidental
{{Voir homonymes|Sjælland}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt du Sjælland-Occidental |autres noms = Vestsjællands Amt |drapeau = |préfecture = [[Sorø]] |ISO = DK-030 |latitude = |longitude = |population = 307207 |année_pop = [[2006]] |superficie = 2983.77 |imageloc = DenmarkWestZealand.png |web = http://www.vestamt.dk }} L''''amt du Sjælland-Occidental''' était un des [[amter du Danemark]] (département). == Liste des municipalités == L''''amt du Sjælland-Occidental''' était composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | *[[Bjergsted]] *[[Dianalund]] *[[Dragsholm]] *[[Fuglebjerg]] *[[Gørlev]] *[[Hashøj]] *[[Haslev]] *[[Holbæk (commune)]] *[[Hvidebæk]] *[[Høng]] *[[Jernløse]] * {{Lien|langue=da|trad=Kalundborg Kommune|fr=Kalundborg Kommune}} | valign="top" | * {{Lien|langue=da|trad=Korsør Kommune|fr=Korsør Kommune}} *[[Nykøbing-Rørvig]] *[[Ringsted]] * {{Lien|langue=da|trad=Skælskør Kommune|fr=Skælskør Kommune}} * {{Lien|langue=da|trad=Slagelse Kommune (1970-2006)|fr=Slagelse Kommune (1970-2006)}} *[[Sorø]] *[[Stenlille]] * {{Lien|langue=da|trad=Svinninge Kommune|fr=Svinninge Kommune}} *[[Tornved]] *[[Trundholm]] *[[Tølløse]] |} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:Sjaelland-Occidental}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Sjælland (région)]]
305419
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles%20Antoine%20Coypel
Charles Antoine Coypel
{{Infobox Biographie2 | charte = artiste |image=Charles-Antoine Coypel.jpg |légende=Charles Antoine Coypel, ''Portrait de l'artiste'' (1734), autoportrait, [[Los Angeles]], [[Getty Center]]. }} '''Charles Antoine Coypel''' (souvent appelé '''Charles Coypel'''), né le {{Date|11|juillet|1694|en arts plastiques}} à [[Paris]]<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDEtMTUiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NTtzOjQ6InJlZjIiO2k6NTk3NzQ7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=0%2C0&uielem_islocked=0&uielem_zoom=32&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Paris, État civil reconstitué, vue 11/51.]</ref>, où il est mort le {{Date|14|juin|1752}}<ref>[http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMjItMDEtMTUiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NTtzOjQ6InJlZjIiO2k6NDQzODk7czoxNjoidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbCI7YjoxO3M6MjE6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWxfbW9kZSI7czo0OiJwcm9kIjt9#uielem_move=0%2C0&uielem_islocked=0&uielem_zoom=41&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F Paris, État civil reconstitué, vue 15/101.]</ref>, est un [[Artiste peintre|peintre]], [[Chalcographie|graveur]] et [[dramaturge]] français. Il est ''Premier Peintre du Roi'' et directeur de l'Académie Royale. Il hérite du titre de ''Garde des tableaux et dessins du roi'', une fonction qui combine les rôles de directeur et de conservateur de la collection d'art du roi. == Biographie == Fils d’[[Antoine Coypel]] et petit-fils de [[Noël Coypel]], Charles Antoine Coypel est aussi le neveu de [[Noël Nicolas Coypel]] (demi-frère d'Antoine Coypel), bien que seulement quatre années les séparent. Il fut un portraitiste habile, bien qu'il fût premièrement peintre d'histoire. Il fut un habile politicien et il accéda aux plus hauts postes de l'administration artistique. Il exerça la charge de Garde des tableaux et dessins de la Couronne de 1722 à 1752. Il entra à l’[[Académie royale de peinture et de sculpture]] le {{Date|31|août|1715}} et en fut nommé directeur en [[1747]]. Il fut nommé [[Premier peintre du Roi]] en 1747<ref>Nathalie Volle, « Le Premier peintre du roi Charles Coypel, dramaturge et “chimiste”. Documents inédits », in ''Mélanges offerts à Pierre Arizzoli-Clémentel'', sous la direction de Raphaël Masson, Château de Versailles, 2009..</ref> et il prit une part importante dans la création de l’École des élèves protégés de l'Académie royale. Parallèlement à sa carrière de peintre, Coypel écrivit une quarantaine de pièces de théâtre entre 1717 et 1747. Seule ''Les Folies de Cardenio'' (1720) fut publiée. Elle fut jouée aux [[Palais des Tuileries|Tuileries]] en 1721 avec des intermèdes chantés et de ballets dans lequel le roi [[Louis XV]] âgé de 10 ans danse en compagnie de soixante-huit danseurs, professionnels et courtisans<ref>{{Article|langue=|auteur1=Benoît Dratwicki|titre=Le ballet du roi|périodique=Livret du CD "Les éléments" Opéra-ballet de A.C Destouches et M-R. Delalande par l'ensemble "les surprises". Centre culturel d'Ambronay|date=2015|issn=|lire en ligne=|pages=}}.</ref>. Dans ''La Poésie et la Peinture'', comédie allégorique en trois actes, l’artiste compara les qualités des deux arts. Le peintre réalisa également des œuvres sur le thème du théâtre, dont le portrait d’''Adrienne Lecouvreur en Cornélie'' ([[Paris]], [[Comédie-Française]]) en 1726 ou encore le ''Portrait de [[Molière]]'' en 1730. == Œuvres == {{Article détaillé|Liste des peintures de Charles Antoine Coypel}} Cette liste, non exhaustive, est un extrait de l'article détaillé ci-dessus, fondé sur le catalogue raisonné de Lefrançois (1994). [[File:Coypel, Charles-Antoine - Fury of Achilles - 1737.jpg|thumb|300px|''La Colère d'Achille'', 1737, [[musée de l'Ermitage]].]] [[Fichier:Coypel Athalie interroge Joas.jpg|vignette|300px|''[[Athalie interrogeant Joas]]'', 1741, [[musée des Beaux-Arts de Brest]].]] === Chronologie === * ''[[Adrienne Lecouvreur]] en Cornélie'', [[1726]], huile sur toile, [[Paris]], [[Comédie-Française]], interprétée en gravure par [[Eugène Leguay]], [[Cambridge (Massachusetts)]], [[Fogg Art Museum]]<ref>. [https://www.harvardartmuseums.org/collections/person/32368?person=32368 Fogg Art Museum, ''Eugène Leguay dans les collections''].</ref> ; * ''Portrait de Philippe Coypel'', [[1732]], huile sur toile, 75 × 61&nbsp;cm, [[Paris]], [[musée du Louvre]]<ref>[http://cartelfr.louvre.fr/cartelfr/visite?srv=car_not_frame&idNotice=11538 Base Atlas].</ref> ; * ''La Conversion de saint Augustin'', [[1736]], huile sur toile, [[château de Versailles]], [[petit appartement de la reine]] ; * ''La Colère d'Achille'', [[1737]], huile sur toile, [[Saint-Pétersbourg]], [[musée de l'Ermitage]] ; *''[[La Destruction du palais d'Armide]]'', [[1737]], huile sur toile, [[Nancy]], [[musée des Beaux-Arts de Nancy]]. * ''[[Athalie interroge Joas]]'', [[1741]], huile sur toile, {{Dunité|129|163|cm}}, [[musée des Beaux-Arts de Brest]]<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=|titre=Renaissance du Musée de Brest, acquisitions récentes : [exposition], Musée du Louvre, Aile de Flore, Département des Peintures, 25 octobre 1974-27 janvier 1975, Paris|passage=|lieu=|éditeur=|date=1974|pages totales=80|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>{{,}}<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A4820 Utpictura18].</ref> ; *''L'Adoration des bergers nocturne'', [[1745]], huile sur toile, 157.8 x 103.5&nbsp;cm, [[musée des Beaux-Arts de Dijon]]<ref>{{Lien web|titre=collections du musée des beaux-arts de dijon - Affichage d'une notice|url=http://mba-collections.dijon.fr/ow4/mba/voir.xsp?id=00101-1399&qid=sdx_q8&n=18&e=|site=mba-collections.dijon.fr|consulté le=2016-11-08}}.</ref> ; * ''[[Pierre de Jélyotte]] dans le rôle de la nymphe Platée dans [[Platée|Platée ou Junon jalouse]], vers 1745, opéra-bouffe de [[Jean-Philippe Rameau|Rameau]]'', huile sur toile, 54 x 46.5&nbsp;cm, [[musée du Louvre]] ; * ''[[Athalie interrogeant Joas]]'', [[1747]] (copie à la demande de [[Louis XV]], [[musée Bernard-d'Agesci]], [[Niort]]). Une copie par [[Clément-Louis-Marie-Anne Belle]] a également été réalisée pour la [[Manufacture des Gobelins]] afin de compléter la ''[[Tenture des scènes d'opéra, de tragédie et de comédie|Tenture des scènes d’Opéra, de Tragédie et de Comédie]]''. Elle est conservée au [[Collection de peintures du musée des Beaux-Arts de Chartres|musée des Beaux-Arts de Chartres]]<ref>{{Lien web |auteur=Stéphane Lojkine - Utpictura18 |auteur2=Clément Belle |titre=Athalie interrogeant Joas - Charles-Antoine Coypel |url=https://utpictura18.univ-amu.fr/notice/5501-athalie-interrogeant-joas-charles-antoine-coypel |site=utpictura18.univ-amu.fr |consulté le=10 mai 2023}}.</ref>{{,}}<ref>''Le théâtre des passions (1697-1759). Cléopâtre, Médée, Iphigénie'', catalogue de l’exposition présentée au musée des beaux-arts de Nantes, du 11 février au 22 mai 2011, Fage, Lyon, 2011.</ref> ; *''Le Sommeil de Renaud'', [[1747]]-[[1751]], carton de tapisserie, {{Dunité|328|630|cm}}, [[musée d'Arts de Nantes]]<ref>[http://utpictura18.univ-montp3.fr/GenerateurNotice.php?numnotice=A0455 Utpictura 18].</ref> ; *''Cléopâtre avalant le poison'', [[1749]], huile sur toile, musée d'Arts de Nantes ; *''Les Disciples d'Emmaüs'', [[1749]], huile sur toile, [[Paris]], [[église Saint-Merri]]. * ''Étude pour le personnage de Sancho Pança'', vers 1517, pierre noire, sanguine et rehauts de craie blanche sur papier vergé, 43,6 x 25,5 cm, [[Musée des Beaux-Arts d'Orléans|musée des Beaux-Arts d’Orléans]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=Dominique Brême et Mehdi Korchane|titre=Dessins français du musée des Beaux-Arts d’Orléans. Le Trait et l’Ombre|passage=n°40|lieu=Orléans|éditeur=musée des Beaux-Arts|année=2022|isbn=9 788836 651320}}</ref>. === Dates non documentées === * ''Autoportrait'', pastel, [[musée des Beaux-Arts d'Orléans]]<ref>[http://art.rmngp.fr/fr/library/artworks/charles-antoine-coypel_autoportrait_pastel Base Rmn].</ref> ; * ''Portrait de Démocrite'' Niort, musée Bernard-d'Agesci, réplique autographe en format ovale du réalisé par son père et conservé au Louvre ; * ''Atalide et Roxane'' ou ''L'évanouissement d'Atalide'', huile sur toile, [[palais des Beaux-Arts de Lille]] ; * ''Vierge à l'Enfant'', huile sur toile, [[Périgueux]], [[musée d'Art et d'Archéologie du Périgord]] ; * ''La Vierge et l'Enfant (Le Sommeil de l'Enfant Jésus)'', toile {{Dunité|92|72|cm}}, 1732, don de {{Mme}} Massot-Delaunay, 1871, [[Collection de peintures du musée des Beaux-Arts de Chartres|musée des Beaux-Arts de Chartres]] <small>(inv. {{N°|3270}})</small> : {{Citation|La Vierge assise veille sur son fils endormi dans un berceau, entouré de draperies rouges, et ramène sur lui ces draperies.}}<ref>N° P139 du catalogue raisonné Lefrançois, 1994.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Émile Bellier de La Chavignerie]]|titre=Notice des peintures, dessins et sculptures par P. Bellier de La Chavignerie ; Musée de Chartres (2e édition)|lieu=Chartres|éditeur=impr. de E. Garnier|date=1875|pages totales=124|bnf=FRBNF30080667|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k62435436}}, p. 11-12.</ref>. == Références == {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === * {{Ouvrage|langue=|auteur1=Thierry Lefrançois|préface=par [[Pierre Rosenberg]]|titre=Charles Coypel|sous-titre=peintre du roi : 1694-1752|passage=|lieu=Paris|editeur=Arthena|date=1994|isbn=2-903239-18-5|oclc=231852472|url=https://books.google.com/books?id=lvvpAAAAMAAJ|pages totales=519}} === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category:Charles-Antoine Coypel}} {{Liens}} * {{en}} [http://www.artcyclopedia.com/artists/coypel_charles-antoine.html Charles Antoine Coypel dans Artcyclopedia] {{Succession/Début}} {{Succession/Ligne | nom = [[Académie royale de peinture et de sculpture|Directeur de l'Académie royale de peinture et de sculpture]] | avant = [[Pierre-Jacques Cazes]] | après = [[Louis de Silvestre]] | période = [[1747]]-[[1752]] }} {{Succession/Fin}} {{Portail|peinture|histoire de l'art|théâtre|Paris|XVIIIe siècle|Royaume de France}} {{DEFAULTSORT:Coypel, Charles Antoine}} [[Catégorie:Peintre français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Peintre de cour]] [[Catégorie:Peintre portraitiste français]] [[Catégorie:Peintre d'histoire français]] [[Catégorie:Peintre d'art sacré]] [[Catégorie:Peintre de scène mythologique]] [[Catégorie:Membre de l'Académie royale de peinture et de sculpture]] [[Catégorie:Dramaturge français du XVIIIe siècle]] [[Catégorie:Naissance en juillet 1694]] [[Catégorie:Naissance à Paris]] [[Catégorie:Décès en juin 1752]] [[Catégorie:Décès à Paris]] [[Catégorie:Décès à 57 ans]]
305421
https://fr.wikipedia.org/wiki/Loxosceles%20reclusa
Loxosceles reclusa
{{Taxobox début | animal | ''Loxosceles reclusa'' | Loxosceles_reclusa.jpg | <!-- insérer une légende descriptive de l'image --> | classification=twsc }} {{Taxobox | embranchement | Arthropoda }} {{Taxobox | sous-embranchement | Chelicerata }} {{Taxobox | classe | Arachnida }} {{Taxobox | ordre | Araneae }} {{Taxobox | sous-ordre | Araneomorphae }} {{Taxobox | famille | Sicariidae }} {{Taxobox | genre | Loxosceles }} {{Taxobox taxon | animal | espèce | Loxosceles reclusa | [[Willis John Gertsch|Gertsch]] & [[Stanley B. Mulaik|Mulaik]], [[1940]] }} {{Taxobox synonymes | * ''Loxosceles reclusus'' <small>Gertsch & Mulaik, 1940</small> }} {{Taxobox fin}} '''''Loxosceles reclusa''''' est une [[espèce]] d'[[Araneae|araignées]] [[Araneomorphae|aranéomorphes]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des [[Sicariidae]]{{Bioref|WSC non-famille|afficher=ref}}. Elle est appelée « '''recluse brune''' » ou, comme d'autres ''Loxosceles'', « '''araignée violoniste''' ». == Distribution == [[Fichier:Loxosceles reclusa range.png|vignette|gauche|Distribution.]] Cette espèce se rencontre principalement aux [[États-Unis]] dans le [[Sud-Central américain]], dans l'ouest du [[Sud profond]], dans le sud du [[Midwest]]<ref name="Gertsch & Ennik, 1983"/>. Contrairement à ''[[Loxosceles rufescens]]'', autre araignée violoniste, la présence de ''Loxosceles reclusa'' n'est pas attestée en France<ref>[https://www.sciencesetavenir.fr/sante/desintox-l-araignee-qui-provoque-de-graves-necroses-n-est-pas-une-espece-exotique_29304 Article de ''Science et Avenir''], expliquant la confusion.(voir journal l'Est républicain du 3/09/2020).</ref>. Sur le continent américain elle a également été observée en [[Arizona]], au [[Colorado]], en [[Floride]], en [[Ohio]], au [[New Jersey]], dans l'[[État de New York]], au [[Maine (États-Unis)|Maine]] ou en [[Oregon]], au [[Canada]] dans le sud-est de l'[[Ontario]] et au [[Mexique]] au [[Tamaulipas]]. Sa présence en [[Californie]] est considérée comme un mythe propagé par les médias<ref>{{Lien web|langue=en|titre=UCR Spiders Site: Myth of the Brown Recluse|url=http://spiders.ucr.edu/myth.html|site=spiders.ucr.edu|consulté le=2018-10-24}}.</ref>. {{clr|left}} == Description == [[Fichier:Brown-recluse-2-edit.jpg|vignette|gauche|''Loxosceles reclusa''.]] Le mâle [[holotype]] mesure {{unité|8|mm}} et la femelle {{unité|9|mm}}<ref name="Gertsch & Ennik, 1983">Gertsch & Ennik, 1983 : « The spider genus Loxosceles in North America, Central America, and the West Indies (Araneae, Loxoscelidae). » ''Bulletin of the American Museum of Natural History'', {{vol.|175}}, {{p.|264-360}} ([http://digitallibrary.amnh.org/dspace/handle/2246/981 texte intégral]).</ref>. Le nom anglais de cette araignée ({{citation|''{{lang|en|brown recluse spider}}''}}) vient de sa couleur (allant du jaune foncé au marron) et de ses habitudes de vie : elle préfère la solitude et ne se montre que très rarement. Elle est désignée sous le nom d’« araignée violoniste » comme d'autres ''Loxosceles'' en raison de la forme de violon de son [[céphalothorax]]. Cette caractéristique est plus ou moins marquée suivant les [[espèce]]s, particulièrement dans le sud-ouest des [[États-Unis]]. == Éthologie == La période de reproduction et de ponte de ''Loxosceles reclusa'' se situe entre mai et juillet. La femelle pond entre {{unité|40|et=50|œufs}} qu’elle enferme dans un cocon de soie. Chaque femelle peut ainsi produire plusieurs sacs d’œufs en plusieurs mois. Les petits émergent des sacs après environ un mois d’incubation. Leur développement est long et est très influencé par les conditions climatiques et la nourriture disponible. Il faut compter environ un an pour obtenir un adulte qui vivra encore entre un et deux ans, et qui pourra parfois jeûner entre quatre et six mois. Sa taille adulte varie de 8 à {{unité|10|mm}}<ref>{{Ouvrage |langue=fr |auteur1=Susan Bayliss Mallory |titre=Dermatologie pédiatrique |lieu=Issy-les-Moulineaux |éditeur=Elsevier-Masson |collection=Atlas en dermatologie |année=2007 |pages totales=358 |passage=150 |isbn=978-2-84299-832-5 |présentation en ligne={{Google Livres|ipY9jXU2ZVIC}} }}.</ref>. ''Loxosceles reclusa'' tisse des toiles irrégulières, en forme de cône, qui lui servent de nid. Celui-ci lui sert de retraite pour la journée et est généralement construit dans un endroit calme où elle ne sera pas dérangée. Elle peut s’installer aussi bien en extérieur qu’en intérieur (caves, greniers, toilettes, placards, conduits d’air conditionné, boîtes de rangement, chaussures{{, etc.}})<ref name="UC-IPM">{{Lien web |langue=en |auteur=R. S. Vetter |titre=Brown Recluse and Other Recluse Spiders |url=http://ipm.ucanr.edu/PMG/PESTNOTES/pn7468.html |date=29 novembre 2018 |site=[[Université de Californie|ipm.ucanr.edu]]}}.</ref>. Cette araignée sort la nuit à la recherche de proies. Des études récentes de l’université du Kansas ont montré que celle-ci est largement [[charognard]]e et préfère se nourrir d’insectes morts. ''Loxosceles reclusa'' n’est généralement pas agressive, mais peut mordre lorsqu’elle est dérangée ou attaquée. Quelques personnes ont déjà été mordues dans leur lit en se roulant par inadvertance sur une araignée de ce type, d’autres en rangeant des aires de stockage de matériel<ref name="UC-IPM" />. == Venin == [[Fichier:Necrotic leg wound.png|vignette|gauche|Dans les cas les plus graves, la morsure peut évoluer vers une [[nécrose]] des tissus touchés.]] === Symptômes === La réaction physique après une morsure d’une ''Loxosceles reclusa'' dépend de la quantité de venin injectée et de la sensibilité de l’individu mordu. Certaines personnes n’ont aucune séquelle après ce genre de morsure, mais la plupart du temps, les morsures sont très douloureuses, surtout si elles ne sont pas traitées à temps (pour bien faire, le traitement doit intervenir au plus tard dans les deux jours qui suivent la morsure, idéalement dans les 24 heures). Le venin détruit artères et veines<ref name="Timbrell">D'après {{Ouvrage|prénom1=John|nom1=Timbrell|titre=The Poison Paradox|sous-titre=Chemicals as Friends and Foes|éditeur=[[Oxford University Press]]|année=2005|pages totales=348|passage=163|isbn=0-19-280495-2|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=yNmatHmkIB0C&printsec=frontcover|titre chapitre=Natural born killers}}.</ref>. Dans les cas les plus graves, sa morsure peut provoquer la [[nécrose]] des tissus touchés et des infections. Les lésions observées sont généralement de type « volcanique », c’est-à-dire caractérisées par un trou dans la chair dû aux tissus sous-cutanés gangrenés qui provoquent une éruption infectieuse. Six à huit semaines de guérison sont alors nécessaires selon la surface du corps touchée. Dans de très rares cas, la douleur peut provoquer des vomissements, des nausées, de la fièvre, des paralysies partielles. Les victimes peuvent mourir d'une défaillance circulatoire ou d'une insuffisance rénale<ref name="Timbrell" />. Dans d’autres cas, généralement pour les enfants ou les gens en mauvaise condition physique, une morsure peut entraîner des séquelles physiques graves. === Erreurs de diagnostic === Environ 80 % des morsures annoncées comme dues à ''Loxosceles reclusa'' sont en fait mal diagnostiquées<ref>{{article |langue= |auteur1=Vetter RS, Cushing PE, Crawford RL, et al. |titre=Diagnoses of brown recluse spider bites (loxoscelism) greatly outnumber actual verifications of the spider in four western American states. |périodique=Toxicon. |numéro=42 |jour= |mois= |année=2003 |issn= |lire en ligne=https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14505942 |pages=413-418 }}.</ref>. Ces erreurs pourraient retarder l’application de traitements pour des maladies bien plus graves<ref name="Swanson & Vetter, 2005">{{article |langue=en |auteur=Swanson & Vetter |titre=Bites of brown recluse spiders and suspected necrotic arachnidism. |journal=N Engl J Med |volume=352 |numéro=7 |année=2005 |pmid=15716564 |doi=10.1056/NEJMra041184 |pages=700–7 }}.</ref>. Bien que son utilisation ne soit pas encore systématique, il existe aujourd’hui un [[Méthode immuno-enzymatique ELISA|test ELISA]] fiable dans la détection du venin de ''Loxosceles reclusa''<ref>{{article |langue=en |auteur=Gomez, Krywko & Stoecker |titre=A new assay for the detection of Loxosceles species (brown recluse) spider venom |journal=Ann Emerg Med |volume=39 |numéro=5 |année=2002 |pmid=11973553 |doi=10.1067/mem.2002.122914 |pages=469–74 }}.</ref>{{,}}<ref name="Swanson & Vetter, 2005"/>. Les erreurs de diagnostic concernant la morsure de ''Loxosceles reclusa'' proviennent le plus souvent du fait que le [[symptôme]] principal est une [[nécrose]] cutanée<ref name="UC-IPM" />{{,}}<ref name="Riskin">{{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|auteur1=Kyle McCabe, Alexis Siggers, Sally Freeman, Ed Hambleton|titre=Les monstres en moi|sous-titre=mon corps se putréfie|traduction titre=Monsters Inside Me: My Body Is Rotting|lieu=États-Unis|éditeur={{Lien|Optomen Productions|trad=Optomen|lang=en}} ; distribution : [[Animal Planet]] et [[Discovery Channel]] ; présentation : {{Lien|Daniel K. Riskin|lang=en}}|nature ouvrage=médical|date=11 décembre 2014|format=saison 5, épisode 8, durée : 94 minutes ; producteurs exécutifs : Nicola Moody, Erin Wanner, Dominic Stobart ; réalisation : Kyle McCabe|isbn=|lire en ligne=https://www.youtube.com/watch?v=tK1tqD782YQ|format électronique=vid}} {{commentaire biblio|Cf. à partir du minutage 22:42 <small>(l’historique chronologique complet débutant à partir de 15:01)</small> : un cas typique de [[gangrène]] succédant à une morsure de {{citation|recluse brune}}. Cet épisode, survenu en [[Géorgie (États-Unis)|Géorgie]], a failli coûter la vie à sa victime qui a dû être plongée dans un coma artificiel avec ablation d’un sein et [[exérèse]] des tissus putréfiés afin d’éviter une [[septicémie]] voire une [[fasciite nécrosante]]. Un reportage {{incise|réalisé en collaboration avec le biologiste américain vedette {{Lien|Daniel K. Riskin|lang=en}} (Dan Riskin)}} qui s’inscrit dans le cadre d'une série d'émissions télévisées {{incise|''[[Les Monstres en moi|Monsters Inside Me]]'', 6 saisons de 2009 à 2015 incluant 56 épisodes}} consacrées aux pathologies infectieuses relevant de [[parasitose|parasitoses humaines]].}}</ref>. Ainsi des médecins ont diagnostiqué une morsure de la recluse dans des lieux pourtant éloignés de la zone [[Endémisme|endémique]] de la recluse, empêchant ainsi les soins des maux réels. Plusieurs pathologies peuvent déclencher une nécrose, qu’elles soient de type infectieux ([[staphylocoque]], [[herpès]]…) ou non (''[[Pyoderma gangrenosum]]'', [[ulcère]] diabétique, [[brûlure]]s chimiques…). Ces dernières causes sont en général plus probables qu’une morsure de recluse, même en zone endémique<ref name="Swanson & Vetter, 2005"/>. == ''Loxosceles reclusa'' dans la culture == Un chapitre est consacré à l'araignée recluse dans ''[[Une année à la campagne]]'' (1983) de [[Sue Hubbell]]. Elle apparaît dans le roman de [[Maxime Chattam]] ''[[Maléfices (roman)|Maléfices]]'', troisième et ultime épisode de ''La Trilogie du mal'', paru en 2004. Elle est une des espèces élevées par un psychopathe, avec l'[[Theraphosa blondi|araignée Goliath]], dans le roman ''Derniers Adieux'' (2008) de [[Lisa Gardner]]. Elle est au cœur de l’enquête menée par [[Jean-Baptiste Adamsberg|le commissaire Adamsberg]] dans le roman ''[[Quand sort la recluse]]'' (2017) de [[Fred Vargas]]. == Publication originale == * Gertsch & Mulaik, 1940 : « The spiders of Texas. I. » ''Bulletin of the American Museum of Natural History'', {{n°|77}}, {{p.|307-340}} ([http://digitallibrary.amnh.org/dspace/handle/2246/875 texte intégral]). == Liens externes == {{Autres projets|commons=Category:Loxosceles reclusa|wikispecies=Loxosceles reclusa}} * {{ADW|Loxosceles_reclusa|''Loxosceles reclusa''|consulté le=13 octobre 2020 }} * {{BioLib|taxon|465479|''Loxosceles reclusa'' Gertsch & Mulaik, 1940|consulté le=13 octobre 2020 }} * {{CatalogueofLife | 72NJT | ''Loxosceles reclusa'' Gertsch & Mulaik, 1940 | consulté le=15 décembre 2020 }} * {{NCBI|6921|''Loxosceles reclusa'' Gertsch & Mulaik, 1940|consulté le=13 octobre 2020 }} * {{Tolweb|Loxosceles reclusa|consulté le=13 octobre 2020 }} * {{WSC non-famille|Sicariidae|Loxosceles reclusa|Gertsch & Mulaik, 1940|consulté le=13 octobre 2020 }} * <small>(fr)</small> [http://www.manioc.org/fichiers/V19022 Au secours, les araignées sont méchantes !], Maréchal Patrick, 2018 == Notes et références == {{Traduction/Référence|en|Brown recluse spider|304598094}} {{Références|colonnes=2}} {{Portail|arachnologie|États-Unis|Mexique|Ontario}} [[Catégorie:Sicariidae]] [[Catégorie:Espèce d'araignées (nom scientifique)]]
305422
https://fr.wikipedia.org/wiki/Siegfried%20Kracauer
Siegfried Kracauer
{{Infobox Biographie2 | charte = journaliste | image = Siegfriedkracauer.jpg | légende = Siegfried Kracauer avant 1925. }} '''Siegfried Kracauer''', né le {{date de naissance|8 février 1889}} à [[Francfort-sur-le-Main]] et mort le {{date de décès|26 novembre 1966}} à [[New York]], est un [[journaliste]], [[sociologue]] et [[critique de cinéma|critique]] de films [[Allemagne|allemand]]. == Biographie == Siegfried Kracauer naît dans une famille [[Juifs|juive]]. Architecte de formation (ayant étudié la discipline de 1907 à 1913), Siegfried Kracauer fait ses débuts en tant que journaliste en 1922, activité qui le rendra célèbre par ses chroniques basées sur un sens de l'observation peu commun. Il est un ami de [[Walter Benjamin]], [[Theodor W. Adorno]] et [[Ernst Bloch]] et une figure marquante de la gauche intellectuelle sous l'[[République de Weimar|Allemagne de Weimar]]. Il est lié au cercle d'intellectuels réunis autour de l'[[Institut de recherche sociale|Institut für Sozialforschung]], soit le noyau institutionnel de ce qu'on appellera plus tard l'[[École de Francfort]]. Son intérêt pour les phénomènes de [[Société (sciences sociales)|société]], comme les [[Fait divers|faits divers]] et les histoires de détectives, le conduit à bâtir une méthode analytique pour découvrir l'aspect caché du cinéma et de la photographie. En 1927, il publie ''Ornament der Masse'' (''L'Ornement de la masse''). Son intérêt pour le [[marxisme]] le conduit à rejeter la plupart des aspects du [[capitalisme]]. En [[1933]], Kracauer s'exile à [[Paris]], puis en [[États-Unis|Amérique]], plus précisément à New York, en [[1941]]. C'est en 1947 qu'il publie ''De Caligari à Hitler, une histoire psychologique du film allemand''. Cet ouvrage fondamental ouvre une ligne de fuite entre l'esthétisme cinématographique et les états psychologiques qui secouent la société allemande et constitue un texte fondamental de la [[sociologie du cinéma]]. Pour Kracauer, le cinéma porte en lui les structures et superstructures du [[nazisme]]. Des films comme ''[[Le Cabinet du docteur Caligari]]'' de [[Robert Wiene]] ou ''[[Metropolis (film, 1927)|Metropolis]]'' de [[Fritz Lang]] explorent les zones d'ombre de la psyché d'une nation traumatisée qui cherche par le cinéma un exutoire à sa volonté de puissance. Malgré une approche marxiste du phénomène, Kracauer ne peut se soustraire à l'évocation d'un « réalisme fantastique » qui échappe au [[matérialisme historique]]. Les phénomènes de possession que dévoile Kracauer ne peuvent plus être cantonnés au domaine du [[Rationalisme|rationnel]] et c'est cet aspect qui sera plus tard étudié par [[Lotte Eisner]] dans son ouvrage ''L'Écran démoniaque''. Une plaque en son hommage se trouve dans la maison où il habitait à Francfort, à la Sternstrasse 27. C'est là qu'il se retrouvait toutes les semaines, chaque samedi, avec Adorno (alors adolescent) pour lui enseigner la philosophie à travers la lecture de la ''[[Critique de la raison pure]]'' de Kant<ref group="Réf">Theodor W. Adorno, "Un curieux réaliste: Siegfried Kracauer" in ''Notes sur la littérature'', Flammarion, Champs essais, {{p.|263-284}}</ref>. Une plaque figure également à Berlin depuis 2010 au 35 Sybelstraße, appartement où il vécut avec sa femme [[Lili Kracauer]] de 1930 à 1933 avant l'exil, surplombant une petite place triangulaire dorénavant nommée Kracauerplatz, dans le quartier de [[Berlin-Charlottenburg|Charlottenburg]] (auparavant Holtzendorffplatz). En 2011, on lui consacre une étoile sur le [[Boulevard des stars (Berlin)|Boulevard des stars]] de la [[Potsdamer Platz]] à Berlin. == Œuvres traduites en français == [[Fichier:Boulevard-der-stars-IMG 0869x.JPG|vignette|Étoile sur Boulevard des stars, Berlin Potsdamerplatz]] * ''De Caligari à Hitler : une histoire psychologique du cinéma allemand'', [[L'Âge d'Homme]], 1973 * ''Le Roman policier : un traité philosophique'', Payot, 1981 * ''Jacques Offenbach ou Le secret du Second Empire'', Le Promeneur-Gallimard, 1994 * ''Rues de Berlin et d'ailleurs'', Le Promeneur, 1995 * ''Le voyage et la danse : figures de ville et vues de films'', PUV, 1996 * ''Les employés : aperçus de l'Allemagne nouvelle, 1929'', Avinus, 2000 * ''Les employés. Aperçu de l’Allemagne nouvelle'' (1929), suivi d’une recension par Walter Benjamin, éds de la MSH, 2004 * ''L'Histoire. Des avant-dernières choses'', Stock, 2006 * ''L'Ornement de la masse. Essai sur la modernité weimarienne'', La Découverte, 2008 * ''Le voyage et la danse. Figures de ville et vues de films'', Éd. de la Maison des sciences de l'homme, 2008 * ''Théorie du film. La rédemption de la réalité matérielle'', Flammarion, 2010 == Correspondance == * Siegfried Kracauer et [[Theodor W. Adorno]], ''Correspondance 1923-1966'', trad. Wolfgang Kukulies, Le Bord de l'eau, 2018 == Voir aussi == === Bibliographie === * Olivier Agard, ''Kracauer. Le chiffonnier mélancolique'', Paris, CNRS Éditions, 2010 * Olivier Agard, ''Les écrits de Kracauer sur la propagande / Kracauers Schriften zur Propaganda'', Éditions de l'éclat, 2019. * Stephanie Baumann, ''Im Vorraum der Geschichte, Siegfried Kracauers "History - The Last Things Before the Last"'', Paderborn, Konstanz University Press, 2014 * Attilio Bruzzone, ''Siegfried Kracauer e il suo tempo (1903-1925). Il confronto con Marx, Simmel, Lukács, Bloch, Adorno, alle origini del pensiero critico'', Mimesis, Milano-Udine 2020, {{ISBN|978-88-5757-232-1}} * Philippe Despoix, Nia Perivolarpoulou, Joachim umlauf (dir.), ''Culture de masse et modernité. Siegfried Kracauer sociologue, critique, écrivain'', Paris, Éd. de la Maison des sciences de l’homme, 2001 * Philippe Despoix, Peter Schöttler (dir.), ''Siegfried Kracauer. Penseur de l’histoire'', Paris, éd. de la Maison des sciences de l’homme / Québec, Les Presses de l’Université Laval, 2006 * Martin Jay, ''Kracauer l'exilé'', Lormont, éditions du Bord de l'Eau, 2014. * Leonardo Quaresima, « Relire ''From Caligari to Hitler'' de Siegfried Kracauer », in ''1895. Revue de l'association française de recherche sur l'histoire du cinéma'', {{n°|57}}, {{p.|31-73}}, 2009, {{lire en ligne|lien=http://1895.revues.org/4008}} * {{Ouvrage |traducteur=Régis Gaspaillard |auteur1=Jorg Später |titre=Kracauer |sous-titre=Une biographie |éditeur=Ithaque |année=2023 |pages totales=564|isbn=9782490350292 }}. * [[Enzo Traverso]], ''Siegfried Kracauer. Itinéraire d'un intellectuel nomade'', Paris, La Découverte, 1994 === Liens externes === {{Liens}} == Notes et références == {{Références}} <references group="Réf"/> {{Portail|cinéma|historiographie|sociologie|XXe siècle|Allemagne}} {{DEFAULTSORT:Kracauer, Siegfried}} [[Catégorie:Naissance à Francfort-sur-le-Main]] [[Catégorie:Naissance dans la province de Hesse-Nassau]] [[Catégorie:Critique allemand de cinéma]] [[Catégorie:Historien allemand du cinéma]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions L'Âge d'Homme]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions Payot et Rivages]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions Gallimard]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions Stock]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions La Découverte]] [[Catégorie:Auteur publié par les éditions Flammarion]] [[Catégorie:Journaliste allemand du XXe siècle]] [[Catégorie:Sociologue allemand]] [[Catégorie:Sociologie du cinéma]] [[Catégorie:Littérature de l'exil en langue allemande]] [[Catégorie:École de Francfort]] [[Catégorie:Boursier Guggenheim]] [[Catégorie:Personnalité allemande incinérée]] [[Catégorie:Naissance en février 1889]] [[Catégorie:Décès en novembre 1966]] [[Catégorie:Décès à New York]] [[Catégorie:Décès à 77 ans]]
305426
https://fr.wikipedia.org/wiki/Storstr%C3%B8m%20%28amt%29
Storstrøm (amt)
{{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Storstrøm |autres noms = Storstrøms Amt |drapeau = |préfecture = [[Nykøbing Falster]] |ISO = DK-035 |latitude = |longitude = |population = 262781 |année_pop = [[2006]] |superficie = 3398.02 |imageloc = DenmarkStorstrøm.png |web = http://www.stam.dk }} L''''amt de Storstrøm''' était un des [[amter du Danemark]] (département). == Géographie == L'amt de Storstrøm était composé du sud de l'île de [[Seeland (Danemark)|Seeland]] et des îles de [[Lolland]], [[Falster]] et [[Møn]]. == Organisation == == Liste des municipalités == L''''amt de Storstrøm''' était composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | * [[Fakse]] * [[Fladså]] * [[Holeby]] * [[Holmegaard]] * [[Højreby]] * [[Langebæk]] * [[Maribo]] * [[Møn]] * [[Nakskov]] * [[Nykøbing Falster]] * [[Nysted]] * [[Næstved]] | * [[Nørre Alslev]] * [[Præstø]] * [[Ravnsborg]] * [[Rudbjerg]] * [[Rødby]] * [[Rønnede]] * [[Sakskøbing]] * [[Stevns]] * [[Stubbekøbing]] * [[Suså]] * [[Sydfalster]] * [[Vordingborg]] |} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amt de Storstrøm|*]]
305427
https://fr.wikipedia.org/wiki/Barre%20d%27outils%20Google
Barre d'outils Google
{{Infobox Logiciel | couleur boîte = | nom = Barre d'outils Google | logo = Google Toolbar wordmark.png | image = | légende = | développeur = [[Google]] | exécutable = | date de première version = 11 décembre 2000 | dernière version = 7.5.4209.2358 | date de dernière version = 6 août 2013 | version avancée = | date de version avancée = | dépôt = | état = Arrêté en décembre 2021 | langage de programmation = | environnement = [[Internet Explorer]] | langues = | type = [[Barre d'outils]] | politique de prix = | licence = [[Logiciel propriétaire]] | site web = [https://www.google.com/toolbar google.com/toolbar] | wikidata = | créateur = | version précédente = | version suivante = }} La '''barre d’outils de Google''' (''Google Toolbar''), créée par [[Google]], était un objet optionnel pour deux des [[Navigateur web|navigateurs Web]] principaux : celle-ci pouvait être soit une [[Extension (Mozilla)|extension]] pour [[Mozilla Firefox]], soit un [[plugin]] pour [[Internet Explorer]]. Le 12 décembre 2021, l'outil n'est plus disponible au téléchargement et le site web redirige désormais vers une page du support [[Google]]<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom=Geoffroy |nom=Ondet |titre=Google retire définitivement sa Google Toolbar pour IE après 21 ans de bons et loyaux services |url=https://www.01net.com/actualites/google-retire-definitivement-sa-google-toolbar-pour-ie-apres-21-ans-de-bons-et-loyaux-services-2052497.html |site=01net.com |date=2021-12-13 |consulté le=2023-08-29}}</ref>. == Description == Elle contient un champ de remplissage qui permet de lancer une recherche sur [[Internet]], soit en [[Google (moteur de recherche)|recherche classique]] soit en [[Google Recherche d'images|recherche dans les images]], les [[Google Actualités|actualités]]… Elle peut bloquer les [[Fenêtre intruse|fenêtres intruses]], afficher le [[PageRank]] de la page, vérifier l’orthographe et aussi traduire automatiquement dans la fenêtre d’aide du pointeur les mots survolés de l’anglais vers une autre langue. Dans un premier temps, cette extension n’est disponible que pour Internet Explorer. Des développeurs indépendants, sans affiliation à Google, lancent le projet [[Open Source]] « Googlebar », destiné à être l’équivalent pour Mozilla Firefox de la barre d’outils de Google. Le {{Date|8|juillet|2005}}, Google lance une version officielle de la barre d’outils pour le navigateur Mozilla Firefox. La barre d’outils communique à Google les URL visitées, mais seulement si la fonctionnalité d'historique Web est activée<ref>[http://www.google.com/support/toolbar/bin/answer.py?hl=fr&answer=81841 Barre d'outils Google - Avis de confidentialité], règles du 9 décembre 2009 : « Si vous avez activé la fonctionnalité d'historique Web pour enregistrer votre activité sur Internet et si vous êtes connecté à la barre d'outils, cette dernière envoie les URL des pages visitées à Google qui les stocke dans votre compte Google »</ref>, ce qui lui permet d'indexer aussi des documents habituellement inconnus. En effet, ordinairement les moteurs suivent chaque [[hyperlien]] trouvé dans une page pour indexer les documents ciblés, mais si un document existe sans être ainsi lié, rien ne mène à lui et le moteur ne le verra pas. Cette technique pour rendre une page confidentielle est ainsi mise en échec à l'avantage de Google qui a des résultats plus exhaustifs. Cette fonctionnalité est parfois décriée car elle est perçue comme un outil mouchard, notamment par Benjamin Edelman<ref>[http://www.generation-nt.com/google-barre-outils-toolbar-vie-privee-edelmen-actualite-950551.html Google : une barre d'outils trop indiscrète ?], le {{date|27|janvier|2010}}</ref>. == Bogue et vie privée == En janvier 2010, Benjamin Edelman - chercheur d'Harvard spécialisé dans les [[Logiciel espion|logiciels espions]] - a remarqué que, dans un ordinateur, même si certaines des fonctions de la Barre d'outils Google étaient désactivés, à savoir « ''Enhanced Features'' » (c'est-à-dire ''SideWiki'' et ''PageRank''), ce service de Google continuait toujours de transmettre les données de navigation à l'entreprise. Le seul moyen d'empêcher l'envoi des données était de désinstaller cette barre d'outils<ref>[http://www.pcworld.fr/2010/01/28/logiciels/la-google-toolbar-est-elle-spyware/471791/ La Google Toolbar est-elle un spyware ?], le {{date|28|janvier|2010}}</ref>. Peu après, Google déclare que ce malentendu n'est autre qu'un bogue, avant de sortir une nouvelle version du logiciel<ref>[http://www.freezone.fr/article783,la-google-toolbar,-un-spyware-.html La Google Toolbar, un spyware ?], le {{date|1|février|2010}}</ref>. == Notes et références == {{Références|colonnes = 2}} == Voir aussi == === Lien externe === * [http://www.google.com/tools/firefox/toolbar/FT2/intl/fr/index.html Barre d’outils Google] {{Palette|Google}} {{Portail|Google}} [[Catégorie:Service Google abandonné]] [[Catégorie:Extension Mozilla]] [[ja:Googleのサービス#Google ツールバー]]
305428
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pic%20d%27Anie
Pic d'Anie
{{Voir homonymes|Auñamendi (homonymie)|Anie}} {{Infobox Montagne | nom=Pic d'Anie | image=Pic d' Annie depuis le col du Pourtet.jpg | légende=Vue du pic d'Anie depuis le col du Pourtet. | altitude=2504 | ref altitude=<ref name="Géoportail"/> | massif=[[Massif de Larra-Belagua|Larra-Belagua]] ([[Pyrénées]]) | latitude=42/56/40/N | longitude=0/43/14/W | ref coord=<ref name="Géoportail">{{Géoportail|latitude=42/56/40/N|longitude=0/43/14/W}}</ref> | pays={{France}} | région=[[Nouvelle-Aquitaine]] | lien région=[[Région française|Région]] | subdivision=[[Pyrénées-Atlantiques]] | lien subdivision=[[Département français|Département]] | première ascension={{date|28|juillet|1771}} par [[François Flamichon|Flamichon]] | voie= | âge= | roches= | type= | géolocalisation=Pyrénées/Pyrénées-Atlantiques }} Le '''pic d'Anie''' est un sommet des [[Pyrénées]] [[béarn]]aises ([[France]]), d'une altitude de {{formatnum:2504}} mètres. Situé sur la commune de [[Lées-Athas]], c’est le plus haut sommet du [[Lescun (Pyrénées-Atlantiques)|cirque de Lescun]], en [[vallée d'Aspe]]. == Toponymie == Le nom ''Anie'' provient d’une forme dialectale [[basque]] (souletine ou roncalaise) ''añe'' du terme ''ahuña'' « chevreau ». Il est connu au [[Pays basque]] sous le nom ''Ahuñamendi''<ref>''Ahüñemendi'' en [[souletin]], Père Pierre Lhande, ''Dictionnaire basque-français et français-basque'', 1926.</ref> ou ''Auñamendi'', « montagne des chevrettes ». Il apparait sur la [[carte de Cassini]] (1756-1815) sous les noms de ''pic d'anie mt.'' ou ''ahugna mendi''. Puis le nom d'''Ania'' en 1816 et ''le pic d'anie'' en 1865 dans le ''Dictionnaire topographique, Béarn et Pays Basque''<ref>[https://artxiker.euskaltzaindia.fr/index.php?option=com_ecoeoda&task=lekuaIkusi&Itemid=801&lang=en&kodea=105220&mota=lekuak Auñamendi - Places - EODA] sur [[Académie de la langue basque|Euskaltzaindia]].</ref>. == Géographie == === Topographie === Il est situé sur le territoire de la commune de [[Lées-Athas]], dans le département des [[Pyrénées-Atlantiques]], près du [[col de la Pierre Saint-Martin]], à l'ouest du [[Lescun (Pyrénées-Atlantiques)|cirque de Lescun]]. À l'est du pic d'Anie se trouve le spectaculaire [[karst]] de Larra ([[massif de Larra-Belagua]]), un immense [[lapiaz]] [[calcaire]] datant du [[Crétacé]]<ref>Jacques Labeyrie, ''Les découvreurs du Gouffre de la Pierre-Saint-martin'', éditions Cairn, 2005.</ref>, rempli de trous et de fissures, sans la moindre trace d'eau en surface, appelé « les Arres d'Anie ». C'est dans ces anfractuosités que se trouvent de nombreux gouffres, dont le [[gouffre de La Pierre Saint-Martin]]. L'eau s'y écoule goutte à goutte pour former {{refnec|l'un des plus grands réseaux souterrains du monde}}. Les Arres d'Anie ne sont pas uniques dans les Pyrénées, {{refnec|mais ce sont les plus étendues d'Europe}}. Les 3 principaux accès au pic sont Belagua, la Pierre-Saint-Martin et [[Lescun (Pyrénées-Atlantiques)|Lescun]], connu également sous le nom de ''versant français''. {{clr|left}} === Géologie === Le [[karst]] des Arres d'Anie, de près de 200 m d'épaisseur, est composé de fissures verticales dans lesquelles le [[carbonate de calcium]] circule sous l'effet des pluies, car il est très soluble dans l'eau. L'eau, en s'infiltrant, atteint la surface du substrat [[Orogenèse varisque|hercynien]] ([[Dévonien]] et [[Carbonifère]]), composé de [[schiste]]s qui empêchent une infiltration plus profonde des eaux. Celles-ci rejoignent les rivières pour aller se jeter dans l'océan. La coupole du pic d'Anie est la base de ce système karstique. L'ancien glacier de Lescun a modelé une immense cuvette en forme de U délimitée par la muraille des orgues de Camplong où se situe la cabane de Cap de la Baitch<ref>{{Article|langue = français|auteur1 = Patrice Teisseire-Dufour|titre = Le pic d'Anie|périodique = Pyrénées magazine|numéro = hors-série été 2015|jour = |mois = |année = 2015|issn = 1252-2783|lire en ligne = |pages = 44-46}}</ref>. === Climat === {{...}} == Histoire == [[Image:pic d-anie oct2008.JPG|thumb|Pic d'Anie.]] Le {{date|28|juillet|1771}}, eut lieu la [[Pyrénéisme#La question de la première|première ascension connue]], par l'ingénieur géographe [[François Flamichon|Flamichon]]. Il s'agit sur un plan historique de la troisième ascension répertoriée pour le massif pyrénéen {{référence nécessaire}}. Voici le récit de Flamichon : {{Citation bloc|J’allai passer la nuit dans une cabane de pasteur, au pied de la montagne d’Anie, pour être plus à portée de gravir sur son sommet, le lendemain de grand matin. Le jour suivant, 28 juillet [1771], je partis à 3 heures du matin du pied d’Anie. Après beaucoup de fatigues, et après avoir passé sur plusieurs ponts de neige, j’atteignis son sommet vers les 9 heures.|Jean Latapie, ''Théorie de la Terre, déduite de l’organisation des Pyrénées et des pays adjacens'', Pau, Tonnet, 1816, {{pp.}}117-118.}} == Auñamendi et les Basques == Bien qu'il ne fasse aucun doute pour les [[Basques]] que le pic d'Anie ou ''Auñamendi'' soit en terre béarnaise, à seulement un kilomètre de la frontière de la [[Communauté forale de Navarre|Navarre]], le mont est considéré comme {{citation|haut lieu traditionnel de la montagne basque<ref>''Montagnes et civilisation basques'', [[Claude Dendaletche]], Denoël, 1978, 183 pages</ref>}} ou {{citation|montagne sacrée des Basques<ref>{{en}} ''Walking Across Spain - The Pyrenees from the Atlantic to the Mediterranean'', Mr Alan House, Lulu Press, Inc, 9 avr. 2012</ref>}}. L'importance portée au mont se retrouve sur le plan linguistique, les Basques ont toujours désigné les Pyrénées « ''Auñamendiak'' » (les Auñamendis), synonyme de ''Pirinioak''. Ce terme est de moins en moins populaire mais reste encore en usage<ref>{{es}} ''Enciclopedia general ilustrada del país vasco'', Jon Bilbao, Rafael Aguirre, Editorial Auñamendi, 1970, 559 pages, p. 385</ref>{{,}}<ref>{{en}} ''Ad Britannia: First Century Roman Invasion of Britain Book One Ad 23 to 52'', Donald A. Walbrecht Ph.D., Trafford Publishing, 2016, 200 pages. {{citation|The Vascones you'll meet in our ''Pirinioak'' or ''Auñamendiak'' mountains speak a language unlike the Iberian or Gallian Bascos....}}</ref>. On retrouve aussi son nom à travers tout le [[Pays basque]]. Culturellement dans sa mythologie où [[Mari (mythologie basque)|Mari]], l'un des personnages les plus importants y séjourne<ref>{{en}} ''Selected writings of José Miguel de Barandiarán: Basque prehistory and ethnography'', [[José Miguel de Barandiarán Ayerbe|José Miguel de Barandiarán]], Jesús Altuna, [[Université du Nevada à Reno|University of Nevada]], Reno. [[Center for Basque Studies]], 2009, 291 pages</ref>{{,}}<ref>{{en}} ''[https://www.euskadi.eus/contenidos/libro/liburua_2009/es_def/adjuntos/lib2009.pdf The Basques of Lapurdi, Zuberoa, and Lower Navarre], Their History and Their Traditions'', [[Philippe Veyrin]], Translated by Andrew Brown, University of Nevada, Reno. Center for Basque Studies, 2011</ref>, des contes, des livres<ref>''[[:eu:Auñemendiko lorea|Auñemendiko lorea]]'' est le titre d'un livre connu en langue basque de [[Txomin Agirre]].</ref>, des poèmes<ref>{{eu}} [http://basquepoetry.eus/?i=poemak&b=220 Agur, Euzkadi] de Emeterio Arrese, 1924.</ref>, un titre d'émission d'[[Euskal Irrati Telebista|EiTB]] dédié à la montagne (Auñamendietan) et des chansons basques<ref>{{eu}} [https://www.youtube.com/watch?v=CgDlyAVMTTg Haitzetan] interprété par [[Mikel Urdangarin]].</ref>. Un grand nombre de toponymes ([[Auñamendi|comarque]], place, rue, immeuble, noms de [[Maison basque|fermes et maisons basques]], bar et restaurant, etc.), le nom de la [[Éditions Auñamendi|maison d'Édition Auñamendi]], la populaire [[Auñamendi Eusko Entziklopedia|encyclopédie Auñamendi]], association de montagne<ref>[https://www.sudouest.fr/2016/06/30/aunamendi-a-fait-sa-44e-marche-reguliere-2418722-4174.php Auñamendi a fait sa 44e marche régulière] sur Sud-Ouest, publié le 30/06/2016</ref>, dans le catalogue des montagnes du Pays basque<ref>''Euskal Herriko Mendien Katalogoa'' {{isbn|844571399X}}</ref> et bien d'autres. == Mythologie == Dans la [[mythologie basque]], le sommet du pic d'Anie était considéré comme le domaine du [[Jaunagorri]] (le ''seigneur rouge'')<ref>''Histoire de l'âme basque'', Abbé Roland Moreau, 1970, 749 pages</ref>{{,}}<ref>{{Ref-Labat-Mythologie}}</ref>. Deux points de vue divergent sur les occupants du mont. Les Basques le regardent avec les foudres et les orages se former sur son pic et le séjour favori de leur ''Yona Gorri'', le diable. Pour les [[Béarn]]ais, {{citation|cette montagne est l'arsenal où se réunissent les sorciers, les magiciens, fabricants d'orages et que c'est de là qu'ils les lancent et les distribuent à leur gré sur les habitants des plaines pour punir ou favoriser qui bon leur semble<ref>''Revue historique et archéologique du Béarn et du pays basque'', Jean Anna (directeur), Lescher-Moutoué, 1935</ref>}}. Selon les légendes pyrénéennes, il y avait un jardin merveilleux où poussaient des fruits d'immortalité. Mais les audacieux qui tentaient de s'en emparer étaient repoussés par des orages ou des tempêtes de grêle déclenchés par cette divinité, dès que quelqu'un entreprenait l'ascension. La légende avait tant de force qu'un géologue fut empêché par les habitants de [[Lescun (Pyrénées-Atlantiques)|Lescun]], vers 1750, de le gravir pour en mesurer la hauteur<ref>{{en}} ''Gascony and the Pyrenees'', Collective, Dana Facaros, Michael Pauls, Cadogan Guides, 2004, 364 pages</ref>. == Voies d'accès == Par la France : un accès part depuis le refuge de l'Abérouat, à [[Lescun (Pyrénées-Atlantiques)|Lescun]], en [[vallée d'Aspe]]. Le sentier suit le [[Sentier de grande randonnée 10|GR10]], il traverse le bois du Braca d'Azuns avant de passer au pied des Orgues de Camplong, vers la cabane de berger du Cap de la Baitch. De ce point, on suit le sentier du lac d'Anie et les [[cairn]]s vers le bas du sommet. Un second accès part depuis la station de [[La Pierre Saint-Martin]], en traversant les Arres d'Anie vers le col des Anies pour y rejoindre le sentier qui mène à la base du sommet. Un autre accès part d'Espagne, de Belagua en [[Communauté forale de Navarre|Navarre]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Massif de Larra-Belagua]] * [[Liste des massifs et sommets des Pyrénées]] {{Palette|Lieux de la mythologie basque}} {{Portail|Pyrénées|Pyrénées-Atlantiques|montagne|Béarn|Pays basque}} [[Catégorie:Sommet des Pyrénées françaises|Anie]] [[Catégorie:Sommet dans les Pyrénées-Atlantiques|Anie]] [[Catégorie:Massif de Larra-Belagua]] [[Catégorie:Site de vol libre en France]]
305432
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fionie%20%28amt%29
Fionie (amt)
{{Autre4|l'amt|l'île|Fionie}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Fionie |autres noms = Fyns Amt |drapeau = |préfecture = [[Odense]] |ISO = DK-042 |latitude = 55/22/52/N |longitude = 10/26/07/E |population = 478347 |année_pop = [[2006]] |superficie = 3485.84 |imageloc = DenmarkFyn.png |web = http://www.fyns-amt.dk }} L''''amt de Fionie''' était un des [[amter du Danemark]] (département). == Géographie == L'amt de Fionie est composé des îles de [[Fionie]], [[Ærø]], [[Langeland (Danemark)|Langeland]] et d'environ 90 autres îles. Il a été créé en [[1970]] par l'unification des anciens amter d'[[Odense]] et de [[Svendborg]]. == Organisation == == Liste des municipalités == L''''amt de Fionie''' est composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | *[[Assens (Danemark)|Assens]] *[[Bogense]] *[[Broby]] *[[Egebjerg]] *[[Ejby]] *[[Faaborg]] *[[Glamsbjerg]] *[[Gudme]] *[[Haarby]] *[[Kerteminde]] *[[Langeskov]] *[[Marstal]] *[[Middelfart]] *[[Munkebo]] *[[Nyborg]] *[[Nørre Aaby]] | *[[Odense]] *[[Otterup]] *[[Ringe (Danemark)|Ringe]] *[[Rudkøbing]] *[[Ryslinge]] *[[Svendborg]] *[[Sydlangelands]] *[[Søndersø]] *[[Tommerup]] *[[Tranekær]] *[[Ullerslev]] *[[Vissenbjerg]] *[[Ærøskøbing]] *[[Ørbæk]] *[[Årslev]] *[[Aarup]] |} == Liens externes == {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Danemark du Sud]]
305433
https://fr.wikipedia.org/wiki/Camorra
Camorra
{{Voir homonymes|Camorra (homonymie)}} {{À sourcer|date=février 2017}} {{Infobox Organisation criminelle | nom = Camorra | image = Regione Campania 3.svg | légende = Localisation de la Campanie (en rouge) sur la carte d'Italie | date fondation = {{XIXe siècle}} | lieu = {{drapeau|Italie}} [[Naples]], [[Italie]] | territoire = {{drapeau|Italie}} [[Italie]] (essentiellement [[Campanie]])<br> {{drapeau|Espagne}} [[Espagne]] <br> {{drapeau|France}} [[France]] <br> {{drapeau|Pays-Bas}} [[Pays-Bas]]<br> {{drapeau|Royaume-Uni}} [[Royaume-Uni]]<br> {{drapeau|Suisse}} [[Suisse]]<br> {{drapeau|Roumanie}} [[Roumanie]] <br> {{drapeau|Maroc}} [[Maroc]]<br> {{drapeau|Côte d'Ivoire}} [[Côte d'Ivoire]] <br> {{drapeau|Pérou}} [[Pérou]]<br> {{drapeau|Colombie}} [[Colombie]]<br>{{drapeau|Brésil}} [[Brésil]] <br>{{drapeau|États-Unis}} [[États-Unis]]<br> {{drapeau|République dominicaine}} [[République dominicaine]] | années actives = {{XIXe siècle}} à nos jours | ethnies = [[Campanie|Campanienne]] et minorité d'autres régions d'[[Italie]] | nbre membres = entre {{formatnum:4500}} et {{formatnum:7000}} | activités criminelles = Narcotrafic, racket (marché immobilier, travaux publics, construction et déchets toxiques), extorsion, usure, jeux illégaux, prostitution, blanchiment d'argent, assassinat, vol, contrebande de cigarettes, contrefaçon, trafic d'armes, trafic d'êtres humains et corruption | alliés = * [[Cosa Nostra]] * [['Ndrangheta]] * [[Mafia albanaise]] * [[Sacra Corona Unita]] * [[Cartel de la drogue|Cartels d'Amérique du Sud]] *[[Primeiro Comando da Capital]] * [[Mocro Maffia]]<ref>{{Article |langue=nl |auteur1=Yelle Tieleman en Koen Voskuil |titre=Werkt Ridouan Taghi samen met deze drugshandelaren? |périodique=[[Het Parool]] |date=18-10-2019 |lire en ligne=https://www.parool.nl/nederland/werkt-ridouan-taghi-samen-met-deze-drugshandelaren~be80f6f2/ |consulté le=07-06-2020}}.</ref> * [[Triades chinoises]]<ref>[https://tg24.sky.it/cronaca/2017/04/26/plastica-da-prato-a-hong-kong--patto-mafia-cinese-e-camorra.html Giro dirifiuti da prato a Honk Kong, il business di Camorra e Mafia cinese – Sky TG24]</ref> * Gangs nigérians<ref>[http://www.affaritaliani.it/cronache/mafia-nigeriana-pericoloso-asse-con-cosa-nostra-camorra-579830.html Mafia nigeriana sempre più potente, nasce l'asse con Cosa Nostra e camorra]</ref> * [[Mafia américaine]] * [[Stidda]] }} [[Image:Napoli and Vesuvius.jpg|vignette|Naples, berceau de la Camorra.]] [[Image:Camorristi-1906.jpg|vignette|Camorristes à Naples, 1906.]] La '''Camorra''' ou '''Bella Società Riformata''', '''Società dell’Umirtà''', '''Onorata Società''', '''O Sistema'''<ref>{{lien web |auteur1=Cécile Allegra |titre=Italie : petite histoire de la Camorra, la mafia napolitaine |url=https://www.geo.fr/histoire/naples-petite-histoire-de-la-camorra-196117 |site=geo.fr |date=17-06-2019 |consulté le=16-11-2023}}.</ref>, ou encore '''mafia napolitaine''', est une organisation [[Mafia|mafieuse]] [[italie]]nne [[clan]]ique implantée essentiellement à [[Naples]] et en [[Campanie]]. À la différence des autres organisations mafieuses italiennes, elle se caractérise par ses origines urbaines et son absence de hiérarchie globale. Apparue à [[Naples]] en Italie au début du {{s-|XIX}}, la Camorra est la plus vieille organisation criminelle d'Italie<ref>{{Ouvrage|langue=italien|auteur1=Antonio Fiore|titre=Camorra e polizia nella Napoli borbonica (1840-1860)|passage=28-29, 43|lieu=Naples|éditeur=FedOAPress|date=2019|pages totales=344|isbn=978-88-6887-061-4|lire en ligne=http://www.fedoa.unina.it/12347/1/Fiore.Camorra%20e%20polizia%20nella%20Napoli%20borbonica.pdf}}</ref>. Très intégrée dans la population, surtout dans les milieux les plus pauvres, elle est définie, dès [[1863 en Italie|1863]] par l'érudit [[Marc Monnier|Marco Monnier]], comme « l’extorsion organisée, une [[société secrète]] populaire dont la finalité est le mal »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Marc Monnier|titre=La Camorra|sous-titre=Mystères de Naples|éditeur=M. Lévy frères|lieu=Paris|année=1863}}</ref>. Elle s’est diffusée dans d'autres provinces de [[Campanie]], notamment dans la province voisine de [[province de Caserte|Caserte]]<ref>{{Ouvrage|langue=Italien|auteur1=Antonio Fiore|titre=Camorra e polizia nella Napoli borbonica (1840-1860)|passage=219-223, 290-295|lieu=Naples|éditeur=FedOAPress|date=2019|pages totales=344|isbn=978-88-6887-061-4|lire en ligne=http://www.fedoa.unina.it/12347/1/Fiore.Camorra%20e%20polizia%20nella%20Napoli%20borbonica.pdf}}</ref>, avant que ses activités criminelles s'étendent plus largement en Italie puis de manière internationale. Au début du {{s-|XXI}}, suivant les sources, le nombre total de ses membres oscille entre {{Formatnum:4500}} et {{Formatnum:7000}} dans la région de [[Campanie]], organisés autour d'une centaine de familles ou clans. Son chiffre d'affaires annuel est lui évalué dans une fourchette comprise entre 3,8 et 12,5 milliards d'euros. L'absence de structure hiérarchique de la Camorra amène régulièrement les clans à se livrer à des luttes sanglantes qui peuvent occasionner plusieurs dizaines de morts par an. == Étymologie == Si l'on trouve une première mention du terme au {{s-|XIV}} pour désigner une association de marchands<ref name=":4">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Felia|nom1=Allum|titre=Camorristi, Politicians and Businessmen|sous-titre=The Transformation of Organized Crime in Post-War Naples|éditeur=Routledge|année=2017|pages totales=256|passage=45|isbn=978-1-351-19649-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=liNBDwAAQBAJ|consulté le=2018-01-04}}</ref>, l'étymologie du nom est plus qu'incertaine et donne lieu à plusieurs hypothèses. La première utilisation officielle du terme « Camorra » semble remonter à [[1735]], quand un décret royal autorise l'établissement de huit maisons de jeu dans Naples dont une ''Camorra avanti palazzo'' (« Camorra devant le palais ») qui était en activité depuis plusieurs siècles<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tom|nom1=Behan|titre=See Naples and Die|sous-titre=The Camorra and Organised Crime|éditeur=Tauris Parke Paperbacks|année=2002|pages totales=324|passage=18|isbn=978-1-86064-783-3|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=aepiCW44eEkC&pg=PA18|consulté le=2018}}</ref>. Le terme serait alors une association des termes italiens ''capo'' (chef) et ''morra'' ([[mourre]]), un jeu de rue{{Note|texte=La morra est un jeu typiquement napolitain où deux joueurs principaux déterminent, avec leurs deux mains, un nombre de doigts que doivent deviner en même temps et le dire en chœur à haute voix, d'autres joueurs rassemblés autour. Cette activité était prohibée par le pouvoir local et des personnes faisaient payer les joueurs pour les protéger des passages de la police. Cette étymologie à l'avantage de s'attacher à la nature illicite de la Camorra.}}, ce qui signifie un Camorriste ou Chef de Rue(s). == Genèse et croissance == === Des origines aux années 1950 === L'histoire de la Camorra comme organisation criminelle n'est pas linéaire et ses origines ne sont pas claires<ref name=":4" />. Certains auteurs ont fait descendre la Camorra d'une ancienne société secrète criminelle espagnole<ref name=":7" /> — la [[Garduña]] ou Guardugna<ref name=":7">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Clotilde|nom1=Champeyrache|titre=Sociétés du crime|sous-titre=un tour du monde des mafias|éditeur=CNRS|lieu=Paris|année=2007|pages totales=432|passage=42|isbn=978-2-271-06624-4|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=Rs8oAQAAIAAJ|consulté le=2018-05-21}}</ref> — qui aurait été importée lors du règne des [[Maison de Bourbon-Siciles|Bourbon-Siciles]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tom|nom1=Behan|titre=See Naples and Die|sous-titre=The Camorra and Organised Crime|éditeur=Tauris Parke Paperbacks|année=2002|pages totales=324|passage=17|isbn=978-1-86064-783-3|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=aepiCW44eEkC|consulté le=2018}}</ref>, recrutant ses membres au sein des détenus<ref name=":4" />. D'autres évoquent une autre société secrète criminelle connue comme la ''Società Omertà'' qui, dès le tournant du {{s-|XIX|e}}, bien qu'elle pratiquât la [[contrebande]], le [[chantage]], la [[corruption]], le [[Vol (droit)|vol]] et le [[meurtre]], constituait la seule expression du peuple et son unique régulation<ref name=":4" />. La ''Società'' se développe particulièrement à la suite de la [[République parthénopéenne|révolution avortée de 1799]], pendant la tourmente que connait l'Italie lors de son combat pour l'unification entre 1799 et 1815, dans une des villes alors les plus peuplées d'Europe, après Londres et Paris<ref>{{Ouvrage|langue=ar|prénom1=Anne|nom1=Véron|titre=Des femmes dans la mafia|éditeur=Nouveau Monde éditions|année=2015|pages totales=131|isbn=978-2-36942-144-3|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=bC3TCQAAQBAJ|consulté le=2018-01-04}}</ref>. Naples n'a à l'époque pas connu de révolution industrielle et la ville, surpeuplée et sans ressources, dont l'activité est basée sur le luxe et les services offrant peu de travail à la main-d'œuvre faiblement qualifiée, abrite les classes populaires en son cœur qui, rejointes par les paysans pauvres, se soulèvent régulièrement<ref>{{Ouvrage|langue=ar|prénom1=Anne|nom1=Véron|titre=Des femmes dans la mafia|éditeur=Nouveau Monde éditions|année=2015|pages totales=224|passage=132|isbn=978-2-36942-144-3|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=bC3TCQAAQBAJ|consulté le=2018-01-04}}</ref>. La Camorra fait office, sous le règne de [[Ferdinand Ier (roi des Deux-Siciles)|Ferdinand {{Ier}} de Bourbon]], de police occulte, dans une véritable « cogestion » de l’ordre public réparti entre police et criminels<ref name=":5">{{Article|langue=fr|auteur1=|prénom1=Francesco|nom1=Saggiorato|titre=Francesco BENIGNO, La mala setta: alle origini di mafia e camorra, 1859-1878|périodique=Revue d’histoire du XIXe siècle|numéro=52|date=2016-11-01|issn=1265-1354|lire en ligne=|consulté le=2018-01-04|pages=210–212}}</ref>. Elle s'allie ensuite - « la Camorra n'a pas d'opinion »<ref>{{Article|auteur1=Alexandre Dumas|titre=La Camorra, II|périodique=La Presse|date=03/02/1863|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k479692p|pages=}}</ref> - avec les forces du patriote italien [[Giuseppe Garibaldi]] et aide à l'expulsion des [[Maison de Bourbon-Siciles|Bourbons]] d'Italie<ref>{{Ouvrage|langue=Italian|auteur1=Antonio Fiore|titre=Camorra e polizia nella Napoli borbonica (1840-1860)|passage=190-195|lieu=Naples|éditeur=FedOAPress|date=2019|pages totales=345|isbn=978-88-6887-061-4|lire en ligne=http://www.fedoa.unina.it/12347/1/Fiore.Camorra%20e%20polizia%20nella%20Napoli%20borbonica.pdf}}</ref>. Après l'[[Risorgimento|unification de l'Italie]] en [[1870 en Italie|1870]], le régime de la [[droite historique]] italienne l'utilise pour réprimer ses opposants politiques<ref name=":5" />. [[Fichier:Proces Cuocolo Camorra Petit Journal 19110326.jpg|vignette|Procès Cuocolo, ''Le Petit Journal'' 26 mars 1911]] Mais une véritable structuration de la Camorra s'opère dans la dernière partie du {{s-|XIX}}, avec l'apparition du [[suffrage capacitaire]] (1882) et l'émergence d'une nouvelle classe bourgeoise accédant aux sphères politique et administrative<ref name=":4" /> : à côté de la « basse » Camorra historique qui regroupait voleurs, maîtres chanteurs et tueurs, apparaît une « haute » Camorra qui a recours au crime organisé pour faire fructifier ses affaires<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=de Saint-Victor|titre=Un pouvoir invisible|sous-titre=Les mafias et la société démocratique ({{sp-|XIX|-|XXI|s}})|éditeur=Gallimard|année=2012|pages totales=425|passage=86|isbn=978-2-07-230948-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=nfLpQMGihTwC|consulté le=2018-01-04}}</ref>. Une « Camorra administrative » émerge également qui s'immisce progressivement dans les rouages de la ville<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Jacques|nom1=de Saint-Victor|titre=Un pouvoir invisible|sous-titre=Les mafias et la société démocratique ({{sp-|XIX|-|XXI|s}})|éditeur=Gallimard|année=2012|pages totales=425|passage=99|isbn=978-2-07-230948-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=nfLpQMGihTwC|consulté le=2018-01-04}}</ref> : le clientélisme et les détournements - notamment à la suite de l'[[épidémie de choléra]] de 1885 - se généralisent tandis que les scandales se multiplient à tel point qu'une ''Commission royale d'enquête sur Naples'' est mise en place en 1900, dirigée par Giuseppe Saredo, qui met en lumière la véritable prédation<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Frank M.|nom1=Snowden|titre=Naples in the Time of Cholera, 1884-1911|éditeur=Cambridge University Press|année=2002|pages totales=496|passage=213|isbn=978-0-521-48310-0|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=lJca5ryvjJ0C|consulté le=2018-01-04}}</ref> que la Camorra exerce sur la ville. Il faut attendre [[1911 en Italie|1911]] et le [[:it:Processo_Cuocolo|procès Cuocolo]] pour voir la première offensive judiciaire importante contre la Camorra : une dizaine de camorristes sont condamnés pour un meurtre interne au milieu, sur base de témoignages qui préfigurent les [[repenti]]s<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Pascale|nom1=Quincy-Lefebvre|titre=La violence et le judiciaire du Moyen Âge à nos jours|sous-titre=Discours, perceptions, pratiques|éditeur=Presses universitaires de Rennes|année=2015|pages totales=384|passage=393|isbn=978-2-7535-3054-6|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=DC0SCwAAQBAJ|consulté le=2018-01-04}}</ref>. Différents facteurs contribuent en outre au déclin de l'organisation : l'[[Italo-Américains|émigration massive vers les Amériques]], l'impact d'une loi spéciale pour l'industrialisation de 1904, l'amélioration des conditions socio-économiques urbaines, le droit de vote ouvert aux analphabètes en 1912<ref name=":6">{{Article|langue=fr|auteur1=|prénom1=Maria-Luisa|nom1=Cesoni|titre=Camorra et politique : démystification du rôle de la drogue|périodique=Cultures & conflits|numéro=03|date=1991-10-17|issn=1157-996X|doi=10.4000/conflits.107|lire en ligne=|consulté le=2018-01-04|pages=}}</ref>... L'influence de la Camorra s'amoindrit tant auprès des couches populaires que des couches supérieures, provoquant une marginalisation<ref name=":6" /> du phénomène cammoriste, accentuée, à partir de [[1922 en Italie|1922]], par la politique répressive du nouveau pouvoir [[Fascisme|fasciste]] de [[Benito Mussolini]]<ref name=":4" />. Cette quasi-disparition perdure jusqu'au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref name=":6" />. === De 1945 à aujourd'hui === {{Référence nécessaire|À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, la Camorra entame sa mutation pour devenir ce qu'elle est aujourd'hui. Le séjour forcé à Naples de Lucky Luciano, parrain de la mafia américaine, faisant suite à son expulsion du territoire américain, contribuera à ranimer le phénomène criminel local qu'est la Camorra, notamment en passant des trafics illicites locaux aux trafics internationaux. La Camorra s'allie avec des clans marseillais pour la contrebande de cigarettes. Mais la Camorra n'a plus la structure verticale qui la caractérisait dans les siècles précédents. Ce qui l'affaiblit dans sa prise de décision pour la direction des affaires face à la Cosa Nostra sicilienne. Elle se constitue d'une constellation de clans plus ou moins liés entre eux.|date=24 mai 2022}} Proches de la [[Central Intelligence Agency|CIA]], avec laquelle des contacts avaient été établis pendant la [[Seconde Guerre mondiale|Seconde guerre mondiale]], des figures de la Camorra croisent le fer avec les communistes au début de la [[guerre froide]]. D'anciens responsables fascistes rejoignent cette coalition, comme l'armateur Achille Lauro, qui deviendra maire de Naples<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Pierre De |nom=Boishue |titre=Naples Camorra et CIA |url=https://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2010/06/23/03012-20100623ARTFIG00442-naplescamorra-etcia.php |site=Le Figaro.fr |date=2010-06-23 }}</ref>. Dans les [[années 1970]], [[Raffaele Cutolo]], (surnommé 'O Professore), incarcéré pour meurtre à la [[Poggioreale (prison)|prison de Poggioreale]]<ref name="americanmafia.com">{{en}} {{Lien web |url=http://www.americanmafia.com/Feature_Articles_347.html |titre=La Nuova Camorra Organizzata By Mike La Sorte |date=avril 2006 |site=www.americanmafia.com |consulté le=29 mai 2010.}}</ref>, tente de réaliser ses projets. Il veut structurer la Camorra comme une organisation rattachée à un lieu géographique pour réguler le nouveau business du marché de la drogue. Ainsi naît la Nuova Camorra Organizzata (NCO)<ref name="americanmafia.com"/>. Mais cette organisation connaît une forte opposition qui se structure autour de la Nuova Famiglia (NF). Cette dernière fait la guerre à la Camorra de Cutolo. La guerre entre les deux organisations est impitoyable et se conclut en [[1983 en Italie|1983]] par la défaite de la NCO<ref name="americanmafia.com"/>. Les victimes se comptent par centaines et parmi eux beaucoup d'innocents. Peu de temps après, la NF disparaît d'elle-même n'ayant plus de raisons d'exister. En [[1981 en Italie|1981]], [[Raffaele Cutolo]] fait pression auprès des [[Brigades rouges]] afin qu'elles acceptent de libérer un de leurs prisonniers, Ciro Cirillo (un politicien important membre de la [[Démocratie chrétienne (Italie)|Démocratie chrétienne]]). En [[1992 en Italie|1992]], le capo Alfieri tenta à nouveau de structurer la Camorra de manière verticale avec la création de la Nuova Mafia Campana (NMC). Mais cette nouvelle organisation disparut peu de temps après, à la suite de l'arrestation d'Alfieri et le fait qu'il devienne un ''pentito'' ([[repenti]] pour le gouvernement). De nos jours, la Camorra est une organisation horizontale avec plusieurs clans qui luttent entre eux. Le {{date|30|novembre|2004}}, plusieurs milliers de manifestants se sont retrouvés dans les rues de [[Naples]], pour protester contre la mafia locale Camorra. En [[2004]], les règlements de compte entre bandes mafieuses rivales ont fait 139 morts, surtout dans les quartiers défavorisés de [[Scampia]] et de [[Secondigliano]] de cette même ville. Cette guerre mafieuse n’a pas encore atteint l’ampleur de celle qui avait fait 273 morts pour la seule année [[1981]] {{refinc}}<ref>''[[Le Monde]]'', {{date|1|décembre|2004}}</ref>. == Activités criminelles == La Camorra est présente dans tous les secteurs de l’économie régionale napolitaine. Ses clans gèrent des trafics divers, la [[prostitution]] et les [[extorsion]]s de fonds<ref>Jean-Jacques Bozonnet, « Enquête La Camorra : Naples sous l'empire du crime », ''[[Le Monde]]'', 11 novembre 2006.</ref>. Ils sont également présents dans les offres publiques de chantiers, les adjudications et les activités liées à la dépense publique. Le chef de la protection civile a ainsi reconnu qu’« en matière de gestion des déchets, la seule réalité gagnante est celle de la Camorra »<ref>Jean-Jacques Bozonnet, « Enquête La Camorra : Naples sous l'empire du crime », ''[[Le Monde]]'', 11 novembre 2006.</ref>. Ces activités sont très nombreuses : * extorsion : les autorités estiment que la Camorra reçoit de l’argent de la part d'un grand nombre d'industries et entreprises de Naples et de ses environs sous forme d'un impôt appelé le ''[[pizzo (impôt)|pizzo]]''. De plus, elle a investi dans des activités légales et contrôle totalement le commerce local des fleurs, de la viande<ref name="bancpublic.be">{{fr}} {{Lien web|titre=Mafias et organisations criminelles, La Camorra|url=http://www.bancpublic.be/PAGES/122lesembcamorra.htm|site=www.bancpublic.be|date=septembre 2003|consulté le=29 mai 2010.}}</ref>, de la mozzarella et d'un nombre important de produits alimentaires typiques de la [https://www.courrierinternational.com/article/enquete-pour-la-mafia-italienne-la-mozzarella-est-plus-rentable-que-la-cocaine gastronomie du pays] ; * [[contrebande]]<ref name="bancpublic.be"/> : contrebande d’objets volés, ou de contrefaçon ; * [[Contrebande de tabac|trafic de cigarettes]] : le trafic de cigarettes, quasiment disparu depuis près de vingt ans, est réapparu à Ercolano dans la banlieue de Naples après les hausses des prix du tabac en Europe ; * [[trafic de stupéfiants]] : en provenance du [[Maghreb]] ([[cannabis]]), de la [[Turquie]] ([[héroïne]], [[opium]]) et des pays d’Amérique du Sud ([[cocaïne]]), mais principalement la cocaïne<ref name="bancpublic.be"/> ; * [[fraude]] aux [[subvention]]s [[Union européenne|européennes]] : toutes les mafias du Sud de l'Italie, la Camorra en particulier, essayent de détourner les subventions européennes<ref name="bancpublic.be"/> ; * [[Jeu d'argent|jeux]] clandestins ; * production de [[béton]] en Campanie : après le [[séisme de 1980 en Irpinia]], la Camorra a détourné des millions (en provenance de l'[[Union européenne|UE]] essentiellement) grâce aux contrats de reconstruction<ref name="bancpublic.be"/> ; * [[corruption]] de fonctionnaires, comme des policiers, carabiniers ou encore des élus locaux ou bien du gouvernement italien. === Le trafic de déchets === La Camorra a longtemps détenu le monopole du [[Récupération informelle des déchets|ramassage des ordures]] en [[Campanie]], et contrôle de nombreuses décharges. Leur fermeture progressive ainsi que la présence de déchets illégalement enfouis dans les sols est en partie à l'origine de la [[Crise des déchets en Campanie|crise des déchets]] dans la région de Naples. La gestion des ordures est d'ailleurs gérée par état d'urgence depuis 1994<ref>[[Roberto Saviano]], ''[[Gomorra (roman)|Gomorra]]'', coll. « Connaissance », Paris, octobre 2007</ref>. Depuis des décennies, la Camorra a aussi pour habitude d'envoyer ses déchets en [[Roumanie]] dans des ''gropi'', un mot qui veut dire « fosses » en [[roumain]]. La Camorra via des [[Société écran|sociétés-écrans]] ouvre une multitude d'agences de traitement des déchets originaire de Campanie. Depuis 2009, la mafia a décidé de faire de la décharge de [[Glina (Ilfov)|Glina]] en Roumanie, surnommée ''Ochiul Boului'' (« Œil de bœuf », en roumain), la plus grande d'Europe. Les clans camorristes sont très implantés dans le nord-ouest du pays, [[Bucarest]] et sa région. De plus, l'Union européenne finance la modernisation du système roumain de traitement des ordures. Les fonds sont en partie détournés par la Camorra qui fait disparaître les déchets pour deux à trois fois moins cher en les mélangeant à d'autres, ce qui est impossible en Italie. Depuis l'[[Procédure d'adhésion de la Roumanie à l'Union européenne|entrée de la Roumanie dans l'Union européenne]] en janvier 2007, le crime organisé s'est emparé du « secteur écologique » qui s’avère plus profitable que le trafic de drogue avec, de son point de vue, un triple avantage : les investissements sont faibles, des masses d'argent générées par l'ensemble des activités de la Camorra peuvent être blanchies par ce biais sous une apparence légale et les peines encourues en cas de poursuites judiciaires, causées par les irrégularités, sont minimes. Les déchets transitent par voies routières et maritimes. Les principales décharges identifiées sont à Glina, [[Băicoi]], [[Ploiești]], [[Județ de Mureș|Mureș]], [[Constanța]] et [[Tulcea]] en Roumanie<ref>''Courrier international'' {{n°|1055}} du 20 au 26 janvier 2011 : « Naples-Constanza : des croisières qui puent » {{p.|24-25}}</ref>. == Économie de la Camorra == Les revenus illégaux de la Camorra sont évidemment difficiles à estimer, parce qu'outre qu'ils sont illicites, leur réalité est mouvante, provenant de multiples activités, au profit de multiples clans<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Letizia|nom1=Paoli|titre=The Oxford Handbook of Organized Crime|éditeur=Oxford University Press|lieu=Oxford|année=2014|pages totales=692|passage=133|isbn=978-0-19-973044-5|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=bDEDBQAAQBAJ|consulté le=2018-01-03}}</ref>. Un institut de données économiques italien appelé Eurispes a estimé, en 2008, qu'annuellement l'économie mafieuse de la Camorra générait une somme annuelle de 12,5 milliards - comme d'autres qui donnent des chiffres très importants sans avancer davantage de méthodologie<ref name=":0" />{{,}}<ref>{{Ouvrage|titre=Progetto PON Sicurezza 2007 - 2013|sous-titre=Gli investimenti delle mafie|éditeur=Centro di ricerca interuniversitario Transcrime|lieu=Milano-Trento|année=2013|passage=38-41|isbn=}}</ref> - mais ces chiffres ont été largement critiqués pour leur manque de rigueur, leur globalisation de réalités différentes et leurs erreurs, bien qu'ils soient largement repris par la presse voire par des responsables politiques<ref name=":0" />. Une étude datée de 2013<ref name=":3">{{Ouvrage|langue=it|titre=Progetto Pon sicurezza 2007-2013|sous-titre=Gli investimenti delle mafie|éditeur=Centro di ricerca interuniversitario Transcrime|lieu=Milano-Trento|année=2013|isbn=|lire en ligne=http://www.transcrime.it/wp-content/uploads/2014/02/PON-Gli_investimenti_delle_mafie_ridotto.pdf}}</ref> relativise ces chiffres, estimant l'ensemble de l'activité illégale en Italie à 25 milliards annuels - soit 1,7 % du PIB italien - mais pour lesquelles les mafias ne sont impliquées que pour 31 % à 51 %, soit 8 à 13 milliards d'euros. Selon cette approche, les revenus annuels de la Camorra - les plus importants d'Italie avant la [['Ndrangheta]] calabraise - s'élèveraient plutôt à 3,7 milliards d'euros<ref>{{Ouvrage|titre=Progetto PON Sicurezza 2007 - 2013|sous-titre=Gli investimenti delle mafie|éditeur=Centro di ricerca interuniversitario Transcrime|lieu=Milano-Trento|année=2013|passage=12-13|isbn=}}</ref> dont environ 60 % proviennent directement de ses activités en Campanie<ref>[https://docs.google.com/viewer?docex=1&url=http://www.piolatorre.it/public/eventi/463_Savona%20-%20Materiali%20dalla%20ricerca%20PON-sicurezza%202011-2013%20sugli%20investimenti%20delle%20mafie.pdf Ernesto U. Savona, ''L’espansione ed il peso dell’economia criminale : Materiali dalla ricerca PON-sicurezza 2011-2013 sugli investimenti delle mafie'', Transcrime, 08/11/2013]</ref>. L'« indice de présence mafieuse » (IPM) montre la profonde implantation de la Camorra sur le territoire campanien, devançant toutes les autres régions, avec un indice de 101 pour la ville de Naples (à comparer par exemple avec les indices de 58 pour Palerme, 21 pour Rome ou encore 5,5 pour Florence)<ref>{{Ouvrage|titre=Progetto PON Sicurezza 2007 - 2013|sous-titre=Gli investimenti delle mafie|éditeur=Centro di ricerca interuniversitario Transcrime|lieu=Milano-Trento|année=2013|passage=28|isbn=}}</ref>. L'économie mafieuse est un frein au développement économique de la Campanie que cela soit au niveau industriel, ou urbain. De plus, le trafic extrêmement lucratif du retraitement des ordures ménagères entraîne une pollution massive des sols et de l'air extérieur. À titre d'exemple, les communes d'[[Acerra]], [[Marigliano]] et [[Nola (Italie)|Nola]], autrefois considérées comme les plus fertiles sont aujourd'hui appelées « le triangle de la mort ». En [[2011 en Italie|2011]], l'éco-criminalité et détournements afférents organisés par la Camorra étaient estimés à 16,6 milliards d'euros<ref>{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Marco|nom1=Armiero|prénom2=Lise|nom2=Sedrez|titre=A History of Environmentalism|sous-titre=Local Struggles, Global Histories|éditeur=A&C Black|année=2014|pages totales=208|passage=171|isbn=978-1-4411-7051-4|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=IWp7AwAAQBAJ|consulté le=2018-01-03}}</ref>. == Structure == Les chiffres concernant la Camorra, tant pour ses membres que pour ses revenus, donnent lieu à des fluctuations, vu la nature illicite des activités de l'organisation qui n'est, en outre, pas centralisée et dont les membres sont souvent assez jeunes<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Howard|nom1=Abadinsky|titre=Organized Crime|éditeur=Cengage Learning|année=2012|pages totales=496|passage=122-123|isbn=978-1-285-40157-7|isbn2=1-285-40157-3|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=HcoKAAAAQBAJ|consulté le=2018-01-03}}</ref>. Selon les sources, le nombre total de ses membres oscille entre {{Formatnum:4500}}<ref name=":2">{{Lien web|langue=it-IT|auteur1=Nello Lauro|titre=L'esercito della camorra: in Campania 114 clan e 4500 affiliati|url=https://www.ilgiornalelocale.it/2013/08/lesercito-della-camorra-in-campania-114-clan-e-4500-affiliati/|site=www.ilgiornalelocale.it|date=21/08/2013|consulté le=2018-01-03}}</ref> et {{Formatnum:7000}}<ref name=":1" /> camorristes dans la région de [[Campanie]], est organisée autour d'une centaine de familles ou clans<ref name=":2" />. Rien qu'à Naples, on dénombrait, en 1993, 67 familles avec {{nombre|2542|camorristes}}. Ces familles ont une grande facilité à s'unir ou à se séparer. Elles n'ont pas une structure verticale, comme chez [[Cosa Nostra]], mais plutôt horizontale. Depuis la [[Seconde Guerre mondiale]], les deux seules tentatives de structurer la Camorra verticalement se sont soldées par des échecs, et elles n'ont été que temporaires. La première occasion s'est déroulée au début des [[années 1980]] quand la ''Nuova Camorra Organizzata'' (NCO) luttait contre la ''Nuova Famiglia'' (Nouvelle Famille) et la seconde s'est effectuée dix ans plus tard pendant la réorganisation de la Camorra en NMC. Chaque clan est indépendant l'un de l'autre et il ne se soumet qu'à son propre ''capo'' ou parrain. C'est pour cela qu'il est malvenu de parler de la Camorra comme d'un phénomène criminel unitaire et organique. La Camorra, dans son fonctionnement, est extrêmement fragmentée et chaotique. Elle est souvent comparée à une [[Hydre de Lerne|hydre]], car lorsqu'un clan est dissous sur un territoire, dix sont prêts à le remplacer aussitôt<ref>Behan, Camorra, {{p.|184}}</ref>. À la tête d'une famille, se trouve un « chef-en-tête » (un ''capintesta''), tandis que le ''consigliere'' (conseil chez Cosa Nostra) se nomme ''contaiuolo'' (le Conteur). == Clans camorristes principaux à Naples == === ''Municipalità'' et quartiers de Naples === Le territoire de la commune est divisé en 10 ''Municipalità'', elles-mêmes subdivisées en quartiers (31 au total) : [[Fichier:Municipalities of Naples locator map.svg|250px|droite|vignette|Les dix ''Municipalità'' de Naples.]] * Municipalità 1 - ''San Ferdinando - Chiaia - Posillipo'' * Municipalità 2 - ''San Giuseppe - Montecalvario - Avvocata - Mercato - Pendino - Porto'' * Municipalità 3 - ''Stella - San Carlo all'Arena'' * Municipalità 4 - ''Vicaria - San Lorenzo - Poggioreale - [[Zona Industriale (Naples)|Zona Industriale]]'' * Municipalità 5 - ''Vomero - Arenella'' * Municipalità 6 - ''Ponticelli - [[Barra (Naples)|Barra]] - [[San Giovanni a Teduccio]]'' * Municipalità 7 - ''[[Miano (Naples)|Miano]] - [[Secondigliano]] - San Pietro a Patierno'' * Municipalità 8 - ''Chiaiano - Piscinola - Marianella - [[Scampia]]'' * Municipalità 9 - ''Soccavo - Pianura'' * Municipalità 10 - ''Bagnoli - Fuorigrotta'' {| class="wikitable" ! style="background-color:#ABCDEF" | '''[[Liste des quartiers de Naples|Quartiers de Naples]]''' ! bgcolor="#CD2626" | '''Clans de la Camorra''' |- | [[Ponticelli]]|| Sarno, De Luca, Bossa |- | [[Barra (Naples)|Barra]] || Aprea, Celeste |- |[[San Giovanni a Teduccio]] || Mazzarella, Rinaldi |- |{{Lien|langue=it|trad=Piazza Garibaldi (Napoli)|fr=Piazza Garibaldi|texte=Piazza Garibaldi}} || Mazzarella |- |[[Quartiers Espagnols]]|| Di Biase, Lo Russo, Lepre |- |[[Pallonetto di Santa Lucia]] ||Elia, Mazzarella |- |[[Mergellina]] || Frizziero, Piccirillo |- |[[Vomero]] || Cimmino, Caiazzo, Totaro, Varriale |- |[[Fuorigrotta]], [[Soccavo und Bagnoli|Soccavo e Bagnoli]] || Bernardo, Sorrentino, Puccinelli |- |{{Lien|langue=it|trad=Rione Traiano|fr=Rione Traiano|texte=Rione Traiano}} || Cutolo-Perrella, Grimaldi, Scognamillo-Troncone |- |[[Pianura]] || Lago, Marfella |- |[[Secondigliano]] || Licciardi, Di Lauro, Contini-Bosti |- |[[Rione Sanità]] || Misso, « Scissionisti » di Salvatore e Nicola Torino |- |[[Scampia]] || Di Lauro |- |[[Forcella]] || Giuliano |} (Données : novembre 2006) === Clan des Casalesi === Le clan des Casalesi est une structure particulière au sein de la Camorra. Constitué par le regroupement de sept familles à l'organisation semblable à la [[Cosa nostra]] sicilienne, c'est le clan mafieux le plus puissant d'[[Italie]]<ref>[https://www.bfmtv.com/international/camorra-arrestation-de-trois-femmes-liees-a-clan-mafieux-1095145.html Italie: arrestation de trois femmes liées à la mafia], bfmtv.com, 2 février 2017</ref>. Son chiffre d'affaires annuel serait de 30 milliards de dollars selon le parquet anti-mafia de [[Naples]]. Il contrôle la province de Caserte à partir de son fief de [[Casal di Principe]], et serait responsable de 686 meurtres entre [[1985 en Italie|1985]] et [[2004 en Italie|2004]]. En 2008, le procès "Spartacus" (aussi appelé "Spartacus Reset") engendre 16 peines de réclusion à perpétuité contre les chefs de la famille Casalesi<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Italie: "Spartacus" contre la mafia napolitaine |url=https://www.humanite.fr/node/396130 |site=L'Humanité |date=2008-06-20 |consulté le=2022-06-24}}</ref>. === Liste partielle des administrations des municipalités dissoutes pour infiltration de la Camorra (depuis 1978) === {{Début de colonnes|nombre=2}} * [[Acerra]] (NA) * [[Arzano (Italie)|Arzano]] (NA) * [[Afragola]] (NA) * [[Boscoreale]] (NA) * [[Brusciano]] (NA) * [[Casandrino]] (NA) * [[Carinola]] (CE) * [[Casalnuovo di Napoli|Casalnuovo]] (NA) * [[Casapesenna]] (CE) * [[Casola di Napoli]] (NA) * [[Casoria]] (NA) * [[Casal di Principe]] (CE) * [[Casaluce]] (CE) * [[Casamarciano]] (NA) * [[Castellammare di Stabia]] (NA) * [[Castelvolturno]] (CE) * [[Crispano]] (NA) * [[Ercolano]] (NA) * [[Frattamaggiore]] (NA) * [[Grazzanise]] (CE) * [[Liveri]] (NA) * [[Lusciano]] (CE) * [[Marano di Napoli]] (NA) * [[Marcianise]] (CE) * [[Melito]] (NA) * [[Nola (Italie)|Nola]] (NA) * [[Ottaviano]] (NA) * [[Orta di Atella]] (CE) * [[Pignataro Maggiore]] (CE) * [[Pimonte]] (NA) * [[Poggiomarino]] (NA) * [[Pomigliano d'Arco]] (NA) * [[Pompei]] (NA) * [[Portici]] (NA) * [[Pouzzoles]] (NA) * [[Quarto]] (NA) * [[Quindici]] (AV) * [[San Cipriano d'Aversa]] (CE) * [[San Gennaro Vesuviano]] (NA) * [[San Giuseppe Vesuviano]] (NA) * [[San Paolo Bel Sito]] (NA) * [[San Tammaro]] (CE) * [[Sant'Antimo]] (NA) * [[Sant'Antonio Abate]] (NA) * [[Santa Maria la Carità]] (NA) * [[Santa Maria la Fossa]] (CE) * [[Terzigno]] (NA) * [[Torre Annunziata]] (NA) * [[Torre del Greco]] (NA) * [[Tufino]] (NA) * [[Villa di Briano]] (CE) * [[Volla]] (NA) * [[Cadix]] (AL) {{Fin de colonnes}} == Internationalisation == Très décentralisée, la Camorra est restée longtemps à l’écart des grands marchés internationaux criminels. Depuis plusieurs années, la Camorra a cependant développé des activités criminelles significatives en [[Espagne]], aux [[Pays-Bas]], au [[Royaume-Uni]]<ref>{{Lien web |langue=en |prénom=Matteo Civillini, Cecilia Anesi and Giulio |nom=Rubino (IRPI) |titre=How the Camorra Went Global |url=https://www.occrp.org/en/investigations/6750-how-the-camorra-went-global |site=www.occrp.org |consulté le=2020-06-07}}</ref> et en [[Suisse]]<ref>{{lien web|url=https://www.tio.ch/ticino/focus/1251533/la-svizzera-e-la-mafia-un-rapporto-che-dura-da-50-anni|titre=La Svizzera e la mafia: un rapporto che dura da 50 anni|date=21 juin 2018|site=Ticinonline}}</ref>. Dans son livre ''[[Gomorra (roman)|Gomorra]]'', [[Roberto Saviano]] évoque également l’internationalisation vers la [[France]], la [[Roumanie]]<ref>[https://www.ilfattoquotidiano.it/longform/mafia-and-organized-crime-in-europe/map Mafia and Organized Crime in Europe]</ref> et le [[Maroc]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |langue originale=it |prénom1=Roberto |nom1=Saviano |lien auteur1=Roberto Saviano |traducteur=de l'italien par Vincent Raynaud |titre=Gomorra. Dans l'empire de la camorra |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |série=Hors série Connaissance |année=2007 |pages totales=356 |pages=367 |format livre=broché, 14 × 20,6 |isbn=978-2-07-078289-5 |présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/gallimard-cgi/Appli_catal/fiche_d_detail.pl?nutitre=10060000&fctx=1230909457&loa=0}}</ref>. Auxquels il faut rajouter, dans une moindre mesure, la [[Côte d’Ivoire]]<ref>[http://www.rfi.fr/afrique/20190607-cote-ivoire-reseau-international-trafiquants-cocaine-demantele Côte d’Ivoire: un réseau international de trafiquants de cocaïne démantelé]</ref>. La Camorra entretient également plusieurs relations avec des cartels de la drogue, principalement des Péruviens et des Colombiens<ref>{{Lien web |langue=es |prénom=Redacción |nom=Peru.com |titre=Gerald Oropeza tendría nexos con capo de la "Camorra Napolitana" |url=https://peru.com/actualidad/mi-ciudad/gerald-oropeza-tendria-nexos-capo-camorra-napolitana-noticia-350055 |site=Peru.com |date=2015-04-26 |consulté le=2020-06-07}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=it-IT |nom=Redazione |titre=Maxi sequestro di droga, la cocaina era destinata alla camorra |url=https://www.stylo24.it/camorra-droga-porto-genova/ |site=Stylo24 - Giornale d'inchiesta |date=2019-07-04 |consulté le=2020-06-07}}</ref>. Les liens entre les cartels de la drogue en [[Amérique du Sud]] et les clans de la Camorra remontent au moins aux années 1980, ayant stabilisé au fil des ans de nombreuses chaînes de drogue privilégiées d'Amérique du Sud vers l'Europe<ref>{{Ouvrage|langue=anglais|auteur1=Tom Behan|titre=The Camorra|passage=131–132|éditeur=|date=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Salvatore Zazo, un membre important du clan Mazzarella, aurait été impliqué dans un vaste projet de trafic international de cocaïne du Pérou vers l'Europe. Selon la [[Drug Enforcement Administration|DEA]], Zazo a géré plus de 500 millions de dollars par an en expéditions de cocaïne via les ports du Pérou vers l'Europe<ref>{{Lien web |langue=es |titre=Gerald Oropeza y sus vínculos con la temible mafia 'Camorra Napolitana' |url=https://www.americatv.com.pe/noticias/actualidad/gerald-oropeza-y-sus-vinculos-temible-mafia-camorra-napolitana-n179821 |site=América Noticias |consulté le=2020-06-07}}</ref>. === Espagne === L'Espagne serait le pays le plus lié à la Camorra. Dans une interview au quotidien espagnol ''[[El País]]'', Roberto Saviano<ref name="mafia italienne au cinéma">{{fr}} {{Lien web |url=http://www.cafebabel.com/fre/article/22330/roberto-saviano-mafia-menaces-et-best-seller.html |titre=Gomorra : la mafia italienne au cinéma |auteur=Adriano Farano |année=2008 |éditeur=Cafebabel.com |consulté le=2 janvier 2009}}</ref>{{,}}<ref>{{es}} {{Lien web |url=http://www.elpais.com/articulo/reportajes/Espana/invadida/dinero/Camorra/elpdompor/20061112elpdmgrep_1/Tes#despiece1 |titre=L'Espagne est envahie par l'argent de la Camorra |date=12/11/2006 |site=www.elpais.com |consulté le=29 mai 2010.}}</ref> explique que [[Clan Nuvoletta|Nuvoletta]], [[Michele Zaza]] et d’autres membres de la Camorra recyclent massivement leurs gains illicites dans l’industrie touristique andalouse, acquérant hôtels, restaurants et night-clubs. À tel point que les camorristes auraient rebaptisé la [[Costa del Sol]], la « Costa Nostra », allusion à la [[Cosa Nostra]]. La Camorra aurait également pris le contrôle des importations en [[Europe]] de [[cocaïne]] colombienne par des filières installées à [[Madrid]] et [[Barcelone]]. Selon lui<ref name="mafia italienne au cinéma"/>, l’Espagne serait « envahie par l'argent de la Camorra », mais « la classe politique locale n'en aurait pas encore pris conscience ». === France === [[Michele Zaza]] a eu d’importantes activités dans le trafic de cigarettes autour du port de [[Marseille]]. Il a été arrêté le 15 mars 1989, soupçonné aussi de trafic de cocaïne<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.humanite.presse.fr/journal/1990-04-19/1990-04-19-797410 |titre=Un pavé dans la coca article publié dans l'édition du 19 avril 1990 de ''L'Humanité''.}}</ref>. La Camorra est présente dans le [[12e arrondissement de Paris|{{12e|arrondissement}} de Paris]] (textile), à [[Nice]], [[Lyon]], [[Marseille]], [[Montpellier]] et [[Bordeaux]]<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.robertosaviano.com/documenti/8979/125/129 |titre=Saviano, la vie blindée d'un écrivain. Article paru dans ''Le Jour dimanche'' |date=14 octobre 2007 |site=www.robertosaviano.com |consulté le=29 mai 2010.}}</ref>. Quelques arrestations notables de camorristes en France : * [[Rolando Tortora]], arrêté à [[Antibes]] en septembre 1988, celui-ci était accompagné d'Antonietta Di Meo (son bras-droit) en fuite depuis 1982 ; * [[Nunzio Barbarossa]] faisait partie de la Camorra, il fut arrêté à Nice en février 1989, en compagnie de deux de ses complices ; * [[Michele Zaza]] était un trafiquant de cigarettes à Marseille et de drogue. Il fut arrêté à [[Villeneuve-Loubet]] en mars 1989 ; * [[Francesco Schiavone]] ''alias'' « Sandokan » fut arrêté à [[Lyon]] en mai 1989 ; * [[Mario Iovine]] fut arrêté à Solliès-Pont en août 1989, près de [[Toulon]]. == Quelques membres notables == Quelques membres célèbres: [[Raffaele Cutolo]], les frères [[Lorenzo Nuvoletta]] et [[Angelo Nuvoletta]], Pasquale et Salvatore Lo Russo, Pasquale Galasso, Francesco Barbato, Lorenzo Dominici, Edoardo Contini, Tino Liniere, Carmine Alfieri, [[Michele Zaza]], [[Paolo Di Lauro]], Carmine Sorrentino, Antonio Bardellino, Francesco Schiavone (« Sandokan »), Michele Zagaria, Antonio Iovine, Vicenzo Crevelli et Carmine Ferrara. == Menaces sur des personnalités == La Camorra a menacé de mort plusieurs juges, policiers ou journalistes, dont Roberto Saviano, l'auteur du livre ''Gomorra'', dénonçant dans son ouvrage ses agissements. Giulio Cavalli, acteur de théâtre, est actuellement menacé par la Camorra pour s'être moqué de celle-ci dans ses pièces. == Faides == Des [[faide]]s (vengeances privées entre familles, proches de la [[vendetta]]) opposent régulièrement des clans de la Camorra. En 1970, [[Raffaele Cutolo]] a fondé la [[Nuova Camorra Organizzata]] (NCO). Ses opposants ont fondé la [[Nuova Famiglia]] et la guerre entre les deux organisations fit 264 morts pour la seule année [[1982]]<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.interet-general.info/article.php3?id_article=3476 |titre=Italie : Guerre mafieuse à Napoli paru dans le journal ''Le Monde'' |date=14/12/2004 |site=www.interet-general.info |consulté le=29 mai 2010.}}</ref>. Dix ans après, [[Carmine Alfieri]] tenta d’organiser la Camorra au niveau de la [[Campanie]]. Cette nouvelle guerre totale fit 673 morts de [[1989]] à [[1991]], dont plus de 500 à Naples même. Fin [[2004]] et début [[2005]], une tentative de sécession à l’intérieur du clan de [[Paolo Di Lauro]] a déclenché, dans les quartiers Scampia et Secondigliano, un conflit meurtrier qui fit 134 morts<ref>{{fr}} {{Lien web |url=http://www.rfi.fr/actufr/articles/060/article_32614.asp |titre=La mafia napolitaine se déchaîne |date=23/12/2004 |site=www.rfi.fr |consulté le=29 mai 2010.}}</ref>. Fin octobre [[2006]], une vague de crimes fait dix-huit morts. Ces crimes résulteraient d’une modification des équilibres dans l’aire napolitaine, avec la constitution de deux cartels : les clans Misso-Mazzarella-Sarno contre l’alliance de Secondigliano (Di Lauro, Licciardi)<ref>{{de}} {{Lien web |url=http://www.tagesspiegel.de/politik/;art771,1963413 |titre=Site officiel du journal ''tagesspiegel''.}}</ref>. Le {{date|18|septembre|2008}}, six Africains sont criblés de balles à [[Castel Volturno]] par le clan des Casalesi, sur fond de lutte de pouvoir entre ce clan camorriste et le milieu criminel africain. == Culture populaire == === Film === * ''Il Camorrista'' (1986), réalisé par Giuseppe Tornatore. Vaguement inspiré par l'histoire vraie du parrain de la NCO, Raffaele Cutolo. Cutolo est joué par Ben Gazzara avec le doublage de l'acteur italien {{Lien|langue=it|trad=Mariano Rigillo|fr=Mariano Rigillo|texte=Mariano Rigillo}}. * ''[[Gomorra (film)|Gomorra]]'' film italien réalisé par [[Matteo Garrone]] en 2008 sur la Camorra, adaptation du livre homonyme de Roberto Saviano. * ''[[Gomorra (série télévisée)|Gomorra]]'' série italienne de [[2014 à la télévision|2014]], adaptation du livre homonyme de Roberto Saviano et du film homonyme de Matteo Garrone. * ''[[Fortapàsc]]'' (2009), réalisé par Marco Risi. * L'antagoniste principal du film ''[[John Wick 2]]'' est un parrain de la Camorra et ses hommes de main appartiennent à cette mafia. * ''[[5 est le numéro parfait]]'' (2019), réalisé par [[Igort]] * ''[[Piranhas (film, 2019)|Piranhas]]'' (2019), réalisé par Claudio Giovannesi * ''[[Equalizer 3]]'' (2023), réalisé par [[Antoine Fuqua]] === Bande dessinée === * [[Roberto Saviano]] et [[Asaf Hanuka]], ''Sono ancora vivo'', Milan, Bao Publishing, 2021, {{nb p.|144}} {{ISBN|978-88-32-73207-8}} traduit en français par Vincent Raynaud ''Je suis toujours vivant'' chez [[Éditions Gallimard|Gallimard]]/[[Steinkis Groupe|Steinkis]] en 2022. == Annexes == === Bibliographie === ==== Recherche ==== * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Felia|nom1=Allum|titre=Camorristi, Politicians and Businessmen|sous-titre=The Transformation of Organized Crime in Post-War Naples|éditeur=Routledge|année=2017|pages totales=256|isbn=978-1-351-19649-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=liNBDwAAQBAJ}} * {{Ouvrage|langue=it|prénom1=Francesco|nom1=Benigno|titre=La mala setta|sous-titre=alle origini di mafia e camorra, 1859-1878|éditeur=Einaudi|lieu=Turin|année=2015|pages totales=403|isbn=978-88-06-22441-7}} * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=John|nom1=Dickie|titre=Mafia Republic|sous-titre=Italy's Criminal Curse. Cosa Nostra,'Ndrangheta and Camorra from 1946 to the Present|éditeur=Sceptre|année=2014|pages totales=544|isbn=978-1-4447-2641-1|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=Rd8ctqMyE3EC}} * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Letizia|nom1=Paoli|titre=The Oxford Handbook of Organized Crime|éditeur=Oxford University Press|lieu=Oxford|année=2014|pages totales=692|isbn=978-0-19-973044-5|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=bDEDBQAAQBAJ}} * {{Ouvrage|langue=it|auteur1=Collectif|titre=Progetto Pon sicurezza 2007-2013|sous-titre=Gli investimenti delle mafie|éditeur=Centro di ricerca interuniversitario Transcrime|lieu=Milano-Trento|année=2013|isbn=|lire en ligne=http://www.transcrime.it/wp-content/uploads/2014/02/PON-Gli_investimenti_delle_mafie_ridotto.pdf}} * {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Jacques de Saint Victor|lien auteur1=Jacques de Saint Victor|titre=Un pouvoir invisible|sous-titre=Les mafias et la société démocratique ({{sp-|XIX|-|XXI|s}})|éditeur=Gallimard|année=2012|pages totales=425|isbn=978-2-07-230948-9|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=nfLpQMGihTwC}} * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Frank M.|nom1=Snowden|titre=Naples in the Time of Cholera, 1884-1911|éditeur=Cambridge University Press|année=2002|pages totales=496|isbn=978-0-521-48310-0|lire en ligne=https://books.google.be/books?id=lJca5ryvjJ0C}} * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Tom|nom1=Behan|titre=See Naples and Die|sous-titre=The Camorra and Organised Crime|éditeur=Tauris Parke Paperbacks|année=2002|pages totales=324|isbn=978-1-86064-783-3}} * {{Ouvrage|langue=it|auteur1=Isaia Sales|titre=La camorra le camorre|éditeur=Editori Riuniti|lieu=Rome|année=1994|pages totales=261|isbn=978-88-359-3710-4}} * {{Ouvrage|auteur1=Marc Monnier|titre=La Camorra|sous-titre=Mystères de Naples|éditeur=M. Lévy frères|lieu=Paris|année=1863}}. * {{Ouvrage|langue=it|auteur1=Antonio Fiore|titre=Camorra e polizia nella Napoli borbonica (1840-1860)|lieu=Naples|éditeur=FedOAPress|date=2019|pages totales=344|isbn=978-88-6887-061-4|lire en ligne=http://www.fedoa.unina.it/12347/1/Fiore.Camorra%20e%20polizia%20nella%20Napoli%20borbonica.pdf}}. ==== Essais ==== * {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Alexandre Dumas]]|préface=Claude Schopp|titre=La camorra et autres récits de brigandage|éditeur=Vuibert|lieu=Paris|année=2011|pages totales=402|isbn=978-2-311-00272-0}} * {{Ouvrage |langue=fr |langue originale=it |prénom1=Roberto |nom1=Saviano |lien auteur1=Roberto Saviano |traducteur=de l'italien par Vincent Raynaud |titre=Gomorra. Dans l'empire de la camorra |éditeur=Gallimard |lieu=Paris |série=Hors série Connaissance |année=2007 |pages totales=356 |pages=367 |format livre=broché, 14 × 20,6 |isbn=978-2-07-078289-5 |présentation en ligne=http://www.gallimard.fr/gallimard-cgi/Appli_catal/fiche_d_detail.pl?nutitre=10060000&fctx=1230909457&loa=0}} * {{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Xavier Raufer]]|titre=La Camorra, une mafia urbaine|éditeur=[[La Table ronde]]|année=2005|pages totales=113}} == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == {{Autres projets | commons = <!-- Commons --> | wikispecies = <!-- Wikispecies --> | wiktionary = <!-- Wiktionary --> camorra | wikiversity = <!-- Wikiversity --> | wikibooks = <!-- Wikibooks --> | wikisource = <!-- Wikisource --> | wikiquote = <!-- Wikiquote --> | wikinews = <!-- Wikinews --> | meta = <!-- Meta-Wiki --> | outreach = <!-- Outreach --> | wikivoyage = <!-- Wikivoyage --> }} === Articles connexes === * [[Liste des organisations criminelles]] ==== Autres groupes mafieux en Italie ==== * ''[[Cosa nostra]]'' (en [[Sicile]]) * [['Ndrangheta]] (en [[Calabre]]) * [[Sacra corona unita]] (dans les [[Pouilles]]) * [[Stidda]] (en [[Sicile]]) === Liens externes === * {{Autorité}} * {{Bases}} * {{Dictionnaires}} {{Palette Mafia}} {{Portail|criminologie|économie|Naples}} [[Catégorie:Camorra| ]] [[Catégorie:Crime organisé italien]] [[Catégorie:Mafia| italie camorra]]
305438
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne%202%20du%20tramway%20d%27%C3%8Ele-de-France
Ligne 2 du tramway d'Île-de-France
{{En-tête label|AdQ|année=2009}} {{Infobox Ligne de transport en commun | couleur ligne = {{Tramway d'Île-de-France/couleur fond|2}} | couleur texte = {{Tramway d'Île-de-France/couleur texte|2}} | nom = Tramway ligne 2 <br /><small>''Tram Val de Seine''</small> | image = Tramway T2 Faubourg de l'Arche 14-09-20.jpg | légende = Une rame double de [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] aux abords du quartier d'affaires de [[La Défense]]. | carte = Carte Tramway Île-de-France Ligne 2 (2012-11).svg | réseau = [[Tramway d'Île-de-France]] | date d'ouverture = {{date|2|juillet|1997|dans les chemins de fer}} : ''La Défense'' à ''Issy-Val de Seine''<br />{{date|21|novembre|2009|dans les chemins de fer}} : Prolongement de ''Issy-Val de Seine'' à ''Porte de Versailles'' ([[Paris]]) | dernière modification = | dernière extension = {{date|19|novembre|2012|dans les chemins de fer}} : Prolongement de ''La Défense'' à ''Pont de Bezons'' | suspension service = | date de fermeture = | terminus = ''Pont de Bezons''<br />''Porte de Versailles'' | exploitant = [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] | type de conduite = Conducteur ([[Signalisation Tramway#La conduite .C3.A0 vue|Conduite à vue]]) | matériel = [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]]<br /><small>(66 rames au 15/12/2015)</small> | dépôt = Les Moulineaux ([[Issy-les-Moulineaux|Issy]])<br />La Marine ([[Colombes]]) | nombre de stations = 24 | longueur = 17,9 | temps = 45 | espacement station = 778 | nombre de communes = 12<br><small>[[Bezons]]<br />[[Nanterre]]<br />[[Colombes]]<br />[[La Garenne-Colombes]]<br />[[Courbevoie]]<br />[[Puteaux]]<br />[[Suresnes]]<br />[[Saint-Cloud]]<br />[[Sèvres]]<br />[[Meudon]]<br />[[Issy-les-Moulineaux]]<br />[[Paris]] ([[15e arrondissement de Paris|15{{e}}]])</small> | jours de fonctionnement = Tous les jours | passagers par an = 60 millions <small>(2023)</small> | rang = 3/11 | lignes connexes = {{Lignes du tramway d'Île-de-France}} | schéma = {{BS-table}} {{BS1bis|uKBHFa||'''Pont de Bezons'''|}} {{BS1bis|uÜSTl|||Point de rebroussement|}} {{BS3bis|WASSERq|uhKRZWae|WASSERq|||[[Pont de Bezons]] ([[Seine]])}} {{BS1bis|uSKRZ-Au|||[[Autoroute A86 (France)|A 86]]|}} {{BS1bis|uHST||Parc Pierre Lagravère}} {{BS3bis|uKDSTaq|uABZgr+r||||Dépôt de la Marine}} {{BS1bis|uHST||Victor Basch}} {{BS1bis|uHST||Jacqueline Auriol}} {{BS3bis|LSTRq|umKRZo|LSTRq|||''[[Ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre|Ligne Paris - Le Havre]]''|vers [[Gare de Paris-Saint-Lazare|Paris]]/[[Gare du Havre|Le Havre]]}} {{BS1bis|uHST||Charlebourg}} {{BS1bis|uHST||Les Fauvelles}} {{BS1bis|uHST||Faubourg de l'Arche}} {{BS3bis|STR+l|umKRZu|LSTRq|||''[[Ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite|Ligne Paris - Versailles]]''|vers [[Gare de Paris-Saint-Lazare|Paris]]}} {{BS5bis|STR+l|ABZgr|utSTRa|}} {{BS5bis|TUNNEL2|tSTRa|utSTR|}} {{BS5bis|LSTRr|tSTR|utSTR||||||vers [[Gare de La Garenne-Colombes|La Garenne-Col.]]||O1=LSTR+r}} {{BS5bis|tSTRa|tBHF|utKBHFxa|HUBlg|||[[Gare de la Défense|La Défense]]|O2=HUBaq|O3=HUBq}} {{BS5bis|tSTR|tSTR|utSTR|utKBHFaq|utSTRq|||''[[Ligne 1 du métro de Paris|Ligne 1 du métro]]''|vers [[Château de Vincennes (métro de Paris)|Château de Vincennes]]|O4=HUB}} {{BS5bis|tSTR|tSTR|utSTR|tBHFq|tSTRq|||''[[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]]''|||O1=tSTRq|O2=tSTRq|O3=tSTRq|O4=HUBe}} {{BS5bis|tSTRl|tABZg+r|utÜST|||||Point de rebroussement}} {{BS3bis|tSTRe|utSTRe|||}} {{BS3bis|STR|uÜSTr||||Point de rebroussement|}} {{BS3bis|BHF|uBHF|||[[Gare de Puteaux|Puteaux]]||O1=HUBaq|O2=HUBeq}} {{BS3bis|eABZgl|exSTR+r||O2=uSTR}} {{BS3bis|SKRZ-Eo|uSKRZ-Eo||||Viaduc des Bas Rogers}} {{BS3bis|STR|uSTR|exKDSTa||Suresnes - Puteaux-Marchandises}} {{BS3bis|STR|uHST|exSTR||Belvédère|}} {{BS3bis|STR|exSTR+l|exSTRr||O2=uSTR|}} {{BS5bis|LSTRq|STRr|uTUNNEL1|||||''[[Ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite|Ligne Paris - Versailles]]''|vers [[Gare de Versailles-Rive-Droite|Versailles]]}} {{BS1bis|uÜSTr|||Point de rebroussement|}} {{BS1bis|uHST||[[Gare de Suresnes - Longchamp|Suresnes - Longchamp]]|}} {{BS1bis|uHST||[[Gare des Coteaux|Les Coteaux]]}} {{BS1bis|uHST||Les Milons|}} {{BS1bis|uÜSTr|||Point de rebroussement|}} {{BS1bis|uHST||[[Gare du Pont de Saint-Cloud|Parc de Saint-Cloud]]|}} {{BS1bis|uÜSTr|||Point de rebroussement|}} {{BS1bis|uSKRZ-Au|||[[Autoroute A13 (France)|A 13]]|}} {{BS3bis||exSTRl|exSTR+r||O2=uSTR}} {{BS3bis||uSTR|exDST||Sèvres - Saint-Cloud - Marchandises}} {{BS3bis||exSTR+l|exSTRr||O2=uSTR}} {{BS1bis|uHST||[[Gare du Pont de Sèvres|Musée de Sèvres]]|}} {{BS1bis|uSKRZ-Au|||[[Pont de Sèvres]]|}} {{BS1bis|uHST||[[Gare de Bellevue-Funiculaire|Brimborion]]|}} {{BS1bis|uHST||[[Gare du Bas-Meudon|Meudon-sur-Seine]]|}} {{BS1bis|uBHF||'''[[Gare des Moulineaux - Billancourt|Les Moulineaux]]'''|}} {{BS3bis|uSTR+l|uABZgr||||}} {{BS3bis|uDST|uSTR||||Dépôt d'Issy-les-Moulineaux}} {{BS3bis|uSTR|uHST|||Jacques-Henri Lartigue|}} {{BS3bis|uSTRl|uABZg+r|||}} {{BS5bis|LSTRq|STR+r|uÜSTr|||||''[[Ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche|Ligne Invalides - Versailles]]''|vers [[Gare de Versailles-Château|Versailles]]}} {{BS3bis|BHF|uBHF|||[[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Val de Seine]]||O1=HUBaq|O2=HUBeq}} {{BS3bis|eABZg+l|exSTRr||O2=uSTR}} {{BS3bis|STRl|umKRZu|LSTRq|||''[[Ligne des Invalides à Versailles-Rive-Gauche|Ligne Invalides - Versailles]]''|vers [[Gare des Invalides|Invalides]]}} {{BS1bis|uHST||Henri Farman|}} {{BS1bis|uÜSTr|||Point de rebroussement|}} {{BS1bis|uHST||Suzanne Lenglen|}} {{BS1bis|uHST||Porte d'Issy|}} {{BS3bis|utSTRq|utSTRq|utSTR+r|||''[[Ligne 12 du métro de Paris|Ligne 12 du métro]]''|vers [[Mairie d'Issy (métro de Paris)|Mairie d'Issy]]|O2=uSTR}} {{BS3bis||uSKRZ-Au|utSTR|||[[Boulevard périphérique de Paris|Périphérique]]|}} {{BS3bis||uÜST|utSTR|||Point de rebroussement|}} {{BS3bis||uKBHFe|utSTR||'''Porte de Versailles'''|O2=HUBa}} {{BS3bis||HUB-R|utBHF||[[Porte de Versailles (métro de Paris)|Porte de Versailles]]|O3=HUBeq}} {{BS5bis||uLSTRq|uBHFq|utSTR|uLSTRq|||''[[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|Ligne 3a du tramway]]''|vers [[Porte de Vincennes (métro de Paris)|Porte de Vincennes]] / [[Gare du Pont du Garigliano|Pont du Garigliano]]|O3=HUBe|O4=uSTRq}} {{BS3bis|||utSTR|||''[[Ligne 12 du métro de Paris|Ligne 12 du métro]]''|vers [[Mairie d'Aubervilliers (métro de Paris)|Mairie d'Aubervilliers]]|}} {{BS-table-fin}} }} La '''ligne 2 du tramway d'Île-de-France''', plus simplement nommée '''T2''', est une ligne du [[tramway d'Île-de-France]] exploitée par la [[Régie autonome des transports parisiens]] (RATP) qui est mise en service le {{date|2|juillet|1997}} à l'occasion des [[Journées mondiales de la jeunesse]] (JMJ). Elle relie depuis l'ouverture du prolongement nord de la ligne le {{date|19 novembre 2012}}, la [[porte de Versailles]] au [[pont de Bezons]] sur {{unité|17.9|kilomètres}} et compte vingt-quatre stations, séparées en moyenne de {{unité|778|mètres}} en desservant le quartier d'affaires de [[Gare de la Défense|La Défense]]. Elle utilise, sur une partie de son tracé, la plate-forme de l'ancienne [[ligne de Puteaux à Issy-Plaine]], dite ligne des Moulineaux, créée en 1889 et gérée par la [[Société nationale des chemins de fer français]] (SNCF) jusqu'à sa conversion en tramway. [[Fichier:Plan Linéaire Tramway Île-de-France Ligne 2 - 2012-12-15.svg|vignette|centre|upright=2.7|<center>Plan schématique de la ligne T2.</center>]] {{clr|left}} == Histoire == === Chronologie === * {{date|2|juillet|1997|dans les chemins de fer}} : mise en service entre ''La Défense'' et ''Issy-Val de Seine'' * [[2000]] : commande des soixante rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] * {{date|2|décembre|2002}} : mise en service commerciale des premières rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] * [[2003]] : transfert des rames [[Tramway français standard]] (TFS) vers la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne 1 du tramway]] * {{date||septembre|2003}} à {{date||octobre|2004}} : circulation périodique d'une motrice historique du [[tramway de Vienne]] * {{date|5|septembre|2005|dans les chemins de fer}} : mise en circulation de rames doubles * {{date|21|novembre|2009|dans les chemins de fer}} : prolongement au sud d’''Issy-Val de Seine'' à ''Porte de Versailles'' * {{date|19|novembre|2012|dans les chemins de fer}} : prolongement au nord de ''La Défense'' à ''Pont de Bezons'' === La ligne des Moulineaux === [[Fichier:Puteaux-Val de Seine 1.jpg|thumb|Une rame [[Z 1500|Standard]] de la [[Ligne de Puteaux à Issy-Plaine|ligne des Moulineaux]], en gare terminus de [[Gare de Puteaux|Puteaux]], en {{date||juillet|1980}}.]] {{Article détaillé|Ligne de Puteaux à Issy-Plaine}} La ligne 2 du tramway francilien emprunte sur la majeure partie de son parcours ({{Unité|10|km}} sur {{Unité|17,9|km}}) la plate-forme de la [[ligne de Puteaux à Issy-Plaine]], également dénommée ''Ligne des Moulineaux'' et ''Ligne des Coteaux''. Ouverte le {{date|1er|mai|1889|dans les chemins de fer}}, juste à temps pour l'[[Exposition universelle de Paris de 1889|Exposition universelle de 1889]], elle se présente sous la forme d'un débranchement de la [[ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite]] prenant naissance à [[Gare de Puteaux|Puteaux]] et aboutissant au [[Gare du Champ de Mars - Tour Eiffel|Champ de Mars]] à [[Paris]]<ref name="mp_t2_histo">{{Lien archive|horodatage archive=20030522004021 |url=http://www.metro-pole.net/reseau/lignes/t2/histoire.html|titre=La Défense - Issy-Plaine : Historique |auteur=Didier G. |année=2003 |site=metro-pole.net via web.archive.org |consulté le=22 juin 2017 ; ce document est une [[Archivage du Web|archive]] }}.</ref>, au pied de l'œuvre phare de l'Exposition, la [[Tour Eiffel]], avant de voir son terminus ramené à [[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Plaine]]<ref name="LVDR 1450">{{Article | auteur=Bernard Collardey | titre=Renouveau de la ligne Puteaux - Issy-Plaine | date=N°1450 (7 juillet 1974) | journal =[[La Vie du Rail magazine]] }}.</ref>. La ligne des Moulineaux souffrait d'un manque d'investissement qui en faisait une des lignes les plus vétustes de la banlieue de Paris, aux performances des plus médiocres, bien que située à proximité du quartier futuriste de [[La Défense]]. Cette situation persistera jusqu'à sa fermeture, réalisée le {{date|21|mai|1993|dans les chemins de fer}}, afin de permettre sa transformation en une ligne de tramway, le T2<ref name="mp_t2_histo" />. === Transformation en ligne de tramway === [[Fichier:Gare Coteau Saint-Cloud.JPG|vignette|upright|À proximité de [[Gare des Coteaux|la station ''Les Coteaux'']], avec au premier plan, les voies du tramway ainsi que les fils trolley doubles et leurs supports posés dans l'entre-axe des voies, et au second, l'ancien bâtiment voyageurs conservé mais désaffecté de la gare éponyme, en {{date||septembre|2006}}.]] Le projet d'une modernisation de la ligne des Moulineaux remonte à 1971, lorsque le Syndicat des transports parisiens (STP), la RATP et la SNCF créent un groupe de travail en vue de la création d'une liaison entre [[Gare de la Défense|La Défense]] et [[Gare de la Maison-Blanche|Maison-Blanche]], extensible jusqu'à [[Gare de Paris-Bastille|Bastille]]. L'idée est de réunir les tronçons abandonnés ou sous-utilisés de la ligne des Moulineaux, de la [[Ligne de Petite Ceinture|Petite Ceinture]] sud et de la [[Ligne de Paris-Bastille à Marles-en-Brie|ligne de Vincennes]] afin de créer une nouvelle ligne ferroviaire rapide aux standards du RER. La possibilité d'exploiter la ligne sous la forme d'un métro léger (tramway) est également étudiée. En 1988, une nouvelle étude propose cette fois l'établissement d'une ligne de métro automatique de type [[Véhicule automatique léger|VAL]] entre La Défense et la [[Paris-Gare-de-Lyon|gare de Lyon]], toujours en réutilisant la ligne des Moulineaux et la Petite Ceinture. Plusieurs autres options sont proposées comme la transformation de la ligne en une branche du [[Ligne C du RER d'Île-de-France|RER C]] ou bien son interconnexion avec les trains de banlieue en provenance de Paris-Saint-Lazare grâce à un matériel bicourant à [[troisième rail]] ({{Nobr|750 V}}) et caténaire ({{Nobr|25 kV}}, {{Nobr|50 Hz}}). La transformation de la ligne en tramway avec son prolongement au nord à [[La Défense]] l'emporte finalement et le projet est inscrit au contrat de plan État-Région. Le schéma de principe est pris en considération par le Syndicat des transports parisiens le {{date|23|octobre|1991|dans les chemins de fer}}. La concertation préalable à la [[déclaration d'utilité publique]] se déroule en {{nobr|décembre 1991}} et {{nobr|janvier 1992}}, et cette dernière est prononcée le {{date|18|mars|1993|dans les chemins de fer}} pour une mise en service prévue en [[1996 dans les chemins de fer|1996]]. Les travaux sont engagés en {{date-|septembre 1993}}, mais en 1994 le maire [[Rassemblement pour la République|RPR]] de [[Puteaux]] [[Charles Ceccaldi-Raynaud]] entame un recours contre la déclaration d'utilité publique, exigeant des aménagements pour sa commune en raison des nuisances qu'apporterait, selon lui, la nouvelle ligne de tramway. En 1995, les travaux de rénovation sont en cours de réalisation entre Puteaux et Issy, mais restent bloqués au nord par l'intransigeance du maire, en pleine campagne électorale pour les [[Élections municipales françaises de 1995|municipales de mars]]<ref name="mp_t2_histo" />. Après plusieurs mois de procédure, le [[Tribunal administratif (France)|tribunal administratif]] rejette le recours, considérant les demandes du maire infondées en raison du caractère peu bruyant du tramway. Cette opposition provoque néanmoins un retard de {{unité|18|mois}}, préjudiciable aux exploitants comme aux usagers<ref group=T name=p91>{{p.}}91</ref>. Les travaux de la ligne, réalisés sous maîtrise d'ouvrage de la SNCF, consistent en un renouvellement des trois quarts de la voie avec de [[Long rail soudé|longs rails soudés]], la dépose du troisième rail latéral et de la signalisation ferroviaire, la reconstruction en béton du viaduc métallique d'Issy, la suppression d'un passage à niveau et le réaménagement de deux autres, ainsi que la création de trois nouvelles stations (''Jacques-Henri Lartigue'', ''Les Milons'' et ''Belvédère''). Le mode tramway entraîne deux modifications : du fil trolley double est déployé, alimenté par sept postes de redressement, les supports étant posés dans l'entraxe des voies, et les quais bas sont adaptés. À Puteaux les voies sont surélevées. Les bâtiments voyageurs sont fermés mais conservés, sans affectation, à l'exception de celui de Bellevue, détruit, et des deux situés aux extrémités de la ligne qui conservent leur fonction, étant desservis par le {{Nobr|RER C}} d'un côté, et par les lignes du réseau [[Transilien Paris Saint-Lazare]] (futures lignes [[Ligne L du Transilien|L]] et [[Ligne U du Transilien|U]]) de l'autre. Un atelier de maintenance avec voies de remisage est construit à [[Issy-les-Moulineaux]] et un poste de régulation est créé. Le [[Gabarit ferroviaire|gabarit ferroviaire UIC]] reste assuré au niveau des ouvrages d'art, ce qui permettrait, le cas échéant, de revenir à terme à une exploitation avec du matériel ferroviaire à grand gabarit<ref>Bernard Collardey, ''op. cit.'', {{p.}}252</ref>. Au nord, les travaux, commencés en retard à la suite de la procédure judiciaire, consistent pour l'essentiel en un ripage des voies ferrées de Versailles/Saint-Nom-la-Bretèche afin de dégager une plate-forme pour le tramway sur les emprises de la SNCF, et en un réaménagement de la [[gare de la Défense]] pour y implanter le terminus de la ligne, tout en ménageant son futur prolongement au nord-ouest, déjà planifié à moyen terme. === Naissance du T2 === [[Fichier:Tram ligne 2 Les Coteaux 1998.jpg|vignette|upright|Un [[Tramway français standard]] à la station<br />''[[Gare des Coteaux|Les Coteaux]]'', en {{date||avril|1998}}.]] La ligne est ouverte au service voyageurs dans son intégralité le {{date|2|juillet|1997|dans les chemins de fer}}, le lendemain de son inauguration. Le coût du chantier se monte à {{unité|94.52|millions}} d’euros, auxquels il faut ajouter {{unité|41.47|millions}} d’euros pour les seize rames [[Tramway français standard]] (TFS), alors identiques à celles de la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne T1]]. La modernisation de la ligne, l'accès direct à [[Gare de la Défense|La Défense]] et la desserte selon une fréquence d'un tramway toutes les quatre à douze minutes rencontre un grand succès, avec un trajet entre Issy et La Défense effectué en {{Unité|22|minutes}}, et les {{Unité|30000|voyageurs}} attendus au bout de trois ans étaient déjà transportés trois mois après la mise en service<ref name=":0">{{Lien web|titre=T2 : de la ligne des Moulineaux au tramway du Val de Seine - transportparis - Le webmagazine des transports parisiens|date=2013-11-24|lire en ligne=http://transportparis.canalblog.com/pages/t2---de-la-ligne-des-moulineaux-au-tramway-du-val-de-seine/28466591.html|consulté le=2017-07-23}}</ref>{{,}}<ref group=T name=p91/>{{,}}<ref name="mp_t2_histo" />. La RATP exploitait, en 1997, le tramway le plus rapide de France (vitesse commerciale de {{Unité|29,5|km/h}}), bien que depuis lors la [[ligne 3 du tramway de Lyon]] et le [[Rhônexpress]] l'aient dépassée, avec respectivement des vitesses commerciales de {{Unité|38|km/h}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|titre=Ferro-Lyon|url=http://www.ferro-lyon.net/nouveau-tram/ligne-T3/|site=www.ferro-lyon.net|consulté le=2017-07-23}}</ref> et d'environ {{Unité|50|km/h}}. Elle est exploitée par la RATP selon les principes appliqués depuis le retour du tramway : le ''département Bus'' gère la ligne et les conducteurs, appelées « machinistes » comme ceux des autobus, dépendent d'un [[Centres bus RATP|centre bus]], en l'occurrence celui du ''Point du Jour''. La signalisation et les règles de fonctionnement sont celles déjà employées sur la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne T1]], bien qu'elle soit, contrairement à cette dernière, intégralement en site propre, hors de la voirie. Il subsiste cependant quatre passages à niveau, dont un non accessible au public<ref name="mp_t2_histo" />. Le succès de la ligne entraîne sa rapide saturation, et ce malgré une très forte fréquence (intervalle de 4 minutes<ref name=":0" />). L'extension des quais et le remplacement du matériel roulant [[Tramway français standard|TFS]], qui ne peut circuler en UM2<ref group=note>UM2 signifie « unité multiple 2 », soit deux rames accouplées</ref>, sont envisagés peu de temps après son ouverture. Le prolongement de la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne T1]] à [[Gare de Noisy-le-Sec|Noisy-le-Sec]] donne l'occasion d'un échange de matériel entre les deux lignes : les seize rames TFS du T2, longues de vingt-neuf mètres, sont reversées au T1 pour assurer son prolongement en {{date-|décembre 2003}}. Le premier TFS est transféré le {{date|12|décembre|2002}}<ref name="mp_t2_110303" />. [[Fichier:Paris T2.jpg|vignette|Les rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] {{numéros}}411 et 417 à la station ''[[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Val de Seine]]'', en {{date||avril|2005}}.]] En parallèle, la RATP commande treize rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] pour la ligne T2, plus longues et pouvant circuler accouplées en heures de pointe, dont les premiers exemplaires sont mis en service le {{date|2|décembre|2002}}<ref name="mp_t2_281102">{{Lien archive|horodatage archive=20021223021757|url=http://www.metro-pole.net/actu/article119.html|titre=Métro-Pole : « Les Citadis en ligne lundi »}}, article du 28 novembre 2002.</ref>. Le {{date|26|février|2003}}, une cérémonie officielle « d’inauguration » est organisée, en présence de la présidente de la RATP de l'époque, [[Anne-Marie Idrac]], afin de célébrer la mise en service complète des treize premières rames Citadis. À cette date, les [[Tramway français standard]] circulent encore, notamment le week-end, afin de donner la possibilité de réaliser les ultimes réglages techniques sur les Citadis. Grâce à eux, l’intervalle théorique aux heures de pointe est passé de 4 minutes 15 à 3 minutes 45 et la capacité de transport global a augmenté de 35 %, chaque rame pouvant transporter davantage de voyageurs (213&nbsp;pour le Citadis contre 174&nbsp;pour le TFS). En revanche, les intervalles standard en ligne sont restés fixés à six minutes aux heures creuses, huit minutes le samedi et douze minutes le dimanche, périodes où le service rendu était déjà satisfaisant<ref name="mp_t2_110303">{{Lien archive|horodatage archive=20030720043225|url=http://www.metro-pole.net/actu/article189.html|titre=Métro-Pole : « Les Citadis au complet »}}, article du 11 mars 2003.</ref>. {{clr|left}} Fin {{date||septembre|2003}}, la motrice historique M 4098 du [[tramway de Vienne]], surnommée « la Viennoise », propriété du ''Cercle Ouest Parisien d’Études Ferroviaires'' (COPEF), circula sur la ligne. L'expérience fut renouvelée à plusieurs reprises : durant le week-end des 25 et {{date|26|octobre|2003}}, dans le cadre de l'événement « Revivez les années 1950 » où des rames de métro [[Sprague-Thomson]] ont roulé sur la [[ligne 12 du métro de Paris|ligne 12 du métro]], ainsi que durant plusieurs dimanches après-midi de l'année suivante jusqu'au {{date|10|octobre|2004}} inclus. Pour pouvoir aller à bord de la M 4098, il était impératif de réserver sa place auprès du COPEF<ref name="mp_t2_231003">{{Lien archive|horodatage archive=20031129095159|url=http://www.metro-pole.net/actu/article324.html|titre=Métro-Pole : « Week-end rétro sur le réseau »}}, article du 23 octobre 2003</ref>{{,}}<ref name="mp_t2_071004">{{Lien archive|horodatage archive=20100618161703|url=http://www.metro-pole.net/actu/breve58.html|titre=Métro-Pole : « Une dernière valse ? »}}, brève du 7 octobre 2004.</ref>. === Adaptation de l'offre à la demande === [[Fichier:T2 Les Milons 6.jpg|left|thumb|La rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] {{numéro}}422 à la station ''Les Milons'' sur la partie du quai réalisée dans le cadre des travaux d'allongement, en {{date||juin|2006}}.]] En {{date||janvier|2003}}, la RATP commande treize rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] supplémentaires afin de permettre la formation de treize rames doubles<ref group=note>« Rames doubles » signifie deux rames accouplées</ref>{{,}}<ref name="mp_t2_100103">{{Lien archive|horodatage archive=20030422115017|url=http://www.metro-pole.net/actu/breve55.html|titre=Métro-Pole : « Le {{2e}} lot de Citadis en route ! »}}, brève du 10 janvier 2003</ref>. À partir de {{date||juillet|2003}}, les travaux d'infrastructure, actés le {{date|3|avril|2003}} par l'ex-[[Île-de-France Mobilités|Syndicat des transports 'Île-de-France]] (STIF), débutent afin de permettre à terme la future exploitation de la ligne en rames doubles aux heures de pointe. Ils consistaient essentiellement à augmenter la longueur des quais existants de 30<ref group="note">C'est la longueur d'un rame simple (TFS ou Citadis 302)</ref> à {{unité|65|mètres}}, sauf aux stations ''La Défense'', ''Les Moulineaux'' et ''Suresnes - Longchamp''<ref group="note">Uniquement le quai ''direction La Défense'' de la station ''Suresnes - Longchamp''</ref>, au prix d'une limitation temporaire de vitesse des trams à {{unité|10|km/h}} le temps des travaux au droit des chantiers. L'extension des quais de la station ''Les Milons'' a été réalisée sous le pont routier situé au sud de celle-ci. Le site de remisage des Moulineaux est remanié, pour permettre d’accueillir les treize rames supplémentaires commandées en {{date-|janvier 2003}}<ref name="mp_t2_110903">{{Lien archive|horodatage archive=20031001164527|url=http://www.metro-pole.net/actu/article286.html|titre=Métro-Pole : « Double jeu à Issy-Val de Seine »}}, article du 11 septembre 2003</ref>. Le plan de voies du terminus ''Issy-Val de Seine'' est totalement remodelé, la position de l'aiguille servant au retournement des rames et celle du tiroir en arrière-gare étant incompatibles avec l’allongement des quais. Pour en minimiser l’incidence sur l’exploitation, leur déplacement a été organisé en plusieurs étapes, occasionnant une limitation du service aux ''Moulineaux'' avec substitution par bus jusqu'à Issy, puis une exploitation à voie unique (arrivées et départs sur le même quai) dudit terminus, rendue possible uniquement par les fréquences plus faibles pratiquées durant l'été. Finalement, le tiroir de retournement a été repoussé, la voie parallèle qui permettait le garage d'une seule rame a été supprimée. De plus, l'aiguille de changement de voie a également été décalée et réorientée, le retournement s’effectuant désormais en prolongement de la voie 1, et non plus de la voie 2<ref name="mp_t2_110903" />. [[Fichier:Ile-de-France - Tramway - T2 - Issy Val de Seine (9).jpg|thumb|La rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] {{numéro}}424 empruntant la liaison voie 1 / voie 2 au sud de la station ''[[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Val de Seine]]'', en {{date||novembre|2008}}.]] Ces travaux permettent par la même occasion de préparer l'extension de la ligne vers la [[porte de Versailles]]. Ainsi, la liaison voie 1 / voie 2 installée au sud de la station, rendue inutile, est conservée pour permettre une exploitation partielle de la ligne en cas d’incident. Cette communication de service provisoire (SP) existe alors également à ''Puteaux'', ''Suresnes - Longchamp'', ''Parc de Saint-Cloud'' et ''Les Moulineaux''<ref name="mp_t2_110903" />. Enfin, à ''La Défense'', la voie 1, qui ne servait alors qu'aux heures de pointe, est condamnée au-delà de la zone utile à l’exploitation commerciale, pour permettre la construction d’un nouvel accès au quai tramway depuis le parvis de la Défense, qui doit désengorger les accès actuels, devenus sous-dimensionnés. L’achèvement est alors envisagé pour l’automne 2004<ref name="mp_t2_110903" />, mais la nouvelle maire de [[Puteaux]], [[Joëlle Ceccaldi-Raynaud]], opéra un blocage de sa construction retardant d'un an la fin des travaux alors que le reste était prêt à temps (rames livrées et allongement des quais terminé)<ref>[http://www.monputeaux.com/2004/10/tramway_t2_des_.html Nous ne sommes pas des sardines !]</ref>{{,}}<ref>[http://www.patrice-leclerc.org/index.php?option=com_content&view=article&id=84:sce-du-conseil-gral-du-19-novembre-2004&catid=117:compte-rendu-de-sce&Itemid=127 Patrice Leclerc (PCF) : Séance du Conseil Général du 19 novembre 2004]</ref>. En [[2005]], le trafic de la ligne s'élève au double des prévisions initiales, avec {{unité|60000|voyageurs}} par jour. Les rames doubles Citadis de soixante-cinq mètres sont alors mises en service en septembre de la même année, le {{date|5|septembre|2005|dans les chemins de fer}}, augmentant la capacité de la ligne de 33 %. Depuis, le T2 connaît une progression constante de son trafic, dépassant les {{unité|65000|voyageurs}} par jour, et entamait en 2007 son prolongement tant au nord qu'au sud<ref group=T name=p92>{{p.}}92</ref>. Ces travaux ont été financés à hauteur de {{unité|14.48|millions}} d'[[euro]]s par la région Île-de-France ({{unité|6.36|M€}}), l'État ({{unité|3.82|M€}}), la Ville de Paris ({{unité|1.75|M€}}) et la RATP ({{unité|2.55|M€}} sur prêt bonifié de la région)<ref name="ratp_doubtT2">{{pdf}} [http://www.ratp.fr/common/ressources/792.pdf Communiqué RATP du 5 septembre 2005 - Doublement des rames du tramway T2 Val de Seine – La Défense à partir du 5 septembre 2005]</ref>. === Prolongement d'Issy-Val de Seine à La Porte de Versailles === {{Commons-inline|Category:T2 extension work to Porte de Versailles|Les travaux de prolongement à Paris}} [[Fichier:P1050978 Paris XV avenue Ernest Renan ligne T2 rwk.JPG|left|thumb|Deux rames doubles de [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] à la station ''[[Porte de Versailles (métro de Paris)|Porte de Versailles]]'', en {{date||octobre|2011}}.]] Le {{date|21|novembre|2009|dans les chemins de fer}}, la ligne est prolongée au sud d'[[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Val de Seine]] à la [[porte de Versailles]]. Prévu au [[Contrat de projets État-région|contrat de plan]] 2000-2006, ce prolongement long de {{unité|2.3|kilomètres}} permet la desserte de quatre nouvelles stations : ''Henri-Farman'', ''Suzanne-Lenglen'', ''Porte-d'Issy'' et ''Porte-de-Versailles''<ref name="cp1264">{{pdf}} [http://www.ratp.fr/common/ressources/1264.pdf RATP : une nouvelle station pour la ligne T2 du tramway], communiqué de presse du 30 novembre 2008</ref>{{,}}<ref name="STIF07102009">[http://www.stif.org/IMG/pdf/CP_offre_T2.pdf Communiqué du STIF - Conseil du 7 octobre 2009 : Offre T2]</ref>. Destiné à renforcer l'accessibilité au pôle de [[La Défense]] depuis [[Paris]], à améliorer la desserte des quartiers ouest et nord d'[[Issy-les-Moulineaux]] et de [[Vanves]] ainsi que celle du sud du [[15e arrondissement de Paris|{{15e|arrondissement}} de Paris]], il permet à la ligne T2 d'offrir de nouvelles correspondances avec la [[Ligne 8 du métro de Paris|ligne 8]] du [[métro de Paris|métro]] à [[Balard (métro de Paris)|''Balard'']], avec la [[Ligne 12 du métro de Paris|ligne 12]] du [[métro de Paris|métro]] et avec la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne T3a]] à [[Porte de Versailles (métro de Paris)|''Porte de Versailles'']] donnant ainsi naissance à la première correspondance entre deux lignes du tramway moderne en Île-de-France. Son coût était évalué à {{unité|103|millions}} d'euros<ref group=note>Aux conditions économiques de janvier 2004</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.stif.org/IMG/doc/CP_CA_17_juin_2005.doc |titre=Communiqué de presse du STIF |année=17 juin 2005 |consulté le=2 novembre 2008 }}</ref>. Le tracé initial incluait une ré-utilisation de la [[Ligne de Petite Ceinture|Petite Ceinture]]. Selon le rapport thématique de la [[Cour des comptes (France)|Cour des comptes]] sur les transports ferroviaires régionaux en Île-de-France publié en 2010, {{Citation|plusieurs études réalisées entre 1989 et 1999 avaient préconisé de réutiliser la petite ceinture ferroviaire, et de la connecter au tramway T2 (Trans-Val-de-Seine), mis en service en 1997. Le T2 devait par ailleurs être prolongé d’Issy-Plaine à Paris-Porte de Versailles, le schéma de principe de ce prolongement approuvé en 1993 prévoyant la réutilisation de la petite ceinture}}<ref name=":1">{{Lien web |titre=Rapport thématique de la Cour des Comptes sur les transports ferroviaires régionaux en Île-de-France (2010) - Association Sauvegarde Petite Ceinture |url=https://archives.petiteceinture.org/Rapport-thematique-de-la-Cour-des.html#gsc.tab=0 |site=archives.petiteceinture.org |consulté le=2022-06-13}}</ref>{{,}}<ref name=":2">{{Lien web |titre=Extrait du rapport thématique de la Cour des Comptes sur les transports régionaux en Île-de-France, qui évoque l’utilisation de la Petite Ceinture ferroviaire (2010) (pages 97 à 103 du rapport). |url=https://archives.petiteceinture.org/IMG/pdf/rapport_transports_ferroviaires_regionaux_ile_de_france_novembre_2010_pp97-103.pdf |format=pdf}}</ref>. Le SDRIF de 1994 {{Citation|prévoyait de réutiliser la petite ceinture ferroviaire pour prolonger le tramway T2 au sud de Paris}}<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" />. Cela dit, à la suite de l'opposition de certains riverains au tracé, la ville de Paris, également opposée à la réutilisation de la Petite Ceinture, {{Citation|a demandé l’étude d’un autre tracé, longeant le périphérique, à la limite de Paris et d'Issy-les-Moulineaux, et l’organisation d’une seconde concertation}} préalable. Ce fut ce dernier qui fut choisi. Bien que le tracé choisi ait reçu un avis défavorable unanime de la commission d'enquête, qui souhaitait que soit étudiée une ré-utilisation du tracé initial, à l'issue d'une concertation de plusieurs mois<ref>{{pdf}} [http://www.petiteceinture.org/IMG/Rapport_T2.pdf Enquête publique sur le prolongement de la ligne de tramway T2 d'Issy-les-Moulineaux à Paris XV{{e}} (21 juin - 7 août 2004) - Rapport et conclusions de la commission d'enquête]</ref>, la RATP a contesté l'avis défavorable<ref name=":1" />{{,}}<ref name=":2" /> et les acteurs du projet ont décidé de ne pas tenir compte de cet avis en utilisant l'article L126-1 du [[Code de l'environnement (France)|Code de l'environnement]]. Cet article permet d'engager les travaux après que l'ensemble des autorités de l'[[État en France|État]], des organes délibérant de la collectivité territoriale ou des établissements publics responsables du projet s'est prononcé sur l'intérêt général de l'opération projetée<ref>{{pdf}} [http://www.stif.org/IMG/pdf/Articles_L.121-1_L.126-1_du_CENV.pdf Code de l'environnement (Partie Législative)]</ref>. Le projet a ainsi été déclaré d'intérêt général par la [[Mairie de Paris|ville de Paris]] les 7 et {{date-|8 mars 2005}} (avis 2005 DVD 52), la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] le {{date-|1 avril 2005}}<ref>[http://www2.equipement.gouv.fr/bulletinofficiel/fiches/BO200512/A0120065.htm Bulletin officiel {{numéro|2005}}-12]</ref>, [[Réseau ferré de France|RFF]] le {{date-|12 mai 2005}} et le [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]] le {{date-|17 juin 2005}}<ref>{{pdf}} [http://www.stif-idf.fr/IMG/pdf/_8412-dp-t2-dec.pdf Déclaration de projet : Prolongement de la ligne de tramway T2 d'Issy-Val de Seine à la Porte de Versailles]</ref> permettant ainsi de continuer le projet malgré l'avis défavorable de la commission d'enquête. [[Fichier:T2 Porte de Sevres 20080513 1.jpg|thumb|Les travaux [[porte de Sèvres]] à proximité de l'actuelle station ''Suzanne Lenglen'', en {{date||avril|2008}}.]] Les travaux préparatoires de déviation de réseaux ont commencé en août [[2005]]. Les travaux ont démarré par le déplacement de la base de maintenance du [[Ligne C du RER d'Île-de-France|RER C]] de mai à décembre [[2006]]. La réalisation de la plate-forme a débuté le mois suivant avec la réalisation d’un ouvrage d’art souterrain permettant le franchissement de la ligne C du RER, et constitué d’une tranchée couverte d’une longueur de {{unité|150|mètres}} environ et de ses deux trémies d’accès, ainsi que la réalisation d'un pont-rail permettant le franchissement de la rue Bara au niveau du carrefour avec le boulevard Gallieni<ref>[http://www.ile-de-france.pref.gouv.fr/actu/dossiers/2008/t2/prolongement-t2.pdf Le prolongement du Tramway d’Issy-Val-de-Seine à Paris-Porte de Versailles]</ref>. Ces travaux ont duré un an et demi. Les travaux sur la voirie, avec l’aménagement de la [[rue Henry-Farman]]<ref group=note>L'article [[Henri Farman]] donne des indications sur cet aviateur. La graphie utilisée dans cet article est celle de la version française. On trouve également les graphies « Rue Henry-Farman » sur le site de la Mairie de Paris (cf. [http://www.v2asp.paris.fr/v2/nomenclature_voies/Voieactu/4534.nom.htm nomenclature des voies]) et sur l'ouvrage « Maxi Île-de-France Pratique + Paris » des Éditions L'Indispensable, « Rue Henri-Farmann » (avec un ''i'' et deux ''n'') sur le '''plan''' du répertoire des rues de Paris {{numéro|56}} de Michelin ({{5e|édition}} - février 2008) et « Rue Henry-Farmann » (avec un ''y'' et deux ''n'') sur l’'''index''' du même répertoire.</ref>, de la [[rue d'Oradour-sur-Glane]] et de l’[[Avenue Ernest-Renan (Paris)|avenue Ernest-Renan]] ont débuté en {{date-|janvier 2008}} et ont été achevés fin {{date-|août 2009}}. Ont suivi la formation, les essais et la marche à blanc qui se sont déroulés jusqu’au mois de novembre [[2009]], avant l’ouverture du prolongement au public<ref name="mp_tram_260509">{{Lien archive|horodatage archive=20090529193936|url=http://www.metro-pole.net/actu/article1081.html|titre=Métro-Pole : « Le grand loto du tramway »}}, article du 26 mai 2009</ref>{{,}}<ref>[https://www.20minutes.fr/article/364870/Paris-Le-T2-est-desormais-relie-au-T3.php Le T2 est désormais relié au T3, 20minutes.fr]</ref>. Par rapport au projet initial, une station supplémentaire, ''Henri-Farman'', a été ajoutée au prolongement entre les stations [[Gare d'Issy-Val de Seine|''Issy-Val-de-Seine'']] et ''Suzanne-Lenglen'', à la demande de la ville d'[[Issy-les-Moulineaux]]<ref name="pointappuiissy">{{pdf}} [http://www.issy.com/UserFiles/081024POAP419_p09.pdf Une {{4e|station}} supplémentaire pour le T2 !]</ref>{{,}}<ref name="cp1264"/>, en raison de l'expansion du quartier d'affaires du [[Val de Seine]] avec la construction de nouveaux bureaux aux abords du boulevard périphérique, notamment la [[tour Sequana]], siège de [[Bouygues Telecom]]. === Prolongement de La Défense à Pont de Bezons === {{Commons-inline|Category:T2 extension work to Pont de Bezons|Les travaux de prolongement à Bezons}} [[Fichier:T2 Pont de Bezons 2.JPG|left|thumb|Une rame double de [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]], avec en tête l'élément {{numéro}}416, à la station ''Pont de Bezons'', en {{date||novembre|2012}}.]] Le {{date|19|novembre|2012|dans les chemins de fer}}, la ligne est prolongée au nord de [[Gare de la Défense|La Défense - Grande Arche]] à ''Pont de Bezons''<ref>[http://www.ville-bezons.fr/outils/actualites/actualite/article/t2-debuts-officiels-le-19-n/ T2 : débuts officiels le 19 novembre - Site officiel de la mairie de Bezons]</ref>{{,}}<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/hauts-de-seine-92/les-deplacements-priorite-du-departement-20-09-2012-2172204.php Le Parisien - ''Les déplacements, priorité du département''], article du 20 septembre 2012</ref>. Ce prolongement de {{unité|4.2|kilomètres}} comporte sept stations : ''Faubourg de l'Arche'', ''Les Fauvelles'', ''Charlebourg'', ''Jacqueline Auriol'', ''Victor Basch'', ''[[Parc Pierre Lagravère]]'' et ''[[Pont de Bezons]]''. Le prolongement traverse ou est en limite de six communes : cinq dans les [[Hauts-de-Seine]] ([[Puteaux]], [[Courbevoie]], [[La Garenne-Colombes]], [[Colombes]] et [[Nanterre]]) et une dans le [[Val-d'Oise]] ([[Bezons]]), pour desservir {{unité|32000|habitants}} et {{unité|19000|emplois}} (hors zone de [[La Défense]]). Il s'inscrit dans la perspective de la réalisation du « Grand Tram », future rocade de tramways autour de Paris<ref>{{Lien archive|horodatage archive=20081230144706|url=http://www.metro-pole.net/actu/article644.html|titre=Concertation III, le retour de la vengeance du tram, Métro-Pole.net}}</ref>. En parallèle avec les objectifs du [[Plan de déplacements urbains]] (PDU) [[Île-de-France]] et du [[Schéma directeur de la région Île-de-France|Schéma Directeur d'Île-de-France]], ce projet permet, entre autres, de mailler le réseau en offrant des correspondances avec le [[Ligne A du RER d'Île-de-France|RER A]], la [[Ligne 1 du métro de Paris|ligne 1]] du métro, et les [[Transilien Paris Saint-Lazare|lignes Transilien]] aux gares de [[Gare de la Défense|La Défense]] et de [[Gare de La Garenne-Colombes|La Garenne-Colombes]]. Le trafic annuel prévu est de {{unité|15|millions}} de voyageurs. Le coût total de l'infrastructure de {{unité|223.4|M€}}<ref group=note>Aux conditions économiques de 2006.</ref> est financé par la région [[Île-de-France]] ({{unité|118.4|M€}}), l'[[État en France|État]] ({{unité|38.8|M€}}), le conseil général des [[Hauts-de-Seine]] ({{unité|19.8|M€}}), le conseil général du [[Val-d'Oise]] ({{unité|13|M€}}) et la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], sur prêt bonifié de la région ({{unité|33.4|M€}}). Le coût du matériel roulant, estimé à {{unité|53|M€}}, est financé par la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] dans le cadre du contrat STIF - RATP<ref>[http://extension-reseau.ratp.fr/t2bezons/index/le_planning_et_les.html Le planning et les acteurs du projet.]</ref>. La convention financière correspondante est approuvée par le conseil d'administration du [[Syndicat des transports d'Île-de-France|STIF]] le {{date|13 décembre 2006}}<ref>{{pdf}} [http://www.stif-idf.fr/IMG/pdf/Dossier_presse_Conseil_du_13_decembre_2006_v2-2.pdf Dossier de presse du STIF à la suite de son conseil d'administration du 13 décembre 2006]</ref>. [[Fichier:Travaux T2 - La Défense - Création du pont rail.JPG|thumb|Le pont-rail permettant de franchir les voies des trains de la banlieue Saint-Lazare à la sortie de la station [[La Défense]], en cours de construction, en {{date||août|2008}}.]] Les études techniques initiales pour ce prolongement ont eu lieu de [[1997]] à [[1999]]. La concertation préalable s'est déroulée du {{date-|25 octobre}} au {{date-|24 décembre 1999}}. Le schéma de principe a été adopté le {{date-|2 avril 2003}}. L'enquête publique a eu lieu du {{date-|7 mars}} au {{date|8 avril 2005}}. À cette époque, le prolongement devait compter huit nouvelles stations<ref group="note">Une station ''Cimetière de la Cerisaie'' était initialement envisagée entre les actuelles stations ''Victor Basch'' (ex-''Quatre Chemins - Louis Aragon'') et ''Jacqueline Auriol'' (ex-''Estienne d'Orves'')</ref>{{,}}<ref name="mp_t2_070305" />. Le projet a été déclaré d'utilité publique le {{date|22 décembre 2005}}<ref name="mp_t2_180108" />. Entre [[2005]] et [[2007]], les études détaillées du chantier ont été réalisées. Les premiers travaux de déviation des réseaux concessionnaires ont démarré en {{date-|juillet 2007}}, comprenant notamment les travaux de déplacement des ouvrages d'assainissement sur le [[boulevard de la Mission-Marchand]] à [[Courbevoie]] et le [[boulevard National (La Garenne-Colombes)|boulevard National]] à [[La Garenne-Colombes]]. En [[2008]], des travaux sur les voies à la sortie de la station [[La Défense]] en direction des boulevards précités ont été effectués, avec la réalisation d'un pont-rail permettant de franchir les voies des trains de la banlieue Saint-Lazare. Le trafic ferroviaire est interrompu à l'été 2008 dans ce but sur la ligne [[Transilien Paris Saint-Lazare#Ligne L|Paris-Saint-Lazare - Versailles Rive-Droite]] avec déviation des circulations via le raccordement dit de « La Folie »<ref name="mp_t2_180108">{{Lien archive|horodatage archive=20080121152800|url=http://www.metro-pole.net/actu/article923.html|titre=Métro-Pole : « À La Défense, un été sans vacances »}}, article du 18 janvier 2008</ref>. Le {{date-|18 octobre}} suivant, le coup d'envoi officiel des travaux sur la plate-forme du tramway est donné dans le Val-d'Oise<ref>[http://www.iledefrance.fr/lactualite/transports/le-t2-jusqua-bezons-les-travaux-prennent-de-lampleur/ Le T2 jusqu’à Bezons : les travaux prennent de l’ampleur]</ref>. En {{date-|novembre 2010}}, le chantier est arrivé à mi-parcours : la traversée de Colombes est quasiment achevée, avec la pose de la pelouse sur la plate-forme, mais la pose des voies est encore en cours à Bezons, tandis qu'elle n'a pas encore commencé à Courbevoie<ref>[http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/le-chantier-du-t2-a-mi-parcours-03-11-2010-1133629.php Le Parisien - ''Le chantier du T2 à mi-parcours''], article du 3 novembre 2010.</ref>. [[Fichier:Tramway Bezons oct-2010.jpg|left|thumb|Le prolongement en cours de réalisation à proximité de la future station ''Pont de Bezons'', en {{date||octobre|2010}}.]] Le {{date|30|novembre|2011}}, les premiers essais de nuit se sont déroulés entre l'atelier de Colombes et la future station ''Pont de Bezons'', de {{Heure|22}} à {{Heure|5}} du matin. Ils se sont déroulés à de nombreuses reprises jusqu'au {{date-|16 décembre}} suivant. À partir du {{date|13|mars|2012}}, les essais de jour ont débuté sur cette même section. Ils avaient notamment pour but de vérifier le bon fonctionnement des aiguillages, de l'alimentation électrique, de la signalisation ferroviaire et tricolore des carrefours, ainsi que du comportement du pont de Bezons<ref>{{pdf}}[http://www.t2ladefensebezons.fr/pdf/journal7.pdf T2 avance - La Défense-Bezons : le journal d'informations « Tram Infos », édition {{numéro}}7 de mai 2012.]</ref>. Du {{date|13|août|2012}} au {{date|26|octobre|2012}}, les conducteurs se sont familiarisés avec leur futur environnement de travail. Pour ce faire, deux rames-écoles ont régulièrement circulé de {{Heure|9|30}} à {{Heure|16|30}} sur l'ensemble du prolongement durant cette période. Enfin, du {{date|27|octobre|2012}} à la veille de la mise en service du prolongement, la « marche à blanc » a eu lieu. Durant cette période, les tramways roulaient aux horaires et aux fréquences prévus à partir de la mise en service, sans pour autant transporter de voyageur<ref>{{pdf}}[http://www.t2ladefensebezons.fr/pdf/journal8.pdf T2 avance - La Défense-Bezons : le journal d'informations « Tram Infos », édition {{numéro}}8 d'octobre 2012.]</ref>. Dans le cadre du projet, un site de maintenance et de remisage supplémentaire de {{unité|17000|m|2}} a été créé à [[Colombes]] dans l'[[écoquartier]] et [[Parc d'activité commerciale|zone d'activité commerciale]] de ''La Marine'' ({{coord|48.914598|2.225159|region:FR_type:landmark_scale:4000|format=dms|display=inline|name=Ateliers de maintenance du T2 à Colombes}}), pour accueillir dix-huit des soixante rames nécessaires à l'exploitation de la ligne prolongée, faute de place sur le site des Moulineaux. Le site de Colombes pourra également servir à remiser les rames de la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne T1]] lors de son prolongement jusqu'à cette [[Colombes|commune]]<ref name="mp_t2_070305">{{Lien archive|horodatage archive=20050310142518|url=http://www.metro-pole.net/actu/breve195.html|titre=Métro-Pole : « Le T2 à nouveau à l’enquête »}}, brève du 7 mars 2005</ref>{{,}}<ref name="colom">{{pdf}} [http://www.colombes.fr/fileadmin/Documents/urbanisme/anru/petit_colombes.pdf De nouvelles perspectives pour le Petit-Colombes avec l’arrivée du tramway T2].</ref>. Selon les premières estimations, ce prolongement doit être emprunté par {{unité|58000|voyageurs}} nouveaux, soit près de {{unité|130000|usagers}} par jour sur l'ensemble de la ligne<ref>[http://www.leparisien.fr/colombes-92700/le-t2-dessert-le-nord-du-departement-27-10-2012-2269787.php Le Parisien - « Le T2 dessert le nord du département »], article du 27 octobre 2012</ref>. <gallery mode="packed"> Tramway Colombes oct-2010.jpg|L'infrastructure du tramway T2 en cours de finition à Colombes le {{date-|28 octobre 2010}}. Extension T2 Depot Rue des Côtes d Auty 2.jpg|Le nouveau dépôt à Colombes. Travaux T2 - ateliers de Colombes - rames livrees en attente - juin 2012.jpg|Rames livrées en attente à l'atelier de Colombes. Travaux du T2 - Colombes - Bd Charles de Gaulle - station Jacqueline Auriol - juin 2012.jpg|Chantier de la station Jacqueline Auriol. Travaux du T2 - Bezons - station Pont de Bezons - juin 2012.jpg|Chantier de la station du pont de Bezons. </gallery> == Tracé et stations == [[Fichier:Musée Sèvres Tram Line 2 Paris.jpg|thumb|La station ''Musée de Sèvres'' sur la [[ligne de Puteaux à Issy-Plaine]], en {{date||décembre|2007}}.]] La ligne T2 est longue de {{unité|17.9|kilomètres}}. Elle est implantée en site propre sur la totalité du parcours et emprunte la [[ligne de Puteaux à Issy-Plaine]], dite ligne des Moulineaux, ancienne ligne créée en 1889 et gérée par la [[Société nationale des chemins de fer français]] (SNCF). De ce fait, contrairement aux lignes [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|T1]] et [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|T3a]]<ref group="note">La ligne [[Ligne 3b du tramway d'Île-de-France|T3b]] comprend également des tronçons où le site propre est implanté hors de la voirie, comme entre ''Delphine Seyrig'' et ''Ella Fitzgerald'' ou encore entre ''Porte de la Villette'' et ''Canal Saint-Denis'', par exemple.</ref> qui sont implantées en [[Transport en commun en site propre|site propre]], mais au milieu ou sur les bords de la chaussée, la ligne T2, également en site propre, est implantée hors de la voirie entre les stations ''La Défense'' et ''Suzanne Lenglen''. Ces caractéristiques, proches de celles d'un [[Tram-train#Concepts proches|train léger]], permettent à la ligne d'avoir une [[vitesse commerciale]] supérieure à celle des autres lignes de [[tramway d'Île-de-France|tramway franciliennes]]. === Tracé === {{Commons-inline|Category:Paris Tramway - Rail tracks Line 2|Les voies du T2}} La ligne débute à [[Bezons]], encadrée par deux quais au nord-ouest de la place Lénine. Les quais sont eux-mêmes encadrés par des couloirs de bus permettant des changements de mode de quai à quai. Les voies de retournement se situent immédiatement à l'arrière du terminus ''Pont de Bezons'', dans la rue Julius-et-Éthel-Rosenberg. Placée au centre des chaussée<ref group="note">C'est-à-dire en position axiale</ref>, la ligne se dirige vers le sud-ouest jusqu'à [[La Défense]], partie du trajet où la ligne reprend le tracé de l'ancienne ligne de tramway 62 de la [[Société des transports en commun de la région parisienne]] en 1921, allant de [[Paris]] ([[porte de Neuilly]]) à [[Maisons-Laffitte]]. La plate-forme du tramway emprunte le [[pont de Bezons]], qu'elle traverse en son centre, passant ainsi la [[Seine]], et quitte le département du [[Val-d'Oise]] pour entrer dans celui des [[Hauts-de-Seine]], en redescendant sur le boulevard du Havre, partagé entre [[Nanterre]] à l'ouest et [[Colombes]] à l'est. La ligne passe sous le ''super-périphérique parisien'', l'[[Autoroute A86 (France)|A86]], quitte [[Nanterre]] et continue uniquement à [[Colombes]]. Elle dessert alors la station ''Parc Pierre Lagravère'', après avoir croisé la rue de Sartrouville. La ligne débute ensuite son trajet en montée sur le boulevard Charles-de-Gaulle, toujours en son centre, passant près des ateliers de maintenance de La Marine, puis dessert la station ''Victor Basch'' après avoir croisé la [[Route nationale 186|rue Gabriel-Péri]], et continue en desservant la station ''Jacqueline Auriol'' avant de croiser la rue d'Estienne-d'Orves et de poursuivre vers l'extrémité sud-est du [[Route nationale 192|boulevard Charles-de-Gaulle]] à [[Colombes]]. [[Fichier:Charlebourg.jpg|vignette|gauche|Vue de nuit de la ligne entre la [[Place de Belgique (La Garenne-Colombes)|place de Belgique]] (station ''Charlebourg'') et [[La Défense]].]] La ligne entre dans [[La Garenne-Colombes]] avec son passage sur le [[pont de Charlebourg]], au-dessus de la [[Ligne de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye|ligne historique de Paris-Saint-Lazare à Saint-Germain-en-Laye]] et de la [[ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre]], pont situé entre les gares de ''[[Gare de La Garenne-Colombes|La Garenne-Colombes]]'' et ''[[Gare de Nanterre-Université|Nanterre - Université]]''. La plate-forme du tramway dessert la station ''Charlebourg'', traverse la [[place de Belgique (La Garenne-Colombes)|place de Belgique]] puis continue sur le boulevard National, toujours au centre, jusqu'à la station ''Les Fauvelles'', avant de croiser la rue des Fauvelles. La ligne poursuit son itinéraire dans [[Courbevoie]], où le boulevard prend le nom de boulevard de la Mission-Marchand. Au croisement de la rue Berthelot, la plate-forme quitte le centre de la chaussée pour se positionner à l'ouest de l'artère routière<ref group="note">C'est-à-dire en position latérale</ref>, juste avant de desservir la station ''Faubourg de l'Arche'', sur l'axe désormais dénommé [[Avenue de la Division-Leclerc (Puteaux)|avenue de la Division-Leclerc]]. La ligne passe enfin sous les voies ferrées de la [[ligne de Paris-Saint-Lazare à Versailles-Rive-Droite]] par le biais d'un ouvrage souterrain, avant de remonter, entre ces mêmes voies ferrées et la rue Carpeaux, longeant le [[Centre des nouvelles industries et technologies|CNIT]] sur sa partie nord, et de desservir la [[Gare de la Défense|gare de La Défense]]. La ligne, est ici en souterrain, avec deux voies encadrant un quai central de {{unité|7.30|mètres}} de large, le long des voies ferrées de la [[Transilien Paris Saint-Lazare|ligne Paris Saint-Lazare - Versailles-Rive-Droite/Saint-Nom-la-Bretèche]]. Ce quai est celui qui était utilisé par les trains en direction de Saint-Cloud, Versailles-Rive-Droite et Saint-Nom-la-Bretèche avant la réorganisation de la gare SNCF de La Défense au milieu des années 1990. Comme ce quai était établi à une hauteur de {{unité|1.15|mètre}}, l'arrivée du tramway a imposé la surélévation des voies de façon à recréer artificiellement des quais bas. Une partie du quai d'une longueur de plus de {{unité|120|mètres}} est utilisée pour l'exploitation de la ligne, à la suite de modifications réalisées durant l'été 2008 (rehaussement d'une partie des voies du tramway au sud du point d'arrêt actuel) et à la création de deux nouveaux accès. Cette longueur permet à deux tramways allant en sens contraire de stationner à des emplacements décalés sur le quai central pour éviter la saturation des accès. Avant ces modifications, la longueur totale de quai utilisée n'était alors que de {{unité|70|mètres}}<ref>Journal du T2, RATP, été 2008, décrivant l'ensemble des travaux prévus pendant l'été.</ref>. La plate-forme du tramway comme la voie ferrée qui lui est parallèle débouchent à l'air libre au sud du boulevard circulaire, après un souterrain de {{unité|410|mètres}} sous la dalle de La Défense. La plate-forme est en tranchée jusqu'à la [[gare de Puteaux]], commune avec la voie ferrée SNCF<ref group=T name=p93>{{p.}}93</ref>. [[Fichier:T2 Entre Puteaux et Belvédère.jpg|thumb|Entre les stations ''[[Gare de Puteaux|Puteaux]]'' et ''Belvédère'', sur la [[ligne de Puteaux à Issy-Plaine]], en {{date||juin|2006}}.]] La ligne descend progressivement vers la [[Seine]] tandis que la voie ferrée Paris – Versailles reste plus haut à flanc de coteau, mais les itinéraires restent longtemps parallèles, permettant — exception faite de la station ''Belvédère'' — des correspondances à distance sur les cinq stations suivantes. Sur le territoire de [[Suresnes]], la ligne dessert la station ''Belvédère''. Au pied du [[mont Valérien]], la ligne traverse un premier tunnel de {{unité|315|mètres}}, puis atteint la station ''Suresnes - Longchamp''. Maintenant en remblai, le tracé domine un quartier pavillonnaire avant d'atteindre la station suivante ''Les Coteaux'' à [[Saint-Cloud]]. La ligne accentue sa descente vers le fleuve avec une pente de 5 à {{unité|10|mm/m}}, et atteint la station ''Les Milons'', au centre d'un quartier d'habitat collectif. La ligne est alors traversée par deux passages à niveau successifs, puis atteint la station ''Parc de Saint-Cloud'', au pied du viaduc de l'[[autoroute A13 (France)|autoroute de Normandie]]<ref group=T name=p96>{{p.}}96</ref>. Le tracé emprunte ensuite un tunnel de {{unité|220|mètres}} de long sous les ouvrages du carrefour routier du [[pont de Saint-Cloud]] et se rapproche de la Seine, au pied du [[Domaine national de Saint-Cloud|parc de Saint-Cloud]]. En 2006, les travaux préparatoires du centre nautique de l'[[île Monsieur]] ont, entre autres, intégré un ripage des voies du T2 sur ce tronçon : la ligne qui longeait la Seine auparavant a été déplacée le long de la [[Route nationale 187|RD 7]] et croise deux accès routiers au centre nautique. En reprenant son tracé d'origine, la ligne atteint la station ''musée de Sèvres'', à proximité du musée national de la Céramique. Après le pont de Sèvres, la ligne quitte les rives de la Seine face à l'[[Île Seguin]] pour contourner d'anciens bâtiments des usines [[Renault]]. Après avoir emprunté le [[pont Troyon]], elle dessert la station ''Brimborion'', ancienne gare de Bellevue - Funiculaire, au pied de l'ancien [[funiculaire de Bellevue]] et du [[parc de Brimborion]]. La ligne dessert ensuite la station de ''Meudon-sur-Seine'' puis amorce une nouvelle descente jusqu'à [[Issy-les-Moulineaux]], desservant la station ''[[Gare des Moulineaux - Billancourt|Les Moulineaux]]'' au cœur d'un quartier d'habitat collectif et de bureaux. Le poste de commandement de la ligne (PCL) se situe à proximité de cette station. [[Fichier:Issy - Val de Seine - Voies RER-C et T2.jpg|left|thumb|Le pont-rail permettant le franchissement de la rue Bara et du boulevard Gallieni, visible au second plan à droite, en {{date||septembre|2009}}. On voit au premier plan, les voies de la [[Ligne C du RER d'Île-de-France|ligne C du RER]].]] La ligne longe l'atelier de maintenance et les garages, avant de desservir la station ''Jacques-Henri-Lartigue''. La plate-forme est alors située en contrebas de la [[Ligne C du RER d'Île-de-France|ligne C du RER]] et atteint la [[gare d'Issy-Val de Seine]] qui donne correspondance à cette ligne. Depuis son prolongement à la Porte de Versailles, la ligne amorce ici une forte pente avec le profil nécessaire pour passer sous la plate-forme du RER C par un ouvrage souterrain d'une longueur d'environ {{Unité|150|mètres}}<ref group=T name=p99>{{p.}}99</ref>. La ligne côtoie ensuite les infrastructures de la ligne C du RER jusqu'à la limite entre les communes d'[[Issy-les-Moulineaux]] et de [[Paris]] où elle quitte la plate-forme du RER C et le domaine ferroviaire de [[Réseau ferré de France]], au sud du [[Boulevard périphérique de Paris|boulevard périphérique]], par un pont-rail d'une longueur de {{unité|60|mètres}} et d'une largeur de {{Unité|8.35|mètres}}, qui lui permet le franchissement de la rue Bara et du boulevard Gallieni. Après le pont-rail, elle redescend au niveau du sol sur une longueur d'environ {{unité|115|mètres}} et se raccorde ainsi au terrain naturel. La station ''Henri Farman'' se situe quelques mètres plus loin à côté d'une bretelle d'accès au boulevard périphérique. La ligne se poursuit, au niveau de la chaussée, sur le côté nord de la rue Henri-Farman en bénéficiant d'une voie réservée et gazonnée à côté d'une bretelle de sortie du boulevard périphérique. Elle croise l'avenue de la Porte-de-Sèvres et atteint la station ''Suzanne Lenglen'', à l'entrée du [[parc omnisports Suzanne-Lenglen]], à hauteur de l'[[Aquaboulevard]], en position latérale, au sud de la rue Louis-Armand<ref>{{pdf}} [http://www.issy.com/UserFiles/14_arc%20de%20seine(3).pdf T2 et RER C : ça bouge à Issy !]</ref>. [[Fichier:Porte d'Issy tramway T2 2019 journée 10.jpg|vignette|La station ''Porte d'Issy'' en {{Date||novembre|2019}}.]] La ligne parcourt cette rue sur une centaine de mètres, et parvient au croisement avec la [[Rue Jeanne-d'Arc (Issy-les-Moulineaux)|rue Jeanne-d'Arc]] à [[Issy-les-Moulineaux]] et la [[rue de la Porte-d'Issy]] à [[Paris]], où la plate-forme du tramway maintenant située [[rue d'Oradour-sur-Glane]] repasse en position centrale après le croisement avec le carrefour. Elle atteint aussitôt la station ''Porte d'Issy'', station dont le quai, central, est assez étroit en raison de la faible largeur de la rue d'Oradour-sur-Glane. La ligne continue dans cette rue en position centrale et, en atteignant l'[[avenue Ernest-Renan (Paris)|avenue Ernest-Renan]], oblique d'un angle d'à peu près cent degrés vers le nord-est, pour s'engager dans cette avenue et passer sous le boulevard périphérique. Elle longe le parc des expositions de Paris en position latérale, sur le côté est de l'avenue Ernest-Renan, avant d'atteindre son terminus, ''Porte de Versailles'', dont le quai est central. Elle offre là une correspondance commode avec la [[Ligne 12 du métro de Paris|ligne 12 du métro]] et la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne 3a du tramway]]<ref>{{pdf}} [http://web.archive.org/web/20090407081122/http://www.idf.pref.gouv.fr/actu/dossiers/2008/t2/prolongement-t2.pdf Dossier de presse de décembre 2008 sur le prolongement du Tramway d’Issy-Val-de-Seine à Paris-Porte de Versailles] ; ce document est une [[Archivage du Web|archive]]. Bien que le terminus de la ligne soit proche de la station de la ligne 3a du tramway, il n'y a pas de liaison ferrée à Porte de Versailles entre les deux lignes. La correspondance s'effectue « à pied » et demande, selon le dossier de presse – {{p.|5}} –, une marche d'environ 1 min 30 entre les deux stations de tramway et d'environ 2 min 30 entre la station de tramway et la station de métro.</ref>. === Liste des stations === [[Fichier:Paris plan ligne T2 concis (extended).svg|thumb|upright|Tracé géographiquement exact de la ligne T2.]] {{Tramway d'Île-de-France/stations 2}} === Intermodalité === Le T2 est en correspondance directe ou à distance avec les lignes 1, 8, 9, 10 et 12 du métro, respectivement aux stations ''La Défense'', ''Suzanne Lenglen'' (vers ''Balard''), ''Musée de Sèvres'', ''Parc de Saint-Cloud'' et le terminus de ''Porte de Versailles''. Le T3a est accessible aux stations ''Suzanne Lenglen'' et ''Porte d'Issy'', moyennant une traversée de la voie publique respectivement vers ''Balard'' et ''Desnouettes'', et enfin le terminus ''Porte de Versailles''. Le RER croise le T2 aux stations ''La Défense'' (ligne A) et ''Issy-Val de Seine'' (ligne C). Il existe également des liaisons avec les lignes Transilien ([[Ligne L du Transilien|L]] et [[Ligne U du Transilien|U]]) à la station ''Charlebourg'', reliée à distance à la [[gare de La Garenne-Colombes]], située sur la branche de [[Gare de Nanterre-Université|Nanterre-Université]] / [[Gare de Cergy-le-Haut|Cergy-le-Haut]], ainsi qu'aux stations ''La&nbsp;Défense'' ([[gare de la Défense]]), ''Puteaux'' ([[gare de Puteaux]]), ''Suresnes-Longchamp'' (à distance, [[gare de Suresnes-Mont-Valérien]]), ''Les Coteaux'' (à distance, [[gare du Val d'Or]]) et enfin ''Les Milons'' et ''Parc de Saint-Cloud'', toutes deux non loin de la [[gare de Saint-Cloud]], toutes ces gares se situant sur les branches de [[Gare de Versailles-Rive-Droite|Versailles-Rive-Droite]] / [[Gare de Saint-Nom-la-Bretèche - Forêt de Marly|Saint-Nom-la-Bretèche]]. === Aménagement des stations === {{Commons-inline|Category:Paris Tramway - Stations Line 2|Les stations du T2}} L'aménagement des stations et leur mobilier ont été conçus par l'agence ''Plan Créatif''<ref>{{en}} [http://www.apci.asso.fr/l_observeur_uk/realisation.php?id=183&laureats=2000&id_participant=231 Mobilier station de tramway T2]</ref>. Les quais des stations, allongés en 2003, mesurent {{unité|65|mètres}}, permettant d'accueillir les rames doubles [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]]<ref name="mp_t2_110903" />. Un quai au moins par station (à l'exception de [[Gare de la Défense|La Défense]]) est équipé d'un automate délivrant l'ensemble des titres de transport en vente en Île-de-France. La ligne est équipée du [[SIEL (bus)|système d'information en ligne]], couramment désigné par le sigle ''SIEL'', système permettant l'affichage du temps d'attente des deux prochaines rames. Conformément à la réglementation, les stations et les rames sont [[Accessibilité aux personnes handicapées|accessibles]] aux personnes à [[Handicap|mobilité réduite]]. À l'instar de la quasi-totalité des gares SNCF, des totems informatifs sont présents dans les stations de l'ex-ligne de La Défense à Issy - Val de Seine. <gallery mode="packed"> T2 Moulineaux 7.jpg|Mobilier de station typique des stations ouvertes avant 2009. Ici, le mobilier de la station ''Les Moulineaux'', en {{date|janvier 2006}}. T2 - Suzanne Lenglen.jpg|Mobilier de station typique des stations issues des prolongements à Paris et Bezons. T2 Suresnes Longchamp 7.jpg|Mobilier de station installé sur la partie des quais issue des travaux d'allongement. Ile-de-France - Tramway - T2 - Les Moulineaux.jpg|Borne du [[SIEL (bus)|Système d'information en ligne]] (SIEL). ToteminformatifLesCoteauxFlancOuestBâtimentVoyageurs.jpg|Totem informatif de la station ''Les Coteaux'', en {{date-|octobre 2017}}. </gallery> == Exploitation == [[Fichier:T2 Entre les Milons et Parc de St Cloud P1000214.JPG|thumb|Une rame double de [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] entre les stations ''Les Milons'' et ''Parc de Saint-Cloud'', en {{date||novembre|2008}}.]] Le T2 est une ligne de [[tramway d'Île-de-France]] exploitée par la [[Régie autonome des transports parisiens]] (RATP). Les tramways relient [[Pont de Bezons]] à [[Porte de Versailles (métro de Paris)|Porte de Versailles]] en 45 minutes<ref name="T2_ldb_2012">[http://www.t2ladefensebezons.fr/projet1.html T2 avance - La Défense-Bezons : « Le projet : 2012, la mise en service »]</ref>. Les rames circulent à la fréquence d'une rame toutes les {{nobr|quatre minutes}} aux heures de pointe et toutes les sept à {{nobr|huit minutes}} aux heures creuses<ref name="T2_ldb_bénef">[http://www.t2ladefensebezons.fr/projet4.html T2 avance - La Défense-Bezons : « Le projet : Des bénéfices pour tous »]</ref>. === Matériel roulant === {{Commons-inline|Category:Paris Tramway - Trams Line 2|Les tramways du T2}} {{Article connexe|Matériel roulant du tramway d'Île-de-France}} La ligne T2 est équipée de soixante-six rames de tramway de type [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]]. Elles mesurent {{unité|32.2|mètres}}. Chaque rame possède {{unité|48|sièges}}, dont {{unité|16|sièges}} relevables de type strapontin, et offre {{unité|165|places}} debout (sur la base de quatre voyageurs par mètre carré), pour une capacité totale de {{unité|213|voyageurs}}. Les rames sont équipées de la climatisation, d'un système de vidéosurveillance et d'instruments de mesure du trafic voyageurs. Elles sont tractées par une motorisation asynchrone avec chaîne de traction Onix<ref name="cp_ratp_citadis" />. Elles ont été livrées en trois tranches, dans le cadre du contrat signé en [[2000]] entre la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] et [[Alstom]]<ref name="alstomcitadis">[http://www.alstom.com/pr_corp_v2/2003/20434.FR.php?languageId=EN&dir=/pr_corp_v2/2003/&idRubriqueCourante=23132 ALSTOM obtient deux commandes de la RATP pour €168 millions]</ref>. [[Fichier:T2 - Nouveaux Citadis.jpg|left|thumb|Une rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] tout juste livrée ({{date||octobre|2008}}) sur le site des Moulineaux, en vue du prolongement de la ligne à ''Porte de Versailles''.]] La première tranche permet le redéploiement des rames de type [[Tramway français standard|TFS]] d'[[Alstom]], présentes depuis la mise en service en 1997, sur la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne 1 du tramway]]. Treize rames sont ainsi livrées à partir du {{date|25|juillet|2002}}<ref name="mp_t2_110303" /> parce qu'il est jugé préférable de remplacer les TFS, saturées particulièrement en heures de pointe, qui ne peuvent être accouplées par deux afin de doubler leur capacité d'emport<ref name="cp_ratp_citadis">{{pdf}} [http://www.ratp.fr/common/ressources/559.pdf Le nouveau tramway Citadis sur la ligne T2]</ref>{{,}}<ref name="alstomcitadis" />. Le fait d'avoir remplacé les TFS augmente la capacité de la ligne de 35 %, un Citadis pouvant transporter 213 personnes contre 174 dans un TFS<ref name="mp_t2_110303" />. Les premières rames furent mises en service à partir du {{date|2|décembre|2002}}<ref name="mp_t2_281102" />. La seconde tranche rend possible la mise en application de l'exploitation en rames doubles, à partir du {{date|5|septembre|2005|dans les chemins de fer}}. Les rames sont, dans le cadre de cette exploitation, associées par deux au moyen d'[[Attelage Scharfenberg|attelages automatiques Scharfenberg]], pour permettre le doublement de la capacité d'emport, une nécessité pour faire face à la saturation chronique de la ligne. À cette fin, treize rames supplémentaires (numérotées de 414 à 426) ont été livrées, afin d'être accouplées aux rames déjà livrées, pour un coût total de {{unité|21|millions}} d’euros, soit {{unité|1.62|million}} d'euros l'unité<ref name="alstomcitadis" />{{,}}<ref name="mp_t2_100103" />{{,}}<ref name="ratp_doubtT2" />. [[Fichier:Ile-de-France - Tramway - T2 - Citadis (13).jpg|thumb|À gauche, la rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] {{numéro}}433 issue de la troisième tranche ; à droite, la rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] {{numéro}}408 précédent avec l'ancien « nez » ({{date||avril|2009}}).]] [[Fichier:T2 - Convoi exceptionnel 1.jpg|thumb|Une rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] transférée par [[Transport exceptionnel|convoi exceptionnel]] de ''[[Porte de Versailles (métro de Paris)|Porte de Versailles]]'' à [[Colombes]], en {{date||janvier|2012}}.]] La troisième tranche permit la mise en service des prolongements vers la [[porte de Versailles]] et le [[pont de Bezons]]. Pour ce faire, les trente-quatre dernières rames Citadis prévues au contrat de 2000 ont été livrées, pour un coût total de {{unité|53|millions}} d'euros<ref name="mp_t2_180108" />. Seize rames, numérotées de 427 à 442, ont été livrées à l'atelier de maintenance des trains d'Issy-les-Moulineaux, en vue du prolongement vers ''[[Porte de Versailles]]''. La première de ces rames supplémentaires a été livrée le {{date|26|septembre|2008}}. Les livraisons se sont poursuivies jusqu'au {{date-|31 mai 2009}}, un mercredi sur deux de {{nobr|23 h}} à {{nobr|0 h 30}}. Elles se sont effectuées au moyen d'un [[Transport exceptionnel|convoi exceptionnel]] d'une longueur totale de {{Unité|38|mètres}}<ref name="pointappuiissy" />{{,}}<ref>[http://www.transport.alstom.com/home/news/hot_news/38355.FR.php?languageId=FR&dir=/home/news/hot_news/&idRubriqueCourante=13930 Livraison de la dernière série de rames pour la ligne de tramway T2 à Paris]</ref>. Enfin si, par ailleurs, avant l'extension jusqu'à ''Porte de Versailles'', le T2 circulait uniquement en site propre hors de la voirie, il n'en est plus de même entre les stations ''Suzanne Lenglen'' et ''Porte de Versailles'' où la ligne est majoritairement insérée dans la voirie urbaine. La RATP s'est donc vue contrainte, vis-à-vis des autorités de tutelle, d'adapter les Citadis qui y circulent ; les rames Citadis comportaient en effet des parties saillantes, [[Attelage Scharfenberg|les attelages automatiques Scharfenberg]], et n'étaient pas adaptées à une circulation en ville et à d'éventuelles collisions avec d'autres véhicules. La Régie décida donc d'adapter le design des Citadis de la ligne pour y intégrer un carénage et un nouveau « nez », ce qui obligea à un léger ''relookage'' des rames de la ligne. C'est l'agence lyonnaise ''Avant Première'', très présente dans le domaine ferroviaire, qui a dessiné cette nouvelle forme, en collaboration avec les designers d'Alstom pour garantir la faisabilité technique de cette adaptation. Les nouveaux Citadis livrés à l'occasion du prolongement étaient fournis à la régie sans « nez ». L'atelier des Moulineaux s'est chargé du montage, permettant ainsi aux techniciens de la RATP de s'exercer avant le « [[Rénovation (ingénierie)|rétrofit]] » des vingt-six rames qui constituaient alors le parc de la ligne, le tout en quelques mois, entre la livraison des nouveaux trains début 2009, et l'ouverture du prolongement à la fin de l'année<ref>[http://www.citadismag.transport.alstom.com/V10/actu_paris.html Tramways de Paris : paris gagné pour le T3 et nouveau look pour le T2]</ref>. Les dix-huit rames restantes, numérotées de 443 à 460, ont été livrées à l'atelier d'Issy, en vue du prolongement au [[pont de Bezons]], à partir de la nuit du 26 au {{date|27|janvier|2011}}. Initialement, il était prévu qu'elles soient directement livrées au sein du nouveau site de maintenance et de remisage supplémentaire de [[Colombes]]. Néanmoins, compte tenu du retard important pris dans la réalisation du projet<ref group="note">Le retard était lié pour partie aux difficultés de financement, et surtout à la difficulté de parvenir à un accord avec les municipalités de Colombes et de Courbevoie concernant la teneur exacte des aménagements. Initialement, le prolongement devait être mis en service en 2009.</ref> et de l'incapacité du site d'Issy à pouvoir toutes les stocker<ref group="note">Le site d'Issy est au maximum de ses capacités de stockage depuis la livraison des seize rames destinés au prolongement à ''[[Porte de Versailles]]''</ref>, un processus particulier de livraison a dû être mis en place. Les rames livrées étaient déposées sur les voies à ''Porte de Versailles'' puis envoyées jusqu'à l'atelier d'Issy, pendant que, dans le même temps, des rames anciennes étaient transférées de nuit par convoi exceptionnel de la porte de Versailles à l'atelier de Colombes, où elles étaient stockées dans l'attente de la mise en service du prolongement. Cette organisation permettait ainsi de limiter les surcoûts liés au retard<ref name="mp_t2_070305" />{{,}}<ref name="mtv_t2nord">[http://ma-tvideo.france3.fr/video/iLyROoafzwoA.html%20 ma TVidéo - « De nouvelles rames à Colombes sur le chantier de prolongement du T2 vers le Nord »], vidéo datant du {{1er}} février 2011.</ref>{{,}}<ref name="t2_ldb_1ereramelivree">{{pdf}}[http://www.t2ladefensebezons.fr/pdf/cp10.pdf T2 avance - La Défense-Bezons : « T2 LA DEFENSE–BEZONS - La {{1re}} rame de tramway va être livrée »], communiqué de presse de janvier 2011.]</ref>. Enfin en 2015, six rames supplémentaires, numérotées de 461 à 466, ont été livrées pour augmenter le nombre de rames aux heures de pointe. === Conduite et signalisation === {{Article connexe|Signalisation tramway}} [[Fichier:T2 - Signalisation.jpg|thumb|upright=0.6|Un signal d'aiguillage à proximité de la station ''Suzanne Lenglen'', en {{date||août|2009}}.]] La conduite sur la ligne se fait en « conduite à vue ». La ligne comporte des panneaux de limitation de vitesse, des signaux de protection d'itinéraires et des signaux protégeant le franchissement des carrefours. Dans sa partie urbaine vers ''Porte de Versailles'' et ''Pont de Bezons'', la ligne est équipée pour la voirie de [[Feux et signaux lumineux routiers en France|signaux tricolores classiques de type R11]] tandis que la ligne est équipée de signaux de type R17 et R18 associés à la signalisation routière. On retrouve cette signalisation vers le parc nautique de l'île de Monsieur à [[Sèvres]], où la ligne franchit deux routes d'accès au parc. Le reste de la ligne, située en voie réservée, est équipé de signaux bicolores ou tricolores, protégeant les aiguilles et les zones à visibilité réduites telles que les tunnels<ref>{{Lien archive|horodatage archive=20021014153303|url=http://www.metro-pole.net/expl/signal/T2.html|titre=La signalisation tramway, Metro-pole.net}}</ref> : le vert signifie la voie libre sur un itinéraire dit « protégé », le orange la voie libre sur un itinéraire dit « normal » et s'il clignote c'est que le signal est commandé par le circuit de voie d'une autre voie que celle concerné et pour finir, le rouge marque l'arrêt. Les signaux R17, R18 sont sur un fond noir ; une barre horizontale de couleur blanche impose l'arrêt, un rond blanc annonce un signal d'arrêt et une barre verticale blanche signale la voie libre. Une signalisation d'aide à l'exploitation complète ces signaux, un losange lumineux signalant la prise en charge de la demande de priorité au carrefour. Les ''signaux de protection d'itinéraires'' ou ''signaux d'exploitation'' se situent où se trouvent les appareils de voies (aiguillages). Les ''panneaux de limitation de vitesse'' se présentent, quant à eux, comme des panneaux carrés avec des chiffres noirs sur fond blanc. Enfin, les ''indicateurs de coupure de courant'' sont implantés en amont de chaque secteur d'alimentation de la [[Captage du courant|ligne aérienne de contact]] (LAC). Deux ronds blancs alignés en position verticale annoncent une ligne alimentée ; s'ils sont alignés en position horizontale, ils annoncent une ligne non alimentée<ref group=T name=p140>{{p.}}140</ref>. === Accidents === Le {{date|28|mai|2018}}, une rame s'est encastrée dans un poteau au terminus à ''Porte de Versailles''. Malgré les dégâts matériels, l'incident, sans gravité, n'a fait aucun blessé<ref>{{Lien web |url=https://www.bfmtv.com/societe/accident-de-tramway-une-rame-percute-un-poteau-porte-de-versailles-1457638.html |titre=Accident de tramway: une rame percute un poteau porte de Versailles |date=28 mai 2018|site=bfmtv.com |consulté le=28 mai 2018}}.</ref>. Le {{date|11|février|2019}}, vers {{Heure|21}}, une collision s'est produite entre deux tramways, tous les deux en service voyageurs, au sud-ouest de la station ''Jacques-Henri Lartigue'', à [[Issy-les-Moulineaux]], aux abords de l'atelier de maintenance<ref name=accidentissy1>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/info-paris-ile-de-france-oise/transports/accident-du-tramway-t2-les-questions-qui-se-posent-12-02-2019-8010480.php|titre=Accident du tramway T2 à Issy: les questions qui se posent|date=12 février 2019|site=leparisien.fr|consulté le=21 février 2019}}</ref>. Alors qu'un premier tramway stationnait en pleine voie, le second, circulant dans la même direction, l'a percuté par l'arrière<ref name=accidentissy1 />. Selon la RATP, le choc fait douze blessés dont un dans un état grave<ref name=accidentissy1 />. Les causes de l'accident ne sont pas connues à ce jour, une enquête interne est toujours en cours du côté de la RATP. Une cellule de crise et le plan d'aide aux victimes ont été activés<ref name=accidentissy2>{{Lien web |url=http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/collision-entre-deux-tramways-de-la-ligne-t2-a-issy-les-moulineaux-11-02-2019-8009724.php|titre=Douze blessés dans la collision entre deux tramways à Issy-les-Moulineaux|date=11 février 2019|site=leparisien.fr|consulté le=21 février 2019}}</ref>. L'accident cause des dégâts matériels très importants, au total quatre rames sont touchées (les deux tramways circulaient en « unités multiples »)<ref name=accidentissy2 />. À la suite de cet accident, le trafic a été interrompu sur l'ensemble de la ligne pour le reste de la journée du {{Date-|11|février|2019-}}, puis entre ''Parc de Saint-Cloud'' et ''Issy-Val de Seine'' jusqu'au {{date|13|février|2019}} en fin de matinée, la RATP ayant réussi à dégager les tramways endommagés et à réparer les infrastructures en seulement {{Unité|36 heures}}<ref>{{Lien web |url=https://www.ratp.fr/groupe-ratp/newsroom/tramway/reprise-du-trafic-sur-lensemble-de-la-ligne-du-tramway-t2|titre=Reprise du trafic sur l’ensemble de la ligne du tramway T2|date=13 février 2019|site=ratp.fr|consulté le=21 février 2019}}.</ref>. === Ateliers === {{Commons-inline|Category:Issy-les-Moulineaux tramway workshop|Les ateliers des Moulineaux}}{{Commons-inline|Category:Colombes tramway workshop|Les ateliers de La Marine}} [[Fichier:ISSY les Moulinaux - Atelier T2 & usine Tiru.jpg|thumb|Les ateliers des ''Moulineaux'' à [[Issy-les-Moulineaux]], en {{date||juin|2001}}. On distingue à droite l'atelier et au centre, au fond, le bâtiment de la machine à laver.]] Les soixante rames [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] (numérotées de 401 à 460) sont entretenues par les ateliers de maintenance des ''Moulineaux'' et de ''La Marine'', respectivement situées entre les stations ''Les Moulineaux'' et ''Jacques-Henri-Lartigue'', et entre ''Parc Pierre Lagravère'' et ''Victor Basch''. Les ''ateliers des Moulineaux'' servent de remisage et de centre de maintenance de quarante-deux des soixante rames de tramway de la ligne ({{coord|48.822934|2.25733|region:FR_type:landmark_scale:1000|format=dms|display=inline|name=Ateliers de maintenance du T2 à Jacques-Henri Lartigue}}). Situés à [[Issy-les-Moulineaux]], ils comprennent un hall de maintenance et un faisceau de voies de garage, l'ensemble représentant une surface de {{unité|12550|m|2}}, dont {{unité|3680|m|2}} de surface couverte. Le site de maintenance et de remisage jouxte une opération immobilière. Le hall de maintenance accueille trois voies parallèles dont deux positions de maintenance, sur fosses et avec passerelle d'accès à la toiture des rames. Un tour en fosse est implanté à l'extrémité d'une des voies sur pilotis. C'est là que se déroulent les opérations d'inspection, de réparation ou encore le reprofilage (« réalésage ») des roues en fosse afin de limiter les risques pour la sécurité et les nuisances sonores. La troisième voie à plat est équipée de vérins mobiles pour réaliser les échanges de [[bogie]]s. Une station service, dotée d'une machine à laver à rouleaux, comparable à celles utilisées pour les voitures, permet par ailleurs d'effectuer les opérations de nettoyage des rames, tant extérieures qu'intérieures, ainsi que le remplissage des sablières. Les ateliers abritent un véhicule multi-usage pouvant circuler sur la voie de tramway ou sur route, et qui permet notamment de tracter une rame de tramway lorsque le courant de traction n'est pas disponible<ref group=T name=p101>{{p.}}101</ref>. Les ''ateliers de La Marine'' servent de remisage et de centre de maintenance aux dix-huit rames restantes. Créés dans le cadre du prolongement de la ligne au pont de Bezons, il s'agit d'un site de maintenance et de remisage supplémentaire de {{unité|17000|m|2}} construit dans [[Colombes]] au sein de l'[[écoquartier]] et [[Parc d'activité commerciale|zone d'activité commerciale]] (ZAC) de La Marine ({{coord|48.914598|2.225159|region:FR_type:landmark_scale:1000|format=dms|display=inline|name=Ateliers de maintenance du T2 à Colombes}}). Sa réalisation a permis le stockage provisoire de dix-huit des soixante rames nécessaires à l'exploitation du prolongement dans l'attente de sa mise en service. Elles ne pouvaient être garées à l'atelier des Moulineaux, faute de place. Le site de Colombes pourra également servir à remiser les rames de la [[ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne 1 du tramway]] lors de son prolongement à Colombes<ref name="mp_t2_070305" />{{,}}<ref name="colom"/>. === Tarification et financement === {{Article détaillé|Tarification des transports en commun d'Île-de-France}} [[Image:IDF Tram 2 logo.svg|vignette|redresse=0.75|Logo de la ligne 2 du tramway pour [[Île-de-France Mobilités]].]] [[Fichier:Citadis302 T2 Intérieur.JPG|thumb|Intérieur de rame de tramway [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] de la ligne T2, en {{date||juin|2006}}. Les valideurs de tickets à l'unité et contacteurs Navigo sont installés dans la rame.]] Cette ligne présente la particularité de fonctionner avec deux types de tarification<ref name="depliant">[https://www.ratp.fr/sites/default/files/lines-assets/plan-de-ligne/tram/plan-de-ligne_tram_ligne-t2.1547821870.pdf RATP, Ligne T2 – Plan de ligne], édition de novembre 2017, consultée le {{Date-|1er février 2020}}.</ref>. #Pour le tronçon entre ''La Défense'' et ''Issy-Val-de-Seine'', les voyageurs peuvent utiliser un [[billet origine-destination]] lorsqu'ils continuent leur voyage vers le réseau [[Transilien]] et [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]] en connexion à ''La Défense'', ''Puteaux'' ou ''Issy-Val-de-Seine''. Cette disposition résulte de l'historique de ce tronçon, auparavant faisant partie du réseau ferré. # Elle propose aussi, pour l'ensemble du tracé, une tarification identique à celle des autres lignes de tramway exploitées par la RATP ainsi qu'à celle de l'essentiel des lignes de bus et accessible avec les mêmes abonnements. Un [[ticket t+]] permet un trajet simple quelle que soit la distance avec une ou plusieurs correspondances possibles avec les lignes de bus et de tramway pendant une durée maximale de 1 h 30 entre la première et la dernière validation, mais pas avec le métro ni le [[Réseau express régional d'Île-de-France|RER]]. Les quatre stations du prolongement sud de la ligne, de ''Henri Farman'' jusqu'à la ''Porte de Versailles'' sont situées en zone tarifaire 1<ref name="depliant"/>. Les stations ''Les Moulineaux'', ''Jacques-Henri Lartigue'' et ''[[Gare d'Issy-Val de Seine|Issy-Val de Seine]]'' sont en zone tarifaire 2 ; elles sont accessibles avec une carte d'abonnement zones 1-2. La station ''Pont de Bezons'' est située en zone 4. Toutes les autres stations se situent en zone 3, y compris les stations ''La Défense'', ''Parc de Saint-Cloud'' et ''Musée de Sèvres'', malgré les connexions respectives aux lignes 1, 10 et 9 du [[Métro de Paris|métro]]. La ligne dessert 4 zones différentes ; seules les personnes munies d'un [[ticket t+]] ou d'une carte d'abonnement incluant les zones 1 à 4 peuvent donc parcourir l'intégralité de la ligne. Le financement du fonctionnement de la ligne (entretien, matériel et charges de personnel) est assuré par la RATP. Cependant, les tarifs des billets et abonnements dont le montant est limité par décision politique ne couvrent pas les frais réels de transport. Le manque à gagner est compensé par l'autorité organisatrice, [[Île-de-France Mobilités]], présidée depuis 2005 par le président du [[conseil régional d'Île-de-France]] et composé d'élus locaux. Elle définit les conditions générales d'exploitation ainsi que la durée et la fréquence des services. L'équilibre financier du fonctionnement est assuré par une dotation globale annuelle aux transporteurs de la région grâce au [[versement transport]] payé par les entreprises et aux contributions des collectivités publiques<ref>[https://www.iledefrance-mobilites.fr/le-financement-des-transports-publics/ Le financement des transports publics franciliens], sur ''iledefrance-mobilites.fr''.</ref>. En 2021, elle est l'une des trois lignes de tramway, avec la [[Ligne 4 du tramway d'Île-de-France|ligne 4]] et la [[Ligne 11 Express du tramway d'Île-de-France|ligne 11 Express]], à disposer de lignes de contrôle sur au moins une station ({{Lnobr|Gare de la Défense|La Défense}}). === Trafic === [[Fichier:Ile-de-France - Tramway - T2 - Citadis.ogv|vignette|Une rame [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] arrivant à la station ''[[Gare des Moulineaux - Billancourt|Les Moulineaux]]'', en {{date||avril|2009}}.]] La ligne a assuré plus de 50 millions de voyages en 2013<ref name="Fréquentation 2013">{{lien web | titre=Le tramway, quel succès ! | site=[[Le Parisien|leparisien.fr]] | date=4 avril 2014 | url=https://www.leparisien.fr/paris-75/le-tramway-quel-succes-04-04-2014-3738771.php | consulté le=17 juin 2014}}.</ref>, première année complète de service entre le [[pont de Bezons]] et la [[porte de Versailles]]. Dans une interview publiée en {{date-|janvier 2014}}<ref>[http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/le-tramway-victime-de-son-succes-17-01-2014-3501691.php « Le tramway victime de son succès »], article du ''Parisien'' du 17 janvier 2014, consulté le 25 janvier 2014.</ref>, le vice-président de la [[Île-de-France|Région]] chargé des Transports et du [[Île-de-France Mobilités|Syndicat des transports d'Île-de-France]] annonce une fréquentation quotidienne de {{unité|130000|voyageurs}}. Dans une publication de {{date-|mai 2016}}, le STIF annonce une fréquentation quotidienne de {{unité|220000|voyageurs}}<ref>{{lien web|url=https://www.iledefrance-mobilites.fr/wp-content/uploads/2017/04/guide-tram-stif-2016.pdf|titre=Le tram en Île-de-France aujourd’hui et demain |date= mai 2016|format=pdf|éditeur=[[Syndicat des transports d'Île-de-France]] (STIF)}}.</ref>, faisant de la ligne T2 la principale ligne de tramway d'Île-de-France quant au nombre de voyageurs. La ligne T2 est historiquement une ligne de tramway au trafic élevé. Le nombre total de voyageurs transportés, à ses débuts, représentait environ les deux tiers de la fréquentation de la [[Ligne 1 du tramway d'Île-de-France|ligne T1]], ouverte en 1992, ou de la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne T3]], ouverte en 2006, soit {{unité|81400|passagers}} par jour en moyenne en 2009. Le STIF estimait alors l'augmentation de la fréquentation avec le prolongement à Porte de Versailles à {{Unité|33600|voyageurs}} supplémentaires en semaine<ref>{{pdf}} [http://www.stif.org/IMG/pdf/TramwayT5-3.pdf STIF - ''Ligne 5 du tramway bientôt sur les rails''], 30 juin 2010</ref>. [[Fichier:Graphique de la fréquentation du T2 d'Ile-de-France.png|vignette|redresse=1.5|Fréquentation de la ligne T2.]] De 1998 (première année de pleine exploitation) à 2006, le trafic a plus que doublé, augmentation comparable à celle constatée sur la ligne T1. Cette forte augmentation, qui s'explique par la fréquence assez élevée et la desserte du quartier de [[La Défense]], infirme les premières études menées par la SNCF et qui n'envisageait qu'une fréquentation plus modeste. Le choix du tramway plutôt qu'un mode ferroviaire lourd a dès lors posé la question du nombre de places offertes et a rapidement nécessité l'utilisation de rames doubles [[Alstom Citadis#Modèles|Citadis 302]] pour assurer un service convenable. En {{date-|janvier 2014}}, malgré la circulation de rames Citadis 302 en unités multiples, l'association des usagers des transports dénonce une saturation de la ligne<ref>{{Lien web|titre=Le tramway victime de son succès|site=leparisien.fr|url=http://m.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/le-tramway-victime-de-son-succes-17-01-2014-3501691.php|date=17 janvier 2014|citation=Le T1 (Asnières-Gennevilliers à Noisy-le-Sec) et le T2 (Pont de Bezons à Porte de Versailles) sont clairement saturés…|consulté le=2018-11-29}}.</ref>. <div style="float:left"> {| class="wikitable gauche" ! Année<ref group=T name=p142>{{p.}}142</ref> | 1997 | 1998 | 1999 | 2000 | 2001 | 2002 | 2003 | 2004 | 2005 | 2006 | 2007 | 2008 |----- ! align="left" |Nombre de voyageurs <small>(en millions)</small> | align="center" |3,1 | align="center" |8,5 | align="center" |10,4 | align="center" |12,8 | align="center" |14,3 | align="center" |15,9 | align="center" |15,2 | align="center" |16,5 | align="center" |19,2 | align="center" |19,9 | align="center" |21 | align="center" |22 |} </div> {| class="wikitable gauche" ! Année | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020<ref group="note">Effet de la pandémie de [[Pandémie de Covid-19 en France|Covid-19]].</ref> | 2021 | 2022 | 2023 |----- ! align="left" |Nombre de voyageurs <small>(en millions)</small><ref>{{Lien web |titre=Trafic annuel et journalier |url=https://omnil.fr/trafic-annuel-et-journalier |site=omnil.fr |consulté le=30 avril 2024}}</ref> | align="center" |22 | align="center" |31 | align="center" |31 | align="center" |32 | align="center" |51 | align="center" |57 | align="center" |56 | align="center" |57 | align="center" |58 | align="center" |62 | align="center" |65 | align="center" |41 | align="center" |43 | align="center" |54 | align="center" |60 |} {{clr}} == Projets de développement == {{Événement à venir|nature=un [[:Catégorie:Projet de prolongement de transport en Île-de-France|projet de prolongement de transport en Île-de-France]]}} === Prolongement vers Sartrouville === Le projet de [[Schéma directeur de la région Île-de-France|SDRIF]], dévoilé par la région en {{date-|février 2007}}, prévoit en phase 2 (2014-2020) un prolongement de la ligne du pont de Bezons jusqu'à [[Gare de Sartrouville-Val Notre-Dame|Sartrouville-Val Notre-Dame]] pour rejoindre la [[Ligne 11 Express du tramway d'Île-de-France|ligne de tramway T11 Express]]<ref>{{PDF}}[https://web.archive.org/web/20110716024231/http://www.sdrif.com/fileadmin/unloud_file/doc_accueil/SDRIF.PDF Projet de Schéma directeur de la région Île-de-France adopté le 25 septembre 2008 par le Conseil régional, {{p.}}80 (p. électronique 82), col. de droite, lignes 22 à 24], consulté le 2 mars 2014.</ref>. Le tramway T2, arrivé en 2012 au pont de Bezons, a révolutionné les transports dans la commune. Toutefois le maire de la ville souhaite accélérer l'extension au nord de la ligne, en empruntant la [[Route nationale 192|RD 392]] jusqu'en limite d'[[Argenteuil (Val-d'Oise)|Argenteuil]], afin de mieux desservir Bezons et d'éviter la congestion routière quotidiennement occasionnée par les rabattements vers l'unique station de tramway de la ville<ref>{{Lien archive|auteur=Daniel Chollet|titre=Le maire de Bezons veut la prolongation du tramway T2|horodatage archive=20160624071408|url=http://www.gazettevaldoise.fr/2014/10/29/le-maire-de-bezons-veut-la-prolongation-du-tramway-t2/|site=[http://www.gazettevaldoise.fr gazettevaldoise.fr] (via [http://web.archive.org web.archive.org])|date=28 octobre 2014|consulté le=4 novembre 2019}} ; ce document est une [[Archivage du Web|archive]].</ref>. Cependant, en 2022, ce prolongement a été écarté par [[Île-de-France Mobilités]], privilégiant un projet de [[bus à haut niveau de service]] (BHNS)<ref>{{Lien web |auteur=Hugo Robert |url=https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/val-doise-le-projet-bus-entre-seine-sur-les-rails-1412491 |titre=Val-d'Oise : le projet « Bus entre Seine » sur les rails |périodique=[[Les Échos]] |date=10 juin 2022 |consulté le=7 décembre 2022}}.</ref>. === Restructuration de la station La Défense et nouvelle station « Rose de Cherbourg » === Face à la saturation de la [[gare de la Défense]], la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]], la [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]], la [[Île-de-France|Région]] et l'Établissement Paris-La Défense allouent en [[2019]] un budget de {{Unité|13,3|millions}} à son amélioration. Il est envisagé, dans le cadre de la restructuration de la gare routière de La Défense, de libérer l'espace pour une troisième voie dédiée au tramway. Celle-ci permettrait de fluidifier l'exploitation en permettant des terminus partiels à cette station<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=T2 : une station de plus pour délester La Défense - transportparis - Le webmagazine des transports parisiens|url=http://transportparis.canalblog.com/archives/2019/12/07/37834425.html|site=transportparis.canalblog.com|date=2019-12-07|consulté le=2019-12-07}}.</ref>. Par ailleurs, IDFM étudiera la possibilité de construire une nouvelle station « ''Rose de Cherbourg'' », située entre ''[[Gare de Puteaux|Puteaux]]'' et ''[[Gare de la Défense|La Défense]]'' au niveau du [[Boulevard circulaire de la Défense|boulevard circulaire]], dans la tranchée partagée avec les voies SNCF. Elle permettrait de soulager la station ''La Défense'' en offrant un accès alternatif au sud du quartier d'affaire<ref>{{Lien web|titre=Tramway T2 : la désaturation de La Défense passera-t-elle par la création d’une nouvelle station à la Rose de Cherbourg ?|url=https://defense-92.fr/transports/tramway-t2-la-desaturation-de-la-defense-passera-t-elle-par-la-creation-dune-nouvelle-station-a-la-rose-de-cherbourg-62617|site=Defense-92.fr|date=2019-11-25|consulté le=2019-12-07}}.</ref>. Elle permettrait également d'offrir une correspondance optimisée avec la station ''La Défense'' de la [[Ligne 15 du métro de Paris|ligne 15 du métro]], localisée à la Rose de Cherbourg<ref>{{Lien web |auteur=Florence Hubin |titre=La Défense : la gare de la ligne 15 ouest prévue sous la tour de Jean Nouvel |url=https://www.leparisien.fr/hauts-de-seine-92/la-defense-la-gare-de-la-ligne-15-ouest-prevue-sous-la-tour-de-jean-nouvel-12-02-2020-8258328.php |site=leparisien.fr |date=2020-02-12 |consulté le=2023-07-04}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |prénom=Alix |nom=Daguet |titre=La Défense - Ligne 15 Ouest : la gare déplacée dans le quartier de la Rose de Cherbourg ? |url=https://lagazette-ladefense.fr/2019/12/18/ligne-15-ouest-la-gare-deplacee-dans-le-quartier-de-la-rose-de-cherbourg/ |site=La Gazette de la Défense |date=2019-12-18 |consulté le=2023-07-04}}.</ref>. === Augmentation de la capacité === Pour faire face à la saturation de la ligne, l'allongement des stations pour accueillir des rames triples d'une longueur de {{Unité|99 mètres}} (trois éléments de {{Unité|33 mètres}}) ou des rames doubles d'une longueur de {{Unité|88 mètres}} (deux éléments de {{Unité|44 mètres}}) est étudié par la [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]]. Le passage à un gabarit de {{Unité|2,65 mètres}} de large est également envisagé dans le cadre de ce projet<ref>{{Lien web |titre=T2 toujours en quête de capacité |url=http://transportparis.canalblog.com/archives/2023/06/27/39952544.html |site=transportparis.canalblog.com |date=2023-06-27 |consulté le=2023-07-04}}.</ref>, ce qui ouvrirait la voie à une mutualisation du matériel roulant avec la [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|ligne 3a du tramway]]. Le terminus de Porte de Versailles, actuellement en cul-de-sac, sera reconstruit pour permettre l'aménagement d'une arrière-station et ainsi augmenter sa capacité. Le quai central et le garage en avant-gare seront démolis au profit d'une station classique à deux quais encadrant deux voies, ce qui rallongera néanmoins les correspondances vers la [[Ligne 12 du métro de Paris|ligne 12 du métro]] et le [[Ligne 3a du tramway d'Île-de-France|T3a]]<ref>{{Lien web |titre=T2 : réaménagement en vue Porte de Versailles |url=http://transportparis.canalblog.com/archives/2022/05/13/39476296.html |site=transportparis.canalblog.com |date=2022-05-13 |consulté le=2023-07-08}}.</ref>. == Tourisme == [[Fichier:T2 - Microsoft.jpg|thumb|Le siège de [[Microsoft]] en {{date||novembre|2009}}. Il surplombe les voies du tramway et du [[Ligne C du RER d'Île-de-France|RER C]].]] La ligne T2 dessert, du nord au sud, les lieux d'attraction suivants : * le parc départemental Pierre Lagravère à [[Colombes]] ; * le centre commercial des « Quatre Chemins » à Colombes ; * le quartier d'affaires de [[La Défense]] : [[arche de la Défense|la Grande Arche]], le [[parvis de la Défense]], le [[Cnit|Centre des nouvelles industries et technologies]], [[Westfield Les 4 Temps|Les 4 Temps]] et leur multiplexe de 16 salles de cinéma [[UGC Ciné Cité La Défense|UGC La Défense]] ; * le [[Domaine national de Saint-Cloud|parc de Saint-Cloud]], qui accueille, notamment, annuellement le festival [[Rock en Seine]] ; * la base nautique de l'[[Île Monsieur]] ; * la [[Sèvres - Manufacture et Musée nationaux|manufacture nationale de Sèvres et le musée national de Céramique]] ; * l'[[Île Seguin]], qui abritait autrefois une [[Île Seguin#La période de l'usine Renault|usine Renault]], et aujourd'hui [[La Seine musicale]] ; * le [[parc de Brimborion]] qui faisait partie du [[Château de Bellevue (Meudon)|château de Bellevue]], aujourd'hui détruit ; * l'[[Île Saint-Germain]] et son parc où se trouve notamment la ''[[Tour aux figures]]'' de [[Jean Dubuffet]] ; * le [[Issy 3 Moulins|centre commercial des « Trois moulins »]] à [[Issy-les-Moulineaux]] ; * le centre d'affaires du [[Val de Seine]] ; * [[Isséane]], le [[Incinérateur de déchets|centre de traitement de déchets]] de dernière génération du [[Syctom]] ; * le quartier d'affaires « Seine Ouest », comprenant notamment la [[tour Sequana]] et le siège social de [[Microsoft]] ; * le siège de la [[direction générale de l'Aviation civile]] ; * l'[[héliport de Paris - Issy-les-Moulineaux - Valérie-André]] ; * le [[parc omnisports Suzanne-Lenglen]] ; * l'[[Aquaboulevard]] et son [[multiplexe]] de quatorze salles de cinéma [[Gaumont]] ; * les bâtiments administratifs de l'[[Armée de l'air (France)|Armée de l'air]] ; * le [[Paris Expo Porte de Versailles|Parc des expositions de la porte de Versailles]]. {{clr}} <gallery mode="packed" heights="160" caption="Galerie de photographies"> Ligne du T2 Belvédère vers St Cloud.jpg|<center>Station ''Belvédère''.</center> Quais Parc de Saint-Cloud T2 soir 2018 01.jpg|<center>Station ''Parc de Saint-Cloud''.</center> T2 Les Milons 2.jpg|<center>Station ''Les Milons''.</center> Voies et quais Brimborion.jpg|<center>Station ''Brimborion''.</center> </gallery> == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=note}} === Références === {{Références nombreuses|taille=24}} * Jean Tricoire, ''Le Tramway à Paris et en Île-de-France'' ([[#ref_tricoire|voir dans la bibliographie]]) {{Références|groupe=T|taille=30}} == Voir aussi == {{Autres projets|commons=Category:Paris Tramway Line 2}} {{GeoGroup}} === Articles connexes === * [[Tramway d'Île-de-France]] * [[Régie autonome des transports parisiens|RATP]] • [[Île-de-France Mobilités|Syndicat des transports d'Île-de-France]] (STIF) * [[Liste des stations du tramway d'Île-de-France]] === Bibliographie === * {{Ouvrage|auteur1=[[Jean Tricoire (écrivain)|Jean Tricoire]]|titre=Le Tramway à Paris et en Île-de-France|éditeur=[[Les Éditions La Vie du rail|La Vie du rail]]|année=2007|numéro d'édition=2|pages totales=143|isbn=978-2-915034-66-0|isbn2=2-915034-66-4|présentation en ligne=http://www.laviedurail.com/boutik/fichproduit.php?SID=200811030541269B6B62C4&NART=1497|id=ref_tricoire}} * {{Ouvrage|auteur1=Pierre Bouchez|titre=La ligne des Moulineaux : De Paris Saint-Lazare à Invalides - 1889-1993|éditeur=[[Les Éditions La Vie du rail|La Vie du rail]]|année=2008|pages totales=152|isbn=978-2-915034-89-9|isbn2=2-915034-89-3|id=ref_bouchez}} * André Jacquot, ''La ligne C du RER'', éditions de l'Ormet, [[1989]], 112 p. {{ISBN|2906575038}} === Liens externes === {{Liens}} {{Palette|Tramway d'Île-de-France/ligne 2|Transports en commun en Île-de-France}} {{Portail|Transports en Île-de-France|chemin de fer|Val-d'Oise|Hauts-de-Seine|Paris|transports en commun}} {{Article de qualité|oldid=46485357|date=5 novembre 2009}} [[Catégorie:Projet de prolongement de transport en Île-de-France]] [[Catégorie:Transport dans le 15e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Issy-les-Moulineaux]] [[Catégorie:Transport à Meudon]] [[Catégorie:Transport à Sèvres]] [[Catégorie:Transport à Saint-Cloud]] [[Catégorie:Transport à Suresnes]] [[Catégorie:Transport à Puteaux]] [[Catégorie:Transport à Nanterre]] [[Catégorie:La Défense]] [[Catégorie:Transport à Courbevoie]] [[Catégorie:La Garenne-Colombes]] [[Catégorie:Colombes]] [[Catégorie:Bezons]] [[Catégorie:Ligne 2 du tramway d'Île-de-France|*]] [[Catégorie:Tramway à écartement standard]]
305440
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jutland%20du%20Sud
Jutland du Sud
{{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt du Jutland du Sud |autres noms = Sønderjyllands Amt |drapeau = |préfecture = [[Åbenrå]] |ISO = DK-052 |latitude = 55/02/40/N |longitude = 9/24/52/E |population = 252433 |année_pop = [[2006]] |superficie = 3939.12 |imageloc = DenmarkSouthJutland.png |web = http://www.sja.dk }} L''''amt du Jutland du Sud''' était un des [[amter du Danemark]] (département). Situé au nord du [[Länder allemands|land allemand]] [[Schleswig-Holstein]], cet amt avait été créé en [[1970]] par l'unification des anciens amter d'[[Haderslev]] (allemand : Hadersleben), [[Tønder]] (allemand : Tondern), [[Åbenrå]] (allemand : Apenrade) et [[Sønderborg]] (allemand : Sonderburg). == Historique == En 1864, à la suite de la [[guerre des Duchés]], le territoire avait été annexé à la [[Prusse]] et en tant que tel inclus dans la [[Confédération de l'Allemagne du Nord]] puis, à partir de 1871, dans l’[[Empire allemand]]. Le territoire fut rendu au Danemark le {{date-|15 juin 1920}}, après un [[Plébiscites du Schleswig|référendum sans appel]]. Ce fut le seul transfert de territoire consécutif à la [[première Guerre mondiale]] que les [[nazi]]s ne tentèrent pas d'annuler. Une petite minorité germanophone habite toujours le Jutland-du-Sud, dans et autour des villes de [[Tønder]] et [[Aabenraa]] (en allemand : Tondern et Apenrade). {{Autres projets|commons=Category:Sønderjylland}} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Jutland]] [[Catégorie:Danemark du Sud]]
305441
https://fr.wikipedia.org/wiki/Premi%C3%A8re%20guerre%20anglo-n%C3%A9erlandaise
Première guerre anglo-néerlandaise
{{Infobox Conflit militaire |conflit = Première guerre anglo-néerlandaise |guerre = |image = Beerstraaten, Battle of Scheveningen.jpg |légende = ''La [[Bataille de Schéveningue]], 31 juillet 1653'', par [[Jan Abrahamsz Beerstraaten]], vers 1654. |date = {{date|10 juillet 1652}} – {{date|5 avril 1654}} |lieu = [[Mer du Nord]], [[Manche (mer)|Manche]] et [[Méditerranée]] |casus = |territoires = |issue = [[Traité de Westminster (1654)|Traité de Westminster]] |combattants1 = [[Image:Flag of the Commonwealth (1649-1651).svg|20px|border]] [[Commonwealth d'Angleterre|Commonwealth]] |combattants2 = {{Provinces-Unies}} |commandant1 = |commandant2 = |forces1 = |forces2 = |pertes1 = |pertes2 = |batailles = {{Première guerre anglo-néerlandaise}} |notes = }} La '''première guerre anglo-néerlandaise''' ([[1652]]-[[1654]]), appelée {{citation|première guerre néerlandaise}} en [[Angleterre]] et {{citation|première guerre anglaise}} aux [[Pays-Bas]], est la première des quatre [[guerres anglo-néerlandaises]]. Elle se déroule entièrement sur mer entre les navires du [[Commonwealth d'Angleterre]] et ceux des [[Provinces-Unies]]. Trouvant son origine dans des différends commerciaux, la guerre débute par des attaques de navires marchands, pour tourner rapidement aux grandes batailles navales. La [[Histoire de la Royal Navy|marine anglaise]] y gagne la suprématie des mers autour de l'Angleterre et oblige les Néerlandais à accepter le [[monopole]] anglais sur le commerce des [[Empire britannique|colonies britanniques]]. == Prélude == Au {{XVIe siècle}}, les deux pays, étroitement associés contre les [[Maison de Habsbourg|Habsbourg]], défirent l’[[Invincible Armada]] espagnole. L’Angleterre soutenait les Néerlandais dans la [[guerre de Quatre-Vingts Ans]] par de l’argent et des troupes. Pour coordonner l’effort de guerre, un Anglais était au gouvernement néerlandais. === Les Pays-Bas lèvent le pied après la paix de 1648 === Les deux alliés se divisèrent en [[1648]], à la fin de la [[guerre de Trente Ans]]. Les Pays-Bas, désormais en paix avec l’Espagne, commercent avec elle plutôt qu'avec l'Angleterre, grâce à leur flotte marchande dépassant celles de tous les autres pays réunis<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://www.lesechos.fr/2013/07/macao-le-monte-carlo-de-lorient-1098515 |titre=Amsterdam, l'entrepôt du monde|site=lesechos.fr |consulté le =27 juillet 2020}}.</ref>. L’annexion d'une partie des possessions portugaises des [[Indes orientales|Indes]] leur ouvrit le marché des [[épice]]s. La victoire décisive sur la flotte espagnole d’invasion à la [[bataille des Downs|bataille des Dunes]] en [[1639]] avait donnée la suprématie à la flotte néerlandaise. Le besoin de grands navires de guerre diminue, bien que des navires plus petits soient toujours nécessaires pour le service de convoi, en particulier vers la Méditerranée, les Indes orientales et plus tard vers les Caraïbes. Les Amirautés néerlandaises, financièrement épuisées, ont laissé leurs escadres, et en particulier leurs principaux navires de guerre devenus moins utiles, se détériorer<ref>Bruijn, Jaap R (2016), ''La raison d’être et l’emploi réel de la marine néerlandaise au début des temps modernes'', Woodbridge : Boydell Press, 2016, {{pp.|84-85}}</ref>. En [[1652]], une cinquantaine de vaisseaux seulement sont en état de naviguer. === Les succès qui grisent la marine anglaise === La [[Royal Navy]] bénéficia de lourds investissements précédant les [[Actes de Navigation]]. Victorieuse de la [[Première Révolution anglaise|guerre civile anglaise]], elle fut la fierté de la [[New Model Army]] d’[[Oliver Cromwell]] dans les guerres contre l’[[Écosse]] et l’[[Irlande (île)|Irlande]]. Les succès s'enchaînèrent : * elle réussit le blocus de la flotte royaliste du [[Rupert du Rhin|Prince Rupert]] à [[Lisbonne]] ; * le {{date|24 septembre 1650}}, l’[[Robert Blake (amiral)|amiral Robert Blake]] défit le [[Portugal]] lors d’une violente tempête ; il coula le vice-amiral portugais, raflant plusieurs navires et obligeant le Portugal à cesser de protéger le Prince Rupert ; * en [[1651]], les forteresses royalistes des [[îles Scilly]], de l’[[île de Man]] et des [[îles Anglo-Normandes]] tombaient ; * en [[1652]], le général [[George Ayscue]] reconquit les possessions anglaises des [[Antilles|Caraïbes]] et d’Amérique du Nord. Le financement de la marine anglaise était assuré par une loi du {{date|10 novembre 1650}} imposant 15 % de taxe sur les navires marchands, permettant leur protection. == L’origine et le début du conflit == Le soutien français aux royalistes anglais amena le [[Commonwealth d'Angleterre|Commonwealth de l'Angleterre]] à dresser des lettres de représailles contre les navires français, autorisant même le contrôle des navires neutres, pour la plupart néerlandais. Le premier des [[Actes de navigation|Navigation Acts]], en {{date-|octobre 1651}}, réserva l'importation aux navires anglais ou du pays d’origine de la marchandise. Ce fut souvent le prétexte pour s’emparer de navires néerlandais. Fin 1651, [[George Ayscue]], venu mater l’île royaliste de la [[Barbade]], capture vingt-sept navires néerlandais de commerce, accusés de violer l'embargo. La mort du [[stathouder|stadhouder]] (gouverneur) de [[Hollande]] [[Guillaume II d'Orange-Nassau|Guillaume II]] soumet ensuite la politique extérieure des [[Provinces-Unies]], aux intérêts commerciaux d’[[Amsterdam]] et de [[Rotterdam]]. Les États-généraux néerlandais décident le {{date|3 mars 1652}} de renforcer la flotte de guerre en réquisitionnant cent cinquante navires marchands. La nouvelle parvint à Londres le {{date|12 mars 1652}}. Le Commonwealth commença également à préparer la guerre, mais comme aucune des deux nations n’était prête, la guerre aurait pu être différée sans la rencontre inopinée des flottes de l’amiral néerlandais [[Maarten Tromp]] et du général [[Robert Blake (amiral)|Robert Blake]] dans la Manche, non loin de Douvres, le {{date|29 mai 1652}}. [[Oliver Cromwell]] avait décrété que toutes les flottes étrangères en [[Manche (mer)|Manche]] et [[mer du Nord]] devaient le salut au pavillon anglais<ref>{{Lien web|langue=fr|url=https://books.google.fr/books?id=qZoCAUem1BAC&pg=PA117&lpg=PA117&dq=Premi%C3%A8re+Guerre+anglo-n%C3%A9erlandaise,+1652-1654&source=bl&ots=AvBiMvNr2r&sig=9zbtyN8C8LYLjGm8_agXVMD1H38&hl=fr&ei=2IznTN-1J8mWhQessfTtDA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=10&ved=0CFkQ6AEwCQ#v=onepage&q&f=false |titre=France Angleterre : un siècle d'entente cordiale 1904 2004 de Laurent Bonnaud |site=books.google.fr/ |consulté le =20 novembre 2010}}.</ref>. [[Maarten Tromp|Tromp]] refusa, [[Robert Blake (amiral)|Blake]] ouvrit le feu, lançant la brève [[Bataille de Douvres (1652)|bataille des Sables de Goodwin]], où [[Maarten Tromp|Tromp]] perdit deux bateaux. == La guerre == La guerre est déclarée le {{date|10 juillet 1652}}<ref name="r1">{{Lien web|titre=First Anglo-Dutch War, (1652-1654)|url=http://www.historyofwar.org/articles/wars_anglodutch1.html|site=www.historyofwar.org|consulté le=2018-07-11}}</ref>. Les Néerlandais réalisent ce qui est en jeu ; un des ambassadeurs en partance déclara : {{citation|Les Anglais se préparent à attaquer une montagne d’or ; nous, nous préparons à attaquer une montagne de fer}}. Pendant les premiers mois, les Anglais attaquèrent les convois néerlandais. [[Robert Blake (amiral)|Blake]] est envoyé avec soixante navires pour perturber les activités de pêche en [[mer du Nord]] et les échanges néerlandais dans la [[mer Baltique|Baltique]], laissant [[George Ayscue|Ayscue]] avec une petite flotte pour garder la [[Manche (mer)|Manche]]. Le {{date|12 juillet 1652}}, Ayscue intercepta un convoi néerlandais revenant du [[Portugal]], il captura sept navires de commerce et en détruisit trois. [[Maarten Tromp|Tromp]] réunit une flotte de quatre-vingt seize navires pour attaquer Ayscue mais des vents de sud la maintinrent en [[mer du Nord]]. Se retournant vers le nord pour poursuivre Blake, Tromp rencontra la flotte anglaise devant les [[Shetland]] mais une tempête dispersa ses navires et l’affrontement n’eut pas lieu. Le {{date|26 août 1652}}, Ayscue attaqua un convoi néerlandais commandé par l’amiral [[Michiel de Ruyter]] mais il fut battu à la [[Bataille de Plymouth (1652)|bataille de Plymouth]] et relevé de son commandement. Tromp fut aussi suspendu après l’échec des [[Shetland]], et l’amiral [[Witte de With]] prit le commandement. Le convoi néerlandais sortit sain et sauf de l’attaque anglaise, de With vit alors une occasion de concentrer ses forces et gagner le contrôle des mers. À la [[bataille de Kentish Knock]], le {{date|8 octobre 1652}}, les Néerlandais attaquèrent la flotte anglaise devant l’embouchure de la [[Tamise]], mais ils durent battre en retraite après de sévères pertes. Le Parlement anglais, pensant les Néerlandais proche de la défaite, envoya vingt vaisseaux pour renforcer ses positions dans la [[Mer Méditerranée|Méditerranée]]. Cette division des forces ne laissa à Blake que quarante deux vaisseaux en novembre, tandis que les Néerlandais s’efforcent de renforcer leur flotte. Ceci conduisit aux défaites anglaises de la [[bataille de Dungeness]] en décembre et de la [[bataille de Livourne]] au début de [[1653]]. Les Néerlandais ont alors le contrôle de la Manche, de la mer du Nord et de la Méditerranée, pendant que les vaisseaux anglais sont bloqués dans les ports. En dépit de ses succès, la République des Provinces-Unies était mal préparée pour une guerre navale. L’enrôlement était interdit, des sommes énormes devaient être dépensées pour attirer assez de marins. Pour rendre les choses plus difficiles, une controverse politique éclata sur la marche à suivre : la flotte néerlandaise devait-elle être renforcée ou fallait-il prendre des mesures défensives contre une invasion terrestre ? Incapables de venir en aide à toutes leurs colonies, ils laissèrent les Portugais reprendre le contrôle du [[Brésil]]. Pendant l’hiver [[1652]]-[[1653]], l’Angleterre répara ses navires et renforça ses positions. Blake rédigea son ''Sailing and Fighting Instructions'' (''Instructions pour la navigation et le combat''), une révision importante des tactiques navales contenant la première description de la ligne de bataille. En février [[1653]], les Anglais étaient prêts à affronter les Néerlandais, et après les trois jours de la [[bataille de Portland]] en mars, et les deux jours de la [[bataille de Gabbard]] en juin, reconduisirent les Néerlandais dans leurs ports. La [[bataille de Scheveningen]] en août fut la dernière de la guerre. Les Néerlandais essayèrent de briser le blocus anglais, mais après des combats qui occasionnèrent de lourdes pertes dans les deux camps, ils se réfugièrent sur l’île de [[Texel (Pays-Bas)|Texel]], laissant aux Anglais le contrôle des mers. La nouvelle de la mort de Tromp, au début de la bataille, porta un coup fatal au moral des Néerlandais, qui mirent fin à la guerre. Des sentiments semblables surgirent en Angleterre après qu’[[Oliver Cromwell]] dissout le Parlement, d'abord favorable à la guerre mais qui s'y opposa très vite. Les prises des corsaires [[Zélande|zélandais]], [[Frise (région historique)|frisons]] et [[Hollande|hollandais]] durant la guerre (environ mille deux cents navires de commerce) équivalent au double de l’ensemble de flotte marchande de mer d’Angleterre, ce qui précipita Cromwell à rapidement conclure la paix. == Les conséquences == Les négociations débouchèrent le {{date|5 avril 1654}} sur la signature du [[traité de Westminster (1654)|traité de Westminster]] : les Néerlandais reconnaissent le Commonwealth et acceptent le [[Actes de navigation|Navigation Acts]]<ref name="r1" />. Une annexe secrète, l’''Act d'Exclusion'', interdit au fils du [[Stathouder]], le futur [[Guillaume III d'Orange-Nassau|Guillaume III]], la succession de son père [[Guillaume II d'Orange-Nassau|Guillaume II]]. Pour les [[Orangisme (Provinces-Unies)|orangistes]], cette clause, révélée plus tard, résultait des manigances républicaines de [[Johan de Witt]], mais rien ne prouve qu'il l'ait demandée. Les rivalités commerciales n’étaient pas pour autant résolues. Les hostilités se poursuivirent entre compagnies de commerce néerlandaises, telles que la célèbre [[Compagnie néerlandaise des Indes orientales]], et anglaises, qui armèrent leurs propres vaisseaux en guerre dans les colonies. Les Néerlandais entamèrent un important programme de construction de vaisseaux de ligne. La [[deuxième guerre anglo-néerlandaise]] était proche. == Notes et références == {{Références}} == Bibliographie == * {{Ouvrage|langue=en|titre=The Dutch Republic : its rise, greatness and fall, 1477-1806|prénom1=Jonathan Irvine|nom1=Israel|lien auteur1=Jonathan Israel|lieu=Oxford|éditeur=Clarendon Press|année=1998|pages totales=1231|isbn=978-0-191-58575-3|isbn2=978-0-198-20734-4|oclc=300162030}}. * {{Ouvrage|langue=en|titre=The rise and fall of British naval mastery|prénom1=Paul M.|nom1=Kennedy|lien auteur1=Paul Kennedy|lieu=New York|éditeur=Scribner|année=1976|pages totales=405|isbn=978-0-684-14609-6|isbn2=978-0-684-14609-6|isbn10=0-684-14609-6|oclc=2395117}}. * {{Ouvrage|langue=en|titre=An historical and chronological deduction of the origin of commerce, from the earliest accounts. Containing an history of the great commercial interests of the British Empire|prénom1=Adam|nom1=Anderson|prénom2=William|nom2=Combe|directeur2=oui|lieu=New York|éditeur=A.M. Kelley|année=1967|année première édition=1787|format=4 volumes|oclc=359222|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=JBpPAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false}} {{Portail|maritime|histoire militaire|Royaume-Uni|Pays-Bas|XVIIe siècle}} {{DEFAULTSORT:Premiere guerre anglo-neerlandaise}} [[Catégorie:Nouvelle-Néerlande]] [[Catégorie:Guerres anglo-néerlandaises|01]] [[Catégorie:Guerres des Trois Royaumes|Guerres anglo-néerlandaises1]]
305444
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ribe%20%28amt%29
Ribe (amt)
{{autre|la municipalité|Ribe}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Ribe |autres noms = Ribe Amt |drapeau = |préfecture = [[Ribe]] |ISO = DK-055 |latitude = 55/22/52/N |longitude = 10/26/07/E |population = 224261 |année_pop = [[2006]] |superficie = 3131.61 |imageloc = DenmarkRibe.png |web = http://www.ribeamt.dk }} L''''amt de Ribe''' était un des [[amter du Danemark]] (département). == Géographie == L'amt de Ribe est situé sur la côte ouest du [[Jutland]]. Il est particulièrement ouvert sur la mer du Nord avec le [[port de Esbjerg]] qui, avec ses installations importantes, est le principal débouché direct du Danemark sur l'ouest. Esbjerg a succédé dans ce rôle à la ville de Ribe dont le chenal s'est peu à peu ensablé au fil des siècles. == Organisation == == Liste des municipalités == L'amt de Ribe est composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | *[[Billund]] *[[Blaabjerg]] *[[Blåvandshuk]] *[[Bramming]] *[[Brørup]] *[[Esbjerg]] *[[Fanø]] | *[[Grindsted]] *[[Helle (danemark)|Helle]] *[[Holsted]] *[[Ribe]] *[[Varde]] *[[Vejen]] *[[Ølgod]] |} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amt de Ribe]]
305445
https://fr.wikipedia.org/wiki/Front%20noir
Front noir
{{Infobox/Début}} {{Infobox Parti politique | nom = Communauté de combat national-socialiste d'Allemagne<br><small>{{lang|de|''Kampfgemeinschaft Revolutionärer Nationalsozialisten''}}</small> | logo = Black Front logo.svg | logo-taille = 150 | fondation = {{date|4|juillet|1930}} | scission de = [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|Parti nazi]] | fusion de = | disparition = {{date|15|février|1933}} <small>(interdit)</small><ref name=NDB>Nolzen, Armin. (2013). [https://www.deutsche-biographie.de/pnd118755749.html Straßer, Otto]. ''[[Neue Deutsche Biographie]]'' 25:479-481.</ref> | fusionné dans = | siège = [[Berlin]] | dénomination chef = Leader | chef = [[Otto Strasser]] | option-1 = Journal | valeur-1 = ''La Révolution allemande'' | positionnement = [[Extrême droite]] | idéologie = [[Strasserisme]]<br>[[Anticapitalisme]]<br>{{Lien|langue=en|trad=Economic antisemitism|fr=Antisémitisme économique|texte=Antisémitisme économique}}<br>[[Nationalisme révolutionnaire]]<br>[[Socialisme national]]<br>Anti-[[Adolf Hitler|hitlérisme]] | affi nationale = | dénom autre affi = | autre affiliation = | affi européenne = | affi internationale = | adherents = | couleurs = {{Color box|#000000|border=darkgray}} [[Noir]], {{Color box|#FF0000|border=darkgray}} [[rouge]] | suivant = {{Lien|langue=en|trad=German Social Union (West Germany)|fr=Union sociale allemande (Allemagne de l'Ouest)|texte=Union sociale allemande}} <small>(successeur non-légal)</small> }} {{Infobox/Fin}}{{homonyme|Front (organisation)}} [[File:Black Front flag.svg|thumb|Drapeau du Front noir.]] Le '''Front noir''' {{en de|die Schwarze Front}} ou NSKD, de l'allemand ''National-Sozialistische Kampfgemeinschaft Deutschlands'' (« Communauté de combat national-socialiste d'Allemagne »), était un [[parti politique]] allemand fondé en [[1930]] par [[Otto Strasser]], après son exclusion du [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|Parti nazi]]<ref name=":0">{{Ouvrage |langue=en |prénom1=Robert S. |nom1=Wistrich |titre=Who's Who in Nazi Germany |éditeur=Routledge |date=4 juillet 2013 |pages totales=248 |isbn=978-1-136-41381-0 |lire en ligne=https://books.google.co.uk/books?id=nT-psA9fj_AC&pg=PA248&q=black+front+strasser&dq=black+front+strasser}}</ref>. == Histoire == En {{date|juillet 1930}}, qualifié par [[Adolf Hitler]] d'intellectuel juif et de marxiste incapable de la moindre organisation, Strasser quitte le NSDAP avec vingt-cinq fidèles, annonçant que {{citation|les socialistes quittent le NSDAP}}. Pour ce dernier, l'aspect anticapitaliste originel du parti a été dévoyé et trahi par Adolf Hitler. N'ayant bénéficié du soutien d'aucun dirigeant nazi d'envergure, et même désapprouvé par son frère [[Gregor Strasser|Gregor]], la scission d'Otto Strasser n'eut pas la moindre répercussion et fut condamnée à rester, selon l'historien [[Ian Kershaw]], une {{citation|petite secte de droite}}<ref>Ian Kershaw, ''Hitler, tome 1 : 1889-1936'', Flammarion, 1999, p. 473.</ref>. La base idéologique du mouvement était constituée par une synthèse de 2 textes : les ''14 thèses sur la révolution allemande'' d'Otto Strasser ([[1929]]) et du ''Principe programmatique des nationaux-socialistes révolutionnaires'' en 15 points d'un adjoint de Strasser, le commandant Buchdrücker, de [[1930]]. Cela fut adopté par le NSKD lors d'un congrès le 25 et {{date|26 octobre 1930}}<ref>Frédéric Kisters, « L'Idéologie de la NSKD et du Front noir », dans ''[[Devenir (revue politique)|Devenir]]'', n° 21, été 2002, p. 10.</ref>. Les membres du Front noir se considéraient comme les seuls véritables [[nazisme|nationaux-socialistes]]. Certains furent arrêtés et détenus en [[camps de concentration]] après son interdiction le {{date|4 février 1933}}{{référence nécessaire}}. Le Front noir possédait un émetteur radio qui couvrait une partie de l'Allemagne. Le parti a publié un journal, intitulé ''La révolution allemande''<ref name=":0"/>, et a adopté le symbole du marteau croisé et de l'épée, qui est encore utilisé aujourd'hui par plusieurs groupuscules strasseristes. L'organisation a été incapable de s'opposer efficacement au NSDAP. L'aile "socialiste" du [[Parti national-socialiste des travailleurs allemands|Parti nazi]] a été éliminée en [[1934]] lors de la [[Nuit des Longs Couteaux]], au cours de laquelle [[Gregor Strasser]], le frère aîné d'Otto, a été tué. [[Otto Strasser]] a vécu en exil durant les années du [[Troisième Reich]], d'abord en [[Tchécoslovaquie]] et ensuite au [[Canada]]. Le {{Date|8|novembre|1939}} à [[Munich]], une bombe explose quelques minutes après que [[Adolf Hitler|Hitler]] fut sorti du [[Bürgerbräukeller]] où il tenait un meeting. L'explosion provoque la mort de 8 personnes et en blesse 60 autres. Les nazis furent toujours persuadés qu'il s'agissait d'un attentat organisé par le Front noir. [[Otto Strasser]], qui était en Suisse au moment de l'attentat, revint en Allemagne. Il s'avère que cet attentat est le fait d'un individu isolé, nommé [[Johann Georg Elser]], ouvrier, naguère membre du KPD ([[Parti communiste d'Allemagne|Kommunistische Partei Deutschlands]]). D'après l'historiographie récente qui lui a été consacrée, son action semble avoir été guidée par des motivations politiques et philosophiques qui lui étaient propres, sans l'aide d'aucun groupe clandestin de résistance<ref>[[François Roux]], ''Auriez-vous crié « Heil Hitler » ? Soumission et résistances au nazisme : l’Allemagne vue d’en bas'', 2011, Max Milo éditions, page 718.</ref>. == Programme socialisant== Les thèses nationales-socialistes d'Otto Strasser constitueront la base d'une tendance au sein du nazisme, portant le nom de [[strasserisme]]. Cette tendance est perçue comme plus radicale par ses partisans, et trouve les origines de son hostilité aux [[Juifs]], non dans des critères ethniques ou religieux, mais dans une forme d'[[anticapitalisme]] et dans l'[[ultranationalisme]]. == Bibliographie == * [[Otto Strasser]], ''Le Front noir contre Hitler'' (1968), coécrit avec Victor Alexandrov == Notes et références == {{Références}} {{portail|politique|République de Weimar|nationalisme|Années 1930}} [[Catégorie:Ancien parti politique en Allemagne]] [[Catégorie:Parti politique national-socialiste]] [[Catégorie:Parti politique fondé en 1930]] [[Catégorie:Parti politique disparu en 1933]] [[Catégorie:Parti politique de la république de Weimar]] [[Catégorie:Entre-deux-guerres]] [[Catégorie:Nationalisme allemand]] [[Catégorie:Nationalisme révolutionnaire]] [[Catégorie:Ancien parti politique nationaliste]] [[Catégorie:Organisation anticapitaliste]] [[Catégorie:Antisémitisme en Allemagne]] [[Catégorie:Extrême droite en Allemagne]] [[Catégorie:Parti politique d'extrême droite en Europe]] [[Catégorie:Parti politique interdit]]
305446
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tyrrell%20Racing
Tyrrell Racing
{{Voir homonymes|Tyrrell}} {{Infobox Écurie automobile | nom = Tyrrell Racing | logo = Tyrrell Racing logo.svg | taille = 200 | discipline = [[Formule Junior]]<br>[[Formule 3]]<br>[[Formule 2]]<br>[[Formule 1]] | localisation = {{drapeau|UK}} Ockham, [[Surrey (comté)|Surrey]], [[Royaume-Uni]] | président = {{drapeau|UK}} [[Ken Tyrrell]] | directeur = {{drapeau|UK}} [[Ken Tyrrell]]<br>{{drapeau|UK}} [[Harvey Postlethwaite]] | directeur technique = {{drapeau|UK}} Derek Gardner<br>{{drapeau|UK}} Maurice Phillippe<br>{{drapeau|UK}} [[Harvey Postlethwaite]]<br>{{drapeau|UK}} George Ryton<br>{{drapeau|UK}} [[Mike Coughlan]] | pilotes = {{drapeau|UK}} [[Jackie Stewart]]<br>{{drapeau|France}} [[François Cevert]]<br>{{drapeau|Afrique du Sud|1928}} [[Jody Scheckter]]<br>{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]<br>{{drapeau|Italie}} [[Michele Alboreto]] | châssis = Matra, March, Tyrrell | moteurs = [[Cosworth|Ford-Cosworth]]<br>[[Renault Sport|Renault]]<br>[[Honda Racing F1 Team|Honda]]<br>[[Ilmor]]<br> [[Yamaha Motor Company|Yamaha]] | pneumatiques = [[Dunlop]], [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]], [[Firestone Tire and Rubber Company|Firestone]], [[Avon Rubber plc|Avon]], [[Michelin]], [[Pirelli]] | début en CM F1 = [[Grand Prix automobile du Canada 1970|Grand Prix du Canada 1970]] | dernier GP = [[Grand Prix automobile du Japon 1998|Grand Prix du Japon 1998]] | GP disputés = 430 | points marqués = 621 | titres constructeurs = 1 ([[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]) | titres pilotes = 2 ([[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]]) | victoires = 23 | podiums = 77 | pole positions = 14 | meilleurs tours en course = 20 }} Le '''Tyrrell Racing''' (ou la '''Tyrrell Racing Organisation''') est une ancienne écurie [[Royaume-Uni|britannique]] de [[Compétition automobile|sport automobile]], fondée en {{date|1960|en sport}} par [[Ken Tyrrell]]. [[Écurie de Formule 1|Présente]] en [[Formule 1]] de [[Championnat du monde de Formule 1 1968|1968]] (d'abord avec [[Matra (aéronautique)|Matra]], puis à partir de [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]] en tant que constructeur) à [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]], elle a connu son heure de gloire avec les trois titres mondiaux de [[Jackie Stewart]]. Elle est aussi connue pour avoir engagé la [[Tyrrell P34|P34]], l'unique monoplace à six roues ayant couru en F1, et avoir offert au moteur [[Cosworth]] DFV sa {{155e}} et dernière victoire en F1. == Historique == === Origines et débuts === [[Image:Tyrrell 003 Canada 2004 (crop).PNG|thumb|left|La 003, modèle avec lequel [[Jackie Stewart]] remporta le championnat du monde de [[Formule 1]] en [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]]] L'écurie Tyrrell a été fondée par [[Ken Tyrrell]], un pilote de niveau modeste des années 1950. Comprenant rapidement qu'il est plus doué pour organiser une équipe de course que pour tenir un volant, il fonde en 1960 la Tyrrell Racing Organisation. Engagée dans les championnats de Formule Junior puis de [[Formule 3]], la TRO permet en 1964 à [[Jackie Stewart]] de devenir champion de Grande-Bretagne de F3 au volant d'une Cooper. L'écurie passe, en 1965, au championnat d'Europe de [[Formule 2]]. C'est là que Ken Tyrrell se lie avec les dirigeants de [[Matra (aéronautique)|Matra]]. À partir de 1966, Tyrrell engage des Matra F2, et décroche le titre en 1967 avec le pilote belge [[Jacky Ickx]]. Naturellement, l'association Matra-Tyrrell se poursuit en 1968 lorsque les deux firmes décident de s'attaquer au championnat du monde de Formule 1. L'écurie Tyrrell prend alors le nom de Matra International, afin de la différencier de l'équipe officielle Matra basée en France. Dès 1968, la Matra-Ford pilotée par Stewart s'affirme comme l'une des meilleures voitures du plateau. Le pilote écossais termine la saison vice-champion derrière [[Graham Hill]] sur Lotus. Stewart et Tyrrell prennent leur revanche l'année suivante : Stewart remporte le titre mondial des pilotes tandis que Matra décroche celui des constructeurs. En 1969, Matra avait décidé de mettre en sommeil son équipe officielle et de concentrer tous ses efforts sur l'équipe Tyrrell (ou Matra International pour respecter la terminologie exacte). Pourtant, cette saison 1969 couronnée de succès sonne le glas de l'association Matra-Tyrrell. Matra, pour la saison 1970, exige en effet de Tyrrell qu'il troque son moteur V8 Ford-Cosworth pour le [[moteur V12 Matra Sports]]. Peu convaincus par le potentiel du moteur français après des essais réalisés en fin de saison, Tyrrell et Stewart décident donc de quitter le giron Matra et se tournent in-extrémis vers le nouveau constructeur [[March Engineering|March]]. Malgré une victoire de Stewart en début de saison, Tyrrell est rapidement convaincu des faiblesses de ce châssis. Aussi prend-il la décision, au printemps 1970, de devenir constructeur à part entière et de concevoir sa propre Formule 1. La Tyrrell 001, première voiture de la marque, fait ses débuts à la fin de 1970 et signe d'emblée des performances encourageantes. === Les grandes années Tyrrell === [[Image:Tyrrell 006.jpg|thumb|left|La 006 (1972-1974) de Jackie Stewart]] L'équipe Tyrrell concrétise les prometteuses performances de sa nouvelle voiture dès la saison [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]]. Dominateur, Jackie Stewart remporte son deuxième titre mondial. C'est également le deuxième titre de l'écurie Tyrrell, mais le premier en tant que constructeur. Le triomphe de Tyrrell est complété par la première victoire en Grand Prix du jeune pilote français [[François Cevert]], à l'origine imposé par [[ELF Aquitaine|Elf]], principal sponsor de l'écurie, mais qui par son charme et son talent est rapidement devenu la coqueluche de l'équipe et surtout le solide lieutenant de son chef de file Jackie Stewart. [[Image:Tyrrell 007 Canada 2004.jpg|thumb|La 007 (1974-1976) de Jody Scheckter]] Après une saison [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]] en léger recul (avec tout de même 4 victoires pour Stewart, et la place de vice-champion du monde), Tyrrell retrouve toute sa superbe en [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]], avec une implacable domination du pilote britannique, qui décroche son troisième titre mondial. Mais le succès est terni en fin d'année par l'accident mortel de Cevert, à Watkins Glen, le circuit de son premier succès en F1. Cevert était appelé à devenir le nouveau leader de l'équipe, Stewart ayant averti Tyrrell en cours d'année de sa décision de mettre un terme à sa carrière. En [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]], avec un inédit duo de pilotes inexpérimentés composé du bouillant Sud-Africain [[Jody Scheckter]] et du Français [[Patrick Depailler]], l'écurie Tyrrell réalise une saison au-delà de toutes les espérances puisque Scheckter remporte deux victoires et termine à la troisième place finale du classement général, après avoir longtemps fait figure de champion du monde potentiel. Mais la saison 1975 est plus délicate, malgré une nouvelle victoire de Scheckter. === 6 roues, déclin et tricherie === [[Image:ScheckterJody1976-07-31Tyrrell-FordP34.jpg|thumb|left|Jody Scheckter au volant de la [[Tyrrell P34|Tyrrell-Ford P34]] en 1976]] Désormais dépassée par les écuries [[McLaren Racing|McLaren]], [[Brabham Racing Organisation|Brabham]] et [[Scuderia Ferrari|Ferrari]], l'équipe Tyrrell tente de redorer son blason en proposant une solution technique absolument révolutionnaire. Début 1976, l'équipe Tyrrell présente ainsi la [[Tyrrell P34]], dont la caractéristique principale est de posséder 6 roues (2 roues classiques à l'arrière, et 4 roulettes à l'avant), afin de lui garantir en théorie une adhérence supérieure à la concurrence. Malgré des résultats honorables au cours de ses deux saisons d'activité ([[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] et [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]]), la "6 roues" ne sera pourtant jamais l'arme absolue tant espérée par son créateur [[Derek Gardner]]. En 1976, la P34 signe un sensationnel doublé (Scheckter devant Depailler) au GP de Suède, mais en 1977, les performances sont en chute libre. Goodyear refusant de continuer à concevoir des pneus spécialement pour Tyrrell (les 4 roues avant de la P34 sont plus petites que celles de la concurrence) l'écurie décide de stopper le projet. [[Image:Tyrrell 008 2007.jpg|thumb|La 008 de 1978]] [[Image:Tyrrell 011 1983.jpg|thumb|La 011 de 1983]] En [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]], Tyrrell renoue avec le succès grâce à la victoire de Depailler au GP de Monaco. Mais cette performance ne suffit pas à dissimuler le déclin de l'équipe, qui bénéficie d'un budget de plus en plus étriqué et qui n'est pas en mesure de suivre les révolutions techniques de l'effet de sol à partir de 1978, et de la motorisation turbo à partir du début des années 1980. Après des saisons 1979, 1980 et 1981 anonymes, Tyrrell retrouve des couleurs avec le jeune italien [[Michele Alboreto]]. Handicapé la majeure partie de l'année par la faible puissance de son V8 Ford-Cosworth atmosphérique, l'Italien met à profit l'agilité de son moteur sur les sinueux tracés urbains. Il s'impose ainsi dans les rues de [[Grand Prix automobile de Las Vegas|Las Vegas]] en 1982 et dans celles de [[Grand Prix automobile des États-Unis Est|Detroit]] en 1983. Il s'agit des dernières victoires de Tyrrell en Formule 1. En 1984, devenue la seule équipe équipée d'un moteur atmosphérique, Tyrrell entend bien rééditer ses coups d'éclat de 1982 et 1983. Pour cela, et en l'absence d'Alboreto parti chez Ferrari, elle peut compter sur les prometteurs débutants [[Stefan Bellof]] et [[Martin Brundle]]. À défaut de victoire, le podium de Bellof à Monaco ainsi que la deuxième place de Brundle à Detroit concrétisent en partie les espoirs de l'équipe. Mais à la mi-saison, convaincue de tricherie, Tyrrell est exclue du championnat du monde, et ses résultats du début d'année annulés : Tyrrell faisait partir ses voitures en dessous du poids légal, puis les lestait en fin de course avec des billes de plomb injectées dans le réservoir lors d'un simulacre de ravitaillement en eau du système de freinage; les monoplaces passaient ainsi avec succès le contrôle technique d'après course. À l'époque, les ravitaillements en essence étaient interdits, et ces arrêts pour ravitaillement en eau intriguèrent les commissaires du [[Grand Prix automobile de Detroit 1984|GP de Detroit]], où les Tyrrell à moteur atmosphérique furent aussi performantes que les voitures turbo. Henri Mosson et Gabriele Cadringher, qui firent entièrement démonter les Tyrrell à la fin du GP, et qui inspectèrent les réservoirs « à eau » mirent au jour grâce à ce contrôle la supercherie, qui engendra l'exclusion de l'écurie Tyrrell du championnat de F1 1984 et l'annulation de ses résultats, malgré une procédure en appel de Ken Tyrrell<ref>{{Lien web |url=http://memoiresdestands.hautetfort.com/archive/2004/11/01/le_marchand_de_bois_est_passe.html |titre=Ken Tyrell, le marchand de bois est passé (deuxième commentaire) |auteur=[[Gilles Gaignault]] |date=16 décembre 2005 |site=memoiresdestands.hautetfort.com |consulté le=17 mars 2012 }}</ref>. === La fin de Tyrrell Racing === [[Fichier:Mika Salo 1995 Britain.jpg|thumb|Mika Salo sur Tyrrell 023 au GP de Grande-Bretagne 1995]] De retour sur les grilles en 1985, bien que disposant d'une fourniture moteur par Renault (de mi-1985 à fin 1986) Tyrrell ne retrouvera jamais les sommets, malgré quelques coups d'éclat ponctuels. À la fin des années 1980, l'arrivée de l'expérimenté et brillant ingénieur gallois [[Harvey Postlethwaite]] permet à l'équipe de redorer son blason, malgré un criant manque de moyens financiers. Signe du déclin de l'équipe, Ken Tyrrell est obligé de faire appel à des pilotes payants. Cette politique n'exclut pas la possibilité de dénicher la perle rare, comme [[Jean Alesi]] au cours de la saison 1989. Ce dernier réalise une brillante saison 1990, avec deux deuxièmes places à Phoenix (sur la Tyrrell 018) et à Monaco au volant de la nouvelle Tyrrell 019. Cette monoplace, conçue par Harvey Postlethwaite et l'aérodynamicien français [[Jean-Claude Migeot]] se distingue par une aérodynamique très travaillée, et notamment un museau surélevé qui lancera une mode dont s'inspirent encore les F1 aujourd'hui. Avec l'appui de [[Honda]], Tyrrell semble en mesure de confirmer son redressement en 1991, mais ce retour en forme ne durera pas. Bien que [[Stefano Modena]] signe de bons résultats (podium au Canada, qualification en première ligne à Monaco), le budget trop étriqué continue de se faire ressentir douloureusement et les voitures retombent rapidement en fond de grille. En fin de saison, Stefano Modena part chez [[Jordan Grand Prix|Jordan]], Harvey Postlethwaite rejoint Ferrari et Satoru Nakajima prend sa retraite ; Tyrrell perd également son motoriste Honda et son sponsor principal. Tyrrell entame 1992 avec une voiture vierge de tout sponsor et un moteur [[Ilmor]] LH10. Les monoplaces, simples évolutions de celles de la saison précédente, sont confiées aux pilotes payants [[Olivier Grouillard]] et [[Andrea De Cesaris]]. Seul l'Italien inscrit des points, lors du Grand Prix du Canada, ce qui permet à Tyrrell de se classer sixième du championnat, avec 8 points. En 1993, [[Yamaha Motor Company|Yamaha]] fournit les moteurs en échange de la titularisation du Japonais [[Ukyo Katayama]], la deuxième voiture restant aux mains d'Andrea de Cesaris. Le bloc Yamaha OX10A rend 90 chevaux au moteur Renault de Williams. Tyrrell termine la saison sans avoir marqué de points, deux dixièmes places constituant ses meilleurs résultats. [[Fichier:Takagi98es.jpg|thumb|[[Toranosuke Takagi]] au GP d'Espagne 1998]] Pour 1994, Ukyo Katayama est conservé tout comme le moteur japonais tandis que le pilote britannique [[Mark Blundell]] rejoint l'écurie. Ce dernier réussit l'exploit de monter sur le podium, lors du [[Grand Prix automobile d'Espagne 1994|Grand Prix d'Espagne]], le dernier de l'écurie. Tyrrell termine septième du championnat avec 13 points. En 1997, [[Mika Salo]] marque les derniers points de l'écurie. Après avoir rejeté plusieurs offres (courant 1997, on a notamment parlé d'un possible rachat par l'ancien pilote japonais [[Satoru Nakajima]], promu un temps au poste de directeur sportif), Ken Tyrrell accepte, en {{date-|décembre 1997}}, de vendre l'écurie au groupe [[British American Tobacco]] et abandonne la direction de l'écurie à l'homme d'affaires [[Craig Pollock]] (alors surtout connu pour être le manager de [[Jacques Villeneuve]]). Après une ultime saison sous le nom Tyrrell, l'équipe disparait fin 1998 pour céder la place à la nouvelle écurie [[British American Racing]]. == Résultats en championnat du monde de Formule 1 == {| class="wikitable alternance centre" width=90% style="text-align:center" |+ Résultats de l'écurie Tyrrell Racing en championnat du monde de Formule 1 ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Saison ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Écurie ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Châssis ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Moteur ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pneus ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pilotes ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Grands Prix disputés ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pole positions ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Meilleurs tours ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Victoires ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Points inscrits ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Classement |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1970|1970]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||[[March 701]]<br>[[Tyrrell 001]]|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8|| [[Dunlop]]||align="left"|{{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jackie Stewart]]<br />{{drapeau|France}} [[Johnny Servoz-Gavin]]<br />{{drapeau|France}} [[François Cevert]]||10||3||0||0||0||Non classé |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1971|1971]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 001<br />Tyrrell 002<br />[[Tyrrell 003]]|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8|| [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jackie Stewart]]<br />{{drapeau|France}} [[François Cevert]]<br />{{drapeau|USA}} [[Peter Revson]]||11||6||4||7||73||'''Champion''' |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1972|1972]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''|| Tyrrell 002<br />Tyrrell 003<br />Tyrrell 004<br />Tyrrell 005<br />Tyrrell 006|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8|| [[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jackie Stewart]]<br />{{drapeau|France}} [[François Cevert]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]||12||2||4||4||51||{{2e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 005<br />Tyrrell 006|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Royaume-Uni}} [[Jackie Stewart]]<br />{{drapeau|France}} [[François Cevert]]<br />{{drapeau|Nouvelle-Zélande}} [[Chris Amon]]<br />||14||3||2||5||86||{{2e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 005<br />Tyrrell 006<br />Tyrrell 007|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{RSA (1928-1994)-d}} [[Jody Scheckter]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]||15||1||3||2||52||{{3e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 007|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{RSA (1928-1994)-d}} [[Jody Scheckter]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]<br />{{drapeau|France}} [[Jean-Pierre Jabouille]]<br />{{drapeau|France}} [[Michel Leclère]]||14||0||1||1||25||{{5e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 007<br />[[Tyrrell P34]]|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{RSA (1928-1994)-d}} [[Jody Scheckter]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]||16||1||2||1||71||{{3e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||[[Tyrrell P34]]|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Suède}} [[Ronnie Peterson]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]||17||0||1||0||27||{{5e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1978|1978]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Elf Team Tyrrell'''||Tyrrell 008|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|France}} [[Didier Pironi]]<br />{{drapeau|France}} [[Patrick Depailler]]||16||0||0||1||38||{{4e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1979|1979]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Team Tyrrell<br>{{GBR-d}} Candy Tyrrell Team'''||Tyrrell 009|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|France}} [[Didier Pironi]]<br />{{drapeau|France}} [[Jean-Pierre Jarier]]<br />{{drapeau|UK}} [[Geoff Lees]]<br />{{drapeau|Irlande}} [[Derek Daly]]||15||0||0||0||28||{{5e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1980|1980]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Candy Tyrrell Team'''||Tyrrell 009<br />Tyrrell 010|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|France}} [[Jean-Pierre Jarier]]<br />{{drapeau|Nouvelle-Zélande}} [[Mike Thackwell]]<br />{{drapeau|Irlande}} [[Derek Daly]]||14||0||0||0||12||{{6e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1981|1981]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Team'''||Tyrrell 010<br />Tyrrell 011|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|USA}} [[Eddie Cheever]]<br />{{drapeau|USA}} [[Kevin Cogan]]<br />{{drapeau|Italie}} [[Michele Alboreto]]<br />{{drapeau|Argentine}} [[Ricardo Zunino]]||15||0||0||0||10||{{8e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1982|1982]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Team Tyrrell'''||Tyrrell 011|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Michele Alboreto]]<br />{{drapeau|Suède}} [[Slim Borgudd]]<br />{{drapeau|UK}} [[Brian Henton]]||16||0||2||1||25||{{6e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1983|1983]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Benetton Tyrrell Team '''||Tyrrell 011<br />Tyrrell 012|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Michele Alboreto]]<br />{{drapeau|USA}} [[Danny Sullivan]]||15||0||0||1||12||{{7e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 012|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Martin Brundle]]<br />{{drapeau|Allemagne}} [[Stefan Bellof]]<br />{{drapeau|Suède}} [[Stefan Johansson]]<br />{{drapeau|Nouvelle-Zélande}} [[Mike Thackwell]]||12||0||0||0||0||Disqualifié |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 012<br />Tyrrell 014|| [[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8<br />[[Renault Sport|Renault]] V6 turbo||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Martin Brundle]]<br />{{drapeau|Allemagne}} [[Stefan Bellof]]<br />{{drapeau|Suède}} [[Stefan Johansson]]<br />{{drapeau|France}} [[Philippe Streiff]]<br />{{drapeau|Italie}} [[Ivan Capelli]]||16||0||0||0||7||{{9e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1986|1986]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Data General Team Tyrrell'''||Tyrrell 014<br />Tyrrell 015||[[Renault Sport|Renault]] V6 turbo||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Martin Brundle]]<br />{{drapeau|France}} [[Philippe Streiff]]||16||0||0||0||11||{{7e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1987|1987]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Data General Team Tyrrell'''||Tyrrell DG016||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Jonathan Palmer]]<br />{{drapeau|France}} [[Philippe Streiff]]||16||0||0||0||11||{{6e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1988|1988]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 017||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Jonathan Palmer]]<br />{{drapeau|UK}} [[Julian Bailey]]||15||0||0||0||5||{{8e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1989|1989]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 017B<br />Tyrrell 018||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Jonathan Palmer]]<br />{{drapeau|UK}} [[Johnny Herbert]]<br />{{drapeau|France}} [[Jean Alesi]]<br />{{drapeau|Italie}} [[Michele Alboreto]]||16||0||1||0||16||{{5e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1990|1990]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 018<br />Tyrrell 019||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Pirelli]]||align="left"|{{drapeau|France}} [[Jean Alesi]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Satoru Nakajima]]||16||0||0||0||16||{{5e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1991|1991]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Braun Tyrrell Honda'''||Tyrrell 020||[[Honda Racing F1 Team|Honda]] V10||[[Pirelli]]||align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Stefano Modena]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Satoru Nakajima]]||16||0||0||0||12||{{6e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1992|1992]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||Tyrrell 020B||[[Ilmor]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Andrea de Cesaris]]<br />{{drapeau|France}} [[Olivier Grouillard]]||16||0||0||0||8||{{6e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1993|1993]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||[[Tyrrell 020C]]<br />[[Tyrrell 021]]||[[Yamaha Motor Company|Yamaha]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Italie}} [[Andrea de Cesaris]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Ukyo Katayama]]||16||0||0||0||0||Non classé |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1994|1994]] ||align=left| {{nobr|{{GBR-d}} '''Tyrrell Racing Organisation'''}}||[[Tyrrell 022]]||[[Yamaha Motor Company|Yamaha]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|UK}} [[Mark Blundell]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Ukyo Katayama]]||16||0||0||0||13||{{7e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1995|1995]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Nokia Tyrrell Yamaha'''||[[Tyrrell 023]]||[[Yamaha Motor Company|Yamaha]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Finlande}} [[Mika Salo]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Ukyo Katayama]]<br />{{drapeau|Italie}} [[Gabriele Tarquini]]||17||0||0||0||5||{{8e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1996|1996]] ||align=left| {{GBR-d}} '''Tyrrell Yamaha'''||[[Tyrrell 024]]||[[Yamaha Motor Company|Yamaha]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Finlande}} [[Mika Salo]]<br />{{drapeau|Japon}} [[Ukyo Katayama]]||16||0||0||0||5||{{8e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1997|1997]] ||align=left| {{GBR-d}} '''PIAA Tyrrell'''||[[Tyrrell 025]]||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V8||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Finlande}} [[Mika Salo]]<br />{{drapeau|Pays-Bas}} [[Jos Verstappen]]||17||0||0||0||2||{{10e}} |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1998|1998]] ||align=left| {{GBR-d}} '''PIAA Tyrrell'''||[[Tyrrell 026]]||[[Cosworth|Ford-Cosworth]] V10||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]||align="left"|{{drapeau|Japon}} [[Toranosuke Takagi]]<br />{{drapeau|Brésil}} [[Ricardo Rosset]]||16||0||0||0||0||Non classé |} {| class="wikitable centre alternance" style="text-align:center" |+ Écuries privées ou semi-privées ayant engagé des châssis Tyrrell en championnat ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Saison ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Écurie ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Châssis ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Moteur ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pneus ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pilotes ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Grands Prix disputés |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1973|1973]] || align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} '''Blignaut Lucky Strike Racing''' || Tyrrell 004 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]|| align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} [[Eddie Keizan]] || 1 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1974|1974]] || align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} '''Blignaut Embassy Racing SA''' || Tyrrell 004 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Firestone Tire and Rubber Company|Firestone]]|| align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} [[Eddie Keizan]] || 1 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1975|1975]] || align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} '''Lexington Racing''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]|| align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} [[Ian Scheckter]] || 1 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] || align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} '''Lexington Racing''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]|| align=left| {{RSA (1928-1994)-d}} [[Ian Scheckter]] || 1 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] || align=left| {{ITA-d}} '''Scuderia Gulf Rondini''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]|| align=left| {{ITA-d}} [[Alessandro Pesenti-Rossi]] || 4 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] || align=left| {{AUT-d}} '''ÖASC Racing Team''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Goodyear Tire & Rubber|Goodyear]]|| align=left| {{AUT-d}} [[Otto Stuppacher]] || 3 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1976|1976]] || align=left| {{JAP-d}} '''Heroes Racing''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Bridgestone]]|| align=left| {{JAP-d}} [[Kazuyoshi Hoshino]] || 1 |- | [[Championnat du monde de Formule 1 1977|1977]] || align=left| {{JAP-d}} '''Meiritsu Racing Team''' || Tyrrell 007 || [[Cosworth|Ford-Cosworth]] ||[[Dunlop]]|| align=left| {{JAP-d}} [[Kunimitsu Takahashi]] || 1 |} == Résultats en championnat d'Europe de Formule 2 == {| class="wikitable alternance centre" width=90% style="text-align:center" |+ Résultats de l'écurie Tyrrell Racing en championnat d'Europe de Formule 2 ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Saison ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Écurie ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Châssis ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Moteur ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pneus ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pilotes ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Grands Prix disputés ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Pole positions ! scope=col style="background:#FFCFB2" | Victoires |- | [[Championnat d'Europe de Formule 2 1967|1967]] |{{flagicon|GBR}} '''Matra International''' | [[Matra MS5]]<br>[[Matra MS7]] | [[Cosworth|Ford-Cosworth]] FVA 1.6 [[Straight-4|L4]] | [[Dunlop]] |align="left"|{{flagicon|GBR}} [[Jackie Stewart]]<br>{{flagicon|BEL}} [[Jacky Ickx]]<br>{{flagicon|FRA}} [[Jean-Pierre Jaussaud]] | 10 | 1 | 3 |- | [[Championnat d'Europe de Formule 2 1968|1968]] |{{flagicon|GBR}} '''Matra International''' | [[Matra MS7]] | [[Cosworth|Ford-Cosworth]] FVA 1.6 [[Straight-4|L4]] | ? |align="left"|{{flagicon|GBR}} [[Jackie Stewart]] | 1 | 0 | 0 |- | [[Championnat d'Europe de Formule 2 1969|1969]] |{{flagicon|GBR}} '''Matra International''' | [[Matra MS7]] | [[Cosworth|Ford-Cosworth]] FVA 1.6 [[Straight-4|L4]] | ? |align="left"|{{flagicon|GBR}} [[Jackie Stewart]]<br>{{FRA-d}} [[Johnny Servoz-Gavin]]<br>{{FRA-d}} [[Jean-Pierre Beltoise]]<br>{{ITA-d}} [[Claudio Francisci]] | 7 | 1 | 3 |} == Notes et références == <references /> == Voir aussi == {{Autres projets|commons=Tyrrell Racing}} === Liens externes === * {{Site officiel|en|http://www.teamtyrrell.com/}} * [http://www.project34.co.uk/ Un site sur la P34 (histoire, photo, video, forum,...)] * [https://www.youtube.com/watch?v=P_QeqjhvTU4 Video de conduite de la Tyrrell P34 au Grand Prix de Monaco] * [https://www.youtube.com/watch?v=jhEWxnjgIwk Video de la Tyrrell P34 au stand] {{Palette|Tyrrell F1|Constructeurs champions du monde de Formule 1}} {{Portail|sport automobile|Formule 1|Royaume-Uni}} [[Catégorie:Écurie de sport automobile au Royaume-Uni]] [[Catégorie:Écurie de Formule 1 disparue]] [[Catégorie:Champion du monde des constructeurs de Formule 1]]
305451
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tyrrell
Tyrrell
{{Homonymie}} '''Tyrrell peut désigner : ==Patronyme== {{nom de famille|Tyrell|Tyrrell}} * [[Agnes Tyrrell]] (1846-1883), pianiste et compositrice hongroise ; * [[David Tyrrell]] (1925-2005), médecin biologiste anglais spécialisé en [[virologie]] ; * [[George Tyrrell]] (1861-1909), anglican converti et entré chez les [[Compagnie de Jésus|Jésuites]], il fut un personnage-clé dans la [[Modernisme|querelle moderniste]] que connut l'[[Église catholique romaine|Église Catholique]] à la fin du {{s-|XIX}} ; * [[Hannah Tyrrell]] (1990-), joueuse irlandaise de rugby à XV ; * [[Henry Grattan Tyrrell]] (1867-1948) est un ingénieur canadien en génie civil ; * [[James Tyrrell]] (vers 1450–1502), chevalier anglais, connu pour avoir « avoué » l'assassinat des fils d'[[Édouard IV d'Angleterre|Édouard IV]] ; * [[James Tyrrell (1642-1718)|James Tyrrell]] (1642–1718), écrivain et historien anglais ; * [[James Williams Tyrrell]] (1863-1945), ingénieur canadien en génie civil, frère de Joseph Burr ; * [[Collection Tyrrell|James R. Tyrrell]] (18?-19?), libraire australien qui a constitué une importante collection photographique. * Sir [[John Tyrell]] (1382-1437), parlementaire anglais ; * [[John Tyrrell(Oakley)|John Tyrrell]] fut vice-amiral des [[Indes Orientales]] ; * [[John Tyrrell]] (1942-2018), musicologue britannique ; * Sir John Tyrrell fut l'un des ''Lord Proprietors'' anglais ayant reçu des terres en Amérique du Nord. Le '''[[comté de Tyrrell]]''', en [[Caroline du Nord]], porte aujourd'hui son nom ; * [[Joseph Burr Tyrrell]] (1858-1957), géologue canadien, frère de James Williams ; * [[Josh Tyrell]] (1990-), joueur samoan de rugby à XV ; * [[Ken Tyrrell]] (1924-2001), fondateur d'une [[Écuries de Formule 1|écurie]] de [[Formule 1]] : [[Tyrrell Racing]] ; * [[Lorne Tyrrell]] (1943-), médecin canadien, a mis au point en 2005 un système pour identifier les composés chimiques ayant une activité antivirale ; * [[William Tyrrell (évêque)|William Tyrrell]] (1807–1879), premier évêque de Newcastle, Australie, en 1847 ; * [[William Tyrrell]] (1866-1947), fonctionnaire et diplomate britannique ; * [[William Tyrrell (officier)|William Tyrrell]] (1885–1968), international de rugby irlandais, officier dans la Royal Air Force, et chirurgien de George VI ; * [[George William Tyrrell]], officier de l'Union durant la guerre de Sécession, récipiendaire de la médaille d'honneur ; * [[William Casper Tyrrell]] (1847-1924), magnat des affaires texan. == Toponyme == * Le '''[[lac Tyrrell]]''' est un lac salé d'environ {{formatnum:21000}} hectares situé dans l'État de Victoria, Australie. * Le [[comté de Tyrrell]] est situé en Caroline du Nord, USA. * La [[mer de Tyrrell]] est une ancienne mer aujourd'hui disparue, au [[Canada]]. * [[Mont Tyrrell]] ''(page d’homonymie)'' == Institutions == * Le [[Musée royal Tyrrell de paléontologie]], un musée de [[paléontologie]] situé à [[Drumheller]] dans les [[Badlands (géomorphologie)|badlands]] en [[Alberta]] (Canada).
305452
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dion%C3%BDsios%20Solom%C3%B3s
Dionýsios Solomós
{{ébauche|écrivain grec}} {{Voir homonymes|Dionysios|Solomos}} {{Infobox Écrivain | nom = Dionýsios Solomós | image = Solomos portrait 4.jpg | légende = Portrait de Solomós | nom de naissance = Διονύσιος Σολωμός | surnom = | activités = écrivain, poète | date de naissance = {{date|8|avril|1798}} | lieu de naissance = [[Zante]], [[Grèce]] | date de décès = {{date|9|février|1857}} | lieu de décès = [[Corfou]], [[Grèce]] | langue = [[grec moderne]] | mouvement = {{lien|École de l'Heptanèse (littérature)|texte=École de l'Heptanèse|trad=Heptanese School (literature)}} | genre = | distinctions = [[Grand-croix]] de l'[[ordre du Sauveur]] | adjectifs dérivés = | œuvres principales = * [[Hymne à la Liberté]] | complément = | signature = Dionysios-solomos-signature.svg }} '''Dionýsios Solomós''' (en {{lang-el|Διονύσιος Σολωμός}}) ({{date de naissance|8 avril 1798}} - {{date de décès|9 février 1857}}) était un [[poète]] [[Grèce|grec]] de [[Zante]]. Il est particulièrement connu pour avoir écrit le poème ''[[Hymne à la Liberté]]'' (l’[[hymne national]] grec), en [[1823]]. Il fut aussi un ardent défenseur du [[grec démotique]]. == Biographie == [[Fichier:Dionysios Solomos statue at Dionysios Solomos Square, Zakynthos City, Greece 01.jpg|thumb|left|upright=0.7|Statue de Solomós sur la place éponyme à [[Zante (ville)|Zante]].]] Il est né le {{Date|8|avril|1798}}. Il était issu d’une famille riche de l’île de Zante. Il était le fils légitimé du comte Nikólaos Solomós et d'une servante Angelikí Níkli : son père épousa sa mère la veille de sa mort en 1807. La famille Solomós était d'origine [[Crète|crétoise]], réfugiée sur Zante à la fin du {{s|XVII}} après la conquête de l'île par les [[Empire ottoman|Ottomans]]<ref>La famille Solomós descend de la noble famille vénitienne [[Famille Salamon|Salamon]], dont une branche s'était installée en Crète au XVe siècle (R. Jenkins, ''Dionysius Solomós'', Cambridge 1940; N. B. Tomadakis, ''Οικογένειαι Salamon-Σολωμού εν Κρήτη'', «''Epeteris Hetaireias Byzantinon Spoudon''», 1938, pp. 163-181).</ref>. Il fut envoyé en [[1808]] en [[Italie]] pour y faire ses études. Il fit ses études secondaires d'abord à [[Venise]] puis [[Crémone]]. Il s'inscrivit ensuite à la faculté de droit de l'université de [[Pavie]] (en 1815) et obtint sa licence en 1817. Il écrivit alors ses premières œuvres poétiques, en italien : ''Ode per la prima messa'' (''Ode pour la première messe'') et ''La distruzione di Gerusalemme'' (''La Destruction de Jérusalem''). Il fréquenta les cercles littéraires italiens et se lia d'amitié avec [[Ugo Foscolo]], lui aussi originaire de Zante. Il revint sur son île natale en 1818 où il continua à écrire en italien, des poèmes publiés en 1822 sous le titre ''Rime Improvvisate''. Cette année-là, il rencontra [[Spirídon Trikoúpis]] qui lui suggéra d'écrire ses poèmes en grec, mais Solomós ne maîtrisait pas cette langue. Trikoúpis entreprit donc de la lui apprendre. C'est en grec que Solomós écrivit en 1823 son ''Hymne à la Liberté'', inspiré par les débuts de la [[guerre d'indépendance grecque]] et d'abord publié dans [[Siège de Missolonghi|Missolonghi assiégée]] en 1824, puis à Paris en 1825. Il s'installa à [[Corfou]] en 1825 et commença à travailler sur sa ''Femme de Zante''. Il entra dans le « Cercle de Corfou » où il fréquenta entre autres [[Nikólaos Mántzaros]]. Après 1847, Solomós recommença à écrire en italien. Il mourut sur l'île de Corfou le {{date|9|février|1857}} d’[[apoplexie]]. Ses restes furent transférés à Zante en [[1865]]. Depuis 1968, on peut voir son mausolée au rez-de-chaussée du « Musée Solomόs et des personnalités de l'île de Zante », aux côtés de celui de l'autre grand poète national, [[Andréas Calvos]]. == Bibliographie == === Œuvres de Dionýsios Solomós === {{autres projets|commons=Category:Dionysios Solomos|wikisource=el:Διονύσιος Σολωμός}} * [[1823]] : ''[[Hymne à la Liberté]]'', poème en 158 quatrains * [[1826]] : ''La Femme de [[Zante]]'' (prose), ''Lambros'' (poème) et première version du poème ''Les Libres assiégés'' * [[1832]] : ''Les Libres assiégés'', deuxième version *[[1834]] : ''{{Lien|langue=el|trad=Ο Κρητικός|Le Crétois}}'' * [[1844]] : ''{{Lien|langue=en|trad=The Free Besieged|Les Libres assiégés}}'', version définitive * ''La Femme de Zante'', traduit et préfacé par [[Gilles Ortlieb]], Le Bruit du temps, 2009. === Ouvrages sur Dionýsios Solomós === * {{Ouvrage|langue=el|auteur1={{grec moderne|Ανδρέας Πρόδρομος Αντζουλής}}|titre=Le sens et la représentation du sublime dans l’œuvre de la maturité de Dionysios Solomos ({{grec moderne|Η έννοια και η αναπαράσταση του Υψηλού στο ώριμο έργο του Διον. Σολωμού}})|lieu=Athènes|éditeur=[[Université nationale capodistrienne d’Athènes]]|année=2015|format=Thèse|pages totales=590|lire en ligne=https://thesis.ekt.gr/thesisBookReader/id/43779#page/1/mode/2up}} * {{en}} [[Romilly James Heald Jenkins|Romilly Jenkins]], ''Dionysios Solomós'', Cambridge U.P., 1940 * {{en}} Byron Raizis, ''Dionysios Solomos'', Twayne, New York, 1972 * {{en}} Konstantina Zanou, ''Dionysios Solomos: a Life in Translation'', in ''Transnational Patriotism in the Mediterranean, 1800-1850: Stammering the Nation'', Oxford 2018, part I, chapter 3, pp. 54-61 * {{fr}} Edith Karagiannis-Mazeaud, ''L'Europe des signes. Note sur "Les libres assiégés" de Dionysios Solomos'', Auf der Suche nach dem verlorenen Epos/A la recherche de l’épopée perdue, C. Krauss, Th. Mohnike (Hg), Berlin, LIT Verlag, 2011 (lire en [[Academia.edu|ligne]] https://www.academia.edu/79995481/LEurope_des_signes_Note_sur_Les_libres_assi%C3%A9g%C3%A9s_de_Dionysios_Solomos) == Références == {{Références}} == Liens externes == {{Palette|Nationalisme grec}} {{Portail|Grèce|littérature|poésie}} {{DEFAULTSORT:Solomos, Dionysos}} [[Catégorie:Naissance en avril 1798]] [[Catégorie:Naissance à Zante]] [[Catégorie:Écrivain grec du XIXe siècle]] [[Catégorie:Grand-croix de l'ordre du Sauveur]] [[Catégorie:Poète grec du XIXe siècle]] [[Catégorie:Auteur d'hymne national]] [[Catégorie:Décès en février 1857]] [[Catégorie:Mort d'apoplexie]] [[Catégorie:Décès à Corfou]] [[Catégorie:Décès à 58 ans]]
305456
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saint-Floris
Saint-Floris
{{Voir homonymes|Floris}} {{Infobox Commune de France | nom = Saint-Floris | image = Saint-Floris - Mairie - 2.JPG | légende = La mairie. | blason = | légende blason = Saint-Floris#Héraldique | drapeau = | région = [[Hauts-de-France]] | département = [[Pas-de-Calais]] | arrondissement = [[Arrondissement de Béthune|Béthune]] | canton = [[Canton de Lillers]] | circonscription législative = {{Circonscription fr|9|Pas-de-Calais}} | insee = 62747 | cp = 62350 | maire = Olivier Debaecker | mandat maire = 2023-2026 | intercomm = [[Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane|CA de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane]] | longitude = 2.57055555556 | latitude = 50.6277777778 | alt mini = 14 | alt maxi = 18 | superficie = 4.05 | type = Commune rurale | unité urbaine = [[Unité urbaine de Béthune|Béthune]] <br><small>([[banlieue]])</small> | aire d'attraction = Commune hors attraction des villes | population = 670 | année_pop = {{Population de France/dernière_année_Infobox}}<!-- Insertion automatique, ne pas modifier --> | gentilé = Saint-Florissois | siteweb = https://saintfloris.fr/ | géoloc-département = Pas-de-Calais/Hauts-de-France }} '''Saint-Floris''' est une [[Commune (France)|commune française]] située dans le [[Département français|département]] du [[Pas-de-Calais]] en [[Région française|région]] [[Hauts-de-France]]. {{Sommaire|niveau=2}} == Géographie == === Localisation === Saint-Floris est située à la frontière entre le [[Nord (département français)|Nord]] et le [[Pas-de-Calais]], du côté du [[Pas-de-Calais]], séparée du [[Nord (département français)|Nord]] par la [[Lys (affluent de l'Escaut)|Lys]]. Ce village est situé entre [[Saint-Venant]] et [[Calonne-sur-la-Lys]], villes auxquelles Saint-Floris doit le nom de ses deux rues principales. {{carte interactive | zoom=10 | hauteur=300 | largeur=350 | align=center | texte={{Centrer|Les limites du territoire communal.<br>Carte interactive (double-cliquer sur la carte).}} |externes={{Carte interactive/OSM |Q661888 |couleur=#99694C |taille=2}} }} {{clr|left}} Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes, dont une dans le département du [[Nord (département français)|Nord]] : {{Communes limitrophes |commune = Saint-Floris |nord = |nord-est = [[Merville (Nord)|Merville]]<br><small>([[Nord (département français)|Nord]])</small> |est = |sud-est = [[Calonne-sur-la-Lys]] |sud = |sud-ouest = [[Robecq]] |ouest = [[Saint-Venant]] |nord-ouest = [[Haverskerque]] }} {{clr|left}} === Géologie et relief === La superficie de la commune est de {{unité|4.05|km|2}} ; son altitude varie de {{unité/2|14|à=18|mètres}}<ref name="Cassini" />. === Hydrographie === {{article connexe|Liste des cours d'eau du Pas-de-Calais}} Le territoire de la commune est situé dans le [[bassin Artois-Picardie]]. La commune est traversée par trois cours d'eau : * la [[Lys (affluent de l'Escaut)|Lys]], d'une longueur de {{unité|134.01|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Lisbourg]], dans le département du Pas-de-Calais, et se jette dans l'[[Escaut]] au niveau de la commune de [[Gand]], en [[Belgique]]<ref>{{sandre|E3--0120|Lys|consulté le=11 janvier 2023}}</ref> ; * la ''[[Lys (affluent de l'Escaut)|Vieille Lys aval]]'', d'une longueur de {{unité|11|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Haverskerque]] et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de [[Merville (Nord)|Merville]]<ref>{{sandre|E3640600 |Vieille Lys aval|consulté le=8 septembre 2022}}</ref> ; * le ''courant de la Demingue'', d'une longueur de {{unité|7|km}}, qui prend sa source dans la commune de [[Saint-Venant]] et se jette dans la Lys, au niveau de la commune de [[Merville (Nord)|Merville]]<ref>{{sandre|E36-0150|Courant de la Demingue|consulté le=27 août 2022}}</ref>. === Climat === {{Article général|Climat des Hauts-de-France|Climat du Pas-de-Calais}} En 2010, le climat de la commune est de type [[Climat de la France#2010-T3|climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord]], selon une étude du [[CNRS]] s'appuyant sur une série de données couvrant la [[normale climatique|période 1971-2000]]<ref name=Joly>{{Article |langue= fr|auteur1=Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky|titre=Les types de climats en France, une construction spatiale|périodique=Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography |numéro=501|date=18 juin 2010|doi=10.4000/cybergeo.23155|lire en ligne=http://journals.openedition.org/cybergeo/23155 |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. En 2020, [[Météo-France]] publie une typologie des [[Climat de la France|climats de la France métropolitaine]] dans laquelle la commune est exposée à un [[Climat de la France#MF-T1|climat océanique]] et est dans la région climatique [[Climat de la France#MF-R3| Côtes de la Manche orientale]], caractérisée par un faible ensoleillement ({{Unité|1550 h/an}}) ; forte humidité de l’air (plus de {{nobr|20 h/jour}} avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents<ref>{{Lien web |url= http://pluiesextremes.meteo.fr/france-metropole/Un-peu-de-geographie.html|titre=Zonages climatiques en France métropolitaine.|site =pluiesextremes.meteo.fr |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de {{tmp|10.7| °C }}, avec une [[amplitude thermique]] annuelle de {{tmp|13.9| °C }}. Le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|693 mm}}, avec {{Unité|11.7|jours}} de précipitations en janvier et {{Unité|8.4|jours}} en juillet<ref name=Joly/>. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de [[Lillers]] à {{Unité|9|km}} à [[orthodromie|vol d'oiseau]]<ref>{{Lien web |url=https://fr.distance.to/Saint-Floris,Pas-de-Calais/lillers,Pas-de-Calais |titre=Orthodromie entre Saint-Floris et Lillers |site=fr.distance.to |consulté le=24 décembre 2023}}.</ref>, est de {{tmp|11.1| °C }} et le cumul annuel moyen de précipitations est de {{Unité|731.5|mm}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_62516002.pdf|titre= Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=https://donneespubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_62516002.pdf|titre= Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées.|site=donneespubliques.meteofrance.fr|consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents [[Scénario RCP|scénarios]] d'[[Émission de dioxyde de carbone|émission de gaz à effet de serre]] sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022<ref>{{Lien web |url=https://meteofrance.com/climadiag-commune|titre= Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité.|date =novembre 2022 |site=meteofrance.fr |consulté le=24 décembre 2023}}</ref>. == Urbanisme == [[Fichier:Saint-Floris - Entrée.JPG|vignette|centre|300px|Entrée de la commune.]] === Typologie === Saint-Floris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le {{date-|14 novembre 2020}} en comité interministériel des ruralités.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/typologie-urbain-rural|titre=Typologie urbain / rural|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1902|titre=Commune rurale - définition|site=le site de l’[[Insee]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://www.observatoire-des-territoires.gouv.fr/methodes/methode-comprendre-la-grille-de-densite|titre=Comprendre la grille de densité|site=www.observatoire-des-territoires.gouv.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>. Elle appartient à l'[[unité urbaine]] de [[Unité urbaine de Béthune|Béthune]], une agglomération inter-départementale regroupant {{nobr|94 communes}}<ref>{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/metadonnees/cog/unite-urbaine/UU202000752-bethune|titre=Unité urbaine 2020 de Béthune|site=https://www.insee.fr/|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref> et {{Unité|356052|habitants}} en 2017, dont elle est une commune de la [[banlieue]]<ref name="UU2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4802589|titre=Base des unités urbaines 2020 |date=21 octobre 2020|site=www.insee.fr|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="UU20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806684|titre=Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines |auteur=Vianney Costemalle |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/information/4803954|titre=Base des aires d'attraction des villes 2020.|date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>{{,}}<ref name="AAV20202b">{{Lien web|url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/4806694|titre=En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville |auteur=Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee) |date=21 octobre 2020|site=le site de l'[[Institut national de la statistique et des études économiques]]|consulté le= 2 avril 2021}}.</ref>. === Occupation des sols === [[Fichier:62747-Saint-Floris-Sols.png|vignette|redresse=1.4|alt=Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.|Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 ([[Corine Land Cover|CLC]]).]] L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la [[base de données]] [[Europe|européenne]] d’occupation [[biophysique]] des sols [[Corine Land Cover]] (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : [[terres arables]] (71,6 %), prairies (16,9 %), zones urbanisées (11,5 %)<ref name="CLC">{{Lien web |url=https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/corine-land-cover-0 |titre=CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). |site=le [https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/ site des données et études statistiques] du ministère de la Transition écologique.|consulté le= 22 mai 2021}}</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la [[carte de Cassini]] ({{s-|XVIII}}), la [[carte d'état-major]] (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'[[Institut national de l'information géographique et forestière|IGN]] pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>{{Lien web |url= https://remonterletemps.ign.fr/comparer/basic?x=2.57055555556&y=50.6277777778&z=14&layer1=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.PLANIGNV2&layer2=GEOGRAPHICALGRIDSYSTEMS.ETATMAJOR40&mode=doubleMap|titre=Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes|auteur=IGN |site=remonterletemps.ign.fr |consulté le=17 juillet 2023}}.</ref>. === Voies de communication et transports === Saint-Floris est desservie par la route départementale D 186, entre [[Calonne-sur-la-Lys]] et [[Saint-Venant]], elle est traversée par une [[voie ferrée]] de la [[ligne d'Armentières à Arques]] et possède une [[gare]], dispositifs désaffectés depuis 1994, la gare sert désormais d'habitation. === Risques naturels et technologiques === À la suite du passage des [[Tempête Ciarán|tempêtes Ciarán]], [[Saison des tempêtes hivernales en Europe de 2023-2024#Tempête Domingos|Domingos]] et [[Saison des tempêtes hivernales en Europe de 2023-2024#Tempête Elisa|Elisa]] et des [[inondation]]s et [[coulée de boue|coulées de boue]] qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du {{date-|14 novembre 2023}}, en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du {{date-|2|novembre-|2023-}} au {{date-|12 novembre 2023}}, comme {{nobr|179 autres communes}} du département<ref>{{Article |auteur1=République Française |titre=Inondations et coulées de boue |périodique=''[[Journal officiel de la République française]]'' |numéro=264 |date=15 novembre 2023 |pages=16 |lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=fjWpqRjSHWc4EcobPZ_03hm68X2PepRiqhRHlZ3xpqA= |consulté le=15 novembre 2023 }}.</ref>. == Toponymie == {{…}} Le nom de la localité est attesté sous les formes ''Saint Florice (1280) ; Sanctus Floritius juxta Sanctum Venantium (1287) ; Saint Flourize (1296) ; Saint-Flourisse (1496) ; Saint-Fleurisse (1517) ; Sanctus Floricius (1560) ; Saint-Floris-Artois (1788)''<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=|prénom1=Comte Auguste|nom1=De Loisne|titre=Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais|passage=341|lieu=Paris|éditeur=|année=1907|date=|pages totales=|isbn=|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1101013/f429.image|consulté le=2022-12-02}}.</ref>. Saint-Floris est un [[hagiotoponyme]] qui fait référence à un [[Saint Florent]]. == Histoire == === Moyen Age === La famille de Ghistelles, une des plus anciennes et des plus illustres familles de l'[[Artois (province)|Artois]], détient Saint-Floris<ref>Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de la Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 46, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne]</ref>. === Époque moderne === Avant la [[Révolution française]], Saint-Floris est le siège de plusieurs seigneuries. Au {{XVIe siècle}}, l'une d'elles est détenue par Claude de Bassecourt, seigneur de Saint-Floris en partie<ref name=":0">Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 17-18, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>. En {{date-|décembre 1674}}, [[Louis XIV]] fait du seigneur de Saint-Floris, Adrien François de Ghistelles un [[marquis]] en érigeant la terre en marquisat. La seigneurie de Saint-Floris relevait du roi à cause de la gouvernance d'[[Arras]]<ref>Amédée le Boucq de Ternas, ''Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois'', Douai, 1884, p. 46, [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k3742772?rk=21459;2 lire en ligne].</ref>. En 1803, Saint-Floris-Flandre, actuel hameau de Le Corbie est rattachée à [[Haverskerque]], l'actuel territoire de Saint-Floris étant à l'époque dénommée Saint-Floris-Artois, les deux étaient séparées par la Lys et reliées par un bac<ref>[http://web.archive.org/web/20210514170408/https://saintfloris.fr/situation-geographique/ Site de la commune de Haverskerque]</ref>. == Politique et administration == === Découpage territorial === La commune se trouve dans l'[[arrondissement de Béthune]] du [[Département français|département]] du [[Pas-de-Calais]]. {{article connexe|Arrondissements du Pas-de-Calais}} ==== Commune et intercommunalités ==== La commune est membre de la [[communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane]]. {{article connexe|Liste des intercommunalités du Pas-de-Calais}} ==== Circonscriptions administratives ==== La commune est rattachée au [[canton de Lillers]]. {{Article connexe|Redécoupage cantonal de 2014 en France|Liste des cantons du Pas-de-Calais|Conseil départemental du Pas-de-Calais|Liste des conseillers départementaux du Pas-de-Calais}} ==== Circonscriptions électorales ==== Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la [[neuvième circonscription du Pas-de-Calais]]. {{Article connexe|Liste des circonscriptions législatives du Pas-de-Calais|Liste des députés du Pas-de-Calais}} === Élections municipales et communautaires === {{Article connexe|Élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais|Histoire des maires de France|Nomination des maires sous la Troisième République française}} ==== Liste des maires ==== {{ÉluDébut |Titre= Liste des maires successifs|Charte=commune}} {{ÉluDonnées}} {{Élu |Début= |Fin= |Identité=Roger Faivre<ref>{{Article | titre = Saint-Floris: un nouvel honneur pour le maire honoraire | périodique = [[La Voix du Nord]] | date = 29 avril 2014 | lire en ligne = http://www.lavoixdunord.fr/region/saint-floris-un-nouvel-honneur-pour-le-maire-honoraire-ia30b53967n2102611 | consulté le= 25 février 2015}}.</ref> |Parti= |Qualité= }} {{ÉluDonnées}} {{Élu |Début= mars 2001 |Fin=avril 2023<ref>{{Article |auteur1= |titre=Maire de Saint-Floris depuis 22 ans, Guy Bouvart démissionne : « Je crois qu’on a bien travaillé » |sous-titre=Guy Bouvart a envoyé sa lettre de démission, il ne sera plus maire de Saint-Floris le 30 avril prochain. Après quarante-quatre ans en mairie, en tant que secrétaire puis premier édile, il va passer le relais |périodique=[[La Voix du Nord]] |date=5/4/2023 |accès url=payant |lire en ligne=https://www.lavoixdunord.fr/1312137/article/2023-04-05/maire-de-saint-floris-depuis-22-ans-guy-bouvart-demissionne-je-crois-qu-bien |consulté le=8/1/2024}}.</ref> |Identité= Guy Bouvart<ref>{{Article | titre = Saint-Floris : huit nouveaux au conseil municipal autour de Guy Bouvart | périodique = [[La Voix du Nord]] | date=1er avril 2014 | lire en ligne= http://www.lavoixdunord.fr/region/saint-floris-huit-nouveaux-au-conseil-municipal-autour-de-ia30b53967n2035559 | consulté le= 25 février 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Arlette Sebzda |titre=Saint-Floris: la médaille du Sénat et le titre de « Maire honoraire » pour Guy Bouvart |sous-titre=Samedi, devant une nombreuse assistance, Guy Bouvart a remis officiellement l’écharpe tricolore au maire qui lui a donc succédé à la tête de la commune Olivier Debaecker. Celui-ci avait passé 15 ans auparavant à ses côtés comme conseiller puis adjoint |périodique=[[La Voix du Nord]] |date=6/9/2023 |lire en ligne=https://www.lavoixdunord.fr/1369784/article/2023-09-06/saint-floris-la-medaille-du-senat-et-le-titre-de-maire-honoraire-pour-guy |consulté le=8/1/2024}}.</ref> |Parti= |Qualité=Instituteur et secrétaire de mairie retraité<br/><small>Démissionnaire</small>}} {{Élu actuel |Début=juin 2023<ref>{{Article |titre=Qui est Olivier Debaecker, le nouveau maire de Saint-Floris? |sous-titre=Suite à la démission de Guy Bouvart fin avril, c’est Olivier Debaecker qui a été élu maire de Saint-Floris ce samedi. Âgé de 46 ans, il était premier adjoint depuis le début du mandat |périodique=[[La Voix du Nord]] |date=17 juin 2023 |lire en ligne=https://www.lavoixdunord.fr/1341726/article/2023-06-17/qui-est-olivier-debaecker-le-nouveau-maire-de-saint-floris |consulté le=8/1/2024}} {{Citation|Olivier Debaecker (46 ans), premier adjoint depuis 2014, a été élu ce samedi matin}}.</ref> |Fin= |Identité=Olivier Debaecker, |Parti= |Qualité= Conducteur de travaux dans le bâtiment |Date à jour= 6 juin 2023}} {{ÉluFin }} == Population et société == === Démographie === ==== Évolution démographique ==== {{article connexe|Histoire du recensement de la population en France|Démographie de la France}} <!--Le paragraphe que vous essayez de modifier est rédigé automatiquement par un modèle. Veuillez insérer votre texte après {{Population de France/section}} --> {{Population de France/section}} ==== Pyramide des âges ==== En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à {{nobr|30 ans}} s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à {{nobr|60 ans}} est de 16,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental. En 2018, la commune comptait {{nobr|304 hommes}} pour {{nobr|301 femmes}}, soit un taux de 50,25 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %). Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit. {{Pyramide des âges communes de France |année=2018 |département=Pas-de-Calais |ref=<ref>{{Lien web |titre=Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Floris (62747) |url=https://www.insee.fr/fr/statistiques/5397441?sommaire=5397467&geo=COM-62747#ancre-POP_T3 |date=2021-06-30 |consulté le=2022-01-11 |auteur institutionnel=[[Institut national de la statistique et des études économiques|Insee]]}}.</ref> |h90=0.0 |f90=0.3 |h75=3.5 |f75=4.5 |h60=11.6 |f60=13.3 |h45=23.5 |f45=20.1 |h30=21.9 |f30=23.7 |h15=14.8 |f15=15.3 |h00=24.8 |f00=22.7 }} == Culture locale et patrimoine == === Lieux et monuments === [[Fichier:Saint-Floris - Eglise Saint-Florent - 3.JPG|vignette|gauche|redresse|L'église Saint-Florent.]] [[Fichier:Saint-Floris - Monument aux morts.JPG|vignette|redresse|Le [[monument aux morts]] communal.]] Saint-Floris doit beaucoup à son église, tout d'abord son nom, puisque "Saint Floris" vient du [[saint patron]] de cette église, [[Saint Florent]]. Elle sert en outre de « point 0 » pour la numérotation métrique des habitations, et abrite une cloche de 1605, classée [[Monument historique (France)|monument historique]]. L'église a beaucoup souffert de la [[Bataille de la Lys (1918)|bataille de la Lys]] de 1918. Elle a été reconstruite en 1926, puis rénovée en 2003. === Personnalités liées à la commune === {{...}} {{clr}} === Héraldique === {{Blason commune | image=Blason Saint-Floris.svg | taille_image=120 | commune= Saint-Floris | blasonnement=de gueules au chevron d’hermine accompagné de trois molettes d’or. }} == Pour approfondir == {{Autres projets| commons= Category:Saint-Floris| commons titre=Saint-Floris| | wiktionary=Saint-Floris}} === Bibliographie === * François Caron, ''De Saint-Floris au Manitoba, chronique d’un centenaire et d’une cousinade'', Généalogie 62, {{n°|96}}, Hénin-Beaumont, {{4e|trimestre}} 2007, p{{p.|268-270}}, {{lire en ligne|lien=https://www.academia.edu/105244252/De_Saint_Floris_au_Manitoba_chronique_d_un_centenaire_et_d_une_cousinade|langue=en|texte=texte intégral|consulté le=4 août 2023}}. === Articles connexes ===<!--Liens vers des pages de l'encyclopédie fr.wikipedia--> * [[Liste des communes du Pas-de-Calais]] === Liens externes ===<!--Liens vers des pages web externes à l'encyclopédie fr.wikipedia--> {{Liens}} * [http://www.insee.fr/fr/themes/comparateur.asp?codgeo=COM-62747 Résumé statistique de Saint-Floris sur le site de l'Insee] * La commune sur le site des [[archives départementales du Pas-de-Calais]], {{lire en ligne|lien=https://www.archivespasdecalais.fr/Recherche-par-commune/Lettre-S/Saint-Floris}} * Le réseau [[France services]] pour la région [[Hauts-de-France]], {{lire en ligne|lien=https://www.france-services.gouv.fr/le-reseau/hauts-de-france}} * {{Géoportail | longitude = 2.570 | latitude = 50.627 |zoom=8 |desc=Saint-Floris }} == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=Note}} === Cartes === {{Références|groupe=Carte}} === Références === {{Références}} {{Palette|Pays de la Lys Romane|Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane|Arrondissement de Béthune|Pas-de-Calais|Communes du Pas-de-Calais}} {{Portail|Nord-Pas-de-Calais|communes de France}} [[Catégorie:Commune dans le Pas-de-Calais]] [[Catégorie:Ville décorée de la croix de guerre 1914-1918]] [[Catégorie:Unité urbaine de Béthune]]
305459
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fa%C3%A7ade%20%28patron%20de%20conception%29
Façade (patron de conception)
{{À sourcer|date=octobre 2014}} {{Travail inédit|date=octobre 2014}} {{ébauche|informatique}} {{voir homonymes|Façade (homonymie)}} En [[génie logiciel]], le [[patron de conception]] (ou ''design pattern'') '''façade''' a pour but de cacher une conception et une interface complexe difficile à comprendre (cette complexité étant apparue « naturellement » avec l'évolution du sous-système en question). == Objectif == La façade permet de simplifier cette complexité en fournissant une interface simple du sous-système. Habituellement, la façade est réalisée en réduisant les fonctionnalités de ce dernier, mais en fournissant toutes les fonctions nécessaires à la plupart des utilisateurs. La façade encapsule la complexité des interactions entre les objets métier participant à un [[workflow]]. Une façade peut être utilisée pour : * rendre une bibliothèque plus facile à utiliser, comprendre et tester; * rendre une bibliothèque plus lisible; * réduire les dépendances entre les clients de la bibliothèque et le fonctionnement interne de celle-ci, ainsi on gagne en flexibilité pour les évolutions futures du système; * assainir une API que l'on ne peut pas modifier si celle-ci est mal conçue, ou mieux découper ses fonctionnalités si celle-ci n'est pas assez claire. Un [[Adaptateur (patron de conception)|adaptateur]] est utilisé lorsque l'on doit respecter une interface bien définie. La façade est utilisée pour simplifier l'utilisation de l'API. == Structure == [[Image:FacadeDesignPattern.png]] ; Façade : La façade fait abstraction des packages 1, 2 et 3 du reste de l'application. ; Clients : Les objets utilisant le patron de conception Façade pour accéder aux ressources abstraites. == Exemple == === Java === L'exemple suivant cache une API de gestion de calendrier compliquée, derrière une façade plus simple. Il affiche : Date: 1980-08-20 20 jours après : 1980-09-09 <syntaxhighlight lang="java"> import java.util.*; // Façade class UserfriendlyDate { GregorianCalendar gcal; public UserfriendlyDate(String isodate_ymd) { String[] a = isodate_ymd.split("-"); gcal = new GregorianCalendar(Integer.parseInt(a[0]), Integer.parseInt(a[1])-1 /* !!! */, Integer.parseInt(a[2])); } public void addDays(int days) { gcal.add(Calendar.DAY_OF_MONTH, days); } public String toString() { return String.format("%1$tY-%1$tm-%1$td", gcal); } } // Client class FacadePattern { public static void main(String[] args) { UserfriendlyDate d = new UserfriendlyDate("1980-08-20"); System.out.println("Date : "+d); d.addDays(20); System.out.println("20 jours après : "+d); } } </syntaxhighlight> {{palette Patron de conception}} {{Portail|informatique}} {{DEFAULTSORT:Facade (patron de conception)}} [[Catégorie:Patron de conception]]
305461
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ringkj%C3%B8bing
Ringkjøbing
{{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Ringkjøbing |autres noms = Ringkjøbing Amt |drapeau = |préfecture = [[Ringkøbing]] |gouverneur = Knud Munk Nielsen |mandat gouverneur = |ISO = DK-065 |latitude = |longitude = |population = 275065 |année_pop = [[2006]] |superficie = 4853.94 |imageloc = DenmarkRingkjøbing.png |web = http://www.ringamt.dk }} L''''amt de Ringkjøbing''' était un des [[amter du Danemark]] (département) avant la réforme de 2007 entérinant la création de [[Régions du Danemark|régions]]. == Géographie == L'amt de Ringkjøbing était situé sur la côte ouest du [[Jutland]]. Ringkjoebing, petit centre urbain situé près d'une lagune, aujourd'hui nommé [[Ringkøbing]] était le chef-lieu de l'amt. == Organisation == Cette ancienne division dano-norvégienne, c'est-à-dire danoise et norvégienne, créée par décret royal en 1662 s'apparente à la juridiction du [[bailliage]] francophone ou du [[Comté au Royaume-Uni|comté]] anglo-saxon. Le pouvoir régalien y était représenté par un fonctionnaire, à la fois magistrat et officier, et ses services. L'évolution de la gestion de la chose publique en a fait l'équivalent d'un département au cours du {{s|XIX}}. == Faits divers == Selon une étude de Cambridge, Ringkjøbing est l'endroit où le bonheur serait le plus élevé du pays. (Libération, {{date-|22 septembre 2008}}, page 19.) == Liste des municipalités == L'amt de Ringkjøbing était composé des municipalités suivantes : {{colonnes|taille=15| *[[Aulum-Haderup]] *[[Brande (Danemark)|Brande]] *[[Egvad]] *[[Herning]] *[[Holmsland]] *[[Holstebro]] *[[Ikast]] *[[Lemvig]] *[[Ringkøbing]] *[[Skjern]] *[[Struer]] *[[Thyborøn-Harboøre]] *[[Thyholm]] *[[Trehøje]] *[[Ulfborg-Vemb]] *[[Videbæk]] *[[Vinderup]] *[[Aaskov]] }} == Liens externes == {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Jutland central]]
305463
https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinkel%20He%20178
Heinkel He 178
{{Infobox Avion militaire | nom = Heinkel He-178 | image = Heinkel He 178 050602-F-1234P-002.jpg | légende = Heinkel He 178 (1939) | type = Avion expérimental | statut = Prototype | constructeur = [[Heinkel Flugzeugwerke|Heinkel Flugzeugwerke GmbH]] | pays constructeur = GER (1945) | premier vol = 27 août 1939 | mise en service = | date retrait = | investissement = | coût unitaire = | nombre construits = 2 | équipage = 1 pilote | nombre de moteurs = 1 | type de moteur = [[Turboréacteur]] | moteur = [[Heinkel HeS 3]] | poussée unitaire = {{unité|4.4|[[Newton (unité)|kN]]}} | plan 3 vues = Heinkel He 178 3-view.svg | taille plan 3 vues= 200 | envergure = 7.20 | longueur = 7.48 | hauteur = 2.10 | surface aile = 9.1 | masse à vide = 1620 | carburant = | masse avec arme = | masse maxi = 1999 | vitesse de croisière= | vitesse maxi = 580 | vitesse maxi mach = | vitesse mini = | plafond = | vitesse ascensionnelle= | rayon d'action = 200 | endurance = | charge alaire = | poids puissance = <!--Pour les avions à hélice--> | facteur de charge = | arme principale = | arme auxiliaire = | avionique = }} Le '''Heinkel He 178''' est le premier avion à [[turboréacteur]] de l'histoire aéronautique, conçu dans l'[[entre-deux-guerres]] par la société [[Allemagne nazie|allemande]] [[Heinkel]]. Il vola pour la première fois à l'été 1939, juste avant le début de la [[Seconde Guerre mondiale]]. == Conception == La société Heinkel était spécialisée dans la propulsion à [[Moteur à réaction|réaction]] puisque le [[Heinkel He 176|He 176]] fut le premier avion au monde à être propulsé uniquement par un moteur à réaction, un [[moteur-fusée à ergols liquides]] qui effectua son premier vol propulsé le {{date|20|juin|1939|en aéronautique}}, piloté par [[Erich Warsitz]]. En {{date||août|1939|en aéronautique}}, le Heinkel He 178 fut le premier [[aéronef]] au monde conçu pour voler grâce à un [[turboréacteur]]. En fait, il fut le second avion à voler avec un turboréacteur de façon effective, les tests en vol de son réacteur [[Heinkel HeS 3]] ayant été réalisés en {{date||juillet|1939|en aéronautique}} sur un [[bombardier en piqué]] [[Heinkel He 118]]. Cet avion disposait de deux moteurs : le moteur à [[Hélice (aéronautique)|hélice]] d'origine, qui servait pour les décollages et atterrissages, et le moteur à réaction, placé entre les jambes du train d'atterrissage<ref>[http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=6502 « Il y a 70 ans, le premier vol du turboréacteur »], techno-science.net, article posté le dimanche 12 avril 2009.</ref> qui n'était allumé qu'une fois en vol. Le Heinkel 178 fut donc en fait le premier avion au monde à n'utiliser que le turboréacteur pour assurer sa propulsion pendant toutes les étapes du vol. Le turboréacteur [[Heinkel HeS 3]] avait une poussée estimée à {{nombre|500|kgp}} (soit environ {{unité|5|kN}}). Il avait été réalisé d'après les recherches de [[Hans von Ohain|Hans Pabst von Ohain]], un ingénieur [[Allemagne|allemand]] de {{nombre|25|ans}} qui avait été recommandé par le professeur [[Robert Pohl]], directeur de l'institut de physique de l'[[Université de Göttingen]]. Le projet de ce moteur était supervisé et financé directement par [[Ernst Heinkel]], le gouvernement [[nazi]] ayant refusé de croire au potentiel du moteur à réaction<ref name= "Wood">{{en}} {{harvsp|Wood|Gunston|1977|p=192|id=Wood1977}}.</ref>. Excepté la présence de son turboréacteur, le Heinkel He 178 était de configuration classique pour les avions monomoteurs de l'époque : le fuselage était en [[duralumin]], les ailes [[Configuration d'aile|droites]] en [[bois]]. Le [[train d'atterrissage]] était rétractable, avec deux roues principales se rétractant dans le [[fuselage]] au centre de l'appareil (comme sur les avions [[Grumman]]), plus une roulette de queue<ref name= "Wood" />. L'[[empennage]] est mono-dérive. Le premier véritable vol, effectué le {{date|27|août|1939|en aéronautique}}, fut à peine plus long qu'un circuit, car un oiseau « avalé » par le moteur au décollage provoqua une perte de puissance, obligeant le pilote à revenir se poser immédiatement<ref name= "Wood" />. Cet incident deviendra fréquent avec les avions à réaction. Les responsables du [[Ministère de l'Aviation du Reich]] (RLM), [[Ernst Udet]] et [[Erhard Milch]], assistèrent à un vol de l'avion le {{date|1|novembre|1939|en aéronautique}} à [[Rostock#Histoire|Rostock]]-Marienehe, mais les militaires ne furent pas intéressés par un tel avion, au moins dans un premier temps<ref name= "Wood" />. Le développement des moteurs à réaction fut donc lent, essentiellement du fait du manque de moyens financiers, et le Heinkel He 178 ne fut jamais construit en série, restant un simple prototype. Après avoir réalisé un autre prototype biréacteur, le [[Heinkel He 280]], entre [[1940]] et [[1942]], [[Heinkel]] devra attendre [[1944]] pour voir son premier [[avion de chasse]] à réaction entrer en service opérationnel : le [[Heinkel He 162]]. Cet appareil arriva cependant trop tard pour empêcher le [[Troisième Reich]] de perdre la [[Seconde Guerre mondiale]]. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Liste des avions militaires de la Seconde Guerre mondiale]] * [[Turboréacteur]] * [[Heinkel He 176]] === Bibliographie === * {{Ouvrage |langue=en |titre=Hitler's Luftwaffe : a pictorial history and technical encyclopedia of Hitler's air power in World War II |auteur1=Tony Wood |auteur2=[[Bill Gunston]] |lieu=Londres, Royaume=Uni |éditeur=Salamander Books Ltd. |année=1977 |pages totales=247 |isbn= 978-0-861-01005-9 |isbn2=978-0-517-22477-9 |id=Wood1977}}. * {{ouvrage|langue= fr|prénom1= Enzo|nom1= Angelucci|prénom2= Paolo|nom2= Matricardi|titre= Multiguide aviation – Les avions|sous-titre= 3/ la seconde guerre mondiale – France, Allemagne, Angleterre, etc.|éditeur= Elsevier Sequoia|année= 1978|pages totales= 320|passage= 180 |isbn= 978-2-80030245-4}}. === Liens externes === * [http://aerostories.free.fr/reaction/page3.html Le vol secret du premier avion à réaction sur Aerostorie] * [http://www.erichwarsitz.com The official '''Erich Warsitz''' Website, inclusive rare videos (Heinkel He 178) and audio commentaries] {{Palette|Heinkel|Système de désignation des aéronefs du RLM}} {{Portail|histoire militaire|aéronautique|Seconde Guerre mondiale}} [[Catégorie:Avion militaire de la Seconde Guerre mondiale|He 178]] [[Catégorie:Avion militaire allemand|He 178]] [[Catégorie:Avion prototype]] [[Catégorie:Aéronef Heinkel|He178]] [[Catégorie:Avion monoréacteur]] [[Catégorie:Avion des années 1940]] [[Catégorie:Premier vol en 1939]]
305465
https://fr.wikipedia.org/wiki/Viborg%20%28amt%29
Viborg (amt)
{{Voir homonymes|Viborg (homonymie)}} {{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt de Viborg |autres noms = Viborg Amt |drapeau = |préfecture = [[Viborg]] |ISO = DK-076 |latitude = |longitude = |population = 234896 |année_pop = [[2006]] |superficie = 4122.48 |imageloc = DenmarkViborg.png |web = http://www.viborgamt.dk }} L''''amt de Viborg''' était avant [[2007]] un des [[amter du Danemark]] (département). == Géographie == L'amt de Viborg était situé sur la côte nord ouest du [[Jutland]]. Il est désormais réparti entre les [[Régions du Danemark|régions]] du [[Jutland du Nord]] et du [[Jutland central]]. == Organisation == L'amt de viborg a été créé en 1970 par la fusion des anciens amter de [[Thisted]] et de [[Viborg]]. == Liste des municipalités == L'amt de Viborg était composé des municipalités suivantes : {| border="0" |----- | *[[Bjerringbro]] *[[Fjends]] *[[Hanstholm]] *[[Hvorslev]] *[[Karup]] *[[Kjellerup]] *[[Morsø]] *[[Møldrup]] *[[Sallingsund]] | valign="top" | *[[Skive]] *[[Spøttrup]] *[[Sundsøre]] *[[Sydthy]] *[[Thisted]] *[[Tjele]] *[[Viborg]] *[[Aalestrup]] |} == Liens externes == {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} [[Catégorie:Amter au Danemark]] [[Catégorie:Viborg]] [[Catégorie:Jutland]]
305470
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ken%20Tyrrell
Ken Tyrrell
{{Ébauche|personnalité anglaise|sport automobile|}} {{Voir homonymes|Tyrrell}} {{Infobox Biographie2 | image = Ken Tyrrell 1971.jpg | légende = Ken Tyrrell au Grand Prix de Monaco en 1971 }} [[Fichier:KenTyrrell Pits 2.jpg|thumb|Ken Tyrrell au milieu des [[années 1970]].]] [[Fichier:Tyrrell with P34.jpg|vignette|Ken Tyrrell et la [[Tyrrell P34]] testée sur le [[circuit de Silverstone]] par [[Jody Scheckter]] lors de la [[w:en:1976 BRDC International Trophy|{{28e|édition}}]] du [[BRDC International Trophy]] (1976).]] '''Robert Kenneth Tyrrell''' dit '''Ken Tyrrell''', né le {{date de naissance|3|mai|1924|en sport automobile}} à [[East Horsley]] ([[Surrey (comté)|Surrey]], [[Angleterre]]) et mort le {{date de décès|25|août|2001||||en sport automobile}}, était un [[pilote automobile]] [[Royaume-Uni|britannique]] et le fondateur et directeur sportif de l'écurie de [[Formule 1]] portant son nom ''[[Tyrrell Racing]]''. == Biographie == Ken Tyrrell sert dans la [[Royal Air Force]] pendant le [[Seconde Guerre mondiale]]. Après la fin du conflit, il devient négociant de bois, ce qui lui vaut son surnom de '' Bûcheron''. En [[1952 en sport automobile|1952]], âgé de vingt-huit ans, il commence sa carrière de pilote automobile en s'engageant dans le [[Championnat de Grande-Bretagne de Formule 3|championnat britannique]] de [[Formule 3]] au volant d'une [[Cooper Car Company|Cooper 500]] à moteur [[Norton Motorcycle Company|Norton]] dérivé du monocylindre [[Cycle de Beau de Rochas|quatre-temps]] de {{unité|500|cm|3}} de la [[Norton Manx]]. En [[1958 en sport automobile|1958]], il accède au [[Championnat de Grande-Bretagne de Formule 2|championnat britannique]] de [[Formule 2]]. Au volant d'une Cooper à moteur [[Coventry Climax|Climax]], il obtient des places d'honneur. En [[1959 en sport automobile|1959]], il met un terme à sa carrière de pilote et commence à diriger une écurie de [[Formule Junior]] en utilisant pour atelier le hangar à bois de l'entreprise familiale, la ''Tyrrell Brothers''. L'écurie de Ken Tyrrell, la ''Tyrrell Racing Organisation'', participe au [[Grand Prix automobile d'Allemagne 1966|Grand Prix d'Allemagne 1966]] en engageant, en catégorie Formule 2, deux [[Matra Sports|Matra]] MS5 à moteur [[British Racing Motors|BRM]], confiées à [[Hubert Hahne]] et à [[Jacky Ickx]]. L'année suivante, elle participe au [[Grand Prix automobile d'Allemagne 1967|Grand Prix d'Allemagne 1967]] en engageant, toujours en catégorie Formule 2, une Matra MS7 à moteur [[Ford]] [[Cosworth]] FVA, confiée à Jacky Ickx. En [[1968 en sport automobile|1968]], Ken Tyrrell accède à la [[Formule 1]] comme directeur de [[Tyrrell Racing|Matra International]], une [[coentreprise]] ([[coentreprise]]) établie entre sa propre écurie et [[Matra Sports]], la branche sportive du [[constructeur automobile]] [[France|français]] [[Matra Manufacturing & Services|Matra Automobiles]]. D'emblée, elle se révèle compétitive et s'illustre dans le championnat du monde au début des [[années 1970]], en remportant trois titres pilotes, avec l'Écossais [[Jackie Stewart]], dont il avait découvert le talent au milieu des [[années 1960]]. Ken Tyrrell fut aussi impliqué dans une affaire de tricherie en [[Championnat du monde de Formule 1 1984|1984]], où son écurie fut écartée du championnat après la découverte d'une supercherie après le Grand Prix de Détroit, USA consistant à faire rouler les Tyrrell au-dessous du poids règlementaire - et donc de les rendre compétitives avec un simple moteur atmosphérique face à des turbos - et à lester un réservoir « à eau » lors d'un ravitaillement éclair à la fin du Grand Prix, de grenaille en plomb. Dès lors son écurie déclina irrévocablement jusqu'à son rachat par [[British American Racing|BAR]] en [[1998 en sport|1998]], puis par [[Honda F1|Honda]]. Il décède dans sa maison du [[Surrey (comté)|Surrey]] le [[25 août en sport|25 août]] [[2001 en sport|2001]] à 77 ans. Moins de neuf mois plus tard (en Mai 2002<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Norah Tyrrell has died - TNF's Archive |url=https://forums.autosport.com/topic/42527-norah-tyrrell-has-died/ |site=The Autosport Forums |consulté le=2023-01-02}}</ref>), sa femme Norah Isobel, née en 1923<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Norah Isobel TYRRELL personal appointments - Find and update company information - GOV.UK |url=https://find-and-update.company-information.service.gov.uk/officers/LQHDj2a8tCRM4hdZeUcSPJ29USY/appointments |site=find-and-update.company-information.service.gov.uk |consulté le=2023-01-02}}</ref>, décède. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Liens externes === * {{Autorité}} * {{en}} [http://www.teamtyrrell.com/1971/teamtyrrell/kentyrrell.html Fiche] sur le [http://www.teamtyrrell.com/ site officiel] du {{lang|en|Team Tyrrell}} et de la {{lang|en|Tyrrell Racing Organization}} * {{en}} [http://www.500race.org/Men/tyrrell.htm Fiche] sur le [http://www.500race.org site officiel] de la {{lang|en|500 Owners Association}} * {{en}} [http://www.grandprix.com/gpe/cref-tyrken.html Fiche] sur [http://www.grandprix.com/ www.grandprix.com] {{Portail|Sport automobile|Formule 1|Angleterre|}} {{DEFAULTSORT:Tyrrell, Ken}} [[Catégorie:Naissance dans le Surrey]] [[Catégorie:Pilote automobile anglais]] [[Catégorie:Directeur d'écurie de Formule 1]] [[Catégorie:Dirigeant anglais du sport automobile]] [[Catégorie:Naissance en mai 1924]] [[Catégorie:Décès en août 2001]] [[Catégorie:Décès dans le Surrey]] [[Catégorie:Décès à 77 ans]]
305472
https://fr.wikipedia.org/wiki/Braderie%20de%20Lille
Braderie de Lille
{{Infobox Foire | nom = Braderie de Lille | logo = | slogan = | image = Lille - Braderie de Lille de 2012 (04).JPG | légende = Rue de Lille pendant la braderie 2012. | nom original = | pays = {{France}} | emplacement = [[Lille]] | latitude = 50.636782 | longitude = 3.06875 | géolocalisation = Nord/France | type = [[Braderie]] | organisateur = [[Lille|Ville de Lille]] | site web = https://www.lille.fr/Braderie-de-Lille | date d'ouverture = {{s-|XII|e}} | période = {{1er|week-end}} de [[septembre]] | fréquentation annuelle = entre {{formatnum:2000000}} et {{formatnum:3000000}} | chiffre d'affaires annuel = | superficie = | nombre d'attractions = | nombre d'exposants = ~ {{formatnum:8000}} | nombre d'horeca = | nombre de places de parking = | gare = | métro = | tram = | bus = | note = | intitulé note = }} La '''braderie de Lille''' est une [[braderie|manifestation populaire]] qui se déroule chaque année à [[Lille]], dans le [[département français]] du [[Nord (département français)|Nord]] en [[région française|région]] [[Hauts-de-France]], généralement le week-end du premier dimanche de [[septembre]]. Ses origines remontent au {{S-|XII|e}} et elle accueille chaque année entre deux et trois millions de visiteurs. La braderie de Lille est l'un des plus grands rassemblements de France et le plus grand [[marché aux puces]] d'Europe. La braderie est issue de la foire attestée dès [[1127]] et a de nombreuses fois changé de forme, de nom, de date et de conception tout au long de son existence. Elle s'est étalée sur un seul jour comme sur plusieurs ; elle a été ouverte aux Lillois comme aux étrangers à la ville. Au cours de son histoire, la braderie de Lille a également porté le nom de ''Foire de Lille'', ''Franche foire'', ''Fête aux loques.'' Au-delà de la braderie proprement dite et de ses {{unité|100|km}} d'étalage pour {{unité|environ 8000}} exposants, cet événement est également entouré de concerts, d'une [[Foire aux manèges de Lille|foire aux manèges]], d'une restauration accrue dans la ville (stands mobiles divers, bières régionales, ainsi que le plat traditionnel des [[moules-frites]] dans les restaurants), d'un [[Semi-marathon de Lille|semi-marathon]] qui la précède, et est l'occasion pour beaucoup (notamment pour la population étudiante de Lille) de faire la fête toute la nuit dans la ville et dans ses nombreux bars. == Histoire == [[Image:Lille F Watteau la braderie.JPG|thumb|''[[La Braderie (Watteau)|La Braderie]]'' par [[François Watteau]] (1799-1800).|alt=]] [[File:Archive Braderie de Lille.jpg|thumb|La braderie de Lille dans les années 1900.]] L'histoire de la [[braderie]] de [[Lille]] remonte aux foires flamandes du Moyen Âge ; la première trace écrite date de [[1127]] dans les récits du chroniqueur [[Galbert de Bruges]]<ref name=provinces66>{{ouvrage|auteur=[[Henri Platelle]] et [[Denis Clauzel]]|titre=Histoire des provinces françaises du Nord|tome=2|sous-titre=Des principautés à l'empire de Charles Quint|éditeur=Artois presses université|année=1989|passage=66}}</ref>. La Foire de Lille (ou Franche Foire<ref name="VdN Histoire">{{Lien web|url=http://www.lavoixdunord.fr/Braderie-de-Lille/2008/07/21/article_il-etait-une-fois-la-braderie-de-lille.shtml|titre=Il était une fois la Braderie de Lille|année=2008|éditeur=''La Voix du Nord''|consulté le=3 septembre 2010}}</ref>) se tenait à l'époque après l'[[Assomption]] sur la place du Marché, actuelles [[Place du Général-de-Gaulle (Lille)|place du Général-de-Gaulle]] et [[Place du Théâtre (Lille)|place du Théâtre]]<ref name=provinces70>{{ouvrage|auteur=[[Henri Platelle]] et [[Denis Clauzel]]|titre=Histoire des provinces françaises du Nord|tome=2|sous-titre=Des principautés à l'empire de Charles Quint|éditeur=Artois presses université|année=1989|passage=70}}</ref> ; des commerçants étrangers à la ville pouvaient y vendre exceptionnellement leurs produits. Cinq foires flamandes, avec celles d'[[Ypres]], [[Bruges]], [[Thourout]] et [[Messines]] se succédaient au cours de l'année et étaient complémentaires des [[foires de Champagne]] pour le commerce des tissus<ref name=provinces66/>. La foire se développe aux {{s2-|XII|e|XIII|e}} ; elle dure à cette époque trente jours, dont les quinze premiers sont consacrés à l'installation des marchands<ref>{{ouvrage|titre=Histoire de Lille|auteur=Philippe Marchand|éditeur=Jean-Paul Gisserot|année=2003|passage=14-15}}</ref>. La foire perd de son importance au {{s-|XIV|e}} quand la ville passe sous domination française après la [[Guerre de Flandre (1297-1305)|guerre de Flandre]] ; sa date est décalée au 27 août et elle dure cinq jours<ref name="VdN Histoire"/>. En 1446, Godin Maille et Pierre Tremart, deux marchands de volailles, décident de s'installer sur la foire pour vendre des [[hareng]]s et des [[poulet]]s cuits avec une autorisation de vendre<ref name="Zoom">{{Lien web|url=http://www.zoomsurlille.fr/braderie-lille/histoire|titre=Braderie de Lille 2010 : L'histoire de la Braderie|auteur=Damien|année=2010|éditeur=Zoom sur Lille|consulté le=3 septembre 2010}}</ref>. En flamand « rôtir » se dit « ''braden'' », il se pourrait que ce soit de là que le mot « [[braderie]] » tire son nom<ref>{{Lien web|url=http://www.lilletourism.com/histoire_de_la_braderie_lille-1-172-0-fr.html|titre=Histoire de la Braderie|éditeur=Office de tourisme de Lille|consulté le=5 septembre 2010}}</ref>. À la fin du {{s-|XV|e}}, la foire est rallongée de deux jours<ref name="VdN Histoire"/>. Elle commence à se transformer en [[vide-grenier]] au début du {{s-|XVI|e}}<ref name="Zoom"/>, lorsque les domestiques obtiennent le droit de vendre les objets usagés de leurs patrons entre le coucher et le lever du soleil<ref>{{Lien web|url=http://www.aquadesign.be/actu/article-2885.php|titre=Braderie de Lille 2009, événement international ! 5 et 6 septembre 2009|auteur=Dede|année=2006|éditeur=Aquadesign.be|consulté le=3 septembre 2010}}</ref>. En [[1523]], la date est fixée au 30 août (ou le 31, si le 30 est un dimanche) et la durée à sept jours ouvrables<ref name="VdN Histoire"/>. Au {{s-|XVII|e}}, les marchands n'attendent plus la foire pour vendre leurs produits du fait de l'amélioration des voies de transport. Ils viennent moins nombreux, mais les artistes ambulants, eux, y sont plus nombreux<ref name="Zoom"/>. Durant le {{s-|XIX|e}}, des bourgeois suivis par des camelots venus d'en dehors de [[Lille]] viennent également vendre leurs objets<ref name="Zoom"/>. Un journal de 1852 explique que la braderie s'appelle également la « fête aux loques »<ref name="Martin1852">{{Article |prénom1=Édouard |nom1=Martin |titre=Voyages pour rire |périodique=Le Journal pour rire |numéro=50 |jour=11 |mois=septembre |année=1852 |pages=2-3 |lire en ligne=http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802279b |consulté le=4 septembre 2017}}.</ref>. Entre la moitié et la fin du {{s-|XIX|e}}, des nombreux auteurs remarquent que l'esprit braderie est en train de disparaître ; tandis qu'à l'origine se vendent des objets usés et déjà utilisés, les marchands vendent de la marchandise neuve<ref name="France Culture">{{Lien web|url=http://publi.franceculture.com/2010-09-03-grande-braderie-de-lille-ce-week-end.html|titre=Grande Braderie de Lille ce week-end|auteur=Gérard Conreur|année=2010|éditeur=France Culture|consulté le=5 septembre 2010}}</ref>{{,}}<ref name="Vermesse1861"/>{{,}}<ref>{{Ouvrage |prénom1=Louis |nom1=Louvet |prénom2=William |nom2=Duckett |titre=Dictionnaire de la conversation et de la lecture |sous-titre=Inventaire raisonné des notions générales les plus indispensables à tous |éditeur=Firmin-Didot frères |lieu=Paris |année=1864 |tome=1 |pages totales=800 |passage=670 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9772131z |consulté le=4 septembre 2017}}.</ref>. La braderie se déroule le premier lundi de [[septembre]]<ref name="Martin1852"/>{{,}}<ref name="Vermesse1861">{{Ouvrage |prénom1=Louis |nom1=Vermesse |titre=Vocabulaire du patois lillois |éditeur=Imprimerie de A. Béhague |lieu=Lille |année=1861 |pages totales=213 |passage=19 |lire en ligne=http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31561601v |consulté le=4 septembre 2017}}.</ref>. Dès 1863, la [[compagnie des chemins de fer du Nord]] met en place des trains pour relier [[Paris]] à Lille, appelé train « de plaisir »<ref name="Martin1852"/>{{,}}<ref>{{Article |prénom1=Hector |nom1=Hogier |titre=La « Braderie » lilloise |périodique=Le Figaro |numéro=256 |année=1920 |mois=septembre |jour=13 |pages=2 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date |consulté le=4 septembre 2017}}.</ref>. Entre la fin du {{s-|XIX|e}}<ref name="VdN Histoire"/> et le début du {{s-|XX|e}}<ref>{{Lien web|url=http://nord-pas-de-calais-picardie.france3.fr/info/nord-pas-de-calais/la-braderie-de-lille-2010-64449808.html|titre=La braderie de Lille 2010|auteur=E. Pall|année=2010|éditeur=France 3 Nord-Pas-de-Calais|consulté le=5 septembre 2010}}</ref>, les frites font leur apparition. Après l'interruption due à la [[Première Guerre mondiale]], a lieu en septembre 1919, la première braderie depuis 1913<ref>''Cent ans de vie dans la région'', Tome II : 1914-1939, [[La Voix du Nord]] éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 41</ref>. Puis entre le milieu du {{s-|XX|e}} et les [[années 1960]], la braderie devient un grand marché dépourvu d'intérêt à cause des guerres et des reconstructions d'après-guerre. Dans les [[années 1970]], du fait de la dénonciation de la société de consommation, la braderie renaît<ref name="France Culture"/>. En 2016, la braderie, qui aurait dû avoir lieu le week-end du 3 et du 4 septembre<ref name="braderie2013">« La Braderie de Lille débute officiellement le premier week-end du mois de septembre, du samedi à 14 h jusqu'au dimanche à 23 h. » page [http://www.mairie-lille.fr/cms/accueil/braderie-de-lille/pratique La Braderie pratique] (site officiel de la ville de Lille). Consulté le 19 août 2013.</ref>, a été annulée en raison de la menace terroriste après l'[[attentat du 14 juillet 2016 à Nice]]<ref>{{Lien web|nom1=Nord|prénom1=La Voix du|titre=La Braderie de Lille 2016 est annulée !|url=http://www.lavoixdunord.fr/region/la-braderie-de-lille-2016-est-annulee-ia19b0n3666574|consulté le=2016-08-05}}</ref>. C'est la première annulation de l'événement depuis 70 ans<ref>{{Lien web|titre=Lille: Première annulation de la Braderie de Lille depuis l'Occupation|url=https://www.20minutes.fr/lille/1905367-20160805-lille-premiere-annulation-braderie-lille-depuis-occupation|date=2016-08-05|consulté le=2016-08-05}}</ref>. Elle est à nouveau annulée en 2020 et 2021 à cause de la [[pandémie de covid-19]]<ref>{{Lien web|prénom1=Actu.fr|titre=C'est officiel, la Braderie de Lille 2020 est annulée !|url=https://actu.fr/hauts-de-france/lille_59350/c-est-officiel-la-braderie-de-lille-2020-est-annulee_34884340.html|consulté le=2020-07-13}}</ref>. == Caractéristiques == De la fin des années 1940 jusqu'à la fin des années 1970, la braderie se déroulait du dimanche minuit jusqu'au lundi midi et avait lieu le premier lundi qui suit le premier dimanche de septembre ; la nuit était réservée aux « bradeux » alors que la braderie des commerçants se déroulait le lundi matin. Aujourd'hui, l'horaire s'est décalé vers le week-end (samedi et dimanche) car le lundi est de moins en moins férié. La braderie est organisée le week-end du premier dimanche de septembre et dure (officiellement) du samedi matin au dimanche soir sans interruption. La ville se transforme en un énorme [[marché aux puces]] où les cultures se croisent. De nombreuses animations (semi-marathon le samedi matin, concerts, manèges, etc.) accompagnent l'évènement. === Moules-frites === {{article détaillé|Moules-frites}} [[Image:Jielbeaumadier tas de moules braderie lille 2008.jpg|vignette|Tas de moules traditionnel.]] Une hypothèse veut que la consommation de moules aurait commencé un peu par hasard, à la suite d'épidémies touchant les volailles traditionnellement consommées à la Braderie<ref>[http://www.lille.fr/Braderie-de-Lille/Actualites/L-histoire-des-moules-frites L'histoire des moules frites], sur lille.fr</ref>. La première mention de tas de moules à la Braderie aurait eu lieu en septembre 1904, le 7 septembre 1904<ref>[[Arras#cite ref-53|↑]] ''Cent ans de vie dans la région'', Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 47</ref>. Les « bradeux » flânent ou fouinent et finissent par s'arrêter pour manger des [[moules-frites]], plat traditionnel de la braderie. Les restaurants de la ville se lancent un défi pendant l'événement : celui qui aura devant son enseigne le plus gros tas de coquilles de [[Moule (mollusque)|moules]] vides. En 2009, cinq cents tonnes de moules et trente tonnes de [[Frite|frites]] ont été consommées durant la braderie<ref>{{Lien web|url=http://www.elle.fr/elle/Loisirs/Sorties/News/Braderie-de-Lille-2-millions-de-visiteurs-attendus-ce-week-end/%28gid%29/1328876|titre=Braderie de Lille : 2 millions de visiteurs attendus ce week-end|auteur=Axelle Szczygiel|année=2010|éditeur=''Elle''|consulté le=9 septembre 2010}}</ref>. === Semi-marathon === {{article détaillé|Semi-marathon de Lille}} Pendant 40 ans, la Braderie a été précédée, le samedi matin, de plusieurs courses pédestres, dont un semi-marathon qui rassemblait 15 000 coureurs en moyenne. En 2017, [https://www.lavoixdunord.fr/212267/article/2017-09-02/le-nouveau-parcours-du-semi-marathon-seduit-la-plupart-des-participants les courses ont été délocalisées] de centre-ville vers un boulevard extérieur. En 2022, elles se sont de nouveau déroulées dans les artères lilloises... mais en mars. Désormais, il n'y a donc plus de courses pédestres pendant la Braderie de Lille. === Transports en commun === [[Ilévia]], qui s'occupe des [[Transports en commun de Lille Roubaix Tourcoing|transports en commun de la ville]], propose pour l'événement le métro et tramway en non-stop<ref>{{Lien web|langue = FR|titre = Braderie de Lille 2022 : les infos pratiques|url = https://www.lavoixdunord.fr/1187366/article/2022-06-01/braderie-de-lille-2022-dates-inscriptions-ce-qu-il-faut-savoir|site = La Voix du Nord|date = 18 août 2022}}</ref> pendant tout le week-end et la fréquence des lignes de bus est aussi renforcée. Avec les points de vente habituels, la société privée rajoute dans les principales [[Liste des stations du métro et du tramway de Lille|stations de métro]] des stands de vente dans lesquels sont disponibles les titres les plus demandés<ref>{{Lien [[Ilévia]], propose également un dispositif exceptionnel pour faciliter la vie des " bradeux " !|auteur=|année=2010|éditeur=''Nord Éclair''|consulté le=6 septembre 2010}}</ref>. Ces stations sont [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille)|Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy]], [[Cité Scientifique - Professeur Gabillard (métro de Lille)|Cité Scientifique]], [[Villeneuve-d'Ascq - Hôtel de Ville (métro de Lille)|Villeneuve-d'Ascq - Hôtel de ville]], [[Pont de Bois (métro de Lille)|Pont de Bois]], [[Rihour (métro de Lille)|Rihour]], [[République - Beaux-Arts (métro de Lille)|République - Beaux-Arts]], [[CHU - Eurasanté (métro de Lille)|CHU – Eurasanté]] sur la [[Ligne 1 du métro de Lille|ligne 1]], et [[Saint-Philibert (métro de Lille)|Saint-Philibert]] sur la [[Ligne 2 du métro de Lille|ligne 2]]. Le [[TER Hauts-de-France]] n'est pas en reste. La [[Société nationale des chemins de fer français|SNCF]] renforce aussi les lignes de TER et les TGV Lille-Paris. == Fréquentation == [[Fichier:Exposant grande braderie lille.jpg|thumb|Exposants lors de la braderie.]] [[Fichier:Rue Faidherbe lors de la Braderie de Lille 2005.jpg|thumb|La [[rue Faidherbe (Lille)|rue Faidherbe]] devient une [[rue piétonne]] durant la braderie.]] === Bradeux === La braderie s'étend actuellement sur plus de [https://www.lavoixdunord.fr/630249/article/2019-08-29/braderie-de-lille-2019-les-chiffres-retenir 80 kilomètres de trottoir] et comporte plus de {{formatnum:8000}} exposants. Des secteurs se sont créés par « spécialité », et on retrouve par exemple une forte concentration d'antiquaires professionnels sur le [[Boulevard de la Liberté (Lille)|boulevard de la Liberté]] et la [[façade de l'Esplanade]]. Il y a également des associations, [[Syndicat professionnel|syndicats]] et [[Partis et mouvements politiques français|partis politiques]] autour de la [[porte de Paris (Lille)|porte de Paris]], alors que sur le reste du périmètre braderie on retrouvera les commerçants et riverains. Des vendeurs peu scrupuleux y vendent des objets contrefaits. En 2010, {{formatnum:22172}} objets contrefaits ont été saisis par la douane, ce qui fait la plus grosse saisie<ref>{{Lien web|url=http://www.nordeclair.fr/Actualite/Depeches/2010/09/06/nef-1272920.shtml|titre=Braderie de Lille : saisies record pour les douaniers|année=2010|éditeur=''Nord éclair''|consulté le=9 septembre 2010}}</ref>. Les emplacements sont gratuits pour les particuliers, ce qui en fait une exception française. === Chineurs === La braderie de Lille est le plus important marché aux puces d’Europe<ref>{{Lien web|url=http://www.lilletourism.com/Les_grands_evenements-1-0-160-fr.html|titre=Braderie de Lille 2010 : 4 et 5 septembre|année=2010|éditeur=Office de Tourisme de Lille|consulté le=6 septembre 2010}}</ref>. En fonction des sources et des années, la fréquentation de la braderie se situe autour de plus ou moins deux millions de visiteurs, mais il est presque impossible d'en compter le nombre avec précision. En 2010, le journal local ''[[La Voix du Nord]]'' rapporte que Floriane Gabriels, la « madame Braderie » de la mairie de [[Lille]], estime le nombre de personnes durant la braderie à presque deux millions<ref>{{Lien web|url=http://www.lavoixdunord.fr/Braderie-de-Lille/La-Braderie/Actualite/2010/09/06/article_edition-2010-un-millesime-haut-en-couleu.shtml|titre=Braderie de Lille 2010 : un millésime haut en couleur|auteur=Pierre-Laurent Flamen|année=2010|éditeur=''La Voix du Nord''|consulté le=6 septembre 2010}}</ref>. À titre de comparaison, à [[Rennes]], la seconde plus grande braderie de France accueille environ 400 000 visiteurs chaque année, le dernier mercredi de juin<ref>{{Lien web|url=http://www.lagrandebraderie-rennes.fr/|titre=Site de la Grande Braderie de Rennes}}</ref>. == Jour chômé == La tradition de la braderie veut aussi que le lundi suivant le week-end de la braderie soit chômé. Cependant, le lundi chômé n'est plus très appliqué, exception faite de bon nombre de sociétés implantées depuis de nombreuses années sur la métropole. == Dans les arts == La braderie de Lille est représentée sur un tableau de [[François Watteau]] ; il représente l'esprit de la braderie de Lille à son époque<ref name="Vermesse1861"/>. On y voit également le [[théâtre de Lille]] et la [[Vieille Bourse]]. [[Alexandre Desrousseaux]] a consacré une chanson appelée ''La Braderie''<ref name="Vermesse1861"/>. == La prochaine édition == La Braderie de Lille aura lieu comme chaque année le 1er week-end de septembre, c’est-à-dire du samedi 2 septembre 2023 à 8 h au dimanche 3 septembre 2023 à 18 h, [https://www.lavoixdunord.fr/1359840/article/2023-08-07/braderie-de-lille-2023-infos-pratiques-ce-qu-il-faut-savoir dans un périmètre] qui comporte peu de changements par rapports aux derniers éditions. En 2024, en raison des Jeux olympiques de Paris 2024, [https://www.lavoixdunord.fr/1283579/article/2023-01-26/la-braderie-de-lille-repoussee-de-quinze-en-raison-des-jeux-olympiques elle sera décalée de 15 jours] et aura exceptionnellement lieu les 14 et 15 septembre. == Notes et références == {{Références|taille=36}} == Annexes == {{Autres projets | Commons = Category:Braderie de Lille }} === Articles connexes === * [[Braderie]] * [[Lille]] === Lien externe === * [http://www.lille.fr/Braderie-de-Lille Site officiel, par la Mairie de Lille] {{Portail|fêtes|commerce|Lille}} [[Catégorie:Lille|Braderie]] [[Catégorie:Culture à Lille]] [[Catégorie:Fête à Lille]] [[Catégorie:Fête traditionnelle dans les Hauts-de-France]]
305474
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%85rhus%20%28amt%29
Århus (amt)
{{Infobox Amt du Danemark |nom = Amt d’Århus |autres noms = Århus Amt |drapeau = |préfecture = [[Aarhus|Århus]] |ISO = DK-070 |latitude = 56.163237 |longitude = 10.203938 |population = 661370 |année_pop = [[2006]] |superficie = 4560.73 |imageloc = DenmarkAarhus.png |web = [http://www.aaa.dk www.aaa.dk] }} L’'''''{{lang|da|amt}}'' d’Århus''' était un des [[amter du Danemark|''{{lang|da|amter}}'']] (département) du [[Danemark]]. Il a été intégré dans la région du [[Jutland-Central]]. Il tenait son nom de la ville d’[[Aarhus|Århus]]. == Géographie == L’''{{lang|da|amt}}'' d’Århus était situé sur la côte est du [[Jutland]]. {{Palette|Amter Danemark}} {{Portail|Danemark}} {{DEFAULTSORT:arhus (amt)}} [[Catégorie:Amter au Danemark|Arhus]] [[Catégorie:Jutland central]]
305498
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cassonade%20Graeffe
Cassonade Graeffe
{{à sourcer|date=janvier 2008}} [[Fichier:Cassonade graeffe 2.jpg|vignette|Cassonade Graeffe]] La '''cassonade<ref>Le mot ''cassonade'' vient de l’ancien vocable ''casson'' utilisé au {{s-|XVI|e}} pour désigner du sucre brut ou granuleux. En Belgique, il désigne la [[vergeoise]].</ref> Graeffe''' est la première cassonade créée à partir de betteraves. Aujourd'hui, ce [[sucre]] est produit et commercialisé par la [[Raffinerie Tirlemontoise]]. Elle est très connue en Belgique et dans le Nord de la France. On l'utilise principalement sur des crêpes, dans de la [[maquée]] (fromage blanc), du riz au lait, des pommes au four ou simplement sur du pain. C'est un sucre roux, mélange de sucre et de mélasse, granuleux aux reflets dorés. Fabriquée à partir de la betterave sucrière, elle est obtenue par la cristallisation d’un mélange de divers sirops. Ce produit, qui répond en Belgique à l'appellation cassonade, ressemble à la [[vergeoise]] disponible en France. == Histoire == Elle a été inventée par [[Charles Graeffe]], qui a lancé sa [[Raffinerie Graeffe|raffinerie]] en 1859<ref name="DHB">''Graeffe, raffinerie'', dans : ''[[Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles]]'', Collection Dictionnaires, Éditions Prosopon Bruxelles, 2013, {{pp.|529}}. </ref>. En [[1929]], l’entreprise familiale [[Raffinerie Graeffe]], à [[Bruxelles]], en Belgique, devient une société anonyme. En [[1953]]<ref name="soir"/> (ou en [[1962]]<ref name="DHB"/>), l’entreprise est achetée par la Raffinerie Tirlemontoise<ref name="soir">{{Lien web|langue=|auteur1=Sylvie Lausberg|titre=C'était au temps au Bruxelles inventait (XI): la raffinerie Graeffe Des plants de betterave et de canne à sucre au Plan K... Un procédé belge révolutionnaire|url=https://www.lesoir.be/art/c-etait-au-temps-au-bruxelles-inventait-xi-la_t-19990816-Z0H4GY.html|site=lesoir.be|périodique=[[Le Soir]]|date=16 août 1999|consulté le=23 mars 2020}}</ref>. La production est alors transférée à Tirlemont, où elle s'effectue toujours selon le procédé traditionnel. En France, la cassonade Graeffe est commercialisée sous le nom de « Sucre roux Graeffe ». L'[[emballage]] de cassonade Graeffe, un sachet de papier en plusieurs épaisseurs, montre un enfant mangeant une tartine avec de la cassonade. Plusieurs fois, les médias belges ont cherché l'enfant figurant sur cet emballage<ref>[http://dikkie.net/2008/01/31/gezocht/ Recherche dans De Laatste Show] {{nl}}</ref>. L'emballage mentionne le texte suivant : {{Citation|La texture particulière de ce sucre est le fruit d'un savoir-faire et d'une tradition bien de chez nous, longue de 150 ans. Cette cassonade est extraite de la betterave sucrière. Elle vous séduira par sa saveur, son moelleux et sa tendre couleur blonde. Son goût authentique est idéal dans le yaourt, le fromage blanc, le riz au lait, les pommes au four, sur les crêpes et même sur les tartines. Pour qu'elle reste plus longtemps moelleuse, gardez-la paquet bien fermé dans un endroit qui ne soit pas trop sec.}} == Données nutritionnelles == Les données nutritionnelles (par 100 g) mentionnées sur le paquet (2012) sont : *Valeur énergétique : 1637 kJ - 385 kcal *Protéines : 1,9 g *Glucides : 94,4 g (dont sucre : 94 g) *Lipides : 0 g *Fibres alimentaires : 0,2 g *Sodium : 66 mg *Potassium : 526 mg Comme tous les sucres solides, la cassonade Graeffe est dispensée d'étiquetage d'une date de péremption par les législations belge et européenne. Le produit est disponible en paquets de 1 kg et de 500 g. == Notes et références == <references /> == Liens externes == * {{fr}} [http://www.subel.be/myDocuments/01/003/002/raffinerie_tirlemontoise_s.a._2000.pdf subel.be, Raffinerie tirlemontoise] {{pdf}} {{portail|gastronomie|Belgique}} [[Catégorie:Sucre]] [[Catégorie:Cuisine belge]]
305512
https://fr.wikipedia.org/wiki/Flower%20Power
Flower Power
{{voir homonymie|Power}} {{ébauche|histoire}} [[Fichier:Hippie bug! (1043753793).jpg|thumb|Une « [[Volkswagen Coccinelle|coccinelle]] » ''Flower Power'' avec le logo ''[[Peace and love]]''.]] '''''Flower Power''''' ({{Litt.}} « La puissance / le pouvoir des fleurs » en [[anglais]]) était un [[slogan]] utilisé par les [[hippie]]s durant les [[années 1960]] et [[années 1970|1970]]. La [[fleur]] était un des symboles de leur idéologie [[Non-violence|non violente]]. L'expression est née du ''[[Summer of Love]]'' de 1967, un rassemblement à [[San Francisco]] durant lequel les hippies avaient pour consigne de porter des fleurs dans les cheveux et de les distribuer autour d'eux. Ils devinrent alors les « ''Flower Child'' » (« enfant de la fleur ») pour les médias. Le ''pouvoir de la fleur'' se manifestait par exemple dans des actions comme offrir une fleur à un agent de police pendant une manifestation ou glisser une fleur dans le canon d'un fusil. Une photo renommée du journaliste {{lien|Bernie Boston|lang=en}} prise le {{date-|21 octobre 1967}} lors d'une « [[manifestation du Pentagone|marche vers le Pentagone]] » montre un jeune homme, George Edgerly Harris, approchant une fleur des canons de militaires<ref>[https://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/01/23/AR2008012303713.html Bernie Boston et la photo à l'arrière-plan]</ref>. Il y a également la photo de [[Jan Rose Kasmir]] par [[Marc Riboud]] prise lors de cette même manifestation. == Dans les arts == Il a depuis été utilisé à maintes reprises dans les films, chansons et autres documents relatifs au mouvement hippie. Par exemple, [[Marc Riboud]] photographie une ''Jeune fille à la fleur'' lors de la marche de 1967 à Washington. D'un point de vue vestimentaire, bien que souvent rattachée par [[Amalgame sémantique|amalgame]] au mouvement hippie, le Flower Power s'intègre dans un mouvement de mode plus large qui émerge vers le milieu des [[Années 1960 en mode|années 1960]] appelé la « mode romantique »<ref>{{Ouvrage |langue=en |nom1=Design Museum |lien auteur1=Design Museum |prénom2=Paula |nom2=Reed |titre=Fifty fashion looks that changed the 1960s |éditeur=[[Hachette Livre|Conran Octopus]] |collection=Fifty Fashion Looks |lieu=Londres |année=2012 |pages totales=114 |passage=46 |isbn=978-1-84091-604-1 |présentation en ligne=http://www.queensofvintage.com/book-review-50-fashion-looks-that-changed-the-1960s/ |titre chapitre=The Romantic Look: Fashion reconnects with its softer side}} </ref>. En informatique, le logo d'[[ICQ]] est une fleur qui fait référence à cette période où la vie en communauté était en vogue. Il existe par ailleurs un modèle d'ordinateur [[Apple]] [[iMac G3]] nommé ''« Flower Power »'' en raison de son boîtier blanc à fleurs colorées. Une des éditions spéciales du jeu [[Jungle Speed]] a été nommée ''« [[Jungle Speed#Flower Power|Flower Power]] »''. Elle propose un totem évoquant un [[tabouret]] en plastique de la même époque, et des cartes symbole avec un look des [[années 1970]], suffisamment proches les unes des autres pour imposer un rythme de jeu beaucoup plus lent et plus calme que les autres éditions du jeu. == Notes et références == {{Références}} {{Palette Mouvement hippie}} {{Portail|société|années 1960|années 1970}} [[Catégorie:Slogan]] [[Catégorie:Expression anglaise]] [[Catégorie:Mouvement hippie]] [[Catégorie:Fleur dans l'art et la culture]] [[Catégorie:Phénomène de mode des années 1970]]
305516
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9culoos
Spéculoos
{{Autre4|le biscuit|l'observatoire astronomique|Search for Habitable Planets Eclipsing Ultra-Cool Stars{{!}}SPECULOOS}} [[Image:Spekulatius four pieces of.jpg|thumb|Spéculoos de différentes formes.]] Le '''spéculoos''' ou '''speculoos'''<ref name="Larousse2015">{{Harvsp|Larousse|2015|id=Larousse2015|p=1093}}.</ref>, plus rarement '''spéculos'''<ref name="rectifications 1990">[[:wikt:Annexe:Rectifications orthographiques du français en 1990|Annexe:Rectifications orthographiques du français en 1990]].</ref>{{,}}<ref name="Larousse2015" /> ou '''spéculaus'''<ref>{{harvsp|Robert|id=Robert|texte=Petit Robert 1}}.</ref>{{,}}<ref>Cf. aussi l’orthographe utilisée par l’établissement Dandoy à Bruxelles, fournisseur officiel de la famille royale belge, sur son enseigne lumineuse sur la photo de l’article.</ref> ([[néerlandais standard]] (ABN) : ''speculaas'', [[flamand (dialecte)|flamand]] : ''speculoos'', voire ''speculatie''<ref name="Vanaise">{{Ouvrage |auteur1=A. Vanaise |titre=Moniteur de la pâtisserie belge |éditeur= |année= |isbn=}}.</ref>, [[allemand]] : ''Spekulatius''), est un [[biscuit]] traditionnel à la [[Vergeoise|cassonade]]<ref group="N" name="name_fr">Ce sucre appelé [[Vergeoise|cassonade]] en [[Belgique]] et dans les [[Hauts-de-France]] est appelé [[vergeoise]] dans certaines régions de la [[France]].</ref>, originaire du [[Comté de Flandre]], territoire historique aujourd'hui partagé entre la [[Belgique]], la [[France]] et les [[Pays-Bas]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Larousse gastronomique|éditeur=Larousse|date=2000|isbn=978-2-03-560223-7|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=kSaaKAAACAAJ&newbks=0&hl=fr|consulté le=2023-12-25}}</ref>. Le '''spéculoos de Hasselt''' (appelé « '''spéculation''' » à Liège) est une variante plus épaisse, mais moins dure que le spéculoos traditionnel. == Historique == Le spéculoos naît au {{S-|XVII}} en Flandres, alors [[Pays-Bas espagnols]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le speculoos, un morceau du patrimoine belge |url=https://www.tf1info.fr/international/video-le-speculoos-un-morceau-du-patrimoine-belge-2159849.html |site=TF1 INFO |date=2020-07-21 |consulté le=2022-06-28}}</ref>. Les navigateurs hollandais rapportent d'Asie des épices comme la [[cannelle]], la [[Cardamome (épice)|cardamome]] ou le [[Girofle (épice)|girofle]], dont la rareté fait alors de ce biscuit un produit de luxe, offert dans les grandes occasions. Le spéculoos est souvent en forme de [[Nicolas de Myre|saint Nicolas]], mais parfois aussi de [[Martin de Tours|saint Martin]] (équivalent de saint Nicolas, notamment dans certaines régions de Flandre) ou d'autres personnages ou animaux, et même de carrosses<ref name="Vanaise" />. C'est une manière d'honorer ce grand saint dont la légende raconte qu'il aurait ressuscité trois enfants, découpés en morceaux et salés par un boucher auquel ils avaient demandé leur hospitalité, et leur aurait donné un spéculoos pour les réconforter<ref>{{Lien web |auteur=Kathleen Von W. |titre=Mais pourquoi mange-t-on des spéculoos à la Saint-Nicolas ? |url=https://saveurs.be/mais-pourquoi-mange-t-on-des-speculoos-a-la-saint-nicolas/ |date=7 décembre 2019}}</ref>. Traditionnellement, il est le plus souvent consommé lors de l’[[Avent]] et plus particulièrement lors de la [[Saint-Nicolas (fête)|fête de Saint-Nicolas]] (le {{date-|6 décembre}}) en [[Belgique]], aux [[Pays-Bas]], dans l’ouest de l’[[Allemagne]] (en [[Rhénanie]] et en [[Westphalie]]) et dans le nord de la [[France]] (en [[Flandre française]]). Mais il existe aussi une consommation traditionnelle liée à la [[Saint-Martin (Flandres)|Saint-Martin]] ({{date-|11 novembre}}), voire à la mi-carême (''greef'')<ref name="Vanaise" />. Désormais, on trouve des biscuits portant ce nom mais ayant abandonné les formes traditionnelles au profit de formes non figuratives tout au long de l’année, par exemple accompagnant le [[café]] servi dans les [[brasserie]]s et [[restaurant]]s. Le speculoos a été inscrit à l'inventaire bruxellois du [[patrimoine immatériel|patrimoine culturel immatériel]] en 2020<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le spéculoos inscrit à l'inventaire bruxellois du patrimoine culturel immatériel |url=https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_le-speculoos-inscrit-a-l-inventaire-bruxellois-du-patrimoine-culturel-immateriel?id=10646472 |site=RTBF Info |date=2020-12-04 |consulté le=2020-12-13}}</ref>. Le spéculoos de Hasselt (ou « spéculation » à [[Liège]]) est une variante plus épaisse, mais moins dure que le spéculoos traditionnel. ==Étymologie== [[Image:Maison J. Dandoy, rue au Beurre, Brussels.jpg|thumb|[[Maison Dandoy]], fournisseur de la cour de Belgique en spéculoos.]] Le nom actuel correspond à la prononciation [[Brabançon (dialecte)|brabançonne]] de ''speculaas'', vraisemblablement dérivé du néerlandais ancien ''speculatie''<ref>{{Lien web |langue=nl |auteur= |titre=Speculaas : résultats de recherche |url=http://etymologiebank.ivdnt.org/trefwoord/speculaas |site=etymologiebank.ivdnt.org |date= |consulté le=2020-12-13}}</ref>. En [[Wallon|wallon liégeois]], on parle de ''spéculåcions''<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Jean Haust|titre=Dictionnaire liégeois|passage=608|lieu=Liège|éditeur=Vaillant-Carmanne|date=1933|pages totales=736|isbn=|lire en ligne=http://www.provincedeliege.be/sites/default/files/dicowallon/tome2/tome2-25.pdf}}</ref>. Ce mot proviendrait du mot latin {{lang|la|''speculator''}} (« observateur », « surveillant ») qui était utilisé pour désigner les [[évêque]]s ; une autre origine pourrait être le mot latin {{lang|la|''species''}} qui signifie « épices » ; une troisième étymologie proposée anciennement serait une contraction des mots néerlandais ''spek'' (douceur, friandise) et ''klaas'' (abréviation de ''Sinterklaas'', [[Saint-Nicolas (fête)|saint Nicolas]]). ==Orthographe== Même si elle n'est plus la plus courante, l'orthographe « speculoos » est la plus traditionnelle. Il s'agit simplement de l'orthographe correspondant au nom flamand de ce biscuit, initialement passé dans la langue française en Belgique, dont ce produit, jadis très peu connu en France, est une spécialité. C'est l'orthographe utilisée sur son site<ref>{{lien web |url=https://maisondandoy.com/fr/speculoos |titre=Speculoos |site=maisondandoy.com}}.</ref> et sur divers documents par la [[maison Dandoy]] (biscuiterie fondée en 1829 et, depuis, toujours présente à proximité de la grand-place de [[Bruxelles]] ; considérée dans cette ville comme la référence en matière de speculoos et fournisseur breveté de la [[Famille royale belge|cour de Belgique]]). Mais elle est aussi utilisée par la biscuiterie Lotus, le plus important producteur belge de spéculoos, nettement plus industriel, mais qui trouve ses racines dans sa création par un boulanger belge, Jan Boone, en 1932 <ref>{{lien web |titre=Produits |site=www.lotusbakeries.be |url=https://www.lotusbakeries.be/fr/produits}}.</ref>. Cette orthographe est reprise par le ''Petit Larousse'', conjointement à l'orthographe « spéculoos » qui a souvent été revêtue d'un accent en se répandant en France et dans toute la francophonie. Cet usage est devenu majoritaire dans l'espace francophone. Quant à l'orthographe « spéculos », assez peu usitée, elle correspond à l'[[Rectifications orthographiques du français en 1990|orthographe rectifiée de 1990 (nouvelle orthographe)]] en remplacement de « spéculoos ». Elle n'est signalée dans le ''Petit Larousse'' qu'en fin d'article, en mentionnant le fait qu'elle n'est utilisée qu'en France<ref name="rectifications 1990" />. L'orthographe « spéculaus », dont l'usage semble décliner, est née comme orthographe francisée de ce terme. Elle n'est toutefois jamais devenue majoritaire dans l'usage francophone. Elle est reprise par le dictionnaire ''Petit Robert'' conjointement à « spéculoos ». C'est aussi par exemple l’orthographe utilisée sur son enseigne lumineuse, visible sur la photo du présent article, par la maison Dandoy à Bruxelles. ==Recette== [[Fichier:Speculaaskruiden.jpeg|thumb|Épices nécessaires à la fabrication de spéculoos : poivre blanc, gingembre, clous de girofle, cardamome et noix de muscade.]] Traditionnellement, les spéculoos sont parfumés à la [[Cannelle (écorce)|cannelle]]. Le biscuit a une texture granuleuse particulière due à la présence de [[cassonade brune]]<ref group="N" name="name_fr"/>. Il est croquant et de couleur brune. Il est composé de [[farine]], [[beurre]], cassonade brune<ref group="N" name="name_fr"/>, eau, sel, [[Bicarbonate de sodium|bicarbonate de soude]], cannelle, [[Clou de girofle|girofle]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=Le speculoos Dandoy|url=https://d16n391k7whr4.cloudfront.net/recipes/recette-speculoos_maison-dandoy.pdf?mtime=20180704172807|site=|date=|consulté le=03/10/2018}}.</ref>. Des œufs sont parfois ajoutés<ref>{{Ouvrage|titre=Larousse gastronomique|lieu=Paris|éditeur=Larousse|année=2007|passage=817|isbn=}}.</ref>, bien qu'ils ne soient pas indispensables, sauf pour le spéculoos de Hasselt dont les ingrédients sont<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Langeman|prénom1=Kiwanis Hasselt de|titre=Spéculoos de Hasselt|url=http://www.kiwanishasseltdelangeman.be/test/contents/fr/d11.html|site=www.kiwanishasseltdelangeman.be|consulté le=2018-10-03}}.</ref> : farine, œufs, sucre de candi, cannelle et une essence dont la composition est tenue secrète, selon une recette d'Antoine Deplée, né à [[Hasselt]] en 1832 et mort en 1919, qui semblerait toutefois s'inscrire dans la ligne d'une tradition plus ancienne. == Commercialisation == [[Lotus Bakeries]] distribuait, avant 2021, ses biscuits sous le nom « speculoos » en Belgique, France et Pays-Bas. Toutefois, depuis 2021, cette entreprise vend ces biscuits sous le nom « Biscoff » (contraction de biscuit et de ''{{Langue|en|coffee}}'') en Amérique du Nord et en Asie pour se distinguer des Speculoos de [[Trader Joe's]] à la recette très différente. Son patron a annoncé vouloir renoncer partout au terme speculoos à partir de 2021<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Lotus abandonne le terme "speculoos" au profit du "biscoff" |url=https://www.rtbf.be/info/economie/detail_lotus-abandonne-le-terme-speculoos-au-profit-du-biscoff?id=10621613 |site=RTBF Info |date=2020-10-30 |consulté le=2020-10-30}}</ref>. ==Hommage== Le programme astronomique [[SPECULOOS]], géré par l'[[Université de Liège]] et l'[[Observatoire européen austral]], est nommé en référence au biscuit. En 2020 a été inauguré un nouveau quartier à Bruxelles sur l’ancien site industriel [[Tour et Taxis]]. Vingt-huit nouvelles voies vont être baptisées (d’après 1397 propositions) dont le « passage du Speculoos » (l’orthographe choisie est celle sans accent)<ref>[https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-on-connait-le-nom-des-nouvelles-rues-de-tour-et-taxis?id=9965884 « Bruxelles : voici les noms des nouvelles rues de Tour et Taxis »], ''www.rtbf.be'' (consulté le 11 avril 2019).</ref>. == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=N}} === Références === {{Références}} == Bibliographie == * {{Ouvrage |langue=fr |auteur1=François Massion |titre=Dictionnaire de belgicismes |lieu=Frankfurt am Main/Bern/Paris |éditeur=P. Lang |année=1987 |pages totales=946 |passage=819 |isbn=3-8204-1206-9}}. * {{Ouvrage |auteur1=Claude Nimmo |titre=Le Petit Larousse illustré 2015 |lieu=Paris |éditeur=Larousse |année=2015 |passage=1093 |isbn= |id=Larousse2015 |directeur1=oui }}. * {{Ouvrage |auteur1=Laurence Quélen |titre=Le Spéculoos, 10 façons de le préparer |éditeur=Éditions de l’Épure |année=2009 |isbn=}}. * {{Ouvrage |auteur1=François Robert |titre=Petit Robert 1 |lieu=Paris |éditeur=Le Robert |année= |isbn= |id=Robert}}. * {{Ouvrage |auteur1=Louis Willems |titre=La Cuisine bruxelloise. Traditions et créations au fil des saisons |sous-titre=avec 140 recettes (entrées, plats, desserts) extraites de l’émission de télévision ''Gourmandises'' (RTBF) |lieu=Tournai |éditeur=Renaissance du livre |année=1998 |passage=45 |isbn=}}. == Annexes == {{Autres projets | wikibooks = Livre de cuisine/Spéculoos | wikibooks titre = Spéculoos (livre de cuisine) | wiktionary = spéculoos | wiktionary titre = spéculoos | commons = Category:Speculaas }} === Articles connexes === * [[Cuisine belge]] * [[Lotus Bakeries]] * [[Pâte à tartiner au spéculoos]] === Liens externes === * {{lien web |url=http://www.univ-lille1.fr/pfeda/iaal/docs/iaal2003/spec/speculos.pdf |format=pdf |titre=Le Spéculos |description=rapport Polytech’Lille |année=2003-2004|consulté le=11 avril 2019}}. * {{lien web |url=https://maisondandoy.com/fr/speculoos |titre=Speculoos |site=maisondandoy.com}}. {{Portail|alimentation et gastronomie|Belgique}} {{DEFAULTSORT:Speculoos}} [[Catégorie:Biscuit aux amandes]] [[Catégorie:Cuisine liégeoise]] [[Catégorie:Spécialité régionale belge]] [[Catégorie:Dessert belge]] [[Catégorie:Pâtisserie belge]] [[Catégorie:Spécialité culinaire de Noël]]
305523
https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9gis%20Franc
Régis Franc
{{Homonyme|Franc|Régis}} {{Homonyme|Franc|Régis}} {{Infobox Biographie2}} '''Régis Franc''' (né à [[Lézignan-Corbières]] le {{date|11|février|1948}}) est un auteur de [[bande dessinée]], [[cinéaste]] et [[écrivain]] [[France|français]]. Révélé par ses bandes dessinées au milieu des années 1970 dès ses premières publication dans ''[[Charlie Mensuel]]'' et ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', il acquiert une assez large audience à la fin des années 1970 avec le [[strip quotidien]] ''[[Le Café de la plage]]'' publié dans ''[[Le Matin de Paris]]''. Dans les années 1980, il fait les beaux jours d'''[[(À suivre)]]'' avec des séries mettant en scène la vie politique des années [[François Mitterrand|Mitterrand]]. Il délaisse peu à peu la bande dessinée à partir du milieu des années 1990 pour se consacrer à l'écriture et au cinéma. Pour [[Patrick Gaumer]], c'est un {{"|conteur hors pair}}{{sfn|Gaumer|2004}}. == Biographie == === Des débuts rapides === Sachant dessiner dès son plus jeune âge, mais avant tout passionné par l'écriture, le cinéma et l'humour en général{{sfn|Franc|1978|p=9}}, Régis Franc s'oriente tout d'abord, après un baccalauréat technique{{sfn|Franc|1984|p=6}}, vers la publicité et dirige, de 1972 à 1975, une agence de communication parisienne{{sfn|Gaumer|2004}}. Désireux de changer de milieu et, surtout, de moins travailler, il décide de se lancer dans la bande dessinée en 1975{{sfn|Franc|1978|p=3}}, en publiant une nouvelle dans ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'' puis des bandes dessinées dans cette revue ainsi que ''[[Charlie Mensuel]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. L'originalité de son graphisme, très dépouillé et efficace, comme de sa narration, qui joue sur les lectures parallèles (plusieurs fils narratifs se suivent dans les cases) de sa mise en scène (les personnages, animaux anthropomorphiques, évoluent dans des décors fixes, comme au théâtre{{sfn|Franc|1978|p=5}}) et de ses thèmes (il privilégie la critique sociale douce ou les « tranches de vie » montrant des personnages solitaires et désabusés à une époque où la majorité des jeunes auteurs présentent de la science-fiction ou des bandes dessinées post-soixante-huitardes sans originalité{{sfn|Franc|1978|p=4-69}}), cette originalité, donc, le fait très rapidement remarquer et il devient, dès 1976, un auteur régulier du ''Pilote'' de [[Guy Vidal]]. Il est, en 1978, {{"|une des révélations [des] deux dernières années}}{{sfn|Franc|texte=Léturgie 1979, p. 3|1978|p.=3}}. Lorsque ''[[Le Matin de Paris]]'' est lancé en 1977, ses dirigeants font appel à Régis Franc pour réaliser un [[strip quotidien|« strip » quotidien]] ; celui-ci, désireux de toucher un public plus large que celui des gros lecteurs de bande dessinée, accepte sans hésiter{{sfn|Franc|1978|p=4}}. ''[[Le Café de la plage]]'', que l'auteur réalise tout en continuant à publier abondamment dans ''Pilote'', lui permet de s'essayer à ce nouveau mode narratif – le « strip » –, tout en conservant les caractéristiques habituelles de ses travaux (malgré le format, les histoires offrent une double narration). Très à la mode tout à la fin des années 1970, Franc plaît au public parisien cultivé, voire « snob » par ses références ironiques à la littérature ([[Marcel Proust|Proust]], [[F. Scott Fitzgerald|Fitzgerald]]), son originalité narrative<ref>[[Numa Sadoul]], « Le Numa-Numa frappeur », dans ''[[Schtroumpfanzine]]'' {{numéro|16}}, janvier 1978, p. 15.</ref> et son ton distancié. Cette originalité tend cependant à décliner au fil du temps, et Franc va quitter l'expérimentation pour des formes narratives comme génériques plus balisées{{sfn|Peeters|1984|p=26}}. === Les années 1980 : Régis Franc, pilier d'''(À suivre)'' === Il rejoint en 1981 la revue ''[[(À suivre)]]'', où il crée, lors de la nationalisation du [[groupe industriel Marcel Dassault]], ''[[Tonton Marcel]]'' au travers duquel il fustige les travers égomaniaques des grands dirigeants{{sfn|Gaumer|2004}}. D'une forme plus classique ([[gaufrier (bande dessinée)|gaufrier]] régulier, narration à un seul niveau, seul l'anthropomorphisme et le dépouillement persistent), cette série confirme la volonté de Franc de continuer à créer des bandes dessinées proches de l'actualité. À la mort de [[Marcel Dassault]] en 1986, Franc, qui ne travaille plus pour ''Pilote'' depuis l'année précédente, se consacre dans ''(À suivre)'' à la bande dessinée politique : ''Cohabitation'' en 1986-1988, ''Le Journal de présidentielles'' en 1988, l'éphémère ''Succession'' en 1989{{sfn|Gaumer|2004}}. L'auteur abandonne tout travail formel recherché pour privilégier l'efficacité. === Diversification vers le cinéma et éloignement de la bande dessinée === Dès le début des années 1980, Régis Franc, commence à diversifier ses activités. Passionné de [[cinéma]], il co-scénarise deux films de [[Danièle Dubroux]], puis en réalise lui-même un en 1989, présenté à [[Festival de Cannes|Cannes]] en 1990 dans la sélection « Perspectives du cinéma français » sous le nom ''Toutes les femmes se ressemblent'' puis sorti en salle en janvier 1991 sous le nom ''[[Mauvaise Fille (film, 1991)|Mauvaise fille]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. Sans être mauvaise, la critique n'est cependant pas conquise<ref>[[Jacques Siclier]], « Mauvaise fille », dans ''[[Le Monde]]'', 27 janvier 1991</ref>. L'expérience est un échec relatif, et Franc revient à la bande dessinée, publiant dans ''(À suivre)'' de 1991 à 1993, ''[[Taty, Princesse de Neuilly]]'', où la femme de Marcel et son neveu [[beat Generation|beatnik]] servent dorénavant de support à la critique sociale{{sfn|Gaumer|2004}}. De 1994 à la fin des années 1990, il publie ensuite ses bandes dessinées dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]''{{sfn|Gaumer|2004}}. === Régis Franc écrivain === Sous l'impulsion de [[Paul Otchakovsky-Laurens]], il décide en 1999 de se consacrer à l'écriture<ref name=cosnard2023>{{Lien web|auteur=Denis Cosnard |site=[[lemonde.fr]] |date=2023.11-5 |titre=Régis Franc : « Je n’arrive pas à me réjouir de quoi que ce soit » |url=https://www.lemonde.fr/livres/article/2023/11/05/regis-franc-je-n-arrive-pas-a-me-rejouir-de-quoi-que-ce-soit_6198332_3260.html}}.</ref>. Après un dernier scénario de cinéma en 2000 (''[[Trois huit (film)|Trois Huit]]''), il livre en 2001 son premier roman, ''Du beau linge'' ([[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]]). Suivent ''Une blonde blessée qui par un soir d'été'' ([[éditions Julliard|Julliard]], 2004), ''Ceux qui m'attendent'' ([[Éditions Balland|Balland]], 2007), ''Un grand oiseau blanc avec une chemise'' ([[Éditions Fayard]], 2011), ''London Prisoner : Scènes de la vie d'un Français à Londres'' (Fayard, 2012), ''Jamais les papillons ne voyagent'' (Fayard, 2014). En 2022, il livre aux [[Presses de la Cité]] « un livre émouvant et superbe mêlant texte, bande dessinée, fusain, peinture et photo<ref name=cosnard2022>{{Lien web|auteur=Denis Cosnard |site=[[lemonde.fr]] |date=2022-10-27 |titre=Régis Franc croque un siècle de vies à la ferme |url=https://www.lemonde.fr/livres/article/2022/10/01/la-mort-de-spirou-la-ferme-de-montaquoy-shibumi-toonzie-nos-choix-de-bd_6143913_3260.html}}.</ref> » : ''La Ferme de Montaquoy'', consacré à la ferme de sa belle-famille. L'année suivante, poursuivant dans cette veine autobiographique, il revient sur la vie de ses parents dans le texte ''Je vais bien'' (Presses de la Cité), sur lequel il travaillait depuis 2014 et le décès de son père<ref name=cosnard2023 />. == Régis Franc, « chroniqueur d'une société immobile » == Les récits de Franc publiés dans ''Pilote'' et ''Le Matin'' (1975-1985) se distinguent de la bande dessinée d'alors par une saturation de références directes (personnages, textes des bulles) ou indirectes (multiplicité des points de vue empruntée au roman-fleuve de l'entre-deux-guerres) prises hors du champ de la bande dessinée (peinture, littérature, cinéma), et qui dépassent la simple valeur humoristique de la parodie pour servir « à des fins narratives extrêmement élaborées »{{sfn|Dellisse|1984|p=13}} : comme chez [[Gustave Flaubert|Flaubert]], la saturation de détails fait oublier la structure globale du récit et naître une impression d'enlisement, de vanité profonde — la difficulté d'être est mise au jour{{sfn|Dellisse|1984}}. Cet écrasement des personnages est marqué, notamment, par l'absence de chute de ces histoires et par la profusion des phylactères, qui vont jusqu'à envahir l'espace{{sfn|Dellisse|1984|p=13}}, ou par l'impossibilité de lire de manière satisfaisante des récits où différents niveaux narratifs sont présents sans hiérarchisation à l'intérieur de chaque case{{sfn|Peeters|1984|p=26}}. == Œuvre == === Bandes dessinées === ==== Dans des périodiques ==== * Illustrations et nouvelles dans ''[[Pilote (périodique)|Pilote]]'', 1975-1985{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * 85 récits courts dans ''Pilote'', Dargaud, 1976-1985{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * Récits courts, gags et illustrations dans ''[[Charlie Mensuel]]'', 1976-1980, 1984{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * ''Le Voyage'', dans ''Charlie Mensuel'', Éditions du Square, 1976{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * Trois récits courts dans ''[[L'Écho des savanes]]'', 1976 et 1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * 996 strips du ''[[Le Café de la plage|Café de la plage]]'', dans ''[[Le Matin de Paris]]'', 1977-1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * Cinq récits courts de ''Gontran et Julot, automobiliste'', dans ''Pilote'', 1978-1979{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * ''Cette nuit fut la plus douce'', dans ''Pilote'', 1980{{sfn|Groensteen|Marmonnier|Niffle|Van Cauwenbergh|1984}}. * 51 récits courts de ''[[Tonton Marcel]]'', dans ''[[(À suivre)]]'', 1981-1986 et 1997<ref name=bdoubliees>{{Lien web|url=http://bdoubliees.com/asuivre/auteurs2/franc.htm Régis Franc |titre=Régis Franc dans À suivre |site=BDoubliées}}.</ref>. * Récits courts et illustrations dans ''(À suivre)'', entre 1981 et 1992<ref name=bdoubliees />. * Six récits courts d’''Eden-cinéma'', dans ''[[Première (magazine)|Première]]'', 1981-1982 * 11 récits courts de ''Cohabitation'', dans ''(À suivre)'' 1986-1988<ref name=bdoubliees />. * 5 récits courts du ''Journal des présidentielles'', dans ''(À suivre)'', 1988<ref name=bdoubliees />. * 22 récits courts de ''Taty, Princesse de Neuilly'', dans ''(À suivre)'', 1991-1993<ref name=bdoubliees />. * Récits courts dans ''[[Elle (magazine)|Elle]]'' à partir de 1994. ==== Albums ==== * ''Histoires immobiles et Récits inachevés'', [[Dargaud]], {{coll|Pilote}}, 1977<ref>{{Périodique|auteur=Francis Lambert|titre=Régis Franc : Histoire immobiles et Récits inachevés|périodique=[[(À suivre)]]|numéro=1|date=1978-2|passage=99-101}}.</ref>. * ''Le Café de la plage'' : # ''Le Café de la plage'', [[Le Matin de Paris]], 1977. # ''Monroe stress'', Le Matin, 1978. # ''Rose à l'arête'', Le Matin, 1979. # ''L'Arrivée'', Autoédition, 1980. # ''L'Arrivée 2'', Autoédition, 1981 {{ISBN|2902908016}}. * ''Nouvelles histoires'', Dargaud, {{coll|Pilote}}, 1978 {{ISBN|2205012878}}. * ''Souvenirs d'un menteur'', Dargaud, 1979 {{ISBN|2205015907}}. * ''Nuits de Chine'', Dargaud, 1982 {{ISBN|2205017756}}. * ''Sunset Corridor'', Dargaud, 1983 {{ISBN|2205024752}}. * ''Tonton Marcel'', [[Casterman]], {{coll|Les Romans (À suivre)}} : # ''Tonton Marcel, capitaine d'industrie'', 1983 {{ISBN|2203334169}}. # ''Tonton Marcel, génie du siècle'', 1985 {{ISBN|2203334282}}. # ''Tonton Marcel, roi de l'opposition'', 1986 {{ISBN|978-2203334281}}. * ''Le Marchand d'opium'', Dargaud, 1984 {{ISBN|2205027670}}. * ''La Cohabitation'', Casterman, 1987 {{ISBN|220333438X}}. * ''Bonjour ma chérie'', Casterman, 1988 {{ISBN|2203334401}}. * ''[[Le Café de la plage]]'' (édition intégrale), [[Casterman]], 1989 {{ISBN|2203380101}}. * ''Marius & Olive, [[Casterman]], 1991'' {{ISBN|2203380195}}. * ''Taty, princesse de Neuilly'', ''[[Casterman]]'', 1993 {{ISBN|2203359048}}. * ''Fin de siècle - La bande dessinée de [[Elle (magazine)|Elle]]'', [[Lagardère (entreprise)|Filipacchi]], 1998 {{ISBN|978-2850186097}}. * ''La Ferme de Montaquoy : Qui court la campagne trouve le chemin'', [[Presses de la Cité]], coll. « La Cité graphique », 2022 {{ISBN|978-2-258-19993-4}}. Cet ouvrage alterne bande dessinée, texte illustré et photographies<ref name=cosnard2022 />. === Littérature === * ''Du beau linge'', [[Éditions Robert Laffont|Robert Laffont]], 2001 {{ISBN|2-221-09324-0}}. * ''Une blonde blessée qui par un soir d'été'', [[éditions Julliard]], 2004 {{ISBN|2-260-01654-5}}. * ''Ceux qui m'attendent'', [[Éditions Balland]], 2007 {{ISBN|978-2-35315-041-0}}. * ''Un grand oiseau blanc avec une chemise'', [[Fayard (maison d'édition)|Éditions Fayard]], 2011 {{ISBN|978-2-213-65612-0}}. * ''London Prisoner : Scènes de la vie d'un Français à Londres'', [[Fayard (maison d'édition)|Éditions Fayard]], 2012 {{ISBN|978-2-213-65611-3}}. * ''Jamais les papillons ne voyagent'', Fayard, 2014 {{ISBN|978-2-213-68139-9}}. * ''Je vais bien'', Presses de la Cité, 2023 {{ISBN|978-2-258-19995-8}}. === Cinéma === * [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[Les Amants terribles (film, 1984)|Les Amants terribles]]'' en tant que co-scénariste avec [[Danièle Dubroux]] (réalisatrice) * [[1987 au cinéma|1987]] : ''[[La Petite Allumeuse]]'' en tant que co-scénariste avec Danièle Dubroux * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[Mauvaise Fille (film, 1991)|Mauvaise fille]]'' (présenté à [[Festival de Cannes|Cannes]] en 1990 sous le nom ''Toutes les femmes se ressemblent'') en tant que réalisateur * [[1993 au cinéma|1993]] : ''[[Le Silence de l'été]]'' en tant qu'acteur * [[2001 au cinéma|2001]] : ''[[Trois huit (film)|Trois Huit]]'' en tant que co-scénariste avec [[Olivier Dazat]] et [[Philippe Le Guay]] === Musique === * ''La Fosse'', opéra-bouffe d'[[Un drame musical instantané]] en tant que librettiste (in cd ''L'Hallali''), 1987 === Prix === * 1977 : [[Prix révélation|Prix du meilleur espoir]] du [[festival d'Angoulême]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=[[Thierry Groensteen]] et collectif|titre=Primé à Angoulême : 30 ans de bande dessinée à travers le palmarès du festival|lieu=Angoulême|éditeur=[[Éditions de l'An 2]]|année=2003|pages totales=103|isbn=2-84856-003-7}}.</ref> * [[2015 en littérature|2015]] : [[Prix Mottart]] de l'[[Académie française]] pour ''Jamais les papillons ne voyagent''<ref>[http://www.academie-francaise.fr/regis-franc Voir sur ''academie-francaise.fr''.]</ref> == Notes et références == === Notes === <references group="Note" /> === Références === {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === ==== Articles de revues, dictionnaires, collectifs ==== * {{Article|auteur=[[Luc Dellisse]] |titre=Une duplicité stratégique |périodique=''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' |numéro=57 |mois=avril |année=1984 |passage=11-13}}. * {{Chapitre|auteur=[[Patrick Gaumer]] |titre=Régis Franc |titre ouvrage=''Larousse de la BD'' |éditeur=[[Éditions Larousse|Larousse]] |lieu=Paris |année=2004 |passage=309}}. * {{Article|auteur1=Thierry Groensteen |auteur2=[[Christian Marmonnier]] |auteur3=[[Frédéric Niffle]] |prénom4=Franz |nom4=Van Cauwenbergh |titre=Bibliographie de Régis Franc |périodique=''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' |numéro=57 |mois=avril |année=1984 |passage=35-36 et 97}}. * {{Article|auteur=[[Benoît Peeters]] |titre=Une Exploration interrompue |périodique=''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' |numéro=57 |mois=avril |année=1984 |passage=24-26}}. * Frédéric Bosser, « Régis Franc : le grand retour », ''[[Les Arts dessinés|Les arts dessinés]]'', n°21, janvier-mars 2023, p. 56-61 ==== Dossiers ==== * « Dossier Régis Franc », dans ''[[Les Cahiers de la bande dessinée]]'' {{numéro}}57, {{date-|avril 1984}}, {{p.}}6-36 ==== Interviews ==== * {{Article|auteur1=Régis Franc |responsabilité1=int. [[Jean Léturgie]] |titre=Régis Franc |périodique=''[[Schtroumpfanzine]]'' |numéro=15 |date=1978-1 |passage=3-10}}. * {{Article|auteur1=Régis Franc |responsabilité1=int. [[Thierry Groensteen]] |titre=Entretien avec Régis Franc |périodique=''Les Cahiers de la bande dessinée'' |périodique=''[[Schtroumpfanzine]]'' |numéro=15 |date=1978-1 |6-10}}. === Liens externes === {{liens}} {{Portail|bande dessinée francophone|cinéma français|littérature française}} {{DEFAULTSORT:Franc, Regis}} [[Catégorie:Auteur français de bande dessinée]] [[Catégorie:Naissance en février 1948]] [[Catégorie:Naissance à Lézignan-Corbières]] [[Catégorie:Scénariste français de cinéma]] [[Catégorie:Lauréat du prix révélation du festival d'Angoulême]]
305524
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lemme%20d%27empilement
Lemme d'empilement
{{à sourcer|date=septembre 2016}} Le '''lemme d'empilement'''<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Pierre-Alain Fouque |titre=Sur Quelques Méthodes Algébriques et Statistiques en Cryptanalyse |sous-titre=Thèse d'habilitation |url=https://www.di.ens.fr/~fouque/pub/hdr.pdf |site=di.ens.fr |date=2010 |page=45}}.</ref> (le ''Piling-up Lemma'' en anglais) est un résultat statistique introduit par [[Mitsuru Matsui]] en [[1993]] dans le cadre de la [[cryptanalyse linéaire]]. Ce [[Lemme (mathématiques)|lemme]] permet de quantifier le biais statistique présent dans une approximation linéaire d'un [[algorithme de chiffrement par bloc|algorithme de chiffrement symétrique par bloc]]{{sfn|Matsui|1994}}. == Formulation mathématique == Une équation linéaire dans le cadre de la cryptanalyse linéaire se présente sous la forme d'un ou-exclusif de variables binaires : <math>X_1 \oplus X_2 \oplus ... \oplus X_N = 0</math> Soit <math>N~</math> variables aléatoires, indépendantes et binaires (le résultat de l'événement est soit 0, soit 1), <math>X_1, X_2, ..., X_N~</math>, la probabilité que cette équation soit correcte est : <math>P(X_1 \oplus X_2 \oplus ... \oplus X_N = 0) = 1/2 + 2^{N-1}\prod_{i=1}^{N}\epsilon_i</math> avec <math>\epsilon_i~</math>, le biais linéaire de la variable aléatoire <math>X_i~</math>. Ce biais peut être positif ou négatif et quantifie l'écart par rapport à une [[Loi uniforme discrète|distribution uniforme]] où l'[[Espérance mathématique|espérance]] d'une variable aléatoire binaire est 1/2. Plus le biais est important, plus un algorithme de chiffrement est susceptible d'être attaqué via la cryptanalyse linéaire. == Raisonnement == Soit <math>P(A)~</math>, la probabilité que l'événement ''A'' arrive. Avec une probabilité de 1, l'événement se produira. Inversement, une probabilité de 0 indique l'impossibilité de cet événement. Dans le cadre du lemme d'empilement, nous avons donc affaire à des variables aléatoires, binaires et considérées comme indépendantes. Considérons d'abord le lemme pour deux variables aléatoires : :<math>P(X_1 = i)=\left\lbrace\begin{matrix}p_1 & \hbox{pour }i=0 \\ 1-p_1 & \hbox{pour }i=1\end{matrix}\right.</math> :<math>P(X_2 = j)=\left\lbrace\begin{matrix}p_2 & \hbox{pour }j=0 \\ 1-p_2 & \hbox{pour }j=1\end{matrix}\right.</math> Considérons maintenant la probabilité d'une équation linéaire avec ces deux variables : :<math>P(X_1 \oplus X_2 = 0)</math> Grâce aux propriétés de [[XOR]], ceci est équivalent à : :<math>P(X_1=X_2)~</math> ''X''<sub>1</sub> = ''X''<sub>2</sub> = 0 et ''X''<sub>1</sub> = ''X''<sub>2</sub> = 1 sont des événements mutuellement exclus et de ce fait : :<math>P(X_1=X_2)=P(X_1=X_2=0) + P(X_1=X_2=1)=P(X_1=0, X_2=0) + P(X_1=1, X_2=1)~</math> Nous partons dès lors du principe que les variables sont indépendantes. C’est-à-dire que l'état d'une variable ne va pas influencer l'état d'une autre. On peut ainsi étendre la probabilité au résultat suivant : {| |- |<math>P(X_1 \oplus X_2 = 0)</math> |<math>=P(X_1=0)P(X_2=0)+P(X_1=1)P(X_2=1)\ </math> |- | |<math>=p_1p_2 + (1-p_1)(1-p_2)\ </math> |- | |<math>=p_1p_2 + (1-p_1-p_2+p_1p_2)\ </math> |- | |<math>=2p_1p_2-p_1-p_2+1\ </math> |} Nous exprimons maintenant les probabilités ''p''<sub>1</sub> et ''p''<sub>2</sub> comme ½ + ε<sub>1</sub> et ½ + ε<sub>2</sub>, où les ε sont des biais de probabilités — la quantité de déviation de la probabilité par rapport à ½. {| |- |<math>P(X_1 \oplus X_2 = 0)</math> |<math>=2(1/2+\epsilon_1)(1/2+\epsilon_2)-(1/2+\epsilon_1)-(1/2+\epsilon_2)+1\ </math> |- | |<math>=1/2+\epsilon_1+\epsilon_2+2\epsilon_1\epsilon_2-1/2-\epsilon_1-1/2-\epsilon_2+1\ </math> |- | |<math>=1/2+2\epsilon_1\epsilon_2\ </math> |} Ainsi, le biais ε<sub>1,2</sub> pour la somme de XOR ci-dessus est de 2ε<sub>1</sub>ε<sub>2</sub>. Cette formule peut s'étendre pour un nombre infini de variables comme suit : :<math>P(X_1\oplus X_2\oplus\cdots\oplus X_n=0)=1/2+2^{n-1}\prod_{i=1}^n \epsilon_i</math> Si un ε est à zéro, c’est-à-dire qu'une des variables est non-biaisée, alors l'ensemble de la fonction ne sera pas biaisée et égale à ½. == Notes et références == {{Traduction/Référence|en|Piling-up lemma|16528729|type=note}} {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === * {{chapitre |auteur1=Mitsuru Matsui |titre=Linear Cryptanalysis Method for DES Cipher |titre ouvrage=Advances in Cryptology — EUROCRYPT ’93|auteurs ouvrage=T. Helleseth|volume=765 |collection=Lecture Notes in Computer Science |éditeur=Springer |année=1994 |page=386–397 |doi=10.1007/3-540-48285-7_33|langue=en|isbn=978-3-540-57600-6|issn=0302-9743|lire en ligne=http://download.springer.com/static/pdf/511/chp%253A10.1007%252F3-540-48285-7_33.pdf?originUrl=http%3A%2F%2Flink.springer.com%2Fchapter%2F10.1007%2F3-540-48285-7_33&token2=exp=1474203269~acl=%2Fstatic%2Fpdf%2F511%2Fchp%25253A10.1007%25252F3-540-48285-7_33.pdf%3ForiginUrl%3Dhttp%253A%252F%252Flink.springer.com%252Fchapter%252F10.1007%252F3-540-48285-7_33*~hmac=a41f4f18c7eaf893039af1d39f26064f1ea8ae6c80038d9c7eedf034119dbb50|format=pdf|libellé=Matsui 1994}}. Hristo Zlatev en ce 14 septembre 2023 est officiellement gay === Articles connexes === * [[Cryptanalyse différentielle]] {{Palette|Algorithmes chiffrement par bloc}} {{Portail|Cryptologie}} [[Catégorie:Algorithme de chiffrement par bloc]] [[Catégorie:Théorème d'informatique|Piling]] [[Catégorie:Lemme de mathématiques|Piling]]
305528
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonci%C3%A8re%20Euris
Foncière Euris
{{à sourcer|date=mai 2008}} {{Infobox Société | forme juridique = [[Société anonyme]] à [[conseil d'administration]] | action = {{Euronext|EURS}} | date de création = 1970 | siège (ville) = [[Paris]] | direction actuelle = Franck Hattab | secteurs d'activités = | effectif = | société mère = Finatis | actionnaires = Finatis (85,66 %),<br /> Auto-contrôle (5,42 %),<br />Carpinienne de Participations (5,14 %)<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=FONCIÈRE EURIS : Actionnaires Dirigeants et Profil Société|url=https://www.zonebourse.com/cours/action/FONCIERE-EURIS-5421/societe/|site=www.zonebourse.com|consulté le=2023-06-11}}.</ref> | chiffre d'affaires = 33 627 000 € <small>(2022)</small><ref name=":résultats 2022 de Foncière Euris">{{Lien web|langue=|titre=Foncière Euris — Chiffres clés |url=https://www.fonciere-euris.fr/le-groupe-chiffres-cles.html |site=www.fonciere-euris.fr|date=|consulté le=2023-06-11}}.</ref> | résultat net = 1 106 000 € <small>(2022)</small><ref name=":résultats 2022 de Foncière Euris" /> | SIREN = 702023508 | site web = [https://www.fonciere-euris.fr/ www.fonciere-euris.fr] }} La '''Foncière Euris''' est une société d'investissement française, majoritairement détenue par [[Jean-Charles Naouri]]. Elle détient notamment le [[Rallye (société)|groupe Rallye]], actionnaire majoritaire du [[groupe Casino]]. Le groupe développe également une activité de gestion immobilière, essentiellement des centres commerciaux (comme le [[Centre Serenada]] à Cracovie en Pologne). À la suite des difficultés du groupe [[Groupe Casino|Casino]] la dette du groupe s’élevait à 9,3 milliards d’euros en mars 2023<ref>{{lien web |titre=Foncière Euris |url=https://www.fonciere-euris.fr/publications-rapport-annuel.html |site=fonciere-euris.fr |consulté le=06-12-2023}}.</ref>. == Notes et références == {{Références}} === Article connexe === * [[Classement des plus grandes entreprises françaises en 2009]] === Lien externe === * [https://www.fonciere-euris.fr/ Foncière Euris] {{Portail|entreprises}} [[Catégorie:Entreprise du secteur immobilier ayant son siège en France]] [[Catégorie:Holding française]]
305530
https://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel%20Barenboim
Daniel Barenboim
{{Infobox Musique classique (personnalité) | charte = classique | nom = Daniel Barenboim | nom autre = | image = Daniel Barenboim.jpg | légende = Daniel Barenboim en 2005. | surnom = | nom de naissance = | date de naissance = 15 novembre 1942 | lieu de naissance = [[Buenos Aires]] ({{Argentine}}) | date de décès = | lieu de décès = | nationalité = {{Argentine}}, {{Israël}}, {{Espagne}}, {{Palestine}} | activité principale = [[Pianiste]] et [[chef d'orchestre]] | tessiture = | style = | genre = | activités autres = | lieux d'activité = | années actives = | collaborations = | éditeurs = | formation = | maîtres = [[Enrique Barenboïm]] (père), [[Edwin Fischer]], [[Igor Markevitch]] et [[Nadia Boulanger]] | enseignement = | élèves = | ascendants = | conjoints = [[Jacqueline du Pré]] puis [[Elena Bashkirova]] | descendants = | famille = | récompenses = [[Prix Ernst-von-Siemens]], prix Herbert von Karajan, [[médaille Buber-Rosenzweig]] | distinctions = | web = | œuvres = | répertoire = | scènes = |alt=|lieux de résidence=|légende signature=}} '''Daniel Barenboim''', né le {{date|15|novembre|1942|en musique classique}} à [[Buenos Aires]], est un [[pianiste]] et [[chef d'orchestre]] [[Israël|israélo]]-[[Argentine|argentin]]. En 2002, il acquiert la nationalité [[Espagne|espagnole]] et, depuis {{date-|janvier 2008}}, il est également porteur d'un passeport [[Palestine (État)|palestinien]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3493612,00.html|titre=Israeli pianist Barenboim takes Palestinian passport|consulté le={{date|4|février|2008}}}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.rfi.fr/actufr/articles/097/article_61430.asp|titre=Article de RFI avec une interview de Barenboïm (document sonore de 3 minutes)|consulté le={{date|11|mars|2008}}}}.</ref>. == Biographie == === Origines === Sa famille paternelle est originaire d'[[Ukraine]] : son arrière-grand-père est né dans la localité juive de [[Savran]], à quelque {{unité|200|km}} au nord d'[[Odessa]], dans la province de [[Podolie]]. Son père, Enrique Barenboïm, est né le {{date-|17 mars 1912}} à Buenos Aires. Il est le second fils de Dora Fischman et Miguel Barenboïm. Celui-ci, horloger-joaillier, meurt alors que Daniel n'est âgé que de cinq ans<ref name=":02"/>. Ses grands-parents maternels, Rose Rein et Abraham Schuster, se rencontrent en 1904 sur un bateau d'émigrants qui fuient la [[Zone de Résidence|zone de résidence]] où ils demeuraient à la suite de l'assassinat du tsar [[Alexandre II (empereur de Russie)|Alexandre II]], et qui voguent vers l'Amérique du Sud. Sa mère, Aida Schuster, est née en 1912 en Argentine. Rose Rein séjourne en 1929 pendant six mois en [[Palestine mandataire|Palestine]] avec ses deux filles, Rachel et Aida. Rachel s'y installe et intègre le ''[[yichouv]]'', la communauté juive fondatrice de l'État d'[[Israël]] en 1948<ref name=":02">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Myriam Anissimov|lien auteur1=Myriam Anissimov|titre=Daniel Barenboïm, de la musique avant toute chose|éditeur=Tallandier|lieu=Paris|date=Février 2019|pages totales=395|isbn=979-10-210-2231-7}}</ref>. Barenboïm est la forme [[yiddish]] de l'allemand Birnbaum (poirier)<ref name="FCD p99">{{Ouvrage|langue=fr|nom1=Collectif|prénom2=Céline|nom2=Masson|prénom3=Michel Gad|nom3=Wolkowicz|titre=La Force du nom|sous-titre=leur nom, ils l'ont changé|éditeur=Desclée De Brouwer|date=2017-05-12|pages totales=494|isbn=978-2-220-08771-9|lire en ligne={{Google Livres|id=zk4nDwAAQBAJ|page autre=PT99|surligne=poirier yiddish}}|consulté le=2019-03-23}}</ref>. === Jeunesse === Daniel Barenboïm, enfant unique d’Enrique Barenboïm et Aida Schuster, nait le {{date-|15 novembre 1942}} à [[Buenos Aires]]. [[Enfant prodige]], il donne son premier concert comme pianiste à Buenos Aires à l'âge de {{Nobr|7 ans}}. Son père est et restera longtemps son professeur de [[piano]]. Ses deux parents sont professeurs de piano, sa mère initiant les jeunes enfants à la technique du clavier. C'est elle qui lui donne ses premières leçons avant que son père prenne le relais<ref name=":02"/>. Au début des {{Nobr|années 1950}}, il donne ses premiers concerts au cours desquels le chef d'orchestre [[Igor Markevitch]] le remarque et l'invite au cours de direction d'orchestre qu'il donne au [[Mozarteum]] de [[Salzbourg]] pendant l'été 1952. Il assiste aussi comme auditeur libre au cours du pianiste [[Edwin Fischer]] pour qui il nourrit une profonde admiration<ref name=":02"/>. En 1952, il s'installe en [[Israël]] avec ses parents<ref name="FCD p99"/>. Il y prend des leçons d'harmonie avec le compositeur israélien [[Paul Ben-Haim]] et y donne quelques récitals. === Premiers succès === Très tôt, en Argentine d'abord, puis au cours de nombreux voyages, il a l'occasion de rencontrer [[Arthur Rubinstein]] et [[Adolf Busch]], [[Wilhelm Furtwängler]], [[Edwin Fischer]] et beaucoup d'autres grands musiciens. Il se perfectionne au piano avec Edwin Fischer et à la [[direction d'orchestre]] avec [[Igor Markevitch]] puis, en [[1955]], avec [[Nadia Boulanger]], dans la classe de laquelle, à Paris, il étudie la [[composition musicale|composition]] et l'[[harmonie]]. En 1954, [[Wilhelm Furtwängler|Furtwängler]] demande à l'entendre alors qu'à {{Nobr|11 ans}}, il est le plus jeune élève du cours de direction d'orchestre de Markevitch à Salzbourg. Il lui propose des concerts avec l'[[Orchestre philharmonique de Berlin]] que son père refuse courtoisement, jugeant le moment prématuré sur le plan moral et diplomatique, Israël et l'Allemagne fédérale n'ayant notamment pas encore noué de relations diplomatiques<ref name=":02"/>. De 1955 à 1957, pour son premier concert à Paris avec l'Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, Daniel Barenboïm joue le [[Concerto pour piano no 9 de Mozart|''Concerto pour piano {{n°|9}}'', K. 271]] de Mozart sous la direction d'[[André Cluytens]]. Pendant cette période, [[Arthur Rubinstein]] l'invite à jouer devant lui-même et ses invités dans sa résidence parisienne<ref name=":02"/>. Le {{date-|20 janvier 1957}}, pour son premier concert à [[Carnegie Hall]], il joue le [[Concerto pour piano no 1 de Prokofiev|''Concerto pour piano {{n°|1}}'']] de [[Sergueï Prokofiev|Prokofiev]], œuvre quasi inconnue, sous la direction de [[Leopold Stokowski]], accompagné de membres du [[New York Symphony Orchestra|United Nations Symphony Orchestra]]. Grâce à l'entremise de l'impresario américain [[Sol Hurok]], à qui il fut recommandé par Arthur Rubinstein, il commence à donner des concerts régulièrement aux États-Unis. Dès la première année, il joue le [[Concerto pour piano no 1 de Mendelssohn|''Concerto {{n°|1}} en sol mineur'']] de [[Felix Mendelssohn|Mendelssohn]] sous la direction de [[Dimitri Mitropoulos]] avec des membres de l’[[Orchestre philharmonique de New York]]<ref name=":02"/>. Après une tournée de quatre mois en Australie en 1958, il termine ses études secondaires et passe son ''bagrout'' (bac israélien). Au printemps 1960, il retourne pour la première fois avec son père en Amérique du Sud. Pendant l'été 1960, il joue l'intégrale des sonates de Beethoven à Tel Aviv, en huit récitals successifs. À cette occasion, il se lie avec le pianiste Sir [[Clifford Curzon]] qui était venu l'écouter. En 1962, il est invité à jouer sous la direction de Sir [[John Barbirolli]], qui était aussi violoncelliste, avec le [[Hallé Orchestra]]<ref name=":02"/>. === Les années londoniennes === Il part s'installer à Londres, centre européen de la musique à l'époque. Invité par le [[Rundfunk im amerikanischen Sektor|RIAS]], l'orchestre de la radio du secteur américain de Berlin, il est remarqué par [[Wolfgang Stresemann]], l'intendant incontesté de l'[[Orchestre philharmonique de Berlin|Orchestre Philharmonique de Berlin]] qui lui propose deux engagements pour 1964. Il y travaille pour la première fois avec [[Pierre Boulez]] qui l'accompagne dans le ''Concerto {{n°|1}}'' de [[Béla Bartók]]. Leur collaboration et leur amitié ne cessera dès lors jamais jusqu'à la mort du compositeur français en 2016. La même année, il dirige l'[[English Chamber Orchestra]], avec lequel il fait ses premières armes de chef d'orchestre, et l'accompagne en tournée en Europe. Il en est nommé chef en 1965 et enregistre, en dirigeant du piano, l'intégrale des concertos de Mozart, une intégrale que certains critiques considèrent aujourd'hui encore comme la plus belle jamais gravée. Pendant cette période, Barenboïm est un merveilleux mozartien, tant au piano qu'à la baguette, et il mêle à un élan juvénile une profondeur extraordinaire des mouvements lents, sans doute en partie acquise auprès d'[[Otto Klemperer]]. Sa collaboration avec l'English Chamber Orchestra va durer jusqu'en 1973. Ils se produisent ensemble dans le monde entier durant cette période<ref name=":02"/>. C'est la période heureuse de Barenboim, celle de son amour pour la [[violoncelliste]] [[Royaume-Uni|britannique]] [[Jacqueline du Pré]], qu'il rencontre le soir du {{Nobr|Nouvel An 1966}} chez la fille de [[Yehudi Menuhin]] et avec qui il se marie en 1967 à [[Jérusalem]] pendant la [[guerre des Six Jours]]. C’est aussi la période où il pratique assidûment la [[musique de chambre]] avec elle et ses amis les violonistes [[Pinchas Zukerman]] et [[Itzhak Perlman]], et d'autres comme [[Isaac Stern]] ou [[Gervase de Peyer]]. De nombreux disques sont gravés, en particulier des œuvres de Beethoven. Un DVD garde pour la postérité une interprétation exceptionnelle du [[Quintette en la majeur de Schubert|quintette ''La Truite'']] de [[Franz Schubert|Schubert]] avec le chef d'origine indienne [[Zubin Mehta]] à la [[contrebasse]]. Daniel et Jacqueline donnent des concerts sans discontinuer, ensemble ou séparément pendant deux saisons, elle jouant souvent sous sa direction. Ce sont de véritables stars adulées dans le monde entier<ref name=":02"/>. Leur bonheur est de courte durée : Jacqueline est atteinte de sclérose en plaques, les premiers symptômes apparaissent dès 1969 et elle doit arrêter sa carrière en [[1972]], alors que la maladie vient d'être formellement diagnostiquée. Au début des [[années 1960]], Barenboïm joue avec son vieux maître [[Otto Klemperer]] et enregistre avec lui ses premiers disques pour [[EMI Group|EMI]] : le {{25e|concerto}} de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]] en 1967 et l'intégrale des concertos de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]] avec le [[Orchestre Philharmonia|New Philharmonia Orchestra]], intégrale qu'il enregistre à nouveau comme chef avec [[Arthur Rubinstein]] au clavier et l’[[Orchestre philharmonique de Londres]], puis avec l'[[Orchestre philharmonique de Berlin]]<ref name=":02"/>. À cette même époque, il se lie avec le chef de nationalité indienne [[Zubin Mehta]], avec qui il a travaillé tout au long de sa carrière et dont il demeure très proche<ref name=":02"/>. En 1969, Barenboïm accompagne [[Dietrich Fischer-Dieskau]] pour le ''[[Winterreise]]'' de [[Franz Schubert|Schubert]]. C'est le début d'une longue collaboration et d'une amitié profonde. L'année suivante, il dirige pour la première fois le [[Orchestre symphonique de Chicago|Chicago Symphony Orchestra]] avec lequel il avait joué auparavant comme soliste ; les solistes sont Jacqueline du Pré et [[Pinchas Zukerman]]. À partir de 1970, il dirige à Chicago six semaines par an cette formation exceptionnelle<ref name=":02"/>. === Paris === De 1975 à 1989, Daniel Barenboïm est directeur musical de l'[[Orchestre de Paris]], jeune formation constituée six ans auparavant, où il crée un chœur symphonique qu'il confie à [[Arthur Oldham]]. Il n'a que {{Nobr|33 ans}} quand il prend cette direction d'orchestre. Il commence à y diriger des œuvres de [[Pierre Boulez|Boulez]] qu'il invite chaque saison pendant sa direction<ref name=":02"/>. En 1979, il dirige pour la première fois le [[Deutsche Oper am Rhein]] à [[Berlin]], puis en 1980 il joue ses premiers concerts en tant que soliste avec l’[[Orchestre philharmonique de Munich]] sous la direction de [[Sergiu Celibidache]] avec lequel il collabore plusieurs années<ref name=":02"/>. L’année 1981 marque ses débuts au [[Festival de Bayreuth]]. Il y retourne ensuite chaque été jusqu'en 1999 et y dirige {{Nobr|161 représentations}} d'opéras de [[Richard Wagner]], dont ''[[Parsifal]]'' en 1987, ''[[L'Anneau du Nibelung]]'' (le Ring) dans une production de [[Harry Kupfer]] de 1988 à 1992, pour la première fois ''[[Die Meistersinger von Nürnberg|Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg]]'' mis en scène par le descendant du compositeur, [[Wolfgang Wagner]], en 1996. Il dirige à nouveau le Ring en 1994<ref name=":02"/>. Il enregistre alors de 1979 à 1982 pour la firme Deutsche Grammophon un cycle [[Hector Berlioz]]. Après un passage éclair comme directeur artistique et musical au tout nouvel [[opéra Bastille]], il est limogé par [[Pierre Bergé]], six mois avant le démarrage du nouvel opéra en raison d'un conflit de pouvoir<ref>{{Lien web |auteur1=Julia Le Brun |titre=Une histoire de la construction de l'opéra Bastille ; p. 89 |url=http://static.blog4ever.com/2011/12/616661/artfichier_616661_791973_201204203554952.pdf |site=levoyagelyrique.com |date=21 novembre 2012 |consulté le=5 avril 2015}}.</ref>. === Une carrière internationale et humaniste === La carrière de Barenboim semble marquée par une sorte de boulimie inextinguible de concerts, d'enregistrements et de projets. En 1980, il dirige l'Orchestre de Paris à Buenos Aires au [[Teatro Colón]]<ref>https://www.cairn.info/revue-relations-internationales-2013-4-page-87.htm#no2</ref>. En 1989, il part aux [[États-Unis]] diriger l'[[Orchestre symphonique de Chicago]] où il succède à [[Georg Solti]] qui l'adoube, poste qu'il occupe jusqu'en 2006<ref>Il y conserve toutefois le titre de « chef honoraire à vie ».</ref>, tout en menant une carrière de chef à [[Berlin]], à la tête du [[Staatsoper Unter den Linden]]. Il enregistre de nombreuses œuvres avec l'orchestre de Chicago, qui est considéré comme le meilleur des États-Unis, notamment des symphonies d'[[Anton Bruckner]] et de [[Robert Schumann]]<ref name=":02"/>. Le dimanche {{date-|12 novembre 1989}}, trois jours après la chute du mur de Berlin, il dirige au pied levé l'[[Orchestre philharmonique de Berlin]] pour un concert dans la salle de la Philharmonie, concert exclusivement réservé aux habitants de Berlin-Est et où l'entrée leur est gratuite. Figurent au programme, le ''[[Concerto pour piano no 1 de Beethoven|Concerto pour piano {{Numéro|1}}]]'' de Beethoven qu'il dirige du piano, puis la ''[[Symphonie no 7 de Beethoven|Symphonie {{Numéro|7}}]]''. L'ouverture de ''[[Così fan tutte|Cosi fan tutte]]'' de Mozart est jouée en bis<ref>Concert et documentaire sur cet évènement diffusés sur Arte le {{Date-|5 octobre 2019}}.</ref>. En {{date-|avril 1990}}, il dirige l'Orchestre philharmonique de Berlin à l'auditorium Mann à [[Tel Aviv-Jaffa|Tel Aviv]], une première pour un orchestre allemand en Israël. À Chicago, il introduit une importante programmation de compositeurs du {{s-|XX}} tels [[Dmitri Chostakovitch|Chostakovitch]], [[Igor Stravinsky|Stravinsky]], [[Samuel Barber|Barber]], [[Arnold Schönberg|Schoenberg]], [[Paul Hindemith|Hindemith]], [[Alban Berg|Berg]], [[Béla Bartók|Bartok]] et [[Pierre Boulez|Boulez]]. Pour la première tournée européenne de l'orchestre de Chicago, il programme la ''Première Symphonie'' de [[John Corigliano]], compositeur en résidence à l'orchestre depuis 1987. De 1991 à 2001, il joue entre autres, les opéras de Mozart au [[Staatsoper Unter den Linden]] de Berlin et les concertos pour piano du même compositeur avec la Philharmonie de Berlin<ref name=":02"/>. En 1992, il est nommé pour dix ans directeur musical du [[Staatsoper Unter den Linden]] et signe un contrat d'exclusivité avec [[Warner Classics]]. Il s'installe à Berlin avec sa famille. En 1996, il est directeur général de la musique à Berlin. Il revient fréquemment jouer à Paris, notamment jusqu'en 1998 au [[théâtre du Châtelet]] dont [[Stéphane Lissner]] est administrateur. En 1998, il dirige et joue les symphonies et les concertos pour piano de Beethoven à Londres avec l'orchestre de la [[Staatskapelle de Berlin]]<ref name=":02"/>. De 2000 à 2003, il collabore avec le [[théâtre royal de Madrid]] où il reprend les opéras montés à Berlin et joue un programme symphonique. En 2001, il enregistre ses symphonies de Beethoven ainsi que ''[[Le Choix d’une fiancée |Die Brautwahl]]'' (''Le Choix d’une fiancée''), le premier des quatre opéras de [[Ferruccio Busoni]]. Il fait une tournée européenne avec le Chicago Symphony Orchestra et prolonge de cinq ans son contrat avec l'orchestre de la Staatskapelle. Avec son orchestre, il dirige un festival de trois semaines à [[Chicago]] sur « Wagner et le modernisme »<ref name=":02"/>. En {{date-|juillet 2001}} pour la première fois, Barenboim parvient à diriger en [[Israël]] de la musique de [[Richard Wagner]]<ref>Il est rapporté que ce compositeur allemand du {{s-|XIX}} était antisémite, et que c'était aussi le musicien préféré d'[[Adolf Hitler]].</ref>. En Israël, l'opposition avait été grande mais Barenboim gagne la partie : il considère que Wagner n'appartient pas aux [[Nazisme|nazis]] et que la musique doit l'emporter sur la politique. Pour cette dernière raison, il a par ailleurs créé le [[West-Eastern Divan Orchestra]], mêlant jeunes Israéliens et jeunes [[Palestine (État)|Palestiniens]]. L'année 2002 est particulièrement riche avec une tournée du [[Staatsoper Unter den Linden|Staatsoper]] au Japon et la direction des opéras de Wagner à Berlin. Il joue les sonates de Beethoven au [[théâtre Colón]] de [[Buenos Aires]] avant de faire un récital de piano à [[Ramallah]] en Palestine. Il célèbre son {{60e|anniversaire}} par un concert au bénéfice du Staatsoper à Berlin lors duquel il joue les ''Concertos {{n°|1}}'' et ''{{n°|2}}'' de Beethoven sous la direction de Zubin Mehta<ref name=":02"/>. En 2004, il fait un don de {{unité|50000|dollars}} pour l'enseignement de la musique à [[Ramallah]] où la même année il avait dirigé l'Orchestre des Jeunes de Palestine<ref name=":02"/>. Toujours en 2004, il joue ''[[Le Clavier bien tempéré]]'' de Bach en Allemagne, en Argentine, en Espagne et aux États-Unis. L'année suivante, il fait une conférence sur Edward Saïd à la [[Université Columbia|Columbia University]] de New York, avant une ''master class'' de piano à Chicago sur les sonates de Beethoven avec sept jeunes pianistes. En {{Date-|mai 2006}}, il est nommé principal chef invité de la [[la Scala|Scala de Milan]], poste qu'avaient occupé avant lui, notamment, [[Arturo Toscanini]] et [[Herbert von Karajan]], et chef honoraire à vie de l'Orchestre symphonique de Chicago. Il fait une tournée de quatre concerts aux États-Unis avec le West Eastern Divan Orchestra, dont le concert d'adieu pour le [[secrétaire général des Nations unies]], [[Kofi Annan]]. À cette occasion, un passeport « honorifique » palestinien lui a été remis devant l'ambassadeur d'Israël et en présence de l'ambassadeur palestinien à l'ONU, en reconnaissance pour ses positions favorables au peuple palestinien et sa détermination à se produire dans les territoires palestiniens<ref name=":02"/>. [[Fichier:Diván Este-Oeste 2005.jpg|vignette|gauche|Daniel Barenboim et le [[West-Eastern Divan Orchestra]] à [[Séville]] en 2005.]] Il crée en collaboration avec le professeur d'origine palestinienne [[Edward Saïd]], qu'il rencontre fortuitement en 1992, une fondation visant à promouvoir la paix au [[Proche-Orient]] par la musique classique, initiative lui ayant attiré de violentes critiques en Israël. Ceci s'est concrétisé en un atelier musical et l'orchestre israélo-arabe le [[West-Eastern Divan Orchestra]]. Dès 1998, il organise avec Edward Saïd un premier stage d'orchestre avec des jeunes musiciens israéliens et issus du monde arabe, à [[Weimar]] en Allemagne. Il se produira en concert avec le Chicago Symphony Orchestra et des musiciens du West-Eastern Divan à la mémoire d'Edward Saïd, à la suite de sa mort d'une leucémie le {{date-|25 septembre 2003}}<ref name=":02"/>. Doté d'un grand charisme, d'un contact ouvert et chaleureux, il s'est également consacré à l'enseignement, faisant bénéficier de ses conseils de jeunes talents devenus depuis des têtes d'affiche – tels [[Hélène Grimaud]] ou [[Lang Lang]] – dans des [[Classe de maître|classes de maître]] dont certaines, filmées et régulièrement diffusées par les chaînes musicales, sont des modèles du genre. Son répertoire immense s'étend de [[Jean-Sébastien Bach|Bach]], dont il a gravé une des plus puissantes versions des ''[[Variations Goldberg]]'', à [[Hector Berlioz|Berlioz]] auquel il consacre une série importante d’enregistrements ; à la [[musique contemporaine]] dont il est un ardent défenseur. Ainsi a-t-il créé de nombreuses œuvres de [[Pierre Boulez]] ou d'[[Henri Dutilleux]], par exemple. Il est aussi un grand chef d'opéra, notamment à [[Festival de Bayreuth|Bayreuth]], où il a dirigé pendant les vingt dernières années du {{s-|XX}}, mais aussi à [[Édimbourg]] et dans de nombreux autres festivals<ref>[http://weltkunst.blogspot.fr/2014/03/entretien-avec-le-pianiste-et-chef.html Entretien avec Daniel Barenboïm]</ref>. Excellent accompagnateur de [[lied]]er, il a donné des concerts et enregistré de nombreux disques avec [[Janet Baker]] notamment, mais surtout avec [[Dietrich Fischer-Dieskau]], avec qui il a gravé en particulier des lieder de [[Wolfgang Amadeus Mozart|Mozart]] (chez EMI) et des intégrales de [[Johannes Brahms|Brahms]], de [[Franz Liszt|Liszt]] et d'[[Hugo Wolf]] (chez [[Deutsche Grammophon]]). Dans les [[années 2000]], il interprète de nouveau en concert l'intégrale des trente-deux sonates pour piano de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], choisissant chaque année une grande capitale (Buenos Aires, New York, Vienne, Berlin, Milan, Londres, Paris en 2018-2019). Entre 2009 et 2011, et alors qu'il est célébré depuis plus de cinquante ans comme interprète des concertos de Mozart et de Beethoven, il joue comme pianiste, lors de grandes tournées, les deux concertos pour piano et orchestre de [[Frédéric Chopin|Chopin]] et de [[Franz Liszt|Liszt]]. Le {{date-|7 décembre 2007}}, il crée enfin avec [[Patrice Chéreau]] comme metteur en scène ''Tristan et Isolde'' à [[La Scala]] de Milan, projet qui lui tenait à cœur depuis plusieurs années<ref name=":02"/>. [[Fichier:Daniel Barenboim y la orquesta west-eastern divan c arnaldo colombaroli 0.jpg|vignette|Daniel Barenboim dirigeant le [[West-Eastern Divan Orchestra]] au [[théâtre Colón]] de [[Buenos Aires]] en 2016.]] À l'automne 2011, il devient, et jusqu'en 2016, directeur musical de La Scala de Milan, dont il était déjà premier chef invité. Le {{date-|1 juillet 2018}}, une cérémonie a lieu pour célébrer les vingt ans de l'Orchestre des jeunes de la [[Staatskapelle de Berlin]], formation composée de jeunes musiciens créée par Daniel Barenboïm et dont un certain nombre ont intégré les plus grands orchestres d'Allemagne<ref name=":02"/>. Le {{date-|30 septembre 2019}}, à l'occasion des obsèques de [[Jacques Chirac]] à l'[[église Saint-Sulpice de Paris]], il interprète l'''[[Impromptus de Schubert|Impromptu op. 142 {{n°|2}} en la bémol majeur]]'' de [[Franz Schubert]]. L'[[Orchestre philharmonique de Vienne]] l'a choisi pour diriger le célèbre [[Concert du nouvel an à Vienne|Concert du Nouvel An à Vienne]] en [[2009]], en [[2014]], puis en [[2022]], qu'il organise chaque année dans la grande salle dorée du [[Musikverein (Vienne)|Musikverein]]. Le {{date-|4 octobre 2022}}, il annonce qu’il est atteint d’une « maladie neurologique grave » et qu’il a décidé de se mettre en retrait de ses activités dans les prochains mois. Le 6 janvier 2023, dans un communiqué, il annonce qu'il démissionnera de son poste de directeur musical au [[Staatsoper Unter den Linden|Staatsoper de Berlin]] le 31 janvier 2023, {{Citation|Malheureusement, ma santé s'est considérablement détériorée au cours de la dernière année. Je ne peux plus fournir la performance qui est à juste titre exigée d'un directeur musical général.}}, déclare le chef d'orchestre<ref>{{Lien web |langue=de |prénom=Bayerischer |nom=Rundfunk |titre=Staatsoper unter den Linden: Daniel Barenboim tritt zurück {{!}} BR-Klassik |url=https://www.br-klassik.de/aktuell/news-kritik/daniel-barenboim-ruecktritt-staatsoper-berlin-generalmusikdirektor-100.html |site=www.br-klassik.de |date=2023-01-06 |consulté le=2023-01-06}}</ref>. Lors de la [[Guerre entre Israël et le Hamas de 2023|guerre entre Israël et le Hamas]], il écrit, dans un message adressé le {{Date-|10 octobre 2023}} aux musiciens du [[West-Eastern Divan Orchestra]] et aux étudiants de l'[[Académie Barenboïm-Saïd]] : {{Citation|J'ai suivi les événements de ce week-end avec horreur, et la plus grande préoccupation, alors que j'observe la situation en Israël et Palestine empirer […] L'attaque du Hamas sur la population israélienne civile est un crime atroce, que je condamne fermement. La mort de tant de personnes au sud d'Israël et à Gaza est une tragédie qui marquera durablement}}<ref>{{Lien web|url=https://www.radiofrance.fr/francemusique/solidaire-de-toutes-les-victimes-le-message-de-barenboim-au-divan-orchestra-1412270|titre="Solidaire de toutes les victimes" : le message de Barenboim au Divan Orchestra|date=11 octobre 2023|site=[[France Musique]]}}</ref>. Les jeunes musiciens israéliens et palestiniens de l'orchestre et de l'académie rongés par l'angoisse tentent de passer au-dessus des tensions pour continuer malgré tout à s'asseoir ensemble aux pupitres<ref>{{Lien web|url=https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/reportage/le-divan-un-orchestre-tetanise-par-la-guerre-entre-israel-et-le-hamas-4596260|titre=Le Divan : un orchestre tétanisé par la guerre entre Israël et le Hamas|site=France Musique|date=16 octobre 2023}}</ref>. === Vie privée === De 1967 jusqu'à la mort de celle-ci en 1987, il est l'époux de la violoncelliste britannique [[Jacqueline du Pré]], sa partenaire musicale jusqu'en 1972, date à laquelle elle tombe malade, une [[sclérose en plaques]] s'étant déclenchée. Elle meurt quinze ans plus tard, le {{date|19 octobre 1987}}, elle est inhumée au cimetière juif de Londres. De 1972 à 1987, Barenboïm s'occupe de son épouse, veillant à ce qu'elle vive le plus confortablement possible. Au cours des dernières années de sa maladie, il est installé à Paris avec la pianiste russe [[Elena Bashkirova]], la fille du pédagogue et pianiste [[Dmitri Bachkirov]], mais il est présent lors des derniers moments de Jacqueline<ref name=":02"/>. Il épouse Elena en 1988 à Paris, l’année suivant la mort de Jacqueline. Ils ont ensemble deux enfants, David Arthur, né en 1983, et Michael, né en 1986. Ce dernier dirige le Pierre-Boulez Ensemble, un orchestre de musique de chambre, et est premier violon du [[West-Eastern Divan Orchestra]]. [[KD-Supier|David Arthur]] est rappeur et producteur du groupe de [[hip-hop]] Solarrio<ref name=":02"/>. == Peral Music == Cette société d'enregistrement numérique de musique classique a été créée par Daniel Barenboïm pour permettre à tous d'accéder à la musique classique dans une société où celle-ci tient de moins en moins de place. Les enregistrements de Peral Music sont uniquement disponibles sur [[iTunes]]. Les enregistrements sont spécifiquement et techniquement conçus pour être écoutés sur ce support<ref name=":02"/>. Sur son site, Peral Music dit vouloir offrir « aux publics du monde entier un moyen d'écoute alternatif, résistant à une culture de l'indifférence en célébrant les oreilles pensantes »<ref name=":1">{{Lien web |langue=en |titre=Philosophy |url=https://peralmusic.com/philosophy |site=PeralMusic.com |consulté le=23 avril 2019}}.</ref>. Les trois premiers enregistrements sont les trois premières symphonies de [[Anton Bruckner|Bruckner]] interprétées par l'Orchestre de la [[Staatskapelle de Berlin|Staatskapelle]]. Y sont notamment disponibles, outre l'intégrale des symphonies de Bruckner, des œuvres de Boulez et de Schoenberg, ainsi que des duos de pianos interprétés par Daniel Barenboïm et [[Martha Argerich]]<ref name=":1"/>. Une série devrait être disponible, destinée aux enfants, consacrée au piano et à visée pédagogique<ref name=":02"/>. Des écrits de Daniel Barenboïm sont aussi disponibles sur le site de Peral Music. ''Peral'' signifie {{"|poirier}} en espagnol et rappelle le nom de Barenboïm, le créateur de la firme, ''barne'' signifiant {{"|poire}}, et ''boïm'' {{"|arbre}}, en yiddish (''Birne'' et ''Baum'' en allemand). Le logotype du label a été créé par le célèbre architecte [[Frank Gehry]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Writings |url=https://peralmusic.com/writings |site=PeralMusic.com |consulté le=24 avril 2019}}.</ref>. == Discographie (sélective) == * Intégrale des 5 concerti de [[Ludwig van Beethoven|Beethoven]], James P. Nichols, [[Orchestre symphonique de Londres|London Symphony Orchestra]] (1953) * Sonates 21 (''Waldstein'') et 32 de Beethoven (1959) * Concert du Nouvel an 2022, [[Orchestre philharmonique de Vienne|Wiener Philharmoniker]] (Sony 2022) * ''Encores'' ([[Deutsche Grammophon]] 2022) * Concerti pour violoncelle et orchestre de [[Joseph Haydn|Haydn]] et [[Luigi Boccherini|Boccherini]], [[Jacqueline du Pré]], [[English Chamber Orchestra]] ([[Warner Classics]] remasterisé 2022) * Concerti pour violoncelle et orchestre de [[Robert Schumann|Schumann]] et [[Camille Saint-Saëns|Saint-Saëns]], Jacqueline du Pré, [[Orchestre Philharmonia |New Philharmonia Orchestra]] (Warner Classics remasterisé 2022) * Intégrale des sonates pour violoncelle et piano de Beethoven, Jacqueline du Pré - Live (Warner Classics remasterisé 2022) * Trio pour clarinette de Beethoven (Gassenhauer) et [[Johannes Brahms|Brahms]], Jacqueline du Pré, [[Gervase de Peyer|Gervas de Peyer]] (Warner Classics remasterisé 2022) * Concerto pour violoncelle de [[Antonín Dvořák|Dvorak]], Jacqueline du Pré, [[Orchestre symphonique de Chicago|Chicago Symphony Orchestra]] (Warner Classics remasterisé 2022) * Concerto pour violoncelle de [[Édouard Lalo|Lalo]], Jacqueline du Pré, [[Orchestre de Philadelphie|Philadelphia Orchestra]] (Warner Classics remasterisé 2022) * Intégrale des sonates et variations de Mozart (2022) * Daniel Barenboim plays [[Frédéric Chopin|Chopin]] (Warner Classics remasterisé 2022) * Daniel Barenboim plays Beethoven (Warner Classics remasterisé 2022) * Concerti 20 et 22 de Mozart, Berliner Philharmoniker (2022) * Concerti 21 et 24 de Mozart, Berliner Philharmoniker (2022) * [[Claude Debussy|Debussy]], Stephan et [[Witold Lutosławski|Lutoslawski]] (Deutsche Grammophon remasterisé 2022) * Concerti 23 et 26 (''Couronnement'') de Mozart, Berliner Philharmoniker (2022) * Tangos de Buenos Aires (2022) * Concerti de Brahms, [[John Barbirolli|Sir John Barbirolli]], [[Orchestre philharmonique de Vienne|Wiener Philharmoniker]] (remasterisé 2022) * Concerti 25 et 27 de Mozart, [[Orchestre philharmonique de Berlin|Berliner Philharmoniker]] (Warner Classics 2022) * Intégrale des symphonies de Schumann, [[Staatskapelle de Berlin|Staatskapelle Berlin]] (Deutsche Grammophon 2022) * Schumann (Deutsche Grammophon) * Concerti 2 et 5 (''L'Empereur'') de Beethoven, [[Otto Klemperer]], New Philharmonia Orchestra (Warner Classics, remasterisé 2023) * Œuvres pour piano de [[Franz Schubert|Schubert]] (Deutsche Grammophon, remasterisé 2023) == Les fondations Barenboïm et Barenboïm-Saïd == Daniel Barenboïm a créé plusieurs fondations qui œuvrent en collaboration. La fondation Barenboïm est une fondation publique établie à Berlin. En 2008, elle a créé le Centre de musique Barenboïm-Saïd à [[Ramallah]], conservatoire qui accueille {{nombre|250|élèves}} et dont les professeurs sont des membres du [[West-Eastern Divan Orchestra]]<ref name=":02"/>. La fondation Barenboïm-Saïd a été créée en {{Date-|juillet 2004}} lorsque Daniel Barenboïm et Edward Saïd ont accepté la proposition du gouvernement régional d’[[Andalousie]] de créer la fondation et l’[[West-Eastern Divan Orchestra|orchestre du Divan]] à Séville. Elle développe plusieurs projets éducatifs et culturels visant à promouvoir les valeurs humanistes à travers le langage universel de la musique. L’orchestre du Divan, l’Académie des études orchestrales ou des programmes d’éducation musicale en [[Territoires palestiniens occupés|Palestine]] et en Andalousie sont quelques-unes des initiatives menées par la fondation<ref name=":2">{{Lien web|langue=en|titre=Fondation Barenboïm-Saïd|url=http://www.barenboim-said.es/en/foundation-barenboim-said/publique andalouse Barenboim-Said a|site=Foundation Barenboïm-Saïd|périodique=|date=|consulté le=23 avril 2019}}</ref>. Conjointement avec la région autonome d'Andalousie, elle attribue tous les deux ans des bourses aux meilleurs musiciens de l'orchestre du Divan pour leur permettre de poursuivre leurs études<ref name=":02"/>. Une fondation Barenboïm-Saïd est établie aux États-Unis et le West-Eastern Divan Trust au Royaume-Uni<ref name=":02"/>. == L'académie Barenboïm-Saïd == {{Article détaillé|Académie Barenboïm-Saïd}} L'[[académie Barenboïm-Saïd]] (''Barenboim-Said Akademie'') a été fondée à [[Berlin]] en 2012. Basée sur les mêmes idées que celles qui ont prévalu à la création de l'[[West-Eastern Divan Orchestra|orchestre du Divan occidental-oriental]], l'académie se rassemble sur l'idée d'une communication interculturelle. Son objectif est de former de jeunes musiciens<ref name=":2"/>. Le projet en a été conçu par Daniel Barenboïm et Edward Saïd qui n'a pu le voir achevé, mais son épouse Myriam a continué à collaborer avec Barenboïm à ce sujet après sa mort 2003<ref name=":02"/>. Avec la rénovation de l'ancien dépôt de l'[[Staatsoper Unter den Linden|opéra d'État de Berlin]], un lieu destiné à l'académie lui est attribué deux ans plus tard. À la suite des travaux entrepris, l'espace, désormais nommé « Pierre Boulez Saal », est réaménagé, en faisant désormais un lieu de vie idéal pour toutes les musiques et tous les artistes. L'académie s'y installe en {{date-|octobre 2016}}, et l'inauguration a lieu le {{date-|4 mars 2017}}. La « Pierre Boulez Saal » est un élément essentiel de l’académie. Elle sert aux étudiants, en tant qu’espace, pour développer leur pratique sous la direction d’artistes professionnels et de mentors. Tout en offrant un espace pour les étudiants et les professeurs, la salle accueille également des conférences et des événements<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Barenboïm-Saïd academy history |url=https://barenboimsaid.de/about/history#the-akademie |site= barenboimsaid.de |consulté le=24 avril 2019}}</ref>. L'académie est composée de trente-huit professeurs, des maîtres de réputation internationale qui dispensent des leçons de perfectionnement sur chaque instrument. Les étudiants l'intègrent sur dossier et audition et tous les ans, sur trois cents candidats, seuls une trentaine sont admis : ils suivent alors un enseignement supérieur diplômant sur quatre ans. Ils suivent aussi des cours de [[fugue]], [[Harmonie|d'harmonie]], de [[Contrepoint rigoureux|contrepoint]], de [[Composition musicale|composition]] et d'[[histoire de la musique]], mais ils ont également des séminaires obligatoires de [[philosophie]] et de [[Science politique|sciences politiques]]<ref name=":02"/>. Les étudiants sont principalement originaires du Moyen-Orient. L'académie met aussi des logements à leur disposition<ref name=":02"/>. == Prix, distinctions et hommages == * L'astéroïde [[(7163) Barenboim]] a été nommé en son honneur. * Il reçoit en 2002 le [[prix Princesse des Asturies]], la plus prestigieuse des distinctions décernées par le souverain espagnol, avec [[Edward Saïd]], pour leur contribution à la concorde et à la paix<ref name=":02"/>. * En 2002, il reçoit la croix du mérite à Berlin et le prix de la tolérance décernée par l'académie évangélique [[Tutzing]]<ref name=":02"/>. * Il reçoit un [[Grammy Award de l'enregistrement de l'année|Grammy Award]] en 2003 pour l'enregistrement de ''Tannhäuser'' avec la Staatskapelle. Il est la même année récompensé par le prix Furtwängler. * En 2004, il reçoit le prix Wolf pour son action pour des causes humanitaires<ref name=":02"/>. * En 2005, il est récompensé par le [[Echo (récompense musicale)|prix Echo]] pour la musique classique. * En [[2006]], il est lauréat du prestigieux [[prix Ernst-von-Siemens]], considéré comme le « Nobel de la musique ». * Encore en 2006, il reçoit le prix de la Fondation Korn et Gerstenmann pour la paix, le prix Schumann, le prix de la Tolérance décerné par le [[Musée juif de Berlin]] et le prix de la Paix Hessischer<ref name=":02"/>. * En 2007, il reçoit **la [[médaille d'or du mérite des beaux-arts]] par le [[ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports]]<ref>{{Lien web|langue=es|titre=Relación de premiados del año 2007|url=http://www.mcu.es/premios/docs/OtrosPremios/MedallasOro_2007.pdf|site=[[Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports|Ministère de la Culture]]|année=2007|consulté le=18 janvier 2015}} {{pdf}}.</ref>. **la Médaille d'or de la [[Royal Philharmonic Society#Lauréats|Royal Philharmonic Society]]. **le [[prix Goethe de la Ville de Berlin]]. **le prix décerné pour la musique par l'[[université de Cambridge]]<ref name=":02"/>. * En {{date-|mars 2007}}, il est élevé au rang de commandeur de la [[Ordre national de la Légion d'honneur|Légion d'honneur]] par [[Jacques Chirac]] qui a souligné son engagement pour la paix au [[Proche-Orient]]. * En {{date-|septembre 2007}}, il est nommé par [[Ban Ki-moon]], son secrétaire général, « [[messager de la paix]] » des [[Organisation des Nations unies|Nations unies.]] * Il a reçu le [[prix Dresde]] en 2011. * Il reçoit des mains de [[Nicolas Sarkozy]] les insignes de [[Ordre national de la Légion d'honneur|grand officier de la Légion d'honneur]] en {{date-|février 2011}}. * En 2023, il est devenu [[citoyen d'honneur de Berlin]]<ref>{{Lien web|langue=de|url=https://www.deutschlandfunk.de/dirigent-barenboim-wird-berliner-ehrenbuerger-100.html|site=deutschlandfunk.de|titre=Dirigent Barenboim wird Berliner Ehrenbürger|consulté le=24 avril 2023}}</ref>. == Écrits == * {{Ouvrage|titre=Une vie en musique|éditeur=Belfond|année=1992|pages totales=242|isbn=978-2-7144-2883-7}}. Une édition augmentée est publiée en 2002. * {{Ouvrage|titre=Parallèles et Paradoxes|sous-titre=Explorations musicales et politiques|éditeur=Le Serpent à plumes|année=2003|pages totales=239|isbn=978-2-84261-424-9}}. Cet ouvrage est un recueil d'entretiens avec [[Edward Saïd]]. * {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=en|traducteur=Dennis Collins|titre=La musique éveille le temps|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2008|pages totales=208|isbn=978-2-213-63659-7}} * {{Ouvrage|langue=fr|langue originale=it|titre=Dialogue sur la musique et le théâtre|sous-titre="Tristan et Isolde"|éditeur=Éditions Buchet/Chastel|lieu=Paris|année=2010|pages totales=222|isbn=978-2-283-02450-8}} * {{Ouvrage|langue=fr|titre=La musique est un tout|sous-titre=éthique et esthétique|éditeur=Fayard|lieu=Paris|année=2014|pages totales=172|isbn=978-2-213-67808-5}} == Notes et références == {{Références}} == Annexes == === Articles connexes === * [[Orchestre philharmonique de Buenos Aires]] * [[Staatskapelle de Berlin]] === Liens externes === {{Liens}} {{Succession/Début}} {{Succession/Ligne |couleur1=#FFFFFF |couleur2=#F0F8FF |couleur3=#FFFFFF |nom=[[Orchestre de Paris|Directeur musical, Orchestre de Paris]] |avant=[[Georg Solti]] |période=1975–1989 |après=[[Semyon Bychkov]] }} {{Succession/Ligne |couleur1=#FFFFFF |couleur2=#F0F8FF |couleur3=#FFFFFF |nom=[[Orchestre symphonique de Chicago|Directeur musical, Orchestre symphonique de Chicago]] |avant=[[Georg Solti]] |période=1991–2006 |après=[[Riccardo Muti]] }} {{Succession/Ligne |couleur1=#FFFFFF |couleur2=#F0F8FF |couleur3=#FFFFFF |nom=[[Staatsoper Unter den Linden|Directeur musical, Opéra d'État de Berlin]] |avant=[[Otmar Suitner]] |période= 1992- |après= }} {{Succession/Ligne |couleur1=#FFFFFF |couleur2=#F0F8FF |couleur3=#FFFFFF |nom=[[La Scala|Directeur musical, Opéra La Scala, Milan]] |avant=[[Riccardo Muti]] |période= 2005-2015 |après=[[Riccardo Chailly]] }} {{Succession/Ligne |couleur1=#FFFFFF |couleur2=#FFFFE0 |couleur3=#FFFFFF |nom=[[Prix Ernst-von-Siemens]] |avant=[[Henri Dutilleux]] |période=2006 |après=[[Brian Ferneyhough]] }} {{Succession/Fin}} {{Palette|Prix Wolf en art}} {{Portail|musique classique|paix|judaïsme|Argentine|Israël|Palestine}} {{CLEDETRI:Barenboim, Daniel}} [[Catégorie:Daniel Barenboim| ]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1942]] [[Catégorie:Naissance à Buenos Aires]] [[Catégorie:Enfant prodige]] [[Catégorie:Accompagnateur de lied ou de mélodie]] [[Catégorie:Artiste de Deutsche Grammophon]] [[Catégorie:Personnalité argentine du judaïsme]] [[Catégorie:Pianiste classique argentin]] [[Catégorie:Pianiste classique israélien]] [[Catégorie:Pianiste palestinien]] [[Catégorie:Artiste d'Erato Records]] [[Catégorie:Chef d'orchestre argentin]] [[Catégorie:Chef d'orchestre palestinien]] [[Catégorie:Lauréat du Praemium Imperiale]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'université hébraïque de Jérusalem]] [[Catégorie:Docteur honoris causa de l'Institut Weizmann]] [[Catégorie:Lauréat du prix Princesse des Asturies de la concorde]] [[Catégorie:Médaille d'or du mérite des beaux-arts (Espagne)]] [[Catégorie:Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences]] [[Catégorie:Grand officier de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Chevalier commandeur de l'ordre de l'Empire britannique]] [[Catégorie:Grand commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne]] [[Catégorie:Chevalier grand-croix de l'ordre du Mérite de la République italienne]] [[Catégorie:Récipiendaire de la croix Pour le Mérite (ordre civil)]] [[Catégorie:Récipiendaire de la médaille d'or de la Royal Philharmonic Society]] [[Catégorie:Personnalité liée à la musique classique décorée de la Légion d'honneur]] [[Catégorie:Artiste d'EMI Classics et Virgin Classics]] [[Catégorie:Lauréat du prix Wolf en art]] [[Catégorie:Éponyme d'un objet céleste]] [[Catégorie:Chef d'orchestre du concert du nouvel an à Vienne]]
305531
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pont%20p%C3%A9destre%20de%20Coaticook
Pont pédestre de Coaticook
{{Ébauche|Estrie}} {{Infobox Pont | nom = Pont pédestre de Coaticook | image = Point suspendu vu du haut de la tour, ponts sur la rivière Coaticook.jpg | légende = | pays = {{Canada}} | subdivision1 = {{Québec}} | lien subdivision1 = [[Provinces et territoires du Canada|Province]] | subdivision2 = [[Estrie]] | lien subdivision2 = [[Région administrative du Québec|Région]] | ville = [[Coaticook (Québec)|Coaticook]] | latitude = 45.134444 | longitude = -71.805000 | franchit = [[Coaticook (rivière)|Rivière Coaticook]] | fonction = Piétonnier | type = [[Pont suspendu]] | longueur = 169 | portée = | largeur = | hauteur = 50 | hauteur libre = | matériau = | dates = | démolition = | inauguration = | mise en service = | maître d'ouvrage = | concessionnaire = | concepteur = | architecte = | maître d'oeuvre = | ingénieur = | entreprises = | noms = | protection = | géolocalisation = Canada }} Le '''Pont pédestre de Coaticook''' (aussi appelé '''pont de la Gorge'''), situé à [[Coaticook (Québec)|Coaticook]] au [[Québec]], est une [[Pont suspendu|passerelle suspendue]] mesurant {{unité|169|mètres}} (554 pieds) de long, c'est la principale attraction du Parc de la Gorge de Coaticook. En 2004, il a reçu plus de {{formatnum:65000}}&nbsp;visiteurs. ==Liens externes== * {{Site officiel|http://www.gorgedecoaticook.qc.ca/}} {{Autres projets | commons = :Category:Coaticook Suspension Bridge }} {{Portail|Estrie|ponts}} [[Catégorie:Pont en Estrie]] [[Catégorie:Pont suspendu au Canada|Coaticook]]
305536
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pantonymie
Pantonymie
{{ébauche|linguistique}} {{À sourcer|date=mars 2015}} La '''pantonymie''' consiste à désigner un terme par un autre, beaucoup plus générique<!--général-->, dans l'ordre de l'[[hyperonymie]]. Ces termes ''passe-partout'' tels que « truc », « machin », « chose », « bidule », « X », « [[schmilblick]] », « toutim » qui renvoient à des personnes, des objets ou des notions, sont des pantonymes. == Exemples d'expressions en français == === Personnes === * ''Tartempion, Madame Unetelle'', ''Monsieur Untel, Duschmol'' ou ''Duchnock'' représentent un individu lambda. * ''{{Mme|Michu}}'' est utilisé pour désigner une femme peu éduquée. L'origine de cette expression vient probablement du théâtre de boulevard (fin {{s mini-|XIX|e}} ou début {{s-|XX|e}}). Sur Internet, l'expression ''{{Mme|Michu}}'' est couramment utilisée pour faire référence au grand public, non spécialiste. * ''{{page h'|X#Droit|X}}'' est préféré pour désigner une personne inconnue, anonyme. === Animaux === * ''Médor'', ''Mirza'' et ''Rex'' désignent des chiens. === Lieux === * ''[[wikt:Trifouilly-les-Oies|Trifouilly-les-Oies]]'' ou ''[[wikt:Perpète-lès-Oies|Perpète-lès-Oies]]'' décrivent une ville ou un village quelconque de la France rurale. * ''Trou-la-Chaussette'', mentionné dans la série [[Fantômette]], est parfois employé pour évoquer un village rural<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Framboisy |url=https://signefantomette.miraheze.org/wiki/Framboisy |site=Signé Fantômette |date=2022-03-29 |consulté le=2023-07-30}}</ref>. * ''Pétaouchnock'' désigne également un lieu censé se trouver très loin, découlant de la ville lointaine de [[Petropavlovsk-Kamtchatski]]. * ''[[Tombouctou]] ''ou'' [[Tataouine]]'' sont parfois employées pour désigner une destination hors de portée. === Objets === * ''Truc'', ''machin'', ''chose'', ''bidule'' sont couramment utilisés pour des objets. Le ''bidule'' est le nom donné dans les années 1950 à la [[matraque]] en bois longue (souvent en [[Robinia pseudoacacia#Bois imputrescible|acacia]] et d'une longueur de près d'un mètre) employée par les [[compagnie d'intervention|compagnies d'intervention]] à [[Paris]]<ref>[https://groups.google.com/forum/?fromgroups#!msg/guerrelec/rueFMQJCqYg/42yUKJc61l0J Lexique du policier]</ref>. === Dates === * La [[Saint-Glinglin]] est un jour fictif du calendrier utilisé pour désigner une date indéterminée, lointaine, voire qui n'arrivera jamais. * ''Le 36 du mois'' ou ''la semaine des quatre jeudis'' désignent également une date par définition inexistante. === Sciences === * En [[mathématiques]], ''[[X (mathématique)|x]]'' est la lettre communément attribuée à une [[inconnue (mathématiques)|inconnue]] ou à une [[variable (mathématiques)|variable]] ; en cas de pluralité d'inconnues ou de variables, on utilise aussi les lettres ''y'' et ''z''. * En programmation, le nom de variable ''toto'' peut être utilisé de façon générique lors de la description d'un exemple. Mais en anglais c'est davantage [[Foobar (programmation)|''foobar'']] qui est utilisé. * ''énième'' peut signifier n'importe quel grand nombre. == Exemples d'expressions en anglais == * ''{{lang|en|foo}}'' est l'équivalent du ''toto'' ci-dessus{{Référence souhaitée||date=6 décembre 2020}}. * ''[[John Doe]]'' et son féminin ''Jane Doe'' sont traduisibles par le ''Tartempion'' ci-dessus{{Référence souhaitée||date=6 décembre 2020}}. * ''[[Podunk]]'' est l'équivalent en anglais américain de ''[[wikt:Trifouilly-les-Oies|Trifouilly-les-Oies]]''. == Articles connexes == {{Autres projets|wikt=pantonymie|wiktionary thésaurus=bidule, truc, machin}} * [[Faux-texte]] * [[Variable métasyntaxique]] * [[Trou perdu]] * [[Marque substitutive]] == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Termes basés sur le suffixe -onymie|Anthroponymie}} {{Portail|anthroponymie|linguistique}} [[Catégorie:Lexicologie]] [[Catégorie:Sémantique]] [[Catégorie:Pantonyme|*]]
305539
https://fr.wikipedia.org/wiki/IndyCar%20%28entreprise%29
IndyCar (entreprise)
{{Voir homonymes|IndyCar}} {{Infobox Fédération sportive | charte = Sport mécanique | nom = IndyCar LLC | sigle = | logo = INDYCAR logo.png | taille logo = | légende = | noms précédents = Indy Racing League | sport = [[Compétition automobile|Sport automobile]] | création = {{Date|1994}} | disparition = | président = {{USA-d}} [[Jay Frye]] | siège = [[Indianapolis]], [[Indiana]]<br>{{drapeau|États-Unis}} [[États-Unis]] | affiliation = [[Automobile Competition Committee for the United States|ACCUS-FIA]] | nations = | clubs = | licenciés = {{formatnum:}} | internet = {{url|http://www.indycar.com}} }} '''IndyCar [[Limited liability company|LLC]]'''<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Company Snapchat INDYCAR LLC|url=https://safer.fmcsa.dot.gov/query.asp?searchtype=ANY&query_type=queryCarrierSnapshot&query_param=USDOT&query_string=668956|site=safer.fmcsa.dot.gov|consulté le=2019-11-1}}.</ref> est une entreprise et un organisme de [[course automobile]] [[États-Unis|américain]] qui organise l'[[IndyCar Series]] et son épreuve phare, les [[500 miles d'Indianapolis]], ainsi que différentes séries de monoplaces de promotion telles que l'[[Indy Lights]], le [[Pro Mazda Championship]] ou le [[US F2000 National Championship]]. Il est affilié à la [[Fédération Internationale de l'Automobile]]<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=INDYCAR rulebook|url=https://www.indycar.com/Fan-Info/INDYCAR-101/Rulebook/Chp4-EntrantsDrivers|site=indycar.com|consulté le=2019-11-1}}.</ref>. Créé sous le nom Indy Racing League (également appelé IRL), l'entreprise a été fondée en [[1994 en sport|1994]] par [[Tony George]], héritier de la famille {{Lien|trad=Hulman family|fr=Famille Hulman George|texte=Hulman George}}, alors propriétaire de l'[[Indianapolis Motor Speedway]] et organisateur des [[Indianapolis 500|500 miles d'Indianapolis]]. Le {{date-|4 novembre 2019}}, {{lien|lang=en|trad=Penske Corporation|fr=Penske Corporation|texte=Penske Corporation}} acquiert la société [[Hulman & Company]] et l'ensemble de ses filiales, dont la société IndyCar LLC et l'Indianapolis Motor Speedway<ref name=":L'Indycar et l'Indianapolis Motor Speedway rachetés par Penske">{{Lien web|langue=|titre=L'Indycar et l'Indianapolis Motor Speedway rachetés par Penske|url=https://www.autohebdo.fr/monoplace/indycar/actualites/l-indycar-et-l-indianapolis-motor-speedway-rachetes-par-penske-207130.html|consulté le=2019-11-1}}.</ref>{{,}}<ref name=":IndyCar, IMS acquired by Penske Corporation">{{Lien web|langue=|titre=IndyCar, IMS acquired by Penske Corporation|url=https://www.indycar.com/News/2019/11/11-04-INDYCAR-Penske|consulté le=2019-11-4}}.</ref>. En mettant sur pied en 1996 le championnat éponyme, Indy Racing League, devenu [[IndyCar Series]], Tony George a créé une scission avec le [[CART]]<ref name=":Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux">{{Lien web|langue=|titre=Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux|url=https://fr.motorsport.com/indycar/news/indycar-cart-irl-separation-1996-indy-861210/861210/|consulté le=2019-11-1|brisé le = 2023-11-02}}.</ref>, championnat existant depuis 1979 et dont l'Indy 500 était l'épreuve reine. IndyCar LLC est le quatrième organisme à gérer et organiser le championnat national de monoplaces aux États-Unis après l'[[Association américaine des automobilistes|AAA]], l'[[USAC]] et le [[CART|CART/Champ Car]]. L'entreprise a officiellement adopté son nouveau nom le {{date-|1 janvier 2011}}. == Historique == === Les courses de monoplace aux États-Unis === De 1956 à 1978, le championnat national de monoplace américaine est organisé par l'[[USAC|USAC (United States Auto Club)]], qui lui-même a succédé à l'[[Association américaine des automobilistes|AAA (American Automobile Association)]]. Le championnat regroupe alors les meilleures équipes et pilotes des États-Unis. Jusqu'en 1971, le championnat est composé principalement de courses sur circuits ovales (certains sur asphalte et d'autres sur terre), quelques courses sont organisées sur des tracés routiers et parfois, le championnat organise des courses de côtes. Après 1971, les courses sur terre disparaissent définitivement du calendrier. Cependant, en [[1978 en sport|1978]], de profondes divergences font leur apparition entre l'USAC et les principales écuries engagées. Ces dernières décident alors de créer leur propre championnat : le [[CART|CART (Championship Auto Racing Teams)]]<ref>{{Lien web|langue=|titre=L'aventure du Champ Car a pris fin il y a dix ans|url=https://fr.motorsport.com/indycar/news/champ-car-fin-dix-ans-1028291/3060086/|site=fr.motorsport.com|consulté le=2019-11-4|brisé le = 2023-11-02}}.</ref>. En 1979, deux championnats vont ainsi être organisés en parallèle : le CART et l'USAC. Les [[500 miles d'Indianapolis]], épreuve mythique et populaire du sport automobile aux États-Unis intègre le calendrier du championnat CART, tout en restant au programme de l'USAC. Malgré cela, l'USAC décline et le CART devient à partir de [[1980 en sport|1980]], le championnat de monoplace de référence aux États-Unis. Le calendrier de l'USAC est de plus en plus léger, jusqu'à se concentrer sur l'Indy 500 pour la saison {{lien|lang=en|trad=1984–85_USAC_Championship_Car_season|fr=Championnat USAC 1984-85|texte=1984-1985}}. En [[1984 en sport|1984]], le CART organise autant d'épreuves sur circuits ovales que sur tracés routiers. À partir de [[1986 en sport|1986]], les courses sur ovales deviennent minoritaires sur le calendrier, ce qui constitue une première dans l'histoire de l'IndyCar. === L'appellation Indy Car === Le terme "Indy Car" est utilisé dès les années 50. Il s'agit alors du surnom donné aux monoplaces du championnat [[USAC]], dérivé du nom de la course automobile la plus populaire du sport américain, les [[500 miles d'Indianapolis]]. Cette appellation a continué à être utilisée par le [[CART|Championship Auto Racing Teams]], le remplaçant de l'USAC en tant que principal organisme organisateur des championnats de course automobile aux États-Unis, qui appelle alors son championnat les "CART PPG Indy Car World Series" (bien qu'il ne soit pas l'organisateur de l'Indy 500). === Le conflit entre le CART et la famille Hulman George === En {{date-|janvier 1990}}, [[Tony George]] devient président de l'[[Indianapolis Motor Speedway]] et de sa course principale, les [[500 miles d'Indianapolis]]<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=Tony George reinstated to IndyCar's Hulman & Co board|url=https://eu.usatoday.com/story/sports/motor/indycar/2013/03/22/tony-george-hulman-board-indianapolis-motor-speedway/2011905/|site=usatoday.com|consulté le=2019-11-3}}.</ref>. Tony est le petit-fils de {{Lien|trad=Tony Hulman|fr=Tony Hulman|texte=Tony Hulman}}, qui acquit l'Indianapolis Motor Speedway au sortir de la [[Seconde Guerre mondiale]]. La structure en place du CART, dans le cadre duquel les 500 Miles sont organisés, ne plaît que modérément à George car composée de 24 membres (majoritairement des chefs d'écurie)<ref name=":Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux" />. Il propose alors dès {{date-|novembre 1991}} de créer une nouvelle structure et une nouvelle organisation, composée de seulement cinq membres, appelée "Indy Car Inc". La direction du CART refuse<ref name=":Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux" />. En 1992, l'[[Indianapolis Motor Speedway]] enregistre la marque "IndyCar" auprès de l'[[United States Patent and Trademark Office|Office des brevets et des marques de commerce des États-Unis]] et la cède sous licence au CART, pendant que Tony George dépose officiellement la société "Indy Car Inc"<ref name=":The Indy Car Wars: The 30-Year Fight for Control of American Open-Wheel Racing">{{Lien web|langue=en-US|titre=The Indy Car Wars: The 30-Year Fight for Control of American Open-Wheel Racing|url=https://books.google.fr/books?id=2HnXCgAAQBAJ&pg=PA62&lpg=PA62&dq=%22Indy+Car+Inc%22&source=bl&ots=zbk17SG510&sig=ACfU3U238pnO1ONxCAycpQ5x8RalJyVH5A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj0oOX7jM_lAhU5D2MBHdWJDckQ6AEwA3oECAkQAQ#v=onepage&q=%22Indy%20Car%20Inc%22&f=false|consulté le=2019-11-3}}.</ref>. Le conflit entre les organisateurs du CART et Tony George est renforcé par le souhait d'internationalisation du CART, notamment soutenue par Andrew Craig, son nouveau président. Cette expansion au-delà des frontières est redoutée par Tony George, car elle représente un potentiel risque pour la place centrale qu'occupe l'Indy 500 dans le calendrier<ref name=":Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux" />. Quatre mois après la nomination d'Andrew Craig, Tony George annonce finalement la formation de l'Indy Racing League (IRL), un nouveau championnat, pour l'année 1996<ref>{{Lien web|langue=|titre=L'histoire de l'Indianapolis Motor Speedway|url=https://www.rds.ca/courses/le-indianapolis-motor-speedway-1.250971|site=rds.ca|consulté le=2019-11-4}}.</ref>. La famille Hulman George voit dans cette nouvelle série l'occasion de créer une discipline à la philosophie plus américaine<ref name=":IndyCar CEO Randy Bernard fired">{{Lien web|langue=en-US|titre=IndyCar CEO Randy Bernard fired|url=https://www.motorsportmagazine.com/opinion/indycar/indycar-ceo-randy-bernard-fired|consulté le=2019-11-3}}.</ref>{{,}}<ref name=":The Indy Car Wars: The 30-Year Fight for Control of American Open-Wheel Racing" />, en revenant aux racines de l'IndyCar avec des courses principalement disputées sur ovale, aux États-Unis et favorisant la présence de pilotes américains. Tony George n'exclut pas la possibilité d'organiser plusieurs courses sur tracés routiers, mais elles ne doivent pas se faire au détriment de la compétition sur ovales. Le championnat intègre les [[500 miles d'Indianapolis]], au détriment du CART : son règlement garantit à 25 de ses équipes une place sur la grille de la course, ne laissant ainsi que huit places libres pour d'autres équipes, à commencer par les participants du CART<ref name=":Popular science — Supersonic airliner">{{Lien web|langue=en-US|titre=Popular science — Supersonic airliner|url=https://books.google.fr/books?id=j7_Qlmr7I6UC&pg=PA80&lpg=PA80&dq=25+grids+indy+500+cart&source=bl&ots=9SMPhbe3yS&sig=ACfU3U3DcnMwU_4OBITqhBy76080Wkne-w&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwj0zdfRjs_lAhUDcBQKHWsXDEIQ6AEwGXoECAYQAQ#v=onepage&q=25%20grids%20indy%20500%20cart&f=false|consulté le=2019-11-3}}.</ref>. En 1996, le conflit entre les deux parties atteint un sommet. Au mois de mars débute une bataille juridique autour de l'usage de la marque "Indy Car" : la direction du CART engage une action contre la famille Hulman George pour l'usage de l'appellation "Indy Car", louée depuis plusieurs années<ref name=":The Indy Car Wars: The 30-Year Fight for Control of American Open-Wheel Racing" />. En avril, c'est une procédure inverse qui est lancée par la famille Hulman George, pour empêcher le CART de continuer à utiliser la marque<ref name=":The Indy Car Wars: The 30-Year Fight for Control of American Open-Wheel Racing" />. Il faudra attendre la fin de la saison 1996 pour qu'une solution soit trouvée et que le CART accepte finalement de renoncer à utiliser la marque. En contrepartie, l'IRL acceptera de ne pas utiliser la marque "Indy Car" pour le nom de son championnat avant la fin de la saison 2002. En 2003 s'organiseront donc les [[IndyCar Series]] à la place de l'Indy Racing League et le [[ChampCar]], à la place du CART. Cette même année, les équipes du CART refusent de se rendre à Indianapolis et de participer à la course. La direction du CART va même jusqu'à organiser une course le même jour au [[Michigan International Speedway]], l'[[U.S. 500]]<ref name=":The divided 500: the 1996 Indy and U.S. 500s, 20 years later">{{Lien web|langue=en-US|titre=The divided 500: the 1996 Indy and U.S. 500s, 20 years later |url=https://motorsports.nbcsports.com/2016/05/26/the-divided-500-the-1996-indy-and-u-s-500s-20-years-later/|consulté le=2019-11-3}}.</ref>. Pour maximiser l'intérêt de cette nouvelle course, un million de dollars est promis au vainqueur<ref name=":Il y a 20 ans - L'IndyCar se sépare en deux" />. Les conséquences de ce conflit sont flagrantes. Les billets pour la deuxième course de l'[[Indy Racing League 1996|Indy Racing League]] à [[ISM Raceway|Phoenix]] se vendent moins bien, et l'audience télévisée diminue. Le week-end du [[Memorial Day]], le {{date-|26 mai}}, se déroulent la [[500 miles d'Indianapolis 1996|80e édition des 500 miles d'Indianapolis]] et la première édition de l'[[U.S. 500]]. Ces deux courses sont des échecs commerciaux. Le CART organisera sa course jusqu'en 1999, sans jamais réussir à attirer les fans et se rapprocher du succès, bien qu'en berne, des 500 Miles. Pour l'Indy Racing League, cette première saison est globalement un échec, avec des équipes inexpérimentées et manquant beaucoup de préparation. À partir de 1997, l'Indy Racing League adopte un nouveau règlement technique afin de rendre la production des châssis et des moteurs financièrement plus accessible aux équipes<ref name=":IRL: 1997 chassis rules and suppliers announced">{{Lien web|langue=en-US|titre=IRL: 1997 chassis rules and suppliers announced|url=https://www.motorsport.com/indycar/news/irl-1997-chassis-rules-and-suppliers-announced/4888/|consulté le=2019-11-4|brisé le = 2023-11-02}}.</ref>. Conséquence de ce nouveau règlement, les équipes du CART ne peuvent plus prendre part aux 500 miles d'Indianapolis avec leurs équipements actuels, augmentant ainsi les coûts des équipes souhaitant participer au championnat CART et aux Indy 500. Entre 2000 et 2002, plusieurs équipes prestigieuses et concurrentes historiques du CART, comme le [[Penske Racing]] ou le [[Chip Ganassi Racing]] basculent du CART à l'IRL. Ces deux équipes remportent d'ailleurs l'Indy 500 en [[500 miles d'Indianapolis 2000|2000]], [[500 miles d'Indianapolis 2001|2001]], [[500 miles d'Indianapolis 2002|2002]] et [[500 miles d'Indianapolis 2003|2003]]. Cet exode a de graves conséquences économiques et financières pour le CART qui ira jusqu'à faire faillite à l'issue de la saison [[CART World Series 2003|2003]]<ref name=":La série Champ Car absorbée par l'IRL?">{{Lien web|langue=en-US|titre=La série Champ Car absorbée par l'IRL?|url=https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/146381/champcarirl|consulté le=2019-11-4}}.</ref>. Tony George tente alors de racheter le CART afin de réunifier le championnat national de monoplaces mais les propriétaires d'écuries, dont [[Forsythe Racing|Gerald Forsythe]] et [[Paul Gentilozzi]] refusent et rachètent le CART<ref name=":Champ Cars - incertitudes sur la saison 2004">{{Lien web|langue=|titre=Champ Cars - incertitudes sur la saison 2004|url=https://www.challenges.fr/automobile/actu-auto/champ-cars-incertitudes-sur-la-saison-2004_406386|site=challenges.fr|consulté le=2019-11-4}}.</ref>, qu'ils rebaptisent officiellement "Champ Car World Series"<ref name=":La série Champ Car absorbée par l'IRL?" />. Dans le même temps, le championnat IRL est rebaptisé "IndyCar Series". La popularité, la médiatisation et les audiences télévisuelles de ce dernier augmentent lentement mais sûrement entre 1996 et 2007, mais tout en restant loin de la popularité que possédait le CART à la fin des [[années 1980]] et au début des [[années 1990]]. Après des débuts laborieux, le championnat IndyCar Series a su proposer un plateau à la qualité en hausse pour s'affirmer comme un véritable rival du CART/ChampCar, au point de mettre en péril l'existence de ce dernier et de finalement de l'absorber début 2008. === L'absorption du ChampCar par l'IndyCar Series === En {{date-|février 2008}}, [[Tony George]] et les propriétaires des ChampCar World Series signent un accord pour unifier les deux championnats à compter de la saison 2008<ref name=":After 12 years of conflict, IRL and Champ Car merge">{{Lien web|langue=en-us|titre=After 12 years of conflict, IRL and Champ Car merge|url=https://www.espn.com/racing/news/story?id=3259364&seriesId=1|site=espn.com|consulté le=2019-11-4}}.</ref>. Il s'agit dans les faits davantage d'une absorption du ChampCar par l'IndyCar que d'une véritable fusion. En effet, le ChampCar disparaît définitivement après le [[Grand Prix de Long Beach]] 2008 et la plupart des équipes migrant vers l'IndyCar Series. Malgré une hausse de popularité depuis les débuts en [[1996]] et son absorption du Champ Car, le championnat IndyCar Series reste déficitaire ce qui vaut de plus en plus de critiques à l'égard de Tony George. Ce dernier démissionne de son poste en [[janvier 2010]] et [[Randy Bernard]] devient le nouveau président de l'Indy Racing League au mois de février. L'année suivante, Indy Racing League, l'entreprise qui organise les IndyCar Series, change officiellement de nom et devient IndyCar. Mark Mikes devient en {{date-|octobre 2012}} le nouveau président de l'entreprise<ref name=":Mark Miles replaces Jeff Belskus as CEO of Indianapolis track owner">{{Lien web|langue=en-us|titre=Mark Miles replaces Jeff Belskus as CEO of Indianapolis track owner|url=https://www.autosport.com/indycar/news/104431/ims-reshuffles-management|site=autosport.com|consulté le=2019-11-4}}.</ref>. ===Rachat par Penske Corporation=== Le {{date-|4 novembre 2019}}, le conseil d’administration de Hulman & Company, la société mère d'IndyCar LLC, de l'IndyCar Series et de l'Indianapolis Motor Speedway, annonce qu'un accord a été trouvé avec Penske Corporation pour une vente de l'ensemble de ses actifs<ref name=":L'Indycar et l'Indianapolis Motor Speedway rachetés par Penske"/>{{,}}<ref name=":IndyCar, IMS acquired by Penske Corporation"/>. == Les séries organisées par l'IndyCar == === IndyCar Series === {{Article détaillé|IndyCar Series}} L'IndyCar Series est depuis 1996 le principal championnat organisé par l'IndyCar. Pour des raisons juridiques, il ne porte ce nom que depuis la saison 2003. Depuis 2008 et l'annonce de la disparition du [[Champ Car|CART/Champ Car]]<ref>{{en}} [http://www.indycar.com/news/story.php?story_id=10557 Done deal] - Site officiel, 22 février 2008 (voir archive)</ref>, l'IndyCar Series est l'unique championnat majeur de courses de monoplaces aux États-Unis. [[Nippon Telegraph and Telephone|NTT]], une entreprise de télécommunications, est l'actuel sponsor-titre de la série<ref>{{Lien web|langue=en-US|titre=INDYCAR will partner with NTT to deliver digital innovations that enhance the fan experience.|url=https://us.nttdata.com/en/News/Press%20Release/2019/January/INDYCAR%20Names%20NTT%20as%20Entitlement%20Sponsor%20of%20IndyCar%20Series|site=us.nttdata.com|consulté le=2019-01-16}}.</ref>. À l'origine, la série se disputait exclusivement sur [[Ovale (circuit automobile)|circuits ovales]]. À partir de 2005, les [[Circuit automobile|circuits routiers et urbains]] font leur apparition. Aujourd'hui, un tiers seulement des courses se disputent sur anneau de vitesse, le reste se déroulant sur circuits urbains et routiers. === Indy NXT === {{Article détaillé|Indy Lights}} L'actuel championnat Indy Lights a vu le jour en 2002, sous le nom d'Infiniti Pro Series, du nom du motoriste japonais [[Infiniti]], alors principal partenaire technique et financier de la série. À la suite du retrait du soutien financier d'Infiniti, le championnat a pris en 2006 le nom d'Indy Pro Series, puis celui d' Indy Lights en 2008, avant de prendre définitivement celui d'Indy NXT à compter de la saison 2023. Il s'agit de la deuxième division, derrière l'IndyCar, du ''{{lang|en|[[Road to Indy]]}}'', un programme de formules de promotions pour accéder à l'[[IndyCar Series]]. L'Indy NXT est distinct du championnat Indy Lights, créé en 1986 sous le nom ''American Racing Series'' et qui était la formule de promotion du championnat [[CART]]. === Indy Pro 2000 Championship === {{Article détaillé|Indy Pro 2000 Championship}} L'Indy Pro 2000 Championship, anciennement connu sous le nom de Star Mazda Championship et Pro Mazda Championship est une formule de promotion, la troisième division du [[Road to Indy]]. La série commence en [[1991 en sport|1991]] et a depuis, toujours parcouru des [[Ovale (circuit automobile)|ovales]], des circuits routiers et des [[Circuit automobile temporaire|circuits urbains]]. Dès ses débuts, la formule avait pour but de développer les jeunes pilotes vers un avenir dans une meilleure formule. === US F2000 National Championship === {{Article détaillé|US F2000 National Championship}} Ce championnat est le quatrième rang du programme [[Road to Indy]]. Créé en 1991, le championnat a été suspendu en 2006, puis relancé en 2010. C'est un dérivé de la [[Formule Ford]] F2000. == Références == {{Références|colonnes=2}} == Articles connexes == * [[IndyCar Series]] * [[Indy Lights]] * [[Pro Mazda Championship]] * [[US F2000 National Championship]] == Liens externes == * [http://www.indycar.com/ Site officiel] * [http://www.us-racing.com/ Site sur l'IndyCar] {{Palette|IndyCar Series|Indy Lights}} {{Portail|sport automobile|États-Unis}} [[Catégorie:Indy Racing League| ]] [[Catégorie:Organisme fondé en 1994]]
305545
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gu%C3%A9orgui%20Markov%20%28%C3%A9crivain%20bulgare%29
Guéorgui Markov (écrivain bulgare)
{{Voir homonymes|Guéorgui Markov|Markov}} {{Infobox Biographie2|charte=écrivain}} '''Guéorgui Ivanov Markov''' (en {{lang-bg|Георги Иванов Марков}}) ([[Sofia]], {{Date de naissance|1|mars|1929|âge=non}} - [[Balham (Royaume-Uni)|Balham]], [[Londres]], {{Date de décès|11|septembre|1978}}) est un dissident [[Bulgarie|bulgare]], auteur de romans et de pièces de théâtre, assassiné par les [[comité pour la sécurité d'État|services secrets bulgares]] en 1978. Il travaille comme [[romancier]] et [[dramaturge]] avant de s'enfuir de la Bulgarie en 1969, alors État communiste dirigé par le secrétaire général du Parti communiste [[Todor Jivkov]]. Après son départ vers l'Ouest, il devient journaliste pour la [[BBC World Service]], la [[Radio Free Europe]] fondée aux [[États-Unis]], et la [[Deutsche Welle]] allemande. Il critique de nombreuses fois le régime communiste bulgare à la radio, et c'est sans doute pour cela que le gouvernement aurait décidé de le faire assassiner avec l'aide du [[KGB]]<ref>{{en-US}} Rózsa L, Nixdorff K 2006, ''Biological Weapons in Non-Soviet Warsaw Pact Countries'', pp. 157-168 in M. Wheelis, L. Rózsa, M. Dando (eds.) 2006. ''Deadly Cultures : Biological Weapons since 1945'', Harvard University Press.</ref>. == Vie en Bulgarie == Guéorgui Markov est né le {{date-|1 mars 1929}} à [[Kniajevo]] près de [[Sofia]]. Après avoir obtenu son baccalauréat en 1946, il mène des études de chimie industrielle à l'université et enseigne cette matière dans un lycée technique. À 19 ans, atteint de la [[tuberculose]], il est contraint à des séjours réguliers dans plusieurs hôpitaux et se met à écrire. En 1957, il publie le roman ''La Nuit de Celsius'', bientôt suivi par ''Les Vainqueurs d'Ajax'' (1959) et par deux recueils de nouvelles (1961). En 1962, son roman ''Hommes'' remporte le prix annuel de l'Union des écrivains bulgares, ce qui le fait accepter comme membre de l'Union, prérequis pour une carrière d'écrivain professionnel en Bulgarie communiste. Guéorgui Markov travaille à la maison d'édition « Narodna Mladej », tandis que les recueils ''Un portrait de mon Double'' (1966) et ''Les Femmes de Varsovie'' (1968) confortent sa place chez les jeunes écrivains les plus talentueux de Bulgarie. Markov écrit aussi un nombre de pièces de théâtre, mais la plupart ne sont jamais jouées où sont retirées du répertoire théâtral par la censure communiste<ref name="Christov201804">Christo Christov, [https://blogs.mediapart.fr/zinaida-polimenova/blog/090418/julia-kristeva-ce-qui-ete-omis-dans-la-lecture-du-cas-sabina Julia Kristeva: ce qui a été omis dans la lecture du cas «Sabina»], mediapart.fr, 2 avril 2018, trad. fr. 9 avril 2018</ref> : ''S'écrouler sous l'arc-en-ciel'', ''L'Ascenseur'', ''Assassinat dans le cul-de-sac'', ''Les Communistes'' et ''J'étais lui''. Son roman ''Le Plafond'' est interdit de publication au milieu de son impression, car il décrit, en termes allégoriques, et comme certain, l'écroulement du plafond du moulin d'acier Lénine. Markov fait partie des auteurs du scénario de la série TV populaire ''À chaque borne kilométrique'', et créa le personnage du détective de la [[Seconde Guerre mondiale]] Velinski et de son ennemi juré le résistant Dejanov. Durant cette période et en dépit de la censure de certains de ses ouvrages, Guéorgui Markov est un des écrivains et poètes acclamés que [[Todor Jivkov]] tenta d'amadouer pour que leur travail serve de propagande au régime. Son style de vie de bohème à cette époque de son existence est inconnu de la plupart de ses compatriotes. == Écrivain et dissident == En 1969, Guéorgui Markov se rend en [[Italie]] où son frère vit, au départ pour attendre la fin du tumulte autour de ses pièces, mais change d'avis et décide de rester à l'Ouest, surtout après septembre 1971 lorsque le gouvernement bulgare refuse de prolonger son [[passeport]]<ref name="Christov201804"/>. Il s'installe à [[Londres]], où il apprend l'anglais et commence à travailler au bureau bulgare du BBC World Service en 1972. Il essaye en vain de se frayer un chemin dans l'industrie du film, comptant sur l'aide de Peter Uvaliev. Il travaille également plus tard chez Radio Free Europe et à la [[Deutsche Welle]] où il critique l'intervention du régime communiste dans la vie culturelle bulgare<ref name="Christov201804"/>. Considéré comme un opposant par le régime, celui-ci suspend son adhésion à l'Union des Écrivains bulgares et le condamne par contumace à six ans et demi de prison<ref name="Christov201804"/>. Ses travaux sont retirés des bibliothèques et des librairies et il est interdit de mentionner son nom dans les médias bulgares jusqu'en 1989. Les [[Comité pour la sécurité d'État|services secrets]] lui avaient fait un dossier sous le nom de code « l'Errant »<ref name="Christov201804"/>. En 1974, on joue à Londres ''S'écrouler sous un arc-en-ciel'', et il gagne le premier prix à [[Édimbourg]] avec la pièce ''L'Archange Michel'' écrite en anglais. Le roman ''L'Honorable chimpanzé droit'', coécrit par David Philips, est publié après sa mort. En 1975, Markov épouse Annabelle Dilk qui lui donne une fille, Alexandra-Raina, un an plus tard. Entre 1975 et 1978, Markov travaille sur ses ''Reportages in absentia'', analyses de la vie en Bulgarie communiste, diffusés de façon hebdomadaire sur Radio Free Europe. Leur critique du gouvernement communiste et de son secrétaire général [[Todor Jivkov]] font de Markov un des ennemis du régime les plus exécrés. Ces reportages sont publiés après la chute du gouvernement communiste en Bulgarie. En 2000, Guéorgui Markov reçoit à titre posthume l'[[Ordre de Stara Planina]], le plus grand honneur du pays<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=BULGARIE|périodique=La Croix|date=2000-12-29|issn=0242-6056|lire en ligne=https://www.la-croix.com/Archives/2000-12-29/BULGARIE-_NP_-2000-12-29-124038|consulté le=2018-07-10}}</ref> pour sa « contribution significative à la littérature, au drame et à la non-fiction bulgare et pour sa position et sa confrontation exceptionnellement civiques contre le régime communiste. » == Assassinat == === Victime du « parapluie bulgare » === {{Article connexe|Parapluie bulgare}} Des agents de la [[Comité pour la sécurité d'État|police secrète bulgare]] assistés du [[KGB]] avaient déjà tenté deux fois de se débarrasser de Markov. La troisième est fructueuse. Le {{Date-|7|septembre|1978}} (jour de l'anniversaire de [[Todor Jivkov]]), Guéorgui Markov, après avoir traversé [[Waterloo Bridge]], attendait à un arrêt de bus à Londres lorsqu'il est heurté à la jambe par un homme portant un parapluie. L'homme s'excusa et partit. Guéorgui Markov raconte plus tard aux médecins que l'homme avait parlé avec un accent étranger. Il se rappelle également avoir senti une piqûre douloureuse lorsque la pointe du parapluie l'a touché. Lorsque l'écrivain arrive à son bureau de la [[BBC World Service]], il remarque qu'une petite boursouflure rouge s'était formée là où le parapluie l'avait heurté, et que celle-ci est toujours douloureuse. Le soir-même, il est pris d'une importante fièvre et admis à l'hôpital à [[Balham (Royaume-Uni)|Balham]], où il meurt trois jours plus tard. [[Fichier:Parapluie bulgare.PNG|thumb|Schéma possible de la pointe du parapluie qui aurait tué Markov.]] === Enquête approfondie === Markov ayant exprimé aux médecins la suspicion d'avoir été empoisonné, et vu les conditions mystérieuses de la mort, [[Scotland Yard]] ordonne une [[autopsie]]. Les médecins légistes découvrent un petit projectile sphérique et métallique, de la taille d'une tête d'épingle, niché dans son [[mollet]]. Il mesure exactement {{unité|1.52|mm}} de diamètre et est composé de 90 % de [[platine]] et de 10 % d'[[iridium]]. Deux orifices de {{unité|0.35|mm}} de diamètre y sont percés, formant une cavité en forme de X. Des experts de [[Porton Down]] trouvent dans l'objet des traces de [[ricine]] toxique. Une substance mielleuse empâte les trous pour former une bulle qui maintenait la ricine dans les cavités. Cet enrobage inédit a été créé pour fondre à {{unité|37|°C}}, soit la température d'un [[corps humain]]. Quand le projectile est introduit dans la jambe de Markov, c'est ce qui se produit et la ricine est absorbée dans les vaisseaux sanguins. Même si les médecins qui traitaient Markov à l'hôpital avaient su qu'il avait été empoisonné à la ricine, ils n'auraient rien pu faire, car il n'y a aucun [[antidote]] connu à ce poison. Dix jours avant le meurtre, on tente de tuer un autre dissident bulgare, [[Vladimir Kostov]], dans une station de [[Métro de Paris|métro parisienne]]. Les médecins ont trouvé la même sorte d'objet dans sa peau. Cependant, l'enrobage semble avoir été endommagé avant ou pendant l'injection, et seule une infime portion du poison infiltra le sang, ce qui ne provoque que la [[fièvre]]. Kostov rapporta que le coup venait d'un homme qui portait un petit sac, mais pas de parapluie. La complexité du mécanisme indiquait en tout état de cause une action commanditée par un État. [[Vladimir Fédorovski]] rapporte que l'arme employée était dissimulée dans un parapluie américain appartenant à un lot acheté par le [[KGB]] à [[Washington (district de Columbia)|Washington]], et dont la pointe a été modifiée pour accueillir un pistolet silencieux. C'est le pouvoir bulgare qui fait pression sur le pouvoir soviétique central pour obtenir la coopération du KGB, [[Iouri Andropov|Andropov]] laissant faire<ref>[http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2011/08/12/01006-20110812ARTFIG00005-ces-espions-qui-firent-l-histoire.php Ces espions qui firent l'Histoire], Le Figaro magazine, 12 août 2011, extraits du ''Roman de l'espionnage'' de [[Vladimir Fédorovski]], 2011</ref>. Les dossiers, attachés à la Direction n° 6 des services secrets bulgares, ont totalement disparu ou ont été détruits intégralement au début de 1990, afin de supprimer les traces relatives à son assassinat commis par des employés et agents de la Sécurité d’État<ref name="Christov201804"/>. == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == * {{Autorité}} * {{Dictionnaires}} * {{Bases littérature}} * [http://www.timesonline.co.uk/article/0,,2087-1641567,00.html Times Online(UK) article revealing Dane as the umbrella killer.] {{Portail|littérature|Bulgarie}} {{DEFAULTSORT:Markov, Gueorgui Ivanov}} [[Catégorie:Naissance en mars 1929]] [[Catégorie:Naissance à Sofia]] [[Catégorie:Décès en septembre 1978]] [[Catégorie:Décès à Wandsworth (borough londonien)]] [[Catégorie:Écrivain bulgare du XXe siècle]] [[Catégorie:Écrivain assassiné]] [[Catégorie:Personne assassinée par empoisonnement]] [[Catégorie:Mort assassiné en Angleterre]] [[Catégorie:Décès à 49 ans]] [[Catégorie:Transfuge bulgare]] [[Catégorie:Réfugié au Royaume-Uni]] [[Catégorie:Récipiendaire de l'ordre de Stara Planina]]
305554
https://fr.wikipedia.org/wiki/Serge%20Baguet
Serge Baguet
{{homonyme|Baguet}} {{Infobox Cycliste | image = BAGUET Serge 2005.jpg | légende = Serge Baguet en 2005. | équipe = | années amateur = | équipes amateur = | années pro = 09.1990-12.1990<br />1991<br />1992-1994<br />1995<br />1996<br />2000-2002<br />2003-2004<br />2005<br />2006-2007 | équipes pro = [[Équipe cycliste Lotto|Lotto-Super Club]] (stagiaire)<br />[[Équipe cycliste Lotto|Lotto-Super Club]]<br />[[Équipe cycliste Lotto|Lotto]]<br />[[Équipe cycliste Lotto|Lotto-Isoglass]]<br />[[Équipe cycliste Vlaanderen 2002|Vlaanderen 2002-Eddy Merckx]]<br />[[Équipe cycliste Lotto|Lotto-Adecco]]<br />[[Équipe cycliste Lotto-Domo|Lotto-Domo]]<br />[[Équipe cycliste Predictor-Lotto|Davitamon-Lotto]]<br />[[Équipe cycliste Quick Step-Innergetic|Quick Step-Innergetic]] | années direction = | équipes dirigées = | victoires principales = '''1 championnat'''<br />{{Maillot|BEL}} [[Championnats de Belgique de cyclisme sur route|Champion de Belgique sur route]] 2005<br />'''1 étape de grand tour'''<br />[[Tour de France]] (1 étape) }} '''Serge Baguet''', né le {{date|18|août|1969|en cyclisme}} à [[Opbrakel]] ([[Belgique]]) et mort à [[Hautem-Saint-Liévin]] le {{date|9|février|2017|en cyclisme}}, est un [[cyclisme sur route|coureur cycliste]] [[Belgique|belge]]. Professionnel de 1991 à 1996, puis de 2000 à 2007, il a notamment été [[Championnats de Belgique de cyclisme sur route|Champion de Belgique sur route]] en 2005 et vainqueur d'étape du [[Tour de France]] en [[Tour de France 2001|2001]]. == Biographie == Serge Baguet est le fils de Roger Baguet, cycliste professionnel durant les années 1960. Serge Baguet commence sa carrière professionnelle en 1991, au sein de l'équipe [[Équipe cycliste Lotto|Lotto]]. Au cours des cinq ans passés dans cette équipe, il remporte notamment des étapes du [[Tour de Grande-Bretagne]] et du [[Tour du Limousin]], prend la deuxième place du [[Bretagne Classic|Grand Prix de Plouay]] en 1992, et participe à son premier Tour de France en 1993. En 1996, il descend dans l'équipe de deuxième division [[Équipe cycliste Vlaanderen 2002|Vlaanderen 2002]], puis met une première fois un terme à sa carrière à l'issue de cette année, {{citation|se disant démotivé, accumulant quelques kilos de trop<ref name="reg">{{lien web|url=http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/les-regrets-de-baguet-51b7bea8e4b0de6db98b572c|titre=Les regrets de Baguet|site=dhnet.be|date=12 septembre 2007|consulté le=9 février 2017}}</ref>.}} Devenu [[couvreur]], il est convaincu par [[Joseph Braeckevelt]] de revenir au cyclisme et est réengagé par Lotto en 2000<ref name="reg"/>. Il dispute à nouveau le [[Tour de France 2000|Tour de France]] cette année-là. En 2001, il en remporte une étape à [[Montluçon]], gagne également la [[Course des raisins]] et prend la troisième place de l'[[Amstel Gold Race 2001|Amstel Gold Race]]. En 2005, il est [[Championnats de Belgique de cyclisme sur route|champion de Belgique]], à [[Saint-Hubert (Belgique)|Saint-Hubert]]<ref name="reg"/>. En 2006, il rejoint l'équipe [[Équipe cycliste Etixx-Quick Step|Quick Step-Innergetic]]. Diminué par des {{citation|problèmes de dos}}, il arrête sa carrière fin 2007<ref name="reg"/>. Il décède des suites d'un cancer le {{date|9|février|2017|en sport}} à [[Hautem-Saint-Liévin]]<ref>{{Lien web|titre=Serge Baguet est décédé à 47 ans|url=http://www.7sur7.be/7s7/fr/1512/Cyclisme/article/detail/3076257/2017/02/09/Serge-Baguet-est-decede-a-47-ans.dhtml|site=7s7|consulté le= 9 février 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=nl |url=http://www.hln.be/hln/nl/952/Wielrennen/article/detail/3076251/2017/02/09/Voormalig-Belgisch-kampioen-wielrennen-Serge-Baguet-47-overleden.dhtml |titre=Voormalig Belgisch kampioen wielrennen Serge Baguet (47) overleden |série= |auteur=Frank Eeckhout |lien auteur= |coauteurs= |jour=9 |mois=février |année=2017 |site=Het Laatste Nieuws |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le=9 février 2017 |id= }}.</ref>. == Palmarès == === Palmarès amateur === * '''1986''' ** ''{{2e}} du [[championnats de Belgique de cyclisme sur route|championnat de Belgique sur route débutants]]'' * '''1987''' ** Une étape des [[Tre Ciclistica Bresciana]] * '''1988''' ** ''{{2e}} du [[championnats de Belgique de cyclisme sur route|championnat de Belgique sur route militaires]]'' * '''1989''' ** [[Bruxelles-Opwijk]] ** ''{{2e}} de la [[Flèche flamande]]'' * '''1990''' ** {{4e|étape}} du [[Grand Prix Guillaume Tell]] ** [[Triptyque ardennais]] : *** Classement général *** {{1re}}, {{2e}}, {{3e}}a (contre-la-montre) et {{3e}}b étapes ** ''{{2e}} de Seraing-Aix-Seraing'' ** ''{{3e}} de la [[Flèche flamande]]'' === Palmarès professionnel === * '''1991''' ** [[Tour du Nord-Ouest de la Suisse]] ** ''{{2e}} de la [[Prueba Villafranca de Ordizia]]'' * '''1992''' ** {{2e|étape}} du [[Tour du Limousin]] ** ''{{2e}} de [[Cholet-Pays de Loire]]'' ** ''{{2e}} du [[Bretagne Classic|Grand Prix de Plouay]]'' ** ''{{3e}} du [[Tour du Limousin 1992|Tour du Limousin]]'' * '''1993''' ** {{2e|étape}} du [[Tour de Grande-Bretagne]] ** ''{{10e}} de la [[Flèche wallonne 1993|Flèche wallonne]]'' * '''1994''' ** [[Stadsprijs Geraardsbergen]] ** [[Clásica de Sabiñánigo]] * '''2000''' ** [[Stadsprijs Geraardsbergen]] ** ''{{3e}} du [[Grand Prix de la ville de Zottegem]]'' * '''2001''' ** [[Course des raisins]] ** [[17e étape du Tour de France 2001|{{17e|étape}}]] du [[Tour de France 2001|Tour de France]] ** ''{{2e}} de la [[Coppa Sabatini]]'' ** ''{{3e}} de l'[[Amstel Gold Race 2001|Amstel Gold Race]]'' ** ''{{5e}} de la [[Classique de Saint-Sébastien 2001|Classique de Saint-Sébastien]]'' * '''2002''' ** ''{{2e}} de [[Kuurne-Bruxelles-Kuurne]]'' ** ''{{2e}} du [[Stadsprijs Geraardsbergen]]'' ** ''{{3e}} du [[Trofeo Laigueglia]]'' ** ''{{3e}} du [[Grand Prix Pino Cerami]]'' * '''2004''' ** ''{{2e}} du [[Grand Prix de Plouay 2004|Grand Prix de Plouay]]'' * '''2005''' ** {{Maillot|BEL}} [[Championnats de Belgique de cyclisme sur route|Champion de Belgique sur route]] ** {{2e}} et {{3e|étapes}} du [[Tour d'Andalousie]] == Résultats sur les grands tours == === Tour de France === 5 participations * [[Tour de France 1993|1993]] : {{110e}} * [[Tour de France 2000|2000]] : {{121e}} * [[Tour de France 2001|2001]] : {{85e}}, vainqueur de la {{17e}} étape * [[Tour de France 2002|2002]] : {{105e}} * [[Tour de France 2003|2003]] : {{86e}} === Tour d'Italie === 1 participation * [[Tour d'Italie 2006|2006]] : abandon ({{17e|étape}}) == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == * {{Bases sport}} {{Palette Champions de Belgique de cyclisme sur route}} {{Portail|cyclisme|Belgique}} {{DEFAULTSORT:Baguet, Serge}} [[Catégorie:Naissance en août 1969]] [[Catégorie:Naissance à Brakel]] [[Catégorie:Coureur cycliste belge]] [[Catégorie:Vainqueur d'étape du Tour de France]] [[Catégorie:Décès dans la province de Flandre-Orientale]] [[Catégorie:Décès à 47 ans]] [[Catégorie:Mort d'un cancer colorectal]] [[Catégorie:Mort d'un cancer en Belgique]] [[Catégorie:Décès en février 2017]]
305556
https://fr.wikipedia.org/wiki/Carotide
Carotide
{{paronyme|Parotide}} {{homonymie}} Le terme '''carotide''' peut désigner une '''artère carotide''', mais il en existe plusieurs : * l''''[[artère carotide commune]]''' ou '''artère carotide primitive''' ; * une de ses deux branches : ** l''''[[artère carotide interne]]''', ** l''''[[artère carotide externe]]'''.
305569
https://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A9sie%20courtoise
Poésie courtoise
{{à sourcer|date=avril 2020}} Les [[Poésie lyrique|poésies lyriques]] au Moyen Âge sont de [[Poésie chantée|véritables chansons]] : leurs [[strophe]]s correspondent à une phrase musicale et un refrain est toujours présent. Leur rythme chantant est défini par l'accompagnement obligatoire d'une mélodie. Les origines de la poésie lyrique peuvent être recherchées dans les chants populaires et les danses. L'influence de la culture arabe se fait sentir.<!-- Source? --> La poésie médiévale atteint son sommet dans l'art des troubadours. Le Midi, où l'économie est plus développée que dans les provinces du Nord et où la vie quotidienne est moins belliqueuse, se rend plus propice à l'art, et la fin'amor et la [[Canso (chanson)|canso]] s'y développent. L'influence de cette poésie se traduit dans la langue d'oïl pendant la deuxième moitié du {{s-|XII}}. Plus spontanées et naturelles au début, en général, les poésies évoluent vers des formes fixes. L'idée commence à se dissimuler sous les symboles, l'allégorie, l'érudition, qui viennent souvent à la place du sentiment. Dès la fin du XIVe siècle le souci de perfection technique prend le dessus et la poésie devient un exercice de rhétorique ou un divertissement de société. Cherchant à répondre à l'idéal aristocratique, la poésie courtoise aboutit finalement au maniérisme. == Source == * Jacques Roubaud, ''La Ballade et le chant royal'' (1997), éd. Les Belles Lettres, coll. « Architecture du Verbe » {{ISBN|2-251-49007-8}} == Notes et références == {{Références}} == Articles connexes == * [[Littérature française du Moyen Âge]] * [[Littérature médiévale]] * [[Poésie médiévale française]] {{Autres projets|wikisource=Catégorie:Poésie courtoise}} {{Portail|poésie|Moyen Âge}} {{DEFAULTSORT:Poesie courtoise}} [[Catégorie:Amour courtois]] [[Catégorie:Poésie courtoise]] [[Catégorie:Genre poétique médiéval]] [[Catégorie:Genre littéraire médiéval]]
305571
https://fr.wikipedia.org/wiki/Virelai
Virelai
{{ébauche|littérature française|poésie}} [[Fichier:Virelai schema.svg|vignette|Schéma structurel du Virelai, une forme de chanson française médiévale]] Le '''virelai''' est un [[poème]] à forme fixe, avec un nombre variable de [[strophe]]s à deux [[rime]]s. L'un de ses [[vers]] sert de [[Refrain (poésie)|refrain]] et réapparaît à la fin de chaque strophe ou parfois selon une ordonnance plus complexe. Les [[Vers#Mètre syllabique|mètres]] d'un virelai peuvent être identiques ou variés. == Histoire == Le mot ''virelai'' vient de ''[[Lai (poésie)|lai]]'' et de ''virer'' dans le sens de ''tourner'', ce qui évoque à la fois la danse et le refrain, ce dernier pouvant être repris en chœur. Les premiers virelais datent de la fin du {{XIIIe siècle}} et le genre fut surtout populaire au {{s mini-|XIV|e}} et au {{s mini-|XV|e}} siècle. Parmi les auteurs de virelais, l'un des plus importants est [[Guillaume de Machaut]], qui en écrivit 39 sous le nom de ''chansons balladées''. :''Quand je suis mis au retour de veoir* ma Dame,'' :''Il n'est peine ni douleur que j'aie, par m'âme** ;'' :''Dieu ! c'est droit que je l'aime, sans blâme, de loyal amour !'' :''Sa beauté, sa grand douçeur, d'amoureuse flamme,'' :''Par souvenir, nuit et jour, m'éprend et enflamme ;'' :''Dieu ! c'est droit que je l'aime, sans blâme, de loyal amour !'' :''Et quand sa haute valeur mon fin cœur entame,'' :''Servir la veuil sans foleur***, penser ni diffame ;'' :''Dieu ! c'est droit que je l'aime, sans blâme, de loyal amour !'' :<nowiki>*</nowiki>''veoir : voir (la diérèse impose de maintenir la prononciation de l'ancien français)'' :<nowiki>**</nowiki>''m'âme : mon âme'' :<nowiki>***</nowiki>''foleur : folie'' L'un des poèmes les plus connus de [[Christine de Pisan]] est un virelai : {{début de colonnes|taille=30}} :''Je chante par couverture,'' :''Mais mieux pleurassent mes œils,'' :''Ni nul ne sait le travail'' :''Que mon pauvre cœur endure.'' :''Pour ce muce ma douleur,'' :''Qu’en nul je ne vois pitié.'' :''Plus a l’on cause de pleur,'' :''Moins trouve l’on d’amitié.'' :''Pour ce plainte ni murmure'' :''Ne fais de mon piteux deuil.'' :''Ainçois ris quand pleurer veuil,'' :''Et sans rime et sans mesure'' :''Je chante par couverture.'' :''Petit porte de valeur'' :''De soi montrer déhaitié,'' :''Ne le tiennent qu’à foleur'' :''Ceux qui ont le cœur haitié.'' :''Si n’ai de démontrer cure'' :''L’intention de mon veuil,'' :''Ains, tout ainsi comm’ je seuil,'' :''Pour celer ma peine obscure,'' :''Je chante par couverture.'' {{fin de colonnes}} == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Littérature française du Moyen Âge]] * [[Littérature médiévale]] * [[Poésie médiévale française]] * [[Virelangue]] === Liens externes === * {{Autorité}} {{Portail|littérature française|poésie}} [[Catégorie:Poème à forme fixe]] [[Catégorie:Genre littéraire médiéval]]
305572
https://fr.wikipedia.org/wiki/Motorola%20ROKR%20E1
Motorola ROKR E1
{{ébauche|informatique}} [[Fichier:MOTOROKR.jpg|thumb|Un téléphone Motorola ROKR raccordé à un Powerbook d’Apple pour utiliser iTunes.]] Le '''ROKR E1''' (prononcer « rockeur ») est un [[téléphone mobile]] construit par [[Motorola]] (sur la base du modèle E398) en collaboration avec [[Apple]], et équipé d'une version mobile du logiciel [[iTunes]], d'où son surnom d'« iPhone » et son rangement dans la lignée des [[iPod]]. Il embarque une [[mémoire flash]] ([[TransFlash]]) de 512 mégaoctets pouvant accueillir une centaine de morceaux musicaux au format [[Advanced Audio Coding|AAC]] (celui employé par le magasin de vente en ligne [[ITunes Store|iTunes Music Store]])<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/2005/09/un-telephone-avec-un-coeur-de-rokr-618108|auteur=Emmanuel Paquette|titre=Un téléphone avec un cœur de ROKR|date=28 septembre 2005|périodique=[[Les Échos]]}}.</ref>. {{refnec|De nombreux opérateurs de téléphonie mobile hésitent à lancer sur le marché un tel appareil.}} Initialement, seul un opérateur américain s'était engagé à commercialiser et prendre en charge cet « iPhone ». En France, cela s'explique par le fait que l'iTunes Music Store affiche des tarifs fixes de {{unité|0.99|euro}}, et que les concurrents à cette offre comme [[SFR]] via [[NRJ Mobile]] proposaient la vente d'un morceau pour des prix allant de 2 à {{unité|3|euros}}. L'intégration et synchronisation avec [[iTunes]] par interface [[Universal Serial Bus|USB]] 1.1 (et non [[Bluetooth]]) est possible. À noter la synchronisation avec [[Calendrier (Apple)|iCal]] et Address Book ([[carnet d'adresses]]). Il a été dévoilé à [[San Francisco]] et [[New York]] le {{Date|7|septembre|2005}}, simultanément à l'[[iPod nano]]<ref>{{article|auteur= Catherine Maussion et Christophe Alix|titre= Un téléphone qui s'est fait pote avec l'iPod |date=8 septembre 2005|périodique=[[Libération (journal)|Libération]]|lire en ligne=https://www.liberation.fr/futurs/2005/09/08/un-telephone-qui-s-est-fait-pote-avec-l-ipod_531600}}.</ref>. La version suivante, le E2, n'intègre plus iTunes. Courant {{date||janvier|2007|en informatique}}, l'[[iPhone]] d'Apple est dévoilé ; le fabricant de matériel informatique rompt sa collaboration avec Motorola. == Références == {{références}} == Articles connexes == * [[Motorola]] * [[Apple]] - [[iPod]] {{Portail|télécommunications}} [[Catégorie:Baladeur numérique]] [[Catégorie:Téléphone mobile Motorola|ROKR E1]] [[Catégorie:Produit lancé en 2005]] [[en:Motorola Rokr#E1]]
305574
https://fr.wikipedia.org/wiki/Classification%20internationale%20des%20maladies
Classification internationale des maladies
{{Voir homonymes|CIM|ICD}} La '''Classification internationale des maladies''' ou '''CIM''' (en anglais, '' '''I'''nternational '''C'''lassification of '''D'''iseases'' ou '' '''ICD''' '')<ref>dont l'appellation complète est '''classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé connexes'''.</ref> est une classification médicale codifiée classifiant les [[maladie]]s et une très vaste variété de signes, symptômes, lésions traumatiques, empoisonnements, circonstances sociales et causes externes de blessures ou de maladies. Elle est publiée par l'[[Organisation mondiale de la santé]] (OMS) et est mondialement utilisée pour l'enregistrement des [[taux de morbidité]] et des [[taux de mortalité]] touchant le domaine de la [[médecine]]<ref name="WHO-FIC">{{Lien web|langue=en |auteur institutionnel={{lang|en|World Health Organization}} |url=http://www.who.int/classifications/en/ |titre=Family of International Classifications |consulté le=2011-07-12}}.</ref>. La dernière version est la CIM-11 entrée en vigueur le {{date|1er janvier 2022}}<ref name=":1" />. == Description == Les affections (symptômes, maladies, lésions traumatiques, empoisonnements) et les autres motifs de recours aux services de santé sont répertoriés dans la CIM avec une précision qui dépend de leur importance, c'est-à-dire de leur fréquence et de l'intensité du problème de santé publique qu'ils posent (par exemple, le chapitre des maladies infectieuses est le plus gros et le plus détaillé parce que ces maladies sont la première cause mondiale de morbidité et de mortalité). La CIM est une classification statistique et mono-axiale. Elle est ''statistique'' en ce sens que l'entité faisant l'objet d'un codage ne peut être attribuée qu'à une et une seule catégorie de la classification. Cela découle des règles de codage pour le choix de l’''affection principale'' ou de la ''cause de mortalité''. Elle est ''mono-axiale'' en ce sens que chaque entité (maladie) ne correspond qu'à un seul code, les ambiguïtés de classement étant levées par les règles d'exclusion. La CIM attribue aux entités répertoriées un code [[alphanumérique]] comportant trois à cinq caractères. Cette classification est soumise à révisions périodiques (5 de 1893 à 1948, 6 par l'OMS de 1949 à 2019). La {{10e|révision}} (CIM-10) a été adoptée en {{date|mai 1990}}, et la {{11e}} (CIM-11) en {{date|mai 2019}}<ref name=":1">{{Lien web|lang=en |titre=WHO {{!}} International Classification of Diseases, 11th Revision (ICD-11) |url=http://www.who.int/classifications/icd/en/ |site=WHO |consulté le=2019-07-04}}.</ref>. == Historique == En 1893, un [[médecin]] [[France|français]], [[Jacques Bertillon]], intronise la ''Classification des causes de décès'' lors d'un congrès à [[Chicago]], aux [[États-Unis]]<ref name="History">{{Lien web|langue=en |auteur institutionnel=WHO |titre=History of the development of the ICD |url=http://www.who.int/entity/classifications/icd/en/HistoryOfICD.pdf |format=pdf}}.</ref>. Cette classification a fait l'objet de cinq révisions décennales jusqu'en 1938. À sa création en 1945, l'OMS se vit confier l'évolution et la mise à jour de la classification de Bertillon. La sixième révision devint en 1948 la ''Classification statistique internationale des maladies, traumatismes et causes de décès'' : elle cessait en effet de ne répertorier que les causes de décès pour s'intéresser de façon plus générale à la morbidité. En 1967, l'OMS stipule que les États membres doivent utiliser la dernière révision en cours pour leurs statistiques sanitaires de morbidité et de mortalité. Après la {{9e|révision}} adoptée en 1975, le rythme décennal des révisions est rompu, et la {{10e|révision}} est adoptée en {{date|mai 1990}}. L'un des motifs en est l'importance des modifications effectuées. L'OMS avait prévu que les révisions décennales seraient remplacées par des mises à jour. La première a été publiée en 1996, suivie d'autres selon un rythme annuel<ref>{{Lien web|langue=en |titre=List of Official ICD-10 Updates |url=http://www.who.int/classifications/icd/icd10updates/en/ |site=who.int |consulté le=2017-05-09}}.</ref>. La CIM-10 comprend trois volumes, publiés respectivement en 1993 ({{vol.|1}}), 1995 ({{vol.|2}}) et 1996 pour le {{vol.|3}}. La CIM a été conçue pour « permettre l'analyse systématique, l'interprétation et la comparaison des données de mortalité et de morbidité recueillies dans différents pays ou régions à des époques différentes » ({{nobr|volume 2}} {{p.|2}}). == Anciennes versions == === CIM-6 === La CIM-6, publiée en 1949, était le premier manuel contenant une classification des [[troubles mentaux]]. === CIM-7 === C'est la première version, publiée en 1955, qui s'intitule officiellement « Classification internationale des maladies ». Une rubrique « Perversions sexuelles » y est intégrée, au sein de la catégorie « Personnalité pathologique » ; elle comprend entre autres l'[[homosexualité]], la [[Paraphilie|déviation sexuelle]], l'[[exhibitionnisme]], le [[fétichisme]], le [[sadisme]] et la sexualité pathologique<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Malick Briki|préface=[[Florence Tamagne]]|titre=Psychiatrie et homosexualité|sous-titre=lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours|passage=86|lieu=Besançon|éditeur=Presses universitaires de Franche-Comté|collection=Thesis|date=2009|pages totales=232|isbn=9782848672519|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vpRIZtOdROkC|titre chapitre=Création et psychiatrisation de l'homosexualité}}</ref>. === CIM-8 === La huitième révision de cette classification est lancée à Genève en 1965, avec la participation de trente-six états, majoritairement européens, aux travaux. Les manuels diagnostiques sont plus détaillés, mais limités ; les descriptions cliniques sont absentes. Le [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|DSM II]], version américaine de la CIM, est créé en 1968, pour assurer une homogénéité entre les deux classements. L'homosexualité devient une sous-rubrique à part entière (comprenant la sodomie et le lesbianisme), toujours rattachée aux « Perversions sexuelles », désormais catégorisées en « Névroses, troubles de la personnalité et autres troubles mentaux non psychotiques »<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Malick Briki|préface=[[Florence Tamagne]]|titre=Psychiatrie et homosexualité|sous-titre=lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours|passage=94|lieu=Besançon|éditeur=Presses universitaires de Franche-Comté|collection=Thesis|date=2009|pages totales=232|isbn=9782848672519|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vpRIZtOdROkC|titre chapitre=Création et psychiatrisation de l'homosexualité}}</ref>. === CIM-9 === {{Article détaillé|Liste de codes CIM-9}} La CIM-9 termine sa neuvième révision en 1975<ref name="History" /> et est publiée par l'Organisation Mondiale de la Santé en 1977. Elle est finalement remplacée par la CIM-10 qui donne une plus grande expansion des données. Il est impossible de convertir les données exposées dans la CIM-9 avec les données exposées dans la CIM-10, bien qu'il existe certains guides d'utilisateur<ref>{{Lien web|langue=en |auteur institutionnel={{lang|en|World Health Organization}} |url=http://www.who.int/classifications/help/icdfaq/en/ |titre=FAQ on ICD |consulté le=2011-07-12}}.</ref>. === CIM-10 === {{Article détaillé|Liste de codes CIM-10}} Les projets de la CIM-10 ont débuté en 1983, et la nouvelle révision est faite par l'[[Assemblée mondiale de la santé]], qui l'adopte le {{date-|17 mai 1990}}, pour rentrer en application à compter du {{date-|1er janvier 1993}}<ref>{{Article|auteur1=France Meslé |auteur2=Jacques Vallin |titre=Effet de l'adoption de la CIM-10 sur la continuité de la statistique des décès par cause. Le cas de la France |périodique=[[Population (revue)|Population]] |année=2008 |numéro=2 |volume=63 |pages=383-396 |doi=10.3917/popu.802.0383}}.</ref>. La dernière version est en utilisation par les États membres de l'OMS dès 1994<ref name=":1" />. Le système de classification expose plus de {{nombre|155000|différents}} codes et permet à l'aide des [[Diagnostic (médecine)|diagnostic]]s et procédures, une expansion significative sur {{nombre|17000|codes}} disponibles dans le [[#CIM-9|CIM-9]]<ref Name="CMS_PressAug2008">{{lien web|langue=en |auteur={{lang|en|CMS Office of Public Affairs}} |titre=HHS Proposes Adoption of ICD-10 Code Sets and Updated Electronic Transaction Standards |site={{lang|en|U.S. Department of Health & Human Services}} |date=2008-08-15 |url=http://www.dhhs.gov/news/press/2008pres/08/20080815a.html}}.</ref>. Plusieurs facilités sont disponibles sur le site officiel de l'OMS pour aider à son utilisation, et incluent un manuel, un mode d'emploi et des données à télécharger<ref name="WHO-FIC" />. Certains pays ont adapté le manuel, comme la « CIM-10-AM », publiée en [[Australie]] en 1998 (également en utilisation en [[Nouvelle-Zélande]])<ref>{{Lien web|langue=en |titre=ICD-10-AM |site={{lang|en|New Zealand Health Information Service}} |url=http://www.nzhis.govt.nz/moh.nsf/pagesns/534 |consulté le=2011-07-12}}.</ref>, et la « CIM-10-CA », commercialisée au [[Canada]] en 2000<ref name="CIHI">{{Lien web|langue=en |titre=ICD-10-CA |site={{lang|en|Canadian Institute for Health Information}} |url=http://www.cihi.ca/cihi-ext-portal/internet/en/document/standards+and+data+submission/standards/classification+and+coding/codingclass_icd10 |consulté le=2011-07-12}}.</ref>. La table analytique comporte vingt-deux chapitres depuis 2006, du fait de sa plus récente mise à jour ; elle en comptait vingt et un auparavant. Chaque chapitre est divisé en ''catégories'' affectées d'un code à trois caractères, par exemple : [[asthme]] J45. La majorité des catégories propose un niveau de détail supplémentaire ou ''sous-catégorie'' dont le code est précisé par un quatrième caractère (séparé des trois premiers par un point), par exemple : asthme allergique J45.0. Les vingt-deux chapitres avec l'indication des codes des première et dernière catégories qu'ils contiennent sont les suivants : {| class="wikitable" |- ! Chapitre ! Codes ! Titre |- | {{I}} | [[CIM-10 Chapitre 01 : Certaines maladies infectieuses et parasitaires|A00-B99]] | Certaines maladies infectieuses et parasitaires |- | {{II}} | [[CIM-10 Chapitre 02 : Tumeurs|C00-D48]] | Tumeurs |- | {{III}} | [[CIM-10 Chapitre 03 : Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire|D50-D89]] | Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire |- | {{IV}} | [[CIM-10 Chapitre 04 : Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques|E00-E90]] | Maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques |- | {{V}} | [[CIM-10 Chapitre 05 : Troubles mentaux et du comportement|F00-F99]] | Troubles mentaux et du comportement |- | {{VI}} | [[CIM-10 Chapitre 06 : Maladies du système nerveux|G00-G99]] | Maladies du système nerveux |- | {{VII}} | [[CIM-10 Chapitre 07 : Maladies de l'œil et de ses annexes|H00-H59]] | Maladies de l'œil et de ses annexes |- | {{VIII}} | [[CIM-10 Chapitre 08 : Maladies de l'oreille et de l'apophyse mastoïde|H60-H95]] | Maladies de l'oreille et de l'apophyse mastoïde |- | {{IX}} | [[CIM-10 Chapitre 09 : Maladies de l'appareil circulatoire|I00-I99]] | Maladies de l'appareil circulatoire |- | {{X}} | [[CIM-10 Chapitre 10 : Maladies de l'appareil respiratoire|J00-J99]] | Maladies de l'appareil respiratoire |- | {{XI}} | [[CIM-10 Chapitre 11 : Maladies de l'appareil digestif|K00-K93]] | Maladies de l'appareil digestif |- | {{XII}} | [[CIM-10 Chapitre 12 : Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané|L00-L99]] | Maladies de la peau et du tissu cellulaire sous-cutané |- | {{XIII}} | [[CIM-10 Chapitre 13 : Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif|M00-M99]] | Maladies du système ostéo-articulaire, des muscles et du tissu conjonctif |- | {{XIV}} | [[CIM-10 Chapitre 14 : Maladies de l'appareil génito-urinaire|N00-N99]] | Maladies de l'appareil génito-urinaire |- | {{XV}} | [[CIM-10 Chapitre 15 : Grossesse, accouchement et puerpéralité|O00-O99]] | Grossesse, accouchement et puerpéralité |- | {{XVI}} | [[CIM-10 Chapitre 16 : Certaines affections dont l'origine se situe dans la période périnatale|P00-P96]] | Certaines affections dont l'origine se situe dans la période périnatale |- | {{XVII}} | [[CIM-10 Chapitre 17 : Malformations congénitales et anomalies chromosomiques|Q00-Q99]] | Malformations congénitales et anomalies chromosomiques |- | {{XVIII}} | [[CIM-10 Chapitre 18 : Symptômes, signes et résultats anormaux d'examens cliniques et de laboratoire, non classés ailleurs|R00-R99]] | Symptômes, signes et résultats anormaux d'examens cliniques et de laboratoire, non classés ailleurs |- | {{XIX}} | [[CIM-10 Chapitre 19 : Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres conséquences de causes externes|S00-T98]] | Lésions traumatiques, empoisonnements et certaines autres conséquences de causes externes |- | {{XX}} | [[CIM-10 Chapitre 20 : Causes externes de morbidité et de mortalité|V01-Y98]] | Causes externes de morbidité et de mortalité |- | {{XXI}} | [[CIM-10 Chapitre 21 : Facteurs influant sur l'état de santé et motifs de recours aux services de santé|Z00-Z99]] | Facteurs influant sur l'état de santé et motifs de recours aux services de santé |- | {{XXII}} | [[CIM-10 Chapitre 22 : Codes d'utilisation particulière|U00-U99]] | Codes d'utilisation particulière |} Seuls les vingt-et-un premiers chapitres sont actuellement présents dans l'édition papier de la CIM-10. Le {{nobr romains|chapitre XXII}} est accessible en anglais sur le site Internet de l'OMS, avec l'ensemble des mises à jour faites depuis 1996<ref>Ensemble des {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/icd10updates/en/ |titre=mises à jour}} faites depuis 1996.</ref>. Il est aussi accessible avec les mises à jour, en français, sur le site de l'[[Agence technique de l'information sur l'hospitalisation]]{{Refins |<ref name="atih">{{nobr romains|Chapitre XXII}} accessible avec les mises à jour, en français, sur le site de {{Lien web|url=http://www.atih.sante.fr/ |titre=l'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation}}.</ref>}}. Cette version est la première à ne plus comporter, dans la liste des maladies mentales, l'[[homosexualité]]. L'introduction précise : {{citation|les troubles de la préférence sexuelle sont nettement différenciés des troubles de l'identité sexuelle. L'homosexualité, en elle-même, n'est plus considérée comme une catégorie}}<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Malick Briki|préface=[[Florence Tamagne]]|titre=Psychiatrie et homosexualité|sous-titre=lectures médicales et juridiques de l'homosexualité dans les sociétés occidentales de 1850 à nos jours|passage=158|lieu=Besançon|éditeur=Presses universitaires de Franche-Comté|collection=Thesis|date=2009|pages totales=232|isbn=9782848672519|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=vpRIZtOdROkC|titre chapitre=Deux décennies de dépsychiatrisation de l'homosexualité, 1970-1990}}</ref>. === CIM-11 === {{section à sourcer|date=novembre 2020}} L'Organisation mondiale de la santé a révisé la Classification internationale des maladies (CIM) en fonction de la CIM-11. Son développement a eu lieu sur un espace de travail basé sur Internet qui continue d'être utilisé comme plate-forme de maintenance<ref>{{Lien web|url=https://icd.who.int/dev11/l-m/en |titre=plate-forme de maintenance}}</ref> pour les discussions et les propositions de mises à jour de la CIM. N'importe qui peut soumettre une proposition fondée sur des données probantes. Les propositions sont traitées d'une manière ouverte et transparente, avec des examens des preuves scientifiques, de la facilité d'utilisation et de l'utilité des diverses utilisations de la CIM. {{refnec|Il est prévu qu'il ne sera pas nécessaire d'apporter des modifications nationales à la CIM-11, en raison de sa richesse et de sa souplesse dans les détails à signaler.}} La version finale pour la mise en œuvre est publiée le {{date-|18 juin 2018}}<ref name="OMS-ICD">{{Lien web|langue=en |titre=International Classification of Diseases (ICD) |url=http://www.who.int/classifications/icd/en/ |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}}.</ref> et {{précision nécessaire|devrait être soumise pour adoption à l'[[Assemblée mondiale de la santé]] (AMS) en {{date|mai 2019}}}}, pour rentrer en application à compter du {{date-|1er janvier 2022}}<ref name="OMS-ICD" />. La CIM-11 est accompagnée d'une trousse de mise en œuvre qui comprend entre autres des tableaux de transition de et vers la CIM-10, un outil de traduction, un outil de codage, des services Web, un manuel et du matériel de formation: {{Lien web|url=http://apps.who.int/gb/ebwha/pdf_files/EB143/B143_13-fr.pdf |format=pdf |titre=Classification internationale des maladies}}. Tous les outils sont accessibles après l'auto-inscription à partir de la plate-forme de maintenance<ref>{{Lien web|langue=en |titre=ICD-11 Maintenance Platform |url=https://icd.who.int/dev11/l-m/en}}.</ref>. La version officielle est accessible en ligne<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://icd.who.int |titre=ICD-11}}.</ref>. Une traduction française est disponible. Il s'agit de la CIM-11 pour les statistiques de mortalité et de morbidité (CIM11-MMS)<ref>{{Lien web |titre=CIM-11 pour les statistiques de mortalité et de morbidité |url=https://icd.who.int/browse11/l-m/fr |site=icd.who.int |consulté le=2022-07-25}}</ref>. *{{refnec| Environ {{nombre|300|spécialistes}} de {{nombre|55|pays}}, organisés en {{nombre|30|groupes}} de travail principaux, ont apporté leur contribution à l'actualisation scientifique de la CIM-11, et les problèmes structurels qui sont apparus à l'aide de la CIM-10 ont été résolus. * La CIM-11 est beaucoup plus facile à utiliser que la CIM-10. Son infrastructure ontologique permet un meilleur guidage de l'utilisateur par rapport à la CIM-10. * Le recours systématique à l'utilisation de combinaisons de codes et de codes d'extension rend la CIM finalement cliniquement pertinente. Avec les combinaisons, n'importe quelle condition peut être codée au niveau de détail désiré. * Les soins primaires, le codage du cancer, la médecine traditionnelle (actuellement {{nobr|module 1}} : médecine chinoise ancienne - Chine, Corée et Japon), et une section pour l'évaluation du fonctionnement sont maintenant inclus. * Des versions spécialisées, comme pour la santé mentale, les soins primaires ou la dermatologie sont produites à partir du noyau commun, la fondation. * La CIM-11 est multilingue. La CIM-10 existe en {{nombre|43|langues}} dans des versions électroniques et la CIM-11 a déjà {{nombre|15|traductions}} en cours. L'outil produit tous les fichiers et formats à partir de l'outil de traduction de base sur la {{Lien web|url=https://icd.who.int/dev11/l-m/en |titre=plate-forme de maintenance}}. Pour l'autorisation des traductions, les demandes doivent être adressées à l'OMS. * La CIM-11 est prête pour la santé numérique (anciennement la santé électronique) en raison de l'utilisation d'identificateurs de ressources uniformes et de ses fondements ontologiques. Le système permet de connecter n'importe quel logiciel via une [[Application Programming Interface|API]] standard. Le même emballage est également préparé pour une utilisation hors ligne. * La CIM-11 est basée sur un composant de base électronique qui contient tout le contenu, l'information structurelle, les références et les descripteurs dans un format lisible par machine. Le contenu est ensuite rendu pour une utilisation mécanique ou humaine, sous forme électronique ou imprimée. * Dans la CIM-11, chaque entité pathologique a une description qui donne des descriptions clés et des conseils sur la signification de l'entité/catégorie en termes lisibles par l'homme, afin de guider les utilisateurs. Il s'agit d'un progrès par rapport à la CIM-10, qui n'avait que des libellés. Les Définitions ont une structure standard selon un modèle avec des modèles de définition standard et d'autres caractéristiques illustrées dans un « modèle de contenu ». Le modèle de contenu est un cadre structuré qui saisit les dimensions sous-jacentes à la définition d'une entité de DCI. Le modèle de contenu permet donc l'informatisation (avec des liens vers des ontologies et des {{lien|lang=en|trad=SNOMED CT}}). Chaque entité ICD peut être vue à partir de différentes dimensions ou « paramètres ». Par exemple, il y a actuellement {{nombre|13|paramètres}} principaux définis dans le modèle de contenu (voir ci-dessous) pour décrire une catégorie dans le DCI. # CIM libelé de l'entité - <small>{{lang|en|Fully Specified Name}}</small> # Propriétés de classification - <small>maladie, trouble, blessure{{etc.}}</small> # Définitions textuelles - <small>courtes descriptions standard </small> # Termes - <small>synonymes, autres inclusions et exclusions</small> # Description du système et de la structure du corps - <small>anatomie et physiologie</small> # Propriétés temporelles - <small>aiguës, chroniques ou autres </small> # Sévérité des propriétés des sous-types - <small>{{lang|en|mild}}, modéré, sévère, ou d'autres échelles</small> # Propriétés de manifestation - <small>signes, symptômes</small> # Propriétés causales - <small>étiologie : infectieux, cause externe{{etc.}}</small> # Propriétés fonctionnelles - <small>impact sur la vie quotidienne : activités et participation </small> # Propriétés de l'affection spécifique - <small>relation avec la grossesse{{etc.}}</small> # Propriétés du traitement - <small>considérations spécifiques au traitement : {{abréviation discrète|p. ex.|par exemple}} résistance </small> # Critères diagnostiques - <small>définitions opérationnelles pour l'évaluation </small> La CIM-11 fait appel à une architecture plus sophistiquée que les versions historiques, conformément à sa génération en tant que ressource numérique. Le contenu de base du système, appelé Composante Fondation, est un [[réseau sémantique]] de mots et de termes, où tout terme donné peut avoir plus d'un parent. Pour répondre à l'exigence que les classifications statistiques présentent une exclusivité mutuelle (de sorte que les événements ne sont pas comptés plus d'une fois) et une exhaustivité (de sorte qu'il y a une place pour comptabiliser tous les événements), la CIM11 soutient la sérialisation de la Composante Fondation en un nombre arbitraire de linéarisations, optimisé pour les cas d'utilisation. La linéarisation principale, actuellement appelée linéarisation conjointe pour les statistiques de morbidité et de mortalité, est le format tabulaire avec lequel la plupart des utilisateurs traditionnels se familiariseront. Cependant, d'autres linéarisations, pour les soins primaires, les dérivés de sous-spécialités multiples ou des applications telles que l'aide à la décision clinique sont possibles. Enfin, des travaux préliminaires en partenariat avec l’{{lien|lang=en|trad=International Health Terminology Standards Development Organisation|texte=IHTSDO}} sont en cours pour assurer la cohérence sémantique de la composante Fondation de la CIM-11 par le développement de l'[[ontologie]] commune, un sous-ensemble de {{lien|lang=en|trad=SNOMED CT}} qui ancrera la composante Fondation à des termes définis par [[logique de description]].}} == Problématiques == Le but de la CIM est de permettre l'analyse comparative internationale, mais cela se heurte à plusieurs difficultés. Les révisions périodiques de la classification doivent concilier la continuité des définitions (stabilité) tout en l'adaptant à l'évolution du savoir médical (pertinence), ce qui peut rendre plus difficile la valeur comparative des statistiques sanitaires. Par exemple, lorsque différents pays adoptent les nouvelles révisions avec des décalages de temps différents ; ou encore lorsque l'on veut étudier les statistiques sur de longues durées (plusieurs décennies)<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=en |auteur1=Andrew D. Cliff |titre=Atlas of Disease distributions |passage=67 |lieu= |éditeur=Basil Blackwell |année=1988 |pages totales= |isbn=0-631-13149-3 |lire en ligne= |numéro chapitre=2 |titre chapitre=Data sources and problems}}.</ref>. De même, si la classification gagne en précision et en raffinement, cela accroit le besoin d'expertise sur le terrain (moyens et technique de diagnostic). Il peut alors se produire un décalage de qualité de collecte des données entre les pays selon le niveau de leur service de santé<ref name=":0" />. == Critiques portant sur la psychiatrie == Cette classification qui globalement s'est alignée sur celle du [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|DSM]] (particulièrement depuis la [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux#DSM-IV et DSM-IV-TR (1994-2000)|{{4e|révision}}, DSM-{{IV}}]]) est critiquée et pour les mêmes raisons : réductionnisme sous couvert de position a-théorique, développement en fonction d'une vision purement organique et pharmacologique, selon l'intérêt des laboratoires pharmaceutiques<ref>M. Corcos : ''Un monde selon DSM une barbarie taxinomique'', Doin Éditeurs, 2010, {{ISBN|2-7040-1298-9}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article|auteur=Jean Garrabé |titre=La Classification française des troubles mentaux et la Classification internationale des maladies : historique comparatif |périodique=[[L'Information psychiatrique]] |année=2013 |numéro=4 |volume=89 |pages=319-326 |doi=10.3917/inpsy.8904.0319}}.</ref>. Par ailleurs, le fait qu'elle ne reprenne pas les « axes » du [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux|DSM]] fait que la liste des diagnostics aurait tendance, selon {{lesquelles|certaines critiques}}, à s'allonger sans fin et sans qu'on puisse clairement hiérarchiser ceux qui sont pertinents actuellement, ceux qui relèvent d'un [[Structure en psychopathologie|aspect structurel]]. Enfin, la partie des diagnostics pédopsychiatriques (enfants et adolescents) serait insuffisante, ce qui aurait tendance à confondre [[pédopsychiatrie]] et psychiatrie de l'adulte dans une vision « adultomorphe »<ref>[[Xavier Pommereau]], Michaël Brun, Jean-Philippe Moutte : ''L'Adolescence scarifiée'', (L'œuvre et la psyché), L'Harmattan, 2009, {{ISBN|2-296-07531-2}}.</ref>. == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Nosologie]] * [[Classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent]] * [[Classification internationale du Fonctionnement, du handicap et de la santé]] * [[Classification des troubles mentaux]] * [[Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux]] * [[Liste de codes CIM-9]] * [[Liste de codes CIM-10]] * [[Surveillance syndromique]] === Sites officiels === * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/en/ |titre=ICD site principal|site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} : histoire, achat, centres collaborateurs * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/implementation |titre=ICD base de données sur l'implémentation |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/icd10updates/en |titre=ICD-10 mises à jour |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/apps/icd/icd10online |titre=ICD-10 outil de codage en ligne, {{nobr|Volumes 1 et 3}} de la CIM-10 / ICD-10 |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/icdonlineversions/en/ |titre=ICD-10 Manuel {{nobr|Volume 2}} en ligne |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} * {{Lien web|langue=en |url=http://www.who.int/classifications/icd/ICDRevision/en/ |titre=ICD-11 Revision information |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} * {{Lien web|langue=en |url=http://extranet.who.int/icdrevision/ |titre=ICD-11 Revision platform (interactif) |site=[[Organisation mondiale de la santé]]}} === Liens externes === * {{Lien web|langue=fr |url=https://www.atih.sante.fr/cim-10-fr-2018-usage-pmsi |titre=CIM 10 FR à usage PMSI {{nobr|Volume 1}} - {{nobr|version 2018}} |site=[[Agence technique de l'information sur l'hospitalisation]]}} {{citation|intègre les mises à jour 2018 de l’OMS et les modifications réalisées en 2018 par l’ATIH.}} * {{Lien web|url=http://taurus.unine.ch/icd10 |titre=Explorateur CIM-10 |site=[[Université de Neuchâtel]]}}. * {{Lien web|url=http://www.aideaucodage.fr/cim |titre=Aide au codage médical regroupant CCAM et CIM-10 pour le PMSI et la T2A |site=aideaucodage.fr}}. * {{Lien web|url=http://www.pmsim.fr/ |titre=Explorateur de la CIM-10 version ATIH et moteur de recherche de codes CIM10 |site=PMSIM.fr}}. * {{Lien web|url=http://www.dimdi.de/dynamic/en/klassi/diagnosen/icd10/htmlfren/fr-icd.htm |titre=La CIM-10 |site=Site OMS officiel temporaire pour la recherche en ligne}}. * {{Lien web|langue=en |url=http://cms.hhs.gov/paymentsystems/icd9/icd10.asp |titre=USA CMS ICD-10-Procedure Coding System and Training Manual}}. * {{Lien web|langue=en |url=https://www.cdc.gov/nchs/about/otheract/icd9/icd10cm.htm |titre=USA Brouillon ICD-10-CM}}. {{Palette|Organisation mondiale de la santé|Classification médicale|Chapitre CIM-10}} {{Portail|médecine}} [[Catégorie:Ouvrage en psychiatrie]] [[Catégorie:Nosologie psychiatrique]] [[Catégorie:Jeu de données]] [[Catégorie:Classification internationale des maladies|*]]
305577
https://fr.wikipedia.org/wiki/ICD
ICD
{{Homonymie}} {{sigle|3}} {{Autres projets |wikt=ICD}} '''ICD''', [[Sigle de trois lettres|sigle composé des trois lettres]] [[I (lettre)|I]], [[C (lettre)|C]] et [[D (lettre)|D]], peut faire référence à : * [[Ingénieur civil de la défense]], en France ; * [[ICD Business School]], une [[école de commerce]] privée [[France|française]] ; * Interface Control Document ; * ''[[International Classification of Diseases]]'' (en français, [[Classification internationale des maladies]]), un système de classification des maladies organisé par l'OMS ; * ''implantable cardioverter-defibrillator'', en français : défibrillateur automatique implantable (DAI) ; * [[instrument de coopération au développement]], de l'Union Européenne ; * [[insensibilité congénitale à la douleur]] ; * [[In-Circuit Debugger]].
305592
https://fr.wikipedia.org/wiki/Santo%20subito
Santo subito
{{Titre en italique|it}} [[Image:Beatification of John Paul II (1).jpg|240px|thumb|right|Béatification de Jean-Paul II.]] '''''{{Langue|it|Santo subito}}''''' est une locution [[italien]]ne qui veut dire « Canonisez-le tout de suite ! » (littéralement « Saint tout de suite », et plus rarement ''santa subito'' au féminin). Elle est utilisée par les [[catholicisme|catholiques]] qui demandent la [[canonisation]] rapide d'une personne après sa mort. Depuis la promulgation de la [[bulle pontificale]] ''[[Novæ leges pro causis sanctorum]]'' de [[1983]], le procès en canonisation d'une personne ne peut pas intervenir avant un délai de cinq ans suivant sa mort. De tradition séculaire, il était possible pour le [[pape]] de déclencher la procédure de procès en canonisation immédiatement à la mort d'une personne si le peuple en faisait la demande, notamment lors de son enterrement. Cette demande s'exprima pour saint [[Jean XXIII]], saint [[Léon IX]] ou encore saint [[Célestin V]]. Les papes [[Anaclet]], [[Sixte II]] et [[Martin Ier (pape)|Martin I{{er}}]] devinrent rapidement saints en raison de leur [[Martyr|martyre]]. Autrefois, la canonisation pouvait être ''[[vox populi]]'' : presque tous les papes des cinq premiers siècles ont ainsi été déclarés saints<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Christopher M. Bellitto|titre=101 Questions & Answers on Popes and the Papacy|éditeur=Paulist Press|année=2008|passage=149|isbn=}}.</ref>. == Invention de l'expression == Lors des [[funérailles du pape Jean-Paul II]], une partie des catholiques présents dans le « carré polonais » ont souhaité la [[béatification]] immédiate du pape Jean-Paul II en brandissant des banderoles portant ''Santo subito'' en italien et en criant « Santo subito ! ». Le futur [[pape]] [[Benoît XVI]], alors encore cardinal Ratzinger et responsable de l'office religieux, n'a pas répondu immédiatement à ces souhaits, d'autant moins que ce mouvement était mûrement préparé et non spontané : l'exécuteur testamentaire de Jean-Paul II [[Stanisław Dziwisz]] a joué un rôle non négligeable et des banderoles étaient l'œuvre du [[Mouvement des Focolari]]<ref>{{Ouvrage|auteur1=[[Philippe Levillain]]|titre=Moment Benoît XVI|éditeur=[[Librairie Arthème Fayard|Fayard]]|année=2008|passage=80|isbn=}}.</ref>. Il a cependant permis dérogation à la bulle papale imposant un délai de cinq ans, en autorisant la béatification le {{date-|3 mai 2005}}, le procès en béatification étant ouvert en la [[basilique Saint-Jean de Latran]], le {{Date|28|juin|2005}}. == Liste des causes == Liste des causes ayant été ouvertes avant le délai de cinq ans fixés en 1983 : * [[Mère Teresa]], décédée le {{date|5|septembre|1997}}, fut béatifiée le {{date|19 octobre 2003}}, devant une foule de 300 000 fidèles. Sa renommée mondiale a sans doute aidé la cause de sa béatification, lancée par l'archevêque de [[Calcutta]]. * [[Jean-Paul II]]. * [[Lucie dos Santos]], décédée le {{date|13|février|2005}}, dont l'ouverture du procès est annoncée le {{date|13|février|2008}}, trois ans après sa mort<ref>[https://web.archive.org/web/20120927020314/http://www.zenit.org/article-21764?l=english Ici]</ref>. Les cousins de Sœur Lucie, [[Francisco Marto|Francisco]] et [[Jacinthe Marto|Jacinta]], également témoins aux visions de la Vierge Marie déjà 88 ans avant, ont été béatifiés en 2005. * [[Jacques Hamel]], assassiné le {{date|26|juillet|2016}} dont l'ouverture du procès est annoncée le {{date|2|octobre}} de la même année. == Notes et références == {{Références}} {{Portail|catholicisme|années 2010}} [[Catégorie:Histoire du catholicisme]]
305595
https://fr.wikipedia.org/wiki/Latcho%20Drom%20%28film%29
Latcho Drom (film)
{{ébauche|film français}} {{Infobox Cinéma (film) | titre = Latcho Drom | image = | légende = | alternative = | titre québécois = | réalisation = [[Tony Gatlif]] | scénario = | acteur = <!-- 4 ou 5 max. principaux --> | production = <!-- Principale(s) société(s) de production --> | pays = {{France}} | genre = [[Film musical|Musical]] | durée = <!-- En minutes --> | année de sortie = 1993 | précédent = [[Les Princes]] | date précédent = 1983 | suivant = [[Gadjo dilo]] | date suivant = 1997 }} '''''Latcho Drom''''' est un [[Cinéma français|film français]] de [[Tony Gatlif]]. À travers musique, chant et danse, évocation de la longue route des [[Roms]] et de leur histoire, du [[Rajasthan]] à l'[[Andalousie]]. Latcho drom, expression en [[romani]], signifie en français {{Citation|bonne route}}. Le film a été sélectionné dans la section [[Un certain regard]] au [[festival de Cannes 1993]]. == Épisodes == Le film se déroule en huit parties, se situant chacune dans un pays différent : * en [[Inde]], avec des musiciens, chanteurs et danseurs [[Kalbelia]] ; * en [[Égypte]] avec des musiciens et danseurs [[Ghawazi]] ; * en [[Turquie]], avec des Roms d'Istanbul ; * en [[Roumanie]] avec le groupe [[Taraf de Haïdouks]] ; * en [[Hongrie]], avec des musiciens et chanteurs roms et leurs difficiles interactions avec les personnes non roms ; * en [[Slovaquie]], au sujet du [[Porajmos]] ; * en [[France]], à [[Saintes-Maries-de-la-Mer]] et avec [[Dorado Schmitt]] et son cousin [[Tchavolo Schmitt]] ; * en [[Espagne]], à propos du [[flamenco]]. == Notes et références == {{Références}} {{...}} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Tony Gatlif}} {{Portail|cinéma français|années 1990|musiques du monde}} [[Catégorie:Film français sorti en 1993]] [[Catégorie:Film musical français]] [[Catégorie:Film réalisé par Tony Gatlif]] [[Catégorie:Film sur la danse]] [[Catégorie:Film sur la culture tzigane]] [[Catégorie:Musique tzigane]] [[Catégorie:Roms en France]] [[Catégorie:Film en français]] [[Catégorie:Film en romani]] [[Catégorie:Film en turc]] [[Catégorie:Film en slovaque]] [[Catégorie:Film en hongrois]] [[Catégorie:Film en arabe]] [[Catégorie:Film en espagnol]] [[Catégorie:Roms de Roumanie]] [[Catégorie:Rom de Hongrie]] [[Catégorie:Rom de Slovaquie]]
305597
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pompage%20optique
Pompage optique
{{ébauche|physique quantique}} La technique du « '''pompage optique''' », élaborée en [[1950]]<ref>{{article|prénom=Alfred|nom=Kastler|année=1950|langue=fr|titre=Quelques suggestions concernant la production optique et la détection optique d'une inégalité de population des niveaux de quantification spatiale des atomes. Application à l'expérience de Stern et Gerlach et à la résonance magnétique|périodique=Journal de physique et le radium|volume=11|numéro=6|page=255-265|lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234250/document}}</ref>, valut à [[Alfred Kastler]] le [[prix Nobel de physique]] en [[1966]]<ref>{{lien web|site=nobelprize|url=http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/physics/laureates/1966/kastler-bio.html|langue=en|titre=Alfred Kastler|sous-titre=biographical|consulté le=2019.1.10}}</ref>. Cette technique permet de modifier les états des [[atome]]s à l'aide d'une [[lumière|irradiation lumineuse]] [[polarisation (optique)|polarisée]]. Les états atomiques se distinguent selon l'énergie emmagasinée par l'atome ; on les représente sur une échelle d'énergies, où les niveaux de faible énergie sont en bas de l'échelle, tandis que les niveaux de grande énergie sont en haut. L'état d'une vapeur atomique peut être représenté par la proportion ou le nombre d'atomes occupant chacun des niveaux de cette échelle (on dit encore la population de chaque niveau). Selon sa polarisation, la lumière permet de modifier les états atomiques vers les basses énergies, ou bien vers les hautes énergies. Dans ce second cas, les atomes représentés sur l'échelle d'énergie deviennent progressivement plus nombreux dans les hautes énergies. ''Dans cette représentation'', le processus de pompage peut être comparé à une pompe ordinaire, qui élève les [[Molécule d'eau|molécules d'eau]] d'une canalisation basse vers un réservoir haut placé (au sommet d'un château d'eau par exemple). La lumière polarisée joue le rôle d'une "pompe" à atomes dans l'échelle des niveaux d'énergie. Dans une population d'atomes en [[équilibre thermique]], ce sont les niveaux d'énergie les plus bas qui sont les plus peuplés. Lorsqu'un processus de « pompage » produit un peuplement majoritaire d'atomes de hautes énergies, on dit qu'on a réalisé une « [[inversion de population]] ». L'inversion de population joue un rôle essentiel dans le fonctionnement des [[laser]]s. Le pompage optique, par illumination à l'aide d'un faisceau très intense, est une technique employée par exemple dans les lasers à [[rubis]], où le pompage optique est réalisé grâce à un [[tube à décharge]]. Les inversions de population peuvent être réalisées par d'autres processus, inventés par la suite, et pour lesquels on a gardé le terme de « pompage », proposé initialement par le professeur Kastler. == Bibliographie == * {{ouvrage|lien auteur=Bernard Decomps|prénom=Bernard|nom=Decomps|titre=Pompage optique avec un faisceau laser|sous-titre=étude théorique et expérimentale de la relaxation de niveaux excités du néon|éditeur=ENS|lieu=Paris|année=1969}} == Voir aussi == *[[Cavité optique]] *[[Niveau d'énergie]] === Références === {{Références}}{{Palette Lasers}}{{portail|Optique|physique}} [[Catégorie:Optique quantique]] [[Catégorie:Laser]]
305602
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mathurin%20Veyssi%C3%A8re%20de%20La%20Croze
Mathurin Veyssière de La Croze
{{voir homonymes|Veyssière}} {{Infobox Biographie2 | nom = <!-- Wikidata : libellé de l'élément --> | image = <!-- Wikidata : P:P18 --> | légende = Mathurin Veyssière de La Croze,<br />copie d’après [[Antoine Pesne]]. | surnom = <!-- Wikidata : P:P1449 --> | autres noms = <!-- désactive la récupération de propriétés noms de Wikidata --> | date de naissance = <!-- Wikidata : P:P569 --> | lieu de naissance = <!-- Wikidata : P:P19 --> | date de décès = <!-- Wikidata : P:P570 --> | lieu de décès = <!-- Wikidata : P:P20 --> | langue maternelle = <!-- Wikidata : P:P103 --> | nationalité = <!-- Wikidata : P:P27 --> | domaine = <!-- Wikidata : P:P101 --> | formation = <!-- Wikidata : P:P69 --> | activité = <!-- Wikidata : P:P106 --> | employeur = <!-- Wikidata : P:P108 --> | organisation = <!-- Wikidata : P:P1268 --> | parti politique = <!-- Wikidata : P:P102 --> | père = <!-- Wikidata : P:P22 --> | mère = <!-- Wikidata : P:P25 --> | conjoint = <!-- Wikidata : P:P26 --> | enfant = <!-- Wikidata : P:P40 --> | œuvres principales= <!-- Wikidata : P:P800 --> | distinction = <!-- Wikidata : P:P166 --> }} '''Mathurin Veyssière de La Croze''', né le {{Date de naissance|4|décembre|1661}} à [[Nantes]] et mort le {{Date de décès|21|mai|1739}} à [[Berlin]], est un érudit orientaliste et bibliothécaire prussien de naissance française. [[Huguenot]], il a travaillé à la cour de Berlin et laissé en manuscrit quatre dictionnaires des langues copte, arménienne, slave et syriaque<ref>[http://ccdl.libraries.claremont.edu/cdm/singleitem/collection/cce/id/1184/rec/6 Martin Krause: Kurzbiografie auf der Seite der Claremont Graduate University (engl.)], abgerufen am 5. November 2012</ref>. == Bibliographie == Le père de Veyssière de La Croze, qui avait réalisé une fortune assez considérable dans le commerce, ne négligea rien pour l’éducation de son fils, qui apprit le latin avec une telle facilité qu’il le parlait et l’écrivait correctement à l’âge où les autres enfants n’en connaissaient pas encore les premières règles. Ayant reçu sa première éducation des leçons privées de son père et de la bibliothèque de ce dernier, la sévérité excessive de son précepteur mit fin à ses progrès, et, décidé à renoncer pour toujours à l’étude, il obtint de son père la permission de passer dans les possessions françaises d’Amérique dans le dessein d’apprendre le commerce. Embarqué pour la Guadeloupe à l’âge de quatorze ans, il ne fit, pendant son séjour dans cette ile, qu’y apprendre l’anglais, l’espagnol et le portugais, moins à l’aide des livres que par la fréquentation des étrangers. De retour à Nantes, en 1677, et son père ayant fait plusieurs faillites qui désorganisèrent ses affaires, Lacroze abandonna le commerce pour étudier la médecine. Bientôt rebuté par sa nouvelle profession, et pensant à s’assurer une retraite ainsi que les moyens de satisfaire sa passion d’apprendre, il crut les trouver dans une maison religieuse. Entré comme novice dans la [[congrégation de Saint-Maur]] du [[Abbaye Saint-Florent de Saumur|monastère de Saint-Florent de Saumur]], en 1677, il étudia la théologie au [[Le Mans|Mans]], et prit l’[[Ordre de Saint-Benoît|habit de Saint-Benoit]] dans la [[congrégation de Saint-Maur]], en 1682, et fut affecté à l’[[Abbaye de Saint-Germain-des-Prés|abbaye-mère de la congrégation à Saint-Germain-des-Prés]] où il travailla sur la grande question des [[Pères de l'Église]]. On ne tarda pas à s’apercevoir qu’il avait reçu de la nature un caractère indépendant ; en conflit avec son ordre, il eut le tort de lutter ouvertement contre ses supérieurs, et seule la fuite lui permit d’échapper à la prison à laquelle il avait été condamné. Un ami lui procura les vêtements qui lui servirent à se déguiser ; il traversa la France, et arriva en 1696 à Bâle, où il se fit immatriculer sous le nom de « Lejeune » à l’[[université de Bâle|université]] où il trouva l’appui des professeurs {{Lien|trad=Peter Werenfels|langue=de|fr=Peter Werenfels}} et {{Lien|trad=Johann Jakob Buxtorf|langue=de|fr=Johann Jakob Buxtorf}}<ref>{{ADB|42|1|4|Werenfels, Peter|{{lien|lang=de|Jakob Arnold von Salis}}|ADB:Werenfels, Peter}}</ref>{{,}}<ref>{{en}} Edgar Bonjour, ''Die Universität Basel : von den Anfängen bis zur Gegenwart, 1460-1960'', {{p.|304}}. Helbing & Lichtenhahn, 1971.</ref>. Au bout de quelques mois il fit profession publique de la religion réformée et, ayant obtenu des soutiens, il s’en servit pour se rendre à Berlin, où il eut d’abord quelque peine à vivre, d’abord en donnant des leçons de français et d’italien, dont le produit suffisait à peine à ses premiers besoins. Ses amis agissaient cependant pour lui obtenir un emploi et, en 1697, il fut nommé bibliothécaire du [[prince-électeur]] de [[Brandebourg]], mais avec des appointements si modiques qu’il lui était impossible de faire aucune épargne. Il profita des loisirs que lui laissait son poste pour publier quelques ouvrages qui étendirent sa réputation sans améliorer son sort. Il se chargea aussi de l’éducation du margrave de Schwedt, qui fut terminée en 1714 et, à cette époque, il se trouvait si dépourvu qu’il se vit obligé de recourir à la bienveillance de [[Gottfried Wilhelm Leibniz|Leibniz]], qui le fit nommer à une chaire de l’académie d’Helmstadt, mais le refus de Lacroze de signer la profession de foi luthérienne l’empêcha d’être installé. Une somme gagnée à la loterie de Hollande vint atténuer un peu sa situation, et, bientôt après, il fut rappelé à Berlin pour diriger l’éducation de la princesse royale, depuis margrave de Bayreuth [[Wilhelmine de Bayreuth|princesse Wilhelmine]], la sœur très proche de [[Frédéric II de Prusse|Frédéric II]]. Son auguste élève fit augmenter son traitement de bibliothécaire, et il eut la permission, en 1725, de cumuler ce poste avec celui de professeur de philosophie au [[collège français de Berlin]]. Tranquille désormais sur son sort, Lacroze aurait pu se livrer entièrement à l’exécution de ses projets de recherche, dans lesquels il avait été empêché jusque-là, faute de ressources suffisantes, mais bien que le début de son séjour à Berlin avec Friedrich {{Ier}} se soit passé dans de bonnes conditions et que l’ascension de Frédéric {{Ier}} du rang d’électeur à celui de roi ait fait de lui, en 1701, le bibliothécaire royal à Berlin, en dépit de la faiblesse du budget alloué aux acquisitions de la bibliothèque de Berlin, les intérêts du roi-soldat étaient hostiles à l’éducation. Le budget fut donc complètement retiré aux nouvelles acquisitions d’ouvrages et parfois même au salaire du personnel de la bibliothèque. La Croze ne put continuer son travail de bibliothécaire que grâce à ses gains à la loterie et à d’autres revenus<ref>Friedhilde Krause, ''Von Mathurin Vessière de La Croze bis Adolf von Harnack'', {{p.|57}}.</ref>, cataloguant l’inventaire manuscrit complet et rendant la bibliothèque accessible à la recherche. Des incommodités, suites ordinaires d’un travail excessif, vinrent assombrir sa vieillesse, et la perte d’une épouse affectionnée acheva d’obscurcir le reste de sa vie. Le [[Bernhard Pez|P. Pez]], qui aimait Lacroze, crut le moment favorable pour l’engager à retourner au catholicisme, en lui offrant de la part de l’{{Lien|trad=Gottfried Bessel|langue=de|fr=Gottfried Bessel|texte=abbé de Göttweig}} le poste de garde de la célèbre bibliothèque conservée dans [[Abbaye de Göttweig|cette abbaye]], mais il échoua dans ce dessein. Après avoir langui quelques années dans des souffrances presque continuelles, Lacroze mourut d’un ulcère à la jambe. Considéré comme l’un des hommes les plus instruits de son temps, décrit comme {{Citation|doué d’un esprit pénétrant et d’une mémoire prodigieuse<ref>[[Louis-Gabriel Michaud]], ''Biographie universelle ancienne et moderne'', Paris Ch. Delagraye , 1842, {{p.|412}}.</ref>}}, il a mené une vaste correspondance avec de nombreux autres chercheurs importants. Ses qualités personnelles lui valurent de nombreux amis, parmi lesquels Leibniz, [[Friedrich Spanheim le Jeune|Spanheim]], [[Pierre Bayle|Bayle]], [[Johann Albert Fabricius|Fabricius]], [[Christian Wolff (philosophe)|Wolff]], [[Isaac de Beausobre|Beausobre]], [[Jacques Lenfant|Lenfant]], [[Gisbert Cuper|Cuper]], etc. Il a écrit beaucoup d’ouvrages dans le domaine de l’orientalisme<ref>Pour le rôle important de La Croze dans la découverte européenne du [[bouddhisme]] voir [[Urs App]]. ''The Birth of Orientalism'', Philadelphie, University of Pennsylvania Press, 2010, {{ISBN|978-0-8122-4261-4}}, {{p.|106-132}}.</ref>, publiant plusieurs ouvrages sur l’histoire des missions en Inde, en Éthiopie et en Arménie. Il a laissé une bibliothèque privée importante et une grande propriété avec de nombreuses œuvres inédites. Ses manuscrits sont allés à [[Charles-Étienne Jordan]] et [[Theodor Hirsch]]. L’un des hommes les plus érudits de son temps, [[Adolf von Harnack]] a dit de lui : {{Citation|Il maitrisait non seulement toutes les langues culturelles, mais il pénétrait également, bien qu’essentiellement autodidacte, les langues slaves et sémitique, le basque, l’arménien, le chinois, et surtout le copte<ref>Adolf von Harnack, ''Geschichte der Königlich preussischen Akademie der Wissenschaften zu Berlin'', Berlin, 1900, {{vol.|1}}, part. 1, Berlin, 1900, {{p.|108}}.</ref>.}} Il a, en effet, laissé notamment en manuscrit un dictionnaire copte-latin, publié à titre posthume par {{Lien|langue=de|fr=Karl Gottfried Woide}} et enrichi par le prédicateur du roi de Prusse, {{Lien|trad=Christian Scholz (Koptologe)|langue=de|fr=Christian Scholz}} à [[Université d’Oxford|Oxford]] en 1775, sous le titre de ''Lexicon Ægyptiaco-Latinum'', et dont s’est servi [[Jean-François Champollion]] pour son travail. Il a laissé en manuscrit un ''Dictionnaire arménien'', qui lui avait, dit-on, couté douze ans de recherches ; un ''Dictionnaire sclavon-latin'' ; un ''Dictionnaire syriaque'', et des ''Notes curieuses sur Lycophron'' et sur le ''Théâtre d’Aristophane''. Il a, en outre, publié plusieurs ''Dissertations dans les Miscellanea Berolinensia'', dans la ''Bibliotheca Bremensis'', et un grand nombre d’articles dans les journaux publiés de son temps en Allemagne et en Pays-Bas. Il a aussi eu part à l’''Histoire de Bretagne'', par [[Guy Alexis Lobineau|Dom Lobineau]], qui a négligé de faire connaitre les services qu’il en avait reçus. Jordan a publié une ''Histoire'', beaucoup trop diffuse, ''de la vie et des ouvrages de Lacroze'', Amsterdam, 1741, in-8°. La seconde partie contient ses remarques détachées sur différents sujets. On trouvera, dans le ''Dictionnaire de [[Jacques-Georges Chauffepié|Chauffepié]]'', un article sur Lacroze, plus intéressant et plus exact que l’ouvrage de Jordan. On l’a confondu quelquefois avec le littérateur Jean Cornand de La Crose, d’une autre famille. == Publications == * ''Actes et titres de la maison de Bouillon'', Cologne [Berlin], 1698, in-12.{{Commentaire biblio|Recueil d’observations critiques sur l’authenticité des pièces employées par [[Étienne Baluze|Baluze]], dans son ''Histoire de la maison d’Auvergne''.}} * ''Dissertations historiques sur divers sujets'', Rotterdam, R. Leers, 1707, in-12.{{Commentaire biblio|La première contient l’examen du socinianisme et du mahométisme, dont Lacroze prétendait que les principes étaient les mêmes ; la seconde est une réfutation du système du [[Jean Hardouin|P. Hardouin]], sur la supposition des écrits des anciens : et la troisième traite de l’état ancien et moderne de la religion chrétienne dans les Indes.}} * ''Vindiciae veterum scriptorum contra J. Vindiciae veterum scriptorum, contra J. Harduinum S.J.P. Additae sunt Viri eruditi Observationes Chronologicae in Prolusionem & Historiam Veteris Testamenti'', Rotterdam, Regneri Leers, 1708, in-8°.{{Commentaire biblio|Lacroze avait déjà essayé de réfuter le système du P. Hardouin, et il s’est encore attaché à en montrer les dangereuses conséquences dans la préface de son Histoire du christianisme des Indes.}} * ''Entretiens sur divers sujets d’histoire, de littérature, de religion et de critique'', Cologne LAC [Amsterdam], 1711, in-12; {{Ibid}}, 1733, in-12.{{Commentaire biblio|Cet ouvrage est divisé en quatre entretiens : [[Jacques Basnage de Beauval|Basnage]] est attaqué avec trop peu de ménagement dans le troisième, où il est accusé de ne pas entendre l’hébreu et d’avoir composé son ''Histoire des juifs'' d’après des versions latines. Le quatrième, qui est le plus curieux, contient une ''Dissertation sur l’athéisme et les athées modernes'' ; trad. en anglais, Londres, 1712.}} * ''Histoire du christianisme des Indes'', la Haye, frères Vaillant, & N. Prévost, 1724, petit in-8°; ibid., 1758, 2 vol. in-12.{{Commentaire biblio|Elle a été traduite en allemand et en danois par Bohnstedt, recteur de l’université de Halberstadt, 1727, in-8°. Lacroze avertit dans sa préface qu’il s’est servi, pour la rédaction de son ouvrage, de l’''Histoire ecclésiastique du Malabar'', par [[Michael Geddes]], qu’il a continuée, d’après les documents les plus authentiques, depuis 1599 jusqu’au commencement du {{s-|XVIII}} ; il s’excuse ensuite de n’avoir donné que par extraits les actes du synode de Diamper, dans la crainte de fatiguer le lecteur par trop de prolixité, et prend l’engagement de les publier en entier dans un ouvrage latin qui contiendra l’histoire fidèle et exacte de la plupart des communions orientales. Ce travail n’a pas vu le jour.}} * ''Histoire du christianisme d’Éthiopie et d’Arménie'', Amsterdam, J.-F. Bernard, 1734 ; Veuve Le Vier & Pierre Paupie, 1739, petit in-8°. * ''Lexicon Egyptiaco-Latinum ex veteribus illius linguœ monumentis summo studio collectum et elaboraium'', Oxford, 1775, in-4°.{{Commentaire biblio|Lacroze en avait publié la préface dès 1722, dans les Éphémérides de Bremen ; mais cet important ouvrage, resté manuscrit, était passé dans la bibliothèque de l’[[Université de Leyde|académie de Leyde]] ; Woide l’en tira, et le fit imprimer aux frais de l’[[université d’Oxford]], à qui il l’a dédié. Ce lexique, pour la rédaction duquel les travaux du [[Athanasius Kircher|P. Kircher]] sur la langue copte avaient été fort utiles à Lacroze, n’a pas été publié tel qu’il était sorti de ses mains : il a été revu, complété et abrégé par Christian Scholz ; chaque mot copte est suivi de son équivalent en grec et en latin, mais sans explication. L’ouvrage est terminé par trois tables, rédigées par Woide, l’une des mots grecs, l’autre des latins, avec des renvois au dictionnaire ; et enfin des mots particuliers au dialecte sahidique. On peut consulter sur cet ouvrage les ''Recherches sur la langue et la littérature d’Égypte'' de [[Étienne Marc Quatremère|Quatremère]].}} * ''Thesaurus epistolicus Lacrozianus'', Leipzig, Gleditschius, 5 vol., 1742-46, pet. in-4°.{{Commentaire biblio|Ce recueil, publié par Johann Ludwig Uhl, est précieux pour l’histoire littéraire, et même pour la philologie orientale, chinoise et tartare.}} == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Annexes == === Bibliographe === * [[Antoine-Alexandre Barbier]], Louis Barbier, Paulin Pierre de Champrobert, ''Dictionnaire historique, ou Biographie universelle classique'', {{vol.|6}}, Paris, Charles Gosselin, 1827, 3162{{nb p.}}, {{p.|1603}}. * [[Charles-Étienne Jordan]], [https://books.google.de/books?id=xxxSAAAAcAAJ&printsec=frontcover&dq=Charles+%C3%89tienne+Jordan&hl=de&sa=X&ei=DN2OUPCBGsX2sgba34GABA&ved=0CDsQ6AEwAzg8 ''Histoire de la vie et des ouvrages de Mr. La Croze, avec des remarques de cet auteur sur divers sujets.''], Amsterdam, François Changuion, 1741, 337{{nb p.}} * [[Louis-Gabriel Michaud]], ''Biographie universelle ancienne et moderne'', Paris, Charles Delagrave, 1842, {{p.|412-3}}. * [https://books.google.de/books?id=HRN4i2zHVRYC&pg=PA298&dq=La+Croze&hl=de&sa=X&ei=97SNUKKLGNHBtAawqYCQAQ&ved=0CD0Q6AEwAzgo#v=onepage&q=La%20Croze&f=false ''Le Grand Dictionnaire historique ou Le melange curieux de l’Histoire sacrée et profane'']… [[Louis Moréri]], Desaint et Saillant, Paris, 1759, {{vol.|4}}, {{p.|297-8}}. * {{lien|lang=de|Herbert Jaumann}}: ''Handbuch Gelehrtenkultur der Frühen Neuzeit'', Bd. 1, de Gruyter, Berlin 2004, {{ISBN|3-11-016069-2}}, S. 377–378. * {{lien|lang=de|Martin Mulsow}}: ''Die drei Ringe. Toleranz und clandestine Gelehrsamkeit bei Mathurin Veyssière La Croze (1661-1739)'', Hallesche Beiträge zur Europäischen Aufklärung 16, De Gruyter 2011 === Liens externes === {{liens}} {{Portail|protestantisme|sciences de l'information et des bibliothèques|Berlin|Royaume de Prusse}} {{DEFAULTSORT:Veyssiere de La Croze, Mathurin}} [[Catégorie:Orientaliste allemand]] [[Catégorie:Bibliothécaire allemand]] [[Catégorie:Membre de l'Académie royale des sciences de Prusse]] [[Catégorie:Congrégation de Saint-Maur]] [[Catégorie:Naissance en décembre 1661]] [[Catégorie:Naissance à Nantes]] [[Catégorie:Décès en mai 1739]] [[Catégorie:Décès à Berlin]] [[Catégorie:Décès dans la marche de Brandebourg]] [[Catégorie:Décès à 77 ans]]
305604
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dark%20wave
Dark wave
{{Infobox Musique (style) | nom = Dark wave | image = 20160723 Köln Amphi Blutengel 0052.jpg | légende = [[Blutengel]] en 2016. | origines stylistiques = [[New wave]], [[rock gothique]], [[post-punk]], [[synthpop]] | origines culturelles = Fin des [[années 1970]], début des [[années 1980]] ; [[Australie]], et [[Europe]] (notamment [[Royaume-Uni]], [[Allemagne]], [[France]] et [[Italie]]) | instruments = [[Guitare]], [[guitare basse|basse]], [[synthétiseur]]s, [[batterie (instrument)|batterie]], [[boîte à rythmes]], [[piano]], [[violon]], [[chant]] | popularité = Faible et modérée dans les [[années 1980]] ; États-Unis et Europe, puis underground par la suite | sous genres = [[Cold wave]], [[heavenly voices|ethereal wave]], [[Dark wave néo-classique|néo-classique]] | genres dérivés = | genres associés = | scènes régionales = | voir aussi = }} La '''dark wave''', ou '''darkwave''' (prononcé {{MSAPI|ˈdɑːkˌweɪv}} en [[anglais britannique]] ou {{MSAPI|ˈdɑɹkˌweɪv}} en [[anglais américain]]), est un [[genre musical]], apparenté au [[mouvement gothique]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.gothicsubculture.com/music-description.php|titre=A Study of Gothic Subculture: Description of Relevant Music|consulté le=12 octobre 2013}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.goth.net/faq/faq05.html#060|titre=Frequently Asked Questions|site=goth.net|consulté le=12 octobre 2013}}.</ref>, ayant émergé dans les [[années 1970]], en parallèle au pic de popularité de la [[new wave]] et au [[post-punk]]. Construit à partir de simples bases musicales<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Arvid Dittmann|titre=Artificial Tribes · Jugendliche Stammeskulturen in Deutschland|éditeur=|année=2001|isbn=3-933773-11-3|consulté le=12 octobre 2013|page=139}}.</ref>, la dark wave contient des paroles sombres et introspectives accompagnées d'une dose de ''[[sehnsucht]]'' dans certains groupes. Dans les [[années 1980]], les adeptes de dark wave se nomment {{citation|wavers}}<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Klaus Farin|titre=Die Gothics (Interview with Eric Burton from the German music group Catastrophe Ballet)|éditeur=|année=2001|passage=60|isbn=3-933773-09-1}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Peter Matzke|auteur2=Tobias Seeliger|titre=Gothic! (interview with Bruno Kramm from the German music group Das Ich)|éditeur=|année=2000|passage=217|isbn=3-89602-332-2}}.</ref> ou {{citation|dark wavers}}<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Glasnost Wave-Magazin|titre=Heft-Nr. 21 · Interview with the music group Girls Under Glass|éditeur=|année=1990|mois=Mai|passage=8|isbn=}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Glasnost Wave-Magazin|titre=Heft-Nr. 31 · Review for an album of the music group Calling Dead Red Roses|éditeur=|année=1992|mois=Janvier/février|passage=34|isbn=}}.</ref>. == Histoire == === Années 1980 === [[Fichier:DeadCanDance2005C.jpg|vignette|gauche|[[Dead Can Dance]] en 2005.]] Le terme émerge en [[Europe]] dans les [[années 1980]] pour décrire une variante mélancolique et sombre des musiques [[new wave]] et [[post-punk]], comme le [[rock gothique]] et la [[cold wave]], et s'est appliqué pour la première fois à des groupes tels que [[Bauhaus (groupe)|Bauhaus]]<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Peter Matzke|auteur2=Tobias Seeliger|titre=Das Gothic- und Dark-Wave-Lexikon|éditeur=|année=2002|pages totales=479|passage=39|isbn=3-89602-277-6}}.</ref>, [[Joy Division]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=New Life Soundmagazine|éditeur=|année=1988|mois=novembre|passage=10|isbn=|titre chapitre=38 · Description of the single "Love Will Tear Us Apart“}}.</ref>{{,}}<ref name=autogenerated2>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Kirsten Wallraff|titre=Die Gothics · Musik und Tanz|éditeur=|année=2001|passage=47|isbn=3-933773-09-1}}.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Peter Jandreus|titre=The Encyclopedia of Swedish Punk 1977-1987|lieu=Stockholm|éditeur=Premium Publishing|année=2008|passage=11|isbn=}}.</ref>, [[The Sisters of Mercy]], [[Cocteau Twins]], [[The Cure]]<ref name=autogenerated2 />{{,}}<ref name=autogenerated1>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Ingo Weidenkaff|titre=Jugendkulturen in Thüringen · Die Gothics|éditeur=|année=1999|passage=41|isbn=3-933773-25-3}}.</ref>, [[Siouxsie and the Banshees]]<ref name=autogenerated2 /> et [[The Chameleons]]<ref name=autogenerated2 />. Le mouvement se répand à l'international, et aide notamment au développement de la [[cold wave]] [[France|française]]. La cold wave décrit à cette époque des groupes comme KaS Product<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur1=Mick Mercer|titre=Gothic Rock|lieu=Los Angeles|éditeur=Cleopatra Records|année=|passage=112|isbn=}}.</ref>, Martin Dupont, Asylum Party, Norma Loy, Pavillon 7B, Résistance, Clair Obscur, Opera Multi Steel, The Breath of Life, et [[Trisomie_21_(groupe)|Trisomie 21]]. Par la suite, différents genres orientés dark wave genres émergent et s'influencent les uns aux autres, comme la new wave électronique (également appelée {{citation|electro wave}} en [[Allemagne]]) mélangée à du rock gothique, ou à des éléments sonores [[ambient]] et musique post-industrielle. Attrition<ref name="sordid">{{Lien archive|lang=en|horodatage archive=20030506020102|url=http://www.sortedmagazine.com/archive/magazine/sordid/attrition.htm|site= Sorted magAZine|titre=Composing noises|date=1999}}.</ref>, In The Nursery et Pink Industry (Royaume-Uni), [[Clan of Xymox]] (Pays-Bas), Mittageisen (Suisse)<ref>{{lien web|langue=en|url=http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.sortedmagazine.com/archive/magazine/sordid/feb99.htm#mittag|titre=Sordid Reviews February 1999|auteur=Donnacha DeLong|périodique=Sorted magAZine|date=1999|consulté le=30 juillet 2016}}.</ref>, [[Trobar de Morte]], [[Parálisis Permanente]] et Los Monaguillosh (Espagne), [[Die Form]] (France), et Psyche (Canada) sont adeptes de cette musique dans les années 1980. Les groupes de dark wave allemands des années 1980 comme Asmodi Bizarr, II. Invasion, Unlimited Systems, Mask For, Moloko †, Maerchenbraut<ref name="kilpatrick">{{en}} Kilpatrick, Nancy. ''The Goth Bible: A Compendium for the Darkly Inclined''. New York: St. Martin's Griffin, 2004, {{ISBN|0-312-30696-2}}, {{p.|85}}.</ref> et [[Xmal Deutschland]], s'associent au [[Neue Deutsche Welle]]. === Années 1990 === [[Fichier:Xymox 1989 220px.jpg|vignette|droite|[[Clan of Xymox]].]] À la suite des mouvements new wave et post-punk ayant émergé au milieu des [[années 1980]], la dark wave devient un mouvement ''underground'' prôné par des groupes tels que [[Deine Lakaien]]<ref name=kilpatrick/>{{,}}<ref>{{de}} {{lien web|titre=Deine Lakaien ? ?From new wave followers to dark wave icons?|url=http://www.side-line.com/interviews_comments.php?id=7411_0_16_0_C|date=7 juillet 2005|consulté le=2 mars 2014}}.</ref>, Love Is Colder Than Death, [[Love Like Blood]]<ref>{{en}} {{ouvrage|titre=Glasnost Wave-Magazin|numéro=23|page=13|mois=septembre|année=1990}}.</ref> et [[Diary of Dreams]]<ref name=mercer>{{en}} Mercer, {{p.|34-46}}.</ref>, [[Project Pitchfork]] et [[Wolfsheim]]<ref>{{en}} {{lien web|site=[[AllMusic]]|url={{Allmusic|class=album|id=r432775|pure_url=yes}}|titre=Wolfsheim|consulté le=2 mars 2014}}.</ref>. Les groupes italiens The Frozen Autumn, [[Ataraxia]], et Nadezhda<ref>{{en}} Mercer, {{p.|55-61}}</ref>, le groupe sud-africain The Awakening, les Belges de [[The Breath of Life]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Glenadel Lorentz Leguay|nom1=Steing Tale|titre=Carnets Noirs|sous-titre=La scène internationale|volume=1|éditeur=|année=2004|pages totales=255|passage=p170|isbn=|lire en ligne=http://carnetsnoirs.free.fr/html_cn1/contenu.html}}</ref> et le groupe français [[Corpus Delicti]], ont également participé au style. Tous s'inspirent des mouvements new wave et post-punk des années 1980. À la même période, un nombre de musiciens allemands, dont [[Das Ich]]<ref name=kilpatrick/>{{,}}<ref name=mercer/>, Relatives Menschsein et Lacrimosa, développent un style plus théâtral, présentant des paroles poétiques et métaphores, appelé ''{{lang|de|[[Neue Deutsche Todeskunst]]}}''. D'autres groupes, comme Silke Bischoff, In My Rosary et Engelsstaub mêlent dark synthpop ou rock goth et éléments de genres [[néofolk]] ou [[Dark wave néo-classique|néo-classique gothique]]<ref name=mercer/>. Après 1993, aux [[États-Unis]], le terme de dark wave (écrit 'darkwave') s'associe au label Projekt Records et est utilisé pour décrire le son commercial allemand de Project Pitchfork sur le territoire américain. Projekt présente des groupes tels que [[Lycia]], Black Tape for a Blue Girl et Love Spirals Downwards<ref>{{en}} Mercer, {{p.|136-144}}.</ref>. Ce style s'inspire des groupes des années 1980, comme [[Cocteau Twins]]. Cette musique est souvent décrite sous le nom d'[[heavenly voices|ethereal dark wave]]<ref>{{en}} Glasnost Wave-Magazin · Issue No. 42 · Description of the bands Trance to the Sun, This Ascension and others · Pages 32/34 · Allemagne · avril 1994</ref>. Le label est longtemps lié au groupe Attrition, qui est apparu dans les premières compilations musicales du label. Un autre label américain dans cette veine inclut Tess Records, qui signe des groupes comme This Ascension et Faith and the Muse<ref name=kilpatrick2/>. [[Clan of Xymox]], qui revient à leurs origines musicales signe également au label Tess en 1997. Joshua Gunn, professeur en communication à l'Université de Louisiane, décrit la dark wave américaine comme {{citation|une expansion du répertoire gothique plutôt limitée sous forme d'electronica et, d'une certaine manière, une réponse américaine au sous-genre ethereal européen (ex. [[Dead Can Dance]])<ref name=kilpatrick2>{{en}} Kilpatrick, Nancy. ''The Goth Bible: A Compendium for the Darkly Inclined''. New York: St. Martin's Griffin, 2004, {{ISBN|0-312-30696-2}}, p. 90.</ref>...}} === Années 2000–2010 === D'autres groupes [[États-Unis|américains]] mélangent éléments dark wave à l'[[heavenly voices|ethereal wave]]. Love Spirals Downwards, Collide, {{Lien |trad= Deleyaman |fr= Deleyaman (groupe) |texte= Deleyaman}} et Switchblade Symphony incorporent des éléments [[trip hop]]. Dans les [[années 2000]], certains artistes du genre ajoutent des éléments wave atypiques. [[Abney Park]] (qui a débuté comme groupe de dark wave et [[rock gothique]]), utilise des éléments de [[worldbeat]]. Bella Morte (dont la musique dark wave s'oriente [[electropop]]), incorpore des éléments [[death rock]] et [[heavy metal]]. À cette même période, [[The Crüxshadows]] mélange des éléments [[electronic dance music|EDM]] à leur musique orientée [[rock électronique]]. Plus tard, fin des [[années 2000]] et début des [[années 2010]], un nombre de groupes et musiciens orientés dark wave, darksynth et [[musique électronique]] émergent hors de la scène [[rock gothique]] dont Cold Cave, Light Asylum, Night Sins, Gatekeeper, Zola Jesus et Youth Code. Au-milieu des années 2010 émergent de nouveaux groupes comme [[Boy Harsher]], [[Lebanon Hanover]], [[She Past Away]], [[Molchat Doma]], [[Shortparis]]. == Notes et références == {{Références}} == Annexes == === Bibliographie === * {{en}} Mick Mercer, ''Hex Files: The Goth Bible,'' New York: The Overlook Press, 1997. === Liens externes === {{Autres projets|commons=Dark Wave}} * {{en}} [http://www.stylusmagazine.com/articles/weekly_article/england-fades-away-stylus-magazines-guide-to-goth.htm ''England Fades Away: Stylus Magazine's Guide to Goth.''] sur ''StylusMagazine'' {{Palette|Musique électronique}} {{portail|musique|musique électronique}} [[Catégorie:New wave]] [[Catégorie:Musique gothique]]
305607
https://fr.wikipedia.org/wiki/Atlas%20Blue
Atlas Blue
{{Voir homonymes|BMM}} {{Infobox Compagnie aérienne | logo = Atlas blue.svg | nom = Atlas Blue | IATA = 8A | OACI = BMM | callsign = Royal Air Maroc | création = 2004 | faillite = 2009 | hub = [[Aéroport de Marrakech-Ménara|Aéroport international Marrakech - Menara]] | hub2 = [[Aéroport de Tanger-Ibn Battouta|Aéroport Tanger - Ibn Batouta]] <br /> [[Aéroport de Nador-Al Aroui|Aéroport Nador - Al Aroui]] | fidélité = | alliance = | flotte = 12 | destinations = 25 ([[2007]]) | siège = {{pays|Maroc}} [[Marrakech]] | société = [[Groupe Royal Air Maroc]] | website = www.royalairmaroc.com }} '''Atlas Blue''' ([[liste des codes AITA des compagnies aériennes|code AITA]] : 8A, [[liste des codes OACI des compagnies aériennes|code OACI]] : BMM, [[indicatif d'appel]] : ''ROYAL AIR MAROC'') était une [[compagnie aérienne à bas prix]] [[maroc]]aine filiale à 100 % du [[Groupe Royal Air Maroc]]. Elle est basée à l'[[Aéroport de Marrakech-Ménara|Aéroport international Marrakech - Menara]]. La marque Atlas Blue a disparu le {{date|1|novembre|2009}} et est devenue prestataire de services au sein de la RAM qui lui a donné des heures de vol à des prix compétitifs<ref>[http://www.yabiladi.com/article-economie-2204.html La marque Atlas Blue disparaitra le {{1er}} novembre]</ref>. == Création == La compagnie aérienne Atlas Blue, filiale à 100 % de [[Royal Air Maroc]] (RAM) a été créée le {{date-|29 mai 2004}}. Elle assure des liaisons internationales reliant les villes de province marocaine [[Marrakech]], [[Tanger]] et [[Agadir]] à différents pays européens. L'offre comprend dans un premier temps les marchés français, italien, belge, hollandais, allemand, anglais et suisse. L'ambition d'Atlas Blue est d'élargir son champ d'activité dans les {{ passage évasif |cinq années à venir}} à d'autres pays européens. Les vols sont ouverts aussi bien aux touristes étrangers qu'aux résidents marocains à l'étranger et aux résidents locaux. == Cessation du nom ''Atlas Blue'' == Depuis le {{date-|1 novembre 2009}}, la marque ''Royal Air Maroc Operated by Atlas Blue'' a pris le relais de la compagnie à bas prix. Atlas Blue poursuit ses activités, mais en tant que prestataire de service, sous la coupe de Royal Air Maroc. Atlas Blue va endosser les habits de la RAM. Selon un article du quotidien marocain l'Économiste, les avions de la filiale du groupe Royal Air Maroc vont adopter prochainement le marquage de la RAM. En conséquence, la seule signature Atlas Blue va disparaître des appareils. « À compter de l'hiver prochain, RAM et sa filiale vont évoluer vers un schéma où Atlas Blue devra subsister, mais en tant que prestataire et non plus en tant que marque. RAM va lui fournir des heures de vols à des prix très compétitifs », a détaillé pour l'Économiste une source proche de la direction de la compagnie. Interrogée par L'Echo touristique, la RAM a confirmé ce repositionnement, indiquant qu'Atlas Blue allait désormais fonctionner comme un airliner. La commercialisation sera désormais gérée exclusivement par les forces de vente de Royal Air Maroc, et les avions concernés porteront la mention ''Royal Air Maroc, Operated by Atlas blue''. Une montée en gamme des produits et des prestations à bord est aussi prévue, avec, notamment, la mise en place d'une classe affaires. == Réseau == {{…}} == Activité == [[Fichier:Atlas Blue CN-RNA B734.jpg|thumb|300px|Atlas Blue Boeing 737-400]] En [[2007]], Atlas Blue a transporté 1,3 million de passagers et a réalisé un [[chiffre d'affaires]] de près de 2 milliards de [[dirham marocain|dirhams]]. La compagnie réalise 160 fréquences hebdomadaires En 2012, la compagnie disparaît du ciel marocain. == Flotte == 4 Airbus A321-200 6 [[Boeing]] B737-400 1 Boeing B737-500 1 Boeing B737-800 == Incidents == Le {{date-|3 janvier 2008}} un Boeing 737 glisse sur la piste en raison du verglas à [[Deauville]] et termine sa course dans la terre. Aucun blessé n'est à déplorer. == Liens externes == * {{mul|fr|en|it|es}} [http://www.royalairmaroc.com Site officiel Royal Air Maroc] * [https://web.archive.org/*/http://www.atlas-blue.com/ Site officiel Atlas Blue] (Archive) == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Groupe Royal Air Maroc|Aéronautique au Maroc}} {{Portail|entreprises|Aéronautique|Maroc}} [[Catégorie:Compagnie aérienne ayant son siège au Maroc]] [[Catégorie:Compagnie aérienne à bas prix]] [[Catégorie:Marrakech]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 2004]] [[Catégorie:Entreprise disparue en 2009]] [[Catégorie:Entreprise marocaine disparue]]
305618
https://fr.wikipedia.org/wiki/Das%20Ich
Das Ich
{{Infobox Musique (artiste) | charte = groupe | nom = Das Ich | image = Dasich.jpg | upright = 1.2 | légende = | nom alias = | pays d'origine = {{Allemagne}} | genre = [[Dark wave]], [[rock gothique]], [[Neue Deutsche Todeskunst]] | années actives = Depuis [[1989 en musique|1989]] | label = [[Danse macabre (label)|Danse Macabre]], Motor Music (ancien), EFA (ancien) | site web = {{URL|http://www.dasich.de}} | membres actuels = [[Bruno Kramm]]<br />Stefan Ackermann | ex membres = | logo = }} '''Das Ich''' est un [[groupe musical|groupe]] de [[dark wave]] [[Allemagne|allemand]], originaire de [[Bayreuth]]. Il est formé en [[1989 en musique|1989]] par [[Bruno Kramm]] et Stefan Ackermann. Son nom, traduit littéralement par {{citation|le Je}}, désigne le concept [[Sigmund Freud|freudien]] du Moi. Le groupe est un des pionniers de la [[Neue Deutsche Todeskunst]] (littéralement {{citation|nouvel art allemand de la mort }}). == Biographie == === Années 1980 === [[Fichier:Stefan Ackermann Das Ich Matrix 2011.jpg|vignette|gauche|upright|Stefan Ackermann en concert en [[2011 en musique|2011]].]] Bruno Kramm commence ses activités musicales en [[1984 en musique|1984]] en formant le projet Decorated Style. En [[1986 en musique|1986]], il crée le groupe Fahrenheit 451, avec lequel il pose les bases du futur son de Das Ich. C'est également en 1986 que Bruno Kramm rencontre Stefan Ackermann, à la discothèque Crazy Elephant de [[Bayreuth]]. Ils créent, accompagnés de Stefan Pickl et Peter Meier, le projet Dying Moments, dont les textes sont écrits en allemand, en anglais, mais aussi en [[français]] et en latin. Le groupe publie deux cassettes, qui ne sont fabriquées qu'à très peu d'exemplaires. Das Ich est officiellement formé en [[1989 en musique|1989]] à [[Bayreuth]] par Bruno Kramm (musique, chœurs et arrangements) et Stefan Ackermann (paroles et chant) et compte désormais parmi les plus importants groupes de [[Neue Deutsche Todeskunst]]{{Référence souhaitée}}. Certains titres du groupe, tels que ''Lügen und das Ich'', ''Sodom und Gomorrha'' ({{citation|[[Sodome]] et [[Gomorrhe]]}}) ou ''Gottes Tod'' ({{citation|la mort de [[Dieu]]}}), existaient déjà dans des versions préparatoires en 1988. Le groupe est publié par le label créé par Bruno Kramm, [[Danse macabre (label)|Danse Macabre]]. === Années 1990 === [[Fichier:Bruno Kramm 2006.jpg|vignette|[[Bruno Kramm]] en concert en [[2006 en musique|2006]].]] En 1991, Das Ich sort son premier album, ''Die Propheten'' ({{citation|Les [[Prophète]]s}}), dont certaines pistes avaient déjà été publiées sur leur [[Extended play|EP]] ''Satanische Verse'' ({{citation|Vers sataniques}}). ''Die Propheten'' comprend de nombreux titres de style [[Néoclassicisme|néoclassique]] synthétique, et les titres ''Gottes Tod'' et ''Kain und Abel'' ({{citation|[[Caïn]] et [[Abel]]}}) font partie des titres-phares ({{citation|Everblacks}}, par références aux Evergreens) de la Schwarze Szene (littéralement : {{citation|scène noire}}, expression désignant la scène gothique allemande). Trois ans plus tard, en 1994, paraît leur deuxième album, ''Staub'' ({{citation|Poussière}}), qui est vu par de nombreux fans comme l'œuvre la plus [[Nihilisme|nihiliste]] et la plus noire du groupe. En 1995, le groupe publie ''Feuer'' ({{citation|Feu}}), son seul album live, puis ''Das innere Ich'' ({{citation|Le Moi intérieur}}), la bande originale du film ''Das innere Licht'' ({{citation|La lumière intérieure}}) en 1996. Ce dernier album contient, à l'exception de ''Bin ich es denn ?'' ({{citation|Suis-je réellement cela ?}}), des morceaux instrumentaux aux rythmes lents. Les premières éditions de tous ces albums sont très difficiles à trouver, en raison de la faillite du label EFA qui les avait publiées. L'album ''Egodram'', sorti en 1998, est publié par le label Motor Music, ce qui provoque les critiques de certains fans. Il comprend ''Destillat'', le morceau le plus connu du groupe, qui est depuis la pièce de fermeture de la plupart de ses concerts. Pour la première fois dans l'histoire de Das Ich, un clip est produit pour la chanson. Les ventes d'''Egodram'' étant en dessous de celles attendues par Motor, la collaboration entre le groupe et le label est arrêtée après la publication de cet album. Un autre album sort la même année. Intitulé ''Morgue'', il s'agit d'une mise en musique du recueil de poèmes du même nom de [[Gottfried Benn]]. Le poète avait déjà été cité dans quelques textes de Das Ich. === Années 2000 et 2010 === [[Fichier:Ackermann edit.jpg|vignette|Stefan Ackermann en concert en [[2006]].]] En [[2011 en musique|2011]], le chanteur Stefan Ackermann tombe gravement malade, ce qui oblige le groupe à se produire sans lui au [[Wave-Gotik-Treffen]] et à l'[[Amphi Festival]]. Le groupe est, pour ces performances, soutenu par d'autres artistes<ref>{{Lien web |langue=de |url=http://www.neurostyle.de/musik/musikernews/795-das-ich-stefan-ackermann-schwer-krank.html |titre= E-Mail de Bruno Kramm |date=8 juin 2011 |site=neurostyle.de |consulté le= 21 juillet 2014}}.</ref>. Début 2012, Stefan Ackermann va mieux et semble avoir surmonté son [[hémorragie]] cérébrale<ref>{{Lien web |langue=de |url=http://www.neurostyle.de/2012/01/stefan-ackermann-von-das-ich-geht-es-besser |titre= E-Mail de Bruno Kramm |date= 11 janvier 2012 |site=neurostyle.de |consulté le= 21 juillet 2014}}.</ref>. Après sa guérison, le groupe annonce son retour par une participation au [[Wave-Gotik-Treffen]] 2013<ref>{{Lien web |langue=de |url=http://www.bild.de/regional/leipzig/wave-gotik-treffen/wgt-comeback-von-das-ich-30373304.bild.html |titre= Grufti-Wunder beim Gotik Treffen in Leipzig: Sänger vom Sterbebett zurück auf die Bühne |date= 15 mai 2013 |site=[[bild]].de |consulté le= 21 juillet 2014}}.</ref>. == Membres == * [[Bruno Kramm]] - musique, [[choriste|chœurs]], arrangements) * Stefan Ackermann - [[chant]], paroles == Discographie == * [[1990 en musique|1990]] : ''Satanische Verse'' (MC, réédité en tant qu'EP en 1993) * [[1991 en musique|1991]] : ''Satanische Verse / Jericho'' (CDM) * 1991 : ''Die Propheten'' (LP, CD ; une édition américaine a été publiée en 1995) * [[1994 en musique|1994]] : ''Stigma'' (CDM) * 1994 : ''Staub'' (LP / CD) * [[1995 en musique|1995]] : ''Feuer'' (CD) (Album live) * 1995 : ''Die Liebe'' (CD) (en collaboration avec [[Atrocity]]) * [[1996 en musique|1996]] : ''Das innere Ich'' (CD) (Bande originale) * [[1998 en musique|1998]] : ''Kindgott'' (CDM) * 1998 : ''Egodram'' (publié en tant que MC, CD et édition limitée Digipack) * 1998 : ''Destillat'' (CDM) * 1998 : ''Morgue'' (CD ; il existe une édition suédoise) * 1999 : ''Re_Kapitulation'' (CD) (Best-of réalisé pour le marché américain. Édition limitée) * [[2000 en musique|2000]] : ''Re_Laborat / Re_Animat'' (DCD ; il existe une édition française et une édition américaine) * [[2002 en musique|2002]] : ''Anti'christ'' (DLP / CD ; il existe une édition française et une édition américaine) * 2002 : ''Momentum'' (VCD / DVD) * [[2003 en musique|2003]] : ''Relikt'' (CD Best-of / DCD best-of limité) * [[2004 en musique|2004]] : ''Lava: Glut'' (CD+DVD) * 2004 : ''Lava: Asche'' (CD) (Album de remixes de ''Lava: Glut'') * 2004 : ''Lava'' (CD) (édition américaine) * [[2006 en musique|2006]] : ''Cabaret'' (CD) * 2006 : ''Cabaret'' (DCD + DVD) (L'édition limitée comprend deux CD, ''Cabaret'' et ''Variété'', ainsi que le DVD, ''Panoptikum'') * 2007 : ''Addendum'' (DCD incluant des versions demos) (édition remastérisée) * 2007 : ''Alter Ego'' (Best-of réalisé pour le marché américain) * 2008 : ''Kannibale'' (EP) * 2009 : ''Die Propheten'' (CD) (réédition) * 2010 : ''Antichrist EDITION'' (CD) (réédition) * 2011 : ''Egodram'' (édition 2011) (CD) == Notes et références == <!-- {{Traduction/Référence|de|Das Ich|3=129476041}} --><!-- à mettre en page de disucussion --> {{références}} == Liens externes == * {{Site officiel|de|http://www.dasich.de/}} * {{Discogs artiste}} * {{Autorité}} {{Portail|rock|Allemagne}} {{DEFAULTSORT:Ich, Das}} [[Catégorie:Groupe allemand de rock gothique]] [[Catégorie:Groupe de dark wave]] [[Catégorie:Groupe musical formé en 1989]] [[Catégorie:Artiste de Metropolis Records]]
305619
https://fr.wikipedia.org/wiki/Malin%20g%C3%A9nie
Malin génie
{{à sourcer|date=août 2013}} Le '''Malin génie''' est une hypothèse sceptique formulée par [[René Descartes|Descartes]] dans ses ''[[Méditations métaphysiques]]''. == Les ''Méditations métaphysiques'' == Dans ce texte, Descartes utilise la méthode du [[doute hyperbolique]] en vue de trouver une certitude première. Introduite dans la première méditation, l'hypothèse du malin génie constitue l'une des dernières étapes de l'extension du doute. Après avoir douté des informations transmises par les sens, puis avoir suggéré que tout ce que nous croyons être la réalité pourrait n'être qu'un rêve, Descartes écrit : {{Citation bilingue bloc|langue=la|Supponam igitur non optimum Deum fontem veritatis, ſed genium aliquem malignum, eundemque ſummè potentem, & callidum, omnem ſuam induſtriam in eo poſuiſſe, ut me falleret : putabo cælum, aërem, terram, colores, figuras, ſonos, cunctaque externa nihil aliud eſſe quàm ludificationes ſomniorum, quibus inſidias credulitati meæ tetendit : conſiderabo me ipſum tanquam manus non habentem, non oculos, non carnem, non ſanguinem, non aliquem ſenſum, ſed hæc omnia me habere falsò opinantem : manebo obſtinatè in hac meditatione defixus, atque ita ſiquidem non in poteſtate meâ ſit aliquid veri cognoſcere, at certè hoc quod in me eſt ne falſis aſſentiar...|Je supposerai donc, non pas que Dieu, qui est très bon, et qui est la souveraine source de vérité, mais qu’un certain mauvais génie, non moins rusé et trompeur que puissant, a employé toute son industrie à me tromper ; je penserai que le ciel, l’air, la terre, les couleurs, les figures, les sons, et toutes les choses extérieures, ne sont rien que des illusions et rêveries dont il s’est servi pour tendre des piéges à ma crédulité ; je me considérerai moi-même comme n’ayant point de mains, point d’yeux, point de chair, point de sang ; comme n’ayant aucun sens, mais croyant faussement avoir toutes ces choses ; je demeurerai obstinément attaché à cette pensée ; et si, par ce moyen, il n’est pas en mon pouvoir de parvenir à la connoissance d’aucune vérité, à tout le moins il est en ma puissance de suspendre mon jugement...|René Descartes|Meditationes de prima philosophia in quibus Dei existentia et animæ à corpore distinctio demonstrantur, I, § 12|Méditations métaphysiques|traducteur=René Descartes}} Malgré sa puissance, le malin génie postulé par Descartes n'a pas le pouvoir de lui faire douter de son [[existence]]. L'évidence du [[cogito]] est si forte que cette hypothèse ne peut pas la remettre en question. Au-delà de la certitude intuitive du [[cogito]], l'argument de Descartes consiste à dire que si un malin génie le trompe, il faut que lui-même soit pour être trompé. {{Citation bilingue bloc|langue=la|... haud dubie igitur ego etiam ſum, ſi me fallit ; & fallat quantum poteſt, nunquam tamen efficiet, ut nihil ſim quamdiu me aliquid eſſe cogitabo...|Il n’y a donc point de doute que je suis, s’il me trompe ; et qu’il me trompe tant qu’il voudra, il ne saura jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose.||II||}} Le statut du malin génie ne fait pas l'unanimité : on peut considérer qu'il s'agit là d'une pure hypothèse méthodologique destinée à maintenir le doute au plus haut niveau ou considérer que le doute cartésien est renforcé par cette hypothèse. Remarquons que bien que d'un pouvoir égal à celui de Dieu, le malin génie n'est pas le Dieu trompeur dont parle aussi Descartes dans les ''Méditations''. La notion de « Dieu trompeur » est contradictoire en elle-même et n'est pas utilisée comme synonyme de « malin génie ». == L'argument sceptique == Dans la suite des ''Méditations'', Descartes justifie l'existence réelle des objets extérieurs en s'appuyant sur la véracité de Dieu. Dieu, la première réalité certaine atteinte après le [[cogito]], ne peut être trompeur. Dieu étant vérace il n'a pas fait l'homme tel que le monde qui lui semble exister n'existe pas réellement. La perspective cartésienne mise à part, l'hypothèse du Malin génie constitue une hypothèse sceptique très puissante. Elle peut servir à former le raisonnement suivant : # Je ne sais pas s'il n'y a pas un malin génie qui me trompe sur l'existence du monde extérieur. # Si je ne sais pas s'il n'y a pas de malin génie qui me trompe, alors je ne sais pas si le monde extérieur existe ou non. # Je ne sais pas si le monde extérieur existe ou non. == Cerveau dans une cuve == L'hypothèse du malin génie a été reformulée dans la [[philosophie contemporaine]] sous la forme du [[Cerveau dans une cuve]] (''Brain in a vat''). Le sujet croyant en l'existence du monde extérieur pourrait en effet n'être qu'un cerveau baignant dans une cuve de liquide et stimulé artificiellement par un groupe de scientifiques. == Bibliographie == * Jean-Pierre Cavaillé, ''Dieu trompeur, doctrine des équivoques et athéisme: entre Grégoire de Valence et Descartes'', dans G. Canziani, M. Granada e Y.-C. Zarka (éds.), "Potentia Dei. L’onnipotenza divina nel pensiero dei secoli XVI e XVII", Milano, Franco Angeli, 2000, pp. 317-334. * [[Henri Gouhier]], ''Le malin génie et le bon Dieu'', dans "Essais sur Descartes", Paris, Vrin, 1937, pp. 143-196. * [[Tullio Gregory]], ''La tromperie divine'', dans Z. Kaluza et P. Vignaux (éds.), "Preuves et raisons à l’Université de Paris. Logique, [[Ontologie (philosophie)|ontologie]] et théologie au {{s-|XIV}}", Paris, Vrin, 1984, pp. 187-195 (repris dans T. Gregory, ''Mundana sapientia. Forme di conoscenza nella cultura medievale'', Roma, Edizioni di Storia e Letteratura, 1992, pp. 389-399). * [[Tullio Gregory]], ''Genèse de la raison classique de Charron à Descartes'', Paris, [[Presses universitaires de France|PUF]], 2000 (Chapitre X. ''Dieu trompeur et malin génie'', pp. 291-347). == Voir aussi == * [[René Descartes]] * [[Méditations métaphysiques]] {{Palette|René Descartes}} {{Portail|philosophie}} [[Catégorie:Expérience de pensée philosophique|Malin génie]] [[Catégorie:Concept cartésien]] [[Catégorie:Philosophie de la connaissance]] {{DEFAULTSORT:Malin_génie_descartes}}
305621
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain%20Duverne
Alain Duverne
{{à sourcer|date=novembre 2008}} {{voir homonymes|Duverne}} {{Infobox Biographie2 | nom de naissance = Alain Duverne | date de naissance = 28 juillet 1943 }} '''Alain Duverne''', né le {{date|28 juillet 1943}} à [[Sartrouville]], est un concepteur français de [[marionnette]]s. Il est surtout célèbre pour avoir créé l'émission ''[[Les Guignols de l’info]]''. == Biographie == Initié à la conception et à la manipulation de la marionnette pendant dix ans, auprès de [[Philippe Genty]] dans sa compagnie, il crée son propre spectacle ''Les Œufs de Hasard'' au [[Théâtre de la Ville]] de [[Paris]] en 1981. Ce spectacle fut joué une centaine de fois et récolta un grand succès. Après le théâtre, c'est à la télévision que le talent d'Alain Duverne fut exploité. En effet, le début des années 1980 fut marqué par la naissance d’un concept télévisé novateur. [[Stéphane Collaro]] et [[Jean Roucas]], rejoints ensuite par [[Jean Amadou]], décident de créer une émission politique avec des personnages inspirés du ''[[Muppet Show]]'' de Jim Henson. Alain Duverne propose ses services et est retenu pour fabriquer les marionnettes de l’émission. Il crée ainsi [[Kermitterrand]] la grenouille, Marchy la cochonne, Barzy, Black Jack, LePencassine, Crabsuky, Valy, Rocroi et une dizaine d’autres personnages qui deviendront très rapidement populaires. Duverne recrute également une équipe de manipulateurs qu'il forme pour l'émission qui, au-delà de certaines polémiques, remporte un grand succès pendant 13 ans. Chacune des marionnettes fabriquées par Alain Duverne nécessite environ 3 semaines de travail et coûte 2300 euros. Les personnages sont sculptés dans des blocs de [[Mousse (matière)|mousse]], ce qui demande un travail intense de précision et de patience. Intéressés par le concept, les Anglais répliquent en 1983 avec une émission intitulée [[Spitting Image]] qui « assassine » les personnalités politiques et du showbiz avec un humour très noir et extrêmement sévère. Ainsi, [[Margaret Thatcher]] sera représentée comme une femme au physique très masculin, violente et tyrannique. On la voit ainsi entrer dans les toilettes des hommes, uriner debout et sortir, en regardant un autre homme qui se met à dire : « c'est plus fort que moi, quand elle est là, je n'y arrive pas ! ». Impressionné par « cet humour gratuit », [[Alain De Greef]] décide que sa nouvelle chaine privée doit aussi avoir une émission critique et drôle. Il s’associe à Alain Duverne en 1988 pour créer une série de marionnettes qui seront les vedettes des ''[[Les Guignols de l'info|Arènes de l’info]]''. Alain Duverne aime rappeler que contrairement à ce qui est souvent écrit ou dit, ce n’est pas lui le « géniteur » des guignols : « le père, c’est [[Alain De Greef|De Greef]], moi, je suis la mère ! » dit-il en riant. Pour cette nouvelle émission, Duverne doit faire preuve d’ingéniosité et mettre au point des marionnettes en [[latex (matériau)|latex]] avec un système qui anime les yeux. Pour réaliser une marionnette, Alain Duverne sculpte une tête en accentuant certains traits dans de la [[glaise]]. Un moulage est ensuite réalisé de la sculpture qui servira pour les tirages des différents personnages en latex. Les têtes sont ensuite aménagées d'un « T » de contrôle pour soutenir la main du [[Marionnette (figurine)|marionnettiste]], puis d'un système de câbles pour animer les [[yeux]] de droite à gauche et fermer les [[paupière]]s. La touche finale est la mise en place de la [[perruque]]. Le défi est relevé avec succès, mais le concept du programme laisse à désirer. En effet, les enregistrements se font 3 semaines avant la diffusion, aussi suivre l’actualité de près est impossible. Le concept est alors redéfini : l’émission se fera en direct chaque soir de la semaine et sera présenté par un [[PPDA]] « plus chauve que nature », ''Les Arènes de l’info'' deviennent ''[[Les Guignols de l’info]]''. Mais l’activité d'Alain Duverne est loin de s’arrêter là. En effet, [[France 3]] décide début 1993 de mettre en place une nouvelle émission jeunesse. Ainsi ''[[Les Minikeums]]'', qui dureront 9 ans, seront tous créés par Alain Duverne et ses assistants. Il emprunte ainsi les traits de stars telles qu’[[Antoine de Caunes]], [[Nagui]], [[Josiane Balasko]], [[Vanessa Paradis]] et fabrique ainsi Coco, Nag, Josy, Vaness’, M’sé, Bernard et bien d’autres qui compléteront la bande. Cet artiste fabrique également des personnages pour des publicités, dont [[La Pie qui Chante|La ''Pie qui chante'']] avec le célèbre petit pimousse « petit mais costaud », ou pour le cinéma avec le film ''[[Un ticket pour l'espace]]'' en 2006. À cela s’ajoutent des demandes plus originales telles la création du buste caricatural de [[Coluche]] par la famille de l’artiste. == Annexes == === Bibliographie === * Christian-Marc Bosséno, Marielle Silhouette, Laurent Tastet, [http://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2000-2-page-277.htm « L'Atelier des Guignols. Entretien avec Alain Duverne (Marionnettiste, conçoit et fabrique les personnages de la série)»], ''[[Sociétés & Représentations]]'', 2/2000 (n° 10), p. 277-284. === Liens externes === {{Liens}} {{Palette|Les Guignols de l'info}} {{Portail|marionnette|télévision|humour}} {{DEFAULTSORT:Duverne, Alain}} [[Catégorie:Marionnettiste français]] [[Catégorie:Collaborateur des Guignols de l'info]] [[Catégorie:Naissance en juillet 1943]] [[Catégorie:Naissance à Sartrouville]]
305622
https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me%20juridique
Système juridique
{{Confusion|Ordre juridique}} [[Image:Map of the Legal systems of the world (en).png|thumb|300px|Les systèmes juridiques dans le monde.]] Le '''système juridique''' est une façon de classer les différents [[Ordre juridique|ordres juridiques]] en fonction de caractéristiques communes. Cette classification sert en général à des fins didactiques. Les classifications se fondent en général sur une opposition entre [[droit romano-civiliste]] et ''[[common law]]''. Elles ont évolué depuis leurs débuts au {{s|XX}}, mais sont aujourd'hui relativement déconsidérées parmi les spécialistes. == Terminologie == Les expressions ''système'', ''famille'', {{allemand|Rechtskreise}}, ''modelli'' et ''esperienze'' sont généralement utilisés de manière indistincte pour faire références aux classifications des droits du monde{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 338}}. Le terme de ''système'' est parfois aussi utilisé pour désigner l'[[ordre juridique]] d'une nation seule{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 338}}. Le terme de ''famille'' est une image empruntée abusivement à la taxonomie de la biologie{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 338}}. Les termes de ''tradition juridique'' et de ''culture juridique'' ont un sens différent, qui sort du contexte de la classification des droits{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 338}}. == Fonctions actuelles == Les théories des systèmes juridiques sont des simplifications didactiques visant à aborder l’immense diversité des ordres juridiques dans le monde{{sfn|Rambaud|2014|loc=§ 60}}. Elles ne cherchent pas à refléter la réalité de manière empirique, mais de permettre à des praticiens de manier des arguments et de se repérer dans l'immense diversité des droits du monde{{sfn|Husa|2023|p=449}}. Elles servent aussi à la formation pédagogique au sein des études de droit{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 337}}. == Historique == Les premières classifications sont celles d’[[Ernest Désiré Glasson]] en 1880, en fonction du degré perçu de différence avec sa vision d’un droit romain, de [[Hozumi Nobushige]] en 1884, et d´[[Adhémar Esmein]] à l’[[Exposition universelle de 1900]]{{sfn|Mousourakis|2019|p=143}}. Ces innovations imaginent une application aux sociétés humaines de la [[taxonomie]] darwiniste{{sfn|Mousourakis|2019|p=144}}, tout en se centrant sur le concept impérialiste de [[civilisation occidentale]] imaginée comme descendante de Rome, en incluant à la marge les mondes coloniaux à travers la caractérisation d’un {{Citation|droit musulman}} monolithique{{sfn|Dölemeyer|2010}}. Chez [[Georges Sauser-Hall]] en 1919, la classification des systèmes juridiques est explicitement raciste et évolutionniste, considérant par exemple que les nations du continent africain seraient {{Citation|barbares}}<ref>{{lien web| nom = Équipe Droit, Département de Sciences sociales, École Normale Supérieure| titre = Droit comparé 1bis, cartographie et circulations| consulté le = 2023-11-13| url = https://www.droit.ens.fr/Droit-compare-1bis-cartographie-et-circulations}}</ref>. Cette déconsidération des ordres juridiques catégorisés comme non-occidentaux est accompagnée de la poursuite de l’idéal d’un droit universel commun réunissant les {{Citation|nations civilisées}}, au mépris des autres{{sfn|Dölemeyer|2010|loc=§ 10}}{{,}}{{sfn|Rambaud|2014|loc=§ 52}}. L’opposition entre ''common law'' et droit civiliste, à la base de la vaste majorité des classifications, trouverait son origine dans les débats entre le Royaume-Uni et les États-Unis sur la [[codification (droit)|codification]] du droit<ref>{{lien web| éditeur = DICE UMR 7318| nom = Soleil| prénom = Sylvain| titre = L'origine de l'antagonisme entre systèmes de common law et systèmes de droit codifié| consulté le = 2023-11-13| date = 2023-04-11| url = https://www.youtube.com/watch?v=qe0P0DozGlE}}</ref>. Le pic des tentatives de classification a été atteint dans la période après les Guerres mondiales, en Occident{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 288}}. Le but était alors, dans une perspective universaliste, de permettre une unification ou une convergence vers un système juridique unique, pan-occidental et soit global, soit européen, particulièrement dans le domaine du droit des contrats{{sfn|Reimann|2020|loc=§§ 218, 327}}. == Critiques == Outre les débats sur la pertinence des critères de telle ou telle classification, des auteurs affirment que l’idée d’une taxonomie des droits serait elle-même une impasse{{sfn|Haguenau-Moizard|2018|p=8}}. Les principaux auteurs reconnaissent les problèmes mais tentent d’imaginer des classifications plus {{Citation|dynamiques}} ou {{Citation|vivantes}}{{sfn|Kötz|2009}}{{,}}{{sfn|Husa|2016}}{{,}}{{sfn|Zlatescu|1983}}. === Arbitraire === Il y a très peu de consensus parmi les spécialistes sur les critères et le sens des classifications, ce qui crée beaucoup d'arbitraire{{sfn|Reimann|2020|loc=§§ 339, 340}}. Une des critiques les plus importantes de l'arbitraire des classifications dans leur ensemble est qu'elles se concentrent démesurément sur le [[droit privé]]{{sfn|Husa|2023|p=448}}{{,}}{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 217}}. === Eurocentrisme === Les classifications de systèmes juridiques relèguent en général à la périphérie les systèmes qu'elles catégorisent comme hybrides, et qui sont généralement les ex-colonies, ce qui constitue un [[eurocentrisme]]{{sfn|Husa|2023|p=448}}. Les biais épistémologiques qui découlent de cette perspective européenne conduiraient à un [[orientalisme juridique]], qui exclurait des classifications les droits qui ne ressemblent pas aux us et coutumes occidentaux{{sfn|Reimann|2020|loc=§ 342}}{{,}}<ref>{{chapitre| éditeur = Edward Elgar Publishing Limited| isbn = 978-1-83910-560-9| pages = 470–478| nom = Coendet| prénom = Thomas| titre ouvrage = Elgar Encyclopedia of Comparative Law| titre chapitre = Legal Orientalism| consulté le = 2023-12-22| date = 2023-12-28}}</ref>. Selon Daniel Bonilla Maldonado, les classifications de systèmes juridiques du {{s|XXI}} reposent sur l'imaginaire du {{s|XX}}, et leur eurocentrisme découle de l'objectif d'unification juridique globale qui a animé les ex-empires coloniaux ; selon lui, le concept des systèmes juridiques, qui mettent les ordres juridiques occidentaux au centre comme modèles, a aujourd'hui comme effet principal de nourrir les projets de [[transplantation juridique]] des droits civilistes et anglo-saxons vers les droits dits religieux ou coutumiers, et d'interdire de concevoir une influence dans le sens inverse. Bonilla Maldonado argumente ainsi que les théories de classement des ordres juridiques en systèmes reprennent le schéma évolutionniste qui distingue les [[Sauvagerie, barbarie, civilisation|peuples barbares des peuples civilisés]] et qu'ils sous-entendent l'idée d'une [[mission civilisatrice]] occidentale{{sfn|Bonilla Maldonado|2021}}. === Simplisme === Un autre problème largement reconnu des classifications est leur propension à conduire à une occultation des complexités de chaque ordre juridique, pouvant produire des images simplifiées des cultures juridiques{{sfn|Reimann|2020|§ 289}}{{,}}{{sfn|Husa|2023|p=449}}. == Classification == {{section trop longue|date=janvier 2024}} {{section à sourcer|date=janvier 2024}} Avec la constitution du [[droit comparé]] comme discipline universitaire dans la seconde moitié du {{s|XX}}, de nombreuses classifications sont inventées, comme celles de [[René David (juriste)|René David]]{{sfn|Goltzberg|2018|loc=§ 25}}. Beaucoup de classifications sont aussi des [[généalogies]], en utilisant l’image de la [[famille]] de droit impliquant que certains droits descendraient d’autres, par exemple les ordres juridiques des ex-colonies françaises présentés comme des enfants du [[Code Napoléon]]{{sfn|Dölemeyer|2010|loc=§ 24}}. === Principales caractéristiques === {| class="wikitable" border="1" |- ! ! '''Common law''' ! '''Droit romano-civiliste''' ! '''Droit soviétique''' ! '''Droit musulman''' |- | '''Autres noms''' | Anglo-saxon, judge-made | Romano-germanique, civiliste, continental | Communiste | Système religieux |- | '''Sources du droit''' | Jurisprudence, loi, équité | Loi, jurisprudence, coutume | Loi, jurisprudence | Documents religieux sacrés |- | '''Avocats''' | Contrôlent le prétoire | Les juges dominent les débats | Membres du parti | Rôle secondaire |- | '''Compétence des juges''' | Anciens avocats pratiquant le droit | Magistrat professionnel | Membres du parti | Ayant suivi un enseignement légal et religieux |- | '''Degré d'indépendance''' | Fort | Relatif, dépend du régime | Les tribunaux sont une extension de l'État | Limité |- | '''Jury''' | Souvent valable lors du procès | Tribunaux mixtes dans les affaires très sérieuses | Souvent usé au plus bas niveau | Interdit |- | '''Exemples''' | [[Droit australien|Australie]], [[Droit britannique|Royaume-Uni]], [[Droit canadien|Canada]], [[Droit aux États-Unis|États-Unis]] | [[Droit français|France]], [[Droit allemand|Allemagne]], [[Droit japonais|Japon]], [[Droit chinois|Chine]], [[Droit mexicain|Mexique]], [[Droit turc|Turquie]] | [[Droit soviétique|Union soviétique]] | [[Droit saoudien|Arabie saoudite]], [[Droit iranien|Iran]], [[Droit marocain|Maroc]] |} === Famille du droit romano-civiliste === {{Article détaillé|Droits de tradition civiliste}} ==== Droit romain ==== Le [[droit romain]] est un système juridique qui n'est plus appliqué aujourd'hui. Néanmoins, il inspirera le [[droit canonique]] et le [[droits de tradition civiliste|droit romano-civiliste]] : c'est leur ancêtre commun. ==== Droit canonique ==== {{Article détaillé|droit canonique}} Le droit canonique ou droit canon est le droit de l'[[Église catholique romaine]]. Il tire son nom du grec canon qui signifie règle. Il est connu depuis la renaissance sous le nom de <span lang="la">''corpus iuris canonicis''</span>, dénomination qui s'oppose à <span lang="la">''corpus iuris civilis''</span> qui est la codification du droit romain qui a été terminée par [[Justinien]]. Le droit canon est un ensemble juridique à part entière avec son droit civil, son droit pénal et son droit administratif. Les personnes soumises au droit canon étaient et sont toujours ses suppôts c’est-à-dire les clercs et religieux et toutes les personnes relevant des établissements religieux, les étudiants d'une université catholique. À l'origine le [[droit canon pénal]] était toujours plus modéré que le [[droit canon laïc]]. L'Église en tant que mère des catholiques ne pouvait condamner qu'au [[pain d'amertume]] et à l'[[eau d'angoisse]]. L'expression l'habit ne fait pas le moine tire son origine dans cet état de droit : pour être jugés par un tribunal religieux, les délinquants mettaient un habit religieux. Plus tard l'Église voulant frapper sévèrement condamna pour [[relaps]] et [[crime de lèse-majesté]] divine et livra au bras séculier. [[Jeanne d'Arc]] est condamnée comme sorcière par l'Église et livrée au bras séculier (ici les Anglais) qui exécute la sanction.<br> Le droit canon a eu une influence considérable dans l'élaboration de la procédure pénale actuelle. Avant l'[[Inquisition]], la procédure pénale est accusatoire. Il n'y a pas de ministère public qui va poursuivre seul de manière inquisitoire les infractions. Il est aujourd'hui encore appliqué au [[Vatican]], mais avait jusqu'au {{XVIIIe siècle}} une autorité sur tous les droits nationaux européens{{référence nécessaire}}. * {{Vatican}} ==== Droit civiliste ==== {{Article détaillé|Droits de tradition civiliste}} Le droit civiliste est un système juridique qui puise ses origines dans le [[droit romain]] et comprend un système complet de règles, habituellement [[codification (droit)|codifiées]], qui sont appliquées et interprétées par des juges. Ces systèmes descendent en grande partie du mouvement de codification du {{XIXe siècle}}, durant lequel les plus importants codes sont élaborés (notamment le [[Code Napoléon]] et le ''[[Bürgerliches Gesetzbuch]]'' (BGB)). Dans ce système, les précédents judiciaires ont rarement force de loi, bien que les décisions des juges des instances supérieures influencent dans les faits celles des juges inférieurs. En théorie, ce sont donc les actes législatifs qui définissent les décisions judiciaires. Le droit civil est traditionnellement subdivisé en trois groupes distincts : # Le '''droit romaniste''', qui a cours en France, dans les pays du Benelux, en Italie, en Espagne et dans les anciennes colonies de ces pays, en particulier toute l'Amérique latine ainsi que l'Afrique francophone, le Québec et la Louisiane ; # Le '''droit germanique''' : en Allemagne, en Autriche, en Croatie, en Suisse, en Grèce, au Portugal, en Turquie, et dans certains pays d'Extrême-Orient ; # Le '''droit scandinave''', en application au Danemark, en Norvège, en Suède, en Finlande et en Islande. {{colonnes|nombre=4|1= * {{Albanie}} <small> (cf. [[droit albanais]]) </small> * {{Allemagne}} <small> (cf. [[droit allemand]]) </small> * {{Angola}} <small> (cf. [[droit angolais]]) </small> * {{Antilles néerlandaises}} * {{Argentine}} <small> (cf. [[droit argentin]]) </small> * {{Arménie}} <small> (cf. [[droit arménien]]) </small> * {{Aruba}} * {{Autriche}} <small> (cf. [[droit autrichien]]) </small> * {{Azerbaïdjan}} <small> (cf. [[droit azerbaïdjanais]]) </small> * {{Belgique}} <small> (cf. [[droit belge]]) </small> * {{Bénin}} <small> (cf. [[droit béninois]]) </small> * {{Biélorussie}} <small> (cf. [[droit biélorusse]]) </small> * {{Bolivie}} <small> (cf. [[droit bolivien]]) </small> * {{Bosnie-Herzégovine}} <small> (cf. [[droit bosnien]]) </small> * {{Brésil}} <small> (cf. [[droit brésilien]]) </small> * {{Bulgarie}} <small> (cf. [[droit bulgare]]) </small> * {{Cambodge}} <small> (cf. [[droit cambodgien]]) </small> * {{Cap-Vert}} <small> (cf. [[droit cap-verdien]]) </small> * {{République centrafricaine}} <small> (cf. [[droit centrafricain]]) </small> * {{Chili}} <small> (cf. [[droit chilien]]) </small> * {{Colombie}} <small> (cf. [[droit colombien]]) </small> * {{Corée du Sud}} <small> (cf. [[droit sud-coréen]]) </small> * {{Costa Rica}} <small> (cf. [[droit costa-ricain]]) </small> * {{Croatie}} <small> (cf. [[droit croate]]) </small> * {{Cuba}} <small> (cf. [[droit cubain]]) </small> * {{Danemark}} <small> (cf. [[droit danois]]) </small> * {{Salvador}} <small> (cf. [[droit salvadorien]]) </small> * {{Écosse}} <small> (cf. [[droit écossais]]) </small> * {{Équateur}} <small> (cf. [[droit équatorien]]) </small> * {{Espagne}} <small> (cf. [[droit espagnol]]) </small> * {{Estonie}} <small> (cf. [[droit estonien]]) </small> * {{Finlande}} <small> (cf. [[droit finlandais]]) </small> * {{France}} <small> (cf. [[droit français]])</small> * {{Géorgie}} <small> (cf. [[droit géorgien]]) </small> * {{Grèce}} <small> (cf. [[droit grec]]) </small><ref>[http://www.amb-grece.fr/grece/systeme_juridique.htm Le système juridique grec sur le site de l'ambassade de Grèce en France]</ref> * {{Guatemala}} <small> (cf. [[droit guatémaltèque]]) </small> * {{Haïti}} <small> (cf. [[droit haïtien]]) </small> * {{Honduras}} <small> (cf. [[droit hondurien]]) </small> * {{Hongrie}} <small> (cf. [[droit hongrois]]) </small> * {{Islande}} <small> (cf. [[droit islandais]]) </small> * {{Italie}} <small> (cf. [[droit italien]]) </small> * {{Japon}} <small> (cf. [[droit japonais]]) </small> * {{Kazakhstan}} <small> (cf. [[droit kazakh]]) </small> * {{Kirghizistan}} <small> (cf. [[droit kirghize]]) </small> * {{Laos}} <small> (cf. [[droit lao]]) </small> * {{Lettonie}} <small> (cf. [[droit letton]]) </small> * {{Liechtenstein}} <small> (cf. [[droit liechtensteinois]]) </small> * {{Lituanie}} <small> (cf. [[droit lituanien]]) </small> * {{Louisiane}} <small> (cf. [[droit louisianais]]) </small> * {{Luxembourg}} <small> (cf. [[droit luxembourgeois]]) </small> * {{Madagascar}} (cf. [[droit malgache]]) * {{Macédoine}} <small> (cf. [[droit macédonien]]) </small> * {{Mexique}} <small> (cf. [[droit mexicain]]) </small> * {{Moldavie}} <small> (cf. [[droit moldave]]) </small> * {{Monaco}} <small> (cf. [[droit monégasque]]) </small> * {{Mongolie}} <small> (cf. [[droit mongol]]) </small> * {{Monténégro}} <small> (cf. [[droit monténégrin]]) </small> * {{Nicaragua}} <small> (cf. [[droit nicaraguayen]]) </small> * {{Norvège}} <small> (cf. [[droit norvégien]]) </small> * {{Ouzbékistan}} <small> (cf. [[droit ouzbek]]) </small> * {{Panama}} <small> (cf. [[droit panaméen]]) </small> * {{Paraguay}} <small> (cf. [[droit paraguayen]]) </small> * {{Pays-Bas}} <small> (cf. [[droit néerlandais]]) </small> * {{Pérou}} <small> (cf. [[droit péruvien]]) </small> * {{Pologne}} <small> (cf. [[droit polonais]]) </small> * {{Portugal}} <small> (cf. [[Droit portugais]]) </small> * {{Québec}} <small>(cf. [[Droit québécois]])</small> * {{République dominicaine}} <small> (cf. [[droit dominicain]]) </small> * {{République tchèque}} <small> (cf. [[droit tchèque]]) </small> * {{Roumanie}} <small> (cf. [[droit roumain]]) </small> * {{Russie}} <small> (cf. [[droit russe]]) </small> * {{Saint-Marin}} <small> (cf. [[droit san-marinois]]) </small> * {{Serbie}} <small> (cf. [[droit serbe]]) </small> * {{Slovaquie}} <small> (cf. [[droit slovaque]]) </small> * {{Slovénie}} <small> (cf. [[droit slovène]]) </small> * {{Suède}} <small> (cf. [[droit suédois]]) </small> * {{Suisse}} <small> (cf. [[droit suisse]]) </small> * {{Suriname}} <small> (cf. [[droit surinamais]]) </small> * {{Syrie}} <small> (cf. [[droit syrien]]) </small> * {{Taïwan}} <small> (cf. [[droit taïwanais]]) </small> * {{Tadjikistan}} <small> (cf. [[droit tadjik]]) </small> * {{Turkménistan}} <small> (cf. [[droit turkmène]]) </small> * {{Turquie}} <small> (cf. [[droit turc]]) </small> * {{Ukraine}} <small> (cf. [[droit ukrainien]]) </small> * {{Uruguay}} <small> (cf. [[droit uruguayen]]) </small> * {{Venezuela}} <small> (cf. [[droit vénézuélien]]) </small> * {{Viêt Nam}} <small> (cf. [[droit vietnamien]]) </small> }} === ''Common law'' === {{Article détaillé|Common law}} De nombreux pays ont adopté le système juridique de ''Common law'', qui s'est répandu principalement avec la colonisation aux {{s2-|XIX|XX}}. C'est un droit d'essence [[jurisprudence|jurisprudentielle]], mettant en avant les décisions des cours et des tribunaux. Il est aujourd'hui appliqué dans certaines des anciennes colonies de l'[[Empire britannique]], qui a véhiculé ce système juridique. Néanmoins, on assiste aujourd'hui à une codification de la ''[[common law]]'', qui fusionne petit à petit ce système avec celui du droit civil. {{Colonnes|nombre=4|1= * {{Angleterre}} <small>(cf. [[droit anglais]])</small> * {{Anguilla}} * {{Australie}} <small> (cf. [[droit australien]]) </small> * {{Bahamas}} * {{Barbade}} * {{Belize}} * {{Bermudes}} * {{Bhoutan}} * {{Canada}} <small>(cf. [[droit canadien]])</small> * {{États-Unis}}<ref>{{en}} [http://usinfo.state.gov/products/pubs/legalotln/ Le système juridique américain sur le site du Secrétariat d'État américain]</ref> <small>Voir : [[Droit aux États-Unis]])</small> * {{Îles Caïmans}} * {{Dominique}} <small> (cf. [[droit dominiquais]]) </small> * {{Fidji}} <small> (cf. [[droit fidjien]]) </small> * {{Gibraltar}} * {{Hong Kong}} * {{Inde}} <small> (cf. [[droit indien]]) </small><ref>{{fr}} [http://www.juristudiant.com/site/modules/wfsection/article.php?articleid=146 Fiche sur le système juridique indien]</ref> * {{Irlande}} <small> (cf. [[droit irlandais]]) </small> * {{Irlande du Nord}} <small> (cf. [[droit nord-irlandais]]) </small> * {{Jamaïque}} * {{Kiribati}} <small> (cf. [[droit gilbertin]]) </small> * {{Îles Mariannes du Nord}} * {{Marshall}} <small> (cf. [[droit marshallais]]) </small> * {{Montserrat}} * {{Nauru}} <small> (cf. [[droit nauruan]]) </small> * {{Nouvelle-Zélande}} <small> (cf. [[droit néo-zélandais]]) </small> * {{Palaos}} <small> (cf. [[droit paluan]]) </small> * {{Pakistan}} <small> (cf. [[droit pakistanais]]) </small> * {{Pays de Galles}} <small>(cf. [[droit gallois]])</small> * {{Royaume-Uni}} <small> (cf. [[droit britannique]]) </small> * {{SIN}} * {{Tonga}} <small> (cf. [[droit tongien]]) </small> * {{Trinité-et-Tobago}} * {{Tuvalu}} <small> (cf. [[droit tuvaluan]]) </small> }} === Droit religieux === ==== Droit canon ==== {{Article détaillé|Droit canonique}} ==== Droit musulman ==== {{Article détaillé|Droit musulman|Kanun (droit)}} Le statut personnel du [[droit musulman]] est, dans diverses mesures, en vigueur dans {{nombre|52|États}}<ref>François-Paul Blanc, ''Le droit musulman'', Dalloz, {{2e}} éd., 2007, conclusion ({{p.}}131)</ref>. * {{Arabie saoudite}} * {{Égypte}} (pour certains aspects, cf. [[droit égyptien]]) * {{Inde}} <small> (cf. [[droit indien]] pour les sujets musulmans) </small> * {{IRI}} : [[Système judiciaire iranien]] * {{Libye}} * {{Maroc}} <small> (cf. [[droit marocain]]) </small> * {{Pakistan}} * {{SUD}} <small> (cf. [[droit soudanais]]) </small> * Mauritanie ==== Droit talmudique ==== {{Article détaillé|Droit talmudique}} * {{Israël}} <small> (cf. en partie le [[droit israélien]]) </small> === Système juridique mixte === Un système juridique mixte comprend plusieurs systèmes juridiques appliqués simultanément. ==== Bijuridisme : civiliste et ''common law'' ==== Ces pays ont un système bijuridique, civiliste et issu de la ''common law''. {{colonnes|nombre=4|1= * {{Afrique du Sud}} <small> (cf. [[droit sud-africain]]) </small> * {{Botswana}} <small> (cf. [[droit botswanais]]) </small> * {{Canada}} <small>(cf. [[droit canadien]])</small> ** {{QUE}} <small>(cf. [[Droit au Québec|droit québécois]])</small> * {{Chypre}} <small> (cf. [[droit chypriote]]) </small> * {{SCO}} <small> (cf. [[droit écossais]]) </small> * {{Guyana}} * {{Israël}} <small> (cf. [[droit israélien]]) </small> * [[Image:Flag of Louisiana.svg|20px|border]] [[Louisiane]] <small>(Voir : [[droit louisianais]])</small> * {{Malte}} <small> (cf. [[droit maltais]]) </small> * {{Namibie}} <small> (cf. [[droit namibien]]) </small> * {{Philippines}} <small> (cf. [[droit philippin]]) </small> * {{Porto Rico}} <small> (cf. [[droit puerto-ricain]]) </small> * {{Sainte-Lucie}} * {{Seychelles}} <small> (cf. [[droit seychellois]]) </small> * {{Sri Lanka}} <small> (cf. [[droit sri-lankais]]) </small> * {{Thaïlande}} <small> (cf. [[droit thaïlandais]]) </small> }} ==== Bijuridisme : civiliste et droit coutumier ==== Ces pays ont un système juridique à majorité civiliste, avec une forte minorité de droit coutumier. {{colonnes|taille=|nombre=4|1= * {{Burkina Faso}} <small> (cf. [[droit burkinabè]]) </small> * {{Burundi}} <small> (cf. [[droit burundais]]) </small> * {{Cameroun}} <small> (cf. [[droit camerounais]]) </small> * {{Chine}} <small> (cf. [[droit chinois]]) </small> * {{République du Congo}} <small> (cf. [[droit congolais (République du Congo)]]) </small> * {{Corée du Nord}} <small> (cf. [[droit nord-coréen]]) </small> * {{Côte d'Ivoire}} <small> (cf. [[droit ivoirien]]) </small> * {{Éthiopie}} <small> (cf. [[droit éthiopien]]) </small> * {{Gabon}} <small> (cf. [[droit gabonais]]) </small> * {{Guinée}} <small> (cf. [[droit guinéen]]) </small> * {{Guinée équatoriale}} <small> (cf. [[droit équatoguinéen]]) </small> * {{Guinée-Bissau}} <small> (cf. [[droit bissau-guinéen]]) </small> * {{Indonésie}} (basé sur le droit civil néerlandais et l'[[Adat]]) * {{Madagascar}} <small> (cf. [[droit malgache]]) </small> * {{Mali}} <small> (cf. [[droit malien]]) </small> * {{Niger}} <small> (cf. [[droit nigérien]]) </small> * {{République démocratique du Congo}} <small> (cf. [[droit congolais (République démocratique du Congo)]]) </small> * {{Rwanda}} <small> (cf. [[droit rwandais]]) </small> * {{Sao Tomé-et-Principe}} <small> (cf. [[droit santoméen]]) </small> * {{Sénégal}} <small> (cf. [[droit sénégalais]]) </small> * {{Taïwan}} <small> (cf. [[droit taïwanais]]) </small> * {{Tchad}} <small> (cf. [[droit tchadien]]) </small> * {{Togo}} <small> (cf. [[droit togolais]]) </small> }} Seul Andorre a un droit complètement coutumier. La Mongolie, par ailleurs, a un droit à majorité coutumier, avec une minorité de droit civiliste. ==== Bijuridisme : civiliste et religieux ==== {{colonnes|nombre=4|1= * {{Afghanistan}} <small> (cf. [[droit afghan]]) </small> * {{Algérie}} <small> (cf. [[droit algérien]]) </small> * {{Bahreïn}} <small> (cf. [[droit bahreïnien]]) </small> * {{Comores}} <small> (cf. [[droit comorien]]) </small> * {{Djibouti}} <small> (cf. [[droit djiboutien]]) </small> * {{Égypte}} <small> (cf. [[droit égyptien]], basé sur le droit musulman et le droit français) </small> * {{Érythrée}} <small> (cf. [[droit érythréen]]) </small> * {{Jordanie}} <small> (cf. [[droit jordanien]], basé sur le droit civil français et la [[Mecelle]] ottomane, le droit musulman est appliqué sur le droit familial) </small> * {{Maroc}} <small> (cf. [[droit marocain]], basé sur le droit musulman et les droits civils français et espagnol) </small> * {{Mauritanie}} <small> (cf. [[droit mauritanien]], basé sur le droit musulman et le droit civil français) </small> * {{Oman}} <small> (cf. [[droit omanais]]) </small> * {{Syrie}} <small> (cf. [[droit syrien]], basé sur le droit musulman et le droit civil français) </small> * {{Vatican}} <small> (cf. [[droit vaticanais]], basé sur le [[droit canonique]] et le droit civil italien) </small> }} ==== ''Common law'' et droits religieux ==== {{colonnes|nombre=4|1= * {{Bangladesh}} * {{Brunei}} * {{Gambie}} <small> (cf. [[droit gambien]]) </small> * {{Inde}} <small> (cf. [[droit indien]], basé sur la ''common law'' anglaise, des droits séparés s'appliquent sur les [[islam|musulmans]], [[christianisme|chrétiens]], et [[hindouisme|hindous]] excepté à Goa qui suit un droit civil basé sur le droit portugais) </small> * {{Malaisie}} (basé sur la ''common law'' anglaise, le droit appliqué aux musulmans est la [[charia]]) * {{Nigeria}} <small> (cf. [[droit nigérian]], la charia est appliquée dans certains États du nord) </small> * {{Pakistan}} <small> (cf. [[droit pakistanais]], basé sur la ''common law'' anglaise et le droit islamique, des lois tribales dans les zones ''[[Régions tribales (Pakistan)|FATA]]'') </small> * {{Qatar}} <small> (cf. [[droit qatari]]) </small> }} == Notes et références == {{Références}} == Bibliographie == === Chapitres d'encyclopédie === * {{chapitre|lang=en| éditeur = Edward Elgar Publishing Limited| isbn = 978-1-83910-560-9| pages = 443–452| nom = Husa| prénom = Jaakko| titre ouvrage = Elgar Encyclopedia of Comparative Law| titre chapitre = Legal families| consulté le = 2023-12-22| date = 2023-12-28}} * {{chapitre| lang=en|éditeur = Brill| nom = Reimann| prénom = Mathias| titre ouvrage = International Encyclopedia of Comparative Law Online| volume = II| titre chapitre = 4. Comparative Law, An Overview of the Discipline | consulté le = 2023-12-22| date = 2020-10-03}} === Autres === * René David, Camille Jauffret-Spinosi et Marie Goré, ''Les grands systèmes de droit contemporains'', {{12e}} éd., Paris, Dalloz, 2016. * {{ouvrage| éditeur = Dalloz| isbn = 978-2-247-18598-6| nom = Haguenau-Moizard| prénom = Catherine| titre = Introduction au droit comparé| lieu = Paris| collection = Séquences| consulté le = 2023-10-21| date = 2018| url = url=https://bibliotheque.lefebvre-dalloz.fr/secure/isbn/9782247185009}} * {{chapitre| éditeur = Presses Universitaires de France| isbn = 978-2-13-080011-8| pages = 35–64| nom = Goltzberg| prénom = Stefan| titre ouvrage= Le droit comparé| titre chapitre = Chapitre II. Origine et développement du comparatisme| lieu = Paris cedex 14| collection = Que sais-je ?| consulté le = 2023-10-23| date = 2018| url = https://www.cairn.info/le-droit-compare--9782130800118-p-35.htm}} * {{chapitre| éditeur = Presses Universitaires de France| isbn = 978-2-13-062455-4| pages = 31–51| nom = Rambaud| prénom = Thierry| titre ouvrage= Introduction au droit comparé| titre chapitre = Chapitre II. Des choix méthodologiques| lieu = Paris cedex 14| collection = Quadrige| consulté le = 2023-11-13| date = 2014| url = https://www.cairn.info/introduction-au-droit-compare--9782130624554-p-31.htm}} * {{article| doi = 10.3406/ridc.1983.4103| volume = 35| numéro = 3| pages = 559–566| nom = Zlatescu| prénom = Victor Dan| titre = Quelques aspects méthodologiques de la comparaison des droits| journal = Revue internationale de droit comparé| consulté le = 2023-11-13| date = 1983| url = https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1983_num_35_3_4103}} * {{lien web| nom = Kötz|langue=de| prénom = Hein| titre = Rechtskreislehre – HWB-EuP 2009| site = Handwörterbuch des Europäischen Privatrechts| consulté le = 2023-11-13| date = 2009| url = https://hwb-eup2009.mpipriv.de/index.php/Rechtskreislehre#3._Kritik}} * {{article|langue=de| issn = 2192-7405| nom = Dölemeyer| prénom = Barbara| titre = Rechtsräume, Rechtskreise| journal = Europäische Geschichte Online| consulté le = 2023-11-13| date = 2010-12-03| url = http://ieg-ego.eu/de/threads/crossroads/rechtsraeume-rechtskreise}} * {{chapitre| éditeur = Oxford University Press| isbn = 978-0-19-993535-2| pages = 17| editors = Oxford Handbooks Editorial Board (ed.)| nom = Husa|langue=en| prénom = Jaakko| titre ouvrage = Oxford Handbook Topics in Law| titre chapitre = The Future of Legal Families| consulté le = 2023-11-13| date = 2016-05-02| url = https://doi.org/10.1093/oxfordhb/9780199935352.013.26}} * {{chapitre|langue=en| éditeur = Springer International Publishing| isbn = 978-3-030-28281-3| pages = 131–167| editors = George Mousourakis (ed.)| nom = Mousourakis| prénom = George| titre ouvrage= Comparative Law and Legal Traditions: Historical and Contemporary Perspectives| titre chapitre = Legal Traditions, Legal Cultures and Families of Law| lieu = Cham| consulté le = 2023-11-13| date = 2019| url = https://doi.org/10.1007/978-3-030-28281-3_6}} *{{chapitre|lang=en| éditeur = Cambridge University Press| isbn = 978-1-108-83362-2| pages = 100–132| nom1 = Bonilla Maldonado | prénom1=Daniel| titre ouvrage = Legal Barbarians: Identity, Modern Comparative Law and the Global South| titre chapitre = Comparative Law as an Autonomous Discipline: Legal Taxonomies and Families| lieu = Cambridge| series = Cambridge Studies in International and Comparative Law| consulté le = 2024-01-13| date = 2021| url = https://www.cambridge.org/core/books/legal-barbarians/comparative-law-as-an-autonomous-discipline/D14FF09F83DB0DA224C5D0E78777C5BA}} == Annexes == === Article connexe === * [[Source du droit]] === Liens externes === * {{fr}} {{pdf}} [http://www.infotheque.info/cache/2952/www.chjdh.org/cours/pdf/pdf/sysjur/sysjurtout.pdf Grands systèmes juridiques comparés], cours de Jean-Paul Payre ([[Université Grenoble-II|Université Pierre-Mendès-France]], Grenoble II) * {{fr}} [http://web.upmf-grenoble.fr/Haiti/Cours/Ak Recueil des sources du droit romain], par Yves Lassard & Alexandr Koptev ([[Université Grenoble-II|Université Pierre-Mendès-France]], Grenoble II) * {{fr}} [http://www.droitcivil.uottawa.ca/world-legal-systems/fra-monde.php Les systèmes juridiques dans le monde], site Web de la faculté de droit de l'Université d'Ottawa * {{fr}} [http://www.geoscopies.net/geoscopie/themes/t436sys.html Une petite fiche sur les systèmes juridiques] (Geoscopies.net) * {{fr}} [http://www.enm.justice.fr/relations_internationales/systemes/systemes.htm Dossier] de présentation juridique de quelques pays sur le site de l'[[École nationale de la magistrature]] française * {{en}} [https://www.cia.gov/cia/publications/factbook/fields/2100.html Liste des systèmes juridiques] sur le [[CIA World Factbook]] * {{en}} [http://www.paclii.org/databases.html ''Pacific law databases''] {{Palette|Systèmes juridiques}} {{Portail|droit}} [[Catégorie:Système juridique| ]]
305624
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain%20Sachs
Alain Sachs
{{Voir homonymes|Sachs}} {{Infobox Biographie2 | charte = acteur de théâtre | image = Alain Sachs 2016.jpg | légende = Alain Sachs en avril 2016 }} '''Alain Sachs''' est un [[Acteur|comédien]], [[dramaturge]] et [[metteur en scène]] [[France|français]] né en 1951. == Biographie == {{section à sourcer|date=mai 2015}} En tant que comédien, il travaille entre autres au [[théâtre]] avec [[Ronny Coutteure]], [[Catherine Dasté]], [[Daniel Girard]], [[Marcel Maréchal]], Gérard Morel, [[Jean-François Philippe]], [[Raoul Ruiz]]... Au [[cinéma]] ou à la [[télévision]] avec [[Claude Berri]], [[Bertrand Blier]], [[Michel Boisrond]], [[Claude Chabrol]], [[Jean-Marie Coldefy]], [[Jean Delannoy]], [[Michel Drach]], [[Jean Kerchbron]], [[Éric Le Hung]], [[Raoul Ruiz]], [[Jean Sagols]], [[Coline Serreau]], [[Marc Simenon]], [[Christiane Spiero]], [[André Voisin (écrivain)|André Voisin]]... En tant qu’auteur il est amené à écrire une douzaine de pièces et de one-man-shows dont plusieurs sont primés dans divers festivals. II a signé les mises en scène suivantes : ''[[Le Quatuor]]'' au [[Théâtre du Palais-Royal]], ([[Molières 1994]] et [[Molières 1998|1998]] du meilleur spectacle musical), d{{'}}''Accalmies passagères'' au [[Théâtre La Bruyère]] ([[Molières 1997]] du meilleur spectacle comique), ''Le Passe-Muraille'' au [[Théâtre des Bouffes-Parisiens|Bouffes-Parisiens]], qui lui a valu le [[Molières, Meilleur metteur en scène|Molière du meilleur metteur en scène]] [[Molières 1997|1997]]. Il a été également marionnettiste chez [[Philippe Genty]], membre permanent de l'émission de [[Laurent Ruquier]] ''Dans tous les sens'' sur [[France Inter]], ou auteur aux ''[[Les Guignols de l'info|Guignols de l'info]]''. Entre le {{date|9|novembre|2012}} et le {{date|1|février|2013}}, il intervient en tant que juré dans l'émission ''[[On n'demande qu'à en rire]]'', produite par [[Laurent Ruquier]] et [[Catherine Barma]], et présentée par [[Laurent Ruquier]], puis [[Jérémy Michalak]]. Il est également l'un des cinq vice-présidents de la [[Société des auteurs et compositeurs dramatiques|SACD]]. == Filmographie == === Cinéma === * [[1985 au cinéma|1985]] : ''[[Paris minuit]]'' de [[Frédéric Andréi]] * [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Sauve-toi, Lola]]'' de [[Michel Drach]] * [[1990 au cinéma|1990]] : ''[[Merci la vie]]'' de [[Bertrand Blier]] * [[1991 au cinéma|1991]] : ''[[18 rue Popincourt]]'' court métrage de [[Pascal Laëthier]] * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[La Belle Verte]]'' de [[Coline Serreau]] * [[1996 au cinéma|1996]] : ''[[Lucie Aubrac]]'' de [[Claude Berri]] * [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[Comme des rois (film, 1997)|Comme des rois]]'' de [[François Velle]] * [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[La Maison du bonheur]]'' de [[Dany Boon]] * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Enfin veuve]]'' d'[[Isabelle Mergault]] * [[2007 au cinéma|2007]] : ''[[Ensemble, c'est tout]]'' de [[Claude Berri]] * [[2009 au cinéma|2009]] : ''[[Le Petit Nicolas (film)|Le Petit Nicolas]]'', de [[Laurent Tirard]] * [[2010 au cinéma|2010]] : ''[[La Princesse de Montpensier (film)|La Princesse de Montpensier]]'', de [[Bertrand Tavernier]] * [[2023 au cinéma|2023]] : ''[[L'Abbé Pierre (film)|L'Abbé Pierre : Une vie de combats]]'' de [[Frédéric Tellier]] === Télévision === * [[1972 à la télévision|1972]] : ''[[Suivez Budart]]'', d'[[André Voisin (écrivain)|André Voisin]] * [[1986 à la télévision|1986]] : ''[[Le petit docteur (série télévisée)|Le Petit docteur]]'' : {{Dr}} Jacques Dollent * [[1988 à la télévision|1988]] : ''[[Les Enquêtes du commissaire Maigret]]'' : ''[[Maigret et le Voleur paresseux]]'' de [[Jean-Marie Coldefy]] * [[1988 à la télévision|1988]] : ''[[Les Dossiers secrets de l'inspecteur Lavardin]]'' - téléfilm : ''[[L'Escargot noir]]'' de [[Claude Chabrol]] * [[1993 à la télévision|1993]] : ''[[Maigret (série télévisée, 1991)|Maigret]]'' - épisode ''[[Épisodes de Maigret (1991-2005)#Épisode 8 : Maigret se défend|Maigret se défend]]'' de [[Andrzej Kostenko]] (série télévisée) : Le prêtre * [[1995 à la télévision|1995]] : ''[[Seconde B]]'' - épisode : ''Enseignement rapproché'' (série) : Cachan * [[1997 à la télévision|1997]] : ''[[L'Instit]]'', épisode 4-06, ''L'une ou l'autre'', de [[Pascale Dallet]] : Claude Laval * [[2000 à la télévision|2000]] : ''[[La Double Vie de Jeanne]]'' de [[Henri Helman]] : Toni Nojales * [[2000 à la télévision|2000]] : ''[[On n'est pas là pour s'aimer]]'' de [[Daniel Janneau]] : François * [[2006 à la télévision|2006]] : ''[[Avocats et Associés]]'' - épisode : ''La dernière séance'' (série) : Marcel Detiot * [[2007 à la télévision|2007]] : ''[[Voici venir l'orage...]]'' de [[Nina Companeez]] : Grigori Schneider * [[2010 à la télévision|2010]] : ''[[Un bébé pour mes 40 ans]]'' de [[Pierre Joassin]] : Le neurologue * [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[On n'demande qu'à en rire]]'' : Juré de l'émission * [[2012 à la télévision|2012]] : ''[[Mes amis, mes amours, mes emmerdes...]]'' - 8 épisodes : Le psy == Théâtre == === Metteur en scène === * [[1993 au théâtre|1993]] : ''[[Le Bourgeois gentilhomme]]'' de [[Molière]], Théâtre des Bains Douches [[Le Havre]] * [[1997 au théâtre|1997]] : ''Accalmies passagères'' de [[Xavier Daugreilh]], [[Théâtre La Bruyère]], [[Pépinière Opéra]] * [[1997 au théâtre|1997]] : ''[[Le Passe-muraille]]'' de [[Marcel Aymé]], adaptation [[Didier van Cauwelaert]], [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]] * [[1998 au théâtre|1998]] : ''1 table pour 6'' d'[[Alan Ayckbourn]], [[Théâtre du Palais-Royal]] * [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Un fil à la patte]]'' de [[Georges Feydeau]], [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin]] * [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Michel Leeb]]'', [[Olympia (Paris)|Olympia]], [[Casino de Paris]] * [[2000 au théâtre|2000]] : ''[[Bonheur Parfait]]'' de [[Françoise Dorner]], [[Pépinière Opéra]] * [[2000 au théâtre|2000]] : ''Le Sire de Vergy'' de [[Gaston Arman de Caillavet]] et [[Robert de Flers]], musique [[Claude Terrasse]], [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]] * [[2001 au théâtre|2001]] : ''[[Madame Sans Gêne (Sardou)|Madame Sans Gêne]]'' de [[Victorien Sardou]], [[Théâtre Antoine]] * [[2002 au théâtre|2002]] : ''[[Le Quatuor]] : Sur la Corde rêve'', [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]] * [[2003 au théâtre|2003]] : ''Mado la Niçoise'' de [[Noëlle Perna]], [[Théâtre de 10 heures]], [[Palais des Glaces]], [[Théâtre de la Renaissance (Paris)|Théâtre de la Renaissance]], [[Bobino (Paris)|Bobino]], [[Olympia (Paris)|Olympia]] * [[2003 au théâtre|2003]] : ''La Belle Mémoire'' de [[Martine Feldmann]] et [[Pierre-Olivier Scotto]], [[Théâtre Hébertot]] * [[2004 au théâtre|2004]] : ''Margot la Ravaudeuse'' de [[Fougeret de Monbron]], [[Théâtre Hébertot|Petit Hébertot]] * [[2004 au théâtre|2004]] : ''Folles de son corps'' de [[Gérard Moulevrier]], [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]] * [[2004 au théâtre|2004]] : ''Les Bonniches'' de [[Daniel Besse]], [[Théâtre Hébertot]] * [[2004 au théâtre|2004]] : ''Si j'étais diplomate'' d'[[Allen Lewis Rickman]] et [[Karl Tiedemann]], [[Théâtre Tristan-Bernard]] * [[2005 au théâtre|2005]] : ''[[La Locandiera]]'' de [[Carlo Goldoni]], [[Théâtre Antoine]] * [[2005 au théâtre|2005]] : ''[[Le Quatuor]] : Corps à cordes'', [[Théâtre des Bouffes-Parisiens]] * [[2005 au théâtre|2005]] : ''Le Jazz et la diva'', [[Théâtre de la Gaîté-Montparnasse]] * [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[Numéro complémentaire]]'' de [[Jean-Marie Chevret]], [[Théâtre Saint-Georges (Paris)|Théâtre Saint-Georges]] * [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[Le Bourgeois gentilhomme]]'' de [[Molière]], [[Théâtre de Paris]] * [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Un fil à la patte]]'' de [[Georges Feydeau]], [[Théâtre de Paris]] * [[2007 au théâtre|2007]] : ''Autrement dit'' de [[Jean-Michel Moutte]] et Alain Sachs, Le Cratère [[Alès]] * [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Victor ou les enfants au pouvoir]]'' de [[Roger Vitrac]], [[Théâtre Antoine]] * [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Croque-monsieur (pièce de théâtre)|Croque-monsieur]]'' de [[Marcel Mithois]], [[Théâtre des Variétés]] * [[2008 au théâtre|2008]] : ''[[Je m'voyais déjà (comédie musicale)|Je m'voyais déjà]]'' de [[Laurent Ruquier]], [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell]], [[Théâtre Comedia]] * [[2008 au théâtre|2008]] : ''Les Deux Canards'' de [[Tristan Bernard]] et [[Alfred Athis]], [[Théâtre Antoine]] * [[2008 au théâtre|2008]] : ''Je vous entends penser'' de [[Élisabeth Amato]], [[Théâtre Mouffetard]] * [[2008 au théâtre|2008]] : ''Le Jazz et la diva, opus 2'', [[Théâtre de la Gaîté-Montparnasse]] * [[2009 au théâtre|2009]] : ''Mado fait son Show'' de [[Noëlle Perna]] et Alain Sachs, [[Théâtre du Gymnase Marie-Bell]], [[Casino de Paris]] * [[2005 au théâtre|2005]] : ''[[Le Quatuor]] : Corps à cordes'', [[Théâtre des Variétés]] * [[2006 au théâtre|2006]] : ''[[Le Quatuor]] : Corps à cordes'', [[Théâtre de Paris]] * [[2007 au théâtre|2007]] : ''[[Le Quatuor]] : Corps à cordes'', [[Théâtre de Paris]] * [[2009 au théâtre|2009]] : ''Je vous entends penser'' de [[Élisabeth Amato]], [[Théâtre Mouffetard]] * [[2009 au théâtre|2009]] : ''[[La Vie parisienne]]'' de [[Jacques Offenbach]], [[Théâtre Antoine]]<ref>[http://www.artistikrezo.com/theatre/comedie-musicale/la-vie-parisienne-theatre-antoine.html Article sur ''La Vie parisienne''], Artistik Rezo, Audrey Chaix, 24 février 2010.</ref> * [[2010 au théâtre|2010]] : ''Personne n'est parfait'' de [[Simon Williams]], [[Théâtre des Variétés]] * [[2010 au théâtre|2010]] : ''Je vous entends penser'' de [[Élisabeth Amato]], [[Petit Montparnasse]] * [[2011 au théâtre|2011]] : ''[[La Vie parisienne]]'' de [[Jacques Offenbach]], [[Théâtre Antoine]] * [[2011 au théâtre|2011]] : ''[[Madame Sans Gêne (Sardou)|Madame Sans Gêne]]'' de [[Victorien Sardou]], [[Théâtre Antoine]] * [[2011 au théâtre|2011]] : ''Personne n'est parfait'' de [[Simon Williams]], [[Théâtre des Bouffes Parisiens]] * [[2012 au théâtre|2012]] : ''[[La Femme du boulanger]]'' de [[Marcel Pagnol]], [[Théâtre Hébertot]] * [[2013 au théâtre|2013]] : ''Rapport intime'' de [[Didier van Cauwelaert]], [[Théâtre des Bouffes Parisiens]] * [[2017 au théâtre|2017]] : ''La Passation'' de [[Christophe Mory]], théâtre Les Feux de la rampe, [[Paris]] * [[2019 au théâtre|2019]] : ''[[Kean (Sartre)|Kean]]'' de [[Jean-Paul Sartre]], Théâtre de l'Œuvre, [[Paris]] * 2023 : Rose et Massimo de Felix Radu, Théâtre du Girasole, Avignon * [[2024 au théâtre|2024]] : ''Freud et la femme de chambre'' de Leonardo De La Fuente, [[théâtre Montparnasse]] === Comédien === * [[1994 au théâtre|1994]] : ''Alain Sachs fou d'amour'' d'Alain Sachs, mise en scène [[Bernard Sultan]], [[Palais des glaces (Paris)|Palais des Glaces]] * [[1995 au théâtre|1995]] : ''Alain Sachs fou d'amour'' d'Alain Sachs, mise en scène [[Bernard Sultan]], [[Théâtre de Poche Montparnasse]] * [[1999 au théâtre|1999]] : ''[[Un fil à la patte]]'' de [[Georges Feydeau]], mise en scène Alain Sachs, [[Théâtre de la Porte-Saint-Martin]] * [[2003 au théâtre|2003]] : ''Un amour de théâtre'' d'Alain Sachs, mise en scène [[Bernard Sultan]], [[Théâtre Hébertot]] == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Liens}} {{Palette|Molière du metteur en scène|On n'demande qu'à en rire}} {{Portail|théâtre|cinéma français|télévision française}} {{DEFAULTSORT:Sachs, Alain}} [[Catégorie:Metteur en scène français]] [[Catégorie:Dramaturge français du XXe siècle]] [[Catégorie:Acteur français de cinéma]] [[Catégorie:Marionnettiste français]] [[Catégorie:Bande à Ruquier]] [[Catégorie:Naissance en 1951]] [[Catégorie:Membre du jury de On n'demande qu'à en rire]]
305626
https://fr.wikipedia.org/wiki/Irina%20Privalova
Irina Privalova
{{Voir homonymes|Privalova}} {{Infobox Athlète | nom = Irina Privalova | image = Irina Privalova, January 2020-1.jpg | taille image = | légende = Irina Privalova,2020 | discipline = 100m, 200m, 400m, 400m haies | période active = | nationalité = {{RUS-d}} [[Russie|Russe]] | date de naissance = {{Date de naissance|22|11|1968|âge=oui}} | lieu de naissance = [[Malakhovka]] | date de décès = | lieu de décès = | taille = 1,74 m | poids = {{0}}63 kg | surnom = | club(s) = | entraîneur(s) = Vladimir Parashchuk | dirigeant = | records = • [[50 mètres]] (salle) : {{heure|||5|96}}, détentrice '''([[Records du monde d'athlétisme#Records du monde en salle|RM]])''' <br /> • [[60 mètres (athlétisme)|60 mètres]] (salle) : {{heure|||6|92}}, détentrice '''([[Record du monde du 60 mètres|RM]])''' <br /> • [[200 mètres#En salle|200 mètres]] (salle) : {{heure|||22|10}}, détentrice '''([[Records d'Europe d'athlétisme#Records d'Europe en salle|RE]])''' | distinctions = Trophée de l'[[Trophée de l'athlète européen de l'année|athlète européen de l'année]] en 1994 | jeux olympiques = [[Athlétisme aux Jeux olympiques|Jeux olympiques]] | or JO = 1 | argent JO = 1 | bronze JO = 2 | compétition mondiale = [[Championnats du monde d'athlétisme|Championnats du monde]] | or CM = 1 | argent CM = 3 | bronze CM = 2 | compétition mondiale 2 = [[Championnats du monde d'athlétisme en salle|Championnats du monde en salle]] | or CM2 = 3 | argent CM2 = 2 | bronze CM2 = 0 | compétition continentale = [[Championnats d'Europe d'athlétisme|Championnats d'Europe]] | or CC = 3 | argent CC = 2 | bronze CC = 1 | compétition continentale 2 = [[Championnats d'Europe d'athlétisme en salle|Championnats d'Europe en salle]] | or CC2 = | argent CC2 = | bronze CC2 = | compétition nationale = | or CN = | argent CN = | bronze CN = }} '''Irina Anatolyevna Privalova''' (en {{lang-ru|Ирина Анатольевна Привалова}}), née '''Sergeyeva''' le {{date|22|11|1968}} à [[Malakhovka]] dans la banlieue de [[Moscou]] en [[RSFS de Russie]], est une [[athlète]] [[Russie|russe]], spécialiste du [[sprint (athlétisme)|sprint]]. En février 2021, elle devient Présidente de la [[Fédération russe d'athlétisme]]<ref>[https://sport24.lefigaro.fr/athletisme/fil-info/irina-privalova-nouvelle-presidente-de-la-federation-russe-d-athletisme-1033185 IRINA PRIVALOVA, NOUVELLE PRÉSIDENTE DE LA FÉDÉRATION RUSSE D'ATHLÉTISME], sur ''Le Figaro - Sport 24'', 14 février 2021 (consulté le 14 février 2021).</ref>. == Biographie == === Carrière sportive === ==== Des débuts prometteurs ==== D'abord [[patinage de vitesse|patineuse de vitesse]]<ref name="NoteB">[http://www2.iaaf.org/wic99/Athletes/W_60-200.html Fiche d'Irina Privalova sur le site des Championnats du monde 1999], [[IAAF]]</ref>, elle commence sa carrière en athlétisme sous le maillot de l'[[URSS]] à la fin des années 80 en remportant le titre national sur 100 mètres en 1989 et en 1990. En 1990, elle participe aux [[Goodwill Games]], se classant {{6e}} sur 100 mètres et remportant la médaille d'argent sur 4 × 100 mètres avec l'équipe soviétique<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.goodwillgames.com/html/past_1990athletics.html |titre=Athlétisme aux Goodwill Games de 1990 |éditeur=Site des Goodwill Games |consulté le=11 février 2011}}</ref>. En 1991, elle se révèle au grand public en battant en finale du 60 mètres des [[Championnats du monde d'athlétisme en salle|championnats du monde en salle]] à [[Séville]], la grande favorite, [[Merlene Ottey]]. Elle descend l'été venu sous la barre des onze secondes sur 100 mètres, se classe {{4e}} des [[Championnats du monde d'athlétisme 1991|Mondiaux de Tokyo en 1991]] à la fois sur 100 mètres et 200 mètres et remporte l'argent sur le relais 4 × 100 mètres avec l'équipe soviétique. ==== Les Jeux olympiques de 1992 ==== L'année suivante, lors des [[Jeux olympiques d'été de 1992|Jeux olympiques de Barcelone]], l'[[Union des républiques socialistes soviétiques]] n'existe plus. Irina Privalova court alors pour la [[Communauté des États indépendants|CEI]], sous le maillot de l'[[équipe unifiée]]. Sur 100 mètres, elle remporte la médaille de bronze au terme d'une finale particulièrement serrée où 5 jeunes femmes se départagent en 6 centièmes, le titre revenant à l'Américaine [[Gail Devers]]. {{4e}} sur 200 mètres, elle remporte une nouvelle fois l'argent avec le relais 4 × 100 mètres derrière l'équipe américaine. ==== 1993, la montée en puissance ==== L'hiver suivant, elle surclasse ses concurrentes aux Mondiaux en salle de 1993, en s'imposant sur 200 mètres et en battant le [[records du monde en athlétisme|record du monde]] en salle du 60 mètres (toujours d'actualité) en 6 s 92. Mais l'été venu, Privalova subit de nouveau la loi des sprinteuses jamaïcaines et américaines aux [[Championnats du monde d'athlétisme 1993|Mondiaux de Stuttgart]]. Finissant au pied du podium sur 100 mètres (derrière Gail Devers, Merlene Ottey et [[Gwen Torrence]])<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/results/past/WCH93/data/W/100/Rf.html |titre=Résultats du 100 m féminin aux Championnats du monde 1993 |éditeur=IAAF |en ligne le=16 août 1993 }}</ref>, elle prend finalement la médaille de bronze sur 200 mètres (22 s 13)<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/results/past/WCH93/data/W/200/Rf.html |titre=Résultats du 200 m féminin aux Championnats du monde 1993 |éditeur=IAAF |en ligne le=19 août 1993 }}</ref>, soit sa première médaille individuelle aux championnats du monde. Elle remporte son premier titre mondial sur 4 × 100 mètres (41 s 49) en terminant le relais de l'équipe russe composé également de [[Olga Bogoslovskaya]], [[Galina Malchugina]] et [[Natalya Voronova]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/results/past/WCH93/data/W/4X1/Rf.html |titre=Résultats du 4 × 100 mètres féminin aux Championnats du monde 1993 |éditeur=IAAF |en ligne le=22 août 1993 }}</ref>, et ajoute une médaille d'argent sur le relais 4 × 400 m, derrière les États-Unis<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/results/past/WCH93/data/W/4X4/Rf.html |titre=Résultats du 4 × 400 m féminin aux Championnats du monde 1993 |éditeur=IAAF |en ligne le=22 août 1993 }}</ref>. ==== 1994, année faste ==== L'année 1994 sera celle de la consécration : elle bat le record d'Europe du 100 mètres de [[Marlies Göhr]] (10 s 81) avec un temps de 10 s 77. Elle améliore également son record personnel sur 200 mètres en 21 s 87. Lors des [[Goodwill Games]], se déroulant à [[Saint-Pétersbourg]], Irina Privalova remporte deux médailles d'argent, sur 100 mètres et 200 mètres, devancée à chaque fois par Gwen Torrence<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.goodwillgames.com/general/94medalists.html |titre=1994 Goodwill Games Medalists |éditeur=Site des Goodwill Games |consulté le=11 février 2011}}</ref>. Aux [[Championnats d'Europe d'athlétisme|championnats d'Europe]] d'[[Helsinki]], elle réalise le doublé sur 100 et 200 mètres, devançant à chaque fois l'[[Ukraine|Ukrainienne]] [[Zhanna Pintusevich]]<ref>{{lien web|langue=en |url=https://www.nytimes.com/1994/08/12/sports/12iht-ian.html |titre=Privalova Increases Fame, Collecting 200-Meter Gold |site=nytimes.com |date=12 août 1994 |consulté le=14 mars 2013 }}</ref>. Irina Privalova remporte aussi la médaille d'argent sur 4 × 100 mètres avec le relais russe, derrière l'Allemagne. En septembre, elle participe à la [[Coupe du monde des nations d'athlétisme 1994|Coupe du monde des nations d'athlétisme]] sous les couleurs de la Russie. À cette occasion, Irina Privalova remporte le 100 mètres et le 400 mètres, et termine deuxième du 200 mètres. Ces performances lui vaudront l'attribution du [[Trophée de l'athlète européen de l'année|Trophée de l'athlète européenne de l'année]], décerné par l'IAAF. ==== 1995, les débuts de la polyvalence ==== Très polyvalente, Irina Privalova avait déjà réalisé un temps de 49 s 89 sur 400 mètres en plein air en 1993. Lors de l'hiver 1995, elle poursuit l'expérience sur 400 mètres, et remporte le titre mondial en salle à Barcelone avec un temps de 50 s 23, qui constitue la quatrième meilleure performance de tous les temps<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.nytimes.com/1995/03/14/sports/14iht-track_1.html |titre=In the New Russia, Privalova Stands Out as Unique, Rich and Threatened |site=nytimes.com |date=14 mars 1995 |consulté le=14 mars 2013 }}</ref>. Elle devient ainsi la seule athlète à avoir gagné une médaille d'or en salle sur trois distances différentes, à savoir 60, 200 et 400 mètres<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.apnewsarchive.com/1995/PM-RUN-World-Indoors/id-7f43e7d75f2f3a78d13f1a260da8615e |titre=In a world championship with few stars, Irina Privalova stands |site=apnewsarchive.com |date=10 mars 1995 |consulté le=14 mars 2013 }}</ref>. Elle échoue néanmoins dans sa quête d'un titre mondial en plein air aux [[Championnats du monde d'athlétisme 1995|championnats du monde de Göteborg]], en finissant {{3e}} sur 100 mètres, battue par Gwen Torrence et Merlene Ottey et {{2e}} sur 200 mètres, une nouvelle fois devancée par la Jamaïcaine. Des problèmes physiques et des blessures perturbent sa préparation pendant deux années, en 1996 et 1997. ==== Les championnats d'Europe de 1998 ==== Elle revient au-devant de la scène en 1998, en grande forme. Déterminée à conserver ses titres européens aux [[Championnats d'Europe d'athlétisme 1998|championnats d'Europe de Budapest]], elle réalise un incroyable départ en finale du 100 mètres pour finalement se faire battre et déposséder de son record d'Europe par la Française [[Christine Arron]], qui l'emporte en 10 s 73. La Russe quant à elle, réalise un temps de 10 s 83. Sur 200 mètres, elle conserve néanmoins son titre devant l'Ukrainienne [[Zhanna Pintusevich-Block]]. Lors de la finale du 4 × 100 m, elle prend le dernier relais largement en tête, avec plus de 5 mètres d'avance sur Christine Arron, mais ne peut résister au finish de la Française, et ne prend que la {{3e|place}}. Blessée en 1999, elle renonce à participer au 1/4 de finale du 100 mètres lors des [[Championnats du monde d'athlétisme 1999|Mondiaux de Séville]], alors qu'elle avait pourtant passé facilement le premier tour. ==== Les Jeux olympiques de 2000 ==== Voyant la domination sans partage du sprint par l'Américaine [[Marion Jones (athlète)|Marion Jones]] et souhaitant ménager son physique, Irina Privalova se tourne vers le [[400 mètres haies]] en vue des [[Jeux olympiques d'été de 2000|Jeux olympiques de Sydney]]<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.iaaf.org/aboutiaaf/news/newsid=14924.html |titre=Privalova to line up in the 400m hurdles in Monaco |éditeur=IAAF |en ligne le=18 août 2000}}</ref>. Elle arrive aux Jeux olympiques avec simplement cinq 400 mètres haies dans les jambes, dont une victoire au [[meeting Herculis]] de Monaco (54 s 06)<ref>{{lien web |url=http://www.diamondleague-monaco.com/Live-StartlistsResults/Resultats-Archive/ |titre=Archives des résultats du meeting Herculis de Monaco |éditeur=Site du meeting Herculis |consulté le=28 août 2010}}</ref>. À Sydney, elle réalise alors l'improbable en remportant l'or olympique devant la tenante du titre [[Deon Hemmings]] et les championnes du monde [[Nezha Bidouane]] (1997) et [[Daimí Pernía]] (1999). Elle réalise à cette occasion un temps de 53 s 02<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/OLY00/News/index7c00.html?Filename=latest.asp?Kind=4 |titre=Women's 400m hurdles final |éditeur=IAAF |en ligne le=27 septembre 2000 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.abc.net.au/olympics/2000/s190134.htm |titre=New Achilles helps Privalova to gold |éditeur=ABC |en ligne le=28 septembre 2000 }}</ref>. Elle ajoute à son palmarès une derrière médaille, en bronze, avec le relais 4 × 400 m russe. Privalova prend le dernier relais, et réalise un tour en 49 s 6<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www2.iaaf.org/OLY00/News/index7c00.html?Filename=latest.asp?Kind=4 |titre=Women's 4x400m relay final |éditeur=IAAF |en ligne le=30 septembre 2000 }}</ref>. L'équipe russe pourrait toutefois obtenir la médaille d'argent, à la suite de la disqualification du relais américain victorieux, du fait des aveux de dopage de Marion Jones. Le CIO n'a pour le moment pas encore donné sa décision sur une éventuelle redistribution des médailles<ref>{{lien web |url=http://www.sport24.com/athletisme/fil-info/les-coequipieres-de-jones-disqualifiees-138622/ |titre=Les coéquipières de Jones disqualifiées. |éditeur=Site sport24.com |consulté le=28 août 2010}}</ref>. ==== Fin de carrière et retraite ==== Pour ménager son physique et prolonger sa carrière, elle prévoit alors de se tourner vers le 800 mètres<ref>{{lien web|langue=en |url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/athletics/969330.stm |titre=Privalova tackles new hurdle |éditeur=Site de BBC Sport |consulté le=28 août 2010}}</ref>. Mais de nouveaux problèmes physiques la contraignent à tirer un trait sur la saison 2001 et différer son éventuel retour à la compétition<ref>{{lien web|langue=en |url=http://www.iaaf.org/history/WCH/season=2001/eventCode=2639/news/kind=100/newsid=13715.html |titre=Privalova to miss world championships with knee injury |éditeur=IAAF |en ligne le=29 mai 2001}}</ref>. En 2003, elle s'essaye sur 800 mètres, et réalise un temps de 2 min 09 s 40. Espérant participer aux Jeux olympiques de Pékin en 2008<ref name="NoteA">{{lien web |url=http://www.liberation.fr/actualite/010118546-privalova-38-ans-rechausse-les-pointes |titre=Privalova, 38 ans, rechausse les pointes. |éditeur=Site de [[Libération (journal)|Libération]] |consulté le=28 août 2010}}</ref>, elle se prépare à nouveau sur 100 et 200 mètres, mais échoue à se qualifier lors des championnats de Russie : elle est éliminée en demi-finale sur 100 mètres<ref>{{lien web|langue=en |url=https://www.reuters.com/article/2008/07/18/us-olympics-athletics-russia-privalova-idUSL1816121720080718 |titre=Veteran Privalova fails to make Olympic team |site=reuters.com |date=18 juillet 2008 |consulté le=14 mars 2013}}</ref>, et termine {{7e}} sur 200 mètres<ref>{{lien web|langue=en |url=http://eng.rusathletics.com/sor/sor.php?sor_in=1325&ppr=1 |titre=Résultats des Championnats de Russie 2008 |éditeur=Site de la Fédération russe d'athlétisme |consulté le=28 août 2010}}</ref>. À presque 40 ans, elle réalisera tout de même un temps de 11 s 32 sur 100 mètres et de 23 s 25 sur 200 mètres. === Après carrière === En 2017, elle entre à [[Russie|l'Université d'Etat russe de l'éducation physique, du sport, de la jeunesse et du tourisme]] à [[Moscou]] où elle est à la fois élève et professeur<ref name=":0">{{Lien web|langue=ru|titre=Олимпийская чемпионка и «студентка» РГУФКСМиТ Ирина Привалова: Легкая атлетика попала под каток, но скоро найдется компромисс {{!}} Отдел информации и связей с общественностью|url=http://press.sportedu.ru/item/olimpiiskaya-chempionka-i-studentka-rgufksmit-irina-privalova-legkaya-atletika-popala-pod-katok|site=press.sportedu.ru|consulté le=2018-01-17}}</ref>. En {{date-|décembre 2017}}, elle donne son avis par rapport à la suspension de la [[Russie]] aux [[Jeux olympiques]] (d'été 2016 à [[Rio de Janeiro|Rio]] et d'hiver 2018 à [[Pyeongchang 2018|Pyeongchang]]) en comparant cette situation à celle qu'elle a vécu aux [[Jeux olympiques d'été de 1992|Jeux olympiques de 1992]] lorsqu'elle courait sous bannière neutre<ref>{{Article|titre=Чемпионка о "безликой" форме спортсменов РФ на ОИ: Все равно будет понятно, чей спортсмен|périodique=РЕН ТВ|date=2017-12-17|lire en ligne=http://ren.tv/novosti/2017-12-17/chempionka-o-bezlikoy-forme-rossiyskih-sportsmenov-na-oi-vse-ravno-budet-ponyatno|consulté le=2018-01-17}}</ref>. Le {{date|14|02|2021|en athlétisme}}, Privalova alors Vice-Présidente, succède à [[Piotr Ivanov]], qui assurait la présidence par intérim de la [[Fédération russe d'athlétisme]] et qui est contraint de démissionner de son poste, à la suite des règles édictées par l'[[Agence mondiale antidopage]] (AMA), à l'encontre de la [[Russie]], après les affaires de '''[[Dopage en Russie|dopage généralisées à l'ensemble du pays]]'''<ref>[https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Irina-privalova-nouvelle-presidente-de-la-federation-russe/1223197 Irina Privalova nouvelle présidente de la fédération russe], sur ''[[L'Équipe]]'', 14 février 2021 (consulté le 14 février 2021).</ref>. == Vie privée == Au début de sa carrière, Irina Privalova s'est mariée et a eu un enfant, Aleksey, né en 1988, avant de divorcer. Elle s'est par la suite mariée avec son entraîneur, Vladimir Parashchuk, ancien sprinteur dans les années 70, avec qui elle a eu deux filles<ref name="NoteA" />{{,}}<ref name="NoteB" />, Mary (née en 2002) et Ekaterina (née en 2006)<ref>{{Article|titre=Privalova wants to run again at 39|périodique=Reuters|date=Thu Jul 10 00:13:42 UTC 2008|lire en ligne=https://www.reuters.com/article/us-olympics-athletics-privalova/feature-olympics-privalova-wants-to-run-again-at-39-idUSL2330425520080710|consulté le=2018-01-17}}</ref>. Vladimir est décédé en 2017<ref>{{Article|langue=|auteur1=|titre=Ирина Привалова: "С учетом того, что происходит в спорте, за дочь страшно"|périodique=sport-express.ru|date=2018-11-22|issn=|lire en ligne=http://www.sport-express.ru/athletics/reviews/irina-privalova-legkaya-atletika-olimpiyskaya-chempionka-intervyu-1481998/|consulté le=2018-11-26|pages=}}</ref>. Aleksey détient un diplôme en économie et fait de la [[lutte gréco-romaine]]. Sa première fille, Mariya (née le {{date-|25 décembre 2001}}), fait du [[triple saut]] et remporte la médaille de bronze aux [[Athlétisme aux Jeux olympiques de la jeunesse de 2018|Jeux olympiques de la jeunesse de 2018]], tandis que la seconde, Ekaterina, est dans une école de chorégraphie<ref name=":0" />. == Palmarès == {| class="wikitable" border="1" cellspacing="2" cellpadding="1" style="border-collapse: collapse; font-size: 95%;" |+Palmarès international ! scope=col| Date ! scope=col| Compétition ! scope=col| Lieu ! scope=col| Résultat ! scope=col| Épreuve ! scope=col| Temps |- !colspan="6"|Représentant l' {{URS-d}} [[URSS]] |- |1989 |[[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 1989|Coupe d'Europe des nations]] |[[Rome]] |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 26 |- |rowspan=3|1990 |rowspan=2|[[Athlétisme aux Goodwill Games de 1990|Goodwill Games]] |rowspan=2|[[Seattle]] |align="center" | {{6e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 25 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 67 |- |[[Championnats d'Europe d'athlétisme 1990|Championnats d'Europe]] |[[Split]] |align="center" | {{6e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 40 |- |rowspan=8|1991 |rowspan=2|[[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1991|Championnats du monde en salle]] |rowspan=2|[[Séville]] |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 60 m |align="center" | 7 s 02 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 41 |- |rowspan=3|[[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 1991|Coupe d'Europe des nations]] |rowspan=3|[[Francfort]] |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 29 |- |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 48 |- |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 4 x 100 m |align="center" | 42 s 51 |- |rowspan=3|[[Championnats du monde d'athlétisme 1991|Championnats du monde]] |rowspan=3|[[Tokyo]] |align="center" | {{4e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 16 |- |align="center" | {{4e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 28 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 20 |- !colspan="6"|Représentant l' {{EUN}} |- |rowspan=4|1992 |rowspan=3|[[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1992|Jeux olympiques]] |rowspan=3|[[Barcelone]] |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 10 s 84 |- |align="center" | {{4e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 19 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 16 |- |[[Finale du Grand Prix IAAF 1992|Finale du Grand Prix IAAF]] |[[Turin]] |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 06 |- !colspan="6"|Représentant la {{RUS-d}} [[Russie]] |- |rowspan=10|1993 |rowspan=2|[[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1993|Championnats du monde en salle]] |rowspan=2|[[Toronto]] |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 60 m |align="center" | 6 s 97 |- |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 15 |- |rowspan=3|[[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 1993|Coupe d'Europe des nations]] |rowspan=3|[[Rome]] |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 08 |- |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 30 |- |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 4 x 100 m |align="center" | 42 s 79 |- |rowspan=4|[[Championnats du monde d'athlétisme 1993|Championnats du monde]] |rowspan=4|[[Stuttgart]] |align="center" | {{4e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 10 s 96 |- |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 13 |- |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 41 s 49 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 4 × 400 m |align="center" | 3 min 18 s 38 |- |[[Finale du Grand Prix IAAF 1993|Finale du Grand Prix IAAF]] |[[Londres]] |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 09 |- |rowspan=9|1994 |rowspan=2|[[Athlétisme aux Goodwill Games de 1994|Goodwill Games]] |rowspan=2|[[Saint-Pétersbourg]] |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 10 s 98 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 23 |- |rowspan=3|[[Championnats d'Europe d'athlétisme 1994|Championnats d'Europe]] |rowspan=3|[[Helsinki]] |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 02 |- |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 32 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 96 |- |[[Finale du Grand Prix IAAF 1994|Finale du Grand Prix IAAF]] |[[Paris]] |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 02 |- |rowspan=3|[[Coupe du monde des nations d'athlétisme 1994|Coupe du monde des nations]] |rowspan=3|[[Londres]] |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 32 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 51 |- |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 400 m |align="center" | 50 s 62 |- |rowspan=3|1995 |[[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1995|Championnats du monde en salle]] |[[Barcelone]] |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 400 m |align="center" | 50 s 23 |- |rowspan=2|[[Championnats du monde d'athlétisme 1995|Championnats du monde]] |rowspan=2|[[Göteborg]] |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 10 s 96 |- |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 12 |- |1996 |[[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 1996|Jeux olympiques]] |[[Atlanta]] |align="center" | {{4e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 27 |- |1997 |[[Championnats du monde d'athlétisme en salle 1997|Championnats du monde en salle]] |[[Paris]] |align="center" | {{6e}} |align="center" | 60 m |align="center" | 7 s 88 |- |rowspan=8|1998 |rowspan=2|[[Coupe d'Europe des nations d'athlétisme 1998|Coupe d'Europe des nations]] |rowspan=2|[[Saint-Petersbourg]] |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 04 |- |bgcolor="gold" align="center" | {{1re}} |align="center" | 4 x 100 m |align="center" | 42 s 49 |- |rowspan=3|[[Championnats d'Europe d'athlétisme 1998|Championnats d'Europe]] |rowspan=3|[[Budapest]] |bgcolor=silver align="center" | {{2e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 10 s 83 |- |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 62 |- |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 42 s 73 |- |rowspan=3|[[Coupe du monde des nations d'athlétisme 1998|Coupe du monde des nations]] |rowspan=3|[[Johannesburg]] |align="center" | {{5e}} |align="center" | 100 m |align="center" | 11 s 15 |- |align="center" | {{5e}} |align="center" | 200 m |align="center" | 22 s 61 |- |align="center" | {{5e}} |align="center" | 4 × 100 m |align="center" | 43 s 11 |- |rowspan=2|2000 |rowspan=2|[[Athlétisme aux Jeux olympiques d'été de 2000|Jeux olympiques]] |rowspan=2|[[Sydney]] |bgcolor=gold align="center" | {{1re}} |align="center" | 400 m haies |align="center" | 53 s 02 |- |bgcolor="cc9966" align="center" | {{3e}} |align="center" | 4 × 400 m |align="center" | 3 min 23 s 46 |} === Records === Irina Privalova est l'actuelle détentrice des records du monde du 50 mètres<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.iaaf.org/statistics/records/inout=i/discType=5/disc=50/detail.html |titre=Records sur 50 mètres en salle |éditeur=IAAF |consulté le=23 juin 2011 }}</ref> et 60 mètres<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.iaaf.org/statistics/records/inout=i/discType=5/disc=60/detail.html |titre=Records sur 60 mètres en salle |éditeur=IAAF |consulté le=23 juin 2011 }}</ref> en salle. {| width="90%" align=center style="font-size:95%" |valign=top width="50%"| {| class="wikitable" border="1" cellspacing="2" cellpadding="1" style="border-collapse: collapse; font-size: 100%;" |- bgcolor="cccccc" |+'''En plein air''' !Épreuve !Performance !Lieu !Date |- |[[100 mètres (athlétisme)|100 mètres]] |10 s 77 |[[Lausanne]] |{{date-|6 juillet 1994}} |- |[[200 mètres]] |21 s 87 |[[Monaco]] |{{date-|25 juillet 1995}} |- |[[400 mètres]] |49 s 89 |Moscou |{{date-|30 juillet 1993}} |- |[[800 mètres]] |2 min 09 s 40 |Moscou |{{date-|27 juillet 2003}} |- |[[100 m haies]] |13 s 56 |[[Melbourne]] |{{date-|2 mars 2000}} |- |[[400 m haies]] |53 s 02 |Sydney |{{date-|27 septembre 2000}} |- |[[Saut en hauteur]] |1,72 m | | |- |[[Saut en longueur]] |6,45 m |[[Tallinn]] |{{date-|23 juin 1984}} |} |valign=top width="50%"| {| class="wikitable" border="1" cellspacing="2" cellpadding="1" style="border-collapse: collapse; font-size: 100%;" |- bgcolor="cccccc" |+'''En salle''' !Épreuve !Performance !Lieu !Date |- |[[50 mètres]] |5 s 96 ([[Records du monde d'athlétisme#Records du monde en salle|RM]]) |Madrid |{{date-|9 février 1995}} |- |[[60 mètres]] |6 s 92 ([[Records du monde d'athlétisme#Records du monde en salle|RM]]) |Madrid |{{date-|11 février 1993}} |- |[[200 mètres]] |22 s 10 ([[Records d'Europe d'athlétisme#Records d'Europe en salle|RE]]) |[[Liévin]] |{{date-|19 février 1995}} |- |[[400 mètres]] |50 s 23 |Barcelone |{{date-|12 mars 1995}} |- |60 mètres haies |8 s 16 |Moscou |{{date-|27 janvier 2000}} |- |Saut en longueur |6,48 m |Berlin |{{date-|23 février 1985}} |- |Triple saut |13,72 m |Moscou |{{date-|26 février 1989}} |} |} == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Liens externes == * {{Bases sport}} * {{fr}} [http://www.equipetv.com/Athletisme/AthletismeFicheAthlete1859.html Fiche de Irina Privalova sur le site de L'Équipe] * {{en}} [http://www.mastersathletics.net Base de données - Athlétisme Vétérans] {{Succession/Début}} {{Succession/Ligne | avant= {{GDR-d}} [[Marlies Göhr]] | nom= [[Record d'Europe du 100 mètres (athlétisme)|Record d'Europe du 100 mètres]] | période= {{date|6|juillet|1994|en sport}} - {{date|19|août|1998|en sport}} | après= {{FRA-d}} [[Christine Arron]] }} {{Succession/Ligne | avant = {{GBR-d}} [[Sally Gunnell]] | nom = [[Trophée de l'athlète européen de l'année|Trophée de l'athlète européenne de l'année]] | période=[[:Catégorie:Athlétisme en 1994|1994]] | après = {{IRL-d}} [[Sonia O'Sullivan]] }} {{Succession/Fin}} {{Palette |Championnes olympiques 400m haies femmes |Championnes du monde du relais 4x100 m |Championnes du monde en salle du 60 m |Championnes du monde en salle du 200 m |Championnes du monde en salle du 400 m |Championnes d'Europe du 100 mètres |Championnes d'Europe du 200 mètres }} {{Portail|athlétisme|Russie}} {{DEFAULTSORT:Privalova, Irina}} [[Catégorie:Sprinteuse russe]] [[Catégorie:Coureuse de 100 mètres]] [[Catégorie:Coureuse de 200 mètres]] [[Catégorie:Coureuse de 400 mètres]] [[Catégorie:Coureuse de 400 mètres haies]] [[Catégorie:Championne olympique russe]] [[Catégorie:Championne olympique d'athlétisme]] [[Catégorie:Naissance en novembre 1968]] [[Catégorie:Naissance en RSFS de Russie]] [[Catégorie:Championne du monde d'athlétisme]] [[Catégorie:Championne du monde d'athlétisme en salle]] [[Catégorie:Championne d'Europe d'athlétisme]] [[Catégorie:Médaillée d'argent olympique russe]] [[Catégorie:Médaillée de bronze olympique russe]] [[Catégorie:Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 1992]] [[Catégorie:Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 1996]] [[Catégorie:Athlète (femme) aux Jeux olympiques d'été de 2000]] [[Catégorie:Détentrice d'un record d'Europe d'athlétisme]] [[Catégorie:Dirigeant sportif russe]] [[Catégorie:Sprinteuse soviétique]]
305627
https://fr.wikipedia.org/wiki/Luzula
Luzula
{{ébauche|flore}} {{Taxobox début | végétal | ''Luzula'' | Luzula sylvatica.jpg | ''[[Luzula sylvatica]]'' | classification=Cronquist }} {{Taxobox | sous-règne | Tracheobionta }} {{Taxobox | division | Magnoliophyta }} {{Taxobox | classe | Liliopsida }} {{Taxobox | sous-classe | Commelinidae }} {{Taxobox | ordre | Juncales }} {{Taxobox | famille | Juncaceae }} {{Taxobox taxon | végétal | genre | Luzula | [[Augustin Pyrame de Candolle|DC.]], [[1805]] }} {{Taxobox phylogénie bandeau | classification=APGIII }} {{Taxobox | clade | Angiospermes }} {{Taxobox | clade | Monocotylédones }} {{Taxobox | clade | Commelinidées }} {{Taxobox | ordre | Poales }} {{Taxobox | famille | Juncaceae }} {{taxobox fin}} '''''Luzula''''' est un [[genre (biologie)|genre]] de [[plantes herbacées]], les luzules, de la famille des ''[[Juncaceae]]''. On le trouve dans les pays tempérés ; les racines traçantes des luzules aident à soutenir les terrains en pente. == Liste d'espèces == * ''[[Luzula alpina]]'' Hoppe - Luzule des Alpes * ''[[Luzula alpinopilosa]]'' (Chaix) Breistr. - Luzule marron, Luzule rouge-brun * ''[[Luzula campestris]]'' (L.) DC. - Luzule des champs * ''[[Luzula desvauxii]]'' Kunth - Luzule de Desvaux, Luzule glabre * ''[[Luzula elegans]]'' Lowe - Luzule élégante * ''[[Luzula forsteri]]'' (Sm.) DC. - Luzule de Forster * ''[[Luzula glabrata]]'' (Hoppe ex Rostk.) Desv. * ''[[Luzula hispanica]]'' Chrtek & Krísa - Luzule d'Espagne * ''[[Luzula italica]]'' Parl. - Luzule d'Italie * ''[[Luzula lutea]]'' (All.) DC. - Luzule jaune * ''[[Luzula luzulina]]'' (Vill.) Dalla Torre & Sarnth. - Luzule jaunâtre * ''[[Luzula luzuloides]]'' (Lam.) Dandy & Wilmott - [[Luzule blanchâtre]], Luzule blanche, Luzule des bosquets * ''[[Luzula multiflora]]'' (Ehrh.) Lej. - Luzule à fleurs nombreuses, Luzule à nombreuses fleurs, Luzule multiflore * ''[[Luzula nivalis]]'' (Laestad.) Beurling * ''[[Luzula nivea]]'' (L.) DC. - [[Luzule nivale]], Luzule blanc de neige, Luzule couleur de neige * ''[[Luzula nutans]]'' (Vill.) Duval-Jouve - Luzule penchée * ''[[Luzula pedemontana]]'' Boiss. & Reut. - Luzule du Piémont * ''[[Luzula pilosa]]'' (L.) Willd. - Luzule de printemps, Luzule poilue * ''[[Luzula sieberi]]'' Tausch - Luzule de Sieber * ''[[Luzula spicata]]'' (L.) DC. - Luzule en épis * ''[[Luzula sudetica]]'' (Willd.) Schult. - Luzule des monts Sudètes * ''[[Luzula sylvatica]]'' (Huds.) Gaudin - Grande Luzule, Luzule des bois, Luzule des forêts, Luzule élevée * ''[[Luzula wahlenbergii]]'' Rupr. == Liens externes == {{Autres projets |commons=Category:Luzula }} * {{eFloras|1|119122 | Luzula }} * {{eFloras|2|119122 | Luzula }} * {{eFloras|5|119122 | Luzula }} * {{BioLib|taxon|42206|''Luzula'' DC.}} * {{CatalogueofLife|5HGS|''Luzula'' DC.|consulté le=14 nov. 2021}} * {{ITIS|39330|''Luzula'' DC. }} * {{NCBI|46322|''Luzula'' }} * {{GRIN genre|7042|''Luzula'' DC. }} * {{Tela-métro|86741|''Luzula'' DC.}} {{Portail|botanique}} [[Catégorie:Juncaceae (Cronquist)]] [[Catégorie:Juncaceae]] [[Catégorie:Genre d'Angiospermes (nom scientifique)]]
305628
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gandi%20%28entreprise%29
Gandi (entreprise)
{{Voir homonyme|Gandi}} {{Autre4|l’entreprise « Gandi »|les articles liés respectivement aux noms indiens et marocains|Gandhi (homonymie)|Ghandi}}{{Infobox Organisation2 | couleur boîte = 000000 | logo = Gandi.net Logo.svg | légende logo = Logo de Gandi (entreprise). }} '''Gandi''', pour ''Gestion et Attribution des Noms de Domaine sur Internet,'' est une [[société par actions simplifiée]] française créée en [[2000]], principalement [[bureau d'enregistrement]] de noms de domaine et [[hébergeur web]]. == Histoire == === 2000 : Création de Gandi === Gandi est un [[bureau d'enregistrement]] de [[nom de domaine|noms de domaine]] français fondé en {{date||mars|2000}} par [[Valentin Lacambre]], [[Laurent Chemla]]<ref>[https://www.lavie.fr/actualite/societe/laurent-chemla-premier-cyberpirate-de-france-78611.php Laurent Chemla, premier cyberpirate de France], lavie.fr, 10 novembre 2021, par Constance Vilanova</ref>, Pierre Beyssac et David Nahmias dans le but « de casser le marché de la vente des noms de domaine »{{Note|texte=Selon [[Laurent Chemla]], « vendre des noms de domaine, c'est vendre quelque chose qui ne coûte presque rien et qui appartient à tout le monde. Cela devrait être géré par le service public. » [[Laurent Chemla]] a d'ailleurs écrit un livre à ce sujet, Confessions d'un voleur.|groupe=note|url=http://www.confessions-voleur.net/confessions/}}. L'entreprise démarre avec la vente de noms de domaines à tarif modéré. [[Laurent Chemla]] consacre un chapitre de son livre ''Confessions d'un voleur'' à ce sujet<ref>[http://www.confessions-voleur.net/confessions/node7.html Confessions d'un voleur, Chapitre 7]</ref>. Gandi vendait à l’époque ses noms de domaines pour 12 euros quand les concurrents les proposaient pour 35 dollars. Malgré cela, l'entreprise est très rentable, avec un bénéfice d'environ un million d'euros à la fin de sa première année d'existence pour un investissement d'une centaine de milliers d'euros. Selon [[Laurent Chemla]], une pénurie artificielle est ce qui a permis aux revendeurs de noms de domaines de gagner beaucoup d'argent<ref>{{citation bloc|Je suis un voleur. Je vends des noms de domaine. Je gagne beaucoup d'argent en vendant à un public qui n'y comprend rien une simple manipulation informatique qui consiste à ajouter une ligne dans une base de données. Et je vais gagner bien davantage encore quand, la pénurie artificielle ayant atteint son but, le commerce mondial décidera d'ouvrir quelques nouveaux TLD qui attireront tous ceux qui ont raté le virage du.com et qui ne voudront pas rater le virage suivant.|[[Laurent Chemla]]|[http://www.confessions-voleur.net/ Confessions d'un voleur]}}</ref>. Dès ses débuts, le projet eut un succès retentissant, et les fondateurs changèrent de stratégie et choisirent de « financer l'Internet citoyen ». Les profits de Gandi permettent de créer entre autres choses l'organisme [[Gitoyen]] ({{formatnum:100000}} € investis en 2001)<ref>{{Lien web |url=http://www.01net.com/actualites/gandi-investit-ses-benefices-dans-le-net-alternatif-176217.html |titre=Gandi investit ses bénéfices dans le Net alternatif |site=[[01net (site web)|01net]] |date=11 février 2002}}</ref>. Des conflits apparurent au sein des fondateurs, Valentin et Laurent voulant réinvestir dans des projets « solidaires, coopératifs, voire militants » les bénéfices jugés « illégitimes »<ref>{{Lien archive |langue=fr |auteur= |url=http://www.01net.com/editorial/282369/marche/gandi-et-ses-noms-de-domaine-sont-a-vendre/ |titre=Gandi et ses noms de domaine sont à vendre |site=[[01net (site web)|01net]] |date=23 juin 2005 |horodatage archive=20060218000847 }}</ref>, leurs deux associés Pierre Beyssac et David Nahmias préférant un [[modèle d'entreprise]] plus classique<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Marc Rees |titre=Gandi vendu 10 millions d'euros |url=https://www.nextinpact.com/archive/Gandi_vendu_10_millions_deuros.htm |date=mardi 28 juin 2005 |site=[[Next INpact]] |consulté le=24 mai 2020}}</ref>{{,}}<ref name="itw-internetactu">{{Lien web |langue=fr |url=http://www.internetactu.net/2005/06/29/entretien-avec-valentin-lacambre-et-laurent-chemla/ |titre=Entretien avec Valentin Lacambre et Laurent Chemla |auteur1=Cyril Fiévet |auteur2=[[Jean-Marc Manach]] |site=internetactu.net |date=29 juin 2005}}</ref>. À la suite de problèmes internes et de ces mésententes amenant au blocage, les quatre partenaires décident de revendre l'intégralité de leurs parts. Plus de 1200 clients signent une pétition pour s'opposer à cette vente, sans succès<ref name="itw-internetactu" />{{,}}<ref>{{Lien archive |langue=fr |url=http://www.neokraft.net/petition-gandi.php |titre=Pétition contre la vente de Gandi |site=www.neokraft.net |date=juin 2005 |horodatage archive=20050825071316 }}</ref>. === 2005 : reprise par Stephan Ramoin === Après quatorze mois de tractations, ils annoncent le {{date|1|septembre|2005}} avoir finalisé une transaction de {{formatnum:13.35}} millions d'euros avec Stephan Ramoin, ancien de [[Multimania|MultiMania]] / [[Lycos (portail web)|Lycos]], appuyé par deux managers connus de l'Internet anglais : Joe White, Eirik Pettersen (cofondateurs du fournisseur de sites Internet clé en main Moonfruit.com) et d'un [[investisseur]] privé, l'américain {{Lien|trad=Warren Stephens}}<ref>{{Lien web |langue=fr |url=http://www.pcinpact.com/actu/news/Le_nouveau_proprietaire_de_Gandi_est.htm |titre=Le nouveau propriétaire de Gandi est… |auteur=Marc Rees |date=jeudi 01 septembre 2005 |site=[[Next INpact]]}}</ref>. {{Référence nécessaire|Le choix se porte sur une proposition assurant vouloir pérenniser la philosophie et l'éthique d'« Internet solidaire » prévalant depuis sa fondation|date=1 septembre 2023}}. Depuis 2008, Gandi possède une offre d'[[hébergement Internet]] sur des [[Serveur informatique|serveurs]] dédiés [[Virtualisation|virtuels]] en infrastructure Cloud [[Infrastructure as a service|IAAS]]<ref>[https://web.archive.org/web/20090217214129/http://www.lebardegandi.net/post/2008/10/02/L-infrastructure-en-nuage-enfin-concrete ''L'infrastructure en nuage enfin concrète !'', Gandi blog le jeudi 2 octobre 2008]</ref>, et depuis 2012, une offre cloud de type [[PaaS|PAAS]]<ref>[https://web.archive.org/web/20130115014210/http://www.lebardegandi.net/post/2012/01/19/Simple-Hosting-%3A-presentation-de-l-offre-Gandi ''Simple Hosting est ouvert !'', Gandi blog le jeudi 19 janvier 2012]</ref>. Gandi vend aussi des [[Certificat électronique|certificats]] [[Secure Sockets Layer|SSL]] et se place, en 2016, au deuxième rang des vendeurs français de noms de domaine<ref>{{Lien web|langue=anglais|titre=France Registrar Reports - WebHosting.Info::Domain, Registrars and Hosting Intelligence|url=http://webhosting.info/domain-registrars-statistics/country/FRA|site=webhosting.info|date=|consulté le=2016-07-26}}</ref>. === 2019 : reprise par ''Montefiore Investissements'' === Le {{Date-|28 février 2019}}, l'entreprise est rachetée par le fonds de capital-investissement ''Montefiore Investissements''<ref>[https://news.gandi.net/fr/2019/02/gandi-accelere-sa-croissance/ ''#FutureofGandi : L’aventure continue !'', Gandi blog le 28 février 2019]</ref>. En 2020, une panne d'une unité de stockage de Gandi affecte 414 de ses clients pendant 5 jours. La société réagit en rappelant alors l’importance des sauvegardes<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Sébastien |nom=Gavois |titre=Gandi revient sur sa longue panne de début janvier, qui rappelle l’importance des sauvegardes |url=https://www.nextinpact.com/article/29999/108643-gandi-revient-sur-sa-longue-panne-debut-janvier-qui-rappelle-limportance-sauvegardes |accès url=libre |site=[[Next INpact]] |date=2020-01-29 |consulté le=2022-05-10}}</ref>. === 2023 : reprise par Strikwerda Investments === En {{Date-|mars 2023}}, Gandi est racheté par l'investisseur néerlandais [[Strikwerda Investments]] et fusionne avec le groupe néerlandais Total Webhosting Solutions (TWS) pour former une nouvelle entité baptisée « Your.Online »<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Montefiore revend Gandi à TWS |url=https://capitalfinance.lesechos.fr/deals/sortie/montefiore-revend-gandi-a-tws-1909079 |site=Capital Finance |date=2023-02-22 |consulté le=2023-03-23}}</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Mathilde |nom=Saliou |titre=Gandi fusionne avec Total Webhosting Solutions (TWS) qui devient Your.Online, et cela inquiète |url=https://www.nextinpact.com/article/71103/gandi-fusionne-avec-total-webhosting-solutions-tws-pour-devenir-your-online-et-cela-inquiete |accès url=libre |site=[[Next INpact]] |date=2023-02-27 |consulté le=2023-09-01}}</ref>. Ce rachat entraine des inquiétudes sur le maintien de la qualité des services de l'hébergeur à la suite de précédents en Espagne et aux Pays-Bas<ref name=":0" />. == Valeurs == Gandi soutient dès sa fondation plusieurs projets alternatifs du monde associatif et de l'écosystème du libre, tel que le [[WWF]], la [[Fédération internationale pour les droits humains|FIDH]], [[Canard PC]], [[Debian]], [[Framasoft]], [[Zeste de Savoir]], contre le harcèlement scolaire avec l’association HUGO ou [[La Quadrature du Net]]<ref>[https://www.gandi.net/fr/gandi-supports Gandi soutient des projets alternatifs]</ref>{{,}}<ref name=":0" />. == Directions == === Présidence === * Stephan Ramoin (2005 - 2023)<ref name=":0" /> === Directions générales === * Stephan Ramoin (2005 - 2023)<ref name=":0" /> * Abe Bakker (2023<ref name=":0" /> == Identités visuelles == <gallery> Fichier:Gandi.net Logo Historique.png|Logo de Gandi jusqu'en 2010 Fichier:Gandi.net Logo.svg|Logo depuis 2010 </gallery> == Notes et références == === Notes === {{Notes | groupe = note }} === Références === {{Références}} == Liens externes == {{Liens}}{{Portail|entreprises|Internet|Paris}} [[Catégorie:Entreprise Internet ayant son siège en France]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 1999]] [[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Paris]] [[Catégorie:Hébergeur web français]]
305631
https://fr.wikipedia.org/wiki/Laurent%20Chemla
Laurent Chemla
{{Voir homonymes|Chemla}} {{Sources secondaires|date=septembre 2021}} {{Infobox Biographie2}} '''Laurent Chemla''', né le {{date de naissance|11|mars|1964}}<ref>{{Lien web|langue= |titre=Laurent Chemla |url=http://www.chemla.org/cgi-bin/geneweb?b=chemla;i=34 |site=Site des Chemla, Généalogie des Chemla |date= |consulté le=11 mars 2017}}.</ref>, est un [[informaticien]] et [[entrepreneur]] [[France|français]]. Précurseur dans le domaine d'[[Internet]], il est notamment le cofondateur de [[Gandi (entreprise)|Gandi]], principal [[registraire de nom de domaine]] français. == Biographie == Il a participé à la mise en place du [[Bulletin board system|BBS]] pour le support des développeurs [[Atari]]. Il est le premier informaticien français à avoir été inculpé puis [[Relaxe|relaxé]] pour piratage informatique<ref>Le piratage informatique n'étant pas encore codifié, il est en fait inculpé pour « vol d'énergie ».</ref> depuis un [[Minitel]]<ref name="confessions">{{Ouvrage|langue=fr |prénom1=Laurent |nom1=Chemla |titre=Confessions d'un voleur |sous-titre=Internet, la liberté confisquée |collection=Impacts |éditeur=[[Éditions Denoël]] |lieu=Paris |année=2002 |mois=02 |jour=27 |pages totales=256 |format={{unité|21|cm}} |isbn=978-2-207-25216-1 |oclc=469733872 |bnf=38836931p |présentation en ligne=http://www.denoel.fr/Denoel/Control.go?action=rech&prod_code=B25216 |lire en ligne=http://www.confessions-voleur.net/ |consulté le=2013-03-25 |doi=}}.</ref>, en 1986<ref>{{article|url=https://www.lavie.fr/actualite/societe/laurent-chemla-premier-cyberpirate-de-france-78611.php |titre = Laurent Chemla, premier cyberpirate de France |périodique = La Vie |date= 10 novembre 2021 |auteur = Constance Vilanova}}.</ref>. Durant les {{nobr|[[années 1990]]}}, employé dans l'entreprise française BrainStorm<ref>{{Lien web |titre=Brainstorm - Membres |url=http://www.brainstorm.fr/Pres/presentation.html.fr |website=www.brainstorm.fr |consulté le=2022-01-09}}.</ref>, il a participé au [[Développement informatique|développement]] de logiciels sur la gamme de [[micro-ordinateurs]] Atari 16/{{nombre|32|bits}} ({{ex}} [[Atari ST]]) : * Adebog<ref>{{Lien web |titre=Brainstorm - Outils de développement Atari/Amiga - Adebog Atari |url=http://www.brainstorm.fr/Kits/ADEBUGATARI.html.fr |website=www.brainstorm.fr |consulté le=2022-01-09}}.</ref> : un [[débogueur]], nommé Adebug en anglais. C'est un concurrent du logiciel MonST fourni avec Devpac, tous deux édités par l'entreprise {{lien|HiSoft Systems}} ; * Assemble<ref>{{Lien web |titre=Brainstorm - Outils de développement Atari/Amiga - Assemble Atari |url=http://www.brainstorm.fr/Kits/ASSEMBLEATARI.html.fr |website=www.brainstorm.fr |consulté le=2022-01-09}}.</ref> : un [[programme assembleur]], concurrent de Devpac ; * [[Kit de développement]] [[Jaguar (console de jeux vidéo)|Jaguar]]. En 1999, il fonde [[Gandi (entreprise)|Gandi]], principal [[Bureau d'enregistrement|registrar]] français avec [[Valentin Lacambre]], Pierre Beyssac<!-- Wikidata : Q3383989 --> et David Nahmias<!-- Wikidata : Q3018516 -->. En 2002, il écrit le livre ''Confessions d'un voleur : Internet, la liberté confisquée'', où il décrit sa vision d'Internet : {{citation|Je me souviens qu’à cette époque, quand je disais « Internet », mes amis me regardaient comme si je débarquais d’une autre planète. J’avais beau leur dire que ce bidule allait révolutionner le savoir humain, ils me regardaient d’un air apitoyé et retournaient à leur travail.}}<ref name="confessions" /> Ce livre est gratuitement consultable sur Internet<ref name="confessions" />. En 2013, peu après les révélations sur le programme [[PRISM (programme de surveillance)|PRISM]], il annonce son intention de relancer le projet « Caliop » dont il est à l'origine{{ref nec}}. Caliop, renommé Caliopen<ref>{{Lien web|langue=en |titre=CaliOpen, be safe |url=https://caliopen.org/ |site=caliopen.org |consulté le=2017-03-11}}.</ref> à la suite d'un problème juridique, soutenu par Laurent Chemla et une communauté, est un outil de communication [[Open source|{{lang|en|open-source}}]] qui a pour objectif de permettre les communications des utilisateurs de manière chiffrée et respectueuse de leur vie privée. Le {{date|28 mars 2014}}, il intègre le comité stratégique de l'association [[La Quadrature du Net]]<ref>{{Article |auteur=Julien Lausson |langue=fr-FR |titre=La Quadrature du Net se renforce avec des recrues de poids |date=2014-03-28 |lire en ligne=https://www.numerama.com/politique/28896-quadrature-net-renforts.html |consulté le=2022-01-09 |périodique=[[Numerama]]}}.</ref>. En {{date-|août 2013}}, il commence à travailler sur CaliOpen<ref>{{Article|langue=fr-FR |prénom1=Julien |nom1=Lausson |titre=CaliOpen : le projet qui veut repenser le mail avance - Politique - Numerama |périodique=[[Numerama]] |date=2014-08-30 |lire en ligne=http://www.numerama.com/magazine/30392-caliopen-mail.html |consulté le=2017-10-27}}.</ref>, un agrégateur de messagerie instantanée, qui débutera officiellement le {{date-|17 octobre 2016}}<ref>{{Lien web|langue=fr-FR |titre=Caliopen – {{lang|en|be good}} |url=https://www.caliopen.org/fr/#details |site=www.caliopen.org |consulté le=2017-10-27}}.</ref>. En 2019, des utilisateurs de Twitter dénoncent le fait d’avoir été bloqués sur le réseau social par certains comptes, notamment ceux des journalistes [[David Dufresne]] et [[Taha Bouhafs]]. Selon ces utilisateurs, ce blocage serait dû au fait qu'ils figurent sur une liste de plusieurs dizaines de milliers d'internautes, tenue par Laurent Chemla. Les bloqués accusent Laurent Chemla de les avoir fichés en raison de leur opinion politique « de droite, extrême droite », ainsi que d'avoir rendu ce fichage politique public sur Internet. Certains ont envoyé leur message à la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|CNIL]], la loi relative à l'informatique, aux fichiers et aux libertés « interdisant en France de traiter des données à caractère personnel qui révèlent […] les opinions politiques […] d'une personne physique »<ref name="Pezet2019">Jacques Pezet, [https://www.liberation.fr/checknews/2019/09/24/est-il-vrai-que-des-journalistes-se-partagent-un-fichier-des-36-000-personnes-a-bloquer-sur-twitter_1753031/ Est-il vrai que des journalistes se partagent un fichier des « {{nombre|36000|personnes}} » à bloquer sur Twitter ?], [[Libération (journal)|liberation.fr]], {{date-|24 septembre 2019}}.</ref>. Contacté par le journal ''[[Libération (journal)|Libération]]'', Laurent Chemla confirme être le créateur d'une liste qui était disponible sur l'application web {{lang|en|Block Together}}, qui permet de partager une liste de blocage avec d'autres utilisateurs. Il se défend néanmoins de tout fichage politique pour établir ce répertoire et conteste l'accusation de ficher des personnes pour qu'elles soient « censurées de Twitter »<ref name="Pezet2019" />. == Bibliographie == * {{Ouvrage|auteur1=Laurent Chemla |titre=Confessions d'un voleur |sous-titre=Internet, la liberté confisquée |éditeur=[[Éditions Denoël|Denoël]] |collection=Impact |date={{date|26|2|2002}} |pages totales=246 |isbn=978-2-207-25216-1}}. == Notes et références == {{références}} == Annexes == {{Autres projets | commons = Category:Laurent_Chemla | wikiquote = Laurent Chemla }} === Articles connexes === * [[Minitel]] === Liens externes === * {{Site officiel}} * {{Autorité}} * {{Bases}} {{Portail|informatique|sécurité informatique}} {{DEFAULTSORT:Chemla, Laurent}} [[Catégorie:Informaticien français]] [[Catégorie:Personnalité en sécurité informatique]] [[Catégorie:Entrepreneur en informatique]] [[Catégorie:Naissance en mars 1964]]
305632
https://fr.wikipedia.org/wiki/Valentin%20Lacambre
Valentin Lacambre
{{Voir homonymes|Lacambre}} {{Infobox Biographie2}} '''Valentin Lacambre''', né le 6 septembre 1966, est cofondateur de [[Gandi (entreprise)|Gandi]] (Gestion et attribution des noms de domaine sur Internet), principal [[registrar]] [[France|français]], avec [[Laurent Chemla]], également à l’origine de la création de la [[Fédération Internet et Libertés]] (FIL) et est membre fondateur de la [[Coordination permanente des médias libres]]. == Éléments biographiques == === 3615 INTERNET et création d'Altern.org === Il est à l’origine de la création du service minitel « 3615 INTERNET » permettant de se connecter à Internet via un minitel, en 1991. Cela lui rapporte suffisamment de revenus pour lui permettre de lancer en 1992 le service d’[[Hébergeur web|hébergement]] de [[Site web|sites web]] [[Altern.org]]<ref>{{article | langue=fr | périodique=[[Libération (journal)|Libération]] | titre=Valentin Lacambre arrête les frais. Selon lui, plus qu'Altern, c'est la libre expression qui est menacée | auteur1=[[David Dufresne]] | auteur2=[[Florent Latrive]] | jour=23 | mois=février | année=1999 | url texte=https://www.liberation.fr/medias/1999/02/23/valentin-lacambre-arrete-les-frais-selon-lui-plus-qu-altern-c-est-la-libre-expression-qui-est-menace_265733}}</ref>{{,}}<ref>{{article | langue=fr | périodique=[[L'Humanité]] | titre=Rencontre avec Valentin Lacambre | jour=11 | mois=mars | année=1999 | url texte=https://www.humanite.fr/node/202588}}</ref>{{,}}<ref name=LM2019>{{article | langue=fr | titre=30 ans du Web : les débuts mouvementés de l’Internet en France | périodique=[[Le Monde]] | auteur1= Yves Eudes| jour=12 | mois=mars | année=2019 | url texte=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/03/12/les-debuts-mouvementes-de-l-internet-en-france_5434634_4408996.html}}</ref>. === Affaire Estelle Hallyday === En 1998, Valentin Lacambre est poursuivi en justice par [[Estelle Lefébure]], à la suite de la publication par un utilisateur d'Altern.org sur son site de photos d'elle nue. Presque dix ans auparavant, en [[1989]], Lefébure alors mannequin professionnel avait été prise en photo en privé par son petit ami. Par la suite, elle quitte ce compagnon et se marie avec [[David Hallyday]]. L'ancien petit ami fournit au magazine ''[[Voici]]'' les photos, sans l’autorisation d’Estelle Hallyday. Début [[1998]], ces photos sont diffusées par un inconnu qui [[Numérisation|les numérise]] à partir d’un numéro de ''Voici'' et les met en ligne sur son site personnel hébergé par le [[Site d'hébergement de fichiers|site d’hébergement]] anonyme et gratuit altern.org, géré par Valentin Lacambre. Estelle Hallyday poursuit en justice l'hébergeur pour le préjudice subi du fait de la diffusion massive de ces photos sur [[Internet]]. La [[Cour d'appel de Paris|cour d’appel]] déclare l’hébergeur responsable. Statuant en référé, elle le condamne à payer {{nombre|300000|[[Franc français|francs]]}} de provisions sur dommages et intérêts et {{nombre|30000|francs}} de frais d’avocat à Estelle Hallyday. Un accord financier est conclu le {{date|17|avril|1999}} entre les avocats de Valentin Lacambre et ceux d’Estelle Hallyday, réduisant partiellement la somme. Quelques mois plus tard, en 2000, Valentin Lacambre décide de fermer Altern.org. En {{date-|juillet 2000}}, une loi est votée, incluant un article établissant la responsabilité des hébergeurs dans ce genre d’affaire. Cet article est annulé ensuite par le [[Conseil constitutionnel (France)|Conseil constitutionnel]]. En 2000 puis en 2002, l’[[Union européenne]] émet des directives limitant la responsabilité des prestataires techniques, qui sont transposées dans le droit français en 2004 dans la [[Loi pour la confiance dans l'économie numérique]]<ref name=LM2019 />. === Fermeture d'Altern.org et création de Gandi === De cette fermeture, et à la suite de la mobilisation des hébergés ainsi orphelins, sont nés trois projets d’hébergement indépendants : Lautre Net, l’APINC, et [[Ouvaton]]. Le logiciel utilisé par Altern.org comme panneau de contrôle d’hébergement est repris en main par les administrateurs de Lautre Net pour devenir un [[logiciel libre]] indépendant, [[AlternC]], nommé en mémoire d'AlternB, la société de Valentin Lacambre. Valentin Lacambre se lance ensuite, avec quatre partenaires, dans la création de [[Gandi (entreprise)|Gandi]], premier bureau français indépendant d’enregistrement de noms de domaine (en « .org », « .net » et « .com »)<ref name=LM2019 />. Valentin Lacambre et les trois autres cofondateurs de la société Gandi revendent leurs parts en {{date||septembre|2005}} pour {{nombre|13.35|millions}} d’euros. == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == * {{Autorité}} * {{Bases}} * {{Dictionnaires}} {{Portail|Internet|France}} {{DEFAULTSORT:Lacambre, Valentin}} [[Catégorie:Personnalité française de l'informatique]] [[Catégorie:Entrepreneur en informatique]] [[Catégorie:Naissance en septembre 1966]]
305637
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernance%20territoriale
Gouvernance territoriale
La '''gouvernance territoriale''', également appelée '''gouvernance locale''', est un système de [[gouvernance]] à l'œuvre aux différents niveaux et échelons [[territoriaux]] dans les [[État fédéral|États fédéraux]] et les [[État unitaire|États unitaires]] décentralisés. Elle associe généralement les parties responsables des objectifs, fonctions et gestion de la collectivité, ainsi que de l'évaluation, dans les domaines économique, social et environnemental. == Liens entre territoire, développement local et gouvernance == Au contraire des approches développées dans le cadre de réflexions sur la [[gouvernance mondiale]] ou sur la « bonne [[gouvernance]] » ({{en anglais|good governance}} signifie faire converger les intérêts individuels vers la définition non pas de l’[[intérêt général]], notion {{refnec|typiquement française}}, mais du [[bien commun]]), un certain nombre d’auteurs travaillant sur la problématique des villes ont résolument opté pour une vision territoriale de la [[gouvernance]] (cf. [[gouvernance urbaine]]). Aussi, {{lesquels|certains auteurs}} adoptent une vision pratique de la [[gouvernance]], en soulignant le fait que la réalité du gouvernement soit actuellement en train de subir d’importantes modifications qui marquent une profonde rupture avec le passé. Gerry Stocker écrivait en 1998 : {{citation|La [[gouvernance]] fait intervenir un ensemble complexe d’[[acteurs]] et d’[[Institution (sociologie)|institutions]] qui n’appartiennent pas tous à la sphère du [[gouvernement]] ; elle traduit une interdépendance entre les pouvoirs et les institutions associées à l’[[action collective]]. La [[gouvernance]] fait intervenir des [[réseaux d’acteurs]] autonomes et part du principe qu’il est possible d’agir sans se remettre au pouvoir de l’État<ref>{{article|auteur=Gerry Stoker |titre= Cinq propositions pour une théorie de la [[gouvernance]] |périodique=Revue internationale des Sciences Sociales|numéro=155|éditeur= UNESCO/érès|lieu= Paris|année= 1998}}.</ref>.}} L’économiste Bernard Pecqueur, spécialiste du [[développement local]], définit la [[gouvernance]] comme {{citation|un processus institutionnel et organisationnel de construction d’une mise en compatibilité des différents modes de coordination entre acteurs géographiquement proches, en vue de résoudre les problèmes productifs inédits posés aux territoires<ref>{{ouvrage|auteur=Bernard Pecqueur |titre=Le développement local|éditeur= Syros|numéro édition=2|année= 2000|commentaire=édition revue et augmentée}}.</ref>.}} {{qui|On peut}} citer la définition du ''dictionnaire critique du territoire'' qui synthétise assez bien d’autres tentatives d’énonciation de ce concept : {{citation|Dans son utilisation actuelle, ce terme est un anglicisme. Il désigne une manière d’aborder la question du gouvernement qui ne donne pas la priorité à l’art de gouverner et aux techniques de conduite de l’action mais aux relations entre les dirigeants et les dirigés, notamment la [[société civile]] et l’État.}} == Situation française == === Les principes d'orientation === En France, le débat s’articule autour de trois thèmes principaux : - les rapports entre les pouvoirs locaux et la société civile et notamment la participation des citoyens à l’action publique, par l’intermédiaire de la [[consultation]] ou de la [[concertation]]. En France, depuis une vingtaine d’années, celles-ci ont pris une grande importance dans la [[loi]] et la pratique, en particulier en ce qui concerne les grandes questions d’[[Aménagement du territoire en France|aménagement]], d'environnement et d’[[urbanisme]]<ref>{{chapitre|auteur=Alain Bourdin |titre chapitre= Gouvernance |titre ouvrage=Repenser le territoire|sous-titre ouvrage= Un dictionnaire critique|auteurs ouvrage=Serge Wachter (dir.)|éditeur= Éditions de l’Aube, DATAR|passage=42-43|isbn= 978-2-87678-535-9}}.</ref>. - les conditions de partenariat entre le [[secteur public]] et le [[secteur privé]] : contrairement aux Américains qui privilégient les arrangements à court terme, les Français se préoccupent de construire des références communes (et cela constitue peut-être une nécessité dans une action à long terme rassemblant de nombreux partenaires) ; - l'articulation des échelons décisionnels, au regard des principes de [[subsidiarité]] ou de subsidiarité active<ref>Voir article : http://fr.coredem.info/wiki/Subsidiarit%C3%A9_active</ref> et de [[décentralisation]]. La superposition des échelons administratifs et l'emboitement des responsabilités des collectivités territoriales fait l'objet de nombreuses discussions. {{qui|On trouve}} une demande croissante de managers publics connaissant et appliquant ces principes de gouvernance. À cette fin, diverses écoles et universités possèdent une filière « management public » ou « gouvernance territoriale » (ex : [[IMPGT]]). Pour Joseph Carles, maître de conférences en Sciences de gestion à l’Institut d’Études Politiques de Toulouse, {{citation|À l'échelle d'un [[territoire]], la gouvernance apparaît comme la mise en réseau des différents acteurs institutionnels, politiques, économiques et sociaux dans la perspective d'un projet de développement pérenne. La mise en réseau des acteurs du développement local s'appréhende comme un partage des connaissances et des expertises de chaque partenaire qui laisse cependant à chacun d'eux une part importante d'autonomie dans ses choix stratégiques.}} === Les niveaux === {{section à actualiser|date=janvier 2023}} {{quand|Aujourd'hui}}, trois niveaux de gouvernance territoriale ou [[administration territoriale]] semblent émerger : - la [[commune (France)|commune]], forte des transferts massifs de compétences qui ont suivi les lois de [[décentralisation]] de 1982 - 1983 (Lois [[Deferre]]) - les [[Intercommunalité en France|intercommunalités]], consacrées définitivement par la [[Loi relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale|loi Chevènement]] du {{date-|12 juillet 1999}} et qui constituent la mutation la plus radicale du paysage institutionnel local des {{nombre|30 |dernières}} années (85 % des Français vivent sous le régime des intercommunalités en 2005) - les lieux informels de gouvernance territoriale qui peuvent prendre le nom de « conférence métropolitaine », lorsque les [[pouvoirs locaux]] « remontent d'un cran » pour mettre sur l'agenda politique les questions de [[développement territorial]]. == Bibliographie == * Ascher (F.), ''Métapolis ou l'avenir des Villes'', ed. O. Jacob, 1995. * Debarbieux (B.), Vanier (M.), ''Ces territorialités qui se dessinent'', DATAR, ed. L'Aube, 2002. * Gaudin (J.P.), ''Gouverner par contrat, l'action publique en question''. Ed. Presses Sciences Po, 1999. * [http://developpementdurable.revues.org/sommaire106.html ''Gouvernance locale et développement durable''], dossier thématique de la revue ''[[Développement durable et territoires]]'' * Jouve (Bernard), ''La gouvernance urbaine en questions'', ed. Elsevier, 2003. * Lefèvre (Christian), "Gouvernements métropolitains et gouvernance dans les pays occidentaux", in ''Politiques et management public'', 1998. * Le Galès (Patrick), "Du Gouvernement des villes à la gouvernance urbaine", in ''Revue Française des Sciences Politiques'', Vol. 45 N°1, 1995. * Mabileau (A.), ''Le système local en France'', Paris, L.G.D.J., 1991. * Pasquier (R.), Simoulin (V.), Weisbein (J.) (dir.), ''La gouvernance territoriale. Pratiques, discours et théories'', Paris, L.G.D.J., 2007<ref>[http://developpementdurable.revues.org/document4551.html Compte-rendu de lecture de l'ouvrage] dans la revue ''[[Développement durable et territoires]]''</ref> * van Vliet (G.), Caron (P.), Moyano (R.)2004. “La descentralización y su vinculación con el desarrollo regional y local”, Revista del Programa Mas Region, 4a Region, La Serena, Chile. Republié sur internet par : Comunidad Virtual en Gobernabilidad http://www.gobernabilidad.cl/modules.php?name=News&file=article&sid=953 *Leloup Fabienne Leloup, Moyart Laurence , Pecqueur Bernard - ''La gouvernance territoriale comme nouveau mode de coordination territoriale ?'' in ''Géographie, économie, société'' 2005/4 (Vol. 7), pages 321 à 332 == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Luttes du logement]] * [[Institut de management public et de gouvernance territoriale]] * [[Dialogue territorial]] * [[Concertation]] === Liens externes === * [http://www.institut-gouvernance.org/fr/document/fiche-document-18.html ''Penser et à agir à partir du territoire''], Analyse issue de l'Institut de recherche et débat sur la gouvernance. * [http://www.institut-gouvernance.org/fr/analyse/fiche-analyse-172.html ''Gouvernance locale en Afrique''], compte rendu d’un atelier de Master de l’Université de Montréal, sur le Marché Central de Thiès. * [http://pglmaroc.ma rapport sur la gouvernance locale au Maroc], [http://www.pglmaroc.ma/fr, rapport sur la gouvernance locale au Maroc] * [http://www.observatoire.enap.ca/Observatoire/17/Observgo.enap Observgo, bulletin de veille en gestion publique et politiques publiques] * [http://www.citego.info/?-Gouvernance-territoriale- ''La Gouvernance Territoriale''], Conférence en ligne réalisée par Pierre Calame pour le CNFPT {{Portail|droit}} [[Catégorie:Administration territoriale]]
305645
https://fr.wikipedia.org/wiki/Somesth%C3%A9sie
Somesthésie
La '''somesthésie''' (dite aussi ''sensibilité du corps'') constitue un des [[système sensoriel|systèmes sensoriels]] de l'organisme. La somesthésie désigne un ensemble de différentes [[sensation]]s (pression, chaleur, douleur…) qui proviennent de plusieurs régions du corps ([[peau]], [[tendon]]s, [[Articulation (anatomie)|articulations]], [[viscère]]s…). Ces sensations sont élaborées à partir des informations fournies par de nombreux [[Récepteur (cellule)|récepteurs]] sensitifs du système somatosensoriel, situés dans les [[Tissu biologique|tissus]] de l'organisme ([[mécanorécepteur]]s du [[derme]] et des [[viscères]], fuseaux neuromusculaires des [[muscle]]s, fuseaux neurotendineux des [[tendon]]s, plexus de la racine des [[poil]]s…). La somesthésie est le principal système sensoriel de l'organisme humain. La stimulation du corps est un [[besoin]] fondamental. On peut vivre en étant privé des autres systèmes sensoriels ([[cécité]], [[surdité]], [[agueusie]] ou [[anosmie]]), mais par contre la privation des stimulations somesthésiques provoque des [[Psychopathologie|troubles psychologiques]], majeurs et irréversibles. == Développement == La somesthésie est le premier système à être fonctionnel au cours de la vie [[fœtus|fœtale]]. Le [[Biologie du développement|développement]] des différents récepteurs commence dès la {{7e|semaine}} de gestation dans la région péri-buccale, il est achevé pour l'ensemble de la surface cutanée et muqueuse à la {{20e|semaine}}, selon une progression céphalo-caudale<ref>J. P. Lecanuet, C. Granier-Deferre, B. Schaal, « Continuité sensorielle transnatale » dans Viviane Pouthas et François Jouen, ''Les comportements du bébé : expression de son savoir ?'', Mardaga, Liège, 1993.</ref>. Les ganglions rachidiens et les faisceaux, gracile et cunéiforme, se développent à partir de la {{8e|semaine}}, le noyau cunéiforme à partir de la {{9e|semaine}}<ref name="willis">{{en}} W. D. Willis, R. E. Coggeshall, ''Sensory mechanisms of the spinal cord'', Plenum Press, NY, {{2e}} édition, 1991.</ref>. Le système somatosensoriel devient alors progressivement fonctionnel à partir du {{3e|mois}} de [[gestation]]{{Refsou}}. == Récepteurs somesthésiques == La détection de l'information se fait grâce à des [[Récepteur (cellule)|récepteurs]] constitués de neurones sensitifs périphériques dont le corps cellulaire est situé dans les [[Ganglion spinal|ganglions spinaux]] (ou le « ganglion de Gasser » pour la sensibilité du visage). Les récepteurs de la somesthésie sont nombreux et spécialisés<ref>Elaine N. Marieb, ''Anatomie et physiologie humaine'', De Boeck Université, Bruxelles, {{2e|édition}}, 1993.</ref> : * [[Terminaison nerveuse libre|terminaisons libres]] : [[nocicepteur]]s (douleurs) et [[thermorécepteur]]s (chaleur et froid), localisés dans la plupart des [[Tissu biologique|tissus]] ; * [[Disque de Merkel|disques de Merkel]] : [[mécanorécepteur]]s (pression légère), localisés à la base de l'[[Épiderme (anatomie)|épiderme]] ; * plexus de la racine des poils : [[mécanorécepteur]]s (mouvement des [[poil]]s), localisés à l'intérieur et autour des [[Follicule pileux|follicules pileux]] ; * [[Corpuscule de Meissner|corpuscules de Meissner]] : [[mécanorécepteur]]s (pression légère, toucher discriminant, vibration de basse fréquence), localisés dans la peau glabre (surtout des lèvres, des mamelons, des organes génitaux externes, du bout des doigts, et des paupières) ; * [[Corpuscule de Krause|corpuscules de Krause]] : thermorécepteurs (sensibles au froid), localisés dans le tissu conjonctif des [[muqueuse]]s et de la peau glabre près des orifices (lèvres). Ces corpuscules sont les plus petits des récepteurs sensoriels ; * [[Corpuscule de Pacini|corpuscules de Pacini]] : [[mécanorécepteur]]s (pression intense, vibrations de haute fréquence), localisés dans les tissus sous-cutanés ([[périoste]], [[mésentère]], [[tendon]]s, [[ligament]]s, [[Capsule articulaire|capsules articulaires]]) ; * [[Corpuscule de Ruffini|corpuscules de Ruffini]] : [[mécanorécepteur]]s (pression intense et étirement), localisés dans la profondeur du [[derme]], l'[[Hypoderme (peau)|hypoderme]] et la [[capsule articulaire]] ; * [[Fuseau neuromusculaire|fuseaux neuromusculaires]] : [[mécanorécepteur]]s (étirement des muscles), localisés dans les [[muscle]]s ; * [[Organe tendineux de Golgi|fuseaux neurotendineux]] : [[mécanorécepteur]]s (étirement des tendons), localisés dans les [[tendon]]s. Tous ces récepteurs, à partir de l'état des tissus de l'organisme, participent à l'élaboration des [[Sens (physiologie)|différentes sensations corporelles]] [[Toucher|tactiles]], thermiques, [[Proprioception|proprioceptives]] et [[nociception|nociceptives]]. == Transmission du signal somesthésique == [[File:Somesthésie.png|thumb|Fonctionnement de la somesthésie au contact de l'eau]] Les stimuli détectés par les [[Récepteur (cellule)|récepteurs]] somesthésiques sont ensuite transmis par les [[nerf]]s dans la [[moelle épinière]], le [[tronc cérébral]] et le [[cerveau]]. Les nerfs somesthésiques sont regroupés en faisceaux, en fonction de leur rôle et de leur origine : faisceau spino-vestibulaire, faisceau spino-thalamique… À noter que le système somesthésique est le seul [[système sensoriel]] ayant des projections, souvent directes, sur l'ensemble du [[névraxe]] : [[moelle épinière]], [[substance réticulée]] mésencéphalique et diencéphalique, [[Thalamus humain|thalamus]], [[hypothalamus]], [[système limbique]], [[cervelet]] et [[cortex cérébral]] reçoivent des afférences somesthésiques<ref name="willis"/>. Ces nombreuses projections expliquent les effets physiologiques et comportementaux majeurs produits par les stimulations somesthésiques (voir la section [[#Importance physiologique et psychologique|Importance physiologique et psychologique]]). On distingue plusieurs voies ascendantes, toutes organisées sur un modèle à trois [[neurones]] et comportant une [[synapse]] au niveau du [[Thalamus humain|thalamus]]<ref name="Jean Folan-Curran 2003">Jean Folan-Curran, M.-J.-T. FitzGerald, ''Neuro-anatomie clinique et neurosciences connexes'', Maloine, Paris, 2003.</ref>{{,}}<ref name="ReferenceA">François Boureau, Jean-François Vibert, Alain Sébille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, ''Neurophysiologie : De la physiologie à l'exploration fonctionnelle'', Elsevier, Paris, {{2e|édition}}, 2011.</ref>{{,}}<ref name="ReferenceB">Leonard E. White, George J. Augustine, David Fitzpatrick, Cally Hall, Antony-Samuel Lamantia, James O. McNamara, Dale Purves, ''Neurosciences'', De Boeck Université, Bruxelles, {{4e|édition}}, 2011.</ref>{{,}}<ref>Marc Crommelinck, Nicole Boisacq-Shepens, ''Neurosciences'', Dunod, Paris, {{4e|édition}}, 2004.</ref>{{,}}<ref>Michael A. Paradiso, Barry W. Connors, Mark F. Bear, ''Neurosciences : À la découverte du cerveau'', Éditions Pradel, Paris, {{3e|édition}}, 2007.</ref>{{,}}<ref>Mark R. Rosenzweig, S. Marc Breedlove, Neil V. Watson, ''Psychobiologie - De la biologie du neurone aux neurosciences comportementales, cognitives et cliniques'', De Boeck Université, Bruxelles, {{6e|édition}}, 2012.</ref>. === Voies lemniscales === La [[voie lemniscale]], ou voie des colonnes dorsales, véhicule la sensibilité vibrotactile (du tact fin) et [[Proprioception|proprioceptive]] consciente<ref>François Boureau, Jean-François Vibert, Alain Sébille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, Neurophysiologie: De la physiologie à l'exploration fonctionnelle, Elsevier, Paris, {{2e|édition}}, 2011.</ref>. Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans la [[moelle épinière]] par le contingent médian constitué de fibres myélinisées de gros calibre (majoritairement Aβ). Une fibre ascendante se projette dans le [[Medulla oblongata|bulbe rachidien]] du tronc cérébral et fait synapse avec un deuxième neurone. Il y a [[décussation]] à la base du bulbe de ce neurone secondaire qui emprunte ensuite le lémnisque médian jusqu'au thalamus où s'effectue une deuxième synapse dans le noyau ventro-postéro-latéral (VPL). Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du [[cortex cérébral]], au niveau de l'[[Aire cérébrale|aire]] somesthésique S1 (située en arrière du [[sillon central]]){{Refsou}}. === Voies extra-lemniscales === La [[voie extra-lemniscale]] comporte deux faisceaux différents. ==== Voie paléo-spino-thalamique ==== La voie paléo-spino-thalamique véhicule essentiellement des messages [[Nociception|douloureux]]<ref name="Jean Folan-Curran 2003"/>{{,}}<ref name="ReferenceA"/>{{,}}<ref name="ReferenceB"/>. Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans les [[Lames de Rexed|lames]] {{I}} et {{II}} de la [[substance grise]] de la [[moelle épinière]] par le contingent latéral constitué de fibres amyélinisées (fibres C) et de fibres myélinisées de petit calibre (fibres Aδ). Dans la moelle a lieu la première synapse. Après [[décussation]], le neurone secondaire remonte jusqu'aux noyaux parafasciculaire et centre médian du thalamus où s'effectue une deuxième synapse. Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du [[cortex cérébral]]<ref name="Jean Folan-Curran 2003"/>{{,}}<ref name="ReferenceA"/>{{,}}<ref name="ReferenceB"/>, au niveau de l'[[Aire cérébrale|aire]] somesthésique S1 (située en arrière du [[sillon central]]), dans le cortex pariétal{{Etc.}} ==== Voie néo-spino-thalamique ==== La voie néo-spino-thalamique véhicule la sensibilité thermique, la sensibilité tactile grossière ainsi que de la [[Nociception|douleur]]<ref name="Jean Folan-Curran 2003"/>{{,}}<ref name="ReferenceA"/>{{,}}<ref name="ReferenceB"/>. Le neurone sensitif du ganglion spinal arrive dans les [[Lames de Rexed|lames]] {{III}}, {{IV}} et {{V}} de la [[substance grise]] de la [[moelle épinière]] par le contingent médian constitué de fibres myélinisées de petit calibre (Aδ ou c). Dans la moelle a lieu la première synapse. Après [[décussation]], le neurone secondaire remonte jusqu'au noyau VPL du thalamus via le système antéro-latéral où s'effectue une deuxième synapse. Un troisième neurone se projette ensuite dans la quatrième couche du [[cortex cérébral]], au niveau de l'[[Aire cérébrale|aire]] somesthésique S1 (située en arrière du [[sillon central]]). + projection au niveau du cortex sur S2 majoritairement (pas de proprioception, somatotopie +/-). == Intégration des messages somesthésiques == {{section à sourcer|date=octobre 2014}} Les signaux somesthésiques sont traités à tous les niveaux du système nerveux : * [[moelle épinière]] : connexions des nerfs sensitifs avec les nerfs moteurs, pour organiser les [[Réflexe (réaction motrice)|réflexes]] moteurs : retrait à la douleur, extension croisée… * [[substance réticulée]] mésencéphalique et diencéphalique : augmentation de l'[[attention]] lors de la détection de stimuli corporels ; * [[Thalamus humain|thalamus]] : premiers traitements [[cognition|cognitifs]] et distribution des informations somesthésiques dans le [[cerveau]] ; * [[hypothalamus]] : intégration des stimuli somatosensoriel dans le contrôle [[neuroendocrinologie|neuroendocrinien]] et [[hormone|hormonal]] ; * [[système limbique]] : intégration des stimuli somatosensoriel dans les [[émotion]]s ; * [[cervelet]] : intégration des stimuli somatosensoriel dans le contrôle de l'équilibre et de la motricité ; * [[cortex cérébral]], traitement conscient des informations tactiles dans l'[[homoncule sensitif]]. Ces nombreux et différents traitements sont à l'origine des différentes sensations corporelles et de plusieurs fonctions spécialisées : * baroception : détection de l'état de la [[pression artérielle]] ; * viscéroception : détection de l'état des [[viscères]] ; * [[proprioception]] : détection de la position des [[Articulation (anatomie)|articulations]] et du corps ; * kinesthésie : détection des mouvements des [[Articulation (anatomie)|articulations]] et des organes internes ; * thermoception : détection de la chaleur et du froid ; * [[nociception]] : détection de l'altération d'un tissu de l'organisme ; * [[Toucher|tact]] : détection des stimulations de la peau. Toutes ces fonctions sont essentielles pour la survie des mammifères. == Importance physiologique et psychologique == Toutes les observations montrent que les stimulations somesthésiques, qui ont des effets physiologiques, psychiques et comportementaux, semblent être une véritable nécessité [[Psychologie du développement|développementale]] et fonctionnelle chez les [[mammifère]]s<ref name="montagu">{{en}} A. Montagu, {{Lang|en|« The skin, touch, and human development », ''Clinics in Dermatology''}}, vol. 2, {{numéro}}4, 1984, pp. 17-26.</ref>. Chez les [[primate]]s (dont l'[[Homo sapiens|humain]] fait partie), la suppression des stimuli somesthésiques, en particulier durant l'enfance, provoque de nombreux [[psychopathologie|troubles psychiques]] et comportementaux ({{cf.}} les expériences classiques d'Harry F. Harlow) avec des macaques rhésus privés de contacts physiques durant les six premiers mois postnataux. Chez l'Homme, la suppression des stimuli somesthésiques, avec la suppression des stimuli [[Système vestibulaire|vestibulaires]], est vraisemblablement le facteur principal à l'origine du syndrome d'[[hospitalisme]]<ref name="spitz">{{en}} R. Spitz, {{Lang|en|« Hospitalism. An inquiry into the genesis of psychiatric conditions in early childhood »}}, ''Psychoanalytic Study of the Child'', {{numéro}}1, 1945, pp. 53-174.</ref> et du nanisme psychosocial : croissance retardée, développement psychomoteur et intellectuel perturbé, tristesse, inhibition motrice ou agitation, auto-agressivité et balancement compulsif<ref>Anne Roubergue, « Pour éviter le nanisme psychosocial », ''Cerveau et Psycho'', {{numéro}}3, 2003, pp. 56-59.</ref>. De plus, les résultats d'une étude comparative entre plusieurs sociétés préindustrielles semblent montrer que la privation des stimuli somesthésiques à caractère hédonique (privation des [[plaisir]]s somatosensoriels) provoquerait, directement et indirectement, des effets comportementaux et sociaux négatifs : probabilité de sévices physiques et d'un faible niveau d'affection envers les enfants, probabilité d'un statut inférieur de la femme, probabilité de guerre, de torture et d'esclavage et probabilité d'activité religieuse avec des divinités plutôt cruelles et agressives<ref>{{en}} James W. Prescott, « Body pleasure and the origins of violence », ''Futurist'', avril 1975, {{p.|64-74}}.</ref>. À l'opposé, la stimulation régulière du système somatosensoriel produit de nombreux effets positifs, tant physiologiques, psychiques que comportementaux. Par exemple, on observe chez le nourrisson : un gain pondéral de 47 %, avec la même quantité de nourriture ; une augmentation des performances d'orientation du corps et d'activité motrice ; une diminution de la durée d'hospitalisation, dans le cas de pathologies péri-natales. Et chez l'adulte, une meilleure capacité cytotoxique du [[système immunitaire]] ; une diminution des hormones du stress (cortisol et noradrénaline) ; une diminution du niveau d'[[anxiété]] ; une diminution de l’état [[Dépression (psychiatrie)|dépressif]] ; une augmentation de la qualité du [[sommeil]] ; un meilleur niveau [[attention]]nel et cognitif ; une facilitation de l'attachement interpersonnel<ref>{{en}} {{Lang|en|Tiffany Field, « Massage therapy for infants and children », ''Journal of developmental and behavioral pediatrics''}}, vol. 16, {{numéro}}2, 1995, pp. 105-111.</ref>{{,}}<ref>Tiffany Field, ''Les bienfaits du toucher'', Petite Bibliothèque Payot, 2006.</ref>{{,}}<ref name="montagu"/>{{,}}<ref>{{en}} Herbert P. Leiderman, Béatrice Babu, James Kagia, Helena C. Kraemer, Gloria F. Leiderman, {{Lang|en|« African infant precocity and some social influences during the first year », ''Nature''}}, {{numéro}}242, 1973, pp. 247-249.</ref>… Enfin, à un niveau plus général, on observe que les primates sont des animaux de contact (ils stimulent continuellement leur système somatosensoriel), et que la somesthésie est un facteur majeur de l'[[affection]]<ref name="spitz"/>, de la [[sexualité]]<ref name="wunsch2007">Wunsch Serge, [http://psychobiologie.ouvaton.org/telechargement/these_comportement_reproduction.pdf Thèse de doctorat sur le comportement sexuel {{pdf}}] EPHE-Sorbonne, Paris, 2007.</ref> et de la [[socialisation]]. {{article connexe|Comportement érotique|Affection|Socialisation}} Toutes ces données montrent que les fonctions et l'importance du système somatosensoriel sont globales, majeures et cruciales dans la dynamique physiologique et psychologique de l'être humain. == Notes et références == {{Références|colonnes=2}} == Voir aussi == {{Autres projets | commons = <!-- Commons --> | wikispecies = <!-- Wikispecies --> | wiktionary = <!-- Wiktionary --> somesthésie | wikiversity = <!-- Wikiversity --> | wikibooks = <!-- Wikibooks --> | wikisource = <!-- Wikisource --> | wikiquote = <!-- Wikiquote --> | wikinews = <!-- Wikinews --> | meta = <!-- Meta-Wiki --> | outreach = <!-- Outreach --> | wikivoyage = <!-- Wikivoyage --> }} === Articles connexes === * [[Récepteur sensoriel]] * [[Système sensoriel]] * [[peau]] * [[Poil]] * [[Zone érogène]] * [[Comportement érotique]] === Bibliographie === * Tiffany Field, ''Les bienfaits du toucher'', Petite Bibliothèque Payot, 2006. * Ashley Montagu, ''La peau et le toucher, un premier langage'', Seuil, 1979. * Jean Folan-Curran, M-J-T, FitzGerald, ''Neuro-anatomie clinique et neurosciences connexes'', Maloine, Paris, 2003. * François Boureau, Jean-françois Vibert, Alain Sébille, Marie-Claude Lavallard-Rousseau, ''Neurophysiologie: De la physiologie à l'exploration fonctionnelle'', Elsevier, Paris, {{2e|édition}}, 2011. * Leonard E. White, George J. Augustine, David Fitzpatrick, Cally Hall, Antony-Samuel Lamantia, James O. McNamara, Dale Purves, ''Neurosciences'', De Boeck Université, Bruxelles, {{4e|édition}}, 2011. * Marc Crommelinck, Nicole Boisacq-Shepens, ''Neurosciences'', Dunod, Paris, {{4e|édition}}, 2004. * Michael A. Paradiso, Barry W. Connors, Mark F. Bear, ''Neurosciences : À la découverte du cerveau'', Éditions Pradel, Paris, {{3e|édition}}, 2007. * Mark R. Rosenzweig, S. Marc Breedlove, Neil V. Watson, ''Psychobiologie - De la biologie du neurone aux neurosciences comportementales, cognitives et cliniques'', De Boeck Université, Bruxelles, {{6e|édition}}, 2012. === Lien externe === * Le [http://www6.miami.edu/Touch-Research/research.htmL Touch Research Institute] à Miami, aux États-Unis. {{Palette|Système sensoriel|Systèmes d'organes}} {{Portail|médecine|physiologie|neurosciences}} [[Catégorie:Système sensoriel]]
305650
https://fr.wikipedia.org/wiki/Madball
Madball
{{Infobox Musique (artiste) | charte = groupe | nom = Madball | image = Madball.jpg | upright = 1.2 | légende = Concert de Madball, à [[Göteborg]] (Suède). | pays d'origine = {{États-Unis}} | genre = <!-- New York hardcore n'est pas un genre musical à proprement parlé, mais un mouvement. Merci de ne pas l'ajouter. -->[[Punk hardcore]], [[beatdown hardcore|heavy hardcore]] | années actives = [[1988 en musique|1988]]−[[2001 en musique|2001]], depuis [[2002 en musique|2002]] | label = Good Fight Music, [[Ferret Music]], Wreck-Age, [[Roadrunner Records]], [[Epitaph|Epitaph Records]], I Scream Records, Thorp Records, [[Nuclear Blast]] | site web = {{URL|http://www.madballnyhc.com/}} | logo = | membres actuels = [[Freddy Cricien]]<br/>Jorge {{citation|Hoya Roc}} Guerra<br/>Mike Justian | ex membres = Vinnie Stigma<br/>Rob Rosario<br/>Brian {{citation|Mitts}} Daniels<br/>Will Shepler<br/>John Lafata<br/>Darren Morgenthaler<br/>Rigg Ross<br/>[[Roger Miret]]<br/>Matt Henderson<br/>Walter Ryan<br/>Ben Dussault<br/>Mackie Jayson<br/>Igor Wouters<br/>Jay Weinberg | nom alias = }} '''Madball''' est un [[groupe musical|groupe]] de [[punk hardcore]] [[États-Unis|américain]], originaire de [[New York]]. Il est formé à la fin des [[années 1980]]. Le groupe compte un total de dix albums studio, le dernier étant ''For the cause'', en [[2018]]. == Biographie == === Débuts (1988–1993) === Le nom de Madball est indissociable de celui de [[Freddy Cricien]]. Frère cadet de [[Roger Miret]], chanteur d'[[Agnostic Front]], il tombe dès sa plus tendre enfance dans la marmite [[punk hardcore|hardcore]] et fait ses débuts sur les planches lorsque son frère l'invite à chanter sur la scène du [[CBGB]] de [[New York]] alors qu'il n'a que sept ans. Son avenir est déjà tout tracé. Freddy Cricien donne son premier concert au sein de Madball en [[1988]]. À cette époque, le groupe composé de Vinnie Stigma (guitare), Roger Miret (basse), et Will Sheppler (batterie), reprend des chansons d'[[Agnostic Front]] que ce dernier ne joue que très peu sur scène (''Discriminate Me'', ''United Blood'', ''Last Warning''). Un an plus tard, en 1989, Madball sort sa première production, ''Ball of Destruction'', un EP composé de vieilleries d'Agnostic Front et de compositions personnelles que l'on retrouvera plus tard sur l'album ''Set it Off''. Trois années durant, le groupe écume les alentours de New York avant de pondre, en 1992, un deuxième mini album, intitulé Droppin' Many Suckers, pour lequel Madball est rejoint par Matt Henderson. === De ''Set it Off'' à ''Legacy'' (1994–2005) === Un an plus tard, Roger Miret quitte la troupe, remplacé par Hoya Roc, figure de la scène hard-core locale (ex-Dmize) et vieil ami de Freddy. Madball acquiert très rapidement une réputation de monstre de scène qui lui vaut d'être signé par le label [[Roadrunner Records]] ([[Sepultura]], [[Machine Head (groupe)|Machine Head]], [[Biohazard (groupe)|Biohazard]]) sur lequel sortiront trois albums, ''Set it Off'' ([[1994]]), ''Demonstrating My Style'' ([[1996]]) et ''Look My Way'' ([[1998]]). S'ensuit alors une série de concerts sur tous les continents en compagnie de groupes tels que [[Black Sabbath]] ou [[Slayer]]. Le point culminant est atteint au [[Dynamo Open Air]] d'[[Eindhoven]] où Madball joue devant {{nombre|120000|personnes}}. En [[2000]], Madball signe sur le label [[Epitaph]] ([[NOFX]], [[Pennywise (groupe)|Pennywise]], [[Rancid]]) mais se sépare un an plus tard, peu après la sortie de l'album ''Hold it Down''<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.punknews.org/review/161/madball-hold-it-down|titre=Hold It Down (2000)|site=Punk News|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. Après une interruption de deux années, Madball se reforme autour de Freddy et de Hoya, rejoints par Mitts (ex-Skarhead, Rag Men) à la guitare, et Rigg Ross (ex-Skarhead, Rag Men, [[Hatebreed]]) à la batterie. Pour concrétiser cette reformation, le groupe enregistre en [[2004]] un mini album quatre titres intitulé ''NYHC''. En [[2005]], ils publient leur nouvel album ''Legacy''<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.punknews.org/review/5592/madball-legacy|titre=''Legacy'' Review|site=Punk News|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. === Nouvelles activités (depuis 2007) === En [[2007]], Madball sort un nouvel album ''Infiltrate the System'' au label Good Fight Music<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.punknews.org/review/9808/madball-empire|titre=Madball - ''Empire'' (2010)|site=Punk News|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. En [[2010]], l'album ''Empire'' est édité. Weinberg annonce, la même année, son départ du groupe car il ne peut concilier vie professionnelle et vie de famille<ref name="blab2">{{lien web|lang=en|url=http://www.blabbermouth.net/news/ex-madball-drummer-jay-weinberg-says-he-quit-the-band/|titre=Ex-Madball Drummer Jay Weinberg Says He Quit The Band|date=2010-10-18|site=[[Blabbermouth.net]]|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. Le batteur de [[Born from Pain]], Igor Wouters, le remplace sur scène. Le {{date-|10 mars 2014}}, un nouvel album est annoncé en écriture et prévu pour mi-2014<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.blabbermouth.net/news/madball-begins-recording-new-album/|titre=MADBALL Begins Recording New Album|date=10 mars 2014|site=[[Blabbermouth.net]]|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. Finalement sort ''Hardcore Lives''. En octobre [[2016]], ils effectuent une brève tournée en Floride<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.punknews.org/article/62259/madball-goes-on-short-florida-tour|titre=Madball goes on short Florida tour|site=Punk News|consulté le=2 avril 2017}}.</ref>. == Membres == === Membres actuels === * Freddy Cricien – [[chant]] (1988–2001, depuis 2002) * Jorge {{citation|Hoya Roc}} Guerra – [[guitare basse|basse]] (1993–2001, depuis 2002) * Mike Justian – batterie (depuis 2011) === Anciens membres === * [[Roger Miret]] – basse (1988–1993) * Vinnie Stigma – guitare (1988–1997) * Will Shepler – batterie (1988–1997) * Matt Henderson – guitare (1992–2000) * Rob Rosario – guitare (2000–2001) * Brian {{citation|Mitts}} Daniels – [[guitare électrique|guitare]] (2001-2017) * Darren Morgenthaler – batterie (2000–2001) * John Lafata – batterie (1997–2000, 2001–2002) * Rigg Ross – batterie (2002–2008) * Jay Weinberg – batterie (2010) === Membres de tournée === * Walter Ryan – batterie (1995–2000) * Mackie Jayson – batterie (2008–2009) * Ben Dussault – batterie (2009) * Igor Wouters – batterie (2010–2011) === Chronologie === {{#tag:timeline| ImageSize = width:800 height:auto barincrement:20 PlotArea = left:130 bottom:60 top:0 right:20 Alignbars = justify DateFormat = mm/dd/yyyy Period = from:01/01/1988 till:{{#time:m/d/Y}} TimeAxis = orientation:horizontal format:yyyy Legend = orientation:horizontal position:bottom ScaleMajor = increment:2 start:1988 ScaleMinor = increment:1 start:1988 Colors = id:vocals value:red legend:Chant id:guitar value:green legend:Guitare id:bass value:blue legend:Basse id:drums value:orange legend:Batterie id:album value:black legend:Albums_studio id:lines1 value:gray(0.55) legend:EP LineData = at:07/11/1989 color:lines1 at:11/01/1992 color:lines1 at:07/26/1994 color:album at:06/18/1996 color:album at:06/09/1998 color:album at:06/20/2000 color:album at:01/27/2004 color:lines1 at:08/01/2005 color:album at:08/21/2007 color:album at:10/10/2010 color:album at:06/12/2012 color:lines1 at:06/27/2014 color:album BarData = bar:Cricien text:"Freddy Cricien" bar:Stigma text:"Vinnie Stigma" bar:Henderson text:"Matt Henderson" bar:Rosario text:"Rob Rosario" bar:Daniels text:"Brian 'Mitts' Daniels" bar:Miret text:"Roger Miret" bar:Guerra text:"Jorge 'Hoya Roc' Guerra" bar:Shepler text:"Will Shepler" bar:Lafata text:"John Lafata" bar:Morgenthaler text: "Darren Morgenthaler" bar:Ross text:"Rigg Ross" bar:Max text:"Jay Weinberg" bar:Justain text:"Mike Justain" PlotData= width:11 textcolor:black align:left anchor:from shift:(10,-4) bar:Cricien from:01/01/1988 till:01/01/2002 color:vocals bar:Cricien from:10/01/2002 till:end color:vocals bar:Guerra from:01/01/1993 till:01/01/2002 color:bass bar:Guerra from:10/01/2002 till:end color:bass bar:Daniels from:10/01/2002 till:10/18/2017 color:guitar bar:Justain from:05/01/2011 till:end color:drums bar:Henderson from:01/01/1992 till:01/01/2000 color:guitar bar:Henderson from:10/18/2017 till:end color:guitar bar:Miret from:01/01/1988 till:01/01/1993 color:bass bar:Max from:03/01/2009 till:05/01/2011 color:drums bar:Shepler from:01/01/1988 till:01/01/1997 color:drums bar:Stigma from:01/01/1988 till:01/01/1997 color:guitar bar:Lafata from:01/01/1997 till:01/01/2000 color:drums bar:Ross from:10/01/2002 till:03/01/2009 color:drums bar:Rosario from:01/01/2000 till:01/01/2001 color:guitar bar:Daniels from:01/01/2001 till:01/01/2002 color:guitar bar:Morgenthaler from:01/01/2000 till:01/01/2001 color:drums bar:Lafata from:01/01/2001 till:01/01/2002 color:drums }} == Discographie == * [[1992]] : ''Droppin' Many Suckers'' * [[1994]] : ''Set it Off'' * [[1996]] : ''Demonstrating My Style'' * [[1998]] : ''Look My Way'' * [[2000]] : ''Hold it Down'' * [[2005]] : ''Legacy'' * [[2007]] : ''Infiltrate the System'' * [[2010]] : ''Empire'' * [[2014]] : ''Hardcore Lives'' * [[2018]] : ''For the Cause'' === EP === * [[1989]] : ''Ball of Destruction 7'' (réédité avec 14 pistes lives supplémentaires en 1992) * [[2004]] : ''N.Y.H.C.'' == Notes et références == {{références}} == Liens externes == * {{site officiel|en|http://madballhc.com/}} * {{Discogs artiste}} * {{Autorité}} {{Portail|punk|New York}} [[Catégorie:Groupe américain de punk hardcore]] [[Catégorie:Groupe musical de New York]] [[Catégorie:Groupe musical formé en 1988]] [[Catégorie:Artiste de Nuclear Blast]] [[Catégorie:Artiste d'Epitaph Records]]
305651
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les%20Aventures%20de%20Sonic
Les Aventures de Sonic
{{titre en italique}} {{Confusion|Sonic the Hedgehog (série télévisée d'animation)}} {{Infobox Série télévisée | titre = Les Aventures de Sonic | image = | légende = | type = [[Animation (audiovisuel)|Animation]] [[jeunesse]] | titre original = {{Lang|en|Adventures of Sonic the Hedgehog}} | autres titres francophones = | genre = [[Aventure]], [[humour]] | réalisation = Kent Butterworth | producteur = [[Diffusion information communication|DIC Entertainment]], Sega of America, Inc. | pays = {{États-Unis}} | nb saisons = 1 | nb épisodes = 66 | durée = 22 minutes | début = {{Date|6|septembre|1993|à la télévision}} | fin = {{Date|3|novembre|1993|à la télévision}} | précédente = | suivante = [[Sonic the Hedgehog (série télévisée d'animation)|Sonic Le Hérisson]] }} '''''Les Aventures de Sonic''''' (''{{Lang|en|Adventures of Sonic the Hedgehog}}''), aussi appelée '''''Les Aventures de Sonic, série 1'''''<ref name="pj"/>, est une série d'[[animation (audiovisuel)|animation]] [[États-Unis|américaine]] en {{nobr|65 épisodes}} de {{nobr|22 minutes}} et un épisode spécial, créée d'après les [[Jeu vidéo|jeux vidéo]] ''[[Sonic]]''. La série d'animation est diffusée aux [[États-Unis]] et les pays anglophones en [[1993 à la télévision|1993]]. En [[France]], elle a été diffusée entre {{Date|23|janvier|1995|à la télévision}} et le {{Date|21|juin|1996|à la télévision}} dans l'émission ''[[À tout Spip]]'' sur [[TF1]]<ref name="pj"/>. == Synopsis == Dans sa [[forteresse]] perchée sur le mont Mobius, le [[Eggman|{{Dr}} Ivo Robotnik]], un génie [[scientifique]] de premier plan, caresse le rêve de devenir le maître de la planète Mobius. Il se retrouve sans cesse confronté à [[Sonic]], le hérisson bleu le plus rapide du monde, et à son acolyte de renard à double queue, [[Tails (Sonic the Hedgehog)|Miles « Tails » Prower]]. La série se fera donc en épisodes sans lien (sauf pour quelques-uns, notamment la saga des Émeraudes du Chaos) où le vil et incompétent [[Eggman|Robotnik]], flanqué de ses trois larbins que sont Scratch, Grounder, et Coconuts, tentera à l'aide de machines et de robots tous plus étranges et terribles les uns que les autres de conquérir Mobius et de se débarrasser des deux protagonistes une bonne fois pour toutes<ref>{{lien web|url=https://web.archive.org/web/20150317103740/http://dhxmedia.com/shows/animation/sonicthehedgehogadventuresof.html|titre=''Adventures of Sonic the Hedgehog''|éditeur=DHX Media|consulté le=24 mars 2019|langue=en}}</ref>. La série a été créée d'après les [[Jeu vidéo|jeux vidéo]] ''[[Sonic]]''<ref>{{Lien web|url=https://www.animenewsnetwork.com/the-list/2019-05-11/.146553|titre=8 Sonic The Hedgehog Cartoons That Are Probably Better Than The Movie|auteur=Lynzee Loveridge|éditeur=[[Anime News Network]]|date=11 mai 2019|consulté le=22 juillet 2020|langue=en}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.nintendoclub.it/enciclopedia/nonintendo/sonic/altro.html|titre=Altre produzioni legate a Sonic|site=[[Nintendo|Nintendo Club]]|date=25 mai 2010|consulté le=22 juillet 2020|langue=en}}</ref>. Les épisodes terminent généralement avec un segment appelé « Sonic va vous parler » (''{{Lang|en|Sonic Says}}'') à l'exception de l'épisode spécial Noël ; ces segments ont été écrits par Phil Harnage<ref>{{lien web|url=https://www.eurogamer.net/articles/2018-05-09-when-sonic-and-mario-dominated-childrens-television |titre=When Sonic and Mario dominated children's television|auteur=Emad Ahmed|website=Eurogamer|date=5 septembre 2018|consulté le=24 mars 2019|langue=en}}</ref>. == Personnages == * '''[[Sonic]]''' : un [[hérisson]] bleu de 11 ans (dans le dessin animé) pouvant se déplacer à une vitesse incroyable, il erre sur la planète Mobius et porte assistance à la veuve et à l'orphelin. Il voue une adoration particulière aux hot-dogs à la sauce chili et ne rate pas une occasion de tourner le {{Dr}} Robotnik en ridicule. Sa phrase fétiche est : « J'ai failli atteeeeendre. » (« ''{{Lang|en|I'm waitiiiiing}}''. » en VO) * '''[[Tails (Sonic the Hedgehog)|Miles « Tails » Prower]]''' : un renardeau abandonné à la naissance, tombe littéralement sur Sonic qui l'adoptera. De par son jeune âge de 4 ans, il est assez naïf et est souvent l'objet des pièges de Robotnik ; mais dans certains épisodes, il sauve la vie de Sonic. Il peut voler en faisant tournoyer ses deux queues telle une hélice. * '''[[Eggman|{{Dr}} Ivo Robotnik]]''' : génie machiavélique et incompétent, il n'a de cesse de vouloir dominer le monde à l'aide de plans bien pensés ou assez farfelus. Grand expert en [[robotique]], il crée tout au long de la série un arsenal de robots et de machines assez impressionnants mais qui finissent généralement à la casse à cause de Sonic et Tails. Il est très attaché à son véhicule personnel, l'Egg-O-Matic, dans lequel il se déplace à chaque sortie de sa forteresse. Concernant son [[Méchant (fiction)|pire ennemi]], sa phrase fétiche est : « Je hais ce hérisson ! » (« ''{{Lang|en|I hate that Hedgehog!}}'' » en VO) * '''Scratch''' : premier né de la Section spéciale super secrète sabotage Sonic, il a l'apparence d'un poulet au rictus prononcé. Il est le « cerveau » du duo, même si son niveau intellectuel est proche de celui de son compère. Avec Grounder, ils sont un peu ce que sont [[Laurel et Hardy]]. * '''Grounder''' : membre de la S.S.S.S.S.S., il est censé être le clone de Scratch ; à la suite d'une erreur de levier, il apparaît comme un robot monté sur chenilles. Il possède en son sein une multitude d'accessoires et d'équipements et est d'un naturel stupide. Un gag récurrent implique son nez en forme de cône qu'il perd à plusieurs reprises et qui est même le thème d'un épisode. * '''Coconuts''' : favori de Robotnik avant la création de Scratch et Grounder, il est relégué au nettoyage mais n'a de cesse de vouloir éliminer Sonic et Tails pour regagner l'estime de son créateur. Profiteur et traître, il n'hésite pas à voler des inventions/plans à Grounder et Scratch voire à Robotnik lui-même pour arriver à ses fins. La princesse Sally Acorn, héroïne de la seconde série ainsi que des ''[[comics]]'' [[Archie Comics|Archie]] fait une apparition muette et de couleur rose au cheveux marron/bordeaux, alors que la version SatAM est marron et cheveux roux, dans l'épisode spécial Noël : ''Le père Noël est une doublure''. Ils n'existent pas dans le jeu vidéo. == Fiche technique == {{...}} * Titre original : ''{{Lang|en|Adventures of Sonic the Hedgehog}}'' * Titre français : ''Les Aventures de Sonic'' * Création : Louis Gassin, Raymond de Thiebert * Réalisation : [[Kent Butterworth]] * Scénario : [[Kent Butterworth]], [[Phil Harnage]], Bruce Shelly, Reed Shelly * Direction artistique : Chris Bartleman, Blair Peters, John Wong, [[Charlie Bean]] * Animation : Rainbow Animation Group, Hong Ying Animation, Saeron, [[TMS Entertainment|Tokyo Movie Shinsha]] * Musique : Reed Robbins, Mark Simon ** Générique français interprété par [[Alexis Tomassian]] * Production : [[Kent Butterworth]], Kent W. Meredith * Sociétés de production : [[Diffusion information communication|DiC Entertainment]], [[Sega]] * Pays : [[États-Unis]] / [[Japon]] * Langue : [[Anglais]] * Format : [[Couleur]]s, [[Format 35 mm|{{unité|35|mm}}]], [[Format 4/3|1,33:1]], [[Son stéréophonique|son stéréo]] * Nombre d'épisodes : 65 + 1 épisode spécial * Durée : 22 minutes == Épisodes == {{début de colonnes|nombre=3|taille=}} # ''Section spéciale secrète super sabotage Sonic'' (''{{Lang|en|Super Special Sonic Search and Smash Squad}}'') # ''Sonic souterrain'' (''{{Lang|en|Subterranean Sonic}}'') # ''Romantique Sonic'' (''{{Lang|en|Lovesick Sonic}}'') # ''Ralenti Sonic'' (''{{Lang|en|Slowwww Going}}'') # ''Sonic pair et gagne'' (''{{Lang|en|High Stakes Sonic}}'') # ''Sonic en prison'' (''{{Lang|en|Sonic Breakout}}'') # ''Tails fait une fugue'' (''{{Lang|en|Trail of the Missing Tails}}'') # ''Rencontre avec un prince'' (''{{Lang|en|Close Encounter of the Sonic Kind}}'') # ''Maman Robotnik'' (''{{Lang|en|Momma Robotnik's Birthday}}'') # ''Boum Boum recherche Papa'' (''{{Lang|en|Big Daddy}}'') # ''La Chanson de Sonic'' (''{{Lang|en|Sonic's Song}}'') # ''Vendeur de mon état'' (''{{Lang|en|Birth of a Salesman}}'') # ''La Meule de foin ambulante'' (''{{Lang|en|Best Hedgehog}}'') # ''Robotnik Express'' (''{{Lang|en|The Robotnik Express}}'') # ''Le Petit Géant'' (''{{Lang|en|Too Tall Tails}}'') # ''Le Nouveau Foyer de Tails'' (''{{Lang|en|Tails' New Home}}'') # ''Capitaine Rescousse'' (''{{Lang|en|Over the Hill Hero}}'') # ''Héros du soir, espoir'' (''{{Lang|en|Blank-Headed Eagle}}'') # ''Élémentaire mon cher Sonic'' (''{{Lang|en|The Mystery of the Missing Hi-Tops}}'') # ''Globule'' (''{{Lang|en|So Long Sucker}}'') # ''Sonic part à la casse'' (''{{Lang|en|Sonic Gets Thrashed}}'') # ''Pseudo Sonic'' (''{{Lang|en|Pseudo Sonic}}'') # ''Grounder le génie'' (''{{Lang|en|Grounder the Genius}}'') # ''Le Renard et les Robots'' (''{{Lang|en|Tails in Charge}}'') # ''Tu gèles'' (''{{Lang|en|Sno Problem}}'') # ''Le Surfer de Petite Bulle'' (''{{Lang|en|Submerged Sonic}}'') # ''Mandibule'' (''{{Lang|en|Boogey-Mania}}'') # ''Cure de jouvence'' (''{{Lang|en|Musta Been a Beautiful Baby}}'') # ''Robotnik Junior'' (''{{Lang|en|Robotnik Jr.}}'') # ''Le Chewing-gum magique'' (''{{Lang|en|Full-Tilt Tails}}'') # ''Mac Tapeur'' (''{{Lang|en|MacHopper}}'') # ''Maman Botnik'' (''{{Lang|en|Momma Robotnik Returns}}'') # ''Sonic spatial'' (''{{Lang|en|Spaceman Sonic}}'') # ''Les Grands Ours'' (''{{Lang|en|Mad Mike, Da Bear Warrior}}'') # ''Dernier Recours'' (''{{Lang|en|The Last Resort}}'') # ''Le Rival'' (''{{Lang|en|Robotnik's Rival}}'') # ''Magic Sonic'' (''{{Lang|en|The Magic Hassle}}'') # ''La Femme de Robotnik'' (''{{Lang|en|Sonic the Matchmaker}}'') # ''Quand Tails s'emmêle !'' (''{{Lang|en|Tails Prevails}}'') # ''Condamné aux travaux forcés'' (''{{Lang|en|Zoobotnik}}'') # ''Mobius force 3'' (''{{Lang|en|Attack on Pinball Fortress}}'') # ''Les Trois Travaux de Sonic'' (''{{Lang|en|Mass Transit Trouble}}'') # ''L'Entraîneur'' (''{{Lang|en|Coachnik}}'') # ''Le Gang des robots'' (''{{Lang|en|Untouchable Sonic}}'') # ''C'est un oiseau, c'est un avion: Non, c'est Super Robotnik'' (''{{Lang|en|Super Robotnik}}'') # ''Robolympiades'' (''{{Lang|en|Robolympics}}'') # ''Sonic le magnifique'' (''{{Lang|en|Magnificent Sonic}}'') # ''Les Émeraudes de Chaos'' (''{{Lang|en|Blackbot the Pirate}}'') # ''Chevalier de la Table basse'' (''{{Lang|en|Hedgehog of the "Hound" Table}}'') # ''Pharaon et Momies'' (''{{Lang|en|Robotnik's Pyramid Scheme}}'') # ''Histoire et préhistoire'' (''{{Lang|en|Prehistoric Sonic}}'') # ''Un baby-sitting éprouvant'' (''{{Lang|en|Baby Sitter Jitters}}'') # ''Chérie, j'ai rétréci le hérisson'' (''{{Lang|en|Honey, I Shrunk the Hedgehog}}'') # ''Robotnikland'' (''{{Lang|en|Robotnikland}}'') # ''Le Grand Prix de Mobius'' (''{{Lang|en|The Mobius 5000}}'') # ''La Petite Siresonne'' (''{{Lang|en|The Little Merhog}}'') # ''S.O.S. pollen'' (''{{Lang|en|Road Hog}}'') # ''Le Robot des robots'' (''{{Lang|en|The Robot's Robot}}'') # ''Le Temple maudit'' (''{{Lang|en|Tails' Tale}}'') # ''Le Héros de l'année'' (''{{Lang|en|Hero of The Year}}'') # ''Le Pic Pocket'' (''{{Lang|en|Fast and Easy}}'') # ''Comment vivent les gens malhonnêtes'' (''{{Lang|en|Lifestyles of the Sick and Twisted}}'') # ''La Course aux élections'' (''{{Lang|en|Sonic is Running}}'') # ''Les Robots ninjas'' (''{{Lang|en|Robo-Ninjas}}'') # ''Il était une fois...'' (''{{Lang|en|Sonically Ever After}}'') # ''Le père Noël est une doublure'' (''{{Lang|en|Sonic Christmas Blast}}'') {{fin de colonnes}} === Diffusions internationales === La série a été diffusée aux [[États-Unis]] en [[1993 à la télévision|1993]], les après-midi de la semaine. [[USA Network]] rediffuse les épisodes originaux de la série aux États-Unis de [[1994 à la télévision|1994]] à [[1996 à la télévision|1996]] (avec un spécial Noël supplémentaire commandé par [[Sega]] pour être produit pour la saison de Noël 1996 pour coïncider avec la sortie de ''{{Lang|en|[[Sonic 3D: Flickies' Island]]}}''). La série est ensuite retournée en syndication dans le cadre du bloc ''[[BKN (bloc de programmation)|BKN]]'' de [[1997 à la télévision|1997]] à [[1998 à la télévision|1998]], et plus tard BKN Kids II de 1999 à 2000. [[Toon Disney]] commencera à diffuser la série en septembre 1998, et la diffuse sur la chaîne jusqu'en [[2002 à la télévision|2002]]. [[This TV]] a ensuite diffusé les 13 premiers épisodes de la série de 2010 à 2011 sur son bloc ''{{Lang|en|Cookie Jar Toons}}''. La série était également disponible sur [[Netflix]], contenant les {{nobr|20 épisodes}}. En Australie, l'émission a été rediffusée le samedi matin sur [[Network Ten]] dans le cadre de Cheez TV de 1993 à 1999, et a également été diffusée sur [[Nick Jr.]] et [[Disney Channel (Australie et Nouvelle-Zélande)|Disney Channel]]. Au [[Royaume-Uni]], la série a été diffusée sur [[Channel 4]] la même année le dimanche matin à {{Heure|9|00}}, mais avec les segments « Sonic va vous parler » supprimés. Ils ont également été supprimés sur The Children's Channel et sur les versions [[Video Home System|VHS]] de la série au Royaume-Uni. Les segments ont été conservés dans les diffusions matinales en semaine en [[Australie]] sur [[Seven Network]] dans le cadre de ''{{Lang|en|Agro's Cartoon Connection}}''. La série d'animation a été diffusé en [[Irlande (pays)|Irlande]] sur [[RTÉ Two]] du 12 septembre à décembre 1994 les après-midi en semaine avec les segments conservés également<ref>{{Ouvrage|site=RTÉ Guide|date=10-16 septembre 1994|titre=Édition et dates suivantes}}</ref>. En [[France]], la série est diffusé entre le {{Date|23|janvier|1995|à la télévision}} et le {{Date|21|juin|1996|à la télévision}} dans l'émission ''A tout' Spip'' sur [[TF1]]<ref name="pj">{{Lien web|url=http://www.planete-jeunesse.com/fiche-1808-les-aventures-de-sonic-serie-1.html|titre=Les Aventures de Sonic (série 1)|site=[[Planète Jeunesse]]|consulté le=26 octobre 2021|langue=fr}}</ref>. Le générique de début de la version française est chanté par le doubleur et acteur [[Alexis Tomassian]]. La série est rediffusée dans le pays sur TF1 entre le {{Date|19|mars|1997}} et le 18 juin 1997 dans l'émission ''Salut les Toons'' , entre le 3 septembre 1997 et le {{Date|29|décembre|1999|à la télévision}} dans ''TF! Mercredi'' et du 10 septembre 1997 au {{Date|2|novembre|1998|à la télévision}} dans ''TF! Jeunesse''<ref name="pj"/>. En mai 2011, la chaîne [[Manga]] annonce la rediffusion de la série<ref>{{Lien web|url=https://www.manga-news.com/index.php/actus/2011/05/24/Sonic-sur-Mangas|titre=Sonic sur Mangas !!|date=24 mai 2011|site=Manga-news|consulté le=26 octobre 2021|langue=fr}}</ref>, qui se fera du {{Date|2|juin|2011|à la télévision}} au {{Date|1er|janvier|2012|à la télévision}}<ref name="pj"/>. En [[Italie]], l'émission a été diffusée sur [[Italia 1]] puis rediffusée sur K2 et Frisbee en [[2010 à la télévision|2010]] sous le titre ''{{Lang|it|Le Avventure di Sonic}}''. En [[Espagne]], l'émission a été diffusée sur [[Telecinco]]. Au [[Brésil]], l'émission a été diffusée en janvier 1996, sur [[TV Globo (réseau de télévision)|Rede Globo]] dans le bloc ''{{Lang|en|TV Colosso}}''. Seuls les {{nobr|22 premiers épisodes}} sur 65 ont été diffusés en [[portugais brésilien]], ainsi que le spécial Noël. La série a également été diffusée en [[Suède]] sur [[TV3 (Suède)|TV3]], au [[Portugal]] sur [[SIC (Portugal)|SIC]], aux [[Pays-Bas]] sur [[RTL 4]], en [[Allemagne]] sur [[Kabel eins|Kabel 1]] et [[RTL ZWEI|RTL II]] et en 2000 dans les pays arabes sur [[Spacetoon]] et [[Qatar Television]]. La série a également été diffusée sur [[KidsCo]], comme de nombreux autres séries d'animation produits par DIC. == Distribution == === Voix originales === * [[Jaleel White]] : Sonic the Hedgehog (Sonic le Hérisson) * [[Christopher Evan Welch|Christopher Stephen Welch]] : Miles « Tails » Prower * [[Long John Baldry]] : {{Dr}} Robotnik * Phil Hayes : Scratch * [[Garry Chalk]] : Grounder * [[Ian James Corlett]] : Coconuts === Voix françaises === * [[Olivier Korol]] : Sonic le hérisson * [[Françoise Blanchard]] : Miles « Tails » Prower * [[Patrice Baudrier]] : {{Dr}} Robotnik, Scratch, voix additionnelles * Thierry Mercier : Cousin Wootnik (dans l'épisode: ''Tails fait une fugue'') * Marc Bretonnière : Grounder, Coconuts, Dragon Breath (dans l'épisode: ''Section spéciale secrète super sabotage Sonic''), voix additionnelles * [[Patricia Legrand]] : Le petit garçon (dans l'épisode spécial: ''Le père Noël est une doublure)'' * [[Alexis Tomassian]] : Le générique == Accueil == La série ''Les Aventures de Sonic'' a reçu un accueil mitigé. Randy Miller III de [[Internet Brands|DVD Talk]] déclare : « Bien qu'il soit évident que ''les Aventures de Sonic'' le hérisson [sic] ne seront jamais mentionnées dans la même phrase que [[The Walt Disney Company|Disney]], [[Pixar Animation Studios|Pixar]] ou [[Studio Ghibli]] (à l'exception de celle-ci), il y a suffisamment d'humour loufoque ici pour divertir n'importe quel résident de l'ère des jeux vidéo 16 bits »<ref>{{lien web|url=http://www.dvdtalk.com/reviews/29366/adventures-of-sonic-the-hedgehog-volume-1-the/?___rd=1|titre=The Adventures of Sonic the Hedgehog: Volume 1|prénom=Randy|nom=Miller III|date=25 juillet 2007|site=DVDTalk.com|consulté le=7 juillet 2012|langue=en}}</ref>. Michael Rubino de DVD Verdict reproche à la série d'être datée, artificielle et truffée de blagues sur les hot-dogs<ref>{{lien web|titre=The Adventures Of Sonic The Hedgehog|prénom=Judge Michael|nom=Rubino|date=8 août 2007|site=DVDVerdict.com|éditeur=Verdict Partners|consulté le=7 juillet 2012|url=https://web.archive.org/web/20120523211125/http://www.dvdverdict.com/reviews/adventuressonichedgehog.php|langue=en}}</ref>. [[GamesRadar+|GamesRadar]] classe la série parmi « les pires choses qui soient arrivées à Sonic ». Il commente qu'elle « faisait ressembler ''[[Ren et Stimpy]]'' à un opus d'animation rigide, strictement axé sur l'histoire », et critique les seconds rôles comme étant « totalement inintéressants, pas drôles et tout simplement ennuyeux »<ref>{{lien web|url=https://www.gamesradar.com/the-absolute-worst-sonic-moments/2/|titre=The absolute worst ''Sonic'' moments|éditeur=GamesRadar|date=23 avril 2008|consulté le=7 décembre 2012|langue=en}}</ref>. Emily Ashby de [[Common Sense Media]] donne à la série une note globale de 3/5 et a noté que bien que le rythme de la série soit « effréné », « la série met l'accent sur des thèmes positifs pour les enfants concernant la sécurité personnelle et les relations interpersonnelles »<ref>{{lien web|url=https://www.commonsensemedia.org/tv-reviews/the-adventures-of-sonic-the-hedgehog#|titre=The Adventures of Sonic the Hedgehog TV Review|prénom=Emily|nom=Ashby|date=2 février 2011|éditeur=[[Common Sense Media]]|consulté le=18 août 2017|langue=en}}</ref>. Bob Mackey, de [[Eurogamer|USGamer]], écrit que « les tentatives de la série d'imiter ''[[Looney Tunes]]'' et ''Ren et Stimpy'' se sont heurtées à l'absence de contrôle de la qualité qui caractérise généralement les séries syndiquées de {{nobr|65 épisodes}} », et que « le [[slapstick]] rapide et dépendant du timing sur lequel s'appuie Adventures n'a jamais eu la moindre chance face aux ateliers d'animation auxquels DIC a régulièrement recours pour produire son offre quasi inépuisable de contenu télévisé »<ref>{{lien web|url=http://www.usgamer.net/articles/on-saturday-mornings-sonic-the-hedgehog-turned-platforming-into-patho |titre=On Saturday Mornings, Sonic the Hedgehog Turned Platforming into Pathos|auteur=Bob Mackey|date=7 octobre 2014|site=USgamer.net|consulté le=25 mars 2019|langue=en}}</ref>. Ian Flynn, scénariste de la série de bandes dessinées ''[[Sonic the Hedgehog (Archie Comics)|Sonic the Hedgehog]]'' d'[[Archie Comics]], fait remarquer que ''Les Aventures de Sonic'' était la série la plus proche de « Sonic », bien qu'elle ait « échoué sur les détails », mais il a observé que les gags de la série étaient « polarisants » et que les personnages invités « allaient de tropes fatigués (Breezie) à des imitations de ''{{Lang|en|Saturday Night Live}}'' (Da Bears) »<ref>{{lien web|url=https://www.escapistmagazine.com/v2/2018/12/14/leave-those-legs-alone-there-is-no-true-sonic/|titre=Leave Those Legs Alone: There is No True Sonic|auteur=Ian Flynn|éditeur=Escapist|date=14 décembre 2018|consulté le=24 mars 2019|langue=en}}</ref>. Pierre DeCelles, qui a travaillé sur l'émission en tant que directeur principal de l'animation au [[studio d'animation]] Hong Ying, a décrit l'émission comme « amusante et humoristique »<ref name="PierreDeCellesToonzone">{{lien web|titre=Pierre De Celles on Animating Sonic the Hedgehog and Other Tales|prénom=Walter|nom=Burns|url=http://www.toonzone.net/2007/07/pierre-de-celles-on-animating-sonic-the-hedgehog-and-other-tales/|date=25 juillet 2007|site=ToonZone.net|consulté le=29 octobre 2015|langue=en}}</ref>. Dans les années 2000 à la suite de la démocratisation d'[[internet]], la série fut très utilisée comme source principale pour les [[YouTube Poop]]s, un sous-genre des vidéos Youtube parodique et absurde, pour sa piètre qualité d'écriture et d'animation comme [[Hotel Mario]] ou [[Link: The Faces of Evil]]. Une phrase mal compris dans l'épisode "Mandibule" ''SnooPING AS usual i see'' à fait naître le mème [https://www.youtube.com/watch?v=AQ76btyu-NA#t=289 Pingas] (argot espagnol pour pénis) selon [[Know Your Meme]], il serait l'un des mèmes des plus connue de la communauté [[Sonic the Hedgehog|Sonic]]<ref>{{lien web|url=https://knowyourmeme.com/memes/pingas|titre=Pingas sur Know Your Meme|langue=en}}</ref>. == Médias == === VHS et DVD === La série est distribuée au format [[Video Home System|VHS]] en [[1995]] en [[France]] par [[Sony]]<ref name="pj"/>. Le {{date-|6 septembre 2010}}, [[Déclic Images]] annonce la sortie de {{nobr|2 coffrets}} de {{nobr|4 [[DVD]]}}<ref>{{Lien web|url=https://web.archive.org/web/20100211071446/http://www.declic-collection.fr/declic_collection_v2/index.php?script=produit_dvd&ref=5238|titre=LES AVENTURES DE SONIC - EDITON 4 DVD - PARTIE 1|site=declic-collection.fr|consulté le=26 octobre 2021|langue=fr}}</ref> entièrement en langue française. Ils seront suivis par les 2 derniers coffrets disponibles depuis le {{date-|3 mai 2011}}. L'intégrale de la série en 65 épisodes est contenue dans ces coffrets. L'épisode hors-série {{numéro|66}} ''Le Père Noël est une doublure'' n'est pas inclus dans ces coffrets, mais il est disponible à l'unité dans un DVD intitulé ''La Course de Noël''. === Jeu vidéo === Un jeu vidéo pour [[Mega Drive|Sega Mega Drive]], [[Game Gear]] et [[Master System]] a également été tiré de cette série entre 1993 et 1994, intitulé ''[[Dr. Robotnik's Mean Bean Machine]]''. Il s'agit d'une version modifiée du [[puzzle]] [[japon]]ais ''[[Puyo Puyo]]''<ref>{{Lien web|url=http://www.theghz.com/sonic/meanbean/meanbean.html|titre=Dr. Robotnik's Mean Bean Machine|site=The Green Hill Zone|consulté le=22 juin 2020|langue=en}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|titre=Dr. Robotnik's Mean Bean Machine|périodique=Sega Magazin|numéro=10|éditeur=Computec Verlag|année=1994|mois=septembre|page=248-249|langue=de|url=https://retrocdn.net/images/2/2e/SegaMagazin_DE_10.pdf|format=pdf|consulté le=22 juin 2020}}</ref>. Dans ce jeu, le {{Dr.}} Robotnik, afin de s'assurer qu'il n'y a plus de plaisir sur la planète Mobius, décide de kidnapper les habitants d'une ville et de les transformer tous en esclaves robotiques à l'aide d'une machine robotique géante appelée la Mean Bean-Steaming Machine (d'où le nom du jeu). Le but du joueur est de libérer les habitants robotiques en battant tous les sbires robotiques du docteur maléfique un par un jusqu'à la confrontation finale avec lui en personne. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Sonic|{{Langue|en|Sonic the Hedgehog}} (personnage)]] * [[Sonic the Hedgehog|''{{Langue|en|Sonic the Hedgehog}}'' (série de jeux vidéo)]] * [[Sonic the Hedgehog (films dérivés)|''{{Langue|en|Sonic the Hedgehog}}'' (films dérivés)]] * [[Sonic the Hedgehog (séries télévisées)|''{{Langue|en|Sonic the Hedgehog}}'' (séries télévisées)]] * [[Sonic the Hedgehog (bandes dessinées)|''{{Langue|en|Sonic the Hedgehog}}'' (bandes dessinées)]] === Liens externes === * {{Bases audiovisuel}} {{Palette|Sonic}} {{Portail|jeu vidéo|animation|séries télévisées américaines|années 1990|Sega}} {{DEFAULTSORT:Aventures de Sonic, Les}} [[Catégorie:Série télévisée d'animation Sonic]] [[Catégorie:Série télévisée créée en 1993]] [[Catégorie:Série télévisée disparue en 1993]] [[Catégorie:Série télévisée américaine des années 1990]] [[Catégorie:Série d'animation en syndication]] [[Catégorie:Programme diffusé dans À tout Spip]] [[Catégorie:Programme diffusé dans Salut les toons]] [[Catégorie:Programme diffusé dans TF! Jeunesse]] [[Catégorie:Série d'animation américaine]] [[Catégorie:Série télévisée pour la jeunesse]] [[Catégorie:Phénomène Internet]]
305653
https://fr.wikipedia.org/wiki/Advance%20Wars
Advance Wars
{{Infobox Jeu vidéo | titre = Advance Wars | langue du titre = en | logo = Advance Wars Logo.png | taille image = 230 | développeur = [[Intelligent Systems]] | éditeur = [[Nintendo]] | directeur = [[Takehiro Izushi]]<br />Tohru Narihiro | date = {{Date de sortie de jeu vidéo|AN|{{date|10|septembre|2001|en jeu vidéo}}|EU|{{date|11|janvier|2002|en jeu vidéo}}}} | genre = [[Jeu de tactique au tour par tour|Tactique au tour par tour]] | mode = 1 - 4 joueurs en tour par tour | plate-forme = [[Game Boy Advance]] | évaluation = {{Évaluation de jeu vidéo |ESRB=E |SELL=12 |ELSPA=11}} }} '''''{{Lang|en|Advance Wars}}''''' est un [[jeu vidéo]] de [[Jeu de tactique au tour par tour|tactique au tour par tour]] appartenant à la série de jeux vidéo ''[[Nintendo Wars]]'', développé par [[Intelligent Systems]] pour [[Nintendo]], sorti sur [[Game Boy Advance]]. Le jeu est réalisé par [[Takehiro Izushi]], le cocréateur de la série, et dirigé par Tohru Narihiro. Le jeu est sorti le {{date|10|septembre|2001|en jeu vidéo}} aux [[États-Unis]], et devait sortir plus tard en Europe et au [[Japon]], mais cette date a été mise en attente à la suite des [[Attentats du 11 septembre 2001|attentats du 11 septembre]]. La sortie japonaise est alors reportée pour ne finalement jamais voir le jour. C'est une situation inédite, car jusqu'alors, tous les jeux de la série ne sont sortis exclusivement qu'au [[Japon]]. Bien qu'ayant également été retardé, il sort en [[Europe]] le {{date|11|janvier|2002|en jeu vidéo}}. Cette version inclut les langues [[anglais]]e, [[allemand]]e, [[français]]e et [[espagnol]]e ; le choix étant laissé au joueur au démarrage du jeu. Dans ''Advance Wars'', le joueur doit diriger des armées composées d'infanteries, de chars, de navires ou d'avions dans des champs de batailles dédramatisés. Le jeu reprend les schémas traditionnels de la série ''Nintendo Wars'' en y apportant des innovations. Le jeu se déroule au tour par tour : chaque joueur dirige son armée, unité par unité, avant de passer la main à son adversaire qui fait de même. Ce type de ''[[gameplay]]'' est en opposition avec les [[jeu de stratégie en temps réel|jeux de stratégie en temps réel]], assez répandus sur les machines disposant d’[[Dispositif de pointage|interfaces de pointage]] précis ([[souris (informatique)|souris]], [[Stylet (informatique)|stylet]]). Les unités évoluent dans un quadrillage au motif carré du style [[échiquier]] où chaque case contient un terrain unique (ville, forêt, montagne…). La juxtaposition de tous ces terrains forme le champ de bataille où évoluent les unités. Un [[remake]] nommé ''Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp'', incluant également le second opus ''[[Advance Wars 2: Black Hole Rising|Black Hole Rising]]'', est développé par [[WayForward]] sur [[Nintendo Switch]]. Il est initialement prévu pour décembre 2021, puis pour avril 2022, avant d'être repoussé à une date non déterminée à la suite du [[conflit russo-ukrainien]]<ref>{{lien web|url=https://www.gamekult.com/actualite/nintendo-repousse-advance-wars-1-2-re-boot-camp-suite-aux-evenements-en-ukraine-3050847573.html|titre=Nintendo repousse Advance Wars 1+2 : Re-boot Camp à la suite des événements en Ukraine|site=gamekult.com|date=9 mars 2022|consulté le=14 mars 2022}}.</ref>. Le jeu sort finalement le {{date-|21 avril 2023}}<ref>{{lien web|url=https://www.animenewsnetwork.com/news/2023-02-09/advance-wars-1-2-re-boot-camp-game-trailer-reveals-april-21-release-date/.194677|titre= Advance Wars 1+2: Re-Boot Camp Game's Trailer Reveals April 21 Release Date |site=Anime News Network|date=9 février 2023|consulté le=10 février 2023}}.</ref>. == Synopsis == {{section à sourcer|date=septembre 2017}} Le joueur est placé dans le rôle d'un commandant novice de l'armée d’''Orange Star''<ref name="jeuxvideo">{{fr}} {{Lien web |url=http://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00001840_test.htm |titre=Test de Advance Wars |auteur=Jihem |date=31 décembre 2001 |site=[[Jeuxvideo.com]] |consulté le=2 février 2013}}.</ref>. Lors de ses premiers pas dans le jeu, il est pris en charge par ''Nell'', un général qui restera toujours aux côtés du joueur pour lui délivrer les objectifs ou sauvegarder. La première tâche qui lui incombe est de repousser l'invasion de l'armée de ''Blue Moon'' menée par le bourru général ''Olaf''. De mauvaise foi jusqu'à sa défaite finale, il inventera toujours des excuses fallacieuses pour expliquer ses revers successifs. Une fois celui-ci défait, la contre-attaque s'organise, et c'est avec l'appui d'''Andy'', un jeune général plein de vitalité et de bonne humeur, que le joueur va conquérir ''Blue Moon''. Après une confrontation avec ''Olaf'' qui pensait ne faire qu'une bouchée du jeune général, celui-ci enverra ''Grit'', un spécialiste du tir indirect ayant étudié dans la même académie militaire que Nell. D'une nature sympathique et décontractée, il a tendance à adopter une attitude irrespectueuse envers son supérieur. Cependant, après un coup de sang d'Olaf, il consent à faire le déplacement. Une fois battu, il prend la défaite avec détachement et sympathise avec Andy. Après un accrochage avec un bataillon indépendant de ''Green Earth'' mené par ''Eagle'', un général beau et arrogant qui par son accoutrement ressemble aux pionniers de l'aviation tels que [[Antoine de Saint-Exupéry|Saint-Exupéry]] ou [[Louis Bleriot|Bleriot]], ''Max'', une caricature du vétéran de la [[Guerre du Viêt Nam]] vient rejoindre ''Andy''. Le joueur pourra dorénavant choisir entre deux généraux pour avancer dans la campagne. Les missions s'enchaînent ensuite et après avoir battu les armées de Blue Moon, Green Earth et Yellow Comet, le joueur découvre qu'en réalité, c'est l'armée de ''Black Hole'' dirigée par ''Sturm'', un général soupçonné d'être d'origine extraterrestre, qui a poussé toutes les nations à s'affronter entre elles. Les 4 Nations s'allient alors pour repousser ensemble la menace. Les pouvoirs de Sturm étant gigantesques (celui-ci peut faire tomber des météorites sur le champ de bataille, possède des unités plus puissantes que n'importe quel général et peut se déplacer sur tous les terrains sans pénalité), la tâche est rendue réellement ardue. Une fois ''Sturm'' vaincu, l'armée de ''Black Hole'' se retire, mais c'est pour mieux contre-attaquer dans le deuxième opus (''[[Advance Wars 2: Black Hole Rising]]''). == Système de jeu == {{section à sourcer|date=septembre 2017}} === Aperçu === Les décors sont colorés et volontairement simplifiés, dans le but de se focaliser uniquement sur la vision stratégique. L'univers graphique oscille entre le [[cartoon]] pour les décors et le [[manga]] pour les personnages. Les informations sont affichées par le biais d’infos panels (IP) contextuels et mobiles (ils se déplacent dès que le curseur s’en approchent afin de ne pas déranger le joueur). On peut voir dans la capture ci-contre que l'IP en haut à gauche affiche la quantité de crédits possédée par le joueur actif ainsi que le nom et le visage de son général. L'IP en bas à gauche affiche les informations relatives au terrain situé en dessous du curseur (type et couverture défensive). === Mécanismes généraux === Chaque case de terrain ne peut être occupée que par une seule unité. Pour prendre position sur une case occupée par un adversaire, il faut préalablement l'avoir détruite en menant une de ses unités à son contact et en engageant un combat dont l'issue est régie par de nombreux paramètres dont le type de l'unité attaquante et défensive, le nombre de point de vie des unités, la couverture défensive offerte par le terrain et la spécialité du Général choisi… Si à l'issue du combat, la quantité de [[point de vie|points de vie]] d'une des unités tombe à zéro, elle est détruite et libère la case. Pour détruire une unité, il faut généralement engager plusieurs fois le combat contre elle, ce qui est rendu impossible par un placement stratégique sur un pont, entre deux montagnes ou entre deux unités alliées (qui devront alors être également détruites pour découvrir le flanc de l'unité entourée). Toutes les unités peuvent se déplacer dans n'importe quel sens dans une aire de mouvement qui est limitée par leur portée de déplacement (qui varie en fonction de l'unité et du terrain). Les unités peuvent se déplacer dans n'importe quel sens tant qu'ils leur reste des points de mouvement sans être obligés de suivre un tracé rectiligne. Un déplacement d'une case à une autre ne peut se faire que si elles ont une arête commune et si le terrain s'y prête (un tank ne peut pas aller sur une montagne par exemple). Il est possible de faire passer ses unités par-dessus ses propres unités, sans s'y arrêter, mais pas par-dessus les unités ennemies. À la fin d'un déplacement, le joueur doit choisir l'action que doit effectuer l'unité. Une fois l'action effectuée, l'unité ne pourra plus bouger jusqu'au prochain tour, même s'il lui restait des points de déplacement. ''Une description détaillée des règles du jeu est disponible sur [[b:Advance Wars|wikilivres]].'' === Modes de jeu === Lorsqu'un joueur commence une partie pour la première fois, une instructrice portant le nom de Nell lui demande son nom et si c'est la première fois qu'il joue à ce jeu. S'il répond par la négative, tous les modes de jeu sont débloqués dès le début. S'il répond par l'affirmative, alors il n'a accès qu'aux modes ''entraînement'' où il pourra s'initier progressivement au jeu et découvrir l'univers ; ''VS'' où il aura la possibilité de défier jusqu'à 3 adversaires sur une carte de son choix, qu'ils soient contrôlés par l'ordinateur ou par des humains. Le dernier mode accessible pour le débutant est le mode ''link'' où plusieurs humains peuvent se défier en reliant leurs consoles entre elles. Un joueur expérimenté aura accès dès le début aux modes ''campagne'' et ''QG''. Ceux-ci sont expliqués ci-dessous. '''Mode ''entraînement''''' : C'est ici que sont inculqués au néophyte tous les fondements du jeu par le biais de 13 missions tutorées. Cela commence par l'explication des fondements comme la sélection puis le déplacement des troupes, le processus à suivre pour terminer son tour, sauvegarder, explorer les options, etc. et finit par les subtilités du [[brouillard de guerre]] en passant par l'utilisation des unités de transport, de ravitaillement, des artilleries… Chaque mission permet au joueur d'assimiler progressivement les bases du jeu. Chaque nouvelle action découverte est d'abord expliquée par Nell et devra être répétée par le joueur. La manipulation est strictement encadrée car le joueur se trompant de bouton est immédiatement rappelé à l'ordre par Nell qui réexpliquera la manœuvre. '''Mode ''campagne''''' : Après avoir terminé l'entraînement si le joueur a répondu non précédemment, il peut poursuivre l'aventure ici. Les missions se suivent les unes aux autres, en donnant parfois au joueur le choix entre plusieurs embranchements. Chaque mission est introduite par une séquence textuelle où interviennent les protagonistes de l'histoire. L'univers où évolue le joueur est dévoilé progressivement, mission après mission. Dans certaines missions, des objectifs exotiques peuvent être proposés, comme détruire l'entrée d'une usine, capturer un nombre précis de villes, etc. '''Mode ''VS''''' : Ici, il n'y a aucun scénario. Il s'agit de l'endroit où plusieurs joueurs peuvent s'affronter sur la carte de leur choix. Cependant, toutes les cartes ne sont pas débloquées dès le début, le joueur devant les acheter au moyen des crédits acquis en complétant des missions du mode QG ou campagne. Il est également possible de rajouter des alliés ou des adversaires contrôlés par une [[Intelligence artificielle|IA]], pour défier l'ordinateur entre amis par exemple ou rééquilibrer la partie lorsque l'un des joueurs est beaucoup plus expérimenté que l'autre. Les parties multijoueur peuvent se jouer avec une seule et même console. '''Mode ''Link''''' : Ce mode donne les mêmes possibilités que le mode VS, sauf qu'ici la console ne circule pas de main en main, chaque joueur pouvant regarder son propre écran, voyant ainsi le déplacement des unités passants dans leur champ de vision, ou écoutant les bruits qui trahissent le déplacement des unités. Un bombardier ou un chasseur, ne faisant pas le même bruit qu'un hélicoptère, sont trahis lors de leurs déplacements et permettent aux autres de construire des unités en réponse. Mais comme certaines unités partagent les mêmes sons, il reste une marge de hasard et de [[bluff]]. Ici, les joueurs peuvent également s'échanger leurs cartes qu'ils ont fabriqué dans l'[[éditeur de niveau]]. '''Mode ''QG''''' : Il s'agit d'une sorte de mode VS à la seule différence que les performances du joueur sont évaluées puis récompensées par une note comprise dans une échelle allant de C à A, ou S pour un résultat parfait. En réussissant une carte, le joueur se voit attribuer des pièces qu'il pourra dépenser dans la boutique. '''''Éditeur de niveaux''''' : Ici, le joueur peut créer ses propres [[niveau (jeu vidéo)|cartes]] qu'il pourra ensuite tester contre l'ordinateur ou des amis. Cependant, ses fonctionnalités sont assez limitées car la taille de la carte est fixée à 20 x 30 cases. On ne peut, de plus, rajouter aucun élément [[Script (cinéma)|scripté]] ni aucun dialogue. Et le nombre de cartes que l'on peut créer est limité au nombre de 3. Facile d'accès, mais limité en possibilités, il ne permet pas de créer ses propres campagnes ou ses propres unités. '''''Boutique''''' : C'est dans la boutique que le joueur peut dépenser ses crédits gagnés dans le mode campagne ou QG. Il peut y acheter de nouvelles cartes pour le mode campagne ou QG ou de nouveaux généraux, mais lorsque certaines conditions sont remplies (finir la campagne avec un certain rang par exemple), des objets plus rares et plus intéressants peuvent apparaître. Certains objets sont extrêmement difficiles à obtenir et ne sont possédés que par les joueurs les plus chevronnés. '''''Records''''' : Les performances en mode QG ainsi que le rang du joueur (celui-ci augmente avec le nombre de points qu'il a récoltés dans le mode QG ou campagne) sont stockés ici afin de pouvoir être comparés ou recopiés sur un support différent. === Types de parties === Dans le mode VS ou Link, deux types de parties sont disponibles : * Celles où les joueurs disposent d’usines qui leur permettent de construire des unités tout au long de la partie. Les affrontements peuvent durer plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures selon le nombre de joueurs (jusqu’à 4), la taille des cartes et les possibilités défensives offertes par le terrain. * Celles où les joueurs disposent d’un certain nombre d’unités dès le départ sans qu'il leur soit donné la possibilité d'en reconstruire. Ils devront alors veiller à les garder absolument en vie. Ce type de partie, appelée ''carte prédéployée'' se focalise principalement sur la gestion des unités en abandonnant complètement le côté économique et ne dure généralement qu'une dizaine de minutes. En mode QG, toutes les batailles sont sur carte productive. En mode campagne, la majorité des missions sont sur carte productive mais certaines sont sur carte pré-déployée. === Phases de jeu === ==== Carte pré-déployée ==== Au départ d'une partie pré-déployée d'''Advance Wars'', les unités des joueurs sont généralement groupées dans une zone ponctuelle de la carte. Les premiers tours permettent aux joueurs de déployer leurs unités de défense et d'attaque autour de points stratégiques tels que les forêts, les villes ou les montagnes. Selon la configuration de la carte, l'agencement des points stratégiques varie fortement et a une incidence directe sur la nature des batailles. Une fois que les armées ont réalisé la jonction, les combats s'engagent. Le joueur qui prend l'initiative d'attaquer en assaut direct (au corps à corps) est généralement désavantagé car les artilleries du défenseur détruiront les assaillants assez rapidement. C'est pour cette raison que les joueurs envoient d'abord leurs unités de base en reconnaissance, en gardant leur force de frappe en retrait, tout en essayant d'avancer leurs artilleries (s'ils en ont) au maximum. Lorsque le vrai combat est engagé, les deux camps perdent rapidement leurs unités jusqu'à un moment critique où chaque camp ne possède plus qu'une ou deux unités offensives (dans le cas d'un match équilibré). Lorsqu'un nombre impair d'assaillants s'affrontent, c'est celui qui a subi le moins de dégâts dans ces batailles qui remporte la victoire. Pour cette raison, les cartes prédéployées à 3 joueurs introduisent un facteur chance qui favorise celui qui a eu la fortune de ne pas s'être fait attaquer; ou bien donnent lieu à des parties statiques où personne ne veut s'attaquer de peur d'être pénalisé par la suite. En fin de partie équilibrée, débute généralement une phase de ''traque'' dont l'issue est déterminée par le [[pierre-feuille-ciseaux]] régissant les unités restantes. Le joueur qui a réussi à cibler ses attaques en fonction du groupe d'unités qu'il a prévu de conserver en fin de partie sort généralement victorieux. Par exemple un joueur qui a décidé de garder coûte que coûte un bombardier et qui a mené des attaques suicides sur les unités anti-aériennes adverses en se mettant momentanément en infériorité numérique, favorise grandement ses chances de victoire à long terme. Lors d'une partie déséquilibrée, un des [[Multijoueur|deux joueurs]] a réussi à détruire beaucoup d'unités adverses tout en conservant les siennes. La phase de traque est alors courte et sans surprises. Un match nul, sans brouillard de guerre, peut survenir lorsque le joueur traqué (qui possède les unités les plus faibles) peut éviter indéfiniment la confrontation. En brouillard de guerre, le joueur traqueur peut néanmoins tendre des embuscades, mais cela donne lieu à des parties qui s'éternisent et qui sont généralement abandonnées par les joueurs. Avec le brouillard de guerre, un match nul peut également survenir lorsque le joueur possédant l'unité traquée se trouve face à une unité plus puissante mais aveugle qui ne pourra donc jamais voir et attaquer sa proie durant le même tour. Dans les deux cas de brouillard, il y a nul quand le joueur en faiblesse peut réfugier son unité à un endroit inaccessible au traqueur (infanteries au milieu de montagnes contre chars a chenilles par exemple), ou que le traqueur n'a pas assez de puissance pour détruire l'unité non armée en face (si celle-ci se trouve sur une ville ou son [[quartier général|QG]] par exemple). ==== Carte productive ==== L'ouverture d'une partie productive d'''Advance Wars'' varie sensiblement d'une carte prédéployée car les joueurs possèdent alors des bases, des aérodromes et/ou des ports où ils pourront produire des unités en continu dans la limite des crédits qui leur sont alloués par leurs propriétés au début de chaque tour. Il faut alors se procurer le maximum de villes pour augmenter ses revenus et construire davantage d'unités que ses adversaires. Pour capturer un bâtiment, il faut y mener ses infanteries, unités particulièrement fragiles, puis les protéger jusqu'à la capture. Chaque capture est le fruit d'une bataille où le vainqueur peut établir un périmètre de sécurité autour du bâtiment convoité. Ces batailles peuvent être assez acharnées puisque les opposants peuvent alimenter le front en permanence avec leurs bases arrière. Chaque bâtiment capturé constitue un point stratégique car une unité alliée se trouvant dessus sera réparée et ravitaillée en début de chaque tour. Il est possible de mettre une unité sur un centre de production de l'ennemi pour l'empêcher de produire des unités dans le bâtiment en question. Une fois qu'un opposant a pris l'avantage, il doit ensuite avancer méthodiquement et consolider son avantage financier en évitant d'être trop gourmand et se retrouver sous le feu des artilleries ennemies si celui-ci dispose de forêts et du brouillard de guerre pour se couvrir. ==== Carte personnalisée ==== Dans ''Advance Wars'', un des atouts notables de ce jeu est que l'on peut créer sa propre carte, et ensuite la tester en mode Versus. L'éditeur de carte peut avoir 3 cartes à la fois, et cependant, les possibilités sont moindrement limités. En effet, on ne peut ni modifier la taille (qui est de 20x30 cases), ni mettre plus de 60 bâtiments. Cependant, dans ''Advance Wars: Dark Conflict'', qui se distingue des autres par un monde différent plus sombre, le joueur à la possibilité, dans l'éditeur de cartes, de modifier la taille de la carte (5x5 à 30x30 cases) et de créer au total 50 cartes. Après la création de la carte, il sera possible d'y jouer en Versus, ou en mode multijoueur via le Câble Link (les parties sur cartes créées requiert l'utilisation du câble-link, et une cartouche par joueur). === Nouveautés par rapport à ''Super Famicom Wars'' === ''Advance Wars'' est la suite de ''[[Super Famicom Wars]]''. Cette partie traite des différences entre ''Advance Wars'' et sa [[préquelle]]. L'innovation la plus notable d'''Advance Wars'' est l'ajout d'un mode campagne et de protagonistes charismatiques. Auparavant, pour finir un ''[[Nintendo Wars]]'', il fallait remporter la victoire sur toutes les cartes proposées dans n'importe quel ordre en affrontant des généraux muets et sans personnalité. Dans ''Advance Wars'', le joueur peut mener une campagne composée de nombreuses missions variées et soutenues par une histoire et des personnages atypiques qui entretiennent des relations complexes entre eux. En plus d'apporter un élément vivant au jeu, les généraux dynamisent les parties par le biais de leurs pouvoirs. Un pouvoir de général ne peut s'utiliser que lorsque sa jauge de pouvoir est pleine. Celle-ci se remplit plus rapidement lorsqu'on perd une unité que lorsqu'on en détruit une. De cette façon, un joueur en difficulté verra sa barre augmenter plus vite et il pourra essayer de renverser la vapeur en invoquant son pouvoir. Les généraux disposent également de capacités qui agissent en permanence. Un général possède des infanteries qui capturent plus vite, un autre dispose de tanks plus puissants, etc. ''Advance Wars'' apporte également la gestion du climat (neige, pluie et beau temps), une intelligence artificielle plus efficace, la possibilité de voir les dégâts qu'on va infliger avant d'attaquer et de nombreux autres éléments apportant généralement un confort supplémentaire au joueur et un intérêt supérieur au titre. Le système de combats a été modifié en profondeur. Dans ''Advance Wars'', une unité en attaquant une autre inflige des dégâts en fonction de ses points de vie et d'autres paramètres spécifiques à l'unité défensive, au terrain, au général, etc. L'unité défensive riposte ensuite de la même manière en prenant en compte ses points de vie restants et les mêmes paramètres que l'unité attaquante. De cette façon, si une unité défensive est complètement détruite, elle ne peut pas riposter. Dans ''Super Famicom Wars'', toutes les unités tirent en même temps, les défenseurs possédants un malus. De cette façon, même une unité qu'on vient de détruire infligera à l'unité attaquante des dégâts parfois importants. Les unités ont également subis de nombreuses modifications. Beaucoup ont été modifiées, d'autres ont été fusionnées et certaines ont simplement disparus. Aucune unité n'a été créée pour ''Advance Wars''. Le style enfantin de ''Super Famicom Wars'' a été nettement atténué. Ainsi, les unités n'effectuent plus de mimiques comiques et n'émettent plus de sons ''[[kawaii]]'' à chacune de leurs actions. ''Super Famicom Wars'' gère un système d'expérience pour chaque unité qui a été supprimé. Ce système avantage le joueur qui possède déjà une position dominante, ce qui est la volonté contraire d'''Advance Wars'' avec les pouvoirs des généraux. Lorsqu'on chargeait, déchargeait ou ravitaillait une unité, il se lançait une petite animation montrant l'action. Ce n'est plus le cas dans ''Advance Wars'' où seules les animations de capture ont été conservées (bien que désactivables dans les options). Un terrain présent dans ''Super Famicom Wars'' ressemblant à un lac a également été supprimé. == Développement == {{section à sourcer|date=septembre 2017}} ''Advance Wars'' se démarque des jeux de guerre qui tendent vers le réalisme par plusieurs moyens. D'abord, dans tous les épisodes de la série, les unités organiques explosent sans laisser de sang. Dans les scènes de combat, les unités mourantes sont propulsées sur les côtés de l'écran. Il n'existe aucune animation d'agonie ou d'image de cadavres. La signalétique [[Entertainment Software Rating Board|ESRB]] lui attribue le sigle « E », c’est-à-dire « tous publics à partir de six ans », cependant, la [[Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs|SELL]] le déconseille aux moins de 12 ans. Cependant, pour les jeux qui succèdent Advance Wars la signalétique [[Pan European Game Information|PEGI]] remplace la SELL et attribue à la série le sigle « violence » et « 7 ans ou plus ». L'âge généralement conseillé pour un jeu de guerre est de 12 ans ou plus. Ensuite, les populations civiles ne sont jamais évoquées, à l'exception du jeu Advance wars:Dark Conflict et d'une mission dans ''[[Advance Wars 2]]'' où le joueur doit sauver une ville envahie par un général cruel. Lorsqu'il réussit, les habitants de la ville remercient son général en lui offrant un cadeau. Hormis cela, les seuls éléments vivants dans le jeu sont les généraux qui entretiennent de longs dialogues entre les missions. Ces dialogues servent à définir puis enrichir la psychologie des personnages et mettent le joueur dans le contexte avant chaque mission en précisant qui attaque, quelles sont les meilleures stratégies à adopter, etc. L'univers d' ''Advance Wars'' se nomme ''Wars World''. Les noms des armées sont ''Orange Star'', ''Blue Moon'', ''Green Earth'', ''Yellow Comet'' et ''Black Hole''. Bien que les noms ne soient pas réalistes, les armées possèdent des mentalités différentes qui toutes ont un équivalent dans notre monde. Yellow Comet par exemple fait penser au Japon par l'apparence des unités et des thèmes musicaux nettement orientaux. Les noms des généraux (Kanbei, Sensei…) confirment cette hypothèse. Blue Moon correspond à l'armée russe ; le chef de cette armée étant un général qui tire sa puissance dans les terrains enneigés et portant un [[oushanka]] (''ушанка''), chapeau typiquement russe. Cette filiation est confirmée dans les prochains épisodes de la série où de nouveaux généraux portent des uniformes soviétiques. Le lien entre Orange Star et les États-Unis quant à lui ne fait aucun doute. Le QG d'Orange Star ressemble à un gratte-ciel, l'allure des généraux et le rôle central qu'ils occupent le confirme. La filiation de Green Earth est elle aussi évidente : les casques des infanteries sont identiques aux casques allemands lors de la [[Seconde Guerre mondiale]]. Cependant, cette armée est plus européenne qu'allemande. Les généraux incarnent chacun un pays : Eagle est un aviateur allemand, Drake est associé à ces marins rondouillard de la [[mer Baltique]] et Jess à la tankiste française. Toutefois, un général portant armure et appréciant le [[vin rouge]] et la [[galanterie]] fait son apparition dans [[Advance Wars DS]], son appartenance à l'Espagne (et non la France !) ne fait aucun doute avec son prénom à consonance hispanique : Javier. Les Black Hole, quant à eux, font plutôt penser à l'Allemagne nazie, comme en témoignent les costumes des généraux Maverik ou Sturm, ou le nom des généraux, tels Helmut ou à une forme d'intelligence extraterrestre qui a utilisé les technologies des humains, puisqu'ils veulent envahirent la Terre. Les ambitions des Black Hole (la domination pure et simple) ainsi que leurs méthodes (dresser les pays les uns contre les autres) ne font que renforcer cette hypothèse. Il n'en reste que ce ne sont que des suppositions, car les concepteurs du jeu ont déclaré lors d'une revue sur un site officiel ne pas avoir eu comme intention d'associer les différentes armées à des nations, mais qu'ils s'en étaient néanmoins inspiré pour leurs conceptions. ;Équipe de développement {{Colonnes|nombre=2|1= * Producteur exécutif : [[Hiroshi Yamauchi]] * Producteur : [[Takehiro Izushi]] * Réalisateur : Tohru Narihiro * Superviseur : Kentaro Nishimura * Programmeur système : Takanori Hino * Support système : Takafumi Kaneko * Programmeur IA : Chikara Yamamoto * Programmeur Support : Makoto Katayama * Programmeur ''level design'' : Mitsuru Matsumoto * Conception de la section « entrainement » : Ryuichiro Koguchi * Création des personnages : Ryo Hirata * Responsable graphique : Makoto Shimojo * ''Level designer'' : Ryo Hirata, Sumiko Miki * Compositeur : Taishi Senda * Responsable artistique : Taeko Kaneda * Artistes : Fujiko Nomura, Kiyomi Itani * Direction de la Localisation : Jeff Miller, Leslie Swan }} == Accueil == === Critique === {{Infobox Notes de jeu vidéo |Allgame = 4,5/5<ref name="allgame">{{Lien archive|langue=en|auteur=Gavin Frankle |horodatage archive=20141114212714|url=http://www.allgame.com/game.php?id=35017&tab=review|titre=Advance Wars - Review |éditeur=[[AllGame]] |consulté le=21 janvier 2017}}</ref> |Edge = 9/10 <small>(2001)</small><ref>{{article|langue=en|auteur=Edge staff|url=https://web.archive.org/web/20120412065813/http://www.edge-online.com/reviews/advance-wars-review |titre=Advance Wars Review |périodique=Edge |numéro=104 |date=décembre 2001 |consulté le=21 janvier 2017}}</ref><br />10/10 <small>(2013)</small><ref name=edgeten>{{article|langue=en|auteur=Edge staff |url=https://web.archive.org/web/20130920234052/http://www.edge-online.com/features/the-ten-amendments-we-crown-seven-games-from-the-last-20-years-of-edge-with-a-retrospective-10/ |titre=The ten amendments: we crown seven games from the last 20 years of Edge with a retrospective 10 |périodique=Edge |éditeur=[[Future plc]] |numéro=259 |date=octobre 2013 |consulté le=21 janvier 2017}}</ref> |EGM = 7,33/10<ref>{{article|langue=en|auteur=EGM staff |titre=Advance Wars |périodique=[[Electronic Gaming Monthly]] |date=octobre 2001 |page=156}}</ref> |Eurogamer = 10/10<ref name="TomBramwell">{{Lien web |url=http://www.eurogamer.net/articles/r_advancewars |titre=Advance Wars Review |auteur=Tom Bramwell |date=20 janvier 2002|site=[[Eurogamer]] |consulté le=2 février 2013}}</ref> |Famitsu = |Game Informer = 9,25/10<ref>{{article|langue=en|auteur=Andy McNamara |url=https://web.archive.org/web/20090327134122/http://www.gameinformer.com/Games/Review/200109/R03.0805.1236.51504.htm |titre=Advance Wars |périodique=[[Game Informer]] |numéro=101 |date=septembre 2001 |consulté le=21 janvier 2017}}</ref> |Gamekult = 9/10<ref name="Gamekult">{{fr}} {{Lien web |url=https://www.gamekult.com/jeux/advance-wars-3050236641/test.html |titre=Test de Advance Wars |auteur=Usul |date=10 janvier 2002 |site=[[Gamekult]] |consulté le=2 février 2013 }}</ref> |GamePro = 4,5/5<ref>{{Lien archive|langue=en|auteur=Uncle Dust |horodatage archive=20050308172407|url=http://www.gamepro.com/nintendo/gameboy_advance/games/reviews/16624.shtml|titre=Advance Wars Review for Game Boy Advance on GamePro.com |éditeur=''[[GamePro]]'' |date=10 septembre 2001|consulté le=21 janvier 2017}}</ref> |GameSpot = 9,1/10<ref name="GameSpot">{{en}} {{Lien web |url=https://www.gamespot.com/reviews/advance-wars-review/1900-2811574/ |titre=Advance Wars Review |auteur=Franck Provo |date=10 septembre 2001 |site=[[GameSpot]] |consulté le=2 février 2013 }}</ref> |IGN = 9,9/10<ref name="CraigHarris">{{en}} {{Lien web |url=http://uk.ign.com/articles/2001/09/10/advance-wars |titre=Advance Wars Review |auteur=Craig Harris |date=10 septembre 2001 |site=[[IGN (site web)|IGN]] |consulté le=2 février 2013 }}</ref> |Jeuxvideo.com = 18/20<ref name="jeuxvideo" /> |Nintendo Power = 5/5<ref name="nintendo-power-review">{{article|langue=en|titre=Advance Wars |périodique=[[Nintendo Power]] |éditeur=Nintendo of America Inc. |volume=149 |date=octobre 2001 |page=122}}</ref> |Metacritic = 92/100<ref>{{en}} {{Lien web |url=http://www.metacritic.com/game/game-boy-advance/advance-wars |titre=Advance Wars (gba : 2001): Reviews |site=[[Metacritic]] |consulté le=2 février 2013 }}</ref> }} {{...}} === Ventes === {{...}} {{clr}} == Notes et références == {{Références}} == Annexes == === Articles connexes === {{Autres projets|wikibooks=Advance Wars}} * [[Jeu de stratégie au tour par tour]] * [[Intelligent Systems]] * [[Nintendo]] === Lien externe === * [http://www.nintendo.fr/NOE/fr_FR/games/gba/advance_wars.html Advance Wars sur Nintendo.fr] {{Palette|Nintendo Wars}} {{Portail|Jeu vidéo|Nintendo}} [[Catégorie:Jeu de tactique au tour par tour]] [[Catégorie:Jeu vidéo sorti en 2002]] [[Catégorie:Jeu Game Boy Advance]] [[Catégorie:Jeu Intelligent Systems]] [[Catégorie:Jeu vidéo développé au Japon]] [[Catégorie:Jeu sur la console virtuelle de la Wii U]]
305657
https://fr.wikipedia.org/wiki/Maigre%20%28poisson%29
Maigre (poisson)
{{sous-titre/Taxon|ns1=Argyrosomus regius}} {{Taxobox début | animal | ''Argyrosomus regius'' |Lisbon, Oceanarium, Argyrosomus regius.JPG| Maigres (''Argyrosomus regius'') à l'[[Oceanarium de Lisbonne]].}} {{Taxobox | embranchement | Chordata }} {{Taxobox | classe | Actinopterygii }} {{Taxobox | ordre | Perciformes }} {{Taxobox | famille | Sciaenidae }} {{Taxobox | genre | Argyrosomus }} {{Taxobox taxon | animal | espèce | Argyrosomus regius | ([[Ignacio Jordán Claudio de Asso y del Rio|Asso]], [[1801]]) }} {{Taxobox UICN | LC }} {{Taxobox fin}} Le '''Maigre''' ou '''Courbine''' ('''''Argyrosomus regius'''''), parfois surnommé '''Grogneur''', est une espèce de [[poisson]]s marins de la famille des [[Sciaenidae|sciænidés]]. Il se rencontre proche des côtes et dans les estuaires de l'[[Océan Atlantique|Atlantique]] nord-est, de la [[mer Méditerranée]], de la [[mer Noire]] et de la [[mer Rouge]] et se reconnait à sa grande taille pouvant aller jusqu'à {{unité|2|m}}, sa couleur argenté, son dos bombé et ses lèvres développées. Comme les autres [[Sciaenidae|sciænidés]], le Maigre peut émettre des sons audibles jusqu'à plusieurs dizaines de mètres grâce à sa [[vessie natatoire]]. Sa chair fine étant appréciée, il est pêché dans toute son aire de répartition mais également élevé en [[aquaculture]] depuis une trentaine d'années. == Dénominations == Son nom « maigre » viendrait de sa chair blanche qui la fait paraître maigre<ref>''[[Dictionnaire historique de la langue française|Le Robert historique]]''</ref> ou, selon l'ichtyologiste [[Louis Roule]], serait une déformation de l’ancien français « ''maistre'' » qui signifie maître : on a en effet pensé pendant longtemps que les grognements caractéristiques du poisson lui servaient à diriger les bancs de sardines et d'anchois<ref name=":0">{{Lien web |auteur=GUICHARD Benjamin, ROCHEFORT Gaël, LAMARE Véronique |titre=Argyrosomus regius (Asso, 1801) |url=https://doris.ffessm.fr/Especes/Argyrosomus-regius-Maigre-commun-1230 |site=doris.ffessm.fr |date=22/02/2021}}.</ref>. L'appellation « grogneur » vient du bruit qu'il produit en période de [[Fécondation|frai]], agissant sur un muscle qui fait résonner sa [[vessie natatoire]], à l'instar des [[Sciaenidae|poissons-tambours]] dont l'étymologie du nom est similaire<ref name=":0" />. Le Maigre est également appelé sciène, poisson royal, aigle, nègre, haut-bar, faux bar dans la [[Manche (mer)|Manche]], courbine, maigreaux, maigrot, maigras, tchouse, antesa, mérua dans l'Atlantique et peis rei, daines, figoun, lombrino, roujeto, figon en Méditerranée<ref name=":0" />. === Noms vernaculaires étrangers === * anglais : drum, croaker, meagre, shade-fish, salmon bass * espagnol : corvina, corbina, perca regia * italien : ombrina, bocca d’oro, figo, bocca gialla, corbo * turc : granyöz * hébreu : moussar ({{langue|he|מוסר}}) * arabe (marocain) : 9orb, {{noitalic|{{langue|ar|لْقُرْب}}}}, {{noitalic|{{langue|ar|قُرْبْ}}}} * berbère (amazigh) : Azelmza ⴰⵣⴻⵍⵎⵣⴰ === Courbines === Des [[espèce]]s appartenant à d'autres [[Genre (biologie)|genres]] de la [[Famille (biologie)|famille]] des ''[[Sciaenidae]]'' sont également appelées « courbines » :{{colonnes|nombre=3| * ''[[Cheilotrema]]'' * ''[[Genyonemus]]'' * ''[[Johnius]]'' * ''[[Larimichthys]]'' * ''[[Leiostomus]]'' * ''[[Macrodon]]'' * ''[[Menticirrhus]]'' * ''[[Micropogon]]'' * ''[[Micropogonias]]'' * ''[[Nebris]]'' * ''[[Nibea]]'' * ''[[Otolithoides|Otolithoïdes]]'' * ''[[Pogonias]]'' * ''[[Protonibea]]'' * ''[[Pseudosciæna]]'' * ''[[Pseudotolithus]]'' * ''[[Sciaena]]'' }} == Description == [[File:Κρανιός cretaquarium 1122.jpg|thumb|left|Le maigre possède de petits yeux et de grosses lèvres.]] [[Fichier:Argyrosomus regius Otolith.jpg|thumb|Le Maigre est notamment caractérisé par de très gros [[otolithe]]s.]] Le Maigre est un grand poisson mesurant le plus souvent 1 m à 1,40 m et pesant jusqu'à 50 kg<ref name=":0" />, mais pouvant atteindre {{unité|2.30|m}} pour plus de {{unité|100|kg}}<ref>{{Lien web |titre=Argyrosomus regius, Meagre : fisheries, gamefish |url=https://fishbase.mnhn.fr/summary/418 |site=fishbase.mnhn.fr |consulté le=2023-04-28}}.</ref>. Son corps est fusiforme, légèrement comprimé latéralement, avec un dos arrondi et un ventre plutôt plat. Le Maigre est argenté avec de reflets bronze, son dos est plus foncé que son ventre. La première nageoire dorsale est plus courte que la seconde<ref name=":0" />. Les yeux sont petits, le museau est plus ou moins arrondi avec une grande bouche et des lèvres très développées. L'intérieur de la bouche est dorée et les dents souvent bien visibles<ref name=":0" />.<br />Après la mort la couleur devient gris brun sur le dos et les flancs moirés{{Référence nécessaire|date=28 avril 2023}}. Le Maigre possède des [[Otolithe|otolithes]] d'une taille importante, pouvant notamment permettre de déterminer l'âge précis du poisson<ref>{{Lien web |prénom=Pêches et Océans Canada |nom=Gouvernement du Canada |titre=Prélèvement d'otolithes et détermination de l'âge |url=https://www.dfo-mpo.gc.ca/science/species-especes/otoliths/students/removal-prelevement-fra.html |site=dfo-mpo.gc.ca |date=2018-12-05 |consulté le=2023-04-28}}.</ref>. == Ecologie et comportement == === Alimentation === Le Maigre est un chasseur plutôt nocturne. Il se nourrit de [[Mulet (poisson)|mulets]], de [[Sardine|sardines]], de [[Sprat|sprats]] mais aussi de [[Loligo vulgaris|calmars]], de [[Seiche commune|seiches]] et de [[Crevette|crevettes]]<ref name=":0" />. Les juvéniles consomment principalement de petits crustacés, notamment des [[Crevette grise|crevettes grises]]<ref name=":0" />. === Reproduction === La reproduction a lieu de mai à juillet. Les Maigres adultes rejoignent alors les estuaires et produisent des grognements caractéristiques<ref name=":0" />. La femelle pond en [[eau saumâtre]] des œufs d'environ 1 mm de diamètre, qui donneront naissance à des larves [[Pélagos|pélagiques]]. Une femelle de {{unité|1.20|m}} peut produire jusqu'à {{formatnum:800000}} œufs<ref name=":0" />. Les [[Alevin|alevins]] deviennent [[Benthos|benthiques]] à partir de 3 à 4 cm, et grandissent de 15 cm par an pendant les vingt premiers mois de leur existence. A trois ans, les maigres peuvent déjà atteindre {{unité|50|cm}} pour {{unité|1|kg}}<ref name=":0" />. La maturité sexuelle a lieu lorsque le poisson atteint {{unité|70|cm}}. Le Maigre peut vivre une quinzaine d'années<ref name=":0" />. === Sons === Les [[Sciaenidae|sciaénidés]] peuvent produire des sons audibles à plusieurs dizaines de mètres de distance. Chez le Maigre, ils sont de deux-types : des "roulements de tambour" appelant à la formation d'un groupe reproducteur et des grognements/grincements émis lors de la [[parade nuptiale]]<ref name=":0" />. Les deux sons sont produits par des vibrations de la [[vessie natatoire]]<ref name=":0" />. == Habitat et répartition == === Habitat === Le Maigre est un poisson [[Benthopélagique|bentho-pélagique]] vivant entre la surface et {{unité|200|m}} de profondeur, et surtout entre 15 et {{unité|100|m}}<ref name=":0" />. Poisson [[Migration des poissons|océanodrome]], il migre en fonction de la température de l'eau afin de rester entre les [[Isotherme (ligne)|isothermes]] 14°C et 23°C<ref name=":0" />. Les jeunes vivent en groupe en [[eau saumâtre]] voire douce dans les [[Estuaire|estuaires]] et [[Lagune|lagunes]] où ils sont nés, et ce jusqu'à l'âge de deux ans. Adultes, les Maigres vivent seuls ou en petits groupes proche des fonds sableux, vaseux mais aussi des rochers et des [[Épave (maritime)|épaves]]<ref name=":0" />. === Répartition === Le Maigre vit dans l'Atlantique nord-est de la [[Norvège]] au [[golfe de Guinée]] (surtout du [[golfe de Gascogne]] au [[Sénégal]]), en [[Mer Méditerranée|Méditerranée]] et en [[mer Noire]], mais également en [[mer Rouge]] : il s'agit en effet d'une espèce anti-[[Migration lessepsienne|lessepsienne]] qui a migré de la mer Méditerranée à la la mer Rouge par le [[canal de Suez]]<ref name=":0" />. == Taxinomie == [[File:Histoire naturelle des poissons (Pl. 100) (7949992004).jpg|thumb|Représentation du Maigre par [[Georges Cuvier]] dans le tome 5 de l'[[Histoire naturelle des poissons]] en 1830.]] Le Maigre est représenté dès 1558 par [[Guillaume Rondelet|Rondelet]] dans son ''Histoire entière des poissons,'' mais n'est pas décrit en tant qu'espèce au {{XVIIIe siècle}}, les naturalistes le confondant avec le [[corb]]<ref name=":0" />. C'est [[Ignacio Jordán Claudio de Asso y del Río]], un naturaliste espagnol, qui décrit de Maigre pour la première fois en 1801 sous le nom ''Perca regia''. En 1830, [[Georges Cuvier|Cuvier]] consacre 25 pages à l'espèce dans son ''[[Histoire naturelle des poissons]]''<ref name=":0" />''.'' == Le maigre et l'humain == === Utilisation === [[File:Restaurant Argi-Eder - Filet de maigre roti doucement.jpg|thumb|Filet de Maigre rôti.]] Le Maigre est un poisson recherché par la pêche commerciale et de loisir. Il est notamment très prisé en [[Espagne]] et en [[Italie]]<ref name=":0" />. Il peut se cuisiner au four, en [[Cuisson en papillote|papillote]] ou en farce dans des légumes<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |prénom=Keldelice com-Que de bonnes choses à partager- Copyright2008-2010 Tous droits |nom=réservés |titre=Le maigre |url=https://www.keldelice.com/guide/specialites/le-maigre |site=Keldelice.com, gastronomie et terroir |consulté le=2023-04-28}}.</ref>. Du fait de sa tolérance aux variations de température et de salinité, il est présent dans plusieurs aquariums publics européens<ref name=":0" />. Les gros [[Otolithe|otolithes]] du Maigre sont utilisés comme [[Amulette|amulettes]] ou dans la fabrication de bijoux<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=admin |titre=Un trésor à l'intérieur du maigre |url=https://corvinarex.com/fr/un-tresor-a-linterieur-du-maigre/ |site=Corvina Rex |date=2018-02-11 |consulté le=2023-04-28}}.</ref>. === Menaces et protection === [[File:Kaya levregi.jpg|thumb|left|Des maigres vendus sur un marché en [[Turquie]].]] La [[pollution sonore]] due aux moteurs des bateaux pourrait affecter les parades nuptiales des Maigres, qui font alors usages de grognements, et donc avoir un impact sur l'efficacité de la reproduction<ref>{{Article|langue=en|auteur1=Manuel Vieira, Marilyn Beauchaud, M. Clara P. Amorim, Paulo J. Fonseca,|titre=Boat noise affects meagre (Argyrosomus regius) hearing and vocal behaviour.|périodique=Marine Pollution Bulletin, volume 172|date=2021|lire en ligne=https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0025326X21008584}}</ref>. En France, notamment pour des raisons de protection et conservation des [[ressources halieutiques]] en Europe, un arrêté du {{date-|26 octobre 2012}} interdit de pêcher les individus de moins de {{unité|45|cm}} en pêche de loisir<ref>{{Lien web|titre=Arrêté du 26 octobre 2012 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture des poissons et autres organismes marins (pour une espèce donnée ou pour une zone géographique donnée) effectuée dans le cadre de la pêche maritime de loisir {{!}} Legifrance|url=https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2012/10/26/TRAM1226985A/jo/texte|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=2016-12-12}}.</ref>. La taille minimale est fixée à {{unité|30|cm}} en pêche professionnelle<ref>{{Lien web|titre=Arrêté du 28 janvier 2013 déterminant la taille minimale ou le poids minimal de capture et de débarquement des poissons et autres organismes marins pour la pêche professionnelle {{!}} Legifrance|url=https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2013/1/28/TRAM1240494A/jo|site=legifrance.gouv.fr|consulté le=2016-12-12|brisé le = 2023-11-23}}.</ref>. Plus des trois quarts des prises du pays proviennent de [[Chalut|chalutiers]] rattachés aux ports de [[La Rochelle]], [[Royan]] et [[La Cotinière]]<ref name=":1" />, en raison de leur proximité avec l'[[estuaire de la Gironde]] qui constitue une zone de frai importante pour l'espèce<ref name=":0" />. === Aquaculture === Depuis la maîtrise de la reproduction de l'espèce en captivité dans les [[années 1990]], l'élevage du Maigre en [[aquaculture]] s'est fortement développé en [[France]], en [[Grèce]], en [[Espagne]], en [[Italie]] et dans les [[Îles Canaries]] en raison du très bon taux de croissance des individus d'élevage et des qualités gustatives de l'espèce<ref name=":0" />. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Liste des poissons de l'océan Atlantique]] * [[Liste des poissons de Méditerranée]] * [[Liste des poissons de mer utilisés en cuisine]] === Liens externes === * {{ADW|Argyrosomus_regius|''Argyrosomus regius''|consulté le=27 août 2014}} * {{CatalogueofLife | GKJG | ''Argyrosomus regius'' (Asso, 1801) | consulté le=15 décembre 2020 }} * {{INPN|69696|''Argyrosomus regius'' (Asso, 1801)|consulté le=29 février 2020}} * {{DORIS|1230|''Argyrosomus regius''|consulté le=27 août 2014}} * {{FishBase espèce|418|''Argyrosomus regius'' (Asso, 1801)|consulté le=27 août 2014}} * {{ITIS|169366|''Argyrosomus regius'' (Asso, 1801)|consulté le=27 août 2014}} * {{NCBI|172269|''Argyrosomus regius''|consulté le=27 août 2014}} * {{WRMS espèce|127007|Argyrosomus regius|(Asso, 1801)|consulté le=27 août 2014}} * {{UICN|198706|''Argyrosomus regius''|consulté le=29 février 2020}} {{Portail|ichtyologie}} [[Catégorie:Perciformes (nom vernaculaire)]] [[Catégorie:Sciaenidae]]
305660
https://fr.wikipedia.org/wiki/Bomberman%20Tournament
Bomberman Tournament
{{Infobox Jeu vidéo | titre = Bomberman Tournament | langue du titre = en | logo = Bomberman Tournament Logo.png | développeur = [[AI (entreprise)|A.I Co., Ltd]]<br/>Amble | éditeur = [[Activision]] <small>(Amérique du nord et Europe)</small><br />[[Hudson Soft]] <small>(Japon)</small> | distributeur = | directeur = | scénariste = | début du projet = | date = <sup>'''[[Japon|JAP]]'''</sup> {{Date|27|avril|2001|en jeu vidéo}}<br /><sup>'''[[Amérique du Nord|AN]]'''</sup> {{Date|26|juin|2001|en jeu vidéo}}<br /><sup>'''[[Europe|EUR]]'''</sup> {{Date|8|octobre|2001|en jeu vidéo}}<ref name="GameSpot Versions"> {{en}} {{Lien web |url = http://www.gamespot.com/gba/puzzle/bombermantournament/similar.html?mode=versions |titre = {{Lang|en|''Bomberman Tournament'' release summary}} |site = [[GameSpot]]}}</ref> | genre = [[Jeu d'action|Action]] | mode = [[Solo (jeu vidéo)|Un]] à [[multijoueur|quatre joueurs]] | plate-forme = [[Game Boy Advance]] | langue = | moteur de jeu = | version = | évaluation = {{Évaluation de jeu vidéo|ESRB=E}} }} '''''{{Lang|en|Bomberman Tournament}}''''' est un [[jeu vidéo]] de [[jeu vidéo de réflexion|réflexion]] et de [[jeu vidéo de rôle|rôle]] développé par [[Hudson Soft]] sur [[Game Boy Advance]] en [[2001 en jeu vidéo|2001]]. Il s'inscrit dans la série [[Bomberman]] en proposant le mode de jeu classique ainsi qu'un mode aventure en solo. == Synopsis == Sur la planète Phantarion, de la galaxie Bomber, 5 météorites se sont écrasés. Répondant à un SOS, Max, un ami de Bomberman va enquêter sur place, mais il ne donne aucun signe de vie depuis une semaine. Bomberman se rend sur place pour enquêter. == Système de jeu == Le jeu présente deux modes de jeux : un mode aventure où Bomberman doit enquêter sur la disparition de son ami et un mode « bataille » jouable à plusieurs ou en solo contre l'[[intelligence artificielle]]. Dans le premier mode de jeu, Bomberman évolue dans un monde composé de zones reliées entre elles où il devra tuer les ennemis en posant des bombes sur leur trajectoire. Il pourra monter en puissance en récoltant des objets qui augmentant sa jauge de vie, le nombre de bombes qu'il pourra transporter ou la distance de leur souffle. Il pourra également dresser des ''karabons'', sortes de [[pokémon]]. Ceux-ci ne se battent pas hormis dans des arènes optionnelles mais certains lorsqu'ils sont équipés et activés avec le bouton « B », donnent à Bomberman des capacités spéciales, comme de voir les passages secrets, de pouvoir respirer sous l'eau, etc. Dans le mode multijoueurs, le créateur fixe les règles du jeu (durée maximale des parties, nombre de victoires nécessaires pour gagner, ainsi que quelques options modifiant les mécaniques de la partie), choisit une arène parmi les huit disponibles qui ont également une influence sur les mécaniques (une arène présente des tapis roulants, une autre permet de se téléporter, etc.). Une fois la partie lancée, chaque joueur commence dans un coin de la carte, ce nombre étant de fait limité à quatre. Ils devront chacun détruire les blocs effritables et se réfugier dans les cavités pour ne pas être blessés par l'explosion. En détruisant les blocs, des bonus apparaissent à leur emplacement qui améliorent les capacités de chacun lorsqu'ils marchent dessus. Ces bonus peuvent améliorer la vitesse de déplacement, le nombre de bombes qu'il est possible de poser simultanément, ou bien constituer des pénalités. Lorsqu'un joueur est éliminé, son avatar est placé dans un chariot sur le côté de l'arène et il peut lancer des bombes sur le terrain de jeu. S'il arrive à toucher un joueur dans l'arène, il est ressuscité et peut continuer le combat. Le vainqueur est celui qui le premier a remporté le nombre de victoires nécessaires. == Accueil == {{Infobox Notes de jeu vidéo | GameSpot 1 = 8,6/10<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.gamespot.com/reviews/bomberman-tournament-review/1900-2782867/|titre=Bomberman Tournament Review|auteur=Frank Provo|site=[[GameSpot]]|date=5 juillet 2001|consulté le=1{{er}} janvier 2023}}</ref> | Jeuxvideo.com 1 = 17/20<ref>{{Lien web|langue=|url=https://www.jeuxvideo.com/articles/0000/00001532_test.htm|titre=Test du jeu Bomberman Tournament sur GBA|auteur=pilou|site=[[Jeuxvideo.com]]|date=21 août 2001|consulté le=1{{er}} janvier 2023}}</ref> | Metacritic 1 = 88 %<ref name="MC">{{Lien web|langue=en|url=https://www.metacritic.com/game/game-boy-advance/bomberman-tournament|titre=Bomberman Tournament for Game Boy Advance Reviews|auteur=|site=[[Metacritic]]|date=|consulté le=1{{er}} janvier 2023}}</ref><br/><small>({{unité|16|critiques}})</small> }} ''Bomberman Tournament'' reçoit un accueil positif de la critique spécialisée. Il obtient un score de 88 % sur la base de {{unité|16|critiques}} sur l'[[agrégateur de critiques]] [[Metacritic]]<ref name="MC"/>. == Notes et références == {{Références}} {{Palette|Bomberman}} {{Portail|jeu vidéo}} [[Catégorie:Jeu d'action]] [[Catégorie:Jeu vidéo sorti en 2001]] [[Catégorie:Jeu Game Boy Advance]] [[Catégorie:Jeu vidéo développé au Japon]] [[Catégorie:Bomberman]] [[Catégorie:Jeu Hudson Soft]] [[Catégorie:Jeu Activision]]
305663
https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucien%20Morisse
Lucien Morisse
{{homonymes|Morisse}} {{ébauche|Cadre radio|Animateur radio français}} {{Infobox Biographie2 | charte = musicien | tombe = - }} '''Lucien Morisse''', né Lucien Trzesmienski<ref>Décret du 4 avril 1959 autorisant le changement de nom Trzesmienski en Morisse</ref> le {{Date de naissance|9|mars|1929}} dans le [[11e arrondissement de Paris|{{11e|arrondissement}}]] de [[Paris]] et mort le {{Date de mort|11|septembre|1970}} dans la même ville, a été directeur des programmes, avant [[Claude Agnely]], puis directeur général à [[Europe 1|Europe {{n°|1}}]] et le [[directeur général]] du label discographique français « [[Disc'AZ]] ». Il a découvert de nombreux artistes dont [[Marino Marini (chanteur)|Marino Marini]], [[Dalida]], [[Petula Clark]], [[Christophe (chanteur)|Christophe]], [[Pascal Danel]], [[Nicole Rieu]], [[Saint-Preux]], [[Michel Polnareff]], [[Gilles Marchal]], [[Hubert Wayaffe]], [[Micberth]], [[Michel Cogoni]]. == Biographie == Discothécaire à la [[Radiodiffusion-télévision française|RTF]], Lucien Morisse est remarqué par [[Pierre Sabbagh]] qui lui confie, en [[1950]], l’illustration sonore, à l’époque assurée en direct, du [[journal télévisé]]. Il est appelé, en [[1956]], par les fondateurs d'[[Europe 1|Europe {{n°|1}}]] pour donner un style de radio populaire et vivant ; {{ref nec|il a été pour beaucoup dans le succès de la jeune station}}. Alors qu'il est marié et père d'une fille, Catherine, il rencontre [[Dalida]] et décide de promouvoir sa carrière<ref>[http://www.lefigaro.fr/cinema/2016/12/20/03002-20161220ARTFIG00106--dalida-pour-la-fille-de-lucien-morisse-ce-film-travestit-la-realite.php Dalida: pour la fille de Lucien Morisse ce film « travestit la réalité »] - Guillaume Narduzzi, ''[[Le Figaro]]'', 20 décembre 2016</ref>{{référence insuffisante}}. Lucien Morisse est celui qui importe en France la [[playlist]], en vigueur sur les radios américaines, dont le principe est de multi-diffuser un titre afin d'en faire un [[tube (musique)|tube]]<ref>[http://www.vanityfair.fr/culture/musique/articles/dalida-le-crepuscule-dune-diva/31195 Le crépuscule d'une diva] - [[Gérard Lefort]], ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' {{numéro|32}}, février 2016, {{pp.|78-87}}.</ref>. En {{date-|octobre 1960|en musique}}, Lucien Morisse, alors responsable de la programmation musicale d'Europe {{numéro|1}} et animateur de l'émission ''[[Le Discobole]]'', casse en direct le troisième disque de [[Johnny Hallyday]]<ref>[[Jacques Leblanc (journaliste)|Jacques Leblanc]], livret du coffret CD ''Johnny Hallyday les EP Vogue'', 2012, p. 10, 11.</ref>. [[Arlette Tabard]], secrétaire générale à la [[Sacem]], témoigne : {{citation|Très vite, j'ai commencé à réaliser son émission ''Le Discobole'', avec Jean Peigné. C'est là qu'il a cassé le disque de Johnny en s'exclamant à l'antenne : « Voilà un disque que vous entendez pour la première et la dernière fois ! ». C'est l'une des rares fois où l'on s'est engueulés. C'était en fait une provocation de sa part !}} Le disque de [[Johnny Hallyday]] en question, ''[[Itsy Bitsy Teenie Weenie Yellow Polkadot Bikini|Itsy bitsy, petit bikini]]'', présenté en avant première, est en concurrence avec celui de [[Dalida]] (sorti un mois plus tôt<ref>[http://www.encyclopedisque.fr/disque/4932.html / ''Itsy bitsy, petit bikini''] - Encyclopédisque.</ref>). Or à l'époque, Lucien Morisse partage la vie de Dalida, ce qui peut expliquer sa vive réaction<ref group="N">Une légende (tenace, généralement reprise dans la plupart des biographies consacrées à Johnny Hallyday - voir quelques exemples plus bas), veut que Lucien Morisse ait cassé son premier disque en direct à l'antenne et déclaré : {{Citation|C'est la première et la dernière fois que vous entendez Johnny Hallyday}}. Ce fait est faux, soutient [[Jacques Leblanc (journaliste)|Jacques Leblanc]] : si Lucien Morisse a bien cassé un disque à l'antenne ce n'est pas le premier mais le troisième paru à l'automne. Jacques Leblanc rappelle le fait que dès la sortie du premier disque de Johnny Hallyday, le chanteur est largement soutenu par [[Daniel Filipacchi]] et [[Frank Ténot]] dans l'émission ''[[Salut les copains (émission)|Salut les copains]]'' quotidiennement programmée sur la radio dont Lucien Morisse dirige les programmes, ce qui rend improbable qu'il ait cassé le disque d'Hallyday à cet instant (source : [[Jacques Leblanc (journaliste)|Jacques Leblanc]], livret du coffret CD ''Johnny Hallyday les EP Vogue'', 2012, {{p.|5}}, citation : {{citation|À sa parution, il fait l'effet d'une bombe et Johnny devient le chouchou de ''Salut les copains'' […] sur Europe {{n°|1}}. […] Johnny Hallyday chaque jour un peu plus devient l'emblème de ''Salut les copains'', programme quotidien qui bat tous les records d'écoute.}}).<br /> Biographies (non exhaustives), évoquant l'incident en l'attribuant au premier disque de Johnny Hallyday (sorti en {{date-|mars 1960}}, avec la chanson ''[[T'aimer follement]]'' en concurrence avec la version de Dalida) :<br /> [[Daniel Lesueur]], ''L'argus Johnny Hallyday'', 2003, Éditions Alternatives, p. 24, citation : {{citation|''T'aimer follement'' est l'adaptation en français de ''Makin' Love'', également enregistré par Dalida. […] On se souvient encore de la crise de nerfs piquée par Lucien Morisse, directeur des programmes de la radio Europe {{n°|1}}. Il avait cassé le disque en direct à l'antenne…}}<br /> [[François Jouffa]], ''Johnny story'', 1979, {{p.|26}}, citation : {{citation|Le disque (''T'aimer follement''), est distribué dans les radios et l'accueil est très tiède. Lucien Morisse […], casse le disque en direct sur l'antenne d'Europe {{n°|1}}, en disant : « C'est la première et dernière fois que vous entendez ce Johnny ».}}<br /> Rémi Bouet, ''Johnny Hallyday mille et… une vie'', 2003, Éditions Sala, {{p.|26}}, citation : {{citation|Dalida interprète également le titre ''T'aimer follement'', dans un registre fort différent, Lucien Morisse, puissant directeur d'antenne d'Europe {{n°|1}}, alors fiancé à Dalida, brise en direct, le disque de Johnny dans son émission ''Le Discobole'', jurant qu'on n'entendra bientôt plus parler du jeune Hallyday. Il reviendra rapidement sur ce jugement, l'anecdote ayant finalement ajouté avec le temps à la légende de Johnny.}}</ref>. Lucien Morisse suscite la création de l’émission ''[[Pour ceux qui aiment le jazz]]'' de [[Daniel Filipacchi]] et [[Franck Ténot]], de ''[[Musicorama]]'', puis celle d’un programme spécialement destiné aux [[adolescents]] qu’il baptise lui-même ''[[Salut les copains (émission)|Salut les Copains]]'' (en référence à [[Salut les copains (chanson)|un titre de]] [[Gilbert Bécaud]]). Le {{Date-|8|avril|1961}}, il [[divorce]] de sa première femme et épouse [[Dalida]] après cinq ans de vie commune, mais leur [[mariage]] ne dure que quelques mois, Dalida l'ayant quitté pour [[Jean Sobieski (acteur)|Jean Sobieski]]. En [[1963]], il épouse la mannequin [[Agathe Aëms]]<ref>[http://www.journaux-collection.com/recherche.php?&qu=MARIAGE&co=&ti=&num=&da=&ta=&de=&av=&new=&disp=&aff=&pa=127 Mariage Lucien Morisse et Agathe Aems]</ref>. Ils ont deux enfants. [[Fichier:Lucien Morisse tombe.jpg|thumb|redresse|Tombe de Lucien Morisse au [[cimetière du Montparnasse]] (division 12).]] Lucien Morisse se suicide par arme à feu, le {{Date-|11|septembre|1970}}, dans son appartement du 7 [[rue d'Ankara]] à [[Paris]], à l'âge de 41 ans. Il est inhumé au [[cimetière du Montparnasse]] (division 12). [[Michel Polnareff]] compose la chanson ''Qui a tué grand-maman ?'' (1971, album ''[[Polnareff's]]'') en sa mémoire. Sa fille Catherine Morisse-Lajeunesse<ref>{{lien web|url=https://www.public.fr/Dossiers/Musique-Cine-Series/News/Dalida-le-biopic-provoque-la-colere-de-la-fille-de-Lucien-Morisse-Le-film-travestit-la-realite-1230737|titre=''Dalida'', le biopic provoque la colère de la fille de Lucien Morisse : Le film "travestit la réalité"|site=[[Public (magazine)|Public]]|date=20 décembre 2016|consulté le=2017-02-12}}</ref> dirige la [[Liste de sociétés de production de cinéma françaises|société de production]] de films C2M Productions<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=C2M Productions (Neuilly sur Seine) Chiffre d'affaires, résultat, bilans|url=http://www.societe.com/societe/c2m-productions-815400585.html|éditeur=Societe.com|consulté le=2017-02-12}}</ref>. == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=N}} === Références === {{Références}} == Liens externes == * {{autorité}} {{Portail|France|radio|Dalida}} {{CLEDETRI:Morisse, Lucien}} [[Catégorie:Radio publique en France]] [[Catégorie:Personnalité masculine française de la radio]] [[Catégorie:Collaborateur d'Europe 1]] [[Catégorie:Dirigeant de radio]] [[Catégorie:Animateur sur Europe 1]] [[Catégorie:Thématique jazz en radio]] [[Catégorie:Thématique jeunesse en radio]] [[Catégorie:Naissance en mars 1929]] [[Catégorie:Naissance dans le 11e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Décès en septembre 1970]] [[Catégorie:Décès dans le 16e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Décès à 41 ans]] [[Catégorie:Suicide par arme à feu en France]] [[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Montparnasse (division 12)]]
305667
https://fr.wikipedia.org/wiki/The%20Cleaning%20Women
The Cleaning Women
{{ébauche|groupe de musique}} {{orphelin|date=janvier 2019|tent=septembre 2023}} '''The Cleaning Women''' est un groupe [[Finlande|finlandais]] formé de trois jeunes hommes s'habillant en [[drag queen]]s et jouant de la [[musique]] avec des instruments faits maison à partir de [[séchoir à linge|séchoirs à linge]], [[seau]]x et boîtes de concombres. Difficile, sinon impossible de classer leur style musical. == Membres == Le groupe est formé de : * [[Tero Vänttinen]] * [[Timo Kinnunen]] * [[Risto Puurunen]] == Discographie == * [[Pulsator]] * [[Aelita (album)|Aelita]] == Lien externe == * [http://www.cleaningwomen.com/ Site officiel] {{Portail|musique}} {{DEFAULTSORT:Cleaning Women}} [[Catégorie:Groupe musical finlandais]]
305671
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste%20des%20comtes%20de%20Soissons
Liste des comtes de Soissons
== Héraldique == {{Blason-ville-fr | légende1 = blason des comtes de Soissons | texte = '''Les armoiries du comté de Soissons se blasonnent ainsi :'''<br>« d'or, au lion léopardé de gueules, armé d'or et lampassé d'azur, à la bordure du deuxième<ref>{{Lien web |titre=Comtes de Soissons |url=http://racineshistoire.free.fr/LGN/PDF/Soissons.pdf |consulté le=2024-02-28}}</ref>. » | img1 = Blason Comtes de Soissons (selon Gelre).svg }} ==[[Herbertiens]] / Maison de Vermandois== * [[886]]-[[898]] : {{noble|Herbert Ier de Vermandois}} (mort en 907). * [[900]]-[[930]] : {{noble|Herbert II de Vermandois}} (mort en 943). * en [[966]] : Waldric. * ???-ap.[[986]] : {{noble|Guy Ier de Vermandois|-}} (mort après 986), peut-être fils d'{{noble|Herbert II de Vermandois}}. * probable régence de {{noble-|Nocher Ier}}, [[comté de Bar-sur-Aube|comte de Bar-sur-Aube]], marié en 992 à Adélaïde, veuve de {{noble-|Guy Ier}}. * ????-1057 : {{noble|Renaud Ier de Soissons|-}} (985..992-1057), fils de {{noble-|Guy Ier}} et d'Adélaïde. * 1057 : {{noble|Guy II de Soissons|-}}, fils de {{noble-|Renaud Ier}}. == Maison de Normandie == * 1057-[[1076]] : [[Guillaume Busac]] (né avant [[1025]]-1077), comte de Soissons en droit de sa femme Adélaïde/Adèle/Aélis de Soissons (la sœur héritière de Guy II ; donc comte ''de jure uxoris''). Il est fils de [[Guillaume d'Eu|Guillaume de Normandie]], [[Liste des comtes d'Eu|comte d'Eu]]. * 1076-1099 : {{noble-|Renaud II}} d'Eu-Soissons, fils de Guillaume Busac et Adélaïde. * [[1099]]-[[1118]] : {{noble-|Jean Ier}} (mort en 1118) ({{5e|comte}}), son frère (leur sœur Ramentrude/Raintrude épouse {{noble-|Raoul Ier}}, sire de [[Nesle]] et [[Falvy]], d'où Yves (III) et Raoul (II) de Nesle ci-dessous ; la sœur de Raintrude et des comtes Renaud et Jean, Lithuise d'Eu-Soissons, épouse {{noble|Milon Ier de Montlhéry}} ; leur autre sœur Agnès marie Hervé [[Maison de Montmorency|de Montmorency]] : parents de [[Bouchard IV de Montmorency|Bouchard IV]] ; leur frère Manassès († 1108) est [[Liste des évêques et archevêques de Cambrai|évêque de Cambrai]] puis [[Liste des évêques de Soissons|de Soissons]]). * 1118-[[1146]] : {{noble-|Renaud III}} (mort en 1146) ({{6e|comte}}), fils de {{noble-|Jean Ier}} et d'Aveline, fille de {{noble-|Nivelon II}} de [[Pierrefonds (Oise)|Pierrefonds]]. Sans postérité. == Maison de Soissons-Nesle == * 1141/1146-1178 : [[Yves de Nesle]] le Vieux (mort en 1178) ({{7e|comte}}), cousin germain de {{noble-|Renaud III}} qui lui lègue Soissons en 1141 avant de se faire moine. Sans postérité. * 1178-1180 : [[Conon de Nesle]] (mort en 1180) ({{8e|comte}}), neveu du précédent, fils de Raoul ({{II}}) de Nesle (châtelain de [[Bruges]], mort vers 1153/1160, frère cadet d'Yves le Vieux) et de Gertrude de [[Marcourt (Belgique)|Montaigu]]. * 1180-1237 : {{noble-|Raoul Ier}} ''le Bon'' ({{III}} de Nesle) né vers 1150-1237 ({{9e|comte}}), neveu du {{7e|comte}} Yves, et frère cadet du {{8e|comte}} Conon (leur frère puîné {{noble-|Jean Ier}}, sire de Nesle et Falvy, châtelain de [[Bruges]], mort vers 1197/1200, a pour enfants : {{noble-|Jean II}} de Nesle ; Raoul de [[Falvy]] et [[La Hérelle]] ; et Gertrude, dame de [[Nesle]], qui épouse [[Liste des comtes de Clermont-en-Beauvaisis|Raoul ({{II}})]] de [[Clermont-en-Beauvaisis|Clermont]] d'[[Ailly-sur-Noye|Ailly]], d'où la [[maison de Clermont-Nesle]]). * 1237-1270 : {{noble-|Jean II}} le Bègue né vers 1224-1272 ({{10e|comte}}), fils de Raoul le Bon et de sa {{2e|femme}} Yolande, fille de {{noble|Geoffroy IV de Joinville}}. Ses demi-sœurs sont [[Gertrude de Nesle-Soissons|Gertrude]] et Aénor, femme d'[[Étienne II de Sancerre (mort en 1252)|Étienne de Sancerre]] (deux filles d'[[Alix de Dreux]], {{1re}} femme de Raoul le Bon) ; leur demi-frère Raoul ({{IV}}) (fils de Raoul le Bon et de sa {{3e|épouse}} Ade [[Avesnes-sur-Helpe|d'Avesnes]], fille de [[Jacques Ier d'Avesnes|Jacques]] [[Liste des seigneurs d'Avesnes|d'Avesnes]]) fonde les '''vicomtes de Soissons''', seigneurs de [[Cœuvres-et-Valsery|Cœuvres]], fondus ensuite dans les [[Famille de Moreuil-Soissons|Moreuil-Soissons]]. * 1270-1284 : {{noble-|Jean III}} (mort en 1284 ({{11e|comte}}), fils de {{noble-|Jean II}} et de Marie, fille de [[Principauté de Chimay|Roger de Chimay]]. En 1275, il acquiert la '''[[Ostel|vicomté d'Ostel]]'''. * 1284-1289 : {{noble-|Jean IV}} (mort en 1289 ({{12e|comte}}), fils de {{noble-|Jean III}} et de Marguerite, fille d'{{noble|Amaury VI de Montfort|-}} de [[Liste des comtes de Montfort-l'Amaury|Montfort]]. * 1289-1298 : {{noble-|Jean V}} (1281-1298) ({{13e|comte}}), fils de {{noble-|Jean IV}} et de Marguerite, fille d'{{noble-|Hugues II}} de [[Rumigny (Ardennes)|Rumigny]]. * 1298-1306 : Hugues (mort en 1306 ({{14e|comte}}), frère de {{noble-|Jean V}}. * 1306-1344 : [[Marguerite de Soissons]] (1306-1350, {{15e|comtesse}}), fille d'Hugues et de Jeanne [[Dargies|d'Argies/de Dargies]]. == [[Maison d'Avesnes]]-[[Liste des comtes de Hainaut|Hainaut]] == * 1344-1350 : [[Jeanne de Beaumont]] (1323-1350, {{16e|comtesse}}), fille de [[Jean de Beaumont (1288-1356)|Jean de Hainaut]] [[Beaumont (Hainaut)|de Beaumont]] et de Marguerite de Soissons-Nesle ci-dessus, mariée en 1336 à [[Louis Ier de Blois-Châtillon|Louis de Châtillon]], [[Liste des comtes de Blois|comte de Blois]], tué à [[Bataille de Crécy|Crécy]] le {{date-|26 août 1346}}. ==[[Liste des comtes de Blois|Maison de Blois]]-[[Maison de Châtillon|Châtillon]]== * 1350-[[1367]] : {{noble|Guy II de Blois-Châtillon}}-1397 ({{17e|comte}}) : sans postérité survivante, il cède ses comtés de Blois et de [[Liste des comtes et vicomtes de Châteaudun|Dunois]] à {{noble|Louis Ier d'Orléans|-}} [[duc d'Orléans]] en 1391 ; il avait déjà cédé son comté de Soissons à {{noble-|Enguerrand VII}} de Coucy dès 1367 ; finalement Louis d'Orléans obtient Coucy en 1400 et Soissons en 1404 sur la fille d'Enguerrand, Marie de Coucy). == [[Maison de Coucy]] == * 1367-[[1398]] : {{noble|Enguerrand VII de Coucy}} [[1340]]-[[1398]] ({{18e|comte}}, par acquisition). * 1398-[[1404]] : [[Marie de Coucy (1366-1405)|Marie de Coucy]] [[1366]]-1404 ({{19e}} dans l’ordre de succession). == [[Duc d'Orléans|Maison d'Orléans]] == * 1404-[[1407]] : [[Louis Ier d'Orléans|Louis]] [[1372]]-1407 ({{20e|comte}}). * 1407-[[1412]] : [[Charles d'Orléans (1394-1465)|Charles]] [[1394]]-[[1465]] ({{21e|comte}}). ==[[Liste des comtes puis ducs de Bar|Maison de Bar-le-Duc]]== * 1412-[[1415]] : [[Robert de Marle|Robert]] [[1390]]-1415 ({{22e|comte}}), fils d'[[Henri de Marle (1362-1397)|Henry de Bar (-le-Duc)]], seigneur de [[Marle]], et de Marie de Coucy ci-dessus. * 1415-[[1462]] : [[Jeanne de Marle|Jeanne]] 1415-1462 ({{23e}} dans l’ordre de succession), mariée au connétable [[Louis de Luxembourg-Saint-Pol|Louis de Luxembourg]], [[comte de Saint-Pol]] et [[Liste des comtes de Ligny|de Ligny]]. ==[[Liste des comtes et ducs de Luxembourg|Maison de Luxembourg]]== * [[1462]]-[[1476]] : [[Jean de Luxembourg-Soissons|Jean de Luxembourg]] (mort en 1476). * [[1476]]-[[1482]] : [[Pierre II de Luxembourg-Saint-Pol|Pierre (II) de Luxembourg-Saint-Pol]] ([[1435]]-1482, {{24e|comte}}), également [[Liste des comtes de Saint-Pol|comte de Saint-Pol]]. * 1482-[[1547]] : [[Marie de Luxembourg (1472-1547)|Marie]] [[1466]]/[[1472]]-1547 ({{25e}} à porter le titre), épouse [[François de Bourbon-Vendôme|François de Bourbon]] [[Liste des comtes et ducs de Vendôme|comte de Vendôme]] : parents du duc [[Charles IV de Bourbon|Charles]]. == [[Maison de Bourbon]] == * [[1547]]-[[1557]] : [[Jean de Bourbon (1528-1557)|Jean de Bourbon]] ([[1528]]-1557) ({{26e|comte}}), petit-fils de la précédente. * 1557-[[1569]] : {{noble|Louis Ier de Bourbon-Condé}} ([[1530]]-1569) ({{27e|comte}}), frère du précédent. * 1569-[[1612]] : [[Charles de Bourbon-Soissons]] ([[1566]]-1612) ({{28e|comte}}), fils du précédent. * 1612-[[1641]] : [[Louis de Bourbon (1604-1641)|Louis de Bourbon-Soissons]] ([[1604]]-1641) ({{29e|comte}}), fils du précédent. * 1641-[[1656]] : [[Marie de Bourbon-Condé|Marie de Bourbon-Soissons]] ([[1606]]-1692) ({{30e}} dans l’ordre de succession), sœur du précédent. == [[Maison de Savoie]] == * 1641-1656 : [[Thomas de Savoie-Carignan|Thomas-François de Savoie-Carignan]] (1596-1656), comte du droit de sa femme (''jure uxoris''), la précédente. * 1646/50-1656 : [[Joseph Emmanuel de Savoie-Carignan|Joseph Emmanuel]] (1631-1656), comte titulaire, fils du précédent. * 1656-[[1673]] : [[Eugène-Maurice de Savoie-Carignan|Eugène-Maurice]] ([[1635]]-1673) ({{31e|comte}}), frère du précédent, créé duc de [[Carignan (Ardennes)|Carignan]] (Yvois) en Ardennes. * 1673-[[1702]] : [[Louis-Thomas de Savoie-Carignan|Louis-Thomas]] ([[1657]]-1702) ({{32e|comte}}), fils du précédent. * 1702-[[1729]] : [[Emmanuel-Thomas de Savoie-Carignan|Emmanuel-Thomas]] ([[1687]]-1729) ({{33e|comte}}), fils du précédent. * 1729-[[1734]] : [[Eugène-Jean-François de Savoie-Carignan|Eugène-Jean-François]] ([[1714]]-1734)({{34e|comte}}), fils du précédent. == Notes et références == <references /> ==Voir aussi== === Articles connexes === * [[Soissons]] * [[Soissonnais]] * [[Histoire de l'Aisne]] * [[Histoire de la Picardie]] * [[Armorial des familles de Picardie]] {{Portail|Royaume de France|Picardie|Aisne}} [[Catégorie:Liste de comtes français|Soissons]] [[Catégorie:Comte de Soissons| liste]] [[Catégorie:Soissons|Comtes de Soissons, Liste des]] [[Catégorie:Picardie médiévale]]
305675
https://fr.wikipedia.org/wiki/Angostura
Angostura
{{Homonymie}} {{Autres projets |wiktionary=angostura}} == Toponymes == {{Nom de lieu}} === {{Argentine}} === * [[Villa La Angostura]], ville de la [[province de Neuquén]], chef-lieu du [[département de Los Lagos]] ; === {{Colombie}} === * [[Angostura (Antioquia)|Angostura]], ville du [[Départements de la Colombie|département]] d'[[Antioquia]] ; === {{Costa Rica}} === * [[Angostura (Costa Rica)|Angostura]], site de la vallée centrale du [[Costa Rica]], sur les flancs du volcan [[Turrialba]] ; === {{Espagne}} === * [[Angostura (Balmaseda)|Angostura]], quartier de la ville de [[Balmaseda]], au [[Pays basque (communauté autonome)|pays basque]] ; === {{Venezuela}} === * [[Ciudad Bolívar|Angostura]], ancien nom de [[Ciudad Bolívar]], capitale de l'[[État de Bolívar]] ; * [[Bolivariano Angostura]], une des 11 [[Municipalités du Venezuela|municipalités]] de l'[[État de Bolívar]] ; * [[Pont d'Angostura]], pont suspendu reliant les deux États d'[[État d'Anzoátegui|Anzoátegui]] et de [[État de Bolívar|Bolívar]] au-dessus du fleuve [[Orénoque]]. == Navires == * [[Angostura (V-20)|''Angostura'']], [[Corvette (navire)|corvette]] de la [[marine brésilienne]] (1955-2004) * [[Angostura (S-43)|''Angostura'']], [[sous-marin]] de la marine brésilienne de [[classe Riachuelo]], lancement est prévu en 2022 == Autres == * [[Angostura (plante)|Angostura]], [[Genre (biologie)|genre]] de [[plante médicinale|plantes médicinales]] incluant les [[espèce]]s [[Angostura alipes]] et [[Angostura trifoliata]] * [[Angostura (boisson)|Angostura]] ou Angustura, boisson alcoolisée * [[Congrès d'Angostura]], un congrès qui débuta le {{date-|15 mars 1819}} sous la présidence de [[Simón Bolívar]] [[Catégorie:Homonymie de toponyme]]
305676
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau%20Liebenstein
Château Liebenstein
{{Voir homonymes|Liebenstein}} {{ébauche|Allemagne}} {{Infobox Château | nom = Château Liebenstein | nom local = Burg Liebenstein | image = BurgLiebenstein02.jpg | légende = Le château Liebenstein | latitude = 50.212303 | longitude = 7.635444 | référence = | pays = Allemagne | région = {{Rhénanie-Palatinat}} | lien région = | subdivision = | lien subdivision = | subdivision2 = | lien subdivision2 = | commune = [[Kamp-Bornhofen]] | lien commune = | style = [[Château fort]] | type = | architecte = | début construction = 1284 | fin construction = | propriétaire initial = | destination initiale = | propriétaire actuel = | destination actuelle = | classement = [[Patrimoine mondial de l'UNESCO]]<ref>{{lien web |titre=Vallée du Haut-Rhin moyen |url=http://whc.unesco.org/fr/list/1066 |site=UNESCO Centre du patrimoine mondial |consulté le=18-10-2020}}.</ref> | site = | géolocalisation = Allemagne }} Le château '''Liebenstein''' est un [[château fort]] de communauté de [[cohéritiers]] dans le [[Länder de l'Allemagne|Land]] de [[Rhénanie-Palatinat]] en [[Allemagne]]. Avec la ruine de [[Château Sterrenberg|Sterrenberg]], ce château fort forme un ensemble qui dans la légende s'appelle « ''les frères ennemis'' ». [[Victor Hugo]] parle de Liebenstein et Sternberg dans ''Le [[Rhin]]'' (Œuvres illustrées dans l'édition Hetzel, 1861). Liebenstein est une étape du [[Rheinsteig]]. Il est intégré dans l'ensemble touristique de la [[Vallée du Haut-Rhin moyen]]. == Voir aussi == * Famille [[Stein-Liebenstein zu Barchfeld]] == Notes et références == {{Références}} {{Autres projets|Commons=Burg Liebenstein}} {{Palette Rhin romantique}} {{Portail|Rhénanie-Palatinat|châteaux}} {{DEFAULTSORT:Liebenstein}} [[Catégorie:Château en Rhénanie-Palatinat]] [[Catégorie:Château fort en Allemagne]]
305678
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard%20Hill%20%28rugby%20%C3%A0%20XV%29
Richard Hill (rugby à XV)
{{En-tête label|BA|année=2010}} {{Voir homonymes|Richard Hill}} {{Infobox Rugbyman |nom = Richard Hill |image = Richard Hill.jpg |upright = 0.8 |alternative = Photo de Richard Hill |nom complet = Richard Anthony Hill |date de naissance = {{date|23|mai|1973|en rugby à XV|âge=oui}} |ville de naissance = Dormansland, [[Surrey (comté)|Surrey]] |pays de naissance = [[Angleterre]] |date de décès = |ville de décès = |pays de décès = |taille = {{taille|m=1.88}} |surnom = ''{{langue|en|Silent Assassin}}''<ref name="bbcsquad"/>, ''Hilda''<ref name="final2008"/> |position = [[Troisième ligne aile (rugby à XV)|troisième ligne aile]],<br /> [[Troisième ligne centre (rugby à XV)|troisième ligne centre]] |saison junior = 1989-1993 |club junior = Salisbury |saison = 1993-2008 |club = [[Saracens]] |matchs points = 288<ref name="scrum"/> {{0}}(?) |année nationale = 1997-2004<br /> 1997-2005 |équipe nationale = {{Angleterre rugby}}<br /> {{Lions rugby}} |matchs points nationale= {{0}}71 {{0}}(60)<br /> {{0}}{{0}}5 {{0}}(0) |saison entraineur = |club entraineur = |mise à jour = }} {{terme défini|Richard Anthony Hill}}, [[Ordre de l'Empire britannique|membre de l'Empire britannique]], né le {{date|23|mai|1973|en rugby à XV}} à Dormansland dans le [[Surrey (comté)|Surrey]], est un joueur de [[rugby à XV|rugby]] [[équipe d'Angleterre de rugby à XV|international anglais]]. Polyvalent, il évolue aussi bien au poste de [[Troisième ligne aile (rugby à XV)|troisième ligne aile]] qu'à celui de [[Troisième ligne centre (rugby à XV)|troisième ligne centre]] que ce soit en équipe nationale ou avec les [[Saracens]] avec qui il effectue l'intégralité de sa carrière en club. Dès ses débuts avec l'équipe d'Angleterre, il devient un titulaire indiscutable et participe à toutes les compétitions du XV de la rose jusqu'à sa retraite forcée à la suite d'une entorse du genou gauche survenue à l'automne [[2004 en rugby à XV|2004]]. Il remporte trois [[Tournoi des Six Nations|Tournois des Six Nations]], réalisant le [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]] en [[Tournoi des Six Nations 2003|2003]], mais le point culminant de sa carrière est la victoire lors de la [[Coupe du monde de rugby à XV|Coupe du monde]] [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|2003]] en [[Australie]] devant les tenants du titre [[Équipe d'Australie de rugby à XV|australiens]]. Il participe également à trois tournées des [[Équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV|Lions]] en [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 1997|1997]] en [[Afrique du Sud]], en [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2001|2001]] en [[Australie]] et en [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2005|2005]] en [[Nouvelle-Zélande]]. Après une longue absence due à une blessure au genou, il fait son retour à la compétition fin [[2006 en rugby à XV|2006]] avec les Saracens pour deux nouvelles saisons en club avant de mettre un terme définitif à sa carrière professionnelle le {{date|10|mai|2008|en rugby à XV}}. Avec le club londonien, il remporte deux trophées : un titre de champion de [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV de 2e division|seconde division anglaise]] en [[1995 en rugby à XV|1995]] et une [[Coupe d'Angleterre de rugby à XV|Coupe d'Angleterre]] en [[1998 en rugby à XV|1998]]. Son grand gabarit et sa force font de lui le joueur le plus puissant des avants de l'équipe anglaise avec [[Martin Johnson]]. Outre sa polyvalence et sa force, il est également un joueur d'une grande constance qui délivre une performance de très haut niveau à chaque match joué. Par ses plaquages efficaces et dévastateurs, il réalise un travail de l'ombre qui profite à son équipe ; c'est pour cette raison qu'il reçoit le surnom de ''{{langue|en|Silent Assassin}}'' - l'assassin silencieux. == Carrière sportive == === Jeunesse et débuts avec les Saracens === [[Fichier:BWS-No11-The-Close.JPG|thumb|left|alt=Photo de la façade de la {{langue|en|Bishop Wordsworth's School}} donnant sur la rue|Richard Hill est scolarisé à la ''{{langue|en|Bishop Wordsworth's School}}'' de Salisbury.]] Né à Dormansland dans le comté de [[Surrey (comté)|Surrey]], Richard Hill est scolarisé à la ''{{langue|en|Bishop Wordsworth's School}}'', une ''[[Grammar school|{{langue|en|grammar school}}]]'' située dans la ville de [[Salisbury (Angleterre)|Salisbury]]. Il y découvre le [[rugby à XV]] et joue avec le club de la ville dans les équipes de jeunes jusqu'à ce qu'il termine son éducation secondaire avec l'obtention d'un [[A-level|{{langue|en|A-level}}]]<ref group="Note">Il s'agit de l'équivalent anglais du [[Baccalauréat en France|baccalauréat français]] en termes de niveau d'étude.</ref>{{,}}<ref name="bioin">{{Lien web|langue=en | site=www.independent.co.uk | éditeur=''[[The Independent]]'' | titre={{langue|en|Richard Hill: Coming down from the mountain top}} | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/richard-hill-coming-down-from-the-mountain-top-825514.html | année=10 mai 2008 | consulté le= 12 mars 2010 }}</ref>. En [[1991 en rugby à XV|1991]], il atteint avec son équipe la finale de la ''{{langue|en|School Cup}}'' qu'il dispute à [[Stade de Twickenham|Twickenham]] contre l'équipe de [[Stratford-upon-Avon]]. Malgré la défaite 4 à 3, le jeune joueur réalise une très bonne prestation qui est remarquée par Elwyn Price venu repérer les jeunes joueurs prometteurs pour le compte du club de [[Bristol Rugby]]<ref name="bioin"/>. En effet, Hill a 18 ans et arrive en âge de jouer pour une équipe senior. Étant donné la proximité géographique de Salisbury avec les deux villes de [[Bath]] et [[Bristol (Angleterre)|Bristol]], il doit en toute logique rejoindre l'une de ces deux équipes voisines. Mais, le rugby à XV étant encore amateur à l'époque, Hill doit prendre en considération ses études pour choisir son club<ref name="bioin"/>. Ni Bristol ni [[Bath Rugby|Bath]] ne lui proposent un cursus universitaire qui le satisfasse, alors il part étudier au ''[[Université Brunel|{{langue|en|West London Institute of Higher Education}}]]'' à [[Londres]] et s'engage avec le club des [[Saracens]] en [[1993 en rugby à XV|1993]]<ref name="bioin"/>. Durant ses études, il partage un logement étudiant avec Andy Lee qui joue au poste d'[[arrière (rugby à XV)|arrière]] chez les Saracens<ref name="bioin"/>. [[Fichier:Tony Diprose.JPG|thumb|upright=0.8|alt=Photo de Tony Disprose avec le bras en l'air et le poing fermé|Tony Diprose occupe déjà le poste de numéro 8 lorsque Richard Hill arrive chez les Saracens.]] À la suite d'une [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1992-1993|saison 1992-93]] difficile et à une restructuration de la première division anglaise qui voit le nombre de clubs réduit de treize à dix, les Saracens sont rétrogradés en seconde division. Sa troisième ligne quitte le club pour continuer à jouer au plus haut niveau et Richard Hill saisit l'occasion<ref name="bioin"/>. De formation [[troisième ligne centre (rugby à XV)|troisième ligne centre]], il joue à l'[[troisième ligne aile (rugby à XV)|aile]] car [[Tony Diprose]], bientôt international<ref name="heroe">{{Lien web | url=http://www.sporting-heroes.net/rugby-heroes/displayhero.asp?HeroID=6024 | titre=Tony Diprose | site=www.sporting-heroes.net | consulté le=12 mars 2010 }}</ref>, occupe déjà le poste de numéro 8<ref name="bioin"/>. Après deux années de purgatoire, le club londonien remporte le [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV de 2e division|championnat de seconde division]] en [[1995 en rugby à XV|1995]] et remonte donc dans l’élite. Mais la première saison en ''{{langue|en|Courage League}}'' est difficile et le club termine avant-dernier avec cinq victoires pour treize défaites. En {{date-|novembre 1995}}, Nigel Wray, un millionnaire britannique, devient le nouveau propriétaire du club. Cette arrivée s’accompagne de moyens financiers supérieurs qui permettent de recruter des joueurs de talents comme [[Michael Lynagh]], [[Philippe Sella]], [[Francois Pienaar]]<ref name="heroe"/> et [[Kyran Bracken]]. Malgré cela, le club londonien ne finit qu'à la septième place du [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1996-1997|championnat]] et manque la qualification pour la [[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d'Europe]]. === Premières sélections en équipe nationale (1997-1999) === [[Fichier:Martin Johnson and Graham Rowntree.jpg|thumb|left|alt=Photo de Martin Johnson et Graham Rowntree côte à côte les mains sur les genoux.|[[Martin Johnson]] et [[Graham Rowntree]] sont les partenaires de Richard Hill en équipe nationale mais ses adversaires en championnat.]] L'année 1997 marque un tournant dans la carrière de Richard Hill car il obtient ses premières [[cape (sport)|capes]] en sélections nationales. Il est d'abord appelé en [[équipe d'Angleterre de rugby à XV|équipe d'Angleterre]] pour la première fois contre l'[[Équipe d'Écosse de rugby à XV|Écosse]] dans le cadre du [[Tournoi des Cinq Nations 1997|Tournoi des Cinq Nations]], le {{date|1|février|1997|en rugby à XV}} au [[stade de Twickenham]], pour jouer en tant que [[troisième ligne aile (rugby à XV)|troisième ligne aile]] titulaire. Il a alors 23 ans<ref name="scrum"/>. Les Anglais l'emportent 41-13 avec quatre essais de [[Will Carling]], [[Phil de Glanville]], [[Andy Gomarsall]] et un essai collectif<ref name="scrum97">{{lien web|langue=en | url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/match/23183.html | titre={{langue|en|England 41 - 13 Scotland}} | site=www.espnscrum.com | éditeur=[[ESPN]] | consulté le=12 mars 2010 }}</ref>. Lors du match suivant contre les [[Équipe d'Irlande de rugby à XV|Irlandais]], le [[15 février en sport|15 février]], il inscrit son premier essai international dans un match remporté 46-6 qui constitue la plus grosse défaite de l'Irlande dans l'histoire du [[Tournoi des Six Nations|Tournoi]]<ref name="scrum971">{{lien web|langue=en | url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/match/23183.html | titre={{langue|en|Ireland 6 - 46 England}} | site=www.espnscrum.com | éditeur=[[ESPN]] | consulté le=12 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref name="scrum972">{{lien web|langue=en | url=http://www.irishrugby.ie/6855_5560.php | titre={{langue|en|Match Stats Preview: Ireland v Scotland}} | éditeur=[[Fédération irlandaise de rugby à XV]] | site=www.irishrugby.ie | année=10 mars 2006 | consulté le=12 mars 2010 }}</ref>. Le XV de la rose reçoit les [[Équipe de France de rugby à XV|Français]] à Twickenham. Il mène 20 à 6 à vingt minutes de la fin avant que les Bleus ne remportent le match 23-20 en inscrivant deux essais transformés par [[Laurent Leflamand]] et [[Christophe Lamaison]] et une pénalité de ce dernier<ref name="scrum971b">{{lien web|langue=en | url=http://www.ffr.fr/index.php/ffr/equipes_de_france/xv_de_france/tous_les_matchs/tournoi_des_v_nations_1997/tournoi_des_v_nations_1997_19970301_france_angleterre_23_20 | titre=Tournoi des cinq nations 1997, Angleterre 20 - 23 France | éditeur=[[Fédération française de rugby à XV]] | site=www.ffr.fr | année=2006 | consulté le=12 mars 2010}}</ref>. Malgré une victoire contre les Gallois lors de la dernière journée et un essai de Hill, les Anglais terminent à la seconde place derrière la France qui réalise le [[équipe de France de rugby à XV au Tournoi des Cinq Nations 1997|Grand Chelem]]. Ensuite, au mois de juin, Richard Hill participe à la [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 1997|tournée des Lions en Afrique du Sud]]<ref group="Note">Les [[Équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV|Lions britanniques et irlandais]] (auparavant appelés Lions britanniques ou plus couramment appelés Lions), sont une équipe composée des meilleurs joueurs d'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|Angleterre]], d'[[Équipe d'Écosse de rugby à XV|Écosse]], du [[Équipe du pays de Galles de rugby à XV|pays de Galles]] et d'[[Équipe d'Irlande de rugby à XV|Irlande]]. C'est une équipe de tournée. La première de celle-ci a eu lieu en [[Australie]] et en [[Nouvelle-Zélande]] en [[1888 en sport|1888]]. Les tournées se déroulent tous les quatre ans depuis [[1989 en rugby à XV|1989]].</ref>. Il dispute deux des trois [[test match]]s contre les ''[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|{{langue|en|Springboks}}]]''<ref group="Note">''{{langue|en|Springboks}}'' est le surnom donné à l'[[équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV]].</ref>, série remportée par deux victoires à une par les Lions<ref name="lionsbest">{{Lien web|langue=en | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | auteur= Brendan Gallagher | site=www.telegraph.co.uk | titre={{langue|en|Lions 100: The greatest players to have toured with the British & Irish Lions}} | url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/international/britishandirishlionsrugby/3379620/Lions-100-The-greatest-players-to-have-toured-with-the-British-and-Irish-Lions-Rugby-Union.html | année= 9 novembre 2008 | consulté le= 14 avril 2010 }}</ref>. Juste après la tournée des Lions, le joueur des Saracens dispute avec l'Angleterre un test-match en Australie, le XV de la rose s'incline 25-6 contre les ''[[équipe d'Australie de rugby à XV|{{langue|en|Wallabies}}]]''<ref group="Note">''{{langue|en|Wallabies}}'' est le surnom donné à l'[[équipe d'Australie de rugby à XV]].</ref>. Il retrouve le XV anglais et l'Australie en novembre pour un match nul 15 partout avant de disputer deux rencontres contre les ''[[équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|{{langue|en|All Blacks}}]]''<ref group="Note">''{{langue|en|All Blacks}}'' est le surnom donné à l'[[équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV]].</ref> et l'Afrique du Sud, toutes deux perdues sur les scores respectifs de 25-8 et 29-11. Une dernière rencontre contre les Néo-Zélandais est jouée début décembre ; elle se solde par un match nul 26 partout, au cours duquel Richard Hill marque le second essai de son équipe. Au mois de {{date-|février 1998}}, sa saison est écourtée en raison d'une blessure au dos. Après le quart de finale de la Coupe d'Angleterre contre [[Richmond Football Club|Richmond]], Hill ressent une vive douleur dans le dos qui l'oblige à s'allonger dans le bus lors du retour sur Londres. Les médecins diagnostiquent une [[hernie discale]] qui nécessite une opération chirurgicale et rend le joueur indisponible pour six mois mettant un terme à sa saison en club<ref name="blessure dos">{{lien web|langue=en | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby-union-hill-back-to-scrap-for-place-in-pack-1177318.html | titre={{langue|en|Rugby Union: Hill back to scrap for place in pack}} | auteur=Chris Hewett | date=10 octobre 1998 | année=1998 | mois=octobre | site=www.independent.co.uk | éditeur=''[[The Independent]]'' | consulté le=30 mars 2010}}</ref>. Hill dispute donc très peu de matchs cette saison-là : six rencontres de [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1997-1998|championnat]], trois en [[Challenge européen 1997-1998|challenge européen]] et les deux premiers matchs du [[Tournoi des Cinq Nations 1998]] contre la France et le pays de Galles. Il ne prend donc pas part à la belle fin de saison des Saracens qui terminent à la seconde place du championnat avec seulement trois défaites et échouent à seulement un point du champion, les [[Newcastle Falcons]]. Mais il manque surtout le point culminant de la belle saison du club londonien lors de leur large victoire contre les [[London Wasps]] en finale de la [[Coupe d'Angleterre de rugby à XV|Coupe d'Angleterre]] sur le score de 48 à 18<ref name="cup98">{{lien web|langue=en | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby-union-saracens-cruise-on-luxury-lynagh-1160291.html | titre={{langue|en|Rugby Union: Saracens cruise on luxury Lynagh}} | auteur=Chris Rea | date=10 mai 1998 | année=1998 | mois=mai | site=www.independent.co.uk | éditeur=''[[The Independent]]'' | consulté le=30 mars 2010 }}</ref>. [[Fichier:Saracensrugby.jpg|thumb|alt=Photo des joueurs des Saracens en train de courir groupés sur la pelouse du stade.|Les joueurs des [[Saracens]] à l'échauffement à [[Vicarage Road]] à [[Watford]].]] Le troisième ligne anglais fait son retour sur les terrains au début de la [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1998-1999|saison suivante]] lors du match contre les [[Northampton Saints]]. Les Saracens réalisent une bonne saison sans toutefois remporter de titre. Ils terminent à la troisième place du classement et sont éliminés en quart de finale de la Coupe par Newcastle<ref>{{lien web|langue=en | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby-union-winger-inga-has-the-power-1077669.html | titre={{langue|en|Rugby Union: Winger Inga has the power}} | auteur=Paul Stephens | date=29 février 1999 | année=1999 | mois=février | site=www.independent.co.uk | éditeur=''[[The Independent]]'' | consulté le=30 mars 2010 }}</ref>. Bien que qualifié, le club ne dispute pas la [[Coupe d'Europe de rugby à XV 1998-1999|Coupe d'Europe]] en raison du boycott de l'épreuve par les clubs anglais en signe de protestation contre son organisation<ref>{{Lien web |url=http://www.guardian.co.uk/sport/2006/mar/30/rugbyunion.gdnsport3 |titre={{langue|en|Big boys plan for more lucrative Heineken Cup}} |auteur=Paul Rees |date=30 mars 2006 |année=2006 |mois=mars |site=www.guardian.co.uk |éditeur=''[[The Guardian]]'' |consulté le=30 mars 2010 }}</ref>. Le natif de Dormansland retrouve également le XV de la rose au mois de novembre à l'occasion des deux matchs de [[Qualifications de la zone Europe pour la Coupe du monde de rugby à XV 1999|qualification pour la Coupe du monde]] contre les [[équipe des Pays-Bas de rugby à XV|Pays-Bas]] et l'[[équipe d'Italie de rugby à XV|Italie]]. Il dispute ensuite les deux [[test match]]s de la [[Tournée en rugby à XV|tournée d'automne]] contre l'Australie et l'Afrique du Sud. Puis, il est de nouveau titularisé pour tous les matchs du [[Tournoi des Cinq Nations 1999]]. Lors de cette édition, l'Angleterre perd un match crucial contre les Gallois<ref name="bottlers">{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|England's big match bottlers}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/1853508.stm | année=4 mars 2002 | consulté le= 9 mars 2010 }}</ref>, abandonnant d'un rien le gain du Tournoi aux Écossais. En effet, lors la dernière rencontre du [[Tournoi des Six Nations|Tournoi des Cinq Nations]]<ref group="Note">Le Tournoi accueille l'Italie la saison suivante et devient alors le [[Tournoi des Six Nations]].</ref>, [[Scott Gibbs]] échappe à six placages anglais pour inscrire un essai à la dernière minute<ref name="gibbs">{{Lien web | url=http://www.lerugbynistere.fr/videos/angleterre-vs-pays-de-galles-1999-:-la-victoire-heroique-des-gallois.php | titre=Angleterre vs Pays de Galles 1999 : La victoire héroïque des Gallois | année=11 avril 1999 | site=www.lerugbynistere.fr | consulté le=19 mars 2010 }}</ref>. L'Angleterre est vaincue et le titre revient aux Écossais pour une meilleure différence de point d'une unité. La saison 1999 se termine avec la [[Coupe du monde de rugby à XV 1999|Coupe du monde]] qui se déroule au [[Royaume-Uni]]. Durant l'été, Hill dispute les matchs de préparation contre les [[équipe des États-Unis de rugby à XV|États-Unis]] et le [[équipe du Canada de rugby à XV|Canada]], marquant un essai lors du match contre les Américains. Il est titulaire et marque un essai lors du premier match en Coupe du monde, que l'Angleterre remporte 67-7 face à l'Italie<ref>{{Lien web |langue = en |url = http://images.si.com/rugby/1999/world_cup/news/1999/10/04/weekend1_rdp/ |titre = {{langue|en|How favorites fared? England looks strongest following first round}} |année = 4 octobre 1999 |éditeur = [[Cable News Network|CNN]]/Sports Illustrated |site = quicktime.cnnsi.com |consulté le = 10 mars 2010 |brisé le = }}</ref>. Il dispute ensuite le match de poule contre les ''{{langue|en|All Blacks}}'' que les Anglais perdent largement sur le score de 30 à 16<ref>{{Lien web |langue = en |url = http://quicktime.cnnsi.com/rugby/1999/world_cup/news/1999/10/09/england_newzealand/#more |titre = {{langue|en|Juggernaut Jonah}} |année = 9 octobre 1999 |éditeur = [[Cable News Network|CNN]]/Sports Illustrated |site = quicktime.cnnsi.com |consulté le = 10 mars 2010 |brisé le = }}</ref>. Richard Hill joue le dernier match de poule contre les [[équipe des Tonga de rugby à XV|Tonga]] remporté facilement sur le score fleuve de 101 à 10 avec un nouvel essai à son crédit. À la suite du match de barrage remporté 45-24 face aux [[équipe des Fidji de rugby à XV|Fidji]], le troisième ligne des Saracens et ses coéquipiers jouent en quart de finale contre l'Afrique du Sud. L'Angleterre perd le match 44-21 face aux champions du monde en titre et un [[Jannie de Beer]] en verve qui inscrit 34 points<ref group="Note">L'[[demi d'ouverture (rugby à XV)|ouvreur]] sud-africain marque cinq drops, cinq pénalités et deux transformations.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en | url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/match/23696.html | titre={{langue|en|England 21 - 44 South Africa}} | site=www.espnscrum.com | éditeur=[[ESPN]] | consulté le=10 mars 2010 }}</ref>. Les Anglais sortent prématurément de la compétition alors qu'ils évoluent en partie à domicile. === Deux victoires dans le Tournoi (2000-2002) === {{article détaillé|équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2000{{!}}Angleterre au Tournoi des Six Nations 2000|équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2001{{!}}2001}} La saison 1999-2000 est moyenne pour Hill et les Saracens. Le club londonien termine à la quatrième place en [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1999-2000|championnat]] à treize points des [[Leicester Tigers]] qui conservent leur titre. En [[Coupe d'Europe de rugby à XV 1999-2000|Coupe d'Europe]], le club anglais termine second de sa poule derrière le [[Munster Rugby|Munster]] et ne parvient pas à se qualifier pour les quarts de finale. Lors de la campagne européenne, Hill marque trois essais dont un doublé au cours de la double confrontation avec les Gallois de [[Pontypridd RFC|Pontypridd]]<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby-union-pienaar-puts-real-purpose-into-saracens-1132168.html |titre={{langue|en|Rugby Union: Pienaar puts real purpose into Saracens}} |auteur=Chris Hewett |date=13 décembre 1999 |année=1999 |mois=décembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=30 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby-union-pontypridds-resistance-broken-by-walshes-try-1133310.html |titre={{langue|en|Rugby Union: Pontypridd's resistance broken by Walshe's try}} |auteur=Robert Cole |date=18 décembre 1999 |année=1999 |mois=décembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=30 mars 2010 }}</ref>. Le joueur anglais remporte tout de même un titre avec l'équipe d'Angleterre qui s'adjuge la première édition du [[Tournoi des Six Nations]] sans pour autant réaliser le [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]] en raison de la défaite lors du dernier match contre l'[[équipe d'Écosse de rugby à XV|Écosse]]<ref name="bottlers"/>. Le troisième ligne joue tous les matchs de la [[Tournoi des Six Nations 2000|compétition]] et inscrit un essai contre les [[Équipe du pays de Galles de rugby à XV|Gallois]] le {{date|4|mars|2000|en rugby à XV}} à Twickenham<ref name="scrum"/>. Au mois de juin, il part en tournée en Afrique du Sud, participant à la victoire 27-22 contre les ''{{langue|en|Springboks}}'' à [[Bloemfontein]]. [[Fichier:Hill and Dallaglio.jpg|thumb|left|upright|alt=Photo de Richard Hill et Lawrence Dallaglio|[[Lawrence Dallaglio]], ici derrière Richard Hill, est son coéquipier en équipe nationale mais aussi son adversaire en club avec les [[London Wasps]].]] Lors de la saison [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2000-2001|2000-2001]], la troisième campagne européenne des Saracens, le club londonien est opposé dans sa poule aux équipes du [[Stade toulousain]], de [[Cardiff RFC|Cardiff]] et de l'[[Ulster Rugby|Ulster]]. Hill marque de nouveau trois essais dont un doublé lors de la double confrontation avec l'Ulster<ref name="ercrugby"/>. L'équipe anglaise remporte quatre de ses six matchs et termine à égalité de points avec Cardiff. Mais c'est le club gallois qui se qualifie pour les quarts de finale car il a remporté ses deux matchs de poule contre les Saracens. Dans le même temps, le club termine à la cinquième place du [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2000-2001|championnat]] et se qualifie pour le ''{{langue|en|Zurich Championship}}'', la phase de ''{{langue|en|play-off}}'' introduite pour la première fois dans la compétition<ref group="Note">Le titre reste attribué à l'équipe arrivée en tête du classement à la fin de la phase régulière et le vainqueur de la finale des ''{{langue|en|play-off}}'' obtient simplement le titre de vainqueur du ''{{langue|en|Zurich Championship}}''.</ref>. Hill et ses coéquipiers sont éliminés au premier tour contre les [[Northampton Saints]]<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/high-noon-again-for-the-hq-cartel-636843.html |titre={{langue|en|Saracens put to sword as Rodber bows out}} |auteur=Hugh Godwin |date=29 avril 2001 |année=2001 |mois=avril |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=30 mars 2010 }}</ref>. Au niveau international, Hill est sélectionné pour les trois matchs internationaux de la tournée de novembre, puis pour le [[Tournoi des Six Nations 2001]]. Après le match d'ouverture, gagné contre le [[équipe du pays de Galles de rugby à XV|pays de Galles]], l'Angleterre bat nettement l'[[équipe d'Italie de rugby à XV|Italie]]<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=''[[The Independent]]'' | site=independent.co.uk | titre={{langue|en|England outclass Italy}} | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/england-outclass-italy-692284.html | année=17 février 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>. L'Angleterre remporte tous les matchs du Tournoi, dont celui contre la [[Équipe de France de rugby à XV|France]] qui subit sa plus lourde défaite dans le Tournoi avec un score de 48-19<ref>{{lien web|langue=en | url=http://www.rbs6nations.com/en/france/588.php | titre=Statistiques de l'équipe de France de rugby à XV dans le Tournoi | éditeur=Comité du Tournoi des Six Nations | site=www.rbs6nations.com | consulté le=6 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en | url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/match/23934.html | titre={{langue|en|England 48 - 19 France}} | site=www.espnscrum.com | éditeur=[[ESPN]] | consulté le=6 mars 2010 }}</ref>. Hill inscrit un essai contre l'Écosse, puis un second contre la France sur une action individuelle<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|England fight back to bury French}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/in_depth/2001/six_nations/1264747.stm | année= 7 avril 2001 | consulté le= 2 avril 2010 }}</ref>. Les Anglais ne disputent pas la rencontre contre l'Irlande qui est reportée en octobre à la suite d'une [[épizootie]] de [[fièvre aphteuse]]. Entre-temps, le troisième ligne est retenu avec les [[Équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV|Lions britanniques]] pour la [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2001|tournée de juin en Australie]]. La sélection s'incline pour la première fois de son histoire contre les ''{{langue|en|Wallabies}}'' avec deux défaites et une seule victoire<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Lions roar to historic victory}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/in_depth/2001/lions_down_under/1415144.stm | année= 30 juin 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Australia batter wounded Lions}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/in_depth/2001/lions_down_under/1425796.stm | année= 7 juillet 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Australia break Lions' hearts}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/in_depth/2001/lions_down_under/1438186.stm | année= 14 juillet 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>. Hill ne dispute que les deux premiers test matchs car il est blessé lors du second en recevant un coup de coude dans la figure<ref name="soldier">{{Lien web|langue=en |url=http://www.timesonline.co.uk/tol/sport/rugby_union/article3822905.ece |titre={{langue|en|Richard Hill, the foot soldier}} |auteur=David Walsh |date=27 avril 2008 |année=2008 |mois=avril |site=www.timesonline.co.uk |éditeur=''[[The Times]]'' |consulté le=5 avril 2010 }}</ref>. La rencontre du Tournoi en retard, joué à [[Lansdowne Road]] est gagné par les Irlandais 20-14<ref name="bottlers"/>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Ireland spoil England's day}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/in_depth/2001/six_nations/1608221.stm | année= 20 octobre 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>. L'Angleterre et l'Irlande se retrouvent avec le même nombre de victoires mais les Anglais obtiennent le gain du Tournoi à la différence de points marqués. Hill enchaîne avec le groupe anglais pour jouer les matchs de novembre contre les ''[[Équipe d'Australie de rugby à XV|{{langue|en|Wallabies}}]]'' et les ''[[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|{{langue|en|Springboks}}]]'' pour deux victoires 21-15 et 29-9 du XV de la Rose<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Wilkinson boots England past Boks}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/1674129.stm | année=24 novembre 2001 | consulté le= 6 mars 2010 }}</ref>. L'année suivante, le joueur natif de Dormansland participe à tous les matchs du [[Tournoi des Six Nations 2002]]. L'Angleterre gagne contre l'Écosse et l'Irlande, puis s'incline contre la France au [[stade de France]]<ref name="bottlers"/>. Les Anglais gagnent ensuite leurs deux derniers matchs contre le pays de Galles et l'Italie mais [[équipe de France de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2002|la France remporte le Grand Chelem]]. La saison en club du joueur anglais est mauvaise. Les Saracens terminent dixième du [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2001-2002|championnat]] avec quinze défaites en vingt-deux rencontres, évitant de peu la relégation. Par ailleurs, le club londonien est éliminé à domicile par [[Pontypridd RFC|Pontypridd]] en quart de finale du [[Challenge européen 2001-2002|challenge européen]]<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/de-beer-fails-to-rescue-disappointing-saracens-671454.html |titre={{langue|en|De Beer fails to rescue disappointing Saracens}} |auteur=Eric Perkins |date=28 janvier 2002 |année=2002 |mois=janvier |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=31 mars 2010 }}</ref>. Hill ne remporte aucun trophée en club, et, côté international, le [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]] se dérobe alors que les Anglais accumulent les bonnes performances sans toutefois aligner les cinq victoires nécessaires au bon moment. En novembre, le XV de la rose réalise une autre série de victoires importantes au cours de laquelle il bat les trois géants de l'hémisphère sud à [[Stade de Twickenham|Twickenham]] à une semaine d'intervalle : des victoires 31-28 contre les ''[[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|{{langue|en|All Blacks}}]]''<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/wilkinson-finds-the-way-out-for-england-603896.html |titre={{langue|en|Wilkinson finds the way out for England}} |auteur=Tim Glover |date=10 novembre 2002 |année=2002 |mois=novembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=12 mars 2010 }}</ref>, 32-31 contre les ''[[Équipe d'Australie de rugby à XV|{{langue|en|Wallabies}}]]''<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/cohen-and-wilkinson-save-the-citadel-604571.html |titre={{langue|en|Cohen and Wilkinson save the citadel}} |auteur=Tim Glover |date=17 novembre 2002 |année=2002 |mois=novembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=12 mars 2010 }}</ref> et 53-3 contre les ''[[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|{{langue|en|Springboks}}]]''<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/rugby_union/international/2446245.stm |titre={{langue|en|England rout sorry Springboks - England 53-3 South Africa}} |auteur=James Standley |date= 23 novembre 2002 |année=2002 |mois=novembre |éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] |site=news.bbc.co.uk |consulté le=12 mars 2010 }}</ref>. Hill dispute les trois rencontres et marque un essai contre les Sud-Africains. Cette belle série prometteuse à moins d'un an de la Coupe du monde est un message fort envoyé à tous leurs adversaires. === Grand Chelem et Coupe du monde en 2003 === {{article détaillé|équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2003{{!}}Angleterre au Tournoi des Six Nations 2003|équipe d'Angleterre de rugby à XV à la Coupe du monde 2003{{!}}à la Coupe du monde 2003}} La saison 2002-2003 de Richard Hill et des Saracens est moyenne. Le club termine à la huitième place du [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2002-2003|championnat]], manquant une nouvelle fois la qualification pour la Coupe d'Europe. En [[Challenge européen 2002-2003|challenge européen]], le club londonien atteint les demi-finales où il est éliminé de justesse par [[Bath Rugby|Bath]]. Les Saracens remportent le match aller 38 à 30 à domicile<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/haughtons-pace-gives-saracens-the-advantage-594389.html |titre={{langue|en|Haughton's pace gives Saracens the advantage}} |auteur=David Llewellyn |date=14 avril 2003 |année=2003 |mois=avril |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=31 mars 2010 }}</ref> avant de s'incliner 27-19 au [[The Recreation Ground|{{langue|en|Recreation Ground}}]]. Sur l'ensemble des deux rencontres, les deux clubs sont à égalité mais c'est l'équipe de Bath qui va en finale pour avoir marqué plus de points à l'extérieur<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/lastgasp-voyce-leaves-bath-and-the-rec-crew-in-good-heart-595855.html |titre={{langue|en|Last-gasp Voyce leaves Bath and the Rec crew in good heart}} |auteur=Hugh Godwin |date=27 avril 2003 |année=2003 |mois=avril |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=31 mars 2010 }}</ref>. Hill ne dispute que quatre des matchs de la campagne européenne : il marque un essai lors du quart de finale aller contre [[Newcastle Falcons|Newcastle]] mais ne joue pas la demi-finale<ref name="ercrugby"/>. Si la saison en club est stérile de titre, Richard Hill vit sa plus belle année en tant que joueur de la sélection nationale avec la conquête des deux titres majeurs de sa carrière. Il est à nouveau sélectionné pour participer au [[Tournoi des Six Nations 2003|Tournoi des Six Nations]]. Lors du match d'ouverture en {{date-|février 2003}}, l'Angleterre défait la [[Équipe de France de rugby à XV|France]] 25 à 17<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/2757993.stm | titre={{langue|en|Wilkinson makes France pay}} | année=18 février 2003 | auteur=Bryn Palmer | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/feb/17/sixnations2003.sixnations3 | titre={{langue|en|England hold their focus and barely hide their grief}} | année=17 février 2003 | auteur=Robert Kitson | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>, avec vingt points inscrits au pied par [[Jonny Wilkinson]] et un essai de [[Jason Robinson]]. La troisième ligne alignée est alors formée par [[Lewis Moody]], Richard Hill et [[Neil Back]], mais Moody se blesse<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/feb/17/sixnations2003.sixnations5 | titre={{langue|en|How the players rated at Twickenham}} | année=17 février 2003 | auteur=Paul Rees | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le=8 mars 2010 }}</ref>. Au match suivant, [[Lawrence Dallaglio]] est retenu pour le remplacer mais il joue au poste de [[Troisième ligne centre (rugby à XV)|numéro 8]] alors Hill glisse à l'aile. La sélection anglaise gagne ensuite contre le [[Équipe du pays de Galles de rugby à XV|pays de Galles]]<ref name="wales03">{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/feb/24/sixnations2003.sixnations2 | titre={{langue|en|Thorns outgrow petals on English red rose}} | année=24 février 2003 | auteur=Robert Kitson | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le=8 mars 2010 }}</ref> et contre les Italiens<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/2834423.stm | titre={{langue|en|England overpower brave Italy}} | année=9 mars 2003 | auteur=Bryn Palmer | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le=8 mars 2010 }}</ref>. Les Anglais sont efficaces et sérieux contre l'[[Équipe d'Écosse de rugby à XV|Écosse]], s'imposant 40-9<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/mar/24/sixnations2003.sixnations4 | titre={{langue|en|England all primed to cut loose in grand finale}} | année=24 mars 2003 | auteur=Robert Kitson | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le=8 mars 2010 }}</ref>. [[Martin Johnson]], Richard Hill et [[Steve Thompson]] luttent pour affaiblir le paquet d'avants écossais et permettre au XV de la Rose de s'imposer et d'espérer. Dans le même temps, l'Irlande remporte elle aussi tous ses matchs, et, la rencontre entre les deux équipes à [[Lansdowne Road]] s'annonce alors décisive pour l'attribution du titre. L'Angleterre gagne largement 42 à 6<ref name="Gran slam">{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/2892271.stm | titre={{langue|en|Awesome England clinch Grand Slam}} | année=30 mars 2003 | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/mar/30/sixnations2003.sixnations7 | titre={{langue|en|Ireland 6 - 42 England}} | année=30 mars 2003 | auteur=Sean Ingle | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref> et remporte le Tournoi en réalisant le Grand Chelem, le premier pour le troisième ligne des Saracens et le seul de sa carrière. [[Fichier:England world cup.jpg|thumb|alt=La foule de supporteurs anglais célébrant la victoire de l'Angleterre en Coupe du monde à Trafalgar Square.|Célébrations à [[Trafalgar Square]] après la victoire de l'Angleterre en Coupe du monde.]] Après le Tournoi, le XV de la rose effectue une tournée en juin dans l'hémisphère Sud. L'équipe affronte d'abord la [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|Nouvelle-Zélande]] le [[14 juin en sport|14 juin]] dans de mauvaises conditions climatiques et gagne 15-13<ref name="NZ">{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/jun/15/rugbyunion.newzealandrugbyunionteam | titre={{langue|en|England growl and Wilkinson kicks as All Blacks are felled}} | année=15 juin 2003 | auteur=Ron Palenski | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>. Le huit de devant est brillamment conduit par son capitaine, Martin Johnson<ref name="NZ"/>. Les Anglais obtiennent une victoire 25 à 14 contre l'[[Équipe d'Australie de rugby à XV|Australie]] la semaine suivante<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/3009150.stm | titre= {{langue|en|England clinch historic victory}} | année= 21 juin 2003 | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>, remportant un doublé historique. L'Angleterre effectue un dernier match de préparation avant la Coupe du monde contre la France début septembre. Hill et ses coéquipiers surclassent les Français en marquant cinq essais pour une victoire 45 à 14. Au mois d'octobre, l'Angleterre débute la [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|Coupe du monde 2003]] à [[Subiaco Oval]] et s'impose facilement 84-6 contre la [[équipe de Géorgie de rugby à XV|Géorgie]]<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/oct/13/rugbyworldcup2003.rugbyunion2 | titre={{langue|en|England pick up casualties marching through Georgia}} | année=13 octobre 2003 | auteur=Robert Kitson | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>. Richard Hill se blesse aux [[Muscles ischio-jambiers|ischio-jambiers]] au cours du match<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/international/england/2299257/Richard-Hill-the-quiet-giant-has-given-his-all.html |titre={{langue|en|Richard Hill the quiet giant has given his all}} |auteur=Will Greenwood |date=3 mai 2008 |année=2008 |mois=mai |site=www.telegraph.co.uk |éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' |consulté le=31 mars 2010 }}</ref> et ne retrouve le XV de la rose qu'en demi-finale contre la France. Les Bleus sont battus 24 à 7 avec un Jonny Wilkinson auteur de tous les points de l'équipe<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/nov/16/rugbyworldcup2003.rugbyunion12 | titre={{langue|en|Wilkinson kicks England to final}} | année=16 novembre 2003 | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>. Lors de la finale contre l'Australie, alors que les deux équipes sont à égalité 17 partout lors de la prolongation, Wilkinson passe un drop du pied droit<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/story/79948.html | titre={{langue|en|Wilkinson drops England to World Cup glory}} | année=11 novembre 2003 | site=www.epsnscrum.com | éditeur=[[ESPN]] | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref> à 26 secondes de la fin du temps réglementaire, assurant la première victoire de l'Angleterre en Coupe du monde<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/3228728.stm | titre={{langue|en|England win Rugby World Cup}} | année=22 novembre 2003 | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2003/nov/22/rugbyworldcup2003.rugbyunion15 | titre={{langue|en|Richard Williams: 'These players are now immortals'}} | année=22 novembre 2003 | auteur=Richard Williams | éditeur=''[[The Guardian]]'' | site=guardian.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>. Bien que certains, comme [[David Campese]], dénoncent un style de jeu anglais « ennuyeux »<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/3009402.stm | titre= {{langue|en|Campese praises England}} | année= 21 juin 2003 | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | consulté le={{1er}} mars 2010 }}</ref>, l'Angleterre et Richard Hill décrochent la [[coupe Webb Ellis]]. === Fin de carrière et blessures (2004-2008) === [[Fichier:Richard Hill 2003.jpg|thumb|left|alt=Phot montrant Rochard Hill captant le ballon en sautant.|Richard Hill capte le ballon lors du match de célébration du titre mondial du XV de la rose contre les barbarians néo-zélandais.]] Après la victoire en Coupe du monde, Richard Hill retrouve les Saracens dans le [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2003-2004|championnat anglais]] qui a déjà débuté depuis plus de deux mois. Il dispute son premier match de la saison fin novembre face aux [[Rotherham RUFC|Rotherham Titans]] contre qui il marque un essai<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/rotherham-sent-packing-by-stylish-hill-585341.html |titre={{langue|en|Rotherham sent packing by stylish Hill}} |auteur=David Llewellyn |date={{1er}} décembre 2003 |année=2003 |mois=décembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le={{1er}} avril 2010 }}</ref>. Puis il enchaîne avec le match retour du premier tour du [[Challenge européen 2003-2004|challenge européen]] contre [[Rugby Rome|Rome]] où il réalise un doublé dans un match largement dominé par les Anglais<ref name="ercrugby"/>. Il dispute ensuite un match avec le XV anglais champion du monde contre les [[Barbarians#Barbarians néo-zélandais|Barbarians néo-zélandais]] dans le cadre de la célébration de leur victoire en Coupe du monde<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/international/3336467.stm |titre={{langue|en|England celebrate with win}} |date=20 décembre 2003 |année=2003 |mois=décembre |site=news.bbc.co.uk |éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] |consulté le=9 avril 2010 }}</ref>. Au cours de la rencontre, il s'éclate le nez dans un choc avec [[Troy Flavell]]. Cet accident le tient éloigné des terrains pendant six semaines<ref name="hill's return">{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/hills-return-not-enough-to-lift-saracens-568524.html |titre={{langue|en|Hill's return not enough to lift Saracens}} |auteur=David Llewellyn |date=2 février 2004 |année=2004 |mois=février |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le={{1er}} avril 2010 }}</ref>. Il revient à la compétition pour le quart de finale retour contre l'[[Association sportive montferrandaise Clermont Auvergne|AS Montferrand]] en challenge européen. Malgré la victoire 18 à 14, le club londonien est éliminé de la compétition sur l'ensemble des deux matchs<ref name="hill's return"/>. Hill rejoint ensuite l'équipe d'Angleterre pour le [[Tournoi des Six Nations 2004]]. Le XV de la rose débute par deux victoires contre l'Italie et l'Écosse mais il s'incline à domicile 13-19 contre l'[[équipe d'Irlande de rugby à XV|Irlande]]<ref>{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2004/mar/08/sixnations2004.rugbyunion2 | titre={{langue|en|England 13 - 19 Ireland Ireland blow title race wide open}} | année=8 mars 2004 | éditeur=''[[The Guardian]]'' | auteur=Robert Kitson | site=www.guardian.co.uk | consulté le=10 mars 2010 }}</ref>. L'Angleterre perd une nouvelle fois 21-24 contre la [[équipe de France de rugby à XV|France]]<ref name="slam2004">{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2004/mar/29/sixnations2004.rugbyunion1 | titre={{langue|en|'Poor' England ready to rebuild the chariot France 24 - 21 England}} | année=29 mars 2004 | éditeur=''[[The Guardian]]'' | auteur=Robert Kitson | site=www.guardian.co.uk | consulté le=10 mars 2010 }}</ref> qui réussit le [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]]. Le reste de la saison du joueur n'est pas meilleure puisque les Saracens terminent seulement à la dixième place en championnat. En fin de saison, il part en tournée au mois de juin avec le XV anglais qui affronte la Nouvelle-Zélande et l'Australie. Il prend part aux trois test matchs qui se soldent par de cuisantes défaites : 36-3 et 36-12 contre les ''{{langue|en|All-Blacks}}''<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/blackest-day-for-england-and-woodward-755707.html |titre={{langue|en|Blackest day for England and Woodward}} |auteur=Chris Hewett |date=13 juin 2004 |année=2004 |mois=juin |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le={{1er}} avril 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/woodward-seethes-after-shaws-red-card-732787.html |titre={{langue|en|Woodward seethes after Shaw's red card}} |auteur=Chris Hewett |date=20 juin 2004 |année=2004 |mois=juin |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le={{1er}} avril 2010 }}</ref> et 51-15 contre les ''{{langue|en|Wallabies}}''<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/rathbone-rounds-off-the-tour-of-misery-733635.html |titre={{langue|en|Rathbone rounds off the tour of misery}} |auteur=Chris Hewett |date=27 juin 2004 |année=2004 |mois=juin |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le={{1er}} avril 2010 }}</ref>. Contre l'Australie, Hill marque l'un des deux seuls essais anglais lors de la tournée. La saison suivante est le début d'une période noire pour le joueur. En effet, il se fait une [[Entorse (médecine)|entorse]] au genou gauche à l'automne 2004 lors du match de [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2004-2005|championnat]] contre les [[London Irish]]<ref name="sixnations2004">{{lien web|langue=en | url=http://www.rbs6nations.com/en/3100.php | titre={{langue|en|Hill worry for England}} | année=3 octobre 2004 | éditeur=Comité du Tournoi des Six Nations | site=www.rbs6nations.com | consulté le=15 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref name="knee2005">{{Lien web|langue=en | url=http://www.guardian.co.uk/sport/2006/oct/14/rugbyunion.sport | titre={{langue|en|Indestructible Hill back from the point of no return}} | année=14 octobre 2006 | éditeur=''[[The Guardian]]'' | auteur=Robert Kitson | site=www.guardian.co.uk | consulté le=15 mars 2010 }}</ref>. Cette blessure le tient éloigné des terrains pendant six mois<ref name="final2008">{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Hill set for final fling}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/english/7367159.stm | année=25 avril 2008 | consulté le= 15 mars 2010 }}</ref>. Il revient juste à temps pour être sélectionné pour sa troisième [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2005|tournée avec les Lions]] en [[Nouvelle-Zélande]]. Mais lors du premier test match contre les ''{{langue|en|All Blacks}}'' à [[Christchurch]], il est victime d'une nouvelle entorse du genou gauche au bout de dix-huit minutes de jeu et doit quitter le groupe<ref name="knee2005"/>. À son retour en Angleterre, il est opéré des [[Ligament croisé antérieur|ligaments croisés antérieurs]]<ref name="knee2005"/>. Il est absent la totalité de la saison 2005-2006 et une infection retarde son retour jusqu'en {{date-|octobre 2006}}<ref name="final2008"/>. Pendant sa convalescence, il écrit son autobiographie ''{{langue|en|Richard Hill : The Autobiography}}'' qui sort dans les librairies anglophones le {{date|26|octobre|2006|en rugby à XV}}<ref name="knee2005"/>. Ces blessures à répétition le forcent à prendre sa retraite internationale mais il désire tout de même continuer sa carrière en club avec les [[Saracens]]. [[Fichier:Rugby kick position.jpg|thumb|alt=Photo de Thomas Castaignède se préparant à tenter une pénalité|À [[Vicarage Road]], sur cette tentative de but de [[Thomas Castaignède]], Richard Hill apparaît à l'extrême droite.]] Hill revient sur les terrains avec les Saracens le {{date|1|12|2006|en rugby à XV}} lors du match de poule contre les [[London Wasps]] comptant pour la [[Coupe anglo-galloise de rugby à XV 2006-2007|Coupe anglo-galloise]]. Son retour est profitable à l'équipe qui remporte la rencontre 26 à 15 avec un essai du troisième ligne à la clé<ref>{{Lien web|langue=en |url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/saracens-26-wasps-15-hills-try-signals-winning-return-426701.html |titre={{langue|en|Saracens 26 Wasps 15: Hill's try signals winning return}} |auteur=David Llewellyn |date=2 décembre 2006 |année=2006 |mois=décembre |site=www.independent.co.uk |éditeur=''[[The Independent]]'' |consulté le=2 avril 2010 }}</ref>. Ce retour gagnant préfigure la bonne saison du club londonien qui atteint les demi-finales à la fois en [[Challenge européen 2006-2007|challenge européen]] mais aussi en [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2006-2007|championnat]]. En compétition européenne, les Saracens terminent premiers de leur poule avec cinq victoires et un match nul et se qualifient pour la phase finale. Hill dispute trois des six matchs et marque un essai contre les Italiens de [[SKG GRAN Parma Rugby|GRAN Parma]]<ref name="ercrugby"/>. Après avoir éliminé les [[Glasgow Warriors]] en quart de finale, le club londonien retrouve [[Bath Rugby|Bath]] en demi-finale comme lors de l'édition 2002-2003. Les coéquipiers de Richard Hill s'inclinent de nouveau de justesse sur le score de 30 à 31 au bout d'un match très ouvert avec quatre essais marqués de chaque côté<ref name="ercfinal2007">{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Saracens 30-31 Bath}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/english/6578669.stm | année=22 avril 2007 | consulté le= 17 mars 2010 }}</ref>. En championnat, le club anglais termine à la quatrième place et obtient son ticket pour les ''{{langue|en|play-off}}'' où il retrouve [[Gloucester Rugby Football Club|Gloucester]] en demi-finale. Le leader de la phase régulière est intraitable et la défaite est lourde sur le score de 50 à 9<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Premiership semi-finals}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/english/6620407.stm | année=5 mai 2007 | consulté le= 17 mars 2010 }}</ref>. Hill échoue de nouveau dans la conquête d'un titre avec son club. Pourtant, le directeur du rugby des Saracens est élogieux à son égard et estime qu'il a encore des chances de disputer la [[Coupe du monde de rugby à XV 2007|Coupe du monde 2007]] tant il joue bien et fait preuve d'intelligence sur le terrain<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Bath 20-20 Saracens}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/english/6383741.stm | année=24 février 2007 | consulté le= 17 mars 2010 }}</ref>. Même si le troisième ligne de 33 ans est convié le [[21 mars en sport|21 mars]] par [[Brian Ashton]] à s'entraîner avec l'[[équipe d'Angleterre de rugby à XV|équipe d'Angleterre]]<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | auteur=Simon Austin | titre={{langue|en|Hill climbs into England reckoning}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/english/6474599.stm | année=21 mars 2007 | consulté le= 18 mars 2010 }}</ref>, il ne désire pas porter de nouveau le maillot de la rose et n'est pas retenu dans le groupe qui dispute la Coupe du monde. La saison suivante est la dernière du joueur anglais qui, au mois de {{date-|janvier 2008}}, annonce qu'il prendra sa retraite en fin de saison<ref name="BBC farewell">{{Lien web|langue=en | url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/rugby_union/my_club/saracens/7385911.stm | titre={{langue|en|Hill ready for Saracens farewell}} | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | année=9 mai 2008 | consulté le=2 avril 2010 }}</ref>. Qualifiés cette année-là pour la [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2007-2008|Coupe d'Europe]], Hill et les Saracens obtiennent leur qualification pour les quarts de finale le {{date|18|janvier|2008|en rugby à XV}} en s'imposant 21 à 17 à [[Glasgow Warriors|Glasgow]] lors de la sixième journée<ref>{{Lien web|langue=en | url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/2289372/Richard-Haughton-leads-way-for-Saracens.html | titre={{langue|en|Richard Haughton leads way for Saracens}} | année=19 janvier 2008 | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | auteur=Brendan Gallagher | site=www.telegraph.co.uk | consulté le=15 mars 2010 }}</ref>. Hill quitte le terrain à la cinquante-deuxième minute fatigué, le corps meurtri et blessé<ref name="knee">{{Lien web|langue=en | url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/international/england/2289973/Knee-injury-pushes-Richard-Hill-into-retirement.html | titre={{langue|en|Knee injury pushes Richard Hill into retirement}} | année=25 janvier 2008 | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | auteur=Brendan Gallagher | site=www.telegraph.co.uk | consulté le=15 mars 2010 }}</ref>. Le club londonien est opposé aux Gallois des [[Ospreys]] en quart de finale mais les deux clubs s'affrontent une première fois quinze jours avant lors de la demi-finale de [[Coupe anglo-galloise de rugby à XV 2007-2008|Coupe anglo-galloise]]. Hill n'est pas rétabli pour le match et les joueurs de Neath-Swansea battent largement les Saracens 30 à 3<ref name="quartCE">{{Lien web|langue=en | url=https://www.independent.co.uk/sport/rugby/rugby-union/saracens-19-ospreys-10-hill-climbs-the-heights-again-to-put-ospreys-in-a-fatal-flap-805441.html | titre={{langue|en|Saracens 19 Ospreys 10: Hill climbs the heights again to put Ospreys in a fatal flap}} | année=7 avril 2008 | éditeur=''[[The Independent]]'' | auteur=Chris Hewett | site=www.independent.co.uk | consulté le=15 mars 2010 }}</ref>. En revanche, le natif de Dormansland est apte à jouer la rencontre de ''{{langue|en|H-cup}}'' lors de laquelle il réalise un match exemplaire<ref name="quartCE"/>{{,}}<ref name="final2008"/>. Les Saracens prennent leur revanche en s'imposant 19 à 10 contre les Ospreys et accèdent pour la première fois à une demi-finale de la grande Coupe d'Europe<ref group="Note">Le [[Challenge européen de rugby à XV|challenge européen]] n'a pas le même prestige que la [[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d'Europe]] que les meilleurs clubs jouent régulièrement. De ce fait, les droits télé sont plus élevés, les sponsors sont plus nombreux et le suivi médiatique plus important.</ref>{{,}}<ref name="quartCE"/>. Hill et ses coéquipiers sont opposés aux Irlandais du [[Munster Rugby|Munster]] qui gagnent la rencontre 18 à 16 à [[Watford]] au bout d'un match difficile et très serré<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Heineken Cup semi-finals 2008}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/7367355.stm | année=27 avril 2008 | consulté le= 15 mars 2010 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | éditeur=''[[Le Figaro]]'' | site=www.lefigaro.fr | auteur=Vincent Armillon (sport24.com) | titre=Le Munster à l'arraché | url=http://www.lefigaro.fr/rugby/2008/04/27/02002-20080427ARTSPO00096-live-saracens-munster.php | année=18 mai 2009 | consulté le= 15 mars 2010 }}</ref>. Hill, qui espérait prendre sa retraite après une finale en Coupe d'Europe ou en championnat<ref name="knee"/>, doit se contenter du dernier match de [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2007-2008|championnat]]. En effet, les Saracens, huitième de la phase régulière, n'obtiennent pas de place en ''{{langue|en|play-off}}''. Le dernier match du troisième ligne anglais se joue donc le {{date|10|mai|2008|en rugby à XV}} à [[Watford]] contre Bristol, pour un dernier hommage à l'homme d'un seul club<ref name=08bristol>{{en}} {{ Lien web | url=https://www.youtube.com/watch?v=KKrVialaixs | titre={{langue|en|Saracens v Bristol - Richard Hill Farewell}} | année=10 mai 2008 | série=youtube.com | consulté le=15 mars 2010}}</ref>. Bien que son parcours en club ne lui ait pas apporté de titre majeur, il a été très heureux avec les Saracens et ne regrette pas d'être resté fidèle au club londonien pour lequel il a un attachement profond<ref name="soldier"/>. == Palmarès == [[Fichier:England world cup winners.jpg|thumb|alt=Photo des joueurs anglais célébrant leur victoire à bord du bus qui les fait défiler dans Londres.|Triomphe pour les Anglais champions du monde en 2003.]] Pendant sa carrière de joueur de rugby à XV professionnel, Richard Hill se construit un solide palmarès au niveau international avec l'équipe d'Angleterre<ref name="scrum"/>, le titre de [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|champion du monde 2003]] restant l'exploit le plus retentissant de sa carrière. === En club === Fidèle tout au long de sa carrière aux [[Saracens]], Richard Hill n'obtient que deux titres dans son parcours en club. Il remporte la [[Coupe d'Angleterre de rugby à XV|Coupe d'Angleterre]] en [[1998 en rugby à XV|1998]] (sans disputer la finale) et il est champion de [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV de 2e division|seconde division anglaise]] en [[1995 en rugby à XV|1995]]. En outre, il est [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV|vice-champion d'Angleterre]] en [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1997-1998|1998]], demi-finaliste du [[Challenge européen de rugby à XV|challenge européen]] en [[Challenge européen 2002-2003|2003]] et [[Challenge européen 2006-2007|2007]] ainsi que de la [[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d'Europe]] en [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2007-2008|2008]]. === En équipe nationale === Richard Hill participe à deux Coupes du monde, avec un titre de [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|champion du monde 2003]] et une place de [[Coupe du monde de rugby à XV 1999|quart de finaliste en 1999]]. Il remporte également trois Tournois en [[équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2000|2000]], [[équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2001|2001]], [[équipe d'Angleterre de rugby à XV au Tournoi des Six Nations 2003|2003]], le dernier en réussissant enfin à réaliser le [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]]<ref group="Note">Outre ces deux grandes compétitions en équipe nationale, Hill remporte trois [[Triple couronne (rugby à XV)|Triples Couronnes]] (1997, 2002 et 2003), sept ''[[Calcutta Cup|{{langue|en|Calcutta Cup}}]]'' (1997, 1998, 1999, 2001, 2002, 2003 et 2004), six ''[[Millennium Trophy|{{langue|en|Millennium Trophy}}]]'' (1997, 1998, 1999, 2000, 2002 et 2003) et trois [[Angleterre-France en rugby à XV|trophées Eurostar]] (2000, 2001 et 2003).</ref>. ==== Coupe du monde ==== {| class="wikitable centre alternance" style="font-size:90%; text-align:center; width:65%;" |+'''Détails du parcours de Richard Hill en Coupe du monde.''' |---- ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:22%;" | Édition ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:22%;" | Rang ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:20%;" | Résultats Angleterre ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:20%;" | Résultats R. Hill ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:16%;" | Matchs R. Hill |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Coupe du monde de rugby à XV 1999|Royaume-Uni 1999]] | [[équipe d'Angleterre de rugby à XV à la Coupe du monde 1999|Quart de finaliste]] | 3 v, 0 n, 2 d || 3 v, 0 n, 2 d || 5/5 |---- style="background-color:gold;" ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|Australie 2003]] | '''[[équipe d'Angleterre de rugby à XV à la Coupe du monde 2003|Champion du monde]]''' | '''7 v, 0 n, 0 d''' || '''3 v, 0 n, 0 d''' || '''3/7''' |} <center> <small>Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite.</small> </center> ==== Tournoi ==== {| class="wikitable centre alternance" style="font-size:90%; text-align:center; width:65%;" |+'''Détails du parcours de Richard Hill dans le Tournoi des Six Nations.''' |---- ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:35%;" | Édition ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:10%;" | Rang ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:20%;" | Résultats Angleterre ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:20%;" | Résultats R. Hill ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:15%;" | Matchs R. Hill |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Cinq Nations 1997|Cinq Nations 1997]] | style="background-color:silver;" | 2 | 3 v, 0 n, 1 d | 3 v, 0 n, 1 d | 4/4 |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Cinq Nations 1998|Cinq Nations 1998]] | style="background-color:silver;" | 2 | 3 v, 0 n, 1 d | 1 v, 0 n, 1 d | 2/4 |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Cinq Nations 1999|Cinq Nations 1999]] | style="background-color:silver;" | 2 | 3 v, 0 n, 1 d | 3 v, 0 n, 1 d | 4/4 |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Six Nations 2000|Six Nations 2000]] | style="background-color:gold;" | 1 | 4 v, 0 n, 1 d | 4 v, 0 n, 1 d | 5/5 |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Six Nations 2001|Six Nations 2001]] | style="background-color:gold;" | 1 | 4 v, 0 n, 1 d | 4 v, 0 n, 1 d | 5/5 |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Six Nations 2002|Six Nations 2002]] | style="background-color:silver;" | 2 | 4 v, 0 n, 1 d | 4 v, 0 n, 1 d | 5/5 |---- style="background-color:gold;" ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Six Nations 2003|Six Nations 2003]] | '''1''' | '''5 v, 0 n, 0 d''' | '''5 v, 0 n, 0 d''' | '''5/5''' |---- ! scope="row" style="text-align:center;" | [[Tournoi des Six Nations 2004|Six Nations 2004]] | style="background-color:#CC9966;" | 3 | 3 v, 0 n, 2 d | 3 v, 0 n, 2 d | 5/5 |} <center> <small>Légende : v = victoire ; n = match nul ; d = défaite ; la ligne est en gras quand il y a [[Grand Chelem de rugby à XV|Grand Chelem]].</small> </center> == Statistiques == === En club === En quinze saisons passées avec les [[Saracens]], Richard Hill dispute 288 matchs<ref name="scrum"/> et marque ? points (? essais) toutes compétitions confondues. Il participe notamment à 19 matchs de [[Coupe d'Europe de rugby à XV|Coupe d'Europe]] et 19 rencontres de [[Challenge européen de rugby à XV|challenge européen]] au cours desquels il marque respectivement 7 et 5 essais<ref name="ercrugby">{{Lien web |url=http://www.ercrugby.com/fra/36_4571.php?player=1792&includeref=dynamic |titre=Richard Hill |site=www.ercrugby.com |éditeur=[[European Rugby Cup|ERC]] |consulté le=18 mars 2010 }}</ref>. {{boîte déroulante/début |titre=Détails des matchs de Richard Hill en club. |alignB=center |couleurFondT=transparent |couleurFondB=transparent |arrondi=0.6em }} {| class="wikitable centre" style="text-align:center; font-size:90%;" |+ class="hidden" | Détails des matchs de nom en club |---- ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:80px;" | Saison ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:150px;" | Club ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:200px;" | Compétition ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Matchs ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Points ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Essais ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Cartons jaunes<ref group="Note" name="CJ">Les cartons jaunes et rouges attribués aux joueurs pour officialiser les expulsions sont introduits en compétition lors de la saison 1999-2000. Cependant, les [[banc de pénalité|bancs de pénalité]] destinés aux expulsions temporaires de 10 minutes sont introduits dans le règlement officiel du championnat anglais le {{date|1|novembre|1997|en rugby à XV}}.</ref> ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Cartons rouges<ref group="Note" name="CJ"/> |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=2 bgcolor="#ffffff" | [[1993 en rugby à XV|1993]]-[[1994 en rugby à XV|1994]] | rowspan=2 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} [[Saracens]] | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV de 2e division|Championnat d'Angleterre D2]] || ? || ? || ? || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Coupe d'Angleterre de rugby à XV|Coupe d'Angleterre]] || ? || ? || ? || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=2 | [[1994 en rugby à XV|1994]]-[[1995 en rugby à XV|1995]] | rowspan=2 | {{ENG-d}} Saracens | Championnat d'Angleterre D2 || ? || ? || ? || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre || ? || ? || ? || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=2 bgcolor="#ffffff" | [[1995 en rugby à XV|1995]]-[[1996 en rugby à XV|1996]] | rowspan=2 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1995-1996|Championnat d'Angleterre]]<ref name="statbunker">{{Lien web |url=http://www.statbunker.com/rugby/btb/index.php?PL=player&PlayerID=117 |titre=Richard Hill |site=www.statbunker.com |consulté le=5 avril 2010}}</ref> || 15 || 10 || 2 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre || ? || ? || ? || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=2 | [[1996 en rugby à XV|1996]]-[[1997 en rugby à XV|1997]] | rowspan=2 | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1996-1997|Championnat d'Angleterre]]<ref name="statbunker"/> || 20 || 15 || 3 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre<ref name="stats">Voir le détail des références en [[Discussion:Richard Hill (rugby à XV)#Stats en club|page de discussion]].</ref> || 2 || - || - || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[1997 en rugby à XV|1997]]-[[1998 en rugby à XV|1998]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1997-1998|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile">{{Lien web|langue=en |url=http://www.guinnesspremiership.com/stats/profiles.php?player=3693&includeref=dynamic |éditeur=Rugby Premier Limited |titre=Richard Hill |site=www.guinnesspremiership.com |consulté le=17 mars 2010}}</ref> || 6 || - || - || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 2 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Challenge européen 1997-1998|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || 3 || - || - || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[1998 en rugby à XV|1998]]-[[1999 en rugby à XV|1999]] | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1998-1999|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 22 || 20 || 4 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 3 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Coupe d'Europe de rugby à XV 1998-1999|Coupe d'Europe]] <ref group="Note">Les clubs [[Angleterre|anglais]], parmi lesquels [[Bath Rugby|Bath]], tenant du titre, se retirent volontairement de la compétition pour protester contre son organisation.</ref> || - || - || - || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[1999 en rugby à XV|1999]]-[[2000 en rugby à XV|2000]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 1999-2000|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 16 || 30 || 6 || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 2 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Coupe d'Europe de rugby à XV 1999-2000|Coupe d'Europe]]<ref name="ercrugby"/> || 6 || 15 || 3 || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[2000 en rugby à XV|2000]]-[[2001 en rugby à XV|2001]] | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2000-2001|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/>{{,}}<ref name="statbunker"/> || 19 || 15 || 3 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 2 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2000-2001|Coupe d'Europe]]<ref name="ercrugby"/> || 6 || 15 || 3 || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[2001 en rugby à XV|2001]]-[[2002 en rugby à XV|2002]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2001-2002|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 15 || 5 || 1 || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 2 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Challenge européen 2001-2002|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || 6 || 5 || 1 || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[2002 en rugby à XV|2002]]-[[2003 en rugby à XV|2003]] | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2002-2003|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 18 || 20 || 4 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 2 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Challenge européen 2002-2003|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || 4 || 5 || 1 || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[2003 en rugby à XV|2003]]-[[2004 en rugby à XV|2004]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2003-2004|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 6 || 10 || 2 || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | Coupe d'Angleterre<ref name="statbunker"/> || 1 || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Challenge européen 2003-2004|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || 2 || 10 || 2 || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[2004 en rugby à XV|2004]]-[[2005 en rugby à XV|2005]] | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2004-2005|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 8 || 5 || 1 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | [[Coupe d'Angleterre de rugby à XV 2004-2005|Coupe d'Angleterre]]<ref name="statbunker"/> || - || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Challenge européen 2004-2005|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || - || - || - || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[2005 en rugby à XV|2005]]-[[2006 en rugby à XV|2006]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2005-2006|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || - || - || - || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | [[Coupe anglo-galloise de rugby à XV 2005-2006|Coupe anglo-galloise]]<ref name="itsrugby"/> || - || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Challenge européen 2005-2006|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || - || - || - || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[2006 en rugby à XV|2006]]-[[2007 en rugby à XV|2007]] | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2006-2007|Championnat d'Angleterre]] || 10 || 5 || 1 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | [[Coupe anglo-galloise de rugby à XV 2006-2007|Coupe anglo-galloise]]<ref name="itsrugby">{{Lien web |url=http://www.itsrugby.fr/joueur_593.html |titre=Hill Richard |site=www.itsrugby.fr |consulté le=3 avril 2010}}</ref> || 1 || 5 || 1 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Challenge européen 2006-2007|Challenge européen]]<ref name="ercrugby"/> || 4 || 5 || 1 || 1 || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[2007 en rugby à XV|2007]]-[[2008 en rugby à XV|2008]] | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | {{ENG-d}} Saracens | [[Championnat d'Angleterre de rugby à XV 2007-2008|Championnat d'Angleterre]]<ref name="guinness profile"/> || 10 || - || - || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | [[Coupe anglo-galloise de rugby à XV 2007-2008|Coupe anglo-galloise]]<ref name="itsrugby"/> || - || - || - || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Coupe d'Europe de rugby à XV 2007-2008|Coupe d'Europe]]<ref name="ercrugby"/> || 7 || 5 || 1 || - || - |------------ style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:white;" | colspan=3 | '''Total Saracens'''<ref name="scrum"/> || '''288''' || '''?''' || '''?''' || '''1''' || '''-''' |} {{boîte déroulante/fin}} === En équipe nationale === En huit années, Richard Hill dispute 71 matchs avec l'[[Équipe d'Angleterre de rugby à XV|équipe d'Angleterre]] au cours desquels il marque douze essais (60 points)<ref name="scrum">{{Lien web|langue=en |url=http://www.espnscrum.com/statsguru/rugby/player/12433.html |titre=Richard Hill |site=www.espnscrum.com |éditeur=[[ESPN]] |consulté le=12 mars 2010 }}</ref>. Il participe notamment à huit [[Tournoi des Six Nations|Tournois des Cinq/Six Nations]] (35 matchs) et à deux [[Coupe du monde de rugby à XV|Coupes du monde]] ([[Coupe du monde de rugby à XV 1999|1999]], [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|2003]]) pour un total de huit rencontres disputées en deux participations<ref group="Note">Dans l'ordre chronologique, il a : * disputé cinq matchs en [[Coupe du monde de rugby à XV 1999|1999]] (contre l'[[Équipe d'Italie de rugby à XV|Italie]], la [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|Nouvelle-Zélande]], les [[Équipe des Tonga de rugby à XV|Tonga]], les [[Équipe des Fidji de rugby à XV|Fidji]], l'[[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Afrique du Sud]]); * disputé trois matchs en [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|2003]] (contre la [[Équipe de Géorgie de rugby à XV|Géorgie]], la [[Équipe de France de rugby à XV|France]] et l'[[Équipe d'Australie de rugby à XV|Australie]]).</ref>{{,}}<ref name="scrum"/>. {{boîte déroulante/début |titre=Détails des matchs de Richard Hill en équipe d'Angleterre<ref name="scrum"/>. |alignB=center |couleurFondT=transparent |couleurFondB=transparent |arrondi=0.6em }} {| class="wikitable centre" style="text-align:center; font-size:90%;" |+ class="hidden" | Détails des matchs de Richard Hill en équipe d'Angleterre |---- ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:80px;" | Année ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:200px;" | Compétition ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Matchs ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Points ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Essais |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=2 | [[1997 en rugby à XV|1997]] | [[Tournoi des Cinq Nations 1997|Cinq Nations]] || 4 || 10 || 2 |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Test match]]s || 5 || 5 || 1 |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 bgcolor="#efefef" | [[1998 en rugby à XV|1998]] | [[Tournoi des Cinq Nations 1998|Cinq Nations]] || 2 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | [[Qualifications de la zone Europe pour la Coupe du monde de rugby à XV 1999|Qualification Coupe du monde]] || 2 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | Test matchs || 2 || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=3 bgcolor="#ffffff" | [[1999 en rugby à XV|1999]] | [[Tournoi des Cinq Nations 1999|Cinq Nations]] || 4 || 5 || 1 |---- bgcolor="#ffffff" | Test matchs || 3 || 5 || 1 |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Coupe du monde de rugby à XV 1999|Coupe du monde]] || 5 || 10 || 2 |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=2 bgcolor="#efefef" | [[2000 en rugby à XV|2000]] | [[Tournoi des Six Nations 2000|Six Nations]] || 5 || 5 || 1 |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | Test matchs || 5 || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=2 | [[2001 en rugby à XV|2001]] | [[Tournoi des Six Nations 2001|Six Nations]] || 5 || 10 || 2 |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | Test matchs || 2 || - || - |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=2 bgcolor="#efefef" | [[2002 en rugby à XV|2002]] | [[Tournoi des Six Nations 2002|Six Nations]] || 5 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | Test matchs || 3 || 5 || 1 |------------ bgcolor="#ffffff" | rowspan=3 | [[2003 en rugby à XV|2003]] | [[Tournoi des Six Nations 2003|Six Nations]] || 5 || - || - |---- bgcolor="#efefef" | Test matchs || 3 || - || - |---- style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Coupe du monde de rugby à XV 2003|Coupe du monde]] || 3 || - || - |------------ bgcolor="#efefef" | rowspan=2 | [[2004 en rugby à XV|2004]] | [[Tournoi des Six Nations 2004|Six Nations]] || 5 || - || - |---- bgcolor="#ffffff" | Test matchs || 3 || 5 || 1 |------------ style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:white;" | colspan=2 | '''Total''' || '''71''' || '''60''' || '''12''' |} {{boîte déroulante/fin}} === Avec les Lions britanniques === Richard Hill participe à trois tournées avec l'[[équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV|équipe des Lions britanniques et irlandais]], en [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 1997|1997]], [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2001|2001]] et [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2005|2005]], durant lesquelles il dispute dix rencontres<ref name="lions">{{Lien web|langue=en |url=http://www.lionsrugby.com/6012.php?player=1792&includeref=dynamic |titre=Richard Hill |site=www.lionsrugby.com |éditeur=[[Équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV|Lions britanniques et irlandais]] |consulté le=12 mars 2010 }}</ref>. En particulier, il joue cinq [[test match]]s : deux contre l'[[Équipe d'Afrique du Sud de rugby à XV|Afrique du Sud]] en 1997, deux contre l'[[Équipe d'Australie de rugby à XV|Australie]] en 2001, un contre la [[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|Nouvelle-Zélande]] en 2005. {{boîte déroulante/début |titre=Détails des matchs de Richard Hill avec les Lions britanniques<ref name="lions"/>. |alignB=center |couleurFondT=transparent |couleurFondB=transparent |arrondi=0.6em }} {| class="wikitable centre" style="text-align:center; font-size:90%;" |+ class="hidden" | Détails des matchs de Richard Hill avec l'équipe des Lions britanniques |---- ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:80px;" | Année ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Matchs ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Points ! scope="col" style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:#{{Charte sportive/Texte|rugby à XV}}; width:50px;" | Essais |------------ style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#efefef" | [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 1997|1997]] || 5 || - || - |------------ style="border-bottom:2px solid grey;" bgcolor="#ffffff" | [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2001|2001]] || 5 || 5 || 1 |------------ bgcolor="#efefef" | [[Tournée de l'équipe des Lions britanniques et irlandais de rugby à XV en 2005|2005]] || 3 || - || - |------------ style="background-color:#{{Charte sportive/Niveau 1|rugby à XV}}; color:white;" | '''Total''' || '''13''' || '''5''' || '''1''' |} {{boîte déroulante/fin}} == Style, revenus et activités en dehors du rugby == === Style === [[troisième ligne centre (rugby à XV)|Numéro 8]] de formation, Richard Hill devient très vite un troisième ligne polyvalent pouvant jouer aussi bien au centre que sur l'[[troisième ligne aile (rugby à XV)|aile]] côté ouvert et fermé<ref name="bioin"/>. Son grand gabarit et sa force font de lui le joueur le plus puissant des avants de l'équipe anglaise avec [[Martin Johnson]]<ref name="quartCE"/>. Outre sa polyvalence et sa force, il est également un joueur d'une grande constance qui délivre une performance de très haut niveau à chaque match joué<ref name="BBC farewell"/>. Par ses plaquages efficaces et dévastateurs, il réalise un travail de l'ombre qui profite à son équipe ; c'est pour cette raison qu'il reçoit le surnom de ''{{langue|en|Silent Assassin}}'' - l'assassin silencieux<ref name="BBC farewell"/>. Pour toutes ces raisons, il est un titulaire indiscutable et un joueur essentiel du XV de la rose et des Saracens. Son absence se fait toujours ressentir<ref name="bbcsquad">{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|England rugby squad in profile}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/3357883.stm | année=31 décembre 2003 | consulté le= 16 mars 2010 }}</ref> et le sélectionneur anglais [[Clive Woodward]] admet qu'il ne l'a jamais sorti du XV titulaire : {{Citation bloc|J'ai sorti Back et Dallaglio, mais je n'ai jamais sorti Richard Hill de mon équipe de départ. Il joue aussi bien en 6, 8 ou 7, trois postes où la compétition est très forte<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|England players hail Hill}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport2/hi/rugby_union/2870143.stm | année=20 mars 2003 | consulté le= 16 mars 2010 }}</ref>.|[[Clive Woodward]]|[[British Broadcasting Corporation|BBC]]}} Dès [[1997 en rugby à XV|1997]], le natif de Dormansland est associé en équipe d'Angleterre à [[Neil Back]] et [[Lawrence Dallaglio]] en troisième ligne. Ils jouent 41 matchs ensemble du {{date|22|novembre|1997|en rugby à XV}} à [[Manchester]] contre les ''[[Équipe de Nouvelle-Zélande de rugby à XV|{{langue|en|All Blacks}}]]'' au {{date|22|novembre|2003|en rugby à XV}} à [[Sydney]] contre les ''[[Équipe d'Australie de rugby à XV|{{langue|en|Wallabies}}]]''<ref name="trinity"/>. Cette troisième ligne est considérée comme l'une des toutes meilleures de l'histoire du rugby à XV à l'image de la troisième ligne des [[Coupe du monde de rugby à XV 1987|champions du monde 1987]] néo-zélandais [[Alan Whetton]], [[Buck Shelford|Wayne Shelford]] et [[Michael Jones (rugby à XV)|Michael Jones]] ou de la troisième ligne française du milieu des années 1970 composée de [[Jean-Claude Skrela]], [[Jean-Pierre Bastiat]] et [[Jean-Pierre Rives]]<ref name="bioin"/>. Les médias anglais lui donnent d'ailleurs le surnom de ''{{langue|en|Holy Trinity}}'' - la sainte trinité<ref name="bioin"/>{{,}}<ref name="trinity">{{Lien web|langue=en | url=http://www.dailymail.co.uk/sport/othersports/article-1022771/Back-stop-Dallaglio-the-2003-Holy-Trinity-signing-winning-style.html | titre={{langue|en|Back out to stop Dallaglio, the last one of the 2003 Holy Trinity, signing off in winning style}} | éditeur=''[[Daily Mail]]'' | site=www.dailymail.co.uk | année=29 mai 2008 | consulté le=9 mars 2010 }}</ref>. === Reconnaissance et récompenses === Avec une carrière internationale brillante, Hill a reçu des récompenses individuelles et des marques de reconnaissance. Il est nommé [[Ordre de l'Empire britannique|membre de l'Empire britannique]] en [[2004 en rugby à XV|2004]] pour avoir gagné la Coupe du monde avec l'équipe d'Angleterre<ref name="CBO">{{Lien web|langue=en |url=http://www.abc.net.au/news/stories/2004/01/01/1018868.htm |titre={{langue|en|English rugby stars delighted with New Year's honours}} |date={{1er}} janvier 2004 |année=2004 |mois=janvier |site=www.abc.net.au |consulté le=3 avril 2010 }}</ref>. Dans le cadre des célébrations du centenaire du [[stade de Twickenham]], il est intégré au ''{{langue|en|Twickenham Wall of Fame}}'', récompensant les cent meilleurs joueurs ayant marqué de leur empreinte l'histoire du stade, à l'occasion du test match entre l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande du {{date|21|11|2009|en rugby à XV}}<ref group="Note">Le [[stade de Twickenham]], inauguré en [[1909 en rugby à XV|1909]], fête ses cent ans en [[2009 en rugby à XV|2009]]. Dans le cadre des célébrations de son centenaire, un temple de la renommée ou ''{{langue|en|Wall of Fame}}'' est créé avec l'introduction de cent joueurs. Les lauréats sont désignés dès [[2000 en rugby à XV|2000]] au rythme de deux à chaque test match disputé au stade, les derniers étant désignés en [[2010 en rugby à XV|2010]].</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.rfu.com/microsites/museum/wofpage.aspx?section=47&wofpageid=581923757 |titre={{langue|en|Richard Hill (England)}} |auteur=Dai Llewellyn |année=2005 |mois=mai |site=www.rfu.com |éditeur=[[Fédération anglaise de rugby à XV|RFU]] |consulté le=3 avril 2010 }}</ref>. Il est l'un des cinq champions du monde anglais à figurer dans cette liste en compagnie de [[Martin Johnson]], [[Neil Back]], [[Lawrence Dallaglio]] et [[Jason Robinson]]<ref>{{Lien web|langue=en |url=http://www.skysports.com/story/0,19528,12333_5670784,00.html |titre={{langue|en|Johnson is Twickenham's finest}} |date=3 novembre 2009 |année=2009 |mois=novembre |site=www.skysports.com |éditeur=[[Sky Sports]] |consulté le=3 avril 2010 }}</ref>. === Sponsors et cachets === La professionnalisation du rugby à XV démarre en [[1995 en sport|1995]]<ref>{{Article | langue=fr | prénom1=Jean-Bernard Marie | nom1=Moles | titre=La professionnalisation du rugby français. Pouvoir économique et lien social | périodique=Corps & Culture | lien périodique=Corps & Culture | année=1998 | numéro=3 Sport et lien social | url texte=http://corpsetculture.revues.org/document470.html | consulté le=16 mars 2010 }}</ref> avec [[Jonah Lomu]] en fer de lance<ref name="Wilkinson set for Beckham treatment">{{Lien web|langue=en | éditeur=[[British Broadcasting Corporation|BBC]] | site=news.bbc.co.uk | titre={{langue|en|Wilkinson set for Beckham treatment}} | url=http://news.bbc.co.uk/sport1/hi/rugby_union/rugby_world_cup/3279733.stm | auteur = Phil Harlow | année=23 novembre 2003 | consulté le= 16 mars 2010 }}</ref>. Elle se poursuit et s'accentue dans les [[années 2000]]. Les sportifs voient alors leur statut évoluer et le monde du rugby à XV bascule vers un business de plus en plus important<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | site=www.telegraph.co.uk | titre={{langue|en|Rugby World Cup kicks England's players into the high-earning league}} | url=https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1442052/Rugby-World-Cup-kicks-Englands-players-into-the-high-earning-league.html | auteur= Susan Bisset | année=21 septembre 2003 | consulté le= 16 mars 2010 }}</ref>. Richard Hill lui-même est d'ailleurs recruté par [[Nike (entreprise)|Nike]]<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=[[Fédération anglaise de rugby à XV]] | site=www.rfu.com | titre={{langue|en|Nike - Official kit supplier to all the male England teams}} | url=http://www.rfu.com/AboutTheRFU/Sponsors/Nike | consulté le= 16 mars 2010 }}</ref> et la campagne mondiale victorieuse de 2003 associée à un statut de vedette reconnue de la « planète Ovalie », lui permet de renégocier son contrat à la hausse. === Autres activités, reconversion === À la suite de ses entorses répétées du genou gauche, Hill est opéré des ligaments croisés antérieurs<ref name="knee2005"/>. Il est absent la totalité de la saison 2005-2006 et une infection retarde son retour jusqu'en {{date-|octobre 2006}}<ref name="final2008"/>. Pendant sa convalescence, il écrit son autobiographie ''{{langue|en|Richard Hill : The Autobiography}}'' qui sort dans les librairies anglophones le {{date|26|octobre|2006|en rugby à XV}}<ref name="knee2005"/>. Deux ans plus tard, en raison de ses soucis de santé, il met fin à sa carrière de joueur et intègre l'encadrement des [[Saracens]] en s'occupant de l'équipe junior de [[rugby à sept]] du club deux jours par semaine. Puis il devient également directeur de la ''{{langue|en|Saracens Sports Foundation}}'' qui a pour objectif d'améliorer la vie des enfants au travers du sport en général et du rugby à XV en particulier<ref name="com">{{Lien web|langue=en | url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/international/england/3460866/Englands-World-Cup-final-winners-2003-Whatever-happened-to...-Rugby-Union.html | titre={{langue|en|England's World Cup final winners 2003: Whatever happened to...?}} | année=15 novembre 2008 | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | auteur=Paul Ackford | site=www.telegraph.co.uk | consulté le=16 mars 2010 }}</ref>. Par exemple, en [[2009 en rugby à XV|2009]], Hill participe activement à la campagne menée par la fondation dans les écoles pour apprendre aux enfants à identifier et repousser les formes de brutalités et d'intimidations<ref>{{Lien web|langue=en | éditeur=Rugby Premier Limited | site=www.guinnesspremiership.com | titre={{langue|en|Richard Hill is 'Kicking Bullying into Touch'}} | url=http://www.guinnesspremiership.com/news/12185.php | année=18 novembre 2009 | consulté le= 17 mars 2010 }}</ref>. À l'été 2008, il est élu membre du conseil d'administration de la ''[[Fédération anglaise de rugby à XV|{{langue|en|Rugby Football Union}}]]'' en remplacement de [[Simon Halliday]]<ref>{{Lien web|langue=en | url=https://www.telegraph.co.uk/sport/rugbyunion/international/england/2440173/Richard-Hill-lined-up-for-dual-role-at-Saracens-and-RFU.html | titre={{langue|en|Richard Hill lined up for dual role at Saracens and RFU}} | année=21 juillet 2008 | éditeur=''[[The Daily Telegraph|The Telegraph]]'' | auteur=Rob Wildman | site=www.telegraph.co.uk | consulté le=3 avril 2010 }}</ref>. Il travaille également comme manager dans le montage d'affaires le reste du temps<ref name="com"/>. == Notes et références == === Notes === {{références|groupe=Note|colonnes=2}} === Références === {{références}} == Annexes == {{Autres projets | commons = Category:Richard Hill | commons titre = Richard Hill }} === Bibliographie === * {{Ouvrage | langue=en | prénom1=Richard | nom1=Hill | titre=Richard Hill | sous-titre=The Autobiography | lieu=Londres | éditeur=[[Orion Publishing Group|Orion Publishing]] | année=2006 | mois=novembre | jour=1 | pages totales=336 | format livre=relié | isbn=978-0-7528-6970-4 }} === Liens externes === {{Liens}} {{Portail|rugby à XV|Angleterre}} {{Bon article|vote=BA|oldid=52316655|date=18 avril 2010}} {{DEFAULTSORT:Hill, Richard}} [[Catégorie:Joueur international anglais de rugby à XV]] [[Catégorie:Joueur des Saracens]] [[Catégorie:Troisième ligne aile (rugby à XV)]] [[Catégorie:Vainqueur de la Coupe du monde de rugby à XV]] [[Catégorie:Étudiant de l'université Brunel]] [[Catégorie:Membre de l'ordre de l'Empire britannique]] [[Catégorie:Naissance en mai 1973]] [[Catégorie:Naissance dans le Surrey]]
305679
https://fr.wikipedia.org/wiki/Messenger%20spam
Messenger spam
{{ébauche|sécurité informatique}} {{Confusion|Spim}} Le '''messenger spam''' (aussi appelé '''''NetBios Messenger spam''''' ou '''''IP-popup''''') est un [[Spam|usage abusif]] du service d'affichage des messages ‘’[[net send]]’’ de [[Microsoft Windows]] pour tromper les [[internaute]]s. Il affiche une [[boîte de dialogue]] en [[fenêtre surgissante]] (pop-up). Souvent ces messages affichent le lien vers un [[site web]] commercial frauduleux. Par exemple, où on veut y vendre de la pornographie, des médicaments sans ordonnance ou un [[logiciel]] pour se débarrasser de ce type de messages, alors qu'on peut s'en débarrasser gratuitement, en configurant correctement Windows. Normalement, ces messages sont envoyés par la commande [[NetBios]] : <code>net send <nom_utilisateur> message</code>, lancée depuis l'invite de commande [[MS-DOS]] de Windows. == Voir aussi == === Article connexe === *[[Spim]] === Liens externes === * [http://support.microsoft.com/kb/168893 Le Service Affichage des messages de Windows sur microsoft.com] * [http://assiste.com/Messenger_Spam.html Messenger spam sur assiste.com] * [http://assiste.com/Messenger_Spam.html#Contre_mesures Anti messenger spam sur assiste.com] {{Palette|Spam}} {{Portail|sécurité informatique}} [[Catégorie:Logiciel de messagerie instantanée]] [[Catégorie:Spam]] [[Catégorie:Microsoft Windows]]
305683
https://fr.wikipedia.org/wiki/Data%20Encryption%20Standard
Data Encryption Standard
{{langue du titre|en}} {{Voir homonymes|DES}} {{Infobox Chiffrement par bloc| nomComplet = DES ({{lang|en|Data Encryption Standard}})| image = Data Encryption Standard InfoBox Diagram.png| commentaire = Fonction-F de DES. | dérivéDe = [[Lucifer (cryptographie)|Lucifer]] | dérivéVers = [[Triple DES]], [[G-DES]], [[DES-X]], [[LOKI89]], [[ICE (cryptographie)|ICE]] | annéePublication = [[1975]] ([[1977]] pour le standard) | concepteurs = [[International Business Machines Corporation|IBM]]| tailleBloc = 64 bits | longueurClé = 56 bits | structure = [[Réseau de Feistel|schéma de Feistel]] | tours = 16 tours du DES | cryptanalyse = [[cryptanalyse linéaire]], [[cryptanalyse différentielle]], [[attaque par force brute]] maintenant envisageable }} Le '''{{lang|en|Data Encryption Standard}}''' ('''DES''', prononcer /{{MAPI|dɛs}}/) est un algorithme de [[chiffrement symétrique]] ([[chiffrement par bloc]]) utilisant des clés de 56 [[Bit (informatique)|bits]]. Son emploi n'est plus recommandé aujourd'hui, du fait de sa lenteur à l'exécution et de son espace de clés trop petit permettant une attaque systématique en un temps raisonnable. Quand il est encore utilisé c'est généralement en [[Triple DES]], ce qui ne fait rien pour améliorer ses performances. DES a notamment été utilisé dans le système de mots de passe [[UNIX]]. Le premier standard DES est publié par [[Federal Information Processing Standard|FIPS]] le {{Date|15|janvier|1977}} sous le nom FIPS PUB 46. La dernière version avant l'obsolescence date du {{Date|25|octobre|1999}}<ref>{{lien web|date = 25 10 1999|consulté le= 20 10 2015|url=http://csrc.nist.gov/publications/fips/fips46-3/fips46-3.pdf|format=pdf|langue=en|titre={{langue|en|Data Encryption Standard (DES)}}}}.</ref>. == Histoire == En {{date-|mai 1973}}, le ''{{lang|en|National Bureau of Standards}}'' américain demande la création d'un algorithme de chiffrement utilisable par les entreprises. À cette époque, [[International Business Machines Corporation|IBM]] dispose déjà d'un [[Algorithmique|algorithme]] appelé [[Lucifer (cryptographie)|Lucifer]], conçu en 1971 par [[Horst Feistel]]. En bonne logique, cet algorithme aurait dû être sélectionné par le NBS. En pratique, ce fut presque le cas : la [[National Security Agency|NSA]] demanda que ''Lucifer'' soit modifié, par ses soins. Ainsi fut créé le DES, qui fut adopté comme standard en [[novembre 1976]]. Cela suscita des soupçons selon lesquels la NSA aurait volontairement affaibli l'algorithme, dans le but de pouvoir le casser. Étrangement, le DES s'est révélé résistant à plusieurs attaques ne devant apparaître dans la communauté académique que beaucoup plus tard. Encore plus étonnant, ''Lucifer'', lui, résistait moins bien. Ceci permet de penser que la NSA avait connaissance dès cette époque de ces techniques de [[cryptanalyse]] et qu'elle aurait donc, en réalité, rendu DES plus résistant<ref>[http://www.intelligence.senate.gov/pdfs/95nsa.pdf Involvement of NSA in the development of the data encryption standard]</ref>. L'équipe d'IBM impliquée dans la conception et l'analyse du chiffrement comprenait Feistel, Walter Tuchman, [[Don Coppersmith]], Alan Konheim, Carl Meyer, Mike Matyas, [[Roy Adler]], Edna Grossman, Bill Notz, Lynn Smith et [[Bryant Tuckerman]]. == Fonctionnement == L'algorithme DES transforme un bloc de [[Processeur 64 bits|64 bits]] en un autre bloc de 64 bits. Il manipule des clés individuelles de 56 bits, représentées par 64 bits (avec un bit de chaque octet servant pour le [[Somme de contrôle|contrôle de parité]]). Ce système de [[chiffrement symétrique]] fait partie de la famille des chiffrements itératifs par blocs, plus particulièrement il s'agit d'un [[schéma de Feistel]] (du nom de [[Horst Feistel]] à l'origine du chiffrement [[Lucifer (cryptographie)|Lucifer]]). D'une manière générale, on peut dire que DES fonctionne en trois étapes : * permutation initiale et fixe d'un bloc (sans aucune incidence sur le niveau de sécurité) ; * le résultat est soumis à 16 itérations d'une transformation, ces itérations dépendent à chaque tour d'une autre clé partielle de 48 bits. Cette clé de tour intermédiaire est calculée à partir de la clé initiale de l'utilisateur (grâce à un réseau de tables de substitution et d'opérateurs [[OU exclusif|XOR]]). Lors de chaque tour, le bloc de 64 bits est découpé en deux blocs de 32 bits, et ces blocs sont échangés l'un avec l'autre selon un schéma de Feistel. Le bloc de 32 bits ayant le poids le plus fort (celui qui s'étend du bit 32 au bit 64) subira une transformation ; * le résultat du dernier tour est transformé par la [[fonction inverse]] de la permutation initiale. DES utilise huit tables de substitution (les [[S-Box]]es) qui furent l'objet de nombreuses controverses quant à leur contenu. On soupçonnait une faiblesse volontairement insérée par les concepteurs. Ces rumeurs furent dissipées au début des années 1990 par la découverte de la [[cryptanalyse différentielle]] qui démontra que les tables étaient bien conçues. == Attaques == Plusieurs attaques ont été découvertes sur DES. Elles permettent de diminuer les coûts d'une recherche exhaustive des clés qui se monte à <math>2^{55}</math> opérations en moyenne. Certaines de ces méthodes ne sont plus efficaces avec des algorithmes de chiffrement plus récents du fait de l'introduction d'un [[effet avalanche]]. * La [[cryptanalyse différentielle]] découverte par [[Eli Biham]] et [[Adi Shamir]] en [[1991]] permet de trouver la clé en utilisant <math>2^{47}</math> textes clairs. Le principe est de disposer d'un DES implémenté dans une boîte noire hermétique avec une clé secrète à l'intérieur. En fournissant suffisamment de texte en entrée, on peut statistiquement analyser le comportement des sorties selon les entrées et retrouver la clé. Les entrées utilisées pour cette attaque doivent mutuellement présenter une légère différence (par exemple un bit qui change). En regardant comment la différence affecte la sortie, on peut établir des statistiques et en augmentant le nombre d'entrées, on améliore la fiabilité de l'attaque. * L’attaque-T (''Tickling attack'') est une variante de la [[cryptanalyse différentielle]] découverte en 1974 lors de la conception du DES par les chercheurs d'IBM. Pendant une vingtaine d'années, le silence a été complet sur cette découverte. C'est [[Don Coppersmith]] qui révèlera le secret en 1994<ref name="coppersmith"> {{article|langue=en| nom1 = Coppersmith | prénom = Don | année = 1994 | mois = 05 | titre = The Data Encryption Standard (DES) and its strength against attacks | journal = IBM Journal of Research and Development | volume = 38 | numéro = 3 | pages = 243 | url = http://www.research.ibm.com/journal/rd/383/coppersmith.pdf | format = PDF }}</ref>. À l'époque, elle avait incité les concepteurs de DES à renforcer le contenu des tables de substitution (au lieu de l'affaiblir comme la rumeur le laissait entendre). * La [[cryptanalyse linéaire]], inventée par Henri Gilbert et indépendamment par [[Mitsuru Matsui]] en [[1993]] est plus efficace mais moins pratique pour la simple et bonne raison que l'attaquant ne dispose pas de la boîte noire et qu'il ne peut pas soumettre ses propres textes. Cette attaque nécessite <math>2^{43}</math> couples (tous chiffrés avec la même clé) que l'attaquant a pu récupérer par un moyen ou un autre. Elle consiste à faire une approximation linéaire de DES en le simplifiant. En augmentant le nombre de couples disponibles, on améliore la précision de l'approximation et on peut en extraire la clé. * Le [[compromis temps-mémoire]] est un concept inventé par [[Martin Hellman]] au début des années 1980. En partant du principe que le même message va être chiffré plusieurs fois avec des clés différentes, on pourrait calculer une immense table qui contient toutes les versions chiffrées de ce message. Lorsque l'on intercepte un message chiffré, on peut le retrouver dans la table et obtenir la clé qui avait été utilisée pour le coder. Cette attaque n'est bien sûr pas faisable car nous avons besoin d'une table de l'ordre du milliard de GB. Le génie d'Hellman a été de trouver un moyen pour réduire cette table à environ 1 [[téraoctet]] (soit 1 million de fois moins que la table complète), ce qui est faisable de nos jours. * D'[[Attaque par canal auxiliaire|autres attaques]] sont spécifiques à des implémentations et ne sont pas forcément spécifiques à DES. Dans le cas d'un DES implémenté dans du matériel, on pourrait [[Analyse de consommation (cryptographie)|analyser la consommation électrique]] et déduire certaines informations sur la clé (une consommation accrue indique des bits actifs{{Référence souhaitée}}). Le même style d'attaque peut aussi être employé sur un [[ordinateur]] en calculant le [[Attaque temporelle|temps mis pour chiffrer]] avec des textes différents ou en analysant la mémoire utilisée. * Toutes les autres attaques sur DES visent à réduire le temps de calcul d'une recherche exhaustive en utilisant des machines spécifiquement conçues pour la tâche (grâce à des [[FPGA]] en parallèle par exemple). Une telle machine a été construite en [[1998]]. [[Deep Crack]] a coûté environ {{unité|200000|$}} et pouvait casser la clé en moins d'une semaine. Le [[calcul distribué]] en utilisant les ordinateurs des particuliers ([[distributed.net]]) a prouvé son efficacité en cassant une clé en moins de 24 [[Heure (temps)|heures]]. == Statut == L'algorithme initialement conçu par [[International Business Machines Corporation|IBM]] utilisait une clé de 112 bits. L'intervention de la [[National Security Agency|NSA]] a ramené la taille de clé à 56 bits. De nos jours, le [[Triple DES]] reste très répandu, et le DES « simple » ne subsiste que dans d'anciennes applications. Le standard DES a été remplacé en [[2001]] par l'[[Standard de chiffrement avancé|AES]] (Advanced Encryption Standard). == Notes et références == === Notes === {{Références|groupe=note}} === Références === {{Références}} == Annexes == === Articles connexes === * [[Constantes du DES]] * [[Cryptographie symétrique]] * [[Triple DES]] * [[Advanced Encryption Standard|AES]] * [[Nombre rien-dans-la-manche]] === Liens externes === * {{en}} [http://www.engr.mun.ca/~howard/PAPERS/ldc_tutorial.pdf A Tutorial on Linear and Differential Cryptanalysis] par Howard M. Heys : Document résumant l'analyse linéaire et différentielle {{Palette|Algorithmes chiffrement par bloc|Défi RSA}} {{Portail|Cryptologie}} [[Catégorie:Défi RSA|*]] [[Catégorie:Algorithme de cryptographie symétrique]] [[Catégorie:Algorithme de chiffrement par bloc]]
305685
https://fr.wikipedia.org/wiki/Huawei
Huawei
{{Confusion|Hawaï}} {{Coord|22.65347|114.05465|type:landmark_scale:10000|display=title|format=dms}} {{Infobox Société | nom = Huawei Technologies | couleur boîte = C8000B | titre blanc = oui | logo = Huawei wordmark 2019.svg | légende = | date de création = [[1987]] | dates-clés = | date de disparition = | fondateur = [[Ren Zhengfei]] | personnages-clés = | forme juridique = | siège (pays) = Chine | siège (ville) = [[District de Longgang (Shenzhen)|Longgang]], [[Shenzhen]] | direction actuelle = [[Ren Zhengfei]], [[PDG]]<br />[[Liang Hua]], président<br />[[Meng Wanzhou]], [[Directeur administratif et financier|DAF]] | actionnaires = [[Actionnariat salarié]] | secteurs d'activités = [[Télécommunications]], [[informatique]] | produits = | société mère = | société sœur = | filiales = | effectif = {{augmentation}} {{formatnum:194000}} (2019) | site web = https://consumer.huawei.com/fr/ <br /> https://www.huawei.com/fr/ | chiffre d'affaires = {{augmentation}} 121.72 milliards de dollars (2019) | évolution du CA = {{augmentation}} +15 % de 2016 à 2017 | évolution du résultat net = {{augmentation}} + 33 % en 2013 à {{nombre|4.5|milliards}} de dollars | dette = | capitalisation boursière = | fonds propres = | somme du bilan (banques) = | primes brut (assurances) = | action = | signature = ''{{lang|en|Make it possible}}'' | upright = | revenus = {{augmentation}} 288,197 milliards [[Yuan]] (2014) | date de mise à jour = 13/04/2015 }} '''Huawei''' (<small>prononciation française :</small> {{MSAPI|[wawɛj]}}; en {{chinois|t=華為|s=华为|p=Huáwéi}} {{prononciation|Huawei pronunciation.ogg}}), officiellement '''Huawei Technologies Co., Ltd.''' (en {{chinois|t=華為技術有限公司|s=华为技术有限公司|p=Huáwéi jíshù yǒuxiàn gōngsī}}), est une [[entreprise]] fondée en [[1987]], dont le siège social se trouve à [[Shenzhen]] en [[Chine]] et qui fournit des solutions dans le secteur des [[technologies de l'information et de la communication]] (TIC). Le métier historique de Huawei est la fourniture de [[Réseau de télécommunications|réseaux de télécommunication]] aux [[Opérateur de télécommunications|opérateurs]] : l'entreprise fournit des matériels, des logiciels et des prestations de services pour les réseaux de télécommunications des opérateurs et les [[Réseau informatique|réseaux informatiques]] des entreprises. Huawei en élargissant son marché est devenu un fournisseur de solutions numériques en [[Terminal (télécommunications)|terminaux]], réseaux et cloud, pour les opérateurs, entreprises et consommateurs. Ses produits et solutions sont déployés dans plus de {{nombre|170|pays}}. Il est le plus grand fabricant de matériel de télécommunication du monde<ref name=":0">{{Lien web |langue=fr |prénom=Dan |nom=Schiller |titre=Qui surveille, la CIA ou Huawei ? |url=https://www.monde-diplomatique.fr/mav/170/SCHILLER/61707 |site=Le Monde diplomatique |date=2020-04-01}}</ref>. Huawei fait l'objet de nombreuses critiques, ce qui amène en particulier plusieurs pays à refuser le développement de la [[5G]] par Huawei, au vu du risque d'espionnage estimé. == Dénomination == ''Huáwéi'' est un jeu de mots basé sur l’expression 中华有为 Zhōnghuá yǒuwéi – qui signifie « La Chine prometteuse ». Le fondateur l'a raccourci en « 華為 Huawei »: Le caractère [[wikt:fr:華|華]] signifie notamment « Chine »<!-- Ne pas confondre avec le caractère [[:wikt:fr:花|花]], proche phonétiquement, qui signifie « fleur » -->, mais peut aussi être utilisé comme adjectif pour signifier « beau », « splendide ». Le caractère [[wikt:fr:為|為]] signifie « action » ou « travail fini ». ''Huáwéi'' lui-même en tant que mot dissyllabique peut donc être traduit en « bel ouvrage ». == Histoire == === Création et développement === [[Fichier:Ren_Zhengfei_2014.jpg|vignette|Ren Zhengfei en 2014.]] L'entreprise a été créée en [[1987]] à [[Shenzhen]], à l'époque [[zone économique spéciale]] développée à proximité de [[Hong Kong]], par [[Ren Zhengfei]], ancien colonel<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Éric Chalmet |titre=Le chinois Huawei brigue le leadership mondial d'Ericsson |périodique=La Tribune |date=2011-04-19 |url=http://www.latribune.fr/journal/edition-du-1904/marches-emergents/1149423/le-chinois-huawei-brigue-le-leadership-mondial-d-ericsson-.html |consulté le=2018-05-27 |site=latribune.fr }}.</ref> de l'[[Armée populaire de libération]], membre du [[Parti communiste chinois]], qui est devenu un [[Magnat (surnom)|magnat]] des télécommunications<ref>{{Article |langue=en |auteur=Blake Schmidt |titre=Huawei's CEO Built an Empire. Trump Could Tear it Down |périodique=Bloomberg |date=2018-12-09 |url=https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-12-09/huawei-s-ceo-survived-a-famine-can-he-weather-president-trump |consulté le=2018-12-10 |pages= |site=bloomberg.fr }}.</ref>. Le premier produit commercialisé par Huawei en 1988 est le [[Autocommutateur téléphonique privé|PABX]], un [[Commutateur téléphonique|commutateur]] pour les entreprises. === Internationalisation === En 1997, Huawei décroche son premier contrat à l’étranger et, en 2004, son premier gros contrat en Europe en signant avec le fournisseur néerlandais {{Lien|langue=en|trad=Telfort|fr=}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Alain Coffre |titre=Huawei gagne son premier contrat 3G en Europe |url=http://www.mobiworld.fr/2004121916/mobibiz/operateur-mobile/huawei-gagne-son-premier-contrat-3g-en-europe.html |site=mobiworld.fr |consulté le=2018-05-27|date=2004-12-19}}.</ref>. En 2003, Huawei s’installe en [[France]], notamment à [[Boulogne-Billancourt]] et [[Issy-les-Moulineaux]]. Plus tard, le groupe ouvrira une antenne à [[Lyon]] en 2011 puis un centre de recherche à [[Grenoble]] en 2018<ref>{{Lien web |titre=Huawei ouvre à Grenoble un centre de recherche |url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/11/27/97002-20181127FILWWW00048-huawei-ouvre-a-grenoble-un-centre-de-recherche.php |site=www.lefigaro.fr |date=27 novembre 2018 |consulté le=21 décembre 2018}}.</ref>. En 2007, Huawei transfère son siège européen de [[Londres]] à [[Düsseldorf]]. Le {{date|28 septembre 2007}}, Huawei Technologies et [[Bain Capital]] tentent de racheter le fabricant d'équipements réseau [[3Com]] pour un montant de {{nombre|2.2|milliards}} de dollars américains<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Jérôme Bouteiller |titre=Le chinois Huaweï s'offre l'équipementier 3Com |url=http://www.clubic.com/actualite-81160-chinois-huawei-offre-equipementier-3com.html |site=clubic.com |date=2007-09-28 |consulté le=2018-05-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur= |titre=3Com passe dans le giron du fonds Bain Capital et du chinois Huawei |périodique=Les Échos |date=2007-09-28 |url=https://www.lesechos.fr/28/09/2007/lesechos.fr/300206199_3com-passe-dans-le-giron-du-fonds-bain-capital-et-du-chinois-huawei.htm |consulté le=2018-05-27 |site=lesechos.fr }}.</ref>, mais l'offre est abandonnée à cause de l'opposition du gouvernement américain pour des raisons de [[sécurité nationale]], face aux menaces de [[cyber-espionnage]] venues de Chine<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Yves Drothier |titre=Le rachat de 3Com par le chinois Huawei inquiète les États-Unis |url=http://www.journaldunet.com/solutions/systemes-reseaux/actualite/08/0107-3com-rachat-en-question-cyber-espionnage.shtml |site=journaldunet.com |date=2008-01-07 |consulté le=2018-05-27}}.</ref>. En 2009, Huawei met en œuvre le premier réseau [[LTE (réseaux mobiles)|LTE]] commercial dans le monde pour l’opérateur finno-suédois [[Telia|Telia Sonera]], pour couvrir la ville d’[[Oslo]] en haut débit mobile<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Christian D. |titre=Huawei et TeliaSonera : première connexion sur réseau LTE |url=http://www.generation-nt.com/huawei-teliasonera-connexion-reseau-lte-demonstration-actualite-754621.html |site=generation-nt |date=2009-06-11 |consulté le=2018-05-27}}.</ref>. Depuis 2009, Huawei commercialise également des téléphones portables en marque propre, sous [[Android]]<ref>{{Article |langue=fr |auteur= |titre=Huawei sort son premier mobile en France |périodique=La Tribune |date=2009-12-16 |url=http://www.latribune.fr/journal/edition-du-1612/business-techno/329003/huawei-sort-son-premier-mobile-en-france.html |consulté le=2018-05-27 |site=latribune.fr }}</ref>. === Acteur majeur mondial === En 2010, avec {{nombre|19.81|milliards}} d’euros de chiffre d'affaires, Huawei devient le deuxième fournisseur mondial en réseaux de télécommunications, derrière [[Ericsson]] et devant [[Nokia Networks|Nokia Siemens Networks]], [[Alcatel-Lucent]], [[Cisco Systems]] et [[ZTE]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei devient le deuxième plus grand fournisseur mondial en télécoms |url=http://www.itrnews.com/articles/104296/huawei-devient-deuxieme-plus-grand-fournisseur-mondial-telecoms.html |site=itrnews.com |date=2010-06-26 |consulté le=2018-05-27}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Édouard Laugier |titre=Huawei, nouveau numéro 2 mondial des équipementiers télécoms |url=https://bfmbusiness.bfmtv.com/01-business-forum/huawei-nouveau-numero-2-mondial-des-equipementiers-telecoms-531796.html/ |site=bfmbusiness.bfmtv.com |date=2011-04-11}}</ref>. Ceux-ci ont vu leurs parts de marché en Asie s'effriter et ont assisté à la montée en puissance du groupe chinois sur les marchés émergents et occidentaux. En 2010, Huawei réalise 65 % de son [[chiffre d'affaires]] à l'export, contre 60 % en 2009. Il s'élève à {{nombre|185.2|milliards}} de yuans ({{nombre|27.36|milliards}} de dollars) en hausse de 24,2 % par rapport à 2009. En 2011, Huawei se développe sur le marché de terminaux et des solutions pour les entreprises ([[informatique en nuage]], [[téléprésence]], [[centre de données]], sécurité…). En 2011, Huawei travaille avec 45 des 50 principaux opérateurs de télécommunication, et possède {{nombre|110000|collaborateurs}} dans {{nombre|140|pays}}. Ces collaborateurs sont composés de 80 % d'ingénieurs avec une moyenne d'âge de {{nombre|29|ans}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Édouard Laugier |titre=Christian Paquet : “L'influence de la culture chinoise : rien n'est immuable et tout est dans le mouvement” |url=http://www.lenouveleconomiste.fr/christian-paquet-linfluence-de-la-culture-chinoise-1766-10061/ |site=lenouveleconomiste.fr |date=2011-04-05 |consulté le=2018-05-27}}</ref>. En 2013, 70 % du chiffre d'affaires de Huawei est réalisé à l'international<ref>{{Article |langue=fr |auteur= |titre=Huawei à l'assaut d'Apple et Samsung en Europe |périodique=L'Expansion |date=2013-06-18 |url=http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/huawei-a-l-assaut-d-apple-et-samsung-en-europe_390175.html |consulté le=2018-05-27 |site=lexpansion.lexpress.fr }}</ref>. Preuve de cette croissance, Huawei s'impose progressivement comme l'un des constructeurs de smartphones les plus importants. Au deuxième trimestre 2018, l'entreprise chinoise dépasse ainsi le géant Apple quant au nombre de smartphones vendus<ref>{{Article |langue=fr-FR |titre=Huawei numéro 2 du marché des smartphones : pourquoi est-il préféré à Apple ? |périodique=MonPetitForfait |date=2018-08-01 |lire en ligne=https://www.monpetitforfait.com/smartphone/48165-huawei-numero-2-du-marche-des-smartphones-pourquoi-est-il-prefere-a-apple |consulté le=2018-08-01 }}</ref>. Selon le cabinet Dell'Oro, en 2018, Huawei est le premier fabricant mondial d'équipements télécoms avec 31 % du marché (contre 29 % pour [[Ericsson]] et 23 % pour [[Nokia]]). En 2018, Huawei est le {{2e|constructeur}} mondial de smartphones derrière [[Samsung Electronics|Samsung]] et devant [[Apple]]<ref>[https://www.frandroid.com/marques/huawei/545820_huawei-reste-numero-2-mondial-devant-apple-avant-les-fetes-de-fin-dannee Huawei reste {{nobr|numéro 2}} mondial devant Apple… avant les fêtes de fin d’année], frandroid.com.</ref>. En 2018, Huawei doit se retirer du marché australien. En effet, les autorités australiennes ont exclu le chinois Huawei des contrats pour la mise en place de la future infrastructure [[5G]] du pays<ref>{{lien web |auteur1=Rémi Jacquet |titre=Huawei ne pourra pas participer aux infrastructures 5G en Australie |url=https://www.lesnumeriques.com/mobilite/huawei-ne-pourra-pas-participer-infrastructures-5g-en-australie-n77423.html |site=lesnumeriques.com |périodique=Les Numériques |date=24-08-2018 |consulté le=24-06-2023}}.</ref>. En 2019, Huawei ouvre un centre de cybersécurité à Bruxelles sur {{nombre|1 000 m2}}, Il va présenter sa pratique en [[cybersécurité]], de la chaîne d'approvisionnement à la recherche et développement en passant par les produits et les solutions Huawei. Les [[opérateurs de télécommunications]] auront la possibilité de tester et d'examiner ses matériels et auront accès au [[code source]]<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Boero |titre=Huawei ouvre son centre de cybersécurité à Bruxelles pour séduire l'Europe |url=https://www.clubic.com/pro/it-business/securite-et-donnees/actualite-851516-huawei-ouvre-centre-cybersecurite-bruxelles-seduire-europe.html |périodique=clubic.com |date=06 mars 2019 |consulté le=16 novembre 2020}}</ref>. Huawei possédait déjà deux centres de cybersécurité sur le sol européen : l'un à Londres, ouvert en 2010, et l'autre à Bonn en Allemagne, inauguré en 2018. En 2019, le groupe Huawei est en situation de quasi-monopole sur le continent africain<ref>{{Lien web |titre=Selon Huawei, « la Chine n’a aucun intérêt à espionner l’Afrique » |url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/26/selon-huawei-la-chine-n-a-aucun-interet-a-espionner-l-afrique_6013127_3212.html |site=lemonde.fr |date=26 septembre 2019}}</ref>. Il y dispose d'environ 70 % des parts du marché des infrastructures. Pareille domination (à laquelle ont largement contribué les facilités de financement fournis par les banques publiques d’État aux gouvernements ou opérateurs de télécommunications africains) place l’équipementier dans une position idéale pour le déploiement de la 5G en Afrique : des premiers contrats ont d’ailleurs été signés avec l’Afrique du Sud, le Kenya et l’Égypte et, en date de juillet 2020, aucun gouvernement africain n’a encore prononcé la moindre interdiction contre Huawei<ref name="+1">{{Lien web |langue=fr |titre=L'Afrique : nouvelle terre promise de la puissance numérique chinoise ? |url=https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/1a59e1f0-aef7-43e0-a251-0674c2255c3d/files/8d3dcd7d-7651-4b1b-9959-244e8cda0cd1 |site=Direction générale du Trésor |date=juillet 2020}}</ref>. En janvier 2020, le [[Royaume-Uni]] pose des garde-fous sur le déploiement de la 5G par Huawei, aucun équipement sur les cœurs de réseaux, part de marché limitée à 35 % et aucune présence sur les sites critiques, comme les centrales nucléaires<ref>{{Lien web |lang=fr |auteur=Raphaël Balenieri |titre=Le Royaume-Uni pourrait fermer ses portes à Huawei dès 2023 |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/le-royaume-uni-pourrait-fermer-ses-portes-a-huawei-des-2023-1205249 |périodique=[[Les Echos]] |date=24 mai 2020 |consulté le=26 juin 2020}}</ref>. Le 27 février 2020, se positionnant pour le déploiement la 5G en Europe, Huawei annonce son intention d’installer un site de production d’équipements en France<ref>{{Lien web |titre=5G : le chinois Huawei annonce vouloir installer un site de production en France |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/27/5g-le-chinois-huawei-annonce-vouloir-installer-un-site-de-production-en-france_6031086_3234.html |site=lemonde.fr |date=27 février 2020}}</ref>. En {{date-|octobre 2020}}, Huawei ouvre un centre de recherche et développement ([[R&D]]) consacré à la [[recherche fondamentale]] en [[mathématiques]] à Paris en France<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Vincent Fagot |titre=Malgré ses déboires dans la 5G, Huawei continue à investir en France |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/10/15/malgre-ses-deboires-dans-la-5g-huawei-continue-a-investir-en-france_6056116_3234.html |périodique=[[Le Monde]] |date=15 octobre 2020 |consulté le=16 octobre 2020}}</ref>. Au second trimestre 2020, Huawei détrône [[Samsung Electronics|Samsung]] et devient le {{1er|vendeur}} mondial de smartphones<ref>[https://www.presse-citron.net/surprise-huawei-depasse-samsung-et-devient-le-numero-1-mondial-du-marche-des-smartphones/],presse.citron.net.</ref>. En {{date-|novembre 2020}}, Huawei annonce la vente de sa filiale [[Honor (marque)|Honor]], comprenant la marque, les usines et toutes les infrastructures affiliées, pour l'équivalent de {{nb|15,2 milliards}} de dollars à un consortium. La marque Honor représente 26 % des ventes de Huawei au moment de sa vente<ref>{{Lien web |auteur=Julie Zhu |titre=Huawei to sell phone unit for $15 billion to Shenzhen government, Digital China, others - sources |url=https://www.reuters.com/article/innovationNews/idUSKBN27Q0HB?il=0 |site=Reuters |date=10 novembre 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=David Kirton |titre=Huawei selling Honor brand to agent-dealer consortium to keep smartphone unit alive |url=https://www.reuters.com/article/us-huawei-technologies-m-a-digital-china/huawei-selling-honor-brand-to-agent-dealer-consortium-to-keep-smartphone-unit-alive-idUSKBN27W30G |site=Reuters |date=17 novembre 2020}}</ref>. En décembre 2020, Huawei annonce qu'il va installer à [[Brumath]] en [[Alsace]] un site de production d’équipements liés notamment à la technologie 5G. Il emploiera dans un premier temps trois cents personnes. Ce sera sa première usine de production hors de Chine<ref>{{lien web |auteur=Simon Leplâtre |titre=Huawei va implanter sa première usine de production hors de Chine dans l’est de la France |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/12/17/huawei-va-implanter-sa-premiere-usine-de-production-hors-de-chine-dans-l-est-de-la-france_6063780_3234.html |périodique=[[Le Monde]],[[AFP]] |date=17 décembre 2020 |consulté le=17 décembre 2020}}</ref>. Cette implantation est soutenue à hauteur de {{unité|800000|€}} par la région Grand Est<ref>{{Lien web |titre=Région Grand Est Délibération - Aide aux grandes entreprises |url=https://infosdelib.grandest.fr/CRGE_Delib/files/unzip///seance_177048/321_Tableau_Grandes_Entreprises_V2.pdf}}</ref> === Guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine === La directrice financière de Huawei, [[Meng Wanzhou]] qui est également la fille du fondateur Ren Zhengfei est arrêtée au Canada en {{date-|décembre 2018}} sur requête des autorités américaines qui l'accusent de fraude bancaire et de fraude électronique<ref>{{lien web |auteur=Stéphane Parent |titre=C’est officiel! Meng Wanzhou ciblée par la justice américaine qui présente au Canada une demande d’extradition |url=http://www.rcinet.ca/fr/2019/01/29/cest-officiel-meng-wanzhou-ciblee-par-les-etats-unis-qui-presente-au-canada-une-demande-dextradition/ |site=RCI |date=29 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Huawei : l’extradition de Meng Wanzhou, un dossier explosif entre le Canada, la Chine et les Etats-Unis |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/01/22/huawei-l-extradition-de-meng-wanzhou-un-dossier-explosif-entre-le-canada-la-chine-et-les-etats-unis_6026782_3210.html |site=lemonde.fr |date=22 janvier 2020}}</ref>. Le {{date-|28 janvier 2019}}, le [[secrétaire à la Sécurité intérieure des États-Unis]] [[Kirstjen Nielsen]], le [[procureur général des États-Unis]] [[Matthew Whitaker]], le [[Secrétaire au Commerce des États-Unis|secrétaire au Commerce]] [[Wilbur Ross]], le [[directeur du FBI]] [[Christopher A. Wray|Christopher Wray]] et les procureurs fédéraux annoncent vingt-trois chefs d'accusation (dont [[Criminalité financière|fraude bancaire et financière]], [[blanchiment d'argent]], complot visant à escroquer les États-Unis, vol de technologie des secrets commerciaux, prime offerte aux travailleurs qui volaient des informations confidentielles à des sociétés du monde entier, fraude par fil, [[entrave à l'exercice de la justice]] et [[Sanctions contre l'Iran|violations de sanctions]]) contre [[Meng Wanzhou]], Huawei, Huawei Device USA Inc. et la filiale iranienne de Huawei, Skycom. Le ministère a également déposé une demande d'extradition formelle concernant Meng auprès des autorités canadiennes le même jour<ref>{{lien web |titre=Acting Attorney General Whitaker Announces National Security-Related Criminal Charges Against Chinese Telecommunications Conglomerate Huawei |url=https://www.justice.gov/opa/gallery/acting-attorney-general-whitaker-announces-national-security-related-criminal-charges |site=U.S. Department of Justice |date=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Acting Attorney General Matthew Whitaker Announces National Security-Related Criminal Charges Against Chinese Telecommunications Conglomerate Huawei |url=https://www.justice.gov/opa/speech/acting-attorney-general-matthew-whitaker-announces-national-security-related-criminal |site=U.S. Department of Justice |date=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Chinese Telecommunications Device Manufacturer and its U.S. Affiliate Indicted for Theft of Trade Secrets, Wire Fraud, and Obstruction Of Justice |url=https://www.justice.gov/opa/pr/chinese-telecommunications-device-manufacturer-and-its-us-affiliate-indicted-theft-trade |site=U.S. Department of Justice |date=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Chinese Telecommunications Conglomerate Huawei and Huawei CFO Wanzhou Meng Charged With Financial Fraud |url=https://www.justice.gov/opa/pr/chinese-telecommunications-conglomerate-huawei-and-huawei-cfo-wanzhou-meng-charged-financial |site=U.S. Department of Justice |date=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=US files charges against China's Huawei and CFO Meng Wanzhou |url=https://www.bbc.com/news/world-us-canada-47036515 |série=[[BBC]] |date=28 janvier 2019 |consulté le=28 janvier 2018}}</ref>. Les États-Unis exercent au cours de l’année 2019 des pressions contre des dizaines de pays afin de les dissuader d'acheter du matériel de Huawei. Les [[services de renseignement américains]] se refusent toutefois à expliquer précisément en quoi le groupe chinois constituerait une menace pour la sécurité des réseaux de télécommunication mondiaux. D'après le chercheur américain en communication Dan Schiller, « la cause de cette panique est tout autre : alors que les États-Unis sont contraints d’abandonner leur leadership dans la mise en place des technologies réseaux de nouvelle génération, ce sont eux qui craignent de perdre l’accès à ces systèmes - un accès qu’ils s’étaient assuré grâce à une coopération de longue date entre le renseignement et les industriels<ref name=":0" />. » En 2019, Huawei est exclu de plusieurs appels d'offres notamment concernant les cœurs de réseaux, où ses équipements sont dans certains pays occidentaux démontés<ref>{{Lien web |auteur1=Sébastien Dumoulin |titre=Les opérateurs télécoms s'inquiètent des mesures contre Huawei |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0600599525931-les-operateurs-telecoms-sinquietent-des-mesures-contre-huawei-2240365.php |site=Les Echos |date=29 janvier 2019}}</ref>. En {{date-|mai 2019}}, Donald Trump annonce l'interdiction pour Huawei de vendre des équipements de réseaux aux États-Unis<ref>{{Lien web |titre=Huawei : la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’envenime |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/16/donald-trump-signe-un-decret-qui-exclut-huawei-du-marche-americain-des-telecoms_5462621_3210.html |site=Le Monde |date=17 mai 2019}}</ref>. Dans le cadre de la [[guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine]] et du soupçon envers Huawei de laisser Pékin espionner les télécommunications, le président américain [[Donald Trump]] interdit aux groupes américains de commercer dans les télécommunications auprès de sociétés étrangères jugées dangereuses pour la sécurité nationale, et [[Google]] suspend ses relations avec l'entreprise chinoise, utilisatrice de son système [[Android]]<ref>{{Lien web |titre=Google suspend ses relations avec le chinois Huawei, utilisateur de son système Android |url=https://www.lejdd.fr/International/tensions-commerciales-etats-unis-chine-google-suspend-ses-relations-avec-le-chinois-huawei-3899573 |site=lejdd.fr |date=20 mai 2019}}.</ref>. Il en va de même pour [[Intel]], [[Qualcomm]] et [[Broadcom]]<ref>{{Lien web |auteur1=Ulrich Rozier |titre=Huawei perd également ses contrats avec Intel, Qualcomm et Broadcom |url=https://www.frandroid.com/marques/huawei/595626_huawei-perd-egalement-ses-contrats-avec-intel-qualcomm-et-broadcom |site=Fr Android |date=20 mai 2019}}</ref>. Il faut noter que Huawei avait déjà anticipé un tel scénario et était déjà en train de développer une alternative à Android, un nouveau système d’exploitation sous le nom de code de "[[HarmonyOS]]" depuis 2012<ref>{{Lien web |titre=Huawei : HongMeng OS présent sur 1 million de smartphones |url=https://siecledigital.fr/2019/06/12/huawei-prepare-son-os-depuis-2012-et-a-deja-equipe-1-million-de-smartphones/ |site=siecledigital.fr |date=12 juin 2019 |consulté le=16 juin 2019}}</ref>. En {{date-|décembre 2019}}, des analyses effectuées par ''The Wall Steet Journal'' montrent que Huawei a moins recours aux fournisseurs américains depuis mai et élimine l'utilisation de [[Circuit intégré|puces]] américaines dans les nouveaux modèles de smartphones<ref>{{en}} Asa Fitch et Dan Strumpf, [https://www.wsj.com/articles/huawei-manages-to-make-smartphones-without-american-chips-11575196201 Huawei Manages to Make Smartphones Without American Chips], wsj.com, 2 12 2019</ref>. Le {{date-|18 novembre 2019}}, les États-Unis annoncent une prolongation de {{nobr|90 jours}} de la licence provisoire accordée à Huawei (la troisième prolongation après celles de mai et août)<ref>{{Lien web |langue=en |titre=U.S. Department of Commerce Extends Huawei Temporary General License |url=https://www.commerce.gov/news/press-releases/2019/11/us-department-commerce-extends-huawei-temporary-general-license |site=commerce.gov |date=18 novembre 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Huawei continue d’être balloté par la guerre commerciale entre les USA et la Chine |url=https://www.numerama.com/politique/573519-huawei-continue-detre-ballote-par-la-guerre-commerciale-entre-les-usa-et-la-chine.html |site=numerama.com |date=19 novembre 2019}}</ref>. Toutefois, malgré ce sursis, les smartphones Huawei ne peuvent toujours pas bénéficier de la certification Android et donc des applications Google<ref>{{Lien web |titre=Huawei : les États-Unis vont accorder un nouveau sursis de 6 mois |url=https://www.phonandroid.com/huawei-les-etats-unis-vont-accorder-un-nouveau-sursis-de-6-mois.html |site=phonandroid.com |date=15 novembre 2019}}</ref>. En février 2020, de nouveaux chefs d'accusation pour vol de secrets industriels s'ajoutant à ceux relatifs au commerce avec l'Iran et la Corée du nord sont prononcés contre Huawei<ref>{{lien web |titre=Huawei à nouveau inculpé aux Etats-Unis pour vol de secrets industriels |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/14/nouvelle-inculpation-de-huawei-a-new-york-pour-vol-de-secrets-industriels_6029524_3234.html |site=lemonde.fr |date=14 février 2020}}</ref>. En mai 2020, les États-Unis adoptent de nouvelles mesures interdisant la fourniture de composants électroniques semi-conducteurs à Huawei, dès le mois de septembre, sur la base de ses lois d'extraterritorialité, cet embargo devient mondial. [[TSMC]] (Taiwan Semiconductors Manufacturers), devra cesser ses fournitures<ref>{{lien web |auteur=Pierre Haski |titre=Entre Washington et Pékin, la guerre froide technologique |url=https://www.franceinter.fr/emissions/geopolitique/geopolitique-20-mai-2020 |site=franceinter.fr |date=20 mai 2020}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |auteur=Simon Leplâtre |titre=Le leader des puces électroniques TSMC ne fournira plus Huawei |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/20/le-leader-des-puces-electroniques-tsmc-ne-fournira-plus-huawei_6046714_3234.html |périodique=[[Le Monde]] |date=20 juillet 2020 |consulté le=20 juillet 2020}}</ref>. En parallèle du conflit sino-américain, d'autres nations prennent position et mettent à mal la place de Huawei sur l'échiquier mondial dans le déploiement de la 5G. En juillet 2020, la Grande-Bretagne annonce ainsi renoncer à continuer l'âge d'or des relations sino-britannique. Le 14 juillet 2020, le gouvernement britannique annonce ainsi bannir Huawei de tous ses projets de télécommunications avec une prise d'effet à compter du 21 janvier 2021<ref>{{Article |langue=fr |titre=En excluant Huawei de ses réseaux 5G, Londres enterre l’« âge d’or » de ses relations avec Pékin |périodique=[[Le Monde]] |date=2020-07-14 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/07/14/en-excluant-huawei-de-ses-reseaux-5g-londres-enterre-l-age-d-or-des-relations-avec-pekin_6046171_3234.html |consulté le=2020-07-15 }}.</ref>. La France confirme quant à elle que Huawei pourra investir sur son territoire<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Alexandre Boero |titre=Bruno Le Maire confirme que Huawei pourra investir sur la 5G en France, mais sous contrôle |url=https://www.clubic.com/pro/entreprises/huawei/actualite-6846-bruno-le-maire-confirme-que-huawei-pourra-investir-sur-la-5g-en-france-mais-sous-controle.html |site=clubic.fr |date=22 juillet 2020 |consulté le=22 juillet 2020}}</ref>. En 2021, malgré le changement d'administration, Huawei reste visé par les États-Unis en tant que menace pour la sécurité intérieure. Huawei avait appelé le nouveau gouvernement à « une politique d’ouverture »<ref>{{Lien web |titre=Huawei de nouveau dans le viseur des Etats-Unis en tant que menace pour la sécurité intérieure |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/03/13/huawei-de-nouveau-dans-le-viseur-des-etats-unis-en-tant-que-menace-de-la-securite-interieure_6072977_3210.html |périodique=[[Le Monde]] avec [[AFP]] |date=13 mars 2021 |consulté le=13 mars 2021}}</ref>. Au premier semestre 2021, Huawei voit son chiffre d'affaires baisser de 29,4 %, et celui de sa branche mobile de 47 %, à la suite des sanctions américaines. D'après le cabinet d’études Canalys, Huawei ne figure plus parmi les cinq premiers mondiaux du secteur des smartphones. Le cabinet Counterpoint, au premier trimestre de 2021 ne lui accorde plus que 4% de part de marché, contre 20 % au deuxième trimestre de 2020<ref>{{Lien web |titre=Le chiffre d’affaires de Huawei en recul, conséquence des sanctions des Etats-Unis toujours en vigueur |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/08/06/le-chiffre-d-affaires-de-huawei-en-recul-consequence-des-sanctions-des-etats-unis-toujours-en-vigueur_6090743_3234.html |site=LeMonde.fr avec [[AFP]],[[Associated Press]] |date=6 août 2021}}</ref>. En novembre 2021, Huawei annonce la vente de ses activités dans les serveurs suites aux sanctions américaines<ref>{{Lien web |titre=Huawei to sell key server division due to U.S. blacklisting- Bloomberg News |url=https://www.reuters.com/technology/huawei-sell-key-server-division-due-us-blacklisting-bloomberg-news-2021-11-02/ |site=Reuters |date=2 novembre 2021}}</ref>. == Marchés, produits et solutions == [[Fichier:Huawei_E220_HSDPA_USB_modem.jpg|vignette|Un modem USB Huawei.]] Huawei Technologies décline son offre à destination de trois types de marchés : opérateurs, entreprises, grand public. === Opérateurs === L'entreprise conçoit des équipements de télécommunications ([[Antenne-relais|antennes-relais]], [[Digital subscriber line access multiplexer|DSLAM]], [[Routeur|routeurs]], [[Commutateur réseau|commutateurs]]) pour les [[Opérateur de télécommunications|opérateurs de télécommunications]]. Huawei accompagne les opérateurs dans la migration de leurs infrastructures réseaux vers des technologies plus récentes (par exemple pour les réseaux mobiles GSM vers successivement la [[3G]], la [[4G]] ([[LTE (réseaux mobiles)|LTE]]), la [[5G]]), ce qui permet de remplacer les équipementiers en place. En matière de convergence des réseaux, Huawei construit le produit Single RAN ([[Radio access network|Radio Access Network]]), qui a pour fonction de fusionner toutes les capacités de communication radio d’un [[Réseau de téléphonie mobile|réseau cellulaire]] ([[Global System for Mobile Communications|GSM]], UMTS [[HSPA+]], [[LTE (réseaux mobiles)|LTE]]…) en un seul équipement<ref>[http://www.jdt.fr/news.php?id=172 Réseaux radio : Huawei mise sur le « single RAN »], ''Le Journal des Télécoms'', 28 avril 2009</ref>. La pose des câbles sous-marins de télécommunications constitue un nouvel axe de développement stratégique<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Pierre Manière |titre=LeTélécoms : pourquoi le chinois Huawei veut grandir dans les câbles sous-marins |url=https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms-pourquoi-le-chinois-huawei-veut-grandir-dans-les-cables-sous-marins-626277.html |site=latribune.fr |date=22 décembre 2016 |consulté le=5 mai 2020}}</ref> de Huawei, car jusqu'à présent, seules trois entreprises ([[Alcatel Submarine Networks|ASN]], [[TE Connectivity|TE Subcom]] et [[NEC]]) contrôlaient la majeure partie de ce marché mondial, sachant que 99 % du trafic internet passe par ces câbles dont 80 % du flux transite par les États-Unis quelle qu'en soit sa destination<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Dessous des cartes - Câbles sous-marins : la guerre invisible |url=https://www.arte.tv/fr/videos/078191-009-A/le-dessous-des-cartes-cables-sous-marins-la-guerre-invisible/ |site=arte.tv |année=2018 |consulté le=5 mai 2020}}</ref>. En difficulté depuis son interdiction d’accéder aux technologies américaines, Huawei vend sa participation majoritaire dans Huawei Marine, joint-venture avec le britannique [[Global Marine Systems]], sa filiale du secteur câbles sous-marins, qui avait vu le jour en 2008. Huawei cède ses 51 % à Hengtong Optic-Eletric<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Guillaume|nom1=Pitron|titre=L'enfer numérique|sous-titre=Voyage au bout d'un Like|lieu=Paris/53-Mayenne|éditeur=[[Les Liens qui libèrent|Les liens qui libèrent]]|année=2021|pages totales=344|passage=pages 297-300|isbn=979-10-209-0996-1}}</ref>, spécialiste de la fibre optique et du câblage. Huawei Marine a réalisé à ce jour de 90 projets du Pacifique à l'Atlantique<ref>{{Lien web |auteur=Pierre Manière |titre=Câbles sous-marins : Huawei jette l’éponge |url=https://www.latribune.fr/technos-medias/telecoms/cables-sous-marins-huawei-jette-l-eponge-819305.html |site=[[La Tribune (France, 1985)|La Tribune]] |date=4 juin 2019 |consulté le=14 avril 2021}}</ref>. === Entreprises === Pour les entreprises, Huawei développe des solutions de bout en bout : [[Commutateur réseau|commutateur]] [[PABX]], [[cloud computing]], communications unifiées<ref>[http://pro.01net.com/editorial/568299/comment-huawei-veut-conquerir-le-cloud/ Comment le constructeur chinois Huawei veut conquérir le cloud], Gilbert Kallenborn, ''[[L'Expansion]]'', 14 juin 2012</ref>, et solutions pour les gouvernements : Huawei 4G eLTE. En 2015, Huawei et Alstom ont finalisé un projet pilote à Valenciennes consistant à développer une technologie de réseau haut débit de radiocommunication multiservice [[LTE (réseaux mobiles)|LTE]] [[4G]] destinée à l'exploitation la signalisation embarquée des métros. Ce système prend en charge les messages vocaux et vidéo essentiels, le système [[Communication based train control|CBTC]] (contrôle des trains basé sur la communication en réseau) et des applications de données à large bande comme les systèmes d’information passagers et la diffusion continue en direct d’images en TVCF<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Alstom et Huawei finalisent le premier pilote LTE 4G destiné au métro |url=https://www.alstom.com/fr/press-releases-news/2015/6/alstom-et-huawei-finalisent-le-premier-pilote-lte-4g-destine-au-metro |site=alstom.com |jour=29 |mois=juin |année=2015 |consulté le=20 avril 2020}}</ref>. En mars 2020, Huawei se positionne sur le marché des hôpitaux en signant à Paris un accord-cadre avec Schnell Li-Fi, un « spin-off » de l'institut allemand Fraunhofer. Les deux sociétés vont proposer aux hôpitaux une solution mondiale pour les salles opérationnelles basée sur le [[Li-Fi]], une technologie similaire au [[Wi-Fi]], mais plus sécurisée, car elle utilise la lumière pour fournir du très haut débit<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Raphaël Balenieri |titre=Huawei veut désormais être un acteur de la connectivité des hôpitaux en France |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/huawei-veut-desormais-etre-un-acteur-de-la-connectivite-des-hopitaux-en-france-1181920 |périodique=[[Les Echos]] |date=4 mars 2020 |consulté le=26 juin 2020}}</ref>. === Grand public === [[Fichier:HUAWEI_Mate10.jpg|vignette|Le Huawei Mate 10, sorti en 2017.]] Pour le grand public, Huawei fabrique des [[Téléphone mobile|téléphones mobiles]]. Ses [[Smartphone|smartphones]] sont équipés du système d'exploitation [[Android]], mais également des [[Clé 3G|clés 3G]], [[Tablette tactile|tablettes]], modems hybrides 3G / Wi‑Fi… Présent dans les entreprises européennes en [[coentreprise]] depuis quelques années<ref>{{en}} http://www.huawei.com/uk/catalog.do?id=621</ref>, Huawei décide en {{date-|décembre 2009}} de s'implanter avec sa propre marque sur le marché grand public français en plaçant le U8230 équipé d'Android chez [[Bouygues Telecom]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Smartphone : le chinois Huawei à l'attaque du marché français avec sa propre marque |url=http://www.zdnet.fr/actualites/smartphone-le-chinois-huawei-a-l-attaque-du-marche-francais-avec-sa-propre-marque-39711566.htm |site=zdnet.fr}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Stéphanie Molinier |titre=Huawei lance son premier mobile Android avec Bouygues Telecom |url=http://www.01net.com/fiche-produit/avis-redac-6909/smartphones-huawei-u8230/ |site=01net.com |éditeur=01Net |date=2009-12-16}}</ref>. En 2011, sort le Huawei Sonic (U8650), également sous Android 2.3, et le Huawei Vision (U8850)<ref>[http://www.generation-nt.com/huawei-vision-android-gingerbread-smartphone-actualite-1239681.html Huawei Vision : smartphone chic sous Android Gingerbread], Génération Nouvelles Technologies, Christian D., 3 août 2011</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Sophie Cousineau |titre=Fabriqué en Chine 2.0 |url=http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/opinions/chroniques/sophie-cousineau/201108/08/01-4424334-fabrique-en-chine-20.ph |site=lapresseaffaires.ca |éditeur=La Presse Affaires |date=2011-08-08 |consulté le=2018-05-28}}</ref>. Leader mondial des ventes de modems USB 3G / 3G+, Huawei développe en 2009 le plus petit modem au monde, le i-Mo<ref>[http://www.generation-nt.com/huawei-imo-modem-hspa-wifi-lancement-mwc-actualite-232621.html Huawei i-Mo : plus petit modem HSPA / WiFi au monde], Christian D., Génération Nouvelles Technologies, 13 février 2009</ref>. Huawei construit la première tablette tactile sous Android 3, appelé aussi [[Android Honeycomb]]<ref>[http://www.generation-nt.com/huawei-mediapad-tablettes-tactiles-actualite-1219521.html MediaPad de Huawei : la Chine à l'assaut des tablettes], Christian D., Génération Nouvelles Technologies, 20 juin 2011</ref>, ainsi que des clés 3G distribuées par les grands opérateurs comme [[Orange (entreprise)|Orange]], [[SFR]], et [[Bouygues Telecom]]. C’est le cas des clés 3G {{nobr|Huawei E160}}, {{nobr|Huawei E1552}} ou {{nobr|Huawei E5823}} vendu chez Orange avec le nom Domino. Les années 2018 à 2020 voient arriver respectivement les smartphones : * en 2018 : les P20 et P20 Pro ; * en 2019 : les [[:en:Huawei P30|P30 et P30 Pro]] ; * en 2020 : les P40 et P40 Pro. Ces modèles entendent se spécialiser en photographie et vidéo FHD et 4K, ainsi qu'en séquences de ralenti 240 fps jusqu'à {{nobr|10 secondes}}. Toutefois, une décision de [[Donald Trump]] interdit dès 2019 à Google toute fourniture de produits et services à Huawei, dont le Play Store, les applications Google, Google Maps et Gmail, et surtout YouTube. Huawei s'adapte en proposant le moteur de recherche français [[Qwant]], son propre service de distribution de logiciels et l'usage du service français [[Dailymotion]]. Après avoir développé son propre [[système d'exploitation]] pour mobile pour se passer d'Android et son « app store » maison AppGallery pour compenser la perte du Play Store de Google, le groupe chinois lance Petal Maps, son propre service de navigation sur smartphone, disponible dans 79 langues<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Raphaël Balenieri |titre=Huawei lance son alternative à Google Maps |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/huawei-lance-son-alternative-a-google-maps-1258270 |périodique=[[Les Échos]] |date=22 octobre 2020 |consulté le=16 novembre 2020}}</ref>. En mars 2020, Huawei lance son [[Streaming|service de streaming]] de musique en Europe, concurrençant [[Spotify]] : [[Huawei Music]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei Music, un nouveau rival pour Spotify et Apple Music |url=https://www.20minutes.fr/high-tech/2749443-20200327-huawei-music-un-nouveau-rival-pour-spotify-et-apple-music |site=www.20minutes.fr |consulté le=2020-04-11}}</ref>. En juillet 2020, Huawei lance Sound X, une collaboration avec le fabricant français [[Devialet]]{{Pourquoi|date=juillet 2020}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Avec Sound X, Huawei décroche la qualité audio malgré des fausses notes |url=https://www.20minutes.fr/high-tech/2815687-20200707-video-huawei-sound-x-orfevre-enceinte-deconnectee-realites |site=www.20minutes.fr |consulté le=2020-07-10}}.</ref>. En novembre 2020, l'entreprise annonce le lancement de la version bêta de Harmony OS pour le mois de décembre de la même année. Il s'agit d'un nouveau système d'exploitation produit par Huawei dans le but de concurrencer Android<ref>{{Lien web |auteur=Florian Schotter |titre=Harmony : Huawei lancera la bêta de son OS le 18 décembre |url=https://www.20minutes.fr/high-tech/2905435-20201110-huawei-lancera-la-beta-de-son-os-harmony-le-18-decembre |site=20minutes.fr |date=13/11/2020 |consulté le=19 novembre 2020}}</ref>. === SoC ARM === {{article détaillé|HiSilicon}} Le {{date-|27 février 2012}}, Huawei annonce au [[Mobile World Congress|MWC]] de [[Barcelone]] la sortie de téléphones dont les processeurs sont coproduits avec l'entreprise [[HiSilicon]]<ref>{{en}} [http://www.hisilicon.com/news/news/k3v2_20120226.html HiSilicon Announces K3V2 Quad-core Application Processor] hisilicon.com, voir archive</ref>, filiale de Huawei. Les deux entreprises coopèrent depuis {{date-|octobre 2004}} à la production de processeurs d'[[architecture ARM]] [[ARM Cortex-A9 MPCore|Cortex A9]], [[ARM Cortex-A7|Cortex A7]] et [[ARM Cortex-A15|Cortex A15]], sous licence de propriété intellectuelle d'[[ARM (société)|ARM]]<ref>{{zh}} http://www.arm.com/zh/about/newsroom/hisilicon-licenses-arm-technology-for-use-in-networking-infrastructure-and-mobile-computing-applications.php sur arm.com, voir archive</ref>. Les premiers téléphones utilisant le K3v2 sont les [[Huawei Ascend D1 Quad]] et Quad XL annoncés avec vingt jours d'autonomie en mode veille et un processeur Cortex A9 MP {{nobr|4 cœurs}}, accompagné d'un [[Processeur graphique|GPU]] {{nobr|16 cœurs}}<ref>{{en}} [https://www.cnet.com/uk/products/huawei-ascend-d1-quad-xl/preview/ Huawei Ascend D1 Quad XL] cnet.com, 31 août 2012</ref>. Au même moment, en 2012, la tablette [[Huawei MediaPad 10 FHD]] utilisant le même processeur est présentée. === Produits Honor === {{article détaillé|Honor (marque)}} [[Honor (marque)|Honor]] est une filiale de Huawei Technologies Co. Ltd, créée le {{date-|13 décembre 2013}}. Elle arrive en France en {{date-|novembre 2014}} avec le Honor 6 puis est vendue à Shenzhen Zhixin New Information Technology en 2020, pour l'équivalent de 15,2 milliards de dollars. La marque représentait 26 % des ventes de Huawei au moment de sa vente<ref name="LM vente Honor" />. Honor est une marque d’entrée de gamme destinée principalement aux jeunes et aux petits budgets, qui vend quelque 70 millions de téléphones par an<ref name="LM vente Honor">{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei, mis en difficulté par les sanctions américaines, vend sa marque de smartphones Honor |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/11/17/huawei-mis-en-difficulte-par-les-sanctions-americaines-vend-sa-marque-honor_6059988_3234.html |périodique=[[Le Monde]] avec [[AFP]] |date=2020/11/17 |consulté le=2020-11-17}}.</ref>. La gamme d'appareils Honor comprend des [[smartphones]], des [[Ordinateur portable|ordinateurs portables]], des [[tablettes]] et des [[Technologie portable|montres intelligentes]]. Honor a pour objectif de vendre des [[Smartphone|smartphones]] essentiellement sur Internet, sans avoir de budget publicité élevé, ce qui lui permet de proposer des smartphones performants à prix compétitifs. La marque est présente lors d'évènements qui fédèrent une population jeune, tels le FISE et les ColorRun. == L'entreprise == === Recherche et développement === En 2010, Huawei ouvre un centre de [[Recherche et développement|R&D]] à Shanghai qui s'étend sur {{unité|227000|m|2}} et compte {{nombre|8000|ingénieurs}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei gonfle sa R&D |url=https://www.usinenouvelle.com/article/huawei-gonfle-sa-r-d.N134047 |site=usinenouvelle.com |date=2010-06-17}}</ref>. [[Fichier:Huawei_R&D_mansion.jpg|vignette|267x267px|L'immeuble de Recherche et Développement de Huawei à [[Shenzhen]].]] Le département R&D de Huawei emploie environ {{nombre|70000|personnes}} dans le monde, soit un peu plus de 45 % de la masse salariale. Fin 2020, Huawei compte vingt-trois centres de R&D en Europe<ref name="express-2020-12">{{lien web |langue=fr |titre=Pourquoi Huawei choisit l'est de la France pour installer sa première usine en Europe |url=https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/pourquoi-huawei-choisit-l-est-de-la-france-pour-installer-sa-premiere-usine-en-europe_2141060.html |site=lexpansion.lexpress.fr |date=18/12/2020}}.</ref>, dont six en France<ref name="capital-2020-10">{{lien web |langue=fr |titre=Huawei inaugure son nouveau centre de R&D à Paris |url=https://www.capital.fr/entreprises-marches/huawei-inaugure-son-nouveau-centre-de-randd-a-paris-1382777 |site=capital.fr |date=09/10/2020}}.</ref> partagés entre [[Boulogne-Billancourt]], [[Sophia-Antipolis]] et [[7e arrondissement de Paris|Paris 7e]]. Les champs d’investissement en R&D de Huawei sont les suivants : technologies clés, architectures, standards dans les TIC. En 2008, Huawei est à la tête des dépôts de brevets à l’[[Organisation mondiale de la propriété intellectuelle|OMPI]] avec {{unité|1737|brevets}}<ref name="DD">{{Pdf}} [http://www.inpi.fr/fileadmin/mediatheque/pdf/OPI/comparaisons_classements_deposants_de_brevets.pdf Les classements de déposants de brevet], Dominique Deberdt, [[Institut national de la propriété industrielle]], mars 2009</ref> et est depuis resté dans le trio en tête des déposants de brevets. Cependant, il s'agit de demande de brevets, et non d'octrois de brevets<ref name="DD2">{{Pdf}} [http://www.wipo.int/pressroom/en/articles/2009/article_0002.html WIPO TOP 50 Applications], World Intellectual Property Organisation, novembre 2012</ref>. En 2009, Huawei se place au deuxième rang avec 1847 dépôts de brevets. L’entreprise détient 10 % des brevets du [[LTE (réseaux mobiles)|LTE]] et de la [[4G]]<ref>[http://www.generation-nt.com/qualcomm-lte-technologie-brevet-reseaux-mobiles-actualite-910081.html LTE : Qualcomm en tête des détenteurs de brevets], Christian D., Génération Nouvelles Technologies], 17 novembre 2009</ref>, 15 % en 2011<ref>[http://www.lefigaro.fr/societes/2011/05/04/04015-20110504ARTFIG00735-le-chinois-huawei-attaque-son-compatriote-zte-en-europe.php Le Chinois Huawei attaque son compatriote ZTE en Europe], Marc Cherki [[Le Figaro]], 4 mai 2011</ref>. En 2012, Huawei dépose {{nombre|41948|brevets}} en Chine et {{nombre|14494}} en dehors de Chine. Parmi ces dépôts de brevets, {{nombre|30240}} ont été obtenus. En 2012 toujours, les dépenses en R&D de Huawei atteignent {{nombre|30090|millions}} de [[Yuan|yuans]], soit 13,7 % du revenu annuel. {{nombre|1300|millions}} de yuans ont été investis dans la recherche. En 2019, Huawei consacre 15% de ses revenus à la R&D, soit 18 milliards de dollars, ce qui correspond au cinquième budget mondial en R&D<ref name="g">{{Ouvrage|langue=fr|auteur1=Sébastien Dumoulin|titre=La Guerre mondiale des ondes|sous-titre=Le Roman d'espionnage de la 5G|lieu=Paris/impr. en Italie|éditeur=[[Éditions Tallandier|Tallandier]]|année=2021|pages totales=296|isbn=9791021046795}} {{p.|43}}</ref>. Parmi les chercheurs figurent 700 mathématiciens, 800 physiciens, 120 chimistes, 6000 à 7000 experts et plus de {{unité|60000|ingénieurs}} dans différents domaines<ref name="g" />. === Structure financière === Huawei est une entreprise privée dont le capital est détenu par ses salariés à travers un système de [[stock option]]<ref>{{Article |auteur=Raphaële Karayan |titre=Huawei développe ses produits plus vite que ses concurrents |périodique=L'Expansion |date=2010-01-26 |url=http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/huawei-developpe-ses-produits-plus-vite-que-ses-concurrents_225389.html |consulté le=2018-05-27 }}</ref> et par conséquent n'est pas [[Cotation (finance)|cotée en bourse]]. Dispensée juridiquement de présenter ses résultats, l'entreprise publie toutefois sur son site web un rapport annuel d'activité. Huawei compte, en tout et pour tout, deux actionnaires : Ren Zhengfei, qui détient 1,18 % du capital et le « syndicat » des employés qui possède le reste, soit 98,82 %<ref>{{Article |auteur=Valerie Landrieu |titre=Huawei : un triumvirat à l’avant-poste |périodique=Les échos |date=2014-06-22 |url=https://business.lesechos.fr/directions-generales/gouvernance/organigramme/0203525705604-huawei-un-triumvirat-a-l-avant-poste-100199.php |site=business.lesechos.fr }}</ref>. Selon la [[Central Intelligence Agency]] (CIA), Huawei reçoit un financement de l'appareil sécuritaire de l'État chinois<ref>[https://www.ladn.eu/news-business/actualites-annonceurs/cia-huawei-gouvernement-chine-smartphone-accuse/amp/ Selon la CIA, Huawei serait financé par le gouvernement chinois] ''ADN'', 25 avril 2019</ref>. {{refsou|Pour contourner les monopoles d'État accordés par les opérateurs de téléphone à leurs fournisseurs étatiques, [[Ren Zhengfei]] a eu l'idée de faire entrer certains de ses clients dans le capital de ''Huawei''<ref>{{Article |auteur=|url=http://pratique.leparisien.fr/encyclopedie/mobilite-et-telephonie/smartphone-telephone-portable/huawei-1340002037|titre=Huawei|site=leparisien.fr|périodique=Le Parisien|date=2012|consulté le=2020-04-20}}</ref>.}}. === Chiffre d'affaires === En 2013, le chiffre d'affaires mondial de Huawei est {{nombre|40|milliards}} de dollars, en augmentation de 8,5 % par rapport à 2012. Son bénéfice net de {{nombre|3.47|milliards}} de dollars a crû de 34,4 % par rapport à 2012. En 2015, le chiffre d’affaires de Huawei a atteint {{nombre|395 milliards}} de CNY ({{nombre|60,8 milliards}} de dollars américains), soit une augmentation de 37 % par rapport à la même époque de l’année précédente<ref>{{Lien web |titre=Les stratégies de l’entreprise Huawei |url=https://master-iesc-angers.com/les-strategies-de-lentreprise-huawei/ |site=master-iesc-angers.com |date=24 mars 2017}}</ref>. En 2018, le chiffre d'affaires est estimé à {{nombre|93.5|milliards}} d'euros<ref>{{Lien web |titre=Huawei : la guerre commerciale entre Washington et Pékin s’envenime |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/16/donald-trump-signe-un-decret-qui-exclut-huawei-du-marche-americain-des-telecoms_5462621_3210.html |site=Le Monde |date=16 Mai 2019}}</ref>. En 2020, le chiffre d'affaires atteint 115,9 milliards d'euros (891,4 milliards de [[Yuan|yuans]]), soit une croissance de 3,8 % par rapport à 2019. Son bénéfice net est, en hausse de 3,2 %,est lui estimé à 8,39 milliards d'euros (64,6 milliards de [[Yuan|yuans]])<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei: bénéfice net record en 2020, mais tassement du chiffre d'affaires |url=https://www.lefigaro.fr/flash-eco/huawei-benefice-net-record-en-2020-mais-tassement-du-chiffre-d-affaires-20210331 |site=[[Le Figaro]] |consulté le=2021-04-01}}</ref>. Huawei a réussi à se positionner en tant que "leader mondial des ventes de smartphones" au cours du deuxième trimestre de 2020 en surpassant son concurrent coréen. Selon les statistiques officielles publiées par l'IDC, Huawei a vendu 55,8 millions d'appareils au cours de cette période, ce qui représente une part de marché de 20,2% des smartphones. Les ventes intérieures de Huawei en Chine représentent une part de marché de 45% des smartphones. De plus, les statistiques de l'IDC montrent que Huawei a réalisé la majorité de ses bénéfices dans la catégorie des produits haut de gamme<ref>https://zoomtech.org/%D8%B4%D8%B1%DA%A9%D8%AA-%D9%87%D9%88%D8%A7%D9%88%DB%8C-%D8%B1%DA%A9%D9%88%D8%B1%D8%AF-%D8%B2%D8%AF-%D9%81%D8%B1%D9%88%D8%B4-%DB%B1%DB%B0%DB%B5-%D9%85%DB%8C%D9%84%DB%8C%D9%88%D9%86-%DA%AF%D9%88/</ref>. == Critiques et controverses == === Espionnage === En 2014 un jury décide de dédommager [[T-Mobile]], à hauteur de {{nombre|4.8|millions}} de dollars, concernant un espionnage du robot Tappy développé par l'opérateur. En 2018, ''[[Le Monde]]'' indique que des serveurs installés par Huawei au siège de l'[[Union africaine]], à [[Addis-Abeba]], ont permis de transférer pendant cinq ans des données confidentielles à la Chine<ref name="LE">Julie Zaugg [https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/huawei-lempire-sous-pression-1014160 Huawei, l'empire sous pression], ''[[Les Échos]]'', 25 avril 2019.</ref>. Plusieurs pays de l’[[Organisation du traité de l'Atlantique nord]] (OTAN) refusent le développement de la [[5G]] par Huawei à cause du risque d'espionnage que celle-ci pourrait représenter<ref>[http://m.rfi.fr/asie-pacifique/20190314-activites-supposees-espionnage-huawei-otan-clou-etats-unis Activités supposées d'espionnage par Huawei : l'Otan enfonce le clou] ''RFI'', 14 mars 2019</ref>. Le fondateur de l’entreprise, [[Ren Zhengfei]], dément ces risques d’espionnage : {{citation|J'aime mon pays, je soutiens le [[Parti communiste chinois|Parti communiste]]. Mais je ne ferai jamais rien pour nuire au monde}}<ref>[https://www.bfmtv.com/economie/le-fondateur-de-huawei-prend-enfin-la-parole-pour-dementir-les-accusations-d-espionnage-1612246.html Le fondateur de Huawei prend enfin la parole pour démentir les accusations d'espionnage] ''BFMTV'', 21 janvier 2019</ref>. À titre d'exemple, la Turquie refuse l'utilisation des produits et service de l'entreprise chinoise concernant ses réseaux informatiques militaires<ref>{{Lien web |titre=Bouté hors du réseau des forces armées turques, Huawei vacille en Turquie |url=https://www.intelligenceonline.fr/surveillance--interception/2022/12/29/boute-hors-du-reseau-des-forces-armees-turques-huawei-vacille-en-turquie,109876259-art |site=Intelligence Online |date=29 Décembre 2022}}</ref>. En 2019, Huawei est soupçonné d’un vol massif de données aux Pays-Bas. Selon la presse néerlandaise, les services de renseignement du royaume jugeraient « non souhaitable » l’ouverture du marché national de la 5G au groupe chinois<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/05/16/huawei-soupconne-d-un-vol-massif-de-donnees-aux-pays-bas_5462893_3234.html Huawei soupçonné d’un vol massif de données aux Pays-Bas], ''[[Le Monde]]'', 16 mai 2019</ref>. En avril 2021, le quotidien [[De Volkskrant]] confirme ces accusations d'espionnage, Huawei aurait eu accès aux données de l’opérateur [[KPN]] et aux conversations de l’ex-Premier ministre [[Jan Peter Balkenende]]<ref>{{Article |langue=fr |titre=Huawei accusé d’espionnage aux Pays-Bas |périodique=Le Monde.fr |date=2021-04-18 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/04/18/telecommunications-le-geant-chinois-huawei-accuse-d-espionnage-aux-pays-bas_6077208_3234.html |consulté le=2021-04-18 }}</ref>. En 2019, il est révélé que Huawei a tenté d'espionner l'entreprise californienne [[Akhan Semiconductor]], ce qui donne lieu à une enquête du [[Federal Bureau of Investigation|FBI]]<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Inside the Controversial Company Helping China Control the Future of the Internet |url=https://time.com/5594366/5g-internet-race-huawei/ |site=Time |consulté le=2020-04-11}}.</ref>. À la suite des accusations d’espionnage, les États-Unis sanctionnent le groupe, puis Google s'en distancie. Le cœur des accusations porte sur les équipements permettant de déployer aux États-Unis le réseau de données sans fil 5G<ref>{{Lien web |titre=6 questions pour comprendre les accusations d’espionnage contre Huawei |url=https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/05/22/espionnage-quelles-sont-les-accusations-contre-le-geant-chinois-huawei_5465556_4408996.html |site=lemonde.fr |date=22 mai 2019}}.</ref>. Ils annoncent l'interdiction des infrastructures téléphoniques Huawei sur le territoire, considérées comme une menace en matière de sécurité nationale. Dans ce conflit épineux qui mêle sécurité nationale et guerre économique, l'Europe joue le balancier entre la Chine et les États-Unis, ce qui permettrait de renforcer la place de la France<ref>[http://www.leparisien.fr/economie/le-chinois-huawei-achete-de-plus-en-plus-made-in-france-30-07-2019-8126286.php Le chinois Huawei achète de plus en plus «made in France»], Le Parisien, Matthieu Pelloli, 30 juillet 2019</ref>, mais la soumet aux pressions des 2 parties<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2020/02/09/5g-pekin-met-la-france-en-garde-contre-des-mesures-discriminatoires_6028994_3234.html 5G : Pékin met la France en garde contre des « mesures discriminatoires » ], Le Monde avec AFP, 9 février 2020.</ref>. Le {{date-|14 août 2019}}, ''[[The Wall Street Journal]]'' affirme que des employés de Huawei ont aidé les gouvernements de [[Zambie]], d'[[Ouganda]] et d'[[Algérie]] à espionner leurs citoyens<ref>{{Lien web |auteur=Khelifa Litamine |titre=Huawei aurait apporté un soutien logistique pour espionnage en Algérie - Algerie Eco |url=https://www.algerie-eco.com/2019/08/15/huawei-aurait-apporte-un-soutien-logistique-pour-espionnage-en-algerie/ |site=Algerie Eco |éditeur=AlgerieEco |jour=15 |mois=août |année=2019 |consulté le=18 août 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |titre=Huawei sollicité pour espionner l'opposition en Ouganda et en Zambie |url=http://www.rfi.fr/afrique/20190815-huawei-sollicite-espionner-opposition-ouganda-zambie |site=RFI Afrique |date= |consulté le=18 août 2019}}.</ref>. Le {{date-|27 décembre 2019}}, la [[Commission européenne]] émet des réserves sur la participation de Huawei au déploiement de la 5G en Europe en raison des risques d'espionnage et de détournement des données des citoyens ou des entreprises. La loi chinoise oblige en effet les entreprises comme Huawei à transmettre des informations aux services secrets chinois<ref>{{Lien web |langue=fr |titre="Extension du réseau 5G : Ursula von der Leyen émet des réserves sur la participation de Huawei, évoquant des risques d'espionnage » |url=https://www.boursorama.com/bourse/actualites/extension-du-reseau-5g-ursula-von-der-leyen-emet-des-reserves-sur-la-participation-de-huawei-evoquant-des-risques-d-espionnage-b556bf0db8aa76a0452f27bbe3869290 |site=Boursorama |date=27 12 2019}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=5G: Ursula von der Leyen émet des réserves sur la participation de Huawei en Europe |url=https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/5g-ursula-von-der-leyen-emet-des-reserves-sur-la-participation-de-huawei-en-europe-20191227 |périodique=[[Le Figaro]], AFP |date=27 décembre 2019 |consulté le=17 juillet 2020}}.</ref>. En {{date-|juillet 2020}}, le Royaume-Uni décide d'exclure Huawei de son réseau 5G. L’achat de nouveaux équipements de l'entreprise sera interdit dès la fin 2020 et les équipements existants devront être retirés d’ici à 2027, a déclaré le ministre chargé de la culture et du numérique, [[Oliver Dowden]], à la [[Chambre des communes du Royaume-Uni|Chambre des communes]] à l’issue d’une réunion du [[Conseil de sécurité nationale (Royaume-Uni)|Conseil de sécurité nationale]] (NSC) présidée par le Premier ministre conservateur [[Boris Johnson]]<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Royaume-Uni va finalement exclure Huawei de son réseau 5G |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/14/le-royaume-uni-va-exclure-huawei-de-son-reseau-5g_6046156_3210.html |périodique=[[Le Monde]] |date=14 juillet 2020 |consulté le=15 juillet 2020}}.</ref>. Huawei va installer une usine de production en Alsace, le site produira des équipements liés à la technologie 5G. Cette implantation soulève aussi quelques questions en matière de possibilités d'espionnage dues à la proximité de sites sensibles<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Guillaume Farriol |titre=Espionnage : l'installation d'une usine du chinois Huawei en Alsace pose question |url=https://www.franceinter.fr/espionnage-l-installation-d-une-usine-du-chinois-huawei-en-alsace-pose-question |site=[[France Inter]] |date=28 décembre 2020 |consulté le=28 décembre 2020}}.</ref>. Le 17 avril 2021, le quotidien [[Néerlandais (peuple)|néerlandais]] [[De Volkskrant|De Volksrant]] relaie un rapport interne de l'entreprise [[Capgemini]], datant de 2010, qui souligne que Huawei aurait espionné l'opérateur néerlandais [[KPN]]<ref name=":1">{{Lien web |langue=fr |titre=Huawei soupçonné d'espionnage du réseau téléphonique néerlandais |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/huawei-soupconne-despionnage-du-reseau-telephonique-neerlandais-1308154 |site=Les Echos |date=2021-04-19 |consulté le=2021-04-20}}</ref>. Selon ce rapport, Huawei a pu écouter des échanges téléphoniques passés sur les lignes de [[KPN]], dont ceux du [[Premier ministre]] de l'époque, [[Jan Peter Balkenende]], et de ses membres du Gouvernement. Si KPN ne nie pas l'existence de ce rapport, l'entreprise réfute l'idée qu'un de ses fournisseurs ait disposé d'un "accès non-autorisé, non contrôlé et illimité à ses réseaux et systèmes"<ref name=":1" />. === Violation de propriété intellectuelle === En 2002, le groupe américain [[Cisco Systems]] accuse Huawei d’avoir dérobé du code source en lien à ses [[Routeur|routeurs]]. En janvier 2003, [[Cisco Systems]] dépose une plainte en justice contre Huawei pour violation de la propriété intellectuelle, concernant essentiellement une version du logiciel VRP, utilisé dans certains produits de routage, et de manuels d’utilisation, contenus dans quelques produits<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Don Clark |titre=Cisco CEO Wary of Huawei |url=https://www.wsj.com/articles/SB10001424052702304072004577327782383247286 |site=wsj.com |éditeur=Wall Street Journal |date=2012-04-06 |consulté le=2018-05-27}}</ref>. En juin 2003, la cour du Texas a émis un jugement préliminaire contre Huawei. En octobre 2003, Cisco Systems annonce la suspension de son action afin de permettre aux deux sociétés de trouver un accord à l'amiable. Entre-temps, Huawei s'est engagé à respecter une décision de justice préliminaire lui ordonnant d'effectuer quelques modifications sur ses routeurs et ses commutateurs. De manière plus générale, Huawei a souvent fait l'objet de critiques selon lesquelles le groupe chinois en serait resté au stade de la copie des technologies des concurrents occidentaux. Les investissements du groupe chinois dans la recherche sont élevés<ref>{{Article |langue=en |titre=The company that spooked the world |périodique=[[The Economist]] |jour=4 |mois=août |année=2012 |url=http://www.economist.com/node/21559929 |consulté le=2012-08-06 |extrait=In the past few years, the firm has consistently been one of the world’s leading generators of intellectual property, and has filed for some 47,000 patents. [...] It has over 140,000 employees, and says 44% are in R&D }}</ref> et leur réalité ne fait plus de doute pour la plupart des observateurs{{Référence souhaitée|date=juillet 2020}}. === Vie privée et contrôle social === Huawei développe et commercialise, à partir de son expérience en Chine, son concept de [[Ville intelligente|ville sûre]], une extension de la [[ville intelligente]]. Elle repose sur une infrastructure de télécommunications de nouvelle génération ([[5G]]), la capacité de contrôler à distance des milliers de types d'objets connectés (par exemple : feux de circulation, panneaux d'affichage, signalisations diverses), un déploiement de caméras de surveillances connectées au réseau et, potentiellement (car déjà déployées en Chine), des applications d'[[intelligence artificielle]] sur les images (reconnaissance des plaques minéralogiques, [[reconnaissance faciale]], etc.). Toutes ces technologies combinées peuvent mener à un contrôle social très développé mettant en péril les [[libertés individuelles]] (notation sociale base d'un [[système de crédit social]], « pilori » numérique sur écran d'affichage). La nocivité effective des villes sûres<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Félix Tréguer |titre=La « ville sûre » ou la gouvernance par les algorithmes |url=https://www.monde-diplomatique.fr/2019/06/TREGUER/59986 |site=monde-diplomatique.fr |mois=juin |année=2019 |consulté le=1 avril 2020}}</ref> est totalement dépendante des autorités en charge et met en alerte les associations de défense des [[Droits de l'homme|droits de l’homme]]<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Julien Nocetti |titre=Point de vue : Europe le nécessaire débat sur la reconnaissance faciale |périodique=[[Ouest France]] |date=08/10/2019 |url=https://www.ouest-france.fr/reflexion/point-de-vue/point-de-vue-europe-le-necessaire-debat-sur-la-reconnaissance-faciale-6555408 }}</ref>{{,}}<ref name="Safecity LDH">{{Lien web |langue=fr |titre=Safe city à Marseille premier recours contre la vidéosurveillance automatisée de l'espace public ? |url=https://www.ldh-france.org/safe-city-a-marseille-premier-recours-contre-la-videosurveillance-automatisee-de-lespace-public/ |site=ldh-france.org |jour=20 |mois=janvier |année=2020}}</ref> et les autorités indépendantes de contrôle telle la [[Commission nationale de l'informatique et des libertés (France)|Commission nationale de l'informatique et des libertés]] (CNIL) en France<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Reconnaissance faciale : pour un débat à la hauteur des enjeux |url=https://www.cnil.fr/fr/reconnaissance-faciale-pour-un-debat-la-hauteur-des-enjeux |site=cnil.fr |éditeur=CNIL |jour=15 |mois=novembre |année=2019}}.</ref>. En France, la mairie de [[Valenciennes]] se laisse séduire en 2017 par un cadeau de l'équipementier Huawei pouvant représenter {{nobr|2 millions}} d'euros, à charge pour la municipalité d'en définir son usage<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Théodore Therschlucen |titre=Valencienne, Demain les caméras de vidéosurveillance seront intelligentes et… chinoises |périodique=La Voix du Nord |jour=09 |mois=février |année=2017 |url=https://www.lavoixdunord.fr/116566/article/2017-02-09/demain-les-cameras-de-videosurveillance-seront-intelligentes-et-chinoises }}.</ref>. Huawei a pu expérimenter librement son système de {{citation|caméras intelligentes}} dans la ville de [[Valenciennes]] grâce à un accord passé avec le maire [[Jean-Louis Borloo]] ; quelques années plus tard, en 2016, celui-ci est nommé au conseil d'administration de Huawei France, il est administrateur de l’équipementier pendant deux ans, jusqu’à fin 2018. Il renonce à prendre la présidence du conseil d'administration qui lui est proposée en 2019<ref>{{Lien web |auteur=Christophe Alix |titre=Jean-Louis Borloo, un lobbyiste de choc pour Huawei France |url=https://www.liberation.fr/france/2019/06/28/jean-louis-borloo-un-lobbyiste-de-choc-pour-huawei-france_1736875 |éditeur=[[Libération (journal)|Libération]] |jour=28 |mois=juin |année=2019 |consulté le=8 avril 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jean-Louis Borloo renonce à prendre la présidence de Huawei France |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/07/09/jean-louis-borloo-renonce-a-prendre-la-presidence-de-huawei-france_5487354_3234.html |périodique=Le Monde |jour=09 |mois=juillet |année=2019}}</ref>{{,}}<ref name="Qui a peur de Huawei ?">{{Lien web |langue=fr |auteur=Romain Besnainou |titre=Qui a peur de Huawei ? |url=https://www.france.tv/documentaires/politique/1142701-qui-a-peur-de-huawei.html |site=france.tv |jour=14 |mois=janvier |année=2020}}.</ref>. En 2014, Huawei a offert à l'[[Ouganda]] 20 caméras de surveillance équipées de technologies de reconnaissance faciale d’une valeur de 702 000 euros. Les autorités ougandaises ont, par la suite, attribué à Huawei déjà fournisseur de son réseau de télécommunications, un marché de caméras de surveillance. Ces outils de surveillance permettent de renforcer l'appareil répressif de l'état<ref>{{Lien web |auteur=Simon Leplâtre |titre=Comment la Chine exporte ses outils de surveillance |url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/01/11/comment-la-chine-exporte-ses-outils-de-surveillance_6157361_3234.html |site=LeMonde.fr |date=11 janvier 2023 |consulté le=11 janvier 2023}}.</ref>. Les pouvoirs en place ont recouru à la société chinoise Huawei pour déployer ces systèmes de « safe city ». Les images permettent une reconnaissance faciale et sont transmises en temps réel aux services de sécurité<ref>{{Lien web |auteur=Corentin Cohen, Joan Tilouine |titre=L’Afrique, laboratoire de cybersurveillance et de manipulation de l’opinion |url= https://www.letemps.ch/opinions/lafrique-laboratoire-cybersurveillance-manipulation-lopinion |site=LeTemps.ch |date=29 juillet 2022 |consulté le=11 janvier 2023}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur=Brice Pedroletti, Joan Tilouine |titre=Le Burkina Faso à l’heure chinoise |url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/09/13/le-burkina-faso-a-l-heure-chinoise_5509996_3212.html |site=LeMonde.fr |date=2019/09/13 |consulté le=11 janvier 2023}}.</ref>. Une large majorité des projets de « villes intelligentes » construites en Afrique par la Chine le sont à l’initiative de Huawei qui, en mai 2018, a lancé un fonds de 1,5 Md USD pour soutenir le développement des « villes intelligentes » sur le continent<ref name="+1" />. === Dumping === En 2013, le [[Commissaire européen au commerce|commissaire européen au commerce extérieur]] [[Karel De Gucht]] affirme que les équipementiers chinois Huawei et [[ZTE]] « pratiquent le dumping de leurs produits sur le marché européen »<ref>{{Article |langue=fr |auteur= |titre=Dumping : Huawei et ZTE mis en cause pour la première fois par Bruxelles |périodique=Les Échos |date=2013-05-18 |url=https://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202772606417-dumping-huawei-et-zte-mis-en-cause-pour-la-premiere-fois-par-bruxelles-567650.php |consulté le=2018-05-27 |site=lesechos.fr }}</ref>. La même année, [[Fleur Pellerin]], alors [[Ministère de l'Industrie (France)|ministre française de l'Innovation et de l'Économie numérique]], déclare lors d’un sommet du groupe de réflexion [[IDATE]] sur les télécoms, que {{cita|l’Europe a lancé des enquêtes sur des pratiques de dumping ou d’aides d’État, mais nous n’avons pas de données pour les prouver.}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur1=Anne-Sophie Bellaiche |auteur2=Anne Debray |titre=“Nos frontières avec la Chine sont ouvertes à 99,3 %”, affirme Arnaud Montebourg |url=http://www.usinenouvelle.com/article/nos-frontieres-avec-la-chine-sont-ouvertes-a-99-3-affirme-arnaud-montebourg.N198244 |site=usinenouvelle.com |éditeur=L'Usine nouvelle |date=2013-06-03 |consulté le=2018-05-27}}</ref>. === Corruption === En 2014, Huawei identifie {{nombre|116|employés}} suspectés d'avoir participé à un système de corruption entre commerciaux, au sein même de l'entreprise, et distributeurs externes. À l'issue de l'enquête interne, quatre personnes ont été remises à la justice<ref>{{lien web |langue=en |titre=Huawei Technologies uncovers corruption in internal probe |url=https://www.reuters.com/article/2014/09/12/us-huawei-tech-probe-idUSKBN0H708N20140912 |site=Reuters |date=12 septembre 2014}}.</ref>. Les pots-de-vin étaient versés par les distributeurs aux commerciaux. Ces derniers autorisaient de plus grand rabais dans les services de Huawei ce qui permettait aux distributeurs de toucher des bénéfices plus importants<ref>[http://www.frandroid.com/marques/huawei/241262_huawei-soupconne-certain-ses-employes-davoir-touche-pots-vin Huawei soupçonne certains de ses employés d’avoir touché des pots-de-vin], ''FrAndroid'', {{date-|10 septembre 2014}}.</ref>. Roland Sladek, porte-parole du groupe, a précisé : {{citation|Sur le marché des entreprises, Huawei met strictement en place une politique de canaux de distribution ouverts, transparents et stables, afin d'instaurer équité et justice. Nous ne faisons preuve d'aucune tolérance à l'égard de pratiques qui ne respecteraient pas les standards que nous nous imposons<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2014/09/10/huawei-touche-par-une-affaire-de-corruption_4484777_3234.html Huawei touché par une affaire de corruption], ''Le Monde'', {{date-|10 septembre 2014}}.</ref>}}. === Achat d'influence politique et {{citation|''soft-power''}} === En 2010, Huawei embauche François Quentin, ancien cadre de [[Thales]] (groupe de hautes technologies spécialisé dans la défense) au poste de président du conseil d'administration de Huawei France, qui entame une politique offensive contre les détracteurs de l'entreprise, doublée d'une entreprise de séduction de masse de politiciens, journalistes et décideurs, grâce à des cadeaux mirobolants<ref name="Huawei Canard">{{article |langue=fr |auteur1= |titre=Prononcez ouais-ouais |périodique=[[Le Canard Enchaîné|Les dossiers du Canard Enchaîné]] : La Chine démasquée |année=2020 |pages= }}.</ref>. En effet, pour assurer son influence sur les décisions politico-économiques, Huawei recrute activement, et à prix d'or, d'anciens politiciens et diplomates au large carnet d'adresses, parfois aux limites des règles de déontologie, tels [[Jean-Louis Borloo]], [[Jean-Marie Le Guen]], [[Gérard Errera]] ou [[Jacques Biot]]. Ainsi, selon un communicant interrogé par ''[[Le Canard Enchaîné]]'', {{citation|Je ne connais pas une grande boîte de lobbying ou un seul politique reconverti dans le business qui n'ait pas été approché ou contacté par Huawei}}<ref name="Huawei Canard" />. Ainsi, [[Gérard Errera]], élevé à la dignité d'[[Ambassadeur de France]] en 2008, ex-secrétaire général des Affaires étrangères, ex-ambassadeur au Royaume-Uni, siège au comité consultatif de Huawei International<ref>{{lien web |titre=Huawei - Building a Fully Connected, Intelligent World |url=http://www.huawei.com/en/ |site=huawei}}</ref>{{'}}<ref>{{lien web |titre=Conférencier Gérard Errera - Spécialiste reconnu de la vie politique |url=https://www.a-speakers.fr/intervenant/gerard-errera/ |site=a-speakers.fr}}</ref>. L'ancien ministre [[Jean-Louis Borloo]] a été administrateur de l’équipementier Huawei Technologies, de 2016 à fin 2018. Il est de retour en juin 2019 jusqu'en mai 2020 en tant que président de la filiale française de Huawei, pour une rémunération annuelle de {{unité|250000|€}}<ref name="Huawei Canard" />. En septembre 2020, l'ex-secrétaire d'État [[Jean-Marie Le Guen]] lui succède au conseil d'administration de Huawei France<ref name="Qui a peur de Huawei ?" />{{,}}<ref>{{lien web |langue=fr |auteur=Par Raphaël Balenieri |titre=Le curieux retour de Jean-Louis Borloo chez Huawei France |url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/le-curieux-retour-de-jean-louis-borloo-chez-huawei-france-1034188 |périodique=[[Les Echos ]] |date=28 juin 2019 |consulté le=25 octobre 2020}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |langue=fr |titre=L'ex-secrétaire d'État Jean-Marie Le Guen entre au conseil d'administration de Huawei |url=https://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/l-ex-secretaire-d-etat-jean-marie-le-guen-entre-au-conseil-d-administration-de-huawei-france-20200913 |périodique=[[Le Figaro]], [[AFP]] |date=13 septembre 2020 |consulté le=25 octobre 2020}}.</ref>. En {{date-|octobre 2019}}, l'ancien directeur de l'[[École polytechnique (France)|École polytechnique]] et ancien conseiller technologies auprès du Premier ministre français [[Jacques Biot]] est nommé administrateur chez Huawei France<ref name="Huawei Canard" />. En {{date-|novembre 2020}} il devient président du conseil d'administration de Huawei France<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Après Borloo, Huawei recrute Jacques Biot, l'ex-président de Polytechnique |url=https://www.challenges.fr/high-tech/l-ex-president-de-polytechnique-jacques-biot-rejoint-jean-louis-borloo-chez-huawei_680297 |site=Challenges |consulté le=2019-10-18}}</ref>{{'}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Jacques Biot President du conseil d administration de Huawei France |url=https://www.huawei.com/fr/news/fr/2020/jacques%20biot%20president%20du%20conseil%20d%20administration%20de%20huawei%20france |site=huawei |consulté le=2020-11-06}}</ref>. Son parcours en cabinet ministériel et son appartenance au [[Corps des mines|corps X-Mines]] permettront à Huawei de promouvoir sa stratégie à haut niveau<ref>{{article |langue=fr |titre=Un bol de riz pour un polytechnicien |périodique=[[Le Canard Enchaîné]] |date=2020-11-04 }}</ref>. De nombreux scientifiques sont également recrutés ou sponsorisés, que ce soit directement (comme les deux lauréats de la [[médaille Fields]], [[Pierre-Louis Lions]] et [[Cédric Villani]]) ou indirectement, puisque Huawei a financé six centres de recherches en mathématiques en France, comme le {{citation|Centre de recherches Lagrange en mathématiques et calcul}} (dirigé par Merouane Debbah, passé de Centrale à Huawei France), et abonde également les finances d'autres laboratoires français comme l'Institut des Hautes Études Scientifiques (membre du campus Paris-Saclay)<ref>{{article |langue=fr |auteur1=Odile Benyahia-Kouider |titre=Comment Huawei a attrapé les boss des maths |périodique=[[Le Canard Enchaîné]] |numéro=5243 |jour=5 |mois=mai |année=2021 |pages= }}.</ref>. En mai 2021, dans une tribune dans ''[[le Monde]]'', un collectif de scientifiques appelle ainsi leurs collègues chercheurs en mathématiques et informatique à ne pas s’impliquer dans les activités du centre Lagrange, compte tenu notamment de l'implication directe de la firme dans la répression au [[Xinjiang]]<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Collectif de chercheurs en mathématiques |titre=« Nous demandons aux chercheurs de ne pas participer aux activités du centre de recherche Huawei à Paris » |url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/18/nous-demandons-aux-chercheurs-de-ne-pas-participer-aux-activites-du-centre-de-recherche-huawei-a-paris_6080603_3232.html |site=[[Le Monde]] |jour=18 |mois=mai |année=2021 }}.</ref>. Face à ce lobbying, un {{citation|dispositif national de veille et d'action contre l'ingérence de Huawei}} (baptisé {{citation|cerbère}}) a été créé par le gouvernement français, piloté par les ministères de l’Économie et des Affaires Étrangères, avec l'appui des services de renseignement<ref name="Huawei Canard" />. === Campagnes de désinformation === Début 2021, un réseau de faux comptes [[Twitter]] est démantelé et Huawei annonce l'ouverture d'une enquête interne, notamment après la publication d'un rapport publié par une société d'intelligence artificielle, spécialisée dans les faux comptes sur les médias sociaux et la désinformation : Graphika<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Fake Cluster Boosts Huawei |sous-titre=Accounts with GAN Faces Attack Belgium over 5G Restrictions |url=https://graphika.com/reports/fake-cluster-boosts-huawei/ |accès url=libre |site=Graphika |date=28 janvier 2021 |consulté le=2021-06-25}}</ref>. Les faux comptes ont servi à amplifier la diffusion d'articles sponsorisés en faveur de la technologie [[5G]] proposée par l'équipementier, mais également à dénigrer les opposants à la marque et accuser de corruption les plans politiques en sa défaveur<ref>{{Article |langue=fr-FR |titre=5G/Huawei : un réseau de… manipulation démantelé |sous-titre=Huawei a relayé les faux comptes |périodique=Le Virus informatique |lien périodique=ACBM#Le_Virus_informatique |numéro=47 |titre numéro=Tenir éloigné du feu ! |éditeur=ACBM |lien éditeur=ACBM |date=avril 2021 |issn=1276-8790 |lire en ligne=http://www.acbm.com/virus/num_47/25884_5G_Huawei_un_reseau_de_manipulation_demantele.html |consulté le=25 juin 2021 |accès url=limité |pages=20-21 |extrait=Entre les messages relayés, chaque compte a publié des liens vers des articles pour défendre Huawei, toujours les mêmes, mais avec des commentaires différents. Le compte NoriceMaslen (lui aussi suspendu depuis) affirmait que le gouvernement belge est « ''corrompu'' » (une accusation très grave) et relayait un article « ''sponsorisé'' » publié par ''Politico'' et écrit par Sophie Batas, directrice de la cybersécurité chez Huawei EU. Un exemple parmi d'autres. }}</ref>. === Travail des enfants === En 2014, Un reportage du magazine [[Cash Investigation]] sur {{nobr|[[France 2]]}} révèle le [[travail des enfants]], y compris la nuit, dans l'usine d'un sous-traitant de Huawei à [[Nanchang]]<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Martin Boudot |titre="Cash investigation" sur l'industrie du portable : Apple, Samsung... Ils sont tous mouillés |périodique=Le Nouvel Obs |date=4 novembre 2014 |url=http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1271058-cash-investigation-sur-l-industrie-du-portable-apple-samsung-ils-sont-tous-mouilles.html |consulté le=2018-05-27 |site=nouvelobs.com }}.</ref>. Interrogé par les journalistes de ''[[L'Usine nouvelle]]'', François Quentin, président du conseil d'administration de Huawei France, menace la présentatrice de Cash Investigation, [[Élise Lucet]] : {{Citation|J'ai activé tous mes réseaux et Madame Lucet n'aura plus aucun grand patron en interview, sauf ceux qui veulent des sensations extrêmes ou des cours de ''media training'' !}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Julien Bonnet |titre=Cash Investigation : le président de Huawei France répond à la polémique sur le travail des enfants |url=http://www.usine-digitale.fr/editorial/cash-investigation-le-president-de-huawei-france-repond-a-la-polemique-sur-le-travail-des-enfants.N295455 |éditeur=L'Usine Nouvelle |date=6 novembre 2014 |consulté le=9 novembre 2014}}.</ref>. Quelques jours plus tard, il publie sur son profil [[Twitter]] : {{Citation|Je n'ai pas l'intention de porter atteinte à la réputation de l'équipe de Cash Investigation et regrette sincèrement ces propos mal exprimés.}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur=Grégory Rozières |titre="Cash Investigation": le patron de Huawei France "regrette sincèrement" ses propos |périodique=Huffington Post |date=2014-11-09 |url=https://www.huffingtonpost.fr/2014/11/09/cash-investigation-huawei-france-patron-regrette-propos_n_6128336.html |consulté le=2018-05-27 |site=huffingtonpost.fr }}.</ref>. Huawei annonce par la suite avoir décidé de cesser de travailler avec le sous-traitant concerné<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Gaël Weiss |titre=Huawei France : Le président réagit vertement à la diffusion du reportage Cash Investigation |url=http://www.frandroid.com/smartphone/250879_pdg-huawei-reagit-vertement-diffusion-du-reportage-cash-investigation |site=frandroid.com |date=2014-11-06 |consulté le=2018-05-27}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Steven |titre=Honor 10 officiel en Chine : le sosie du Huawei P20 entre en scène |url=https://actu.meilleurmobile.com/honor-10-officiel-en-chine-le-sosie-du-huawei-p20-entre-en-scene_174305 |site=meilleurmobile.com |date=2018-04-19 |consulté le=2018-05-27}}.</ref>. === Environnement === En 2017, [[Greenpeace]] reproche à Huawei sa conduite sur les questions environnementales. Si dans sa communication l'entreprise soutient les initiatives gouvernementales chinoises sur l’environnement, elle ne livre aucune donnée sur ses propres produits et ne semble pas conduire de politique industrielle liée au recyclage<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |prénom1=Corentin |nom1=Durand |titre=Greenpeace épingle Amazon, Google et Huawei pour leur impact environnemental négatif - Tech |url=https://www.numerama.com/tech/298452-greenpeace-epingle-amazon-google-et-huawei-pour-leur-impact-environnemental-negatif.html |site=Numerama |date=2017-10-17 |consulté le=2019-06-30}}</ref>. === Rupture de partenariats === En décembre 2020, le footballeur [[Antoine Griezmann]] rompt son contrat avec Huawei, accusé de participer à la surveillance des [[Ouïghours|Ouïgours]]<ref>{{Lien web |titre=Antoine Griezmann rompt son contrat avec Huawei, accusé de participer à la surveillance des Ouïgours |url=https://www.lemonde.fr/international/article/2020/12/10/antoine-griezmann-rompt-son-contrat-avec-huawei-accuse-de-participer-a-la-surveillance-des-ouigours_6062936_3210.html |site=lemonde.fr |date=10 décembre 2020}}</ref>. En juin 2021 à la suite de la mobilisation d'associations et d'artistes, le journal ''[[Les Inrockuptibles]]'' annule à son tour un partenariat avec l’équipementier chinois conclu pour son festival organisé à l’Olympia<ref>{{Lien web |auteur=Laurence Defranoux |titre=Ouïghours : les «Inrocks» effacent Huawei |url=https://www.liberation.fr/culture/musique/ouighours-les-inrocks-effacent-huawei-20210608_GJDUQRTLVNFYNETSRSVQ67BBWU/ |site=liberation.fr |date=8 juin 2021}}</ref>. === Obsolescence === Un étude datée du 19 aout 2021, explique comment Huawei, pour combler une faille de sécurité, a bloqué l'accès au mode [[:en:USB#Device_Firmware_Upgrade_mechanism|DFU]] de certains de ses appareils. Cela implique que si le système d'exploitation devient corrompu sur ces téléphones, il n'y aucune solution de réparation<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Test Point Break: Analysis of Huawei’s OTA Fix For BootROM Vulnerabilities |url=https://labs.taszk.io/articles/post/huawei_kirin990_bootrom_patch/ |site=labs.taszk.io |date=2021-08-19 |consulté le=2021-09-02}}</ref>. == Notes et références == {{Références nombreuses|taille=30}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Meng Wanzhou]] * [[HarmonyOS]] * [[Honor (marque)|Honor]] * [[Opérateur de télécommunications]] * [[Union internationale des télécommunications]] * [[5G]] === Liens externes === {{Autres projets|commons=Category:Huawei}}{{Liens}} * {{Lien web |langue=fr |auteur=Romain Besnainou |titre=Qui a peur de Huawei ? |url=https://www.france.tv/documentaires/politique/1142701-qui-a-peur-de-huawei.html |site=france.tv |jour=14 |mois=janvier |année=2020}}. {{Palette|Équipementier télécom|Société mobile|Société tablette|Industrie électronique en Chine}} {{Portail|télécommunications|entreprises|République populaire de Chine|Informatique}} [[Catégorie:Fabricant d'équipements de communication]] [[Catégorie:Fabricant de téléphones mobiles]]
305688
https://fr.wikipedia.org/wiki/ZTE
ZTE
{{homon|ZTE (homonymie)}} {{Infobox Société | couleur boîte = 008FD5 | titre blanc = oui | nom = ZTE Corporation<br />中兴通讯股份有限公司 | logo = ZTE logo new.png | légende = | slogan = Bringing you closer | forme juridique = Société par actions à capital limité | action = {{sehk|0763}}<br>{{SZSE|000100}} | date de création = [[1985]] | date de disparition = | dates-clés = | fondateur = Hou Weigui (侯为贵) | personnages-clés = Président et Directeur général : Shǐ Lìróng (史立荣) | siège (ville) = [[Shenzhen]] | siège (pays) = Chine | produits = Téléphones mobiles et clés 3G+, infrastructures réseaux et télécommunication | société mère = | société sœur = | filiales = | actionnaires = | effectif = {{formatnum:85000}} <ref>« Les entreprises chinoises imposent leurs standards », 01 informatique, nº 2070, 03/02/2011, p. 38</ref> | chiffre d'affaires = 10 milliards d'euros (2010) | évolution du CA = {{augmentation}} | somme du bilan (banques) = | primes brut (assurances) = | résultat net = | évolution du résultat net = | fonds propres = | dette = | capitalisation boursière = | site web = {{URL|https://www.zte.com.cn}} <br> {{URL|https://ztedevices.com}} | date de mise à jour = }} [[Fichier:ZTE logo.svg|thumb|ancien logo de 2010 - 2015]] [[Fichier:ZTE Shenzhen.JPG|L'entreprise et ses bâtiments dans le parc industriel de [[Shenzhen]]|vignette|250px]] [[Image:Ztetower.JPG|thumb|[[ZTE R&D Building]] situé à Shenzhen]] '''ZTE''', ou '''Zhongxing Telecommunication Equipment Company Limited''' (''[[chinois simplifié]]'' : 中兴通讯股份有限公司) est un équipementier en télécoms coté à la [[Bourse de Hong Kong]] et la [[Bourse de Shenzhen]]. L'entreprise est fondée en 1985 à Shenzhen par Hou Weigui. La société emploie en 2011 près de {{formatnum:85000}} personnes, dont {{formatnum:20000}} dans ses filiales étrangères. Sa clientèle se compose de plus de 500 opérateurs de réseaux dans quelque 140 pays<ref>[https://www.tdg.ch/geant-communications-chinois-zte-installe-berne-2011-05-23 Le géant des communications chinois ZTE s'installe à Berne], ''[[La Tribune de Genève]]'', 23 mai 2011</ref>. == Histoire == L'entreprise a été fondée en 1985 à [[Shenzhen]] par Hou Weigui. Le {{date-|17 avril 2018}}, ZTE est interdit par le gouvernement américain d'utiliser des biens et des services d'origine américaine pour une durée de sept ans, à la suite de fausses déclarations concernant ses exportations vers l'Iran, soumis à des sanctions économiques tant internationales que surtout américaines. ZTE avait déjà dû payer une amende de 1,2 milliard de dollars au gouvernement américain en 2017, à la suite de réexportations de produits vers l'Iran comprenant des éléments d'origines américaines, alors que c'est prohibé par les États-Unis<ref>{{Lien web|auteur1=Frédéric Schaeffer|titre=Lourdes sanctions américaines contre le chinois ZTE sur fond de vives tensions commerciales|url=https://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/0301576921317-lourdes-sanctions-americaines-contre-le-chinois-zte-sur-fond-de-vives-tensions-commerciales-2169851.php|site=Les Echos|date=17 avril 2018 |consulté le=16 février 2019 | brisé le =| archive-url = | archive-date = 2018-05-19}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Karen Freifeld |auteur2=Sijia Jiang |titre=China's ZTE pleads guilty, settles U.S. sanctions case for nearly $900 million |url=https://www.reuters.com/article/us-usa-china-zte-idUSKBN16E1X1 |site=Reuters |date=7 mars 2017}}</ref>. En {{date-|mai 2018}}, la société annonce cesser ses activités après une sanction des Etats-Unis lui interdisant d’acheter des composants électroniques américains<ref>{{Lien web | titre=Sanctions américaines: le géant chinois ZTE a cessé ses «principales activités» | url=http://www.liberation.fr/futurs/2018/05/10/sanctions-americaines-le-geant-chinois-zte-a-cesse-ses-principales-activites_1649086 | auteur institutionnel = AFP | site=Liberation | date=10 mai 2018 | consulté le= | brisé le = 2019-03-16 | archive-url = http://archive.wikiwix.com/cache/?url=http://www.liberation.fr/futurs/2018/05/10/sanctions-americaines-le-geant-chinois-zte-a-cesse-ses-principales-activites_1649086 | archive-date = 2018-05-19}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | langue = en | titre= ZTE Statement Regarding the Denial Order of U.S. Department of Commerce | url=https://www.zte.com.cn/global/about/press-center/news/20180600001/201804170805 | site= www.zte.com.cn | date=2018-04-17 | consulté le=2019-02-17 | brisé le = | archive-url = | archive-date = }}</ref>. À la suite de cela, le président américain Donald Trump a dit vouloir renégocier avec ZTE un moyen de reprendre ses activités<ref> {{Lien web | titre=Trump dit travailler avec Xi Jinping à une issue pour le géant chinois ZTE | url=http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2018/05/13/97002-20180513FILWWW00133-trump-dit-travailler-avec-xi-jinping-a-une-issue-pour-le-geant-chinois-zte.php | auteur institutionnel = | site=Le Figaro | date=13 mai 2018 | consulté le=2019-02-16 | brisé le = | archive-url = | archive-date = }}</ref>. En {{date-|juin 2018}}, les autorités américaines modifient les sanctions contre ZTE, à la suite d'importantes négociations avec la Chine, pour lui contraindre à une amende de 1 milliard de dollars, un dépôt sur compte bloqué de 400 millions de dollars et un renouvellement de son conseil d'administration et de surveillance, en échange de la permission d'acquérir des composants d'origines américaines<ref>{{Lien web|titre=Washington lève les sanctions contre le groupe chinois ZTE|url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/06/07/32001-20180607ARTFIG00279-washington-leve-les-sanctions-contre-le-groupe-chinois-zte.php|site=Le Figaro|date=7 juin 2018 | consulté le=2019-02-16 | brisé le = | archive-url = | archive-date = }}</ref>. == Produits == === Téléphones === Avant 2010, ZTE fournit en France des mobiles sous Android en [[marque blanche]] chez [[Orange (entreprise)|Orange]], [[Bouygues Telecom]] ou [[SFR]]<ref>{{Lien web|url=http://www.lesmobiles.com/actualite/6142-zte-souhaite-elargir-sa-distribution-et-imposer-sa-marque.html|titre=ZTE souhaite élargir sa distribution et imposer sa marque|auteur=Stéphane Deschamps|date=9 juin 2011|site=lesmobiles.com}}</ref>. En {{date-|mai 2010}}, ZTE fournit son premier [[smartphone]] en France, le ZTE-Link, équipé du [[système d'exploitation]] [[Android]]. En {{date-|novembre 2010}}, ZTE a lancé en France son second smartphone Android, le ZTE Blade. Le fabricant poursuit ainsi son développement sur le marché français en proposant un téléphone répondant à sa stratégie de montée de gamme. Ce téléphone est doté d'un écran capacitif multipoint de 3.5 pouces, avec une définition de 480 × 800 pixels et un appareil photo de 3,2 mégapixels. L'entreprise est classée fin 2012 quatrième en nombre de smartphones vendus, et cinquième en nombre de téléphones<ref>[http://www.journaldugeek.com/2012/10/31/zte-4eme-fabricant-de-smartphones-du-monde-et-nouveau-nubia-z5/ ZTE : {{4e|fabricant}} de smartphones du monde et nouveau Nubia Z5], ''Le journal du geek'', 31 octobre 2012</ref>. == Implantation en France == Afin d'être au plus proche des attentes du client, le groupe chinois a délocalisé les sièges de ses divisions. Pour établir le siège de la division 4, qui regroupe l'Europe de l'Ouest, l'Europe de l'Est et l'Amérique du Nord, ZTE a choisi [[Boulogne-Billancourt]], où il avait installé son siège Europe de l'Ouest et Amérique du Nord. L'entreprise chinoise avait choisi la [[technopole du Futuroscope]], à côté de [[Poitiers]], pour y installer un centre destiné aux professionnels et à la formation<ref>[http://www.usinenouvelle.com/article/zte-grossit-peu-a-peu-au-futuroscope.N159877 ZTE grossit peu à peu au Futuroscope], L'usine nouvelle, Thierry Thomas, 30 septembre 2011</ref> mais le projet sera abandonné avant sa livraison prévue en 2012<ref>[http://www.technopole-futuroscope.com/actualite_157-implantation-zte-technopole-futuroscope.html Implantation de ZTE sur la Technopole du Futuroscope], Technopôle du Futuroscope, 22 février 2011</ref>{{,}}<ref>[https://www.lanouvellerepublique.fr/actu/zte-les-fantomes-chinois-hantent-la-technopole ZTE, les fantômes chinois hantent la Technopole] lanouvellerepublique.fr, le 10 mai 2014</ref>. Depuis, pour limiter les pertes financières, le Directeur général de ZTE loue ses locaux sous forme d'appartements, de pavillons et de bureaux et une brasserie ouvrira ses portes en 2019<ref>{{Lien web |titre=https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/chasseneuil-du-poitou/le-groupe-chinois-zte-poursuit-la-reconversion-de-son-site-poitevin |url=https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/chasseneuil-du-poitou/le-groupe-chinois-zte-poursuit-la-reconversion-de-son-site-poitevin |site=lanouvellerepublique.fr |consulté le=2019-08-28 }}</ref>. == Dirigeants == *[[Zeng Xuezhong]] : vice-président exécutif *[[He Shiyou]] : directeur exécutif de ZTE Corporation *[[Pang Shengqing]] : directeur de la branche Entreprises *[[Zhao Xianming]] : CTO <ref>[http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/informatique-les-nominations-du-6-janvier-2014.shtml Les nominations IT du 6 janvier 2014], ''Journal du Net'', 6 janvier 2014</ref> == Notes et références == {{Références}} == Liens externes == {{Autres projets|commons=Category:ZTE Corporation}} {{Liens}} {{Palette|Société mobile|Équipementier télécom|Industrie électronique en Chine}} {{Portail|entreprises|télécommunications|République populaire de Chine|Informatique}} [[Catégorie:Entreprise de télécommunications ayant son siège en Chine]] [[Catégorie:Entreprise ayant son siège à Shenzhen]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 1985]] [[Catégorie:Société cotée au SZSE]] [[Catégorie:Société cotée au HKEX]] [[Catégorie:Fabricant de téléphones mobiles]] [[Catégorie:Fabricant d'équipements de communication]]
305690
https://fr.wikipedia.org/wiki/Terrorist
Terrorist
{{Infobox Cinéma (film) | titre = Terrorist | langue du titre = en | image = | légende = | titre québécois = | titre original non latin = 테러리스트 | titre original = | réalisation = [[Kim Yeong-bin]] | scénario = [[Lee Hyeon-se]] | acteur = [[Choi Min-su]]<br />[[Lee Kyeong-yeong]]<br />[[Yeom Jeong-a]] | production = <!-- Principale(s) société(s) de production --> | pays = {{Corée du Sud}} | genre = <!-- Genre principal du film --> | durée = 108 minutes | année de sortie = 1995 | suivant = [[Terrorist 2]] | date suivant = 1997 }} '''''{{lang|en|Terrorist}}''''' (테러리스트) est un film sud-coréen réalisé par [[Kim Yeong-bin]], sorti le {{date|13|mai|1995|au cinéma}}. ==Synopsis== Deux frères, Sa-hyeon et Su-hyeon deviennent tous les deux officiers de police à Séoul. Mais le plus jeune des deux, Su, est condamné pénalement pour s'être défendu trop violemment lors de son premier cas. Après ses trois années en prison, il est prêt à commencer une nouvelle vie mais sa résolution est ébranlée lorsque son ami Sang-cheol est tué par une organisation criminelle. Su fait alors tout pour éliminer le responsable de cette mort, Lim Tae-ho. Il se retrouve obligé d'être aux prises avec son frère aîné Sa... ==Fiche technique== * Titre : ''Terrorist'' * Titre original : 테러리스트 * Réalisation : [[Kim Yeong-bin]] * Scénario : [[Lee Hyeon-se]] * Production : [[Lim Chung-yeol]] * Musique : [[Choi Kyung-shik]] * Photographie : [[Shin Ok-hyun]] * Montage : [[Park Sun-duk]] * Pays d'origine : [[Corée du Sud]] * Format : Couleurs - [[Formats de projection|1,85:1]] - [[Dolby|Dolby Digital]] - [[35 mm]] * Genre : Action, drame * Durée : 108 minutes * Date de sortie : {{date|13|mai|1995}} (Corée du Sud) ==Distribution== * [[Choi Min-su]] * [[Lee Kyeong-yeong]] * [[Yeom Jeong-a]] * [[Heo Jun-ho]] * [[Jeong Jin-yeong]] * [[Yu Oh-seong]] ==Voir aussi== === Article connexe === * [[1997 au cinéma|1997]] : ''[[Terrorist 2]]'', de [[Jo Myeong-hwa]] === Liens externes === * [http://www.cinemasie.com/autres/fiche/oeuvre/terrorist/ Critiques Cinemasie] *{{Bases cinéma}} {{Portail|cinéma|Corée du Sud|années 1990}} [[Catégorie:Film sud-coréen sorti en 1995]] [[Catégorie:Film d'action sud-coréen]] [[Catégorie:Film dramatique sud-coréen]]
305691
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ribozyme
Ribozyme
[[Fichier:Hammerhead.png|right|thumb|Le [[ribozyme en tête de marteau]] présent dans le [[génome]] de certains [[viroïde]]s de plantes]] Les '''ribozymes''' sont des [[Acide ribonucléique|ARN]] qui possèdent la propriété de [[catalyseur|catalyser]] une [[réaction chimique]] spécifique. Le terme « ribozyme » est un [[mot-valise]] formé à partir des mots « acide ribonucléique » et « [[enzyme]] ». La découverte de ces molécules dans les années 1980, indépendamment par [[Thomas Robert Cech|Tom Cech]] et [[Sidney Altman]], a été une grande surprise car jusqu'alors, les [[protéine]]s étaient les seules macromolécules biologiques connues pour catalyser des réactions chimiques. Les propriétés catalytiques des ribozymes sont liées à la capacité de l'ARN de se replier pour former une [[Structure de l'ARN|structure]] compacte bien définie, qui, comme dans le cas des protéines, permet la formation de cavités formant des sites de fixation de [[ligand (biologie)|ligands]]. Des groupements réactifs précisément orientés réalisent alors la catalyse proprement dite. == Exemples de ribozymes == On connait aujourd'hui un certain nombre d'ARN naturels qui sont soit des ribozymes démontrés, soit des ribozymes probables, soit encore des ARN autocatalytiques, qui sont leur propre substrat. * La [[ribonucléase P]] impliquée dans la maturation des [[ARNt]] a une activité catalytique démontrée. C'est un ribozyme naturel présent dans toutes les cellules<ref>{{Article | lang=en|titre=The RNA moiety of ribonuclease P is the catalytic subunit of the enzyme. | périodique=Cell | année=1983 | volume=35 | pages=849-857 | pmid= 6197186 | nom1=Guerrier-Takada|prénom1= C.| nom2= Gardiner|prénom2= K.| nom3= Marsh|prénom3=T.| nom4=Pace|prénom4= N.| nom5=Altman|prénom5=S.}}</ref>. Il est composé d'un ARN catalytique et d'une ou plusieurs protéines accessoires. Sa fonction est de catalyser la maturation des [[ARN de transfert]]. * Le [[ribosome]] est aussi un ribozyme, ce qui a été établi de manière indirecte mais claire par la résolution de sa structure cristallographique. Le [[site actif]] du ribosome, qui catalyse la réaction de synthèse des [[Liaison peptidique|liaisons peptidiques]], n'est en effet composé que par l'[[ARN ribosomique]]<ref>{{Article| langue=en| citation=Plus précisément l'activité enzymatique du ribosome est portée par une enzyme à ARN nommée peptydil synthase, responsable d'ajouter une liaison peptidique entre chaque amino acide pour former le futur polypeptide lors de l'étape clé de la traduction, qui rappelons le, consiste à associer un triplet de nucléotide sur l'ARN messager à un acide aminé porté par l'ARN de transfert, lui même circulant entre les sites du ribosome. Cette enzyme a ARN ou ribosyme est donc essentielle au mécanisme de la traduction et elle est ubiquitaire chez les eucaryotes.| titre=The structural basis of ribosome activity in peptide bond synthesis.| périodique=Science| année=2000| volume=289| pages=920-930| nom1=Nissen|prénom1=P.| nom2=Hansen|prénom2=J.| nom3=Ban|prénom3=N.| nom4=Moore|prénom4=P.B.| nom5=Steitz|prénom5=T.A.| pmid= 10937990| doi=10.1126/science.289.5481.920 }}</ref>. * Les [[intron]]s autoépissables, capables de se cliver spécifiquement en l'absence de protéines. Même s'ils sont capables de promouvoir leur [[épissage]], ce ne sont pas des catalyseurs au sens strict, puisque c'est une réaction unique, sans recyclage du catalyseur. * Les [[riboswitch]]s que l'on trouve sur certains [[ARNm]] ont une activité autolytique : ils se clivent eux-mêmes lorsqu'ils sont liés à un [[ligand (biologie)|ligand]] activateur. C'est le cas par exemple du riboswitch spécifique de la [[glucosamine]]-6-phosphate. * Le [[splicéosome]], responsable de l'épissage des introns cytoplasmiques chez les eucaryotes est aussi probablement un ribozyme, même si la démonstration formelle n'en a pas encore été effectuée. * L'ARN de certains virus contient des structures capables d'activité de coupure autocatalytique, comme le ribozyme « en tête de marteau » caractérisé dans un [[viroïde]] infectant le plant d'avocat, ainsi que le ribozyme présent sur l'ARN du virus de [[Hépatite D]] permettant l'autoclivage de l'ARN viral. Il existe enfin des ribozymes artificiels, isolés en laboratoire à partir d'un processus de sélection ''in vitro'' appelé [[SELEX]]. == Ribozymes et origines de la Vie == La découverte des ribozymes a bouleversé le domaine de l'étude des [[origines de la vie]]. L'ARN pouvant à la fois jouer le rôle de catalyseur et de support de l'information génétique. Il devenait possible d'imaginer un monde prébiotique où l'ARN aurait été le précurseur de toutes les fonctions biologiques. C'est l'hypothèse dite du ''[[Hypothèse du monde à ARN|RNA world]]'' ou monde à ARN<ref>{{Article| titre=Origin of life: The RNA world|périodique=Nature|année=1986|volume=319|lang=en|pages=618|nom1=Gilbert|prénom1=W.|doi=10.1038/319618a0}} </ref>. == Notes et références == <references /> {{Portail|Biochimie|biologie}} [[Catégorie:Enzymologie]] [[Catégorie:Ribozyme|*]] [[Catégorie:Catalyseur]]
305693
https://fr.wikipedia.org/wiki/Nokia%20Shanghai%20Bell
Nokia Shanghai Bell
{{ébauche|entreprise}} '''Nokia Shanghai Bell''', anciennement '''Alcatel-Lucent Shanghai Bell''', est la filiale chinoise de [[Nokia Networks]] détenue à 50% plus une action par [[Nokia]] avec des partenaires chinois. Elle provient historiquement des actifs d'[[Alcatel-Lucent]] (Alcatel Bell). Cette entité rassemblait une grande partie des activités d'[[Alcatel-Lucent]] en [[République populaire de Chine|Chine]] et elle est l'un des principaux équipementiers de télécommunications des opérateurs chinois. En 1983, à l'aide de sa filiale belge, Alcatel Bell, le groupe français Alcatel a créé Shanghai Bell, sa première coentreprise chinoise. En 1988, Shanghai Bell dégageait ses premiers bénéfices. En 1991 sept ans après sa naissance, cinq ans après le début de la production, Shanghaï Bell peut revendiquer 20% du marché chinois et même 40%, une fois inclus les contrats en passe d'être définitivement signés (2,5 millions de lignes téléphoniques)<ref>{{Lien Web|titre= Shanghaï Bell à l'heure des dividendes |url=https://www.lesechos.fr/1991/04/shanghai-bell-a-lheure-des-dividendes-944264|périodique=[[Les Échos]]| date = 2 avril 1991| consulté le= 23 janvier 2021}}</ref>. C'est en 2001, quelques mois avant l'entrée de la Chine dans l'[[Organisation mondiale du commerce]], qu'[[Alcatel]] prend le contrôle de plus de 50% de la coentreprise. Elle dispose de son propre site international de [[R&D]] disposant de l'access aux technologies mondiales d'Alcatel lui permettant de développer ses propres solutions pour le marché chinois et mondial}<ref>{{Lien Web|titre= Comment Alcatel Shanghaï Bell a pu faire sa place|url=https://www.lemonde.fr/international/article/2002/09/02/comment-alcatel-shanghai-bell-a-pu-faire-sa-place_288823_3210.html|périodique=[[Le Monde]]|date =2 septembre 2002| consulté le= 23 janvier 2021}}</ref>. Elle emploie {{nombre|6500 salariés}} et génère un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars. Le partenaire chinois d'Alcatel est China Huaxin une société créée le 21 janvier 1993 par l’Etat chinois. Alcatel Shanghai Bell dispose d’un réseau de vente et de service dans 31 provinces chinoises et dans 50 pays. Alcatel Shanghai Bell intégre la stratégie mondiale du groupe Alcatel. La firme fournit des systèmes d’accès optique, des systèmes LTE, des systèmes de communication IP et des systèmes de cœur de réseau pour les réseaux fixes et mobiles. Alcatel a dépensé 351 millions d'euros pour contrôler son coentreprise Shanghai Bell<ref>{{Lien Web|auteur=Michel De Grandi|titre= Alcatel contrôle Shanghai Bell et fusionne toutes ses activités en Chine|url=https://www.lesechos.fr/2001/10/alcatel-controle-shanghai-bell-et-fusionne-toutes-ses-activites-en-chine-729586|périodique=[[Les Échos]]| date =24 octobre 2001| consulté le=21 janvier 2021}}</ref>. En 2021 Nokia s'appuie toujours sur sa filiale chinoise et vient par exemple de remporter un contrat pour Airport Authority Hong Kong (AAHK) pour déployer un réseau Nokia IP/MPLS mission critique pour les operations de la tour de contrôle de l'aéroport international de Hong Kong (Hong Kong International Airport: HKIA)<ref>{{Lien Web|lang=en|titre= Nokia Shanghai Bell to deploy next-generation network for Airport Authority Hong Kong|url=https://fr.finance.yahoo.com/news/nokia-shanghai-bell-deploy-next-000100654.html|site=fr.finance.yahoo.com|date = 14 janvier 2021 | consulté le= 23 janvier 2021}}</ref>. == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Alcatel]] * [[Alcatel-Lucent]] * [[Nokia]] * [[Nokia Networks]] * [[Opérateurs de télécommunications]] {{Portail|entreprises|Télécommunications| Chine}} [[Catégorie:Entreprise de télécommunications ayant son siège en Chine]]
305695
https://fr.wikipedia.org/wiki/Riccardo%20Zandonai
Riccardo Zandonai
<!--MERCI DE BIEN LIRE LA DOCUMENTATION DU MODELE AVANT DE RENSEIGNER LES CHAMPS--> {{Infobox Biographie2|charte = musicien classique}} '''Riccardo Antonio Francesco Zandonai''' est un [[compositeur]] [[italie]]n né à [[Rovereto]] dans le quartier Borgo Sacco ([[Comté de Tyrol]], [[Autriche-Hongrie|Empire d'Autriche-Hongrie]]) le {{date|28|mai|1883|en musique classique}} et mort à [[Pesaro]] le {{date|5|juin|1944|en musique classique}}. Il fut directeur du ''Liceo musicale'' de [[Pesaro]] à partir de [[1935 en musique classique|1935]]. == Biographie == Né dans un milieu modeste (son père exerçait la profession de cordonnier), Riccardo Zandonai montre très tôt de grandes aptitudes musicales. En 1894, il devient l'élève de Vincenzo Gianferrari à l'école de musique de [[Rovereto]]. Il apprend la [[clarinette]]. Il entre au conservatoire de [[Pesaro]] de 1898 à 1901, où le directeur de l'établissement, le célèbre [[Pietro Mascagni]] se penche sur cet élève talentueux. Ses études se terminent brillamment en 1902, avec la représentation publique de sa cantate ''Il ritorno di Odisseo''. En 1908, au cours d'une soirée à [[Milan]], [[Arrigo Boito]] entend sa musique et le présente à l'éditeur Ricordi, qui éditait les œuvres des plus grands. On lui commande un [[opéra]], ''Il grillo del focolare'', qui s'avère être un succès. ''Conchita'' confirme cette tendance, nuancée par l'échec relatif de ''Melenis'' en 1912. Il se lie alors avec la [[cantatrice]] Tarquinia Tarquini, qui enthousiasme les publics européens dans ''Conchita''. Néanmoins, cette [[soprano]] connut une fin de carrière assez précoce : quelque temps avant la première de ''Francesca da Rimini'', elle sombre en une dépression profonde et est contrainte de mettre un terme à sa vie artistique. C'est en 1912-1913 que Zandonai écrit son opéra le plus connu, ''[[Francesca da Rimini (Zandonai)|Francesca da Rimini]]''. Durant ses études, il avait déjà mis en musique quelques vers de [[Dante Alighieri|Dante]] sur ce même sujet. Mais il va se baser désormais sur la pièce qu'en tira [[Gabriele D'Annunzio]], que son éditeur élague et transforme en livret. [[Gabriele D'Annunzio]] et Zandonai ne se rencontrèrent que quelques fois, et leurs rapports ne furent jamais très amicaux, l'écrivain jalousant le succès de l'opéra qui éclipsa sa pièce. Créé le {{date-|19 février 1914}} à [[Turin]], l'œuvre de Zandonai rencontra un énorme succès qui propulsa Zandonai au rang de chef de file de la nouvelle génération de compositeurs italiens. Pendant la guerre, il écrit un hymne ''Alla patria'' (1915) sur un texte du poète irredentiste Giovanni Bertacchi, et une ''Messa da requiem'' en mémoire d' [[Humbert Ier (roi d'Italie)|Humbert {{Ier}}]]. Accusé de haute trahison, il voit les biens qu'il possédait dans le [[Trentin-Haut-Adige|Trentin]] confisqués par les autorités autrichiennes. Il écrit un opéra aux accents comiques durant cette période, ''La via della finestra'', qu'il ne fit représenter qu'une fois à [[Pesaro]], en 1919, les hostilités terminées, jugeant le ton de cet opéra peu adapté à la situation internationale. Il écrivit encore 6 autres opéras, le dernier étant inachevé, parallèlement à certaines [[Musique de film|musiques de film]]. Aucun ne renouvela le succès de ''[[Francesca da Rimini]]''. On a souvent imputé cet état de faits à son librettiste Arturo Rossato ("lunatique et au talent quelque peu discutable" selon [[Konrad Dryden]]), ou à la disparition prématurée de son éditeur, Ricordi, qui le conseillait habilement lors de l'élaboration d'une nouvelle œuvre. Sa présence fut comblée par celle du critique Nicola d'Atri, mais ses recommandations s'avérèrent d'un intérêt limité. Seul ''I cavalieri di Ekebu'' connut une réception à la hauteur des espérances de Zandonai. En outre, signalons que le compositeur fut désigné initialement pour achever ''[[Turandot]]'' de [[Giacomo Puccini]], mais le fils du défunt s'y opposa pour des raisons obscures. Il devint directeur du Conservatoire de Pesaro en 1935, ou il réorchestra certaines œuvres de [[Gioachino Rossini|Rossini]], et fit redécouvrir plusieurs opéras de cet auteur. Par exemple, il ré-orchestra et fit une refonte en 3 actes de ''[[La gazza ladra]]''. L'auteur de Francesca, tout comme son maître [[Pietro Mascagni]], montra de grandes qualités au pupitre, même si aucun témoignage sonore n'existe sur le marché. Il vécut cette période dans une somptueuse villa, (baptisée ''San Giuliano'', car ''Giuliano'' était son œuvre préférée), villa entre les murs de laquelle, l'été, le directeur et le [[chef d'orchestre]] laissaient place au compositeur. Cette saison est une période où les musiciens exerçant des fonctions administratives importantes, comme [[Gustav Mahler]] se retirent et rédigent leurs partitions. Zandonai se retira dans un monastère vers la fin de la guerre, le {{date-|11 janvier 1944}}, et y mourut le {{date-|5 juin}} de complications liées à une opération qu'il subit d'urgence en raison de forts [[calculs rénaux]], peu après avoir fêté ses 61 ans. Il était de constitution fragile depuis son enfance, et des problèmes de santé récurrents l'avaient poursuivis toute son existence. Ces dernières années furent éprouvantes : il s'était accommodé avec peine du régime de [[Benito Mussolini]], et selon sa correspondance, la [[Deuxième Guerre mondiale]] marquait pour lui la fin de la civilisation occidentale. C'est donc un compositeur aigri qui trépassa en ces périodes troubles. Une lueur d'espoir transparaît cependant dans ses dernières paroles, remplies d'espoir, adressées à [[Rome]], libérée par les forces alliées la veille de son décès. == Musique == [[Fichier:1912-Conchita.jpg|thumb|''Conchita'']] Riccardo Zandonai adhère aux idées de la jeune école lyrique italienne mais ajoute un langage harmonique personnel et un sens de l'orchestration « à la française » quoique très marqué par Wagner. Sa musique réalise une convergence très originale entre le [[Richard Wagner|wagnerisme]], la tradition vocale italienne (notamment [[Giuseppe Verdi|Verdi]]) et le nouveau symphonisme européen de l'époque ([[Claude Debussy|Debussy]], [[Maurice Ravel|Ravel]] et [[Richard Strauss|Strauss]]). Mais c'est surtout dans son chef-d'œuvre, ''[[Francesca da Rimini (Zandonai)|Francesca da Rimini]]'' créé en février [[1914]] sur un livret Tito Ricordi d'après la tragédie de [[Gabriele D'Annunzio]] qu'il réalise une sorte de style Liberty en musique dont l'élégance aristocratique toujours soutenue par une constante inspiration musicale, fait la preuve d'une distance sans appel par rapport au [[vérisme]]. En marge du vérisme, il est à la fois l’héritier de la grande tradition de Verdi, le plus wagnérien des compositeurs italiens et un admirateur passionné de [[Claude Debussy|Debussy]], [[Maurice Ravel|Ravel]] et Strauss. Voilà qui fait de lui le représentant par excellence de l’Art nouveau musical en Italie, de ce style "Liberty" dont Segantini fut le peintre et d’Annunzio le poète. Et c’est justement d’Annunzio qui offrit à Zandonai le livret de son chef-d’œuvre, Francesca da Rimini, tragédie flamboyante écrite pour la Duse. Comme dans le triptyque de [[Giacomo Puccini|Puccini]], quelques mots de [[Dante Alighieri|Dante]] suffisent à nourrir la rêverie : les amours tragiques de Francesca avec le frère de l’époux qu’on lui a désigné. Musique d’un [[lyrisme]] exalté et sublime, d’un raffinement sonore et d’une sensualité incomparables, Francesca da Rimini est l’une des œuvres majeures de l'expressionnisme de ce début du {{s|XX}}, injustement méconnue en France. [[Maria Callas]] aurait dû jouer le rôle de Francesca à [[La Scala]] de [[Milan]] en [[1959]], avec [[Mario del Monaco]], mais à son grand regret, son contrat fut annulé au dernier moment dans des circonstances restées obscures. Selon le témoignage de Luciana Peverelli, rédactrice en chef du magazine ''Stop'', Maria Callas adorait la musique de ''[[Francesca da Rimini]]'' et surtout le personnage de Francesca, très proche dans son aspect tragique de celui de Violetta Valéry dans ''[[La Traviata]]''. Zandonai apporte une riche texture musicale dont la tension exprime le caractère sombre et passionnel du sujet, "un poème de sang et de volupté" selon les termes de d'Annunzio. Pourtant ce dernier est directement sollicité pendant la genèse de la partition: à court d'inspiration pour le duo d'amour du troisième acte, entre [[Paolo Malatesta]] et Francesca da Rimini, Zandonai demande à d'Annunzio son avis: il recommande au compositeur de donner à Paolo, une couleur "tristanesque", reprenant du héros wagnerien, cette affection pour la nuit contre le mensonge du jour: vision qui renvoie directement au second acte de [[Tristan et Iseult]]. Dans son œuvre, Zandonai privilégie la perception de Francesca sur le monde qui s'offre à elle : soucieux de couleurs, le compositeur se montre plus français (debussyste et ravélien) que wagnérien (bien que né dans le [[Province autonome de Trente|Trentin]], en 1883, province alors sous domination autrichienne, il reçoit l'ascendance directe des auteurs germaniques dont évidemment Wagner): en conclusion du premier acte, lorsqu'il fait paraître Francesca douloureuse accompagnée de sa suite et de sa sœur, Zandonai exprime les craintes de la jeune femme; de même il caractérise les hommes comme Francesca les ressent directement: thème de quinte lumineux et héroïque pour celui qu'elle aime: Paolo; motif déséquilibré pour Gianciotto... son époux boiteux... De Wagner les auteurs reprennent le rôle du lâche dénonciateur (des deux amants), Malatestino, équivalent de Melot dans [[Tristan und Isolde]]. == Œuvres == === Musique lyrique === *''La coppa del re'' ([[1906]]), opéra jamais représenté, d'après [[Friedrich Schiller]] *''L'Uccellino d'oro'' ([[1907]]), fable musicale pour enfants, d'après [[Maurice Maeterlinck]] *''Il grillo del focolare'' ([[1908]]), d'après [[Charles Dickens]] *''Conchita'' ([[1911]]), d'après ''[[La Femme et le Pantin (roman)|La Femme et le Pantin]]'' de [[Pierre Louÿs]] *''Melenis'' ([[1912]]), d'après [[Louis Bouilhet]] *''[[Francesca da Rimini (Zandonai)|Francesca da Rimini]]'' (Turin 1914), livret de Tito Ricordi d'après la tragédie de [[Gabriele D'Annunzio]] *''La via della finestra'' ([[1919]]), d'après [[Eugène Scribe]] *''[[Giulietta e Romeo (Zandonai)|Giulietta e Romeo]]'' (1921), d'après [[Luigi da Porto]]<ref>Emmanuelle Bousquet, [http://lisa.revues.org/4733 « Le ''Giulietta e Romeo'' de Riccardo Zandonai : une création nationaliste en ordre de marche »], ''Revue LISA'', vol. IX n°2, 12 décembre 2011 {{ISSN|1762-6153}}</ref> *''I cavalieri di Ekebù'' (1925), d'après [[Selma Lagerlöf]] *''Giuliano'' ([[1928]]), livret de J. da Voragine d'après [[Gustave Flaubert]] *''Una partita'' (1933), d'après [[Alexandre Dumas père]] *''La farsa amorosa'' ([[1933]]), d'après [[Pedro de Alarcon]] *''Il Bacio'', inachevé ([[1944]]), d'après [[Gottfried Keller]] === Musique de chambre et symphonique === *''Quatuor à cordes en sol'' ([[1900]]) *''Serenata medioevale'' pour violoncelle, harpe et cordes ([[1909]]) *''Concerto romantico'' pour violon et orch. ([[1921]]) *''Il flauto notturno'' pour flûte et orch. ([[1932]]) *''Spleen'' pour violoncelle et orch. ([[1934]]) *''Colombina'', ouverture pour orch. ([[1935]]) *''Concerto andaluso'' pour violoncelle et orch. ([[1937]]) *''Trio-serenata'' pour violon, violoncelle et piano (1943) *Poèmes symphoniques : **''Primavera in val di sole'' ([[1915]]) **''Autunno tra i monti'' ([[1918]]) **''Tra gli alberghi delle Dolomiti'' ([[1930]]) **''Ballata eroica'' ([[1930]]) **''Quadri di segantini'' ([[1931]]) **''Rapsodia trentina'' ([[1937]]) === Musique sacrée === *''Te Deum'' ([[1906]]) *''Requiem'' ([[1916]]) === Musique vocale === *Albums de lieder, constituant la base du programme du Concours international Riccardo Zandonai pour voix lyriques ([[Riva del Garda]] - Trentino, Italie) === Musique de films === *''[[Tarakanowa (film, 1938)|Tarakanowa]]'' (''La principessa Tarakanova'') (Ozep, coproduction France-Italie [[1938]]) *''Caravaggio, le peintre maudit'' (Alessandrini [[1941]]) *''Musica di sogno'' ([[1940]]) *''Casa lontana'' ([[1936]]) *''Amami, Alfredo!'' (1939) *''Arditi civili'' (1940) == Bibliographie == *[[Konrad Dryden]], ''Riccardo Zandonai, A Biography'', Peter Lang Inc., 1999. *L'Avant-Scène Opéra {{n°}}259 consacré à ''Francesca da Rimini'', numéro de {{date-|novembre 2010}}. * {{Chapitre |langue=it |auteur=Virgilio Bernardoni |titre=ZANDONAI, Riccardo Antonio Francesco |titre ouvrage=[[Dizionario biografico degli Italiani]] |lieu=Rome |éditeur=[[Istituto dell'Enciclopedia Italiana]] |volume=100 |année=2020 |lire en ligne= https://www.treccani.it/enciclopedia/riccardo-antonio-francesco-zandonai_(Dizionario-Biografico)}}. == Notes et références == {{Références}} {{Autres projets | commons = Category:Riccardo Zandonai }} == Liens externes == {{liens}} {{Portail|musique classique|opéra|Italie}} {{DEFAULTSORT:Zandonai, Riccardo}} [[Catégorie:Naissance à Rovereto]] [[Catégorie:Compositeur italien du XXe siècle]] [[Catégorie:Compositeur italien de musique classique de la période moderne]] [[Catégorie:Compositeur italien d'opéra]] [[Catégorie:Compositeur italien de musique sacrée]] [[Catégorie:Compositeur italien de musique de film]] [[Catégorie:Décès à Pesaro]] [[Catégorie:Naissance en mai 1883]] [[Catégorie:Décès en juin 1944]] [[Catégorie:Décès à 61 ans]]
305697
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ville%20blanche%20de%20Tel%20Aviv
Ville blanche de Tel Aviv
{{ébauche|Israël}} {{Infobox Patrimoine mondial | nom = Ville blanche de Tel-Aviv – le mouvement moderne | image = Zina Dizengoff Circle in the 1940s.jpg | légende = Dizengoff Place - 1940 | latitude = 32.077778 | longitude = 34.773889 | échelle = | pays = {{Israël}} | type = Culturel | critères = (ii) (iv) | superficie = {{Unité|140.4|ha}} | zone tampon = {{Unité|197|ha}} | subdivision = | ID = 1096 | région = 5 | année = 2003 | retrait = | extension = | extension2 = | domaine = | danger = | danger fin = | carte = Tel Aviv White City WHS.svg | note = Plan de la Ville blanche de Tel Aviv. | géolocalisation = Israël }} La '''Ville blanche de Tel Aviv''' constitue le centre de l'agglomération de la ville nouvelle de [[Tel Aviv]], en [[Israël]]. Elle est inscrite au [[Patrimoine mondial]] par l'[[Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture]] (UNESCO), en 2003. == Toponymie == Le surnom de « Ville blanche » serait né dans les années 1980 en référence à une exposition qui portait ce nom. Une autre hypothèse mentionne les paroles d'une chanson de Naomi Semer : {{Citation|De l'écume des vagues, je me suis construit une ville blanche}}<ref>Aurélie Darbouret, [http://www.lefigaro.fr/voyages/2018/01/12/30003-20180112ARTFIG00022-tel-aviv-sur-les-traces-du-bauhaus.php « Tel-Aviv, sur les traces du Bauhaus »], ''[[Le Figaro Magazine]]'', semaine du 12 janvier 2018, pages 70-79.</ref>. == Localisation == {{...}} == Histoire == '''[[Tel Aviv-Jaffa|Tel Aviv]]''' fut fondée en [[1909]] et s'est développée comme une ville métropolitaine sous le [[Palestine mandataire|mandat britannique]] en [[Palestine (région)|Palestine]]. La ville blanche fut construite à partir du début des [[années 1930]] et jusqu'aux [[années 1950]], selon le plan d'urbanisme de Sir Patrick Geddes, reflétant les principes de l'urbanisme organique moderne. Les bâtiments furent conçus par des architectes qui avaient immigré après avoir été formés dans divers pays d'Europe et y avoir exercé leur profession. Dans ce lieu et ce nouveau contexte culturel, ils réalisèrent un ensemble exceptionnel d'architecture du mouvement moderne. == Urbanisme et architecture == {{...}} == Protection == {{...}} === Justification d'inscription au Patrimoine mondial de l'UNESCO === [[Fichier:Bauhaus Tel-Aviv museum.jpg|vignette|gauche|Musée du [[Bauhaus]] de Tel Aviv.]] Critère (ii) : La ville blanche de Tel Aviv est la synthèse d'une valeur exceptionnelle des diverses tendances du mouvement moderne en matière d'architecture et d'urbanisme au début du {{XXe siècle}}. Ces influences ont été adaptées aux conditions culturelles et climatiques du lieu, de même qu'intégrées aux traditions locales. Critère (iv) : La ville nouvelle de Tel Aviv est un exemple remarquable d'urbanisme et d'architecture des villes nouvelles du début du {{XXe siècle}}, adapté aux exigences d'un contexte culturel et géographique particulier == Notes et références == {{Références}} == Voir aussi == === Articles connexes === * [[Rue Bialik]] === Lien externe === {{Autres projets|commons=Category:White City of Tel Aviv}} * [http://photo.net/photodb/folder?folder_id=777385. Photographies de Tel-Aviv (1909/2009)] {{Palette Patrimoine mondial en Israël}} {{Portail|Israël|Patrimoine mondial}} [[Catégorie:Tel Aviv-Jaffa]] [[Catégorie:Patrimoine mondial en Israël]] [[Catégorie:Bien culturel du patrimoine mondial]] [[Catégorie:Patrimoine mondial inscrit en 2003]]