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"text": "JANVIER 2024 \nMieux comprendre et choisir \nles méthodes de calcul de l’empreinte carbone \nde ses campagnes de communication\n"
},
{
"page": 2,
"text": "2\nPourquoi harmoniser les méthodes \nde calcul de l’empreinte carbone \ndes campagnes de communication ? \nLe changement climatique est en marche, nous le constatons presque au quotidien. Le 6ème \nrapport de synthèse du GIEC, publié le 20 mars 2023 constate son accélération et les effets \ndévastateurs qu’il produit sur l’environnement et les sociétés à travers le monde. Ce sont \nles décisions prises aujourd’hui qui définiront à quel point les générations actuelles et futures \nvivront dans un habitat détérioré. Chacun et chacune d’entre nous est donc appelé à travailler à \nl’atténuation du changement climatique et à mettre en œuvre des solutions concrètes et fiables \npour maîtriser et réduire ses émissions de CO2.\nLe secteur de la communication, comme toutes les activités humaines, est concerné et doit \ns’inscrire dans une trajectoire plus sobre, même si son impact carbone direct n’est pas le plus \nimportant comparé à d’autres secteurs, et qu’il a aussi d’autres puissants leviers à explorer \npour participer à la transition durable (voir notre précédent guide : la représentation des \ncomportements éco-responsables en communication).\nUn grand nombre d’acteurs (marques, agences créatives, médias, régies, productions, syndicats, \netc.) l’a bien compris et s’est mis en mouvement en créant différents outils et référentiels pour \npiloter les trajectoires carbones des outils de communication. Mais aujourd’hui il reste difficile \npour une marque d’avoir une vision claire et précise de l’empreinte de ses campagnes. Or, on ne \npeut pas réduire ce que l’on ne sait pas mesurer.\nEn avril, nous avons franchi une grande étape en publiant le premier méta-référentiel pour \nguider les annonceurs et les marques, partager les expertises et proposer une base commune \npour un calcul transparent et fiable de l’empreinte carbone des campagnes plurimédia. Ce \ntravail a été mené en co-construction avec l’ensemble de l’interprofession ainsi que l’expertise \nde BL Evolution. Issu d’un véritable effort collectif, il propose une méthode de calcul, qui vient \nnourrir, sans les remplacer, les calculatrices développées en interne ou par des opérateurs \nprivés (agence, cabinets de conseil, plateforme SAAS…). Il sert à s’assurer de la pertinence des \nréférentiels utilisés. Son objectif est de fiabiliser l’analyse des données et de permettre de piloter \nefficacement la trajectoire de réduction des émissions des campagnes, de la création à la fin de \nvie, en passant naturellement par la diffusion. \nCette démarche est évolutive et nous sommes particulièrement heureux de vous livrer dès \naujourd’hui une 2ème version, mise à jour et enrichie, notamment par le référentiel de la Radio et \nles évolutions du Digital, de la TV et de l’Evénementiel. Vous trouverez aussi dans cette nouvelle \nversion de nouveaux exemples et cas d’usage. \nCette démarche ne peut bien sûr pas être uniquement limitée au territoire français et s’intègre \ntotalement dans les travaux internationaux menés par AdNetZero, ainsi que le GARM pour la WFA. \nDe nouvelles briques s’adjoindront courant 2024, pour suivre les évolutions des méthodes \nprésentées et intégrer de nouveaux médias, ainsi que les évolutions internationales. Merci encore \nà tous les contributeurs et contributrices qui ont permis sa réalisation.\nJean-Luc Chetrit\nDirecteur Général \nUnion des marquesSophie Roosen\nDirectrice Marque et Impact\nUnion des marques\n"
},
{
"page": 3,
"text": "3\nSommaire\nPourquoi l'initiative Oneframe ?\nMéthode de calcul de l’empreinte carbone des campagnes \nde communication à destination des marques.\nIntroduction\n1 Périmètre, mode de calculs et parti-pris (p.4)\n • L’empreinte carbone\n • Définition des termes clés \n • Périmètre\n • Méthode et parti-pris\n2 Panorama et analyse des méthodes de calcul, \nde la production à la diffusion (p.8)\n • Création du contenu (audiovisuel)\n • Publicité digitale\n • Publicité TV\n • Publicité Print\n • Publicité Radio\n • Publicité Extérieure\n • Salons, événements et tournées\n3 Cas d'usage (p.41)\n • Dentsu\nÀ propos de l’Union des marques (p.44)\nRemerciements \n"
},
{
"page": 4,
"text": "4\n1 \nOn dissocie : \n• Les émissions de GES directes, c’est-à-dire dans le périmètre direct de l’entité – entreprise, individu, \nterritoirea– ou du produit étudié\n• Les émissions de GES indirectes, c’est-à-dire l’ensemble des émissions induites par les activités de \nl’entité ou du produit étudié – entreprise, individu, territoire. C’est en général ici que se trouve la majorité \ndes émissions. Il est donc fondamental d’intégrer l’ensemble du cycle de vie du produit ou du service dans \nle calcul.\nDéfinition des termes clés : \n• Unité fonctionnelle : elle désigne une \nunité de mesure qui servira à effectuer \nles comparaisons. Exemple : afficher \nune publicité à 1000 contacts dans une \ncampagne.\n• Périmètre opérationnel : il s’agit des \nactivités qui sont incluses dans le calcul \nau regard de l’unité fonctionnelle. Une \nmesure qui exclurait une partie du pé-\nrimètre pourrait donc paraître plus ver-\ntueuse qu’une mesure plus exhaustive. \nIl est donc essentiel de bien s’assurer \nque les périmètres correspondent pour \npouvoir comparer.\n• Périmètre concernant le cycle de vie \ndes équipements : bien que des acti-\nvités puissent être considérées, elles \npeuvent n’être incluses que partielle-\nment si l’on ne modélise qu’une partie \nde leurs impacts. C’est l’exemple de la \nphase de fabrication, assemblage et \ndistribution des terminaux d’affichage, \nqui n’est pas systématiquement incluse \ndans les calculatrices du marché ac-\ntuellement. L’indicateur de mesure de l’empreinte carbone : \nLes Gaz à Effet de Serre (GES) les plus connus sont le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), \nle protoxyde d’azote (N2O) et les gaz fluorés. Chacun ayant un pouvoir de réchauffement global (PRG) \ndifférent. Ce PRG est mesuré en fonction de celui du dioxyde de carbone et permet d’obtenir une unité \ncommune : l’équivalent CO2 (CO2e). L’empreinte carbone des campagnes de communication est calculée \nsur la base de cette mesure. Périmètre mode de calcul \net parti-pris\nValorisation / \nréemploi\nIncinération \nEnfouissement \nFin de vie \nRéparation / \nremanufacture \nUtilisation Conditionnement \net Livraison Assemblage Approvisionnement Extraction \ndes matières \npremières / \nfabrication amont MÉTHODE DE CALCUL DE L’EMPREINTE CARBONE \nDES CAMPAGNES DE COMMUNICATION \nÀ DESTINATION DES MARQUES"
},
{
"page": 5,
"text": "5\n• Données d’entrée et hypothèses : les données d’entrée sont déterminantes pour le calcul. Pour \naméliorer la précision de la mesure, l’évaluation de l’empreinte carbone reposant sur l’analyse \ndes flux matériels et énergétiques, ces données d’entrées doivent reposer au maximum sur des \ndonnées physiques. L’utilisation de données monétaires, à utiliser en dernier recours, amène \nbeaucoup d’imprécisions. En l’absence de données d’entrée, des hypothèses peuvent être éta-\nblies. L’enjeu d’un référentiel est notamment de pouvoir harmoniser un certain nombre d’hypo-\nthèses.\n• Facteurs d’allocation : ces facteurs sont des hypothèses intermédiaires réalisées pour attribuer \nune partie des impacts lorsqu’un équipement inclus dans le périmètre est mutualisé. Exemple : \npuisqu’un serveur informatique peut servir à plusieurs usages numériques et notamment plu-\nsieurs campagnes de communication, la totalité des impacts d’un serveur informatique ne devra \npas être allouée (attribuée) à la campagne étudiée et un facteur d’allocation sera utilisé pour dé-\nfinir le pourcentage à considérer. Le facteur d’allocation peut faire l’objet de recommandations \nau sein de PCR (product category rules) ou au sein de référentiels sectoriels. C’est le cas pour la \nTV ou le Digital par exemple. Le choix des facteurs d’allocation peut expliquer certaines diffé-\nrences de résultats dans les calculatrices actuelles présentes sur le marché.\n• Facteurs d’émissions : les données d’entrée sont ensuite multipliées par des facteurs d’émis-\nsions afin d’être converties en équivalent carbone.\n• Base de données : il s’agit en général de la source de données des facteurs d’émissions, la Base \nEmpreinte de l’ADEME pour la France. Pour harmoniser les mesures, il est essentiel que des hy -\npothèses intermédiaires comme les facteurs d’allocation puissent également être documentés. \nLa littérature peut être inhomogène ou évoluer rapidement sur certains sujets (par exemple, \nl’efficacité énergétique des réseaux).\nLes approches de calcul :\n• L’approche organisationnelle : il s’agit de méthodes permettant d’établir l’empreinte carbone \ndirecte et indirecte des activités de l’organisation sur une année. Exemples : le Bilan Carbone®, \nle GHG Protocol®, ou encore l’Organisation Environmental Footprint (OEF - multicritère mais \npermettant de calculer l’équivalent carbone).\n• L’approche produit / service : il s’agit de méthodes permettant d’établir l’empreinte carbone d’un \nproduit ou d’un service, pour répondre à une unité fonctionnelle qui définit ce service. Exemples : \nEmpreinte Carbone Produit (ECP - équivalent de l’Analyse de Cycle de Vie se concentrant sur le \nseul impact carbone), Product Environmental Footprint (PEF - multicritère mais permettant de \ncalculer l’équivalent carbone). Pour la publicité par exemple, on mesure l’impact de la diffusion \nd’une campagne de communication sur trois mois.\nDonnées d’entrée \ncollectées \npar la marquexÉmission \nen gCO2e=Facteur d’émission \nou d’allocation issu \nde bases de données \n(ex. base carbone \nde l’ADEME) ou de bases \nde modélisations \nsectorielles"
},
{
"page": 6,
"text": "6\nLe périmètre \nLa version de l'initiative Oneframe présentée aujourd’hui porte sur 7 médias utilisés en \ncommunication. Ce corpus a vocation a être enrichi dans les prochaines versions.\nLes calculs sont fondés sur le cycle de vie d’une campagne de communication tel que défini par \nl'ADEME : \n* Cette étape n'est pas considérée dans le calcul de l'impact carbone de la campagne.Les étapes clés pour établir le bilan carbone de ses campagnes de communication : \n1 / Choisir la méthode de calcul selon le canal de communication\n2 / Déterminer qui va opérer le calcul\n3 / Collecter les données\n4 / Réaliser le bilan de sa campagne d’après les résultats\nFabrication des \ndispositifs de \ndiffusionCréation du \ncontenuDiffusion du \ncontenuFin de vie du \ncontenuFin de vie des \ndispositifs de \ndiffusionProduction, utilisation et fin \nde vie des produits promus \ndans les publicités*\nCampagne \nde \ncommunication"
},
{
"page": 7,
"text": "7\nLes méthodes pour construire son bilan : \n3 options de travail ont été identifiées. Elles permettent aux marques d’identifier les bons outils \nà utiliser et les acteurs pertinents à solliciter afin d’élaborer le calcul de l’empreinte carbone de \nchaque canal de communication et d’agréger ces calculs pour en obtenir un bilan global. \nOption 1 \nCréer un outil de calcul \nadhoc développé en \ninterne couvrant \ntous les canaux \nde communicationOption 2 \nFaire appel à un tiers \n(ex : agence, cabinet, \nplateforme SAAS… etc.) \nqui a déjà développé \nson outil de calculOption 3 \nUtiliser les outils de calculs \nréférents développéspar canal \net agréger les résultats\nPrincipaux \nenjeux pour \nla marqueRéussir à développer \nune méthode de \ncalcul alignée avec les \nréférentiels existants. \nCette méthode nécessite \nd’avoir les compétences \nen interne pour \ndévelopper et maintenir \nl’outilS’assurer que l’outil \ndu tiers est aligné \npour chaque canal de \ncommunication avec les \npérimètres et méthodes \nde calcul des référentiels \nexistants, qu’il permet bien \nde traiter de manière \nunifiée tous ses canaux de \ncommunication et est en \nmesure de challenger son \npartenaire.Valider avec chaque média, \nqu’elle est en mesure de \ncollecter les données sur \nchacun des canaux, organiser et \nconsolider les résultats dans un \nreporting. \nAvantagesUn calculateur interne, \nmodulable selon les \ndonnées disponibles \n chez la marque et les \nactions réalisées. Les \néquipes sont autonomes.Pas de développement \nnécessaire puisque l’outil \nest a priori déjà existant \n(outils développés par les \nagences par exemple).Les données sont collectées \net traitées directement \npar les médias sollicités. \nPas de développement d’outil \nnécessaire puisque les outils \nde calcul d’impact sont a priori \ndéjà existant par média (outils \ndéveloppés \npar l’interprofession, ou \ndirectement par les régies \npublicitaires).\nInconvénientsDéveloppement \nd’un outil complet. \nSi l’expertise n’existe \npas en interne, \ncela nécessite un \naccompagnement \nexterne. Un calcul avec des \nrésultats dont la \ngranularité est \nà valider selon l’outil. \nLes données sont collectées \net traitées par le partenaire \nen possession de l’outil. \nLa compétence reste \nexternalisée. Les calculs étant aux mains \nde différentes entités, la \nmarque doit se doter d’un \ntableau de bord lui permettant \nd’agréger les résultats d’impact \nainsi que les indicateurs métiers \nliés aux campagnes. \nLa granularité peut varier selon \nles outils sollicités."
},
{
"page": 8,
"text": "8\n2 \nPérimètre à inclure dans les calculs d’impact : \nPour chaque campagne, tous les médias de diffusion et tous leurs supports sont à prendre en compte \ndans le calcul de l’impact ; de la création des contenus à leur diffusion. \nLe schéma ci-dessous détaille les différences à prendre en compte entre supports de diffusion physiques \net non physique. La manière de modéliser chacune de ces étapes en s’appuyant sur les référentiels \nexistants est détaillée par la suite. Panorama et analyse des méthodes \nde calcul, de la production à la diffusion\n1 / La création du contenu \nLa création du contenu renvoie à toutes les étapes de production en amont de la diffusion de la campagne : \ncontenus audio, vidéo, image. Une campagne peut contenir plusieurs contenus ayant eu recours à des \nprocessus de création différents. A l’inverse, un même contenu peut être réutilisé pour plusieurs campagnes \nsuccessives et diffusé sur plusieurs types de meédia. \nLes impacts à mesurer : \n• Le transport de matériel, de personnes (régies, équipes)\n• Les consommations d’énergie et de consommables \n(nourriture, maquillage, décors, etc.)\n• Le recours à des prestations et du matériel\n• La production de déchets\nCaractéristiques du référentiel :\n• Ce référentiel a été construit par l’association Ecoprod piloté par Workflowers avec de nombreux \nprofessionnels du secteur de la production audiovisuel, cinématographique et publicitaire. Construit en \n2012, il a été mis à jour en 2022 avec publication le 9 mars 2023. Il a récemment été homologué par le \nCNC.\n• Carbon’Clap est constitué d’une méthodologie détaillant les calculs réalisés selon les données d’entrée et \nd’un outil de mesure opensource permettant d’évaluer les émissions de GES de la création de contenus.\n• Cet outil est gratuit et accessible sur inscription. En complément, dans l’espace membre, réservé aux \nadhérents de l’association, un tableau de bord plus détaillé et personnalisé est disponible. Il permet \nd’obtenir un bilan de suivi en temps réel.Référentiel étudié : Ecoprod Carbon’Clap v2\n"
},
{
"page": 9,
"text": "9\nPérimètre couvert par le référentiel : \n• Ce référentiel inclut les émissions de GES d’une production audiovisuelle, cinématographique et \npublicitaire qui sont liées à sa fabrication depuis la phase de préparation jusqu’au prêt-à-diffuser. La \nproduction animée n’est pas encore disponible mais le sera à l’automne 2023.\n• Les émissions couvertes dans le processus de création des contenus sont les suivants :\n• Il permet de faire un bilan prévisionnel en amont de la production et un bilan définitif avec les données \navérées.\nOption 1 \nCréer un outil de calcul \nadhoc développé \nen interneOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils développés \npar chaque canal\nChoisir l’outil \nde calculReprendre les résultats \nen données d’entrée \nde l’outil de mesure \nCarbon’Clap via une \nAPI dans le calculateur \ndéveloppé en interne.Outil partenaire \n(à définir, ex : outil \ndéveloppé par l’agence \nde l’annonceur) dont \nla compatibilité de \npérimètre, modélisation \net données d’entrée \nest à validerOutil Carbon’Clap \nutilisé par les équipes \nde production et dont l’accès \nen tant que collaborateur est \ndonné à la marque\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserFacteurs et \nmodélisations \nCarbon’Clap issus \ndes bases ADEME \net de données \nsectorielles (modélisées \npar Ecoprod)Facteurs et \nmodélisations de l’outil \npartenaire (robustesse \ndes sources à valider)Facteurs et modélisations \nCarbon’Clap issus \ndes bases ADEME \net de données sectorielles \n(modélisées par Ecoprod)\nLes données \nd’entrée \nà intégrerCaractéristiques de la production : type de contenu, durée, budget, \nnombre de jours, pays de tournage, de production et post-production, etc.), \nDonnées d’activités physiques (km parcourus par les équipes, énergie consommée \npour alimenter les moyens techniques, lieux de tournage \net de production, déchets produits, consommables utilisés) \nDonnées monétaires issues du devis de production pour le reste \ndes données (services, assurances, décors, habillage, coiffure, maquillage, location de \nmatériel, et autres prestations) \nRécurrence de la campagne : nombre de campagnes dans lesquelles le contenu est \nutilisé \nQui organise la \ncollecte des données \nd’entrée ?Equipes de production \nde la marquePartenaireEquipes \nde production"
},
{
"page": 10,
"text": "10\nOù sont collectées \n les principales données \nd’entrée ?Devis de production et données d’activité du tournage disponibles \nauprès des équipes de production\nLes indicateurs \n de sortie à suivre \npar la marqueImpact de la création des contenus d’une campagne (kgCO2ecréa) – cet \nindicateur est intéressant à suivre à la campagne c’est-à-dire en divisant l’impact \nde la production du contenu par le nombre de campagnes pour lesquelles il est \nou sera réutilisé sans nouveau tournage. \nImpact de la création des contenus par contact touché par la campagne \n(kgCO2ecréa/contacts) – la notion de contact dépend de chaque média et sera \ndéfinie par la suite \nImpact de la création des contenus par € dépensé pour cette création \n(kgCO2ecréa/k€) \nImpact de la création des contenus par minute de contenu produit \n(kgCO2ecréa/min) \nImpact de la création des contenus par jour de tournage \n(kgCO2ecréa/jours) \nCaptures issus de l’outil Carbon’Clap \npour la collecte des données \nLa marque X réalise une campagne de publici-\nté pluri-médias intitulée XX. \nElle réalise un tournage pour réaliser une \nproduction vidéo qui donnera lieu à 10 assets \nvidéos. Le tournage a lieu en Roumanie, avec \nune équipe de 30 personnes sur 5 jours. \nL’équipe Communication souhaite réaliser le calcul de l’empreinte carbone de la création de \nla production de ces contenus, elle fait appel à \nl’agence de création Y qui a réalisé le tournage. \nCette agence possède un calculateur reposant \nsur le référentiel d’Ecoprod, référencé par \nl’Union des marques dans Oneframe. EXEMPLE D’APPLICATION "
},
{
"page": 11,
"text": "11\nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la création de contenu : \nRecours à un outil partenaire (option 2)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerLa plupart des données d’entrée (déplacements \nliés au tournage, achats…) étant intégrés dans \nl’outil de calcul de l’agence auxquels la marque \nse réfère, la donnée d’entrée à collecter est \nuniquement : l’impact CO2e de la création \ndes contenus, directement envoyé par son \ninterlocuteur. \nPour effectuer quelques contrôles et identifier \ndes leviers de réduction, il est intéressant de \ncollecter en complément le détail de cette \nmesure fournie par poste (au moins les postes \nprincipaux).Exemples de valeurs : \n• Total CO2e pour le tournage et la \nproduction : 20,1 tCO2e\n• Répartition par poste d’émission :\nEmissions \n(tCO2e)Emissions \n(%)\nDéplacements \nliés au tournage15,2 76%\nEnergie (groupes \nélectrogènes)3,1 15%\nAutres postes 1,8 9%\nTOTAL 20,1 100%\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans le calculateur \nde l’agence sollicitée. La marque doit au préalable valider que ces calculs \nsont bien réalisés sur un calculateur conforme au référentiel Ecoprod/ Carbon ’Clap.\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. \nCette personne a collecté les données auprès du responsable de la campagne côté agence.\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Le calcul des impacts carbone est transmis directement à la marque par l’agence. \nLes \nindicateurs de \nsortie à suivre \net conclusionsLes indicateurs à suivre :\n• Impact de la création des contenus d’une campagne (kgCO2ecréa)\n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact (kgCO2ecréa) par poste d’émission\n• Impact de la création des contenus par contact touché par la campagne (kgCO2ecréa/\ncontacts) – la notion de contact dépend de chaque média et sera définie par la suite\n• Impact de la création des contenus par € dépensé pour cette création (kgCO2ecréa/k€)\n• Impact de la création des contenus par minute de contenu produit (kgCO2ecréa/min)\n• Impact de la création des contenus par jour de tournage (kgCO2ecréa/jours)\nConclusions : \n• Les impacts sont principalement liés aux déplacements en avion de l’équipe de tournage, \nréfléchir à la localisation du tournage, la nature du transport, la mutualisation et l’optimisation \nde la production (photo/vidéo…).\n• L’utilisation d’une source d’énergie moins carbonée peut avoir un impact significatif."
},
{
"page": 12,
"text": "12\n2 / La publicité digitale \nLa publicité digitale renvoie aux publicités diffusées sur des médias digitaux opérés par tous types \nd’acteurs : édition et info, streaming vidéo, retail et services, TV & radio, réseaux sociaux, etc. \nLes formats et contenus diffusés sont variés : display classique (image, texte), vidéo, audio ou \nnatif, social classique (image, photo, texte) ou vidéo. \nLes contenus sont visionnés via l’intermédiaire de terminaux de diffusion (smartphones, \nordinateurs, tablettes, écrans de TV etc.). Ils sont stockés dans des serveurs et transmis via des \nréseaux internet (wifi, 4G, 5G). \nLes impacts à mesurer : \n• Ensemble du cycle de vie (fabrication, consommation d’énergie et fin de vie) des serveurs, réseaux \net terminaux impliqués dans la diffusion des publicités.\n• Ensemble du cycle de vie (fabrication, consommation d’énergie et fin de vie) des serveurs et des \nréseaux d’acteurs tiers pour la vente d’espace de diffusion en programmatique. Évaluer principa-\nlement les interactions des DSP et SSP mobilisés dans la chaîne programmatique, à comptabiliser \nselon le nombre de ‘chemins actifs’ implémentés et les optimisations réalisées – voir le référentiel \ndétaillé pour plus de précisions.\n"
},
{
"page": 13,
"text": "13\nRéférentiel étudié pour ce média : \n• Référentiel de calcul de l’empreinte carbone de la diffusion des campagnes digitales SRI & Al-\nliance Digitale, V2 (04/2023).\nCaractéristiques du référentiel : \n• Ce référentiel a été co-construit avec l’implication des acteurs de la chaine de diffusion digital \nsous la direction du Syndicat des Régie Internet (SRI). Il se base sur les standards méthodolo-\ngiques les plus récents (PCR ADEME) et a fait l’objet d’une étude de cohérence avec d’autres \nréférentiels sur la même thématique.\n• Le référentiel comprend un guide méthodologique qui précise le principe et le périmètre de calcul \nde l’empreinte carbone d’une campagne digitale et une base de données avec des facteurs moyens \nqui permettent le calcul de l’impact à partir de données.\n• Il est open source et maintenu régulièrement à jour au niveau du périmètre pris en compte et \ndes facteurs d’émission utilisés.\nPérimètre couvert par le référentiel :\n• Fabrication, utilisation et fin de vie des serveurs et réseaux sollicités à l’attribution de l’espace \n(cycle de vie complet)\n• Fabrication, utilisation et fin de vie des serveurs et réseaux sollicités à la diffusion du contenu \npublicitaire jusqu’au terminal de l’utilisateur (cycle de vie complet)\n• Fabrication, utilisation et fin de vie des terminaux utilisateurs (cycle de vie complet). Leur poids \nest particulièrement significatif dans l’empreinte globale d’une publicité digitale.\nCe référentiel a été construit principalement en collaboration avec des acteurs du display classique \net vidéo. Il est donc le plus adapté à ces formats mais il est compatible avec les autres."
},
{
"page": 14,
"text": "14\nOption 1 \nCréation d’un outil adhoc \npar la marqueOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils \ndéveloppés par chaque canal\nChoisir l’outil \nde calculCalculateur développé en interne \npartir de la mécanique de calcul \net de la base de données SRI & \nAlliance Digitale. Reprendre la base \nde données SRI & Alliance Digitale \nqui fournit des modélisations pour le \nmarché et des données spécifiables \navec des moyennes par défaut selon \n3 niveaux de précision. \nA priori, la marque ne pourra retenir \nque le niveau de précision le plus bas \n(niveau 1 voire 2). Pour préciser le \ncalcul, elle devra se rapprocher des \nmédias concernés.Outil partenaire \n(à définir) (ex : outil \ndéveloppé par l’agence \nde l’annonceur) dont \nla compatibilité \nde périmètre, \nmodélisation et \ndonnées d’entrée est à \nvalider idéalement par \nun audit externe de \nl’outil.Outils développés par \nles régies digitales pour \nchaque média de diffusion \n– la marque pourra \nsélectionner les quelques \nmédias à solliciter qui \nreprésentent 80% de ses \nvolumes d’impressions \npour la campagne.\nSon avantage est de faire \ndisposer d’éléments plus \ngranulaires spécifiques \nà la chaîne digitale du \nmédia (ex: optimisation des \nchemins actifs…)\nLes facteurs \nd’émission ou \nd’allocation à \nutiliserFacteurs moyens et modélisations \nissues de la base de données SRI & \nAlliance Digitale pour les données \ncommunes au marché et les données \npar défaut de niveau 2 et 3Facteurs et \nmodélisations de \nl’outil partenaire \n(compatibilité SRI & \nAlliance Digitale à \nvalider)Facteurs et modélisations \nde l’outil tiers \n(compatibilité SRI & \nAlliance Digitale à valider)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerPar format diffusé lors de la campagne \n• Nombre total d’impressions \n• Répartition des impressions par pays de diffusion (%) \n• Répartition des impressions par type de terminal de diffusion (%) \n• Durée de visionnage des contenus (s) (temps d’exposition pour le display et durée du spot x \ntaux de complétion pour la vidéo) \n• Poids du contenu diffusé (ko) \n• Mode de vente gré-à-gré sans mise en concurrence ou programmatique\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?Equipe interne Marque Partenaire Média ou régies concernés \nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données principales sont présentes dans les bilans de campagnes. \nPotentiel de collecte en dynamique pour certains éléments via des outils d’analytiques. \nLes \nindicateurs \nde sortie à \nsuivre par la \nmarqueImpact total de la diffusion digitale (kgCO2edigital) \n• Répartition de l’impact (kgCO2edigital) par tiers numérique par phase numérique (serveurs \n- programmatique, réseaux - programmatique, serveurs – diffusion, réseaux – diffusion, \nterminaux - diffusion) \n• Répartition de l’impact (kgCO2edigital) par phase du cycle de vie de la diffusion digitale \n(fabrication et fin de vie, utilisation) \n• Impact de la diffusion digitale par contact touché par la campagne \n(gCO2edigital/1000contacts) – pour le digital les contacts sont définis par le nombre \nd’impressions \n• Impact de la diffusion digitale par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2edigital/€) \n• Impact de la diffusion digitale par seconde de contenu diffusé (tCO2edigital/s)"
},
{
"page": 15,
"text": "15\nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la diffusion digitale \nCréation d’un outil adhoc par la marque (option 1)\nLes données \nd’entrée \nà intégrerNiveau 1\n• Nombre total d’impressions\n• Répartition des impressions par \ntype de terminal de diffusion \n(%)\n• Durée de visionnage \ndes contenus (s) (temps \nd’exposition pour le display \net durée du spot x taux de \ncomplétion pour la vidéo)\n• Poids du contenu diffusé (ko) \n• Le nombre de campagne en \nprogrammatique ou en gré-à-\ngré\nNiveau 2 \n• Répartition des impressions par \npays de diffusion (%)\n• Répartition des impressions par \nréseau (fixe / mobile) (%)Exemples de valeurs\n• 200 millions d’impressions dont 50 millions en \nstatique (display) et 150 millions en vidéo (différentes \ndurées)\n• Répartition 55% smartphones, 35% PC, 10% tablette.\n• En display, la durée d’exposition ne peut être \ncollectée et est estimée avec une moyenne marché \nde 10 secondes. Le taux de complétion n’est pas suivi \net est modélisé à 100% sur les vidéos (valeur par \ndéfaut).\n• Poids des formats display : 100 ko\n• Poids des formats vidéo : modélisé par un débit \nmoyen (bitrate) de 1,2 Mo/s, ceci permet de tenir \ncompte des durées de vidéos.\n• 100% programmatique\n• Répartition des impressions par Pays de diffusion : \n50% en France, 25% pays de diffusion (%) Belgique, \n10% Espagne, 10% Pologne, 3 % Italie, 1% Roumanie, \n1% Luxembourg.\n• 90% de diffusion sur réseau fixe, 10% sur mobile.\nLes facteurs \nd’émission ou \nd’allocation à \nutiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans la calculatrice de la \nmarque en cohérence avec les recommandations du SRI :\n• L’impact des serveurs et réseaux est estimé en fonction de la bande passante consommée \n(proportionnelle au poids des format et au nombre d’impressions)\n• L’impact des terminaux est estimé en fonction du temps d’utilisation des terminaux \n(proportionnel au poids des format et au nombre d’impressions)\nLes facteurs d’émission utilisés sont ceux agrégés par le référentiel SRI V2.1. La marque a \ndonc mis à jour sa calculatrice\nEXEMPLE D’APPLICATION \nLa marque X réalise une campagne de publicité pluri-médias intitulée XX. Elle a été diffusée \npendant 1 an sur plusieurs canaux digitaux : \nL’équipe Communication souhaite réaliser le calcul de l’empreinte carbone de la diffusion di-\ngitale de cette campagne, elle dispose d’un outil construit sur le référentiel de mesure du SRI, \nà un niveau 2 de granularité tel que défini, permettant ainsi une bonne granularité de mesure. \nUne agence média Y ayant été missionnée sur cette campagne, c’est elle qui détient la plupart \ndes informations nécessaires au bon calcul des impacts. • Sites pure players (Leboncoin…) \n/ Display (format native)\n• Médias presses (20min, Le Monde, Le \nPoint…) / Display (header)• Sites digitaux des médias TV (TF1, M6) / \nvidéo pré-roll 30 secondes.\n• Réseaux sociaux (Facebook, Instagram, \nYoutube) / vidéo 20 secondes."
},
{
"page": 16,
"text": "16\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. Cette personne a collecté les \ndonnées auprès du responsable de la campagne côté agence.\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données principales sont présentes dans les bilans de campagnes : l’agence a transmis \ndes bilans de campagne par pays, qui incluaient notamment les données digitales (nombre \nd’impressions par pays, répartition de terminaux…) Concernant le poids des créas, il a été \nmesuré directement sur les fichiers transmis par l’agence créa. Des données manquantes ont \nété estimées par les responsables de la marque (durée d’exposition).\nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre \net conclusionLes indicateurs à suivre : \n• Impact total de la diffusion digitale (kgCO2edigital)\n• Répartition de l’impact (kgCO2edigital) par tiers numérique par phase numérique \n(serveurs - programmatique, réseaux - programmatique, serveurs –diffusion, réseaux – \ndiffusion, terminaux - diffusion)\n• Répartition de l’impact (kgCO2edigital) par phase du cycle de vie de la diffusion digitale \n(fabrication et fin de vie, utilisation)\n• Impact de la diffusion digitale par contact touché par la campagne \n(gCO2edigital/1000contacts) – pour le digital les contacts sont définis par le nombre \nd’impressions\n• Impact de la diffusion digitale par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2edigital/€)\n• Impact de la diffusion digitale par seconde de contenu diffusé (tCO2edigital/s)\nConclusions :\n• La fabrication des terminaux est la source majeure de l’impact carbone de cette campagne. \nPour réduire le poids de la campagne, il faut préciser la mesure de la durée d’exposition, \nréduire les impressions inutiles.\n• L’impact réseaux est également important, une optimisation peut être trouvée sur la qualité \nde la vidéo.\n• Enfin, favoriser des modes de commercialisation gré-à-gré peut permettre de limiter les \nsollicitations serveurs et réseaux avant diffusion."
},
{
"page": 17,
"text": "17\n3 / La publicité TV \nLa publicité TV renvoie aux publicités diffusées sur des médias TV live hors catch-up. Les contenus \ndiffusés sont des vidéos uniquement (spots) de durées variables. \nLes support de diffusion sont visionnés via l’intermédiaire de terminaux de diffusion (téléviseurs \nprincipalement), stockés dans des serveurs et transmis via des réseaux internet (TNT, satellite, \nIPTV, wifi, etc.). \nLes impacts à mesurer : \n• Les consommations d’énergie\n• La production\nRéférentiel étudié pour ce média : \n• Référentiel SNPTV, V2 (05/2023)\nCaractéristiques du référentiel :\n• Ce référentiel a été co-construit avec l’implication des régies TV membres du SNPTV, des ac-\nteurs de la chaine de diffusion TV ainsi que des acteurs de la mesure d’impact carbone, sous la \ndirection du Syndicat National de la Publicité Télévisée (SNPTV). Il se base sur les standards \nméthodologiques les plus récents (PCR ADEME) et sur l’expertise technique des acteurs du \nsecteur.\n• Le référentiel comprend un guide qui définit le périmètre de calcul ainsi que les modélisations \nretenues pour le calcul de l’empreinte carbone d’une campagne TV et une base de données \navec des facteurs moyens permettant le calcul de l’impact à partir de données d’entrées.\n• Il est à disposition exclusive des régies membres du SNPTV. Le référentiel est intégré dans un \noutil commun à toutes les régies membres du SNPTV, développé par DK, permettant aux régies \nde calculer l’impact carbone de leurs campagnes.\nPérimètre couvert par le référentiel :\n• Le périmètre prend en compte les serveurs et réseaux sollicités à la diffusion du contenu publi-\ncitaire jusqu’au terminal de l’utilisateur.\n• Sont pris en compte dans le calcul :\n- Fabrication, utilisation et fin de vie des terminaux utilisateurs (cycle de vie complet). \n- Leur poids est particulièrement significatif dans l’empreinte globale d’une publicité digitale.\n- Utilisation des serveurs et réseaux (cycle de vie partiel) \n- Utilisation des serveurs et réseaux (cycle de vie partiel) en accord avec le référentiel SRI V1, \ndans l’attente des approfondissements attendus dans la V2 qui feront l’objet d’une mise à \njour du référentiel TV.\nPhase du cycle de vie Serveurs Réseaux Terminaux\nAmont (Fabrication, \ndistribution)Exclu Exclu Inclus\nUtilisation Inclus Inclus Inclus\nFin de vie Exclu Exclu Inclus\n"
},
{
"page": 18,
"text": "18\nLes facteurs \nd’émission ou \nd’allocation à \nutiliser Dans le cas a. les facteurs et modélisations sont directement \ngérés par l’outil tiers (pas d’accès aux facteurs d’émissions de la \nbase de données SNPTV).\nDans le cas b. les facteurs et modélisations sont à reconstituer \nentre les données en libre accès et les moyennes SNPTV dont \nl’accès est à demander.Les facteurs et \nmodélisations sont \ndirectement gérés par \nl’outil tiers (Résultats de \nl’outil commun SNPTV ;\npas d’accès aux facteurs \nd’émissions de la base de \ndonnées SNPTV)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerPar format de spot diffusé lors de la campagne \nAudience GRP4+ du spot (une conversion se fait ensuite entre GRP et Audience totale) \nNombre de diffusions du spot \nDurée du spot (s)\nIl est à noter que le pays de diffusion n’est pas demandé, actuellement le calculateur TV a été \ndéveloppé pour la France. Une adaptation aux autres pays est en cours, mais nécessite de \nconfirmer la répartition des réseaux de diffusion (TNT, satellite…).Option 1 \nCréation d’un outil adhoc \npar la marqueOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils \ndéveloppés par chaque \ncanal\nChoisir l’outil \nde calculSeule une partie des bases de données utilisées étant disponible \nen opensource, les marques, agences ou autres acteurs \nsouhaitant développer leur propre outil multicanal devront au \nchoix :\na. Intégrer les résultats de l’outil commun développé par le \nSNPTV directement en données d’entrée de leur propre \ncalculateur (accès payant – licence plateforme DK), la \ncollecte est possible via une API dédiée.\nb. Échanger avec le SNPTV l’accès à une partie des données \nissues de moyennes régies qui sont propriétaires du SNPTV. \nCertaines données, comme les valeurs d’impacts des \nterminaux, l’impact des serveurs et réseaux digitaux sont en \nlibre accès, ce qui permettra de reconstruire la mécanique de \ncalcul sur la base de la méthodologie en accès libre \n(cf. lien du référentiel SNPTV précédemment indiqué).\nLe cas a. induit l’utilisation d’un résultat carbone brut, sans \ngranularité, dans son propre calculateur. Dans ce cas, l'option \nde collecte par API pourrait permettre un traitement automatisé \nplus efficace dans le cas de l’interconnexion des outils \n(à mettre en œuvre).\nLe cas b. requiert un travail de fond pour reconstituer \nles données utilisées afin de rendre son calculateur compatible \navec le référentiel.Demande auprès des \nrégies TV ayant accès à \nl’outil commun SNPTV \n(plateforme DK) ou leur \npropre calculateur. \nL ’option 3 reste la plus \nprécise et actualisée \n(prise en compte des \nmodélisations spécifiques \nrégies) mais demandera \nun traitement dissocié \npar médias, peu optimal \npour les annonceurs. \nLa marque pourra \nsélectionner les quelques \nmédias à solliciter qui \nreprésentent le plus gros \nvolume d’impressions \npour la campagne. \nL ’avantage sera de \ndisposer d’éléments plus \ngranulaires spécifiques à \nla chaîne du média \n(ex: débit réel moyen…)."
},
{
"page": 19,
"text": "19\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?Marque Partenaire Régies concernées\nOù sont \ncollectées \nles principales \ndonnées \nd’entrée ?La demande est à faire auprès des régies ou de leurs partenaires DK si l’annonceur ou son \npartenaire souhaite intégrer directement les résultats de l’outil.\nLes \nindicateurs de \nsortie à suivre \npar la marque• Impact total de la diffusion TV (kgCO2etv) \n• Répartition de l’impact par tiers numérique de la diffusion TV (kgCO2etv) \n• Répartition de l’impact par phases du cycle de vie (fabrication et fin de vie des serveurs, \nréseaux et terminaux, utilisation des serveurs, réseaux et terminaux) de la diffusion TV \n(kgCO2etv) \n• Impact de la diffusion TV par contact touché par la campagne (gCO2etv/1000contacts) – \npour la tv les contacts sont définis par l’audience 4+ du spot \n• Impact de la diffusion tv par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2etv/€) \n• Impact de la diffusion tv par seconde de contenu diffusé (tCO2etv/s)\nLa marque X réalise une campagne de publici-\nté pluri-médias intitulée XX. Elle a été diffusée \npendant 1 an sur différentes chaînes TV (TF1, \nTMC, F2, F3, M6, W9, C8, BFM, L’Equipe…). \nLa durée de la publicité est de 40 secondes \n(vidéo fournie au format requis par les \nchaînes). L’équipe Communication souhaite \nréaliser le calcul de l’empreinte carbone de la \ndiffusion TV de cette campagne, la méthodo-logie Oneframe propose donc de se tourner \nvers le référentiel du SNPTV. Ce référentiel \nn’étant pas accessible directement, il sera \nnécessaire de solliciter les chaînes TV. \nD’autre part, une agence média Y ayant été \nmissionnée sur cette campagne, c’est elle qui \ndétient la plupart des informations néces-\nsaires au bon calcul des impacts. EXEMPLE D’APPLICATION "
},
{
"page": 20,
"text": "20\nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la diffusion TV \nUtilisation des outils développés par chaque canal (Option 3)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerLa plupart des données d’entrée \n(audience, durée de diffusion) étant \nintégrées dans les outils des régies \net/ou agences auxquels la marque se \nréfère, la donnée d’entrée à collecter \nest uniquement : l’impact CO2e de la \ndiffusion TV directement envoyée par \nson interlocuteur (éventuellement par \nchaîne). Cet impact sera intégré par la \nmarque à côté des autres médias. \nPour effectuer quelques contrôles, \nil est intéressant de collecter en \ncomplément :\n• Le détail de cette mesure fournie \npar les régies / agences : par pays, \npar tiers numérique, par mode de \ndiffusion\n• Le GRP par pays pour la campagne \n(éventuellement par chaîne), voire \nidéalement l’audience.\n• L’impact CO2e pour 1000 contacts \n(éventuellement par chaîne)Exemples de valeurs :\nTotal CO2e pour la diffusion TV sur la période \nconsidérée : 150 tCO2e sur 1 an Répartition par pays \n(audience et impact) sur la période considérée\nFrance\n(toutes\nchaînes)Belgique\n(toutes \nchaînes)Luxembourg \n(toutes \nchaînes)\nAudience \n(millions)139 100 50\nImpact \ncarbone \n(tCO2e)38,9 36,0 36,1\nImpact \npour 1000 \ncontacts \n(gCO2e / \n1000 \ncontacts)280 360 722\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans les calculatrices des \nacteurs sollicités. La marque doit cependant au préalable valider que ces calculs sont bien \nréalisés sur un calculateur conforme au référentiel SNPTV.\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. Cette personne a collecté les \ndonnées auprès du responsable de la campagne côté agence.\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données hors impact carbone sont présentes dans les bilans de campagne par défaut, \nqui sont transmis par l’agence. \nLe calcul des impacts carbone est transmis directement à la marque par les régies/agences \nsollicitées.\nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre et \nconclusionsLes indicateurs à suivre : \n• Impact total de la diffusion TV (kgCO2etv) \n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact par tiers numérique de la diffusion TV (kgCO2etv)\n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact par phases du cycle de vie (fabrication \net fin de vie des serveurs, réseaux et terminaux, utilisation des serveurs, réseaux \net terminaux) de la diffusion TV (kgCO2etv)\n• Si fourni (idéal) : Impact de la diffusion TV par contact touché par la campagne \n(gCO2etv/1000contacts) – pour la tv les contacts sont définis par l’audience 4+ du spot\n• Impact de la diffusion TV par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2etv/€)\n• Impact de la diffusion TV par seconde de contenu diffusé (tCO2etv/s)\nConclusions : \n• Les impacts sont environ équitablement répartis dans les différents pays, \nmais pour des audiences très différents. \n• La question du choix des pays est un fort levier d’optimisation. \nPour réduire l’impact direct, il est envisagé de privilégier des formats plus courts."
},
{
"page": 21,
"text": "21\nConsommation : \nEmballage \n(hors abonnés) Plateforme \nMessagerie \nEmissions \nliées à l’activité \nhors périmètre\nRoutage\nConsommation : \nEmballage \n(abonnés) Activité Postale \nPréparation + \nExpéditionBrochage : \nactivité déjà \nconsidérée dans \nposte imprimeriePoints \nde Vente\nAbonnésProduction \nde pâte \net de papier\nImpression \nConsommation \nEnergie + \nDéplacement du \nPersonnel (1)\nConsommation (2) \nPlaques ou cylindres \nEncre \nVernis\nEmissions hors \npérimètre : \nImmobilisations \nimprimeur/brocheur + \nDéchets de production4 / La publicité print \nLa publicité print renvoie aux publicités imprimées de la presse papier magazine et de la presse \npapier quotidienne (journaux). Les contenus imprimés sont donc des photos ou images dont les \ntailles d’encart par rapport à la page varient. \nLes impacts à mesurer : \n• La production du papier et des consommables\n• La consommation d’énergie et de carburant pour toutes les étapes de transport et manutention\n• La gestion des déchets\nRéférentiel étudié pour ce média : \nEco Impact SEPM, V1.2 (09/2022), V2 en cours \nde développement.Transport spécifique \n(distance réelle)\nTransport générique \n(distance moyenne)Données génériques \n(indépendantes du prestataire) \nDonnées spécifiques \n(fonction prestataires) \nEmissions hors périmètre \ndu calculateur"
},
{
"page": 22,
"text": "22\nCaractéristiques du référentiel :\n• Ce référentiel a été co-construit avec 85% des acteurs de la presse magazine en collabora-\ntion avec Ecograf et Greenspector et sous la direction du Syndicat des Editeurs de la Presse \nMagazine (SEPM). Il est conforme par rapport aux exigences du Greenhouse Gas Protocol, des \nnormes ISO 16759:2013 et ISO 14067:2018 et des recommandations INTERGRAF pour l’évalua- \ntion des émissions de gaz à effet de serre générées lors de la production d’un imprimé. Cette \nconformité a été vérifiée par l’organisme de certification ECOCERT Environnement.\n• Eco Impact SEPM s’appuie pour sa partie papier sur les 13 variables des recommandations \neuropéennes Intergraf et pour sa partie digitale sur la méthodologie Greenspector, compatible \navec le référentiel du SRI/Alliance digitale, tous deux publics.\n• Le référentiel comprend un guide méthodologique qui explicite le périmètre de calcul, les \nmodélisations retenues pour le calcul de l’empreinte carbone et un calculateur Eco Impact \npermettant à chaque éditeur, selon ses spécificités de calculer son empreinte.\n• Il est disponible aux éditeurs uniquement qui sont les seuls en capacité de renseigner les don-\nnées nécessaires au calcul d’impact de leur magazine.\n• Chaque éditeur doit paramétrer individuellement, pour sa propre utilisation, un mix technique \n(données spécifiques industrielles permettant de préciser les impacts pour ses titres). La base \nde données papier est mise à jour annuellement.\nPérimètre couvert par le référentiel :\n• Ce référentiel couvre la diffusion de publicités par les éditeurs de magazines sur leurs supports \nphysiques et digitaux. On ne considère ici que la partie du référentiel traitant des supports \nphysiques (print). Le référentiel SRI/Alliance Digitale (mentionné plus haut) étant plus adapté \nà tous les formats digitaux que la partie digitale développée par le SEPM, spécifique aux ré-\ngies éditeurs. Il est néanmoins à noter que les deux référentiels (SRI/Alliance Digitale et SEPM) \nconvergent sur le périmètre pris en compte et certaines hypothèses de modélisation du fait d’un \ntravail de collaboration entre les deux syndicats.\n• Le référentiel couvre l’ensemble de la chaine de diffusion d’un magazine papier, de la production \nde pâte et de papier par la livraison en point de vente ou à l’abonné. Le périmètre est schématisé \nci-dessus.\n• L’estimation des émissions générées par la gestion en fin de vie des magazines n’est pas in-\ntégrée au périmètre de l’outil, ainsi que la proportion d’invendus. En effet, si la production des \ninvendus est bien considérée, le fait qu’il faille produire une quantité supérieure à la quantité \nvendue n’est pas considéré. \nLe SRP (Syndicat des Régies Publishers) développe actuellement un référentiel de presse qui sera dis-\nponible courant 2024 et sera intégré dans la prochaine version du guide."
},
{
"page": 23,
"text": "23\nOption 1 \nCréation d’un outil \nadhoc par la marqueOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils \ndéveloppés \npar chaque canal\nChoisir l’outil \nde calculLes marques, agences ou autres acteurs souhaitant développer leur propre outil \nmulticanal devront intégrer directement en données d’entrée de leur propre \ncalculateur les résultats fournis par chaque éditeur ayant accès à l’outil Eco \nImpact SEPM.\nLa marque pourra constituer une base d’impact à réutiliser à chaque calcul \npour ses formats les plus utilisés en collaboration avec les régies éditrices. Pour \nla presse, les options 1 & 2 sont donc équivalentes à l’option 3. Elle reste la plus \nprécise et actualisée mais demande un traitement dissocié par médias.\nPour simplifier sa démarche, la marque peut sélectionner les quelques médias \nà solliciter qui représentent le plus gros volume d’impressions pour la campagne. \nL’avantage est de pouvoir disposer d’éléments plus granulaires spécifiques à \nchaque titre (papier, emballage, logistique).\nCette approche induit donc l’utilisation d’un résultat carbone brut, sans granularité, \ndans son propre calculateur. \nLe SEPM a privilégié une approche qui s’appuie sur les données de terrain issues de \nla mesure en situation réelle de l’impact des formats digitaux et des données \ndes partenaires industriels de la chaîne graphique. \nCes données ainsi que les choix industriels des mix techniques des éditeurs \nà paramétrer dans l’outil relèvent du secret des affaires et ne peuvent être diffusés, \ncontrairement à des données moyennées, moins précises.\nLes facteurs d’émission \nou d’allocation à utiliserLes facteurs et modélisations sont directement gérés par l’outil tiers des régies \n(configuration d’EcoImpact SEPM pour les titres de l’éditeur).\nLes données d’entrée à \nintégrerDonnées relatives à la campagne : taille de l’encart, nombre de pages, \nnombre de diffusions, support de diffusion \nDonnées spécifiques à l’éditeur : papiers utilisés (références, producteurs, \nlocalisation des papeteries), imprimeurs/ brocheurs, distances parcourues \n(intersites et distribution) \nQui organise la collecte \ndes données d’entrée ?Régies concernées Partenaire Régies concernées\nOù sont collectées les \nprincipales données \nd’entrée ?Les données relatives aux campagnes sont présentes dans les bilans de campagnes. \nLe reste est disponible chez l’éditeur.\nLes indicateurs de sortie \nà suivre par la marqueImpact total de la diffusion print (kgCO2eprint) \nRépartition de l’impact par phases du cycle de vie du magazine \n(production du papier, transformation, impression & brochage, transport, \nfin de vie) de la diffusion print (kgCO2eprint) \nImpact de la diffusion print par contact touché par la campagne \n(gCO2eprint/1000contacts) – pour le print les contacts sont définis \npar le nombre de magazines vendus contenant la publicité \nImpact de la diffusion print par € dépensé pour cette diffusion \n(kgCO2eprint/€)"
},
{
"page": 24,
"text": "24\nLa marque X réalise une campagne de publi-\ncité pluri-médias intitulée XX. Elle a été diffu-\nsée pendant 1 an sur différentes médias presse \nquotidienne et magazine (Le Monde, Le Figaro, \nL’Obs, Le Point, Les Echos, Capital, Télé Loi-\nsirs…). \nLa publicité est affichée sous un format SPQ \n(Simple Page Quadri). L’équipe Communica-\ntion souhaite réaliser le calcul de l’empreinte \ncarbone de la diffusion print de cette cam-pagne, la méthodologie Oneframe propose \ndonc de se tourner vers le calculateur du \nSEPM. Ce calculateur n’étant pas accessible \ndirectement à la marque, il sera nécessaire de \nsolliciter les régies médias. \nD’autre part, une agence média Y ayant été \nmissionnée sur cette campagne, c’est elle qui \ndétient la plupart des informations néces-\nsaires au bon calcul des impacts. EXEMPLE D’APPLICATION \nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la diffusion print \nUtilisation des outils développés par chaque canal (Option 3) \nLes données \nd’entrée à \nintégrerLa plupart des données d’entrée (nombre \nde pages imprimées, grammage papier…) \nétant intégrées dans les outils des régies \net/ou agences auxquels la marque se \nréfère, la donnée d’entrée à collecter \nest uniquement : l’impact CO2e de la \ndiffusion print directement envoyée par \nson interlocuteur (éventuellement \npar type de magazine). \nPour effectuer quelques contrôles, il est \nintéressant de collecter en complément : \n• Le détail de cette mesure fournie par \nles régies / agences : par pays, par média\n• Le nombre d’impressions réalisées\n• L’impact CO2e pour 1000 contacts \n(éventuellement par média)Exemples de valeurs :\n• Total CO2e pour la diffusion print sur la \npériode considérée : 45 tCO2e sur 1 an\n• Répartition par pays (impression et impact) \nsur la période considérée\nFrance\n(tous \nmédias)Belgique\n(tous \nmédias)\nImpressions \n(millions)25,9 5,0 \nImpact carbone \n(tCO2e)37,0 8,0 \nImpact pour 1000 \nimpressions \n(gCO2e / 1000 \nimpressions)1 430 1 600 \nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans les calculatrices des \nacteurs sollicités. La marque doit au préalable valider que ces calculs sont bien réalisés sur le \ncalculateur du SEPM (ou conforme à sa méthodologie). \nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. Cette personne a collecté \nles données auprès du responsable de la campagne côté agence. L’agence a collecté les \ninformations auprès des médias utilisant le calculateur SEPM. "
},
{
"page": 25,
"text": "25\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Quelques données hors impact carbone (médias, impressions) sont présentes \ndans les bilans de campagne par défaut, qui sont transmis par l’agence. \nLe calcul des impacts carbone est transmis directement à la marque \npar les régies/agences sollicitées. \nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre et \nconclusionsLes indicateurs à suivre : \n• Impact total de la diffusion print (kgCO2eprint)\n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact par phases du cycle de vie du magazine \n(production du papier, transformation, impression & brochage, transport, fin de vie) \nde la diffusion print (kgCO2eprint) \n• Si fourni (idéal) : Impact de la diffusion print par contact touché par la campagne \n(gCO2eprint/1000contacts) – pour le print les contacts sont définis par le nombre \nde magazines vendus contenant la publicité\n• Impact de la diffusion print par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2eprint/€)\nConclusions : \n• Les impacts sont principalement proportionnels au nombre d’impressions. \nIl est important d’obtenir plus de détails de la part des médias sur les leviers d’optimisation : \na priori type et grammage papier, la gestion des invendus… "
},
{
"page": 26,
"text": "26\n5 / La publicité radio \nLa publicité radio renvoie aux publicités diffusées sur le média radio live et ses déclinaisons \nnumériques. Les contenus diffusés sont uniquement des contenus audios de durées variables. \nLes contenus sont écoutés via l’intermédiaire de terminaux de diffusion (postes de radios, smart-\nphone, ordinateurs, etc.), stockés pour partie dans des serveurs et transmis via des réseaux de \ndiffusion (réseau hertzien – FM et DAB+, réseaux numériques – fixes et mobiles).\n \nLes impacts à mesurer : \nRéférentiel étudié pour ce média : Référentiel Bureau de la radio , V1 (03/2023)\nCaractéristiques du référentiel :\n• La filière publicitaire Radio, représentée par les 9 régies publicitaires nationales radio de France \n(Altice Média Ads and Connect, Lagardère Publicité News, M6 Publicité, NRJ Global, TF1 PUB, \nKétil, Nova Régie, Radio France Publicité et Skyrock Public), s’est rassemblée dans un groupe \nde travail coordonné par le Bureau de la Radio afin d’aboutir à une mesure de l’empreinte de la \ndiffusion d’un service de publicité Radio et Audio exprimée en tCO2e.\n• Ce référentiel a été co-construit avec les acteurs de la mesure d’impact carbone (dont l’entre-\nprise DK et l’Association Bilan Carbone), sous la direction du Bureau de la Radio (BDR). Il se \nbase sur le standard méthodologique Bilan Carbone et sur l’expertise technique des acteurs \ndu secteur, ainsi que sur les travaux réalisés par le SRI et l'Alliance Digitale dans son référentiel \npour le digital. Le référentiel comprend un guide qui définit le périmètre de calcul ainsi que \nles modélisations retenues pour le calcul de l’empreinte carbone d’une campagne radio et une \nbase de données avec des facteurs moyens permettant le calcul de l’impact à partir de données \nd’entrées. \n• Il est à disposition via le lien, accessible auprès des 9 régies.\n• Le référentiel est intégré dans un outil commun à toutes les régies nationales Radio de France, \nil est développé par DK et permet aux régies de calculer l’impact carbone de leurs campagnes.\n"
},
{
"page": 27,
"text": "27\nPérimètre couvert par le référentiel :\nLe périmètre prend en compte :\n• Le stockage de la création publicitaire dans les datacenters,\n• La diffusion du spot via des antennes relais FM et DAB+ ou via un réseau de diffusion numérique,\n• L’utilisation c’est-à-dire l’écoute de la publicité par les auditeurs via des terminaux de réception \nradio ou numérique.\nLes données du référentiel radio sont mises régulièrement à jour. Pour exemple, il intègre d’ores et \ndéjà le périmètre du référentiel SRI V2 sur le digital qui est sorti en juin 2023. Le programmatique \nest à date intégré dans la calculette sous la méthodologie SRI V1. Une étude est en cours afin d’af -\nfiner les modélisations pour le média radio.\nLes données prises en compte dans la calculette commune sont listées ci-dessous :\n"
},
{
"page": 28,
"text": "28\nOption 1 \nCréation d’un outil \nadhoc par la marqueOption 2 \nRecours à un outil partenaireOption 3 \nUtilisation des outils développés \npar chaque canal\nChoisir l’outil \nde calculSeule une partie des bases de données utilisées étant \ndisponible en opensource, les marques, agences ou autres \nacteurs souhaitant développer leur propre outil multicanal \ndevront au choix :\na. Intégrer les résultats de l’outil commun développé par \nle BDR directement en données d’entrée de leur propre \ncalculateur (accès payant – licence plateforme DK). La \ncollecte est possible via une API dédiée.\nb. Négocier l’accès à une partie des données issues de \nmoyennes régies qui sont propriétaires du BDR. Certaines \ndonnées, comme les valeurs d’impacts des terminaux, \nl’impact des serveurs et réseaux digitaux sont en libre \naccès, ce qui permettra de reconstruire la mécanique de \ncalcul sur la base de la méthodologie en accès libre (cf. \nlien du référentiel BDR précédemment indiqué).\nLe cas a. induit l’utilisation d’un résultat carbone brut, sans \ngranularité. L'option de collecte par API pourrait permettre \nun traitement automatisé plus efficace dans le cas de \nl’interconnexion des outils (à mettre en œuvre).\nLe cas b. requiert un travail de fond pour reconstituer \nles données utilisées afin de rendre son calculateur \ncompatible avec le référentiel.Demande auprès des régies \nradio ayant accès à l’outil de \ncalcul commun développé par \nle BDR (plateforme DK) ou leur \npropre calculateur.\nL ’option 3 reste la plus précise \net actualisée (prise en compte \ndes modélisations spécifiques \nrégies) mais demandera \nun traitement dissocié par \nmédias, peu optimal pour \nles annonceurs. La marque \npourra sélectionner les \nquelques médias à solliciter \nqui représentent le plus gros \nvolume de diffusion pour la \ncampagne. L ’avantage sera \nde disposer d’éléments plus \ngranulaires spécifiques à la \nchaîne du média (ex: débit réel \nmoyen…).\nLes facteurs \nd’émission ou \nd’allocation à \nutiliserDans le cas a. les facteurs et modélisations sont \ndirectement gérés par l’outil tiers (pas d’accès aux \nfacteurs d’émissions de la base de données BDR).\nDans le cas b. les facteurs et modélisations sont à \nreconstituer entre les données en libre accès et les \nmoyennes BDR dont l’accès est à demander.Les facteurs et modélisations \nsont directement gérés par \nl’outil tiers (Résultats de l’outil \ncommun BDR ; pas d’accès aux \nfacteurs d’émissions de la base \nde données BDR)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerPar format de spot diffusé lors de la campagne\nMode d’allocation (gré-à-gré ou programmatique)\nPoids du contenu publicitaire (ko)\nAudience totale du spot\nDurée du contenu publicitaire (s)\nIl est à noter que le pays de diffusion n’est pas demandé, actuellement le calculateur radio \na été développé pour la France. Une adaptation aux autres pays est en cours, mais nécessite \nde confirmer la répartition des réseaux de diffusion.\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?Marque Partenaire Régies concernées"
},
{
"page": 29,
"text": "29\nLa marque X réalise une campagne de publici-\nté pluri-médias intitulée XX. Elle a été diffusée \npendant 1 an sur différentes radios (NRJ, Sky -\nrock, Radio Nova, France Inter, etc.). \nLa durée de la publicité est de 5 secondes \n(audio fourni au format requis par les radios). \nL’équipe Communication souhaite réaliser le \ncalcul de l’empreinte carbone de la diffusion \nradio / audio de cette campagne, la métho-dologie Oneframe propose donc de se tour-\nner vers le référentiel du BDR. Ce référentiel \nn’étant pas accessible directement, il sera né-\ncessaire de solliciter les régies radio. D’autre \npart, une agence média Y ayant été mission-\nnée sur cette campagne, c’est elle qui détient \nla plupart des informations permettant défi-\nnissant cette campagne : pays de diffusion, \naudience, radio de diffusion, etc.EXEMPLE D’APPLICATION Où sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?La demande est à faire auprès du BDR, des régies ou de son partenaire DK si l’annonceur ou \nson partenaire souhaite intégrer directement les résultats de l’outil.\nLes indicateurs \nde sortie à \nsuivre par la \nmarque• Impact total de la diffusion Radio (kgCO2eradio)\n• Répartition de l’impact par tiers numérique de la diffusion radio (kgCO2e)\n• Répartition de l’impact par phases du cycle de vie (fabrication et fin de vie des serveurs, \nréseaux et terminaux, utilisation des serveurs, réseaux et terminaux) de la diffusion radio \n(kgCO2eradio)\n• Impact de la diffusion radio par contact touché par la campagne (gCO2etv/1000contacts) \n– pour la radio les contacts sont définis par l’audience 13+ du spot\n• Impact de la diffusion radio par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2eradio/€)\n• Impact de la diffusion radio par seconde de contenu diffusé (tCO2eradio/s)"
},
{
"page": 30,
"text": "30\nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre et \nconclusionsLes indicateurs à suivre : \n• Impact total de la diffusion radio (kgCO2eradio)\n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact par tiers numérique de la diffusion radio \n(kgCO2eradio)\n• Si fourni (idéal) : Répartition de l’impact par phases du cycle de vie (fabrication et fin de \nvie des serveurs, réseaux et terminaux, utilisation des serveurs, réseaux et terminaux) de la \ndiffusion radio (kgCO2eradio)\n• Si fourni (idéal) : Impact de la diffusion radio par contact touché par la campagne \n(gCO2eradio/1000contacts)\n• Impact de la diffusion radio par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2eradio/€)\n• Impact de la diffusion radio par seconde de contenu diffusé (tCO2eradio/s))\nConclusions : \n• Un certain manque de données existe sur les réseaux spécifiques à la diffusion radio \net sur les terminaux radio (les autoradios sont exclus).\n• Néanmoins de premières conclusions peuvent être dessinées : pour réduire l’impact direct, \nil est envisagé de privilégier des formats plus courts et de cibler les réseaux et terminaux \nmoins impactants.Mise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la diffusion radio \nUtilisation des outils développés par chaque canal (Option 3)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerLa plupart des données d’entrée (audience, durée de diffusion) étant intégrées dans les outils \ndes régies et/ou agences auxquels la marque se réfère, la seule donnée d’entrée à collecter \npar celle-ci est l’impact CO2e de la diffusion radio. Donnée directement envoyée par son \ninterlocuteur (la régie concernée). Si la campagne évaluée est plurimédia, cet impact sera \nconsolidé par la marque avec les impacts liés aux autres médias.\nPour déterminer des indicateurs de suivi, les données suivantes sont à collecter également \nauprès de la régie :\n• La mesure d’impact fournie par la régie détaillée par pays, par tiers numérique, par mode \nde diffusion\n• L’audience par pays pour la campagne (éventuellement par radio)\n• L’impact CO2e pour 1000 contacts (éventuellement par radio)\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans la calculatrice \ncommune indiquée.\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne chargée de la collecte. Cette personne doit solliciter les \nrégies en direct ou par l’intermédiaire des agences.\nÀ noter : cette option, bien que préférée par le BDR et ses adhérents, nécessite d’adresser la \ndemande jusqu’aux régies concernées, ou d’utiliser l’API d’un outil propriétaire.\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données sont collectées directement par les régies qui remontent le calcul des impacts \ncarbone directement à la marque via les éventuelles agences sollicitées. Si les outils \ncommuniquent directement (API), cela est fait automatiquement."
},
{
"page": 31,
"text": "31\n6 / La publicité extérieure (OOH & DOOH) \nLa publicité extérieure renvoie à la diffusion d’une campagne sur des panneaux d’affichage (out-\nof-home, ou OOH) et sur des écrans (digital-out-of-home, ou DOOH). \nPour la publicité OOH, les contenus sont des photos ou images imprimées sur des bâches ou \naffiches dont le dispositif de diffusion peut varier (affiche collée, mobilier urbain dédié, véhicules, \netc.). Le contenu publicitaire est imprimé sur un support (affiche) transporté jusqu’au mobilier \noù il sera affiché puis collecté et recyclé dans la majorité des cas. Ce mobilier qui peut parfois \nêtre dédié à l’affichage publicitaire a un cycle de vie propre (fabrication, transport et installation, \nmaintenance, fin de vie) et peut nécessiter de l’énergie pour fonctionner à l’affichage (éclairage, \nrotation, etc.) \nPour la publicité DOOH, les contenus peuvent être des vidéos ou des images fixes diffusées sur \ndes écrans intérieurs et extérieurs dédiés. \nLes impacts à mesurer : \n• OOH - Cycle de vie des affiches et de leur support de diffusion. \n• DOOH - Cycle de vie des panneaux publicitaires \nRéférentiel étudié pour ce média : \ncalculateur AdOOHc, facteurs mis à jour en juin 2022\nCaractéristiques du référentiel :\n• Ce référentiel a été co-construit avec les 4 principaux acteurs français de la publicité extérieure \navec l’appui du cabinet Axionable et sous la direction de l’Union de la Publicité Extérieure \n(UPE). Les facteurs d’émissions et modélisations présentes dans le calculateur ont été créée à \npartir des ACV des 4 principaux acteurs français de la publicité extérieure, qui ont été élaborées \nconformément à la norme ISO 14040.\n• Le référentiel comprend une note méthodologique détaillant le périmètre pris en compte, les \nformats traités et les choix méthodologiques, et un calculateur permettant de mesurer les émis-\nsions de GES de campagnes OOH et DOOH.\n• Le calculateur est disponible en opensource . Il est alimenté et mis à jour régulièrement selon \nles dernières données d’impact du patrimoine de panneaux et formats disponibles auprès des \nmembres de l’UPE.\n"
},
{
"page": 32,
"text": "32\nOption 1 \nCréation d’un outil \nadhoc par la marqueOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils \ndéveloppés \npar chaque canal\nChoisir l’outil \nde calculDemander à l’UPE \nl’accès à l’API de l’outil \nadOOHcc. Développer \nen interne le calculateur \nà partir des facteurs \nmoyens issus des modéli-\nsations de l’outil.Outil partenaire (à définir) \n(ex : outil développé par \nl’agence de l’annonceur) \ndont la compatibilité \nde périmètre, de mo-\ndélisation, de données \nd’entrée est à valider- \n(ou qui utilise directement \nl’API dédiée).Outil AdOOHcc \nde l’UPE directement \nutilisable par la marque\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliser Facteurs moyens issus de \nl’outil adOOHcc de l’UPEFacteurs et modélisations \nde l’outil partenaire \n(compatibilité UPE à \nvalider)Facteurs moyens issus \nde l’outil adOOHcc \nwde l’UPE\nLes données \nd’entrée à intégrerType d’affichage : affichage OOH ou DOOH \nOOH : format des affiches, nombre de faces, durée de la campagne \nDOOH : type d’écran (indoor ou outdoor), nombre de logs (nombre d’affichage), \ndurée du spot\nQui organise la collecte \ndes données d’entrée ?Marque Partenaire Marque\nOù sont collectées \nles principales \ndonnées d’entrée ?Les données d’entrée nécessaires sont présentes dans les bilans de campagnes. \nLes indicateurs \nde sortie à suivre \npar la marqueImpact total de la diffusion extérieure (kgCO2eext) \nRépartition de l’impact par phases du cycle de vie des panneaux et affiches (fabrica-\ntion, transport, installation, exploitation / diffusion, fin de vie) de la diffusion exté-\nrieure (kgCO2eext) \nImpact de la diffusion extérieure par contact touché par la campagne \n(gCO2eOOH-DOOH/1000contacts) – pour le OOH et DOOH les contacts sont estimés \nà partir des impressions / logs. Impact de la diffusion extérieure par € dépensé pour \ncette diffusion (kgCO2eext/€) \nImpact de la diffusion extérieure ramenée à la durée totale de diffusion (kg -\nCO2eext/s ou jour selon DOOH ou OOH)Périmètre couvert par le référentiel :\n• Ce référentiel couvre 14 formats de la publicité ex -\ntérieure print (OOH) de tailles variées : sur mobilier \ndédié éclairé ou non, déroulant ou non, collé, sur \nun bus, sur colonne fixe ainsi que 2 format digitaux \n(DOOH) moyens : indoor et outdoor.\n• Le cycle de vie complet des panneaux (DOOH) est \npris en compte, de l’extraction des matières pre-\nmières à la fin de vie, ainsi que celui des affiches \nOOH :\nIl ne prend pas en compte la création du contenu affi- \nchés sur les panneaux."
},
{
"page": 33,
"text": "33\nCapture d’écran issue de l’outil adOOHcc de l’UPE \nLa marque X réalise une campagne de publici-\nté pluri-médias intitulée XX. Elle a été diffusée \npendant 1 an en Belgique (DOOH). \nLa publicité est affichée sous un format \n2 m² digitaux – animation de 10 secondes sur \n200 écrans environ 100’’ \nL’équipe Communication souhaite réaliser le \ncalcul de l’empreinte carbone de la diffusion DOOH de cette campagne, elle s’oriente vers \nle calculateur de l’UPE. Ce calculateur est ac-\ncessible directement par la marque. \nD’autre part, une agence média Y ayant été \nmissionnée sur cette campagne, c’est elle qui \ndétient la plupart des informations néces-\nsaires au bon calcul des impacts. EXEMPLE D’APPLICATION \nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone de la diffusion OOH & DOOH \nUtilisation des outils développés par chaque canal (Option 3)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerLes données demandées par le calculateur \nde l’UPE \nExemples de valeurs :\n• Type d’écran : Tous formats outdoor \npondérés DOOH\n• Nombre de logs : 400 000 logs sur l’année\n• Durée du spot : 10 s\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes modélisations et allocations sont implémentées directement dans le calculateur UPE. \nLa modélisation agrégée sur tous les formats permet cependant peu de granularité dans \nl’analyse."
},
{
"page": 34,
"text": "34\nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. Cette personne a collecté les \ndonnées auprès du responsable de la campagne côté agence, puis a renseigné le calculateur \nUPE.\nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données nécessaires (logs, durée du spot) sont présentes dans les bilans de campagne \npar défaut, qui sont transmis par l’agence.\nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre et \nconclusionsLes indicateurs à suivre : \n• Impact total de la diffusion extérieure (kgCO2eext)\n• Répartition de l’impact par phases du cycle de vie des panneaux et affiches (fabrication, \ntransport, installation, exploitation / diffusion, fin de vie) de la diffusion extérieure \n(kgCO2eext)\n• Si fourni (idéal) : Impact de la diffusion extérieure par contact touché par la campagne \n(gCO2eOOH-DOOH/1000contacts) – pour le OOH et DOOH les contacts sont estimés à \npartir des impressions / logs.\n• Impact de la diffusion extérieure ramenée à la durée totale de diffusion (kgCO2eext/s \nou jour selon DOOH ou OOH)\n• Impact de la diffusion extérieure par € dépensé pour cette diffusion (kgCO2eext/€)\nConclusions : \n• Les impacts sont environ principalement proportionnels au nombre de logs. \nIl est important d’obtenir plus de détail de la part des médias sur les leviers \nd’optimisation : a priori type de panneaux, durée de spot…"
},
{
"page": 35,
"text": "35\n7 / Salons, événements et tournées \nRéférentiel étudié pour ce média :\nMéthodologie CLEO Carbone (Version novembre 2023)\nCaractéristiques du référentiel \n• Ce référentiel a été co-construit avec l’implication d’un comité scientifique composé de par-\ntenaires et parties prenantes institutionnelles, de professionnels du secteur de l’événement et \nparties prenantes sectorielles ainsi que de tiers développeurs experts sur les sujets de calcul \ncarbone, sous la direction de l’Union Française des Métiers de l’Evènement (UNIMEV) et du \nComité Régional du Tourisme Paris Région. Il propose des templates adaptés à 5 typologies de \nmétiers événementiels ainsi qu’un template bilan carbone entreprise. Ces templates sont des \ntrames définissant les principaux postes à impact de l’activité. Ces trames restent souples afin \nde garantir un calcul au plus proche de la réalité : il est par exemple possible d’ajouter un impact \nnon présent dans le template en piochant un facteur d’émission dans les nombreuses bases de \ndonnées certifiées disponibles.\n• Il se base également sur les méthodologies Bilan Carbone, GHG protocol est norme ISO 14061 \nainsi que sur des bases de données certifiées telles que : DEFRA, base ADEME, Agribalyse, \nExiobase…\n"
},
{
"page": 36,
"text": "36\nPérimètre couvert par le référentiel :\n• Type de métiers couverts : organisateur d’événements, gestionnaire de sites, concepteur de \nstand, traiteur, prestataire multi-technique.\n• Type d’événements couverts : foires et salon, congrès, séminaires, événements sportifs, exposi- \ntion artistiques et spectacles, conférences, forums, etc.\n• Périmètre couvert :\nLocation, conception, \naménagement des \nespaces ; contenus, \nanimations ; accueil, \nsécurité, sûreté, assurance ; \ncommunication, \npromotion ; réception, \nrestauration ; \ndéplacement, fret, \nmanutention, etc.\nExposants, animateurs, intervenants, artistes, \nsportifs, sponsorsECOSYSTÈME \nDES \nPARTIES-PRENANTES \nDE L’ÉVÉNEMENTEntreprise \nproductriceEquipe \norganisatrice\nEntreprise \nd’accueil \nterritorial\nPublicsCréateurs \nde contenus\nVisiteurs, congressistes, \nspectateursEquipe conceptrice et \ncoordinatrice de l’événement\nTransport, hébergement, \nrestauration, \ncommerce local- Déplacement des participants\n- Hébergement des participants\n- Aménagement des espaces\n- Prestations immatérielles\n- Eau\n- Autres postes\nL'association Événement développe actuellement un référentiel événementiel qui sera dispo-\nnible courant 2024 et sera intégré dans la prochaine version du guide.- Transport de fret\n- Restauration des participants\n- Communication\n- Energie\n- Déchets"
},
{
"page": 37,
"text": "37\nOption 1 \nCréation d’un outil \nadhoc par la marqueOption 2 \nRecours à un outil \npartenaireOption 3 \nUtilisation des outils \ndéveloppés \npar chaque canal\nChoisir l’outil de calculSeule une partie des bases de données utilisées étant \ndisponible en opensource, les marques, agences ou \nautres acteurs souhaitant développer leur propre outil \nmulticanal devront au choix :\na. Intégrer les résultats de l’outil commun développé \npar Cleo Carbone directement en données d’entrée \nde leur propre calculateur pour l’événementiel \n(accès payant - plateforme Kabaun),\nb. Négocier pour vérifier la compatibilité de leurs \nmodélisations avec le calculateur CLEO Carbone. \nCertaines données, comme les valeurs d’impacts \ndes terminaux, l’impact des serveurs et réseaux \ndigitaux sont en libre accès, ce qui permettra de \nreconstruire la mécanique de calcul sur la base de \nla méthodologie en accès libre (publication à venir).\nle cas a. induit l’utilisation d’un résultat carbone brut, \nsans granularité, dans son propre calculateur.\nle cas b. requiert un travail de fond pour reconstituer \nles données utilisées afin de rendre son calculateur \ncompatible avec le référentiel.Outil CLEO Carbone de \nl’UNIMEV (accès payant - \nplateforme Kabaun) \nLes facteurs d’émission \nou d’allocation à utiliser Facteurs moyens et \nmodélisations spécifiques \nà chaque événement, \nissus de l’outil CLEO \nCarbone de l’UnimevFacteurs et modélisations \nde l’outil partenaire Facteurs et modélisations \nde l’outil CLEO Carbone \nLes données d’entrée à \nintégrerInformations générales sur l’événement : dates, durée, pays, nombre de \nparticipants, budget\nDéplacements : nombre de visiteurs et staff, lieu d’origine, mode de transport\nLieux : consommations d’énergie, mobiliers et matériels utilisés pour les stands, \nproduction de déchets\nLogistique : distance et quantités de matériel et consommables transportées\nRestauration : repas servis et déchets produits\nHébergement : nombre de nuitées prises en charge Communication : données \nliées aux campagnes digitales, print, TV etc dédiées à l’évènement, production de \ngoodies et consommables de communication\nAutres prestations : montants dépensés\nQui organise la collecte \ndes données d’entrée ?Annonceur Partenaire Régies concernées"
},
{
"page": 38,
"text": "38\nOù sont collectées les \nprincipales données \nd’entrée ?Les informations physiques sont disponibles en suivi direct lors de l’événement \nou auprès des prestataires et fournisseurs (salle d’accueil, traiteur, prestataire de \ntransport, etc.) Les informations notamment monétaires sont disponibles dans les \ndevis divers réalisés pour l’événement. \nLes indicateurs de sortie \nà suivre par la marqueImpact total de l’événement (kgCO2eevent) \nRépartition de l’impact par postes d’émission (Déplacements des visiteurs et staff, \nCommunication, Mobilier, Energie, Déchets, Restauration, Logistique, Autres \nprestations) de l’événement (kgCO2eevent) \nImpact de l’événement par contact touché \n(gCO2etv/1000contacts) – pour l’événementiel les contacts sont tous les visiteurs \nsi la marque est organisatrice de l’événement ou la part des visiteurs rencontrés \nlors de l’événement si elle y participe uniquement \nImpact de l’événement par € dépensé (kgCO2eext/€) \nImpact de l’événement ramenée à sa durée totale (kgCO2eevent/jours)\nLa marque X organise un événement en \nFrance. Cet événement a lieu dans l’un des \nlieux d’événement déjà paramétré dans l’outil. \nPlusieurs centaines de visiteurs sont attendus. \nL’équipe Communication souhaite réaliser le \ncalcul de l’empreinte carbone de la participa-\ntion de la marque à l’événement. La méthodo-\nlogie Oneframe propose donc de se tourner \nvers le calculateur CLEO Carbone. D’autre part, une agence Y ayant été mission-\nnée sur cette campagne, c’est elle qui dé-\ntient la plupart des informations nécessaires \nau bon calcul des impacts. Le calculateur \nétant accessible sur demande à la marque, il \nsera nécessaire de solliciter l’UNIMEV pour \ny avoir accès (ou s’assurer que l’agence y a \ndéjà accès). EXEMPLE D’APPLICATION "
},
{
"page": 39,
"text": "39\nMise en pratique du calcul de l’empreinte carbone d’un événement \nUtilisation des outils développés par chaque canal (Option 3)\nLes données \nd’entrée à \nintégrerLes données à collecter sont les suivantes :\nDéplacements des collaborateurs, staff et \nvisiteurs pour se rendre à l’évènement :\n• Nombre de collaborateurs se rendant à \nl’événement\n• Nombre de personnes dans le staff \n(animateurs…) travaillant sur l’évènement\n• Nombre de visiteurs\n• Rayonnement de l’événement (Local, \nNational, International)\n• Distance parcourue par les collaborateurs \nOrange\n• Distance parcourue par le staff\n• Part des visiteurs venant de la ville de \nl’événement\n• Part des visiteurs venant du pays de \nl’événement\n• Part des visiteurs venant du continent de \nl’événement\n• Part des visiteurs venant du reste du \nmonde\nLieu du salon / stand \n• Surfaces dédiées à l’événement\n• Horaires d’ouverture de l’événement\n• Montants dépensés en matériel loué / \nacheté / construit pour l’occasion \n(mobilier, machine, matériel informatique / \ntechnique, etc.)\n• Part du mobilier et équipement réutilisé \naprès l’évènement\n• Energie utilisée pour le chauffage / \nclimatisation\n• Efficacité énergétique du site loué\nRestauration\n• Montant dépensé pour la prestation de \ntraiteur / achat de nourriture• Nombre de repas servis\n• Part de repas végétariens\n• Part de vaisselle jetable utilisée\nLogistique pour l’événement\n• Montant dépensé en transport (logistique \namont et aval) pour l’organisation de \nl’évènement\n• Nombre de trajets effectués pour \nl’événement (logistique amont et aval)\n• Mode de transport\nCommunication \n• Montant dépensés en communication sur \nsupport digitaux\n• Montant dépensés en communication sur \nsupports physiques (goodies, PLV, etc.)\n• Nombre d’impressions sur des campagnes \ndisplay\n• Nombre d’impressions sur des campagnes \nvidéo\n• Nombre de communications digitales \nautres (ex : emails, etc)\n• Nombre de visites sur le site internet \net autres supports digitaux (ex : app) \nproduits pour l’évènement\n• Nombre de supports promotionnels \npapiers édités\n• Nombre d’objet promotionnels type \ngoodies produits\n• Nombre de support temporaire type PLV/\nkakémono, etc produits\n• Part de réutilisation de ces supports\nAutres prestations pour l’événement\n• Autres montants dépensés en prestations \npour l’événement (ex : assurance, \nnettoyage, hébergement, sécurité, etc.)\nLes facteurs \nd’émission \nou d’allocation \nà utiliserLes facteurs d’émissions sont implémentés directement dans la calculatrice CLEO. L’impact des \ndéplacements des visiteurs est réparti au prorata de la participation de la marque. \nQui organise \nla collecte \ndes données \nd’entrée ?La marque a désigné une personne en charge de la collecte. Cette personne a collecté les données \nauprès du responsable de l’événement côté agence et a complété directement le calculateur. \nOù sont \ncollectées les \nprincipales \ndonnées \nd’entrée ?Les données liées au stand, à l’alimentation peuvent être situées dans les fiches techniques / devis. \nLes données liées aux déplacements du staff et des collaborateurs doivent être suivis. \nLes données liées au salon (participation…) peuvent être présentes sur le site de l’événement, \nnotamment si un bilan extra-financier est réalisé, et doivent être demandées à l’organisation sinon. \nLes données liées à la communication sont présentes dans les rapports générés par l’agence pour \nl’événement."
},
{
"page": 40,
"text": "40\nLes indicateurs \nde sortie \nà suivre et \nconclusions Les indicateurs à suivre : \n• Impact total de l’événement (kgCO2eevent) \n• Répartition de l’impact par poste d’émission (Déplacements des visiteurs et staff, Communication, \nMobilier, Energie, Déchets, Restauration, Logistique, Autres prestations) de l’événement \n(kgCO2eevent)\n• Impact de l’événement par contact touché (gCO2etv/1000contacts) – pour l’événementiel les \ncontacts sont tous les visiteurs si la marque est organisatrice de l’événement ou la part des visiteurs \nrencontrés lors de l’événement si elle y participe uniquement\n• Impact de l’événement par € dépensé (kgCO2eext/€)\n• Impact de l’événement ramenée à sa durée totale (kgCO2eevent/jours)\nConclusions : \n• Le déplacement des visiteurs est la source majeure de l’impact carbone de l’événement. Favoriser \ndes événements locaux ainsi que des organisations facilitant l’usage de modes moins carbonés \n(incitation à utiliser les transports, mesure précise de l’origine des visiteurs) permet de réduire et \npiloter cet impact. \n• Les autres postes à travailler sont : favoriser la restauration végétarienne, utiliser des matériaux / \ndu matériel de seconde main pour les stands, favoriser des transporteurs avec une politique bas-\ncarbone, optimiser les déplacements de ses collaborateurs de la marque... "
},
{
"page": 41,
"text": "41\n3 \nAnalyse comparative du poids carbone d'une campagne de communication par le calculateur \ndéveloppé par l'agence Dentsu et les préconisations de Oneframe.\nS’inscrivant dans cette démarche de transparence et d’harmonisation des méthodes, l’agence \nDentsu a souhaité comparer les résultats issus du bilan carbone de son calculateur élaboré avec \nAxionable avec la méthodologie Oneframe. Pour se faire, une analyse comparative du bilan \ncarbone d’une campagne de communication réelle, effectuée en 2023 par un annonceur de \nl’agence a été effectuée.\nPérimètre de l’analyse \n• La campagne étudiée est définie par le périmètre suivant :\nL’ensemble des éléments collectés ont été analysés et testés par BL Evolution.\nUne vérification des modélisations a été réalisée pour les médias suivants : TV, Digital, Radio.\n• À noter :\n- La campagne étudiée couvre des volumétries variables d’un média à l’autre : la télévision et la \nradio touchent 60 à 70 fois plus de contacts que le digital.\n- Le poids du contenu TV est supérieur à celui du contenu digital.\nLe type de données utilisées varie également d’un média à un autre :\n- L’impact du digital est estimé à partir des moyennes open source du référentiel SRI V2.1, cou-\nplées à des hypothèses par défaut telle que la durée d’une recherche internet équivalente à une \nimpression display (3s). L’attribution de l’espace publicitaire est intégrée au calcul, ainsi que la \nfabrication et la fin de vie des serveurs et réseaux.\n- Pour la TV, les résultats proviennent du calcul réalisé par l’outil de l’interprofession SNPTV (plate-\nforme DK), qui repose sur les données moyennes des régies TV.\n- Pour la radio, le fonctionnement est similaire à la TV / les résultats proviennent du calcul réalisé \npar l’outil de l’interprofession Bureau de la Radio (plateforme DK), qui repose sur les données \nmoyennes des régies radios.cas \nd'usage \nMédia Volume de \"contact\"\nTV 476 M\nRadio 424 M\nDigital 7 M\n"
},
{
"page": 42,
"text": "42\nL’empreinte globale de la campagne calculée à l’aide du référentiel est estimée à 130 tonnes CO2e. \nCe poids carbone provient majoritairement des émissions liées aux spots TV et radio*.\nRésultats de l’étude comparative\nLes spécificités de l’impact du digital par rapport à celui de la TV :\nL’utilisation du réseau broadcast (TNT / Satellite) dans le cadre de la TV rend les impacts serveurs \net réseaux proportionnels au nombre de diffusion, donc indépendant de l’audience. Ainsi, la part \ndes réseaux sur l’impact total de la TV est relativement faible par rapport à celle des terminaux car \nle nombre de diffusion est bas en comparaison de l’audience atteinte.\nDans le cas du digital et de l’OTT, un appel serveur et un transfert réseau sont effectués par ter-\nminal connecté à chaque visionnage (unicast), ce qui crée une corrélation entre le volume de \ncontacts touchés et l’empreinte carbone générée.\nEnfin, l’attribution de l’espace publicitaire est uniquement modélisée dans le cas du digital et son \nimpact est majoritairement dû aux sollicitations réseaux. Dans le cas du programmatique, cette \nétape peut peser fortement dans le bilan et dépend directement du nombre de chemins actifs \nimplémentés sur les sites (ici la valeur SRI par défaut est utilisée). L’impact de la TV segmentée \nn’est pas modélisé.\n* Les résultats de cette campagne sont propres à sa répartition et ne doivent pas servir de généralisation à d’autres campagnes qui n’auraient pas \nles mêmes caractéristiques.\nRépartition des émissions \npar mode de diffusion Impact absolu par média"
},
{
"page": 43,
"text": "43\nConcernant les serveurs, le périmètre des référentiels va plus loin que la seule fonction de stockage \net utilise une modélisation via les sollicitations des serveurs (transmission du contenu) pour les \nétapes d’allocation et de diffusion.\nConcernant les terminaux, le cycle de vie est intégralement pris en compte pour les trois médias. Le \nrésultat dépend directement des hypothèses fortes utilisées pour définir les facteurs d’émission tels \nque la durée d’utilisation quotidienne ou encore la durée de vie de chaque terminal.\nConclusion sur la comparaison des bilans\n• Les résultats prouvent la cohérence des modes de calcul. L’outil de mesure de l’impact car-\nbone des campagnes média de Dentsu est donc bien en adéquation avec la démarche One-\nframe de l’Union des marques.\nLe poids alloué aux terminaux a notamment été un sujet d’échange entre les deux entités. En effet, \nun point d’attention particulier a concerné les valeurs d’impact des terminaux dont l’harmonisation \nconstitue un enjeu clé pour faire avancer le marché collectivement.\nUn point d’écart a été identifié et justifié pour la radio, le périmètre choisi n’est pas identique. Le dif -\nférentiel porte sur la prise en compte de l’impact carbone de la diffusion des contenus en autoradio \npar Dentsu (estimé à 1/3 de l’impact du secteur par Médiamétrie). Il n’est pas intégré dans le réfé-\nrentiel du Bureau de la Radio, à date. Il est donc pertinent de l’avoir modélisé en l’absence actuelle \nde données disponibles dans le référentiel.\nComme pour tout calcul d’empreinte carbone, un coefficient d’incertitude subsiste à ce jour sur \nles résultats. En effet, les données utilisées sont dites de « Niveau 1 » ce qui signifie que le nombre \nd’hypothèses à réaliser afin de calculer l’empreinte carbone est conséquent. Mais cela n'enlève rien \nà la valeur des conclusions citées ci-dessus.\nTV - analyse des contributions par tiers Digital - analyse des contributions par tiers\n« Nous avions particulièrement à coeur de valider \nnotre conformité de calcul avec l’initiative Oneframe \nde l’Union des Marques, afin d’assurer à nos clients \nla fiabilité et la comparabilité des résultats obtenus \nsur leurs campagnes. C’est un engagement fort \ndans le cadre de dentsu, société à mission, \nqui fêtera son premier anniversaire cette année » \nsouligne Barbara Vite, \nHead of research & insights \nchez dentsu France.« En respectant les recommandations \nde l’initiative Oneframe de l’Union des \nmarques, Dentsu participe à accompagner \nconcrètement les annonceurs dans \nleur démarche de décarbonation \nde la communication » \ns’est réjouie Sophie Roosen,\nDirectrice Marque & Impact \nchez Union des marques."
},
{
"page": 44,
"text": "44\nÀ propos de l’Union des marques\nx\nL’Union des marques est l’organisation représentative des marques de toutes \ntailles et tous secteurs avec comme raison d’être : « Unis pour construire \ndes marques durables ». Elle promeut une communication et un marketing \nresponsables et œuvre à renforcer leur efficacité et leur sécurité.\nL’Union des marques est une plateforme d’inspiration et d’échange, \nde mise en contact, d’accompagnement et de représentation qui regroupe \naujourd’hui 250 entreprises adhérentes, plus de 1600 marques et 6800 membres.\nEn 2007, elle (alors Union des annonceurs) a lancé la première charte \npour une communication responsable, réunissant un collectif puissant \nd’entreprises pour porter ces sujets. \nDepuis 2018, le programme Faire , également développé par l’Union des marques \npermet d’aller plus loin en proposant aux marques volontaires une démarche \nstructurée et engageante autour de cinq thématiques : \n -Elaboration Responsable du contenu des communications \n -Communication des engagements de la marque \n -Eco-socio conception des outils de communication \n -Diffusion maitrisée des communications \n -Mobilisation des partenaires et des équipes \nSophie Roosen\nDirectrice Marque et Impact\nsroosen@uniondesmarques.frLaura Azoulay\nResponsable Marketing et Impact\nlazoulay@uniondesmarques.fr\nAUJOURD’HUI, FAIRE RÉUNIT PRÈS DE CINQUANTE SIGNATAIRES . \nDES ENTREPRISES ISSUES DE TOUS LES SECTEURS D’ACTIVITÉS, \nQUI AVANCENT POUR METTRE EN ŒUVRE AU QUOTIDIEN LES 15 \nENGAGEMENTS DU PROGRAMME."
},
{
"page": 45,
"text": "45\nRemerciements\nL’Union des marques remercie particulièrement les différents spécialistes qui ont partagé leurs \nexpertises, qui ont contribué à la création et à la mise à jour de l’initiative Oneframe :\n• Les équipes d’Orange, et notamment : Anne Imbert, Charlotte Bowrey et Christine Hermann\n• Les équipes de Suntory, et notamment : Gisèle Cormier, Jennifer Gandelin et Thomas Monnier\n• Nos parties prenantes agences et solutions expertes : Théo Cotard (Axionable), Samy GRAIA \n(Climeet), Barbara Vite (Dentsu), Halima Nguyen (Dentsu), Adrien Galerneau (DK), Quentin \nLe Viol (DK), Johanna Larand (Ekodev), Adrien Delambre (Greenbids), Caroline Teissedou \n(Havas), Marion Rungette (Havas), Nathalie Pons (Havas), Marion Cardona (Impact+), Charlotte \nDelpech (Impact+), Matthew Buckley-Rees (Publicis), Paul-Antoine Strullu (Scope3)\n• Les équipes de Sidièse : Gildas Bonnel, Mehdi Lakhdar\n• Les équipes des Pointures : Laurent Alias, Aude Ravise, Julie Chwarzcianek, Yann Hervé\n• Les membres de l’interprofession du secteur de la communication, qui ont partagé leurs \nméthodologies pour réaliser ce travail commun :\n -Arthur Millet, Alliance Digitale\n -Anne Fauconnier, Bureau de la Radio\n -Pervenche Beurier, Ecoprod\n -Alissa Aubenque, Ecoprod\n -Diane Delacharlery, SEPM\n -Antoine Ganne, SNPTV\n -Hélène Chartier, SRI\n -Myriam Wacquet, SRI\n -Quentin Balblanc, UNIMEV\n -Stéphane Dottelonde, UPE\n• Et notre partenaire technique pour son apport et son précieux soutien : BL Evolution\n -Maël Levet\n -Camille Jammes\n -Jeanne Le Conte\n"
},
{
"page": 46,
"text": "46\n"
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